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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 237 jours

Rector & Techniwood : l’association de la préfabrication industrielle béton et bois pour une décarbonation intelligente des bâtiments

Pour son retour sur le salon BATIMAT, RECTOR, spécialiste de la préfabrication d’éléments en béton, a ainsi souhaité partager son stand avec TECHNIWOOD, industriel français leader des façades biosourcées préfabriquées en bois. Cette association a pour objectif de proposer des solutions de préfabrication industrielle bois et béton hors-site pour une décarbonation intelligente des bâtiments.Une vision partagée de la construction durable et de la construction hors-siteGrâce à ses gammes de produits et systèmes préfabriqués bas carbone, RECTOR est résolument engagée en faveur de la décarbonation, démarche qui s’inscrit dans la stratégie RSE de l’entreprise.Spécialisé depuis 10 ans dans la fabrication de systèmes constructifs en bois (ossature bois, charpente, CLT) et particulièrement de façades bois préfabriquées avec son produit innovant Panobloc® 100% made in France, le groupe TECHNIWOOD affiche également sa volonté de s’inscrire dans une démarche vertueuse en faveur de la transition énergétique.Pour Côme Lesage, Responsable Marketing Stratégique de Rector : « Nous avons eu l’occasion de rencontrer les équipes de Techniwood sur des actions de prescription commune, et très rapidement, nous avons réalisé que nos visions et nos valeurs étaient très proches. »Les deux entreprises croient en la complémentarité des matériaux béton et bois car chacun dispose d’atouts propres qui justifient leur mise en œuvre au meilleur endroit pour répondre aux contraintes des bâtiments durables (thermique, acoustique, feu, bas carbone,...).Pour favoriser le développement de la construction hors-site, RECTOR et TECHNIWOOD sont convaincus qu’il est primordial de :s’appuyer sur les compétences des entreprises générales et de gros œuvre et de les accompagner, le plus en amont possible dans la transition vers un changement des modes constructifs ;proposer des solutions innovantes industrialisées laissant libre cours à la créativité des architectes. Celles-ci ne doivent pas nécessiter de techniques de mise en œuvre trop disruptives pour accélérer les délais de construction et maintenir le logement à un niveau de prix acceptable ;viser l’excellence industrielle grâce à l’utilisation d’outils numériques, tels que le configurateur Caméléo® de RECTOR, compatibles avec l’accélération des chantiers BIM.Des systèmes complémentaires pour porter une offre globaleAyant pour ambition commune d’être la référence dans son domaine pour la construction durable, les deux entreprises s’appuient sur une offre réunissant :la structure plancher-dalle préfabriquée en béton bas carbone Caméléo® sans mur porteur de RECTOR, qui intègre tous les éléments résistants dans l’épaisseur du plancher. Composé d’une trame de poteaux et d’une dalle en béton armé, Caméléo® permet la construction de bâtiments évolutifs dont les espaces intérieurs et les façades peuvent être facilement reconfigurés au fil du temps. Grâce à sa grande adaptabilité (pas de retombées de poutres, ni de séparatifs lourds), les plateaux libres se prêtent à toutes les configurations et le bâtiment construit aujourd’hui s’adapte aisément à de nouveaux usages demain. La transformation peut être ainsi prévue dès la conception de l’ouvrage en choisissant judicieusement l’emplacement des poteaux. RECTOR laisse ainsi aux architectes toute latitude pour exprimer leur créativité dans un cadre évolutif, tout en minimisant les coûts et l’impact environnemental des reconversions. L’écoconception de Caméléo® privilégie systématiquement le bon matériau au bon endroit et accompagne dès les premières esquisses la mixité constructive et tout particulièrement le bois.le panneau de façades éco conçu Panobloc® CLT à isolation intégrée de TECHNIWOOD qui garantit une excellente performance de l’enveloppe du bâtiment (au niveau thermique, feu et carbone) et une mise hors d’eau et hors d’air plus rapide du chantier. Panobloc® est un treillis structurel en bois composé d’un empilage de plis croisés composé d’une alternance de lames de bois massifs et de bandes isolantes de remplissage occupant l’espace libre entre les lames de bois. Fabriqués grâce à un process industriel totalement automatisé sous assurance qualité, les panneaux de façade Panobloc® ont un impact carbone négatif. Ils apportent une grande qualité d’usage et de confort aux occupants (isolation thermique et acoustique, qualité de l’air, ...).Ce système combiné offre tous les bénéfices de la préfabrication (gain de temps, de ressources, de coûts et réduction des nuisances sur chantier) tout en garantissant un bâtiment pérenne, à impact carbone fortement réduit, conforme à la RE2020.
Il y a 2 ans et 238 jours

Le Kazakhstan envisage de redonner à la capitale son ancien nom, Astana

Selon le porte-parole de la présidence de ce pays d'Asie centrale, Rouslan Jeldibaï, un amendement en ce sens a été proposé par un groupe de députés "avec l'accord du chef de l'Etat", dans le cadre d'un projet de loi."Dans le même temps, le président considère comme un fait historique le rôle décisif de Noursoultan Nazarbaïev dans le renforcement de l'Etat moderne kazakh et dans la formation de la capitale", a précisé M. Jeldibaï sur Facebook."Par conséquent, les autres choses nommées d'après le premier président doivent conserver leur nom", a-t-il ajouté.Connue pour ses gratte-ciel futuristes au milieu des steppes du nord du Kazakhstan, Astana avait été rebaptisée Nur-Sultan en mars 2019, du prénom de l'ancien chef d'Etat, après son départ du pouvoir.M. Nazarbaïev, qui a dirigé de manière autoritaire cette ex-république soviétique de son indépendance en 1991 à 2019, a bénéficié pendant des années d'un culte de la personnalité au Kazakhstan.Arrivé au pouvoir après la démission surprise de son mentor, le nouveau président Kassym-Jomart Tokaïev a progressivement pris ses distances avec l'héritage de M. Nazarbaïev, entamant des réformes et écartant l'influent clan de l'ex-président. Ce tournant est de plus en plus marqué depuis des émeutes meurtrières qui ont secoué le Kazakhstan en janvier et dont les causes restent mystérieuses.Noursoultan Nazarbaïev s'est notamment vu retirer son titre d'"Elbassy" - "Chef de la nation" -, un statut qui lui donnait une autorité considérable. Plusieurs de ses proches ont été écartés de postes à responsabilité et l'un de ses neveux a été arrêté pour détournements de fonds.Après la crise de janvier, M. Tokaïev avait publiquement critiqué son prédécesseur, l'accusant d'avoir protégé les "riches", tout en louant le travail accompli par cet ancien cadre du Parti communiste soviétique.
Il y a 2 ans et 239 jours

La formation face au défi de la pénurie de candidats

La formation était déjà l'un des principaux leviers du premier quinquennat Macron pour lutter contre le chômage et les emplois non pourvus avec la plateforme 1jeune1solution, la promotion des comptes personnels de formation (CPF) ou encore des incitations financières pour développer l'apprentissage.Le gouvernement d'Elisabeth Borne promet de maintenir le cap comme la Première ministre l'a rappelé devant le patronat fin août. "Nous allons continuer à adapter la formation aux nouveaux emplois et aux besoins du marché du travail", a-t-elle souligné.Pour ce faire, Elisabeth Borne s'est engagée à "simplifier et favoriser le recours à la formation professionnelle" mais aussi à renforcer "la reconversion vers les filières de demain ou qui ont le plus de besoins"."Vivier réduit"Une étude de la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail, parue en 2021, a identifié 30 métiers particulièrement en tension l'année précédente, comme la métallurgie, le BTP ou la maintenance informatique.Dans un contexte de chômage en nette baisse, "le marché du travail se tend", constate Stéphane Berger, directeur adjoint de Pôle emploi Ile-de-France. "La difficulté, c'est de trouver des candidats et des compétences dans les entreprises", ajoute-t-il.Pôle emploi propose aux chômeurs de longue durée des formations "plutôt courtes", en lien avec "le marché du travail local", ce qui permet selon lui "de garantir que les compétences correspondent aux besoins".Les demandeurs d'emplois peuvent même être sélectionnés en fonction de "leurs appétences plutôt que pour leurs compétences", relève Stéphane Berger."Plusieurs vocations peuvent naître de ces formations courtes", assure-t-il encore auprès de l'AFP. Preuve selon lui du succès de ces formations, "le taux de recrutement est supérieur à 80%"à l'issue, avance-t-il.Des éléments confirmés par une autre étude de la Dares, parue en août. Selon celle-ci, "la probabilité de connaître un épisode d'emploi dans les deux ans suivant l'entrée en formation est supérieure de neuf points de pourcentage à celle des demandeurs d'emploi non-formés".L'étude l'explique par l'"accroissement des compétences" et la possibilité de "nouer des contacts" lors des stages en entreprise."Les entreprises sont beaucoup plus ouvertes qu'avant au fait d'intégrer un salarié motivé mais à qui il faut apprendre les gestes du métier", décrypte M. Berger."On formate à l'emploi""Former, on sait faire !", confirme Franck Delvau, co-président général de l'Umih Ile-de-France, la principale organisation patronale de l'hôtellerie-restauration.Dans ce secteur, où "de 200 à 300.000 postes" étaient vacants au début de l'été, un partenariat a été noué par l'Umih et Pôle emploi pour proposer aux demandeurs d'emploi une "période d'essai" en entreprise à la fin de leur formation.Pour Lionel Lerogeron, dirigeant confédéral de la CGT, la formation ne parvient toutefois pas à compenser d'autres freins à l'embauche comme des conditions de travail difficiles, les bas salaires mais aussi la pénurie de logements. Chauffeurs de bus, métiers de l'hôtellerie-restauration ou encore aides-soignants, "la majorité de ces secteurs ne demandent pas de qualifications énormes", relève M. Lerogeron, mais "les conditions de travail ne sont pas à la hauteur"."Calibrer l'orientation des jeunes vers les filières en tension, c'est avoir une vision étriquée de la formation professionnelle", pointe pour sa part Sigrid Girardin, co-secrétaire générale du Snuep-FSU (syndicat de l'enseignement professionnel).Les lycées professionnels, regrette-t-elle, "ne forment plus à un métier" mais "formatent pour un emploi".
Il y a 2 ans et 239 jours

La mairie de Paris veut piétonniser le bas des Champs-Elysées le dimanche

La ville "souhaite piétonniser tous les dimanches" la partie est de la célèbre artère, "première étape pour magnifier les jardins" et participer à la "reconquête de la place de la Concorde et du bas des Champs-Elysées", a indiqué à l'AFP l'adjoint (PS et apparentés) aux espaces verts Christophe Najdovski.La mairie a déjà formulé sa demande auprès de la préfecture, a-t-il précisé. Les Champs-Elysées sont réservés aux piétons le premier dimanche de chaque mois.La revalorisation des jardins publics dessinés au XVIIe siècle par André Le Nôtre et bordant l'Elysée fait partie d'un premier plan de rénovation du quartier annoncé en mai par la maire PS Anne Hidalgo en vue des Jeux olympiques de 2024.Ce plan comprend également la réduction de la place de la voiture sur la place de l'Etoile.Ses adjoints ont donné jeudi matin le coup d'envoi des travaux en accueillant sur le port des Champs-Elysées une barge transportant une partie des 14.000 m2 de granit prévus pour refaire les trottoirs de l'avenue, aujourd'hui très dégradés.Quatre ans après les manifestations de "gilets jaunes" marquées par les scènes de vandalisme, les travaux doivent permettre "d'accueillir dignement les centaines de milliers de personnes qui l'arpentent chaque jour", a souligné la maire (LR) du VIIIe arrondissement Jeanne d'Hauteserre.Selon Marc-Antoine Jamet, président du Comité Champs-Elysées, qui regroupe les acteurs économiques du quartier, 250.000 personnes fréquentent chaque jour "la plus belle avenue du monde" dont la vacance des enseignes "diminue".Outre la réfection des trottoirs et du mobilier urbain, en souffrance depuis les "gilets jaunes", "on plante 107 arbres et on débitume et végétalise un hectare", avec trois axes mineurs du bas de l'avenue "transformés en allées paysagères" et, "sur la partie haute des Champs, 400 pieds d'arbres végétalisés", a rappelé M. Najdovski à l'AFP.Autour de l'Arc de Triomphe, l'agrandissement de l'anneau piéton se fera via des bornes en calcaire posées sur 10 m de largeur "pour neutraliser les trois files de voiture les plus proches", a précisé l'adjoint (PCF) à la construction publique Jacques Baudrier.Ces premiers travaux, pour lesquels la mairie engage une trentaine de millions d'euros, doivent se terminer fin 2023.
Il y a 2 ans et 239 jours

Le trafic de Paris-Orly pour la première fois supérieur à l'avant-crise

Orly, spécialisé dans les liaisons intérieures, européennes et ultramarines, a vu transiter le mois dernier 3,13 millions de passagers, soit 107,2% du niveau d'août 2019, a précisé Groupe ADP dans un communiqué.Davantage orienté vers les long-courriers, l'autre grand équipement géré par l'entreprise en France, Roissy-Charles-de-Gaulle, est resté en retrait à 80,5% du niveau d'août 2019 avec 6,02 millions de passagers.Ces 9,15 millions de passagers cumulés en août représentent 88% de ceux du même mois il y a trois ans.C'est la première fois qu'Orly dépasse son niveau de trafic mensuel d'avant la pandémie. Celle-ci a provoqué un effondrement de la fréquentation à partir de mars 2020, suivi d'une reprise graduelle et inégale, au rythme des vagues de contaminations et des restrictions de déplacements.Ce résultat est d'autant plus significatif qu'il a été obtenu lors du pic traditionnel de l'activité aérienne dans l'hémisphère Nord. En juillet, Orly avait accueilli 99% des passagers du même mois de 2019.Ce sont les liaisons vers l'Outre-mer (112,6% d'août 2019) et l'Afrique (101%) qui tirent la moyenne des aéroports parisiens à la hausse tandis que l'Asie-Pacifique reste encore anémique (37,9%).Depuis le début de l'année, le trafic de ces plateformes "est en hausse de 34,1 millions de passagers par rapport à 2021, à 55,7 millions de passagers, soit 76% du niveau de trafic sur la même période en 2019", a souligné ADP dans un communiqué.Le groupe contrôlé par l'État français gère, en direct ou via des filiales, 29 aéroports dans le monde, de Santiago du Chili à Almaty en passant par New Delhi et Amman.Sur ce périmètre, le trafic a représenté en août 83,3% du niveau du même mois de 2019, à 29,8 millions de passagers. Sur les huit premiers mois de l'année, le trafic total atteint 75,4% de la même période de 2019.Groupe ADP avait annoncé fin juillet être revenu dans le vert au premier semestre, avec un bénéfice net de 160 millions d'euros.L'entreprise avait perdu 248 millions d'euros en 2021 et 1,17 milliard d'euros en 2020. Elle a prévu un retour aux bénéfices sur l'ensemble de l'exercice en cours.
Il y a 2 ans et 239 jours

Les Journées du patrimoine se déclinent de plus en plus au féminin

"Les femmes ont été effacées de l'Histoire", affirme à l'AFP Marie Guérini, secrétaire générale en Ile-de-France de l'association HF, qui promeut l'égalité femmes-hommes dans les arts et la culture, pour expliquer cette initiative.Des Journées européennes du patrimoine... et du matrimoineL'idée a été lancée en 2015 par le collectif regroupant les associations HF en France. D'abord concentrée dans quelques villes comme Toulouse et Tours, elle a depuis fait tache d'huile à Lyon, Marseille ou Lille.En sept ans, ce sont 400 femmes qui ont ainsi été mises en avant, selon le collectif.Rouen et Rennes ont rebaptisé cette année leurs Journées du patrimoine en Journées du matrimoine et du patrimoine, un pas déjà franchi par Nantes en 2021.Même si la ville de Paris est partenaire de l'initiative en Ile-de-France, la mairie n'a en revanche pas modifié l'appellation qu'elle donne à la manifestation. "Paris est ancrée en Europe, ce sont les Journées européennes du patrimoine, donc ce n'est pas possible de rajouter matrimoine", souligne Marie Guérini.Des initiatives similaires fleurissent toutefois en Europe : Liège, Bruxelles ou encore Florence ont ainsi depuis quelques années leurs Journées du matrimoine.Faire revivre les artistes oubliéesBalades de quartier théâtralisées, poèmes déclamés ou encore musiques interprétées : "les rendez-vous des journées du matrimoine sont bien plus vivants que ceux du patrimoine", selon Marie Guérini."On essaye de redonner vie aux créatrices du passé invisibilisées depuis des siècles. Les poétesses, on va les lire; les compositrices, on va les jouer" et les peintres femmes, "on va les mettre en scène" explique-t-elle.Pour cette édition, HF Ile-de-France a par exemple décidé de mettre à l'honneur une peintre franco-espagnole du milieu du XXe siècle, Roberta Gonzalez, dans une visite scénarisée à l'espace Antoinette-Fouque à Paris.Les visiteurs pourront aussi profiter à Paris d'une promenade littéraire sur les traces de la poétesse Marceline Desbordes-Valmore, d'une projection sur la chorégraphe Janine Solale ou encore d'une visite contée sur les dernières tenancières de salons à Paris. Au total, plus de 40 événements gratuits ont lieu ce week-end en Ile-de-France.Les figures locales à l'honneurA Lyon, la compagnie de théâtre Cybèle propose de déambuler dans les rues à la rencontre des "lyonnaises inconnues": des femmes de la Révolution jusqu'au premier lycée pour jeunes filles de la ville.Dans le centre-ville de Strasbourg, une promenade est organisée pour découvrir des femmes alsaciennes peu connues. Au travers de cette visite guidée, les visiteurs marcheront sur les pas d'Adelaide Hautval, "Juste parmi les nations", de Louise Sheppler, inventrice de l'école maternelle, ou encore de la vulcanologue Katia Krafft, tuée par une nuée ardente en 1991.Rennes, de son côté, propose une balade à vélo pour admirer des bâtiments conçus par des femmes comme celui du Fonds régional d'art contemporain, dessiné par Odile Decq. Une première pour la ville bretonne, qui a déjà fait le plein puisque toutes les visites sont complètes.
Il y a 2 ans et 239 jours

Comment les Français se préparent et envisagent les économies d'énergie pour cet hiver ?

Qui doit être le plus sobre énergétiquement ? En ce qui concerne la question de la sobriété énergétique, les Français ont un avis bien tranché : plus de 54% pensent que les particuliers doivent faire moins d’efforts que les professionnels. Seulement 39% estiment que les efforts doivent être équivalents et 4% que ce sont aux particuliers de faire plus d’économies. Pour ou contre pour la baisse des températures dans les maisons cet hiver ? Pour ce qui est de faire baisser la température dans les habitations quand le thermomètre sera au plus bas, les Français sont très divisés : 48% estiment qu’il s’agit d’une bonne idée mais 39% pensent que non et 13% ne savent pas encore répondre à cette question. De plus, entre le fait de savoir que la baisse des températures est une bonne idée et le faire, il existe aussi un fossé. En effet, 45% des personnes interrogées déclarent qu’elles diminueront effectivement cet hiver le chauffage de leur habitation de quelques degrés mais 44% avouent que non et 11% n’ont pas encore pris leur décision. Une baisse de combien ? Faire baisser la température de leur habitation ne signifie pas pour autant que les Français vont rester à 18°C. Ainsi, la température de confort du salon des Français cet hiver sera pour 33% entre 20°C et 18°C, pour 31% entre 22°C et 20°C et pour 29% entre 24°C et 22°C. Il semble donc que les recommandations de faire baisser les températures entre 18°C et 19°C ne soient pas totalement respectées dans les faits. Comment vraiment réaliser des économies ? Pour vraiment faire baisser la facture énergétique, les Français ont de bonnes idées. Ainsi, 77% considèrent qu’une bonne isolation des murs, des plafonds et des sols est la solution la plus efficace. En deuxième place, 65% pensent que le chauffage solaire est pertinent et 61% qu’il faut installer des radiateurs haut de gamme. « En fait, c’est l’accumulation de toutes ces solutions qui rend une habitation efficace et donc qui permet de réaliser d’importantes économies d’énergie. Si vous avez des murs en carton, un chauffage solaire ne sera pas plus intéressant. En revanche, bien isoler sa maison, associer un système de chauffage solaire avec des radiateurs haut de gamme munis de thermostats déportés, tout en fermant vos volets la nuit, c’est la formule gagnante pour de belles économies énergétiques », a déclaré Jean-Alexandre GRUNELIUS, PDG de Rothelec.Plus d’1 Français sur 2 prévoit de changer de chauffageEn mai 2022, plus de 47% des Français prévoyaient déjà de changer ou d’améliorer leur système de chauffage. En septembre, ils sont plus de 51% dans ce cas, soit une augmentation de 4 points en seulement 4 mois. L’électrique toujours le choix N°1Si l’électricité reste encore le choix numéro des Français, il baisse cependant de 39% en mai à 36% en septembre. Le Gaz quant à lui chute véritablement de 33% à 24% alors que le solaire grimpe de 11% à 23%. Le chauffage au bois augmente également de 9% à 19%. * Méthodologie : Enquête réalisée auprès de 1 002 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27 000 personnes en France). Entre le 31 août 2022 et le 7 septembre 2022, un sondage électronique a été envoyé par email et publié en ligne sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn. Les réponses ont ensuite été compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l'échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Cette enquête a été compilée aux données issues d’une autre enquête durant la période du 11 au 20 avril 2022 sur un panel représentatif équivalent. Toutes les pondérations s'appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.
Il y a 2 ans et 239 jours

Nouvelle gamme box de rupteurs Equatio – moins de références, plus de performances compatibles à la RE2020

Pour vous aider à atteindre les nouvelles exigences en termes d’isolation initiées par la RE2020, nous vous présentons notre nouvelle gamme de Box Equatio, thermiquement plus performante et respectueuse de l’environnement.Trois références de box adaptées à vos besoinsNotre nouvelle gamme de box se décline en 3 références :Notre Box Vide Sanitaire, qui rassemble les rupteurs indispensables à l’isolation requise du plancher sur vide sanitaire. Elle se compose de 6 rupteurs d’about, 3 nouveaux rupteurs de rive Thermosten d’un mètre de long permettant d’améliorer le PSI du plancher et 2 Rectofix.Notre Box Etage & Toit-Terrasse, spécialement conçue pour les planchers d’étage ou en toit-terrasse avec étanchéité à froid. Elle se compose de 11 rupteurs d’about, et 7 rupteurs de rive Thermosten.Enfin, notre Box Sous-Sol & Toit-Terrasse adaptée à la réalisation de planchers Equatio en haut de sous-sol ou en toit-terrasse avec étanchéité à chaud. Elle se compose de 11 rupteurs d’about, et 7 rupteurs de rive Thermosten.Chaque box bénéficie de compléments de gamme adaptés qui offrent la possibilité de moduler la performance thermique du plancher.Et pour les planchers chauffants / rafraîchissants ?Notre nouveau Kit Collecteurs Box Rehau Quality contient tous les accessoires de pose indispensables à la pose d’un plancher chauffant / rafraîchissant ! Une gamme respectueuse de l’environnement Afin de réduire notre impact environnemental, nous avons ajusté le contenu de nos Box afin de diminuer les pertes et la quantité de déchets sur chantier. Ces dernières sont fabriquées à partir de cartons recyclés et recyclables.Ainsi, avec Rector, l’équation est simple, quel que soit l’étage ou le type de plancher : Poutrelles + entrevous + box = plancher Equatio conforme à la RE2020 !
Il y a 2 ans et 239 jours

Le Département de la Seine-Saint-Denis pose la première pierre du nouveau collège Pierre Sémard à Bobigny

Un budget de 27 millions d'euros de travaux est prévu pour cette opération qui s'inscrit dans le cadre du plan « Éco-collège » du Département. La livraison des nouveaux bâtiments est prévue pour le premier trimestre 2024. Étaient présent·e·s pour la pose de cette première pierre Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-Denis, Abdel SADI, Maire de Bobigny et Conseiller départemental délégué aux relations internationales et européennes, Pascale LABBE, Vice-présidente en charge de l'Observatoire départemental des violences envers les femmes et de l'égalité Femmes-Hommes, Hélène ENGASSER et Matthieu HEMERY de l'agence d'architectes Engasser & associés ainsi que les élèves, parents d'élèves et équipes éducatives du collège Pierre Sémard.Cet événement a été l'occasion pour chacun·e de découvrir les équipements du futur établissement lors d'une présentation faite par l'agence d'architectes Engasser & associés (qui a également réalisé le nouveau collège Jean Vilar à La Courneuve) : un réfectoire pour 400 demi-pensionnaires, quatre logements de fonction, une salle de sport de 360 m², un plateau sportif extérieur couvert de 2 000 m², une salle polyvalente de 120 m², une salle d'exposition de 60 m², un espace parents...Situé à côté du parc départemental de la Bergère, le nouveau collège sera mieux inséré dans la ville et entouré d'espaces verts. Il accueillera 700 élèves dans des locaux tournés vers la transition écologique, avec notamment une cour oasis, un jardin potager, des terrasses végétalisées et des espaces intérieurs largement vitrés pour favoriser l'éclairage naturel. Il utilisera le réseau CPCU de chaleur urbain pour un chauffage plus respectueux de l'environnement. Les travaux du nouveau collège se déroulent sur un terrain de plus de 11 000 m² situé au 45-62 rue des Coquetiers à Bobigny. Ils ont débuté en avril 2021 par une période de protection et de dévoiement des réseaux, suivie d'une phase de dépollution, de renforcement des sols et de terrassements afin de préparer l'installation du chantier de construction. La livraison de l'établissement est prévue pour le premier trimestre 2024.« Un chantier très attendu est officiellement lancé à Bobigny : celui du nouveau collège Pierre Sémard ! L'éducation est une priorité pour le Département, et construire de beaux collèges, où les élèves ont le plaisir d'apprendre et les équipes celui d'enseigner, c'est aussi contribuer à la réussite scolaire et à l'épanouissement de chacun·e. C'est tout le sens du plan Éco-collège que nous avons lancé fin 2020 avec Emmanuel Constant, Vice-président chargé de l'éducation et des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, pour proposer des établissements modernes et de qualité, exemplaires en matière d'écologie, où s'instruire et grandir dans les meilleures conditions. » - Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-DenisÀ propos du plan Éco-collège 2021-2030 du Département de la Seine-Saint-DenisDepuis plus de dix ans, le Département de la Seine-Saint-Denis place l'éducation au coeur de ses priorités et investit massivement dans les collèges. Avec l'adoption du Plan « Éco-collège » fin 2020, ce sont un milliard d'euros qui seront consacrés d'ici 2030 à la construction, la rénovation et la résilience écologique des collèges publics du territoire. Cela représente au total 8 nouveaux établissements, 43 rénovés et 7000 places créées.
Il y a 2 ans et 239 jours

Le matériau bois : une partie de la solution pour décarboner la construction

En France, la part du bois dans la construction (secteur résidentiel et non résidentiel) atteint près de 10 % et devrait fortement progresser dans les prochaines années*. Utilisé dans la construction depuis toujours, le bois s’impose dorénavant en tête des matériaux renouvelables et biosourcés et ses usages se diversifient. Il entre ainsi dans la construction, la réhabilitation, la rénovation et l’aménagement. Le bois représente des enjeux écologiques, sociétaux et environnementaux majeurs. Développement du Grand Paris, chantiers liés aux Jeux Olympiques, construction grande hauteur, maison individuelle... les débouchés ne manquent pas aussi bien dans la construction collective qu’individuelle, pour le tertiaire comme pour le résidentiel. La mise en application récente de la RE 2020 est également un facteur de développement du marché pour les prochaines années.BATIMAT met une nouvelle fois en lumière la construction bois et toute la filière en amont comme en aval. Un secteur de 1 521 m2, lui est entièrement dédié dans le Pavillon 1 avec près de 40 exposants inscrits à date. Il s’agit d’organismes tels que FNCB CFDT, FRANCE BOIS FORET, CODIFAB et d’industriels de renom : ADKALIS, AGIBOIS SAS, ALSAFIX, ARCLIN LLC, BEST WOOD SCHNEIDER, C.B.S.T./ SCIERIE JOSLET, CAMBRAI CHARPENTE, ESSETRE S.R.L. UNIPERSONALE, FELIX DISTRIBUTION, GOLBALUX SP. Z O.O., GRABO, GROUPE BERKEM, GROUPE SETIN, HANS HUNDEGGER AG, JUNGINGER NATURHOLZWERK GMBH, KAMEOKA CONSTRUCTION CO., LTD, KYOCERA UNIMERCO FASTENING A/S, LES FILS DE CYRILLE DUCRET, LIGNATEC, LIXOL, MACH DIFFUSION, MALAYSIAN TIMBER COUNCIL, MANUBOIS, MAX EUROPE BV, MONNET SEVE, PGB EUROPE NV, PIVETEAU BOIS, SCHILLIGER BOIS SAS, SCIERIE EYMARD, SELECTION VOSGES, SIMONIN SAS, SIMPSON STRONG TIE, STEICO SE, TECHNIWOOD.Cet espace, ainsi que les conférences dédiées permettent à la fois de saisir tous les enjeux fondamentaux de ce matériau et de valoriser la diversité des produits en bois français.* France Bois Forêt – Le Bois dans la Construction – sept 2020Les conférencesLe bois est au cœur des sujets de décarbonation et sera notamment la thématique de deux conférences Experts’Corner :Mercredi 5 octobre de 16h à 16h45. (Agora 1, Pavillon 1) :Bois & traçabilité dans le cadre des Jeux de Paris. En partenariat avec le CODIFAB et France Bois ForêtCette conférence sera animée par Marie Jorio, Coordinatrice du Projet France Bois 2024 (projet accompagnant le bois dans les Jeux de Paris soutenu par le CODIFAB et France Bois Forêt, accompagné par le CNDB) qui animera en présence de Georges-Henri Florentin, Président de France Bois 2024, une table ronde composée de Jérôme Martinez, Responsable du Label Bois de France ; Paul Emmanuel Huet, Directeur Exécutif PEFC France ; Aurélien Sautière, Directeur Exécutif FSC France, la Solidéo et Paris 2024.Animateur : Jean-Marc Pauget, Architecte Expert Construction Bois CNDBJeudi 6 octobre de 16h à 16h45 :Le bois et le biosourcé pour atteindre la neutralité carbone à horizon 2030. En partenariat avec le CODIFAB et France Bois ForêtCette conférence traitera en introduction de la RE2020, du positionnement des bâtiments actuels, des objectifs du futur. Une table ronde donneraensuite la parole à deux cabinets d’architectes qui viendront témoigner lors de cette session de leurs projets ou réalisations respectives, dont le cabinet A003 architecte.Animateur : Jean-Marc Pauget, Architecte Expert Construction Bois CNDB.Il sera aussi l’une des thématiques phares du plateau TV de Bati-Journal, organisé par Éditions des Halles et BATIMAT et situé au cœur du secteur bois, avec le soutien de l’Interprofession nationale France Bois Forêt. Le bois sera abordé lors de quatre émissions :La préfabrication des bâtiments boisConstruction bois, préserver la ressourceLe bois, matériau biosourcé par essenceLe bois, matériau des circuits courtsDemandez votre invitation gratuite pour BATIMAT
Il y a 2 ans et 239 jours

Météo des permis de construire au 1er semestre 2022

Sources : Base Sitadel du Ministère de la transition écologique et BTP Consultants.
Il y a 2 ans et 240 jours

Oxand s'engage dans la préservation du patrimoine de l'Etat français

Pour cette 39e édition des Journées européennes du patrimoine, l’accent est mis sur le patrimoine durable. Un thème plus que jamais d’actualité qui signifie beaucoup pour Oxand, leader européen de la maintenance prédictive, engagé de longue date dans la préservation sur le long terme des immeubles et ouvrages d’art qui composent le patrimoine français. Depuis 2015, Oxand est ainsi engagé dans un programme de mécénat auprès du château de Fontainebleau, l’un des monuments français les plus symboliques. « C’est un patrimoine de plus de 800 ans, classé à l’Unesco et qui appartient à tous les Français et à tous les amoureux du patrimoine à travers le monde », explique Marie-Christine Labourdette, Présidente du château de Fontainebleau.« Il est d’une ampleur identique au château de Versailles, avec un château de 40.000 mètres carrés,1.800 fenêtres et 1.600 pièces et un parc de 130 hectares. »Préserver les bâtiments pour assurer la pérennité du châteauUne magnifique pièce du patrimoine français, dont Oxand participe pleinement à la préservation depuis près de 10 ans.« Nous avons une antenne à Avon, à quelques kilomètres de Fontainebleau. Cette proximité avec le château, ainsi que notre mission, nous ont naturellement conduit à nouer un partenariat dans le but de préserver les bâtiments du vieillissement et d’assurer la pérennité de l’ensemble », explique Vianney Airaud, président d’Oxand. « Il est très important pour Oxand de contribuer à la protection des richesses nationales et ce mécénat nous permet de répondre à ces enjeux majeurs grâce à notre expertise conseil en stratégie patrimoniale et notre solution intelligente de gestion durable et performante des actifs, Oxand Simeo. »Dans le cadre de ce mécénat, Oxand a ainsi réalisé plusieurs missions afin de définir un schéma pluriannuel de stratégie immobilière, visant à mieux gérer les budgets liés aux investissements nécessaires à la préservation des différentes parties du château. L’utilisation de Simeo, le logiciel de maintenance prédictive des bâtiments élaboré par Oxand, a ainsi permis de mettre en place des travaux sur les espaces clos et couverts, ainsi que sur les installations techniques du château. Une aide précieuse considérant l’ampleur architecturale et la complexité de construction du monument. Préparer la transition énergétique du château de FontainebleauPlébiscité par les deux entités, ce partenariat entre Oxand et le château de Fontainebleau est appelé à se poursuivre pour des années encore. « Nous tenons à notre relation et il est évident qu’elle perdurera », affirme Vianney Airaud. « Oxand est très attaché à soutenir le château de Fontainebleau dans la préservation de son patrimoine. C’est une mission d’intérêt général pour toute l’équipe d’Oxand, dont la mission est de transmettre un monde plus durable aux générations futures. »Les actions mises en place pour préserver le bâti qui compose le château de Fontainebleau vont donc se poursuivre. « Nous avons défini différents axes pour optimiser l’entretien des bâtiments et améliorer la performance énergétique de ce patrimoine. Il y a encore beaucoup de perspectives, notamment sur la transition énergétique, pour préserver ce symbole culturel », conclut Vianney Airaud.
Il y a 2 ans et 240 jours

Le biofioul, alternative au fioul domestique, sera disponible partout dans l’Hexagone

Après plus de quatre années de travail collaboratif mené sous l’impulsion de la Fédération Française des Combustibles, Carburants & Chauffage (FF3C) et comme le prévoit le décret du 5 janvier 2022 – selon lequel les nouveaux équipements de type chaudière sont autorisés en fonctionnement exclusivement avec un biocombustible liquide tel que le biofioul[1] – le biofioul F30 alimentera dès la saison de chauffe 2022-2023 toutes les nouvelles chaudières (installées sur la base d’un devis engagé à partir du 1er juillet 2022).En effet, avec l’entrée en vigueur le 1er juillet dernier du décret n°2022-8 relatif à la performance environnementale des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire, l’installation de matériels utilisant à titre principal un combustible émettant plus de 300 g CO2eq/kWh PCI tout au long de son cycle de vie n’est plus autorisée :L’installation de chaudières neuves utilisant un combustible liquide[2] reste autorisée à la condition d’utiliser du biofioul F30, dont le niveau des émissions tout au long du cycle de vie est inférieur à 300g CO2eq/kWh PCI. Une cinquantaine de références d’équipements biocompatibles Biofioul F30 sont d’ores et déjà disponibles.Les chaudières actuellement en service et installées suivant des devis signés jusqu’au 30 juin 2022 peuvent continuer à fonctionner avec du fioul domestique traditionnel (limité à 7% d’énergie renouvelable selon les spécifications actuelles).Les chaudières actuellement en service peuvent également fonctionner au biofioul F30, à condition d’une adaptation permettant la biocompatibilité du matériel.En conséquence, si le fioul traditionnel peut continuer à être utilisé par plus de 3 millions de résidences principales recourant à cette énergie stockable, toute installation neuve doit désormais fonctionner avec un biofioul F30, lequel répond à l’exigence du plafond d’émission de 300 g CO2eq/kWh PCI fixé par le décret. Du biofioul F30 en 2022 au F55 en 2028La distribution du biofioul F30 débutera d’ici quelques jours, avec la publication imminente d’un arrêté ministériel[3] « relatif aux caractéristiques du fioul domestique F30 », autorisant sa mise sur le marché. Elle s’appuiera sur un réseau de distribution d’ores et déjà en ordre de marche pour servir les usagers concernés sur l’ensemble du territoire. Plus de 300 points de vente couvrant tous les départements de l’Hexagone sont ainsi engagés dans la mise sur le marché du biofioul F30. Leur liste sera accessible dès publication de l’arrêté sur le site internet www.biofioul.info.La mise du marché du biofioul F30 s’accompagne de perspectives d’évolution ambitieuses : le biofioul a vocation à se généraliser progressivement, avec le lancement en 2028 d’un biofioul « F55 » contenant plus de 50% d’énergie renouvelable. Une démarche européenne qui s’inscrit dans la droite ligne de la feuille de route 2050 pour un chauffage décarboné inclusif et durable pour les zones rurales et hors réseaux, annoncée le 9 septembre 2022 par Eurofuel, association des acteurs européens du fioul et des combustibles liquides pour le chauffage domestique.Les consommateurs convaincus par le biofioul mais soucieux de leur budget énergieUn sondage a été réalisé́ par Opinion Way en juillet 2022 auprès d’utilisateurs de fioul afin de recueillir leur avis sur leur mode de chauffage actuel et leur intérêt vis-à-vis d’un biocombustible liquide de chauffage. Parmi les principaux enseignements de ce sondage, marqué par le contexte de crise énergétique et d’inflation :96% des répondants trouvent le chauffage au fioul efficace et procurant une chaleur confortable.61% souhaitent conserver leur mode de chauffage ; 27% réfléchissent à un changement d’ici 2 à 5 ans.Plus de 80% seraient prêts à opter pour du biofioul en remplacement du fioul domestique et 51% pourraient faire adapter leur chaudière dès à présent, en changeant le brûleur, pour pouvoir utiliser du biofioul F30. Mais dans le contexte actuel d’inflation, seuls 38% des utilisateurs de fioul se disent prêts à payer plus cher leur énergie.Les perspectives d’évolution du biofioul séduisent : 67% des utilisateurs de fioul domestique déclarent être prêts à utiliser les différents produits qui seront mis sur le marché dans les années à venir (F55 puis F100).Pour Eric Layly, Président de la FF3C :« Le décret du 5 janvier dernier signant la naissance du biofioul F30 et l’arrêté ministériel qui en autorise la mise sur le marché marquent l’aboutissement d’un long travail collectif de toute une filière – constructeurs de matériels de chauffage, agriculteurs producteurs de colza, installateurs, producteurs et distributeurs d’énergies.»« Ce travail, mené en lien avec les services de l’Etat, nourrit une ambition forte sur le plan environnemental, prenant en compte à la fois le libre choix et les contraintes des consommateurs des territoires périurbains et ruraux. »« Aujourd’hui, la filière est fin prête pour la nouvelle saison de chauffe et pleinement en mesure de livrer du biofioul F30 comme de continuer à distribuer normalement du fioul traditionnel. »Pour Frédéric Plan, Délégué Général de la FF3C :« L’arrivée du biofioul est une solution concrète et immédiatement disponible pour accélérer la fin du fioul domestique traditionnel. Reste que pour inciter les Français à se tourner vers le biofioul, il faut que la fiscalité le rende attractif. »« En effet, les chaudières actuellement en service peuvent être adaptées à l’usage du biofioul notamment à l’occasion d’un changement de brûleur. C’est une opportunité d’aller plus vite et plus loin sur le front de la décarbonation du chauffage au fioul. Et c’est au législateur d’en prendre l’initiative. »« Si le gain de consommation d’une chaudière neuve à haute performance énergétique, de 25 à 30 %, permet de gommer le surcoût lié à l’usage du biofioul, ce n’est pas le cas pour les chaudières existantes dont la longévité dépasse les 25 ans. »Le biofioul, énergie des territoiresLe biofioul est une énergie liquide stockable, composée d’une part d’énergie renouvelable, prioritairement sous forme d’ester méthylique de colza (EMC). Le choix du colza tient aux nombreux atouts de cette plante dont la France est l’un des premiers producteurs en Europe: 100.000 agriculteurs cultivent du colza sur l’ensemble du territoire. Sa graine, composée à parts équivalentes d’huile (notamment valorisée en biofioul) et de matière riche en protéines (notamment valorisée pour l’alimentation animale), offre des réponses prometteuses et complémentaires aux enjeux des transitions agroalimentaire, énergétique et environnementale, dont celui de la souveraineté protéique de la France.Le fioul domestique, 3e énergie de chauffage en FranceLe fioul domestique est la 3e énergie de chauffage en France. Il équipe plus de 3,5 millions de logements, dont 3,1 millions de résidences principales, sur un total de 29,8 millions, soit 12% du parc, principalement dans des territoires ruraux et périurbains que les réseaux de chaleur ou le gaz de ville ne desservent souvent pas (sources Ceren et Ademe, 2017). En France, 25.000 communes sur un total de 35.000 ne sont pas raccordées aux réseaux de gaz, ce qui représente, sur l’ensemble du territoire, 13,4 millions de Français et 20% de la population française (sources GRDF et Insee, 2018).[1] https://www.ecologie.gouv.fr/gouvernement-adopte-decret-limiter-emissions-gaz-effet-serre-des-nouveaux-equipements-chauffage[2] La norme AFNOR publiée le 11 mai 2022 détermine les caractéristiques de ce nouveau biocombustible liquide: https://norminfo.afnor.org/norme/xp-m15-040/combustibles-liquides-fiouls-domestiques-f30-exigences-et-methodes-dessai/200017[3] Le code de l’énergie conditionne la mise sur le marché de tout produit énergétique à un arrêté ministériel dont la parution est imminente.
Il y a 2 ans et 240 jours

TotalEnergies revend sa participation dans un champ pétrolier au Kurdistan irakien

"TotalEnergies a finalisé la cession de sa participation de 18% dans le champ pétrolier onshore de Sarsang, dans la région du Kurdistan irakien, à ShaMaran Petroleum Corp, une société cotée au Canada et en Suède et spécialisée dans l'exploration et le développement pétroliers au Kurdistan, pour un montant ferme de 155 millions de dollars", indique le groupe dans un communiqué.TotalEnergies assure qu'un "montant conditionnel supplémentaire de 15 millions de dollars pourra s'ajouter en fonction de la production et des prix du baril".Découvert en 2011, le champ de Sarsang est exploité par l'entreprise américaine HKN, qui détient la plus grosse part du projet (62%), tandis que le gouvernement régional du Kurdistan en possède 20%.Avec sa part de 18%, TotalEnergies produisait environ 3.500 barils par jour en 2021 à Sarsang, précise-t-il.Le groupe Total, qui a promis en ajoutant "Energies" à son nom de diversifier sa production avec plus d'énergies renouvelables mais dont la stratégie pour le climat reste très critiquée, y compris par certains actionnaires, a produit quelques 14.000 barils "équivalent pétrole" par jour en Irak en 2021.Il détient également une participation de 22,5% dans le champ pétrolier d'Halfaya, au sud du pays, et a signé en septembre 2021 un contrat avec le gouvernement irakien pour des investissements qu'il estime à 10 milliards de dollars afin de construire un réseau de collecte et d'unités de traitement de gaz, une unité de traitement de l'eau de mer et une centrale photovoltaïque.
Il y a 2 ans et 240 jours

Parution du Smart Guide de la RE2020 : Construire des logements avec les Smart Systèmes en Béton

Il a pour objectif de guider les acteurs de la construction à mieux comprendre les trois objectifs de la RE2020 et de démontrer qu’utiliser les solutions préfabriquées en béton permet d’ores et déjà de répondre pleinement aux exigences environnementales et de confort de la nouvelle réglementation et de favoriser la sobriété énergétique du bâti.Destiné à tous les acteurs de la construction et en priorité aux CMistes, promoteurs et bureaux d’études thermiques et environnementaux, ce guide de 24 pages, pédagogique, ludique et étayé par des cas concrets, est divisé en deux grands chapitres :Comprendre les objectifs de la RE2020 : ses trois objectifs (sobriété énergétique, fraîcheur des bâtiments en cas de fortes chaleurs et diminution de l’impact carbone) et son calendrier d’application, les évolutions entre la RT2012 et la RE2020, le calcul de l’impact carbone à l’échelle du bâtiment et la méthode ACV, le respect des seuils carbone construction nécessitant que tous les lots contribuent à la réduction de l’impact carbone des bâtiments.Utiliser les Smart Systèmes en Béton pour passer la RE2020 : les solutions préfabriquées en béton pour les logements pour répondre aux trois objectifs de la RE2020, et donc, construire bas carbone, diminuer toujours plus l’impact carbone des systèmes constructifs en béton et favoriser le confort d’été lié à l’inertie des bâtiments.Au travers des Smart Systèmes en Béton, la FIB a initié un programme pour valoriser l’intelligence embarquée dans chacune des solutions préfabriquées en béton, en termes d’économie des territoires, des ressources, de l’énergie et de la fonctionnalité, résolument inscrites dans une voie de production responsable et connectée.La publication du guide s’inscrit dans ce cadre et dans la communication collective initiée par la Fédération pour valoriser l’apport des solutions préfabriquées en béton pour réduire l’empreinte environnementale, notamment les murs et planchers destinés aux marchés des maisons individuelles et logements collectifs.Elle est complétée par une panoplie d’autres outils : des études de cas, outils d’aide à la décision, fiches chantiers avec le témoignage de bureaux d’études pour quantifier les paramètres d’application de la RE2020, une web série de vidéos témoignages pour faire incarner les messages par des bureaux d’études, des constructeurs…La Fédération de l’Industrie du Béton (FIB) concourt en France à la promotion des intérêts des industriels fabricants de produits en béton et assure la représentation de ce secteur industriel auprès des pouvoirs publics, des collectivités locales et de l’environnement professionnel. Elle représente 100% d’entreprises françaises TPE, PME et PMI, un maillage territorial d’industriels très dense, des entreprises industrielles locales créatrices de richesse et d’emplois locaux directs non délocalisables.Le Centre d’Études et de Recherches de l’Industrie du Béton (Cerib) est un Centre Technique Industriel, reconnu d’utilité publique et institué en 1967 conjointement par le ministre chargé de l’Industrie et par le ministre chargé de l’Économie et des Finances, à la demande de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB). Avec plus de 170 collaborateurs et un haut niveau d’expertise, ses équipements d’essais des produits et matériaux du BTP se déploient sur 15.000 m 2 de laboratoires. Le Centre exerce son activité entre essais et évaluations, études et recherches, normalisation et certification, appui technique et transfert de connaissances, et dispose d’un centre de formation. Opérateur de recherche du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ses travaux de R&D éligibles peuvent bénéficier du Crédit d’Impôt Recherche.L'industrie du béton en France461 entreprises722 sites de production2,8 milliards d’€ de CA départ usine, hors taxes et hors transport, dont : 62,8% à destination du bâtiment37,2% destination des travaux publics et du génie civil20 millions de tonnes de produits en béton en volume19.200 emplois directs100% réseau localLe 1er employeur des industries de la branche carrières et matériaux de construction.
Il y a 2 ans et 240 jours

Covid-19 : L’OPPBTP rappelle les bons réflexes pour maintenir une protection contre le virus

Néanmoins, la Covid-19 reste un danger à surveiller, qui a toujours des conséquences problématiques pour les entreprises, pour partie en raison de l’absentéisme qu’elle provoque. Il est donc nécessaire de continuer à être attentif. L’OPPBTP rappelle dans un article synthétique et pratique tous les réflexes et les gestes efficaces pour se protéger du virus et limiter les contaminations dans les entreprises du BTP et sur les chantiers.Se laver les mains fréquemmentLa proximité et l’accessibilité à l’eau sont primordiales pour permettre aux compagnons de se laver les mains le plus souvent possible. Le lavage des mains avec du gel hydroalcoolique est une solution complémentaire quand il n’est pas possible de se laver les mains à l’eau et au savon.Porter un masque dans certaines situationsLe port du masque pour se protéger et protéger les autres est conseillé dans les véhicules, lors de déplacements à plusieurs compagnons si on ne peut pas aérer, dans les transports en commun, et dans les espaces clos ou confinés et les salles de réunion qui ne peuvent pas être régulièrement aérés. Le masque reste également recommandé pour les personnes malades ou fragiles, les personnes symptomatiques, cas contact et pour les interventions chez des particuliers malades.Aérer périodiquement les salles, les réfectoires et les véhiculesAérer les espaces fermés (bureaux, bases vie, véhicules, engins) au minimum 10 minutes toutes les heures est efficace contre la propagation des virus. L’aération régulière est à privilégier quel que soit le mode d’aération ou de climatisation des locaux.Nettoyer régulièrement les surfacesLe nettoyage régulier des locaux, des tables, des poignées, des équipements des installations de chantier (toilettes, lavabos et douches) et des véhicules et engins avec de l’eau et les produits de nettoyage habituels est à encourager.Sensibiliser les salariésUne information auprès de tous les salariés lors des briefings de poste ou lors des quarts d’heure sécurité permet de rester vigilant et de rappeler les bons réflexes pour se protéger. De nombreux supports sont à disposition et utilisables sur preventionbtp.fr.S'organiser et dialoguerDes mesures organisationnelles peuvent être décidées par le chef d’entreprise concernant l’organisation des flux de circulation, des temps de travail, etc. Lorsqu’il existe un CSE ou une commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), une information ou une consultation sur les mesures sanitaires envisagées ou prises au sein de l’entreprise peuvent être mises à l’ordre du jour.Organiser la coopération des acteurs du chantierPour chaque chantier, les questions de coordination sur les mesures de prévention liées à la circulation du virus de la Covid-19 doivent être abordées. Le maître d’ouvrage, le coordonnateur SPS, le maître d’œuvre et les entreprises pourront ainsi échanger sur les moyens organisationnels, comme l’accessibilité et les points d’eau nécessaires, la gestion de la coactivité, la configuration des installations de chantier… Pour Paul Duphil, secrétaire général de l’OPPBTP : « Tous les gestes adoptés pendant la pandémie ont permis de travailler en sécurité sur les chantiers. Nous avons tout à gagner à les conserver. Rappelons aussi que la vigilance de chacun au respect des gestes barrières, le port du masque dès l’apparition des premiers symptômes et la vérification de son statut au regard du virus par un test sont essentiels pour protéger les autres. » Dans sa boîte à outils Covid-19, l’OPPBTP propose de nombreuses ressources ainsi qu’une base de Questions / Réponses spécifiques sur la Covid-19 à destination des professionnels. Une nouvelle page « Focus COVID-19 » est également disponible sur le site de PréventionBTP. Par ailleurs, les conseillers en prévention et les formateurs de l’OPPBTP sont toujours disponibles sur le terrain ainsi qu’à distance grâce au service PréventionBTP En Direct.
Il y a 2 ans et 240 jours

Marseille accueille son premier "Festival de la ville sauvage"

"Il nous faut maintenant, tout de suite nous projeter dans la ville à venir. Celle d'aujourd'hui, ne peut plus se transformer, elle ne sait plus avancer : trop auto-satisfaite, trop molle, trop compliquée, trop technocratisée, trop stéréotypée, elle ne sait plus rien risquer", estiment dans un dossier de présentation les membres de l'association "Va jouer dehors", organisatrice du festival.Jusqu'à samedi, experts en architecture et en urbanisme, hommes et femmes politiques mais aussi artistes et membres de la société civile pourront "confronter leurs idées, leurs actions et leurs visions de la ville, du vivre-ensemble et de l'architecture du commun", ajoutent-ils.Pour ce faire, ils seront accueillis pendant trois jours dans les anciens entrepôts Abitbol, une friche en reconversion située dans les quartiers populaires du nord de Marseille."Nous avons plutôt axé nos invitations sur l'Amérique latine. Des architectes vont venir du Mexique, du Brésil, de Bolivie, des élus aussi qui vont nous raconter comment est-ce que les politiques publiques peuvent transformer des quartiers en totalité", a détaillé lors d'une conférence de presse Matthieu Poitevin, président de l'association "Va jouer dehors".Les villes méditerranéennes de Naples et Athènes seront également mises en avant à l'occasion d'un atelier.Il s'agit de "travailler autrement, travailler pour et par les habitants directement de manière participative, en tout cas pour promouvoir une architecture qui soit plus humaine", et non plus l'émanation d'un "système marchand", a plaidé M. Poitevin."Ce qui en train de se passer aujourd'hui, c'est que la ville crève parce qu'on ne fait pas confiance à ses auteurs. On est toujours dans un moment d'urgence à réparer", notamment face au changement climatique, "et pas dans un moment d'anticipation, à prévoir", a encore estimé M. Poitevin, qui a été le principal architecte de la friche marseillaise de la Belle de Mai.Or dans cette nouvelle manière de penser la ville de demain, juge-t-il, Marseille a une réelle carte à jouer car "elle a cette chance par rapport à d'autres de ne pas être conformiste".
Il y a 2 ans et 240 jours

Bordeaux veut augmenter fortement son autonomie énergétique

"Nous n'avons pas attendu cette crise pour travailler sur l'autonomie énergétique de nos bâtiments les plus énergivores, a déclaré l'élu écologiste lors de sa conférence de presse de rentrée. Bordeaux va passer de 7 à 41% d'autonomie énergétique d'ici 2026. C'est un pas de géant que notre ville va franchir"."L'équipe municipale travaille depuis deux ans à la réduction de nos consommations énergétiques et au développement des énergies renouvelables", a-t-il poursuivi.La Ville doit ainsi livrer avant la fin 2023 dix installations solaires et compte couvrir 27% de sa consommation annuelle d'électricité avec du photovoltaïque d'ici la fin de la mandature en 2026. Elle prévoit aussi de se débarrasser du gaz pour l'alimentation de ses piscines qui seront raccordées à des réseaux de chaleur (géothermie ou bois).Par ailleurs, elle va abaisser le chauffage à 19 degrés dans les établissements culturels et les écoles, et même 12 degrés dans les grands gymnases. Dans les piscines, la température de l'eau comme de l'air "sera baissée", indique aussi la municipalité sans plus de précision. A partir de janvier, "la Ville éteindra 55% de ses points lumineux de 01H00 à 05H00 du matin", a ajouté M. Hurmic, qui prévoit également "d'éteindre l'illumination de 90% des bâtiments publics"."L'État nous demande de faire 10% d'économies d'énergie. A Bordeaux nous sommes plus ambitieux, nous réduisons de 12% les consommations énergétiques de la ville et nous réduisons de 20% notre facture d'éclairage public", a-t-il assuré."C'est un effort important et nécessaire pour réduire la facture énergétique de la Ville, dont l'augmentation pourrait s'élever à environ 20 millions d'euros", a avancé le maire. Ce montant est le "pire" scénario envisagé par la municipalité, selon l'adjointe chargée des finances, Claudine Bichet.Face à ce surcoût, M. Hurmic a appelé l'État à aider les collectivités. "Comme d'autres maires de grandes villes, je demande aujourd'hui à l'État d'ériger un bouclier tarifaire pour les services publics du quotidien en régulant un marché volatile et spéculatif, à l'instar du bouclier tarifaire qui protège aujourd'hui les ménages de la flambée de l'énergie", a-t-il plaidé.
Il y a 2 ans et 240 jours

Beaucoup d'emplois pour les ingénieurs français, mais de grosses difficultés pour recruter

"Les recrutements et la mobilité ont retrouvé leur niveau d'avant-crise. L'activité a nettement rebondi en 2021 après la récession de 2020 liée à la pandémie de Covid-19", indique l'IESF.Le taux de chômage des ingénieurs, de 3,2% en incluant les jeunes diplômés (2,2% sinon), "est dans les niveaux les plus bas enregistrés", selon l'enquête. Le rebond de l'activité s'est traduit par un retour des difficultés pour les recruteurs : 20% des recruteurs interrogés "ont rencontré des difficultés à recruter sur tous les profils, un niveau inégalé ces huit dernières années", seuls 39% n'ayant pas connu de difficulté particulière.La nature des difficultés varie selon les profils recherchés, précise l'IESF, qui cite par exemple des "exigences salariales trop élevées des experts en intelligence artificielle ou en cybersécurité", ou une "absence sur le marché de certains profils d'experts techniques"."Les entreprises ont du mal à recruter des ingénieurs parce qu'on n'en fabrique pas assez", a résumé Marc Rumeau, président de l'IESF, lors d'un entretien à l'AFP.Quelque 38.000 nouveaux ingénieurs se présentent chaque année sur le marché du travail en France, alors qu'il en faudrait environ 60.000, selon M. Rumeau. La filière hydrogène manquerait de 5.000 ingénieurs, la filière de l'air et de l'espace de 10.000, le nucléaire, en plein redémarrage, manque de 10.000 ingénieurs et techniciens, selon les informations dont dispose M. Rumeau.Manque d'ingénieurs dans le nucléaireConcernant ce secteur précis, M. Rumeau pointe du doigt le manque d'impulsion politique, comme en écho aux propos récents du PDG d'EDF Jean-Bernard Lévy, sèchement recadré par le président Macron : "ça fait 30 ans qu'on a le pied sur le frein du nucléaire et très fortement depuis dix ans, donc on n'a pas recruté et encore moins formé dans ces filières-là", déplore M. Rumeau.Le phénomène de manque d'ingénieurs n'est pas nouveau, mais s'est accentué ces dernières années, en raison de plusieurs facteurs, selon lui.Il a notamment évoqué la réforme du lycée qui a supprimé les mathématiques du tronc commun dès la classe de première et provoqué une fonte substantielle des candidatures, notamment féminines, une suppression sur laquelle l'exécutif a promis de revenir."On commence à sentir une pression sur le pipeline des classes prépa et donc des écoles d'ingénieurs", a indiqué M. Rumeau.Il a également déploré le "vol des cerveaux", évoquant le cas de la filière française de l'hydrogène, dont l'écosystème se trouve en région Rhône-Alpes, et dont les nouveaux diplômés "se font aspirer", notamment pour des raisons salariales, mais pas seulement, par le voisin suisse.Plus largement, beaucoup de jeunes ingénieurs français "vont faire un double-diplôme", notamment au Québec ou aux États-Unis et "ne reviennent pas", a regretté M. Rumeau, appelant l'industrie française à "battre sa coulpe" et à offrir "des jobs attractifs".
Il y a 2 ans et 240 jours

Capsule Traiter pour les bricoleurs

Il y a 2 ans et 240 jours

Le Pôle Fenêtre FFB fait des propositions pour massifier les travaux de rénovation énergétique

Le Pôle Fenêtre FFB (Fédération Française du Bâtiment)* regroupe cinq organisations professionnelles représentatives des activités fenêtres, façades vitrées, vérandas, vitrages, fermetures et stores. Avec pour premier marché la rénovation (plus de 70% des chantiers), cette filière française innove, investit et crée des emplois. Forte d’environ 1.200 ETI et PME industrielles, fabricants de fenêtres et de composants, ainsi que 51.000 PME et artisans, fabricants et installateurs répartis sur tout le territoire, elle représente près de 240.000 salariés, dirigeants et travailleurs non-salariés.Au regard de la consommation actuelle du parc français des bâtiments à rénover, et des économies d’énergie possibles à moyen terme, le Pôle Fenêtre FFB souhaite être associé et contribuer aux travaux du Gouvernement. Il entend ainsi participer aux débats et travailler avec les Ministères afin de co-construire le plan de sobriété énergétique français. Le Pôle Fenêtre FFB ambitionne de valoriser les fenêtres et les protections solaires dans les incitations financières, tout en limitant les impacts budgétaires. Le Pôle Fenêtre FFB présente déjà deux premières propositions concernant les logements et les bâtiments tertiaires.Pourquoi la rénovation des fenêtres est-elle fondamentale dans le plan de sobriété énergétique ?Pour les organisations professionnelles regroupées autour du Pôle Fenêtre FFB : « L’intérêt du remplacement des fenêtres dans les gestes de rénovation pour atteindre la sobriété énergétique des bâtiments est déjà démontré. Selon leurs surfaces, les déperditions des anciennes menuiseries représentent 15 à 40% des déperditions totales du bâtiment. Le remplacement des anciennes menuiseries par des produits performants permet de réduire les besoins de chauffage jusqu’à 30%. En valeur absolue, cette réduction peut représenter jusqu’à 60 kW/m2/an, soit plus de 25% de l’amélioration nécessaire pour porter un logement de 300 à 80 kW/m2/an. De plus, en logement collectif, c’est le seul poste de travaux individuel auquel les ménages ont accès. Enfin, c’est un geste de rénovation thermique qui s’effectue à court terme avec des effets immédiats. »A l’approche de l’hiver, la priorité des ménages, des professionnels et de l’Etat est avant tout de considérer les gains de consommation de chauffage. Le remplacement des fenêtres permet d’isoler une grande partie de l’enveloppe extérieure du bâtiment et offre des apports de chaleur gratuite grâce aux apports solaires en hiver. L’économie est directement visible sur la facture d’énergie et évite un plan de restrictions. Ces travaux de rénovation sont accessibles pour un grand nombre de ménages français.Par ailleurs, après avoir vécu plusieurs épisodes de canicule, il est maintenant indispensable de maîtriser les températures intérieures et limiter les apports solaires en été. Grâce aux volets et stores qui y sont associés, la baie vitrée a ainsi contribué à la réduction des besoins de froid. C’est le seul équipement à offrir la possibilité de rafraîchissement nocturne sans consommation d’énergie. Son efficacité peut être améliorée par l’installation de protections solaires qui limitent l'entrée du froid et les déperditions thermiques en hiver. Elles permettent aussi de maîtriser les apports solaires en été, et le recours à la climatisation. Le remplacement total des menuiseries contribue également à une économie d’éclairage substantielle grâce à l’augmentation de clair de vitrage.Des propositions sur les incitations financières afin de massifier la rénovation énergétiqueAujourd’hui, les incitations financières ne permettent pas de massifier la rénovation énergétique compte tenu du reste à charge trop important et de la complexité de certaines d’entre elles. Le Pôle Fenêtre FFB présente plusieurs propositions pour le logement et le tertiaire :Pour le logementLes mesures d’incitations financières dédiées à la rénovation énergétique des bâtiments sont toutes basées sur les conditions d’éligibilité de MaPrimeRénov’.Le Pôle Fenêtre FFB propose un réaménagement des conditions d’éligibilité afin de permettre à un plus grand nombre de ménages, dont le pouvoir d’achat est aujourd’hui fortement impacté, d’accéder à ces aides et accompagnements.Ce réaménagement pourrait être basé sur la simplification des conditions d’éligibilité aux aides et incitations financières de l’Etat, des organismes bancaires et des collectivités :Quelques exemples de propositions du Pôle Fenêtre FFB :un montant forfaitaire universel, applicable dès le niveau « conditions de ressources modestes »,une bonification du forfait universel pour les revenus très modestes,la suppression de la répartition des conditions de ressources par régions de France,la suppression de l’obligation de remplacement de simple vitrage. Aujourd’hui, près d’un tiers des fenêtres remplacées sont équipées de double vitrage ancienne génération dont les performances d’isolation thermique ne sont plus adaptées aux objectifs d’économie d’énergie pris par la France,la prise en compte de la rénovation des portes d’entrée donnant sur l’extérieur, le maintien de l’éco-conditionnalité (obligation de la mention RGE pour les entreprises de mise en œuvre).Le Pôle Fenêtre FFB demande qu’en contrepartie des efforts réclamés aux industriels et aux ménages, la TVA applicable aux travaux de rénovation des menuiseries (portes extérieures, fenêtres et volets) reste au taux réduit de 5,5% sans condition particulière.Considérant la part grandissante des consommations de climatisation dans les logements, le Pôle Fenêtre FFB propose également qu’un volet « confort thermique » soit intégré dans la politique publique de rénovation énergétique des logements.Pour le tertiaireLe report possible dans l’application du dispositif Eco Energie Tertiaires semble difficile à accepter compte tenu du gisement d’économies d’énergies pour les bâtiments.Le Pôle Fenêtre FFB demande de considérer une entrée en vigueur en janvier 2023.La profession travaille sur la création de fiches standardisées Certificats d’Economies d’Energies (CEE), dédiées à la façade vitrée et aux protections solaires dans les bâtiments tertiaires. Les autres fiches standardisées CEE fenêtre en logement et en tertiaire sont en cours de révision : la filière demande également leur revalorisation.
Il y a 2 ans et 240 jours

Une réforme des retraites via le budget, la "piste" qui crispe

La fin justifie les moyens, et "toutes les pistes sont à l'étude" pour faire passer la réforme des retraites, y compris "à travers le projet de loi de financement de la Sécurité sociale", a fait savoir Olivier Véran mercredi.Le porte-parole du gouvernement n'a au fond rien dit de plus que le chef de l'Etat, qui avait indiqué en début de semaine que seul comptera le résultat - "les choses importent peu" - tant que sa promesse de campagne entre en vigueur "dès 2023".Tenté d'agir vite, l'exécutif insiste non seulement sur les déficits à venir - pendant encore 25 ans au moins, selon le dernier rapport du Conseil d'orientation des retraites - mais aussi sur la manne potentielle pour investir dans l'école, la santé et l'écologie.Or, l'occasion se présente avec le budget de la Sécu, qui doit être présenté en conseil des ministres le 26 septembre. Le choix serait inédit : depuis 30 ans, les grandes réformes des retraites sont toutes passées par une loi ad hoc (Balladur, Fillon, Woerth, Touraine).Mais rien ne l'empêche a priori. Deux parlementaires spécialistes des affaires sociales assurent ainsi à l'AFP qu'une "réforme paramétrique" serait "tout à fait faisable" dans ce cadre, même si sa mise en oeuvre dépasse l'horizon du budget 2023.Un report de l'âge légal, ou un allongement de la durée de cotisation, ne serait donc pas considéré comme un "cavalier législatif", sous la menace d'une censure du Conseil constitutionnel.Libre dès lors au gouvernement d'abattre ses cartes dans le texte initial, avec une évaluation détaillée dans l'étude d'impact du projet de loi, ou dans un amendement introduit pendant les débats. Voire de solliciter une habilitation à légiférer par ordonnance pour se donner plus de temps."Passage en force"Autant d'hypothèses qui font frémir les syndicats. "Il faudra qu'on surveille ce budget au quart de millimètre", pressent Pascale Coton (CFTC), qui "ne s'attendait pas à ce que ça bouge aussi vite" sur ce dossier.Si ce scénario se confirme, "ce sera du passage en force", estime-t-elle, et "il ne faudra pas qu'ils s'étonnent que les gens descendent dans la rue"."Le risque de conflit social est majeur", affirme Catherine Perret (CGT), qui dénonce "une provocation de plus", alors que "toutes les organisations syndicales sont contre" le projet de l'exécutif.La réunion prévue lundi avec le ministre du Travail, Olivier Dussopt, promet déjà d'être animée. "Si les décisions sont déjà prises, les concertations vont s'arrêter assez vite, et pas que sur les retraites", prévient Michel Beaugas (FO), qui envisage déjà de "construire un rapport de force"."A force de petites provocations qui s'ajoutent, on pourrait très bien décider avec d'autres organisations que c'est le moment d'appeler les salariés à manifester leur mécontentement dans la rue", insiste-t-il."Puisque le gouvernement ne s'interdit rien, nous non plus", met en garde Dominique Corona (Unsa), jugeant qu'une "mesure brutale" sur les retraites "mettrait du plomb dans l'aile" du Conseil national de la refondation (CNR), lancé la semaine dernière par le président de la République."On ne peut pas passer en force dans le budget de la Sécu et vouloir une discussion approfondie dans le cadre du CNR", souligne Yvan Ricordeau (CFDT). Pour le nouveau négociateur retraites du premier syndicat français, "il ne peut pas y avoir les deux" et "clairement, on ne jouera pas les deux".
Il y a 2 ans et 240 jours

Les promoteurs immobiliers face à l'envolée des coûts de construction

Les ventes en bloc et aux particuliers investisseurs particulièrement touchéesAlors qu’au tout début de l’année 2022, la reprise semblait ferme et l’inflation maîtrisable, la géopolitique est venue déséquilibrer des économies encore convalescentes. Sur le front du logement, après le rebond de 2021, les ventes totales décrochent à nouveau. Au 2ème trimestre 2022, les promoteurs ont vendu 24,3% de logements en moins qu’au 2ème trimestre 2021. Tous les postes de ventes baissent à nouveau ce trimestre. Si la baisse reste relativement mesurée pour les ventes au détail, elle est bien plus marquée pour les ventes en bloc (notamment aux bailleurs sociaux) qui reculent de 42,3%.Hausse des coûts de construction, inflation et brusque remontée des taux d’intérêt ont accentué le recul des réservations nettes au détail. Les ventes aux investisseurs particuliers baissent de 25,9% alors que les ventes aux propriétaires occupants résistent et ne reculent que de 8,2%.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « L’incertitude économique et la hausse des coûts de construction rendent frileux les investisseurs particuliers et les bailleurs sociaux qui font preuve d’un attentisme aboutissant à une chute conséquente des ventes. L’accession à la propriété, en baisse elle aussi, fait toutefois preuve de plus de résistance. »Une remontée de l’offre commerciale en trompe l’œilLa hausse artificielle du nombre d’autorisations de logements collectifs au 1er semestre, due à la mise en œuvre de la RE 2020, ne se retrouve pas dans les chiffres des mises en vente qui restent orientées à la baisse. Sur l’ensemble du 1er semestre, l’offre nouvelle a de nouveau baissé de 14,6% par rapport au 1er semestre 2021. Le nombre de logements neufs mis en vente reste bien en dessous des niveaux antérieurs à la crise sanitaire. Le léger ressaut de l’offre commerciale au second trimestre est d’abord le fait de la baisse des ventes, et principalement les ventes en bloc et aux investisseurs particuliers.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « Le repli des ventes est aussi la conséquence directe du manque chronique d’offre de logements neufs sur lequel nous ne cessons d’alerter les pouvoirs publics locaux et nationaux depuis de longs mois. Même si la crise sanitaire est passée par là, depuis 3 ans les maires délivrent aux compte-gouttes les permis de construire : c’est beaucoup trop long, notamment pour répondre aux besoins de logements toujours criants dans ce pays. Malheureusement, à cela, il convient de rajouter l’arrêt de certaines opérations pour des raisons économiques. »
Il y a 2 ans et 240 jours

Aménagez votre atelier pour gagner en confort et en efficacité

Pourquoi aménager mon/mes lieu(x) de travail ?Adapter votre environnement de travail en fonction de vos différentes tâches vous permettra, par la suite et entre autres, de réduire :Les troubles musculosquelettiquesLes problèmes musculairesLes accidents du travailUn espace bien organisé vous permettra d’être à l’aise dans votre atelier, mais aussi d’améliorer votre productivité : absence d’obstacles à éviter, aucune gêne tout au long de votre journée de travail … le choix du bon mobilier d’atelier est donc essentiel.Ce que Würth France a conçu pour vous :Nous avons à cœur de répondre à toutes vos problématiques du quotidien, et c’est pourquoi notre sélection de produits vous aidera à :Gagner en confort de travail grâce à nos tables de travail, tréteaux, sièges et tabourets de travail, nettoyant universel écologique, tapis antifatigue...Prendre de la hauteur avec nos échelles télescopiques, écarteurs de façade pour échelles, marchepieds simple accès, escabeaux en aluminium, plates-formes individuelles roulant (PIRL), etc.Alléger le poids du transport de vos matériaux grâce à nos diables élévateurs et transpalettes.Organiser votre poste de travail avec nos étagères, chargements frontaux et caissons de rangement.Éclairer vos surfaces de travail avec nos lampes LED, trépieds, adaptateurs et autres supports.Sécuriser votre chantier grâce à nos tapis et moquettes de sécurité ainsi que nos barrières de chantier extensibles.Optimisez vos espaces grâce à notre système ingénieux de rangement SYSKO !Les produits consommables, outils et machines sont des incontournables de tous les jours. Il est donc important pour vous de pouvoir les ranger de façon pratique et ordonnée.Grâce à nos coffrets de rangement SYSKO à compartiments vides, vous pouvez garder votre matériel rangé en toutes circonstances ! Tout ce dont vous avez besoin est à portée de main, prêt à l’emploi.Notre gamme de rangements SYSKO vous propose à la fois :Des coffrets vides : parfaitement adaptés pour le stockage d’outils ou de consommables.Des inserts pour coffrets : ils vous permettent de compartimenter votre coffret et sont très pratiques pour organiser le rangement de nombreuses petites pièces.Des boîtes de rangement : afin de compartimenter votre coffret opaque ou transparent SYSKO en toute sécurité grâce à leur fixation sécurisée dans le système de rangement.Des assortiments : il existe de nombreux assortiments qui répondront à tous vos besoins (vis, rivets, rondelles … et plus encore).Des armoires : 3 ou 5 tiroirs sur rails pour sortir complètement vos coffrets.Des accessoires : pour vous faciliter la vie au quotidien !Tous les éléments des rangements SYSKO sont coordonnés et compatibles entre eux. La géométrie intelligente de la grille de base permet de les combiner sans limite. Vous pouvez donc assembler les différents éléments tels que les boites de rangement, les inserts à alvéoles et les inserts en mousse (compatibles avec certaines servantes d’atelier), ce qui vous permet d’avoir dans un seul coffret des consommables, une machine ou des outils !Bon à savoir : la moitié de notre parc machines est intégrée dans SYSKO, ce qui vous permet d’associer vos consommables et vos machines.Rangez vos outils comme vous le souhaitez et gagnez en confort, praticité de travail et en efficacité au quotidien !Pour consulter le catalogue de la gamme SYSKO de Würth, cliquez ici.
Il y a 2 ans et 240 jours

Le gouvernement français relève sa prévision de croissance pour 2022 de 2,5% à 2,7%

"La France fait une bonne année 2022. Nous avons révisé la croissance pour 2022 de 2,5 à 2,7%", a déclaré le ministre. Mardi, il avait expliqué que 2,5% de croissance avaient déjà été réalisés au titre de l'année en cours (acquis de croissance).Malgré les tensions géopolitiques et la crise de l'énergie, "la consommation se maintient", "l'investissement des entreprises se maintient, et "les créations d'emplois restent très dynamiques", a expliqué Bruno Le Maire."Les fondamentaux de l'économie française sont solides", a-t-il assuré en dépit de la révision à la baisse, de 1,4% à 1%, de la prévision de croissance pour 2023, dans le cadre de la préparation du budget pour l'an prochain.Le gouvernement a également revu en hausse mardi sa prévision d'inflation pour cette année, de 5% à 5,3%, Bruno Le Maire anticipant une hausse des prix élevée au moins jusqu'en février 2023."Nous ne nous attendons pas à une augmentation de l'inflation jusqu'à l'été 2023", mais "nous allons avoir dans les mois qui viennent, au mois de décembre, au mois de janvier, au mois de février, parce que les prix de l'énergie restent très hauts, une inflation qui reste très élevée", a précisé le ministre mercredi."C'est bien pour ça que nous avons décidé de maintenir le bouclier énergétique" en 2023, a-t-il ajouté. Le Première ministre Elisabeth Borne doit préciser mercredi après-midi de combien augmenteront les prix du gaz et de l'électricité au mois de janvier. La hausse sera "contenue", selon Bruno Le Maire.
Il y a 2 ans et 240 jours

Des pare-feuilles à toute épreuve

Il y a 2 ans et 241 jours

A.Doc présente à Batimat la dernière version de son logiciel de conception BIM pour les projets à ossature bois

Une solution tout-en-un intuitive et sans équivalence pour le BBC et la construction boisDestinée aux professionnels de l’architecture bois qui souhaitent paramétrer très précisément leurs ossatures bois, tant pour le neuf ou la rénovation que pour les extensions bois, cette nouvelle version 16 apporte une facilité et une puissance de travail sans précédent qui va de nouveau révolutionner la manière de dessiner et de créer les projets des utilisateurs, qu’il soient débutants ou expérimentés.Les constructeurs en ossature bois recherchent des fonctions particulières que les logiciels classiques de conception en bâtiment ne possèdent pas. Basé au départ sur la version Architecture, ouverte à tous les principes constructifs, Envisioneer 16 Construction Bois intègre toutes les fonctions utiles au paramétrage de tels ouvrages, dont :Des outils 3D paramétriques.Des fonctions de paramétrage ultra précis de tous les composants et de l'ossature.Un repérage immédiat et un affichage automatique des plans d’ossature.Une planche à dessin 2D.Une bibliothèque paramétrée de solutions constructives orientée BBC & modes passifs.Un module de terrain.L’utilisateur gagne donc un temps précieux grâce au catalogue de murs, planchers, toitures déjà paramétrés. Ensuite, celui-ci peut facilement modifier ces objets pour les adapter à ses modes de construction. En effet le logiciel Envisioneer Construction Bois possède, au moyen d’une interface inédite, une puissance de paramétrage pour enregistrer et modifier tous les détails de montage des ossatures (bois ou métal), tout comme l’édition de chaque ouvrage particulier. L’utilisateur diminue donc significativement le temps d’exploitation du projet de l’esquisse vers la fabrication : définition des sections et leurs entraxes, position des entretoises, configuration des angles, édition ultra-fine des intersections de murs, paramétrage complet des porteurs tels que linteaux, poutres et leurs retombées, règles de mise en place, …En outre, le modèle BIM du projet conçu dans Envisioneer 16 Construction Bois peut être directement relu à l'extérieur du fait de sa compatibilité avec les logiciels d’étude thermique, et ce, afin d’analyser ses performances bioclimatiques et de vérifier sa conformité réglementaire.Dans sa nouvelle version, Envisioneer 16 Construction Bois repousse encore plus loin les limites de la conception et de la fabrication à ossature bois.Une nouvelle version pour créer facilement et automatiquement les plans de panneaux bois en 1 clicAvec l’arrivée du nouveau module révolutionnaire “FABRICATION”, intégré au logiciel de CAO Envisioneer Construction Bois v16, tous les professionnels de la construction bois, de l’architecture et du bâtiment vont pouvoir réduire de façon considérable le temps nécessaire à la création et au paramétrage des plans de pans de murs en bois.En effet, jusqu’à présent, la création des plans nécessaires à la fabrication des panneaux d’ossature d’une maison individuelle pouvait durer deux jours voire plus. Aujourd’hui grâce à ce module, cette tâche répétitive est réalisée tout simplement en un seul clic. Les plans de fabrication sont obtenus très facilement et en un temps record, et comprennent pour chacun:Une vue de face et une vue de dessus du panneau accompagnées de cotations précises.La liste de débits permettant de détailler les longueurs et les quantités de chacune des pièces nécessaires.Par ailleurs, et pour parfaire le tout, le logiciel intègre toute une batterie de fonctions clés qui permettront de faciliter davantage la mise en place des projets à ossature bois :Maquette 3D présentable sur tout mobile.Commandes pour la charpente améliorées.Interopérabilité accrue avec le BIM.Nouveaux objets fermes de charpente en 3D.Quantitatif partiel immédiat au clic droit.Présentation graphique améliorée en 2D.
Il y a 2 ans et 241 jours

"Zéro artificialisation nette" des sols : Béchu demande aux préfets de "ne pas se précipiter"

"Qu'on demande aux préfets de ne pas se précipiter d'appliquer un décret pour lequel il y a des points qui apparaissent comme objectivement améliorables, ça ne me semble pas une remise en cause", a estimé le ministre, auditionné par la Commission des lois de l'Assemblée nationale.L'objectif de zéro artificialisation est inscrit dans la loi Climat adoptée en 2021. Plusieurs décrets datés du 29 avril dernier précisent ses modalités d'application, dont l'un fixe une nomenclature des sols concernés."Apparaissent des choses dans le décret qui, pour certains parlementaires, ne leur semblent pas avoir fait partie de la volonté du législateur et pour d'autres aboutissent à des aberrations ou des incohérences", a déclaré M. Béchu."La plus belle, et qui va m'amener à écrire le 4 août aux préfets, c'est la nomenclature qui classe les parcs et jardins comme des espaces artificialisés", a-t-il donné en exemple. Le décret mérite "une levée de stylo pour ne pas que les préfets se mettent à appliquer un décret qui souffre de la part de parlementaires d"un certain nombre de remarques", a-t-il insisté.Ces réflexions "ne modifient en rien" le calendrier d'application, a assuré le ministre, relevant qu'on "a plus artificialisé en 50 ans qu'en 5 siècles".L'objectif de la loi est de diminuer le rythme de grignotage des espaces naturels par la ville pour arriver à zéro en 2050. L'artificialisation dégrade la biodiversité, augmente les risques d'inondations et contribue au réchauffement climatique en libérant du CO2 stocké dans les sols.Mais l'application de la loi a suscité de vives opposition de professionnels de l'immobilier comme d'élus. L'Association des maires de France (AMF) a notamment annoncé saisir le Conseil d'Etat contre deux des trois décrets d'application de l'objectif ZAN.
Il y a 2 ans et 241 jours

La nomination de Valérie Metrich-Hecquet à la tête de l'ONF validée par le Parlement

Les commissions des affaires économiques du Sénat et de l'Assemblée ont entendu la haute fonctionnaire, directrice générale de la performance économique et environnementale des entreprises (DGPE) du ministère de l'Agriculture, avant de procéder à un vote.Son élection a été plus serrée au Sénat (10 voix pour, 12 contre, 2 bulletins blancs) qu'à l'Assemblée (29 voix pour, 22 contre, 2 abstentions). Sa candidature n'aurait pu être invalidée que si au moins trois cinquièmes des suffrages s'étaient exprimés contre elle dans chacune des commissions.Ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts, Mme Metrich-Hecquet a été secrétaire générale du ministère de l'Agriculture de 2014 à 2018, avant de prendre la tête de la DGPE: à ce titre, le syndicat majoritaire parmi les personnels, le SNUPFEN Solidaires, estime qu'elle a "piloté la politique de réduction drastique des effectifs de l'ONF"."Vous étiez parmi les opérateurs de ce qu'on a souvent appelé une maltraitance institutionnelle", l'a accusée le député PS Dominique Potier lors de son audition, tandis que Mathilde Panot (LFI) s'est étonnée que Mme Metrich-Hecquet n'ait pas eu "un mot sur la souffrance des agents" pendant sa présentation.Soulignant la fragilité de la forêt française, qui doit s'adapter d'urgence au changement climatique après un été marqué par des incendies monstres, la candidate a dit vouloir dès son arrivée "veiller à l'adéquation entre les missions et les moyens" de l'ONF.S'il s'avère que les missions liées notamment à la détection et prévention des feux ne peuvent être remplies, cela pourrait conduire à "une non-application des réductions d'effectif sur ces missions", a-t-elle affirmé. Le contrat d'objectifs et de performances avec l'Etat prévoit de supprimer près de 500 postes supplémentaires (475 équivalents temps plein) entre 2021 et 2025."Je me battrai pour l'établissement, mais je considère au bout de 35 ans (de service public) que le fonctionnaire a un devoir de loyauté et j'appliquerai les décisions prises par le gouvernement", a-t-elle toutefois prévenu.Sur sa feuille de route figurent aussi l'accompagnement de la filière bois, qui permet à l'office d'engranger des recettes, ou le renforcement du dialogue avec les collectivités locales et les usagers de la forêt.
Il y a 2 ans et 241 jours

Tubesca-Comabi participe à la dernière phase des travaux de la restauration de l'Église des Réformés de Marseille

Des entreprises locales se sont associées avec TUBESCA-COMABI, leader français dans la fabrication et la commercialisation de solutions d'accès et de travail en hauteur, pour relever les défis de cette restauration. La 3e et dernière phase de ce chantier est en cours avec la reconstruction des quatre tourelles intérieures.Appelée à l’origine Église des Réformés, l’Église de Saint-Vincent de Paul, perchée en haut de la canebière, a été construite à partir de 1855 sur l’ancienne chapelle des Augustins Réformés. De style néogothique, elle est protégée à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH) (façades et couvertures) et classée au titre des Monuments Historiques (MH) pour son grand orgue. Depuis les années 30, l’église a connu successivement des incidents, des désordres et des campagnes de travaux et de consolidation temporaires et ce jusqu’en 2015. Une restauration technique, sécurisée et esthétiqueLes travaux confiés à un groupement de sept entreprises ont débuté dès 2019. Divisés en trois phases, ils doivent s’achever en mars 2023. Toutes les interventions consistent à refaire à l’identique pour remettre les façades de l’église dans son état originel. La phase 1, de 2019 à début 2021, a permis de restaurer les deux grandes flèches situées sur la façade Ouest.Le défi a consisté à s’assurer de la stabilité des flèches tout en leur redonnant leur état d’origine en reconstituant les éléments sculptés. Pour la deuxième phase des travaux, démarrée en février 2021, les entreprises ont travaillé à la restauration de la nef située entre la façade principale et la croisée du transept. Pour ces deux premières phases, les entreprises ont collaboré de concert pour restaurer l’enveloppe extérieure (maçonnerie, pierre de taille pour préserver les façades, les pinacles, les chenaux et les toitures).Enfin, la 3e phase de travaux a débuté en janvier 2022 avec comme objectif la restauration du transept, du chœur et la reconstruction des quatre tourelles au droit des murs pignons du transept.Retour sur la solution technique et sur-mesure de Tubesca-ComabiLe chantier présentait de nombreuses contraintes techniques. Il s’agissait de recouvrir entièrement le bâtiment d’un échafaudage capable d’assurer l’approvisionnement du matériel à chaque étape, la circulation des différents corps de métier et de pouvoir être monté et démonté selon les différentes phases. Enfin les contraintes étaient aussi extérieures avec la grande fréquentation du lieu par les croyants et les visiteurs, la circulation automobile dense, l’étroitesse des rues pour le suivi du chantier et l’accès obligatoire pour les pompiers.TUBESCA-COMABI et son partenaire S.P.E ont travaillé de concert pour l’intégralité du montage et démontage des échafaudages.La solution retenue pour ce chantier est l’échafaudage de classe 6 (600 KG/m2) multidirectionnel M368 d’un mètre de large qui a permis de recouvrir 100 % des formes géométriques et architecturales de l’église, et facilité l’accès aux divers corps de métiers qui sont intervenus pour la restauration. 250 tonnes de matériel ont été utilisées pour construire cette structure et atteindre son maximum de 44 mètres de hauteur pour la reconstruction intégrale des flèches. L’approvisionnement du matériel s’est fait via deux ascenseurs.
Il y a 2 ans et 241 jours

La justice accorde un nouveau délai à la bergerie illégale en baie du Mont-Saint-Michel

La chambre civile de la cour annule la décision d'un juge de Coutances du 12 janvier 2021 en ce qu'elle assortit "l'obligation de démolir" ordonnée par la justice le 1er juin 2017 "d'une astreinte provisoire de 150 euros par jour de retard (...) pour une période quatre mois" soit 18.300 euros.A la place, elle prévoit "une astreinte provisoire de 50 euros par jour de retard passé un délai de douze mois à compter de la signification du présent arrêt et ce pour une période de quatre mois à l'issue de laquelle il sera à nouveau statué si nécessaire par le juge de l'exécution compétent".Lors de l'audience le 12 mai, Arnaud Labrusse, l'avocat de l'exploitant avait estimé que le juge de l'exécution ne pouvait en 2021 prononcer une astreinte car le jugement de 2017 n'en avait pas prévu.Benoist Busson, l'avocat de Manche nature, association membre du réseau France nature environnemnent (FNE) avait contesté cet argument. En 2013 la cour administrative d'appel (CAA) de Nantes avait de son côté annulé le permis de construire de cette bergerie d'environ 1.000 m2.Selon ce jugement, l'éleveur François Cerbonney avait édifié sans permis de construire en 2009 cette bergerie avant d'obtenir un permis de régularisation. La CAA avait jugé cette construction "à moins de 220 mètres du littoral" contraire à la loi littorale car elle n'est pas située en continuité avec une zone d'urbanisation. En outre elle "porte atteinte" à une loi de mai 1930 car elle est "située sur un secteur demeuré à l'état naturel" d'un site classé, la baie du Mont Saint Michel.L'exploitation "en bois" située à Genêts et qui compte 350 brebis et 450 agneaux, "n'est visible ni de la route ni de la côte", avait argumenté Me Labrusse lors de l'audience en mai.L'exploitant avait assisté à l'audience avec une dizaine de personnes qui comme lui portaient un t-shirt "Bergerie à défendre BAD".Des discussions sont en cours pour son déménagement éventuel sur un terrain du Conservatoire du littoral, situé sur la commune voisine de Vains, avait indiqué à l'AFP M. Cerbonney.De son côté, le Conservatoire du littoral avait reçu fin mars le feu vert de la commune pour préempter notamment cette bergerie.
Il y a 2 ans et 241 jours

Plan Destination France : Hervé Berville annonce 30 millions d'euros pour soutenir des projets dans les ports de plaisance maritimes

Dans le cadre de ce plan, l’Etat mobilise 30 millions d’euros pour soutenir des projets globaux de modernisation et d’excellence environnementale entre 2022 et 2024, dans les ports de plaisance maritimes et les bases nautiques.Les ports de plaisance et les bases nautiques sont l'interface d'un grand nombre d'usagers de la mer, visiteurs, pratiquants d'activités nautiques et navigateurs de plaisance. Ils sont les moteurs économiques et sociaux des territoires littoraux dont ils forgent une part de leur identité.Le secrétariat d'Etat chargé de la Mer accompagne ces derniers dans leur transition écologique et énergétique, leur résilience face au changement climatique, l'offre de nouveaux services et le renforcement de la qualité de l'offre touristique dans une perspective d'exemplarité environnementale. Pour ce faire, le plan Destination France est doté d’une enveloppe de 30 millions d’euros entre 2022 et 2024, dont une enveloppe de 10 millions d’euros en 2022 consacrée à la transition écologique des ports de plaisance et le lancement d'un appel à projet ports de plaisance exemplaires, ainsi qu'une enveloppe de 5 millions d’euros en accompagnement des bases nautiques d'avenir.Le secrétariat d'Etat à la Mer assure le pilotage de ce programme d'accompagnement pour le verdissement et la modernisation des ports de plaisance et des bases nautiques et a confié sa mise en œuvre opérationnelle au Cerema. La direction générale des affaires maritimes de la pêche et de l’aquaculture s'est aussi appuyée sur l'expertise d'un comité consultatif qui associe les principaux partenaires de ces mesures, dont la fédération française des ports de plaisance, les fédérations sportives du nautisme, l'école nationale de voile, la confédération du nautisme et de la plaisance, l'OFB…Pour Hervé Berville : « Franchir le pas de la décarbonation du secteur maritime passera aussi par la transformation de nos infrastructures et de nos ports. Avec ce plan de 30 millions d’euros sur 3 ans, nous allons accélérer la transition écologique de nos ports, moderniser les infrastructures, offrir de nouveaux services aux plaisanciers et anticiper la montée des eaux ou le recul du trait de côte pour nous permettre de nous adapter au changement climatique. »Plus d’informations sur les règlements d’intervention des mesures, les dates limite de dépôt des dossiers de candidature et les modalités de dépôt :Pour les ports de plaisancePour les bases nautiques
Il y a 2 ans et 241 jours

La santé des quartiers populaires, enjeu du renouvellement urbain

En présentant lundi 12 septembre la démarche "Quartiers résilients" qui vise à favoriser l'adaptation des quartiers populaires au réchauffement climatique, le ministre délégué à la Ville et au logement Olivier Klein a aussi évoqué la prise en compte de la santé."Un quartier résilient, c'est aussi un quartier qui aide ses habitants à rester en bonne santé, qui lutte contre la pollution, qui permet l'activité physique, qui promet la pratique des sports de chacun, des petites filles et des petits garçons jusqu'aux seniors", a-t-il déclaré.Aux Journées nationales de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) à Paris, un atelier était consacré à "l'urbanisme favorable à la santé"."Le Covid a précipité (cette prise de conscience), avec un nombre de morts extraordinaire dans les quartiers prioritaires", a expliqué Luc Ginot, directeur santé publique à l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France.Car les habitants des quartiers prioritaires sont en moyenne en plus mauvaise santé que les autres.Selon la dernière Enquête santé et protection sociale, qui remonte à 2014, ils étaient moins nombreux à déclarer un bon état de santé en général que le reste de la population (54% contre 69%).Ils étaient aussi plus fréquemment en surpoids ou obèses, et plus nombreux à avoir renoncé dans l'année à se soigner pour des raisons financières (40% contre 26% hors quartiers prioritaires).Et pourtant, le problème est encore peu pris en compte dans le renouvellement urbain, déplore Alain Gaulon, secrétaire confédéral de la Confédération nationale du logement (CNL), qui représente des locataires de logements sociaux. "A chaque fois que je vois passer un projet Anru, on parle toujours des commerces, éventuellement de services publics si on est dans une ville qui y est attachée, mais la santé n'est pas prise en compte."Bruit et pollution"Il y a des leviers qui vont être de l'ordre de l'aménagement des espaces publics, comment on travaille sur le confort acoustique, l'îlot de chaleur urbain", égrène Stéphanie Gaucher, architecte urbaniste au cabinet Inddigo, qui travaille avec l'Anru sur la transition écologique.Par exemple, à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), le nœud du problème est la route nationale 1, très fréquentée, qui traverse le quartier Joncherolles-Fauvettes, dont les habitants subissent le bruit et la pollution."Il est montré que le bruit, notamment la nuit, génère des complications du sommeil, crée de la fatigue et des troubles psychiques à terme", explique Colin Debroise, chef de projet renouvellement urbain à l'intercommunalité Plaine Commune dont fait partie Pierrefitte.Le renouvellement urbain va donc consister à "aménager les espaces verts présents sur le quartier, repenser la question de l'isolation phonique des équipements et des logements qui seront le long de la RN1, améliorer la ventilation des logements qui sont exposés à des polluants", détaille-t-il.Et aussi à promouvoir les mobilités actives, avec des infrastructures cyclables, afin de diminuer la pollution et de lutter contre la sédentarité.A Dunkerque (Nord), ville industrielle, dans une opération de démolition-reconstruction, certains bâtiments vont être reconstruits avec une orientation légèrement différente, pour faire barrage aux vents chargés de particules polluantes et éviter qu'ils ne pénètrent dans le quartier.Reste le défi du curatif : attirer des médecins."On peut faire des locaux, mais les locaux ne sont pertinents qu'à partir du moment où il y a un projet santé, avec des professionnels", craint Gilles Leproust, président de l'association d'élus Ville et Banlieue et maire (PCF) d'Allonnes (Sarthe).Or, "il y a une pénurie de médecins généralistes". Et attirer dans les quartiers populaires des médecins qui manqueront ailleurs reviendrait, dit-il, à "déshabiller Jacques pour habiller Paul".
Il y a 2 ans et 241 jours

"On déterre un cadavre" : la centrale à charbon de Saint-Avold prépare son redémarrage

Le silence et la fraîcheur règnent encore au milieu de la lourde machinerie inaugurée en 1981. Seul résonne le bruit des travaux de réparation qui ont débuté cet été et se termineront fin septembre. Coût de l'opération : 10 millions d'euros. Quelque 200 salariés d'entreprises sous-traitantes ont été embauchés pour l'occasion, précise Camille Jaffrelo, porte-parole de GazelEnergie, propriétaire de la centrale."Une grande révision" des machines est indispensable pour "redémarrer en toute sécurité" et éviter tout incident technique cet hiver, explique Sylvain Mergen, chef de quart de 55 ans, depuis la salle des commandes.Lui devait partir à la retraite cette année et a accepté de revenir, comme 67 autres salariés "contents d'être là", selon cet ancien mineur employé de la centrale depuis 1997. Au total, 68 salariés sur les 69 que comptaient le site le 31 mars dernier sont revenus.A la retraite depuis ses 54 ans, Denis Maury, 60 ans, avait lui déjà accepté de reprendre son poste de rondier l'hiver dernier. De retour depuis fin août, il effectue des rondes régulières pour vérifier que la machine fonctionne sans problème.Main à la pocheS'il se sentait en capacité de reprendre son travail "après six ans de vacances". Il ne le cache pas, la généreuse prime de 5.800 euros bruts par mois proposée aux salariés pour l'hiver 2022/2023 a aussi pesé dans la balance."Pour inciter les gens à revenir, il faut mettre la main à la poche", confirme Camille Jaffrelo. "Nous avons augmenté les salaires et donné un certain nombre de primes qui doublent la rémunération de nos salariés.""C'est un partage du gâteau qui nous paraît équitable", salue Jean-Pierre Damm, élu au CSE de GazelEnergie et délégué syndical Force Ouvrière (FO). Selon le syndicaliste, les six prochains mois de fonctionnement de la centrale vont rapporter entre 150 et 200 millions d'euros à l'entreprise.Très émettrice de CO2, la centrale Emile-Huchet devait fermer ses portes définitivement fin mars. Mais le gouvernement en a décidé autrement cet été pour sécuriser l'approvisionnement du pays en électricité, compte tenu du conflit en Ukraine et des déboires rencontrés par le parc nucléaire d'EDF.Il n'y a qu'une seule autre centrale au charbon, à Cordemais (ouest), encore ouverte en France. Dans l'Hexagons plus de 67% de l'électricité produite est d'origine nucléaire, la part des combustibles fossiles étant en 2020 de 7,5% dont 0,3% de charbon et 6,9% de gaz.Dans la loi pour le pouvoir d'achat votée début août, le gouvernement a inclus une mesure permettant à GazelEnergie de réembaucher les salariés cet hiver. Plus de la moitié devaient partir à la retraite, et les plus jeunes devaient être reclassés au sein des nouveaux projets de l'entreprise. GazelEnergie prévoit entre autre de construire une chaudière biomasse à la place de la centrale à charbon."On sait qu'on pollue"Sylvain Krebs, 46 ans dont 22 ans passés à gérer le charbon à Emile-Huchet, doit rejoindre l'équipe qui travaillera pour cette future chaudière biomasse. Le charbon, or noir qui a fait vivre la Lorraine pendant près de deux siècles, il en a "fait le deuil".S'il se dit toutefois "content" de voir les hautes cheminées se rallumer une dernière fois, "on a déterré un cadavre", regrette-t-il."On sait qu'on pollue", dit-il en montrant les 210.000 tonnes de charbon stockées sur le site. Derrière lui, le ballet de camions venus livrer ne s'arrête pas et le monticule atteint déjà une quinzaine de mètres de haut, tâche noire au milieu de ce site industriel entouré d'éoliennes plantées à quelques kilomètres.Au total, il faudra plus de 500.000 tonnes de charbon pour faire tourner le site d'octobre à fin mars.A cause de la guerre en Ukraine et des réacteurs nucléaires à l'arrêt, Sylvain Krebs en est convaincu, la centrale a encore "deux années de fonctionnement" devant elle. Car lorsqu'elle tourne à pleine capacité, elle peut produire jusqu'à 600 Megawattheure, et est en mesure d'alimenter un tiers des foyers de la région Grand Est.
Il y a 2 ans et 241 jours

Pression de toutes parts sur les prix de l'immobilier neuf en France

En effet, malgré cette hausse générale des prix observée par le portail Trouver-un-logement-neuf.com, spécialiste de l’immobilier neuf, l’appétence pour les appartements neufs, pour investir notamment, ne se dément pas, avec un regain d’intérêt pour les grandes villes.L’offre continue de se réduire150 villes comptaient au moins cinq programmes neufs en commercialisation début 2021, elles étaient ensuite 141 en septembre 2021, elles ne sont plus que 127 précisément un an plus tard. Confirmation donc que l’offre de logements neufs continue de se tarir partout dans l’hexagone, d’après les données du site dédié à l’immobilier neuf, Trouver-un-logement-neuf.com.Ce recul continu de l’offre depuis 2018 est un des éléments qui joue sur la hausse des prix de l’immobilier neuf. Ce sont désormais 4 villes sur 5, contre 3 sur 4 il y a un an qui affichent des hausses de prix sur le trois pièces, typologie de référence de ce baromètre. Moins d’une trentaine de villes enregistrent un recul des prix en ce mois de septembre 2022. Des évolutions à la baisse d’ailleurs moins importantes que pour les hausses.Une hausse équivalente à l’inflation ?Le prix moyen d’un trois-pièces a ainsi augmenté de + 3,56% en six mois, pour une inflation sur un an de + 6,5% à fin août, selon l’Insee. En cette rentrée 2022, il faut donc compter en moyenne 315.560 € pour acheter un trois-pièces dans le neuf en France. Cela représente environ 10.000 € de plus qu’il y a six mois pour un T3, surface de référence dans la promotion immobilière.Pour Céline Coletto, porte-parole de Trouver-un-logement-neuf.com : « Le marché du logement neuf subit des pressions de toutes parts, ce qui se traduit indubitablement sur les prix. L’offre qui peine toujours à se rétablir et la crise de l’énergie, les pénuries de matériaux, le manque de main d’œuvre… ne peuvent que peser sur les coûts de construction et donc sur le prix final des appartements neufs. »Dans le détail, cela se traduit par des hausses de prix jusqu’à + 41 % à Anglet.Forte pression sur la BABAprès Bayonne à la rentrée 2021, c’est une autre ville de la célèbre conurbation des Pyrénées-Atlantiques, Bayonne/Anglet/Biarritz = BAB, de devenir la ville où les prix du neuf ont le plus augmenté au cours des six derniers mois. En effet, Anglet affiche la plus forte progression de ce baromètre : + 41% en six mois à 503.000 € le trois-pièces en moyenne. Un prix de mise en vente moyen d’un T3 qui fait entrer la localité dans le Top 3 des villes les plus chères de France. La cité basque compte pourtant une quinzaine de programmes neufs en commercialisation sur le portail mais seuls deux programmes immobiliers proposent des prix moyens sous les 400.000 € le T3.Paris, ville la plus recherchéeAprès de fortes hausses l’an dernier à la même période, certaines grandes villes font tout de même leur retour parmi les plus fortes baisses : Lille, mais aussi Nice, Lyon, Reims, La Rochelle... Même Paris affiche un prix moyen du trois-pièces en légère diminution ces derniers mois. Pour rappel, en septembre 2021, le prix moyen dans la capitale était à presque 856.000 € le trois-pièces. Cela représente une baisse d’environ - 2,7% en un an, soit 23.000 € de moins en douze mois.Est-ce cette baisse des prix qui explique le retour de la capitale en tête des villes les plus recherchées par les internautes sur le portail Trouver-un-logement-neuf.com ces derniers mois ? En tout cas, avec une hausse du T3 de presque + 12%, en six mois, Toulouse, berceau de l’investissement locatif, délaisse sa pole position. Elle est même devancée par Lille qui profite, elle, d’une forte baisse des prix : - 8% à 300.000 € le T3. Ces grandes villes bénéficient peut-être du regain des requêtes dédiées à l’investissement, qui a de nouveau grimpé de 2,5 points en un an sur le portail dédié au logement neuf.Inédit : une commune du 93 parmi les villes les plus chères de FranceParmi les villes les plus chères de l’hexagone, derrière Paris, on a l’habitude de retrouver uniquement des villes des Hauts-de-Seine. Pourtant, cette rentrée 2022 change la donne. Si Anglet se place donc en troisième position, il faut aussi noter l’arrivée, pour la première fois, d’une commune de Seine-Saint-Denis dans ce classement. En effet, avec les localités altoséquanaises de Boulogne-Billancourt et Rueil Malmaison, c’est Saint-Ouen-sur-Seine dans le 93 qui truste ce Top 5 avec un prix moyen à 478.200 € le trois-pièces, malgré une baisse de presque - 4% en six mois.Parmi le Top 5 des villes les plus accessibles pour acheter dans le neuf, il faut noter l’arrivée de La Roche-sur-Yon en Vendée sur le podium en raison de la plus forte baisse des prix enregistrée lors des six derniers mois : - 14% à 201.000 € le T3. Pau et Perpignan sont les deux seules communes à parvenir à proposer un trois-pièces à moins de 200.000€ en moyenne. A noter l’écart de prix entre Anglet et Pau, deux villes du même département des Pyrénées-Atlantiques à une centaine de kilomètres l’une de l’autre. On peut ainsi acheter 2,5 appartements neufs à Pau pour le prix d’un seul à Anglet.ConclusionLes implications du ZAN, Zéro Artificialisation Nette et le manque de foncier qui devrait en découler, les conséquences de l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation environnementale, RE 2020, qui va se traduire dans les prix des futurs programmes neufs prochainement en commercialisation sont des éléments qui vont encore peser sur les coûts pour devenir propriétaire dans le neuf. Le tout dans un contexte de remontée des taux d’intérêt. Alors quid de l’évolution des ventes ?Comme la loi Pinel va connaître un recadrage à compter du 1er janvier 2023, on pourrait imaginer une reprise des ventes aux investisseurs en cette fin d’année : mais pour l’heure, les ventes du deuxième trimestre sont toujours en recul de plus de 20% en comparaison de la période pré-Covid, d’après les chiffres du ministère.Consulter ici le prix de l’immobilier neuf ville par ville.Méthodologie : une méthode de calcul en temps réel Le prix moyen actuel de l’immobilier neuf en France a été calculé le lundi 12 septembre 2022 pour un appartement neuf de trois-pièces, selon les prix indiqués chaque jour par les annonceurs du site Trouver-un-logement-neuf.com : sur une base minimale de 5 programmes immobiliers neufs différents pour chaque localité, soit plusieurs dizaines de prix de logements neufs comparés.
Il y a 2 ans et 241 jours

Le climat et "l'humain", priorités de Catherine Vautrin à la tête de l'Anru

Nommée le 1er septembre à la tête de l'agence chargée de piloter la mutation des quartiers populaires, elle a succédé à Olivier Klein, devenu ministre délégué à la Ville et au logement.La priorité de son mandat sera, promet-elle, l'intégration du défi climatique dans le renouvellement urbain, dans le prolongement de la démarche "Quartiers résilients" annoncée lundi par Olivier Klein."Comment peut-on imaginer sortir des projets qui dans cinq ans, dans dix ans, soient incapables de répondre aux défis qui s'offrent à nous ?""Ce qu'on propose, c'est qu'à l'occasion des revues de projet, on reprenne chacun des projets, qu'on regarde si on est bien résilients en matière écologique, de consommation énergétique: à chaque fois qu'on peut se raccorder à un réseau de chaleur, est-ce qu'on l'a fait ?""Il faut, à chaque fois qu'on peut le faire, essayer de lutter contre les îlots de chaleur. Ce sont ces fameuses dalles avec du béton partout, pas un arbre... on peut enlever de l'enrobé, remettre de la végétalisation. Vous avez aussi l'isolation thermique des bâtiments, et c'est aussi bien contre le chaud que contre le froid. Ce ne sont pas que des économies de chauffage, c'est aussi de la qualité de vie en été.""Il faut aussi qu'on tire les conséquences du post-Covid", poursuit Catherine Vautrin."Quand les gens ont été confinés chez eux, qu'est-ce qu'ils nous ont dit ? Évidemment, l'espace (...) Dans un projet Anru, en moyenne, un balcon c'est 7.000 euros. C'est un coût supplémentaire, et pourtant, est-ce que ça ne vaut pas le coup qu'on regarde ? Parce que c'est offrir tout de suite un prisme différent de son logement. Un été comme celui-là, si le soir, on peut être un peu sur son balcon, c'est un peu d'air."En revanche, pas de rallonge budgétaire à l'horizon pour l'Anru, malgré l'envolée des prix des matériaux de construction, qui rend les chantiers plus chers."Maintien des budgets""Il est pas question de faire des opérations au rabais, et c'est d'autant plus vrai que les matériaux ont une importance fondamentale dans notre approche de sobriété et de résilience. (...) Mais à ce stade, je vais déjà me battre pour obtenir le maintien des budgets, je ne vois pas comment je peux obtenir un budget inflation dans le contexte", reconnaît-elle.L'ancienne ministre déléguée à la Cohésion sociale sous la présidence de Jacques Chirac veut également une évaluation plus profonde des projets urbains terminés."Je souhaite qu'on ait un regard extrêmement précis de l'état dans lequel sont les opérations que nous avons livrées y a dix-huit ans, quinze ans, dix ans, parce que c'est important qu'on ait un plan de gestion qui nous permette de regarder comment, dans le temps, les choix qui ont été faits ont vieilli." "Quand vous avez un quartier qui fait l'objet d'une rénovation complète, c'est normal qu'au-delà de la simple rénovation du quartier, il y ait un suivi de façon à ce que ce quartier, qui n'est plus le même, ait des ambitions auxquelles il doit répondre et qu'on puisse accompagner, voir ce qui va, ce qui ne va pas, de façon pourquoi pas à voir que quelque chose ne marche pas, comment tout de suite on agit et on n'attend pas que les choses se dégradent." Également présidente de la communauté urbaine du Grand Reims, Catherine Vautrin n'envisage pas de quitter son mandat local. "Ce que j'ai appris à Reims, ce que je vis à Reims tous les jours, me permet précisément de connaître les quartiers, d'expérimenter, de comparer, et je pense qu'une présidente de l'Anru doit être au quotidien au cœur des problématiques des habitants des quartiers", justifie-t-elle."Il n'y aurait rien de pire pour l'Anru que d'avoir à sa tête quelqu'un qui ne sait pas ce que c'est qu'un quartier et qui n'ait pas cette expérience".
Il y a 2 ans et 241 jours

Entretien avec Pierre Knoché, DG France de Kiloutou

D’où vient Kiloutou ? Depuis quand l'entreprise existe-elle ?Pierre Knoché : Le groupe Kiloutou a été fondé en 1980 par Franky Mulliez avec la volonté de devenir la première chaîne française de location de petits matériels et outillage. Tout a commencé avec 3 agences dans le Nord, aujourd’hui elles sont 564 réparties en France, en Allemagne, Espagne, Italie, Pologne et depuis peu au Danemark et au Portugal. Aujourd’hui la société s’est considérablement développée avec un élargissement de sa gamme sur le matériel de terrassement, d'élévation et de véhicules et l'extension à l'international. Le parc matériel compte actuellement 265.000 matériels.Quelle est la place de Kiloutou sur le marché ? Comment décririez-vous l’évolution du marché de la location de matériel ?Pierre Knoché : Kiloutou est actuellement le 3ème loueur de matériel européen et 95% des clients sont des professionnels (aussi bien les grands acteurs du BTP, que les artisans ou les industriels).L’évolution du marché de la location de matériel est désormais orientée vers la lutte contre le réchauffement climatique :On sait que 20% des émissions de CO2 d’un chantier sont liées au fonctionnement du matériels (Etude Carbone 4 pour la FNTP - périmètre France). De sa fabrication à sa fin de vie, en passant par son usage et sa maintenance, un matériel à motorisation électrique rechargée sur le réseau, à hydrogène vert ou biogaz, permet jusqu’à 60% de réduction des émissions de CO2 par rapport à un modèle thermique.Notre principale préoccupation est donc de pouvoir proposer des matériels plus respectueux de l’environnement et moins émetteurs de CO2, sans faire de compromis sur leur performance. Désormais nous devons composer avec un mix énergétique (électrique, hybride, H2 et les biocarburants qui ont chacun leurs limites). Ces nouvelles technologies manquent encore de maturité (manque d’infrastructures de recharge à proximité des chantiers par exemple), mais nous ne pouvons pas passer à côté étant donné les avantages qu’elles apportent : réduction des émissions de CO2 et de particules fines, mais également des nuisances sonores pour les riverains ou encore des vibrations pour les compagnons.Ces grandes évolutions supposent aussi que l’on accompagne nos équipiers : notre force commerciale, formée à analyser chaque chantier pour déterminer le parfait mix usage / performance ; et dans nos ateliers, nos équipes techniques qui seront garantes de la pérennité de cette flotte.Quelles innovations pensez-vous avoir apporté au secteur ?Pierre Knoché : Dès 2007, Kiloutou a formalisé une stratégie RSE d’ampleur et est devenu en 2012 le premier loueur à établir le bilan carbone de ses locations. En 2012 nous avons signé le Global Compact qui nous engage à aligner notre stratégie sur 10 principes touchant les droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.Plus récemment, en 2021, Kiloutou a lancé la gamme iMPAKT qui réunit plus de 3500 matériels électriques ou hybrides, tous recensés dans le Guide des Matériels alternatifs, qui permet aux clients de comparer chaque matériel avec son équivalent thermique et ainsi de rendre compte des économies de carburant réalisées et les émissions de CO2 et de bruit évitées.Par la même occasion, le Groupe a lancé la première édition des Rencontres du Matériel Durable (RMD), qui réunit fabricants, clients et fédérations professionnelles afin de débattre et d’imaginer les solutions des chantiers de demain. Parce qu’il est évident que pour atteindre nos objectifs de réduction des émissions carbone à tous, c’est ensemble que nous devons travailler.Grâce aux études commandées par Kiloutou aux cabinets Carbone 4 et Arthur D.Little, les participants ont pu peser les pour et les contres des diverses énergies alternatives et avoir un aperçu du mix énergétique projeté à 2030 suivant deux scénarios : l’un conservateur, l’autre plus agressif. Ils ont également débattu de plusieurs propositions qui seront faites au Gouvernement. Rendez-vous est déjà donné en février prochain pour la 4ème édition.Et parce que la RSE comprend évidemment l’environnement, mais aussi l’Humain, Kiloutou s’est doté depuis plusieurs années d’une gamme de matériel dédiés à la sécurité et l’ergonomie sur les chantiers nommée Kare. On y retrouve notamment l’ergosquelette - qui permet de soulager les épaules dans une posture bras hauts, le gabarit laser - qui crée une frontière invisible pour éviter l’intrusion sur des chantiers à risque, le gilet connecté - qui prévient le risque de heurt engin-piéton, et le bras 0 gravité - qui soutient le poids d’un outil (jusqu’à 15kg) sans altérer la dextérité de son utilisateur. Ces dispositifs sont imaginés et conçus par des entreprises partenaires et nous fournissons à nos clients tout le conseil et leur mise en place directement sur les sites et chantiers.Quelle est la direction stratégique de Kiloutou dans les années à venir ? Avez-vous notamment des projets en cours en termes de digitalisation ?Pierre Knoché : Kiloutou a lancé son premier site internet vitrine en 2000. Aujourd’hui, il permet d’obtenir un devis et de réserver son matériel en ligne. Il est agrémenté de tutos vidéos pour permettre aux utilisateurs d’être le plus autonome possible. L’objectif est aujourd’hui de le rendre toujours plus personnalisé pour le client et d’en faire un réel apporteur d’affaires pour nos agences.Dans les en-cours, nous finalisons actuellement des projets qui avaient été mis en stand-by durant la crise sanitaire, notamment Youse : un système de partage de matériels qui vise principalement les clients industriels. L’objectif est de leur permettre, à travers une interface digitale, de mettre à disposition l’ensemble des matériels détenus ou loués à leurs équipes et prestataires et d’organiser un système de réservation. Cela permet d’amortir l’investissement, de limiter le nombre de matériels (et les émissions qui les accompagnent) sur un seul et même site et de verrouiller la responsabilité de chaque utilisateur.Nous poursuivons également notre partenariat avec l’entreprise Apizee pour la visio-assistance. L’objectif est de faire intervenir nos techniciens à distance afin de répondre aux questions de fonctionnement ou pannes légères. Sans application à télécharger, il permet 80% de résolution en moins de 4h et économise les déplacements.
Il y a 2 ans et 241 jours

Carbon, l'espoir d'une usine géante de panneaux photovoltaïques en France

"Nous ne pouvons plus être dépendants de la Chine pour un produit aussi stratégique !", lance Pascal Richard, PDG de Carbon, interrogé par l'AFP.Neuf des dix premiers fabricants mondiaux sont chinois et sud-coréens, adossés à leurs immenses marchés intérieurs.Le panneau solaire, de fait, est au cœur des projets énergétiques français et européens.Un projet de loi "d'accélération des énergies renouvelables" doit être présenté mi-septembre en conseil des ministres.Il prévoit la multiplication des possibilités d'implantation des panneaux solaires (obligation d'équipement sur les gros parkings, possibilité d'installation sur les délaissés routiers...) et la simplification de certaines procédures - critiquée d'ailleurs par des ONG environnementales.Pour combler le retard français sur ses partenaires européens, Emmanuel Macron avait annoncé en février vouloir décupler les projets pour atteindre 100 gigawatts (GW) installés en 2050, contre 13 en 2022.Et encore : ces objectifs ont été fixés avant la guerre en Ukraine et la prise de conscience généralisée de la dépendance au gaz russe, qui a aussi conduit en mai la Commission à présenter son plan "REPowerEU" visant à quadrupler la production photovoltaïque dans l'UE d'ici 2030.Carbon entend bien prendre sa part dans ce gâteau de la "souveraineté énergétique européenne", explique M. Richard, ancien directeur France de l'allemand SMA (onduleurs pour le photovoltaïque).D'ici 2025, Carbon prévoit la construction d'une première usine de panneaux dont la capacité installée sera de 5 GW, employant 3.000 personnes, et passerait à 20 GW et 10.000 personnes en 2030. Un énorme effet d'échelle sur les prix, espèrent ses fondateurs. Le site d'implantation - classé Seveso - n'est pas arrêté, mais il faudra 80 hectares.Chasse aux investisseursL'investissement nécessaire pour ce projet totalement intégré doit s'établir à 1,3 milliard d'euros pour la première étape, "5 à 6 milliards" au total.La chasse au investisseurs est lancée, notamment aux subventions françaises et européennes. Une première levée de fonds "de plusieurs dizaines de millions d'euros" est programmée au premier trimestre 2023. Elle servira à "la mise en place des équipes" et "la poursuite des études".Mantra des cinq associés à parts égales, parmi lesquels le fabricant grenoblois de fours destinée à l'industrie photovoltaïque ECM : "toute la chaîne de valeur sera intégrée" une fois la matière première acquise – du polysilicium provenant d'Allemagne ou de Norvège dans un premier temps.Lingots, tranches (wafers), cellules, et donc panneaux finaux seront entièrement "made in France", là où d'autres acteurs du marché européen se contentent d'assembler les composants chinois. "Il n'y a aucun projet de cette envergure" en Europe, assurent les dirigeants de Carbon.Des gros énergéticiens intègrent d'ailleurs déjà les panneaux Carbon dans leur préfiguration de centrales solaires, affirme Laurent Pélissier, PDG d'ECM, "car ils veulent diversifier leurs portefeuilles fournisseurs et ne plus se retrouver dans des situations où il n'y a plus d'approvisionnement, ou avec des prix variant soudainement".C'est le cas de la Compagnie nationale du Rhône (CNR), qui a annoncé en mai un plan "massif" d'investissement dans le photovoltaïque (1 milliard d'euros), via la "solarisation" de toitures ou de terrains dégradés."A prix quasiment identique, ce qui sera un défi, et performance égale, nous aurons bien sûr une préférence" pour Carbon, affirme Julien Marchal, directeur des nouvelles énergies, déplorant avoir "perdu parfois 6 mois sur certains projets en raison des difficultés d'approvisionnements"."Nous réduirions aussi le risque transport, le risque de change et géopolitique, comme lorsque la Chine a brusquement arrêté ses usines pour sa stratégie zéro covid. L'empreinte carbone des panneaux français serait également bien meilleure, d'autant plus si des capacités de recyclage existent sur place", ajoute ce responsable.A ses yeux, Carbon pourrait même devenir "le Verkor du solaire", allusion à cette start-up grenobloise, soutenue notamment par Renault, qui va implanter une usine géante de batteries à Dunkerque.
Il y a 2 ans et 242 jours

Graneet sort son nouveau Module Contrôle de Gestion

Un pas de plus vers la réalisation de sa mission : permettre à plus de PME du BTP de mettre en place de meilleures pratiques de gestion souvent réservées aux grands groupes.Graneet est née en 2020 d’un double constat : les dirigeants de PME du BTP manquent de temps pour gérer le suivi administratif et financier de leurs chantiers. L’automatisation des processus leur ferait gagner un temps précieux, et pourtant le secteur est en mal de digitalisation : l’offre de logiciels de gestion commerciale BTP est vieillissante et mal adaptée aux besoins des PME. Ces solutions proposent des interfaces complexes à utiliser et non accessibles en mobilité.Graneet fournit une solution pensée spécifiquement pour les PME du BTP dans laquelle l’expérience utilisateur est centrale. Le logiciel se développe en co-construction avec ses clients pour s’assurer que chaque fonctionnalité colle parfaitement aux besoins métier.Le module contrôle de gestion a été ainsi co-produit avec une centaine de PME partenaires expertes sur le sujet. Historiquement, la plateforme permet à ses clients de faire chiffrage, factures directes ou d’avancement, puis de pointer les encaissements associés. Elle permet désormais d’enregistrer et d’allouer les dépenses de main d'œuvre, de fournitures ou de sous-traitance par chantier, tout en pilotant la marge en temps réel. Grâce à ces nouvelles fonctionnalités, les PME pourront mettre en place une gestion rigoureuse de leur activité de manière simple.Pour Nicolas Chupin, dirigeant de SOCRA et ARCOA : « Ce qui fait la valeur ajoutée de Graneet, c’est sa simplicité d’utilisation et de prise en main qui en font un allié du dirigeant pour piloter son activité. »Pour Enzo Dozias, co-fondateur et Chief Product Officer : « Nombreuses sont les PME du BTP qui naviguent à vue et n’ont pas de vision précise et temps réel de leur rentabilité par chantier. Avec Graneet, elles pourront maintenant éviter les mauvaises surprises et bénéficier d’un suivi qui n’était avant accessible qu’aux grandes entreprises ayant une direction financière. »Graneet sera d’ailleurs présent à Batimat du 3 au 6 Octobre 2022, sur le stand 1B36, pourprésenter cette innovation.
Il y a 2 ans et 242 jours

Un bardage métallisé en Alucobond A2 pour la réhabilitation de 190 logements collectifs à Bobigny

Sous la maîtrise d’ouvrage de Seqens - France Habitation, le groupe Arcane architectes a réhabilité une résidence de 190 logements collectifs sur une surface de 12.350 m2. Afin de répondre aux diverses contraintes des lieux, la proposition portait sur trois points essentiels :1. Uniformiser le traitement architectural au sein de la résidence pour assurer la cohérence au sein de l’ensemble immobilier par l’utilisation d’un nombre réduit de matériaux et de coloris. Afin de rompre la monotonie existante et l’effet de masse de la barre haute, deux types de parements sont apposés par alternance, surlignant le rythme existant. Le principe est maintenu sur les plots, où l’alternance crée un jeu de volumes.2. Moderniser l’écriture et valoriser les bâtiments. Un soin particulier a été apporté dans le choix du bardage et de son calepinage afin de proposer un dessin contemporain, toutefois suffisamment sobre pour lui permettre de traverser les « effets de mode ». La valorisation passe par l’utilisation de matériaux nobles, pérennes, et aux teintes sobres pour éviter un aspect « logement social » trop marqué : le bardage métallisé en ALUCOBOND et l’enduit métallisé. Le calepinage des façades a été réalisée très facilement et rapidement grâce à la solution HICAD-ALUCOBOND de modélisation 3D. 4 550 m 2 de panneaux ALUCOBOND A2 de la gamme sparkling ont été posés en cassettes avec la solution SANAGA du fabricant ACODI et rivetés avec la solution POLARIS d’ACODI.3. Traiter les désordres et pérenniser la réhabilitation. L’ensemble des actions visait à traiter les désordres sur le bâti et les dysfonctionnements d’usage, tels que la réparation des bétons et mise en œuvre de parements sur l’ensemble des façades isolées, la mise en œuvre de couvertines ou de bavettes en tête de tous les voiles ainsi que la pose de garde-corps cachant les nez de dalle, inclinés pour empêcher la halte et la nidification des pigeons et la pose de parements perforés (ventilés) au droit des «balcons-celliers ». Fiche techniqueMaître d’ouvrage : Seqens – France HabitationSurface : 12.350 m 2 SHABCoût HT : 4,9 M€Maîtrise d’œuvre : Groupe Arcane – architectes mandataires, P.A.B BET TCEFabricant : ACODI / Poseur : PRISIMO
Il y a 2 ans et 242 jours

La CAPEB, IRIS-ST et Knauf renouvellent leur partenariat

Ce renouvellement de partenariat a été signé par Jean-Christophe REPON, Président de la CAPEB, via sa filiale Béranger Développement, Christine MUSCAT, Directeur Général de KNAUF et David MORALES, Trésorier d’IRIS ST. Il vise à continuer de proposer aux artisans du bâtiment des solutions produits, systèmes et services de rénovation globale, dans les domaines d’expertise de KNAUF : l’aménagement intérieur et l’isolation thermique de l’enveloppe des bâtiments. La proposition veut accompagner les évolutions des marchés, en répondant en particulier aux attentes de confort dans l’habitat, à la gestion des déchets de chantiers, à l’amélioration des conditions de travail sur chantier et à la formation. Ce partenariat participera également à améliorer leurs performances des artisans en les sensibilisant sur les risques sur les chantiers.Dans le cadre de cet accord, la CAPEB s’engage à informer les entreprises artisanales du bâtiment de l’offre de KNAUF, spécialement adaptée aux rénovations énergétiques de qualité, à contribuer aux contenus des fiches solutions techniques de KNAUF ainsi qu’à la promotion de celles-ci auprès des entreprises artisanales du bâtiment. La CAPEB participera également à la conception des contenus de formation réalisés par KNAUF et les promouvra auprès des entreprises adhérentes. Ces formations, dispensées en régions, seront proposées aux entreprises artisanales du bâtiment qui pourront bénéficier d’un tarif spécifique.KNAUF s’engage, de son côté, à élaborer et à communiquer sur des outils et des services en ligne pour accompagner le choix et la mise en œuvre de ses solutions. KNAUF élaborera, en collaboration avec la CAPEB, des fiches sur les solutions techniques et les services proposés et assurera une assistance technique spécifique accessible aux entreprises adhérentes.Enfin, KNAUF mettra en œuvre des actions en faveur de la prévention des risques professionnels avec l’Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST). Ces actions pourront, par exemple :consister à diffuser auprès des clients les « Mémos santé-sécurité » réalisés par l’Institut pour les différentes familles de métier de l’artisanat du bâtiment (diffusion sur les centres de formation et sur le site web de KNAUF) ;associer la CAPEB et IRIS-ST pour faire évoluer des produits KNAUF, notamment par le biais de tests réalisés par des entreprises artisanales du bâtiment ;·étudier la possibilité d’intégrer dans les formations techniques KNAUF une composante « prévention », à partir d’éléments fournis par IRIS-ST.De son côté, IRIS-ST s’engage à :sensibiliser les entreprises artisanales du bâtiment, clients de KNAUF, à la prévention des risques professionnels, par la mise à disposition du contenu des mémos santé /sécurité réalisés par IRIS-ST (format papier, numérique) ;mettre en place et animer des démarches de test d’équipements et/ou de matériaux (rédaction cahier des charges, constitution d’un groupe d’artisans volontaires, rédaction questionnaire, animation de réunions d’échanges, rapport de test...) ;sensibiliser et promouvoir auprès des entreprises artisanales les innovations de KNAUF.Jean-Christophe REPON, Président de la CAPEB, déclare :« Heureux de pouvoir signer le renouvellement de ce partenariat avec KNAUF et IRIS-ST. Il est en effet essentiel de pouvoir proposer aux entreprises que nous représentons les meilleures solutions en termes d’innovation et de sécurité. La promotion de la performance énergétique des bâtiments ne se fera pas sans l’entreprise artisanale que je représente. C’est notre activité. C’est notre mission. »Christine MUSCAT, Directeur Général de KNAUF ajoute :« KNAUF se réjouit de contribuer à relever aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment les enjeux de la rénovation globale, tant sur le plan de la sobriété énergétique que du confort dans l’habitat. Ensemble avec la CAPEB, nous continuerons à développer les actions les plus appropriées pour donner aux artisans les moyens de relever ces défis. »David MORALES, Trésorier d’IRIS ST, explique : « La santé et la sécurité au travail sont des enjeux essentiels dans le quotidien des métiers du BTP. En tant qu’organisme de référence sur ces sujets auprès des artisans, IRIS-ST est très heureux de nouer ce partenariat et de pouvoir ainsi mettre en avant des solutions innovantes, adaptées aux besoins des petites entreprises et répondant aux exigences de prévention des risques professionnels. »