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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 307 jours

338.265 logements rénovés au premier semestre 2022 grâce à MaPrimeRénov’, plus d’un million depuis 2020

L’Anah publie le bilan de MaPrimeRénov’ au deuxième trimestreEn 2022, la dynamique de MaPrimeRénov’ ne faiblit pas. Avec déjà 338.265 logements rénovés au premier semestre 2022, MaPrimeRénov’ confirme son succès populaire.Les chiffres clés du premier semestre 2022MaPrimeRénov’ (hors MPR Copropriétés et MPR Sérénité) :318.429 logements rénovés ;1,2 milliard d'aides distribuées ;4,7 milliards d'euros de travaux générés grâce aux travaux.Avec MaPrime Rénov’, une gamme complète d’aides pour répondre à toutes les situationsMaPrimeRenov' confirme sa vocation sociale puisqu’elle a bénéficié à 68% à des ménages aux revenus modestes et très modestes. Les aides ont été majoritairement mobilisées pour changer le système de chauffage (70%), suivi de l’isolation (21%) et de la ventilation (4%).Selon une enquête de satisfaction, près de 90% des bénéficiaires de MaPrimeRénov’ se déclarent satisfaits, 66% n’auraient pas fait réaliser ces travaux sans cette aide et 97% déclarent une amélioration du confort de leur logement après leurs travaux.Avec MaPrimeRenov' Sérénité, les ménages aux revenus modestes bénéficient d’une aide financière plus avantageuse et d’un accompagnement personnalisé pour réaliser une rénovation globale de leur logement. Plus de 15.500 ménages en ont déjà bénéficié depuis le début de l’année. Les gains énergétiques permis par ces rénovations sont supérieurs à 50% en moyenne.Pour les copropriétaires, MaPrimeRenov' Copropriété permet de simplifier le financement des travaux grâce à une aide unique, versée au syndicat des copropriétaires et répartie selon les quotes-parts. Plus de 80 copropriétés en ont bénéficié, ce qui correspond à près de 4.300 logements.Dans le cadre du plan de résilience, MaPrimeRénov' a été revalorisée pour encourager les énergies renouvelables et réduire la dépendance des ménages au gaz et au fioul. Les forfaits relatifs à l'installation de certains équipements de chauffage (biomasse, pompes à chaleur, chauffages solaire) ont été majorés de 1000 € pour les ménages éligibles. Depuis le 15 avril, 38% des dossiers ont bénéficié de cette bonification, permettant de centrer l'intervention vers le remplacement des systèmes de chauffage les plus polluants.
Il y a 2 ans et 307 jours

Paris-2024 : l'Adidas Arena validée malgré l'opposition des alliés d'Hidalgo

Le débat autour de ce "naming" a illustré la fracture sur cette pratique entre les socialistes, qui y sont favorables, et leurs alliés de gauche avec lesquels ils dirigent la ville.L'adjoint (PS et apparentés) aux Sports et aux JO, Pierre Rabadan, n'a vu son projet adopté que grâce à l'abstention de l'opposition de droite et du centre (33 voix pour, 17 contre et 26 abstentions).La future enceinte de 7.800 places située porte de La Chapelle, dans le 18e arrondissement, accueillera les épreuves de badminton et de gymnastique pendant les JO de 2024 et portera donc le nom "Adidas Arena" pour cinq ans aux termes du contrat conclu avec la firme allemande et renouvelable pour sept années supplémentaires.En échange, la marque aux trois bandes versera à la ville près de 2,8 millions d'euros par an, dont 180.000 iront à des projets sportifs liés à ce quartier populaire du nord de Paris."Nous devons tous les jours faire les moins mauvais choix", a défendu l'élue socialiste de l'arrondissement Maya Akkari, pour qui les "recettes engrangées par ce +naming+ permettront d'améliorer notre action publique au service des Parisiens en général, et des habitants du quartier".Emmanuel Coblence, autre élu PS, a souligné le "montant sans équivalent en France, ni même en Europe" de ce contrat.Un argumentaire qui n'a pas convaincu les communistes, qui réclamaient depuis des années que le futur équipement porte le nom d'Alice Milliat, une pionnière du sport féminin à qui la ville attribuera en compensation le nom du parvis de l'Arena."Aujourd'hui, plus un bout de terrain ne doit échapper au sceau d'une marque", a déploré Nicolas Bonnet-Oulaldj (PCF), pour qui la Ville passe "à côté de l'Histoire" avec ce naming "sorti tout droit des pratiques du libéralisme".Autre poil à gratter de l'exécutif d'Anne Hidalgo, Emile Meunier (EELV) a regretté cette "publicité massive à une grande marque" à qui la ville "déroule le tapis rouge".Le groupe LR et apparentés, qui a hésité à faire capoter le projet, s'est finalement abstenu en raison notamment de "l'état catastrophique des finances de la ville", a expliqué Rudolph Granier, autre élu du 18e arrondissement.
Il y a 2 ans et 307 jours

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La fonctionnalité « commande par abonnement » permet aux clients de créer à l’avance leur(s) panier(s) et de définir une fréquence de livraison. En quelques clics, ils peuvent choisir les produits qu’ils souhaitent, la fréquence de livraison adaptée et valider : la commande s’effectue ensuite automatiquement ! Plusieurs commandes d’abonnement sont possibles (par exemple une visserie, une EPI,…) et elles sont toutes modulables en fonction de leurs besoins.Les avantages Les clients gagnent du temps : ils créent leur(s) panier(s) une seule fois et ils n’ont plus besoin d’y penser, le système s’en charge. De plus, cette fonctionnalité permet aux clients de mieux s’organiser notamment pour des besoins réguliers. Terminé les erreurs et les oublis de commande ! Très pratique également la modularité du service : une fois en place les clients peuvent à tout moment mettre à jour leur commande d’abonnement en modifiant la fréquence ou en ajoutant/supprimant des produits directement sur leur compte Eshop.Pour en savoir plus rendez vous sur Wurth.fr.
Il y a 2 ans et 307 jours

BWT France lance son réducteur de pression d’eau BWT D1

Conçu et fabriqué avec le savoir-faire et l’expertise de BWT France, ce réducteur de pression diminue les consommations d’eau, apporte une protection aux équipements et une barrière contre les impuretés. Une autre façon de préserver durablement nos ressources.Pourquoi réduire la pression d’eau ?Une pression excessive de l’eau de ville a des effets dommageables souvent méconnus.D’abord une surconsommation d’eau inutile, puisqu’on estime que 1 bar de pression en trop génère 20% de consommation d’eau supplémentaire. Pour une famille type de 4 personnes cela représente environ 120 € annuels*.Trop de pression nuit également à tout le circuit résidentiel de distribution d’eau sanitaire -canalisations, chaudière, installations sanitaires, robinetterie et appareils électroménager consommant de l’eau- et peut entrainer une usure prématurée de ces équipements.Enfin, une pression excessive peut générer des « coups de bélier » sonores et très néfastes pour la plomberie (fuites, déformation de conduits, cassures, usure des joints…).La solution pour parer à tous ces problèmes : l’installation d’un réducteur de pression pour diminuer la pression d’eau à la valeur souhaitée et à la juste valeur nécessaire.*Pour une consommation moyenne de 150 m3/an au prix moyen de 4 € le m3Le réducteur de pression BWT D1 : une nouvelle barrière protectriceConcepteur, fabricant et intégrateur de solutions de traitement d’eau, BWT France est leader dans son domaine et maîtrise toute la chaîne du traitement de l’eau de la maison. En ajoutant un réducteur de pression à sa gamme, BWT propose une nouvelle solution simple et efficace pour une eau de qualité et le confort des utilisateurs.Conçu comme une station de protection, ce réducteur en bronze assure comme fonction principale de réguler la pression entrante (jusqu’à 16 bars) à la valeur souhaitée (conseillée et pré-réglée d’usine à 3 bars). L’utilisation d’un effet Venturi breveté optimise le contrôle de pression et limite les pertes de charge sur l’installation. La graduation visible des deux côtés de la molette facilite le réglage et le contrôle de la valeur de pression sortante.Pour améliorer encore la qualité de l’eau, le BWT D1 est également équipé d’un tamis filtrant 160µm en inox qui retient les impuretés les plus grossières de l’eau (sables, particules, résidus de tartre ou de corrosion…) et protège l’installation. Son bol en plastique transparent permet un contrôle facile de l’état du filtre. En cas d’encrassement il se démonte sans outil.Le + produit : en enregistrant son réducteur de pression BWT D1 sur l’appli mobile BEST WATER HOME du fabricant, l’utilisateur reçoit des notifications pour le remplacement et le nettoyage du tamis filtrant en inox et peut suivre ses économies d’eau en temps réel.Pour en savoir plus sur le réducteur de pression BWT D1 : cliquez iciLe bon moment, les bons arguments pour faire le bon choixDans le cas d’une installation existante, le réducteur de pression est recommandé lors d’un remplacement de chaufferie ou de ballon d’eau chaude sanitaire (ECS). Et généralement, il vient compléter le système de filtration à l’arrivée d’eau générale.Pour une nouvelle installation, il est idéal de s’équiper de la station de protection E1 : une station complète et prête-à-installer qui combine 5 fonctions : filtration à 90µm, réducteur de pression, manomètre de contrôle, clapet anti-retour et vanne de coupure d’eau. La station E1 offre une protection maximale du réseau d’eau contre impuretés et excès de pression, pour un encombrement minimal.En maison individuelle, collective ou appartement, ces deux solutions BWT réduisent considérablement les risques de grippage des équipements et prolongent leur durée de vie. Elles réduisent la consommation d’eau. Enfin, elles offrent aux utilisateurs le confort d’une eau sans Impuretés et composants indésirables.Pour en savoir plus sur la station de filtration BWT E1 : cliquez ici
Il y a 2 ans et 307 jours

Le biofioul, alternative au fioul domestique, est distribué progressivement depuis quelques jours

Avec l’entrée en vigueur depuis le 1er juillet du décret n°2022-8 relatif à la performance environnementale des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire, l’installation de matériels utilisant à titre principal un combustible émettant plus de 300 g CO2eq/kWh PCI tout au long de son cycle de vie n’est plus autorisée.En conséquence, si le fioul traditionnel pourra continuer à être utilisé par plus de 3 millions de résidences principales recourant à cette énergie stockable, les installations neuves fonctionneront désormais avec un biofioul F30, lequel répond à l’exigence du plafond d’émission de 300 g CO2eq/kWh PCI fixé par le décret.Sous réserve de la publication d’un arrêté ministériel autorisant sa mise sur le marché, la distribution du biofioul F30 débutera dès le mois de juillet en Alsace, Auvergne-Rhône-Alpes et Ile-de-France. Les 200 premiers distributeurs qui le proposeront seront identifiés sur le site internet Biofioul.info dès la parution de l’arrêté ministériel. La distribution se poursuivra progressivement pour couvrir l’ensemble du territoire à l’automne 2022.Concrètement, depuis le 1er juillet :L’installation de chaudières neuves utilisant un combustible liquide[iii] reste autorisée à la condition d’utiliser du biofioul F30, dont le niveau des émissions tout au long du cycle de vie est inférieur à 300g CO2eq/kWh PCI. Une quinzaine de références d’équipements sont d’ores et déjà disponibles chez les constructeurs suivants : ATLANTIC – CHAPPÉE – CUENOD – DE DIETRICH – OERTLI – PERGE – WEISHAUPT.Les chaudières actuellement en service et installées suivant des devis signés jusqu’au 30 juin 2022 peuvent continuer à fonctionner avec du fioul domestique traditionnel (limité à 7% d’énergie renouvelable selon les spécifications actuelles).Pour Frédéric Plan, Délégué Général de la FF3C : « L’arrivée du biofioul est une alternative pour accélérer la fin du fioul domestique traditionnel à condition que sa fiscalité le rende attractif. En effet, les chaudières en service peuvent être adaptées à l’usage du biofioul notamment à l’occasion d’un changement de brûleur. C’est au législateur d’en prendre l’initiative. Si le gain de consommation d’une chaudière neuve de haute performance énergétique (de 25 à 30%) permet de gommer son surcoût, ce n’est pas le cas pour les chaudières existantes dont la longévité dépasse les 25 ans. »Le fioul domestique est la 3e énergie de chauffage en France. Il équipe plus de 3,5 millions de logements, dont 3,1 millions de résidences principales, sur un total de 29,8 millions, soit 12% du parc, principalement dans des territoires ruraux et périurbains, que les réseaux de chaleur ou le gaz de ville ne desservent souvent pas (sources Ceren et Ademe, 2017). En France, 25.000 communes ne sont pas raccordées aux réseaux de gaz, ce qui représente, sur l’ensemble du territoire, 13,4 millions de Français, soit 20% de la population (sources GRDF et Insee, 2018).
Il y a 2 ans et 307 jours

Une nouvelle usine de semi-conducteurs sera construite près de Grenoble, un projet à 5,7 milliards d'euros

"C'est le plus grand investissement industriel des dernières décennies hors nucléaire et un grand pas pour notre souveraineté industrielle : c'est 1.000 emplois à la clé", a commenté le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, sur Twitter.Les projets d'investissements industriels, qui seront présentés lundi après-midi à Versailles (6,7 milliards d'euros d'investissements, "plus de 4.000 emplois créés"), tombent à point nommé pour le gouvernement, pressé par l'inflation qui pèse sur le pouvoir d'achat. La future usine de semi-conducteurs bénéficiera d'un "soutien financier important de l'Etat français", ont précisé le groupe franco-italien STMicroelectronics et l'américain GlobalFoundries.Elle s'inscrit dans le cadre du "Chips Act", le programme de l'Union européenne pour retrouver une place aux côtés de l'Asie et de l'Amérique dans la production mondiale de semi-conducteurs. Marquée par la pénurie de ces précieux composants, à la suite de la crise du Covid-19, l'Europe veut remonter sa part à 20% de la production mondiale, contre moins de 10% aujourd'hui.Les semi-conducteurs produits à Crolles, près de Grenoble, serviront notamment des marchés finaux "tels que l'automobile, l'industriel, l'internet des objets et les infrastructures de communication".Les premières productions devraient être lancées à partir de la fin 2023, avec une montée en charge progressive jusqu'à 2025/2026, selon l'Elysée. La production sera pour environ 58% destinée à GlobalFoundries, le reste étant pour STMicroelectronics, ont indiqué les deux entreprises.M. Macron se rendra mardi sur place pour présenter ce projet d'usine, qui sera à terme "le plus important site de production de puces français et l'un des plus importants d'Europe".Ces annonces surviennent dans un climat tendu, après des révélations dimanche soir par le journal Le Monde des liens qui ont uni Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie (2014-2016), et la société Uber. S'appuyant sur différents témoignages et documents, ces "Uber Files" concluent à l'existence d'un "deal" secret, visant à aider la plateforme à consolider ses positions en France, ce qu'ont vivement dénoncé des élus de gauche.AttractivitéPour l'Elysée, la participation record de patrons étrangers à "Choose France" - ils étaient 120 à 130 lors des précédentes éditions - montre un "très fort intérêt des patrons étrangers, suite à la réélection du président".Malgré la perte de la majorité absolue par le gouvernement, "il n'y a pas d'inquiétude des grands patrons" sur la poursuite d'un programme favorable aux investissements industriels en France, assure l'entourage du chef de l'Etat.Les dirigeants de Coca-Cola, Disney, Siemens, Merck Allemagne, des banques américaines Citi, JP Morgan, Morgan Stanley, du conglomérat chinois Fosun ou du groupe australien de services financiers Macquarie se retrouveront sous les ors de Versailles.M. Macron rencontrera aussi les "grands fonds souverains", comme ceux des Emirats, d'Arabie saoudite, du Koweït, du Qatar et de Corée, ainsi que des fonds canadiens.Parmi les autres projets annoncés dans le cadre de "Choose France", le spécialiste des colis express FedEx va créer 1.000 emplois permanents à Roissy (Val-d'Oise). L'espagnol Amadeus (gestion de réservations touristiques) 800 emplois, notamment à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes), le cabinet de conseil Accenture 500 en Bretagne et le vietnamien Vinfast (automobile) 350 à 400 dans des showrooms et ateliers, selon l'Elysée.Le géant britannique du médicament GlaxoSmithKline (GSK) va investir dans des essais cliniques, l'américain Collins Aerospace (avionique, systèmes d'information - groupe Raytheon) dans la recherche-développement et l'allemand Vorwerk se doter d'une deuxième usine Thermomix, en Eure-et-Loir.Le groupe néerlandais de travail temporaire Randstad va recruter par ailleurs 7.000 collaborateurs en CDI intérimaire d'ici la fin 2022. La France s'enorgueillit d'être le pays le plus attractif en Europe pour les investisseurs étrangers par le nombre de projets - 1.222 en 2021 -, leur taille étant en revanche généralement plus petite, selon le baromètre du cabinet EY.Près de 80 projets d'investissements, représentant 12 milliards d'euros et 21.000 emplois, ont été annoncés dans le cadre des sommets "Choose France" depuis 2018 : 25 ont été réalisés, 50 sont en cours et cinq ont été abandonnés ou reportés.
Il y a 2 ans et 308 jours

Paris Plages déplie parasols et transats pour son édition 2022

Jusqu'au 21 août, ils pourront profiter gratuitement des parasols et des transats dépliés le long des berges piétonnisées de la rive droite de la Seine et sur les quais du bassin de La Villette, ainsi que de six "baignades estivales éphémères"."Les sourires sont là, le soleil aussi. Donc venez à Paris Plages, c'est pour vous", a lancé Mme Hidalgo.A deux ans des Jeux olympiques de Paris, Paris Plages 2022 fait la part belle aux activités sportives, notamment nautiques: canoë-kayak, kayak polo, pédo ou stand up paddle, mais aussi pétanque, tai chi, escalade ou gym suédoise.En matière de culture, des expositions, une ludothèque et une "bibliothèque hors les murs" sont également proposées.Le dispositif s'est encore "verdi" cette année grâce à une "végétalisation étoffée des espaces de loisirs et de détente", a souligné la mairie de Paris, avec plus de palmiers et de mûriers.Malgré la septième vague de l'épidémie de Covid qui frappe le pays, la mairie de Paris a promis cette année une édition "sans entrave", c'est-à-dire sans jauge ni restriction.Alors qu'une nouvelle vague de chaleur est attendue la semaine prochaine à Paris, le mouvement social des maître-nageurs et des agents techniques qui affecte les piscines municipales de la capitale ne devrait pas perturber les "bassins éphémères" de Paris-Plage, selon la municipalité."On aura le nombre de maîtres-nageurs nécessaires", a assuré vendredi l'adjoint aux sports Pierre Rabadan.
Il y a 2 ans et 308 jours

Au Pays basque, une réglementation "anti-Airbnb" revue et corrigée

"On va arrondir les angles là où le juge considère qu'on doit les arrondir", résume le président de la communauté d'agglomération Pays basque, Jean-René Etchegaray.Début juin, le tribunal administratif, saisi par un collectif de 50 requérants propriétaires et sociétés de conciergerie, avait relevé un "doute sérieux" quant à la légalité de cette mesure votée le 5 mars.Le règlement a donc été revu et corrigé sur plusieurs points, au regard des observations formulées par les juges des référés. La date d'entrée en vigueur a été repoussée au 1er mars 2023 pour "laisser un délai supplémentaire aux personnes morales pour réorganiser leur activité".La mesure de compensation, qui devait entrer en vigueur le 1er juin avant d'être retoquée, oblige les propriétaires à produire, dans la même ville et avec une surface équivalente, un bien sur le marché locatif à l'année pour compenser un logement transformé en meublé touristique. Elle doit s'appliquer à 24 communes du Pays basque d'une zone dite "tendue".Ce samedi, les règles de compensation ont été précisées, pour y introduire une "meilleure proportionnalité", face à la "rareté voire l'inexistence de locaux éligibles à la compensation", soulignée par les juges.Les propriétaires peuvent acheter des "droits de commercialité" à d'autres, pour récupérer des locaux. "C'était déjà dans le règlement précédent mais seulement dans une annexe", souligne Daniel Olçomendy, vice-président de l'intercommunalité.Le règlement concède également que des locaux de rez-de-chaussée, jusque-là exclus du cadre, puissent être convertis, tant que leur vitrine ne donne pas sur le domaine public.Dans la foulée, l'Union des loueurs des meublés de tourisme (ULMT) annonce ce samedi qu'elle attaquera cette nouvelle délibération en justice. "Ce qui est inacceptable c'est d'être la cible unique d'une incurie de la politique du logement au Pays basque depuis plus de trente ans", commente l'ULMT qui juge la mesure "illusoire"."Les seules conséquences seront le simple retour à la résidence de vacances et des ventes forcées de gens qui ne pourront pas conserver leur bien".Un référé-suspension sera déposé devant le tribunal administratif dans un délai de deux mois, précise Me Victor Steinberg, avocat de l'ULMT et autres requérants, qui évoque également des "modifications juridiques purement cosmétiques"."Nous regrettons l'absence de concertation ainsi que la précipitation avec laquelle ce nouveau texte a été adopté", ajoute l'avocat.Depuis 2016, une augmentation de 130% des locations de meublés de tourisme a été observée, passant de "7.150 annonces actives en 2016 à 16.440 en 2020", relève l'agglomération basque, sur la base de chiffres donnée par l'Agence d'urbanisme Atlantique et Pyrénées (Audap).
Il y a 2 ans et 308 jours

Sobriété énergétique : lancement du groupe de travail « établissements recevant du public et surfaces commerciales »

Récemment, la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le lancement de groupes de travail thématiques sur la sobriété énergétique. Avec un objectif : réduire nos consommations d’énergie de 10% en deux ans pour, à court terme, garantir notre sécurité d’approvisionnement dans le contexte de guerre en Ukraine et, à plus long terme, sortir la France des énergies fossiles d’ici 2050.Après avoir lancé un premier groupe sur « L’Etat exemplaire » puis un deuxième sur « Les entreprises et l’organisation du travail », Agnès Pannier-Runacher a reçu, avec Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, les représentants des établissements recevant du public et des surfaces commerciales.Cette première réunion a permis aux deux ministres de rappeler leur volonté d’une action ambitieuse contre le gaspillage énergétique. Elle a également permis aux experts, dont l’association négaWatt, de partager leurs constats sur les grands enjeux énergétiques dans ce secteur. De leur côté, les entreprises, notamment de la grande distribution, ont fait part des actions déjà en place pour réaliser des économies d’énergie. Tous les acteurs présents ont confirmé leur volonté d’aller plus loin pour atteindre cet objectif de 10% de réduction de consommation d’énergie d’ici deux ans.Tous se sont accordés sur la nécessité de mieux faire connaître et appliquer les règles en vigueur.Tout d’abord, le Dispositif Eco Efficacité Tertiaire de 2019, également appelé « décret tertiaire », impose une réduction des consommations énergétiques progressive pour les bâtiments tertiaires. Les propriétaires ou exploitants publics/privés de plus de 1000 m² de surfaces tertiaires doivent réduire leur consommation d’énergie par paliers d’objectifs ambitieux : -40% en 2030, -50% en 2040 et -60% d’ici 2050. Avec les -10% du groupe de travail, c’est une première marche logique vers cet objectif.De même, l’arrêté du 27 décembre 2018 sur les nuisances lumineuses impose que les éclairages de vitrines de magasins de commerce soient éteints à 1 heure du matin au plus tard ou 1 heure après la cessation de l'activité. La loi Climat-Résilience, adoptée l’année dernière à l’Assemblée nationale, permet quant à elle, aux maires et présidents d’intercommunalités d’encadrer les publicités et enseignes lumineuses situées à l’intérieur des vitrines. Il revient donc de faire respecter les règles aux acteurs et que les élus locaux, en bonne intelligence avec les entreprises, se saisissent de leurs prérogatives.Les participants ont également échangé sur les bonnes pratiques pouvant être généralisées.C’est le cas, par exemple dans les grandes surfaces commerciales, des dispositifs de récupération de chaleur sur groupes froids pour produire de l’eau chaude sanitaire, ou encore des dispositifs pour éviter les pertes énergétiques liés aux meubles réfrigérés.Enfin, la réunion a permis de définir les thématiques prioritaires pour le secteur. Parmi elles :La gestion des bâtiments, avec des dispositifs d’automatisation et de contrôle de présence, permettant de mieux piloter et d’optimiser la consommation énergétique des bâtiments selon l’usage qu’il en est fait ; Le travail sur des mobilités plus sobres, qu’il s’agisse de celle des employés ou des transporteurs de marchandises.Le groupe « Etablissements recevant du public et grandes surfaces commerciales » poursuivra le travail engagé ce matin durant tout l’été, aux côtés des experts et énergéticiens, pour mettre au point une feuille de route de mesures simples et opérationnelles, tenant compte des contraintes et des spécificités de chacun des acteurs.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Avec ce groupe de travail, nous donnons le coup d’envoi de la mobilisation des établissements recevant du public et des grandes surfaces commerciales pour réduire leur consommation d’énergie. Cela passera nécessairement par un rappel des lois et règles en vigueur : climatiser en-deçà de 26 degrés ou laisser des locaux éclairés en pleine nuit n’est plus acceptable quand on demande à chacune et chacun des Français de réduire sa consommation d’énergie. Au-delà, le groupe de travail réfléchira à des mesures à prendre sur le chauffage des bâtiments par exemple, ou les déplacements des transporteurs de marchandises, pour diminuer durablement le recours au gaz, à l’électricité et au carburant. »Pour Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : « Les grandes surfaces commerciales sont la locomotive de tous les commerces de France, et plus généralement de tout le secteur tertiaire : elles ont à ce titre un devoir mais surtout un pouvoir d’exemplarité. Nous voulons travailler avec elles à déterminer les moyens concrets qu’elles mettent déjà en œuvre chacune à leur échelle et qu’elles gagneront à partager ensemble pour réduire encore plus largement leur consommation d’énergie. »
Il y a 2 ans et 308 jours

Signature d'un nouveau décret pour le bilan des émissions de gaz à effet de serre

Cette évolution conduira les organisations à avoir une vision plus complète de leur empreinte climatique, afin de mieux cibler les gisements les plus efficaces de réduction d’émissions et de prioriser les actions à entreprendre.La généralisation et la consolidation d'une véritable comptabilité du carbone par les organisations (entreprises, administrations publiques, collectivités, etc.) est une étape importante en vue de l’atteinte de nos objectifs climatiques. En France, le dispositif des bilans d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES) s’inscrit pleinement dans cette optique et prévoit que les organisations réalisent et publient régulièrement un bilan sur une plateforme publique.Jusqu’à ce jour, seules les émissions directes et les émissions indirectes associées à l’énergie consommée (« scopes 1 et 2 ») devaient obligatoirement être prises en compte dans les BEGES, ce qui n’était pas toujours représentatif de l’impact réel des organisations sur le climat. Un décret signé par la ministre de la Transition énergétique le 1er juillet rend obligatoire la comptabilisation et la déclaration de l’ensemble des émissions indirectes significatives, incluant ainsi les émissions dites du « scope 3 ». Cela intègre par exemple les émissions associées à l’utilisation des produits vendus par une entreprise, ou les déplacements domicile-travail des salariés. Cette évolution de la réglementation conduira les organisations à avoir une vision complète de leur empreinte climatique. Elle fait écho à une proposition de la Convention citoyenne pour le climat et est cohérente avec les dernières versions des normes internationales en la matière.Le décret apporte également une simplification pour les entreprises en facilitant la publication des BEGES consolidés pour les groupes d’entreprises, afin de mieux prendre en compte la réalité opérationnelle de la réalisation de leurs bilans.Enfin, le décret intègre les évolutions apportées par la loi relative à l’énergie et au climat de 2019 concernant le dispositif des BEGES, notamment en ce qui concerne le plan de transition qui doit être plus précis et détaillé, et le montant de la sanction revu à la hausse.Il est plus que jamais nécessaire que les organisations mesurent leur impact climatique et agissent concrètement pour le réduire, tout en communiquant de façon transparente sur leurs actions.Le dispositif des BEGESLe dispositif des bilans d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES), encadré par l’article L. 229-25 du code de l’environnement, prévoit la réalisation d’un bilan d’émissions et d’un plan d’action volontaire visant à les réduire tous les trois ou quatre ans pour :Les personnes morales de droit privé de plus de 500 salariés - L’État, les régions, les départements, et les EPCI de plus de 50 000 habitantsLes autres personnes morales de droit public employant plus de 250 personnes (hôpitaux, etc.) L’ensemble des bilans sont publiés sur une plateforme publique administrée par l’ADEME.Un guide et plusieurs ressources méthodologiques sont mis à disposition des acteurs sur cette plateforme.
Il y a 2 ans et 308 jours

La pénurie de main d'œuvre, deuxième urgence après le pouvoir d'achat

"Il n'y a rien de plus révoltant ou rien de plus +schadockien+, choisissez le mot qui convient, que d'avoir encore autant de chômage, parce qu'on n'est pas au plein emploi, et autant d'entreprises qui cherchent des salariés", a affirmé le ministre aux Rencontres économiques qui se tiennent dans la cité provençale."Donc il faut traiter à la rentrée ce problème en priorité absolue. La pénurie de main d’œuvre est le problème urgent à traiter dans les semaines qui viennent", a martelé Bruno Le Maire.Il a estimé que "c'est la deuxième urgence" pour le gouvernement. "Elle vient juste après le pouvoir d'achat", sujet sur lequel un projet de loi a été présenté la semaine dernière en conseil des ministres.Une réforme durcissant les conditions d'accès et de maintien des prestations de l'assurance chômage est entrée en vigueur à l'automne dernier mais le décret qui l'a réformée n'est valable que jusqu'au 31 octobre. Ce décret plafonne le nombre de jours non travaillés pris en compte dans le calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation chômage, afin que les demandeurs d'emploi alternant périodes de travail et d'inactivité soient moins pénalisés.Le ministre de l'Économie a par ailleurs fait un geste d'ouverture en direction des députés LR dont il pourrait avoir besoin pour l'adoption du projet sur le pouvoir d'achat, la majorité du camp présidentiel n'étant que relative à l'Assemblée."Nous allons revaloriser la prime d'activité, nous allons défiscaliser les heures supplémentaires et je dis à tous les amis de la droite que nous pouvons nous retrouver sur la valorisation du travail, sur la défiscalisation des heures supplémentaires, sur la possibilité de mieux cumuler emploi et retraites: je leur tends la main", a encore affirmé Bruno Le Maire.
Il y a 2 ans et 308 jours

Tensions dans le BTP : fournisseurs et clients s'engagent à davantage de "solidarité"

Cette "déclaration de solidarité", présentée lundi à Bercy en présence de la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire, est le résultat du travail du comité de crise du bâtiment et des travaux publics créé mi-juin 2021, rappellent le ministère de l'Économie et le médiateur des entreprises dans un communiqué.Le comité de crise, présidé par le médiateur des entreprises Pierre Pelouzet, avait d'abord été chargé de régler dans l'urgence les différends entre entreprises du BTP plutôt que de recourir à la voie juridique.Ce secteur, comme d'autres, souffre des difficultés d'approvisionnement en matières premières comme le bois et l'acier, liées à la vigueur de la reprise économique post-pandémie de Covid-19, qui ont fait gonfler les prix et créent des tensions entre fournisseurs et clients.Les bonnes pratiques listées dans cette déclaration "visent à limiter l'impact de ce contexte exceptionnel pour préserver l'activité et l'emploi, avec une évaluation régulière de leur mise en oeuvre", selon le texte élaboré avec une dizaine d'organisations, comme l'Association française des industries des produits de construction (AIMCC), France Bois Industries Entreprises (FBIE), la Fédération Française du Bâtiment (FFB), la Fédération Nationale des Travaux Public (FNTP) ou encore la Fédération des Distributeurs de Matériaux de Construction (FDMC).Parmi ces bonnes pratiques figurent en particulier l'engagement de diffuser "une information précise, fiable en temps réel ou temps court, sur les perspectives d'approvisionnement en matières premières et matériaux" et de "justifier les hausses de coûts" à ses clients, jusqu'au consommateur final. Autres attitudes recommandées : éviter les augmentations de prix "sans délai de prévenance raisonnable", avoir une "allocation équitable des ressources aux entreprises, quelle que soit leur taille", "l'insertion d'une clause de rencontre et/ou de réexamen en cas de circonstances imprévues", ou encore permettre de prolonger ou de suspendre les délais d'exécution des marchés sans sanctions "dès lors que les difficultés d'approvisionnement ne permettent pas de les respecter".Les professionnels participants sont désormais incités à déployer ces bonnes pratiques "au plus près des acteurs de terrain" et se sont engagés à se réunir "au moins tous les trois mois" pour faire le point sur le suivi de leur mise en œuvre.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « La signature de cette déclaration de filière pose la première pierre indispensable au lancement sans délais des Assises du BTP, annoncées il y quelques semaines par Bruno Le Maire. Elles doivent permettre de déboucher sur un net renforcement de la solidarité de filière au service de nos clients et de l'emploi en France, avec un accompagnement de l’État. »La CAPEB dénonce un résultat "pas à la hauteur" et refuse de signer la déclarationLa CAPEB salue le travail réalisé par la médiation des entreprises pour tenter de mettre en place une solidarité économique de filière qui est plus que nécessaire dans cette période troublée tant par la pandémie qui ne cesse pas que par la guerre en Ukraine. Pour autant, force est de constater que le résultat n’est pas à la hauteur des espérances de la CAPEB. En particulier, aucun engagement ne figure dans la déclaration commune concernant un éventuel délai de prévenance pour avertir en amont les entreprises des futures hausses de prix. Or, il s’agit d’un aspect primordial pour les entreprises du bâtiment pour qu’elles puissent élaborer leurs devis de manière plus sereine et éviter qu’elles ne supportent, à elles seules, les augmentations de prix des matériaux et équipements en rognant leurs marges. Dans ces conditions, la CAPEB considère que cette déclaration commune ne répond pas à l’objectif initial d’une mise en place d’une solidarité économique de la filière. C’est évidemment regrettable car comment préserver le niveau d’activité du secteur du bâtiment si les efforts ne sont pas partagés ? Et ce d’autant plus que la CAPEB a conclu, en avril 2022, avec certains de ses partenaires, une déclaration commune dans laquelle les signataires (distributeurs et industriels) se sont engagés à un délai de prévenance d’un mois.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Nous sommes déçus même si la médiation des entreprises a fait un travail remarquable pour élaborer cette déclaration commune, d’une part, et pour raccourcir fortement les délais de publication des index BT, d’autre part. Nous regrettons que, dans un moment difficile, la filière du bâtiment n’ait pas pu être en capacité de faire preuve de solidarité. Rappelons que nous sommes dans un contexte économique, où nous craignons, de plus en plus, une baisse importante de l’activité dans le bâtiment à la fin du second semestre 2022. Nous espérons, en conséquence, que nous puissions encore obtenir des avancées sur les engagements des différents acteurs de la filière, à l’occasion des Assises du BTP dont les travaux commencent aujourd’hui. »
Il y a 2 ans et 308 jours

JO-2024 : touchée mais pas coulée, la piscine d'entraînement d'Aubervilliers validée par la justice

"Le projet sur lequel la Cour s'est prononcée avait très nettement évolué par rapport au projet initial", a estimé la cour administrative d'appel de Paris dans un communiqué."Deux permis modificatifs sont intervenus, qui ont profondément modifié le projet d'origine en supprimant d'abord le restaurant initialement prévu, puis les équipements qui devaient empiéter sur le périmètre des jardins ouvriers", a-t-elle justifié.Pour obtenir ce feu vert, la ville d'Aubervilliers, sommée de revoir sa copie, a présenté au juge une nouvelle version du projet, délesté de certains équipements annexes.Elle a pour cela exclu l'objet central des crispations: la construction d'un "solarium", sorte de terrasse minérale grignotant 4.000 m2 de parcelles vivrières sur les 2,5 hectares (25.000 m2) des Jardins des Vertus.Les opposants voyaient dans cet équipement un symbole de la "bétonisation" qui asphyxie davantage les villes, à rebours selon eux de l'urgence écologique.Les travaux auraient causé "des conséquences difficilement réversibles" dans ce "noyau primaire de biodiversité", avait estimé le juge des référés en mars, sommant la ville d'arrêter cette partie du chantier.Les jardins concernés avaient déjà été détruits par les tractopelles."Le projet a été abandonné. Le solarium ne se fera pas", a affirmé jeudi la Ville d'Aubervilliers à l'AFP.Des engins de chantiers sont toujours présents sur site, a constaté l'AFP."Conformément à la décision du juge, il y a eu une remise en état pour éviter l'effondrement" du secteur, impliquant le comblement de fontis, des effondrements du sol en surface, a expliqué la Ville.Il reviendra à Grand Paris Aménagement, propriétaire du lieu, de décider de l'utilisation de ce terrain, accolé à d'autres parcelles de verdure demeurées intactes, a-t-elle ajouté."Cette décision est une victoire car elle prend acte du fait que les jardins sont sanctuarisés, le permis ne touche plus à ces espaces verts", a réagi auprès de l'AFP Ziad Maalouf, un des jardiniers à l'origine des recours, aux côtés de deux associations de défense de l'environnement."J'appelle Grand Paris Aménagement à pendre acte de cette décision et à reconstituer ces jardins détruits", a-t-il ajouté.Calendrier serréAprès deux interruptions par la justice, le chantier va donc pouvoir reprendre sur la partie autorisée."Deux grues se sont installées courant juin pour préparer la reprise des travaux", a d'ailleurs dévoilé la Ville. Le terrassement est "en cours d'achèvement" et le gros-oeuvre doit démarrer "d'ici fin juillet".La livraison de l'équipement est prévue en "avril 2024", juste à temps pour les Jeux (26 juillet-11 août).La tenue du calendrier est d'autant plus cruciale que le comité d'organisation de Paris-2024, sollicité à maintes reprises sur ce projet, a indiqué qu'il trouverait un autre site pour l'entraînement des nageurs si la piscine d'Aubervilliers ne voyait pas le jour dans les temps.Aubervilliers, qui rêve d'un bassin olympique depuis longtemps, bénéficie d'une enveloppe de 10 millions d'euros de la Solideo, la société chargée des ouvrages olympiques.Soit environ un tiers du budget total de la piscine, réévalué à 32 millions d'euros, la nouvelle version sans solarium faisant baisser la facture d'un million d'euros, a indiqué la Ville.A deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la Seine-Saint-Denis tente d'engranger le maximum d'infrastructures pérennes qu'elle veut constituer en "héritage".La carte des sites a encore bougé fin juin, puisque les épreuves de tir quittent le département, qui accueillera en échange les phases de qualifications du tournoi de boxe.
Il y a 2 ans et 308 jours

Griffon Kolmat® Easyfit Gaz certifié NF Rac-Gaz pour l’étanchéité des raccords filetés des installations de gaz

Depuis l’arrêté du 23 février 2018, entré définitivement en vigueur le 12 janvier 2020, les règles de sécurité pour les raccords de ces installations ont changé. Il est désormais interdit d’utiliser de la filasse, des rubans, des fils d’étanchéité ainsi que de la brasure tendre pour étanchéifier des raccords filetés de conduites de gaz. Pour remplacer ces produits, Griffon, le spécialiste des systèmes d’assemblage, de collage, d’étanchéité et de protection dédiés aux professionnels, lance KOLMAT® EASYFIT GAZ. Certifiée NF RAC-GAZ*, cette résine anaérobie efficace, ultra-résistante et sûre offre une étanchéité parfaite et immédiate à basse pression des canalisations transportant du gaz ou des hydrocarbures, pour le chauffage central et les installations industrielles.*certificat NF RAC-GAZ N°RAC004-00Nouveau KOLMAT® EASYFIT GAZ GRIFFONÉtanchéité et blocage parfaitement sûrs des raccords filetés métalliques pour les installations de gazSeules les solutions certifiées NF RAC-GAZ sont désormais autorisées pour l’étanchéité des installations de gaz combustibles. Soucieux d’apporter aux artisans et aux plombiers-chauffagistes des produits de qualité professionnelle dans le plus grand respect des réglementations en vigueur, Griffon lance KOLMAT® EASYFIT GAZ. Cette résine anaérobie assure l’étanchéité des raccords filetés métalliques des canalisations transportant du gaz, de l’eau, des acides et bases diluées, solvants et hydrocarbures. Certifiée NF RAC–GAZ par CERTIGAZ, elle offre une excellente résistance chimique, thermique et aux vibrations.Efficace sur l’acier, le laiton et l’inox, KOLMAT® EASYFIT GAZ apporte une étanchéité immédiate à basse pression et sécurise les raccords des installations de conduite de gaz, de chauffage central ou des installations de conduites industrielles.Incontournable dans les boîtes à outils de tous les professionnels, KOLMAT® EASYFIT GAZ Griffon est simple d’application grâce à son format pratique avec embout applicateur.KOLMAT® EASYFIT GAZFlacon de 50 mlTarif : 19,69 euros HTPoints de vente : distribution professionnelle uniquement
Il y a 2 ans et 308 jours

JO-2024 : top départ pour la construction de la marina olympique à Marseille

C'était un geste symbolique, réalisé devant cinq anneaux olympiques provisoires et face à la rade: jeudi, les élus locaux, accompagnés du comité d'organisation de Paris 2024, ont posé la première pierre de la construction de ce nouvel équipement nautique dont les travaux devront avoir "fortement avancé" d'ici à un an, une épreuve test ayant lieu en juillet 2023.7.000 mètres carrés de construction, 17.000 m2 de réorganisation d'espaces extérieurs, réaménagement du plan d'eau: le stade nautique du Roucas-Blanc sera métamorphosé afin d'être en capacité, dans 24 mois, d'accueillir plus de 380 athlètes à Marseille.Tony Estanguet s'est dit "serein" de l'avancée des travaux et de l'organisation locale de ces jeux. "Des hôtels et un périmètre ont déjà été définis" pour héberger les sportifs, a-t-il notamment souligné devant de nombreux élus, dont le président de la région Paca Renaud Muselier et la présidente du département des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence Martine Vassal.Jusque-là, le plan d'eau était déjà utilisé par plusieurs dizaines d'athlètes de l'équipe de France de voile, mais aussi des kayakistes. "Repensée, durable", la future marina aura vocation à offrir à Marseille un centre nautique "préservant (la) biodiversité", a souligné le maire de Marseille Benoît Payan.Marseille tient à l'"héritage" des jeux et à la pérennisation de ces nouvelles infrastructures qui doivent permettre à "tous les Marseillais" de s'initier à la voile et de "retrouver ce qui leur appartient, la mer", a ajouté M. Payan.Marseille avait été choisie en 2015 par le comité d'organisation des Jeux de Paris 2024, parmi six villes candidates. "C'était une sacrée décision et toute l'équipe de Paris 2024 en est fière", a répété M. Estanguet.
Il y a 2 ans et 308 jours

Le fabricant de nacelles Haulotte souscrit un PGE de 96 millions d'Euros

L'ETI dirigée par Alexandre Saubot, président de France Industrie, indique dans un communiqué que "ce financement permet de sécuriser la trésorerie du groupe pour faire face à un contexte opérationnel qui demeure compliqué, tout en conservant la faculté de saisir les opportunités actuelles et à venir d'un marché dynamique".Le groupe coté sur Euronext Paris indique être "confronté depuis plusieurs mois à des difficultés d'approvisionnement de composants, notamment électroniques, et des perturbations fortes des chaines logistiques, conséquences de la crise sanitaire et du conflit ukrainien".Haulotte annonce avoir "sollicité l'ensemble des prêteurs de son crédit syndiqué ainsi que Bpifrance pour l'obtention, le 28 juin dernier, du prêt qui sera garanti à hauteur de 90% par l'État français, avec une maturité d'un an, et une option d'extension jusqu'à cinq années additionnelles", soit juin 2028.Le numéro un européen de la nacelle élévatrice a réalisé en 2021 un chiffre d'affaires de 495,8 millions d'euros, en croissance de 13%, avec un résultat net consolidé redevenu positif de 8,1 millions.La prévision de croissance du groupe, qui a mis en service au printemps sa nouvelle usine chinoise pour servir la zone Asie-Pacifique où la demande est soutenue, est de l'ordre de 20% sur l'année 2022.
Il y a 2 ans et 310 jours

A Cuba, la peur de mourir dans l'effondrement de son logement

Elisa et Lesyanis, sa fille de 12 ans, vivent dans un immeuble de la vieille ville. Il fait partie des 700 immeubles de la capitale cubaine recensés comme étant dans un état critique. Selon des chiffres officiels, 37% des 3,9 millions de logements du pays étaient fin 2020 en mauvais ou en très mauvais état."J'ai déjà perdu un enfant" de maladie, "je ne veux pas perdre ma fille", raconte à l'AFP Elisa, qui habite à "Résidence Cuba", un immeuble de 1940 situé dans le quartier de "Habana Vieja".L'immeuble de six étages, propriété de l'Etat, comme la majorité des édifices sur l'île communiste, compte 114 chambrettes et abrite 92 familles qui n'ont pas à payer de loyer.Selon les habitants du quartier, le bâtiment fut jadis un hôtel élégant. Aujourd'hui, les planchers s'effondrent, les plafonds et les coursives montrent leur squelette métallique rouillé, des fissures et des fuites sont visibles partout sur les murs.Les enfants "ne peuvent même pas jouer, parce qu'ici, de temps en temps, un morceau (du bâtiment) se détache", se désole Elisa Bacyan, les larmes aux yeux. Des immeubles s'effondrent régulièrement dans certains quartiers de La Havane. En 2020, la chute d'un balcon d'un immeuble de la vielle ville a provoqué la mort de trois fillettes, suscitant une vive émotion dans le pays.D'autres édifices continuent de résister malgré leur état déplorable. Une "esthétique miraculeuse", ironise auprès de l'AFP un expert en bâtiment ayant requis l'anonymat."Résidence Cuba" a des "défauts structurels du sol au plafond" et "il n'est pas recommandé que des gens y vivent", souligne ce spécialiste qui prédit que "des effondrements partiels vont continuer à s'y produire".Dans cet immeuble comme dans de nombreux autres, la construction de mezzanines, de salles de bains et de citernes augmentent considérablement le poids reposant sur les bâtiments.Toute habilléeLes écroulements sont aussi plus nombreux pendant la saison des ouragans de juin à novembre. Les premières pluies de juin ont provoqué 146 effondrements partiels d'immeubles et deux en totalité dans la capitale, provoquant la mort d'un sexagénaire, selon les médias officiels.Cary Suarez, 57 ans, est arrivée à "Résidence Cuba" en 1997 après que l'immeuble où elle vivait s'est écroulé. Elle amenait ses enfants à l'école mais sa mère est morte dans la catastrophe."Vivre tout ça et être sur le point de revivre un nouvel (effondrement) c'est très difficile", se désole-t-elle."Nous avons épuisé toutes les voies possibles et nous n'avons pas de réponse", explique à l'AFP Francisca Peña, 54 ans, chargée de contacter les autorités au nom des habitants. Elle reconnaît que la "crise économique que traverse le pays rend tout plus difficile".La quinquagénaire raconte qu'elle dort toute habillée au cas où elle devrait "sortir en courant" du bâtiment et qu'il est arrivé plusieurs fois que tous les locataires se précipitent dehors après avoir entendu un "bruit" suspect."J'ai des cernes sous les yeux, je ne dors pas, je vis dans l'attente qu'un pan (de l'immeuble) se détache", raconte Luvia Diaz, une assistante sociale de 50 ans qui vit entassée au dernier étage avec son compagnon, ses trois filles et un petit-fils.Les fortes pluies de début juin ont provoqué l'effondrement partiel du plafond de sa chambre, tombé sur un lit. "Si ma fille avait été en train de dormir, il y aurait eu une tragédie".Tous les habitants partagent leurs peurs mais l'histoire de "Pumpa", 31 ans, qui a refusé de révéler son identité, est la plus terrible.A deux ans, assise dans le couloir du premier étage, elle a reçu un bout de plafond sur la tête et a dû subir une opération de reconstruction crânienne."J'ai peur de vivre ici (...) parce que la deuxième fois, je ne survivrai pas", dit-elle, en nettoyant son logement.
Il y a 2 ans et 311 jours

Près d'Amsterdam, un quartier pionnier "rend la terre aux gens"

Chacun construit à son rythme et selon ses envies à Oosterwold, un espace vert de 43 kilomètres carrés près d'Amsterdam. A condition de respecter certaines règles, comme dédier au moins la moitié de son terrain à l'agriculture urbaine."On peut tout construire nous-même et tout décider", explique Barbara van Schaick, 45 ans, au milieu de sa parcelle où pommes de terres, oignons et arbres fruitiers poussent à proximité de sa maison toujours en construction."C'est très agréable", "surtout combiné avec la promotion de l'agriculture urbaine", ajoute-t-elle auprès de l'AFP. Cette bio-informaticienne passionnée de jardinage a quitté la capitale néerlandaise pour se lancer dans "l'expérience Oosterwold" il y a près de deux ans.Le terrain, situé sur des "polders", ces zones gagnées sur la mer, était longtemps dédié à l'agriculture biologique, avant que la terre ne soit "rendue aux gens" en 2016 pour cette initiative imaginée par la firme MVRDV et un politicien néerlandais."Image romantique"Leur parcelle achetée, les résidents ont quartier libre pour construire logement et infrastructures, sous certaines conditions.Les habitations doivent être bien isolées et les habitants doivent privilégier les énergies renouvelables et pompes à chaleur. La moitié du terrain doit être consacré à l'agriculture urbaine et il doit y avoir des espaces de vie et de circulation publiques.Oosterwold est "unique", affirment fièrement ses habitants, même si tout n'est pas si simple, concèdent-ils.Devant une élégante bâtisse qui semble se fondre dans son vaste terrain vert, construite à l'aide d'un architecte et d'un entrepreneur, Nadine Alsaz, 55 ans, dit vivre dans un "paradis".Arrivée à Oosterwold en 2017, elle souligne que l'initiative permet aussi des échanges fondamentalement différents de ceux en ville, "où on se connait à peine".Les gens ont toutefois souvent une "image romantique" du projet, et peuvent sous-estimer la flexibilité nécessaire à sa mise en oeuvre, explique-t-elle.La construction des routes, qui se définit entre associations d'habitants, fait par exemple l'objet de discussions houleuses, que ce soit sur les matériaux à utiliser, la façon de procéder et ou la division des coûts."On aurait pu croire que construire une route serait plus facile", explique Barbara, alors que le chemin de terre cahoteux menant à sa parcelle attend toujours que les voisins se mettent d'accord.La construction coûte "beaucoup d'énergie", explique-t-elle, surtout pour ceux qui, comme elle, construisent tout de A à Z. Certaines parcelles sont abandonnées et laissées en friche.Et pour ceux qui n'ont pas d'expérience dans le domaine, l'agriculture urbaine est "un défi", ajoute Jeroen Dobber, 39 ans, qui a surtout choisi Oosterwold pour s'éloigner des contraintes dans les villes traditionnelles."Bonne pour le monde"De nombreux terrains proposés par l'initiative ont été achetés par des développeurs de projets immobiliers, et leurs locataires ne sont pas toujours aussi conscients de ce qui est attendu d'eux, observe-t-on.Certains déplorent également l'absence de services publics et d'école à proximité, mais selon M. Dobber, "ça va venir".Les habitants sont de tout âge, et de différentes opinions politiques, selon M. Dobber, mais la plupart ont un niveau d'études élevé, note-t-il.Et si des logements sociaux sont également en construction, l'augmentation des prix de la terre ne favorise pas la diversité.L'endroit est très populaire. Une deuxième phase du projet doit commencer en 2025 et tirera des leçons des premières années de l'expérience, en rendant par exemple la charge de l'évacuation des eaux et la construction de certaines routes à la municipalité d'Almere, à proximité.Oosterwold comptera 15.000 lots, dont un dixième a déjà été vendu, mais ne grandira pas plus que ça, garantit Nadine. Elle espère néanmoins que l'initiative, "bonne pour le monde", sera imitée ailleurs.
Il y a 2 ans et 311 jours

Paris veut rénover 40.000 logements privés par an d'ici 2030

De 2.000 par an au début de l'actuelle mandature de la maire PS Anne Hidalgo, à 6.000 en 2026 puis 40.000 à l'horizon 2030 : la mairie de Paris entend "accélérer très fortement, car il y a urgence pour le climat", a affirmé l'adjoint (PCF) à la transition écologique du bâti, Jacques Baudrier.Le deuxième Plan Climat parisien voté en 2018 vise à faire de la capitale une ville neutre en carbone en 2050. Pour cela, "il faudrait que nous rénovions 40.000 logements par an, et nous avons pour objectif d'y arriver à l'horizon 2030", a soutenu l'élu communiste, qui porte le plan "Éco-Rénovons 2" avec l'adjoint (EELV) à la transition écologique, Dan Lert.Élaboré en partenariat avec l'Agence nationale de l'habitat (Anah), ce programme d'aide aux travaux sur quatre ans se donne pour premier objectif "la multiplication par trois en rythme annuel" du nombre de logements privés rénovés, a souligné M. Baudrier qui met en avant "l'effort majeur" de la Ville avec 59 millions d'euros de budget.Il servira à "financer les copropriétés avec des aides plus importantes en faveur des propriétaires les plus modestes, ceci afin de garantir la soutenabilité financière des projets pour les plus fragiles", avance la ville dans le projet de délibération.La mairie estime que ces investissements pourraient générer "près de 320 millions de travaux dans les copropriétés parisiennes, 180 gigawattheures par an d'économie d'énergie et 33.000 tonnes équivalent CO2 par an de réduction d'émission de gaz à effet de serre".Le gain énergétique moyen de ces rénovations énergétiques est de 34%, a souligné l'élue écologiste Fatoumata Koné.Paris compte environ un million de logements privés et 47.000 copropriétés, pour 250.000 logements sociaux, a indiqué M. Baudrier.
Il y a 2 ans et 311 jours

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) s'inquiète du monopole de l'Asie sur la fabrication des panneaux photovoltaïques

Le rôle de la Chine aura été essentiel pour l'essor du solaire dans le monde, en faisant chuter le coût des panneaux de 80% en dix ans, et ce grâce à une politique industrielle très volontariste, souligne l'Agence dans un rapport inédit sur les chaînes d'approvisionnement du photovoltaïque."Mais l'importance de cette concentration crée des défis" et "de la vulnérabilité", a souligné le directeur de l'agence, Fatih Birol, devant la presse.Alors que ces dix dernières années les usines quittaient le Japon et les Etats-Unis, et que l'UE renonçait, la Chine a pris le relais, dans l'investissement comme dans l'innovation, au point de représenter aujourd'hui plus de 80% de part de marché.Et pour des éléments-clé tels que le polysilicium, cette part devrait passer à 95% au vu des projets d'usines connus, selon le rapport.Outre la Chine, l'Asie du Sud-est (Vietnam, Malaisie) est aussi un producteur important.Ainsi ces cinq dernières années, l'UE a importé 84% de ses modules photovoltaïques, les Etats-Unis 77%, l'Inde 75%."Un tel niveau de concentration sur n'importe quelle chaîne d'approvisionnement représenterait une vulnérabilité importante, et le solaire photovoltaïque n'échappe pas à la règle," dit M. Birol, pour qui "le mot magique, c'est +diversification+", source de sécurité d'approvisionnement comme d'emplois."Il peut se passer n'importe quoi, un feu, une catastrophe naturelle... c'est alors un problème," dit l'économiste.Pour l'AIE, le constat vaut aussi pour la Chine elle-même, où la province du Xinjiang concentre 40% de la fabrication mondiale de polysilicium.Pour atteindre la neutralité carbone en milieu de siècle, le monde devra installer chaque année d'ici 2030 quatre fois plus de capacités solaires qu'aujourd'hui, soit deux fois plus d'usines, selon l'AIE. Ce qui générerait dans les 10 ans un demi-million d'emplois durables.Mais cela ne viendra "pas tout seul", prévient l'agence: il faudra une volonté et une créativité -- fiscale ou autre -- des Etats pour soutenir le secteur face à l'Asie, compétitive en terme de coûts du travail ou de l'énergie.L'AIE observe d'ailleurs que nombre de pays et d'acteurs s'intéressent de nouveau à ce sujet, après une année 2021 marquée par une hausse générale des prix et des difficultés d'approvisionnement qui ont renchéri les prix des panneaux d'environ 20% l'an dernier.
Il y a 2 ans et 311 jours

L'objectif "zéro artificialisation nette" des sols face à toujours plus d'oppositions

Au début de l'été, deux coups ont successivement été portés à ce principe, qui vise à diminuer le rythme de grignotage des espaces naturels par la ville pour arriver à zéro en 2050.Le premier par l'Association des maires de France (AMF), qui a annoncé saisir le Conseil d'Etat contre deux des trois décrets d'application du ZAN.Le second par des sénateurs, qui ont étrillé dans un rapport son application par le gouvernement, assurant que "le modèle économique du ZAN reste à définir".L'artificialisation dégrade la biodiversité, augmente les risques d'inondations et contribue au réchauffement climatique en libérant du CO2 stocké dans les sols.En dix ans, son rythme a diminué de près d'un tiers, passant de 31.589 hectares en 2009-2010 à 22.553 en 2018-2019, selon l'Observatoire de l'artificialisation des sols.Mais il reste trop important: selon les objectifs fixés par la loi Climat et Résilience de 2021, il va encore devoir être réduit de moitié tous les dix ans pour atteindre zéro net en 2050.Ce qui braque, de longue date, des professionnels de la construction, sceptiques sur cette mesure qui menace des pans entiers de leur activité."Contre-productif"Pour la Fédération française du bâtiment (FFB), le ZAN risque "d'accentuer la pénurie foncière" et de renchérir encore les prix de l'immobilier. "Ça va avoir un double effet négatif, sur le prix et sur la qualité de vie", estime aussi François Rieussec, président de l'Union nationale des aménageurs.La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), qui tient à Strasbourg son congrès annuel où le sujet de la "sobriété foncière" a traversé les débats, n'y est pas opposée par principe, mais souligne que la première urgence est de produire des logements.Et désormais, ce sont des élus, majoritairement de droite, qui mènent la fronde."Le gouvernement n'a pas du tout prévu la suite de l'histoire. Il est allé très vite sur ce sujet (...) mais il n'a pas prévu son financement", soutient le sénateur (LR) du Vaucluse Jean-Baptiste Blanc, rapporteur spécial d'un texte sur le ZAN.Il y préconise, entre autres, d'établir un "fonds ZAN" pour financer les efforts des collectivités ou d'orienter les aides budgétaires et fiscales vers la sobriété foncière.Il craint également que cela n'accentue les déséquilibres territoriaux, entre les métropoles qui auraient les capacités d'élaborer des solutions innovantes et les petites collectivités, plus démunies.Du côté des maires, l'AMF a fustigé dans un communiqué "une approche de recentralisation rigide" et des décrets d'application qui "accentuent les fractures territoriales en opposant les projets entre eux, et sont contre-productifs car leur application arithmétique et indifférenciée va à rebours des aménagements vertueux en matière de lutte contre le changement climatique, mais aussi des aménagements indispensables à l'ambition de réindustrialisation du pays".Friches"Comment fait une commune qui a travaillé ces dix dernières années sur ses friches ?", s'interroge également Constance de Pélichy, maire (LR) de la Ferté Saint-Aubin (Loiret), qui réclame que l'Etat prenne en compte les efforts passés des communes en matière de sobriété foncière.Pourquoi cette opposition ?"C'est normal, parce que le logiciel qu'on donne aux élus depuis longtemps, c'est la construction sur le vide", réagit auprès de l'AFP Christine Leconte, présidente du Conseil national de l'ordre des architectes."Là où l'Etat doit avancer avec les territoires, c'est en leur permettant de voir leur potentiel, qui aujourd'hui n'est pas les terres agricoles mais les friches, les petites parcelles, les dents creuses, les bâtiments en ruine", ajoute-t-elle."La principale hypothèse, c'est qu'un certain nombre d'élus n'avaient pas été sensibilisés au problème, et n'ont pas vu cette mesure arriver", juge Vincent Le Rouzic, urbaniste et directeur adjoint des études à la Fabrique de la Cité, laboratoire d'idées du groupe Vinci."Le deuxième élément, c'est qu'on a certains territoires qui ont un mode de développement territorial principalement fondé sur de l'étalement urbain progressif, par du pavillon diffus, et de ce point de vue-là, l'objectif ZAN est un obstacle", détaille-t-il.Précisément ce modèle que la loi entend limiter.
Il y a 2 ans et 311 jours

Changing models : smart buildings et smart finance

La rénovation énergétique des logements privés et des bâtiments publics est donc une cible privilégiée pour les initiatives d’efficacité énergétique, notamment le plan France Relance qui lui consacre 6,2 milliards d’euros sur deux ans[2], et contribuera largement à l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050.Afin d'atteindre ces objectifs, il convient d'accorder une plus grande attention au parc immobilier commercial et public existant. En Europe, par exemple, près de 75% du parc immobilier est inefficace sur le plan énergétique.[3] Cela signifie qu'une grande partie de l’énergie consommée est en fait gaspillée. La rénovation des bâtiments existants pourrait réduire la consommation totale d’énergie de l'UE de 5 à 6% et diminuer les émissions de dioxyde de carbone d'environ 5%. Pourtant, en moyenne, moins de 1% du parc immobilier national est rénove chaque année. Pour atteindre les objectifs en matière de climat et d’énergie, les experts affirment que les taux de rénovation actuels devraient au moins doubler.[4]Sur l'ensemble du territoire de l'UE, l’amendement de la directive sur la performance énergétique des bâtiments[5] encourage une accélération de la transition vers des bâtiments écoénergétiques. La politique gouvernementale commence à faire avancer la réforme des bâtiments publics.Par exemple, la directive sur l'efficacité énergétique exige un taux de rénovation annuel de 3% pour les bâtiments dont les administrations centrales nationales sont à la fois propriétaires et locataires. [6]Au niveau local, il existe également des exigences obligatoires pour mettre à niveau les systèmes de gestion des bâtiments. Parmi les exemples, citons la loi ELAN en France, qui oblige les bâtiments commerciaux à atteindre certains objectifs d'efficacité énergétique. De plus, depuis 2021, le décret tertiaire oblige les acteurs du tertiaire français (propriétaires et locataires de bâtiments hébergeant des activités tertiaires) à réduire progressivement la consommation énergétique de leurs bâtiments en trois échéances : une réduction de 40% d’ici 2030, de 50% d’ici 2040, et de 60% d’ici 2050.[7]L'Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que pour atteindre un parc immobilier zéro carbone d'ici à 2050, les émissions directes de CO2 des bâtiments doivent diminuer de 50% et les émissions indirectes du secteur du bâtiment de 60% d'ici à 2030.En particulier, une annonce de l'Alliance mondiale pour le bâtiment et la construction a note "Le rythme de la rénovation dans tous les pays concernes est insuffisant, restant bien en deca du potentiel. En effet, la rénovation annuelle doit passer dans les pays industrialisés a une moyenne de 2 % du parc existant par an d'ici 2025, et a 3% d'ici 2040."[8]Toutefois, une étude plus récente de Siemens Financial Services[9] calcule les volumes financiers de cet objectif d'investissement global jusqu'en 2040. La question émergente abordée dans cette étude consiste toutefois à estimer le déficit entre le taux actuel d'investissement dans les bâtiments intelligents à haute efficacité énergétique et le taux accéléré qui, selon les experts, doit être atteint pour respecter les objectifs de durabilité et de changement climatique. C'est dans ce déficit que la finance intelligente peut intervenir pour permettre l'investissement qui devrait être réalisé mais qui ne l'est pas encore.Pour combler le déficit d'investissement estimé dans cette étude, les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments doivent envisager de modifier le mode de fonctionnement de leurs bâtiments, leurs modèles économiques et la manière dont ils vont financer les mises à niveau nécessaires.En ce qui concerne la technologie opérationnelle, les bâtiments commerciaux et publics vont devoir devenir plus intelligents pour faire face à ces nouvelles demandes de décarbonation. Les bâtiments intelligents permettent de travailler de manière flexible, que ce soit du point de vue du bureau nomade (hot desking), des changements d'utilisation, de la sécurité et de la sûreté, d'une plus grande efficacité et flexibilité ou de l'adaptation à des circonstances volatiles. S'il existe un large consensus sur la nécessité de rendre les bâtiments plus intelligents, tous les pays et tous les secteurs ont besoin d'un moyen de rendre cette conversion financièrement viable. Mais comment le faire dans la pratique ? Le point de départ est l'utilisation de technologies intelligentes pour réduire la consommation d'énergie des bâtiments. Cela permet de réaliser des économies substantielles qui, grâce à des mécanismes de financement intelligents, peuvent être exploitées pour subventionner de manière significative la rénovation énergétique des bâtiments existants. Dans certains cas, les économies d'énergie peuvent même payer l'ensemble de la conversion. Cela peut se faire au niveau de l'entreprise ou par petites étapes progressives, chacune d'entre elles prouvant son retour sur investissement. Les économies typiques d'efficacité énergétique des bâtiments sont généralement d'au moins 20% [10] (souvent bien plus), ce qui représente des économies d'exploitation très importantes.De nouveaux modèles pour un financement intelligentLe financement intelligent prend diverses formes, en fonction des processus opérationnels qui doivent être activés. Au niveau des composants technologiques, des outils de financement sont disponibles pour aider les vendeurs et les distributeurs à ajouter de la valeur grâce à des capacités de trésorerie pour leurs acheteurs. Pour les installations ou les systèmes de plus grande envergure, des modalités de financement intelligentes peuvent être adaptées et ajustées afin d'aligner les coûts sur le taux de bénéfice tiré de la technologie d'efficacité énergétique. Au niveau le plus complexe, les bâtiments intelligents en tant que services (Smart Buildings as a Service) fournissent la solution de financement, les économies futures attendues de l'efficacité énergétique étant exploitées et utilisées pour payer l'investissement en capital et plus encore. ConclusionsLes projets de rénovation visant à décarboner les bâtiments en les transformant en environnements intelligents et économes en énergie prennent du retard par rapport aux objectifs climatiques établis par les gouvernements du monde entier. De nombreux experts ont déclaré que le taux d'investissement annuel devrait être multiplié par trois ou plus pour atteindre les objectifs fixés.Afin de combler le déficit entre les taux d'investissement actuels et les volumes requis, des méthodes de financement intelligentes sont proposées par le secteur privé. Elles cherchent toutes à rendre abordable pour les propriétaires la conversion vers des bâtiments décarbonés, économes en énergie et intelligents. Au minimum, ces outils de financement facilitent le flux de trésorerie et alignent les coûts sur le taux des avantages obtenus. Dans le meilleur des cas, le financement intelligent rend la transition vers la décarbonation neutre sur le plan budgétaire, en exploitant les économies futures pour payer les investissements actuels.Tribune de Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services France (LinkedIn).[1] Ministère de la Transition écologique, La Rénovation énergétique, 22 juin 2021[2] Ibid[3] European Commission, In focus: Energy efficiency in buildings, 17 Feb 2020[4] Ibid[5] Directive UE 2018/844/UE[6] Parlement Europeen, Boosting Building, 2016[7] Siemens Financial Services, Combler le déficit d'investissement: Le financement intelligent pour la décarbonation des bâtiments, Sept 2021[1] Global ABC, COVID-19 response: Global ABC is encouraging massive renovation wave, 24 Sep 2020[2] Siemens Financial Services, Batiments intelligents : piloter l’ajout de valeur dans l’adoption de la ≪nouvelle norme≫, 2020[3] IPF Research Programme, Costing Energy Efficiency Improvements in Existing Commercial Buildings, Oct 2017
Il y a 2 ans et 311 jours

Croissance, inflation, déficit : le Haut Conseil des Finances publiques (HCFP) sceptique sur les prévisions du gouvernement

"Le Haut Conseil estime que la prévision de croissance pour 2022 du gouvernement n'est pas hors d'atteinte mais est un peu élevée", est-il résumé dans l'avis.La prévision de croissance, ramenée à 2,5% dans le projet de budget rectificatif (PLFR), est "fragilisée par plusieurs facteurs", estime le HCFP, à quelques heures de la présentation par le gouvernement du PLFR qui doit acter une salve de nouvelles dépenses pour soutenir le pouvoir d'achat rogné par l'inflation.Le gouvernement base sa prévision de croissance sur l'hypothèse d'une "forte progression" de son traditionnel moteur, à savoir la consommation, estime l'instance indépendante chargée d'évaluer la crédibilité des prévisions budgétaires.Or l'impact de la forte inflation (5,8% sur un an en juin selon l'Insee) sur le pouvoir d'achat des ménages devrait se traduire par une "consommation plus faible" que prévu, anticipe le HCFP.La faiblesse persistante de l'indicateur qui mesure la confiance des consommateurs "laisse penser qu'ils pourraient décider de différer leurs décisions d'achat au profit de l'épargne", pénalisant d'autant la consommation et donc la croissance.Du côté des entreprises, la diminution des marges et la remontée des taux d'intérêt devraient contraindre leur capacité d'investissement.Comme la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi matin sur la situation des finances publiques, le HCFP doute aussi de la crédibilité des 5% de déficit attendus fin 2022 par le gouvernement.La prévision de déficit "est entourée d'aléas importants, notamment "compte tenu des risques de moindre rendement de certains prélèvements obligatoires et des risques de dépassement sur certaines dépenses", tranche l'instance."5%, ce n'est pas inatteignable, mais pour que ce soit atteint il faudrait que tous les facteurs jouent dans le sens le plus favorable", a commenté le président du HCFP Pierre Moscovici jeudi lors d'une conférence de presse.Même scepticisme, enfin, sur la prévision d'inflation du gouvernement (5% pour l'année 2022), qui "suppose un tassement des pressions inflationnistes au second semestre".Or "ce ralentissement n'est pas acquis au vu des revalorisations salariales récentes et attendues", juge-t-il. Par conséquent, "le Haut Conseil estime que l'inflation prévue pour 2022 paraît un peu sous-estimée."
Il y a 2 ans et 311 jours

Elec Calc™ et Elec Calc™ Grid de Trace Software : une accélération dans le dimensionnement électrique

Trace Software lance sa nouvelle version d’elec calc™ avec de nouveaux composants dont les IRVE, des nouvelles fonctionnalités pour la gestion des réseaux, des évolutions pour la Haute Tension et le tout avec une ergonomie encore optimisée.A ces nouveautés est également associé le nouveau logiciel elec calc™ GRID qui se positionne comme une révolution technologique majeure. Ce logiciel innovant permet le dimensionnement d’installations multisources et/ou de réseaux maillés. Une innovation dans le domaine de la conception électrique !elec calc™ : encore plus de possibilités de calculComme chaque année, elec calc™ est édité dans une nouvelle version afin de proposer des fonctionnalités toujours plus performantes pour répondre aux besoins et aux nouvelles tendances de la conception électrique.La nouvelle version d’elec calc™ intègre de nouveaux composants et des fonctionnalités uniques conçues pour plus grande flexibilité et une haute précision dans la conception des installations électriques. Ces évolutions sont le fruit d’une démarche d’amélioration continue et d’une volonté d’extrême rigueur électrotechnique. Avec elec calc™, le calcul électrique devient haut de gamme.Parmi les nouveautés d’elec calc™ :Nouveaux composants : bornes IRVE, démarreur moteurGestion de la filiation Tarif jauneChoix de références fabricants en automatiqueFonction d’export / import ExcelMessages d’anomalies en lien vers la FAQNouveautés pour la gestion de la Haute Tension (gestion des relais, générateur homopolaire, symbolique clés de protection…)Nouvelle norme NEN pour les Pays-BasErgonomie : navigation dans les folios, plus possibilités de personnalisation de l’affichage, personnalisation des rapports, imports directs TRC …elec calc™ GRID : une révolution dans le monde du calcul d’installations électriqueselec calc™ GRID été conçu pour répondre au besoin de dimensionnement d’un nouveau type de réseau, dit multisources et maillé, qui présente de nouveaux défis en matière de dimensionnement électrique.elec calc™ GRID permet de gérer les réseaux Haute et Basse Tension dans la même interface. Son algorithme de calcul load flow prend en charge la définition des flux de puissance pour toute installation comportant plusieurs sources à des niveaux différents, et la gestion de maillage, que ce soit pour des réseaux équilibrés ou non.Outre les puissants algorithmes de calcul, le logiciel concilie la performance électrotechnique et les besoins normatifs, tout en conservant la facilité d’utilisation d’elec calc™ et son calcul en temps réel.Parmi les fonctionnalités d’elec calc™ GRID : Flux de puissance équilibrée et déséquilibréeRéseau radial et réseau mailléPrise en compte du déphasage causé par le transformateurPrise en compte des régulateurs (sources à puissances contrôlées)Compensation de l’énergie réactiveGestion de plusieurs scénarios de fonctionnementContrôles et vérifications de l’installation électriqueCalcul de chutes de tension et flux de puissanceAffichage graphique des flux et prise en compte des pertes de puissanceCalcul des réseaux triphasés et monophasés, AC et DCModèle de charge à courant constant et à impédance constante.Avec elec calc™ et elec calc™ GRID, Trace Software propose des solutions toujours plus puissantes pour accompagner les professionnels et répondre aux besoins actuels du dimensionnement des grids, dont l’enjeu est la production d’électricité au plus près du consommateur, notamment en utilisant des sources d’énergie renouvelable.
Il y a 2 ans et 311 jours

Une copropriété s'engage dans la rénovation énergétique pour passer de la classe E à la classe B

La rénovation énergétique des copropriétés reste une décision difficile Les copropriétaires reculent devant les frais à engager, notamment lorsqu'ils ont des revenus modestes ou ne sont pas les occupants de leur logement. Le retour sur investissement peut s'avérer très long. À Rennes (Ille-et-Vilaine), la résidence le Galicie a pourtant franchi le pas. Cette copropriété de 95 logements, dont plus de la moitié en location, vient d'achever sa mue après plusieurs années de projet. Projet de ravalement « Les premières réflexions remontent à 2014 », se souvient Kévin Verger, gestionnaire pour Foncia, syndic de la copropriété. Cet immeuble du quartier de l'hôpital Sud, livré en 1969, avait besoin d'une rénovation. Un ravalement des façades vétustes s'impose. Une équipe de maîtrise d'œuvre est constituée autour de l'agence rennaise Séverine TouchetArchitecte DPLG dirigée par Séverine Touchet, architecte et ingénieure, spécialisée dans la réhabilitation de bâtiments existants. Celle-ci travaille avec la coloriste de la Ville de Rennes à une présélection de gammes de couleurs afin de redonner vie à cette façade neutre et pâle. « Les seuls reliefs de ce long bâtiment R+3 en U sont constitués par les voiles en béton saillants au niveau des douze cages d'escalier, décrit Séverine Touchet. Nous avons proposé de ponctuer ces entrées par de la couleur.» Deux camaïeux de mauve et de bleu sont proposés au groupe de copropriétaires désignés pour former la commission travaux. Ce sont trois mauves différents qui viendront rythmer les halls d'entrée, associés à deux beiges et un blanc pour les parties courantes et un gris en soubassement. Du ravalement à l'isolation des façades « En tant que premier syndic de France, Foncia a choisi d'être un acteur de la transition énergétique, en informant les conseils syndicaux et les copropriétaires sur les enjeux et les bénéfices de la rénovation énergétique, souligne Kévin Verger. Longtemps réticents à engager de tels travaux, ce qui est parfaitement compréhensible car il s'agit souvent de montants assez élevés, ceux-ci se montrent de plus en plus sensibles à l'utilité de telles interventions, notamment quand on leur explique qu'ils y gagneront en qualité de vie. »Á la résidence Le Galicie, parallèlement aux études architecturales, un audit énergétique est réalisé par le bureau d'études Acceo/E2C et la copropriété se voit sélectionnée par Rennes Métropole avec cinq autres résidences dans le cadre d'un programme d'aide à la rénovation énergétique nommé « Ville de demain » géré par la Caisse des Dépôt et Consignations, et ayant pour « vocation de financer des projets innovants, démonstrateurs et exemplaires de ce que sera la ville de demain ». Aux aides publiques de l'État s'ajoutent des subventions de la communauté de communes pour réaliser la rénovation, à condition d'obtenir le label BBC Rénovation après travaux.Le projet évolue donc vers une rénovation énergétique globale. Au simple ravalement se substitue une isolation thermique par l'extérieur, complétée par l'isolation du plancher haut du sous-sol et de la toiture terrasse et associée à la rénovation complète du système de ventilation de l'immeuble. Les menuiseries extérieures d'origine ont été remplacées par certains copropriétaires mais il reste encore 10 à 15 % de fenêtres en bois à simple vitrage. Puisqu'on ne peut pas imposer à tous les copropriétaires le remplacement des menuiseries de leur logement, l'équipe de maîtrise d'œuvre s'est assurée d'atteindre le niveau de performance énergétique du label BBC en équipant le toit terrasse de panneaux solaires thermiques destinés à produire une partie de l'eau chaude sanitaire. La chaufferie collective est rénovée et des robinets thermostatiques équipent tous les radiateurs.L'ensemble de ces mesures permet au bâtiment de passer de la classe énergétique E à la classe B et ainsi d'obtenir les financements attendus.« En fonction des revenus de chaque copropriétaire, les aides peuvent couvrir 30 à 50 % du coût des travaux, voire 90 % pour quelques personnes aux revenus très modestes », décrit Kevin Verger. La décision d'engager les travaux est votée en Assemblée Générale de copropriétaires en décembre 2018.Enduit sur laine de roche En façade, la solution préconisée par l'architecte est le système d'ITE StoTherm Mineral qui utilise un isolant incombustible en laine de roche. Pour atteindre une résistance thermique R de 3,7 m2K/W, les panneaux isolants auront une épaisseur de 140 mm. L'enduit de finition taloché retenu est le StoSilco K à base de résine siloxane, particulièrement résistant aux intempéries. La société rennaise SNPR décroche le marché de travaux de façade et démarre en septembre 2019 un chantier qui durera près de deux ans. Habituée à travailler avec les produits Sto, l'entreprise, forte de son expérience, respecte à la lettre les préconisations du maître d'œuvre. « Sto est un de nos principaux fournisseurs, confie Hervé Rouault, responsable du secteur façades de SNPR. Nous apprécions sa large gamme de produits, les conseils du commercial, les courts délais de livraison, les produits adaptés aux conditions de pose grâce à des versions été et hiver… » La fixation calée-chevillée des panneaux d'isolant minéral est réalisée avec le Sto-Mortier colle B et des chevilles à rosace. Une couche d'enduit de base StoLevell Uni armée d'un treillis en fibre de verre est ensuite appliquée, suivie d'une deuxième passe du même enduit. Les surfaces du rez-de-chaussée sont renforcées avec une armature de blindage noyée dans une première passe d'enduit. Le revêtement de finition taloché StoSilco K1.5 est décliné en trois teintes issues du nuancier StoColor System selon son emplacement sur la façade : blanc et deux tons de beige. Technologie X-black Les façades, des cages d'escalier non chauffées, ne nécessitent pas d'isolation. Elles font donc l'objet d'un ravalement technique en imperméabilité de façade de classe I3, comprenant une couche d'impression StoPrim, une sous-couche Irtop SC et une couche de finition talochée Irtop S K 1.5, permettant d'obtenir le même grain d'enduit de finition que les parties isolées. Les teintes mauves choisies (33400, 33401 et 33402 du nuancier StoColor System) étant soutenues, l'enduit bénéficie de la technologie X-black exclusive de Sto qui réduit son coefficient d'absorption solaire et limite l'absorption de chaleur en été. Les soubassements, les sous-faces et les nez de balcon sont quant à eux revêtus d‘une peinture microporeuse classe D2 à la finition mate StoColor Jumbosil. Confort d'hiver et d'été A l'automne 2021, alors que les travaux n'étaient pas totalement achevés, les copropriétaires ont confié leur satisfaction à Kévin Verger. Outre l'aspect esthétique de leur résidence, qui était leur objectif initial, ils apprécient désormais le confort accru de leur logement, été comme hiver. Ils ont constaté qu'il y faisait moins chaud pendant les périodes de canicule estivale et nombre d'entre eux n'ont pas eu besoin d'allumer leurs radiateurs au début de la période de chauffe. Fiche technique Type de bâtiment : réhabilitation d'immeuble de logement collectif Localisation : square de Galicie et avenue de Pologne, 35000 Rennes Surface de façade traitée : 5 200 m2 Maître d'ouvrage : représenté par Foncia Rennes Maître d'oeuvre : SARL « Séverine Touchet - Architecte DPLG » Bureau d'étude thermique : ACCEO/E2C Organismes : Rennes Métropole, écoTravo, Caisse des dépôts, CEE, Anah Entreprise applicatrice : SNPR Date de réception : fin 2021 Solutions utilisées : système StoTherm Mineral, enduit StoSilco K, revêtement d'imperméabilité Irtop S K avec technologie X- black, peinture StoColor Jumbosil
Il y a 2 ans et 311 jours

Saint-Gobain veut industrialiser la construction en terre

"C'est une première mondiale qui démarre en France", a annoncé Patrice Richard, directeur de la distribution du groupe: un programme de masse visant à réutiliser à partir de 2023 la terre d'excavation de chantiers, aussi bien pour bâtir des maisons individuelles que des immeubles à étage.A l'origine, le groupe cherchait depuis 2019 à répondre à la demande d'un des plus grands aménageurs publics d'Europe, Euroméditerranée, qui pilote la rénovation des quartiers déshérités du nord de Marseille."Ils nous ont dit: +Le gouvernement et les normes françaises nous imposent du bois et des matériaux biosourcés pour faire baisser les émissions de CO2 de la construction, mais nous n'avons pas de bois: que peut-on faire avec de la terre? Parce que nous avons de la terre+", se souvient M. Richard.En alliant ses forces de recherche, ses usines et son réseau de distribution de matériaux Point P, Saint-Gobain a imaginé la possibilité de remplir des murs à ossature de bois avec un "béton de terre" projeté ou coulé, ou de construire avec des parpaings composés de terre, d'un liant à base de déchets de sidérurgie, de concassage de béton recyclé et de végétaux comme le chanvre.Des idées au MarocOutre le fait qu'elles sont économiques, les maisons en torchis ou en pisé, que l'on trouve du Maroc à l'Amérique latine en passant par le Sahara ou le Yémen, ont trois qualités: elles offrent un meilleur confort en été et en hiver, une meilleure hygrométrie, et une meilleure isolation phonique.Autant de facteurs issus des cultures traditionnelles très recherchés pour adapter la construction moderne au réchauffement climatique, tout en faisant baisser les émissions carbone du secteur de la construction, alourdies par celles de la fabrication du ciment. A lui tout seul, le ciment émet trois fois plus de carbone que le transport aérien.Le béton de terre, s'il ne permet pas encore de bâtir des murs porteurs, pourrait aussi permettre de réduire les consommations de sable, de plus en plus rare, soulignent ses promoteurs."Nous sommes allés prendre des idées au Maroc", précise M. Richard. "Ce que nous ne pouvions pas répliquer, ce sont des murs aussi épais que là-bas, et surtout nous devions trouver une solution demandant moins de main-d'oeuvre."Avec la technique de projection de béton de terre dans une structure porteuse en bois, on débouche sur un bâtiment "négatif en carbone", assure-t-il.Cette technique devrait aussi permettre de consommer moins d'énergie pour chauffer ou rafraîchir le bâtiment puisque la terre a la capacité de stocker la chaleur en été (au moins 15 heures), de freiner le froid en hiver, d'aspirer l'humidité quand il y en a trop, ou en rejeter si l'air est trop sec.Maisons "test""A condition de ne pas l'utiliser en façade", avertit néanmoins Manu Foucher, façadier qui craint les lézardes et craquellements dus à la sécheresse, malgré le chanvre incorporé dans la recette pour limiter le retrait de la terre lorsqu'il fait sec.A l'utilisation, avec un camion-pompe qui remplit de béton de terre l'ossature-bois, M. Foucher trouve "qu'on gagne du temps sur le chantier". Saint-Gobain s'est engagé à lancer des programmes de formation pour les artisans.Pour l'instant, une poignée de maisons "test" sont prévues en France et le groupe a signé deux projets d'immeubles dont la construction devrait démarrer en 2023.Côté coûts, le projet "était surnommé Dacia au début", du nom de la voiture à bas coût de Renault qui s'est avérée un succès commercial, explique M. Richard. "Un mur fourni et posé ne devait pas coûter plus qu'un mur de base" en béton, sinon il ne pourrait jamais prendre son envol, souligne-t-il."Les fabricants de béton ne sont pas des concurrents, ce sont des partenaires, car nous les aidons à décarboner les immeubles, et on ne pourra pas se passer de la portabilité des bâtiments (les fondations en béton armé), mais grâce à la terre on pourra être conforme aux nouvelles normes de construction françaises RE2020", espère Michel Daniel, directeur aménagement et ville durable chez Saint-Gobain.
Il y a 2 ans et 312 jours

La région Ile-de-France adopte un contrat État-région sans volet transports

Ce engagement financier a "vocation à rééquilibrer, sur le long terme, les investissements en Île-de-France au bénéfice de tous les territoires, urbains comme ruraux", a souligné la région présidée par Valérie Pécresse (LR) dans un communiqué.La région se félicite du "doublement de l'enveloppe strictement dédiée aux projets environnementaux" (572 millions d'euros) qui doit notamment servir au développement de la filière hydrogène et au remplacement des vieilles chaudières polluantes.L'enveloppe du volet enseignement supérieur et recherche, à plus d'un milliard d'euros, permettra notamment de rénover des bâtiments universitaires, acheter du matériel scientifique de pointe ou agrandir les résidences étudiantes.L'aménagement durable (749 millions), l'emploi et la formation (383 millions) et la culture (254), pour la première fois, font également l'objets de volets distincts, comme l'égalité femmes-hommes (30).Le précédent CPER, d'un montant final de 7,4 milliards d'euros, comportait une enveloppe de 5,3 milliards pour les transports.Les discussions pour une nouvelle enveloppe n'ayant pas abouti, Etat et région sont convenues en 2021 d'un avenant au précédent contrat, pour une durée de deux ans et un montant de près de 2,6 milliards d'euros.Un retard dénoncé dès janvier par les départements franciliens qui déploraient que l'Etat "reste sourd" à leurs appels, alors qu'ils investissent 1,5 milliard pour développer les transports.Elu de la majorité de droite, Pierre Liscia a dénoncé ce "grand absent" des transports, fustigeant le fait que "l'Etat se désengage du secteur des mobilités" dans la "plus grande région d'Europe, celle qui accueillera les JO en 2024"."Ce CPER est un rendez-vous manqué" notamment en raison des transports, a jugé Jonathan Kienzlen (PS), pour qui "la faute en incombe principalement à l'Etat".La majorité de droite a voté un amendement de l'opposition communiste demandant une entrée en application du futur volet mobilités au plus tard au 1er janvier 2023.Assemblée consultative de la société civile, le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) francilien a regretté dans son rapport le "faible taux d'exécution globale du précédent CPER", avec 40% de crédits mandatés fin 2021.
Il y a 2 ans et 312 jours

L'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) s'installe en Seine-Saint-Denis, "un symbole"

Installée, depuis sa création en 2004, rue de Vaugirard dans le VIème arrondissement de la capitale, l'agence a déménagé ses 130 salariés de l'autre côté du périphérique, dans un immeuble flambant neuf le long du canal de l'Ourcq, où le foncier disponible a fait fleurir les projets immobiliers."L'idée de venir en Seine-Saint-Denis s'est imposée compte tenu du fait que c'est le département sur lequel nous avons la plus grosse intervention en terme de renouvellement urbain", explique dans un entretien à l'AFP Anne-Claire Mialot, nommée en décembre dernier."Ça permet aussi de montrer qu'on croit concrètement à la possibilité de transformation des quartiers, et c'est aussi cela que symbolise notre arrivée", appuie-t-elle.Le nouveau siège doit être inauguré jeudi, en présence du nouveau ministre de la Ville et du Logement, Olivier Klein, qui occupait jusqu'alors la présidence de cet établissement public."C'est une fierté de voir le président accéder à ces fonctions qui sont essentielles pour l'avenir de notre pays. Il a l'expérience de la construction de logements, du renouvellement urbain et de la politique de la ville dans sa ville de Clichy-sous-Bois" dont il est maire, estime Mme Mialot.Au total, 453 quartiers sont ciblés par le nouveau programme national pour le renouvellement urbain mené par l'ANRU, qui dispose d'un budget de 12 milliards d'euros."Aujourd'hui, c'est le temps de l'opérationnel" avec une majorité de chantiers lancés, souligne sa directrice.Trente-sept quartiers de Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France métropolitaine, sont concernés par ces opérations pour "plus de 2 milliards d'euros de concours financier", soit des subventions et des prêts bonifiés.Plus globalement, "l'Ile-de-France est la première région où on intervient", rappelle Mme Mialot, citant également des villes emblématiques telles Sarcelles (Val-d'Oise), Grigny (Essonne) ou Les Mureaux (Yvelines)."Une bosse" ?L'ANRU entend aussi se déployer massivement à Marseille, où le plan "Marseille en Grand" prévoit d'injecter 650 millions d'euros pour rénover les quartiers pauvres (Castellane, Kalliste...) et "le centre-ville où on met 200 millions d'euros pour travailler sur l'habitat privé".Des villes ouvrières du Nord tout comme la métropole lyonnaise verront également des programmes de rénovation se concrétiser.Avec partout, la même boussole: "travailler sur la rénovation de l'habitat, mais aussi sur la mixité sociale et fonctionnelle, faire revenir du développement économique et des activités dans les quartiers".Exit les "quartiers dortoirs", il faut "refaire des villes où toutes les fonctions sont présentes", annonce Mme Mialot.Par son action, l'ANRU a, selon sa directrice générale, "un effet levier sur d'autres problématiques comme l'inclusion, le développement durable, la résilience".Mais la reprise de l'inflation, qui frappe notamment le prix des matériaux et renchérit le coût des prêts, ne risque-t-elle pas de contrarier certains grands projets ?"Si c'est conjoncturel, c'est une bosse qu'on passera comme d'autres, si c'est un peu plus structurel, la question pourrait se poser de la soutenabilité d'un certain nombres de projets", glisse Anne-Claire Mialot."Pour l'instant, j'ai des élus et des bailleurs qui me disent, +c'est compliqué+, mais je n'ai personne qui m'a dit +j'arrête ce projet parce que je ne peux pas le financer+".Au-delà de l'amélioration du cadre de vie des habitants, les opérations de rénovation urbaine incluent la présence d'équipements publics (écoles, crèches) et "la diversification de l'habitat" pour accueillir différentes populations."La concentration des personnes les plus précaires dans un même lieu n'apporte rien de bon. La mixité permet l'entraide, le dialogue, le vivre-ensemble, la connaissance réciproque, de faire tomber les stéréotypes", juge Anne-Claire Mialot.
Il y a 2 ans et 312 jours

La France installera moins de capacités solaires en 2022 selon les représentants du secteur

La filière "espère atteindre" deux gigawatts de nouvelles capacités solaires en 2022, contre 2,8 GW l'an dernier, selon le président du syndicat Enerplan Daniel Bour."Cette année, tel que c'est parti, on va faire moins que l'année dernière," dit M. Bour, pour qui "si on fait 2 GW cette année, ce sera bien".Actuellement le secteur recense environ 4 GW de projets dotés d'un permis de raccordement mais qui ne peuvent être mis en chantier, car la hausse des coûts des matériaux les a rendus non rentables au regard des tarifs d'achat d'électricité fixés avant la flambée générale des prix.Le secteur a demandé des mesures d'urgence à l'Etat, et attend aussi un projet de loi sur "l'accélération des renouvelables" promis pour fin juillet par le gouvernement, avant les élections législatives.Les industriels aimeraient notamment y voir le solaire acquérir le statut d'"intérêt public majeur" (et non plus "intérêt collectif"). Ils demandent aussi des études d'impact différentes selon les terrains, que la taxe Ifer bénéficie aux communes plutôt qu'aux départements, que les préfets soient mobilisés...Dans un contexte énergétique tendu, le secteur estime qu'il pourrait fournir d'ici 2025 en France l'équivalent en énergie d'un à deux réacteurs nucléaires, soit 25 GW supplémentaires.Mais à ce jour la France n'en est qu'à 13 GW déjà installés - mélange de résidentiel, de toitures et de centrales au sol - quand l'objectif officiel est de 20 GW en 2023. Emmanuel Macron a pour sa part évoqué 100 GW en 2050, et la filière se dit à même de réaliser le double.Un rapport produit mardi par le think tank France territoire solaire avec EY, souligne ses avantages, en termes de capacité d'approvisionnement électrique mais aussi sur le plan économique.Depuis 2010, le coût de production du photovoltaïque a chuté de 85%. Et avec l'envolée générale des prix de marché de l'électricité depuis fin 2021, le secteur solaire, qui bénéficie d'une rémunération garantie, est devenu source de recettes nettes pour l'Etat, étant contraint de reverser le surplus perçu.
Il y a 2 ans et 312 jours

Le gouvernement dévoile ses mesures pour soutenir le pouvoir d'achat

Énergie: remise carburant, bouclier tarifaire et prime transportLe gouvernement a décidé de prolonger au moins jusqu'à fin août la remise carburant de 18 centimes (en métropole continentale), instaurée depuis le 1er avril. Elle sera ensuite diminuée à 12 centimes puis à 6 centimes avant de s'éteindre à la fin de l'année, a annoncé jeudi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, précisant que la remise de 18 centimes coûtait 800 millions d'euros par mois. Une dépense qui devra être intégrée dans la loi de finances rectificative.Le ministre a également indiqué que le gouvernement voulait mettre en place à compter du 1er octobre une "indemnité carburant travailleurs", sous condition de ressources, ciblée sur les salariés et alternants qui utilisent leur voiture pour aller travailler.La prolongation jusqu'à la fin de l'année du "bouclier tarifaire" (plafonnement des prix de l'électricité et du gaz) est aussi actée.Enfin, le plafond de la prime de transport individuel défiscalisée que l'employeur peut verser au salarié passera de 200 à 400 euros pour 2022 et 2023 et sera cumulable avec la prise en charge obligatoire de 50% de l'abonnement aux transports en commun.Retraites de base et prestations socialesLes pensions de retraite et d'invalidité des régimes de base vont être revalorisées de 4% à compter du 1er juillet. Cette hausse, cumulée à celle d'un peu plus de 1% intervenue en janvier, se rapproche du niveau de l'inflation, qui a atteint 5,8% en juin.Les prestations familiales et minima sociaux, à savoir le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation aux adultes handicapés (AAH) et l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) vont également être revalorisées de 4%. Certaines de ces prestations sociales avaient déjà été augmentées de 1,8% en avril.Point d'indiceLes 5,7 millions d'agents publics ont obtenu une augmentation générale, applicable au 1er juillet, de 3,5% de la valeur du point d'indice qui sert de base à leur rémunération, pour un coût de 7,5 milliards d'euros répartis entre l'État (3,2 milliards), les collectivités territoriales (2,28 milliards) et les hôpitaux (1,99 milliards).Des mesures complémentaires ont aussi été annoncées, comme la hausse de 7% de la participation de l'État au financement de la restauration collective.Chèque alimentaireUn chèque alimentaire de 100 euros, plus 50 euros par enfant à charge, sera versé à 9 millions de foyers. En 2020, pendant la crise du Covid-19, une prime analogue de 150 euros par adulte et 100 euros par enfant avait concerné un peu plus de 4 millions de foyers.Prime MacronLe plafond de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat défiscalisée et désocialisée, dite prime Macron, sera triplé. Les entreprises pourront donc verser jusqu'à 3.000 euros à leurs salariés et même jusqu'à 6.000 euros pour celles ayant mis en place un dispositif d'intéressement ou de participation.Le niveau moyen versé par salarié n'était en 2021 que de 506 euros, contre 1.000 autorisés, selon le ministère des Comptes publics.IndépendantsUne baisse des cotisations des travailleurs indépendants est prévue. Cette mesure, qui vise à plus d'équité entre les cotisations des salariés et des indépendants, doit permettre à ces derniers de gagner 550 euros par an au niveau du Smic.LoyersL'indice de référence des loyers va augmenter de 3,5% en juillet puis rester bloqué à ce niveau pendant un an, une mesure présentée par le gouvernement comme un compromis entre les intérêts des locataires et des propriétaires. Les aides personnalisées au logement (APL) seront également revalorisées de 3,5%.Redevance suppriméeLa suppression de la redevance audiovisuelle sera finalement effective dès l'automne prochain, avec un gain pour les ménages de 138 euros, soit un manque à gagner de plus de 3 milliards d'euros que l'État promet de compenser auprès des diffuseurs publics.ÉtudiantsLa Première ministre Élisabeth Borne a annoncé mercredi dans son discours de politique générale une revalorisation des bourses. Une prolongation du ticket restaurant universitaire à 1 euro pour les boursiers était également dans les tuyaux.
Il y a 2 ans et 312 jours

Négoce Connecté, 27 septembre 2022 à Paris

Comment transposer les atouts historiques du négoce dans un univers omnicanal et mobile first ? Quel peut être le rôle des négoces dans un monde dominé par les plateformes telle qu’Amazon et où les grandes marques sont tentées par la vente directe ? Comment répondre aux évolutions des comportements d’achat des PME, des pros, des artisans ?Autant de questions passionnantes qui seront abordées, mardi 27 septembre 2022 par des dirigeants et acteurs du négoce devant un public de retailers du secteur. Ne manquez pas la seconde édition du rendez-vous de l’accélération digitale du négoce et du BtoB organisé à Paris par Diamart Connect.Un programme exceptionnel, avec 4 Tables Rondes sur des sujets d’actualité :De crise en crise : quels défis et quelles réponses pour nos entreprises ?RSE et circulaire : comment transformer la contrainte en opportunité business ?La saga des données produitsAccélération digitale et stratégies clientsUne journée animée par un panel de speakers emblématiques Tels que : Olivier Mercadal, Directeur général adjoint chez Saint-Gobain Distribution Bâtiment, Fabio Rinaldi, Président du Directoire chez Bigmat, Marc Teulières Executiv Vice Président Customer Success chez Mirakl, Pauline Mispoulet - Présidente Directoire GROUPE SOCODA et Bertrand ALARD, Directeur marketing chez POINT.P - SGDB France, Aodren COSNIER - Directeur Achats et Offre Produits de LEGALLAIS accompagné de Patrice Gouineau, Responsable Data produits chez Rexel et de Jesse Créange, Co-fondateur et CEO d’Unifaï, Nathalie CHAPUSOT - DG déléguée Marketing/ Ventes et e-commerce – RAJA et Olivier Cianelli, Directeur Marketing & Commercial Sonepar France.Négoce Connecté, c’est aussi :Des rencontres avec les solutions technologiques les plus pertinentes lors de One-to-One qualifiés,Une journée ponctuée d’échanges et de networking entre acteurs clés du secteur.Des use cases avec Akeneo, Alkemics et Sum up.Partenaires gold de cette édition 2022; Mirakl et Unifai.Inscrivez-vous* dès maintenant sur : https://www.negoceconnecte.fr/* invitation gratuite pour tous les cadres et dirigeants du négoce et commerce B2B, sous réserve de programmer 2 à 3 rendez-vous one-to-one avec des acteurs technologiques qualifiés
Il y a 2 ans et 312 jours

L'usine de Renault Cléon "temple du moteur thermique" accélère son virage électrique

Située dans une boucle de la Seine, à quelques kilomètres de Rouen, l'usine qui a produit les moteurs des 4L, R5 ou Twingo est métamorphosée. Dans le très propre atelier électrique, sur un léger bruit de fond mécanique, quelques dizaines de salariés assemblent des pièces de moteur ou surveillent les machines qui enroulent du cuivre sur de l'aluminium.Après deux ans de rénovation, le constructeur a inauguré mardi la ligne de montage d'un moteur électrique de puissance moyenne (160 kilowatts, soit 220 chevaux). Il équipe son nouveau porte-étendard électrique et haut de gamme, la Mégane E-Tech.Refroidi à l'huile pour de meilleures performances, il est 25% plus compact et 15% plus léger que le moteur de la Zoé, souligne Thomas Denis, le directeur de l'usine.Ce nouveau moteur a été développé dans le cadre de l'Alliance avec Nissan, et son clone produit au Japon équipe aussi le nouveau SUV de la marque nippone, l'Ariya.En 2021, les salariés de Cléon ont encore produit 600.000 moteurs et boîtes de vitesse pour des modèles thermiques, ainsi que 167.000 moteurs hybrides et 150.000 moteurs électriques, notamment pour la Zoé. Mais la production de moteurs électriques devrait doubler dans les deux prochaines années.Un an en formationEt en ajoutant un moteur électrique plus petit pour la nouvelle R5, dont les lignes sont encore protégées par des bâches, la production devrait passer à 500.000 électriques et 510.000 hybrides à partir de 2024, avec un départ total des moteurs thermiques à l'étranger en 2030.Pour le directeur industriel de Renault, l'Espagnol Jose Vicente de los Mozos, "c'est l'exemple d'une transformation industrielle", avec "un avenir clair", a-t-il lancé lors de l'inauguration.L'usine doit aussi produire à partir de 2027 un puissant moteur de 200 kilowatts, conçu sans terres rares, et produit en partenariat avec l'équipementier français Valeo.Cléon aurait ainsi sa place dans la future entité électrique de Renault. Celle-ci doit rassembler 10.000 salariés en France à horizon 2023, avec notamment les trois usines de son pôle "ElectriCity", dans les Hauts-de-France.A la fin de la ligne de montage, Elise Delabrière, 33 ans, vérifie les moteurs avant leur transfert à l'usine d'assemblage de Douai. Embauchée à Cléon en 2017, elle a commencé sur les lignes de la Mégane thermique avant de partir en formation pendant un an. "J'ai découvert l'installation des machines. Au début, on n'était que dix", explique la conductrice de ligne.Moins de main-d'oeuvrePrès de l'entrée du site, le centre de formation interne doit accueillir en juillet ses premiers salariés. Cléon a annoncé fin juin l'embauche de 100 nouveaux collaborateurs en CDI "pour accompagner la transformation électrique du site".Le nombre de salariés n'a pourtant cessé de baisser à Cléon, notamment dans le cadre d'un plan de départ global lancé par Renault début 2021. "On a 3.096 CDI en activité, alors qu'on était à 3.600 il y a deux ans", souligne William Audoux, représentant de la CGT dans l'usine.Les moteurs électriques demandent moins de main-d'oeuvre: la direction de Renault indique que la fabrication du nouveau moteur est automatisée à 60%, contre 40% pour le moteur de la Zoé, et entre 7 et 30% pour un moteur thermique, selon les pays de fabrication.La direction dénombre de son côté 3.228 salariés. "On n'a laissé personne de côté", a assuré M. de los Mozos.Pour atteindre ses ambitieux objectifs ambitieux d'électrification, Renault devra également se sortir de la pénurie de puces électroniques, qui a ralenti la production à Cléon comme dans de nombreuses autres usines automobiles.Outre les suppressions de postes, la CGT critique le positionnement de Renault sur le haut de gamme, qui doit redorer le blason du Losange, mais met ces modèles hors de portée financière des ouvriers."Pour fabriquer les produits, il faut vendre les voitures, et pour les vendre, il faut que les gens aient du pouvoir d'achat", alors que l'inflation progresse et que les salaires n'augmentent pas assez, a souligné M. Audoux.
Il y a 2 ans et 312 jours

AGC et E.ON confirment leur partenariat pour améliorer l'efficacité énergétique et la décarbonation de sites

Dans ce contexte, l'énergéticien E.ON et le fabricant de verre AGC renforcent leur partenariat par un projet commun de récupération de chaleur résiduelle et de production d'énergie verte dans l'usine de verre flotté d'AGC à Seingbouse, en France. Le projet sera développé, mis en œuvre, financé et exploité par E.ON. E.ON et AGC Glass Europe ont lancé leur partenariat en 2019 et ont déjà mis en œuvre des projets d'efficacité énergétique dans divers pays européens. En outre, la construction de futures centrales photovoltaïques d'une capacité allant jusqu'à 20 mégawatts (MW) est prévue en Hongrie et en République tchèque.« Waste Heat to Power » Récupération de chaleur fatale pour produire de l'électricité neutre en CO2 La chaleur fatale est la plus grande source d'énergie inutilisée au monde. Environ la moitié de la chaleur utilisée dans l'industrie est ainsi perdue. Le cœur du processus de fabrication du verre est le four à verre flotté qui fonctionne à des températures élevées, supérieures à 1000°C. Environ 30 % de la chaleur nécessaire au processus de production est finalement perdue dans les gaz de combustion et restait, jusqu'à présent, inutilisée. E.ON et AGC Glass Europe veulent remédier à cela. Sur le site de production d'AGC à Seingbouse, cette chaleur sera récupérée pour générer de l'électricité neutre en CO2 en mettant en œuvre une centrale innovante à cycle organique de Rankine (ORC) d'une capacité de 1,3 mégawatts (MW).Pour poursuivre la décarbonation du site, E.ON installe également une centrale photovoltaïque (PV) d'une capacité de 2,7 MW sur le site de l'usine. Elle produira de l'électricité renouvelable sur une surface totale de 27 000 m2.Un « Green PPA » sur site pour réduire la dépendance aux marchés de l’énergieEn combinant une centrale électrique ORC avec une centrale PV, E.ON fournira à AGC environ 10 gigawattheures (GWh) d'électricité décarbonée par an à partir de 2023. Cette électricité est entièrement produite et consommée sur le site d'AGC et couvre une grande partie des besoins en électricité du site. Sur cette base, environ 595 tonnes de CO2 sont évitées chaque année.Le projet est structuré sous la forme d'un contrat d’achat d’électricité (PPA : Power Purchase Agreement) long terme où E.ON produira et vendra de l'électricité à un prix fixe. Cela permettra au site d'AGC de se prémunir du risque de volatilité des marchés de l'énergie. De plus, le projet ne nécessite aucun investissement de la part d'AGC car il est financé par E.ON et soutenu par l'Etat français dans le cadre du plan « France Relance » mis en place par l'ADEME*.Marc Bartheld, directeur d'usine AGC Seingbouse : « Notre usine est l'une des plus grandes lignes de production d'AGC pour le secteur du bâtiment avec une production annuelle de 240 000 tonnes de verre flotté. Notre objectif est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 30 % et notre consommation d'énergie de 20 % d'ici 2030. Pour y parvenir, nous travaillons constamment à l'amélioration des performances environnementales de nos sites de production. Le projet de Seingbouse ici en France est un parfait exemple de la manière dont E.ON peut nous aider non seulement à atteindre nos objectifs de durabilité, mais aussi à garantir la compétitivité du site sur le long terme."Guenther Schneider, président d'E.ON France : « Outre la décarbonation, la sécurité d'approvisionnement et l'indépendance vis-à-vis des prix volatils des matières premières deviennent, dans le contexte de marché actuel, de plus en plus cruciales pour nos clients industriels. Par conséquent, ces objectifs peuvent être atteints en combinant mesures d'efficacité énergétique avec la réutilisation de la chaleur perdue et production locale d'énergie verte. Grâce à sa présence internationale, E.ON peut aider AGC à mettre en œuvre cette stratégie de développement durable de manière efficace sur l'ensemble de ses sites européens."(*) Le projet ORC a été financé par le Gouvernement français dans le cadre du plan de Relance opéré par l’ADEME. Le programme « France Relance », porté par l'ADEME, contribue à accélérer la décarbonation de l'industrie française.
Il y a 2 ans et 312 jours

Pose des premières pierres des résidences Orphéa et Archange, deux projets d’envergure aux portes de Rennes

L’événement s’est déroulé en présence Frédéric-Xavier BAUDIER, directeur national résidentiel grands projets de Crédit Agricole Immobilier, Thomas DUKE, directeur général délégué d’Aiguillon construction, Luc SIMON, adjoint au maire de Saint-Jacques de la Lande, Honoré PUIL, vice-président de Rennes Métropole et président de l’association Foncier Solidaire Rennes Métropole et Jérôme BERRANGER, architecte chez Berranger|Vincent Architectes. Le collectif de graffeurs rennais La Crémerie, qui avait réalisé une fresque sur une palissade de travaux de 200m2, en septembre 2021, était également présent pour créer un diptyque en direct.Archange, 1er programme commercialisé et livré en BRSArchange est le 1er programme commercialisé et livré en BRS, par imoja, la marque d’Aiguillon dédiée à l'accession, sur la commune de Saint-Jacques de la Lande, en lien avec l’OFS de Rennes Métropole.41 logements collectifs locatifs (15 PLUS-Prêt Locatif à Usage Social- / 15 PLAI -Prêt Locatif Aidé d'Intégration- / 11 PLS -Prêt Locatif Social-) et 13 logements en accession BRS -Bail Réel SolidaireDémarrage des travaux : septembre 2021Livraison : 4e trimestre 2023Orphéa, un symbole de responsabilitéSituée au pied des transports et des services, la résidence Orphéa de Crédit Agricole Immobilier propose des logements construits avec des matériaux durables et des équipements économes en énergie.49 logements (41 en accession libre et 8 à prix de vente maîtrisés)Espaces de bureaux et commercesDémarrage des travaux : juillet 2021Livraison : 3e trimestre 2023La Courrouze, un écoquartier aux portes de RennesLe quartier de la Courrouze, aux portes de Rennes à 8 minutes du centre-ville et de la gare en métro, a été reconnu par le ministère du logement et de l’égalité des territoires comme écoquartier. Imaginé pour valoriser une qualité de vie optimale et les mobilités douces, le quartier est à proximité directe de nombreux services, écoles, espaces verts et services culturels.
Il y a 2 ans et 312 jours

Matterport lance Notes, un outil interactif de communication et de collaboration dans le jumeau numérique

Matterport Inc., le leader mondial de la technologie de capture 3D et des données spatiales, a annoncé l'ouverture de la beta de l'application Notes, un outil de conversation, de collaboration en équipe en temps réel et de partage de fichiers directement dans le jumeau digital Matterport.Avec Notes, les acheteurs et locataires de maisons peuvent inviter leurs amis et familles à localiser et étiqueter visuellement leurs pièces favorites et leurs caractéristiques préférées de leur habitat, les équipes d'entreprise sur le lieu de travail peuvent collaborer sur la planification de l'espace et l'aménagement des bureaux et les entreprises peuvent gérer les installations, attribuer des tâches et prendre des décisions opérationnelles clés plus rapidement sur un portefolio de sites distants.« Notes change la donne pour le travail d'équipe et l'efficacité », commente Japjit Tulsi, directeur technique CTO chez Matterport. « De plus en plus, les entreprises adoptent des fonctionnalités collaboratives et de communication afin d'améliorer le travail à travers des effectifs répartis afin de faire un gain de temps et d'argent. Notes est une première dans l'industrie, apportant des conversations collaboratives dans le jumeau numérique. En permettant les interactions directement avec des emplacements et des objets spécifiques dans le jumeau numérique, Notes fait gagner un temps considérable et améliore significativement le travail d'équipe, l'efficacité et la productivité à travers plusieurs parties prenantes. », ajoute-t-il.En utilisant Notes, les utilisateurs peuvent avoir des conversations directement dans un espace Matterport. N'importe qui étant invité à un espace peut poser des questions, écrire un commentaire, voir, répondre et créer des fils de discussion et recevoir une notification par courriel instantanément lorsqu'une activité se produit. De nouveaux utilisateurs peuvent être facilement ajoutés via @mentions.De plus, de multiples utilisateurs peuvent partager et accéder aux fichiers en toute sécurité et prendre part à des fils de discussion incluant des pièces-jointes, des images, des documents et des vidéos. Avec des fonctionnalités de confidentialité intégrées, seuls les participants ayant été invités peuvent voir et commenter sur Notes, et ce même si l'espace Matterport est publiquement disponible.
Il y a 2 ans et 312 jours

Balsan enrichit sa collection de LVT Symbiance

LOOSE LAY, collection Symbiance, un système plombant amovible idéal pour la rénovationLa pose plombante amovible proposée par les lames et dalles modulaires nouvelle génération LVT Loose Lay, est adaptée à la rénovation de tous les locaux du logement, du bâtiment et de l'hôtellerie. Elles sont faciles à poser par dessus un sol existant ou peuvent être remplacées sans engendrer de lourds travaux.La collection de LVT Symbiance se définit par la chaleur du bois et le caractère de la pierre, venant se mesurer à la douceur intrinsèque de la moquette. Une alliance unique qui se conjugue à merveille avec des ambiances contemporaines, chics et tendances. Deux décors sont proposés dans la collection Symbiance : Wood (11 coloris) et Stone (5 coloris), qui se jouent en contrastes ou ton sur ton avec la moquette. La collection s'enrichit de nouvelles finitions : 4 finitions bois (merisier, chêne brut, châtaigner et épicéa) et 2 finitions pierre très tendances (Granito et Terrazzo).Textures et couleurs composent ainsi une dualité complémentaire pour une atmosphère sophistiquée très actuelle. Les dalles et les lames Loose Lay se mixent parfaitement aux moquettes Balsan.Symbiance LVT Rigid Clic AcousticBalsan lance une solution acoustique intégrée, LVT Rigid Clic Acoustic qui complète la gamme SYMBIANCE. La sous-couche acoustique intégrée, sous les lames et dalles vinyles de la collection Symbiance amortit naturellement les bruits d'impacts gênants tels que ceux provoqués par des talons, des chaises qui crissent, des valises à roulettes ...Elle est idéale dans tous les immeubles de logements ou à étages pour réduire la transmission de bruits (18dB).Les aspects pierre et bois de ces lames LVT se mêlent au textile pour un jeu de matières et de formats résolument unique. Cette lame LVT Rigid Clic acoustique offre de nombreux avantages pour tous les espaces de bureaux et hôteliers. Le système Clipsable « Unipush » est adapté aux grandes surfaces tertiaires et hôtelières.
Il y a 2 ans et 313 jours

Les projets aux abords du périphérique parisien réexaminés

Par un texte demandant "que soient encore améliorés et réexaminés les projets d'aménagement prévus aux abords et au-dessus du périphérique", l'exécutif municipal a rallié les écologistes qui réclamaient un moratoire sur les constructions à moins de 150 m de l'axe.Ces dernières années, "des dizaines de projets sont sortis de terre, ils vont dans le sens inverse de nos objectifs", avait fustigé Emile Meunier (EELV), pour qui la future "ceinture verte" vantée par Mme Hidalgo "devient grise comme le béton".Outre la nécessité de ne pas "exposer des personnes à des niveaux élevés de pollution", "on ne peut pas sacrifier la nature pour quelques m2 de bureaux", a ajouté l'élu écologiste, rappelant l'abattage de plus de 70 arbres porte de Montreuil.Autres alliés de Mme Hidalgo, les communistes se sont abstenus, Nicolas Bonnet-Oulaldj estimant qu'un moratoire équivalait à une "double peine pour les quartiers populaires" en attente de services publics.A l'horizon 2030, Mme Hidalgo entend réserver une voie du périphérique aux bus, taxis et covoiturage, une mesure qui suscite l'opposition de la présidente de droite de la région Valérie Pécresse et une forte réserve du préfet de police Didier Lallement.Depuis un rapport d'élus parisiens en 2019, la majorité de gauche a été "incapable de créer les conditions de la concertation" avec "les collectivités territoriales, la région et l'Etat", a taclé la députée MoDem Maud Gatel."Le travail de concertation va se poursuivre dans les prochains mois et années", notamment via un "grand débat" sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), a répondu l'ex-candidate du PS à la présidentielle.Jean-Baptiste Olivier (LR) a réclamé la couverture de l'axe "partout où c'est possible" mais essuyé un refus de la part de l'adjoint (PS) à l'urbanisme Emmanuel Grégoire, pour qui cette mesure onéreuse "ne règle pas le problème" de la pollution.Interrogé par l'AFP sur l'avenir d'un immeuble-pont porte de Montreuil, qui suscite des critiques à gauche, le premier adjoint a indiqué vouloir convaincre ses partenaires "que c'est une mesure de protection pour l'immense espace vert" prévu sur cette entrée orientale de la capitale.
Il y a 2 ans et 313 jours

Sobriété énergétique : lancement du groupe de travail « Entreprises et organisation du travail »

Lors d’un déplacement au centre de commande national de GRTgaz, le 23 juin dernier, la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le lancement de groupes de travail sur la sobriété énergétique. Objectif : réduire la consommation d’énergie, toutes énergies confondues (gaz, électricité, carburant), de 10% d’ici deux ans.Après le lancement d’un premier groupe sur « L’Etat exemplaire » mercredi 29 juin, Agnès Pannier-Runacher et Olivier Dussopt ont réuni, ce vendredi 1er juillet, au ministère de la Transition énergétique, un deuxième groupe consacré aux entreprises et à l’organisation du travail. A cette occasion, les deux ministres ont rappelé leur volonté d’agir vite et fort contre le gaspillage de l’énergie. Différents experts, notamment du Haut Conseil pour le Climat, ont pour leur part fait un état des lieux de la situation et évoqué les leviers à activer pour tenir l’objectif de réduire de 10% notre consommation d’énergie d’ici deux ans. Lors d’un tour de table, les représentants des organisations syndicales et patronales ainsi que les fédérations professionnelles ont rappelé le travail déjà mené et ont partagé les freins à lever et les pistes d’amélioration à creuser.La réunion a permis de prendre acte du fait que la sobriété énergétique devait être un pan central des discussions paritaires sur la transition écologique dans l’entreprise qui s’ouvrent à compter du 8 juillet, dans le cadre de l’agenda social autonome des partenaires sociaux. Pour la réussite de ces discussions, les ministres ont assuré les acteurs de la disponibilité des experts présents en appui de leurs travaux.La réunion a également permis de faire un premier bilan de différents dispositifs existants, dont la plateforme « Mission Transition écologique ». Cette dernière a permis d’accompagner des dizaines de milliers d’entreprises en recherche de soutien pour financer leurs projets de transition écologique et énergétique, en recensant les différents dispositifs existants et en leur permettant de bénéficier de l’appui d’un expert.Parmi les différents leviers, celui de la mobilité a été évoqué. Les différents dispositifs sur lesquels peuvent s’appuyer les entreprises afin d’accompagner la transition des usages des salariés ont été rappelés. Qu’il s’agisse de l’importance de bâtir un plan de mobilité employeur ou de s’engager en faveur des différents dispositifs de soutien aux salariés – forfait mobilités durables, prime transport pour l’aide au carburant, auto-partage, ou encore label employeur pro-vélo –, de nombreux leviers existent pour permettre aux entreprises de s’engager dans la transition vers les mobilités durables. A condition, comme cela a été rappelé par différents acteurs, de donner de la visibilité aux entreprises sur les aides existantes.Par ailleurs, l’organisation du travail de manière plus générale a fait l’objet de nombreux échanges. Les acteurs se sont accordés avec les ministres sur l’importance de mettre sur la table toutes les options qui pouvaient permettre d’améliorer notre souveraineté et de baisser la facture énergétique, en protégeant la qualité de travail des salariés.La question de la gestion des bâtiments d’entreprises a également été au cœur des discussions. A nouveau, un diagnostic partagé a pu être fait sur la nécessité de promouvoir les pratiques écoresponsables au bureau, notamment en matière d’éclairage, de températures et de choix informatiques.Enfin, il a été acté qu’un plan d’accompagnement sera mis en place et consistera notamment à mobiliser les organismes préventeurs afin de produire des documents simples et didactiques et des outils de communication adaptés. Ce plan consistera aussi à accompagner les entreprises pour actualiser leurs plans de continuité de l’activité, à actualiser des fiches métier en incluant notamment des consignes simples en cas de travail en période de « grand froid » ou de « fortes chaleurs ». Le plan visera également à mobiliser les réseaux, comme les Services de Prévention et de Santé au Travail, ou les Caisses d’Assurance Retraites et de Santé au Travail, comme premier relai des recommandations. Il aura par ailleurs pour objectif de promouvoir et d’accompagner le dialogue social en entreprise pour favoriser une réflexion sur le plan de continuité d’activité en cas de restrictions énergétiques.Le groupe de travail « Entreprises et organisation du travail » s’attèlera, au cours de l’été, dans le cadre du dialogue paritaire, à faire émerger une feuille de route de recommandations simples et opérationnelles, à destination de l’ensemble des entreprises. Dans ce cadre, Agnès Pannier-Runacher et Olivier Dussopt ont insisté sur la méthode de travail. Le Gouvernement et les experts ne se substitueront pas aux partenaires sociaux. Ils joueront le rôle de facilitateurs, pour que les organisations syndicales et les fédérations professionnelles, en responsabilité, identifient les leviers qui leur paraissent les plus adaptés pour réduire la consommation d’énergie des entreprises de 10% d’ici deux ans.Ce travail de concertation mené avec les différents groupes de travail sur la sobriété énergétique devra être la première marche afin d’initier le changement, en matière de transition énergétique, au sein de l’ensemble de la société.Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré : « Le lancement de ce groupe de travail dédié aux entreprises et à l’organisation du travail, que j’ai co-présidé avec mon collègue Olivier Dussopt, est une étape importante du plan sobriété que nous avons annoncé avec la Première ministre Elisabeth Borne. Après avoir mobilisé l’administration, il montre notre volonté de faire de la transition énergétique un véritable objet de dialogue social. Nous faisons confiance aux organisations syndicales et patronales, ainsi qu’aux fédérations professionnelles, pour se saisir du sujet et trouver les leviers afin de réduire la consommation d’énergie des entreprises de 10% d’ici 2024. »Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion : « Nous sommes désormais entrés de plain-pied dans la transition énergétique et climatique. Nous devons collectivement coordonner nos efforts pour moins consommer d’énergie. Ce groupe de travail devra déboucher sur des engagements concrets et ambitieux, mais bien entendu, les choix des mesures de sobriété ne pourront être décidés au niveau national. C’est aux partenaires sociaux, à chaque branche, à chaque entreprise de les définir dans le cadre du dialogue social de proximité. »