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Il y a 3 ans et 29 jours

Revalorisation de 2,65% du SMIC à compter du 1er mai 2022

Sur un an (de mai 2021 à mai 2022), le SMIC aura donc augmenté de 5,9%, soit 91 euros brut par mois (72 euros net) ; il sera passé de 1230,60 euros à 1302,64 euros net.En France, le pouvoir d’achat des travailleurs au SMIC est protégé par un dispositif de revalorisation automatique inscrit dans la loi, qui assure que le SMIC progresse au moins aussi vite que l’inflation. Selon les résultats définitifs de l’indice des prix à la consommation au mois de mars publiés par l’INSEE ce jour, l’inflation hors tabac entre novembre 2021 et mars 2022 pour les ménages du premier quintile, soit les 20% des ménages ayant les revenus les plus modestes, s’établit à 2,65%. Avec cette augmentation, le SMIC horaire brut passera de 10,57 euros à 10,85 euros quand le SMIC mensuel brut, pour une personne à temps plein, passera de 1603,12 euros à 1645,58 euros.
Il y a 3 ans et 29 jours

L’activité des matériaux résiste en janvier-février

Le conflit en Ukraine vient renforcer ces tendances, ajoutant d’un côté une dimension énergétique à la résurgence inflationniste déjà à l’œuvre depuis plusieurs mois et, de l’autre, un degré d’incertitude dans la confiance des agents économiques. Si l’activité s’est plutôt bien tenue pour les granulats et le BPE en janvier-février, les mois qui suivent seront décisifs pour jauger l’impact de ces nouveaux facteurs sur l’activité à venir. Pour l’heure, les carnets restent bien garnis sur le marché du logement et les conditions d’un réveil de la demande en travaux publics sont au rendez-vous. Mais la hausse sensible des coûts et des devis risque de peser négativement sur les arbitrages volume/valeur rendus par la clientèle privée et publique, même s’il est encore difficile à ce jour d’en doser l’ampleur.Février 2022 meilleur que 2021D’après les premiers résultats des enquêtes mensuelles, l’activité serait restée dynamique en février dans les matériaux de construction. Ainsi, la production de granulats aurait gagné +1,6% sur le mois de janvier, laissant son volume +7,2% au-dessus de son niveau de février 2021 (données CVS-CJO). Au cours des trois derniers mois, l’activité ressort en hausse de +3,8% par rapport aux trois mois précédents et progresse de +1,7% au regard de la même période d’il y a un an. Sur les deux premiers mois de l’année, la production de granulats s’inscrit en hausse de +3,5% sur un an et affiche +10,5% en cumul sur les douze derniers mois glissants (-1,1% en comparaison des douze mois de 2019-20).Côté BPE, les livraisons de février ont certes cédé -1,2% par rapport à janvier mais restent +6,9% au-dessus de celles de février 2021 (données CVS-CJO). Sur le dernier trimestre connu et comparé aux trois mois précédents, les cubages produits sont quasi stables (-0,4%) mais demeurent haussiers sur un an (+1,1%).Pour le premier bimestre de 2022, l’activité BPE gagne +4,1% par rapport à 2021 et le cumul sur douze mois laisse la tendance à +11,3% en glissement annuel (+0,6% par rapport aux douze mois précédents, juste avant l’arrivée de la crise sanitaire). Après une progression annuelle de +9% en 2021 et de +1,4% comparé à 2019 (données CJO), notre indicateur matériaux, encore provisoire sur 2022, afficherait aussi un bon début d’année avec une hausse de +4,7% sur un an pour le bimestre janvier-février.Bâtiment : des chefs d'entreprise plus inquietsLes effets des tensions sur l’offre et du renchérissement du prix des intrants sur l’activité semblent pour le moment assez maîtrisés même s’ils ont pu jouer, pour partie, sur le freinage du dernier trimestre. La dernière enquête menée en mars par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment confirme que le climat des affaires se maintient à haut niveau, ces derniers se montrant plus positifs sur leur activité passée que le mois précédent, mais un peu plus réservés sur l’activité des trois prochains mois.En effet, si les carnets de commandes affichent encore des niveaux élevés (9,7 mois dans le gros œuvre, soit quasiment 3,5 mois de plus qu’en moyenne sur longue période), l’incertitude économique ressentie par les professionnels a beaucoup augmenté en mars et le jugement qu’ils portent sur leurs carnets est devenu un peu moins favorable. Il faut sans doute y voir là les premiers effets du conflit ukrainien cumulés aux difficultés d’offre consécutives à la crise sanitaire. En mars, les tensions sur l’appareil productif continuent de s’intensifier (approvisionnement, personnel) et les capacités de production sont quasiment utilisées à leur maximum dans le gros œuvre (93,3% contre 88% sur longue période). Dans ce contexte de demande soutenue, d’offre contrainte et de hausse des coûts de production, les chefs d’entreprise du bâtiment sont de plus en plus nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix au cours des prochains mois. Côté construction, les dernières données du ministère suggèrent que le secteur du non résidentiel reste à la peine avec des surfaces commencées et autorisées qui cèdent encore -3,8% et -11,9% respectivement sur les trois derniers mois à fin février, comparé à 2019.Côté logements, les mises en chantier se replient de -3,9% sur la même période. En revanche, les dépôts de permis affichent une forte hausse (+6,8%) grâce à la vigueur de l’individuel (+29,8%) liée à l’effet d’anticipation de la mise en place de la RE2020 en janvier 2022. Cet afflux des autorisations fin 2021 sera hélas suivi d’un ajustement baissier sur 2022, sans doute renforcé par des prix immobiliers toujours en hausse et par la montée des incertitudes économiques. Les chiffres du marché de la maison individuelle publiés par Markemétron le confirment avec une chute des ventes des constructeurs de -25% sur un an en janvier-février. Il est vrai que le contexte conjoncturel s’est assombri pour les ménages.D’ailleurs, l’enquête INSEE menée en mars traduit un plongeon de leur indicateur de confiance : l’inquiétude quant à leur situation personnelle future et leur capacité à épargner grandit, de même que leur crainte d’un rebond du chômage. C’est la traduction directe des conséquences de la guerre en Ukraine, avec un pouvoir d’achat rogné par la forte hausse des prix de l’énergie et de l’inflation en général ; ce cocktail peu propice aux projets d’investissements immobiliers pèsera sur la dynamique constructive de 2023. En attendant, les projets en cours devraient continuer d’alimenter l’activité en 2022 dans un contexte productif contraint et tendu par les coûts.Chiffres clés0% en 2022 : Une année suspendue aux effets de l'inflation sur la demande de travaux qui laissera au mieux les volumes de production de granulats et de BPE à leur niveau de 2021.TP : les volumes de travaux rognés par les coûtsSi le mois de janvier a connu un rebond de l’activité, février a plutôt marqué le pas avec un recul du volume des travaux réalisés de -3,1% sur un an (données CVS-CJO). En cumul depuis janvier, l’activité demeure légèrement haussière (+0,6% sur un an) si l’on raisonne à prix constants ; en valeur, en revanche, l’activité gagne +8,3% sur la même période, ce qui traduit l’ampleur de l’impact des hausses de coûts sur les travaux réalisés, de l’ordre de +7,7 points.Dans le même temps, les prises de commandes tardent encore à se raffermir, notamment du côté de la clientèle publique. Pourtant, les conditions d’un réveil des investissements des collectivités locales sont réunies : trésoreries saines, crédits du Plan de Relance en attente de déploiement, échéances électorales passées, besoins en infrastructures... Mais reste l’inconnu du partage volume/prix qui sera finalement arbitré par les clients du BTP face à des budgets de travaux dont les coûts ont bondi. En vertu de la théorie de l’imprévision, le gouvernement vient de se positionner en faveur d’une renégociation des prix des marchés publics, voire privés, déjà contractualisés. Si c’est une bonne nouvelle pour les entreprises qui ne supporteront pas seules les surcoûts, l’effet d’une révision à la baisse des volumes de travaux finalement réalisés semble inévitable.Perspectives 2022Dans ce contexte, la demande de BPE pourrait au mieux rester stable en 2022. En effet, les chantiers commencés et permis accordés en 2021 devraient se finaliser et se concrétiser en 2022, avec retards et surcoûts potentiels, les autorisations dans le segment de l’individuel étant traditionnellement peu sujettes à annulation. Côté granulats, l’ajustement de la demande de travaux face aux devis plus chers reste à ce jour incertain dans son ampleur ; la hausse de +1 % en volume initialement prévue apparaît en tout cas déjà compromise.
Il y a 3 ans et 29 jours

Le ministère du Logement propose une série de guides pratiques à destination des propriétaires-bailleurs

Le parc privé locatif représente plus de 7 millions de logements. A ce titre, les propriétaires bailleurs sont des acteurs clés dans la mise en œuvre des politiques du logement, tant en matière de mise à disposition de logement pour le plus grand nombre, que de rénovation du parc locatif ou encore de lutte contre la vacance immobilière.Pour mieux les informer sur leurs droits, leurs obligations et les guider dans leurs démarches, le ministère chargé du Logement lance une collection de guides dédiés aux propriétaires bailleurs. Comment trouver le bon locataire ? Comment être certain de percevoir les loyers ? Et si je veux faire des travaux ? De quels avantages fiscaux puis-je bénéficier ?Propriétaire SereinVéritable bible de la gestion immobilière par les particuliers, le guide Propriétaire Serein passe en revue les aides financières, dispositifs fiscaux et interlocuteurs clés pour aider le propriétaire d’un bien immobilier, dans le neuf comme dans l’ancien, à le mettre en location dans les meilleures conditions, l’entretenir et sécuriser sa relation avec les locataires. C’est par ailleurs un outil utile aux collectivités locales pour faciliter la remise sur le marché des logements vacants.Rénovation énergétique d’un logementLe guide Rénovation énergétique d’un logement anticipe les mesures qui vont venir renforcer les obligations des propriétaires en matière de performance énergétique, et notamment de lutte contre les passoires thermiques. Aides financières aux travaux, aides fiscales, prêts… Cas pratiques à l’appui, tous les dispositifs utiles à la rénovation des logements les plus énergivores et à la lutte contre la précarité énergétique, y sont répertoriés pour guider le propriétaire tout au long de ses travaux.Loc’AvantagesLe 3ème volet de la collection s’attache, quant à lui, à la présentation d’un dispositif fiscal solidaire. Loc’Avantages permet aux propriétaires de bénéficier d’une réduction d’impôt importante s’ils mettent en location leur bien à un montant inférieur aux loyers du marché local et sous certaines conditions de ressources du locataire. Plus le loyer est réduit, plus la réduction d’impôt est élevée. A la clé : un gain net pour le propriétaire et la mise sur le marché de davantage de logements à loyers modérés pour des ménages de la classe moyenne ou ayant des revenus modestes.Location en meublé de tourismeEnfin, le dernier guide de cette collection est dédié à la Location en meublé de tourisme. Il met à disposition des propriétaires les principales informations indispensables à connaître pour s’assurer de la légalité de la mise en location et mener à bien leur projet.
Il y a 3 ans et 29 jours

Solaire et éolien contribuent en milliards aux finances de l'État, selon la filière

Sur 2021 et 2022, ces deux énergies devraient permettre d'économiser et/ou apporter plus de 14 milliards d'euros aux finances nationales, selon des estimations présentées mardi 12 avril, dans un entre-deux tours présidentiel dont l'issue affectera aussi la transition énergétique.Les renouvelables "ne coûtent pas, elles rapportent," dit Michel Gioria, délégué général de France énergie éolienne (FEE), qui dénonce les positions "à l'emporte-pièce" de certains politiques accusant l'éolien d'être "cher et inutile".Ces 14 milliards incluent 3,3 milliards que les producteurs de solaire et d'éolien restitueront à l'État pour trop-perçu pour 2021, et les 5,1 milliards prévus pour 2022 que l'État n'aura pas besoin de débourser. S'y ajoutent 6 milliards supplémentaires nets que verseront les exploitants d'énergies renouvelables électriques, dont 3,7 fournis par l'éolien à lui seul.Pourquoi ? En France, les énergies renouvelables (ENR) sont soutenues par un système de complément de rémunération par rapport à un prix "cible". Or ces énergies ont vu leurs coûts chuter, tandis que le marché de l'électricité explosait, une flambée des prix qui devrait se prolonger un certain temps. Phénomène inattendu, ce soutien est donc devenu source de revenus pour l'État : les exploitants reversent désormais la différence entre prix de marché et prix cible.À ce rythme, l'éolien devrait avoir remboursé d'ici fin 2024 "tout ce qu'il a perçu depuis 2003", soit 11 milliards d'euros, estime la filière, qui, pour ses estimations, a travaillé avec des analystes de marché et sur les prévisions d'évolution du marché de la Commission de régulation de l'énergie (CRE).Le secteur suggère que l'État réaffecte ces crédits "pour qu'ils contribuent à protéger les plus vulnérables du choc énergétique", et aimerait aussi qu'il le fasse savoir."Il faut +remettre l'église au centre du village+ : c'est grâce aux ENR qu'on peut amortir l'augmentation de la facture électrique des Français", dit Jean-Yves Grandidier, le président de Valorem. "L'éolien participe activement à la préservation du pouvoir d'achat, à la maîtrise du prix de l'énergie, à notre indépendance énergétique, c'est un levier essentiel dont la France ne peut permettre de se passer", appuie Anne-Catherine de Tourtier, la présidente de FEE.
Il y a 3 ans et 29 jours

Kompozite récompensé au BIM World

Quelques jours seulement après avoir été lauréat du Grand Prix du Jury 2022 à EnerJmeeting, cette nouvelle distinction confirme tout le potentiel de l’application numérique développée par Kompozite afin d’accélérer la transition bas carbone en construction.Un pari réussi pour la start-up française, créée en 2020, qui participait pour la première fois au concours organisé par le Village Francophone en partenariat avec le BIM World et qui a pour vocation de promouvoir les jeunes pousses les plus novatrices.C’est à l’issue d’une première sélection sur dossier que Damien Cuny, co-fondateur de Kompozite, a auditionné - parmi 30 autres candidats - devant un jury composé de professionnels du bâtiment, de la communication et du financement en start-ups. 5 min pour présenter sa solution et les convaincre de la pertinence de cette plateforme inédite de traitement de données matériaux.Destinée aux architectes, bureaux d’études, maîtrises d’ouvrage, bailleurs, promoteurs et constructeurs, cet outil d’aide à la décision leur permet d’être soutenus dans leur choix de conception, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. Pour Damien Cuny, co-fondateur de Kompozite : « Les concepteurs du bâtiment peuvent choisir, en quelques clics, entre plusieurs systèmes constructifs et générer des solutions auxquelles ils n’auraient pas forcément pensé mais aussi construire de façon plus vertueuse en ayant accès à l’impact carbone de chaque matériau. »Au-delà du fait d’être une nouvelle preuve de reconnaissance et de confiance de la part des acteurs de la filière du bâtiment, l’attribution de ce prix donne à Kompozite la possibilité d’animer sa propre conférence pour l’édition 2023 du BIM World.Damien Cuny et Boris Gusarov, les deux fondateurs, peuvent savourer cette consécration qui vient à nouveau jalonner des débuts plus que prometteurs.
Il y a 3 ans et 29 jours

Des produits et formations Würth éligibles à la subvention Top BTP

La subvention TOP BTP vise justement à venir en aide financièrement aux professionnels du bâtiment et travaux publics pour être en conformité avec la règlementation.Würth accompagne ses clients dans la sécurité au travailDepuis 2011, Würth France s’est engagé dans une démarche de santé et de sécurité au travail et a obtenu la certification ISO 45001 en 2018. Au travers de cet engagement, Würth France propose des produits de qualité et des formations préventives répondant aux critères d’éligibilité de la subvention TOP BTP.Qu’est-ce que la subvention TOP BTP ?Les Subventions Prévention aident au financement d’équipements, de conseils et de formations pour améliorer la prévention des risques professionnels dans les TPE et PME de moins de 50 salariés. Cette aide financière proposée par l’Assurance Maladie est versée par les caisses régionales (Carsat, Cramif ou CGSS). Elle a pour but de : Prévenir des risques de chutes de hauteur et de plain-pied sur les zones fréquemment circulées. Renforcer la prévention du risque chimique et des TMS par l’amélioration des conditions, d’hygiène et l’organisation sur les chantiers. Prévenir les risques de TMS liées aux vibrations.Prévenir les risques d’ensevelissement.Faire monter en compétences les professionnels. Qui est éligible ?Sont éligibles toutes les entreprises de 1 à 49 salariés dépendant du régime général des secteurs suivants : Les entreprises effectuant des opérations de bâtiment et de travaux publics dans les secteurs d’activité du CTN B*.Les constructeurs de Maisons Individuelles du n° de risque 70.3 AD Promotion, vente, location ou administration de biens immobiliers du CTN G. * Sont exclus :45.5ZB : Entretien, réparation, location et montage de matériel pour le bâtiment et les travaux publics.75.3CA : Allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale versées soit par des organismes de prévoyance soit par des employeurs : activités de bâtiment (gros œuvre) et travaux publics.75.3CB : Allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale versées soit par des organismes de prévoyance soit par des employeurs : autres activités.91.1AA : Caisses de congés payés du bâtiment et des travaux publics (en ce qui concerne les indemnités versées par ces organismes). Afin de bénéficier de cette subvention, les entreprises concernées doivent respecter plusieurs critères consultables sur le site de l’Assurance Maladie. Le budget des subventions Prévention TPE étant limité, une règle privilégiant les demandes de réservations selon l’ordre chronologique d’arrivée est appliquée. Comment l’aide est-elle calculée ?Les entreprises pourront bénéficier d’une subvention de : 50% du montant H.T. des sommes engagées pour acquérir le matériel hors échafaudages, 70% du montant H.T. des sommes engagées pour les formations, 25% du montant H.T. des sommes engagées pour les échafaudages MDS (y compris options 1 et 2). Le montant de la subvention ne peut être inférieur à 1 000 €. Il est possible de faire plusieurs demandes pour une même Subvention Prévention dans la limite du plafond de 25 000 € par entreprise. Les produits Würth éligibles 1. Les produits de prévention des risques de chutes de hauteur sur les zones fréquemment circuléesPlate-forme individuelle roulante légère PIRL Art. N° 0962 975 084 Harnais Confort Plus Art. N° 0899 032 959 2. Les produits de prévention des chutes de plain-pied sur les zones fréquemment circuléesChaussure de sécurité basse S3 Flex Running Art. N° 5357 038 360 à 5357 038 470 Bâche antidérapante Griptec Art. N° 0818 050 153 / Art. N° 0818 050 154 / Art. N° 0818 050 151 3. Les produits de prévention du risque chimique Masque partiel HM 175 Art. N° 0899 175 000 Botte Dunlop Devon S5 SRA VERT Art. N° M423 001 036 à 047 Dispositif de pulvérisation 500 ml Art. N° 0891 502 002/003 4. Les produits de prévention des TMS Paire de genouillères EN 14404 Art. N° 0899 030 10 Marteau perforateur BMH 32-XE Art. N° 0702 543 2 Gants Tigerflex Plus Art. N° 0899 411 016 à 021 Les formations préventives éligibles Les chutes de hauteur figurent parmi les premières causes d’accidents du travail. Le Würth Training Center propose des formations sur le travail en hauteur. Plus d’informations à cette adresse.
Il y a 3 ans et 29 jours

Nouvelles infrastructures et projet d’investissement inédit pour la coopérative vendéenne UAB

UAB, 1ère coopérative d’achat des métiers du bois en France Située à la Ferrière « capitale des coopératives artisanales », l’UAB - Union des Artisans du Bois - a été créée en 1981 et n’a cessé de se développer. En 2021, elle a affiché une augmentation de 24% de son chiffre d’affaires pour atteindre 112 M€. Avec 400 adhérents en Vendée, Charente et Charente Maritime et 200 collaborateurs, la coopérative vendéenne est aujourd’hui la 1ère coopérative d’achat des métiers du bois en France. Entreprise humaine, solidaire et de proximité, l’UAB a basé son modèle économique sur la puissance du collectif. Sa vocation est d’apporter à ses adhérents - menuisiers, charpentiers, agenceurs, ébénistes, cuisinistes, plaquistes, étancheurs – tous les produits nécessaires à leur activité et de les accompagner au quotidien dans chacune de leurs fonctions (achats et logistique, technique, vente et communication, pilotage et gestion). Des nouvelles infrastructures performantes pour mieux accompagner les adhérents En 2018, dans un contexte de forte croissance, avec la volonté d’accompagner toujours mieux ses adhérents et d’améliorer la qualité de service, le conseil d’administration de l’UAB valide un programme d’investissement d’un montant de 7 millions d’euros visant à la construction sur son site de 2 bâtiments performants et structurants. Le premier, livré en octobre 2020, est un bâtiment logistique de 4.000 m2 dédié aux menuiseries extérieures et comprenant 2 zones : une zone de 2.500 m² pour le stockage des menuiseries sur 3 niveaux et une zone de 1.500 m² pour la manutention des menuiseries. Le second, livré en avril 2021, est le siège social de la coopérative. Le bâtiment administratif représente 2.000 m2 réalisés sur 3 niveaux. Avec l’objectif de réaliser un ensemble en cohérence avec son cœur de métier, l’UAB fait le choix d’un bâtiment en bois, fait de panneaux en lamellé croisé (CLT) réalisés par l’entreprise Piveteau basée à 20 km de l’UAB. Il s’agit de la première réalisation en Vendée de ce type pour l’entreprise PIVETEAU, un des fleurons de l’industrie vendéenne et partenaire privilégié de la coopérative UAB. Un nouveau programme d’investissement inédit dans l’histoire de l’UAB Avec 15 000 m2 de surface couverte supplémentaire, l’UAB souhaite se donner les moyens d’augmenter encore ses capacités de stockage, de rationaliser son organisation, de proposer de nouveaux services à ses adhérents à l’image d’un atelier de découpe de panneaux, et enfin d’améliorer la sécurité et le confort de travail de ses collaborateurs Ce nouveau projet, d’un montant de 15 millions d’euros et dont le démarrage est envisagé sur le second trimestre 2022, est l’investissement le plus significatif de l’histoire de la coopérative. Il témoigne à nouveau de la dynamique de l’UAB et de son ambition d’accompagner au mieux le développement de ses artisans adhérents. L’UAB, en chiffres 400 adhérents en Vendée, Charente et Charente Maritime 200 collaborateurs 112 M€ de CA un site de 100.000 m² avec 35.000 m² de bâtiments couverts (et bientôt 50.000 m2) 2.000 m² de salle d’exposition 10.000 références produits
Il y a 3 ans et 29 jours

Milliken signe le projet d'aménagement des bureaux de Pega

Pega a confié à Tétris, spécialiste de la conception et de la construction, le soin de créer un nouvel environnement de travail qui répondrait à leurs besoins, tout en reflétant l'identité et les valeurs de l'entreprise.Approche designPour ses bureaux unifiés, le client souhaitait disposer d’un espace qui favoriserait le travail collaboratif entre ses employés. Tétris a répondu au cahier des charges en proposant une variété d'environnements différents qui facilitent désormais les interactions professionnelles quotidiennes. Parmi ceux-ci figurent un café, des zones de réunion informelles, une salle de conférence high-tech, des bureaux partagés et des espaces pour le brainstorming créatif. Deux collections de moquettes modulaires Milliken ont été sélectionnées pour habiller certaines des principales zones fonctionnelles du bâtiment.En entrant dans les bureaux de Pega, le visiteur est accueilli dans un espace aux couleurs vives par Dissident 2.0, la moquette modulaire texturée de luxe à poils bouclés de Milliken. Le motif aléatoire est décliné dans les tons bleus clairs d'Oppidan et comprend des dalles Dissident Transition, plus loin dans la zone d'entrée, qui invitent à passer aux bleus plus sombres et plus profonds d'Overground. Dans cette zone de réunion adjacente et décontractée, le mobilier s’intègre parfaitement au revêtement de sol Dissident d'un bleu vif, inspirant un sentiment de confort et de bien-être.Pour le vaste espace de travail ouvert, les dalles Woven Colour de la collection Crafted Series de Milliken s'enfoncent profondément dans l'espace en un triangle géant aux tons dorés d'Antique. Celui-ci accueille une luxueuse zone de réunion. Le revêtement de sol s'harmonise parfaitement avec les chaises hautes et les écrans muraux jaune soleil, créant ainsi un espace lumineux engageant.Plus loin dans le bureau, une autre zone de réunion informelle est délimitée par une courbe prononcée de Woven Colour en orange vif. Le mobilier et l'écran coordonnés font de cette zone de collaboration un endroit parfaitement conçu pour stimuler l'esprit et favoriser la pensée créative et le brainstorming.Pour la salle de conférence moderne de Pega, Woven Colour a également été choisi comme revêtement de sol, cette fois en Indigo, coordonné avec les revêtements muraux bleus et renforçant l'identité de marque de l'entreprise. Les textures de Woven Colour contrastent efficacement avec le système de bureaux de conférence lisse, épuré et à la pointe de la technologie.Crafted Series est une moquette tuftée, texturée et bouclée, inspirée par la nostalgie des matières faites à la main, associée à la puissance et aux performances de la technologie textile moderne d’impression spécifique à Milliken. En choisissant un mélange audacieux de couleurs, le motif constitue un excellent moyen de délimiter les zones fonctionnelles clés de l'espace de travail de Pega en utilisant à la fois la texture et la teinte.Performances acoustiquesLes deux modèles de moquettes choisis pour l'aménagement intérieur des bureaux Pega bénéficient d’une sous couche acoustique spécifique à Milliken. La moquette Dissident 2.0 est équipée de Comfort Plus, son dossier haut de gamme qui, dans ce grand bureau ouvert, joue un rôle crucial dans la gestion de l'acoustique. Avec des performances d'absorption du son allant jusqu'à 33 dB, ce revêtement réduit considérablement le bruit ambiant provenant des équipements de bureau et des collaborateurs qui parlent et se déplacent dans l'espace. Pour les différents espaces de travail de Pega, cela contribue de manière importante au bien-être des employés en améliorant la concentration et la productivité, tout en offrant un confort luxueux sous les pieds et en réduisant la fatigue musculaire des jambes.Les performances acoustiques de Dissident se retrouvent dans le couloir vitré, flanqué de salles de réunion de chaque côté. Le bleu clair d'Oppidan a été installé dans ces salles de réunion et s'harmonise parfaitement avec les tissus des sièges.Design durableComme tous les produits Milliken, Crafted Series et Dissident 2.0 ont de solides références en matière de durabilité. Les deux modèles sont certifiés GuT, TUV et Green Label Plus pour la qualité de l'air intérieur. Ils sont vérifiés EPD et certifiés BRE. Crafted Series, comme toutes les gammes de revêtement de sol de la marque, est une collection modulaire neutre en carbone.Client : Pegasystems Localisation : Paris, France Agence de design d’intérieur : Tétris Design & Build Dalles : Dissident 2.0, Crafted Series Superficie : 900 m2
Il y a 3 ans et 30 jours

La CGT demande un relèvement du taux du Livret A dès le 1er mai

Le document titré "l'impérieuse nécessité d'une révision des taux de rémunération à partir du 1er mai 2022" invoque le taux d'inflation très élevé et l'absence de perspective de baisse de celui-ci "avant la fin de l'année".La hausse des prix à la consommation a atteint 4,5% sur un an en mars, a indiqué vendredi l'Insee, qui a confirmé sa première estimation publiée fin mars.Ce niveau inédit depuis les années 1980 doit "conduire le gouvernement à engager le nécessaire dialogue avec le Gouverneur de la Banque de France afin de reconnaître l'évidence : nous sommes bien face à une +variation très importante de l'inflation+ qui appelle une revalorisation des taux de l'ensemble des livrets d'épargne réglementée au 1er mai 2022", affirme la CGT Banques et Assurances dans un communiqué, rejointe par l'association de consommateurs Indecosa-CGT (Information et Défense des consommateurs salariés – CGT).Le taux du livret A est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.Mais les textes offrent la possibilité d'une dérogation au 1er mai et au 1er novembre "si la Banque de France estime que la variation de l'inflation ou des marchés monétaires est très importante".Le dernier relèvement du taux du livret A est récent: annoncé mi-janvier, il est entré en vigueur au 1er février. Il a entraîné avec lui ceux du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), à 1% également, et du Livret d'épargne populaire, à 2,2%.La précédente hausse de rémunération du Livret A remontait à août 2011, lorsqu'elle était passée de 2 à 2,25%. Son taux n'a fait que stagner ou baisser depuis, pour tomber en février 2020 à 0,50%, un plancher historique.
Il y a 3 ans et 30 jours

En Espagne, l'éolien porté par des vents favorables

"Ici, on est sur un terrain propice", assure Joaquin García Latorre, directeur de projet chez Enel Green Power España, en désignant les gigantesques mâts dressés sur les hauteurs de Villar de los Navarros, village d'une centaine d'âmes de la région de Saragosse (nord-est).Le groupe hispano-italien a choisi ce site bien exposé au vent pour implanter l'une des plus grandes fermes éoliennes du pays : le parc Tico Wind, regroupant 43 turbines d'une puissance globale de 180 mégawatts-heure (Mwh)."Ce parc est entré en phase de production en novembre" et sera pleinement opérationnel "d'ici un mois", explique Joaquin García Latorre, alors que des ouvriers s'affairent autour de ces immenses machines, culminant à plus de cent mètres de hauteur."Il y a ici entre 2.500 et 3.000 heures de vent par an. Cela signifie que nous pourrons produire près de 471 gigawatts-heure (GWh) annuellement", soit "l'équivalent de la consommation de 148.000 foyers", ajoute le responsable d'Enel.De la Galice au Pays basque en passant par l'Andalousie, les projets de ce type se multiplient depuis plusieurs années en Espagne, deuxième pays d'Europe derrière l'Allemagne et cinquième pays au monde en matière de puissance éolienne installée.Selon le gestionnaire du réseau électrique espagnol, l'éolien est devenu la première source d'électricité dans le pays l'an dernier avec 23% contre 21% pour le nucléaire et 17% pour le gaz."L'éolien bénéficie d'une situation favorable", même s'il existe encore "des freins" à son développement, très dépendant des enchères organisées par le gouvernement, juge Francisco Valverde Sanchez, spécialiste du secteur au cabinet Menta Energia.Après un boom au début des années 2000 grâce à l'octroi d'aides publiques, la filière avait subi un brusque coup d'arrêt en 2013, suite à l'arrêt des subventions en pleine crise économique.Depuis, elle est repartie de l'avant : la puissance installée de l'Espagne,qui accueille au total 1.265 parcs éoliens, est ainsi passée de 23,4 gigawatts en 2018 à 28,1 gigawatts en 2021, selon l'Association espagnole des entreprises éoliennes (AEE)."Grenier énergétique"Nombreuses zones peu peuplées, cadre juridique porteur, tissu industriel de pointe... "L'Espagne est actuellement l'un des marchés les plus intéressants pour les investisseurs", souligne Juan Virgilio Márquez, directeur général de l'AEE.Troisième exportateur mondial d'aérogénérateurs, le pays accueille plusieurs poids lourds des renouvelables, à l'image d'Iberdrola ou de Naturgy. "Cela explique le dynamisme du secteur" et "l'appétit" qu'il suscite, insiste M. Márquez.Un appétit qui va au-delà des seuls acteurs de l'énergie : en novembre, le multimilliardaire espagnol Amancio Ortega, fondateur de Zara, a ainsi injecté 245 millions d'euros dans un parc du nord-est du pays.Cette dynamique va-t-elle se poursuivre? En 2020, Madrid s'est engagé à porter d'ici 2030 la part du renouvelable (éolien, solaire...) dans l'électricité à 74% contre 47% actuellement. Ce qui induit la mise en service de 22 gigawatts en huit ans.Pour atteindre cet objectif, le gouvernement compte sur l'essor de l'éolien offshore, à ce stade balbutiant, mais pour lequel l'Espagne dispose d'un fort potentiel, avec ses milliers de kilomètres de côtes."Il s'agit d'un objectif ambitieux" qui implique "d'accélérer encore le déploiement" du secteur, relève Francisco Valverde Sanchez. Ce qui ne pourra se faire, selon lui, qu'à condition d'alléger "la bureaucratie", qui retarde nombre de dossiers.Selon l'AEE, près de 600 projets sont actuellement en cours d'examen par les services de l'Etat. Dans le cadre de son plan de réponse économique à la guerre en Ukraine, Madrid s'est engagé à accélérer la procédure pour les projets inférieurs à 75 MW.L'Espagne "dispose des ressources suffisantes pour devenir le premier pays européen pour la production et l'exportation d'énergies renouvelables", indispensables pour "l'indépendance énergétique" de l'UE, a insisté mercredi le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez.Un message relayé par l'ensemble de la filière depuis l'invasion russe de l'Ukraine. "L'Espagne dispose d'un grand potentiel éolien (...) Elle pourrait devenir le grenier énergétique de l'Europe", résume Juan Virgilio Márquez.
Il y a 3 ans et 30 jours

Pour ses 150 ans, la fontaine Wallace à Paris entre au musée

Charité, bonté, simplicité, sobriété : les quatre cariatides caractéristiques de la fontaine vert foncé, différentes entre elles par la position de leurs jambes ou de leur corsage, trônent désormais dans un coin du jardin du musée, offrant aux visiteurs le même filet d'eau qu'un siècle et demi auparavant.Financée par le philanthrope Richard Wallace, conçue par le sculpteur Charles-Auguste Lebourg et coulée par la fonderie du Val-d'Osne (Haute-Marne) en 1872, cette fontaine, parmi les toutes premières de ce type, a été déplacée de la place Denfert-Rochereau (XIVe arrondissement) où elle avait été installée à la fin du XIXe siècle.Cette place de la rive gauche retrouvera une copie fabriquée par la fonderie GHM, héritière du Val-d'Osne.Parmi 1.200 fontaines, la Ville compte aujourd'hui 107 fontaines Wallace, mais seules deux sont classées aux monuments historiques. Depuis 1872, elles ont aussi essaimé hors de la capitale où elles seraient plus de 150 selon la Société des fontaines Wallace : partout en France mais aussi à Rio de Janeiro, à Moscou, Maputo, Amman ou Jérusalem..."Où que nous soyons dans le monde, quand on voit une fontaine Wallace, on sait qu'elle évoque Paris", a estimé Emmanuel Grégoire, premier adjoint (PS) de la mairie de Paris, lors de l'inauguration.L'entrée de cette fontaine au musée souligne la volonté de la mairie de "protéger le patrimoine historique de notre ville", a affirmé le bras droit de la maire PS Anne Hidalgo, accusée par le mouvement SaccageParis de négliger le mobilier urbain haussmannien.Les fontaines Wallace seront mises à l'honneur fin septembre par leur gestionnaire, Eau de Paris, qui entend d'ici 2024 équiper 50 d'entre elles d'un brumisateur quasiment invisible, a indiqué son président Dan Lert, également adjoint (EELV) à l'eau.
Il y a 3 ans et 30 jours

Le trafic des aéroports parisiens s'améliore un peu en mars

Les installations de Roissy et d'Orly ont vu transiter le mois dernier 6 millions de passagers, en hausse de 4,6 millions par rapport à mars 2021, a indiqué le groupe dans un communiqué publié jeudi 14 avril.Les aéroports parisiens poursuivent leur rebond en accueillant progressivement toujours plus de passagers, engrangeant une hausse de plus de 6 points par rapport au niveau de février (62,3% des passagers du même mois en 2019).Le groupe suit de près l'évolution de la situation en Ukraine mais à ce stade "n'anticipe pas, en l'absence d'évolution notable de la situation, que les conséquences du conflit soient de nature à remettre en question ses prévisions financières et ses hypothèses de trafic". Soit pour l'exercice 2022, entre 65% et 75% du nombre de passagers de 2019.L'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février a conduit les pays européens à fermer leur espace aérien aux compagnies russes. Moscou a pris des mesures réciproques.Comme depuis le début de la crise en mars 2020, Orly se porte mieux, retrouvant 77,2% du trafic d'il y a trois ans, tandis que Roissy pâtit encore de la fermeture de certaines destinations et est remonté à 64,9% du trafic de mars 2019.Les vols vers l'Asie-Pacifique notamment sont encore très loin de leurs niveaux de passagers transportés en mars 2019.Pour l'ensemble du Groupe ADP, qui gère en direct ou via des filiales près de 30 aéroports dans le monde, de Santiago du Chili à Almaty en passant par Amman et New Delhi, le trafic passagers du mois dernier s'est nettement amélioré, s'établissant à 72,4% du niveau du trafic groupe du mois de mars 2019, en progression de près de 10 points par rapport au mois précédent.L'objectif 2022 est de 70% à 80% de l'avant-crise, après 45,6% réalisés en 2021.ADP, contrôlé par l'État français, prévoit un retour aux bénéfices en 2022 après avoir subi en 2021 une perte de 248 millions d'euros, divisée par quatre par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 33 jours

Une entreprise du bâtiment "infiltrée" par des scientologues : quatre mises en examen

Selon des sources proches du dossier, les mis en examen sont le patron de l'entreprise, deux auditeurs et un consultant. Ils contestent les faits reprochés, entre 2013 et 2015, quand ils étaient alors tous scientologues.Ces mises en examen, prononcées entre octobre et mars derniers, sont les premières dans cette affaire vieille de huit ans.Dans une plainte de juin 2014, une douzaine de salariés d'Arcadia, société spécialisée dans l'aménagement de combles basée à Voisins-le-Bretonneux (Yvelines), au sud-ouest de Paris, estimaient que la direction de leur entreprise avait été "infiltrée" par des scientologues pour la "piller financièrement".Ils affirmaient avoir été forcés de suivre des formations dispensées par des scientologues, subir une "sujétion psychologique" et un "dénigrement de l'équipe commerciale".Le 30 juin 2014, l'entreprise entrait en cessation de paiements. Une enquête préliminaire avait été ouverte à Versailles en juillet 2014, puis une instruction en août 2015.En janvier dernier, le patron d'Arcadia a été mis en examen pour "harcèlement moral", "complicité de banqueroute" et "abus de biens sociaux". La juge d'instruction l'a notamment interrogé sur le recours à des concepts de l'Eglise de scientologie au sein de son entreprise et sur des lourdes factures réglées aux auditeurs alors que la situation financière d'Arcadia s'aggravait."Mon client a deux ennemis dans ce dossier", a défendu son avocat, Marc Bensimhon. D'une part, "les douze salariés" plaignants qui avaient, selon lui, "fomenté l'idée de faire tomber l'entreprise" et dont certains ont créé, en 2015, une société dans le même secteur.Contacté, leur avocat, Me Olivier Morice, n'a pas souhaité commenter. Et d'autre part, a affirmé Me Bensimhon, les deux auditeurs qui "ont pillé l'entreprise" et berné son patron.L'appartenance des auditeurs à l'Eglise de scientologie a-t-elle joué un rôle dans la place que le patron leur a rapidement accordée ? "Aucunement", a répondu ce dernier, âgé de 67 ans, à la juge, assurant que ses croyances étaient strictement personnelles."Comprendre le mental"Le patron dit avoir d'abord eu recours à un auditeur pour ses compétences de charpentier. Cet auditeur, qui a aussi prodigué des "formations en communication" aux commerciaux, a été mis en examen en novembre pour "harcèlement", "recel de banqueroute" et "abus de biens sociaux"."Huit ans après l'ouverture de l'instruction", cette mise en examen "soulève de sérieuses questions quant à la consistance du dossier", a déclaré son avocat, Me Thomas Heintz, contacté par l'AFP.Cet auditeur technique a ensuite recommandé un auditeur financier, lui aussi scientologue, qui a eu accès aux codes des virements bancaires. Lui a été mis en examen en octobre pour "banqueroute", "abus de biens sociaux" et "harcèlement moral".Ce changement de statut va lui permettre "de pouvoir enfin se défendre", estime son avocate, Me Noémie Saidi-Cottier, pour qui le dossier repose sur une "instrumentalisation de la scientologie" alors que l'affaire relève plutôt d'un "conflit au sujet de la reprise d'une société" entre patron et salariés. Devant la juge, les auditeurs ont précisé avoir été "mis à pied" par l'Eglise de scientologie.Le quatrième mis en examen, pour "complicité de harcèlement moral", est un consultant qui a initié le patron à la scientologie et qui réalisait des tests psychologiques au moment des recrutements pour savoir si les candidats étaient "culture pro ou anti-entreprise". En mars, il a expliqué à la juge être "formé à comprendre le mental" grâce à des "formations en scientologie".Il conteste les faits reprochés, selon son avocat Raphaël Mayet, qui voit dans cette procédure une "forme de combat contre l'Eglise de la scientologie".Ce mouvement fondé en 1952-1953 par L. Ron Hubbard, estime compter en France environ "40.000 à 45.000 membres, toutes catégories confondues". Il est surveillé par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les sectes (Miviludes), qui le considère comme une secte.
Il y a 3 ans et 33 jours

Les capacités renouvelables ont crû de 9% en 2021, d'abord en Asie

À la fin 2021, la capacité mondiale de production renouvelable s'élevait à 3.064 gigawatts (GW), selon son rapport statistique annuel.L'énergie hydroélectrique reste au premier rang (1.230 GW), et a encore vu en 2021 la mise en service de plusieurs grands projets. Mais photovoltaïque et éolien progressent le plus rapidement et ont représenté 88% de ces installations l'an dernier.La capacité de production solaire a ainsi crû de 19%. L'éolien est à +13% (+93 GW en 2021, contre +111 GW en 2020).Quelque 60% des nouvelles capacités ont concerné l'Asie, et surtout la Chine (avec 121 GW ajoutés). Le continent accueille désormais près de la moitié des capacités renouvelables dans le monde (48%).En 2021, l'Europe et l'Amérique du Nord arrivent en deuxième et troisième position pour les installations nouvelles, avec un ajout respectif de 39 et 38 GW.La capacité géothermique est loin derrière, mais elle a enregistré en 2021 une croissance exceptionnelle, avec + 1,6 GW.Dans un contexte mondial difficile, "cette progression soutenue est un nouveau témoignage de la résilience des énergies renouvelables," estime Francesco La Camera, directeur général de l'agence intergouvernementale."Toutefois, ajoute-t-il, notre publication montre que la transition énergétique est loin d'être suffisamment rapide ou générale pour éviter les conséquences désastreuses des changements climatiques".Globalement, les renouvelables ont représenté en 2021 plus de 80% des nouvelles capacités électriques, mais le charbon en particulier a crû lui aussi.Dans de nombreux pays, la demande en énergie augmente plus rapidement que les énergies vertes. L'IRENA appelle ainsi à renforcer la coopération notamment en faveur des zones Afrique et Amérique centrale-Caraïbes : en 2021, la capacité de production des renouvelables n'y a augmenté que de 3,9% et 3,3% respectivement.
Il y a 3 ans et 33 jours

Simplification de l'éco-PTZ et déploiement du prêt avance rénovation pour financer le reste à charge

Afin de contribuer à la massification des travaux de rénovation globale, la loi de finances pour 2022 a amélioré les caractéristiques de l’éco-PTZ "performance énergétique globale". Les travaux engagés par ailleurs pour simplifier le parcours client de demande d’un éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) se poursuivent, dans l’objectif d’aboutir au dernier trimestre. Enfin le prêt avance rénovation (PAR), opérationnel depuis mi-février, vient compléter les aides et instruments de financement existants à destination des ménages qui éprouvent le plus de difficultés d’accès au crédit bancaire classique.Simplification de la demande d’un éco-PTZDans le prolongement des dispositions prises en loi de finances pour 2022, les ministères du logement et de l’économie, des finances et de la relance, le secteur bancaire, l'Anah et la Société de gestion des financements et de la garantie de l’accession sociale à la propriété (SGFGAS) poursuivent également leurs travaux pour simplifier le parcours de demande d'un éco-PTZ à l'horizon du dernier trimestre 2022.Les évolutions prévues permettront aux ménages souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique éligibles à une aide MaPrimeRénov’ de bénéficier beaucoup plus simplement d’un éco-PTZ pour financer leur reste à charge. À ce jour, le demandeur d’un éco-PTZ doit fournir plusieurs pièces justificatives à sa banque (formulaires signés par les entreprises réalisant les travaux, factures et devis) identiques à celles contrôlées par l’Anah pour l’octroi de MaPrimeRénov’. Le nouveau processus d’instruction permettra de mutualiser ces vérifications, au bénéfice d’un allègement du dossier à transmettre par le demandeur à sa banque.Ce dispositif s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de massification de la rénovation énergétique en facilitant le financement du reste à charge des ménages. Plusieurs banques travaillent pour la distribution de ce produit : le Crédit Agricole, La Banque Postale, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne, le Crédit Mutuel et le CIC.Le prêt avance rénovationLa loi Climat et Résilience a créé les conditions de déploiement d’un dispositif complémentaire des aides existantes pour financer le reste à charge de travaux de rénovation énergétique réalisés par des professionnels reconnus garants de l’environnement, pour des logements occupés à titre de résidence principale. Distribué sous le nom de "prêt avance rénovation", ce prêt permet de différer le remboursement du capital emprunté à la mutation, c’est-à-dire lors de la vente du logement ou dans le cadre d’une succession.Ce prêt est destiné prioritairement aux publics qui ne pourraient pas emprunter dans des conditions classiques, notamment les personnes âgées et les ménages aux revenus modestes et très modestes. Par ailleurs, pour favoriser le déploiement du dispositif et accompagner la massification des travaux de rénovation énergétique, la loi Climat et résilience permet au fonds de garantie pour la rénovation énergétique (FGRE) de couvrir jusqu’à 75 % du risque de pertes globales du crédit accordé aux ménages sous condition de ressources.Suite à la publication des derniers textes réglementaires nécessaires, le « prêt avance rénovation » est complètement opérationnel depuis février. Trois banques, La Banque Postale, le Crédit Mutuel et le CIC, ont d’ores et déjà commencé son déploiement dans leurs réseaux. Le Crédit Agricole, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne travaillent également pour la distribution de ce produit dans les prochains mois.
Il y a 3 ans et 33 jours

Inquiétudes sur le marché du logement neuf en Île-de-France

Sur la base de cette analyse chiffrée couvrant la période comprenant 2019 à 2021, cinq tendances traduisent le contexte actuel du marché du logement neuf en Ile-de-France :Tout d’abord, le marché de l’immobilier neuf n’a pas fait preuve de la même résilience que le marché de l’ancien. En effet, après de premiers signes d’essoufflement en 2018, particulièrement au niveau des commercialisations, 2019 avait été marquée par une stagnation des ventes et surtout un net recul des mises en vente (-22%) dans la région Ile-de-France. En 2020, la conjoncture immobilière neuve s’est effondrée, notamment à cause des périodes de confinement. Cette étude permet ainsi d’entrevoir les impacts qu’ont pu avoir la crise sanitaire sur les désirs des acheteurs d’un côté et l’adaptation des promoteurs de l’autre, sachant que la durée entre la prospection foncière et le lancement de la commercialisation s’établit en moyenne entre un an et un an et demi.Quant aux commercialisations, elles progressent mais à un niveau encore beaucoup trop faible par rapport à la demande. A contrario, malgré un rattrapage constaté entre 2020 et 2021, le niveau des transactions en 2021 s’est affaissé de 12% en collectif et de 23% en individuel par rapport à 2019.Autre information apportée par l’Observatoire de l’Agence Départementale d’Information sur le Logement de Paris (ADIL 75), un regain d’intérêt peut être constaté pour les communes périurbaines qui reste à confirmer en 2022.Aussi, le logement individuel en neuf ne semble pas connaître un regain d’intérêt chez les acheteurs notamment face à des volumes considérablement supérieurs dans l’ancien.Enfin, sur la base de cette étude, le prix moyen dans l’immobilier neuf ne devrait cesser d’augmenter en 2022 sur l’ensemble de l’Ile-de-France.Pour Hélène LE GALL, directrice des ADIL de Paris et du Val-de-Marne : "2022 ne s’annonce pas comme une année de franche reprise étant donné les incertitudes qui pèsent sur le contexte économique. Les taux bancaires remontent sous l’effet conjugué de l’inflation et de la croissance des taux d’emprunt de l’État. Or la facilité d’accès au crédit est primordial sur les marchés du logement, d’autant plus dans le neuf où les dispositifs d’incitation fiscale tendent à se resserrer. Par ailleurs, la forte augmentation des cours des matières premières aura très rapidement un effet sur le coût de la construction alors que les prix écartent déjà une grande partie des ménages qui souhaitent accéder à la propriété. A terme, qui pourra devenir propriétaire dans l’immobilier neuf en Ile-de-France ? Aucune solution ne pourra être apporté sans un travail concerté entre l’Etat, la Métropole du Grand Paris et la Région Ile-de-France face à ce défi majeur pour l’attractivité de la première région d’Europe."
Il y a 3 ans et 33 jours

Face à l'augmentation du prix du gaz naturel, le bouclier tarifaire est étendu à l'habitat collectif résidentiel

Le bouclier tarifaire avait été mis en place fin 2021 pour protéger les consommateurs résidentiels individuels de gaz contre la hausse des prix. Grâce à ce décret, le prix du gaz acquitté pour la saison de chauffe 2021-2022 sera ramené au tarif réglementé du mois d’octobre 2021, pour plus de 5 millions de foyers supplémentaires, en particulier en logement social et copropriété, ainsi que pour les résidences sociales et structures d’hébergement d’urgence et d’insertion.A la suite de l’annonce de l’extension du bouclier tarifaire, des réunions ont été organisées par les services de l’Etat avec les fournisseurs d’énergie et exploitants de chaufferies et réseaux de chaleur, et les acteurs du secteur du logement, pour concevoir un dispositif opérationnel permettant de répliquer le principe du bouclier tarifaire déjà existant pour les consommateurs individuels.Le décret créant ce dispositif a été signé par la ministre de la Transition écologique, le ministre chargé de l’Economie, des Finances et de la Relance, la ministre déléguée chargée du Logement et le ministre délégué chargé des comptes publics. Il a été publié le 10 avril.Ce décret permet ainsi la mise en place d’une aide visant à ramener le prix du gaz acquitté pour la saison de chauffe 2021-2022 au tarif réglementé du mois d’octobre 2021, pour plus de 5 millions de foyers supplémentaires, en particulier en logement social et copropriété, ainsi que pour les résidences sociales et structures d’hébergement d’urgence et d’insertion.L’aide sera versée par l’Etat aux fournisseurs d’énergie, qui devront en faire la demande et la répercuter à leurs clients. Une première demande d’aide, couvrant les mois de novembre 2021 à février 2022, pourra être faite avant le 1er mai, ou à défaut au plus tard avant le 1er juin si l’échéance du 1er mai ne peut être tenue. Une seconde demande, intégrale ou complémentaire et couvrant les mois de novembre 2021 à juin 2022 (déduction faite de la première aide déjà demandée le cas échéant), pourra être faite avant le 1er octobre 2022. L’aide sera versée par l’Etat dans les 30 jours suivant la demande faite par les fournisseurs. Ceux-ci devront la reverser intégralement à leurs clients au plus tard 30 jours après l’avoir reçue.
Il y a 3 ans et 33 jours

Nouvelles gamme de fenêtres Millet Verisure Inside

(1) : Source Atlas de la sécurité 2021, pages 202 et 210
Il y a 3 ans et 33 jours

Un nouvel établissement médico-social durable à Béziers

CEMEX fournit du béton bas carbone pour ce nouveau bâtiment dont la conception respecte de nombreux critères de durabilité.Un emplacement qui a du sensCe nouvel établissement de 4 500 m² remplacera l’actuelle maison d’accueil spécialisée « Château Saint Pierre » située à Mont-Blanc. L’architecture de cette dernière ne répondait plus aux normes d’accessibilité nécessaires aux résidents, tandis que sa vétusté et sa surface disproportionnée étaient génératrices de coût de maintenance trop élevés. APF France handicap a choisi d’implanter le nouveau pôle médico-social « Résidence Belles Terres » dans la ZAC de Mazéran ayant pour vocation de regrouper des entreprises de pointe, notamment dans le secteur de la santé et du para-médical. Ce technoparc bénéficie par ailleurs d’une proximité avec les grands axes de transport facilitant ainsi l’accès au futur centre socio-médical pour le personnel et les visiteurs.Sous le signe de la concertationLa durabilité est un enjeu prégnant du projet. L’aspect social a été soutenu dès le début puisque les résidents et le personnel ont été consultés très en amont, durant les phases de programmation et de conception, au côté d’APF France handicap. L’intégration à proximité d’un domaine viticole, la forte attente d’un environnement paysager de qualité, le besoin de créer un lieu de vie ou l’on soigne et non pas l’inverse, ont également été pris en considération ainsi que la volonté de favoriser des matériaux de construction locaux et recyclés, d’optimiser la performance énergétique et de réduire les nuisances vis-à-vis des entreprises riveraines durant le chantier. Au total, CEMEX aura ainsi fourni 5 000 m3 de béton bas carbone Vertua® classic et 200 m3 de béton architectonique matricé effet pierre à l’entreprise Olacia en charge des travaux de gros œuvre. Ces livraisons se sont effectuées depuis les unités de production voisines de Béziers et Lignan. Les bétons Vertua®, commercialisés par CEMEX dès 2018, sont largement plébiscités par les maîtres d’ouvrage et d’œuvre car ils permettent de diminuer le bilan carbone du béton au-delà de 60% et, optionnellement, de compenser les émissions restantes.Béton bas carbone et outils respectueux de l’environnementEn plus de la qualité du béton bas carbone et des livraisons sur chantier, l’entreprise Olacia a apprécié la disponibilité des équipes CEMEX quant à leur présence sur le terrain, leur écoute et la cadence des livraisons depuis le début du chantier démarré en juin 2021, ainsi que la digitalisation du parcours client via l’outil CEMEX Go qui facilite la vie des acteurs de la construction - commandes de matériaux, suivi des livraisons en temps réel, gestion documentaire, … - le tout sans papier. Les équipes du secteur Occitanie Est sont fières de contribuer à ce projet socio-économique vertueux qui a par ailleurs été reconnu « Bâtiment Durable Occitanie, niveau argent » pour sa phase conception. Les travaux de gros œuvre sont prévus d’être terminés en juin prochain.
Il y a 3 ans et 33 jours

Millet, une suspension LED à double émission pour un éclairage sur-mesure très économe en énergie

Associant une haute efficacité lumineuse, jusqu’à 167 lm/W, et un faible éblouissement (UGR
Il y a 3 ans et 33 jours

Spie batignolles génie civil, Ferrovial et Spie batignolles valérian remportent la partie souterraine ouest de la ligne 18 du Grand Paris express

Ce nouveau marché, d’un montant de 438 M€, correspond aux travaux de creusement de 6,7 km de tunnel entre la gare de Saint-Quentin Est et Versailles Chantiers, du génie civil de trois gares et huit ouvrages de service. La durée totale du marché est de 104 mois.Les travaux mobiliseront près de 350 personnes en pointe et le groupement s’engage à réserver au bénéfice des personnes, aujourd’hui éloignées de l’emploi, un volume d’heures de travail d’au moins 10% du nombre d’heures prévues. Ces mesures importantes d’accueil de futurs salariés, représenteront une quarantaine de personnes accompagnées sur la durée du projet et bénéficieront principalement au territoire des Yvelines.Le creusement des 6.7 km du tunnel s’effectuera avec un tunnelier à densité variable pour assurer le passage dans les sables de Fontainebleau, et à l’approche des lignes SNCF de Versailles Chantiers. Le groupement s’est fixé des objectifs ambitieux de valorisation des déblais et notamment de ces sables. Les structures des gares seront réalisées par talutage ou en parois moulées en fonction de leur profondeur. Sur les huit ouvrages annexes, quatre puits seront forés dans de grandes profondeurs allant de 50 à 62 m du fait du relief accidenté de la vallée de la Bièvre.Déjà engagé sur de nombreux chantiers du Grand Paris Express (ligne 14, ligne 15 et ligne 18), Spie batignolles génie civil renforce ainsi sa position d’acteur incontournable sur les projets d’infrastructures majeurs du territoire.Pour Benoît Moncade, Directeur général de Spie batignolles génie civil : « Nous nous félicitons de l’attribution de ce nouveau contrat, qui représente à ce jour notre plus gros marché en tant que mandataire sur le Grand Paris Express et marque un peu plus notre présence significative au cœur de ce programme majeur. C’est une belle reconnaissance du savoir-faire et de la maîtrise technique de nos équipes génie civil et terrassement mobilisées depuis 6 ans sur les chantiers du Grand Paris Express. »Pour Ignacio Gastón, CEO de Ferrovial Construction : « Nous sommes ravis de participer à ce projet majeur qu’est le Grand Paris Express car il s'agit d'une reconnaissance de notre grande expérience internationale dans la conception et la construction de ce type d'infrastructures urbaines dans des villes telles que Londres, Sydney et Madrid. »
Il y a 3 ans et 33 jours

Le FILMM édite une nouvelle brochure : "RE 2020 vs RT 2012, ce qui change"

La Réglementation Environnementale - RE 2020 - est entrée en vigueur pour les logements neufs au 1er janvier 2022. Elle s'appliquera aux bâtiments de bureaux et d'enseignement au 1er juillet 2022 et aux autres bâtiments tertiaires un peu plus tard. Plus exigeante pour les bâtiments neufs pour lutter contre le changement climatique, elle met notamment l'accent sur l'isolation thermique des logements renforçant l'indicateur Bbio et introduit la notion d'analyse de cycle de vie.Sobriété énergétiqueLes besoins en énergie (indicateur Bbio) sont toujours calculés à l'aide d'une méthode de calcul au pas horaire mais les scénarios d'occupation ont été ajustés et les fichiers météorologiques actualisés. Le Bbio dépend de l'orientation du bâtiment (apports solaires), de sa forme (compacité), de l'étanchéité à l'air de son enveloppe et du niveau d'isolation. En repère, la brochure précise juridiquement dans un tableau, l'évolution des résistances thermiques en m², K/W à mettre en œuvre, entre les deux réglementations.Consommations d'énergiePour bien saisir les évolutions notables en matière de consommation d'énergie, la brochure fait le point sur les facteurs du calcul du Cep max. Le FILMM rappelle que dans la RT 2012, le calcul de la consommation des bâtiments inclut le chauffage, le refroidissement, l'eau chaude sanitaire, l'éclairage et les auxiliaires (pompes, ventilateurs, etc...). Alors que désormais, la RE 2020 y ajoute l'éclairage des parties communes, les consommations des parkings (éclairage et ventilation) ainsi que les consommations liées aux déplacements dans le bâtiment (ascenseurs, escaliers roulants).La RE 2020 a également ajouté un seuil pour les consommations d'énergie non renouvelables (Cep nr max) en KWhep/(m².an) et le calcul d'un nouvel indicateur sur l'impact des émissions de gaz à effet de serre de l'énergie consommée en kg CO² eq/(m².an).Confort d'étéC'est là le 3ème aspect de la brochure qui explique que la RE 2020 a complètement revu l'indicateur, devenu le nombre de degrés heures d'inconfort (DH), exprimé en heures. Il faut désormais identifier le nombre d'heures pendant lesquelles la température maximale de confort est dépassée, multiplié par l'écart de température (entre la température mesurée et la température maximale dite de confort). Cela prend donc en compte la durée de l'inconfort et l'intensité de l'inconfort et ce, sur l'ensemble de l'année.Changement climatiqueCe dernier volet explique le calcul de l'indicateur "IC Construction", une nouvelle notion intégrée à la RE 2020 même si, comme le rappelle le FILMM, la meilleure façon de lutter contre le changement climatique, c'est de consommer moins d'énergie.L'impact carbone des produits et équipements de la construction, "IC Construction", prend en compte l'ensemble des produits et équipements de la construction constituant le bâtiment ainsi que l'aménagement de la parcelle sur laquelle il est construit. À cela sont ajoutées les consommations liées au chantier (énergie et eau).Ce calcul se fait à partir des quantités de produit mises en œuvre et des déclarations environnementales de ces produits (FDES) que les membres du FILMM mettent largement à disposition dans la base INIES. La RE 2020 a fixé des seuils à ne pas dépasser sur ces 2 indicateurs et à déjà prévu leur renforcement tous les 3 ans (2025, 2028 et 2031).
Il y a 3 ans et 34 jours

Macron, visite vendredi 15 avril, en président, le chantier de Notre-Dame

"Cette visite sera l'occasion pour le chef de l'Etat de faire le point sur l'avancée du chantier et d'échanger avec les compagnons et les entreprises" qui s'emploient à la reconstruction du monument, a précisé l'Elysée.Pour le président-candidat, ce sera aussi l'occasion de montrer le travail entrepris à l'aune de sa promesse, lancée comme un défi juste après l'incendie, de reconstruire le monument en cinq ans.Depuis, l'objectif a été un peu revu à la baisse. Le chantier ne sera pas achevé en cinq ans mais le monument doit être rendu au culte pour le 16 avril 2024, jour où doit être de nouveau célébrée une première messe dans la nef.Campagne oblige, depuis trois semaines, l'agenda présidentiel officiel était quasiment vide. Il s'agira du premier déplacement d'Emmanuel Macron en tant que président de la République depuis le sommet de Bruxelles des 24 et 25 mars.Il s'était déjà rendu sur le toit de Notre-Dame en travaux il y a un an, le 15 avril 2021, pour les deux ans du chantier.
Il y a 3 ans et 34 jours

Loi Climat et Résilience : publication de l’ordonnance encadrant l’aménagement des territoires littoraux exposés au recul du trait de côte

Ce changement est certain et le simple endiguement ne permettra pas de le combattre dans la durée.Le recul du trait de côte impose la recomposition des territoires littoraux concernés en anticipant la relocalisation progressive des habitations et des activités affectées par l’érosion. A cet effet, dans le prolongement des premières dispositions votées dans la loi Climat et Résilience, des mesures complémentaires sont introduites par voie d’ordonnance, présentée en conseil des ministres ce mercredi 6 avril 2022.Pour sécuriser et encadrer les conditions d’acquisition par la puissance publique de biens exposés au recul du trait de côte, l’ordonnance définit tout d’abord une méthode à privilégier pour évaluer la valeur de ces biens, à horizon de 30 ans. La valeur d’un bien immobilier est en priorité déterminée par comparaison avec des biens similaires situés dans la même zone d’exposition à l’érosion. En l’absence de telles références, une décote proportionnelle à la durée de vie résiduelle prévisible peut être appliquée à la valeur d’un bien similaire situé hors zone d’exposition au recul du trait de côte.En outre, un nouveau type de bail réel est créé. Le bail réel d’adaptation à l’érosion côtière pourra être conclu entre un bailleur public et un preneur sur des ouvrages et bâtiments dans les zones exposées au recul du trait de côte, pour une durée comprise entre 12 et 99 ans. Cet outil comprend un mécanisme de résiliation anticipée, en fonction de l’évolution de l’érosion, si la sécurité des personnes et des biens ne peut plus être assurée. Afin de prendre en compte les conditions d’acquisition du bien et de pouvoir financer les opérations de renaturation à terme, le preneur s’acquitte d’un prix à la signature du bail et d’une redevance pendant sa durée. Le prix de cession du bail est par ailleurs encadré pour prévenir des situations où les droits réels seraient cédés à une valeur disproportionnée au regard de la durée de vie résiduelle du bien.Enfin, l’ordonnance ouvre la possibilité de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, notamment l’obligation de construire en continuité de l’urbanisation existante, lorsque ces dispositions empêchent la mise en œuvre d’une opération de relocalisation de biens ou d’activités menacés dans des espaces moins soumis au recul du trait de côte.Ces dérogations ne peuvent intervenir que dans le cadre d’un contrat de projet partenarial d’aménagement (PPA) ayant pour objet la recomposition spatiale du territoire d’une commune exposée au recul du trait de côte. Elles sont uniquement mobilisables lorsque les constructions, ouvrages ou installations menacés par l’évolution du trait de côte ne peuvent pas être relocalisés au sein ou en continuité de l’urbanisation existante, après accord du représentant de l’Etat dans le département ou du ministre chargé de l’urbanisme, et après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites. Ces dérogations ne peuvent pas être accordées en cas d’atteinte excessive à l’environnement ou aux paysages.Ces contrats de PPA sont d’ores et déjà expérimentés sur trois territoires pilotes (Lacanau, Gouville-sur-mer, et Saint-Jean-de-Luz), qui bénéficient de 10M€ de France Relance.Quelques chiffres :20.000 km de littoral français dont 22% des zones côtières soumises à un phénomène d’érosion. Aucune région côtière française n’est épargnée par le phénomène du recul du trait de côte650 km de littoral en recul, dont 270 km à une vitesse moyenne de 50 cm par anUne densité de population sur les côtés actuellement 2,5 fois plus élevée que la moyenne nationale, avec une tendance d’évolution prévue à la hausse
Il y a 3 ans et 34 jours

Les énergies renouvelables se taillent la part du lion des ajouts de capacité dans le monde en 2021

De nouvelles données publiées par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) montrent que les énergies renouvelables ont poursuivi leur progression et gagné du terrain malgré un contexte mondial difficile. À la fin 2021, la capacité mondiale de production d'énergies renouvelables s'élevait à 3 064 gigawatts (GW), soit une augmentation du stock de ces énergies de 9,1%.Bien que l'énergie hydroélectrique ait représenté la plus grande part de la capacité de production renouvelable totale dans le monde avec 1 230 GW, le rapport Renewable Capacity Statistics 2022 de l'IRENA montre que le solaire et l'éolien ont continué à dominer les nouvelles capacités de production. Ensemble, ces deux technologies ont contribué pour 88 % à la part de toutes les nouvelles capacités renouvelables en 2021. La capacité solaire est en tête avec une augmentation de 19%, suivie par l'énergie éolienne, qui a renforcé sa capacité de production de 13%. « Cette progression soutenue est un nouveau témoignage de la résilience des énergies renouvelables. Les excellentes performances enregistrées l'année dernière offrent aux pays la possibilité de bénéficier dans une encore plus large mesure des nombreux avantages socio-économiques des énergies renouvelables. Toutefois, malgré cette tendance mondiale encourageante, notre nouvelle publication Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales montre que la transition énergétique est loin d'être suffisamment rapide ou généralisée pour éviter les conséquences désastreuses des changements climatiques », déclare Francesco La Camera, Directeur général de l'IRENA « La crise énergétique que nous traversons actuellement vient confirmer que le monde ne peut plus compter sur les combustibles fossiles pour répondre à sa demande énergétique. Les fonds versés dans les centrales électriques à combustibles fossiles produisent des résultats indésirables, tant pour la survie d'une nation que pour celle de la planète. Les énergies renouvelables devraient devenir la norme dans le monde entier. Nous devons mobiliser la volonté politique pour accélérer le Scenario 1,5 °C. » Pour atteindre les objectifs climatiques, les énergies renouvelables doivent croître à un rythme plus rapide que la demande énergétique. Or, malgré une augmentation significative de l'utilisation des énergies renouvelables pour la production d'électricité, de nombreux pays n'ont pas encore atteint ce stade.En 2021, 60 % des nouvelles capacités ont été ajoutées en Asie, portant le total des capacités renouvelables à 1,46 térawatt (TW). La Chine a été le principal contributeur, avec un ajout de 121 GW à la nouvelle capacité du continent. L'Europe et l'Amérique du Nord, les États-Unis d'Amérique en tête, occupent respectivement la deuxième et la troisième place, avec un ajout de 39 GW pour la première et 38 GW pour la seconde. La capacité d'énergie renouvelable a augmenté de 3,9 % en Afrique et de 3,3 % en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Malgré une croissance régulière, le rythme observé dans ces deux régions est beaucoup plus lent que la moyenne mondiale, ce qui souligne le besoin de renforcer la coopération internationale en vue d'optimiser les marchés de l'électricité et de stimuler les investissements massifs dans ces régions.Principales tendances par technologie :Énergie hydroélectrique : sa croissance a augmenté de façon continue en 2021, la mise en service de plusieurs grands projets ayant été reportée à cette année.Énergie éolienne : en 2021, son expansion s'est poursuivie, mais à un rythme plus lent qu'en 2020. (+93 GW contre +111 GW l'année précédente).Énergie solaire : avec l'augmentation des nouvelles capacités dans toutes les grandes régions du monde au cours des années précédentes, la capacité solaire mondiale totale dépasse aujourd'hui l'énergie éolienne.Bioénergie : l'expansion nette des capacités s'est accélérée en 2021 (+10,3 GW contre +9,1 GW en 2020).Énergie géothermique : la capacité géothermique a enregistré une croissance exceptionnelle en 2021, avec un ajout de 1,6 GW.Électricité hors réseau : la capacité hors réseau a augmenté de 466 MW en 2021 (+4 %) pour atteindre 11,2 GW.
Il y a 3 ans et 34 jours

L’artisanat du bâtiment en danger selon une enquête de la CAPEB en région

C’est le triste constat qui résulte de l’enquête flash conduite par les CAPEB d’Auvergne-Rhône-Alpes auprès de leurs adhérents et c’est pourquoi la CAPEB est plus que jamais mobilisée pour demander des solutions d’urgence concrètes pour sauver l’artisanat.Des remontées inquiétantes du terrainLes entreprises artisanales du Bâtiment sont confrontées depuis la crise sanitaire à des augmentations de prix ininterrompues et imprévisibles et se heurtent à des difficultés d’approvisionnement depuis un an et demi et qui s’aggravent. S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du Bâtiment qui se vérifient dans leurs réponses à l’enquête flash qu’ont conduite les CAPEB départementales auprès de leurs adhérents. C’est particulièrement le cas pour les plus petites entreprises :31% des entreprises ne pourront pas faire face aux difficultés engendrées par le contexte économique et géopolitique au-delà d’un an.18% seulement des entreprises sans salariés et 17% des entreprises entre 1 et 5 salariés pensent pouvoir résister 2 ans et plus.56% des artisans voient leur moral impacté contre 27% des entreprises de plus de 20 salariés.Des mesures insuffisantes du gouvernement – Les solutions de la CAPEBLe Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’était engagé à intégrer le Bâtiment dans le plan de résilience du gouvernement. La CAPEB a pu constater que ce n’était pas le cas.Même si certaines mesures vont dans le bon sens, comme appeler une nouvelle fois les acheteurs publics à faire jouer la clause de l’imprévisibilité dans les contrats et à ne pas appliquer les pénalités de retard pour un chantier du fait de difficultés d’approvisionnement liées à la guerre en Ukraine, elles sont loin d’être suffisantes.En effet, les marchés publics ne représentent que 17 % des marchés des entreprises artisanales et faire jouer la clause d’imprévisibilité est tout sauf simple. Enfin, aucune disposition n’est prévue pour les marchés signés avec les particuliers qui représentent l’essentiel des marchés des entreprises artisanales du bâtiment.La CAPEB propose 8 mesures très concrètesVeiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs participent activement au comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement, intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation et assument les risques d’augmentation des prix avec la filière dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du Bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils garantissent leur stabilité durant au minimum trois mois. En effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours ;Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Marchés publics. Rendre enfin systématique, au profit des entreprises, l’application de pénalités en cas de retard de paiement du maître d’ouvrage ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux. Quelques-unes de ces propositions ont d’ores et déjà été entendues. Ainsi, le communiqué de presse du ministère de l’Economie du 29 mars prévoit notamment la révision accélérée des index à partir de mai 2022, la mise en place d’une aide temporaire pour les entreprises de TP, l’organisation d’un comité de crise BTP départemental et la publication d’une circulaire aux maîtres d’ouvrage publics sur la révision des prix.Ces mesures restent cependant insuffisantes au regard de la situation et la CAPEB poursuit donc sa mobilisation.La CAPEB mobiliséePartout en France, les CAPEB départementales et régionales sollicitent leur préfet pour qu’il organise une table ronde avec l’ensemble des acteurs du Bâtiment, industriels et négociants, afin de rechercher les termes d’une « solidarité économique » permettant de limiter les hausses de prix et d’éliminer les comportements anormaux. Des rendez-vous sont également pris avec leurs députés et sénateurs.De nombreuses communications auprès des médias (presse, radio et TV) sont également organisées aussi bien au niveau national que dans les départements. C’est particulièrement le cas dans notre région.La mobilisation de la CAPEB commence à porter ses fruits. L’enseigne de distribution Saint-Gobain s’est récemment engagée par écrit auprès du Président national de la CAPEB pour encadrer la hausse des prix avec des propositions concrètes comme celle de l’autoriser seulement le premier de chaque mois. A destination des entreprises, les CAPEB départementales leur apporte tout l’accompagnement et le soutien dont elles ont besoin au quotidien. Une fiche pratique a été élaborée à cet effet pour les aider à mieux résister à la crise.Pour Dominique Guiseppin, Chef d’entreprise artisanale de peinture (Savoie), Président de la CAPEB Auvergne-Rhône-Alpes : « La situation est particulièrement inquiétante pour nos entreprises, c’est leur rentabilité et à terme la pérennité de l’artisanat qui est en jeu. Si l’activité ne manque pas pour l’instant, nous souffrons d’un manque de lisibilité sur nos approvisionnements qui ralentit considérablement nos chantiers et perturbe grandement leur organisation, sans compter l’augmentation des coûts qui a un impact très lourd sur nos marges. L’enquête flash que nous avons conduite avec les CAPEB départementales le montre bien, seulement 18 % des entreprises artisanales répercutent la hausse des prix sur leurs clients.À l’heure des élections présidentielle et législatives, il est grand temps que nos dirigeants entendent enfin la voix des entreprises artisanales et leur proposent des mesures adaptées. »
Il y a 3 ans et 34 jours

Présidentielle : l'U2P salue le bilan de Macron et s'inquiète du programme de Le Pen

"À l'heure du choix, on ne pourra omettre l'importance et la pertinence des mesures prises sous le quinquennat d'Emmanuel Macron pour accompagner les entreprises dans la crise sanitaire", affirme dans un communiqué la troisième organisation patronale représentative, citant notamment les mesures d'urgence comme les prêts garantis par l'Etat (PGE) et le fonds de solidarité.Elle salue également le plan pour les indépendants adopté par la majorité en place, qui a notamment élargi la protection du patrimoine personnel du chef d'entreprise en cas de défaillance.Pour la candidate du Rassemblement national, l'U2P, qui rassemble 3 millions d'adhérents, salue "la place accordée (...) aux plus petites entreprises dans son programme". Mais elle prévient : "il y a lieu de s'inquiéter quant au sérieux budgétaire" de son programme "et des risques encourus par l'économie française".L'organisation appelle surtout ses adhérents à "faire valoir leurs priorités de chefs d'entreprise" dans leur vote du 24 avril, et a demandé en ce sens aux deux candidats de "préciser leurs engagements en direction des petites entreprises".Au moment où le président-candidat entend relancer une réforme des retraites, il doit exprimer "une position claire quand à sa reconnaissance du rôle des partenaires sociaux et de la démocratie sociale", estime notamment l'U2P.L'organisation patronale souhaite en particulier que les petites entreprises soient mieux représentées dans les branches professionnelles, via une réforme du calcul de cette représentativité, et la poursuite du soutien à l'apprentissage.
Il y a 3 ans et 34 jours

Préservation d'une infrastructure routière sur une autoroute en direction de Turin

Pour remédier définitivement à cela, le concessionnaire autoroutier a fait appel à URETEK pour intervenir et pérenniser durablement l'ouvrage. Grâce à l'innovation URETEK Multipoint appliquée sur ce chantier, la diffusion simultanée et uniforme de la résine a garanti une amélioration de sol homogène. En 5 jours d'intervention et en maintenant la circulation ouverte, le tronçon de 250m fut traité par injection de résine en profondeur, soit 1.500 m2 sous chaussée consolidé.
Il y a 3 ans et 34 jours

Smart Lock de Nuki, une porte ouverte vers l'avenir

Avec la Smart Lock de Nuki, plus de clés et une ouverture de porte plus simple et plus sécurisée. Ainsi, elle peut s'ouvrir toute seule en s'approchant, pratique quand on a les bras chargés. Elle peut aussi s'ouvrir par un code, par exemple si on loue son domicile sur Airbnb, ou alors par une petite télécommande. Nuki permet même d'ouvrir automatiquement la porte de l'immeuble quand on vit en appartement. Toutes ces manières d'ouvrir la porte simplifient grandement le quotidien et rendent l'accès au domicile plus sûr et plus pratique. Evidemment, l'installation d'une Smart Lock de Nuki en est le prérequis.Ouverture magique !Qui n'a jamais vécu un retour chez soi avec les bras chargés, des enfants qui piaillent et les clés introuvables au fond du sac ? Avec Nuki, cela ne se reproduira pas ! Grâce à la fonction Auto Unlock, la serrure connectée détecte l'approche du smartphone, et donc de son propriétaire, puis entrouvre la porte quand il arrive devant. Magique, non ?Pour les enfantsÇa y est, le petit dernier est suffisamment grand pour aller à l'école tout seul, mais demeure le problème des clés, qu'il risque de perdre ou laisser dedans en partant. Le plus simple est de lui confier un Fob de Nuki qui est une petite télécommande à un bouton. Il suffit d'appuyer une fois et la porte s'ouvre toute seule. Et si jamais le rejeton perd le Fob dans la cour d'école, il suffit de retirer l'accès dans l'application sur le smartphone.A distanceIl fallait bien que ça arrive, le petit dernier, dont on parlait à l'instant, a perdu sa télécommande et il s'en aperçoit en arrivant à la maison alors que vous êtes au bureau. Pas de panique, vous pouvez lui ouvrir la porte à distance avec votre smartphone pour qu'il puisse rentrer. Cette ouverture à distance s'avère d'ailleurs tout aussi pratique pour un livreur ou des artisans.Quand j'ai envieIl arrive que des personnes accèdent au domicile régulièrement, par exemple un service de ménage ou une nounou. Il se peut aussi que vous prêtiez votre appartement à des amis pendant que vous êtes en vacances. Dans tous les cas, il est fastidieux de donner et de reprendre à chaque fois les clés qui autorisent un accès permanent et qui risquent d'être perdues. Avec Nuki, c'est bien plus simple. Vous donnez accès au smartphone de la personne quand vous voulez, par exemple tous les lundis de 14 à 17 heures ou alors le week-end du 14 juillet une seule fois. En dehors de ces périodes, l'accès n'est pas possible !Avec un codeSi des personnes différentes accèdent régulièrement au logement, par exemple pour une location de vacances, utiliser le Keypad de Nuki rend les choses bien plus simples. Ainsi, il suffit d'entrer un code à six chiffres pour entrer. Et ce code peut être généré à chaque fois pour une durée limitée dans le temps. Si vous louez par exemple du vendredi 15 heures au dimanche 15 heures, le code ne sera valable que durant cette période, pas avant et pas après. De plus, vous saurez quand les locataires entrent et sortent grâce au journal d'activité. Encore plus simple si vous louez sur Airbnb, la gestion de la Nuki Smart Lock et du Nuki Keypad est entièrement intégrée dans l'application (plus d'information ici). Le code sera envoyé au locataire par Airbnb en même temps que la confirmation.La porte de l'immeuble aussiEn France, on aime bien les accès à l'immeuble par un code ce qui n'est pas vraiment pratique. Par un interphone, c'est déjà mieux mais toujours pas super pratique. Sans entrer dans les détails et selon qu'il s'agisse juste de l'accès à un appartement ou à tout l'immeuble, il faut utiliser le Nuki Opener ou la Nuki Box qui s'interfacent avec la porte d'entrée. Dès lors, les mêmes possibilités d'ouverture s'appliquent à la porte de l'immeuble : automatiquement en arrivant à la porte, avec le smartphone, à distance pour déposer un colis sur le pas de la porte ou même par simple appui sur la sonnette durant un intervalle déterminé, par exemple quand on reçoit.Chacun de nous a déjà vécu ces situations complexes à gérer avec des clés. Grâce à Nuki, tout devient plus simple, plus rapide et adapté à chaque cas précis. Si vous voulez avoir plus d'informations ou tester la Smart Lock et les accessoires, n'hésitez-pas à nous contacter.Prix et disponibilitéNuki Smart Lock 3.0, Nuki Bridge, Nuki Keypad et Nuki Fob sont disponibles aux prix publics conseillés respectifs de : 149 €, 99 €, 79 € et 39 €, dans la boutique en ligne de Nuki, ainsi qu'auprès de certains partenaires détaillants ou en ligne.Le Nuki Opener et la Nuki box sont disponibles aux prix publics conseillés respectifs de 99 € et 349 €. Des packs sont proposés à un tarif avantageux dans la boutique en ligne de Nuki.
Il y a 3 ans et 34 jours

Trois ans après l'incendie, Notre-Dame de Paris retrouve progressivement sa beauté

"Le dépoussiérage et le nettoyage intérieurs des voûtes, des murs et du sol" qui devrait s'achever sous peu, tout comme la préparation des voûtes à leur reconstruction, "ont redonné à la cathédrale sa blancheur originelle", se félicite l'établissement public chargé du chantier de restauration, à quelques jours du 3e anniversaire de l'incendie qui aura lieu vendredi.Avant l'incendie, la cathédrale accueillait près de 12 millions de visiteurs, 2.400 offices et 150 concerts par an.Le 15 avril 2019, un gigantesque incendie a ravagé ce chef d’œuvre de l'art gothique, provoquant l'effondrement de sa charpente, de sa fameuse flèche, de son horloge et d'une partie de sa voûte, ravagées par les flammes, sous le regard médusé de millions de personnes à travers le monde.Le trou béant laissé dans l'édifice a fait place à une forêt d'échafaudages qui recouvrent aussi ses flancs.Le chantier titanesque a commencé dès avril 2019 par la "sécurisation" de l'édifice (cintrage des 28 arcs-boutants, démontage de l'échafaudage qui entourait la flèche, déblaiement des gravats, dépollution des 450 tonnes de plomb partiellement vaporisé dans l'atmosphère...). Une "étape majeure" sous haute sécurité qui s'est achevée à l'été 2021, pour un coût global de 151 millions d'euros.La catastrophe avait suscité un élan de générosité sans précédent, avec près de 844 millions d'euros de dons recueillis auprès de 340.000 donateurs de 150 pays à ce jour, selon l'établissement public chargé du chantier de restauration.Parallèlement aux travaux en cours dans la cathédrale, des travaux de restauration se poursuivent dans des ateliers de métiers d'art partout en France.Surprises archéologiquesLe grand orgue, datant de 1733 et le plus grand de France, a été épargné par le feu mais recouvert de poussière de plomb. Il a été démonté à l'instar des vitraux, et est en cours de nettoyage comme 22 tableaux grand format des XVII et XVIIIe siècles, tandis que plusieurs statues, déjà restaurées, sont exposées à la cité de l'architecture et du patrimoine à Paris.Il faudra encore attendre un peu pour le lancement des travaux de reconstruction de la charpente médiévale de la nef et du chœur et de la flèche de Viollet-le-Duc, à l'ossature en bois de chêne massif, qui devrait poindre dans le ciel de Paris à partir du printemps 2023, selon l'établissement public.Un millier de chênes issus de forêts publiques et privées ont déjà été sciés en prévision.Une autre étape clé du chantier doit démarrer mercredi : l'extraction des pierres qui permettront de reconstruire les voûtes détruites ou endommagées.Deux chantiers tests ont été menés entre septembre 2020 et avril 2021 dans les chapelles intérieures de la cathédrale, 24 en tout, pour définir les techniques qui permettront de leur redonner leurs couleurs d'origine.Début mars, des fouilles préventives ont réservé une surprise de taille au cœur du chantier: la découverte d'un sarcophage de plomb et les vestiges de l'ancien jubé de la cathédrale datant du XIVe siècle, une tribune en pierre qui séparait le chœur liturgique de la nef et des fidèles.Le diocèse entend profiter de la restauration de Notre-Dame pour offrir une nouvelle jeunesse à son aménagement intérieur en intégrant de l'art contemporain aux maîtres anciens tels les frères Le Nain ou Charles Le Brun, de la lumière à hauteur de visage, des bancs mobiles pour remplacer les chaises séculaires et des phrases bibliques projetées sur les murs.La crypte, située sous la cathédrale, doit aussi servir d'espace de stockage avec un accès facilité par l'installation d'un élévateur.Lorsqu'ils retrouveront la célèbre cathédrale en 2024, touristes et fidèles entreront désormais par la grande porte centrale et non plus par les portes latérales. Ils bénéficieront d'un parcours épuré autour d'un axe central allant de la nef au chœur.
Il y a 3 ans et 34 jours

L'ascenseur intelligent : la colonne vertébrale du bâtiment de demain

Qu'est-ce qu'un ascenseur intelligent ?Un ascenseur intelligent est un ascenseur « amélioré » : en plus de fonctions que l'on attend d'un ascenseur classique, il est équipé de capteurs permettant de compter le nombre de trajets effectués, le nombre d'occupants, mais aussi d'une IA capable de détecter les signes avant-coureurs d'usure ou de défaillance permettant de prévoir plus vite et plus facilement une maintenance. Un ascenseur intelligent permet donc un gain de sécurité, un gain d'énergie et un gain en termes d'efficacité.Il peut aussi être équipé de fonctionnalités utiles au quotidien des utilisateurs comme l'appel de l'ascenseur sans contact via un smartphone, l'affichage d'informations relatives à la vie du bâtiment, à la conciergerie ou même de divertissements comme de la musique personnalisée pour une expérience de trajet inégalable.Une valeur ajoutée pour tous les acteurs du bâtimentL'ascenseur est un indispensable pour les bâtiments et est même obligatoire à partir du 3ème étage au-dessus du rez-de-chaussée en France. Il représente le bâtiment entier de par son rôle de transport entre les différents étages et il ne faut donc pas le négliger. Pour 96% des Français, il est important de remplacer les ascenseurs vétustes selon un sondage Ipsos réalisé pour la Fédération des Ascenseurs, montrant bien la nécessité d'innover dans ce domaine pour sortir des ascenseurs sombres et oppressants.Les ascenseurs intelligents permettent également un design plus moderne et en adéquation avec le reste du bâtiment via leurs salles des machines très discrètes voire intégrées à la cabine, facilitant le travail de l'architecte en amont de la construction et celui de la maintenance en aval grâce à des systèmes de maintenance et de surveillance du fonctionnement à distance par exemple.Avoir un ascenseur intelligent est donc un excellent moyen de se différencier et d'accroître pour l'investisseur la valeur de l'immeuble dans lequel l'ascenseur est installé.Une capacité d'adaptation sans limites aux besoins des utilisateursSelon l'étude Ipsos menée pour la Fédération des Ascenseurs, un tiers des français souhaitent profiter des dernières technologies numériques dans leur ascenseur, avec par exemple une commande vocale pour sélectionner son étage et ouvrir les portes et 37% désirent profiter d'une musique d’ambiance pendant le trajet, démontrant l'intérêt des utilisateurs pour les possibilités multiples de personnaliser la cabine de l'ascenseur et l'expérience des passagers.Du design sobre et épuré au design ultra moderne, en passant par le choix des couleurs et des matériaux ou de l'éclairage, qu'il soit diffus, direct ou indirect, les acteurs de la mobilité comme KONE ont prévu tout le nécessaire afin que chaque ascenseur intelligent s'ajuste parfaitement aux besoins et aux contraintes de chaque projet, avec par exemple la modélisation 3D de la cabine via des modèles CAD et BIM pour faciliter la visualisation de la future réalisation.
Il y a 3 ans et 34 jours

Le Groupement Actibaie prévoit une activité soutenue pour les filières stores, volets, portes et portails en 2022

Pour maintenir cette croissance, le Groupement Actibaie fait le point sur les chantiers majeurs pour 2022 : emplois, approvisionnement en matières premières et composants électroniques, économie circulaire et RE2020.2021, une année recordPour les filières représentées par le Groupement Actibaie, l’année 2021 aura été une année de croissance, plus élevée que la moyenne du secteur du bâtiment, qui malgré une hausse d’activité de 12,2 %, n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant crise.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « Les carnets de commandes sont pleins et ce malgré les problématiques conjoncturelles, qui ont pourtant augmenté les tarifs comme les délais de livraison. Cette accélération est une conséquence directe de l’explosion de la demande en rénovation : suite aux confinements successifs, les Français ont désiré améliorer leur habitat. Une dynamique que l’on retrouve également dans la construction neuve. »Attirer de nouveaux talents par la formationPour les différentes filières, la hausse d’activité s’est accompagnée de recrutements sur 2021 : un exercice qui s’avère encore problématique sur certains métiers. En 2022, la FFB projette des besoins sur 25 000 postes. Pour adresser ce manque de main-d’œuvre, le Groupement Actibaie investit dans la formation initiale et continue, qui s’adresse à tous, notamment aux personnes en reconversion ou éloigné de l’emploi. C’est le cas de la formation Installateurs de stores et volets, lancé en janvier dernier.« Il s’agit d’un contrat de professionnalisation d’un an en alternance organisé en partenariat avec le GIEQ Ile de France (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification). Ce type de formation permet aux entreprises partenaires de former en alternance à leurs méthodes de nouveaux profils, avec une embauche à la clé pour l’alternant. » précise le délégué général. A la fin de la formation, les stagiaires passent un examen pour obtenir un CQP « Installateur de stores et volets ».Limiter la hausse des prix et les délais d’approvisionnementGrâce à la dynamique de l’individuel, la FFB prévoit une hausse du logement neuf, les permis de vente ayant progressé entre 2019 et 2021. En effet, 398 000 logements seront commencés en 2022. Une perspective qui réjouit le Groupement Actibaie. « La RE2020, qui intègre en outre l’installation de protections solaires, va dynamiser grandement l’activité du neuf pour les filières stores et volets. »Néanmoins, il va pour cela falloir aux professionnels faire face à la hausse du prix des matières premières, qui se maintient sans perspective d’évolution.Pour Yannick Michon, président du Groupement Actibaie : « Les fabricants ont déjà dû répercuter la hausse des prix sur leurs tarifs, en moyenne de +10 % sur l’exercice 2021, impactant ainsi l’ensemble de la chaîne, du fabricant à l’installateur. Le client final est obligé d’absorber une partie de cette hausse. »Autre enjeu, la pénurie des semi-conducteurs, utilisés dans la motorisation et l’automatisation des stores et volets. Pour Pascal Cros, vice-président du Groupement Actibaie et représentant des métiers Volet, le problème est d’autant plus critique car le marché est détenu majoritairement par un acteur. « SOMFY ayant des difficultés d’approvisionnement, c’est l’intégralité de la chaîne de valeur qui se voit impactée. En neuf, la motorisation est quasiment systématique : difficile donc sans aucune visibilité sur cette sortie de crise de savoir quel impact cela aura sur le long terme. »Économie circulaire et REP BâtimentD’ici 2050, la Stratégie Nationale Bas carbone (SNBC) prévoit la décarbonisation quasi-complète du secteur du bâtiment, représentant à lui seul 30 % des émissions annuelles nationales. En effet, le secteur produit chaque année 42 millions de tonnes de déchets, soit l’équivalent de la quantité annuelle produite par les ménages. Afin de développer la collecte et la valorisation de ces déchets générés lors des opérations de déconstruction et de rénovation des bâtiments, la responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment entrera en vigueur au plus tard le 1er janvier 2023.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « L’un des dossiers majeurs pour le Groupement Actibaie cette année, sera de travailler conjointement avec les éco-organismes et les autres syndicats à la définition du barème d’écocontribution. La difficulté sera de simplifier au maximum les calculs tout en prenant en compte les problématiques liés à chaque matériau. Ce barème devrait être finalisé avant la fin de l’année. »Embarquer les professionnels dans une filière plus vertueusePour accompagner l’entrée en vigueur de la RE2020 et de la REP des produits de construction, le Groupement Actibaie a élaboré une Charte d’Engagements pour la Préservation de l’Environnement (CEPE), à destination de ses adhérents, afin d’adopter une approche plus écologique. À ce jour, 46 entreprises sont signataires et se sont ainsi engagées à faire évoluer leurs pratiques à tous les niveaux : conception des produits, approvisionnement, process de production et recyclabilité des produits. « Nous espérons à terme que ces bonnes pratiques soient partagées et mises en place par l’ensemble de nos adhérents industriels. » conclut le président Yannick Michon.
Il y a 3 ans et 34 jours

PlanRadar augmente sa solution avec PlanRadar Connect pour accélérer la numérisation du secteur du bâtiment

Elaborée en collaboration avec le leader des plateformes d'automatisation pour les entreprises, Workato, ‘PlanRadar Connect’ vise à améliorer l’interopérabilité des systèmes technologiques associées les unes aux autres, permettant ainsi aux utilisateurs de PlanRadar de synchroniser facilement leurs données avec d’autres applications.Ces améliorations apportent une plus grande souplesse aux clients de PlanRadar, en leur offrant la possibilité de fusionner leurs logiciels déjà existants avec le processus de traitement des tâches dans PlanRadar. Cette fonctionnalité permet ainsi de gagner du temps, mais aussi d’améliorer le rendement et la précision des tâches tout en évitant la superposition des données qui nuisent à la performance de l’entreprise.PlanRadar s’est appuyé sur sa récente levée de fonds de 69 millions de dollars (série B) pour accélérer en matière de R&D. En finançant un nouveau pôle technologique et une équipe dédiée à l’innovation de ses produits, l’entreprise a priorisé une interopérabilité plus rapide et plus fluide des données avec d’autres logiciels et programmes.Pour Ibrahim Imam, cofondateur et Directeur général adjoint de PlanRadar : "Alors que le secteur de la construction poursuit son évolution dans l’ère numérique, il est devenu essentiel de trouver des moyens efficaces d’automatiser les processus d'exécution des tâches pour améliorer la concrétisation des projets et les résultats commerciaux. Cette ambition a joué un rôle de catalyseur pour ‘PlanRadar Connect’. Nous souhaitons améliorer l’interopérabilité, supprimer les barrières d’incompatibilité qui proviennent de l’utilisation de nombreux systèmes technologiques différents, source d’incohérences dans les données et d’une multiplication des tâches supplémentaires lors du processus de duplication. En créant un moyen facile à combiner avec la technologie existante, les entreprises peuvent travailler de manière plus intelligente et atteindre un plus haut niveau de précision lorsqu’il s’agit d’exploiter les données. C’est une approche plus décloisonnée et l’ensemble du secteur devrait y aspirer."La nouvelle fonctionnalité complète l’interface de programmation (API) existante du logiciel, pour la rendre plus rapide et plus facile à intégrer grâce à plus de 200 connecteurs prêts à l’emploi, comprenant notamment Outlook, Dropbox, Jira, SAP ou Microsoft Dynamics.Dans un contexte où le partage d’informations est désormais essentiel à la réussite des projets, ‘PlanRadar Connect’ permet également d’atteindre d’excellents niveaux de communication et de collaboration entre les équipes, garantissant en même temps la livraison d’audits fiables nécessaires au processus de prise de décision.Pour Gautham Viswanathan, Directeur produits chez Workato : "Alors que le secteur de la construction cherche à optimiser son efficacité, nous constatons une demande croissante d’automatisation rapide des processus de traitement des tâches en mettant en relation les équipes dans les bureaux et sur le terrain, à toutes les étapes du cycle de vie d’un projet de construction. ‘PlanRadar Connect’ est un exemple parfait de la capacité de Workato à fournir une plateforme fiable nécessitant peu ou pas de codage (low-code/no-code). L’utilisateur peut créer, de manière intuitive et autonome, des processus personnalisés facilitant l’échange d’informations et le traitement des tâches critiques de projets entre PlanRadar et plus de 200 autres applications utilisées par les entreprises."Pour Ibrahim Imam, cofondateur et Directeur général adjoint de PlanRadar : "Pour s’atteler à sa transformation numérique, le secteur de la construction doit réussir à s'uniformiser son flux d’information. Il doit pour cela s’emparer de la question de la compatibilité technologique, qui entrave actuellement ce processus. ‘PlanRadar Connect’ représente l’ultime étape du développement constant de nos solutions, qui sont déjà utilisées au quotidien par plus de 100.000 professionnels dans plus de 60 pays. Nous attendons un retour d’expérience positif de la part de nos clients une fois qu’ils auront pris en main ‘PlanRadar Connect’ avec leurs propres solutions logicielles existantes."
Il y a 3 ans et 35 jours

Une commune du Tarn-et-Garonne dit "stop" au photovoltaïque

"On n'est pas contre, mais Bessens ne peut pas être le pays du photovoltaïque", affirme Eric Escabasse, président de la société de chasse de ce village situé à une vingtaine de kilomètres de Montauban.Au volant de sa voiture, il parcourt les chemins boueux bordés de chênes qu'il connaît par cœur et où il avait l'habitude de chasser avant que 34 hectares soient recouverts de panneaux photovoltaïques.Le troisième projet à l'étude sur la commune ne passe pas pour cet homme de 57 ans qui mène la fronde. "J'espère avoir des petits-enfants, mais je ne veux pas les promener au milieu des panneaux solaires", explique-t-il à l'AFP.Pour le maire, Adrien Raphet, âgé de 34 ans, une implantation supplémentaire serait un non-sens. Sur cette commune de 1.500 habitants se produit déjà l'équivalent de la consommation annuelle en électricité de 15.000 personnes, hors chauffage."De notre côté, l'effort a été fait. On demande à ce qu'il soit réparti", souligne le jeune édile.Sans bénéfice directCe troisième projet, porté par Valorem, entreprise basée en Gironde, a fait l'objet d'une enquête publique, dont la synthèse doit être remise à la préfète du Tarn-et-Garonne, décisionnaire sur le sujet.Il concerne un peu plus de 11 hectares où seraient produits 12 GWh selon Valorem, de quoi couvrir les besoins de plus de 17.000 usagers, hors chauffage.Une pétition, portée par Eric Escabasse, a recueilli plus de 600 signatures de Bessinois qui y sont opposés."On se sent spoliés, on sacrifie notre territoire et on n'a rien en retour", estime Adrien Raphet, selon lequel "la transition ne peut pas se faire contre la population". Sollicitée par l'AFP, la préfecture du Tarn-et-Garonne n'a pas souhaité s'exprimer.A Bessens, la colère est alimentée par les deux premiers parcs, dont les travaux ont perturbé le quotidien des habitants, sans leur bénéficier directement.L'entreprise qui les a bâtis ne verse que 3.000 euros par an à la municipalité pour l'utilisation des chemins communaux.Valorem en propose 45.000. "On arrive selon nous avec un bon projet, mais trop tard", estime Frédéric Petit, responsable de l'entreprise pour l'Occitanie. "Si les deux premiers parcs n'avaient pas été construits, ça se serait passé complètement différemment."Un avis que partage Eric Escabasse: "On savait bien qu'il fallait faire la transition écologique, mais on pensait qu'ils allaient mettre ces parcs et que ça allait s'arrêter".C'est la proximité d'un point de raccordement au réseau électrique qui attire les producteurs d'énergie solaire.Pour empêcher tout nouveau projet, le maire entend sanctuariser le secteur grâce à son classement prochain en zone naturelle réservoir écologique (NRE) par l'intercommunalité.Solution alternativeIl propose également une solution alternative en prônant l'utilisation des toitures de la zone d'activités de 400 hectares située dans la commune voisine de Montbartier.Une possibilité qu'envisage Valorem, sans toutefois renoncer au projet à Bessens."Plus qu'une alternative, c'est complémentaire", affirme Frédéric Petit. "Pour arriver à la souveraineté énergétique, les toitures, ça ne suffira pas : il faudra des parcs au sol, de l'éolien, de la méthanisation..."Les Bessinois envient le sort d'Urriés, en Espagne, localité avec laquelle leur commune est jumelée et où une centrale solaire pourrait voir le jour, permettant aux habitants de ne plus payer l'électricité."Dans ce cas-là, on se dirait que ça vaut le coup, qu'ils nous ont pris un terrain, mais qu'on a un retour. Mais maintenant, c'est trop tard", juge Eric Escabasse.Les opposants, qui dénoncent le défrichage de sept hectares de forêt et craignent des problèmes lorsque viendra le temps du démantèlement des installations, ne rendent pas les armes."On se bat contre des grosses sociétés", souffle toutefois Eric Escabasse, qui attend de pied ferme la décision préfectorale.Si un projet solaire de 75 hectares a fini par être abandonné en Aveyron fin mars, le fer de lance des anti-voltaïque de Bessens confie qu'il n'est "pas optimiste".
Il y a 3 ans et 35 jours

La croissance française se tasserait plus que prévu du fait de la guerre en Ukraine

La banque centrale française a abaissé sa précédente prévision de croissance qui était de 0,5%, quand l'Insee tablait encore mi-mars sur une progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,3% au premier trimestre."Après avoir retrouvé son niveau d'avant-crise durant le troisième trimestre 2021, plus tôt que la moyenne européenne, le PIB (produit intérieur brut) resterait en croissance", au premier trimestre 2022, mais de façon "plus modérée, du fait de l'environnement international", estime la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture. Au dernier trimestre 2021, le PIB avait progressé de 0,7%.Ce ralentissement de l'économie française semble confirmer que la croissance sera sur l'année bien inférieure au 4% prévu initialement par le gouvernement, et le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a d'ailleurs déjà indiqué que le gouvernement réviserait sa prévision prochainement. Mi-mars, l'Insee avait indiqué s'attendre à une consommation des ménages en recul de 0,5% au premier trimestre, alors que leur pouvoir d'achat devrait avoir reculé de 1,4% du fait de l'inflation. C'est un élément d'inquiétude pour la croissance française, la consommation étant traditionnellement son principal moteur."Le mois de mars a été marqué par la guerre en Ukraine dont les premières conséquences se font sentir sur l'économie française. En outre, face au regain de l'épidémie de Covid-19, la Chine a réinstauré des mesures de confinement dans certaines régions, ce qui a pu renforcer les difficultés d'approvisionnement", des entreprises, explique aussi la banque centrale française après avoir interrogé plus de 8.000 entreprises pour son enquête."Route plus glissante""Le choc est beaucoup moins brutal que le choc Covid d'il y a deux ans, mais il pourrait durer plus longtemps et affecter notre croissance et l'emploi", a prévenu le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau dans un entretien aux journaux du groupe Ebra (L'Est républicain, Les dernières nouvelles d'Alsace, le Dauphiné libéré, etc.)."Incontestablement, nous allons devoir traverser des temps économiques plus difficiles. L'économie française avance sur une route qui est devenue plus glissante", a-t-il ajouté.Si l'activité a continué de progresser au premier trimestre, c'est surtout dans le secteur des services, notamment dans l'hôtellerie-restauration, qui se remet progressivement de la fin des restrictions sanitaires liées à l'épidémie.En revanche, dans l'industrie, la situation est plus contrastée. Dès février, la production industrielle française avait pris par surprise les observateurs, en reculant de 0,9%, selon les données de l'Insee, et la situation se serait encore aggravée en mars.Dans l'automobile, dont les chaînes d'approvisionnement sont très affectées par le conflit en Ukraine, 89% des entreprises interrogées par la Banque de France affirment désormais faire face à des difficultés d'approvisionnement, soit 10 points de plus qu'en février.Autre conséquence de la guerre, les entreprises de l'agro-alimentaire subissent elles aussi des problèmes d'approvisionnement, le pays étant un fournisseur important, notamment d'huile et tourteaux de tournesol. Elles sont désormais 59% à rapporter des difficultés, contre 45% en février (+14 points), souligne la Banque de France.Pour le mois d'avril, la banque centrale pointe une situation de "forte incertitude", notamment dans l'industrie, même si les entreprises s'attendent toujours une légère croissance de leur activité. Les services resteraient bien orientés, alors que les entreprises du bâtiment entrevoient une "très légère baisse" de leur activité.Outre les perturbations des chaînes d'approvisionnement, l'inflation suscite l'inquiétude. Elle a bondi à 4,5% en mars, son plus haut niveau depuis les années 1980, stimulée par la flambée des prix de l'énergie.
Il y a 3 ans et 35 jours

Revalorisation de MaPrimeRénov' au 15 avril : quels travaux lancer et à quel coût ?

Cette mesure a été adoptée pour répondre à la flambée des prix de l’énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Pour les familles chauffées au gaz et au fioul, en première ligne face à l'envolée des prix, Effy fait le point sur les solutions les plus efficaces pour contenir leur budget et leur coût.Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "La guerre devrait malheureusement peser lourdement et pour longtemps sur le prix du gaz et du fioul. A l'instant T, personne ne saurait réellement estimer ni jusqu'où ni jusqu'à quand ces prix vont augmenter. Les familles ont donc tout intérêt à envisager dès aujourd'hui des solutions durables pour faire face à l'augmentation des tarifs. Pour soutenir et accélérer leur projet, elles pourront compter, à partir du 15 avril, sur la revalorisation de l’enveloppe de MaPrimeRénov’. L'objectif est de réaliser des économies d'énergie qui permettront de neutraliser au mieux les augmentations, en conservant une même qualité de vie à la maison." Cas n°1. Pour une famille très modeste qui se chauffe au fioul et qui fait face à des tarifs qui ont doubléUne famille de 4 personnes à revenus modestes (≤ 43.472€ en IdF, ≤ 31.359 € hors IdF)Occupe une maison de 100m² classée passoire thermiqueElle se chauffe au fioulSa facture annuelle 2021 était de 2000€ pour une consommation de 2000L / anPour "neutraliser" une hausse de 100 % des tarifs observés à l'heure actuelle, la famille doit opter pour l'isolation thermique des combles perdus et le remplacement de la chaudière fioul par une pompe à chaleur qui permettent à minima de diviser par deux les consommations énergétiques du logement.Estimation du coût global : des travaux, hors aides : 13.540 eurosMontant des aides (MaPrimeRénov', Primes CEE) : 9.500 eurosMontant du reste à charge : 4.040 eurosFacture 2021 : 2.000 eurosFacture 2022 : (prix fioul + 100% vs 2021) sans réalisation des travaux : 4.000 eurosFacture 2022 en réalisant des travaux : 2.000 euros*Retour sur investissement en année : 2 ans*à prix de l'électricité constantCas n°2. Pour une famille qui se chauffe au gaz, neutraliser une augmentation de 50 % des tarifsUne famille de 4 personnes à revenus intermédiaires, (52.925 < revenus ≤ 79.041€ en IdF,40.201 IdF)Habite un pavillon de 80m² de classe énergétique ESe chauffe au gaz avec une chaudière gaz classiqueSa facture annuelle 2021 était de 1482€ pour une consommation de 14.000 kWh Pour neutraliser une hausse de 50 % des tarifs et réduire au moins de moitié ses consommations énergétiques, la famille doit associer trois actions : l'isolation des combles perdus, l'isolation des sols et l'installation d'une pompe à chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire)Estimation du coût global : des travaux, hors aides : 16.090 eurosMontant des aides (MaPrimeRénov', Primes CEE) : 6.800 eurosMontant du reste à charge : 9.230 eurosFacture 2021 : 1.482 eurosFacture 2022 : (prix fioul + 100% vs 2021) sans réalisation des travaux : 2.223 eurosFacture 2022 en réalisant des travaux : 1.111 eurosRetour sur investissement en année : 8 ansPasser au chauffage bois ou à l'autoconsommation : les Français de plus en plus nombreux à vouloir se détourner des énergies fossiles La flambée des prix des énergies incite en toute logique de très nombreuses familles à se questionner sur leur mode de consommation énergétique à la maison. La guerre en Ukraine a encore exacerbé ces questionnements. Effy a ainsi enregistré une hausse de près de 35% du volume de demandes d'informations en une semaine. Les requêtes révèlent une propension de plus en plus nette des Français à envisager de se détourner des énergies fossiles. Les demandes ciblées sur les pompes à chaleur ont augmenté de près de 70 % ; + 75 % pour les chaudières bois et + 44 % sur l'autoconsommation solaire. Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "On comprend très bien que les Français cherchent des solutions pour s'affranchir de ces hausses des prix de l'énergie qui peuvent peser lourd sur le budget de la famille. Avant de penser à changer d'énergie de chauffage ou à opter pour l'autoconsommation photovoltaïque, nous invitons les familles à vérifier en premier lieu la qualité de l'isolation de leur logement. C'est la première étape d'un projet de rénovation énergétique réussi."
Il y a 3 ans et 35 jours

Un quart des entreprises françaises menacées par la hausse de l'inflation et le manque de gestion efficace des prix

L’étude récente sur l'inflation* conduite par le cabinet de conseil international Simon-Kucher & Partners a révélé que 21% des entreprises françaises interrogées s'attend à ce que les coûts augmentent de plus de 6% au cours de l'année à venir, en raison de la forte hausse des coûts de main-d'œuvre et de production. Dans le même temps, une entreprise sur trois (29%) n'a pas augmenté ni prévu d'augmenter ses prix en réponse à la hausse des coûts et des taux d'inflation. Les pressions sur les prix continuent de s'accentuerPlus de la moitié des entreprises françaises interrogées (56%) reconnaissent l'importance d'augmenter les prix pour contrer la hausse des coûts. Elles hésitent cependant quant aux meilleures approches à adopter, la perte excessive de volume due aux augmentations de prix étant une préoccupation majeure pour 38% d’entre elles. Ces pressions sur les prix entraîneront des répercussions non seulement sur les entreprises, mais aussi plus globalement, notamment sur les consommateurs finaux et les marchés boursiers. David Vidal, Managing Partner France et Directeur de la division Europe et Amérique Latine, commente : « Nous constatons un manque de confiance de la part des entreprises quant à la manière et au moment d'appliquer leurs augmentations de prix. Compte tenu des niveaux d'inflation généralement faibles de ces dernières années, il s'agit d'un problème nouveau à gérer pour de nombreuses entreprises. Cependant, l'absence d'une gestion efficace des prix représente une menace réelle pour les entreprises. L'incapacité à répercuter les coûts risque d'entraîner une diminution importante des marges et de compromettre leur viabilité à long terme. »Les augmentations de prix auront un impact généraliséL'étude révèle que plus de la moitié des entreprises françaises interrogées (56%) ont une augmentation de prix en cours ou à venir. L'efficacité de ces augmentations comme lutte contre la hausse des coûts n'est toutefois pas claire. Lorsqu'on leur demande quelle part de l'augmentation des coûts prévue ils pensent pouvoir répercuter sur les prix, les répondants français l’estiment à 12% seulement. Sur la base d'une augmentation des coûts de 6%, cela représente 5,3% de coûts supplémentaires qui se répercutent sur leurs résultats.« Beaucoup d’entreprises n'ont pas encore répercuté leurs hausses de coûts. Cela suggère que lorsqu'elles le feront, les consommateurs ressentiront un impact inflationniste supplémentaire significatif », ajoute Martin Crépy, Partner et en charge de l’industrie ‘Consumer Goods’.Les taux d'inflation actuels exigent la mise en place de compétences de gestion des prixLorsque les entreprises appliquent des augmentations de prix, une sur quatre (27%) parmi celles interrogées en France les appliquent de manière uniforme à l'ensemble de leur clientèle, sans différenciation en fonction de la volonté de payer des clients, ou de la rentabilité réalisée avec différents segments de clients. Ce manque de différenciation représente une occasion perdue supplémentaire de maximiser l’efficacité de leurs programmes d'augmentation de prix.« Les augmentations de prix sont un sujet très sensible, en particulier pour les sociétés qui entretiennent des relations de longue date avec leurs clients. De nombreuses équipes de direction actuelles n'ont jamais vu l'inflation à de tels niveaux, ce qui signifie que les entreprises doivent rapidement mettre en place des capacités d’action sur le pricing, mises en veille trop longtemps », précise Franck Brault, Senior Partner et en charge de l’industrie ‘Chimie’. « A l'heure actuelle, une stratégie de communication et de pricing bien pensée est d'une importance capitale pour que les entreprises puissent survivre à la concurrence. »*A propos de l’étude : L'étude « Inflation Pricing Study » a été menée en ligne entre décembre 2021 et mars 2022 par le cabinet de conseil mondial Simon-Kucher & Partners (via YouGov). Plus de 3000 entreprises de 20 pays ont été interrogées sur les thèmes de l'inflation et de la hausse des prix.
Il y a 3 ans et 35 jours

Les nouveaux barèmes de MaPrimeRénov' pour l'installation de chauffage fonctionnant aux EnR sont parus

La hausse des forfaits de MaPrimeRénov' pour l'installation d'appareils de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables est désormais confirmée. Un arrêté paru au Journal officiel du 12 avril 2022 annonce la hausse de 1.000 euros pour les forfaits concernés pour les propriétaires occupants, les propriétaires bailleurs et les autres titulaires d'un droit réel immobilier conférant l'usage d'un logement. L'arrêté sépare en deux catégories les demandes de prime concernées :Les demandes de primes déposées entre le 15 avril 2022 et le 31 décembre 2022.Les demandes de primes déposées à partir du 1er janvier 2023.Pour les dossiers de demande de prime déposés entre le 12 avril 2022 et le 31 décembre 2022, les montants de forfaits seront les suivants :Chaudières à alimentation automatique fonctionnant au bois ou autres biomasse : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Chaudières à alimentation manuelle fonctionnant au bois ou autres biomasse : 9.000 euros pour les ménages très modestes, 7.500 euros pour les ménages modestes,4.000 euros pour les ménages intermédiaires.Équipements de production de chauffage fonctionnant à l'énergie solaire thermique : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Pompes à chaleur géothermiques ou solarothermiques : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Pompe à chaleur air/ eau : 5.000 euros pour les ménages très modestes, 4.000 euros pour les ménages modestes, 3.000 euros pour les ménages intermédiaires.Ce même arrêté a entériné l'arrêt du financement de l'installation des chaudières au gaz à haute performance énergétique à partir du 1er janvier 2023.