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Il y a 2 ans et 242 jours

Schöck Stacon type LD : seuls goujons sous DTA validé par le CSTB

Avec encore une longueur d’avance sur la profession, Schöck annonce que sa nouvelle gamme de goujons Schöck Stacon® type LD vient d’obtenir un DTA (Document Technique d’Application), numéro 3.1/15-817_V2, délivré par le CSTB, en tant qu’éléments de liaison structurelle dans les ouvrages en béton armé. Cette exclusivité devrait s’accompagner très prochainement de la sortie d’un logiciel inédit, Scalix®, pour le dimensionnement des goujons. Fort de ces avantages concurrentiels, Schöck entend se démarquer plus que jamais ! Un système complet, économique et sûr Le traitement des joints de dilatation évite la fissuration du béton et la fatigue des armatures structurelles résultant d'une dilatation due à la température, au retrait du béton entre deux ouvrages ou bâtiments longs.Qu'il s'agisse de l'infra- ou de la superstructure, les solutions courantes pour liaisonner mécaniquement les ouvrages séparés par un joint de dilatation s’avèrent complexes à mettre en œuvre, onéreuses et sources d’un encombrement important : réalisation d’un corbeau en béton avec un appui de glissement ou réalisation d’une double structure (doubles murs).Simples d’utilisation, les goujons Schöck Stacon® type LD évitent les investissements supplémentaires et permettent une optimisation structurelle. A haute résistance mécanique et prêts à être mis en œuvre, ils relient les éléments de construction contigus du joint, assurant la reprise d’efforts de cisaillement importants tout en autorisant un ou plusieurs degrés de liberté (axial et radial). Composés de barres cylindriques en acier inoxydable ou en acier galvanisé, ils garantissent un traitement de qualité et sans entretien des joints de dilatation.Un large panel en diamètres et finitions pour toutes les configurations Produits sur mesure, les goujons Schöck Stacon® type LD déclinent plusieurs diamètres différents, disponibles en acier inoxydable ou en acier galvanisé à chaud, afin de s’adapter idéalement aux multiples configurations rencontrées sur les chantiers, aussi bien en intérieur qu'en extérieur.Au-delà d’être actuellement le seul fabricant à proposer des goujons bénéficiant d’un DTA, Schöck annonce également l’avènement d’un nouveau logiciel Schöck Scalix®, bientôt disponible pour le dimensionnement des goujons Schöck Stacon®. Le logiciel fonctionnera sur tous les navigateurs internet courants et permettra de définir instantanément et avec pertinence les références de goujons Schöck Stacon® les plus appropriées en fonction de chaque cas de figure. Précisons que ce nouveau logiciel traitera également l’implantation des rupteurs de ponts thermiques en ITE, à l’instar de son homologue Open BIM Schöck qui le réalise déjà pour les rupteurs dédiés à l’ITI.
Il y a 2 ans et 242 jours

Une mission lancée pour la création de France Travail qui doit remplacer Pôle emploi

Confiée au Haut-commissaire à l'emploi et à l'engagement des entreprises, Thibaut Guilluy, la mission "de concertation et préfiguration" doit s'achever "fin 2022", selon la lettre de mission, consultée par l'AFP et initialement dévoilée par le journal Les Echos."La création de France Travail suppose une transformation de Pôle Emploi et de tous les acteurs du service public de l'emploi, ainsi qu'une mise en commun des compétences de l'État, des collectivités locales et de l'ensemble des acteurs économiques et associatifs pertinents, en lien notamment avec les partenaires sociaux", selon le document.Il s'agit, avec la mission, de "partager le diagnostic, élaborer des propositions concrètes pour la transformation du service public de l'emploi, et préfigurer la transformation de Pôle Emploi en France Travail", dont le ministre a dit la semaine dernière souhaiter une mise en place progressive "à partir de 2024".Pour nourrir ses propositions, M. Guilluy pourra s'appuyer sur "des groupes de travail thématiques associant les acteurs concernés, parmi lesquels les représentants des collectivités locales (...), les partenaires sociaux, ainsi que les administrations et services déconcentrés, les opérateurs, les acteurs associatifs".La mission comprend aussi le lancement d'une expérimentation notamment en ce qui concerne la réforme de l'accompagnement du RSA, qui vise à conditionner son versement à 15 à 20 heures d'activité par semaine. Cette expérimentation "pourrait être lancée en octobre dans quelques territoires (...) en vue d'un démarrage opérationnel" en 2023.A l'issue d'une réunion visant à présenter la feuille de route du ministère du Travail, plusieurs responsables syndicaux et patronaux ont pointé du doigt lundi l'absence de projet "précis" sur France Travail, soulignant à l'instar de la CFE-CGC qu'il s'agit "un peu encore d'une nébuleuse".
Il y a 2 ans et 242 jours

Les syndicats mettent en garde le gouvernement contre une mesure "cachée" sur les retraites

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, et la ministre déléguée à la Formation professionnelle, Carole Grandjean, ont réuni lundi les partenaires sociaux pour leur présenter leur "feuille de route" du quinquennat sur les différents sujets de leur champ.Interrogés à la sortie, les syndicats ont indiqué que M. Dussopt ne s'était pas avancé sur l'hypothèse d'une mesure pendant les débats budgétaires, renvoyant à la publication du rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR).Selon ce rapport, dont l'AFP a obtenu copie peu après et dont les partenaires sociaux n'avaient pas connaissance au moment de la réunion, le système de retraite a dégagé un excédent de 900 millions d'euros en 2021, pour la première fois depuis la crise de 2008, mais son retour durable à l'équilibre reste toujours projeté "vers le milieu des années 2030" dans le meilleur des scénarios.Le ministre réunira à nouveau les partenaires sociaux le 19 septembre pour discuter du diagnostic du COR."Ces échanges permettront successivement de partager un diagnostic du système de retraite et de formuler des propositions pour le rendre plus juste, plus équitable et plus soutenable", selon le dossier de presse communiqué à l'issue de la réunion. Il s'agira aussi de discuter emploi des seniors, pénibilité, etc..."Le rapport du COR devrait être l'alpha et l'oméga" du gouvernement, en a déduit Jean-François Foucard (CFE-CGC).Mais si le gouvernement décidait, à la suite de ce rapport, d'introduire dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale une mesure d'âge "cachée" comme une "accélération de la réforme Touraine", "cela serait dangereux et entraînerait une forte mobilisation, des manifestations et des grèves", a prévenu Michel Beaugas (FO).La réforme Touraine de 2014 augmente progressivement la durée de cotisation pour atteindre 43 ans pour les personnes nées en 1973 ou après."Cela bloquerait tous les autres chantiers", a souligné Cyril Chabanier (CFTC)."Il y a beaucoup de sujets sur lesquels la CFDT est prête à s'engager, comme l'accompagnement des bénéficiaires du RSA ou des demandeurs d'emploi longue durée, mais la sérénité ne sera pas de mise si l'automne est perturbé par une mesure brutale", a averti Laurent Berger (CFDT).Côté patronal, Geoffroy Roux de Bézieux (Medef) a reconnu des "divergences fondamentales" avec les syndicats. Mais si le Medef défend une réforme des retraites, sa priorité cet automne est la réalisation de la réforme de l'assurance chômage.Pour la CPME, François Asselin a estimé que "le pays avait besoin" d'une réforme et qu'il n'y avait "jamais de bon moment".
Il y a 2 ans et 243 jours

Sobriété énergétique : la chasse au gaspi des communes pour limiter la facture

Éclairage publicEn réduisant dès l'automne l'éclairage nocturne de la Tour Eiffel et des bâtiments municipaux de la capitale, dont l'emblématique Hôtel de Ville, Paris veut "donner l'exemple", a justifié la maire Anne Hidalgo, qui entend investir 286 millions d'euros dans la rénovation de l'éclairage public pour le rendre 60% moins énergivore qu'un quart de siècle plus tôt.Lille, qui a cessé d'éclairer les bâtiments publics la nuit, sauf sur la Grand'Place et la place de l'Opéra, ce qui lui permettra selon elle d'économiser 170.000 kWh par an, l'avait devancée début septembre. Marseille a acté une mesure similaire avec l'extinction des feux à 23h30, et à 22h30 en hiver, pour ses 140 monuments, avec Notre-Dame-de-la-Garde pour seule exception. La mairie de Toulon veut atteindre le même objectif "le plus vite possible".Depuis juillet 2021, l'emblématique citadelle Vauban de Besançon n'est plus éclairée systématiquement la nuit "pour baisser la consommation d'énergie, préserver la biodiversité et limiter la pollution lumineuse", selon la maire Anne Vignot.Les mêmes raisons sont invoquées par la ville de Montpellier, qui a validé et accentué en avril une expérimentation d'extinction de l'éclairage public sur cinq axes routiers.Les grandes villes ne sont pas les seules à éteindre la lumière : ainsi en Nouvelle-Aquitaine, Libourne, Saint-Sever ou le Syndicat Énergies Vienne, qui gère le service public de l'énergie dans 220 communes rurales du département, ont décidé de s'en priver la nuit.Ces mesures de rationnement s'accompagnent généralement du remplacement annoncé des ampoules par du LED.Température des bâtimentsLille avait marqué les esprits en annonçant une baisse de température de 2 degrés - de 20 à 18 - dans deux musées, une baisse équivalente de la température de l'air et de l'eau dans les piscines municipales, ou encore deux heures de chauffage en moins en fin de journée dans les salles de sport.Là aussi, Paris a emboîté le pas en annonçant une baisse généralisée d'un degré de tous les bâtiments ne recevant pas un public vulnérable (Ehpad et crèches). Le début du chauffage, désormais fixé à 18°C, sera repoussé à la fois le matin, d'une demi-heure, et dans l'automne, d'un mois.À Lyon, la Métropole a arrêté à 19°C la consigne de chauffe cet hiver dans son patrimoine pour faire face au doublement anticipé (de 55 à 100 millions d'euros) des coûts de l'énergie en 2023.La même température vaudra pour les communes rurales de la Vienne, avec un système de bonus/malus pour récompenser les municipalités les plus économes, et à Marseille, qui a par ailleurs fixé à 26°C le palier pour la climatisation l'été dans ses locaux.À Libourne, le maire Philippe Buisson a carrément décidé "de ne quasiment plus chauffer les gymnases", maintenus à... 10 degrés, sauf pour les douches et les vestiaires.Fermeture des piscinesComme Lille, la mairie de Toulon a prévu de baisser la température de l'eau de ses piscines de deux degrés, de 28°C à 26°C, "sauf pour une piscine qui accueille des maternelles et des bébés", et réfléchit également à des fermetures "ponctuelles" de ces établissements énergivores, par exemple lors des vacances scolaires.Si Paris n'envisage cette option qu'en "dernier recours", sa voisine Issy-les-Moulineaux a franchi le pas cet été, en fermant la plus énergivore de ses deux piscines, pour lesquelles l'envolée des prix de l'énergie représente un surcoût de 400.000 euros par an.Lille a également annoncé que deux fontaines municipales ne seraient pas remises en fonctionnement pour économiser l'eau et l'énergie. Les annonces de ce type vont se poursuivre dans les prochains jours, avec des plans d'économies attendus par exemple à Toulouse et Grenoble.
Il y a 2 ans et 243 jours

Le gouvernement veut verdir la politique de la ville

"Je veux une revue de projet, de tous les projets existants, en 2023, sous l'égide des préfets", a déclaré le ministre lors des journées de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) à Paris."Ils devront réexaminer tous les projets, car parfois, il suffit de pas grand-chose, de se reposer les bonnes questions : est-ce que la cour de l'école que l'on rénove peut être moins bitumée? Est-ce que la couleur de l'immeuble que l'on réhabilite reflétera ou absorbera moins ou plus les rayons du soleil ?", a détaillé M. Klein qui présidait l'Anru avant d'entrer au gouvernement.Nommée "Quartiers résilients", la démarche s'accompagnera d'investissements dans une cinquantaine de "territoires-pilotes". "Je veux que l'on trouve dans ces quartiers les meilleures innovations en matière de végétalisation, en matière de récupération des eaux usées, de chauffage performant...", a égrené le ministre.Ces investissements, d'un montant de 100 millions d'euros, seront pris sur les 12 milliards déjà affectés par l'Anru au Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU) qui couvre la période 2014-2030. "Ils permettront d'orienter une partie des crédits restants (...) pour innover et expérimenter", précise-t-on dans l'entourage du ministre.L'été caniculaire, le deuxième plus chaud jamais enregistré selon Météo-France, a particulièrement affecté les habitants des quartiers prioritaires Politique de la ville, selon un sondage Harris Interactive commandé par l'Anru et publié lundi.Les habitants des quartiers prioritaires sont plus nombreux que le reste des Français à déclarer avoir souffert de la chaleur cet été (76% contre 70%), à avoir mal dormi à cause de la chaleur (74% contre 69%), et nettement plus nombreux à avoir eu des difficultés à trouver un endroit où se mettre au frais (62% contre 48%).L'urbanisme de ces quartiers laisse souvent peu de place à la nature et provoque des îlots de chaleur; et les logements y sont parfois moins bien protégés qu'ailleurs contre la chaleur."J'émets donc le voeu que cette démarche ne soit qu'une première étape d'un projet plus vaste et plus ambitieux, un projet plus large qu'on appellerait Quartiers 2030", a ajouté Olivier Klein, en écho au plan d'investissements promis par Emmanuel Macron dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle.
Il y a 2 ans et 243 jours

Malgré une récession prévue pour toute l'Europe, la FFB se veut rassurante sur l'avenir du BTP

Dans ce contexte difficile, trois observations font tout de même ressortir du positif pour l'avenir du secteur : alors que la crise des matériaux et de l'énergie sévit encore, le BTP résiste toujours,les carnets de commande restent fournis et l'année 2022 semble globalement faite,les besoins à moyen et long terme s'avèrent globalement porteurs pour le bâtiment.L'activité : un bilan contrastéConcernant le logement neuf, les tendances se confirment et le rebond dû à l'entrée en vigueur de la RE2020 et de la réglementation du HCSF laisse progressivement place à une chute à l'amont de la filière.Bien qu'une remontée des mises en chantier soit encore possible d'ici la fin de l'année avec une hausse des permis d'environ 14%, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2022, ces permis chuteront inévitablement avec l'effondrement des ventes de plus de 26% dans l'individuel diffus et de près de 15% dans la promotion immobilière, sur le premier semestre 2022 rapporté au même semestre de 2021. Les deux prochaines années s'annoncent « périlleuses » pour le logement neuf selon la FFB.À quelques jours du dévoilement du PLF, la FFB tient à rappeler l´importance de préserver la capacité d'investissement des acteurs-clés du logement. Notamment aux bailleurs sociaux, et en particulier à Action Logement. Le groupe paritaire joue un rôle majeur au service des salariés, des entreprises et des territoires. Déséquilibrer son modèle financier par des ponctions financières constituerait un risque supplémentaire dans cette crise du logement en devenir.La situation semble inverse pour le non résidentiel où, après deux années de marasme, 2022 ressort mieux orientée. De fait, les surfaces commencées et autorisées s’affichent en progressions respectives de près de 18% et 7% en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2022.Enfin, l’activité en amélioration-entretien continue de croître, bien que sa dynamique déçoive un peu, sans doute pénalisée par un marché des CEE encalminé depuis le début de l’année. La tendance ressort proche de +2% pour l’ensemble, comme pour la rénovation énergétique. Mais il faut aussi souligner que ce segment progresse régulièrement depuis la sortie de la crise sanitaire. En cumul depuis la fin du premier trimestre 2020, hors effet prix, l’amélioration-entretien s’affiche en hausse de 6,5% et la rénovation énergétique du logement de 12,4%.L’ensemble de ces éléments, y compris les révisions à la baisse des scénarios macro-économiques, conduisent à réévaluer un peu les prévisions de la FFB pour 2022. La croissance de l’activité s’établirait à +3,8% en volume, contre +4,3% prévu début décembre 2021, principalement du fait de la moindre progression de l’amélioration-entretien.Cela signifie aussi qu’à ce jour, l’élan pris avant d’entrer dans 2023 se révélera moindre qu’espéré, alors même que les attentes relatives au secteur se renforcent, compte tenu de la guerre énergétique toujours d’actualité.Emploi : un ralentissement inquiétantAu-delà du blocage des permis de construire, l’un des principaux facteurs expliquant ce tassement réside dans l’emploi, qui peine à suivre. Certes, par rapport à la fin du premier trimestre 2020, le secteur a créé près de 80.000 postes salariés et intérimaires, auxquels il faut ajouter 17.000 artisans non salariés, soit 97.000 personnes de plus. Toutefois, ce chiffre plafonne depuis la fin 2021.Sans doute la dégradation des perspectives globales joue-t-elle un rôle dans cette stabilisation à haut niveau. Mais surtout, les difficultés de recrutement perdurent ; elles se renforcent même chez les plus de dix salariés, pour atteindre des proportions historiques : plus de quatre entreprises sur cinq déclarent en souffrir.L’emploi constitue donc un goulet d’étranglement du secteur, alors que le vivier de compétences disponibles se trouve aujourd’hui à l’étiage.La guerre de l'énergie relance la crise des matériauxLe troisième facteur de blocage, aussi important que les précédents, réside toujours dans la crise des matériaux, relancée par la guerre de l’énergie. L’hystérie sur les marchés du gaz et de l’électricité a douché tous les espoirs d’accalmie et les perspectives s’assombrissent. De fait, les fermetures de chaines de productions semblent se multiplier depuis août : produits aluminium, zinc, acier, tuiles et produits verriers, … les difficultés d’approvisionnement et les craintes de pénuries réapparaissent, sans même évoquer l’impact sur les prix de ces matériaux.Globalement, sous l’effet de ces hausses, les coûts des entreprises de bâtiment ont déjà progressé de 12% entre la fin 2020 et juin 2022, selon l’index BT01 de l’Insee. Ce n’est pourtant pas fini, d’autant que l’inflation générale pèse sur les coûts de main d’œuvre. Et cela explique que les trésoreries se tendent, alors qu’il faut ajouter à ces chocs le début du remboursement des PGE.Les assises du BTP très attenduesLes Assises du BTP doivent permettre de répondre à cette situation, en faisant notamment appel à la solidarité de filière et à la solidarité nationale.La FFB a formulé nombre de propositions lors des réunions préparatoires. Par exemple, pour les marchés publics, la simplification des conditions d’obtention d’avenants visant à compenser la hausse des matériaux sans remise en cause du marché, la pérennisation du plafond à 100.000 € pour traiter de gré à gré, le relèvement du taux d’avance minimal. D’autres suggestions relatives à la transition écologique ont également été formulées, notamment l’indexation des aides, le relèvement des obligations d'économie d'énergie pour la cinquième période des CEE ou la mise en œuvre effective de l’éco-contribution REP neuf mois après publication des tarifs, toujours inconnus à ce jour.La FFB demande donc avec force que la plénière des Assises du 22 septembre prochain soit considérée comme une nouvelle étape vers la constitution d’un véritable Conseil national de la construction et non comme une fin. De fait, les crises qui se succèdent depuis 2020 illustrent clairement le besoin d’une meilleure coordination au sein de la filière et d’une meilleure concertation avec le gouvernement.
Il y a 2 ans et 243 jours

L’État mobilise la recherche sur les grands enjeux auxquels les ruralités sont confrontées

Les travaux de recherche documenteront les grands enjeux auxquels les petites villes et les ruralités sont confrontées : gestion de l’eau et des ressources, mais aussi du foncier, vivre-ensemble, emploi et activité, modes de vies ruraux, transition écologique, etc. Ce dispositif, intitulé POPSU Territoires, vient en appui de l’action gouvernementale menée dans le cadre du programme Petites Villes de Demain.Dominique Faure a également annoncé le lancement d’une grande mission documentaire sur les ruralités, afin de constituer un fonds inédit de reportages sur les territoires ruraux, qui comprend :Une collection d’ouvrages aux éditions Autrement, Les Carnets de territoires, qui synthétisent les enjeux des politiques publiques dans les petites villes et les ruralités ;Une mission photographique nationale sur les ruralités, qui documente les paysages et les activités dans les ruralités ;Une série de documentaires vidéo, les « Portraits de petites villes » et de podcasts.Enfin, Dominique Faure a annoncé le lancement d’un Palmarès des jeunes chercheurs et concepteurs dans les ruralités. Ce palmarès valorisera l'engagement des étudiants en urbanisme, en architecture, en sciences politiques (etc.), qui produisent des travaux de fin d'études sur les ruralités (mémoires, projets architecturaux, projets collectifs, thèses…). Ils contribuent à produire de la connaissance, à disposer de retours d'expériences, et ils forment en conséquence l'action territoriale de demain.Pour Dominique Faure, secrétaire d’État chargée de la Ruralité : « Face à l’urgence écologique et à l’impérieux besoin de cohésion entre les territoires, les enjeux sont immenses et les voies de la transition multiples : la recherche scientifique se mobilise au plus près des élus de nos territoires ruraux. Ces scientifiques travailleront main dans la main avec toutes les forces vives des territoires, les acteurs économiques, sociaux et toute la société civile, pour écrire l’avenir de nos ruralités. »
Il y a 2 ans et 243 jours

Sto déploie Sto'n'Go, une offre de produits essentiels ITE et ravalement pour la maison individuelle

Après la nouvelle organisation mise en place fin 2021 pour le marché de la maison individuelle, avec à sa tête Julien Velar, Sto France franchit une nouvelle étape dans son développement avec Sto'n'Go. Plus de 300 articles toujours en stock dans les agences StoSystème d'ITE complet (avec sous-enduit, colle, isolant en polystyrène, fixation), accessoires, nettoyants et décontaminants, primaires et revêtements de façade, éléments décoratifs et modénatures, laques, préparation et finitions intérieures, outillage… La sélection Sto'n'Go, c‘est plus de 300 articles pensés pour les chantiers en maison individuelle.Disponibles en enlèvement ou en livraison, ces produits essentiels sont toujours tenus en stock dans les 18 agences du réseau Sto pour répondre rapidement aux différents besoins du marché de la rénovation énergétique.Des enduits de finition pré-teintésCôté finition, Sto tient en stock jusqu'à 15 teintes incontournables, disponibles immédiatement et faciles à réassortir, en Stolit K1.5 et StoSilco K1.5.Nuances de blanc, de beige et de gris, cette sélection réalisée par le service StoDesign, expert de l‘esthétique en façade, permet de répondre largement aux besoins de rénovation des maisons individuelles, quelles que soient les spécificités locales.Et pour les artisans qui ne trouveraient pas leur bonheur parmi ces 15 teintes incontournables, les agences Sto peuvent teinter jusqu‘à 6 seaux dans les 32 couleurs du nuancier Maison Individuelle, pour un enlèvement immédiat.Un service dédié à la constitution des dossiers CEEDans le cadre du dispositif de demande de subvention de la prime CEE en maison individuelle, Sto met à disposition de ses clients un interlocuteur dédié pour les accompagner dans la constitution de leur dossier. Sto se positionne comme un guichet unique, collecteur de CEE à la place des artisans auprès de la plateforme de son partenaire mandataire, EBS.Résultat : des démarches administratives simplifiées, les primes CEE étant déduites de la prochaine commande auprès de Sto.Les agences Sto recentrées sur le marché de la maison individuelleFace à l'explosion du marché de la rénovation énergétique, Sto a décidé d'adapter son organisation logistique pour mieux servir ses clients.Une plateforme régionale dédiée aux plus gros clients nationaux a été mise en place dans la région lyonnaise afin de décharger les agences. Celles-ci peuvent désormais se concentrer sur les besoins des artisans locaux en maison individuelle, en quête de rapidité et de réactivité.« Avec un plan de développement sur 5 ans pour le marché de la maison individuelle, Sto se donne les moyens pour s'inscrire comme un acteur de la transition écologique. Avec cette offre, nous souhaitons fluidifier les travaux de rénovation énergétique de nos clients en maison individuelle, dont les carnets de commande sont pleins sur un an ! Notre accompagnement permet de répondre à leurs besoins rapidement, ils peuvent ainsi se concentrer sur la réalisation de leurs chantiers », souligne Julien Velar, coordinateur national maison individuelle Sto France.
Il y a 2 ans et 243 jours

Avancement de la construction du projet Natura, première résidence bas carbone d'envergure en Occitanie

Isolation bois-paille, peinture à base d’algues ou encore chaufferie bois, sa conception est avant-gardiste et exemplaire en termes de consommation énergétique et de performance thermique.La pose d’une botte de paille de ce projet qui verra le jour fin 2023, a eu lieu sur site le jeudi 8 septembre, en présence de Mme Annette Laigneau, Adjointe au Maire de Toulouse en charge de l’Architecture Communale et Urbanisme, M. Jean-Jacques Bolzan, Adjoint au Maire, maire de quartier 6.1, Arènes Romaines, Saint-Martin-du-Touch, Purpan, les représentants d’Oppidea ainsi que les différents partenaires de Premium Promotion.Située à Saint Martin du Touch, la résidence Natura propose plus de 100 logements, du 2 au 5 pièces, répartis sur 4 plots d’habitation aux vastes surfaces extérieures.Les matériaux utilisés offrent une consommation énergétique et une performance thermique optimale qui permettent à Natura de s’inscrire dans de nombreuses démarches qualités et environnementales telles que la démarche BDO (Bâtiment Durable Occitanie) et l’appel à projet Nowatt de la Région Occitanie, et de viser des labels et certifications comme le NF Habitat HQE niveau Excellence et le E+C- niveau E3C2.Résidence bas carbone, le projet Natura répond à trois fondamentaux.Le recours aux matériaux biosourcésPour garantir un projet immobilier durable, le recours aux matériaux biosourcés est essentiel. A titre d’exemple, les façades de la résidence sont réalisées par des caissons en bois massif isolés avec des bottes de paille offrant ainsi une performance énergétique conforme aux attentes des bâtiments passifs. Le niveau d’isolation des parois est supérieur de plus de 50% par rapport aux projets RT2012 habituels. De plus, ce matériau naturel, abondant et dont le bilan environnemental est exemplaire en circuit court, offre un confort optimal l’été grâce à son déphasage important.Cette enveloppe très performante, couplée à une chaufferie bois et une pompe à chaleur communes à l’ensemble des bâtiments pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire garantissent des charges de fonctionnement extrêmement faibles.La préservation environnementale et la qualité des logementsLes toitures sont en forme de serres ce qui offre une double voire triple exposition dans chacune des pièces. Chaque logement dispose de terrasses. Enfin, la peinture utilisée dans tous les logements est écologique et à base d’algues. En cœur d’îlot, un vaste espace paysagé aux arbres centenaires préservés, des toits pour jardiner dans un potager partagé avec serre agricole commune, ou en rez-de-chaussée pour retirer des fruits et légumes bios depuis des casiers maraîchers offriront aux résidents une réelle qualité d’usage et les placeront au cœur du paysage.Le vivre ensemble et l’aménagement d’espaces partagésDes ateliers pour les jardins potagers seront proposés aux résidents pendant 2 ans afin que ces derniers puissent s’approprier les espaces communs et les faire vivre dans le temps. Enfin, les résidents pourront jouir d’un appartement polyvalent (à la fois chambre d’hôtes, lieu de rencontre des résidents ou de télétravail).« Nous construisons la ville de demain, pour un art de vivre plus pérenne et responsable » Sébastien Rue, Dirigeant – Fondateur de Premium Promotion.
Il y a 2 ans et 243 jours

Hellio et l'Ucanss s'engagent pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments de la Sécurité Sociale

Cette collaboration vise à faciliter l'obtention des primes financières CEE, permettant aux organismes de Sécurité sociale de mieux valoriser les travaux de rénovation énergétique sur leur parc immobilier. Une signature qui augure des économies d'énergie pour les bâtiments tertiaires des organismes de la Sécurité sociale à l'heure où le prix de l'énergie est une préoccupation pour tous.Rénover pour faire face à la hausse des prix de l'énergie et atteindre les objectifs du décret éco-énergie tertiaireL'institution Sécurité sociale représente plus de 4 millions de m² de surface de bureaux, avec une consommation d'énergie annuelle d'environ 540 GWh.Face à la forte hausse des prix de l'énergie et dans la perspective des objectifs de réduction des consommations d'énergie du décret éco-énergie tertiaire à atteindre (- 40% d'ici 2030, – 50% d'ici 2040, et – 60% d'ici 2050), la rénovation énergétique apparaît comme un des leviers majeurs à actionner pour consommer moins et mieux l'énergie. D'autant plus que celle-ci bénéficie du soutien des CEE, un dispositif d'aides privées financé par les plus gros fournisseurs d'énergie (EDF, Total Energies, Engie, etc.).De nombreux organismes de Sécurité sociale projettent de réaliser des travaux d'économies d'énergie, ce qui permettra de générer des Certificats d'Économies d'Énergie qui contribuent :à la valorisation des travaux de performance énergétique,au financement de tout ou partie des travaux d'efficacité énergétique,et à l'accélération du lancement de projets grâce à des moyens financiers supplémentaires.Simplifier les démarches d'obtention des aides financières CEEGuidée par la volonté de simplifier les démarches d'obtention des financements des caisses de Sécurité sociale pour la rénovation de leurs bâtiments, l'Ucanss a choisi de s'appuyer sur l'expertise de Hellio, acteur du dispositif depuis 2008.Concrètement, Hellio accompagne l'Ucanss et les Caisses nationales de Sécurité sociale dans la détection de gisements d'économies d'énergie et réalise des préconisations techniques et d'optimisation des CEE pour les travaux de rénovation énergétique à mener. L'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie apporte également son aide pour le montage des dossiers CEE et le versement des primes.Cette signature annonce de nombreuses actions communes entre Hellio et la Sécurité sociale. D'une durée de 4 ans, le partenariat a été conclu pour toute la durée de la 5e période des CEE.« L'an dernier, nous nous engagions dans le programme Impulsion2021 qui a permis de sensibiliser des milliers de collaborateurs aux gestes éco-responsables et de tester des solutions techniques innovantes à gains rapides. Dans le prolongement, cette convention de partenariat signée avec Hellio nous inscrit dans une démarche durable en faveur de la transition énergétique qui est un enjeu sociétal et économique majeur » souligne Raynal Le May, Directeur de l'Ucanss.« Nos objectifs communs, grâce aux CEE valorisés par Hellio et aux travaux réalisés par la Sécurité sociale, reposent sur un triptyque essentiel pour massifier la transition énergétique : maximiser les économies d'énergie des bâtiments, travailler sur le confort thermique des usagers et collaborateurs et améliorer la valorisation du patrimoine immobilier », souligne Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio.
Il y a 2 ans et 243 jours

Lars Petersson nouveau CEO du Groupe Velux succède à David Briggs qui prend sa retraite

Lars Petersson a occupé le poste de président et de directeur général chez Hempel, entreprise mondiale de revêtements basée au Danemark. Avant Hempel, Lars Petersson a occupé des postes de direction chez Inwido, un fabricant de fenêtres et portes, ainsi que chez Tarkett, une société multinationale française spécialisée dans les revêtements de sols. Depuis 2019, Lars Petersson est membre du conseil d'administration de l'entreprise danoise Dovista.Pour Jørgen Jensen, président du conseil d'administration du Groupe VELUX : « Lars Petersson apporte une vaste expérience grâce à son solide parcours au sein d'entreprises industrielles mondiales appartenant à des secteurs connexes. Sous sa direction, Hempel a lancé avec succès une stratégie de croissance ambitieuse axée principalement sur les clients et a démontré un engagement tout aussi fort à assumer le leadership en matière de Développement Durable. Je suis convaincu que nous avons trouvé en Lars Petersson la personne adéquate pour poursuivre la stratégie de développement du Groupe VELUX. »Pour Lars Petersson : « Je suis honoré et ravi d'avoir l'opportunité de diriger le Groupe VELUX. Je travaille dans le secteur des matériaux de construction depuis 20 ans et j’ai toujours admiré VELUX pour la puissance de sa marque et la qualité de ses produits. L'entreprise est l’héritage d’une stratégie avant-gardiste dans son secteur tout en gardant un sens aigu de sa responsabilité sociétale. J'ai hâte de rejoindre VELUX et de contribuer aux objectifs définis visant à développer l'entreprise tout en mettant toujours plus haut l’enjeu de Développement Durable »Lars Petersson a 53 ans. D’origine suédoise, il réside dans la région de Copenhague.David Briggs prend sa retraite et quitte VELUXAprès cinq ans passés à la tête du Groupe VELUX, David Briggs quittera son poste de CEO en septembre.Pour Jørgen Jensen, président du conseil d’administration du Groupe VELUX : « David a mené une carrière couronnée de succès de près de 30 ans chez VELUX et, sous sa direction ces cinq dernières années, le rayonnement de VELUX s'est poursuivi et accéléré. Je suis désolé de le voir partir mais je respecte pleinement son désir de passer plus de temps avec sa famille. Avec le conseil d'administration et une solide équipe de direction, David a mis en place une stratégie efficace afin d’assurer une croissance significative à l'horizon 2030 et à véritablement montré la voie en termes de Développement Durable au sein du secteur de la construction. Nous demeurons pleinement attachés aux principes fondamentaux de cette stratégie. »Pour David Briggs : « Diriger cette magnifique entreprise et représenter ces talentueux collaborateurs ont été le plus grand honneur et privilège de ma vie. Depuis 2018, nous avons obtenu des résultats dépassant ce que beaucoup pensaient ne pas être possible et nous pouvons tous en être fiers. Et cela grâce à l'engagement de nos collaborateurs mais aussi de nos partenaires, fournisseurs et clients. Je pense sincèrement que le meilleur est à venir pour VELUX, comme le prévoit la stratégie d'entreprise que nous avons lancée en 2021 et qui commence déjà à donner de bons résultats. Il m'est difficile de m'éloigner de cette entreprise que j'aime tant et en laquelle je crois, mais je sens que le moment est venu pour moi et pour ma famille. Avec un conseil d'administration solide, soutenu par les actionnaires historiques de VELUX, je ne doute pas que VELUX continuera à se développer et demeurera ce qui est probablement l’une des meilleures entreprises de matériaux de construction au monde dans les années à venir. »
Il y a 2 ans et 243 jours

Pôle emploi prépare un plan d'action ciblant les secteurs qui peinent à recruter

Dans ces documents, initialement dévoilés par Mediapart, l'opérateur public évoque la mise en place d'"un vivier de candidats motivés et prêts à l'emploi ou susceptibles de l'être moyennant une action rapide d'adaptation".Concrètement, un document daté du 25 août identifie 23 métiers comme "particulièrement en tension", c'est-à-dire "générant un nombre d'offres d'emploi significatif sans susciter des candidatures en nombre suffisant". Ces métiers, constituant "un cadre a minima" qui pourra être complété, sont répartis dans trois secteurs (hôtellerie/restauration, santé/social et transport) et vont de cuisinier à infirmier en passant par livreur.Le document évoque une "mise en oeuvre opérationnelle" du plan à la date du 19 septembre. A cette date, un portefeuille de suivi de 150 à 200 candidats sera crée dans chaque agence.Sollicité par l'AFP, Pôle emploi a indiqué qu'il s'agissait d'un "document de travail", se refusant à tout commentaire.Du côté des syndicats de l'opérateur, Michel Breuvart (SNU-FSU, 2e syndicat) déplore que cela "accrédite une nouvelle fois dans l'opinion publique l'idée qu'un certain nombre de demandeurs d'emploi se complait dans le chômage alors que des postes restent vacants"."Aucune leçon n'est tirée de la crise Covid qui a vu des milliers de travailleurs dans ces secteurs d'activités se détourner de ces métiers car premières victimes de la crise sanitaire", ajoute-t-il, pointant "des conditions de travail souvent désastreuses dans ces secteurs".Le gouvernement avait lancé à l'automne 2021 un plan de réduction des tensions de recrutement, passant notamment par le déblocage de 1,4 milliard d'euros, pour former davantage de salariés et demandeurs d'emploi. Depuis, le nouveau ministre du Travail Olivier Dussopt a indiqué vouloir "accentuer" les efforts.
Il y a 2 ans et 244 jours

Face à la crise énergétique, les piscines de Paris seront fermées "en dernier recours"

La fermeture partielle ou totale des piscines, équipements très énergivores, "sera le dernier recours si on n'a pas d'alternatives", a répondu Pierre Rabadan, interrogé par l'AFP sur cette éventualité après l'annonce lundi par la maire PS Anne Hidalgo, lors d'un séminaire de rentrée, de la nécessité d'économiser 250 millions d'euros pour boucler le budget. Le même jour, une trentaine de piscines publiques françaises gérées par l'exploitant privé Vert Marine fermaient brutalement, l'entreprise affirmant ne plus pouvoir faire face à l'augmentation des prix de l'énergie.Parmi celles-ci, l'espace Pailleron (XIXe), nouvellement exploité par Vert Marine, est resté fermé jeudi, jour de sa réouverture programmée.La mairie "a été mise devant le fait accompli, on est clairement sur une position de chantage", fustige Pierre Rabadan pour qui "d'autres solutions étaient possibles" et qui garde l'objectif de faire rouvrir "dans les meilleurs délais" l'équipement sportif.Pour les piscines qu'elle gère directement, la mairie n'envisage "pour l'instant" pas de réduction d'horaires voire de fermeture "parce qu'on tient aux équipements sportifs", affirme l'élu en rappelant que la Ville bénéficie d'un "coût de l'électricité encadré jusqu'à fin 2023"."Mais si la crise devait durer plusieurs mois, la question devrait se poser à un moment", prévient l'ancien rugbyman qui anticipe des "surcoûts massifs de plusieurs dizaines de millions d'euros" pour la ville.En attendant, la mairie cherche des solutions pour "diminuer la consommation énergétique des équipements sportifs, en particulier des piscines", explique-t-il.Outre les travaux lourds, des aménagements "à plus court terme" vont être entrepris pour améliorer la "régulation de la température en fonction de la température extérieure", la conservation de la chaleur ou encore la filtration de l'eau, détaille M. Rabadan.Paris compte 42 piscines publiques, la grande majorité en régie et trois, dont Pailleron, en délégation de service public (DSP).Les élus parisiens doivent par ailleurs débuter le 15 septembre les discussions avec les organisations syndicales des maîtres-nageurs, dont les grèves spontanées ont engendré des fermetures inopinées de piscines depuis plusieurs mois.Selon Pierre Rabadan, 3 à 4 piscines se sont retrouvées fermées en moyenne par jour en juillet, puis 1 à 2 en août. Mais avec 300.000 visiteurs en juillet, les piscines parisiennes ont retrouvé des niveaux de fréquentation pré-Covid, se réjouit la mairie.
Il y a 2 ans et 244 jours

Plusieurs manifestations pour l'accès au logement réclament le classement de la Bretagne en zone tendue

Entre 350, selon la préfecture, et 500 personnes, selon les organisateurs, ont défilé dans Douarnenez. Ils étaient une centaine à Concarneau et environ 400 à Vannes, selon les préfectures du Finistère et du Morbihan.Certains manifestants portaient des pancartes "Vue sur mer pour les précaires" ou encore "Que ferais-je sans toit ?", selon un photographe de l'AFP."Nous voulons l'application du dispositif de zone tendue aux villes qui le réclament (...) afin de débloquer plusieurs leviers publics pour produire des logements à prix abordables", a expliqué à l'AFP Maxime Sorin, membre du collectif "Droit à la ville Douarnenez".Le classement en "zone tendue", accordé par décret, permet notamment aux municipalités d'imposer une fiscalité complémentaire sur les logements vacants et les résidences secondaires, une régulation des locations touristiques de courte durée et un encadrement des loyers."Aucune commune de Bretagne n'est placée en zone tendue, ça cristallise le mécontentement. Les élus et les citoyens sont démunis face à folie spéculative immobilière. (...) Les acheteurs locaux ne peuvent plus suivre", a réagi Gaël Roblin, membre du collectif costarmoricain "Tregor Argoat Goelo Zone Tendue".Pour expliquer le phénomène, ce conseiller municipal d'opposition à Guingamp (Côtes-d'Armor) cite la multiplication des résidences secondaires, "qui s'est accélérée pendant le Covid", les déménagements de résidents venus de Rennes, Nantes et de la région parisienne, "avec un pouvoir d'achat important", ainsi que le développement de la location courte durée."Les salariés du littoral sont donc repoussés très loin à l'intérieur des terres, avec des temps de trajet démesurés", a estimé M. Roblin.
Il y a 2 ans et 244 jours

Bruno Le Maire confirme la suppression de la CVAE étalée sur deux ans

"Nous supprimerons cet impôt de production en deux fois, sur 2023 et sur 2024", a déclaré le ministre sur LCI, ajoutant que "nous le ferons en deux fois par souci d'équilibre de nos finances publiques"."En 2023, il y aura une baisse de quatre milliards des impôts de production", a-t-il assuré. La CVAE rapporte actuellement environ le double. Bruno Le Maire a néanmoins voulu rassurer les chefs d'entreprise sur l'engagement pris."Cette trajectoire en deux temps sera inscrite dans le budget 2023 pour que toutes les entreprises, notamment les industries auxquelles j'attache une importance vitale, aient l'assurance que effectivement cet impôt de production sera supprimé en 2024", a-t-il ajouté.La possibilité d'un étalement sur deux ans de la suppression de la CVAE avait été évoquée par le journal Les Echos dès jeudi. Le ministère des Comptes publics n'avait pas alors souhaité commenter cette information, sans toutefois la démentir.La perspective de cet étalement a fait réagir vivement le Medef. "Nous ne comprendrions pas que la CVAE soit une variable d'ajustement budgétaire au moment où les entreprises souffrent également de l'inflation, de l'intensification de la concurrence internationale et doivent aussi investir dans le décarbonation", a déclaré aux Echos de lundi le numéro deux de l'organisation patronale, Patrick Martin.La suppression de la CVAE en 2023 avait été annoncée début juillet par la Première ministre Elisabeth Borne dans son discours de politique générale. Bruno Le Maire a par ailleurs de nouveau pris la défense du crédit impôt recherche (CIR), un allégement fiscal souvent critiqué pour être détourné de son objectif de financement de la recherche par les entreprises, jugeant qu'il "fait l'attractivité de notre pays" et "permet d'améliorer l'innovation et l'investissement dans l'innovation".
Il y a 2 ans et 244 jours

Déclaration de filière BTP : un premier pas bienvenu

Cette signature et celle des principales organisations professionnelles de la filière, a eu lieu en présence d'Olivia Grégoire, ministre en charge des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.La présence des ministres et d'une large part de la filière illustre l'importance du sujet : alors que l'enchaînement des crises fragilise le BTP, cette déclaration témoigne de la volonté des signataires de travailler ensemble à consolider l’avenir.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « La signature de cette déclaration de filière pose la première pierre indispensable au lancement sans délais des Assises du BTP, annoncées il y a quelques semaines par Bruno Le Maire. Elles doivent permettre de déboucher sur un net renforcement de la solidarité de filière au service de nos clients et de l'emploi en France, avec un accompagnement de l'Etat. »
Il y a 2 ans et 244 jours

Face à la sécheresse les Canalisateurs alertent sur l’urgence de renouveler et de sécuriser les réseaux d’eau

À l’heure où préserver la ressource en eau est devenu un enjeu écologique crucial, directement lié au changement climatique, un gaspillage d’1 milliard de m 3 chaque année n’est plus soutenable. Les Canalisateurs rappellent que des solutions existent pour mieux préserver ce patrimoine, qui invisible, n’en ait pas moins précieux et se doit d’être transmis aux générations futures.L’impératif de renouveler plus rapidement les réseaux d’eauLe taux de renouvellement annuel du réseau d’eau potable en France est de 0,67%, soit, en moyenne, un renouvellement tous les 160 ans, alors que la durée de vie d’une canalisation est bien inférieure, de l’ordre de 80 ans. Le rendement moyen des réseaux de distribution d’eau potable évalué pour l’année 2020 à 80,1% n’est pas satisfaisant, d’autant plus que le rythme de recharge des nappes phréatiques est relativement faible.À l’échelle « France entière », cela représente 20% du volume d’eau potable perdu, soit sur cinq litres d’eau distribués dans le réseau, qui ont été captés et traités, un litre qui n’arrive jamais jusqu’au robinet du consommateur, du fait des fuites dans les réseaux de canalisations qui tardent à être rénovés, sécurisés ou remplacés.Le devoir d’une meilleure gestion et connaissance patrimonialeC’est une réelle gestion patrimoniale, à commencer par l’inventaire détaillé des réseaux, qui permet, notamment, de cibler les investissements les plus efficaces et rentables. Mais, avec un indice de connaissance et de gestion patrimoniale (ICGP) qui s’élève à 100 points sur 120 pour les réseaux d’eau potable, la connaissance n’est que parcellaire.Cette moyenne cache aussi des disparités : toutes années confondues, environ la moitié des services d’eau potable, qui ne sont à priori pas ceux qui ont la meilleure connaissance et gestion de leur patrimoine, n’ont pas renseigné l’ICGP dans la base de données Sispea, et 10% des services d’eau potable disposent d’un indice inférieur à 40 points (le plus souvent des petites collectivités rurales).Une dépréciation du patrimoine plus rapide que son renouvellementCes dernières années, bien que la capacité d’autofinancement des collectivités soit restée stable, les investissements se sont, eux, orientés à la baisse, créant une dépréciation du patrimoine plus rapide que son renouvellement. Le déficit d’investissement pour les réseaux d’eau et d’assainissement est estimé à près de 2 Mds € par an. Et, si l’on n’agit pas très rapidement, les travaux de renouvellement coûteront à l’évidence plus cher.Les Canalisateurs, des acteurs engagés pour inscrire la problématique de l’eau au cœur du changement climatiqueIl y a urgence à investir pour les territoires en matière de réseaux de manière curative et préventive, pour réduire enfin les fuites, diminuer ainsi les prélèvements sur le milieu aquatique naturel, éviter de gaspiller de l’énergie (pompage de l’eau, traitement pour la rendre potable) et de consommer inutilement des produits pour le traitement. Qui plus est, l’eau destinée à la consommation humaine provient de ressources de plus en plus difficiles à exploiter, parce qu’elles sont plus lointaines, plus polluées ou déjà très sollicitées.Pourtant, les entreprises de canalisations mettent en œuvre toute une panoplie de solutions pour renforcer la performance et la résilience des réseaux, leur capacité à anticiper et à s’adapter au changement climatique, à limiter les prélèvements sur la ressource, en particulier sur les territoires où elle est soumise à un stress hydrique important.Travaux de remplacement des canalisations défaillantes, déploiement de l’interconnexion de l’eau potable pour relier et sécuriser les réseaux de distribution entre les communes, et réduire ainsi les inégalités entre les territoires, nouveaux moyens de stockage de l’eau ou de réutilisation des eaux usées traitées, adaptation et dépollution des réseaux d’eaux pluviales, construction d’adducteur…, c’est une multitude de solutions efficientes qui sont mises en œuvre par les entreprises de canalisations.Les Canalisateurs soutiennent et développent aussi des innovations technologiques pour mieux surveiller les réseaux d’eau, par un système de canalisations connectées à l’aide de puces, pour faciliter la détection de fuites et anticiper une détérioration complète. Pour repérer les fuites, d’autres dispositifs sont également déployés, dont la recherche par gaz traceur, par électroacoustique ou par des chiens renifleurs.Mais, trop de ces travaux, qui permettraient de lutter efficacement contre les fuites, tardent toujours à être réalisés. Et ce, malgré l’engagement de longue date des Canalisateurs, notamment, pour accompagner la mise en place des inventaires du patrimoine et des Chartes qualité de l’Astee et pour sensibiliser toutes les parties prenantes du secteur de l’eau à cette problématique.Pour Pierre Rampa, président des Canalisateurs : « Le combat mené par les Canalisateurs pour prioriser les travaux de renouvellement et de sécurisation des réseaux d’eau fait aujourd’hui particulièrement sens et ne manque pas de relancer le débat. Nos entreprises, nos métiers ont un rôle de premier plan à jouer pour améliorer leur gestion patrimoniale, assurer un fonctionnement hydraulique optimal, pour maintenir la qualité et pérenniser les infrastructures de canalisations. Espérons qu’à l’épreuve de cette sécheresse historique toutes les solutions, qui concourent à offrir aux citoyens un approvisionnement de qualité en eau, seront enfin durablement déployées sur tous les territoires. La Profession publiera prochainement les résultats des travaux réalisés par ses 80 délégués territoriaux, avec l’association La Fresque du Climat, pour agir face au changement climatique. »
Il y a 2 ans et 244 jours

La croissance devrait atteindre 0,3% au troisième trimestre, selon les prévisions de la Banque de France

En dépit d'un niveau très élevé d'incertitude lié notamment à la crise énergétique, "l'activité continue globalement de résister", selon les résultats de la dernière enquête de conjoncture réalisée par la banque centrale.L'Insee a de son côté prévu mercredi une croissance légèrement inférieure, de 0,2%, au troisième trimestre."L'activité a été un peu meilleure qu'attendu au cours du mois d'août", a déclaré le directeur général de Banque de France, Olivier Garnier, lors d'une présentation à la presse.L'activité progresse dans les services marchands, les loisirs et la restauration, tout comme le conseil et la programmation. Mais la location de matériels et d'automobiles recule en raison de problèmes d'approvisionnement, détaille la note de conjoncture.Dans le bâtiment, l'activité est "quasi-stable" et elle progresse légèrement dans l'industrie, où elle connaît une évolution contrastée selon les secteurs.L'activité progresse ainsi dans les produits informatiques et électroniques, tout comme dans l'habillement, mais elle recule dans les industries chimique, pharmaceutique, le bois et le papier.L'agro-alimentaire progresse aussi légèrement. Les chefs d'entreprise interrogés par la Banque de France "ne mentionnent pas à ce stade d'impact significatif des mauvaises conditions climatiques", à savoir la sécheresse, "sur la production au cours du mois d'août" pour ce secteur.Pour le mois de septembre, "les chefs d'entreprise s'attendent à une progression de l'activité dans la plupart des secteurs", selon la note.La situation des carnets de commande est stable dans l'industrie et "se dégrade dans le bâtiment", en restant cependant supérieure à sa moyenne sur quinze ans.Les difficultés d'approvisionnement diminuent mais concernent encore une entreprise sur deux dans l'industrie (51%) et un peu moins dans le bâtiment (43%)."Ce repli correspond à ce qu'on voit au niveau mondial", commente Olivier Garnier.À l'inverse, au niveau des difficultés de recrutement, le directeur de la Banque de France n'observe "pas de baisse significative".Enfin, la pression inflationniste diminue mais "le tassement que l'on voit dans les prix à la production va mettre du temps à se voir dans les prix à la consommation", estime M. Garnier.La Banque de France révisera le 15 septembre sa projection de croissance pour l'ensemble de l'année 2022, ainsi que pour 2023 et 2024.
Il y a 2 ans et 244 jours

Une nouvelle pompe à chaleur air/eau Daikin pour préparer l'hiver sans énergie fossile

Cette gamme présente la particularité d'être compacte, performante et silencieuse.Venant remplacer la gamme Daikin Altherma M en taille 5 et 7, cette solution est idéale pour les projets de construction neuve (notamment pour les petites tailles) comme pour les programmes de rénovation lors du remplacement/relève des chaudières non condensation (gaz ou fioul) et le remplacement d'une ancienne PAC Air/Eau Monobloc.Groupe Monobloc tout en unLe groupe extérieur de la nouvelle gamme Daikin Altherma 3 M disponible de la taille 4 à 8 dispose d'une grille de ventilation avec un habillage blanc.La pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Moyenne Température à 55°C est disponible en chauffage seul ou en version réversible (chauffage et rafraîchissement), uniquement en version monophasée. La gamme dispose aussi d'un appoint électrique 3kW integré de série.Elle peut être connectée à des radiateurs basse et moyenne température, à un plancher chauffant ou chauffant/rafraîchissant (en cas de solution réversible) ou à des ventilo-convecteurs (qui fonctionnent en chauffage et en rafraîchissement).Tous les composants nécessaires au fonctionnement de ce système sont intégrés dans le groupe extérieur, libérant l'espace intérieur de toute installation, à l'exception d'un ballon d'eau chaude sanitaire ou d'un chauffe-eau thermodynamique ou solaire si cette option est retenue.Daikin offre la possibilité d'installer le groupe extérieur en-dessous d'une fenêtre pour gagner encore davantage en discrétion. Grâce à son monoventilateur dissimulé et ses couleurs sobres, l'appareil se fond aisément dans le décor, et se fait également oublier sur le plan acoustique avec une pression sonore à partir de 36 dB(A) à 5 m.Compact et discret, il présente aussi l'avantage de faciliter les opérations de maintenance des installateurs grâce à l'intégration d'une plaque rotative sur le devant du groupe afin de simplifier l'accès à la platine électronique.Réponds aux objectifs de neutralité carboneEn fonctionnant en mode chauffage l'hiver comme en mode rafraîchissement l'été, la nouvelle série de la gamme Daikin Altherma 3 M est proposée avec le label énergétique allant jusqu'à A+++ (fonctionnement à 35°C). Le confort est aussi assuré en hiver, avec une température de sortie d'eau à 55°C jusqu'à des températures extérieures de -15°C, et un fonctionnement garanti jusqu'à -25°C.Le système fonctionne au réfrigérant R-32, fluide ayant un potentiel de réchauffement planétaire 3 fois plus faible que le R-410a (ancien fluide équipant les PAC Daikin Altherma) et favorisant la décarbonisation de nos équipements de chauffage. De plus, le R-32 permet également de réduire la quantité de fluide nécessaire au fonctionnement du système, comparativement au R-410a.De tels atouts permettent à la gamme Daikin Altherma 3 M de correspondre en tous points aux exigences de la Règlementation Environnementale 2020 pour favoriser les constructions bas carbone. De plus, le système est éligible aux aides en faveur de la rénovation énergétique, qui sont cumulables et fonction des revenus des foyers (Ma Prime Renov' – CEE – des aides régionales…).Contrôle et connectivitéComme pour l'ensemble de sa gamme de pompes à chaleur air/eau Daikin Altherma de 3 ème génération, la solution monobloc bénéficie des mêmes avantages grâce à sa connectivité au Cloud Résidentiel Daikin. Grâce à une carte WLAN (livrée de série) et une connexion sans fil sécurisée, l'utilisateur final à un accès simplifié à différents services connectés.Il peut aisément piloter sa pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Monobloc depuis son smartphone ou sa tablette, à domicile ou à distance, au moyen de l'application « Onecta ». Elle permet de faire fonctionner le système de chauffage, de définir des programmations, de commander les températures en temps réel et de suivre les consommations.Un des services connectés permet aussi le pilotage par la voix via les assistants vocaux « Amazon Alexa » et « Google Assistant » grâce à des consignes claires telles que « OK Google, allume la pompe à chaleur ».Daikin s'est associé avec Somfy, Niko et Sowee afin de renforcer son eco-système de maison connectée. Le contrôle et le pilotage du système de chauffage (marche/arrêt – fonction mode boost ECS…) s'effectuent très facilement.Avec l'achat de la PAC Daikin Altherma 3 M, le particulier est invité à s'inscrire sur la plateforme standbyme.daikin.fr (http://standbyme.daikin.fr/), développée par Daikin, pour lui offrir la possibilité de souscrire à la garantie 10 ans pièces.L'installateur peut, quant à lui, souscrire à un nouveau service : DCS Residential. Une fois l'installation du client utilisateur reliée au cloud résidentiel Daikin et l'enregistrement de l'unité sur Stand By Me, l'installateur peut, par la suite modifier les paramètres à distance (fonction Marche/Arrêt, activation du mode boost ou alors réglage de la température de sortie d'eau).A l'intérieur du logement, la télécommande design « Madoka » (disponible en blanc, gris ou noir) se fixera facilement et discrètement au mur (85 x 85 mm) et permettra de contrôler un large nombre de fonctionnalités.
Il y a 2 ans et 244 jours

Rehau Window Solutions et AGC Glass Europe partenaires pour développer des portes et fenêtres avec du verre isolant sous vide

Zoom sur la fenêtre du futur REHAU Window Solutions et AGC Glass Europe franchissent une étape stratégique, le 20 juillet dernier à Erlangen (siège social de REHAU), dans le développement et la commercialisation de solutions innovantes et d'avenir pour les fenêtres avec vitrage isolant sous vide. Ces deux leaders mutualisent leur savoir-faire et leur expertise technique pour proposer des solutions complètes et durables, apportant une meilleure efficacité énergétique, un niveau de confort plus élevé et une recyclabilité optimale. Une solution pérenne qui répond aux attentes du marché et aux défis énergétiques Pour Frank Zimmermann, CTO de REHAU Window Solutions : « Nous nous réjouissons de cette collaboration très réussie entre deux leaders de l'innovation. REHAU Window Solutions franchit ainsi une nouvelle étape cohérente sur le chemin de la croissance que nous poursuivons activement avec nos clients et nos partenaires dans le but de toujours oser la différence et booster notre business. » Une fenêtre à la pointe de la technologique, toujours plus écologique Fortement engagée en faveur du développement durable, REHAU a mis en place, depuis de nombreuses années, un système de recyclage de chutes de production pour les réintégrer dans la fabrication de nouveaux profilés de fenêtres EcoPuls (contenant entre 40 et 75% de matière première recyclée). En utilisant de la matière première recyclée issue notamment des fenêtres en fin de vie, REHAU réduit de plus de 88% les émissions de CO2 liées à la production*, soit 97.000 tonnes de CO2 en moins. Leur approche unique de recyclage EcoPuls représente un concept de durabilité inégalé dans l'industrie. Le vitrage isolant ultra-mince sous vide FINEO d'AGC Glass Europe (à partir de 6 mm d'épaisseur totale) contribue également à atteindre des performances thermiques et acoustiques inégalées, une meilleure transmission lumineuse et un poids réduit. Grâce à son faible poids (jusqu’à 4 fois plus léger et plus fin qu’un triple vitrage traditionnel), ce nouveau vitrage représente un véritable avantage dans les phases de production et d'installation. Le vitrage plus fin et les valeurs de performances énergétiques plus élevées, se traduisent par une efficacité des ressources et une réduction des émissions de CO2. La construction monolithique, composée exclusivement de verre, permet un recyclage simple et complet de la vitre FINEO, qui est donc 100% recyclable.Pour Serge Martin, CEO de FINEO Glass : « Nous sommes très enthousiastes quant à cette collaboration avec REHAU. Ce développement conjoint apportera des solutions parfaitement en phase avec les attentes du marché, à travers des produits innovants, économes en énergie et durables. » La combinaison innovante de la fenêtre et du verre sous vide FINEO permet d'obtenir un meilleur design, de meilleures performances et même une meilleure durabilité. Une deuxième collaboration entre REHAU et AGC Glass Europe pour le marché Français Nous sommes heureux d’annoncer une nouvelle collaboration entre CLARA by AGC et REHAU France, visant à combiner le design unique en verre Clara avec les avantages d’un cadre de fenêtre en PVC de la marque REHAU. Grâce à ce nouveau partenariat nous accélérerons la sortie sur le marché d’une des fenêtres les plus modernes de sa génération dans un matériau 100% recyclé et recyclable. La fenêtre Clara by Rehau est en cours de développement et sera disponible en 2023 sur le marché Français.
Il y a 2 ans et 244 jours

La CAPEB dénonce la limitation à 5 ans du statut de conjoint collaborateur

C’est ainsi qu’en 2005, avec la création du statut de « conjoint collaborateur », le choix d’un statut est devenu obligatoire, permettant ainsi aux conjointes d’adhérer au régime vieillesse et leur assurant une protection sociale pleine et entière.Dans le plan d’action en faveur des travailleurs indépendants du gouvernement et la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2022, le statut de conjoint collaborateur a été revu dans une optique de « modernisation et simplification ».Si certaines mesures vont dans le bon sens, comme l’ouverture du statut aux concubins, la CAPEB se mobilise contre la limitation à 5 ans de l’exercice de ce statut. Une mesure entrée en vigueur au 1er janvier 2022 contre laquelle la CAPEB s’est battue en présentant plusieurs amendements qui n’ont malheureusement pas été adoptés.Mais la CAPEB entend bien porter à nouveau ce dossier auprès des Pouvoirs Publics au cours de cette année, considérant que le choix du statut doit se faire en prenant en compte avant tout ce qui lie déjà les deux époux, c’est-à-dire le régime matrimonial, mais également la capacité financière des entreprises à proposer ou non un statut de conjoint salarié.Une mobilisation des femmes de l’artisanat en Auvergne-Rhône-AlpesPour peser dans les négociations et agrémenter les amendements déposés, la commission régionale des femmes de l’artisanat d’Auvergne-Rhône-Alpes a demandé à la CAPEB AuRA de conduire une enquête auprès des entreprises adhérentes dans la région. Dans 61% des entreprises interrogées, le conjoint ou la conjointe travaille au sein de l’entreprise. Le statut de conjoint collaborateur est choisi par 37% d’entre eux. 69% des entreprises interrogées se disent défavorables à la limitation à 5 ans du statut collaborateur.Sont appréciés : la souplesse du statut, la protection sociale que celui-ci offre lorsque l’entreprise n’a pas les moyens d’embaucher son ou sa conjointe.4e édition du séminaire de la commission régionale des femmes de l’artisanat en Auvergne-Rhône-AlpesLa question du statut des conjoints collaborateurs sera largement évoquée lors de la 4e édition du séminaire de la commission régionale des femmes de l’artisanat en Auvergne-Rhône-Alpes avec notamment l’intervention d’Igor Brenner, d’AG2R La Mondiale, sur le volet retraite.Reporté à 2 reprises en raison de l’épidémie de Covid, la 4e édition du séminaire de la commission régionale des femmes de l’artisanat en Auvergne-Rhône-Alpes s’est déroulé ce jeudi et vendredi 8 et 9 septembre à l’Hôtel Les Négociants à Lamastre en Ardèche.
Il y a 2 ans et 244 jours

Réalités sécurise le projet de rénovation du mythique stade Bauer et démarre la construction de la Bauer Box

Le stade Bauer, qui reste ouvert tout au long du chantier, accueillera le premier match du Red Star FC lundi 12 septembre 2022. Le chiffre d’affaires prévisionnel du projet est supérieur à 250 M€, dont 45 M€ consacrés à la rénovation du stade Bauer. Un lieu mythique depuis 1924... et pour les années à venir Lieu emblématique du football francilien, le stade Bauer va permettre au Red Star FC, au fil de sa réhabilitation, de bénéficier d’un nouvel équipement sportif plus adapté à ses ambitions. Durant l’été 2022, une nouvelle pelouse hybridée a ainsi été posée et la rénovation des tribunes, qui débute en septembre 2022, permettra à terme d’accueillir 9.700 personnes. En 2024, 100 ans après les derniers Jeux Olympiques de Paris, le stade Bauer accueillera à nouveau les Jeux en tant que terrain d’entraînement officiel. Bauer Box : une nouvelle destination attractive pour Saint-Ouen En 2026, Bauer sera bien plus qu’un stade ! Le projet de REALITES prévoit en effet la construction de la Bauer Box, une nouvelle destination expérientielle, dont les travaux démarrent également en septembre 2022. Sur plus de 30.000 m2, ce nouveau lieu dont la programmation est toujours en cours entremêlera sport, éducation, cultures urbaines et de nombreux services de proximité pour toutes les Audoniennes et les Audoniens. La Bauer Box prévoit notamment d’accueillir une offre de coliving, des bureaux réversibles en établissement d’enseignement supérieur, un pôle médical ainsi que plusieurs restaurants et boutiques. La livraison de la Bauer Box est prévue pour début 2026.
Il y a 2 ans et 245 jours

Au Caire, une île vent debout contre sa transformation en "Manhattan"

Manifestations, affrontements et arrestations ont commencé mi-août "quand les autorités ont donné quatre jours aux habitants de zones préemptées par le gouvernement pour partir", affirme à l'AFP un habitant quinquagénaire souhaitant conserver l'anonymat.Sur cette île du nord du Caire, dans un coude du Nil, 100.000 Egyptiens vivent dans des maisons en briques ocres entre champs verdoyants, canaux d'irrigation et bétail. Chaque jour, par milliers, ils vont travailler en ferry dans les autres quartiers du Caire.Pour le ministre du Logement Assem el-Gazzar, ces logements sont "insalubres". Et ceux qui contestent sont "des forces du mal" qui "s'opposent systématiquement aux projets de développement".En 2017 déjà, des affrontements entre habitants et forces de sécurité avaient fait un mort.A l'époque, le gouvernement accusait les habitants d'avoir construit "illégalement depuis plus de 15 ans" des maisons sur des terres agricoles. Faux, répondait alors l'avocat Khaled Ali en partageant sur Facebook des actes de propriété ainsi que l'acte de naissance d'une habitante née sur l'île "il y a 100 ans"."Ce n'est pas Manhattan"Deux ans plus tard, la justice administrative tranchait, justifiant les expulsions par "l'intérêt public".Le père de famille de 50 ans, travailleur indépendant dans le secteur agricole, se dit prêt à partir, mais pas à n'importe quel prix."On nous propose 70 euros par m2, mais avec ça, on ne peut rien acheter hors de l'île", se lamente-t-il, alors même que Le Caire ne cesse de dire que réaménager Warraq peut rapporter gros.Déjà, l'ancien président Hosni Moubarak, renversé en 2011 par la rue, voulait transformer la plus grande île de la capitale --six km2-- en quartier d'affaires.Le président actuel, Abdel Fattah al-Sissi, un ancien maréchal, a réactivé ce plan et l'a confié au génie militaire."Ce n'est pas Manhattan mais Warraq", fanfaronnait le gouvernement en publiant fin juillet les plans d'"Horus City", du nom du dieu du soleil de l'Egypte ancienne.Gratte-ciel scintillants, héliports et marinas cohabiteront avec des espaces verts pour près d'un milliard d'euros.Les habitants pourraient y trouver leur place, assure à l'AFP un autre résident, trentenaire, qui refuse aussi de donner son nom."Nous voulons seulement que 1,26 km2 soit laissé aux habitants –même derrière un mur", plaide-t-il.Et si l'Etat refuse, "on ne partira pas", menace-t-il, assurant posséder tous les documents prouvant qu'il occupe légalement les lieux. "On paye nos impôts, l'eau et l'électricité, pourquoi ne pourrait-on pas bénéficier du développement de notre île ?"Au-delà de Warraq, d'autres îles craignent de subir le même sort, comme Dahab, plus au sud.Cette année, 17 d'entre elles, dont Warraq, ont perdu leur statut de réserves naturelles après avoir été confiées à l'armée."Vider les pauvres"Mais s'opposer au remodelage du Caire peut coûter cher : en 2019, le militant Ramy Kamel a été détenu pendant plus de deux ans pour "terrorisme", parce qu'il "avait dénoncé des déplacements forcés de chrétiens, notamment à Warraq", explique à l'AFP l'historienne Amy Fallas.Si les quartiers plus cossus ne sont pas épargnés par la politique du bulldozer, les secteurs informels défavorisés sont les premiers visés, assure l'urbaniste Ahmed Zaazaa.Le gouvernement veut "entièrement vider le cœur de la capitale des pauvres", dit-il à l'AFP, dans un pays où deux tiers des habitants vivent autour du seuil de pauvreté.Pour l'urbaniste, l'Etat cherche "à pourvoir aux besoins de la nouvelle capitale" qui se construit à 50 kilomètres de là.Selon lui, "pour que la main-d’œuvre puisse y accéder, (l'Etat) construit des logements sociaux et des axes de transport qui modifient la géographie du Caire" et "détruisent les quartiers historiques du centre" et leur tissu social.A Warraq aussi, les habitants disent redouter de se retrouver déracinés et isolés dans des quartiers où la solidarité entre voisins qui leur permet actuellement de survivre aura disparu.Depuis la prise de pouvoir de M. Sissi en 2013, M. Zaazaa compile rapports officiels, coupures de presse et images satellitaires.Selon lui, environ "15.000 bâtiments ont été démolis au Caire" --un chiffre énorme car "Beyrouth, par exemple, compte 18.000 bâtiments".A Warraq, "les non-résidents ne peuvent pas entrer", explique l'habitant trentenaire.Et les experts en sont réduits à consulter des images satellitaires pour constater l'avancement des destructions.
Il y a 2 ans et 246 jours

Paris devrait annoncer prochainement un plan de sobriété énergétique

"La sobriété énergétique, la protection des Parisiens et l'accélération de la transition énergétique" sont les trois priorités actées par la maire et sa majorité de gauche lors d'un séminaire de rentrée lundi, a résumé Dan Lert (EELV) en inaugurant dans le XIIe arrondissement des panneaux solaires permettant de couvrir la consommation annuelle d'une douzaine de foyers."C'est peu, pour Paris, mais c'est déjà ça", a résumé Patrick Gèze, président d'Enercitif, une "coopérative citoyenne d'énergies renouvelables" avec laquelle la ville a réalisé ces dernières années 15 projets de panneaux photovoltaïques sur les toits de ses bâtiments publics.En tout, Paris compte actuellement environ 500 installations photovoltaïques, dont un quart sur des bâtiments de la mairie.Selon Dan Lert, la capitale est actuellement alimentée à 21% par les énergies renouvelables, dont 7% qu'elle produit elle-même. "Notre objectif, c'est 45% en 2030, dont 10% produits localement", rappelle-t-il."La marche est très haute, il ne faut pas se le cacher", concède l'élu, qui appelle le gouvernement à faire un "choix clair" en stabilisant un environnement juridique jusqu'ici "mouvant" et en facilitant les "contrats directs avec les producteurs d'énergies renouvelables" et "la massification de l'auto-consommation", soit une production solaire directe pour les habitants ou usagers de l'immeuble.A travers un nouveau programme, la Ville va lancer sur 12.000 m2 de surface 15 autres centrales d'énergie solaire, dont 3 en 2023, a-t-il annoncé.Sur la rénovation énergétique, M. Lert a rappelé que la ville avait "triplé les budgets" pour la rénovation énergétique des bâtiments, à travers un nouveau plan de près de 60 millions d'euros pour un objectif ambitieux de 40.000 logements rénovés par an à l'horizon 2030.Le deuxième Plan Climat parisien voté en 2018 vise à faire de la capitale une ville neutre en carbone en 2050.
Il y a 2 ans et 246 jours

Sobriété énergétique : réunion du groupe de travail "Industrie"

Pour bâtir ce plan, la méthode du gouvernement s’est appuyée sur deux piliers : l’anticipation et la concertation. La Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le 23 juin dernier, lors d’un déplacement dédié à la crise énergétique, le lancement d’un plan de sobriété énergétique pour réduire de 10% notre consommation, première marche avant une réduction de 40% d’ici 2050.Pour y parvenir, plusieurs groupes de travail ont été initiés par le ministère de la Transition énergétique, en mobilisant l’ensemble du Gouvernement : « Etat exemplaire » (29 juin avec Stanislas Guérini), « Entreprises et organisation du travail » (1er juillet avec Olivier Dussopt), « Etablissements recevant du public et les grandes surfaces commerciales » (7 juillet avec Olivia Grégoire), « Logement » (27 juillet avec Olivier Klein), « Collectivités territoriales » (28 juillet avec Christophe Béchu et Caroline Cayeux), « Numérique et télécommunications (28 juillet avec Jean-Noël Barrot),« Sports » (30 août avec Amélie Oudéa-Castéra) et « Transports » (6 septembre avec Clément Beaune).Le lancement du groupe « Industrie » s’inscrit dans ce cadreA cette occasion, les ministres Agnès Pannier-Runacher et Roland Lescure ont rappelé la nécessité d’une mobilisation collective pour faire la chasse au gaspillage énergétique. Dans le contexte de crise que nous traversons, la réussite du plan de sobriété permettra d’éviter les mesures contraignantes. A plus long terme, la sobriété énergétique sera fondamentale pour atteindre nos objectifs climatiques.Les pistes évoquées par le groupe de travailLes premières réflexions issues du groupe de travail « Entreprises et organisation du travail », qui a été lancé le 1er juillet et réunit les organisations syndicales et patronales, ont été partagées par le Medef dans la perspective de diffuser les bonnes pratiques parmi les industriels. Ces mesures de bon sens concernent, au premier chef, le chauffage qui doit être fixé à 19°. Elles portent également sur les outils de mesure, de suivi et de pilotage des consommations énergétiques. Elles concernent enfin la gestion de l’éclairage, dont l’optimisation peut entraîner jusqu’à 70% de dépenses en moins ; les transports, pour favoriser la mobilité durable ; mais également la sensibilisation aux écogestes, notamment en matière d’usages numériques.Au-delà des mesures transverses sur les bâtiments tertiaires discutées dans d’autres groupes de travail, les mesures de sobriété énergétique propres au secteur industriel portent sur les processus industriels mais aussi les chaînes logistiques ou encore l’organisation du travail au sein des entreprises.Concernant les processus industriels, le comité stratégique de filière « Nouveaux systèmes énergétiques » a présenté l’initiative « IDécarbone » qui réunit les porteurs de solutions capables d’organiser la sobriété des industriels. L’initiative vise à référencer des solutions de décarbonation et à mettre en relation les professionnels et les entreprises souhaitant décarboner leurs sites industriels. La 1ère rencontre nationale entre les porteurs de solution et les industries est prévue le 10 octobre 2022.La Fédération des Industries Ferroviaires (FIF) a souligné, de son côté, que l'innovation pouvait être source de sobriété, prenant l’exemple du TGV du futur, plus économe, qui optimise et récupère l’énergie de freinage.Plusieurs acteurs du secteur ont également fait part de leur volonté de mieux partager les bonnes pratiques, dont l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) auprès des 42 000 entreprises qu’elle représente.Enfin, France Logistique a présenté plusieurs axes de travail pour optimiser les distances parcourues dans les entrepôts, mutualiser les moyens de transport, tout en rappelant l’urgence de décarboner les véhicules en investissant davantage dans la transition des flottes diesel de poids-lourds.Hausse des prix de l’énergieAu-delà du plan de sobriété énergétique, cette réunion a aussi permis aux ministres de partager le plan du gouvernement de sécurisation des approvisionnements en gaz et en électricité pour cet hiver, et de rappeler leur volonté de protéger les industries.Pour faire face au choc de l’énergie, un diagnostic fin des enjeux est nécessaire. Les industriels ont été invités à préciser dans quelle mesure ils sont exposés à la hausse des prix, en particulier au regard de la perte de compétitivité à l’international.Les ministres ont rappelé les premières mesures de soutien aux industriels affectés par cette hausse des prix, notamment la prolongation et la simplification de l’aide « gaz et électricité » destinée aux entreprises grandes consommatrices de gaz et d’électricité. Les services déconcentrés de l’Etat sont mobilisés pour accompagner les entreprises qui rencontrent des difficultés.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Comme l’Etat, les entreprises - y compris industrielles - prendront toute leur part dans la réduction de notre consommation d’énergie. Mais je le rappelle : la sobriété, c’est la chasse au gaspillage, c’est l’attention au chauffage, à l’éclairage, ce n’est pas demander aux entreprises de baisser leur production ou leur activité. Il s’agit d’efforts collectifs, proportionnés et raisonnables. La réussite de ce plan nécessitera la mobilisation de tous. »Pour Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie : « Ce diagnostic sera particulièrement précieux pour renforcer l’action des autorités française auprès de l’Union européenne pour protéger l’industrie française et européenne, et pour se doter des outils en France qui permettront de soutenir au plus juste l’appareil productif. »
Il y a 2 ans et 247 jours

Conseil national de la refondation : Macron annonce une "consultation en ligne"

Le chef de l'État a fait cette annonce juste avant d'ouvrir à huis clos le Conseil national de la refondation (CNR) à Marcoussis (Essonne), estimant que cette grande consultation "viendra compléter la réunion d'aujourd'hui" et les déclinaisons territoriales du CNR."On va ouvrir dès la semaine prochaine une consultation nationale très large, qui sera en ligne, qui sera ouverte" et "je souhaite qu'il y ait des débats sur le terrain qui puissent être en ligne, qui puissent être ouverts. Tout ça mérite de la transparence, de l'ouverture", a déclaré Emmanuel Macron.Un site dédié au CNR doit aussi être lancé dans la soirée, selon l'Elysée. Alors que cette nouvelle instance est boudée à son ouverture par les oppositions et plusieurs syndicats, Emmanuel Macron a jugé que les absents avaient "tort". Mais il a assuré que "la porte sera toujours ouverte" pour la suite des discussions."52 personnes représentant forces politiques, syndicats et élus ont été invitées, quarante sont là. Les 12 qui ne sont pas là ont tort (...) et il ne faut pas expliquer après qu'on n'a pas été consulté, ou que c'est trop vertical", a déclaré le chef de l'Etat.Sur la tenue à huis clos des débats, que certains participants auraient demandé, le président a expliqué que "la clé (était) d'installer la confiance" et qu'il leur avait donc "laissé le choix" du huis clos ou pas.Emmanuel Macron n'a pas exclu que des propositions issues des débats du CNR puissent "déboucher sur des référendums"."Je n'exclus rien (...) si le processus que nous lançons aujourd'hui permet de découler sur cela, nous le ferons".Après le CNR, il y aura une phase "d'accouchement collectif" pour "créer du consensus" et "dire sur quoi on est d'accord et pas d'accord"."Il y a en même temps une part d'action", a-t-il dit : "Dès les prochaines semaines, on va changer l'école, la santé, grâce à ses déclinaisons territoriales, en bâtissant ces feuilles (de route). Donc oui ça peut déboucher aussi sur des référendums".Les participants au CNR désireux de "dialoguer" malgré des "réserves"Des participants au Conseil national de la refondation (CNR) jeudi à Marcoussis (Essonne) ont fait part à leur arrivée de leur volonté de "dialoguer" au sein de cette nouvelle instance malgré certaines "réserves" :Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef (patronat) :"On est à un moment un peu charnière de notre civilisation avec tous ces événements qui se sont produits depuis trois ans (..) Donc réinventer des modes de dialogue est une bonne chose. On voit d'ailleurs qu'il y a une fatigue démocratique (...) C'est comme dans (le film) +La vérité si je mens+, je donne sa chance au produit".Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT :"Je veux savoir si c'est une démarche loyale ou si ce n'est pas le cas", a-t-il dit, désireux de "porter (ses) propositions", dans une "démarche d'écoute de confrontation des points de vue, et de co-construction". Refusant "la politique de la chaise vide", il a souligné que "ceux qui ne sont pas là ne pourront pas dire ce qu'ils pensent".Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale :Le CNR "ça sert à discuter, à échanger et à poser un certain nombre de règles et de principes de méthode".Guy Geoffroy, vice-président de l'Association des maires de France (AMF) :Il sera "très vigilant sur le point d'arrivée de la démarche engagée". La démarche "nous semblait un peu confuse. Le président a fait en sorte que ce soit moins confus".François Sauvadet, président de l'Association des départements de France :"J'ai des réserves là-dessus, je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure méthode pour travailler sérieusement. Mais je suis un républicain (..) aujourd'hui nous avons de tels défis qu'on doit tous se mettre du côté des Français".Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes :"Refonder c'est préparer l'avenir. On ne peut pas faire de bonnes politiques publiques si on n'a pas aussi des finances saines et si on n'est pas capable d'investir dans l'avenir".Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) :"C'est un pari d'avenir qui est intéressant. On est ouverts au dialogue. On est dans l'urgence et j'espère que ça va être perçu dans la journée".Sébastien Martin, président d'Intercommunalités de France :"On a hésité, on a collectivement réfléchi (...) après on a pris une position commune qui était de ne pas faire la politique de la chaise vide". On attend "d'autres pratiques, peut-être un Etat moins descendant, une prise en compte de la France des bassins de vie".Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) :"J'attends que ça marche pour les Français parce que face aux crises (…) on a besoin d'espaces de convergence. La logique bloc contre bloc a montré ses limites"."La culture de la convergence c'est la culture du Cese, des acteurs de la société civile. Mais la réussite du CNR est de la responsabilité d'abord du président de la République, de sa capacité à entendre et pas seulement écouter, et cela dans la durée".Hugues Vidor, président de l'union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (Udes) :"Les partenaires sociaux ont un rôle à jouer face à l'ensemble des crises" et "les Français attendent des solutions très concrètes". Il attend "des décisions, une impulsion et un travail en concertation avec les pouvoirs publics".
Il y a 2 ans et 247 jours

Les écologistes critiquent vertement Anne Hidalgo et sa gestion très décevante de Paris

"Pour l'instant, on nous propose simplement un budget de récession. Ce n'est pas admissible." Fatoumata Koné, la présidente du groupe écologiste au Conseil de Paris, n'a pas mâché ses mots vis-à-vis de l'exécutif parisien après un séminaire pendant lequel, selon elle, "rien n'a été conclusif".Les Verts, alliés indociles qui comptent désormais 28 conseillers (sur 163) et 7 adjoints (sur 32) avec les ex-Génération.s, n'ont toujours pas obtenu le programme d'investissement de la mandature (PIM) qu'ils réclament depuis des mois pour financer, en priorité notamment, la transition écologique de la ville. Pomme de discorde supplémentaire: forcée de trouver des solutions pour boucler un budget plombé par la crise sanitaire puis la crise énergétique, Anne Hidalgo "a annoncé la nécessité de faire une économie de 250 millions d'euros" dans les finances de la ville, a indiqué Mme Koné."On ne va pas couper dans le gras comme ça, à l'aveugle, ce n'est pas responsable", a-t-elle fustigé.D'autant que ce montant, souligne à l'AFP Jérôme Gleizes, l'un des vice-présidents du nouveau groupe, "sera sans doute à réévaluer en fonction des prix de l'énergie".Même si écologistes et socialistes sont d'accord sur deux priorités, "le climat et le social", "pour le moment cette confiance, elle n'est pas là", a asséné Fatoumata Koné qui a également repositionné son groupe comme étant frontalement opposé au projet de rénovation de la porte de Montreuil (XXe), acté lors de la précédente mandature.Attribué au promoteur Nexity, ce projet, qui prévoit la transformation d'un grand rond-point inhospitalier en place végétalisée, et l'édification d'un immeuble au-dessus du périphérique, est un "non-sens" pour Mme Koné et les écologistes, opposés aux constructions aux abords de l'anneau routier."Pourquoi détruire des arbres sur de la pleine terre pour mettre de faux arbres ?", s'est interrogé Jérôme Gleizes, en référence aux 76 arbres déjà abattus pour les travaux. L'élu a également jugé "assez bizarre de vendre à 83 euros le m2" la surface de l'hôtel prévu dans l'immeuble-pont contesté.Comme contre-projet, les écologistes portent désormais "un projet sobre" pour des "habitants qui demandent surtout de traverser en toute sécurité", et plutôt qu'un immeuble pour loger les puciers, "une structure légère comme une halle ou un auvent", a détaillé Nathalie Maquoi, ex-présidente des élus Génération.s.
Il y a 2 ans et 247 jours

Architecture, écologie, patrimoine : les passions de Charles

ArchitectureDans les années 1980, Charles a lancé une croisade contre une architecture moderne qu'il jugeait "laide", comparant même à une "monstrueuse verrue" un projet d'extension de la National Gallery sur Trafalgar Square à Londres, finalement abandonné. Il a mis ses idées en pratique en soutenant la construction d'un village modèle appelé Poundbury sur ses terres du Dorset, dans le sud-ouest de l'Angleterre, au début des années 1990.Le lotissement, construit dans un style géorgien néoclassique, a été jugé "sans âme" par certains critiques, mais a suscité l'intérêt des acheteurs.Charles a également aidé à revitaliser Nansledan, une extension de la ville de Newquay, dans une région pauvre, anciennement minière des Cornouailles, avec des logements colorés respectueux de l'environnement et des équipements locaux.Ecologie et agriculture bioSensible de longue date à la cause environnementale, Charles a créé un jardin et une ferme entièrement biologiques dans son domaine de Highgrove dans le Gloucestershire, dans l'ouest de l'Angleterre. Il a également lancé la gamme d'aliments et de boissons issu de l'agriculture biologique Duchy Originals, commercialisée par les supermarchés haut de gamme Waitrose.Passionné de jardinage, Charles a révélé dans une interview en 1986 qu'il parlait aux plantes, s'attirant des moqueries. Mais ses opinions en matière de défense de l'environnement sont devenues plus partagées au fil des ans.Lors du sommet du climat COP26 à Glasgow en novembre 2021, il a exhorté les responsables politiques à redoubler d'efforts dans la lutte contre le réchauffement.Sa voiture, une Aston Martin qu'il possède depuis plus de 50 ans, a été modifiée pour pouvoir rouler avec du surplus de vin blanc anglais et du lactosérum provenant du processus de fabrication du fromage. Elle fonctionne avec un mélange de 85% de bioéthanol et 15% d'essence sans plomb.TransylvanieCharles a acheté plusieurs maisons en Transylvanie, une région du centre-ouest de la Roumanie surtout connue comme terre d'origine de Dracula. Il les a restaurées en utilisant des méthodes et des meubles traditionnels. L'une a été transformée en maison d'hôtes.En 2015, il a lancé sa propre fondation caritative en Roumanie, qui vise à protéger le patrimoine culturel et naturel du pays et de promouvoir le développement durable.Charles se targue d'être un parent éloigné d'un prince du XVe siècle connu sous le nom de Vlad l'Empaleur ou Dracula et aurait, selon ses propres dires, "la Transylvanie dans (son) sang".
Il y a 2 ans et 247 jours

La production d’électricité photovoltaïque bat un record dans l'UE, permettant de réduire l'importation de gaz

Entre mai et août, la production solaire s'est élevée à 99,4 térawattheures (TWh), un quart de plus qu'en 2021 : à la même période l'an dernier, la part du solaire dans la production électrique européenne atteignait 9% (77,7 TWh), selon l'organisme spécialisé dans l'énergie.Selon ce rapport, 18 des 27 pays de l'UE ont enregistré cet été des records de production solaire, notamment les Pays-Bas (23% de son bouquet électrique), l'Allemagne (19%), l'Espagne (17%).La France se situe en revanche sous la moyenne avec seulement 7,7% de la production électrique venue cet été du solaire.La plus forte poussée du solaire depuis 2018 a eu lieu en Pologne où la production photovoltaïque a été multipliée par 26, suivie par la Finlande et la Hongrie (cinq fois plus de solaire), note Ember, qui tire ces données d'Entsoe, le réseau européen des gestionnaires de transport d'électricité.Sans cette production solaire, l'UE aurait dû acheter 20 milliards de m3 de gaz supplémentaires, ont calculé les analystes, pour une facture de 29 milliards d'euros, au prix du gaz quotidiennement relevé de mai à août.La progression de la production de l'été 2021 à l'été 2022 (22 TWh) a, à elle seule, permis d'économiser sur ces quatre mois 4 milliards de m3 de gaz, pour plus de 6 milliards d'euros.Pour autant, si le solaire accélère, son déploiement est encore largement insuffisant. Selon les projections d'Ember, le continent sera pour ces années à venir à moins de la moitié de ce qu'il faudrait pour tenir les objectifs énergétiques et climatiques de l'UE à l'horizon 2030.
Il y a 2 ans et 247 jours

Les géomètres-experts saluent un arrêt de la Cour de cassation qui "renforce la protection des droits des propriétaires"

Par cet arrêt, la Cour de cassation rappelle que le plan annexé aux actes de copropriété ne peut être que l’œuvre d’un géomètre-expert en ce qu’il délimite les droits fonciers. À défaut, il est inopposable. La solution est applicable à toutes copropriétés, quels que soient leur nature ou le nombre de copropriétaires. Il n’existe en effet qu’un seul régime de copropriété.Reconnu et consacré de longue date par la jurisprudence, le monopole confié par l’État aux géomètres-experts a fait l’objet de nombreuses convoitises. L’arrêt de la Cour de cassation, conformément aux dispositions de la loi du 7 mai 1946, vient rappeler que les actes de délimitation des biens fonciers pour être opposables doivent être réalisés par une profession règlementée et contrôlée. Il en va de la protection des droits des propriétaires.Que l’on soit propriétaire d’un terrain ou d’un lot de copropriété, les garanties offertes doivent être les mêmes. Il n’y a pas de régime de « sous propriété » en France, et c’est heureux, car il s’agit d’un droit protégé par la Constitution. Il est donc légitime que la définition des limites de propriété et des droits qui y sont attachés soit confiée à des professionnels bénéficiant d’une formation initiale d’excellence, soumis à des règles de déontologie, à une obligation d’assurance, de formation continue et contrôlés régulièrement par leur Ordre professionnel.Ce rappel par les hauts Magistrats de la Cour de cassation de la garantie offerte à tous les propriétaires, d’un terrain comme d’un lot de copropriété, est d’autant plus important que nous entrons dans une période instable sur le plan économique. Inflation, hausse des taux d’intérêt, pénurie de matériaux et d’énergie, dérèglement climatique, tous ces facteurs sont anxiogènes et économiquement à risque. L’immobilier reste alors une valeur refuge pour nombre de Français. Nous n’avons pas le droit de « jouer » avec ce qui constitue pour la plupart d’entre eux l’épargne d’une vie.La contrepartie financière à fournir pour le copropriétaire reste par ailleurs très raisonnable au regard de la garantie et de la sécurité tant juridique qu’économique offertes, puisqu’une étude menée par l’Ordre des géomètres-experts démontre que l’établissement d’un plan annexé à un état descriptif de division de copropriété est facturé en moyenne 400 euros TTC par logement (sur la base de 250 relevés d'honoraires pour des prestations réalisées en ville comme en zone rurale). Par ailleurs, comme toutes les prestations des géomètres-experts, l’élaboration d’un plan annexé à un acte de copropriété et délimitant les droits fonciers est soumise à concurrence. Il n’y a donc aucun tarif préétabli.Enfin, il semble utile et nécessaire de préciser que cet arrêt ne conduira pas les copropriétaires à recourir à un géomètre-expert pour établir ce type de plan pour les copropriétés existantes. Cet arrêt rappelle le principe qui vaudra pour les copropriétés exposées à un contentieux sur les limites des lots existants et, bien entendu, pour l’ensemble des plans annexés aux états descriptifs de division en copropriété à établir.Pour le Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts, Monsieur Joseph Pascual : « L’arrêt de la Cour de cassation en date du 29 juin 2022 vient sécuriser et protéger les droits de tous les propriétaires, ce que nous saluons, et réaffirmer le monopole des géomètres-experts en matière de délimitation des biens fonciers. »Pour aller plus loin sur ce sujet, consultez notre interview de Monsieur Joseph Pascual, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts, du 8 septembre 2022.
Il y a 2 ans et 247 jours

Énergies renouvelables : solaire photovoltaïque, les solutions d’avenir mises en lumière sur Batimat

Pour cela, BATIMAT a choisi de mettre en avant, pour son édition 2022 qui se tient du 3 au 6 octobre à Paris-Porte de Versailles, les solutions émergentes qui concourent à la préservation du climat et de l’environnement. Parmi celles-ci, le photovoltaïque sera présent sur un espace dédié. Il fera aussi l’objet d’ateliers pratiques ainsi que d’une session Experts’Corner dédiée.En fort développement en France depuis 2009, la filière solaire photovoltaïque enregistre une hausse de 11,1% en 2020 (13,6 TWh) par rapport à 2019. L’autoconsommation photovoltaïque est, de son côté, en plein essor. En 2019, elle s’est élevée à 116 Gwh*.Vitrine des enjeux du secteur et des solutions innovantes, BATIMAT ne pouvait que mettre en avant cette thématique phare. Avec ses partenaires, Enerplan et le GMPV-FFB (Le Groupement des Métiers du Photovoltaïque de la Fédération Française du Bâtiment), BATIMAT a imaginé un nouvel espace dédié de 400 m2 au cœur du Pavillon 1 sur lequel seront réunis 12 exposants français et internationaux : ALBIOMA, ALEXIS ASSURANCE, APEM ENERGIE, CREAWATT FABRICK, DUALSUN, ENERPLAN, GMPV, GSE INTEGRATION, K2 SYSTEMS, SYSTOVI, VALENERGIES, GOODWE.* Ministère de la Transition Ecologique - Chiffres clés des énergies renouvelables - Édition 2021Un espace de conférences sera aussi disponible où des animations sont prévues chaque jour.Les événementsLes visiteurs pourront assister, chaque jour à des conférences et des pitchs, animés par les exposants sur l’espace Photovoltaïque :Les Ateliers photovoltaïquesLes idées reçues sur le photovoltaïque (INES : Institut National du Solaire), lundi 3 octobre : 14h30-15h15Le photovoltaïque citoyen, mardi 4 octobre : 10h30-11h15La promotion des métiers auprès des jeunes (FFB), mardi 4 octobre : 14h30-15h15Mieux travailler ensemble pour l’installation d’un projet photovoltaïque (GMPV-FFB), mercredi 5 octobre: 10h30-11h15Le B-A BA de l’autoconsommation (Enerplan), mercredi 5 octobre : 14h30-15h15Comment bien penser un projet en autoconsommation (Atlansun), jeudi 6 octobre : 10h30-11h15Assemblée Générale du GMPV le jeudi 6 octobre de 12h à 15h30 (salle Océanie, Pavillon 4). Possibilité pour les journalistes d’y assister, sur inscription auprès du GMPV.Une session Experts’Corner se tiendra le jeudi 6 octobre de 16h à 17h30 sur l’Agora 1 du Pavillon 1 sur la thématique « Relever le défi européen de la solarisation de nos bâtiments et parkings » - En partenariat avec Enerplan et GMPV-FFB (Espace Photovoltaïque).Une session Experts’Corner se tiendra le jeudi 6 octobre de 16h à 17h30 sur l’Agora 1 du Pavillon 1 sur la thématique « Relever le défi européen de la solarisation de nos bâtiments et parkings » - En partenariat avec Enerplan et GMPV-FFB (Espace Photovoltaïque).
Il y a 2 ans et 247 jours

Les prévisions de croissance pour le deuxième semestre revues à la baisse par l'Insee

Dans sa dernière note de conjoncture, l'Institut national de la statistique table sur une croissance de 0,2% au troisième trimestre, puis une stagnation (+0,0%) pour les trois derniers mois de l'année, contre +0,3% prévu pour chacune de ces périodes lors du point réalisé en juin.Toutefois, à la faveur d'un deuxième trimestre bien meilleur que préalablement estimé (0,5% de croissance), reflété par les résultats financiers des entreprises, la prévision de croissance de l'Insee pour l'ensemble de 2022 est revue en hausse, à +2,6%, contre +2,3% précédemment.L'institut a par ailleurs révisé en baisse sa prévision d'inflation à 5,3% pour 2022, contre +5,5% lors de son dernier point en juin, prenant en compte le renforcement de la remise à la pompe pour les carburants décidée au cours de l'été, qui allège la pression sur les prix de l'énergie."Des effets de rattrapage, notamment dans le tourisme, ont soutenu la croissance au deuxième trimestre", a expliqué Julien Pouget, chef du département conjoncture de l'institut, lors d'un point de presse.Les activités de services devraient continuer à soutenir la croissance au troisième trimestre, mais "les effets de rattrapage s'amenuiseraient" en avançant vers la fin de l'année, prévoit l'Insee.En parallèle la consommation des ménages devrait continuer à rebondir dans les services au troisième trimestre, soutenue par l'hébergement et la restauration.Les premiers chiffres disponibles indiquent qu'en juillet, la consommation des ménages s'est repliée de 0,8% après deux mois de léger rebond, en raison principalement d'un nouveau repli de la consommation en biens fabriqués.Forte incertitudeSur l'ensemble de l'année 2022, l'Insee estime que le pouvoir d'achat individuel baisserait d'environ 0,5% (selon l'indicateur par unité de consommation). Il s'était nettement contracté au premier semestre mais devrait être soutenu par les actions publiques en fin d'année (revalorisation du smic, du point d'indice de la fonction publique, de diverses prestations sociales, de la baisse des prélèvements fiscaux et sociaux au dernier trimestre...).Et la production manufacturière devrait se contracter au troisième trimestre, sous l'effet de fortes contraintes sur l'offre et de stocks de produits finis à un niveau élevé.Pour la fin de l'année, les incertitudes sont nombreuses. "Certaines entreprises commencent à avoir ponctuellement des problèmes de production", observe M. Pouget.Des entreprises ont en effet d'ores et déjà annoncé des interruptions d'activité liées à la hausse des tarifs de l'énergie, comme la célèbre verrerie Duralex qui va mettre son four en veille pendant au moins quatre mois à partir de novembre et placer l'ensemble de ses salariés en chômage partiel.La fin de l'année sera aussi marquée par le resserrement monétaire poursuivi par les banques centrales, en particulier aux États-Unis. Un relèvement abrupt des taux d'intérêt pourrait peser sur la croissance, rappelle l'Insee.La Banque centrale européenne se réunit jeudi et pourrait accélérer le resserrement de sa politique monétaire alors que les prix ont grimpé en août de 9,1% sur un an dans la zone euro, un record depuis la création de la monnaie unique et bien plus que les 2% visés à terme par la BCE.Interrogé sur les conséquences de la sécheresse de ces derniers mois, Julien Pouget a indiqué que l'Insee relevait pour l'instant des "effets contrastés" sur l'agriculture avec, selon de premières indications, une baisse de la production de céréales et des inquiétudes sur le fourrage pour le bétail et, à l'inverse, de bonnes récoltes pour certains fruits.Il a rappelé que le poids de l'agriculture dans le PIB français est limité, à 1,6%.La sécheresse a eu aussi des conséquences sur la production d'énergie et la navigabilité du Rhin, grande artère du commerce européen, note l'Insee.
Il y a 2 ans et 247 jours

Arkema relève ses prévisions, malgré un bénéfice net en baisse

Le chiffre d'affaires du chimiste français a augmenté de 31,4%, à 6 milliards d'euros, par rapport au premier semestre 2021, a indiqué le groupe dans un communiqué, malgré une baisse de 5,3% des volumes au deuxième trimestre à cause d'un "ralentissement observé en Europe, notamment sur les marchés de la construction et de l'automobile".Cette baisse est compensée par un "effet prix (qui) s'établit à +28,5%, reflétant principalement les hausses de prix de vente pour s'adapter à la très forte augmentation des matières premières, de l'énergie et du transport", précise le groupe aux 20.600 collaborateurs, citant "le contexte toujours fortement inflationniste".Le bénéfice net d'Arkema, qui possède une dizaine d'usines en France, est tombé à 730 millions d'euros sur le semestre.Pour autant, le PDG d'Arkema Thierry Le Henaff, cité dans le communiqué, vante une "excellente performance" et le groupe se montre confiant en l'avenir malgré un contexte pourtant "marqué par les risques de confinement en Chine, les tensions géopolitiques liées à la guerre en Ukraine, les craintes concernant la disponibilité et le prix du gaz naturel et de l'électricité en Europe ", grâce à sa "présence géographique équilibrée".Si bien que "malgré l'environnement macroéconomique incertain et le recul observé des volumes en Europe", le numéro trois mondial des adhésifs industriels a relevé ses objectifs annuels et vise désormais en 2022, "hors nouvelle perturbation significative du contexte mondial", une croissance de 17% à 22% de son excédent brut d'exploitation Ebitda, contre une "légère hausse" précédemment annoncée.Le groupe français de chimie a par ailleurs rappelé ses nouveaux engagements climatiques publiés début juillet : il s'engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre directs et indirects (scopes 1, 2 et 3) de 46% d'ici 2030, par rapport à 2019.
Il y a 2 ans et 247 jours

Le campus connect et son parc paysagé se développent sur un site de plus de 2 hectares

Maîtrise d’ouvrage : Groupe GA Smart BuidingMaîtrise d’œuvre : Studio MontazamiLocalisation : Parc D’innovation d’Illkirch, Illkirch-Graffenstaden, FranceProgramme : Bureaux, Restaurant inter-entrepriseNature : Construction neuveLivraison : Novembre 2021Surfaces : Site 20.000 m2, Bureaux 6.750m2, Restaurant 550m2Durée de chantier : 13 moisEnvironnement : Produits béton GA hors site, Modules bois hors site, Label HQE, Centrale solaire SEE YOU SUNL’ensemble immobilier s’inscrit dans le plan directeur du parc d’innovation d’Illkirch qui comporte aujourd’hui plus de 15 bâtiments construits par GA Smart Building.Le projet architectural est pensé comme un ensemble paysager qui s’articule autour de deux bâtiments reliés par un lobby central. La disposition des bâtiments A et B donne des vus l’extérieur, et laisse traverser les perspectives sur les promenades autour desquelles sont aménagés des espaces de quiétudes, une prairie sauvage et des lieux d’échanges et de convivialités.L’architecture se compose de volumes sculptés, dont le rythme associé à des mouvements valsants, créée un dynamisme permanent.Les façades vibrent et créent des jeux d’ombres, discrètement ornementées de poinçonnements aléatoires faisant référence aux cartes perforées informatiques. Cette composition architecturale personnalisée permet ici d’identifier l’ADN du secteur technologie et informatique de l’utilisateur, mais aussi des entreprises du parc d’innovation d’Illkirch, tout en permettant les prises et rejets d’air des modules de traitements d’air intégrés en façades. Les larges baies s’ouvrent vers les espaces environnants.Les plateaux de bureaux bénéficient de grandes baies toute hauteur qui offrent des vues généreuses vers les espaces végétalisés extérieurs. Le forum d’accueil s’implante à l’intersection des 2 bâtiments, permettant l’articulation entre les deux ensembles. Les utilisateurs et visiteurs traversent ce lieu de vie.Le pavillon d’accueil aux façades de verres et d’inox brossé crée une transparence entre les parkings et le cœur de site végétalisé, tout en articulant au rez-de-chaussée et au premier étage les flux et usages des deux bâtiments de bureaux.Ce « forum Alcatel-Lucent Enterprise » s’implante entre les deux bâtiments : il accueille le public depuis les deux parvis d’entrée. C’est un espace hybride de convivialité et d’accueil où est également présenté l’histoire d’Alcatel-Lucent Enterprise. Au premier niveau de ce bâtiment d’accueil, une passerelle permet une liaison à l’air libre entre les deux bâtiments autour d’une vaste terrasse extérieure.Le site se compose également d’un restaurant de plain pied en cœur d’îlot et marquant l’entrée du campus Alcatel-Lucent Enterprise. Les façades vitrées et de bardage inox brossé s’intègrent à l’architecture du Campus et à l’environnent paysager avec harmonie, reflets et transparence.Architecte mandataire : Orash Montazami - Studio MontazamiBET Structure (GA) : OMEGABET Façade (GA) : Paquet FontaineCuisiniste : CETPEcologue : OGELandscape design : Studio MontazamiSpace planning et intérieurs : Studio Montazami / L'atelier Des DemoisellesEntreprise générale : GA Smart BuildingBureau de contrôle : SOCOTEC
Il y a 2 ans et 247 jours

Maël Lagarde devient le nouveau Directeur Général de VSB énergies nouvelles

Diplômé de Sciences Po Grenoble avec un Master « Technique, Science et Démocratie » et de Grenoble INP-ENSE3 en « Systèmes énergétiques et marchés » Maël Lagarde a intégré VSB énergies nouvelles en 2013. Chez VSB, Maël a occupé successivement les postes d'ingénieur vent et exploitation, et responsable exploitation et valorisation avant de prendre la Direction Nouveaux Marchés, poste qu'il occupe depuis janvier 2021. Maël est également, à ce titre, membre du Comité de Direction (CoDir) de VSB énergies nouvelles.Comme Directeur Général / Gérant de VSB énergies nouvelles, Maël sera responsable de la réalisation des objectifs annuels ainsi que de l'élaboration, la planification et le déploiement de la stratégie à court, moyen et long terme de l'entreprise. Représentant de VSB énergies nouvelles auprès des différentes parties prenantes, il sera également garant du budget et du suivi quotidien des activités. Maël Lagarde aura enfin la charge du management des 140 collaborateurs de VSB énergies nouvelles répartis sur ses 6 agences et pilotera le CODIR et le Comité de Pilotage, instances de gouvernance de VSB énergies nouvelles.« Devenir Directeur Général / Gérant de VSB énergies nouvelles est une grande fierté », explique Maël Lagarde. « Travailler dans le secteur des énergies renouvelables est un choix et le fruit de la conviction qu'il s'agit de l'une des clefs pour construire un avenir énergétique durable, responsable et accessible à tous.VSB énergies nouvelles est plus qu'une simple entreprise. C'est une grande famille de 140 personnes engagées avec détermination, envie et passion dans la transition énergétique. Cette prise de poste est une opportunité extraordinaire pour moi de poursuivre la très belle dynamique insufflée depuis plus de 20 ans en France et plus que jamais de travailler à accroitre la part des électrons verts sur le réseau. »VSB énergies nouvellesInstallée à Nîmes et filiale du Groupe VSB, VSB énergies nouvelles s'affiche depuis 20 ans comme un des acteurs majeurs du secteur de l'énergie renouvelable en France. Reconnu pour son savoir-faire et la qualité de ses projets, VSB énergies nouvelles couvre l'intégralité de la chaîne de valeur : du développement à la valorisation et la production d'énergies renouvelables en passant par le financement, la construction, l'exploitation, la maintenance, et la gestion administrative.Forte de plus de 140 collaborateurs répartis sur 6 agences couvrant tout le territoire, VSB énergies nouvelles a réalisé un chiffre d'affaires de 24 millions d'euros en 2021 et gère pour plus de 900 MW d'actifs éoliens et solaires produisant l'équivalent de la consommation de plus de 900 000 habitants.
Il y a 2 ans et 247 jours

Les plus grands panneaux de verre dynamiques jamais construits dévoilés par Eyrise à Glasstec à Düsseldorf

Les visiteurs de l’exposition pourront découvrir une installation interactive de deux modules de verre pour façades et intérieurs. Pour les adeptes d’innovations technologiques, des démonstrations en direct seront également proposées par l’équipe d’experts.Le verre solaire s350 pour façades, mesurant 3,5 m sur 1,6 m, est la plus grande pièce du genre à ce jour. eyrise®, avec l’Université Technique de Delft aux Pays-Bas et l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, a développé un nouveau type de contrôle de l’expression faciale pour interagir avec le verre et réguler la transmission de la lumière. Une caméra capture chaque expression faciale, l’évalue à l’aide d’un logiciel intelligent et envoie la commande correspondante au système électronique du module de verre.Le verre solaire à cristaux liquides d’eyrise® offre également un temps de commutation très court par rapport aux autres technologies. La transmission de la lumière est régulée en une seconde, sans compromettre la lumière naturelle, conçue pour maintenir un environnement confortable et impacter positivement le bien-être des occupants.Le verre « i350 Privacy » permet, quant à lui, des concepts flexibles pour constructions en intérieur, en créant des espaces privés instantanés sur le lieu de travail. Sur Glasstec, eyrise® montrera comment utiliser les cloisons ainsi créées en surfaces de projection de vidéos, de présentations ou encore de publicités.Pour Céline Glipa, PDG d’eyrise : « Glass Technology Live est un forum en direct qui rassemble toutes les technologies pionnières dans l’industrie du verre. L’expérience interactive que nous proposons illustre notre vision de la façon dont des bâtiments intelligents et axés sur l’avenir peuvent être adaptés de façon dynamique aux besoins des gens et ce, grâce au verre à cristaux liquides et à une technologie de contrôle novatrice. »Eyrise et l’Université technique de Delft organiseront deux conférences sur Glasstec :« Face à face : le potentiel d’un nouveau contrôle de façade basé sur les expressions faciales » le jeudi 22 septembre à 11h40« Un vitrage à cristaux liquides dynamique pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments » le vendredi 23 septembre à 10h40La 25e édition de Glasstec, accueillera plus de 1.200 exposants venus de 50 pays. Elle couvrira les tendances mondiales et mettra en avant des solutions durables qui protègent le climat.L’installation « The Dynamics of Liquid Crystal Glazing » d’eyrise® est située au stand C42 dans le hall 11.
Il y a 2 ans et 247 jours

"Biens mal acquis" : Rifaat al-Assad définitivement condamné en France

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l'ancien vice-président syrien, aujourd'hui âgé de 85 ans, rendant définitive la peine d'emprisonnement et la confiscation des biens prononcées à Paris en première instance le 17 juin 2020, puis en appel le 9 septembre 2021.Rifaat al-Assad a été reconnu coupable de blanchiment en bande organisée de fonds publics syriens et de blanchiment de fraude fiscale aggravée entre 1996 et 2016. Il a en outre été condamné pour le travail dissimulé d'employés de maison.La présidente de l'association Sherpa, dont la plainte a entraîné l'ouverture de l'instruction en 2014, a salué une "décision historique"."Quand nous avons initié cette procédure il y a presque 10 ans, le scepticisme, y compris des magistrats, était grand. La preuve est faite que plus de 30 ans après des détournements massifs d'argent public, leurs bénéficiaires, les blanchisseurs, ne sont plus à l'abri", s'est félicité Me William Bourdon, président fondateur de l'ONG."Nous ne pouvons que déplorer cette décision qui nous apparaît totalement injuste et incompréhensible", ont réagi une partie de l'équipe de défense, Me Jacqueline Laffont, Pierre Cornut-Gentille, Benjamin Grundler et Julien Visconti."Monsieur al-Assad continuera à mener toute action visant à rétablir la vérité au sujet de l'origine parfaitement licite de son patrimoine en saisissant notamment la Cour européenne des droits de l'Homme", ont-ils déclaré.Ancien pilier du régime de Damas, Rifaat al-Assad a été le chef des forces d'élite de la sécurité intérieure, les Brigades de défense, qui ont notamment réprimé dans le sang une insurrection islamiste en 1982 dans la ville de Hama. Cela lui a valu un surnom, "le boucher de Hama". En 1984, il a quitté la Syrie après un coup d'État manqué contre son frère, Hafez al-Assad, rejoignant la Suisse puis la France, où il se présentait depuis comme un opposant au régime. A l'automne 2021, l'octogénaire est retourné en Syrie après 37 ans d'exil, a annoncé un média progouvernemental.Restitution des avoirsRifaat al-Assad n'a pas assisté à ses deux procès, sa défense invoquant de graves problèmes de santé. Ses avocats ont soutenu que sa fortune provenait de dons d'Abdallah, prince héritier puis roi d'Arabie saoudite, et non des caisses de l'État syrien.La justice française a au contraire estimé qu'il existait suffisamment d'éléments pour conclure qu'il avait bien reçu 300 millions de dollars de la part de son frère au moment de son départ en 1984, dans le cadre d'un "exil négocié".Décoré de la Légion d'honneur en France en 1986 pour "services rendus", Rifaat al-Assad est menacé d'un procès en Espagne pour des soupçons bien plus vastes concernant un patrimoine évalué à 600 millions d'euros.Il est par ailleurs poursuivi en Suisse pour des crimes de guerre commis dans les années 1980.Dans ce dossier, deux hôtels particuliers, des dizaines d'appartements dans les quartiers cossus de la capitale, un domaine avec château et haras, des bureaux et une propriété à Londres ont, entre autres, été saisis. Après la décision de mercredi, leur valeur devrait théoriquement être rendue à la Syrie dans le cadre du nouveau mécanisme de restitution des avoirs frauduleusement acquis par des dirigeants étrangers, adopté par le Parlement en 2021.Transparency international, qui avait elle aussi porté plainte en 2014, s'est félicitée dans un communiqué "de cette condamnation définitive qui ouvre le chapitre de la restitution à la population syrienne".Cette restitution, un défi de taille dans le contexte actuel du pays, pourrait être la première réalisée par la France, selon l'ONG, avant celle des biens confisqués à Teodorin Obiang.Dans la première affaire de "biens mal acquis" jugée dans l'Hexagone, le fils aîné du président de la Guinée équatoriale a été définitivement condamné en juillet 2021 à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d'euros d'amende, pour un patrimoine estimé à 150 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 248 jours

Chauffer en moyenne à 19°C, recommandé et approuvé

Minimum 18°CDans un rapport de 2018, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait que les températures intérieures des logements devaient être "suffisamment élevées pour protéger les résidents des effets nocifs du froid sur la santé".Pour les pays aux climats tempérés ou plus froids, 18°C a été proposé comme la bonne température pendant les saisons froides, excepté pour les personnes vulnérables.En France, une limite de 19°C en moyenne pour les logements et locaux, notamment d'entreprises, est inscrite dans le code de l'énergie de 1978."Supporter 19°C dépend de l'âge, de l'activité, cela dépend aussi de la façon de s'habiller. C'est aussi un esprit de solidarité, pour que tout le monde puisse profiter de l'électricité" dans un contexte contraint, ajoute Céline Laruelle, ingénieure à l'Ademe spécialisée dans les équipements climatiques.Dans une récente interview, l'historien Renan Viguié soulignait que "le confort thermique est une construction sociale" qui débute au XIXe siècle."L'élévation de la température de confort, de 15 à 19 voire 20°C, accompagne les Trente Glorieuses (...) Le confort, c'est être en t-shirt à l'intérieur alors qu'il était courant dans les siècles précédents de se couvrir en rentrant chez soi", ajoute l'historien. 19°C en moyenneLa limite de 19°C remonte aux premiers chocs pétroliers, souligne Céline Laruelle de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.Selon le code de l'énergie, c'est une moyenne: "quand on n'est pas là, on baisse à 16-17°C et ce gain peut permettre pendant la soirée d'être plus confortable et de chauffer à 20-21°C - mais pas au-delà", précise-t-elle. Des dérogations sont prévues si des personnes âgées ou en bas âge sont hébergées dans le logement.Idem pour les bureaux: 19°C pour les pièces occupées, 16°C en dehors de période d'occupation et 8°C si les lieux sont innocupés plus de deux jours.La modulation peut aussi se faire par pièce: 17°C pour une chambre, 22 pour la salle de bain quand elle est utilisée et les pièces de vie entre 19 et 21 le soir.Les contrevenants à la règle (logements, entreprises ou établissements) peuvent - en théorie - être sanctionnés d'une amende de 1.500 euros (3.000 en cas de récidive).Mais aujourd'hui, il est "difficile de savoir" à quelle température moyenne les Français se chauffent. Ce que l'on sait c'est que "des millions de logements sont en précarité énergétique, à 15°C tout l'hiver", note Céline Laruelle.Moins 1°C = 7% d'économiesUn degré de chauffage en moins correspond à 7% d'économie d'énergie, selon l'Ademe. L'impact n'est pas négligeable, le chauffage représentant plus de la moitié des consommations énergétiques d'un logement (jusqu'à 66% pour le chauffage électrique, un peu moins pour fioul et gaz).Le chauffage électrique (un tiers des Français) implique une consommation annuelle moyenne de 4.312 kilowattheures (kWh) pour une maison, soit une facture d'environ 750 euros (en tarif régulé). Pour un appartement, c'est 1.719 kWh, soit 300 euros par an. Chaque degré en moins correspond aussi à 7% d'économies sur les factures.Comment garder la chaleur ?Premiers réflexes: fermer les volets et rideaux la nuit, éviter de placer des meubles ou rideaux devant les radiateurs ou d'y faire sécher du linge et limiter les infiltrations d'air, en vérifiant l'étanchéité des portes et fenêtres.Un thermostat programmable peut générer 15% d'économies sur le chauffage, estime l'Ademe.Pour le chauffage électrique, il est conseillé de remplacer les vieux convecteurs par des radiateurs modernes diffusant par rayonnement. Installer des thermomètres peut être utile: si l'on a froid alors que la température est suffisante, c'est sûrement que la maison est humide ou insuffisamment isolée, note l'Ademe. L'isolation est d'ailleurs la solution numéro 1 pour réduire le chauffage - et la facture.Sur son site, l'agence Santé Publique France explique par ailleurs qu'en période de froid, des gestes simples permettent d'éviter les risques. Il convient par exemple de "ne pas surchauffer son logement" et de "s'assurer de sa bonne ventilation pour renouveler l'air".
Il y a 2 ans et 248 jours

Plan climat : malgré l'inflation, les entreprises continuent d'investir pour se verdir

Avec 43% de cette somme déployés au bout de deux ans, la banque publique d'investissement Bpifrance et la Banque des Territoires, filiale du groupe Caisse des dépôts, sont sur la bonne trajectoire pour remplir leur objectif d'ici à septembre 2024."Les entreprises savent très bien qu'il n'y a pas de problème de financement de la transition climatique en France aujourd'hui", a affirmé lors d'une présentation à la presse Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance.Et en dépit du contexte inflationniste qui réduit les moyens des collectivités, "les prix de l'énergie progressent tellement plus vite que les coûts de construction qu'il y a urgence" à investir dans la rénovation énergétique des bâtiments, a expliqué Olivier Sichel, directeur de la Banque des Territoires.La répartition des prêts et subventions accordés par Bpifrance, d'un montant total de 20 milliards d'euros, a été profondément modifiée en raison de la révision à la baisse en 2021 des prix de rachat de l'électricité d'origine renouvelable par l'Etat, précise M. Dufourcq.Alors que Bpifrance prévoyait de doubler en quatre ans le financement de ces énergies en accordant 13,6 milliards d'euros de prêts, l'objectif a été ramené à 8,6 milliards pour ce secteur.La raison en est qu'"en mai 2021, Bercy a décidé de revoir à la baisse les prix garantis par l'Etat d'achat d'électricité" pour le photovoltaïque et l'éolien, a rappelé le directeur de Bpifrance.Après cette révision tarifaire, les développeurs de ces énergies propres ont "posé le sac" car ils "ont considéré qu'il y avait une instabilité de l'environnement réglementaire français", a-t-il ajouté.M. Dufourcq espère que la loi en préparation pour simplifier les autorisations administratives pour ces projets permettra de les relancer."Emballement décisionnel"Parallèlement, Bpifrance a augmenté sensiblement le financement de projets pour aider les entreprises à verdir leur production, l'Etat ayant revu à la hausse le cautionnement de ces prêts verts (1,5 milliard d'euros distribués en deux ans).La transition écologique des entreprises, qui comprend aussi des diagnostics de sobriété et pour 850 millions d'euros des rénovations thermiques d'actifs immobiliers, passe ainsi de 3,8 milliards d'euros prévus initialement à 7 milliards, tandis que le financement de l'innovation accélère aussi, passant de 2,5 milliards à 4,2 milliards d'euros.Pour sa part, la Banque des Territoires a déployé 8,3 milliards sur les 20 milliards d'euros qui lui reviennent dans le plan climat. Le poste le plus important concerne la rénovation thermique de 210.000 logements sociaux, financés grâce à 4,5 milliards d'euros de prêts."Les logements sociaux en France sont très performants thermiquement et très rénovés par rapport au parc privé", affirme M. Sichel, ajoutant qu'il y a une accélération du nombre de projets pour les bâtiments publics.La prise de conscience du changement climatique et les projets qui en découlent ont également évolué."Il y a deux ans, on était partis avec l'objectif de lutter contre le réchauffement climatique, d'éviter l'ingérable", se remémore M. Sichel, selon lequel il faut désormais "gérer l'inévitable". Exemple : les projets d'espaces verts pour éviter les îlots de chaleur dans les villes.Dans l'industrie, face à la multiplicité de projets de transformation écologique, M. Dufourcq craint un "emballement décisionnel" avec de grands groupes donneurs d'ordre "qui vont courir de plus en plus vite" et des PME qui, "si elles ne sont pas préparées, vont au devant de surprises importantes qui peuvent conduire à des risques de désindustrialisation". Il y a donc "urgence" à les accompagner, souligne-t-il.