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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 257 jours

L'Ethiopie dit avoir terminé la 3e phase du remplissage de son mégabarrage sur le Nil

Ni Le Caire ni Khartoum n'ont réagi dans l'immédiat à cette annonce. "Ce que vous voyez derrière moi, c'est le 3e remplissage terminé", s'est réjoui le Premier ministre Abiy Ahmed dans un discours télévisé depuis le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (Gerd), situé dans le nord-ouest du pays et présenté comme le plus grand d'Afrique. La hauteur de l'eau dans le réservoir atteint désormais 600 mètres, a-t-il précisé. Le réservoir contient désormais 22 milliards de m3 d'eau sur les 74 milliards de sa pleine capacité. "Le Nil est un cadeau que Dieu nous a offert pour que les Ethiopiens l'utilisent", et "ceux qui n'assument pas les responsabilités qui leur ont été confiées sont critiquables", a poursuivi M. Abiy, répondant implicitement aux critiques du Soudan et de l'Egypte. Il a toutefois promis que l'Ethiopie n'entendait pas s'accaparer les eaux du Nil et continuerait de veiller à ne pas nuire aux pays en aval. "Lois de la Nature" Soudan et Egypte ont plusieurs fois demandé à l'Ethiopie de cesser le remplissage du réservoir du Gerd, en attendant notamment que soit conclu un accord tripartite sur les modalités de fonctionnement du barrage. Tributaires du Nil, les deux pays affirment que ce mégabarrage, d'une puissance annoncée à terme de plus de 5.000 mégawatts (MW), va nuire à leur approvisionnement en eau. Fin juillet, l'Egypte avait protesté auprès du Conseil de sécurité de l'ONU contre l'intention annoncée de l'Ethiopie de poursuivre "unilatéralement" durant la saison des pluies en cours le remplissage du réservoir, entamé en juillet 2020, ce malgré l'absence d'accord entre les trois pays concernés sur le sujet. "Le Nil a été donné gratuitement à trois pays : l'Ethiopie, le Soudan et l'Egypte et ces trois pays ont bénéficié de l'opportunité d'utiliser gratuitement cette eau", a souligné M. Abiy, "si un quelconque pays pense qu'elle ne devrait pas être utilisée, il contrevient aux lois de la Nature". "Quand on a entrepris de construire un barrage sur le Nil, nous avons, dès le début, dit que nous ne voulions pas nous approprier le fleuve. Mais nous voulons jouir des bénéfices qui nous reviennent", a affirmé le Premier ministre éthiopien dans un tweet. "Nous espérons aussi que, tout comme l'Ethiopie, les autres bénéficiaires du Nil, le Soudan et l'Égypte, utiliseront le fleuve, chacun à leur manière (...) nous avons tenu notre parole que le projet ne causerait de tort à personne", a-t-il ajouté. "Menace existentielle" Lors d'une cérémonie jeudi, M. Abiy avait démarré la deuxième turbine (sur les 13 prévues) du barrage qui doit permettre, quand il fonctionnera à pleine capacité, de doubler la production électrique actuelle de l'Ethiopie. Pour l'heure, ces deux premières turbines ont une capacité de production totale de 750 MW. "Le projet dans son ensemble est désormais achevé à 83,3%", et ses travaux de génie civil "à 95%", a indiqué durant la cérémonie Kifle Horo, chef de projet du Gerd. L'objectif "des deux prochaines années et demie (...) est d'achever totalement le barrage, de procéder à chaque étape du remplissage et d'installer les turbines restantes" afin que le Gerd soit en mesure de produire à pleine capacité, a confirmé M. Kifle. Situé à une trentaine de kilomètres de la frontière soudanaise, sur le Nil-Bleu qui rejoint le Nil-Blanc à Khartoum pour former le Nil, le barrage est long de 1,8 kilomètre et haut de 145 mètres. Le coût du projet, lancé en 2011, est estimé à quatre milliards de dollars. En 2021, l'ONU a recommandé aux trois pays concernés de poursuivre leurs pourparlers entamés sous l'égide de l'Union africaine, et pour l'instant durablement dans l'impasse. L'Ethiopie estime que le barrage est essentiel à son développement, tandis que l'Egypte le considère comme une menace "existentielle" et que le Soudan a prévenu qu'il faisait peser de "grands risques" sur la vie de millions de personnes.
Il y a 2 ans et 257 jours

Le centre de coût de Würth

Lors de la validation de la commande l’acheteur précisera ce code que le comptable retrouvera sur sa facture. C’est avec l’aide du client et de la hotline de Würth que cette fonctionnalité pourra se mettre en place : n’hésitez pas à contacter cette dernière.
Il y a 2 ans et 257 jours

Assurance chômage : prolongation des règles actuelles au conseil des ministres la semaine prochaine

Premier texte au menu du Parlement début octobre, ce projet de loi prévoit de prolonger jusque fin 2023 la convention actuelle d'assurance chômage, issue de la réforme de 2019 - appliquée du fait du Covid et des recours juridiques depuis l'automne 2021 - qui arrive à échéance le 1er novembre.Mais ce texte ouvre aussi la voie à la future réforme voulue par l'exécutif."Ce délai permettra d'engager les concertations nécessaires sur les règles d'indemnisation et sur la gouvernance, dont l'organisation actuelle ne correspond plus aux équilibres souhaités entre les partenaires sociaux, l'État, l'Unédic et Pôle Emploi", souligne le projet de loi, consulté par l'AFP."Le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres" et "nous allons saisir les partenaires sociaux dès après", a déclaré Olivier Dussopt devant l'université d'été du Medef.Le gouvernement veut notamment moduler les règles d'indemnisation en fonction de la situation de l'emploi."Nous sommes convaincus que des règles incitatives doivent être mises en place, il est assez inacceptable et même insupportable d'être encore à un taux de chômage de 7,4% et d'avoir dans le même temps un retour unanime des chefs d'entreprises sur les difficultés de recrutement", a répété M. Dussopt.Selon lui, "la question du niveau de l'indemnité n'est pas forcément la bonne, c'est plutôt les critères d'accès à l'indemnisation à taux plein et la durée d'indemnisation à taux plein qui peuvent être des clés de discussion"."Cette question des critères, nous souhaitons que les partenaires sociaux s'en saisissent", a-t-il ajouté."Freins à l'embauche"S'ils sont tous opposés à cette modulation des règles, les syndicats sont cependant favorables à une négociation sociale si l'Etat leur laisse de réelles marges de manœuvre."Redonnez-nous la main le plus rapidement possible", a lancé le secrétaire général de Force ouvrière, Frédéric Souillot, qui participait à la rencontre.Dans Le Monde, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, se dit hostile à un ajustement des "allocations aux demandeurs d'emploi en fonction du taux de chômage". "Ca n'a pas de sens, ça relève de la pure idéologie et c'est inefficace", attaque-t-il.M. Berger souhaite que "les organisations d'employeurs et de salariés puissent à nouveau définir les paramètres d'indemnisation, sans avoir à se conformer à un document d'orientation" produit par l'Etat.Il souhaite qu'ils puissent "discuter sur l'accompagnement et la formation des demandeurs d'emploi" et sur "les solutions à trouver pour lever les freins à l'embauche - liés au manque de logements, à l'absence de transports en commun ou à des problèmes de garde d'enfants".Reste à savoir si une négociation aura au final bien lieu car le Medef, favorable lui à une évolution des règles d'indemnisation en fonction de la conjoncture, s'est déjà dit convaincu de son échec."Ouvrir une négociation ne servira à rien vu qu'elle n'aboutira pas faute de diagnostic partagé avec les syndicats sur l'effet des règles d'indemnisation sur la reprise d'emploi. Il est légitime que l'Etat reprenne la main", a déclaré lundi son président, Geoffroy Roux de Bézieux.
Il y a 2 ans et 257 jours

Résultats de la construction de logements et de locaux à fin juillet 2022

Le nombre de logements autorisés au cours des trois derniers mois reste cependant bien supérieur (+ 9,4%) à la moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020). L'effet du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021 est dépassé depuis fin mars pour les logements individuels purs, s'estompe progressivement pour les logements individuels groupés mais reste très élevé pour les logements collectifs ou en résidence.Au cours des trois derniers mois, on estime que les logements commencés ont diminué (- 2,1%), de manière similaire aux trois mois précédents (- 1,9%), en données CVS-CJO. Au cours de ces trois mois, on estime que les mises en chantier de logements ont été inférieures (- 2,7%) à leur moyenne des douze mois précédant le premier confinement.D'août 2021 à juillet 2022, 507.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 53.400 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+ 11,8%). Dans le même temps, on estime que 385 200 logements ont été mis en chantier, soit 1.400 de plus (+ 0,4%) que lors des 12 mois précédents (août 2020 à juillet 2021). Si on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), les nombres de logements autorisés et commencés au cours des 12 derniers mois sont supérieurs de respectivement 10,3% et 0,5%.Logements autorisésD'août 2021 à juillet 2022, 507.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 53.400 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+ 11,8%).Les autorisations de logements individuels groupés (+ 22,1%) ont connu la plus forte progression, devant celles des logements collectifs ordinaires (+ 15,2%), des logements en résidence (+ 14,0%) et des logements individuels purs (+ 2,7%).Logements mis en chantierAu cours des douze derniers mois, on estime que 385.200 logements ont été mis en chantier, soit 1.400 de plus (+ 0,4%) que lors des 12 mois précédents (août 2020 à juillet 2021).Les logements individuels purs (+ 10,6%) auraient connu une forte progression. Les logements individuels groupés (+ 1,2%) auraient légèrement augmenté. En revanche, les logements collectifs ordinaires (- 4,5%) et les logements en résidence (- 8,3%) auraient diminué.
Il y a 2 ans et 257 jours

Les artisans inquiets de la situation économique, mais toujours optimistes

Sur 2.000 artisans interrogés en juillet et août par l'organisme Qualitest, la plupart se disent inquiets (87% au total), mais 43% se qualifient d'"inquiet mais optimiste". Par ailleurs, 13% se disent confiants malgré tout. La hausse du prix du carburant et l'inflation générale apparaissent en tête de liste de leurs problèmes."On est dans une situation économique artisanale plus préoccupante", déclare Joël Fourny, président de CMA France, à l'occasion d'une conférence de presse. "Nous sommes dans une stratégie de prudence", poursuit-il, en soulignant la nécessité de "s'adapter en permanence".73% des artisans prévoient de maintenir leur activité, ce qui représente une petite baisse par rapport à l'an dernier (-4,9 points).Un peu plus de la moitié d'entre eux s'attendent à ce que leur activité reste stable sur les six prochains mois et ils sont un peu moins nombreux que l'an dernier (27,5%, soit -8,1 points) à penser qu'elle va se dégrader."Le mot d'ordre, c'est la stabilité", soutient Julien Gondard, directeur général de CMA France.Le nombre d'artisans ayant une bonne ou une excellente opinion de la situation économique actuelle de leur entreprise reste stable autour de 36%. Le nombre d'immatriculations nettes est également monté en flèche, à 80.000 contre 31.500 à la même période l'an dernier, portant à 1,83 million le nombre total d'entreprises."Cela montre la dynamique du secteur, mais il faut rester vigilants sur la typologie d'entreprises créées", fait remarquer M. Gondard, en soulignant que "plus de la moitié des créations sont des micro-entreprises".Parmi les artisans interrogés, un quart d'entre eux se disent prêts à recruter dans l'année, "ce qui équivaut à 500.000 emplois au global", selon CMA France.L'organisme assure faire de l'apprentissage l'une de ses priorités, alors que 21,7% des entreprises artisanales sont prêtes à accueillir un ou plusieurs apprenti dans les six prochains mois."Notre pays doit absolument continuer à accompagner fortement la formation en apprentissage. C'est un impératif pour répondre aux besoins en main d’œuvre qualifiée de nos entreprises artisanales dans un contexte de forte tension pour de nombreux secteurs et métiers", assure CMA France.
Il y a 2 ans et 257 jours

Kedry Prime de KE pour la terrasse du Club au Domaine des Ormes

Parmi les activités proposées figurent le mini-golf, le tir à l'arc, le ski nautique, un parcours aventure dans les arbres et des tyroliennes. (Travaux en cours : ouverture prévue en avril 2022)Vous pouvez également y aller le temps d’un repas pour faire une pause entre amis/famille dans une agréable atmosphère, grâce aux 3 bars et restaurants présents dont Le Club placé en face du parcours de golf.C’est pour développer la capacité d’accueil de ce restaurant chic & décontracté que KE est intervenu. En effet la terrasse extérieure était couverte par de simples tonnelles, qui ne permettaient pas l’exploitation de cette zone lors d’un temps moins favorable, fait d’averses ou de vent.Le besoin du propriétaire du domaine était donc de créer deux espaces distincts design et fonctionnels en toute saison.En remplacement de ces tonnelles, a été choisi d’installer 4 pergolas bioclimatiques Kedry Prime. Adossées au bâtiment et faisant une liaison parfaite entre intérieur et extérieur, les pergolas sont équipées d’éclairage LED dans les lames et les coulisses ainsi que de vitrage, pour offrir aux clients un confort parfait à tout moment tout en profitant de la vue sur le golf.Ainsi se sont créés deux espaces :Un premier, fait de 2 modules de pergolas, totalement fermé et protégé par un vitrage panoramique Line Glass pour un maximum de confort lors des repas.Un deuxième, plus ouvert, dans un esprit bar/café, fait de 3 modules et fermé par du vitrage uniquement sur le côté gauche.La couleur Corten (aspect rouille) a été choisie, se fondant le plus naturellement possible dans ce décor au charme ancien.Le choix s’est porté sur KE car le projet présenté était le seul à répondre à la complexité de la demande :Des structures robustes et designDes pergolas évolutives qui peuvent être complétées au fur et à mesureDes modules additionnables pour une couverture maximale avec un encombrement minimalUne installation qui garde une sensation d’être à l’extérieur tout en offrant le confort idéalUn projet avec une totale implication du propriétaire à dessiner le résultat finalLa possibilité de retravailler les structures pour un projet sur mesurePar la diversité de sa gamme et la modularité de ses produits, KE est le choix privilégié pour tous les établissements du monde des Cafés, Hotels et Restaurants.Les fiches techniques des produits installés sont disponibles sur demande.Localisation / client : Le Domaine des Ormes, 35120 Dol-de-BretagnePhotographe : Aphélie VangSuperficie couverte : 50m2 + 76m2Produits installés : 5 Kedry Prime couleur Corten avec fermeture latérale par vitrage panoramique coulissant Line Glass et installation d’une porte anti-panique.Kedry Prime Modules adossés sans limitation Rotation des lames jusqu'à 135° Résistance au vent et aux charges de neige avec des performances élevées Des capteurs et la domotique domestique peuvent être incorporés Possibilité de fermeture avec des stores techniques verticaux et des systèmes de baies vitrées coulissantesÉclairage avec bande led interne et externe.Détails
Il y a 2 ans et 257 jours

La restauration de l'abbaye de Beaulieu-en-Rouergue (Tarn-et-Garonne)

Le logis abbatial a été restauré pour y présenter de façon permanente la collection Brache-Bonnefoi, tandis que l’aile des convers est consacrée à des expositions temporaires. Des réserves sont également aménagées dans un bâtiment adjacent. Parallèlement, un important chantier des collections a permis l’étude des 1 363 œuvres qui constituent la collection (tableaux, dessins, œuvres imprimées, sculptures, tapisseries, broderies…), et dont certaines ont été restaurées et encadrées à cette occasion. Le parcours muséal met en valeur la collection, mais aussi le monument, son histoire et son architecture, et se déploie dans les salons, le réfectoire et la salle des moines et les cellules monastiques du logis abbatial (XVIIe et XVIIIe siècles). Fondée en 1144 par l'évêque de Rodez, l'abbaye Notre-Dame de Beaulieu présente les caractéristiques de l'architecture cistercienne. Nichés dans la vallée de la Seye, les bâtiments, répartis selon un plan immuable, se distinguent par un appareillage soigné, un décor simple et épuré. Abandonnée à la Révolution, l'abbaye est sauvée de la ruine dans les années 1950 par Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache. Leur collection d'œuvres d'art contemporain a orienté la vie culturelle actuelle du monument.
Il y a 2 ans et 257 jours

Les nombreux changements réglementaires de l'été synthétisés

À venir : un projet de décret à l’étude. Il prévoira une réhausse de l’objectif de la 5e période de plus de 25 %, correspondant à près d’1,5 milliard d’euros par an supplémentaires versés sous forme de primes aux travaux, réalisés principalement pour les ménages en situation de précarité*.Remplacement du Coup de pouce Chauffage des bâtiments tertiaires par le Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiairesUn arrêté, paru le 3 août 2022**, est venu remplacer le Coup de pouce Chauffage des bâtiments tertiaires par le Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et tertiaires. Ce nouvel arrêté transfère désormais le raccordement des bâtiments résidentiels collectifs aux réseaux de chaleur du Coup de pouce Chauffage vers le nouveau Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiaires. Le Coup de pouce Chauffage n’inclut maintenant plus que le raccordement des maisons individuelles aux réseaux de chaleur.Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur pour toutes les opérations engagées, le 1er septembre 2022.Hellio est signataire de la charte d’engagement Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et collectifs tertiaires.Exemple : Dans le cadre du raccordement d’un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur, deux critères techniques sont à respecter :Le bâtiment n’a jamais été raccordé à un réseau de chaleur avant la réalisation de l’opération,Le réseau de chaleur est alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération.* Source** SourceDans ce cas, le montant de prime CEE pour un bâtiment de 100m2 s’élève à 49.500 €.De nouvelles modifications concernant l’arrêté contrôlesL’arrêté du 20 juillet 2022***, paru le 4 août dernier, vient modifier l’arrêté du 28 septembre 2021 relatif aux contrôles dans le cadre du dispositif des CEE****. Deux fiches d’opérations standardisées sont ainsi modifiées :La BAR-TH-104 - pompe à chaleur de type air/ eau ou eau/ eau : modification de la liste des points à contrôler en ce qui concerne le dimensionnement de la pompe à chaleur.La BAR-TH-159 - pompe à chaleur hybride individuelle : modification de la liste des points à contrôler en ce qui concerne le dimensionnement de la pompe à chaleur, le taux de couverture, par la pompe à chaleur hors dispositif d’appoint, des besoins de chaleur pour le chauffage du logement et la vérification du mode de régulation.Une autre modification est apportée à la BAR-TH-159 - pompe à chaleur hybride individuelle: le taux de couverture de la PAC pour couvrir les besoins de chauffage du logement (hors dispositif d’appoint) doit être d'au moins 70 %. Ce taux de couverture est calculé pour le mode de régulation choisi par le professionnel réalisant l’opération. La note de dimensionnement inclut le calcul de ce taux.Ces nouvelles modifications entreront en vigueur à compter du 1er novembre 2022 pour toutes les nouvelles opérations engagées.Création, abrogation et révision de certaines fiches d’opérations standardisées dans le cadre du 46e arrêtéDans le cadre du 46e arrêté, l’arrêté du 25 juillet 2022***** vient créer, abroger et réviser certaines fiches d’opérations standardisées.La BAR-TH-169 - pompe à chaleur collective de type air / eau ou eau / eau pour l’eau chaude sanitaire est créée et vient mettre en place un système centralisé constitué d’une ou plusieurs pompes à chaleur associées à un ou plusieurs ballons de stockage et de puissance thermique nominale inférieure ou égale à 400 kW pour la production d’eau chaude sanitaire collective. La date d’entrée en vigueur de cette nouvelle fiche est prévue pour le 5 août 2022.*** Source**** Source***** SourceLa BAR-TH-112 - appareil indépendant au bois et la BAT-TH-116 - système de gestion technique du bâtiment pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire font l’objet d’une révision :BAR-TH-112 - appareil indépendant au bois : modification de la date d’abrogation de la fiche (1er octobre 2027), modification des paragraphes concernant l’artisan RGE et modification des conditions de l’appareil à installer.BAT-TH-116 - système de gestion technique du bâtiment pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire : ajout des spécifications suivantes sur la partie “dénomination et modification dans les conditions de délivrances”.Ces révisions entreront en vigueur le 1er octobre 2022.À compter du 1er septembre 2022, trois fiches d’opérations standardisées sont abrogées :La BAR-EQ-102 - lave-linge ménager de classe A++ ou A+++La BAR-EQ-103 - appareil de réfrigération ménager de classe A++ ou A+++La IND-UT-123 - moteur prémium de classe IE3
Il y a 2 ans et 257 jours

Clim' et portes ouvertes : le Groupement Actibaie appelle le gouvernement à agir en faveur de la transition énergétique

Si le décret se fait attendre, le Groupement Actibaie, syndicat professionnel affilié à la FFB (Fédération Française du Bâtiment) avance que l’automatisation des portes permettrait de remplir les exigences des arrêtés préfectoraux, mais également de réaliser des économies d’énergie en période de chauffage ou de climatisation.Des villes comme Bourg-en-Bresse, puis Lyon, Besançon, Paris ou Nantes ont pris des arrêtés municipaux depuis mi-juillet, alors que la France a connu une canicule exceptionnelle, pour que les magasins climatisés ferment leurs portes, sous peine d'amende.Pour Vladimir Luzbhin-Asseev, Responsable Technique du Groupement Actibaie : « En effet, les portes ouvertes provoquent des déperditions thermiques et augmentent la consommation énergétique des locaux d’environ 20%. Or une solution peu coûteuse et accessible existe sur le marché : les portes automatiques piétonnes. Toute porte battante peut être automatisée ou à défaut remplacée par une porte coulissante ce qui permettrait aux commerces de remplir leurs obligations réglementaires, mais également de réaliser des économies d’énergie importantes, alors même que le gouvernement annonce un plan national de sobriété énergétique. »Un projet de décret* passé en consultation publique en janvier 2021 avait déjà proposé l’obligation de fermeture des portes dans des bâtiments tertiaires chauffés ou refroidis, mais a été rejeté par le CSCEE.Pour Vladimir Luzbhin-Asseev : « La raison donnée était qu’il serait difficile de contrôler l’application d’une telle mesure. Les arrêtés préfectoraux et les amendes infligées aux magasins qui ne les respectaient pas montrent qu’une obligation de fermeture des portes est tout à fait applicable et contrôlable. Il est donc temps que le décret soit remis à l’ordre du jour des législateurs. »Accompagner les commerçants dans la transition énergétiqueSi les solutions existent, elles ont néanmoins un coût. En effet, pour l’automatisation d’une porte existante il faut compter environ 2.000 euros et 4.000 euros pour un nouveau système (travaux inclus). Une dépense conséquente pour certains commerçants.Pour Vladimir Luzbhin-Asseev : « Malheureusement, les différentes aides** allouées aux TPE et PME pour le financement de leurs travaux de rénovation énergétique concernent les gestes réalisés avant décembre 2021. Au vu des dernières dispositions prises par le gouvernement, il serait judicieux de remettre en place ces aides, devenues plus que nécessaires aux commerçants. »* Projet de décret relatif à l’obligation de fermeture des ouvrants des bâtiments ou partie de bâtiments tertiaires, chauffés ou refroidis, 4 janvier 2021.* Aides aux entreprises pour favoriser leur transition écologique, 9 décembre 2021
Il y a 2 ans et 257 jours

La famille Bouygues dépasse le seuil des 25% du capital de Bouygues

Martin Bouygues, président du conseil d'administration du groupe, son frère Olivier et leurs familles détiennent désormais "25,02% du capital et 29,37% des droits de vote" du groupe, indique l'Autorité des marchés financiers (AMF)."Ce franchissement de seuil résulte d'une acquisition d'actions Bouygues sur le marché", précise l'AMF.Ces parts dans le groupe sont détenus par les deux frères et leurs familles en quasi totalité via leur société commune SCDM, qui a réalisé cette acquisition "en utilisant ses ressources financières disponibles".Selon la déclaration à l'AMF, les familles Bouygues "agissent de concert entre elles et n'ont pas conclu d'accord de concert avec un tiers". Elles indiquent aussi envisager "d'accroître leur participation dans la société Bouygues en fonction des conditions et des opportunités de marché, sans que cela ne leur fasse franchir 30% du capital ou des droits de vote".La réglementation boursière oblige un actionnaire qui dépasse le seuil de 30% d'une entreprise à lancer une OPA (offre publique d'achat).Les familles Bouygues "n'envisagent pas de prendre le contrôle de la société Bouygues", "n'envisagent pas de solliciter de sièges supplémentaires au conseil d'administration" et affirment qu'elles "soutiennent la stratégie actuelle mise en oeuvre par la direction générale de Bouygues".Celle-ci a été confiée en février 2021, à Olivier Roussat, lorsque Martin Bouygues a commencé à passer la main à la tête en dissociant ses fonctions de président et de directeur général.Le groupe français est actuellement engagé dans deux grandes et couteuses opérations de fusion-acquisition.Bouygues tente d'acquérir Equans auprès du groupe Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952, et de mener à bien le rapprochement entre sa chaîne TF1 et M6.Le bouclage du rachat d'Equans, qui regroupe des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la climatisation ou le numérique, est toutefois contestée par l'autorité de la concurrence britannique CMA.Bouygues, qui a conclu la séance de mercredi à la Bourse de Paris en baisse de 1,23%, est valorisé à 11,6 milliards d'euros sur la place parisienne.
Il y a 2 ans et 257 jours

HomniPromotion annonce la mise en chantier d’une résidence services seniors Oh Activ à Valence (26)

Situé derrière la Comédie et ouvrant sur la Place Cardonnel, ce chantier a débuté en juillet 2022 et devrait se terminer en 2024. À la suite d’un diagnostic qui avait révélé la présence de vestiges archéologiques, les services de l’État¹ ont prescrit une opération de fouilles préventive sur l’emprise du projet. La fouille archéologique, qui a débuté en septembre pour se terminer à la fin de l’année, a pour objectif de retracer l’histoire de cet îlot urbain, occupé depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Patrimoine historique du XXème siècle, le bâtiment qui va être réhabilité en résidence services pour seniors autonomes sera rénové en respectant l’architecture originale.Sa situation avantageuse permettra aux résidents d’être à proximité de tous les commerces et services utiles à la vie quotidienne mais aussi de lieux de vie culturels comme le théâtre de la ville.Informations clés sur le chantier HomniPromotion : Promoteur : HomniPromotion Gestionnaire : Oh Activ Architecte : AA Group Bureau d’études fouilles archéologiques : Eveha Adresse : 4 Place Louis le Cardonnel, 26000 Valence Programmation : 89 appartements, du T1 au T3 Services en rez-de-chaussée : restaurant, Live Cube, fab-lab, co-working, ciné-actu, espace bien-être, etc.Le concept Oh Activ par HomniCity Nouvel acteur de l’immobilier serviciel, le Groupe HomniCity révolutionne le marché de l’habitat avec une approche novatrice. Sa filiale d’exploitation Oh Activ, destinée aux seniors autonomes, propose des résidences services seniors (RSS) connectées, inclusives, évolutives, urbaines et ouvertes sur le quartier, répondant aux exigences sociales et sociétales des seniors d’aujourd’hui et de demain. L’approche globale de la construction à l’exploitation garantit à HomniCity une maîtrise continue de la qualité de son offre et lui permet de proposer un immobilier inspiré des besoins et attentes des habitants.Avec le lancement de ce chantier valentinois - première construction dans le département de la Drôme - HomniPromotion compte aujourd’hui 19 projets immobiliers sur l’ensemble du territoire. ¹ (Direction Régionale des Affaires Culturelles – Service Régional de l’Archéologie)
Il y a 2 ans et 258 jours

Deux tours jumelles détruites par implosion en banlieue de Delhi en Inde

Une implosion contrôlée, au moyen de quelque 3.500 kg d'explosifs, a détruit, en quelques secondes, les "tours jumelles" hautes de 100 mètres, à Noida, dans le sud-est de New Delhi.Des milliers de riverains, ainsi que des dizaines de chiens errants, ont été évacués par simple précaution, l'équipe chargée de la démolition assurant que toutes les mesures de sécurité ont été prises."Il s'agit d'une belle prouesse d'ingénierie", s'est félicité le chef de l'équipe de démolition, Joe Brinkmann, cité par le quotidien Times of India.La Cour suprême avait conclu l'an dernier que les structures avaient été construites illégalement en collusion avec les autorités locales.Elle avait également ordonné au géant du secteur de la construction Supertech, de rembourser tous les acquéreurs d'appartements. Aucun d'entre eux n'avait encore e'mménagé dans les tours.Cette démolition est un rare exemple de fermeté des autorités à l'égard de promoteurs véreux.Alliance sacrilègeUday Bhan Singh Teotia est l'un des riverains dont les plaintes contre Supertech ont conduit à l'ordre de démolition."Le plan initial prévoyait 650 appartements, mais le constructeur a ajouté 1.000 appartements supplémentaires de manière frauduleuse", a déclaré à l'AFP M. Teotia."Les deux nouvelles tours qu'ils ont construites nous privaient de tout, de notre air et de la lumière du soleil. Il ne restait plus aucun espace vert", a-t-il poursuivi."L'ordonnance du tribunal expose l'alliance sacrilège entre les constructeurs et les autorités corrompues", a-t-il ajouté.Aucun des responsables de Supertech n'a répondu aux appels de l'AFP.L'avocat Jayant Bhushan, qui représentait les plaignants dans cette affaire, estime que les constructeurs doivent faire le ménage dans leurs affaires afin de regagner la confiance des potentiels acquéreurs."Quand les constructeurs ne suivent pas les règles, ce sont encore et toujours des acquéreurs malchanceux qui finissent par en payer le prix", à l'AFP.Les classes moyennes tombent dans le panneau, pressées d'acquérir le logement de leurs rêves, investissant toutes leurs économies dans des projets qui, souvent, ne voient jamais le jour. Elles se retrouvent entraînées dans de longues batailles juridiques contre de puissants promoteurs.Cités fantômesL'Inde, troisième plus grande économie d'Asie, à la croissance la plus rapide du monde, a connu un boom de la construction ces dernières années.Des promoteurs immobiliers peu scrupuleux, en quête de gros profits, rognent souvent sur les coûts de construction, en toute impunité, et capitalisant sur la faiblesse de la réglementation.Les entreprises construisent souvent des étages ou des tours supplémentaires et utilisent des matériaux de qualité inférieure, tandis que les fonctionnaires sont soudoyés pour fermer les yeux.Quand ils ne respectent pas la loi, les constructeurs s'en tirent souvent avec des pénalités et abandonnent tout simplement les chantiers inachevés.Dans les banlieues de Delhi, à Noida et Greater Noida, on estime que plus de 100 tours résidentielles ont été ainsi abandonnées, donnant à ces zones l'allure d'affreuses cités fantômes, défigurant le paysage.En 2020, quatre tours de luxe dans l'État méridional du Kerala avaient été abattues, pour infraction à des règles environnementales.Cependant les démolitions sont rares en Inde.
Il y a 2 ans et 258 jours

Assurance chômage : l'entrée en vigueur du "bonus-malus" pénalise 6.500 entreprises

Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, le bonus-malus consiste à moduler la contribution d'assurance chômage - 4,05% de la masse salariale – à la hausse (malus) jusqu'à un plafond de 5,05% ou à la baisse (bonus) jusqu'à un plancher de 3%, en fonction "du taux de séparation" des entreprises.Ce taux de séparation correspond au nombre de fins de contrats – hors démissions - ou de missions d'intérim assorties d'une inscription à Pôle emploi, rapporté à l'effectif de l'entreprise. Un taux de 180% dans une entreprise de 100 salariés signifie qu'il y a eu 180 fins de contrat de travail sur un an.Présentée par l'ex-ministre du Travail Muriel Pénicaud comme la contrepartie des règles durcissant l'indemnisation des chômeurs, cette mesure, vivement combattue par le patronat, vise à inciter les entreprises à allonger la durée des contrats de travail proposés.Le montant du bonus ou du malus a été calculé en comparant le taux de séparation des entreprises - entre le 1er juillet 2021 et le 30 juin 2022 – et le taux médian dans leur secteur d'activité.Mais son champ d'application est limité. Il ne vise que les entreprises de plus de 11 salariés de sept grands secteurs très consommateurs de contrats courts ("hébergement et restauration", "fabrication de denrées alimentaires", "transports et entreposage", "autres activités spécialisées, scientifiques et techniques" comme la publicité ou les sondages, "travail du bois, industrie papier", "fabrication de produits en caoutchouc et en plastique", "assainissement, gestion de déchets").Ces sept secteurs ont été retenus car ils avaient un taux de séparation moyen sur 2017-2019 supérieur à 150%, soit plus de trois contrats courts pour deux CDI, selon le ministère du Travail.Cependant, pour la première année d'application, les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire (notamment dans l'hôtellerie-restauration et le transport) ont été exemptées du bonus-malus.Au final, selon le ministère du Travail, confirmant à l'AFP des chiffres dévoilés vendredi par les Echos, environ 18.000 entreprises employant 1,3 million de salariés verront leur cotisation modifiée en septembre. Environ 63% sont gagnantes et 37% perdantes. L'agroalimentaire est le meilleur élève (74% de bonus) mais il est trop tôt pour savoir si c'est une conséquence de la mesure ou si ce sont des difficultés de recrutement qui poussent les entreprises à proposer des contrats plus longs.
Il y a 2 ans et 258 jours

La crise énergétique entraine une ruée sur les granulés de bois de chauffage en France

"Alors que les installations de poêles ou de chaudières fonctionnant aux granulés de bois se poursuivent à un rythme soutenu, la demande actuelle en granulés de bois est anormalement élevée", s'alarme dans un communiqué la FF3C qui compte 300 distributeurs de granulés sur la France métropolitaine.Si cette tendance se poursuit, la FF3C n'exclut pas d'arriver à "un déficit d'offre de 5% à 15%", selon la rigueur de l'hiver."Les craintes de pénurie énergétique inquiètent les consommateurs qui font des réserves et se ruent sur les granulés de bois avant l'hiver", a expliqué un porte-parole à l'AFP.Dans ce contexte de tensions sur les approvisionnements, qui font grimper les prix, "la distribution pourrait être priorisée pour assurer les livraisons aux clients habituels, particulièrement ceux dont le granulé de bois est l'unique source de chauffage", poursuit la fédération.La profession recommande par ailleurs aux consommateurs "de différer les projets d'installation neuve qui n'ont pas encore été concrétisés" et "de n'effectuer aucun règlement de commande en ligne avant livraison s'ils ne connaissent pas leur fournisseur".Le marché en volume des granulés de bois, qui était de 1,8 million de tonnes à l'hiver 2020/21 et de 2 millions de tonnes à l'hiver dernier, est estimé à 2,4 millions de tonnes pour l'hiver prochain, selon des chiffres communiqués par la FF3C.
Il y a 2 ans et 258 jours

Climat, énergie : après le sombre tableau, l'exécutif veut rassurer avec de premières mesures

L'exécutif marche sur des œufs après un été tourmenté par les canicules et la flambée des prix générée par la guerre en Ukraine qui se prolonge.Lors du Conseil des ministres de rentrée, mercredi, le chef de l'Etat a planté le décor en adoptant un ton sombre qui tranchait avec l'optimisme cultivé depuis son arrivée à l'Elysée en 2017.Face à la "série de crises graves" - du conflit en Ukraine au dérèglement climatique -, il a évoqué "la fin de l'abondance" et "la fin de l'insouciance", qui vont rendre nécessaires "des efforts", voire "des sacrifices"."Il ne s'agit pas de promettre du sang et des larmes, mais c'est important que chacun soit conscient de la gravité du moment", a abondé Elisabeth Borne, samedi, dans Le Parisien."Mobilisation générale"Soucieuse d'afficher un exécutif à la manœuvre, la Première ministre a présenté de premières mesures samedi, dont le déblocage d'un "fonds vert" doté d'1,5 milliard d'euros et destiné aux collectivités locales pour "les aider dans l'accélération de leur transition écologique".La cheffe du gouvernement a également promis que l'exécutif allait amortir "les hausses" des prix de l'énergie après la fin du bouclier tarifaire en décembre, grâce à des "dispositions spécifiques" pour les "plus fragiles"."Ce qui se passera en France n'est pas ce qui se passe en Angleterre où le prix de l'énergie augmente d'un seul coup de 80%", a insisté dimanche le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.Lundi, devant le Medef, Mme Borne doit également appeler les entreprises et les particuliers à la "mobilisation générale" en matière de sobriété énergétique, afin que leur consommation baisse de 10%, avant d'en faire le bilan fin septembre-début octobre."Sobriété choisie plutôt que rationnement subi", résume Matignon. Si Elisabeth Borne ne reviendra pas devant les patrons sur la taxation des "super profits", à laquelle elle ne ferme pas la porte, elle incitera à nouveau les entrepreneurs à baisser les prix ou à donner du pouvoir d'achat à leurs salariés en utilisant à plein les dispositifs existants. Elle doit également évoquer les réformes envisagées autour de l'assurance chômage.Le message "est de dire aux entreprises: si vous ne tenez pas votre rôle au service du pouvoir d'achat des Français et des salariés, l'État prendra ses responsabilités" sur les super profits, a fait valoir dimanche M. Véran.Poussée par la gauche, qui envisage d'organiser un référendum d'initiative partagée sur la question, la taxation des "super profits" fait débat au sein de la majorité.Samedi, Mme Borne a aussi jugé "indispensable" que les "plus favorisés" donnent l'exemple, tels que les propriétaires de jets privés."Peur"Ces dossiers seront également au menu du séminaire de rentrée qui rassemblera mercredi l'ensemble des ministres à l'Elysée.Sur ce sujet comme sur d'autres, alors qu'il ne dispose pas de majorité absolue à l'Assemblée, Emmanuel Macron espère bâtir un consensus en lançant le 8 septembre le Conseil national de la refondation, une instance déjà controversée qui doit réunir élus, acteurs de terrain et société civile.Mais les oppositions, qui ont fait leur rentrée ce week-end, doutent de sa capacité à relever ces défis alors que son bilan environnemental est jugé très insuffisant."Tout ce qu'il propose est trop timide", dénonce l'écologiste Julien Bayou.Depuis la Drôme, dimanche, le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon a fustigé le pessimisme de M. Macron: "Nous ne partageons pas cette méthode lamentable qui consiste à jouer sur la peur, car la peur tétanise".De son côté, la droite s'alarme de l'aggravation de l'état des finances publiques tandis que le Rassemblement national donne la priorité à la défense du pouvoir d'achat.Dans ce contexte, Élisabeth Borne n'a pas exclu de faire adopter le budget en recourant cet automne à l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote mais engage la responsabilité du gouvernement. Car "les Français ne nous ont pas demandé l'immobilisme", a-t-elle fait valoir.
Il y a 2 ans et 258 jours

La production électrique française frappée à tous les niveaux par la crise

Une capacité dépendante du nucléaireAu 1er juin 2022, le parc électrique français installé avait une capacité de production totale de 139,279 gigawatts (GW), dont 44% grâce au nucléaire, selon le gestionnaire du Réseau de transport d'électricité (RTE).Il faut distinguer la puissance électrique d'une installation, ou sa capacité de production, exprimée en watts, de la production réelle en watts-heure qui correspond à l'énergie délivrée ou consommée.En 2021, le nucléaire a permis de produire 360,7 térawatts-heure (Twh), soit 69% de la production totale.Mais en raison de problèmes de corrosion affectant des réacteurs et du calendrier de maintenance du parc, retardé par le Covid, EDF a revu à la baisse ses prévisions pour 2022.L'entreprise prévoit de produire entre 280 et 300 térawattheure (Twh), "probablement" dans le bas de cette fourchette. En fin de semaine, 32 réacteurs nucléaires sur 56 étaient à l'arrêt et le nucléaire ne représentait qu'un peu plus de la moitié de la production.La chaleur peut aussi affecter dans certains cas la production nucléaire, même si ce phénomène reste limité.La faible production nucléaire d'EDF a contribué à une hausse sans précédent des prix de gros de l'électricité, qui ont atteint plus de 1.100 euros le megawattheure vendredi en France.Les renouvelables accélèrent mais la météo se dégradeEn 2021, l'éolien, le solaire, l'hydraulique et les bioénergies représentaient 44% des capacités françaises, contre 12% pour le gaz, le fioul et le charbon, selon RTE. Mais les renouvelables ne représentaient que 24% de la production, contre 7% pour les combustibles fossiles.Si l'éolien a accéléré son développement, dépassant récemment 20 gigawatts de puissance, il reste loin de l'objectif à horizon 2023 (24,1 GW). Les conditions météorologiques "défavorables" ont par ailleurs fait baisser la production au deuxième trimestre.La production d'électricité solaire photovoltaïque a quant à elle augmenté de 32% par rapport au premier semestre 2021. Côté capacités, la puissance installée (15,2 GW) reste loin de l'objectif 2023 (20,1 GW).L'hydraulique, qui représente 18% des capacités de production, est aussi affaibli par les fortes chaleurs, la sécheresse et les faibles précipitations. A fin juin, la production était en baisse de 5,7 TWh, à 18,9 TWh, selon EDF.Côté énergies fossiles, la centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle) devrait redémarrer l'hiver prochain face à la crise énergétique liée aux conséquences de la guerre en Ukraine et notamment à la décision de la Russie de fermer progressivement le robinet de gaz vers l'Europe. Une seule autre centrale au charbon est encore ouverte dans l'Hexagone, en Loire-Atlantique.Les stocks de gaz sont eux remplis à plus de 90% mais la France en est beaucoup moins dépendante que ses voisins pour l'électricité.La France contrainte d'importerLa consommation d'électricité en France en 2021 était de 468 TWh, une petite remontée après les creux observés pendant la pandémie. A fin juin, la consommation avait déjà atteint 242,3 TWh, avec un mois de janvier particulièrement froid.Avec les vagues de chaleur, des pics de consommation ont été observés cet été.Conséquence de tous les problèmes observés sur le parc français et de la guerre en Ukraine, le pays a dû importer de l'électricité tous les mois entre novembre 2021 et juin 2022, sauf en février et mai.En 2021, la France était largement exportatrice (87 TWh exportés contre 44 importés), avec la Suisse, le Royaume-Uni et l'Italie sur le podium des plus gros importateurs.
Il y a 2 ans et 258 jours

Ouverture partielle à la Réunion de la nouvelle route du littoral construite sur la mer

Construit sur la mer en plein océan Indien à l'issue d'un chantier titanesque commencé en 2015, cet axe de circulation qui fera 10,5 kilomètres de long une fois achevé en 2028, a déjà coûté plus de deux milliards d'euros, alors qu'il devait être livré en 2020-2021 et que le montant des travaux initialement prévu était de 1,6 milliard.L'actuelle route du littoral est connue pour ses nombreuses fermetures en raison des conditions climatiques et des risques d'éboulements de la falaise qui la surplombe, alors que 60.000 véhicules l'empruntent chaque jour.La nouvelle route, qui relie le chef-lieu Saint-Denis au site de la Grande Chaloupe, n'ouvrira dans un premier temps que dans le sens nord-ouest sur une portion de 8 kilomètres, et dans les deux sens avant fin 2022. Un premier pas avant l'ouverture totale du tronçon d'ici 2023."L'urgence était d'ouvrir le premier tronçon de la route et le viaduc (...) C'est un évènement attendu par les Réunionnais. On leur a tant promis", a déclaré Huguette Bello dans une conférence de presse.Mais l'ouverture totale de ce tronçon ne représentera qu'une première étape pour ce chantier hors normes.La Région Réunion devra ensuite entamer la seconde partie des travaux: un nouveau viaduc financé en partie par l'Etat, à hauteur de 420 millions d'euros, pour un coût total de 840 millions d'euros.Un nouveau marché a été lancé par la Région pour la fabrication de cet ouvrage qui reliera la Grande Chaloupe à la commune de La Possession, et permettra de fermer totalement l'ancienne route du littoral.Ce second viaduc devait initialement être une digue. Un projet contesté devant les tribunaux par des militants écologistes, en raison de l'énorme quantité de roches nécessaire à sa réalisation, supposant l'ouverture de nouvelles carrières dans l'île pour mener à bien ces travaux.Le tribunal s'est finalement opposé à l'ouverture de ces carrières.C'est dans ce contexte qu'il a été décidé d'ouvrir le premier tronçon du viaduc, menant à la construction d'un raccordement entre l'ouvrage et la Grande Chaloupe.
Il y a 2 ans et 258 jours

Geplast présente IrYs, le nouveau coffre demi-linteau fabriqué avec 98% de matière recyclée

Fabriqué en France et avec 98% de matière recyclée, il répond aux enjeux majeurs de la RE2020 (construction bas carbone) tout en proposant de véritables performances d’isolation thermique, acoustique et d’étanchéité à l’air pour l’utilisateur final.Breveté et sous avis technique, IrYs s’adapte particulièrement à deux types de poses : l’ossature bois et la maçonnerie traditionnelle.L’éco-conception au cœur du projet IrYs pour répondre à la RE2020 entrée en vigueur au 1er janvier 2022.L’ensemble des profils PVC et pièces injectées, les embouts en ABS et les tiroirs en polyamide sont réalisés uniquement avec de la matière recyclée.Le coffre IrYs fait l’objet d’une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES individuelle) présentant le résultat d’une analyse depuis l’extraction des matières premières jusqu’à leur fin de vie. Celle-ci est enregistrée sur la base INIES, répertoriant les différentes FDES des produits du bâtiment.Pour préparer cette FDES, Geplast a réalisé un Inventaire du Cycle de Vie (ICV) de tous les composants du coffre IrYs. Grâce à l’utilisation de matières recyclées pour les profils PVC ainsi que pour les accessoires, le coffre IrYs permet de réduire l’impact carbone des constructions intégrant ce système.Selon notre Module d’Information Environnementale (MIE), le coût carbone pour 1m2 de fermeture est de 4,37 Kg CO2 eq. En comparaison des données du ministère de l’Environnement, un volet roulant en aluminium est de 251 Kg CO2 eq.En utilisant 420 T de recyclée par an pour la fabrication du coffre, Geplast économise ainsi ce même tonnage de matière vierge. L’éco-conception est donc le cœur du projet IrYs.IrYs est idéal pour les baies XXL. Il est le 1er coffre sous avis technique jusqu’à 3,50 m.Avec un enroulement maximisé de ø200 mm, il est compatible avec tous les types de protections solaires du marché : lames bioclimatiques et lames grandes portées, lames standards, B.S.O et moustiquaires.Son utilisation permet donc une meilleure gestion des apports solaires, évite la surchauffe dans les bâtiments l’été et réduit considérablement l’utilisation de climatisation.Le montage de ce coffre est rapide et intuitif.La réduction et/ou la combinaison de certaines pièces du coffre (tulipes et éclisses intégrées dans l’embout, consoles) permettent de limiter le nombre d’outillage et donc de réduire le coût carbone du produit fini. Les assemblages se réalisent principalement par clippages limitant ainsi l’utilisation d’outils motorisés de type perceuse, visseuse (concept breveté)...Le système de pattes de reprise de charge est facile à poser car il n’y a pas besoin de renfort acier et le service après-vente est facilité grâce aux tiroirs amovibles. Enfin, tous ces éléments permettent un démantèlement facilité (aucun renfort acier vissé, toutes les pièces se déclipsent et peuvent se recycler).Des performances certifiéesTHERMIQUE : Up = 0,64 W/m2.K en doublage 120 mmACOUSTIQUE : Essais en coursAÉRAULIQUE : Étanchéité à l’air : C*4 avec treuil et moteur (PV CSTB)Résistance au vent : V*4 en largeur 3,50 ml avec pattes de reprise RF038 (PV CSTB)
Il y a 2 ans et 258 jours

La France accélère l'éolien mais sans rattraper son retard dans les énergies renouvelables

Près de la moitié de cette augmentation de capacités provient de la mise en service au printemps 2022 du premier parc d'éoliennes en mer en France, au large de Saint-Nazaire, selon les statistiques du ministère de la Transition énergétique, publiées vendredi sur son site.Au 30 juin 2022, le parc éolien français atteint ainsi une puissance de 20,0 gigawatts (GW), loin derrière l'objectif du pays de produire 24,1 GW d'électricité éolienne d'ici fin 2023.Le secteur de l'éolien, qui déplore notamment la lenteur de délivrance des autorisations, n'avait gagné qu'un GW sur toute l'année 2021.Par ailleurs, la production d'électricité éolienne, qui représente 7,8% de la consommation électrique française, a fortement chuté par rapport au deuxième trimestre 2021 (- 11 %), "du fait de conditions de vent plus défavorables", d'après le service des données et études statistiques du ministère.Du côté du parc solaire photovoltaïque, seulement 1,098 GW d'électricité a été raccordée au cours des six premiers mois de 2022, contre 1,534 GW au cours de la même période en 2021."Ce ralentissement de la puissance nouvellement raccordée s'explique par une proportion plus élevée de raccordements de centrales de faibles puissances ce semestre", explique le service.Au total, la puissance du parc solaire photovoltaïque atteint 15,2 GW, contre un objectif inscrit dans la loi de 20,1 GW fin 2023.La production d'électricité solaire photovoltaïque a quant à elle augmenté de 32% par rapport au premier semestre 2021, représentant sur la période 3,8% de la consommation électrique française.
Il y a 2 ans et 258 jours

La CAPEB et EDF élargissent leur partenariat pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments

Ce nouveau partenariat signé par Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB et Lionel Zecri, Directeur du Marché d’Affaires d’EDF, vise à accompagner les entreprises adhérentes de la CAPEB dans des actions permettant de réaliser des économies d’énergie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’habitat collectif et les bâtiments tertiaires pour la période 2022-2025, notamment via le Portail 3E d’EDF. La CAPEB et EDF renforcent leur collaboration dans le cadre de l’élargissement du dispositif d’économie d’énergies existant pour le résidentiel, l’habitat collectif et les bâtiments tertiaires, EDF a ainsi développé un programme de partenariat au sein de son portail 3E sur lequel les entreprises adhérentes de la CAPEB pourront valoriser les travaux de performance énergétique dans l’habitat collectif et les bâtiments tertiaires pour la période 2022-2025. La CAPEB, au travers de son réseau et particulièrement via les CAPEB départementales, continuera à sensibiliser les professionnels impliqués dans la rénovation énergétique à l'intérêt du dispositif mis en place par EDF afin qu’ils incitent leurs clients à réaliser des opérations d’efficacité énergétique éligibles aux CEE. Pour chaque opération qui fera l’objet d’un dossier conforme et finalisé dans le Portail 3E, l’entreprise fera bénéficier son client d’une aide financière qui sera versée par EDF.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Fort de notre précédent partenariat, qui a permis de toucher 4.000 entreprises et d’accompagner plus de 60.000 dossiers de particuliers, puis de son renouvellement en janvier dernier, cette nouvelle opportunité d’élargissement est la bienvenue pour mobiliser encore plus d’entreprises adhérentes et de clients sur le sujet de la transition énergétique. Le dispositif d’EDF est fiable et intuitif pour accompagner au mieux nos entreprises et adhérents. Nous souhaitons le voir perdurer pour réussir la transition du secteur dans l’habitat collectif et tertiaire. »Pour Lionel Zecri, Directeur du Marché d’Affaires d’EDF : « EDF est particulièrement fier d’élargir son partenariat avec la CAPEB en intégrant l’habitat collectif et tertiaire au dispositif existant. En effet, favoriser les travaux de rénovation énergétique est une formidable occasion d’accompagner nos clients dans leur transition énergétique. Ces travaux leur permettent de réduire non seulement leur facture énergétique grâce à une consommation maitrisée, mais aussi leur empreinte carbone pour agir contre le changement climatique. »
Il y a 2 ans et 258 jours

Veka SAS annonce la disparition de son Président Jos Lenferink

Jos Lenferink avait rejoint VEKA en juin 2003. Président de VEKA SAS depuis 2004, il avait également pris la Direction de VEKA Iberica en 2012 et était responsable de la zone SWENA (South West Europe and North Africa) du Groupe.Polyglotte, brillant et passionné, Jos Lenferink était doté d’une personnalité entrepreneuriale exceptionnelle qui laissera un grand vide dans la profession. Il a en effet façonné ce qu’est aujourd’hui la zone SWENA en traversant avec succès plusieurs périodes difficiles (crise économique de 2008, montée de la concurrence européenne, pandémie Covid, pénurie et augmentation du coût des matières premières...). Au fil des années, il a su fidéliser les clients par la qualité du service global apporté mais aussi par une profonde et sincère relation humaine. Pleinement engagé dans la stratégie marketing et commerciale de l’entreprise, il a également su convaincre de nouveaux clients français et espagnols de choisir VEKA comme partenaire et a posé les jalons d’un développement prometteur au Maroc. L’activité des sites de production de Thonon-les-Bains et de Burgos s’est ainsi développée régulièrement, renforçant un savoir-faire solide et une production locale. Il a d’ailleurs initié plusieurs projets dans les deux pays pour augmenter les capacités de production et garantir le plus haut niveau de service. Son enthousiasme, son énergie communicative, sa vivacité et son engagement sans faille pour VEKA et la défense de la filière PVC étaient appréciés au quotidien, à travers son leadership et ses prises de positions fortes. Pour cet homme de contact, la proximité et le relationnel ont toujours été au cœur de ses échanges professionnels. Son exigence, tant vis-à-vis de lui-même qu’avec ses collaborateurs, et sa bienveillance ont également marqué profondément les équipes VEKA.Pour le Comité de Direction de VEKA SWENA : « Jos Lenferink incarnait pleinement les valeurs et la vision du Groupe, avec à la fois les collaborateurs, les clients et les partenaires. Sa passion et son engagement à défendre les causes sociétales qui lui étaient chères, au-delà des enjeux commerciaux, caractérisaient son souci de l’humain. C’est une perte immense pour nous, mais nous allons continuer à œuvrer pour cette entreprise et cette profession dont il était si er. La feuille de route a été dé nie sous sa présidence. Avec l’appui de la maison mère, les salariés français et espagnols poursuivront sa mise en œuvre pour assurer le développement de VEKA SWENA.»
Il y a 2 ans et 259 jours

Le vieux Buenos Aires se fait un lifting, mais le cœur inquiète

Dans la rue Humberto 1er, à quelques encablures de l'emblématique Place de Mai, l'asphalte a sauté. Agenouillés, des ouvriers remettent un à un, près d'un siècle plus tard, des pavés dans les rues du "Casco historico", centre historique de la capitale.Voies cyclables, plantations d'arbres, bus détournés, restaurations XXL, telles celle de l'immeuble Art nouveau Otto Wulf (1914) jadis légation de l'Empire austro-hongrois : d'ici mi-2023, 67.000 m2 du centre porteño seront retouchés par le "Plan Casco" dans lequel la ville va investir 2,2 milliards de pesos (17 millions d'euros).L'objectif est double : "restaurer un des quartiers les plus historiques, au patrimoine important", et "réinventer la vie dans l'hypercentre", explique Felipe Miguel, chef de cabinet de la municipalité (centre-droit) de la capitale de 3 millions d'habitants.Ironiquement, il y a une dizaine d'années, une municipalité du même bord, alors gérée par le futur chef de l'Etat Mauricio Macri (2015-2019), recouvrait d'asphalte les pavés de plusieurs quartiers (environ 3.400 des 30.000 rues de Buenos Aires sont pavées), ulcérant des associations de riverains.On invoquait alors une nuisance sonore moindre, des pneus épargnés, l'écoulement des eaux de pluie... "Il y a des quartiers qui ont changé et où prime la mobilité, d'autres plus typiques qu'il faut préserver", justifie Felipe Miguel.Le Covid en plusCar le patrimoine est de nouveau l'avenir. Comme tout ce qui pourrait doper un centre-ville, à la fois quartier d'affaires et de tourisme, que le souffle de vie a quitté pendant la pandémie et un confinement parmi les plus longs du monde."La pandémie est venue aggraver un problème déjà en cours, inexorable : la perte d'habitants du centre, à la population +flottante+, sur-utilisé le jour, sous-utilisé la nuit", explique Silvia Farje, architecte et experte en patrimoine, ex-ministre de la Culture de la ville.Un centre, poursuit-elle, où une population vieillissante ne peut plus entretenir des immeubles centenaires, où cette dernière n'est pas remplacée par des jeunes, peu enclins à vivre dans un quartier régulièrement paralysé par des manifestations sociales, déserté la nuit, dans des bâtiments dépourvus du confort numérique qu'ils ont appris à goûter en télétravail en périphérie.L'idée de rédemption par les vieilles pierres a quelque chose d'ironique, pour une capitale qui dans son histoire n'a pas toujours eu les égards dûs à ses vieilles pierres. N'hésitant pas, par exemple, à raser une partie du Cabildo, bâtiment iconique de 1751, pour percer en 1894 l'Avenida de Mayo, avenue cossue copie conforme d'un grand boulevard parisien. La référence d'alors.Risque du "parc à thème"L'"âge d'or" de l'Argentine (de 1880 aux années 1930) et ses vagues d'immigrants européens, ont valu à la capitale un rare patchwork d'influences, du style colonial à l'Art déco, de l'italianisant néo-renaissance au rationalisme..."Une accumulation éclectique plus qu'un style. Un vrai palimpseste", résume Patricio Cabrera, dirigeant de l'association de sauvegarde du patrimoine Basta de Demoler (Stop aux démolitions).Mais sur l'Avenida de Mayo, les "A vendre" ou "A louer" fleurissent aux fenêtres. Selon M. Miguel, 60% des occupants du coeur de Buenos Aires travaillaient dans des bureaux avant la pandémie, un chiffre qui a dégringolé à 20%. Beaucoup ne reviendront pas. Des rideaux de commerces, privés de clients, sont baissés pour de bon.D'où l'espoir de faire revivre un "centre à usage mixte", entre professionnels, touristes, habitants, jeunes si possible. Depuis 2021, les aides au crédit et incitations fiscales se multiplient pour qui veut habiter l'hypercentre, ouvrir un commerce ou transformer des bureaux en habitations. Un chantier-défi "qui prendra des années", reconnaît M. Miguel.A court terme, les 2,1 millions de visiteurs étrangers annuels de Buenos Aires (chiffre pré-Covid) sont une cible de choix. Mais aussi un risque, entre "touristification" et "gentrification" du centre historique, "comme cela s'est passé dans beaucoup de capitales du monde", souligne l'ONG Observatorio de la Ciudad.Et si Basta de Demoler salue "la conscience nouvelle du patrimoine, qui voit revenir des pavés, chose impensable il y a 40 ans", l'association met en garde contre le risque de "sacrifier l'essence à l'esthétique" et "devenir un parc touristique à thème".
Il y a 2 ans et 261 jours

Démarrage du plus grand parc éolien offshore d'Écosse, selon les industriels

La première éolienne, sur un total de 114, a été mise en service tôt lundi matin, à quelque 27 kilomètres au large du comté d'Angus.La ferme, d'une capacité totale de 1.075 mégawatts (MW) et à même d'alimenter l'équivalent de 1,6 million de foyers, doit être pleinement opérationnelle au cours du premier semestre 2023, selon les deux partenaires.Le projet Seagreen, d'un coût de 4,3 milliards de dollars, sera le plus grand parc éolien offshore d'Écosse, où de nombreux projets sont en développement, et il sera le plus profond du monde sur fondation fixe, par 59 mètres de profondeur d'eau, selon leur communiqué."Une fois achevé, Seagreen contribuera de manière significative aux objectifs ambitieux de l'Écosse et du Royaume-Uni en matière d'énergie renouvelable", a commenté Paul Cooley, directeur de l'éolien en mer chez SSE Renewables."Voir cette turbine tourner en mer du Nord et démarrer la production d'électricité en toute sécurité est une réussite fantastique pour tous ceux liés au projet", qui a "déjà apporté des bénéfices à la communauté locale et à la chaîne d'approvisionnement britannique", a-t-il ajouté, cité dans le communiqué.Pour le français TotalEnergies, il s'agit du tout premier projet éolien marin à démarrer en Europe (son premier dans le monde à fonctionner est celui de Yulin à Taïwan).Le groupe était parvenu à un accord avec SSE Renewables en juin 2020 pour acquérir une participation de 51% dans le projet Seagreen."Nous sommes satisfaits de démarrer la production d'électricité sur le site de Seagreen, une première en mer du Nord britannique", a déclaré Vincent Stoquart, directeur Renewables de TotalEnergies. C'est "une nouvelle étape dans le développement des capacités d'éolien offshore de TotalEnergies", qui vise 35 gigawatts (GW) de capacité électrique renouvelable en 2025.
Il y a 2 ans et 261 jours

Bruno Le Maire n'attend pas d'amélioration concernant l'inflation avant début 2023

Mais "nous n'avons pas aujourd'hui de scénario sur la table qui prévoit une inflation à deux chiffres en France", a ajouté le ministre alors que les prix à la consommation ont progressé de 6,1% sur un an en juillet, selon l'Insee.Au Royaume-uni, l'inflation atteint 10,1% et est attendue à plus de 18% en 2023, selon la banque Citi.En France, "dans les semaines et les mois qui viennent, jusqu'à la fin de l'année 2022, nous continuerons à avoir des prix très élevés. Ensuite début 2023, en tout cas c'est ce que nous prévoyons, dans le premier trimestre 2023, on devrait commencer à voir reculer les prix et l'inflation. Ca se fera progressivement", a précisé Bruno Le Maire.Dans un entretien au quotidien Sud-Ouest publié dimanche, le ministre avait déclaré que la France était "au pic de l'inflation".En conséquence, "c'est maintenant qu'il faut aider le plus les Français" avant de cibler les aides "sur ceux qui en ont le plus besoin" à compter de 2023, avait-il expliqué.Concernant le risque de récession en zone euro, Bruno Le Maire a estimé sur France 5 que "tout va dépendre des décisions de Vladimir Poutine sur le gaz. Si jamais il décide de couper le gaz pour l'UE et la zone euro, nous évaluons l'impact sur la croissance, pour la seule France, à un demi-point de PIB, et sans doute davantage pour d'autres économies plus dépendantes du gaz russe que nous"."C'est sur la question du gaz russe que se jouera une partie de la croissance en Europe dans les mois qui viennent", selon le ministre.La croissance dans la zone euro s'est élevée à 0,6% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent, et à 0,5% en France.Mais l'activité du secteur privé s'est contractée en août dans la zone euro, et également en France bien que moins fortement, selon les indices PMI publiés mardi par S&P Global.
Il y a 2 ans et 261 jours

De nouveaux bureaux à haute efficacité énergétique pour Hellio

Des bureaux en cohérence avec l'image et le positionnement de Hellio Hellio a changé son siège social dans un quartier dynamique et en pleine évolution, idéalement localisé sur la ligne 14 du métro. Les équipes de Hellio occupent désormais un plateau de près de 1.500 m2 au 6ème étage de l'immeuble Factory.Ce bâtiment neuf et moderne se veut être proche de l'image de l'entreprise et de son positionnement. L'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie a fait le choix d'intégrer ce bâtiment de bureaux conçu dans une démarche environnementale exigeante : HQE Exceptionnel, BREEAM Very Good, WELL Ready ; et qui propose de nombreux services aux utilisateurs.Parmi les caractéristiques notables du bâtiment :Une isolation par l'extérieur des façadesDes protections solaires extérieures (brises soleil orientables)Un éclairage luminaires LEDUne production d'eau chaude faite par la CEVE (CPCU de la ville de Clichy)Une production d'eau glacée faite par 2 groupes froid en terrasseUne ventilation double fluxUne gestion centralisée de tous les équipements techniques« Plus proche de notre image et de notre positionnement, Hellio a changé son siège social dans un quartier dynamique et en pleine évolution, au sein d'un bâtiment à haute efficacité énergétique, en parfaite adéquation avec notre métier de la maîtrise de l'énergie », précise Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio.
Il y a 2 ans et 261 jours

Pompes en ligne nouvelle génération Wilo-Yonos GIGA2.0-I et Wilo-Yonos GIGA2.0-D

Une nouvelle série de pompes en ligne suit, basée sur la même plateforme pour l’entraînement des pompes à moteur ventilé à commande électronique : la Wilo-Yonos GIGA2.0-I/-D.Les interfaces analogiques et numériques offrent une possibilité d'intégration dans la gestion technique centraliséeLa Wilo-Yonos GIGA2.0 est une pompe en ligne nouvelle génération à commande électronique, adaptée au pompage de grandes quantités d’eau sur de grandes hauteurs manométriques pour les applications de chauffage, de climatisation et de refroidissement dans les grands bâtiments et pour l’industrie (réfrigération industrielle, récupération de chaleur, …).Grâce à la technologie de moteur à aimant permanent IE5 et à l'hydraulique de pompe éprouvée (MEI ≥ 0,4), elle offre un haut rendement énergétique ainsi qu'une grande fiabilité.Via la technologie du bouton vert associée au guidage par menu sur un écran couleur, elle est très facile à installer et à utiliser.Les interfaces analogiques et numériques permettent une intégration dans les systèmes d’automatisation des bâtiments.La Wilo-Yonos GIGA2.0 existe en configuration simple (Wilo-Yonos GIGA2.0-I) et en version double (Wilo-Yonos GIGA2.0-D). La première étape du lancement sur le marché comprend les deux versions d’une puissance nominale de 0,55 à 4,0 kW. Les avantages de la nouvelle Wilo-Yonos GIGA2.0-I/-D :Installation et utilisation simplifiées grâce au bouton unique de sélection et le guidage via un menu de navigation.Fiabilité élevée grâce à une technologie d’entraînement innovante couplée à une hydraulique de pompe éprouvée.Haut rendement énergétique lié à l’association du moteur à aimant permanent IE5 (selon l’IEC 60034-30-2) et à une hydraulique haut rendement pour une réduction des coûts énergétiques.Entretien minimal : protection moteur intégrée.Communication optimale basée sur une large offre de protocoles : Modbus RTU, BACnet MS/TP, LonWorks (TP), PLR, CANopen, Ethernet IP (BACnet IP, Modbus TCP).Performances accrues grâce aux multiples modes de régulation : Mode pression constante Δp-c,Mode pression variable Δp-v,Mode régulation de vitesse n-const,Mode de régulation PID.Visualisation de la vitesse, de la hauteur manométrique, de la consommation électrique.Module électronique nouvelle génération permettant l’adaptation efficiente des performances hydrauliques en fonction des réels besoins de l’installation.Prêt à l'intégration dans la gestion technique centralisée via des interfaces analogiques et numériques et des modules CIF.
Il y a 2 ans et 261 jours

Le défi des installations de bornes de recharge dans les copropriétés

La copropriété de Gérard fait partie des 2% équipées en France, pour 10.000 places environ. Des chiffres encore faibles, en dépit du droit à la prise mis en place en 2011, qui permet à chaque copropriétaire d'installer, à ses frais, une prise pour son véhicule.Ce manque de bornes privées dans les habitats collectifs reste un obstacle de taille à l'électrification des voitures, brique indispensable dans la lutte contre le changement climatique."Des premières discussions dans la copropriété à la première installation, nous avons attendu 18 mois. Mais d'autres voisins ont suivi le mouvement et bientôt, nous aurons 17 bornes!", nuance le retraité, qui ne souhaite pas donner son nom, pendant que deux ouvriers d'un installateur privé s'attellent à équiper des places voisines.L'installation ne coûte rien à la copropriété: les propriétaires paient pour leur propre borne, et des subventions couvrent le reste.Car, outre la borne individuelle, il faut financer des infrastructures collectives, comme les câbles et parfois des compteurs communs. Le financement de ces équipements a longtemps été un point de discorde pour les copropriétés qui, jusqu'à peu, devaient les prendre à leur charge."Il y a toujours une crainte de certains copropriétaires de devoir payer pour les autres, ralentissant les demandes d'installation", explique Mathias Laffont, directeur des études à l'Union Française de l'Electricité (UFE). "A présent, des techniques existent pour faire uniquement payer les utilisateurs, moyennant quelques centaines d'euros pour l'achat de la prise, en plus de l'abonnement mensuel souscrit auprès de l'opérateur".Accélérer ce développementDes aides existent pour les propriétaires, les copropriétés et les opérateurs: Logivolt Territoires, lancé par la Banque des Territoires, le guichet de la Caisse des dépôts, finance toutes les dépenses collectives; le dispositif Advenir, financé par une enveloppe annuelle de fonds publics et piloté par l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere-France), en couvre la moitié.Les nombreuses start-up du secteur, Bornes Solutions, Zeplug ou Park'n Plug en tête, l'assurent: la demande d'équipements dans les habitats collectifs est en plein essor. Elles estiment qu'un million de places pourraient être équipées rapidement.Le reste à charge pour le particulier, après les aides, est entre 700 et 900 euros, selon elles.Mais les choses ne vont toujours pas assez vite.44% des Français vivent dans des habitats collectifs mais "70% des bornes privées sont en habitat individuel", d'après Clément Molizon, délégué général de l'Avere-France.Pour accélérer ce développement, un décret très attendu doit permettre à Enedis, le gestionnaire du réseau électrique, d'équiper les copropriétés en équipements de recharge, sans leur faire payer le moindre euro, en intégrant les coûts dans le tarif d'acheminement de l'électricité (Turpe). Une "concurrence déloyale", dénoncent au passage les installateurs privés, rassemblés derrière l'Association Française des Opérateurs de Recharge pour véhicules électriques (Afor).Pénurie de personnelEnedis anticipe "des milliers, puis des dizaines de milliers de nouvelles demandes, une fois le décret validé", comme l'assure Olivier Huet, directeur de projet infrastructure de recharge des véhicules électriques en résidentiel collectif d'Enedis. "Toutes les solutions sont nécessaires, le marché est trop important".Autre défi pour les opérateurs, le déploiement de prises de recharge dans les parkings privés en extérieur, qui nécessitent des travaux plus lourds. "C'est aujourd'hui trop onéreux pour que les opérateurs et les copropriétés puissent en assumer le coût", explique Lara Dupont, de Zeplug.A cela s'ajoute enfin le manque de personnel formé, estimé à "plusieurs milliers de personnes" par les opérateurs."Le secteur est en forte croissance, mais on manque cruellement de bras", déplore Jérôme Princet, directeur général de Bornes Solutions et vice-président de l'Afor.
Il y a 2 ans et 262 jours

Toujours plus performante, la gamme d’isolant Métisse obtient de nouvelles certifications de sécurité au feu

Précurseur et acteur majeur de la fabrication d’isolants thermiques et acoustiques biosourcés, Le Relais Métisse maîtrise l’intégralité de la chaîne de sa fabrication 100% française, depuis la collecte de la matière première jusqu’à la valorisation. En effet, Métisse est un isolant en coton issu du recyclage de jeans collectés et triés par Le Relais, leader français de la collecte et du tri des TLC (Textiles, Linge et Chaussures) depuis 1984.Une nouvelle certification qui permettra de répondre aux attentes du marchéCette année 2022 marque une nouvelle évolution pour l’isolant Métisse, qui a obtenu de nouvelles certifications et accède à un nouveau classement.Auparavant classé « Euroclasse E », l’ensemble de la gamme (RT, flocon et Eko) est désormais certifié « Euroclasse D » en produit nu*. Son traitement ignifuge innovant à cœur (sans sel de bore) en fait un isolant biosourcé sécurisé face au feu.Métisse a également obtenu près de 30 PV et extensions feu en s’associant avec Placo. L’association de ces deux pionniers et leaders sur leurs secteurs a permis d’obtenir ces nombreuses certifications et valide ainsi un très grand nombre de configurations de systèmes (de la cloison simple à la cloison élaborée) aux normes ignifuges et acoustiques. Il obtient également un nouveau classement BS1D0 (en complexe) par le Crepim (laboratoire classé COFRAC).L’obtention de ces nouvelles certifications pour l’isolant Métisse permet désormais de répondre aux demandes des ERP - Etablissements Recevant du Public (lieux de santé, d’enseignements ou logements collectifs). En effet, l’isolant atteint des performances de haut niveau et répond à des exigences feu EI30 à EI120 en cloisons et EI45 à EI120 en contre-cloisons.*Retrouvez le certificat du Crepim (laboratoire Cofrac) sous le rapport n°DO-22-3628\B-R1, sous ACERMIMétisse précurseur sur le marché, multiplie les distinctionsLa gamme Métisse accède à de nombreuses distinctions : premier isolant issu de l’Economie Sociale et Solidaire, premier isolant certifié issu d’une filière de collecte textile entièrement intégrée et maîtrisée, premier isolant ignifugé au cœur de la matière par un procédé de plein bain. L’isolant a été couronné par le Prix BePOSITIVE Awards (catégorie Bâtiment Performant) en février 2019. Puis un an plus tard la marque s’est à nouveau distinguée avec l’obtention du Label Produit Biosourcé Filière Française pour l’ensemble de sa gamme thermique : 70% minimum pour la gamme RT (panneaux et rouleaux) et 73% minimum pour les flocons.Un isolant au cœur de la transition énergétiquePar leurs caractéristiques physiques (transformation et stockage du CO2 atmosphérique), les fibres végétales, matières premières biosourcées, constituent un levier fort et une réponse fiable, durable et concrète aux enjeux du réchauffement climatique et de l’épuisement des ressources naturelles. Par sa composition en fibres de coton biosourcé, issu du recyclage, l’isolant Métisse s’inscrit pleinement dans la Transition Energétique pour la Croissance Verte.
Il y a 2 ans et 262 jours

Les prêts immobiliers grippés par la hausse des taux

Principal obstacle selon les courtiers: le taux d'usure. Révisé chaque trimestre par la Banque de France, il fixe le taux maximum auquel les banques ont le droit de prêter.Actuellement, il s'élève à 2,57% pour les crédits immobiliers à 20 ans tous frais compris, dont l'assurance et l'éventuelle commission des courtiers.Or, comme les banques empruntent elles-mêmes plus cher qu'en début d'année, elles peuvent être tentées d'évincer les courtiers pour préserver leurs marges."Les seules populations qui vont pouvoir emprunter, ça va être les moins de 45 ans qui sont en bonne santé et en même temps qui ont des revenus et des apports personnels assez élevés pour être intéressants pour les banques. Mais c'est un client sur deux, pas plus", craint Olivier Lendrevie, président du réseau de courtiers Cafpi."Quand, à cause d'un problème de paramétrage d'une réglementation, vous mettez hors-jeu un potentiel acquéreur sur deux, vous déséquilibrez le marché et vous créez les conditions d'une crise qui peut être très grave", prévient-il.Les acquéreurs en meilleure position pourraient en effet mieux négocier leurs achats, faute de concurrents, et faire chuter les prix de l'immobilier.Selon un sondage commandé par des associations de courtiers, 40% des professionnels interrogés estiment qu'au moins quatre dossiers sur dix ont été refusés depuis le début de l'année."Ça va arriver"Des professionnels de l'immobilier et de la finance se montrent eux plus prudents."On n'a pas encore un ressenti aussi fort que les courtiers mais ça va arriver, automatiquement", témoigne auprès de l'AFP Peggy Montesinos, spécialiste de l'immobilier au Conseil supérieur du notariat."Aujourd'hui, même si les taux remontent, ils restent attractifs et très en dessous de l'inflation. Il n'en demeure pas moins que la conjugaison du taux d'usure et de la remontée des taux désolvabilise une partie des primo-accédants, notamment les plus modestes et les plus jeunes", juge auprès de l'AFP Véronique Bédague, directrice générale de Nexity.Les banques "sont vigilantes aux indicateurs qui pourraient témoigner de tensions sur le crédit immobilier. Ces indicateurs se multiplient au fil des jours, comme le constatent les Français qui cherchent un crédit pour acheter leur logement", a fait savoir la Fédération bancaire française (FBF)."La profession bancaire est donc sensible à ce que le dispositif de l'usure, cette mesure de protection des emprunteurs, ne devienne pas une mécanique d'exclusion des ménages pour financer leurs projets solvables", ajoute l'organisation professionnelle."Normalisation"La Banque de France se démarque en revanche nettement du constat des courtiers.L'institution rappelle que le taux d'usure est fait "pour protéger les ménages qui empruntent, et pas les intérêts des courtiers ou des prêteurs."Un "éventuel effet d'éviction" des emprunteurs "n'existait pas significativement avant fin juin; nous regarderons précisément pour fin septembre", ajoute-t-elle.Dans une publication du 2 août, la banque centrale note que la "production de crédits à l'habitat commence à se normaliser progressivement" tout en restant "au-delà des moyennes mensuelles de ces dernières années".Elle enregistre un encours des crédits aux particuliers en croissance de 6,2% en juin sur un an, soutenu par la composante "habitat" (+6,6%). Les nouveaux prêts accordés représentaient 22,7 milliards d'euros en juin, en baisse par rapport à mai (26,8 milliards) mais "plus élevés que les moyennes mensuelles observées depuis 5 ans" qui varient de 16,9 à 22,8 milliards, souligne la banque centrale.Par ailleurs, la remontée des taux d'intérêt des nouveaux crédits se poursuit "très progressivement": 1,26% en moyenne en mai, 1,35% en moyenne en juin et 1,44% attendu en juillet, selon la banque centrale. Il s'agit cependant du taux nominal, auquel viennent s'ajouter l'ensemble des frais liés à l'obtention d'un crédit, pour obtenir le taux effectif global du prêt (TAEG), plafonné par la loi.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a promis d'évoquer le sujet "dès les premiers jours de la rentrée" avec le gouverneur de la Banque de France.
Il y a 2 ans et 262 jours

Réhabilitation du Pavillon Bleu d'Amiens

Cette tuile de la marque Koramic trouve son origine dans les Flandres. Son aspect authentique et son profil ondulé sont des atouts pour les demeures du Nord. Grâce à son caractère régional assumé, cette réhabilitation est un témoignage vibrant de période luxuriante s’étendant de la fin du XIXème au début de la 1ère Guerre Mondiale.Un lieu emblématique d’Amiens à complètement reconstruireCette ancienne laiterie devenue, après extension, une ginguette en 1898 puis une discothèque jusque dans les années 2000 était désaffectée depuis lors, malgré sa situation remarquable. Longeant le canal de la Basse Selle, le bâtiment se situe dans le parc zoologique d'Amiens, un lieu de promenade connu de tous dans la région.Propriété de la Métropole, il a fait l'objet d'un appel d'offres pour sa réhabilitation et la création d’un espace de restauration. C'est l'agence Socréa, architectes du patrimoine, qui a été chargée du projet.Pour Florent Basset, l'un des associés, « il a fallu sortir des chantiers habituels des bâtiments anciens, toucher à tous les corps de métier, et retrouver les traces du projet d'origine d'Anatole Bienaimé pour s'en rapprocher le plus possible ». Cet architecte réputé dans la région à la fin du XIXème siècle est notamment connu pour ses villas de bord de mer au Touquet-Paris-Plage ou à Berck-sur-Mer dont certaines sont classées monuments historiques. Des maisons souvent riches de décorations inventives et d'audaces architecturales.Convoquer l’esprit d’une époquePour Florent Basset, il était important de retrouver la richesse de « l’architecture pittoresque extravagante, qui mêle progrès techniques de cette période et imaginaires littéraires ». À l'aide d’archives retrouvées et de cartes postales anciennes, il a tenté de se rapprocher au plus près de la villa d'époque. Le charme du site vient de l'harmonie conjuguant diversité et alignement de plusieurs formes d'architecture. En effet, se superposent une laiterie, une tour, un kiosque, une salle puis une véranda polygonale, introduits par portails et passerelle japonisants. Le tout aligné face au parc et au canal. Florent Basset note que « toutes les façades sont orientées sud pour un ensoleillement maximal. La disposition des soubassements et des fenêtres apporte de la rigueur à cette profusion de formes différentes ».Une tuile choisie sur carte postaleTraditionnellement, les constructions de la région utilisent la terre cuite pour la toiture. Florent Basset s'est servi d'une ancienne carte postale pour trouver la bonne référence de tuile. « Je souhaitais restituer une ondulation avec un effet d'écaille en diagonale. Le modèle de tuile à onde douce Vieille Panne 451 de Koramic correspondait parfaitement. Il n'y a pas eu d'hésitation ». Le toit est agrémenté de figurines en terre cuite et de galeries de faîtage, décorations typiques de la région à la Belle Époque. Les épis de faîtage en forme d'animaux (héron, écureuil, hibou) composent un bestiaire rappelant la présence du zoo tout autour. Florent Basset précise que la pose des tuiles a été facilitée par les accessoires disponibles, et souligne que « le dialogue entre couvreurs et charpentiers a été essentiel pour optimiser la pose, surtout pour les endroits les plus délicats ».Une décoration intérieure réinventéePour l'architecture intérieure, Florent Basset a mis ses pas dans ceux des architectes de l'époque en retrouvant leurs sources d'inspiration : le Japon, Jules Verne avec notamment Cinq semaines en Ballon ainsi que les grandes avancées techniques d'alors comme la Tour Eiffel ou le Pavillon Baltard. Entièrement reconstruit, le Pavillon Bleu se devait d'afficher « une rutilance spectaculaire ». C'est la raison pour laquelle, une seule teinte de tuile a été choisie pour affirmer une reconstruction à neuf pleine de vibrations. Le Pavillon Bleu a retrouvé ses couleurs d'origine et ses promeneurs curieux lèvent la tête pour reconnaître ici un escargot ou là un échassier perché sur le toit...Zoom chantier...Type de projet : Rénovation du Restaurant Pavillon Bleu du Zoo d’Amiens (80)Lieu : Restaurant Le Pavillon Bleu, Zoo d’Amiens (80)Produit utilisé : Vieille Panne – 451 RougeArchitecte : SOCREA, Architectes du patrimoine – Florent Basset à Compiègne (60)Maître d’ouvrage : Amiens MétropoleEntreprise de pose : Emmanuel Delaforge à Sommereux (60)
Il y a 2 ans et 262 jours

Le gel des loyers des logements énergivores entre en vigueur

"Aujourd'hui, on ne peut pas laisser vivre des gens dans des passoires thermiques et ne pas agir en leur faveur", déclare le ministre délégué au Logement, Olivier Klein, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. "Et agir en leur faveur, c'est bloquer, à partir du 24 août les loyers, pour que les locataires soient protégés et que les propriétaires soient encore plus invités à mener les travaux nécessaires", poursuit le ministre.Les étiquettes F et G du diagnostic de performance énergétique (DPE) correspondent à des logements consommant plus de 330 kilowattheures au mètre carré par an ou émettant plus de 70 kg d'équivalent CO2 au mètre carré par an.Soit 17% du parc de résidences principales en France.Dans les prochaines années, de nouvelles restrictions entreront en vigueur pour les propriétaires de logements dont le DPE est mauvais, afin de les inciter à l'améliorer.A partir de janvier 2023, les pires passoires thermiques, qui consomment plus de 450 kilowattheures par an au mètre carré (soit environ 90.000 logements), seront purement et simplement interdites à la location.Suivront, en 2025, l'ensemble des logements classés G (soit 7% du parc actuellement) puis les F en 2028 (10%) et les E en 2034 (22%).Pour atteindre les objectifs climatiques que s'est fixés la France, la totalité du parc immobilier français doit être transformée en "bâtiments basse consommation" d'ici à 2050, à peu près équivalent aux catégories A et B, lesquelles représentent aujourd'hui 2 et 3% du parc respectivement.L'usage des bâtiments représente un cinquième des émissions de gaz à effet de serre de la France.
Il y a 2 ans et 263 jours

L'aéroport de Paris-Orly a retrouvé en juillet son niveau d'avant-crise

Si on cumule les deux grands aéroports parisiens Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly, leur trafic a une nouvelle fois nettement progressé en juillet avec 9,1 millions de passagers accueillis, soit 86,3% du trafic de Paris Aéroport au mois de juillet 2019.Pour Paris-Orly uniquement, avec 3,1 millions de passagers, le trafic atteint 99% du niveau de juillet 2019 lors d'un mois crucial pour le secteur, alors qu'avec 6 millions de passagers, Paris-Charles de Gaulle renoue avec 81% de sa fréquentation d'avant-crise à la même époque.Le trafic international des deux aéroports parisiens est à 84,8% du niveau de juillet 2019, avec toutes les destinations en croissance. La zone Afrique atteint 99,6%, le Moyen-Orient 88,5% et l'Amérique du Nord 86,3%.Le trafic reste encore faible vers l'Asie-Pacifique avec 36,1% des niveaux atteints en 2019.Le trafic vers l'Europe est à 89,5%, vers la France à 81% tandis que celui vers les DROM-COM atteint quant à lui 110,7%.Au niveau de l'ensemble du groupe ADP, intégrant les aéroports de New Delhi, Antalya, ou Santiago du Chili, le trafic a atteint au mois de juillet 83,7% des niveaux de juillet 2019.Depuis le début de l'année, le groupe a accueilli 147,9 millions de passagers, soit 71,9% du trafic sur la même période en 2019.
Il y a 2 ans et 263 jours

Lancement prochain de l'appel d'offres pour le second parc éolien offshore Centre-Manche

"Une procédure de mise en concurrence sera lancée en 2022 en vue de l'attribution du deuxième parc éolien en mer situé en zone 'Centre-Manche' d'une puissance pouvant aller jusqu'à environ 1,5 gigawatts", indique le JO qui publie cette décision en date du 9 août et signée par la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.Dénommée "Centre-Manche 2", la zone concernée pour l'implantation de ce parc est d'une superficie de 270 km2, située en zone économique exclusive à quelques dizaines de km de la pointe nord-est du Cotentin.Le cahier des charges pour ce projet "prévoira notamment l'obligation pour le lauréat d'étudier les conditions de cohabitation avec la pêche au sein du parc éolien, pendant la phase d'exploitation, dans les limites permises par les exigences de la sécurité de la navigation maritime et de sécurité des biens et personnes", selon le JO.Les pêcheurs côtiers en Manche ont manifesté à plusieurs reprises ces dernières années leur opposition à ces centrales éoliennes en mer dont ils craignent en particulier les effets sur les poissons et crustacés et donc sur l'avenir économique de leurs entreprises."Le dialogue avec tous les acteurs intéressés par le projet, dont ceux de la pêche professionnelle, sera poursuivi dans les différentes instances existantes, en particulier au sein du Conseil maritime de façade Manche-Est-Mer du Nord, notamment au sujet des études environnementales et de la cohabitation des usages", selon la décision rapportée par le JO."Une instance de concertation et de suivi (...) sera installée lors de l'attribution du projet, associant notamment les élus, les associations, les professionnels et le grand public", spécifie le texte.Nettement plus proche des côtes, le premier projet éolien offshore Centre-Manche, situé à une dizaine de km au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados), et dont la construction a débuté en février 2021, doit comprendre 64 éoliennes pour une puissance de 450 mégawatts. D'une superficie de 50 km2, il est censé entrer en service en 2024.En février dernier, Emmanuel Macron avait annoncé l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour "viser 40 gigawatts en service en 2050".
Il y a 2 ans et 263 jours

Les bénéfices de Geberit affectés par l'inflation et la hausse du franc suisse

Son bénéfice s'établit à 402 millions de francs suisses (soit environ 415 millions d'euros) contre 460 millions au premier semestre l'an dernier.Sur le premier semestre les ventes du groupe, qui fabrique des douches, toilettes et équipements de salles de bains, ont été plutôt bonnes, à 1,9 milliard de francs suisses, soit une progression de 5,5%.Mais l'inflation a fait grimper ses coûts: "les ajustements des prix de ventes ne peuvent se faire qu'avec un délai, ce qui signifie qu'il n'a pas été possible de compenser entièrement la hausse du prix des matières premières et de l'énergie sur la période", indique Geberit dans son communiqué.Pour le troisième trimestre, Geberit s'attend à une poursuite de la hausse de ses coûts avec l'inflation, ce qui devrait mener à de nouvelles hausses des prix.Par ailleurs, le groupe qui vend une grande partie de ses produits en Europe, en particulier en Allemagne, a été affecté par la hausse du franc suisse par rapport à l'euro, un impact négatif estimé à 106 millions de francs suisses.Geberit qui avait profité de l'engouement des consommateurs pour l'aménagement de la maison et la rénovation pendant la pandémie, voit cette tendance fléchir, notamment en France.La marge opérationnelle de Geberit a été grignotée, passant de près de 30% au premier semestre 2021 à 25% au premier semestre 2022.Pour le reste de l'année Geberit s'attend à une "croissance à un chiffre" des ventes et à une marge d'Ebitda (rentabilité opérationnelle sans prendre en compte les charges calculées) à 28%.Geberit avait suspendu en mars ses activités en Ukraine et en Russie après le déclenchement de la guerre: il employait quelque 590 personnes en Ukraine et 70 personnes en Russie.
Il y a 2 ans et 263 jours

Accueil mitigé pour le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables

Au menu du texte de 20 articles : des mesures transitoires pendant 48 mois pour simplifier les procédures (allégement des obligations d'évaluation environnementale ou extension du vote du public par voie électronique), la multiplication des possibilités d'implantation des panneaux solaires (obligation d'équipement sur les gros parkings, possibilité d'installation sur les délaissés routiers), une mutualisation des débats par façade maritime pour l'éolien en mer.Le texte encourage encore le "partage de la valeur" des projets renouvelables auprès des riverains, qui y seraient ainsi plus favorables.Le Conseil d'Etat et le Conseil national de la transition écologique viennent d'être saisis sur ce texte, qui devrait être présenté au Conseil des ministres mi-septembre."La France accuse un retard", par rapport à ses voisins européens, reconnaît le texte dans son exposé des motifs, mettant en cause des lourdeurs administratives et juridiques.Il faut ainsi 10 ans pour développer un parc éolien en mer, deux fois plus longtemps qu'ailleurs. La France vient seulement de produire des électrons en provenance de son premier parc marin, au large de Saint Nazaire.Le pays hôte de l'accord de Paris contre le réchauffement climatique est généralement en retard sur son plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et Emmanuel Macron a annoncé en février une hausse des objectifs sur les renouvelables.La France veut multiplier par dix les capacités solaires pour dépasser les 100 GW et déployer 50 parcs éoliens marins pour atteindre 40 GW d'ici 2050. Le doublement de la capacité éolienne terrestre à 40 GW sera en revanche plus lent que prévu, en 10 ans au lieu de 30."Il y a beaucoup de bonnes idées" dans le projet de loi, salue Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER)."Sur les mesures de simplification on est évidemment très favorable, notamment sur l'éolien en mer": "ça peut raccourcir beaucoup les délais de développement des projets", note-t-il.Mais il reste prudent: "Beaucoup de choses vont se décider dans les décrets"."Indéfendable"L'accueil est en revanche beaucoup plus négatif à la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui regrette un projet "purement sectoriel" qui "oublie complètement les enjeux de biodiversité"."Comment peut-on aller mettre de l'éolien dans les sites naturels protégés, les sites Natura 2000, les couloirs de migration?", s'agace Yves Verilhac, directeur général de la LPO."L'IPBES (les experts biodiversité de l'ONU) dit que l'artificialisation des milieux est la première cause d'effondrement de la biodiversité. Or là qu'est-ce qu'on propose? D'aller mettre des panneaux photovoltaïques plein champ dans des secteurs où c'était impossible avant, en dérogeant à la loi montagne, à la loi littoral etc.""Les meilleurs alliés des énergies renouvelables, comme la LPO, décrochent. C'est indéfendable".Certaines mesures soulèvent aussi des problèmes juridiques, comme la possibilité de "relever plus facilement les seuils de soumission à évaluation environnementale systématique", inscrite dans le texte. L'idée est d'exempter les petits projets de cette procédure longue et coûteuse.Une mesure qui irait à l'encontre du principe de "non-régression", qui découle de la loi de 2016 sur la biodiversité. Ce principe dispose que la protection de l'environnement "ne peut faire l'objet que d'une amélioration constante".Le projet de loi "le neutralise en expliquant que c'est un principe symbolique, décoratif, et qu'on ne pourra plus s'en prévaloir devant un juge", explique l'avocat Arnaud Gossement."C'est la première fois de l'histoire du droit de l'environnement que le législateur serait amené à neutraliser un principe général du droit qu'il vient de créer"; "c'est très dangereux parce que ça crée un précédent", estime-t-il.Selon l'avocat, il est possible de simplifier les études d'impact sans pour autant détricoter ce principe du droit environnemental, par exemple en allégeant l'étude ou en mutualisant les frais.Un débat que devront trancher les parlementaires, en octobre si le calendrier gouvernemental est maintenu.
Il y a 2 ans et 264 jours

Colas Rail signe son premier contrat au Panama

Le contrat remporté en sous-traitance par Colas Rail s’inscrit dans le cadre du projet de construction de 20 km de monorail pour la future ligne 3 du métro de Panama, de stations entre Ciudad del Futuro et Panama Pacifico, et d’un dépôt de maintenance à Ciudad del Futuro.Colas Rail réalisera la conception, la fourniture et l’installation de 100 km de rail d’alimentation électrique, et participera à la construction du dépôt.La durée du contrat remporté est de plus de 30 mois.Pour Christophe Mansuy, Directeur Général-International de Colas Rail : « Ce projet est remarquable à plusieurs égards.Tout d’abord, c’est l’aboutissement d’une collaboration avec Hitachi Rail sur la zone Amériques. Ensuite, pour la première fois, Colas Rail participe à un projet de monorail. Enfin, ce contrat marque le lancement de nos activités au Panama, illustrant notre volonté de poursuivre notre développement en Amérique latine. »
Il y a 2 ans et 264 jours

La fronde contre les "dark stores" et "dark kitchens" grandit

Vendredi, une lettre à la Première ministre Elisabeth Borne signée par une dizaine de maires de grandes villes, que s'est procurée l'AFP, réclame "que les communes où prospère ce type d'activités disposent des moyens juridiques de les réguler et de lutter efficacement contre toutes les externalités négatives que celles-ci produisent".Les premiers signataires du courrier sont les socialistes Anne Hidalgo (Paris), Benoît Payan (Marseille), Martine Aubry (Lille) et Cédric Van Syvendael (Villeurbanne), les écologistes Bruno Bernard et Grégory Doucet (Lyon), Anne Vignot (Besançon), Pierre Hurmic (Bordeaux) et Jeanne Barseghian (Strasbourg), le communiste Patrice Bessac (Montreuil), et deux élus LR, le président de la Métropole du Grand Paris Patrick Ollier et celui de l'Association des maires d'Ile-de-France Stéphane Beaudet.Incarnations du "quick commerce" qui permet de commander des produits en ligne et d'être livré en quelques minutes, les "dark stores" et "dark kitchens" se sont multipliés au coeur des métropoles, à la faveur des confinements et couvre-feux successifs.Les premiers stockent des produits de consommation courante tandis que les secondes sont des cuisines non adossées à un restaurant, uniquement destinées à la livraison de plats.NuisancesUne activité dont les grands acteurs s'appellent Gorillas, Flink, Deliveroo, Getir ou Gopuff, et qui suscite des oppositions.Ainsi, dans un communiqué publié vendredi, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) Paris Ile-de-France "exhorte le gouvernement à mettre en place le cadre légal d'une régulation forte et territorialisée du quick commerce à Paris afin de combler le vide juridique dans lequel cette activité s'est rapidement développée dans la capitale, où elle représente déjà plus de 25% des livraisons alimentaires à domicile, trop souvent aux dépens des commerçants de proximité et des riverains"."Les commerçants de proximité subissent la concurrence déloyale des ventes à perte des quick commerçants (...) tandis que les riverains se plaignent des nuisances sonores et de l'encombrement de l'espace public.Sans oublier les citoyens +consom'acteurs+ qui déplorent les dérives d'une économie consumériste et à la tâche", soutient le président de la CPME parisienne, Bernard Cohen-Hadad.En janvier, l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), dépendant de la mairie, dénombrait plus de 80 dark stores à Paris et dans sa proche banlieue, et au moins 25 dark kitchens dans la capitale.Le phénomène est naissant dans les autres grandes villes comme Lyon, Nice ou Bordeaux.Entrepôts ou commerces?Au coeur de la controverse, la définition légale de ces locaux, et donc les contraintes d'urbanisme auxquelles ils sont soumis.La Ville de Paris considère les "dark stores" comme des entrepôts, et peut les sanctionner s'ils occupent un local destiné au commerce, pour lesquels les règles sont différentes.Mais l'adjoint parisien à l'urbanisme Emmanuel Grégoire a dévoilé un projet d'arrêté ministériel contesté qui leur permettrait d'être considérés comme des lieux de commerce ou de restauration, pour peu qu'ils disposent d'un point de collecte pour le public."Cette nouvelle règlementation ne saurait en aucun cas nous convenir tant elle cautionne, dans les faits, le modèle de +dark city+ et retire aux communes le principal levier qu'elles pouvaient actionner pour réguler ces implantations", s'inquiètent les signataires.Du côté de l'exécutif, on rappelle que ce document n'est que provisoire et que les élus sont consultés."Ma position, elle est la même qu'eux: définissons ce que c'est, et faisons confiance aux élus locaux", a réagi auprès de l'AFP le ministre délégué à la Ville et au logement, Olivier Klein. "Ce qui m'étonne un peu, c'est la méthode. On est dans une concertation, et la concertation, elle ne se fait pas à travers les réseaux sociaux et des lettres ouvertes", a-t-il ajouté."Je ne crois pas à l'interdiction générale (des "darks stores" et "dark kitchens", ndlr), ça n'aurait aucun sens. Par contre, il faut permettre aux maires, avec les outils juridiques qui sont les leurs, de dire où c'est possible", a ajouté Olivier Klein.
Il y a 2 ans et 264 jours

Les tuiles Monuments historiques de Terreal

La riche palette de couleurs des tuiles Monuments Historiques permet à l’artisan de s’approcher au plus près des toitures originelles pour mener, dans les règles de l’art, un parfait travail de réfection.
Il y a 2 ans et 264 jours

Abso Bois annonce la nomination de Nicolas Denos au poste de Directeur Général Délégué

Ingénieur Chimiste de formation (École nationale supérieure de chimie et de physique de Bordeaux), et diplômé d’un Master spécialisé HEC Entrepreneur (École des Hautes Etudes Commerciales – Paris), Nicolas Denos a précédemment occupé les fonctions de Directeur Général Finance du groupe de communication parisien COSPIRIT puis de Directeur Administratif et Financier du groupe viticole bordelais Bernard Magrez.Cette nomination s’inscrit dans le prolongement du plan industriel sur 3 ans lancé par Abso Bois qui a pour ambition de réaliser 42 M€ CA / 6,5 M€ EBITDA à horizon 2026. Nicolas Denos aura pour principales missions de piloter le déploiement du plan industriel et commercial du Groupe Abso Bois sur ses deux métiers actuels : la scierie-raboterie (société Lamarque Sogy Bois) et l’agencement au travers de ses trois marques commerciales (New Rasec - agencement surfaces de vente, MBMA – agencement haut de gamme, et ES Euro Sièges - tapisserie d’ameublement / sellerie).
Il y a 2 ans et 264 jours

Le Conservatoire Botanique National de Brest inaugure ses nouveaux bâtiments

Son objet est la connaissance et la préservation du patrimoine végétal sur les régions Bretagne, Pays de la Loire et Normandie ainsi que dans le cadre de partenariats internationaux. Il compte une quarantaine de salariés. Situé dans le Vallon du Stang Alar à Brest, le Conservatoire dispose de biens et moyens mis statutairement à sa disposition par la métropole (locaux, terrains, jardiniers...) pour exercer ses compétences. 400.000 visiteurs par an Les nouveaux bâtiments administratifs, scientifiques et techniques ont été réalisés pour offrir une nouvelle plateforme technique à la hauteur des enjeux (banque de semence, banque de données, centre de documentation, herbier, espaces de réunion...). Ils sont plus rationnels et respectueux des règles environnementales que les anciennes infrastructures devenues vétustes. Ces locaux sont aussi conçus pour être communicants, plus visibles et visitables. Ils s’insèrent dans un jardin botanique dédié, offrant un tour du monde végétal de 30 hectares. Ce site exceptionnel est labellisé Jardin remarquable, Jardin botanique de France et Conservatoire des collections végétales spécialisées. Il est visité chaque année par près de 400.000 personnes. Des bâtiments économes, fonctionnels et respectueux de l'environnementLe groupement de l’atelier Philippe Madec, d’Ingerop Conseil et Ingénierie et d’Horizons paysage a été choisi pour la réalisation des nouveaux bâtiments. Dans ce renouveau architectural, les différents pôles fonctionnels sont répartis dans trois volumes compacts, liés par la serre dont les espaces libres auront vocation à devenir le lieu de rencontres, d’échanges et de détente. Les bâtiments sont de faible hauteur, constitués d’un étage sur rez-de-chaussée. Leur toiture de même pente que la serre contribue à l’unité du lieu. La diversité des lieux mis en place dans les espaces libres de la serre, végétalisés et très lumineux, dans les interstices entre les bâtiments, offre des usages variés d’accueil et de circulation. Les bureaux et laboratoires du Conservatoire ont reçu une attention toute particulière, afin de favoriser l’efficacité et le confort de travail, via des espaces vitrés bénéficiant d’une lumière naturelle. Le choix de la serre traduit une volonté d’intégrer l’aménagement du bâtiment au parc, d’évoquer à travers sa structure les activités du Conservatoire et de structurer l’espace afin d’améliorer sa lisibilité.Cette réalisation répond également à l’engagement de Brest métropole en faveur de l’environnement et de la biodiversité. Le choix des matériaux, l’efficacité énergétique ainsi que la création d’un environnement intérieur sain et confortable sont des critères importants de sélection de ce projet. La conception bioclimatique, une utilisation raisonnée du soleil et des façades à haute performance thermique permettent une insertion en douceur des bâtiments dans le jardin du Conservatoire. Véritable vitrine de la biodiversité de la région, le Conservatoire est donc doté d’un bâtiment dont les matériaux garantissent un impact réduit sur l’environnement. Ces choix (les bois utilisés en charpente et en bardage, la paille comme matériau d’isolation principal, la mise en place de toitures végétalisées et d’un système de récupération des eaux de toiture pour le lavage des véhicules) permettent l’économie de ressources naturelles et le soutien aux filières locales. Le montant de l’opération est de 7 M€ TTC, soit : Brest métropole : 2.9 M€ Etat : 981.000 € Région Bretagne au titre du contrat Pays de Brest : 1.6 M€ Région Bretagne au titre du contrat métropolitain : 900.000 € Conseil Départemental du Finistère : 530.000 € Le Conservatoire Botanique National de Brest – des missions de service public et en expertise reconnue aux échelles régionale, nationale et internationale Le Conservatoire botanique national de Brest assure une mission de service public reconnue par le Code de l’environnement. Cette mission s’exerce en premier lieu sur les régions Bretagne, Normandie et Pays de la Loire où il travaille en étroite collaboration avec les collectivités territoriales, les services de l’État, les gestionnaires d’espaces naturels, les réseaux d’éducation ou encore les organisations internationales, pour mener à bien ses quatre missions, inscrites au code de l'Environnement : Connaître le patrimoine végétal sauvage : étudier les plantes sauvages et les milieux naturels, mesurer leur état de conservation et leur évolution Diffuser des données et informations sur les plantes et les milieux naturels Conserver les éléments les plus rares et les plus menacés en nature, en culture ou en banque de graines Conseiller les acteurs des territoires : fournir des expertises scientifiques et techniquesSensibiliser, informer et former les habitants, les scolaires, les botanistes et les professionnels à la préservation de la biodiversité. En second lieu, le Conservatoire Botanique National contribue aux expertises nationales développées par les 12 Conservatoires botaniques nationaux en lien étroit avec l’Office Français de la Biodiversité et le ministère de l’Ecologie. En troisième lieu, il mène des expertises au niveau international, en priorité dans les hauts lieux de biodiversité (Maurice, Madagascar, Chili, Sicile…) pour accompagner le développement de compétences et de structures au plus près des enjeux de conservation. Le syndicat mixte du CBNB est composé de quatre membres : Brest métropole, le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Départemental du Finistère et l’Université de Bretagne Occidentale. Depuis sa création, en 1975, le Conservatoire botanique a vu ses missions et compétences se renforcer. Il abrite aussi la troisième collection mondiale d’espèces végétales en voie de disparition et rayonne au niveau national et international. Il compte une quarantaines de salariés spécialisés. Si le rôle du Conservatoire botanique est aujourd’hui déjà incontournable sur l’ensemble des questions liées au patrimoine végétal, la période qui s’ouvre devrait asseoir son rôle structurant et accélérer le développement de son activité à l’aune de différents facteurs :L’aggravation des problématiques de préservation de la biodiversitéLa prise en charge du pilotage d’un réseau d’expertise à ancrage régional et inter-régionalL’exigence d’accompagnement des politiques publiques de la biodiversitéLa contractualisation des missions et la nécessité de nombreux partenariatsL’internationalisation des enjeux et le développement des échanges de coopérationL’importance croissante de la communication environnementale et de la pédagogie de l’actionL’inscription du projet dans une logique de polarisation des compétences biodiversité de la Métropole de Brest en prolongement d’Océanopolis, parc de découverte des océans, Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de la merLa contribution de plus en plus forte aux réseaux régionaux de diffusion de la connaissance dans le domaine de la biodiversité
Il y a 2 ans et 265 jours

Interface lance Recreation, une nouvelle collection de revêtement de sol à base de fibres 100% recyclées

Fabriquée à partir de fils 100% recyclés, Recreation, qui offre un choix de design contemporain, contribue, comme tous les produits Interface, à atteindre la neutralité carbone grâce au programme Carbon Neutral Floors de l’industriel. Une collection qui emprunte son design à la nature Recreation tire son inspiration des motifs et des textures que l'on trouve dans la nature. La palette de couleurs proposée utilise les gris et les tons neutres inspirés des formations rocheuses, pour les marier aux tons terreux classiques, que l’on retrouve le long des lits des rivières. La collection offre aux concepteurs une large gamme de couleurs, complétée d’une texture organique et d’une installation aléatoire, permettant ainsi d’apporter de la chaleur aux grands espaces pour se sentir au bureau comme chez soi. Des teintes contemporaines et tendances Les dalles de moquette de la gamme Recreation aux tons subtils mesurent 50 cm x 50 cm et se déclinent en 16 couleurs, dont 10 neutres et 6 vibrantes. Les teintes contemporaines Graphic, Talent, Develop, et Draw reflètent parfaitement l'influence de la tendance « comme à la maison » sur le design des espaces de travail. Conçue pour compléter les couleurs neutres les plus plébiscitées d'Interface, Recreation rehausse n’importe quel espace lorsqu'elle est associée aux gammes existantes de LVT et de sols en caoutchouc nora.