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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(32015 résultats)
Il y a 3 ans et 35 jours

Viessmann et Isolation by Tryba s'associent pour la rénovation énergétique globale

Un partenariat évident pour ces deux entreprises familiales, références sur leurs marchés et partageant des fondamentaux communs, comme expertise et savoir-faire, qualité et performances des produits et de la relation client. Cette innovante offre commune déployée sur tout l’Hexagone à partir du 1er mars 2022 au travers des 16 centres ISOLATION by TRYBA, propose en effet aux particuliers un interlocuteur unique et expert, afin de mener, en toute confiance, une rénovation énergétique globale réussie de leur habitat. Des travaux qui seront sources d’économies bien sûr, mais également d’un confort optimal et d’un bien immobilier revalorisé.Isolation par l’extérieur, ravalement de façade, bardages, isolation des combles, ventilation et désormais génie climatique (avec des solutions en pompes à chaleur, climatisation, eau chaude solaire), constituent autant de réponses pour une rénovation de qualité, certifiée par des organismes externes réputés (CERTIBAT RGE).Rappelons qu’à partir de 2022 et suite notamment aux évolutions visant les conditions à respecter pour la rénovation énergétique globale en maison individuelle, il devient impératif de déployer une approche globale mettant en œuvre un bouquet de travaux, optimal sur le plan technico-économique, afin de bénéficier d’aides financières, notamment des CEE.
Il y a 3 ans et 35 jours

Edgar Suites transforme l’ancien siège du Barreau de Paris en dix « Suites Urbaines » d’exception

Situé au 25 rue du Jour, l’Hôtel de la Porte est un joyau architectural datant du 17e siècle. La façade de l’hôtel, la décoration du grand escalier et le plafond d’un ancien salon situé au premier étage sont inscrits à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1926. Le bâtiment a abrité le musée et le siège du Barreau de Paris.Cet immeuble de 4 étages est désormais constitué de dix appartements uniques, répartis selon trois typologies (25 m² ; 55 m² ; 75 m²), pour une surface totale de 868 m².La totalité de l’aménagement a été confié à Selency, partenaire d’Edgar Suites. Spécialiste du mobilier de seconde main, Selency propose une alternative à l’équipement neuf, contribuant ainsi à préserver les matières premières de la planète.Cachet de l’ancien et confort contemporain Se sentir chez soi ailleurs : telle est la philosophie d’Edgar Suites depuis sa création. Dans la résidence du 25 rue du Jour, Edgar Suites signe un projet de réhabilitation de grande ampleur, mixant charme de l’ancien et confort du moderne.Pour cette réalisation, Edgar Suites s’est entouré du cabinet d’architectes Pierre Audat et Associés. Le budget des travaux pour cette transformation s’estime à 1.850.000 €.« Nous retrouvons dans cette résidence les fondamentaux du vieux Paris -vieilles pierres, fer forgé, escalier classé- mais également tout le confort attendu par notre clientèle étrangère exigeante, désireuse de vivre une expérience voyageur au cœur d’un quartier historique, explique Xavier O’Quin, président d’Edgar Suites. La clientèle étrangère vient pour de longs séjours, le choix du lieu est primordial ! » ajoute-t-il. Edgar Suites, une démarche durable Depuis 2016, Edgar Suites réinvente la résidence hôtelière dans une volonté de tourisme durable. La société redonne de la valeur commerciale à des immeubles de bureaux obsolètes grâce à un changement d’usage et à un accompagnement complet (démarches administratives, travaux…).De plus, en privilégiant les actifs de petite taille au cœur des villes, la société contribue à réduire l’impact des voyages sur l’environnement et le quotidien des habitants, tout en tissant des partenariats avec les commerçants locaux.Pour Xavier O’Quin : « Aujourd’hui, 7 dossiers sur 10 que nous examinons ne se prêtent pas à notre modèle. Les mètres carrés ne sont pas déterminants dans notre recherche d’actifs. Nous ciblons des immeubles obsolètes où ajouter de la valeur. C’est l’utilité et l’efficacité des plans qui nous importent. » En cinq ans, Edgar Suites a vu son nombre de suites sous gestion passer de 10 à 150, réparties entre Paris et Bordeaux. Après une levée de fonds réussie de 104 millions d’euros en mai 2020, la société projette de gérer 700 suites en 2026, en élargissant son activité aux principales métropoles Françaises. Edgar Suites annonce, ainsi, l’ouverture d’une résidence pour le dernier trimestre 2022 à Paris Montmartre dans un ancien hôtel réhabilité à son format de « Suites Urbaines » et ses premières suites à Montrouge dans une résidence de 2.000 m² ainsi qu’à Lille et Cannes pour 2023.Par ailleurs, la politique d’acquisitions d’actifs immobiliers pour compte propre amorcée en 2021 se matérialise avec une première acquisition d’un ensemble immobilier de 2.000 m² en cours de signature à Levallois-Perret.Fiche technique :Adresse : 25 rue du Jour, 75001 ParisSurface de l’immeuble : 868 m²Surface des appartements : 3 typologies : 25 m² ; 55 m² ; 75 m²Nombre d’étages : 4Budget travaux : 1.750.000 € HT + 100.000 € de ravalementArchitecte : Pierre Audat et Associés
Il y a 3 ans et 35 jours

Nelly Philipponnat, réélue présidente de CEKAL

Nelly Philipponnat, ingénieur ESTP, a depuis plus d’une vingtaine d’années assumé des postes de marketing, communication et de représentation au sein des différentes instances professionnelles en lien avec le matériau verre. Elle est actuellement directrice des bâtiments durables de Saint-Gobain Glass bâtiment France.Feuille de route 2022-2025Faire vivre le référentiel CEKAL au rythme des évolutions techniques pour un programme de certification exigeant, adapté à la réglementation et aux développements technologiques du secteur.Suivre les évolutions des textes européens et s’y adapter.Faciliter l’apprentissage des centres certifiés aux évolutions normatives relatives à la fabrication de produits entrant dans le domaine de compétence de CEKAL.Achever enfin le retour à un rythme de croisière après la crise de la pandémie, avec une vigilance toujours forte sur le suivi et l’évaluation des constituants qui équipent les vitrages.Mener à bien les évaluations annuelles du Cofrac.Échanger avec les centres certifiés et les informer, via les Rencontres régionales CEKAL organisées chaque année avec un nouveau programme. En 2022, elles se dérouleront à Nancy le 12 mai, à Grenoble le 5 juillet (avec la visite des laboratoires du CSTB), à Bordeaux le 19 octobre.Participer à la grande rencontre des acteurs du bâtiment avec la conférence CEKAL organisée le 5 octobre 2022 sur Batimat.Communiquer vers les utilisateurs, notamment au travers de la mise à disposition de vidéos sur les contrôles et le marquage pour les vitrages isolants, feuilletés et trempés et continuer à proposer un site Internet ouvert et transparent. Pour Nelly Philipponnat, présidente de CEKAL : "Le dévouement et l’implication à mes côtés des membres du nouveau Bureau, des présidents et membres des commissions et comités à notre cause commune seront, comme toujours, essentiels pour tenir l’objectif d'une certification rigoureuse qui bénéficie à toutes les parties prenantes. Nous aurons à cœur de faire vivre le référentiel au rythme des évolutions techniques, de suivre au plus près l'évolution des textes européens et s'y adapter, d’évaluer les constituants qui équipent les vitrages, et ne pas baisser la garde en matière de confidentialité et d'impartialité." Les membres du Bureau élus ou réélus sont les suivants : Nelly Philipponnat, présidenteJean-Claude Desnoues, vice-présidentJean-Paul Vieyres, trésorierJean-Marc Salzard, secrétaireEric Vivion et Jean Michel Lidou représentant les 2 collèges au sein de CEKAL
Il y a 3 ans et 35 jours

Nouvelles baignoires en Marbond de Laufen

Baignoire LUALa baignoire LUA de Laufen est une baignoire îlot en Marbond proposée en blanc ou en version bicolore « Noir et blanc ». Dimensions : 170 x 75 cm Hauteur 54 cm, intérieur, profondeur de 40 cm Toute blanche ou extérieur noir brillant, intérieur blanc brillant. Sa paroi fine lui confère une silhouette pure et contemporaine qui s’intégrera dans tous les styles de décoration. Avec trop plein intégré. Le cache bonde en Marbond coordonné est Proposé pour donner à la baignoire LUA une finition esthétique parfaite. Existe également à poser contre un mur (version back to wall).Prix publics : En 170x75 cm à partir de 1822 € En version back to wall 1723 € Baignoires LAUFEN PRO Laufen propose deux nouvelles baignoires ilot dans la collection LAUFEN PRO et en version bicolore. Un modèle plutôt mini et compact de 150 cm x70 cm et un modèle plus standard de 165 cm. Prix publics en noir et blanc : 2415€ et 2622€ Baignoires LINDEN LINDEN est une série de 4 baignoires rectangulaires en Marbond. Une baignoire rectangle ilot, une rectangle "back to wall" et deux baignoires d’angle. L’esthétique pure légèrement trapézoïdale sera parfaite dans un environnement contemporain ! Prix publics : tous modèles à partir de 2482 € Propriétés du Marbond de Laufen Le Marbond est chaud et agréable au toucher La surface antibactérienne est facile d’entretien Le matériau résiste aux rayons UV et aux déformations Les dommages superficiels peuvent être réparés à l’aide d’un kit spécifique La forme des surfaces a été étudiée pour permettre un écoulement optimal
Il y a 3 ans et 36 jours

Des grues de chantier dansent dans le ciel de Bobigny en Seine-Saint-Denis

"C'est Boboche (surnom de Bobigny, ndlr), il n'y a qu'ici qu'on voit ça", sourit Thomas, un habitant venu assister au spectacle comme de nombreuses familles.Sous les yeux du public, dix grues se sont émancipées de leurs tâches répétitives pour s'adonner à une réalisation inhabituelle dans la lumière rasante du soir.Entre la mairie et la préfecture, au milieu des HLM, elles officient sur le chantier du centre-ville de Bobigny, en lieu et place d'un centre commercial vétuste, qui accaparait depuis les années 1970 le cœur de cette ville populaire de banlieue parisienne.Avec les grutiers, "on a fait des répétitions au sol, et on disait +quart de tour à droite+, +attendez le top+, ils ont chacun un plan avec leur chorégraphie", des indications par talkie-walkie et des repères visuels dans le paysage urbain, explique la chorégraphe Kitsou Dubois, connue pour son travail en apesanteur."On n'a pas l'habitude de ces engins, qui se déplacent très lentement, il y a une grande disparité de vitesse des grues. On a simulé les grues en 3D pour pouvoir ensuite écrire la musique", enchaîne Alexandre Bouvier, compositeur qui a mêlé aussi bien les sonorités enfantines d'une boîte à musique que le célèbre psaume de Vivaldi "Nisi Dominus".D'ici 2023 un quartier flambant neuf doit sortir de terre, avec des logements, commerces, espaces verts et même un cinéma. Une petite révolution urbaine pour les quelque 50.000 Balbyniens de cette commune marquée par des cités bétonnées, construites sur dalles.La ville communiste, qui a porté ce spectacle avec le promoteur Cogedim, veut que le chantier ne soit pas uniquement synonyme "du bruit, des gravats. On fait en sorte d'inverser un peu les choses, de lever les yeux et de regarder vers l'avenir", encourage Claire Dupoizat, adjointe au maire chargée de la culture.
Il y a 3 ans et 36 jours

Le secteur du béton prêt à l'emploi progresse de 10% en 2021 avec 40,5 millions de m3

Un retour aux valeurs enregistrées en 2019Le secteur du BPE voit ses niveaux de production se raffermir progressivement. Avec une hausse de 10 % (données CVS-CJO) enregistrée en 2021, la production de BPE atteint 40,5 millions de m3 sur l’année retrouvant des valeurs équivalentes à celles de 2019. Zoom sur les volumes de production en régions pour le quatrième trimestre 2021Alsace : 337.489 m3Aquitaine : 638.524 m3Auvergne : 220.115 m3Bourgogne : 227.971 m3Bretagne : 709.733 m3Centre : 331.856 m3Champagne Ardenne : 182.988 m3Franche Comté : 140.272 m3IDF : 1.363.746 m3Languedoc Roussillon : 559.058 m3Limousin : 83.165 m3Lorraine : 238.191 m3Midi Pyrénées : 572.138 m3Nord : 424.176 m3Normandie : 519.753 m3Pays de la Loire : 777.934 m3Picardie : 190.766 m3Poitou Charentes : 339.061 m3PACA-Corse : 938.780 m3Rhône Alpes : 1.179.494 m3La Réunion : 115.345 m3
Il y a 3 ans et 36 jours

Plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR, une hausse de près de 50% depuis 2019

En cette période de crise énergétique et d’incertitude quant aux approvisionnements, il ressort du baromètre que plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR (37%). Un chiffre en augmentation de presque 50% par rapport à 2019 (puisque 25% l’envisageaient il y a 3 ans) et qui fait échos aux 90% des Français qui constatent une augmentation de leur facture d’énergie depuis 12 mois et aux 77% qui jugent que des équipements EnR pour le chauffage, l’électricité et l’eau chaude peut avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat.Face à la crise, plus d’1 français sur 3 envisagent de s’équiper en EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité de leur foyer 44% des Français sont équipés d’au moins une solution EnR dans leur logement (= 2021)Les solutions EnR les plus installées : Les solutions bois : insert (16%), poêle (15%)Le chauffe-eau thermodynamique (13%)Les pompes à chaleur (11%) 77% jugent que les équipements EnR peuvent avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat à l’usage. 87% estiment cependant que les EnR sont chères à l’achat. C'est un investissement.4 Français sur 5 estiment que la transition énergétique du pays passe par un mix-énergétique associant EnR et énergies conventionnelles (nucléaire, gaz…) 95% font confiance à au moins un des équipements EnR pour la production de leur chauffage, eau chaude et électricité Les français considèrent que les énergies renouvelables peuvent assurer la transition énergétique de leur logement4 Français sur 5 : Permettent de se sentir bien chez soi (82%)Sont respectueuses de l’environnement (79%)3 Français sur 4 estiment que les EnR : Sont incontournables pour améliorer la performance énergétique de l’habitat (75%) 60% estiment néanmoins que les EnR ne fonctionnent pas toute l’année L’écosystème de la rénovation énergétique inspire de plus en plus confiance aux français qui reclament une simplification des dispositifs 69% ont confiance dans les installateurs (+4 points v. 2021)79% pensent qu'un label ou une qualification est une marque de confiance (+2 points v. 2021)76% considèrent la mention RGE comme de confiance (+1 point v. 2021)71% ont confiance dans un installateur près de chez eux (+1 point v. 2021)47% réclament une simplification des dispositifs d’incitation et d’aide
Il y a 3 ans et 36 jours

37% des français envisagent d’équiper leur logement en EnR, une hausse de près de 50% depuis 2019

En cette période de crise énergétique et d’incertitude quant aux approvisionnements, il ressort du baromètre que plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR (37%). Un chiffre en augmentation de presque 50% par rapport à 2019 (puisque 25% l’envisageaient il y a 3 ans) et qui fait échos aux 90% des Français qui constatent une augmentation de leur facture d’énergie depuis 12 mois et aux 77% qui jugent que des équipements EnR pour le chauffage, l’électricité et l’eau chaude peut avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat.Face à la crise, plus d’1 français sur 3 envisagent de s’équiper en EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité de leur foyer 44% des Français sont équipés d’au moins une solution EnR dans leur logement (= 2021)Les solutions EnR les plus installées : Les solutions bois : insert (16%), poêle (15%)Le chauffe-eau thermodynamique (13%)Les pompes à chaleur (11%) 77% jugent que les équipements EnR peuvent avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat à l’usage. 87% estiment cependant que les EnR sont chères à l’achat. C'est un investissement.4 Français sur 5 estiment que la transition énergétique du pays passe par un mix-énergétique associant EnR et énergies conventionnelles (nucléaire, gaz…) 95% font confiance à au moins un des équipements EnR pour la production de leur chauffage, eau chaude et électricité Les français considèrent que les énergies renouvelables peuvent assurer la transition énergétique de leur logement4 Français sur 5 : Permettent de se sentir bien chez soi (82%)Sont respectueuses de l’environnement (79%)3 Français sur 4 estiment que les EnR : Sont incontournables pour améliorer la performance énergétique de l’habitat (75%) 60% estiment néanmoins que les EnR ne fonctionnent pas toute l’année L’écosystème de la rénovation énergétique inspire de plus en plus confiance aux français qui reclament une simplification des dispositifs 69% ont confiance dans les installateurs (+4 points v. 2021)79% pensent qu'un label ou une qualification est une marque de confiance (+2 points v. 2021)76% considèrent la mention RGE comme de confiance (+1 point v. 2021)71% ont confiance dans un installateur près de chez eux (+1 point v. 2021)47% réclament une simplification des dispositifs d’incitation et d’aide
Il y a 3 ans et 36 jours

Défaillances d'entreprises : 10.000 procédures au 1er trimestre 2022, pas de déferlante mais un dur retour à la réalité

Amorcée dès novembre 2021, la hausse des ouvertures de procédures s’accélère chaque mois. Tous les secteurs sont touchés, mais les activités en lien avec les consommateurs – restauration, commerce, service à la personne, etc. sont les plus fragilisées. En région, l’Ile-de-France et la Corse résistent le mieux.Thierry Millon, directeur des études Altares : « En 2020 et 2021, moins de 61 000 procédures collectives ont été ouvertes contre 107 000 lors des deux années précédentes. Plus de 46 000 entreprises ont été sauvées de la défaillance durant la longue période Covid. Sans le fameux « quoi qu’il en coûte » gouvernemental, la crise sanitaire aurait pu provoquer bien plus de procédures. Au 1er trimestre 2022, l’étau de la crise sanitaire se desserre et les aides s’arrêtent. Un retour à une forme de normalité qui implique aussi une reprise des défaillances. La hausse s’amorce donc et elle est déjà très nette dans les secteurs qui comptent sur la reprise des habitudes de consommation comme aller au restaurant ou chez le coiffeur. Aucun territoire n’est épargné par le phénomène. »En hausse de 34,6% sur un an, le nombre de défaillances d’entreprises se rapproche des niveaux de début 20209 972 entreprises sont tombées en défaillance entre le 1er janvier et le 31 mars 2022, soit une hausse de 34,6% par rapport à la même période de 2021. Ces niveaux, proches du 1er trimestre 2020 (10 902), restent encore nettement inférieurs à ceux de 2019 ou de 2018 qui avoisinaient les 14 000 défauts.Avec 220 jugements enregistrés ce trimestre, le nombre de procédures de sauvegarde augmente de 29,4%. Ce dispositif représente seulement 2,2% de l’ensemble des procédures.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) sont en hausse rapide de 46,6% pour 2188 jugements prononcés. Elles représentent moins d’un jugement sur quatre (22%), un taux très en-dessous des 30% relevés en 2018.Les jugements de liquidation judiciaire (LJ) augmentent également fortement (+31,7% ; 7 564 liquidations).Les jeunes entreprises sont les plus durement fragiliséesPrès de la moitié (48%) des entreprises entrées en défaillance au 1er trimestre ont été créées il y a moins de 5 ans. Plus sévère encore, les défaillances chez les entreprises fondées pendant ou juste avant la crise ont flambé de 52%. 1927 procédures concernent des structures de moins de 3 ans. 83,8% sont immédiatement placées en liquidation judiciaire.A noter qu’il s’agit à plus de 90% de sociétés commerciales (et non de micro entreprises). Les difficultés des jeunes entreprises sont particulièrement marquées dans les activités « magasins multi-rayons » (essentiellement des commerces d'alimentation générale) où les défauts sont trois fois plus nombreux ce trimestre ; mais aussi dans la restauration (+180%), où le nombre de procédures était exceptionnellement bas il y a un an.En hausse de 56% sur un an, le nombre de procédures chez les petites PME dépasse le niveau d’avant crise94% des entreprises en cessation de paiement sont des TPE, une part relativement constante. On observe en revanche des tensions plus remarquables chez les PME. En particulier pour les « petites » PME de 10-49 salariés où les défaillances s’envolent de 56% sur an (645), dépassant le niveau d’avant crise (632). Ces structures se concentrent dans les secteurs de la construction, le commerce et l’industrie. Les PME d’au moins 50 salariés résistent davantage avec des taux de défaillance quasi stables.Les défaillances en hausse dans les deux tiers des secteurs, dépassant parfois les niveaux de 2020Après un début d’année encourageant, la guerre en Ukraine et ses conséquences doivent inciter à la prudence.Thierry Millon conclut : « En ce début d’année 2022, la confiance en l’avenir gagnait du terrain : les niveaux de trésorerie, les carnets de commande bien remplis laissaient présager une reprise de l’économie. Toutefois, depuis le 24 février et le début de l’invasion russe en Ukraine, l’horizon s’assombrit : la flambée des prix de l’énergie, les difficultés d’approvisionnement, les pénuries de matériaux, l’inflation qui s’emballe… autant de signaux qui incitent à la prudence. A l’instar du « quoi qu’il en coûte » gouvernemental déployé pendant la crise sanitaire, le nouveau Plan Résilience de 7 milliards d’euros devrait contribuer à empêcher la faillite des entreprises directement impactées par la guerre et celles plus durement touchées par l’envolée des prix de l’énergie. Ce nouveau paquet de mesures (activité partielle, PGE, etc.) doit soulager les trésoreries, mais le gouvernement exhorte les entreprises à tout faire pour continuer à payer leurs factures dans les temps. En effet, si les délais de paiement interentreprises ont été bien maîtrisés jusqu’à présent, les turbulences de ce début d’année pourraient changer la donne. Les directions financières pourraient être tentées de temporiser de plus en plus sur le règlement des factures pour conserver leur trésorerie. Dans ces conditions, la trajectoire à la hausse des défaillances d’entreprises devrait se poursuivre mais sans laisser présager à ce stade, une déferlante de faillites, les entreprises disposant encore de liquidités. »Focus / La procédure de traitement de sortie de crise : 5 mois après où en sommes-nous ?Créée par la loi du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire dans son article 13, la procédure de traitement de sortie de crise (PTSC) doit permettre un rebond plus rapide aux entreprises en difficultés financières liées aux conséquences de la crise sanitaire. Elle s’adresse donc aux entreprises qui fonctionnaient dans des conditions satisfaisantes avant la crise Covid. En application depuis le 18 octobre 2021 au lendemain de la publication des décrets n° 2021-1354 et n° 2021-1355 du 16 octobre 2021, cette PTSC n’est pas destinée à être pérenne et devrait s’éteindre le 2 juin 2023.La PTSC peut concerner les entreprises de moins de 20 salariés à la date de la demande d’ouverture de la procédure et (critères cumulatifs) disposant de moins de 3 000 000 d’euros de total de passif hors capitaux propres. Les comptes annuels du dernier exercice sont exigés et doivent apparaître « réguliers, sincères et aptes à donner une image fidèle de la situation financière de l’entreprise ».En principe donc, cette nouvelle procédure peut concerner de très nombreuses entreprises en cessation de paiements. Cependant, ces dernières doivent pouvoir payer leurs salariés. En effet, à la différence du redressement judiciaire, la PTSC ne permet pas de bénéficier d’une avance du régime de garantie des salaires (AGS), ce qui peut s’avérer être un frein.La période d’observation est d’une durée maximale de 3 mois au terme desquels un plan de remboursement des dettes pourra être arrêté par le Tribunal pour une durée pouvant atteindre dix ans. A défaut d’avoir été en capacité d’élaborer un projet de plan d’apurement des dettes, le Tribunal ouvre un redressement judiciaire ou une liquidation judiciaire.Cinq mois après le démarrage de la PTSC, à peine plus d’une trentaine de procédures ont été ouvertes ; 18 sur le premier trimestre 2022 et 14 au cours du dernier trimestre 2021. Parmi ces dernières, 2 ont depuis fait l’objet d’un redressement ou d’une liquidation judiciaire. 10 ont pu valider un plan dont la durée a été fixée entre 5 et 10 ans.Pour consulter l'étude complète : cliquez ici
Il y a 3 ans et 36 jours

Une aide gouvernementale pour soutenir les PME exposantes aux foires et salons

74 événements organisés en France entre mars 2022 et juin 2023 sont concernés par cette mesure, dont l’édition 2022 du salon BATIMAT qui se tient du 3 au 6 octobre à Paris-Porte de Versailles.En pratique, cette subvention, gérée par CCI France, correspond à 50 % des dépenses de location de surfaces d’exposition et de frais d’inscription dans la limite de 12.500 € HT par entreprise. Peuvent bénéficier de cette aide, les entreprises de moins de 250 salariés, dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas les 50 millions d’euros. Par ailleurs, elles ne doivent pas avoir été exposantes à l’édition précédente du salon.Les dossiers de demande d’aide sont à déposer sur le site national du réseau des CCI avant le 31 décembre 2022.« Nous sommes très heureux de la mise en place de ce dispositif qui va permettre à des entreprises de participer à ce rendez-vous phare pour la filière. » indique Guillaume Loizeaud, Directeur du Salon Batimat.[1]PME établie en France ou succursale en France d’une PME établie à l’étranger
Il y a 3 ans et 36 jours

Arma-Chek® Silver, protection flexible, résistante aux impacts et aux U.V.

Le système de revêtement Arma-Chek® Silver est un système professionnel facile à installer qui intègre la solution d’isolation thermique AF/ArmaFlex®, qui se distingue par son excellente résistance à la diffusion de la vapeur d'eau qui permet de minimiser au maximum la conductivité thermique et le risque de corrosion. De plus, cette solution intègre la protection antimicrobienne active Microban®.Grâce à sa haute résistance mécanique, Arma-Chek® Silver s’impose comme une alternative efficace aux revêtements métalliques conventionnels, il s'agit d'un isolant léger et flexible, particulièrement résistant aux chocs mécaniques et aux intempéries. Arma-Chek® Silver contribue à éviter la corrosion sous l'isolation, éliminant la corrosion galvanique et offrant une efficacité énergétique optimale à long terme.Contrairement aux revêtements métalliques conventionnels, Arma-Chek® Silver retrouve sa forme d'origine après avoir été soumis à une pression ou un impact. Cette propriété extraordinaire évite les marques permanentes et assure la durabilité de l’installation. Le revêtement Arma-Chek® Silver est particulièrement recommandé pour les installations dans le secteur de l’industrie alimentaire grâce à ses excellentes caractéristiques techniques et sa facilité d'installation, de nettoyage et d'entretien.
Il y a 3 ans et 36 jours

Tarkett publie son rapport 2021 de responsabilité sociale et environnementale

Entièrement audité par un tiers indépendant - KPMG -, ce rapport décrit les performances significatives de l'entreprise en matière de développement durable et sa forte ambition, dont de nouveaux objectifs climatiques.Tarkett a récemment défini sa feuille de route ambitieuse Climat 2030 sur l'ensemble de sa chaîne de valeur[1], visant à réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre. Cela couvre les émissions des activités du Groupe (Scope 1) et de son énergie achetée (Scope 2) – ainsi que celles issues du reste de sa chaîne de valeur, des fournisseurs aux clients finaux (scope 3).« Au cours des deux dernières années, nous avons réduit nos émissions de gaz à effet de serre[2] de 27 %. Nous voulons désormais aller plus loin en mettant en place cette feuille de route climatique ambitieuse. Nous construisons de plus en plus de partenariats dans l'économie circulaire et l'action climatique, par nos choix engagés pour les personnes et la planète. Ensemble avec notre écosystème, nous contribuons activement aux objectifs de développement durable des Nations Unies et il est essentiel que nous nous lancions dans cette aventure avec nos clients », explique Fabrice Barthélemy, Président du Directoire de Tarkett.Au-delà de son ambition d’être un acteur clé dans l'économie circulaire, le Groupe met également l'accent sur l'utilisation de matériaux de qualité, contribuant à la santé et au bienêtre des personnes. Dans le cadre de sa responsabilité sociale, Tarkett protège et développe également ses équipes, crée une culture de la diversité et de l’inclusion tout en soutenant ses communautés locales.Tarkett a réalisé des progrès considérables avec son programme de reprise et de recyclage Tarkett a réalisé des progrès considérables avec ReStart®, son programme de collecte et de recyclage, en transformant les revêtements de sol en fin d’usage et les matériaux recyclés en nouveaux revêtements de sol. Cela permet de réduire les déchets et l'empreinte carbone, en diminuant le besoin de matières premières vierges tout en évitant l'enfouissement et l'incinération.Au cours des 11 dernières années, l'entreprise a collecté l'équivalent de 11 tours Eiffel (112 000 tonnes) de revêtements de sol dans le cadre de son programme ReStart® en Europe, en Amérique du Nord et au Brésil, dans huit centres de recyclage.De solides progrès dans ReStart® ont été réalisés au centre de recyclage de moquette unique de Waalwijk, aux Pays-Bas, au centre de recyclage de vinyle à Ronneby, en Suède et au centre de recyclage de linoléum à Narni, en Italie. Ensemble, ces centres de recyclage ont augmenté leur collecte ReStart® de 69 % par rapport à 2019. En complément des progrès réalisés avec ReStart®, 15% des matières premières (147 000 tonnes par an) sont des matériaux recyclés en 2021, l’objectif étant d'atteindre 30% en 2030. Tarkett a réduit son empreinte carboneDouze sites de production dans dix pays s'approvisionnent en électricité 100% renouvelable et 38% de la consommation totale d'énergie provient d'énergies renouvelables.Les émissions de gaz à effet de serre provenant de l'électricité achetée, de la consommation de vapeur et de la combustion de carburant sur les 34 sites de production de Tarkett dans 19 pays ont été réduites de 44 % par rapport à 2010, ce qui correspond aux émissions annuelles de gaz à effet de serre de 21 000 habitants européens.[3]Les systèmes de chauffage à énergie fossile ont été remplacés par des systèmes électriques ou à biomasse. Par exemple, l'usine de Jacareí (Brésil) a changé la source d'énergie de sa presse à chaud du gaz naturel à l'électricité, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre associées. Jacareí s'approvisionne désormais en électricité 100 % renouvelable à partir de sources hydroélectriques, solaires et éoliennes.Des exemples récents illustrant notre performance RSEEn Suède et en Belgique, nous avons collaboré avec IKEA pour collecter et recycler les revêtements de sol usagés de leurs magasins à Stockholm (Suède) et Arlon (Belgique). Plus de 14 500 m2 de matériaux ont été collectés puis traités dans notre site de recyclage à Ronneby (Suède).Tarkett est le seul fabricant de moquette en Europe capable de recycler entièrement ses dalles de moquette commerciale, grâce à son centre de recyclage de moquette unique à Waalwijk (Pays-Bas) et en étroite collaboration avec son fournisseur Aquafil. Recycler 1 m² de revêtement de sol en dalles de moquette EcoBase® après utilisation permet d'économiser 10 kgCO2e.En Europe, nous déployons des couches de remplissage renouvelables à utiliser dans le gazon artificiel. Le remplissage PureMix, qui mélange des noyaux d'olive broyés avec un remplissage en liège existant, a été déployé sur le terrain de football de la municipalité de La Haye (Pays-Bas). A Saint-Ouen (France), lors de la rénovation du gazon artificiel du terrain d'entraînement de l'école de football Red Star, des matériaux recyclés et renouvelables ont été utilisés. Un remplissage composé de sable récupéré d'un ancien gazon artificiel a été utilisé avec des noyaux d'olives concassées PureSelect.En Europe, notre solution de remplissage sportif ProMax HydroFlex - fabriquée en Allemagne - est composée à 30% de polyéthylène recyclé provenant de terrains en gazon artificiel en fin d'usage.Aux États-Unis, nous avons incorporé du PVB recyclé post-utilisation dans notre ethos® Modular avec Omnicoat Technology™, une solution de revêtement de sol souple de haute qualité fabriquée à partir de matériaux sains et sûrs, dont 33 % de PVB recyclé post-consommation. De 2004 à 2021, nous avons réutilisé 37 000 tonnes de films PVB provenant de 36 millions de pare-brise.Dans le cadre de notre programme Tarkett Cares et afin de soutenir les communautés locales, nous avons impliqué nos équipes dans plus de 700 initiatives solidaires, avec 3 300 jours de bénévolat de nos collaborateurs et plus d'un million d'euros de dons de produits (2017-2021).1 Compare à 2019, scope 1, 2 and 32 Emissions de gaz à effet de serre comparées à 2019, Scope 1 & 23 EuroStat a rapporté en 2021 que l'empreinte carbone totale de l'UE-27 était égale à 6,7 tonnes de CO2 par personne en 2019. Les émissions absolues de GES (scope 1 et 2) des sites de production de Tarkett en 2021 représentent 177 500 tonnes de CO2e, ce qui correspond à une réduction de plus de 140 000 tonnes CO2e par rapport à 2010.
Il y a 3 ans et 36 jours

Casino cède ses parts restantes dans Mercialys

"Le groupe Casino a procédé ce jour à la cession du solde de sa participation dans Mercialys, soit 10,3% du capital", détaille un communiqué du groupe français.Ce désengagement s'inscrit dans le vaste plan de cessions de 4,5 milliards d'euros lancé en juillet 2018, qui devait initialement s'achever en mars 2021.Casino avait déjà cédé en décembre 3% de Mercialys pour 24 millions d'euros, puis 6,5% pour 59 millions d'euros en février.Le groupe a communiqué en février 2022, une nouvelle échéance, fixée à "au plus tard fin 2023", pour se délester du 1,3 milliard d'euros d'actifs qui lui reste à céder.Le distributeur, qui faisait en 2020 de son désendettement une priorité, a annoncé, lors de ses résultats annuels 2021, avoir creusé sa dette nette à 5,9 milliards d'euros contre 4,6 milliards d'euros fin 2020 et 5,7 en 2019 (données communiquées hors IFRS 5).
Il y a 3 ans et 36 jours

Equans France innove avec le théâtre Mogador pour le confort thermique des spectateurs

En charge de l’exploitation et de la maintenance de cette salle inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1990, les équipes de EQUANS France ont associé pour la première fois un scan 3D des lieux avec les données de confort thermique mesurées sur site. Résultat : il est désormais possible de géolocaliser, au siège près, les zones d’inconfort ou de surconsommation énergétique et d’y remédier.BIM et scan 3D : un mariage inédit et prometteurL’alliance innovante du BIM (Building Information Modeling) et du scan 3D présente deux bénéfices majeurs. Elle permet d’identifier de manière extrêmement précise les zones de désagrément thermique dans un environnement complexe - avec une superficie importante et sur plusieurs niveaux - et d’intervenir rapidement pour les traiter. L’analyse permet d’identifier des pistes d’économies d’énergies concrètes pour optimiser le fonctionnement des installations techniques de la salle tout en garantissant le confort de chaque spectateur.Concrètement, un scanner dynamique est d’abord utilisé par les experts d’ENGIE Lab pour fournir une maquette 3D de la salle de spectacle en temps réel. En parallèle, 700 points de mesures sont réalisés au niveau des bouches de ventilation, en vue de consolider des indicateurs de confort thermique, établis selon la norme ISO 7730. Ces informations sont ensuite projetées dans une cartographie 2D, construite à partir du scan 3D des lieux, et permettent l’identification claire et délimitée des zones d’inconfort thermique ou de surconsommation énergétique.La performance énergétique au service de ceux qui font vivre les artistesDepuis sa reprise par Stage Entertainment en 2005, le théâtre Mogador, inauguré en 1919, a toujours mis l’expérience client au coeur de son identité et de sa mission, s’attachant à considérer chaque spectateur comme un “convive d’exception”. Cette ambition exigeante, à l’origine de la rénovation du théâtre en 2006, doit être conciliée avec un autre défi plus moderne, accélérer la transition énergétique des bâtiments.Testée pour la première fois en conditions réelles sur proposition d’EQUANS France, la technologie développée par ENGIE Lab CRIGEN a permis d’identifier deux zones d’inconfort thermique et d’y remédier grâce à l’intervention des équipes dédiées au contrat de maintenance en cours avec le théâtre.En parallèle, et afin d’anticiper les objectifs fixés par le décret éco-énergie tertiaire (DEET), les équipes du théâtre Mogador ont souhaité renforcer leur démarche de responsabilité environnementale. Grâce à l’audit énergétique proposé et réalisé par les équipes ingénierie d’Axima, de nombreuses actions d’amélioration de performance ont déjà été et continueront d’être mises en œuvre dans les prochains mois. La mise en place de variation de vitesse sur les systèmes de ventilation, en déploiement, permettra d’adapter et donc de limiter la consommation électrique. A terme, une application informatique récupérera les données de consommation du nouveau système et permettra au personnel du théâtre de piloter plus finement la consommation énergétique au quotidien.En effet, dans le courant de l’année 2022 et 2023, les équipes d’EQUANS France souhaitent faire du théâtre Mogador la figure de proue du bâtiment culturel intelligent. Ainsi, grâce à l’intelligence artificielle, les installations techniques du bâtiment en chaud, froid, ventilation recevront en temps réel les instructions de fonctionnement idéales pour concilier confort des spectateurs et économies d’énergie. La mise en route et l’arrêt des installations, ainsi que leur niveau de fonctionnement, pourront être anticipés et modulés en fonction des données météorologiques, du nombre de spectateurs attendu ou encore de l’heure d’ouverture du théâtre.Précurseur de l’usage de cette offre innovante, le théâtre Mogador réaffirme ainsi sa double volonté d’exemplarité environnementale et d’expérience client et, reprenant les mots de Barbara, artiste inconditionnelle du lieu à l’origine de son classement au patrimoine des monuments historiques, redit à son public qu’il est et demeurera toujours “sa plus belle histoire d’amour.”Pour Laurent Bentata, Directeur Général de Stage Entertainment France : « Etre centenaire ne nous condamne pas à être vétuste, c’est même tout le contraire ! Offenbach, Mistinguette, Aznavour, Barbara, Starmania, et en ce moment même l’iconique comédie musicale du Roi Lion nous venant tout droit de Broadway : cela fait plus de 100 ans que Mogador est le théâtre de mises en scène sublimes, et l’écrin d’artistes renommés pour le plus grand bonheur de son public. Notre volonté de nous réinventer, d’innover sans cesse et même d’être pionnier pour le confort de nos spectateurs, c’est dans cette histoire dont nous sommes si fiers que nous la puisons. » Pour Bruno Gobe, Directeur du Développement Opérationnel au sein de Axima Maintenance Technique, entité de EQUANS France : « Les équipes d’Axima Maintenance sont fières d’accompagner le théâtre Mogador en appuyant leur savoir-faire sur des innovations technologiques au service de l’expérience client et de la transition énergétique et digitale. Fort de ces résultats, nous espérons pouvoir déployer très prochainement cette solution dans d’autres bâtiments culturels. »Pour Damien Carval, Directeur-adjoint ENGIE Lab CRIGEN : « Le diagnostic pour un meilleur confort thermique des spectateurs est rendu possible par les solutions novatrices développées par l’équipe Drones & Robots d’ENGIE Lab CRIGEN. Ces solutions nouvelles permettent d’obtenir des cartographies précises des températures à l’intérieur de la salle de spectacle et d’identifier les zones d’amélioration du confort. »
Il y a 3 ans et 37 jours

La Grèce va doubler sa production de charbon pour diminuer sa dépendance au gaz russe

"Le lignite est polluant et dans des circonstances normales, le gaz naturel est moins cher", a souligné le porte-parole dans un point presse.Mais, en raison de la guerre en Ukraine et du besoin pour la Grèce de diversifier son approvisionnement en énergie, la mesure sera, selon le porte-parole, "nécessaire" pour les deux prochaines années.Dépendante à 40% du gaz naturel russe, la Grèce cherche, depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, des solutions alternatives afin d'"assurer l'approvisionnement énergétique normal du pays", selon le ministère grec de l'Environnement et de l'Énergie.S'exprimant lors de l'inauguration d'un parc photovoltaïque dans le nord de la Grèce, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a déclaré mercredi que "la politique énergétique de la Grèce doit être flexible, en gardant à l'esprit la situation actuelle"."En aucun cas" ces changements n'affecteront l'objectif annoncé par la Grèce de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% en 2030 et d'atteindre la neutralité climatique d'ici à 2050, a affirmé le chef du gouvernement..Mais la promesse de fermer les centrales à lignite d'ici à 2023 ne sera pas tenue, a dénoncé l'opposition de gauche."C'est un aveu d'échec", a jugé le parti socialiste (Kinal).
Il y a 3 ans et 37 jours

Un baromètre pour lever le tabou du handicap dans l'entreprise

Sur la base du volontariat, les entreprises peuvent publier sur le site www.lesentreprises-sengagent.gouv.fr des données brutes sur quelques indicateurs clés.Thales, Engie, Accor, Siemens, TotalEnergies ont déjà renseigné des indicateurs dans ce baromètre de même que des entreprises de taille intermédiaire comme Septodont ou Sterimed, ou des acteurs publics comme la ville de Nice.Ces données s'articulent autour de six thèmes: le taux de personnes handicapées employées dans l'entreprise, la sensibilisation du personnel et la politique handicap, le recrutement inclusif, le maintien en emploi des collaborateurs handicapés, les achats inclusifs (réalisés dans les secteurs où travaillent des handicapés) et l'accessibilité numérique.Un des objectifs est d'aider des personnes en situation de handicap à cibler les entreprises bienveillantes à leur égard et les inciter à aborder le sujet sans tabou avec le recruteur.Alors que la France compte 12 millions de personnes handicapées et que 80% des handicaps sont invisibles (cognitifs, sensoriels, maladies invalidantes chroniques, maladies psychiques...), un nombre important de salariés n'osent pas faire part de leur handicap."En faisant connaître qu'elles sont ouvertes et engagées sur le sujet, les entreprises permettront à des talents en situation de handicap de frapper à leur porte et de libérer la parole lors du recrutement, ce qui leur permettra d'obtenir les adaptations nécessaires pour faciliter leur quotidien professionnel", a expliqué à l'AFP Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des personnes handicapées."D'un côté il y a des personnes qui ne se déclarent pas car elles pensent que c'est un frein à leur carrière, de l'autre des employeurs qui disent +je ne trouve pas de personnes en situation de handicap qui se déclarent", explique-t-elle.Le taux de chômage des personnes handicapés a baissé en cinq ans de 19 à 14%, indique la secrétaire d'Etat, qui relève qu'il y a une "pénurie de recrutements sur beaucoup d'offres d'emplois, et que les personnes en situation de handicap sont un vrai vivier de compétences".Ce baromètre veut aussi permettre aux entreprises de mesurer leur progression chaque année ou de se comparer avec des employeurs de secteur et de taille similaires. Les salariés pourront aussi comparer les branches professionnelles et orienter leurs recherches. L'employeur a la possibilité de faire connaître un contact pour adresser une candidature.
Il y a 3 ans et 37 jours

La France atteint un niveau record de capacités électriques renouvelables en 2021 surtout grâce au solaire

Hydroélectricité, éolien, solaire, bioénergies... La puissance du parc électrique renouvelable s'élevait fin 2021 à 59.781 megawatts (MW), indique le Panorama de l'électricité renouvelable, élaboré par le Syndicat des énergies renouvelables, RTE, Enedis et l'Agence ORE (Opérateurs de Réseaux d'Energie).Le pays a gagné l'an dernier près de 4 gigawatts supplémentaires. La puissance du parc solaire s'élève à 13.067 MW. En 2021, il a gagné 2.687 MW, un niveau trois fois supérieur à celui de 2020 et un boom particulièrement marqué au dernier trimestre. Il faudra faire encore mieux ces deux prochaines années, si le pays veut tenir son objectif fixé dans la loi (20.100 MW à fin 2023).Dans l'éolien, 1.202 MW ont été raccordés, tout en terrestre puisque la mise en service du premier parc offshore est attendue en avril 2022, au large de Saint-Nazaire. C'est un léger rebond par rapport au point bas de 2020, mais loin de la feuille de route énergétique de la France, qui vise 24.100 MW fin 2023 (18.783 MW aujourd'hui).Les énergies renouvelables ont l'an dernier couvert à hauteur de 25% la consommation électrique de la France métropolitaine.Cette baisse de deux points par rapport à l'année précédente tient à une production renouvelable en légère baisse (117,5 TWh contre 121,2 TWh en 2020) et une consommation électrique plus importante qu'en 2020, année affectée par les confinements dus au Covid-19.Le parc hydroélectrique est stable avec une puissance installée de 25.718 MW, même niveau qu'en 2020 malgré des mises en service destinées à compenser la fin de vie de certaines installations.La filière bioénergies électriques atteint pour sa part une puissance de 2.213 MW, avec 63 MW de nouvelles capacités. La Loi Énergie-Climat fixe un objectif de 40% d'énergies renouvelables dans le bouquet de production électrique en 2030.
Il y a 3 ans et 37 jours

6ème édition du baromètre sur les Français et l'ascenseur

La vétusté de certains équipements reste une grande préoccupation des FrançaisLes ascenseurs font partie intégrante du quotidien des Français. 77% d’entre eux l’utilisent régulièrement. La vétusté des appareils est un enjeu primordial. Pour 96% des Français, il est important de remplacer ces ascenseurs vétustes. 58% des interrogés estiment même que c’est une priorité absolue. C’est en ce sens que la Fédération sollicite actuellement les équipes de campagne pour les élections présidentielles, afin de porter la proposition de MaPrimeRenov’Ascenseurs, pour rénover le parc vieillissant.Si un ascenseur peut avoir une durée de vie conséquente, il ne faut cependant pas négliger son entretien et son aspect. Plus d’un français sur deux (56%) insiste d’ailleurs sur ce dernier point, remettant en cause le design ancien des ascenseurs.Une volonté d’élargir les aides financières pour la rénovation de logement à la restauration et l’installation des ascenseursPour répondre aux enjeux de disponibilité, d’accessibilité et de modernisation des ascenseurs, 77% des Français jugent nécessaires que les aides financières proposées pour les rénovations d’habitation incluent l’installation et la rénovation des ascenseurs.“Ouvrir ces aides va dans la continuité des actions menées par les acteurs de la construction et de la réhabilitation immobilière pour rendre plus accessibles les logements à tous : enfants, personnes âgées, personnes à mobilité réduite ou tout simplement dans toutes les situations de la vie quotidienne avec un besoin de mobilité facilitée.” - Philippe Boué, Président de la Fédération des AscenseursUne absence d’équipements dans les habitations et les lieux publics qui perdurePar-delà les remplacements, l'accessibilité demeure un grand sujet. Près de deux tiers des Français (63%) soulignent l’importance d’équiper les immeubles d’habitation d’ascenseurs et souhaitent interpeller les politiques dans le cadre des présidentielles qui arrivent. On soulignera tout de même une amélioration dans les lieux publics vis-à-vis de 2020.“Nous souhaitons attirer l’attention sur l’accès à la mobilité pour tous. A quelques semaines du premier tour des présidentielles, elle doit faire partie des réflexions menées par les candidats sur les enjeux sociétaux auxquels sont confrontés les Français” poursuit Philippe Boué.D’autres chiffres clés à retenir :57% des Français estiment que les solutions de mobilité verticale assistent au maintien à domicile et améliorent le quotidien ;Seuls 17% des Français ont un usage quotidien de l’ascenseur de leur domicile ;30% des Français souhaitent numériser leur expérience de l'ascenseur, avec par exemple une commande vocale pour sélectionner son étage et ouvrir les portes et 37% souhaitent avoir une musique d’ambiance pendant le trajet ;Malgré une nette progression de l’équipement des administrations françaises en ascenseurs, (+8 points depuis 2016), l’accessibilité des lieux publics reste moyenne.Méthodologie de l’enquête :Etude réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1082 français âgés de 18 ans et plus, dont 77% d’usagers réguliers d’un ascenseur. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, âge, profession de l’individu, région et catégorie d’agglomération, dans le respect de la norme internationale ISO 20252 ‘Études de marché, études sociales et d’opinion’. Dates de terrain : du 27 au 31 janvier 2022. Étude réalisée sur Internet via le panel Ipsos.
Il y a 3 ans et 37 jours

Publication des rapports annuels 2021 du notariat

Depuis 2015, la profession notariale a connu une mutation accélérée qui s’est poursuivie en 2021 : 16747 notaires (9802 en 2015) dont 9182 femmes et 7565 hommes. Au 31 décembre 2021, le nombre de femmes notaires titulaires ou associées (5189) était plus important que celui des femmes notaires salariées (3993), 64200 collaborateurs (vs. 49112 en 2015), 44 ans et 6 mois : l'âge moyen des notaires (48 ans en 2015), 6727 offices. Au total, 8091 lieux de réception de la clientèle (1364 bureaux annexes inclus), 24 millions de Français reçus chaque année, 10,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 35 milliards d’euros d’impôts collectés. Le notariat poursuit à bonne cadence en 2021 sa transition numérique : 20 millions d’actes sur support électronique, le cap a été franchi fin octobre 2021 : le premier million avait été atteint en février 2015, le 10 millionième acte authentique électronique avait été atteint en avril 2019, 90% des actes authentiques sont aujourd’hui signés électroniquement, Plus de 80% des offices sont équipés de systèmes de visioconférence.
Il y a 3 ans et 37 jours

Le nouvel ouvrage de référence "Mon Katalogue" de Knauf est disponible

Dignes reflets de cette évolution et de l’Offre Globale Knauf, les 6 nouvelles éditions des catalogues Knauf 2022 abordent différentes applications : Aménagement Intérieur (728 pages), Isolation du Gros Œuvre (216 pages), Isolation des Planchers (224 pages), Isolation Thermique par l’Extérieur (180 pages), Isolation-Étanchéité des Toitures (184 pages) et Remblais Allégés (56 pages). Knauf renforce encore plus le lien de proximité avec ses clients dès la page de couverture avec la dénomination « Mon Katalogue » pour une appropriation aisée. « La nouvelle identité graphique avec le symbolique K de la marque assure une reconnaissance immédiate des supports » précise Stéphanie Freitag Delizy, Responsable Référentiel Marketing Produits Knauf.Si les codes couleurs sont toujours présents pour distinguer en un clin d’œil son édition (jaune, rouge, verte, bleue…), un travail de réflexion a été mené tant sur le guide de choix (voulu plus proche, plus accompagnateur tout au long du process) que sur la facilité à trouver son information, identifier le bon produit en fonction de ses applications.Le rubriquage visuel aide rapidement à se repérer et le sommaire détaillé offre une vue d’ensemble des applications, mais aussi une mise en exergue des nouveautés. Ces éditions 2022 sont très complètes avec des fiches produits détaillées, des conseils et astuces mais encore un guide de mise en œuvre pratique et un rappel des informations réglementaires.Knauf a su conserver la qualité technique reconnue de ses éditions en les complétant également de valeurs de réchauffement climatique ; une démonstration de son engagement environnemental qu’il met à disposition de toutes ses cibles (prescription technique, négoces, entreprises de pose).Disponibles sur demande en version papier auprès des négoces partenaires, des commerciaux ou sur knauf.fr, ces ouvrages 2022 sont également consultables en ligne dès le 30 mars, avec une version interactive proposant la possibilité d’extraction et de téléchargement : www.knauf.fr/documentation/demande-de-catalogue
Il y a 3 ans et 37 jours

Kebony réalise le bardage et le platelage d’un pittoresque chalet du Minnesota

Récemment rénové par Melissa Coleman (designer et blogueuse minimaliste de The Faux Martha), le Minne Stuga est proposé à la location lorsqu’elle et sa famille n’en profitent pas. En effet, les habitants du Minnesota passent souvent leurs vacances dans des chalets rustiques et des locations de vacances sur la côte nord en été, ce qui permet au Minne Stuga d’accueillir fréquemment des visiteurs.Le projet de rénovation a fait appel à plusieurs entreprises locales du Minnesota. C’est cependant la marque norvégienne Kebony qui a été choisie pour remplacer l’intégralité du bardage et du platelage du chalet. Melissa Coleman tenait à conserver l’esprit rural de ce chalet, et le bois Kebony offrait précisément cet aspect tactile naturel qui correspondait à la conception originale du Minne Stuga.Les lames foncées du bois Kebony Character contribuent à unir le chalet à son environnement naturel, tout en soulignant sa prestance et son élégance. Sa durabilité, sa dureté et sa stabilité dimensionnelle élevée en faisaient une solution fiable et respectueuse de l’environnement, idéale pour ce projet.Développée en Norvège, la technologie Kebony est un procédé breveté et respectueux de l’environnement, qui modifie les bois résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un produit d’origine organique. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical. Ce procédé unique donne au bois Kebony son apparence caractéristique, qui n’a de cesse de s’embellir avec le temps.C’est donc naturellement que le bois Kebony a été choisi pour ce projet. « Lorsque nous sommes entrés pour la première fois dans le chalet, nous ne pouvions pas voir le lac », se souvient Melissa Coleman, décrivant les fenêtres du sol au plafond comme étant embuées en permanence. Le chalet était délabré, les intérieurs datés. C’est en 2020 que la propriétaire s’est mise en quête de collaborateurs pour l’ambitieuse restauration du Minne Stuga, et la marque Kebony s’est rapidement démarquée en raison de ses qualités techniques, durables et esthétiques.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 3 ans et 37 jours

Secteur du bâtiment : comment mieux valoriser & déconstruire ?

Le principe de déconstruction sélective, dans une logique d’économie circulaire, repose sur la volonté d’éviter le gaspillage et de gérer de façon optimisée l’allongement de la durée de vie des produits, équipements et matériaux, et de les valoriser au mieux en fin de vie. Pour en assurer le succès, la démarche doit s’appliquer aux étapes successives des chantiers, sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment, et impliquer l’ensemble des intervenants.Afin d’accompagner la filière dans cette voie vertueuse, l’Association ORÉE et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment – CSTB, publient un guide dédié : « Secteur du bâtiment : comment mieux valoriser & déconstruire ? ».Il a vocation à partager les bonnes pratiques afin d’accompagner la nécessaire montée en compétence de l’ensemble de la filière.Un ouvrage pratique et opérationnel, téléchargeable gratuitement, dès aujourd’hui, en cliquant ici.De l’intérêt de la déconstruction sélectivePlus de 45 millions de tonnes de déchets sont générées chaque année par le secteur du bâtiment, contre 30 millions de tonnes pour l’ensemble des déchets ménagers. Les taux de réemploi et de recyclage de ces ressources sont actuellement très inférieurs à leur potentiel. Dans la dynamique de transition environnementale dans laquelle le bâtiment est pleinement engagé, il est important de modifier les pratiques pour éviter ce gaspillage, améliorer la gestion des produits, équipements et matériaux (PEM), tout au long de leur cycle de vie, et valoriser les déchets de construction.La déconstruction sélective répond à cet enjeu : elle permet d’augmenter la valorisation des produits, équipements, matériaux et déchets (PEMD) générés lors du chantier, par le réemploi des PEM et le recyclage, ou toute autre opération de valorisation de matière ou énergétique, des déchets.Le guide « Secteur du bâtiment : comment mieux valoriser & déconstruire ? » apporte aux acteurs, les clés pour comprendre et appréhender cette approche et les enjeux associés, et identifier les actions à mettre en place pour mener à bien une opération de déconstruction.Un outil pratique et opérationnelCe nouveau guide s’inscrit dans la continuité d’un guide réalisé par ORÉE, publié en 2018. Au-delà de l’actualisation de ses données clés, il renforce la dimension pratique et opérationnelle, fournissant aux acteurs les clés pour mettre en œuvre la déconstruction sélective.Il est structuré autour de fiches méthodologiques synthétiques et ciblées :Fiches Actions : les actions-clés à mettre en œuvre pour mener un projet de déconstruction sélective étape par étape, avant, pendant et après le chantier ;Fiches Métiers : une approche par métier, listant les rôles, missions et responsabilités des principaux acteurs impliqués dans un projet de déconstruction sélective (maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, entreprise de déconstruction, diagnostiqueur PEMD, gestionnaires de déchets, etc.) ;Fiches Filières : état des lieux des filières de valorisation – réemploi/ recyclage pour les PEMD issus de la déconstruction et de la rénovation ;« Il ne s’agit plus désormais de démolir, mais de déconstruire… pour reconstruire avec les matériaux de déconstruction appréhendés, non pas comme des déchets, mais comme des ressources. Il s’agit d’appliquer réellement la hiérarchie de traitement des déchets priorisant le réemploi, la réutilisation puis le recyclage. Cette démarche de déconstruction sélective et réfléchie est fondamentale et ne pourra aboutir qu’avec l’implication cruciale de tous les acteurs du bâtiment. Ce nouveau guide, conçu avec le CSTB, entend les accompagner dans cette voie, à travers des outils méthodologiques et opérationnels. » - Patricia Savin – Présidente de l’Association ORÉE & Nathalie Boyer – Déléguée générale de l’Association ORÉE« L’enjeu aujourd’hui est de sortir du modèle linéaire extraire-produire-consommer-jeter, pour aller vers une consommation plus sobre et une meilleure utilisation des ressources, en favorisant notamment le réemploi et en améliorant le tri des déchets et leur recyclage ou leur valorisation. Pour accompagner et massifier ces changements structurants, un renforcement, une diffusion et une appropriation des bonnes pratiques sont fondamentaux. C’est tout l’objectif de ce guide qui ambitionne d’apporter aux acteurs les clés pour aller vers une meilleure gestion des produits, équipements, matériaux et déchets issus des bâtiments existants. Le CSTB est heureux d’avoir co-piloté sa réalisation, en partenariat avec l’association ORÉE. » - Sylvain Laurenceau – Responsable de division Économie Circulaire au CSTB & Camille Golhen – Cheffe de projet Economie circulaire au CSTB
Il y a 3 ans et 37 jours

Le Groupe Velux supprime la quasi-totalité du plastique de ses emballages de fenêtres de toit

Le Groupe VELUX, premier fabricant mondial de fenêtres de toit, a choisi d’agir de manière massive en supprimant les composants plastiques en polystyrène expansé (EPS) de ses emballages. Cette démarche s’inscrit dans sa stratégie de développement durable visant à rendre ses emballages mono-matériau, sans plastique et 100% recyclables à l'horizon 2030. Cette mesure a un impact direct sur l’environnement, mais aussi sur le climat. Elle contribue à réduire de 13% l'empreinte carbone des emballages des produits du groupe. Le Groupe VELUX a prévu de diminuer l’empreinte carbone des produits de 50% d’ici à 2030. Enfin, l’opération simplifie le recyclage pour les clients lors de la séparation et du tri des déchets d'emballage, rendant ainsi les processus d'élimination à la fois plus efficaces et moins coûteux. « Chez VELUX, nos engagements pour la planète et la nature sont au cœur de nos décisions sur l’évolution de nos produits et notre manière de produire » déclare André Dot, Président de VELUX en France. « Les emballages constituent un élément important de nos produits. Ils doivent donc être aussi respectueux que possible de l'environnement. Nous sommes fiers de réduire sensiblement la quantité de plastique que nous utilisons pour emballer et protéger nos fenêtres de toit. Il s’agit d’une étape capitale vers la réalisation de notre objectif de développement durable consistant à “rendre nos emballages plus verts ” ». Lancée en 2020, la stratégie de développement durable du Groupe s’inscrit dans le cadre d’un parcours de transformation sur 10 ans au cours duquel le Groupe VELUX sera pionnier dans les actions en faveur du climat et de la nature, créera des produits durables innovants et mènera une activité responsable.
Il y a 3 ans et 40 jours

Le palais des Vieilles Procuraties, joyau de Venise, retrouve sa splendeur

Témoin silencieux des siècles traversés par la Sérénissime, cet ancien haut-lieu du pouvoir vénitien est prêt à livrer ses secrets au visiteur, invité à s'engouffrer dans une enfilade d'arcades entourées de poutres en bois et de murs de briques.Pour les trois premiers jours d'ouverture, la visite est réservée aux seuls Vénitiens, dont 3.000 ont répondu présents en 72 heures, avant de s'élargir à partir du 13 avril aux touristes du monde entier.Maître d'oeuvre de cette transformation d'une surface de 12.000 m2, l'architecte anglais de renommée internationale David Chipperfield a été chargé par l'assureur italien Generali, propriétaire du palazzo, d'insuffler une nouvelle vie à cet édifice iconique."La place Saint-Marc figure parmi les plus célèbres du monde, mais aucun d'entre nous n'a jamais imaginé ce qui se cache derrière ces façades construites par plusieurs architectes sur une centaine d'années", a déclaré M. Chipperfield à l'AFP.Erigées au XIIe siècle, les Procuratie Vecchie furent dévastées par un incendie en 1512. L'édifice vénéto-byzantin fut remplacé en 1538 par une structure à trois étages, dans le style classique de la Renaissance italienne.Lion ailéJusqu'à la chute de la République de Venise en 1797, les procurateurs, hauts magistrats qui secondaient le Doge, chargés du Trésor de la ville mais aussi des Affaires sociales, y ont travaillé tout en y occupant des logements gratuitement.Sous les combles de l'édifice s'étendent désormais les locaux spacieux de The Human Safety Net, une fondation lancée par Generali pour venir en aide aux personnes les plus vulnérables, dont des réfugiés, ainsi que des salles d'exposition et un auditorium."Les procurateurs s'occupaient des veuves, orphelins et pauvres. Pour nous, c'est un bel hommage à l'histoire et à l'identité de ce bâtiment d'y avoir The Human Safety Net, qui oeuvre pour l'inclusion sociale", a expliqué sa directrice Emma Ursich.A la gauche de l'entrée principale, le lion ailé de Saint Marc, symbole de la cité mais aussi l'emblème de Generali, est incrusté dans le mur de marbre blanc. Une plaque commémore la naissance en 1831 à Trieste de l'assureur, qui a pris ses quartiers à Venise l'année suivante."L'édifice avait été malmené pendant une très longue période, des décorations ont été enlevées, des escaliers, ascenseurs et salles de bains rajoutés, de manière très désordonnée. Notre responsabilité était de lui rendre une certaine intégrité", commente M. Chipperfield.Le chantier aura duré trois ans, après une phase de conception de 24 mois visant à préserver autant que possible les structures existantes.Au premier étage, où Generali a toujours quelques bureaux après avoir transféré en 1990 son siège italien dans les environs de Venise, à Mogliano Veneto, les fresques et peintures murales ont été entièrement restaurées pour leur redonner de l'éclat.La demeure de Sissi"Ce n'est un secret pour personne que travailler avec l'administration en Italie est assez compliqué", ironise David Chipperfield. Planter le moindre clou dans un édifice historique réclame d'innombrables autorisations.Quant aux artisans, "vous pouvez vous retrouver avec les meilleurs du monde", car il y a une longue tradition en Italie, "ils restaurent des bâtiments depuis mille ans"."Il était essentiel de collaborer avec les artisans et fournisseurs locaux, en utilisant des techniques et des matériaux qui font partie de la tradition vénitienne", explique Cristiano Billia, directeur associé de David Chipperfield Architects Milan.Ainsi, pour les sols, murs ou plafonds, ont été utilisés le pastellone, un produit naturel à base de chaux, le terrazzo, composé d'un mélange de fragments de marbre coloré et de ciment, ou encore le marmorino, un enduit de finition à effet satiné.Juste en face, de l'autre côté de la place, se dressent les Nouvelles Procuraties, dont la construction fut achevée en 1640 et qui hébergeaient au milieu du XIXe siècle d'illustres membres de la dynastie des Habsbourg comme l'impératrice Sissi, pendant le règne des Autrichiens sur Venise.Sa demeure donnait sur les très secrets Jardins Royaux longeant le Grand Canal, eux-mêmes rouverts au public en 2019 à l'issue de cinq ans de restauration.
Il y a 3 ans et 40 jours

"Un déni de démocratie": à Strasbourg, une autoroute pas autorisée... mais déjà en service

Au coeur de cette bizarrerie administrative, on trouve un tronçon d'autoroute de 24 kilomètres: l'A355, qui contourne Strasbourg par l'Ouest, sorte de dérivation de l'A35 qui traverse déjà la capitale alsacienne du nord au sud.Selon Vinci il s'agit du "plus grand projet autoroutier de ces dernières années en France".Envisagé dès 1973, le projet a alimenté pendant des décennies une contestation farouche. Les opposants y voyaient un nouveau sacrifice de terres cultivables et de zones humides, contestant l'idée que ce contournement puisse désengorger l'A35, saturée par les trajets pendulaires des travailleurs rejoignant quotidiennement l'agglomération.Malgré les nombreuses manifestations, et en dépit des avis défavorables rendus par les instances de contrôle des atteintes à l'environnement (notamment l'Autorité Environnementale - AE), l'Etat, à travers la préfecture du Bas-Rhin, a accordé en 2018 à Arcos, filiale du groupe Vinci, l'autorisation de construire ce tronçon d'autoroute.L'autorisation a immédiatement été contestée en justice par l'association Alsace Nature. Trois ans plus tard, en juillet 2021, la justice a partiellement donné raison à l'association, constatant que le dossier d'autorisation était entaché d'"insuffisances", concernant l'impact de l'autoroute sur la santé, la pollution ou l'évolution du trafic automobile - autant d'aspects pourtant censés justifier la construction du contournement."Le juge s'est appuyé sur des arguments qui figuraient dans le premier avis de l'Autorité environnementale", souligne Pierre Ledenvic, le président de l'AE. "On peut regretter que ces arguments n'aient pas été pris en compte en amont par le maître d'ouvrage et par l'autorité qui a accordé l'autorisation", déplore-t-il."Meilleurs sols de France"Néanmoins, malgré ces manquements, la justice n'a pas annulé l'autorisation: elle a simplement imposé à Arcos de compléter son dossier pour que la préfecture puisse éventuellement délivrer un arrêté complémentaire d'autorisation.Mais si la procédure d'autorisation a dû reprendre au début, le chantier lui s'est poursuivi et l'autoroute flambant neuve a été inaugurée le 11 décembre dernier par Jean Castex qui a vanté ses "bénéfices écologiques et environnementaux".Pendant que les premiers véhicules empruntaient la nouvelle autoroute, qui a grignoté 450 hectares classés "parmi les meilleurs sols de France" pour leur qualité agronomique, Arcos a revu son dossier. Elle l'a soumis, comme le veut la procédure, à l'Autorité environnementale... qui a retrouvé les mêmes manquements."Effectivement, un certain nombre de recommandations que nous avions faites en 2018 n'ont pas été prises en considération", regrette auprès de l'AFP Nathalie Bertrand, auteure du second avis émis par l'AE.Les autres instances consultées ont également rendu des avis défavorables sur l'A355 et la procédure suit son cours avec la tenue d'une deuxième enquête publique après celle de 2018: jusqu'au 16 avril, les habitants sont une nouvelle fois invités à donner leurs avis sur la pertinence de ce qui reste présenté comme un "projet". Bien qu'il soit déjà achevé..."Clairement on a eu un passage en force et le fait de revenir devant la population, c'est presque de la provocation", estime la maire écologiste de Strasbourg Jeanne Barseghian, qui évoque un "déni de démocratie"."On a besoin de renouer la confiance avec les autorités, il faut que les avis qui sont donnés pèsent réellement sur les décisions prises", réclame l'élue. "Interroger les citoyens sur un projet déjà fait, c'est délétère, ça décrédibilise les procédures".Signalétique trompeuseSollicitée, la préfecture du Bas-Rhin ne précise pas comment elle compte prendre en compte tous ces nouveaux avis. Si la délivrance d'un nouvel arrêté de régularisation ne fait guère de doutes, la préfète peut imposer certaines mesures à la société Arcos en fonction des observations émises.En attendant, plusieurs milliers d'automobilistes empruntent bon gré mal gré cette autoroute chaque jour, se plaignant d'une signalétique trompeuse, qui incite à passer inutilement par la section à péage, et des tarifs élevés aux heures de pointe.La société Arcos refuse de transmettre le moindre chiffre à la presse, mais elle a dû répondre à l'AE qui évoque un trafic de "7.000 à 8.000 véhicules par jour".L'itinéraire historique, gratuit, reste "utilisé par plus de 170.000 véhicules par jour sur ses parties les plus chargées", rappelle l'AE.Tous les acteurs reconnaissent néanmoins que le contournement reçoit une partie du trafic des poids-lourds. Ceux-ci ont désormais l'interdiction de traverser la ville, sauf pour charger ou livrer: le nombre de camions sur l'A35 a diminué de près d'un tiers, soit environ 3.000 par jour, selon les chiffres du Sirac (service de l'information et de la régulation automatique de la circulation).Cependant, bon nombre de poids-lourds en transit sont encore réticents à emprunter le contournement payant: selon la CRS autoroutière, 70% des camions contrôlés sur l'itinéraire historique sont en infraction.
Il y a 3 ans et 40 jours

Les prix de l'immobilier ancien toujours en hausse malgré la flambée de l'énergie qui pèse sur les acquisitions

Les tendances à l’œuvre depuis la sortie des confinements sont toujours là : succès des maisons individuelles plutôt que des appartements, hausse des prix sur l'ensemble du territoire sauf à Paris, offre insuffisante par rapport à la demande.Au premier trimestre, les prix au mètre carré ont progressé de 3,7% sur un an selon Laforêt, de 6% selon Orpi et de 8,2% selon la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), qui prend en compte les données de ses agences franchisées mais aussi celles recueillies sur des portails en ligne.Selon la Fnaim, c'est dans le Grand Ouest que les prix ont le plus augmenté, avec plus de 15% de hausse en Bretagne et près de 11% en Pays de la Loire.Mais la flambée des prix des carburants et de l'énergie commence à avoir des conséquences sur le marché, selon Orpi et Laforêt."S'il y a encore quelques mois, certains étaient prêts à faire quelques kilomètres de plus pour accéder à un bien, ils sont désormais regardants sur l'éloignement d'un logement par rapport aux infrastructures de transport ou leur lieu de travail. (...) De la même façon, certains foyers préfèrent opter pour un logement un peu plus petit pour ne pas subir leur facture d'énergie à terme", assure le président d'Orpi Guillaume Martinaud, cité dans le communiqué du réseau.Laforêt note également un léger regain d'intérêt pour les appartements et la région parisienne, possiblement imputables à la flambée des carburants et des coûts du chauffage."Le marché est contradictoire depuis quelques années maintenant", sourit Yann Jéhanno, président de Laforêt interrogé par l'AFP. "Evidemment, les maisons permettent, notamment en zone périurbaine, de répondre à cette demande de la pièce en plus, du jardin pour pouvoir s'isoler ou pour gérer les enfants, et en même temps on a de nouvelles aspirations qui engagent une partie des clients à revenir vers les centres-villes", dit-il.Les biens à l'extérieur des villes supposent souvent l'achat d'une voiture supplémentaire et peuvent être chauffés au gaz ou au fioul, énergies polluantes et de plus en plus chères, explique-t-il.Laforêt s'inquiète également de l'accès plus restreint aux crédits immobiliers, avec la remontée des taux d'intérêt conjuguée aux nouvelles règles qui plafonnent le taux d'endettement des ménages à 35% de leur revenu.
Il y a 3 ans et 40 jours

Flambée des coûts de construction et incertitudes géopolitiques : le BTP doit s'adapter rapidement

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, annonce la publication de son rapport annuel « International Construction Cost Index 2022 ». A destination des investisseurs, cet index compare les coûts de construction dans 100 métropoles mondiales. Il propose un décryptage des facteurs expliquant les coûts par grandes zones géographiques, ainsi qu’une analyse des grandes tendances du secteur.En France, la production dans le secteur de la construction qui avait chuté pendant la pandémie, s'est redressée en 2021. Le redémarrage violent de la demande a submergé les capacités de production de toute la filière d’approvisionnement. Le « just in time » a volé en éclat et les achats de précaution se sont amplifiés. Début 2022, la tendance établie auprès des constructeurs est semblable dans les Travaux Publics et le Bâtiment : il n’y a pas pénurie à date, néanmoins les délais de fournitures et les coûts ne sont plus garantis par les fournisseurs. Les prévisions initiales ébauchées avant le conflit ukrainien - de 3% d’augmentation de la production en 2022 - sont désormais largement remises en cause, le marché devenant extrêmement volatil.Le ministère de l'Économie et des Finances avait déjà appelé en 2021 les acheteurs publics à adapter certaines modalités d'exécution et de passation des contrats de la commande publique (prolongation des délais d’exécution, insertion de clauses de révision de prix, …), ces mesures ayant été mises à jour récemment en février 2022.Enfin, de nombreux autres facteurs conjoncturels contribuent à l’aggravation de cette crise comme la hausse historique de commandes de maisons individuelles en 2021 ou encore la pression s’exerçant sur la filière bois, poussant les majors à sécuriser leurs approvisionnements stratégiques.« Si la crise est mondiale et qu’elle affecte en priorité les pays occidentaux, on constate que les grandes villes françaises comme Paris et Lyon maintiennent leur compétitivité du point de vue des investisseurs internationaux. " Faire plus avec moins" sera la clé de la résilience à long terme pour le secteur de la construction, dans un contexte de forte inflation et d’incertitudes géopolitiques. » précise Nicolas Boffi, City Executive Paris chez Arcadis.Un "Guide pratique" en cinq points est présenté dans le rapport afin de faire face à la volatilité actuelle du marché.
Il y a 3 ans et 40 jours

La demande en immobilier de bureau revient à la normale au 1er trimestre

La demande placée, c'est à dire la surface totale de locaux où un nouvel occupant s'est installé, s'établit à 503.900 mètres carrés au premier trimestre.C'est 40% de plus qu'au premier trimestre 2021, et dans la moyenne des dix dernières années.Immostat, qui rassemble quatre acteurs majeurs du secteur, BNP Paribas Real Estate, CBRE, JLL et Cushman & Wakefield, ne donne que les chiffres pour l'Île-de-France, qui concentre l'essentiel du marché."Le marché a continué sur une dynamique qui avait pris corps au second semestre 2021 et a continué de bénéficier de conditions économiques qui étaient tout à fait favorables jusqu'à relativement récemment", commente pour l'AFP Virginie Houzé, directrice études et recherches chez JLL.Fait insolite, les loyers moyens des bureaux de seconde main (416 euros annuels par mètre carré) dépassent légèrement ceux des locaux neufs ou restructurés."Dans les loyers de seconde main, (...) vous pouvez avoir des immeubles de très bonne qualité, avec des loyers très élevés, qui vont tirer la moyenne vers le haut", notamment dans Paris intra-muros, explique Virginie Houzé.L'immobilier logistique (entrepôts), en pleine santé depuis plusieurs années, continue sa croissance rapide avec une demande placée en hausse de 31% pour les sites de plus de 10.000 mètres carrés.
Il y a 3 ans et 40 jours

La filière de l'éclairage impactée par une suite d’événements économiques imprévisibles

Le premier ministre vient de publier le 30 mars 2022 une Circulaire relative à l’exécution des contrats de la commande publique dans le contexte actuel de hausse des prix de certaines matières premières (1).Cette circulaire insiste sur l’imprévisibilité de l’environnement économique actuel ; elle vise à sensibiliser à nouveau les acheteurs publics au contexte difficile que traversent les entreprises, et à veiller à accéder aux demandes d’aménagement des contrats afin de ne pas mettre en danger leur pérennité, leurs emplois, le service public. Il y est précisé comment appliquer la théorie de l’imprévision aux contrats administratifs. Le gel des pénalités contractuelles dans l'exécution des contrats, et l’insertion d'une clause de révision des prix dans tous les contrats à venir font également partie des recommandations importantes de cette circulaire, qui conclue sur l’extension de l’imprévision aux contrats privés. Lors d’une communication récente, Le Syndicat de l’éclairage avait alerté sur les conséquences de ces difficultés d’approvisionnement sur les délais et les prix. Ce contexte de tensions se poursuit sans perspective d’amélioration en 2022. L’application du modèle de formule de révision des prix du syndicat à fin février montre une hausse de 3 à 5 % depuis décembre 2021. La plupart des fabricants, particulièrement touchés par cette inflation, doivent adopter un rythme de révision de leurs tarifs plus fréquent que par le passé. Il en est de même pour la durée de validité des offres de prix, qui tend à se raccourcir considérablement. Il n’est en effet pas soutenable pour les entreprises de notre secteur de s’engager au-delà d’un très court terme.Face aux circonstances exceptionnelles que nous devons affronter, la profession appelle l’ensemble de la filière à des efforts de compréhension et de solidarité.(1) Après la Circulaire du Premier Ministre du 16 juillet 2021 relative à l’aménagement des conditions d’exécution des marchés publics de l’État face aux difficultés d’approvisionnement, après la Fiche technique de la Direction des affaires juridiques de Bercy, sur les marchés publics confrontés à la flambée des prix et au risque de pénurie des matières premières, mise à jour le 18 février 2022.Voir également sur le même sujet un recueil de recommandations utiles pour l’ensemble des acteurs de la filière du bâtiment, publié par la Fédération française du bâtiment. »
Il y a 3 ans et 40 jours

Résultats en berne pour Vestas en 2021 à cause de la pandémie

Sur l'ensemble de l'année, le bénéfice net a été divisé par plus de quatre, à 167 millions d'euros contre 765 millions l'année précédente, le chiffre d'affaires a lui augmenté de 5,2% à 15,58 milliards d'euros, grâce à l'augmentation des prix.Les ventes réalisées sont conformes aux prévisions avancées auparavant par Vestas qui visait un chiffre d'affaires compris entre 15,5 et 16,5 milliards d'euros.Dans un secteur toujours tiré par les investissements mondiaux importants dans les énergies renouvelables, 2021 a aussi été une année record pour le carnet de commandes du groupe qui a atteint 47 milliards d'euros pour les éoliennes et les services.Pour 2022, le groupe table sur des ventes entre 15 et 16,5 milliards d'euros, avec un bond de 5% du chiffre d'affaires du secteur "services"."L'instabilité de la chaîne d'approvisionnement causée par la pandémie et entraînant une augmentation des coûts de transport et de logistique devrait continuer à affecter l'augmentation des coûts de transport et de logistique tout au long de l'année 2022", a relevé Vestas dans son rapport.Sur les années à venir, la demande pour l'éolien terrestre, où le groupe est numéro un, devrait rester à un niveau élevé.Pour l'offshore, dans lequel le fleuron danois entend rattraper son retard notamment face à Siemens Gamesa, l'activité devrait être forte l'an prochain d'après le carnet de commandes mais reculer légèrement à l'horizon 2025 et nécessiter de nouveaux investissements.A la Bourse de Copenhague, le titre reculait de près de 4% peu avant 10h00 GMT dans un marché en légère baisse (-0,58%).Fin 2021, Vestas employait quelque 29.000 personnes dans le monde, dont 6.000 au Danemark.
Il y a 3 ans et 40 jours

Le chantier Combo : une résidence en béton bas carbone ECOPact à Bordeaux

Combo : une résidence en béton bas carbone ECOPactLe projet Combo, une résidence de 35 appartements sur 5 niveaux a démarré en mai 2021 à Bordeaux, avec à la manœuvre le maître d’ouvrage Aquitanis, le cabinet d’architectes Leibar&Segneurin, le constructeur Ramery Bâtiment et l’Agence Lafarge Bétons Aquitaine.La volonté du cabinet d’architecture pour ce chantier était de réaliser des voiles architecturaux légèrement colorés et surtout à faible impact carbone.Pour le cabinet Leibar&Segneurin : « Dans un souci de responsabilité sociétale, et le regard que nous portons vis à vis des enjeux environnementaux à l’œuvre dans nos vies et dans la construction, le béton nous est apparu comme un matériau en cohérence avec le territoire dans lequel s’inscrit la résidence Combo, quai de Brazza à Bordeaux. Sa production locale, dans les carrières aux alentours de Bordeaux, diminue son empreinte environnementale et permet à ce matériau de relever les enjeux de demain. De plus, sa plasticité et sa grande pérennité, alliées à une mise en œuvre exigeante et soignée, en font « une véritable pierre coulée». La maîtrise de son économie ainsi que le recul dont on dispose sur son comportement dans le temps, sont également des facteurs qui plaident en sa faveur. La rencontre de ce matériau avec la géométrie singulière du projet en font une véritable réussite. »C’est ainsi que l’Agence Lafarge Bétons Aquitaine entre en jeu avec son offre de bétons bas carbone ECOPact. L’expertise de l’Agence, la réactivité de l’équipe qualité et la disponibilité du responsable technique ont été mis à disposition pour que chantier deviennent une référence locale.Pour Charles Descatoire, Chargé de Développements de Produits Spéciaux : « Ce chantier a été pour nous l’opportunité de tester notre gamme de béton bas carbone ECOPact en une application verticale. Cela nous a permis entre autres de mesurer la qualité de notre béton ainsi que d’éventuelles différences sur sa mise en œuvre. Le retour d’expérience est très positif et cela nous donne bon espoir pour l’avenir. Nos équipes qualité et commerciales sont désormais formées à répondre aux demandes de nos clients, de façon pertinente et précise. Le challenge a été relevé et nous sommes fier de cela.»Accompagnement et collaboration, clés de la réussiteAvant de couler le premier M3 de bétons, il y a eu différents échanges avec le cabinet d’’architectes et l’entreprise Ramery Bâtiment et des tests techniques pour obtenir le meilleur résultat possible :Des tests sur échantillons pour valider la teinte ;Des tests pour valider la méthode de coulage du béton pour garantir un parement parfait ;L’intervention du service qualité pour ajuster les formules ;Le suivi commercial et technique tout au long du chantier.Pour Anthony Rodrigues, Directeur Travaux chez Ramery Bâtiment : « Les conseils, les tests et le suivi des équipes Lafarge ont été précieux, nous avons travaillé ensemble à la réussite esthétique du projet. Nous avons été rassurés par le fait que ces bétons bas carbone ne changent pas la qualité et la mise en œuvre. L’utilisation de ces produits sera adaptée à la RE2020. »C’est ainsi que 1600m3 de bétons dont 1000M3 de bétons bas carbone ECOPact ont été coulés pour le chantier Combo, permettant de réduire l’impact carbone d’environ 100 tonnes.Pour Denis Garant, Directeur du Développement des Bétons Responsables : « Nous poursuivons le développement des bétons ECOPact partout en France et c’est très motivant lorsqu’on le voit des chantiers sortir de terre, comme c’est le cas à Bordeaux. Il est évident qu’avec la RE2020, nous verrons de plus en plus le béton bas carbone s’imposer pour le bien de l’environnement. »
Il y a 3 ans et 40 jours

"L’impact de la certification MASE sur la performance d’entreprise " : un très haut niveau de satisfaction des entreprises du BTP

La certification MASE valide la mise en place et le bon fonctionnement d’un système d’amélioration continue des performances Sécurité, Santé et Environnement. Le plus souvent, la première motivation des entreprises pour engager une telle démarche est de répondre à la demande d’un donneur d’ordre, généralement industriel. Cependant, l’enquête réalisée par l’OPPBTP et Mase montre que les entreprises retirent un intérêt fort de la certification MASE et font état de bénéfices pour la performance de l’entreprise qui vont bien au-delà de leurs attentes premières, exprimant un très haut niveau de satisfaction.« Au regard des résultats de cette enquête, la certification MASE représente indéniablement un outil au service de la performance, dont les bénéfices collatéraux se font ressentir à la fois sur l’image que l’entreprise renvoie à ses clients et partenaires, sur sa performance en prévention des risques, sur sa santé économique et la performance de son organisation mais également sur les équipes et la qualité de leur travail. Les difficultés exprimées par certains chefs d’entreprise à faire adhérer l’ensemble de leur personnel à cette démarche confirment par ailleurs la nécessité, en matière de culture de prévention, d’encourager la participation et l’expression des collaborateurs à tous les niveaux de l’entreprise, dès le début de la démarche, pour favoriser l’adhésion de tous. » analyse Virginie Renard, Directrice Prévention et Performance et Culture de prévention au sein de l'OPPBTP.Un niveau de satisfaction très élevé de la part des entreprises du BTP L’étude met en lumière une appréciation très positive de la part des dirigeants certifiés MASE, puisque 96% des entreprises interrogées déclarent que les efforts engagés pour la mise en place de la certification MASE en valaient la peine. En effet, la certification MASE rend les dirigeants plus confiants en l’avenir de leur entreprise (88% des entreprises interrogées). Cette confiance s’exprime par un sentiment de maîtrise des risques professionnels (84% des répondants - près d’un répondant sur deux donne cette raison en premier) et des situations du quotidien en général (69% des répondants).De plus, alors que 80% des entreprises ont entrepris une démarche de certification MASE afin de travailler avec certains donneurs d’ordre (pour 43% des entreprises interrogées, il s’agissait de leur première motivation), les bénéfices observés par les entreprises sont multiples et dépassent largement cet aspect marché. Un outil de consolidation de l’entreprise sur son marchéPremièrement, il apparaît que la certification MASE a un impact très positif sur l’un des aspects majeurs de la performance de l’entreprise : sa consolidation sur ses marchés.61% des dirigeants ont vu leur chiffre d’affaires progresser ou se maintenir grâce à la certification, et ce en particulier au sein des entreprises de moins de 20 salariés.Par ailleurs, la quasi-totalité des dirigeants (97%) souligne que la certification améliore nettement l’image de l’entreprise auprès de ses clients et partenaires. 81 % estiment qu’elle participe à améliorer leurs relations avec leurs partenaires et prestataires, et 80 % pensent qu’elle permet de fidéliser davantage leur clientèle. Enfin, la certification est également une source d’opportunités commerciales pour plus de 7 dirigeants sur 10.Un impact positif sur le travailUne très large majorité des dirigeants affirme que la certification améliore la qualité du travail (83%), et permet d’innover dans la manière de travailler au quotidien (80%).En revanche, l’appréciation est plus nuancée quant au gain de productivité que la certification peut leur apporter : 4 dirigeants sur 10 (42%) estiment que la certification a un impact positif sur la productivité.Des perceptions positives mais plus modérées concernant l’impact de la certification MASE au sein des équipes et du managementL’étude souligne également des résultats satisfaisants, concernant l’impact de la certification MASE au sein des équipes.66% des dirigeants estiment que la certification a amélioré la performance de leurs salariés, et 65% pensent qu’elle permet de les rendre plus autonomes sur le terrain. De plus, 62% estiment que la certification a eu un impact positif sur l’ambiance générale au sein de l’entreprise. Néanmoins, les résultats sont moins tranchés que pour les autres indicateurs, avec une part de réponse « Oui, tout à fait » plus faible.L’adhésion de l’interne, principal enjeu pour les chefs d’entreprisePar ailleurs, parmi les entreprises ayant estimé que la mise en place de la certification MASE avait été difficile (48%), 50% ont répondu spontanément que le plus difficile a été de faire adhérer le personnel à la démarche en faisant comprendre son utilité, les bénéfices pour tous et en partageant une vision. Or, l’adhésion des équipes est un critère important de la satisfaction des entreprises vis-à-vis de la certification MASE : plus les dirigeants perçoivent des bénéfices sur l’interne, plus la satisfaction est élevée. Cela pose donc la question de la présentation de la démarche MASE au sein de l’entreprise, puis de sa « traduction » en éléments concrets, compris et acceptés pour une application au quotidien. Les systèmes de management révèlent en effet toute leur efficacité lorsque l’ensemble de l’entreprise est embarqué, et que la culture prévention évolue à tous les niveaux.« MASE compte plus de 25 ans de retour d’expérience sur la réduction des accidents du travail grâce à la mise en place de notre système. Pour arriver à ces résultats et rester en phase avec les besoins d’aujourd’hui et de demain de nos adhérents, nous avons dû faire évoluer notre référentiel à plusieurs reprises. Même si nous en étions convaincus, cette enquête a permis de confirmer factuellement que notre système a non seulement un impact positif au niveau SSE, mais aussi sur la performance globale des entreprises du BTP. Et pour ceux qui penseraient que la sécurité coûte cher, détrompez-vous : seuls 9% des chefs d’entreprises interrogés pointent le coût lié à la démarche comme une difficulté. » commente Didier Méné, Président de MASE.« Cette enquête démontre tous les bénéfices qu’il y a à déployer une organisation d’entreprise sur la base d’un référentiel qui a fait ses preuves, et ce par la voix des personnes les mieux placées pour en témoigner. Nous sommes persuadés que ces systèmes doivent être promus et généralisés car ils représentent des opportunités de progresser de façon pérenne en prévention, en brisant le plancher de verre que tous déplorent aujourd’hui dans la diminution de la sinistralité. En effet, lorsque ces systèmes sont mis en oeuvre avec conviction et en partageant une vision mutuelle, alors ils sont incontestablement efficaces, tant en prévention que pour la performance globale des entreprises et de la société. » conclut Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP.Retrouvez les principaux résultats de l’enquête et des témoignages de chefs d’entreprise sur preventionbtp.fr.
Il y a 3 ans et 40 jours

Milliken dévoile sa nouvelle collection de revêtements de sol Coastline

La terre, la mer et la réunion de ces deux mondes : tel est l’univers suggéré par les dalles textiles de la nouvelle collection Coastline de Milliken. Les designers Helen Lloyd et Kathryn Tyms ont fait évoluer la collection In Situ. Les deux nouveaux motifs « Seascape » et « Landscape » se déclinent en 24 couleurs auxquelles s’ajoutent 12 couleurs de transition qui utilisent de nouvelles teintes d’impression Millitron®. Cette gamme offre des possibilités infinies de conception recréant une atmosphère naturelle aux motifs délicats et harmonieux.Le design Seascape suggère les reflets de la surface des océans et du clapotis des vagues. Son design évoque l’écume de la mer, les grains de sable et les récifs, et sa palette de couleurs renvoie aux paysages naturels marins. Le motif Landscape s’inspire quant à lui des dunes de sable et de la végétation qui longe les côtes, créant un jeu d’ombre et de lumière au sol, apportant contraste et dynamisme aux espaces.Les dalles de transitions sont disponibles pour trois familles de couleurs dans chacun des deux motifs. Elles permettent de créer des transitions douces et organiques de gauche à droite et inversement.Les dalles intègrent une sous-couche acoustique développée par Milliken, qui diminue considérablement les nuisances sonores, pour des espaces propices au bien-être et à la concentration. Cette technologie réduit également la fatigue musculaire et prolonge la durée de vie de la moquette.Coastline est disponible avec TractionBack 2.0, une solution auto-adhésive appliquée au dos des dalles Milliken permettant une pose immédiate, sans ajout de colle et donc sans dégagement de COV, ce qui améliore la qualité de l’air intérieur. La collection Coastline est fabriquée au Royaume-Uni, dans un site certifié ISO14001. Elle est certifiée A+, TUV, CRI Green Label Plus pour la qualité de l’air intérieur, et fait l’objet de fiches EPD (Déclaration Environnementale de Produit) et FDES (Déclaration Environnementale et Sanitaire). Elle est également neutre en carbone, tout comme l’ensemble des gammes de revêtements de sol Milliken.Milliken est un des leaders mondiaux spécialisé dans la conception et la fabrication de revêtements de sol. Depuis ses studios de création et son site de production de Wigan au Royaume-Uni, Milliken développe des solutions modulaires de dalles textiles et vinyles. Sa vision globale, associée à une expertise locale et au développement de technologies exclusives, permet à Milliken de proposer des produits hautement performants, conçus par des experts, à la pointe de l'innovation et du design. Fondée en 1865, Milliken développe son savoir-faire depuis plus de 150 ans dans le secteur du textile et est aujourd'hui l'une des plus grandes sociétés privées au monde, fournissant des solutions innovantes dans différents domaines, notamment la chimie, les revêtements de sol et les matériaux spécialisés. Fort de sa politique de gestion environnementale menée depuis plus de 100 ans, le groupe Milliken fait aujourd’hui figure d’exemple en matière de responsabilité environnementale.Notre priorité est de concevoir des produits innovants pour nos clients. Des designs inspirants, des technologies de pointe et des concepts uniques, nous permettent de développer des solutions à la fois performantes et respectueuses de notre environnement : nous réduisons l’impact environnemental de l’ensemble de nos gammes de produits. L'approche holistique de Milliken et sa gestion énergétique concerne toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'approvisionnement en matières premières à la gestion de la fin de vie des produits, en passant par les procédés de fabrication. De par notre engagement en matière de transparence, de santé, de sécurité, de qualité et de durabilité, nous plaçons l’humain au cœur de nos préoccupations : nos clients et partenaires comme nos collaborateurs. En 2021, Milliken a été désigné comme l'une des entreprises les plus éthiques au monde par l'Institut Ethisphere pour la quinzième année consécutive.
Il y a 3 ans et 40 jours

Milliken dévoile sa nouvelle collection Coastline

La terre, la mer et la réunion de ces deux mondes : tel est l’univers suggéré par les dalles textiles de la nouvelle collection Coastline de Milliken. Les designers Helen Lloyd et Kathryn Tyms ont fait évoluer la collection In Situ. Les deux nouveaux motifs « Seascape » et « Landscape » se déclinent en 24 couleurs auxquelles s’ajoutent 12 couleurs de transition qui utilisent de nouvelles teintes d’impression Millitron®. Cette gamme offre des possibilités infinies de conception recréant une atmosphère naturelle aux motifs délicats et harmonieux.Le design Seascape suggère les reflets de la surface des océans et du clapotis des vagues. Son design évoque l’écume de la mer, les grains de sable et les récifs, et sa palette de couleurs renvoie aux paysages naturels marins. Le motif Landscape s’inspire quant à lui des dunes de sable et de la végétation qui longe les côtes, créant un jeu d’ombre et de lumière au sol, apportant contraste et dynamisme aux espaces.Les dalles de transitions sont disponibles pour trois familles de couleurs dans chacun des deux motifs. Elles permettent de créer des transitions douces et organiques de gauche à droite et inversement.Les dalles intègrent une sous-couche acoustique développée par Milliken, qui diminue considérablement les nuisances sonores, pour des espaces propices au bien-être et à la concentration. Cette technologie réduit également la fatigue musculaire et prolonge la durée de vie de la moquette.Coastline est disponible avec TractionBack 2.0, une solution auto-adhésive appliquée au dos des dalles Milliken permettant une pose immédiate, sans ajout de colle et donc sans dégagement de COV, ce qui améliore la qualité de l’air intérieur. La collection Coastline est fabriquée au Royaume-Uni, dans un site certifié ISO14001. Elle est certifiée A+, TUV, CRI Green Label Plus pour la qualité de l’air intérieur, et fait l’objet de fiches EPD (Déclaration Environnementale de Produit) et FDES (Déclaration Environnementale et Sanitaire). Elle est également neutre en carbone, tout comme l’ensemble des gammes de revêtements de sol Milliken.Milliken est un des leaders mondiaux spécialisé dans la conception et la fabrication de revêtements de sol. Depuis ses studios de création et son site de production de Wigan au Royaume-Uni, Milliken développe des solutions modulaires de dalles textiles et vinyles. Sa vision globale, associée à une expertise locale et au développement de technologies exclusives, permet à Milliken de proposer des produits hautement performants, conçus par des experts, à la pointe de l'innovation et du design. Fondée en 1865, Milliken développe son savoir-faire depuis plus de 150 ans dans le secteur du textile et est aujourd'hui l'une des plus grandes sociétés privées au monde, fournissant des solutions innovantes dans différents domaines, notamment la chimie, les revêtements de sol et les matériaux spécialisés. Fort de sa politique de gestion environnementale menée depuis plus de 100 ans, le groupe Milliken fait aujourd’hui figure d’exemple en matière de responsabilité environnementale.Notre priorité est de concevoir des produits innovants pour nos clients. Des designs inspirants, des technologies de pointe et des concepts uniques, nous permettent de développer des solutions à la fois performantes et respectueuses de notre environnement : nous réduisons l’impact environnemental de l’ensemble de nos gammes de produits. L'approche holistique de Milliken et sa gestion énergétique concerne toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'approvisionnement en matières premières à la gestion de la fin de vie des produits, en passant par les procédés de fabrication. De par notre engagement en matière de transparence, de santé, de sécurité, de qualité et de durabilité, nous plaçons l’humain au cœur de nos préoccupations : nos clients et partenaires comme nos collaborateurs. En 2021, Milliken a été désigné comme l'une des entreprises les plus éthiques au monde par l'Institut Ethisphere pour la quinzième année consécutive.
Il y a 3 ans et 41 jours

L'Allemagne va étoffer son réseau de stations hydrogène pour camions et bus

L'Allemagne qui compte déjà un réseau de 90 stations d'hydrogène, le plus dense d'Europe, devrait le voir tripler en taille, à 300 stations d'ici 2030, a indiqué mardi matin le principal investisseur de l'opération, le fonds spécialisé dans l'hydrogène Hy24. Ceci devrait permettre "d'accompagner le déploiement des flottes commerciales bas carbone en Europe", c'est-à-dire des camions, bus longue distance ou autres transports lourds ou intensifs qui auront besoin d'hydrogène pour remplacer les carburants fossiles responsables du réchauffement climatique.Les batteries des moteurs électriques remplaçant les moteurs thermiques des véhicules légers ne sont à ce jour pas jugées assez puissantes pour assurer la transition énergétique des poids lourds qui nécessitent des temps de charge rapides et des autonomies élevées.Hy24, le fonds spécialisé dans l'hydrogène décarboné créé en 2021 par les industriels français Air Liquide, TotalEnergies et Vinci en lien avec le fonds Ardian, en vue de développer les infrastructures liées à l'hydrogène partout dans le monde, va investir 70 millions d'euros dans la société H2 Mobility qui gère le réseau allemand de stations. Il deviendra ainsi l'actionnaire de référence du projet avec autour de 40% du capital.Les actionnaires historiques de H2 Mobility -les industriels du gaz, de l'automobile et de l'énergie Daimler Truck, Hyundai, Air Liquide, Linde, OMV, Shell et TotalEnergies- vont aussi de leur côté investir collectivement quelque 40 millions d'euros dans le même projet."L'Allemagne a développé une vision hydrogène très intégrée depuis très longtemps (...) et il y a déjà un bon maillage de stations dans le réseau national" développé depuis 2013, relève pour l'AFP Pierre-Etienne Franc, directeur-général de Hy24, au cours d'un entretien téléphonique : "Notre investissement va permettre d'augmenter la capacité de charge de certaines stations, qui seront adaptées à des camions ou bus longue distance, d'en développer de nouvelles en Allemagne, mais aussi en Autriche, Suisse, et dans les zones frontalières".L'hydrogène décarboné sera soit "bleu", c'est-à-dire avec un processus de fabrication où le CO2 émis est stocké, ou "vert", c'est-à-dire produit par électrolyse de l'eau à partir d'électricité renouvelable, photovoltaïque, éolienne ou hydro-électrique.Quatre réseaux dans le mondeSelon M. Franc, ancien haut responsable d'Air Liquide, cette stratégie "soutient les efforts de la Commission européenne pour mettre en œuvre le règlement sur les infrastructures de carburants alternatifs (AFIR)" qui vise à harmoniser le déploiement de bornes électriques et stations hydrogène sur l'ensemble du continent européen.Ce règlement devrait permettre "d'être prêt entre 2025 et 2027 pour que les constructeurs puissent déployer des véhicules bas carbone", a-t-il précisé. "Si on veut sérieusement décarboner les transports, le vecteur ne peut pas être seulement électrique, il doit être aussi gazeux ou liquide, et l'hydrogène est l'un des seuls vecteurs possibles", a-t-il affirmé. Surtout pour les transports lourds très gourmands en énergie.Le réseau allemand de stations hydrogène est l'un des quatre grands réseaux de ce type existant dans le monde, avec celui du Japon, de Corée du Sud et de Californie, eux-mêmes soutenus par une industrie automobile en pleine mutation. "Il y a aujourd'hui deux constructeurs qui ont une vraie stratégie hydrogène dans les voitures individuelles: le japonais Toyota et le Coréen Hyundai, qui ont réussi à baisser leurs coûts et à développer des chaînes d'approvisionnement en composants clés, par exemple pour les réservoirs, les piles à combustibles, les membranes, les produits de catalyse" relève M. Franc. "Tous les autres constructeurs ont plutôt pour stratégie d'accompagner la mobilité électrique par de la mobilité hydrogène pour des usages bien précis, intensifs et lourds, voitures commerciales, taxis, bus, livraisons dernier kilomètre, logistique", car sur ces usages "la différence avec la batterie est la plus forte".En France par exemple, "les derniers projets présentés par Stellantis montrent bien qu'ils vont avoir un développement de flottes commerciales hydrogène", a-t-il noté. Le virage est aussi pris par Renault.
Il y a 3 ans et 41 jours

L'Urssaf lance le "Grand Dialogue" pour construire ses services de demain

Dix millions d’usagers utilisent régulièrement les services de l’Urssaf qu’il s’agisse des entreprises, des indépendants ou des particuliers utilisant les offres Cesu et Pajemploi. Tout comme les collaborateurs et les administrateurs, ces usagers pourront proposer leurs idées pour améliorer les services de l’Urssaf et sélectionner leurs propositions préférées parmi celles déjà déposées sur la plateforme granddialogue.urssaf.fr. Cette première phase de consultation permettra de faire émerger des solutions concrètes que l’Urssaf intègrera dans ses orientations pour les cinq prochaines années, afin de poursuivre l’amélioration de l’accompagnement auprès de ses publics. L’Urssaf amorce, en effet, cette démarche participative dans le cadre des travaux préparatoires de sa prochaine Convention d’objectifs et de gestion, signée avec l’Etat, qui débutera en 2023. Elle déterminera les objectifs stratégiques en matière de relation de services. Cette consultation s’inscrit dans le prolongement des travaux menés ces dernières années par l’Urssaf pour coconstruire ses services avec et pour ses publics. Comment participer ?Pour prendre part à cette réflexion, les usagers ont jusqu’au 31 mai pour proposer leurs idées et réagir à celles des autres participants sur granddialogue.urssaf.fr. Pour Yann-Gaël Amghar, Directeur général de l’Urssaf : « Avec le Grand Dialogue, nous souhaitons poursuivre et aller encore plus loin dans notre démarche d’ouverture, d’écoute et de co-construction : nous souhaitons y voir naître des solutions concrètes pour nos usagers, en phase avec leurs attentes. » Axel Dauchez, Président de Make.org : « Chez Make.org, nous sommes ravis d'accompagner l'Urssaf dans ses évolutions et de donner à chaque collaborateur, administrateur et usager l'opportunité de participer à la co-construction des services de demain. Cette consultation permettra à l'Urssaf de répondre le plus efficacement possible aux attentes de ses publics. »Pour en savoir plus sur le Grand Dialogue, rendez-vous sur : granddialogue.urssaf.fr
Il y a 3 ans et 41 jours

Comment utiliser une tarière ?

Il y a 3 ans et 41 jours

Compacte, verte et sans voiture, la ville idéale pour le climat

Les zones urbaines représentent déjà environ 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, note le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi.Et avec l'urbanisation galopante dans ce XXIe siècle qui "sera le siècle urbain", avec près de 7 milliards de citadins en 2050, ces émissions pourraient exploser si rien n'est fait pour décarboner les villes existantes et organiser différemment celles qui sortiront de terre."Bien que l'urbanisation soit une tendance mondiale souvent associée à l'augmentation des revenus et de la consommation", et donc potentiellement des émissions, "la concentration des gens et des activités est une opportunité pour améliorer l'efficacité des ressources et décarboner à grande échelle", insiste le Giec.Parce qu'à niveau de consommation égal, un habitant des villes requiert moins d'énergie que son voisin des campagnes, "grâce à la plus grande densité qui permet le partage des infrastructures et des services, et des économies d'échelle".Partant de ce principe, le Giec dessine le portrait d'une ville future bas-carbone qui serait d'abord "compacte", c'est-à-dire avec une densité relativement élevée sans s'étaler à l'infini, limitant les trajets entre domicile, travail et services."Des grandes villes organisées autour de plus petites communautés", commente Diana Reckien, de l'université néerlandaise de Twente, qui a participé à un rapport précédent du Giec. "Quatre pâtés de maison, avec seulement des petites rues, un marché ou un parc au milieu, et tous les services, alimentation, médecin, coiffeur...", explique-t-elle à l'AFP.Et ensuite, de quartier en quartier "un système de transport efficace" et abordable, plaide-t-elle, prenant Berlin en exemple ces dernières années. Le but ultime: "limiter au maximum les voitures et réduire la nécessité pour tous les foyers de posséder une voiture".Autres couleurs primordiales de cette palette urbaine bas-carbone: le vert et le bleu.Forêts urbaines, arbres dans les rues, toitures et façades végétalisées, surfaces perméables, points d'eau... Ces "infrastructures vertes et bleues" peuvent non seulement aider les villes à absorber du carbone, mais aussi à l'adaptation aux impacts du réchauffement.Plus de végétation permet par exemple de réduire les effets des îlots de chaleur urbains qui rendent les villes bétonnées encore plus suffocantes lors des canicules, qui se multiplient.Pour des générations"Les villes doivent combiner des efforts d'atténuation et les efforts d'adaptation qui peuvent créer des bénéfices locaux visibles", plaide Tadashi Matsumoto, expert à l'OCDE, pas impliqué dans le rapport."Si vous parlez aux citoyens seulement de mesures pour réduire les émissions, ils pourraient ne pas voir ça comme une priorité, mais si vous leur parlez inondations ou îlot de chaleur urbain, ça peut devenir leur problème", dit-il à l'AFP. Et ainsi les convaincre plus facilement.Il est important que les gens "sachent pourquoi les choses sont faites, et comment cela peut améliorer leur vie. D'autant que c'est souvent payé par leurs impôts", poursuit Diana Reckien, qui voit les villes comme un "lieu idéal d'expérimentation".Mais pour devenir réelles, ces futures villes bas-carbone n'ont pas toutes les mêmes défis à relever, note le rapport du Giec qui distingue trois catégories de zones urbaines.Les "villes établies" devront remplacer ou moderniser le bâti existant, tout en encourageant l'évolution des modes de transports et l'électrification du système énergétique urbain.Les "villes à croissance rapide" devront planifier pour maintenir de courtes distances entre domicile et travail. Et enfin les villes nouvelles ou émergentes, en partant de zéro, ont "un potentiel sans égal de devenir bas-carbone ou neutre"."Une part importante des infrastructures urbaines qui seront en place en 2050 ne sont pas encore construites", insiste le Giec, évoquant le potentiel des zones d'habitations informelles où vivent plus de 880 millions de personnes.Alors il faut le faire bien du premier coup pour éviter d'avoir à tout réaménager plus tard. "La façon dont ces nouvelles villes de demain seront conçues et construites verrouillera les comportements énergétiques urbains pour des décennies, voire des générations".
Il y a 3 ans et 41 jours

Le secteur des piscines privées enchaîne une sixième année de croissance consécutive

"Pour la sixième année consécutive, le chiffre d'affaires du secteur des piscines a connu une hausse et a atteint en 2021 un niveau de croissance record", a ainsi souligné Jacques Braun, administrateur de la FPP, lors d'une conférence de presse. L'année 2021 avait déjà été "tonique avec une augmentation du chiffres d'affaires de 21,5%", a-t-il rappelé.Dans le détail, 244.000 piscines environ ont été construites en France en 2021 dont 86.000 bassins enterrés et 158.000 hors-sol, selon la fédération qui regroupe plus de 1.400 entreprises françaises spécialistes de la piscine et du spa.D'après leurs estimations, 80.000 piscines devraient compléter le parc en 2022 et jusqu'à 150.000 en 2024.Un chiffre record rendu possible par "la démocratisation" du marché des piscines privées ainsi que par la "généralisation des formes de travail hybride", à l'instar du télétravail depuis la crise sanitaire, estime le président de la FPP, Stéphane Figueora. La part des ouvriers, agriculteurs et employés possédant une piscine enterrée aurait bondi de 10% en quatre ans, passant de 14,1% des propriétaires de piscines en 2017 à 24,7% en 2021, soit près d'1/4 des propriétaires de piscines privées, a-t-il poursuivi, reprenant les chiffres d'une enquête menée par le cabinet Decryptis en février et mars 2022 pour le compte de la FPP, auprès d'un échantillon de 18.000 foyers habitant une maison individuelle.Au total, la France compterait aujourd'hui environ 3,2 millions de piscines privées dont 1,55 million de piscines enterrées et 1,64 million de piscines hors-sol, selon les chiffres de la fédération, réaffirmant la position de la France comme leader européen dans la construction de bassins.
Il y a 3 ans et 41 jours

Sobriété foncière : les intercommunalités demandent plus de souplesse dans les décrets d’application de la loi Climat et résilience

Il demande à cette occasion davantage de souplesse pour les collectivités dans la mise en œuvre des objectifs fixés dans la loi Climat et résilience, et une plus grande prise en compte des retours d’expérience locaux.Ces projets de décrets ont été soumis au Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) le 3 mars dernier. Malgré l’avis défavorable du CNEN, les projets de décrets ont été soumis à la consultation du public.Le projet de décret relatif aux objectifs et aux règles générales en matière de gestion économe de l’espace et de lutte contre l’artificialisation des sols du SRADDET prévoit que le fascicule du SRADDET comporte des règles territorialisées permettant de décliner les objectifs de sobriété foncière. Or les débats en commission mixte paritaire portant sur la loi Climat et résilience avaient conduit à retenir le terme d’« objectifs » plutôt que le terme de « règles générales ». Intercommunalités de France demande que le décret respecte strictement l’intention du législateur.D’autre part, ce projet de décret prévoit que le fascicule du SRADDET puisse comporter une liste de projets d’envergure nationale ou régionale et présentant un caractère « exceptionnels » pour lesquels l’artificialisation des sols induite serait prise en compte au niveau régional. Intercommunalités de France demande à ce que le terme « exceptionnel » soit précisé par circulaire pour réduire le risque de contentieux.Enfin, pour faciliter l’application du décret relatif à la nomenclature de l’artificialisation des sols, Intercommunalités de France demande que la publication de ce décret soit reportée pour permettre d’élaborer cette nomenclature en collaboration avec les collectivités du bloc local en s’appuyant sur les retours d’expérience issus de la mise en place localement de différents dispositifs d’observation et de suivi.Pour lire le courrier envoyé à Joël Giraud : cliquez ici