Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31947 résultats)
Il y a 2 ans et 221 jours

Soubassements et murs enterrés : Knauf présente 2 nouveautés bas carbone et 100% validées

Qu’il s’agisse d’isolation semi-enterrée ou enterrée, cette nouvelle offre Knauf bas carbone (FDES à l’appui), s’avère 100% validée puisque disposant de tous les justificatifs techniques nécessaires pour son emploi en pied de façade notamment dans les ERP et les bâtiments résidentiels et industriels (classement Euroclasse du panneau selon la réglementation incendie des systèmes d’isolation par l’extérieur).Une offre aux 4 références et 2 innovations L’industriel propose ainsi aux professionnels une gamme complète, afin de répondre à chaque besoin de chantier. Cette gamme est constituée de quatre références dont deux innovations : Knauf Périboard ULTRA+, Knauf Perimaxx ULTRA, Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE. La première nouveauté, destinée à l’isolation semi-enterrée des soubassements, Knauf Périboard ULTRA+, qui remplace Knauf Périboard ULTRA 30 SE, est parfaitement en phase avec les exigences bas carbone et revendique une nette réduction de son impact CO2 grâce à l’utilisation de PSE recyclé lors de la fabrication du panneau isolant et à la certification PEFC du bois contenu dans le parement en bois-ciment. Knauf Périboard ULTRA+ affiche ainsi seulement 9 kg CO2/m2 sur tout son cycle de vie (ép. 90 + 10 mm R = 2,90 m2.K/W), soit la valeur la plus basse observée sur le marché pour une solution de ce type ! Panneau composite (1000 x 600 mm – soit 990 x 590 mm utiles) à bords feuillurés doté d’un parement lisse à bords biseautés, Knauf Périboard ULTRA+ se destine à l’isolation par l’extérieur des pieds de façade. Il s’applique sur les murs de soubassements (des catégories 1, 2 et 3 définies selon le DTU 20.1) sur maçonnerie de petits éléments, béton banché, béton préfabriqué et prémurs béton. Autre atout du Knauf Périboard ULTRA+, le complexe, qui revendique une réaction au feu Euroclasse B-s1, d0 (jusqu’à l’épaisseur 110 + 10 mm) est un tout en 1 comprenant une plaque de parement, et ne nécessitant pas de finition complémentaire, pour un appréciable gain de temps lors de la pose. Disponible en 8 épaisseurs (40/60/70/70/90/110/130/150/175 et 195 + 10 mm), Knauf Périboard ULTRA+ affiche des performances thermiques de 1,25 à 6,25 m2.K/W. La seconde innovation de la nouvelle offre Knauf, Knauf Perimaxx ULTRA, constitue une réponse idéale et optimisée pour l’isolation et le drainage des murs enterrés sur les profondeurs d’enfouissement les plus courantes (inférieures à 4 mètres), complétant ainsi judicieusement la solution Knauf Perimaxx Resist qui, elle, peut être mise en œuvre jusqu’à 8 m de profondeur. Knauf Perimaxx ULTRA est un panneau rigide (1265 x 615 mm hors tout, soit 1 250 x 600 mm utiles) en PSE moulé de couleur grise à quatre bords feuillurés comprenant un parement filtrant en géotextile, avec des plots de drainage en forme de losange pour assurer l’écoulement des eaux de ruissellement. Mentionnons que ce drainage intégré au panneau (capacité de débit de 1,26 litres/(s.m) sous pression de 20 kPa), se substitue totalement à l’ajout d’une nappe à excroissance indépendante pour parois enterrées, ce qui réduit le temps de mise en œuvre et les coûts. De plus, Knauf indique que Knauf Perimaxx ULTRA affiche une très faible capacité d’absorption d’eau et de vapeur d’eau, une garantie pour la durabilité des performances d’isolation dans le temps de la solution (Seulement 3% d’absorption en immersion totale ou par diffusion de vapeur d’eau à long terme). Si Knauf Perimaxx ULTRA dispose également d’une réaction feu Euroclasse E (isolant seul) selon le rapport de classement CSTB n°RA21-0102, il affiche une conductivité thermique de 0,0307 W/m.K et une résistance à la compression à 10% de déformation selon EN826 de CS (10) 100, soit 100 kPa minimum. Knauf Perimaxx ULTRA justifie d’une mise en œuvre validée par une Enquête de Technique Nouvelle et ses caractéristiques sont conformes aux Recommandations Professionnelles n°2 de la CFSE et certifiées par l’ACERMI. Knauf Perimaxx ULTRA se destine à l’isolation thermique par l’extérieur, le drainage et la filtration des eaux de remblais des parois enterrées des murs de catégories 1, 2 et 3 des ERP, bâtiments d’habitation, tertiaires industriels et agricoles. Il s’applique sur murs maçonnés de petits éléments, béton banché, béton préfabriqué, prémur béton et procédé de mur en éléments de coffrage isolant en PSE disposant d’une évaluation technique.Enfin, Knauf Perimaxx ULTRA se décline en 8 épaisseurs (68/88/108/128/148/168/188/ 208 mm) pour des performances de résistance thermique allant de 1,95 à 6,50 m2.K/W.Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE, les autres solutions Knauf Pour répondre à un maximum de configurations de chantier, Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE restent à la gamme. Le premier s’impose pour ses qualités de drainage intégré des eaux de ruissellement et se substitue aussi à l’ajout d’une nappe à excroissance indépendante pour parois enterrées , il revendique une profondeur d’enfouissement jusqu’à 3 niveaux de sous-sols soit 8 mètres maximum, pour des résistances thermiques allant de 1,85 m2.K/W (ép. 68 mm) à 6,15 m².K/W en épaisseur 208 mm.Pour les finition enduites ou enterrées, sans besoin de drainage, Knauf Therm Soubassement SE (panneau de 1200 x 600 mm), en plus de réduire les ponts thermiques, assure aussi une protection efficace du soubassement pendant la mise en place des remblais à faible profondeur. De forte résistance mécanique, il se décline en des épaisseurs optimisées pour répondre aux exigences réglementaires, avec une profondeur d’enfouissement maximale jusqu’à 2,40 m, pour des performances thermiques allant de 0,55 à 11,25 m2.K/W (pour des épaisseurs respectives de 20 et 400 mm).Guide de choix, cctp... : les ressources knauf disponibles Comme de tradition désormais, Knauf accompagne cette offre d’un guide de choix disponible en ligne. Un outil simple et interactif qui permet de s’assurer du choix de la meilleure solution pour l’isolation des soubassements et murs enterrés selon le type de bâtiment, la catégorie de mur et la valeur de résistance thermique recherchée.Ce guide se complète aussi d’une base de descriptifs types dans une bibliothèque technique riche de plus de 2500 références à intégrer dans les CCTP et de Knauf BatiChiffrage qui estime le fourni-posé, chiffre le coût du chantier, calcule les temps d’exécution indicatifs, …Le mot du Chef de Marché, Gérard PersuyCette nouvelle offre répond aux enjeux actuels de la conception des bâtiments neufs et de leur rénovation : réduction des impacts carbone des produits de construction, réduction des consommations d’énergie des bâtiments pour les chauffer ou les rafraîchir et durabilité des performances.
Il y a 2 ans et 221 jours

Lancement du Plan piscines 2 en Seine-Saint-Denis

Ce lancement s’est fait en présence de Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-Denis, Jacques WITKOWSKI, Préfet de la Seine-Saint-Denis, Zaïnaba SAÏD-ANZUM, Conseillère départementale déléguée au Sport, et Stéphane BLANCHET, Maire de Sevran.Ce second plan fait suite au Plan piscines 1, de 2016 à 2022, ayant contribué à la construction de 3 nouvelles piscines (dont deux sous maîtrise d'ouvrage départemental) et d’en rénover 9, pour un investissement total de 40 millions d’euros.Accélérer la création de lignes d’eauSi le premier plan a permis d’éviter la fermeture de certains équipements et d’accentuer leur fréquentation, la remise à niveau des infrastructures et la réduction des carences en matière d’offre reste un enjeu majeur, nécessitant notamment une accélération dans la création de nouvelles lignes d’eau. Avec 37 piscines actuellement (39 à l’horizon 2024), la Seine-Saint-Denis compte moins de 60m2 de bassin de natation pour 10.000 habitants, contre 160m2 en moyenne régionale et plus de 260m2 en moyenne nationale. 7 communes sur 40 n’ont aucun équipement aquatique.Doté de 35 millions d’euros, dont 15 millions d’euros financés par la SOLIDEO (Etat et Région), ce second Plan piscines permettra non seulement de financer des projets liés à l’héritage olympique, mais aussi de poursuivre l’effort de rattrapage en matière d’équipements aquatiques dans tout le département. Il pourra s’agir à la fois de projets de construction et reconstruction, de réhabilitation lourde et d’extension, ou de rénovations et d’aménagements visant le développement des usages.Les villes et EPT qui le souhaitent pourront candidater tout au long du plan, qui durera jusqu’en 2028.Une attention particulière aux territoires carencés, à la sobriété énergétique et l’accessibilité des équipements Afin d’encourager les porteurs de projets à prendre en compte les priorités de politiques publiques que porte le Département de la Seine-Saint-Denis, des financements supplémentaires seront attribués sous forme de bonus dans plusieurs cas.Les projets situés dans de szones très carencées (aucune piscine ou carence supérieure à 2 bassins) ou carencées (carence d’1 à 2 bassins).Les projets intégrant l’ensemble des enjeux environnementaux : budget carbone maîtrisé, qualité de vie garantie, valorisation et renforcement des écosystèmes.Les projets allant plus loin que les normes réglementaires en matière d’accessibilité, mais aussi pour ceux qui favorisant l’accès bassins à tout.e.s avec la création d’équipements aqua ludiques.Pour Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-Denis : «A deux ans des Jeux, l’écart entre les besoins en matière d’équipements nautiques et la réalité des infrastructures dont nous disposons en Seine-Saint-Denis reste un sujet de préoccupation majeure. Si notre premier Plan piscines a permis d’éviter la fermeture de certains équipements, d’en rénover et d’en construire, cet effort se poursuit et s’amplifie aujourd’hui dans la dynamique des JOP. C’est tout le sens de ce second Plan piscines que nous lançons avec Zaïnaba Saïd-Anzum, Conseillère départementale déléguée au Sport, et Emmanuel Constant, Vice-président en charge des JOP, avec le soutien de l’Etat, de la Région et de la SOLIDEO. Il n’y a pas de miracle : c’est avec des moyens et des actes que nous pourrons développer l’apprentissage et la pratique de la nage, si importants en matière de santé publique, de sécurité individuelle et de vie sociale.»
Il y a 2 ans et 221 jours

Vinci remporte un milliard d'euros de contrats pour lignes à haute tension au Brésil

Signés par la filiale Cobra IS, rachetée en 2021 au groupe espagnol ACS, ces contrats portent sur la conception et la construction de plus de 2.000 km de lignes de transmissions et de plusieurs stations, dont plus de la moitié dans l'Etat du Minas Gerais, près de Sao Paulo.L'un de ces contrats porte également sur l'exploitation et la maintenance pendant 30 ans de 1.080 km de ligne, pour 3,48 milliards de rials, soit 670 millions d'euros, selon un communiqué.Les travaux qui mobiliseront "plus de 5.000 employés" devraient s'achever fin 2027, précise le groupe.Dans le même Etat, mais dans la région d'Espirito Santo, 4.900 employés de Vinci construiront, également d'ici fin à la fin 2027, 980 km de lignes pour 2,0 milliards de rials (386 millions d'euros).L'international pèse désormais pour plus de la moitié dans l'activité de Vinci, qui a réalisé au premier semestre un bénéfice net de 1,9 milliard d'euros, supérieur à l'avant-pandémie de Covid-19 et plus que doublé par rapport à 2021, sur fond de croissance de 26% du chiffre d'affaires, à 28,5 milliards d'euros.L'acquisition de Cobra IS, qui a déjà installé "environ 32.000 km de lignes électriques" au Brésil en 20 ans, représentait "un peu moins de la moitié" de cette croissance des ventes, avait expliqué le groupe fin juillet, lors de la présentation de ses résultats.Le groupe s'attendait alors à un résultat net 2022 supérieur à son niveau de 2019.
Il y a 2 ans et 221 jours

Schöck lance une série de vidéos grand public pour insuffler une prise de conscience collective

Mais aujourd’hui, Schöck fait le choix de les rendre "visibles" auprès du "consommateur final" d’un logement afin qu’il se rende compte des valeurs ajoutées d’un bâti bénéficiant d’une enveloppe homogène, et ce, via une saga vidéo découpée en 4 saisons et 16 épisodes, diffusée de septembre à décembre sur sa chaîne YouTube. Au cœur du pitch, une prise de conscience nécessaire afin que l’acheteur, le locataire, l’occupant de tout logement exige que celui-ci soit parfaitement isolé, y compris avec le traitement de l’ensemble des ponts thermiques. À la clé : économies d’énergie, augmentation du pouvoir d’achat des ménages, confort accru pour les occupants et patrimoine valorisé ! Une sensibilisation qui fait aussi écho aux objectifs gouvernementaux liés à la sobriété énergétique et au plan de décarbonation (0 carbone en 2050). Pour un choix de logements économes, sains et durables Reconnu pour l’attention qu’il porte à l’accompagnement des professionnels de la construction, Schöck décide aujourd’hui de s’adresser aussi à un plus large public, qu’il s’agisse de particuliers désireux d’acquérir un logement, d’associations de consommateurs, d’organismes en conseil immobilier, de fédérations, d’institutionnels comme de politiques…En mettant en lumière une réglementation environnementale RE2020 peu ambitieuse, des constructions de logements conformes mais souvent insuffisamment adaptés aux occupants soucieux de réaliser de plus larges économies d’énergie que celles habituellement proposées, Schöck, à travers des vidéos ludiques et didactiques, explique en quoi une enveloppe de bâtiment homogène constitue la garantie d’un choix gagnant pour toute la vie du logement, tant pour le propriétaire que pour l’occupant.La première saison de cette série, diffusée sur les réseaux sociaux et la chaîne YouTube de Schöck, s’échelonne sur le mois de septembre à raison d’un épisode par semaine.Elle se consacre à la construction des logements en France, notamment ses "limites". S’inspirant du Livre Blanc1 sorti en novembre 2018, Schöck fait un état des lieux, simple et accessible à tous, de la construction neuve de logements collectifs, tant en abordant les modes constructifs qu’en rappelant certains chiffres liés, entre autres, aux gaz à effet de serre et aux "passoires thermiques".L’accent est mis sur "une exception à la française" en matière d’isolation puisque la France s’avère un des rares, très rares pays en Europe privilégiant 9 fois sur 10 une isolation par l’intérieur (ITI) versus une isolation par l’extérieur (ITE) qui, à condition de traiter le peu de ponts thermiques restants, comme les balcons, est pourtant celle qui permet de réaliser, entre autres, de véritables économies d’énergie sur la durée de vie du bâtiment.La saison 2, à suivre en octobre, détaillera les impacts économiques d’une enveloppe non homogène tandis que la saison 3, programmée en novembre, en dévoilera les conséquences sanitaires. Enfin, la saison 4, en décembre, décrira en quoi la précédente réglementation thermique, RT2012, comme l’actuelle réglementation environnementale, RE2020, affichent si peu d’ambition.Schöck considère que le secteur du bâtiment commence à peine sa métamorphose et pour que le résultat soit à la hauteur à la fois des acteurs de la construction mais aussi et surtout des occupants, locataires ou propriétaires, il faut que ces derniers puissent insuffler une véritable dynamique.Celle-ci doit faire évoluer les priorités en vue d’obtenir un logement sain, durable, générant de véritables économies à moyen et long termes, augmentant ainsi leur pouvoir d’achat comme la valeur des biens immobiliers tout en gagnant en confort.Les vidéos conçues par Schöck invitent à se poser la question : ne construit-on pas aujourd’hui les rénovations de demain ? Découvrez les premiers épisodes de la saison 1 sur la chaîne YouTube Schöck France :
Il y a 2 ans et 222 jours

La mer monte mais l'homme tarde à déménager faute de moyens

"On a décidé de relocaliser notre camping", actuellement à 50 m du rivage, "ici à 700 m de la mer pour éviter les inondations qui ont meurtri ce camping et prendre en compte le changement climatique, le recul du trait de côte", explique Jean-François Bloc, maire depuis 34 ans de Quiberville (Seine-maritime), une station balnéaire qui affiche 2.500 habitants l'été. Derrière lui s'affairent les pelleteuses sur le terrain du futur "camping nature" annoncé pour l'été 2023.Ce "repli stratégique" dans les terres face aux risques de submersion les plus importants est prôné depuis une dizaine d'années par l'Etat, après des décennies "où on a bétonné un peu partout", et accéléré ainsi l'érosion, selon un haut fonctionnaire. La tempête Xynthia en 2010 a marqué un tournant.La mise en œuvre de cette "relocalisation" demeure pourtant "très rare", souligne Stéphane Costa, référent scientifique de la stratégie nationale de gestion du trait de côte.Pour lui, il est "urgent" d'agir. D'ici à 2100, le niveau de la mer devrait augmenter d'un mètre environ. Et "au moins 50.000 logements" devraient être concernés en France par l'érosion et le risque de submersion, selon le ministère de la Transition écologique.Le recul du trait de côte, le maire de Quiberville en est plus que conscient. Il vient d'exproprier pour destruction une maison en bord de falaise. Ce n'est ni la première ni la dernière. Et le camping en bord de plage, poumon économique de la commune, a été inondé plusieurs fois dans les années 2000. La ville n'a plus le droit d'y laisser de caravanes l'hiver."En 1999, on a eu 140 caravanes qui flottaient. En 1977, j'ai vu la mer casser la route. Les morceaux de béton sautaient, c'était comme un bombardement. On peut assister à nouveau à ça", souligne M. Bloc. "Pendant des décennies, ce territoire comme tant d'autres, a lutté contre la nature. Aujourd'hui au lieu de faire des murs, mettre des pompes, on choisit d'enlever les équipements submersibles pour ouvrir la vallée à la mer", explique Régis Leymarie, délégué adjoint du Conservatoire du littoral de Normandie, coordinateur du projet.Après le déménagement du camping, le tuyau étroit (1,5 m de diamètre) par lequel la Saâne se jette actuellement dans la mer va être remplacé par un pont de 10 m de long. En 2025, le fleuve retrouvera ainsi un lit plus large, incluant l'actuel camping, et sa biodiversité. Les campeurs n'auront plus la vue sur la plage mais sur la vallée réconciliée avec le fleuve, régulièrement élargi par la mer, selon le maire qui est aussi conseiller régional.Ce déménagement effraie toutefois certains habitués aux revenus modestes. Ils craignent que leurs mobil-homes n'aient pas leur place dans le futur camping qui va monter en gamme. "Avec nos petites retraites, on n'aura pas les moyens", s'inquiète Monique Delépine, 70 ans, même si le maire promet une "attention particulière" pour les habitués.Sans fonds européens, pas de projetEt "un jour ou l'autre, il faudra (aussi) déplacer" la route littorale "très fortement menacée", avertit M. Costa.Ce projet est "une première étape", qui a déjà mis 10 ans à aboutir, souligne Nicolas Leforestier le président du syndicat des bassins versants de la Saâne.Il n'a dû son salut qu'à l'obtention de fonds européens. Le nouveau camping évalué à 8,7 millions d'euros a été financé à environ 70% par l'UE et 30% par les collectivités locales, selon le Conservatoire.Car en "France il n'y a quasi pas d'argent pour l'adaptation au changement climatique", constate M. Leymarie. Et "pour l'instant tout le monde se refile la patate chaude", estime aussi M. Costa.A 40 km de Quiberville, Criel-sur-mer mène aussi une "étude pour laisser entrer la mer". Mais au-delà du financement, "le repli stratégique, il va se faire où ?", alors qu'il faut également éviter l'artificialisation des terres agricoles, interroge le maire Alain Trouessin.Flambée de l'immobilierA Montmartin-sur-mer (Manche), David Lecordier, éleveur de moutons de prés-salés s'est fait lui aussi à l'idée de quitter son "cadre idyllique resté un peu sauvage". Le Normand a vu un hectare de la ferme héritée de ses parents partir à la mer et trois autres devenir inondables.Mais le prix que lui propose le Conservatoire du littoral pour racheter ses terres est loin de financer son projet d'achat de gîtes pour accueillir des touristes un peu plus loin du rivage. La flambée continue des prix de l'immobilier sur le littoral "n'arrange pas les choses", déplore-t-il."On va pas non plus aller à 20 km dans les terres", où l'immobilier est moins cher mais "où les touristes ne passent pas", argumente-t-il. Et sa communauté de communes n'a pas prévu de l'aider financièrement. Au total, "l'impact financier de l'érosion est estimé à plusieurs dizaines de milliards d'euros", selon l'Association nationale des élus du littoral (ANEL) qui "attend depuis longtemps les outils et les ressources nécessaires à l'adaptation à l'érosion côtière".Interrogé par l'AFP, le ministère de la Transition écologique indique "réfléchir" à la question des financements à long terme, qui pourront inclure le privé, et souligne avoir débloqué 10 millions d'euros en tout pour 2021-2024 pour Gouville-sur-mer (Normandie), Saint-Jean-de-Luz et Lacanau (Nouvelle Aquitaine). "S'il y avait eu plus de territoires matures, on aurait pu accompagner plus de territoires", assure-t-on.A l'exception du déplacement dans les terres de parkings à Saint-Jean-de-Luz et d'un poste de secours et une boutique à Lacanau, les 10 millions, même abondés par les collectivités, ne financent dans les faits pas de travaux de relocalisation mais uniquement l'étude du déménagement de campings, habitations, commerces, station d'épuration, selon les collectivités concernées.En attendant, Lacanau (5.000 habitants) projette une digue à 30 millions d'euros en co-financement, après avoir constaté "l'infaisabilité financière et juridique" du déplacement de 1.200 logements évalués à 300 millions d'euros en 2013.Et Gouville (2.300 habitants) vient à nouveau d'investir 650.000 euros dans d'énièmes enrochements au printemps sur sa plage, autorisés provisoirement par l'Etat, alors que la justice administrative doit se prononcer prochainement sur de précédents enrochements jugés illégaux par le préfet.
Il y a 2 ans et 222 jours

La mairie de Paris renonce à des constructions controversées au pied de la tour Eiffel

Destiné à végétaliser et à piétonniser les abords de la "Dame de fer", le projet OnE, présenté par la maire (PS) de la capitale Anne Hidalgo, suscite depuis des mois les critiques des oppositions municipales et des défenseurs de l'environnement.Il devait notamment entraîner l'abattage d'une vingtaine d'arbres, certains centenaires selon les écologistes. La mairie y a renoncé en mai dernier, après les protestations de plusieurs associations et personnalités.Elle a donc également décidé d'abandonner quatre constructions prévues. "Je vous annonce que nous annulons purement et simplement tout projet de construction au pied de la tour, tout en maintenant le projet paysager", a déclaré M. Grégoire au JDD."La philosophie d'ensemble reste la même", a insisté le premier adjoint chargé de l'urbanisme. 'Nous allons mettre en oeuvre 95% du projet OnE, c'est-à-dire une continuité paysagère du Trocadéro au Champ-de-Mars, fidèle au dessin d'origine, respectueuse du patrimoine, avec moins de voitures et plus de nature"."Nous ne cédons pas à la pression, nous souhaitons juste que notre projet ne soit pas parasité par des polémiques annexes. Disons que nous corrigeons les points irritants", a-t-il ajouté, en précisant que le budget du projet baisserait en conséquence de 107 à 100 millions d'euros."Très bonne nouvelle", a réagi auprès de l'AFP Christine Nedelec, de France nature environnement (FNE) Paris, "mais les permis (de construire) sont toujours d'actualité (...) on attend que les permis soient retirés". "On veut aussi la remise en état du site et sa préservation", a-t-elle ajouté."Satisfaction pour l'heure mais on reste vigilants", a renchéri Thomas Brail, du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), qui s'est félicité auprès de l'AFP de la "cohésion associative qui fait qu'on arrive à gagner".Lundi, les associations opposées au projet avaient manifesté devant les arbres objets d'un sondage sur l'étendue de leurs racines, la mairie voulant vérifier si des constructions étaient encore possibles à proximité.Réunies par Emmanuel Grégoire vendredi, elles avaient de nouveau protesté contre cette méthode, soulignant notamment que le fait de creuser des tranchées à la pioche au niveau des racines pouvait être fatal aux arbres.
Il y a 2 ans et 222 jours

Acheter les murs de son logement mais pas le terrain, le BRS un outil anti-spéculation

Avec 40.000 euros d'apport, Béatrice, professeure d'espagnol de 51 ans, n'avait pas les moyens d'acheter seule un appartement à Pantin (Seine-Saint-Denis). Grâce au BRS, nouveau dispositif d'accession sociale à la propriété, la voilà propriétaire d'un "71 m2 plus 14m2 en soupente" à Pantin, moyennant 220.000 euros et une redevance mensuelle de 175 euros."C'est miraculeux car c'est 50% moins cher que dans le privé. Je n'étais pas obsédée par l'idée d'acheter à tout prix, mais j'avais déjà un loyer de plus de 1.000 euros et je ne voulais pas être locataire à vie sans rien transmettre à mes enfants", poursuit cette mère de deux enfants, qui a emprunté sur 15 ans à raison de 1.200 euros de mensualités.Issu de la loi Alur, le bail réel solidaire suppose l'achat d'un terrain par un organisme foncier solidaire (OFS), un établissement à but non lucratif agréé par l'État. L'OFS revend ensuite le bâti - neuf ou rénové - à un ménage à revenus modestes moyennant le versement d'une redevance pendant la durée du bail, qui peut aller jusqu'à 99 ans. A Paris, une personne seule devra ainsi gagner moins de 33.400 euros par an pour en bénéficier.Pour l'acquérant, l'économie peut atteindre 40%, voire plus, par rapport au privé, selon la fédération des Coop' HLM.A l'issue du bail, le propriétaire ou ses ayants-droits peuvent soit revendre avec une plus-value encadrée soit conserver le logement en signant un nouveau bail long, toujours sous condition de ressources."On n'est pas du tout habitués à ce modèle en France mais la propriété n'est pas fragile du tout, simplement on ne peut pas faire de spéculation. Ca permet de toucher des ménages qui sont totalement exclus de l'accession à la propriété pour qu'ils puissent vivre là où ils en ont besoin", observe Cécile Hagmann, directrice générale de la Coop' Foncière, qui ambitionne de vendre 1.000 logements en BRS en Ile-de-France d'ici 2030.Zone tendueLe dispositif "ne cesse de monter en puissance", assure Tristan Ruiz, du cabinet Adéquation. "On est passé de 2.000 logements mis en vente fin 2021 à 3.300 au premier semestre 2022", observe-t-il, avec un prix de vente moyen "à 2.690 euros/m2". La plupart de ces logements sont situés dans les zones les plus tendues, "historiquement d'abord en Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine, mais on observe aujourd'hui un recentrage sur l'Ile-de-France et en PACA", précise M. Ruiz.Les collectivités sont particulièrement friandes du dispositif et créent leur propre OFS pour éviter d'exclure les catégories sociales les plus modestes des villes. Le secteur privé se montre lui aussi très intéressé. "Le terrain étant dissocié du bâti à la vente, l'un des risques est d'avoir une spéculation sur le foncier. Il ne faudrait pas que des propriétaires vendent leur terrain plus cher en se disant qu'il trouvera toujours son client dès lors qu'on peut faire un BRS et lisser le prix du foncier sur 80 ans", prévient toutefois Marianne Louis, déléguée générale de l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui représente les bailleurs sociaux.Conçu au départ pour répondre aux besoins de logements dans les zones tendues avec une offre de logements neufs, le BRS a également trouvé son utilité dans certaines zones rurales, dans l'ancien.C'est le cas au Pays basque, où l'établissement public foncier local s'est emparé de l'outil pour rénover des logements inoccupés dans les centres-bourgs et y faire revenir des familles qui n'avaient pas les moyens de faire les travaux.Selon Antoine Rousselie, directeur général adjoint du bailleur social marseillais Erilia, le BRS trouve aussi son utilité sur les littoraux "face à la multiplication des résidences secondaires et des locations saisonnières qui évincent les populations locales", même s'il faut selon lui "l'utiliser massivement pour avoir un effet, faute de quoi on risque de déplacer la spéculation sur un autre territoire".
Il y a 2 ans et 222 jours

La demande en granulés de bois explose entrainant la flambée des prix

"C'est une denrée rare", plaisante cet homme de 47 ans qui a équipé sa maison d'un poêle à granulés il y a plusieurs années, en complément du chauffage électrique.Chez Bois Rosa, une entreprise distribuant bois de chauffage et granulés située à une vingtaine de kilomètres de Lyon, le ballet incessant de voitures, coffre ouvert pour collecter les précieux granulés combustibles, a poussé le gérant à limiter les ventes directes."Quand les clients viennent de loin, on va jusqu'à 15 sacs", précise le patron, Stéphane Rosa, qui réalise "99% de (ses) ventes" auprès de particuliers. Son carnet de commandes est plein, avec trois mois de délai de livraison, contre deux à trois semaines d'habitude.La tendance est générale, certains fournisseurs ne répondent plus au téléphone. Un message pré-enregistré demande(d')adresser (une) demande par écrit" via un formulaire accessible en ligne.L'Auvergne-Rhône-Alpes est pourtant la première région productrice de billes de bois en France, un mode de chauffage en plein essor."C'est la panique engendrée par la guerre en Ukraine qui a fait peur sur toutes les énergies", explique Eric Vial, délégué général de Propellet, l'association nationale du chauffage au granulé de bois - "pellet" en anglais.La demande actuelle, deux à six fois supérieure à 2021, est selon lui "en inadéquation avec le besoin", alors que la consommation n'aurait dû augmenter que de 12 à 13% cette année selon les projections de Propellet."C'est irrationnel: il faut que les gens réfléchissent et ne paniquent pas" poursuit le délégué général en dénonçant un "sur-achat" motivé par "la peur de manquer".En même temps, avec la hausse conjuguée du carburant, de l'électricité et du plastique utilisé pour emballer les palettes de granulés, les prix ont doublé. Un sac de 15 kilos se vend désormais autour de dix euros.Malgré la "surchauffe du marché", le délégué général de Propellet se veut rassurant: "si les consommateurs arrêtent de de se ruer sur les granulés et achètent uniquement le strict minimum, ils font baisser la demande et naturellement le prix va baisser."En attendant, il faut composer avec les restrictions.Stéphane Chicot utilise "une à deux tonnes" de granulés pour se chauffer chaque hiver. Et pour lui, se contenter de "10 sacs, c'est un peu une blague". Pierre Liotard, 66 ans, lui, est venu chez Bois Rosa chercher quelques sacs pour sa fille habitant en Bourgogne, où selon lui, les pellets sont "introuvables" alors que "le froid arrive.""Prix exorbitants"Selon Propellet, en 2021, 1,5 million de foyers français étaient équipés de poêles ou de chaudières à granulés.Longs de quelques centimètres, ces petits cylindres de sciure de résineux compressée sont considérés comme une énergie renouvelable par l'Union Européenne, malgré l'opposition des défenseurs de l'environnement.Les ventes d'appareils à granulés, poêles et chaudières, ont respectivement augmenté de 43,2% et 119,6% en France l'année dernière selon l'Observatoire des énergies renouvelables - une hausse dopée par diverses subventions à l'achat pouvant aller jusqu'à plusieurs milliers d'euros.Les poêles, destinés principalement au chauffage d'appoint, représentent plus de 90% des appareils à granulés, les chaudières, plus volumineuses et reliées au réseau d'eau chaude, sont plus rares.Si la production domestique permet de couvrir "environ 85% des besoins" avec du bois français, la hausse de la demande force la branche à importer "à des prix exorbitants", principalement de Belgique, selon le représentant de Propellet.Comme d'autres distributeurs, M. Rosa rechigne à importer ses granulés."C'est plus logique d'être à côté, ne serait-ce que pour un coût (écologique) ou de transport", selon lui.La demande actuelle aiguise les appétits et "les arnaques en ligne se multiplient" pour les ventes de bois et de chauffage, selon une alerte de la banque CIC à ses clients. De faux sites marchands affichent ainsi des prix attractifs mais ne livrent pas les commandes payées d'avance.
Il y a 2 ans et 222 jours

Le nombre d'emplois liés aux énergies renouvelables s'élève à 12,7 millions dans le monde

Selon un nouveau rapport, le nombre d'emplois dans le secteur mondial des énergies renouvelables a atteint 12,7 millions l'an dernier, soit un bond de 700.000 de plus en un an, malgré les effets persistants du COVID-19 et la montée de la crise énergétique.Énergies renouvelables et emploi : Revue annuelle 2022 souligne que la taille du marché national est l'un des facteurs majeurs de la création d'emplois dans les énergies renouvelables, au même titre, entre autres, que le coût de la main-d'œuvre. L'énergie solaire s'avère être le secteur qui connaît la croissance la plus rapide. En 2021, il fournissait 4,3 millions d'emplois, soit plus d'un tiers de la main-d'œuvre mondiale actuelle dans les énergies renouvelables.Le nouveau rapport a été publié par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec l'Organisation internationale du travail (OIT), à l'occasion du Forum mondial d'action pour l'énergie propre de Pittsburgh, aux États-Unis.Face aux préoccupations croissantes que suscitent le changement climatique, la relance après la pandémie du COVID-19 et les perturbations des chaînes d'approvisionnement, les pays manifestent un intérêt de plus en plus marqué pour la décentralisation de ces chaînes d'approvisionnement et la création d'emplois au niveau national. Le rapport décrit à quel point il est essentiel de compter sur des marchés nationaux solides pour ancrer une dynamique d'industrialisation des énergies propres. Le développement des capacités d'exportation de technologies renouvelables en dépend également, ajoute-t-il.Pour Francesco La Camera, Directeur général de l'IRENA : « En dépit des nombreuses difficultés, les emplois dans les énergies renouvelables restent résilients, et il a été prouvé qu'ils constituent un moteur fiable de création d'emplois. Je conseille aux gouvernements du monde entier de mener des politiques industrielles qui encouragent la création d'emplois décents dans le secteur des énergies renouvelables au sein de leurs propres pays. Le fait de stimuler une chaîne de valeur nationale ne permet pas seulement de créer des opportunités commerciales et de nouveaux emplois pour les personnes et les communautés locales. Cela renforce également la fiabilité de la chaîne d'approvisionnement et contribue à une plus grande sécurité énergétique globale. »Le rapport montre qu'un nombre croissant de pays crée des emplois dans les énergies renouvelables, et que près des deux tiers de tous ces emplois se trouvent en Asie. À elle seule, la Chine représente 42% du total mondial, suivie par l'UE et le Brésil (10% chacun), puis les États-Unis d'Amérique et l'Inde (7% chacun).Pour le Directeur général de l'OIT, Guy Ryder : « Au-delà des chiffres, une attention croissante est portée à la qualité des emplois et aux conditions de travail dans les énergies renouvelables, en vue d'assurer un emploi décent et productif. La part croissante de l'emploi des femmes suggère que des politiques et des formations dédiées peuvent considérablement améliorer la participation des femmes dans les professions liées aux énergies renouvelables ainsi que l'inclusion et, en définitive, la réalisation d'une transition juste pour tous. J'encourage gouvernements, organisations de travailleurs et employeurs à rester fermement engagés en faveur d'une transition énergétique durable, indispensable pour l'avenir du travail. »Le rapport met en lumière un certain nombre d'évolutions majeures au niveau régional et national. Ainsi, les pays d'Asie du Sud-Est sont en train de devenir d'importants centres de fabrication photovoltaïque et de gros producteurs de biocarburants. La Chine est le principal fabricant et installateur de panneaux solaires photovoltaïques, et crée un nombre croissant d'emplois dans l'éolien offshore. L'Inde a quant à elle ajouté plus de 10 gigawatts d'énergie solaire photovoltaïque, ce qui a généré de nombreux emplois dans le domaine de l'installation, mais le pays reste fortement dépendant des panneaux importés.L'Europe, qui représente aujourd'hui environ 40% de la production éolienne mondiale et est le plus gros exportateur d'équipements éoliens, tente de reconstituer son industrie de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques. Le rôle de l'Afrique est encore limité, mais le rapport souligne qu'il existe des possibilités d'emploi croissantes dans le domaine des énergies renouvelables décentralisées, en particulier pour soutenir le commerce local et l'agriculture, entre autres activités économiques. Sur le continent américain, le Mexique est le premier fournisseur de pales d'éoliennes. Le Brésil, qui reste quant à lui le premier employeur dans le domaine des biocarburants, crée également de nombreux emplois dans les installations éoliennes et solaires photovoltaïques. Les États-Unis d'Amérique commencent à mettre en place une infrastructure industrielle à l'échelle nationale pour leur secteur naissant de l'éolien offshore.Dans le cadre d'une transition juste, le rapport insiste sur le fait que l'expansion des énergies renouvelables doit être soutenue par des mesures politiques globales, dont la formation des travailleurs, afin de garantir des emplois décents, de qualité, bien rémunérés et diversifiés.
Il y a 2 ans et 222 jours

Conjuguer construction et rénovation : le double défi des HLM

"Comment conjuguer qualité et quantité" ? En congrès à Lyon, les bailleurs sociaux n'ont pas caché mercredi la difficulté qu'ils auront pour construire massivement du logement tout en faisant en sorte que les quelque 5 millions de logements HLM répondent aux objectifs d'un parc entièrement rénové aux normes BBC (bâtiment basse consommation) en 2050.Avec moins de 180.000 nouveaux logements sociaux sortis de terre en 2021 et 2022, contre un objectif gouvernemental de 250.000, les bailleurs sociaux ratent déjà leurs objectifs actuels de construction.En cause notamment, selon eux, un désengagement de l'Etat qui réalise des économies au détriment du logement social depuis 2017, mais aussi la remontée du taux du Livret A, principal outil de financement du logement social, qui leur ferait perdre 2 milliards d'euros par an.A cela s'ajoutent des difficultés croissantes pour obtenir des permis de construire, l'envolée des prix du foncier dans les zones tendues et le renchérissement des prix des matériaux de construction."Le logement sera certainement la prochaine bombe sociale, l'Etat s'en désintéresse complètement alors qu'il faut un plan Marshall pour faire repartir la machine", avertit Hervé Legros, président d'Alila, promoteur de logements sociaux.Pour Emmanuelle Cosse, présidente de l'Union sociale pour l'habitat, qui représente les bailleurs sociaux, "il faudrait aujourd'hui faire environ 150.000 logements sociaux par an, qu'ils soient neufs ou repris sur des bâtis anciens, pour vraiment améliorer l'offre de logements abordables".Si l'Etat a perdu en ambition sur la production, selon les bailleurs, la demande n'a jamais été aussi haute."Elle a augmenté de plus de 20% en dix ans du fait de l'envolée des prix du privé, de la décohabitation des ménages ou du vieillissement", constate Marianne Louis, directrice générale de l'USH."Faire mieux et plus"Pour elle, il n'y a pas pour autant d'arbitrage à faire entre qualité et quantité "puisqu'il faut arriver à tenir les deux bouts de la chaîne", faute de quoi "on devrait choisir entre les demandeurs et les locataires".De fait, la loi oblige les bailleurs à améliorer la qualité énergétique des HLM pour éviter que les plus énergivores (classes E, F et G) ne soient interdits à la location entre 2025 et 2034.Si tous sont globalement optimistes sur la perspective d'atteindre l'objectif de 2034, ils sont plus sceptiques sur le "zéro émission nette" en 2050 voulu par la stratégie nationale bas carbone."Nous serons au rendez-vous de 2034 parce que nous n'avons qu'un million d'étiquettes E, F et G mais on aura plus de trois millions de logements D en 2034 et ce ne sera pas possible de les transformer en C en 2050 car les capacités de la filière de rénovation et les dispositifs de prêts ne sont pas là", prévient Marianne Louis.Côté financier, les bailleurs trouvent aussi la marche trop haute. "C'est un mur d'investissement qui est infranchissable aujourd'hui", assure Marcel Rogemont, président de la Fédération des offices publics de l'habitat (FOPH), qui représente la moitié des bailleurs sociaux.Selon lui, la FOPH devrait dépenser 3 milliards d'euros par an aujourd'hui pour la rénovation, alors qu'elle n'y consacre qu'un milliard.Depuis la pandémie, qualité rime aussi avec nouvelles attentes, dont la prise en compte du bien-être des occupants, avec des bâtiments plus agréables à vivre, un environnement plus vert, ou plus d'espace pour pouvoir travailler chez soi."On est dans l'obligation de faire plus et mieux. Aujourd'hui, on a une demande de mettre des terrasses sur des immeubles qui n'en ont pas, ça coûte une blinde. On a besoin d'îlots de fraîcheur, ça coûte une blinde et pourtant il faut le faire", souligne Bruno Arcadipane, président d'Action Logement, principal bailleur social.Pour lui, la solution réside dans "plus d'argent pour le logement et plus d'ingénierie".
Il y a 2 ans et 222 jours

Zeplug lève 240 millions d'euros et acquiert Bornes Solutions

Intermediate Capital Group PLC a investi dans Zeplug via son fonds d'investissement en infrastructures, ICG Infra, a précisé l'opérateur dans un communiqué.Zeplug rachète par la même occasion un de ses principaux concurrents français, Bornes Solutions, qui était dans le portefeuille d'ICG Infra.Fondé en 2014, Zeplug compte utiliser les capitaux levés auprès d'ICG Infra pour accélérer son déploiement en France et se lancer dans les pays voisins (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne, Suisse), mais aussi aux Etats-Unis, où il a ouvert un bureau, a indiqué à l'AFP Nicolas Banchet, directeur général de Zeplug.Zeplug et plusieurs de ses concurrents, comme EDF, Waat ou Park'n Plug, proposent des solutions pour simplifier l'installation des bornes en copropriété ou dans les entreprises.Ils prennent généralement en charge l'installation des infrastructures collectives, comme les câbles et parfois des compteurs communs, puis facturent l'installation de la borne, fortement subventionnée, ainsi que sa maintenance et les recharges.En dépit du droit à la prise mis en place en 2011, qui permet à chaque copropriétaire d'installer, à ses frais, une prise pour son véhicule, le nombre de copropriétés équipées reste minime, autour de 2%.Ce manque de bornes privées dans les habitats collectifs reste un obstacle de taille à l'électrification des voitures, une brique importante dans la lutte contre le changement climatique."Beaucoup de sociétés sont actives sur ce marché porteur. Mais parmi les acteurs qui adressent le secteur de la charge privée, il y a peu d'acteurs d'une taille significative", a indiqué Ludovic Laforge du fonds ICG Infra."Ce segment a été le moins développé parce qu'il est un peu plus compliqué. Mais c'est le secteur qui fait le plus de sens: les gens veulent charger chez eux", et cette recharge peut être pilotée pour charger la nuit, a souligné M. Laforge.Zeplug est également partenaire de 18 marques automobiles qui ont dopé leur catalogue électrique et proposent son offre à leurs clients, parmi lesquelles Audi, BMW, Volvo et Volkswagen. La société compte 120 salariés en France et Bornes Solutions une centaine.
Il y a 2 ans et 222 jours

La banque BPCE inaugure son siège dans deux nouvelles tours à Paris

Plusieurs étages de chacune des "tours Duo" est et ouest, respectivement 180 et 122 mètres de hauteur, sont dès à présent occupés par des collaborateurs de la banque, qui rassemble les réseaux Banque Populaire, Caisse d'Épargne et la division "global financial services", qui a absorbé les activités de l'ex-filiale Natixis. La tour ouest abrite également un hôtel-restaurant.Les quelque 90.000 mètres carrés de bureaux pourront accueillir à terme 9.000 salariés, expliquait lors d'une visite de presse le président du directoire Laurent Mignon.Mais pas en même temps, puisque les tours asymétriques, en partie penchées, ne disposeront que de 6.000 postes de travail, tous en "flex office" (quand aucun poste de travail n'est attitré à un salarié en particulier, ndlr) à l'exception des salles de marchés et de postes adaptés aux salariés en situation de handicap.L'arrivée dans ce nouvel espace permet au groupe mutualiste, implanté historiquement dans le 13e arrondissement parisien près des gares d'Austerlitz et de Lyon, mais aussi à Charenton-le-Pont, de passer de 28 à 10 le nombre de ses immeubles en Île-de-France.L'ensemble des services concernés déménageront progressivement d'ici le début d'année 2023.Les deux tours, dont la facture s'élève à environ 600 millions d'euros, sont détenues par BPCE Assurances et la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) Ivanhoé Cambridge.Les travaux commencés en mars 2017 ont été réalisés par Vinci.Cet ensemble autorisé en 2015 s'inscrit dans une série de tours validées par la majorité municipale de la maire Anne Hidalgo : le palais de justice des Batignolles (17e arrondissement, 160 mètres) ouvert en 2018, la Tour Triangle (15e arrondissement, 180 mètres) prévue pour 2026.L'opposition de droite à Anne Hidalgo, mais aussi ses alliés écologistes, fustigent ces projets, les jugeant peu écologiques, inesthétiques et inadaptés à une ville déjà parmi les plus denses au monde.Cette année, ils ont obligé la mairie à revoir deux projets à la baisse : l'un qui prévoyait la construction de deux nouvelles tours dans le même quartier, l'autre dans le 12e arrondissement (Bercy-Charenton).Et la Tour Triangle fait l'objet d'une information judiciaire par le Parquet national financier pour des soupçons de favoritisme.
Il y a 2 ans et 222 jours

Veolia veut être autonome en énergie d'ici cinq ans en France

Ce volume, qui sera "à 100% renouvelable", correspond à l'équivalent de la consommation de 430.000 foyers, explique l'entreprise.Cela passera notamment par la généralisation de la production de biogaz lié à la dégradation des déchets organiques et à la méthanisation des boues des stations d'épuration opérées par Veolia, la production de biocarburants à partir d'huiles alimentaires usagées, ainsi que la production d'électricité à partir de déchets non recyclables (biomasse, combustibles solides de récupération).Veolia veut en outre installer des panneaux photovoltaïques sur tous ses sites le permettant.Le géant des services à l'environnement, dirigé par Estelle Brachlianoff depuis juillet, avait lancé en mars un plan mondial pour réduire la consommation d'énergie de 5% et d'accroître la production d'énergie de 5% en deux ans.Selon la directrice générale, l'entreprise en France "produit déjà l'équivalent des deux tiers de l'énergie qu'elle consomme. Elle accentuera cette dynamique, aux côtés des collectivités, pour rendre l'ensemble de nos services autonomes en énergie en 5 ans".
Il y a 2 ans et 222 jours

Rheinzink-PV, la solution photovoltaïque de Rheinzink pour les toitures à joint debout

Un système innovantDans le contexte de la hausse continue des prix de l’énergie et de la RE2020, les Français sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les énergies renouvelables et l’autoconsommation électrique.Partenaire des couvreurs, RHEINZINK entend les accompagner à profiter pleinement de ce marché et à participer à la transition énergétique du bâtiment en leur proposant aujourd’hui RHEINZINK-PV, une solution solaire conçue pour s’adapter aux toitures à joint debout.Le secret réside dans une patte imaginée spécialement pour se fixer sur les joints debouts des bacs en zinc-titane RHEINZINK d’une largeur de 430 mm.Extrêmement plats et dépourvus de cadre, les panneaux solaires viennent se poser sur les pattes, parallèlement au toit, pour une parfaite intégration. La patte est ensuite fixée par serrage vertical sur le joint debout.Une parfaite intégration esthétiqueGrâce à ce système innovant, il est désormais possible de couvrir les toitures à joints debout en zinc-titane RHEINZINK de panneaux solaires, parfaitement adaptés à la géométrie des joints sans dépasser une hauteur de 40 mm.Résultat : une parfaite intégration esthétique tout en conservant les caractéristiques des toitures en zinc. De plus, RHEINZINK-PV peut s’installer sur des toitures inclinées jusqu’à 60° et la patte est conçue pour se fixer sur les gammes Rheinzink : CLASSIC naturel prePATINA clair et ardoise, GRANUM skygrey et basalte, PRISMO en 6 couleurs pigmentées, artCOLOR en couleur laquée.Une énergie renouvelableRHEINZINK-PV a été conçu pour simplifier son installation par les couvreurs et se raccorder simplement grâce à un branchement en Plug and Play. Adaptés à l’autoconsommation, les panneaux photovoltaïques RHEINZINK-PV se composent de laminés de 100 Wc.Ainsi, RHEINZINK-PV propose aux couvreurs une solution pour répondre, en neuf, aux enjeux de la RE2020 et en rénovation à la transition énergétique des bâtiments, avec un système qui s’intègre parfaitement à l’architecture des toits à joint debout en zinc-titane RHEINZINK.Instructions de montage du système RHEINZINK-PV
Il y a 2 ans et 224 jours

Chez les voisins de la Russie, le lent progrès des énergies renouvelables, selon un rapport

Les 17 pays étudiés, plus le Kosovo, accueillent aujourd'hui un total de 106 gigawatts (GW) de capacités renouvelables, dont 21 GW installés sur la seule période 2017-2021: solaire et éolien en tête, mais aussi hydroélectricité, géothermie, bioénergies, etc., indiquent la Commission économique de l'ONU pour l'Europe (UNECE) et le réseau d'experts REN21.C'est 3,4% du total mondial en 2021 (pour quelque 310 millions d'habitants, environ 4% de la population globale).Progrès "significatif", au moins 15 de ces pays ont adopté des objectifs nationaux, et quatre visent même la neutralité carbone, notent les auteurs du rapport.De 2017 à 2021, c'est l'Ukraine qui a installé le plus de capacités solaires et éoliennes (8,3 GW). Elle se trouvait en 2019 au 17e rang mondial pour les investissements en matière de renouvelables (3,4 milliards de dollars).Le pays est suivi par le Kazakhstan (3,7 GW installés) et la Russie (3,5 GW, 20e rang mondial pour les investissements dans les renouvelables en 2019, avec 2,3 milliards de dollars).Pour autant, ce vaste ensemble reste très dépendant des combustibles fossiles, et aussi d'un nombre limité de fournisseurs, Russie au premier chef.En outre, du fait de l'invasion russe de l'Ukraine, 90% des éoliennes et 30% des panneaux photovoltaïques ukrainiens étaient à l'arrêt en juin, réduisant ainsi fortement la capacité renouvelable de toute la région.Pour les auteurs du rapport, ces régions sont à "un moment critique", l'essor des renouvelables pouvant nourrir flexibilité, indépendance, ou encore dynamiser collectivités et communautés."La croissance des renouvelables jusqu'en 2021 a été tirée par des politiques favorables et la chute des coûts des technologies, mais maintenant c'est une question de sécurité énergétique", souligne Rana Adib, directrice de REN21, pour qui "s'éloigner des ressources fossiles n'a jamais été aussi vital pour la région".Selon elle, "l'invasion de l'Ukraine et ses effets indirects sur les pays voisins affectent la production renouvelable à court terme. En même temps, cela montre les bénéfices d'une transition énergétique rapide, ce qui pourrait générer un bond des installations renouvelables"."Amplifier les investissements dans les renouvelables est crucial pour renforcer la sécurité énergétique et la capacité d'accès à l'énergie, à la lumière des chocs liés au conflit en Ukraine", abonde la secrétaire exécutive de l'UNECE, Olga Algayerova, citée dans un même communiqué.L'efficacité énergétique peut aussi être améliorée, estiment les auteurs du rapport, qui appellent à plus d'investissements, à l'installation de chaînes d'approvisionnement nationales et à la coopération régionale.
Il y a 2 ans et 225 jours

A Paris, les trucs et astuces d'une piscine qui recycle les énergies

Inquiet, un homme demande à l'accueil si la piscine est bien ouverte le vendredi 9 septembre, pendant qu'un groupe scolaire barbote dans le bassin d'apprentissage. "C'est une rentrée compliquée", admet Christophe Gripon, le directeur de la piscine Yvonne-Godard (XXe) à qui "plusieurs dizaines" d'usagers ont demandé depuis lundi si la crise énergétique n'avait pas eu raison de l'établissement flambant neuf.En cause, l'annonce par Vert Marine, gestionnaire privé de piscines publiques pour les collectivités, de la fermeture brutale d'une trentaine de piscines lundi, l'entreprise affirmant ne plus pouvoir faire face à l'explosion des coûts de l'énergie."Cela a un vrai impact psychologique sur les gens", assure Christophe Gripon. Séchant ses cheveux bruns, Florence Saint-Marcoux confirme : "j'étais à un vernissage hier, tout le monde ne parlait que de cela, demandait: +et toi, tu vas où?+"Cette habitante de l'est parisien, qui se rend à cette piscine quatre fois par semaine, juge la situation "grave". "On pourrait peut-être fermer 20% des piscines, les plus anciennes, les moins performantes" sur le plan énergétique, juge-t-elle.Dans Le Parisien, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra rappelle que "la piscine est un service public essentiel" et que si, les exploitants, privés ou publics, "sont aujourd'hui dans une situation précaire", une enveloppe de 100 millions d'euros de l'Agence nationale du sport a permis, en 2021, à 30 piscines de faire des travaux et réduire leurs consommations moyennes de 40%.A Yvonne-Godard, les factures d'énergie, que M. Gripon estime à 180.000 euros par an, sont à la charge de Récréa, un concurrent de Vert Marine qui exploite le site sous une délégation de service public (DSP) et bénéficie de contrats de fourniture d'énergie bloqués jusqu'en 2023.Équipée du toit au sous-solMais c'est par un ensemble de petits "plus" que le bâtiment, réalisé par un groupement d'entreprises pour un coût de 12 millions d'euros, a reçu le "niveau exceptionnel" du label haute qualité environnementale (HQE).Ainsi des capteurs de présence permettent-ils d'optimiser le recours à la lumière, souligne M. Gripon dont la piscine a pour objectif d'accueillir pas loin de 200.000 visiteurs en 2022.Sur le toit, les 550 m2 de panneaux photovoltaïques produisent 150 mégawatt-heure par an d'électricité utilisée pour la piscine. Exposée à l'est et au sud avec ses baies vitrées, elle est baignée de lumière, ce qui "permet de moins chauffer le bassin", selon Christophe Gripon.Pour éviter une déperdition de chaleur la nuit, des couvertures thermiques recouvrent les bassins. Mais c'est surtout la chaufferie, avec son module de cogénération, qui permet de récupérer la chaleur produite par le gaz.Ce système en sous-sol "va d'abord chauffer le réseau d'eau, qui va alimenter à la fois le bassin et l'air, et le générateur qui tourne en même temps produit de l'électricité", vulgarise Zakaria Hezhaz, le responsable maintenance du site.Des pompes à chaleur permettent d'optimiser la climatisation l'été et, inversement, de déshumidifier l'air l'hiver, via une centrale d'appoint, et "une climatisation condense l'eau récupérée dans un bac tampon pour alimenter les toilettes", explique le technicien.Moitié moins d'eau nécessaireRésultat, selon la mairie : une consommation d'eau réduite de moitié, celle d'énergies réduite de 40% par rapport aux autres piscines parisiennes, et un recours aux énergies renouvelables ou de récupération à hauteur de 31%.Après avoir délégué la construction de ses deux piscines dernier cri, la mairie a débloqué 27,5 millions d'euros pour rénover 6 de ses 42 piscines, afin de faire baisser de 30 à 35% les consommations."C'est l'investissement le plus efficace", se félicite l'adjoint à la construction Jacques Baudrier (PCF), mais "on ne peut pas toutes les rénover en même temps, sinon il n'y aurait plus de piscines pour les Parisiens".
Il y a 2 ans et 225 jours

La crise sanitaire a freiné la reconversion des moins qualifiés

Dans une étude publiée lundi, le Céreq note que les salariés les moins qualifiés "formulent plus souvent que les catégories plus qualifiées le souhait de changer de métier", mais "ils accèdent moins à la formation, et ont plus de difficultés à réaliser leur projet de reconversion".La crise sanitaire, de ce point de vue, a agi comme "un catalyseur des freins, déjà connus, à la reconversion". "En renforçant les situations d'incertitude et de liens sociaux distendus, la crise a rendu encore plus difficiles la concrétisation et la réalisation des projets", estime le Céreq.L'étude s'appuie sur les données issues de l'enquête Impact (Impact de la crise sanitaire sur les Mobilités, les Projets, les Aspirations professionnelles, les Compétences et le Travail), réalisée par le Céreq entre mars et mai 2021.Selon elle, 17% des salariés projetaient de changer de métier en 2020-2021, 23% de changer d'entreprise, les deux allant souvent de pair. De plus, 40% des salariés projetaient de se former. Mais "pour près des deux-tiers des salariés ayant un projet plus ou moins défini, la crise a eu des effets, plus souvent négatifs que favorables", constate le Céreq."Entre renoncer et poursuivre coûte que coûte": un volet plus qualitatif de l'enquête a permis d'identifier "quatre situations-types".La crise a pu être un frein à la reconversion, renforçant la primauté donnée à "la sécurité de l'emploi en regard de la réalisation de projets de reconversion professionnelle jugés hasardeux".Elle a pu entraîner un report avec la "mise en attente" du projet "du fait de l'instabilité limitant à court terme les perspectives d'évolution professionnelle".La crise a pu être perçue comme une "opportunité" avec davantage de disponibilité liée au chômage partiel, le temps libre dégagé devenant "un facilitateur d'accès à la formation".Enfin, elle a pu permettre la poursuite du projet : "la période du confinement a été mise à profit pour finaliser la formation", même si "le passage brutal des cours en distanciel a aussi été un facteur de déstabilisation".
Il y a 2 ans et 225 jours

Des sénateurs s'engagent pour le développement de la filière chanvre

Le chef de file des sénateurs écologistes Guillaume Gontard a présenté mercredi à la presse une proposition de résolution pour le développement économique de la filière et "l'amélioration de la réglementation des produits issus du chanvre", cosignée par plus d'une cinquantaine de sénateurs.Pour M. Gontard, il ne s'agit pas d'introduire "une plante à la mode", mais de revivifier "une pratique historique", en appelant le gouvernement à œuvrer pour que la culture du chanvre "soit facilitée et bien encadrée".Car le développement de cette plante bute aujourd'hui sur la réglementation et des "questions de normes", selon le sénateur de l'Isère.Intégré dans une rotation des cultures, le chanvre "restructure" et "aère" les sols, explique-t-il. C'est une plante qui pousse vite, résiste à la sècheresse parce que très peu gourmande en eau, ne réclame pas d'apports en produits chimiques..."C'est un puits de carbone", renchérit l'écologiste Daniel Salmon, tandis que le sénateur centriste de Gironde Hervé Gillé témoigne de son intérêt dans le cadre de la reconversion des terres viticoles et d'une "remise en polyculture".Cultiver du chanvre, mais pour quoi faire ? Tout ou presque, si l'on en croit Evelyne Perrot, sénatrice centriste de l'Aube, département qui abrite la coopérative "La Chanvrière". Environ "60% du chanvre français" y sont produits par quelque 650 agriculteurs (28% de la production européenne).En 1985, l'activité y a démarré avec la production de litière pour chevaux. Dans les années 1990 est apparu "le béton de chanvre", un matériau de construction biosourcé dont les propriétés isolantes en font aujourd'hui un précieux atout.Puis les "fibres techniques pour l'industrie automobile", alternative aux fibres de verre polluantes. Pour des éoliennes vraiment écolos, les fibres de chanvre pourraient aussi être intégrées dans les pâles, aujourd'hui fabriquées majoritairement en fibre de verre, indique M. Gontard.Des vaches "plus joyeuses"Tee-shirts ou même slips: le chanvre est encore utilisé pour produire des fibres textiles et permet de fabriquer du papier "sans abattre d'arbres".Les graines riches en protéines sont utilisables dans l'alimentation animale comme humaine. Nicole Bonnefoy (PS) rapporte une expérimentation menée dans son département de la Charente avec l'introduction de graines de chanvre dans les tourteaux pour les vaches: "Les vaches étaient plus joyeuses, le lait de grande qualité". L'huile de chanvre est aussi utilisée en cosmétique. On est loin des cordages et des voiles de bateau des siècles passés.Les auteurs de la proposition de résolution soulignent toutefois la nécessité d'un "énorme travail de structuration de la filière": "Créer la demande, ouvrir le marché, normer tout ça". Avec une contrainte non négligeable: pour être transformé, le chanvre a besoin d'outils spécialisés, et donc d'investissements.Fibres, graines... la plante a aussi des feuilles et des fleurs, et là les choses se compliquent.Le Conseil d'Etat a en effet suspendu en janvier un arrêté du gouvernement interdisant la vente des fleurs et des feuilles de chanvre qui contiennent du cannabidiol (CBD), la molécule non-psychotrope du cannabis, censée avoir des vertus apaisantes et relaxantes. "Mais on est toujours dans un flou juridique", selon Guillaume Gontard, alors que le CBD commercialisé en France "provient d'autres pays européens, avec une qualité et une traçabilité très faibles"."Le kilo de fleurs de CBD peut se vendre autour de 600 euros en 2022", contre un cours du blé dur autour de 430/450 euros la tonne, relèvent les auteurs de la proposition de résolution, pour qui "la manne financière, représentée par la culture du chanvre CBD serait une bouffée d'oxygène pour les agriculteurs français".
Il y a 2 ans et 225 jours

Chauffage, mobilité, électricité, Europe… : les propositions d’Équilibre des Énergies pour le climat

Pour Brice Lalonde, président d’Équilibre des Énergies : « Nous avons à rester concentrés sur notre devoir d'êtres humains : mettre fin à la double malédiction de la guerre et du changement climatique. Les mesures que la guerre nous impose ne doivent pas ralentir ou contrecarrer celles que réclame la protection du climat. En fait, ce sont les mêmes. » La position d’Équilibre des Énergies reste donc centrée sur l’objectif fondamental de décarbonation des activités, principal moyen de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane etc.). Équilibre des Énergies prône des mesures fortes qui, à court terme, sont de nature à réellement orienter la société française vers une véritable décarbonation de sa consommation tout en sauvegardant l’activité économique et le niveau de vie des Français. L’urgence sociale justifie les aides auprès des plus précaires mais les décisions de soutien à la consommation des produits fossiles ne vont pas dans le bon sens. Le signal prix reste essentiel et une augmentation du pouvoir d’achat pour faire face aux augmentations des prix de l’énergie serait plus efficace et ne fausserait pas les arbitrages en faveur de la décarbonation. Dans la période de crise que nous traversons, l’activité économique doit être soutenue et beaucoup de nos entreprises sont en péril. Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposée par la Commission pour contenir les prix de l’énergie mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Il convient dès que possible de prendre des dispositions qui permettent d’éviter les fluctuations erratiques des prix et de faire en sorte qu’ils soient représentatifs des coûts d’approvisionnement. En parallèle les mutations structurelles telles que celles vers la pompe à chaleur et la mobilité électrique doivent être accélérées.C’est dans ce contexte qu’Équilibre des Énergies présente les cinq grandes priorités pour le climat, qui, selon elle, sont autant de chantiers à mener de front dès aujourd’hui.Les 5 grandes priorités pour le climat selon Équilibre des ÉnergiesEn préambule, s’il est primordial de se fixer des objectifs, Équilibre des Énergies souligne la nécessité de faire preuve d’efficacité et non de volontarisme de papier. Selon l’association, il faut accélérer la sortie des énergies fossiles mais ne pas, à nouveau, resserrer les objectifs déjà irréalistes de réduction des consommations d’énergie fossile qui faussent complétement la lecture des efforts faits par la société française. Sans pour autant s’abstenir de donner un signal fort sur la nécessité de développer tous les moyens pour faire face au défi climatique, il est souhaitable de s’en tenir à des calendriers et à des mesures crédibles. Il est plus contraignant mais plus efficace de se donner des objectifs atteignables que des cibles irréalistes.Les pompes à chaleur (PAC) : Pour le lancement d’un grand plan PAC !Les PAC sont encore trop peu répandues puisque qu’en 2020, seules 7% des résidences principales étaient chauffées en France grâce à des PAC. Or, cet équipement est le premier à pouvoir immédiatement réduire les consommations d’énergie fossile en s’appuyant sur un tissu industriel national. Équilibre des Énergies préconise le lancement d’un grand plan PAC, allant au-delà des objectifs avancés par la Commission européenne et visant à un triplement de son rythme de déploiement. Mais il y a encore des freins économiques et réglementaires à lever et, sur le plan économique, il faut améliorer le dispositif d’aide en élargissant les bénéficiaires et en indexant la prime consentie par MaPrimRénov’ sur le résultat en termes de performance énergétique mesurée par le DPE. Un obstacle réglementaire majeur subsiste avec ce classement qui, établi en énergie primaire, pénalise l’électricité et ne traduit pas l’effet réel des efforts consentis. Il faut que ces critères tiennent compte de l’énergie consommée, seule traduction tangible des changements énergétiques réalisés.La mobilité électrique : le développement des bornes et des infrastructures de recharge et l’élargissement aux poids lourds La migration vers l’électrique ne doit pas être ralentie. Beaucoup d’actions ont été engagées mais d’autres restent à parachever :finaliser le dispositif permettant, enfin, d’équiper les copropriétés en bornes de recharge ;lancer un grand programme d’équipement des voies rapides en infrastructures de recharge au-delà de 2023 et allant jusqu’à 2030 ;soutenir le développement de bornes de recharge pilotables afin de disposer, le moment venu, du moyen de flexibilité dont on aura besoin ;élargir la transition vers l’électrique aux poids lourds, notamment en accélérant l’étude des solutions de recharge en continu (les ERS : Elecric Road Systems).La décarbonation de l’aérien : les SAF, la mise en place d’un nouvel écosystème industrielLes études d’Équilibre des Énergies, comme celle de la profession, le montrent : la décarbonation du secteur aérien est possible mais difficile. Elle implique des efforts à mener dans les trois décennies qui viennent pour parvenir en 2050 à la neutralité climatique du secteur. Ces efforts se répartissent en plusieurs directions, en continuant à augmenter l’efficacité des aéronefs. Mais le défi majeur est incontestablement celui de passer du kérosène fossile à des carburants durables pour l’aviation. Ces carburants, qu’on appelle SAF, sont fabriqués en combinant de l’hydrogène au carbone, l’un et l’autre étant issus de filières neutres en carbone : électricité bas-carbone et carbone issu de la biomasse voire de la récupération directe du CO2 dans l’air. Il faut pour cela identifier et collecter les ressources primaires décarbonées (les feedstocks), mettre en place les filières industrielles, organiser les circuits de distribution et faciliter l’incorporation des SAF au kérosène classique, dans des proportions de plus en plus importantes, sans porter atteinte à la compétitivité des compagnies aériennes. L’Europe s’y attelle mais la France se doit d’être aux avant-postes. C’est une mutation majeure qui doit être menée comme un grand projet industriel.La production d’électricité décarbonée : autant le nucléaire que les énergies renouvelablesLes difficultés actuellement rencontrées montrent que les efforts dans ces deux domaines doivent s’intensifier. Concernant le nucléaire, la remise en production du parc de centrales est une priorité absolue. L’ASN a donné son accord sur les orientations à suivre. Le problème est à présent un défi industriel et, pour y faire face, il faut donner aux entreprises toutes les libertés d’horaires, de rémunération et d’accompagnement pour faire face le plus rapidement possible aux difficultés rencontrées ou qui pourraient surgir. On le fait à juste titre pour les énergies renouvelables dans le cadre du projet de loi qui arrive au Parlement. On doit le faire également pour le nucléaire, nouveau et existant, dans le respect bien sûr des règles de sécurité.C’est à ce prix que notre production d’électricité décarbonée reprendra toute la place qui doit lui revenir et pourra peser sur les coûts globaux d’alimentation énergétique.Les règles européennes de formation du prix des énergies : une réforme de fond est nécessaireLa très forte hausse des prix du gaz naturel, liée notamment au conflit ukrainien, a eu un effet de ricochet considérable sur le marché européen de l’électricité et sur les prix rendus consommateur. La préservation des tarifs réglementés de l’électricité a permis de faire bénéficier les consommateurs domestiques français d’un bouclier tarifaire efficace, mais au prix de surcharges considérables pesant sur l’opérateur historique et sur les finances publiques.Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposées par la Commission européenne pour stabiliser les prix mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Une réforme de fond reste à construire qui passe vraisemblablement par un encadrement du marché de gros de l’électricité et une régulation des prix pratiqués pour tous ceux qui n’y ont pas accès. L’objectif doit être que les prix reflètent les coûts d’approvisionnement, en assurant de façon stable le financement des investissements plus que jamais nécessaires.
Il y a 2 ans et 225 jours

Congrès HLM : gouvernement et bailleurs sociaux se quittent sans avancée majeure

"Nous mettrons (...) en place un bouclier tarifaire pour le chauffage collectif à l'électricité", a annoncé Olivier Klein, en clôture du congrès.Sur un parc social de quelque 5,2 millions de logements, environ 100.000 disposent d'un chauffage collectif à l'électricité et n'étaient pas, jusqu'à présent, couverts par le bouclier tarifaire.Olivier Klein n'a en revanche rien annoncé sur la question d'un bouclier tarifaire électrique pour les bailleurs sociaux, qui ne sont pas couverts pour leurs achats en gros d'électricité, notamment pour alimenter les parties communes (ascenseurs, éclairage, parkings...), faisant gonfler les charges répercutées sur les locataires."C'est complexe, rajouter des morceaux du bouclier tarifaire qui n'étaient pas complètement prévus c'est compliqué. (...) Il n'y avait pas une capacité dans le bouclier, tel qu'il avait été défini, à le mettre en place donc on y travaille pour trouver les bons outils de protection et d'estimation des coûts", a-t-il déclaré jeudi.Concernant les personnes à la rue, le ministre a en revanche reconduit le programme quinquennal pour le "Logement d'abord", un plan assorti d'une enveloppe de 44 millions d'euros. Ce dispositif lancé en 2017 a permis à 390.000 personnes sans domicile fixe d'accéder au logement.Après des années de froid sur fond d'économies budgétaires, la présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH) Emmanuelle Cosse, qui représente les bailleurs sociaux, avait estimé mardi que le projet de budget 2023 "n'aggravait pas la situation du logement social", jugeant qu'il s'agissait d'un budget "de transition" mais ne comptant pas en rester là.Fonds propresElle a appelé jeudi le gouvernement à renforcer les fonds propres des bailleurs sociaux, qui se tarissent "plus rapidement que prévu", et diminuent leur capacité à investir, donc à produire de nouveaux logements, alors que 2,3 millions de personnes sont en attente d'un logement social, un niveau historiquement haut."Olivier Klein est arrivé un peu trop tard pour peser sur le PLF. Il a toutefois indiqué qu'il voulait fixer un cap de travail pour préparer un +pacte de confiance+ dans lequel il faudra qu'il y ait des éléments nouveaux en matière de financement", a commenté auprès de l'AFP Marianne Louis, directrice générale de l'USH.Ce pacte, qui sera signé "d'ici la fin de l'année" selon M. Klein, doit détailler les engagements à venir et fixer notamment un objectif chiffré de nouvelles autorisations de logements sociaux. Le précédent objectif – 250.000 sur la période 2021-2022 - va être manqué avec moins de 180.000 attendus.Dans l'immédiat, les bailleurs réclament une revalorisation "d'urgence" de la part "forfait charges" de l'aide personnalisée au logement (APL) pour aider les locataires à faire face à l'augmentation de leurs charges.Concernant les APL, le mouvement HLM est particulièrement remonté contre la réduction de cinq euros décidée en 2017, une décision qui s'est traduite par l'obligation de baisser ses loyers et représente, selon l'USH, un manque à gagner de 1,3 milliard d'euros par an.Les bailleurs espèrent que le débat parlementaire à venir permettra "de revenir sur cette baisse". Ils réclament également un taux de TVA réduit à 5,5% pour leurs investissements.Parmi les sujets de mécontentement, la contribution de 300 millions d'euros imposée dans le nouveau PLF à Action Logement (ex-1% Logement), premier bailleur social français, géré par patronat et syndicats, a donné lieu à un discours virulent du président de l'organisme.Bruno Arcadipane président d'Action Logement, a qualifié mercredi cette initiative d'"outrage" porté "aux locataires du parc HLM frappés de plein fouet par la hausse des coûts de l'énergie", une somme qui correspond selon lui à "26.000 ménages salariés qui ne seront pas logés" et qui met en danger l'équilibre financier du groupe.
Il y a 2 ans et 225 jours

Sécheresse : comment déclarer efficacement un sinistre à son assurance ?

Ce phénomène cyclique peut fragiliser les fondations des bâtiments, mais aussi causer l’apparition de fissures importantes sur leurs murs, leurs carrelages, ou leurs plafonds. Selon leur intensité, elles peuvent représenter un réel danger pour les habitants. Si l’indemnisation des dommages causés par la sécheresse est encadrée par la loi du 13 juillet 1982 ainsi que par celle du 28 décembre 2021 relatives à l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, il y a 3 conditions à remplir pour l’obtenir.Selon l’article L.125-1 du Code des assurances, il est possible d’être indemnisé d’un dommage causé par un état de sécheresse lorsque trois conditions sont remplies :La publication au Journal Officiel d’un arrêté interministériel reconnaissant un état de sécheresse ayant provoqué un phénomène de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols dans une commune ou une région donnée. A compter de cette publication, les assurés ont 10 jours pour déclarer le sinistre à leur assureur et 2 ans pour demander une indemnisation. Il faut cependant noter que le seul fait de ne pas respecter ce délai de 10 jours n’entraîne pas la perte du droit à garantie.L’habitation doit être garantie par une assurance de dommages (incendie, dégâts des eaux, etc). Il faut savoir que si les contrats d’assurance habitation proposent plusieurs garanties, les assureurs ont l’obligation d’insérer la garantie catastrophe naturelle dite « Cat’Nat » dans leurs contrats. Elle couvre notamment les dégâts résultant d’une sécheresse. Par contre, les habitations concernées sont uniquement les résidences principales. En général, cette garantie couvre les dommages matériels directs affectant les bâtiments, les frais d’études géotechniques, ainsi que la réparation des fondations du bâtiment.Les dommages doivent avoir pour cause déterminante les conséquences de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Les risques couverts sont les dommages matériels directs non assurables. Concrètement seuls les dégâts matériels engendrés par l’évènement naturel sont pris en charge.Que faire si la sécheresse n’a pas encore été reconnue par un arrêté interministériel ?Il est impératif de notifier les dommages subis par son logement à la mairie de sa commune. C’est elle qui effectuera une demande de reconnaissance d’un état de catastrophe naturelle.Quelles sont les démarches à effectuer après la déclaration ?ExpertiseUne fois le sinistre déclaré, un expert est désigné par l’assureur afin de déterminer le lien entre la sécheresse et les dégâts subis par l’habitation et d’évaluer le coût de ces dégâts. Le montant de l’indemnisation varie selon la nature des dégâts et des travaux nécessaires à la remise en état de l’habitation.DevisIl est nécessaire de faire établir un devis de réparation, une fois que l’expert d’assurance a déterminé si les fondations ont été impactées par la catastrophe, ou même avant cela, en cas d’urgence. Si la date de publication de l’arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle est postérieure à l’envoi du devis à l’assureur, la date de l’arrêté sera le point de départ d’un délai de trois mois pour indemnisation. En cas de non-respect de ce délai par l’assureur, il devra verser, en plus de l’indemnité contractuelle, une somme correspondant aux intérêts légaux en réparation du retard de paiement de l’indemnité.Avant d’effectuer des réparations sur le logement, il est impératif d’attendre qu’un expert de la compagnie ait pu au préalable se déplacer et constater les désordres avant de les entreprendre. Si l’urgence est caractérisée (par exemple :fuite d’eau continue), il est obligatoire de conserver les justificatifs de l’état avant travaux (un constat d’huissier pourra être utile) ainsi que les factures et bons de commande des différentes réparations effectuées afin de les transmettre à l’assureur en temps utiles.Quels changements avec la loi énergie-climat qui sera mise en application le 1er janvier 2023 ?Plus de frais seront pris en chargeÀ compter du 1er janvier 2023, les frais de relogement ainsi que les frais d’architecte et de maîtrise d’œuvre associés à la remise en état des biens, lorsqu’ils sont obligatoires, seront automatiquement inclus dans la garantie.Les délais de déclaration et d’indemnisation seront allongésLes assurés auront désormais 20 jours de plus pour déclarer un sinistre lié à une sécheresse à leur assureur, l’actuel délai légal de 10 jours suivants la parution de l’arrêté reconnaissant l’état de catastrophe naturelle au Journal Officiel étant porté à 30 jours.De même, les assurés auront 3 ans de plus pour demander une indemnisation à leur assureur, l’actuel délai étant de 2 ans.La modulation de franchise sera suppriméeActuellement, le montant de la franchise pour les sinistres résultant d’une sécheresse est fixé par la loi à 1.520 euros, sachant que ce montant est modulable, en fonction du nombre d’états de catastrophes naturelles intervenues pour le même risque au cours des 5 dernières années et si la commune de l’habitation concernée n’est pas dotée d’un plan de prévention des risques naturels prévisible pour le risque sécheresse. Ainsi, la franchise est doublée à compter de la 3e reconnaissance (soit 3.040 euros), triplée à la 4e (soit 4.560 euros) et quadruplée à la 5e (soit 6.080 euros).Ce mécanisme de modulation de la franchise sera supprimé à compter du 1er janvier 2023.Les délais d’indemnisation seront raccourcisL’indemnisation doit intervenir dans un délai de 3 mois suivant la date de remise effective de l’état estimatif des biens endommagés. À compter du 1er janvier 2023, ce délai sera réduit à un mois à compter soit de la réception de l’état estimatif transmis par l’assuré en l’absence d’expertise, soit de la réception du rapport d’expertise définitif.Que faire en cas de refus d’indemnisation de la part de l’assureur ?En cas de refus d’indemnisation pour un sinistre causé par un état de sécheresse, il est possible de faire une contestation pour obtenir une indemnisation. Dans un premier temps, il est recommandé d’entamer une négociation afin d’obtenir une solution amiable. Dans ce cadre, il est possible de se rapprocher d’un avocat spécialisé afin d’obtenir des conseils et un accompagnement durant cette procédure. Si cette négociation n’aboutit pas, il sera alors possible d’engager une procédure contentieuse en assignant l’assureur afin d’obtenir une indemnisation.A propos de Guillaume AksilAvocat en assurance depuis 12 ans, Me Guillaume Aksil dirige Lincoln Avocats Conseil depuis 2010. Titulaire d’un Master en management de l’innovation de l’Institut Mines-Télécom Business School (IMT-BS), il a fondé la plateforme indemnisation-assurance.com ainsi que plusieurs legaltech et est membre d’Avotech, première association d’avocats créateurs de legaltech.Disponibilité, rigueur et pugnacité, tels sont les maîtres mots de Me Guillaume Aksil, qui est quotidiennement guidé par le succès des affaires qui lui sont confiées. Sa phrase-clé : « pas d’excuses : des résultats ».Quotidiennement sur le terrain du contentieux assurantiel, Me Guillaume Aksil dispose d’une expertise ultra-spécifique qui lui permet de dispenser un conseil pertinent, tenant compte de toutes les dernières décisions prises en la matière.
Il y a 2 ans et 225 jours

Gaz vert dans le bâtiment, la filière accélère

La place essentielle du gaz dans le mix énergétique françaisLe maintien du gaz dans le mix énergétique français est indispensable pour assurer la sécurité d’approvisionnement et la continuité d’alimentation des clients Le gaz constitue une source de flexibilité et de stockage inatteignable par des moyens électriques seuls. La flexibilité temporelle des infrastructures permet au vecteur gaz de répondre aux besoins de modulations hebdomadaires, mensuels et saisonniers que ne possèdent pas les autres leviers de flexibilité.Avec l’essor des gaz verts, le gaz va contribuer à l’indépendance énergétique de la France. La filière vise une part de 20% de gaz renouvelables produits localement dès 2030 pour atteindre 100% en 2050. Et des gaz renouvelables, il y en a ! En effet, selon Perspectives Gaz 2022*, les gisements potentiels sont de 420 TWh (dont 135 TWh pour la seule méthanisation), ce qui représente un volume supérieur aux prévisions de consommations de gaz en 2050, tous secteurs confondus. Pour Coénove, les gaz renouvelables, seront donc un vecteur indispensable à la réussite de la transition énergétique, notamment dans le bâtiment où la contribution du gaz à la neutralité carbone est accessible si l’on mène à bien trois chantiers :Une baisse de 60% de la diminution des consommations gaz dans le bâtiment par rapport à 2019100 TWh de consommations de gaz renouvelable affectés au bâtiment (résidentiel et tertiaire)100% de gaz renouvelables d’ici à 2050.Les gaz verts, une solution auxquels croient les Français !Selon une étude BVA réalisée en juin 2022 auprès d’un échantillon national représentatif de Français âgés de 18 ans ou plus (2.011 répondants), la notoriété du gaz vert progresse fortement : 84% des personnes interrogées témoignent en avoir entendu parler. La connaissance du gaz vert reste toutefois très partielle : seuls 24% des sondés savent exactement ce dont il s’agit, 23% ignorent qu’il s’agit d’une énergie renouvelable et seulement 50% ont compris qu’il était compatible avec leur équipement actuel.Ainsi, le gaz vert est devenu la 2ème énergie plébiscitée par les Français tout juste derrière l’électricité verte (26% électricité verte, 25% gaz vert). 76% des Français se disent prêt à se chauffage au gaz vert s’ils en avaient la possibilité.Lancement de la mention Gaz vertC’est pour répondre à ce besoin de concret que la filière entière se mobilise et s’engage en lançant la mention gaz vert, centrée dans un premier temps sur le biométhane, d’ores et déjà en développement rapide.Cette mention va se décliner de deux manières : d’une part, par la création d’une étiquette « compatible gaz vert » fournie par chaque fabricant et qui sera apposée par l’installateur ou le mainteneur à l’occasion de la livraison et de la pose d’un nouvel équipement ou au moment de l’entretien. Cette étiquette permettra de rappeler à l’utilisateur que son appareil est bien compatible avec le biométhane.Le QR code associé permettra aux clients de mieux comprendre ce qu’est la méthanisation et découvrir les sites de production de gaz verts proches de chez eux.Deuxième déclinaison : la mention « ACTEUR ENGAGE GAZ VERT » porté par chaque acteur de la filière mobilisé sur le développement des gaz renouvelables afin de mettre en avant cet engagement en fonction de son métier : Installateur Engagé, Promoteur Engagé, Territoire Engagé, …L’association Coénove, propriétaire de la Mention et garante des conditions d’utilisation, assurera son déploiement auprès des différents acteurs concernés.Pour Bernard AULAGNE, Président de Coénove : « Au regard du développement des gaz renouvelables et du potentiel disponible sur notre territoire, le gaz vert a toute sa place dans le bâtiment et dans la stratégie zéro carbone. La « mention gaz vert » est une démarche de l’ensemble d’une filière au profit du déploiement des gaz renouvelables. L’objectif est aussi de permettre aux consommateurs de choisir l’énergie qu’ils souhaitent consommer et de diminuer la dépendance de notre pays à un type unique d’énergie en misant sur plus de pédagogie et de transparence. »*Analyse prospective de l’évolution de la consommation de gaz et de la production de gaz renouvelables et bas-carbone en France en 2030 et 2050 par les gestionnaires de réseaux de gaz (GRTgaz, GRDF, TEREGA et SPEGNN)
Il y a 2 ans et 225 jours

Une filière de recyclage de terre excavée en terre végétale créée pour la première fois en Ile-de-France

Créée par un ancien cadre dirigeant de Suez, Terre Utile propose une solution d’économie circulaire au problème du décapage intensif de la terre végétale en région, qui vient alimenter chaque jour les projets paysagers en Ile-de-France.A partir de terre excavée de chantier, qui termine souvent transportée en décharge pour un bilan carbone élevé, Terre Utile s’est associée au bureau d’étude Microhumus pour recréer sur des plateformes à proximité des chantiers une terre végétale NFU 44-551, livrée avec une fiche technique de 15 points d’évaluation.Lauréate en juin de l’appel à projet de la Société du Grand Paris dans la catégorie « des nouvelles pistes d’économie circulaire », Terre Utile a terminé courant 2022 sa première production de terre recyclée en Seine Saint Denis, à partir de la terre excavée d’un chantier du bailleur Seine Saint Denis Habitat. Cette terre végétale recyclée a permis d’économiser en moyenne 5,5 kg de carbone par m3 de terre végétale.Depuis août 2022, la terre végétale recyclée Terre Utile a également été mise en place sur le chantier d’occupation transitoire de la ZAC Python Duvernois, dans le 20e arrondissement de Paris.Le procédé de recyclage avait déjà été testé sur plusieurs projets paysagers à Lyon et à Bordeaux notamment, mais la filière Terre Utile permet désormais aux professionnels de l’aménagement de se fournir en terre végétale recyclée quand ils le souhaitent au prix de la terre végétale classique, et ainsi de remplir certains de leurs objectifs RSE en utilisant un produit 100% recyclé et bas carbone.Pour Guillaume Mizon, créateur de la filière Terre Utile : « Nous sommes fiers de pouvoir offrir cette solution à ceux qui veulent s’engager pour préserver la terre naturelle, une ressource finie actuellement surexploitée. Aujourd’hui nous sommes présents au nord et au sud de l’Ile de France, mais plus nous serons présents à faire vivre cette filière, plus nous pourrons facilement développer cette nouvelle économie circulaire en France, qui permet également à la terre excavée de ne plus être transportée en décharge. J’invite tous les utilisateurs de terre végétale, petits ou gros, à franchir ce pas avec nous. »
Il y a 2 ans et 225 jours

Obat lève 6 M€ auprès de Truffle Capital, Evolem et Holnest pour digitaliser la gestion des TPE et PME du BTP

La gestion des TPE et des PME du BTP reste encore très complexe et peu automatisée, avec beaucoup de contraintes légales et d'allers / retours avec les clients. Peu d’outils proposent une solution simple et complète, adaptée aux petites et moyennes entreprises. Depuis 2019, Obat simplifie le quotidien des entrepreneurs, artisans et chefs d’entreprises en améliorant le chiffrage des devis, le suivi de la facturation et des marges de chaque chantier. En fluidifiant la relation client et en automatisant les tâches répétitives, Obat permet aux entrepreneurs de se concentrer pleinement sur leur cœur de métier et de maximiser leur proposition de valeur.100% en ligne, la solution Obat est une plateforme intégrée simple d’utilisation dont les fonctionnalités couvrent la quasi-totalité des communes à toutes entreprises du BTP, notamment :La relation client (facturation, acomptes, attestation de TVA, signature électronique, relances d’impayés, personnalisation des documents...)Le suivi chantier et son pilotage financier (devis, base de données de projets, pilotage des marges...)La comptabilité, le suivi des marges et des frais généraux, l’export comptableLa gestion du personnel et des ressources humainesAvec cette levée de fonds, Obat est désormais soutenu par la société de Capital Investissement Truffle Capital qui mène ce tour de table. Le Fonds accompagne depuis de nombreuses années des fintechs en portefeuille à travers ses fonds dédiés et investit aux côtés de Evolem Start, le véhicule dédié au venture capital du family office Evolem, et Club Holnest, une structure du family office de Jean-Michel Aulas.Cette levée permet à Obat de poursuivre une croissance déjà bien engagée en 2021 avec une multiplication prévue par trois du chiffre d’affaires sur 2022 (sur une base 1m d’ARR). L’entreprise va concentrer ses efforts sur le marché français, dont la complexité, la profondeur (+ de 550.000 entreprises dans le BTP) et la vitalité (50.000 nouvelles entreprises créées tous les ans) représente un très gros potentiel de croissance. Enfin, et bien que la plateforme adresse des entreprises de plus grande taille, Obat continuera à se focaliser sur les TPE et les PME avec l'objectif d'atteindre à la fin de l’année 2022, 10.000 clients actifs et 3 millions d’ARR.Cette opération constitue la plus grosse levée d’une entreprise en full remote en France. Dès sa création, Obat a opté pour une organisation 100% en télétravail, un choix unique et ambitieux en 2019. Cette organisation offre un confort de vie exceptionnel aux 62 collaborateurs d’Obat et conduit à une meilleure productivité. Des rencontres régulières permettent aussi d'améliorer la cohésion d’équipe. Fort de cette expérience, ce mode de travail constitue désormais une force pour Obat. En imposant à ses collaborateurs de toujours penser et repenser les processus de communication et de structuration au sein de l’entreprise, en les mettant constamment au défi, le full remote est un catalyseur d’innovation et d’amélioration continue pour l’entreprise, mais surtout pour les services qu’elle propose et finalement pour ses clients.Pour Florent Liagre, Cofondateur et directeur général, Obat : « Cette opération est un signal fort qui témoigne de la confiance d’investisseurs de premier plan dans notre stratégie et notre équipe désormais structurée autour d’une soixantaine de collaborateurs. Obat est né de la complexité du secteur du BTP qui rend l’exercice du métier chronophage et encore très administratif pour la plupart des acteurs. Notre solution intégrée répond à ces besoins d’optimisation, mais les dépasse pour mieux préparer la transition du secteur vers la conception durable et un futur de plus en plus digitalisé. »Pour Bernard-Louis Roques, Cofondateur et directeur général, Truffle Capital : « Obat a démontré la solidité de son modèle auprès des acteurs du BTP et bénéficie de la transformation de ce secteur, que l’entreprise accompagne et porte avec succès. C’est une tendance qui va se confirmer et les investissements réalisés par Obat en 2021 vont porter leurs fruits dès 2023 pour permettre à l’entreprise de s’imposer comme un acteur clé du secteur. Porté par l’expérience et la complémentarité de l’équipe dirigeante, Obat bénéficiera non seulement de l’expertise de Truffle Capital mais également de son expérience accumulée dans le secteur des fintechs. »Pour Thomas Rival, Partner, Evolem : « 81% des professionnels du BTP n’utilisent pas encore de logiciel métier. Pourtant le suivi financier et opérationnel des chantiers est à la fois complexe et crucial pour la survie des 550.000 entreprises de ce secteur, dont 95% sont des TPE de moins de 10 salariés. La très forte traction organique avec un churn quasi nul nous ont convaincus qu’Obat était la solution que les artisans attendaient. »Pour Patrick Bertrand, COO, Holnest : « Holnest et les business angels qui l’accompagnent dans le cadre du Club Holnest, ont été convaincus par deux éléments essentiels qui constituent les basiques de la réussite d’une nouvelle entreprise : un management aguerri et à forte culture entrepreneuriale, une offre sans équivalent sur un marché encore très largement sous-digitalisé du fait de l’absence d’une solution « métier » simple à utiliser. À l’évidence, les deux composantes d’un succès qui se confirme de mois en mois. »
Il y a 2 ans et 225 jours

En 2021, les demandes de médiation augmentent de 15% auprès des Urssaf

Les usagers peuvent saisir le médiateur de l’Urssaf s’ils rencontrent des difficultés à l’occasion de leurs démarches auprès de leur organisme. Les indépendants ont, en outre, aussi la possibilité de saisir le médiateur du CPSTI, sur le champ du recouvrement comme sur les autres aspects de leur protection sociale*.Dans son dernier rapport, le médiateur de l’Urssaf indique avoir reçu 2.035 demandes. Il précise que le processus de médiation conduit à une réussite totale dans 85% des demandes recevables. Ces réussites peuvent résulter d’une révision du dossier entre les parties, de la prise en charge de la demande initiale par l’organisme ou de l’explication à l’usager des raisons de l’application des règles contestées.En conformité avec leur engagement de service, les médiateurs analysent en moyenne sous 4 jours la recevabilité des demandes. Le traitement des dossiers recevables est quant à lui de 23 jours en moyenne.La hausse de 15% des demandes en un an peut s’expliquer par la reprise des activités de l’Urssaf, dans un contexte de sortie de crise sanitaire, mais aussi par une communication accrue sur le dispositif et par la simplification de l’accès à la procédure, désormais accessible directement depuis le compte en ligne de l’usager.Les profils des demandeurs sont similaires par rapport à 2020. En 2021, plus de la moitié des demandes émanent de travailleurs indépendants, tandis que les employeurs du secteur privé représentaient presque 20% des demandes de médiation. Les demandes provenant des particuliers employeurs ont diminué en 2021, devancées par les demandes des assurés individuels et des artistes-auteurs.Les motifs de saisine de l’Urssaf restent également stables et portent principalement sur la gestion administrative de leurs comptes (immatriculation, radiation, assujettissement, etc.), et la gestion comptable (régularisation du compte, rectification de l’assiette des cotisations, des exonérations, etc.).En 2021, les principaux canaux de saisines de l’Urssaf demeurent le mail et la démarche en ligne, qui connaît une progression de son utilisation.Pour les travailleurs indépendants, un dispositif de médiation est, depuis l’intégration des travailleurs indépendants au régime général, piloté par le CPSTI. Le médiateur du CPSTI peut être saisi des demandes portant sur le recouvrement des cotisations, sur le versement des prestations d’assurance maladie, et d’assurance retraite.En 2021, 3.393 demandes ont été enregistrées par la médiation du CPSTI, dont 80% d’entre elles concernent le champ du recouvrement. Parmi les demandes recevables, 9 sur 10 aboutissent à une réussite totale ou partielle de la médiation.* Afin d’avoir une vue exhaustive sur ce champ, les demandes formulées auprès du CPSTI ont été comptabilisées dans le rapport de la médiation de l’Urssaf.Pour toute information complémentaire sur la saisine du médiateur, rendez-vous sur urssaf.fr
Il y a 2 ans et 225 jours

TotalEnergies et Engie promettent des remises pour récompenser la sobriété de leurs clients cet hiver

Ces initiatives sont amplifiées par les craintes de tensions sur le réseau, compte tenu des problèmes d'approvisionnement en gaz et des difficultés rencontrées par le parc nucléaire français.Le géant des hydrocarbures TotalEnergies a ainsi annoncé mercredi une remise sur facture allant de 30 à 120 euros pour ses clients qui réduiront leur consommation d'électricité cet hiver, dans le cadre des appels à la sobriété énergétique."Cette récompense, appelée Bonus Conso, est une prime allant de 30 euros à 120 euros selon la baisse de consommation qui sera réalisée par le client", a indiqué l'entreprise dans un communiqué.Pour en bénéficier, les clients devront être détenteurs d'un contrat électricité avec TotalEnergies depuis novembre 2021, être équipés d'un compteur Linky et ne pas avoir changé de logement depuis l'hiver dernier. Selon l'entreprise, cela concernerait "plus de trois millions de foyers".Concrètement, TotalEnergies comparera les données de consommation du foyer entre novembre 2022 et mars 2023 avec celles de la même période de l'année précédente, sans prendre en compte "l'effet météo", c'est-à-dire les variations de températures d'une année par rapport à l'autre."Le montant du bonus sera proportionnel à la baisse de consommation réalisée par le client" à la fin de l'hiver, de 30 euros pour 5% de réduction de la consommation jusqu'à 120 euros pour 20% de réduction.Ce montant sera ensuite déduit à partir d'avril sur les factures des clients concernés."Cette prime vient s'ajouter aux économies réalisées par le client grâce à sa baisse de la consommation", a tenu à souligner TotalEnergies dans son communiqué.DéfiUne démarche voisine de celle annoncée chez Engie, avec la première campagne "Mon Bonus Engie" lancée mi-octobre auprès des clients particuliers qui auront donné leur accord "pour accéder à leurs données de consommation d'électricité quotidienne et se seront déclarés intéressés pour participer à des défis journaliers les jours de tension sur le réseau électrique"."Le défi journalier consiste à réduire de x% sa consommation d'électricité par rapport à sa consommation prévisionnelle, basée sur la consommation du client le même jour des trois dernières semaines précédentes (J-7, J-14 et J-21)", a indiqué l'opérateur."Entre un et trois jours avant le jour dit, on lance un défi +Mon Bonus Engie+", qui fixe un objectif de réduction de consommation compris entre 10 et 20% selon la météo et les besoins du réseau, a expliqué à l'AFP Marion Deridder-Blondel, directrice marketing particuliers chez Engie France.La remise pourrait atteindre entre 5 et 10 euros par défi, selon elle.Chez EDF, l'approche est un peu différente, avec l'existence depuis de nombreuses années de contrats permettant de faire des économies sur son électricité en déportant ses consommations sur certains jours (bleus ou blancs) plutôt que d'autres (rouges).Tempo, qui a remplacé une offre effacement jour de pointe, est une option du tarif réglementé de vente, définie par les pouvoirs publics et la Commission de régulation de l'énergie (CRE) et commercialisée par EDF, en plus de l'option heures pleines/heures creuses.
Il y a 2 ans et 225 jours

Au Pays basque, arrêt d'un chantier immobilier sur un amas de déchets

Ce projet immobilier a été élevé sur le site d'une ancienne décharge dans cette commune située entre Bayonne et Biarritz. Les images d'innombrables détritus de toutes sortes, à quelques mètres d'un ruisseau, notamment diffusées sur Twitter par le journaliste Hugo Clément, ont largement été relayées sur les réseaux sociaux.Alerté, le maire d'Anglet Claude Olive (LR) a décidé d'interrompre le chantier mercredi, en effectuant un signalement auprès des services de l'État."Il n'y aura pas de reprise du chantier tant que ces déchets n'auront pas été évacués, comme il avait été convenu de le faire dès le départ. Leur travail aujourd'hui, c'est de dépolluer la zone", indique ce jeudi la mairie d'Anglet.Le projet baptisé "Erreka", ("le ruisseau" en langue basque), est un chantier de Carrefour Property, filiale foncière du groupe Carrefour et maître d'ouvrage, avec Eiffage pour maître d’œuvre.Contacté par l'AFP, Eiffage dit "comprendre l'émotion suscitée" par ces vidéos, "qui donnent à voir le contenu de ce site particulier", mais "filmées avant les opérations prévues de tri et d'évacuation des déchets".Carrefour Property assure en effet que des opérations de tamisage, "pour extraire les déchets ménagers les plus importants", sont menées depuis l'ouverture du chantier et que les matériaux excavés et visibles sur les images l'ont été "par des mouvements de terre récents".L'entreprise s'engage toutefois à opérer un tri des terres visées et à évacuer les déchets vers des décharges appropriées.Elle garantit par ailleurs que les études de faisabilité, les diagnostics et études diligentées en amont "ont permis de confirmer l'absence de risque sanitaire" et "d'engager un traitement sur site"."L'obligation de préserver les terrains agricoles ou naturels pour répondre aux besoins de logements conduit, et conduira de plus en plus, à réutiliser, dans le respect des réglementations, des sites déjà transformés et artificialisés par une activité humaine comme dans le cas présent", souligne aussi Eiffage.Le ruisseau en bordure de parcelle sera protégé par des "mesures conservatoires complémentaires" comme l'installation d'un grillage pour éviter la chute de détritus, ajoute le maître d'ouvrage.
Il y a 2 ans et 226 jours

La gauche promet de continuer à "se battre" contre la réforme des retraites

"C'est moins pire qu'un amendement qui serait arrivé la semaine prochaine", a affirmé sur RTL le patron du PCF Fabien Roussel.Il était interrogé sur les déclarations de la Première ministre Elisabeth Borne à l'AFP, qui a exclu un passage en force cet automne et renvoyé l'adoption d'un projet de loi à "la fin de l'hiver"."Mais trois mois, c'est court, on va se battre, projet contre projet", a prévenu M. Roussel. "Il vaut mieux travailler moins et travailler tous et travailler mieux pour vivre le plus longtemps possible", a-t-il expliqué.Dans l'après-midi, en marge de la manifestation des syndicats sur les salaires et les retraites à Paris, Fabien Roussel a appelé à "un référendum", pour que "ce débat sur les retraites soit tranché par une grande consultation démocratique". "Nous avons à gauche un projet de réforme des retraites, progressiste, et on veut le mettre en débat dans le pays, et que soit sanctionné par un référendum, projet contre projet"."Alerte!", a écrit sur Twitter le député LFI Alexis Corbière. "Ce gouvernement, minoritaire à l'Assemblée et dans le pays, veut attaquer les travailleurs et faire reculer les droits sociaux de millions de salariés, les faire travailler plus longtemps", a-t-il assuré.Il a appelé à la mobilisation lors de "la grande marche contre la vie chère et l'inaction climatique" prévue à Paris le 16 octobre, soutenue par La France insoumise, le Parti socialiste, EELV et d'autres organisations politiques et associatives, mais pas le Parti communiste ni les syndicats.Egalement sur Twitter, la députée LFI Clémentine Autain a déploré qu'Emmanuel Macron "s'obstine à vouloir nous faire travailler jusqu'à 65 ans...", appelant elle aussi à la mobilisation le 16 octobre, mais aussi aujourd'hui lors des manifestations prévues partout en France, à l'appel des syndicats CGT, FSU, Solidaires et d'organisations de jeunesse.Sur BFMTV, la porte-parole de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud a dénoncé "un scandale (...). Nous avons des chiffres de profits (des entreprises) qui tombent et qui sont incroyables. Cela veut dire qu'il y a énormément de richesse dans cette société. Qu'on prenne sur cet argent!", a-t-elle exigé. "On ne va rien demander à tous ceux qui accumulent des fortunes exceptionnelles ? On marche sur la tête", a-t-elle ajouté.
Il y a 2 ans et 226 jours

Roux de Bézieux juge "raisonnable" la concertation de trois mois sur la réforme des retraites

"Trois mois de concertation, ça peut paraître court, mais en même temps les positions sont connues, ce sont des sujets qu'on a très longtemps discutés, donc ça me paraît raisonnable comme concertation", a commenté M. Roux de Bézieux.La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé à l'issue d'un dîner à l'Elysée autour d'Emmanuel Macron que l'exécutif avait décidé de temporiser sur sa controversée réforme des retraites, en rouvrant un nouveau cycle de concertations avec partenaires sociaux et forces politiques en vue d'une adoption d'un projet de loi global "avant la fin de l'hiver"."Il me semble que sur une réforme aussi importante, qui concerne presque tous les Français, à part ceux qui sont déjà à la retraite, c'était difficile de ne pas faire une concertation", a jugé Geoffroy Roux de Bézieux, qui a indiqué que son organisation irait "évidemment" à cette concertation, et aurait "des propositions à faire".A la question de savoir si l'âge de départ à la retraite devait être fixé à 64 ou 65 ans, M. Roux de Bézieux a estimé que ce n'était pas "le seul paramètre sur lequel il faut se focaliser", soulignant une "inéquité" actuellement entre le secteur public, où selon lui les salariés partent plutôt avant l'âge légal, avec une retraite calculée sur les six derniers mois, et le secteur privé où les salariés partent "plus tard" avec une retraite calculée sur les 25 meilleures années. Le patron du Medef souhaite également voir abordée la question des régimes spéciaux, jugeant "qu'il sera difficile de demander aux Français de travailler plus longtemps, si certaines catégories sont exemptées".Il a par ailleurs confirmé que dans le privé, les retraites complémentaires seraient revalorisées de 5,1% à partir du 1er novembre, alors que le Medef est cogestionnaire de l'organisme paritaire en charge de leur gestion.
Il y a 2 ans et 226 jours

L'exécutif temporise mais veut une réforme des retraites "avant la fin de l'hiver"

Il n'y aura donc pas de passage en force sur ce sujet hautement inflammable, comme cela était redouté au sein même de la majorité alors qu'est organisée jeudi une journée de grèves et de manifestations concernant les salaires mais également les retraites.A l'issue d'un dîner à l'Elysée autour d'Emmanuel Macron mercredi soir réunissant les cadres de la macronie, "le choix du dialogue et de la concertation" a prévalu, a déclaré la Première ministre, en détaillant un calendrier relativement souple, mais aussi cramponné à la promesse présidentielle d'une application de la réforme à l'été 2023.La cheffe du gouvernement souhaite présenter "un bilan" de ces discussions avec les partenaires sociaux et forces politiques "avant Noël", laissant ainsi quasiment trois mois de pourparlers potentiels autour d'une réforme déjà en gestation lors du précédent quinquennat, avant d'être interrompue par la pandémie de Covid-19.Dans cette perspective, Mme Borne a demandé au ministre du Travail Olivier Dussopt "d'engager dès la semaine prochaine" des négociations avec les organisations patronales et syndicales, ainsi qu'avec les "groupes parlementaires" pour discuter carrières longues, pénibilité, usure au travail, ou encore emploi des seniors, régimes spéciaux, et petites retraites."Convergence"Cette décision, qui repose sur une "convergence totale entre les différentes composantes de la majorité", selon Mme Borne, dont l'allié récalcitrant du MoDem, met fin à plusieurs jours d'atermoiements sur la façon d'engager cette réforme des retraites, qui prévoit de reporter progressivement l'âge de départ à 65 ans.Trois pistes étaient en débat: un simple amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) examiné en octobre, hypothèse la plus controversée, un PLFSS rectificatif en janvier, et un projet de loi ad hoc.Cette dernière option semble donc privilégiée à ce stade par l'exécutif... à condition de parvenir à ouvrir les concertations, alors que syndicats et une grande partie des oppositions politiques sont vent debout contre le fond même de cette réforme.Un projet de loi dédié présente cependant un risque pour l'exécutif, qui ne dispose que d'une majorité relative à l'Assemblée: il pourrait l'obliger à dégainer l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote sauf motion de censure, mais n'est utilisable qu'une fois par session parlementaire.En revanche le gouvernement peut utiliser le 49.3 à volonté sur les textes budgétaires tels que les PLFSS."On se place dans une hypothèse où l'on peut mener une concertation", a souligné Mme Borne, sans écarter la possibilité d'un amendement au PLFSS."Intimidations"Comme pour faire pression sur LR, favorable à une réforme mais hostile à la voie d'un amendement, tout comme l'allié MoDem, le président Emmanuel Macron n'a pas exclu à ce dîner de dissoudre l'Assemblée nationale si les oppositions "se coalisaient pour adopter une motion de censure et faire tomber le gouvernement", a rapporté M. Dussopt.Un cadre de la majorité proche du Modem a jugé "positive" la relance des discussions.Pour Olivier Marleix, chef de file des députés LR, relancer des concertations est "un progrès" mais "il ne peut pas y avoir de réforme sans un minimum de confiance" et il est "hors de question de donner un chèque en blanc".Sur la menace d'une dissolution pour éviter la "chienlit", selon des propos rapportés d'Emmanuel Macron, il a estimé que "celui qui met le feu aux poudres en disant +on va faire la réforme en trois jours+ c'est lui".Signe d'ouverture, le président du Sénat Gérard Larcher (LR) a jugé cette réforme "indispensable", et estimé que "l'inspiration (de l'exécutif) n'est pas très éloignée de celle" du Sénat, dominé par la droite, qui chaque année dépose un amendement réformant les retraites."Chiche" à la dissolution, a lancé Marine Le Pen, à la tête d'un groupe inédit de 89 députés."Sa petite entreprise (à Marine Le Pen) se nourrit du blocage. Nous, nous faisons le pari du meilleur : la concertation pour avancer", a rétorqué le ministre des Relations avec le parlement Franck Riester, qui participera aux concertations politiques."Nous ne céderons pas aux intimidations puériles", a réagi à gauche le patron du PS Olivier Faure."C'est moins pire qu'un amendement, (..) mais trois mois, c'est court, on va se battre, projet contre projet", a prévenu le patron du PCF Fabien Roussel. "Ce gouvernement minoritaire (...) veut attaquer les travailleurs", a réagi le député LFI Alexis Corbière.Le patron des patrons Geoffroy Roux de Bézieux a lui jugé "raisonnable" la concertation prévue, à laquelle le Medef "évidemment" participera.
Il y a 2 ans et 226 jours

Lave mains mobile Actifleet - ShoulderSink - Un poste d'hygiène en tout temps

L'eau utilisée est versée sur le sol - le papier usagé est collecté dans une poubelle intégrée. L'évier ShoulderSink est généralement installé dans le véhicule avec à un support, mais il peut également être emporté, grâce à la bandoulière fournie.
Il y a 2 ans et 226 jours

Les génies de la construction ! : Le concours des territoires intelligents, durables et connectés

Imaginer un futur des territoires intelligents, durables et connectésVéritable démarche interdisciplinaire, le concours Les Génies de la construction ! est une belle opportunité de valoriser auprès des jeunes et de leur faire connaître la diversité des métiers du bâtiment et des travaux publics, qui sont des métiers techniques et innovants, ainsi que leur transversalité et leur capacité à s’adapter pour accompagner les mutations environnementales, technologiques et numériques. Les jeunes compétiteurs sont invités à mener une réflexion collaborative et prospective, liée aux nouveaux défis de la construction et de l’aménagement des territoires, pour imaginer un futur des territoires intelligents, durables et connectés. En collège et en lycée, les élèves sont encadrés par les enseignants, qui inscrivent une ou plusieurs équipes au concours. Dans l’enseignement supérieur, ce sont les étudiants qui s’inscrivent eux-mêmes, soit à titre individuel, soit pour présenter un projet à plusieurs.S’inscrire dans les priorités du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et répondre aux enjeux des professionnels du secteur de la constructionDonner du sens et concrétiser les enseignements, par un travail transversal et collectif d’une équipe d’élèves ou d’étudiants, invitée à produire la réalisation ou la rénovation d’une construction ou d’un aménagement (maquette physique ou virtuelle, production numérique, etc.). Le projet présenté est jugé sur sa faisabilité et sa capacité à se transposer sous une forme concrète et réalisable.Inscrire la transition numérique dans les apprentissages, pour préparer pleinement les élèves à une société, à des études supérieures puis à un monde du travail toujours plus numériques.Contribuer au développement d’une meilleure orientation scolaire et professionnelle des jeunes, afin de mieux accompagner les élèves dans la définition de leur projet d’orientation, qui peut représenter pour eux et leur famille une source d’inquiétude.Favoriser la promotion de la voie de formation professionnelle comme voie de formation d’excellence et de réussite, pour répondre aux nouveaux besoins en compétences des entreprises du secteur de la construction, en lien avec les transitions environnementales, technologiques et numériques, et renforcer l’attractivité de la formation professionnelle pour se former à un métier du bâtiment et des travaux publics. Inscrire l’éducation à l’avant-poste de la transition écologique pour répondre à la volonté du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de faire des établissements scolaires un terrain d’engagement en faveur du développement durable, de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique. Réaliser des productions durables et citoyennes Les jeunes candidats doivent répondre en équipe aux problématiques posées par l’évolution d’un territoire intelligent, durable et connecté, sur l’une des thématiques suivantes :le logement ;la mobilité et les déplacements dans les territoires (pont, route, voie ferrée, etc.) ;les activités humaines (culture, industrie, éducation, santé, commerce, agriculture, loisirs) ;la préservation de l’environnement, y compris la gestion de l’eau et des déchets ;les énergies locales et renouvelables.Concevoir un éco-quartier, faciliter la vie quotidienne des personnes à mobilité réduite, produire de l’énergie avec une route, exploiter la géothermie, identifier les innovations dans les matériaux, robotiser une tâche sur un chantier, optimiser l’apport solaire sur un bâtiment, assurer la bonne gestion de l’eau potable, gérer les risques d’inondations, construire des logements modulables et réversibles, favoriser la biodiversité en ville, la mobilité douce, la gestion intelligente de l’espace, stocker et restituer des énergies renouvelables... sont autant de sujets sur lesquels les élèves et étudiants peuvent débattre et travailler.Les équipes se répartissent en quatre catégories :« Collège » pour les élèves du cycle 4 ;« Pro » pour les élèves de SEGPA, d’EREA et de 3e prépa métiers ;« Lycée » pour les élèves du cycle terminal ;« Sup » pour les élèves et étudiants de l’enseignement supérieur (STS, IUT, université, école d’ingénieurs, etc.).Afin de répondre et de s’adapter aux attentes des programmes d’enseignement et aux besoins des professionnels du secteur de la construction, les règlements de participation au concours ont été élaborés par des enseignants et des acteurs du secteur de la construction.Favoriser la créativité d’équipe, la mixité et l’interdisciplinarité Le concours Les Génies de la construction ! récompense le travail collectif et collaboratif d’une équipe d’élèves ou d’étudiants pour une production relative à la réalisation d’une construction ou d’un aménagement (maquette physique ou virtuelle, production numérique, concrétisation d’un projet…).La participation au concours est l’occasion de favoriser le décloisonnement de manière générale, au travers :de la mixité transversale, en faisant travailler ensemble des élèves de formations différentes ;de l’interdisciplinarité, en mobilisant des savoirs et savoir-faire de plusieurs disciplines (technologiques et générales) ; de la mixité verticale, en faisant participer des équipes intégrant des niveaux scolaires ou universitaires différents pour mener à bien un projet.Juger un projet sur sa faisabilité Le projet de construction présenté par les jeunes candidats est jugé sur sa faisabilité. Le projet peut être représenté par une maquette virtuelle ou autre production numérique et/ou matérialisée par une maquette physique.Les participants de la catégorie « Sup » devront réaliser une maquette virtuelle, afin que les solutions présentées prennent en compte la démarche BIM (Building information modeling), accompagnée d’une maquette physique de tout ou partie du projet présenté.Des open badges pour reconnaître les réalisations et les compétences des jeunesPour la quatrième année consécutive du concours Les Génies de la construction !, des open badges seront attribués aux lauréats et participants. Ces images numériques, qui fournissent un système d’accréditation, permettent de reconnaître des réalisations et des compétences, formelles ou informelles, acquises à l’occasion d’un projet. Ces open badges, qui promouvront et reconnaîtront l’engagement des jeunes dans les projets qu’ils ont conduits, leur permettront aussi de rejoindre la grande famille de la construction !Les Génies de la construction !, un concours organisé en deux étapesUne sélection académique (si le nombre d’équipes candidates le justifie) ou inter-académique sera organisée en distanciel, avec une présentation orale devant un jury composé de représentants du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, de professeurs et d’acteurs de la construction.Une finale nationale organisée le 7 juin 2023 à Paris, pour permettre aux équipes d’élèves ou d’étudiants sélectionnées de présenter leurs travaux lors d’un « grand oral » devant un jury national. La date de clôture des inscriptions est fixée au 20 janvier 2023.
Il y a 2 ans et 226 jours

Le taux maximum pour un crédit immobilier sur 20 ans dépassera les 3% au 1er octobre

Destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives, ce taux plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance emprunteur.L'application de la formule prévue par la loi" conduit à "une hausse bien proportionnée et plus marquée qu'en juin dernier", indique la Banque de France dans un communiqué.Le calcul du taux est réalisé chaque trimestre par la Banque de France, qui prend en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers. Il y a autant de taux d'usure que de types de crédits.Ces taux plafonds sont sous le feu des critiques, notamment des courtiers qui y voient un frein à l'accès au crédit immobilier.Un de leurs syndicats était même allé jusqu'à manifester le 20 septembre devant le siège de la Banque de France à Paris, pour demander à la banque centrale de faire un geste.La Banque de France juge "ni souhaitable ni nécessaire (...) un relèvement exceptionnel" des taux de l'usure, dont le rôle "est de protéger les emprunteurs", précise-t-elle mercredi.Cette hausse est "très attendue" par la profession, expliquait plus tôt dans la journée le président du réseau de courtiers Cafpi, Olivier Lendrevie, pour qui "un taux d'usure à 3% permettrait de régler la grande majorité des situations de blocage observées ces dernières semaines".Elle aura aussi pour conséquence de rendre les nouveaux crédits immobiliers plus chers pour les particuliers.La remontée des taux d'intérêt des nouveaux crédits immobiliers est sensible depuis le printemps, les banques répercutant le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), via une hausse de son taux directeur, afin de combattre l'inflation.Le taux moyen mesuré par la Banque de France pour les nouveaux crédits immobiliers était par exemple de 1,45% en juillet, selon ses derniers chiffres, contre 1,12% en fin d'année dernière.Il s'agit là du taux nominal, auquel viennent s'ajouter l'ensemble des frais liés à l'obtention d'un crédit.Cette hausse ne ralentit cependant pas les encours de crédit. Dans un entretien au journal Sud-Ouest fin août, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, indiquait que le marché de l'immobilier restait "dynamique".
Il y a 2 ans et 226 jours

Malgré la crise, les professionnels spécialisés en travaux de rénovation énergétique font preuve d'optimisme

Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie et helloArtisan, plateforme de mise en relation entre particuliers et professionnels du bâtiment, ont souhaité prendre le pouls de l'activité des professionnels.Analyse des grandes tendances qui se dégagent : baisse du chiffre d'affaires, pénurie de matériaux, prix des devis, diversification de leur activité et besoins pour pérenniser leur activité… Méthodologie de l'enquête Enquête réalisée en ligne entre le 1er juillet et le 9 septembre 2022 auprès de professionnels du bâtiment répartis sur toute la France à laquelle 122 personnes ont répondu.Le profil des répondants concerne une majorité de TPE qualifiées RGE spécialisées dans les travaux de rénovation énergétique.L'activité des professionnels du bâtiment bouleversée par la conjoncture énergétique et géopolitiquePremier constat : 70% des répondants déclarent constater une baisse de leur chiffre d'affaires, celle-ci atteignant même 44% pour certains artisans ! Une dégradation économique qui s'explique notamment par l'augmentation des devis pour les ménages, considérée comme un frein à leur signature par 73% des artisans.La majorité des artisans (78%) ont en effet été contraints d'augmenter leurs prix, répercutant la baisse des primes des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) au 1er semestre 2022 couplée à l'inflation qui touche le secteur du bâtiment, conséquence du Covid-19 et du conflit russo-ukrainien : hausse du coût des matières premières, problèmes d'approvisionnement, etc.La réévaluation des devis reste cependant mesurée, majoritairement comprise entre 5% et 15%, soit légèrement en deçà de la tendance actuelle : selon la FFB, au 28 juillet 2022, la hausse des moyennes subies est de 15% à 25% sur l'ensemble des métiers du bâtiment.78% des artisans subissent la pénurie des matériaux : rupture de la chaîne d'approvisionnement des composants chinois pendant la crise sanitaire, amplifiée par la guerre en Ukraine impactant la production de menuiseries, métal, zinc, alliages en aluminium. Les aides de l'État délaissées par les artisansHormis la difficulté d'approvisionnement en matériaux que la crise sanitaire a engendrée, celle-ci a eu très peu d'impact sur l'activité des professionnels, bien au contraire ! Seulement 24% des artisans ont eu recours au Prêt Garanti par l'État (24%). Pour ceux y ayant eu recours, la somme représente moins de 15% de leur chiffre d'affaires (55%).En effet, le Covid-19 a permis aux ménages de révéler leurs besoins en termes de réalisation de travaux, avec pour conséquence une activité soutenue.Des artisans confiants dans l'avenir : 1/3 des artisans constatent une hausse des demandes de travauxEn dépit de ce contexte morose, les artisans restent optimistes.Malgré la crise en Ukraine, ils sont près de 1/3 des répondants à constater une hausse de la demande des travaux, effet boomerang d'une prise de conscience par les particuliers de prendre le pas de la transition énergétique ?Pour Arthur Bernagaud, directeur des solutions Hellio pour le résidentiel et les professionnels du bâtiment : « La rénovation et l'efficacité énergétique sont des solutions durables pour de réelles économies d'énergie. Hellio encourage et accompagne les ménages dans cette voie et apporte son soutien à ses artisans partenaires, maillons indispensables de la rénovation énergétique. Nous jouons un rôle d'accompagnant pour les entreprises du bâtiment que nous aidons à se mettre en conformité, ainsi qu'à détecter les gisements, les nouveaux marchés et les opportunités intéressantes pour un professionnel. Hellio avance également les aides auprès des particuliers, un frein au démarrage des travaux pour beaucoup d'entre eux. »Autre enseignement intéressant : la rénovation globale semble enfin devenir un choix prioritaire chez les ménages (55%), une nouvelle positive au regard des économies qu'elle permet de générer. Les autres types de travaux les plus souvent demandés concernent les technologies de chauffage bénéficiant actuellement d'un Coup de pouce de l'État de 1.000 euros supplémentaires (MaPrimeRénov') : pompe à chaleur (42%) et chaudière à granulés de bois (24%).La fin de MaPrimeRénov' pour le remplacement d'une chaudière gaz le 31 décembre 2022 n'a pas suscité de sursaut des demandes chez les consommateurs. Le contexte géopolitique et la hausse des prix de l'énergie défavorables au gaz ont sans doute contribué à transférer les demandes vers d'autres modes de chauffage.Les nombreux changements réglementaires ne semblent pas être perçus comme un frein pour les artisans, ils représentent plutôt une opportunité : près de 40% des artisans déclarent vouloir faire évoluer leurs métiers, gage de la volonté de pérenniser la bonne santé de leur activité, et ce malgré un effort d'investissement financier et un besoin de formation. Les artisans plébiscitent la pompe à chaleur (53%) et la rénovation globale (47%). Un résultat en adéquation avec les demandes des particuliers.Autre signal positif : la diversification de l'activité de l'entreprise est la solution privilégiée par 45% des artisans pour faire face à la baisse de leur chiffre d'affaires, devant le licenciement du personnel (31%).Pour pérenniser leur activité, les professionnels du bâtiment expriment plusieurs besoins. En tête du classement, 55% d'entre eux attendent plus de clients. Conséquence logique : 42% souhaitent davantage d'aides pour financer les travaux de rénovation énergétique, dont le coût du chantier est un frein à sa signature.Le besoin de solutions de financement est également plébiscité par 37% des artisans, d'où l'intérêt pour les professionnels d'être accompagnés par des partenaires avec une solidité financière pour pouvoir avancer les aides à la rénovation énergétique.L'expérimentation du tiers financement de la rénovation globale à l'étude chez HellioLes équipes R&D Hellio travaillent sur une expérimentation d'un nouveau modèle économique pour financer les rénovations globales à grande échelle : le tiers financement de la rénovation globale.Sur la base d'une note d'octobre 2020 de France Stratégie[1], il s'agirait de déployer “des opérateurs ensembliers”, soient des structures capables de préfinancer l'ensemble des travaux permettant de diminuer la consommation d'énergie. Une fois le chantier terminé, le gain réalisé sur la facture d'énergie sera récupéré par l'opérateur mensuellement, jusqu'au remboursement complet des avances sur les travaux d'économies d'énergie réalisés.Un modèle économique qui permet ainsi de lever le frein financier du reste à charge et celui de l'inefficacité des travaux financés. Deux projets d'expérimentation, tant en maisons individuelles qu'en copropriétés, sont sur le point d'être lancés par Hellio en 2022.[1] https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-na95-renovation-energetique-logements-octobre_0.pdf
Il y a 2 ans et 226 jours

Équipbaie-Métalexpo rejoint Batimat en 2024

Aujourd’hui, le salon ouvre une nouvelle page de son histoire et rejoint BATIMAT en 2024 afin de créer l’événement le plus important du secteur de la menuiserie et de la métallerie et de réunir les forces de chacun.Cette nouvelle dynamique, portée par RX et l’ensemble des organisations professionnelles partenaires du salon EQUIPBAIE-METALEXPO, sera effective en 2024.Une filière au cœur des enjeux du secteur de la constructionCette nouvelle dynamique permet à ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO d’être au cœur des nouveaux enjeux du secteur du bâtiment et de la construction (rénovation et sobriété énergétique, décarbonation des procédés et des modes constructifs…) et des évolutions des métiers comme des méthodes de travail.Son intégration au sein de BATIMAT lui donnera également la possibilité de toucher une cible de professionnels beaucoup plus large incluant les prescripteurs (ingénieurs, architectes, décorateurs…) tout en capitalisant sur son cœur de cible, les fabricants et les menuisiers installateurs spécialisés, les métalliers, venant en nombre à BATIMAT. En effet, BATIMAT attire déjà 1/3 des entreprises spécialisées en France ainsi que plus de 30.000 installateurs généralistes et artisans indépendants.ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO profitera aussi de la forte synergie existante entre les différents salons du Mondial du Bâtiment (BATIMAT, INTERCLIMA ET IDEOBAIN), véritable plateforme globale regroupant des univers spécialisés. Il renforcera, du fait de sa présence et sa notoriété, la puissance du Mondial du Bâtiment.Un salon dans le salonÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO disposera, au sein de BATIMAT en 2024 d’un hall dédié et de sa propre identité visuelle. Un programme spécifique sera développé afin de répondre aux attentes des professionnels spécialisés de la filière, exposants et visiteurs. Il comprendra des parcours de visite, des ateliers, des animations, des conférences… reflétant la richesse de ce secteur et l’offre particulièrement attractive des exposants.Comme lors des éditions précédentes d’ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO, ce programme sera co-construit par RX et l’ensemble des organisations professionnelles partenaires du salon.Pour Guillaume Loizeaud, Directeur Division Construction RX France : « C’est à nouveau grâce à la relation et au travail collaboratif avec les organisations du pôle fenêtres FFB, que nous allons ouvrir un nouveau chapitre au développement d’EQUIPBAIE-METALEXPO ; cette nouvelle stratégie, positionne le salon dans un nouvel ensemble plus large et nous permettra d’occuper une position unique en France comme en Europe. »Pour Christophe Bieber, Président Union des Métiers du Bois : « ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO est l’opportunité de mettre en avant la fenêtre bois & mixte bois alu. C’est une solution privilégiée pour réduire l’impact carbone des constructions tout en apportant des performances AEVM, thermiques et acoustiques sans compromis en sur-mesure, neuf comme en rénovation. C’est une opportunité unique pour tous les acteurs du bâtiment. »Pour Bruno CADUDAL, Président UFME : « Le mariage d’ÉQUIPBAIE avec BATIMAT était une demande des organisations professionnelles partenaires du salon. La fenêtre est un composant indissociable du Bâtiment. Il est donc évident et logique qu’ÉQUIPBAIE rejoigne le Mondial du Bâtiment au travers de BATIMAT. La complémentarité de ces salons ne pourra que répondre aux attentes des visiteurs et des exposants. »Pour Bruno Léger, Président SNFA : « Une fois de plus, les organisations professionnelles du Pôle Fenêtre FFB ont œuvré ensemble, main dans la main, pour réfléchir à l’évolution d’ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO et trouver la meilleure solution garantissant l’avenir de ce salon spécialisé, tant prisé des pros. Nul doute que de rejoindre BATIMAT va créer une nouvelle dynamique et favoriser le développement du nombre d’exposants et de visiteurs pour ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO. »Pour Yannick Michon, Président Groupement Actibaie : « Pour sa prochaine édition, le salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO va joindre ses forces avec BATIMAT pour créer le véritable mondial du bâtiment où les métiers de la menuiserie et de la fermeture auront une place d’honneur. Cette nouvelle formule sera l’opportunité de réunir tous les acteurs du secteur : de l’architecte, jusqu’à l’installateur du produit, en passant par les fabricants. Nous avons hâte de vous y retrouver tous en 2024. »Pour Franck Perraud, Président Union des Métalliers : « Nous sommes très heureux que MÉTALEXPO rejoigne BATIMAT en 2024. Ceci illustre bien l’ampleur qu’à pris notre salon et sa nouvelle dimension. Nous sommes certains que ce nouveau format va permettre à la métallerie de participer pleinement à une nouvelle dynamique au sein de la filière du bâtiment. Ce sera également l’opportunité de rencontrer un public de professionnels plus large et de faire découvrir la richesse et la diversité de la métallerie aux prescripteurs et architectes. »
Il y a 2 ans et 226 jours

Un parcours interactif pour aider les entreprises du BTP à rédiger leurs modes opératoires

Rédiger ses modes opératoires est une étape clé qui permet de décrire des gestes techniques à mettre en œuvre sur les chantiers. Cela revient à décrire ce qui va être fait, comment il va être fait, qui va le faire, tout en se posant les bonnes questions en matière de prévention.Pour établir ce document, l’OPPBTP propose de suivre un tout nouveau parcours interactif en 4 étapes.Celui-ci va du découpage de vos activités via un inventaire, en passant par la rédaction, jusqu’à la présentation du mode opératoire final sur chantier. Plusieurs outils et conseils sont à la disposition des entreprises pour une expérience fluide et simplifiée :Appliquer la méthode des 5M pour être sûr de ne rien oublier (Matériaux, Main-d’oeuvre, Milieu, Matériel, Méthode) ou OTH (Organisation, Technique, Humain)Trames de documents facilement personnalisables (dont une zone « d’annotation chantiers » pour préciser les adaptations éventuelles)Enfin, un outil en ligne complémentaire est disponible sur le site de l’OPPBTP. Pour y accéder, il suffit de créer un compte gratuitement et de se rendre ensuite sur l’espace prévention.
Il y a 2 ans et 226 jours

A Lyon, HLM et gouvernement tentent de recoller les morceaux

Lundi, le gouvernement a présenté les grandes lignes de son projet de loi de finances (PLF), pour le budget de l'Etat en 2023.Les mesures d'économies prises depuis le début de la présidence d'Emmanuel Macron, que les bailleurs sociaux accusent d'avoir grevé leur capacité à investir, y sont maintenues, mais pas étendues.En ouverture du congrès mardi, la présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH), Emmanuelle Cosse, a dit sentir "une inflexion, une écoute différente. Le PLF a été rendu public hier, il n'a pas aggravé la situation... ça nous change !", a-t-elle ironisé.Non sans avoir éreinté l'Etat qui, "pendant cinq ans, (...), n'a eu de cesse de nous rendre la tâche plus difficile en nous obligeant à nous réorganiser, mais surtout en nous privant de capacités financières à agir".Preuve que le nouveau ministre délégué à la Ville et au logement, Olivier Klein, présent pendant les trois jours du congrès, marche sur des œufs."Ambiance de travail"D'ici à jeudi, les discussions doivent accoucher d'un "pacte de confiance" dont on attend des objectifs chiffrés d'autorisations, de constructions et de rénovations de logements sociaux."Il nous manque encore les moyens financiers pérennes pour faire face à l'ampleur de la tâche. Cette question animera certaines de nos rencontres ces prochains jours", a encore prévenu Emmanuelle Cosse.Entre le monde HLM et le gouvernement, l'ambiance "est d'abord une ambiance de travail", a prudemment évacué Olivier Klein."Je peux vous assurer qu'on travaille, on travaille pour augmenter le nombre d'agréments, on travaille pour augmenter la production, on travaille pour augmenter le nombre de rénovations et de réhabilitations thermiques et on travaille pour trouver une confiance renouvelée avec le monde HLM parce que c'est le souhait du gouvernement ", a-t-il ajouté.Mais le projet de budget a déjà suscité des critiques virulentes du côté d'Action Logement, premier bailleur social français, à nouveau mis à contribution à hauteur de 300 millions d'euros pour financier les aides à la pierre.Les syndicats et le patronat, co-gérants de l'organisme, ont jugé lundi cette décision "inacceptable", ajoutant que "sans le retrait de cette ponction par le gouvernement, il sera difficile de renouer pleinement la confiance.""C'est de l'argent qui va aller au logement social. On va continuer à travailler avec les partenaires sociaux. Action Logement est un partenaire essentiel du logement", a défendu le ministre, qui doit également négocier une convention quinquennale avec ce géant du logement social.Les associations de locataires et de lutte contre le mal-logement n'ont pas été plus tendres."Pour nous, c'est sans surprise puisque c'était déjà plus ou moins annoncé: c'est un budget d'austérité sur le logement", a réagi auprès de l'AFP Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, soulignant que les mesures d'économies sur les bailleurs sociaux restaient en place."Trop d'incertitudes sur les engagements de l'Etat ne permettent pas à ce jour d'imposer une signature au mouvement HLM", a aussi jugé dans un communiqué l'association de locataires CLCV (Consommation, logement et cadre de vie)."Les 2,2 millions de demandeurs de logements attendront tandis que l'Etat prélèvera à nouveau (...) sur la trésorerie des bailleurs sociaux, fragilisant davantage encore les locataires qui subissent la crise de plein fouet", ajoute la CLCV.
Il y a 2 ans et 226 jours

Centrale solaire thermique chez Lys Services (59)

Une solution innovante qui assure désormais la production d’eau chaude nécessaire à son activité, et qui leur permet d’optimiser les pertes énergétiques tout en réduisant leur impact carbone, et en s’affranchissant des fluctuations du coût des énergies fossiles.
Il y a 2 ans et 226 jours

Rockwool récompensé au 50e Congrès de l'UNTEC par une médaille d'argent pour Rockcycle Réno

L'occasion de se voir récompenser aux Trophées UNTEC 2022 par une médaille d'argent pour son service de collecte sur chantier et de recyclage Rockcycle Réno dans la catégorie Projets innovants rénovation.Chaque année, le secteur du bâtiment émet plus de 123 millions de tonnes de C02, ce qui en fait l'un des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Face à ce constat, les acteurs de la construction se mobilisent et cherchent des solutions pour décarboner leur activité et créer de nouveaux modèles économiques durables.En tant qu'acteur de la construction durable et leader mondial de solutions d'isolation en laine de roche, ROCKWOOL présentait les dispositifs d'économie circulaire déjà mis en place par le groupe pour permettre de réduire les émissions carbones liées aux bâtiments. A ce titre, en solution phare, créé il y a 10 ans, Rockcycle un service de collecte sur chantier et de recyclage des chutes de panneaux d'isolation neufs. Une solution durable enrichie avec le développement de Rockcycle Réno, qui concerne maintenant les panneaux usagés sur des chantier de rénovation ou de déconstruction. Le programme a ainsi remporté la médaille d'argent aux Trophées Untec 2022 dans la catégorie Projets innovants rénovation.Un prix accueilli par Gaëtan Fouilloux Responsable Affaires Publiques de ROCKWOOL qui a déclaré : « ROCKWOOL se félicite de ce prix qui récompense les efforts entrepris par le groupe pour atteindre nos objectifs de décarbonation mondiaux ambitieux, à savoir, réduire les émissions de gaz à effet de serre des usines de 38% et les émissions de carbone hors usines de 20 % d'ici 2034. »A ce titre, rien qu'en 2021, l'isolation vendue dans le monde par ROCKWOOL économisera chaque année 20 TWh d'énergie destinée au chauffage.
Il y a 2 ans et 226 jours

"Marseille en grand" : première pierre d'une école emblématique

La construction du groupe scolaire de la rue Masséna, dans le quartier de la Belle de Mai (3e arrondissement), s'intègre au plan "Marseille en grand", lancé à l'initiative du président Emmanuel Macron pour rattraper les retards pris par la deuxième ville de France dans de multiples domaines.Pilier de ce plan, l'éducation, avec la rénovation prévue de 174 écoles sur les 470 que compte la ville, "des constructions ou des réhabilitations lourdes", a détaillé Laurent Carrié, préfet délégué pour l'égalité des chances chargé du plan "Marseille en grand", lors d'une conférence de presse sur le site."Un plan inclusif qui part du constat des difficultés sociales que connaît la ville, et spécialement cet arrondissement avec un des taux de pauvreté les plus élevés d'Europe", a insisté M. Carrié.Le chantier de la rue Masséna, de près de 15 millions d'euros, va regrouper 20 classes mais aussi des équipements publics qui manquent dans le quartier: médiathèque, ludothèque, salle polyvalente."En un an on a fait ce que d'autres n'ont pas fait en cinq ans, voire dix ans", s'est félicité le maire de Marseille, Benoît Payan, une référence à peine voilée à son prédécesseur, le maire LR Jean-Claude Gaudin, dont le dernier mandat avait été terni par l'état indigne des écoles notamment.Interrogé par les journalistes sur le calendrier des travaux, il a assuré qu'il était tenu, malgré les aléas liés à "l'envol des coûts de construction", à la "difficulté d'acheminer certains matériaux", etc. M. Payan a aussi insisté sur sa volonté de ne pas financer ces travaux par des partenariats-public-privé, auxquels avait souvent recours M. Gaudin.L'Etat a débloqué une aide exceptionnelle de 400 millions d'euros et garantira plus de 650 millions d'euros sur les 800 millions d'emprunts nécessaires pour le plan de rénovation des écoles, confié à une société mixte Etat/ville, la Société publique des écoles marseillaises (SPEM).
Il y a 2 ans et 226 jours

Première mondiale : la signature électronique sécurisée, gratuite et accessible à tous

Aujourd’hui, avec la généralisation du télétravail et la transformation numérique de tous les pans de la société, la signature électronique s’est considérablement répandue et démocratisée. Mais de nombreuses personnes, entreprises et organisations n’ont toujours pas accès à un tel outil, souvent par manque d’information ou de moyens. Lex Community est justement né du désir de rendre la signature électronique accessible au plus grand nombre.Lex Community est un portail grand public destiné aux TPE, professions libérales et règlementées, indépendants, particuliers et associations qui ont besoin de signer et faire signer tout type de document (contrat, bail, devis, bon de commande, attestation, procès-verbal, état des lieux, etc.) avec tous les bénéfices de la dématérialisation à valeur probatoire : suppression des coûts d’impression et d’expédition, instantanéité d’Internet, sécurité technique, valeur juridique et conformité règlementaire.La plateforme de signature électronique Lex Community est entièrement gratuite. Pour l’utiliser, il suffit de créer un compte en renseignant vos prénom, nom et adresse de messagerie, ainsi qu'un mot de passe. Votre compte ne se clôture pas après 14 jours d’essai gratuit, et n’est pas transféré vers une version payante. Vous avez accès à votre compte en illimité. Et afin de respecter votre vie privée, aucune de vos informations ne sera utilisée à des fins marketing.FranceConnect, l’agrégateur d’identités numériques créé par l’Etat, a par ailleurs été intégré à Lex Community et permet de vérifier facilement l’identité du signataire. Ainsi, tout utilisateur possédant un compte impots.gouv.fr, Ameli, MSA (Mutualité Sociale Agricole), une identité numérique de La Poste ou Mobile Connect et Moi, aura la possibilité de s’authentifier et de signer les documents qui lui seront soumis sur Lex Community. La plateforme permet également au signataire de s’authentifier par mail ou SMS.Pour découvrir Lex Community et adopter la signature électronique, rendez-vous sur www.lex.community
Il y a 2 ans et 226 jours

Nexity veut développer l'immobilier géré

"Notre ambition, en 2026, c'est d'être un opérateur global d'immobilier", a déclaré devant des investisseurs la directrice générale, Véronique Bédague. "Cela signifie qu'en 2026, Nexity va être capable de répondre à toute demande de l'un de ses clients portant sur l'immobilier."Nexity, qui a recentré son activité sur la France, entend continuer sa transformation d'un simple promoteur à un groupe proposant toute une palette de services immobiliers (syndic, gestion locative, conseil, courtage...) et s'adressant à tous types de clients : particuliers, entreprises, investisseurs et collectivités."On sera en capacité d'accompagner nos clients tout au long de leur vie immobilière, on sera toujours présents auprès d'eux et à la fin, ça signifie que cette présence sur les services nous permettra de nourrir la promotion", a affirmé Mme Bédague.Le groupe veut également développer l'immobilier géré, sur le modèle de ses résidences étudiantes et à travers le coworking (bureaux partagés) et le coliving (colocation avec services)."On va déployer dans les semaines qui viennent une offre (...) à destination des familles, parce que le besoin, il est là", a ajouté la directrice générale.Causes de cette demande, les difficultés grandissantes des particuliers pour accéder à la propriété, mais aussi le développement du télétravail et l'appétence pour les logements plus éloignés des centres-villes.Nexity vise un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros en 2026, contre 4,6 milliards espérés en 2022.Dans le même temps, le groupe veut réduire les émissions de gaz à effet de serre par mètre carré de ses bâtiments livrés, en visant une baisse de 30% en 2026 par rapport à 2019, et de 42% en 2030."L'accélération du déploiement de la ville durable offre à Nexity une opportunité significative de gain de parts de marché dans la promotion immobilière, grâce à son maillage territorial et le développement de nouveaux produits décarbonés plus sobres à l'usage", a détaillé le groupe dans un communiqué.Nexity veut ainsi dépasser 20% de part de marché à horizon 2030 sur l'immobilier résidentiel, contre un objectif de 14% en 2022. Une performance qu'il estime atteignable grâce à sa taille, qui lui permet de mieux appréhender les dossiers complexes et les projets innovants.Les annonces de Nexity n'ont pas convaincu les investisseurs, son titre ayant dévissé en Bourse, perdant plus de 14% mercredi.Le groupe souhaite verser à ses actionnaires un dividende d'au moins 2,50 euros par action chaque année de 2022 à 2026.