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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31954 résultats)
Il y a 2 ans et 234 jours

La FFB s'engage encore plus pour le développement des compétences dans la construction

Ce « Pact for skills in Construction » contient les engagements suivants :établir des partenariats solides, notamment avec les organismes d’enseignement et de formation professionnels (VET) ;surveiller l'offre et la demande professionnelles et anticiper les besoins en connaissances, compétences et savoir-faire ;lutter contre la discrimination ;attirer davantage de jeunes et de femmes dans le secteur ;promouvoir une culture de l'apprentissage tout au long de la vie pour tous, soutenue par des incitations adaptées.La FFB, avec la FIEC (Fédération européenne de l’industrie de la construction) et le CCCA-BTP, participe depuis le 1er janvier 2019 au projet européen « Construction Blueprint » soutenu par le programme Erasmus+. Construction Blueprint, qui réunit 24 partenaires européens et nationaux issus de 12 pays, a pour objectif de développer une stratégie sur les compétences professionnelles. Il s’agit d’identifier les besoins et attentes des entreprises en matière de compétences, notamment en lien avec les enjeux de l’efficacité énergétique, de l’économie circulaire et du numérique, ainsi que de recueillir les bonnes pratiques, nationales et régionales.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Investie de longue date dans le développement des compétences, la FFB renouvelle son engagement, aux côtés de sa fédération européenne de la construction, la FIEC. Il importe de tout mettre en œuvre pour permettre à nos entreprises de bénéficier d’une main d’œuvre qualifiée, au fait des enjeux de transitions écologique et numérique. »
Il y a 2 ans et 234 jours

Cheminées Poujoulat ensoleille sa notoriété avec un troisième parrainage météo

Pour cette troisième année consécutive de parrainage météo, les spots publicitaires du leader européen des conduits de cheminée et sorties de toit métalliques restent sur le même cap : informer les consommateurs sur l'importance d'installer un conduit de fumée de qualité pour bénéficier d'une solution de chauffage performante. Cette année, Cheminées Poujoulat décide de mettre également l'accent sur sa nouvelle solution d'aménagement extérieur : la marque Outsteel par Cheminées Poujoulat, qui propose une gamme de caches design pour pompe à chaleur et climatisation.2 spots : Cheminées Poujoulat en entré, Outsteel en sortiePendant 4 semaines, du 9 septembre au 2 octobre 2022, Cheminées Poujoulat encadrera les bulletins météo du week-end, du vendredi au dimanche, de France 2 et France 3, avec 2 spots de 12 secondes. Cette campagne TV sera également diffusée le week-end sur TV5 Monde et La Chaîne Météo.Spot d'entréeLe spot d'entrée évoque le confort d'hiver au coin du feu apporté par les solutions pour le chauffage Cheminées Poujoulat, fabricant français depuis 1950. En fin de spot, un point d'attention est porté aux téléspectateurs sur l'importance d'avoir un conduit de fumée de qualité pour bénéficier d'une solution de chauffage performante.Spot de sortieNouveauté pour la campagne TV 2022 : le spot de sortie met en lumière la toute nouvelle innovation phare développée par Cheminées Poujoulat pour l'aménagement extérieur, Outsteel. Une gamme de caches pompe à chaleur et climatisation qui s'inscrit parfaitement dans la démarche de la marque de proposer de plus en plus de personnalisation et de solutions esthétiques, plébiscitées par les consommateurs.Ancrer Cheminées Poujoulat durablement dans le quotidien des françaisDepuis 2020, Cheminées Poujoulat parraine la météo sur France 2 et France 3. En tant que marque proposant des solutions présentes dans les foyers français, qui participent au confort, le choix de ce programme s'explique par son profil fédérateur et familial. Aussi, accompagner la météo à cette période de l'année est en cohérence par rapport à l'activité chauffage.Avec cette troisième année de campagne TV, Cheminées Poujoulat continue de renforcer sa relation avec le grand public, consolidant sa notoriété d'année en année. S'adresser ainsi aux consommateurs permet non seulement de les informer des solutions existantes pour leur confort thermique, mais également de favoriser les entreprises partenaires distribuant ses produits.Cheminées Poujoulat poursuit ainsi son parcours en tant que fabricant français de référence, et dont les innovations sont régulièrement reconnues et valorisées par les professionnels du secteur.
Il y a 2 ans et 234 jours

L'ex-président du Panama Martinelli accusé d'avoir reçu des pots-de-vin d'un groupe brésilien de BTP

"Qu'on me coupe les couilles s'il y a un sou qui m'implique" dans le méga-procès anti-corruption qui s'est ouvert la semaine dernière à Panama, a déclaré l'ancien chef de l'Etat devant plusieurs centaines de partisans qui l'acclamaient lors d'une manifestation jusqu'au siège de la Cour suprême du pays."Tout cela ce sont des rumeurs (...) c'est un procès truqué", a lancé M. Martinelli, réputé pour ses propos souvent outranciers. Selon lui ce procès est monté contre lui pour l'empêcher de se présenter de nouveau à l'élection présidentielle en 2024.Le parquet a réclamé vendredi en audience préliminaire le jugement de l'ancien président Martinelli (2009-2014) ainsi que de M. Juan Carlos Varela, qui lui a succédé à la tête de l'Etat de 2014 à 2019. Une cinquantaine de personnes, dont plusieurs anciens ministres, sont également mis en cause.En 2016, le groupe Odebrecht avait reconnu devant un tribunal de Brooklyn (Etats-Unis) avoir distribué plus de 788 millions de dollars de pots-de-vin dans toute l'Amérique latine, dont 59 millions de dollars pour le seul Panama. Le groupe brésilien s'est vu notamment adjuger la construction des deux lignes de métro de la ville de Panama, l'agrandissement de l'aéroport international de la capitale, ainsi que plusieurs tronçons du boulevard de front de mer de la ville.L'ancien président Martinelli (2009-2014), un prospère homme d'affaires qui possède notamment une chaîne de supermarchés, avait "pleinement conscience de l'origine illicite des fonds", selon l'acte d'accusation lu à l'audience de vendredi. Il "avait même mis sur pied "toute une structure illégale" pour collecter les pots-de-vin, selon le parquet.Deux fils de M. Martinelli, détenus aux Etats-Unis après avoir été extradés du Guatemala où ils avaient été arrêtés, se sont de leur côté déclarés coupables d'avoir reçu 28 millions de dollars du groupe de BTP brésilien, avant d'être condamnés à trois ans de prison par un tribunal de New York.Dans des aveux, plusieurs anciens responsables du groupe brésilien ont en outre mis en cause l'ancien président Martinelli.
Il y a 2 ans et 234 jours

L'ex-président du Panama Martinelli accusé d'avoir reçu des pots-de-vin d'un groupe brésilien de BTP

"Qu'on me coupe les couilles s'il y a un sou qui m'implique" dans le méga-procès anti-corruption qui s'est ouvert la semaine dernière à Panama, a déclaré l'ancien chef de l'Etat devant plusieurs centaines de partisans qui l'acclamaient lors d'une manifestation jusqu'au siège de la Cour suprême du pays."Tout cela ce sont des rumeurs (...) c'est un procès truqué", a lancé M. Martinelli, réputé pour ses propos souvent outranciers. Selon lui ce procès est monté contre lui pour l'empêcher de se présenter de nouveau à l'élection présidentielle en 2024.Le parquet a réclamé vendredi en audience préliminaire le jugement de l'ancien président Martinelli (2009-2014) ainsi que de M. Juan Carlos Varela, qui lui a succédé à la tête de l'Etat de 2014 à 2019. Une cinquantaine de personnes, dont plusieurs anciens ministres, sont également mis en cause.En 2016, le groupe Odebrecht avait reconnu devant un tribunal de Brooklyn (Etats-Unis) avoir distribué plus de 788 millions de dollars de pots-de-vin dans toute l'Amérique latine, dont 59 millions de dollars pour le seul Panama. Le groupe brésilien s'est vu notamment adjuger la construction des deux lignes de métro de la ville de Panama, l'agrandissement de l'aéroport international de la capitale, ainsi que plusieurs tronçons du boulevard de front de mer de la ville.L'ancien président Martinelli (2009-2014), un prospère homme d'affaires qui possède notamment une chaîne de supermarchés, avait "pleinement conscience de l'origine illicite des fonds", selon l'acte d'accusation lu à l'audience de vendredi. Il "avait même mis sur pied "toute une structure illégale" pour collecter les pots-de-vin, selon le parquet.Deux fils de M. Martinelli, détenus aux Etats-Unis après avoir été extradés du Guatemala où ils avaient été arrêtés, se sont de leur côté déclarés coupables d'avoir reçu 28 millions de dollars du groupe de BTP brésilien, avant d'être condamnés à trois ans de prison par un tribunal de New York.Dans des aveux, plusieurs anciens responsables du groupe brésilien ont en outre mis en cause l'ancien président Martinelli.
Il y a 2 ans et 234 jours

Trente ans après la crue meurtrière de 1992, Vaison-la-Romaine se souvient

Le 22 septembre 1992, après quelques heures de pluies intenses, l'Ouvèze, paisible rivière du Vaucluse, s'est transformée en un tumultueux torrent. Elle a emporté un camping et détruit 80 maisons, principalement dans un lotissement construit en zone inondable, charriant sur son passage des arbres, voitures et caravanes.Le bilan humain de ces inondations est un des plus lourds des 30 dernières années en France: plus de 40 morts.Fierté de cette ville de 6.000 habitants, le pont romain, submergé par une eau boueuse à 17 mètres de hauteur, a perdu ses parapets mais ne s'est pas écroulé."42 morts et 500 millions d'euros de dégâts matériels. Chacun se souvient des images de ces caravanes projetées sur le pont romain. Cette catastrophe parle à tout le monde. On voit bien que cela peut arriver", a rappelé lundi la préfète du Vaucluse, Violaine Demaret.Près du pont, elle a dévoilé un repère de la hauteur record de l'eau le jour du drame, une étape des commémorations organisées cette semaine, alors que le dérèglement du climat est devenu une préoccupation mondiale.Sous le soleil, des touristes arpentant les rues de la vieille ville regardent, incrédules, le filet d'eau serpentant sous le pont qui ne porte plus les stigmates de la catastrophe."On a tout perdu""Après l'inondation, j'ai eu comme objectif que plus personne ne s'aperçoive que la ville avait été sinistrée. Cela a pris cinq ans et coûté 120 millions de francs" (18 millions d'euros), a confié à l'AFP l'ancien maire, Claude Haut.Aujourd'hui, seule une plaque sur le pont romain, un monument à l'emplacement du lotissement détruit et l’œuvre d'un artiste représentant des petits menhirs comme autant de victimes, rappellent la catastrophe.Beaucoup de témoins âgés du drame sont morts depuis, certains ont quitté la ville mais pour ceux qui sont restés, la mémoire des faits reste vivace. Donya Ghzal avait sept ans en 1992. Elle était la dernière, avec son frère et sa sœur, à être restée dans l'école de la ville inondée."On a tout perdu", raconte-t-elle les larmes aux yeux. Sa mère, réfugiée sur le toit de leur maison, avait été évacuée par hélicoptère. "Elle n'avait rien physiquement mais son regard était vide, elle était sous le choc". Comme d'autres familles sans logement, elle a pu reconstruire une maison au Clos d'Ariston, surnommé "le lotissement des sinistrés", sur un terrain donné par la ville."Tout a commencé le matin avec une forte pluie. En fin de matinée, c'était déjà anormal. On n'y voyait pas à trois mètres. A midi, c'était la nuit noire. Les lampadaires étaient éclairés. En sortant de chez moi, j'ai entendu des cris et j'ai vu cette étendue d'eau, ce n'était plus une rivière mais un lac", s'est souvenu l'ex-maire Claude Haut qui, après le drame, a interdit toute construction dans le lit de l'Ouvèze."Le phénomène va se répéter""Aussi exceptionnel soit-il, le phénomène de Vaison-la-Romaine va se répéter. On ne sait pas où ni quand mais la dérive climatique va conduire à des évènements extrêmes de plus en plus nombreux et de plus en plus brutaux", prédit Stéphane Roos, directeur adjoint Sud-Est à Météo-France."Mais depuis 1992, des outils ont été mis en place qui permettent d'anticiper au mieux et surtout d'informer le grand public", rassure Yann Laborda du service de prévision des crues, évoquant les sites de vigilance (Apic, Vigicrues...) ou l'envoi de SMS d'alerte pour prévenir les habitants du déclenchement d'un plan de sauvegarde communal.Des capteurs ont également été installés sur des bouées en Méditerranée et sur les différents cours d'eau pour suivre les évolutions hydrologiques et prévoir au mieux crues et inondations."Mais il reste des points où l'anticipation reste courte. Cela se compte en heures. Un temps suffisant pour sauver des vies si les habitants" savent réagir, souligne Yann Laborda.L'Etat entend développer une culture du risque chez les citoyens: "Reporter ses déplacements, laisser ses enfants à l'école, monter à l'étage, ne pas utiliser sa voiture, s'éloigner des cours d'eau et rester informé", prône un dépliant visant à inculquer les bons réflexes.Chez les pompiers, des spécialisations inondations ont été développées. Ils sont 121 a en avoir bénéficié dans le Vaucluse où 90% des communes sont exposées à ce fléau.
Il y a 2 ans et 234 jours

Trente ans après la crue meurtrière de 1992, Vaison-la-Romaine se souvient

Le 22 septembre 1992, après quelques heures de pluies intenses, l'Ouvèze, paisible rivière du Vaucluse, s'est transformée en un tumultueux torrent. Elle a emporté un camping et détruit 80 maisons, principalement dans un lotissement construit en zone inondable, charriant sur son passage des arbres, voitures et caravanes.Le bilan humain de ces inondations est un des plus lourds des 30 dernières années en France: plus de 40 morts.Fierté de cette ville de 6.000 habitants, le pont romain, submergé par une eau boueuse à 17 mètres de hauteur, a perdu ses parapets mais ne s'est pas écroulé."42 morts et 500 millions d'euros de dégâts matériels. Chacun se souvient des images de ces caravanes projetées sur le pont romain. Cette catastrophe parle à tout le monde. On voit bien que cela peut arriver", a rappelé lundi la préfète du Vaucluse, Violaine Demaret.Près du pont, elle a dévoilé un repère de la hauteur record de l'eau le jour du drame, une étape des commémorations organisées cette semaine, alors que le dérèglement du climat est devenu une préoccupation mondiale.Sous le soleil, des touristes arpentant les rues de la vieille ville regardent, incrédules, le filet d'eau serpentant sous le pont qui ne porte plus les stigmates de la catastrophe."On a tout perdu""Après l'inondation, j'ai eu comme objectif que plus personne ne s'aperçoive que la ville avait été sinistrée. Cela a pris cinq ans et coûté 120 millions de francs" (18 millions d'euros), a confié à l'AFP l'ancien maire, Claude Haut.Aujourd'hui, seule une plaque sur le pont romain, un monument à l'emplacement du lotissement détruit et l’œuvre d'un artiste représentant des petits menhirs comme autant de victimes, rappellent la catastrophe.Beaucoup de témoins âgés du drame sont morts depuis, certains ont quitté la ville mais pour ceux qui sont restés, la mémoire des faits reste vivace. Donya Ghzal avait sept ans en 1992. Elle était la dernière, avec son frère et sa sœur, à être restée dans l'école de la ville inondée."On a tout perdu", raconte-t-elle les larmes aux yeux. Sa mère, réfugiée sur le toit de leur maison, avait été évacuée par hélicoptère. "Elle n'avait rien physiquement mais son regard était vide, elle était sous le choc". Comme d'autres familles sans logement, elle a pu reconstruire une maison au Clos d'Ariston, surnommé "le lotissement des sinistrés", sur un terrain donné par la ville."Tout a commencé le matin avec une forte pluie. En fin de matinée, c'était déjà anormal. On n'y voyait pas à trois mètres. A midi, c'était la nuit noire. Les lampadaires étaient éclairés. En sortant de chez moi, j'ai entendu des cris et j'ai vu cette étendue d'eau, ce n'était plus une rivière mais un lac", s'est souvenu l'ex-maire Claude Haut qui, après le drame, a interdit toute construction dans le lit de l'Ouvèze."Le phénomène va se répéter""Aussi exceptionnel soit-il, le phénomène de Vaison-la-Romaine va se répéter. On ne sait pas où ni quand mais la dérive climatique va conduire à des évènements extrêmes de plus en plus nombreux et de plus en plus brutaux", prédit Stéphane Roos, directeur adjoint Sud-Est à Météo-France."Mais depuis 1992, des outils ont été mis en place qui permettent d'anticiper au mieux et surtout d'informer le grand public", rassure Yann Laborda du service de prévision des crues, évoquant les sites de vigilance (Apic, Vigicrues...) ou l'envoi de SMS d'alerte pour prévenir les habitants du déclenchement d'un plan de sauvegarde communal.Des capteurs ont également été installés sur des bouées en Méditerranée et sur les différents cours d'eau pour suivre les évolutions hydrologiques et prévoir au mieux crues et inondations."Mais il reste des points où l'anticipation reste courte. Cela se compte en heures. Un temps suffisant pour sauver des vies si les habitants" savent réagir, souligne Yann Laborda.L'Etat entend développer une culture du risque chez les citoyens: "Reporter ses déplacements, laisser ses enfants à l'école, monter à l'étage, ne pas utiliser sa voiture, s'éloigner des cours d'eau et rester informé", prône un dépliant visant à inculquer les bons réflexes.Chez les pompiers, des spécialisations inondations ont été développées. Ils sont 121 a en avoir bénéficié dans le Vaucluse où 90% des communes sont exposées à ce fléau.
Il y a 2 ans et 234 jours

Illuminations, enseignes, éclairages, les Champs-Élysées adoptent un plan de sobriété énergétique

C’est pourquoi, sur « la plus belle avenue du monde », les horaires des illuminations, ceux des éclairages et des lumières des enseignes vont être significativement réduits. Cette décision prise par le Comité Champs-Élysées, à l’issue de son conseil d’administration du 20 septembre 2022, après consultation de l’ensemble de ses adhérents, parmi lesquels certaines des plus grandes marques mondiales et plusieurs acteurs culturels majeurs de la capitale, se veut à la fois une réponse aux recommandations du gouvernement, un accompagnement des mesures annoncées par la Ville de Paris, un appui aux dispositions que viennent de prendre plusieurs des principales entreprises de notre pays. Les Champs-Élysées, engagés pour leur rénovation dans une étude urbaine qui fait une part importante à la transition écologique, sont conscients des enjeux énergétiques, de la nécessité de les surmonter, de l’urgence à agir. Pour cela, ils ont voulu, dans une démarche, non pas de contrainte et d’obligation, mais de pédagogie et de conviction, formuler sans attendre des propositions concrètes qui conjuguent sobriété et efficacité, solidarité et rapidité.Concernant les Illuminations de Noël, deux décisions ont été prises avec le souci de faire la part tant de leur efficacité que de la volonté de conserver l’émerveillement et la « magie de Noël ». À l’instar des dispositions adoptées pour plusieurs des monuments parisiens, leur scintillement cessera à 23h45, soit 2h15 plus tôt que les années précédentes. En brillant du dimanche 20 novembre au lundi 2 janvier inclus, au lieu du dimanche 20 novembre au lundi 9 janvier, elles dureront 6 semaines contre 7 auparavant. À titre exceptionnel, elles demeureront allumées les 24 décembre et le 31 décembre.Ces choix sont importants : ils permettront de réduire de 44% la consommation d’énergie des illuminations. Cette évolution vient prolonger les initiatives déjà prises par le Comité Champs-Élysées depuis plusieurs années. En 15 ans, entre 2006 et 2021, grâce, notamment, à la mise en place d’éclairages LED, l’électricité nécessaire aux illuminations aura été diminuée de 97%. Sans évoquer les 480.000 KwH nécessaires aux illuminations jusqu’en 2006, les illuminations 2022 ne mobiliseront que 13.176 kwH, soit la consommation annuelle d’un foyer de 3/4 occupants, contre 23.400 KwH en 2021.Concernant les boutiques, les vitrines, les écrans, au terme d’un processus de concertation mené depuis la rentrée avec ses adhérents, le Conseil d’administration du Comité Champs-Élysées souhaite que les enseignes de l’avenue éteignent leur éclairage au plus tard à 22h00 et 7h00 le lendemain, au moins. Les commerces et les acteurs économiques poursuivant leurs activités au-delà (cinémas et restauration principalement) pourront naturellement dépasser cette limite. Le Comité les incite cependant à éteindre leur éclairage aussitôt qu’ils seront fermés. Cette mesure entre en application immédiatement et devra être généralisée avant le 15 octobre 2022. Les foncières, les propriétaires et les utilisateurs de bureaux des Champs-Élysées ont été invités également à se joindre ce mouvement. La durée de ce plan de sobriété énergétique sera prolongée autant que de besoin. Il fera l’objet régulièrement de points d’étape.De manière générale, le Comité Champs-Élysées incite ses adhérents à utiliser l’application gratuite et ouverte à tous, EcoWatt, éditée par RTE et l’ADEME, qui mesure, en temps réel, le niveau et le pic de consommation énergétique, à lancer des plans d’information de leurs salariés, à initier des actions de communication vers leurs clients sur les modifications des comportements individuels permettant des économies d’énergie à long terme.On l’aura compris : l’objectif du Comité est de proscrire les consommations énergétiques superflues, sans compromettre le rayonnement culturel, touristique, commercial, économique des Champs-Élysées, ni à la qualité esthétique et ludique des promenades sur l’avenue lors des périodes de fêtes. La sobriété énergétique ne doit pas être synonyme de récession économique ou d’austérité psychologique. Les Champs de la sobriété restent les Champs-Élysées. La traditionnelle conférence de presse des illuminations aura lieu dans la matinée du 27 octobre : le nom du parrain ou de la marraine, le sponsor, ainsi que le nouveau design des Illuminations seront annoncés à cette occasion. Innovation dans cette communication, dans un souci d’excellence et d’exemplarité partagées, un événement marquera la première extinction des illuminations le même jour.Pour Marc-Antoine Jamet, président du Comité Champs-Elysées : « Les Champs-Élysées sont, pour le monde entier, un symbole et une vitrine, celle de Paris, celle de la France. Il était de notre devoir de nous montrer, collectivement, solidairement, exemplaires. Une semaine après avoir salué la première rotation de la barge qui transporte au cœur de la capitale, par la Seine, les matériaux indispensables à nos chantiers de réparation en cours, (trottoirs, chaussées), précurseurs discrets, mais réels, en matière d’économies d’énergie, le temps était venu, par notre action, par notre modèle, de participer concrètement et d’inciter à la sobriété énergétique. En agissant ainsi, nous avons un souhait et un espoir. Notre souhait, c’est que Paris reste une fête. Non seulement nous sommes, comme l’immense majorité des Français, soucieux de préserver l’atmosphère si particulière des fêtes de fin d’année, pour nos enfants, pour notre moral, pour nos traditions, mais nous sommes conscients de ce que notre attractivité touristique, commerciale et culturelle représente de croissance et d’emplois. Les Champs de la sobriété restent les Champs-Élysées. Mon espoir, c’est que notre célébrité soit au service de la sobriété énergétique à laquelle il faut adhérer et que nous entraînions dans notre sillage l’ensemble des comités de quartiers, des cercles d’entreprise, pour que cet esprit de frugalité se répande. Y compris dans l’excellence énergétique, les Champs-Élysées doivent être un modèle et rester premiers. »
Il y a 2 ans et 234 jours

La piste d'une réforme des retraites dans le prochain budget de la Sécurité sociale n'est "pas tranchée", selon Dussopt

Malgré l'opposition unanime des syndicats, qu'il a rencontrés lundi, le ministre du Travail a confirmé sur RTL que la piste d'une réforme par un amendement au budget de la Sécu "fait partie des scénarios" envisagés par l'exécutif.Assurant vouloir "éviter ce qu'on appelle un passage en force", il a toutefois rappelé que "si nous sommes bloqués, si nous sommes dans une impasse, s'il n'y a aucune volonté d'accompagnement, nous disposons d'outils dans la Constitution"."Il est normal que le gouvernement se garde toutes les possibilités", a-t-il insisté, ajoutant que la stratégie "n'est pas tout à fait tranchée" et est encore "en cours de réflexion et de travail".L'objectif reste néanmoins "d'équilibrer le système" de retraite, menacé par le retour des déficits selon M. Dussopt, qui a évoqué une perte de "plus de 12 milliards" d'euros en 2027 et d'une "vingtaine de milliards" en 2030. Pour y remédier, l'idée d'un recul de l'âge légal de départ ou d'un allongement de la durée de cotisations tient la corde. "On pourrait mixer les deux mesures", a suggéré le ministre, évoquant "éventuellement des contreparties" sur "le niveau minimum de pension et la question de la pénibilité".A charge pour les syndicats de "dire ce qu'ils veulent comme améliorations", mais "aussi comment c'est financé", a-t-il souligné, répétant que cela "passe par plus de travail, à l'échelle de la société (et) à l'échelle d'une vie".
Il y a 2 ans et 234 jours

Hausse de la demande et baisse de l'offre mettent le marché de la location de logements sous tension

Ce phénomène touche tous les profils de candidats, y compris ceux disposant d'une situation favorable : 75,6% des salariés du public en ont fait le constat amer, de même que 73% des salariés du privé en CDI.La part des étudiants dans les recherches n'est que de 27% contre 35% en moyenne à cette période de l'année. Les actifs (salariés et indépendants), qui se tournent traditionnellement vers l’achat, sont ainsi sur-représentés.Un marché tendu, éprouvant pour les candidats à la locationLe marché de la location semble particulièrement tendu en cette rentrée 2022 : 74,6% des candidats à la location ayant déjà eu à faire une telle recherche par le passé font état de difficultés supérieures à ce qu'ils avaient connu, lors de leurs précédentes recherches, tandis qu'ils ne sont que 21,2% à indiquer qu'ils éprouvent autant de difficultés. Seuls 4,4% indiquent avoir moins de mal à trouver.Dans le détail, tous les profils concernés font état de difficultés supérieures, quel que soit leur statut. Ainsi, les profils théoriquement les plus favorisés que sont les salariés du privé en CDI et ceux du public ne sont pas épargnés par ce constat puisqu'ils sont respectivement 73 et 75,6% à indiquer rencontrer davantage de difficultés.Cette situation se retrouve dans les délais de recherche puisque 51,2% des candidats sont en recherche depuis plus de deux mois, dont 32,9% depuis plus de 3 mois. Là aussi, les salariés du privé en CDI ou ceux du public n'en tirent aucun avantage puisqu'ils sont respectivement 56,1% et 54,1% à rechercher depuis plus de 2 mois.Autre indicateur des difficultés rencontrées, la part des candidats qui, lorsqu'on leur demande s’ils recherchent une location vide ou meublée, répondent à 28% "Peu importe, je prendrai ce que je trouve".Un peu moins d’offres… et un peu plus de locatairesLe nombre d’offres de location au 1er septembre 2022 sur le site PAP.fr est en baisse de - 22% par rapport à 2021, mais l’année 2021 n’est pas significative, car de nombreuses locations touristiques, notamment à Paris, étaient revenues sur le marché de la location classique en raison de l’arrêt du tourisme international.Si l’on compare à la période pré-Covid, la baisse est beaucoup plus modérée : - 5% d’offres de location par rapport à 2019. On constate également une hausse de la demande : + 9% de candidats locataires par rapport à 2019.Ces deux évolutions peuvent s’expliquer par la baisse du nombre d’acheteurs. Hausse des taux d’intérêt, difficultés d'accès au crédit, hypothèse d'une baisse des prix à l'achat, incertitudes sur le pouvoir d'achat : le contexte actuel entraîne une baisse de - 14% du volume d’acheteurs par rapport à 2019.Il y a donc mécaniquement un report sur la location. Certains actifs, qui auraient probablement acheté lors des années précédentes, restent locataires, ce qui mobilise des logements (moins d’offres) et augmente la demande de location.Quant à l’hypothèse du désengagement de l’investissement locatif en raison des nouvelles contraintes réglementaires (notamment concernant les passoires thermiques), nous n’observons rien de significatif.96,7% des candidats estiment avoir eu des difficultés96,7% des candidats interrogés (y compris ceux dont c'est la première recherche) estiment avoir été confrontés à au moins une difficulté. Parmi celles-ci, les candidats à la location pointent principalement : le manque d’offres (56,3%), des loyers trop élevés (45,8%) à égalité avec l'absence de réponse des propriétaires contactés (45,4%), suivi de la rapidité avec laquelle les offres partent (36,3%).Près d’un candidat sur quatre a déjà vu son dossier rejeté plusieurs foisEnfin, on notera que 23,2% des candidats ont vu leur dossier refusé plusieurs fois ! Ce chiffre monte à 25,7% en Ile-de-France et même à 27,8% pour ceux qui recherchent à Paris.Et contre toute attente, on retrouve tous les profils parmi les candidats qui se sont heurtés à des refus de dossier, dont 33% de salariés en CDI.Et l’absence de garantie n’est pas responsable de la situation puisque 84% des candidats en avaient une.Le top 10 des départements où les loyers sont jugés « trop élevés »Les candidats à la location qui estiment avoir été confrontés à des loyers trop élevés recherchent principalement à Paris et dans deux départements de la première couronne : Hauts-de-Seine (92) et Val-de-Marne (94).Mais cette perception n’est pas une spécificité parisienne ou francilienne puisque plusieurs départements de province occupent les rangs 4 à 7, de ce top 10.Avec une constante, il s’agit de départements comprenant une grande métropole, ce qui permet d’identifier les métropoles où la situation est la plus tendue comme à :Lyon dans le département du Rhône (69), en 4ème position ;Marseille et Aix-en-Provence dans les Bouches du Rhône (13), en 5ème position ;Bordeaux en Gironde (33), en 6ème position ;Nice dans les Alpes Maritimes (06), en 7ème position ;L'encadrement des loyers, apprécié mais jugé inefficace52,4% des candidats à la location dans l'une des communes soumises à un dispositif d'encadrement des loyers (Paris, communauté de communes Plaine Commune et Est Ensemble, Lille, Lyon, Villeurbanne, Montpellier et Bordeaux) considèrent que c'est un bon dispositif, car les loyers y sont trop chers.Mais, ils sont en revanche 47,6% à juger cette mesure inefficace au motif qu’elle n'aurait pas d'effet tangible sur les prix.Les risques d'arnaques, un paramètre pris en compteL’explosion des recherches locatives via Internet a vu les tentatives d'arnaques et d'escroqueries se multiplier ces dernières années.Au point de conduire PAP à mettre en place une équipe dédiée (5 personnes à temps plein) pour pallier ce problème afin de filtrer efficacement les annonces pour protéger les locataires.Et bien entendu, plus le marché est tendu, comme en cette rentrée 2022, plus les escrocs ont de victimes potentielles.Mais ce phénomène est désormais assez connu pour que les candidats à la recherche d’une location en aient conscience puisqu'ils sont 90,6% à déclarer faire preuve de vigilance.Le manque d’offres concerne tous les types de biensLes candidats qui pointent un manque d’offres n’ont pas pour cible un type spécifique de bien. Le manque d’offres concerne donc tout autant les studios (20%) que les 4 pièces et plus (20%), de même que les 2 pièces (29%) et les 3 pièces (29%).MéthodologieEtude réalisée à partir des données issues :d'une enquête réalisée , entre le 2 et le 8 septembre 2022, via un questionnaire en ligne auprès de 11.606 candidats en recherche active d'une location.du nombre d'offres de locations disponibles en France sur le site PAP.fr à la date du 1er septembre 2022 comparées au 1er septembre 2021 et au 1er septembre 2019du nombre de recherches de locations effectuées en France sur le site PAP.fr entre le 22 aout et le 8 septembre 2022 comparées aux mêmes périodes en 2019.
Il y a 2 ans et 234 jours

Principaux indicateurs du marché du logement neuf en Ile-de-France au 2ème trimestre 2022

Sur la base de cette analyse chiffrée couvrant la période allant des mois d’avril à juin 2022, quatre tendances traduisent le contexte actuel du marché du logement neuf en Ile-de-France :Après un bon début d’année 2022, les ventes de logements neufs en Ile-de-France sont stables ce trimestre. En revanche, sur un an, la tendance est à la hausse et la région enregistre une croissance de 18% des transactions (7.465 unités dont 96% en collectif). À l’échelle départementale, Paris (-10%), la Seine-Saint-Denis (-20%) et l’Essonne (-33%) voient leur volume de transactions décroître tandis que les volumes sont stables en Seine-et-Marne.Le reste des départements enregistre des hausses comprises entre 15% (Hauts-de-Seine) et plus de 100% (Val-de-Marne). En volume, plus d’un tiers des logements se sont vendus dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.La promotion immobilière neuve ne faiblit pas (+17%) et dépasse de nouveau le seuil des 10.000 nouveaux logements. Le nombre de maisons neuves s’est légèrement restreint par rapport au trimestre précédent et représente 4% des mises en vente totales. De même que pour les ventes, le Val-de-Marne se démarque par une progression des commercialisations de près de 90% sur un an et par le volume le plus élevé de la région (2.250 unités). A contrario, l’Essonne a attiré moins de promoteurs qu’au 2ème trimestre 2021 et engrange le plus faible volume de mises en vente après Paris.Mécaniquement, le stock de logements disponibles s’accroît et atteint 30.541 unités au 30 juin 2022 (+53%). Le Val-de-Marne (>100%) suivi du Val-d’Oise (+62%) et des Hauts-de-Seine (+54%) connaissent les renchérissements de stock les plus conséquents. L’encours de maisons neuves continue de croître : 1.415 maisons neuves sont disponibles à la fin du 2ème trimestre 2022, soit deux foix plus qu’au 2ème trimestre 2021.Sur un an, le prix moyen d’un appartement neuf en Ile-de-France augmente de 4,3% et atteint 6.053 €/m². L’ensemble des départements franciliens a enregistré une hausse de prix mais dans des proportions très variables, entre +1,5% dans les Yvelines et +12,5% dans le Val-d’Oise. En valeur, Paris (14.408 €/m²) demeure le territoire le plus onéreux tandis que la Seine-et-Marne (4.466 €/m²) suivie de l’Essonne (4.618 €/m²) affichent les prix les plus abordables dans le neuf. À l’échelle communale, le prix moyen dans les villes limitrophes de la capitale continue de s’envoler et dépasse le prix de certains arrondissements parisiens comme à Saint-Mandé (14.591 €/m²), Levallois-Perret (13.115 €/m²), Boulogne-Billancourt (12.792 €/m²) ou encore Charenton-le-Pont (11.867 €/m²).
Il y a 2 ans et 234 jours

Principaux indicateurs du marché du logement neuf en Ile-de-France au 2ème trimestre 2022

Sur la base de cette analyse chiffrée couvrant la période allant des mois d’avril à juin 2022, quatre tendances traduisent le contexte actuel du marché du logement neuf en Ile-de-France :Après un bon début d’année 2022, les ventes de logements neufs en Ile-de-France sont stables ce trimestre. En revanche, sur un an, la tendance est à la hausse et la région enregistre une croissance de 18% des transactions (7.465 unités dont 96% en collectif). À l’échelle départementale, Paris (-10%), la Seine-Saint-Denis (-20%) et l’Essonne (-33%) voient leur volume de transactions décroître tandis que les volumes sont stables en Seine-et-Marne.Le reste des départements enregistre des hausses comprises entre 15% (Hauts-de-Seine) et plus de 100% (Val-de-Marne). En volume, plus d’un tiers des logements se sont vendus dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.La promotion immobilière neuve ne faiblit pas (+17%) et dépasse de nouveau le seuil des 10.000 nouveaux logements. Le nombre de maisons neuves s’est légèrement restreint par rapport au trimestre précédent et représente 4% des mises en vente totales. De même que pour les ventes, le Val-de-Marne se démarque par une progression des commercialisations de près de 90% sur un an et par le volume le plus élevé de la région (2.250 unités). A contrario, l’Essonne a attiré moins de promoteurs qu’au 2ème trimestre 2021 et engrange le plus faible volume de mises en vente après Paris.Mécaniquement, le stock de logements disponibles s’accroît et atteint 30.541 unités au 30 juin 2022 (+53%). Le Val-de-Marne (>100%) suivi du Val-d’Oise (+62%) et des Hauts-de-Seine (+54%) connaissent les renchérissements de stock les plus conséquents. L’encours de maisons neuves continue de croître : 1.415 maisons neuves sont disponibles à la fin du 2ème trimestre 2022, soit deux foix plus qu’au 2ème trimestre 2021.Sur un an, le prix moyen d’un appartement neuf en Ile-de-France augmente de 4,3% et atteint 6.053 €/m². L’ensemble des départements franciliens a enregistré une hausse de prix mais dans des proportions très variables, entre +1,5% dans les Yvelines et +12,5% dans le Val-d’Oise. En valeur, Paris (14.408 €/m²) demeure le territoire le plus onéreux tandis que la Seine-et-Marne (4.466 €/m²) suivie de l’Essonne (4.618 €/m²) affichent les prix les plus abordables dans le neuf. À l’échelle communale, le prix moyen dans les villes limitrophes de la capitale continue de s’envoler et dépasse le prix de certains arrondissements parisiens comme à Saint-Mandé (14.591 €/m²), Levallois-Perret (13.115 €/m²), Boulogne-Billancourt (12.792 €/m²) ou encore Charenton-le-Pont (11.867 €/m²).
Il y a 2 ans et 234 jours

Les autorités sanitaires suggèrent de mieux reconnaître certains cancers liés à l'amiante

Ces deux types de cancers sont "sous-déclarés et sous-reconnus", quand ils sont liés à une exposition professionnelle à l'amiante, a estimé dans un communiqué l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).Celle-ci, qui avait été saisie par plusieurs ministères (Santé, Travail...) pour évaluer le sujet, vient de rendre un rapport dans lequel elle confirme l'existence d'un lien de cause à effet entre ces cancers et l'exposition à l'amiante.En revanche, l'Anses n'a pas examiné le lien entre l'amiante et d'autres cancers - pharynx, estomac, colorectaux -, alors que cela lui avait été demandé. Elle explique ce choix par des considérations de "ressources" et de "calendrier".L'amiante, utilisé pendant plusieurs décennies au cours du XXe siècle dans la construction de bâtiments, est désormais interdit dans de nombreux pays comme la France, en raison de ses effets dangereux pour la santé.Son lien avec les cancers du larynx ou des ovaires était déjà reconnu depuis plusieurs années par différents organismes, dont l'Institut de veille sanitaire - ancêtre de l'actuel Santé publique France - et, à l'étranger, le Centre international de recherche sur le cancer, lié à l'ONU.Il est toutefois documenté de manière moins bien détaillé que pour d'autres cancers, comme ceux de la plèvre ou du poumon."L'amiante étant couramment associé aux cancers des poumons et de la plèvre, ni les médecins ni les malades ne font le lien avec d'autres cancers", a regretté Alexandra Papadopoulos, cadre de l'Anses, citée dans le communiqué.L'institution ouvre donc la voie à une meilleure indemnisation des malades, en favorisant leur reconnaissance comme maladie professionnelle. Elle se prononce pour la création de tableaux de maladies professionnelles pour ces deux types de cancers, comme c'est déjà le cas pour ceux des voies bronchopulmonaires.Une telle mesure créerait une "présomption d'origine" pour les cancers concernés, ce qui faciliterait les démarches des patients."Actuellement, il est déjà possible de faire reconnaître ces cancers en tant que maladie professionnelle, mais cela demande à la victime d'apporter la preuve du lien entre le cancer et son travail", a expliqué Mme Papadopoulos.
Il y a 2 ans et 235 jours

Jérôme Pécresse, haut dirigeant de General Electric, quitte ses fonctions

"GE confirme le départ prochain de son vice-président sénior Jérôme Pécresse, qui a décidé de se consacrer à de nouveaux projets", a indiqué la direction de General Electric France, confirmant une information de l'hebdomadaire Marianne.M. Pécresse, polytechnicien, était le dirigeant mondial de l'activité énergies renouvelables, qu'il a dirigée pendant "pratiquement dix années". Il est l'époux de Valérie Pécresse, présidente Les Républicains du conseil régional d'Île-de-France et candidate malheureuse à la dernière élection présidentielle.M. Pécresse a "mené le processus d'intégration des activités énergétiques d'Alstom vendues à GE" en 2015, rappelle GE. "Il a notamment été le fer de lance du développement réussi de GE dans le domaine de l'éolien offshore, qui constituera un pilier essentiel de GE Vernova", a poursuivi l'industriel américain."Je laisserai mes responsabilités opérationnelles à la fin de septembre quand débutera la phase de transition", a indiqué Jérôme Pécresse dans une lettre aux salariés, consultée par l'AFP."Je suis fier des contributions que nous avons apportées ensemble au secteur des énergies renouvelables presque partout dans le monde", écrit-il encore, se disant "convaincu que le développement des énergies renouvelables partout dans le monde continuera à s'accélérer et que la technologie permettra d'en repousser les limites"."L'avenir des entités françaises est dans les mains des Américains", redoute Philippe Petitcolin délégué CFE-CGC (GE turbines à gaz). M. Pécresse pouvait "faire passer les messages" mais "maintenant, la France n'a plus d'interlocuteurs", a-t-il ajouté, voyant dans le départ du dirigeant "un mauvais signal"."Pour nous, il est foutu dehors", sourit Alexis Sesmat, délégué Sud Industrie à l'entité turbines à gaz de General Electric. "C'était le seul et dernier interlocuteur français pour Bercy. La dernière carte du gouvernement français est tombée".Dans l'article 4 de l'accord de novembre 2014, signé entre GE et l'État français lors du rachat de la branche énergie d'Alstom, que l'AFP a pu consulter, l'entreprise s'engage en effet "à proposer au conseil d'administration de GE, après en avoir informé l'État, l'élection au Conseil d'administration de GE d'un président-directeur général de nationalité française de premier plan".Selon Alexis Sesmat, cette annonce est faite "dans la ligne directe de la réorganisation et la scission du groupe".Fin 2021, General Electric a annoncé une réorganisation de ses activités, entraînant la scission en trois entreprises de l'énergie, du médical et de l'aéronautique."Le centre de gravité de la partie énergie n'est plus en France mais bien outre-Atlantique ", dénonce le délégué syndical. Dans l'accord de 2014, valable 10 ans, GE s'engage pourtant à localiser des centres mondiaux en France.
Il y a 2 ans et 235 jours

Brem présente deux nouveaux radiateurs au design raffiné et contemporain

HOT, un radiateur sèche-serviette léger et discretDans la maison, la salle de bains est la pièce de détente par excellence. Afin d’y ajouter encore plus de confort, rien de tel qu’un radiateur sèche-serviette élégant au design italien, conçu par un designer renommé. Cet élément, qui assure également le chauffage, confère à la salle de bains un aspect unique.Le modèle HOT du designer Fiorenzo Mussi est fabriqué sur une plaque radiante Lamina et conçu en acier de haute qualité. Il séduit par son élégance et son design épuré. Ce nouveau radiateur présente un porteserviette en anneau à la fois discret et élégant et disponible en blanc sablé, gris quartz, noir foncé ou autres coloris du nuancier Brem.HOT se décline en six hauteurs de 88 à 167 cm pour une largeur de 53,5 cm. Il développe des puissances de 408 à 897 W.Ce modèle existe en version à eau chaude, électrique ou mixte.Fiche technique : Designer : Fiorenzo Mussi Puissance (en W) : 408 a 897 3 options disponibles : eau chaude, électrique ou mixte 80 finitions au nuancier de Brem Cinq versions : H 88 à 167 cm, L 53,5 cm, P 10, 5 cm Poids : 11,9 – 24,7 kg Prix public indicatif : à partir de 743 EUR TTCPIET, un vibrant hommage à Piet MondrianLe designer Fiorenzo Mussi a donné vie au matériau acier de haute qualité. Il a tracé des lignes verticales et horizontales s’entrecroisant de manière géométrique et rigoureuse en hommage à l’œuvre de Piet Mondrian. Fabriqué sur une plaque radiante S-Platt, ce nouveau radiateur sèche-serviette est idéal pour décorer une salle de bain avec modernité et élégance, tout en garantissant un confort thermique de qualité.PIET existe en finition brillante, satinée et mate (Soft Touch). Il est disponible en trois hauteurs de 180, 200 et 220 cm pour une largeur de 36 à 72 cm. PIET développe des puissances de 713 à 2345 W.Ce modèle existe en version à eau chaude, électrique ou mixte.Fiche technique : Designer : Fiorenzo Mussi Puissance (en W) 713 à 2345 3 options disponibles : eau chaude, électrique ou mixte 80 finitions au nuancier de Brem Trois versions : H 180 à 220 cm, L 36 cm à 72 cm, P 5,8 cmPrix public indicatif : à partir de 1398 EUR TTC
Il y a 2 ans et 235 jours

France Rénov' : la rénovation énergétique pour tous

La rénovation énergétique au cœur des enjeux énergétique et climatiquePour permettre aux ménages d’améliorer le confort de leur logement et de réduire leur consommation d’énergie, le Gouvernement a fait de la rénovation énergétique une priorité. Depuis son lancement en 2020, plus d’un million de foyers ont pu bénéficier de MaPrimeRénov’ pour réaliser des travaux dans leur logement. Pour accélérer la transition énergétique des logements et accompagner davantage de ménages vers des rénovations performantes, l’Etat a lancé France Rénov’, en janvier 2022.Un service public gratuit et indépendant, pour des rénovations énergétiques performantesFrance Rénov’, piloté par l’Agence nationale de l’habitat, est le point d’entrée unique de tous les parcours de travaux, des plus simples aux plus complexes. Pour être informés et accompagnés tout au long de leur projet, les ménages ont à leur disposition :une plateforme web (France-renov.gouv.fr),un numéro de téléphone national unique (0.808.800.700)plus de 1.800 Conseillers France Rénov’dans 500 Espaces conseils France Rénov’, présents sur l’ensemble du territoire.Les informations et conseils délivrés par France Rénov’ sont neutres, gratuits et personnalisés afin de savoir quels travaux réaliser chez soi, comment choisir ses artisans, de quelles aides on peut bénéficier et de mieux appréhender comment va se dérouler son chantier. Cet accompagnement, du début du projet à la livraison du chantier, est essentiel pour rassurer les ménages et faciliter leur passage à l’acte.FranceRénov’ permet ainsi aux ménages de réaliser un projet sur-mesure, énergétiquement performant, et de réduire leur reste à charge en mobilisant les différentes aides financières existantes.Une campagne pour convaincre les ménages de passer à l’acteCette campagne s’appuiera sur un dispositif média complet (TV, radio, presse et digital), de septembre à décembre, et a pour objectifs de :créer un “réflexe” France Rénov' chez les ménages qui souhaitent faire des travaux ;convaincre un maximum de ménages de passer à l’acte pour réaliser la rénovation la plus ambitieuse possible de leur logement ;illustrer les avantages pour les particuliers d'être accompagnés par France Rénov' dans leur projet.
Il y a 2 ans et 235 jours

Certivea et la Smart Buildings Alliance récompensent les bâtiments connectés et communicants les plus remarquables

Des projets remarquablement innovants qui permettent de répondre dès maintenant aux enjeux de sobriété et flexibilité énergétique, et apportent aux utilisateurs des services adaptés au plus près de leurs besoins (qualité de vie, sécurité, maintenance, connectivité, etc.).Pour Patrick Nossent, Président de CERTIVEA : « Depuis 4 ans, le label Ready2Services aide les acteurs dans la transition numérique de l’immobilier. Un virage qui permet de faire d’un bâtiment une véritable plateforme de services intégrés pour répondre notamment aux enjeux immédiats de sobriété et de flexibilité énergétique tout en offrant les services numériques maintenant indispensables aux utilisateurs. Ces Trophées sont aujourd’hui l’occasion de célébrer l’engagement des lauréats et de montrer la voie à tous les acteurs de la filière pour porter le développement des bâtiments connectés, intégrés dans la ville durable et intelligente. »Pour Sébastien Meunier, Président de la Smart Buildings Alliance : « Le label R2S et ses extensions servicielles apportent une solution concrète à tous les acteurs de l’immobilier pour les accompagner dans leur transition énergétique et numérique. Bien au-delà de la seule connectivité du bâtiment, la démarche Ready2Services porte une vision du numérique responsable et créateur de valeur pour les occupants, les exploitants, les gestionnaires d’immeubles et les propriétaires. Elle propose un socle solide pour répondre aux objectifs de sobriété énergétique dans le bâtiment et aider tout le secteur à consommer moins et consommer mieux. La SBA est fière aujourd’hui de participer à la remise des Trophées R2S qui distinguent des acteurs et réalisations remarquables en termes de performances et de services numériques. »Le palmarès 2022 des Trophées Ready 2 ServicesCatégorie « Bâtiment Neuf »Immeuble Origine – ICADE – Nanterre (92)2 immeubles de bureaux neufs situés à Nanterre (92), dans le prolongement de Paris-La Défense, intégrés dans un ensemble mixte formant un îlot urbain ouvert sur la ville, occupés par le groupe Technip Energies.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Bâtiment en Exploitation »Immeuble Wave – VINCI Energies – Lille (59)Livré en 2019, WAVE est le siège régional de VINCI Energies, situé dans le quartier central de la métropole Lilloise avec Euratechnologies, 1er incubateur de startups en France.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Bâtiment en Rénovation »Le ‘156’ à Paris – MAIFLe nouveau bâtiment MAIF a accueilli en 2020 ses premiers occupants provenant de 3 sites parisiens. Le bâtiment a fait l’objet d’une rénovation concertée, avec notamment des objectifs environnementaux et numériques.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Campus »Campus Région du numérique Charbonnières-les-Bains - Région Auvergne-Rhône-AlpesOuvert depuis janvier 2021, le campus accueille des étudiants, enseignants, entreprises et industriels sur un espace de 11 ha. Le lieu se veut un catalyseur d’innovations permettant d’accompagner la transformation numérique des acteurs régionaux.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Top 3 des acteurs qui cumulent le plus grand nombre de m² labellisés ou en cours de labellisationCovivioIcadeRedman[Plus de détails, cliquez ici]Le Label R2S, la meilleure preuve qu’un bâtiment est équipé, connecté et sécurisé pour des services numériques performants et durablesReady2Services (R2S) est le socle de la famille des labels ‘Numérique’ délivrés par CERTIVEA. Déployé dès 2018, le label R2S, fruit de la collaboration entre CERTIVEA et la Smart Buildings Alliance, a été conçu pour aider les acteurs, quel que soit leur secteur, dans le déploiement d’infrastructures numériques sûres, évolutives et performantes, pour améliorer le bien-être, la performance et la durabilité au sein des bâtiments tertiaires, quelle que soit leur étape de vie (neuf, exploitation ou rénovation).Les bâtiments labellisés R2S répondent à des exigences couvrant six thèmes complémentaires : Connectivité - Architecture Réseau – Equipements et interfaces – Sécurité numérique – Management Responsable – Services Numériques.Une nouvelle version du label a été lancée à l’été 2022. Ces 4 années ont en effet été l’occasion de nourrir une réflexion poussée autour de l’évolution de ce label unique en son genre, en prenant en compte les retours d’expériences, les réglementations récentes, mais aussi les attentes des maîtres d’ouvrage, bureaux d’études, prestataires… Parmi les nouveautés de la nouvelle version, on notera une prise en compte accrue des réseaux sans fil (Wi-Fi, GSM, IoT, géolocalisation), l’ajout d’un critère sur la présence d’un Building Operating System (BOS) ou encore la fiabilité de la connexion internet. Autres points importants : la clarification du rôle des protocoles (BACnet, LonWorks, KNX…), qui ont toute leur place dans un bâtiment labellisé R2S, et l’accent mis sur un numérique plus responsable et performant afin de réduire l’empreinte environnementale du bâtiment.Le label R2S en données clés+100 : Bâtiments labellisés ou en cours de labellisation R2S1,7 M de m² :Surface cumulée des bâtiments engagésX 3 : Progression du nombre de projets engagés entre 1er trimestre 2021 et 202250/50 : Répartition des projets entre IDF et reste de la France+100 : Référents R2S formés à travers la France
Il y a 2 ans et 235 jours

Taux d'usure : manifestation de courtiers devant la Banque de France

"Il y a aujourd'hui un blocage sur le taux d'usure", explique à l'AFP Marion Massot, courtière à Alsace Crédits venue spécialement à Paris pour participer à la manifestation.Le profil type des candidats à l'emprunt refusés selon elle: les plus de 55 ans, du fait du coût de l'assurance emprunteur, mais aussi des jeunes, dont des primo-accédants. La profession, via l'Union des intermédiaires de crédit (UIC) et sa secrétaire générale Bérengère Dubus, demande en conséquence "une rehausse exceptionnelle de l'usure au 1er octobre" et à être reçue en personne par le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau.La deuxième demande a été exaucée en début d'après-midi.Le gouverneur "a rappelé à cette occasion que le rôle de la Banque de France était de calculer le taux de l'usure du crédit immobilier sur la base des dispositions fixées par la loi pour protéger les emprunteurs", indique l'institution dans un communiqué."Compte tenu des données collectées auprès des banques, le taux de l'usure sera ainsi normalement relevé le 1er octobre, de façon bien proportionnée et plus marquée qu'en juin dernier, en accord avec le ministre de l'Économie et des Finances. Ceci permettra, dans le respect de la loi, de régler les certaines situations plus difficiles d'accès au crédit relevées ces dernières semaines", précise la Banque de France.Le taux d'usure est sous le feu des critiques notamment des courtiers qui l'accusent de freiner considérablement l'accès au crédit immobilier.Il s'élève actuellement à 2,57% pour les crédits immobiliers à 20 ans tous frais compris, dont l'assurance emprunteur et l'éventuelle commission des courtiers.Son calcul est réalisé chaque trimestre par la Banque de France, qui prend en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers.Bercy et la Banque de France ne partagent pour l'instant pas les inquiétudes des courtiers sur l'état du marché immobilier.Dans un entretien au journal Sud-Ouest dimanche en date du 21 août, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire indiquait que le marché de l'immobilier restait "dynamique".Une affirmation reprise dans la foulée par le gouverneur de la Banque de France, qui indiquait dans les colonnes de Ouest France que le secteur immobilier était aujourd'hui "correctement financé".L'encours des crédits à l'habitat était en effet en hausse en juillet, selon les derniers chiffres de la Banque de France.
Il y a 2 ans et 235 jours

La Cour de cassation examine jeudi 22 septembre l'annulation rare du procès de la Chaufferie

Cet examen, très attendu du monde judiciaire, doit permettre de trancher plusieurs points. Une très longue enquête est-elle, en soi, une atteinte aux droits de la défense ? Ou bien, faut-il apprécier au cas par cas et identifier concrètement quelles atteintes ont été portées à la défense ?Et si ce délai déraisonnable est bien constaté, faut-il alors annuler toute la procédure ? Ou bien, juger l'affaire mais demander une réparation financière ?Jusqu'à maintenant, la réponse était la compensation financière. Mais le tribunal correctionnel de Nanterre, puis la cour d'appel de Versailles, se sont éloignés de la jurisprudence de la Cour de cassation et ont statué pour la sanction dans l'affaire de la Chaufferie, en invalidant près de vingt ans de procédure.Dans ce dossier, cinq chefs d'entreprise sont accusés d'avoir faussé, entre 1999 et 2003, l'attribution du juteux marché du chauffage et de climatisation du quartier d'affaires de La Défense, aux portes de Paris dans les Hauts-de-Seine, estimé à plusieurs centaines de millions d'euros.Ils devaient comparaître le 11 janvier 2021 à Nanterre, en l'absence d'un protagoniste phare, l'ancien sénateur et maire de Puteaux (UMP) Charles Ceccaldi-Raynaud, mis en examen en 2007 et décédé en 2019.Au premier jour du procès, le tribunal a décidé d'annuler l'intégralité des actes d'enquête, arguant que le droit des prévenus à être jugés dans un délai raisonnable, consacré par le droit européen, avait été bafoué."Un avant et un après"Dans sa décision de 29 pages, le tribunal a méticuleusement détaillé la chronologie.La complexité de l'affaire justifiait-elle cette durée ? Non, répond le tribunal : "la nature des infractions poursuivies et le nombre de personnes mises en cause" ne présentaient pas un "caractère exceptionnel".La défense a-t-elle sciemment ralenti l'enquête? Non, "cinq des six personnes mises en examen dans ce dossier ont participé pleinement" à l'instruction, écrit le président de la chambre, Olivier Protard.Les autorités judiciaires ont-elles été réactives? Non, malgré sept juges d'instruction et une durée "totalement inhabituelle" de l'enquête, il n'y a pas eu de confrontation entre les prévenus soupçonnés de corruption et le bénéficiaire présumé, Charles Ceccaldi-Raynaud.Des manquements qui n'auraient pu être palliés par un procès, selon le tribunal : l'ancien maire est décédé et deux des prévenus n'auraient pu "rendre compte de leurs actions" à l'audience, l'un étant presque centenaire et l'autre atteint de Parkinson.Trois jours plus tard, le parquet de Nanterre avait fait appel, arguant notamment qu'il n'y avait pas "d'excuse de vieillesse" à accorder.Devant la cour d'appel de Versailles, le parquet général avait demandé l'expertise médicale des deux prévenus les plus âgés, afin d'ouvrir la voie à un nouveau procès. Mais l'annulation du procès pour corruption avait été confirmée.La cour d'appel a toutefois ordonné la tenue d'un procès sur un autre volet de l'affaire, où se sont constituées des parties civiles et où doivent être jugés deux hommes, plus jeunes et encore en capacité de se défendre selon la cour, pour abus de biens sociaux.Le parquet général s'est pourvu en cassation. Et c'est ce pourvoi qui est examiné jeudi par la plus haute juridiction judiciaire."Il y a un avant et un après la Chaufferie de la Défense", commente auprès de l'AFP une magistrate en banlieue parisienne. Du fait des "personnalités impliquées", ce dossier a donné une visibilité à la question du délai raisonnable, estime-t-elle.Pour Olivier Baratelli, avocat de l'un des prévenus, Jean Bonnefont, ancien dirigeant des ex-Charbonnages de France âgé de 99 ans, cette annulation a contribué à "écrire l'histoire judiciaire". "Les grands principes européens rentrent enfin dans le droit français : un vent de fraîcheur", a-t-il déclaré à l'AFP.D'autres nuancent. L'avocat Olivier Morice, qui a récemment obtenu deux jugements d'annulation, "ne voit pas dans la Chaufferie l'origine d'un tournant, mais une marche en avant au caractère inéluctable".Depuis, au moins une demi-douzaine de décisions similaires ont été prononcées, presque toutes frappées d'appel. Des procès portant sur des faits très anciens ont aussi été renvoyés, dans l'attente de la décision de la Cour de cassation.
Il y a 2 ans et 235 jours

Un immeuble vendu sur les Champs-Elysées pour un montant "record"

Le montant précis de la transaction n'a pas été communiqué mais constitue un record sur l'artère, plus que les 613 millions d'euros de la vente du siège de Nike en 2019, selon Groupama Immobilier.Situé au 150 de l'avenue parisienne, tout près de l'Arc de triomphe, l'immeuble de 17.800 mètres carrés avait été acquis en 2009 par la filiale de l'assureur, qui l'a restructuré pour y mener notamment un projet hôtelier.Groupama Immobilier a réalisé une plus-value nette de plus de 400 millions d'euros, indique le groupe.L'acquéreur, le fonds d'investissement Cheval Paris, est contrôlé par le fonds Mimco Asset Management. Au total, l'investisseur devrait débourser environ 800 millions d'euros travaux compris, a précisé une source ayant connaissance du dossier."On a plusieurs moteurs sociaux, économiques, démographiques, qui plaident pour que les Champs-Elysées retrouvent leur pouvoir d'attractivité et leur caractère emblématique", a déclaré à l'AFP Eric Donnet, directeur général de Groupama Immobilier.La mairie de Paris a lancé un plan de rafraîchissement de l'emblématique avenue, aujourd'hui plus fréquentée par les touristes étrangers et clients des boutiques de luxe que par les Parisiens.D'ici aux Jeux olympiques de 2024, la place de l'Etoile autour de l'Arc de Triomphe doit voir la circulation automobile réduite, et il est prévu que les jardins autour de la place de la Concorde, à l'autre extrémité de l'avenue, soient rendus plus accueillants.Le mobilier urbain et les terrasses doivent également bénéficier d'un coup de jeune."Ce que prouve cette transaction, c'est que ça marche, et on est un certain nombre d'investisseurs et de développeurs à croire en cette transformation des Champs-Elysées", a ajouté Eric Donnet.
Il y a 2 ans et 235 jours

Un immeuble vendu sur les Champs-Elysées pour un montant "record"

Le montant précis de la transaction n'a pas été communiqué mais constitue un record sur l'artère, plus que les 613 millions d'euros de la vente du siège de Nike en 2019, selon Groupama Immobilier.Situé au 150 de l'avenue parisienne, tout près de l'Arc de triomphe, l'immeuble de 17.800 mètres carrés avait été acquis en 2009 par la filiale de l'assureur, qui l'a restructuré pour y mener notamment un projet hôtelier.Groupama Immobilier a réalisé une plus-value nette de plus de 400 millions d'euros, indique le groupe.L'acquéreur, le fonds d'investissement Cheval Paris, est contrôlé par le fonds Mimco Asset Management. Au total, l'investisseur devrait débourser environ 800 millions d'euros travaux compris, a précisé une source ayant connaissance du dossier."On a plusieurs moteurs sociaux, économiques, démographiques, qui plaident pour que les Champs-Elysées retrouvent leur pouvoir d'attractivité et leur caractère emblématique", a déclaré à l'AFP Eric Donnet, directeur général de Groupama Immobilier.La mairie de Paris a lancé un plan de rafraîchissement de l'emblématique avenue, aujourd'hui plus fréquentée par les touristes étrangers et clients des boutiques de luxe que par les Parisiens.D'ici aux Jeux olympiques de 2024, la place de l'Etoile autour de l'Arc de Triomphe doit voir la circulation automobile réduite, et il est prévu que les jardins autour de la place de la Concorde, à l'autre extrémité de l'avenue, soient rendus plus accueillants.Le mobilier urbain et les terrasses doivent également bénéficier d'un coup de jeune."Ce que prouve cette transaction, c'est que ça marche, et on est un certain nombre d'investisseurs et de développeurs à croire en cette transformation des Champs-Elysées", a ajouté Eric Donnet.
Il y a 2 ans et 235 jours

Le gouvernement demande aux préfets d'aller plus vite sur l'éolien

Face à la crise énergétique, quatre ministres dont ceux de l'Intérieur, de la Transition écologique et de la Transition énergétique demandent aux services déconcentrés de l'Etat de "mettre en place toutes les actions requises afin de faciliter et d'accélérer le traitement des dossiers (...) en cours et à venir".Au total, ces dossiers en cours d'instruction représentent "près de 10 GW de projets photovoltaïque et éolien et environ 5 TWh de capacités de gaz renouvelables".Pour le gouvernement, il s'agit de "faire en sorte qu'aucune instruction n'excède 24 mois, sauf situation très exceptionnelle", selon cette circulaire. Les services déconcentrés de l'Etat sont également invités à observer "un objectif de 18 mois entre la date de dépôt d'un projet de renouvellement ou d'augmentation de puissance de parcs éoliens existants, et sa mise en œuvre". Selon Michel Gioria, délégué général de France énergie éolienne, le syndicat des professionnels de la filière éolienne (350 membres), la circulaire vise notamment l'accélération du traitement des dossiers d'éolien terrestre, sources de controverses récurrentes dans l'opinion. "Il y a 5 GW de projets (d'éolien terrestre) en attente d'autorisation, soit 15% de la capacité déjà installée sur le territoire, c'est considérable", a-t-il souligné.Alors que le développement de projets éoliens suscite de plus en plus d'opposition, freinant leur déploiement, le gouvernement veut faire adopter un projet de loi pour accélérer les procédures et rattraper le retard de la France dans l'éolien et le solaire.En février, dans un discours prononcé à Belfort, peu avant la guerre en Ukraine, le président Emmanuel Macron avait fixé les lignes de la nouvelle politique énergétique de la France, en annonçant un vaste plan de relance du nucléaire civil et l'essor de l'éolien marin, mais un coup de frein sur les éoliennes terrestres."Dans la situation énergétique que nous connaissons avec des hivers qui s'annoncent difficiles au moins jusqu'en 2025, l'indisponibilité d'une partie du parc nucléaire et la crise du gaz russe, l'éolien, le solaire et la méthanisation sont les seuls moyens de production que nous avons pour produire des megawattheures en plus", a souligné Michel Gioria, délégué général de France énergie éolienne.
Il y a 2 ans et 235 jours

Les avantages du protège gouttière

Il y a 2 ans et 235 jours

L’activité des matériaux de construction est restée en retrait cet été

Les matériaux n’échappent pas à cette spirale, confrontés à des hausses de coûts d’un côté et, de l’autre, à des difficultés pour répondre à des carnets, gonflés par les anciennes commandes mais dont les nouvelles entrées tendent à se raréfier au fil du temps. Le deuxième semestre s’ouvre ainsi sur des tendances en repli pour les granulats et le BPE (-3,3 % et -2,4 % en volume respectivement, à fin juillet sur un an) tandis que les indicateurs de demande, bien que donnant des premiers signes d’essoufflement, se maintiennent encore à des niveaux corrects, notamment dans le bâtiment.Repli des productions en juillet, plus modérée dans les granulatsSelon les premiers résultats encore provisoires, les volumes de granulats produits en juillet auraient baissé de -1,6% par rapport à juin, déjà en repli de -3,2% par rapport à mai (données CVS-CJO) ; comparée à juillet 2021, l’activité cède -6,8% et, sur les trois derniers mois connus, affiche un recul de -8,3% par rapport au trimestre précédent et -6,6% par rapport au même trimestre d’il y a un an. En cumul sur les sept premiers mois de l’année, et en dépit d’un bon début d’année, les volumes de granulats ont perdu -3,3% sur un an, ce qui laisse la tendance sur douze mois glissants à -2,8%.Côté BPE, les cubages auraient connu une quasi-stabilisation en juin (+0,4% par rapport à mai) mais se seraient repliés de -1% en juillet par rapport à juin, ce qui laisse l’activité de juillet en retrait de -2,4% par rapport à l’an passé (CVS-CJO). Au cours du dernier trimestre, les volumes de BPE produits cèdent -2,6% au regard des trois mois précédents et -3,1% sur un an. De janvier à juillet, l’activité du béton perd ainsi -2,4% sur un an et, en cumul glissant sur douze mois, le repli atteint -2,9%.L’évolution de notre indicateur Matériaux traduit aussi la rupture à mi-semestre avec une progression de l’activité de +1,4% sur un an au premier trimestre suivie d’un recul de -5,2% au deuxième trimestre, laissant le glissement sur un an à -2,3% pour les sept premiers mois de 2022 (données CJO, provisoires). Quasiment tous les matériaux termineraient le semestre en repli, hormis les tuiles et briques dont la vigueur du premier trimestre, portée par la bonne conjoncture de la maison individuelle, parviendrait à compenser le repli des mois suivants.BTP : les signaux de fragilisation de la demande se multiplientLes derniers indicateurs disponibles pour le bâtiment soufflent le chaud et le froid sur une conjoncture très perturbée par les chocs exogènes. Selon la dernière enquête INSEE menée en août auprès des professionnels du gros œuvre, le climat des affaires demeure bien orienté à haut niveau. Si l’opinion sur leur activité passée s’est légèrement dégradée, en revanche, leurs perspectives pour les mois futurs se redressent de même que leur jugement sur les carnets de commandes. Ces derniers atteignent désormais 10,3 mois soit un point haut jamais atteint par le passé. Les contraintes qui pèsent sur l’outil de production demeurent importantes mais elles ont amorcé un repli depuis le début de l’été, notamment s’agissant des difficultés d’approvisionnement et des obstacles matériels. En revanche, les entreprises restent confrontées à des insuffisances de personnel ainsi qu’à des difficultés de recrutement et les entrepreneurs envisagent toujours d’accroître leurs effectifs dans les prochains mois. Côté construction, les mises en chantier de logements marquent le pas ces derniers mois, sans doute en raison des contraintes d’offre que connaît le secteur. Avec 385.000 logements commencés ces douze derniers mois à fin juillet (+0,4% sur un an), les chantiers ont connu un repli de -3,8% ces trois derniers mois, comparé à la même période de l’an passé. Surtout marqué dans le segment du collectif, ce recul contraste avec le dynamisme des autorisations.En effet, bien qu’en repli par rapport à leur niveau exceptionnel de fin 2021-début 2022 (lié à l’effet d’anticipation de l’entrée en vigueur de la règlementation environnementale RE2020 au 1er janvier), le niveau des permis reste élevé en juillet. Compte tenu des délais d’instruction plus ou moins longs selon la nature du logement (2-3 mois dans l’individuel pur, davantage pour l’individuel groupé et le collectif), on estime que cet effet d’anticipation est désormais quasiment absorbé dans le segment de l’individuel. Cependant, côté logements collectifs et résidences, le nombre de permis a atteint un niveau très élevé en juillet, de plus de 31% au-dessus de sa moyenne de 2021, dont 69 % auraient été déposés en 2021 selon le ministère. A fin juillet et sur douze mois, on dénombrait ainsi 507 000 autorisations (+11,8% sur un an) dont 135.900 ces trois derniers mois (+5,7%), un stock important de chantiers à réaliser dont 57% concernent le logement collectif et en résidence. Mais du côté du marché de la maison individuelle, les dernières données de Markemetron confirment que la demande s’essouffle. Sur les sept premiers mois de 2022, les ventes ont reculé de 27,3% sur un an, certes après une année 2021 assez exceptionnelle. Et la dégradation de l’environnement économique (remontée des taux d’intérêt, inflation qui rogne le pouvoir d’achat et l’épargne des ménages, hausse des prix immobiliers...), ne laisse guère entrevoir d’amélioration à court terme. D’ailleurs, côté promoteurs, les ventes du deuxième trimestre ont également reculé, de -13% par rapport à la même période de l’an passé (-12,2% pour les appartements et -23,4% pour les maisons selon le ministère). Globalement, les stocks de logements poursuivent leur décrue, l’offre des promoteurs s’étant elle-même sensiblement ajustée à la baisse, et les prix continuent de progresser au cours de ce deuxième trimestre : +4,9% sur un an (à 4.621 € le m2 pour un appartement) et +5,2% (à 349.572 € en moyenne pour une maison). Si le tableau apparaît donc mitigé côté résidentiel, côté non résidentiel, l’horizon semble un peu s’éclaircir. Les surfaces de locaux commencés ont gagné +7,8% sur un an au cours des trois derniers mois de mai à juillet, laissant le cumul sur douze mois en hausse de +12,1% sur un an. Quant aux permis, ils restent orientés à la hausse sur le dernier trimestre, (+8,6% sur douze mois), les locaux commerciaux ou industriels affichant les plus fortes progressions.TP : très léger « mieux » côté carnetsL’activité des travaux publics reste pénalisée par l’atonie des prises de commandes et les hausses de coûts. En cumul, de janvier à juillet, les travaux réalisés affichent une stagnation en valeur par rapport à la même période de l’an passé (+0,3%) mais l’estimation en volume, déflatée par l’indice TP01, laisse la tendance fortement négative (-9%). Interrogés cet été par l’INSEE, les chefs d’entreprise n’anticipaient pas d’amélioration dans les prochains mois, leurs carnets peinant encore à s’étoffer. En juillet, les marchés conclus se sont, il est vrai, redressés (+13,7% en valeur, +2,1% en volume, par rapport à juillet 2021) mais l’évolution des heures travaillées (-0,9% sur un an de janvier à juillet) traduit une activité qui manque véritablement de ressort.
Il y a 2 ans et 235 jours

Les 10 lauréats du « Prix d’architectures 2022 »

Le Grand prix d'architectures a été décerné aux architectes de l’agence DATA pour leur exemplaire transformation d’un immeuble de bureau de la RATP en 52 logements, l’immeuble Abel Hovelacque. Tout en gardant le poste de commandement de la ligne 5 du métro dans les sous-sols, ils sont notamment parvenus à ajouter 2 niveaux de logements sans alourdir le bâtiment par un travail subtil d’allègement des structures existantes. Le jury a aussi retenu la qualité et l’originalité des plans des appartements. 10 autres réalisations architecturales ont reçu le Prix d’architectures. Les enjeux actuels du logement, et notamment de son rôle dans la crise climatique, ont conduit le jury à sélectionner 5 opérations d’habitation dont 3 réhabilitations sur les 10 projets distingués. À l’heure du Plan climat et de la catastrophe écologique et esthétique qu’il entraine par la médiocrité des rénovations majoritairement mises en œuvre, le jury a souligné l’exemplarité de deux opérations de transformation d’immeubles sociaux des années soixante.Le jury a aussi voulu montrer que si l’excellence architecturale s’exprimait dans de prestigieuses opérations comme la restructuration de la Bibliothèque Nationale de France ou la médiathèque de Grasse, elle pouvait aussi advenir jusque dans les plus petites communes de France avec des budgets extrêmement modestes.DATA architectes pour l’immeuble Abel Hovelacque, réhabilitation-transformation de bureaux en logements sociaux et poste de commandement de la ligne 6 du métro à Paris. Maîtrise d’ouvrage : RATP et Logis-TransportsLes 10 lauréats du « Prix d'architectures 2022 »Bruno Gaudin & Virginie Brégal pour la rénovation et restructuration du Quadrilatère Richelieu, Bibliothèque nationale de France à Paris. Maîtrise d’ouvrage : ministère de la Culture, ministère de l’Éducation nationale, ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, OPPICIvry Serres et Beaudouin architectes pour la médiathèque Charles Nègre de Grasse.Maîtrise d’ouvrage : ville de GrasseCollet Muller Architectes pour 26 logements sociaux à Dammartin-en-Goële. Maîtrise d’ouvrage : I3FBarrault Pressacco pour les 18 logements sociaux rue Thiers au Raincy. Maîtrise d’ouvrage : I3FRégis Roudil pour 8 logements intermédiaires sociaux E en pierre massive à Gignac-la-Nerthe. Maîtrise d’ouvrage : 3F SudFrançois Brugel Architectes Associés et Marc Dujon pour la réhabilitation de 106 logements sociaux Montera-Gabon à Paris. Maîtrise d’ouvrage : Paris Habitat OPHRobain-Guieysse et bmc2 pour la réhabilitation des tours de logements Mounier dans le quartier Maurepas Gros-Chêne à Rennes. Maîtrise d’ouvrage : Archipel HabitatBRA pour la réhabilitation de l’ancienne école et extension pour une salle associative et citoyenne à Tréméven dans les Côtes d’Armor. Maîtrise d’ouvrage : Commune de TrémévenDebarge Bellaigue Ordynski architectes pour le réaménagement du site de la batterie à Longues-sur-Mer.Maîtrise d’ouvrage : Bayeux Intercom, le département du Calvados, le Conservatoire du Littoral et la commune de Longues-sur-MerEGR pour l’extension de la mairie de Biot. Maîtrise d’ouvrage : commune de Biot
Il y a 2 ans et 235 jours

Marché 2021 des installations solaires photovoltaïques individuelles

Ce chiffre correspond à une progression de 13,5% par rapport à 2020. Une dynamique honorable mais nettement inférieure à celle enregistrée sur le segment de 3 à 9 kW qui double ses volumes (120.680 kW, + 100,8% par rapport à 2020). L'autoconsommation reste toujours autant plébiscitée avec 90% des opérations sur le segment de 3 kW ou moins. Sur les 8 dernières années, on évalue ainsi à plus de 200 MW le volume total des installations de moins de 3 kW ayant été installées en autoconsommation en France.Géographiquement, le marché reste majoritairement localisé dans le sud de la France avec la Nouvelle Aquitaine et l'Auvergne-Rhône-Alpes comme fers de lance (40% de la puissance installée sur le segment de moins de 3 kW). Côté prix de vente des équipements, la tendance à l'augmentation, observée pour les autres technologies renouvelables destinées aux particuliers (solaire thermique, pompes à chaleur ou appareils de chauffage au bois), s'applique également ici puisqu'en moyenne, une installation s'est vendue 6 à 7% plus cher en 2021. Cependant, le début d'année 2022, marqué par la politique zéro COVID chinoise et la guerre en Ukraine, laisse présager une accentuation des problèmes d'approvisionnement et de hausse des prix en France et plus largement en Europe.Ces constats sont issus de l'étude quantitative 2022 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché des installations solaires photovoltaïques individuelles.
Il y a 2 ans et 235 jours

Évolution du marché des installations solaires photovoltaïques individuelles

Ce chiffre correspond à une progression de 13,5% par rapport à 2020. Une dynamique honorable mais nettement inférieure à celle enregistrée sur le segment de 3 à 9 kW qui double ses volumes (120.680 kW, + 100,8% par rapport à 2020).L'autoconsommation reste toujours autant plébiscitée avec 90% des opérations sur le segment de 3 kW ou moins. Sur les 8 dernières années, on évalue ainsi à plus de 200 MW le volume total des installations de moins de 3 kW ayant été installées en autoconsommation en France.Géographiquement, le marché reste majoritairement localisé dans le sud de la France avec la Nouvelle Aquitaine et l'Auvergne-Rhône-Alpes comme fers de lance (40% de la puissance installée sur le segment de moins de 3 kW).Côté prix de vente des équipements, la tendance à l'augmentation, observée pour les autres technologies renouvelables destinées aux particuliers (solaire thermique, pompes à chaleur ou appareils de chauffage au bois), s'applique également ici puisqu'en moyenne, une installation s'est vendue 6 à 7% plus cher en 2021. Cependant, le début d'année 2022, marqué par la politique zéro COVID chinoise et la guerre en Ukraine, laisse présager une accentuation des problèmes d'approvisionnement et de hausse des prix en France et plus largement en Europe.Ces constats sont issus de l'étude quantitative 2022 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché des installations solaires photovoltaïques individuelles.
Il y a 2 ans et 236 jours

UNICEM entreprises engagées : 30 ans d’engagements pour le développement durable dans la filière carrières et matériaux de construction

Cette assemblée générale qui s’est déroulée en présence d'Alain Boisselon, Président de l’Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux (UNICEM) et de Louis Natter, Président de l’association UNICEM entreprises engagées (UEE), a été l’occasion de revenir sur les 30 ans d’engagements en matière de développement durable de la profession à travers les actions concrètes portées par les entreprises de la filière. L’assemblée générale a constitué le point d’orgue de la série d’évènements qui se sont déroulés en régions et qui se poursuivront jusqu’à la fin de l’année.Un programme qui valorise 30 ans d’engagements Au cours de cet évènement, Catherine Bonin, Directrice de l’international, du développement et de l’innovation au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), Présidente UEE de 2006 à 2011, Benoist Thomas, Secrétaire général du Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) et David Henry, Directeur entreprise Henry Frères, Président de l’UNICEM Bretagne, sont intervenus dans le cadre d’un débat sur le thème « 30 ans d’engagements, et maintenant ? ».Cette séquence d’échanges aura permis de montrer pourquoi les entreprises souhaitent s’engager dans une démarche de progrès, comment les actions mises en place fédèrent les équipes en interne et comment les démarches ont évolué de la dimension environnementale vers celle, plus globale, de la RSE.Pour David Henry : « Notre engagement dans la charte environnement nous a permis, grâce à l’accompagnement d'UEE, de nous lancer dans le label RSE. Afin d’assurer cette transition, nous avons lancé une concertation en interne et l’idée a été très vite acceptée par les collaborateurs. C’est une des clés du succès de la démarche du Label RSE proposé par la profession ».Pour Benoist Thomas : « Le Label RSE est une démarche de management qui offre aux collaborateurs des chemins de progrès et permet aux entreprises de s’exprimer aussi bien sur leurs outils de production que sur les solutions constructives qu’elles proposent à leurs parties prenantes. Telles étaient les raisons qui ont motivé le SNBPE au moment de son engagement ».Cette table ronde a également été l’occasion de dresser les enjeux à venir.Catherine Bonin « Parmi les grands enjeux qui attendent la profession, on peut citer la gestion de l’eau et l’indépendance minérale. Une partie de la solution résidera dans la capacité des entreprises et des territoires à être plus résilients. »L’accompagnement des PME dans leur démarche RSE et en faveur de l’environnement est au cœur des missions et actions menées par l’association. En 2020, un guide méthodologique destiné à ces entreprises a par exemple été publié afin de faciliter leur engagement dans la RSE puis plus récemment un quiz de sensibilisation à visée pédagogique sur ces enjeux leur a été proposé. La mise à disposition d’outils et l’organisation de formations à destination des adhérents font également partie intégrante des dispositifs d’accompagnement déployés par UEE.François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) est revenu lors de cette assemblée générale sur la question « RSE, contrainte ou opportunité pour les PME ? ».Pour François Asselin : « Faire reconnaître les entreprises vertueuses fait partie des combats de la CPME. L’Etat doit absolument encourager ceux qui s’engagent dans ces démarches exemplaires et leur donner un avantage ».L’objectif immédiat est donc d’obtenir, de la part des pouvoirs publics, une reconnaissance formelle des labels sectoriels tels que le Label RSE UEE, qui valide toutes les conditions requises.Pour Louis Natter : « Cette reconnaissance est attendue par nos entreprises. Elle aura mécaniquement deux effets : mobiliser encore davantage de PME en faveur de la RSE et générer des contreparties tangibles, en particulier la prise en compte de ces démarches dans la commande publique et privée ».Une remise de prix pour saluer les engagements des entreprises adhérentes Lors de l’assemblée générale, les lauréats du concours vidéo « 30 ans d’engagements » lancé en février 2022 ont reçu leur prix des mains du jury exclusivement externe, présidé par Sylvain Boucherand, président de la commission environnement du Conseil Economique, Social et Environnemental. Le jury était composé de : Florence Cayola, Présidente du groupe presse Cayola, Guiomar Henriques, Responsable Collecte de l’OPCO2i Île-de-France, Claire Pétreault, Créatrice et Présidente des Pépites Vertes, Florence Presson, Adjointe au Maire de Sceaux déléguée aux transitions et à l’économie circulaire & solidaire.Ce concours de vidéos ouvert aux collaborateurs des entreprises adhérentes, avait pour objectif de valoriser les métiers et les actions mises en place par les professionnels de la filière, en lien avec le Label RSE ou la démarche Cap Environnement. Les Lauréats : Catégorie« Fiers de nos sites » :1ère prix, attribué à Hugo Dusseux, entreprise Lafarge2ème prix, attribué à Kévin Thirion, entreprise EiffageCatégorie « Passionnés par nos métiers » :1ère prix, attribué à Marc Chimot, groupe CB2ème prix, attribué à Carine Pires, entreprise GarandeauCatégorie « Engagés avec nos parties prenantes » :1ère prix, attribué à Anthony Nguyen, entreprise Vicat2ème prix, attribué à Abigail Torres Guerrero, entreprise CemexPrix Coup de cœur du jury, attribués à :David Wingel, entreprise CemexPierre Proy, groupe CBPrix du Public (décernés à la suite d’un vote du public sur youtube) :Catégorie « Fiers de nos sites » attribué à Antoine Moreau, entreprise Bronzo PerasssoCatégorie « Passionnés par nos métiers » attribué à Lucas Jacquemet, entreprise CMGOCatégorie « Engagés avec nos parties prenantes » Abigail Torres Guerrero, entreprise Cemex
Il y a 2 ans et 236 jours

Réouverture du bâtiment B de l’université de Caen

L’université de Caen occupe une place à part dans l’histoire des universités françaises. Fondée au 15e siècle, elle est l’une des universités les plus anciennes. Détruite entièrement pendant la seconde guerre mondiale en 1944, sa reconstruction qui s’est étalée sur presque 10 ans a été l’occasion de repenser son organisation. Ainsi, Henry Bernard, son architecte urbaniste, avait décidé de rebâtir une université monumentale sur le modèle des « campus » à l’anglo-saxonne. Ce pari audacieux symbolisait la renaissance de la cité normande. 64 ans plus tard, la rénovation du bâtiment B, classé au titre des monuments historiques depuis 1962, est une nouvelle étape de l’évolution de l’université de Caen. La restauration du bâtiment B qui vient de se terminer, après 6 ans de travaux et 29 millions d’euros de budget, permet d’offrir aux étudiants des conditions d’apprentissage optimales grâce à de nombreuses innovations pédagogiques et à un cadre de vie de qualité, tout en mettant en place des innovations technologiques. Cette rénovation intégrale du bâtiment B, première grande étape des rénovations du Campus 1, témoigne de la stratégie de l’université de Caen en matière de gestion immobilière tournée vers l’avenir : des bâtiments connectés, performants énergétiquement, vecteurs de vie étudiante et d’animation et ouverts aux nouvelles manières d’enseigner en relation avec l’utilisation du numérique.Pour Lamri Adoui, président de l’université de Caen Normandie : « La rénovation intégrale du bâtiment B est un condensé de l’ambition écologique et technique de l’université en matière de gestion de son patrimoine immobilier et témoigne de la permanence de cette vision novatrice du célèbre architecte, Henri Bernard. Projet très ambitieux, cette rénovation vise à la fois l’excellence thermique et la modularité des espaces dans un patrimoine classé. »Histoire : Tel le Phénix, l’université de Caen renaît de ses cendresLe Bâtiment B du campus 1, classé monument historique, a été conçu après la deuxième guerre mondiale par le grand architecte Henri Bernard dans le cadre de la reconstruction du centre-ville de Caen après sa destruction pendant la bataille de Normandie. Achevé en 1967 et ayant subi de multiples modifications, le bâtiment était en mauvais état et nécessitait une rénovation complète pour retrouver son dessin initial et être en phase avec les usages contemporains.Les travaux entre traditions et innovationsFermé entre 2016 et 2022, le bâtiment B a été intégralement vidé pour n’en conserver que la structure primaire. En accord avec les architectes des Bâtiments de France et selon le projet initial d’Henri Bernard, des modifications des façades ont été opérées afin d’ouvrir le bâtiment sur le campus et sur la ville, de faire entrer plus largement la lumière naturelle et d’en faciliter la circulation.L’opération a duré 6 ans durant lesquels jusqu’à 25 corps d’état se sont succédés sur le chantier. Le budget total, hors équipements, est de l’ordre de 29 M€ apportés par l’université de Caen, la Région Normandie, le département du Calvados et le Plan de relance (France Relance). Malgré les « surprises » comme la présence d’amiante qui a nécessité un désamiantage complet (15.000 m2) et les retards générés par la crise sanitaire, le planning initial a été respecté. Le bâtiment B est prêt pour la rentrée de septembre 2022 grâce, notamment, à la maîtrise de la technologie BIM (modélisation des données du bâtiment) par les équipes de l’Université.Des innovations technologiques...Afin de répondre à l’ambition de l’université en termes de développement durable, le bâtiment intègre les impératifs écoresponsables actuels. Ainsi, en choisissant la pose de fenêtres ultraperformantes alliées à une chaudière biomasse bois-gaz, l’université́ anticipe le durcissement de la règlementation en matière de consommation énergétique. De plus, le recours à des matériaux biosourcés a été privilégié par l’architecte ; ainsi, les menuiseries (tablettes, chaises) sont en hêtre, un bois local. Par ailleurs, un système de récupération de l’eau de pluie assure une part significative de la consommation du bâtiment....Aux innovations pédagogiquesL’innovation pédagogique est au cœur de la restauration du bâtiment. C’est pourquoi, l’équipe du CEMU, le service d’appui à la pédagogie de l’université qui accompagne les enseignants dans leur démarche pédagogique et l’intégration du numérique dans leurs enseignements, va prendre ses quartiers au 3ème étage du bâtiment B. Dès à présent, les enseignants peuvent utiliser tous les outils digitaux à leur disposition et compter sur les ingénieurs pédagogiques du CEMU pour les épauler dans leur démarche pédagogique, notamment dans l’intégration du numérique dans leurs enseignements.Afin de mettre les étudiants dans les meilleures conditions d’apprentissage, un ensemble de 18 salles de travail connectées d’une capacité de 8 et 12 personnes facilitant le travail collaboratif autour d’un écran sont réparties dans le bâtiment. Cela permet aux étudiants de se retrouver, d’échanger et de se poser. L’idée est de favoriser le travail collaboratif en mode projet. Les salles de cours intègrent tous les outils numériques (prises réseaux, WiFi) et les équipements audiovisuels (vidéoprojecteurs, écrans, casques, etc.). Certaines salles de cours sont modulables et peuvent, si nécessaire, devenir des grandes salles d’examen grâce à un jeu de cloisons mobiles, spécialement étudiées pour offrir une isolation phonique adéquate lorsqu’elles séparent les salles.Le bâtiment possède même son propre plateau d’enregistrement vidéo et son studio audio de qualité professionnelle.
Il y a 2 ans et 236 jours

L'entreprise Le Foll TP rejoint le groupe Spie batignolles

Historiquement implantée dans l'Eure, à Corneville-sur-Risle, Le Foll TP est une entreprise familiale créée en 1922 et reprise par Madame Sophie Le Foll au décès de son fondateur, Monsieur Pierre Le Foll. Elle est dirigée depuis plusieurs années par Monsieur Pierre Gil. En plus de son siège social, Le Foll TP dispose de 3 agences situées à Pont-Audemer (27), Caen (14) et Andrésy (78).Le positionnement client et la zone géographique couverte par cette entreprise complètent parfaitement l'offre proposée par Spie batignolles et sa branche Travaux Publics et Environnement composée de Spie batignolles malet, Spie batignolles valérian, Spie batignolles favier et Spie batignolles vallia (travaux routiers, terrassement, paysage).Pour Eric de Balincourt, directeur général de la branche infrastructures de Spie batignolles : « Spie batignolles a toujours affirmé sa volonté d'élargir ses positions à l'ensemble du territoire national sur ces métiers. Fort de notre ancrage sur toute la moitié sud de la France avec les équipes de Spie batignolles malet et de Spie batignolles favier, l'acquisition de la société Le Foll TP va désormais nous permettre de rayonner sur toute la Normandie mais aussi l'Ile de France et de développer des synergies clients fortes. Nous sommes très heureux d'accueillir ces équipes au sein de notre Groupe ! »Trois autres sociétés sont également concernées par ce rachat :Transloc, spécialisée dans le transport et la location de matérielsLennuyeux, entreprise de démolition dans le bâtiment, l'industrie et les ouvrages d'artSepra, société de construction qui intervient sur des petits programmes résidentiels et des équipements publics.L'ensemble représente un chiffre d'affaires annuel de 45 millions d'euros et 270 collaborateurs.Parmi les références en grands projets de ces équipes, citons la construction de l'A28 sections Rouen (76) - Alençon (61) et Rouen - Neufchâtel (76) ou encore de l'A29 entre Beuzeville (27) et Honfleur (14), de l'A88 de Sées à Falaise (61) ou l'élargissement autoroutier de l'A13 et de l'A31 de Crimolois (21) à Langres (52).Pour Sophie Le Foll qui transmet la présidence de l'entreprise à Jean-Charles Robin, président de Spie batignolles : « Je tiens à remercier chaleureusement l'ensemble des collaborateurs de la filiale historique du Groupe pour tout le chemin parcouru au cours de ces longues années, parfois dans des conditions de marché difficiles et suis satisfaite de passer la main à un acteur majeur et reconnu qui partage nos valeurs. Je suis convaincue que ce rapprochement est une magnifique opportunité de croissance et de développement pour le futur groupe constitué. »Les différents acteurs de l'opération ont été assistés des conseils de Natixis Partners et de Fieldfisher pour les cédants et de ceux de King & Spalding, Pwc et Arsène pour Spie batignolles.
Il y a 2 ans et 236 jours

Elec calc 2022, le logiciel qui révolutionne la conception électrique des bâtiments

Dans cette nouvelle version, les innovations sont orientées autour de la sécurité des installations électriques et de la continuité d’exploitation. Il sera possible aussi de répondre aux enjeux des Smart Grids car le logiciel, dans la version elec calc GRID, permet de prendre en compte les flux de puissance provenant d’une source photovoltaïque.Pour Jérôme Mullie, Directeur Technique Trace Software : « Aujourd’hui la continuité d’exploitation est un enjeu majeur dans beaucoup d’applications, il est donc indispensable de pouvoir intégrer tous les paramètres de réglage pour effectuer rapidement des analyses, et ainsi optimiser la sélectivité de l’installation. Dans la version 2022, nous avons développé un simulateur de défaut qui, en temps réel et en tous points de l’installation, permet à l’utilisateur d’obtenir la séquence de déclenchement des protections. »Parmi les nouveautés d’elec calc :Le contrôle de coordination entre les disjoncteurs et les interrupteurs sur la base des tables fabricantsLa gestion de la temporisation long retard ainsi que la fonction i2tLa vérification de la sélectivité différentielleLa simulation des différents défauts de court-circuit en tous points de l’installation afin de connaître la séquence de déclenchement des protections en amontLa prise en compte de la source PV avec elec calcTM GRID. Elle sera définie automatiquement en source à puissance contrôlée avec la puissance active et réactive imposée.Intégration des contrôles sur les bornes IRVE définis dans le guide 15-722 et le label EV ReadyLa prise en compte du classement de résistance au feu Euroclasses pour les canalisationsLe connecteur vers la plateforme Onfly de BIM&CO pour récupérer les bases de bornes IRVE et d’onduleurExport du projet vers Hagercad.T, logiciel de conception et de chiffrage d’armoiresLes clients ayant un abonnement sont automatiquement avertis depuis leur logiciel de la disponibilité de cette nouvelle version.
Il y a 2 ans et 236 jours

Les habitants d'un bidonville au Rwanda dénoncent leur éviction "forcée"

Jeudi, le bidonville de Kangondo, surnommé comme d'autres "Bannyahe" ("là où je peux déféquer"), qui jouxte certains des quartiers les plus chics de Kigali, a été soudain encerclé par la police. Cette dernière a empêché les résidents d'aller et venir, à moins qu'ils ne déménagent définitivement, tandis que des drones diffusaient des messages invitant les résidents à plier bagages.Une date limite a été fixée à dimanche, alors que les habitants, qui se sont pourvus en justice, attendent une décision du tribunal pour la fin du mois."Ils nous ont dit que nous n'étions pas autorisés à accéder à la zone. Nous avons dormi dehors depuis jeudi", a déclaré un habitant à l'AFP samedi.Les bulldozers ont rasé les bâtiments tandis que les locataires désespérés se sont précipités pour sauver ce qu'ils pouvaient, s'emparant de tôles, de briques et de meubles."Depuis jeudi, je ne peux pas aller travailler, je ne peux pas acheter de la nourriture ni trouver de l'eau potable pour mes enfants", a déclaré à l'AFP une habitante de Kagondo."J'ai été retenue prisonnière ici, pourtant j'y vis depuis plus de 20 ans", a-t-elle ajouté, portant son enfant pendant que son mari débarrassait leurs affaires.Samedi matin, de nombreuses familles avaient fait leurs bagages et montaient dans des bus et des camions destinés à les transporter vers Busanza, dans la banlieue de Kigali, où les propriétaires se sont vu proposer de nouveaux logements.La police affirme que ce processus de relogement s'était déroulé "sans heurts"."Jungle sans loi""Je ne veux pas des maisons qu'ils nous donnent parce qu'elles sont petites et laides", a cependant déclaré à l'AFP un père de cinq enfants. "Je veux une compensation financière équitable. S'ils veulent ma terre, ils devraient la payer", a-t-il ajouté.Car les propriétaires accusent le gouvernement de sous-évaluer leurs parcelles, tandis que les locataires se sont vu offrir une compensation maximale de 30.000 francs rwandais (30 dollars) pour trouver un abri temporaire.Le quartier est au centre d'un conflit de longue date entre les habitants et les autorités, qui ont réservé la zone pour le développement.Le gouvernement du président Paul Kagame, critiqué par les groupes de défense des droits de l'homme pour sa gestion du pays d'une main de fer, s'est efforcé de moderniser ce pays d'Afrique de l'Est, Kigali étant au centre d'un programme d'infrastructures de plusieurs milliards de dollars.Les appartements de Busanza ont été construits par un ancien chef de police devenu magnat de l'immobilier, qui cherche maintenant à développer Kangondo en complexes immobiliers haut de gamme.Le porte-parole de la police, John Bosco Kabera, a nié tout recours à la force."Il n'y a pas de déplacement ou d'expulsion par la force. L'exercice de relocalisation des personnes se fait en douceur", a-t-il dit à l'AFP.Les résidents de Kangondo ont attaqué les autorités en justice en 2018, réclamant une meilleure compensation, et un jugement est attendu le 29 septembre."Expulser de force les résidents avant que le tribunal n'arrive à un verdict est une violation claire des lois", a déclaré aux médias locaux Innocent Ndihokubwayo, un avocat représentant les résidents."Si cela continue, le Rwanda deviendra comme une jungle sans loi", a-t-il averti.
Il y a 2 ans et 236 jours

Retraites : reçus par Dussopt, les syndicats pas rassurés

Dialogue de sourds au ministère. Invités à discuter du dernier rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR) publié la semaine dernière, les syndicats n'ont pu que constater leurs désaccords avec un Olivier Dussopt suspecté de "noircir la perspective financière pour légitimer une mesure qui interviendrait rapidement", selon Yvan Ricordeau, négociateur attitré de la CFDT.Au contraire, "il n'y pas le feu dans le système de retraite, donc ne mettons pas le feu dans le pays sur cette question", a-t-il dit.Une position partagée par toutes les organisations présentes. "Il n'y a pas péril en la demeure", affirme ainsi Catherine Perret au nom de la CGT, qui menace par avance de "couper immédiatement toute discussion avec le gouvernement" et de "rentrer dans la confrontation sociale" si une réforme des retraites était intégrée au prochain budget de la Sécurité sociale.A une semaine de la présentation du projet de loi, "cette piste, y compris avec passage par le 49-3, n'a pas été écartée", indique Cyril Chabanier. Pour le leader de la CFTC aussi, un tel "passage en force" mettrait "fin aux concertations" et déboucherait "sur un conflit qui irait sûrement dans la rue". L'exécutif "nous trouvera sur sa route", prévient Michel Beaugas, chef de file pour Force ouvrière, qui "appellera à la manifestation et certainement à la grève" pour contrer un éventuel recul de l'âge légal ou de la durée de cotisation."S'ils s'entêtent, il y aura des réactions extrêmement fortes", prédit son homologue de l'Unsa, Dominique Corona, souhaitant que le gouvernement "entende cet avertissement fort, clair et précis". Ce ne semble pas être le cas pour le moment. "On a senti qu'Olivier Dussopt rôdait les éléments de langage pour passer une mesure rapidement", avance le numéro un de la FSU, Benoît Teste.Le patron de la CFE-CGC, François Hommeril, fait la même lecture: "Le ministre nous dit que les déficits à venir vont être terrifiants, et que le seul moyen de les affronter, c'est de demander aux salariés de travailler plus longtemps".
Il y a 2 ans et 236 jours

La réglementation "anti-Airbnb" au Pays basque finalement autorisée par la justice

Dans leur ordonnance rendue le 16 septembre, les juges de la juridiction administrative mettent "fin à la suspension de l'exécution de la délibération du conseil communautaire de la Communauté d'agglomération Pays Basque du 5 mars 2022".Saisi d'un référé suspension, ce même tribunal avait donné raison le 3 juin à un collectif de 50 requérants propriétaires et sociétés de conciergerie, qui avait relevé un "doute sérieux" quant à la légalité de cette mesure votée début mars.Début juillet, les élus du Pays basque avaient revu leur règlement, au regard des observations formulées par les juges des référés, pour en proposer une version "ajustée".La mesure de compensation oblige les propriétaires à produire, dans la même ville et avec une surface équivalente, un bien sur le marché locatif à l'année pour compenser un logement transformé en meublé touristique. Elle doit s'appliquer à 24 communes du Pays basque d'une zone dite "tendue".Les règles avaient été précisées, pour y introduire une "meilleure proportionnalité", face à la "rareté voire l'inexistence de locaux éligibles à la compensation", soulignée par les juges.Le nouveau règlement permet notamment aux propriétaires d'acheter des "droits de commercialité" à d'autres pour récupérer des locaux et concède également que des locaux de rez-de-chaussée, jusque-là exclus du cadre, puissent être convertis tant que leur vitrine ne donne pas sur le domaine public.A la suite de cette décision, la version modifiée de la règle de compensation pourra désormais s'appliquer à compter du 1er mars 2023. Le combat juridique entre l'agglomération basque et les requérants n'est toutefois pas terminé : après ce référé suspension, moyen d'urgence fondé sur la forme de la délibération, une audience au fond, sur le contenu même de la mesure et sur sa légalité, aura lieu dans les prochains mois.L'association Alda, qui défend le droit à se loger au Pays Basque, s'est réjouie de cette décision, un "camouflet" à l'égard "des divers lobbies et multi-propriétaires (...) qui avaient multiplié les recours contre ce règlement", écrit-t-elle dans un communiqué.Selon elle, le vote du 5 mars "a stoppé net l'hémorragie du parc résidentiel privé vampirisé par les airbnb permanents" et "dissuade aujourd'hui les investisseurs financiers et prêts bancaires qui attendront de connaître l'issue finale des procédures judiciaires actuelles avant d'acheter des logements habités à l'année pour les transformer en meublés de tourisme".Plus de 16.000 meublés touristiques sont recensés dans les 24 communes du Pays basque concernées, soit une augmentation de 130% entre 2016 et 2020, selon l'Agence d'urbanisme Atlantique et Pyrénées (Audap).En novembre, une manifestation pour le droit au logement avait rassemblé entre 6.500 et 8.000 personnes dans les rues de Bayonne.
Il y a 2 ans et 236 jours

Un gratte-ciel en Chine ravagé par un incendie

Le feu, désormais éteint, a touché le bâtiment de l'opérateur téléphonique China Telecom à Changsha. Cette ville peuplée de 10 millions d'habitants est la capitale de la province du Hunan.Les impressionnantes images diffusées par la télévision publique CCTV montraient d'immenses et puissantes flammes orange ravager tout un côté du bâtiment, qui compte 42 niveaux en surface.Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir une fumée noire extrêmement dense s'échapper de l'immeuble et des passants s'enfuir afin d'éviter d'être touchés par des débris incandescents tombés du ciel."Selon une enquête préliminaire", l'incendie "se serait déclaré sur un mur extérieur du bâtiment", ont indiqué les pompiers de la province sur le réseau social Weibo."Le feu a été éteint et aucune victime n'a été trouvée", ont-ils souligné, disant avoir reçu le premier appel au secours à 15H48 (07H48 GMT).Immeuble calcinéDes internautes ont publié des images d'un long bras articulé des pompiers projetant à l'aide d'une lance de l'eau sur la carcasse noire du bâtiment en partie calciné."L'incendie a été éteint vers 16H30" et "les communications (téléphoniques) n'ont pas été interrompues", a précisé China Telecom dans un message publié sur Weibo, confirmant l'absence de victime pour le moment.La construction du gratte-ciel avait été achevée en 2000, selon CCTV.Cette relative modernité de l'immeuble pourrait expliquer en partie l'absence de victime pour le moment, des exercices anti-incendie étant régulièrement pratiqués dans les bâtiments des grandes villes.Des précédentsDes incendies mortels surviennent toutefois régulièrement en Chine, où l'application parfois laxiste des consignes de sécurité et les constructions illégales peuvent compliquer l'évacuation d'un bâtiment en feu.En juin 2021, dans la province du Henan (centre), l'incendie d'une école d'arts martiaux avait fait 18 morts, pour la plupart des élèves âgés de sept à 16 ans.Les médias officiels avaient indiqué que le bâtiment abritant l'école n'avait pas passé les contrôles de sécurité obligatoires. L'événement avait provoqué un tollé en ligne et une mobilisation sur les réseaux sociaux pour de meilleures normes anti-incendie.En 2017, deux incendies avaient tué plus d'une vingtaine de personnes dans des quartiers de Pékin habités par des travailleurs migrants venus d'autres provinces.En 2010, un vaste incendie avait ravagé un immeuble résidentiel de 28 étages à Shanghai, tuant 58 personnes.
Il y a 2 ans et 236 jours

Des états généraux du logement fin novembre à Marseille, où il y a urgence

"Pour faire face aux défis sociaux et écologiques du logement à Marseille, la Ville de Marseille a décidé de réunir les 29 et 30 novembre (...) l'Etat, les collectivités, les bailleurs, les promoteurs, les collectifs et associations de citoyens", a annoncé la mairie d'union de la gauche (Printemps marseillais) dans un communiqué.Ils devront "permettre d'élaborer des solutions pour répondre aux urgences et faire de Marseille une ville plus juste et plus verte", a-t-elle ajouté.Dans la grande ville la plus pauvre de l'hexagone, les problèmes de logement ont été dramatiquement mis en lumière avec l'effondrement de deux immeubles vétustes et la mort de huit personnes, en 2018, puis un incendie en juillet 2021 dans une cité squattée, lors duquel trois migrants s'étaient défenestrés.Le maire socialiste Benoît Payan avait alors lancé un SOS, appelant à la tenue de ces Etats généraux pour rénover une ville qui compte quelque 40.000 taudis et presque autant de demandes de logements sociaux en attente. Sans parler des copropriétés dégradées ou des immeubles squattés, ces "bidonvilles verticaux" dénoncés par les acteurs sociaux.L'Etat a porté une attention particulière à la deuxième ville du pays avec le plan "Marseille en grand" présenté par Emmanuel Macron en septembre 2021. Celui-ci prévoit notamment d'aider à la réhabilitation des écoles et d'y mettre en place des innovations pédagogiques, ou encore d'aider à désenclaver les quartiers déshérités du nord de la ville par les transports.Sur le volet logement, plus de 600 millions d'euros ont été annoncés sur 15 ans, pour lutter contre l'habitat indigne à travers la ville, notamment via l'Anru, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine. Mais la déclinaison concrète de ces annonces se fait globalement encore attendre.
Il y a 2 ans et 236 jours

Hausse des coûts, REP bâtiment, aides à la rénovation énergétique... les 26 propositions des artisans du bâtiment au gouvernement

La CAPEB rappelle, s’il le fallait encore, que nous sommes dans un contexte économique qui fait craindre une baisse importante de l’activité dans le bâtiment d’ici à la fin du second semestre 2022. Alors oui, les artisans du bâtiment défendent, eux aussi, la nécessité de mettre en œuvre une transition énergétique et écologique ambitieuse dans le secteur, et notamment dans le domaine de la rénovation des bâtiments existants (réduction des dépenses énergétiques, réduction des émissions des gaz à effet de serre, décarbonation). Mais la CAPEB rappelle que cette révolution ne doit pas se faire au détriment de son volet social, notamment de l’emploi, ni au détriment de l’activité économique des entreprises. Et c’est dans ce contexte que s’inscrivent les propositions de la CAPEB faites au Gouvernement.Elles visent donc à conforter l’activité des entreprises dans un contexte économique menaçant (hausse des coûts des matériaux et des équipements, hausse des coûts de l’énergie, difficultés d’approvisionnement, etc.), à booster les travaux de rénovation énergétique en donnant aux donneurs d’ordre, et notamment aux particuliers, les moyens de les financer, et, enfin, à permettre la transition écologique du secteur dans le cadre d’un calendrier volontariste mais réaliste. Compte tenu de l’importance des enjeux, les propositions de la CAPEB ne concernent quasiment que le secteur de la rénovation et ont volontairement été limitées en nombre. La CAPEB reste plus que jamais aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment, investis et déterminés.Lutter contre la hausse des coûts et l'inflationHausse des prix : La CAPEB demande une réelle transparence Assurer une réelle transparence sur les hausses de prix pratiquées par les industriels et les négoces, en lien avec la crise de la COVID, la guerre en Ukraine et la décarbonation des process industriels.REP Bâtiment (responsabilité élargie du producteur dans le secteur du bâtiment)La CAPEB demande à disposer d’un calendrier de mise en œuvre réalisteDécaler la mise en œuvre de la REP BÂTIMENT au 1er janvier 2024 pour éviter d’ajouter de l’inflation (a minima 1,5% dès 2023 et 6% à terme) à l’inflation, mais également afin de laisser un temps suffisant aux entreprises pour intégrer le montant des éco-contributions dans leurs devis.Cette disposition, indolore pour les finances publiques, est également rendue nécessaire du fait du retard pris dans la mise en œuvre de la REP (agrément des éco-organismes, détermination des éco-contributions, traçabilité, etc.).Construction neuveLa CAPEB demande l’indexation des plafondsIndexer, pour l’ensemble des dispositifs existants, les plafonds de ressources sur l’inflation réelle.MaPrimeRénov'La CAPEB demande de booster les travaux de rénovation énergétiqueIndexer les aides de MaPrimeRénov sur l’inflation constatée dans le secteur du bâtiment afin d’éviter une augmentation du reste à charge des ménages.CEE (Certificats d'Économie d'Énergie)La CAPEB demande à indexer les primes CEEIndexer les primes CEE dans le cadre des coups de pouce, ainsi que les plafonds de ressources sur l’inflation constatée par type de travaux afin d’éviter une augmentation du reste à charge des ménages.Pass'RénoLa CAPEB demande la mise en place d’une aide de 300€ pour les ménages modestesMettre en place un Pass’Réno de 300 € environ, de manière temporaire (6 mois) afin d’amortir l’impact de l’inflation, pour les ménages très modestes (revenus d’un couple inférieur à 22.320 €, environ 3 millions de ménages) et pour les passoires thermiques, fléchant prioritairement les travaux d’urgence et les travaux d’entretien-maintenance-dépannage.Cette disposition serait complémentaire au chèque énergie actuel, d’un montant de 150 € (distribué à près de 5,8 millions de ménages).Ce Pass’Réno serait d’un coût d’environ 700 millions d’euros, mais plus ciblé sur les travaux de performance énergétique (et non sur les coûts de l’énergie) et les plus précaires.Cette mesure permettrait d’amortir la hausse des coûts (5 à 10% en moyenne sur les devis au premier trimestre 2022) pour les particuliers et de maintenir l’activité des entreprises du bâtiment en ne cassant pas la dynamique actuelle.Booster les aides à la rénovation énergétique et simplifier les dispositifsMaPrimeRénov'La CAPEB demande la diminution du reste à chargeDiminuer de moitié le reste à charge pour les ménages modestes et très modestes pour accélérer la rénovation énergétique du parc de logement avec l’octroi d’un bonus en cas de réalisation de travaux multigestes (ex. : 1 geste chauffage + 1 geste isolation) ou de rénovation globale.Cette mesure générera une augmentation des économies en termes de dépenses énergétiques et diminuera la demande en énergie. Elle favorisera l’activité et l’emploi dans le secteur du bâtiment en 2023, période qui sera plus difficile pour la filière si aucune mesure de soutien n’est prise.Le coût direct de cette mesure pourrait s’élever autour de 480 millions d’euros sur un an, éventuellement renouvelable en fonction des résultats constatés en nombre de rénovations énergétiques.CEE (Certificats d'Économie d'Énergie)La CAPEB demande une valorisation du systèmeRedynamiser le marché des CEE en augmentant le niveau des obligations des obligés.Stabiliser le dispositif des CEE sur la durée de la cinquième période en évitant les « stop and go » successifs, notamment pour ce qui concerne les opérations « coup de pouce ».Mettre en œuvre aussi rapidement que possible le programme OSCAR, et notamment ses volets SIMPLIFICATIONS et ACCOMPAGNATEURS DES PROS, en le renforçant, le cas échéant, en fonction des premiers résultats constatés sur le terrain.Financer un audit énergétique gratuit dès le premier geste réalisé par un particulier en vue d’élaborer un parcours travaux de rénovation énergétique pour le logement/la maison afin d’atteindre un niveau de performance de consommation souhaitable.Rénovations globalesLa CAPEB demande que leur réalisation soit facilitée pour les TPEEn complément de l’actuel taux de TVA à 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique, mettre en place une TVA à taux réduit à 5,5% pour tous les travaux réalisés en groupement momentané d’entreprises (GME) constitué de plus de trois corps de métiers, ce qui incitera les entreprises artisanales de proximité à se constituer en GME pour réaliser des travaux complets et facilitera la vie des particuliers par la mise en place d’un interlocuteur unique de chantier.Cette mesure est d’un coût faible, voire marginal pour l’État et constituera un levier fort pour accélérer le nombre de rénovations globales et permettre une massification des travaux portée non par une minorité de grands faiseurs, mais par le plus grand nombre des TPE du bâtiment (soit 95% des entreprises du bâtiment), expertes dans leurs métiers.Qualification RGELa CAPEB demande de renforcer la crédibilité du dispositif et de le simplifierImposer la présence d’un référent RGE par tranche de 10 salariés au sein des entreprises qualifiées RGE.Dynamiser le dispositif de la qualification « chantier »* en mobilisant l’ensemble des organismes de qualification autour d’objectifs précis et en faisant connaître ce dispositif par des actions de communication et de promotion de grande ampleurFixer un taux de contrôle par entreprises RGE en fonction du nombre de chantiers réalisés par l’entreprise, le choix des chantiers à contrôler devant être effectué par l’organisme de qualification sur la base de l’ensemble des chantiers réalisés par l’entreprise (choix réellement aléatoire).Coordonner les contrôles réalisés au titre de la qualification RGE et au titre des CEE : choix des chantiers, référentiel de contrôle, etc.* Nouvelle appellation de la qualification « coup par coup »Donner aux artisans les moyens d'exercer sereinement et efficacement leur métierZFE-m (zones à faibles émissions mobilité)La CAPEB demande un calendrier de mise en œuvre réalisteAdapter le calendrier de mise en place des ZFE-m pour tenir compte des réalités économiques des entreprises de proximité et de l’offre de véhicules sur le marché.Intégrer aux processus de mise en place des ZFE-m des représentants des organisations professionnelles représentant les entreprises de proximité.Créer un organe de gouvernance nationale ad hoc des ZFE-m.Autoriser des dérogations locales pour la circulation de certains véhicules en ZFE-m, tout en veillant à leur cohérence au niveau national.Parc des véhicules professionnelsLa CAPEB demande un accompagnement financierFavoriser, par des dispositions financières chocs, la transformation du parc des véhicules des professionnels vers des véhicules propres afin de diminuer le poids de l’énergie dans les charges des entreprises, mais aussi pour contribuer à l’atteinte des objectifs que la France s’est fixée en termes de maîtrise des consommations énergétiques.Cette mesure pourrait être complétée par une offre packagée à destination des entreprises : aide à l’acquisition d’un véhicule électrique intégrant un financement préférentiel couvrant la mise en place d’une borne IRVE et installation de panneaux photovoltaïques pour alimenter la borne de recharge, permettant ainsi un fonctionnement en totale autoconsommation.Lutter pour plus d'équité dans l'exercice des métiers du bâtimentConcurrence déloyaleLa CAPEB demande des mesures rapidesLimiter à deux ans, dans le BTP, le recours au régime de la microentreprise en activité principale.Supprimer tous dispositifs légaux générant des situations de dumping social, renforcer les sanctions existantes, notamment concernant le détachement de salariés, et contrôler le bon paiement des cotisations sociales.Contrôler l’exercice d’activités dissimulées favorisé par les plateformes de mise en relation qui facilitent la possibilité d’échapper aux obligations fiscales et sociales, et l’exercice d’activités sans les qualifications professionnelles requises dans le bâtiment.Sous-traitance en cascadeLa CAPEB demande sa limitationLimiter la sous-traitance en cascade, au rang 1, pour contribuer à la solidité financière des entreprises et à la qualité des travaux réalisés.
Il y a 2 ans et 236 jours

25 ans après son interdiction, l’amiante continue de peser sur nos vies

Un numéro hors-série de 84 pages, pour rouvrir le dossier de l’amiante, véritable boîte de Pandore, dont on n’a pas fini de mesurer les conséquences. Une enquête fouillée et édifiante sur les millions de tonnes de matériaux toxiques qui subsistent dans de nombreux bâtiments, notamment dans les écoles de la République. Le média révèle également, alors même que leur importation est formellement prohibée, que des produits manufacturés contenant de l’amiante continuent de franchir les frontières de l’Europe. Un nouvel acte, dans cette tragédie sans fin, est en train de se jouer.L’amiante d’aujourd’hui, ce sont les cancers de demainPour réaliser ce hors-série consacré aux 25 ans du scandale de l’amiante, la rédaction d’Infodiag a interrogé de nombreux grands témoins, dont la sociologue de la santé Annie Thébaud-Mony, présidente de l’Association Henri-Pézerat, du nom de son compagnon, lanceur d’alerte en matière d’amiante dès les années 1970. Pour cette spécialiste des maladies professionnelles, on peut véritablement parler d’un « crime industriel ». « J’ai été impressionnée par la mortalité précoce chez les ouvriers. Mourir d’un cancer à 40-50 ans n’est pas la même chose que de mourir d’un cancer à 80-90 ans. Je ne m’y fais pas, je trouve toujours ça terrible », souligne-t-elle. Dans cet entretien, Annie Thébaud-Mony évoque également avec colère les années 80, et « l’usage contrôlé de l’amiante » qui constituait à ses yeux une véritable mystification. Pendant longtemps, rien n’a bougé. Et puis, en 1995, des études publiées en Grande-Bretagne ont montré que l’on s’acheminait vers une catastrophe sanitaire similaire à celle du sang contaminé. C’est alors que le couvercle a sauté.Seule une volonté politique peut changer la donne…Suite à son interdiction de 1997, la production et la commercialisation de l’amiante ont été stoppées. Mais le combat n’est pas fini. Les équipements de protection respiratoire utilisés sur les chantiers ne sont pas suffisamment étanches pour éviter l’inhalation de fibres d’amiante. Il faut donc abaisser encore les valeurs limites de façon drastique et envisager des équipements comme ceux utilisés dans l’industrie nucléaire. Le problème tient au coût très élevé du désamiantage. À partir de là, les considérations économiques reprennent le pas sur la santé. Le ministère du Travail ou les parlementaires arguent qu’un renforcement de la réglementation mettrait les entreprises en difficulté avec des milliers d’emplois supprimés.Pour Aline Archimbaud, qui a présidé le Comité de suivi de l’amiante au Sénat, autre grand témoin interrogé par Infodiag : « Seule une volonté politique, avec un pilotage national, peut changer la situation. Nous ne pourrons pas tout désamianter du jour au lendemain, vingt, trente ans ou plus seront nécessaires. Si nous n’avons pas une stratégie nationale pour identifier les urgences, nous ne nous en sortirons pas. »L’amiante à l’école : une vraie bombe à retardementLe hors-série d’Infodiag révèle un autre scandale. En France, 8 établissements scolaires sur 10 sont concernés par l’amiante, sans que l’on sache forcément où il se trouve. La réglementation est sans doute bien faite, mais elle demeure très mal appliquée dans les écoles de la République. La seule enquête réellement sérieuse qui ait été menée sur le sujet remonte à 2016. 20.000 établissements ont alors répondu à un questionnaire de l'Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement (ONS), organe de l'éducation nationale aujourd'hui disparu. Ce qu’il en est ressorti : 85% des établissements scolaires français sont sortis de terre avant 1997. Leurs bâtiments sont donc concernés par l’amiante et par l’obligation de remplir un Dossier technique amiante (DTA). Or, 30% des établissements ayant répondu à l’enquête ont indiqué ne pas disposer de ce document.38% des DTA des écoles publiques comptent au moins un matériau amianté (cela s’élève à 77% pour les lycées publics et 80% pour les lycées professionnels).En 2022, l’amiante continue de frapper durement le corps enseignant. Chaque année, on recense peu ou prou une douzaine de maladies professionnelles liées à l’amiante ; soit près de 10% des maladies professionnelles reconnues au sein de l’Éducation nationale.
Il y a 2 ans et 236 jours

Aides au fioul : Béchu justifie un "écart du cap climatique" pour éviter les "récifs sociaux"

"Les énergies fossiles sont les premières responsables du réchauffement climatique, donc plus vite on en sort mieux on se porte", a déclaré le ministre sur RTL. "Mais on peut faire preuve parfois de subtilité de nuances et, la priorité cette année, telle qu'elle a été jugée, notamment par le Parlement où les forces politiques sont diverses, c'est de considérer que le soutien au pouvoir d'achat mérite de prendre un peu de retard sur certains éléments climatiques".Le ministre était interrogé sur une aide votée par le Parlement cet été, pouvant aller jusqu'à 200 euros et qui sera versée à partir de novembre à environ la moitié des Français qui se chauffent au fioul, soit 1,4 million de personnes, selon le ministre des Comptes publics Gabriel Attal jeudi."Je plaide pour qu'à partir du moment où on a un cap clair, on puisse faire quelques écarts, si on se rend compte qu'on a des récifs sociaux, pour éviter là aussi de dresser les Français les uns contre les autres", a poursuivi M. Béchu, à condition que "ces aides ponctuelles" ne deviennent pas "des signaux contreproductifs"."L'aide au fioul a été imposée par la coalition des oppositions. On est en train de faire en sorte de la mettre en oeuvre, en y intégrant les granulés bois de ceux qui se chauffent avec des pellets notamment, parce qu'il y a eu une explosion des prix", a-t-il annoncé. Selon lui, "si on n'aide que ceux qui utilisent des énergies fossiles en ne donnant pas un coup de main à ceux qui, avec les mêmes niveaux de revenus, ont d'ores et déjà choisi des modes plus respectueux de l'environnement, on envoie un mauvais signal dans le mauvais signal".M. Béchu s'est par ailleurs élevé contre les "polémiques" environnementales quotidiennes, notamment sur les jets privés. "Si on prend les choses par le petit bout de la lorgnette, qu'on en profite pour faire de la chasse aux riches ou pour au contraire essayer de monter les Français les uns contre les autres, on va à l'encontre de cette trajectoire climatique", a fustigé le ministre, tout en appelant à ce que chacun prenne sa part."Ce n'est pas parce que l'appartement d'à côté brûle avec des flammes plus importantes que vous ne commencez pas à éteindre le vôtre", a-t-il déclaré.
Il y a 2 ans et 237 jours

Mastic silicone A10 Würth : une nouveauté haute performance

Grâce à sa qualité premium de type Alcoxy, ce mastic est plus respectueux des utilisateurs et de l’environnement. Il est polyvalent et possède de très bonnes caractéristiques d’adhérence sur un grand nombre de surfaces et de supports rencontrés dans l’industrie du bâtiment.Une forte technicitéIl dispose d’une grande facilité d’extrusion à toute température. Sa densité élevée lui permet d’être facilement lissable, pour une finition exceptionnelle au niveau des joints d’étanchéité. Sa polyvalence permet une adhérence optimale sur de nombreux supports, notamment sur les PVC ainsi que sur les aluminiums laqués ou anodisés. Le nouveau mastic A10 Würth dispose des labels SNJF Façade et Vitrage, d’une déclaration de performance (DOP) et d’une classification A+ au niveau dégagement des composés organiques volatiles (COV). Il est résistant aux U.V., aux agressions chimiques extérieures, à la pluie, à la température et au vieillissement.Domaines d’applicationsConvient parfaitement pour la réalisation de joints d’étanchéité et de collages dans les domaines de la construction et de la menuiserie. C’est également un obturateur élastique en vitrerie-miroiterie, sur cadres aluminium thermolaqués ou anodisés, murs rideaux et façades. Ses propriétés lui confèrent une très bonne adhérence sur aluminium, aluminium anodisé, cuivre, acier, acier zingué, inox, zinc, polyester, polystyrène, verre, PVC, bois, béton, …Utilisation – mode d’emploiL’application se réalise à l’aide d’un pistolet manuel, pneumatique ou à batterie. Il faut ensuite utiliser une spatule pour lisser le mastic. Pour une finition optimale, utiliser un agent de lissage. L’élimination du mastic encore frais et non réticulé se fait à l’aide d’un solvant adapté et non agressif. Seule une action mécanique pourra enlever le mastic sec.Le mastic silicone A10 est disponible en teinte blanche (Art. N° 0892 857 32) et en translucide (Art. N°0892 857 33).
Il y a 2 ans et 237 jours

De l'ardoise en toiture et en façade pour une maison qui allie esthétisme et efficacité énergétique

Acteur mondial de l’ardoise naturelle, Cupa Pizarras exporte chaque année 80 000 tonnes de schiste vers la France, premier pays consommateur au monde.Fendue à la main, l’ardoise naturelle Cupa Pizarras est un matériau totalement inerte : elle ne subit aucune modification chimique durant sa transformation. Elle se distingue également par sa longévité de 100 ans qui en fait le matériau de couverture le plus durable. Quelle était la commande ? Comment avez-vous construit ce projet ?Nous avions un challenge à relever, celui de créer une maison entièrement accessible à un handicap physique lourd. Les dimensions des pièces sont donc beaucoup plus grandes que celles d’une maison “traditionnelle”.Pour concevoir cette bâtisse sans effet massif, avec des pièces orientées idéalement, et qui puisse intégrer l’ensemble des surfaces souhaitées par le maitre d’ouvrage, nous avons choisi de répartir les pièces dans plusieurs ailes : celle des pièces de vie, celle du couple et celle des enfants. A l’étage, une grande mezzanine, vouée aux loisirs (jeux et bibliothèque) est tournée vers le grand paysage.D’autre part, le terrain présentait un fort dénivelé ce qui nous a amenés logiquement à le traiter grâce aux différents niveaux de la maison. Les pièces principales sont au niveau de la rue et ont un accès sur une grande terrasse et sur une partie du jardin.Les pièces techniques, comme le garage et la salle de remise en forme, sont au niveau du jardin le plus bas. Cela nous a permis de faire le moins de mouvement de terrain possible et de limiter l’impact de cette maison, aux dimensions conséquentes, sur son environnement proche et sur le paysage. En effet, elle se trouve dans un lotissement de maisons de constructeurs, qui ont toutes des dimensions plus modestes.Quels étaient les objectifs énergétiques attendus ?Au-delà de l’obligation à la règlementation thermique, nous sommes très sensibles dans notre agence à la question environnementale. Un grand soin a été apporté à l’isolation et à l’étanchéité à l’air.L’orientation générale de la maison a été pensée au plus près de la logique du bio climatisme et nous avons proposé un système de chauffage et de production d’eau chaude durable, avec une pompe à chaleur et des panneaux solaires. L’orientation de la maison permettait de mettre en place 8 panneaux solaires orientés plein sud.Pourquoi avoir choisi l’ardoise ?La maison étant très grande, il fallait qu’elle ait un caractère à la hauteur de ses volumes : l’ardoise s’est rapidement imposée. D’une part car l’Ardenne est l’une des plus grandes provinces ardoisières européennes, et nous souhaitions que cette maison aux lignes contemporaines affirmées garde un lien symbolique fort avec le patrimoine local.D’autre part, car l’ardoise est un matériau noble, qui impose un caractère affirmé.Le choix de l’ardoise en façade a été fait pour créer de la profondeur et amener un effet de texture que nous n’aurions jamais eu avec de l’enduit. Pour que l’ensemble ne soit pas trop sombre, et faire la transition entre l’ardoise et l’enduit clair, nous avons choisi de revêtir une partie des façades avec de la pierre aux tons nuancés gris.C’est la première fois que nous proposions de l’ardoise en façade et nous sommes pleinement satisfaites, car le rendu répond tout à fait à la création architecturale que nous avions imaginée.