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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 251 jours

La croissance de l'apprentissage fortement due au supérieur, selon le ministère du Travail

"Alors qu'en 2018, près de quatre nouveaux contrats d'apprentissage privés sur dix préparaient à une formation du supérieur, cette proportion atteint six sur dix en 2021", précise la direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).Les niveaux bac +3 ou plus représentent 38% des contrats contre 20% en 2018. La part des bac +2 s'élève à 22% contre 18% trois ans avant. La Dares rappelle que 733.200 contrats d'apprentissage ont débuté en 2021, soit 38% de plus qu'en 2020."Sur deux ans, entre 2019 et 2021, le nombre d'entrées double", souligne-t-elle.Fin 2021, le nombre d'apprentis s'élève à 892.100, soit 33% de plus que fin 2020.Pour la Dares, cette croissance s'explique à la fois par la réforme de 2018 (qui a notamment libéralisé l'ouverture de centres de formation et élargi l'apprentissage aux 26-29 ans), ainsi que par l'aide exceptionnelle (5.000 euros pour l'embauche d'un mineur, 8.000 euros pour un majeur) mise en place mi-2020 en réponse à la crise sanitaire du Covid-19.Cette aide exceptionnelle - prolongée pour l'instant jusque fin 2022 – a contribué à cet essor dans le supérieur car les formations du supérieur peuvent y être éligibles, ce qui n'était pas le cas avec l'aide précédente à laquelle elle s'est substituée.En conséquence, les apprentis sont de plus en plus âgés. Les mineurs représentent seulement 19% des nouveaux contrats en 2021 contre 37% en 2018.Par secteur, la part du tertiaire progresse de 12 points entre 2018 et 2021 pour s'établir à 71%. La part des autres secteurs recule: -6 points pour l'industrie (à 15% en 2021), -5 points pour la construction (à 11%).La Dares constate également une féminisation de l'apprentissage (44% des contrats en 2021 contre 34% en 2018) qui n'est pas seulement due à la tertiarisation. Les femmes représentent ainsi 11% des contrats d'apprentissage commencés en 2021 dans la construction contre 6% en 2018.
Il y a 2 ans et 251 jours

Calepin - Le désenfumage naturel

Il y a 2 ans et 251 jours

Saint-Gobain va céder son activité cristaux et détecteurs

Le groupe indique être "entré en négociations exclusives" pour la cession de cette activité à un consortium mené par SK Capital Partners associé à Edgewater Capital Partners, deux fonds américains de capital-investissement spécialisés dans les matériaux de haute technologie.Ces derniers ont soumis "une offre d'achat ferme et irrévocable pour une valeur d'entreprise de 214 millions de dollars américains", a précisé le groupe.Saint-Gobain espère finaliser au quatrième trimestre 2022 cette transaction, après une consultation des instances représentatives du personnel et à condition d'obtenir le feu vert des autorités réglementaires.L'activité emploie environ 400 personnes dans six usines (deux en France, trois aux Etats-Unis et une en Inde) et a généré en 2021 un chiffre d'affaires de près de 75 millions d'euros avec une marge d'Ebitda ajusté d'environ 20%.Elle fournit des solutions de détection de radiations pour l'imagerie médicale, la sécurité, la sûreté nucléaire, l'exploration pétrolière et gazière, et pour la surveillance environnementale, ainsi que des produits à base de saphir pour la médecine, l'industrie, l'électronique et l'aérospatial, a indiqué le groupe.Saint-Gobain entend, via cette transaction, concentrer les activités de sa division "Solutions de Haute Performance" sur les marchés où le groupe "permet à ses clients d'accélérer leur démarche vers la neutralité carbone et la circularité", dans le cadre de son plan stratégique baptisé "Grow & Impact".
Il y a 2 ans et 251 jours

Cem’in’Eu annonce la mise sur le marché d’un ciment bas carbone

La réduction de l’empreinte carbone a toujours été au cours de la démarche de Cem’In’Eu depuis sa création avec la mise en place d’une logistique multimodale, maritime, fluviale et ferroviaire qui réduit au maximum les émissions de CO2 liées au transport. Aujourd’hui Cem’In’Eu investit pour produire un ciment à base de pouzzolane, matière première naturelle extraite localement, baissant fortement le pourcentage de clinker et donc de l’empreinte carbone du ciment. Le recours à la pouzzolane représente un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments produits par Cem’In’Eu, en vrac comme en sac.Grâce à un contrat d’approvisionnement à long terme, Cem’In’Eu a sécurisé son approvisionnement de pouzzolanes, indispensables à la formulation de son ciment bas carbone sans risque de rupture de la chaine d’approvisionnement. Ce sont ainsi 300 kt de ciment bas carbone qui pourront être produites sur les 4 prochaines années. Pour la première fois en France un ciment bas carbone en sac est mis sur le marché avec un taux de clinker ramené à 50%. Ce qui représente une baisse de 30%. Pour la partie vrac, le taux de clinker sera abaissé de près de 20%.Cela représente un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments vendus par Cem’In’Eu.Des investissements sécurisés pour l’adaptation de l’outil industriel de Rhône-ciments Les commandes des équipements nécessaires à cette nouvelle production ont été passées. Elles sont financées avec la Caisse d’Épargne Loire Drôme Ardèche, acteur local très engagé dans le soutien de l’activité industrielle dans les territoires. Ce nouveau dispositif industriel sera à terme dupliqué sur les autres sites de production du groupe. L’exigence de la qualité Les premiers essais en laboratoires, industriels et en application ont été réalisés avec succès. Pour ces nouveaux ciments, Cem’In’Eu poursuivra sa politique certificative exigeante et une première certification CE et NF est attendue dès la fin de l’année pour le premier ciment. Les premiers ciments bas carbones de Cem’In’Eu seront mis sur le marché au 1er trimestre 2023.
Il y a 2 ans et 251 jours

Otovo réalise la 2000ème vente avec son modèle de marketplace en France

Otovo a acquis l'acteur français du solaire résidentiel In Sun We Trust (ISWT) en mars 2019, faisant de la France son troisième marché après la Norvège et la Suède.Fonctionnant initialement sur un modèle de courtier, ISWT a été intégré à Otovo et a basculé vers un modèle de marketplace similaire à celui utilisé sur les 10 marchés d'Otovo aujourd'hui. Le modèle Otovo automatise la comparaison des devis des installateurs pour les projets des clients, ce qui permet à ces derniers de bénéficier de la meilleure offre disponible, instantanément.Jean Rosado a pris le poste de directeur général en mai 2021, et la société a depuis connu une forte croissance et une amélioration de sa rentabilité. Il commente cette étape importante : « Je suis très fier de ce que mon équipe a accompli en si peu de temps. Le modèle de marketplace s'est avéré très efficace en France, ce qui nous a permis d'accélérer notre rythme de vente au cours de l'année dernière. Les propriétaires français veulent se prémunir contre la hausse des coûts de l'énergie qu'ils constatent dans d'autres pays européens. Ils considèrent de plus en plus l'énergie solaire comme le meilleur moyen d'y parvenir. De nombreux clients sont également motivés par la volonté de contribuer à la lutte contre le changement climatique, d'accroître l'indépendance énergétique de l'Europe et de ne plus dépendre des importations de combustibles fossiles. »Contrairement à la majorité des Européens, les ménages français ont jusqu'à présent été protégés de la crise énergétique par des subventions publiques sous forme de plafonnement des prix du gaz et de l'électricité, de chèques énergie et de réduction des impôts. Selon le groupe de réflexion Bruegel, basé à Bruxelles, le gouvernement français devrait consacrer 38 milliards d'euros à des mesures visant à contrer la hausse des prix. L'incertitude quant au calendrier et à l'ampleur de la hausse des prix affecte la confiance des ménages en France.Pour Andreas Thorsheim, PDG d’Otovo : « La France est le géant endormi de la scène solaire résidentielle européenne. Elle est en train de sortir de son sommeil. Jean et son équipe se sont assurés que deux mille foyers français supplémentaires puissent bénéficier de l'installation de panneaux solaires sur leurs toits, réduisant ainsi leurs factures d'énergie pour les décennies à venir, et augmentant leur indépendance énergétique. »Au total, sur l'ensemble des marchés, Otovo poursuit sa croissance en vue de devenir le premier acteur du solaire résidentiel en Europe. Au 18 juillet et au 1er août, Otovo a respectivement vendu et installé plus de systèmes en 2022 que durant toute l'année 2021.« Nous continuons à démontrer la capacité d'Otovo à prendre de l'ampleur en Europe continentale », indique Andreas Thorsheim.
Il y a 2 ans et 251 jours

Une terrasse en bois Kebony entoure une piscine avec vue sur les collines du Texas

Située près de Dripping Springs au Texas, Peached Casita a été conçue et construite par Kim Lewis, de l’agence Kim Lewis Designs. Cette petite maison de 52 m2 offre un écrin paisible et romantique en plein cœur de la nature, avec sa piscine ronde entourée d’une terrasse en bois Kebony.Le bois Kebony a été choisi pour ce projet en raison de sa capacité à résister à la chaleur et au soleil texans. Son apparence moderne, qui acquiert une élégante patine gris argenté avec le temps, a également contribué à séduire l’architecte. Les planches de la terrasse Kebony ont été installées en toute facilité à l’aide de la méthode Step-Clic, tandis que le clip de fixation caché Fastenator a été utilisé pour la zone entourant la piscine.L’apparence caractéristique du bois Kebony permet à cette terrasse de s’intégrer harmonieusement dans l’expression moderne-bohème de la maison autant que dans le paysage naturel environnant. Développée en Norvège, la technologie Kebony est un procédé breveté et respectueux de l’environnement qui modifie les bois résineux issus de sources durables, en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un produit d’origine organique. Ces résineux adoptent alors les qualités d’un bois dur tropical, à savoir une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées.Peached Casita est disponible à la location pour une évasion en immersion totale dans le calme des collines du Texas, tout en restant à proximité des points d’intérêt d’Austin et de Dripping Springs.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 2 ans et 252 jours

Réforme de l'assurance chômage : "Je ne tomberai pas dans ce piège", dit Berger (CFDT)

Après avoir rappelé que "plus de la moitié des gens ne sont pas indemnisés" quand ils sont au chômage, le numéro un de la CFDT a dénoncé sur franceinfo "une mesure idéologique et dogmatique qui n'est en rien efficace et qui en plus est injuste". Et, pour la "mise en oeuvre d'une telle mesure, si on disait +quand ça va mieux on va baisser les indemnités chômage et quand ça va moins bien on va les augmenter+", cela serait "infaisable", a-t-il estimé."Quelques personnes à la tête de ce pays pensent que, parce que l'on appuiera sur la tête des chômeurs, on règlera les difficultés de recrutement. Toutes les études montrent que le problème, c'est la formation, l'attractivité de ces métiers et la localisation" des emplois, a souligné Laurent Berger. "Arrêtons de faire croire qu'il y aurait une solution miracle sur lesdifficultés de recrutement"."Je ne tomberai pas dans ce piège", "ces règles on ne les écrira pas", a-t-il déclaré. "J'ai dit" au ministre du Travail Olivier Dussopt "en face à face: (…) vous ne nous prendrez pas au piège cette fois-ci à nous faire une lettre de cadrage tellement serrée sur les règles d'indemnisation chômage que, de toute façon, on ne se mettra pas d'accord avec le patronat et que vous direz +ils ne sont pas responsables+", a ajouté Laurent Berger.Le ministre avait indiqué mardi que le projet de loi prolongeant les règles actuelles d'assurance chômage au-delà du 1er novembre serait présenté au Conseil des ministres la semaine prochaine et qu'il saisirait dans la foulée les partenaires sociaux d'une demande de concertation sur la réforme de l'indemnisation.
Il y a 2 ans et 252 jours

Pire mois d'août en 12 ans pour les incendies en Amazonie

Les satellites de l'Institut national de recherche spatiale (INPE) ont détecté 33.116 foyers d'incendie en Amazonie le mois dernier, contre 28.060 en août 2021.Le mois d'août est habituellement le plus critique pour les feux de forêt, au cœur de la saison sèche.Pas moins de 3.358 foyers ont été identifiés pour la seule journée du 22 août, du jamais vu pour un comptage quotidien depuis septembre 2007.C'est un chiffre trois fois plus élevé que le 10 août 2019, dit "journée du feu", lorsque les agriculteurs brésiliens ont lancé une vaste opération de brûlis dans le nord-est. La fumée s'était propagée à Sao Paulo (sud), à quelque 2.500 kilomètres de là, suscitant une vive condamnation internationale.Sur les huit premiers mois de l'année, l'INPE a au total détecté 46.022 foyers d'incendie, une augmentation de 16% par rapport à la période janvier-août 2021.Pour ce qui est du mois d'août, l'Amazonie n'avait jamais autant brûlé depuis 12 ans (45.018 foyers en 2010).Depuis 2010, les quatre pires chiffres pour ce mois de l'année correspondent aux quatre années de mandat du président d'extrême droite Jair Bolsonaro (30.900 en 2019, 29.307 en 2020, 28.060 en 2021 et 33.116 en 2022), qui brigue un nouveau mandat en octobre."Cette augmentation effrénée du nombre des incendies ces quatre dernières années est étroitement liée à la hausse de la déforestation", explique Mariana Napolitano, de l'antenne brésilienne de WWF."La forêt amazonienne est tropicale et humide. Le feu ne fait pas partie de son cycle naturel. Les incendies n'arrivent pas de façon spontanée, ils sont toujours liés à des actions humaines", poursuit-elle.Selon les experts, ces incendies sont notamment provoqués par des agriculteurs qui défrichent illégalement les terres en brûlant les arbres. La déforestation est également au plus haut au Brésil, avec 3.988 km2 déboisés au premier semestre, un record depuis que ces données ont commencé à être compilées par le système de surveillance par satellite Deter de de l'INPE, en 2016.
Il y a 2 ans et 253 jours

Incendie d'ampleur dans une Californie écrasée par la chaleur

Des avions bombardiers d'eau sont mobilisés pour tenter de contrôler un feu qui s'est déclenché mercredi et qui a déjà touché plus de 2.100 hectares de l'arrière-pays de Los Angeles. Sept pompiers ont été brièvement hospitalisés pour des légères blessures liées à la chaleur, ont annoncé des responsables des pompiers.La Californie fait face, comme certaines régions du Nevada et de l'Arizona, à une nouvelle journée de températures extrêmes. Un dôme de chaleur s'est installé sur la région, poussant le mercure à grimper jusqu'à 43°C jeudi dans la région de l'incendie.Cette météo étouffante devrait se maintenir jusqu'à la semaine prochaine, avec des pics de température jusqu'à 46°C.L'incendie en bord d'autoroute, baptisé "Route Fire", est "un signal d'alarme" sur le risque incendie actuel, a déclaré Robert Garcia, le responsable des pompiers pour les forêts de la région de Los Angeles.Les conditions actuelles pourraient conduire à des incendies "très rapides" avec un "comportement explosif", a-t-il dit. "Les prochains jours vont être très difficiles", a prévenu M. Garcia devant la presse.Le "Route Fire", qui a bloqué quelques heures durant le principal axe routier reliant Los Angeles à San Francisco, est en partie maîtrisé, ont fait savoir les pompiers, mais encore beaucoup reste à faire pour parvenir à son extinction."Une chaleur intense, une faible humidité et un terrain accidenté vont compliquer le travail des pompiers", ont précisé les autorités dans un point de situation. Elles estiment que cela va favoriser de grand panaches de fumée, l'avancée du feu vers le haut des reliefs et le déclenchement d'autres feu annexes à proximité.Manque d'électricitéLa vague de chaleur qui touche l'Ouest des Etats-Unis a aussi provoqué des perturbations sur le réseau électrique californien. Son régulateur, California ISO, demande aux ménages de limiter leur consommation de 16H00 à 21H00 afin d'éviter une saturation.Parmi les mesures recommandées, figure l'arrêt du rechargement des véhicules électriques à ces heures, dans un Etat qui a annoncé quelques jours auparavant bannir la vente de voitures neuves à essence d'ici 2035.La réduction de la demande qui résulterait de ces gestes "peut aider à la stabilisation du réseau électrique aux périodes de forte demande et (ainsi) éviter des mesures d'urgence qui incluent des coupures" temporaires, a écrit California ISO dans son message d'alerte.En pleine journée, l'ensemble des panneaux solaires fournissent un tiers de l'électricité en Californie.Mais, à la tombée du soleil, l'offre d'énergie photovoltaïque s'interrompt brutalement, laissant les autres sources d'électricité prendre le relais – ce qui pose problème en début de soirée, quand la chaleur de la journée n'est pas encore retombée, poussant la demande via la climatisation.Mercredi, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a levé temporairement des restrictions afin que des centrales électriques fonctionnant aux énergies fossiles puissent produire davantage.Le service météorologique américain (NWS) a publié une alerte "chaleur excessive" pour la majorité de la Californie, ainsi que dans certaines parties de l'Arizona et du Nevada, avertissant de "températures dangereusement chaudes" pour les prochains jours.Le mercure devrait rester très haut - plus de 25°C - la nuit. Dans le sud de la Californie, les vagues de chaleur ne sont pas inhabituelles en septembre, mais des températures au-dessus de 37°C sont considérées très chaudes, même pour une région réputée pour son fort ensoleillement.Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète -- et ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s'allonger et s'intensifier.L'Ouest américain est frappé par plus de deux décennies d'une sécheresse dévastatrice, aggravée par le changement climatique.
Il y a 2 ans et 254 jours

Face à la crise de l'énergie, Berger appelle à réactiver le chômage partiel et à prendre des mesures ciblées

"D'un Conseil de défense comme celui-là (je n'attends) pas grand-chose", a-t-il lancé sur franceinfo au sujet de la réunion réunie vendredi matin autour d'Emmanuel Macron sur la crise énergétique. "Il va falloir, à un moment donné, qu'on sorte de la gestion d'un certain nombre de situations de crise par des conseils de défense", a-t-il aussi estimé.Pour le numéro un de la CFDT, "beaucoup de décisions nécessiteront d'être délibérées, d'être concertées, d'être partagées" et "il va falloir beaucoup de dialogue social sur ces enjeux-là aussi"."Je demande que les travailleurs, les représentants des entreprises soient associés aux discussions. Quand on va parler sobriété énergétique dans les entreprises, il va falloir qu'on parle organisation du travail, de comment les salariés viennent au travail...", a-t-il exposé.Pour Laurent Berger, "il n'y aura pas de bonne proposition généralisée". Par exemple, "peut-être que, dans certains endroits, on pourra flécher certains jours particuliers de télétravail", mais pas partout.Face à des interruptions d'activité décidées par certaines entreprises liées à la hausse des tarifs de l'énergie, à l'image de Duralex, "il va falloir réactiver les dispositifs d'accompagnement des travailleurs, notamment en matière de chômage partiel" pris en charge à 100%, selon le dirigeant de la centrale syndicale."Il faudra des dispositifs de soutien de la part de l'Etat, de l'Unedic qui finance une partie du chômage partiel", et la prise en compte de "toute la filière, y compris les sous-traitants", a-t-il détaillé.Plus largement, le numéro un de la CFDT a considéré comme "une bonne chose" la sobriété énergétique mais insisté sur "une sobriété juste".Sur le bouclier tarifaire ou la ristourne sur les carburants, "il faut qu'on sorte des mesures généralisées" pour passer à des "mesures ciblées" sur les "ménages les plus modestes", sur les "plus de 12 millions de personnes en situation de précarité énergétique" qui subissent "un impact beaucoup plus important" de la hausse des prix de l'énergie, a-t-il dit.
Il y a 2 ans et 254 jours

A Rotterdam, une promenade sur les toits pour découvrir la ville du futur

Une association de la ville portuaire a construit une passerelle temporaire reliant durant un mois des bâtiments du centre-ville, guidant les visiteurs au gré d'idées d'utilisations des toits dans un des pays les plus densément peuplés du monde.L'idée est de convaincre les Néerlandais que la ville a tout à y gagner à se développer "en couches".Les villes ne voient pas le potentiel de cet "espace que nous avons au-dessus de la ville et que nous n'utilisons pas", explique à l'AFP Léon van Geest, directeur de l'association "Dakendagen". Même à Rotterdam, plutôt précurseur par rapport au reste des Pays-Bas et reconnue pour son effervescence architecturale, "à peine 3% des toits plats sont utilisés", contre 1,8% dans le reste du pays, souligne-t-il.Pour encourager leur exploitation, la promenade dans les airs, qui dure une quarantaine de minutes, expose jusqu'au 24 juin éoliennes, panneaux solaires, oeuvres d'art, exemples de biotopes ou encore une cible d'atterrissage pour drones.Y est également exposée la maquette d'un projet pilote d'un "village sur le toit", attendant l'aval des autorités municipales, où pousseraient des cultures et seraient installées des tiny house, ces petites maisons nomades construites en matériaux durables."Je suis convaincu que cela deviendra une réalité", estime M. Van Geest. Car alors que la population est de plus en plus urbaine, "l'espace devient une denrée rare en ville, il va falloir exploiter les toits". "Ville verte sur la ville"Les Pays-Bas sont par ailleurs particulièrement vulnérables au changement climatique car environ un tiers du territoire se trouve au-dessous du niveau de la mer.Transformer la ville pourrait prendre des décennies, admet M. Van Geest, mais la balade donne une vue sur des initiatives réussies, mises à l'honneur lors des "Journées des toits", organisées par son association depuis six ans.Parmi celles-ci se trouve le populaire "DakAkker"(champ sur le toit, en néerlandais), un espace de 1.000 mètres carré sur le sixième étage d'un bâtiment, où poussent légumes, fruits et fleurs comestibles.Emile van Rinsum, directeur du Centre pour l'environnement de Rotterdam et l'un fondateurs de l'initiative, explique que son ONG a lancé ce projet sur le toit du bâtiment où étaient installés leurs bureaux il y près de dix ans.Son exploitation a été la première et la "plus grande ferme sur les toits" d'Europe, assure-t-il, avant d'être rattrapée par des initiatives similaires notamment à Bruxelles, Copenhague et Paris."C'est super chouette" de travailler à quelques volées d'escaliers de cet espace vert unique, calme au milieu de la ville, s'enthousiasme-t-il.Une partie de la production est livrée à des établissements de Rotterdam, et le restaurant aménagé à côté des cultures ne désemplit pas. "C'est un endroit très populaire", se réjouit-il. L'un des avantages de l'utilisation des toits est le stockage de l'eau en ville, alors que le changement climatique rend les pluies de plus en plus imprévisibles, observe-t-il.L'espace sur lequel poussent ses cultures peut stocker jusqu'à 60.000 litres d'eau, explique le Néerlandais."Il faut beaucoup plus" de ces biotopes dans les hauteurs qui permettent également de refroidir les bâtiments, martèle-t-il, pour arriver à une "sorte de ville verte sur la ville".Son organisation teste en outre depuis 2018 un "toit intelligent" pouvant stocker "encore plus d'eau" de pluie utilisée pour les cultures et dont le débit est contrôlé à l'aide de prévisions météorologiques. Un essai "réussi", déjà imité dans plusieurs villes néerlandaises.
Il y a 2 ans et 254 jours

Un parcours interactif innovant pour aider les entreprises du BTP à rédiger un PPSPS de qualité

Le Plan Particulier de sécurité et Protection de la Santé (PPSPS) est un document clé, indispensable pour les entreprises travaillant sur un chantier en co-activité. Véritable outil de prévention des risques, il est destiné à assurer la sécurité des opérateurs et les bonnes conditions de vie et d’hygiène sur le chantier.Pour le rédiger, l’OPPBTP propose de suivre un tout nouveau parcours interactif en 6 étapes, de l’analyse du PGC (Plan Général de Coordination) et préparation d’un PPSPS, en passant par la visite d’inspection commune, jusqu’à l’accueil simple et rapide sur chantier. Plusieurs outils sont à la disposition des entreprises pour une expérience fluide et simplifiée:Checklist de préparationTrames de documents facilement personnalisablesPlateforme de E-learningEnfin, un guide complet intitulé « Le PPSPS : pourquoi et comment le créer » est également téléchargeable gratuitement sur le site de l’OPPBTP. Ce guide propose 26 fiches aide-mémoire contenant divers conseils dans la mise en place de solutions de prévention par catégories de risque.
Il y a 2 ans et 254 jours

Catherine Vautrin nommée à la tête de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU)

Ancienne ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité, présidente de la commission « Aménagement urbain, logement et habitat indigne » de France urbaine, présidente d’une communauté urbaine portant d’ambitieux projets de rénovation urbaine, Catherine Vautrin est une personnalité reconnue et qualifiée en matière de politique de la ville.Présidente de la communauté urbaine du Grand Reims, co-présidente de la commission logement de France Urbaine, Catherine Vautrin représentait depuis 2019 les présidents d’établissements publics de coopération intercommunale, désignée par l’Association des communautés de France. Elle représentait également France Urbaine au conseil d’administration de l’ANRU.Etablissement public industriel et commercial, l’ANRU finance et accompagne la transformation de quartiers de la politique de la ville dans toute la France. Avec ses partenaires, l’ANRU joue un rôle essentiel dans l’amélioration des conditions de vie de millions d’habitants.Catherine Vautrin devra notamment poursuivre le déploiement du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), qui prévoit la transformation profonde de plus de 450 quartiers prioritaires de la politique de la ville en intervenant fortement sur l'habitat et les équipements publics, tout en favorisant la mixité dans ces territoires.Première présidente de l’ANRU, elle présidera son premier Conseil d’Administration le mardi 11 octobre 2022.Pour Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement : « Je tiens à féliciter chaleureusement Catherine Vautrin, nouvelle présidente de l’ANRU. Son expertise en matière de renouvellement urbain, unanimement reconnue par les acteurs de la politique de la ville, sera un atout considérable pour accompagner la mise en œuvre du NPNRU. Je connais son talent, son engagement et son goût du travail collectif. Autant de qualités qui seront nécessaires pour relever les deux grands défis de la politique de la ville : transformer nos quartiers populaires pour les rendre plus beaux, plus inclusifs, plus écologiques ; et améliorer la vie quotidienne de leurs habitants. Je sais pouvoir compter sur Catherine Vautrin pour avancer avec le gouvernement dans cette direction.»
Il y a 2 ans et 254 jours

Une coupure totale du gaz russe pourrait amputer d'un point la croissance française, selon Le Maire

Le président russe "Vladimir Poutine peut décider demain de couper totalement le gaz à destination de l'Europe, auquel cas nous aurons un impact sur la croissance française", a averti le numéro 2 du gouvernement français lors d'un déjeuner avec des journalistes.Concernant l'ampleur de cet impact, "j'ai donné le chiffre de 0,5%" ces derniers jours, a-t-il rappelé.Mais "en fonction de l'impact" qu'un arrêt complet des livraisons de gaz russe aura sur l'Allemagne "et de la possibilité d'avoir une récession en Allemagne, on peut avoir un impact qui irait jusqu'à un point de PIB", a estimé Bruno Le Maire.Depuis que la Russie a lancé une offensive militaire en Ukraine, fin février, l'Union européenne a adopté plusieurs paquets de sanctions économiques contre Moscou, auxquelles le Kremlin a répliqué par une baisse progressive des livraisons de gaz à destination du Vieux Continent.Ces tensions sur l'approvisionnement en gaz seront "un élément déterminant de la croissance française en 2023", a ajouté Bruno Le Maire. Dans son "programme de stabilité" envoyé en juillet à la Commission européenne, Bercy a tablé sur une progression d'1,4% du PIB français en 2023. La prévision du ministère de l'Economie est identique à celle de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) mais sensiblement supérieure aux attentes du Fonds monétaire international (1%)."La conjoncture, la géopolitique n'est pas bien orientée", a observé Bruno Le Maire.Redémarrer des réacteurs"Dans le court terme", en dehors des contraintes d'approvisionnement en gaz, le ministre a cité "les incertitudes économiques aux Etats-Unis, en Chine et celles qui pèsent sur l'Allemagne, notre principal partenaire commercial", par ailleurs grand consommateur de gaz russe.Il a réaffirmé sa prévision de croissance pour 2022, à 2,5%, au lendemain de la confirmation par l'Insee d'un rebond d'un demi-point de l'économie française au printemps, après un recul de 0,2% au premier trimestre."Je pense que nous ferons en 2022 les 2,5% que nous avons prévus, peut-être un peu mieux", a même espéré le ministre en soirée sur la chaîne LCI.Il s'est en revanche montré plus pessimiste sur l'inflation, estimant que le léger tassement enregistré par l'Insee en août (+5,8% sur un an, contre 6,1% en juillet) n'était pas encore le signe d'un ralentissement durable de la hausse des prix."Il y a un léger reflux (en août) mais nous sommes aujourd'hui à des niveaux d'inflation élevés, ça va durer encore plusieurs mois", a-t-il prédit."Il n'y aura pas de recul significatif de l'inflation avant début ou mi-2023", a-t-il poursuivi, dans la lignée des propos tenus ces dernières semaines.Interrogé sur les possibles tensions d'approvisionnement électrique cet hiver, alors que seuls 24 des 56 réacteurs du parc nucléaire français sont actuellement en service, Bruno Le Maire a martelé que le redémarrage des réacteurs à l'arrêt pour des problèmes non liés à la maintenance était une "urgence": "Les Français vont avoir besoin qu'avant la fin du mois de décembre 2022, en tout ou partie, les réacteurs mis à l'arrêt pour des problèmes de corrosion ou de soudures puissent redémarrer", a-t-il insisté.
Il y a 2 ans et 254 jours

Les banques veulent contenir la hausse des taux des crédits immobiliers pour une dynamique plus positive

Après une forte augmentation depuis le début de l’année, les conditions de taux restent légèrement orientées à la hausse, mais à un rythme moins soutenu. Ce mouvement s’explique par un contexte macroéconomique toujours incertain et par un effet de rattrapage de certaines banques en région qui pratiquaient encore des taux très compétitifs. La plupart des acteurs de la place ont ainsi communiqué à Pretto des barèmes stables ou en hausse contenue (+10 à 15 points de base max).Cela s’accompagne pour la première fois depuis plusieurs mois de perspectives de reprise. Des établissements affichent en effet de nouvelles ambitions de conquête : reprise de l’étude des dossiers, barèmes de taux en baisse dans de rares cas, propositions en taux variables ou mixtes, ouverture des outils informatiques pour ne pas bloquer les dossiers légèrement usuraires en anticipation de la future hausse du taux d’usure.Pour Pierre Chapon, Président de Pretto : « Dans le contexte actuel d’incertitude lié à l’accès au crédit immobilier les emprunteurs sont légitimement inquiets de leur capacité à obtenir un financement. Il est d’autant plus important de porter à leur connaissance les signaux encourageants qui apparaissent sur le front du crédit. D’une part, de nombreux dossiers sont encore financés et ce dans des conditions exceptionnelles puisqu’ils se font à un taux très inférieur à l’inflation, soit un taux réel négatif. D’autre part, nous constatons que des banques de référence font preuve d’une capacité d’adaptation et sont prêtes à étudier de nouvelles solutions. Je pense notamment à la dynamique très positive de relance des prêts à taux révisables capés, une alternative intéressante dans cette période d’inflation et de hausse des taux. Dans un marché du financement qui s’est complexifié les emprunteurs bien entourés qui sauront saisir ces opportunités pourraient être en situation de négocier les prix à la baisse auprès de vendeurs qui peuvent craindre une tendance baissière à venir. »
Il y a 2 ans et 254 jours

Qualité de l'air intérieur : les industriels de la ventilation sont à Interclima 2022

Penser qualité de l’air intérieur et ventilation devient pour les professionnels de la filière un des grands sujets à mettre en œuvre, en construction neuve comme en rénovation.En adressant la question de la QAI et de la ventilation, INTERCLIMA 2022, salon historique de toute la filière du génie climatique et qui se tiendra du 3 au 6 octobre à Paris, Porte de Versailles, s’empare ainsi d’un sujet fort d’actualité et d’avenir, pour apporter aux professionnels des clefs de réponse en termes de solutions, de pratiques, de formations et d’innovations.Un espace Qualité d'air intérieurL’ensemble de la filière pourra se rencontrer et échanger dans un espace dédié, imaginé par Uniclima en partenariat avec l’Association française de la Ventilation, née en janvier 2021, autour de Forum et Atelier.Avec ses 18 adhérents dont 7 organisations professionnelles fondatrices (CAPEB, COEDIS, FEDENE, UMGCCP-FFB, UNICLIMA, SNEFCCA et SYNASAV), c’est l’ensemble de la filière professionnelle de la ventilation qui se mobilise ainsi pour la première fois sur Interclima.Le Forum QAI : dans cet espace de prises de parole, dynamique et rythmé, experts, et fabricants se succèderont toutes les 30 mn pour présenter un produit, un service, le résultat d’une étude ou une solution, avec des sujets liés à la qualité d’air intérieur ou à la ventilation. Hall 3 stand J108L’Atelier QAI : ce stand d’Uniclima, en partenariat avec l’Association Française de la Ventilation permettra de sensibiliser les différents acteurs (maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, installateurs..) à la qualité des installations de ventilation. Dans ce lieu de rencontres totalement réinventé cette année, tout professionnel s’interrogeant sur une question liée à la QAI pourra accéder à une série de « serious game » lui permettant de tester ses connaissances de façon ludique. La maquette Un air en commun, proposée par l’Agence qualité construction (AQC), sensibilisera les visiteurs à la ventilation résidentielle. Jeux et quizz pédagogiques en ligne permettront aux installateurs, maîtres d’ouvrage ou bureaux d’études, de faire le point en matière de ventilation, grâce notamment au contenu du site batiment-ventilation.fr mis en place par la DHUP avec le soutien du CEREMA et du Club de la ventilation. Hall 3 stand K108Des engagements concrets signésUn accord Green Deal entre le Plan Bâtiment Durable (PBD) et l'Association française de la ventilation sera signé sur le salon en présence de Philippe Pelletier, président du PBD. Cet accord portera les engagements concrets de l'AFV pour la ventilation et la qualité de l'air intérieur des bâtiments en rénovation. Il s'agit notamment d'accompagner la montée en compétence des acteurs de la filière, de développer la maintenance et l'entretien des équipements, de favoriser le remplacement des équipements anciens en augmentant le taux de renouvellement annuel des groupes de VMC et aussi de favoriser l'installation de systèmes de ventilation dans les bâtiments anciens non équipés. Une attention particulière sera portée aux établissements scolaires qui ont fait l'objet d'une position forte en 5 points de la part de l'AFV.Les principaux acteurs de la QAI et de la ventilation ont répondu présentsDe nombreux acteurs de la QAI et de la ventilation seront positionnés autour de l’espace Qualité d’Air Intérieur, créant ainsi une zone d’affluence sur ces sujets.Retrouvez l’ensemble des exposants Qualité de l’air intérieur ici L'innovation technologique en ventilation largement représentée sur le salonParmi les 43 participants aux Awards de l'innovation d'Interclima 2022, 5 fabricants proposent des innovations dans le domaine des systèmes de ventilation (Aldes, Groupe Atlantic, France Air, S&P France et Zehnder Group France) et 4 autres proposent des unités intérieures de pompes à chaleur air/air participant au traitement de l'air intérieur (Thermor, Toshiba, Frigicoll France et Johnson Controls Hitachi...).D'autres solutions récentes ou inédites seront également présentées sur le salon.Pour son retour à la Porte de Versailles, après trois années de silence imposé par la crise sanitaire, INTERCLIMA 2022 s’annonce comme une édition exceptionnelle pour dresser l’état des lieux des solutions, des formations et des innovations et pour se projeter avec confiance dans l’avenir de la filière.
Il y a 2 ans et 254 jours

Évaluation immobilière et expertise immobilière : quelles différences ?

L'évaluation immobilièreL’estimation immobilière est une opération cruciale qui permet de connaître la valeur vénale précise d'un bien immobilier. Elle est importante puisqu'un vendeur n’a pas intérêt à proposer un prix trop élevé, ni à sous-évaluer son bien si il veut le vendre rapidement. Pour cette évaluation, deux possibilités existent :Réaliser son estimation immobilière en ligne avec un professionnel via une plateforme spécialisée.Depuis la loi Hoguet, cette méthode est gratuite quand elle est réalisée via une plateforme en ligne et souvent quand elle est faite par une agence immobilière. Elle évite de sous-évaluer ou de surévaluer la valeur de son bien immobilier en l'évaluant soi-même.Évaluer son bien soi-même.Avec cette méthode, pas de frais ou d'honoraires mais un risque de mauvaise évaluation. En effet, un propriétaire peut être biaisé dans son estimation par l'avis qu'il se fait de son bien.Trois méthodes existent pour calculer la valeur de son bien immobilier soi-même :La méthode par comparaison : La plus simple des trois, elle est aussi la plus prompte aux erreurs. En effet, il faut mettre en place des critères de comparaison précis pour déterminer la valeur du bien. On peut se baser sur la valeur d'un bien similaire ou avec des caractéristiques proches. Les critères peuvent inclure la localisation, la superficie, le nombre de pièces, etc... La méthode par capitalisation de revenu : Pour cette méthode il faut calculer la valeur du bien concerné par rapport aux revenus qu'il peut dégager. Il faut pour cela diviser le montant des revenus dégagés par le taux de rendement du marché.La méthode par le coût de remplacement : cette méthode est adaptée pour l'estimation des immeubles. La valeur du bien est défini en calculant les coûts impliqués par son remplacement à l'identique.L'expertise immobilièreSelon la FNAIM, le premier syndicat d'agences immobilières de France, « l'expertise consiste à apprécier la valeur vénale ou locative d’un bien ».La valeur vénale étant le prix pouvant être obtenu par le jeu de l'offre et de la demande dans un marché réel et la valeur locative, le loyer auquel un bien pourrait être loué dans des conditions réelles.L'expertise est par exemple nécessaire pour évaluer la valeur vénale d'un bien dans le cas des droits de succession ou de l'impôt sur la fortune immobilière.Cette expertise peut être demandée par un propriétaire, un assureur, un juge ou même les services fiscaux. L'expertise est évidemment payante et est réalisée par un expert immobilier. Ses honoraires sont libres mais se calculent souvent sur la base de la vacation horaire et des frais engagés pour mener à bien la mission, comme les frais de déplacements. À noter que la profession d'expert immobilier n'est pas une activité réglementée mais qu'il existe la certification européenne REV qui reconnaît la compétence et le sérieux des experts.Les méthodes d'évaluation de la valeur sont bien plus complexes que l'évaluation immobilière et prennent en compte de multiples paramètres, tant sur le plan juridique que sur le plans financiers, techniques, urbanistiques, etc... Comme l'estimation immobilière, la superficie, la localisation et l'état du bien sont pris en compte mais l'architecture, les matériaux utilisés pendant la construction, l'état des risques naturels, l'analyse des diagnostics, l'état du marché et d'autres critères sont également à rajoutés à la liste pour une expertise. De plus, la valeur fixée par une expertise varie dans le temps, à la hausse comme à la baisse.
Il y a 2 ans et 254 jours

Nouveau Edmalevel Screw système auto-nivelant et auto-vissant pour la pose de carrelage

En plus de la fonction auto-nivelante reconnue, le système EDMALEVEL SCREW, qui fait l’objet d’un dépôt de brevet, offre de nombreux avantages qui le rendent encore plus pratique :La tête de serrage transparente permet de conserver la visibilité du croisillon et du carreau,Cette tête de serrage est auto-vissante : une fois posée sur le croisillon et en lui donnant une simple impulsion, elle effectue elle-même la fonction de vissage sur le croisillon.Une fois la pose terminée, les croisillons se cassent très nettement d’un léger coup de pied, quel que soit le sens dans lequel est donné ce coup.Les différentes formes de croisillons de la gamme EDMALEVEL SCREW autorisent par ailleurs de multiples techniques de pose de carreaux :Croisillons linéaires pour tous les types de pose,Croisillons en croix pour les poses droites, en diagonale et les joints en croix,Croisillons en T pour les poses en chevrons, opus romain, parquets, joints contrariés et joints en croix.La gamme EDMALEVEL SCREW comprend des têtes de serrage, des croisillons de formes et d’épaisseurs différentes ainsi que deux kits de départ regroupant dans un même packaging, l’ensemble des éléments nécessaires (50 têtes de serrage + 100 croisillons linéaires) pour la pose de carreaux.Prix hors taxes indicatifs (les prix étant fixés librement par le distributeur) : Kit de départ 1 mm (Réf. 282055) ou 2 mm (Réf. : 282155) : 61 € HT Tête de serrage x 50 pièces (Réf. 281955) : 41 € HT Croisillons linéaires 1 mm (Réf. 281055) / 2 mm (Réf. 281355) / 3 mm (Réf. 281655) : 200 pièces : 21 € HT Croisillons en croix 1 mm (Réf. 281155) / 2 mm (Réf. 281455) / 3 mm (Réf. 281755) : 200 pièces : 21 € HT Croisillons en T 1 mm (Réf. 281255) / 2 mm (Réf. 281555) / 3 mm (Réf. 281855) : 200 pièces : 21 € HT Disponibles dans tous les points de vente spécialistes du métier du carreleur.
Il y a 2 ans et 254 jours

Eiffage annonce un résultat net en hausse de 36,2% au premier semestre

Le groupe qui a annoncé parallèlement être entré en négociation exclusive pour s'offrir Sun'R, spécialisée dans les énergies renouvelables et l'agrivoltaïsme, a réalisé de janvier à juin un résultat net part du groupe de 354 millions d'euros, sur un chiffre d'affaires consolidé de 9,45 milliards d'euros en hausse de 8,6% par rapport aux six premiers mois de 2021.Le bénéfice d'exploitation, qui représente 9,8% du chiffre d'affaires, a fait un bond de 36,2% à 925 millions d'euros.La branche construction a enregistré une activité en hausse de 5,1% à 2,07 milliards d'euros. En immobilier, le chiffre d'affaires a progressé de 7,5% à 500 millions d'euros, en revanche le nombre de réservations de logements a diminué à 1.519 unités contre 2.194 au premier semestre 2021.Dans la branche infrastructures, le chiffre d'affaires a progressé de 5,3% à 3,33 milliards d'euros. En France, l'activité a baissé de 2,8%, du fait d'une moindre activité sur les chantiers du Grand Paris Express, et de la fin des travaux sur le parc eolien offshore de Saint-Nazaire, mais elle fait un bond de 21,1% à l'international.Dans la branche Energie-Systèmes, l'activité croit de 9,1% à 2,45 milliards d'euros.Au premier semestre, le trafic autoroutier est en hausse par rapport au 1er semestre 2021 (+23,4% chez APRR, +22,8% sur l'autoroute A65, +19,9% sur le viaduc de Millau, et +14,5% sur l'autoroute de l'avenir au Sénégal). Dans ce secteur, le chiffre d'affaires est en hausse de 21,3% à 1,59 milliard d'euros.Comme beaucoup de groupes, Eiffage a procédé au premier semestre à des rachats d'actions. La part du capital auto-détenue au 30 juin est de 2,6% contre 2,4% au 31 décembre 2021."Concessions et travaux ayant désormais dépassé leur niveau d'activité d'avant crise sanitaire, Eiffage confirme une nouvelle progression de ses résultats en 2022", indique le communiqué.
Il y a 2 ans et 254 jours

Une façade accrocheuse en HIMACS

Un grand cube blanc en HIMACS est devenu un élément clé du siège de LongLife, une entreprise qui, depuis plus de 35 ans, crée avec passion des compléments alimentaires, des cosmétiques et des dispositifs médicaux pour aider les gens à maintenir un style de vie sain et équilibré. Le projet d'extension a été conçu par l'architecte Fernando Fantetti, qui a mis en valeur le bâtiment existant avec une structure cubique de panneaux de revêtement extérieur HIMACS, dans la teinte emblématique Alpine White. Le nouveau bâtiment, qui abrite la réception, la salle de conférence et le bureau du président, est doté de grandes fenêtres sur les quatre côtés qui laissent entrer la lumière naturelle, transformant les espaces intérieurs en d'agréables espaces lumineux.HIMACS peut également être thermoformé, pour créer n'importe quelle forme tridimensionnelle souhaitée, et est également très simple à entretenir et à nettoyer grâce à sa surface uniforme et non-poreuse, garantissant durablement beauté et fonctionnalité.HIMACS est également le premier matériau Solid Surface du marché à avoir reçu la certification ETA (Agrément Technique Européen) pour les matériaux de façade extérieure dans sa teinte Alpine White S728. Le Solid Surface de dernière génération a également obtenu la certification QB (Qualité bâtiment) en France ainsi que l'agrément ATec (Expert technique) du CSTB pour les façades de bâtiments.À propos du projet Projet : Extension du siège de LongLifeMaître d’ouvrage : Phoenix SrlLieu : Peschiera Borromeo (Milan) - ItalieArchitecte : Fernando FantettiMatériau : HIMACS Alpine White S028Éléments en HIMACS : "cube" facadeTransformateur HIMACS : Andreoli SrlDistributeur HIMACS : Arplast Laminati Srl
Il y a 2 ans et 255 jours

Face à la crise énergétique, les pays riverains de la mer Baltique veulent septupler l'éolien d'ici 2030

"Nous nous sommes mis d'accord pour septupler l'énergie éolienne dans la mer Baltique d'ici 2030", a annoncé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, qui organisait la rencontre à Copenhague réunissant également l'Allemagne, la Pologne, la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie."Nous sommes sur la ligne de front de la sécurité énergétique européenne", a-t-elle affirmé. "Dans cette guerre, Poutine utilise l'énergie comme une arme et a mis l'Europe, comme nous le savons tous, au bord d'une crise énergétique avec des prix de l'énergie qui s'envolent".Ces 20 gigawatts, qui devraient selon Copenhague permettre d'alimenter en électricité au moins 20 millions de foyers, "c'est plus que la capacité éolienne offshore actuelle dans l'ensemble de l'UE", a souligné Mme Frederiksen.D'ici 2050, la capacité de l'éolien en mer Baltique pourrait être portée à 93 gigawatts, d'après la déclaration."La tentative de Poutine de nous faire chanter avec les énergies fossiles échoue. Nous accélérons la transition verte. Nous nous débarrassons de la dépendance aux combustibles fossiles russes", s'est félicité la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.Bruxelles avait alors proposé de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%.Sur le plan climatique, l'UE vise une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050.Lundi, le Danemark a annoncé qu'il va augmenter de 2 à 3 gigawatts sa capacité éolienne au large de l'île de Bornholm en mer Baltique et relier cette production au réseau allemand.En mai, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique avaient déjà annoncé un accord similaire prévoyant d'installer pour près de 150 gigawatts d'éoliennes en mer du Nord d'ici 2050, pour en faire la "centrale électrique verte de l'Europe".
Il y a 2 ans et 255 jours

Elisabeth Borne souhaite avancer sur la réforme des retraites

"Nous souhaitons avancer mais on est aussi dans une démarche de concertation, d'écoute, de recherche d'un chemin. Il faut qu'on ait ces discussions avec les organisations patronales et syndicales, et avec le Parlement", a affirmé la Première ministre sur France Inter, au lendemain d'un séminaire gouvernemental à l'issue duquel cette réforme n'a pas été mentionnée."Ça reste un enjeu très important" et "les discussions, elles s'engageront après le Conseil national de la refondation", a souligné Mme Borne."Si on veut financer un modèle social protecteur, il faut avoir des ressources et on ne peut pas se priver d'une partie de notre capacité de travail pour créer les richesses. C'est aussi important pour pouvoir demain financer la transition écologique", a fait valoir la Première ministre. Le rapport annuel du Conseil d'orientation des retraites, qui précisera notamment l'ampleur des déficits du système de retraites à court et moyen terme, doit être publié le 15 septembre."Dans la foulée" du CNR, censé réunir partis, associations, patronat et syndicats sur les réformes à venir, "on va avoir un programme de discussions, d'abord sur l'assurance chômage, avec les organisations patronales et syndicales, mais il faut aussi qu'on puisse parler de ce sujet, qui est un sujet complexe", a détaillé la Première ministre.Mme Borne veut notamment discuter de "comment la part des seniors qui sont au travail peut augmenter" et "comment on peut travailler progressivement un peu plus longtemps". Elle a reconnu que le sujet était "complexe", selon "le métier que vous faites".La Première ministre n'avait pas cité cette réforme dans les chantiers du gouvernement, mercredi à l'issue du séminaire gouvernemental.Mais elle n'est "pas abandonnée" et son "déploiement progressif" sera mené "au cours de l'année 2023", avait affirmé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, jugeant "fondamental de concerter" en amont. "Nous voulons réformer le travail dans son ensemble incluant la question des retraites", avait-il précisé.
Il y a 2 ans et 255 jours

Lancement de l’IGEDD, l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable

Les missions de l'IGEDDL'Inspection générale de l'environnement et du développement durable est placée sous l'autorité du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.L’IGEDD intervient dans les domaines "de l'environnement, du climat, du développement durable, de la transition écologique, du logement, de l'urbanisme, de la politique de la ville, de l'aménagement du territoire, du paysage, de la construction, de l'énergie, des transports, des risques naturels et technologiques et de la mer".Elle contribue ainsi à la prospective, à la conception, au suivi de la mise en œuvre et à l'évaluation, à toutes les échelles géographiques, de ces politiques publiques. Elle assure également les missions d’audit et d’inspection des services du ministère.L’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) exerce en outre la mission d’autorité environnementale par sa formation nationale (l’Ae-IGEDD) et ses missions régionales (MRAe).Indépendance et impartialitéCes évolutions s'inscrivent dans le cadre de la réforme de la haute fonction publique, et notamment celle des services d’inspection générale et de leurs emplois, qui résulte du décret du 9 mars 2022. Elles assurent la qualité, l’indépendance et l’impartialité des travaux des membres de l’inspection.Décrets publiés au journal officiel :Le décret du 20 juillet 2022, précise que l’Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD) succède au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD).Le décret du 20 août 2022 définit l'organisation et les missions de cette inspection.
Il y a 2 ans et 255 jours

Une rentrée chargée pour le secteur de la rénovation énergétique

Menace de coupure d'approvisionnement en gaz russe, projet de loi de finances et nouveaux montants d'aides financières allouées aux travaux de rénovation énergétique et aux énergies renouvelables, annonces sur la stratégie climatique du prochain quinquennat, plan de sobriété, nouveau report de l'audit énergétique des logements mis en vente, interdiction d'augmentation des loyers pour les passoires thermiques…Hellio acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, fait le point sur les nombreux enjeux de la rentrée.Audit énergétique obligatoire en cas de vente d'une passoire thermique : un nouveau report au 1er avril 2023Initialement prévu par la Loi Climat et résilience pour le 1er janvier 2022, puis reporté une première fois au 1er septembre 2022, l'audit énergétique obligatoire des maisons et appartements en mono propriétés classés F ou G au Diagnostic de Performance Énergétique va faire l'objet d'un nouveau report par décret. Il deviendra obligatoire pour toute vente au 1er avril 2023. Réaction Hellio :Défendu par la plupart des fédérations du secteur de l'immobilier, le report de l'audit énergétique s'explique par le manque de formation et de préparation des professionnels chargés de la réalisation des audits qui pourrait entraîner une défaillance dans les résultats et obliger à réaliser des rénovations inadaptées aux réelles problématiques du logement.En effet, la fiabilité des audits est indispensable puisqu'ils visent à déterminer le prix de vente et à informer le futur acheteur du bien sur les travaux de rénovation énergétique à entreprendre ainsi que les frais à engager[1]”.[1] Cela concerne les DPE réalisés à partir du 1er janvier 2018. Si le DPE date d'avant cette date, il doit être refait.Passoires thermiques : le blocage des loyers depuis le 24 août 2022 pour les logements classés F ou G au DPESelon la loi du 22 août 2021[2] portant sur la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets, les loyers des logements classés F et G au DPE, qualifiés de “passoires énergétiques”, ne peuvent plus être augmentés depuis le 24 août 2022. Cette mesure concerne les nouveaux contrats de location et les contrats en cours, renouvelés ou tacitement reconduits, pour lesquels aucune hausse ne pourra être appliquée.[2] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046131733Aides financières aux travaux d'économies d'énergie: vers une hausse des budgets ?Prochaine loi de finances 2023 : vers une refonte de MaPrimeRénov' et un budget en hausse ?Pour rappel, le projet de loi de finances voté au dernier trimestre par le Parlement vise à déterminer chaque année l'ensemble des recettes et dépenses de l'État pour l'année suivante. Ce projet de loi contient le montant, la nature et l'affectation des ressources et des charges de l'État, il est présenté chaque année à l'automne par le Gouvernement.Il devrait figurer dans le projet de loi de finances pour 2023 :Le niveau du budget de MaPrimeRénov', de MaPrimeRénov'Sérénité, du chèque énergie si reconduit, etc. Ainsi que celui des autres aides dédiées aux économies d'énergie ;Le niveau de budget et de ressources humaines dédiées aux administrations compétentes en matière de transition énergétique : Ademe, Anah, France urbaine, etc.Réaction Hellio : « Afin d'atteindre les objectifs du Gouvernement en matière de rénovation énergétique des bâtiments et de diminuer drastiquement leur consommation d'énergie, outre l'augmentation du budget dédié à MaPrimeRénov', il serait pertinent de prioriser les financements dédiés aux bouquets de travaux et aux rénovations très performantes afin de garantir l'efficacité de l'opération. Hellio souligne également l'importance de renforcer certains effectifs d'agences d'État indispensables à la distribution de ces aides. »Une augmentation des montants des primes énergie versées pour les travaux d'économies d'énergieDans le cadre du plan de sobriété et de l'objectif de réduction de la consommation d'énergie de 40% d'ici 2050, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé un renforcement dès la rentrée du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE). Première aide financière dédiée aux économies d'énergie en France, elle est estimée aujourd'hui à près de 5 milliards d'euros par an versés sous forme de primes aux travaux par les énergéticiens (chauffage, isolation des murs, etc).Dispositif CEE d'aides aux travaux : une réhausse de l'objectif prévue pour septembre pour plus d'1,5 milliard d'euros de primes énergie par anUn projet de décret prévoit ainsi une réhausse de l'objectif de plus de 25%, correspondant à peu près à 1,5 milliard d'euros par an supplémentaires versés sous forme de primes aux travaux, réalisés principalement pour des ménages en situation de précarité[3].Enfin, dans le but de mieux encadrer le prix du marché issu du dispositif des CEE, le ministère de la Transition énergétique lancera, dès septembre 2022, une concertation avec les acteurs de la rénovation énergétique.Extension de la prime énergie Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs :L'arrêté du 12 juillet 2022[4] prévoit une extension de l'aide existante Coup de pouce Chauffage aux logements collectifs financée par le dispositif des CEE pour tous les travaux de remplacement de chauffage par des équipements à énergies renouvelables en habitat collectif – chaudière biomasse, pompe à chaleur collective et surtout raccordement aux réseaux de chaleur – pour tous travaux signés au 1er septembre 2022.Hellio fait partie des signataires de la charte d'engagement Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et collectifs tertiaires.[3] https://www.ecologie.gouv.fr/agnes-pannier-runacher-annonce-renforcement-des-dispositifs-soutien-aux-projets-defficacite[4] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046131733Exemple : Dans le cadre du raccordement d'un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur, deux critères techniques sont à respecter :Le bâtiment n'a jamais été raccordé à un réseau de chaleur avant la réalisation de l'opération ;Le réseau de chaleur est alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération. Dans ce cas, le montant de prime CEE pour un bâtiment de 100m² s'élève à 49.500 €.La mise en exécution du plan de sobriété énergétique dès la rentrée pour faire face à la menace d'un hiver sans gaz russeAfin de faire face à la menace d'une rupture des approvisionnements de gaz en Europe, la Commission européenne a présenté en urgence, le 20 juillet 2022, un plan de réduction de 15% de la consommation de gaz dans l'Union européenne. Au niveau national, le gouvernement a mis en place un plan de sobriété visant à réduire la dépendance de la France aux importations de gaz russe – même si celles-ci ne représentent que 17% -, favoriser les économies d'énergie et accélérer le déploiement des énergies renouvelables.Parmi les mesures arrêtées :Réduire de 10% la consommation d'énergie d'ici deux ans, par rapport à 2019 ;Faire appliquer les règles déjà en vigueur, notamment le respect des consignes de température : 19°C maximum pour le chauffage et 26°C pour la climatisation.Exécuter le volet du plan de sobriété dédié aux grandes surfaces commerciales à partir du 15 octobre 2022 : extinction des enseignes lumineuses et réduction de l'éclairage dans les surfaces de vente…Lancement de la concertation quinquennale sur la stratégie Énergie Climat du GouvernementLe 6 juillet 2022, Elisabeth Borne avait annoncé, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le lancement d'une concertation large dès le mois de septembre en vue de la préparation de la loi d'orientation énergie-climat.Cette concertation s'inscrit dans le cadre de l'élaboration de la loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat, prévue pour 2023, et qui viendra fixer les priorités d'action de la politique climatique et énergétique nationale en tenant compte des objectifs du plan climat européen.Réaction Hellio :« Cette loi d'orientation permettra de donner de la visibilité aux professionnels de la filière de l'efficacité énergétique pour investir, former et anticiper : Hellio appelle à ce que cette législation fixe un volume d'aides financières dédiées à la rénovation énergétique sur les 5 ans. »MonAccompagnateurRénov' : des modalités encore à préciser avant son extension au 1er janvier 2023Le décret MonAccompagnateurRénov' a été publié le 23 juillet 2022 au Journal officiel[5] et vient rendre obligatoire, à partir du 1er janvier 2023, l'accompagnement par l'organisme MonAccompagnateurRénov' pour les travaux de rénovation énergétique bénéficiant des aides de l'Anah conditionnées à une amélioration de la performance énergétique globale du logement.Le décret a d'ores et déjà précisé le contenu de la mission d'accompagnement. Les nécessaires conditions d'indépendance de l'accompagnateur au regard de l'exécution des travaux ainsi que les possibilités de sous-traitance seront détaillées dans un prochain arrêté.[5] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046081405Projet de loi sur les énergies renouvelables : une présentation au Conseil des ministres prévue pour septembreLe projet de loi sur les énergies renouvelables vise à permettre l'accélération d'installation d'énergies renouvelables sur le territoire. Selon Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, le texte est construit autour de trois enjeux : l'accélération des procédures, la libération du foncier et la planification[6].Cette future loi s'inscrit dans le sillon du plan européen RepowerEU. Emmanuel Macron, président de la République, avait annoncé, dans la traditionnelle interview du 14 juillet 2022, la présence de mesures relatives à l'accélération du déploiement des pompes à chaleur et du photovoltaïque dans le cadre de ce projet de loi[7].[6] http://videos.senat.fr/video.2967284_62df191b6eb96.audition-de-mme-agnes-pannier-runacher-ministre-de-la-transition-energetique?timecode=7691000[7] REPLAY – Interview d'Emmanuel Macron : “La France doit continuer d'investir pour son armée” : https://youtu.be/w6g054tLxgQEurope : La République Tchèque prend la présidence du Conseil de l'Union européenneLa Présidence française de l'Union européenne (PFUE) a pris fin le 30 juin 2022 et la République Tchèque a pris cette présidence tournante le 1er juillet dernier.Bouleversée par le conflit sur le territoire ukrainien, la PFUE a été marquée par une réelle prise de conscience des enjeux de la sobriété énergétique puisque la Russie a engagé un conflit énergétique, menaçant l'Union européenne de rompre ses approvisionnements en gaz.À l'agenda politique de la présidence Tchèque figurent des priorités centrées sur l'Ukraine et sur la préservation de la sécurité énergétique de l'Union, en s'affranchissant de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures russes.Les directives efficacité énergétique (DEE) et performance énergétique des bâtiments (DPEB) devraient être adoptées au cours de cette présidence.Les révisions de ces directives prévoient :La réhausse des objectifs de réduction de la consommation énergétique primaire et finale à 39% et à 36% d'ici 2030 pour la DEE ;La mise en place d'une stratégie pour une vague de rénovation multipliant au moins par deux le taux annuel de rénovation énergétique d'ici à 2030 dans le cadre de la DPEB.
Il y a 2 ans et 255 jours

AMI « Résilience énergétique » : financer et accompagner des projets à potentiel de développement économique

Visant à augmenter la résilience des systèmes énergétiques et à optimiser les procédés de production d’énergies renouvelables, les propositions seront examinées par des jurys territoriaux et sont à déposer avant le 15 octobre. Un webinaire de présentation sera également organisé le 8 septembre.Dans le contexte actuel de changement climatique et de crise en Ukraine, la sortie de la dépendance aux énergies fossiles est à la fois un impératif climatique et un enjeu de souveraineté énergétique. L’enjeu est double : sécuriser l’approvisionnement énergétique de la France et accélérer la sortie des énergies fossiles. Par son positionnement en aval de la recherche et son pilotage par les SATT, l’AMI « Résilience énergétique » vise à capter des innovations ayant passé le stade de la preuve de concept en laboratoire et à accélérer leur transfert vers le monde économique au travers de la création de startups ou un développement industriel. Co-élaborées par les deux partenaires, les thématiques portent sur trois axes prioritaires.Développement d’innovations ou d’évolutions technologiques visant à augmenter la résilience des systèmes énergétiques ainsi que la complémentarité des vecteurs énergétiques face aux aléas de fourniture. Sont concernés les différents vecteurs énergétiques – gaz, électricité, chaleur – ainsi que les différentes échelles de déploiement – régional / national, ville / campagne, quartier / ilôt. La production d’hydrogène par électrolyse, la production de froid ou de chaud par pompe à chaleur ou la production d’électricité à partir de biogaz, hydrogène ou par cogénération sont quelques-uns des couplages de vecteurs énergétiques identifiés.Développement ou l’optimisation de procédés de production d’énergies renouvelables : hydrogène décarboné, éolien, photovoltaïque, biogaz...Développement de solutions pour accompagner les évolutions de comportements vers plus de sobriété énergétique.Les chercheurs sont invités à proposer des approches systémiques et à imaginer des solutions favorisant une plus forte compétitivité de ces énergies d’avenir tout en veillant à réduire leurs impacts sanitaires ou environnementaux.Des soutiens complémentaires du réseau SATT et l’ADEMECette collaboration nouvelle entre le Réseau SATT et l’ADEME permettra notamment d’assurer un continuum de financement et d’accompagnement pour l’ensemble des projets sélectionnés.Également ouvert aux doctorants bénéficiant d’une thèse financée par l’ADEME, cet AMI établira notamment un pont entre les programmes de recherche initiés par l’ADEME et les programmes de maturation accompagnés par les SATT. Par ailleurs, il s’inscrit dans les objectifs du plan France 2030, dont l’ADEME est un des opérateurs.Les lauréats se verront ainsi proposer un accompagnement complet : analyse approfondie des dimensions marché, propriété intellectuelle, juridique et stratégie de transfert, possibilité d’un financement en pré-maturation et/ou en maturation technologique, sur fonds propre des SATT, renforcé potentiellement par le soutien financier issu de l’AAP Prématuration/Maturation, et soutien à la création d’entreprises. Suite à ces programmes de maturation l’ADEME pourrait assurer une suite de financement via les appels à projets qu’elle initie dans le cadre de France 2030, notamment pour accompagner l’industrialisation des technologies.Des jurys territoriauxLes équipes des 13 SATT ainsi que les experts de l’ADEME étudieront les dossiers soumis dans le cadre de jurys territoriaux dédiés. Parmi les critères de sélection : un projet visant une valorisation et de transfert vers le monde socio-économique, la possibilité de constituer une propriété intellectuelle solide ou encore une visée applicative à horizon 2030.Les SATT se coordonneront au niveau national afin d’identifier d’éventuelles synergies entre projets, ou avec une technologie en cours de maturation, ou préalablement transférée. L’objectif est de consolider des briques technologiques complémentaires et de développer des technologies à fort potentiel. Une première pour un dispositif de cette envergure !Date d’ouverture : 30 août 2022 Webinar de présentation : 8 septembre 2022 Date de clôture : 30 octobre 2022 Contact : ami.energie@satt.fr Pour en savoir plus et dépôt sur :www.satt.fr/ami-energiePour Fabrice LEEFEBVRE, Président de la SATT Nord : « Comment contribuer, en tant que Réseau SATT, à ces objectifs de transition et de souveraineté énergétique ? C’est l’ambition qui a motivé le lancement de cet AMI d’ampleur exceptionnelle puisqu’il mobilise l’ensemble de nos 13 SATT. Sa vocation : interpeller la communauté scientifique autour de ces enjeux citoyens. Dans cette optique, le partenariat avec l’ADEME était pour nous une évidence, du fait de son expertise sur le sujet et de son rayonnement auprès de la communauté des chercheurs. Pour donner aux propositions issues de cet AMI toutes les chances d’un impact fort sur notre société dans les prochaines années, nous allons faire appel aux experts de l’ADEME, et mutualiser les compétences des 13 SATT, qui ont déjà permis le transfert de nombreuses technologies dans le domaine énergétique, auprès d’entreprises ou via la création de start-ups. Citons en exemple la startup H2SYS, qui conçoit et réalise des systèmes hybrides qui génèrent électricité et chaleur à partir d’hydrogène, le projet METHAMAG®, nouveau procédé de méthanation basé sur l’utilisation de l’induction magnétique, ou encore la startup H2PULSE, qui favorise le déploiement de solutions industrielles pour la transition vers l’hydrogène énergie. »Pour Anne VARET, Directrice scientifique de l’ADEME : « Cet AMI offre aux SATT et à l’ADEME, présents dans chacune des régions de France, une formidable opportunité de travailler ensemble, et aux côtés de nombreux partenaires territoriaux, au cœur d’écosystèmes régionaux de recherche. Il marque, nous l’espérons, le début d’une collaboration durable et ancrée au cœur des territoires. Car ne l’oublions pas, la transition écologique et énergétique s’inscrit bien au sein des territoires. »
Il y a 2 ans et 255 jours

Matterport révolutionne les jumeaux numériques avec la caméra Pro3 et sa nouvelle plateforme cloud

Matterport, Inc. (Nasdaq : MTTR), a présenté le 30 août sa toute nouvelle caméra Matterport Pro3 ainsi que des mises à jour majeures de sa plateforme cloud de jumeaux numériques, leader du secteur. La Pro3 représente une avancée majeure dans la technologie de capture 3D, permettant de numériser chaque aspect du monde physique, à l'intérieur comme à l'extérieur. La plateforme de jumeaux numériques de nouvelle génération de Matterport s'appuie sur les expériences virtuelles immersives révolutionnaires de la société pour permettre une collaboration et une productivité avancées, se traduisant par des économies et une augmentation des revenus pour les organisations de toutes tailles, des petites entreprises aux multinationales.Ces nouvelles offres arrivent alors que la demande mondiale de jumeaux numériques - des modèles 3D interactifs et visuellement immersifs de bâtiments et d'espaces - continue d'augmenter. Selon Forrester Research, 55 % des décideurs mondiaux en matière de technologie logicielle ont déjà adopté les jumeaux numériques[1]. En tant que leader du secteur, Matterport a enregistré une croissance de 52 % de son nombre total d'abonnés au deuxième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente, et sa plateforme de jumeaux numériques est utilisée par déjà 23 % des entreprises du classement Fortune 1000.Pour RJ Pittman, président-directeur général de Matterport : « Ce jour est un tournant pour la technologie 3D avec l'introduction des produits les plus puissants que Matterport ait jamais créés. Notre nouvelle caméra Pro3 et notre plateforme cloud créent des jumeaux numériques parmi les plus précis, immersifs et époustouflants au monde. L'opportunité n'a jamais été aussi grande pour les entreprises d'embrasser la puissance des jumeaux numériques de Matterport pour transformer leur activité. »Les solutions « Enterprise » de MatterportLes jumeaux numériques permettent aux chefs d'entreprise de naviguer en toute confiance dans un environnement économique incertain tout en accélérant la productivité d'une main-d'œuvre mobile et globale. 79% des chefs d'entreprise citent les économies de coûts et 71% les gains d'efficacité opérationnelle comme les principaux moteurs de leurs investissements dans les jumeaux numériques[2]. C'est la raison pour laquelle la nouvelle caméra Pro3 et la plateforme cloud ont été conçues pour répondre aux exigences des entreprises en matière de flexibilité, de fiabilité et de sécurité, faisant de la plateforme de jumeaux numériques de Matterport l'une des plus fiables du secteur.Les avancées de la nouvelle caméra Pro3 et de la plateforme cloud facilitent plus que jamais la création de jumeaux numériques immersifs pour les clients. Des clients de tous les secteurs - usines, détaillants, hôtels et compagnies aériennes - indiquent que les jumeaux numériques ont permis de réduire la durée des projets de 30% et de diminuer les frais de déplacement jusqu'à 50% grâce à une meilleure collaboration à distance. Un client du secteur de l'immobilier commercial a déclaré avoir conclu des ventes jusqu'à 85% plus rapidement. Les clients du secteur de l'hôtellerie constatent que les réservations et les taux d'occupation augmentent de 14% dans les établissements dotés d'un jumeau numérique.Et les avantages ne sont pas réservés aux grandes entreprises : les agents immobiliers qui utilisent des jumeaux numériques obtiennent jusqu'à 74% de biens en plus et 71% des acheteurs particuliers se déclarent aujourd’hui prêts à acheter une maison sans l'avoir vue si elle dispose d'une visite numérique en 3D.La plateforme pour jumeaux numérique de MatterportMatterport a imaginé une nouvelle plateforme logicielle cloud qui permet de créer, publier et gérer les jumeaux numériques de bâtiments et d’espaces de toute taille et forme, en intérieur comme en extérieur. Toutes ces nouvelles fonctionnalités s’intègrent de manière harmonieuse afin de permettre aux clients de créer en toute sécurité des environnements immersifs à explorer et où collaborer pour leurs employés, clients et partenaires.Parmi les fonctionnalités phares, il est possible :D’optimiser la productivité à partir d'un jumeau numérique unique grâce à un nouvel outil de travail collaboratif appelé Views, pour permettre aux groupes et aux grandes organisations de créer des flux de travail distincts, grâce à un système d’autorisations, pour gérer différentes tâches avec différentes équipes, telles que : les inspections virtuelles, la formation à distance, l'aménagement de l'espace, les visites virtuelles personnalisées, et bien plus encore.D’augmenter l'engagement des clients, la productivité et le taux de conversion avec les toutes nouvelles visites guidées et les étiquettes qui améliorent l'expérience des visiteurs. Désormais, les équipes de marketing et de vente peuvent créer des visites virtuelles de tout espace commercial ou résidentiel adaptées aux intérêts de leurs visiteurs, et les équipes d'exploitation peuvent créer des formations en ligne guidées pour les travailleurs à distance.D’aller plus loin en recourant aux services de capture « à la demande » de Matterport, disponible dans les grandes villes du monde et toujours plus performants avec la nouvelle caméra Pro3, et ainsi d’obtenir un jumeau numérique professionnel de la plus haute qualité, réalisé par un technicien de capture. Capture Services for Enterprise permet de numériser un seul espace ou un portefeuille de milliers de bâtiments, à l'intérieur comme à l'extérieur. Qu'il s'agisse de chaînes de magasins, de groupes hôteliers ou de campus d'entreprises, il n'a jamais été aussi facile d'obtenir un jumeau numérique Matterport photoréaliste et dimensionnellement précis pour gérer ses propriétés en ligne.D’accéder à l’ensemble des fonctionnalités de la plateforme, où que l’on soit, grâce à une solution mobile entièrement activée qui rassemble les capacités de capture, de personnalisation, de visualisation, de modification, de publication et de restauration des jumeaux numériques avec la nouvelle application Matterport pour les appareils iOS et Android.La caméra Matterport Pro3La caméra Matterport Pro3 est le dispositif de capture 3D Matterport le plus avancé, avec une puissante combinaison de capteurs travaillant en harmonie pour créer des images étonnantes, à l'intérieur comme à l'extérieur. Aucune autre caméra ne combine l'incroyable puissance de cet appareil à ce prix, rendant la capture 3D plus largement accessible.Grâce à un capteur personnalisé de 20 mégapixels et à un objectif à 12 éléments couvrant un angle ultra large, la caméra Pro3 produit des jumeaux numériques précis et détaillés aux couleurs vibrantes et réalistes. Les avancées du capteur LiDAR haute précision permettent de capturer des millions de mesures dans diverses conditions, de la lumière tamisée à la lumière directe du soleil, jusqu'à une portée de 100 mètres, en moins de 20 secondes par balayage.La caméra Pro3 révolutionne la capture 3D, établissant de nouvelles normes en matière de vitesse, de fidélité, de polyvalence et de précision. Alors que le maillage interactif était auparavant limité à 50.000 polygones, il est désormais illimité et le maillage des grands espaces peut facilement dépasser un million de polygones. De nouveaux jumeaux numériques sont désormais diffusés à la demande, au fur et à mesure que l'utilisateur se déplace dans un espace, disponibles sur les plateformes mobiles et web pour tous les utilisateurs avec des temps de chargement plus rapides, des fréquences d'images plus rapides et beaucoup plus de détails sans compromettre les performances.Le moteur Cortex AI de Matterport est mis à niveau pour capturer une portée 5 fois supérieure, permettant aux clients de transformer leurs espaces intérieurs et extérieurs, même lorsqu'ils rencontrent des zones denses comme des feuillages, des éclairages et des surfaces réfléchissantes difficiles. La puissance combinée de la nouvelle plateforme Matterport Digital Twin, de la caméra Pro3 et du moteur Cortex AI amélioré permet d'obtenir des jumeaux numériques parmi les plus précis, immersifs et étonnants jamais créés.Pour Lou Marzano, vice-président de la Recherche et du Développement et de la fabrication : « La caméra Pro3 est le fruit d'années de recherche avancée et d'une écoute attentive de nos clients. Le résultat est une véritable révolution dans la technologie de capture 3D. Les exigences de l'industrie du numérique poussent les normes de nos produits à de nouveaux niveaux, rendant la précision, la portée et la mobilité essentielles au succès de nos clients. Nous avons réuni tout cela dans un appareil portable qui atteint un nouveau palier en termes de rapport prix/performance pour la capture LiDAR commerciale. Certaines de nos plus grandes entreprises clientes ont déjà mis la Pro3 à l'épreuve en capturant de grands sites extérieurs, des stades aux campus, avec une vitesse et une précision jamais vue auparavant. Comme les Pro1 et Pro2 qui l'ont précédée, la caméra Pro3 est dans une classe à part et je suis très fier de l'équipe qui est à l'origine d'une autre première dans le secteur. »Dotée d'un nouveau design saisissant, propre à Matterport, la Pro3 regorge de fonctionnalités révolutionnaires, notamment :Un capteur de 20 mégapixels et un objectif à 12 éléments fabriqués sur mesure pour une capture ultra large de grands espaces ;Une capacité de capture de 100k points par seconde à des profondeurs allant de 0,5m à 100m ;Un capteur LiDAR haute précision pour une précision inégalée dans diverses conditions de lumière ;Un temps de démarrage de la caméra de moins de 40 secondes ;Des blocs de batteries amovibles pour un balayage continu, les batteries se rechargent complètement en 3,5 heures ;Un poids plume de moins de 2 kilos 5 - la Pro3 est 30 % plus petite et 35 % plus légère que la caméra Pro2 ;Une nouvelle fixation de trépied conçue pour la Pro3 et de nouveaux étuis pour une portabilité et une protection maximales.Prix et disponibilitéLa caméra Pro3 de Matterport est disponible sur matterport.com/pro3 ou chez les revendeurs partenaires de Matterport dont Amazon, B&H Photo et Video ou encore Adorama.La caméra Matterport Pro3 est vendue au prix de 5695 euros et comprend :Une caméra Pro3 dans une mallette de transport ;Un support de trépied ;Une batterie et un kit de chargement ;Un an de garantie.Le kit Matterport Pro3 Accélération, au prix de 7695 euros. Il comprend tout ce qui est nécessaire pour une journée complète de capture :Une caméra Pro3 dans une mallette de transport10 fichiers de nuages de points haute densité Matterport E57 pour réaliser rapidement de grands projets;10 MatterPaks pour extraire des plans d'étage, des fichiers de nuages de points et des fichiers OBJ à partir de jumeaux numériques ;Un support de trépied ;Deux piles avec un kit de chargement ;Un trépied, un chariot à roulettes, deux butées de porte, une valise rigide et un sac à dos ;Une garantie de 3 ans sur la caméra Pro3 et le support de trépiedLes accessoires sont disponibles séparément aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne via Amazon. Pour obtenir des informations sur les prix, rendez-vous sur le site Web de Matterport.Disponibilité de la caméra Pro3 en fonction des régions :Amérique du Nord : commandes ouvertes dès aujourd'hui, date d’expédition estimée à début septembre 2022.EMEA/Asie Pacifique : ouverture des commandes imminente (date à confirmer), date d’expédition estimée à début octobre 2022.
Il y a 2 ans et 255 jours

Au cœur urbain de Nice, le Groupe Kardham va rénover l'historique campus universitaire Valrose

Construire, rénover et redynamiserLa mission s’inscrit dans le parc classé de Valrose, d’une surface de 11 hectares, remarquable pour la richesse de sa flore et la beauté de ses monuments. Le projet comporte trois parties :La rénovation des façades de deux établissements recevant du public (ERP), les bâtiments chimie et sciences naturelles, ainsi que la rénovation de deux niveaux dans l’ERP sciences naturelles.La construction d’un bâtiment neuf de 500 m² SDP pour des laboratoires de recherche.Un volet « expression culturelle » pour redynamiser le campus : relier la scène de l’Isba, un chalet traditionnel ukrainien, au campus et réfléchir à comment accompagner de façon évènementielle la vie des étudiants sur le site.Les principales caractéristiques du projetRespecter un patrimoine de 31 bâtiments et ouvrages dont une multitude classée au titre des monuments historiques.La mise en valeur de ce magnifique passé culturel et espace paysager fonctionnera comme ligne de conduite pour le projet. Ce dernier se conformera ainsi à la protection des monuments historiques en respectant les ouvrages existants. Aucun pastiche d’une architecture locale ne sera recherché et les références aux ouvrages présents sur le site ne seront que des évocations subtiles. Une charte définie par l’architecte des monuments historiques imposera par ailleurs les coloris, matériaux et les mobiliers du site.Conserver le patrimoine végétal et s’intégrer dans le paysageLa rénovation des façades suit le plan de gestion, et marque les socles des bâtiments (socle métal dans les tons rouille). Les étages seront traités en isolation thermique par l'extérieur dans un ton pierre. Ces choix permettent de mettre en valeur le parc arboré qui présente richesse et diversité en essences végétales : les niveaux hauts s’effacent derrière les arbres et la végétation luxuriante. Les socles ramènent à la terre et assurent une pérennité.Constitué de deux niveaux, et principalement enterré, le nouveau bâtiment de recherche a été pensé par les équipes de Kardham comme un empilement de strates horizontales qui viennent s’insérer suivant les lignes topographiques du terrain, et s’ancre dans la colline, prouesse d’intégration dans un site naturel enclavé. Sa façade unique expérimente des parois en béton imprimé, avec l’objectif de travailler la matière dans une forme libre. Cette démarche architecturale s’inscrit dans la continuité historique propre au site, dans une veine art nouveau avec un rusticage caractéristique du début du 19ème siècle. La 5ème façade poursuit le thème du parc avec la création de jardins, intégrant un petit pavillon en bois aux façades en moucharabiehs végétalisés.Les espaces paysagers extérieurs sont traités comme des jardins accessibles pour tous avec des plantées de cépées et arbustes. Pour la toiture végétalisée non accessible, Kardham a opté pour une plantée en garrigue sur couche drainante : lavandes, graminées et plantes de garrigues résistantes. Une large terrasse en bois permettra d’accueillir de l’événementiel, redonnant vie au site de l’Isba.Intégrer des solutions bioclimatiques et environnementales nouvellesLe volet rénovation énergétique comprend la rénovation de l’enveloppe, avec une isolation de façade par l’extérieur et de nouvelles menuiseries, la gestion de la protection solaire (brise-soleil et stores) et la pose de panneaux photovoltaïques. L'énergie sera ainsi mieux maîtrisée. La construction neuve en bâtiment troglodyte enterré dans la colline, ainsi que la toiture végétalisée rejoignent une démarche de bâtiment durable. Notons que le chantier est réalisé dans un contexte de site occupé.Un campus reconnecté et accessible à tousLe parc d’origine avait été transformé lors de la construction de plusieurs bâtiments du campus par l’architecte René Egger. Leur implantation murait le chalet de l’Isba, créant une rupture. En requalifiant les abords de l’Isba avec la création d’un aménagement ouvert à tous, cette partie du parc est désormais reconnectée au campus.La mise en accessibilité ADAP (agenda d'accessibilité programmée) du site est traitée au fur et à mesure des chantiers de rénovations. Pour les personnes à mobilité réduite et les non-voyants, elle comprendra la création de places de stationnement implantées aux pied d’immeubles, la pose de rails de guidage et l’installation de rampes sur les cheminements jusqu’aux entrées des bâtiments. Elle répond à l’accessibilité pour tous, lors de la mise aux normes des escaliers existants : bande podotactile, main courante, etc.Concernant le thème de l’expression culturelle, il a été proposé d’établir des constructions bois éphémères de petite échelle jalonnant le Parc, supports de liens et connectivités entre les différents acteurs du campus. Celle positionnée sur des points hauts du Parc et aux pieds de l’Isba redynamise le lien.Caracteristiques du projetMaitre d’ouvrage : Université Côte d’AzurPartenaires : EQUANS, Tractebel, Edeis, Ineo, Dumez, CofelyMission : conception architecturale, suivi des travaux et AORLivraison : 3ème trimestre 2023
Il y a 2 ans et 255 jours

Le Groupe ADP sort du rouge au premier semestre avec un bénéfice net de 160 millions d'euros

Le chiffre d'affaires du groupe, très affecté par la crise sanitaire, a doublé à tout juste 2 milliards d'euros, tiré par la reprise des plateformes parisiennes, selon des chiffres publiés jeudi."Après deux années de Covid-19, le besoin et le désir de voyage sont très forts", a observé devant des analystes le PDG Augustin de Romanet.Contrôlé par l'État français, le groupe qui exploite au total 29 aéroports dans le monde avait perdu 248 millions d'euros en 2021 et 1,17 milliard en 2020. Il avait prévu un retour dans le vert cette année.Au total, ses installations ont accueilli 118 millions de passagers entre janvier et juin, une hausse de 134% sur un an, mais ne permettant de retrouver que 71,9% du niveau de 2019.Les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly (Paris Aéroport) rejoignent la moyenne avec 71,6% du niveau de 2019, grâce à une multiplication par 3,5 du nombre de voyageurs à 37,5 millions. Les mouvements d'appareils y ont progressé de 123%.Le Groupe ADP prévoit désormais un niveau de trafic sur l'année 2022 qui devrait atteindre entre 74 et 84% du niveau de 2019, contre 70 à 80% prévus précédemment. Le retour aux niveaux d'avant la pandémie est attendu "entre 2023 et 2024".A Paris, la fourchette devrait se situer cette année entre 72 et 82% du niveau de 2019, puis l'an prochain entre 85% et 95%, les 100% devant être atteint quelque part entre 2024 et 2026.L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a été multiplié par 4,5 au premier semestre, à 702 millions d'euros, soit une marge brute atteignant 35% du chiffre d'affaires.La direction a relevé ses objectifs pour ce dernier ratio sur les exercices 2022 et 2023 à 32-37% (contre 30-35% attendus précédemment).L'Ebitda devrait être supérieur à son niveau de 2019 (1,77 milliard d'euros) en 2024, le résultat net étant attendu "positif" ces prochaines années, a-t-elle aussi indiqué.Les relations avec la Russie et l'Ukraine étaient peu importantes à Paris.Elles l'étaient davantage pour les aéroports turcs de TAV Airports, contrôlés par le groupe, mais d'autres liaisons internationales leur ont permis de rebondir, a également observé le Groupe ADP.
Il y a 2 ans et 255 jours

Le Groupe Millet à Batimat, un état d’esprit durable

Sensible depuis longtemps aux questions de durabilité, le salon sera également le moment pour l’industriel de présenter ses actions en faveur d’une production plus responsable.Le Groupe Millet engagé pour un monde durableAyant pour mission première de contribuer à l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie dans le respect de l’environnement, le Groupe MILLET met en œuvre depuis toujours des actions nécessaires à une croissance réfléchie et maitrisée.Pleinement conscient de sa responsabilité d’industriel, le Groupe allie innovation, qualité et agilité pour développer des produits et des process de production performants et respectueux de l’environnement. Tout en prenant en compte le cycle de vie complet des matières premières et leur gestion responsable, notamment avec la certifications PEFC TM et FSC des essences bois.On peut citer parmi ses actions l’évolution stratégique depuis 2006 avec son activité de façade à ossature bois biosourcé, le développement de menuiseries multimatériaux ou bois entièrement démontables, la valorisation depuis 2008 des menuiseries en fin de vie avec une filière interne de tri et de démantèlement tous matériaux aboutissant sur la création de mobilier RU Édition au sein de l’Atelier M.Un stand engagéLe salon professionnel BATIMAT est toujours un rendez-vous important pour le Groupe MILLET. Plus qu’une vitrine pour son activité, l’entreprise y voit l’occasion de venir à la rencontre de ses fournisseurs, partenaires et clients, de prendre le temps et d’échanger avec eux.Cette année, en mettant en avant son engagement pour le développement durable, le Groupe espère les convaincre qu’en tant que maillons d’une même chaîne, il est possible de contribuer tous ensemble à une économie circulaire. Tout l’enjeu de cette édition de BATIMAT sera donc pour le Groupe de présenter la diversité de son savoir-faire en matière de sur mesure, d’écoconception, et d’expliquer sa vision de « l’après-menuiserie ».Le stand du Groupe MILLET, pensé à 80% de matière recyclées proposera ainsi :Son objectif zéro emballage Depuis 20 ans, par l’intermédiaire de ses chauffeurs-ambassadeurs, le Groupe sensibilise ses partenaires à la collecte des emballages avec un démarche unique de consigne de ses palettes mais aussi avec la mise en place en 2008 du Pack Recup visant à récupérer les vis, bloqueurs et cales réutilisables destinés à l’emballage des futures menuiseries.L’optimisation de sa logistiqueLes chauffeurs du Groupe MILLET participent également à la mise en place de l’Éco-Retour. Ces derniers viennent retirer les menuiseries usagées chez les clients de l’entreprise avant de les convoyer vers l’atelier M ou les centres de revalorisation.L’Atelier M avec la création du mobilier RU ÉditionLieu de démantèlement de menuiseries usagées, l’atelier M marque la volonté du Groupe MILLET depuis 2022 de donner une dimension encore plus importante à ses convictions écologiques et innovantes. Les matériaux récupérés y sont séparés, nettoyés, triés et valorisés dans les filières classiques du recyclage ou au travers de la fabrication de mobilier: RU Édition. Depuis sa mise en place, cette pratique singulière d’upcycling ouvre une nouvelle alternative pour recycler les anciennes fenêtres bois en mobilier contemporain.À travers toutes ces démarches, le Groupe MILLET évolue et se rapproche de ses objectifs.Par ses actions stratégiques engagées, il pense au futur sans craindre de se remettre en question pour mieux bâtir demain.
Il y a 2 ans et 256 jours

Les centres de formation des apprentis s'inquiètent de la baisse de leur financement

Début juillet, France Compétences, l'organisme qui gère les CFA, avait indiqué que les sommes versées à ces structures diminueraient de 5% en septembre 2022. Elles baisseront de 5% supplémentaires en avril 2023.Depuis 2020, les CFA sont financés par les entreprises en fonction du nombre de contrats signés, et l'Etat s'est substitué aux régions pour compléter ce financement.Depuis cette réforme, les comptes de France Compétences sont dans le rouge : le déficit, de 3,2 milliards d'euros en 2021, pourrait atteindre 5,9 milliards en 2022, selon un rapport de la Cour des comptes en juin, qui s'alarmait d'"une impasse financière".La cause principale de ce déficit est la réforme du financement conjuguée à l'explosion des entrées de jeunes en apprentissage qui a quasiment doublé en deux ans pour atteindre le niveau record de 730.000 en 2021 et permis une hausse du taux d'emploi des jeunes.Pour combler une partie de ce déficit, l'Etat avait versé une subvention exceptionnelle de 2,75 milliards d'euros en 2021. La somme octroyée pour 2022 a été ramenée à 2 milliards d'euros dans la loi de finances rectificative votée en juillet 2022."On avait déjà dépensé de l'argent pour nos recrutements depuis janvier", indique à l'AFP Pascal Picault, président de la Fédération des directeurs des CFA (Fnadir). Avec un budget établi sans savoir que les subventions seraient diminuées, M. Picault redoute que "certains CFA réfléchissent avant d'ouvrir" certaines formations à la rentrée.La baisse des financements varie en fonction des secteurs d'activité, de 10 à 40% parfois, assure Yves Hinnekint, directeur de l'école de commerce Talis et de l'association Walt, qui regroupe des acteurs de la formation en apprentissage.Autre inquiétude mise en avant par Aurélien Cadiou, président de l'Association nationale des apprentis de France (Anaf): les CFA risquent de baisser leurs dépenses liés à la qualité de vie des élèves apprentis (activités sportives, rénovation des internats, etc.) et aux postes hors enseignement.La loi de finances rectificative votée cet été prévoit en revanche une enveloppe de 743 millions d'euros pour la prolongation des aides exceptionnelles accordées par l'Etat aux entreprises pour l'embauche d'alternants - 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur -jusqu'à la fin de l'année civile. Ces aides ne sont pas prises en charge par France Compétences.Le Gouvernement entend les protestationsLe gouvernement a accepté de revoir la baisse de financement prévue en septembre de certains contrats d'apprentissage, sur fond de vives protestations pendant l'été des centres de formation d'apprentis (CFA), a indiqué mercredi le ministère du Travail.Début juillet, France Compétences, l'organisme qui gère les CFA, avait annoncé une baisse en moyenne de 5% des niveaux de prise en charge des contrats d'apprentissage.Mais, sur certaines formations, la baisse des financements pouvait atteindre jusque 30% selon des responsables de CFA qui avaient tiré la sonnette d'alarme et craignaient de ne pouvoir ouvrir certaines sections en septembre."Des corrections doivent être effectuées sur 275 des 3.289 certifications (...) à la suite de vérifications réalisées par France Compétences sur sollicitation des branches professionnelles et des réseaux de CFA" et "à la demande" des ministres du Travail Olivier Dussopt et de la Formation professionnelle Carole Grandjean, a précisé le ministère dans un communiqué."Nous avons été entendus sur le court terme", s'est réjoui auprès de l'AFP Pascal Picault, président de la Fédération des directeurs des CFA (Fnadir)."Cette décision a été prise après une réunion lundi avec tous les acteurs et je pense qu'à l'avenir les CFA seront davantage consultés", s'est-il félicité.La Fnadir n'a cependant pas obtenu gain de cause sur le report de cette baisse, qui s'appliquera à tous les contrats d'apprentissage conclus à partir du 1er septembre (ou octobre pour ceux qui vont être corrigés) "alors que les budgets sont déjà établis", a regretté M. Picault.La Fnadir reste par ailleurs opposée à la seconde baisse de 5% envisagée pour l'instant en avril 2023.La baisse de la prise en charge de ces contrats résulte de la réforme de 2018 sur l'apprentissage qui a entrepris de rapprocher progressivement le niveau de la subvention du juste prix de la formation, explique le ministère délégué en charge de l'enseignement et de la formation professionnels.Les comptes de France Compétences sont par ailleurs dans le rouge: le déficit, de 3,2 milliards d'euros en 2021, pourrait atteindre 5,9 milliards en 2022, selon un rapport de la Cour des comptes en juin, qui s'alarmait d'"une impasse financière".La cause principale de ce déficit est la réforme du financement conjuguée à l'explosion des entrées de jeunes en apprentissage qui a quasiment doublé en deux ans pour atteindre le niveau record de 730.000 en 2021 et permis une hausse du taux d'emploi des jeunes.
Il y a 2 ans et 256 jours

L'explosion de l'inflation est le symptôme de notre dépendance aux hydrocarbures, selon le climatologue Rockström

"Depuis 1990, nous disons qu'il faut abandonner progressivement l'économie fondée sur les énergies fossiles au profit d'une économie basée sur les énergies renouvelables. Et maintenant, nous y voilà - nous nous prenons le mur", après "30 ans de sous- investissement", constate le scientifique, l'un des principaux artisans du concept de "limites planétaires" - seuils d'usage des ressources que l'humanité ne doit pas dépasser pour vivre dans un écosystème sûr.M. Rockström a travaillé deux ans sur sa contribution au rapport collectif "Earth For All : A Survival Guide for Humanity" (La terre pour tous: guide de survie pour l'humanité), publié mardi par le Club de Rome, ce groupe de réflexion de scientifiques et d'économistes fondé en 1968.L'ouvrage s'inscrit dans la lignée du célèbre rapport Meadows, publié en 1972 sous l'égide du Club de Rome. Ce document de référence, à l'origine de l'ouvrage "Halte à la croissance ?" ("Limits to Growth"), affirmait que le développement ne pouvait se poursuivre indéfiniment sans atteindre une limite de consommation des ressources.Cinquante ans plus tard, le nouveau rapport, auquel ont participé des auteurs du premier, prévoit deux scénarios de croissance.Le premier, surnommé "Too Little, Too Late" (trop peu, trop tard), verrait perdurer l'orthodoxie économique, aggravant les inégalités alors que le monde dépasse les objectifs de l'accord de Paris et s'oriente pour l'heure vers un réchauffement de 2,5 °C d'ici 2100 par rapport à la fin du 19e siècle.Le deuxième scénario, celui du "Great Leap" (Grand Bond), prévoit une mobilisation sans précédent des ressources pour mettre en oeuvre cinq changements sociétaux : l'éradication de la pauvreté et des inégalités, l'autonomie des femmes, une alimentation mondiale plus végétale et la décarbonation rapide de l'énergie.Les auteurs affirment que le Fonds monétaire international devrait accorder 1.000 milliards de dollars par an aux nations les plus pauvres pour créer des emplois verts et que les pays riches devraient annuler la dette de ceux à faibles revenus tout en accordant à leurs citoyens un "dividende de base universel".Scénario catastrophePour M. Rockström, le monde a atteint un "point d'urgence", car les catastrophes liées au climat - avec un réchauffement actuel de 1,1°C depuis l'ère industrielle - se produisent plus fréquemment que prévu."Nous y sommes: à 1,1 °C, les phénomènes que nous pensions voir à 2 °C se produisent beaucoup plus tôt et frappent plus durement", explique-t-il, après un été marqué par des records de sécheresse et de chaleur en Europe et en Chine, et des inondations cataclysmiques au Pakistan."Nous risquons de nous diriger vers un scénario catastrophe, non pas parce que nous injectons davantage de dioxyde de carbone et de gaz à effet de serre d'origine humaine, mais parce que le système terrestre lui-même commence à émettre ces gaz", compte tenu de la fonte de la calotte glaciaire du Groenland et de l'augmentation des feux de forêts.Les scientifiques devraient "envisager une palette beaucoup plus large de scénarios", afin de mieux intégrer des phénomènes certes peu probables mais extrêmement dévastateurs et qui pourraient conduire à un emballement du réchauffement.M. Rockström se dit toutefois "assez pessimiste" sur les capacités de réforme des gouvernements. "Il y a trois ans, j'aurais dit que j'étais optimiste - nous avons vu un élan post-Paris avec davantage de politiques publiques et d'entreprises qui s'engagent", a-t-il déclaré."Maintenant, avec l'effondrement post-Covid de la confiance du public et la montée du populisme, je n'ai pas l'impression que nous soyons vraiment prêts à mettre en œuvre tous ces pas de géant", s'inquiète-t-il."C'est pourquoi le timing est vraiment important. Nous devons relancer le débat et parler de l'urgence d'agir. Est-ce un défi ? Absolument."
Il y a 2 ans et 256 jours

Bien se chauffer au bois avec l'ADEME

Il y a 2 ans et 256 jours

Rénover une copropriété, galère à tous les étages

Quand Esther, propriétaire d'un appartement en Seine-Saint-Denis, a découvert que son syndic de copropriété prévoyait de faire un ravalement de façade sans y adjoindre les moindres travaux de rénovation énergétique, elle s'est insurgée et s'est heurtée à un mur.Ses rencontres avec les membres du conseil syndical n'ont suscité que l'hostilité, ses e-mails, raconte-t-elle, "tombaient dans un trou"...Avec sa vie personnelle et professionnelle qui ne lui permet pas de s'impliquer comme elle le voudrait dans le dossier, elle regrette d'avoir "toujours un temps de retard" sur les décisions du syndic."Je pourrais faire ma super militante, aller choper les coordonnées de tout le monde et aller embêter la terre entière, mais j'ai pas le temps", confie-t-elle, découragée.Olivier (prénom modifié à sa demande), cadre parisien dans la transition écologique, s'est retrouvé dans la même situation, d'un conseil syndical qui approuve des travaux sans rénovation énergétique, comme c'est pourtant obligatoire depuis 2015. "Je suis tombé sur un syndic +old school+, à trois ans de la retraite, qui était en mode +c'est pas comme ça qu'on fait et de toute façon ça marchera pas+", raconte-t-il à l'AFP.Il est parvenu à stopper le projet, à ses yeux une "incurie climatique", en attaquant la décision en justice."C'est un choix personnel que j'ai fait, d'engager des frais juridiques pour mes convictions", dit-il. "J'ai ce luxe. Je suis un cadre supérieur, pas un ménage en précarité énergétique". "Si des gens comme moi ne le font pas, qui le fera ?"Des années de procédureLeur cas est symptomatique des embûches pour réussir une rénovation énergétique en copropriété, qui représentent 28% des bâtiments en France.La difficulté vient d'abord de la forme même des copropriétés, où les décisions, qui se prennent en votant en conseil syndical, peuvent être longues et fastidieuses à adopter, surtout quand elles engagent des sommes importantes."Entre le moment où on rentre en relation avec une copropriété et le moment où les travaux sont votés, il se passe quatre ou cinq ans en moyenne", témoigne Christophe Dujardin, président de l'agence régionale Ile-de-France Energies.Difficile de mettre tout le monde d'accord avec des propriétaires qui ont des projets, explique également Sébastien Catté-Wagner, expert en copropriétés à l'Agence nationale de l'habitat (Anah). "Vous avez des copropriétaires qui comptent vendre, des bailleurs-investisseurs qui n'ont pas envie de faire des travaux, des jeunes endettés pour qui ce n'est pas facile de payer 15.000 euros..."A quoi s'ajoute le peu de lisibilité des différentes aides.Contraintes et incitationsPour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments, pilier majeur de la transition écologique, l'Etat a en effet multiplié les mesures. Les propriétaires de logements sont obligés d'effectuer un diagnostic de performance énergétique (DPE) s'ils souhaitent les mettre en vente ou en location.Et pour les plus énergivores (étiquetés F et G), il est déjà interdit, depuis le 24 août, d'augmenter les loyers. A partir de 2023, ce sont des interdictions pures et simples de louer qui frapperont progressivement les passoires thermiques.Côté incitatif, le dispositif-phare de l'Anah, lancé en juillet 2021, s'appelle MaPrimeRénov' Copropriétés. Il peut subventionner 25% du montant des travaux, à condition que les gains de performance énergétique soient conséquents (35% au moins).Quelque 12.000 logements ont bénéficié du dispositif en 2021 pour un coût d'environ 70 millions d'euros.Les agences régionales de l'énergie proposent également des prêts et jouent un rôle d'"ensemblier", soit de pilote global des chantiers. "C'est de plus en plus discuté et vous allez voir pas mal de nouveaux services et acteurs. Je pense que les gros énergéticiens y réfléchissent", explique à l'AFP Carine Sebi, professeure à Grenoble Ecole de Management."Ce sujet de la rénovation énergétique, ça ne vient pas par conscience environnementale. Ça vient uniquement parce qu'on est contraint, soit parce que notre logement devient insalubre ou parce que notre facture d'énergie va exploser", ajoute-t-elle. "Il faut qu'on se saisisse de la crise actuelle liée à l'inflation pour valoriser les économies d'énergie engendrées par la sobriété mais surtout l'efficacité énergétique".
Il y a 2 ans et 256 jours

L'Insee confirme le rebond de 0,5% du PIB français au deuxième trimestre

Ce redécollage de la croissance s'explique notamment par un regain de consommation des ménages (+0,3% contre un repli d'1,2% au premier trimestre), "particulièrement dans l'hébergement et la restauration (+13,4% après -2,6%)", détaille l'Insee.Pour maintenir leurs dépenses malgré l'inflation, qui a fortement progressé au deuxième trimestre, les Français ont puisé dans leurs économies.De ce fait, "le taux d'épargne des ménages diminue fortement: il s'établit à 15,5%, après 16,7% au premier trimestre 2022", précise l'Institut national de la statistique.En 2019, avant l'irruption du Covid, le niveau moyen de ce taux se situait toutefois encore plus bas, à 15%.Le pouvoir d'achat des ménages a pour sa part continué à reculer au deuxième trimestre (-1,1%, après -1,6% sur les trois premiers mois de l'année).Traditionnel point faible de la France, le commerce extérieur a cette fois contribué positivement à l'évolution du PIB (produit intérieur brut) entre avril et juin. Les exportations ont légèrement progressé (+0,9%), tandis que les importations sont restées stables.L'emploi a également fait preuve de dynamisme, avec un nombre total d'heures travaillées en progression d'1,2% (après -0,2%).Après un premier trimestre marqué par la propagation du variant Omicron du Covid-19, l'Insee observe entre avril et juin une "baisse du recours aux arrêts maladies" et un "léger recul" du recours à l'activité partielle.Le rebond de l'activité économique au deuxième trimestre se traduit par des recettes fiscales en hausse pour l'Etat : celles de l'impôt sur les sociétés sont ainsi "très élevées", confirmant de récents propos en ce sens de responsables patronaux et ministériels.Sur la base de ces données, l'Insee évalue l'acquis de croissance (la croissance qu'on obtiendrait si l'économie stagnait pour le reste de l'année) à 2,5% pour l'année 2022.Un chiffre identique à celui de la prévision de croissance du gouvernement, mais légèrement plus optimiste que les anticipations de la Banque de France et du FMI (+2,3%).L'évolution du PIB français au printemps a été nettement plus rapide qu'en Allemagne (+0,1%), mais légèrement inférieure à la croissance en zone euro (+0,6%).Interrogé sur la probabilité d'une entrée en récession de la zone euro en 2022, François Villeroy de Galhau a "très clairement" écarté cette hypothèse. Quant à 2023, année où le gouvernement prévoit une croissance de 1,4%, "rien ne peut être exclu dans la période de grandes incertitudes que nous vivons", a estimé le banquier central. "Mais nous nous attendons pour la France à un net ralentissement plutôt qu'à une récession", a-t-il conclu.
Il y a 2 ans et 256 jours

Interview de Jean-Gabriel Niel, co-dirigeant et CEO de Graneet

Batinfo : Pouvez-nous faire un résumé de l'histoire de Graneet ?Jean-Gabriel Niel : Graneet est un projet que j'ai démarré avec mes associés en 2020. En 2019, alors que j’accompagnais une PME du BTP pour acheter un logiciel de gestion, j’ai découvert à quel point le suivi administratif et financier des chantiers était complexe et chronophage de part les spécificités métiers du secteur. En étudiant l’offre d’équipement disponible pour des PME, nous avons réalisé que les solutions existantes étaient généralement inadaptées, compliquées à mettre en place et à utiliser, et souvent très coûteuses. Pour toutes ces raisons, plus de 50% des sociétés utilisent encore Excel aujourd’hui pour gérer leur activité... Pour Véronique Combès, Gérante de Combès Bâtiment : « Graneet c'est très bien, c'est très simple et on va vite à l'essentiel. Je ne me suis jamais adaptée aux autres outils, pourtant j'en ai essayé plusieurs. » Forts de ce constat, nous y avons vu une opportunité unique d’apporter une solution 100% adaptée aux besoins de ces PMEs. Nous étions convaincus que la clé pour réussir était de construire un produit simple à prendre en main, mais très puissant et flexible. Et pour cela, nous avions besoin d’écouter les futurs utilisateurs. Nous avons passé près de 2 mois avec Enzo Dozias, co-fondateur et CPO de Graneet, à faire des entretiens avec une centaine de patrons d'entreprises du BTP pour mieux cerner leurs besoins. Nous avons pu construire lors de ces échanges l’ébauche de ce que serait la solution Graneet et cela nous a permis de signer nos 3 premiers clients. Avec cette validation en main, début 2020, nous avons décidé de créer l’entreprise et avons convaincu Raphaël Moulin, co-fondateur et CTO, de nous rejoindre. Après 6 mois de travail acharné, nos premiers clients commencent à utiliser Graneet en juin 2020. Les choses s'accélèrent pour nous à partir de là : nous rejoignons le Founders Program de Station F, l’équipe grossit et passe à 10 personnes, et forts de nos premiers succès et de la confiance de nos clients, nous réalisons une levée de fonds qui nous permet d’accélérer le développement du logiciel en recrutant de nouveaux talents, et de nous installer dans nos propres bureaux dans le XIème arrondissement à Paris.Nous sommes aujourd’hui une équipe de 20 personnes, les deux tiers travaillant à la construction du produit Graneet, le tiers restant étant en charge du commercial et de l’accompagnement des nouveaux clients. Convaincus de l’importance de construire une solution très puissante mais ultra simple d’utilisation, nous passons énormément de temps à travailler les composants et l'interface de notre solution. Nous co-construisons notre logiciel avec nos clients et nous réalisons par conséquent systématiquement des tests utilisateurs des nouvelles fonctionnalités sur lesquelles nous travaillons. Les professionnels du BTP ont peu de temps en dehors du terrain pour gérer le suivi financier et administratif de leurs projets et nous voulons les aider à mettre en place de meilleures pratiques de gestion pour maximiser leur marge en tant que partenaire de confiance. Pour Arnaud Mercier, Associé de Innovative & Smart Buildings : « Graneet est un logiciel simple à utiliser et agréable en plus d’être ergonomique. Le support est très réactif, l’équipe est super disponible en cas de problème et on sent qu’il y a un réel accompagnement derrière. D’autre part, son développement est co-construit avec l’équipe. »Batinfo : Actuellement quel est le positionnement de votre produit et de Graneet ?Jean-Gabriel Niel : Nous adressons les PME du BTP de tous les corps d’état qui font au moins 1 millions d'euros de chiffre d'affaires. Pour des entreprises de plus petite taille, notre solution est sans doute un peu trop poussée pour leurs besoins. Contrairement à la majorité des solutions de gestion commerciale BTP, notre solution est “cloud”, accessible en ligne par abonnement, et construite sur les dernières technologies avec une attention toute particulière portée à l'expérience utilisateur. Nous faisons attention à ce que l'accès aux données soit le plus simple et intuitif possible et, que les interfaces soient les plus performants. Nos clients apprécient particulièrement les tableaux de bord d’activité dans Graneet qui en sont un très bon exemple. Nous nous différencions également sur notre méthode de commercialisation : nous ne passons pas par des revendeurs mais vendons uniquement en direct à nos clients, ce qui permet un lien fluide entre nos équipes et les utilisateurs. Lorsqu’un de nos clients a un problème, il a accès à un canal de communication direct avec nos équipes techniques. Enfin, avec notre volonté d'être proches et réactifs pour aider nos clients rapidement, nous investissons aussi beaucoup dans l'accompagnement et le support qui sont au cœur de l'ADN de Graneet. Le temps de réponse moyen à un client est de 5 minutes et le temps de traitement moyen d'une demande est de moins de 30 minutes. Chiffres clés :8500 situations de travaux créées directement via GraneetPlus de 3000 chantiers gérés actuellement dans le logiciel500 millions d'euros facturés l'année dernière par les clients de GraneetBatinfo : Quel est l'avenir de Graneet ?Jean-Gabriel Niel : Notre objectif est de démocratiser l'utilisation de solutions de gestion par les PME du BTP, les aider à mieux appréhender le suivi financier de leur activité et à booster leurs marges en leur fournissant une visibilité et une transparence sur leur business, en temps réel. Nous sommes en train de finaliser le développement d’un groupe de fonctionnalités permettant le contrôle de gestion des projets pour pouvoir gérer l'allocation des différentes dépenses projet par projet : édition des bons de commandes, suivi des achats et des heures de main d’œuvre, analyse du budget. Nous cherchons à aller plus profond dans la chaîne de valeur du BTP et voulons intégrer le plus de services possibles à notre solution qui peuvent être utiles à nos clients et nous allons donc à partir de là travailler sur les connexions à des services externes au travers de partenariats. Pour pouvoir mettre en place ce plan ambitieux, nous continuons d'ailleurs à recruter dans toutes les équipes et serons une trentaine de personnes d’ici à la fin de l’année. Vos lecteurs pourront également nous retrouver pour la première fois sur le salon Batimat en octobre prochain !
Il y a 2 ans et 256 jours

Les patrons n'ont pas attendu le gouvernement pour s'engager dans la sobriété énergétique

Dans son discours devant le patronat, la cheffe du gouvernement Élisabeth Borne a demandé aux entreprises d'agir pour consommer moins d'énergie, agitant la menace de mesures de rationnement cet hiver, alors que la Russie pourrait couper l'approvisionnement de l'Europe en gaz.Chaque entreprise a été invitée à élaborer un plan de sobriété d'ici la fin septembre, et la Première ministre s'est montrée favorable à la nomination de "référents sobriété" en leur sein."La Première ministre veut nous faire croire qu'on aurait loupé certaines choses", alors que les entreprises "ont déjà commencé le travail", a réagi auprès de l'AFP Jean-François Faure, président de la société Aucoffre.com, spécialisée dans le commerce de métaux."Les actions qui vont être menées pour la guerre dont on parle (en Ukraine, NDLR) et qui sont liées à l'énergie sont de toute façon positives pour le vrai combat qui doit être mené et qui est cette fameuse transition énergétique", selon cet entrepreneur du Sud-Ouest qui a vu de près cet été les incendies à Landiras, en Gironde."Les entreprises, Madame la Première ministre, feront leur part sur le chauffage, les déplacements de leurs collaborateurs, mais surtout sur les +process+ de production", a assuré dans un discours le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux."Aujourd'hui, que les choses soient claires, il n'y a plus d'entrepreneur climatosceptique", a-t-il affirmé, assurant que la transition vers une économie bas carbone est devenue la première préoccupation des adhérents de l'organisation patronale, devant la fiscalité."Je ne sais pas ce que c'est que la sobriété, on a toujours travaillé comme ça. L'abondance, je ne sais pas ce que c'est. Ensuite, quand on parle de sobriété, pourquoi 10% (de réduction de la consommation, NDLR) ?", s'interroge Franck Legardeur, directeur général de Delmonicos, une petite entreprise de 11 salariés basée à Metz qui développe des solutions de rechargement pour véhicules électriques. Il ajoute auprès de l'AFP que "la première chose à faire, c'est de l'efficacité énergétique en mesurant mieux la consommation" des entreprises comme celle des particuliers.Rendre de la compétitivitéUn an après la fin du "quoi qu'il en coûte" pour soutenir ménages et entreprises face au Covid-19, le Medef demande au gouvernement de ne pas tout régenter."L'État ne doit pas tout faire en France car l'État ne sait pas tout faire", selon son président."J'entends ceux qui demandent plus d'allocations, plus de chèques, le retour du quoi qu'il en coûte, parfois même dans le patronat, et donc plus de dépenses publiques. Mais laissons Keynes reposer en paix dans sa tombe, la meilleure façon d'aider les ménages français, c'est de rendre de la compétitivité à leurs employeurs", a déclaré sous les applaudissements des patrons M. Roux de Bézieux.Sans surprise, il a demandé au gouvernement de continuer à réduire les impôts de production et les cotisations sociales sur les hauts salaires. La charge contre l'administration ne s'arrête pas là: "notre économie croule sous les règlements incohérents, inutiles ou incompréhensibles", tandis que "les entrepreneurs français sont désavantagés par le poids de la bureaucratie", affirme le président du Medef.Sur les grandes réformes sociales de l'assurance chômage et des retraites, le Medef appelle toutefois le gouvernement à intervenir, lorsqu'il ne peut pas s'appuyer sur des syndicats de salariés pour aboutir.Sur l'assurance chômage en particulier, "même avec les syndicats réformistes, nous n'avons pas le même diagnostic de la situation. Donc il est légitime que l'État reprenne la main", estime Geoffroy Roux de Bézieux.
Il y a 2 ans et 256 jours

AEG lance sa gamme d'instruments de mesure laser pour les professionnels

Niveau laser croix vert CLG330-K, avec point d’aplomb et 30 m de portéeKit niveau laser CLG220-K et niveau laser croix vert CLG220-B avec une portée de 20 mNiveau laser croix rouge CLR215-B avec portée à 15 mLes lasers AEG sont destinés aux professionnels du bâtiment tout corps d’état - plaquistes, soliers, menuisiers, charpentiers, carreleurs, cuisinistes, fenêtriers… et répondent à toutes les applications sur les chantiers.Précision et simplicité d’utilisation caractérisent ces instruments de mesure offrant une haute intensité lumineuse quelles que soient leurs portées, un réglage facile et une grande fiabilité.Points communs des différents modèlesPrécis et performants, ils sont pourvus d’un nivellement automatique et d’un avertisseur visuel lorsqu’ils ne sont pas de niveau. Leur bouton de blocage de lignes est idéal pour projeter des lignes en pente (installation d’un escalier, par exemple) et assurer un transport sécurisé.Faciles à utiliser, ils disposent d’un pavé de commande intuitif pour travailler rapidement avec précision.Polyvalents, ils s’installent rapidement sur tout type de support même dans les zones les plus complexes et bénéficient d’une conception antichocs pour des conditions de travail difficiles. Ils sont équipés d’un support aimanté puissant avec molette de réglage et d’un filetage 5/8” et ¼” compatible avec les trépieds standards du marché.Robustes, les niveaux lasers AEG bénéficient de l’indice de protection IP54 pour une haute résistance aux poussières et à l’eau. Leur boîtier est recouvert de protections caoutchouc et plastiques ultra résistantes en cas de choc.Les spécificitésLes niveaux laser CLG330-K, CLG220-K et CLG220-B sont équipés d’un faisceau vert à diodes haute densité d’une portée respective de 30 m et 20 m. Le modèle CLR215-B dispose d’une optique à laser rouge pour une portée de 15 m.Selon le modèle, les lasers AEG présentent différentes fonctions de projections.Niveau laser CLG330-K, polyvalence et longue portée de travail pour une meilleure productivité sur les chantiersLe laser CLG330-K garantit une grande précision grâce à son faisceau vert haute visibilité 4 fois plus intense qu’un laser croix rouge. Les professionnels peuvent l’utiliser à l’intérieur ou à l’extérieur et quelles que soient les conditions de luminosité. Il garantit différents types de projection : ligne horizontale, 2 lignes verticales, lignes transversales et il dispose également d’un point d’aplomb pour projection du sol au plafond.Sa portée de 30 m couvre toutes les applications sur les chantiers avec une précision de +/- 0,02 mm/m.3 modes d’utilisation sont possibles : manuel, auto (horizontal/vertical) et un mode détection pour réaliser simplement tous types de projet.Il est facile d’emploi et très précis avec sa mise à niveau automatique ; la durée d’auto-nivellement est de 3 secondes et sa plage de nivellement de +/- 3°. Un avertissement visuel et sonore se met en marche si le laser n’est pas de niveau.Pratique et très polyvalent, le laser CLG330-K est équipé de pieds pliables en métal avec appuis en caoutchouc pour une bonne stabilité au sol. Autonome, il permet de travailler pendant 6 heures avec 3 piles AA et est livré avec une cible laser qui étend sa portée à 50 m, un support de fixation aimanté avec un filetage 5/8” et 1/4” compatible avec tous les trépieds ainsi qu’une bande velcro pour le fixer sur les surfaces non métalliques.Une version accessoirisée CLG220-B & une version sur-accessoirisée CLG220-K : une offre de choix pour les professionnelsLes 2 modèles projettent une ligne horizontale et verticale simultanément jusqu’à 20 mètres. La couleur verte du laser améliore 4 fois plus la visibilité dans toutes les conditions de luminosité et est idéale pour tous les chantiers.Ils garantissent une précision de 0,04 mm/m, ceci grâce à une technologie de laser vert très puissante, un bouton de blocage des lignes et une plage de nivellement de +/- 3°. Rapide, le nivellement automatique des lasers croix vert AEG CLG220-K et CLG220-B se fait en moins de 3 secondes accélérant ainsi considérablement la productivité de travail des professionnels. L’utilisateur est averti par un signal visuel lorsqu’il est hors de la plage de calage automatique. Un support mural magnétique rotatif robuste assure une utilisation sur des surfaces métalliques et peut être fixé à toute autre surface à travers un trou d’accrochage. Ils disposent également d’un filetage 5/8” et 1/4” pour un montage sur trépied.Le kit laser CLG220-K est équipé en plus d’une pince de fixation aimantée ainsi que d’une cible laser vert pour améliorer la visibilité du faisceau laser sur de longues distances.D’une grande autonomie, ces 2 lasers permettent de travailler pendant 15 heures avec 2 piles AA.Niveau laser croix rouge CLR215-B, avec portée à 15 mètresIl projette 2 lignes indépendantes avec fonctions horizontale, verticale, ligne en croix jusqu’à 15 mètres ; avec cette portée, il facilite les mesures de moyenne distance et devient l’outil de mesure idéal pour tous les travaux de pose de carrelage, de lambris, d’étagères…Un interrupteur marche/arrêt avec verrouillage pendulaire garantit un transport sécurisé.Un support mural magnétique rotatif robuste permet une utilisation sur des surfaces métalliques et une fixation à toute autre surface grâce à un trou d’accrochage. Pratique, le filetage 5/8” et 1/4” assure un montage sur tous les trépieds standards.Les lignes clignotent lorsque le laser est hors niveau afin de garantir un alignement parfait avec une précision jusqu’à +/- 0,3 mm/m.Côté praticité, polyvalence et robustesse, le niveau laser croix rouge présente les mêmes caractéristiques que les autres modèles de la gamme.Autonome, il fonctionne jusqu’à 10 heures avec 2 piles AA.
Il y a 2 ans et 256 jours

Hunter Douglas, nouveau propriétaire de Derako International Architecture Bois

Une acquisition qui fait du sens…Aad Kuiper, directeur général de Hunter Douglas EMEA & Océanie, a déclaré : « L'acquisition de Derako s'inscrit dans notre stratégie visant à offrir une large gamme de systèmes de plafonds uni-ques et durables, permettant aux architectes et aux designers de réaliser des projets révolution-naires et créatifs. Nous sommes convaincus que Hunter Douglas et Derako constituent une base solide pour la poursuite de notre croissance et notre succès commun. »Pieter van Rees, Business Development & Marketing Manager chez Hunter Douglas Architectural, voit une grande opportunité dans cette acquisition : « Les deux entreprises ont leurs propres do-maines d'expertise qui se complètent très bien. Grâce à la longue expérience de Derako, de nou-velles possibilités s'ouvrent dans le monde entier pour continuer à développer le marché des sys-tèmes de plafonds et revêtements muraux durables en bois massif dans la construction. Hunter Douglas dispose d'un vaste réseau de distribution international à fort potentiel de croissance, par le biais duquel les solutions personnalisées de Derako peuvent être commercialisées.…, après un partenariat de longue date« Une longue période de fiançailles qui a débouché sur un mariage », c'est ainsi que Peter van Laar, directeur général de Derako International, décrit l'acquisition par Hunter Douglas. L'étroite colla-boration qui existe depuis deux décennies sur le marché européen a été déterminante pour que les deux parties finissent par se dire « oui ». Par le passé, Hunter Douglas a déjà collaboré avec Derako sur de nombreux projets dans le monde entier pour la fabrication de ses plafonds modulaires et systèmes de cloisons en bois massif.Les deux entreprises seront désormais dirigées par un seul et même management. Le site de production de Derako International à 't Zand (Pays-Bas) ainsi que la direction restent inchangés.Derako conçoit et produit des systèmes durables de plafonds, de revêtements muraux et de façades en bois massif, qui sont fabriqués exclusivement sur la base de projets et donc sur mesure. L'entreprise emploie 32 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 6,8 millions d'euros en 2021.
Il y a 2 ans et 256 jours

Delta Light agrandit sa collection avec 3 nouveaux luminaires associant illusion d'optique et design

L'expert en lumière complète la gamme Superloop avec l'élégant Superloop Oval Après les versions circulaire et carré, le nouveau Superloop Oval en forme d'ellipse participe également à cette recherche d'adéquation entre fonctionnalité et design. Malgré sa forme asymétrique, la lumière est diffusée de manière harmonieuse avec un subtil effet architectural. Le modèle Superloop Oval est disponible en formats Small (38,7 W – 4570 lm) et Medium (51,9 W – 6027 lm) ; et se décline en noir, blanc, flemish gold et flemish bronze. Le Superloop Slim : Un traitement révolutionnaire de la lumière En diffusant la lumière par l'intérieur, l'extérieur et la face inférieure du cercle, le Superloop Slim explore les limites de l'éclairage. Tel un halo céleste au calibre ultra discret, ce choix ingénieux propose trois manières de diffuser la lumière et de personnaliser l'atmosphère d'une pièce. La bande LED munie d'un diffuseur sablé permet au Superloop Slim de déployer uniformément la lumière. Tout comme les autres modèles de la gamme, le Superloop Slim est disponible en plusieurs diamètres : 700, 900, 1200 et 1700mm et se décline en noir, bronze flamand, or flamand, or et or blanc. Lass-Oh ! R : la parfaite imperfection De forme cyclindrique élancée et muni de grappes de LED parfaitement intégrées, Lass-Oh! R repousse les limites du luminaire standard et se positionne comme le roi du design imparfaitement parfait. La marque de fabrique de Lass-Oh! R, c'est la fracture du cercle. Bien qu'elle en donne l'illusion, la forme géométrique n'est plus complète. Tel un serpent se faufilant à travers la pièce, ce modèle est disponible en diamètre de 620mm ou 920mm, en couleur noire ou dorée. Entre design et fonctionnalité L'utilisation différentes des matériaux, en utilisant du plexi préformé plutôt qu'un plexi souple, ouvre la voie à un jeu de lumière débridé. Fluide et aérien, les modèles semblent planer dans la pièce, et donnent une dimension supplémentaire et sophistiquée aux familles Superloop et Lass-Oh !.En utilisant un seul luminaire ou en combinant différentes tailles, couleurs et design, il est possible de créer un ensemble stimulant, tendance et élégant tout en gardant un éclairage équilibré.
Il y a 2 ans et 257 jours

Dans les cendres de l'incendie du Caire, la difficile question des églises d'Egypte

Dimanche, quand un générateur en surchauffe a mis le feu à un climatiseur, 200 fidèles assistaient à la messe en l'église d'Abu Sifine, raconte à l'AFP le père Yohanna.En tout, 41 personnes sont mortes, asphyxiées par la fumée alors que les secours tardaient à venir.Le père Yohanna a perdu dans l'incendie six proches, dont des jumeaux de cinq ans et leur petit frère de quatre ans.Règles de sécurité, service d'urgences adéquats, locaux adaptés... Il reste beaucoup à faire, reconnaît le prêtre.Mais construire ou rénover une église est "devenu plus simple" grâce à une loi votée en 2016, assure-t-il.L'Etat affirme que ce texte a permis de "légaliser" 1.077 églises et se targue d'être un "modèle multiconfessionnel unique de coexistence et d'unité nationale".Un argument d'autorité qui permet de taxer les militants qui dénoncent des discriminations à l'encontre des coptes "de comportement anti-patriotique", accuse l'historienne Amy Fallas."Pas pratique", "inadéquat"L'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR), l'ONG des droits humains la plus en vue d'Egypte, accuse même cette nouvelle loi d'avoir creusé un peu plus le fossé.Selon elle, seules 40% des demandes de construction ou de rénovation d'église ont obtenu un accord préliminaire des autorités et 20% un accord définitif.L'église Abou Sifine incarne ces déboires: nichée dans un immeuble du dédale de ruelles du quartier d'Imbaba, à peine assez large pour laisser passer une voiture, elle n'avait qu'une entrée, rapidement barrée par les flammes, selon les témoins.Dans les étages, les escaliers étroits qui menaient aux salles pour l'enseignement et autres services proposés par l'église sont rapidement devenus des nasses forçant des fidèles à se "jeter par les fenêtres", a raconté un témoin à l'AFP.L'église ne faisait "que 120 mètres carrés", a rapporté le pape Tawadros II, chef de l'Eglise copte orthodoxe.Il faut "la relocaliser dans un espace plus grand", a-t-il plaidé, parce que nombre des 10 à 15 millions de Coptes d'Egypte vivent à Imbaba.Mais dans une mégalopole de plus de 20 millions d'habitants, la tentation est grande de construire là où il y a de la place: dans la grande banlieue."Ce n'est pas pratique", répond le père Yohanna. "Les lieux de culte doivent être proches des zones où habitent" les coptes, majoritairement installés dans les quartiers anciens du centre du Caire. Tawadros II lui-même --pourtant partisan déclaré du président Abdel Fattah al-Sissi-- l'a reconnu: les coptes doivent souvent faire avec "de petites églises dans des endroits inadéquats", souvent des maisons ou des immeubles des quartiers populaires sans détecteur de fumée ni issue de secours.Surtout les quartiers pauvresAprès Abou Sifine, deux autres églises ont été endommagées par des incendies nés de court-circuits."A chaque fois, c'est une question de vie ou de mort qui touche de façon disproportionnée des églises de quartiers pauvres", affirme Mme Fallas à l'AFP.Mais évoquer la discrimination des coptes, qui se plaignent régulièrement d'être tenus à l'écart en Egypte, n'est pas sans risque.En janvier, neuf coptes sont sortis de trois mois de prison pour avoir réclamé la reconstruction de la seule église de leur village, Ezbet Faragallah, au sud du Caire.En 2016, l'église Saint Joseph était partie en fumée dans un incendie --"volontaire" selon l'EIPR, alors que les coptes subissaient aussi des attaques d'islamistes radicaux notamment après le renversement par l'armée en 2013 du président islamiste Mohamed Morsi.Largement endommagée, Saint Joseph a été officiellement démolie en 2021 mais les autorités n'ont toujours pas délivré de permis de reconstruire alors qu'elles devaient répondre, selon la loi de 2016, sous quatre mois.L'église Abou Sifine d'Imbaba, elle, a obtenu un traitement différent. Avec tous les regards braqués sur les petits cercueils des victimes emportées dimanche par le feu, le génie militaire a annoncé qu'il la rénoverait --sur ordre de M. Sissi en personne.D'ici là, comme à Ezbet Faragallah, ses fidèles risquent de devoir se contenter d'une maison ou d'un appartement. Ces fameuses "petites églises dans des endroits inadéquats".