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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 318 jours

« 1m² », un escalier gain de place sûr et facile à installer

Cet escalier innovant n’occupe qu’un mètre carré d’espace. Conçu par EeStairs, fabricant néerlandais leader du marché mondial d’escaliers haut de gamme, « 1m² » répond à une demande croissante des citadins qui vivent de plus en plus à l’étroit et veulent utiliser leur espace de vie de manière plus efficace. Le plus : grâce au configurateur en ligne, le particulier peut concevoir et commander son escalier en cinq étapes.Une solution gain de place stylée« 1m² » peut être posé dans un coin de la pièce sans perdre de l’espace, notamment sous les marches. Grâce à son esthétique recherchée – sa forme en colimaçon tourne avec élan autour de sa main courante hélicoïdale, une ligne minimaliste qui épouse l’axe incliné –, « 1m² » peut également s’installer au milieu de la pièce, d’autant plus que les finitions sont soignées et que l’utilisateur dispose d’un large choix parmi toutes les couleurs du code RAL. Flashy, discret, mat ou brillant, cet escalier s’adapte aux contraintes de tous les intérieurs, et optimise l’accès aux mezzanines, combles, caves ou encore toits-terrasses.Le confort et la sécurité font la différence« 1m² » s’installe en un tournemain, à l’aide de deux fois trois vis. Il constitue l’alternative parfaite à l’échelle amovible, tout en offrant confort et sécurité grâce à une structure solide en acier et à des bouchons antidérapants en caoutchouc noir posés sur chaque marche. EeStairs a développé cette solution en se basant sur sa large expérience de créateur d’escaliers. Il s’agit d’un objet atypique de la marque néerlandaise, qui crée uniquement des escaliers sur mesure pour les architectes dans le monde entier. EeStairs, qui a l’habitude d’étonner par ses pièces uniques à couper le souffle, relève volontiers le défi de maîtriser son métier même à toute petite échelle.
Il y a 2 ans et 318 jours

La Foncière ATLAND devient ATLAND

Partenaire immobilier des entreprises, ATLAND est un acteur global de l’immobilier de 260 collaborateurs, qui intervient sur les marchés de l’immobilier d’entreprise et du logement au travers de ses activités de gestionnaire d’actifs, de développeur d’immobilier et de plateforme digitale d’investissement.ATLAND Voisin est une Société de Gestion de Portefeuille, agréée par l’AMF, qui gère 4 SCPI pour le compte de plus de 37 000 associés et des fonds institutionnels représentant, au 31 mai 2022, un patrimoine immobilier sous gestion de plus de 3 Mds €.ATLAND Résidentiel développe actuellement près de 50 opérations de logements en Île-de-France et a réalisé plus de 1 000 réservations en 2021.Marianne Développement réalise et anime des résidences intergénérationnelles. Elle compte à ce jour 31 résidences en exploitation représentant 2 800 logements.Fundimmo est une des principales plateformes de financement participatif immobilier. Elle a financé, depuis sa création, plus de 300 projets pour un montant total de plus de 200 M€.ATLAND est cotée sur Eurolist B (FR0013455482).
Il y a 2 ans et 319 jours

Les travaux s'accélèrent à Paris avant les JO de 2024

"On va avoir une accélération avant, en 2023, et après on finira en 2024 et 2025", a indiqué lors d'un point presse l'adjoint communiste à la construction publique, Jacques Baudrier, évoquant un "petit creux pendant les JO".En juin, les chantiers de la ville ne représentent que 9% de la totalité des plus de 5.000 chantiers de la capitale, mais presque la moitié (46%) de la surface concernée. Les travaux sur les bâtiments privés sont majoritaires (62%).Cet été, la municipalité mènera près de 1.800 chantiers dans ses écoles, collèges, crèches, lieux culturels ou piscines pour un montant global de 170 millions d'euros.Elle réalisera notamment 27 cours d'écoles végétalisées et 21 "rues aux écoles" rendues piétonnes ou semi-piétonnes, tandis que les travaux sur les pistes cyclables démarreront ou se poursuivront sur des axes stratégiques comme les Grands boulevards, l'avenue de la République ou la rue La Fayette.La direction de la voirie lancera également 34 chantiers "embellir votre quartier", en les regroupant avec ceux des opérateurs (Enedis, RTE, GRDF, Eau de Paris...), afin que le quartier ne subisse qu'une seule période resserrée de travaux.La maire PS, Anne Hidalgo, est régulièrement critiquée pour l'état des chaussées, notamment depuis que les opérateurs doivent eux-mêmes les remettre en état après leurs interventions.Les concessionnaires ont "beaucoup travaillé sur la coordination, sur la propreté", affirme M. Baudrier pour qui il y a "beaucoup moins de signalements" qu'auparavant.En matière de gros chantiers, l'extension du tramway se poursuit dans le nord-ouest, où les travaux de la Porte Maillot démarrent avec l'objectif "de les livrer pour les Jeux" malgré les retards et surcoûts du prolongement du RER E, a indiqué M. Baudrier.Les travaux d'une autre porte, celle de La Chapelle, démarreront à l'automne pour se terminer eux aussi avant les JO, comme l'Arena située dans ce quartier, une première rénovation des Champs-Elysées ou la forêt urbaine de la place de la Catalogne, près de Montparnasse.Concernant le réaménagement de la perspective allant du Trocadéro à la Tour Eiffel, un projet auquel le préfet de police Didier Lallement s'oppose, Anne Hidalgo a écrit à la Première ministre Elisabeth Borne pour tenter de débloquer la situation, a indiqué l'entourage de M. Baudrier.
Il y a 2 ans et 319 jours

L'Association des maires de France (AMF) s'engage pour la reconstruction d'Irpin en Ukraine

"Nous annonçons aujourd'hui (mardi) une volonté forte de participer à l'échelle des collectivités locales à la reconstruction de l'Ukraine", a dit le président de l'AMF David Lisnard au côté du maire d'Irpin, ville de la banlieue de Kiev dévastée dans les premières semaines de l'invasion russe qu'il a présentée comme une "ville martyre et héroïque" pour avoir "stoppé l'attaque" sur la capitale ukrainienne."L'idée est que les collectivités françaises, les communes de France et les intercommunalités participent (à la reconstruction) par de l'ingénierie juridique, administrative, technique, ainsi que par la mobilisation de moyens financiers et celle des entreprises de nos territoires", a ajouté le maire LR de Cannes, qui s'est rendu en Ukraine dès le début de la guerre. "La ville d'Irpin a gagné, mais le prix a été très lourd", a reconnu M. Markouchine qui a insisté sur le besoin de reconstruire "avant l'hiver" certaines infrastructures de la ville où s'est rendu il y a deux semaines le président Emmanuel Macron, accompagné du Premier ministre italien Mario Draghi, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président roumain Klaus Iohannis."L'un de nos plus grands problèmes, c'est l'infrastructure sociale, les écoles, les jardins d'enfants. Si on ne les reconstruit pas les enfants ne peuvent pas être scolarisés et les habitants ne peuvent revenir", a affirmé le maire qui a estimé à 50 millions de dollars les besoins les plus urgents.Selon l'AMF, 75% de la ville ont été endommagés, "avec plus de 12.000 bâtiments touchés et 885 bâtiments complètement détruits".
Il y a 2 ans et 319 jours

Une initiative lancée pour faciliter la mobilité européenne des apprentis

En 2021, l'Agence Erasmus+ France a financé 18.510 mobilités pour des apprenants de la voie professionnelle. "L'objectif est de permettre à 15.000 jeunes supplémentaires de partir", selon le communiqué de l'association, qui lance jeudi l'initiative à Paris en présence des ministres Clément Beaune (Europe) et Olivier Dussopt (Travail).D'un budget total de 25 millions d'euros sur 4 an, dont 17 millions financés par le programme France 2030, le projet "Mona" (Mon apprentissage en Europe) "a pour ambition d'instaurer durablement une politique européenne dans les parcours de formation des filières de l'apprentissage".Bien que le programme d'échanges européen Erasmus+ soit ouvert aux alternants, "les apprentis se heurtent à des freins académiques, juridiques et financiers qui les tiennent à l'écart des bienfaits de la mobilité européenne de plusieurs mois dont profitent les apprenants des universités et des grandes écoles", souligne l'association Euro App Mobility présidée par l'ancien eurodéputé Jean Arthuis.A la différence de ceux pour étudiants, les échanges d'apprentis, qui ont un contrat de travail avec un employeur, se heurtent aux droits du travail très différents d'un Etat membre à l'autre concernant les alternants.En France, le Code du travail par exemple empêche un employeur de laisser partir son apprenti plus de quatre semaines, sauf à suspendre son contrat de travail, une durée insuffisante pour bénéficier pleinement d'une expérience à l'étranger.Pour lever ces freins, le projet prévoit notamment de financer un poste de "référent mobilité" à temps plein dans chacun des 43 centres de formation des apprentis (CFA) partenaires du projet.
Il y a 2 ans et 319 jours

Hausse des impayés et risque élevé d'expulsions en Europe, selon un rapport

"Dans l'Union européenne, depuis la pandémie de Covid-19, 8,3% des ménages pauvres se trouvent en situation d'impayé de loyer ou de remboursement d'emprunt immobilier", un phénomène qui a augmenté de 20% entre 2019 et 2020, affirment la Fondation Abbé-Pierre et la Fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abri (FEANTSA).De ce fait, on peut "craindre, à terme, une augmentation des expulsions avec des conséquences sociales importantes", ajoutent les deux associations dans la 7e édition de leur rapport annuel sur le mal-logement en Europe. Ce risque est d'autant plus élevé que les moratoires sur les expulsions décidées de manière temporaire du fait de la crise du Covid-19 "ont progressivement pris fin", et que la présence de millions de réfugiés ukrainiens "risque également d'augmenter une pression déjà forte sur les services d'aide aux personnes en difficulté", font valoir les auteurs du rapport.Beaucoup de familles, déjà fragilisées par les conséquences économiques de la pandémie, doivent désormais faire face à la hausse des coûts de l'énergie et à l'inflation. Elles sont "prises entre le marteau et l'enclume, entre la pandémie et la crise du pouvoir d'achat", résume Sarah Coupechoux, chargée des questions européennes à la Fondation Abbé Pierre."Cela doit nous alerter: pour éviter une bombe sociale, les Etats de l'UE doivent prendre des mesures structurelles", a-t-elle ajouté, citant une revalorisation des allocations logement et des minima sociaux, ainsi qu'une politique d'encadrement des loyers et de "lutte contre la spéculation immobilière".Pour les auteurs du rapport, "il est indispensable de ne pas réduire le soutien aux ménages vulnérables, comme cela a été fait" avec les politiques européennes d'austérité, "mais au contraire de les aider à faire face à la crise des coûts de la vie", par exemple en puisant dans les plans de relance.La lutte contre le mal-logement et le sans-abrisme doit également être "alignée" avec celle contre la précarité énergétique, soulignent a Fondation Abbé-Pierre et la FEANTSA : les rénovations des logements mal isolés ou trop énergivores doivent profiter en priorité aux plus plus mal logés, mais avec des garanties pour que cela n'augmente pas déraisonnablement leur loyer.
Il y a 2 ans et 319 jours

MaPrimeRénov', primes CEE, retraites, prix des carburants... ce qui change au 1er juillet 2022

MaPrimeRénov' évolueIl va être possible de cumuler un éco-prêt pour financer des travaux de rénovation énergétique avec MaPrimeRénov'. L'éco-prêt ne devra pas dépasser les 30.000 euros et les travaux concernés (isolation du logement, changement de mode de chauffage) peuvent être déjà commencés, mais au maximum 6 mois avant la demande de ce prêt sans intérêt. L'accord de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) pour l'attribution de MaPrimRénov' sera suffisant pour constituer le dossier auprès de la banque, sans qu'il soit nécessaire de fournir la liste des travaux concernés. Toutefois, le prêt devra être émis dans les 6 mois suivant cette notification de l'Anah. Seules les banques ayant signé une convention avec l’État pourront émettre ce prêt subventionné.Fin de trois coups de pouce CEETrois coups de pouce pour l'isolation des toitures, des combles et des planchers bas, vont être supprimés. Le Syndicat National de l'Isolation demande de son côté un plan d'urgence et une hausse immédiate de l'obligation de la cinquième période des CEE, à hauteur de 1.000 TWhc. Le gouvernement réfléchit actuellement à ces demandes. RetraitesAvant qu'il ne soit réélu, Emmanuel Macron avait fait la promesse de revaloriser les pensions de retraite de base dès le 1er juillet 2022 afin d'améliorer le pouvoir d'achat des retraités face à l'inflation. Le Président de la République a confirmé le 11 avril qu'il comptait tenir sa promesse.Prix des carburantsPour faire face à la flambée des prix des carburants à la pompe, une remise de 15 centimes d'euros hors taxe par litre va être appliquée du 1er avril 2022 au 31 juillet 2022. Avec la TVA, cette réduction atteint 18 centimes en France continentale, soit 9 euros pour un plein de 50 litres. Cette réduction s'applique à tous les carburants : gazoles B0, B7, B10, B30, B100 et XTL, y compris pour les utilisations non routières (GNR), essences SP95/98-E5, SP-95-E10, GPL-c, GNV sous forme comprimée (GNC) ou liquéfiée (GNL), superéthanol E85, éthanol diesel ED95.Bouclier tarifaire sur le prix du gazPrévu pour s'arrêter le 30 juin, le bouclier tarifaire contre la hausse des prix du gaz est finalement prolongé jusqu'à la fin 2022.Location entre particuliersDes informations supplémentaires vont devoir être ajoutées dans les annonces. Un arrêté publié au Journal Officiel du 22 avril 2022 fourni la liste des informations qui vont devoir obligatoirement apparaître sur les annonces de location (pages 110 et 111 sur 256). Les informations suivantes devront notamment apparaître dans les annonces :le montant du loyer mensuel et le cas échéant du complément de loyer (mention « par mois » ou « /mois » ;le montant des charges locatives ou charges récupérables (mention «charges comprises» ou « CC ») et les modalités de règlement de ces charges ;si le logement est situé dans une zone régie par un dispositif d'encadrement des loyers mention « zone soumise à encadrement des loyers » : le montant du loyer de référence majoré précédé de la mention « loyer de référence majoré (loyer de base à ne pas dépasser) » ;le montant du loyer de base précédé de la mention « loyer de base » ;le cas échéant, le montant du complément de loyer exigé précédé de la mention « complément de loyer » ;le montant du dépôt de garantie éventuellement exigé ;le caractère meublé de la location ;le montant des taxes comprises des honoraires à la charge du locataire lors de la réalisation de l'état des lieux ;la commune et, le cas échéant, l'arrondissement dans lequel le bien locatif est situé ;la surface du bien loué en mètres carrés de surface habitable.Fin des chaudières au fioul ou au charbonPour continuer la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, l'installation d'équipements de chauffage ou de production d'eau chaude fonctionnant au fioul sera interdite à partir du 1er juillet 2022 sauf en cas d'impossibilité d'usage d'autres sources d'énergie. Dans le cas où vous possédez déjà ce type d'appareils, ils pourront continuer à être utilisés, entretenus et réparés. Des aides allant jusqu'à 11.000 euros sont également prévues pour encourager à remplacer ces appareils polluants. Tous les nouveaux équipements utilisant les réseaux de chaleur, l'électricité, la biomasse, l'énergie solaire ou géothermique, le gaz, ou encore un biocombustible liquide (tel que le biofioul), pourront être installés ou pourront remplacer les équipements au fioul et au charbon, dès lors qu'ils respectent le plafond d'émission de 300 gCO2eq/KWh PCI.
Il y a 2 ans et 319 jours

Les primo-accédants moins nombreux parmi les acquéreurs d'un bien immobilier

Sur les 672 personnes ayant acquis un bien immobilier au cours des deux dernières années interrogées du 5 au 19 mai par l'Ifop, seuls 28% étaient des primo-accédants, c'est-à-dire qui n'étaient pas propriétaires jusque-là. C'est 10 points de moins qu'un an auparavant.Cela peut s'expliquer par la hausse continue des prix de l'immobilier ainsi que par l'augmentation des taux d'intérêt.À l'inverse, 36% des acquéreurs (+4 points) sont "secundo-accédants", c'est-à-dire qu'ils ont revendu un bien pour en acheter un autre."Ça va typiquement des couples qui agrandissent la famille (...) jusqu'aux personnes qui approchent de la retraite (...) et qui vont vendre un bel appartement ou une belle maison en Île-de-France pour aller s'installer au soleil dans quelque chose de plus petit", a détaillé en conférence de presse Olivier Lendrevie, président du courtier en crédits immobiliers Cafpi."Ces secundo-accédants, ils bénéficient de l'effet-prix à la revente maximum et même s'ils se positionnent sur un marché relativement cher, en ayant bénéficié de taux d'intérêt très bas, ils ont une capacité de financement plutôt très intéressante", a détaillé Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim.Parmi les acquéreurs, 17% ont acheté une résidence secondaire, stable par rapport à 2021, et 16% pour le louer, en nette hausse (+6 points). Selon la Fnaim, les prix de l'immobilier en France au 1er juin ont progressé de 7,7% en un an à 3.020 euros le mètre carré en moyenne. Les maisons continuent d'augmenter plus vite, avec 9,7% de hausse à 2.411 euros le mètre carré, tandis que les appartements ont pris 5,2% à 3.797 euros le mètre carré.
Il y a 2 ans et 319 jours

La Banque de France défend le taux d'usure face aux critiques

"Certains courtiers ont parlé d'un effet d'exclusion des emprunteurs immobiliers qui serait associé au taux de l'usure, objectivement nous ne voyons pas cela", a assuré François Villeroy de Galhau à l'occasion d'une rencontre avec la presse.La Banque de France avance qu'une majorité des prêts sont consentis à un niveau encore inférieur de 50 points de base environ au taux de l'usure (taux maximum, tous frais compris, auquel une banque peut prêter de l'argent), tandis que le taux de croissance de ces prêts reste historiquement très élevé, à plus de 6,5% en rythme annuel."Aujourd'hui le financement de l'immobilier est bien assuré", a repris le gouverneur, niant tout effet d'éviction avancé par les intermédiaires en crédit immobilier.Le directeur général de l'Association française des intermédiaires en bancassurance (AFIB) Géraud Cambournac avait assuré à l'AFP courant juin que les banques traditionnelles rejetaient actuellement un cinquième des demandes de prêts apportées par les courtiers.Le taux d'usure est le taux plafond destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives et fixé chaque trimestre par la Banque de France.Avec la remontée des taux, certaines demandes de crédit ne peuvent plus être acceptées car le taux proposé serait supérieur au taux d'usure.À titre d'exemple, le taux d'usure est actuellement de 2,40% pour un emprunt sur 20 ans. Un relèvement de 15 à 20 points de base est attendu au 1er juillet.Les taux nominaux, hors frais liés à l'obtention d'un crédit, sont passés d'une moyenne de 1,12% en décembre à une fourchette de 1,25% à 1,30% en avril, selon la Banque de France. La hausse s'est poursuivie depuis, selon les estimations partagées par plusieurs courtiers."Il est probable que la hausse des taux de l'usure ne pourra pas être à la hauteur de la hausse du coût de refinancement" des banques, a déploré la Fédération bancaire française (FBF), attentive à la marge de ses adhérents.La Banque de France et le ministère de l'Économie avaient indiqué lundi qu'ils ne prévoyaient pas de modifier le mode de calcul du taux d'usure ni d'y déroger exceptionnellement, selon une source proche.Néanmoins, les autorités planchent sur une modification de la grille des taux d'usure pour les collectivités territoriales, projetant d'ajouter une catégorie pour les prêts avec une maturité supérieure à dix ans, inexistante aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 319 jours

Le Groupe Atlantic lance son "Plan électronique 2024"

Leader européen du HVAC (Heating Ventilation Air Conditioning), le GROUPE ATLANTIC connait une forte croissance qui se traduit par une augmentation des besoins en cartes électroniques de l’ordre de 40% d’ici à 2024 pour l’ensemble des marques du Groupe.Le lancement du « Plan électronique 2024 », concrétise l’ambition du GROUPE ATLANTIC de développer son activité électronique afin de répondre aux besoins croissants de ses clients en matière de solutions éco-efficientes, connectées et intelligentes, ou encore d’intégration de nouvelles fonctions sur les produits de ses marques.Cet investissement stratégique permettra au Groupe d’augmenter ses capacités de production grâce à l’ouverture au sein de l’usine de la Roche-sur-Yon d’une 3ème ligne CMS (Composants Montés en Surface) ainsi que d’accroitre les volumes de stockage de ses composants et semi-finis*(+20%). La surface de production du site sera agrandie de plus de 650 m², les bureaux des équipes support et R&D de 1 500 m² ainsi que le laboratoire d’essais et de qualification. Les travaux, qui ont commencé le 28 mars dernier, se termineront en mars 2024.« Ce projet, qui s’appuie sur une équipe de 10 collaborateurs multi-métiers, permettra de maintenir et développer la fabrication de cartes électroniques sur notre site historique de La Roche-sur-Yon. Ce plan s’inscrit pleinement dans la volonté du Groupe de s’imposer comme un acteur majeur de la décarbonation et du bien-être dans les bâtiments grâce au développement de solutions de plus en plus éco efficientes et intelligentes pour le chauffage, la ventilation et la qualité de l’air intérieur », précise Guillaume Flipo, Directeur des opérations de l’unité électronique du GROUPE ATLANTIC.Ce projet aura un impact positif sur l’emploi : il prévoit le recrutement de 20 personnes, que ce soit en fabrication ou en R&D.GROUPE ATLANTIC est aujourd’hui, parmi les seuls dans son secteur activité, à avoir intégré la fabrication de cartes électroniques « Made in France ». Dotée d’un bureau d’études électronique intégré, l’unité Electronique du Groupe peut concevoir elle-même ses systèmes, répondant aux mieux aux usages de ses clients, tout en maîtrisant les coûts et en suivant les évolutions nécessaires pour répondre rapidement aux besoins du marché.
Il y a 2 ans et 319 jours

Un Grand Palais plus lumineux et ouvert à tous pour accueillir les JO

"Nous sommes dans les temps pour une livraison de la grande nef (13.500 m2 sur 200 mètres de long et 17.500 m2 de verrière) au printemps 2024", a assuré lundi à l'AFP Daniel Sancho, directeur du projet de restauration au sein de l'établissement public de la Réunion des musées nationaux (RMN) – Grand Palais, qui gère l'édifice.Un travail de mise aux normes et d'accessibilité est prévu avec des améliorations techniques majeures. La restauration de la nef et de ses balcons permettra d'augmenter la jauge de 5.600 à 9.000 personnes, selon M. Sancho. Le chantier, qui a débuté en mars 2021, vise à "éclairer l'ouvrage et sa construction" en retrouvant l'effet de transparence qui avait habité le lieu à son origine, avant d'être "cloisonné" et "assombri" par la peinture de certaines parois de verre en noir, a expliqué François Châtillon, architecte en chef des monuments historiques, en présentant l'avancement des travaux à la presse.La rénovation prévoit l'ouverture d'un axe central reliant le Palais de la découverte et son planétarium à la nef qui accueillait avant sa fermeture toutes sortes d'événements artistiques et culturels, comme des foires d'art, des défilés de mode et même des épreuves équestres.Les visiteurs des deux endroits entreront à l'avenir aux expositions par une seule entrée et pourront accéder à une vaste promenade centrale intérieure en accès libre.L'ancien manège aux chevaux, situé dans les soubassements du bâtiment, accueillera une "Galerie des enfants" qui présentera chaque année une exposition, avec une approche "Art et Sciences" ainsi que des ateliers.Les nombreuses mosaïques et la statuaire de l'édifice, très dégradées, seront complètement restaurées.Le Grand Palais rénové doit accueillir les épreuves d'escrime et de taekwondo des Jeux olympiques et paralympiques dans la nef en 2024. L'ensemble des espaces muséaux seront ensuite rouverts progressivement jusqu'en octobre 2025.Un Grand Palais éphémère, sur le Champ-de-Mars, accueille depuis 2021 les événements qui se tenaient habituellement sous la nef.Ce chantier présente un budget de 466 millions d'euros pour un bâtiment de 77.000 mètres carrés et 42.000 mètres carrés de toitures, qui n'a jamais été rénové dans son ensemble depuis 1900.Dans les années 2000, l'édifice s'était affaissé de 13 cm en raison de l'usure des pieux en chêne portant les fondations, par l'eau de la nappe phréatique. Ils ont été remplacés par des parois moulées en béton et la charpente a également fait l'objet d'une consolidation importante.
Il y a 2 ans et 319 jours

EDF a recommencé à gagner des clients et mise sur les services

"A l'érosion succède un rebond commercial", a indiqué lors d'une conférence de presse Marc Benayoun, directeur en charge des clients, services et territoires, en faisant état d'une hausse nette de 550.000 clients depuis septembre 2021.Leur nombre est ainsi passé de 25,7 millions à cette date à 26,2 millions en mai 2022. Selon les chiffres fournis par EDF, le nombre de contrats est ainsi repassé au-dessus des niveaux de janvier 2021 (26 millions).L'essentiel de cette croissance du nombre de clients est lié au gaz et aux services, a souligné Marc Benayoun.Le nombre de contrats dans l'électricité est pour sa part resté globalement stable, une situation toutefois meilleure que les années précédentes durant lesquelles EDF perdait beaucoup de clients.Cette meilleure fortune s'inscrit dans un contexte de difficulté pour nombre de fournisseurs alternatifs avec la crise des marchés de l'énergie, ainsi que dans la perspective de la fin prochaine des tarifs réglementés du gaz, actuellement fournis par Engie.Pour l'avenir, EDF ne compte par sur une hausse importante de son activité de fourniture d'énergie (électricité et gaz) pour assurer sa croissance mais plutôt sur le développement des services énergétiques aux particuliers comme aux entreprises.Le groupe prévoit une hausse de quelque 50% de son Ebitda (excédent brut d'exploitation) du pôle clients, services et territoires à l'horizon 2030 : il doit passer d'un peu moins d'un milliard d'euros en 2021 (sur un total de 18 milliards pour le groupe EDF) à un montant compris entre 1,3 et 1,5 milliard en 2030.L'essentiel de la croissance proviendra donc des activités de services énergétiques, dont l'Ebitda doit doubler à l'horizon 2030.EDF compte pour cela s'appuyer sur sa filiale Dalkia, qui propose déjà des services aux entreprises et aux collectivités, mais aussi sur l'émergence de services sur des marchés jugés porteurs, comme la rénovation énergétique, la mobilité électrique ou encore le photovoltaïque.
Il y a 2 ans et 320 jours

PlanRadar développe une nouvelle fonctionnalité de planification pour simplifier la gestion de projets de construction

Alliant une interface collaborative et un affichage épuré, il permet aux utilisateurs de visualiser les étapes clés d’un projet et de créer des calendriers de projet sur la base du fameux modèle de Gantt.Une nouvelle fonctionnalité intuitive et accessible pour adapter la gestion de projet en temps réelLe modèle de Gantt est un outil de visualisation efficace de l'état d'avancement des différentes tâches qui constituent un projet. La fonctionnalité baptisé « Gantt View » mise au point par PlanRadar permet aux utilisateurs de planifier le déroulement du projet au détail près, générer des graphiques clairs et précis à partir des listes de tâches, définir les principaux jalons et mettre en évidence les actions prioritaires. La fonctionnalité aide à identifier les éventuels problèmes en amont de leur apparition afin d’éviter les retards et de garantir le bon déroulement du projet.Il alerte également sur les retards dans le calendrier pour y remédier rapidement, et les utilisateurs peuvent utiliser la fonction « glisser-déposer » pour mettre à jour le calendrier en un clic à mesure que le plan de projet évolue. Il permet ainsi aux chefs de projet de suivre le rythme des imprévus pour ne négliger aucun détail.Concernant le lancement de cette nouvelle fonctionnalité, Ibrahim Imam, Cofondateur et CoCEO de PlanRadar, déclare : « La réussite d’un projet dépend de la capacité de l’équipe à garder le cap. C’est d’autant plus vrai dans le domaine de la construction, où la moindre erreur ou imperfection peut avoir d’énormes conséquences. De plus, au vu de la multiplicité des acteurs intervenant dans les phases de planification, de construction et de livraison, la gestion de tous les aspects passe nécessairement par un calendrier robuste et une répartition claire des responsabilités. À défaut, les délais peuvent ne pas être respectés, et ces retards représentent un coût non négligeable. Le calendrier de PlanRadar est conçu pour éviter cela en dotant les chefs de projet d’une fonctionnalité leur permettant de suivre l’avancement du projet, tout en supervisant les équipes concernées. »Une solution issue d’une R&D collaborative avec les utilisateursAttentif aux retours de ses utilisateurs, « Gantt View » est le fruit des remontées du terrain qui permet à PlanRadar de s’adapter continuellement aux besoins de ses clients en mettant régulièrement au point de nouvelles fonctionnalités.Pour Matthieu Walckenaer, Directeur général France : « Chez PlanRadar, la R&D est pilotée en collaboration avec nos clients, grâce à un comité de pilotage qui priorise leurs demandes, puis leur traitement. Ce travail permet de concevoir et d’implémenter des fonctionnalités nouvelles dans des délais très courts, pour servir des projets spécifiques. Notre modèle SaaS permet également à tous les utilisateurs de bénéficier des nouvelles livraisons de manière automatique. La nouvelle fonctionnalité « Gantt View » illustre parfaitement cette dynamique. »Compatible avec d’autres logiciels de planification, la fonctionnalité permet aux utilisateurs d’importer des calendriers depuis Primavera P6, Microsoft Project et ASTA Powerproject.La solution proposée est ainsi accessible, collaborative et adaptée pour tous les membres d’une équipe projet. En favorisant une interface intuitive et facile à prendre en main, PlanRadar continue de promouvoir auprès de l’ensemble de la chaîne de valeur une digitalisation des projets de construction et d’immobilier efficiente et opérationnelle.Le lancement de cette nouvelle fonctionnalité vient s’ajouter à celui de la solution d’intégration « PlanRadar Connect », après une phase d’investissement de série B de 69 millions USD pour la start-up. Ces fonds, levés dans le but d’accroître les capacités de R&D de la société, ont été affectés à un vaste éventail d’innovations, dont un nouveau centre technologique et une équipe dédiée à l’innovation pour mieux accompagner la croissance et l’évolution de la plateforme.Pour en savoir plus sur cette nouvelle fonctionnalité de planification et, plus largement, sur la plateforme PlanRadar, cliquez ici.
Il y a 2 ans et 320 jours

La mairie de Paris vise 100 rues d'écoles végétalisées d'ici 2026

Les enfants sortant de l'école gambadent entre une piste d'athlétisme, un damier, des parterres de plantes et même des arbres fruitiers, arrosés automatiquement : pour la maire EELV du XIIe arrondissement, Emmanuelle Pierre-Marie, la rue Charles-Baudelaire est "un exemple remarquable de rue aux écoles à Paris".Cette artère proche de la gare de Lyon, qui comprend une école maternelle, une école élémentaire et un collège, ne voit désormais plus passer les voitures, comme 15 autres voies avec des établissements scolaires déjà piétonnisées et végétalisées à Paris.En tout, la coalition de gauche dirigeant la ville revendique déjà 168 rues "apaisées" par des aménagements plus ou moins contraignants pour les voitures, qui visent autant à "protéger les écoliers, diminuer la pollution et protéger la ville du dérèglement climatique" via la création d'îlots de fraîcheur, a souligné l'adjoint (EELV) à la voirie David Belliard."Il y a un an, il y avait deux rangées de voiture" rue Baudelaire, s'est félicité l'adjoint aux espaces verts Christophe Najdovski, soulignant que ces espaces déjà transformés représentaient "3.400 m2 débitumés" via des plantations en pleine terre.Réélue en 2020 après le premier confinement, la socialiste Anne Hidalgo, poussée par ses alliés écologistes, a profité de la crise sanitaire pour donner, comme pour les pistes cyclables, un coup d'accélérateur à ces aménagements.Qui vont se poursuivre, avec d'ici la fin de l'année, 30 nouvelles rues apaisées dont 24 aménagées et végétalisées, a souligné l'adjoint PCF à la construction publique Jacques Baudrier, garant de l'objectif de "300 rues complètement piétonnisées, dont 100 rues complètement aménagées, d'ici la fin du mandat".Selon les adjoints d'Anne Hidalgo, une rue fermée à la circulation et végétalisée coûte en moyenne 400.000 euros.
Il y a 2 ans et 320 jours

La France doit avancer "à grande vitesse" sur la ligne Lyon-Turin

"Cela fait vingt ans que nous sommes en retard, aujourd'hui nous devons absolument finaliser ce projet", a déclaré l'ancienne Première ministre slovaque lors de l'assemblée générale de la Transalpine, association qui rassemble les collectivités et entreprises soutenant le Lyon-Turin.La responsable a salué les avancées, côté italien, de l'aménagement des voies d'accès au tunnel de 57,5 km en cours de creusement sous les Alpes entre la vallée de la Maurienne (Savoie) et le Piémont, côté italien. Une vingtaine de TGV et quelque 160 trains de marchandises doivent l'emprunter à l'horizon 2030."Je ne suis pas aussi satisfaite côté français", a ajouté Mme Radicova, déplorant que le gouvernement n'ait toujours pas choisi le tracé des voies d'accès. Une décision était prévue au premier trimestre 2022, mais elle n'est pas venue depuis, alors que la présidence française de l'Union européenne se termine jeudi soir."Je comprends les circonstances politiques, le président Macron n'a pas de majorité au Parlement et ce n'est pas facile de négocier dans ces conditions. Mais depuis six ans que je suis à ce poste, il y a toujours eu un +mais+", a relevé la coordinatrice. "Il est temps de prendre des décisions claires, c'est crucial. Nous ne voulons pas construire un tunnel vide", a-t-elle insisté.Faute de voies d'accès adaptées au trafic prévu, ce dernier serait ineffectif.L'Europe a accepté de financer la moitié des voies d'accès, dont le coût s'élève à 1,9 milliard d'euros côté italien (pour 55 km) et oscille entre 5 et 7 milliards côté français (pour 140 km), à la condition que les deux États formalisent leurs engagements dans un "acte d'exécution". Le chantier du tunnel lui-même avoisine les neuf milliards d'euros.Faute de décision française en 2022, "nous courons le risque de rater les financements européens jusqu'en 2027", a prévenu Paolo Foietta, représentant de l'Italie au sein de la Commission intergouvernementale qui suit le projet."Nous sommes dans le même bateau et nous n'aimerions pas perdre un milliard", a-t-il poursuivi devant l'assemblée générale de la Transalpine.L'association, que préside Jacques Gounon, était réunie mardi à Lyon à l'occasion des "Journées de l'Europe connectée", des rencontres sur le thème de la mobilité durable organisés jusqu'à jeudi par la Commission européenne.
Il y a 2 ans et 320 jours

Plus de 70% des branches professionnelles ont des niveaux de salaires inférieurs au Smic

"La faiblesse du nombre d'accords garantissant des minima conventionnels au niveau du Smic est un élément caractérisant la faiblesse de la vie conventionnelle d'une branche permettant au ministre chargé du Travail de procéder à la fusion administrative des branches", préconise le gouvernement selon l'un des articles de son futur projet de loi sur le pouvoir d'achat."Au 17 juin, sur les 171 branches suivies du régime général couvrant plus de 5.000 salariés, 120 affichent une grille comportant au moins un coefficient inférieur au Smic en vigueur", détaille le gouvernement.Les récentes hausses successives du Smic (+2,2% en octobre 2021, +0,9% en janvier et + 2,65% en mai) ont en effet eu pour conséquence de "tasser" encore davantage certaines grilles salariales laissées en jachère faute de négociations régulières.Certes, si le minimum conventionnel est inférieur au Smic, l'employeur doit combler l'écart, un salarié ne pouvant pas être rémunéré en dessous. Mais lorsque plusieurs niveaux d'ancienneté sont rattrapés par le Smic, cela génère une concentration accrue de salariés autour du Smic. Autrement dit, même avec plusieurs années d'ancienneté, le salarié reste au salaire minimum, ce qui est communément appelé la "smicardisation" des rémunérations."Dans ce contexte inflationniste, tout l'enjeu pour les branches est de réussir à négocier rapidement pour réévaluer les salaires", souligne le gouvernement alors qu'une nouvelle hausse du Smic est prévue par l'Insee en août ou septembre du fait de l'inflation."Ainsi, afin d'inciter les branches à négocier sur les salaires", le gouvernement veut pouvoir les fusionner si elles ne le font pas, ce qu'il lui est impossible aujourd'hui en l'état actuel du droit.
Il y a 2 ans et 320 jours

La construction de logements et de locaux se maintient à la hausse

Le niveau très élevé des autorisations des derniers mois provient du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021, probablement en lien avec l’entrée en vigueur de la réglementation environnementale (RE) 2020 au 1ᵉʳ janvier 2022. Un phénomène similaire s’était produit en 2013 au moment de l’application de la réglementation thermique (RT) 2012. Le nombre de logements autorisés au cours des trois derniers mois est nettement supérieur (+16,2%) à la moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).Au cours des trois derniers mois, on estime que les logements commencés sont restés stables (+0,0%), après avoir diminué de 3,2% lors des trois mois précédents, en données CVS-CJO. De mars à mai 2022, on estime que les mises en chantier de logements ont été légèrement supérieures (+0,5%) à leur moyenne des douze mois précédant le premier confinement.De juin 2021 à mai 2022, 502.800 logements ont été autorisés à la construction, soit 70.900 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+16,4%). Dans le même temps, on estime que 388.300 logements ont été mis en chantier, soit 2.000 de plus (+0,5%) que lors des 12 mois précédents (juin 2020 à mai 2021). Si on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), les nombres de logements autorisés et commencés au cours des 12 derniers mois sont supérieurs de respectivement 9,5% et 1,4%.Logements autorisésDe juin 2021 à mai 2022, 502.800 logements ont été autorisés à la construction, soit 70.900 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+16,4%).Les autorisations de logements individuels groupés (+28,1%) ont connu une forte progression. Les logements collectifs ordinaires (+15,5%), individuels purs (+15,0%) et en résidence (+11,3%) ont également augmenté.Logements mis en chantierAu cours des douze derniers mois, on estime que 388.300 logements ont été mis en chantier, soit 2.000 de plus (+0,5%) que lors des 12 mois précédents (juin 2020 à mai 2021).Les logements individuels purs (+ 11,4 %) auraient connu une forte progression. Les logements individuels groupés (+0,5%) auraient légèrement augmenté. Les logements collectifs ordinaires (-4,4%) et les logements en résidence (-8,6%) auraient décliné.Construction de logements, résultats à fin mai 2022Construction de locaux, résultats à fin mai 2022
Il y a 2 ans et 320 jours

Fin de l'aventure pour le constructeur des maisons Phénix

« Phénix, pour que chacun ait sa maison » : tel était le slogan des maisons Phénix, une société du groupe Geoxia. Trois usines de l'entreprise ont obtenu un sursis car l'État a décidé de financer leur poursuite d'activité afin de finir en bonne et due forme des chantiers en jachère. Concernant les chantiers ouverts, Bercy a ajouté que les assureurs s'en occuperaient pour la suite, en prenant en charge le recrutement de la main-d'œuvre et les pénalités de retards ainsi que les surcoûts.Maisons Phénix a été créée en 1946 et s'est vite faite une place en France grâce à un modèle de maison individuelle standardisée, rapide et peu chère à bâtir. La société employait 1.150 personnes et, en 2021, réalisait un chiffre d'affaires de 252 millions d'euros. Après des premières difficultés financières à la fin des années 2000, Maisons Phénix avait vu son accès aux financements des banques coupé et la crise sanitaire suivie de la hausse des prix des matériaux et de l'énergie provoquée par la guerre en Ukraine ont eu raison de la société.Le plan « Grands Licenciements » a été activé par le ministère de l'Économie "pour aider les salariés à retrouver un emploi dans un secteur que l'on sait en forte demande de main d'œuvre".
Il y a 2 ans et 320 jours

Ras le vol, un dispositif pour sécuriser les chantiers

La FFB Grand Paris Ile-de-France a mis en place le dispositif « Ras le vol » depuis 2008, en partenariat avec les Directions territoriales de la sécurité de proximité (DTSP). Il permet d’accompagner les entreprises adhérentes dans leurs démarches de sécurisation des chantiers. A l’approche de l’été, ce dispositif est d’autant plus important pour protéger les chantiers lors des congés.En collaboration avec le ministère de l’Intérieur, « Ras le vol » regroupe plusieurs outils permettant d’évaluer les risques sur le chantier, de choisir les mesures de protection adaptées, de recenser les matériels de valeur, de signaler un chantier sensible aux autorités grâce à un partenariat avec les forces de l’ordre, ou encore de réagir efficacement après un vol. Le service juridique de la Fédération se tient à disposition de ses adhérents pour les accompagner dans leurs démarches.« Il faut également prendre en compte les préjudices indirects des vols liés notamment aux retards de chantier » explique Philippe Servalli, Président de la FFB Grand Paris Ile-de-France et dirigeant de l’entreprise Saint Denis Construction. « Le dispositif « Ras le vol », mainte fois éprouvé, permet donc de gagner du temps en cas de vol mais également et avant tout de les éviter. »
Il y a 2 ans et 320 jours

Les futurs abords de Notre-Dame

Il y a 2 ans et 320 jours

Bertrand Bedel, réélu à la présidence de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB)

Après une formation bâtiment et génie civil, Bertrand Bedel a commencé sa carrière en qualité de conducteur de travaux chez Cipec puis créé sa propre entreprise générale de bâtiment. Après deux années au sein du groupe Point P, c’est en 1983 qu’il débute sa carrière dans l’industrie des produits en béton en rejoignant Premat Yonne, qui intégrera en 1989 le groupe Alkern. Pendant 36 ans, il a occupé plusieurs postes au sein du groupe Alkern, puis sa présidence jusqu’en avril 2019, date à laquelle il a rejoint son conseil de surveillance. Parallèlement, Bertrand Bedel a présidé entre 2001 et 2007 FIB Nord Pas-de-Calais et Picardie. Sa nouvelle feuille de route s’inscrit dans la continuité de la mobilisation de la FIB, au travers des travaux initiés pour faire valoir : La réponse des solutions préfabriquées en béton aux exigences de la RE2020 pour favoriser la sobriété du bâti, avec un faible impact carbone, d’excellentes performances thermiques du bâti et un meilleur confort des occupants en été, une fabrication en usine permettant d’optimiser leurs sections et leur masse dont la diminution contribue directement à réduire l’impact carbone et des FDES pour la majorité des produits pour évaluer l’empreinte environnementale des ouvrages.La dynamique d’écologie territoriale d’une industrie de proximité, avec un maillage très dense d’usines partout en France et des industriels ancrés dans les territoires, dans une logique de création de valeur locale et durable, de traçabilité des matériaux sur l’ensemble de la chaîne de production. L’inscription de l’Industrie du Béton dans l’économie circulaire, dans un logique de circuits courts, de chantiers propres, zéro déchet, aux nuisances réduites pour les personnels et les riverains, avec l’emploi de matériaux décarbonés ou recyclés, de co-produits industriels issus de réemplois ou de matériaux agro-sourcés 100 % recyclables et une réponse innovante aux nouveaux modes de conception, construction et déconstruction sélective.La participation aux travaux d’ECOMINERO, l’éco-organisme de la filière minérale, dont la FIB est membre fondateur, pour fournir des solutions optimisées et adaptées pour la reprise des déchets inertes du bâtiment, dans le cadre de la mise en place de la REP (Responsabilité Élargie du Producteur).La Fédération de l’Industrie du Béton (FIB) concourt en France à la promotion des intérêts des industriels fabricants de produits en béton et assure la représentation de ce secteur industriel auprès des pouvoirs publics, des collectivités locales et de l’environnement professionnel. Elle représente 100 % d’entreprises françaises TPE, PME et PMI, un maillage territorial d’industriels très dense, des entreprises industrielles locales créatrices de richesse et d’emplois locaux directs non délocalisables. L’Industrie du Béton représente en France461 entreprises 722 sites de production répartis partout en France96 % de PME-PMI françaises ancrées dans les territoires2,8 milliards d’€ de chiffre d’affaires, départ usine, hors taxes et hors transport, dont :67,4 % à destination du bâtiment32,6 % à destination des travaux publics et du génie civil20 millions de tonnes de produits en béton 19 200 emplois directs et non délocalisables Le 1er employeur des industries de la branche carrières et matériaux de constructionUne proximité de livraison sur les chantiers : entre 30 et 100 km pour la plupart des produits Une proximité des matières premières : pas plus de 50 km en moyenne d’une usineUn réseau 100 % local de production au plus près des marchés
Il y a 2 ans et 320 jours

Jouplast présente son nouveau profilé Profildeck H27 pour terrasse

Garantissant la résistance et la durabilité des terrasses en dalles, bois ou composite, ce profilé de 27 mm de haut est particulièrement adapté aux chantiers avec de faibles hauteurs de réserve et à la rénovation.Une structure autoportante unique pour 2 applicationsSur un chantier, on ne dispose pas toujours de la réserve suffisante, du fait de la hauteur des seuils de porte, pour créer une structure de terrasse dans les règles de l’art. Il est donc impératif de s’assurer, dès le début du projet, qu’on pourra mettre en œuvre une structure adaptée, robuste et durable. Fabriqué en France, le nouveau PROFILDECK® H27 JOUPLAST® est un profilé bi-face innovant de 27 mm de haut, qui convient à la pose sur plots de terrasses en dalles comme de terrasses en bois ou en composite avec de faibles hauteurs de réserve.D’une seule pièce de 3 m linéaires, ce profilé 100 % aluminium dispose d’un côté spécifique pour accueillir les écarteurs nécessaires à la pose de dalles et d’un côté pour le vissage des lames bois ou pour les clips des lames composites. Grâce aux adaptateurs compatibles, le PROFILDECK® H27 s’ajuste aussi bien sur un plot dalle que sur un plot bois de la gamme « Essentiel » JOUPLAST®. Utilisé côté dalles, le profilé est parfaitement adapté à la pose de grands formats (120 x 120 cm) ou de faibles largeurs (20 x 120 cm, 30 x 120 cm…).Utilisé côté bois, le profilé, accompagné de sa bande anti-condensation pour lambourde, contribue à prolonger la durée de vie d’une terrasse bois.Léger, facile à mettre à œuvre et à découper, le profilé bi-face PROFILDECK® H27 JOUPLAST® permet également de mixer les matériaux (bois-dalle). Profilé PROFILDECK® H27 JOUPLAST® Profilé aluminium bi-face Dimensions : L 3 m x H 27 mmHauteur totale face dalle : profilé + adaptateur + bande caoutchouc = 35 mm Hauteur totale face bois : profilé + adaptateur + bande anti-condensation = 33 mm Poids : 2,5 kg (835 g/mètre linéaire) Résistant aux températures entre – 30 °C et + 60 °C 100 % recyclablePrix public indicatif : à partir de 50 € TTCPoints de vente : négoces, grandes surfaces de bricolageJOUPLAST® propose également le profilé PROFILDECK® H55 : L 3 m x H 55 mm
Il y a 2 ans et 320 jours

Vestack lève 10M€+ pour devenir un leader de la construction bas-carbone

“Une révolution technologique est nécessaire pour réconcilier la construction durable et le logement abordable” affirment Sylvain Bogeat, Nicolas Guinebretière et Jean-Christophe Pierron, co-fondateurs de Vestack.Ce nouveau tour de table de plus de 10 millions d’euros est mené par le premier fonds de private equity à Impact de Mirova, affilié de Natixis Investment Managers dédié à la finance durable, accompagné de Ring Mission, le fonds VC Impact de Ring Capital, et Karista via le Paris Region Venture Fund. Il permettra à la société d’accélérer :Le développement de nouvelles fonctions de son logiciel de conception digitale,Les travaux de R&D sur le système constructif et la commercialisation de nouveaux produits,L’accroissement de la capacité de production, en finançant l’ouverture de nouveaux sites d’assemblage et en nouant des partenariats de sous-traitance.Ces développements permettront à Vestack de devenir un leader technologique de la conception-construction de bâtiments bas-carbone.Vestack avait été accompagnée par le Paris Region Venture Fund lors d’une précédente levée de fonds en 2020, qui a permis à la société de développer sa solution de conception-réalisation, et d’ouvrir un premier site d’assemblage en Seine et Marne. La société a construit ses premiers projets et a signé près d'une vingtaine de contrats dans un marché en pleine expansion sous l’effet de la réglementation RE2020.Vestack s'appuie sur une technologie de conception digitalisée et une construction modulaire pour transformer la façon dont nos villes sont construites. L’entreprise permet ainsi à ses clients promoteurs de construire des bâtiments avec une empreinte carbone trois fois inférieure, deux fois plus rapidement, et sans aucun surcoût par rapport à une construction traditionnelle. La Greentech1 construit des bâtiments dédiés à du résidentiel collectif, des logements et du tertiaire (bureaux, crèches) allant jusqu’à cinq étages. Fondée en 2019, la société compte désormais une quarantaine d’employés sur ses différents sites en Île de France.La solution développée par Vestack s’appuie sur deux innovations. D’une part, l'entreprise a développé un logiciel facilitant la conception d’un jumeau numérique du bâtiment (Building Information Model)2 qui est ensuite décliné en instructions de production. Cette démarche design for manufacturing3 permet d'anticiper les spécificités de la construction modulaire, dès les premières esquisses de l'immeuble. Le groupe réalise d’autre part la construction hors-site des modules sous forme de panneaux de planchers et de murs en matériaux biosourcés.Les gains de productivité générés par la digitalisation, l’industrialisation et la robotisation absorbent les surcoûts liés à l’utilisation de matériaux plus respectueux de l’environnement. La construction modulaire favorise également l’écoconception des bâtiments grâce à l’optimisation de l’utilisation des ressources et à la réduction des flux logistiques, comme en témoignent les multiples labels accordés à la solution. La construction hors-site réduit également les nuisances liées aux chantiers, dont la durée est divisée par deux.Joanna Parent, Directeur des investissements au sein du premier fonds de Private Equity Impact de Mirova déclare : “L’objectif de la stratégie4 de capital investissement à impact environnemental de Mirova est d’accélérer le passage à l'échelle de solutions environnementales innovantes et positivement impactantes. Un quart des émissions de gaz à effet de serre mondiales et 75 % des déchets sont liés au secteur du bâtiment5. La problématique à laquelle s’adresse Vestack est cruciale pour maîtriser nos émissions de carbone dans les prochaines années et nous sommes particulièrement heureux de les accompagner”.Charlotte Lafont, Principal, Ring Mission : “La mission de Vestack qui consiste à démocratiser la construction bas carbone en réconciliant, respect de l'environnement, impact social en réponse à la crise du logement et enjeu économique lié à la compétitivité des solutions bas carbone par rapport aux constructions traditionnelles s'inscrit parfaitement dans la thèse de Ring Mission. Nous sommes ravis de nous associer à Karista et Mirova pour accompagner Vestack dans cette ambition."Benjamin Zerbib, Directeur d’Investissement, et Yvan-Michel Ehkirch, Managing Partner, Karista : “nous sommes fiers d’accompagner depuis 2020 Vestack avec la Région Ile-de-France dans sa mission de devenir un leader de la construction bas carbone. Ces nouveaux moyens doivent permettre d’accroitre les capacités de production et confirmer le positionnement de Vestack comme acteur incontournable du secteur. Nous sommes ravis d’accueillir Mirova et Ring pour cette nouvelle phase."
Il y a 2 ans et 321 jours

Un projet de végétalisation sur l'esplanade de La Défense débutera en 2024

Aujourd'hui, 35% de l'espace piétonnier du quartier d'affaires, long de 600 m, est végétalisé. Avec ce projet conçu par l'architecte-paysagiste Michel Desvigne, l'objectif est de porter cette part à 60% de l'esplanade, selon le directeur général de Paris La Défense, Pierre-Yves Guice."L'idée est de garder la cohérence du projet d'origine de Dan Kiley imaginé en 1972 en ajoutant des strates de végétalisation pour en faire un vaste parc sur dalle", a indiqué le paysagiste lors de la conférence de presse de présentation.Pour le président LR du département des Hauts-de-Seine qui finance le projet, Georges Siffredi, "le parvis minéral va connaître un changement radical" car cette "dalle de béton laissera la place à des ilots verts et de fraîcheur".L'esplanade a été bâtie sur des ouvrages du RER A, la ligne 1 du métro et l'autoroute A14.Entre les bassins Agam (au centre de l'esplanade) et Takis (en bas) et au pied des 450 platanes plantés il y a cinquante ans, des "strates intermédiaires" seront créées avec des arbres de mi-hauteurs, des grands parterres de plantes, une pelouse, des arbustes ou des haies."On veut révéler un jardin totalement méconnu de la région parisienne, qui reste fidèle à Dan Kiley et aux jardins classiques à la française", a détaillé le paysagiste Michel Desvigne, qui ne s'est "pas orienté vers une forêt urbaine" avec de grands arbres pour ne "pas occulter l'espace et tout le bâti", les tours du quartier d'affaires. Ce jardin se trouvera dans l'axe historique tracé par le jardinier de Louis XIV, André Le Nôtre, avec les deux autres jardins emblématiques des Tuileries et des Champs-Elysées.A partir de 2024, le projet "historique et qui va considérablement changer le quotidien des usagers", soit les 180.000 salariés et 42.000 habitants, sera "livré par séquences", a précisé le directeur général Pierre-Yves Guice.
Il y a 2 ans et 321 jours

Le rêve de la recharge solaire pour les voitures électriques

Sous le soleil brûlant du nord de l'Espagne, la "0", premier modèle de série de la start-up Lightyear, engrange assez d'énergie solaire pour parcourir chaque jour plus de 70 kilomètres gratis. Son capot avant et son long toit sont couverts de cinq mètres carrés de panneaux solaires.Ses fondateurs, de jeunes ingénieurs hollandais, ont gagné plusieurs courses à l'énergie solaire dans le désert australien. Profitant de la baisse des prix des panneaux photovoltaïques et des batteries, ils tentent d'appliquer cette technologie aux voitures de tous les jours.La carrosserie très aérodynamique de la "0" et ses moteurs intégrés aux roues lui permettent de consommer moins d'énergie que les SUV électriques qui dominent le marché et d'afficher une autonomie de 625 kilomètres pour une charge. En roulant peu, on pourrait ainsi ne la brancher que l'hiver, promet la marque."L'heure tourne: nous devons rouler durable dès que possible", souligne l'un de ses fondateurs, Lex Hoefsloot, à l'AFP. "Les bornes de recharge restent un obstacle majeur. Si nous n'en avons pas besoin, nous pourrons changer d'échelle bien plus vite."Lightyear a placé la barre très haut avec ce premier modèle construit à moins de 1.000 exemplaires et affichant un tarif de Bentley, à 250.000 euros. Une version abordable, autour de 30.000 euros, est annoncée pour 2024-2025.Trajets quotidiensAlors que le marché des voitures électriques explose, plusieurs modèles dotés de panneaux solaires sont attendus dans les prochains mois. Toyota proposait déjà des panneaux sur son hybride Prius (en option) et sur sa toute première voiture 100% électrique, la BZ4X. Idem pour le prototype de pick-up de Tesla, prévu pour 2023.Mercedes a équipé de cellules photovoltaïques le toit son luxueux prototype EQXX qui, avec le même profil effilé que la Lightyear, promet 1.000 kilomètres d'autonomie.Selon le chercheur américain Gregory Nemet, "les panneaux photovoltaïques sont devenus si bon marché que, même dans des zones peu ensoleillées, ça vaut le coup d'en mettre"."Même si un toit de voiture ne peut pas charger entièrement la batterie en un jour, il peut engranger assez d'énergie pour vous ramener de votre travail à votre domicile", signale ce spécialiste de l'énergie à l'université du Wisconsin.Avec quelques centaines d'euros supplémentaires par voiture, l'énergie solaire pourrait au minimum compenser l'usage de la climatisation, analyse Gautham Ram Chandra Mouli, spécialiste de la mobilité électrique à l'université de Delft (Pays-Bas).Attention cependant à l'endroit où l'on se gare, prévient l'expert: la voiture ne se recharge évidemment que si elle est à l'extérieur, et beaucoup moins l'hiver. En outre, elle se recharge bien mieux près de l'Equateur qu'en Europe du Nord.Sous le soleil de Californie, la start-up Aptera affiche de son côté 25.000 précommandes pour son premier modèle prévu pour la fin de l'année, une petite voiture à trois roues et deux places. Selon les versions, facturées entre 26.000 et 46.000 dollars, elle affiche entre 400 et 1.600 kilomètres d'autonomie.Un autre modèle solaire bien plus classique, mais aussi abordable et ambitieux, est attendu en Allemagne fin 2022: la Sion. Cette compacte dotée de cinq places est cubique et toute noire, car intégralement couverte de panneaux solaires."Nous avons développé une technologie qui permet de couvrir toute la voiture", explique Jona Christians, codirecteur de la grosse start-up allemande qui l'a imaginée, Sono Motors. Avec 18.000 précommandes enregistrées, ils prévoient de produire 260.000 voitures d'ici à 2030.La Sion intègre le système "Vehicule-to-Grid", qui permet à sa batterie chargée de restituer de l'électricité au réseau quand le soleil ne brille plus.Le petit constructeur compte aussi vendre sa technologie solaire à d'autres, comme le groupe français de remorques frigorifiques Chéreau.Une autre marque hollandaise, Squad Mobility, compte lancer des voitures solaires sans permis en 2023.Son patron Robert Hoevers, un ancien de Lightyear, voit dans le soleil l'avenir des voitures: "Les panneaux deviendront encore moins chers, les moteurs électriques plus efficaces: tôt ou tard, on roulera tous les jours à l'énergie solaire."
Il y a 2 ans et 321 jours

Le "bouclier loyer" validé par le Conseil national de l'habitat

Alors que la question du pouvoir d'achat s'impose dans les débats, le dispositif du "bouclier loyer" par le gouvernement sera inscrit dans le projet de loi de finances rectificative, à voter cet été par le Parlement.Il doit durer un an et se veut "une mesure juste qui protège le pouvoir d'achat des locataires et les propriétaires qui doivent continuer à investir pour la rénovation énergétique de leur logement malgré l'inflation", selon la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, Amélie de Montchalin sur Twitter.Dans la matinée, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait qualifié cette mesure de "meilleur compromis pour tous". Cela "permet de garantir qu'on va continuer à construire", avait-il plaidé sur BFM-TV.Alors que l'indice de référence des loyers pourrait atteindre environ 5,5% d'ici la fin de l'année et être plus élevé encore au cours du premier semestre 2023, si la mesure s'appliquait les loyers pourraient au maximum augmenter de 3,5%, pendant un an.Invité à se prononcer sur ce dispositif, le Conseil national de l'habitat (CNH), instance regroupant les acteurs du logement, l'a validé lundi après-midi.Encadrer momentanément la hausse des loyers est une approche "raisonnable", "on considère que tout le monde fait un effort", a réagi Jean-Marc Torrolion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). "Le pari est raisonnable", selon lui, "le temps que l'inflation diminue et il permettra d'amortir les effets de l'inflation sur cette période pénible exceptionnelle" et permettra de répondre aux "énormes enjeux de rénovation énergétique".Il vient aussi compléter l'interdiction, à compter d'août, d'indexer le loyer des passoires thermiques classées F et G ou de les augmenter lors du renouvellement du bail, souligne M. Torrolion selon qui près de 1,4 million de logements sont concernés.Les organisations de locataires au sein du CNH se sont au contraire opposées au dispositif de "bouclier loyer", y voyant "une position intenable sur le long terme"."Nous appelons le gouvernement à revoir sa copie", a réagi Alexandre Guillemaud, chargé de mission à l'Union Nationale des Locataires Indépendants (Unli) qui "s'inquiète des risques futurs impayés de loyer de la part de locataires qui n'auraient plus les moyens financiers de payer leur loyer augmenté auquel il faudra ajouter un dérapage des charges locatives (gaz, électricité, chauffage ...)".Hausse des APLLa ministre doit recevoir mardi 28 juin des associations de locataires, pour leur présenter sa mesure et arguer qu'un gel des loyers indifférenciés aurait notamment "pénalisé un propriétaire modeste qui vit de la location de son bien pour compléter sa retraite (...)"."Les bailleurs intermédiaires n'ont pas besoin de loyers pour vivre", rétorque M. Guillemaud, insatisfait également par la revalorisation des aides personnalisées au logement (APL) qui "ne suit pas suffisamment l'inflation".Les APL doivent augmenter de 3,5% au 1er juillet, ce qui pour le budget de l'État représenterait une dépense supplémentaire de 168 millions d'euros, selon des sources aux ministères de l'Économie et de la Transition écologique. Pour ce qui est des loyers, juridiquement, l'encadrement s'appliquera à partir du 15 octobre. Mais dans les faits, le taux qui s'appliquera entre le 15 juillet et le 15 octobre sera très proche de celui retenu par le gouvernement et donc le bouclier sera actif dès la mi-juillet, indique-t-on au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires.Pour répondre au problème du pouvoir d'achat, le gouvernement doit par ailleurs présenter son projet de loi pouvoir d'achat d'ici 10 jours, un paquet non encore chiffré qui doit s'ajouter aux mesures déjà mises en place depuis l'automne dernier (chèque énergie, indemnité inflation, bouclier tarifaire sur l'énergie...).
Il y a 2 ans et 321 jours

Le futur parvis de Notre-Dame sera conçu comme une clairière

Parmi les quatre finalistes de cet appel à projet, c'est le bureau d'architecture Bas Smets, avec l'agence d'architecte et d'urbaniste GRAU et l'agence d'architecture Neufville-Gayet qui a été choisi par le jury présidé par la Maire de Paris, avec les représentants de l'Etablissement public chargé de Notre-Dame (EPRNDP) et du Diocèse de Paris.Le projet prévoit de longs couloirs arborés aux abords de la cathédrale pour offrir de l'ombre aux visiteurs en temps de grande chaleur, un parvis tel une clairière entourée d'arbres.La façade et ses vitraux resteront dégagés et ainsi mis en valeur.Derrière la cathédrale, l'espace entre le chevet et la Seine aujourd'hui divisé par des haies et clôtures, devient un square fait de pelouse, donnant une vue sur les arc-boutants et les vitraux de l'édifice gothique."Un lien est réalisé tout en finesse entre le parvis et la Seine, c'était un grand attendu", a indiqué Ariel Weil, maire de Paris Centre.L'enjeu de cet réaménagement sera également de renforcer la végétalisation des abords de l'édifice pour faire face aux changements climatiques et aux fortes chaleurs. Un dispositif technique facilitant le ruissellement de l'eau sur le parvis offrira même un îlot de fraîcheur aux visiteurs.En sous-sol, le parking souterrain devient le centre d'accueil des visiteurs et offrira une promenade intérieure donnant accès à la crypte archéologique et à une ouverture sur la Seine.La ville de Paris, qui prend complètement en charge le projet, débloque une enveloppe de 50 millions d'euros. Avec ce budget, les abords seront de nouveau accessibles aux visiteurs et aux fidèles au deuxième semestre de 2024. En même temps que la fin de chantier de la cathédrale. La totalité du projet sera définitivement livrée en 2027.Dans son domaine (architecture/aménagement de jardins en ville) Bas Smets est une étoile montante, déjà connu notamment pour la parc des Ateliers autour de la tour Luma à Arles et comme futur réaménageur du centre de Bruxelles.Le 15 avril 2019, un spectaculaire incendie s'est déclaré dans la cathédrale, provoquant l'effondrement de sa charpente, de sa flèche, de son horloge et d'une partie de sa voûte, ravagées par les flammes sous le regard catastrophé de millions de personnes à travers le monde.Emmanuel Macron a donné pour objectif la réouverture en 2024 de ce chef-d’œuvre de l'art gothique, même si certains travaux pourront se poursuivre après. Le monument doit notamment être rendu au culte pour "l'anniversaire" de l'incendie, en avril 2024.Avant 2019, l'édifice accueillait près de 12 millions de visiteurs, 2.400 offices et 150 concerts par an.Découvrez dans cette vidéo le projet porté par le bureau Bas Smets.
Il y a 2 ans et 321 jours

Passoires thermiques et nouveau DPE : quels sont les enseignements à tirer un an après sa mise en œuvre

Le groupe EX’IM, acteur majeur du diagnostic et du contrôle en France, a passé à la moulinette près de 30.000 diagnostics réalisés depuis le 1er juillet 2021 au sein de son réseau. Les résultats sont plutôt éloquents. Car avec la loi Climat et résilience, le DPE joue un rôle majeur : on ne lui demande plus seulement de renseigner sur la performance énergétique en cas de vente ou de location (une obligation, aujourd’hui), mais de dire demain si le propriétaire peut augmenter son loyer, si une rénovation doit être faite, ou même si un logement peut être loué.« 1 an que le nouveau DPE a vu le jour, et après plusieurs mois de réajustements, nous pouvons dire aujourd'hui qu'il est rôdé. Nous le savons, les échéances de la loi Climat sont une sorte de compromis, entre ceux qui voulaient aller beaucoup plus vite, et ceux qui appelaient au réalisme. Pour réussir à relever le défi de la rénovation énergétique en France, certains freins restent à lever comme augmenter les aides, car le reste à charge est parfois trop important encore ; ou accompagner mieux les ménages pour encourager à une rénovation globale, davantage vertueuse, plutôt qu’une rénovation mono geste comme on le voit avec MaPrimeRénov’. Notre métier de diagnostiqueur est donc au cœur de la démarche : de l'exécution du diagnostic à l'accompagnement, demain, nous l'espérons, des ménages dans leur parcours de rénovation. » Précise Yannick Ainouche, PDG d’EX’IM ; Président de la CDI Fnaim ; Administrateur de 3F Notre Logis.EX’IM dévoile ses chiffres : 5 leçons à tirer du nouveau DPELe réseau EX’IM a ainsi mené une étude sur 28 909 DPE transmis à l’Ademe. L’ensemble de ces DPE ont été réalisés par 22 agences au sein de son réseau, réparties en France. Tous ces DPE ont été réalisés selon la nouvelle formule entrée en vigueur au 1er juillet 2021. Un logement sur six ne pourra pas augmenter son loyer dès août 2022Dans notre échantillon, 16% des logements locatifs sont aujourd’hui classés en F (9,99%) et G (6,54%). Autant de logements où le loyer sera gelé à compter du 25 août 2022 : selon la loi Climat et résilience, le propriétaire doit justifier d’une classe énergétique E au minimum, s’il souhaite augmenter son loyer à partir d’août.1% des logements déclarés non décents dès 2023Bien avant la loi Climat et résilience, la loi Energie et Climat de 2019 envisageait un critère de performance énergétique minimal pour les locations. Tout logement avec une consommation supérieure à 450 kWh.an.m² (en énergie finale, c’est essentiel) ne peut plus être loué. On parle ici des pires passoires énergétiques. Dans notre échantillon, ces logements extrêmement énergivores restent marginaux et pèsent à peine 1% ce qui représente un peu plus de 100.000 logements à l’échelle du parc locatif français…6,5% des logements devront être rénovés avant 2025…1er janvier 2025, tout ce qui a une étiquette G sera interdit à la location. Sur les 28 909 DPE réalisés par EX’IM, plus de 8% des logements sont aujourd’hui classés en G. Tous ne sont pas forcément destinés à la location, mais si on considère les DPE réalisés dans un contexte purement locatif, on s’aperçoit tout de même que 6,5% des logements devront être rénovés avant 2025.…. Et 16% avant 2028,Rebelote en 2028, interdiction de louer un logement classé en F. Un logement sur dix aujourd’hui sur le marché locatif est concerné toujours selon notre échantillon. La rénovation a prévu d’accélérer, à partir de 2034, au tour de l’étiquette E. On s’attaque à un gros morceau puisqu’un logement sur quatre aujourd’hui est classé en E.Seulement 3% des logements déjà dans les clousLa France veut un parc BBC pour 2050. Qu’il s’agisse du parc locatif, ou des biens occupés par leurs propriétaires. L’ambition est énorme car aujourd’hui, les étiquettes A et B qui correspondent souvent à des biens construits après 2012, restent extrêmement marginales : moins de 3,5% du parc.
Il y a 2 ans et 321 jours

BATIMAT 2022 : Quel plaisir de se retrouver à Paris du 3 au 6 octobre 2022 !

Plus de convivialité : BATIMAT revient à ParisCe retour à Paris et ce nouveau calendrier biennal, en année paire, permet de répondre aux souhaits des professionnels du Bâtiment, de la Construction et de l’Architecture d’un évènement plus convivial.Depuis 2013, toutes les demandes allaient dans ce sens : faire revenir le salon Batimat au coeur de Paris. C’est chose faite pour l’édition 2022 qui réintègre donc le parc d’exposition rénové de la Porte de Versailles. Ce retour est largement plébiscité puisque 93,6% des exposants et 97,9% des visiteurs ont exprimé leur intention de venir à la prochaine édition des salons.En un seul et même lieu, tous les professionnels auront accès aux innovations, conseils et démonstrations pour expérimenter et appréhender toutes les évolutions de leur secteur. Mais au delà de ces 4 jours, BATIMAT souhaite également animer la communauté des professionnels et créer du lien tout au long de l’année grâce à la complémentarité du digital avec BATIRADIO et BATIADVISOR et de l a présence physique tous les deux ans.Plus engagé : BATIMAT devient plus sobreL’arrivée à Porte de Versailles, les nouvelles attentes des visiteurs et des exposants sont aussi l’occasion pour BATIMAT de lancer une démarche d’amélioration sur des sujets RSE fondamentaux. BATIMAT prend ses responsabilités et s’engage pour faire de l’édition 2022 une édition exemplaire : réduire l’empreinte carbone dès 2022.L’organisateur mesurera l’empreinte carbone du salon et mettra en œuvre une série d’actions concrètes dont l’optimisation de la logistique et du transport, l’accès au site privilégiant les mobilités écologiques, et l’écoconception des aménagements, des zones communes et des stands packagés.Grâce à la création de nouveaux espaces d’exposition et l’organisation de temps forts dédiés, le salon BAT IMAT donnera les moyens d’éclairer sur les enjeux majeurs de la construction et de la rénovation des bâtiments : Environnement, Climat, Productivité, Usagers et Habitants, Métiers.Pour Guillaume Loizeaud, Directeur de BATIMAT : « Quel plaisir et quelle belle perspective de pouvoir écrire avec la filière cette nouvelle histoire L e retour de BATIMAT mais aussi d’ IDÉOBAIN et d’ INTERCLIMA à Paris en 2022 s’annonce comme un grand moment de convivialité pour tous les professionnels . Co mplètement repensé sur le format d’exposition, en phase avec les grands enjeux augmenté dans le temps grâce au digital, le Mondial du Bâtiment réunira le meilleur du salon et du virtuel »Bien plus qu’un simple comeback à la Porte de Versailles, BATIMAT se réinvente et réaffirme encore plus son rôle de rendez vous incontournable de la profession, en accueillant le plus grand nombre d’acteurs du bâtiment. Réserver son badge dès maintenant et consulter les infos pratiques sur www.batimat.com
Il y a 2 ans et 321 jours

Le gouvernement veut accélérer le raccordement aux réseaux de chaleur

La France compte aujourd'hui près de 900 réseaux de chaleur, des infrastructures en général publiques et fonctionnant pour 60% avec des énergies renouvelables ou de récupération (géothermie, biomasse, chaleur résiduelle de sites industriels ou de data centers...), le reste marchant encore au gaz."L'idée est d'instaurer le réflexe +je veux me chauffer, je réfléchis d'abord au réseau de chaleur+", dit Alexandre Dozières, sous-directeur de l'Efficacité énergétique et de la qualité de l'air au ministère de la Transition écologique, lors d'un échange avec des acteurs du secteur.Avec ce texte attendu en juillet, l'objectif "est de raccorder d'ici cet hiver un maximum de bâtiments qui sans le savoir sont à 50 mètres d'un réseau: le raccordement à +1 euro+ par logement sera mis en place, avec des aides bonifiées via des CEE" (certificats d'économies d'énergie), a-t-il précisé.Il s'agira d'"une prime forfaitaire, par bâtiment, avec peut-être une surprime en fonction du nombre de logements", a-t-il ajouté, évoquant un "raccordement gratuit ou presque, quelques euros ou quelques centaines d'euros" pour les bénéficiaires.Selon M. Dozières, "en termes de distance au réseau, il n'y a pas de critère qui enlèverait l'éligibilité: n'importe quel bâtiment à n'importe quelle distance d'un réseau peut bénéficier de la prime, néanmoins on a cherché a évaluer combien de bâtiments sont à 50 mètres, pour lesquels ce serait assez facile et pas trop cher" et qui permettraient de réduire de 2 TWh les consommations nationales de gaz.Le Syndicat national du chauffage urbain (SNCU) a recensé 3.000 bâtiments non raccordés à moins de 50 mètres d'un réseau."Ils ont là l'occasion de baisser leur dépendance au prix du gaz, qui fait des bonds de jour en jour, et d'accéder à une chaleur renouvelable", plaide la présidente du SNCU Aurélie Lehericy, qui "espère que les copropriétés vont prioriser dans les prochaines AG ce raccordement express".Selon elle, "cela reviendra entre 200 et 400 euros en moyenne (par logement), et notre expérience montre qu'à moins de 400 euros par logement, le coût est digérable, avec la compensation sur le coût de la facture" d'énergie.Dans un deuxième temps, l'Etat doit présenter une liste des réseaux de chaleur vertueux (fonctionnant à plus de 50% sur des énergies renouvelables, soit environ 500 réseaux à ce jour). Et à compter de juillet 2023, tout bâtiment situé dans le périmètre de ces réseaux et cherchant à remplacer son chauffage collectif, "sera obligé" de s'y raccorder, ajoute M. Dozières, sauf s'il trouve un mode de chauffage encore plus vert (de type géothermie ou solaire thermique).Aujourd'hui, les réseaux représentent 5% du chauffage en France, qui veut à la fois les verdir, les densifier et en construire de nouveaux.Les petites villes suffisamment denses sont également concernées. L'Etat, via l'Ademe, a lancé un appel à projets "une ville, un réseau" visant à encourager les communes de moins de 50.000 habitants à se doter de ces systèmes, pour les aider à sortir du gaz fossile.L'enjeu climatique, économique et géopolitique est majeur. Dans l'Hexagone, le chauffage représente 40% de la consommation d'énergie finale, plus que les transports ou l'industrie, et il n'est décarboné qu'à 20%.
Il y a 2 ans et 321 jours

Porte rapide Dynaco S-5 Atex : la solution certifiée pour réduire les risques d'explosion

Dynaco propose des solutions de qualité pour les deux zones Atex 1/21 et 2/22 qui sont doublement certifiées, permettent de gagner du temps et de l'argent et offrent la tranquillité d'esprit. En bref, en installant des portes rapides S-5 Atex dans des zones sensibles aux explosions, vous augmentez la sécurité des hommes et des produits.Un environnement de travail sûrDe nombreuses industries sont confrontées aux zones Atex : des secteurs pharmaceutique, chimique et pétrochimique aux industries alimentaire et textile. Lorsque des gaz, des vapeurs ou des combustibles inflammables entrent en contact avec l'oxygène, toute source d'inflammation peut provoquer une explosion. Les étincelles, les flammes, les températures élevées ou l'énergie statique doivent donc être évitées à tout moment. En tant qu'employeur, vous devez être en mesure de permettre aux employés de travailler dans un environnement sûr et de réduire au minimum le risque d'explosion. Les portes rapides antidéflagrantes Dynaco S-5 Atex pour la catégorie 2 (zone 1/21) et la catégorie 3 (zone 2/22) sont un atout à cet égard.Certifié deux foisAffirmer qu'une porte est antidéflagrante est une chose. Dynaco, fait de cette preuve une réalité et les solutions Atex pour les zones 1/21 et 2/22 peuvent également présenter des certificats officiels pour l'ensemble de la porte en tant que produit fini et opérationnel. C'est unique dans le secteur et c'est une valeur ajoutée importante pour leurs clients, car de cette façon Dynaco apporte une tranquillité d'esprit, et évite beaucoup de travail administratif supplémentaire. Dans les environnements Atex, tous les composants de la porte doivent être antidéflagrants : de la structure métallique aux composants électriques, en passant par le tablier et les guides. Tous ces éléments sont toujours certifiés séparément par le fabricant respectif. Mais le travail de Dynaco ne s'arrête pas là, car en plus de ces certificats sous-jacents, les portes S-5 Atex sont également accompagnées d'un certificat de type, qui se rapporte au modèle, et d'un certificat de porte avec numéro de série, qui n'est délivré qu'après inspection de la porte entièrement finie et préassemblée. Apragaz, un organisme officiel européen de contrôle par organisme notifié, a visité l'atelier de Dynaco à cette fin. Ils vérifient, contrôlent et testent la conformité aux réglementations Atex et ne délivrent qu'ensuite leur rapport d'inspection C1 officiel. De solides atoutsOutre leur double certification, les portes rapides Dynaco S-5 Atex offrent d'autres avantages importants. Par exemple, ils réduisent le risque de contamination, assurent de meilleures conditions de travail et sont économes en énergie. En outre, ces portes permettent de réduire tous les coûts liés à l'Atex. Ils permettent une répartition aisée des différentes zones, minimisant ainsi la surface qui doit être conforme aux exigences Atex. Enfin, les portes ont un faible encombrement, prennent peu de place et peuvent être adaptées aux besoins spécifiques de l'entreprise, ce qui garantit un fonctionnement sans faille.
Il y a 2 ans et 321 jours

Spie Batignolles intervient dans la rénovation énergétique d'un gymnase universitaire à Poitiers (86)

Ce projet soutenu par l'Etat dans le cadre du plan France Relance, d'un montant de 1.880.000 euros, a pour première ambition d'améliorer nettement la performance énergétique du bâtiment, avec comme objectif une réduction de la consommation d'énergie primaire de 60%, et d'énergie finale de 64% — au-delà donc des objectifs nationaux.Les solutions proposées par le groupement vont permettre de maintenir le gymnase en service durant les travaux et d'offrir à terme aux utilisateurs et à l'exploitant un équipement confortable, aux frais d'exploitation réduits.Les travaux réalisés sur l'enveloppe du bâtiment sont également l'occasion de donner une toute nouvelle image à cette salle multisports située en bordure du campus Est de Poitiers, et sa valorisation bénéficiera à l'image du quartier et de l'Université au sens large.L'achèvement de l'opération est programmé pour le mois de septembre 2022.Une démarche globale de durabilitéL'Université de Poitiers vise la réalisation d'un « éco-campus », et cela passe cette année entre autre par la rénovation de l'un des éléments phares de son équipement sportif. Elle a opté pour l'expertise et la proximité de l'équipe constituée autour de Spie batignolles grand-ouest qui comprend le cabinet Créature Architectes, le bureau d'études Climat Conseil et la société d'ingénierie 3Ia.Le projet a été pensé dans une logique de durabilité, avec l'usage de matériaux biosourcés ou issus du réemploi et obtenus en filière courte, ainsi qu'une contribution à l'insertion professionnelle au travers du tutorat.Les travaux se caractérisent aussi par l'utilisation de technologies numériques avec la création d'une maquette BIM, l'emploi du programme de planification Teamoty, ou encore la réalisation d'un Plan d'Installation de Chantier digital et dynamique permettant de communiquer en temps réel avec les utilisateurs sur l'avancement des travaux.L'équipe débutera la réhabilitation par l'isolation des façades de l'édifice en béton érigé dans les années 1970. Elles recevront ainsi une isolation thermique par l'extérieur en laine de bois, réalisée à partir de matériaux biosourcés, un enduit décoratif, un bardage en matériaux composite ou une maille métallique anti graffiti selon la localisation. Les menuiseries actuelles en simple vitrage seront remplacées par des ensembles en aluminium double vitrage.La couverture qui a bénéficié de travaux d'entretien récents et dispose déjà d'un bon niveau de performance, sera conservée en l'état, dans le cadre d'une démarche qui vise à optimiser le ratio coût, performance.Du côté de l'équipement de ventilation, le complexe sera équipé d'une nouvelle VMC double flux afin de fournir un chauffage et une ventilation plus homogènes à l'intérieur des zones de sport (dojo et grand gymnase).Des travaux de rénovation de la chaufferie prévoient la dépose des chaudières gaz existantes, la pose d'un nouveau ballon d'eau chaude sanitaire électrique, le changement de l'armoire électrique et l'installation de centrales de traitement d'air double flux.Des robinets thermostatiques seront placés sur chaque émetteur intérieur pour une utilisation plus raisonnée et la mise en place d'une GTC permettra le pilotage et le contrôle en temps réel des différentes consommations énergétiques. Les éclairages existants seront remplacés par des luminaires LED au rendement énergétique supérieur.Sur les toitures des bureaux seront installés environ 100 m² de panneaux photovoltaïques venant se rajouter aux travaux déjà prévus dans le marché initial.Les opérations de maintenance se retrouveront facilitées par la création d'un local technique au rez-de-chaussée qui regroupera l'ensemble des installations.
Il y a 2 ans et 321 jours

Contributions du Club de l'Amélioration de l'Habitat à la transition démographique et l'adaptation du logement

Composé d’acteurs incontournables de la rénovation de l’habitat, ce groupe accompagnera et soutiendra les politiques publiques en faveur de l’adaptation des logements permettant de favoriser “le mieux vieillir chez soi” des seniors. Le Club a dévoilé les 4 axes d’action de ses travaux.Le contexte La transition démographique est porteuse de transformations profondes, aux conséquences majeures sur les grands équilibres de la société française avec le vieillissement de la population, qui pose la question de la dépendance et du “bien vieillir”.En 2030, 20 millions de personnes seront âgées de plus de 60 ans – dont déjà 15 millions aujourd’hui. Et ce sont 4,8 millions de Français qui auront passé les 85 ans, contre 1,4 million à l’heure actuelle. Cette transition démographie soulève de nouvelles problématiques et constitue un véritable défi sociétal et enjeu national. Le rôle du groupe de travail : précéder et accompagner le projet de loi “Générations Solidaires” Ce groupe de réflexion a pour vocation de précéder et accompagner le projet de loi n’ayant pu être étudié lors de la mandature actuelle mais qui le sera très certainement dès le début de la prochaine : “Générations Solidaires”. D’ores et déjà des dispositions d’aides financières sont annoncées dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2023 et une aide financière pourrait voir le jour dès 2022 : “MaPrimeAdapt”. Les deux grands axes de cette aide consistent à aider les foyers modestes et très modestes à hauteur de 70 % des travaux d’adaptation et à permettre à tous les foyers (+ de 70 ans) d’avoir la possibilité de bénéficier d’un diagnostic de son logement en termes d’accessibilité et de mobilité. Le plan d’action du groupe de travail en 4 axesComposé d’un tour de table varié des acteurs de la rénovation de l’habitat, ce groupe accompagnera et soutiendra les politiques publiques en faveur de l’adaptation des logements pour favoriser le maintien à domicile des seniors. (Voire des PMR dans le sens de la future législation à venir). 4 grands axes de travail rythmeront l’année 2022 :1 : Anticipation, prévention, information, diagnostic et sensibilisation pour préparer le public au maintien à domicile. 2 : Création d’un référentiel technique et d’offres technologiques tant du point de vue des experts du bâtiment que des spécialistes en ergothérapie. 3 : Montée en compétences des filières professionnelles et élargissement des qualifications (programme pédagogique technique, marketing, psychosociologique…). 4 : Accompagnement global de la démarche par un tiers de confiance : administratif et financier, suivi technique, garanties de qualité et de performance dans le temps.Les résultats et premières recommandations de ce groupe de travail seront délivrés à l’occasion du colloque du Club qui célébrera ses 30 ans le 5 octobre prochain sur le Salon du Mondial du Bâtiment. Retrouvez plus d’informations sur le lancement de ces travaux en écoutant la chronique du CAH “Améliorer nos lieux de vie” enregistrée le 4 février dans le cadre de l’émission : “Les Rendez-Vous du Mondial du Bâtiment” sur Batiradio.
Il y a 2 ans et 322 jours

« One Home », la nouvelle stratégie d'Unilin Insulation pour la construction d’un monde durable

« One Home », la nouvelle vision du groupe Unilin à laquelle Unilin Insulation contribue, en est le parfait reflet. Elle est axée non seulement sur la protection de la planète mais plus largement sur la qualité des espaces de vie dans l’habitat et sur celle de l’environnement de travail de ses salariés.One Home, 100% d’ambition pour 0% d’émissions : la vision de la durabilité en paroles et en actesEn déployant sa vision de durabilité « One Home », le groupe Unilin organise ses activités conformément à l’Accord de Paris sur le climat qui vise à limiter le réchauffement de la planète. L’entreprise s’engage à respecter des objectifs fondés sur la science. Ceux-ci seront contrôlés par l’initiative Science Based Targets, une tierce partie indépendante qui promeut les meilleures pratiques dans la lutte contre le changement climatique.Comprenant 12 objectifs à concrétiser d’ici 2050, la stratégie RSE « One Home » repose sur 3 piliers :PLANET HOME pour protéger la planète,YOUR HOME avec des produits innovants assurant des espaces de vie sains, confortables et durables,OUR HOME visant un environnement de travail sûr, stimulant et positif pour ses collaborateurs.Planet Home, protéger la planèteEn réduisant les émissions de gaz à effet de serreEn Europe, les bâtiments sont à l’origine de près de 36 % des émissions totales de CO2, principalement dues au chauffage et à la climatisation. Même si les solutions d’isolation d’Unilin Insulation contribuent à l’efficacité énergétique de ceux-ci, il n’en demeure pas moins que les matériaux utilisés et la façon dont ils sont produits génèrent encore des émissions de gaz à effet de serre. Pour les limiter, Unilin Insulation souhaite rendre l’ensemble de ses sites de production (dont celui de Sury-le-Comtal en France et ceux de Desselgem et Feluy en Belgique) neutres en carbone d’ici à 2030.Afin d’atteindre cet objectif, l’entreprise a d’ores et déjà entrepris des actions pour réduire les émissions générées sur ses sites de production ainsi que les émissions indirectes de l’électricité qu’elle achète.5% et se tourne vers les énergies renouvelables en équipant, par exemple :Son unité de Feluy de deux éoliennes de 3,6 MW chacune (l’équivalent de la consommation d’électricité de 3 400 ménages). Depuis fin avril, les turbines fournissent à l’usine plus de 70 % de l’électricité nécessaire à la production d’une isolation durable, le reste étant injecté dans le réseau électrique de la ville ;3 sites de production, dont celui de Desselgem, sont équipés de 14 551 panneaux solaires d’une puissance de 5,7 MWp, soit la consommation énergétique annuelle de 1 385 ménages. Sur le site de Sury-le-Comtal, Unilin Insulation fabrique, au plus près de ses clients, des produits Made in France.Différents projets y sont à l’étude pour restreindre les consommations énergétiques : installation de panneaux photovoltaïques, récupération de chaleur, passage à un éclairage Led à l’intérieur des bâtiments.Au global, la production d’énergie solaire et éolienne réalisée et planifiée réduira les émissions indirectes de CO2 de 34% d’ici à la fin 2024.En développant un modèle d’économie circulaire Dans le cadre de la décarbonation de ses activités, Unilin Insulation va agir sur toutes les autres émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas liées à la fabrication de ses produits mais à d’autres étapes du cycle de vie de ceux-ci (approvisionnement, achats, transport, déchets, ...).70% des panneaux seront recyclés d’ici 2030 : 90% des déchets de production et de chantier et 35 % des déchets de démolition.Afin de parvenir au recyclage de ses panneaux d’isolation en mousse de polyuréthane, Unilin Insulation s’implique activement, depuis fin 2021, dans le projet européen CIRCULAR FOAM qui vise à rendre la mousse de PU rigide circulaire sans sacrifier sa qualité. Grâce au recyclage chimique, les déchets de mousse rigide de PU seront transformés en nouvelles matières premières utilisées pour fabriquer de nouveaux panneaux isolants tout aussi qualitatifs.A l’horizon 2040, cet écosystème circulaire permettra de donner une nouvelle vie à 1 million de tonnes de déchets de mousse rigide de PU par an en Europe (provenant de l’isolation des bâtiments et des réfrigérateurs) mais aussi d’éviter 2,9 millions de tonnes d’émissions de CO2 et 150 millions d’euros de coûts d’incinération.En parallèle, Unilin Insulation s’engage à ne plus jeter ses déchets mais à les recycler autant que possible et a pour triple objectif :0 déchet de production mis en décharge d’ici 2023,0 déchet de chantier mis en décharge d’ici 2025,0 déchet de démolition mis en décharge d’ici 2030.Enfin, Unilin Insulation souhaite optimiser ses économies de CO2 en utilisant des matières premières recyclées, biosourcées ou basées sur le CO2 dans sa production. Cela a déjà été initié avec ses fournisseurs et la part du carbone circulaire pour produire les panneaux d’isolation devrait atteindre 5 % d’ici 2025 et 30 % d’ici 2030.Un nouvel emballage éco-responsable déjà mis en placePour réduire son empreinte carbone, Unilin Insulation s’attaque à l’ensemble de la chaîne de production. En intégrant au moins 50% de plastique recyclé dans un nouveau film rétractable pour emballer les plaques isolantes Utherm, cette initiative, développée et initiée avec ses partenaires, diminue de près de 42% les émissions de CO2, soit un gain annuel de plus de 1 000 tonnes. De même, en rendant les emballages plastiques transparents et en utilisant 35% moins d’encre, ces derniers peuvent être recyclés plus facilement, sans aucun compromis sur la qualité. Le nouveau film a ainsi été doté d’une barrière anti-UV afin de protéger les plaques isolantes de la décoloration lorsqu’elles restent entreposées longtemps à l’extérieur.YOUR HOME, des produits innovants au service d’espaces de vie sains, confortables et durablesAutour de YOUR HOME, deuxième pilier de sa stratégie de développement durable, Unilin Insulation se positionne comme un acteur engagé de l’isolation offrant à ses clients, professionnels et particuliers, des solutions à haute valeur ajoutée garantissant des espaces de vie sains, confortables et durables, conformes aux exigences réglementaires.Sachant que près de 75% du parc immobilier européen est inefficace sur le plan énergétique, l’isolation des bâtiments est donc une étape nécessaire pour réduire leur consommation.Bénéficiant de performances élevées en matière d’isolation, les plaques PIR et les panneaux de toiture d’Unilin Insulation bénéficient d’une durée de vie aussi longue que les bâtiments qu’ils isolent. Ces solutions compactes et légères, particulièrement adaptées à la rénovation, offrent un confort optimisé été comme hiver pour une empreinte carbone limitée. De plus, en réduisant l’émission de composés organiques volatils (COV) de ses panneaux en PU (classification A+), Unilin Insulation participe à une bonne qualité de l’air intérieur. Avec pour force motrice l’innovation, Unilin Insulation continue ses efforts en faveur du climat et de la construction durable non seulement en diminuant l’impact carbone de ses panneaux en PU, mais aussi en proposant des solutions mixtes avec des matériaux biosourcés ou en facilitant et sécurisant le travail des installateurs. Les derniers systèmes d’isolation par l’extérieur lancés en sont la preuve :USYSTEM Roof OS Comfort Natural et USYSTEM Roof DS Natural WoolPanneaux de toiture, spécial éco- construction, offrant tous les avantages de deux matériaux durables (fibre de bois et polyuréthane pour Usystem Roof OS Comfort Natural et fibre de bois pour Usystem Roof DS Natural Wool) caractérisés par des cycles de vie étendus et une réduction des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments.UTHERM Sarking K Anti-Slide et UTHERM Sarking K Comfort Anti-SlideGammes de plaques isolantes dotées d’un revêtement anti-dérapant et anti- réfléchissant pour une sécurité de pose en climat de montagne.Elles garantissent, en outre, un confort thermique et acoustique en toutes saisons. Dans la continuité de ces innovations, une nouvelle gamme spécial ERP verra le jour au second semestre 2022.OUR HOME, pour un environnement de travail sûr, stimulant et positif pour ses collaborateursDernier volet de la politique RSE d’Unilin Insulation : le bien-être, la sécurité et la santé de ses salariés, des préoccupations majeures qui sont au cœur de ses activités.Visant le « 0 accident », l’entreprise a instauré une politique de sécurité positive et bienveillante afin de développer cette culture à tous les niveaux de son organisation. Les managers ayant un rôle clé à jouer, Unilin Insulation a mis en place, depuis 2019, un programme de formation pour tous les managers afin de développer les qualités de leadership en la matière. En 2021, l’entreprise a instauré des « Life Saving Rules », règles de sécurité pour sauver des vies, sur tous ses sites de production. Celles-ci garantissent une formation et une communication claires, l’analyse des situations à risque et l’élimination des obstacles qui s’opposent à un travail sûr.Enfin, Unilin Insulation déploie des programmes favorisant également le bien-être de ses employés sur et en dehors de leur lieu de travail.Afin de rendre compte de ses avancées concrètes en matière de durabilité, le groupe Unilin publiera un rapport annuel dès la fin 2022. En parallèle, les performances de durabilité de ses produits seront mesurées grâce à l’analyse de leur cycle de vie.
Il y a 2 ans et 322 jours

A Marseille, l'artiste new-yorkais Daniel Arsham rend hommage à Le Corbusier

Gymnase devenu lieu d'exposition d'art contemporain après sa mise en vente en 2010, la salle aux lignes arrondies a retrouvé son aspect originel: sur le sol coloré, ballons de basket, ligne des trois points et panier en acier surmonté d'une main -clin d'oeil à la main ouverte de la ville indienne de Chandigarh conçue par l'urbaniste- remplissent la pièce aux murs blancs."Il y a sept ans, quand je suis venu pour la première fois à la Cité Radieuse, c'était en hiver et cette pièce était vide", se remémore Daniel Arsham, à qui le Centre d'Art de la Cité Radieuse, Mamo, fondé par Ora-ïto, a donné carte blanche."La ville (de Marseille), son architecture, sont très différents du reste du pays et cet immeuble en particulier est incroyable", explique le quadragénaire "tombé amoureux" du lieu."Une grande partie de mon travail est orienté sur la culture populaire et le basket-ball: l'idée était de faire revenir son lieu à sa première fonction", explique le New-Yorkais.Hors du gymnase, sur la terrasse, trois sculptures en bronze transpercées de cristaux représentant des statues grecque et romaine ainsi qu'une voiture futuriste, complètent l'exposition. Civilisations passées et futures se font face et brouillent les repères du temps dans l'une des plus vieilles ville de France.L'exposition est visible jusqu'au 25 septembre.
Il y a 2 ans et 322 jours

L'encadrement des loyers entrera en vigueur le 15 juillet à Bordeaux

"La majorité des propriétaires pratiquent des loyers convenables, cette mesure vise ceux qui profitent des tensions sur le marché locatif pour engranger des revenus", a déclaré le maire Pierre Hurmic."Ce n'est surtout pas une guerre contre les propriétaires, mais contre les excès, c'est ce que nous voulons prévenir", a souligné également Alain Anziani, président PS de la métropole de Bordeaux, "la 5e plus chère de France en loyer", hors Ile-de-France.L'encadrement des loyers consiste à fixer un prix maximum au mètre carré pour les biens immobiliers en fonction de plusieurs variables (quartier, date de construction, logement meublé ou non...). Il ne doit pas dépasser 20% du montant du loyer de référence.La préfecture de Nouvelle-Aquitaine a publié le 22 juin l'arrêté fixant les loyers médians, qui permettent ainsi à la ville de mettre en œuvre ce dispositif."Le couperet tombe le 15 juillet car on sait que c'est une période propice à la recherche de petits logements et logements étudiants. Or, les studios et T1 sont les plus concernés par l'envolée des loyers", a précisé le maire.Un simulateur accessible sur internet dans quelques jours permettra aux locataires comme aux propriétaires de vérifier si leur loyer est dans les clous.Cette expérimentation prévue jusqu'en 2026 vient compléter "l'arsenal des outils de régulation du marché" comme le permis de louer et le permis de diviser, selon la mairie et la métropole.Appliqué à Paris depuis 2015, avec une interruption contrainte par la justice en 2018-2019, l'encadrement des loyers s'est depuis étendu à d'autres villes : Lille, Lyon, Villeurbanne, les intercommunalités de Seine-Saint-Denis Plaine Commune (autour de Saint-Denis) et Est Ensemble (entre Montreuil et Bobigny), et Montpellier à partir du 1er juillet.
Il y a 2 ans et 322 jours

Un groupe de militants du climat bloque brièvement le périphérique à Paris

Les activistes ont coupé la circulation et se sont assis sur la chaussée porteurs de gilets oranges fluorescents et de banderoles, jusqu'à ce que les forces de la Brigade de répression des actions violentes (BRAV) interviennent.Les militants de la campagne "Dernière Rénovation" demandent aux députés qui viennent juste d'être élus de s'engager à voter dès le début de leur mandature une loi sur la rénovation énergétique globale de tous les bâtiments en France.Ils ont essayé de coller leurs mains à la route pour éviter d'être délogés, mais les policiers les ont rapidement décollés, la colle ne semblant pas avoir complètement adhéré au bitume. Ils ont porté les manifestants sur le bas-côté du périphérique, derrière les barrières de sécurité, permettant à la circulation de reprendre. Des pompiers ont examiné les mains de certains militants sans apparemment constater de blessure.La police a procédé à 11 interpellations, a-t-on indiqué de source policière.Un automobiliste bloqué interrogé par l'AFP, Guillaume Millot, a indiqué qu'il était sensibilisé aux questions climatiques, mais qu'il ne comprenait "pas trop" ce genre d'action qui "ne va rien résoudre"."Je n'ai aucune envie d'être ici, mais il y a une urgence", lançait pour sa part à l'AFP un des militants, Loïc Guichaoua. "Bien sûr, on risque de se faire violenter, mais c'est rien par rapport à ce qui arrive"."On comprend que les automobilistes soient énervés, mais on le fait aussi pour eux. Ca peut ouvrir le débat", ajoutait Anna, également militante, qui n'a pas donné son nom de famille.
Il y a 2 ans et 322 jours

Le gouvernement propose de plafonner la hausse des loyers à 3,5% pendant un an

Lundi à 14H30, le Conseil national de l'habitat (CNH), instance regroupant les acteurs du logement, est invité à rendre son avis sur cette proposition de mesure - que le gouvernement appelle "bouclier loyer" - alors que l'inflation devient un sujet central pour les locataires.Une réunion de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, Amélie de Montchalin, est par ailleurs prévue dans la semaine avec les associations de locataires, qui demandaient, elles, un gel des loyers.Le dispositif de "bouclier loyer" sera inscrit dans le projet de loi de finances rectificative, à voter cet été par le Parlement. Le gouvernement assure ainsi avoir choisi "une solution équilibrée", en tenant compte des contraintes des propriétaires et de celles des locataires, selon des sources aux ministères de l'Économie et de la Transition écologique.Parallèlement, le gouvernement entend revaloriser les APL afin d'accompagner les locataires qui en ont le plus besoin. Ces aides personnalisées au logement (APL) devraient être revalorisées dès le 1er juillet, de 3,5% également, ce qui pour le budget de l'État représenterait une dépense supplémentaire de 168 millions d'euros, selon les mêmes sources.Alors que l'indice de référence des loyers pourrait atteindre environ 5,5% d'ici la fin de l'année et être plus élevé encore au cours du premier semestre 2023, si la mesure s'appliquait les loyers pourraient au maximum augmenter de 3,5%, pendant un an.Une source au ministère de l'Économie a fait valoir qu'il s'agit d'"une mesure positive" qui "n'existe pas chez nos voisins". Cette hausse de 3,5% sera "le maximum qui pourra être appliqué" mais "une partie importante des propriétaires" n'ira pas jusqu'au plafond, a-t-elle assuré.Le gouvernement assure avoir toujours écarté "un gel pur et simple des loyers", la Première ministre Élisabeth Borne ayant déjà dit que c'était "une fausse bonne idée". Il souligne que les propriétaires sont aussi touchés par l'inflation, avec des charges d'entretien en augmentation, ou encore quand ils veulent effectuer des travaux de rénovation énergétique dans leur logement."Vouloir geler les loyers est une fausse bonne idée, car cela gripperait toute l'offre de logement", insiste-t-on à Bercy.
Il y a 2 ans et 322 jours

Borne confortée, Macron vise un "gouvernement d'action" début juillet

Juste avant de s'envoler pour les Alpes bavaroises et le château d'Elmau, où le chancelier Olaf Scholz accueillera les dirigeants du G7, le président de la République a cherché à reprendre la main dans une situation politique compliquée depuis le revers des législatives.Il a opéré une série de mises au point, sur la base des résultats des premières consultations avec les responsables politiques menées par l'exécutif cette semaine.D'abord sur le choix du chef du gouvernement qui sera à la manœuvre. "Voyant à la fois les refus et les disponibilités" qui se sont exprimés lors des premiers échanges avec les forces politiques, "j'ai décidé aujourd'hui de confirmer ma confiance à Elisabeth Borne", a expliqué le chef de l'Etat dans un entretien samedi après-midi à l'AFP. "Elle a ma confiance dans la durée", insiste-t-il.Borne en maître d’œuvreFoin des spéculations sur son éventuel remplacement nées notamment du silence sur son sort lors de l'allocution du président mercredi: c'est bien Elisabeth Borne, avec qui Emmanuel Macron s'est entretenu samedi, qui sera, sinon l'architecte, du moins le maître d'oeuvre du nouvel édifice politique.Durant la semaine prochaine, elle va sonder les groupes politiques à l'Assemblée nationale sur un "accord de gouvernement", leur participation même à un gouvernement, leur position sur le vote de confiance à son gouvernement a priori le 5 juillet, et aussi sur le vote du budget de l'Etat à l'automne prochain."A mon retour du G7 et de l'Otan (qui se tient jusqu'à jeudi, ndlr), la Première ministre me soumettra des propositions pour une feuille de route pour le gouvernement de la France sur les prochains mois et les prochaines années, et également pour la composition d'un nouveau gouvernement d'action au service de la France que nous mettrons en place dans les premiers jours du mois de juillet", a précisé le chef de l'Etat.Ce gouvernement pourra être rejoint par des représentants de forces politiques prêtes à coopérer avec la majorité.Le "chemin" tracé "répond à ce que nous demandent les Français: du dialogue, du respect et de l'écoute pour répondre ensemble à leurs attentes et aux urgences", a aussitôt salué la Première ministre sur Twitter.Réforme des retraites toujours sur la tableAutre rappel important: le chef de l'Etat a bien précisé que la base des discussions avec la Première ministre sera le "cadre du projet présidentiel et celui de la majorité présidentielle, qui pourra être amendé ou enrichi".Et ce, avec pour ligne rouge de "n'augmenter ni les impôts ni la dette".Quitte à remettre sur la table l'épineux sujet de la réforme des retraites. Malgré son revers aux élections législatives dimanche dernier, Emmanuel Macron n'a pas renoncé à sa réforme visant à "faire travailler plus longtemps" les Français, "comme le font tous nos voisins, en tenant compte des conditions de travail et donc des règles de pénibilité, en prenant en compte les carrières longues".C'est, avec la réforme vers le plein emploi, "les deux grandes réformes que nous devons conduire dans la concertation, sans totem ni tabou, mais en gardant un cap d'ambition", estime-t-il.Dernière clarification d'importance, sur le spectre des partenaires politiques envisagés. Le chef de l'Etat a écarté le RN et LFI du champ des partis de gouvernement."Ce sera des communistes aux LR. Les Français ont accordé une légitimité aux députés RN et LFI et ces partis ont une formation politique. Je ne confonds pas les extrêmes mais par leur expression, leur positionnement - j'ai toujours été clair sur ce sujet -, ces formations ne s'inscrivent pas comme des partis de gouvernement".La patronne des députés LFI Mathilde Panot a réagi dans la soirée: "nous ne sommes pas un parti de SON gouvernement de la maltraitance sociale et de l'inaction écologique qui veut faire la retraite à 65 ans" notamment, s'est-elle élevée sur Twitter.