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Il y a 2 ans et 276 jours

Revitaliser les centres-villes : un défi toujours en chantier

Les sénateurs à la tête de la mission Revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs en ont fait un premier bilan le 7 juillet et doivent rendre un rapport complet fin septembre.D'après une consultation menée par Opinion Way pour cette mission, une majorité des 856 élus répondants juge positivement les mesures de la loi Evolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan), votée en 2018.Les sénateurs constatent aussi un retour positif des maires engagés dans Action cœur de ville (ACV), lancé en 2017, doté de 5 milliards d'euros de financements et auquel ont souscrit 234 communes de taille moyenne.51% des répondants concernés par ce programme jugent que la situation de leur centre-ville s'est améliorée, contre seulement 25% pour l'ensemble des élus.C'est le cas à Tarare, une ancienne cité textile du Rhône, autrefois célèbre pour sa mousseline, ses rideaux puis son voile Tergal, à une quarantaine de kilomètres de Lyon.Le projet Cœur de ville y a été signé en septembre 2018 et vient d'être prolongé jusqu'en 2026.A première vue, Tarare ressemble à de nombreuses villes moyennes victimes de l'effondrement de leur industrie unique. Mais les bâtiments et usines, longtemps désaffectés, y laissent peu à peu place aux grues et édifices neufs.Mise en œuvreInstallation d'un établissement du brasseur lyonnais Ninkasi en 2023, ouverture du tiers-lieu La Bobine, avec espace de coworking et campus connecté : la ville connaît un nouvel élan.Le taux de chômage a reculé de 7,3 à 4,8% de 2016 à 2022, se réjouit le maire DVD Bruno Peylachon, élu en 2014. "On tire un bilan extrêmement positif du projet +Cœur de ville+ (...) la plupart des objectifs ayant été atteints", poursuit l'élu.En recul, la population est aujourd'hui stabilisée autour de 10.500 habitants, note M. Peylachon."Forcément, dans les années à venir la population va croître", anticipe-t-il, "sur le logement, d'ici 2026 nous aurons entre 400 et 500 nouveaux logements neufs et 322 rénovés".Selon une étude de l'Agence nationale de la cohésion des territoires, publiée en juin, les ventes immobilières ont augmenté de 17% dans 200 villes moyennes en France, bénéficiant du programme Action cœur de ville.Les sénateurs pointent toutefois des limites aux dispositifs de revitalisation, dont "des difficultés de mise en oeuvre" et "des objectifs locaux pas toujours bien précis".Ainsi à Villers-sur-Mer (Calvados), où le programme Petites villes de demain a été signé en mai, la mairie peine à détailler les "problèmes structurels" qu'elle entend régler.Pour le maire Thierry Granturco, le principal défi de cette cité balnéaire - 2.700 habitants l'hiver, dix fois plus l'été - est l'évolution du quartier Villers 2000."Des gens à petits moyens ont acheté leurs 30m2 à la mer il y a quarante ans pour venir de Paris passer le weekend sur la côte. Aujourd'hui ils sont retraités et vivent ici à l'année", dit-il.Eloigné du centre-ville, Villers 2000 doit bénéficier d'un programme de désenclavement, avec construction d'un centre sportif traversant et d'une voie verte végétalisée, pour permettre à ses habitants du quartier d'accéder plus facilement au centre-ville et à ses commerces.Mais sans garantie que les résidents de Villers 2000, souvent âgés, s'y rendront effectivement. Le flou règne aussi sur l'occupation réelle du quartier en hiver."Déficit de notoriété"Les sénateurs relèvent en outre une autre inquiétude: les financements sont jugés "difficiles" voire "illisibles". Des élus s'interrogent aussi sur leur pérennisation, surtout pour les petites villes.Rollon Mouchel-Blaisot, le préfet directeur du programme national ACV, a tenu à rassurer les maires réunis au Congrès des villes de France le 11 juillet.Il veut aller "plus fort, plus vite et plus loin" pour la phase 2 d'ACV, étendue jusqu'en 2026. Il préconise ainsi de remettre en question la différence entre zones tendues (fort déséquilibre entre l'offre et la demande de logements) ou détendues: "il n'y a pas assez de logements adaptés".Il veut également élargir la revitalisation "aux quartiers de gare et aux entrées de ville" et poursuivre les programmes de défiscalisation des travaux de rénovation dans l'immobilier locatif."La politique publique de revitalisation souffre d'un déficit de notoriété manifeste qui nuit à son efficacité", constate la mission sénatoriale. Les élus ont de nombreux outils à leur disposition, insiste-t-elle, mais ils ne se sentent pas assez accompagnés par l'Etat.
Il y a 2 ans et 276 jours

Les prix de l'immobilier sur le littoral dopés par la crise sanitaire, selon la Fnaim

Le coût dans les stations balnéaires a augmenté sur un an de 13% contre 7,7% pour la France entière, même si l'écart est moindre avec la province (+8,8%).En moyenne pour l'ensemble des logements, le prix sur le littoral s'élève à 4.467 euros le mètre carré au 1er juin 2022, contre 3.020 euros/m2 sur l'ensemble du territoire."On constate clairement un +effet post Covid+ sur les stations balnéaires", explique le président de la Fnaim, Jean-Marc Torroillon. "Les Français sont à la recherche d'évasion, d'espace et de nature à l'issue de cette crise sanitaire. Plus que jamais, s'extraire des grandes zones urbaines est une priorité. Les fortes chaleurs qui deviennent plus violentes et plus récurrentes sont également certainement un argument de poids", ajoute t-il.Entre avril 2018 et mars 2020, dans les 24 mois précédant la crise sanitaire, les prix dans les stations balnéaires avaient augmenté de 6,9% (contre 7,5% sur tout l'Hexagone). Dans les 24 mois suivants la crise (de mai 2020 à avril 2022), les prix dans les stations balnéaires ont crû de 24,2% (contre 14,6% sur l'ensemble du pays).Au niveau régional, les deux régions où les prix dans les stations balnéaires ont le plus augmenté sont la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et la Nouvelle-Aquitaine : les communes littorales de région Paca ont un prix moyen de 5.429 euros du m2 au 1er juin 2022, celles de Nouvelle-Aquitaine, 5.307 euros.A l'inverse, les régions Normandie (2.939 euros) et Hauts-de-France (3.183) sont celles où les prix sur le littoral sont les moins élevés.
Il y a 2 ans et 276 jours

JO-2024 : une passerelle pour relier la piscine olympique au Stade de France

"C'est le symbole des Jeux olympiques et paralympiques qui approchent", se réjouit Mathieu Hanotin, maire PS de Saint-Denis, sur le parvis du Stade de France, à une cinquantaine de mètres du tronçon de la passerelle, en passe d'être déplacé."Au delà du symbole, cette passerelle va être un lien qui va permettre de recoudre un peu plus deux morceaux de Saint-Denis qui ne pouvaient pas cohabiter", ajoute le président de Plaine commune, évoquant le noeud routier séparant le quartier La Plaine et le futur quartier de la ZAC Plaine Saulnier dont le développement est prévu après les JO-2024. Assemblée à côté du futur centre aquatique, la passerelle a été déplacée et pivotée dans la matinée pour être placée dans l'axe de son emplacement final, perpendiculaire à l'A1, qu'elle surplombera.A midi, l'imposante structure reposait sur des remorques modulaires autopropulsées, engins adaptés au transport de structures massives, ont constaté des journalistes de l'AFP.Les ouvriers s'activaient pour s'assurer de la répartition de la charge de l'ouvrage avant le début de la translation."La structure fait 70 mètres de long, 20 mètres de large et 900 tonnes. Il faut que tout soit parfait", commente Bruno Menez, chargé de la communication chantiers chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France, responsable de l'ouvrage. Le déplacement du tronçon sur 70 mètres s'effectuera sur plusieurs heures mardi après-midi."Ce n'est pas une course de vitesse mais de précision", note un des ingénieurs sur place.Après le déplacement, "il faut assurer les finitions de l'ouvrage", explique Jean-Michel Genestier, maire DVD du Raincy et conseiller métropolitain délégué à la logistique urbaine.La passerelle sera ouverte au public à l'été 2023, un an avant les JO-2024."On estime que 15% des spectateurs qui viennent sur le Stade de France ou le centre aquatique pendant les JO viendront par le Grand Paris Express (en construction, NDLR) et passeront par cette passerelle", détaille Mathieu Hanotin, évaluant le flux à 20.000 personnes par jour.Après les JO, la passerelle sera végétalisée et réduite à 12 mètres de large.L'ouvrage a engendré la fermeture exceptionnelle pendant 54 heures d'un tronçon de l'autoroute A1, qui rouvrira jeudi à 4H00 du matin.
Il y a 2 ans et 276 jours

Mecalac présente une toute nouvelle gamme de chargeuses compactes

Une gamme de 6 machines pour répondre à tous les besoinsLa nouvelle gamme Mecalac MCL comprend 6 modèles, de 1,74 t à 2,85 t :4 modèles à flèche longue (standard), adaptés aux besoins du segment agricole. 2 modèles à flèche courte, particulièrement adaptés aux besoins du segment de la construction.MCL2 : Son petit gabarit et sa transmission à moteurs roues lui permet d’évoluer avec agilité sur tous les terrains. Plus petite machine de la gamme MCL mais dotée de performances maximales, elle possède toutes les caractéristiques des grandes. Son poste de conduite moderne et ergonomique, protégé par un canopy, est également disponible en version cabine.MCL4 : Elle offre un excellent compromis entre compacité et performances de levage. Avec son moteur de 18,4 kW, c’est aussi la machine idéale pour les parcs de location qui souhaitent une machine performante et durable. Son poids de transport réduit permet de transporter la machine sur une remorque routière.MCL6 : Le meilleur de la MCL4 mais avec encore plus de puissance, son moteur de 36 kW lui permet notamment d’atteindre des vitesses élevées sur route. Son haut débit hydraulique et sa rapidité d’exécution permettent d’augmenter considérablement la productivité sur les chantiers.MCL8 : Puissance, grande hauteur de déversement et capacité de levage sont les maitres mots qui ont guidées la conception de cette machine. Elle est à l’aise dans toutes les circonstances que ce soit pour charger, manutentionner ou entrainer des accessoires hydrauliques.MCL4+ / MCL6+ : Des versions bras courts pour répondre aux besoins particuliers des différentes applications notamment pour le secteur de la construction en offrant une charge de basculement accrue.Toutes les machines seront disponibles en 3 versions : canopy, canopy avec toit escamotable ou cabine.Équipements et options exclusifsLes nouvelles chargeuses MCL pourront être équipées des dernières technologies Mecalac en matière de confort et d’assistance à la conduite parmi lesquelles :M-Drive : transforme votre machine en un porte-outil, vous pouvez contrôler la vitesse de la machine à la pédale à un régime moteur donné (accélérateur manuel)Speed-control : redéfinissez à la demande la plage de vitesse utilisable via la pédale d’avancement. Un choix d’une vitesse réduite permettra par exemple de réaliser des travaux de grande précisionMyMecalac Connected Services : maximisez l’utilisation de vos machines grâce à des données optimisées et accessibles, des temps d’arrêt réduits et une meilleure gestion de la flotteDigicode de démarrage : un clavier permettant de mieux contrôler l’utilisation de la machineCette nouvelle ligne de produits renforce encore la position de Mecalac sur le marché des chargeuses et permet d’accélérer le développement des segments de clientèles tels que les secteurs agricoles, du paysagisme ou de la location.
Il y a 2 ans et 277 jours

Cohabitation ou éradication : à Paris, le sort des rats divise les élus

Le dernier épisode a débuté par un vœu proposé par Paul Hatte, élu d'opposition (LR) du XVIIe arrondissement, lors du Conseil de Paris du 7 juillet. Rejeté par la majorité, ce vœu demandait un audit des mesures mises en place par les bailleurs sociaux pour lutter contre la prolifération des rats dans les parties communes des logements."La dératisation est totalement oubliée par la mairie de Paris", souligne M. Hatte auprès de l'AFP. Depuis 2018, les élus du XVIIe, dans le nord-ouest de la capitale, sont particulièrement mobilisés sur la lutte contre les rongeurs, avec la création de brigades citoyennes et le lancement d'un site de signalement."L'exécutif ne met pas les moyens politiques et techniques nécessaires", ajoute M. Hatte, reprochant à la mairie centrale de ne pas laisser assez de liberté aux maires d'arrondissement dans la politique de dératisation.La Ville de Paris défend quant à elle "un plan d'action à grande échelle lancé en 2017 pour limiter le nombre de rats bruns". Le plan se traduit en deux axes : une lutte directe pour en réduire la population (pièges, raticides...) et des actions pour limiter leur accès aux déchets (nouveaux conteneurs et poubelles, campagne de sensibilisation auprès du public).La politique de dératisation de la Ville a également fait l'objet de critiques de la part de Douchka Markovic, élue du Parti animaliste dans le XVIIIe arrondissement. Lors du Conseil du 7 juillet, elle a regretté l'emploi de méthodes létales contre les rats.Sa prise de parole, lorsqu'elle a tenu à désigner les rats par leur nom - réel - de "surmulot" et à "légitimer leur place dans les villes", a entraîné critiques et railleries sur les réseaux sociaux.L'Académie nationale de médecine a dénoncé "l'ingénuité de ces propos", rappelant que le rat reste une menace pour l'homme en raison "de nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures".Ces risques sanitaires sont nuancés par la Ville de Paris qui rappelle que "le rat, très peureux, n'est pas un prédateur par nature". Elle estime que les transmissions sont réduites car "il faut en effet qu'il y ait un contact direct ou indirect entre l'homme et l'animal, et les contacts directs sont rarissimes".Garder le rat sous terre"L'humain a toujours essayé d'éradiquer les rats mais c'est impossible. Il faut réfléchir à d'autres méthodes", expose à l'AFP Douchka Markovic qui pointe également le coût de la dératisation. En 2017, la Ville de Paris avait estimé le coût annuel à 1,5 million d'euros ; un coût englobant l'ensemble des mesures (campagnes de dératisation, actions de propreté, changement de mobilier urbain, etc.)"C'est un sujet très sensible politiquement", juge Grégory Moreau, adjoint (EELV) dans le XIe arrondissement, qui regrette "la frilosité de l'Hôtel de Ville" où la question est tiraillée entre plusieurs délégations (propreté de l'espace public, santé, condition animale...)."On essaie de développer des méthodes non létales en parallèle des techniques traditionnelles", assure Christophe Najdovski, adjoint en charge de la végétalisation de l'espace public, des espaces verts, de la biodiversité et de la condition animale.M. Najdovski insiste sur la nécessité d'agir en amont, "pour faire en sorte que les rats n'aient pas accès à la nourriture", et sur le "civisme" nécessaire pour réduire les déchets dans l'espace public.Des expérimentations sont également prévues dans les XIe et XIIe arrondissements. Parmi les pistes d'essai, "les nettoyages seront effectués sur quelques sites en fin de journée plutôt que le matin", précise M. Moreau, à l'initiative de ce projet mené en partenariat avec des chercheurs du Muséum national d'Histoire naturelle.Le but est de limiter les sorties nocturnes des rongeurs alors que leur présence permet de réduire la quantité de déchets dans les égouts.Parmi les raisons de la remontée à la surface des rats se trouvent les (nombreux) travaux engagés dans la capitale. A deux ans des JO de Paris, le feuilleton politique devrait donc se poursuivre.
Il y a 2 ans et 277 jours

Vers une croissance "légèrement positive" au troisième trimestre, selon la Banque de France

"Avec les résultats que nous avons aujourd'hui et les anticipations fondées sur l'acquis de juillet, on peut tabler sur un taux de croissance légèrement positif" au troisième trimestre, a indiqué la Banque de France lors d'un point presse.La note de conjoncture, fruit d'une enquête menée auprès de 8.500 entreprises et établissements entre fin juillet et début août, montre, selon l'institution, que "l'activité continue de résister" dans un environnement difficile.Les données dont dispose l'institution sont pour l'heure très parcellaires mais elles suggèrent une stabilité du produit intérieur brut (PIB) en juillet par rapport au mois précédent. Celle-ci s'explique par une légère baisse de l'activité dans l'industrie et la construction, contrebalancée par une progression dans les services marchands, détaille la Banque de France dans son compte-rendu mensuel."Les premiers signaux suggèrent que cette stabilisation se poursuivrait en août", poursuit-elle, tout en soulignant que cette prévision est incertaine puisque que le mois ne fait que débuter, et en mettant en avant les contrastes selon les secteurs.L'ensemble des signaux économiques font dire à la Banque de France que la croissance pourrait être "légèrement positive" en variation trimestrielle au troisième trimestre.La croissance française avait retrouvé des couleurs sur l'ensemble du deuxième trimestre, progressant de 0,5% selon une première estimation publiée par l'Insee fin juillet, et qui reste à confirmer fin août. Celle-ci s'explique par une contribution nettement positive du commerce extérieur à la croissance.Le gouvernement anticipe sur l'année 2022 une croissance de 2,5%, un peu plus que l'Insee et le FMI qui tablent sur 2,3%.
Il y a 2 ans et 277 jours

Présentation de TH, entreprise qui conçoit et construit des habitats modulaires bas carbone en structure bois

Le saviez-vous ?Le bâtiment est le 2ème secteur le plus polluant, juste derrière les transports. Les émissions du bâtiment représentent, selon l’ONU, près de 40 % du total des émissions humaines mondiales.Avec la nouvelle réglementation environnementale pour les bâtiments neufs qui impose de privilégier les matériaux bas carbone, la construction en bois a le vent en poupe. Le bois constitue une alternative très intéressante au béton de ciment de par plusieurs facteurs : il est stockeur de carbone, produit peu de déchets, a des performances d’isolation thermiques et acoustiques remarquables et une régulation naturelle de l’humidité.*Spécialisée dans la construction à impact environnemental et sociétal positif, TH conçoit et construit des habitats modulaires bas carbone en bois, sans eau et sans déchet depuis 2014 dans sa première fabrique de 5.000 m2 implantée à Dole en Bourgogne-Franche-Comté. En choisissant le bois, issu de forêts gérées durablement, comme matière première, TH apporte une solution au gâchis environnemental de la construction en béton beaucoup plus émettrice de gaz à effet de serre. Les habitats TH émettent en effet 35% de GES en moins par rapport à une construction en maçonnerie traditionnelle.*https://www.lafabriqueecologique.fr/le-beton-mis-au-defi-des-enjeux-environnementaux/Les constructions en bois présentent plusieurs avantages :Légèreté : La structure cellulaire du bois le rend léger tout en étant très solide. Son faible poids permet également d'optimiser l'énergie consommée pour sa transformation et son transport. De plus, sa légèreté permet de construire sur tous types de terrains contrairement au béton ;Isolation : Les complexes des murs en bois assurent une bonne isolation thermique. Les modules TH nécessitent une très faible consommation énergétique grâce à une isolation quasiment passive jusqu’à 800m d’altitude ;Rapidité : Le temps de production des modules TH est divisé par 4 et la durée de chantier divisée par 10. Les modules TH étant préfabriqués dans leur fabrique, le temps de montage sur le lieu du chantier est réduit ;Recyclabilité : Contrairement aux matériaux de construction traditionnels, le bois est un matériau dont la revalorisation et le recyclage sont possibles ;Techniques sèches : les constructions en bois ne nécessitent pas d’utilisation d’eau.Répondant à une forte demande, TH continue son expansion en prouvant que la reconfiguration du secteur de la construction est possible. L’entreprise compte aujourd’hui 60 employés et réalise un chiffre d’affaires de 7 Mn€ (2022). En 2023 une nouvelle fabrique de 10.000 m2 ouvrira ses portes dans les Hauts-de-France. Pour 2026, TH ambitionne de livrer 1.000 logements par an avec un déploiement national sur plusieurs sites.
Il y a 2 ans et 277 jours

Le Jones Beach Energy & Nature Center s’équipe d’une terrasse en bois Kebony

Le hameau de Wantagh, dans l’état de New York, abrite le Jones Beach Energy & Nature Center. Il s’agit d’une organisation éducative unique centrée sur l’interconnexion entre la vie humaine, l’utilisation des énergies et la préservation de l’environnement. Le Jones Beach Energy & Nature Center propose une variété de programmes et d’événements qui apprennent aux visiteurs comment devenir des gardiens dévoués de l’environnement.L’une des raisons ayant motivé le choix du bois Kebony Clear pour toute la terrasse du site est son alignement sur le modèle de construction Net Zéro du centre. La technologie Kebony, née en Norvège, consiste en effet à modifier les bois résineux issus de sources durables afin de leur conférer les propriétés de durabilité, de dureté et de stabilité dimensionnelle des bois durs tropicaux. Ce procédé unique est respectueux de l’environnement et permet aux structures de ne nécessiter aucun entretien, tout en leur offrant une grande résistance aux aléas climatiques et aux passages répétés : autant de caractéristiques faisant de Kebony le bois idéal pour ce projet.Le centre est un lieu inspirant qui constitue, d’après les visiteurs, l’une des meilleures activités familiales de la région. De nombreuses expositions interactives y sont organisées, destinées aux enfants comme aux adultes. Situé à l’extrémité ouest de la plage de Jones Beach, le centre surplombe l’océan et les dunes. Ainsi, les lames de bois Kebony Clear lui permettent de s’intégrer harmonieusement dans cet environnement naturel fragile, sans le dénaturer.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 2 ans et 278 jours

A Paris, des feuilles mortes se ramassent déjà à la pelle

Depuis mi-juillet la capitale vit, comme d'autres territoires de France, un automne anticipé causé par les vagues de chaleur à répétition et la sécheresse.Avec un mois d'avance sur le calendrier, les platanes et les marronniers, sont les premiers feuillus a avoir perdu leurs feuilles.Au pied d'un marronnier du parc aux feuilles raréfiées et flétries, Tim Peiger, 28 ans, bûcheron de la Direction des espaces verts et de l'environnement (Deve) de Paris, grimace : "il a pris cher"."Le feuillage devrait être bien vert. Les branches retombent avec le poids des feuilles. Et quand les feuilles tombent, il n'y a plus de photosynthèse, le bois n'est plus nourri, il sèche et fait du bois mort", diagnostique M. Peiger.Pourtant, ce phénomène spectaculaire lié à la sécheresse reste sans gravité à ce stade, estiment les experts de la ville."Ces arbres sont loin d'être stupides, même s'ils affolent tout le monde, ils se mettent simplement en mode survie", se débarrassant de leurs verdure pour économiser leurs réserves, assure Béatrice Rizzo, chargée de la cellule expertise Arbres et bois à la Deve.Si les conditions météorologiques sont favorables, ces arbres séchés dès l'été "peuvent réenclencher une pousse" avant l'automne, assure Mme Rizzo, qui n'y voit rien d'anormal et célèbre leur "résilience".Mais d'autres pathologies liées aux chaleurs extrêmes, inquiète la patronne des arbres parisiens.Comme les "brûlures solaires", ces coups de soleil sur l'écorce, qui creusent une plaie au bois et va faciliter son parasitage, menaçant l'arbre à long terme."C'est nouveau et c'est lié au climat", souligne l'experte.Platanes de Napoléon IIILorsque le "grand jardinier" du Paris de Napoléon III, Adolphe Alphand s'attaque dans les années 1860 au chantier des parcs et jardins de Paris, créant quasi ex nihilo les Bois de Boulogne, Vincennes, les Buttes-Chaumont et les principaux "alignements" verts des avenues, les essences indigènes s'imposent, notamment le platane réputé à la fois robuste et ombrageant."C'est une essence très résistante, qui résiste bien à la sécheresse et puis c'est emblématique de la ville de Paris", affirme le jeune bûcheron des Buttes-Chaumont à propos de l'arbre fétiche de Napoléon, qui compose 38% des plantations de rue et borde par exemple les Champs-Elysées.Entre les périodes 1873-1902 et 2000-2019, la température moyenne de la capitale mesurée à la station du Parc Montsouris a augmenté de 2,3° contre 1° au niveau mondial, selon l'Agence parisienne du climat.Le climat de Paris change, mais les arbres d'Alphand, patrimoine iconique de la ville, resteront tant qu'ils tiennent.La municipalité s'est néanmoins dotée d'outils pour introduire de nouvelles essences plus adaptées à ce réchauffement parmi les 170.000 plantations planifiées dans les prochaines années.Les essences dites méditerranéennes, comme le micocoulier de Provence et même le pin commencent à être privilégiées à Paris.BrûluresDans ces nouvelles conditions climatiques, les jardiniers de Paris ont aussi adapté leur routine d'entretien.Malgré les restrictions d'eau "il n'y a plus un endroit qu'on n'arrose pas", explique Irène Henriques, la responsable des jardiniers municipaux aux Buttes-Chaumont. Son équipe finalise ainsi sur une application la programmation d'un arrosage automatique de nuit, recommandé par la Mairie.La pratique de la "taille" a aussi été modifiée. "On taille moins mais plus régulièrement pour garder plus de branches", renseigne la jardinière.Le "paillage", technique qui consiste à déposer aux pieds des arbres un tapis composé de branches broyées pour limiter l'évaporation est privilégiée.La surveillance, au pied comme en cime, pour repérer brûlures et branches prêtes à céder est renforcée.Et les habitués du parc s'y mettent aussi. En témoigne les mots plus ou moins doux reçus par les jardiniers de la part des vigies citoyennes du quartier."Aujourd'hui, on remarque pas encore de choses dramatique", reconnaît Daniel Ollivier, 78 ans, à la tête d'un groupe de randonneurs de marche nordique, peu affolé par l'automne anticipé."Mais ça ne veut pas dire que ça ne peut pas venir très prochainement", conclue-t-il en pointant son bâton de marche vers le ciel.
Il y a 2 ans et 278 jours

Peinture réflective Solarcoat pour bâtiments industriels, commerciaux et publics

Avec l’accélération de la demande des entreprises pour rafraîchir leurs bâtiments énergivores tout en réduisant leur facture énergétique et en luttant contre le réchauffement climatique, SOLAR-PAINT s’inscrit dans une dynamique de croissance organique. Avec plus de 100.000 m2 de toits d’ores et déjà repeints, l’entreprise a l’objectif de recouvrir en peinture réflective près de 150.000 m2 de surfaces de toiture en 2022. Grâce à ce procédé de cool-roofing, technique qui consiste à revêtir les toits de peinture blanche et réflective, les bâtiments repeints peuvent ainsi voir leur température intérieure baisser en moyenne de 5°C.Une solution Made in France économique et très positive pour l’environnementLa solution SOLARCOAT est une peinture à l’eau qui intègre dans sa composition, des ingrédients naturels et des ajouts de matière recyclée comme la brisure de verre. SOLAR-PAINT s’est appuyée sur l’expertise de son fournisseur, premier fabricant français de peinture basé dans l’Ariège, pour mettre au point la formulation qui a nécessité de nombreux mois de R&D et un investissement de près de 400.000 euros.Simple, peu coûteuse (16 à 22 euros le m2 incluant la peinture et son application), durable et dotée de propriétés supérieures aux critères de référence, la solution SOLARCOAT est extrêmement performante. Son taux de réflexion solaire supérieur à 92% permet de baisser la température de 5°C en moyenne à l’intérieur des bâtiments et de limiter le recours aux climatisations en période estivale. A la clé, des économies d’énergie considérables, une amélioration du confort et du bien-être des salariés et des clients et une contribution à la lutte contre le réchauffement climatique.A titre d’exemple, quand la facture moyenne d’une grande surface en termes de consommation d’énergie est de l’ordre de 500.000 euros par an, les économies d’énergie peuvent atteindre jusqu’à 30% sur le poste climatisation des bâtiments en été. Couverte par une garantie décennale, SOLARCOAT a des capacités exceptionnelles de résistance aux eaux stagnantes, à la grêle et au feu (certification Broof (T3).SOLARCOAT a un pouvoir réfléchissant supérieur à la norme de référence SRI (Solar Reflectance Indicator) : 116,5/100. Un résultat qui place SOLARCOAT parmi les plus efficaces dans ce domaine.Pour Michel Rouault, Président de SOLAR-PAINT et de ICGroup : « La peinture athermique que nous avons mis au point constitue une réelle réponse aux économies d’énergie et donc aux émissions de gaz à effet de serre. De par sa conception écologique, sa facilité d’emploi, son faible coût et ses performances supérieures aux critères de référence, SOLARCOAT est une solution tout à fait pertinente pour réduire les coûts énergétiques et les coûts environnementaux des bâtiments avec une efficacité immédiate et pérenne dans le temps. Il y a en effet un réel besoin auquel nous entendons répondre au mieux. »Une capacité industrielle pour adresser les marchés français et européens du cool roofingIl y a aujourd’hui en France 500 millions de mètres carrés de toitures de bâtiments commerciaux, industriels publics et plateformes logistiques qui pourraient être recouverts de peintures réflectives. Peu connu en France et en Europe jusqu’alors, le cool-roofing (toit frais) qui nous vient des Etats-Unis, a un potentiel de marché considérable.Datas centers, sites industriels de secteurs d’activités très variés (industrie pharmaceutique, environnement, agro-alimentaire), plateformes logistiques, surfaces de la grande distribution, foncières immobilières, collectivités locales...les acteurs qui font appel au cool roofing pour réduire leur facture énergétique sont de plus en plus nombreux. La demande en France est boostée par la loi Elan de 2018 qui impose aux entreprises du secteur tertiaire, 40% de consommation énergétique en moins en 2030 par rapport à 2010 et 50% de réduction d’ici à 2040.Pour Michel Rouault, Président et fondateur de SOLAR-PAINT : « De par notre capacité industrielle et notre équipe intégrée d’applicateurs formés au cool roofing, nous sommes aujourd’hui très bien positionnés pour répondre à l’accélération de la demande en France et en Europe. Nous avons l’ambition d’être un acteur européen incontournable sur le marché porteur du cool roofing. On se projette d’ici à deux ans dans trois pays d’Europe du Sud avec l’Espagne en ligne de mire dès à présent du fait de notre proximité géographique avec la péninsule ibérique. »SOLAR-PAINT a signé des contrats commerciaux avec des acteurs de l’industrie et de la grande distribution en Occitanie, sa région d’origine, avant d’essaimer sur l’ensemble du territoire national avec de grandes entreprises comme E. Leclerc, Carrefour Market ou encore Aldi. L’entreprise est aujourd’hui dans une phase d’accélération de son déploiement commercial en France et en Europe. Son adossement à un groupe spécialisé dans les « services à l’industrie » et ce, depuis près de 45 années, lui procure la capacité industrielle pour répondre à un marché en forte croissance.
Il y a 2 ans et 278 jours

La légitimité des géomètres-experts consacrée en matière de copropriété par la Cour de Cassation

En quoi cet arrêt de la Cour de cassation est-il important ?Pour Maître Bertrand Périer : « Plusieurs éléments traduisent l’importance de cet arrêt. D’abord le fait que la Cour de cassation ait décidé de le publier à son Bulletin. La Cour de cassation ne publie au bulletin que les arrêts dont elle estime qu’ils ont une valeur de principe au-delà du cas d’espèce qu’ils tranchent. Il s’agit d’une toute petite minorité de ses arrêts. La publication montre qu’il s’agit d’une décision qui n’est pas de pure espèce. Autre élément : la Cour de cassation a rédigé un « sommaire » pour accompagner la publication de cet arrêt. C’est en quelque sorte le résumé par la Cour de cassation de son propre arrêt. Il est assez clair puisqu’après avoir cité les articles 1 1° et 2 de la loi du 7 mai 1946, elle écrit : « viole ces textes la cour d'appel qui, pour dire qu'un plan annexé aux actes d'une copropriété est régulier et s'impose aux copropriétaires successifs, retient qu'il importe peu qu'il n'ait pas été réalisé par un géomètre-expert, alors que le plan annexé aux actes de copropriété délimite les droits fonciers des copropriétaires ».Avec ce sommaire, la Cour de cassation n’entend-elle pas donner une portée très générale à son arrêt ?Pour Maître Bertrand Périer : « Effectivement. Cet arrêt s’étend donc à tous les plans annexés aux actes de copropriété. Ainsi, lorsque le plan annexé aux actes de copropriété délimite les droits fonciers, il ne peut être que l’œuvre d’un géomètre-expert. A défaut, il est inopposable. La généralité des termes employés montre que la Cour de cassation n’entend pas cantonner cette solution à une copropriété horizontale ou à la situation très particulière de l’espèce, à savoir une copropriété à deux. La solution est applicable à toutes copropriétés quels que soient leur nature ou le nombre de copropriétaires… »Cet arrêt limite-t-il de fait le monopole des géomètres aux seuls plans délimitant les droits fonciers ?Pour Maître Bertrand Périer : « Tout à fait. A l’inverse, les plans qui ne délimitent pas les droits fonciers, par exemple parce qu’ils ne sont pas annexés aux actes de copropriété ou pas publiés, ne relèvent pas du monopole. Relèvent du monopole les plans annexés et qui délimitent les droits fonciers. Cette décision ne crée pas un « nouveau monopole » comme j’ai pu le lire. Il s’agit de la simple application à la copropriété d’un principe très ancien selon lequel tout plan ayant vocation à délimiter des droits fonciers ne peut être réalisé que par un géomètre-expert. Il n’y a là rien de nouveau ! La Cour de cassation ne fait que tirer les conséquences des articles 1.1° et 2 de la loi de 1946 : la loi réservant aux géomètres-experts l’établissement des documents délimitant les droits fonciers, relèvent nécessairement de ce monopole les plans annexés aux actes de copropriété ayant une telle finalité de délimitation ».Dès lors, quelles sont les finalités de ce monopole ?Pour Maître Bertrand Périer : « Les raisons et justifications de ce monopole sont connues et consacrées de longue date par la jurisprudence : il s’agit de réserver à une profession réglementée, contrôlée, dont l’exercice suppose l’acquisition et le maintien d’une compétence et le respect d’une déontologie, les actes délimitant les biens fonciers, afin de sécuriser et de protéger le droit de propriété et les droits des propriétaires ». Plus que jamais les géomètres-experts s’affirment comme des acteurs reconnus et légitimes pour exercer toutes les missions inhérentes au droit foncier. Pour les particuliers, c’est aussi la garantie de pouvoir s’appuyer sur un expert fiable qui sécurise leurs droits en tant que propriétaires.
Il y a 2 ans et 278 jours

Würth France au salon Batimat

L’ensemble des experts guidera les professionnels à travers le stand pour leur faire découvrir les dernières innovations produits, ainsi que les systèmes & solutions consacrés aux applications et métiers de la construction. Venez découvrir de nombreuses démonstrations en fonction des univers : Visserie bois et autoforeuses, rivets autoperçantsCarottage et clouage,Forets métaux et multimatériaux,Test d’arrachement chevilles,Solutions de gestions de stocks connectées.Profitez également de votre présence pour tester l’expérience immersive de la réalité virtuelle tout en découvrant les initiatives RSE de Würth France !Chaque jour, les professionnels pourront également participer à un jeu concours pour tenter de remporter des lots exceptionnels et notamment une servante aux couleurs de la France. Enfin, du 3 au 31 octobre 2022, une brochure promotionnelle sera proposée aux clients et un coupon de réduction « BATIMAT20 » sera saisissable sur l’e-shop du 1er septembre au 16 octobre pour bénéficier de 20€ de réduction à partir de 100€ d’achat.Toute l’équipe se réjouit de pouvoir accueillir tous les professionnels de la construction afin de passer un moment convivial et de vivre une expérience inédite au sein de l’univers Construction de Würth France. Retrouvez Würth au pavillon 4 - stand N° G120 !Commandez votre badge gratuitement avec le code : BEX129764 sur batimat.com**Enregistrez-vous sur le site internet batimat.com et cliquez sur « Mon badge ».
Il y a 2 ans et 278 jours

Le Groupe em2c annonce la livraison du programme Carré Lison, au cœur de Charbonnière-les-Bains (69)

La résidence Carré Lison se compose, sur près de 1.000 m2 de SdP, de 11 logements neufs allant du studio aux 4 pièces et d’une pharmacie en pied d’immeuble. Seul un T4 reste encore disponible.Le Groupe em2c, accompagné de l’architecte Olivier Gaudy, de A’Studio, propose ici une résidence intimiste, aux surfaces et volumes généreux, baignés de lumière naturelle grâce à ses larges ouvertures. Le promoteur immobilier fait également la promesse d’un cadre d’exception et d’une ambiance apaisée d’une ville-nature puisque 25% du territoire est en bois classé.La Résidence Carré Lison en quelques points clés :Près de 1.000 m² de surface de plancher en R+211 logements neufs allant du studio au T4Un local commercial en rez-de-chausséeLivraison : mai 2022
Il y a 2 ans et 279 jours

Locations saisonnières à Paris : une agence immobilière condamnée, une première selon la mairie

Dans un jugement en date du 29 juin consulté par l'AFP, le tribunal judiciaire de Paris a condamné la propriétaire d'un appartement du XXe arrondissement de la capitale et l'agence gérant son bien à une amende de 8.000 euros chacune. Une société mandatée par l'agence a également été condamnée à 2.500 euros d'amende.Il leur est reproché d'avoir mis cet appartement sur des sites de location touristique entre octobre 2018 et août 2020 alors qu'il n'était pas prévu à cet effet.En 2020, à la sortie du premier confinement, des voisins de l'appartement avaient protesté contre les nuisances engendrées par des locataires bruyants, en accrochant des banderoles "Stop Airbnb".Selon l'adjoint (PCF) à la maire de Paris chargé du Logement, Ian Brossat, c'est la première fois que la mairie obtient la condamnation d'une agence et d'une conciergerie dans une affaire de location touristique illégale."Il est heureux que non seulement les propriétaires soient condamnés, mais aussi cette économie parallèle qui s'est développée en marge de la loi et qui permet cette cannibalisation de notre surface de logements", a réagi l'élu communiste auprès de l'AFP."C'est un moyen de leur dire qu'ils finiront par être rattrapés par la patrouille", a-t-il ajouté.La ville de Paris ferraille de longue date contre les meublés touristiques, qu'elle accuse d'accentuer la pénurie de logements dans la capitale."Je considère que c'est un non-événement", a déclaré à l'AFP l'avocat de l'agence immobilière, Xavier Demeuzoy. "La Ville de Paris a déjà fait condamner à de très nombreuses reprises des conciergeries"."On a considéré qu'il n'y avait pas matière à appel. Parce qu'on a une des amendes les plus basses possibles", a ajouté Me Demeuzoy.
Il y a 2 ans et 279 jours

Le CIE veut sensibiliser les particuliers à une consommation de l'eau plus raisonnable durant l'été

Les particuliers, eux aussi sont impactés par des interdictions d’arrosage de jardins d’agrément, de potagers, de lavage de véhicules, remplissage des piscines etc...Il existe des gestes simples pour ne pas gaspiller l'eau, sans forcément perdre en confort.Bien sûr, ne pas laisser couler l'eau, limiter l'arrosage, mieux s'équiper, mieux consommer... Mais pourquoi, et surtout quel intérêt exactement ?Sensibiliser l'opinion fait partie de l'ADN du Centre d'Information sur l'Eau. Pour arriver ensemble à se mobiliser, les équipes du CIE sont convaincues qu'il est indispensable de bien expliquer les tenants et les aboutissants des enjeux auxquels nous faisons face.Des injonctions sans une bonne compréhension sont vaines.Restrictions d'eau, pourquoi ? La France a soif : il n'y a pas eu assez de pluie, les nappes phréatiques ne sont pas rechargées et les épisodes de canicule aggravent la situation. L'augmentation des températures a accentué l'évaporation des sols qui se sont asséchés. Seuls 5 départements échappent désormais à des restrictions d'eau imposées pour faire face à l'insuffisance des ressources.Restrictions d'eau, c'est quoi ? Ces mesures exceptionnelles de limitation et parfois même de suspension concernent tous les usages de l'eau. Les particuliers sont appelés, au même titre que les agriculteurs, les industriels, ou encore les activités commerciales et artisanales limiter leurs usages de l'eau.Etablies par arrêté préfectoral, ces mesures de restriction d'usage de l'eau prévoient l'interdiction d'arrosage aux heures les plus chaudes (généralement de 8h à 20h) et une réduction de consommation, notamment pour les agriculteurs et les industriels. Les espaces publics sont également concernés (interdiction d'arrosage de jardins, fermeture des fontaines...).
Il y a 2 ans et 279 jours

Le Groupe Poujoulat accélère son développement dans le bois-énergie via l'acquisition des sociétés Soccem et la Bûche Forestière

Les cessionnaires (Jean-Luc Corbin, Pascal Marchand et Johnny Corbin) ont signé le protocole de vente des deux sociétés avec les représentants du Groupe Poujoulat le 19 juillet dernier. La SOCCEM et la Bûche forestière sont respectivement producteur de charbon de bois à Saint-Ulphace et producteur/distributeur de biocombustibles à Champagné, à proximité du Mans. L'ensemble représente un chiffre d'affaires consolidé de 4 millions d'euros et emploie une vingtaine de salariés.Les actionnaires historiques accompagneront le Groupe Poujoulat dans ses nouveaux projets. En effet, le gisement foncier des structures permettra d'accélérer le développement des capacités de production de biocombustibles pour le chauffage et la cuisson.La construction d'une unité de production de bois de chauffage performant est prévue dans les prochains mois sur le site de production de charbon de bois, dont le process sera également renouvelé, pour répondre à la croissance des marchés normands, bretons, ligériens et de l'Ouest de la région parisienne. Pour Frédéric COIRIER, PDG du Groupe Poujoulat : « Avec l'acquisition de ces deux entreprises saines disposant d'une bonne rentabilité, le Groupe Poujoulat franchit une nouvelle étape dans le déploiement de son offre de biocombustibles performants pour le chauffage et la cuisson. Cette opération complète notre maillage national et nous offre des perspectives et des moyens en ligne avec nos ambitions à 2025/2026. Nous accueillons avec plaisir ces deux sociétés au sein du groupe. » Pour les actionnaires historiques : « Nous sommes heureux de rejoindre le Groupe Poujoulat, leader français des biocombustibles haute performance, porteur d'une stratégie de long terme qui correspond à nos valeurs. Nous sommes convaincus que la SOCCEM et La Bûche Forestière vont pouvoir accélérer leur développement au sein de ce groupe familial. »
Il y a 2 ans et 279 jours

L'appétit des investisseurs pour les énergies renouvelables "plus fort que jamais" malgré les difficultés

Ces investissements ont totalisé 226 milliards de dollars sur les six premiers mois de l'année, en hausse de 11% sur un an, selon ce bilan.Les investissements dans les projets solaires ont ainsi atteint 120 milliards (+33%) et ceux dans l'éolien 84 milliards (+16%).Ces deux secteurs ont pourtant souffert récemment d'une hausse des coûts de matériaux cruciaux comme l'acier, de perturbations des chaînes d'approvisionnement et d'une augmentation des coûts de financement."Et pourtant, les chiffres publiés aujourd'hui montrent que l'appétit des investisseurs est plus fort que jamais, en partie en raison des prix très élevés de l'énergie sur de nombreux marchés à travers le monde", souligne BNEF."Les dirigeants politiques reconnaissent de plus en plus que les énergies renouvelables représentent la clef pour atteindre les objectifs de sécurité énergétique et réduire la dépendance aux matières premières volatiles", estime Albert Cheung, responsable des analyses chez BNEF, faisant allusion à la flambée des cours du pétrole et du gaz."La demande en faveur des sources d'énergie propre n'a jamais été aussi élevée et nous nous attendons à ce que la crise énergétique mondiale continue d'accélérer la transition énergétique", a-t-il dit.
Il y a 2 ans et 279 jours

AGC Glass Europe annonce une nouvelle gamme de verres bas carbone

Cette approche de développement durable, le Groupe la mène un pas plus loin en annonçant une nouvelle gamme de verres qui se distingue par une empreinte carbone significativement moindre, et qui sera lancée fin 2022. Les détails de la nouvelle offre seront communiqués lors d’une conférence de presse au salon glasstec 2022 qui aura lieu à Düsseldorf en septembre.La feuille de route vers la neutralité carbone d’AGC prévoit une réorientation vers de nouvelles technologies fondamentales, le recours à des matières premières durables, des énergies alternatives et un recyclage accru du verre afin de réduire, voire d’éliminer, les émissions à la fois indirectes et celles liées directement à la fabrication. Suite à un cycle de tests approfondis et des essais en production réussis, AGC pourra ainsi proposer une nouvelle gamme de verres bas carbone, les premières commandes devant être satisfaites fin 2022.La feuille de route d’AGC vers la neutralité carboneAGC a déjà fait connaître son engagement pour la neutralité carbone à l’horizon 2050, accompagné d’un objectif intérimaire de réduction de ses émissions directes et indirectes de CO2 de 30% d’ici 2030*. La feuille de route menant à la réalisation de ces buts, comprenant la réduction des émissions indirectes de CO2 , prévoit toute une série d’actions au cours des prochaines années sur la base d’une approche intégrée – allant de la recherche-développement au sourçage et à la production, en passant par toute la chaîne d’approvisionnement et du transport, pour fermer le cercle de la démarche Cradle to Cradle.« Parvenir à la neutralité carbone demande une transformation holistique de notre production de verre », indique Davide Cappellino, Président de la division Architectural Glass Europe and Americas d’AGC. « C’est une démarche qui va du sourçage et de l’utilisation de matières premières durables et de l’augmentation de la teneur en groisil aux méthodes de fusion du verre, par le recours à de nouvelles technologies, d’énergies alternatives et d’un accroissement de la part d’électricité renouvelable dans le processus de production – sans oublier la conception et les usages utiles de nos produits en vue d’optimiser leurs avantages climatiques pendant leur cycle de vie. »Une première gamme de verres bas carboneLa mise en œuvre d’un ensemble combiné de mesures sur plusieurs fours récemment rénovés a permis de réduire l’empreinte carbone d’une bonne part de la production du Groupe. « Je suis très heureux d’annoncer que, grâce à nos progrès constants sur la voie de la décarbonisation, AGC pourra lancer sa première gamme de verres bas carbone d’ici fin 2022.Pour Davide Cappellino : « C’est un jalon de première importance sur notre feuille de route vers la neutralité carbone. »* Emissions scope 1, 2 et 3 par comparaison avec 2019. Plus d’info ici.Contexte : AGC s’engage pour la construction durableDepuis maintenant de longues années, AGC Glass Europe consacre 50% de son budget de R&D à l’étude de produits et de solutions durables, susceptibles de donner à l’entreprise une empreinte climatique positive à l’avenir. Pour cela, AGC évalue le caractère durable de sa gamme très étendue de produits en recourant à une approche holistique, reposant sur trois piliers éprouvés :Déclarations environnementales de produit (FDES) et Analyses de cycle de vie : le parcours d’AGC Glass Europe en matière de qualité environnementale certifiée a débuté en 2009 avec la première FDES pour son verre float. Aujourd’hui, la plupart des produits AGC disposent d’une FDES.Empreinte carbone des activités de l’entreprise : le premier calcul d’empreinte carbone d’AGC a eu lieu en 2009 et a été répété tous les trois ans jusqu’en 2020. Aujourd’hui, l’empreinte est calculée tous les ans, pour une plus grande transparence des progrès sur la feuille de route de décarbonisation qu'AGC s'est tracée. Actuellement, pour chaque tonne de CO₂ émise par les activités d’AGC Glass Europe, plus de neuf tonnes de CO₂ sont économisées grâce à l’utilisation de produits à haute efficacité énergétique.
Il y a 2 ans et 279 jours

Loi Pouvoir d’achat : quelles conséquences pour l’immobilier ?

Au programme : plafonnement de l’indexation des loyers des baux d’habitation à 3,5% et renforcement de l’encadrement des loyers pour les logements jugés de faible qualité.L’indexation des loyers d’habitation plafonnée à 3,5%Depuis une loi du 8 février 2008 « pour le pouvoir d'achat » (déjà !), l’indice de révision des loyers (IRL) est calculé sur l’évolution des prix à la consommation. Mais ces derniers mois, l’inflation explose pour atteindre des niveaux plus connus en France depuis longtemps : entre 8 et 10% sont attendus fin 2022.Conséquence pour les locataires : le dernier indice de révision de loyer, sorti le 13 juillet 2022, permet une hausse des loyers de 3,6%, et ce pourcentage ne peut qu’augmenter dans les prochains mois.Pour protéger le pouvoir d’achat des locataires de hausses insoutenables, le Gouvernement a donc décidé de prévoir un plafonnement de l’indexation. Le plafonnement de l’indexation est fixé à :3,50% en France métropolitaine ;3,50% en Corse mais ce taux pourra y être baissé jusqu’à 2% près consultation pour avis de l’assemblée de Corse ;2,50% en Outre-mer.A noter : selon une étude menée du 7 au 15 juillet 2022 auprès des propriétaires-bailleurs de PAP, 66% des propriétaires n’appliquent pas la révision de loyer en cours de bail, soit parce que le dispositif leur paraît complexe, soit parce qu’ils souhaitent conserver de bonnes relations avec leurs locataires.Renforcement de l’encadrement des loyersDans vingt-quatre villes de métropole s’applique aujourd’hui un encadrement des loyers consistant en un plafonnement des loyers d’habitation (Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Bordeaux, Montpellier, Plaine Commune et Est Ensemble). Cette mesure s’y justifie notamment par un niveau élevé des loyers.Or, la loi elle-même permet un dépassement du plafond, appelé « complément de loyer », lorsque le logement dispose de caractéristiques de confort ou de localisations relativement exceptionnelles. La loi ne définit cependant pas la nature de ces caractéristiques… pas plus que leur valorisation.Résultat, le complément de loyer est fréquent. D’après une étude menée sur les annonces de location publiées sur PAP à Paris en 2021, 42,1% des annonces appliquent un complément de loyer. Le phénomène est encore plus marqué sur les surfaces de moins de 20 m², qui appliquent un complément de loyer à 73,2%... ce qui ne les empêche pas d’être les biens qui reçoivent le plus de contacts (entre 60 et 80 en moyenne).Face à ce constat, la loi pouvoir d’achat liste les défauts des logements qui ne peuvent faire l’objet de complément de loyer. Ainsi, un logement ne pourra plus faire l’objet d’un complément de loyer :S’il dispose de sanitaires sur le palier ;En présence de signes d’humidité sur certains murs ;S’il est de classe F ou G s’agissant de son niveau de performance énergétique ;Si des fenêtres laissent anormalement passer l’air (hors grille de ventilation) ;En présence d’un vis-à-vis de moins de dix mètres ;En cas d’infiltrations ou d’inondations provenant de l’extérieur du logement ;En cas de problèmes d’évacuation d’eau au cours des trois derniers mois ;En présence d’une installation électrique dégradée ;En cas de mauvaise exposition de la pièce principale.Les passoires énergétiques dans la ligne de mireL'interdiction du complément de loyer pour les logements classés F et G par le diagnostic de performance énergétique (DPE) est une nouvelle mesure qui s'inscrit dans la lutte contre ce qu'on appelle les « passoires énergétiques » ou les « passoires thermiques ».Rappelons que depuis la loi Climat et Résilience de 2021, les logements de la classe F ou G: ne peuvent plus faire l'objet d'une augmentation de loyer entre deux locataires en zone tendue... règle étendue à toute la France à compter du 24 août 2022 ;ne pourront plus, à compter du 24 août 2022, faire l'objet d'une indexation en cours de bail ;que les logements classés G seront interdits à la location en 2025 puis les logements classés F en 2028.Et même que depuis la loi Climat de 2019, les logements dont la consommation excède 450 kWh/m²/an seront interdits à la location dès le 1er janvier 2023…Ces mesures de plus en plus strictes posent néanmoins de sérieux problèmes d’application. Après un couac important sur le Diagnostic de Performance Energétique fin 2021, un décret est actuellement en cours de préparation pour décaler la mise en place de l’Audit énergétique à la vente, initialement prévu le 1er septembre 2022.Quant aux aides (en particulier MaPrimeRénov), elles sont essentiellement utilisées pour des « gestes », comme le changement du système de chauffage, plutôt que des rénovations globales. Sans oublier les difficultés pour les logements en copropriété à faire voter des travaux d’isolation à l’échelle de l’immeuble.Ainsi, peu de logements sont actuellement sortis de leur statut de « passoire thermique ». On voit mal comment ces logements pourraient sortir du parc locatif, ce qui entrainerait une pénurie d’offres supplémentaire… et risquerait de poser des problèmes de pouvoir d’achat.La démarche de PAP Ces dernières années, plusieurs lois sont venues encadrer plus strictement les locations et nous mettons tout en œuvre pour informer les propriétaires de ces nouvelles lois. Mais les lois ne sont pas toujours simples... d’autant qu’elles s’enchaînent rapidement. C’est pour cette raison, qu’au-delà de l’information, PAP a centralisé toutes les informations et proposé de véritables outils qui permettent de respecter les règles simplement. De plus, les équipes de PAP sont joignables par téléphone pour répondre à toutes les questions. Leur objectif est toujours le même : la location de particulier à particulier doit rester sûre, simple, conforme à la loi… et toujours économique !
Il y a 2 ans et 282 jours

Sujets clivants et dossiers chauds en vue pour la rentrée parlementaire

Pas de session extraordinaire en septembre à l'Assemblée et au Sénat, c'est une première depuis vingt ans, insiste le camp présidentiel."C'est un acte fort, la première manifestation du changement de méthode", assure à l'AFP la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet (Renaissance). Cela permettra de déblayer "très en amont" les textes, "d'auditionner les ministres sur leurs feuilles de route" en septembre et mener en parallèle "un travail en circonscription" après l'éprouvante séquence sur le pouvoir d'achat en juillet et début août, argumente-t-elle."Chiche", répond la députée socialiste Christine Pires Beaune, sans cacher son scepticisme. "Sur ces premiers mois de législature, ce qu'on voit, ce sont des compromis passés uniquement avec la droite" LR.En ouverture, les députés doivent s'emparer dès la semaine du 3 octobre d'un texte sur l'assurance chômage prolongeant les règles en vigueur, plus strictes depuis 2021, pour accéder aux indemnités."Quand ça va bien, on durcit les règles et, quand ça va mal, on les assouplit", revendique le ministre du Travail Olivier Dussopt.Les débats s'annoncent agités dans l'hémicycle avec la coalition de gauche Nupes et le RN."L'opposition sera plus dure" contre ce "projet de casse sociale" d'Emmanuel Macron, prévient le porte-parole du RN Laurent Jacobelli, alors que l'extrême droite a été plutôt conciliante en juillet.A gauche, LFI a promis une "marche contre la vie chère" à la rentrée et va poursuivre sa stratégie de conflictualité."La situation politique est instable", estime un proche de Jean-Luc Mélenchon. "Il y a deux solutions : soit une coalition stable entre Macron et LR, soit à la fin un retour devant les urnes", avec une dissolution."Budget risqué"Le projet de loi sur l'immigration, qui devait arriver au Sénat, a lui été reporté, à la demande de Matignon, au profit d'un débat dans les deux chambres.Sur ce volet régalien, en octobre, le projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur (Lopmi), réduit à "15 articles", doit apporter 15 milliards d'euros supplémentaires de budget en cinq ans, a annoncé Gérald Darmanin.Autre texte évoqué, mais au calendrier encore incertain, le projet de loi dédié à l'accélération de la Transition énergétique et aux énergies renouvelables.Avec la ministre Agnès Pannier-Runacher, "on y travaille déjà depuis un mois", affirme le centriste Bruno Millienne (MoDem). "Neuf ans avant de pouvoir poser la première pierre d'un champ photovoltaïque, on ne peut pas continuer comme ca", prévient-il.Octobre marquera surtout le coup d'envoi de l'examen des projets de budget 2023, de l'Etat et de la Sécurité sociale.Ce premier marathon budgétaire du quinquennat constitue une épreuve de force, faute de majorité absolue pour les macronistes à l'Assemblée. "Le budget, c'est risqué, l'opposition ne le vote jamais", prévient un cadre socialiste.Les LR qui ont soutenu le gouvernement sur le paquet pouvoir d'achat ne "le voteront pas", pense aussi un ministre, plutôt tenté de chercher l'abstention de la droite. Selon lui, le budget de la Sécu sera le plus délicat : "ils vont tous nous expliquer qu'il faut plus pour l'hôpital. Et pas un ne va dire qu'il faudrait une meilleure organisation des soins".Ecartée par la majorité et LR cet été, la piste d'une taxe sur les "superprofits" de groupes comme TotalEnergies ou CMA CGM va revenir dans les débats. Les conclusions d'une "mission flash" sur le sujet sont attendues début octobre."Le sujet n'est pas tabou mais demande d'aller au-delà du slogan", juge le chef des députés LR Olivier Marleix.Le président Insoumis de la commission des Finances Eric Coquerel pense que la position du gouvernement sur le sujet "n'est pas tenable". Côté syndical, la CGT et Solidaires ont appelé à "une journée de grève interprofessionnelle" le 29 septembre pour réclamer des hausses de salaires.Et les syndicats se préparent à monter au front contre la réforme des retraites, alors qu'Emmanuel Macron vise une "première entrée en vigueur" à l'été 2023.
Il y a 2 ans et 282 jours

Rachat des RTT, un coup de pouce ou un coup de canif ?

De quoi parle-t-on ?Portée par la majorité présidentielle, les Républicains (LR) et le Rassemblement national, la mesure autorise les entreprises privées à proposer à leurs salariés de convertir leurs jours de réduction du temps de travail (RTT) non pris en une rémunération.Monétisées, ces RTT sont "rémunérées comme des heures supplémentaires", indique le ministère du Travail, et sont exonérées de toute cotisation et impôt.Si l'employeur donne son accord, le salarié peut monétiser autant de RTT qu'il le souhaite. "La logique de la mesure est bien de permettre au salarié de travailler plus et d'augmenter ainsi sa rémunération", précise l'entourage du ministre du Travail Olivier Dussopt.Cette logique n'est pas sans rappeler le "travailler plus pour gagner plus", slogan de Nicolas Sarkozy lors de son élection en 2007, qui défendait déjà le rachat des RTT.Le gouvernement souhaitait limiter ce dispositif à 2023, les sénateurs LR voulaient le pérenniser. Au final, le rachat sera possible jusque fin 2025.Qui est concerné ?Tous les employés ne pourront pas en bénéficier. La mesure ne s'applique qu'aux salariés du privé qui ne disposent ni de compte emploi-temps (CET), ni de forfait jours, selon le ministère du Travail.Le CET, dans les entreprises où il est appliqué, permet aux salariés d'épargner leurs jours de repos non pris et de gagner, à terme, une rémunération.Tandis qu'avec le forfait jours, les salariés du privé peuvent demander à leur employeur - qui in fine décide - de troquer leurs RTT contre une majoration de salaire.Et du côté de la fonction publique, les 5,6 millions de salariés disposent déjà des "dispositifs du CET et donc de possibilités de monétisation", rappelle le cabinet d'Olivier Dussopt.Avec cette réforme, tous les salariés bénéficiant de RTT pourront ainsi, d'une manière ou d'une autre, monétiser ces journées.Selon des données du ministère du Travail datées de 2011 (derniers chiffres communiqués), parmi les salariés du privé qui ne sont pas au forfait jour, 45% disposent de RTT en plus de leurs 25 jours de congés payés. En moyenne, les Français ont indiqué en 2015 disposer de 33 jours de congés par an (congés payés, congés d'ancienneté et RTT).Qu'en pensent les syndicats et le Medef ?Pendant la campagne présidentielle, la première organisation patronale, le Medef, a appelé à élargir le rachat de RTT à tous les salariés du privé pour "améliorer significativement le pouvoir d'achat des salariés"."La mise en place de ce dispositif est assez simple, surtout pour les TPE-PME", avance auprès de l'AFP un porte-parole du Medef. Ce projet "répond à une attente" des salariés du privé qui pouvaient perdre des jours de RTT, sans compensation, quand ils n'ont pas pu les poser, assure-t-il.Mais ce dispositif suscite l'ire des syndicats qui déplorent un "coup de canif" dans le régime des 35 heures hebdomadaires.Le lien entre rachat de RTT et hausse de pouvoir d'achat est "dangereux", s'inquiète Vincent Gautheron, à la commission exécutive de la CGT. "Les salariés vont voir les RTT comme une source potentielle de revenus et renoncer au temps supplémentaire pour se reposer", ajoute-t-il auprès de l'AFP.Pour Frédéric Souillot, secrétaire général de FO, "invoquer sans cesse l'objectif du plein emploi tout en faisant travailler plus ceux qui ont déjà un emploi relève du paradoxe !".FO pointe également le manque à gagner avec l'exonération de toute charge sociale lors du rachat de ces RTT. "C'est de la perte nette pour les caisses de la Sécurité sociale", regrette Michel Beaugas, secrétaire confédéral de FO.Le président de la CFTC Cyril Chabanier redoute, lui, que "les entreprises (disent) qu'elles n'ont pas besoin d'augmenter les salaires, puisque les salariés (peuvent) racheter leurs RTT". "Les négociations sont déjà difficiles, mais cette mesure va encore plus inciter les entreprises à augmenter a minima les salaires".
Il y a 2 ans et 282 jours

Le Sénat a validé le projet de loi finances rectificative pour 2022

Le texte final adopté le 4 août comporte plusieurs dispositions majeures.Tout d'abord, il maintient le bouclier tarifaire sur l’énergie et les modalités de la remise carburant mais aussi l’ensemble des mesures proposées pour alléger les coûts des salariés (renforcement de la « prime transport » et du forfait « mobilité durable », facilitation du recours à l’imposition aux frais réels, etc.).Le texte acte également le principe d’allocation d’une prime de rentrée exceptionnelle à tous les bénéficiaires de la prime d'activité, qu'ils soient ou non allocataires de minima sociaux ou d'aides personnelles au logement.Ce texte final confirme la pérennisation proposée par le Sénat de porter à 7.500 euros le plafond applicable pour la défiscalisation des heures supplémentaires.La possibilité offerte aux salariés de convertir en majoration de salaire tout ou partie des journées ou demi-journées de RTT non prises, avec l'accord de l'employeur, est étendue jusqu'au 31 décembre 2025.Les employeurs sont aussi incités par ce texte, pour 2022 et 2023, à participer davantage, de manière volontaire, à la prise en charge des abonnements de transports de leurs salariés au-delà de 50% de leur coût, en exonérant fiscalement et socialement la fraction allant jusqu’à 75%.Le bornage au 31 décembre 2024 de l’affectation d’une fraction du produit de TVA pour le financement de l’audiovisuel public est conservée.Le nouveau texte de loi finances confirme d'ailleurs les 40 millions d’euros votés par le Sénat à destination des associations d’aide alimentaire.En lien avec l'actualité, le texte ouvre des crédits, conformément aux orientations décidées par le Sénat, pour permettre la mise en place d’un système de carte vitale biométrique, pour préserver et pérenniser les filières d’exception de production de lavande, ou encore pour compléter le financement des colonnes de pompiers intervenant en renfort des départements touchés depuis plusieurs semaines par des feux de forêts.Enfin, le texte retient plusieurs améliorations proposées par le Sénat au soutien des collectivités territoriales.
Il y a 2 ans et 282 jours

Election du nouveau Bureau de l’Association Domexpo : Daniel Lair-Lachapelle réélu Président

Il est aujourd’hui reconduit dans ses fonctions, tout comme Fabien Cuminal, et Jean-Luc Touzeau, respectivement Vice-président et Trésorier de l’Association.L’association Domexpo est le salon permanent de la maison individuelle en Île-de-France et regroupe sur 4 villages (Baillet-en-France / Moisselles, Coignières, Mareuil-les-Meaux et La Ville du Bois) près de 60 pavillons et 20 constructeurs de maisons individuelles.Son nouveau conseil d’administration*, désigné lors de la dernière assemblée générale et chargé de représenter l’ensemble des constructeurs adhérents lors des réunions stratégiques, vient d’élire le Bureau de l’Association, aujourd’hui composé de :Daniel Lair-Lachapelle, reconduit dans ses fonctions de Président de Domexpo. Parallèlement à ses fonctions chez Domexpo, il est Directeur commercial Paris Ouest du Groupe HEXAÔM (Maisons France Confort et Maisons Balency) et Responsable du développement foncier.Fabien Cuminal, directeur général de l'entreprise Cofidim, est réélu Vice-président.Jean-Luc Touzeau, Président des Maisons JLT, est également réélu Trésorier de Domexpo.Ces membres travailleront en étroite collaboration avec Luc Coutelen, Secrétaire général de Domexpo, pour mettre en application les décisions prises lors des différentes réunions Domexpo en termes de déploiement, communication…* Quentin Bourdon (BDL), Fabien Cuminal (Cofidim), Daniel Lair-Lachapelle (Maisons France Confort), Ludovic Lapeyre(Maisons Balency), Bruno Lesterlin (Groupe Lesterlin), Didier Lukan (Demeures d’Île-de-France), Jean-Philippe Martin(Maisons Pierre), Jean-Luc Touzeau (Maisons JLT).
Il y a 2 ans et 282 jours

La collection Organic s'enrichit de nouvelles baffles acoustiques

En neuf comme en rénovation, Organic Claustra et Organic Factory se destinent tout particulièrement aux ERP (hôtels, brasseries, restaurants…), et aux bâtiments tertiaires (bureaux, open space, locaux d’entreprises...), hors locaux humides. La collection Organic sera à découvrir sur BATIMAT, (Pavillon 1, espace K66), du 3 au 6 octobre prochain à la Porte de Versailles. Organic Claustra : une séparation esthétique des espaces doublée d’une absorption acoustique idéale Baffle acoustique rectangulaire sur câbles, superposable et modulable, Organic Claustra séduit d’emblée par l’étendue de ses possibilités. Permettant tout à la fois de rythmer les espaces, les personnaliser à souhait, cette nouvelle solution Knauf traite efficacement l’acoustique.Disponibles dans l’éventail des 25 coloris de la collection Organic, mais également en Organic Creative Impression (personnalisation par impression monochome ou polychrome de motifs) ces nouvelles baffles Organic sont proposées en plusieurs dimensions (1955/1155/955 x 295/600) pour une épaisseur de 35 mm. Le champ des possibles est ainsi varié pour répondre à toutes les envies de créations audacieuses.Avec une masse surfacique de 17 kg/m2, Organic Claustra revendique une réaction au feu B-s1, d0, ainsi qu’une réflexion à la lumière allant jusqu’à 75 % pour le coloris White.De plus, ces nouvelles baffles Organic Claustra affichent des performances acoustiques allant jusqu’à aw 0,50 pour améliorer le confort sonore des usagers.S’adaptant à tous types de supports, ces baffles offrent également une grande facilité d’installation grâce à un ingénieux et discret kit de suspension comprenant deux câbles fixés au sol et au plafond, vendus séparément (câbles de 4 mètres de long, avec deux fixations déco plafond et 2 fixations déco sol), les dalles étant maintenues sur les côtés.Organic Factory : des baffles acoustiques verticales suspendues en toute légèreté Autre innovation signée Knauf, Organic Factory, un nouveau système de baffles acoustiques de plafonds sur câbles, au style industriel, minimaliste et épuré, jouant à 100 % l’effet matière.Le prescripteur et l’acousticien pourront donc à loisir rythmer et jouer sur les divers formats proposés pour des créations uniques qui se démarquent et se remarquent, tout en étant des sources de confort sonore et visuel.Disponibles en plusieurs dimensions (1000/1200/2000 x 600/295 x 35 mm), les baffles Organic Factory se déclinent dans l’intégralité de la palette de couleurs du nuancier Organic, pour toujours plus d’audace architecturale.Les baffles Organic Factory sont équipées en usine de 2 fixations permettant une installation aisée, sûre et pérenne grâce au kit de câbles et de fixation (vendus séparément) qui comporte deux fixations déco plafonds, 2 câbles de 1 mètre et 2 embouts déco tarraudés M6.Côté performances, Organic Factory affiche le même niveau d’exigences et de résultats qu’Organic Claustra, à savoir, une absorption acoustique allant jusqu’à w 0,50, une réaction feu B-s1, d0, ainsi qu’une réflexion à la lumière allant jusqu’à 75 % pour la référence White.Organic, une gamme biosourcée et fabriquée dans la seule usine de laine de bois en France Les dalles Organic sont issues de la seule usine de laine de bois en France, implantée en Haute-Saône. Organic est un produit biosourcé (laine de bois d’épicéa de 1 mm issue d’exploitations locales situées à moins de 200 km du site de production, minéralisée et enrobée de liant ciment/chaux blanche). Ces dalles sont particulièrement appréciées et prescrites de plus en plus, en particulier dans le cadre de chantiers à approche environnementale.Organic répond totalement aux exigences des constructions HQE®, LEED et BREEAM, et justifie du label Zone Verte Excell Gold et de la meilleure classe d’émission française dans l’air intérieur A+. Outre ses qualités esthétiques, avec une large palette de couleurs et la personnalisation à souhait, Organic est aussi reconnu pour ses qualités techniques. D’un point de vue acoustique, la laine de bois permet en effet de maîtriser la réverbération des bruits et garantit ainsi un confort acoustique remarquable dans toutes les situations données.Organic sur Knaufstudio.fr, comme source d’inspiration La collection Organic est à retrouver sur le site Knaufstudio.fr. Cet espace, dédié aux acteurs de la prescription, fait la part belle à l’esthétique, la matière, l’inspiration et la créativité pour les accompagner dans la signature de projets architecturaux uniques.Pour Emmanuel Blaudez, Chef de Marché Plafonds : « Avec Organic Claustra et Organic Factory, Knauf offre aux prescripteurs de nouvelles perspectives dans l’univers des baffles acoustiques, pour des réalisations qui conjuguent créativité et performances. L’origine naturelle et biosourcée d’Organic répond également aux attentes des maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre pour des bâtiments plus responsables. »
Il y a 2 ans et 282 jours

Sites Seveso : des accidents réguliers, le réchauffement climatique à prendre en compte

Plus de 1.000 sites SevesoChimie, raffinage, munitions, engrais...: la France comptait 1.302 établissements Seveso sur son territoire en 2021, dont 691 dits "seuil haut". Ce seuil est fonction de la quantité totale de matières dangereuses présentes sur site.Cette classification des sites dangereux prend le nom de la ville italienne de Seveso, qui a connu un rejet accidentel de dioxine en 1976.Cet accident "a incité les États européens à se doter, à travers la mise en œuvre de la directive +Seveso+, d'une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs", rappelle le gouvernement.Cette directive a été adoptée initialement en 1982 puis révisée deux fois, la dernière version (SEVESO 3) datant de 2012.La France s'est aussi dotée d'une loi "risques" en 2003, à la suite de la catastrophe du site AZF, qui a tué 31 personnes à Toulouse en 2001. Elle s'est notamment traduite par une remise à plat de l'urbanisme existant autour des sites à haut risque - avec parfois des expropriations de riverains - et un renforcement de la réglementation."Il y a eu un travail significatif effectué dans la plupart des sites Seveso, qui a pris un temps fou, pour certains 10 ou 15 ans, pour recenser tous les facteurs de risques", explique Patrick Chaskiel, chercheur spécialisé dans les risques technologiques à l'université de Toulouse. "Désormais on ne prend plus en considération un seul facteur de risque, on en prend parfois 500 ou 600".Des accidents réguliers"Bien qu'en légère augmentation, les accidents majeurs restent de l'ordre d'une demi-douzaine par an" dans les établissements Seveso, conclut le gouvernement dans son inventaire des accidents pour l'année 2021.Ce sont ainsi 78 accidents et 6 accidents "majeurs" qui ont été recensés l'an dernier.Pour expliquer leur survenue dans les installations classées, l'inventaire distingue les causes premières des causes profondes. Les premières sont des écarts matériels (71% des cas), les interventions humaines (29% des cas) et les pertes de contrôle des procédés (23,5% des cas).Les causes profondes, lorsqu'elles sont identifiées, ressortent en premier lieu de l'"organisation des contrôles", "l'identification des risques" et le "choix des équipements et procédés".Les accidents les plus graves sont toutefois beaucoup plus rares: le dernier en date est l'incendie sur le site Lubrizol à Rouen en 2019."Pour réduire le nombre d'accidents, on a comme solution de faire se conjuguer une double pression", intérieure et extérieure à l'entreprise (associations de riverains, ONG, élus...), avance Patrick Chaskiel. "Ou alors il y a la solution radicale, qui est de supprimer toutes les usines dangereuses !".Le rôle de la chaleur ?"Dans les installations industrielles, les fortes chaleurs, qu'elles soient caniculaires ou supérieures aux températures observées à la même période, sont à l'origine de nombreux événements industriels, qu'elles en soient la cause ou un facteur aggravant", rappelait le Bureau d'analyse des risques et pollutions industriels (BARPI) dans une note publiée en mai."Le principal phénomène rencontré est l'incendie", soulignait cet organisme gouvernemental.Dans le cas de l'accident de la poudrerie Eurenco de Bergerac mercredi, les causes ne sont toutefois pour l'instant pas avérées. "On ne peut pas dire que c'est à cause du réchauffement climatique", a indiqué jeudi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.Mais "personne ne peut nier qu'on a un réchauffement qui met à l'épreuve les hommes, la nature et les infrastructures. Et donc que c'est toute notre procédure de prévention des risques qui doit être renforcée à l'aune de ce réchauffement", a-t-il ajouté."C'est un sujet mais à multiples facettes", estime Patrick Chaskiel. Il observe que la chaleur a de multiples effets, par exemple sur la capacité des ouvriers à porter des équipements de protection lourds."La chaleur est un facteur à prendre en considération sur différents plans, pas seulement sur celui du réchauffement des matières dangereuses; ça peut aussi être à prendre en considération sur l'organisation du travail", observe-t-il.
Il y a 2 ans et 282 jours

Centre commercial GINKO 2, un projet hors norme sur Bordeaux

Dessiné et conçu par le cabinet international L35 Architecture, ce projet hors norme a fait l’objet d’un traitement particulier par l’entreprise COVERIS, spécialiste dans la fabrication et la mise en œuvre de solutions à hautes valeurs techniques et architecturales. Le savoir-faire de l’entreprise s’est particulièrement concentré sur la réalisation des façades mur rideau vitrées, notamment sur les espaces commerciaux et de restauration des lots P7, P5, P4 et P3. Comme le souligne Damien ROMANI, directeur commercial et développement chez Coveris, « l’objectif était d’avoir une façade lisse, proche de l’aspect VEC, en intégrant différentes contraintes et notamment le calcul des verres bombés qui se situent sur un des îlots tout en ayant une économie de projet qui permettait d’y répondre favorablement ».Des façades aux vitrages bombés et clamés de grande dimensionAfin d’obtenir une façade vitrée lisse de type VEC, le choix s’est orienté vers le système CW60 SC à vitrage clamé qui offre l’avantage d’une structure porteuse à la vue d’aluminium réduite de 60mm de largeur. « L’utilisation du système à vitrage à clamer permet de s’adapter parfaitement à l’esthétique recherchée d’une façade lisse. Cette solution reste une solution intermédiaire intéressante entre la façade mur rideau à serrage et la façade VEC » précise Damien ROMANI. Le caractère hors norme du projet se traduit notamment par la mise en œuvre de vitrages de 5m de haut allant jusqu’à 1,8m de large, ayant un poids unitaire de 440kg. L’exigence de performance thermique élevée a trouvé sa réponse par l’intégration de triples virages, à l’image de la zone de restauration du lot P4. Comme précisé par le responsable technique « une attention particulière a été portée sur les aspects environnementaux du projet, ce qui a donné lieu à l’obtention d’une certification BREEAM pour les commerces.Le caractère singulier du projet provient également des vitrages des murs rideaux qui ont nécessité une étude approfondie. Le principe mis en œuvre est un patchwork de 2 à 3 couches de sérigraphie en bande filante verticale sur chaque vitrage, avec des zones de positionnement qui se chevauchent et d’autres ouvertes procurant ainsi, côté extérieur, une véritable sensation de volume et de profondeur aux façades des bâtiments. Des adaptations spécifiques pour le traitement des façades mur rideauDestiné à recevoir un large éventail de marques commerciales, les façades mur rideau des différents lots ont fait l’objet d’adaptations spécifiques et notamment l’intégration dans la structure porteuse de points d’ancrage pour la mise en œuvre de la signalétique de chaque enseigne. Afin de conserver la cohérence architecturale de l’aspect lisse et continue de la façade CW60 SC, des pièces de fixation ont été conçues, garantissant ainsi la parfaite résistance des garde-corps situés sur le rooftop du bâtiment P7.L’aboutissement d’un travail conjointLa solution technique de la façade mur rideau CW60 SC utilisée sur le projet Ginko 2 est issue de la collaboration entre Reynaers Aluminium et l’entreprise Coveris. Comme le souligne Damien ROMANI « le système technique existait dans la gamme des solutions proposées par le groupe Reynaers, mais demandait des adaptations afin de répondre aux réglementations et aux exigences du marché Français ». Le traitement des façades avec le mur rideau à clamer est le résultat d’une collaboration qui s’est exprimée sur de précédentes opérations qui ont donné lieu à plusieurs ATEX. « On a fait valoir ces expériences communes en s’appuyant sur les justifications des ATEX précédentes. Cette réalisation est une forme de capitalisation sur les développements que nous avons faits ensemble sur la base du système CW60 SC » précise le responsable technique du projet Ginko 2.Informations ProjetsCalendrier du projet :2017-2018 : études techniques façades2019-2020 : fabrication et pose des façades2020-2021 : livraison Intervenants :Maître d’ouvrage : Bouygues ImmobilierAgence d’architecture : cabinet L35 Architecture (Paris)Maîtrise d’oeuvre d’exécution : EGIS Bâtiment Sud OuestAMO certification : ELAN Bureau d’études structure : BET Le Joncour et SSOEntreprise de menuiseries : société COVERISSolutions techniques utilisées :Façade mur rideau à clamer CW60 SC Pièces de fixation spécifiquesRAL 9007
Il y a 2 ans et 283 jours

La modification au Sénat des modalités de l'aide d'urgence provoque un tollé de la gauche et d'associations

La prime de rentrée exceptionnelle, d'un montant de 100 euros, devait s'adresser aux personnes en situation de précarité qui touchent les minima sociaux, comme le RSA, l'allocation aux adultes handicapés (AAH) ou l'allocation spécifique aux personnes âgées (Aspa), selon le projet initial du gouvernement.Le Sénat, à majorité de droite, a voté pour cette aide d'urgence soit remplacée par une majoration de 150 euros de la prime d'activité, qui s'adresse uniquement aux travailleurs aux ressources modestes. Les bénéficiaires de l'AAH y auront toutefois droit.L'amendement du rapporteur général du budget Jean-François Husson (LR) proposant cette modification a été adopté par le Sénat, dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi de finances rectificative pour 2022.Pour le rapporteur, il s'agit "de faire en sorte que les Français qui occupent un travail, travailleurs pauvres ou modestes, trouvent au moment de la rentrée un soutien exceptionnel de 150 euros par foyer". "Il faut donner un signal" à ces travailleurs qui "souvent passent à côté" des aides, a-t-il ajouté.Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a donné un avis défavorable à cet amendement qui "reviendrait à retirer le bénéfice de l'aide à 4 millions de foyers pauvres"."Vous profitez de la nuit pour vous permettre de taper une fois de plus sur les plus pauvres", a accusé l'écologiste Thomas Dossus, le socialiste Rémi Féraud fustigeant un "amendement très idéologique".Pascal Brice, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité qui regroupe des centaines d'associations spécialisées dans la lutte contre l'exclusion, voit dans cette décision du Sénat "une manière d'opposer" les travailleurs modestes et ceux qui ne travaillent pas."C'est dangereux", estime-t-il auprès de l'AFP. "Il faut à la fois traiter les difficultés de la classe moyenne et accompagner les personnes en situation de pauvreté".L'amendement a été adopté par les groupes LR et centriste, à l'exception d'une poignée d'entre eux. "Pour moi c'est non", a déclaré la sénatrice Elisabeth Doineau (Union centriste), "hostile" à une mesure qui "exclut notamment des femmes seules avec des enfants".
Il y a 2 ans et 283 jours

Le secteur privé poursuit son ralentissement en juillet

Le secteur privé français poursuit son ralentissement observé depuis trois mois, atteignant un niveau de 51,7 points au mois de juillet, en repli de 0,8 point par rapport au mois de juin, a précisé S&P dans son communiqué.Un taux supérieur à 50 marque une expansion de l'activité, un taux inférieur à cette limite signifiant à l'inverse une contraction.L'activité française est en partie victime d'une forte baisse des commandes dans le secteur manufacturier et une stagnation du volume des nouvelles affaires sur l'ensemble du mois. Ces tendances sont pour l'heure compensées par une légère hausse du nombre de nouveaux contrats dans le secteur des services."Le niveau très élevé de l'inflation nuit manifestement à la demande, les prestataires de services comme les fabricants ayant déjà fait état d'une plus grande réticence des clients à passer commande dans le contexte actuel", a estimé Joe Hayes, économiste senior pour S&P Global, cité dans le communiqué.Dans le détail, le secteur des services enregistre pour l'heure toujours plus d'entreprises connaissant une hausse de leur activité (28%) sur le mois de juillet que l'inverse (16%), ces dernières imputant cette tendance à la hausse des prix justement.Son indice est pourtant en recul, passant à 53,2 au mois de juillet, contre 53,9 le mois précédent, mais il enregistre cependant une seizième hausse mensuelle consécutive.L'activité manufacturière se contracte encore plus par rapport au mois de juin, qui était le premier à connaître une contraction depuis octobre 2021, enregistrant même sa plus forte contraction depuis mai 2020, au plus fort de la crise sanitaire.La tendance s'annonce plutôt négative, estime S&P Global, en particulier à l'export, alors que la demande en provenance de l'étranger pour les services poursuit sa baisse, avec un taux de contraction au plus haut depuis décembre dernier."Compte tenu de la crise du gaz, de la hausse des taux d'intérêt et du maintien d'une inflation très élevée, il paraît difficile d'envisager un rebond prochain de l'économie", a insisté M. Hayes.
Il y a 2 ans et 283 jours

"Zéro artificialisation nette" : les sénateurs LR et centristes demandent un moratoire

L'objectif est de diminuer le rythme de grignotage des espaces naturels par la ville pour arriver à zéro en 2050.Bruno Retailleau et Hervé Marseille, chefs de file des sénateurs LR et centristes, demandent au gouvernement "d'instaurer dans les meilleurs délais un moratoire sur ces décrets d'application jusqu'au 1er septembre 2023 afin de procéder à leur réécriture"."Onze mois après l'adoption du texte, les collectivités sont confrontées à des difficultés dans la mise en oeuvre concrète de leurs politiques d'urbanisme et de protection des sols", soulignent-ils dans un communiqué.Selon la majorité sénatoriale, "l'absence de consultation des collectivités locales, pourtant concernées au premier chef, et la distance prise par le gouvernement avec l'esprit et parfois même la lettre de la loi constituent de vives sources d'inquiétude et une atteinte au travail du Parlement".L'Association des maires de France (AMF) a déjà de son côté annoncé saisir le Conseil d'Etat contre deux des trois décrets d'application du ZAN, publiés le 30 avril dernier.Interpellé à deux reprises sur cette question le 13 juillet lors des questions d'actualité au gouvernement au Sénat, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, s'était dit prêt, "dans le respect de l'objectif fixé", à "réfléchir aux modalités de sa mise en oeuvre et, peut-être, à la réécriture d'une partie des décrets".L'artificialisation dégrade la biodiversité, augmente les risques d'inondations et contribue au réchauffement climatique en libérant du CO2 stocké dans les sols.En dix ans, son rythme a diminué de près d'un tiers, passant de 31.589 hectares en 2009-2010 à 22.553 en 2018-2019, selon l'Observatoire de l'artificialisation des sols. Selon les objectifs fixés par la loi Climat et Résilience, il va encore devoir être réduit de moitié tous les dix ans pour atteindre zéro net en 2050.
Il y a 2 ans et 283 jours

L’ACPR sanctionne la société Assurance Mutuelle D’Illkirch-Graffenstaden

AMIG ne respecte plus les exigences réglementaires qui lui sont applicables en matière de solvabilité. Ainsi, la capacité de la société d’assurance mutuelle à faire face à l’ensemble de ses engagements, notamment du fait du fort développement de l’activité en assurance construction, est incertaine.Cette interdiction sera levée lorsque la société d’assurance mutuelle AMIG aura pu justifier auprès de l’ACPR qu’elle respecte les exigences réglementaires qui lui sont applicables.L’ACPR rappelle que les organismes d’assurance gardent la pleine responsabilité des activités sous-traitées et qu’il importe donc que les prestations externalisées, notamment la souscription et la gestion des sinistres, soient pleinement maîtrisées.
Il y a 2 ans et 283 jours

Groupe Géotec traverse les Alpes avec le rachat de l'italien CSI

Pour le Groupe, cette croissance externe permet de mettre un pied en Italie, avec l'ambition de faire monter CSI progressivement en compétence sur les autres métiers du Groupe.CSI, un acteur expérimenté sur un métier de nicheCSI a été créé il y a une vingtaine d'années par 3 ingénieurs et géologues. Les fondateurs ont choisi dès le départ de spécialiser leur entreprise autour de deux compétences rares : les sondages profonds, de 100 à 1 000 mètres, et les sondages en accès difficiles, en montagne ou à partir de galeries, par exemple. Dans l'univers de la géotechnique, CSI exerce un métier de niche, mais essentiel dans des configurations critiques, comme le forage d'un puits à grande profondeur, les reconnaissances à l'avancement d'un chantier de tunnel ou l'évaluation du potentiel d'un projet minier.« CSI dispose d'un savoir-faire rare, qui associe une équipe très expérimentée et des équipements particulièrement développés pour des approches spécifiques. En France, il n'existe que très peu d'acteurs à ce niveau de compétence. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecInstallé entre Milan et Pavie, CSI compte aujourd'hui 12 salariés, dont 5 sondeurs très expérimentés. L'entreprise intervient en Italie, en Suisse et en France. CSI réalise 20 % de son chiffre d'affaires dans notre pays, presque exclusivement à travers des marchés en commun avec Groupe Géotec.Ce partenariat très étroit est à la base de la discussion qui s'est engagée entre Groupe Géotec et CSI. Les créateurs ont en effet atteint l'âge de partir à la retraite et souhaitaient une transmission qui garantissent la pérennité de l'activité.CSI, base transalpine de Groupe GéotecL'intégration au sein de Groupe Géotec apporte ainsi à CSI l'assurance de la conservation de son savoir-faire rare. Mais c'est aussi une opération offensive, qui vise à un développement de CSI en Italie, en France et en Suisse.Pour Groupe Géotec, ce rachat permet de franchir les Alpes pour la première fois, avec l'idée d'ouvrir progressivement la palette des capacités d'intervention de CSI. Mais alors que le percement du tunnel principal de la future ligne Lyon-Turin commence, il était également stratégique que la compétence en sondages profonds ou en environnements difficiles soit préservée au sein de Groupe Géotec.« Nous allons devenir administrateurs de CSI avec mon frère Frédéric Barnoud, Directeur Général de Groupe Géotec, et Jean-Yves Lacombe, Chef de Projets Grands Travaux chez nous. Et Luca Pescio, Italien d'origine et passé dans les rangs de Groupe Géotec, devient responsable d'exploitation de CSI. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecL'idée est bien sûr que les créateurs de CSI puissent rester encore plusieurs mois dans l'entreprise pour accompagner les premiers pas de la nouvelle configuration.Le tunnel ferroviaire Lyon-Turin, trait d'union de CSI et de Groupe GéotecLe chantier du tunnel ferroviaire Lyon-Turin a été lancé en 2001. Il s'agit d'un chantier gigantesque, qui doit prendre fin en 2030 et employer un pic de 2 800 ouvriers. Le début du percement du tunnel principal, qui reliera la France à l'Italie, est prévu pour 2023. Groupe Géotec, côté français, a participé à la réalisation des études préalables. L'entreprise a également remporté le marché du suivi des nappes sur le tracé.« Le tunnel Lyon-Turin est un projet hors normes, une vitrine de nombreux savoir-faire au coeur de l'Europe. C'est une fierté pour nous que de pouvoir prendre part à sa réalisation. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecLes principaux lots des travaux concernent le tunnel principal de la ligne et sont attribués depuis quelques mois pour le côté français. Les besoins de reconnaissances géologiques et hydrogéologiques, tant depuis la surface qu'en galerie à l'avancement, sont autant d'opportunités pour Groupe Géotec et CSI de démontrer leur expertise. Cette mission exige une grande expérience et une grande technicité, avec des forages verticaux et horizontaux, parfois effectués sous sas. Il faut aussi souvent mettre en oeuvre des équipements spécifiques, compacts. Ce genre de contexte constitue précisément le coeur de métier de CSI.Pour Groupe Géotec, la dynamique de croissance externe s'ajoute à une activité organique très soutenueGroupe Géotec a atteint un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros en 2021, ce qui représente une croissance de l'ordre de 18%.« En particulier, notre filiale Rocca e Terra profite des nouveaux équipements dont nous l'avons dotée, à savoir un laboratoire sur place, pour progresser très vivement, avec un bond de chiffre d'affaires de 50 %. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecLes deux grands projets du premier semestre, en dehors du Tunnel Lyon-Turin, sont un gros chantier en environnement maritime à Porto-Vecchio et une mission d'ingénierie, comprenant le dimensionnement des ouvrages, pour le projet AFNT (Aménagements Ferroviaires du Nord de Toulouse) en prévision de la LGV Bordeaux Toulouse.
Il y a 2 ans et 283 jours

L'architecte français Thomas Coldefy remporte le Concours International d'Architecture pour la reconstruction du Parlement européen à Bruxelles

Sur les 132 candidatures internationales déposées auprès du Parlement européen dont celles de Renzo Piano, Shigeru Ban et Snøhetta, Coldefy et Associés Architectes Urbanistes a réussi à séduire le jury du Parlement européen en présentant un projet innovant, pensé et réfléchi avec quatre autres partenaires et co-lauréats : Carlo Ratti (Italie), JDS Architects (Belgique), Ensamble Studio (Espagne), et NL Architects (Pays-Bas). Dans son projet, Thomas Coldefy et ses partenaires ont exprimé la volonté de faire de cet édifice emblématique un modèle d'architecture vertueuse, écologique, ouverte sur la ville et qui reconnecte l'urbain et la nature.Le budget prévu pour la "régénération" de cette édifice de 84.000 mètres carrés – surnommé "le Caprice des Dieux" – est évalué à près de 500 millions d'euros.Thomas Coldefy compte plusieurs réalisations internationales majeures à son palmarès comme le mémorial de la tuerie d'Orlando aux Etats-Unis, le Hong Kong Design Institute à Hong Kong (déjà été livré), le méga centre culturel culturel et artistique de Bao-Han à Shenzhen en Chine (en cours de chantier). Il fait aussi partie du classement "The Good Life Magazine" des architectes qui font rayonner la France dans le monde.Cette annonce du Parlement européen vient renforcer la renommée du savoir-faire architectural français et son rayonnement à travers le monde, à l'instar d'autres grands noms de l'architecture hexagonale comme Jean Nouvel ou Jean-Michel Wilmotte.
Il y a 2 ans et 283 jours

Batura, nouvelle climatisation réversible, silencieuse et connectée by Sauter

Batura, la climatisation réversible pour un confort optimal en toutes saisonsLa climatisation réversible Batura est une installation 2 en 1 qui permet de profiter d’un confort thermique toute l’année, tout en réalisant des économies d’énergie. Batura offre à la fois une fonction efficace de rafraichissement l’été et de chauffage l’hiver. La température de la maison est ainsi régulée, quelle que soit la saison.5 modes sont disponibles pour s’adapter à toutes les saisons :Mode automatiqueMode rafraichissementMode déshumidificationMode ventilationMode chauffage En cas de forte variation de température, la fonction « Boost » permet de rafraichir ou réchauffer rapidement la pièce, avec un mode de mise en marche manuelle. Batura offre aussi une solution efficace contre l’humidité qui reste une préoccupation, notamment dans les chambres, pour la qualité de l’air et un intérieur sain.Batura, la climatisation "Multi-split" pour équiper jusqu'à 4 piècesBatura est une climatisation fonctionnant grâce à une pompe à chaleur, qui se compose d’une unité extérieure et d’une ou plusieurs unités intérieures qui sont réparties dans les différentes pièces du logement.Batura peut climatiser jusqu’à 4 pièces de la maison. Offrant d’excellentes performances, elle permet donc de moduler et de maîtriser selon ses besoins la température des différentes pièces de la maison.Batura, la climatisation connectéeLa climatisation Batura peut être pilotée à distance via l’application Sauter Cozytouch®.Cette application, permet de régler à distance ses équipements connectés Sauter : chauffage, radiateur sèche-serviettes, chauffe-eau, ventalition, et maintenant climatisation.Pour la climatisation, la mise en place de cette fonction nécessite l’achat du « PACK CLIM COZYTOUCH® » comprenant un Hub et une Clé Cozytouch® à brancher sur l’unité de climatisation intérieure.Avec le système connecté Cozytouch®, il est possible de :sélectionner le mode de fonctionnement de sa climatisation,visualiser et choisir la température de la pièce,régler la vitesse de ventilation,régler l’orientation des volets,programmer des modes sur des plages horaires pré-définies.Batura, la climatisation silencieuse, peu énergivore, à faible impact environnementalLa capacité à être silencieuse est un critère de choix important pour une climatisation. Le mode silence de Batura offre un niveau sonore particulièrement bas, de seulement 20 dB(A) pour les unités intérieures.Batura consomme peu d’énergie : classe énergétique A++ en mode froid et A+ en mode chaud (en mono-split) et A+++ en mode froid et A++ en mode chaud (en multi-split). La « fonction éco » réduit la consommation d’électricité avec un réglage ajusté de la température de la pièce. La technologie « Inverter » quant à elle, permet une régulation efficace des moteurs et limite les dépenses énergétiques en ajustant la puissance nécessaire en fonction de la température programmée réduisant ainsi les variations de température.Soucieux des conséquences environnementales, Batura utilise le fluide frigorigène R32, réfrigérant plus respectueux de l’environnement. Le fluide R32 garantit une meilleure efficacité énergétique et un impact environnemental limité.
Il y a 2 ans et 284 jours

Le gouvernement sélectionne 13 candidats pour l'installation de parcs éoliens en mer Méditerranée

Après avoir lancé en mars 2022 un appel d’offres visant à sélectionner une ou deux entreprises pour construire et exploiter ces deux parcs, le Gouvernement ouvre aujourd’hui une nouvelle étape : la sélection de 13 candidats pour participer à la phase de dialogue concurrentielle.La France s’est fixée comme objectif d’atteindre une part de 40% d’électricité renouvelable produite en 2030, et plus largement de porter la part des énergies renouvelables à 33% de la consommation finale d’énergie à cet horizon. Cette politique de développement des énergies renouvelables électriques a vocation à réduire nos émissions de gaz à effet de serre d’une part, et à augmenter la résilience de notre système électrique d’autre part. Ainsi, le Gouvernement entend accélérer le développement de l'éolien en mer afin de construire 50 parcs éoliens offshore d'ici 2050, soit 40 GW de capacités totales et près de 20% de la consommation d'électricité en France.Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Hervé Berville, secrétaire d'État chargé de la Mer, ouvrent aujourd’hui une nouvelle étape de ce projet, annonçant la sélection de 13 candidats pour participer à la phase de dialogue concurrentiel. Durant les prochains mois, l’Etat échangera avec eux sur un projet de cahier des charges. Celui-ci sera adapté aux spécificités du Golfe du Lion et de la façade méditerranéenne, et prendra en compte les multiples enjeux environnementaux et de développement territorial soulevés lors du débat public.La période de dialogue concurrentiel s’achèvera fin 2022. Le choix du ou des lauréats interviendra à l’automne 2023, pour une mise en service des parcs prévue à l’horizon 2030.Au regard de leurs capacités techniques et financières, le Gouvernement a sélectionné les 13 candidats suivants :Consortium formé par les groupes BlueFloat Energy, Sumitomo Corporation et Akuo EnergyEolienne Occitanie Grand Large et Eolienne Méditerranée Grand Large, deux sociétés de projet d'EDF Renouvelables et Maple Power (joint-venture d'Enbridge et CPPIB)Groupement BayWa r.e – ElicioOcéole, un partenariat d’EquinorIBERDROLAOcean Winds, la co-entreprise dédiée à l’éolien en mer, créée, et détenue à 50/50, par ENGIE et EDPRRWE – BOURBONLes Moulins du leonis, composé de Shell et EnBWArchipel Energie Marine, composé de Qair – TotalEnergies – Corio GenerationConsortium wpdVattenfallCobra Instalaciones y Servicios, S.A.Eni PlenitudeDans le golfe du Lion, chaque parc aura une capacité de production d'environ 250 MW qui, dans un deuxième temps, pourra être étendu pour atteindre 750 MW. Les 1,5 GW de puissance cumulée permettront de couvrir la consommation électrique moyenne de 1,1 millions de ménages. Ces projets seront parmi les premiers utilisant la technologie de l’éolien flottant en Europe.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Je me félicite de cette nouvelle étape franchie dans la conduite de l’opération du Golfe du Lion. Ce type d’opérations est le modèle et l’incubateur des parcs éoliens en mer de demain, dont nous avons besoin pour compléter notre mix énergétique et répondre aux objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie dans le respect de nos exigences environnementales. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Je salue l’ouverture du dialogue concurrentiel et l’intérêt que suscite ce projet. Dans la lignée de la stratégie d’accélération de l’éolien flottant portée par le plan d’investissement France 2030, il démontre l’ambition de la France d’atteindre ses objectifs énergétiques, tout contribuant au développement d’une technologie prometteuse. »Pour Hervé Berville, secrétaire d’Etat chargé de la Mer : « Le Gouvernement accélère la planification en mer pour atteindre son objectif de construction de 50 parcs éoliens offshore d’ici 2050. Dans chacun de ces projets, le secrétariat d’Etat chargé de la Mer sera attentif à une bonne conciliation des enjeux environnementaux avec les enjeux paysagers et les activités maritimes, dont la pêche. Nous pouvons être enthousiastes car, une fois ces compromis trouvés, ces projets pourront être alors une source de valorisation pour les professions de la mer. »
Il y a 2 ans et 284 jours

Le Sénat vote un soutien supplémentaire au collectivités

Les sénateurs ont adopté plusieurs amendements en ce sens au projet de budget rectifié pour 2022, examiné en première lecture.L'Assemblée avait déjà voté fin juillet, contre l'avis du gouvernement, pour 120 millions d'euros aux départements afin de compenser la hausse de 4% du RSA qu'ils versent. Le Sénat dominé par la droite a validé la mesure.Et pour compenser la hausse de 3,5% du point d'indice des fonctionnaires, les députés avaient prévu 180 millions d'euros au profit de communes et intercommunalités en difficulté, dans un "compromis" âprement négocié.Les sénateurs ont souhaité aller plus loin, dans une "volonté commune de soutenir les collectivités". Ils ont validé un amendement du rapporteur général Jean-François Husson (LR) élargissant les critères d'éligibilité des communes et relevant le taux de compensation des dépenses énergétiques et des dépenses alimentaires pour les cantines scolaires notamment. Un autre amendement de l'Union centriste a encore accru le nombre de communes éligibles. "C'est un effort considérable" qui est fait "de manière juste", a estimé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, saluant "le travail de compromis remarquable fait par le rapporteur général"."Il n'y a rien d'un miracle tombé du ciel", a relevé pour sa part le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, soulignant que "les collectivités ne l'auront pas volé".Les communistes se sont cependant opposés à ces amendements car ils souhaitaient doter "toutes les communes de France".La chambre des territoires a en outre ajouté une compensation intégrale aux régions pour la hausse de 4% des rémunérations des stagiaires de la formation professionnelle. M. Le Maire a cherché en vain à cibler uniquement les régions les plus fragiles financièrement.Le rapporteur a évalué à 750 millions d'euros le soutien total aux collectivités, alors que le gouvernement ne proposait pas de compensation initialement.
Il y a 2 ans et 284 jours

Nouveau report de l'audit énergétique sur "les passoires thermiques" au 1er avril 2023 annonce le ministre du logement

Dans une interview au Parisien, le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement Olivier Klein a confirmé ce report, le troisième après deux dates auparavant prévues pour cette mesure, le 1er janvier et le 1er septembre 2022."Ce report technique est indispensable compte-tenu du manque d'entreprises et de personnels qualifiés pour établir l'ensemble des audits énergétiques qui seront nécessaires", a-t-il expliqué."Nous voulons l'installer dans les meilleures conditions afin que le futur acquéreur dispose d'un audit complet et de qualité. C'est pourquoi nous proposons de reporter son entrée en vigueur au 1er avril 2023", a ajouté le ministre.Plusieurs fédérations regroupant des acteurs du secteurs du diagnostic énergétique se sont félicitées de cette décision, qu'elles avaient demandée au gouvernement, mais insistent sur la responsabilité de l'État dans ce report."Ce sont les services de l'État qui n'ont pas envoyé l'ensemble des documents nécessaires", indique à l'AFP Stéphane Prouzeau, vice-président de la Fédération interprofessionnelle du diagnostic (Fidi), qui trouve "sain" le choix du report. "Il y a une trame qui doit être établie pour cet audit, ça n'est pas en lien avec le nombre de diagnostiqueurs formés", précise-t-il."Les outils n'étaient pas disponibles", renchérit Thierry Marchand, un des administrateurs de la CDI-FNAIM, qui salue "une date cohérente". "Nous aurions été prêts au 1er janvier, mais d'autres paramètres doivent rentrer en compte", estime-t-il, évoquant les incertitudes sur le marché de l'énergie."Ce report est déplorable, car on a beaucoup de retard sur la transition énergétique dans le bâtiment", regrette au contraire Hassad Mouheb, président de la fédération des diagnostiqueurs immobiliers Fed Expert.Cette décision ne viendra pas interférer avec le calendrier prévu autour de la loi "Climat et Résilience", promulguée le 24 août 2021, concernant les locations d'habitations considérées comme des "passoires thermiques". Autrement dit, interdire dès 2025 la mise en location des logements classés "G", par le diagnostic de performance énergétique (DPE), et en 2028 pour ceux classés "F"."Il va forcément y avoir un retard", juge de son côté Hassad Mouheb, en raison de "la sous-estimation du nombre de passoires énergétiques".La France compte 5,2 millions de "passoires énergétiques" sur 30 millions de résidences principales, plus que lors de la précédente estimation en 2018 (4,8%), selon une étude de l'Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE).La part de "passoires énergétiques" est plus élevée parmi les résidences secondaires (32%, soit 1,2 million de logements) et parmi les logements vacants (27%, soit 0,8 million de logements).
Il y a 2 ans et 284 jours

Saint-Gobain emprunte 1,5 milliard d'euros pour mieux étaler sa dette

L'emprunt est divisé en trois tranches de 500 millions d'euros, à différentes échéances (3, 6 et 10 ans), avec pour la première fois une indexation de la tranche à dix ans sur les objectifs du groupe en matière de réduction de ses émissions directes de gaz à effet de serre et de ses déchets de production non recyclés.Son endettement net s'inscrivait en légère hausse à 8,3 milliards d'euros fin juin 2022 (36% des fonds propres), contre 7,6 milliards d'euros fin juin 2021, selon un communiqué publié à l'annonce de ses résultats la semaine dernière.Saint-Gobain a annoncé lundi la finalisation de l'acquisition, pour 928 millions de dollars américains, de Kaycan, entreprise familiale nord-américaine de production et distribution de matériaux de construction et de revêtement d'extérieur, numéro un du bardage.Il avait précédemment annoncé l'acquisition du groupe français Chryso et l'intégration de l'américain GCP Applied Technologies, dans le but de devenir numéro deux mondial de la chimie de construction pour "décarboner" ce secteur.La semaine dernière, Saint-Gobain a fait état d'un bénéfice net en forte hausse (+32,8% à 1,72 milliard d'euros) au premier semestre grâce à une bonne activité dans la rénovation et la construction et en dépit du poids de l'inflation. Le groupe a tenu à rassurer sur ses objectifs et l'impact de la hausse des prix, notamment sur les matières premières.
Il y a 2 ans et 284 jours

Les professionnels de la rénovation énergétique réagissent à la hausse de l'obligation des CEE

Pour EffyLa ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher et le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, lançaient il y a quelques jours le groupe de travail "Logement", qui réunit les acteurs privés et publics du logement pour contribuer au grand Plan Sobriété Énergétique annoncé par le président de la République le 14 juillet.A cette occasion a été annoncé un renforcement du dispositif des Certificats d’Economies d’Energies (CEE), à hauteur de 4,8 milliards d’euros. Il implique une hausse de 25% du niveau de l’obligation des CEE et étend immédiatement le « Coup de pouce chauffage » aux logements collectifs pour recourir à des dispositifs de chauffage vertueux (réseaux chaleur, PAC, chaudière biomasse). Un appel à programme de 150 millions d’euros est lancé pour aider spécifiquement les familles en situation de fragilité dans leurs travaux d’économie d’énergie.Effy, qui appelait depuis de longs mois à une revalorisation du niveau de l’obligation CEE, salue cette première étape qui devra rapidement en appeler d’autres pour impulser une vraie dynamique de reprise de la demande de travaux de rénovation énergétique. Depuis 18 mois, les primes CEE (Certificats d’Economies d’Energie) baissent. En particulier celles qui incitent aux travaux d’isolation et celles destinées aux ménages très modestes (qui ont été divisées par près 3 en moins d’un an). La baisse de ces aides aux travaux de rénovation énergétique arrive au plus mauvais moment. Alors que l’inflation fragilise de plus en plus le pouvoir d’achat des Français, la hausse des prix de l’énergie devient insoutenable pour les familles les plus modestes. Or, ces primes CEE ont depuis longtemps prouvé leur efficacité pour inciter à lancer des travaux d’économie d’énergie, sans peser sur les finances publiques. C’est le principal levier pour les fournisseurs d’énergie et de carburant de remplir les obligations d’économies d’énergie que l’Etat leur impose. La logique est mathématique. En relevant ces niveaux, il faut faire plus de travaux et pour cela, les fournisseurs augmentent les primes pour en déclencher. Si l’État pilote le dispositif, les financements CEE sont donc apportés par des entreprises privées. Une hausse de l’obligation d’économies d’énergie était attendue depuis plus de 6 mois par les artisans et entreprises de la filière. Le gouvernement y répond en augmentant de 25 % le niveau d’obligation pour la période 2022-25.Pour Frédéric Utzmann, Président du groupe Effy : « La sobriété ne peut se limiter à éteindre la lumière, laver son linge la nuit ou fermer la porte lorsque l’on climatise… elle doit aller au-delà. Il faut pouvoir financer des actions de fond et rentables comme des travaux d’économie d’énergie ! Le dispositif dévoilé aujourd’hui par le gouvernement va dans le bon sens, et nous saurons, dans quelques semaines, s’il est assez ambitieux car la France a pris du retard depuis un an. »Effy regrette fortement que ne soit pas prévu un encadrement des prix du CEE. Une initiative attendue et nécessaire pour donner plus de stabilité au montant des primes dont bénéficient les ménages, plus de visibilité pour tous les acteurs de la rénovation énergétique et moins de volatilité pour les obligés qui financent le dispositif… Une occasion manquée pour le gouvernement qui aurait enfin pu clarifier sur quel niveau il souhaite stabiliser les prix.Ces annonces sont donc à notre sens une première étape qui va dans le bon sens, mais qui doit rapidement en appeler d’autres si elle ne s’avère pas rapidement suffisante pour que le marché redémarre.Pour Teskial Face au ralentissement observé au premier semestre 2022 des travaux de rénovation énergétique aidés par les Certificats d’Economies d’Energie (CEE), TEKSIAL prend acte de l’annonce faite par le Gouvernement à l’occasion du lancement du groupe de travail « Logement » du Plan de « sobriété énergétique », le 27 juillet 2022, d’augmenter le volume d’obligation pour la 5ème période. Cette rehausse a pour objectif de tendre vers le haut les prix des CEE et ainsi de relancer la filière. Une augmentation qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période et qui est à mettre en perspective avec le Plan de « sobriété énergétique » visant à réduire de 10% la consommation d’énergie sur les deux prochaines années. Rehausse à mettre également en regard avec le nouvel objectif européen de 36% de réduction de la consommation d’ici à 2030. TEKSIAL, acteur dédié depuis plus de 35 ans à l’accompagnement dans la maîtrise des consommations énergétiques, l’efficacité et la rénovation énergétique, suit de près les évolutions du marché des CEE. TEKSIAL salue l’annonce du Ministère d’un « renforcement significatif » des CEE, avec « une hausse de 25% du niveau d’obligation des CEE », soit d’environ 600 TWhc. Cette annonce était attendue depuis plusieurs mois par les acteurs du marché de l’efficacité énergétique dans un contexte de transition chaotique entre la 4ème (2018-2021) et la 5ème période des CEE (2022-2025). Une rehausse qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période qui a donné lieu à un marché secondaire moribond Depuis 2021, il avait été anticipé un excédent de CEE en fin de 4ème période, dont l’obligation était fixée à 2.133 TWhc. Plusieurs variables viennent expliquer cette surproduction, qui serait estimée environ à 400 TWhc, soit environ 16% de l’obligation totale de la 5ème période des CEE. Parmi les explications, on trouve le surdimensionnement de certains coups de pouce qui, bien que nécessaires notamment pour les ménages en situation de précarité énergétique, ont conduit à une bulle semblable à celle du photovoltaïque du début des années 2000. La rehausse de l’obligation, telle qu’annoncée le 27 juillet 2022 par le Ministère de la Transition énergétique permettrait ainsi de combler cet excédent de production, ce dont TEKSIAL se félicite, mais aussi probablement de revaloriser certaines aides, notamment pour les plus précaires qui se retrouvaient jusqu’alors pénalisés. TEKSIAL espère que la filière pourra retrouver un niveau qui permettra de donner de l’ampleur aux projets de rénovation et d’efficacité énergétique. Le marché doit aujourd’hui être orienté par une véritable boussole pour atteindre les ambitions françaises de sobriété et ce dans les conditions critiques que nous connaissons depuis plusieurs mois : crise énergétique, crise des matériaux et des transports dans le secteur du BTP, projets de travaux des Français mis en stand-by. Des orientations européennes qui pourraient également avoir un impact sur le niveau des objectifs d’efficacité énergétique de la France à moyen terme Le Fit-for-55 est un ensemble de textes de la plus haute importance. Le Conseil de l’Union européenne a adopté en juin dernier, de nouvelles orientations générales parmi lesquelles la réduction de 36% au moins de la consommation finale d’énergie européenne d’ici 2030. De ce nouvel objectif relevé, initialement fixé à 32,5%, vont découler des révisions de directives européennes qui elles-mêmes se traduiront par de nouveaux textes pour chaque Etat membre. C’est aussi probablement dans ce contexte que les pouvoirs publics ont souhaité reconsidérer les niveaux d’obligation des CEE, dispositif qui participe pleinement de la réduction des émissions de carbone.Pour Hellio Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l’énergie, qui militait en faveur d’un doublement du volume d’obligation depuis plusieurs mois, salue cette décision et espère que cette hausse du niveau de l’obligation permettra de relancer la rénovation énergétique dans tous les secteurs : Pour Pierre Maillard, PDG de Hellio : « Nous saluons la hausse de l’obligation CEE de 25% et notamment qu’elle soit également à destination des secteurs tertiaires privés et publics, industriels, agricoles et transports que nous accompagnons au quotidien. Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie est un dispositif vertueux pour tous les maillons de la chaîne du bâtiment, primordial alors que la France subit une hausse des prix de l’énergie sans précédent, avec, en ligne de mire, une tension énergétique. Notre volonté restera toujours d’accompagner nos clients dans l’atteinte d’économies d’énergie réelles avec une prise de responsabilité des acteurs, tel que Hellio. Condition sans quoi, la transition énergétique ne se fera qu’à petits pas. »Pour le Syndicat des fabricants de ouate de cellulose Pour Charles Kirié, Président de l’ECIMA qui avait lancé l’alerte en février dernier, suivi par les grands acteurs de la filière isolation : « Cette annonce est une excellente nouvelle et attendue depuis plusieurs mois par les acteurs de la filière isolation. L’augmentation de la production de KWhc va permettre de relancer un marché en difficulté depuis l’arrêt de l’offre Coup de Pouce. Nous ne relâchons pas pour autant la pression, car il y a un véritable enjeu énergétique qui doit être pris en compte. Les travaux de rénovation globale doivent intégrer les travaux d’isolation des combles, avec des matériaux à forte inertie thermique. Nous souhaitons également toujours limiter l’effet yoyo en annualisant les objectifs des obligés (actuellement fixés sur 3 ou 4 ans). Cela préserverait les entreprises de la filière isolation. »