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Il y a 2 ans et 228 jours

Projet de loi énergies renouvelables : le Collectif pour l’énergie citoyenne publie son Livre blanc à l’occasion du Conseil des ministres

Le Collectif pour l’énergie citoyenne, qui regroupe 13 structures engagées pour la transition énergétique et écologique[1], présente son Livre blanc pour le développement des énergies renouvelables locales et citoyennes à horizon 2030. Il porte cinq mesures axées sur la participation des acteurs locaux dans les projets d’énergies renouvelables, qui permettraient de rehausser l’ambition du projet de loi ; certaines lacunes l’empêchant, selon le Collectif, d’être à la hauteur des enjeux immenses du secteur.Formidable levier d’accélération de la transition énergétique, l’énergie citoyenne doit être soutenue dans les politiques publiques. Il s’agit de redonner aux citoyens et aux collectivités un réel pouvoir d’agir, faciliter l’appropriation et la planification territoriale des énergies renouvelables, et permettre de meilleures retombées économiques dans les territoires.Pour atteindre l'objectif gouvernemental de 1.000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028, les mesures proposées dans le projet de loi demeurent insuffisantes. D'autres mesures complémentaires, proposées dans le Livre blanc, doivent être intégrées afin de parvenir à cet objectif, et le dépasser.A travers son Livre blanc, le Collectif pour l’énergie citoyenne formule des propositions et identifie des leviers concrets pour soutenir l’essor de l’énergie citoyenne et favoriser la démocratie énergétique au cours des prochaines années en France :Consolider l’objectif national de 1.000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028 et le rendre opérationnel par une feuille de route interministérielle, associant des moyens territorialisés à la hauteur et un pilotage national.Adapter les dispositifs de soutien aux projets locaux et citoyens, par l’extension du guichet ouvert, la territorialisation des dispositifs de soutien et des incitations croissantes à la gouvernance locale.Accompagner et faciliter les modèles innovants et émergents, qu’il s’agisse des contrats de gré à gré (PPA) ou de l’autoconsommation collective.Accroître le pouvoir d’agir des acteurs locaux, en renforçant les moyens humains et budgétaires alloués à l’ingénierie territoriale et aux réseaux d’accompagnement, et en levant les freins réglementaires à l’investissement des collectivités.Inciter à l’engagement citoyen et encourager la pédagogie autour de la transition énergétique, à travers des campagnes d’information et la simplification réglementaire des levées de l’épargne citoyenne.
Il y a 2 ans et 228 jours

Wicona renforce son offre sécurité incendie avec la nouvelle porte Wicstyle 75 FP EI30

La sécurité incendie est un point de plus en plus prégnant dans les appels à projets, marchés publics et privés confondus (ERP, établissements de santé, logements, tertiaire, etc.). En cette rentrée, WICONA complète son offre de porte avec la WICSTYLE 75 FP EI30 : une porte coupe-feu 30 minutes en aluminium recyclé Hydro CIRCAL®, ingénieusement équipée pour atteindre ces performances, sans insert coupe-feu. Conçue pour le marché du neuf comme de la rénovation, cette porte, développée comme une extension de gamme dont les clients maîtrisent déjà la fabrication, autorise de grandes dimensions et cumule performances techniques, esthétique et environnementale.L'ingénierie technologique et l'ingéniosité au service de la performanceLa porte WICSTYLE 75 FP EI30 de WICONA se distingue par son ingéniosité. En effet, la performance au feu EI1-30 est obtenue sans recourir à l'utilisation d'inserts coupe-feu. Le châssis reste stable, étanche au feu pendant 30 minutes et préserve la température en dessous des 180° au côté opposé au feu. Cette performance est couverte par le PV EFECTIS EFR-19-V-005149 (marché français). Seuls le recours à une nouvelle génération de clips inox associés à des bandes intumescentes, le tout placés à des emplacements stratégiques, permet de préserver l'intégralité mécanique, l'étanchéité et l'isolation thermique de la porte WICSTYLE 75 FP EI30 durant 30 minutes.Concrètement, les clips inox sont mis en place sans usinages. Ils préservent la rigidité du système et garantissent le maintien du vitrage. Les bandes intumescentes auto-adhésives et optimisées, dissimulées derrière les joints de battement, s'expansent sous la montée en température et viennent combler les espaces entre vitrage et fond de feuillure. Les barrettes à rupture de pont thermique en polyamide recyclé sont essentielles dans l'obtention de la performance coupe-feu de cette porte, le rupteur thermique jouant pleinement son rôle.La fibre de verre qu'elles contiennent contribue à la meilleure résistance mécanique du profilé RPT face à la montée en température. La barrette extérieure (multi-chambres), sous brevet WICONA, apporte une résistance renforcée ; l'une des chambres étant conçue pour recevoir les vis de fixation des différents éléments de quincaillerie.Solution compétitive et esthétiqueLa force de WICONA est d'avoir conçu ses gammes de protection incendie comme des extensions de gammes existantes, sans en modifier les process de fabrication. Les performances coupe-feu et pare-flamme sont atteintes par simple ajout d'accessoires.Développée à partir des systèmes de portes (WICSTYLE 65 et 75) éprouvés et connus des clients, la WICSTYLE 75 FP EI30 reprend les solutions et équipements – paumelles à clamer en feuillure ou paumelles en applique, couvre-joints, équerres, poignées - avec lesquels ils ont l'habitude de travailler.Cette homogénéité des solutions et des équipements leur permet de proposer une solution économique, laissant une grande liberté dimensionnelle (jusqu'à 3,480 m de haut) et contribue aussi à l'optimisation des stocks et des temps de production.Une pérennité qui ne se fait pas au détriment de l'esthétique puisque la porte coupe-feu, disponible en un vantail, offre le même design, résolument contemporain, que celui des modèles 65 et 75 standards. Elle peut également être équipée de paumelles cachées ou visibles. Et parce que la protection incendie est un domaine de spécialistes, une formation aux spécificités incendie prodiguée par les experts WICONA est obligatoire dès la première commande.Solution durable et bas carboneToutes les applications « feu » de WICONA sont proposées en aluminium bas carbone recyclé Hydro CIRCAL®. Cet alliage de seconde fusion est le seul sur le marché à se composer d'au minimum 75% de matières recyclées post-consommation, provenant essentiellement de menuiseries aluminium issues de chantiers de déconstruction. Il affiche ainsi la plus faible empreinte carbone, soit 2.3 kg de CO² par kg d'aluminium produit.Caractéristiques techniquesOuvrant jusqu'à 3 480 mm de hauteur (1 vantail)Accessibilité PMR ou sans seuilUw = 1.3 W/(m2K), avec Ug de 1.1 W/(m2K)Acoustique : Rw (C;Ctr) = 48 (-1 ;-4) dBAEV A4 E1050 VC5/B5
Il y a 2 ans et 228 jours

Wicona renforce son offre sécurité incendie avec la nouvelle porte Wicstyle 75 FP EI30

La sécurité incendie est un point de plus en plus prégnant dans les appels à projets, marchés publics et privés confondus (ERP, établissements de santé, logements, tertiaire, etc.). En cette rentrée, WICONA complète son offre de porte avec la WICSTYLE 75 FP EI30 : une porte coupe-feu 30 minutes en aluminium recyclé Hydro CIRCAL®, ingénieusement équipée pour atteindre ces performances, sans insert coupe-feu. Conçue pour le marché du neuf comme de la rénovation, cette porte, développée comme une extension de gamme dont les clients maîtrisent déjà la fabrication, autorise de grandes dimensions et cumule performances techniques, esthétique et environnementale.L'ingénierie technologique et l'ingéniosité au service de la performanceLa porte WICSTYLE 75 FP EI30 de WICONA se distingue par son ingéniosité. En effet, la performance au feu EI1-30 est obtenue sans recourir à l'utilisation d'inserts coupe-feu. Le châssis reste stable, étanche au feu pendant 30 minutes et préserve la température en dessous des 180° au côté opposé au feu. Cette performance est couverte par le PV EFECTIS EFR-19-V-005149 (marché français). Seuls le recours à une nouvelle génération de clips inox associés à des bandes intumescentes, le tout placés à des emplacements stratégiques, permet de préserver l'intégralité mécanique, l'étanchéité et l'isolation thermique de la porte WICSTYLE 75 FP EI30 durant 30 minutes.Concrètement, les clips inox sont mis en place sans usinages. Ils préservent la rigidité du système et garantissent le maintien du vitrage. Les bandes intumescentes auto-adhésives et optimisées, dissimulées derrière les joints de battement, s'expansent sous la montée en température et viennent combler les espaces entre vitrage et fond de feuillure. Les barrettes à rupture de pont thermique en polyamide recyclé sont essentielles dans l'obtention de la performance coupe-feu de cette porte, le rupteur thermique jouant pleinement son rôle.La fibre de verre qu'elles contiennent contribue à la meilleure résistance mécanique du profilé RPT face à la montée en température. La barrette extérieure (multi-chambres), sous brevet WICONA, apporte une résistance renforcée ; l'une des chambres étant conçue pour recevoir les vis de fixation des différents éléments de quincaillerie.Solution compétitive et esthétiqueLa force de WICONA est d'avoir conçu ses gammes de protection incendie comme des extensions de gammes existantes, sans en modifier les process de fabrication. Les performances coupe-feu et pare-flamme sont atteintes par simple ajout d'accessoires.Développée à partir des systèmes de portes (WICSTYLE 65 et 75) éprouvés et connus des clients, la WICSTYLE 75 FP EI30 reprend les solutions et équipements – paumelles à clamer en feuillure ou paumelles en applique, couvre-joints, équerres, poignées - avec lesquels ils ont l'habitude de travailler.Cette homogénéité des solutions et des équipements leur permet de proposer une solution économique, laissant une grande liberté dimensionnelle (jusqu'à 3,480 m de haut) et contribue aussi à l'optimisation des stocks et des temps de production.Une pérennité qui ne se fait pas au détriment de l'esthétique puisque la porte coupe-feu, disponible en un vantail, offre le même design, résolument contemporain, que celui des modèles 65 et 75 standards. Elle peut également être équipée de paumelles cachées ou visibles. Et parce que la protection incendie est un domaine de spécialistes, une formation aux spécificités incendie prodiguée par les experts WICONA est obligatoire dès la première commande.Solution durable et bas carboneToutes les applications « feu » de WICONA sont proposées en aluminium bas carbone recyclé Hydro CIRCAL®. Cet alliage de seconde fusion est le seul sur le marché à se composer d'au minimum 75% de matières recyclées post-consommation, provenant essentiellement de menuiseries aluminium issues de chantiers de déconstruction. Il affiche ainsi la plus faible empreinte carbone, soit 2.3 kg de CO² par kg d'aluminium produit.Caractéristiques techniquesOuvrant jusqu'à 3 480 mm de hauteur (1 vantail)Accessibilité PMR ou sans seuilUw = 1.3 W/(m2K), avec Ug de 1.1 W/(m2K)Acoustique : Rw (C;Ctr) = 48 (-1 ;-4) dBAEV A4 E1050 VC5/B5
Il y a 2 ans et 229 jours

Réduction du déficit public : le Haut Conseil des finances publiques critique une trajectoire "peu ambitieuse"

La trajectoire par laquelle le gouvernement entend ramener ce déficit de 5% du PIB à 2,9% sur la durée du quinquennat est aussi estimée "particulièrement fragile" par le HCFP qui juge exagérément optimistes ses hypothèses "sur la croissance économique, sur la maîtrise de la dépense publique et sur la hausse des prélèvements obligatoires". Selon le Haut Conseil, organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, le gouvernement a "surestimé" l'impact de l'ensemble des réformes qu'il projette de mettre en oeuvre, à savoir des retraites, de l'assurance-chômage, du revenu de solidarité active (RSA) et de l'apprentissage, "en particulier dans les premières années de programmation".Il précise que pour toutes ces réformes, "ni les modalités, ni les impacts, ni le calendrier ne sont documentés". Pour les retraites en particulier, "les économies qui en découleraient seraient de toute façon limitées à l'horizon de la période de programmation".La réforme des retraites n'est pas contenue dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, selon le texte consulté dimanche par l'AFP. La réforme pourrait être engagée par voie d'amendement durant le débat parlementaire, ou par un texte dédié, a dit dimanche le ministre des relations avec le Parlement, Franck Riester.Ce texte prévoit un déficit de la Sécurité sociale en forte baisse l'an prochain, à 6,8 milliards d'euros, contre 17,8 milliards en 2022. Selon le Haut Conseil, le projet de loi de programmation des finances publiques pour le quinquennat, que le gouvernement doit présenter lundi en même temps que son budget pour l'année 2023, "n'inscrit pas de retour rapide vers l'objectif d'équilibre des finances publiques, auquel la France s'est engagée" au niveau européen.La France fait désormais partie des sept pays de la zone euro dont la dette publique est supérieure au produit intérieur brut (PIB), alors qu'elle est inférieure à 80% du PIB pour 11 d'entre eux, relève le HCFP, selon lequel même si la trajectoire proposée par le gouvernement est respectée, "la France continuera de voir sa position d'endettement relatif se dégrader" au sein de la zone euro.Dans son avis séparé pour la seule année 2023, le HCFP juge la prévision de croissance de 1% du gouvernement "un peu élevée".Si les recettes risquent de pâtir l'an prochain d'une activité moins forte que prévu, elles seront en hausse grâce à des rentrées fiscales supérieures à ce qui avait été anticipé en 2022.Les dépenses publiques devraient elles reculer de 1,1% une fois déduite l'inflation, mais "le déficit pourrait être in fine plus important que prévu du fait de la sous-estimation de certaines dépenses".Enfin, la prévision de déficit public de 5% du PIB l'an prochain "est marquée par la grande incertitude qui entoure les évolutions macroéconomiques et notamment les prix de l'énergie".
Il y a 2 ans et 229 jours

Retraites : décision de l'exécutif rendue publique "d'ici la fin de la semaine", selon Borne

"On a prévu avec le président de la République d'avoir un échange cette semaine avec les ministres concernés et les responsables de la majorité. (...) On fera part de la décision que nous prendrons avec le président de la République d'ici la fin de la semaine", a déclaré sur BFMTV et RMC la cheffe du gouvernement.L'entourage du président a fait savoir samedi qu'Emmanuel Macron réunirait cette semaine, avec Elisabeth Borne, les ministres concernés et les responsables de la majorité sur cette question des retraites.Parmi les pistes envisagées par l'exécutif figurent un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) et un projet de loi ad hoc."Il y a différents scénarios, et donc nous cherchons en effet la meilleure voie avec l'objectif d'avoir du dialogue, de la concertation et d'avancer rapidement", a ajouté Mme Borne.La Première ministre a assuré qu'elle pousserait pour "la recherche de compromis" sur cette méthode sans pour autant exclure le recours à l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote sauf motion de censure."Ma méthode c'est le dialogue, la recherche de compromis. En même temps, les Français ne comprendraient pas qu'on soit bloqués, c'est vrai sur le budget, c'est vrai sur les réformes importantes qu'on veut porter", a-t-elle affirmé. L'article 49.3 est donc "un des outils qui est à la disposition du gouvernement si on constate une situation de blocage"."La priorité pour moi c'est le dialogue, la concertation, la recherche de compromis. Le blocage ne viendra pas de ma part", a insisté Mme Borne, qui a reçu la semaine dernière les chefs de groupes parlementaires.Beaucoup d'entre eux se sont dits hostiles à la voie d'un amendement au PLFSS, y compris au sein de la majorité le patron du MoDem François Bayrou et la présidente (Renaissance) de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.La Première ministre a par ailleurs confirmé qu'il y aurait un "décalage progressif de l'âge effectif de départ à la retraite", mais que l'exécutif n'avait "pas prévu de décaler l'âge du taux plein" automatique actuellement à 67 ans.Mme Borne était interrogée juste avant un Conseil des ministres chargé, qui doit examinera les projets de loi de finances (PLF) et de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, ainsi qu' un projet de loi sur les énergies renouvelables.Invité sur FranceInfo au même moment, le patron du MoDem François Bayrou a redit que les députés de son parti ne voteraient pas un éventuel amendement au PLFSS. "Si cette méthode (par amendement) était choisie ça voudrait dire qu'on n'a pas changé de méthode sur les réformes" et le Conseil national de la refondation (CNR) "serait compromis", a estimé le Haut commissaire au plan, chargé de piloter le CNR.Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, a jugé à nouveau "inacceptable" de traiter "rapidement, en +loucedé+", dans un amendement, le sujet des retraites qui "n'est pas qu'un sujet budgétaire" mais "un sujet social et sociétal"."Que le gouvernement passe en force dans le PLFSS et vous verrez ce qu'il se passera, il y aura une opposition frontale de la part des organisations syndicales et notamment de la CFDT. On risque de casser le corps social", a-t-il prévenu sur Europe 1.
Il y a 2 ans et 229 jours

Bords de routes, voies ferrées, et certaines terres agricoles seront sollicités pour produire de l'énergie solaire

Le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables qui sera présenté en conseil des ministres le 26 septembre portera notamment un volet de "libération du foncier", a précisé Emmanuel Macron jeudi lors de l'inauguration du premier parc éolien en mer français, au large de Saint-Nazaire.Avec l'abandon progressif des énergies carbonées pour respecter ses objectifs climatiques, la France va "massivement" accroître ses besoins en électricité, "de 40% d'ici 2050", a indiqué le président pour justifier ces projets."Dans les prochains mois et les prochaines années, nous installerons plus de panneaux solaires en identifiant tous les espaces qui s'y prêtent, en ville, au bord des routes", a déclaré M. Macron, en citant aussi "les grands parkings" où l'installation de panneaux "permet de générer des revenus complémentaires".Évoquant la "décarbonation des autoroutes", il a estimé que "les bords d'autoroute" et les "bords de voies ferrées" pourraient aussi accueillir des panneaux solaires. "Ça permet de protéger la beauté des paysages, tout en développant du renouvelable" a-t-il relevé."Je veux aussi qu'on puisse avancer sur l'agrovoltaïsme" – l'installation de panneaux solaires sur des terres agricoles - qui représente un "potentiel très important de complément de revenus" pour les agriculteurs, a-t-il poursuivi.M. Macron a toutefois insisté sur la nécessité de prévoir des "garde-fous" pour éviter qu'une production d'électricité "ne se substitue pas" aux champs, aux prairies et aux troupeaux, c'est à dire à la production alimentaire. "On sait que c'est faisable et il faut aller beaucoup plus vite", a-t-il dit. A cet effet, le gouvernement "doit présenter un amendement au projet de loi avant son passage au Sénat" pour tirer les conclusions des "concertations" récentes menées avec le Conseil de l'agriculture française et les jeunes agriculteurs, a indiqué le président.M. Macron s'était déplacé le 9 septembre à Outarville dans le Loiret pour le rendez-vous annuel du Congrès des jeunes agriculteurs (JA) "les Terres de Jim".En Europe, "nos voisins sont allés beaucoup plus vite, en particulier dans le nord ou dans le sud et tout ce qui est le bord de la mer Baltique avec une stratégie très forte aujourd'hui et le sud de l'Europe en matière d'énergies renouvelables", a-t-il relevé pour justifier l'accélération de ces énergies en France qui doit porter aussi sur l'éolien en mer et sur terre. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a identifié au total 843 friches industrielles et urbaines susceptibles d'accueillir des installations photovoltaïques, indique une circulaire récente, que l'AFP a pu consulter. Celle-ci a été envoyée par le gouvernement aux préfets pour organiser les délestages en cas de pénurie de gaz et d'électricité cet hiver et accélérer le développement des projets d'énergie renouvelable."Simplifier, accélérer et trouver des zones pour s'installer sont autant de thèmes que nous portons", s'est félicité le syndicat des professionnels de l'énergie solaire Enerplan jeudi soir après l'intervention du président."La nouveauté, c'est le mot important: agrivoltaïsme, car nous n'aurons pas d'autre choix pour atteindre nos objectifs (climat et énergie), et c'est intelligent car utile pour l'agriculture comme pour l'énergie", a-t-il ajouté. "Tout cela est cohérent avec nos attentes, il faudra voir la suite" a-t-il néanmoins prévenu.
Il y a 2 ans et 229 jours

Budget 2023 : le gouvernement veut montrer son "sérieux" tout en protégeant contre l'inflation

Pour contenir le déficit public à 5% du PIB, le projet de loi de finances pour 2023 table sur une hausse des dépenses inférieure à la hausse des prix, mais aussi sur une croissance économique de 1% l'an prochain, supérieure aux prévisions de la Banque de France (0,5%) et de l'OCDE (0,6%), notamment.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a reconnu les "aléas" qui entourent cette prévision, notamment la guerre en Ukraine, mais il a assuré que dans les circonstances actuelles, l'économie française "résiste" avec des fondamentaux qui "restent solides".A la sortie du Conseil des ministres, il a estimé que la prévision de croissance de 1% en 2023 était "crédible et volontariste".Réagissant aux critiques du Haut Conseil des finances publiques (HCFP), qui a jugé exagérément optimistes les hypothèses macroéconomiques du gouvernement, M. Le Maire a assuré ne pas être "sourd aux critiques". Mais "nous tenons notre ligne", a-t-il ajouté.Compte non tenu de l'inflation, la plupart des ministères voient leurs crédits budgétaires augmenter, à commencer par le premier d'entre eux, l'Education, qui gagne 3,7 milliards d'euros à 60,2 milliards.Les moyens de la Défense augmentent de 3 milliards, tandis que ceux de la mission Travail et Emploi, dévolus notamment à la formation professionnelle et à l'apprentissage, progressent de 3,7 milliards par rapport au budget rectifié 2022.Pour mieux assurer ses missions régaliennes, le gouvernement prévoit 10.764 postes supplémentaires de fonctionnaires pour l'Etat et ses opérateurs en 2023, en particulier dans les ministères de l'Intérieur, la Justice et l'Education nationale, contre seulement 294 prévus en 2022.Le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, a tout de même réitéré l'objectif "de la stabilité de l'emploi public sur le quinquennat", laissant présager des diminutions de postes dans les années à venir. Au total, les dépenses de l'Etat devraient néanmoins diminuer de 9,6 milliards d'euros en raison de la baisse de régime du plan de relance et, à un moindre degré, du plan France 2030.Ligne rougeReste que la bonne tenue des finances publiques est compromise par les "engagements financiers de l'Etat", lesquels sont composés pour l'essentiel de la charge de la dette. Ils sont prévus au même niveau que le budget de l'Education, à 60,2 milliards d'euros.Dans ce contexte et pour permettre à la France de tenir ses engagements européens, le ministre de l'Economie a affirmé devant des journalistes que "la France est à l'euro près"."Je veux tracer une ligne rouge", a-t-il prévenu: "aucune nouvelle dépense" ne pourra être introduite au cours du débat parlementaire si elle n'est pas "financée à l'euro près".Ses déclarations n'ont pas suffi à rassurer le Medef, qui a dénoncé dans un communiqué le "manque d'ambition " du gouvernement pour réduire la dépense publique.De son côté, le Comité des finances locales, qui défend les intérêts financiers des collectivités, a critiqué par la voix de son président André Laignel (PS) un projet de budget "globalement calamiteux", qui "amplifie le recul de l'autonomie fiscale et financière" des exécutifs locaux.M. Le Maire a lui qualifié le budget de "responsable et protecteur dans des temps de grandes incertitudes", affirmant qu'"une voie étroite" existe pour rallier suffisamment de députés de l'opposition pour voter un texte que le gouvernement fera sinon adopter sans vote, en ayant recours à l'article 49-3 de la constitution.Le ministre a concédé qu'en raison de la mise en place d'un boulier tarifaire limitant à 15% en début d'année prochaine les hausses des prix réglementés du gaz et de l'électricité, le projet de budget "penche encore un peu trop du côté des énergies fossiles". Cela "ne peut que renforcer notre détermination à accélérer la transition climatique", a-t-il ajouté.Devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale, il a appelé les énergéticiens qui proposent aux entreprises énergo-intensives des contrats de fourniture de gaz et d'électricité à des prix exorbitants à se montrer "solidaires de leurs clients". M. Le Maire a annoncé qu'il les réunirait dans ce but avec la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, "dans les prochains jours".
Il y a 2 ans et 229 jours

L'OCDE bien moins optimiste que Bercy sur la prévision de croissance 2023 en France

L'institution internationale basée à Paris a revu en baisse de 0,8 point sa précédente prévision française remontant à juin, au même titre que celle de l'ensemble des Etats de la zone euro où la croissance n'est attendue qu'à 0,3% l'an prochain contre 1,6% précédemment anticipé.L'Europe subit de plein fouet le marasme économique causé par la guerre en Ukraine qui entre dans son huitième mois et a engendré une flambée des prix énergétiques et de sérieuses craintes quant à l'approvisionnement en gaz à l'approche de l'hiver.La hausse vertigineuse des prix menace l'activité d'un nombre croissant d'entreprises, surtout au moment de la renégociation de leurs contrats de fourniture d'électricité ou de gaz.La production manufacturière est à son plus bas niveau en 28 mois selon l'indice PMI Flash de S&P Global, minée par le "niveau élevé de l'inflation, les excédents de stocks et la baisse de la demande".L'ampleur du ralentissement dans le secteur manufacturier fait craindre "une généralisation prochaine de la contraction à l'ensemble du secteur privé", ce qui augmente les risques de récession dans l'Hexagone.Bien qu'elle table sur une croissance plus robuste que précédemment anticipé pour 2022 en zone euro, l'OCDE alerte sur des "risques de baisse de production dans plusieurs Etats européens durant les mois d'hiver".La France devrait par ailleurs subir le contre-coup du plongeon économique de son principal partenaire économique, l'Allemagne, où une récession est anticipée par l'OCDE l'an prochain.Au-delà de l'Europe, c'est la croissance mondiale qui sera moins forte en 2023 que prévu auparavant: l'OCDE prévoit désormais une progression du PIB mondial de 2,2% l'an prochain, contre 2,8% encore anticipé en juin.Outre l'Organisation de coopération et de développement économiques, la Banque de France a publié mi-septembre des prévisions économiques tablant sur un net ralentissement l'an prochain avec une croissance de 0,5% selon un scénario de référence.
Il y a 2 ans et 229 jours

Le logement brûle et nous regardons ailleurs selon l'AFIL

« Au 2ème trimestre 2022, les ventes de logements neufs aux investisseurs particuliers ont chuté de -9.8% sur 12 mois glissants et ce recul s’accélère, avec -23.6% [1] sur le semestre et -25,9% sur le trimestre. La bombe à retardement du taux d’usure n’avait pas encore été allumée… L’urgence est là ! » alarme Renaud Cormier, Président de l’AFIL.Le contexteDans un contexte politique et économique extrêmement complexe, le marché de l’immobilier neuf français s’enfonce lentement mais sûrement dans une crise profonde et sans doute durable. Elle a débuté dès 2018 avec le retournement des volumes et elle s’est accélérée par la crise du COVID et les élections municipales. Les effets sur les coûts de construction de la guerre en Ukraine et des perturbations des chaînes logistiques notamment asiatiques conduisent aujourd’hui à une inflation forte des prix. L’ensemble de ces éléments, combinés aux incertitudes politiques, à la hausse du coût du crédit et à un taux d’usure gravement handicapant ne peuvent malheureusement laisser espérer une amélioration rapide et naturelle de la situation.Le choc de l’offre attendu n’a pas eu lieu. A fin juin 2022, 387.700 logements [2] ont été mis en chantier en France sur 12 mois, soit un volume équivalent à celui de fin mars 2017. Pire encore, ces faibles niveaux d’autorisations et de mises en chantier ne sont atteints que grâce au soutien de la demande pour des logements individuels, vraisemblablement en réaction aux épisodes de confinement. Les chiffres de production de logements collectifs sont, eux, alarmants : le volume de permis de construire pour des appartements n’a toujours pas retrouvé son niveau de février 2020 (avant le 1er confinement) et les mises en chantier de collectifs stagnent depuis 1 an.« Pourtant, les besoins sont immenses. En 2006, l’Université Paris Dauphine avait estimé les besoins annuels à 500.000 logements par an [3], un chiffre régulièrement cité en référence par la suite. Un chiffre jamais atteint depuis sa publication, » constate Renaud Cormier, Président de l’AFIL.Le logement neuf devient inaccessibleFace à une demande croissante dans les zones tendues et plus récemment dans les villes moyennes, la création insuffisante de nouveaux logements entretient une pénurie qui entraîne elle-même une hausse inéluctable des prix de vente. Cette hausse des prix se répercute essentiellement sur le marché de l’ancien qui représente l’écrasante majorité des transactions [4].En 20 ans, les prix du neuf ont augmenté de 117% et ceux de l’ancien de 137% [5]. Aujourd’hui, le logement représente plus de 26% de la dépense de consommation finale des ménages [6].Pour Renaud Cormier : « Les origines de la hausse des prix du neuf sont nombreuses: augmentation des prix du foncier (trop rare), concentration des acteurs sur les zones les plus tendues [7], inflation des matériaux, de l’énergie, mise en œuvre de nouvelle normes énergétiques, allongement des délais de montage des opérations… Pour l’ancien, la hausse des prix ne se justifie que par un déséquilibre entre l’offre et la demande. » L’augmentation des prix a rendu l’accession à la propriété de plus en plus difficile pour les Français. Si le taux global de propriétaires reste stable à 57%, ceci masque le fait que sont surtout les 30% les plus riches qui voient le taux de propriétaires augmenter (de 70% en 1984 à 84% en 2013), tandis qu’il régresse dans les catégories les plus pauvres [8].Le logement locatif privé et social menacé !A défaut d’être tous propriétaires de leur résidence principale, il est donc essentiel que les ménages disposent d’une offre de logements locatifs dans des conditions de prix, de localisation et de qualité convenables.Le logement social joue ce rôle pour une part de nos concitoyens. Entre 1984 et 2018, la croissance du parc social a atteint +30,3%, soit 992.000 logements nets supplémentaires. « Malgré cette progression, l’offre de logements sociaux demeure insuffisante puisque fin 2020 on recensait 2,157 millions de demandes de logement social, dont 50% en attente depuis plus d’un an [9]. De surcroît, la très faible rotation des locataires dans le secteur social (moins de 5% dans les grandes agglomérations tendues) rend encore plus nécessaire une offre alternative, » alerte Renaud Cormier.La vocation du parc locatif privé est avant tout d’accueillir ceux qui ne remplissent pas les conditions d’accès au logement social et de fluidifier le parcours résidentiel des ménages (étudiants, jeunes actifs, mobilités…) qui ne peuvent ou ne souhaitent pas accéder à la propriété ; il joue aussi un rôle social par défaut. La taille de ce parc, qui représente 7,39 millions de logements, n’a progressé que de +12,8% depuis 1984. En cause : le désengagement massif des investisseurs institutionnels. Ces derniers détenaient 850.000 logements en 1990 ; ils n’en détiennent plus que 200.000 en 2021, soit moins de 3%.Pour Renaud Cormier : « Leur engagement dans le logement résidentiel est aujourd’hui anecdotique et leur regain d’intérêt récent pour ce type d’actif est surtout motivé par une désaffection pour l’immobilier tertiaire et la recherche de nouveaux placements. Ce sont donc les investisseurs particuliers qui assurent, pour l’essentiel, l’existence et la croissance du parc locatif privé : en 20 ans, 1,089 million de logements ont été produits grâce aux dispositifs successifs d’investissement locatif. »Aujourd’hui, ce marché locatif privé est lui aussi menacé. La décorrélation entre l’évolution des loyers et celle du prix des logements a durablement affaibli les rendements locatifs : en 30 ans, le prix réel (i.e. corrigé de l’inflation) des logements anciens a été multiplié par 2 tandis que les loyers réels ont progressé de 30% [10]. Ces rendements vont encore chuter dans le neuf avec l’inflation et la hausse des coûts de construction.« Un éventuel blocage des loyers ou la réduction des dispositifs d’incitation porteraient un coup fatal à l’investissement locatif, dans un marché où le rapport bailleurs-locataires est déjà fortement déséquilibré au profit de ces derniers, » analyse Renaud Cormier.L’urgence est bien là ![1] FPI, Les chiffres du logement neuf, 2ème trimestre 2022. [2] CGDD – Construction de logements – Résultats à fin avril 2022 – N°462 [3] Université Paris-Dauphine : Demande de logement : la réalité du choc sociologique – novembre 2006 [4] En 2021 : 1.200.000 transactions dans l’immobilier ancien contre 116.700 ventes brutes au détail pour les promoteurs immobiliers – CGDD et FPI. [5] Insee, Indice des prix des logements neufs, Indice des prix des logements anciens. [6] Insee, comptes nationaux ; SDES, compte du logement. [7] Actuellement, seuls 6% du territoire national sont éligibles au dispositif Pinel. [8] Insee Références - Être locataire, une situation plus durable dans le secteur social que dans le secteur libre – édition2017 [9] Fondation Abbé Pierre – Etat du mal-logement en France 2022 – rapport annuel #27 [10] Centre d’Analyse Stratégique – Economie-Finances - La note d’analyse – avril 2021
Il y a 2 ans et 229 jours

Pose nouvelle génération : gagnez du temps sur chantier avec fix’bric !

Pour la mise en œuvre durable des briques de mur bio’bric, fix’bric est conditionnée en poches de 600 ml et s’applique au pistolet électrique (voire manuel).Une rapidité de mise en œuvre pour optimiser son tempsSans préparation, ni nettoyage d’outils, fix’bric permet une journée 100 % dédiée à la mise en œuvre. Pour une équipe de 2 maçons, le gain de temps est estimé jusqu’à 1h30 par jour!Un confort de pose pour préserver sa santéLe conditionnement et l’absence de préparation de mortier préservent la santé des maçons grâce à la réduction significative des poids manutentionnés et la limitation des nuisances sonores (bétonnière, malaxeur).Grâce à la canule pour guider les cordons de colle sur les parois des briques, l’application est simplifiée.Oubliez le mortier, passez à la vitesse supérieure avec la colle prête à l’emploi fix’bric.Plus d’informations ici.
Il y a 2 ans et 229 jours

Stop au diagnostic low cost : la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers de la FNAIM répond à UFC-Que Choisir

Même s’il reste une estimation de la performance énergétique et non une étude thermique, le DPE doit bénéficier d’une confiance totale. Les enjeux liés à l’étiquette énergétique sont devenus bien trop importants. Au DPE de dire aujourd’hui si un bailleur a le droit d’augmenter son loyer ; à lui aussi, demain, de dire si un logement pourra encore être loué.Mais UFC-Que Choisir se trompe en faisant porter le chapeau uniquement au diagnostiqueur. La méthode a été révisée, mais elle n’est toujours pas parfaite. Elle ne le sera sans doute jamais, même si un travail colossal a été fourni depuis juillet 2021, et même si ce chantier se poursuit pour uniformiser les pratiques, remonter les incohérences rencontrées sur le terrain, harmoniser les logiciels… La CDI-FNAIM y veille, c’est la crédibilité même de la profession qui est en jeu. L’amélioration du DPE est un chantier permanent, il est à l’image des logements, il évolue sans cesse.Oui, certaines recommandations souffrent d’inexactitude et semblent inappropriées. Il va de soi que ces recommandations doivent être pertinentes : la CDI-FNAIM est d’accord. Mais la vocation première du DPE est de fournir un bilan énergétique, mission pleinement remplie. 2,5 millions de DPE réalisés depuis juillet 2021 (près de 50.000 chaque semaine) ont permis d’affiner la photographie du parc immobilier français comme jamais. Bizarrement, personne ne remet en cause cette photographie. Les recommandations formulées dans le diagnostic sont de simples suggestions, et sûrement pas une feuille de route. Ça, c’est le travail de l’audit énergétique qui s’imposera bientôt pour les passoires énergétiques mises en vente. Ne mélangeons pas tout.Ambitions & enjeux de la filière du diagnostic immobilier La filière du diagnostique s’est considérablement professionnalisée depuis plus de 20 ans, et la profession de diagnostiqueur continue année après année à gagner en compétences. Mais dans cette profession où les tarifs ne sont pas encadrés, le jeu concurrentiel peut faire des dégâts. Comme ailleurs. Heureusement, ces opérateurs low cost qui ternissent l’image de notre filière sont chaque année de moins en moins nombreux. La grande majorité des diagnostiqueurs a bien compris aujourd’hui les enjeux liés aux diagnostics, et n’accepte pas de brader ses prestations. Pour améliorer le DPE, UFC-Que Choisir propose de renforcer la formation des diagnostiqueurs. Nous y sommes favorables. Mais pas de n’importe quelle manière car ce n’est pas un ou deux jours de formation supplémentaires qui éviteront d’autres tempêtes dans l’avenir. Le chantier doit être plus ambitieux qu’un simple saupoudrage avec des formations initiales qui préparent réellement au métier et non juste à la certification, des formations continues qui soient vraiment garantes d’une montée en compétences. Parmi les solutions, la Chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM plaide en faveur de l’apprentissage. Le dispositif de certification mérite réflexion aussi : est-ce que la certification de personne garantit vraiment la compétence des opérateurs ? La Chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM souhaite un système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne. Il est aussi temps de construire une véritable branche professionnelle, et, pourquoi pas, de réfléchir à une autorité qui pourrait sanctionner les diagnostiqueurs peu consciencieux qui ternissent l’image de notre filière. Les sujets ne manquent pas. Un dernier justement vient à l’esprit. Et pourquoi les tarifs du DPE ne seraient-il pas encadrés ? La CDI FNAIM propose d’instaurer un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Il aurait d’ailleurs été instructif qu’UFC-Que Choisir dans son dernier test renseigne sur les prix pratiqués et la durée passée sur le terrain. Eh oui, un bon DPE sans approximation, avec des mesures précises, des recommandations personnalisées, exige du temps, beaucoup de temps. En matière de DPE aussi, la qualité a un prix.
Il y a 2 ans et 229 jours

Plus d'éolien et de nucléaire : Macron fixe le cap

"Jour heureux, jour glorieux!", a-t-il lancé après avoir découvert depuis un bateau le champ de 80 éoliennes, déployées de 12 à 20 km des côtes, qui va produire de l'électricité pour 700.000 personnes."Mais tout cela arrive dans un temps compliqué et prend encore trop de temps", a-t-il noté en référence à l'envolée des prix énergétiques et aux risques de pénurie induits par la guerre en Ukraine, qui nécessite plus que jamais une "diversifcation".Pour réduire la dépendance aux énergies fossiles, "il faut produire plus d'électricité", "40% de plus d'ici 2050", a-t-il dit. La France va devoir aller "au moins deux fois plus vite" sur les projets d'énergies renouvelables", éolien et solaire en particulier, a souligné le chef de l'Etat.Cette accélération doit passer par une réduction de "trois à six mois" des "délais d'enquêtes publiques et autorisations gouvernementales", a-t-t-il détaillé.Les délais de contentieux doivent aussi être ramenés à deux ans et demi au maximum, contre jusqu'à quatre ans aujourd'hui, a-t-il souligné. "Il faut créer du consensus au départ et essayer de bloquer le recours dilatoire", a-t-il insisté.Aujourd'hui, il faut en moyenne dix ans pour qu'un site offshore entre en service en France, contre cinq en Allemagne, six au Royaume-Uni. Pour l'éolien terrestre, c'est sept ans, deux fois plus qu'en Espagne ou en Allemagne, et le photovoltaïque n'est guère mieux loti.Ces mesures seront inscrites dans le projet de loi sur l'accélération des énergies renouvelables qui sera présenté lundi en Conseil des ministres ainsi que dans des décrets et amendements gouvernementaux. De l'éolien terrestre aussiLe 10 février à Belfort, Emmanuel Macron a fixé comme objectif l'installation d'une cinquantaine de parcs éoliens offshore en France d'ici 2050 pour une capacité de 40 gigawatts.A ce jour, sept parcs ont été attribués à des opérateurs mais la concrétisation des projets est freinée par nombreux recours, et la France accumule du retard par rapport aux pays voisins.Après Saint-Nazaire, la construction a commencé à Saint-Brieuc, objet de frictions avec les pêcheurs, Courseulles-sur-Mer et Fécamp. A Oléron, des recours ont été déposés pour repousser le projet plus au large."On devra faire de l'éolien sur terre", a-t-il également plaidé après avoir annoncé à Belfort un doublement de sa capacité non plus sur 10 mais 30 ans. "L'éolien terrestre est concentré sur très peu de territoires", a-t-il déploré en appelant à "ouvrir le jeu" en la matière.Parmi les pistes de développement du solaire, le chef de l'État a évoqué "la libération du foncier" pour installer plus de panneaux sur les friches, en citant les bords d'autoroutes et de voies ferrées, mais aussi certaines terres agricoles avec l'agrovoltaïsme.Sur le nucléaire, "l'approche sera la même", il faut qu'on "aille beaucoup plus vite" en "simplifiant les choses", a insisté Emmanuel Macron."On n'a pas investi"A Belfort, le chef de l'Etat a aussi annoncé la relance du nucléaire avec la construction de six réacteurs EPR2 à l'horizon 2035. Un audit publié en février évoquait l'horizon 2037 pour les premières mises en service. Comme sur les énergies renouvelables, un texte de loi va permettre d'"adapter les procédures existantes en matière d'urbanisme pour favoriser le développement des premiers sites identifiés" et de lancer "dès maintenant le programme pour ne pas perdre de temps", a-t-il souligné.Emmanuel Macron a aussi promis un meilleur "partage de la valeur" pour les projets renouvelables avec les collectivités et les riverains, ce qui concernera en premier lieu les éoliennes en mer, souvent contestées.Jean-louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), a salué un "discours tonique" et le "besoin d'éolien terrestre" de nouveau mis en avant par le chef de l'Etat.Pour Amandine Lebreton, directrice du plaidoyer à la Fondation pour la Nature et l'Homme en revanche, "ce n'est pas vrai de dire que le retard est dû aux blocages locaux ou administratifs". "On n'a pas investi", estime-t-elle.Devant le chef de l'Etat, Jean-Christophe Gavalet, président de France Nature Environnement, a mis en garde contre une concertation trop limitée du public qui serait totalement "contreproductive" selon lui. "On va aboutir à une radicalisation des positions", avec un risque de réactions "plus violentes", a-t-il averti.
Il y a 2 ans et 229 jours

Plus d'éolien et de nucléaire : Macron fixe le cap

"Jour heureux, jour glorieux!", a-t-il lancé après avoir découvert depuis un bateau le champ de 80 éoliennes, déployées de 12 à 20 km des côtes, qui va produire de l'électricité pour 700.000 personnes."Mais tout cela arrive dans un temps compliqué et prend encore trop de temps", a-t-il noté en référence à l'envolée des prix énergétiques et aux risques de pénurie induits par la guerre en Ukraine, qui nécessite plus que jamais une "diversifcation".Pour réduire la dépendance aux énergies fossiles, "il faut produire plus d'électricité", "40% de plus d'ici 2050", a-t-il dit. La France va devoir aller "au moins deux fois plus vite" sur les projets d'énergies renouvelables", éolien et solaire en particulier, a souligné le chef de l'Etat.Cette accélération doit passer par une réduction de "trois à six mois" des "délais d'enquêtes publiques et autorisations gouvernementales", a-t-t-il détaillé.Les délais de contentieux doivent aussi être ramenés à deux ans et demi au maximum, contre jusqu'à quatre ans aujourd'hui, a-t-il souligné. "Il faut créer du consensus au départ et essayer de bloquer le recours dilatoire", a-t-il insisté.Aujourd'hui, il faut en moyenne dix ans pour qu'un site offshore entre en service en France, contre cinq en Allemagne, six au Royaume-Uni. Pour l'éolien terrestre, c'est sept ans, deux fois plus qu'en Espagne ou en Allemagne, et le photovoltaïque n'est guère mieux loti.Ces mesures seront inscrites dans le projet de loi sur l'accélération des énergies renouvelables qui sera présenté lundi en Conseil des ministres ainsi que dans des décrets et amendements gouvernementaux. De l'éolien terrestre aussiLe 10 février à Belfort, Emmanuel Macron a fixé comme objectif l'installation d'une cinquantaine de parcs éoliens offshore en France d'ici 2050 pour une capacité de 40 gigawatts.A ce jour, sept parcs ont été attribués à des opérateurs mais la concrétisation des projets est freinée par nombreux recours, et la France accumule du retard par rapport aux pays voisins.Après Saint-Nazaire, la construction a commencé à Saint-Brieuc, objet de frictions avec les pêcheurs, Courseulles-sur-Mer et Fécamp. A Oléron, des recours ont été déposés pour repousser le projet plus au large."On devra faire de l'éolien sur terre", a-t-il également plaidé après avoir annoncé à Belfort un doublement de sa capacité non plus sur 10 mais 30 ans. "L'éolien terrestre est concentré sur très peu de territoires", a-t-il déploré en appelant à "ouvrir le jeu" en la matière.Parmi les pistes de développement du solaire, le chef de l'État a évoqué "la libération du foncier" pour installer plus de panneaux sur les friches, en citant les bords d'autoroutes et de voies ferrées, mais aussi certaines terres agricoles avec l'agrovoltaïsme.Sur le nucléaire, "l'approche sera la même", il faut qu'on "aille beaucoup plus vite" en "simplifiant les choses", a insisté Emmanuel Macron."On n'a pas investi"A Belfort, le chef de l'Etat a aussi annoncé la relance du nucléaire avec la construction de six réacteurs EPR2 à l'horizon 2035. Un audit publié en février évoquait l'horizon 2037 pour les premières mises en service. Comme sur les énergies renouvelables, un texte de loi va permettre d'"adapter les procédures existantes en matière d'urbanisme pour favoriser le développement des premiers sites identifiés" et de lancer "dès maintenant le programme pour ne pas perdre de temps", a-t-il souligné.Emmanuel Macron a aussi promis un meilleur "partage de la valeur" pour les projets renouvelables avec les collectivités et les riverains, ce qui concernera en premier lieu les éoliennes en mer, souvent contestées.Jean-louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), a salué un "discours tonique" et le "besoin d'éolien terrestre" de nouveau mis en avant par le chef de l'Etat.Pour Amandine Lebreton, directrice du plaidoyer à la Fondation pour la Nature et l'Homme en revanche, "ce n'est pas vrai de dire que le retard est dû aux blocages locaux ou administratifs". "On n'a pas investi", estime-t-elle.Devant le chef de l'Etat, Jean-Christophe Gavalet, président de France Nature Environnement, a mis en garde contre une concertation trop limitée du public qui serait totalement "contreproductive" selon lui. "On va aboutir à une radicalisation des positions", avec un risque de réactions "plus violentes", a-t-il averti.
Il y a 2 ans et 229 jours

M-CUBE® by Würth : clé à chocs à batterie Li-ion 18 V Ass 18-1/2' Compact

Force et résistanceEn complément de la visseuse à chocs, la nouvelle clé à chocs (Art. N° 5701 406 004) permettra désormais d’effectuer des vissages plus puissants et plus importants. Que ce soit pour le chevillage, pour l’assemblage métallique ou pour la charpente bois, plus aucun support ne résistera à la ASS 18-1/2" compact M-CUBE® !Les caractéristiques techniquesCette clé à chocs permet un vissage de diamètre M10 à M20. Elle possède un couple serrage à 4 positions (160 / 260 / 300 / 460 Nm). Le serrage se réalise de manière régulée en fonction du diamètre de vis et du type de matériau. La machine s’arrête automatiquement et instantanément dès que le couple de vissage est atteint en mode auto-stop. Elle est équipée de 3 ampoules LED blanches et d’un crochet attache-ceinture. Elle est livrée en coffret avec 2 batteries 5 Ah et 1 chargeur rapide.Équipée d’une poignée avec revêtement antidérapant « soft-grip », elle vous garantit un maintien confortable et sans fatigue !Découvrez la clé à chocs en vidéo :Inspiré par vous, développé par WürthM-CUBE® est une plate-forme de batteries Lithium-Ion puissantes et résistantes, fabriquées exclusivement par le groupe Würth ! Les besoins des clients sont au cœur des préoccupations, c’est donc conjointement que cette nouvelle gamme de machines propre à Würth a été conçue. Toutes les machines ont été inspirées par des besoins, des souhaits et des idées des clients avant d’être conçues et fabriquées dans les usines du Groupe Würth. La batterie est la pièce maîtresse de cette nouvelle génération de machines innovantes. Le concept M-CUBE® permettra, à terme, d’utiliser la même batterie pour l’ensemble des machines de la gamme. Les caractéristiques exceptionnelles de ces nouvelles batteries comprennent une capacité élevée permettant une longue durée d'utilisation, une gestion intelligente de la batterie pour une surveillance électronique unicellulaire et un rendement maximal. De plus, tous les produits M-CUBE® sont équipés d'une structure robuste à double soudure et d’une protection en caoutchouc de haute qualité.
Il y a 2 ans et 229 jours

Entre ProDevis 9 et son stand 100% éco-conçu, Elcia innove toujours plus pour le salon Batimat

Les 2 tops nouveautés ELCIAProDevis dévoile sa 9ème versionUn nouveau chapitre s’ouvre dans la belle histoire de ProDevis ! Une belle histoire débutée en 1999, quand le premier logiciel de chiffrage et gestion commerciale spécialisé Menuiserie, Store, Fermeture a révolutionné tout un secteur. 23 ans et plus de 21.000 utilisateurs plus tard (c’est même 1 Menuisier sur 2 qui l’utilise tous les jours), ProDevis franchit une nouvelle étape : place à ProDevis 9 !Un ProDevis tout neuf qui présentera notamment une nouvelle interface et de nouvelles fonctionnalités attendues par le marché. Le mot d’ordre de cette nouvelle version ? Encore plus de temps gagné et de performance pour ses utilisateurs ! Toujours avec le même objectif : simplifier la vie des Menuisiers.Révélation et démonstration sur le stand ELCIA !Un stand 100% éco-conçu pour un salon 0 déchet !Innover dans ses produits mais aussi innover pour contribuer à un monde plus durable et responsable ! Chère à son Président-Fondateur Franck COUTURIEUX, la protection de l’environnement est au cœur de la raison d’être d’ELCIA et du quotidien de ses collaborateurs. Pour 2022, ELCIA souhaite passer à la vitesse supérieure avec une promesse : se rapprocher au maximum du zéro déchet ! Action dès BATIMAT avec un stand 100% éco-conçu !Pour Franck COUTURIEUX, Président-Fondateur d’ELCIA : « Si l’on suit notre démarche écologique autour du zéro déchet, nous ne devrions plus exposer sur les salons, qui sont des gros producteurs de déchets et de matériaux non réutilisables. Mais nous avons préféré trouver des solutions conformes à notre raison d’être. Nous avons fait des choix forts et marquants : rendez-vous compte, un stand sans plancher ni moquette au sol ! Nous espérons que cela fera des émules pour les prochaines éditions car nous ne sommes pas les seuls à avoir ces valeurs. »Pour Guillaume LOIZEAUD, Directeur du Mondial du bâtiment et de BATIMAT : « La démarche des équipes ELCIA est remarquable, elle consiste à réinterroger les pratiques habituelles des salons et à mettre en cohérence les actions de la marque avec les grands défis du climat et de l’environnement ; c’est un exemple concret, d’un partenaire historique de BATIMAT, qui est en totale cohérence avec l’édition 2022 du mondial du bâtiment. Nous avons engagé une action de fond sur l’ensemble des 150.000m2 d’exposition qui vise à réduire au maximum tous les impacts : transport moins carboné, revalorisation des déchets, restauration locale, stands éco-conçus, circularité partout où c’est possible, le salon BATIMAT prend sa part au grand défi du siècle. »Le stand ELCIA pour BATIMAT, c’est un stand...... sans plancher technique ! Terminés moquette, plancher et autre revêtement plastique, le stand sera posé directement sur le sol béton du hall. Ce sont ainsi plus de 100m2 de bois et de moquette qui sont économisés.... sans déchets ! Ni verre, ni bouteille en plastique ! Terminés également les goodies et réduction au maximum des supports de communication imprimés pour privilégier les supports digitaux.... avec des matériaux recyclables ! Du bois contreplaqué au béton, en passant par l’adhésif Haru (principalement constitué de papier) : les matériaux du stand ont été sélectionnés suivant leur écoresponsabilité. Avec deux matériaux phares : le DropPaper (composé de cellulose, polyester et fibre de verre, léger et donc peu gourmand en transport) et le DropCake (panneau rigide recyclable à l’infini, composé de 60% de déchets de DropPaper et 40% de déchets de polyethylène). Les matériaux non recyclables auront quant à eux droit à une seconde vie (mettre des exemples concrets) et seront donnés à des boutiques qui les revendront à prix solidaires.... qui relève un sacré défi écologique ! Un stand éco-conçu : c’était un sacré challenge pour GALIS, l'agence de stand événementiel.Pour Anthony HEINTZ, Chargé d’Affaires chez GALIS : « C’est bien la première fois qu'un client est assez fou pour nous demander un stand sans plancher ni moquette ! Cela représente un défi de taille et demande un design spécifique qui invite les visiteurs à regarder vers le haut. Nous sommes fiers de cette création de concept inédit, mais aussi de pouvoir nous engager dans des projets auprès de clients qui, comme nous, ont une forte volonté durable. Réfléchir ensemble pour transformer le secteur événementiel et créer le stand responsable de demain, c'est ce pour quoi nous travaillons ! C'est un beau challenge lancé par ELCIA, le résultat est là et nous espérons qu'il marquera les esprits. »Les autres nouveautés à découvrir sur le stand ELCIADu côté du partenaire d'ELCIA, AlloToolsUn nouveau configurateur 3D pour PergolaAlloTools présente sur BATIMAT son tout nouveau configurateur 3D pour Pergola bioclimatique en version BtoB et BtoC. Ses deux fonctionnalités phares :La simulation des ombres (indispensable pour contrôler la pertinence de certaines options), faite en fonction de la géolocalisation/orientation de la pergola, des ouvertures/fermetures dynamiques des lames, stores ou brise-vues et surtout de la période d’ensoleillement suivant le mois de l’année et l’heure de la journée.La réalité augmentée, qui permet de projeter via l’écran de son smartphone ou de sa tablette sa pergola sur-mesure dans son propre environnement. Le projet imaginé par le client et configuré est ainsi simulé avec un effet « waouh » garanti.Un nouveau module de simulation sur photoPour la première fois depuis le rapprochement entre ELCIA et AlloTools, l’éditeur de BatiTrade a développé un module indépendant et externe dédié à la simulation sur photo de produits de menuiserie, fermeture et protection solaire. Ce module appelé « VirtualPhoto », est capable de mettre en situation des produits devisés via les configurateurs ELCIA ou BatiTrade, le tout sur une photo de l’environnement du client, dans une logique multiproduit, pour un projet complet et harmonisé.Diapason passe à la vitesse supérieure dans la gestion des écrans dans les ateliersUn an après sa présentation sur Equipbaie, Tempo, la brique fonctionnelle de Diapason dédiée à la gestion des écrans ateliers, va plus loin avec de nouvelles fonctionnalités. 0 papier, gain de temps et portabilité pour les opérateurs de production, responsable d’ateliers et service qualité du secteur !Ramasoft présente sa nouvelle solution adaptée à la production boisDéjà spécialisé dans la fabrication de menuiseries sur-mesure PVC et Alu, les utilisateurs de Ramasoft (logiciel de fabrication et GPAO) pourront désormais profiter de la simplicité et de la puissance du moteur 3D de Ramasoft pour fabriquer leurs châssis Bois.
Il y a 2 ans et 229 jours

La start-up ClubFunding lève 125 millions d'euros

Spécialisé dans l'investissement immobilier, notamment le crowdfunding (financement participatif) qui permet à des promoteurs de financer leurs programmes autrement que via les banques, le groupe affirme avoir "collecté plus de 360 millions d'euros en 2021".Bpifrance et les fonds d'investissement Florac, Peninsula Capital et EMZ Partners entrent au capital de la société, dont les fondateurs conservent le contrôle majoritaire. Le détail des parts acquises par chaque investisseur n'a pas été dévoilé."À l'international, le groupe nourrit de fortes ambitions dans un premier temps au sein des pays européens frontaliers comme le Benelux, l'Allemagne ou l'Espagne", affirme ClubFunding.
Il y a 2 ans et 229 jours

La start-up ClubFunding lève 125 millions d'euros

Spécialisé dans l'investissement immobilier, notamment le crowdfunding (financement participatif) qui permet à des promoteurs de financer leurs programmes autrement que via les banques, le groupe affirme avoir "collecté plus de 360 millions d'euros en 2021".Bpifrance et les fonds d'investissement Florac, Peninsula Capital et EMZ Partners entrent au capital de la société, dont les fondateurs conservent le contrôle majoritaire. Le détail des parts acquises par chaque investisseur n'a pas été dévoilé."À l'international, le groupe nourrit de fortes ambitions dans un premier temps au sein des pays européens frontaliers comme le Benelux, l'Allemagne ou l'Espagne", affirme ClubFunding.
Il y a 2 ans et 229 jours

"Un safari de sons" : le philharmonique de New York a un nouvel écrin

A deux semaines du lancement, c'est l'heure des derniers ajustements pour les musiciens et leurs instruments. Mais aussi pour les spécialistes de l'acoustique qui apportent les dernières retouches aux murs et aux plafonds du David Geffen Hall."C'est un peu comme si vous partiez pour un safari de sons. Il s'agit vraiment de réinventer le son de l'orchestre", explique à l'AFP Jaap van Zweden, chef d'orchestre et directeur musical du "Phil".Selon lui, la conception datée du David Geffen Hall, ouvert depuis 1962 au sein du Lincoln Center, ne contribuait guère à une bonne acoustique. Désormais, les musiciens vont "retrouver beaucoup de sons et de beauté" mais "cette lune de miel entre eux et la salle a besoin de temps", prévient-il.Né en 1995, le projet pharaonique à 550 millions de dollars a longtemps traîné. Paradoxalement, la pandémie, en contraignant la salle à fermer au public, a accéléré les choses.Bois de hêtrePlus de 600 ouvriers et techniciens travaillaient en permanence sur le chantier.La rénovation réduit la capacité de 2.738 à 2.200 places, mais la visibilité sera améliorée et certains spectateurs seront placés derrière l'orchestre, dont la scène a été légèrement avancée pour renforcer l'effet surround.Les murs ont été revêtus de bois de hêtre pour soutenir les basses fréquences de la salle, explique l'acousticien en chef Paul Scarbrough. Autre nouveauté: une verrière acoustique modulable."Nous avons pu régler à la fois avec précision la quantité d'énergie renvoyée aux musiciens sur la scène (...) et la quantité dirigée vers le public", ajoute Paul Scarbrough.L'acoustique a été testée et ajustée avec différentes œuvres musicales, pour mieux faire ressortir les "différentes couleurs, textures, timbres et couches d'instruments", explique-t-il aussi.Une expérience "incroyable" pour la violoniste Yulia Ziskel, 22 saisons au compteur, qui raconte qu'avec certains changements, "le son devenait soudainement différent".Le réglage de la salle depuis août marque un retour au bercail pour le philharmonique, plus vieille institution musicale américaine, il a été créé en 1842, qui a dû se produire dans d'autres espaces du Lincoln Center depuis mars 2020."J'ai hâte de voir ce que le public verra", confie le trompettiste Ethan Bensdorf, à l'aube de sa quinzième saison. "C'est pour ça qu'on est musiciens (...) c'est pour ça que la musique vivante est si magique", ajoute-t-il.Le tout premier rendez-vous est fixé au 8 octobre, avec "San Juan Hill: une histoire de New York", un spectacle composé par le trompettiste Etienne Charles sur la vie des communautés afro-américaine, caribéenne et portoricaine vivant dans le quartier de l'Upper West Side avant l'opération de rénovation urbaine massive qui vit naître le Lincoln Center, l'un des centres artistiques de Manhattan, où se produisent aussi le Metropolitan Opera et le New York City Ballet.La saison officielle démarre le 12 octobre avec la première mondiale d'"Oya", du Brésilien Marcos Balter.
Il y a 2 ans et 230 jours

Le Niger veut porter son taux d'électrification de 17% à 80% d'ici à 2035

D'un coût de 317,5 millions de dollars, ce projet dénommé "Haské" (lumière en langue locale haoussa) ambitionne "d'accélérer l'accès" à l'électricité pour les ménages urbains et ruraux, les établissements de santé, d'éducation, les entreprises, a souligné le ministre Ibrahim Yacoubou, lors de la cérémonie de lancement.Le projet "Haské" vise également à assurer l'expansion de l'énergie solaire photovoltaïque dans cet immense Etat sahélien de plus de 22 millions d'habitants.Actuellement, au Niger, le bois fournit "près de 80%" de l'énergie des ménages qui l'utilisent pour s'éclairer et cuisiner, alors que le pays, aux deux tiers désertiques, est frappé par les "effets néfastes des changements climatiques", a relevé le ministre.Pour s'affranchir de sa forte dépendance (70%) énergétique au Nigeria voisin, le Niger s'active aussi à achever d'ici à 2025 son premier barrage, sur le fleuve Niger.A quelque 180 km en amont de Niamey, l'édifice de Kandadji doit générer annuellement 629 gigawattheure (Gwh).La Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID) et l'Agence française de développement (AFD) financent Kandadji, dont le coût est estimé à 740 milliards de francs CFA (1,1 milliard d'euros).Par ailleurs, l'Union européenne et l'AFD vont cofinancer pour la construction d'une autre centrale électrique hybride (thermique-photovoltaïque) d'un coût de 32 millions d'euros à Agadez, la grande ville du nord du Niger régulièrement plongée dans le noir.Cette centrale, d'une capacité de production de 21 mégawatts, devra satisfaire en électricité la ville d'Agadez et ses 150.000 habitants, selon l'UE.Sa construction permettra à Agadez, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, de revivre un essor économique et social, après le déclin du tourisme dû aux attaques jihadistes dans le Sahel, selon les autorités locales.
Il y a 2 ans et 231 jours

A Shanghai, un quartier historique disparaît sous les pelleteuses

Laoximen ("la Vieille Porte de l'Ouest"), ainsi nommé en raison de sa localisation au niveau des anciens murs d'enceinte du 16e siècle, était jadis le centre culturel de la ville.Construits autour d'un temple confucéen, les bâtiments de deux voire trois niveaux, en pierre ou en bois, semblent anachroniques au milieu des immeubles modernes et étincelants de Shanghai.Le quartier est habité par de vieilles familles shanghaïennes ou des travailleurs migrants venus des campagnes et attirés par les loyers bas. Tous avaient reçu l'ordre de quitter leur logement d'ici la fin 2017.Mais plusieurs années après l'échéance, certains s'accrochent encore à leurs maisons malgré les indemnisations offertes par la municipalité pour déménager ailleurs.Monsieur Yang, qui ne souhaite pas révéler son prénom, est l'un d'eux. Pour lui, pas question de quitter son logement de Laoximen, labyrinthe humide de longs couloirs encombrés de vieux meubles et appareils électroménagers."Ce terrain, c'est mon grand-père qui l'a acheté", explique à l'AFP M. Yang, dont la famille vit ici depuis plusieurs décennies, avant même l'arrivée au pouvoir du Parti communiste en 1949.La plupart de ses voisins ont accepté de déménager. Mais lui dit attendre une compensation à la hauteur de "la valeur de la maison".BanderoleSelon la municipalité, les habitants peuvent recevoir au moins 20.000 yuans (2.900 euros) par mètre carré.Le prix moyen d'un appartement d'occasion à Shanghai dépasse toutefois les 55.000 yuans (8.000 euros) par mètre carré, avec évidement de grandes variations suivant les quartiers, selon le groupe d'agences immobilières Anjuke. La dernière phase de démolition avait été reportée en raison de la pandémie. Mais les pelleteuses ont repris leur travail après la fin, début juin, du long confinement de Shanghai.A l'endroit où de populaires petits restaurants accueillaient les clients du quartier, de larges bannières appellent les derniers récalcitrants à coopérer."Transparente, juste, équitable : promouvons la rénovation de la vieille ville", exhorte l'une d'entre elles, en caractères blancs sur fond rouge. Dans les rues sinueuses du quartier, encombrées de vieilles chaises et de planches, des portes et des fenêtres sont déjà scellées.Laoximen est l'un des milliers de quartiers vieillissants du pays, où les habitants sont progressivement expropriés afin de laisser la place à des bâtiments plus modernes et plus grands.De nombreux logements de ce quartier de Shanghai sont vétustes et ne disposent par exemple pas de système de chauffage.Dans une Chine en développement constant, les expropriations sont monnaie courante. Les habitants se voient généralement proposer de nouveaux appartements ou de l'argent afin de quitter les lieux."Feux d'artifice"Les compensations parfois trop faibles, peuvent susciter la colère des personnes délogées voire des affrontements avec les autorités locales.Ancien habitant de Laoximen, Wu Weigang a déjà déménagé dans un autre district de Shanghai. Mais ce retraité retourne régulièrement dans le quartier, où il a passé son enfance et garde un souvenir ému des fêtes d'antan."Tout le monde allumait des feux d'artifice et accrochait des lanternes en forme de lapin pendant la Fête des lanternes", qui clôt les festivités du Nouvel an chinois, raconte-t-il à l'AFP.La plupart des bâtiments de Laoximen ont été construits au 20e siècle dans le style "shikumen" : c'est-à-dire des maisons mêlant éléments chinois et occidentaux, édifiées en rangées dans des venelles de Shanghai.La nuit, la lueur jaune des réverbères enveloppe les ruelles presque vides du quartier, tandis que la "Perle de l'Orient", la tour de télévision emblématique de la ville, resplendit au loin.Cette zone de Laoximen est réaménagée afin de répondre à "l'intérêt public", a indiqué la municipalité.Mais Wu Weigang espère que le charme de l'ancien quartier survivra aux travaux."Ils m'ont dit que ma maison sera conservée", se félicite-t-il, avant d'ajouter : "Si elle n'était plus là, je ne viendrais pas la voir. Et ça me ferait mal au cœur".
Il y a 2 ans et 232 jours

Le club de l'Olympique de Marseille voit son loyer augmenté d'1,5 million d'euros pour le stade Vélodrome

Il s'agit de "la plus forte augmentation de l'histoire" du stade, selon la mairie de la deuxième ville de France.Avec le déclenchement de la part variable (en fonction de l'affluence au stade), la mairie espère que le loyer versé par le club de Ligue 1, actuellement en phase de poules de la Ligue des champions, "pourrait atteindre en tout neuf millions d'euros", a écrit la municipalité à l'AFP, confirmant une information du quotidien la Provence."C'est l'un de mes tous premiers combats politiques qui se concrétise", a réagi le maire socialiste Benoît Payan, qui a longtemps dénoncé un loyer insuffisant, dans un communiqué."Le président du club (Pablo Longoria, ndlr), qui aime la ville, a compris que l'OM avait aussi un rôle à jouer face aux défis qui sont devant nous", a estimé Benoît Payan.L'OM n'a pas commenté cette annonce de la mairie de Marseille. Selon un rapport de la Chambre régionale des comptes de novembre 2020, ce loyer devrait être de huit millions d'euros par an.La convention d'un an renouvelable établie entre l'OM et la Ville de Marseille sera présentée au conseil municipal du 30 septembre.Interrogé également par la Provence sur la vente du stade, ce qu'il ambitionne depuis toujours, Benoît Payan répond jeudi qu'il y reste favorable "mais uniquement si c'est à l'OM", évoquant "un patrimoine commun".Cette opération qu'il évalue à un milliard d'euros n'est pas imminente selon lui : "L'OM ne les a pas. Si un jour il les a, on verra".Le maire a toujours dénoncé le partenariat public-privé noué avec le groupe de BTP Arema par son prédécesseur, le LR Jean-Claude Gaudin, comme "une gabegie financière".Ce PPP lie la ville et Arema, une filiale de Bouygues, depuis 2015 et jusqu'en 2045, à la suite des travaux de rénovation du stade pour l'Euro-2016.Selon la Provence, chaque année, et jusqu'en 2045, la Ville de Marseille verse 12 millions d'euros de redevance à Arema en vertu du partenariat public-privé signé il y a presque dix ans. Dans le quotidien régional, le maire de Marseille calcule qu'ainsi, "à neuf millions d'euros, il n'en manquerait +plus que+ trois pour effacer l'ardoise" annuelle.
Il y a 2 ans et 232 jours

Le club de l'Olympique de Marseille voit son loyer augmenté d'1,5 million d'euros pour le stade Vélodrome

Il s'agit de "la plus forte augmentation de l'histoire" du stade, selon la mairie de la deuxième ville de France.Avec le déclenchement de la part variable (en fonction de l'affluence au stade), la mairie espère que le loyer versé par le club de Ligue 1, actuellement en phase de poules de la Ligue des champions, "pourrait atteindre en tout neuf millions d'euros", a écrit la municipalité à l'AFP, confirmant une information du quotidien la Provence."C'est l'un de mes tous premiers combats politiques qui se concrétise", a réagi le maire socialiste Benoît Payan, qui a longtemps dénoncé un loyer insuffisant, dans un communiqué."Le président du club (Pablo Longoria, ndlr), qui aime la ville, a compris que l'OM avait aussi un rôle à jouer face aux défis qui sont devant nous", a estimé Benoît Payan.L'OM n'a pas commenté cette annonce de la mairie de Marseille. Selon un rapport de la Chambre régionale des comptes de novembre 2020, ce loyer devrait être de huit millions d'euros par an.La convention d'un an renouvelable établie entre l'OM et la Ville de Marseille sera présentée au conseil municipal du 30 septembre.Interrogé également par la Provence sur la vente du stade, ce qu'il ambitionne depuis toujours, Benoît Payan répond jeudi qu'il y reste favorable "mais uniquement si c'est à l'OM", évoquant "un patrimoine commun".Cette opération qu'il évalue à un milliard d'euros n'est pas imminente selon lui : "L'OM ne les a pas. Si un jour il les a, on verra".Le maire a toujours dénoncé le partenariat public-privé noué avec le groupe de BTP Arema par son prédécesseur, le LR Jean-Claude Gaudin, comme "une gabegie financière".Ce PPP lie la ville et Arema, une filiale de Bouygues, depuis 2015 et jusqu'en 2045, à la suite des travaux de rénovation du stade pour l'Euro-2016.Selon la Provence, chaque année, et jusqu'en 2045, la Ville de Marseille verse 12 millions d'euros de redevance à Arema en vertu du partenariat public-privé signé il y a presque dix ans. Dans le quotidien régional, le maire de Marseille calcule qu'ainsi, "à neuf millions d'euros, il n'en manquerait +plus que+ trois pour effacer l'ardoise" annuelle.
Il y a 2 ans et 232 jours

Lyon coupe la lumière pour la nuit de l'équinoxe

Côté français, plus de 30.000 points lumineux seront éteints et plus de 1.000 armoires d'éclairage coupées dans une trentaine de communes, selon le communiqué des organisateurs de l'opération "La nuit est belle".La plupart des bâtiments et des sites de la métropole seront éteints à partir de 21H vendredi à 6H du matin samedi tout comme 370 sites patrimoniaux de la ville de Lyon, selon un communiqué de Lyon Métropole.L'éclairage des rues sera maintenu et les habitants sont invités à éteindre les lumières chez eux. Les communes associées proposent des animations type découverte de la faune nocturne ou repas aux chandelles.L'événement a été lancé en septembre 2019 dans le Grand Genève à l'initiative de la Société Astronomique et du Muséum d'histoire naturelle de Genève. Objectif: sensibiliser le public aux effets de l'éclairage nocturne sur la santé humaine, sur les rythmes biologiques de la faune et de la flore mais aussi sur la surconsommation d'énergie.Depuis leur élection en 2020, les écologistes de la métropole et de la ville de Lyon travaillent sur un plan de réduction de l'éclairage urbain.Une enquête publique sur le règlement local de publicité (RLP), visant notamment à restreindre les affichages lumineux dans les 59 communes de la métropole, a été lancée lundi pour un mois. En discussion depuis décembre 2021, ce règlement qui vise à "limiter la pollution visuelle et nocturne" et "développer la sobriété énergétique des dispositifs lumineux", doit être adopté début 2023.L'éclairage public représente 18% de la consommation d'énergie des communes, soit 37% de leur facture d'électricité, selon des chiffres de l'Agence française de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (Ademe) cités par les organisateurs de "La nuit est belle".Adapter les installations pourrait permettre environ 40% d'économie sur les dépenses d'éclairage public, selon la même source.
Il y a 2 ans et 232 jours

Le quartier de la Défense veut économiser 15% d'énergie cet hiver

"En visant une baisse de 15% de la consommation électrique du quartier, nous fixons un objectif ambitieux, mais atteignable", affirme dans un communiqué Georges Siffredi, président de l'établissement public local Paris La Défense.Les entreprises du quartier d'affaires sont invitées à éteindre les bureaux et lumières la nuit, baisser de un degré ou deux le chauffage et optimiser la gestion technique de leurs bâtiments.Il leur est également proposé de diminuer leur consommation aux heures de tension indiquées par le gestionnaire du réseau RTE, en décalant ou limitant le chauffage ou en évitant la recharge des véhicules électriques à ces heures.La France et l'Europe se préparent à des tensions entre l'offre et la demande d'énergie cet hiver, alors que la Russie a drastiquement réduit ses livraisons de gaz après l'invasion de l'Ukraine.
Il y a 2 ans et 232 jours

Aux Assises du BTP, des annonces du gouvernement insuffisantes pour répondre à l’inquiétude du secteur

Face à l’augmentation des prix des matériaux, aux difficultés d’approvisionnement des entreprises et à la volonté d’accompagner le secteur dans sa transition écologique, Bruno Le Maire a annoncé en juillet dernier le lancement des Assises du bâtiment et des travaux publics (BTP), espace de concertation et d’élaboration de mesures concrètes, portées par le secteur et pouvant être rapidement mises en œuvre.Le premier objectif de ces Assises est de répondre dans les meilleurs délais aux besoins du secteur du BTP afin de surmonter les défis liés à l’inflation. Le deuxième objectif de ces Assises est de répondre aux attentes structurelles du secteur en matière de simplification et de transition écologique, mais aussi de formation et de numérique. Le troisième objectif, enfin, est d’initier un changement de méthode de dialogue entre l’Etat et le secteur. Les acteurs du secteur ont formulé leurs recommandations, qui ont ensuite été étudiées par l’Etat dans le cadre de groupes de travail associant l’ensemble des parties prenantes.Plus de 200 représentants du secteur ont été entendus lors de ces échanges qui se sont structurés en 6 sessions de travail. Plus de quinze fédérations représentant la production et la distribution de matériaux, la construction et la maîtrise d’œuvre ont participé. Plus d’une centaine de mesures portant sur l’équilibre économique des opérations, la simplification et la transition écologique ont fait l’objet d’un échange. Les collectivités territoriales ont également été associées à la validation des 13 premières mesures présentées.Le Gouvernement a donc présenté le jeudi 22 septembre les mesures qui pourront entrer en vigueur sans délai. Ces mesures sont issues des demandes du secteur, elles préservent l’équilibre des finances publiques tout en respectant les dates d’entrée en vigueur des textes en matière de transition écologique (zones à faible émission, responsabilité élargie du producteur notamment). Les autres mesures continuent d’être expertisées et pourront faire l’objet de nouvelles annonces d’ici la fin de l’année 2022.Les 13 mesures :Des mesures pour améliorer la trésorerie des entreprises1. Le relèvement des seuils planchers des avances dans tous les marchés publics, afin d’abonder la trésorerie des fournisseurs de l’Etat et notamment des acteurs du BTP. Ces seuils passeront de 20% à 30% pour l’ensemble des marchés publics passés avec des PME dans les plus brefs délais.2. L’amélioration de l’échelonnement du remboursement de ces avances par une réécriture des textes pour modifier la situation actuelle qui conduit les donneurs d’ordre à exiger trop rapidement le remboursement intégral.3. Un guide de bonnes pratiques en matière de pénalités de retard payées par les acteurs du BTP afin d’éviter que les situations de pénurie actuelles ne leur soient injustement reprochées.Des mesures pour améliorer la prévisibilité des prix sur les marchés publics et privés4. Le gouvernement a saisi le Conseil d’Etat, qui vient d’indiquer qu’il était possible de réviser les prix dans les marchés publics en cours, pour prendre en compte les surcoûts engendrés par les circonstances exceptionnelles. Une circulaire va préciser dans les tous prochains jours les démarches à entreprendre en la matière, et une fiche pratique est déjà mise en ligne sur le site du ministère.5. Une mission va être confiée au Médiateur des entreprises pour améliorer la prévisibilité des prix des matières premières.Des mesures pour simplifier les marchés publics 6. La pérennisation à 100.000 € du seuil de gré à gré qui exempte les marchés publics de travaux d’appels d’offres et qui a été élevé exceptionnellement durant la crise sanitaire. 7. L’abaissement de 6 à 4 mois du délai inscrit dans le cahier des clauses administratives générales des marchés publics, entre la notification d’un marché et l’ordre de service de démarrage effectif des travaux, afin d’éviter une inflation des coûts durant cette période. 8. Un ciblage et une meilleure articulation des contrôles sur les chantiers pour lutter contre le travail illégal.Des mesures pour simplifier et améliorer la mise en œuvre des obligations règlementaires et écologiques qui pèsent sur les entreprises 9. La publicité obligatoire et rapide du montant d’éco contributions payées pour les entreprises dans le cadre de la filière « Responsabilité élargie du Producteur » (REP). 10. La mise en place d’une période de tolérance de 4 mois pour la mise en conformité des entreprises à la Responsabilité élargie du Producteur (sensibilisation pédagogique plutôt que sanction). 11. La prolongation de l’expérimentation chantier par chantier du label « Responsable Garant de l’environnement » (RGE) au-delà du 31 décembre 2022.Des mesures pour accélérer la transition écologique dans ce secteur 12. Le renforcement de l’offre globale de rénovation performante par un appel d’offres spécifique France 203013. Le lancement d’une concertation sur la mise en place d’un carbone-score des matériauxLa FFB salue un travail rapideLa FFB que la possibilité d’obtenir des compensations pour « surcoûts anormaux » constitue une importante avancée. Elle permettra de trouver des solutions sécurisées juridiquement. De même, la pérennisation du plafond à 100.000 € pour signer des marchés de gré à gré va dans le bon sens pour l'organisation professionnelle, tout comme la majoration à 30 % des avances forfaitaires sur les marchés d’État.Quelques premières mesures concernent les marchés privés, comme le renforcement annoncé des contrôles, y compris chez les particuliers, ou l’ensemble des marchés, comme la poursuite des travaux pour créer un outil permettant de mieux comprendre l’évolution des prix des matériaux et de mieux anticiper leur évolution.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « cette rapide mobilisation en faveur des artisans et entrepreneurs de bâtiment doit s’amplifier, notamment sur les mesures relatives aux marchés privés. L’annonce par Bruno Le Maire que les Assises du BTP se poursuivent constitue donc une bonne nouvelle. Depuis l’origine, la FFB souhaite que cette approche par co-construction filière-gouvernement s’inscrive dans le temps, de façon à passer du traitement des problèmes immédiats à l’élaboration d’une stratégie de moyen-long terme pour le secteur de la construction. La transition écologique et la transformation numérique en cours imposent cela. »Pour la CAPEB, « un premier pas encourageant mais encore insuffisant pour répondre à l'inquiétude des entreprises artisanales du bâtiment »Avec ses 26 mesures et solutions concrètes, la CAPEB s’est montrée force de propositions et s’est pleinement impliquée dans tous les groupes de travail pour qu’il ressorte de ces Assises des mesures ambitieuses et engageantes. C’est en effet à cette seule condition que les entreprises artisanales du bâtiment, fortement éprouvées par le contexte actuel lié aux difficultés d’approvisionnement, de recrutement, et à la hausse des prix des matériaux et de l’énergie, pourront agir pleinement en faveur de la rénovation énergétique.Or, si certaines des mesures annoncées par les pouvoirs publics lors de ces Assises vont dans le bon sens (l’augmentation du niveau des avances en marché public, la pérennisation du seuil de 100.000€ en deçà duquel le gré à gré est autorisé, le renforcement des contrôles pour lutter contre le travail illégal, la mise en place d’une période de tolérance de 4 mois lors de la mise en œuvre au 1er janvier 2023 de la REP…), la CAPEB note, qu’à ce stade, ne figure aucune des dispositions visant à booster réellement la rénovation énergétique (indexation de toutes les aides sur l’inflation, diminution par deux du reste à charge des ménages modestes comme le proposait la CAPEB, les process RGE, MaPrimeRénov, CEE, les ZFE – m,...).En exclusivité, Bruno Le Maire a arbitré, à la demande de la CAPEB, en faveur du maintien de la TVA à taux réduit sur les chaudières à très haute performance énergétique. L’augmentation de ce taux aurait envoyé un signal incompréhensible pour le pouvoir d’achat et l’activité.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Pour la CAPEB, ces Assises étant un point de départ, il est compréhensible que les mesures annoncées ce jour ne soient pas de nature à libérer pleinement le potentiel des entreprises artisanales du bâtiment dans la transition énergétique. Nous attendons donc avec impatience la suite des travaux pour que des mesures plus ambitieuses puissent être prises. L’enjeu est de taille. Seules ces TPE, qui représentent 95 % des entreprises du bâtiment, ont la capacité de le faire. Nous nous félicitons d’ores et déjà de voir la durée de l’expérimentation relative à la qualification chantier par chantier prorogée jusqu’à fin 2023 et d’avoir été entendus sur la nécessaire poursuite de ces Assises. Le travail ne fait que commencer. La CAPEB, qui constitue la première organisation professionnelle de France en termes d’adhérents et l’organisation professionnelle majoritaire dans le champ des TPE du bâtiment, continuera à faire preuve d’un état d’esprit constructif et collaboratif. »
Il y a 2 ans et 232 jours

Aux Assises du BTP, des annonces du gouvernement insuffisantes pour répondre à l’inquiétude du secteur

Face à l’augmentation des prix des matériaux, aux difficultés d’approvisionnement des entreprises et à la volonté d’accompagner le secteur dans sa transition écologique, Bruno Le Maire a annoncé en juillet dernier le lancement des Assises du bâtiment et des travaux publics (BTP), espace de concertation et d’élaboration de mesures concrètes, portées par le secteur et pouvant être rapidement mises en œuvre.Le premier objectif de ces Assises est de répondre dans les meilleurs délais aux besoins du secteur du BTP afin de surmonter les défis liés à l’inflation. Le deuxième objectif de ces Assises est de répondre aux attentes structurelles du secteur en matière de simplification et de transition écologique, mais aussi de formation et de numérique. Le troisième objectif, enfin, est d’initier un changement de méthode de dialogue entre l’Etat et le secteur. Les acteurs du secteur ont formulé leurs recommandations, qui ont ensuite été étudiées par l’Etat dans le cadre de groupes de travail associant l’ensemble des parties prenantes.Plus de 200 représentants du secteur ont été entendus lors de ces échanges qui se sont structurés en 6 sessions de travail. Plus de quinze fédérations représentant la production et la distribution de matériaux, la construction et la maîtrise d’œuvre ont participé. Plus d’une centaine de mesures portant sur l’équilibre économique des opérations, la simplification et la transition écologique ont fait l’objet d’un échange. Les collectivités territoriales ont également été associées à la validation des 13 premières mesures présentées.Le Gouvernement a donc présenté le jeudi 22 septembre les mesures qui pourront entrer en vigueur sans délai. Ces mesures sont issues des demandes du secteur, elles préservent l’équilibre des finances publiques tout en respectant les dates d’entrée en vigueur des textes en matière de transition écologique (zones à faible émission, responsabilité élargie du producteur notamment). Les autres mesures continuent d’être expertisées et pourront faire l’objet de nouvelles annonces d’ici la fin de l’année 2022.Les 13 mesures :Des mesures pour améliorer la trésorerie des entreprises1. Le relèvement des seuils planchers des avances dans tous les marchés publics, afin d’abonder la trésorerie des fournisseurs de l’Etat et notamment des acteurs du BTP. Ces seuils passeront de 20% à 30% pour l’ensemble des marchés publics passés avec des PME dans les plus brefs délais.2. L’amélioration de l’échelonnement du remboursement de ces avances par une réécriture des textes pour modifier la situation actuelle qui conduit les donneurs d’ordre à exiger trop rapidement le remboursement intégral.3. Un guide de bonnes pratiques en matière de pénalités de retard payées par les acteurs du BTP afin d’éviter que les situations de pénurie actuelles ne leur soient injustement reprochées.Des mesures pour améliorer la prévisibilité des prix sur les marchés publics et privés4. Le gouvernement a saisi le Conseil d’Etat, qui vient d’indiquer qu’il était possible de réviser les prix dans les marchés publics en cours, pour prendre en compte les surcoûts engendrés par les circonstances exceptionnelles. Une circulaire va préciser dans les tous prochains jours les démarches à entreprendre en la matière, et une fiche pratique est déjà mise en ligne sur le site du ministère.5. Une mission va être confiée au Médiateur des entreprises pour améliorer la prévisibilité des prix des matières premières.Des mesures pour simplifier les marchés publics 6. La pérennisation à 100.000 € du seuil de gré à gré qui exempte les marchés publics de travaux d’appels d’offres et qui a été élevé exceptionnellement durant la crise sanitaire. 7. L’abaissement de 6 à 4 mois du délai inscrit dans le cahier des clauses administratives générales des marchés publics, entre la notification d’un marché et l’ordre de service de démarrage effectif des travaux, afin d’éviter une inflation des coûts durant cette période. 8. Un ciblage et une meilleure articulation des contrôles sur les chantiers pour lutter contre le travail illégal.Des mesures pour simplifier et améliorer la mise en œuvre des obligations règlementaires et écologiques qui pèsent sur les entreprises 9. La publicité obligatoire et rapide du montant d’éco contributions payées pour les entreprises dans le cadre de la filière « Responsabilité élargie du Producteur » (REP). 10. La mise en place d’une période de tolérance de 4 mois pour la mise en conformité des entreprises à la Responsabilité élargie du Producteur (sensibilisation pédagogique plutôt que sanction). 11. La prolongation de l’expérimentation chantier par chantier du label « Responsable Garant de l’environnement » (RGE) au-delà du 31 décembre 2022.Des mesures pour accélérer la transition écologique dans ce secteur 12. Le renforcement de l’offre globale de rénovation performante par un appel d’offres spécifique France 203013. Le lancement d’une concertation sur la mise en place d’un carbone-score des matériauxLa FFB salue un travail rapideLa FFB que la possibilité d’obtenir des compensations pour « surcoûts anormaux » constitue une importante avancée. Elle permettra de trouver des solutions sécurisées juridiquement. De même, la pérennisation du plafond à 100.000 € pour signer des marchés de gré à gré va dans le bon sens pour l'organisation professionnelle, tout comme la majoration à 30 % des avances forfaitaires sur les marchés d’État.Quelques premières mesures concernent les marchés privés, comme le renforcement annoncé des contrôles, y compris chez les particuliers, ou l’ensemble des marchés, comme la poursuite des travaux pour créer un outil permettant de mieux comprendre l’évolution des prix des matériaux et de mieux anticiper leur évolution.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « cette rapide mobilisation en faveur des artisans et entrepreneurs de bâtiment doit s’amplifier, notamment sur les mesures relatives aux marchés privés. L’annonce par Bruno Le Maire que les Assises du BTP se poursuivent constitue donc une bonne nouvelle. Depuis l’origine, la FFB souhaite que cette approche par co-construction filière-gouvernement s’inscrive dans le temps, de façon à passer du traitement des problèmes immédiats à l’élaboration d’une stratégie de moyen-long terme pour le secteur de la construction. La transition écologique et la transformation numérique en cours imposent cela. »Pour la CAPEB, « un premier pas encourageant mais encore insuffisant pour répondre à l'inquiétude des entreprises artisanales du bâtiment »Avec ses 26 mesures et solutions concrètes, la CAPEB s’est montrée force de propositions et s’est pleinement impliquée dans tous les groupes de travail pour qu’il ressorte de ces Assises des mesures ambitieuses et engageantes. C’est en effet à cette seule condition que les entreprises artisanales du bâtiment, fortement éprouvées par le contexte actuel lié aux difficultés d’approvisionnement, de recrutement, et à la hausse des prix des matériaux et de l’énergie, pourront agir pleinement en faveur de la rénovation énergétique.Or, si certaines des mesures annoncées par les pouvoirs publics lors de ces Assises vont dans le bon sens (l’augmentation du niveau des avances en marché public, la pérennisation du seuil de 100.000€ en deçà duquel le gré à gré est autorisé, le renforcement des contrôles pour lutter contre le travail illégal, la mise en place d’une période de tolérance de 4 mois lors de la mise en œuvre au 1er janvier 2023 de la REP…), la CAPEB note, qu’à ce stade, ne figure aucune des dispositions visant à booster réellement la rénovation énergétique (indexation de toutes les aides sur l’inflation, diminution par deux du reste à charge des ménages modestes comme le proposait la CAPEB, les process RGE, MaPrimeRénov, CEE, les ZFE – m,...).En exclusivité, Bruno Le Maire a arbitré, à la demande de la CAPEB, en faveur du maintien de la TVA à taux réduit sur les chaudières à très haute performance énergétique. L’augmentation de ce taux aurait envoyé un signal incompréhensible pour le pouvoir d’achat et l’activité.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Pour la CAPEB, ces Assises étant un point de départ, il est compréhensible que les mesures annoncées ce jour ne soient pas de nature à libérer pleinement le potentiel des entreprises artisanales du bâtiment dans la transition énergétique. Nous attendons donc avec impatience la suite des travaux pour que des mesures plus ambitieuses puissent être prises. L’enjeu est de taille. Seules ces TPE, qui représentent 95 % des entreprises du bâtiment, ont la capacité de le faire. Nous nous félicitons d’ores et déjà de voir la durée de l’expérimentation relative à la qualification chantier par chantier prorogée jusqu’à fin 2023 et d’avoir été entendus sur la nécessaire poursuite de ces Assises. Le travail ne fait que commencer. La CAPEB, qui constitue la première organisation professionnelle de France en termes d’adhérents et l’organisation professionnelle majoritaire dans le champ des TPE du bâtiment, continuera à faire preuve d’un état d’esprit constructif et collaboratif. »
Il y a 2 ans et 232 jours

La Fédération des Offices Publics de l'Habitat tire la sonnette d’alarme et alerte les pouvoirs publics

« Sept mois après avoir interpellé les pouvoirs publics sur les conséquences de la hausse des tarifs du gaz et demandé des mesures en faveur des locataires, nous nous inquiétons de la flambée des prix de l’électricité, qui n’est pas sans conséquence sur la facture des ménages », a alerté Marcel Rogemont, président de la FOPH.« En dépit des mesures annoncées le 14 septembre dernier par le gouvernement, de prolongement du bouclier tarifaire avec une hausse du prix du gaz et de l’électricité plafonnée à 15 % et un chèque énergie exceptionnel pour l’accompagnement des ménages à revenus modestes, les acteurs du monde HLM restent très préoccupés ».Huit propositions de la FOPH au gouvernementDans ce contexte, Marcel Rogemont a présenté les huit propositions de la FOPH adressées au gouvernement :L’extension du bouclier tarifaire aux immeubles avec chauffage électrique collectif ;L’extension du bouclier tarifaire pour les achats d’électricité pour le fonctionnement des parties communes des immeubles collectifs ;Prendre en compte les situations extrêmes, notamment lorsque le prix de la molécule de gaz ou d’électricité dépasse largement le plafond du bouclier tarifaire ;Les conditions de ce bouclier tarifaire, à savoir une rétroactivité au 1er octobre 2022 à l’instar du bouclier gaz. L’idée serait de se baser sur le tarif réglementé plus 15% ;Le versement du chèque énergie directement aux organismes HLM pour les locataires bénéficiant d’un chauffage collectif ;La revalorisation du forfait charges des APL ;L’augmentation de la contribution des énergéticiens dans le financement des Fonds de solidarité logement (FSL) ;La réforme structurelle des marchés de l’énergie au niveau européen : désindexation des tarifs du gaz et ceux de l’électricité, mise en place d’un plafonnement des prix, indexation des prix sur des index moins volatils et non dépendants du marché, etc.Quatre OPH témoignent...Ces huit propositions ont fait écho aux témoignages de quatre dirigeants d’OPH invités à présenter, lors de la conférence de presse, la situation de leur organisme :Pour Valérie Mespoulhes, directrice générale de Caen la mer Habitat : « La dépense de chauffage collectif constitue une part de plus en plus significative de la quittance. Sur un 3 pièces moyen, nous sommes passés de 30 € par mois en 2020 à 81€ estimés en 2022, avec le bouclier tarifaire. Nous ne sommes pourtant pas dans des passoires énergétiques, mais sur des étiquettes C ou D. Nous avons déjà effectué des travaux d’amélioration énergétique, nous sommes déjà à 19°, nous disposons d’équipements permettant de mieux réguler... Nous avons donc peu de marges de manœuvre ».Pour Guillaume Couturier, directeur général d’Habitats de Haute-Alsace : « On assiste à une explosion stratosphérique des coûts de l’énergie. Pour un F3 moyen, la quittance passe de 473€ à 606€. Le bouclier va limiter cette augmentation à 579€, mais nous nous préparons à un raz-de-marée d’impayés, avec des conséquences financières lourdes pour les OPH, dont le modèle économique et la capacité d’investissement sont mis à mal ».Pour Bertrand Prade, directeur général de Seine-Saint-Denis Habitat : « La hausse des tarifs va représenter sur les charges pour les parties communes une augmentation de 600%. Nous sommes plusieurs à devoir choisir, avant le 31 décembre, si nous signons un contrat avec des prix exorbitants parce que dépendant des prix du marché. Cela revient à envoyer les organismes HLM sur un marché boursier avec des cours qui s’envolent, une grande volatilité, pour des locataires particulièrement vulnérables ».Pour Vincent Peronnaud, directeur général de l’OPAC de l’Oise : « L’indice PEG a été imposé par la loi Égalité et citoyenneté alors que nous étions sur des indices beaucoup plus administrés. On voit chez nos fournisseurs des marges indécentes, qui explosent, et face auxquelles le bouclier tarifaire ne fait qu’office de serpillère et bassine. La vraie solution serait de revenir de façon drastique sur la libération du prix de l’énergie, qui résulte de directives européennes, comme l’a fait l’Espagne ».
Il y a 2 ans et 232 jours

La Fédération des Offices Publics de l'Habitat tire la sonnette d’alarme et alerte les pouvoirs publics

« Sept mois après avoir interpellé les pouvoirs publics sur les conséquences de la hausse des tarifs du gaz et demandé des mesures en faveur des locataires, nous nous inquiétons de la flambée des prix de l’électricité, qui n’est pas sans conséquence sur la facture des ménages », a alerté Marcel Rogemont, président de la FOPH.« En dépit des mesures annoncées le 14 septembre dernier par le gouvernement, de prolongement du bouclier tarifaire avec une hausse du prix du gaz et de l’électricité plafonnée à 15 % et un chèque énergie exceptionnel pour l’accompagnement des ménages à revenus modestes, les acteurs du monde HLM restent très préoccupés ».Huit propositions de la FOPH au gouvernementDans ce contexte, Marcel Rogemont a présenté les huit propositions de la FOPH adressées au gouvernement :L’extension du bouclier tarifaire aux immeubles avec chauffage électrique collectif ;L’extension du bouclier tarifaire pour les achats d’électricité pour le fonctionnement des parties communes des immeubles collectifs ;Prendre en compte les situations extrêmes, notamment lorsque le prix de la molécule de gaz ou d’électricité dépasse largement le plafond du bouclier tarifaire ;Les conditions de ce bouclier tarifaire, à savoir une rétroactivité au 1er octobre 2022 à l’instar du bouclier gaz. L’idée serait de se baser sur le tarif réglementé plus 15% ;Le versement du chèque énergie directement aux organismes HLM pour les locataires bénéficiant d’un chauffage collectif ;La revalorisation du forfait charges des APL ;L’augmentation de la contribution des énergéticiens dans le financement des Fonds de solidarité logement (FSL) ;La réforme structurelle des marchés de l’énergie au niveau européen : désindexation des tarifs du gaz et ceux de l’électricité, mise en place d’un plafonnement des prix, indexation des prix sur des index moins volatils et non dépendants du marché, etc.Quatre OPH témoignent...Ces huit propositions ont fait écho aux témoignages de quatre dirigeants d’OPH invités à présenter, lors de la conférence de presse, la situation de leur organisme :Pour Valérie Mespoulhes, directrice générale de Caen la mer Habitat : « La dépense de chauffage collectif constitue une part de plus en plus significative de la quittance. Sur un 3 pièces moyen, nous sommes passés de 30 € par mois en 2020 à 81€ estimés en 2022, avec le bouclier tarifaire. Nous ne sommes pourtant pas dans des passoires énergétiques, mais sur des étiquettes C ou D. Nous avons déjà effectué des travaux d’amélioration énergétique, nous sommes déjà à 19°, nous disposons d’équipements permettant de mieux réguler... Nous avons donc peu de marges de manœuvre ».Pour Guillaume Couturier, directeur général d’Habitats de Haute-Alsace : « On assiste à une explosion stratosphérique des coûts de l’énergie. Pour un F3 moyen, la quittance passe de 473€ à 606€. Le bouclier va limiter cette augmentation à 579€, mais nous nous préparons à un raz-de-marée d’impayés, avec des conséquences financières lourdes pour les OPH, dont le modèle économique et la capacité d’investissement sont mis à mal ».Pour Bertrand Prade, directeur général de Seine-Saint-Denis Habitat : « La hausse des tarifs va représenter sur les charges pour les parties communes une augmentation de 600%. Nous sommes plusieurs à devoir choisir, avant le 31 décembre, si nous signons un contrat avec des prix exorbitants parce que dépendant des prix du marché. Cela revient à envoyer les organismes HLM sur un marché boursier avec des cours qui s’envolent, une grande volatilité, pour des locataires particulièrement vulnérables ».Pour Vincent Peronnaud, directeur général de l’OPAC de l’Oise : « L’indice PEG a été imposé par la loi Égalité et citoyenneté alors que nous étions sur des indices beaucoup plus administrés. On voit chez nos fournisseurs des marges indécentes, qui explosent, et face auxquelles le bouclier tarifaire ne fait qu’office de serpillère et bassine. La vraie solution serait de revenir de façon drastique sur la libération du prix de l’énergie, qui résulte de directives européennes, comme l’a fait l’Espagne ».
Il y a 2 ans et 232 jours

Quelles énergies de chauffage sont utilisées dans les régions françaises ?

Au coût environnemental s’ajoute aujourd’hui un coût financier, puisque les prix du fioul ont augmenté de plus de 80% ces douze derniers mois.A cette occasion, Butagaz et le Synasav propose un panorama des usages énergétiques en France afin de permettre aux décideurs d’identifier les enjeux et le chemin à parcourir par région pour accélérer la transition énergétique vers des énergies de chauffage moins carbonées.Les 3 grands enseignements de l’étude :Toutes les régions françaises sont engagées dans la voie de la transition énergétiqueGlobalement, l’ensemble des régions progresse vers des énergies de chauffage moins carbonées. Fini le fioul, place aux énergies moins carbonées. Les réponses sont multiple avec de nombreuses solutions existantes comme l’électricité, le gaz naturel, le gaz propane pour certains types de bâtiments, ou encore d’autres énergies comme les pellets de bois. Telles sont les énergies alternatives au fioul et majoritairement en croissance qui séduisent les Français dans les territoires.Les régions les plus avancées avec l’utilisation d’énergies moins carbonées sont l’Île-de-France, la région Sud (PACA) et l’Occitanie. Les trois régions utilisent respectivement 76%, 77%, et 73% d’énergies moins ou peu carbonées (électricité & gaz naturel) pour se chauffer. L’électricité dans ces régions fortement peuplées est l’énergie majoritaire à l’exception de l’Île de France qui se chauffe à 42% au gaz naturel et 34% à l’électricité.A chaque région son mix énergétique pour s’adapter aux besoins des logements, leur typologie, leur situation géographique et au climatMême si on note une évolution favorable dans toutes les régions, on constate des grandes disparités sur le choix des énergies de chauffage et de leur proportion dans le mix énergétique. La Normandie, le Centre-Val de Loire et Pays de la Loire ont un mix énergétique équilibré avec environ 1/3 en électricité, 1/3 au gaz naturel et 1/3 sur les autres énergies de chauffage mais plus de 10% de fioul. A l’inverse, la Corse dispose d’un parc à 68% chauffé à l’électricité et seulement 2% au fioul. Cela s’explique par sa position géographique particulière et son plus faible nombre de logements. Le Nord est la région la plus équipée en proportion en chauffage au gaz naturel. Ceci s’explique par la typologie de logements en fonction de leur catégorie, résidentiels ou tertiaires.Des régions encore dépendantes du fioul prioritaires pour accélérer vers des énergies moins carbonéesAlors que le gouvernement a fixé comme objectif de remplacer l’ensemble des équipements fioul d’ici à 2028, le chemin est encore long. Lors de la dernière mesure INSEE, en 2018, 3,8 millions de logements et bâtiments français utilisaient encore cette énergie de chauffage, soit environ 11% du parc. Certaines régions sont identifiées comme prioritaires à la lecture de cette étude.L’Auvergne-Rhône-Alpes affiche le plus gros gisement de bâtiments chauffés au fioul en nombre avec près de 637.000 logements soit 14% de son parc. En proportion, c’est cependant la région Bourgogne-Franche-Comté en tête avec 17% du parc au fioul, suivi par la région Grand-Est et Bretagne à 15%.Pour Natacha Cambriels, Directrice Générale de Butagaz : « Cette étude nous permet d’identifier le chemin parcouru et surtout le chemin à parcourir pour accélérer la transition énergétique de proximité dans les territoires. Avec plus de 1.000 collaborateurs dédiés à cette mission chez Butagaz, nous sommes fiers de proposer des services et des énergies peu carbonées, adaptées aux habitudes de consommation des Français et aux territoires avec leur spécificité géographique. Nous souhaitons être acteur et moteur pour accompagner les Français, professionnels et particuliers, dans les énergies de demain. »Pour Roland Bouquet, Président du Synasav : « Face à l’urgence climatique et les enjeux d’accélérer notre indépendance aux énergies fossiles étrangères, il est primordial de déployer des politiques incitatives et expertes pour accompagner les Français dans leur transition énergétique. Par cette étude, nous pouvons identifier au mieux les énergies les plus utilisées dans les territoires en fonction de leurs spécificités. Cela nous permet d’adapter nos offres et services de maintenance et de rénovation à chaque situation afin d’aider les Français à concilier leurs enjeux économiques et environnementaux. »Les enjeux pour demain selon Butagaz :Accroître les dispositifs et les services pour accélérer la sortie du fioulAfin de limiter le chauffage par ce combustible énergivore, Butagaz propose depuis 2020 ses services de remplacement de cuve à fioul auprès des particuliers et des professionnels ainsi que des aides financières comme Butaprimes, Artiprimes ou encore le Pack Facilipass. Grâce à ces services, le bilan carbone peut être réduit jusqu’à 70%.Les freins à la transition sont majoritairement identifiés dans les territoires les plus enclavés, par le manque d’accessibilité aux énergies plus propres. C’est là que Butagaz s’engage à agir en priorité, grâce notamment à son implantation dans toutes les régions françaises.Exemples de transition opérées : Le refuge de Beauregard – Mairie de Vert-ToulonAméliorer la relation client, les offres et les services pour aider les Français à faire les bons choix dans la rénovation énergétique de leur logementAujourd’hui circule une multitude d’informations parfois contradictoires. Afin d’accompagner au mieux les Français pour faire des choix éclairés en fonction de leurs besoins énergétiques, de leur budget et de leur situation géographique, il est nécessaire d’avoir des experts pour répondre à leurs questions. C’est le sens donné à la collaboration renforcée entre le Synasav et Butagaz.
Il y a 2 ans et 232 jours

Découvrez le centre de coût sur wurth.fr

La fonctionnalité « centres de coût » permet à l’acheteur de choisir l’entité à laquelle il souhaite imputer la facture d’une commande. Il peut s’agir d’un site géographie en particulier, d’un service, etc. Lors de la validation de la commande l’acheteur précisera le code de l’entité concernée et le comptable le retrouvera ensuite sur la facture. Ce nouveau service a pour objectif de faciliter et d’optimiser la comptabilité des clients.Pour mettre en place un circuit de validation, le client peut contacter son conseiller commercial qui se rapprochera de la Hotline Eshop.Découvrez également une vidéo tuto pour la mise en place de cette fonctionnalité.
Il y a 2 ans et 232 jours

De plus en plus de Franciliens vivent à l'étroit

De 2008 à 2018, le taux de suroccupation a augmenté de 0,6% en Ile-de-France alors qu'il s'est stabilisé dans le reste de la France métropolitaine, évalue l'Institut Paris Region (IPR), pour lequel 2,7 millions de Franciliens vivaient à l'étroit en 2018, soit près d'un quart de la population (22%).Ce phénomène, deux fois plus important que dans le reste de l'Hexagone, concerne avant tout les familles monoparentales - un tiers d'entre elles (33%) vivent à l'étroit contre 19% des couples avec enfant et 5% des couples sans enfant -, les cohabitations de personnes sans lien familial direct et les jeunes, la moitié ayant moins de 25 ans.Paris et la petite couronne concentrent les deux tiers de ces personnes mais la suroccupation "se diffuse en grande couronne", souligne l'IPR, une agence d'urbanisme chapeautée par la région francilienne.Alors que les locataires représentent la grande majorité des cas (80%), la suroccupation des logements a en particulier augmenté dans le parc locatif social (+2%) en raison de l'absence d'une offre de location ou d'achat financièrement accessible dans le privé, obligeant certains jeunes résidant chez leurs parents ou des couples séparés à poursuivre des cohabitations subies, souligne l'IPR.Les communes les plus concernées sont celles avec une forte proportion de logements anciens ou dégradés, privés ou sociaux, financièrement plus abordables : 11 des 20 arrondissements parisiens mais aussi 22 communes de Seine-Saint-Denis, où la suroccupation est particulièrement prégnante à La Courneuve et Aubervilliers.Si les données de l'enquête remontent à l'avant-crise sanitaire, "le Covid a remis en lumière ce sujet" en montrant "qu'il n'était pas soutenable pour tout le monde de transformer son logement en lieu de vie, avec l'école et le travail", souligne à l'AFP Martin Omhovère, directeur du département habitat et société de l'IPR.Selon lui, l'évolution depuis lors, avec des foyers qui s'éloignent du centre parisien pour la banlieue ou la province, "concerne les gens qui ont les moyens d'accéder à la propriété mais qui n'étaient pas foncièrement concernés par cette suroccupation"."Les gens en suroccupation dans le parc locatif privé n'ont souvent pas les moyens d'acheter" et ceux occupant des logements sociaux s'y retrouvent "bloqués" par la croissance des prix dans le privé, souligne-t-il.
Il y a 2 ans et 232 jours

Le bénéfice d'Hexaom entamé par le coût des matériaux

Le groupe familial basé à Alençon, en Normandie, a dégagé un résultat net de 1,2 million d'euros, dix fois moins qu'un an auparavant.Son chiffre d'affaires, en revanche, a grimpé de 10% sur un an, porté par la construction, son coeur de métier.La forte érosion de sa marge, à cause des prix des matériaux de construction, a été compensée par l'activité "record" des ventes en 2021, année de sortie de confinements où la demande pour des maisons avec jardin a explosé.Si les ventes ont depuis reflué, avec un carnet de commandes qui recule, la croissance d'autres activités (rénovation pour les particuliers, promotion immobilière, aménagement foncier) lui permet de tabler sur un chiffre d'affaires à la fin de l'année dépassant, pour la première fois, le milliard d'euros.Seule son activité de rénovation pour les entreprises, notamment via sa filiale Atelier des Compagnons, affiche des ventes en baisse (-14,4% à 48,6 M EUR), car elle "subit un important retard de production". Elle subissait déjà des difficultés "du fait d'une croissance trop forte et mal maîtrisée", ajoute Hexaom.Le prix de vente moyen des maisons a grimpé de 18% en un an, à 155.600 euros, du fait de la hausse des coûts des matériaux et de l'entrée en vigueur, au 1er janvier 2022, d'une règlementation environnementale plus stricte sur la construction neuve.Désormais, le groupe indexe automatiquement ses tarifs sur les coûts des matériaux, et prévoit par conséquent une marge "mécaniquement en amélioration à moyen terme".
Il y a 2 ans et 232 jours

Nice Motion-Control : un seul dispositif suffit pour capter les mouvements, la lumière et la température

Zoom sur ce détecteur sans fil, en mesure de capter le mouvement, la température et l’intensité lumineuse en un seul appareil.Les multifacettes du montion-controlIntelligent et sans fil, le Motion Control est conçu spécifiquement pour un usage intérieur. Grâce à ses multiples usages, il sait se rendre indispensable que l’on soit chez soi ou loin de son habitat.Sécurité : Le Motion-Control sécurise le logement grâce à son capteur de mouvement. Il détecte également les changements de position et les tentatives de sabotage du boîtier extérieur. En cas d’incident l’utilisateur est notifié instantanément sur son smartphone. Unique en son genre, il dispose d'une fonctionnalité de détection des tremblements de terre dès le 4ème degré de l’échelle de Mercalli.Confort de l’habitat : Equipé d’un capteur de température intégré, le Motion-Control est sensible aux moindres variations de températures et détecte l’intensité lumineuse. C’est l’accessoire idéal qui, via les informations transmises à la box domotique Yubii Home, permet de gérer les protections solaires pour réduire efficacement la température intérieure et améliorer le confort d’été en toute autonomie.Pratique, la diode LED du Motion-Control donne des informations visuelles sur le mouvement, le niveau de température ou son mode de fonctionnement.A l’aide des capteurs et des informations communiquées à la box domotique Yubii Home, l’habitat s’adapte à toutes les possibilités et devient ainsi plus sûr, efficace et confortable.Il est fourni avec une fixation universelle permettant une installation rapide, non-invasive et sur toutes surfaces. Le Motion-Control est alimenté par pile et fonctionne sur une communication sans fil via le protocole Z-Wave et Z-Wave Plus.
Il y a 2 ans et 233 jours

Borne sous pression sur les retraites et la taxation des profits

La coalition de gauche Nupes faisait au même moment monter la pression sur le gouvernement, avec une proposition de loi pour taxer les "superprofits" des grandes entreprises et tenter d'obtenir un référendum d'initiative partagée, qui ne manquera pas d'animer les débats budgétaires. "Nous espérons que cette procédure va créer un rapport de force" avec la majorité présidentielle, a insisté le socialiste Olivier Faure.La question a aussi été évoquée lors des échanges à Matignon. "Dans une économie de guerre, il faut dégager des recettes exceptionnelles", a plaidé Patrick Kanner au nom des sénateurs PS."On en reparlera" lors du débat budgétaire, a promis le ministre des Relations avec le parlement, Franck Riester, lors d'un point presse en fin de journée."Concertation et écoute permettront de mener les réformes nécessaires pour le pays", a fait de son côté valoir dans un tweet la Première ministre qui, privée de majorité absolue à l'Assemblée nationale, prône le dialogue dans l'espoir de bâtir des "majorités de projet".Elle n'exclut pas cependant, pour le vote du budget à l'automne, le recours à l'article 49.3, qui permet l'adoption d'un texte sans vote sauf motion de censure, car "les Français ne nous ont pas demandé l'immobilisme".Balayant le calendrier législatif, de l'assurance chômage au budget en passant par les énergies renouvelables, ses interlocuteurs ont été nombreux à dire leur hostilité à l'idée d'un amendement sur les retraites dans le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)."Contradictoire"Le président Emmanuel Macron avait évoqué cette éventualité, souhaitant une application "dès 2023". Une décision qui "appartiendra" au gouvernement, avait-il ajouté.Prudente, Mme Borne ne s'est toujours pas exprimée sur le sujet. "Le moment venu, le président de la République et Première ministre trancheront, tant sur la forme que sur le fond", mais "pour prendre des décisions, c'est important d'écouter", a affirmé M. Riester."Si c'est l'amendement, le gouvernement s'empalera", a prédit le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, qui juge la réforme des retraites nécessaire, mais fustige une façon de faire "totalement contradictoire avec la fameuse nouvelle méthode (basée sur le compromis, NDLR) proclamée par le président de la République".Ce serait "une violence faite au débat parlementaire autant qu'au dialogue social", a jugé pour les députés PS Boris Vallaud, pour qui le compromis "n'a été dans la pratique du gouvernement qu'un mot".Communistes et écologistes avaient auparavant également rejeté l’hypothèse d'un amendement.L'éventualité divise jusque dans la majorité.Reçue en premier avec ses homologues du MoDem et d'Horizons, la cheffe de file des députés Renaissance, Aurore Bergé a plaidé "collégialement" en faveur d'une "décision rapide" sur les retraites.Si le gouvernement devait recourir à l'article 49.3 de la Constitution, ce sera "la responsabilité des oppositions", selon elle."Pas un scandale"Mais le président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, Jean-François Mattéi, a redit à la Première ministre l'opposition de ses députés à un tel amendement, même s'il approuve "la nécessité d'une réforme"."Nous avons été élus pour agir, non pas pour procrastiner", a plaidé de son côté le président du groupe Horizons au Palais-Bourbon Laurent Marcangeli, qui sera "au rendez-vous de la réforme", tandis que le sénateur macroniste François Patriat rappelait que le Sénat, à majorité de droite, amendait chaque année le budget sur les retraites.En termes de méthode, le projet de loi sur les énergies renouvelables "sera un bon test" pour "voir si le gouvernement est en capacité justement de rebondir sur (les) propositions" d'EELV et parvient à "trouver d'autres majorités", a dit espérer le sénateur écologiste Guillaume Gontard.Son homologue à l'Assemblée nationale, Cyrielle Châtelain, a réclamé une "politique à la hauteur (du) bouleversement" climatique, et redit son "opposition complète" aux réformes "libérales" de l'assurance chômage et des retraites.La Première ministre doit encore recevoir jeudi Marine Le Pen (RN) et Olivier Marleix (LR), puis le 30 septembre Mathilde Panot (LFI).
Il y a 2 ans et 233 jours

Épisodes méditerranéens : comment éviter les dégâts des crues brutales ?

Quelles sont les mesures de prévention ?Si l'intégralité de la France est concernée par un risque d'inondations, même mineur, quinze départements du sud sont particulièrement exposés aux crues brutales à cause des épisodes méditerranéens, ces systèmes orageux capables de déverser des mois de pluies en quelques heures.Comme pour tout risque naturel, divers plans de prévention et de gestion existent, sans cesse révisés avec la récurrence des catastrophes. En 2020, la tempête Alex faisait dix morts, huit disparus, 13.000 sinistrés et environ un milliard d'euros de dégâts dans les Alpes-Maritimes.Depuis les années 1990, des "plans de prévention du risque inondation" (PPRi) établissent la cartographie des dangers et réglementent l'occupation des sols. Annexés aux Plans locaux d'urbanisme (PLU), ils peuvent mener à des interdictions de construire ou à des restrictions, comme l'impossibilité de doter sa maison d'un sous-sol.Ces contraintes se doublent d'initiatives des collectivités, les Programmes d'actions de prévention des inondations (PAPI), ouvrant droit à des subventions de l'État : études du risque local, entretien des cours d'eaux, construction d'ouvrages de protection...Depuis 2011, 69 PAPI ont été labellisés dans les quinze départements concernés, soit un milliard d'euros d'actions (sur 2,6 milliards au national), dénombre la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) au ministère de la Transition écologique.Environ un quart a servi aux délocalisations de "plus de 800 foyers (183 dans l'Aude, 383 dans le Gard et environ 250 dans les Alpes-Maritimes)", selon les chiffres du ministère.Les outils d'alerte se sont aussi multipliés: outre les vigilances de Météo-France et des systèmes d'alertes par SMS, le service Vigicrues s'est enrichi au printemps d'une application mobile avec des notifications personnalisées.Axe majeur de prévention, le gouvernement a relancé en août ses campagnes d'information sur les bons réflexes: "ne pas aller chercher ses enfants" ; "reporter ses déplacements", "rester dans un bâtiment" en hauteur ; "ne pas prendre sa voiture, car quelques centimètres d'eau suffisent à l'emporter", etc.Quelles sont les pistes d'amélioration ?"La plupart des crues sont prévisibles par Vigicrues", rappelle Sybille Muller, cheffe du bureau des risques d'inondation à la DGPR. Ce qui permet d'activer au plus tôt les Plans communaux de sauvegarde (PCS), c'est-à-dire les mesures en cas de crise, en premier lieu les plans d'évacuations."Mais ça ne sert à rien d'avoir un bon plan si on ne s'entraîne pas", ajoute Véronique Lehideux, cheffe du service des risques naturels et hydrauliques au ministère de la Transition écologique."Jusqu'ici on a beaucoup travaillé sur l'acquisition des bons réflexes, mais il faut désormais développer une culture de l'exercice", comme ceux contre les incendies organisés tous les ans et entrés dans les moeurs, souligne la haute fonctionnaire.Adoptée fin 2021, "la loi Matras" sur la sécurité civile "a renforcé les exigences d'exercices" et les autorités comptent étendre cette "logique de crise", "déjà très développée dans les territoires ultra-marins", précise Mme Lehideux.Les grandes lignes de ce qu'il reste à faire sont recensées dans les Plans de gestion des risques d'inondation (PGRI), déclinés sur cinq ans au niveau local.Celui du bassin hydrologique Rhône-Méditerranée prévoit notamment pour la période 2022-2027 d'"améliorer les capacités d'écoulement", alors que l'urbanisation et l'imperméabilisation des sols n'ont cessé d'accentuer le ruissellement.Cela va de la coupe d'arbres fragiles, susceptibles d'être emportés et de former des barrages en s'accumulant sous les ponts, à la destruction d'ouvrages ayant étroitisé les cours d'eau, en passant par les "solutions d'adaptation fondées sur la nature" (SaFN). Il s'agit par exemple de restaurer des zones humides pour étaler les crues, décompacter les sols grâce aux systèmes racinaires des arbres ou multiplier les "noues paysagères" (larges fossés en pente douce pour accueillir les eaux pluviales)."Ces solutions sont à la mode et ont un rôle contributif pour atténuer les catastrophes naturelles", note Sybille Muller, "mais il faut être réaliste : il y a des risques climatiques qui nécessitent des constructions en durs", comme les digues et barrages redimensionnés à la hauteur du danger.
Il y a 2 ans et 233 jours

Loi renouvelables : le gouvernement retire un article décrié par les ONG environnementales

Cet article 3 voulait relever les seuils à partir desquels les projets devaient être soumis à étude d'impact sur l'environnement, dans le but d'accélérer les installations éoliennes ou solaires. Des ONG jugeaient qu'il était contestable juridiquement car il aurait représenté une dérogation au principe de non-régression du droit environnemental, entériné par une loi de 2016.En outre, les "critères déterminant les futurs seuils de déclenchement d'une évaluation environnementale (reportés à des décrets d'application) ne permettent pas d'estimer l'ampleur des conséquences du projet sur la biodiversité", a alerté mercredi de son côté le Conseil national de protection de la nature (CNPN).Alors que le projet de loi doit être présenté en Conseil des ministres lundi, le ministère a expliqué avoir retiré l'article pour répondre au souhait de l'exécutif que la loi soit préparée "en pleine concertation avec les parties prenantes", mais aussi parce que cela ne réduisait in fine pas l'ambition française d'accélération des projets dans les renouvelables.L'objectif est qu'on "ne se départ pas de l'ambition qui est de diviser par deux le temps de réalisation des projets", a-t-on souligné. Or en la matière, l'apport de cet article n'était "pas évident", et d'ailleurs, il n'était "pas forcément" non plus "une attente forte" du secteur des renouvelables, a-t-on ajouté.Cet article "revenait à vouloir gagner deux mois et demi au détriment de la biodiversité, c'était un marteau pour écraser une mouche", a réagi Nicolas Richard, secrétaire national de la FNE. "Notre inquiétude sur le texte reste globale: l'urgence climatique ne justifie pas des dégâts sur la biodiversité, l'eau et l'usage des sols", a-t-il ajouté, fustigeant l'absence de planification.La Ligue de protection des oiseaux (LPO) s'est dite "satisfaite du retrait de cet article", par la voix de son directeur Yves Verilhac, pour qui "c'est malheureux d'en être réduit à applaudir une absence de régression. Où est-elle cette reconquête de la biodiversité annoncée à grands renforts de communication?"Le texte qui comptait 20 articles, et qui fera quoiqu'il arrive l'objet de vifs débats au Parlement, vise à aider la France à rattraper son grand retard dans le déploiement des énergies renouvelables, éolien et photovoltaïque notamment.Il prévoit des mesures transitoires pendant 48 mois pour simplifier les procédures (extension du vote du public par voie électronique), la multiplication des possibilités d'implantation des panneaux solaires (sur les délaissés autoroutiers, les terrains dégradés, obligatoires en ombrières de parkings existants...) ou encore une mutualisation des débats par façade maritime pour l'éolien en mer.
Il y a 2 ans et 233 jours

Diagnostics de performance énergétique : UFC-Que Choisir dénonce un grand n’importe quoi, encore et toujours

Alors que la pertinence du DPE est plus que jamais indispensable compte tenu des conséquences d’une qualification du logement en tant que passoire thermique, l’UFC-Que Choisir, sur la base de l’analyse de 34 diagnostics réalisés dans 7 maisons situées dans différentes régions de France (1), demande au Gouvernement de revoir de fond en comble le processus de certification des professionnels du diagnostic, et que l’opposabilité du DPE soit étendue aux recommandations en matière de travaux à mener.Jusqu'à 3 classes d'écart pour un même bienAlors qu’un consommateur souhaitant réaliser un DPE de son logement dans le cadre d’une vente ou de la location d’un bien pourrait logiquement considérer que le choix du diagnostiqueur n’affectera pas sa classification, la réalité du terrain met en évidence de stupéfiants écarts. En effet, parmi les 7 maisons qui ont fait l’objet de nombreux diagnostics (entre 4 et 5 chacune), 6 d’entre elles ne se sont pas vues reconnaître la même classe énergétique, avec même une maison pour laquelle la classe attribuée va de B à E alors qu’elle est basse consommation !Cette situation pourrait prêter à sourire si la détermination de la classe du DPE n’emportait pas de conséquences si importantes sur la valorisation du bien immobilier, ou encore sur l’estimation de consommation d’énergie et donc des factures, qui pour une maison va même du simple au plus du double (+226%). Pire, avec l’interdiction de vendre ou louer des biens immobiliers énergivores qui interviendra, progressivement, à partir de l’année prochaine pour les plus énergivores, les conséquences d’un classement erroné s’avéreront encore plus préjudiciables.Des recommandations de travaux d'économies farfeluesLa réglementation impose aux diagnostiqueurs de faire figurer sur le DPE des recommandations sur des travaux permettant d’améliorer l’efficacité énergétique des logements ou de limiter les émissions de gaz à effets de serre. Or, certains conseils sont tout simplement ahurissants : un installateur a ainsi recommandé la pose d’un chauffe-eau solaire alors que la maison en disposait déjà. De même, les estimations de travaux jugés essentiels pour une même maison varient d’un peu plus de 3.000 euros à 10 fois plus pour un autre diagnostiqueur.Comment s’étonner de cette situation alors même que les professionnels du diagnostic sont incapables de tous s’accorder sur la principale source de déperdition de chaleur des logements ? Effectivement, pour un même bien, le DPE d’un diagnostiqueur indique que les murs pèsent pour 49% dans la déperdition de chaleur du logement, quand celui de l’un de ses concurrents indique qu’ils ne pèsent que pour 19%.Les pouvoirs publics continuent de cautionner ces professionnelsLes professionnels contactés sont tous présents sur un site gouvernemental (2) recensant les diagnostiqueurs certifiés. Autrement dit, les pouvoirs publics qui cautionnent cette situation ont une lourde responsabilité sur le sentiment légitime de défiance existant à l’égard des DPE.La nouvelle enquête d'UFC-Que Choisir révèle que la certification n’est en rien un gage de qualité, ce qui démontre un défaut du cadre de certification mais aussi dans les contrôles de qualité des prestations réalisées par les diagnostiqueurs.Il convient de souligner que la discordance a pu être rencontrée aussi bien en ayant recours à des réseaux qu’à des indépendants… Les consommateurs sont donc aujourd’hui largement démunis pour prendre attache en toute confiance avec un diagnostiqueur.Attachée à faire du DPE un outil éclairant utilement les propriétaires sur les travaux à entreprendre, et assurant aux futurs acquéreurs ou locataires de disposer d’une information fiable sur la performance énergétique du bien immobilier, l’UFC-Que Choisir demande :De rendre opposable aux diagnostiqueurs les allégations du DPE sur les travaux recommandésDe revoir en profondeur le système de certification pour assurer aux consommateurs que le recours à un professionnel certifié est réellement gage de qualité. Notes (1) Résultats complets de l’enquête disponibles dans le numéro 617 d’octobre du magazine Que Choisir, actuellement en kiosques. (2) http://diagnostiqueurs.din.developpement-durable.gouv.fr/index.action
Il y a 2 ans et 233 jours

L'Ordre des géomètres-experts présente son plan "géomètre-expert 2030"

C’est devant plus de 1.000 congressistes que Joseph Pascual, le Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts (OGE), a présenté la vision qu’il entend porter pour la profession et l’Institution ordinale à travers le projet « géomètre-expert 2030 ».Fruit de deux ans de travaux, d’entretiens et de tables rondes ayant réuni des géomètres-experts en activité ou en formation ainsi que leurs collaborateurs, des représentants du Ministère de tutelle, des élus, clients et partenaires sociaux… Ce plan stratégique va entraîner une véritable transformation de la profession. Il ambitionne de donner à chaque cabinet les moyens de s’adapter aux bouleversements qui traversent notre société. Il s’articule autour de trois axes de transformation – la profession, le géomètre-expert et l’Ordre des géomètres-experts – avec un objectif prioritaire : faire du géomètre-expert le garant majeur d’un cadre de vie durable.Concernant la profession, Joseph Pascual a notamment insisté sur la nécessité de penser la performance de manière plus globale, de sorte que la performance économique n’en soit plus qu’une composante aux côtés de la performance sociale, sociétale et environnementale. « Aujourd’hui, la pérennité d’une entreprise passe forcément par l’analyse et la maîtrise de l’impact de ses activités sur son écosystème. C’est cette vision que nous avons décidé de porter », a déclaré le Président du Conseil supérieur de l’OGE. Joseph Pascual a également souligné la nécessité pour les géomètres-experts et l’Autorité ordinale de construire une vision commune de ce que sera la profession en 2030, « nous portons l’ambition de fédérer l’ensemble des acteurs de l’aménagement des territoires à moyen terme », a-t-il confié.S’agissant du géomètre-expert, le Président du Conseil supérieur de l’OGE a officialisé le lancement d’un label RSE qui permettra de se familiariser aux procédures et bonnes pratiques à mettre en place. Les travaux du Congrès, en partie consacrés aux pratiques permettant de limiter l’impact des opérations d’aménagement sur le foncier, ont permis de mettre en lumière de nouvelles approches qui témoignent de la prise de conscience de la profession. Les géomètres-experts ont par exemple formulé plusieurs propositions relatives à l’aménagement des massifs boisés et à la restructuration du parcellaire en Forêt pour en améliorer la desserte et la gestion et lutter contre les feux de forêts. La profession entend également faire de l’aménagement foncier agricole un outil de préservation de l’environnement qui puisse mieux valoriser les trames vertes et bleues et prévenir les risques climatiques.L’Ordre souhaite également placer l’expérience client au cœur de la mission du géomètre-expert. Une plateforme sera notamment lancée afin de permettre à toutes les parties prenantes du géomètre-expert de suivre l’avancement de leurs projets, de partager plus facilement leurs documents et de comprendre plus facilement les livrables rendus par la profession. Plusieurs outils d’évaluation de la satisfaction client seront mis en place dans tous les cabinets afin de mesurer l’impact de cette nouvelle approche.Une démarche qui vise également à attirer les étudiants soucieux de trouver du sens dans leur métier, « nous devons être à l’écoute des demandes des jeunes générations, qui ne pensent plus seulement que par le salaire, mais qui interrogent également leur impact global sur la société », a résumé Joseph Pascual.L’OGE souhaite justement réformer les modes d’accès à la profession pour attirer toujours plus de talents aux profils diversifiés. Joseph Pascual a donc annoncé la création de parcours d’accès à la profession par la voie académique et par la voie professionnalisante, qui intégrera la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) en proposant des compléments de formation adaptés à chaque candidat, en fonction de son cursus et de son parcours professionnel. Cette refonte s’appuie sur la création d’un nouveau diplôme d’État de géomètre-expert et sur la mise en place d’un centre de formation des géomètres-experts qui fonctionnera comme un centre de ressources et d’ingénierie pédagogique chargé de concevoir et réaliser des supports pédagogiques, de dispenser de la formation durant les périodes de pratique professionnelle et de préparer à l’obtention du diplôme.La stratégie « Géomètre-expert 2030 » doit également permettre à la profession et à ses instances d’évoluer pour répondre aux besoins de pluridisciplinarité de ses clients. L’OGE a donc annoncé le lancement de spécialisations internes en ingénierie VRD (Voiries et Réseaux Divers), en urbanisme et en expertise en évaluation immobilière. Le projet d’ordonnance relative à l’exercice en société des professions libérales autorisera par ailleurs le géomètre-expert à exercer avec les autres professionnels du cadre de vie au sein de Sociétés Pluriprofessionnelles d’Exercice. Une avancée que les géomètres-experts appellent de leurs vœux depuis 1990 !Enfin, Marie-Anne Frison Roche, Professeur de droit économique à l’IEP de Paris et spécialiste du droit de la régulation, a été associée aux réflexions de la profession sur la modernisation du fonctionnement de ses instances. Pour Marie-Anne Frison-Roche, les Ordres professionnels ne doivent plus être pensés sous le seul prisme du droit de la concurrence, mais également comme acteurs du droit de la Régulation et de la Compliance. Joseph Pascual souhaite donc porter un projet d’Ordre rénové, doté de missions sociétales et environnementales, à l’image des sociétés à missions introduites par la loi Pacte. Cette transformation permettra à l’OGE d’intégrer de nouveaux standards de qualité pour contrôler les prestations délivrées par ses membres, comme justement la RSE ou l’expérience client. Plus globalement, ces évolutions doctrinales offriront à l’OGE la possibilité de renforcer la régulation de la profession, avec pour objectif de garantir que chaque géomètre-expert soit un professionnel d’excellence.Joseph Pascual a conclu ce temps d’échanges et de réflexion en se réjouissant de cette stratégie « qui s’apparente à un véritable défi qui nous oblige à nous réinventer, mais qui fera de chaque géomètre-expert un acteur de la préservation de la planète et le garant majeur d’un cadre de vie durable ».Les chiffres clés de la profession de géomètre-expert1.862 géomètres-experts inscrits au tableau de l’Ordre1.095 cabinets répartis sur l’ensemble du territoireUne filière de 10.000 emplois structurée essentiellement en PME76% des cabinets sont des sociétésUne moyenne de 8 salariés / cabinet
Il y a 2 ans et 233 jours

Meljac présente ses mini spots encastrés à Led

Des spots élégants, simples à installerLes nouveaux spots MELJAC s’accordent avec toutes les gammes en laiton de la marque et leur fixation a été optimisée : le transformateur est placé dans le faux plafond et la plaque en laiton directement clipsée sur le spot. Avec un indice de protection IP 54, ils peuvent être installés aussi bien dans les couloirs et chambres que salles de bains et cuisines. Leur éclairage à LED peut être direct ou asymétrique, blanc chaud ou froid, selon le choix du client. Les deux modèles existent avec intérieur blanc ou noir.Formats : Ø58 mm, 58x58 mm (épaisseur 3 mm) Eclairage LED direct ou asymétrique Couleur d’éclairage : blanc chaud (2.700K) ou blanc froid (4.000K)Puissance : 230V – 5W Angle de diffusion du faisceau : 24° Bords droits, sans vis apparentes Indice de protection : IP 54 Classe II
Il y a 2 ans et 233 jours

À Lyon, sur le bâtiment S-One, le nouveau système de châssis cadres Wicline 65 de Wicona fait le mur

Livré en mai 2022, il a été érigé en lieu et place d’un hôtel des ventes vieillissant et témoigne d’un tissu urbain qui se renouvelle. Comment, sur cette parcelle contrainte en forme de proue, délimitée par le ruisseau des planches en contrebas, construire des bureaux nouvelle génération, flexibles, adaptés aux attentes d’aujourd’hui et tirant parti de cet environnement?Porté par le Groupe Carré d’Or, le projet de SOHO répond par un bâtiment tertiaire en forme compact reprenant les codes industriels de son héritage. La contrainte du ruisseau à l’arrière du terrain a permis une audace architecturale pour respecter la distance réglementaire de toute implantation de construction à moins de 8 mètres. S-One déroule un bâtiment rectangulaire de 3.246 m2 en R+4 et 2 niveaux de sous-sol et un impressionnant porte-à-faux triangulaire de 8 mètres.Au niveau du travail de la trame des menuiseries et des façades, le choix s’est porté sur le système de façade cadre WICONA. « Notre volonté était de faire des modules préfabriqués en atelier, livrés sur le chantier et posés d’une pièce sur l’ossature du bâtiment avec l’ambition un peu nouvelle que les modules soient complément fini sur la peau intérieure et extérieure. » Afin d’apporter une dynamique et du rythme à l’ensemble, le cabinet d’architecture SOHO et l’entreprise LENOIR Métallerie ont imaginé 8 versions de modules.Pour Antoine Noyel, DGA de Lenoir Métallerie : « La spécificité du projet réside dans le synoptique de l’habillage des façades cadres qui répondaient à un double objectif : donner l’impression d’une cinétique depuis la rue via un kaléidoscope de modules positionnés de manière dynamique et faire illusion que la structure porteuse du projet se situe à l’extérieur, ne laissant apparaître que des objets d’habillage décoratifs en aluminium pour recréer cette modénature. »Pour cela, il a été décidé de décliner le système de façade cadre par élément WICTEC EL de WICONA et créé un système de châssis cadre à partir de la fenêtre WICLINE 65. En tout, 110 éléments ont été fabriqués en atelier, représentant 1.050 m2 de façade déclinée dans 8 designs différents. Chaque bloc/unité étant lui-même composé de 3 à 5 éléments de remplissage.