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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 3 ans et 41 jours

Compacte, verte et sans voiture, la ville idéale pour le climat

Les zones urbaines représentent déjà environ 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, note le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi.Et avec l'urbanisation galopante dans ce XXIe siècle qui "sera le siècle urbain", avec près de 7 milliards de citadins en 2050, ces émissions pourraient exploser si rien n'est fait pour décarboner les villes existantes et organiser différemment celles qui sortiront de terre."Bien que l'urbanisation soit une tendance mondiale souvent associée à l'augmentation des revenus et de la consommation", et donc potentiellement des émissions, "la concentration des gens et des activités est une opportunité pour améliorer l'efficacité des ressources et décarboner à grande échelle", insiste le Giec.Parce qu'à niveau de consommation égal, un habitant des villes requiert moins d'énergie que son voisin des campagnes, "grâce à la plus grande densité qui permet le partage des infrastructures et des services, et des économies d'échelle".Partant de ce principe, le Giec dessine le portrait d'une ville future bas-carbone qui serait d'abord "compacte", c'est-à-dire avec une densité relativement élevée sans s'étaler à l'infini, limitant les trajets entre domicile, travail et services."Des grandes villes organisées autour de plus petites communautés", commente Diana Reckien, de l'université néerlandaise de Twente, qui a participé à un rapport précédent du Giec. "Quatre pâtés de maison, avec seulement des petites rues, un marché ou un parc au milieu, et tous les services, alimentation, médecin, coiffeur...", explique-t-elle à l'AFP.Et ensuite, de quartier en quartier "un système de transport efficace" et abordable, plaide-t-elle, prenant Berlin en exemple ces dernières années. Le but ultime: "limiter au maximum les voitures et réduire la nécessité pour tous les foyers de posséder une voiture".Autres couleurs primordiales de cette palette urbaine bas-carbone: le vert et le bleu.Forêts urbaines, arbres dans les rues, toitures et façades végétalisées, surfaces perméables, points d'eau... Ces "infrastructures vertes et bleues" peuvent non seulement aider les villes à absorber du carbone, mais aussi à l'adaptation aux impacts du réchauffement.Plus de végétation permet par exemple de réduire les effets des îlots de chaleur urbains qui rendent les villes bétonnées encore plus suffocantes lors des canicules, qui se multiplient.Pour des générations"Les villes doivent combiner des efforts d'atténuation et les efforts d'adaptation qui peuvent créer des bénéfices locaux visibles", plaide Tadashi Matsumoto, expert à l'OCDE, pas impliqué dans le rapport."Si vous parlez aux citoyens seulement de mesures pour réduire les émissions, ils pourraient ne pas voir ça comme une priorité, mais si vous leur parlez inondations ou îlot de chaleur urbain, ça peut devenir leur problème", dit-il à l'AFP. Et ainsi les convaincre plus facilement.Il est important que les gens "sachent pourquoi les choses sont faites, et comment cela peut améliorer leur vie. D'autant que c'est souvent payé par leurs impôts", poursuit Diana Reckien, qui voit les villes comme un "lieu idéal d'expérimentation".Mais pour devenir réelles, ces futures villes bas-carbone n'ont pas toutes les mêmes défis à relever, note le rapport du Giec qui distingue trois catégories de zones urbaines.Les "villes établies" devront remplacer ou moderniser le bâti existant, tout en encourageant l'évolution des modes de transports et l'électrification du système énergétique urbain.Les "villes à croissance rapide" devront planifier pour maintenir de courtes distances entre domicile et travail. Et enfin les villes nouvelles ou émergentes, en partant de zéro, ont "un potentiel sans égal de devenir bas-carbone ou neutre"."Une part importante des infrastructures urbaines qui seront en place en 2050 ne sont pas encore construites", insiste le Giec, évoquant le potentiel des zones d'habitations informelles où vivent plus de 880 millions de personnes.Alors il faut le faire bien du premier coup pour éviter d'avoir à tout réaménager plus tard. "La façon dont ces nouvelles villes de demain seront conçues et construites verrouillera les comportements énergétiques urbains pour des décennies, voire des générations".
Il y a 3 ans et 41 jours

Le secteur des piscines privées enchaîne une sixième année de croissance consécutive

"Pour la sixième année consécutive, le chiffre d'affaires du secteur des piscines a connu une hausse et a atteint en 2021 un niveau de croissance record", a ainsi souligné Jacques Braun, administrateur de la FPP, lors d'une conférence de presse. L'année 2021 avait déjà été "tonique avec une augmentation du chiffres d'affaires de 21,5%", a-t-il rappelé.Dans le détail, 244.000 piscines environ ont été construites en France en 2021 dont 86.000 bassins enterrés et 158.000 hors-sol, selon la fédération qui regroupe plus de 1.400 entreprises françaises spécialistes de la piscine et du spa.D'après leurs estimations, 80.000 piscines devraient compléter le parc en 2022 et jusqu'à 150.000 en 2024.Un chiffre record rendu possible par "la démocratisation" du marché des piscines privées ainsi que par la "généralisation des formes de travail hybride", à l'instar du télétravail depuis la crise sanitaire, estime le président de la FPP, Stéphane Figueora. La part des ouvriers, agriculteurs et employés possédant une piscine enterrée aurait bondi de 10% en quatre ans, passant de 14,1% des propriétaires de piscines en 2017 à 24,7% en 2021, soit près d'1/4 des propriétaires de piscines privées, a-t-il poursuivi, reprenant les chiffres d'une enquête menée par le cabinet Decryptis en février et mars 2022 pour le compte de la FPP, auprès d'un échantillon de 18.000 foyers habitant une maison individuelle.Au total, la France compterait aujourd'hui environ 3,2 millions de piscines privées dont 1,55 million de piscines enterrées et 1,64 million de piscines hors-sol, selon les chiffres de la fédération, réaffirmant la position de la France comme leader européen dans la construction de bassins.
Il y a 3 ans et 41 jours

Sobriété foncière : les intercommunalités demandent plus de souplesse dans les décrets d’application de la loi Climat et résilience

Il demande à cette occasion davantage de souplesse pour les collectivités dans la mise en œuvre des objectifs fixés dans la loi Climat et résilience, et une plus grande prise en compte des retours d’expérience locaux.Ces projets de décrets ont été soumis au Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) le 3 mars dernier. Malgré l’avis défavorable du CNEN, les projets de décrets ont été soumis à la consultation du public.Le projet de décret relatif aux objectifs et aux règles générales en matière de gestion économe de l’espace et de lutte contre l’artificialisation des sols du SRADDET prévoit que le fascicule du SRADDET comporte des règles territorialisées permettant de décliner les objectifs de sobriété foncière. Or les débats en commission mixte paritaire portant sur la loi Climat et résilience avaient conduit à retenir le terme d’« objectifs » plutôt que le terme de « règles générales ». Intercommunalités de France demande que le décret respecte strictement l’intention du législateur.D’autre part, ce projet de décret prévoit que le fascicule du SRADDET puisse comporter une liste de projets d’envergure nationale ou régionale et présentant un caractère « exceptionnels » pour lesquels l’artificialisation des sols induite serait prise en compte au niveau régional. Intercommunalités de France demande à ce que le terme « exceptionnel » soit précisé par circulaire pour réduire le risque de contentieux.Enfin, pour faciliter l’application du décret relatif à la nomenclature de l’artificialisation des sols, Intercommunalités de France demande que la publication de ce décret soit reportée pour permettre d’élaborer cette nomenclature en collaboration avec les collectivités du bloc local en s’appuyant sur les retours d’expérience issus de la mise en place localement de différents dispositifs d’observation et de suivi.Pour lire le courrier envoyé à Joël Giraud : cliquez ici
Il y a 3 ans et 41 jours

Salamander et AGC Glass Europe concluent un partenariat stratégique d'innovation

Une combinaison qui soutient de manière optimale l'objectif de Salamander de toujours produire des fenêtres de qualité. Ce travail d'innovation de Salamander Industrie-Produkte GmbH a notamment convaincu la 29ème édition du concours TOP 100 de lui décerner le label TOP 100 2022 qui récompense sa force d’innovation supérieure à la moyenne.AGC Glass Europe est un leader européen du verre plat. Avec son vitrage isolant sous vide FINEO, AGC Glass Europe mise sur une technologie innovante. Ce vitrage ultra-mince (à partir de 6 mm d'épaisseur totale) atteint des performances thermiques et acoustiques inégalées, une meilleure transmission lumineuse et un poids réduit. De plus, FINEO est 100% recyclable. Ainsi, les fenêtres Salamander associées au verre sous vide FINEO obtiennent de meilleurs résultats en termes d'isolation thermique et acoustique, de résistance au vent et d'étanchéité. Le vitrage plus fin, les valeurs de performance énergétique plus élevées, se traduisent également par des économies potentielles sur les profilés et donc par une efficacité des ressources et une réduction des émissions de CO2. Les économies de poids permettent d'obtenir des tailles de fenêtres plus grandes ainsi que des formes, ce qui ne semblait pas possible jusqu'à présent dans le secteur du PVC et qui est totalement dans l'air du temps. Lors de la Fensterbau Frontale de Nuremberg en juillet, Salamander exposera cette "fenêtre du futur". En bref : la combinaison innovante de la fenêtre et du verre sous vide permet d'obtenir un meilleur design, de meilleures performances et même une meilleure durabilité. "C'est pourquoi nous nous réjouissons de ce partenariat exclusif avec AGC et nous sommes convaincus que cela va changer la donne pour les futurs systèmes de fenêtres. N'hésitez pas à passer sur notre stand au salon Fensterbau Frontale en juillet pour découvrir cette fenêtre du futur", déclare Till Schmiedeknecht, co-CEO.Serge Martin, CEO de FINEO Glass, déclare : "Nous sommes très enthousiastes quant à ce partenariat avec Salamander. Cela permettra d'apporter des solutions exceptionnelles sur le marché, en mettant clairement l'accent sur la performance, le design et la durabilité."Avec sa "stratégie myWindow", Salamander définit la fenêtre comme un produit de design tangible et durable, mis en scène avec style comme un lien entre la façade du bâtiment et la conception de l'espace de vie. L'esprit pionnier de cette entreprise traditionnelle plus que centenaire se perpétue dans ses produits - tels que le système modulaire greenEvolution - et au travers de ses employés. Le système de fenêtres multicompatible greenEvolution - avec ses solutions d'applications numériques - n'est qu'un exemple et une conséquence de cette culture et de la stratégie d'entreprise actuelle. Dans cette approche, l'entreprise a participé au "TOP 100" pour la première fois cette année et a obtenu le label. "Cette récompense nous conforte dans nos efforts pour nous imposer comme un leader de l'innovation et du design", déclare le co-CEO Götz Schmiedeknecht.
Il y a 3 ans et 41 jours

Scottish Power Energy Networks (SPN), renforce la sécurité de son réseau et de son siège avec Locken

En 2018, SPN s'est associée à LOCKEN pour réaliser le projet de contrôle d'accès le plus ambitieux qui soit dans le secteur de l'énergie. Depuis, elle a à son actif le déploiement de 14 000 serrures électroniques, y compris dans les locaux du nouveau siège de Scottish Power. Pour répondre aux besoins des configurations d'accès de SPN, LOCKEN a déployé la clé intelligente sans contact, fabriquée par ISEO, qui combine les avantages d'une serrure mécanique traditionnelle et ceux d'une solution électronique de pointe, où les informations sont échangées entre la clé et le cylindre par induction magnétique plutôt que par contact électrique. Ceci permet l'ouverture presque instantanée de la serrure et garantit la fiabilité du matériel, évitant tout risque de défaillance de contact causée par une oxydation ou une accumulation de poussières dans le cylindre.La clé intègre un module Bluetooth, qui se connecte au smartphone de l'utilisateur par l'intermédiaire de l'application MyLocken. Elle permet d'offrir un contrôle d'accès en temps réel au cas par cas, d'atteindre des niveaux de sécurité qui ne sont habituellement possibles que dans des systèmes de contrôle d'accès câblés et de rehausser sensiblement la conformité aux normes de sécurité en vigueur dans le secteur.Nick Dooley, Directeur Général chez LOCKEN UK Ltd : « Nous sommes ravis de participer au succès du déploiement de notre solution sur l’ensemble de l'infrastructure de Scottish Power Network et de constater qu'il contribue à améliorer toute l’organisation, aussi bien sur les aspects de sûreté des employés et sous-traitants qu'en termes de conformité aux réglementations et normes de sécurité. Notre solution innovante permet une gestion d'accès simple, flexible et efficace, qui a été intégrée dans les systèmes logiciels existants de SPN, en leur apportant une plus grande efficacité opérationnelle et des fonctionnalités étendues. »LOCKEN, une solution de contrôle d’accès unique basée sur une clé électronique à technologie induction sans contactLa solution de contrôle d’accès par clé électronique de Locken est basée sur la technologie sans contact à induction brevetée par le groupe ISEO. Ce procédé innovant apporte des avantages majeurs pour l’utilisateur : Une ouverture des portes quasi instantanée et donc une utilisation parfaitement fluide de la solution d’accès : l’échange d’informations entre la clé et le cylindre électronique se fait en moins de 80 millisecondes, soit le temps de reconnaissance habituel entre une clé et un cylindre mécanique courant.Une robustesse inégalée : la communication entre la clé électronique et le cylindre s’effectuant sans contact, elle n’est pas perturbée par les poussières, ni par l’oxydation provoquée par l’humidité ou le sel, ni par l’usure. Grâce à la technologie inductive, utilisée pour la première fois dans le domaine du contrôle d’accès, la solution clé électronique de LOCKEN associe, avec une fiabilité unique, les avantages d’une serrure traditionnelle mécanique et ceux d’une solution électronique d’avant-garde.
Il y a 3 ans et 41 jours

Pierre Claudel, nouveau directeur général du CETIAT

Après des études d’ingénieur à l'Ecole Centrale de Marseille, formation complétée récemment d'un MBA de Direction Générale auprès de l'IFG/IAE Sorbonne, Pierre Claudel a rejoint le CETIAT en 1990. Il y a mené une carrière riche et diversifiée. Pierre Claudel a commencé par accompagner pendant 10 ans les professionnels du chauffage à travers des études pour améliorer les performances thermiques et réduire les émissions de polluants, des essais en vue de la certification des produits et de la formation. En 2000, il est nommé directeur de la Division Métrologie, en charge d'étalonnages de capteurs, d'études et de formation en mesures notamment des grandeurs énergétiques. Il œuvre à la reconnaissance de trois laboratoires d'étalonnage (en hygrométrie, anémométrie et débitmétrie des liquides) comme laboratoire de référence du Réseau National de la Métrologie Française. En 2014, il prend la responsabilité de la Direction des Essais, des Étalonnages et de la Certification pour structurer les activités du CETIAT reposant sur l'application de normes ou de référentiels reconnus.En parallèle de ses responsabilités au CETIAT, il a participé à la création en 2002 du Collège Français de Métrologie (CFM), association pour la diffusion des bonnes pratiques de la mesure industrielle, dont il a assuré la présidence entre juin 2010 et mai 2014. Il en reste un membre actif en tant que vice-président trésorier.Pierre Claudel est membre au titre de personne qualifiée du Comité de la Métrologie et membre élu du Comité de Section Laboratoire du COFRAC. Il participe également à la Commission Qualité, Normalisation et Évaluation de la Performance du Réseau CTI. Enfin, il est administrateur du Réseau Mesure, association de PME de la filière de l'instrumentation.Transition écologique, décarbonation de l'industrie, qualité de l'air intérieur, ce sont les enjeux majeurs pour lesquels le CETIAT s’est engagé aux côtés des professions. Pierre Claudel souhaite poursuivre et amplifier les actions initiées dans le cadre du Contrat d’Objectifs et de Performance 2020-2023 (COP) où le CETIAT affiche clairement ses ambitions telles que le développement des équipements aérauliques et thermiques à impact carbone réduit en réponse à la transition écologique et énergétique, la préservation du bien-être et de la santé dans les espaces intérieurs, l’accompagnement des industriels dans leur transition énergétique dans la stratégie menée autour de l’Industrie du futur. « Cette nouvelle responsabilité s’inscrit dans une continuité qui fait sens, c’est une passation assez sereine. J’ai poussé les portes du CETIAT il y a plus de 30 ans, j’ai pu y mener ma carrière et ce, à différents postes dans plusieurs services. La priorité sera d’assurer une réponse adaptée aux attentes très fortes de la profession et de nos clients dans un environnement en radicale transformation face aux différentes crises : climatique, sanitaire et, dernièrement, la guerre en Ukraine. », exprime Pierre Claudel, directeur général.
Il y a 3 ans et 41 jours

Matterport Axis, le support motorisé mains-libres qui facilite la capture 3D depuis un smartphone est disponible à l'achat

Matterport, Inc. (Nasdaq : MTTR), l’entreprise de données spatiales qui mène la transformation numérique du monde bâti, a annoncé aujourd'hui l’arrivée sur le marché de son tout nouveau produit, Matterport Axis™, un support motorisé pour smartphones. Matterport Axis, fonctionnant aussi bien sous iOS que sous Android, s’utilise avec l'application Matterport Capture pour créer le jumeau numérique en 3D de n'importe quel espace physique avec une vitesse, une précision et une cohérence accrues. Cette solution pratique et télécommandée produit des résultats fiables en toute simplicité.Disponible à partir de 79 euros, Matterport Axis peut être acheté dès aujourd'hui auprès de Matterport, Adorama, B&H et Amazon.« Nous sommes ravis de présenter Matterport Axis, qui, combiné à notre application Capture, permet à quiconque de créer un jumeau numérique 3D avec son smartphone », a déclaré Japjit Tulsi, Chief Technology Officer de Matterport. « Qu'il s'agisse de créer un jumeau numérique pour faciliter la vente de votre maison, de capturer votre environnement de travail pour collaborer avec les membres de votre équipe, ou de capturer et partager les locaux de votre entreprise pour attirer de nouveaux clients, les utilisations de Matterport par les particuliers et les entreprises sont innombrables. Notre application Capture, associée à Matterport Axis, rend désormais ce processus plus facile et plus rapide pour quiconque souhaite numériser ses espaces avec toujours plus de précision. »Les entreprises adoptent la capture sur smartphone avec Matterport AxisLes clients professionnels de tous les secteurs utilisent Matterport pour promouvoir, exploiter, documenter, gérer et mesurer virtuellement leurs propriétés en ligne. Désormais, avec Matterport Axis, les entreprises peuvent intensifier leurs efforts pour créer, à un coût abordable, des jumeaux numériques fidèles au réel, sur plusieurs sites simultanément, grâce aux employés et à leurs smartphones.Matterport a travaillé avec plusieurs organisations dont le personnel de terrain est parti sur plusieurs sites pour tester Matterport Axis en complément de l'application Capture. L'un de ces clients, Eberl, l'un des quatre plus grands cabinets d'experts en assurance aux États-Unis, a utilisé Matterport Axis pour créer des jumeaux numériques afin de documenter les sinistres. En utilisant Matterport Axis combiné à l'application Capture et d'autres solutions Matterport, les experts d'Eberl ont réduit leur temps passé sur le terrain, améliorant ainsi la durée totale de traitement des sinistres de 15%, et ont augmenté l'acquisition de nouveaux clients de 200% grâce à l’utilisation via leur smartphone.« Grâce à Matterport, les experts d'Eberl peuvent facilement accéder à des données visuelles riches et à des mesures précises qui réduisent la nécessité de faire des allers-retours, des demandes de réinspection, de passer des appels téléphoniques et d’envoyer des courriels de suivi », a déclaré Chris Cowan, Vice President, Operational Strategy chez Eberl. « Les jumeaux numériques ont aidé nos experts à travailler plus intelligemment, et leur agilité améliore l'expérience de nos clients et des assurés. Lorsque nous exposons la valeur ajoutée des jumeaux numériques aux nouveaux assureurs et aux assureurs déjà en exercice, ils sont désireux de s'engager et de l'adopter, ce qui a eu un impact considérable sur la croissance de notre activité. »Le spécialiste de l’immobilier et partenaire de Matterport, Avail, considère que Matterport Axis peut transformer la vie de ses clients propriétairesAvail, partenaire de Matterport et membre du réseau Realtor.com, est une plateforme de gestion locative de bout en bout destinée aux propriétaires indépendants. Elle fournit des outils de pointe et du contenu pour aider les propriétaires à optimiser leur marketing et à rationaliser leurs opérations. Car Avail comprend totalement le large éventail de défis auxquels les propriétaires sont confrontés, notamment la recherche de moyens abordables pour mettre en valeur leurs annonces et se faire connaître auprès de tous les locataires.Voyant l'intérêt de s'associer à Matterport pour proposer Matterport Axis et l'application Matterport Capture à ses utilisateurs, Avail a participé à la phase de pré-lancement et d’essai, durant laquelle les propriétaires d'Avail ont pu utiliser Matterport Axis pour créer, avec succès, des jumeaux numériques de leurs propriétés.« Nous sommes ravis de donner à nos propriétaires un moyen facile et accessible de créer des expériences virtuelles 3D de qualité professionnelle en utilisant Matterport Axis et leur application Matterport Capture », a déclaré Ryan Coon, PDG / cofondateur d'Avail. « La possibilité de visualiser les propriétés virtuellement est de plus en plus importante sur le marché de la location et peut conduire à plus de vues sur les annonces, moins de temps d'inoccupation, et même plus de maisons louées virtuellement, sans même une visite. Nous étions impatients de participer à la phase de pré-lancement et de test de Matterport Axis, en donnant à nos propriétaires les ressources nécessaires pour créer leurs propres expériences virtuelles 3D, et nous sommes ravis de constater une adoption aussi positive. »
Il y a 3 ans et 42 jours

Perquisition à la préfecture d'Orléans dans le cadre d'une enquête sur un projet immobilier Nexity

Selon ces sources, confirmant une information du Parisien, cette enquête porte sur des soupçons d'intervention de la préfète Régine Engström concernant un projet immobilier à Montargis (Loiret) développé par l'ancien employeur de la préfète, le promoteur Nexity.Sollicité, le PNF a confirmé avoir "ouvert une enquête préliminaire des chefs de prise illégale d'intérêt au mois de mars 2022"."Des perquisitions ont eu lieu ce (mardi) matin dans le cadre de ce dossier", a ajouté le ministère public spécialisé dans ces dossiers financiers.D'après Le Parisien, outre la préfecture, "les bureaux ainsi que la résidence de la haute fonctionnaire", présentée par le quotidien comme proche du chef de l'Etat Emmanuel Macron, "ont également été perquisitionnés", ce que n'a pas confirmé le PNF.Mme Engström a pris ses fonctions de préfète de la région Centre-Val de Loire et du Loiret le 1er mars 2021.Selon son CV officiel, Régine Engström a été, entre novembre 2019 et sa prise de fonction comme préfète à Orléans, la directrice des partenariats stratégiques et de la responsabilité sociale et environnementale chez Nexity. Auparavant, elle avait travaillé notamment au sein des services de la mairie de Paris, entre 1993 et 1999 puis de 2003 à 2014, puis fait un passage en cabinet ministériel à la Transition écologique puis aux Territoires entre 2016 et 2019.Fin janvier, Mediapart avait assuré dans un article que Mme Engström avait soutenu un projet immobilier de Nexity à Montargis contre la position des services de l'Etat, alors même qu'elle aurait annoncé son déport, pour ne plus s'occuper de ce dossier, eu égard à ses fonctions passées.Le projet en question prévoyait la destruction d'une partie de la caserne Gudin, bâtie au XIXe siècle et sous le régime de l'instance de classement aux monuments historiques, pour y construire une résidence seniors haut de gamme, d'après le site d'informations en ligne.Des opposants ont fait valoir qu'il y avait une atteinte au patrimoine.Début mars, la caserne a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques, selon un courriel du ministère de la Culture à des élus dévoilés par des médias locaux.Dans un communiqué, la préfecture a indiqué qu'elle n'avait "pas à faire de commentaires sur des investigations décidées par une institution judiciaire.""Concernant le dossier de la caserne Gudin, il n'y a pas d'éléments nouveaux. Pour mémoire, la préfète s'est, dès son arrivée, déportée de ce dossier", a indiqué l'institution."A ce jour, sont inscrits en totalité au titre des monuments historiques, par arrêté préfectoral publié le 10 mars 2022, les trois bâtiments entourant la place d'arme", a aussi souligné la préfecture au sujet de la caserne GudinContacté, Nexity n'a pas souhaité réagir.
Il y a 3 ans et 42 jours

Cinq nouvelles mises en examen dans l'affaire de corruption au sein du bailleur social de Martigues

Une information judiciaire avait été ouverte en octobre pour "corruption active et passive, trafic d'influence actif et passif, favoritisme et recel de ce délit ainsi que prise illégale d'intérêts et recel de ce délit" pour des faits qui auraient été commis à la SEMIVIM depuis janvier 2019, faits révélés par le média en ligne Blast.Elle avait conduit à la mise en examen le 9 décembre de cinq personnes, dont la directrice du patrimoine de la SEMIVIM, son compagnon qui était également employé par le bailleur social ainsi que des entrepreneurs suspectés d'avoir rémunéré ces derniers par divers moyens en contrepartie de l'octroi de marchés publics.La SEMIVIM est le bailleur social de la ville de Martigues, dont le maire communiste Gaby Charroux est également le président. La municipalité s'est constituée partie civile dans ce dossier.L'information judiciaire a été "étendue depuis à la qualification de blanchiment en bande organisée", a souligné le parquet de Marseille dans un communiqué mardi.Après une nouvelle série de perquisitions et d'interpellations menée la semaine passée, neuf personnes ont été placées en garde à vue."A l'issue de ces mesures, le juge d'instruction a décidé du déferrement devant lui de 6 personnes, parmi lesquelles la directrice générale de la SEMIVIM ainsi qu'un élu municipal de la ville de Martigues et adjoint de quartier", a ajouté le parquet, précisant qu'ils ont tous deux été "mis en examen du chef de favoritisme et placés sous contrôle judiciaire"."Une autre élue municipale, également adjointe au maire, placée en garde à vue, n'a pas été déférée pour des raisons médicales mais s'est vu remettre une convocation devant le juge d'instruction aux fins d'éventuelle mise en examen", a poursuivi la même source.Dans un communiqué, la SEMIVIM rappelle mardi soir avoir mis en place en décembre 2021 "une série de formations concernant les bonnes pratiques en termes de passation des marchés publics auprès des personnels concernés afin de renforcer les connaissances des salariés".
Il y a 3 ans et 42 jours

L’Europe peut s’affranchir des imports russes avant le milieu de la décennie grâce aux EnR

L'utilisation globale du gaz diminuera de 9% en 2024 par rapport au modèle d'avant-guerre de DNV. La plus forte croissance attendue est celle de l'énergie solaire qui, d'ici 2026, aura augmenté de 20%. Le report de la mise à la retraite de centrales nucléaires jouera également pour combler le déficit.Bien que le charbon soit nécessaire à très court terme pour répondre à la demande énergétique de l'Europe, d'ici 2024, le report de fermetures de centrales et la croissance du nucléaire joueront un rôle important pour combler le manque de gaz naturel. Les émissions liées à la consommation énergétique seront inférieures de 2,3% en Europe au cours de la période 2022-2030, par rapport à la trajectoire modélisée avant la guerre en Ukraine. Cela est dû à l'importance accrue des énergies à faible teneur en carbone (énergies renouvelables et nucléaire), à une plus grande efficacité énergétique et, à court et moyen terme, à une croissance économique plus faible."Comme ils l'ont fait pendant la pandémie de COVID-19, les dirigeants européens ont fait preuve de lucidité face à une crise, pour accélérer la transition énergétique du continent. Cette fois, l'Europe accroît sa sécurité énergétique tout en réduisant ses émissions", a déclaré Remi Eriksen, président du groupe et PDG de DNV.Le pivot de la Russie vers l'Est ne compensera pas entièrement la réduction des exportations de gaz vers l'Europe, en raison d'infrastructures limitées.En revanche, DNV estime que l'Europe elle-même produira 12% de gaz en plus en 2030, ce qui reflète la réaction de l'industrie à la hausse des prix du pétrole et du gaz à court terme et la réponse aux incitations de de l'UE. Le rôle du GNL importé est limité par la capacité de regazéification, la construction des infrastructures supplémentaires devant prendre de 2 à 5 ans. Toutefois, il constituera un volet de la stratégie globale de sécurité énergétique du continent.Il existe un risque de surcapacité dans le secteur du pétrole et du gaz vers la fin de la décennie, les entreprises cherchant à tirer parti des prix élevés et du déficit d'approvisionnement.La tendance à long terme reste baissière pour le pétrole, et la réduction de la croissance du PIB et le ralentissement de la mondialisation, conséquences du conflit, risquent de freiner davantage la demande. L'augmentation de la capacité pétrolière et gazière à l'horizon 2030 entraînera une baisse des prix, ce qui augmentera probablement un peu l'utilisation mondiale dans les années 2030."La guerre en Ukraine a secoué les marchés de l'énergie, mais la décarbonisation reste le thème central. Les entreprises du secteur de l'énergie devront trouver un équilibre prudent entre la nécessité de combler le déficit d'approvisionnement en pétrole et en gaz à court terme et celle d'éviter les actifs abandonnés à plus long terme", a déclaré Sverre Alvik, directeur de la recherche sur la transition énergétique chez DNV.Pour les consommateurs, il n'y a pas de fin immédiate en vue aux prix élevés de l'électricité. En 2024, les prix de l'électricité seront 12% plus élevés en Europe que si le continent ne s'éloignait pas de l'énergie russe. La hausse du coût des matières premières aura également un impact sur l'adoption des véhicules électriques, car le coût des batteries augmente. Pour l'Europe, cela signifie que la moitié des ventes de nouvelles voitures seront électriques en 2028 au lieu de 2027, bien que cela puisse être surmonté par des incitations politiques.*Dans le modèle de DNV, l'Europe comprend tous les pays européens, y compris les pays baltes, mais sans la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie et la Turquie.
Il y a 3 ans et 42 jours

68% des Français déclarent ne pas être accompagnés par leur banquier sur la rénovation énergétique

A partir du 15 avril 2022 et jusqu’à la fin de l’année, le montant de MaPrimeRénov’, accordée pour remplacer les chaudières fioul et gaz par un système de chauffage vertueux, sera augmenté de 1.000 euros. Une mesure bienvenue pour les familles, mais qui ne suffira pas pour leur permettre d’engager une transformation profonde des passoires thermiques - et donc de faire des économies conséquentes sur le long terme.Un sondage Pretto/ Happydemics (réalisé du 24 février au 8 mars 2022 auprès de 1.053 personnes) démontre que les Français sont aujourd'hui nombreux à porter un vif intérêt à la rénovation énergétique, mais admettent manquer d’accompagnement. Un enjeu pourtant central pour les propriétaires - occupants et bailleurs - puisque qu’à partir de 2023 les logements F et G seront exclus du parc locatif.68% des Français déclarent ne pas être accompagnés par leur banquier sur la rénovation énergétiqueD’après un récent sondage Pretto/Happydemics, 52% des Français sont attentifs au Diagnostic de Performance Energétique (DPE) - 28% des Français sont assez attentifs au DPE/ très à 24%. Seuls 18% des sondés ignorent ce qu’est le dispositif.Malgré cette attention particulière, ils sont 47% à ne pas connaître les aides et dispositifs à la rénovation énergétique. Ils sont même 20% à attendre une meilleure aide sur ce point de la part des candidats à la présidentielle “pour les logements et immeubles”.Outre une méconnaissance globale des différents dispositifs d’aides en particulier celles en banque, 68% des sondés déclarent que leur conseiller bancaire n’a pas su leur fournir de conseil sur les dispositifs de financement.”L’intérêt accru autour du DPE s’explique par une volonté des Français de réduire leur facture énergétique - notamment dans un contexte inflationniste. Cependant, pour plusieurs raisons, ils se sentent démunis car ils ne savent pas vers qui se tourner pour avoir une meilleure connaissance des dispositifs qui existent pour les aider à la rénovation énergétique de leur logement”, explique Pierre Chapon, co-fondateur de Pretto.Les banques sont conscientes du sujet mais sont encore loin d’être mobilisées à 100%Le manque d’accompagnement pointé par les Français s’explique en partie par une mobilisation très progressive des banques sur ces sujets. En effet, elles sont conscientes des enjeux autour du DPE, et plus globalement sur la rénovation énergétique, mais éprouvent encore des difficultés à bien identifier la composition de leur portefeuille. Un manque de visibilité qui ne permet pas d’identifier la part des DPE des biens classés F et G.A cela vient s’ajouter une difficulté à maîtriser certaines aides. "L'éco-PTZ peut présenter certaines difficultés de traitement pour des acteurs bancaires, notamment en raison du processus administratif”, rappelle Pierre Chapon.Cependant, les banques commencent à se mettre en ordre de bataille, à travers notamment:des actions de sensibilisation en interne auprès de leurs conseillers,la mise en place d’une politique de RSE,le conditionnement du financement de biens classés F et G à des travaux de rénovation énergétique.Il faut inciter les acteurs du financement à accélérer la rénovation énergétiquePour Frédéric Utzmann, Président d’Effy : “Aux côtés de l’État et des fournisseurs d’énergie, la place des banques dans le financement de la rénovation énergétique est encore trop souvent négligée. Elles sont pourtant en première ligne lors de l’achat d’un bien immobilier. Leur implication dans le financement de la rénovation énergétique est essentielle pour éviter la dévalorisation patrimoniale de ces biens et, demain, l’interdiction de leur mise en location après les récentes évolutions du DPE. Nous sommes convaincus que des leviers financiers et incitatifs peuvent être facilement actionnés pour leur permettre de se saisir pleinement du sujet”.Afin d’inciter les banques à se mobiliser davantage en faveur du financement de la rénovation énergétique, Pretto et Effy ont esquissé 3 propositions simples et efficientes :Relever le taux maximum d’endettement à 37% ou 38 % pour l’octroi d’un crédit immobilier afin de permettre le financement de travaux de rénovation énergétique. Interrogées par Pretto, certaines banques considèrent envisageable de permettre à la seule enveloppe travaux de dépasser les 35% d’endettement.Inciter les banques à proposer davantage l’éco-PTZ en augmentant de manière significative leur rémunération en contrepartie d’une obligation quantitative dans la distribution de ce prêt.Intégrer les activités de Retail banking à la démarche environnementale des banques : leur mobilisation autour des enjeux de rénovation énergétique des logements pourrait représenter un levier majeur de réduction de leur empreinte carbone.
Il y a 3 ans et 42 jours

Bilan du mandat présidentiel sur la rénovation énergétique des logements

Selon Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio :« Identifié officiellement comme “stratégique” dans le cadre du plan de relance, le secteur de la rénovation énergétique a été mis en lumière de façon inédite avec plusieurs grandes lois et avancées qui sont à saluer : précision des objectifs de diminution de la consommation d'énergie, création d'un observatoire des rénovations énergétiques réalisées, augmentation des aides financières, simplification de leurs accès, professionnalisation de la filière…Toutefois, trois points relativisent ce bilan :Les dernières réformes laissent un goût d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise : on pense aux DPE erronés q ualifiant les logements interdits à la location et au projet de décret MonAccompagnateurRénov' précipité alors que critiqué par l'ensemble de la filière.L'hyper croissance du secteur a révélé des problématiques non anticipées : difficultés de recrutement et de formation, insuffisance des financements face aux objectifs… laissant la responsabilité au prochain gouvernement de répondre rapidement aux inquiétudes.La crise ukrainienne révèle que les efforts pour baisser notre consommation d'énergie restent insuffisants, puisque nous sommes toujours aussi dépendants aux énergies fossiles importées et impactés par la hausse de leurs prix insoutenables pour les ménages et les entreprises.»Le secteur de la rénovation énergétique, professionnalisé et désormais identifié comme stratégiqueLe secteur de la rénovation énergétique a bénéficié d'un véritable essor politique au cours de ce mandat.En avril 2018, l'ex ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Nicolas Hulot, avait présenté un plan de rénovation énergétique des bâtiments ambitieux pour le quinquennat. Le plan prévoyait notamment de simplifier les aides à la rénovation énergétique en transformant le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) en prime, de garantir un logement performant par le diagnostic de performance énergétique, de relancer la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, etc.A la suite de la crise des gilets jaunes, le discours de l'ex Premier ministre, Édouard Philippe, devant l'Assemblée nationale le 12 juin 2019 avait confirmé que pour l'acte II de son gouvernement, la rénovation énergétique serait une des solutions prioritaire pour permettre la baisse des factures d'énergie des ménages modestes.Le secteur est enfin identifié officiellement comme “stratégique” par le nouveau gouvernement dans le cadre du plan de relance post Covid du 3 septembre 2020, avec une part de 7,5 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des logements.Pourquoi la rénovation énergétique a-t-elle été priorisée ?Lucas Chabalier pour Agir pour le Climat a précisé le 4 mars 2022 sur Batiradio que “la rénovation énergétique est l'investissement le plus important de la transition énergétique”.C'est effectivement un enjeu protéiforme : social pour les gens qui vivent dans des logements à rénover et pour son potentiel d'emplois (360 000 emplois verts[1]), économique (le budget énergétique du bâtiment pèse 30 % pour les communes, plus de 8 % pour les ménages modestes, etc.), environnemental (le bâtiment représente plus de 40 % des consommations d'énergie) et permettant de préserver l'indépendance énergétique nationale des énergies importées de l'extérieur.[1]Source: cliquez iciLes chiffres du quinquennat MacronCela se concrétise aussi par un budget dédié inédit. La loi de finances de 2021 intègre le budget annoncé pour France Relance avec 30 milliards d'euros dirigés vers la transition écologique, dont 7,5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments. De même, la loi de finances pour 2022 a permis un budget rehaussé.Outre la priorisation politique du secteur, le nombre de travaux d'économies d'énergie a augmenté. À titre d'exemple, 1,5 milliard d'euros ont été versés par la prime Coup de pouce Chauffage depuis 2019 pour le remplacement de près de 800 000 chaudières fioul, charbon ou gaz peu performantes par des installations plus économes en énergie et moins polluantes[2]. Bien plus que les années précédentes. En 2019, seules 110 000 vieilles chaudières ont été changées[3]. On estime que les travaux engagés permettront aux ménages concernés d'économiser chaque année 613 millions d'euros sur leurs factures énergétiques. De même, la prime Coup de pouce Isolation a permis d'accompagner plus d'un 1 600 000 travaux d'isolation de toitures ou de combles.[2]Source: cliquez ici[3] Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020Des réformes structurantes pour la filière de la rénovation énergétiquePlusieurs grandes lois ont permis de grandes avancées pour le secteur.La loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018, a ainsi permis d'initier une dynamique pour déployer les économies d'énergie à réaliser pour le parc tertiaire. Le décret tertiaire, pris sur cette base, a ainsi obligé les grands bâtiments tertiaires à diminuer leurs consommations d'énergie et à les communiquer régulièrement sur une plateforme en ligne, OPERAT, ouverte aux gestionnaires de bâtiments en septembre 2022.La loi Énergie Climat, votée en novembre 2019, et la loi Climat et résilience, votée le 20 juillet 2021 fixent les objectifs de rénovation énergétique du logement, en priorité des “passoires énergétiques” dites logements énergivores. Une des mesures phares est la détermination d'un calendrier de 2023 à 2034 d'interdictions de location des logements énergivores classés selon une étiquette énergétique de G à D, via un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les lois de finances 2019, 2020 et 2021, actant chaque année du budget de l'État dédié aux aides à la rénovation énergétique, ont permis de simplifier certaines d'entre elles, comme la transformation du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) en MaPrimeRénov' :Pour remplacer le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) (conformément au Plan Rénovation annoncé par le gouvernement), un dispositif de prime, appelé “MaPrimeRénov'”, a été lancé en janvier 2020. Versée en fin de travaux et forfaitaire, elle permet de calculer précisément et de diminuer le reste à charge des ménages précaires voulant réaliser certains travaux d'économies d'énergie. Elle a été élargie à tous les ménages dans le cadre du Plan de relance en octobre 2020 à la suite du début de la crise sanitaire. Emmanuelle Wargon rappelait d'ailleurs dans son bilan que « malgré la pandémie, la prime a réussi à toucher un million de dossiers déposés sur la seule année 2021 et 660 000 dossiers engagés[4]» en termes de travaux. Le budget du dispositif “MaPrimeRénov'” a augmenté et atteint le niveau record des 2 milliards en 2021[5].[4]Déclaration de Mme Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, sur le bilan de son action ministérielle, Assemblée nationale, 15 février 2022[5]Loi de Finances 2021Un accompagnement de la professionnalisation de la filièreVotée le 24 juillet 2020, la loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux, a posé une interdiction nette du démarchage téléphonique pour la vente d'équipements ou la réalisation de travaux d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables. Elle permet de lutter contre les insuffisances du dispositif encadrant le démarchage téléphonique (inscription sur Bloctel), et protège les consommateurs victimes du démarchage excessif. Les entreprises frauduleuses peuvent être sanctionnées en cas d'abus d'utilisation d'un numéro masqué : les sociétés de rénovation énergétique Almatys et Nrgie Conseil ont ainsi été condamnées à des amendes de 460 000 et 65 000 euros respectivement pour cet acte. Malgré cela, le démarchage téléphonique reste pratiqué abusivement, révélant un contrôle insuffisant de l'État.Le gouvernement a également renforcé au premier semestre 2020, le label Reconnu Garant de l'environnement (RGE) des professionnels des travaux de rénovation énergétique, label qui conditionne l'obtention de nombreuses aides financières. Le niveau d'exigence a été durci, pour accroître la confiance dans la certification et permettre aux entreprises vertueuses d'être mieux identifiées et reconnues. Concrètement, ce renforcement passe par des contrôles plus nombreux et aléatoires des chantiers, des sanctions plus importantes et diversifiées. Lors de son audition à l'Assemblée nationale sur son bilan quinquennal en matière de logement, le 15 février 2022, Emmanuelle Wargon, rappelait que le label RGE représentait 59 000 entreprises labellisées et la députée des Hauts-de Seine- LREM, Bénédicte Pételle, a souligné 180 entreprises du secteur, sanctionnées en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).Mais la qualité des travaux de rénovation énergétique ne pourra se conjuguer qu'avec une formation professionnelle plus large. C'est ainsi que Hellio propose, dans la priorité V de ses propositions dans le cadre des élections présidentielles de 2022, la création d'un réseau d'écoles et de centres d'excellence de la rénovation énergétique.Les dossiers en suspens, les nouvelles problématiques laissées pour le prochain gouvernement et le devoir d'accélérer les effortsLes dernières réformes laissent malgré tout un sentiment d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise.C'est ainsi le cas de la réforme du DPE qui, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), est devenu opposable juridiquement depuis le 1er juillet 2021. Jusqu'ici, il n'était qu'informatif. Ce document qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d'un logement et son taux d'émission de gaz à effet de serre, notamment à travers les étiquettes énergétiques allant de A (logements propres) à G (logements classés passoires énergétiques), est donc devenu plus lisible et fiable. Le ministère du Logement compte 30 000 DPE réalisés en moyenne par semaine entre 2018 et 2020.Il indique également que pour les classes F et G (4,8 millions de «passoires énergétiques»), la fiabilisation de la méthode de calcul et les changements de seuils permettront que 800 000 logements jusque-là classés E deviennent des passoires énergétiques. Le Ministère du logement a indiqué dans un communiqué de presse que logements qui entrent dans la catégorie des passoires énergétiques avec la reformé du DPE sont principalement des logements aujourd'hui chauffés au fioul (environ 600 000) et au gaz (environ 200 000). En parallèle, 600 000 logements chauffés à l'électricité et 200 000 logements chauffés au bois ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques.Pourtant, un certain nombre d'erreurs sont survenues suite à l'entrée en vigueur de la réforme du DPE. Le nouveau dispositif présentait des écarts très importants de résultats par rapport à l'ancienne version du DPE et à la réalité du diagnostic. Cette erreur a conduit à la déclassification de nombreux logements vers les classes F et G, ce qui n'est pas sans conséquences puisque la loi prévoit que les logements classés G ou F ne puissent plus être loués respectivement à partir de 2025 et 2028.De même, le projet de décret MonAccompagnateurRénov', qui devrait être publié en avril, révèle un fort dissensus de la filière.A partir du 1er janvier 20236, un accompagnement obligatoire sera mis en place pour les ménages souhaitant bénéficier de certaines aides à la rénovation énergétique de l'Anah. Il a pour objectif de traiter les difficultés rencontrées par les ménages dans leurs projets de rénovation. Ce projet ne fait pas l'unanimité au sein de la profession. En effet, le rôle d'accompagnateur devrait être ouvert à certains opérateurs privés agréés à compter du 1er janvier 2023. Cet élargissement pose la question du risque de conflit d'intérêt de l'accompagnateur qui sera à la fois prescripteur et réalisateur des travaux.Outre ces dossiers qui restent laissés en suspens, le secteur qui a connu une hypercroissance, doit faire face à des nouvelles problématiques qui freineront sa dynamique.Depuis 2017, le secteur du bâtiment connaît une croissance estimée à 4,7 %, en raison de l'essor de la construction de logements neufs et la réalisation grandissante de travaux de rénovation énergétique. Pourtant, le secteur fait face à une pénurie de main d'œuvre qualifiée. Cette pénurie s'explique par de nombreux freins à l'embauche causés notamment par l'incertitude économique des entreprises, ou encore les coûts liés à l'emploi et au recrutement. Le manque de main-d'œuvre qualifiée pourrait être palliée par l'accompagnement de nouvelles écoles de formation ciblant un public plus large. Hellio a proposé, dans le cadre des élections présidentielles, de créer un groupe de travail chargé d'établir une stratégie nationale sur les métiers d'avenir.Par ailleurs, le secteur fait face à un important décalage entre les moyens de financements et les objectifs. À l'échelle européenne, dans les plans nationaux pour la reprise et la résilience présentés par les États membres, très peu ont cherché à mobiliser des fonds publics pour attirer des financements privés – afin de soutenir les investissements ou les activités de rénovation à long terme, en s'appuyant principalement sur des programmes de subventions. De même, à l'échelle nationale, les financements publics sont davantage mis en avant et nécessitent d'être appuyés par les financements privés, afin d'arriver à l'objectif de financement du secteur. L'augmentation des investissements privés dans la modernisation du parc immobilier européen est primordiale pour la longévité et la dynamique de la transition vers la neutralité carbone, ainsi que pour son succès final.
Il y a 3 ans et 42 jours

Le chariot télescopique : un outil multifonction pour faciliter le travail sur tous types de chantier

Un indispensable sur les chantiers pour toutes les tâches de manutentionLe chariot télescopique permet plusieurs types d'utilisation grâce à sa modularité et aux différentes positions qu'il peut adopter. D'un chariot élévateur classique avec sa flèche et son bras à l'horizontal à une grue permettant de passer verticalement les charges, cet engin devient un indispensable des chantiers.La plupart des modèles peuvent passer d'une position horizontale à un bras levé d'environ 70 degrés leur permettant d'atteindre plus de 20 mètres de hauteur pour effectuer des opérations de portage en hauteur. De nombreux modèles existent déjà, adaptés à tous les besoins des utilisateurs, et peuvent être loués facilement directement en ligne comme sur le site Tracktor.De nombreuses possibilitésLe chariot télescopique peut être utilisé en intérieur avec ses modèles les plus compacts dans le cadre de milieu avec des contraintes d'espace imposantes.Il peut également transporter des charges relativement lourdes sur des palettes vers un entrepôt ou un lieu de stockage. Afin de lui permettre de lever des charges importantes, le chariot télescopique est équipé de stabilisateurs en plus de ses 4 roues de même taille permettant de déplacer son centre de gravité vers l'avant et ainsi d'utiliser à son plein potentiel ses capacités de levage en toute sécurité sans risque de basculement.Le chariot télescopique peut également être équipé de différents accessoires de manutention comme une cage pour conduire des personnes à des endroits difficiles d'accès, des pinces pouvant tourner à 360 degrés pour soulever des objets arrondis ou un godet pour ramasser de la terre.Il possède aussi des capacités non négligeables de traction et de poussée et peut se déplacer sur des terrains difficiles tout en portant une charge en mettant à niveau son châssis.Un autre avantage du chariot télescopique est sa simplicité d'utilisation qui demande nettement moins de formation afin de le maîtriser pour les caristes.Les types de chariots télescopiquesIl existe deux types de chariots télescopiques : les fixes et les rotatifs. Les chariots télescopiques fixes ont une cabine ne pouvant pas tourner et sont surtout utilisé pour leur capacité à porter des charges lourdes. Ils sont divisés en trois catégories :Super compact et compact : le chariot télescopique super compact a une capacité de levage de 2,5 tonnes et atteint une portée de 3,3 jusqu'à 5,6 mètres. Un chariot télescopique compact atteint une portée de 10 mètres et peut lever 4 tonnes.Levée standard et haute levée : le chariot télescopique à levée standard dispose d'une hauteur de travail de 6 jusqu'à 11 mètres. Le chariot télescopique à haute levée dispose d'une portée jusqu'à 17 mètres et lève 3,6 jusqu'à 4 tonnes.Chariot à charges lourdes : lève 5,2 jusqu'à 7,2 tonnes et atteint une portée de 10 mètres.Ensuite viennent les chariots rotatifs qui sont équipés d'une cabine et d'un bras pouvant tourner à 360 degrés. La machine peut être à l'arrêt pendant que la cabine et le bras tournent autour de l'essieu. Ce type est le plus adapté pour atteindre des endroits difficilement accessibles.Une maniabilité sans égalQue vous optiez pour un chariot fixe ou rotatif, la machine reste très maniable et ce grâce à une fonction unique au chariot télescopique : les différents types de directions.Le chariot est en direction par les roues avant (seules les roues avant tournent) quand il est sur la route, arrivé sur le chantier il peut être passé en direction à quatre roues directrices afin d'assurer un rayon de braquage le plus petit possible et si l'endroit dans lequel il est utilisé est vraiment étroit, il dispose d'une « marche en crabe » dans laquelle toutes les roues tournent dans la même direction lui permettant de rouler sur le côté.En clair, le chariot télescopique remplit les tâches de plusieurs autres engins de chantiers à lui seul et demande moins de formation que la plupart d'entre eux. Sa maniabilité et sa modularité en font un indispensable sur les chantiers de nos jours alors pourquoi ne pas sauter le pas et en essayer un ? Vous pouvez avoir un aperçu des différents modèles et de leurs capacités ou demander un devis pour louer un chariot télescopique directement en ligne sur de nombreux sites.
Il y a 3 ans et 42 jours

Nouveau DPE : les radiateurs et chauffe-eau électriques solutions optimales pour un logement bas carbone selon le Gifam

Solutions bas carbone par excellence, les radiateurs électriques de dernière génération connectés et dotés de dispositifs de pilotage intelligent constituent l’une des meilleures options de chauffage disponibles sur le marché, tant en termes de contribution carbone, de coûts d’installation, de fonctionnement, que de confort.Le Gifam, le groupement des marques d’appareils pour la maison et de solutions de thermique électrique, salue cette évolution qui permet aux consommateurs de disposer d’un classement plus représentatif de son logement en matière d’efficacité énergétique et qui lui donne les moyens d’agir concrètement sur celui-ci. En outre, les nouveaux critères pris en compte dans le calcul du DPE mettent en lumière les avantages des radiateurs et chauffe-eau électriques dans le cadre des rénovations thermiques pour des logements bas carbone.L’estimation donnée par la nouvelle étiquette du DPE, allant de A à G, apporte une information très concrète sur les performances environnementales du logement. Deux critères concomitants sont maintenant évalués : le critère énergétique, pour connaître la consommation d’énergie, qui prend en compte l’isolation, le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage et la ventilation, et le critère climat pour connaître la quantité de gaz à effet de serre émise par le logement.« Le nouveau DPE permet de mieux tenir compte des enjeux climatiques. Il incite désormais les Français à rénover leur logement au profit de solutions peu émettrices de CO2, comme les radiateurs électriques. » explique Éric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam.Obligatoire lors d’une vente ou d’une mise en location du logement, le nouveau DPE encourage les propriétaires à engager des travaux de rénovation afin d’afficher une meilleure classe et de rendre leur bien plus attractif. En l’absence de travaux après le calcul de leur DPE, les propriétaires des logements classés F et G auront l’obligation de réaliser un audit énergétique visant à identifier le coût de la rénovation énergétique et les postes de rénovations pour faire passer le logement d’une catégorie F ou G à B. Changer ses radiateurs électriques pour des modèles de nouvelle génération s’avère être une bonne option pour améliorer le confort et la performance du logement. En outre, les logements classés G ne pourront plus être mis à la location d’ici 2025, ceux classés F en 2028 et ceux classés E en 2034.Le Diagnostic de Performance Energétique est aussi un formidable outil pour les propriétaires occupants. Il fournit les consommations d’énergie annuelles ainsi que des recommandations pour mieux les maitriser.L’allié bas carboneL’introduction de l’incidence des émissions de CO2 dans la définition des classes du DPE, conforte le radiateur électrique comme une solution efficace pour contribuer à réduire les consommations d’énergie et les émissions de CO2, puisque, pour rappel, les appareils de chauffage électrique utilisent une énergie décarbonée à plus de 93% en France. Les chauffe-eau thermodynamiques permettent quant à eux de réduire de 80% la consommation d’électricité pour la production d’eau chaude sanitaire.Aujourd’hui, 1/3 des logements sont équipés de radiateurs électriques, représentant un total de 70 millions d’appareils dont 14 millions à rénover. Dans ce cadre, les solutions de chauffage électrique sont économiques, écologiques et durables. De plus, elles sont faciles à installer, ne nécessitent pas de maintenance contraignante à l’usage pour le consommateur, sont réparables et recyclables.L’allié du confortCouplé à des travaux d’isolation thermique, le recours aux appareils de chauffage électrique permet une nette amélioration de la sensation de confort thermique au sein des foyers grâce aux innovations apportées ces dernières années. Faciles d’utilisation, les appareils de chauffage électriques s’adaptent aux besoins réels des occupants avec une régulation de la température pièce par pièce, la détection de présence ou de fenêtre ouverte… Selon l’étude Gifam Insights menée en 2021, 6 propriétaires de logements chauffés à l’électricité sur 10 souhaitent s’équiper d’un système de chauffage connecté.Les chauffe-eau programmables appliquent également les consignes qui leur ont été données tout au long de la journée, et en fonction des jours de la semaine. Ainsi, ils ne chauffent que la quantité d’eau nécessaire au moment opportun pour maximiser le confort de tous.L’allié de la maitrise du budgetEn matière de chauffage, l’intégration de nouvelles technologies permet des économies d’énergie conséquentes : lors du remplacement d’un appareil de première génération par un appareil de dernière génération, les économies d’énergie sont de l’ordre de 30%, en fonction de l’usage et des caractéristiques de l’appareil ainsi que du comportement du consommateur.Les bénéfices sont d’autant plus grands avec les appareils programmables et intelligents qui permettent de chauffer uniquement au bon endroit et au bon moment et ainsi de réduire sa facture d’électricité.[1]Après la refonte des coefficients en novembre dernier, les propriétaires de logements construits avant 1975 ont jusqu’au 30 avril pour demander la réédition de leur DPE réalisé entre le 1er juillet et le 31 octobre 2021.
Il y a 3 ans et 42 jours

WoodTechno, le granulé de bois en circuit court

La société WoodTechno, créée fin 2021 dans le Cantal, a été présentée jeudi 24 mars par l'incubateur Pulsalys, qui accompagne son projet, sur le campus universitaire de la Doua à Villeurbanne.Elle est née de la rencontre entre un professionnel de la filière et un chercheur du laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères (universités de Saint-Étienne et Lyon, Insa et CNRS).L'idée ? Utiliser pour le bois la technologie de l'extrusion, employée ordinairement en plasturgie. Ce procédé thermomécanique consiste à faire avancer un matériau dans un tube, boyau ou profilé, aux dimensions du produit à obtenir, en jouant sur la pression et la température pour le transformer durant sa progression.Un défi "car l'extrusion est faite pour des matériaux qui réagissent à la chaleur, alors que le bois n'aime pas ça", souligne José Brunet, président de WoodTechno, basée près de Saint-Flour où il possède une scierie. Dix-huit mois de recherche "ont permis de démontrer que nous étions en capacité d'extruder du bois pour produire des granulés à destination du marché du chauffage", grâce à des innovations qui ont été brevetées.Cette technologie peut être utilisée pour les feuillus comme les résineux, alors que les granulés viennent pour l'heure des seuls résineux, les feuillus - au bois plus dur - s'adaptant mal aux presses à galets traditionnelles.Autres atouts : le granulé obtenu a un pouvoir calorifique renforcé, il est moins cher à produire et le procédé mis au point est "accessible à toutes tailles de scieries", alors que de gros investissements sont actuellement nécessaires."Beaucoup de petites et moyennes scieries doivent vendre leurs résidus à de gros acteurs économiques, sans valeur ajoutée", explique José Brunet. L'objectif de WoodTechno est de permettre à ces PME de produire leurs propres granulés pour les vendre localement, "au plus près des forêts et des consommateurs".Le marché est en pleine croissance, les ventes de chaudières à granulés ayant doublé l'an dernier en France selon la filière. La consommation en Europe s'élève à 30 millions de tonnes par an, dont 23 produites sur le continent.WoodTechno, soutenue par la Région et la BPI, cherche à lever 700.000 euros pour installer un pilote semi-industriel à Saint-Étienne et produire 300 kilos de granulés à l'heure début 2023 - avant un démonstrateur dans le Cantal, d'une capacité de 4 tonnes par heure, à l'horizon 2024.
Il y a 3 ans et 42 jours

La start-up Deepki lève 150 millions d'euros

Deepki, qui n'avait levé que 10,5 millions d'euros jusqu'à maintenant, s'adresse aux grands propriétaires de parcs immobiliers tertiaires, investisseurs, banques, compagnies d'assurances ou grandes entreprises comme le groupement des Mousquetaires (Intermarché) en France.Son logiciel va chercher automatiquement de nombreuses données sur les bâtiments - factures d'énergie ou d'eau, informations de construction, en passant par l'exposition solaire, ou la proximité des transports en commun... - puis les utilise pour évaluer la performance environnementale des bâtiments, et proposer des améliorations.La jeune pousse de 150 salariés, déjà installée en France, au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie, table sur 200 recrutements en 2022, avant 400 en 2023, selon son cofondateur et directeur général Vincent Bryant."Nous voulons nous renforcer en Europe", "nous implanter aux États-Unis" et "réaliser des acquisitions d'acteurs concurrents qui sont de qualité mais plus petits que nous", a indiqué à l'AFP M. Bryant.L'entreprise est suffisamment sûre d'elle-même pour publier son chiffre d'affaires, une décision rarissime chez les start-up toujours très pudiques sur ce chapitre : 15 millions d'euros en 2021, et un doublement prévu à 30 millions d'euros en 2022.Les ventes sont portées par les contraintes réglementaires "de plus en plus nombreuses" en France et en Europe sur la qualité environnementale des bâtiments, a expliqué M. Bryant.Tous les grands acteurs immobiliers "savent que s'ils n'ont pas des bâtiments qui sont performants d'un point de vue environnemental, il va y avoir des décotes (de valeur) sur leurs bâtiments", a-t-il ajouté.En France, le "décret tertiaire" paru en 2019 oblige notamment tous les bâtiments tertiaires de plus de 1.000 m2 à prendre les mesures nécessaires pour réduire leur consommation d'énergie de 40% d'ici à 2030, 50% d'ici à 2040, et 60% d'ici à 2060.La levée de fonds de Deepki annoncée mercredi est menée par les fonds d'investissement européens One Peak et Highland Europe, basés à Londres, avec d'autres investisseurs comme Bpifrance ou ses investisseurs historiques Hi Inov et Statkraft Ventures.
Il y a 3 ans et 42 jours

Renouvellement du partenariat entre l’UMGCCP et l’OPPBTP pour la prévention des risques liés aux métiers du génie climatique, de la plomberie et de la couverture

Dans le cadre d’une première convention de partenariat signée en 2018, les deux organisations ont mené des actions permettant de développer la culture prévention des entreprises, d’accroître la connaissance des risques propres à leurs métiers et d’acquérir une vision positive de la prévention. Forts de leurs premières réussites, les deux partenaires ont décidé de poursuivre le travail engagé en renouvelant leur convention nationale de partenariat. En capitalisant sur les résultats déjà obtenus, l’UMGCCP et l’OPPBTP ambitionnent désormais d’inscrire leur action commune en prévention des risques professionnels dans les priorités et enjeux stratégiques actuels des métiers du génie climatique, de la couverture et de la plomberie.Une coopération efficace pour mener des actions coconstruites en faveur de la prévention Dès 2018, l’UMGCCP et l’OPPBTP se sont engagés dans une démarche commune visant à accompagner plus efficacement les professionnels du génie climatique, de la couverture et de la plomberie dans le déploiement de démarches de prévention pérennes et opérationnelles. Le bilan des actions menées au cours des dernières années met en lumière de belles réussites :40% des entreprises de couverture adhérentes diagnostiquées « travaux en hauteur »1700 actions de conseil « travaux en hauteur120 contrats d’accompagnementun dossier prévention dans chaque numéro de la revue mensuelle « Eau et confort » - tirage 14 500 exemplaires42 réunions d’information auprès des sections départementales de l’UMGCCP sur les thèmes de l’évaluation des risques, des chutes de hauteur, de l’amiante ou encore des troubles musculosquelettiques18 réunions d’informations et 2 fiches métiers (adaptations du Guide de préconisations sanitaires) pendant la crise sanitaire COVID-19.Cette dynamique de travail a notamment permis la réalisation en co-construction d’outils et contenus adaptés pour les professionnels, tel que le guide des EPI du métier de la couverture, ainsi que l’engagement d’études métiers pour mieux identifier les risques du métier et les solutions adaptées.Une communication plus régulière et variée autour des thèmes de prévention a également été mise en place : un article prévention dans chaque numéro de la revue « Eau et confort », les outils et informations prévention, accessibles sur l’application mobile de l’UMGCCP, des courriers communs régulièrement adressés aux sections départementales de l’union pour soutenir la mobilisation des entreprises et inciter à l’action. Enfin, des relations fortes se sont créées entre l’OPPBTP, les membres de l’UMGCCP ainsi que ses élus, notamment au travers de la Commission prévention de l’UMGCCP, permettant de porter un message de prévention intégré par l’ensemble des parties prenantes du secteur.Pour Paul Duphil, Secrétaire Général de l’OPPBTP : « La réussite du partenariat entre l’UMGCCP et l’OPPBTP est basée sur une relation gagnant-gagnant qui vise à mutualiser en permanence les savoir-faire de chacun afin d’en tirer le meilleur parti. La co- construction de nos actions de prévention et de nouveaux outils ainsi que les relations étroites que nous entretenons font la force de notre collaboration. »Faire de la prévention l’une des clés pour répondre aux enjeux stratégiques du secteurL’UMGCCP et OPPBTP souhaitent désormais aller plus loin, en intégrant la prévention des risques professionnels et les questions de santé et sécurité au travail dans une démarche plus globale, permettant de répondre aux enjeux stratégiques auxquels les métiers du génie climatique, de la couverture et de la plomberie sont aujourd’hui confrontés. Les partenaires se sont ainsi fixé les objectifs suivants :Fidéliser les personnels et accompagner les entreprises dans la mise en sécurité de leurs équipesPour cela, l’évaluation des risques demeure un axe fort du partenariat, point de départ de toute démarche construite et durable. La promotion des outils et solutions dédiés à l’évaluation des risques professionnels conçus par l’OPPBTP auprès des adhérents et des élus de l’UMGCCP est renforcée : mise à disposition des outils sur l’application mobile UMGCCP, articles dans la newsletter et article dans la revue mensuelle « Eau et Confort ».De plus, de nouveaux travaux seront conduits afin de proposer des solutions mieux adaptées aux besoins des professionnels, pour renforcer les compétences des entreprises de génie climatique, de couverture et de plomberie. Outre la poursuite de l’étude métier couvreur déjà initiée, les partenaires souhaitent notamment dédier une étude relative aux métiers du génie climatique et de la plomberie, et mener une action spécifique sur le thème des TMS : sensibilisation des entreprises (newsletter, webinaires), aide à l’évaluation du risque TMS et recueil de bonnes pratiques.Promouvoir la prévention comme vecteur de modernité, d’innovation et d’attractivité des métiersLa prévention est un vecteur de performance globale pour les entreprises, et un atout considérable en matière d’image et d’attractivité des métiers. Le partenariat contribue à faire de la prévention l’un des outils au service du changement dans les entreprises de génie climatique, de couverture et de plomberie.Dans la continuité des 2 études de cas Prévention et Performance réalisées au sein d’entreprises adhérentes de l’UMGCCP (utilisation d’un drone, formation des personnels au management de la prévention), les partenaires souhaitent promouvoir l’approche positive de la prévention auprès de tous les adhérents de l’UMGCCP, par la diffusion d’outils de communication, de vidéos de cas Prévention et Performance, et en soutenant l’innovation, notamment par le biais de l’accélérateur Santé Prévention dans le BTP.Répondre aux enjeux sociaux et humains des métiers de l’UMGCCP en développant la prévention de tous les acteursAfin d’impliquer l’ensemble des adhérents et des élus de l’UMGCCP dans la mise en œuvre d’actions pour une prévention intégrée à tous les niveaux, les partenaires proposent de renforcer encore les liens entre les deux organisations. Les outils et solutions de l’OPPBTP continueront d’être valorisés à l’occasion de chaque congrès annuel de l’UMGCCP notamment lors d’intervention en ateliers. L’Organisme sera également invité à intervenir lors des commissions prévention de l’UMGCCP, organisées deux fois par an.Pour Pascal Housset, Président de l’UMGCCP : « Fidéliser les personnels, protéger et transmettre les savoir-faire, former et recruter les jeunes, sont autant d’enjeux majeurs pour l’UMGCCP, qui doivent aujourd’hui être regardés sous le prisme essentiel de la santé et de la sécurité au travail. En renforçant notre partenariat ambitieux avec l’OPPBTP pour mener une action conjointe et durable en faveur de la prévention, nous nous donnons les moyens d’atteindre nos objectifs. »
Il y a 3 ans et 42 jours

Les travaux du tunnel de Tende dans la vallée de la Roya devraient reprendre en avril côté français

La réunion de la Conférence Intergouvernementale (CIG) des Alpes du Sud a validé le 1er avril une solution technique qui "permet la relance des travaux et notamment la reprise du percement du tunnel sur le front d'attaque français avant la fin du mois d'avril 2022, les travaux du tunnel côté italien étant en cours depuis novembre 2021", a indiqué le ministère dans un communiqué.La délégation française souhaiterait autoriser la circulation des usagers locaux avant la mise en service au trafic général. L'organisme de gestion des routes italiennes, l'Anas, s'est engagée à chercher à apporter une réponse favorable à cette demande, tout en soulignant les difficultés d'une telle solution, selon le ministère."Cette liaison est vitale pour relancer l'activité de la Roya", a souligné Charles-Ange Ginesy, président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes, sur Twitter. "Or la Commission intergouvernementale prévoit l'achèvement du nouveau tube du tunnel pour l'automne 2023 et le rétablissement d'une pleine circulation mi-2025".Le doublement du vieux tunnel de Tende, datant de 1882, avait déjà dû être stoppé en 2017 par un scandale de vol de matériaux et de fraude. Le percement de la deuxième galerie venait de reprendre quand la catastrophe météorologique a eu lieu.Côté rail, la conférence a approuvé le lancement d'études sur la mise en sécurité et la pérennisation de la ligne Coni-Tende-Vintimille, qui a repris partiellement fin décembre 2021. Financées à parts égales par la France et l'Italie, elles seront menées pendant deux ans par SNCF Réseau.En octobre 2020, la tempête Alex a provoqué des crues exceptionnelles dans les Alpes-Maritimes, causant au total dix morts, huit disparus et deux milliards d'euros de dégâts, en particulier dans les vallées dévastées de la Vésubie et de la Roya.
Il y a 3 ans et 43 jours

La pollution de l'air diminue en Ile-de-France, mais pas assez, indique Airparif

La pollution de l'air est à l'origine de "pathologies chroniques graves, en particulier des pathologies cardiovasculaires, respiratoires et des cancers", rappelle Airparif dans son bilan 2021. Si la qualité de l'air s'est améliorée en Ile-de-France l'an dernier, "dans la poursuite des tendances observées ces dernières années", "60.000 Franciliens sont toujours exposés à des concentrations dépassant la valeur limite réglementaire française et européenne pour le dioxyde d'azote (NO2), le long des grands axes de circulation" comme le périphérique et l'autoroute A1, selon un communiqué."Pour les particules PM10, un dépassement de la valeur limite est encore relevé pour moins d'un millier d'habitants", selon le communiqué.Les concentrations en dioxyde d'azote et en particules (PM10 et PM2.5) sont en recul comparé à 2019 et aux années précédentes, précise l'observatoire de la qualité de l'air en Ile-de-France. Cette tendance à la baisse est notamment liée au reflux des émissions causées par le chauffage résidentiel et le trafic routier, explique Airparif.Comparé à 2020 en revanche, année particulière marquée par le Covid-19, "les niveaux en NO2, PM10 et PM2.5 ont légèrement augmenté".En 2021, il y a eu 11 épisodes de pollution, dont 10 "pour les particules PM10 et un à cause de l'ozone (...) soit le nombre de journées de dépassement le plus bas depuis dix ans".Les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus strictes que la réglementation UE et durcies en 2021 pour prendre en compte les connaissances les plus récentes sur l'impact sanitaire de la pollution de l'air, sont "toujours largement dépassées pour l'ensemble des 12 millions d'habitants d'Île-de-France", avertit toutefois Airparif.C'est le cas "sur l'ensemble de la région pour les particules fines PM2,5 et pour l'ozone, pour 95% des habitants pour le dioxyde d'azote et pour 80% des habitants pour les particules PM10". Respecter ces recommandations permettrait d'éviter 7.900 décès prématurés chaque année, estime Airparif, qui se base sur une étude qu'il a publiée début 2022 avec l'Observatoire régional de santé Île-de-France (ORS).
Il y a 3 ans et 43 jours

Eau et changement climatique : entre urgence et résilience

Décliné simultanément dans 16 régions de France par les délégations territoriales de l’organisation professionnelle, cet évènement national était placé sur le thème « Eau et changement climatique : entre urgence et résilience ».Interviewée en duplex par le Président des Canalisateurs Alain GRIZAUD, la célèbre hydrologue Emma HAZIZA a rappelé les impacts du changement climatique sur les ressources en eau douce française qui ont vu apparaitre en 2020 les premiers conflits d’usages. Dans cet inquiétant contexte, syndicats et régies des eaux, représentants locaux de la maitrise d’œuvre et de la maitrise d’ouvrage ont témoigné de leur engagement, pour préserver une ressource en eau de plus en plus rare, et pour maintenir impérativement la qualité des infrastructures de réseaux d’eau potable et leur pérennité.« Avec le changement climatique, l’équilibre du cycle de l’eau douce est en danger dans notre département ! Les nappes phréatiques sont fragiles, elles accusent une diminution de 20% en moyenne chaque année » alerte Régis RIQUE délégué départemental Allier des Canalisateurs Auvergne. Ce constat a été illustré par l'hydrologue Emma HAZIZA.Un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour ! « Il y a toujours eu des épisodes climatiques extrêmes dans l'histoire » rappelle en préambule la scientifique. Mais au-delà de la variabilité naturelle, Emma HAZIZA note des phénomènes nouveaux : « On est maintenant face à des paramètres qui sont de l'impensable, de l'impossible. » Des signes sont apparus à partir de 2014 jusqu'à la « cassure » de 2017 où la sécheresse a duré jusqu'à fin décembre avant de basculer en 2018, sur trois semaines de pluies provoquant une crue de la Seine, pour se prolonger en 2019 par des chaleurs historiques de 42 ºC à Paris et 46ºC dans le Gard puis par des feux de champs en Picardie en 2020 avec des premiers conflits… d’usage de l’eau ! Et 2021, marquée par des dômes de chaleur ayant provoqué épisodes pluvieux et crues dévastatrices en Allemagne et en Belgique ! Pourquoi de telles variations ? « Parce que l'eau est instable. Plus les sécheresses sont intenses, plus l'eau s'accumule dans l'atmosphère alors qu'elle n'est pas capable d'y rester », répond la scientifique. Or un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour (nourriture, hygiène, déplacements, etc.) : les besoins sont colossaux. « Derrière tout ce qu’on achète se cache de l’eau, de l’eau « indirecte ». Et quand l’eau « indirecte » commence à manquer, cela influe sur les prix ». Blé, énergie… tout dépend de l’eau. Car une calorie nécessite un litre d’eau pour être produite ! Sécuriser et renouveler les réseaux d’eauAvec les Assises de l’eau sur le petit et le grand cycle de l’eau d’août 2019, une véritable prise de conscience a été actée. Depuis la crise sanitaire, le plan de relance national de 2021 a réactivé la nécessité de la sécurisation des réseaux. Au niveau régional, c’est entre 20% et 25% de l’eau traitée qui repart dans la nature faute de renouvellement des réseaux ! » s’alarme Stéphane GRAUPNER, délégué régional Rhône-Alpes Canalisateurs du Sud-Est, en soulignant avec Jean-Luc GARCIA, président de Canalisateurs Auvergne le besoin de sécuriser la ressource en eau et ses financements.Gestion de l’eau sur les territoiresSavoir se réorganiserAvec la loi NOTRe, la gestion de l’eau est devenue compétence communautaire au 1er janvier 2020. Loire Forez Agglomération (87 communes) par exemple hérite ainsi de 1 890 km de réseau, 140 réservoirs, 22 sites de forage et 40 stations de pompage sur un territoire où cohabitaient 47 gestionnaires de l’eau, avant le transfert de compétence… « Nous avons travaillé sur les dynamiques locales, ce qui a permis de réorganiser un modèle plus collaboratif entre les territoires » souligne Patrice COUCHAUD, Vice-Président de Loire-Forez Agglomération. Avec cette nouvelle organisation, la collectivité va harmoniser le prix de l’eau d’ici 2026. « Dans cinq ans, tous les abonnés paieront légèrement plus cher leur mètre cube d’eau. Cette légère hausse financera un plan d'investissement pluriannuel pour mettre à niveau nos infrastructures ! » souligne l’élu qui prévoit d'investir 5,7 millions € pour refaire ses canalisations les plus âgées.Jouer collectif et investir« Il y a urgence ! » alerte Denis DELHOMME, administrateur de CINOV Ingénierie. « Il est nécessaire d’investir dans le renouvellement des réseaux ! Seulement 0,6%* des réseaux sont renouvelés par an en France ! Ce n’est pas suffisant. A ce rythme, il faut 150 ans pour renouveler la totalité des réseaux ! » (*sources SISPEA 2019) ajoute le représentant des maitres d’œuvre qui encourage les collectivités à signer des accords-cadres, à faire appel aux cabinets d’ingénierie pour continuer à innover, trouver de nouveaux outils, rechercher les fuites… et investir dans le renouvellement des infrastructures en eau en encourageant les élus à faire de l’eau un pilier de leur politique.Avec un taux de rendement du réseau d'eau de 84%, le département de l’Allier est au-dessus de la moyenne nationale (80%). Selon François LIPONNE, Directeur général délégué au Cycle de l'Eau à Vichy Communauté, ce « bon résultat » s’explique par la structuration très ancienne de la maîtrise d'ouvrage, surtout en secteur rural. Dès les années 50-60, les communes rurales se sont regroupées en syndicats de plusieurs dizaines de communes, ce qui leur a permis d’avoir la capacité technique de pouvoir gérer ses équipements et les maintenir en bon état.« Grâce à cette force de frappe collective, une dynamique forte de renouvellement des réseaux s’est engagée et le mouvement est bien en marche ! Le département a un rôle majeur dans l’aménagement technique » ajoute-il. Le Conseil Départemental de l’Allier prévoit en effet d’investir entre 200 à 250 millions d'€ pour les réseaux d’eau sur les 25 ans à venir : sécurisation, capacités de production supplémentaires, création de nouveaux réseaux avec gros diamètres pour amener l'eau à tout point du département avec groupes de pompage et réservoirs de secours. Du Val de Loire au Val d'Allier, du Val d'Allier au Val de Cher, le département sera interconnecté… en eau.Vichy Communauté fera des investissements marqués sur le cycle de l’eau avec 6 millions € au total pour la rive gauche de l’Allier, le Sichon et l’aménagement des bases de loisirs/tourisme de Saint-Yorre, Abrest et Saint-Germain-Billy, soit près de 15% de son budget d’investissement 2022.Plusieurs autres organisations ont lancé leur schéma directeur d'alimentation en eau potable qui a permis de bâtir un programme pluriannuel d'investissement, suite à l’étude patrimoniale de leur réseau, comme le témoigne Guillaume DAUPHANT, Vice-Président du Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable Basse Limagne, dans le Puy de Dôme.Innover et formerAméliorer la performance des réseaux et mieux gérer la ressource en eau est possible grâce à l’apport de l’innovation. « La généralisation des détecteurs de fuite avec puces RFID et l’utilisation accentuée de logiciels de gestion prédictive viennent renforcer efficacement les outils actuels de surveillance (télégestion) et de comptages sectoriels » souligne François LIPONNE qui met l’accent sur la formation des agents qui permet de les impliquer sur des « métiers passion » en les faisant monter en compétence. L’agglomération de Vichy travaille également sur des nouveaux aménagements pour réduire la pollution des sols d’origine agricole, qui passe par des procédés innovants de filtration d’eau.Faire de la pédagogie pour « rendre visible l’invisible » et agir sur les territoiresPrix de l’eau et communicationSelon le Vice-Président du SIAEP Basse Limagne, le prix de l’eau et la communication qui en découle sont au cœur des problématiques : le prix de l’eau est un indicateur important pour les collectivités locales et son impact psychologique est fort. « Mais parler de prix de gestion de l’eau plutôt que du prix de l’eau serait plus juste ! Car cela permettrait de mettre de la valeur sur l’ensemble des acteurs de l’eau, entreprises, maitrise d’œuvre, maitrise d’ouvrage, élus locaux, régies et syndicats dont le travail de qualité demeure capital et encore trop inconnu, voire… invisible ! ».Les territoires Eau-Responsables en Auvergne-Rhône-AlpesEchanger, communiquer et partager. C’est l’enjeu des nécessaires échanges d’expériences à encourager entre collectivités au niveau national qui permettent de mutualiser les pratiques. C’est aussi l’enjeu de stratégies « Eau » récemment mises en place au niveau régional par plusieurs collectivités d’Auvergne-Rhône-Alpes engagées pour des territoires "Eau-Responsables" dossier téléchargeable ICI coordonnés par le Groupe de Recherche, Animation technique et Information sur l'Eau (GRAIE) et l’Association scientifique et technique pour l'eau et l'environnement (ASTEE).La maitrise d’œuvre et l’action pédagogique constituent des fondamentaux dans la connaissance du réseau d’eau par les collectivités. « La généralisation de territoires "Eau-Responsables" à l’échelle régionale permettrait par exemple de retrouver une eau durable et saine, de recharger les nappes souterraines, d’améliorer la qualité de vie en zone urbaine et de mieux gérer le risque inondation, comme c’est le cas dans la vingtaine de territoires Eau Responsables actuels » souligne Patrice COUCHAUD. Ce sont des bonnes réponses à l’urgence climatique !En cette Journée Mondiale de l’Eau et pour clôturer ces échanges, Pierre BERGER, Président de la FRTP Auvergne Rhône-Alpes rappelle que la profession est particulièrement engagée dans la décarbonation et travaille, au niveau national, sur les projets de réutilisation des eaux usées (re-use) afin de faciliter leur mise en œuvre.En remerciant l’ensemble des intervenants pour la qualité des échanges, Michel REGUILLON , président des Canalisateurs du Sud-Est, souligne l’importance de préserver ces rendez-vous professionnels qui permettent « de dialoguer, de rester solidaire face aux problématiques que nous rencontrons, et aussi de renforcer le partenariat entre nos entreprises, les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre pour une gestion de l’eau à la hauteur des enjeux climatique actuels. »
Il y a 3 ans et 43 jours

Le gouvernement détaille les nouvelles mesures de soutien en faveur des entreprises du BTP

Publication d’une circulaire précisant les modalités de prise en compte des conséquences de la crise dans le cadre des marchés publicsLa pénurie des matières premières et la hausse des prix des approvisionnements sont susceptibles d’avoir des conséquences sur les conditions techniques d’exécution des contrats.Une circulaire viendra préciser les modalités de modifications des contrats de la commande publique lorsqu’elle est nécessaire à la poursuite de l’exécution des prestations. Cette circulaire précisera par ailleurs les modalités de l’application de la théorie de l’imprévision aux contrats publics. Enfin, cette circulaire encouragera les acteurs publics à suspendre les pénalités contractuelles et à insérer une clause de révision des prix dans tous les contrats de la commande publique à venir.Accélération de la publication des index du BTPLes index du BTP sont actuellement publiés 80 jours après la fin du mois. Ces index seront désormais publiés 45 jours après la fin du mois afin d’actualiser plus rapidement les prix des matières premières dans l’exécution des contrats.La nouvelle méthodologie s’appliquera début mai par la mise à jour des index du mois de février ; les index du mois de mars seront publiés mi-mai au lieu de mi-juin.Réactivation des cellules de criseDans chaque département, les cellules de crise BTP (prévues par la circulaire D20016941 du 27 novembre 2020) seront réactivées, réunissant, sous l’égide des Préfets, les fédérations professionnelles de la filière, les distributeurs et industriels locaux et les donneurs d’ordre publics et privés pour offrir un espace de concertation sur les sujets de tension pour le secteur.Par ailleurs, dans chaque région un « référent résilience » sera nommé pour animer les réseaux d’acteurs dont la mobilisation est indispensable, et pour assurer un suivi régulier et lever les éventuelles difficultés susceptibles de freiner l’activité.Mise en place d’une aide temporaire pour les entreprises des travaux publicsLes petites et moyennes entreprises[1] des travaux publics, particulièrement impactées par la hausse du prix du gasoil non routier, qui a connu une hausse plus sensible que le gasoil routier, bénéficieront d’une aide spécifique. Cette aide, d’une enveloppe globale de 80 M€, sera versée en une fois et sera au prorata du chiffre d’affaires des entreprises éligibles. Elle permettra de compenser en partie la hausse des prix du GNR avec l’estimation que les coûts du GNR représentent en moyenne 2,5% du chiffre d’affaire des entreprises du secteur.Il est à noter que les entrepreneurs du BTP bénéficient également de la remise de 15cts/litre qui s’applique au GNR.Réforme sur le GNRLe Gouvernement prend acte de la demande des professionnels de reporter la réforme supprimant l’avantage fiscal sur le GNR, qui doit en principe entrer en vigueur au 1er janvier 2023. A ce stade, les conditions ne sont pas réunies pour ouvrir ce sujet, qui nécessite une loi de finance. Compte-tenu de l’augmentation des prix, le Gouvernement reconnaît toutefois que les conditions de mise en oeuvre de cette réforme ne sont plus réunies et qu’il appartiendra au Parlement d’établir un calendrier lors de la prochaine loi de finances.[1] Entreprise qui emploie moins de 250 salariés et dont le chiffre d’affaires annuel n'excède pas 50 millions d'euros ou dont le total de bilan n'excède pas 43 millions d'euros.
Il y a 3 ans et 43 jours

Les experts de l'ONU remettent leur nouveau rapport sur l'évolution du climat

La croissance des émissions ralentit...Si l'on continue de rejeter trop de CO2 dans l'atmosphère, le rythme a ralenti ces dernières années. Les émissions ont même baissé en 2020, d'environ 5,8% sur un an selon les estimations, avec les confinements et le ralentissement de l'économie liés à la pandémie de Covid-19.La demande en énergie a été réduite quasiment dans tous les domaines, sauf pour les bâtiments résidentiels. Les émissions issues du secteur de l'aviation ont chuté de 45%.Par ailleurs, au moins 24 pays ont réussi à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et la pollution au CO2 depuis une décennie ou plus. Presque tous sont en Europe, mais la liste compte également les Etats-Unis et la Jamaïque. ... mais elles doivent chuter. Et vite.Les émissions ont déjà rebondi à leur niveau d'avant pandémie. Les pays en développement, qui partent d'une base inférieure, connaissent de fortes augmentations.Les émissions par habitant des pays riches restent obstinément élevées, avec une empreinte carbone individuelle en Australie, au Canada et aux Etats-Unis deux fois plus marquée que dans les autres nations occidentales.Nous avons les moyens...Installations photovoltaïques (solaires), éoliennes sur terre et en mer, batteries.... ces technologies bas carbone ont vu leur coût beaucoup baisser."Dans de nombreuses situations, le photovoltaïque et l'éolien terrestre sont désormais compétitifs par rapport aux énergies fossiles", note le rapport.... mais les mauvaises habitudes persistentToute l'électricité devra provenir de technologies bas carbone d'ici 2050 pour se conformer à l'accord de Paris. Une aspiration "mise au défi" par la demande grandissante en électricité.Actuellement, le photovoltaïque et l'éolien représentent moins de 10% du marché. Certains pays et même des banques internationales de développement continuent de subventionner et développer des centrales au charbon.Le transport, la construction et l'industrie peuvent être transformés...L'électrification est une option "faisable, extensible et abordable" pour décarboner les transports.Les véhicules électriques sont en forte croissance. Rechargés avec de l'électricité bas carbone, ils peuvent réduire considérablement les émissions.Il est possible de rendre tout immeuble existant ou neuf quasiment neutre en énergie ou à basse émission.D'une manière générale, la plupart des procédés industriels peuvent être décarbonés via diverses technologies ayant recours à l'électricité ou l'hydrogène, le captage de carbone et l'économie circulaire (recyclage et réutilisation).... mais le changement est lentLes émissions liées au transport ont progressé en moyenne de 2% par an entre 2010 et 2019, à cause d'une "forte demande pour voyager, de véhicules plus lourds, de faibles efficiences, et d'un développement organisé autour de la voiture".Mais le transport maritime et aérien doit aussi être décarboné. Dans le bâtiment, le peu d'ambition politique inquiète. Et la demande en matériaux de base doit être fortement réduite, en même temps que les innovations bas carbone changent d'échelle.L'action pour le climat s'amplifie...Un nombre croissant de pays, et d'entreprises, ont annoncé un objectif de neutralité carbone d'ici le mitan du siècle.Les politiques contraignantes telles que la tarification du carbone se sont développées.Le militantisme climatique se développe, les syndicats commencent à s'impliquer, tandis que la couverture médiatique du changement climatique reflète mieux la réalité scientifique.... mais doit survenir plus rapidementLes engagements actuels des Etats ne permettront pas de limiter le réchauffement à 1,5°C.De nombreux objectifs de neutralité carbone sont "définis de manière ambiguë" et les lois nécessaires ne sont pas encore votées.Les alternatives à faible émission nécessitent beaucoup plus d'investissements, tandis que les partisans du "statu quo" bloquent les progrès.Enfin, rappelle le Giec, les informations erronées en ligne et dans les médias ont "miné de manière significative" la compréhension de la science du climat.
Il y a 3 ans et 43 jours

Accélérer le développement de la PAC hybride, une solution méconnue pour décarboner le bâtiment

L’occasion pour ces deux acteurs de rappeler les trois chantiers clés concernant le gaz dans le bâtiment pour atteindre la neutralité carbone à 2050 : la diminution drastique (de l’ordre de 60%) des consommations de gaz, le verdissement du gaz pour atteindre 100% de gaz renouvelable et le développement accéléré de la pompe à chaleur (PAC) hybride afin de limiter la pointe électrique hivernale. « Alors que la décarbonation dans le bâtiment est systématiquement associée à l’électrification massive des usages, il est urgent de rappeler que la France est le pays d’Europe le plus thermosensible électriquement » alerte Bernard Aulagne, Président de Coénove. Ne perdons pas de vue que le gaz, de plus en plus renouvelable, couvre actuellement jusqu’à 40% des besoins de puissance en hiver et que le bâtiment est responsable de 60 à 70% de la pointe électrique hivernale du fait du développement du chauffage électrique. Au-delà du fait que la technologie ne le permette pas dans toutes les configurations de bâtiment, le remplacement systématique des chaudières gaz par des PAC électriques dans les logements aurait donc des conséquences importantes sur l’équilibre offre/demande déjà tendu chaque année à l’approche de l’hiver. Il existe pourtant une solution méconnue, répondant à l’ensemble des enjeux de la transition énergétique en termes de résilience, de flexibilité, de souveraineté, de pouvoir d’achat et d’environnement : la pompe à chaleur hybride. La PAC hybride est d’ailleurs reconnue comme un vecteur indispensable à la réussite de la transition énergétique dans les visions prospectives à 2050 des acteurs majeurs de l’énergie (RTE, ADEME…). Cette solution, compatible avec le développement des énergies renouvelables, et notamment à l’utilisation de biométhane dans la chaudière, apporte aussi des bénéfices immédiats pour l'environnement, avec 30 à 40% de réduction des consommations et jusqu’à 80% des gaz à effets de serre. Elle bénéficie d’aides financières similaires à celles de la PAC électrique pour un service rendu supérieur à l’utilisateur et au système énergétique.Disposant d’une large gamme d’offres fabricants et d’un prix inférieur à celui d’une PAC électrique air-eau pour un confort équivalent, la PAC hybride peut s’appuyer sur une filière déjà opérationnelle : 15.000 entreprises « PG Professionnels Gaz » et 14 000 entreprises qualifiées « RGE PAC » dont plus de 1.000 entreprises d’ores et déjà titulaires de la mention « PAC hybride ».« La PAC hybride, c’est le meilleur des deux mondes pour un choix sans regret. Une solution compétitive qui apporte confort et sécurité d’approvisionnement pour l’utilisateur, indispensable à la résilience du système énergétique français et européen. C’est un équipement écologique qui permet de répondre aux ambitions de la rénovation tout en favorisant l’usage des énergies renouvelables locales » martèle Pascal Housset, Président de UMGCCP-FFB.
Il y a 3 ans et 43 jours

Style raffiné et lignes gracieuses pour Casa Farnesina avec les robinets Taormina de Ritmonio

L'intervention reflète la rigueur et la fluidité qui ont toujours constitué la signature stylistique de l'Architecte Dennerlein : le défi de conception était de pouvoir façonner un « tissu brut » de son choix, répondant aux souhaits du propriétaire, un entrepreneur passionné par le nautisme. Dans le projet global, Taormina est le détail qui atteste la grande attention de Dennerlein aux matériaux de qualité, des finitions capables de dicter un nouvel équilibre entre forme et fonctionnalité : la série revisite des éléments classiques dans une touche contemporaine, avec des lignes gracieuses. S'inspirant clairement de la station balnéaire sicilienne enviée dans le monde entier pour son charme et sa beauté, Taormina rehausse le style du projet et incarne la véritable expression du Made in Italy de Ritmonio. Le corps du mitigeur rappelle la forme des colonnes caractéristiques du théâtre antique de Taormina et ses lignes douces font référence aux criques et vagues sinueuses de la mer Méditerranée. Design raffiné également pour l'ensemble de la robinetterie pour baignoire, qui permet une expérience de bien-être à 360 °. Une solution à multiples facettes et polyvalente, conforme aux goûts des propriétaires, respectueuse de l'histoire dans la modernité, adaptée à ceux qui recherchent un style avec un attrait contemporain qui dure dans le temps. De plus, la série fait partie des produits à économie d’eau de Ritmonio, caractérisés par le débit d'eau ECO, inférieur à 9 L / m, pour sensibiliser à une utilisation responsable des ressources environnementales. Des lignes continues et circulaires, des transparences et un apport maximal de lumière naturelle constituent la philosophie de conception de la maison dans son ensemble et rendent le design harmonieux et sophistiqué. Cette âme « coquille » se retrouve également dans les plafonds, sur lesquels sont sculptés de grands plafonds traités à la feuille d'argent pour refléter la lumière et souligner la rondeur de l'ensemble du projet. L'espace de vie se caractérise par la présence de grandes parois vitrées, qui favorisent la transition harmonieuse avec la terrasse adjacente, pour une conception osmotique de l'intérieur-extérieur. Aux murs un papier peint à la texture chaleureuse, qui fait référence à la ligne d'horizon de la mer et rappelle la rayure des coquillages. Le sol est uniforme dans toutes les pièces : un travertin beige, qui traverse tout l'appartement, comme s'il s'agissait d'une seule peau. Le chauffage au sol et le système domotique de dernière génération ne sont que deux des nombreuses fonctionnalités technologiques qui améliorent les performances et le confort de la résidence. Tous les accessoires intérieurs ont été conçus et fabriqués à la main, grâce à un travail de menuiserie de haut niveau : des meubles aux armoires, jusqu'à la cuisine et les portes, dont certaines sont en verre et escamotables, conçues comme des « diaphragmes » de liaison entre un chambre et l'autre. En pensant précisément aux petits espaces d'un bateau, l’architecte. Dennerlein a choisi d'optimiser l'espace : de grandes pilules et armoires agissent comme des ailes pour séparer les fonctions et les environnements. La qualité des matériaux, le souci du détail et l'adaptation du travail se poursuivent également dans la salle de bain, où les finitions sont d'une valeur absolue : la pierre gris foncé embrasse la baignoire, où l'on retrouve un motif grec décoratif taillé en clous de chouette.
Il y a 3 ans et 43 jours

Bieber présente une nouvelle baie vitrée en bois avec ouverture sur l’extérieur

Un système de fermeture unique sur le marché Fabriquée en France, la baie coulissante “Révolution” crée la différence : le vantail coulisse vers l’extérieur, permettant ainsi de renforcer la compression lorsqu’il est fermé. Cette innovation technique garantit une meilleure protection face au vent et aux intempéries pour des performances thermiques exceptionnelles. De plus, l’étanchéité est renforcée au niveau de la chicane grâce au joint central. Un style élégant et personnalisable Avec seulement 8 mm de déboîtement vers l’extérieur, le coulissant “Révolution” sait se faire discret. Ses masses centrales et latérales étroites offrent un clair de vitrage optimal et permettent ainsi de profiter d’un maximum de lumière naturelle. La baie coulissante s’adapte aux différentes configurations, même de grandes dimensions. Il est également possible de choisir une ouverture symétrique ou non pour plus de baie vitrée. Un large éventail de finitions et couleurs est disponible pour personnaliser la baie coulissante “Révolution” selon ses goûts et ses envies.Un grand confort d’utilisation “Révolution” dispose d’un seuil plat qui facilite le passage (il est adapté à tous les publics y compris les personnes à mobilité réduite) et qui offre une esthétique soignée de l’assemblage et de la finition. La manipulation de la baie coulissante est aisée grâce à une grande fluidité de manœuvre. Enfin, c’est un coulissant sécurisé qui inclut une butée de fin de course ainsi qu’une crémone équipée de 4 points de fermeture et de 3 points d’ancrage sur le meneau central.À noter : le coulissant Révolution de Bieber est certifié FCBA.Performances thermiques : A*4 E*9 V*C3 grâce aux joints de frappe placés sur la périphérie du vantail.Uw = 1,3 W/m2.K avec un double vitrageUw = 1,1 W/m2.KDouble vitrage à isolation renforcée en standard :6 – 20 Gaz – 4 Fe,Ug = 1,1 W/m2.KÉpaisseur de vitrage possible :de 24 à 32 mmÉpaisseur du dormant : 149 mm (montants et traverse haute), 183 mm (traverse basse)Épaisseur de l’ouvrant : 68 mmSécurité maximisée :Ferrage haut de gamme, points de fermeture retardataire d’effraction, renforcés par les points d’ancrage dormantClair de vitrage optimal :Masses centrales et latérales étroites
Il y a 3 ans et 43 jours

Vinci signe pour étendre l'autoroute Athènes-Corinthe-Patras jusqu'à Pyrgos

Olympia Odos, filiale à 29,9% de Vinci Concessions, concessionnaire de l'autoroute reliant Athènes à Corinthe et Patras mise en service en 2017, a signé avec les autorités grecques une extension de la concession portant sur le prolongement de l'autoroute jusqu'à Pyrgos, dans l'ouest du Péloponnèse.Vinci Concessions et ses partenaires, Hochtief PPP Solutions, Avax SA, Aktor Concessions et Gek Terna, seront chargés "de la conception, du financement, de la construction de cette nouvelle section, puis de son exploitation jusqu'en 2044", est-il précisé dans le communiqué diffusé lundi.Le financement du projet, qui représente un investissement de 331 millions d'euros, comportera une contribution de 217 millions d'euros de l'État grec, le solde étant financé par un prêt bancaire à échéance de près de 15 ans, détaille le groupe.En parallèle, Olympia Odos "aura refinancé avec succès ses prêts bancaires existants, pour un montant d'environ 495 millions d'euros", ajoute-t-il. La nouvelle section, qui portera à 544 kilomètres le longueur totale du réseau exploité par Vinci en Grèce, devrait réduire d'environ 40 minutes le temps de trajet entre Patras et Pyrgos, renforcer les connexions avec les ports et faciliter l'accès au site historique de l'ancienne Olympie.
Il y a 3 ans et 43 jours

Somfy signe un accord avec Elcia pour l'accompagner dans son développement européen

Partageant des valeurs communes d’innovation et de service clients, SOMFY et ELCIA souhaitent mettre en place ce partenariat pour répondre au double objectif de développement du groupe ELCIA en Europe et d’accompagnement des installateurs de menuiseries dans la vente de solutions connectées.Fondée en 1999, ELCIA rassemble 210 collaborateurs en France, et compte plus de 24 000 utilisateurs. Le Groupe commercialise notamment ProDevis, logiciel n°1 de chiffrage et de gestion commerciale pour les installateurs Menuiserie, Store et Fermeture, une solution permettant d’optimiser les échanges entre les industriels, leurs réseaux de vente et les clients particuliers.Accompagnement de la croissance d’ELCIA Cette opération va permettre d’accompagner l’ambition de croissance du groupe ELCIA en Europe, et notamment en Allemagne. Le groupe SOMFY y a développé un solide réseau d’experts depuis la création de sa filiale en 1969, et connaît les enjeux de ce marché, le plus important d’Europe dans le domaine de la menuiserie.Développement des outils digitaux nécessaires aux réseaux d’installation et de distribution Ce partenariat va également permettre de développer des outils digitaux innovants auprès des réseaux d’installation et de distribution de menuiseries. L’offre d’ELCIA s’est construite pour connecter l’univers de la menuiserie et répondre aux évolutions des besoins et des usages du secteur. Fort de cette expertise, ELCIA va enrichir ses solutions pour élargir sa proposition autour des menuiseries connectées, répondant ainsi aux grandes tendances d’évolution de l’habitat et de la maison connectée. Cette collaboration vise notamment à apporter un accompagnement approfondi de toute la chaîne de valeur dans sa digitalisation et permettre la poursuite de la structuration des réseaux d’installateurs pour garantir un service de grande qualité aux consommateurs.Sous réserve de la levée des conditions suspensives usuelles, cette prise de participation sera effective le 14 avril 2022. SOMFY financera cette prise de participation par sa trésorerie existante. « Le rapprochement avec SOMFY nous permet de bénéficier de l’expertise d’un Groupe industriel français tourné vers l’international, au capital stable et avec une vision long terme, pour notre développement en Europe, et va apporter de la valeur pour les clients en simplifiant la vie de tous les acteurs du marché grâce à nos solutions logicielles et des services innovants. » commente Franck Couturieux, Président-Fondateur d’ELCIA.« Nous nous réjouissons d’accompagner les équipes d’ELCIA au travers de cette prise de participation. L’innovation et le service clients sont des valeurs que nous partageons largement avec cette pépite française et cela va permettre de renforcer l’offre digitale pour les installateurs, optimisant la satisfaction des consommateurs » conclut Pierre Ribeiro, Directeur Général de SOMFY.
Il y a 3 ans et 44 jours

Au Val-Fourré, la foudre perdue de la tour Jupiter, coulée par les impayés

"Ça se dégrade mais malgré tout, on est bien ici, on a vécu ici, on y restera", ne démord pas Madeleine Lino, 51 ans, jogging gris et bras croisés.La concierge a "sacrifié" le poste qu'elle partageait avec son mari. Elle espérait soulager Jupiter gangrénée par les charges impayées et rester dans "sa tour", "la seule du Val-Fourré avec des fleurs" à ses pieds. Quelques tulipes orangées, jacinthes et rosiers jouxtant des poubelles pleines.Malgré ces ornements, Jupiter ne peut tenir la concurrence imposée par Neptune.Tout juste ravalée, celle-ci domine, en face, la froide dalle de béton qui tient lieu de forum public. Sa façade d'un blanc éclatant détonne dans la palette de gris de l'immense cité: 6.000 logements dont 5.000 sociaux, tassés sur les bord de Seine.A elle deux, les tours quasi-jumelles illustrent ces rêves urbains des années 1960 rattrapés par la pauvreté, ces copropriétés torpillées par des copropriétaires mauvais payeurs et des marchands de sommeil.Charges impayéesElles sont aujourd'hui au coeur de l'une des quatre opérations franciliennes de requalification des copropriétés dégradées d'intérêt national (Orcod-In): un plan de sauvetage exceptionnel, piloté par l'Etablissement public foncier d'Ile-de-France (Epfif). Plus largement, 400 millions d'euros sont prévus pour "ouvrir sur la ville" ce quartier prioritaire d'ici 2030.Neptune, majoritairement occupée par des propriétaires, sera maintenue à flot. Jupiter, de plus petites surfaces habitées à 80% par des locataires, doit disparaître."Quand j'ai acheté en 1982, on m'a vendu qu'ici c'était le XVIe arrondissement de Paris mais à Mantes-la-Jolie", assure Mohamed Hzeg. Le quartier est "calme" et le F4, acquis pour l'équivalent de 35.000 euros actuels, parfait pour ses enfants, songe alors l'ingénieur géomètre. "Il y avait une bijouterie, des marchands de costumes, c'était un bon standing", abonde Jean Bégué, président du syndic et fondateur en 1975, au rez-de-chaussée, d'un laboratoire d'analyses médicales encore en activité."On n'était pas au courant des comptes de la copropriété en achetant. A un moment, on se réveille et on comprend qu'il y a autant d'impayés, et là, on a commencé à tirer la langue", explique M. Hzeg, 80 ans, toujours dans son confortable F4.La situation s'est dégradée "petit à petit". Les procédures en justice, chronophages, n'y font rien, pas plus que les relances. Certains débiteurs renflouent, une dizaine non. Les charges s'alourdissent, 1.000 euros par trimestre pour un 82 m2. Les impayés dépassent les 200.000 euros fin 2020."Délabré, ça ?Alors que le quartier entame sa mue dans les années 1990 en faisant tomber les tours HLM pour dédensifier la zone, des bouées financières publiques sont lancées à Jupiter et Neptune."On a réalisé les travaux. Regardez les peintures, les boîtes aux lettres, c'est délabré ça ?", désignent les propriétaires dans des étages globalement propres.Il y a des cafards, des habitats indignes, rétorque l'Epfif, sans compter "les cas de suroccupation assez importants" et les "installations électriques insalubres". "Il n'y a plus d'autres options" que la destruction annoncée à l'automne pour 2026, assure Guillaume Idier, directeur de la communication de l'Epfif.Déjà quatorze propriétaires ont vendu leurs biens, sur la base "des prix du marché et de la valeur d'usage".Vendre à l'Epfif un 90 m2 pour, au mieux, 75.000 euros ? Lahcen Tioual s'y oppose. "Je ne vendrai pas pour des miettes", martèle l'ex-ouvrier de l'usine Simca de Poissy qui dit s'être "serré la ceinture" pour acheter neuf des 105 appartements de la résidence.Il s'affirme d'autant plus spolié que les propriétaires de Neptune n'ont déboursé en moyenne que 700 euros chacun, à comparer aux 3,3 millions injectés pour rénover cette passoire thermique.Dans Neptune aujourd'hui, "c'est beaucoup mieux", confirme sous le couvert de l'anonymat une de ses locataires. Même si l'un des deux ascenseurs est "hors service depuis trois ans" et que "ceux qui ne payaient pas leurs charges hier ne paieront pas demain".
Il y a 3 ans et 44 jours

Quatre mois de prison pour les propriétaires d'un immeuble marseillais menaçant de s'effondrer

Les deux prévenus, condamnés par le tribunal correctionnel de Marseille pour mise en danger de la vie d'autrui, devront en outre s'acquitter d'une amende de 15.000 euros, soit le maximum possible, qui a été retenu "au regard de leurs motivations financières et de leur patrimoine conséquent", selon le jugement.Leur société civile immobilière (SCI) a été condamnée à une amende de 75.000 euros.Situé en plein centre de Marseille, l'immeuble de trois étages dont ils étaient propriétaires, très dégradé et rongé par l'humidité, présentait, selon le tribunal, "un risque avéré et immédiat d'effondrement, à l'image d'un château de cartes".L'alerte avait été donnée par un locataire en novembre 2018, quelques jours après le drame de la rue d'Aubagne --qui a fait huit morts dans l'effondrement de deux immeubles en plein centre-ville de Marseille--, précipitant l'évacuation des occupants et la fermeture de la pizzeria installée au rez-de-chaussée.Depuis des années, des fissures étaient apparues sur les façades et dans les appartements, trahissant un basculement de l'immeuble vers l'avant.L'expert désigné par le tribunal administratif, dans le cadre d'une procédure de péril grave et imminent, avait estimé que l'immeuble avait vocation à être démoli. Mais les propriétaires, sur la base de diagnostics moins alarmistes, avaient finalement obtenu des subventions publiques à hauteur de 400.000 euros pour des travaux structurels d'importance.Observant que la loi impose aux propriétaires de remettre à leurs locataires un logement décent, le tribunal a pointé du doigt leur "incurie", soulignant qu'ils n'avaient "pas réalisé les travaux d'envergure nécessaires à la sécurité de l'immeuble, et ce dans une démarche de maximisation de la rentabilité de leur bien". Les travaux et l'entretien n'étaient réalisés qu'a minima, ont noté les juges.La propriétaire occupant le dernier étage de l'immeuble a été relaxée, le tribunal considérant que les obligations de sécurité ne s'imposaient pas à elle. Elle avait alerté la SCI propriétaire du reste de l'immeuble.Outre le pizzaiolo, trois locataires évacués de l'immeuble ont été reçus comme parties civiles, leur indemnisation étant renvoyée à une audience le 9 décembre. Leurs avocats avaient plaidé que, sans les mesures de sécurité immédiate prises, notamment l'installation d'une "véritable cage métallique pour maintenir l'immeuble, il se serait effondré comme à la rue d'Aubagne".
Il y a 3 ans et 44 jours

La CAPEB, l'IRIS-ST et l'OPPBTP présentent des solutions innovantes pour faciliter la pose de carrelages grands format

Ce programme, issu d’une étude menée depuis 2019, a pour objectif d’améliorer les conditions de travail des carreleurs confrontés à une augmentation des dimensions des carrelages. L’OPPBTP a mené une étude ergonomique avec la CAPEB et l’IRIS-ST en collaboration avec des équipementiers, afin d’identifier des solutions innovantes améliorant significativement les conditions de pose en préservant la performance.Le 25 mars, l’UNA Maçonnerie-Carrelage de la CAPEB, l’IRIS-ST, l’OPPBTP et les équipementiers présentent à des apprentis carreleurs du CFA d’Angers des solutions techniques pour améliorer les conditions de travail et faciliter la pose des grands carreaux.Une évolution majeure des formats de carrelage à prendre en compteDepuis quelques années, la tendance est au format XXL pour les carrelages. Il s’agit de carreaux dont les dimensions sont supérieures à 60 cm x 60 cm et peuvent même souvent dépasser le m2. Ces augmentations de format crées des difficultés aux carreleurs en termes de transport, manutention, découpe et pose. Elles imposent souvent d’avoir recours à deux personnes pour manipuler les carreaux et les poser. Ces contraintes peuvent même parfois conduire les artisans à décliner ce type de chantier.Face à ce constat, l’UNA Maçonnerie-Carrelage de la CAPEB et l’IRIS-ST ont engagé, en partenariat avec l’OPPBTP, une étude ergonomique sur les conditions de travail des carreleurs pour la pose de carreaux de grand format début 2019. Cette étude avait pour principal objectif de lister les problématiques rencontrées par les artisans carreleurs mais surtout de réfléchir aux moyens d’améliorer leurs conditions de travail. Pour cela, les partenaires ont décidé de collaborer avec des équipementiers pour trouver des solutions adaptées.L’observation, une étape fondamentaleEn 2019, une première phase observatoire a été lancée directement sur deux chantiers et menée avec un ergonome de l’OPPBTP. En parallèle, un relevé des caractéristiques des chantiers (neuf/rénovation – individuel/collectif), des matériaux mis en œuvre ainsi qu’un recensement des équipements existants ont été réalisés. Cela a permis d’obtenir des résultats concrets sur l’organisation d’un chantier, les postures de travail des carreleurs et les contraintes rencontrées. À l’issue de cette première phase de bibliographie et d’analyse du travail, l’UNA Maçonnerie Carrelage, l’IRIS-ST et l’OPPBTP ont réuni des équipementiers, des industriels et des start-ups afin de présenter les résultats de l’étude ergonomique et les constats établis.A ce stade il s’agissait essentiellement d’alerter et de sensibiliser les acteurs de la profession, et de déterminer l’appétence de chacun à s’engager sur le sujet en vue de trouver des solutions aux difficultés identifiées. L’ensemble des équipementiers, a confirmé son intérêt pour cette problématique et trois d’entre eux, Probst, Robotile et Raimondi, se sont engagés à collaborer dans la recherche de solutions.Identifier des solutions concrètesDifférents équipements, présents aux catalogues de Probst, Robotile et Raimondi, ont été expérimentés sur trois chantiers en 2021. Ce sont ces solutions qui sont présentées au CFA d’Angers le 25 mars.RobotileCarlita : machine d’assistance à la pose de carreaux de grands formats. Réduit les efforts liés à la pose des grands carreaux en permettant aux carreleurs de ne pas avoir à porter le poids des carreaux à l’encollage et à la mise en place.Tire-colle express : permet l’application de colle au sol en position debout donc en réduisant les contraintes posturales et en gagnant du temps.Probst :FXAH-120 : L’entreprise distribue des ventouses électriques pour faciliter la préhension manuelle (portage, positionnement). Elle conçoit et fabrique des accessoires (Solo et Duo sets) s’adaptant à ces ventouses et permettant la manipulation et la mise en place des carreaux en position debout.Raimondi :L’Easy move 150 associé au Only One est un dispositif de manutention et de mobilisation de carreaux de grands et très grands formats permettant de réduire les contraintes des carreleurs en facilitant la préhension et réduisant les charges à porter puisqu’une partie du poids est porté par des roulettes.Le Raizor est un outil de découpe de grands et très grands carreaux (jusqu’à 450 cm) se posant sur le carreau à découper et permettant ainsi d’éviter d’avoir à porter le carreau pour l’insérer dans la carrelette.Le Tyrrel, petit chariot permettant le déplacement des grands carreaux entre zone de stockage et zone de préparation, par une seule personne et évitant le déplacement sous charge.La publication d’un rapport de synthèse sur l’étude et ses résultats est prévue pour le second semestre 2022 en vue de faire connaître largement ces solutions.Pour Thierry Toffoli, Président de l’UNA Maçonnerie Carrelage de la CAPEB : « Les professionnels posent de plus en plus de carreaux grands formats qui sont très appréciés des clients. Ainsi, les apprentis sont amenés à mettre en œuvre ces produits lorsqu’ils sont en entreprise alors que l’enseignement qu’ils reçoivent en CFA ne le prévoit pas. Présenter les innovations auxquelles nous sommes parvenus en travaillant avec les fabricants est ainsi pour nous un moyen de faire avancer les choses, de rassurer les jeunes sur l’adéquation de leur formation avec l’évolution de leur métier et de leur montrer que leurs aînés s’emploient à la renforcer. Il importe que les innovations et ces progrès constants soient connus des futurs professionnels du carrelage, qui sont pour beaucoup les futurs chefs d’entreprise de l’artisanat du bâtiment. C’est la raison pour laquelle nous avons tenu à présenter les résultats de notre étude métier au sein du CFA BTP d’Angers. »Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Faire évoluer les produits et les techniques de mise en œuvre est un objectif constant de la CAPEB et l’objet d’un grand nombre des partenariats qu’elle noue avec les fabricants du bâtiment. C’est aussi l’objectif des études métiers que nous réalisons avec l’OPPBTP en vue d’améliorer les conditions de travail dans nos professions. Nous nous réjouissons que les innovations qui découlent de ces travaux soient dévoilées en avant-première à celles et ceux qui apprennent le métier au sein d’un BTP CFA. Une initiative que nous approuvons d’autant plus que la CAPEB vient de signer avec le CCCA-BTP une convention de partenariat qui vise précisément à intégrer l’innovation dans la pédagogie afin que nos métiers soient toujours à la pointe des connaissances et deviennent encore plus attractifs pour les jeunes en recherche d’orientation. »Pour Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP : « L’ingénierie prévention des métiers de demain avec l’objectif d’une prévention intégrée portée par l’innovation est l’une des 5 priorités stratégiques du plan @Horizon 2025 de l’Organisme. Cette étude menée en partenariat avec la CAPEB et l’IRIS-ST a suscité l’adhésion d'équipementiers et d’industriels. Leur engagement a permis de développer des solutions novatrices très opérationnelles, intégrant pleinement la dimension « prévention et performance » et répondant ainsi à des enjeux très concrets du métier de carreleur. Former les jeunes et les nouveaux arrivants dans le BTP en leur assurant un haut niveau de compétence est une autre priorité stratégique de l’Organisme. Présenter ces solutions novatrices aux futurs professionnels du BTP, est donc une opportunité pour porter un message positif sur les métiers du BTP et montrer que ces acteurs accompagnés de l’OPPBTP sont engagés pour un avenir plus sûr pour le BTP »
Il y a 3 ans et 44 jours

Le solaire pourrait fournir rapidement l'équivalent d'un à deux EPR, selon la filière

La prise de conscience de nos besoins en énergie, sur fond de flambée des prix du gaz et du pétrole, de centrales nucléaires vieillissantes puis de guerre en Ukraine, est l'occasion d'accélérer le développement des ressources renouvelables, souligne Daniel Bour, président d'Enerplan, le syndicat des professionnels du solaire."La France détient le record d'Europe de la lenteur", relève-t-il.De fait, malgré une année 2021 record avec plus de 2 gigawatts (GW) d'installations nouvelles, elle accuse un retard criant dans la réalisation de ses objectifs solaires, fixés par l'État.Le pays, qui prévoit 20 GW de capacités installées en 2023, n'en est qu'à 13 GW - mélange de résidentiel, de toitures et d'ombrières grandes et moyennes et de centrales au sol (pour 60%).Le président Emmanuel Macron a proposé en février à Belfort de décupler les projets pour atteindre 100 GW en 2050.Mais pour Daniel Bour, Belfort "c'était avant l'Ukraine et la prise de conscience de la dépendance au gaz. Le solaire peut faire plus": 200 GW au moins.Et pour l'immédiat, il a un plan: réaliser 25 GW supplémentaires d'ici 2025, l'équivalent d'un à deux réacteurs EPR - quand la France ne prévoit pas d'inaugurer de nouveau réacteur avant 2037 (hors EPR de Flamanville en chantier depuis 2012).Pour le secteur du solaire, l'objectif n'a rien d'extraordinaire: "L'Allemagne, l'Italie... ont déjà fait 10 GW en un an"."Car les gouvernements avaient une volonté claire de les pousser", souligne Daniel Bour. "En France, l'enjeu n'était pas le même: le pays était plus décarboné", via le nucléaire. "Sauf qu'aujourd'hui, ça a évolué".Usines en EuropePour montrer son efficacité, la profession propose de se concentrer d'abord sur les terrains dégradés, avec une simplification de la procédure d'instruction pour ces sites aujourd'hui soumis aux mêmes contraintes administratives que les sites naturels sensibles.Anciennes carrières, anciennes mines, zones de déchets enfouis, terrains délaissés d'autoroutes, autour d'aéroports ou de voies de chemin de fer... "l'armée en a aussi", souligne-t-ilEnerplan appelle à "des mesures dérogatoires, pour un temps limité", par directive ou par la loi, pour accélérer le processus d'attribution des permis."Le solaire est soumis à trois codes - de l'environnement, de l'énergie, de l'urbanisme - qui peuvent se contredire entre eux et il y a de telles couches d'obligations que cela aboutit à des blocages", décrit Daniel Bour."Fonçons là où on peut foncer!", dit le responsable, qui veut aussi rassurer: "quand des terrains posent problème, pas question de dérogation. Mais il y a des terrains dégradés ou pollués pour lesquels on en fait trop; pour ceux-là, il y aurait toujours une étude environnementale, mais abrégée", suggère-t-il.Le solaire "est facilement mobilisable, et c'est un investissement quasi exclusivement privé", plaide-t-il encore. L'État en a longtemps garanti les prix, mais au niveau actuel du marché de l'électricité, il est désormais bénéficiaire net.Au fur et à mesure que les panneaux photovoltaïques s'étendent, le secteur ne craint-il pas une montée des réticences, comme pour l'éolien?"On a besoin d'ici 2025 d'environ 13.000 hectares, 120 ha par département, c'est raisonnable", répond Daniel Bour. "Mais oui, il faut faire attention, ne pas concurrencer l'agriculture, discuter avec la population, s'insérer dans le paysage. Et puis, à quelques exceptions près, on ne favorise pas le modèle des très grandes centrales".Enfin, le solaire a un autre argument, un autre impératif en fait: l'installation en Europe d'usines de panneaux solaires, insiste-t-il.Mais le continent n'a-t-il pas déjà perdu la bataille face aux Chinois?"Pas du tout!" répond Daniel Bour: "La technologie bouge sans cesse, on la trouve partout. Et la crise a surenchéri le coût du transport, s'installer en Europe devient rentable"."La Chine a inondé le marché car elle disposait d'un grand marché intérieur. Si ici il y a plus de volume, tout naturellement les industriels viendront".
Il y a 3 ans et 44 jours

Région par région : où les Français aimeraient-ils investir dans l’immobilier locatif ?

TOP des régions françaises privilégiées En fonction de leur position géographique, les Français ont des envies d’investissement immobilier bien différentes, mais 6 régions se distinguent clairement comme étant des destinations préférées : Auvergne Rhône-Alpes, PACA, Bretagne, Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, Ile-de-France et Nouvelle Aquitaine. Ainsi, la région PACA est choisie par trois régions : Bourgogne Franche-Comté, Corse et Occitanie/Pyrénées-Méditerranée. Les Français qui habitent en Auvergne Rhône-Alpes, Centre - Val de Loire et Nouvelle Aquitaine sont davantage attirés par l’Auvergne Rhône-Alpes. L’Occitanie/Pyrénées-Méditerranée est la région privilégiée par les habitants du Grand Est et de la Normandie. Les Franciliens et les habitants du Pays-de-Loire choisissent plutôt la région Nouvelle Aquitaine. De leur côté, la région PACA et les Hauts-de-France investissent d’abord en Ile-de-France. Enfin, la Bretagne préfère opter pour des projets immobiliers dans sa propre région. Les Français toujours en recherche… même en vacances ! D’où qu’ils viennent, les Français adorent l’immobilier. En effet, plus de 79 % déclarent qu’ils profitent de leurs congés pour se renseigner sur les investissements immobiliers locaux. Dans le détail, 56 % le font systématiquement et 23 % de façon ponctuelle. Web firstParmi tous les moyens possibles pour effectuer leurs recherches, 68 % des Français utilisent prioritairement le web. En deuxième choix, 21 % préfèrent leur entourage et le bouche-à-oreille et enfin 11 % font appel à une agence immobilière. Encore peu d’investisseurs Même si l’intérêt des Français pour l’investissement immobilier locatif n’est plus à démontrer, seulement 29 % avouent en avoir déjà réalisé un. Un contexte compliqué… mais pas pour l’immobilier !Malgré la crise sanitaire mondiale qui bouleverse énormément l’économie et la vie de tous les jours, 59 % des Français considèrent que la période est tout de même propice pour réaliser des investissements immobiliers. Pourquoi les Français veulent-ils investir dans l’immobilier locatif ? A la question « Pour quel motif principal désirez-vous investir dans l’immobilier locatif ? », la retraite arrive en tête des réponses de 33 % des Français. Elle est suivie par la volonté de générer un complément de revenus à 27 % puis d’utiliser judicieusement des fonds disponibles à 21 %. Enfin, pour 18 % des répondants, il s’agit de protéger leurs finances avec un investissement dans la pierre. * Méthodologie : enquête réalisée auprès 9 458 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 17 au 23 février 2022. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 3 ans et 44 jours

Vivre ailleurs que chez soi malgré l'âge ? Le dilemme des logements inadaptés

"Je n'ai pas envie de changer, je me débrouille comme ça", s'obstine l'ancienne comptable très attachée à la luminosité de son appartement. Elle y est locataire depuis 1987, et "ne se voit pas" ailleurs.Pourtant, son cercle d'amis, malades, diminue. La moindre marche est devenue un obstacle pour cette ex-randonneuse, rendant inatteignables les commerces ou la bibliothèque. Même le médecin ne se déplace plus chez elle.Le logement même devient "vraiment compliqué". Depuis deux ans, la retraitée réclame à son bailleur une barre de maintien dans sa douche. Elle avait également déposé un dossier pour obtenir un logement en rez-de-chaussée, "j'ai renouvelé une fois et puis j'ai oublié de refaire la demande", dit-elle préférant rester là, et seule comme 2,4 millions des plus de 75 ans en France.Le cas de Maribel est loin d'être isolé. "On n'a pas forcément l'offre pour répondre aux besoins", explique Thierry Asselin de l'Union sociale pour l'Habitat. Cette fédération de HLM préconise toutefois à ses membres d'"anticiper au maximum" la perte d'autonomie, alors que plus de 30% des locataires du parc social ont plus de 60 ans.La problématique de l'adaptation du logement aux seniors est d'autant plus brûlante en Seine-Saint-Denis que "l'accélération du vieillissement sera particulièrement forte dans le département le plus pauvre de la métropole, un territoire très dense, avec beaucoup de tours, où la précarité fait que les gens vont connaître la perte d'autonomie plus tôt", souligne Théo Petton, chargé de projets au Conseil départemental.Habitat inclusifPour relever les défis du grand âge, cette collectivité suit deux grands axes.Le premier, le "quartier inclusif", consiste à profiter des opérations de rénovation urbaine pour intégrer la problématique de la perte d'autonomie. Le département a sélectionné une douzaine de quartiers prioritaires et y fait dialoguer bailleurs, sociologues, designers et riverains afin de repenser les quartiers, entre trottoirs plus larges, bancs publics ou espaces de verdure accessibles.L'autre piste est l'habitat partagé, décliné sous diverses formes, de la collocation au béguinage, ces regroupements d'entraide de femmes créés au XIIe siècle. La Seine-Saint-Denis est l'un des 70 départements -le premier département francilien-, à s'être emparé de l'aide à la vie partagée (AVP) prévue dans la la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021. Pour 2022, la Caisse nationale de la Solidarité pour l'autonomie a réservé plus de 20 millions d'euros en 2022 pour son déploiement."On en est aux prémices. Mais si on veut s'adresser à des seniors potentiellement précaires et isolés, il faut être porteur de projets", explique M. Petton. Car "quand on a passé toute sa vie dans un logement privatif, ce n'est pas facile de passer à la collocation à 70 ans".Le Conseil départemental doit sélectionner d'ici mai 30 porteurs de projets. Parmi les candidats, l'association des Petits Frères des Pauvres souhaite installer dans un immeuble social une douzaine de logements et une salle collective. Les habitants mutualiseraient les services d'une personne à mi-temps chargée d'entretenir cette pièce et de la faire vivre, avec des activités ou les services d'acteurs médicosociaux.L'idée est de bâtir des "anti-maison de retraite", avec pour l'instant un objectif assez faible: 103 seniors bénéficiaires des 10.000 euros annuels de l'APV d'ici 2024."Si l'on veut vieillir chez soi, il faut peut-être accepter de changer de chez-soi", estime Laurent Nowik, responsable de l'unité de recherche sur le vieillissement à la Caisse nationale d'assurance vieillesse. Mais cette mobilité est parfois "très contrainte" pour des retraités aux revenus faibles qui ne peuvent pas non plus se payer les résidences services privées qui se multiplient, surtout sur le littoral.Dans cette mosaïque d'alternatives naissantes, il faut selon M. Nowik, "une politique des pouvoirs publics pour encourager l'adaptation de l'habitat au vieillissement. Dans le fond, si c'est pour toucher six à huit personnes à chaque fois qu'on fait un habitat inclusif, c'est beaucoup d'argent pour qu'au final, dans 15 ans, ça ne concerne que très peu de monde".
Il y a 3 ans et 44 jours

KE au service de l’école avec la création d’un réfectoire en lumière naturelle à Nice

Un nouveau réfectoire de plein air A Nice, l’Institution Stanislas, école primaire et secondaire accueille de nombreux élèves entre huit et dix-huit ans. Ses bâtiments sont situés au coeur d’une villa historique et son espace extérieur méritait d’être mieux exploité. C’est la société KE, spécialiste des stores et pergolas sur mesure qui a été choisie pour apporter son expertise à ce projet de réfectoire “plein jour” utilisable toute l’année.ISOLA 3 ET KEDRY PRIME, le choix de la complémentarité et de la qualité d’accueilLe bureau de création KE en charge de cette réalisation a porté son choix sur deux pergolas : ISOLA 3 (pergola toile par empaquètement) et KEDRY PRIME (pergola bioclimatique à lames orientables) qui se complètent parfaitement (même structure de base).Leurs propriétés respectives se révèlent essentielles car elles marient confort et bien-être et fournissent aux élèves et aux enseignants une très large zone ombrée avec une protection solaire maximale, une régulation naturelle de la température pendant la saison chaude et un abri en période hivernale ou face à la pluie.Légèreté des lignes et des profilsLes profils de l’ISOLA 3 et de la KEDRY PRIME, ici en couleur Carbon, s’intègrent parfaitement avec l’architecture du bâtiment scolaire et valorisent le parc séculaire qui ceint l’établissement.Le système de vitrage panoramique LINE GLASS protège de la pluie et du vent. Posé également en intérieur, il sépare les élèves de la zone enseignants. Et pour répondre aux exigences d’accessibilité et de sécurité, trois portes avec poignée anti panique équipent également les pergolas.Avec ses solutions et concepts de protections solaire, KE offre de véritables espaces polyvalents et multifonctionnels, des espaces extérieurs inédits et confortables, intelligemment agencés et utilisables en toute saison.Fiche réalisation Nom du projet : Institution Stanislas Lieu : Nice – France Date de réalisation : décembre 2021 Projet par : bureau PMO de KE Donneur d’ordre : Institution Stanislas Surface couverte : 140 m² Produits installés : ISOLA 3 et KEDRY PRIME
Il y a 3 ans et 44 jours

Xylorix Inspector, nouvelle application FCBA pour vérifier facilement et rapidement les essences de bois

Pour aider les acteurs de la construction sur un chantier, en négoces ou lors de litiges judiciaires par exemple, à s’assurer de la conformité des essences de bois par rapport aux informations dont ils disposent, l’Institut technologique FCBA a développé une application dédiée : Xylorix Inspector.Le principe est simple : il suffit de positionner un objectif macroscopique grossissant 24x sur son produit bois et l’application, installée sur son smartphone, indique si l’essence recherchée est la bonne.Retenue comme nouveauté 2021 sur le Salon de la Construction et des Travaux Publics Artibat, cette application saura très vite se rendre indispensable pour contrôler les approvisionnements, réaliser des expertises sur site, etc.Xylorix Inspector : une application innovante pour tous les acteurs du boisL’Institut technologique FCBA, en partenariat avec la société spécialisée dans l’intelligence artificielle Agritix et avec le soutien du CODIFAB, a développé Xylorix Inspector, une application, téléchargeable sur son smartphone, destinée à identifier rapidement et facilement les essences de bois. Utilisant l’intelligence artificielle, ce système d’identification des essences de bois innovant est aujourd’hui unique en France et a d’ailleurs été distingué sur le Salon de la Construction et des Travaux Publics Artibat 2021 parmi les nouveautés de l’année.Xylorix Inspector permettra ainsi à tous les acteurs du bois, mais aussi d’une façon plus générale, à l’ensemble des professionnels amenés à travailler autour du matériau (fabricants, importateurs, architectes, professionnels de la régulation des flux de marchandises bois, négoces, experts, etc.) de contrôler les approvisionnements, réaliser des expertises en direct sur le terrain ou simplement s’assurer que les livraisons de panneaux/produits bois sont les bonnes.9 essences de bois, les plus couramment utilisées en France en menuiserie et pour le gros œuvre, sont aujourd’hui identifiables via l’application : Bossé, Chêne, Sapelli, Sipo, Douglas, Epicéa, Mélèze, Pins et Sapin. D’ici 2025, 50 autres essences de bois seront intégrées dans l’application.Comment ça marche ?Xylorix Inspector est simple d’utilisation. Après avoir téléchargé l’application disponible depuis toutes les plateformes mobiles et s’être procuré l’objectif associé, il suffit de :Faire une coupe à l’aide d’une lame de rasoir sur l’échantillon bois ; Placer l’objectif macroscopique grossissant 24X sur le téléphone ;Indiquer l’essence du bois censée être celle du produit concerné ;Prendre une photo de l’essence de bois à l’endroit de la coupe ;En quelques secondes, l’application confirme ou infirme l’information indiquée.
Il y a 3 ans et 44 jours

Nomination de Louis-Victor Duval au poste de Directeur Général Adjoint du Groupe Duval

Âgé de 30 ans, Louis-Victor Duval est titulaire d’un Master de l'Ecole Supérieure des Professions Immobilières (ESPI). Il a précédemment passé 4 ans chez Linkcity dans le montage d’opérations immobilières avant de devenir Directeur de la stratégie et du développement du Groupe Duval.Pour Éric Duval, Président-Fondateur du Groupe Duval : « Au nom du Comité exécutif ainsi qu’en mon nom personnel, je tiens à remercier Louis-Victor Duval pour sa contribution marquante au développement et au succès du Groupe au cours des deux dernières années en tant que Directeur de la Stratégie et du Développement. Je suis heureux qu’il rejoigne le Comité exécutif et prenne des responsabilités de premier plan aux côtés de Pauline Duval, pour faire vivre nos valeurs entrepreneuriales. »Pour Louis-Victor Duval, Directeur général adjoint du Groupe Duval : « L'indépendance du Groupe Duval couplé à sa vision à long terme lui permet de servir pleinement sa vocation entrepreneuriale. Guidés par une vision commune de l'impact et de l'innovation, nos collaborateurs sont portés par des valeurs humaines et entrepreneuriales dont j'ai à cœur d'être l'ambassadeur au quotidien : agilité, créativité et exigence. »
Il y a 3 ans et 45 jours

L'île grecque de Chalki se met au vert avec un objectif de zéro émission carbone

"Dès aujourd'hui, Chalki et les îles du Dodécanèse ne seront pas seulement des destinations attirantes mais aussi des lieux d'investissements dynamiques dans le secteur de l'énergie propre", a déclaré Kyriakos Mitsotakis, il y a quelques jours pour l'inauguration du projet sur cette île de 26 km2.Le projet s'inscrit dans l'initiative gouvernementale qui vise à transformer les îles grecques en modèle d'économie verte, d'autonomie énergétique et d'éco-mobilité. Dans la première phase, priorité est donnée aux îles les plus petites, non connectées et éloignées, comme Chalki."La transition énergétique de nos îles a pour but de se désengager du lignite en respectant l'objectif européen de réduire les émissions de gaz à effet de serre à 55% d'ici 2030", a rappelé le Premier ministre grec.Une centrale photovoltaïque, en cours d'installation sur l'île touristique bordée de maisons aux couleurs de l'arc-en-ciel, "couvrira les besoins électriques" de ses 470 habitants, selon M. Mitsotakis, et permettra de réduire les factures d'électricité.A l'instar d'Astypalea avec Volkswagen il y a quelques mois, Citroën a livré vendredi une flotte de six véhicules électriques à la police, aux garde-côtes et à la municipalité de Chalki. A terme, l'objectif est de remplacer tous les véhicules thermiques de l'île par des véhicules électriques, selon un communiqué de Citroën.Le directeur général du constructeur français, Vincent Cobée, s'est engagé "à rendre l'électrification accessible à tous" et à "contribuer à la transformation de Chalki en une île qui sera autonome, connectée et durable", selon ce communiqué.Volkswagen comme Citroën cherchent à tourner la page du scandale des moteurs diesel truqués.Outre Citroën, le gouvernement grec avait signé en juillet ce partenariat avec le français Vinci Energie, et les grecs Syngelidis et Akuo Energy,Il a récemment élaboré un projet de loi sur "la transition" énergétique dans le cadre des engagements de la Grèce pour la réduction de la production de lignite et la fermeture de la majorité des usines le produisant d'ici à 2023.WWF et Greenpeace ont toutefois critiqué l'absence de date butoir pour mettre fin à l'exploitation minière de la société d'électricité (PPC), permettant de prolonger le fonctionnement des usines de lignite au-delà de 2023, au regard de la crise énergétique.
Il y a 3 ans et 47 jours

Accident mortel sur un chantier à Nantes

Il s'agissait d'une plaque "métallique", selon la police, appelée sur les lieux."La mort était apparente lorsque les secours sont arrivés (...) il n'a pas pu être réanimé", ont expliqué les pompiers à l'AFP. A la demande du parquet, la DDSP (direction départementale de la sécurité publique) de Loire-Atlantique a été saisie d'une enquête afin d'éclaircir les circonstances du décès.L'Inspection du travail sera également saisie.