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Il y a 2 ans et 215 jours

Face à la pénurie énergétique annoncée, Rockwool préconise une isolation durable des logements

Mais alors, comment faire pour économiser de l’énergie et réduire les risques de tension sur le réseau ? Deuxième secteur le plus consommateur d’électricité, les ménages représentent 38% de la consommation annuelle. Si des solutions à court terme existent face à cette situation dégradée, notamment en adoptant des écogestes, il convient de penser également aux solutions sur le plus long terme, comme une meilleure isolation des logements.C’est tout l’objectif de ROCKWOOL, leader mondial de solution d’isolation en laine de roche, qui en 2021 a permis grâce à la vente de ses produits de réduire l’équivalent de la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers. En effet, pour obtenir un impact significatif, les rénovations doivent être qualifiées de « profondes » c'est-à-dire permettant de réaliser des économies d'énergie d'au moins 60%, et les matériaux utilisés doivent être performants, sains, résistants au feu et circulaires. C’est le cas de la laine de roche, matériau naturel issu du basalte, une ressource géologique quasi inépuisable, recyclable à l’infini et résistant au feu.Pour pouvoir répondre à la demande croissante en produit d’isolation performante, ROCKWOOL mise sur une production durable et l’économie circulaire. Ainsi, dès 2012, ROCKWOOL a mis au point le service Rockcycle, qui permet la collecte et le recyclage des chutes de chantier et depuis 2021, des panneaux usagés avec Rockcycle Réno.
Il y a 2 ans et 216 jours

En Californie, les batteries deviennent incontournables face aux vagues de chaleur

Dans son centre de Long Beach, occupé par des rangées de milliers de batteries ressemblant à une ferme de serveurs informatiques, Weikko Wirta a vu son installation de 400 mégawatts, l'une des plus importantes de l'Etat, tourner à plein régime pendant la canicule."Les batteries sont intervenues et (...) ont joué un rôle essentiel" lors de la dernière vague de chaleur, explique à l'AFP le directeur des opérations du fournisseur d'électricité AES, aux commandes de cette nouvelle usine depuis 2021.Grâce à elles, l'entreprise a pu stocker l'énergie solaire produite en journée et la redistribuer en soirée pour "combler le trou entre 16-17H00 et 22H00", lorsque la chute de l'offre photovoltaïque au coucher du soleil et la demande record de climatisation risquaient de provoquer un effondrement du réseau électrique.En août 2020, une vague de chaleur brutale touchant l'ensemble de l'Ouest américain avait forcé la Californie, pionnière des énergies renouvelables, à couper le courant à 800.000 foyers et entreprises sur certaines plages horaires pendant deux jours. Du jamais-vu depuis quasiment 20 ans.Face au retour des températures extrêmes cette année, de telles coupures volontaires ont été évitées de justesse début septembre, notamment grâce à la course lancée pour remplir les objectifs climatiques de la Californie.L'Etat vise une production d'énergie 100% neutre en carbone d'ici 2045. Entre 2020 et 2022, il a multiplié par dix sa capacité de stockage d'énergie sur batteries, selon sa commission de l'énergie.Le 5 septembre, au pic de la vague de chaleur, les batteries ont ainsi pu produire 3.300 mégawatts en soirée, selon le régulateur du réseau électrique California ISO."C'est plus que la centrale nucléaire de Diablo Canyon, qui est la plus grosse centrale électrique de l'Etat et produit environ 2.200 mégawatts", analyse Mike Ferry, chercheur à l'université de San Diego.Technologie du "futur""A peine perceptible" lors de la précédente canicule en 2020, cette technologie s'est imposée comme "une clé pour permettre à l'Etat d'éviter les coupures de courant", en fournissant la marge d'énergie manquante au réseau. Elle représente "le futur de ce à quoi va ressembler notre réseau électrique", insiste-t-il.La Californie reste encore très dépendante du gaz naturel, et a dû importer de l'électricité d'autres Etats américains pour supporter la dernière vague de chaleur. Les autorités ont aussi multiplié les alertes pour réduire la demande.Plusieurs soirs d'affilée, les habitants ont été priés de ne pas régler la climatisation sous 25,5°C ou d'éviter de recharger leurs véhicules électriques pendant la plage horaire la plus critique.De quoi relancer le débat sur la transition énergétique aux Etats-Unis. Nombre de responsables républicains ont raillé l'Etat démocrate, en attribuant la faiblesse du réseau californien aux énergies renouvelables et à leur production intermittente."La transition énergétique à marche forcée met en danger la fiabilité du réseau électrique", a taclé sur Twitter, Kevin McCarthy, le chef du parti conservateur à la Chambre des représentants."Au lieu de critiquer les énergies renouvelables, nous devrions mettre en avant la valeur du stockage sur batteries", rétorque Eric Fournier. Chercheur à UCLA, l'universitaire souligne l'intérêt de cette technologie capable d'emmagasiner l'énergie propre produite par le solaire et l'éolien.Alors que les vagues de chaleur et les phénomènes météorologiques extrêmes sont appelés à devenir de plus en plus fréquents avec le réchauffement climatique, "s'attaquer à la source du problème, en arrêtant d'émettre des gaz à effet de serre, est la seule solution rationnelle", plaide-t-il.Pour lui, l'autre enseignement de cette vague de chaleur reste la facilité avec laquelle les Californiens ont volontairement réduit leur usage d'électricité en soirée. Un constat d'autant plus intéressant que l'Etat développe actuellement des programmes pour rétribuer les consommateurs qui limitent leur consommation.Plutôt que de chercher à équiper le réseau avec suffisamment de batteries pour gérer des pics de demande passagers, "payer les gens pour ne pas demander d'électricité pendant un petit nombre d'heures pourrait être une meilleure option dans de nombreux cas".
Il y a 2 ans et 217 jours

Limitée en électricité, la bande de Gaza mène sa révolution solaire

"L'électricité est l'épine dorsale du projet", explique à l'AFP ce Palestinien qui a équipé sa pisciculture de panneaux photovoltaïques il y a six ans."Nous comptons sur l'énergie solaire pour fournir de l'oxygène aux poissons et pour puiser l'eau de la mer", lance-t-il, debout devant une dizaine de panneaux poussiéreux recouvrant des bassins où nagent des poissons.Selon Yasser al-Hajj, l'introduction des énergies renouvelables lui a permis de réduire sa facture d'électricité de deux tiers."On payait 150.000 shekels (44.000 euros) par mois, ce qui est énorme", contre environ 50.000 shekels (14.693 euros) aujourd'hui, note l'entrepreneur.Les autorités de la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, ne parviennent pas à fournir plus de 12 heures d'électricité par jour dans cette enclave palestinienne soumise à un blocus israélien depuis 2007 et desservie par une seule centrale électrique endommagée par les multiples conflits.Si certains Gazaouis ont recours à des blocs électrogènes gourmands en fioul, d'autres se tournent vers l'énergie solaire comme Yasser, pour s'offrir une indépendance énergétique, dans une région où le soleil brille plus de 300 jours par an.Du diesel au soleilCes dernières années, les panneaux solaires ont fleuri sur les toits de Gaza, où 20% des foyers comptent désormais sur le solaire, selon la revue Energy, Sustainability and Society.Propriétaire d'une boulangerie, Bishara Shehadeh a installé cet été une centaine de panneaux solaires sur le toit de son commerce. Une opération rentable."Comme nous avons un surplus d'électricité durant la journée, nous le vendons à la compagnie d'électricité en échange de courant pendant la nuit", explique le boulanger."Nous utilisons actuellement des fours à diesel, mais nous voulons importer des fours électriques d'Israël et les alimenter au solaire", dit-il.La transition énergétique de la boulangerie, comme celle pour la pisciculture, est possible grâce aux financements de donateurs étrangers.Des Gazaouis mettent aussi la main à la poche mais, dans un territoire où selon l'ONU près de 80 % des habitants dépendent de l'aide humanitaire, tout le monde n'a pas les moyens de passer au vert.Bishara Shehadeh a notamment souscrit un prêt sur quatre ans pour financer son projet."Au cours des deux dernières années, les entrepreneurs se sont tournés vers l'énergie solaire car elle permet d'économiser (de l'argent) et constitue un investissement rentable", assure l'ingénieur Shehab Hussein, de la société locale MegaPower, spécialisée en kits solaires.Selon lui, des panneaux solaires peuvent être installés à partir de 1.000 euros.La plupart des tuiles solaires utilisées à Gaza proviennent de Chine. Avec un minimum d'entretien, elles peuvent servir plusieurs années mais leurs batteries doivent être changées tous les deux ou trois ans. Raya al-Dadah, à la tête du laboratoire de technologie en énergie durable à l'Université de Birmingham au Royaume-Uni, affirme que les panneaux solaires utilisés par sa famille à Gaza datent de plus de 15 ans, donc plus tout jeunes, mais, lance-t-elle, "l'eau de la douche est toujours très chaude".Solaire high-techSi l'installation de panneaux standards pour chauffer l'eau est relativement simple, Mme Dadah a rencontré des difficultés pour importer des technologies plus élaborées, à cause notamment des restrictions imposées par l'Egypte et Israël qui contrôlent les points d'entrée à Gaza.Parmi les nouveautés, des panneaux rotatifs qui épousent la trajectoire du soleil pour optimiser l'approvisionnement en énergie. Une technologie de pointe, plus onéreuse, développée de l'autre côté de la frontière, par la société israélienne SolarGik, grâce à un dispositif de suivi des conditions météorologiques."Ce système nous permet de produire 15 à 20% d'électricité de plus que les panneaux standards", explique à l'AFP Gil Kroyzer, le PDG du groupe, soulignant que ces panneaux devraient pouvoir un jour "prédire la météo" grâce à l'intelligence artificielle. "La révolution est en marche (...) mais nous avons besoin de meilleurs moyens de stockage de l'énergie solaire avant de pouvoir remplacer les énergies fossiles".En attendant, Raya al-Dadah estime que les panneaux classiques procurent une "source d'énergie vraiment très prometteuse et disponible partout".
Il y a 2 ans et 218 jours

Les plages de galets de Méditerranée menacées par l'urbanisation et la surfréquentation selon l'UICN

Quatre des six écosystèmes constituant le rivage rocheux méditerranéen "sont menacés ou quasi menacés du fait de l'urbanisation du littoral, de la fréquentation ou encore de la présence d'espèces végétales exotiques envahissantes", indique le comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un communiqué."Des actions sont nécessaires pour protéger ce patrimoine écologique exceptionnel, avec des cortèges d'espèces que l'on ne retrouve nulle part ailleurs en France," poursuit l'UICN, qui a mené cette évaluation avec l'Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN).Les rivages rocheux "abritent une flore et une microfaune particulières très riches, adaptées à des conditions écologiques contraignantes", résume-t-elle, précisant qu'ils "constituent également des espaces de haltes migratoires, d'hivernage et de reproduction pour les oiseaux marins, pour la plupart protégés et dont certains sont menacés".L'écosystème le plus fragile est celui des "cordons et plages de galets à végétation vivace", placé dans la catégorie "en danger" de la classification de l'UICN.Visible sur quelques lieux de la côte occidentale corse et la lagune de Pierres Blanches (Hérault), il s'est raréfié avec l'artificialisation du littoral.La végétation, hors de portée des vagues, y abrite une "microfaune (myriapodes, crustacés isopodes) et quelques coléoptères halophiles". Des oiseaux limicoles (petits échassiers), tels que les gravelots à collier interrompu, y font leurs nids à même les galets, où "leurs quelques oeufs se fondent au risque de se faire écraser par les visiteurs"."L'empilement de galets sur le littoral, en apparence inoffensif, supprime les micro-habitats" et empêche "l'absorption de l'énergie des vagues", alerte l'étude.Autre écosystème menacé, celui des "cordons et plages de galets et graviers à végétation pionnière", classé "vulnérable".Il abrite la roquette de mer et l'euphorbe péplis ainsi qu'une faune d'invertébrés détritivores (crustacés amphipodes et isopodes, petits gastéropodes), dont le "remarquable grillon maritime", qui nourrissent les oiseaux limicoles.Les falaises ainsi que les garrigues basses et phryganes sont classées un cran en-dessous, comme "quasi-menacées", tandis que les maquis et fourrés sont en "préoccupation mineure". Les "fourrés halonitrophiles", qui prospèrent sur des sols riches en sel et azote, sont dans la catégorie "données insuffisantes".Cette évaluation des rivages rocheux, soit "près des deux tiers du trait de côte méditerranéen", complète une étude des littoraux sableux publiée en 2020 par les trois institutions.L'UICN avait alors classé les dunes blanches "en danger" et six autres écosystèmes sableux comme "vulnérables".Le bassin méditerranéen constitue l'un des 36 points chauds de la biodiversité dans le monde, où la biodiversité est particulièrement riche, mais aussi particulièrement menacée.
Il y a 2 ans et 218 jours

RenoDays : le nouveau salon de la rénovation énergétique des logements

Depuis 2007, le secteur du bâtiment s’est progressivement emparé du sujet de la rénovation énergétique. En 15 ans, un marché s’est créé grâce aux plans successifs des pouvoirs publics et à l’investissement des acteurs privés. Depuis 3 ans, les dispositifs d’aide aux travaux de rénovation a généré une forte augmentation de la demande et du volume de travaux.Désormais, la rénovation énergétique des logements s’impose comme l’une des priorités portées par la filière pour agir efficacement en faveur de la sobriété énergétique et de l’amélioration des conditions de vie de millions de Français. L’édition 2022 du Mondial du Bâtiment l’a démontré au travers des prises de positions publiques et privées, et par la présentation de nombreuses solutions.Pour lever les freins existants et accélérer la mise en oeuvre de travaux de rénovation efficaces, de multiples solutions existent déjà et doivent être adoptées plus largement.Afin de dynamiser le marché et donner les moyens aux professionnels de prendre ce chantier à bras le corps, le Pôle Construction de RX crée les RenoDays, le salon de la rénovation énergétique des logements.Avec l’ambition de rassembler toute la chaîne de valeur de la rénovation énergétique des logements, les RenoDays seront le 1er salon professionnel entièrement dédié à la rénovation énergétique.Ce nouvel événement proposera une expérience pour diversifier les opportunités de rencontre entre professionnels, favoriser le développement du marché et guider les acteurs de la filière.Ainsi, les RenoDays offriront un format innovant, construit sur une grande diversité de sessions de rencontres pour :échanger des conseils, des expertises et des bonnes pratiques ;s’informer sur les évolutions de la réglementation ;apprendre et se former, présenter ou découvrir les solutions les plus innovantes, et communiquer.Chaque visiteur aura la possibilité de construire son propre parcours personnalisé en fonction de ses besoins et de ses attentes.Guillaume Loizeaud, Directeur du Pôle Construction de RX affirme : "Avec le Mondial du Bâtiment, qui vient de fermer ses portes, les RenoDays 2023 seront le seul évènement à aborder de façon aussi complète le thème de la rénovation énergétique des logements, essentiel pour atteindre les objectifs de décarbonation. Aucun sujet ne sera écarté, tous les freins au développement du marché seront traités, les solutions les plus prometteuses sélectionnées, les collaborations encouragées. Cet événement sera un succès si la mobilisation de tous les acteurs du secteur permet de donner un réel élan à la rénovation énergétique des logements. Je donne rendez-vous à tous les acteurs engagés en faveur de la sobriété énergétique, aux RenoDays 2023, le salon de la rénovation énergétique des logements, les 3 et 4 octobre 2023 à Paris Expo Porte de Versailles."
Il y a 2 ans et 218 jours

L'économie française sur la corde raide cet automne

L'Institut national de la statistique a maintenu sa prévision d'une croissance de 2,6% pour l'année 2022, contre 2,7% prévus par le gouvernement.Pour y parvenir, l'Insee prévoit une hausse du produit intérieur brut (PIB) modeste au troisième trimestre (+0,2%, comme annoncé dès septembre), après un second trimestre dynamique (+0,5%), est-il précisé dans la note intitulée "Un automne lourd de menaces pour l'Europe".Mais l'incertitude plane sur les trois derniers mois de l'année en raison d'un "scenario international qui s'assombrit", a déclaré Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse."Ralentissement du commerce international d'ici la fin de l'année, l'inflation qui reste élevée, des inquiétudes spécifiques à l'Europe sur les approvisionnements énergétiques, un resserrement des politiques monétaires en toile de fond avec une volatilité accrue sur les marchés", a-t-il énuméré pour illustrer les menaces qui pèsent sur la croissance française mais aussi mondiale.Rebond de l'inflationLa prévision d'une stagnation du PIB français au quatrième trimestre est donc un "scenario intermédiaire" qui inclut "la résilience" de certains indicateurs mais aussi les "craintes associées à d'éventuels arrêts de production" dans l'industrie.L'inflation, qui avait reculé en septembre à 5,6% sur un an grâce à la remise à la pompe notamment, devrait à nouveau diminuer légèrement en octobre puis "repartirait à la hausse" en novembre avec la fin progressive de la ristourne sur les carburants, pour atteindre 6,4% sur un an en décembre (contre 6,6% prévu précédemment), selon l'Insee.Sur l'année, la prévision d'inflation passe de 5,3% à 5,2%, bien plus maîtrisée que pour d'autres pays européens grâce aux "fixations des prix de l'énergie, leurs modalités et les politiques publiques mises en place", affirme M. Pouget.La hausse des prix pèse cependant sur le pouvoir d'achat des ménages qui devrait baisser plus que prévu en 2022 (-0,6% selon l'indicateur par unité de consommation, contre -0,5% escompté initialement).Sur le second semestre, le pouvoir d'achat devrait en revanche rebondir, selon l'Insee, à la faveur des revalorisations de salaires, de minima sociaux et des mesures de soutien. La consommation des ménages ne devrait progresser que très modérément, au profit d'un redressement du taux d'épargne.Si les mesures de soutien permettent de limiter les prix de l'énergie, c'est l'alimentation qui, depuis septembre, pèse le plus avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12% en fin d'année sur les produits alimentaires.L'Insee a enfin revu à la baisse ses prévisions pour l'emploi. Alors qu'il tablait sur une légère baisse du taux de chômage en 2022, l'Institut prévoit désormais une stagnation à 7,4%, liée en partie "au ralentissement de l'activité"."Les tensions succèdent aux tensions"L'incertitude sur l'activité au quatrième trimestre repose sur les craintes liées à l'approvisionnement en énergie, conséquences de la guerre en Ukraine et de la réduction par Moscou de ses livraisons de gaz à l'Europe."Les tensions succèdent aux tensions", a résumé Julien Pouget, énumérant une détente des cours du bois, du nickel ou du blé mais un accroissement des pressions sur le pétrole, notamment après la dernière réunion de l'Opep+, et sur le gaz.L'Insee n'exclut pas "un éventuel repli de l'activité en cas par exemple de contraintes fortes sur les approvisionnements" qui pourraient entraîner des arrêts de production.On observe ainsi une baisse "plus marquée" du moral des chefs d'entreprise dans les branches industrielles les plus dépendantes de l'énergie (chimie, métallurgie, papier, etc.).L'Institut prévoit un repli de l'industrie manufacturière et un ralentissement pour les services, qui pèseront dans le ralentissement général de l'activité au quatrième trimestre, après un troisième trimestre dynamique, selon les derniers indicateurs.L'Insee, qui ne fait pas encore de prévisions pour 2023, prévoit enfin que l'acquis de croissance pour l'année prochaine (la croissance en 2023 si le PIB trimestriel reste au niveau de fin 2022) serait de +0,2%, contre +2,3% fin 2021.
Il y a 2 ans et 218 jours

Plan de sobriété énergétique : le gouvernement décrète une mobilisation générale

Cela suppose de transformer durablement nos habitudes et nos comportements. C'est le sens du plan de sobriété énergétique présenté ce jeudi 6 septembre, en présence de la Première ministre, Élisabeth Borne, des membres du Gouvernement, et des représentants des différents secteurs d'activité.Neufs groupes de travail sectoriels ont travaillé tout au long de l'été pour bâtir des plans d'action sobriété sur-mesure, à partir des propositions remontant du terrain. Chaque groupe a pu aboutir sur des mesures simples et opérationnelles, applicables à très court terme. Garant du plan sobriété énergétique, l’État doit être à la fois exemplaire et levier. Il prendra toute sa part afin d'impulser un engagement collectif et solidaire, qui nous permettra d'atteindre l'objectif de réduire de 10% nos consommations énergétiques au niveau national sur les deux prochaines années. Plan d'action pour une organisation du travail qui prend mieux en compte l'objectif de sobriété énergétiqueDans un contexte marqué par l'accélération du changement climatique, la raréfaction des ressources et le conflit ukrainien, la transition énergétique de la France est plus que jamais la priorité. La France doit sortir de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire de 40 % sa consommation d'énergie d'ici 2050. Cela suppose notamment de transformer durablement nos habitudes et nos comportements.Vous souhaitez participer à cette transformation collective et engager votre entreprise dans une démarche de sobriété énergétique avec l'objectif de réduire de 10 % d'ici 2024 les consommations.L'État vous accompagne sur la plateforme Les entreprises s'engagent www.lesentreprises-sengagent.gouv.fr/agir-pour/sobriete. Vous pouvez ainsi souscrire de manière volontaire à la mise en œuvre d'un plan en 15 actions de court ou moyen terme destinées à :économiser les consommations d'énergie dans le fonctionnement quotidien ;piloter les installations énergétiques ;soutenir et rationaliser toutes les mobilités durables liées à l'activité de l'entreprise ;animer vis-à-vis de toutes les parties prenantes internes (partenaires sociaux) et externes sur l'ensemble de la chaine de valeur (des prestataires aux clients) - cette démarche de sobriété énergétique qui devient incontournable dans tous les modèles d'affaires.Pour chaque action, l'engagement de l'entreprise, adapté à son contexte particulier, son activité et mobilisé dans le cadre du dialogue social, lui permet d'accéder à des ressources, guides, dispositifs d'appui et d'accompagnement, ainsi que d'être mise en relation avec des interlocuteurs conseils.La plateforme permet également de renseigner et d'actualiser périodiquement vos engagements en indiquant la trajectoire suivie pour chaque action à l'aide des indicateurs de référence proposés.La plateforme a également vocation à servir de centre de partage des bonnes pratiques que chaque entreprise est invitée à présenter et qui pourront servir d'exemples et de source d'inspiration à d'autres entreprises engagées dans cette démarche.Les actions anti-gaspillage1. J'applique les consignes de température dans mes locauxEn respectant des consignes strictes de température dans vos locaux et bâtiments professionnels et en démarrant au bon moment la période de chauffe, vous favorisez les économies d'énergie de votre entreprise : 19 °C pour le chauffage, 26 °C pour la climatisation, 16 °C pour un bâtiment inoccupé pendant 48 h (le week-end), 8 °C pour un bâtiment inoccupé plus de 48 h.2. J'agis sur l'éclairage de mes bâtimentsVous pouvez le faire de deux façons : en éteignant l'éclairage intérieur des bâtiments dès qu'ils sont inoccupés ; en réduisant l'éclairage extérieur (notamment publicitaire) et en l'éteignant au plus tard à 1 h conformément à la réglementation.3. Je réalise un diagnostic de performance énergétique de mes bâtimentsEn procédant ainsi, vous identifiez les postes où vous pouvez agir, comme l'isolation des infrastructures (sols, fenêtres, murs, etc.). Vous pouvez également installer des dispositifs de gestion technique de vos bâtiments.4. J'effectue un suivi précis de mes consommations d'énergieSi vous installez des outils de pilotage, de suivi, de mesure en temps réel des consommations énergétiques (eau chaude, gaz, électricité, etc.), vous en aurez une connaissance plus fine et vous pourrez faire le nécessaire pour les optimiser. Les actions en faveur de l 'efficacité énergétique5. Je favorise les solutions techniques moins énergivoresVous pouvez mettre en place des mesures à plusieurs niveaux : dans vos matériels (machines, équipements) ; pour vos télécommunications (terminaux, gestion des messageries) ; avec un éclairage basse consommation.6. Je développe des clauses de sobriété dans mes contrats avec toutes les parties prenantesVous pouvez engager vos fournisseurs, sous-traitants, clients dans des plans d'actions de sobriété énergétique via la contractualisation de clauses spécifiques.7. Je développe un système de chauffage autonomeVous pouvez mettre en place des dispositifs de chauffage autonome ou de récupération de la chaleur et installer, quand cela est possible, des pompes à chaleur, des panneaux photovoltaïques sur les surfaces de toitures ou des éoliennes.TélétravailPour les situations de crise énergétique, prévoir avec les partenaires sociaux une organisation en télétravail. Le télétravail pourrait être déclenché dans les situations d'urgence en cas de tension importante sur le réseau électrique, afin de maximiser les économies d'énergie liées à l'activité dans les bâtiments.Les actions en faveur de la mobilité durable8. J'encourage les mobilités doucesCette action peut se faire à plusieurs niveaux : en incitant en priorité à la négociation sur des mesures visant à améliorer la mobilité des salariés entre leur lieu de résidence habituelle et leur lieu de travail, à défaut en optimisant ou en créant avec les organisations syndicales un plan de mobilité employeur (PDME) ; en privilégiant les véhicules électriques à faibles émissions pour la flotte de votre entreprise ; en proposant des équipements de mobilité douce en alternative à la voiture ou en les mettant à disposition de vos salariés ; en prévoyant des installations nécessaires sur le lieu de votre entreprise et une formation à l’écoconduite pour les salariés, en les encourageant à réduire la vitesse lors de leurs déplacements professionnels ; en mettant en place des dispositifs de covoiturage et en encourageant le vélo.9. Je déploie les dispositifs d’incitation à la mobilité durable, en particulier le forfait mobilités durablesEn développant le forfait mobilités durables, vous pouvez inciter les salariés de votre entreprise à favoriser les moyens de transport en commun, le covoiturage, ou encore le vélo pour leurs déplacements domicile-travail. Vous pouvez aussi proposer aux salariés ayant droit à un véhicule de fonction un crédit mobilité leur permettant un usage professionnel et privé de modes de transport alternatifs (train, taxi, vélo).10. J’optimise tous les déplacements professionnelsVous pouvez regrouper les déplacements et supprimer ceux qui sont inutiles. Il est aussi fortement recommandé de donner des consignes claires de déplacement, comme de n’utiliser la voie aérienne que lorsque le temps de trajet par voie ferroviaire est supérieur à 4h pour un trajet simple ou 6h pour un aller-retour dans une même journée. Vous pouvez également privilégier les vols commerciaux à l’usage des avions privés.Les actions pour dynamiser la démarche de sobriété11. Je désigne un ambassadeur ou référent au sein de mon entreprise ou établissementDans chacun de vos établissements, vous pouvez nommer un ambassadeur ou une personne référente de la sobriété énergétique qui sera en charge de l’animation, du conseil, du contrôle des mesures décidées.12. Je sensibilise et forme les salariés aux écogestesPlusieurs actions peuvent être mises en place facilement, comme éteindre les appareils en veille, notamment les écrans ; optimiser les usages numériques pour limiter la consommation des appareils et des serveurs (privilégier l’audio à la vidéo lors des visio, l’archivage des messageries, la libération de l’espace sur les serveurs, dark mode, etc.) ; privilégier la recharge des appareils électriques en heures creuses.13. Je définis en concertation avec les partenaires sociaux une trajectoire de réduction de la consommation d’énergieL’objectif est de présenter une trajectoire de réduction de la consommation d’énergie de l’entreprise et le plan d’actions menées en faveur de la sobriété énergétique au comité social et économique ou aux délégués syndicaux. Vous pouvez prévoir une politique de sobriété sur les télécommunications, notamment avec des terminaux moins énergivores et une politique de gestion des messageries (éviter de trop stocker de messages, trier et nettoyer régulièrement sa boîte). Enfin, vous pouvez également engager l’entreprise de façon volontaire dans le dispositif ÉcoWatt.14. J’engage des plans d’actions pour réduire les pertes de matières par nature énergivoresCes pertes de matières sont une source de consommation d’énergie inutile. Elles sont également coûteuses dans le contexte actuel de hausse du prix des matières premières.
Il y a 2 ans et 218 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une nouvelle formule couronnée de succès

Une mobilisation sans précédentOrganisé à Paris Expo Porte de Versailles, le nouveau Mondial du Bâtiment a enregistré une importante augmentation du nombre de ses visiteurs (+15%), marquée par une hausse des visiteurs français (+25%) venus de différentes régions.Top 5 des régions Françaises venues au Mondial du Bâtiment : Ile-de-France, Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Grand Est et Nouvelle Aquitaine.La présence de visiteurs internationaux était quant à elle en légère baisse (-15%). Néanmoins, le Mondial a de nouveau accueilli de nombreuses et fidèles représentations internationales telles que la Délégation marocaine, l'Ordre National des architectes du Bénin, l'Ordre National des ingénieurs du Cameroun, la Délégation sénégalaise, la Délégation algérienne, des Délégations tunisiennes (Chambre de Commerce et d'Industrie du Sud-Est, CCI de Sfax, CCI du Nord-Ouest, CCI du Centre), Délégation ivoirienne.Les organisateurs se réjouissent du climat d'affaires positif qui a régné durant les 4 jours de l'événement, grâce à la présence de nombreux décideurs et de visiteurs particulièrement qualifiés. Accueillis par 1720 exposants, tous les métiers du Bâtiment et de la construction étaient ainsi fortement représentés : Prescripteurs (20%), Installateurs (36%), Distributeurs (17%), Fabricants (14%), Organismes (13%).De l'avis général, tous les participants ont retrouvé ce qu'ils appréciaient sur les anciennes éditions parisiennes de BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN : une grande convivialité et une ambiance décrite par tous comme chaleureuse, renforcée par la possibilité de profiter de soirées organisées à Paris.La décarbonation du bâtiment placée au coeur des débatsSi le bâtiment est le premier secteur concerné pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone, le Mondial du Bâtiment 2022 en a été assurément son lieu d'expression pour le secteur de la construction.Seul événement d'envergure internationale dédié au secteur, le Mondial du Bâtiment s'est imposé comme le rassemblement incontournable des décideurs et acteurs clés de la décarbonation du secteur.Grâce à de très nombreux temps forts et de multiples rencontres d'envergure, le sujet de la décarbonation a ainsi été placé au coeur des débats :Avant l'ouverture officielle du salon, le « Sustainable Builders 50 » a été inauguré, en présence de François Hollande. Ce « Think & Do-tank » a réuni plus de 50 décideurs, experts et personnalités guidés par la recherche de l'impact et de changements concrets afin d'atteindre les objectifs de réduction des émissions de 2030 et 2050.Mobilisés par les organisateurs du Mondial du Bâtiment, des représentants des pouvoirs publics ont pu rencontrer de nombreux chefs d'entreprise de l'industrie du bâtiment et échanger avec eux leur regard sur les enjeux de la transformation profonde de la filière : Olivier Klein, Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement a inauguré le Mondial du Bâtiment ;A l'occasion de son discours lors de l'Assemblée Générale du Plan Bâtiment Durable, Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a remis en perspective les grands éléments de la politique publique et démontré son attachement à la réussite de la transformation du secteur ;Olivia Grégoire, Ministre Déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme a pu échanger avec les futurs professionnels du bâtiment et les Compagnons du devoir, et souligner avec eux l'engagement de l'état auprès des petites et moyennes entreprises.Pour la première fois, le Mondial du Bâtiment a enregistré la visite de deux commissions parlementaires démontrant l'importance des enjeux de la transformation du secteur pour les territoires : la Commission parlementaire des affaires économiques, présidée par Guillaume Kasbarian et la Commission parlementaire du développement durable, présidée par Jean-Marc Zulesi.La transition énergétique de la France était tellement au coeur des débats de cette semaine, que le dernier jour du Mondial du Bâtiment, la Première Ministre Elisabeth Borne est venue au Parc des Expositions de la Porte de Versailles pour présenter le plan de sobriété de l'Etat en présence d'Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique.Un observatoire unique de l'avenir du secteurPour la première fois réunis ensemble à Paris, les salons BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN ont mobilisé 1720 exposants et enregistré le retour de plus de 140 leaders et 45% de nouveaux exposants.L'innovation, présente partout dans le Mondial du Bâtiment et portée par un remarquable cru des Awards de l'Innovation, aura été une nouvelle fois l'un des principaux marqueurs de l'édition, illustrant le dynamisme de la filière.Parallèlement, les nouveaux formats de conférences ont été plébiscités. D'une ampleur inédite, avec la présence de plus de 90 experts sociétaux tels que Cynthia Fleury, Jean-Marc Jancovici, Bernard Amsellem, Navi Radjou, Yamina Saheb…, les Batitalks ont enregistré un fort taux de participation. Ce programme d'analyses et de décryptages était enrichi par une grande diversité de conférences et rendez-vous organisés par les partenaires du salon. L'ensemble du dispositif a réuni au total plus de 1 000 intervenants avec 450 conférences.Les organisations professionnelles telles que la Fédération Française du Bâtiment et la Capeb se sont également mobilisées et ont fait part de leur satisfaction quant à la réussite de cette édition qui leur a permis de délivrer leurs messages sur tous les sujets liés aux enjeux économiques du secteur et l'évolution des métiers.Les jeunes a l'honneurLe recrutement des jeunes et la formation étaient deux sujets essentiels que le Mondial du Bâtiment entendait mettre à l'honneur. Force est de constater que l'objectif a été atteint.Une délégation de près de 400 apprenants des CFA d'Ile-de-France et près de 600 jeunes en formation du Lycée Raspail se sont rendus sur le salon à la découverte des innovations. Ils ont pu avoir un temps d'échange avec la Ministre Olivia Grégoire, partageant avec eux le dynamisme de la filière et des métiers du bâtiment.Le nouvel espace Job Connect d'INTERCLIMA a permis de faire connaître les métiers du génie climatique au cours de rencontres quotidiennes. Du côté d'IDÉOBAIN des séances de job datings entre formateurs, installateurs et concepteurs-vendeurs qui se sont tenues. Sur BATIMAT plusieurs animations ont eu lieu dont la finale du concours du Meilleur Artisan de France.Un salon exemplaireLe Mondial du Bâtiment ne pouvait pas mettre en avant le sujet de la décarbonation sans s'approprier lui-même le sujet et faire preuve d'exemplarité. Cette nouvelle édition s'est donc placée sous le signe de plus grande sobriété et une meilleure maîtrise des dépenses. Un grand nombre d'exposants ont ainsi fait le choix d'une stand éco-conçus de leur stand en cohérence avec la stratégie du Mondial.De leur côté, les organisateurs du salon se sont engagés à réaliser un bilan carbone prévisionnel en passant l'ensemble de l'activité au crible selon la méthode scientifique de l'ADEME : transport, énergie, alimentation, hôtel... grâce à l'expertise du cabinet ECOACT qui est spécialisé dans ce type de démarche.Deux prochains rendez-vous a noterD'ores et déjà, les organisateurs travaillent sur l'évolution du prochain Mondial du Bâtiment tenant compte des tendances qui émergeront rapidement et toucheront en profondeur la filière. Le rendez-vous est donc pris, du 30 septembre au 3 octobre 2024, à Paris Expo Porte de Versailles.Cependant, le thème de la rénovation énergétique ayant été un des principaux sujets abordés pendant le Mondial du Bâtiment, RX annonce le lancement de RenoDays, un nouveau rendez-vous dédié au sujet et organisé en 2023, les 3 et 4 octobre, toujours à Paris.Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment se réjouit de ce succès : « La proposition que nous avons faite aux exposants comme aux visiteurs les a indéniablement séduits. Le retour à la Porte de Versailles est évidemment un atout important. La réussite du salon tient aussi à sa parfaite adéquation avec un état d'esprit plus général qui tend à plus de sobriété et d'homogénéité. Au-delà, nous avons surtout réalisé, avec nos partenaires, un véritable travail de fond qui a permis de donner à la filière le leadership du thème de la décarbonation du bâtiment. Lancé il y a 2 ans, le pari est donc réussi. Au nom de la filière, je suis également fier de constater que le Mondial du Bâtiment est, en période post-Covid, le seul évènement européen ayant enregistré un tel succès avec une croissance à deux chiffres de son nombre de visiteurs. »
Il y a 2 ans et 218 jours

La Chambre des diagnostiqueurs Fnaim réagit au nouveau plan de la DHUP pour améliorer le DPE

Pour donner suite à cette annonce, le président de la Chambre des diagnostiqueurs (CDI) FNAIM Yannick Ainouche déclare :« Ces propositions vont dans le bon sens, c’est une première marche, mais beaucoup reste encore à faire, et notre profession doit avoir l’ambition d’aller plus loin pour casser cette spirale infernale qui dégrade sans cesse l’image du diagnostic. Il faudra davantage qu’une journée de sensibilisation et une fiche technique que le propriétaire n’aura sans doute pas remplie… »Et poursuit « La CDI Fnaim a récemment fait une série de propositions concrètes, que je souhaite repartager avec vous :Encadrement des tarifs du DPE avec l’instauration d’un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Une réelle préparation au métier de diagnostiqueur en faisant appel à l’ApprentissageUn système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne.La création d’une véritable branche professionnelle, et, pourquoi pas, de réfléchir à une autorité qui pourrait sanctionner les diagnostiqueurs peu consciencieux qui ternissent l’image de notre filière »
Il y a 2 ans et 218 jours

Würth on Tour : à la rencontre des pros !

Une tournée nationale à la rencontre des pros !Depuis le 5 septembre 2022 et pendant 3 mois, un camion sillonne les routes de France à la rencontre des professionnels dans des villes où il n’y a pas encore de magasins. Ainsi, les clients peuvent découvrir physiquement une partie des produits ainsi que les systèmes & solutions.Le camion a démarré sa tournée le 5 septembre à Verdun, avant de rejoindre Châlons-en-Champagne et Charleville-Mézières... Elle se terminera le 29 novembre à Langres. Au total, Würth On Tour stationnera dans 36 villes sur tout le territoire national. Un showroom grandeur nature !La camion showroom permet de présenter les produits ainsi que les systèmes & solutions sur plus de 60 m². L’objectif est de permettre aux clients qui sont éloignés des magasins Würth de pouvoir accéder à une vitrine commerciale et à un espace de vente. Toutes les étapes de Würth On Tour : cliquez ici
Il y a 2 ans et 218 jours

Nouveau catalogue de marques Mewa 2022/2023 pour les EPI

Le nouveau catalogue comprend un large choix d’EPI, pensés et développés pour chaque métier et chaque situation de travail. Les produits sont classés en cinq catégories : « Chaussures de sécurité », « Gants de travail », « Vêtements », « Protection cutanée et hygiène » et « Protection de la tête ». Il devient très simple de trouver le complément optimal aux vêtements de travail et de protection.Ce vaste catalogue d’articles EPI complète l’offre de services de location entretien textiles de Mewa.De nouveaux articles et des produits innovants pour élargir la gammeMewa propose de nouveaux modèles issus des dernières collections de fabricants renommés tels que U-Power, Puma, Toworkfor, Helly Hansen et Elten. Au-delà de ces marques Mewa a également élargi le choix pour les gants de travail en accueillant la nouvelle gamme Korsar Kori-Dex et la marque réputée Grippaz pour les gants à usage unique. Côté innovations, Mewa propose pour affronter des étés de plus en plus chauds les textiles rafraîchissants de E.Cooline Powercool. Il suffit de les activer avec de l’eau pour qu’ils agissent jusqu’à 20 heures comme un climatiseur à enfiler. Le catalogue présente notamment les gilets rafraîchissants, les t-shirts, les bandanas et les bandeaux de la marque.Une livraison rapide dans toute l’EuropeMewa s’engage à répondre à toutes les questions sur ces nouveaux produits par téléphone ou par e-mail. L’entreprise propose également de gérer complètement le projet d’achat de chaussures : préconisation, mise à disposition de produit, prise de pointure et envoi. Enfin, le service de personnalisation - broderie et impression - de Mewa permet de communiquer en apposant un logo sur les textiles commandés.
Il y a 2 ans et 218 jours

Le québécois Ivanhoé Cambridge investit dans l'immobilier en France

"Ce partenariat de long terme vise à développer un portefeuille de logements performants au plan environnemental, adaptés aux évolutions sociodémographiques et situés en France métropolitaine dans les zones les plus tendues, majoritairement dans les grandes métropoles françaises, le littoral méditerranéen et les zones frontalières", précise Ivanhoé Cambridge dans un communiqué.Les investissements, étalés sur 15 ans, financeront des opérations de promotion classique, mais aussi des projets de transformation en logements de bureaux, hôtels ou entrepôts."La stratégie du partenariat est de viser principalement ce type d'opérations innovantes et responsables via l'acquisition d'actifs à transformer et de foncier de grande taille: des friches, des terrains à usage d'activités destinés à muter vers des quartiers à dominante résidentielle après démolition de l'existant et dépollution le cas échéant, des immeubles de bureaux à reconvertir en logements", a précisé à l'AFP Nathalie Caillard, présidente d'Ampère Gestion, la filiale de gestion de portefeuille de CDC Habitat.Le partenariat, dont l'objectif est de produire entre 1.500 et 2.000 logements neufs, disposera de 300 millions d'euros de fonds propres, dont 80% seront apportés par Ivanhoé Cambridge, a précisé CDC Habitat.La filiale de la Caisse des dépôts et consignations est un mastodonte du logement social, qui héberge plus de 500.000 ménages en France.
Il y a 2 ans et 218 jours

A la porte de la Chapelle, un quartier flambant neuf mais une encombrante réputation

De sa terrasse en bois couverte de lierre, Aurélien Fonteneau n'entend ni les voitures sur le tout proche boulevard périphérique, ni les badauds qui arpentent la rue de la Chapelle, où se croisent voitures, camions et vendeurs de cigarettes à la sauvette.D'abord hésitant à cause de l'image de ce quartier "pas forcément évident", le jeune homme de 35 ans a changé d'avis en visitant ce trois-pièces baigné de lumière, un "coup de coeur" acheté avant l'été à "un peu moins de 9.000 euros le mètre carré", en-dessous du prix moyen du XVIIIe arrondissement.La réputation de cette porte du nord de Paris reste marquée par la "colline du crack", démantelée fin 2019, et par les campements de migrants qui s'étaient installés le long du boulevard périphérique.Avec ses tours modernes, son école et sa ferme urbaine, "Chapelle International va redorer l'image de ce quartier encore trop mal jugé", promet le maire PS du XVIIIe, Eric Lejoindre.Sorti de terre sur une ancienne friche ferroviaire, le nouveau lotissement a été imaginé pour allier une "haute qualité environnementale" à des "valeurs sociales et inclusives", explique la directrice de l'aménageur Espaces ferroviaires, Fadia Karam.Sur les 1.117 logements que comprendra à terme le nouveau lotissement (dont 43% de logements sociaux), plus de 900 ont déjà été livrés. Mais tous n'ont pas encore trouvé preneur."Tous nos logements sociaux sont occupés. Mais sur 65 logements intermédiaires livrés en mai, 46 sont encore vides", explique Christine Laconde, la directrice générale de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), un des bailleurs de Chapelle International."Sécurité dégradée"Locataire depuis décembre 2020, Léa (prénom modifié) cherche déjà à quitter le quartier. "Sur le papier, c'est un beau projet", explique sous couvert d'anonymat la jeune femme de 36 ans dans le hall de son immeuble. "Mais la sécurité, qui s'était améliorée, s'est à nouveau beaucoup dégradée".Même son de cloche chez son voisin Arnaud Siduron, qui a emménagé à Chapelle International il y a un an et demi. "Ma compagne n'aime pas rentrer seule le soir dans ce quartier. On cherche ailleurs", affirme le jeune homme de 27 ans.Du côté de l'opposition municipale, Rudolph Granier, conseiller LR de Paris élu dans le XVIIIe arrondissement, pourfend le "bétonnage à outrance" d'un "spot de deal" où il est "encore compliqué de se balader"."C'est un quartier magnifique, en devenir, qui connaît encore des difficultés", tempère Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, notamment en charge de l'urbanisme. "Ce sera un quartier en dynamique dans à peine cinq ans."Selon lui, Chapelle International connaîtra dans les prochains mois "trois gros accélérateurs": le campus Condorcet, qui regroupera plusieurs établissements d'enseignement supérieur; l'Arena, futur site des Jeux olympiques 2024; et la rénovation de l'axe qui mène au centre de la capitale, avec l'aménagement d'une piste cyclable pérenne.Face à un square que les enfants du quartier commencent à s'approprier, Valérie Grévin loue un local commercial et un petit logement à l'étage "pour quasi la moitié du prix qu'ailleurs à Paris"."C'est ça au début qui m'a convaincue. Et puis finalement, c'est très agréable de travailler ici, il y a de la vie dans la journée. Le soir, c'est encore un peu triste", raconte Valérie Grévin, qui fabrique dans son atelier des uniformes d'hôtellerie.Pour le maire du XVIIIe, "il y a dans chaque lotissement la partie urbaine et, derrière, l'esprit de quartier, qui prend un peu plus de temps à s'installer". "Ici", assure Eric Lejoindre, "une nouvelle page est entrain de s'écrire".
Il y a 2 ans et 219 jours

L'Assemblée vote pour une modulation de l'assurance chômage selon la conjoncture

En première lecture, les députés ont adopté par 203 voix contre 165 le premier article de ce projet de loi. Ils poursuivront mercredi l'examen de ce texte, attendu en séance au Sénat le 25 octobre.Cet article permet de proroger les règles actuelles de l'assurance chômage, issues d'une réforme contestée du premier quinquennat Macron.Il ouvre aussi la possibilité, par décret, de moduler l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon les mots d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.Après une phase de concertation de six à huit semaines avec les partenaires sociaux, le gouvernement décidera par décret de la forme que prendra cette modulation, pour une entrée en vigueur début 2023.Le ministre du Travail Olivier Dussopt a par ailleurs confirmé dans l'hémicycle une "application très différenciée pour les territoires d'outre-mer", plus durement frappés par le chômage.Les députés ont adopté un amendement d'Olivier Serva (Liot) en ce sens, après un bref imbroglio sur l'ordre d'examen des amendements en séance.L'exécutif martèle que la réforme est urgente, en raison de difficultés de recrutement dans des secteurs comme l'hôtellerie, la restauration ou le BTP. Il en fait l'une des conditions pour atteindre l'objectif de plein emploi en 2027, soit un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement.Le député Renaissance Karl Olive a défendu une "société du plein emploi et du travail", plutôt que "la société du +rester chez soi+ quand on peut aller travailler".Gauche et RN ont pilonné un "blanc-seing" laissé au gouvernement pour cette réforme.Ce texte "déclare la guerre aux chômeurs", a tonné la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot. "Les assistés ne sont pas ceux que vous persécutez, mais ceux qui trônent au sommet, à qui vous faites des courbettes", a-t-elle lancé à la majorité.La RN Caroline Colombier a contesté la "méthode autoritaire" du gouvernement.Le ton est monté quand le communiste Sébastien Jumel a reproché aux macronistes d'avoir choisi comme rapporteur de ce texte sur l'assurance chômage "le député des Français de Suisse" Marc Ferracci (élu de la 6e circonscription des Français de l'étranger), "vous imaginez la déconnexion !".Philippe Vigier (MoDem) et Astrid Panosyan-Bouvet (Renaissance) ont dénoncé des "attaques personnelles", alors que tous les députés ont la "même légitimité".
Il y a 2 ans et 219 jours

A Toulouse, un monument historique déplacé pour construire la 3e ligne de métro

Le mémorial classé monument historique, haut de 15 mètres et pesant plus de 1000 tonnes, sera déplacé d'environ 35 mètres grâce à un "exosquelette" et une plateforme roulante pour permettre l'agrandissement d'une station de métro, a expliqué lors d'une conférence presse le responsable technique du projet, Michael Massaad.Le chantier sous-terrain de la nouvelle station de métro François Verdier, regroupant la ligne B et la troisième ligne, sur plus de 45 mètres de profondeur, aurait fait courir un risque d'effondrement du monument.La société a donc décidé de déplacer le monument historique le temps des travaux, les autres solutions envisagées - le démontage de l'édifice ou sa consolidation en vue de travaux souterrains - ayant été rejetées en raison de "risques trop importants", a expliqué Michael Massaad, ingénieur responsable du projet.Le monument à colonnes sera donc levé par "un système de vérin", disposé sur une remorque modulaire, puis tourné sur lui-même et tracté sur plusieurs dizaines de mètres sur l'allée François Verdier, entre les platanes.Une première en France pour un monument historique d'une telle taille, selon Jean-Michel Lattes, président de Tisseo Ingénierie.Le monument sera ensuite disposé sur une dalle en béton armé le temps des travaux, puis sera remis "à l'emplacement exact" à l'horizon 2027, "au centimètre près", promet Tisseo.Une réflexion a été menée avec le ministère de la Culture et les associations d'anciens combattants, qui ont validé le projet.Initialement, un autre lieu, au milieu des allées attenantes, avait été envisagé. Mais la problématique de la préservation des platanes centenaires qui s'y trouvent a amené Tisseo à revoir ses plans.La troisième ligne de métro de l'agglomération toulousaine, longue de 27 km, doit être mise en service en 2028.
Il y a 2 ans et 219 jours

Assurance chômage : "L'abandon de poste" assimilé à une démission, vote l'Assemblée national

"Le salarié qui a abandonné volontairement son poste et ne reprend pas le travail après avoir été mis en demeure à cette fin (...) est présumé démissionnaire", stipulent les amendements adoptés par 219 voix contre 68 dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi de réforme de l'assurance chômage.Le gouvernement, par la voix de la ministre déléguée Carole Grandjean, s'est dit favorable à cette mesure sur les abandons de poste, "un phénomène en augmentation constante". Ces salariés ne viennent plus travailler, sans justification, et finissent par être licenciés par leur employeur. Ils peuvent alors toucher l'assurance chômage.La gauche s'est inscrite en faux sur ce phénomène, évoquant des cas "marginaux" et plaidant pour ne pas "affaiblir la protection des salariés". "Quelle est la cause de ces abandons de poste?", a demandé le communiste Pierre Dharréville, suggérant un lien avec les conditions de travail.A l'inverse, Dominique Da Silva (Renaissance), sur la même ligne qu'Horizons et MoDem, a fait valoir que les abandons de poste désorganisaient les entreprises et qu'il s'agissait de prévoir une mesure "claire et juste" pour chacun."Nous ne privons les salariés d'aucun droit. Ils ont toujours la possibilité d'un recours" devant le conseil de prud'hommes, a aussi souligné Jean-Louis Thiériot (LR), critiquant chez certains à gauche "le choix du droit à la paresse".Dans une ambiance à nouveau houleuse, les socialistes ont assuré que la mesure adoptée était inconstitutionnelle, et non compatible avec les normes de l'Organisation internationale du travail (OIT).L'assurance chômage est en principe réservée aux personnes qui sont privées involontairement d'emploi. Pour les démissionnaires, il y a quelques exceptions limitées.Mais un licenciement pour abandon de poste constitue un licenciement pour faute et ne prive actuellement pas le licencié de son droit à bénéficier de l'assurance chômage, bien que l'abandon de poste soit "volontaire".Un amendement porté par Marine Le Pen (RN) a, en revanche, été rejeté: il prévoyait que soit considéré comme une démission le refus d'accepter un contrat à durée indéterminée à la fin d'un contrat à durée déterminée."Il y a une partie des gens qui fraudent" en alternant CDD et allocations chômage, et en refusant des CDI, a avancé la présidente du groupe d'extrême droite.La majorité s'était aussi intéressée au sujet, et des amendements prévoyant la même mesure, après trois refus de CDI, avaient été déposés par des députés Horizons et MoDem. Mais ils ont été retirés par leurs auteurs, à la demande du gouvernement qui souhaite retravailler une telle disposition.Marine Le Pen a épinglé les "pudeurs de vierge du gouvernement" en la matière.
Il y a 2 ans et 219 jours

Autodesk et Epic Games offrent des capacités de conception immersive en temps réel

Les clients d'Autodesk sont confrontés à des défis toujours plus pressants et doivent mener à bien leurs projets à un rythme toujours plus rapide, à des coûts réduits et font face à des pénuries de main-d'œuvre, ce qui nécessite des flux de travail plus ouverts et connectés, et des intégrations tierces simplifiées et qui fonctionnent de concert.Dans le cadre de l'objectif permanent d'Autodesk qui est de connecter les mondes physique et numérique, la première offre intégrée sera Twinmotion d'Epic Games pour Autodesk Revit. Elle offre un rendu et une narration en temps réel. Revit étant utilisé pour concevoir, documenter et livrer des projets de construction et d'infrastructure, Twinmotion complète le processus en créant des visualisations en temps réel pour un processus de conception rapide et interactif. Autodesk prévoit de mettre Twinmotion pour Revit à la disposition de tous les clients Revit dans le cadre d'une prochaine version."Nous savons que nos clients recherchent davantage d'expériences de visualisation et de collaboration grâce à la réalité étendue", a déclaré Amy Bunszel, vice-présidente exécutive d'Autodesk pour la conception AEC. " En collaboration avec Epic Games, nous allons étendre ce qui est possible. Dans les environnements immersifs, les concepteurs peuvent communiquer avec leurs équipes de projet et à clients, avec un réalisme inégalé, l'aspect et le ressenti des projets à leur achèvement, pour une meilleure prise de décision et de meilleurs résultats. "Epic et Autodesk font équipe depuis 2008, date à laquelle Autodesk a rejoint le programme de partenaires intégrés d'Epic Games, permettant l'intégration du logiciel de conception 3D d'Autodesk au moteur Unreal d'Epic." Depuis 2021, l'intégration entre Autodesk Revit et Twinmotion apporte la promesse d’une expérience 3D en temps réel véritablement transparente aux professionnels de la conception ", a déclaré Marc Petit, vice-président d'Epic Games, Unreal Engine Ecosystem. " Nous partageons un objectif commun avec Autodesk, celui de donner aux clients plus de temps pour être innovants. En exploitant l'écosystème d'outils et de bibliothèques 3D en temps réel d'Epic, les utilisateurs peuvent passer plus de temps à donner vie à leurs conceptions et moins de temps à gérer des données complexes et des flux de travail techniques."À l'avenir, les sociétés ont pour objectif de développer des expériences pour les clients au-delà de l'AEC, y compris le M&E et la fabrication, en mettant en avant la valeur de la création de contenu en temps réel. En tant que membres du Metaverse Standards Forum, Autodesk et Epic Games sont également à l'origine de normes ouvertes qui améliorent la portabilité et l'intégration, équipent les clients de technologies immersives et collaboratives, et apportent une réelle valeur ajoutée aux clients.
Il y a 2 ans et 219 jours

Pour son prochain budget, le gouvernement français table sur une croissance mondiale de 3,1% en 2023

Pour la zone euro, le Rapport économique, social et financier prévoit 1,5%, contre un maigre 0,3% dans les dernières prévisions de l'OCDE datant de fin septembre.Pour la France, le projet de budget 2023 du gouvernement est bâti sur un scénario de 1% de croissance."Les aléas autour de ce scénario économique sont particulièrement élevés", notamment en raison du conflit en Ukraine, souligne le gouvernement dans ce rapport transmis au Parlement dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances 2023.Dans un contexte international difficile, "la contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB serait nulle en 2022 et 2023", prédit le gouvernement, alors que le déficit commercial devrait se creuser à 156 milliards d'euros cette année, avant de se stabiliser à 154 milliards l'an prochain, en raison de l'envolée de la facture énergétique de la France.Le solde négatif des biens et services se dégraderait moins, passant de 73 milliards d'euros en 2022 à 68 milliards en 2023, grâce à un excédent des services qui augmenterait de 62 à 65 milliards.Le salaire moyen par tête accélérerait de 3,6% cette année, puis de 4,1% en 2023, rattrapant presque le niveau de la hausse des prix à la consommation projeté pour l'an prochain (4,2%)."Taux d'épargne toujours élevé"La consommation des ménages continuerait à progresser, mais moins vite, passant de 2,5% à 1,4% en 2023."Les comportements de précaution resteraient toutefois importants, ce que traduirait le maintien d'un taux d'épargne toujours élevé", à 16,3%, nettement au-dessus de la moyenne de la période de 2010 à 2019 (14,8%).Le rapport met en avant que, sans bouclier tarifaire ni remise carburants, la hausse des prix en France serait plus élevée de deux points de pourcentage cette année et de plus de 3,5 points en 2023.L'ensemble des mesures de soutien ont permis de stabiliser le pouvoir d'achat des ménages cette année, qui aurait sinon baissé de 3,5 points de pourcentage. Pour 2023, le pouvoir d'achat devrait augmenter de 0,9% contre une baisse supérieure à 3,5 points en l'absence de mesures.Parmi les soutiens au pouvoir d'achat figure aussi la suppression progressive de la taxe d'habitation, qui sera achevée l'an prochain.Le ratio de dépense publique devrait diminuer d'un point, passant de 57,6% du PIB cette année à 56,6% l'an prochain, la dépense publique reculant de 1,5% en volume (une fois retranchée l'inflation) "avec la quasi-extinction des dépenses de soutien d'urgence et la réduction des dépenses de relance".Le taux de prélèvements obligatoires diminuerait lui d'une demi-point de pourcentage pour s'établir à 44,7% du PIB en 2023.Sur le front de l'emploi, 2022 se terminerait avec 320.000 créations nettes. Le rythme ralentirait l'an prochain, avec seulement 115.000 créations nettes.Côté entreprises, le taux de marge progresserait légèrement l'an prochain, passant de 31,9% à 32,1%, soutenu par la suppression de la première partie d'un impôt de production, la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).L'investissement devrait continuer à augmenter, mais sa progression ralentirait de 1,4% cette année à 0,9% l'an prochain.
Il y a 2 ans et 219 jours

Les réserves françaises de gaz sont remplies à 100% selon la Commission de régulation de l'énergie

"La campagne de remplissage des stockages pour l'hiver 2022/2023 se termine avec des stockages remplis à plus de 99%", a indiqué dans un communiqué la CRE, la France devenant ainsi le troisième pays européen après la Belgique et le Portugal à remplir au maximum ses capacités de stockage de gaz naturel.Avec 130 TWh, ces réserves, qui ont atteint un "niveau supérieur à la moyenne des dernières années", représentent "environ 2/3 de la consommation hivernale des PME et des particuliers" en France, détaille-t-elle.La Commission met en garde contre "des situations de tension néanmoins possibles en fonction des conditions du passage de l'hiver". "Un effort collectif massif visant à réduire nos consommations d'énergie, associant entreprises, administrations, collectivités et particuliers, est donc indispensable", assène-t-elle.Une vision partagée par les deux sociétés chargées du stockage, Storengy, filiale d'Engie, et Teréga: "Afin d'anticiper d'éventuelles situations de tension dans les mois à venir, une utilisation raisonnée des stockages ainsi qu'un effort de sobriété sur les consommations de gaz et d'électricité apparaissent nécessaires dès maintenant", ont-elles affirmé dans un communiqué commun."Ce taux de remplissage des stockages confirme la fiabilité du système et des infrastructures gazières françaises", a salué le PDG de Teréga, Dominique Mockly, dont l'entreprise stocke un quart du gaz en France, principalement sur des sites situés dans le sud-ouest du pays.Les trois quarts restant sont répartis sur 14 sites de stockage éparpillés sur tout le territoire et opérés par Storengy, dans des sites souterrains naturels tels que des nappes aquifères.L'objectif du gouvernement de remplir les capacités de stockage du pays en gaz naturel d'ici novembre est donc atteint alors que les exportations de gaz russe vers la France sont totalement taries depuis le 1er septembre.Il doit présenter jeudi son "plan de sobriété énergétique", visant à mobiliser tous les secteurs de la vie économique et sociale pour réduire de 10% la consommation française d'énergie en deux ans et aider le pays à affronter un hiver tendu.Storengy et Teréga ont insisté sur les deux scénarios envisagés pour cet hiver. "Un hiver moyen sans pointe de froid marquée, montre un système globalement équilibré", écrivent-ils même s'il y a "peu de marge de manoeuvre".Mais en cas de vague de froid sévère ou durable, "le déficit hivernal peut atteindre 16 TWh, ce qui représente 5% de la consommation hivernale", préviennent les deux entreprises. Des mesures de sobriété seront alors essentielles pour éviter les coupures et malgré cela, "toutes les sources devront alors être mobilisées" pour satisfaire la consommation.Outre la France, la Belgique et le Portugal, la Pologne a aussi ses réserves presque pleines, avec un taux de remplissage de 98,34% selon la base de données de Gas Infrastructure Europe. En moyenne, les pays de l'Union européenne ont rempli leur capacité de stockage à 89%, en anticipation d'un hiver inédit sans gaz russe.Le pays le moins bien loti est la Lettonie, avec 52,75%.
Il y a 2 ans et 219 jours

Bruits de chantier : mettons la lumière sur les bonnes pratiques

Réalisé par la Fédération Française du Bâtiment, le kit d’animation complet (vidéo, affiches, supports de présentation PPT, livret d’accompagnement) est téléchargeable dans la rubrique Outils du site FFB : www.ffbatiment.fr.
Il y a 2 ans et 219 jours

Partenariat entre Hilti et l’OPPBTP pour évaluer les effets de l’usage de l’exosquelette HA EXO-O1

A ce jour, aucune étude n’a été réalisée en France sur les chantiers et sur le long terme pour analyser l’effet de l’usage de ces outils sur la santé et la performance des utilisateurs. Pour pallier ce manque de retours d’expériences, Hilti a lancé une étude d’envergure basée sur l’utilisation de son exosquelette HA EXO-O1 et s’est adjoint les compétences et l’expertise de l’OPPBTP pour un support méthodologique et technique.Réduire les TMS grâce aux exosquelettesConfrontées à des situations de travail qui peuvent entraîner des difficultés pour leurs collaborateurs et notamment provoquer des TMS lors de tâches répétitives, les entreprises sont à la recherche de solutions. Parmi ces dernières, l’usage d’un exosquelette peut être envisagé pour soulager certaines activités. Hilti, fortement engagée dans le secteur du BTP notamment sur les questions de prévention, travaille depuis quelques années sur ce sujet et propose un exosquelette baptisé HA EXO-O1. Lancé en 2020, celui-ci a pour vocation de soulager les tensions provoquées sur les articulations lors de travaux nécessitant de lever les bras au-dessus des épaules. Il s’adresse donc à des situations de travail qui s’appliquent dans les métiers suivants : électriciens, plombiers, peintres et plaquistes.Un constat s’impose toutefois. Le développement de ces solutions étant récent dans le domaine du bâtiment, une analyse sur ces effets à moyen et long terme sur la santé et la performance des utilisateurs ne peut être que bénéfique.Ainsi, c’est pour mieux comprendre ces effets sur la santé et recueillir des données, notamment en ce qui concerne l’amélioration du confort au travail, la réduction de la fatigue musculaire ou de la consommation en oxygène lors de l’effort, que Hilti, premier vendeur d’exosquelettes en France, a décidé de mettre en place une étude de grande ampleur basée sur son propre exosquelette. Dans ce cadre, l’OPPBTP apporte son expertise sur les sujets de prévention en accompagnant Hilti sur les aspects méthodologiques et techniques de l’étude.Une étude de grande ampleur pour comprendre les effets de l’usage d’un exosquelette sur la santéEnviron 200 exosquelettes ont été mis à disposition d’entreprises partenaires afin qu’elles puissent expérimenter cette solution auprès d’opérateurs choisis. Durant un an, les collaborateurs bénéficient du soutien de l’EXO-O1 pour effectuer leurs tâches.Pour mener à bien cette étude, recueillir les données et les analyser, Hilti s’est rapproché de l’Institut de Thérapie Manuelle et Physiothérapie (ITMP), experts en évaluation fonctionnelle et en physiologie. Le Dr Bronislaw Kapitaniak, expert ergonome, apporte aussi son concours dans l’élaboration du protocole d’étude et la réalisation des évaluations intermédiaires auprès des utilisateurs.C’est dans ce cadre qu’intervient l’OPPBTP pour :Soutenir la construction du protocole d’expérimentation grâce à son expertise du monde du bâtiment et des nouvelles technologies d’assistance physique ;Contribuer à l’identification des entreprises participantes ;Aider à l’interprétation des résultats.Le suivi de l’étude sur 12 mois prévoit :Un questionnaire des opérateurs avant utilisation de l’exosquelette afin de définir leur état d’esprit, leurs attentes, leur état de santé initial.Des questionnaires réalisés à trois, six, neuf et douze mois.Sur une partie des collaborateurs participants, un suivi spécifique mené par les kinésithérapeutes de l’ITMP.Pour Louis des Escotais, Directeur marketing d’Hilti : « Hilti s'engage depuis toujours à développer des solutions et produits toujours plus innovants en termes de santé et sécurité pour nos clients sur chantier. C'est dans le cadre de cette démarche d'amélioration continue que nous nous sommes associés à l'OPPBTP et à plusieurs entreprises partenaires afin de mettre en place cette étude sur les effets à long terme de l'utilisation de notre exosquelette en conditions réelles. L'analyse des résultats nous permettra d'accompagner au mieux les entreprises qui souhaiteraient offrir cette solution à leurs collaborateurs afin de les soutenir dans leurs missions quotidiennes. »Pour Pascal Girardot, Ergonome et responsable Prévention de l'usure professionnelle à l'OPPBTP : « Nous suivons avec intérêt le développement des dispositifs d’assistance physique dans le cadre de nos propres travaux liés à la prévention sur les chantiers. Cette étude menée par Hilti va aussi nous permettre d’obtenir des informations concrètes sur les impacts de l’utilisation de ces solutions et cela sur le long terme. Cela peut nous aider à développer des outils afin d’aider les entreprises à bien utiliser ces dispositifs, à intégrer les contraintes qui y sont liées, à faciliter la prise en main des collaborateurs et à dispenser tous les conseils pour un bon usage des équipements. »
Il y a 2 ans et 219 jours

Un projet d'école commune entre Clichy et Saint-Ouen adopté

Après Saint-Ouen lundi, c'est le conseil municipal de Clichy, ville limitrophe, qui a approuvé mardi soir le projet décrit comme inédit."Dans les deux cas, on a voté pour à l'unanimité, nos villes sont déjà en phase", se réjouit Rémi Muzeau, le maire LR de Clichy.Le groupe scolaire d'environ 10.000 m2 a été conçu pour les habitants de deux ZAC proches, celle des Docks à Saint-Ouen et la ZAC Seine-Liberté à Clichy."Ce sont des quartiers qui sont isolés par rapport à leur centre-ville. Il fallait que les habitants aient des services publics de proximité et on s'est dit qu'il fallait mieux mutualiser nos moyens", analyse Rémi Muzeau."J'ai eu cette idée en 2016-2017 au début de la création de la ZAC, mais nous n'avons pas pu nous entendre sur ce sujet avec la précédente municipalité de Saint-Ouen [UDI]. Maintenant nous travaillons très bien avec le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, alors qu'il est PS et moi LR", poursuit l'élu clichois.Même son de cloche du côté de Saint-Ouen, où la mairie souligne "une vision partagée avec le maire de Clichy" et "une intelligence collective au profit des habitants, malgré les différences politiques".Surtout, ce projet efface une barrière entre l'un des départements les plus riches de France, le 92, et le plus pauvre de l'Hexagone, le 93."Nos populations sont à peu près les mêmes entre Saint-Ouen et Clichy", rappelle M. Muzeau.Dans le détail, le groupe scolaire, qui accueillera 500 élèves, sera construit sur le territoire de Clichy, qui en sera propriétaire.La ville des Hauts-de-Seine financera à 70% ce projet estimé à une trentaine de millions d'euros, les 30% restant échouant aux Audoniens.L'école devrait dépendre de l'académie de Versailles qui couvre le département des Hauts-de-Seine.Sur les 18 classes prévues, 11 devraient répondre aux besoins de la commune de Saint-Ouen.En contrepartie, "Saint-Ouen va construire un conservatoire auquel les enfants de Clichy auront accès", explique Rémi Muzeau.La livraison est prévue à la rentrée 2027.
Il y a 2 ans et 219 jours

L'acquisition géante d'Equans par Bouygues finalisée

Le géant du BTP aura payé 6,5 milliards d'euros pour cette acquisition, soit 6,1 milliards de titres d'Equans, plus la reprise de la dette de la société à Engie (800 millions d'euros), moins 400 milions d'euros de trésorerie positive, explique-t-il.Engie indique pour sa part que "cette opération (lui) permet de réduire sa dette nette d'environ 7,1 milliards d'euros".L'accord était intervenu entre les deux groupes en novembre 2021.Ce rachat, le plus important par son montant jamais réalisé par la société Bouygues depuis sa création en 1952 par Francis Bouygues, lui permet "de devenir un leader mondial sur le marché porteur des services multi-techniques dont les activités sont au coeur des transitions environnementale, industrielle et numérique", souligne-t-il mardi dans un communiqué.Le nouvel ensemble, qui garde le nom Equans et intègre aussi le pôle Energies & Services de Bouygues, représentera environ 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires.Il regroupera environ la moitié des collaborateurs du groupe Bouygues, soit 97.000 personnes (dont 75.000 venus d'Equans) dans plus de 20 pays, sur des services incluant le génie électrique, climatique, mécanique, les systèmes d'information et de télécommunication, la gestion des installations ainsi que la "ville intelligente"."L'acquisition d'Equans constitue une étape majeure dans l'histoire de Bouygues. Nous devenons un leader mondial des services multitechniques, et renforçons la résilience du groupe", a commenté Martin Bouygues, le président du conseil d'administration, cité dans le communiqué.Le groupe Bouygues voit ainsi son chiffre d'affaires total porté de 38 milliards d'euros à près de 51 milliards d'euros. Ses effectifs atteindront environ 200.000 collaborateurs dans plus de 80 pays.Historiquement connu pour la construction, Bouygues s'était déjà diversifié dans les télécoms (avec Bouygues Telecom) et les médias (avec TF1). Mais son quatrième pôle "Energies & Services" restait relativement modeste avec un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros.Du côté du géant français de l'énergie Engie, "la finalisation de cette cession est une étape majeure dans le recentrage d'Engie, et permet au groupe d'investir dans la croissance de ses métiers clés pour continuer d'accélérer la transition énergétique", a commenté sa directrice générale, Catherine MacGregor, dans un communiqué distinct.Face à Bouygues, d'autres candidats au rachat s'étaient présentés, dont l'entreprise de BTP Eiffage et le fonds américain Bain Capital allié au financier Marc Ladreit de Lacharrière via sa holding Fimalac, ainsi que Spie."L'offre de Bouygues était la mieux-disante au regard de l'ensemble des critères retenus par Engie, y compris sur le plan financier", avait expliqué en novembre l'énergéticien, détenu à 23,64% par l'Etat français et qui souhaite se concentrer notamment sur les énergies renouvelables et les réseaux.
Il y a 2 ans et 219 jours

Ondura rejoint Kingspan et intègre sa nouvelle division « Roofing and Waterproofing »

Ondura, créé autour de l’entreprise française Onduline, est spécialiste des solutions de toitures légères. Propriétaire d’alwitra, spécialisé dans les membranes hautes performances pour les toits plats et de l’entreprise polonaise CB, l’un des leaders européens des écrans de sous toiture et d’accessoires de couverture pour toits en pente, Ondura dispose d’une grande expertise dans l’étanchéité à l’eau et à l’air des bâtiments et développe ses activités sur les cinq continents. Dirigé par Patrick Destang, Ondura est présent dans plus de 100 pays et emploie 1.600 personnes.Ondura aborde une nouvelle étape en rejoignant le groupe Kingspan, leader mondial de solutions hautes performances pour l’isolation et l’enveloppe du bâtiment. Le rapprochement, annoncé en février 2022*, vient en effet de recevoir la validation des autorités réglementaires.A l’issue de cette intégration, Kingspan, présent dans plus de 70 pays et disposant de plus de 200 sites de production dans le monde, opérera dans six pôles majeurs :Insulated Panels : Panneaux sandwichs isolants, division principale et historique de Kingspan,Insulation : Panneaux isolants, isolation des tuyauteries et gaines,Light + Air : Solutions d’éclairage naturel et de ventilation, système d’évacuation des fumées,Water & Energy : Systèmes innovants de collecte des eaux de pluie et de contrôle des inondations, stockage des combustibles, des eaux chaudes, gestion intelligente des bâtiments,Data & Flooring Technology : Systèmes de planchers surélevés.Roofing & Waterproof - Solutions de toitures autour des savoir-faire d’Ondura.*Cf communiqué du 18 février 2022 : « Kingspan, le leader mondial des solutions d'isolation et d'enveloppe du bâtiment de haute performance, est entré en négociations exclusives avec Naxicap Partners et autres pour l'acquisition du groupe Ondura»Alors que le secteur du bâtiment est en pleine transition énergétique et écologique, cette nouvelle étape est particulièrement prometteuse pour le développement d’Ondura, qui bénéficiera de tout le support d’un groupe leader.Pour Patrick Destang, CEO d’Ondura : « L’intégration d’Ondura dans Kingspan est une excellente nouvelle pour l’ensemble des salariés du groupe. Kingspan est un groupe profondément international, résolument tourné, avec son programme « Planet Passionate », vers une ambition de réduction des consommations d’énergie et de développement durable conforme au scénario de 1,5°C du GIEC. Le réchauffement climatique et les incertitudes économiques démontrent l’importance de profiter de toitures et de systèmes d’étanchéité thermiquement performants et peu énergivores. Ondura, qui dispose de positions uniques sur ce segment, bénéficiera de toute l’expérience et du savoir-faire de Kingspan dans ce domaine pour proposer des solutions toujours plus respectueuses de la planète et de ses ressources. Je voudrais remercier Eric Aveillan et l’équipe Naxicap qui ont été des partenaires essentiels dans le développement d’Ondura, qui nous ont soutenu dans nos projets de croissance interne et externe, permettant au groupe de doubler son CA entre 2018 et 2021, incluant les acquisitions d’alwitra et de CB. »Pour Donal Curtin, Directeur général de la division Roofing & Waterproofing de Kingspan : « Le management, l’ensemble des équipes et les marques premium d'Ondura représentent des avantages de poids pour Kingspan, complétant nos capacités, produits et solutions existants. Impatients de poursuivre notre expansion sur les marchés de la toiture et de l'étanchéité, nous nous réjouissons de grandir ensemble et de partager nos expertises. Nous sommes enthousiastes à l'idée d'accueillir l'équipe élargie d'Ondura dans la famille Kingspan et de soutenir le succès continu de l'entreprise. »
Il y a 2 ans et 220 jours

Dans les Alpes-maritimes, deux ans après une tempête dévastatrice, la reconstruction bien avancée

"Fin 2022 ou début 2023, 80% de la reconstruction aura été réalisée", a indiqué cette semaine le préfet délégué à la reconstruction de ces vallées de l'arrière pays-niçois, Xavier Pelletier.Nommé quelques jours après la catastrophe, il est toujours à pied d'oeuvre aujourd'hui sur ce chantier titanesque et participera aux cérémonies de commémorations qui auront lieu dimanche, dans plusieurs des localités touchées."Quand on se souvient de l'ampleur des dégâts occasionnés par cette tempête, qui je le rappelle ont été considérés comme les plus importants qu'ait connus la France métropolitaine depuis 1945 (fin de la Deuxième Guerre mondiale), on se rend compte du travail exceptionnel réalisé", insiste-t-il auprès de l'AFP.Après cette catastrophe consécutive à un "épisode méditerranéen" --phénomène régulier dans le Sud-Est de la France se traduisant par des pluies très fortes et très soudaines parfois accompagnées de grêle et de vents violents--, les dégâts sur les infrastructures publiques (routes, ponts...) avaient été estimés à 720 millions d'euros dans trois vallées de l'arrière-pays niçois, la Vésubie, la Tinée et la Roya, proche de l'Italie."Le restant des travaux sera réalisé dans les deux prochaines années", a précisé Xavier Pelletier, en indiquant que l'enveloppe de l'Etat s'élève au total à 615 millions d'euros. Si l'on ajoute les investissements réalisés par les collectivités locales, dont 215 millions d'euros à ce jour à la charge du département des Alpes-Maritimes, plus d'un milliard d'euros auront au final été engagés par les pouvoirs publics pour cette reconstruction hors normes."Miraculeux""Aujourd'hui, que ce soit en Vésubie ou en Roya, les travaux de reconstruction sont bien avancés, avec une mobilisation qui a été très forte et très efficace", reconnaît Eric Ciotti, conseiller départemental LR, tout en déplorant selon lui un retour aux "affres de la technocratie et du blocage français" sur certains chantiers.Au total, quelque 250 bâtiments, représentant un total de 317 propriétaires, sont éligibles au fonds Barnier, un dispositif qui permet à l'Etat d'acquérir puis de détruire des bâtiments considérés en zone à risques, moyennant indemnisation de leur propriétaire au prix de la valeur vénale de leur bien avant la tempête."La moitié des acquisitions ont d'ores et déjà été réalisées, de même que 60% de la centaine de démolitions à effectuer", a indiqué le préfet Pelletier. Selon lui, les personnes ayant refusé d'entrer dans ce dispositif et qui doivent être expropriées se comptent sur "les doigts d'une main".Dans certaines localités, comme à Fontan (environ 350 habitants), dans la Roya, le fonds Barnier a été utilisé non pour détruire mais pour "reconstruire en mode village Potemkine", note M. Pelletier. "Cela signifie que certains immeubles, sans qu'ils ne deviennent habitables pour autant, seront reconstruits à l'identique pour conforter les immeubles voisins et préserver l'esthétique", explique-t-il."C'est miraculeux ce qui été fait, les travaux ont été gigantesques, on circule maintenant normalement jusqu'à Nice ou Menton et nous allons même sauver la saison d'hiver avec le raccordement routier de la station de Casterino", un hameau longtemps resté uniquement accessible à pied, reconnaît le maire de Tende (2.200 habitants), Jean-Pierre Vassallo.Quelques points noirs subsistent, estime-t-il néanmoins. "Il y a des travaux de confortement des berges qui tardent et cela empêche une cinquantaine de familles de Tende de disposer de leurs habitations qui avaient été frappées d'un arrêté d'évacuation", signale-t-il.Le village de Tende va aussi devoir patienter encore un an avant la réouverture du tunnel routier vers l'Italie dont les travaux, à la charge des Italiens, sont toujours en cours. La réouverture de cet ouvrage, vital pour cette ville frontalière, est prévue en octobre 2023.
Il y a 2 ans et 220 jours

Le rapport "L‘évolution du contrôle d‘accès : conseils pour les projets de bureaux connectés" est disponible

Le rapport portant sur les avancées technologiques dédiées au bâtiment vise à accompagner les acteurs de la filière dans l’identification et la commercialisation des meilleures solutions de contrôle d'accès intelligent.Les principaux enseignements du rapport :Plus de quatre employés de bureau sur dix s’accordent à dire que leur smartphone constitue désormais le moyen privilégié pour stocker leurs identifiants d'accès ;L’utilisation de lecteurs avec contrôleurs d'accès intégrés devrait augmenter de plus de 50% d'ici 2024 ;Les entreprises du monde entier avaient déjà anticipé une augmentation de près de 40% de leurs dépenses en cybersécurité au cours de l’année 2020.Le rapport entier est disponible à cette adresse.Pour Michal Kratochvíl, PDG de 2N Telekomunikace en préambule du rapport : « Il ne fait aucun doute que la demande de solutions de contrôle d‘accès intelligentes est en hausse, mais ce qui constitue le meilleur contrôle d‘accès de sa catégorie dans les immeubles de bureaux connectés évolue constamment à mesure que la technologie se développe et que les attentes des employés de bureau changent. Si vous êtes un intégrateur ou un installateur de systèmes travaillant sur un projet de bureau ou de bâtiment commercial, à quoi devez-vous penser lorsque vous décidez de la solution de contrôle d‘accès à privilégier ? Avec tant de facteurs à prendre en compte, quelles doivent être vos priorités ? En tant que leader mondial des systèmes de Visiophonie IP, 2N travaille aux côtés de ses clients et partenaires dans le monde entier, pour les aider à trouver la bonne solution pour leurs projets de bureaux. Cette expérience pratique ne fait pas seulement de nous des experts en solutions de contrôle d‘accès, elle nous donne également un aperçu étonnant des priorités qui guident les décisions des clients en matière de contrôle d‘accès - une compréhension qui a également été éclairée par une enquête que nous avons menée l‘année dernière auprès des distributeurs, des intégrateurs de systèmes et des installateurs opérant dans la région EMEA, en Asie-Pacifique ainsi que sur le continent américain. Ce livre blanc est conçu pour résumer les idées les plus pertinentes. Il se concentrera sur les avantages des systèmes, vous aidera à comprendre les dernières technologies disponibles et vous expliquera ce que vous devez prendre en compte pour être certain de choisir des solutions qui pourront évoluer avec vous au cours des dix prochaines années. Nous espérons que vous y trouverez une lecture informative, agréable et, surtout, utile sur le plan pratique. »
Il y a 2 ans et 220 jours

Nouvelle fenêtre PRISMATIC Oknoplast

Il y a 2 ans et 220 jours

"Diminuer drastiquement l'usage du béton" dans la construction pour sauver le climat

La construction est responsable de près de 40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales selon l'Onu, dont 28% liées à l'utilisation de l'énergie (lumière, chauffage, climatisation), et 11% aux matériaux.Pour Lina Ghotmeh, qui a accordé un entretien à l'AFP avant la conférence des Nations unies sur le climat COP27 de Charm-El-Cheikh en Egypte, la "première étape" pour réduire l'empreinte carbone de la construction est de "conserver l'existant, ne pas démolir" et "travailler sur la rénovation énergétique pour réduire la consommation des bâtiments et les rendre plus bioclimatiques".Mais difficile selon elle d'"arrêter de construire" du neuf vu les besoins en logements: "ce serait comme dire d'arrêter de se nourrir"."Ce qu'il faut, c'est changer notre système de valeur", ajoute Mme Ghotmeh, qui a enseigné à l'université de Yale aux Etats-Unis, copréside une association pour l'architecture en milieu extrême, et vient d'être nommée au conseil d'administration du géant des matériaux Saint Gobain en tant que directrice indépendante.Pour la manufacture de maroquinerie et sellerie d'un grand groupe de luxe qu'elle construit en France, l'architecte a choisi de construire avec de la brique, fabriquée à partir de la terre d'excavation du site, renforçant ainsi l'inertie du bâtiment - sa capacité à stabiliser sa température et réduire ses besoins en énergie-. Pas de matériaux venant du bout du monde. Retour à des techniques ancestrales, associées à de la production d'électricité propre. Et au final un bâtiment "passif" qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme. L'inauguration est prévue début 2023.Matériaux bio ou géosourcésPour elle, le défi des constructeurs face au réchauffement est double: réduire les émissions de CO2 et réduire les consommations. "Comment choisir des matériaux produits avec le moins d'impact carbone possible et dessiner une architecture bioclimatique, c'est-à-dire qui a besoin de moins d'énergie?" résume-t-elle. Auquel s'ajoute un troisième: Comment bâtir plus léger avec moins de matière?L'architecte doit très en amont "réfléchir de manière circulaire, se dire que le matériau choisi sera capable un jour de revenir à la terre ou être réutilisé", et privilégier des origines bio ou géosourcées: bois, chanvre, lin ou pierre, et locales."Au Canada, on construit des tours en bois, au Japon aussi, c'est un matériau qui est tout à fait capable d'être utilisé pour des constructions hautes" même en s'adaptant à des réglementations qui "changent constamment" (hauteur, règlements anti-incendies..), dit l'architecte, qui s'apprête à construire une tour en bois à Paris en 2023."Dans ma démarche de projet, je regarde de façon scrupuleuse les étiquettes des matériaux", ajoute-t-elle, en "bannissant" par exemple ceux qui ont "trop de plastique, ou trop de colle", ou des étiquettes "pas assez transparentes" sur les composantes.Beyrouth, terrain "précurseur"Par ailleurs, "il faut diminuer drastiquement l'usage du béton", dit-elle, et réserver son utilisation aux chantiers pour lesquels il restera irremplaçable, par exemple pour les fondations et constructions en zone sismique.Exactement ce qu'elle a fait à Beyrouth, la ville "éventrée", défigurée par la guerre où elle a grandi, et qui a suscité sa vocation de "construire". Sa tour de logements baptisée "stone garden" (jardin de pierre) en béton couvert d'un enduit peigné issu d'un savoir-faire artisanal local, a résisté à l'explosion du port le 4 août 2020.Sans dramatiser, elle envisage Beyrouth, ville "du collapse" (effondrement) comme un possible terrain "précurseur", un "avant-goût" de ce qui pourrait attendre nos sociétés pas encore sevrées de pétrole si elles s'effondraient à leur tour sous l'effet des canicules, sécheresses ou inondations liées au changement climatique. "Est-ce que nos systèmes sont résilients, est ce qu'ils sont capables de se transformer, de changer de systèmes de valeur ?" face aux bouleversements amenés par le réchauffement de la planète, s'inquiète-t-elle.Beyrouth peut aussi être un laboratoire avancé de la transition: "puisqu'il n'y a quasiment plus qu'une heure d'électricité par jour, j'ai vu que tous les bâtiments ont des panneaux solaires maintenant. Il y a une sorte d'indépendance énergétique qui commence à se mettre en place, par force. Est-ce-qu'il faut une catastrophe comme celle du Liban pour faire la transition?"
Il y a 2 ans et 220 jours

Crises climatique, démographique et énergétique : comment chaque pays redéfinit ses priorités pour construire la ville de demain ?

Si en France, le secteur de la construction a déjà entamé sa propre transformation, qu’en est-il des autres pays européens et outre-Atlantique ? Comment envisagent-ils ces défis ? Quelles sont leurs priorités et leurs bonnes pratiques en matière de construction et d’habitat pour façonner la ville de demain ?Pour répondre à ces questions, PlanRadar, plateforme européenne de digitalisation des projets de construction et d’immobilier dans le Cloud, a étudié les principales tendances de construction de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient. L’entreprise livre aujourd’hui les résultats du premier volet de son enquête en trois parties, intitulée l’« Architecture du futur », et révèle les principales similitudes et divergences observées entre les pays dans le secteur de la construction. Les deux autres chapitres concerneront l’habitat et les bureaux de demain.Les 12 pays étudiés : Allemagne, Autriche, Emirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Italie, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni et SlovaquieRendre la construction plus durable et résiliente : un objectif partagé par une majorité de paysDans le monde, près de 2/5 des émissions de CO2 sont émis par le secteur du bâtiment (construction, usage et démolition). D’après l’enquête de PlanRadar, la plupart des pays étudiés considèrent la question environnementale comme une tendance moteur pour l’avenir du secteur. Ainsi tous les pays à l’exception des Etats-Unis et de la Hongrie, estiment qu’atteindre la neutralité carbone dans le secteur de l’habitat est un levier prioritaire. Pour y parvenir, ils misent majoritairement sur la réduction des émissions de CO2 lors du processus de construction et croient, dans une plus faible mesure, à l’accélération de l’intégration des énergies renouvelables dans les bâtiments par le biais de l’installation de panneaux solaires ou encore de pompes à chaleur géothermiques.Du côté de l’urbanisation, dans 10 pays sur 12, les architectes considèrent le développement de la piétonnisation au cœur des villes comme une tendance forte et voient en l’installation des infrastructures de proximité, une mesure efficace pour réduire l’utilisation de la voiture, à l’instar du concept de la ville « du quart d’heure » étudié par de nombreuses capitales.Seuls la Pologne et les Etats-Unis ne semblent pas considérer le potentiel piétonnier comme une bonne pratique pour rendre l’urbanisation plus durable. Aux États-Unis, cela pourrait être une simple question de faisabilité : la plupart des villes du pays ont été historiquement conçues pour l’utilisation de la voiture. Ainsi, la facilité d’accès à pied n’est souvent pas une option réaliste compte tenu de leur disposition préexistante.Si la plupart des pays ont pris conscience de l’urgence d’œuvrer en faveur de la réduction de l’impact carbone du secteur, les solutions identifiées par chaque pays en vue de sa réalisation, différent.…mais des moyens différents pour y parvenirFace au changement climatique, 5 pays sur 12 (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France et Italie) considèrent la résilience du secteur de la construction comme une tendance à prioriser. Un choix qui s’explique notamment par la position géographique de ces pays qui les rend davantage vulnérables aux catastrophes naturelles. Ces pays préconisent ainsi d’intégrer davantage les nouveaux bâtiments dans leur environnement (optimisation de l’orientation de l’habitat, utilisation de la lumière naturelle) tout en considérant ses potentiels risques.Cette résilience passe également, pour 6 d’entre eux (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque), par la réhabilitation ou la réutilisation de l’existant. Cette pratique reconnue pour diminuer le bilan carbone du secteur est donc loin d’être généralisée sur le globe. En cause, la rénovation nécessite des compétences complémentaires à celles nécessaires à la construction neuve, qui ne sont pas acquises de manière uniforme selon les pays.Seuls les États-Unis encouragent les architectes à se concentrer majoritairement sur la durabilité des chaînes d’approvisionnement. Les Émirats Arabes Unis sont quant à eux les seuls à considérer que des bâtiments plus petits et de moindre hauteur contribueront à rendre l’urbanisation plus durable ; un constat issu d’une expérience éprouvée dans la construction et la gestion d’immeubles de grande hauteur.L’utilisation de nouveaux matériaux : une tendance clé pour réduire l’impact carbone de la constructionÀ elle seule, la production de béton neuf représente aujourd’hui environ 7% des émissions mondiales de CO2. L’enquête de PlanRadar met en évidence un engouement pour 7 pays autour de l’utilisation de matériaux recyclés (Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Emirats arabes unis, Autriche, Pologne, République tchèque). Une tendance qui s’accélère et qui permet d’éviter les émissions liées à leur extraction et leur fabrication initiales.Alors que 8 pays manifestent leur intérêt pour les matériaux tels que le bois, le chanvre, ou encore la paille, 3 autres pays (Espagne, Italie et Pologne) estiment que l’utilisation du mycélium (champignons) est une tendance d’avenir.L’Italie est d’ailleurs le pays le plus en avance de phase, puisque c’est l’endroit où les experts envisagent le plus grand nombre de nouveaux matériaux à utiliser par les architectes dans la construction du futur. Il s’agit, entre autres, d’éléments tels que le graphène, les peintures photocatalytiques écologiques, le nylon régénéré, les matériaux composites et le béton renforcé de fibres de carbone. De son côté, la France est l’unique pays des 12 à citer le lin comme matériau d’avenir pour la construction.De son côté, le Royaume-Uni est le seul pays à manifester un intérêt pour le béton biosourcé et la France est la seule à s’intéresser au béton translucide.D’autres pays sont, à l’inverse, plutôt réticents en matière d’expérimentation de nouveaux matériaux. Par exemple, selon la Hongrie, le bois et le bois lamellé-croisé sont les seuls « nouveaux » matériaux qui seront utilisés au cours des prochaines années. A contrario, les Émirats arabes unis ne manifestent leur intérêt que pour les « matériaux intelligents ».Retrouvez l’étude complète de ce premier volet à ce lien.*Etude menée par PlanRadar en juin 2022 sur les tendances et priorités des architectes concernant la construction, l’habitat et les bureaux du futur dans 12 pays Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Italie, Emirats arabes unis et Pologne. Les sources proviennent principalement des données publiques d’experts, d’instituts indépendants et d’organismes professionnels et gouvernementaux. En France, il s’agit principalement du Conseil national des architectes, du Ministère de la Transition écologique et de l’UNSFA.
Il y a 2 ans et 220 jours

Le retard de l'éolien en France s'accentue

Deuxième source d'électricité renouvelable en France après l'hydraulique, l'éolien a fourni 36,8 térawattheures (TWh) en 2021, soit 7,7% de la consommation française, indique l'Observatoire de l'éolien, produit chaque année par France énergie éolienne (FEE) avec CapGemini.En 2021, 1.200 mégawatts (MW), soit 418 éoliennes, ont été installés, et en 2022 ce sera environ 1.350 MW: loin des 1.900 MW annuels qu'il faudrait en moyenne pour tenir l'objectif, voté par le Parlement, de 34 gigawatts (GW) en 2028. A ce jour, la France affiche une capacité d'un peu plus de 20 GW (environ 9.000 éoliennes).L'année 2022 aura pourtant été marquée par l'ouverture du premier parc éolien en mer, face à Saint-Nazaire, soit 480 MW pour alimenter environ 700.000 personnes, l'équivalent d'un peu moins de la moitié d'un des réacteurs nucléaires les plus récents. Deux autres parcs marins devraient entrer en production, en 2023 et fin 2023-début 2024."A un moment où la France manque d'électricité et doit en importer, il est impératif d'accélérer", souligne Michel Gioria, délégué général de FEE, relevant que seuls l'éolien terrestre, le photovoltaïque et le biogaz seront à même de produire plus d'énergie à très court terme, avant 2025.En 2022 et 2023, le secteur éolien devrait en outre, par contrat, reverser quelque 7,6 milliards d'euros sur les deux années à l'Etat, du fait des prix élevés du marché. Si la tendance se poursuit, il aura ainsi remboursé toutes les aides reçues depuis 2001, note FEE.Sur fond de crise énergétique inédite, le gouvernement a publié fin septembre une circulaire aux préfets leur demandant d'accélérer le traitement des dossiers d'énergies renouvelables, et un projet de loi visant à soutenir le déploiement de ces infrastructures.Pour l'instant, l'effet de la circulaire ne se mesure pas encore pour les 4,5 GW de projets en fin d'instruction et en attente d'autorisation, note FEE. Le secteur souligne aussi le "déficit structurel de moyens humains dans les services de l'Etat pour instruire des projets", qui souvent font plus de 2.000 pages.A ce stade, le projet de budget 2023 prévoit le financement de 15 agents, quand il en faudrait une centaine, souligne M. Gioria, pour qui "ce n'est pas anecdotique: la France est forte pour définir des objectifs, mais la mise en oeuvre souffre d'un manque de moyens".
Il y a 2 ans et 220 jours

Rockwool partenaire de One Ocean Foundation lors de la Sail GP

Plusieurs objectifs à travers cette collaboration. One Ocean Foundation accompagne l’équipe SailGP Danemark dans l’amélioration de son profil de durabilité. La fondation l’aide notamment à analyser, suivre et réduire son empreinte carbone et plastique. L’objectif ? Devenir l’équipe la plus durable de la ligue SailGP.Dans un contexte où ROCKWOOL s’est déjà engagés à atteindre 10 des objectifs de développement durable des Nations Unies, afin d’avoir une action globale en faveur de l’environnement, le partenariat avec One Ocean Foundation va permettre d’explorer sous la surface de la terre pour renforcer les engagements du groupe en matière de développement durable. Les athlètes de l’équipe SailGP Danemark s’impliquent également. Sur chacun des 10 sites parcourus par la course, ils se sont engagés à collecter des échantillons d’eau et effectuer des expériences sous la supervision de One Ocean Foundation afin de créer une sorte de « carte de santé de l’océan » tout en tirant parti de la plateforme SailGP, sensibilisant ainsi les médias et le public à l’importance de la santé des océans. A travers ces échantillonnages, les équipes de la SailGP ont mis en valeur les herbiers de posidonies, véritables poumons de la mer, qui sont menacés par le réchauffement climatique et comment les protéger.Pour Mirella Vitale, vice-présidente directrice, Marketing, Communications et Affaires Publiques du Groupe ROCKWOOL : « Nous pensons que ce partenariat peut contribuer à dynamiser notre engagement pour le développement durable à la fois au travers de SailGP, mais aussi dans l’ensemble des activités du Groupe ROCKWOOL, y compris dans la fabrication, la recherche et le développement et les opérations commerciales. »La saison 3 de cette course autour du monde se poursuivra en 2023 jusqu’en Nouvelle Zélande.
Il y a 2 ans et 220 jours

Solution « dépose totale » Louineau pour la rénovation de menuiseries

La dépose totale est la technique qui possède le plus d’avantages pour les particuliers. Se rapprochant d’une pose en neuf, elle consiste à démonter entièrement l’ancien cadre de la fenêtre, porte, porte-fenêtre ou baie coulissante y compris les systèmes de fixation, pour retrouver le support initial.Apporteur de solutions avant-gardistes et certifiées, LOUINEAU a développé des systèmes de fixation uniques pour ce procédé : Patte de Rénovation, Patte Renforcée de Rénovation et Cornière Filante de Rénovation en Dépose Totale. Conformes au DTU 36.5, ils maintiennent les dormants des menuiseries Aluminium, Bois et PVC dans l’isolant en applique intérieure. Ils peuvent être fixés sur tous les types de supports constructifs (parpaing, brique...) et dans des épaisseurs d’isolation de 60 à 200 mm. Les travaux sont concentrés uniquement sur les ouvertures sans avoir besoin de reprendre les finitions et la décoration des murs. Conçue pour répondre aux dimensions toujours plus importantes et aux vitrages toujours plus lourds, l’offre « Dépose Totale » LOUINEAU contribue au gain de lumière naturelle et au confort intérieur des occupants. Les nouvelles menuiseries fixées avec les solutions LOUINEAU sont sous garantie décennale.Des travaux réduits, des coûts maîtrisésLes systèmes de fixation LOUINEAU, conformes au DTU 36.5, assurent un perçage de biais directement dans le doublage isolant. Plus besoin de réaliser des saignées dans la plaque de plâtre synonyme par la suite d’enduit de finition, de peinture ou de papier peint. Coûts maîtrisés et aucun dommage intérieur !Des pièces inondées de lumière naturelleÀ l’inverse d’une rénovation partielle ou sur cadre existant, pour laquelle le vitrage sera nécessairement plus petit pour s’adapter à l’ancien cadre, la dépose totale permet, elle, de conserver des dimensions identiques voire supérieures. Par exemple, pour une fenêtre aluminium L. 1,6 x h. 2 m, le clair de vitrage sera de 2,08 m2 en rénovation partielle ou sur cadre existant alors qu’il atteindra 2,53 m2 en dépose totale. L’offre « Dépose Totale » de LOUINEAU renforce cet apport de lumière dans les pièces de vie en garantissant l’intégration de menuiseries aux dimensions XXL. Les propriétaires ne sont plus contraints par des tailles prédéfinies et peuvent profiter pleinement d’une source lumineuse naturelle et généreuse.Le bien-être intérieur en toute saisonLes solutions « Dépose Totale » LOUINEAU assurent une mise en œuvre fiable et durable. Conçues pour maintenir des ouvertures possédant des vitrages de plus en plus lourds et performants, elles participent au confort thermique et acoustique de l’habitat. En hiver, les factures énergétiques sont réduites, en été petits et grands peuvent dormir paisiblement sans être ennuyés par la chaleur de la journée. Toute l’année ils profitent d’un intérieur où la quiétude est de mise...À l’instar d’une pose en neuf, la dépose totale permet de reprendre totalement l’étanchéité. L’isolation à l’air et à l’eau est maximisée, les risques d’infiltration ou de pont thermique sont supprimés. Les menuiseries conservent leur finesse esthétique en s’affranchissant d’un large couvre-joint grâce au vissage en biais et non de face des fixations LOUINEAU.Les + LouineauDans le respect des normes de construction pour l'accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite (PMR), LOUINEAU a développé une patte à clipper permettant de fixer la traverse basse d'une porte d'entrée ou d'une baie coulissante adaptée au passage d'un fauteuil roulant (respect du DTU 36.5).
Il y a 2 ans et 220 jours

Kaufman & Broad revoit à la baisse ses perspectives de croissance des ventes

Entre juin et août - l'exercice du groupe est décalé d'un mois -, Kaufman & Broad a dégagé un bénéfice net de 9,1 millions d'euros, contre 8,9 millions d'euros un an plus tôt, et un chiffre d'affaires de 311,3 millions, contre 283 millions sur un an.Mais sur les neuf premiers mois de son exercice 2022, de décembre 2021 à août 2022, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 885 millions d'euros contre 889 millions sur la même période de l'an passé.Le promoteur immobilier tablait en janvier sur une croissance de 5% de son chiffre d'affaires en 2022, sous réserve d'une "stabilisation de la situation économique et sanitaire".Le marché est cependant "toujours caractérisé par la lenteur d'obtention des permis de construire, alors qu'un durcissement des conditions d'octroi des prêts est constaté pour les particuliers", a indiqué le PDG Nordine Hachemi, cité lundi dans le communiqué de résultat du groupe."A fin août, les réservations nettes de logements en valeur progressent de 5,5% malgré une baisse en volume de 5,5% et l'offre commerciale augmente de 11,6%", a-t-il ajouté.Concernant son vaste projet de bureaux gare d'Austerlitz à Paris, le groupe indique que "le contrat pourrait être mis en vigueur fin 2022 ou au 1er semestre 2023", "en fonction de la décision du Conseil d'État, qui devrait intervenir d'ici la fin du mois d'octobre".Sur l'ensemble de l'exercice 2022, "le chiffre d'affaires devrait progresser d'environ 2%. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d'Ebit devrait être supérieur à 7% et le résultat net part du groupe devrait progresser d'environ 10%", selon le communiqué."Si le contrat sur le réaménagement de la gare d'Austerlitz était mis en vigueur avant la fin de l'exercice courant, le chiffre d'affaires reconnu à l'avancement lié à l'acquisition du terrain s'élèverait à environ 300 millions d'euros", et le résultat d'exploitation "devrait alors être supérieur à 8%", assure le groupe.
Il y a 2 ans et 220 jours

Travaux d’aménagement de la gare de Châtillon-Montrouge sur la future ligne 15 Sud du Grand Paris Express

Les travaux, d’un montant de 34,5 millions d’euros, ont démarré en mai 2022 pour une durée de 42 mois. Ils portent sur le gros œuvre, la réalisation d’escaliers en béton armé et les corps d’états architecturaux et secondaires de la gare, ainsi que sur le clos couvert du bâtiment voyageur en émergence.Conçue par Périphériques Marin+Trottin Architectes, la gare sera composée de cinq niveaux intermédiaires, dont une mezzanine. Elle se distinguera par sa série d’escalators menant du rez-de-chaussée jusqu’aux quais situés à 32 mètres de profondeur, ainsi que par son plafond artistique dans l’atrium. L’oeuvre, créée par l’artiste Laurent Grasso et Périphériques Marin+Trottin Architectes, sera composée de 2 750 lames imprimées en aluminium représentant un ciel.Sur ce chantier, 10% des heures seront effectuées en insertion sociale. Les équipes de Chantiers Modernes Construction mobiliseront également le fonds de dotation de VINCI, Chantiers & Territoires Solidaires, qui soutient des projets associatifs d’intérêt général liés à l’emploi et au lien social sur les communes traversées par des chantiers du Grand Paris Express.Cette nouvelle réalisation confirme l’expertise de Chantiers Modernes Construction dans l’aménagement de gares du Grand Paris Express. Elle s’inscrit dans la continuité des opérations également menées actuellement par Chantiers Modernes Construction, avec les travaux d’aménagement de la gare de Noisy-Champs (Seine Saint-Denis et Seine-et-Marne) sur la future ligne 15 Sud et des trois gares aériennes Palaiseau, Orsay-Gif et CEA Saint-Aubin (Essonne) situées sur le viaduc de la future ligne 18.
Il y a 2 ans et 221 jours

Une propriétaire condamnée à restituer des années de loyer pour logement indigne

La propriétaire devra verser à son locataire, âgé de 66 ans toujours occupant du logement, la somme de 19.463 euros correspondant à quatre années de loyers "indûment payés", a décidé le tribunal judiciaire de Paris dans un jugement rendu le 15 septembre consulté par l'AFP vendredi.La propriétaire devra également payer à son locataire, qui bénéficie d'une pension d'invalidité, 2.000 euros pour préjudice moral en raison des "constatations relatées dans l'arrêté préfectoral faisant état de risques pour la santé", a estimé le juge.Ce "local mansardé" situé dans le XIe arrondissement possède une surface au sol de 9 m2, mais seulement 5 m2 avec une hauteur sous plafond supérieur à 1,80m, détaille un arrêté préfectoral du 18 janvier après une enquête des services de la Ville de Paris.Le minimum légal est de 9 m2, avec une hauteur minimale de 2,2 m."Outre l'exiguïté des lieux rendant le local impropre à l'habitation, l'arrêté préfectoral relève également les éléments d'insalubrité suivants: absence de système de ventilation permanent, absence de moyen de chauffage, refoulement des eaux usées dans la douche lors de l'utilisation du lavabo, sol dégradé", souligne le tribunal.Fin 2021, une fois le bail résilié, la propriétaire avait assigné le sexagénaire en justice pour obtenir son expulsion du bien qu'elle voulait vendre, ainsi que 4.800 euros de loyers impayés.Mais le locataire s'est tourné vers la Fondation Abbé-Pierre, qui a envoyé aux services de la mairie le signalement qui a abouti à l'arrêté préfectoral."C'est une victoire", s'est réjouie Samia Ayed, chargée de mission habitat indigne à la Fondation. Mais elle n'est "pas totale car le monsieur vit encore dans le logement, rien n'oblige la bailleresse à le reloger". "Aucune proposition ne lui a été faite à ce jour", a ajouté la juriste."Quand le logement est indigne, c'est au propriétaire de reloger la personne en question, sinon tous les marchands de sommeil pourraient s'appuyer sur la bonne volonté de la collectivité et continuer leurs activités", a pour sa part commenté l'adjoint au logement de la mairie, Ian Brossat.Le service technique de l'habitat (STH) de la ville reçoit 5.000 signalements par an pour habitat présumé indigne, selon l'élu communiste, pour qui la décision rendue "n'est que justice".
Il y a 2 ans et 221 jours

Les Coulisses du Bâtiment, les 13 et 14 octobre 2022

D’habitude interdits au public, les sites de toutes sortes et de toutes tailles (hôpitaux, maisons de retraite, musées, lycées, stades, immeuble de bureaux...) dévoileront leurs coulisses à différentes étapes d’avancement des travaux.Les Coulisses du Bâtiment ?Chaque année, la FFB organise Les Coulisses du bâtiment, une opération portes ouvertes de chantiers, ateliers et CFA. C’est une occasion unique de :découvrir le secteur du bâtiment de façon concrète, en visitant des chantiers et ateliers «en vrai» ;rencontrer des hommes et femmes bâtisseurs et fiers de l’être ;s’informer sur des métiers porteurs, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.Depuis 2003, l’ambition des Coulisses du bâtiment est, d’une part de faire découvrir aux jeunes et au grand public ce qui se cache derrière les palissades de chantier. En d’autres termes, révéler les techniques de construction à travers les métiers du secteur. D’autre part, la FFB souhaite susciter des vocations auprès des jeunes et attirer des professionnels en reconversion. Chaque site propose ainsi un circuit de visite, une présentation des différents métiers, des informations sur l’ouvrage en construction, des perspectives de carrières et des adresses utiles.Les Coulisses du bâtiment en chiffres :Près de 1.480.000 visiteurs sur 4.500 sites depuis 2003Un live pour visiter un chantier comme si vous y étiez!L’an dernier, près de 100.000 élèves ont participé aux Coulisses du Bâtiment en se rendant sur un chantier grâce à un live sur YouTube.Forte de ce succès, la FFB propose à nouveau de suivre, le 13 octobre à partir de 10h, une version digitale des Coulisses du Bâtiment en direct sur YouTube mais aussi sur LinkedIn.D’une durée de 45 minutes, ce dispositif comprendra une visite de chantier et des ateliers de démonstration afin de partir à la découverte des métiers et également des nouvelles technologies.Les Coulisses du bâtiment sont à retrouver dès à présent sur les réseaux sociaux :Un site Internet dédiéLa page dédiée à cette opération sur le site www.lebatiment.fr indique en temps réel les sites ouverts dans chaque département avec les informations essentielles comme le type d’ouvrage présenté, les corps de métiers représentés, l’adresse, les jours et horaires d’ouverture.Elle permet également d’avoir une présentation détaillée du secteur, des Coulisses du bâtiment et des métiers.Information pratiquesOù sont les sites à visiterLa page https://lebatiment.fr/nos-evenements/coulisses-du-batiment donne tous les détails sur les chantiers, atelier et CFA à visiter.Quelle tenue porter ? Une tenue pratique et des chaussures plates sont vivement conseillées. L’équipe organisatrice remet à chaque visiteur un casque (obligatoire) à son arrivée. Il faut éviter les chaussures à talons, les tongs, les robes, peu adaptées aux visites. Et oui, les chantiers et ateliers sont des lieux de travail où des règles de sécurité doivent être respectées !Et les règles de sécurité ?Les visites seront organisées dans le strict respect des consignes de sécurité et de prévention en vigueur et appliquées en étroite collaboration avec l’OPPBTP (Organisme de prévention du bâtiment et des travaux publics).Les visites sont-elles payantes ?Non, l’accès aux visites est totalement gratuit.
Il y a 2 ans et 221 jours

"Pas grand chose à attendre" de la COP27, selon l'ancien président français François Hollande

"Il n'y a pas grand chose à attendre de la COP qui va se tenir en Egypte" du 6 au 18 novembre à Charm-El-Cheik, "sauf sans doute des financements qui devront être apportés" aux pays émergents et en développement, a déclaré l'ancien président lundi devant des professionnels du bâtiment réunis au salon Batimat à Paris.Ces financement, a-t-il rappelé, devrait être apportés "au nom des pertes et dommages" et de la "compensation des excès de consommation énergétique des pays développés dans le passé"."Est-ce que nous pouvons être optimistes quant à la COP qui va se tenir dans quelques jours? Je ne le crois pas, compte tenu du contexte géopolitique", a-t-il cependant ajouté."La Chine a d'autres préoccupations aujourd'hui que simplement réduire ses émissions de CO2, (...) la Russie, vous imaginez qu'elle ne va pas être un acteur primordial de la négociation, d'autant qu'elle veut vendre du gaz à toute la terre sauf à l'Europe, les Etats-Unis sont beaucoup plus impliqués, notamment l'administration de Joe Biden, mais jusqu'à quand? Il y a des élections qui vont avoir lieu au mois de novembre; si les Républicains obtiennent une majorité au Congrès, il est à craindre qu'il n'y ait pas la même ambition", a jugé M. Hollande."L'Europe est le seul continent qui, pour l'instant, tient bon mais avec des entorses assez graves par rapport aux engagements" pris à Paris, en raison des conséquences de la guerre en Ukraine sur le climat, a-t-il ajouté, citant notamment les centrales au charbon rallumées et les importations massives de gaz GNL.Outre la motivation "très forte" des "opinions publiques" et des jeunes en faveur du climat, M. Hollande a salué celle des "acteurs économiques", notamment du secteur du bâtiment."Ils ne sont pas du tout dans une espèce de frein à l'égard de la décarbonation. Au contraire, ils ont compris que c'était un élément de compétitivité, d'innovation et d'investissement" a-t-il dit, en citant l'utilisation de "modes de construction différents" et de "matériaux sobres".Selon lui, l'industrie du bâtiment "peut à la fois subir un certain nombre de conséquences avec des pertes d'activité si la construction neuve devait fléchir, mais aussi connaître un regain d'activité" avec la rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 221 jours

Les Toitures Terrasses durables Sika

Et si on parlait de la Loi Climat et Résilience : les nouveaux bâtiments industriels et commerciaux doivent renforcer leur caractère environnemental par la mise en place, en toiture, de systèmes de production d’énergie renouvelable et/ou de végétalisation. La ville de demain mérite des solutions de toitures fiables, durables et respectueuses de notre environnement.
Il y a 2 ans et 221 jours

Rénovation énergétique : accélérer le chantier des copropriétés

Chaudière au gaz dernière génération, nouvelle isolation, renouvellement de la ventilation: les lourds travaux de rénovation ont déjà apporté leurs premiers résultats, un an après la fin du chantier."Nous souhaitions refaire le ravalement, mais nous en avons profité pour opérer une rénovation thermique", déclare Jean-Jacques Lauriaux, le président du conseil syndical de la résidence. "Résultat, nous consommons 60% d'énergie en moins et la performance énergétique de l'immeuble est passée de E à B".Ambition gouvernementale, avec un financement qui a légèrement augmenté dans le projet de budget 2023, la rénovation énergétique est aussi une priorité de la mairie de Paris, qui compte 47.000 copropriétés.Objectif de la ville: rénover 25.000 logements supplémentaires d'ici la fin de la mandature, en multipliant par trois, à hauteur de 58 millions d'euros, les budgets alloués par rapport à la première édition en 2016.Entre un été caniculaire et un contexte de flambée des prix de l'énergie causé par la guerre en Ukraine, "on a été rattrapés par une réalité que certains pensaient réservée à d'autres pays lointains", juge Fatoumata Koné, présidente de l'Agence parisienne du climat (APC) et élue écologiste au Conseil de Paris.Fin août 2022, l'APC avait reçu déjà reçu plus de demandes de nouvelles copropriétés que sur toute l'année 2021.SensibilisationDans sa copropriété, M. Robichez parle d'une concertation "de plusieurs mois" entre membres du conseil syndical, mais des débats "plutôt simples"."On a beaucoup expliqué lors de nos réunions la nécessité de rénover en profondeur les 80 appartements de la résidence", décrit le copropriétaire, la cinquantaine, devant la façade rénovée de sa tour d'habitation."On ne regrette rien: avec cette nouvelle isolation, l'hiver dernier, on a eu moins froid, et cet été, on n'a pas été écrasés par la chaleur".Côté financement, la copropriété a pu bénéficier du dispositif Eco-rénovons Paris, qui encourage les copropriétés privées parisiennes à la rénovation énergétique de leur immeuble."50% du coût total de 1,6 million d'euros pour la copropriété a été financé par cette aide et nos biens ont pris 10 à 15% de valeur immobilière", se réjouit Jean-Gérard Robichez, estimant le reste à charge par propriétaire à 20.000 euros en moyenne.Mais dans certaines copropriétés, les débats sont souvent plus longs, avec des propriétaires plus récalcitrants à l'idée d'engager des sommes importantes, ou moins au fait des aides existantes."Entre le retour sur investissement, de plusieurs dizaines d'années et la crainte de nuisances liées aux travaux, des copropriétaires trouvent encore des raisons de bloquer des projets", analyse Florence Lievyn, responsable des affaires publiques de Sonergia, spécialiste de la rénovation énergétique.La ville de Paris annonce des réunions publiques dans tous les arrondissements à l'automne pour convaincre des copropriétaires de se lancer.Dispositifs pas assez ambitieuxA l'échelle de tout le territoire, les copropriétés représentent 28% des bâtiments et l'État multiplie les initiatives pour accélérer leur rénovation, indispensable pour respecter les objectifs climatiques de la France.Les propriétaires de logements sont désormais obligés d'effectuer un diagnostic de performance énergétique (DPE) s'ils souhaitent les mettre en vente ou en location.Pour les plus énergivores (étiquetés F et G), il est déjà interdit, depuis le 24 août, d'augmenter les loyers. A partir de 2023, ce sont des interdictions pures et simples de louer qui frapperont, progressivement, les "passoires thermiques".Le dispositif-phare de l'Anah, MaPrimeRénov' Copropriétés, a été lancé en juillet 2021 et permet de subventionner 25% du montant des travaux, à condition que les gains de performance énergétique soient conséquents (35% au moins).Des mesures insuffisantes selon certains spécialistes du secteur."Les aides pour les copropriétés sont trop faibles", regrette Manuel Domergue auprès de l'AFP, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre. "L'État devrait être bien plus ambitieux pour donner de vraies perspectives à long terme, à l'aube d'un hiver critique".Seulement 12.000 logements ont pu bénéficier du mécanisme en 2021, pour un coût d'environ 70 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 221 jours

Les levées de fonds françaises résistent, mais la croissance effrénée est terminée

Selon les chiffres de la banque d'affaires Avolta, le financement en capital-risque des jeunes pousses "tech" a augmenté de 30% en France sur les trois premiers trimestres de 2022, alors qu'il a eu tendance à reculer, parfois très significativement, ailleurs dans le monde: - 56% en Chine, -29% aux Etats-Unis, - 19% au Royaume-Uni, - 27% en Allemagne...Le total des montants levés en France sur l'ensemble de 2022 devrait être autour de 15,5 milliards d'euros, contre 12,3 milliards d'euros en 2021, prévoit Avolta.Les données préliminaires du baromètre In Extenso Essec montrent également une progression de 30% des montants levés par les start-up françaises sur les 9 premiers mois de l'année.Mais les deux baromètres montrent également que le ralentissement des levées de fonds est bien là.Les 15,5 milliards de capital levé cette année prévus par Avolta ne représentent qu'une hausse de 26% sur 2021, alors que les levées de fonds avaient doublé entre 2020 et 2021.De même le total levé n'a atteint que 2,5 milliards d'euros au troisième trimestre, alors qu'il était encore de 5 milliards au premier trimestre de l'année.Le baromètre In Extenso Essec relève de son côté que les levées de fonds du troisième trimestre 2022 sont inférieures de 40% à celle d'un an auparavant."Le pic de la bulle a été atteint au premier trimestre de 2022 et la tendance s'oriente globalement vers un atterrissage, avec des prévisions de temps difficiles", a indiqué à l'AFP Patricia Braun, la présidente d'In Extenso Innovation."Ca s'est clairement ralenti, on a sauvé le mois de septembre grâce à de grosses levées", a commenté de son côté Franck Sebag, associé chez EY, qui publie également chaque semestre un baromètre des levées de fonds."Mais la France est probablement le pays en Europe le mieux positionné pour résister" à ce mouvement de baisse des investissements en capital risque dans les start-up, a-t-il indiqué à l'AFP.Selon Avolta, les plus grosses opérations continuent à un rythme "à peu près normal".Mais ce sont les petites levées de fonds, celles qui interviennent au début de la vie de la jeune pousse qui sont en recul significatif, estime le banquier d'affaires.Par secteur, l'édition logiciel ou la finance, moteurs traditionnels des levées de fonds, sont en stagnation, souligne Avolta.Selon cette banque d'affaires, les start-up de la santé sont les plus valorisées par les fonds d'investissement, avec des valeurs d'entreprises fixées à 8 fois leur chiffre d'affaires (valeur médiane).Viennent suite les jeunes pousses immobilières et financières, à respectivement 6,3 et 6,2 fois leur chiffre d'affaires (valeur médiane).A l'inverse, les start-up des transports et de l'alimentaire sont les moins valorisées, à respectivement 2,3 et 2,5 fois leur chiffre d'affaires (valeur médiane).
Il y a 2 ans et 221 jours

L'éolien terrestre est devenu un "gros mot" en France, regrette la patronne d'Engie

"Ce sentiment anti-éolien n'a plus lieu d'être dans un monde où on est en urgence énergie tous les jours", a déclaré à des journalistes la directrice générale d'Engie, en marge d'une visite sur un site des parcs éoliens terrestres de la Bretelle et d'Echalot, en Côte-d'Or."On a l'impression que l'éolien terrestre, c'est devenu un gros mot, ou un mot tabou", a-t-elle commenté, alors que les projets éoliens, surtout terrestres, font l'objet dans certains territoires d'une vive contestation depuis quelques années.Pour la dirigeante d'Engie, l'existence d'un "sentiment anti-éolien a du prendre racine avec des projets qui ont été mal réalisés et qui ont tiré la filière par le bas".A l'occasion du 10e anniversaire de ces parcs éoliens en Côte-d'Or, un projet initié en 2003 mais dont l'exploitation n'a commencé qu'en 2012 en raison de divers recours, la directrice générale s'est félicitée au contraire de "l'appropriation" de ces installations, fruit d'un travail de "concertation" et d'une méthode qui se veut "exemplaire". "Sur le démantèlement (des éoliennes en fin d'exploitation), il faut être exemplaire, nous, on enlève tout", a-t-elle expliqué.La production annuelle de ces parcs d'environ 80.000 MWh/an permet d'alimenter 37.000 personnes en électricité, "soit l'équivalent de près d'1/4 de la population de la ville de Dijon", selon Engie.Alors que la "demande en électricité va exploser", "on va avoir besoin de nucléaire mais cela ne suffira pas, il faudra beaucoup d'énergies renouvelables, du solaire, de l'éolien, en mer et terrestre. C'est important de dire que l'éolien terrestre va contribuer à ce mix énergétique équilibré", a encore souligné Mme MacGregor.Le gouvernement a présenté lundi un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables afin de rattraper le retard de la France, un texte concentré sur le solaire et l'éolien en mer.Emmanuel Macron, qui lui-même prône de diviser par deux le rythme de déploiement de l'éolien terrestre prévu jusqu'à présent, a reconnu qu'il en faudrait.
Il y a 2 ans et 221 jours

Réseau de chaleur et de froid géothermique à Nice

Une véritable technopole en développement à l’ouest de la ville, pensée dès sa conception dans une dimension environnementale avec le raccordement de l’ensemble des bâtiments à un réseau de chaleur et de froid géothermique. L’éco quartier Nice Méridia s’inscrit ainsi dans la politique de transition écologique de la métropole qui continue de gagner en autonomie énergétique grâce à la chaleur renouvelable.