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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 248 jours

La rénovation et construction passive, une solution face à la crise énergétique

Face à la crise climatique que traverse le monde et devant la crise énergétique qui menace les pays Européens, la Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé, devant le Medef, les entreprises françaises à réduire leur consommation d'énergie. A chacune d’elle d'établir son propre "plan de sobriété" dès septembre. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, explique que le gouvernement Français se "prépare au scénario du pire" et appelle à la sobriété "de tous".Le secteur du BTP est aujourd’hui à même de proposer une solution concrète qui a fait ses preuves. La rénovation et construction passive permet une transition écologique efficace, un contrôle du risque sur l’approvisionnement des énergies, tout en luttant contre la précarité énergétique.Méconnue par certains acteurs du secteur du BTP et connaissant un engouement de plus en plus important auprès du grand public, c’est la solution que l’association La Maison Passive promeut depuis sa création.Qu’est-ce que le « Passif » ?Le fonctionnement est simple ; la chaleur générée à l’intérieur du bâtiment par les occupants cumulée à celle apportée par le rayonnement solaire suffisent quasiment à répondre aux besoins de chauffage. Le bâtiment passif est parfaitement isolé, chaque faiblesse thermique est soigneusement pensée et traitée, comme s’il avait été recouvert d’un manteau qui le protège l’hiver du froid et l’été de la chaleur ! Il se passe donc d’un système de chauffage conventionnel l’hiver et de climatisation l’été.Le mode de conception et de construction passif s’applique à tout type de bâtiment et d’architecture (maison, appartement, écoles, bureaux, supermarchés, hôpital, gymnase, hôtel, restaurant…) en neuf et en rénovation. Il s’appuie sur les principes suivants : une isolation performante, une excellente étanchéité à l’air et une ventilation permettant une récupération de la chaleur sortante.Le bâtiment passif est en plus écologique !La dépense énergétique pour le chauffage d’un bâtiment passif est trois fois moindre que celle d’un bâtiment respectant la RE2020 et dix fois moindre que la moyenne du parc existant, ce qui diminue considérablement l’impact du bâtiment sur l’environnement.Il est tout à fait possible d’allier bioclimatisme et performance passive. Une grande partie des bâtiments passifs français sont réalisés à partir de matériaux biosourcés et utilisent des solutions techniques Low-Tech et peu énergivores. Pour faire rimer Faible Bilan Carbone avec Sobriété énergétique !Le coût de revient d’un bâtiment passifGrâce aux économies d’énergie que permet le « Passif », le coût de fonctionnement sera inférieur à celui d’un bâtiment « réglementaire ». Le surcoût de construction sera donc amorti bien avant la période de fin d’occupation. L’explosion des prix de l’énergie améliore encore la rentabilité de la construction passive.Pour en savoir plus, visitez le site de La Maison Passive et découvrez en vidéo l'installation d'une VMC double flux Brink sur le chantier d'une maison passive.
Il y a 2 ans et 248 jours

Exclusif : Joseph Pascual, Président du Conseil Supérieur de l'Ordre des géomètres-experts, analyse l'arrêt de principe de la Cour de Cassation du 29 juin 2022

Batinfo : Pouvez-vous nous rappeler l'histoire et les prérogatives de l'Ordre des géomètres-experts ?Joseph Pascual : L'Ordre a été créé par la loi du 7 mai 1946 et représente aujourd'hui près de 2000 géomètres-experts. Répartis sur tout le territoire français, ils mettent en œuvre les dispositions de l'article 1-1 de notre loi ordinale, « seuls les géomètres-experts fixent les limites des biens fonciers ». Concrètement, pour connaître les limites d'un bien foncier, que vous soyez propriétaire d'un terrain ou d'un lot de copropriété, il faut donc faire appel à un géomètre-expert. De par le maillage territorial des membres de l'Ordre, un géomètre-expert devrait être présent dans un rayon de 30km autour de votre domicile. Nos missions consistent :à réguler la profession. Géomètre-expert est une profession réglementée qui dépend d'un ministère de tutelle, celui en charge de l'urbanisme, à qui nous rendons des comptes. Pour être inscrit au tableau de l'Ordre, et pouvoir ainsi exercer, il existe des conditions notamment de diplôme et une obligation de formation. Les Conseils régionaux de géomètres-experts sont chargés de s'assurer que nos membres participent régulièrement à des formations continues.à veiller au respect de la déontologie et des règles de l'art pour assurer un niveau d'excellence et une homogénéité des prestations de nos membres sur tout le territoire français.Batinfo : Qu'a permis de mettre en avant cet arrêt de principe de la Cour de Cassation du 29 juin 2022 pour vous ? Joseph Pascual : Pour moi, cet arrêt a rappelé qu'il n'existe pas de « sous-propriétaire » en France. Que vous soyez propriétaire d'un terrain ou propriétaire d'un lot de copropriété, il s'agit toujours d'un bien foncier. Les garanties qu'apportent les géomètres-experts aux propriétaires sont toujours les mêmes et du même niveau. Cette décision de la Cour de Cassation ne vient que confirmer cette vision qui a sans cesse été celle de l'Ordre, comme l'indique notre loi ordinale, et consacre ainsi le droit que les plans annexés aux états descriptifs de division qui délimitent les biens fonciers doivent être réalisés exclusivement par des géomètres-experts.Batinfo : La Cour de Cassation vous offre-t-elle un monopole de part son arrêt ? Joseph Pascual : Ce n'est pas un nouveau monopole. La loi du 7 mai 1946 nous a effectivement confié un monopole sous conditions. Selon moi, c'est la contrepartie d'une juste protection du droit de propriété, qui je le rappelle, est encadré par la constitution. Cet arrêt de la Cour de Cassation ne crée rien de nouveau, il ne fait que rappeler la législation en vigueur depuis 80 ans. Batinfo : Les craintes concernant l'augmentation de vos prix avec cette situation de monopole sont donc infondées selon vous ? Joseph Pascual : Étant donné que pour nous, la situation n'a pas changé et que la Cour de Cassation n'a fait que rappeler les dispositions de la loi de 1946, nos honoraires ne vont pas soudainement grimper. Suite à cet arrêté, j'ai fait réaliser un sondage auprès de 250 confrères et basé sur les copies de leurs relevés d'honoraires pour estimer le coût de la production d'un plan annexé à un état descriptif de division. Nous continuons d'alimenter cette base de données encore actuellement. Ce premier sondage fait ressortir que le coût moyen de la production d'un plan annexé à un état descriptif de division est de l'ordre de 400 euros TTC. Je tiens en outre à préciser que la profession des géomètres-experts est soumise à la concurrence et chaque géomètre-expert applique de ce fait son propre tarif. Néanmoins, pour 400 euros TTC, nous apportons une garantie juridique forte : l'opposabilité des limites des biens fonciers et des droits attachés. Batinfo : Certains pensaient que jusqu'à présent ces mesures étaient réalisables par tout type de professionnels de la mesure et que cet arrêté venait supprimer cette liberté, qu'en pensez-vous ? Joseph Pascual : Selon le décret du 14 octobre 1955, qui définit la manière dont doit être identifiée un lot de copropriété, « Chaque fraction d'immeuble doit être identifié par son emplacement, lui-même déterminé par sa situation dans l'immeuble ou par référence à un plan ou à un croquis annexé à la minute de l'acte ». En s'appuyant sur ce décret, on pourrait penser que certains lots de copropriété ne seraient pas identifiés par un plan annexé à un état descriptif de division mais par une seule description littérale. Cependant, depuis la parution ce décret plus aucun notaire ne publie un règlement de copropriété avec un état descriptif de division sans plan annexé, car il en va de la garantie des limites du lot de copropriété et des droits attachés.Batinfo : Selon vous, le niveau de qualité de la prestation et de garantie apporté par les géomètres-experts justifie donc techniquement et juridiquement ce monopole ? Joseph Pascual : Pour moi, le niveau d'études et de formation que reçoivent les géomètres-experts ainsi que la présence grandissante de la technique et du droit dans nos activités justifient ce monopole. Plus la technique est présente, plus le besoin d'avoir des experts capables de qualifier juridiquement les données produites par les nouvelles technologies est important. Savoir contrôler et qualifier les données, tel est le rôle d'un géomètre-expert. Notre monopole se justifie par notre capacité à garantir les limites et les droits attachés d'un terrain ou d'un lot de copropriété. Cette décision de la Cour de Cassation garantit donc les droits de tous les propriétaires et rappelle qu'il n'existe pas de sous-propriétaires.
Il y a 2 ans et 248 jours

Indemnisation du chômage : ce qui pourrait changer

Comment se passe actuellement l'indemnisation ? Les salariés sont assurés contre le risque chômage. Mais tous les demandeurs d'emploi ne sont pas indemnisés, loin de là (pour certains parce qu'ils n'ont pas assez travaillé). Selon des données de l'Unédic, on dénombrait 6,5 millions de personnes inscrites à Pôle emploi en décembre 2021, mais seulement 2,6 millions (40%) d'entre elles étaient indemnisées. L'organisme qui gère le régime d'assurance chômage prévoit qu'elles seront 2,4 millions fin 2022. Le montant net moyen d'indemnisation est de 960 euros pour l'ensemble des indemnisés (1.070 euros pour les allocataires qui ne travaillent pas et 720 euros pour ceux qui travaillent et complètent ainsi leur revenu). Les allocataires consomment en moyenne 68% de leurs droits. Avec la dernière réforme, depuis le 1er octobre 2021, le calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation chômage, a été modifié. Il prend en compte à la fois les jours travaillés et les jours non travaillés durant les 24 mois précédant le chômage (avec un plancher garantissant une allocation minimale). Cela pénalise les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents". L'indemnisation était auparavant calculée en divisant les revenus par les seuls jours travaillés pendant la période de référence. Pour ouvrir des droits, il faut aussi, depuis le 1er décembre, avoir travaillé six mois (soit 130 jours travaillés ou 910 heures) au cours des 24 derniers mois (36 mois pour les plus de 53 ans). Auparavant, il fallait avoir travaillé 4 mois. Pour les chômeurs de moins de 57 ans ayant perçu une rémunération supérieure à 4.500 euros brut, une dégressivité de -30% des allocations s'applique à partir du 7e mois. Qu'est-ce qui pourrait changer ? L'exécutif souhaite moduler les conditions de l'assurance chômage selon la situation du marché du travail, à l'image de ce qui se fait par exemple au Canada --mais sans calquer ce modèle à l'échelon régional. "Quand ça va bien, on durcit les règles et, quand ça va mal, on les assouplit", a résumé le ministre du Travail Olivier Dussopt. Trois paramètres peuvent ainsi potentiellement bouger: montant de l'indemnisation, critères d'éligibilité, durée d'indemnisation. Olivier Dussopt écarte la réduction du montant de l'allocation mensuelle, car "il y aurait une forme de contradiction" alors que "nous sommes dans une période de défense du pouvoir d'achat". "Nous pouvons agir sur la durée maximale d'indemnisation, qui est aujourd'hui de 24 mois, nous pouvons agir sur les conditions pour être éligible. Aujourd'hui, il faut avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers (..). Est-ce que ce sera 7 ou 8 mois ou est-ce que ce sera 6 mois sur 18 au lieu de 24 ?", s'est-il interrogé mercredi sur franceinfo. Pour Marc Ferracci, député Renaissance et un des inspirateurs de la précédente réforme, "l'éligibilité produit les résultats les plus rapides sur l'emploi". "Si on ne joue que sur la durée, les effets se feront attendre, or on a besoin d'avoir des résultats rapides", explique-t-il à l'AFP. Le Medef est favorable à une évolution des règles d'indemnisation en fonction de la conjoncture, mais les syndicats, eux, sont tous contre le principe même de modulation.Sur les critères pour moduler, "il faut faire simple, transparent, éviter de croiser plusieurs indicateurs", plaide Marc Ferracci, pour qui l'indicateur de choix pourrait être le taux de chômage BIT publié par l'Insee.Concernant d'autres critères de conjoncture comme la croissance, il faut garder "une prudence à l'esprit", a déclaré Olivier Dussopt sur BFM Business, car "la croissance peut être présente sans nécessairement se manifester par des créations d'emplois" et inversement.Quant à une modulation par région, "c'est une complexité supplémentaire", a-t-il jugé, tout en ne fermant pas la porte au débat sur la question.
Il y a 2 ans et 248 jours

Thermor lance Kenya 4, un nouveau radiateur chaleur douce

Un nouveau design aux courbes affinées avec un appareil de seulement 115mm d’épaisseur Kenya 4 est également disponible en 3 formats : Horizontal, Vertical et Plinthe (30cm de hauteur).Une nouvelle gamme 100% connectée de série avec l’application Thermor Cozytouch pour un pilotage à distance des appareils et un suivi des consommations depuis un smartphone ou une tablette.**Sous réserve d’être équipé du bridge CozytouchEn termes de fonctionnalités, on peut noter qu’il est équipé d’une programmation libre et d’une détection automatique d’ouverture et de fermeture des fenêtres pour un maximum d’économie d’énergie.Un confort absolu permis grâce à un corps de chauffe en fonte unique qui procure une chaleur douce et inertielle.Côté prix, Kenya 4 est disponible à partir de 416€ HT (Prix public conseillé) – TVA à 10% en passant par un installateur (rénovation d’un logement de plus de 2 ans).Un radiateur fabriqué en FranceGarantie 2 ans, le Kenya 4 est issu des ateliers de fabrication basés à St jean de la ruelle (45) et la roche sur Yon.
Il y a 2 ans et 248 jours

Les ventes de Vicat progressent au 1er semestre, mais les bénéfices sont plombés par les coûts de l'énergie

Le groupe affiche un chiffre d'affaires de 1,755 milliard d'euros, en progression de 12,5% par rapport au premier semestre 2021. Cette "forte progression" est "le fruit d'une hausse sensible des prix de vente, qui a largement compensé la baisse des volumes livrés", détaille l'entreprise dans un communiqué publié mercredi 27 juillet.Chacune des principales activités du groupe fondé en 1953 par le fils d'un des inventeurs du ciment, Louis Vicat, a contribué à cette évolution "favorable", avec une hausse des ventes de 17,3% pour le Ciment et de 14,8% pour le Béton & Granulats.Pour autant, Vicat accuse une baisse de 16,8% de son bénéfice net, qui s'élève à 78 millions d'euros au premier semestre 2022, contre 94 millions en 2021.En cause: "la très forte inflation des coûts de production, notamment de l'énergie (...) qui s'est sensiblement accélérée en 2022", avec la guerre en Ukraine et les sanctions économiques prises par les Occidentaux contre Moscou. "La hausse des coûts de l'énergie s'élève à +64,7%", détaille le groupe familial, qui emploie plus de 9.500 personnes dans 12 pays."Ce premier semestre a été marqué par une base de comparaison très défavorable compte tenu des niveaux d'activité et de profitabilité atteints l'année dernière sur la même période", tente de rassurer le PDG Guy Sidos, cité dans le communiqué, soulignant que "la rentabilité opérationnelle reste très supérieure au niveau d'avant crise sanitaire".Face à la "forte inflation des coûts de l'énergie", le groupe va s'adapter "en diversifiant ses sources d'approvisionnements" et "en travaillant sur l'efficience énergétique de son outil de production", a plaidé son PDG.Vicat précise ainsi que la construction entamée en 2019 d'un nouveau four moins vorace en énergie dans son usine américaine de Ragland, dans l'Alabama, vient de s'achever. "La technologie utilisée, particulièrement efficace d'un point de vue énergétique, permettra de réduire les coûts de production de l'ordre de 30% par tonne produite", vante Vicat, promettant une "montée en puissance" au second semestre.Si bien que le groupe confirme ses prévisions pour 2022, tablant toujours sur une "hausse sensible de son chiffre d'affaires soutenue par la progression de son activité et la forte augmentation des prix de vente" et une croissance de son résultat d'exploitation (Ebidta), "mais de façon moins sensible qu'en 2021".
Il y a 2 ans et 248 jours

Paul Meyer devient délégué général de l’Union Nationale des Aménageurs (UNAM)

Paul Meyer a été maire du quartier Centre-ville, adjoint au tourisme, commerce et numérique notamment. Familier des territoires et passionné par leurs transformations, Paul Meyer a été associé-directeur de Radio Territoria, Webradio dédiée aux acteurs des territoires. Grâce à son expertise, il enseigne en MBA à l’institut Léonard de Vinci Paris sur les questions d’attractivité des territoires. Il a aussi mené des activités entrepreneuriales : dans les affaires publiques,le développement territorial et le numérique (création d’une start-up).Dans un contexte marqué par l’inflation, les conséquences du changement climatique et la crise énergétique, la nomination d’un acteur de terrain comme délégué général est un choix stratégique en faveur des enjeux de transition urbaine et écologique des territoires. Pour François Rieussec, Président de l’Union Nationale des Aménageurs, cette arrivée marque un tournant majeur en faveur de la coopération avec les acteurs locaux et nationaux. La nomination de Paul Meyer « doit permettre de dynamiser notre réseau d’entrepreneurs adhérents, d’animer une équipe interne avec tous les services aux adhérents, mais surtout de développer les relations des aménageurs auprès des pouvoirs publics tant au niveau national que dans les régions et de mettre en lumière l’importance du rôle central et essentiel des aménageurs dans la transition écologique que nous traversons » confirme le Président.Paul Meyer, nouveau délégué général de l’UNAM affirme « Je suis honoré et fier de rejoindre cette belle institution et heureux de pouvoir m’engager auprès des acteurs et partenaires de la transition environnementale des territoires que sont les aménageurs ».
Il y a 2 ans et 248 jours

En Alsace, une "maison solaire" en réponse à l'urgence climatique

La façade, orientée plein sud, est une gigantesque verrière de 160 m2 et 10 mètres de haut, quadrillée de métal. Inclinée vers le sol, elle évoque, au choix, une toile d'araignée ou un diamant.Le toit, plat, est lui aussi incliné. A l'intérieur, un élégant escalier donne sur trois vastes niveaux, d'une superficie totale de 200 m2. Béton et bois, l'ensemble est épuré. Un piano trône au rez-de-chaussée où règne une étonnante fraîcheur pour cette fin juillet en Alsace, où le mercure tutoie les 30°.Fraîche en été, agréable en hiver, le tout sans climatisation ni chauffage, ou presque : "ça m'arrive parfois de faire une petite flambée" dans un poêle d'appoint, confie le concepteur de l'Heliodome (littéralement "maison solaire"), Eric Wasser, ébéniste et designer de 65 ans.Le chauffe-eau, lui, est alimenté par les panneaux solaires sur le haut de la charpente."Déclic"L'hiver, l'Heliodome couvre jusqu'à 80% les besoins thermiques, explique M. Wasser.Le secret? Une bonne isolation (laine de bois et liège), une orientation plein sud, une bonne inertie et, surtout, la verrière et son étonnante inclinaison, pensées pour tirer le maximum du soleil en fonction de sa trajectoire, quotidienne et annuelle.Lorsqu'il est bas en hiver, ses rayons frappent directement le verre qui profite au maximum de leur chaleur. Haut en été, ils ne peuvent directement l'atteindre, laissant la verrière dans l'ombre.Autre paramètre crucial : la latitude, déterminante pour calculer le degré d'inclinaison de la façade. Un Heliodome en Europe du nord aura une verrière plus inclinée que dans le sud tandis qu'à l'équateur, elle sera droite, explique cet ancien meilleur ouvrier de France qui a consacré plusieurs décennies à peaufiner un concept dont il a déposé le brevet et qui lui a valu le concours Lépine en 2003.M. Wasser ne construira son premier Heliodome qu'une dizaine d'années plus tard, sur le terrain familial de Cosswiller, à l'ouest de Strasbourg où il vit avec son épouse Caty, artiste-verrier.Le couple y accueille les nombreux visiteurs intrigués par cet ovni architectural qui jouit d'une belle couverture médiatique, mais a longtemps peiné à conquérir un plus large public : pour l'heure, seule une dizaine d'Heliodome ont vu le jour, en France, en Suisse et en Allemagne.Herbert Lötscher, lui, a tout de suite été emballé. "L'architecte, c'est le soleil!", s'enthousiasme cet ébéniste-designer suisse qui a fait construire il y a une dizaine d'années à Erschmatt, dans le Valais, un Heliodome de 80 m2."J'ai été séduit par la forme, l'idée de prendre la ligne du soleil", confie M. Lötscher, qui reconnaît que la nouveauté presque avant-gardiste de l'Heliodome peut effrayer : "quand quelqu'un vient avec une autre forme, ça prend toujours du temps pour que les gens aient un déclic".Autre facteur qui a pu ralentir son développement : la crédibilité technique d'un produit radicalement nouveau.Crédibilité techniqueIl était crucial de "traduire scientifiquement" les qualités thermiques de la maison avant d'engager des projets d'ampleur, explique Rémi Mammosser, qui assure depuis quelques années la promotion de l'Heliodome.Le promoteur a récemment recruté un ingénieur chargé de concevoir des "algorithmes de calcul" et va en embaucher un autre pour les questions liées à la structure du bâtiment.Ca a pris du temps mais "c'était impératif" pour assoir la solidité du concept face aux "contraintes administratives et techniques" et assurer une promotion efficace, insiste M. Mammosser.Les projets, d'ailleurs, se concrétisent : outre trois maisons et l'agrandissement d'un bâtiment existant, une dizaine de lodges ainsi qu'une vaste salle de réception vont voir le jour en Savoie. Un projet d'immeuble de quatre étages pour une banque est également dans les cartons. L'Heliodome est sur une "très bonne voie", se félicite Rémy Mammosser, convaincu que sa conception architecturale, qui ne nécessite quasiment aucun ajout "technologique" comme la climatisation, est "l'une des meilleures réponses" à l'urgence climatique.L'Heliodome "nous montre exactement les accords qu'il faut trouver pour pouvoir profiter de ce que la nature" offre, résume M. Wasser. "Si on veut bien essayer de construire dans ce sens, je pense qu'on arrivera à faire des bâtiments économes dans la durée".
Il y a 2 ans et 248 jours

Le Medef veut lancer la réforme des retraites "à l'automne"

"Il faut faire la réforme de l'assurance chômage", qui sera abordée dans la matinée en Conseil des ministres, a-t-il soutenu sur France 2."Dès qu'elle aura été terminée, c'est-à-dire à l'automne, il faudra engager les concertations sur la retraite", a insisté le dirigeant de la première organisation patronale sur France 2."On est un pays qui a des protections sociales fortes, qui doit investir dans l'école, l'armée, la santé... La seule manière de financer (ces investissements), c'est la quantité de travail", a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux, qui "assume" un "gros désaccord" avec les syndicats, opposés à la réforme des retraites.Si le Mouvement des entreprises de France (Medef) défend de longue date une réforme des retraites, le calendrier de sa mise en œuvre est moins évident. Geoffroy Roux de Bézieux avait lui-même jugé fin août qu'un tel chantier n'était "pas ce qu'il faut faire le 1er septembre".Au gouvernement, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire répète régulièrement sa volonté de faire entrer la réforme en vigueur à l'été 2023 mais le sujet était absent du séminaire gouvernemental de rentrée la semaine dernière.Pour autant, "nous souhaitons avancer" a assuré début septembre la Première ministre Élisabeth Borne."Il est impossible de ne pas traiter la question des retraites" et "je pense que le gouvernement a l'intention d'assumer cette responsabilité suffisamment rapidement pour que ce soit efficace", a abondé mercredi sur LCI le haut-commissaire au Plan François Bayrou."La réforme des retraites sera un des éléments du débat du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)", a indiqué pour sa part sur France Inter le président du Sénat Gérard Larcher, qui a rappelé la proposition de LR : "passer progressivement de 62 à 64 ans, 43 années de cotisations à partir de la génération 1966"."C'est un des éléments clés de la trajectoire que la France a proposé à l'Europe pour retrouver les équilibres financiers, il est temps de dire la vérité aux Français", a-t-il ajouté.Le gouvernement a mis sur la table dès 2019 un premier projet de réforme, qui avait engendré des grèves massives et une paralysie des transports en commun.Après deux années marquées par la pandémie de Covid-19, le sujet est revenu dans l'actualité à la faveur de la campagne présidentielle.En dehors des retraites, Geoffroy Roux de Bézieux a jugé "pas impossible" l'objectif gouvernemental de réduction de 10% en deux ans de la consommation énergétique des entreprises.Le secteur de "la chimie a déjà baissé sa consommation depuis le début de l'année de 8%", a-t-il avancé.Le patron du Medef s'est montré beaucoup plus réservé sur les vertus du télétravail en matière de sobriété énergétique."Je ne crois pas que le télétravail permette d'économiser, contrairement à ce qu'on croit", a-t-il affirmé. "Les bilans énergétiques complets du télétravail ne sont pas du tout évidents."
Il y a 2 ans et 248 jours

Nouvel incendie en Californie, deux morts et des milliers d'habitants menacés

Une autre personne a été brûlée et a dû être hospitalisée, selon le bilan provisoire communiqué par les pompiers, qui ont demandé aux habitants de plus de 3.000 foyers d'évacuer leur logement, tandis que les autorités craignaient de devoir en arriver à des coupures de courant, le réseau électrique ployant sous la demande.Plusieurs bâtiments ont également été détruits par cet incendie qui a démarré lundi près de la ville d'Hemet au sud-est de Los Angeles et a déjà ravagé plus de 1.600 hectares. Les écoles des alentours ont été fermées.Le feu s'est "propagé très rapidement avant même que les pompiers arrivent sur les lieux", a expliqué un porte-parole des pompiers sur Twitter.Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine du feu. En parallèle, le fournisseur d'électricité Southern California Edison a fait état d'une "activité du circuit" dans la zone au moment où l'incendie a démarré.L'entreprise a déjà dû payer des milliards de dollars par le passé pour avoir provoqué des incendies en Californie, parfois mortels, à cause de son infrastructure défaillante. Elle s'est engagée à rénover ses lignes électriques vieillissantes, en coupant la végétation aux alentours et en enterrant les câbles pour réduire le risque de départ de feu.Cet incendie survient au moment où la Californie fait face, comme certaines régions du Nevada et de l'Arizona, à une nouvelle journée de températures extrêmes.Un dôme de chaleur s'est installé sur la région, poussant le mercure à grimper jusqu'à 43°C dans certains endroits, et le phénomène doit se poursuivre jusqu'à jeudi. Les météorologistes s'attendent à ce que des records de température soient battus dans la semaine.Couplée à la sécheresse dévastatrice qui frappe l'Ouest américain depuis deux décennies, cette chaleur brutale crée les conditions idéales pour des départs de feu. La semaine dernière, un autre incendie, baptisé "Route Fire", avait déjà détruit plusieurs milliers d'hectares dans l'arrière-pays de Los Angeles.Coupures de courantCette vague de chaleur provoque aussi des perturbations sur le réseau électrique californien. Son régulateur, California ISO, a émis plusieurs alertes pour demander aux ménages de limiter leur consommation de 16H00 à 21H00 afin d'éviter une saturation.Les Californiens sont ainsi priés d'éviter de recharger leurs véhicules électriques sur cette plage horaire, de ne pas régler la climatisation sous 25,5°C et de s'abstenir d'utiliser leurs principaux équipements consommateurs d'énergie.Malgré ces mesures exceptionnelles, California ISO n'exclut pas de devoir recourir à des coupures de courant localisées, vu les températures exceptionnelles attendues mardi.Alors que la Californie "fait face au jour le plus chaud de cette vague de chaleur record, l'état du réseau va empirer", a expliqué le régulateur dans un communiqué."Si besoin, ISO pourra ordonner aux fournisseurs d'initier des coupures de courant tournantes (contrôlées et réparties sur différentes zones, NDLR) pour maintenir la stabilité du réseau électrique", a-t-il ajouté.En pleine journée, l'ensemble des panneaux solaires fournissent en général un tiers de l'électricité en Californie. Mais, à la tombée du soleil, l'offre d'énergie photovoltaïque s'interrompt brutalement, laissant les autres sources d'électricité prendre le relais - ce qui pose problème en début de soirée, quand la chaleur de la journée n'est pas encore retombée, poussant la demande via la climatisation.La semaine dernière, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a levé temporairement des restrictions afin que des centrales électriques fonctionnant aux énergies fossiles puissent produire davantage.Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète - et ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s'allonger et s'intensifier.
Il y a 2 ans et 248 jours

Sécurité, emploi en Outre-mer : Macron reçoit les élus

L'objectif de ce "dîner de travail" est d'avoir avec les élus "un échange sur les sujets importants pour nos concitoyens : la sécurité, l'emploi, la vie chère, les infrastructures", a précisé l'Élysée mercredi matin.Les parlementaires, les présidents des exécutifs, les présidents des associations des maires et les députés européens de la Réunion de Mayotte, de la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon seront reçus par Emmanuel Macron en présence de la Première ministre Élisabeth Borne, des membres du gouvernement, et de tous les préfets d'Outre-mer dans le but de "partager les diagnostics et proposer des solutions".Les élus des collectivités du Pacifique, qui sont régies par des règles différentes, seront reçus lors d'une réunion de travail séparée, a indiqué l'Élysée.Selon l'Insee, la grande pauvreté est de 5 à 15 fois plus fréquente dans les départements d'outre-mer (DOM) qu'en France métropolitaine. Elle y est aussi beaucoup plus intense."Le président de la République a souhaité réunir les élus pour avoir un échange direct après la période du Covid et après les élections, ensuite pour répondre aussi aux attentes des élus qui s'était exprimées", selon l'Élysée.Emmanuel Macron recevra ainsi avant le dîner les signataires de "l'appel de Fort de France" (les présidents des régions de Guadeloupe, Réunion, Mayotte, Martinique, Saint-Martin et Guyane), qui avaient demandé à rencontrer le chef de l'État pour discuter d'"un changement profond de politique" d'aide au développement de leurs territoires frappés par la pauvreté.Cela passe pour eux par la conjugaison de "la pleine égalité des droits" avec la reconnaissance de leurs "spécificités", notamment par une "réelle domiciliation des leviers de décision au plus près de (leurs) territoires".Le but du chef de l'État est "de travailler avec les élus pour que l'action publique, celle menée par l'État, celle menée par les collectivités soit plus efficace, soit renforcée", a souligné l'Élysée.Le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique Serge Letchimy a indiqué attendre "un agenda d'évolution des institutions" ainsi qu'un "cadre du développement", en amont de la réunion."Différenciation et responsabilisation"Le président Macron, "dans les semaines qui suivent, demandera au gouvernement une feuille de route qui permette de renforcer son action", a assuré l'Élysée en rappelant que les "maîtres mots" de l'action de l'État sont "la différenciation et la responsabilisation".La priorité des concitoyens est sur les sujets du quotidien, selon l'Élysée, mais "si ça revient à faire des évolutions organisationnelles, réglementaires, législatives, on y est ouvert, c'est l'objectif de ces échanges. Et ça peut aller plus loin sur du statutaire, le président l'avait dit de manière très claire +pas de tabou+, mais (ce type d'évolution) passe par les consultations des populations".L'ex-ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, avait abordé la question de l'autonomie lors d'un déplacement en Guadeloupe à l'occasion des émeutes urbaines qui avaient secoué l'île en novembre 2021.Pour la sénatrice (RDPI) de la Guyane Marie-Laure Phinéra-Horth, ce dîner sera en effet l'occasion "de poursuivre les négociations" sur l'autonomie. "La Martinique et la Guyane vont en parler", explique-elle."Je suis pour une autonomie du territoire mais, avant, il faut que nous aussi on règle des choses. Ce sera à nous, élus, de travailler ensemble pour aller vers plus d'autonomie, pour pouvoir prendre des décisions pérennes qui correspondent à nos réalités", indique l'élue qui compte sur la démarche unitaire dans le sillage de l'appel de Fort-de-France pour "poser les bases avec le gouvernement". "Il faut se montrer uni devant le gouvernement et montrer que l'on en veut".
Il y a 2 ans et 248 jours

Les "dark stores" sont bien des entrepôts, tranche le gouvernement

Le gouvernement, au terme d'une concertation avec les élus locaux, va prendre un arrêté dans les prochains jours pour mettre fin au "flou" sur les "dark stores".Dans cet arrêté à venir, "les dark stores sont considérés en termes de sous-destination comme des entrepôts, qu'il y ait ou pas un point de retrait", a indiqué la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire à l'issue d'une réunion avec les élus concernés à Paris.En devenant des entrepôts, et non plus des commerces, ces lieux pourront être contraints de fermer si le Plan local d'urbanisme (PLU) interdit ce type d'activité à leur adresse.Concernant une autre activité, les "dark kitchens" qui préparent des repas qui seront ensuite livrés à domicile, "il a été acté avec les élus de créer une nouvelle catégorie spécifique", a précisé le gouvernement dans un communiqué.Fermetures administratives en vue ?Le texte devra être un "outil pour que les collectivités locales et maires puissent réguler, les interdire ou pas en fonction de leurs souhaits", a résumé Olivia Grégoire qui assure que "ce n'est pas la fin des dark stores" pour autant.Le "quick commerce", dont les grands acteurs sont Cajoo, Gorillas, Getir, Flink ou encore Gopuff, a émergé à la faveur des confinements et de l'épidémie de Covid-19 depuis 2020 et propose la livraison de produits du quotidien, semblables à ceux à la vente dans une supérette de centre-ville, en quelques minutes.Mais cette activité est critiquée par de nombreux élus à travers le monde, qui dénoncent pêle-mêle, l'arrivée de "villes-entrepôts", les nuisances pour les riverains, voire "l'économie de la flemme".En mars dernier, la mairie de Paris avait demandé la fermeture de 45 "dark stores" qui ont été "créés illégalement" dans la capitale, les services de l'urbanisme les considérant comme des entrepôts alors qu'ils s'étaient installés dans des locaux commerciaux.Mi-août, elle avait dénoncé un projet d'arrêté ministériel qui leur aurait permis d'être considérés comme des lieux de commerce ou de restauration, pour peu qu'ils disposent d'un point de collecte pour le public.Finalement, ils sont bien des entrepôts et les entreprises qui n'auront pas effectué les changements de destination des locaux seront en infraction et devront "très probablement" fermer au terme de la procédure judiciaire, selon Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement. Des procédures qui peuvent toutefois prendre un certain temps.Les mauvais élèves "n'ont plus aucune échappatoire aujourd'hui", s'est réjoui l'adjoint à l'urbanisme à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, très critique aussi vis-à-vis de leur modèle social.Activité en progressionEn France, l'activité du "quick commerce" est en progression, explique à l'AFP Emily Mayer, experte en produits de grande consommation chez IRI, avec un chiffre d'affaires global de 224 millions d'euros sur la période août 2021-juillet 2022, contre 146 millions d'euros de chiffre d'affaires sur l'année civile 2021.A noter toutefois que sur ces 224 millions d'euros de ventes, 125 sont, selon la spécialiste, réalisés par Frichti, qui fait également de la livraison de repas, mais qui a été racheté par Gorillas en mars dernier. Le Turc Getir, lui, a publié sur l'année 2021 un chiffre d'affaires de 2,4 millions d'euros, pour des pertes de 22,5 millions d'euros, comme l'avait révélé début août le média spécialisé LSA.Malgré ces chiffres peu spectaculaires - l'ensemble du secteur vendant en France l'équivalent d'un seul gros hypermarché, estimait un autre média spécialisé, Linéaires -, et malgré une difficulté nouvelle à lever des fonds auprès d'investisseurs privilégiant désormais des activités rentables à plus court terme, les spécialistes se montrent plutôt optimistes quant au fait qu'une demande existe.Dans un communiqué mardi soir à l'AFP, Gorillas préfère attendre de connaître "la teneur des arrêtés" et entend "poursuivre les échanges avec le ministère", "avant de prendre toutes décisions sur une éventuelle évolution de son modèle".
Il y a 2 ans et 249 jours

Coup d'envoi d'une nouvelle réforme de l'assurance chômage contestée

Ouvrant la voie à la première réforme sociale du second quinquennat, le projet de loi vise paradoxalement dans un premier temps à pouvoir prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage. Issues d'une réforme déjà controversée du premier quinquennat, elles arrivent à échéance le 31 octobre. Il s'agit d'éviter "une rupture d'indemnisation" d'environ 2,5 millions de demandeurs d'emplois, a souligné le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à l'issue du Conseil des ministres. Plus que le contenu du texte, qui sera discuté dès le début de la rentrée parlementaire d'octobre, le débat porte sur la séquence qu'il enclenche "dans la logique de la double temporalité de l'urgence et des réformes profondes" selon M. Véran. "A très court terme", d'ici "quelques semaines", selon M. Véran, le gouvernement va saisir les partenaires sociaux de la question d'une modulation de l'assurance chômage afin qu'elle soit, selon les mots d'Emmanuel Macron, "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé". Cela se fera "dans le cadre d'une concertation" et non d'une négociation, a précisé mercredi sur franceinfo le ministre du Travail Olivier Dussopt, ajoutant que dans ce cas, "c'est un échange, c'est une discussion, ce sont des propositions, des contre-propositions (..) et à la fin le gouvernement prend les décisions qu'il doit prendre" par décret. L'objectif est d'aboutir à des critères --le taux de chômage par exemple--, dont l'évolution à la hausse ou à la baisse pourrait déterminer le nombre de mois de travail requis pour accéder à l'indemnisation (6 mois actuellement sur les 24 derniers) ou encore la durée de celle-ci. L'exécutif martèle, à l'image d'Olivier Dussopt, qu'il y a urgence face aux difficultés de recrutement et fait de cette réforme une des conditions pour atteindre l'objectif de plein emploi (un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement) en 2027. Cette réforme est réclamée par les organisations patronales, la CPME (petites et moyennes entreprises) la jugeant "urgente" car certaines entreprises doivent, faute de personnel, "renoncer à des marchés ou réduire leur activité". "Avant la fin de l'année" Selon l'économiste et député Renaissance (ex-LREM) Marc Ferracci, un des inspirateurs de la réforme de 2019, "des dizaines d'études prouvent que les règles de l'assurance chômage, notamment la durée et les seuils d'éligibilité, ont un effet sur le niveau de l'emploi", notamment pour les chômeurs les plus autonomes dans leur recherche. Faux, rétorquent les syndicats pour qui les difficultés de recrutement sont d'abord liées à la formation et à l'attractivité des métiers (salaires, conditions de travail, mobilité, etc.). Réunis lundi au siège de la CFDT, les syndicats se sont mis d'accord sur leur opposition à négocier une telle mesure "contracyclique" et devraient publier la semaine prochaine un texte commun en ce sens. Il portera "sur la problématique actuelle de l'emploi et des difficultés de recrutement qui ne trouveront pas de réponse efficace avec une réforme qui réduit encore les droits des chômeurs", a précisé Marylise Léon (CFDT). "On veut négocier une nouvelle convention d'assurance chômage, mais à condition qu'on nous laisse la main", renchérit Michel Beaugas (FO). "La réalité, c'est que l'exécutif donne des gages au Medef qui n'a donc aucun intérêt à négocier avec les syndicats", déplore François Hommeril (CFE-CGC). De fait, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a déjà jugé qu'"ouvrir une négociation ne servira à rien vu qu'elle n'aboutira pas faute de diagnostic partagé avec les syndicats". En faisant le choix d'une concertation, le gouvernement, qui veut aller vite, semble avoir acté ce manque d'appétence des partenaires sociaux à négocier. Il souhaite une mise en oeuvre "avant la fin de l'année" selon M. Dussopt.A plus long terme, le gouvernement compte ouvrir un autre chantier sur la gouvernance de l'Unédic, le régime paritaire de l'assurance chômage, en lien avec la réforme de l'accompagnement du RSA et la création de France Travail, qui doit succéder à Pôle emploi et mieux coordonner les acteurs intervenant sur l'emploi. Sur ce dernier point, "je souhaite que la mise en place soit possible progressivement à partir de 2024", a-t-il indiqué mercredi sur BFM Business.
Il y a 2 ans et 249 jours

Le marché de la fenêtre en France progresse de 12,5% en volume en deux ans

Dans la continuité des constats effectués ces dernières années, la fenêtre numéro 1 est à nouveau la fenêtre PVC qui :représente plus d’1 fenêtre sur 2 (plus de 59% des parts de marché, +12,6% par rapport à 2019)est installée en maison individuelle dans le cadre de travaux de rénovation, principalement en région Ile-de-Francese décline à plus de 98% sous forme de fenêtre à frappe ouverture à la française, rectangulaire et majoritairement blancheatteint un niveau élevé de performance d’isolation thermique (+82% des fenêtres PVC dépassent les exigences requises dans MaPrimeRenov’)reste la 1ère fenêtre de France marquée NF.* L’Etude du marché de la fenêtre 2021, menée par le Cabinet Prospection & Prospection entre mars et juillet 2022, pour le compte des organisations professionnelles SNFA, UMB-FFB, UFME, avec le soutien financier du CODIFAB.Un secteur qui restera agilePour Bruno Cadudal, Président de l’UFME : « Le marché de la fenêtre a dépassé, en 2021, les 11 millions d’unités (soit une croissance de 12,5% en volume en deux ans) et devrait réussir à progresser encore légèrement en 2022, notamment grâce à la constante expansion de la rénovation chez les particuliers. En effet, le Cabinet P&P a présenté la menuiserie comme un secteur agile dont l’offre devrait pouvoir continuer à répondre à la demande, en restant prudent sur le fait que le marché avance actuellement en flux tendus, en termes de matériaux, mais également et surtout en termes de ressources humaines. Deux points auxquels nous portons une grande vigilance. Notre objectif vise toujours à valoriser la fenêtre de fabrication française, ses atouts et ses performances, notamment à travers le marquage NF. Il est aussi essentiel de tout mettre en œuvre pour rappeler l’efficacité des menuiseries dans le cadre des travaux de rénovation. D’autant plus aujourd’hui où nous connaissons une crise énergétique sans précédent. A l’heure où le spectre de restriction plane, il est indispensable d’allier confort, économies d’énergie et préservation du pouvoir d’achat des ménages. En parallèle, notre filière se doit de continuer à faire connaître nos métiers et nos savoirs, afin d’attirer les nouvelles générations vers une profession qui s’est énormément modernisée. »La synthèse de l’étude du marché de la fenêtre 2021 rédigée par l’UFME est disponible auprès du service presse ou en téléchargement depuis la bibliothèque en ligne sur ufme.fr
Il y a 2 ans et 249 jours

Les artisans du bâtiment très inquiets pour 2023

La croissance de l'activité sur un an a eu un rythme comparable au trimestre précédent, quand elle était de 3,5%.Elle a été portée par la construction neuve, qui a bénéficié d'un pic de permis de construire avant l'entrée en vigueur d'une norme environnementale plus stricte ; et par l'entretien-rénovation, porté par les efforts pour améliorer la performance énergétique des bâtiments.En revanche, la hausse des prix des matériaux depuis la crise sanitaire a entamé les comptes des entreprises sondées par la Capeb : 36% d'entre elles ont déclaré une dégradation de leurs marges, contre 5% qui les ont vu s'améliorer.De même, 22% d'entre elles ont vu leur trésorerie se dégrader contre 8% déclarant qu'elle s'est améliorée.Quatre sur cinq ont répercuté les hausses de prix dans leurs devis au deuxième trimestre."Nous appelons le gouvernement à prendre les mesures qui s'imposent pour répondre de manière efficace à l'inflation, à la nécessaire transparence des prix et au risque de récession en 2023", a déclare le président de la Capeb, Jean-Christophe Repon, dans un communiqué.
Il y a 2 ans et 249 jours

Les bailleurs sociaux vont rater leurs objectifs de construction

Pour 2021 et 2022, l'Etat et les bailleurs sociaux s'étaient fixé un objectif de 250.000 nouveaux logements sociaux. Mais sur ces deux années, moins de 180.000 devraient sortir de terre, projette la Banque des territoires.L'institution, premier financeur du logement social à travers l'épargne des Français, notamment via le Livret A, étudie chaque année les comptes des bailleurs sociaux pour évaluer leur santé économique et faire des prévisions à plus long terme.Dans une étude prospective à très long terme, faisant des projections jusqu'en 2060, la Banque des territoires estime que les bailleurs sociaux devraient pouvoir concilier leurs objectifs de rénovation énergétique et de construction de nouveaux logements sociaux, mais au prix d'un fort alourdissement de leur dette.Cette étude a été "réalisée dans un contexte d'incertitudes extrêmement élevées", soulignent ses auteurs. Elle ne tient pas compte des bouleversements intervenus après mars 2022 sur le marché de l'énergie, l'inflation ou les taux d'intérêt.Mais cela ne devrait pas changer le fond de leurs calculs, explique à l'AFP Kosta Kastrinidis, directeur des prêts de la Banque des territoires. "C'est parce que c'est sur une période aussi longue qu'on est sereins sur les projections réalisées", dit-il.Concrètement, les bailleurs sociaux devraient pouvoir atteindre un pic de 125.000 rénovations par an en 2026 et 2027, avant de se stabiliser à un rythme avoisinant les 100.000 par an. A partir de 2028, ils devraient tenir le rythme de 100.000 nouveaux logements sociaux par an.Les logements les plus énergivores, y compris les HLM, vont être progressivement interdits à la location à partir de janvier 2023, pour inciter leurs propriétaires à les rénover.En revanche, "certains bailleurs vont avoir plus de passoires énergétiques à traiter et vont avoir des problématiques d'investissement accrues dans les prochaines années", craint Kosta Kastrinidis."On peut penser que ces bailleurs-là pourraient avoir un arbitrage entre réhabiliter leur parc et construire des logements nouveaux. Donc (on a) une situation globale pour le secteur qui n'est pas critique mais qui va venir réduire sa capacité à investir sur un nouveau cycle, sur le social et sur le vert", dit-il.D'éventuelles nouvelles politiques publiques de soutien au logement social changeraient cependant la donne, souligne la Banque des territoires.
Il y a 2 ans et 249 jours

Wienerberger affiche une forte croissance au premier semestre 2022

Wienerberger constate à l’échelle du Groupe une forte progression de son chiffre d’affaires (+38%), pour atteindre 2.572 millions €, tandis que l'EBITDA opérationnel grimpe à 545 millions €, soit un bond de 79% par rapport au premier semestre 2021.Faits marquantsCroissance généralisée de Wienerberger dans toutes ses régions et secteurs d'activitéForte progression (+38%) du chiffre d'affaires, qui s’établit à 2.572 millions €EBITDA opérationnel en hausse de 79% à 545 millions €Intégration réussie des acquisitions réalisées en Europe et en Amérique du NordPerspectives pour 2022Poursuite de la croissance attendue au second semestre grâce à l'innovation et aux solutions systèmesEBITDA opérationnel prévu pour 2022 > 900 millions €Grâce à la résilience de son modèle économique, Wienerberger réalise une solide performance au premier semestre 2022 malgré un environnement difficile caractérisé par l'instabilité géopolitique, la hausse des taux d'intérêt, notamment en Europe, ainsi que l’envolée des coûts et de la dette publique qui en résulte.Pour Heimo Scheuch, PDG et président du conseil d'administration de Wienerberger AG : « Le Groupe doit son excellente performance au travail acharné de tous nos salariés et à la transformation réussie de notre modèle économique, sans oublier notre force d'innovation dans tous les secteurs où nous évoluons. Aujourd'hui, nos activités sont davantage diversifiées en matière de débouchés et de répartition géographique. Étant donnée notre forte exposition aux marchés de la rénovation et des infrastructures dans le secteur de l’eau, nous avons indiscutablement gagné en résilience. Nous sommes résolus à poursuivre sur cette voie, grâce à une stratégie de croissance éprouvée, axée sur l'innovation, les solutions système et le développement durable. Ces efforts soutenus, qui sont essentiels pour élaborer des solutions durables et économes en énergie, nous permettent de contribuer utilement à l’atteinte des objectifs climatiques. »La performance du premier semestre 2022 a bénéficié d’une forte demande, de la mise en œuvre de gains d’efficacité, d’une excellente gestion des achats et de l'intégration rapide et efficace des sociétés acquises l'année dernière, dont la contribution aux bénéfices a été substantielle.Depuis plusieurs semaines/mois, Wienerberger œuvre sans relâche pour sécuriser l'approvisionnement énergétique de ses 220 sites de production. À cette fin, l'entreprise a élaboré des plans d'urgence et travaillent en étroite collaboration avec les États. Conformément aux ambitions de notre stratégie ESG, nous accélérons notre programme d'investissements pour convertir nos usines de production à des sources d'énergie renouvelables comme l'électricité, l'hydrogène, le biogaz et le gaz de synthèse. Nous privilégions un approvisionnement énergétique local et indépendant.Performance des entités opérationnelles de WienerbergerAu cours du premier semestre 2022, Wienerberger Building Solutions a affiché des résultats extrêmement satisfaisants malgré un marché du logement en légère baisse, de - 2% à - 5%. Grâce à une forte demande et à un carnet de commandes bien rempli, l'activité Wienerberger Building Solutions a enregistré une forte croissance de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices. Au cours des six premiers mois de l'année, le chiffre d’affaires externe a crû de 22% pour atteindre 1.358,3 millions € (2021 : 1.115,4 millions €). L'EBITDA opérationnel a grimpé de 56% pour s’établir à 341,4 millions € (2021 : 218,8 millions €) sur la même période.L’activité Wienerberger Piping Solutions continue sur sa lancée avec une croissance soutenue et d’excellents résultats au premier semestre 2022. Dans le domaine des infrastructures, l’entité opérationnelle a de nouveau enregistré une forte demande pour les systèmes « tout-en-un » associant gestion de l'eau et de l'énergie. Dans l'ensemble, le chiffre d’affaires externe généré par Wienerberger Piping Solutions a grimpé de 30% pour atteindre 742,2 millions € (2021 : 569,7 millions €), tandis que l'EBITDA opérationnel s'est amélioré de 56% pour s’établir à 92,7 millions € (2021 : 59,4 millions €).Grâce à des conditions de marché favorables, l’activité Wienerberger Amérique du Nord a de nouveau enregistré une augmentation remarquable de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices au cours du premier semestre. On doit cet excellent résultat à une croissance interne toujours forte dans le secteur des tuyaux en plastique, à la bonne tenue du marché de la brique et à l'acquisition de Meridian Brick, dont la contribution est satisfaisante. Le chiffre d’affaires a plus que doublé pour s’établir à 470,6 millions € (2021 : 180,2 millions €) au cours de la période considérée. L'EBITDA opérationnel a atteint le niveau exceptionnel de 111,2 millions € (2021 : 26,8 millions €).Perspectives pour 2022Wienerberger anticipe un développement stable du secteur de la rénovation en 2022. Des fonds considérables sont disponibles pour améliorer l'efficacité énergétique du parc immobilier vieillissant et réduire ainsi les émissions de CO2 (Pacte vert de l'UE et autres initiatives nationales). De même, nous anticipons une évolution stable dans le secteur des infrastructures, car des fonds supplémentaires sont également disponibles pour la modernisation et la réparation des réseaux d'eau et d'énergie en Europe et en Amérique du Nord. La rénovation et l'infrastructure représentaient 51% de l'exposition totale de Wienerberger au marché en 2021. Le marché du logement neuf pâtit actuellement d’une offre insuffisante, tandis que la demande de logements reste élevée. Compte tenu d’un environnement difficile, Wienerberger anticipe un léger déclin des marchés du neuf en Europe et en Amérique du Nord au cours du second semestre. En fonction de chaque marché, cette baisse pourrait atteindre - 5%, dans la ligne droite du premier semestre.Pour Heimo Scheuch, PDG et président du conseil d'administration du groupe Wienerberger : « Nous sommes bien conscients que les marchés financiers anticipent actuellement une tendance à la récession sur l'ensemble des marchés du BTP. Cependant, nos activités sous-jacentes se portent bien. Nous n’anticipons pas d’apaisement sur le plan géopolitique au cours du second semestre, et l’incidence sur l'économie restera perceptible. Chez Wienerberger, nous sommes préparés à toute éventualité et en mesure de réagir rapidement à toute évolution du marché. Nous poursuivons donc nos investissements dans le développement de solutions novatrices et durables pour la construction, la rénovation et les infrastructures dans le domaine de l’eau. C’est en privilégiant l'innovation et les solutions systèmes que nous maintiendrons une croissance interne forte. »Wienerberger a réussi à diversifier son modèle économique ces dernières années, réalisant ainsi des gains de résilience conséquents. Grâce aux mesures mises en œuvre ces derniers mois et à la poursuite du bon développement de l'activité, Wienerberger cible en 2022 un EBITDA opérationnel > 900 millions €.Le rapport semestriel 2022 complet est disponible à l’adresse suivante : https://www.wienerberger.com/en.
Il y a 2 ans et 249 jours

Plafonds et habillages bois haut de gamme pour la rénovation de plusieurs Halls de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle

Chaque solution, par son design et son aspect technique, a permis de répondre aux exigences qui étaient extrêmement élevées. Retour sur les enjeux de ces projets et sur les solutions livrées. Des transformations impressionnantes, pour une hospitalité aéroportuaire améliorée L'aéroport Paris-Charles vient d'être élu meilleur aéroport européen par l'organisme anglo-saxon Skytrax, en matière de qualité de l’offre de produits et de services axée sur le client. C’est donc sans surprise que le premier aéroport d’Europe fasse régulièrement l’objet de projets d’amélioration. Karine Droit-Mijoule, Architecte responsable d'agence au sein du Groupe ADP, explique : « Un aéroport est un organisme vivant : ses usages, les attentes de ses usagers et les normes auxquelles il est soumis évoluent sans cesse. Son architecture ne cesse donc d’être interrogée. » Aussi, deux des halls du Terminal 2E ont dernièrement été complètement revisités : les Hall L et K ont en effet fait l’objet de divers travaux d’aménagement, à quelques années d’intervalle. Lorsque les études pour la réhabilitation du Hall L ont été lancées en 2016, les objectifs étaient clairs : il s’agissait de gagner en satisfaction client, grâce à la qualité de l’offre globale pour les passagers. Karine Droit-Mijoule détaille : « Le but était en fait d’offrir à nos clients un espace plus en adéquation avec des standards nouveaux et avec une vision globale pour la prochaine décennie. » Les modifications qui ont été entreprises, ont donné lieu à une véritable transformation : amélioration de la lisibilité du parcours, revitalisation et désencombrement de la zone d’embarquement et amélioration de l’expérience des passagers étaient les priorités. En effet, le Terminal 2E Hall L porte les ambitions du Groupe ADP en matière d’hospitalité aéroportuaire : « Il a été réalisé avec un objectif très spécifique : celui de créer un lieu unique. Le Groupe ADP fait d’ailleurs régulièrement appel à des designers extérieurs renommés, pour mettre certains de ses espaces en valeur. » Les travaux ont été lancés en 2018. En 2016, la zone de commerce du Hall K a été l’objet d’une réhabilitation complète : « La volonté était de développer et de renouveler l’offre. De plus, l’image était obsolète : elle n’était pas en relation avec les concessionnaires luxe que l’on souhaitait attirer », explique Marc Angély, Architecte d’intérieur directeur d’agence chez le Groupe ADP. « Il y a eu un travail de recomposition de l’espace et de l’ambiance pour créer un écrin permettant aux marques de luxe, telles que Cartier, Hermès, Chanel, Dior, Tiffany ou Gucci, de s’exprimer dans le respect de leurs propres concepts. » Des solutions qui répondent aux exigences esthétiques Après trois années de travaux de réhabilitation, le Terminal 2E Hall L affiche un tout nouvel aspect : le mobilier, le sol, les murs, les éclairages et le plafond sont bien différents de ceux d’autrefois. Côté plafond, le changement est stupéfiant : d’un acier sombre, on passe à des lames blanches en bois. Conçu et fabriqué par Hunter Douglas, le nouveau plafond est en effet composé de 8.000 m2 de grilles en bois massif, avec un laquage blanc mat sélectionné parmi plusieurs échantillons de blanc proposés par le fabricant. Bien qu’étant ouvert à 50%, le défilement des lames donne l’illusion d’un plafond fermé lorsque le regard se porte au loin. Magnifiquement complété par un sol fait de béton coulé avec agrégat de marbre blanc, il permet à la zone d’embarquement d’être plus visible. Karine Droit-Mijoule commente : « Avant, cette zone était sombre : en plus du plafond acier, tout le sol était en moquette de couleur foncée. À présent, l’association du sol et du plafond crée une ligne directrice claire. » Côté mur, le bois s’exprime dans toute sa splendeur. 1.000 m 2 de lames en bois de noyer blanc, délimitées et nano-perforées, avec vernis incolore, ont été installées en remplacement de murs équipés de miroirs ; une réalisation « remarquable graphiquement parlant » pour Marc Angély. Pour compléter les nouveaux aménagements du Hall, des luminaires installés au plafond mettent en valeur les nouveaux éléments : en plus de créer un éclairage transversal, ils soulignent la ligne directrice. Une partie d’entre eux visent aussi à mettre en valeur les murs tout en harmonisant la visibilité des zones, en évitant une alternance de zones lumineuses (écrans led et enseignes) et de zones sombres (murs sans écrans). Pour Karine Droit-Mijoule, les travaux ont porté leurs fruits : « Toute l’ambiance a été refaite : entre l’agencement intérieur et les nouveaux matériaux, on a redonné de l’éclat. » Le Hall K, rénové quelques années plus tôt, bénéficie de solutions similaires : Hunter Douglas a livré 1.200 m2 de grille de plafond en bois massif à lames, dont les couleurs, blanc et marron, ont été sélectionnées parmi des échantillons réalisés pour le projet ; les lames sont superbement soulignées par un placage bois installé tel un système de nervation. Le fabricant a également fourni 650 m2 de parements muraux en bois de noyer d’Amérique ramageux avec nano-perforations. « Le système de nervation finit et accompagne le plafond ; il le rend solidaire avec l’habillage de bois qui vient draper le mail. » précise Marc Angély. Pour l’architecte d’intérieur, l’ambiance est incontestablement améliorée, le design réussi : « Auparavant, la zone était peu lumineuse ; le plafond métallique n’était plus aux standards. Pour ce qui est de l’habillage, il y a un vrai sujet de finition et une parfaite réussite à ce niveau-là : un jeu graphique est créé par les panneaux qui ne sont jamais les mêmes, et cette différence donne la vérité à l’ambiance et au matériau. » Des solutions pratiques, pour répondre aux contraintes techniques Si l’aspect esthétique était primordial pour le choix des nouveaux éléments, l’aspect pratique était également essentiel. En effet, pour les deux Halls, il était notamment nécessaire de mettre en place un faux plafond qui allait pouvoir permettre un accès aisé au plénum, pour des besoins de sécurité et de maintenance. Karine Droit-Mijoule commente : « Dans le Hall L par exemple, l’ancien plafond suspendu était composé de grilles en acier et permettait l’accès au plénum. Nous avons privilégié un nouveau plafond avec une ouverture à 50%, tout comme l’ancien ; c’est une nécessité, en particulier pour le désenfumage. » Pour ces projets, Hunter Douglas a su livrer des solutions adaptées aux contraintes techniques existantes. Compte tenu des délais stricts et de l’exploitation continue du site, le fabricant a notamment dû réutiliser la structure primaire existante avec un format de cadre spécifique, pour supporter le nouveau faux plafond du Hall L. Par ailleurs, la solution conçue permet également de remédier à une problématique posée par les trappes du projet initial. « Elles étaient trop lourdes et donc difficilement manipulables », explique Karine Droit-Mijoule, « le défi était donc de conserver des trappes ouvrantes et de les alléger. » Hunter Douglas a réalisé près de 2.500 m2 de trappes, alignées sur plusieurs rangées pour permettre à un intervenant de faire aisément l’entretien. Olivier Tordjman, Responsable Grands Comptes chez Hunter Douglas Architectural France, précise : « Pour réaliser cela, nos ingénieurs ont dû retravailler les cadres des trappes habituelles. De plus, nous avons habillé les grilles en bois sur les trappes avant livraison. » Dans le Hall K, la solution de plafond installée comprend également des trappes et répond donc aussi aux enjeux de démontabilité et d’accès. Côté revêtement mural, les solutions ont été sélectionnées pour leurs excellentes propriétés acoustiques. Olivier Tordjman précise : « Avec les nano-perforations, on atteint une valeur d’absorption acoustique de 0,90 à 0,95. » Pour Karine Droit-Mijoule les parements nano-perforés du fabricant permettent indiscutablement d’assurer un confort acoustique, elle souligne : « Dans le Hall L, bien que l’on soit passés de la moquette au sol dur, le confort acoustique s’est sensiblement amélioré. » Pour le Hall K, Marc Angély fait le même constat : « Il était nécessaire de garantir un confort acoustique d’un excellent niveau, digne d’un espace intérieur. La technologie et la capacité d’Hunter Douglas à répondre à cette problématique a été extrêmement déterminante dans le choix du produit. » Pour le Hall K, un défi supplémentaire, selon Olivier Tordjman, était posé par les hublots des façades de l’isthme : « Il fallait être extrêmement précis pour fabriquer des parements qui puissent habiller les hublots de façon parfaite. » Le bois, matériau mis à l’honneur Pour ces deux projets, Hunter Douglas a livré des solutions de plafond et de revêtement mural en bois. Pour les architectes du Groupe ADP, ce matériau représente en effet des avantages indéniables. En matière d’esthétique tout d’abord. Le bois est réputé pour la chaleur qu’il dégage. « Il s’agit d’un matériau très enveloppant qui fait sens dans un intérieur», affirme Marc Angély, « de plus, historiquement le Terminal 2E travaille énormément avec le bois ; nous avons un fil conducteur avec l’utilisation du noyer, une essence un peu signature du Groupe ADP, aussi employé dans le Hall M. » En matière de propriétés mécaniques ensuite. L’architecte Responsable d’agence souligne notamment la résistance du matériau : « Nous savions que le plafond allait être soumis à plusieurs opérations d’entretien, ce qui signifiait donc des démontages et remontages réguliers. Or, le bois est un matériau plus résistant que l’aluminium, il n’y a donc pas de risque de déformation. » L’enjeu environnemental a également joué un rôle dans le choix des solutions. Karine Droit-Mijoule explique : « C’est le gros défi lancé par la RE2020. Nous prenons tout cela très au sérieux depuis plusieurs années déjà, mais il est certain que l’enjeu environnemental est de plus en plus important. » Marc Angély confirme : « Le Groupe ADP a pour ambition un objectif 2050 à 0 émissions carbone. Les normes environnementales, dans le traitement du placage, des colles, etc., tout cela entre en compte. Il faut donc que nos fournisseurs proposent des solutions adaptées. » Hunter Douglas Architectural : des services et une offre de qualité Pour les deux architectes, l’accompagnement de l’entreprise sur ces projets était extrêmement important. Un prérequis pour permettre de développer rapidement des solutions optimales : « La collaboration étroite avec Hunter Douglas nous a permis de visualiser non seulement les aspects esthétiques, mais aussi les aspects techniques », explique Karine Droit-Mijoule, « et ce, via des prototypes et échantillons. Ceci nous a permis de très vite valider notre choix. » Marc Angély confirme : « La collaboration a été extrêmement fructueuse car Hunter Douglas nous a permis d’aller au bout des ambitions en termes de qualité. On a eu la possibilité de choisir ce qui nous convenait. Le fabricant a en effet organisé une visite aux Pays-Bas, pour permettre au designer de faire son choix parmi différents lots, puis d’en réserver le nombre nécessaire. Pour Karine Droit-Mijoule et Marc Angély, l’entreprise a pu démontrer son savoir-faire sur ces projets. L’architecte d’intérieur explique : « L’offre de produits nous a permis de trouver des solutions et de réaliser des aménagements et ambiances intérieurs de très grande qualité. » Pour la façade notamment, Hunter Douglas a su développer un produit permettant de balayer les craintes du designer : « Étant quasi invisible, la nano-perforation ne remet absolument pas en cause la vérité du bois, de la veine. Tout cela m’a beaucoup satisfait. » C’est justement la qualité des produits mis en place dans le Hall K qui a orienté le choix de Karine Droit-Mijoule : « Le retour positif du projet avec Hunter Douglas développé dans ce Hall a permis de s'orienter vers la même gamme de produit, même si les concepts étaient différents. » La capacité du fabricant à proposer des solutions capables de remédier à des problématiques techniques est également fortement appréciée. « Il y a une réelle expertise technique qui mérite d’être saluée », conclut Marc Angély. En fournissant des systèmes de plafonds et de revêtements muraux en bois pour l’aéroport Paris-Charles de Gaulles, Hunter Douglas Architectural démontre une fois de plus sa capacité à concevoir et fabriquer des solutions capables de répondre aux exigences les plus élevées. Pour Marc Angély comme pour Karine Droit-Mijoule, les projets menés avec le fabricant sont une réussite. Marc Angély précise : « Pour la Direction client, le Hall K du Terminal 2E est la référence en matière de qualité. Luis Vuitton vient d’y installer une boutique ; la première dans un aéroport du Groupe ADP. C’est une preuve de la réussite de ce projet et de la qualité qu’il véhicule. » Karine Droit-Mijoule conclut : « Le résultat pour les deux projets est tout à fait à la hauteur des enjeux qualitatifs que nous attendions. »
Il y a 2 ans et 249 jours

Bas Smets, le paysagiste belge qui veut verdir les villes et Notre-Dame de Paris

A Hong Kong, Bahreïn, en Amérique, au Portugal, à Bordeaux ou à Arles en France; son cabinet fondé en 2007 à Bruxelles était déjà sollicité partout dans le monde avant d'être sélectionné fin juin par la Ville de Paris pour concevoir le futur parvis de Notre-Dame, à l'horizon 2027.Mais l'architecte paysagiste de 47 ans voit dans ce projet l'opportunité rêvée pour accroître encore la visibilité de son travail, qu'il envisage comme "un laboratoire d'expériences" pour "inventer une sorte d'écologie urbaine", et végétaliser l'espace public bien au-delà de quelques squares."Notre ambition est de transformer la ville pour la rendre résiliente, habitable, agréable", explique Bas Smets à l'AFP."Et si on arrive à le faire sur l'île de la Cité, autour de Notre-Dame, on peut le faire partout", poursuit-il lors d'une rencontre à son cabinet, dans un openspace avec vue panoramique sur Bruxelles où il emploie une vingtaine de jeunes collaborateurs.A Paris, sur un site fréquenté par des touristes du monde entier, Bas Smets veut développer les pelouses arborées de part et d'autre de la cathédrale, et "imaginer le parvis comme une clairière", au milieu de laquelle de l'eau de pluie récupérée dans une cuve ruissellerait au sol par forte chaleur, sur une pente très légèrement inclinée."Il y aura des réflexions éphémères à photographier, et cela produira l'effet d'une averse d'été qui rafraîchit l'air", poursuit ce Belge néerlandophone, diplômé de l'université de Louvain."On peut aussi imaginer que ce ruissellement devienne un rendez-vous quotidien de quelques minutes, comme le scintillement de la tour Eiffel", ajoute-t-il.Le chantier doit commencer en 2024 après les Jeux olympiques et l'achèvement de la rénovation de l'édifice lui-même, gravement endommagé par un spectaculaire incendie en 2019.Inspiré par Central ParkCôté sources d'inspiration, Bas Smets cite le New-Yorkais Frederick Law Olmsted, qui a conçu entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe quantité de parcs urbains aux Etats-Unis, dont le célèbre Central Park de sa ville natale."Il a réfléchi au stockage de l'eau pour amener la nature en ville, organisait les espaces verts en réseau en les reliant entre eux. Il pensait presque déjà au climat avant le global warming (réchauffement climatique)", sourit celui qui aime se décrire en "architecte de paysages".Pour ses projets à travers le monde, le bureau de Bas Smets s'appuie sur des collaborations locales, et le Bruxellois bénéficie pour la botanique des conseils de spécialistes dont ceux du neurobiologiste italien Stefano Mancuso (auteur de "L'intelligence des plantes"), rencontré il y a six ans à Florence.La réflexion avec eux porte notamment sur la nécessité de choisir une végétation adaptée à la nature du sol, au climat. Et qui sans doute devra se montrer plus résistante à la chaleur et aux épisodes de sécheresse susceptibles de se multiplier à l'avenir.Pour la "promenade plantée" créée sur une place du centre-ville de Waregem, en Belgique, Bas Smets a choisi des micocouliers, une espèce méridionale. "J'ai dû me battre parce qu'on sortait de la liste des plantes indigènes", raconte-t-il, "mais dans 50 ans un micocoulier a plus de chances d'avoir survécu qu'un arbre d'ici".Il classe cette réalisation parmi "les projets exemplaires qui montrent qu'on peut réfléchir autrement"... sa formule pour définir tout ce qu'il entreprend. Bas Smets doit aussi transformer et verdir dans les années à venir le quartier de la Gare centrale à Bruxelles, où il déplore le manque d'avenues arborées."Envisager une réponse au changement climatique est très difficile tellement il semble inévitable. Mon espoir est que les villes agissent toutes en même temps pour créer ces réservoirs écologiques, fait-il valoir."Mais il faut le faire maintenant, pas dans dix ans".
Il y a 2 ans et 249 jours

Fenix® présente X-Kin™, un nouveau revêtement mural innovant

X-KIN est l'innovation FENIX spécialement créée pour recouvrir les murs et les éléments structurels (piliers, colonnes) dans les projets de décoration intérieure à la manière d'un papier peint. Une surface flexible conçue pour créer des perspectives profondes, relaxantes et originales. Grâce à sa technologie exclusive, X-KIN allie beauté esthétique et performances techniques exclusives. Extrêmement opaque, incroyablement doux au toucher, anti-traces de doigts et avec une excellente résistance des couleurs à la lumière, X-KIN est la solution de revêtement pour concevoir des espaces raffinés au charme et au style intemporels. Les surfaces flexibles X-KIN sont disponibles en quatre couleurs exclusives inspirées des nuances de la palette de matériaux FENIX : Rosso Jaipur, Verde Comodoro, Grigio Londra et Grigio Bromo qui s’associent harmonieusement avec les matériaux FENIX. X-KIN by FENIX est disponible en rouleaux de 1,3 mètre par 10,05 mètres, vendus exclusivement en ligne depuis juin 2022 via le site Fenixforinteriors.shop. Avec X-KIN, FENIX élargit encore le champs des possibles dans l’expérimentation de ses matériaux et amplifie le potentiel créatif du système FENIX grâce à une palette enrichie de ses surfaces aux multiples combinaisons.
Il y a 2 ans et 249 jours

En Guadeloupe, l'avenir du Centre des arts, occupé, en question

Cet imposant bâtiment de 6 étages et 4.000 mètres carrés qui se dresse en plein centre-ville "était le cœur, le fleuron de la culture en Guadeloupe pendant trois décennies, des années 1970 aux années 1990", se souvient Laurence Maquiaba, membre du Kolèktif Awtis Rézistans (collectif des artistes en résistance).Avec une trentaine d'autres, cette quadragénaire organisatrice de spectacles occupe les lieux depuis le 5 juillet 2021 pour "faire bouger les lignes". Le chantier de la rénovation et de l'agrandissement du CAC était alors à l'arrêt "après des faillites d'entreprises".Depuis, les murs de béton brut ont pris des couleurs, le silence de l'abandon a laissé place à la musique de la création."On y a dormi pendant huit mois", explique Laurence Maquiaba. Ateliers créatifs, spectacles de danse, théâtre, concerts, œuvres picturales, sculptures, au total "300 artistes environ, venus de différents pays, ont participé", raconte l'artiste.Certains caressent désormais l'espoir qu'il devienne "un tiers lieu" et que "le côté laboratoire puisse continuer", précise-t-elle."Belles réalisations"Antonwé Vila, un Guadeloupéen de 54 ans, barbe grisonnante tressée et yeux verts perçants, accueille les visiteurs. En blouse et baggy bleus tachetés de peinture, l'artiste formé aux Beaux-Arts montre la balustrade ornementale de l'entrée."Au tout début, il y avait un tas de fers à bétons et je me suis amusé à piocher dedans pour créer des choses".Présent "quasiment tous les jours pendant un an", Antonwé Vila se dit "un peu fatigué maintenant" par l'occupation.A côté de lui, Freah, un jeune papa, salue quelques "belles réalisations". "Il y a enfin une âme sur le lieu. C'est mieux qu'un gros bloc de béton au milieu de la ville mais j'aimerais qu'il soit sécurisé".Car à l'étage, les créations d'artistes, de type mur végétal, ne suffisent pas à combler certains espaces donnant sur le vide. Des gouttières en plastique permettent à peine de cacher le jour entre deux bâtiments et les fientes de chauves-souris commencent à recouvrir certaines œuvres.Le bâtiment n'est pas étanche et les flaques d'eau y apparaissent à chaque épisode pluvieux.Elu en 2020, le maire de Pointe-à-Pitre Harry Durimel trouve "de plus en plus joli" ce qu'il voit sous ses fenêtres. Mais refuse de visiter le site tant qu'il n'a pas d'existence légale."Ça commence à égayer ma vue, je vois Maryse Condé (écrivaine guadeloupéenne dont le visage peint en géant orne la façade du CAC, NDLR), des visages, de la couleur et grâce à eux, on parle du Centre des arts ", se réjouit le maire.FinancementsHarry Durimel a proposé aux artistes de "passer une convention" afin de "les responsabiliser".Non, a répondu la communauté d'agglomération, Cap Excellence, maître d'ouvrage du projet. Elle a opté pour un programme de travaux "en deux phases" à partir du premier semestre 2023, selon Francesca Faithful, sa vice-présidente en charge de la culture.La première concerne "la mise hors d'eau et hors d'air du bâtiment", l'aménagement du hall d'accueil ou d'une grande salle de spectacle de 1.200 places. La seconde la réalisation d'un restaurant, d'espaces commerciaux, d'un studio d'enregistrement ou de bureaux."Du bluff", répond le maire, pour qui ce projet "pharaonique (...) annoncé à 17 millions d'euros avant d'être finalement évalué à 39 millions" est loin d'être bouclé financièrement.En attendant, certains artistes comme Antonwé espèrent quitter le CAC "le plus rapidement possible et avoir la garantie que les travaux seront entamés et, enfin, finis".Pour Florence Naprix, la porte-parole du Kolèktif Awtis Rézistans, l'occupation ne visait pas à s'approprier le bâtiment mais, au-delà, à ouvrir des discussions pour "déterminer une politique culturelle propre à la Guadeloupe".Laurence Maquiaba, elle, "réfléchit à créer un comité culturel guadeloupéen pour que les collectivités ne puissent plus faire des choses comme ça".
Il y a 2 ans et 249 jours

Un milliardaire tchèque achète un château Louis XVI en Essonne

"Les anciens propriétaires me l'ont dit, ils sont passés chez le notaire en juin", a indiqué mardi à l'AFP le maire de cette petite commune de 1.500 âmes, Serge Deloges, confirmant une information du journal Le Monde.Situé près des forêts de Rambouillet et de Dourdan à une quarantaine de kilomètres au sud de Paris, le Val-Saint-Germain, où repose par ailleurs l'acteur Lino Ventura, abrite ce château construit entre 1772 et 1780 par l'architecte Jean-Benoît-Vincent Barré, considéré comme l'un des plus beaux d'époque Louis XVI en France.On pouvait, à l'époque de ses anciens propriétaires, visiter ce monument historique et y organiser des spectacles ou des chasses au trésor.Dorénavant, il appartient à Daniel Kretinsky, dont la fortune est estimée par le magazine spécialisé Forbes à près de 5 milliards de dollars.Cet homme de 47 ans, à la tête d'un petit empire médiatique et d'un puissant groupe énergétique dans son pays, est un des actionnaires de Fnac Darty, du journal Le Monde ou du club de football anglais de West Ham.Le château du Marais se destine maintenant à l'hôtellerie de luxe.Contacté par l'AFP, l'entourage français de Daniel Kretinsky n'a pas souhaité faire de commentaire sur cet investissement immobilier."Il va y avoir quatre ans de travaux pour transformer un bâtiment comme ça en hôtel de luxe. Ça va faire du travail pour les artisans locaux et, quand ça sera ouvert, on peut espérer que ça crée des emplois dans les environs, dans les secteurs de l'hôtellerie et de la restauration", indique le maire du village, Serge Deloges."La mairie avait un droit de préemption, mais on ne l'a pas utilisé", ajoute dans un sourire l'édile. Selon l'agence Bloomberg, le montant de la transaction serait de 43 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 250 jours

Le gouvernement va dissiper le "flou" sur les "dark stores"

Avec ce futur arrêté, "il n'y a plus de +sauf+" et "les dark stores sont considérés en termes de sous-destination comme des entrepôts, qu'il y ait ou pas un point de retrait", a indiqué la ministre déléguée au commerce Olivia Grégoire à l'issue d'une réunion de consultation avec des élus locaux à Paris. Mi-août, la mairie de Paris, principale ville concernée, avait dénoncé un projet d'arrêté ministériel qui aurait permis à ces lieux où sont stockés des produits courants qui peuvent être commandés sur internet et livrés en 10 minutes, d'être considérés comme des lieux de commerce ou de restauration, pour peu qu'ils disposent d'un point de collecte pour le public.Mais avec le nouveau texte, "il n'y aura plus de flou", a promis Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement, pour qui les entreprises qui n'auront pas effectué les changements légaux seront en infraction et devront "très probablement" fermer au terme de la procédure judiciaire.Ce texte sera un "outil pour que les collectivités locales et maires puissent réguler, les interdire ou pas en fonction de leurs souhaits", a résumé Olivia Grégoire pour qui "ce n'est pas la fin des dark stores" pour autant."On saura dans quel quartier c'est autorisé et dans quel quartier cela ne l'est pas", a précisé Olivier Klein, estimant que l'implantation de ces commerces était "terminée en coeur de ville". "Le gouvernement confirme l'illégalité observée, notamment à Paris, sur des dizaines de dark stores et donc la nécessité de leur fermeture immédiate", a réagi l'adjoint à l'urbanisme à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, qui avait lancé en août la fronde contre le précédent projet d'arrêté.Les grands acteurs de ce secteur (Gorillas, Flink, Deliveroo, Getir ou Gopuff) "n'ont plus aucune échappatoire aujourd'hui", s'est réjoui l'élu socialiste, très critique vis-à-vis de leur modèle social.Incarnations du "quick commerce" qui permet de commander des produits en ligne et d'être livré en quelques minutes, les "dark stores" et "dark kitchens" se sont multipliés au coeur des métropoles depuis 2020, à la faveur des confinements et des couvre-feux successifs. Et ce malgré les critiques qu'ils suscitent chez les commerces traditionnels, qui dénoncent une concurrence déloyale, et les riverains, exaspérés par les nuisances.Les "dark stores" stockent des produits de consommation courante tandis que les "dark kitchen" sont des cuisines non adossées à un restaurant, uniquement destinées à la livraison de plats.
Il y a 2 ans et 250 jours

Étude qualitative du marché des pompes à chaleur réalisée par Observ'ER

Sur le segment des équipements aérothermiques, les fortes progressions des ventes en 2021 se poursuivent au premier semestre 2022, ce qui permet aux acteurs d'aborder l'avenir avec une certaine sérénité. Cependant des points d'inquiétude existent avec notamment des tensions d'approvisionnement grandissantes et l'augmentation du coût des matières premières. Ce contexte a poussé les industriels à relever leurs prix en 2021 et en 2022, au risque de ralentir la dynamique du marché. Autre point délicat, la grande difficulté des entreprises à recruter. Particulièrement sensible sur la partie installation des équipements, ce problème pèse davantage à mesure qu'augmentent les ventes d'un secteur. Côté réglementaire, les révisions annoncées par Bruxelles de la réglementation sur les fluides frigorigènes ont fait réagir une grande partie des industriels. Ceux-ci considèrent que les seuils visés à courte échéance sont incompatibles avec le développement des technologies actuelles, le risque serait de voir une grande partie des gammes disponibles être déclarées impropres à la vente dès 2025.Côté géothermie, le marché est dans une position bien moins favorable. Bloquée à des niveaux d'activité très faibles, la filière se débat avec l'image d'une technologie très peu abordable diffusée par des réseaux d'installateurs et de foreurs en trop petit nombre pour couvrir le pays. Les professionnels appellent à davantage d'actions de soutien de la part des pouvoirs publics et placent une partie de leurs espoirs dans la technologie des murs géothermiques qui pourraient proposer des réalisations à moindre coût.Ces constats sont issus de l'étude qualitative 2022 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché des pompes à chaleur.
Il y a 2 ans et 250 jours

La hausse des prix dans l'immobilier ancien ralentit au 2ème trimestre

"Les chiffres sont encore au beau fixe", a commenté en conférence de presse Thierry Delesalle, le président de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris. "À plusieurs trimestres exceptionnels devraient succéder des trimestres peut-être pas exceptionnels mais toujours dynamiques", a-t-il pronostiqué.Selon l'indice Notaires-Insee, qui fait référence du fait de son exhaustivité, les prix sur l'ensemble de la France (hors Mayotte) à fin juin ont augmenté de 6,8% sur un an, soit un demi-point de moins qu'à fin mars. Et les volumes de ventes suivent la même tendance : avec 1.157.000 transactions sur douze mois, ils restent à un niveau très élevé mais commencent à marquer le pas après une année 2021 record.Les grandes tendances observées depuis la crise sanitaire sont toujours là : l'appétence pour les maisons plutôt que pour les appartements, et le dynamisme de la province par rapport à l'Île-de-France.Le prix des maisons, porté par l'envie de vert et d'espace depuis les confinements de 2020, a augmenté de 8,4%, soit près du double de celui des appartements (+4,5%).L'ancien s'est renchéri de 8,6% en province, contre 2,2% en région parisienne. Les prix des appartements sont même en baisse de 0,8% dans la capitale.Et ce malgré un retour des acheteurs étrangers sur le marché du luxe, qui s'observe nettement dans les arrondissements les plus chers (VIe, VIIe, VIIIe) de la capitale, où les prix continuent de grimper."L'euro n'est pas en bonne forme (...) pour ceux qui paient en dollars ou en livres sterling, c'est un vrai bonheur !", a commenté Me Delesalle.Lyon a rejoint la tendance parisienne, avec des prix parfaitement stables sur un an."Nuages bien sombres"Les chocs sur l'économie mondiale risquent néanmoins d'accentuer ce ralentissement dans les prochains mois, préviennent les professionnels. "Nous, on voit que ce phénomène continue, il s'amplifie", commente pour l'AFP Éric Allouche, président du réseau d'agences ERA Immobilier France. "On va assister à une stagnation des prix d'ici à la fin de l'année, dans des volumes qui restent toutefois assez importants puisque l'immobilier reste une valeur refuge".Les chiffres des notaires, qui s'appuient sur les ventes définitivement conclues, ont en effet quelques mois de retard sur les tendances du marché. Les effets de la flambée des prix de l'énergie, de l'inflation galopante et de la restriction de l'accès au crédit ne s'y reflètent donc pas encore pleinement."On a beaucoup de nuages bien sombres", a pronostiqué Me Delesalle. "Avec l'inflation totalement décorrélée des salaires, c'est vrai que le pouvoir d'achat en prend un coup ; l'argent est plus cher et surtout de plus en plus difficile à obtenir...".Malgré la volonté des banques de contenir la hausse des taux des crédits immobiliers, la hausse rapide des taux d'intérêt, conjuguée au taux d'usure en vigueur en France qui empêche celles-ci de prêter au-delà d'un certain taux, grippe l'octroi de crédits immobiliers."Il y a des déménagements qui ne se font pas à cause de ça", a affirmé Me Delesalle.Deuxième obstacle majeur : la règlementation sur les passoires thermiques. Pour inciter les propriétaires à rénover leurs biens, un levier essentiel de la transition écologique, les logements les plus énergivores vont progressivement, à partir du 1er janvier prochain, être interdits à la location."Certains vont peut-être faire les travaux dans les temps, mais certains vont aussi être tentés de vendre leur logement", prévient Éric Allouche, craignant que les prix de vente baissent... mais que ceux des loyers s'envolent.Le seul élément pouvant entretenir une progression des prix vient de la construction neuve, grippée du fait des règles plus strictes sur l'artificialisation des sols, du recul des permis de construire et de la hausse des prix des matériaux de construction.
Il y a 2 ans et 250 jours

La Cour des comptes veut se débarrasser des vieux PEL, trop rémunérés

Actuellement, le PEL, dont la rémunération est fixée une fois pour toutes lors de la souscription du contrat, paraît peu avantageux avec un taux de 1% depuis 2016, tandis qu'un livret A rapporte le double (2%) et un livret d'épargne populaire (LEP) 4,6%.Mais cela n'a pas toujours été le cas: avant 2015, l'argent placé sur un PEL rapportait plus de 2%. Son rendement était même monté à 3,27% entre 2000 et 2003 et dépassait les 4% avant 1994.En théorie, le PEL est un placement à moyen terme: il permet d'obtenir un prêt à des conditions avantageuses pour acheter un bien immobilier ou financer des travaux. Depuis 2011, il n'est d'ailleurs possible de l'alimenter que pendant 10 ans et de cumuler des intérêts pendant 15 ans.Les PEL souscrits avant 2011 continuent d'accumuler des intérêts pour une durée illimitée, au taux fixé au moment du contrat, ce qui pousse certains épargnants à les conserver plus longtemps.Une situation que dénonce la Cour des Comptes dans un rapport publié lundi : "le PEL est détourné de l'objectif historique d'accession à la propriété pour devenir un produit d'épargne de long terme", soutient-elle.Selon l'institution, les PEL anciens s'apparentent "à une véritable rente, au bénéfice notamment de détenteurs âgés détenant des encours élevés".Coûteux pour les banques et pour l'EtatCette situation est dénoncée depuis plusieurs années par les banques, qui paient les intérêts."Ces anciens PEL ne sont plus aujourd'hui en ligne avec le marché et constituent un coût important pour le financement de l'économie", assure la Fédération bancaire française (FBF) auprès de l'AFP.Selon la Banque de France, les PEL ouverts avant 2011 représentaient l'an dernier 107,7 milliards d'euros avec une rémunération moyenne de 4,5%, contre 3,04% pour l'ensemble des PEL.Dans une lettre à la Cour des Comptes publiée lundi, son gouverneur François Villeroy de Galhau qualifie la situation d'"anomalie".Les PEL coûtent aussi de l'argent à l'Etat car ceux ouverts avant 2018 sont exonérés d'impôt sur le revenu jusqu'à leur treizième anniversaire et permettent, lorsqu'ils sont dépensés pour un prêt, d'obtenir une prime d'Etat (jusqu'à 1.525 euros au maximum), dont le montant dépend des intérêts perçus. La Cour des Comptes estime à 411 millions d'euros le coût pour l'Etat en 2022 pour ces vieux PEL "sans que l'Etat ne retire aucun retour financier ni ne flèche la ressource vers des emplois d'intérêt général comme c'est le cas pour les livrets réglementés", souligne-t-elle.Elle "recommande de réfléchir à un dispositif de suppression" de l'avantage des vieux PEL sur les autres produits d'épargne, qu'elle juge "peu justifié et même disproportionné".Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a répondu lundi qu'il avait "pris note" des recommandations de la juridiction, se contentant de dire que le constat de la Cour sur les PEL "peut légitimement amener à s'interroger sur l'efficacité de l'allocation de cette épargne logement"."Un engagement est un engagement"Revoir les taux des vieux PEL n'est pas simple car ils sont régis par des contrats entre particuliers et banques.Le sujet est d'autant plus sensible que l'inflation, qui a atteint 5,8% en août sur un an selon l'Insee, grignote les gains réels des épargnants."Un engagement est un engagement et il doit être respecté", réagit auprès de l'AFP François Carlier, délégué général de l'association de consommateurs CLCV.Si les banques décidaient de baisser la rémunération des vieux livrets, cela conduirait à d'importants litiges et dégraderait leur image vis à vis de leurs clients, souligne la Cour des Comptes.Elle identifie donc d'autres solutions, comme une négociation entre les banques et leurs clients pour clôturer les PEL, moyennant une indemnité, ou une modification des contrats par la loi au nom de l'intérêt général, en échange d'un engagement des banques à financer des chantiers prioritaires, comme la transition écologique et énergétique.La FBF assure que "la profession est ouverte pour participer aux travaux que la Cour recommande aux pouvoirs publics" et privilégie une modification réglementaire du rendement des vieux PEL.
Il y a 2 ans et 250 jours

Auvent en rez-de-chaussée revêtu d’une peau blanche en Alucobond Plus pour la Tour Eria à La Défense

Le projet porté par ALTAREA et conçu par l’architecte Christian de Portzamparc, est né d’une volonté d’adaptation optimale du bâtiment à la forme du terrain pour créer des plateaux de bureaux de haute qualité et incarner une vision du bureau de demain et des nouveaux modes de travail. Sa façade en rez-de-chaussée prolonge le front urbain et installe des commerces et un espace de coworking. Elle est revêtue par 900 m2 de panneaux ALUCOBOND Plus de teinte Pure White 100, posés en casquette. L’immeuble de grande hauteur se positionne sur la commune de Puteaux au pied du quartier de La Défense et à l’angle des rues Bellini et Arago. Dans ce quartier où les ouvrages se caractérisent par leur verticalité, la tour ERIA se différencie par une originalité architecturale d’une audace unique en son genre, s’adaptant de manière optimale à son terrain d’accueil. Le bâtiment compte des bureaux, des services internes tels qu’un restaurant inter-entreprises, un espace de coworking et des parkings et ajoute 160 m² de commerces. Le choix du plan en éventail, « un cœur et trois pétales », permet d’offrir trois ailes parfaitement éclairées et des vues lointaines. Cette structure en pétale démultiplie la surface de façade et garantit une économie des espaces de circulation. Entre chaque pétale, un jeu de terrasses plantées en cascade marque une progression verticale et laisse voir la beauté naturelle du ciel. Les trois petites tours sont habillées de dièdres de verre qui réfléchissent la lumière. Certaines zones, quant à elles, sont composées de deux peaux de verre différentes. La silhouette singulière composée de trois fines ailes est un repère urbain bien visible depuis le boulevard circulaire et la dalle de la Défense. 900 m2 de panneaux ALUCOBOND Plus ont été posés en casquette sur l’auvent de façade en rez-de-chaussée de la tour. L’auvent a nécessité le cintrage et la reconstitution des panneaux. La façade a été calepinée très facilement et rapidement grâce à la solution du logiciel HICAD-ALUCOBOND de modélisation 3D. Fiche techniqueAdresse : 5 rue Belline, 92800 Puteaux - La DéfenseSurface : 25.000 m² de bureaux et 500m² de commercesHauteur : 55m - 13 étagesLabels visés : HQE Excellent, BREEAM Excellent, Well Silver, Effinergie +Maître d’ouvrage : ALTAREAArchitecte : Christian de PortzamparcEntreprise : EIFFAGE| Façadier : RINALDIFabricant des panneaux ALUCOBOND : ACODI | Poseur : SORECOB
Il y a 2 ans et 250 jours

Envisioneer Architecture 16, logiciel de CAO 3D BIM rapide, simple et intuitif de A.Doc dévoilé à Batimat

Un logiciel de conception BIM puissant, facile à maîtriser pour créer tous les projets de constructionDéveloppé par Cadsoft et commercialisé en exclusivité par A.DOC le logiciel de CAO 3D Envisioneer Architecture a été conçu pour répondre aux attentes des architectes, des constructeurs, des maîtres d’œuvre et plus largement de tous les acteurs du bâtiment en s’adaptant à tous les scénarios de projets : le neuf, la rénovation, la réhabilitation.Envisioneer Architecture est un logiciel de modélisation en 3D axé sur la conception facilitée de tout type de projet. Centrée sur le montage d’un modèle unique (en mode BIM), l’information de la maquette 3D est ensuite exploitée par des fonctions avancées rendues disponibles dans un seul et même outil.Ainsi, la présentation virtuelle (visite panoramique, rendu photo ultra réaliste, animations, présentation sur mobile), le dessin précis (plans, coupes et façades), le chiffrage (quantitatif précis et ventilé par lots de chantier, intelligence des ouvrages, communication avec les applications de pièces écrites) deviennent accessibles et forment une solution tout en un très séduisante et performante.Au-delà de sa convivialité, Envisioneer est un logiciel caméléon capable de gérer tous les scénarios de projets : bâtiment neuf, agrandissement, extension, surélévation, rénovation d’un bâti ancien, projet d’aménagement intérieur et de décoration, ... Le logiciel est donc réellement taillé pour réaliser des projets de diverses dimensions et les traiter aux niveaux de détails souhaités par l’utilisateur.En outre; le modèle unique issu du logiciel Envisioneer est automatiquement interprété à l'extérieur en raison de sa compatibilité avec les logiciels d’étude thermique, et ce, afin d’analyser ses performances bioclimatiques et de vérifier sa conformité réglementaire. La gestion d’une maquette 3D unique par Envisioneer permet ainsi de piloter facilement l’étude thermique qui conduit à l’obtention du certificat Bbio, nécessaire pour le dépôt d’un dossier de permis de construire.Dans sa nouvelle version, qu’il s’agisse d’un utilisateur débutant ou expérimenté, Envisioneer Architecture 16 va encore plus loin et révolutionne la manière de dessiner, et ce, sans formation !Une nouvelle version optimisée pour concevoir, dessiner et chiffrer toujours plus facilement et précisémentAvec les nouvelles capacités de la version 16, le logiciel professionnel qui se positionne comme la solution ayant le meilleur rapport qualité/prix du marché progresse encore. En effet, en passant à la version 16, la somme d’améliorations est conséquente. En plus d’une facilité d’utilisation toujours plus poussée, l’interopérabilité du logiciel connaît une avancée spectaculaire et la montée en charge qualitative de la version 16 renforce les nombreux atouts du logiciel Envisioneer.Focalisées sur les moyens de gagner du temps durant le montage des projets, des avancées décisives répondent plus particulièrement à la demande des utilisateurs, tandis qu’une série d’améliorations s’intègrent judicieusement au sein de l’interface et ses fonctions clés. Pour cela, le logiciel intègre des nouveautés majeures pour une conception facilité :Gestion de la charpente plus détaillée et en net progrès.Insertion des pannes et voliges.Nouvelle bibliothèque de végétaux et plantes vertes réalistes en 3D (bibliothèques Xfrog),Nouvelle communication BIM avec une interopérabilité largement accrue.Support et import optimisés des objets 3D de grande taille.Les portes et baies vitrées s’ouvrent dorénavant en grand sur les angles des murs.Les tableaux de nomenclatures des menuiseries sont refondus et reportent un maximum d’informations.Présentation percutante des plans d’avant-projet avec un rendu graphique immédiat et personnalisable (plans avec murs pochés en un clic).Commandes d’édition pour une disposition optimale des objets (aligner/répartir facilement des objets)....
Il y a 2 ans et 250 jours

BTP Diagnostics ouvre 15 agences et recrute ou forme 30 diagnostiqueurs

BTP Diagnostics a enregistré une très forte croissance organique ces derniers mois : +50% de chiffre d’affaires sur le premier semestre 2022 soit 2,5 M€ contre 1,6 M€. Pour accompagner ce développement, BTP Diagnostics recrute de nouveaux collaborateurs dans toutes les régions et à tous les niveaux de poste : du diagnostiqueur au responsable d’agence.Une formation assurée“À horizon 2025, l’ambition de BTP Diagnostics est de tripler son chiffre d’affaires et devenir un acteur majeur du secteur. Nous recrutons actuellement une trentaine de diagnostiqueurs certifiés avec ou sans mention et même des professionnels en reconversion dont nous assurons la formation. L’histoire que nous créons est faite d’hommes et de femmes engagés ayant le sens du collectif et le goût de la réussite” souligne Emmanuel de Tinguy, Président de BTP Diagnostics.En pleine dynamique, BTP Diagnostics projette d’ouvrir 15 nouvelles agences d’ici 2025 sur toute la France, dont certaines à très court terme. Les opportunités sont grandissantes et les perspectives d’évolutions au sein de l’entreprise peuvent être rapides. BTP Diagnostics en quelques chiffres10 agences en 2021 à 25 agences en 20253,5 M€ en 2021 à 5 M€ en 2022 et 12 M€ à horizon 202545+ collaborateurs.
Il y a 2 ans et 250 jours

Imerys dope ses ventes grâce à la hausse des prix

En raison de la guerre en Ukraine, des confinements en Chine et de la faiblesse du secteur automobile, le volume de ventes a baissé de 1,3% mais le chiffre d'affaires augmente de 14,8% au premier semestre, à périmètre et change constants par rapport à l'année précédente.Cela s'explique surtout grâce à une "hausse des prix de vente" dans un contexte de forte inflation, précise la multinationale dans un communiqué publié jeudi.Imerys bénéficie également d'un effet de change positif de 101 millions d'euros grâce au renforcement du dollar américain face à la monnaie européenne. Son bénéfice net part du groupe s'est établi à 192 millions d'euros, en hausse de 35% par rapport à la même période en 2021, année au cours de laquelle le groupe avait multiplié ses bénéfices par huit."Je suis très fier de la performance exceptionnelle de nos équipes, dans un contexte économique et géopolitique mouvementé, marqué par une progression de l'inflation ainsi que par des difficultés logistiques et de recrutement", a déclaré le directeur général Alessandro Dazza, cité dans le texte.Le second semestre devrait être moins dynamique, selon lui, "conséquence d'une baisse de confiance des consommateurs et du resserrement des conditions monétaires". Mais le groupe chiffre toutefois ses objectifs et vise un excédent brut d'exploitation courant de 810 à 840 millions d'euros pour 2022."Son empreinte géographique", "la diversité de ses marchés", la croissance des véhicules électrique et sa capacité "à répercuter l'inflation de ses coûts" lui permettront de poursuivre sur une bonne voie, est-il précisé.Le groupe est par ailleurs entré en négociations exclusives avec le fonds d'investissement Platinum Equity pour lui céder son activité Solutions de haute température pour environ 930 millions d'euros.Cette cession lui permettra de "se concentrer sur les solutions minérales" et de "poursuivre son expansion" notamment dans la mobilité verte et la construction durable.Enfin, le groupe, qui a suspendu ses activités sur deux sites en Ukraine et mis fin à ses activités en Russie, indique que les coûts de restructuration liés au conflit entre les deux pays ont été "compensés" par une plus-value sur une cession et l'inflation en Turquie.
Il y a 2 ans et 250 jours

"Biens mal acquis" : décision mercredi 7 septembre en cassation pour Rifaat al-Assad

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français dira vers 14H00 si elle fait droit aux arguments soulevés par le frère cadet de l'ancien président syrien (1971-2000) Hafez al-Assad, ou si elle rejette son pourvoi, ce qui rendrait alors la peine définitive.Rifaat al-Assad, ancien vice-président de Syrie aujourd'hui âgé de 85 ans, a été reconnu coupable en appel, le 9 septembre 2021, de blanchiment en bande organisée de fonds publics syriens entre 1996 et 2016, se voyant infliger quatre ans d'emprisonnement, comme en première instance.La cour d'appel de Paris l'a en outre condamné pour blanchiment de fraude fiscale aggravée et pour le travail dissimulé d'employés de maison, ordonnant la confiscation de l'ensemble de ses biens immobiliers frauduleusement acquis.Lors des deux procès, auxquels Rifaat al-Assad n'a pas assisté pour des raisons de santé, sa défense a soutenu que sa fortune provenait de dons d'Abdallah, prince héritier puis roi d'Arabie saoudite, et non des caisses de l'État syrien.Il s'agit de la deuxième affaire de "biens mal acquis" jugée en France, après celle de Teodorin Obiang, le fils aîné du président de la Guinée équatoriale, définitivement condamné en juillet 2021 à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d'euros d'amende.Empire immobilierRifaat al-Assad fut le chef des forces d'élite de la sécurité intérieure, les Brigades de défense, qui avaient notamment réprimé dans le sang une insurrection islamiste en 1982 dans la ville de Hama.L'octogénaire est retourné en Syrie à l'automne après plus de trois décennies d'exil, avait annoncé un média progouvernemental.En 1984, Rifaat al-Assad avait en effet quitté la Syrie après un coup d'État manqué contre son frère, Hafez al-Assad, rejoignant la Suisse puis la France.Lui qui n'avait aucune fortune personnelle en Syrie avait alors bâti un empire immobilier en Europe, principalement en Espagne mais aussi en France et en Grande-Bretagne.Après des plaintes des associations Transparency international et Sherpa, la justice française avait ouvert une enquête en 2014 : deux hôtels particuliers, des dizaines d'appartements dans les quartiers cossus de la capitale et des bureaux ont notamment été saisis.Compte tenu de son âge et de son état de santé, il est dans tous les cas improbable que Rifaat al-Assad soit un jour placé en détention en France.Si la Cour de cassation rejetait le pourvoi, ses biens saisis seraient en revanche définitivement confisqués.La Syrie pourrait alors faire partie des premiers pays susceptibles de bénéficier du nouveau mécanisme de restitution des avoirs frauduleusement acquis par des dirigeants étrangers, adopté par la Parlement en 2021.Haras près de ParisDécoré de la Légion d'honneur en France en 1986 pour "services rendus", Rifaat al-Assad est menacé d'un procès en Espagne pour des soupçons bien plus vastes de "biens mal acquis" concernant quelque 500 propriétés.Il est par ailleurs poursuivi en Suisse pour des crimes de guerre commis dans les années 1980.Parmi les propriétés gelées dans cette affaire figurent un domaine d'une quarantaine d'hectares avec château et haras, situé à Bessancourt (Val d'Oise), près de Paris, à l'orée d'une forêt.Près de 80 Syriens, anciens employés de Rifaat al-Assad, y vivent toujours, jusqu'à récemment sans eau ni électricité, les factures n'étant plus payées par ce dernier."Si la confiscation des biens est définitive, l'État va se tourner vers nous et avec la ville de Taverny nous allons proposer un projet de lieu dédié à la forêt", a expliqué à l'AFP Jean-Christophe Poulet, maire de Bessancourt."Ceux qui vivent sur le domaine ont obtenu des compteurs électriques mais cela reste précaire, nous allons proposer des solutions de relogement", a-t-il ajouté, promettant de "travailler le plus humainement possible".
Il y a 2 ans et 251 jours

Assurance chômage : un projet de loi prélude à une nouvelle réforme

Pourquoi prolonger les règles actuelles ?Ces règles, issues de la réforme controversée de 2019 mais dont l'application a été retardée jusqu'à l'automne 2021 par le Covid et les recours juridiques, arrivent à échéance le 1er novembre.Faute d'avoir pu lancer à temps la procédure classique pour revoir les conditions d'indemnisation (lettre de cadrage et négociation des partenaires sociaux) en raison du contexte électoral, le gouvernement légifère avec ce texte, qui sera le premier au menu du Parlement début octobre.Il va permettre via un futur décret de continuer d'appliquer la réforme de 2019 qui a notamment durci les conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi, en particulier ceux alternant périodes de travail et d'inactivité. La réforme a également mis en place un "bonus-malus" dans sept grands secteurs consommateurs de contrats courts.L'Unédic, qui gère le régime d'assurance chômage, n'a pas encore estimé l'effet de ces mesures.Pourquoi vouloir "aller plus loin" ?Dans le délai offert par la prolongation des règles actuelles, le gouvernement compte "aller plus loin".L'exécutif s'est fixé l'objectif du plein emploi (estimé à un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% aujourd'hui) à la fin du quinquennat. Il part du postulat, rejeté par les syndicats mais soutenu par le patronat, qu'une partie des difficultés de recrutement des entreprises pourrait être liée aux conditions d'indemnisation du chômage et entend aboutir à des règles "plus incitatives à la reprise d'emploi".L'idée est de moduler les conditions de l'assurance chômage selon la situation du marché du travail, à l'image de ce qui se fait par exemple au Canada. "Quand ça va bien, on durcit les règles et, quand ça va mal, on les assouplit", a résumé le ministre du Travail Olivier Dussopt.Dans la foulée du Conseil des ministres, le gouvernement compte saisir les partenaires sociaux d'une demande de négociation d'un accord sur ces critères de modulation (nombre de demandeurs d'emplois, de créations d'emploi, etc.) qui détermineraient alors les conditions d'indemnisation (ouverture, durée, dégressivité...)."Selon le délai donné et selon leur capacité à trouver ou pas un accord, on prendra un décret soit pour appliquer l'accord, soit pour constater la carence et définir les règles", a indiqué M. Dussopt, qui souhaite une mise en œuvre "avant la fin de l'année".Un accord des partenaires sociaux est-il possible ?Avant même d'être lancée, la négociation semble mal engagée car les deux numéro un de chaque camp syndical et patronal (la CFDT et le Medef) y sont défavorables."Quelques personnes à la tête de ce pays pensent que, parce que l'on appuiera sur la tête des chômeurs, on règlera les difficultés de recrutement. Toutes les études montrent que le problème, c'est la formation, l'attractivité de ces métiers et la localisation" des emplois, a déclaré Laurent Berger (CFDT). "Je ne tomberai pas dans ce piège", "ces règles on ne les écrira pas", a-t-il prévenu.Si Cyril Chabanier (CFTC) juge "compliqué de ne pas aller du tout" à la négociation, il doute de l'applicabilité concrète de règles fluctuant avec la conjoncture, pointant notamment le risque d'être "à contretemps" par rapport à l'économie "qui évolue vite".Pour le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, "ouvrir une négociation ne servira à rien vu qu'elle n'aboutira pas faute de diagnostic partagé avec les syndicats sur l'effet des règles d'indemnisation sur la reprise d'emploi".Ce n'est pas la position de l'U2P (TPE) pour laquelle "remettre directement les clés de l'assurance chômage à l'Etat (...) serait de nature à abandonner une mission phare des partenaires sociaux".Le dossier ne sera pas clos avec la modification des règles d'indemnisation. Le gouvernement compte ouvrir d'ici quelques mois une autre concertation sur la gouvernance de l'Unédic, le régime paritaire de l'assurance chômage, qui serait concomitante avec la création de France Travail (qui doit succéder à Pôle emploi) et la réforme de l'accompagnement du RSA.
Il y a 2 ans et 251 jours

DPE et diagnostics immobiliers : la DGCCRF pointe des anomalies encore trop fréquentes

La DGCCRF rappelle tout de même que la globalité des entreprises contrôlées respectaient bien leurs obligations concernant les formations et les certifications. Cependant, les irrégularités constatées surviennent dans le domaine de l'information précontractuelle du consommateur et de la signature en ligne ou à domicile des contrats de vente.312 professionnels ont été audités par le gendarme de la concurrence pour cette enquête et 72% des établissements contrôlés ont montré des anomalies notamment concernant leur connaissance des conditions d'informations précontractuelles des clients et des signatures de contrats de vente. 161 avertissements ont été distribués suite à cette découverte ainsi que 55 injonctions et 15 procès-verbaux pénaux.La DGCCRF pointe d'abord un manque d'informations à propos des grilles tarifaires des prestations, les qualifiant de « peu claires voire incomplètes compte tenu des multiples éléments intervenant dans le calcul du prix (nature du diagnostic, surface du bien, nombre de pièces, type de transaction, etc.). »La nécessité d'établir un contrat écrit avant la visite, incluant le droit de rétractation sous 7 jours qui doit être inclus dans ce contrat, semble être méconnue de nombreux professionnels. Plusieurs problèmes dans le formalisme des factures ont aussi été mis en avant lors de l'enquête et quelques pratiques commerciales trompeuses ont même été révélées.À l'heure de la RE2020 et au vu de l'importance croissante des professionnels du diagnostics immobilier qui vont avoir un rôle majeur avec la mise en place d'un calendrier d'interdiction à la location des bâtiments énergivores, la DGCCRF considère comme crucial de maintenir la surveillance du marché des diagnostics immobiliers.La prochaine étape pour l'organisme en charge de la surveillance de la concurrence en France est de se pencher sur les franchiseurs qui « diffusent aux franchisés des documents parfois incomplets ou non conformes", et sur les « plateformes internet qui apparaissent désormais comme des acteurs majeurs dans ce secteur d'activité ». Le but affiché des pouvoirs publics est de maintenir la pression sur la filière pour la pousser vers plus de professionnalisme.
Il y a 2 ans et 251 jours

A Rennes, un écoquartier en pointe contre les dômes de chaleur

Un immeuble de sept étages sorti récemment de terre construit autour d'un arbre datant de plusieurs décennies. Devant, une zone boisée et des fossés végétalisés bordant une rue sans voitures : bienvenue à La Courrouze, nouveau quartier de 110 ha, dans le sud de Rennes."On est dans un quartier de Rennes où, par temps de canicule ou des temps de fortes températures, on a des îlots de fraîcheur qui sont constitués parce que la présence du végétal est forte" explique Marc Hervé, premier adjoint à l'urbanisme à la Ville de Rennes.A La Courrouze, pas d'enrobé sur la chaussée. Au pied d'un immeuble, l'édile montre des pavés aux tons pastel qui forment une chaussée drainante, pour filtrer l'eau et nourrir la végétation.Sur les toits, des panneaux solaires. Plus loin, une école publique sur deux étages, semi-ouverte, qui illustre ces nouvelles constructions plus compactes, aérées.Métamorphosé, l'ancien quartier militaire de l'arsenal a ici laissé en héritage 40 ha de végétations à la capitale bretonne, qui expérimente une nouvelle façon de penser l'habitat à l'aune du réchauffement climatique."Hauteur écologique"Logements aidés, bureaux, commerces, parking-relais et aire de covoiturage, avant l'arrivée du métro en septembre : à terme, cet écoquartier vitrine initiée dans les années 2000 abritera 10.000 habitants et 8.000 emplois.Des opérations vouées à se multiplier si la métropole veut tenir son engagement de permettre que "90% des Rennais disposent d'un parc à 5 minutes de leur domicile" d'ici 2030 et briser "le dôme de chaleur" dont témoignent les écarts de températures. Le 18 juillet un nouveau record a été relevé, avec 9°C d'écart entre Rennes (23°C) et sa campagne (14°C).La métropole, qui a adopté son plan climat en 2019, espère faire de ce nouveau poumon vert une pierre angulaire de son plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi).Mais en contrepartie, la ville qui connaît une forte tension immobilière, assume son choix de construire en hauteur."Ce n'est pas antinomique" estime Marc Hervé. Avec une emprise au sol moins importante "la hauteur est écologique", argue l'élu qui souligne que le quartier consacre de grands espaces entre les immeubles qui peuvent atteindre 11 étages.La question de l'eauComment concilier dans les villes de l'ouest, Rennes, Nantes ou Angers, croissance démographique et développement économique sans pour autant rendre la ville plus dense et donc plus chaude ?"Cette équation n'est pas simple", répond Vincent Dubreuil, professeur en géographie à l'université Rennes 2 qui étudie depuis 30 ans le changement climatique en France."Il y a des politiques de désartificialisation, d'implantation de la végétation", mais cela "pose la question de l'eau, parce que pour être efficace contre les îlots de chaleur, la végétation doit consommer de l'eau".Alors que Rennes - classée en climat tempéré, avec des étés frais et un climat humide - risque de "basculer plus fréquemment dans une classe méditerranéenne", choisir une végétation et des arbres avec un indice de rafraîchissement important mais aussi plus gourmands en eau, n'est pas forcément pertinent, d'autant que le bassin rennais fait partie de ces régions pas très arrosées, observe le chercheur.Selon Vincent Dubreuil, "il faut penser dès maintenant à des solutions d'aménagements en terme de nature des matériaux, de couleurs des bâtiments et de végétation. Et prendre en compte le fait que, de toute façon, le climat sera plus chaud dans le futur".
Il y a 2 ans et 251 jours

Le nombre d’apprentis formés dans l’artisanat atteint un niveau inégalé depuis 2010

Hausse des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieurCette forte dynamique, consécutive à la réforme de l’apprentissage issue de la loi de septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, bénéficie à l’ensemble des secteurs, en particulier ceux de la fabrication et des services (+19%). La croissance remarquable du nombre d’apprentis dans l’artisanat est corrélée à la hausse des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieur, notamment les BTS, qui attirent de plus en plus de jeunes. À l’échelle des régions, la hausse des effectifs est plus marquée dans les territoires où l’apprentissage est pourtant moins développé, notamment l’Île-de-France.Le nombre d’apprentis de l’artisanat grimpe de 14% en 2020-2021Durant l’année scolaire 2020-2021, 175.950 jeunes ont été accueillis et formés par des entreprises artisanales en France.Ce chiffre est en hausse de 14% (+21.830 apprentis formés) par rapport à l’année scolaire 2019-2020. Le nombre d’apprentis de l’artisanat atteint son plus haut niveau depuis 2010.Pour Marielle Vo-Van Liger, Directrice Marketing et Communication MAAF : « L’artisanat demeure un bastion historique de l’apprentissage en France : il forme 28% de l’ensemble des apprentis. Globalement, on compte un apprenti pour sept entreprises dans les entreprises artisanales de moins de 20 salariés. À travers la très forte dynamique observée durant l’année scolaire 2020-2021, nous percevons les effets de la réforme de l’apprentissage initiée par la loi de septembre 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel. La simplification des conditions d’exécution du contrat, la revalorisation de la rémunération des apprentis et la mise en place d’une aide unique de l’État pour les entreprises d’accueil ont permis de renforcer l’attractivité d’une voie déjà plébiscitée. »Forte hausse de l’apprentissage dans les secteurs de la fabrication et des servicesLa hausse des effectifs en apprentis concerne l’ensemble des secteurs de l’artisanat, aussi bien ceux qui accueillent historiquement les cohortes les plus importantes, tels que le bâtiment et l’alimentation, que ceux qui, auparavant, étaient moins investis dans cette filière de formation.Dans le détail, ce sont les secteurs de la fabrication et des services qui enregistrent la plus forte croissance du nombre d’apprentis : +19% par rapport à l’année scolaire 2019-2020. Une tendance favorable portée par des activités en fort développement (telles que la fabrication de bières artisanales ou le nettoyage de bâtiments) ou en regain d’attractivité (notamment la fabrication d’articles en cuir et de vêtements).En volume, c’est toujours le secteur du bâtiment qui forme le plus grand nombre d’apprentis (67.730 apprentis formés en 2020-2021). Viennent ensuite les secteurs des services (50.840), de l’alimentation (40.950) et de la fabrication (15.630).Les inscriptions augmentent dans l’enseignement supérieur, le profil des apprentis évolueLa croissance du nombre d’apprentis s’explique par la progression des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieur. En effet, si en 2019-2020, 11% des apprentis inscrits en 1ère année l’étaient dans un diplôme de l’enseignement supérieur, cette part passe à 18% pour l’année scolaire 2020-2021. Pris dans leur ensemble, le nombre total d’apprentis inscrits dans un diplôme de l’enseignement supérieur passe de 16.200 en 2019-2020 à 25.300 en 2020-2021.La dynamique est remarquable pour les BTS, principal diplôme post-bac préparé par les apprentis de l’artisanat. On enregistre en effet une augmentation de 69% des apprentis inscrits en BTS en 2020-2021. En revanche, si le CAP attire la moitié des apprentis entrants, leur nombre diminue (-5%).La relance de l’apprentissage dans les diplômes de l’enseignement supérieur s’accompagne en conséquence d’une évolution du profil des apprentis au profit de jeunes plus diplômés et plus âgés.Pour Catherine Élie, directrice des études de l’Institut Supérieur des Métiers : « Avec la hausse du niveau de diplôme préparé par les apprentis de l’artisanat et la réforme de l’apprentissage, qui autorise désormais l’entrée en apprentissage jusqu’à 29 ans, le profil de l’apprenti a évolué en 2020-2021. Le nombre d’apprentis de plus de 25 ans est ainsi passé de 2.580 en 2019-2020 à 3.920 en 2020-2021. Globalement, l’âge moyen des apprentis progresse, ce qui est lié à plusieurs facteurs. D’abord, l’augmentation de la fréquence de la poursuite d’études. 42% des apprentis de l’artisanat enchaînent en effet plusieurs diplômes de formation, soit pour monter en niveau de qualification, soit pour se former à plusieurs métiers et spécialités connexes. Par ailleurs, on observe de plus en plus d’entrées tardives en formation professionnalisante : de nombreux jeunes se réorientent en cours de lycée ou d’études supérieures. »Une progression plus marquée dans les territoires où l’apprentissage est pourtant moins développéLe nombre d’apprentis formés en entreprise artisanale progresse dans toutes les régions. Les hausses sont davantage perceptibles dans les régions où l’apprentissage est pourtant moins développé.En Île-de-France, le nombre d’apprentis de l’artisanat progresse ainsi de 22%. Il s’agit de la progression la plus forte enregistrée à l’échelle nationale. Le taux de déploiement de l’apprentissage y est pourtant le plus faible de France (7 apprentis pour 100 entreprises artisanales contre 12 en moyenne).Dans la moitié sud du territoire, l’augmentation des effectifs en apprentis est forte en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+19%) et en Occitanie (+14%). Les taux de déploiement de l’apprentissage dans les entreprises artisanales y sont respectivement de 9% et de 10%.La Normandie, 2ème région par son taux de déploiement (19%, soit 1 apprenti pour 5 entreprises) enregistre également une forte progression du nombre d’apprentis (14%).Méthodologie de l’étude Le « baromètre de l’artisanat » est réalisé par l’Institut Supérieur des Métiers avec le soutien de MAAF. Publié 4 fois par an, ce baromètre met en avant les grandes tendances d’évolution du secteur de l’artisanat dans ses différentes composantes économiques et sociales (caractéristiques des dirigeants, des entreprises, des emplois, selon les secteurs et les territoires). Sources : les données du baromètre sont issues de l’exploitation, par l’ISM, de fichiers de données nationaux du Ministère de l’Éducation Nationale (Enquête SIFA et INSER JEUNES).
Il y a 2 ans et 251 jours

La croissance de l'apprentissage fortement due au supérieur, selon le ministère du Travail

"Alors qu'en 2018, près de quatre nouveaux contrats d'apprentissage privés sur dix préparaient à une formation du supérieur, cette proportion atteint six sur dix en 2021", précise la direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).Les niveaux bac +3 ou plus représentent 38% des contrats contre 20% en 2018. La part des bac +2 s'élève à 22% contre 18% trois ans avant. La Dares rappelle que 733.200 contrats d'apprentissage ont débuté en 2021, soit 38% de plus qu'en 2020."Sur deux ans, entre 2019 et 2021, le nombre d'entrées double", souligne-t-elle.Fin 2021, le nombre d'apprentis s'élève à 892.100, soit 33% de plus que fin 2020.Pour la Dares, cette croissance s'explique à la fois par la réforme de 2018 (qui a notamment libéralisé l'ouverture de centres de formation et élargi l'apprentissage aux 26-29 ans), ainsi que par l'aide exceptionnelle (5.000 euros pour l'embauche d'un mineur, 8.000 euros pour un majeur) mise en place mi-2020 en réponse à la crise sanitaire du Covid-19.Cette aide exceptionnelle - prolongée pour l'instant jusque fin 2022 – a contribué à cet essor dans le supérieur car les formations du supérieur peuvent y être éligibles, ce qui n'était pas le cas avec l'aide précédente à laquelle elle s'est substituée.En conséquence, les apprentis sont de plus en plus âgés. Les mineurs représentent seulement 19% des nouveaux contrats en 2021 contre 37% en 2018.Par secteur, la part du tertiaire progresse de 12 points entre 2018 et 2021 pour s'établir à 71%. La part des autres secteurs recule: -6 points pour l'industrie (à 15% en 2021), -5 points pour la construction (à 11%).La Dares constate également une féminisation de l'apprentissage (44% des contrats en 2021 contre 34% en 2018) qui n'est pas seulement due à la tertiarisation. Les femmes représentent ainsi 11% des contrats d'apprentissage commencés en 2021 dans la construction contre 6% en 2018.
Il y a 2 ans et 251 jours

Calepin - Le désenfumage naturel

Il y a 2 ans et 251 jours

Saint-Gobain va céder son activité cristaux et détecteurs

Le groupe indique être "entré en négociations exclusives" pour la cession de cette activité à un consortium mené par SK Capital Partners associé à Edgewater Capital Partners, deux fonds américains de capital-investissement spécialisés dans les matériaux de haute technologie.Ces derniers ont soumis "une offre d'achat ferme et irrévocable pour une valeur d'entreprise de 214 millions de dollars américains", a précisé le groupe.Saint-Gobain espère finaliser au quatrième trimestre 2022 cette transaction, après une consultation des instances représentatives du personnel et à condition d'obtenir le feu vert des autorités réglementaires.L'activité emploie environ 400 personnes dans six usines (deux en France, trois aux Etats-Unis et une en Inde) et a généré en 2021 un chiffre d'affaires de près de 75 millions d'euros avec une marge d'Ebitda ajusté d'environ 20%.Elle fournit des solutions de détection de radiations pour l'imagerie médicale, la sécurité, la sûreté nucléaire, l'exploration pétrolière et gazière, et pour la surveillance environnementale, ainsi que des produits à base de saphir pour la médecine, l'industrie, l'électronique et l'aérospatial, a indiqué le groupe.Saint-Gobain entend, via cette transaction, concentrer les activités de sa division "Solutions de Haute Performance" sur les marchés où le groupe "permet à ses clients d'accélérer leur démarche vers la neutralité carbone et la circularité", dans le cadre de son plan stratégique baptisé "Grow & Impact".
Il y a 2 ans et 251 jours

Cem’in’Eu annonce la mise sur le marché d’un ciment bas carbone

La réduction de l’empreinte carbone a toujours été au cours de la démarche de Cem’In’Eu depuis sa création avec la mise en place d’une logistique multimodale, maritime, fluviale et ferroviaire qui réduit au maximum les émissions de CO2 liées au transport. Aujourd’hui Cem’In’Eu investit pour produire un ciment à base de pouzzolane, matière première naturelle extraite localement, baissant fortement le pourcentage de clinker et donc de l’empreinte carbone du ciment. Le recours à la pouzzolane représente un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments produits par Cem’In’Eu, en vrac comme en sac.Grâce à un contrat d’approvisionnement à long terme, Cem’In’Eu a sécurisé son approvisionnement de pouzzolanes, indispensables à la formulation de son ciment bas carbone sans risque de rupture de la chaine d’approvisionnement. Ce sont ainsi 300 kt de ciment bas carbone qui pourront être produites sur les 4 prochaines années. Pour la première fois en France un ciment bas carbone en sac est mis sur le marché avec un taux de clinker ramené à 50%. Ce qui représente une baisse de 30%. Pour la partie vrac, le taux de clinker sera abaissé de près de 20%.Cela représente un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments vendus par Cem’In’Eu.Des investissements sécurisés pour l’adaptation de l’outil industriel de Rhône-ciments Les commandes des équipements nécessaires à cette nouvelle production ont été passées. Elles sont financées avec la Caisse d’Épargne Loire Drôme Ardèche, acteur local très engagé dans le soutien de l’activité industrielle dans les territoires. Ce nouveau dispositif industriel sera à terme dupliqué sur les autres sites de production du groupe. L’exigence de la qualité Les premiers essais en laboratoires, industriels et en application ont été réalisés avec succès. Pour ces nouveaux ciments, Cem’In’Eu poursuivra sa politique certificative exigeante et une première certification CE et NF est attendue dès la fin de l’année pour le premier ciment. Les premiers ciments bas carbones de Cem’In’Eu seront mis sur le marché au 1er trimestre 2023.
Il y a 2 ans et 251 jours

Otovo réalise la 2000ème vente avec son modèle de marketplace en France

Otovo a acquis l'acteur français du solaire résidentiel In Sun We Trust (ISWT) en mars 2019, faisant de la France son troisième marché après la Norvège et la Suède.Fonctionnant initialement sur un modèle de courtier, ISWT a été intégré à Otovo et a basculé vers un modèle de marketplace similaire à celui utilisé sur les 10 marchés d'Otovo aujourd'hui. Le modèle Otovo automatise la comparaison des devis des installateurs pour les projets des clients, ce qui permet à ces derniers de bénéficier de la meilleure offre disponible, instantanément.Jean Rosado a pris le poste de directeur général en mai 2021, et la société a depuis connu une forte croissance et une amélioration de sa rentabilité. Il commente cette étape importante : « Je suis très fier de ce que mon équipe a accompli en si peu de temps. Le modèle de marketplace s'est avéré très efficace en France, ce qui nous a permis d'accélérer notre rythme de vente au cours de l'année dernière. Les propriétaires français veulent se prémunir contre la hausse des coûts de l'énergie qu'ils constatent dans d'autres pays européens. Ils considèrent de plus en plus l'énergie solaire comme le meilleur moyen d'y parvenir. De nombreux clients sont également motivés par la volonté de contribuer à la lutte contre le changement climatique, d'accroître l'indépendance énergétique de l'Europe et de ne plus dépendre des importations de combustibles fossiles. »Contrairement à la majorité des Européens, les ménages français ont jusqu'à présent été protégés de la crise énergétique par des subventions publiques sous forme de plafonnement des prix du gaz et de l'électricité, de chèques énergie et de réduction des impôts. Selon le groupe de réflexion Bruegel, basé à Bruxelles, le gouvernement français devrait consacrer 38 milliards d'euros à des mesures visant à contrer la hausse des prix. L'incertitude quant au calendrier et à l'ampleur de la hausse des prix affecte la confiance des ménages en France.Pour Andreas Thorsheim, PDG d’Otovo : « La France est le géant endormi de la scène solaire résidentielle européenne. Elle est en train de sortir de son sommeil. Jean et son équipe se sont assurés que deux mille foyers français supplémentaires puissent bénéficier de l'installation de panneaux solaires sur leurs toits, réduisant ainsi leurs factures d'énergie pour les décennies à venir, et augmentant leur indépendance énergétique. »Au total, sur l'ensemble des marchés, Otovo poursuit sa croissance en vue de devenir le premier acteur du solaire résidentiel en Europe. Au 18 juillet et au 1er août, Otovo a respectivement vendu et installé plus de systèmes en 2022 que durant toute l'année 2021.« Nous continuons à démontrer la capacité d'Otovo à prendre de l'ampleur en Europe continentale », indique Andreas Thorsheim.