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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31954 résultats)
Il y a 2 ans et 226 jours

Un parcours interactif pour aider les entreprises du BTP à rédiger leurs modes opératoires

Rédiger ses modes opératoires est une étape clé qui permet de décrire des gestes techniques à mettre en œuvre sur les chantiers. Cela revient à décrire ce qui va être fait, comment il va être fait, qui va le faire, tout en se posant les bonnes questions en matière de prévention.Pour établir ce document, l’OPPBTP propose de suivre un tout nouveau parcours interactif en 4 étapes.Celui-ci va du découpage de vos activités via un inventaire, en passant par la rédaction, jusqu’à la présentation du mode opératoire final sur chantier. Plusieurs outils et conseils sont à la disposition des entreprises pour une expérience fluide et simplifiée :Appliquer la méthode des 5M pour être sûr de ne rien oublier (Matériaux, Main-d’oeuvre, Milieu, Matériel, Méthode) ou OTH (Organisation, Technique, Humain)Trames de documents facilement personnalisables (dont une zone « d’annotation chantiers » pour préciser les adaptations éventuelles)Enfin, un outil en ligne complémentaire est disponible sur le site de l’OPPBTP. Pour y accéder, il suffit de créer un compte gratuitement et de se rendre ensuite sur l’espace prévention.
Il y a 2 ans et 226 jours

A Lyon, HLM et gouvernement tentent de recoller les morceaux

Lundi, le gouvernement a présenté les grandes lignes de son projet de loi de finances (PLF), pour le budget de l'Etat en 2023.Les mesures d'économies prises depuis le début de la présidence d'Emmanuel Macron, que les bailleurs sociaux accusent d'avoir grevé leur capacité à investir, y sont maintenues, mais pas étendues.En ouverture du congrès mardi, la présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH), Emmanuelle Cosse, a dit sentir "une inflexion, une écoute différente. Le PLF a été rendu public hier, il n'a pas aggravé la situation... ça nous change !", a-t-elle ironisé.Non sans avoir éreinté l'Etat qui, "pendant cinq ans, (...), n'a eu de cesse de nous rendre la tâche plus difficile en nous obligeant à nous réorganiser, mais surtout en nous privant de capacités financières à agir".Preuve que le nouveau ministre délégué à la Ville et au logement, Olivier Klein, présent pendant les trois jours du congrès, marche sur des œufs."Ambiance de travail"D'ici à jeudi, les discussions doivent accoucher d'un "pacte de confiance" dont on attend des objectifs chiffrés d'autorisations, de constructions et de rénovations de logements sociaux."Il nous manque encore les moyens financiers pérennes pour faire face à l'ampleur de la tâche. Cette question animera certaines de nos rencontres ces prochains jours", a encore prévenu Emmanuelle Cosse.Entre le monde HLM et le gouvernement, l'ambiance "est d'abord une ambiance de travail", a prudemment évacué Olivier Klein."Je peux vous assurer qu'on travaille, on travaille pour augmenter le nombre d'agréments, on travaille pour augmenter la production, on travaille pour augmenter le nombre de rénovations et de réhabilitations thermiques et on travaille pour trouver une confiance renouvelée avec le monde HLM parce que c'est le souhait du gouvernement ", a-t-il ajouté.Mais le projet de budget a déjà suscité des critiques virulentes du côté d'Action Logement, premier bailleur social français, à nouveau mis à contribution à hauteur de 300 millions d'euros pour financier les aides à la pierre.Les syndicats et le patronat, co-gérants de l'organisme, ont jugé lundi cette décision "inacceptable", ajoutant que "sans le retrait de cette ponction par le gouvernement, il sera difficile de renouer pleinement la confiance.""C'est de l'argent qui va aller au logement social. On va continuer à travailler avec les partenaires sociaux. Action Logement est un partenaire essentiel du logement", a défendu le ministre, qui doit également négocier une convention quinquennale avec ce géant du logement social.Les associations de locataires et de lutte contre le mal-logement n'ont pas été plus tendres."Pour nous, c'est sans surprise puisque c'était déjà plus ou moins annoncé: c'est un budget d'austérité sur le logement", a réagi auprès de l'AFP Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, soulignant que les mesures d'économies sur les bailleurs sociaux restaient en place."Trop d'incertitudes sur les engagements de l'Etat ne permettent pas à ce jour d'imposer une signature au mouvement HLM", a aussi jugé dans un communiqué l'association de locataires CLCV (Consommation, logement et cadre de vie)."Les 2,2 millions de demandeurs de logements attendront tandis que l'Etat prélèvera à nouveau (...) sur la trésorerie des bailleurs sociaux, fragilisant davantage encore les locataires qui subissent la crise de plein fouet", ajoute la CLCV.
Il y a 2 ans et 226 jours

Centrale solaire thermique chez Lys Services (59)

Une solution innovante qui assure désormais la production d’eau chaude nécessaire à son activité, et qui leur permet d’optimiser les pertes énergétiques tout en réduisant leur impact carbone, et en s’affranchissant des fluctuations du coût des énergies fossiles.
Il y a 2 ans et 226 jours

Rockwool récompensé au 50e Congrès de l'UNTEC par une médaille d'argent pour Rockcycle Réno

L'occasion de se voir récompenser aux Trophées UNTEC 2022 par une médaille d'argent pour son service de collecte sur chantier et de recyclage Rockcycle Réno dans la catégorie Projets innovants rénovation.Chaque année, le secteur du bâtiment émet plus de 123 millions de tonnes de C02, ce qui en fait l'un des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Face à ce constat, les acteurs de la construction se mobilisent et cherchent des solutions pour décarboner leur activité et créer de nouveaux modèles économiques durables.En tant qu'acteur de la construction durable et leader mondial de solutions d'isolation en laine de roche, ROCKWOOL présentait les dispositifs d'économie circulaire déjà mis en place par le groupe pour permettre de réduire les émissions carbones liées aux bâtiments. A ce titre, en solution phare, créé il y a 10 ans, Rockcycle un service de collecte sur chantier et de recyclage des chutes de panneaux d'isolation neufs. Une solution durable enrichie avec le développement de Rockcycle Réno, qui concerne maintenant les panneaux usagés sur des chantier de rénovation ou de déconstruction. Le programme a ainsi remporté la médaille d'argent aux Trophées Untec 2022 dans la catégorie Projets innovants rénovation.Un prix accueilli par Gaëtan Fouilloux Responsable Affaires Publiques de ROCKWOOL qui a déclaré : « ROCKWOOL se félicite de ce prix qui récompense les efforts entrepris par le groupe pour atteindre nos objectifs de décarbonation mondiaux ambitieux, à savoir, réduire les émissions de gaz à effet de serre des usines de 38% et les émissions de carbone hors usines de 20 % d'ici 2034. »A ce titre, rien qu'en 2021, l'isolation vendue dans le monde par ROCKWOOL économisera chaque année 20 TWh d'énergie destinée au chauffage.
Il y a 2 ans et 226 jours

"Marseille en grand" : première pierre d'une école emblématique

La construction du groupe scolaire de la rue Masséna, dans le quartier de la Belle de Mai (3e arrondissement), s'intègre au plan "Marseille en grand", lancé à l'initiative du président Emmanuel Macron pour rattraper les retards pris par la deuxième ville de France dans de multiples domaines.Pilier de ce plan, l'éducation, avec la rénovation prévue de 174 écoles sur les 470 que compte la ville, "des constructions ou des réhabilitations lourdes", a détaillé Laurent Carrié, préfet délégué pour l'égalité des chances chargé du plan "Marseille en grand", lors d'une conférence de presse sur le site."Un plan inclusif qui part du constat des difficultés sociales que connaît la ville, et spécialement cet arrondissement avec un des taux de pauvreté les plus élevés d'Europe", a insisté M. Carrié.Le chantier de la rue Masséna, de près de 15 millions d'euros, va regrouper 20 classes mais aussi des équipements publics qui manquent dans le quartier: médiathèque, ludothèque, salle polyvalente."En un an on a fait ce que d'autres n'ont pas fait en cinq ans, voire dix ans", s'est félicité le maire de Marseille, Benoît Payan, une référence à peine voilée à son prédécesseur, le maire LR Jean-Claude Gaudin, dont le dernier mandat avait été terni par l'état indigne des écoles notamment.Interrogé par les journalistes sur le calendrier des travaux, il a assuré qu'il était tenu, malgré les aléas liés à "l'envol des coûts de construction", à la "difficulté d'acheminer certains matériaux", etc. M. Payan a aussi insisté sur sa volonté de ne pas financer ces travaux par des partenariats-public-privé, auxquels avait souvent recours M. Gaudin.L'Etat a débloqué une aide exceptionnelle de 400 millions d'euros et garantira plus de 650 millions d'euros sur les 800 millions d'emprunts nécessaires pour le plan de rénovation des écoles, confié à une société mixte Etat/ville, la Société publique des écoles marseillaises (SPEM).
Il y a 2 ans et 226 jours

Première mondiale : la signature électronique sécurisée, gratuite et accessible à tous

Aujourd’hui, avec la généralisation du télétravail et la transformation numérique de tous les pans de la société, la signature électronique s’est considérablement répandue et démocratisée. Mais de nombreuses personnes, entreprises et organisations n’ont toujours pas accès à un tel outil, souvent par manque d’information ou de moyens. Lex Community est justement né du désir de rendre la signature électronique accessible au plus grand nombre.Lex Community est un portail grand public destiné aux TPE, professions libérales et règlementées, indépendants, particuliers et associations qui ont besoin de signer et faire signer tout type de document (contrat, bail, devis, bon de commande, attestation, procès-verbal, état des lieux, etc.) avec tous les bénéfices de la dématérialisation à valeur probatoire : suppression des coûts d’impression et d’expédition, instantanéité d’Internet, sécurité technique, valeur juridique et conformité règlementaire.La plateforme de signature électronique Lex Community est entièrement gratuite. Pour l’utiliser, il suffit de créer un compte en renseignant vos prénom, nom et adresse de messagerie, ainsi qu'un mot de passe. Votre compte ne se clôture pas après 14 jours d’essai gratuit, et n’est pas transféré vers une version payante. Vous avez accès à votre compte en illimité. Et afin de respecter votre vie privée, aucune de vos informations ne sera utilisée à des fins marketing.FranceConnect, l’agrégateur d’identités numériques créé par l’Etat, a par ailleurs été intégré à Lex Community et permet de vérifier facilement l’identité du signataire. Ainsi, tout utilisateur possédant un compte impots.gouv.fr, Ameli, MSA (Mutualité Sociale Agricole), une identité numérique de La Poste ou Mobile Connect et Moi, aura la possibilité de s’authentifier et de signer les documents qui lui seront soumis sur Lex Community. La plateforme permet également au signataire de s’authentifier par mail ou SMS.Pour découvrir Lex Community et adopter la signature électronique, rendez-vous sur www.lex.community
Il y a 2 ans et 226 jours

Nexity veut développer l'immobilier géré

"Notre ambition, en 2026, c'est d'être un opérateur global d'immobilier", a déclaré devant des investisseurs la directrice générale, Véronique Bédague. "Cela signifie qu'en 2026, Nexity va être capable de répondre à toute demande de l'un de ses clients portant sur l'immobilier."Nexity, qui a recentré son activité sur la France, entend continuer sa transformation d'un simple promoteur à un groupe proposant toute une palette de services immobiliers (syndic, gestion locative, conseil, courtage...) et s'adressant à tous types de clients : particuliers, entreprises, investisseurs et collectivités."On sera en capacité d'accompagner nos clients tout au long de leur vie immobilière, on sera toujours présents auprès d'eux et à la fin, ça signifie que cette présence sur les services nous permettra de nourrir la promotion", a affirmé Mme Bédague.Le groupe veut également développer l'immobilier géré, sur le modèle de ses résidences étudiantes et à travers le coworking (bureaux partagés) et le coliving (colocation avec services)."On va déployer dans les semaines qui viennent une offre (...) à destination des familles, parce que le besoin, il est là", a ajouté la directrice générale.Causes de cette demande, les difficultés grandissantes des particuliers pour accéder à la propriété, mais aussi le développement du télétravail et l'appétence pour les logements plus éloignés des centres-villes.Nexity vise un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros en 2026, contre 4,6 milliards espérés en 2022.Dans le même temps, le groupe veut réduire les émissions de gaz à effet de serre par mètre carré de ses bâtiments livrés, en visant une baisse de 30% en 2026 par rapport à 2019, et de 42% en 2030."L'accélération du déploiement de la ville durable offre à Nexity une opportunité significative de gain de parts de marché dans la promotion immobilière, grâce à son maillage territorial et le développement de nouveaux produits décarbonés plus sobres à l'usage", a détaillé le groupe dans un communiqué.Nexity veut ainsi dépasser 20% de part de marché à horizon 2030 sur l'immobilier résidentiel, contre un objectif de 14% en 2022. Une performance qu'il estime atteignable grâce à sa taille, qui lui permet de mieux appréhender les dossiers complexes et les projets innovants.Les annonces de Nexity n'ont pas convaincu les investisseurs, son titre ayant dévissé en Bourse, perdant plus de 14% mercredi.Le groupe souhaite verser à ses actionnaires un dividende d'au moins 2,50 euros par action chaque année de 2022 à 2026.
Il y a 2 ans et 226 jours

Profits exceptionnels pour TotalEnergies qui investit dans les renouvelables et gratifie ses actionnaires

Devant "l'évolution des marchés du pétrole, du gaz et de l'électricité", le géant des hydrocarbures se félicite du "bilan très solide" qu'il affichera fin 2022, s'estimant "en position à la fois d'accélérer sa stratégie de transformation et d'offrir une politique attractive de retour à l'actionnaire".C'est pourquoi le conseil d'administration, "souhaitant partager avec ses actionnaires les résultats de la compagnie dans ce contexte de prix hauts", va "verser un acompte sur dividende exceptionnel de 1 euro par action en décembre 2022", sur 2,62 milliards d'actions, a-t-elle précisé dans un communiqué. Ses clients bénéficieront aussi de la manne. Ceux "qui réduiront leur consommation d'électricité cet hiver", toucheront une prime de 30 à 120 euros "en fonction du pourcentage de leurs efforts", a-t-elle annoncé parallèlement. Versé en avril sous forme de réduction de facture, ce "bonus conso" s'adressera aux foyers clients depuis novembre 2021 au moins et disposant d'un compteur Linky, "soit plus de 3 millions de foyers", a-t-elle précisé."Total est une entreprise plus rentable que par le passé, résultat de la discipline et de contrôle des coûts", s'est félicité mercredi son PDG Patrick Pouyanné, lors d'une conférence sur la stratégique de l'entreprise.Grogne socialeCelle-ci prévoit que ses flux de trésorerie augmenteront "de 4 milliards de dollars à horizon de 5 ans, dans des hypothèses modérées de prix de l'énergie" soit 50 dollars/baril pour le pétrole. Et pour chaque dizaine de dollars supplémentaire que prendrait le baril, TotalEnergies compte bénéficier "de plus de 3 milliards de dollars supplémentaires"."35 à 40%" de ces flux de trésorerie aux actionnaires, le reste allant à sa stratégie de transformation, "avec des investissements nets en hausse de 14 à 18 milliards de dollars par an sur 2022-2025".L'annonce de cet acompte sur dividende exceptionnel intervient alors que le débat fait rage en France autour d'une éventuelle taxe spéciale sur les "superprofits" des entreprises qui ont grassement bénéficié de l'inflation ou de la hausse des prix de l'énergie consécutive à la guerre en Ukraine.Une mission parlementaire "flash", qui doit rendre ses conclusions autour du 5 ou 6 octobre, planche sur la question et a entendu la semaine dernière M. Pouyanné.Au deuxième trimestre 2022, TotalEnergies a engrangé d'énormes bénéfices: le groupe français a plus que doublé son bénéfice net, à 5,7 milliards de dollars, contre 2,2 milliards lors du même trimestre en 2021.Les annonces de mercredi interviennent toutefois alors que le climat social est électrique au sein de l'entreprise: depuis mardi, TotalEnergies fait face à une grève pour le pouvoir d'achat au sein de ses raffineries françaises, devant même mettre à l'arrêt celle de Normandie, la plus importante de France.Les salariés, répondant à un appel de la CGT, réclament une revalorisation salariale à hauteur de 10% pour l'année 2022, le "dégel des embauches" en France et "un plan massif d'investissements" dans l'Hexagone, des revendications déjà à l'origine de mouvements le 24 juin et le 28 juillet derniers.Renforcer les renouvelablesUne partie des employés touchent des salaires "extrêmement faibles et il y a besoin de les revaloriser à hauteur de ce que le groupe dégage comme bénéfices", a souligné auprès de l'AFP Benjamin Tange, responsable syndical.Lors de la conférence donnée mercredi, M. Pouyanné a promis de "ne pas oublier" ses employés lors du partage de l'excédent de trésorerie, même s'il "n'y aura pas d'annonce aujourd'hui" car les discussions suivent leur cours, selon lui.Avec son "bilan solide", le géant des hydrocarbures a par ailleurs pris la décision de renforcer ses investissements dans les énergies renouvelables: ceux dans le solaire et l'éolien "dépasseront 4 milliards de dollars dès 2022", au lieu de 3 milliards de dollars en 2021.Mardi, Patrick Pouyanné avait déjà annoncé que son groupe allait investir 1 milliard d'euros pour améliorer la performance énergétique de ses entreprises, au moment où un effort de sobriété est demandé au monde économique et aux consommateurs.L'entreprise dit viser à terme la neutralité carbone au milieu du siècle et s'est engagée à réduire de plus de 30% par rapport à 2015 les émissions dégagées par ses produits pétroliers.
Il y a 2 ans et 226 jours

Somfy ajoute une fonctionnalité à sa commande TaHoma switch pour aider ses utilisateurs à réaliser des économies d'énergie

L’efficacité des protections solaires automatisées est désormais reconnue ; mais Somfy va plus loin en proposant dès aujourd’hui à tous ses utilisateurs de TaHoma de bénéficier d’une nouvelle fonction leur permettant de maximiser les économies d’énergie.Automatiser ses protections solaires pour renforcer l’isolation des fenêtresLes pouvoirs publics ont récemment rappelé l'impact significatif d'écogestes aussi simples que baisser la température de 1 °C. Pour autant, il semble idéaliste de croire que chaque individu puisse manuellement et à plusieurs reprises, adapter la température de chaque pièce. La clé d'une véritable évolution de nos façons de consommer l'énergie réside dans la simplicité des usages et leur automatisation, grâce à des solutions connectées qui interagissent entre elles pour maximiser les économies d’énergie.Automatiser ses protections solaires permet de moduler l’apport de chaleur en fonction des besoins, sans avoir à y penser. En hiver, les volets ou les stores s’ouvrent pour laisser rentrer le rayonnement solaire et ainsi chauffer naturellement l’intérieur du logement : la fenêtre agit ainsi comme un véritable radiateur, apportant une quantité importante d’énergie gratuite et écologique ! Les protections solaires se ferment automatiquement à la tombée de la nuit pour conserver la chaleur. Grâce à cette automatisation, l’utilisateur peut gagner en moyenne 10%* sur sa consommation de chauffage par rapport à des protections solaires manuelles.* Moyenne obtenue selon les résultats de 3 études : TBC/FFB ; Bastide Bondoux et Incidence 8/INCUB.Rendre les économies d’énergie accessibles à tousPour accompagner les particuliers dans leur quête d’économies d’énergie, Somfy lance une nouvelle fonction à sa commande TaHoma switch, pour permettre à tous les utilisateurs de bénéficier d’une gestion automatique de leurs protections solaires.Ceux-ci peuvent désormais bénéficier d’un scénario préconfiguré « Confort thermique », directement intégré à l’interface TaHoma. Ce scénario est accessible à tous les utilisateurs équipés de protections solaires connectées, sans qu’ils n’aient à rajouter de capteur. Ils sont guidés pas à pas pour configurer un scénario qui va leur permettre de réaliser des économies d’énergie toute l’année.En hiver, les protections solaires s’ouvrent en journée pour profiter des calories gratuites du soleil et réchauffer le logement, puis se ferment au crépuscule pour conserver la chaleur.En été, les protections solaires se ferment lorsque le soleil tape pour conserver la fraîcheur ; puis elles s’ouvrent à la tombée de la nuit pour rafraîchir naturellement le logement aux heures les moins chaudes.Ces données peuvent être personnalisées selon les besoins ou les habitudes de vie de chacun.Ainsi, les particuliers peuvent réaliser des économies d’énergie en toute simplicité, sans avoir à y penser, et même lorsqu’ils ne sont pas à leur domicile.Les protections solaires au service de la performance énergétique, quelques chiffres clés :La fenêtre représente 60% des apports calorifiques ou des déperditions de chaleur. (Ademe)En été : - 7°C de diminution de la température intérieure lors des pics de chaleur, avec des solutions automatisées vs (TBC/FFB : analyse de l’apport énergétique du volet roulant – 2010)En hiver : 10% en moyenne sur la consommation de chauffage avec des solutions automatisées vs manuelles (Moyenne obtenue selon les résultats de 3 études : TBC/FFB ; Bastide Bondoux et Incidence 8/INCUB)Un thermostat programmable permet d’économiser en moyenne 15% d’énergie, soit une baisse annuelle de 210 euros (Ademe)Un chauffage automatisé & connecté à des protections solaires automatisées permet de diminuer jusqu’à 32% la consommation de chauffage en hiver
Il y a 2 ans et 227 jours

L'incendie d'un restaurant en Chine fait 17 morts

Le feu a pris peu avant 12H40 locale (04H40 GMT) dans un établissement situé dans la grande ville de Changchun, capitale de la province du Jilin, a indiqué le gouvernement local sur le réseau social Weibo.Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux par les médias chinois montraient des flammes faisant rage au rez-de-chaussée d'un bâtiment et une dense fumée grise s'échappant par les portes et les fenêtres."Les pompiers se sont immédiatement rendus sur les lieux" et les opérations de secours étaient terminées vers 15H00, indique le communiqué des autorités. "Les blessés ont été envoyés à l'hôpital et les démarches relatives aux personnes décédées ont débuté."Selon le communiqué, une enquête a été lancée pour déterminer les causes du drame et un ou des représentants du restaurant sont actuellement entendus par la police.Si la sensibilisation à la lutte anti-incendie et les normes de sécurité ont progressé en Chine ces dernières décennies, des feux de bâtiments surviennent encore régulièrement.Mi-septembre, un spectaculaire incendie avait dévasté un gratte-ciel de 218 mètres de haut à Changsha (centre de la Chine). Le sinistre n'avait toutefois fait aucune victime, selon les pompiers.En juin 2021, dans la province du Henan (centre), l'incendie d'une école d'arts martiaux avait fait 18 morts, pour la plupart des élèves âgés de sept à 16 ans.En 2017, deux incendies avaient tué plus d'une vingtaine de personnes dans des quartiers de Pékin habités par des travailleurs migrants venus d'autres provinces.En 2010, les flammes avait ravagé un immeuble résidentiel de 28 étages à Shanghai, tuant 58 personnes.
Il y a 2 ans et 227 jours

Lancement mi-octobre de formations sur l'environnement pour les députés

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) est à l'origine de ces formations qui ont aussi pour but d'"améliorer la prise en compte des enjeux environnementaux dans le travail parlementaire", selon un communiqué.Une conférence inaugurale, suivie d'ateliers thématiques, se tiendront le 19 octobre, avec la participation de la paléo-climatologue et membre du GIEC Valérie Masson-Delmotte, de l'écologue Philippe Grandcolas et de l'économiste du climat Céline Guivarch.Cette rencontre "ne sera qu'une première étape d'un cycle de formations", de sorte que "la formation des députés, mais aussi des personnels et collaborateurs travaillant dans l'institution, s'inscrive dans la durée", poursuit la présidence de l'Assemblée. Dans l'optique d'une "Assemblée verte et vertueuse", Mme Braun-Pivet a aussi mis sur pied un groupe de travail chargé de proposer "des pratiques environnementales exemplaires" au sein de l'institution.Composé de 14 députés de tous bords et présidé par Mme Braun-Pivet elle-même, il se réunira pour la première fois le 6 octobre. Le groupe de travail doit se pencher sur des "mesures immédiates" pour "éviter des coupures énergétiques cet hiver", ainsi que sur un "plan de transition énergétique à moyen et long terme" d'ici fin février 2023, afin de réduire les consommations de 60% d'ici 2042.Enfin, un "plan de transition écologique" devra être remis d'ici juin 2023, sur la réduction des déchets, le verdissement du transport des députés, personnels et collaborateurs, et encore sur la promotion d'une alimentation saine et durable."Il y a encore beaucoup à faire en termes de réduction de la consommation (énergétique), même si beaucoup a été fait avec une baisse de 30% ces dix dernières années", soulignait la titulaire du perchoir dans Le Parisien lundi, en relevant qu'"une partie des bâtiments (de l'Assemblée) est classée monument historique, ce qui ne facilite pas le travail".
Il y a 2 ans et 227 jours

L’Ordre des architectes et la Fondation Architectes de l’urgence se mobilisent pour l’Ukraine

Ce bateau quittera cet après-midi le port de Marseille pour se diriger vers la Roumanie, où l’aide sera ensuite acheminée et distribuée aux bénéficiaires.Il s’agit en effet de répondre à l’urgence et à la détresse des populations Ukrainiennes face à la guerre qui sévit dans leur pays depuis février 2022.Au total, ce sont 4 semi-remorques transportant 104 palettes (comportant des bâches, de la visserie, des compresseurs, de l’électroportatif, de l’outillage de chantier, des EPI, de l’équipement électrique d’éclairage, de l’équipement de plomberie, des aspirateurs de chantier), 11 transpalettes et une trentaine d’échelles qui ont été acheminés par la fondation Architectes de l’urgence afin d’encourager et de soutenir les opérations de réhabilitation de logements endommagés mais encore habitables. Ce matériel permettra quelques travaux limités en vue de préparer l’hiver pour les populations victimes du conflit dans les localités de Tchernihiv et de Kharkiv. Cette contribution représente un budget de 257.905 euros.Cette initiative s’inscrit naturellement dans les actions que porte l’Ordre des architectes.En effet, l’article 11 du plaidoyer d’intérêt général « Habitats, villes, territoires. L’architecture comme solution », présentant des recommandations visant à améliorer la qualité de vie, dans le respect de l’environnement, propose de développer la culture du risque en replaçant les architectes au cœur de l’adaptation face aux changements.Pour mémoire, lorsque la tempête Alex s’est abattue sur les Alpes-Maritimes, en 2020, provoquant des dégâts considérables, le Conseil Régional de l’Ordre des Architectes PACA avait permis à des architectes de conduire des missions d’évaluation sur le terrain, en partenariat avec la fondation Architectes de l’Urgence. Plus de 70 architectes de la région avaient répondu à cet appel.Fort de cette expérience, l’Ordre des Architectes PACA poursuit le partenariat avec la Fondation des Architectes de l’Urgence dans le but de constituer un groupe d’architectes formés à l’architecture d’urgence qui pourra conduire rapidement et efficacement des missions d’évaluation sur tout ce territoire sinistré, en lien avec les autorités locales.Aujourd’hui, 56 architectes formés et mobilisables peuvent répondre en quelques heures aux besoins d’urgence des habitants et des élus locaux en cas de catastrophe. C’est la première cellule régionale mise en place. Cette initiative a vocation à se développer en 2023 dans d’autres territoires.
Il y a 2 ans et 227 jours

Un budget 2023 optimiste selon le Syndicat des Indépendants et des TPE

La confirmation d’un bouclier énergétique à destination des petites structures entrepreneuriales sous contrat à tarif réglementé mérite cependant d’être saluée. Pour autant, la hausse des tarifs de 15% annoncée réduira un peu plus la trésorerie de ces entreprises, déjà sous le coup d’une baisse de la consommation des ménages ainsi que des hausses des charges d’exploitation courante, salaires et matières premières notamment. Dans ce contexte, ce sont une nouvelle fois les rémunérations des dirigeants qui seront revues à la baisse alors que plus des deux tiers vivent à ce jour avec moins d’un SMIC par mois, chiffre en augmentation de 18 points comparé à l’année 2019.La baisse des impôts de production, en l’occurrence de la CVAE, ne viendra en aucune manière atténuer ces constats au niveau des TPE puisqu’elles n’en sont pas redevables. A cet égard, l’arbitrage fiscal est à destination exclusive des moyennes et grandes entreprises. L’équité fiscale aurait voulu que la CFE, en sa qualité d’impôt de production acquitté par les TPE, bénéficie du même dispositif de suppression, même étalé sur deux années.Sans évolution des PLF et PLFSS, les TPE resteront les laissées pour compte du Budget 2023 alors qu’une année économique difficile voire très difficile se profile.Le SDI entend tenir compte d’une situation budgétaire d’une France « à l’euro près » et poussera ses propositions neutres pour le Budget mais essentielles pour la trésorerie des TPE, tant auprès du gouvernement que des parlementaires :Un prolongement de deux années du remboursement du PGE.Un renouvellement du dispositif d’étalement de paiement des charges URSSAF sur 12 à 36 mois.L’interdiction de mise à la charge des locataires commerciaux de la taxe foncière due par leurs bailleurs.L’extension du plafonnement à 3,5% de l’indexation des loyers pour l’ensemble des bâtiments commerciaux, artisanaux et libéraux. A ce jour en effet, le plafonnement n’est prévu que pour un seul indice, à savoir l’ILC (Indice des Loyers Commerciaux). Or, deux autres indices ne sont pas couverts à ce stade : l’ICC (Indice du Coût de la Construction) et l’ILAT (Indice des Loyers des Activités Tertiaires).En dernier lieu, le SDI propose à titre transitoire et afin de pallier la pénurie de main d’œuvre de certains secteurs d’activité, une défiscalisation et désocialisation intégrale des heures supplémentaires. »Retrouvez l'étude complète ici.
Il y a 2 ans et 227 jours

Dussopt prêt à durcir l'accès à l'indemnisation du chômage pour "abandon de poste"

"Il y a une faille: un salarié qui procède à un abandon de poste a accès à des conditions d'indemnisation plus favorables qu'un salarié qui démissionne", a relevé le ministre devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée qui examine son projet de loi sur l'assurance chômage."Nous sommes ouverts à ce que ces conditions soient alignées", a-t-il ajouté, alors qu'un amendement LR a été déposé dans ce sens, tout en veillant "à ce que les salariés qui abandonnent leur poste pour des raisons de sécurité ne soient pas pénalisés".L'assurance chômage est en principe réservée aux personnes qui sont privées involontairement d'emploi. Pour les démissionnaires, il y a quelques exceptions limitées. Parmi elles, le fait de suivre un conjoint a concerné 14.000 cas en 2021 selon l'Unédic. Depuis 2019, la possibilité est également ouverte une fois tous les 5 ans à ceux qui ont un projet professionnel (12.000 cas en 2021).Mais un licenciement pour abandon de poste constitue un licenciement pour faute et ne prive pas le licencié de son droit à bénéficier de l'assurance chômage, bien que l'abandon de poste soit "volontaire".Cependant, s'il est licencié pour faute grave, le salarié ne percevra pas d'indemnité de licenciement ni d'indemnité compensatrice de préavis et congés payés.Il n'existe pas de statistiques sur ces abandons de postes mais les députés LR assurent dans leur amendement que "c'est un phénomène de plus en palpable par les milieux professionnels"."Le salarié qui veut quitter son emploi (...) pour se retirer du marché du travail tout en ayant pour objectif de conserver un revenu ne va pas démissionner mais simplement ne plus revenir au travail afin que l'employeur, de guerre lasse, procède à son licenciement", avancent-ils."Alors que le démissionnaire est tenu par un préavis qui permet à l'employeur de s'organiser, l'employé fantôme, en abandonnant son poste du jour au lendemain, perturbe le bon fonctionnement de l'entreprise", ajoutent-ils.Pour lutter contre les tensions de recrutement, M. Dussopt s'est en revanche montré plus réservé sur la volonté de certains députés de durcir l'accès au chômage pour un CDD refusant un CDI.Le ministre a rappelé que lorsqu'un salarié refuse un CDI proposé dans les mêmes conditions que son CDD, alors la prime de précarité de 10% n'est pas due par l'employeur, une disposition méconnue selon lui.
Il y a 2 ans et 227 jours

La crise de l’énergie accélère-t-elle la transition énergétique des logements des particuliers ?

Pourtant la question du budget ralentit encore la transformation des logements. HomeServe, spécialiste des réparations et des travaux de la maison, a interrogé les ménages sur leur vision quant à l’habitat durable, en collaboration avec Odoxa. L’étude décrypte les habitudes des Français en matière d’écologie à la maison, leurs intentions pour réduire leur facture et révèle les principaux freins pour passer à l’habitat durable.Comment les Français s’adaptent-ils à ce contexte de crise énergétique ?La conscience écologique et les enjeux de sobriété énergétique gagnent du terrain dans les foyers : 88% des Français ont à cœur d’habiter un logement durable plus respectueux de l’environnement et ils sont même près d’un quart (22%) à y être déjà convertis.Parmi les facteurs moteurs en faveur du logement durable, dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, la maîtrise des coûts reste centrale : 57% des Français comptent même réaliser des travaux pour optimiser leur budget mensuel, dont 40% pour réduire leur facture d’énergie quand 27% des répondants le font pour des motivations écologiques. Dans le même sens, 53% des répondants se disent prêts à réaliser des travaux d’isolation si ceux-ci ont un impact sur leur consommation d’énergie.À la maison, certains gestes ont d’ailleurs déjà trouvé leur place : 60% des répondants ont déjà réduit leur consommation d’eau et d’électricité et plus de 20% déclarent y être de plus en plus vigilants. La performance énergétique et l’isolation des biens, qui sont les facteurs prédominants dans la détermination d’un logement dit durable, font désormais parties des points de vigilance des Français dans le choix d’un futur logement : encouragés par les récentes mesures, l’étude révèle que 79% des répondants jugent important le DPE dans le choix de leur logement.…Des Français encore frileux à réaliser des travaux en faveur d’un logement plus durableAvec une place prépondérante du logement dans la vie des Français, plus de la moitié des répondants (55%) ont l’intention d’effectuer des travaux ces 12 prochains mois. En moyenne, ils comptent allouer un budget de 3 403 € pour l’entretien et la rénovation de leur habitat.Alors qu’ils pourraient avoir de vrais impacts sur leur confort et leur facture et malgré une prise de conscience des Français, parmi ceux qui ont l’intention de réaliser des travaux : seulement 16% d’entre eux privilégieront des travaux pour optimiser l’isolation de leur logement et 10% des travaux sur leur système de chauffage alors que près de 40% des Français qui ont l’intention de réaliser des travaux comptent privilégier la peinture des murs.Aujourd’hui, les Français sont seulement 1 tiers à avoir déjà réalisé des travaux d’isolation pour optimiser leur consommation d’énergie (33%), 31% à faire le choix d’un fournisseur d’énergies vertes et 28% à installer des appareils pour limiter sa consommation d’eau.Les obstacles qui freinent la conversion des Français au logement durableLe facteur prix ralentit l’enthousiasme des Français en faveur d’un habitat plus vert. En effet, pour plus de 8 Français sur 10 (84%), avoir un logement respectueux de l’environnement coûte cher.L’étude révèle par exemple que si 50% des Français seraient favorables à l’installation d’une pompe à chaleur, pour ses qualités écologiques et économiques, seulement 20% ont déjà sauté le pas, quand les 30% restants hésitent encore, en majorité car ils ne disposent pas du budget suffisant. Par ailleurs, pour 81% des répondants, avoir un logement respectueux de l’environnement demande de faire beaucoup de travaux, impliquant parfois un investissement initial significatif.Parmi les autres freins des Français pour accélérer la performance énergétique de leur habitat : la méconnaissance des démarches. En effet, 6 répondants sur 10 souhaiteraient avoir un logement respectueux de l’environnement mais ne savent pas par où commencer.Un manque de connaissance qui s’applique aussi sur les aides mises en place pour soutenir le logement durable. Parmi les Français qui envisagent des travaux de rénovation, 2 tiers ne savent pas de quelles aides publiques ils peuvent bénéficier.
Il y a 2 ans et 227 jours

Résultats à fin août 2022 de la construction de logements et de locaux

Le nombre de logements autorisés au cours des trois derniers mois est très supérieur (+20,1%) à la moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020). L’effet du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021 est dépassé depuis fin mars pour les logements individuels purs, s’estompe progressivement pour les logements individuels groupés mais reste très élevé pour les logements collectifs ou en résidence.Au cours des trois derniers mois, on estime que les logements commencés ont diminué (-2,4%) de manière plus marquée que lors des trois mois précédents (-0,6%), en données CVS-CJO. Au cours de ces trois mois, on estime que les mises en chantier de logements ont été inférieures (-2,9%) à leur moyenne des 12 mois précédant le premier confinement.De septembre 2021 à août 2022, 523.100 logements ont été autorisés à la construction, soit 64.200 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+14,0%). Dans le même temps, on estime que 384.900 logements ont été mis en chantier, soit 1.800 de plus (+0,5%) que lors des 12 mois précédents (septembre 2020 à août 2021). Si on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), les nombres de logements autorisés et commencés au cours des 12 derniers mois sont supérieurs de respectivement 13,8% et 0,4%.Logements autorisésDe septembre 2021 à août 2022, 523.100 logements ont été autorisés à la construction, soit 64.200 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+14,0%).Les autorisations de logements en résidence (+24,3%) ont connu la plus forte progression, devant celles des logements collectifs ordinaires (+21,9%), des logements individuels groupés (+20,8%). Les logements individuels purs sont en baisse (-1,9%).Logements mis en chantierAu cours des douze derniers mois, on estime que 384.900 logements ont été mis en chantier, soit 1.800 de plus (+0,5%) que lors des 12 mois précédents (août 2020 à juillet 2021).Les logements individuels purs (+11,4%) auraient connu une forte progression. En revanche, les logements individuels groupés (-1,9%), les logements collectifs ordinaires (-4,6%) et les logements en résidence (-6,0%) auraient diminué.
Il y a 2 ans et 227 jours

Rencontre avec Dominique Rey, Directeur de Solarlux France

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire de Solarlux France ?Dominique Rey : SOLARLUX GmbH a été fondée il y a 39 ans en Allemagne. Cette entreprise a eu une stratégie de développement inédite en choisissant de se développer, dès sa création, autour d’un produit atypique : la baie accordéon. Elle en est devenue l’acteur incontournable en Europe. A ce produit iconique, est venu s’ajouter une gamme riche de systèmes en mouvement qui ont fait des termes de transparence, de technicité et d’ouverture, les maîtres mots de la vision de l’entreprise. J’ai créé la filiale française en 2017 afin de distribuer ces solutions innovantes sur le marché français. D’ailleurs, nous allons fêter les 5 ans de SOLARLUX France lors du salon Batimat avec les acteurs majeurs qui nous accompagnent dans notre croissance depuis cette date.Nous connaissons grâce au caractère unique et singulier des produits SOLARLUX, une dynamique constante de notre présence marquée par l’ouverture de notre second showroom sur Paris et le recrutement chaque année de nouveaux collaborateurs afin d’apporter un accompagnement toujours plus efficace à nos partenaires.Cette dynamique se caractérise également par un réseau de distributeurs toujours plus large sur le territoire français. Une des clés de cette réussite est notre positionnement, sur un marché déjà occupé par des acteurs connus, avec des produits innovants et différenciants.Nous sommes le spécialiste des menuiseries de grandes dimensions. La baie accordéon Solarlux en est l’illustration. Notre expertise technique nous permet de proposer une solution avec une ouverture totale vers l’extérieur, une hauteur allant jusqu’à 4.5m sans aucune contrainte de largeur. Une prouesse technique, validée par de nombreux brevets déposés, que nous sommes les seuls à pouvoir proposer avec les profils les plus fins du marché. La baie accordéon est disponible en différents matériaux, en aluminium (Ecoline, Highline et Megaline), en bois (Woodline) et en bois capotage-aluminium (Combiline). Cela est possible car nous maitrisons l’ensemble du process de fabrication grâce à nos ateliers d’aluminium et de bois intégrés. Nous disposons également de notre propre unité de thermolaquage pour l’aluminium avec 30 couleurs RAL standards et une unité de peinture pour le bois afin d’offrir une expérience client personnalisée sur-mesure.A contre-courant de ce qui se fait sur le marché, nous avons opté pour une pergola bioclimatique vitrée parfaitement étanche que nous pouvons doter d’un store pour la protection solaire. Nos utilisateurs peuvent ainsi profiter de la lumière du soleil tout en étant protégés de la pluie. Batinfo : Pourquoi avoir choisi cette différenciation et ce secteur de niche ?Dominique Rey : L’entreprise est née du concept de la baie accordéon, c’est l’ADN de SOLARLUX. L’idée même de différenciation est au cœur de la culture de notre société. Le choix a été fait dès le départ de proposer, sur un marché fortement compétitif, des solutions décalées avec une grande exigence de qualité et d’esthétique. L’axe de développement repose sur la synergie entre la parfaite maitrise technique et une envie de toujours dépasser les limites du conventionnel.Cette stratégie nous place dans un marché de niche en pleine croissance à l’abri de la concurrence que connait le marché de la menuiserie classique. SOLARLUX vient compléter la gamme de produits chez les distributeurs, et leur permet de proposer une offre différenciante atypique et audacieuse.C’est ce qui m’a motivé à développer la baie accordéon en France, où la solution n’est pas très connue du grand public. Il y’a tout à faire et à construire, le challenge est passionnant et les projet que nous réalisons sont tout aussi extraordinaires !SOLARLUX, c’est avant tout du prêt à poser sur mesure, chaque projet est unique. L’envergure de nos réalisations demande de l’exigence et nous accordons une grande importance à l’accompagnement, la formation et au savoir-faire de nos partenaires distributeurs-installateurs.C’est la compilation de ces expertises qui a permis, dernièrement, la réalisation d’une baie accordéon de 14 vantaux sur 3 mètres de hauteur, pour l’école Badinter à Asnière-sur-Seine. Notre offre compte également le coulissant minimaliste CERO, un profilé minimaliste allié à une technologie breveté qui permet de proposer des menuiseries jusqu’à 6 mètres de haut, avec un vantail pouvant atteindre une tonne. Pour ce type de projet, le directeur technique de SOLARLUX travaille en étroite collaboration avec tous les intervenants du projet, de l’architecte, en passant par le maçon et l’installateur. La combinaison de ces critères : innovation, produit atypique, exigence et accompagnement nous permet d’avancer sereinement dans ce marché de niche, avec un réel succès quant à la satisfaction de nos clients et des utilisateurs finaux.Batinfo : Quels sont vos projets à venir ?Dominique Rey : À l’occasion du prochain Salon Batimat, nous allons présenter notre nouvelle gamme de baie accordéon : « Megaline », avec une hauteur jusqu’à 4.5m , lancé au début de l’année 2022. C’est un nouveau produit, aux dimensions XXL tout en maintenant une exigence extrêmement élevée quant aux performances thermiques, qui n’a aucun équivalent sur le marché.SOLARLUX, c’est également des récompenses reçues par les professionnels du secteur qui reconnaissent à la fois nos innovations techniques avec le SL 23, un système de fermeture de balcon testé à 7.000 Pa, et notre travail sur le design avec le SDL Avalis. SDL Avalis pour lequel, nous avons reçu l’ « Award de l’Innovation » cette année. Il s’agit d’une toiture plate en lamellé collé croisé, respectant la RE2020, avec une parfaite intégration de puits de lumière ou encore de nos coulissants minimalistes grandes dimensions.Ces solutions incroyables seront présentées, parmi de nombreux autres systèmes de SOLARLUX, lors du salon Batimat 2022 . Nous allons par ailleurs continuer notre développement avec l’agrandissement de notre showroom d’Aix-en-Provence afin de présenter les nouvelles solutions SOLARLUX et en avant-première les innovations 2023. Et continuer à renforcer nos équipes afin d’accompagner nos partenaires dans leur développement à travers une présence encore plus complète et de nombreuses formations sur nos produits et les outils que nous mettons à disposition de nos clients dont l’application de réalité augmentée.
Il y a 2 ans et 227 jours

Le monde HLM appelle à "assumer la sobriété" énergétique

"La température de chauffage, les consignes sur les ascenseurs et les parties communes, l'éclairage: oui, je vous invite à respecter les consignes sur les températures. Personne ne peut se permettre de +cramer+ autant d'énergie cet hiver", a-t-elle déclaré à Lyon, en ouverture du 82e congrès HLM.L'USH a noué un partenariat avec la plate-forme Ecowatt mise en place par RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, pour que les bailleurs puissent être avertis en temps réel des tensions sur le réseau, et participent à la régulation des pics de consommation.Concernant l'envolée des prix de l'énergie, Emmanuelle Cosse a souligné que les charges des locataires avaient augmenté malgré le bouclier tarifaire qui plafonne les coûts pour les particuliers.Sur le projet de budget de l'Etat 2023 présenté lundi, elle a jugé qu'il n'avait "pas aggravé la situation. Ca nous change ! Disons que c'est un budget de transition", a-t-elle observé, tout en regrettant l'amputation "depuis 2018 de plusieurs milliards d'euros" des finances des bailleurs sociaux.Face à l'ampleur de la demande de logements sociaux - 2,3 millions de ménages en attente fin 2021 -, la présidente de l'USH a également salué "tous les maires bâtisseurs" en refusant d'opposer écologie et construction. "Nous savons la difficulté de convaincre ses administrés de produire du logement pour tous. Mais nous savons aussi par expérience que les territoires qui démissionnent de leurs missions d'aménageur finissent par souffrir de l'entre-soi et de l'immobilisme", a-t-elle affirmé."Certes, l'acte de construire a un impact sur notre environnement", mais "plutôt que de s'attaquer aux constructions de logements, qu'on aille interroger le développement délirant et incontrôlé des grandes zones commerciales", a martelé Mme Cosse.L'ancienne ministre du Logement a par ailleurs souligné l'émergence de mouvements citoyens sur la frange ouest, comme au Pays basque ou en Bretagne, qui dénoncent la flambée des prix."Je tire une sonnette d'alarme : les chiffres de la demande en logement social explosent dans des départements restés jusque-là en dessous des radars alors même que nous savons d'ores et déjà que les agréments (les autorisations de nouveaux logements, NDLR) 2022 ne seront pas bons", a-t-elle souligné.
Il y a 2 ans et 227 jours

Le monde HLM appelle à "assumer la sobriété" énergétique

"La température de chauffage, les consignes sur les ascenseurs et les parties communes, l'éclairage: oui, je vous invite à respecter les consignes sur les températures. Personne ne peut se permettre de +cramer+ autant d'énergie cet hiver", a-t-elle déclaré à Lyon, en ouverture du 82e congrès HLM.L'USH a noué un partenariat avec la plate-forme Ecowatt mise en place par RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, pour que les bailleurs puissent être avertis en temps réel des tensions sur le réseau, et participent à la régulation des pics de consommation.Concernant l'envolée des prix de l'énergie, Emmanuelle Cosse a souligné que les charges des locataires avaient augmenté malgré le bouclier tarifaire qui plafonne les coûts pour les particuliers.Sur le projet de budget de l'Etat 2023 présenté lundi, elle a jugé qu'il n'avait "pas aggravé la situation. Ca nous change ! Disons que c'est un budget de transition", a-t-elle observé, tout en regrettant l'amputation "depuis 2018 de plusieurs milliards d'euros" des finances des bailleurs sociaux.Face à l'ampleur de la demande de logements sociaux - 2,3 millions de ménages en attente fin 2021 -, la présidente de l'USH a également salué "tous les maires bâtisseurs" en refusant d'opposer écologie et construction. "Nous savons la difficulté de convaincre ses administrés de produire du logement pour tous. Mais nous savons aussi par expérience que les territoires qui démissionnent de leurs missions d'aménageur finissent par souffrir de l'entre-soi et de l'immobilisme", a-t-elle affirmé."Certes, l'acte de construire a un impact sur notre environnement", mais "plutôt que de s'attaquer aux constructions de logements, qu'on aille interroger le développement délirant et incontrôlé des grandes zones commerciales", a martelé Mme Cosse.L'ancienne ministre du Logement a par ailleurs souligné l'émergence de mouvements citoyens sur la frange ouest, comme au Pays basque ou en Bretagne, qui dénoncent la flambée des prix."Je tire une sonnette d'alarme : les chiffres de la demande en logement social explosent dans des départements restés jusque-là en dessous des radars alors même que nous savons d'ores et déjà que les agréments (les autorisations de nouveaux logements, NDLR) 2022 ne seront pas bons", a-t-elle souligné.
Il y a 2 ans et 227 jours

Unilin Insulation obtient la certification Qualiopi pour sa formation Exterio Pro

Elle atteste de la qualité des prestations proposées par l’entreprise et permet aux chefs d’agences et commerciaux des négoces auxquels les sessions sont destinées de bénéficier de leurs prises en charge par les OPCO / Opérateurs de Compétence.Certification Qualiopi, gage de qualité des formationsUnilin Insulation a obtenu la certification Qualiopi, d’une durée de validité de 3 ans, pour sa formation Exterio Pro dispensée dans son centre Expert Lab, à l’issue d’un audit strict basé sur sept critères principaux :Information au public des formations proposées,Identification précise des objectifs,Adaptation aux publics bénéficiaires des prestations et modalités d’accueil, d’accompagnement, de suivi et d’évaluation mises en œuvre,Adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement,Qualification des formateurs,Investissement du prestataire dans son environnement professionnel,Recueil et prise en compte des appréciations et des réclamations formulées par les parties prenantes.Une formation certifiée pour devenir expert en isolation par l’extérieur de la toiture en penteRéservées pour l’instant à son réseau de partenaires négoces Exterio Pro pour développer leurs compétences techniques en lien avec l’isolation de la toiture en pente, les sessions sont dispensées par les experts Unilin Insulation au centre de formation Expert Lab de Desselgem (Belgique). Elles portent sur la gamme de panneaux de toiture Usystem Roof et sur la gamme sarking Utherm.Alliant théorie et pratique, elles sont réparties en trois modules spécifiques :les fondamentaux pour connaître la terminologie de la charpente, relever les cotes sur un chantier et aborder toute l’offre d’Unilin Insulation,l’approche commerciale pour savoir argumenter sur les avantages de ces solutions d’isolation et maîtriser les outils de chiffrage,la mise en œuvre en atelier afin de réaliser la pose de ces produits selon les règles de l’art, et de choisir la bonne technique en fonction du point singulier à traiter.Les sessions, qui accueillent 8 participants maximum par module, sont organisées une fois par mois. Elles ont déjà réuni plus de 100 stagiaires depuis leur création. Unilin Insulation ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise réfléchit déjà à compléter son catalogue de formation avec des modules s’adressant plus particulièrement aux charpentiers et couvreurs.Les chefs d’agences et commerciaux des négoces de matériaux bois peuvent d’ores et déjà s’inscrire en ligne aux prochaines sessions programmées sur le dernier trimestre 2022 sur le site ou auprès du commercial Unilin Insulation de leur secteur.
Il y a 2 ans et 227 jours

AGC Glass Europe annonce une nouvelle gamme de verres float à empreinte carbone réduite

Cette amélioration permettra à AGC – l’un des plus grands producteurs de verre plat au monde – de réduire de plus de 40 %[1] les émissions de carbone du processus de production de ce verre float. Pour parvenir à une production de verre carboneutre d’ici 2050, tous les éléments de la chaîne de valeur sont à prendre en considération : la décarbonisation du processus de production du verre proprement dit, mais aussi l’élimination des émissions de CO2 en amont, dans la chaîne d’approvisionnement, ainsi que des autres émissions indirectes. S’attaquant à l’ensemble des émissions dans la chaîne de valeur, AGC est aujourd’hui en mesure d’annoncer une première grande avancée sur son trajet vers la neutralité carbone grâce au lancement, fin 2022, d’une nouvelle gamme de verres float à moindre empreinte carbone. Une approche holistique pour la production de verre bas carboneAGC adopte une approche holistique de la durabilité pour produire du verre bas carbone :Approvisionnement durable en matières premièresUtilisation de fours de fusion à haute efficacitéUsage accru du groisil (verre recyclé)Recours aux énergies vertesOptimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition Optimisation du transport des produits finisApplication de l’approche holistique pour une première production bas carbone à MoustierL’usine de production d’AGC Glass Europe à Moustier en Belgique sera le premier site AGC à produire du verre bas carbone, après avoir opéré une conversion réussie en vue de répondre aux conditions rigoureuses qui sont nécessaires pour cela. De plus, la localisation de l’usine de Moustier la met en situation idéale pour un approvisionnement en matières premières durables et constitue un atout stratégique pour assurer une livraison aux clients dans des conditions optimales de durabilité. 1. Approvisionnement durable en matières premièresMoustier, l’usine historique de production de verre float d’AGC en Europe continentale, bénéficie notamment de la disponibilité locale d’un sable très pur, ne nécessitant qu’un traitement léger avant de pouvoir être utilisé pour la production de verre float. Depuis plusieurs années, 75 % de ses matières premières – non seulement le sable, mais aussi d’autres matières premières – sont transportées par péniches jusqu’à l’usine située le long de la rivière de la Sambre pour y être déchargées sur le site même. Le carbonate de sodium est une matière première essentielle pour la fabrication du verre en raison de sa capacité à réduire la température de fusion de l’ingrédient principal, le sable. L’empreinte CO2 du carbonate de sodium varie considérablement selon le procédé utilisé pour sa production. Pour la fabrication de verre bas carbone, l’usine de Moustier aura recours à du carbonate de sodium ayant une faible empreinte carbone.2. Utilisation de fours de fusion à haute efficacité L’un des fours de Moustier tire déjà parti d’améliorations apportées lors d’une récente réparation à froid (les fours de fusion font l’objet d’une révision générale tous les 15 à 18 ans), par l’intégration de nouvelles technologies telles que l’électro-boosting, qui recourt à l’énergie électrique pour la fusion du sable et permet ainsi de réduire la dépendance vis-à-vis du gaz naturel importé. Ce processus de production novateur représente un important pas en avant sur la feuille de route vers la neutralité carbone à l’échelle de l’entreprise.3. Usage accru du groisil (verre recyclé)Implantée dans une région comptant un grand nombre de transformateurs, de clients de longue date et de filiales du Groupe, l’usine de Moustier tire parti depuis de nombreuses années de différentes solutions de recyclage pour accroître la quantité de groisil utilisée dans la production de son verre. Pour ce nouveau verre float à moindre empreinte carbone, de nouvelles sources de groisil permettront d’augmenter de plus de 50 %[2] la quantité de verre recyclé en production.4. Recours aux énergies vertesAGC compte accroître au maximum sa propre production d’électricité. En Belgique, le pays d’origine du Groupe, celle-ci a pu réduire considérablement son empreinte carbone grâce à la présence de panneaux photovoltaïques sur tous les toits de ses usines de production, sites administratifs et bureaux. AGC dispose même de sa propre éolienne sur son site de Seneffe, à quelques kilomètres de Moustier.L’usine de Moustier bénéficiera d’un nouvel apport d’électricité renouvelable fourni grâce à des installations sur site et hors site (dont une installation de cogénération (production combinée de chaleur et d’électricité ou PCCE) et des panneaux solaires).5. Optimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition La logistique fait elle aussi partie intégrante de la stratégie holistique d’AGC. Afin de favoriser autant que possible les synergies entre production et finition de façon à réduire les opérations de transport et les émissions de CO2, l’assemblage en verre feuilleté pour la fabrication du verre de sécurité est réalisé sur le site de Moustier même, l’application des couches étant réalisée dans l’usine spécialisée de Lodelinsart située à 25 km à peine.6. Optimisation du transport des produits finisLa situation stratégique de l’usine de Moustier lui vaut des distances de transport optimales pour la livraison des produits finis. Les régions environnantes – le nord de la France, les pays du Benelux et l’ouest de l’Allemagne constituent des territoires densément peuplés, totalisant des millions de clients se trouvant dans un rayon de moins de 250 km.Le verre bas carbone se prête à de multiples possibilités de transformationD’ici la fin 2022, le Groupe lancera sa nouvelle gamme de produits verriers float bas carbone, basés sur du verre float clair dont l’empreinte carbone a pu être réduite de plus de 40 % (par comparaison avec la valeur de référence d’AGC Glass Europe), à moins de 7 kg de CO2 par m2 pour le verre clair (épaisseur 4 mm). Ce verre float bas carbone sera utilisé dans les principales gammes de vitrages fonctionnels d’AGC :verre de sécurité : gammes Stratobel et Stratophoneverre pour l’isolation thermique : gamme iplusverre de contrôle solaire : gammes Stopray, ipasol et EnergyCes nouveaux verres bas carbone offriront le même aspect, la même qualité et les mêmes performances techniques que les verres float classiques d’AGC. AGC compte généraliser l’expérience acquise à Moustier en étendant progressivement sa stratégie bas carbone à d’autres sites, à commencer par l’usine de Seingbouse en France début 2023. Davide Cappellino, Président de la division Architectural Glass Europe and Americas d’AGC, conclut : « Notre première gamme de verres bas carbone constitue un jalon important sur le trajet de décarbonisation d’AGC. Nous sommes très heureux de proposer à nos clients un verre qui, de l’extraction des matières premières à l’installation finale, génère environ 40 % de CO² en moins que notre verre standard. C’est une réduction significative, et un grand pas en avant vers la neutralité carbone dans le secteur de la construction. »[1] Par comparaison avec la référence AGC Glass Europe : FDES du Planibel dans la base de données INIES[2] La quantité totale de groisil ajoutée dans le four float pour la production de verre clair est généralement d’environ 20 %.
Il y a 2 ans et 227 jours

AGC Glass Europe annonce une nouvelle gamme de verres float à empreinte carbone réduite

Cette amélioration permettra à AGC – l’un des plus grands producteurs de verre plat au monde – de réduire de plus de 40 %[1] les émissions de carbone du processus de production de ce verre float. Pour parvenir à une production de verre carboneutre d’ici 2050, tous les éléments de la chaîne de valeur sont à prendre en considération : la décarbonisation du processus de production du verre proprement dit, mais aussi l’élimination des émissions de CO2 en amont, dans la chaîne d’approvisionnement, ainsi que des autres émissions indirectes. S’attaquant à l’ensemble des émissions dans la chaîne de valeur, AGC est aujourd’hui en mesure d’annoncer une première grande avancée sur son trajet vers la neutralité carbone grâce au lancement, fin 2022, d’une nouvelle gamme de verres float à moindre empreinte carbone. Une approche holistique pour la production de verre bas carboneAGC adopte une approche holistique de la durabilité pour produire du verre bas carbone :Approvisionnement durable en matières premièresUtilisation de fours de fusion à haute efficacitéUsage accru du groisil (verre recyclé)Recours aux énergies vertesOptimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition Optimisation du transport des produits finisApplication de l’approche holistique pour une première production bas carbone à MoustierL’usine de production d’AGC Glass Europe à Moustier en Belgique sera le premier site AGC à produire du verre bas carbone, après avoir opéré une conversion réussie en vue de répondre aux conditions rigoureuses qui sont nécessaires pour cela. De plus, la localisation de l’usine de Moustier la met en situation idéale pour un approvisionnement en matières premières durables et constitue un atout stratégique pour assurer une livraison aux clients dans des conditions optimales de durabilité. 1. Approvisionnement durable en matières premièresMoustier, l’usine historique de production de verre float d’AGC en Europe continentale, bénéficie notamment de la disponibilité locale d’un sable très pur, ne nécessitant qu’un traitement léger avant de pouvoir être utilisé pour la production de verre float. Depuis plusieurs années, 75 % de ses matières premières – non seulement le sable, mais aussi d’autres matières premières – sont transportées par péniches jusqu’à l’usine située le long de la rivière de la Sambre pour y être déchargées sur le site même. Le carbonate de sodium est une matière première essentielle pour la fabrication du verre en raison de sa capacité à réduire la température de fusion de l’ingrédient principal, le sable. L’empreinte CO2 du carbonate de sodium varie considérablement selon le procédé utilisé pour sa production. Pour la fabrication de verre bas carbone, l’usine de Moustier aura recours à du carbonate de sodium ayant une faible empreinte carbone.2. Utilisation de fours de fusion à haute efficacité L’un des fours de Moustier tire déjà parti d’améliorations apportées lors d’une récente réparation à froid (les fours de fusion font l’objet d’une révision générale tous les 15 à 18 ans), par l’intégration de nouvelles technologies telles que l’électro-boosting, qui recourt à l’énergie électrique pour la fusion du sable et permet ainsi de réduire la dépendance vis-à-vis du gaz naturel importé. Ce processus de production novateur représente un important pas en avant sur la feuille de route vers la neutralité carbone à l’échelle de l’entreprise.3. Usage accru du groisil (verre recyclé)Implantée dans une région comptant un grand nombre de transformateurs, de clients de longue date et de filiales du Groupe, l’usine de Moustier tire parti depuis de nombreuses années de différentes solutions de recyclage pour accroître la quantité de groisil utilisée dans la production de son verre. Pour ce nouveau verre float à moindre empreinte carbone, de nouvelles sources de groisil permettront d’augmenter de plus de 50 %[2] la quantité de verre recyclé en production.4. Recours aux énergies vertesAGC compte accroître au maximum sa propre production d’électricité. En Belgique, le pays d’origine du Groupe, celle-ci a pu réduire considérablement son empreinte carbone grâce à la présence de panneaux photovoltaïques sur tous les toits de ses usines de production, sites administratifs et bureaux. AGC dispose même de sa propre éolienne sur son site de Seneffe, à quelques kilomètres de Moustier.L’usine de Moustier bénéficiera d’un nouvel apport d’électricité renouvelable fourni grâce à des installations sur site et hors site (dont une installation de cogénération (production combinée de chaleur et d’électricité ou PCCE) et des panneaux solaires).5. Optimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition La logistique fait elle aussi partie intégrante de la stratégie holistique d’AGC. Afin de favoriser autant que possible les synergies entre production et finition de façon à réduire les opérations de transport et les émissions de CO2, l’assemblage en verre feuilleté pour la fabrication du verre de sécurité est réalisé sur le site de Moustier même, l’application des couches étant réalisée dans l’usine spécialisée de Lodelinsart située à 25 km à peine.6. Optimisation du transport des produits finisLa situation stratégique de l’usine de Moustier lui vaut des distances de transport optimales pour la livraison des produits finis. Les régions environnantes – le nord de la France, les pays du Benelux et l’ouest de l’Allemagne constituent des territoires densément peuplés, totalisant des millions de clients se trouvant dans un rayon de moins de 250 km.Le verre bas carbone se prête à de multiples possibilités de transformationD’ici la fin 2022, le Groupe lancera sa nouvelle gamme de produits verriers float bas carbone, basés sur du verre float clair dont l’empreinte carbone a pu être réduite de plus de 40 % (par comparaison avec la valeur de référence d’AGC Glass Europe), à moins de 7 kg de CO2 par m2 pour le verre clair (épaisseur 4 mm). Ce verre float bas carbone sera utilisé dans les principales gammes de vitrages fonctionnels d’AGC :verre de sécurité : gammes Stratobel et Stratophoneverre pour l’isolation thermique : gamme iplusverre de contrôle solaire : gammes Stopray, ipasol et EnergyCes nouveaux verres bas carbone offriront le même aspect, la même qualité et les mêmes performances techniques que les verres float classiques d’AGC. AGC compte généraliser l’expérience acquise à Moustier en étendant progressivement sa stratégie bas carbone à d’autres sites, à commencer par l’usine de Seingbouse en France début 2023. Davide Cappellino, Président de la division Architectural Glass Europe and Americas d’AGC, conclut : « Notre première gamme de verres bas carbone constitue un jalon important sur le trajet de décarbonisation d’AGC. Nous sommes très heureux de proposer à nos clients un verre qui, de l’extraction des matières premières à l’installation finale, génère environ 40 % de CO² en moins que notre verre standard. C’est une réduction significative, et un grand pas en avant vers la neutralité carbone dans le secteur de la construction. »[1] Par comparaison avec la référence AGC Glass Europe : FDES du Planibel dans la base de données INIES[2] La quantité totale de groisil ajoutée dans le four float pour la production de verre clair est généralement d’environ 20 %.
Il y a 2 ans et 227 jours

Avec le compteur Linky, Enedis estime que la "sobriété est à portée de main"

Le consommateur pourra notamment adapter sa consommation si besoin pendant les pics de demande cet hiver, selon un communiqué diffusé jeudi 22 septembre. Les clients équipés du compteur communicant Linky, soit 35 millions de foyers en France, peuvent en effet suivre leurs données effectives de consommation jusqu'à la demi-heure près en se rendant sur leur compte client particulier à partir de la plateforme internet Enedis, rappelle le gestionnaire."Au moment où le gouvernement s'apprête à lancer une campagne de mobilisation +Chaque geste compte+ (le 10 octobre, ndlr), et où l'ensemble des acteurs concernés appellent à une sobriété énergétique individuelle et collective, Linky est plus que jamais un outil essentiel au service d'une consommation électrique plus responsable", déclare Enedis dans un communiqué transmis à l'AFP.Selon Éric Salomon, directeur clients d'Enedis, le gestionnaire entend "apporter sa pierre à l'édifice de la sobriété" en permettant au consommateur d'avoir grâce à son compteur "une meilleure connaissance de sa consommation", par mois, par semaine et par jour.La plateforme Enedis sur internet, qui recueille les données du compteur, propose plusieurs services : identifier ses pics de consommation dans la journée, comparer sa consommation d'une journée, comparer sa consommation avec celle de foyers possédant le même type de logement et les mêmes caractéristiques de puissance.À la lumière de ces données, le client peut maîtriser sa consommation en identifiant "des surconsommations anormales", ce qui l'amènera à modifier un appareil trop gourmand voire à choisir une offre tarifaire et une puissance plus adaptées à ses besoins.Alors que 90% des énergies renouvelables sont raccordées au réseau électrique public géré par Enedis, le gestionnaire souligne aussi le rôle du compteur dans "l'autoconsommation" photovoltaïque, puisqu'il permet "une vision fine des données de production d'énergie locale et de consommation entre les habitants".Dans un avis rendu en 2018, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) avait estimé que "l'utilisation par les ménages d'afficheurs dédiés avec des services très complets" permettant de visualiser les historiques de consommation, pourrait engendrer des "'économies d'énergie allant jusqu'à environ 8% en moyenne, et même 10% pour les gros consommateurs". Outre la plateforme d'Enedis, d'autres dispositifs de suivi de consommations existent chez les fournisseurs d'électricité.
Il y a 2 ans et 227 jours

Projet de 19 folies architecturales pour 2025 à Neuilly-sur-Seine

Entreprises, marques et institutions publiques qui se porteront candidates pour occuper un ou plusieurs de ces pavillons de 35 m³ pourront choisir entre deux propositions architecturales : la folie en terre crue d'Edouard François et celle en verre de Manuelle Gautrand.La première, cube de terre crue présentant des voûtes et alvéoles stratifiées protégé par un écrin de verre, naîtra d'imprimantes 3D.La seconde est un savant agencement de briques de verre issues de verrières récupérées, polies ou mates, assemblées en continu ou en moucharabieh."Economiques en carbone", "esthétiques", construites "à partir de matériaux recyclés", les folies seront "ouvertes aux expérimentations technologiques", a expliqué le maire de Neuilly-Sur-Seine Jean-Christophe Fromantin.Leur vocation est de donner au public "une expérience différente du commerce traditionnel", a souligné l'élu.Ce projet "suscite un grand intérêt", s'est félicité M. Fromantin qui recevra des entreprises et acteurs publics intéressés, parmi lesquels des marques de luxe et des musées. "On jugera de l'intensité et de la diversité des expériences" que ces prétendants aux folies pourront apporter.Ces 19 "petites extravagances architecturales", inspirées du XVIIe siècle, animeront les 2 kilomètres de l'avenue Charles-de-Gaulle entre la Porte Maillot et La Défense, à l'ouest de Paris, "une zone de très forte activité avec 40.000 emplois salariés", selon le maire."L'idée est de redonner de l'attractivité à cette avenue qui était devenue une autoroute urbaine", en installant ces folies et en revégétalisant deux de ses dix hectares avec près de 600 arbres et en privilégiant les mobilités douces.Le coût de réhabilitation de cette avenue est estimé à plus de 58 millions d'euros, financés principalement par la Ville avec des subventions des collectivités territoriales et des partenaires institutionnels.Chaque entreprise ou institution publique qui occupera ces folies jouira d'une autorisation d'occupation temporaire (AOT) de 15 ans et devra financer son coût de construction, à savoir 600.000 euros.
Il y a 2 ans et 227 jours

Projet de 19 folies architecturales pour 2025 à Neuilly-sur-Seine

Entreprises, marques et institutions publiques qui se porteront candidates pour occuper un ou plusieurs de ces pavillons de 35 m³ pourront choisir entre deux propositions architecturales : la folie en terre crue d'Edouard François et celle en verre de Manuelle Gautrand.La première, cube de terre crue présentant des voûtes et alvéoles stratifiées protégé par un écrin de verre, naîtra d'imprimantes 3D.La seconde est un savant agencement de briques de verre issues de verrières récupérées, polies ou mates, assemblées en continu ou en moucharabieh."Economiques en carbone", "esthétiques", construites "à partir de matériaux recyclés", les folies seront "ouvertes aux expérimentations technologiques", a expliqué le maire de Neuilly-Sur-Seine Jean-Christophe Fromantin.Leur vocation est de donner au public "une expérience différente du commerce traditionnel", a souligné l'élu.Ce projet "suscite un grand intérêt", s'est félicité M. Fromantin qui recevra des entreprises et acteurs publics intéressés, parmi lesquels des marques de luxe et des musées. "On jugera de l'intensité et de la diversité des expériences" que ces prétendants aux folies pourront apporter.Ces 19 "petites extravagances architecturales", inspirées du XVIIe siècle, animeront les 2 kilomètres de l'avenue Charles-de-Gaulle entre la Porte Maillot et La Défense, à l'ouest de Paris, "une zone de très forte activité avec 40.000 emplois salariés", selon le maire."L'idée est de redonner de l'attractivité à cette avenue qui était devenue une autoroute urbaine", en installant ces folies et en revégétalisant deux de ses dix hectares avec près de 600 arbres et en privilégiant les mobilités douces.Le coût de réhabilitation de cette avenue est estimé à plus de 58 millions d'euros, financés principalement par la Ville avec des subventions des collectivités territoriales et des partenaires institutionnels.Chaque entreprise ou institution publique qui occupera ces folies jouira d'une autorisation d'occupation temporaire (AOT) de 15 ans et devra financer son coût de construction, à savoir 600.000 euros.
Il y a 2 ans et 228 jours

Un immeuble en construction s'effondre au Kenya, au moins 5 morts

Le bâtiment, qui était en construction à Kiambu, s'est effondré lundi matin, a précisé sur Twitter le gouverneur Kimani Wamatangi. "Nous avons perdu cinq personnes dans le bâtiment effondré," a-t-il dit, ajoutant que les efforts de recherche et de sauvetage se poursuivaient.Les causes de l'accident n'étaient pas immédiatement connues.Des malfaçons dans la construction, des réglementations non respectées ainsi que la corruption ont conduit dans le passé à plusieurs accidents mortel au Kenya, locomotive économique d'Afrique de l'Est, qui connaît depuis plusieurs années un boom de l'immobilier.
Il y a 2 ans et 228 jours

La prévision d'1% de croissance pour 2023 est "crédible et volontariste" martèle Le Maire

Le ministre de l'Economie s'exprimait au lendemain de critiques du Haut Conseil des Finances publiques (HCFP), qui a jugé la prévision de croissance "un peu élevée".L'objectif d'1% est sensiblement supérieur aux anticipations de la Banque de France (0,8% dans le meilleur des cas et 0,5% selon son scénario central) et de l'OCDE (0,6%).Plus tôt dans la journée, Bruno Le Maire avait souligné devant des journalistes que l'objectif d'1% était une "ambition" plutôt qu'une "certitude"."Par définition c'est une prévision, il n'y a jamais de certitude mais il y a une ambition, celle d'avoir une croissance positive en 2023. Tout cela dépend des aléas géopolitiques et en particulier de la guerre en Ukraine", a expliqué le numéro deux du gouvernement à l'occasion de la présentation du projet de budget de la France pour 2023."Mais nous maintenons que l'économie française résiste en 2022, et que les fondamentaux restent solides", a-t-il poursuivi, citant la bonne tenue des "investissements, de l'emploi et de la demande".Selon le projet de budget, les dépenses de consommation des ménages devraient progresser d'1,4% en 2023, et l'investissement des entreprises (hors construction) de 0,9%.Réagissant aux doutes émis par le HCFP, Bruno Le Maire a assuré que "toutes les critiques en matière de finances publiques" étaient "bienvenues".Alors que le patron du HCFP Pierre Moscovici avait appelé début septembre le gouvernement à éviter les baisses d'impôt non compensées par de nouvelles recettes, le ministre a rappelé que le gouvernement avait renoncé à alléger la fiscalité sur les successions en 2023, et étalé sur deux ans la suppression de la CVAE, un impôt de production.
Il y a 2 ans et 228 jours

Un projet de budget 2023 pour l'emploi et la formation en forte hausse mais à relativiser

"À champ constant, lorsqu'on retraite les primes à l'apprentissage et la subvention à France compétences (le régulateur de l'alternance et la formation professionnelle), on est sur un budget qui augmente d'un milliard d'euros", a expliqué le ministère, qui reconnaît le caractère "difficilement lisible" de l'évolution des chiffres.Ce projet de budget, de 20,71 milliards d'euros au total, inclut donc une enveloppe de 3,5 milliards d'euros pour payer les aides exceptionnelles de l'État à l'embauche d'alternants - 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur - décidées pendant le covid et pour l'instant prolongées jusque la fin de l'année."Ces montants sont à comparer aux crédits de paiement de l'année dernière qui étaient de 3,3 milliards", a précisé le ministère. "C'est une provision car on n'est pas encore fixés sur le volume d'apprentis en 2022", a-t-on ajouté.Après 733.000 en 2021, le gouvernement table sur plus de 800.000 contrats d'apprentissage signés cette année et se fixe un objectif d'un million en 2027.Autre incertitude, le gouvernement doit annoncer d'ici la fin de l'année une réduction de la voilure de ces aides pour l'année prochaine, après une concertation avec les partenaires sociaux.Le projet de loi de finance prévoit aussi une dotation exceptionnelle d'1,7 milliard à France compétences qui est fortement déficitaire. Ce déficit est aussi et avant tout lié à l'envolée du nombre d'apprentis conjuguée à la réforme du financement de l'apprentissage.Depuis 2020, le financement des Centres de formation des apprentis (CFA) repose, non plus sur des subventions régionales complétant les versements des entreprises, mais sur un financement au contrat.Par ailleurs, le projet de budget prévoit le financement de 300.000 contrats d'engagement jeune (CEJ) comme cette année, 200.000 par les missions locales et 100.000 par Pôle emploi.Après dix ans de baisse des effectifs, le projet de loi prévoit aussi une hausse de 60 emplois au ministère, dont une dizaine pour faire le suivi des chantiers liés aux Jeux olympiques.Pôle emploi conservera le renfort d'effectifs obtenu en 2022, à hauteur de 969 emplois à temps plein, pour renforcer son accompagnement des chômeurs les plus éloignés de l'emploi et pour mettre en œuvre le plan visant à satisfaire les besoins en recrutement dans les secteurs en tension.
Il y a 2 ans et 228 jours

Le Medef critique le "manque d'ambition" du budget du gouvernement, Le Maire ironise

"La France continue à vivre au-dessus de ses moyens", affirme la première organisation patronale française, qui dénonce des "dépenses en hausse" alors qu'"aucune des problématiques structurelles de la France n'est réglée".Le Medef a souligné que si la croissance n'atteignait pas 1%, comme le prévoit le gouvernement, "le ratio d'endettement public serait mécaniquement plus élevé qu'anticipé". Il rappelle que l'OCDE anticipe de son côté une croissance limitée à 0,6% en 2023 pour l'économie française.Pour l'organisation patronale, "il ne peut y avoir de bonne politique budgétaire fondée sur l'accoutumance à la dépense publique que reflète ce projet de loi de finances".Le Medef avait auparavant vivement critiqué l'étalement sur deux ans de la suppression de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), alors que sa suppression dès 2023 avait été annoncée en juillet par la Première ministre Elisabeth Borne.Lundi, le Medef s'est exprimé en des termes plus généraux, considérant que le "contexte économique, marqué par la guerre en Ukraine et la crise énergétique, aurait dû inciter le gouvernement à un plus grand volontarisme en activant les bons leviers de croissance".Le Maire ironise sur les critiques du Medef"Qu'il fasse preuve d'un tout petit peu de cohérence" : le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a dénoncé mardi 27 septembre sur France Inter les critiques du Medef sur le projet de budget de la France pour 2023, présenté la veille.Au lendemain d'un communiqué dans lequel la première organisation patronale regrettait une "accoutumance à la dépense publique", le numéro deux du gouvernement, encore copieusement applaudi fin août lors de l'université d'été du Medef, a jugé la critique "un peu fort de café"."Le Medef trouve qu'on alourdit la dette et le déficit public ? Je leur fais une proposition : il n'y a qu'à renoncer à baisser les impôts de production, ça coûte huit milliards d'euros, on fera une économie", a ironisé Bruno Le Maire.Dans son projet de budget, le gouvernement prévoit en effet de supprimer d'ici 2024 la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), une demande du patronat qui représente une perte de recettes fiscales de huit milliards d'euros."Si le Medef veut véritablement que nous réduisions le déficit et la dette, qu'il arrête de soutenir du bout des lèvres la réforme des retraites, qu'il la soutienne avec enthousiasme et détermination", a fulminé le ministre. "C'est huit à neuf milliards d'euros d'économies au bout du quinquennat". "Si le Medef veut qu'on réduise la dépense publique, la commission Labaronne (un groupe de députés chargé de proposer des pistes de réduction de la dépense publique, NDLR) a identifié tous les crédits d'impôt dont bénéficient les entreprises", a indiqué Bruno Le Maire."Qu'il vienne identifier avec nous les crédits d'impôts que nous pourrions réduire et qu'il fasse preuve d'un tout petit peu de cohérence", a conclu le ministre, sur un ton inhabituellement sec envers le patronat.Dans son communiqué publié lundi, le Medef avait souligné que les dépenses courantes hors crise allaient augmenter de "plus de 62 milliards d'euros en 2023".Sur un ton plus modéré, l'Union des entreprises de proximité (U2P) avait déploré lundi une "limite" dans le projet de budget pour 2023.Selon l'organisation qui représente les artisans et les commerces de proximité, le texte "va contribuer à alourdir la charge de la dette du pays sans qu'il soit possible de garantir le niveau de croissance qui sera atteint en 2023".
Il y a 2 ans et 228 jours

Une loi pour pousser solaire et éolien et permettre à la France de rattraper son retard

Le pays a généré en 2021 le quart de son électricité avec des renouvelables, une part plus faible qu'ailleurs en Europe en raison de la forte proportion du nucléaire. Mais la demande en électricité étant appelée à exploser avec l'électrification des transports et de l'industrie, le gouvernement veut accélérer à la fois les renouvelables et le nucléaire.Très attendu et salué par le secteur énergétique, le projet de loi ne suffira pourtant pas à lui seul, d'autres mesures d'incitation étant attendues, en particulier sur l'éolien terrestre."Raison impérative"Les projets de production d'énergie renouvelable devront répondre à une "raison impérative d'intérêt public majeur", stipule le projet de loi. Ce statut juridique, qui ne les dispense pas de démonstration environnementale, les renforce en cas de contentieux en justice.Plus généralement, pour Daniel Bour, président du syndicat du solaire Enerplan, "cette loi est importante car c'est l'affirmation forte qu'on a une urgence climatique et énergétique", enfin "une vraie reconnaissance".Plus de place pour le solaireTrouver de l'espace pour ces équipements est un enjeu majeur.Le projet de loi stipule que des centrales photovoltaïques "peuvent être autorisées sur des friches" (bords d'autoroutes, sols pollués...)Il impose même l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 2.500 m2, en commençant par ceux de plus d'un hectare, avec ombrières et végétalisation. Sauf en cas de "contraintes techniques, de sécurité, architecturales" ou économiques.Un amendement gouvernemental ultérieur doit favoriser l'agrivoltaïsme, l'installation de parcs solaires en terrains agricoles. Planifier l'éolien en merLe texte veut organiser débats publics et certaines procédures environnementales en parallèle.Surtout, alors que la France vise le déploiement d'environ 50 parcs marins d'ici 2050 mais n'en a que sept dans les tuyaux à ce jour, il veut mutualiser les débats sur leur localisation, afin de tenir les délais.Chaque document de façade contiendrait les zones potentielles, avant qu'elles soient affinées.Une mesure qui va dans le bon sens, s'est félicité France énergie éolienne (FEE).Ristournes pour les riverainsPour faciliter l'acceptation des infrastructures, l'idée est d'en partager les revenus avec les riverains et les communes.Distance et montant restent à définir, mais le ministère évoque un rayon de cinq kilomètres et 200 euros annuels pour un ménage chauffé à l'électricité.Autre mesure pour les riverains, "les lignes électriques sont réalisées en souterrain, sauf à démontrer" que cela est "dommageable pour l'environnement, techniquement excessivement complexe ou financièrement disproportionné".Acceptation politiqueMais ce texte n'est qu'"une première étape", note Daniel Bour: "il faudra veiller à ce qu'il soit amélioré et non dénaturé" par son passage au Parlement.D'ici la fin octobre, il commencera son parcours au Sénat, où le ministère escompte un "climat constructif".A l'Assemblée, le gouvernement devra faire avec une majorité relative, et une extrême droite et une part de la droite hostiles à l'éolien terrestre.Le texte est "concentré sur le plus consensuel, le solaire et l'éolien en mer", répond-on au ministère.Et les éoliennes terrestres ?Emmanuel Macron, qui lui-même prône de diviser par deux le rythme de déploiement de l'éolien terrestre jusqu'ici prévu, a souligné qu'il allait en falloir malgré tout."On devra faire de l'éolien sur terre", a-t-il dit jeudi depuis le parc marin de Saint-Nazaire, ajoutant qu'il faudrait "ouvrir le jeu" pour moins le concentrer sur certaines régions.Un message de clarification salué par le Syndicat des énergies renouvelables.Plus encore peut-être que le projet de loi, la filière a aussi salué la diffusion aux préfets d'une circulaire leur demandant de "faire leur révolution culturelle", comme on dit au ministère, en accélérant le traitement des dossiers.Selon France énergie éolienne, 120 dossiers éoliens complets sont aujourd'hui en attente d'exécution préfectorale.Enfin, est ardemment demandé un renfort d'effectifs des services de l'Etat instruisant ces sujets. La ministre a confirmé leur renforcement, une première depuis 20 ans selon elle.
Il y a 2 ans et 228 jours

Projet de loi de finances pour 2023 : où est l’ambition ?

De fait, la construction neuve reste la grande absente du projet de budget, malgré la chute des ventes et des agréments HLM, les surcoûts induits par la crise des matériaux et de l’énergie, mais aussi l’entrée en vigueur de RE2020 depuis cette année, puis de la REP au 1er janvier 2023. La seule ponction de 300 millions d’euros sur Action logement pour financer le Fonds national des aides à la pierre (FNAP) ne saurait constituer une réponse à la hauteur de la crise du neuf qui se prépare.Quant au soutien à la rénovation énergétique, le rehaussement de 500 millions d’euros de MaPrimeRénov’ constitue, certes, une bonne nouvelle, sous réserve des détails à venir. Toutefois, ce montant reste très insuffisant pour déclencher massivement des opérations de performance globale. D’autant qu’une refonte de la TVA à 5,5% est annoncée pour 2024. De plus, le projet de loi s’avère muet sur l’incitation des artisans, commerçants et PME à rénover leurs locaux. Et enfin, le projet de budget renvoie MaPrimeAdapt’ à 2024, après avoir suscité de nombreux espoirs depuis le début de l’été.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « je regrette que les ambitions en matière d’amélioration de la qualité écologique du parc existant ne trouvent pas de réelle traduction dans le projet de loi de finances pour 2023, laissant l’objectif 2050 hors d’atteinte. De plus, ce projet de budget fait clairement l’impasse sur la crise du logement neuf qui se prépare. La FFB demande donc au gouvernement et aux parlementaires d’être plus ambitieux ! »
Il y a 2 ans et 228 jours

Crise énergétique : plusieurs fédérations dénoncent des aides du gouvernement qui oublient des milliers de familles

Si toutes ces associations saluent l’effort des pouvoirs publics pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages, elles ne comprennent pas, en effet, l’exclusion de ce dispositif des familles se chauffant au gaz propane en citerne.Les gaz butane, propane et biopropane alimentent 25.000 communes non raccordées au réseau de gaz, soit 600.000 familles vivant en zones rurales. Exclus des annonces gouvernementales, ces foyers ne bénéficient pas non plus du bouclier tarifaire applicable au gaz naturel. Or, à l’approche de l’hiver, il ne faut oublier aucun ménage et tirer parti de toutes les énergies.Les gaz et biogaz liquides permettent déjà à 11 millions de consommateurs de cuisiner, de se chauffer ou de produire. Ne pas soutenir les ménages ayant déjà fait le choix de cette énergie de transition alors qu’ils sont également impactés dans leur pouvoir d’achat serait un choix dommageable pour les familles rurales.Surprenante d’un point de vue social, l’exclusion du GPL l’est tout autant d’un point de vue écologique. Par rapport au fioul, le propane émet -20% de CO2 et le biopropane - 77% de CO2. À l’inverse du bois, la combustion du propane et du biopropane ne génère aucune émission de particules nocives.Dans un contexte climatique et social dégradé, le ciblage des aides doit privilégier les solutions capables de concilier transition énergétique et soutien au pouvoir d’achat des plus modestes. Les parlementaires ayant permis, lors des débats du PLFR pour 2022, l’adoption d’un amendement destiné à aider les ménages utilisant des énergies au tarif non réglementé, il devrait donc être possible pour le gouvernement d’annoncer une aide exceptionnelle aux utilisateurs de toutes les énergies non couvertes par les tarifs réglementés, et non pas seulement le fioul.Les gaz et biogaz liquides en font partie et doivent être immédiatement intégrés au nouveau dispositif d’aide annoncé par le gouvernement.A la veille du Congrès du Gaz qui va accueillir les Ministres XX, le sujet du soutien équitable au pouvoir d’achat des ménages dans la crise énergétique reste au premier plan.Pour Audrey Galland, Directrice Générale de France Gaz Liquides : « Dans la période de crise énergétique que nous connaissons, les gaz liquides représentent une excellente alternative du fait d'un approvisionnement sécurisé et d'une capacité logistique et de distribution dans la France entière, y compris hors métropole ou dans les zones les plus reculées, permettant ainsi de soutenir les stocks d’énergie cet hiver.»Pour Thierry Chapuis, Délégué général de l’Association française du gaz : « La France dispose d’atouts non négligeables pour parvenir à concilier transition énergétique et inclusion sociale. Les gaz et biogaz liquides, qui permettent d’alimenter les ménages éloignés du réseau de gaz naturel, constitue l’un d’eux. La mobilisation des pouvoirs publics pour soutenir le pouvoir d’achat des Français ne saurait les exclure, à l’heure où 22,5 % des habitants des zones rurales sont menacés de pauvreté ou d'exclusion. »Pour Emmanuelle Cosse, Présidente de l’Union sociale pour l’habitat : « Le mouvement HLM a toujours défendu la mixité des solutions et l’équité de traitement de nos concitoyens devant la charge énergétique. En pleine période de crise, la pénalisation économique de certains ménages, notamment en zones rurales, n’est pas une option. »Pour Bernard Aulagne, Président de Coénove : « Dans cette période de dérive des prix de toutes les énergies et de besoin de solidarité nationale, en particulier dans les territoires ruraux, pour Coénove, attachée à la complémentarité de toutes les énergies, l’exclusion des ménages se chauffant aux gaz et biogaz liquides est incompréhensible et envoie un mauvais signal. »Pour Philippe Sueur, Président de l’Association Nationale des Elus des Territoires Touristiques : « En France un certain nombre de ménages se trouvent éloignés du réseau de gaz naturel, notamment dans des zones rurales ou des petites stations touristiques isolées. Ils ont recours aux gaz et biogaz liquides. Dans le contexte actuel de crise énergétique, il est impératif que les Pouvoirs Publics les associent à leur mobilisation pour soutenir le pouvoir d’achat. »
Il y a 2 ans et 228 jours

La station de recharge pour les voitures électriques la plus rapide de France ouvre en Normandie

C'est la première station de recharge ouverte par Kallista Energy, qui exploite 36 parcs éoliens en Europe. Détenue par les fonds français Ardian et néerlandais APG, Kallista compte ouvrir à terme un réseau de 90 stations sous la marque "Yaway", alimentées principalement par le vent.La station de Vernon-Douains, non alimentée par le vent, propose deux bornes de recharge ultrarapide, atteignant jusqu'à 360 kW, une puissance bien supérieure à ce qu'acceptent même les véhicules les mieux équipés, comme la Porsche Taycan ou la Tesla Model 3.Cette borne encore en test permettra aux prochaines générations de voitures de récupérer jusqu'à 100 kilomètres d'autonomie en moins de trois minutes, selon son concepteur, le groupe helvético-suédois ABB.Des exemplaires de ce modèle fabriqué en Italie et appelé "Terra 360" fonctionnent déjà en Allemagne avec le pétrolier Shell et en Norvège avec l'énergéticien Eviny.La borne partage sa puissance entre les voitures qui s'y branchent, jusqu'à quatre en même temps. La charge coûte encore 0,55 euro la minute mais sera bientôt facturée au kWh.En route pour Paris depuis la côte, un SUV Audi s'y est rechargé mercredi, passant de 2 à 80% d'autonomie en 32 minutes, a expliqué son propriétaire Benoist Girard, 43 ans, repassant sur le chemin du retour.Sur un marché de la recharge en pleine explosion, avec la multiplication des voitures électriques sur les routes, Kallista utilise de l'électricité produite par des éoliennes pour "la majorité" de ses bornes.Cette première station de recharge de Kallista Energy n'est pas alimentée par une éolienne, car elle est trop proche d'une base aérienne. Mais il y a "beaucoup de synergies" entre ces métiers, et l'investissement dans les bornes est bien plus léger, a indiqué le directeur général de Kallista, Johann Tardy.En reliant la production et la distribution d'énergie renouvelable, Kallista compte à terme offrir des tarifs de recharge attractifs, a souligné M. Tardy.L'agglomération Seine Normandie a mis à disposition ce terrain au bord de l'autoroute et à deux pas de la future usine Hopium, qui mise sur les voitures à hydrogène.Chaque point de charge a aussi été financé à hauteur de 18.000 euros par le programme public Advenir, qui a mis l'accent depuis 2020 sur la recharge ultrarapide.
Il y a 2 ans et 228 jours

Baromètre des TPE : L'état des lieux sur la situation financière et le moral des chefs d'entreprise en septembre

87% des responsables de TPE abordent la rentrée avec un état d'esprit négatifLorsqu'on interroge ces responsables sur les causes de leur état d'esprit, les répondants citent de longues années de tempêtes, de sombres perspectives pour l'avenir, les dettes Covid à rembourser et la disparition accélérée de leurs homologues dirigeants de TPE entrainant inquiétude, désabusement, colère ou déprime.Un appauvrissement de 51% des personnes interrogéesLa loi sur le pouvoir d'achat n'a engendré qu'une baisse de charges de 20€/mois en moyenne en 2023. 62% des professionnels sont à moins de 1.500€ nets par mois et un tiers des dirigeants de TPE rencontrent des difficultés financières personnelles.Des chiffres d'affaires en baisse en corrélation avec la baisse de la consommation et la pénurie de personnel dans certains secteurs La situation économique difficile couplée aux difficultés de recrutement de main-d'œuvre qualifiée entrainent des baisses de CA de 10% à 30% pour une majorité de professionnels. Globalement on constate également des baisses de volumes d'activités principalement liées au repli de la consommation des particuliers.Une recherche de personnel sans création de poste qui se heurte à un marché du travail tenduL'absence de candidats et le déficit de personnes qualifiées sont responsables des difficultés de recrutement dans 91% des cas.Marges et trésorerie en baisse en corrélation avec les fortes hausses de charges courantes et exceptionnellesLes charges d'exploitation courante sont en forte hausse provoquant une baisse des marges et un impact négatif sur la trésorerie des sondés.PGE, URSSAF : de nouvelles charges exceptionnelles à hauteur de 1.000€ à 1.500€ de remboursements mensuels Les répondants sont dans une situation économique particulièrement compliquée avec des PGE épuisés au remboursement à peine entamé, les échéanciers de charges URSSAF reportés et des problèmes de trésorerie dans 58% des cas.
Il y a 2 ans et 228 jours

L’automatisation au service du secteur du bâtiment

Dès lors, se pose la question de l’intérêt de l’automatisation dans le secteur du BTP. Autrement dit, quels en sont les bénéfices ? Pour en savoir davantage, lisez la suite.Les bénéfices de l’automatisation de la gestion des chantiersL’automatisation assure une gestion efficace des chantiers de BTP. Elle garantit aux acteurs de cette filière, un pilotage transversal grâce à l’usage des logiciels de gestion des chantiers de BTP. Parmi ses bénéfices, il y a l’édition des devis, le suivi de la rentabilité, la fourniture d’indicateurs de performance et même la gestion des ressources humaines et matérielles.L’automatisation garantit la mise en conformité de l’activitéCela va sans dire, les logiciels de gestion des chantiers intègrent depuis peu les fonctions automatisées. C’est ce qui permet aux entreprises de construction de mieux respecter les normes réglementaires en vigueur dans le secteur du BTP. En effet, les acteurs de la construction sont soumis à diverses obligations légales et administratives. Or, la gestion automatisée des chantiers permet de simplifier ces tâches dont l’importance n’est plus à faire.À titre d’exemple, les logiciels de BTP permettent aux entreprises d’affecter des ressources humaines conséquentes sur des tâches à forte valeur ajoutée. L’automatisation des rapports, des devis optimisés, des réponses en conformité avec les appels d’offres et une facturation réglementaire sont d’autres avantages de l'automatisation dans le bâtiment. Ainsi, les logiciels de gestion vous alertent sur les appels d’offres de votre région. Ils facilitent également la consultation des candidatures et la fourniture de réponses directes en respectant le bon format.Par ailleurs, l’optimisation des devis est une réalité grâce à l’intégration des données dans la gestion logicielle. La digitalisation permet aussi de bien gérer le catalogue des fournisseurs, la bibliothèque des prix, la mise à jour des commandes, etc. Cette disponibilité d’informations fiables facilite l’établissement rapide des devis. En outre, l’envoi des factures éditées se fait directement via le portail Chorus Pro. En effet, cette solution assure une transmission sécurisée de vos factures BtoB à vos clients.L’automatisation améliore les processus de prise des décisionsL’ERP assure un recensement automatique des données relatives à votre chantier, ce qui facilite le pilotage de l’activité d’un bout à l’autre. Cet outil vous offre un accès en temps réel aux indicateurs de performance. Il s’agit concrètement de données portant sur la gestion des stocks, à savoir, l’état des commandes, la rotation des stocks, les coûts de stockage ainsi que la nature des matières premières.Il y a également les données portant sur la rentabilité de votre entreprise. Citons pêle-mêle : la croissance du chiffre d’affaires, les ratios et écarts de coûts du chantier, sans oublier le rendement des actifs. Les données concernant vos encaissements sont d’autres indicateurs disponibles. Il peut s’agir entre autres des créances à risques ou même du volume quotidien de paiements. Enfin, il y a les données relatives aux prévisions de votre activité. Ici, on peut estimer la valeur moyenne des futurs chantiers ou encore le volume d’heures global prévu pour ce projet.Toutefois, un logiciel de gestion de chantier ne se limite pas simplement à la fourniture des indicateurs de performance. Il assure aussi le recoupement et le traitement automatique de vos données. Mais la réalisation des opérations tient compte de la configuration des paramètres au moment d’installer votre logiciel. C’est donc un outil très important qui vous offre une bonne visibilité sur votre activité. De cette façon, vous pouvez orienter quotidiennement vos choix stratégiques en fonction de vos priorités.L’automatisation permet de garder le contrôle du chantierLe suivi du chantier, étape par étape, est probablement le plus gros avantage d’une solution logicielle. Ce suivi se fait en automatisant les tâches chronophages et celles ayant une faible valeur ajoutée. Parmi ces étapes, il y a la préparation du chantier, son exécution, son contrôle et sa livraison. Si vous utilisez un logiciel de gestion de chantiers, la réalisation des tâches administratives deviendra un jeu d’enfants. Il en est de même de l’évaluation de vos besoins, tant en main-d’œuvre qu’en matériaux.Concernant l’exécution du chantier, le principal atout de l’ERP est qu’il facilite son suivi en temps réel ainsi que sa planification. Cela concerne notamment les aspects liés à l’intervention des sous-traitants, à la rotation des équipes ou à la mise en place des plannings. Mais toutes ces réalisations dépendent essentiellement de l’analyse de l’activité. S’agissant du contrôle, l’automatisation vous permet d’avoir une vision plus globale de votre chantier à travers les indicateurs de performance.La vérification peut aussi porter sur le respect ou non des contraintes réglementaires : budget, respect des délais, conformité par rapport aux normes, etc. Bien entendu, elle permet d’améliorer la prise des décisions stratégiques en rapport avec le fonctionnement de votre chantier. Grâce aux comptes-rendus automatisés, vous pouvez réaliser le bilan de votre chantier. Ces données sont importantes en cas de litige avec le client. Elles servent également pour un retour d’expérience en vue d’une optimisation de l’activité lors de travaux futurs.
Il y a 2 ans et 228 jours

La lente marche des îles bretonnes vers le 100% renouvelable

"Tout le monde est pour la transition énergétique mais dès qu'il y a une action concrète à mettre en place, c'est jamais le bon endroit ni le bon moment", s'agace Denis Palluel, maire de l'île d'Ouessant (833 habitants), au large du Finistère.Comme ses collègues de Molène et de Sein, M. Palluel a engagé dès 2012 sa commune dans un objectif ambitieux: atteindre 100% d'énergies renouvelables en 2030.Car ces trois îles de la mer d'Iroise partagent la même particularité : elles ne sont pas connectées au réseau électrique national et doivent donc produire leur propre électricité, avec des groupes électrogènes alimentés au fioul. Le tout à un coût financier et environnemental prohibitif.Dix ans après le lancement de la démarche, force est de constater que le chemin vers l'autonomie énergétique est encore long. En 2022, Ouessant n'était ainsi qu'à 4% d'énergie "verte", contre 12% à Sein et seulement 1% à Molène. Les îliens n'ont pourtant pas ménagé leurs efforts, notamment en termes d'économies d'énergie: distribution d'ampoules basse consommation à la population, rénovation de l'habitat, éclairage public à LED, etc..."A Sein, on a toujours été habitué à faire attention avec l'eau et l'électricité et on continue", sourit Marie-Thérèse Spinec, une ilienne de 81 ans qui assure ne pas supporter une maison "chauffée à 24°C".Pourtant, une partie des économies réalisées ont été grignotées par le fameux "effet rebond". "Certains habitants qui ne se chauffaient pas ont découvert le confort après la rénovation de leur habitation" et n'ont donc pas diminué leur consommation, explique Émilie Gauter, chargée de mission énergie et développement durable à l'Association des îles du Ponant (AIP).Pour compléter leurs efforts de sobriété, les trois îles ont également installé une série de panneaux solaires sur les toitures des bâtiments publics. Par beau temps, quand les cellules photovoltaïques produisent à plein régime, l'île de Sein (260 habitants) peut ainsi arrêter ses groupes électrogènes pendant plusieurs heures. Des batteries, elles-mêmes rechargées à l'énergie solaire, font l'appoint en électricité.Selon l'AIP, des installations permettent d'éviter la combustion de 177 m3 de fioul par an sur les trois îles et d'y réduire nettement les émissions de CO2.Le "combat" de l'éolienneLa construction d'une éolienne à Sein, prévue pour entrer en service en 2024, devrait encore améliorer le bilan carbone de l'île. "Ça a été un sacré combat", souligne l'ancien maire Dominique Salvert. "On avait le veto de l'architecte des Bâtiments de France qui ne voulait pas entendre parler d'une éolienne. Ça aurait dû être fait depuis cinq ans", déplore l'ancien élu.A Ouessant, le projet d'éolienne est d'ailleurs au point mort. "C'est une aberration de ne pas en avoir, vu le vent qu'il y a sur les îles", se désole le maire Denis Palluel qui a dû faire face à l'opposition d'une partie de ses administrés ainsi qu'aux services de l'État sur cette île ultra-protégée."On se heurte au millefeuille administratif", abonde Didier Delhalle, maire de Molène (160 habitants). Faute de place pour installer une éolienne, M. Delhalle préfère d'ailleurs miser sur une ferme photovoltaïque qui devrait permettre à l'île d'atteindre 67% d'énergie renouvelable à terme. "Ça sera déjà bien", estime-t-il.Et à Ouessant, l'hydrolienne immergée par 55 mètres de fond pourrait fournir jusqu'à 20% des besoins de l'île, si les tests commencés en 2015 s'avéraient enfin concluants.Malgré ces progrès, l'objectif du 100% renouvelable semble désormais difficile à atteindre. "Peu importe si c'est en 2031 ou en 2035. C'est comme pour tous les grands projets, on ne tient jamais les délais", balaie M. Palluel. "Il faut avoir la modestie de reconnaître qu'on ne maîtrise pas tout."
Il y a 2 ans et 228 jours

La révision du règlement sur les produits de construction menace le secteur alerte la FFB

Les artisans et entrepreneurs du bâtiment seraient donc soumis à de nouvelles contraintes initialement conçues pour l’industrie, comme le marquage « CE ».La FFB considère que cette proposition représente une charge administrative et financière insupportable pour les artisans et entrepreneurs de bâtiment, qui sont déjà soumis à des contraintes règlementaires nationales sévères sur les ouvrages. Outre la complexité administrative et les coûts induits par une telle approche, ceci entraverait inévitablement les efforts réalisés par le secteur en matière de transition écologique, d’adaptation au changement climatique et d’innovation.En revanche, la FFB soutient les initiatives visant à règlementer les plateformes de vente à distance, améliorer la surveillance du marché et mettre en place un mécanisme entre États membres visant à harmoniser leurs règlementations en matière de sécurité, de santé et d’environnement.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : «À l’heure où le secteur de la construction se situe en première ligne pour répondre à l’urgence des enjeux de la transformation écologique dans le cadre du Pacte Vert européen, les artisans et entrepreneurs ont besoin d’un cadre législatif européen lisible, stable et neutre économiquement. Il est donc impératif que la Commission européenne nous entende et révise sa position ! Je m’y attacherai sur le plan national avec nos partenaires historiques et, au niveau européen, en soutenant notre fédération européenne la FIEC».
Il y a 2 ans et 228 jours

Le projet Maison Performante en vidéo

Située dans un éco-quartier et affichant des performances optimisées carbone et énergie, la maison reste accessible grâce à des coûts maîtrisés. La réflexion menée par Maisons Demeurance et Lafarge a contribué à réduire l’empreinte carbone du projet dans sa phase de construction, et ainsi à atteindre les seuils de Ia construction de la nouvelle RE2020.Cette performance est devenue possible grâce notamment à l’optimisation carbone du gros œuvre, avec l’utilisation de nos bétons ECOPact A+ : les bétons innovants à faible empreinte carbone (-50%), et pouvant intégrer des granulats recyclés.
Il y a 2 ans et 228 jours

Mewa, coup de jeune sur une marque centenaire

Le groupe Mewa, troisième prestataire de services textiles en Europe, s’est fortement développé ces dernières années. Précurseur en matière d’économie circulaire et de réutilisation des textiles d’entreprise qui se traduit par la notion de « Textilsharing », Mewa choisit la voie de la visibilité pour une meilleure reconnaissance de sa marque. La nouvelle identité visuelle a été développée en collaboration avec l’agence munichoise Martin et Karczinski. Elle s’est construite autour de la notion d’entreprise familiale, basée sur ses valeurs et sa tradition d’innovation. Tous les éléments visibles de la marque, comme le logo, la police d’écriture, les couleurs et les visuels, ont été entièrement revus et alignés sur l’identité composée de valeurs, d’une vision et d’une mission.Pour Michael Kümpfel, directeur du marketing et des ventes chez Mewa : « Le monde dans lequel nous travaillons a profondément changé, et nous avec lui ! Pour développer la notoriété de notre marque, il était temps de faire également évoluer notre image pour assurer l’avenir de notre entreprise. Le groupe revendique une histoire familiale séculaire. La stratégie de marque implique également de dépasser la position de « champion caché » et de donner à la marque Mewa une visibilité assumée auprès du public. Nous sommes bien entendu fiers de nos racines. Mais ce succès rencontré au cours des cent dernières années s’explique aussi par notre permanente remise en question. Qu’y-a-t-il de nouveau ? Où se trouvent les potentiels ? De quoi les marchés et les clients ont-ils besoin ? À quoi ressembleront les environnements de travail de demain ? C’est ce que nous voulons aussi raconter dans l’histoire de notre marque. »« La forme exprime l’essence même d’une marque. Ici, nous sommes parvenus à relier l’histoire de Mewa à l’avenir et à rendre son identité visible dans le design », note Peter Martin, fondateur et PDG de Martin et Karczinsky à propos de la nouvelle identité visuelle de Mewa.Des lignes claires pour une marque verbale et visuelleL’agence Martin et Karczinski a reçu un cahier des charges très concret de la part de la direction de l’entreprise. L’objectif de la nouvelle version était de concevoir une marque qui conserve l’essentiel, évoque la croissance et exprime en même temps l’aspect environnemental de l’offre de services de Mewa. « Nous ne voulions pas réinterpréter la marque Mewa de façon radicale, mais la faire évoluer afin que sa tradition et l’histoire de sa réussite restent perceptibles. Il était également important pour nous d’exprimer dans le design l’orientation claire vers l’avenir et l’exigence de durabilité de Mewa », explique Simon Maier-Rahmer, directeur de création de Martin et Karczinski, qui a développé la nouvelle image avec son équipe.La fleur, pictogramme de la marque, représente les valeurs de pureté et d’hygiène, évoque l’environnement et la durabilité et symbolise le développement, la croissance, l’évolution et l’innovation. Afin de développer ce potentiel, le logo a été retravaillé et réduit à l’essentiel sur le plan formel. La nouvelle fleur, à l’aspect noble et puissant, devient le symbole d’une croissance consciente. Le nouveau choix de caractères de Mewa rappelle des fils croisés. Les lettres « M » et « W » suivent dans leur orientation des fils de tissage imaginaires. Cet élément crée ainsi un lien avec les textiles qui ont contribué au développement de l’entreprise et la caractérisent encore aujourd’hui.Mewa a également renoncé à l’écriture en majuscules et opté pour une typographie mixte. « Les lettres majuscules représentaient l’abréviation du nom que notre fondateur, Hermann Gebauer, avait donné à l’entreprise en 1908 : MEchanische Weberei Altstadt », explique Michael Kümpfel. « Aujourd’hui, avec nos quarante-cinq sites en Europe, nous pouvons fièrement afficher Mewa comme une marque et non plus seulement comme une abréviation». La nouvelle police de caractères maison sans empattement a été développée en exclusivité pour Mewa, en collaboration avec TypeMates. Là encore, l’entreprise est restée fidèle à elle-même en combinant innovation et tradition. La police de caractères se révèle moderne, claire et précise, tandis que son nom la relie à ses racines. Cette nouvelle police de caractères se nomme comme la famille fondatrice, « Gebauer ».
Il y a 2 ans et 228 jours

Cannes veut "réinventer" sa Croisette en rouge

"La Croisette réinvente sa légende, et s'attaquer à la Croisette, ce n'est pas rien, c'est un objectif d'intérêt général majeur parce que c'est la quintessence d'un certain esprit de la Côte d'Azur", a indiqué le maire LR David Lisnard, lors d'une conférence de presse vendredi 23 septembre."La baie est sublime mais elle n'était plus au niveau" tant pour le revêtement du sol, l'éclairage public, les bordures ou sous terre avec un réseau vieux de plus d'un siècle, a-t-il ajouté.L'équipe retenue est emmenée par l'Atelier d'urbanité Roland Castro, du nom de l'urbaniste et architecte français, mandataire de l'opération, et compte notamment en son sein le cabinet d'architecture norvégien Snohetta, auteur notamment de l'entrée du Mémorial du 11 septembre à New York ou du nouveau siège du groupe Le Monde à Paris.Ils devront rénover l'ensemble de la voirie et du mobilier urbain de ces 170.000 m2, avec le parti-pris fort d'une pierre rouge sur le sol, censée rappeler la couleur du tapis des marches du Palais des festivals et la roche du massif de l'Esterel voisin.Des touches de laiton viendront signaler les grands hôtels et les flux de circulation.La voirie, dont l'asphalte sera lui aussi rouge, réservera deux voies aux véhicules, avec une piste cyclable.Sur les trottoirs seront disposés des bancs en béton semblant sortir de terre avant d'y disparaître.Sur ces 2,6 km qui courent du Palais des festivals jusqu'au Palm Beach, sera aussi construit un "théâtre de la mer", face au soleil qui se couche derrière le massif de l'Esterel."C'est un projet sobre et élégant qui vise à sublimer la Croisette et à la rendre appropriable par tous", a résumé Gérald Heulluy, président de l'Atelier d'urbanité Roland Castro.La livraison de la première tranche est prévue pour 2025, selon la mairie.Le budget total, à la charge de la ville et de l'agglomération, est de 160 millions d'euros, comprenant une phase préliminaire sur les réseaux souterrains pour près de 40 millions d'euros."Il y a 150 ans, la Croisette n'existait pas, c'était des dunes et des marécages, ce n'est qu'au milieu du 19e siècle que les 27 copropriétaires des lieux ont tracé un chemin de cinq mètres de large avant que la Croisette elle-même n'apparaisse à la fin du 19e siècle", a rappelé M. Lisnard.Depuis 1960, elle n'avait bénéficié d'aucun aménagement majeur.Pour lui, il était "plus que temps" de rénover "la vitrine de Cannes, qui a le record d'enseignes de luxe devant l'avenue Montaigne à Paris et la 5e avenue à New-York", et dont il veut aussi garder le "côté populaire" avec les kiosques et les manèges pour enfants.
Il y a 2 ans et 228 jours

Cannes veut "réinventer" sa Croisette en rouge

"La Croisette réinvente sa légende, et s'attaquer à la Croisette, ce n'est pas rien, c'est un objectif d'intérêt général majeur parce que c'est la quintessence d'un certain esprit de la Côte d'Azur", a indiqué le maire LR David Lisnard, lors d'une conférence de presse vendredi 23 septembre."La baie est sublime mais elle n'était plus au niveau" tant pour le revêtement du sol, l'éclairage public, les bordures ou sous terre avec un réseau vieux de plus d'un siècle, a-t-il ajouté.L'équipe retenue est emmenée par l'Atelier d'urbanité Roland Castro, du nom de l'urbaniste et architecte français, mandataire de l'opération, et compte notamment en son sein le cabinet d'architecture norvégien Snohetta, auteur notamment de l'entrée du Mémorial du 11 septembre à New York ou du nouveau siège du groupe Le Monde à Paris.Ils devront rénover l'ensemble de la voirie et du mobilier urbain de ces 170.000 m2, avec le parti-pris fort d'une pierre rouge sur le sol, censée rappeler la couleur du tapis des marches du Palais des festivals et la roche du massif de l'Esterel voisin.Des touches de laiton viendront signaler les grands hôtels et les flux de circulation.La voirie, dont l'asphalte sera lui aussi rouge, réservera deux voies aux véhicules, avec une piste cyclable.Sur les trottoirs seront disposés des bancs en béton semblant sortir de terre avant d'y disparaître.Sur ces 2,6 km qui courent du Palais des festivals jusqu'au Palm Beach, sera aussi construit un "théâtre de la mer", face au soleil qui se couche derrière le massif de l'Esterel."C'est un projet sobre et élégant qui vise à sublimer la Croisette et à la rendre appropriable par tous", a résumé Gérald Heulluy, président de l'Atelier d'urbanité Roland Castro.La livraison de la première tranche est prévue pour 2025, selon la mairie.Le budget total, à la charge de la ville et de l'agglomération, est de 160 millions d'euros, comprenant une phase préliminaire sur les réseaux souterrains pour près de 40 millions d'euros."Il y a 150 ans, la Croisette n'existait pas, c'était des dunes et des marécages, ce n'est qu'au milieu du 19e siècle que les 27 copropriétaires des lieux ont tracé un chemin de cinq mètres de large avant que la Croisette elle-même n'apparaisse à la fin du 19e siècle", a rappelé M. Lisnard.Depuis 1960, elle n'avait bénéficié d'aucun aménagement majeur.Pour lui, il était "plus que temps" de rénover "la vitrine de Cannes, qui a le record d'enseignes de luxe devant l'avenue Montaigne à Paris et la 5e avenue à New-York", et dont il veut aussi garder le "côté populaire" avec les kiosques et les manèges pour enfants.