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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 3 ans et 47 jours

Craintes d'expulsions record avec la fin de la trêve hivernale

Le 1er avril, il sera à nouveau possible d'expulser des locataires de leur logement, à l'issue des cinq mois légaux de trêve hivernale où c'est impossible sauf exceptions.C'est la première fois depuis que le Covid-19 circule en France qu'elle n'est pas prolongée. En 2020, elle l'avait été jusqu'en juillet et en 2021 jusqu'à fin mai.Le nombre d'expulsions, après un record en 2019, avait ainsi nettement diminué. Faute de temps pour les pratiquer, mais aussi parce que la ministre Emmanuelle Wargon avait donné consigne aux préfets d'éviter les expulsions sans solution, l'État indemnisant les bailleurs.Mais cette année, fait-on savoir au ministère, "il n'y a pas de circonstances qui obligeraient à prolonger la trêve hivernale. (...) La consigne reste quand même d'une application avec beaucoup de discernement, notamment concernant des familles ou des gens de bonne foi", ajoute-t-on."Retour à la normale"La consigne aux préfets sera "dans la continuité de l'année dernière", promet-on au ministère.Pas de quoi éteindre les préoccupations des associations de lutte contre le mal-logement."Ce qu'il a été possible de faire pendant la crise, ce serait des choses qu'il faudrait absolument maintenir en 2022, pour faire en sorte qu'on ne se retrouve pas avec plein de familles expulsées derrière", souhaite Nathalie Latour, directrice générale de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) qui regroupe des centaines d'associations contre l'exclusion.Selon une étude de la fondation Abbé-Pierre sur 66 ménages expulsés, publiée mercredi, 32% d'entre eux n'ont pas retrouvé de logement fixe un à trois ans après. L'expulsion, note la fondation, a un impact sur la santé physique et psychologique, 71% des ménages faisant état de problèmes de santé ou de difficultés psychologiques. Les enfants en souffrent aussi : quatre familles sur cinq constatent une dégradation de leur bien-être et deux sur cinq un impact sur leur parcours scolaire."Notre crainte, c'est qu'en 2022, où il y a une sorte de retour à la normale dans les politiques et dans l'attitude générale, on reprenne le rythme habituel de 18.000 expulsions, plus tous ceux qui étaient en sursis", dit également Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre.Il redoute également qu'un éventuel changement de ministre, après les élections présidentielle et législatives, ne laisse davantage les mains libres aux préfets pour expulser."Nous estimons que le nombre de situations conduisant à des expulsions va en se réduisant grâce à une politique active de prévention", a réagi la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, s'attendant à "entre 10.000 et 15.000 expulsions sur l'année".CoupuresD'autant que le contexte social est défavorable : la flambée des prix de l'énergie pourrait grever le budget de ménages précaires et augmenter le nombre d'impayés de factures et de loyer.Car la fin de la trêve hivernale permet aussi aux fournisseurs de couper l'électricité et le gaz aux mauvais payeurs.Si l'opérateur historique EDF a promis de ne pas procéder à de telles coupures, leur préférant une réduction de puissance pour assurer un "service minimum" (lumière, réfrigérateur, recharge de téléphone), il n'a pas été suivi par ses concurrents.L'autre source d'inquiétude pour les associations concerne l'hébergement d'urgence, qui permet aux personnes sans domicile d'éviter de se retrouver à la rue.Cette année, les places créées pour l'hiver ne sont pas supprimées, comme c'était le cas auparavant. Mais malgré la fin de cette "gestion au thermomètre", réclamée de longue date par les associations, le nombre de places, d'environ 200.000 actuellement, doit passer à 190.000 d'ici à la fin de l'année. Cette réduction se fera une fois que les besoins par département auront été évalués par les préfectures avec les associations, promet-on au ministère. Un travail encore en cours.
Il y a 3 ans et 47 jours

Face à la hausse des prix du carburant, près de 50% des français sont prêts à passer à un véhicule électrique

Ce passage à l’électrique dans les années à venir pourrait bouleverser de manière très palpable le marché automobile. Aujourd’hui encore, la majorité des Français possède un véhicule à essence ou diesel (85%, 53% essence et 46% diesel). Imaginer que 43% d’entre eux puissent envisager de franchir le cap de l’électrique revient à dire que 37% de l’ensemble des Français pourraient s’initier à l’électrique dans les prochaines années.Le constat est plus flagrant en zone urbaine.50% parmi les habitants d’agglomérations de 20 000 à 100 000 habitants et 45% des habitants des agglomérations d’au moins 100 000 habitants se disent prêts à passer le cap (versus 35% en zone rurale); et même 51% des répondants résidant en Ile-de-France.L’attrait pour l’électrique est important et se veut imminentPlus concrètement, près d’un possesseur de véhicules thermiques sur cinq déclare avoir pour objectif de le remplacer d’ici 2025 (18%). Dans le détail, parmi ceux disposant d’un véhicule diesel ou essence, 5% seraient prêts à changer d’ici la fin de l’année, 8% d’ici deux ans et 5% à partir de 2025. Un quart des conducteurs de véhicules thermiques exprime le souhait de le faire mais ne se prononce pas sur la date exacte de changement de véhicule (25%).Les moins de 50 ans sont plus enclins à passer vers des énergies plus vertes concernant leur véhicule d’ici 2025 (21% contre 14% des 50 ans et plus). Plus particulièrement, près d’un quart des moins de 35 ans souhaite le faire d’ici trois ans (24%). Les catégories socio-professionnelles aisées, ayant un pouvoir d’achat certainement plus important, sont, elles aussi plus réceptives au changement (24% contre 15% des catégories populaires).Certains freins persistent toutefois sur plus de la moitié des propriétaires de véhicules à essence ou à dieselLes craintes qui pouvaient être présentes à l’arrivée sur le marché des véhicules électriques ne sont désormais plus d’actualité. Seule une minorité discrédite le manque de choix dans les gammes pour l’électrique (9%) et redoute que les batteries ne prennent feu (5%).Les raisons pratiques et économiques sont les premiers freins évoqués. Le coût d’achat d’un véhicule électrique peut aller de 20 000 € à 90 000 € environ. Ce coût freine encore une majorité des répondants (69%). Les foyers ayant de faibles revenus (moins de 2000 euros par mois) craignent davantage d’investir dans des voitures électriques (78% contre 66% de foyers aux revenus supérieurs).La batterie est perçue comme un des inconvénients principaux de la voiture électrique. La moitié des possesseurs de véhicules thermiques ne souhaitant pas passer à l’électrique remet en cause son manque d’autonomie (51%).Le manque de points de charge est également un point de frustration pour plus d’un tiers des répondants (40%) et même 46% des sondés vivant en agglomération parisienne.Enfin, le temps de charge de la batterie apparaît également comme un frein pour un tiers des répondants également. Si le temps de charge est perçu comme une difficulté par un tiers des détenteurs de véhicules diesel ou essence ne souhaitant pas investir dans l’électrique, il apparaît néanmoins comme un futur levier pour adhérer à l’électrique. Les habitants de l’agglomération parisienne sont également les plus susceptibles d’être intéressés par un temps de charge accéléré (50% pointent la longueur de temps de charge contre 33% des ruraux). Pour Aurélien de Meaux, Fondateur d’Electra : “Le véhicule électrique va trouver sa place dans les foyers français, certainement plus rapidement que prévu. Nous avons conscience que pour accompagner cette transition énergétique, il est essentiel de multiplier les points de recharge et surtout les points de recharge rapides et fiables. Ce sondage vient également conforter notre volonté d’axer notre développement de stations de recharge rapide en priorité dans les zones urbaines.”
Il y a 3 ans et 47 jours

Conflit russo-ukrainien : quel impact sur les entreprises artisanales ?

A la suite d’une enquête réalisée auprès des chefs d’entreprise artisanale cette semaine, le réseau des CMA, partenaire de premier plan des artisans dans tous les territoires, se mobilise pour les 1,8 million d’entreprises artisanales qu’il accompagne et travaille à la mise en place rapide des aides prioritaires afin de préserver l’activité économique du secteur.Les artisans rencontrent des difficultés économiques en lien direct avec le conflitDans une précédente étude menée par le réseau des CMA en janvier 2022, 28,2% des chefs d’entreprise artisanale disaient ne pas avoir ménagé leurs efforts pour développer et gérer autrement leur activité sur les 6 derniers mois. Face à l’urgence de la situation, l’optimisme des artisans et la bonne dynamique du secteur se retrouvent impactés. Le réseau des CMA constate une inquiétude généralisée.Une nouvelle enquête, menée du 25 au 30 mars 2022 auprès des chefs d’entreprise artisanale, permet aux CMA de mesurer l’ampleur de l’impact. Le réseau des CMA relève ainsi que 3 difficultés représentatives de la tendance nationale se distinguent :La hausse du coût de l’énergieLes difficultés d’approvisionnementUne baisse du chiffre d’affaires11% des chefs d’entreprise interrogés estiment que leur activité est déjà fortement impactée par le conflit. Pour la moitié d’entre eux, ils estiment que leur activité est impactée à moins de 25%. Ces remontées du terrain ont alerté le réseau des CMA sur la nécessité de mettre en place des mesures rapides de soutien.Le réseau des CMA a également interrogé les artisans sur les aides prioritaires à mettre en place :30% ont répondu avoir besoin d’une aide pour maintenir leur chiffre d’affaires26% ont répondu avoir besoin d’une aide pour le carburantEn réponse à ces inquiétudes, le réseau des CMA redouble d’efforts pour maintenir le soutien à la filière artisanale et redonner confiance aux artisans. L’enquête confirme bien la nécessité de renforcer les mesures d’aides aux entreprises artisanales.Les priorités des CMA : rassurer et accompagner les entreprisesSi le plan de résilience économique et sociale, présenté par le Gouvernement le 16 mars 2022, affiche des ambitions importantes, il ne cible pas encore suffisamment les artisans qui sont au cœur de l’économie de proximité. Pour faire face à l’envolée des prix, à l’augmentation des charges, à la baisse des marges, aux tensions de trésorerie, et surtout au manque de visibilité, le réseau des CMA a fait remonter des propositions concrètes telles que :la mise en place à titre temporaire d’un chèque énergie (permettant de limiter la hausse des factures de gaz ou d’électricité)la réduction à la pompe de 35 centimes par litre de gazolela non-dégradation par les assureurs crédits de la cotation des entreprisesl’obligation faite aux fournisseurs de garantir leur prix pendant au moins 3 moisLe réseau des CMA répond présent pour accompagner les artisans dans ce contexte. Il se mobilise pour informer les 3,1 millions d’actifs et préserver l’activité de notre économie de proximité.Les artisans sont solidaires de leurs collègues ukrainiens et aspirent à un retour à la paix le plus rapidement possible. Les CMA se tiennent prêtes à accompagner les travailleurs ukrainiens qui seront en recherche d’emplois dès que le Gouvernement aura déterminé les conditions administratives de leur recrutement.Pour Joël Fourny, président de CMA France : « Le sentiment qui prédomine chez les artisans est celui de la solidarité à l’égard du peuple ukrainien. A ce sentiment de solidarité s’ajoute ensuite le sentiment d’inquiétude lié aux conséquences économiques de cette guerre. 59% des chefs d’entreprise artisanale estiment leur activité impactée à moins de 25%. Il est de notre devoir de les rassurer et de leur apporter notre soutien pour maintenir la bonne dynamique économique du secteur. »Pour informer et accompagner les artisans, des cellules de crise ont été réactivées dans les CMA dont les coordonnées sont accessibles en ligne sur www.artisanat.fr.* Enquête en ligne réalisée du 25 au 30 mars 2022 auprès des artisans.
Il y a 3 ans et 47 jours

Présidentielle : Les géomètres-experts publient 10 propositions pour l’équité territoriale et environnementale

Paru dans l’après-guerre, l’ouvrage « Paris et le désert Français » de Jean-François GRAVIER témoignait d’une France déséquilibrée, dans laquelle les pouvoirs politiques, économiques et culturels étaient concentrés à la capitale. Aujourd’hui, le déséquilibre est également environnemental.Consciente de la nécessité de lutter contre la fracture territoriale et environnementale, l’Union Nationale des Géomètres- Experts souhaite être force de propositions dans le débat public et partager ses 10 propositions développées à la suite de Forums des Territoires réunissant politiques, experts et universitaires.« Notre ambition est de réconcilier France urbaine et France rurale, notamment en soutenant les élus dans leurs politiques environnementales et de dynamisation du territoire », précise Régis LAMBERT, président d’honneur de l’UNGE, qui pourra compter pour cela sur Cécile TAFFIN, la nouvelle présidente du syndicat.Parmi les mesures fortes, l’UNGE préconise notamment de mettre en place un chèque forfaitaire d’ingénierie territoriale et un « pacte de subsidiarité » sous l’égide de l’Etat, d’organiser des « Etats généraux du foncier » et de créer d’un guichet unique « maîtrise du foncier ». Pour ce faire, l’Union Nationale des Géomètres-Experts a développé une plateforme de propositions à destination du grand public, des spécialistes, mais également des candidats qui peuvent s’engager à soutenir ses propositions grâce à un outil dédié.
Il y a 3 ans et 47 jours

La construction hors site poursuit sa montée en puissance sur le salon Batimat

Avec son partenaire, le Groupe Hors Site, BATIMAT est le seul salon à donner une telle visibilité à ce mode constructif à travers un espace dédié, un baromètre exclusif et des contenus riches (ateliers, colloque, rencontres...).Sujet aujourd’hui incontournable dans le domaine de la construction, la construction Hors- Site poursuit son développement en France mais reste encore loin des performances enregistrées dans les principaux pays européens. L’ACIM (Association des Construction Industrialisées et Modulaires) estime ainsi que le marché français représentait en 2019 un chiffre d’affaires de 854 M€ et un effectif de 3 688 salariés pour un volume de 439.000 m2 d’unités implantées. Du 3 au 6 octobre BATIMAT met, une nouvelle fois, en lumière ce mode constructif avec des acteurs incontournables du secteur, un espace de 3 000 m2 et des événements dédiés.Les exposantsDes start-ups : Clovis Technologies, Vestack... ;Des sociétés de conseil et de lean management : Delta Partners... ;Une offre multi-matériaux : Sybois, Rector Lesage, Containex...Parmi ces exposants, certains, déjà présents en 2019, font leur retour sur cet espace : Cougnaud, Technologies&Habitat, Avelis, Normétal.De nouveaux venus font leur apparition, et parmi eux, de grands noms tels que : Araymond (un leader de grands marchés industriels automobile), Eiffage ou ARCELOR avec Steligence®, mais aussi E-Loft, GSCM ou encore GoBo House. La participation d'ultra spécialiste comme Wieland Electric ou Ipelec ou de leaders industriels comme Araymond, valident l’accélération de l'industrialisation du secteur de la construction.Liste des exposants du secteur HORS SITE au 21 mars 2022 :Araymond, France (nouveau)Arcelormittal Europe SA, Luxembourg (nouveau)Avelis, FranceClovis Technologies, France (nouveau)Containex, Autriche (nouveau)Cougnaud, FranceCubeco, France (nouveau)Delta Partners, France (nouveau)Eiffage Construction, France (nouveau)E Loft, France (nouveau)Gobo.House, France (nouveau)Groupe Briand, France (nouveau)GSCM, France (nouveau)Ipelec, France (nouveau)Mitek Industries SAS, France (nouveau)Normetal Construction Modulaire, FrancePagin SRL / Gold Infissi SRL, Italie (nouveau)Pinnacle LGS DMCC, Émirats Arabes Unis (nouveau)Sybois, France (nouveau)Technologies et Habitats, France (nouveau)Techno Pieux, France (nouveau)Tecnostrutture, Allemagne (nouveau)Vestack, France (nouveau)Wieland electric, France (nouveau)Les événementsLes visiteurs pourront assister, chaque jour à des ateliers pratiques de 30 minutes chacun, animés par les exposants du secteur Hors site. Au total, ce sont 35 ateliers qui auront lieu durant les 4 jours du Salon. Un Colloque international du hors site sur le thème « Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone » se tiendra aussi pendant le salon.Une étude inéditeAfin d’accompagner la filière de la construction Hors-Site et accélérer la reprise du bâtiment en France, BATIMAT, Campus Hors-Site et TBC créent un baromètre prospectif pour le secteur de la construction Hors-Site en France.Les premiers résultats de l’étude, dévoilés en novembre 2021, révèlent que 82 % des non- utilisateurs de cette méthode pensent y avoir recours dans le futur et 71 % que la part de la construction Hors-Site va augmenter dans les 12 prochains mois. Toutefois, le manque de connaissance sur les procédés (65 %) et sur l’écosystème des acteurs présents sur le marché (51 %) restent des freins pour un passage à l’acte. « Ce premier baromètre nous démontre bien que le Hors-Site est largement connu des professionnels, qu’ils soient utilisateurs ou non, et qu’ils éprouvent finalement beaucoup d’intérêt pour cette méthode constructive » indique de son côté Guillaume Loizeaud, Directeur de Batimat.Il ajoute : « S’il existe des attentes qui n’ont pas encore été comblées, il ne fait aucun doute que les avantages identifiés feront largement pencher la balance en faveur du Hors-Site.Un nouveau baromètre sera édité et les résultats dévoilés à l’occasion du salon BATIMAT.Une série de podcastsPour diffuser les savoirs et aider les professionnels à se former et s’informer, Pascal Chazal (CEO de Campus hors-site) anime une série de podcasts sur Batiradio, 9 épisodes sont déjà disponibles.
Il y a 3 ans et 47 jours

EcoVadis décerne une médaille d’or à la politique RSE de Rockwool

Alors que les attentes des clients, fournisseurs, collaborateurs, partenaires et actionnaires dans les domaines économiques, sociaux et environnementaux sont plus fortes que jamais, ROCKWOOL milite pour une économie décarbonée afin de protéger efficacement la planète tout en assurant le confort et la sécurité des usagers des bâtiments. Dans ce contexte ROCKWOOL s’est notamment engagé à atteindre 10 des ODD (Objectifs de Développement Durable) définis par l’ONU (Organisation des Nations Unies).Le certificateur indépendant EcoVadis valide une nouvelle fois les engagements de ROCKWOOL en matière de protection de l’environnement, d’éthique et de respect du travail des équipes, de loyauté dans les affaires et d’achats responsables. Particulièrement mis en valeur, le service d'économie circulaire, ROCKCYCLE et la politique sociale de l’entreprise.Depuis 2012, ROCKWOOL propose à ses clients son service ROCKCYCLE qui permet le recyclage des chutes de laine de roche, des palettes ainsi que des emballages plastiques dans lesquels sont conditionnés les produits. Ces éléments sont conduits dans des centres de tri avant d’être valorisés par les filières adéquates. Les palettes sont réparées si nécessaire et réutilisées. Les emballages plastiques sont recyclés. Les chutes de laine de roche sont réintégrées dans le process de fabrication de la laine de roche, à Saint-Éloy-les-Mines et bientôt à Soissons. Grâce à ROCKCYCLE, ROCKWOOL soutient le développement de l’économie circulaire.Également validés, les engagements sociaux de ROCKWOOL : conditions de travail, protection des salariés, développement des compétences, prévention des risques sont autant de bons points soulignés par EcoVadis France. La démarche exigeante de certification poursuivie par ROCKWOOL est aussi mise en avant. En effet, pour anticiper l’avenir et confirmer l’engagement de ROCKWOOL à déployer une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable, l’usine de Saint-Éloy-les-Mines de ROCKWOOL France a obtenu quatre certifications internationales pour l’environnement, l’énergie, la santé et la qualité : ISO 9001 (management de la qualité) ISO 14 001 (management environnemental) ISO 50 001 (management de l’énergie) OHSAS 18 001 (management de la santé et de la sécurité du travail). Des certifications qui seront mises en œuvre pour la future usine de Soissons. Dans une logique d’amélioration continue de son action, ROCKWOOL va poursuivre ses efforts sur plusieurs axes de travail identifiés par EcoVadis France.
Il y a 3 ans et 47 jours

Référence Chantier : Le Porzo

Un peu d’histoire… Le canal de Nantes à Brest est un canal à petit gabarit qui relie les villes de Nantes et de Brest et emprunte les vallées de l'Erdre, de l’Isac, de l’Oust, du Blavet, du Doré, du Kergoat, de l’Hyères et de l’Aulne ; ces rivières sont reliées par trois canaux de jonction franchissant des lignes de partage des eaux. Sa construction remonte à la première moitié du XIXe siècle et sa longueur totale est de 364 km. D’abord construit pour désenclaver le Centre-Bretagne et faciliter l’activité économique et industrielle, il a laissé aujourd’hui place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs. Gabares et chalands disparus, le canal n’ouvre plus ses écluses qu’aux amateurs de canoës ou kayaks, aux plaisanciers sur voiliers, vedettes et autres bateaux motorisés, l'outil industriel et commercial s'étant mué en axe touristique. A partir de Pontivy pour se rendre à Nantes, les plaisanciers doivent utiliser un canal devenu artificiel. Le bief de partage n’étant plus alimenté par l’étang, en 1995 la Région Bretagne a dû construire une station de pompage au bord du blavet de la ville de Porzo pour récupérer l’eau du blavet et alimenter le bief de partage.Focus Cycle de l’eau – Approche « Preferred SOLUTION Partner »Être porteur de solution pour ses clients permet à Wilo France de se différencier, d’apporter une valeur ajoutée et une approche globale en tant que partenaire de transfert des fluides. Ainsi, l’approche globale « Preferred SOLUTION Partner » a permis aux équipes de Wilo France, avec le concours de leurs collègues de la Division Services pour toutes les prestations de services, de remporter un appel d’offre public pour le transfert d’eau du canal de Nantes à Brest avec une application de surpression dans un ouvrage en position horizontale et d’installer deux pompes de forage Wilo-EMU 24’’. La première pompe a été installée en 2020, la seconde en fin d’année 2021.Pour Ludovic Audic, Chargé de missions Génie Mécanique et Automatique Région Bretagne : « Les fournisseurs de pompes avec un tel débit aujourd’hui sont rares. Les pompes qui ont été fournies par la société Wilo, sont des pompes capables de pompés jusqu’à 750m3/h. »
Il y a 3 ans et 47 jours

La Fédération des SCOP du BTP et l’OPPBTP renouvellent leur partenariat pour la prévention des risques

Les résultats obtenus soulignent tout l’intérêt de leur démarche conjointe menée sur l’ensemble du territoire. Les deux partenaires ont donc décidé de poursuivre leurs actions communes en renouvelant leur accord national de partenariat. Leur objectif partagé est de mobiliser encore davantage les entreprises afin de faire progresser la prévention et permettre aux SCOP BTP de gagner en performance.Des actions menées sur le plan national et régional pour faire avancer la préventionDepuis 2015, la Fédération SCOP BTP et l’OPPBTP se sont engagés dans une démarche commune visant à faire progresser la prévention au sein de l’ensemble des entreprises adhérentes de la Fédération des SCOP BTP. Ainsi, de nombreuses actions ont pu être menées ces dernières années :Au niveau national, le partenariat a notamment permis de promouvoir des outils et solutions de l’OPPBTP, dont monDocUnique et l’agence en ligne PréventionBTP En Direct, de créer les pages prévention du site internet de la Fédération des SCOP BTP ou encore d’organiser chaque année un séminaire des mandataires et permanents des Fédérations des SCOP BTP.Des conventions régionales ont également été signées dans toutes les régions, permettant notamment d’accompagner de nouvelles SCOP BTP dans la réalisation de leur DU, dans le cadre d’ateliers dédiés. Les actions ont régulièrement été ajustées en fonction des besoins identifiés et priorités fixées, notamment dans le but de faire face à la situation exceptionnelle engendrée par la crise sanitaire de la Covid-19.Dans le même temps, ces actions ont permis de renforcer les relations entre les partenaires, pour une présence renforcée aux côtés des SCOP BTP.Une mobilisation continueAinsi et afin de renouveler cette dynamique opérationnelle et partenariale, la Fédération des SCOP BTP et l’OPPBTP souhaitent continuer à faire évoluer les comportements et permettre aux SCOP BTP de gagner en performance économique, technique et humaine. Les partenaires se sont ainsi fixés de nouveaux objectifs :Poursuivre l’accompagnement des SCOP BTP dans l’évaluation des risques professionnels afin d’atteindre 100% des SCOP BTP avec un DUER et un plan d’action opérationnelL’évaluation des risques professionnels reste la pierre angulaire de toute démarche de prévention. Il s’agit donc de renforcer l’accompagnement des SCOP BTP, notamment les plus petites ou les plus éloignées du sujet prévention, afin que toutes disposent d’un Document unique et d’un plan d’action à jour.Pour cela, une nouvelle enquête relative au DU sera réalisée auprès de l’ensemble des adhérents de la Fédération des SCOP BTP afin d’identifier et pouvoir accompagner les SCOP BTP sans DU. La promotion des outils et solutions conçus par l’OPPBTP (MonDocUnique Prem’s, Mon DocUnique...) sera poursuivie de manière soutenue, avec un relai d’information dans les Fédérations SCOP régionales et les agences régionales de l’OPPBTP.Promouvoir et développer la culture prévention de tous les acteurs au sein de la Fédération des SCOP BTPPlusieurs enjeux seront poursuivis afin de promouvoir la prévention des risques professionnels :Identifier et prévenir les risques liés au métier, grâce à la poursuite d’études métiers déjà engagées (couvreur, électricien) et la mise en œuvre de nouvelles études afin de développer des solutions qui répondent aux besoins exprimés par les professionnels. Les résultats de ces études et travaux techniques feront l’objet de communications de la part des partenaires.Informer et proposer des solutions adaptées, selon des risques, des métiers ou des populations ciblés, en lien avec les priorités stratégiques du plan @Horizon 2025 de l’OPPBTP. Ainsi, ces actions porteront prioritairement sur les TMS, chutes de hauteur, l’hygiène, l’intérim, le risque routier professionnel, le risque chimique et le risque heurt engin-piéton. Les Fédérations régionales des SCOP BTP assureront un large relais d’information en contribuant à faire connaître les outils de l’OPPBTP pouvant aider les professionnels sur ces thèmes.Faire gagner en performance les SCOP BTP et les opérations sur lesquelles elles interviennent, en menant des études de cas Prévention & Performance.Mobiliser et davantage impliquer dans la promotion de la prévention les permanents et mandataires des Fédérations des SCOP BTPLa connaissance des enjeux liés à la prévention, des mandataires et permanents des Fédérations des SCOP BTP et leur implication dans la mise en œuvre effective de chaque action, sont des leviers essentiels pour développer la culture prévention des SCOP BTP.Pour y parvenir, les partenaires animeront conjointement des rencontres annuelles. Des formations issues de l’offre de l’OPPBTP ou spécifiquement adaptées leur seront également proposées pour les aider à s’approprier les messages de prévention, à s’engager dans les actions de l’OPPBTP ou à utiliser les ressources mises à leur disposition.
Il y a 3 ans et 47 jours

TP 35 signe la Charte de l'Arbre avec la ville de Rennes

Quelques éléments de contexte… Le conseil municipal de Rennes a adopté, le 6 décembre 2021, une "Charte de l'Arbre" avec 33 engagements, visant à préserver et renforcer la place de l'arbre en ville. Les partenaires (groupements d’entreprises, aménageurs, propriétaires fonciers, associations, promoteurs et bailleurs sociaux) ont été invités à signer cette charte afin de s’engager ensemble dans la démarche. La charte de l’arbre entend répondre à trois objectifs principaux : Promouvoir l'arbre en ville et accroître sa présence Prendre des engagements quantifiables (par exemple la volonté de planter 30.000 arbres en six ans) Apaiser le débat lors des interventions nécessaires sur les arbres Actrice de la transition écologique, la profession a décidé de s’engager en faveur de la préservation des arbresCes engagements concernent le périmètre de la ville de RennesEngagement n°1 : Sensibiliser les entreprises de Travaux Publics sur le thème de l’arbre en ville et de sa préservation en phase de chantierEngagement n°2 : Concevoir un mode de faire conciliant la présence de l’arbre avec les travaux VRD en commençant par un état des lieux du patrimoineEngagement n°3 : Préserver les arbres lors des interventions à proximité en respectant le protocole
Il y a 3 ans et 47 jours

Coviflex, l'application pour aider les entreprises à optimiser leur empreinte immobilière

Dans le cadre du recours massif au télétravail ces 2 dernières années, la Banque de France a profité de ce contexte pour analyser l’impact de la charge immobilière sur les entreprises.Voici ce que l'on peut retenir de l'analyse de la Banque de France :les dépenses immobilières expliquent une part importante et croissante des coûts de fonctionnement des entreprises.Les salariés accordent de la valeur au télétravail au moment de l’embauche et sont prêts, en moyenne, à renoncer à 8% de leur salaire pour pouvoir travailler à domicile.L’étude conclut que le développement massif du télétravail et d’autres types d’organisation flexible du travail pourraient atténuer ces contraintes, la complémentarité entre immobilier et travailleurs se réduisant considérablement.Ce constat de nombreuses entreprises l’ont déjà fait et se tournent de plus en plus vers la mise en place d’un mode de travail hybrides ou du flex office et cela de manière pérenne. En effet, ce modèle de flex office et de rotation des utilisateurs est amené à s’étendre dans un contexte de recherche de réduction des coûts immobiliers et de réduction du temps passé dans les transports par les collaborateurs. Pour ce faire, elles sont de plus en plus nombreuses à employer de nouvelles solutions pour les accompagner dans la mise en place de ces nouveaux modes de travail.Coviflex est une solution digitale clef en main qui rassure les employés tout en facilitant la vie des employeurs qui peuvent ainsi gérer leurs obligations sereinement.Elle permet aux collaborateurs de continuer leur activité dans les meilleures conditions possibles en signalant au quotidien leurs besoins et leurs contraintes de lieu de travail. Elle permet aux Ressources Humaines de communiquer facilement et d’assurer du lien social.Coviflex est une application accessible par mobile ou sur ordinateur. Simple d’utilisation et ergonomique, elle est gage d’un gain d’efficacité. L'application Coviflex, éditée par Polyconseil, entreprise française experte de la transition digitale, permet donc aux responsables immobiliers des entreprises de contrôler et mesurer l’utilisation des locaux pour optimiser l’empreinte immobilière et gérer les services annexes (cantines, parkings). Elle est utilisée aujourd'hui par plus 140.000 utilisateurs dans 11 pays du monde.
Il y a 3 ans et 48 jours

Nucléaire ou EnR : un débat de société qui oppose jeunes et séniors

Dans un contexte de hausse des prix du gaz et de l’électricité, vers quel camp penchent-ils ?« Le monde de demain sera plus électrique (...) Nous devons être en mesure de produire jusqu'à 60% d'électricité en plus qu'aujourd'hui. Et la clé, pour faire cela de la manière la plus sûre, c'est de développer les énergies renouvelables et le nucléaire", déclarait Emmanuel Macron le 10 février dernier à Belfort, dévoilant à cette occasion son ambition de construire 14 nouveaux réacteurs d’ici à 2050, dont 6 d’ici à 2035.Développer le nucléaire : oui mais pas en prioritéConstituant un témoignage de l'évolution des mentalités, si le pouvoir d'achat reste la principale préoccupation des Français en termes de consommation énergétique (92%), leur confort thermique ainsi que la réduction de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre sont pour eux des points d’attention quasiment aussi importants (90% ex æquo).Ainsi, le trio des principales mesures à mettre en œuvre pour faire face aux augmentations du prix de l’énergie sont pour eux :Assurer la souveraineté énergétique de la France (89%),Réduire notre consommation d'énergie grâce à la rénovation énergétique des bâtiments ou le renforcement des transports en commun (88%),Développer les énergies renouvelables telles que le solaire, l’éolien et l’hydraulique (82%).Au pied du podium semblant moins stratégique en comparaison, la relance du nucléaire n’est une priorité que pour 66% des Français. S’ils sont globalement d’accords pour affirmer qu’il est essentiel de ne pas dépendre totalement du nucléaire (85%), dans le détail sont observées quelques divergences de points de vue entre les générations quant au recours à cette source d’énergie. Moins enthousiastes que les séniors, les jeunes font montre d’une méfiance globale plus importante, mettant en lumière une certaine inquiétude vis-à-vis des risques sur la santé humaine et l'environnement, aujourd'hui et pour les générations futures.A noter, les écarts de perception entre les jeunes et les séniors se retrouvent également sur d’autres aspects. Ainsi, les personnes âgées de 65 ans et plus sont plus nombreuses (64%) que celles de 18-24 ans (52%) à considérer qu’il y a aujourd’hui des sujets plus importants que la transition énergétique, comme l'emploi, la sécurité, le pouvoir d'achat ou la santé.De même, elles se montrent également plus pessimistes quant à nos chances de concilier lutte pour le climat, croissance économique et modes de vie modernes (65% des 50-64 et 52% des 65 ans et + versus 44% des 18- 24 ans).Méthodologie : étude et analyse réalisée au 1er trimestre 2022 par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1022 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Il y a 3 ans et 48 jours

Amélioration des délais de paiement des entreprises en 2021 mais l'impact de la crise sanitaire n'est pas encore neutralisé

Dans le détail, le secteur de la restauration et les grandes entreprises affichent aujourd’hui les délais les plus longs. Tandis qu’à l’échelle des territoires, les entreprises de Bretagne, Pays de la Loire et Bourgogne Franche-Comté forment le top 3 des « meilleurs payeurs ».Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Le vaste plan de soutien aux entreprises de 230 milliards d’euros déployé pour faire face à la crise Covid a permis de maintenir les activités et les emplois. Il a aussi soulagé les trésoreries des entreprises qui ont pu continuer à régler leurs factures à temps. Si le pic d’activité de l’été 2020 au lendemain du premier confinement a fait flamber les délais de paiement, la solidarité entre les entreprises et le travail du comité de crise - mis en place dès mars 2020 pour dénouer les cas les plus difficiles - ont contribué à un retour rapide à des comportements de paiement plus vertueux. Un sentiment de soulagement prévalait donc à l’issue de 2021 après avoir surmonté une crise inédite, révélant au passage l’extraordinaire résilience de nos entreprises. Mais l’enthousiasme doit aujourd’hui laisser place à la sobriété et la prudence au regard de ce début d’année 2022 et du contexte de la guerre en Ukraine. Au drame humain qui se noue à nos portes s’ajoutent les conséquences économiques indirectes pesant sur les capacités de production, les chiffres d’affaires, les marges et donc les trésoreries et les délais de paiement. L’envolée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, la confiance érodée des consommateurs pourraient aussi fragiliser la reprise des secteurs le plus durement fragilisés par la crise sanitaire comme la restauration et le commerce. Il est donc encore trop tôt pour savoir si dans ce contexte, les factures pourront être réglées à l’échéance des 60 jours de délais maximum. » L’impact de la crise sanitaire pas encore neutralisé mais la France rejoint les bons élèves européens Après un bond des retards à l’été 2020 (14 jours) lorsque l’économie connaissait un très fort rebond post confinement, la situation des délais de paiement s’est améliorée tout au long de 2021 pour atteindre 12,5 jours de retard en moyenne. Si la France ne renoue pas encore avec ses niveaux d’avant crise sanitaire, elle se détache de nouveau très nettement de la moyenne européenne (13,6 jours). Les délais s’améliorent dans tous les secteurs, à l’exception de la restauration durement touchée par la crise et les confinements successifs L’industrie et la construction étaient parvenues à contenir la flambée des délais de paiement en 2020 en dépit du contexte sanitaire. En 2021, les deux secteurs se démarquent avec des retards moyens qui touchent la barre symbolique des 10 jours, et passent même en deçà pour la construction. Le commerce affiche des retards de règlement sous 14 jours en 2021 après avoir dépassé 15 jours au cours de l’été 2020, voire 20 jours pour les ETI du secteur. Le secteur des services aux entreprises, qui présentait un retard de paiement moyen de plus de 18 jours à l’été 2020 s’améliore très nettement tout au long de 2021 pour repasser sous la barre des 15 jours (14,6 jours). La branche information-communication a franchi la barre des 20 jours de retard en été 2020. En 2021, le délai moyen retombe sous 15 jours. Une dynamique portée en particulier par les activités d’édition et de services informatiques. Les transports logistiques, qui affichaient plus de 18 jours de retard en moyenne en été 2020 ont amélioré leurs délais de plus de deux jours en 2021. Le secteur hébergement-restauration a sans conteste été le plus impacté par la crise sanitaire. Alors qu’on y observe traditionnellement des retards supérieurs de 3 à 4 jours à la moyenne de l’ensemble des activités, l’écart s’est encore creusé pendant la crise. A l’été 2020, alors que les retards moyens dépassent 14 jours à l’échelle nationale, ils grimpent à 21 jours dans le secteur. La situation s’améliore progressivement mais les délais de paiement dépassent toujours 20 jours au terme de 2021. Le secteur des services aux particuliers présentait des retards tout juste sous le seuil de 20 jours durant l’été 2020. Grâce aux bonnes performances des activités coiffeurs, soins de beauté et corporels, le secteur revient à des retards moyens inférieurs à 16 jours au terme de 2021. A échelle régionale, la Bretagne meilleure élève, l’Ile-de-France ferme la marche Au pic des difficultés à l’été 2020, les comportements de paiement d’une région à l’autre étaient très hétérogènes avec des retards moyens pouvant varier du simple au double. La Bretagne maintenait ainsi des délais de report de règlement aux alentours de 11 jours tandis que l’Ile de France affichait un retard moyen de plus de 20 jours. En 2021, caractérisée par une dynamique générale d’amélioration, les comportements tendent à s’homogénéiser. La Bretagne reste la « meilleure élève » avec un retard moyen qui passe sous la barre des 10 jours. Elle est suivie des régions Pays de la Loire, Bourgogne Franche-Comté, Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire, qui présentent toutes des seuils inférieurs à 11 jours. L’Ile-de-France ferme la marche avec 17,5 jours de retard en moyenne, précédée de près par la Corse (16 jours). La région PACA (13 jours) et les Hauts-de-France (12,4 jours) restent également au-dessus de la moyenne nationale. Des délais de plus en plus contrastés entre petites et grandes entreprisesA l’été 2020, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, ont vu leurs délais de paiement s’emballer. Amorcée dès l’automne 2020, l’amélioration de ces délais s’est poursuivie en 2021, à des rythmes cependant variables. Sur l’année, les retards reculent dans les entreprises de moins de 200 salariés, se stabilisent pour celles de 200 à 999 salariés, mais augmentent chez les plus grandes. Dans ces conditions, les délais de paiement sont de plus en plus contrastés selon la taille des entreprises. On observe ainsi un écart de 5 jours de retard en 2021 entre les structures de moins de 50 salariés et celles de plus de 1000 salariés (vs. 4,4 en 2020).Comment la facturation électronique pourrait diminuer les retards de paiement, en particulier chez les grandes entreprises ? Traditionnellement, le respect des délais de paiement est inversement proportionnel à la taille de l’entreprise. Entre une structure de moins de 3 salariés et une organisation de plus de 1000 salariés, on observera généralement un écart de retard de paiement de 4 à 5 jours. Ces comportements sont cependant liés à des réalités différentes. Un retard de 3 à 4 semaines est a fortiori le signe de tensions de trésorerie pour une petite entreprise. A l’inverse, pour les entreprises de grandes tailles, il pourrait être lié à des process de facturation excluant des anomalies d’écritures ou des documents incomplets. L’obligation de passer à la facturation électronique – qui concernera l’ensemble des acteurs économiques à l’horizon 2026 - pourrait donc en réalité permettre de réduire ces délais. Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis le 1er janvier 2020, toutes les entreprises traitant avec le secteur public, quelle que soit leur taille, doivent transmettre leurs factures sous format électronique ; une exigence bientôt généralisée au secteur privé. A partir de juillet 2024, la facturation électronique s'imposera à l’ensemble des échanges B2B. Toutes les entreprises devront alors être en mesure de recevoir une facture électronique. Les grandes entreprises auront également obligation d'émettre des factures électroniques. Cette obligation sera étendue aux ETI à partir du 1er janvier 2025 et aux TPE-PME au 1er janvier 2026. Outre une réduction des coûts, cette mesure devrait aussi permettre de fluidifier les échanges et potentiellement de réduire les retards de paiement. »Note de contexte : la mesure des retards de paiement par AltaresAltares et les membres du réseau mondial Dun & Bradstreet ont initié un programme exclusif de collecte et d’analyse des retards de paiement des clients. Depuis près de 50 ans aux États-Unis et 40 ans en France et en Europe, le programme DunTrade® s’alimente des informations provenant directement de la comptabilité-client de 15 000 sociétés participantes.Il s’appuie sur une observation factuelle de la réalité des paiements par une analyse en permanence des retards de paiement par rapport aux conditions contractuelles. Le périmètre international compte plus de 650 millions d’expériences commerciales réelles par an (relations fournisseur client). En France, chaque année, plus de 35 millions d'expériences commerciales sont analysées couvrant ainsi les comportements de paiement de plus de 2 millions d'entreprises. Altares est contributeur du Rapport de l’Observatoire des délais de paiement édité par la Banque de France et qui dresse chaque année un état des lieux de l’évolution des conditions de paiement des entreprises et acteurs publics.
Il y a 3 ans et 48 jours

Impacté par des crises successives depuis 2 ans, le Bâtiment demande un soutien renforcé du secteur

Dans un contexte de crise des matériaux et de guerre en Ukraine, l’élection présidentielle à venir doit permettre de traiter la question de l’aménagement des territoires et de la construction en général en intégrant les questions du cadre de vie, du logement et des mobilités.La FFB relève notamment que les ventes de maisons individuelles abandonnent 15 % en glissement annuel sur le cumul décembre 2021-février 2022. Un fléchissement de l'activité bâtiment s'en suivra dans les prochains mois. Ce constat résulte très certainement du contrecoup de l’anticipation de la RE2020, entrée en vigueur le 1er janvier 2022, peut-être aussi de la réglementation du Haut Conseil de stabilité financière sur le crédit immobilier.S’y ajoutent également les premiers effets du « Zéro artificialisation nette » (ZAN), certaines collectivités traduisant l’objectif en arrêt immédiat de toute construction. Il faut bien dire que l’hyper-technicité des échanges autour de la définition même de l’artificialisation incite aux raccourcis, certes parfois abusifs, mais au moins compréhensibles. De fait, comment expliquer que le potager attenant à la maison de monsieur tout le monde est une surface artificialisée alors que le champ de pleine culture de l’autre côté du chemin ne l’est pas ? On peut d'ailleurs craindre que le législateur ne s’y retrouve pas non plus, lui qui avait mis en avant son intention claire d’exclure des espaces artificialisés les parcs, jardins de maisons individuelles ou espaces végétalisés à proximité des bâtiments d’habitation, parce qu’ils se révèlent souvent source d’une grande biodiversité. Alors que la mise en œuvre du ZAN appuyée sur la nouvelle définition claire de l’artificialisation des sols interviendra en 2031, la FFB demande à ce qu’on prenne le temps d’un débat serein pour déboucher sur un mécanisme opérationnel parce que compréhensible par tous. A contrario, la précipitation conduit irrémédiablement vers un système inapplicable et contestable, ce qu’il faut à tout prix éviter.La conjoncture à fin mars 2022En 2021, sur deux ans, les mises en chantier de logements se stabilisent quasiment, à 390.000 unités. Plus récemment, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, la situation se dégrade côté mises en chantier (-3,9 %) mais reste bien orientée côté autorisations (+6,8 %) grâce à l’individuel (+28,9 %), conséquence de l’afflux des dépôts de permis avant l’entrée en vigueur de la RE2020 au 1er janvier 2022. Toutefois, la contrepartie de ce mouvement s’observe d’ores et déjà dans l’effondrement des ventes de près de 15 % en cumul de décembre 2021 à février 2022 par rapport à la même période deux ans auparavant.Les surfaces commencées de bâtiments non résidentiels neufs chutent, quant à elles, de 11,8 % entre 2019 et 2021, pour tomber à 25,1 millions de m², un niveau inférieur de près de 7 millions à la moyenne de long terme. Sur la période récente, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, les surfaces commencées et autorisées abandonnent encore 3,8 % et 11,9 %. Seuls les bâtiments industriels et assimilés, ainsi que les commerces tirent leur épingle du jeu, avec des niveaux en hausse.Quant à l’activité en amélioration-entretien, elle recule de 2,5 % entre 2019 et 2021. La rénovation énergétique continue toutefois de porter ce marché, à +1,0 %, et plus particulièrement dans le logement, à +3,9 %.Au global, l’activité bâtiment abandonne 4,9 % en volume entre 2019 et 2021, soit une évolution très proche de notre prévision de décembre 2020 (-5,6 %).Paradoxalement, sur la même période, l’emploi progresse de 55.700 unités, malgré la destruction de 6.500 équivalent-emplois à temps plein dans l’intérim. Le décalage entre évolutions de l’activité et de l’emploi reste donc de pleine actualité et s’explique pour une bonne part au moins par des carnets de commandes toujours pleins.Par ailleurs, les marges opérationnelles continuent de se dégrader dans la construction entre les troisième et quatrième trimestres 2021. Il en va de même des trésoreries des artisans, alors qu’elles se sont maintenues chez les plus de dix salariés, après la baisse de l’automne. Or, les problèmes d’approvisionnement se renforcent et les prix des matériaux s’envolent à nouveau depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, alors même que le bâtiment doit faire face à une progression substantielle du poste salaires, du fait d’une accélération de l’inflation et de difficultés de recrutement toujours prégnantes. Sans solidarité de filière renforcée, la situation financière des entreprises risque donc de se fragiliser rapidement.Un durcissement récent lié à la guerre en Ukraine Le rebond qui avait suivi les premiers confinements peinait à se transformer en véritable reprise, le déclenchement de la guerre en Ukraine a bouleversé le paysage et sans doute cassé la dynamique. Aux premières annonces de pénuries chez les fournisseurs, pas véritablement confirmées depuis, ont rapidement succédé des hausses de prix vertigineuses et parfois répétées. En un mois, les membres de la FBB collectent régulièrement des progressions annoncées à deux chiffres. Et la quasi-totalité des matériaux se trouve concernée, soit parce que leur production nécessite beaucoup d’énergie, facteur dont les prix connaissent des variations erratiques autour d’une tendance nettement haussière, soit parce qu’ils dépendent eux-mêmes de matières premières ou de demi-produits pénalisés par la guerre.La FFB appelle à la solidarité de la filière depuis plus d’un an pour qu’un véritable partage des surcoûts se mette en place. Le mouvement s’est révélé trop timide l’année dernière et se solde sur une hausse de coûts bâtiment de 5,4 % sur un an à fin décembre 2021 tous marchés et toutes tailles d’entreprises confondues, selon l’index BT01. C’est deux fois plus que l’inflation générale. Ce partage devient totalement indispensable aujourd’hui. À défaut, l’envolée se révèle telle que nombre des acteurs du secteur de l'immobilier et de la construction ne pourront plus honorer les contrats signés ou aller chercher de nouveaux marchés dont ils savent qu’ils finiront à perte. Les artisans et entreprises du bâtiment ont impérativement besoin de fournisseurs qui donnent un peu de visibilité et prennent leur part de l’effort, d’une part. D’autre part, dans un monde qui redevient inflationniste, ils ont aussi besoin de clients qui, jusqu’au bout de la chaîne, réintègrent des clauses de variations de prix sur tous les marchés. Enfin, la FFB demande aussi au gouvernement un soutien renforcé au secteur. Le BTP a été intégré au « Plan résilience », ce qui donne un cadre d’action ; en revanche, la case bâtiment reste largement à compléter. Dans l’immédiat, cela passe par deux mesures fortes, mais transitoires : le gel des pénalités de retard jusqu’en bout de chaîne sur tous les marchés et la prise en charge intégrale de l’activité partielle. Il s’agit de mesures indispensables pour permettre le retour à un peu de sérénité. En complément, pour soutenir les artisans et entreprises dans la tempête, la FFB réitère sa demande relative au versement immédiat des créances de carry back ou de toute autre aide à la trésorerie qui ne passe pas par du crédit, déjà largement mobilisé avec le PGE.Un ministère pour la filière Ce contexte rebat les cartes de la campagne présidentielle.C’est la raison pour laquelle les acteurs clés de la filière souhaitent appeler l’attention des candidats à l’élection présidentielle sur la nécessité de faire de la politique du logement, de la rénovation et de la construction neuve une priorité d’action stratégique pour les années à venir.En effet, les constats sont aujourd’hui posés et les enjeux sont clairs pour :permettre à nos concitoyens, en particulier les plus démunis d’entre eux, de se loger dans les meilleures conditions, de confort, de sécurité et de santé. Le logement, premier poste de dépenses des ménages, doit être un outil en faveur du pouvoir d’achat ;répondre positivement aux enjeux prioritaires de la transition écologique qui ne pourra pas être réalisée sans une stratégie forte en partenariat avec tous les acteurs de la filière. La construction et la rénovation, en particulier énergétique et environnementale, doivent être des outils centraux de lutte contre le réchauffement climatique ;reconnaître et accompagner la dynamique d’une filière stratégique qui contribue au bien commun de la nation, sur le plan économique, industriel et social avec la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois non délocalisables sur tous les territoires ;veiller à la cohérence et la lisibilité des règlementations, promouvoir l’emploi durable et lutter contre la fraudeCes enjeux imposent une mesure forte pour inscrire dans la durée une véritable stratégie sur la construction, la rénovation, la lutte contre la fracture territoriale, la mise en œuvre concrète des projets de renouvellement urbain comme de revitalisation des centres villes et bourgs, ainsi que l’aménagement des territoires. Cette approche doit se développer en concertation étroite avec tous les acteurs de la filière, pour répondre à l’ensemble des besoins et aux mutations en cours, tel que le lien emploi-logement, par exemple.C’est la raison pour laquelle les acteurs de la filière construction-immobilier demandent aux candidats à l’élection présidentielle de créer, pour le prochain quinquennat, un ministère, de plein exercice, dédié à « la construction durable et à l'aménagement du territoire ».Un tel ministère permettrait de regrouper l'actuel ministère du Logement, de la Ville et de la Cohésion des territoires pour dégager une vision d'ensemble et une stratégie dans le domaine de la construction, de l’habitat, des mobilités, des infrastructures et de l'aménagement des territoires.Les acteurs de la filière construction-immobilier, signataires de cet engagement, représentent une :force de frappe économique de premier ordre avec plusieurs centaines de milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel sur l’ensemble du territoire national, réalisés par des centaines de milliers d’entreprises de toutes tailles ;filière d’excellence avec un nombre d’emplois en France de l’ordre de 4 millions, gage de la cohésion sociale de la nation.C’est en effet ensemble que l’activité et les emplois pourront être maintenus et développés par la filière, qui œuvre au quotidien pour le maintien de l’activité économique, la préservation de la biodiversité, le développement de l’économie circulaire, des compétences, la cohésion sociale et l’attractivité des territoires en France.
Il y a 3 ans et 48 jours

Les producteurs de matériaux minéraux présentent leurs propositions pour maintenir une industrie locale et durable

1er axe : favoriser les filières localesLes sites de l’UNICEM (carrières, usines de transformation, unités de production de béton prêt à l’emploi, ateliers de taille de pierres…), répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients, permettent une grande réactivité, favorisent les circuits courts et contribuent de façon positive à diminuer l’empreinte carbone liée au transport. Ce maillage de proximité participe également à la création et au maintien de l’emploi dans de nombreux territoires ruraux. La crise sanitaire a mis en évidence les limites de la mondialisation et le conflit actuel en Europe montre, tragiquement, la nécessité d’assurer un approvisionnement en matières premières locales, y compris en matériaux.Afin de maintenir la capacité de la France à s’approvisionner localement et durablement, la filière demande que des mesures soient prises pour :Valoriser davantage, dans les appels d’offres, les productions en boucles courtes et nationales ainsi que les entreprises fortement engagées dans une démarche RSE ;Utiliser le levier de la commande publique qui représente 10% du PIB, soit environ 200 milliards d’euros, pour atteindre ces objectifs.2ème axe : soutenir une industrie mobilisée et engagée pour la transition écologiqueLa lutte contre le changement climatique nécessite de favoriser l’emploi du bon matériau au bon endroit et à la juste quantité en ayant notamment recours à la mixité des matériaux.L’UNICEM souhaite que soit reconsidérée la méthode de l’ACV dynamique simplifiée qui sert de base aux calculs du poids carbone des ouvrages. Cette méthode, imposée contre l’avis du secteur du bâtiment, de la société et des experts scientifiques, minore les émissions prévues dans 50 ans, et donne ainsi un avantage aux produits biosourcés et au bois en particulier.Pour répondre aux objectifs fixés par la RE2020, la filière développe le béton « bas carbone » qui offre des performances de qualités d’usage et de durabilité équivalentes au matériau classique, tout en émettant moins de gaz à effet de serre, avec pour objectif de concourir avec les autres matériaux de construction, et l’ensemble des acteurs de la construction, à l’offre d’ouvrages décarbonés.Par ailleurs, la filière poursuivra les efforts engagés depuis de nombreuses années en matière de recyclage des déchets inertes issus de la déconstruction. L’objectif est d’atteindre 90% des déchets inertes recyclés en 2028 (contre 76% aujourd’hui). Néanmoins, ni le recours à des matériaux alternatifs, ni le recours aux matériaux recyclés ne permettra de couvrir la totalité des besoins de la construction et des travaux publics dans les années à venir. Il sera toujours nécessaire d’avoir dans l’ensemble des territoires des carrières pour assurer leurs approvisionnements en matériaux. Les carrières sont des installations classées pour la protection de l’environnement, soumis à un régime particulier puisque la durée de leurs autorisations d’activités est limitée à 30 ans par le code de l’environnement et, concrètement dans la majorité des cas, à 15 ans par les DREAL. Afin d’apporter aux entreprises davantage de sécurité juridique, de permettre une optimisation des investissements et un allègement des contraintes administratives, la filière demande que les autorisations de carrières soient accordées pour la durée nécessaire à la complète exploitation des gisements, sans préjudice pour les autorités préfectorales d’adapter les prescriptions.3ème axe : accompagner la modernisation de l'industrie de la pierre de constructionLa France est riche d’un sous-sol très varié qui permet à près de 500 carrières d’extraire des roches ornementales et de construction sur l’ensemble du territoire : pierres calcaires, granits, schistes, marbres, grès, laves, gneiss… La filière extractive et de transformation de la pierre, constituée essentiellement de TPE de PME, alimente tous les secteurs du bâtiment, de la voirie, de l’aménagement urbain, du funéraire et aussi du patrimoine. Elle a permis, à travers le temps, la construction d’un patrimoine architectural riche et propre à chaque région, un patrimoine qui contribue à l’attrait touristique de la France. Tout ceci avec un impact climatique et environnemental très réduit : peu de consommations énergétiques, des qualités environnementales intrinsèques, la possibilité d’un recyclage ou d’une réutilisation quasi infinie.Or, pour de nombreux chantiers, ce sont des produits d’importation qui sont choisis pour des raisons de coûts et de délais. Les importations ont entraîné entre 2010 et 2018, la disparition de 20 % des entreprises de la profession de la pierre.Pour la survie de l’industrie française, l’UNICEM demande la mise en place d’un grand plan d’investissement au niveau national, qui permettra aux PME et TPE de la filière, de se doter d’usines de transformation au meilleur état de l’art. Pour Alain Boisselon, Président de l’UNICEM : « A l’occasion des élections présidentielles, l’UNICEM interpelle les candidates et candidats sur la nécessité de maintenir une industrie française des matériaux minéraux forte, dans une double perspective économique et écologique. Notre objectif est de sensibiliser les futurs exécutifs. Le soutien à l’industrie des matériaux minéraux est déterminant pour maintenir la capacité de la France à s’approvisionner en matériaux locaux et durables. »
Il y a 3 ans et 48 jours

Début des envois des chèques énergie pour l’année 2022 aux 5,8 millions de ménages bénéficiaires

Il est envoyé automatiquement par voie postale aux personnes éligibles selon leurs revenus et la composition de leur ménage. Aucune démarche n’est nécessaire pour le recevoir, il suffit d’avoir déclaré ses revenus l’année précédente. Le montant moyen de ce chèque s’élève à 150 euros en moyenne, et peut atteindre 277 euros selon les revenus et la composition du ménage en question. Cette année, les chèques énergie seront envoyés au domicile des bénéficiaires entre le 30 mars et le 30 avril 2022. Le calendrier d’envoi des chèques par département est disponible ici, les délais entre l’envoi et la réception étant en général compris entre 2 et 4 jours. S’ils sont toujours bénéficiaires, les ménages qui ont déjà choisi d’attribuer automatiquement leur chèque énergie à leur fournisseur d’électricité ou de gaz naturel recevront une confirmation de la transmission de leur chèque 2022 entre le 11 et le 22 avril 2022. Par ailleurs, un espace « bénéficiaire » sera disponible dès le début du mois d’avril sur le site internet dédié au chèque énergie. Il permettra aux bénéficiaires de mieux gérer leurs démarches liées au chèque énergie :Utiliser le chèque énergie en ligne ;Gérer les protections associées (vérification des contrats protégés, activation, modification) ;Gérer la pré-affectation (synthèse de situation, création, modification, suppression) ;Suivre le statut de son chèque énergie et de ses réclamations ;Déclarer une perte ou un vol. Que peuvent régler les ménages bénéficiaires avec leur chèque énergie ? Les factures des fournisseurs d’électricité, de gaz naturel, d’autres combustibles de chauffage (bois, fioul domestique, etc.) ; Les charges de chauffage incluses dans les redevances de logements-foyers conventionnés à l’aide personnalisée au logement (APL), ainsi que dans les EHPAD, les EHPA, les résidences autonomie, les établissements et les unités de soins de longue durée (USLD) ; Certaines dépenses liées à la rénovation énergétique du logement, réalisées par un professionnel certifié « Reconnu garant de l’environnement » (RGE). Tous les professionnels des secteurs concernés sont tenus d’accepter le chèque énergie. Pour l’utiliser, les bénéficiaires peuvent le présenter à leurs fournisseurs d’énergie en ligne ou par courrier, jusqu’au 31 mars 2023.
Il y a 3 ans et 48 jours

Il reste des opportunités CEE à saisir pour les industriels

Une transition en faveur d’économies d’énergie réellesLa 5ème période des CEE a été articulée autour d’objectifs importants pour les acteurs industriels. L’enjeu majeur est de favoriser les opérations avec de réelles économies d’énergie même si ces opérations peuvent être plus complexes. Dans l’industrie, cela se traduit notamment par la volonté de développer davantage les opérations dites spécifiques. Cela se traduit aussi par une montée en puissance des contrôles CEE sur des opérations standardisées. Par exemple, dès 2022, la récupération de chaleur sur groupes froids et sur tours aéroréfrigérantes sera soumise à des contrôles sur site. Maintien et renforcement des opérations standardiséesLe changement de période n’implique pas une remise en cause de l’ensemble du dispositif. La majorité des opérations standardisées reste en vigueur. C’est par exemple le cas des fiches sur les moteurs, sur l’isolation ou encore sur le suivi des usages énergétiques significatifs. Autant d’opportunités que peuvent saisir les industriels lorsqu’ils souhaitent renouveler leurs équipements ou réduire les déperditions thermiques sur leurs sites. Pour compléter le catalogue, de nouvelles fiches d’opportunités sont également en réflexion. Récupération de chaleur fatale, groupe froid à haute performance énergétique, pompe à chaleur haute température… De nouvelles aides pourraient arriver en cours de période et se révéler intéressantes pour les acteurs industriels.Une complémentarité forte avec d’autres dispositifsComme l’ont montré les différentes aides lancées dans le cadre du Plan France Relance, le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie n’est pas le seul dispositif pour les industriels qui souhaitent réduire leurs factures énergétiques ou diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre. Avec France 2030, cette logique semble continuer. Les industriels peuvent saisir les opportunités pour décarboner leurs sites et utiliser le CEE comme un complément pour pouvoir lancer effectivement leurs projets. Nous sommes convaincus chez CertiNergy & Solutions que cette complémentarité entre les différents mécanismes est un véritable atout pour les industriels et que ces prochaines années seront propices au lancement de projets ambitieux et performants. Tribune d’Aurélien Giraud, Directeur du Pôle Industrie chez CertiNergy & Solutions (LinkedIn)
Il y a 3 ans et 48 jours

Signature du nouveau contrat de service public entre l'Etat et RTE

Ce nouveau contrat de service public s’inscrit dans un contexte de profonde transformation du système énergétique, dans lequel RTE fait face à la nécessité d’accélérer le renouvellement du réseau de transport d’électricité et de l’adapter aux évolutions du mix énergétique, dans la perspective de l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone que la France s’est fixé.Ce contrat de service public fixe des objectifs stratégiques importants, comme le raccordement le plus rapide possible des installations éoliennes en mer et celui des sites industriels, le développement des flexibilités de consommation, la limitation de l’impact environnemental des activités de RTE et la sécurité d’approvisionnement électrique à court et long termes.Les 40 objectifs stratégiques définis dans le contrat sont répartis selon trois grands axes, correspondant aux défis principaux que RTE doit relever.D’une part, rendre possible la transition énergétique par la transformation du réseau de transport d’électricité, en favorisant l’acceptabilité sociétale et le développement des territoires, avec, par exemple : La mise en place d’une planification à long terme des futurs projets d’énergies renouvelables en mer,La création d’un fonds d’accompagnement, le FAREMER, financé par RTE, qui accompagnera la réalisation de chaque projet de création d’infrastructures de réseau en mer,L’accompagnement de la décarbonation des processus industriels,La poursuite de la limitation de l’empreinte carbone et environnementale du réseau.D’autre part, exploiter le réseau et garantir sa résilience, en s’adaptant aux mutations du système électrique, avec, notamment :L’élargissement de l’éventail des flexibilités de consommation en cas de déséquilibre du système,La mise à jour des instruments de gestion de crise,La participation au développement des interconnexions électriques avec nos voisins européens.Enfin, le contrat de service public rappelle également le rôle central de RTE dans la modélisation du mix électrique et de l’équilibre offre-demande de moyen et long termes, permettant d’éclairer les choix de politique énergétique des pouvoirs publics, à travers deux objectifs :Assurer un rôle d’expert et d'aide à la décision auprès de l’Etat,Mettre à disposition des territoires et des citoyens les informations et les outils facilitant la compréhension de leur contexte énergétique.
Il y a 3 ans et 48 jours

Nouveau joint de dilatation T26 VMZinc : un seul accessoire pour les gouttières et chéneaux, durable et facile à mettre en œuvre

Une double application en un unique accessoire, pratique pour les installateurs et les entreprises de couverture. Le Joint de dilatation T26 vient compléter la version T39.Composé d’une partie centrale étirable en EPDM (60 mm) et de deux bandes de zinc laminé (0,7 mm d’épaisseur), cet élément de jonction absorbe les mouvements d’origine thermique du zinc (dilatation et retrait). L’étanchéité à l’eau est optimale, garantissant la pérennité de la collecte des eaux de pluie. Un gage de sérénité pour les propriétaires de maisons, d’immeubles de logements ou de bâtiments.Le Joint de dilatation T26 se distingue également par la vulcanisation à chaud de l’EPDM sur les deux faces des bandes de zinc, qui assure une adhérence performante, même dans les milieux les plus agressifs comme en bord de mer. Matériau inerte, l’EPDM permet la récupération des eaux pluviales à des fins domestiques (lavage du linge, arrosage du potager...).Le Joint de dilatation T26 est facile à mettre en œuvre. Il suffit de couper une bande à la longueur souhaitée, de la positionner sur le recouvrement des deux gouttières puis de réaliser les soudures. Cette solution est disponible en rouleau de 3 000 mm, dans une largeur de 260 mm. Pour gagner du temps sur le chantier, VMZINC® propose également deux versions pré-découpées : en 218 mm de largeur pour les gouttières de 250 mm et en 300 mm de largeur pour les gouttières de 330 mm.
Il y a 3 ans et 48 jours

Pas de permis de construire pour un projet controversé de lotissement catholique en Touraine

Le projet de Monasphère, situé à proximité d'un lieu de pèlerinage géré par la Communauté de l'Emmanuel dans cette commune d'environ 1.500 habitants, devait initialement accueillir 17 pavillons. Il avait créé la polémique, soulevant des accusations de communautarisme.Les promoteurs s'en étaient défendus en janvier, avançant que leur "offre d'habitat thématique auprès de lieux spirituels chrétiens est universelle et ouverte à tous". Ils n'avaient pas répondu aux sollicitations de l'AFP mercredi matin.La maire de la commune, Nathalie Vigneau, indique dans un communiqué que sa décision suit un avis défavorable du Service départemental d'incendie et de secours d'Indre-et-Loire.Dans cet avis du 25 février 2022, le SDIS estime, en effet, que "les moyens de lutte contre l'incendie sont insuffisants dans le secteur pour assurer la sécurité des biens et des personnes", selon la maire."Le projet a donc été jugé (...) de nature à porter atteinte à la sécurité publique et ne pouvant, de ce fait, être réalisé", poursuit-elle. "Dans le cadre de la construction d'un lotissement, il appartient à l'aménageur de réaliser les travaux nécessaires à la desserte de la défense incendie. Cela n'ayant pas été prévu dans le dossier du permis de construire de Monasphère, qui n'a pas non plus répondu à la demande de cette pièce complémentaire avant la date butoir du délai d'instruction, un refus de ce permis a dû être opéré", conclut l'élue.Un collectif contre ce projet avait rassemblé une centaine de personnes lundi soir lors d'une réunion publique dans le village.
Il y a 3 ans et 48 jours

Le Groupe Duval prend une participation au capital de Maison Demeurance et acquiert le constructeur de maisons individuelles Bessin

Maison Demeurance s'est ainsi récemment illustrée dans la construction de maisons passives innovantes.Ces acquisitions permettront, par ailleurs, de continuer à répondre aux besoins des bailleurs sociaux tout en développant une nouvelle offre de rénovation énergétique des maisons individuelles.Cette alliance illustre par ailleurs la volonté du Groupe Duval de renforcer sa position d’acteur-clé de l'immobilier au cœur des territoires au service des collectivités.Pour Eric Duval, Président-Directeur Général du Groupe Duval : « Ce rapprochement entrepreneurial crée une alliance stratégique pour notre Groupe qui affirme ainsi son ambition d’associer à la puissance de ses métiers liés à la promotion immobilière la pertinence du modèle des maisons individuelles responsables ».Pour Louis-Victor Duval, Directeur Général Adjoint : « Cette nouvelle étape stratégique va offrir une puissance supplémentaire à nos ambitions de développement territorial. Nous sommes heureux d'entretenir la dynamique d'impact de notre Groupe familial avec des entrepreneurs régionaux incontournables et responsables dont nous partageons les valeurs ».Chiffres clés :Forts de 30 ans d’expériencePlus de 5000 maisons déjà construites, soit 500.000 m² avec des maisons allant jusqu’à 300 m²Une quinzaine d’agences réparties en Normandie, en Bretagne et en Loire-AtlantiqueUn réseau de 200 artisansUn carnet de commandes de 50 M€ de chiffre d’affaires (contrat de maisons individuelles) cette annéeL'objectif : 200 M€ annuel de chiffres d’affaires grâce à une extension des zones géographiques d'intervention, le développement du logement social et de la rénovation énergétique dont la demande ne cesse de croître.
Il y a 3 ans et 48 jours

Procore annonce son arrivée en France pour soutenir la transformation numérique du secteur de la construction

De l’avant-projet à la clôture et au-delà, les maîtres d'ouvrages et maîtres d'œuvres, ainsi que les entreprises générales et spécialisées, ont accès à une source de données unifiée et unique pour obtenir des informations précises et en temps réel tout au long du cycle de vie du projet.Un besoin de visibilité et de contrôle renforcé sur les projets de constructionLes professionnels de la construction en France accélèrent leur transformation digitale et recherchent de nouvelles solutions pour optimiser leur gestion des projets, qu’il s’agisse de gérer les délais ou leurs performances, tout en permettant une collaboration simplifiée entre toutes les parties prenantes. Pour soutenir cette transformation et l'ensemble des acteurs de l'industrie de la construction en Europe, Procore lance désormais sa plateforme en France.Pour Laurence Caron, Directrice Principale, Responsable Ventes en Europe du Sud chez Procore : “Procore a été conçu par des professionnels de la construction pour les professionnels de la construction afin d’améliorer leur quotidien. Nous sommes ravis de pouvoir aujourd’hui contribuer à soutenir le secteur français de la construction. Procore est une plateforme de gestion de projets de construction qui permet à tous les acteurs du secteur d’unifier leurs données tout au long de leurs projets. Procore propose une expérience simple et unique depuis la conceptualisation jusqu’à la livraison, permettant aux professionnels d’avoir une vue d’ensemble en temps réel sur leurs projets.” Procore rassemble les équipes de projets et les données en une seule plateformeAujourd’hui, Procore est le logiciel de gestion de construction le plus utilisé du monde, avec plus de 12.000 clients impliqués dans plus d’un million de projets, à travers 150 pays. Depuis sa création en 2002, Procore a été développé autour d’une seule philosophie : c’est en connectant toutes les personnes, tous les systèmes et toutes les données sur une seule plateforme que nous pouvons réaliser le plein potentiel des technologies de construction. Procore est une plateforme de gestion de construction tout-en-un qui connecte les équipes et les données en offrant une expérience utilisateur simple et unique du début à la fin d’un projet (de l’appel d’offre jusqu’à la livraison).Chaque professionnel du secteur de la construction a besoin de visibilité, de traçabilité, de simplicité d’utilisation et d’interopérabilité avec ses outils habituels pour favoriser la collaboration et avancer plus sûrement et plus efficacement.Pour Tooey Courtemanche, fondateur et PDG de Procore : "Depuis ces 20 dernières années, nous avons œuvré à relier tous les acteurs de la construction sur une plateforme mondiale. Procore est aujourd'hui utilisé dans plus de 150 pays, et nombreux sont nos clients qui ont des projets en cours en France. S'étendre officiellement en France permettra à Procore d'être le meilleur partenaire des leaders de la construction dans cette région et dans le monde entier."Première participation officielle à un grand salon professionnel français : BIM WorldLa première rencontre officielle de Procore avec l'industrie française aura lieu au BIM World (5 & 6 avril, Paris), grand salon des professionnels et des collectivités utilisant le Building Information Modeling et les technologies numériques au service de la construction, de l'immobilier et de l'aménagement urbain. A cette occasion, Laurence Caron tiendra une conférence axée sur l'approche de la plateforme tout-en-un de Procore pour soutenir les projets de construction français le 5 avril à 12h00. Les participants pourront également assister à des démonstrations en direct des solutions.
Il y a 3 ans et 49 jours

Les mesures concernant le retour au travail après un problème de santé sont renforcées

Ces mesures contre "la désinsertion professionnelle" sont détaillées dans deux décrets parus au Journal officiel jeudi en application de la loi santé au travail adoptée cet été, qui transpose un accord national interprofessionnel.Selon une estimation de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), 1 à 2 millions de salariés, soit 5 à 10% d'entre eux, sont à court ou moyen terme exposés à ce risque de "désinsertion professionnelle".Alors que 100.000 personnes sont licenciées chaque année pour inaptitude professionnelle, la loi "nous fournit une boîte à outils qui va nous permettre de mieux anticiper les situations difficiles", selon M. Pietraszewski.Concrètement, pour anticiper davantage ces situations à risque, la loi instaure "un rendez-vous de liaison" qui permettra - avec l'aval du salarié - un échange après 30 jours d'arrêt avec l'employeur et le service de santé au travail pour préparer le retour à l'emploi et les adaptations éventuelles."Aujourd'hui, il n'y a pas d'échange pendant l'arrêt, on a une sorte de tunnel. Pendant ce tunnel, l'employeur ne connait pas la situation du salarié et le salarié n'a pas conscience des difficultés le jour J", explique-t-on dans l'entourage du secrétaire d'Etat."C'est un point d'information, pas une visite médicale. L'objectif c'est de renouer le contact avec l'accord du salarié", insiste-t-on.La loi, qui crée une visite médicale de mi-carrière, prévoit aussi que la visite de pré-reprise intervienne pour les arrêts de plus d'un mois au lieu de trois mois aujourd'hui."Il y a 840.000 arrêts de travail par an de plus de trois mois et 1,7 million de plus d'un mois. Aujourd'hui il y a 300.000 visites de pré-reprise, on peut les doubler", a-t-on souligné."Cela ne va pas se faire dès la première semaine d'application des textes mais nous pensons que c'est absorbable car la loi va permettre de dégager du temps médical en déléguant des tâches aux infirmières de santé au travail", juge-t-on.Enfin, la loi élargit l'accès à la "convention de rééducation professionnelle en entreprise" (CRPE), jusqu'ici réservée aux travailleurs handicapés, aux salariés jugés inaptes ou à risque par un médecin du travail.Ces derniers pourront désormais bénéficier de ce dispositif pour se former jusqu'à 18 mois à un autre métier au sein de leur entreprise d'origine ou une autre, tout en conservant leur contrat de travail et leur rémunération.
Il y a 3 ans et 49 jours

Les gaz renouvelables au cœur du système énergétique français d’aujourd’hui et de demain

La maîtrise des consommations passe dès aujourd’hui par la sobriété énergétique La crise actuelle rappelle qu’il faut pour toutes les énergies, dès aujourd’hui, consommer moins et de manière plus efficace. C’est pourquoi Laurence Poirier-Dietz a souligné lors de sa prise de parole qu’il était primordial de s’engager dans une logique de sobriété à la fois pour le climat, pour le pouvoir d’achat mais aussi pour l’équilibre du système énergétique. Au-delà des mesures volontaires d’économies d’énergie que chaque citoyen peut appliquer - comme réduire la température de son logement -, le compteur communicant gaz permet de suivre sa consommation de gaz et de réaliser des économies d’énergie. Laurence Poirier-Dietz a attiré l’attention des pouvoirs publics sur les discussions en cours quant aux futures réglementations et perspectives énergétiques : « La question du pouvoir d’achat est centrale. Prendre des décisions rapides sans en mesurer les effets à long terme, c’est risquer demain de faire basculer un grand nombre de Français dans la précarité énergétique. »Maintenir une diversité de solutions, indispensable pour atteindre l’objectif de neutralité carbone à un coût acceptable pour le consommateurDans les logements collectifs chauffés au gaz, la généralisation de la chaudière à très haute performance énergétique est la solution pertinente compte tenu des contraintes techniques s’opposant à l’installation de pompes à chaleur (PAC). Elle permet de réduire immédiatement de 30 % les consommations, les émissions de gaz à effet de serre et la facture des particuliers et des entreprises. Dans les logements individuels déjà raccordés au gaz, et dans les bâtiments neufs à proximité du réseau de gaz, l’installation de PAC hybride permet de décarboner les bâtiments au moins aussi efficacement qu’une PAC électrique seule, à un coût moindre à l’échelle de l’ensemble du système énergétique. Laurence Poirier-Dietz a mis en avant la dynamique des gaz verts dans les territoires français en insistant sur le fait que « la mise en œuvre de la décarbonation des bâtiments sera plus rapide, moins coûteuse et moins risquée si elle laisse aux gaz verts un rôle significatif dans la couverture des besoins de chauffage, en complémentarité avec une électrification raisonnée des usages reposant notamment sur le déploiement de solutions hybrides. »Libérer le potentiel bien réel des gaz renouvelables : une nécessité absolue pour atteindre 20 % dès 2030 Les gaz renouvelables, en premier lieu le biométhane, sont une opportunité pour décarboner et relocaliser une part de la production au service de la souveraineté énergétique. Le potentiel réaliste de 420 TWh/an de gaz verts à horizon 2050 peut largement dépasser la consommation de gaz française à cette échéance. La filière porte des mesures efficaces qui ne peuvent attendre : raccourcissement des délais d’obtention des autorisations administratives, allongement de la durée réglementairement autorisée pour mettre en service les installations, certificats de production de biogaz et appel d’offres pour les grandes installations. Les gaz verts pèsent peu sur les finances publiques et profitent de réseaux déjà dimensionnés et adaptés.
Il y a 3 ans et 49 jours

Présidentielle : quelle place pour l’efficacité énergétique dans les programmes des candidats

C’est sous ce prisme que Sonergia a souhaité analyser les programmes des principaux candidats à l’élection présidentielle 2022. Les mesures et actions proposées par les 6 candidats ayant le plus d’intention de voix ont ainsi été passées au crible et un podium établi sur la base d’informations factuelles (présence ou non de mesures en lien avec l’efficacité énergétique).Quelle appropriation de l’efficacité énergétique par les candidats ?Une approche en entonnoir a été adoptée pour juger de la place donnée par chaque candidat à l’efficacité énergétique. Sujet relativement technique, voire de spécialistes, il a donc été regardé dans un premier temps quelle était la place de l’écologie dans le programme de chaque candidat. La réponse est sans appel et certains clichés ont encore de beaux jours devant eux : la place donnée à l’écologie reste très directement liée à la tendance politique et les partis de gauche en font en thème central quand la droite et l’extrême droite l’abordent en dernier ressort, voire ne l’abordent pas.En affinant l’analyse sur les sujets énergétiques, un premier constat se dégage : si tous les candidats abordent le sujet de l’énergie dans leur programme, c’est avant tout sous l’angle des moyens de production (nucléaire, EnR…) et non dans une logique de réduction des consommations. Cette thématique de l’énergie est également amenée, au niveau de l’Etat sous l’angle de la souveraineté et donc de l’indépendance quand elle est vue pour les professionnels sous l’angle de la compétitivité et pour les ménages sous l’angle du pouvoir d’achat. L’énergie est donc en bonne place dans les programmes des candidats mais pas sous l’angle de la réduction de sa consommation.Pour preuve, peu de candidats se sont au final appropriés le champ lexical de l’efficacité énergétique. L’expression ‘économies d’énergie’ n’est présente dans aucun programme et celle de ‘rénovation énergétique’ se limite à quelques occurrences. La ‘sobriété’ est presque inexistante et sans surprise, les certificats d’économies d’énergie sont inexistants. Par contre, les candidats sont nombreux à proposer des mesures que nous pourrions qualifier de pansements pour limiter l’impact de la hausse du prix de l’énergie sur le portefeuille des ménages. Baisse de TVA, réhausse du chèque énergie, 1ers KWh gratuits ou encore élargissement de la prise en charge des trajets domicile-travail : les mesures de compensation sont nombreuses mais ne vont pas résoudre le problème de fond lié à la consommation.Comme mentionné précédemment pour réduire les consommations, il faut attaquer le problème à la base : si le changement des comportements peut permettre un gain dépassant les 10% (voir bilan programme ECORCE), les travaux de rénovation énergétique restent l’action de long terme privilégiée. Mise en avant par le plan de relance Covid 19, la rénovation est depuis le fer de lance des politiques publiques. Il est donc naturel de retrouver cette mesure en bonne place dans le programme des candidats :Le constat est moins reluisant concernant les bâtiments tertiaires, qui, s’ils ne peuvent prétendre être les grands oubliés des programmes, ne sont que peu mis en avant. L’attendue « exemplarité de l’Etat » qui possède un patrimoine très important de bâtiments n’est jamais abordée, que ce soit sur ce sujet de l’efficacité énergétique ou plus largement sur les autres thèmes des programmes.Autre sujet très parlant dans le quotidien des Français, le transport, qui est par ailleurs une source d’émissions de gaz à effet de serre à réduire drastiquement. C’est une quasi-unanimité des candidats sur le sujet et plus précisément sur la question de rail. Qu’il s’agisse de fret de marchandises ou encore de transport de personnes, les candidats s’accordent sur la place centrale du réseau ferré dans les décennies à venir. Les mobilités douces sont plus boudées, même si le co-voiturage et la pratique du vélo restent valorisés chez 2 candidats :Sortant de ce spectre du bâtiment et des transports qui parlent très directement aux Français et donc aux électeurs, les autres pans de l’efficacité énergétique sont à la peine. Clairement, aucun des candidats ne dévoilent de mesures concernant l’agriculture et les réseaux. Il y a bien entendu des propositions sur ce thème mais elle ne concerne nullement le spectre des économies d’énergie. L’industrie est un peu plus chanceuse, considérée comme fleuron de notre pays sur certaines activités et très empreinte de décarbonation. La mise en place d’un Ministère commun Industrie-Energie ou encore de feuille de route spécifique pour faire évoluer les filières sont des mesures sur la table. Le spectre pris est donc celui du pilotage et de la planification, plus que des actions concrètes et de soutien dans un premier temps.Quels sont les enseignements transversaux de l’analyse des programmes des candidats ?L’ensemble de ces mesures et engagements mériteraient d’être passés au crible de la faisabilité technique & économique : principe de réalitéLe sujet de l’énergie est bel et bien présent dans chaque programme mais généralement pris sous le prisme de la production et non de la réduction des consommationsQuand la réduction durable des consommations d’énergie est affichée par les candidats, c’est très majoritairement sous le prisme du gain de pouvoir d’achat des ménages et de la compétitivité pour les entreprisesLes candidats ont une approche de l’électorat en tant qu’individu, au sein d’un ménage, et non dans le cadre de leur secteur d’activité professionnelle : de fait les mesures sur l’industrie, l’agriculture ou encore les réseaux sont sous-représentéesLa rénovation énergétique, mise en lumière dans le cadre du plan de relance Covid-19, est clairement le sujet de positionnement partagé par tous les candidats quand il s’agit de parler d’économie d’énergieMême si les sujets de transition écologique ne se réclament d’aucun parti, force est de constater que l’ancrage historique du sujet au sein des gauches tend à perdurerAlors, qui serait le président de l’efficacité énergétique ? Afin de ne pas tomber dans le jugement et de rester le plus factuel possible, une grille d’analyse a été travaillée afin de distribuer une note non contestable aux candidats. Elle est basée sur des questions fermées relatives à la présence ou la place de telle ou telle mesure dans le programme. Cette grille d’analyse est la suivante :Ne voulant pas être pénalisant, il a été retenu que la présence d’une mesure par sujet était suffisante pour obtenir le point. Il convient donc de garder en tête que cette notation ne relève de la profondeur du candidat sur un sujet mais dans un premier temps du fait qu’il l’ait traité ou non.Cette grille donne ainsi le podium suivant :Yannick Jadot sort donc en tête de la prise en compte des mesures d’efficacité énergétique dans son programme, suivi d’assez près par Jean-Luc Mélenchon. Le président candidat Macron obtient la moyenne et se classe en 3ème position sur le podium. A noter que si ces scores permettent aux candidats d’être sur le podium, ils ne sont pas non plus exceptionnels et qu’ils posent une question de fond de la prise en compte du sujet dans les politiques publiques.Les candidats auraient-ils pu faire mieux ?Très vraisemblablement. Le spectre de l’efficacité énergétique n’a pas été porté comme un sujet fort dans le programme des candidats alors même que la question de la dépendance énergétique de notre pays est sur toutes les lèvres depuis plusieurs semaines. Mais il n’est pas trop tard et heureusement que le programme d’actions des candidats pour le quinquennat ne se résume pas aux quelques pages publiées sur internet dans le cadre de la campagne présidentielle. Sonergia souhaite donc transmettre les quelques messages forts suivants, sous forme de propositions à tous les candidats et plus largement toutes personnes s’intéressant au sujet de l’efficacité énergétique :
Il y a 3 ans et 49 jours

L’Insee réduit les délais de production des index Bâtiment, Travaux publics et divers de la construction

L’institut a développé une nouvelle méthodologie pour réduire les délais de publication des index Bâtiment, Travaux publics et divers de la construction (Index BT-TP). Ces derniers sont principalement utilisés par les professionnels à des fins d’indexation des contrats et des marchés publics.Les index BT-TP : un outil très important pour les professionnelsLes index Bâtiment, travaux publics et divers de la construction sont des indices composites de coûts de différentes activités ou sous-activité du secteur de la construction. Au nombre de 78, ils sont calculés comme une somme pondérée d’indices très détaillés représentatifs des différents postes de dépenses des professionnels (travail, énergie, matériaux, services, transports, déchets). Ils sont destinés à l’actualisation et à la révision des prix des marchés de construction. Ils servent notamment à indexer des contrats et particulièrement les marchés publics et les contrats de construction de maison individuelle.Une réduction des délais pour refléter plus rapidement les variations de prix, notamment des matières premièresLes index BT-TP sont diffusés mensuellement sur le site de l’Insee et au Journal officiel. Ils sont actuellement publiés avec un délai de 80 jours environ après la fin du mois considéré (M + 80), sans révision ultérieure. Les index seront désormais publiés avec une réduction des délais de publication à 45 jours après la fin du mois considéré (M + 45). Ce changement de calendrier est rendu possible par une évolution de la méthodologie tout en conservant sa qualité.Un calendrier à M + 45 jours après une phase transitoireLa dernière publication des index relatifs au mois de décembre 2021 a été diffusée au 15 mars 2022. Les prochaines publications des index interviendront le 21 avril 2022 pour les index de janvier 2022 (date déjà annoncée), le 3 mai pour les index de février 2022 (au lieu du 19 mai) et le 13 mai 2022 pour les index de mars 2022 (au lieu du 16 juin), puis de façon pérenne à M + 45.
Il y a 3 ans et 49 jours

L'immobilier à usage professionnel doit s'adapter à la transition énergétique

Les bonnes intentions sont parfois difficiles à mettre en œuvre, mais le secteur de l’immobilier commercial va devoir se pencher sur ce sujet, si l’Europe veut atteindre ses objectifs "zéro émission nette". Les promoteurs et propriétaires de bâtiments devront prochainement se conformer à des réglementations, nouvelles ou actualisées, visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone. Celles-ci sont principalement issues du programme législatif "Fit for 55" de l’UE et pourraient permettre aux entreprises d’y trouver un intérêt financier.En effet, la possibilité de réduire rapidement et définitivement les coûts énergétiques en développant une stratégie axée sur des bâtiments commerciaux durables pour soutenir la production d’énergie renouvelable sur site ou le stockage de l’énergie représente un excellent exemple de résultat immédiat.Le concept de transition énergétique est en train de s’imposer et la législation et la réglementation, aussi bien au sein de l’UE qu’en dehors, sont sur le point d’accélérer le processus. Deux ensembles d’initiatives sont à l’avant-plan : le Pacte vert pour l’Europe, lancé en 2019, et le plan législatif Fit-for-55, publié en 2021.Respecter les délaisLe Pacte vert engage les États membres à la neutralité climatique d’ici à 2050. L’accord Fit-for-55 vient soutenir ce plan en encourageant la législation européenne sur le climat et l’énergie à se conformer à l’objectif de réduction de 55% des émissions carbone, par rapport aux niveaux de 1990, d’ici à 2030. Pour tenir les engagements du Pacte vert et de l’accord Fit-for-55, les promoteurs et propriétaires de bâtiments commerciaux vont devoir respecter des délais serrés, en particulier pour l’objectif de 2030, qui devra être rempli en seulement huit ans. Les bâtiments représentent environ 40% de la consommation d’énergie totale de l’UE, c’est pourquoi ils devront contribuer à une grande partie de la réduction imposée dans le cadre de l’accord Fit-for-55.Pour le secteur des bâtiments commerciaux, l’accord Fit-for-55 va permettre de réviser certaines règlementations telles que L’AFIR (qui était jusqu’à peu connu sous le nom d’AFID, la Directive sur les infrastructures pour carburants alternatifs) qui vont impacter les promoteurs et propriétaires de bâtiments. En effet, cette règlementation sera désormais applicable dans les États membres et affectera directement les bornes de recharge « accessibles au public », incluant probablement celles situées sur des terrains privés, bien que la définition de l’expression « accessible au public » n’ait pas encore été confirmée.Développer une stratégie Fit-for-55Les échéances réglementaires sont cruciales, tant pour la planification de nouvelles constructions que pour la préparation de rénovations. Celles-ci soulèvent donc plusieurs questions pour les professionnels du secteur. Concernant l’accord Fit-for-55 par exemple, il est important de savoir quand le chauffage à combustible fossile appartiendra au passé, dans quelle mesure les systèmes de ventilation et de climatisation seront affectés, et l’énergie nécessaire pour prendre en charge le nombre croissant d’appareils intelligents.La question n’est plus de savoir s’il faut ou non installer des bornes de recharge pour véhicules électriques, mais plutôt combien d’entre elles seront nécessaires, ainsi que la vitesse et la provenance de l’énergie fournie.Une approche stratégique est essentielle pour entreprendre la transition énergétique dès maintenant plutôt que d’attendre l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations, d’autant plus qu’il existe des avantages immédiats. Un point de départ simple est de stocker de l’énergie peu chère pour l’utiliser lorsque les prix sont élevés : il s’agit d’un moyen sûr de faire des économies tout en répartissant la charge, réduisant ainsi l’encombrement de réseau.La technologie de stockage d’énergie a fait ses preuves et peut être installée dans la plupart des établissements commerciaux. On commence désormais à prendre conscience de son potentiel dans la transition énergétique, notamment pour aider à réduire l’encombrement réseau. Couplage sectorielSi le stockage de l’énergie est si utile pour aider les bâtiments à s’adapter à la transition énergétique, c’est grâce au "couplage sectoriel", qui permet d’utiliser l’énergie, en particulier l’énergie renouvelable, de manière plus efficace en associant la consommation à la production. Le lissage des pics et creux de la demande qui en résulte contribue également à équilibrer le réseau.Dans un bâtiment commercial, le couplage sectoriel implique souvent de combiner le stockage de l’énergie avec la production sur site et l’infrastructure de recharge pour véhicule électrique (qui peut stocker de l’énergie et la consommer, permettant au propriétaire du bâtiment de facturer les frais de recharge de véhicules). Ce type de stratégie fournit aux bâtiments un certain degré d’autosuffisance, ce qui permet de réduire la quantité d’énergie achetée sur le réseau, de stocker de l’énergie à faible coût pour l’utiliser lorsque les prix sont plus élevés, et bien entendu, de se conformer à de nombreuses réglementations susceptibles d’entrer en vigueur avec l’accord Fit-for-55.Les propriétaires de bâtiments doivent toujours vérifier la conformité aux réglementations locales, en gardant à l’esprit que les pays européens hors de l’UE, comme la Norvège, la Suisse et le Royaume-Uni, mettent en place leurs propres réglementations afin de lutter contre le changement climatique. La législation et les réglementations font partie d’initiatives politiques complexes et risquent donc d’être interprétées de différentes manières.Cependant, opter dès maintenant pour une approche axée sur la transition énergétique permettra aux constructeurs de chaque bâtiment construit de manière appropriée de faire un pas de plus vers la neutralité carbone.Tribune de Christophe Bourgueil - Business Developer des solutions de transition énergétique et de stockage d’énergie chez Eaton (LinkedIn)
Il y a 3 ans et 49 jours

BIM : création du Dictionnaire de données de l’Industrie du Béton

Une dynamique sectorielle en faveur de la transition numérique portée par la FIB et le CERIB Dans ce cadre, l’Industrie du Béton s’est lancée dès 2015 dans un travail pionnier d’exploration du BIM pour inscrire la numérisation dans la construction et créer une dynamique sectorielle en faveur de la transition numérique. Cet engagement a été porté par la FIB (Fédération de l’Industrie du Béton) et le CERIB (Centre d’Études et de Recherches de l’Industrie du Béton). Ces travaux aboutissent aujourd’hui à la constitution d’un premier dictionnaire de données portant sur la description des systèmes constructifs proposés par les industriels des produits préfabriqués en béton. Le rapport « Retour d’expérience autour de la création d’un dictionnaire de données pour l’Industrie du Béton », qui vient d’être publié, rend compte des travaux effectués par le CERIB, avec le soutien de la FIB et le concours de nombreux industriels du béton. Il constitue avant tout un état de compréhension de l’impact du numérique et du BIM sur une filière industrielle de la construction et la manière dont celle-ci s’est emparée du sujet pour en faire un projet collectif de développement et d’innovation. Il souligne que l’intégration du BIM, parfaitement adapté aux systèmes préfabriqués en béton, permettra à tous les acteurs d’être plus efficaces et de mieux échanger pour rationnaliser toutes les étapes de la construction. Ce document a pour objectif d’exposer la compréhension du « BIM sémantique » par l’Industrie du Béton, qui s’attache avant tout à la qualification des objets en vue d’être utilisés dans des maquettes numériques. Il est illustré par les retours d’expériences des travaux menés, propres au développement de l’Industrie du Béton, mais aussi capables d’être transposés vers d’autres filières industrielles. Il témoigne de la volonté de l’Industrie du Béton d’encourager la dynamique numérique, en intégrant intelligemment toutes les dimensions du BIM, à travers la maquette numérique et les données utiles et structurées qu’elle embarque. Le rapport d’une trentaine de pages décrit les principes de base d’un dictionnaire de données, clarifie les notions de modèle et objet dans un processus BIM, explicite le processus de création de modèles d’objets BIM dans un dictionnaire de données. Il présente le catalogue d’objets BIM de l’Industrie du Béton et la classification actuelle des produits en béton préfabriqués, tels que disponibles dans la base de données d’objets génériques BIM de l’Industrie du Béton (17 familles contenant une quarantaine de sous-familles) comme une manière de ranger des livres dans un bibliothèque. Le développement de la base de données d’objets génériques BIM de l’Industrie du Béton C’est la notion de l’objet et des données allouées qui ont permis de faire le lien entre l’Industrie du Béton et le BIM : un objet assimilable à un produit industriel, la plupart du temps utilisé avec d’autres pour former des systèmes constructifs. Ainsi, les premiers travaux ont débuté autour du développement d’objets BIM, calqués sur les habitudes de descriptions des produits par les industriels dans leurs catalogues. C’est à partir de ces éléments qu’a été développée la base de données d’objets génériques BIM de l’Industrie du Béton : la BDD BIM G.IB. Ces travaux ont été complétés par la participation du CERIB au projet POBIM, lancé par la Plan de Transition Numérique du Bâtiment (PTNB) et piloté par l’AFNOR et qui se poursuit avec le Plan BIM 2022. La BDD BIM G.IB est composée de deux entités distinctes qui se complètent :Un ensemble de propriétés et de modèles d’objets, assimilés par la suite au Dictionnaire de données de l’Industrie du Béton ;Un catalogue d’objets, issus de modèles d’objets enrichis de valeurs génériques, permettant de définir les composants et les systèmes génériques propres à l’Industrie du Béton. Centrés sur la caractérisation des propriétés des objets génériques, les travaux ne faisaient initialement pas de distinction entre les objets et les modèles d’objets, qui n’intervenait qu’une fois les produits à intégrer dans la base étaient sélectionnés, décrits et caractérisés comme des objets BIM. Les travaux du CERIB et de la FIB ont permis dans un second temps de distinguer modèles et objets afin que l’ensemble de la filière de la construction puisse plus facilement assimiler la démarche. Une réponse aux besoins métiers de tous les acteurs de la construction La somme des travaux réalisés par le CERIB et la FIB autour des bases de données d’objets numériques s’inscrit dans une vision résolument globale pour impliquer l’ensemble des acteurs gravitant dans l’environnement de l’Industrie du Béton. Ces travaux mettent en évidence la nécessité de partager avec tous les professionnels de la construction leur gestion et de mutualiser leur utilisation. Cette dynamique s’inscrit dans une profonde évolution des pratiques méthodologiques développées dans les projets de construction. L’ingénierie système devient, dès lors, une condition nécessaire à l’industrialisation de la filière de la construction, qui loin d’une contrainte, doit être perçue comme une formidable opportunité de structurer et rationaliser les pratiques métiers. Et dans un contexte où les nouvelles exigences environnementales complexifient les analyses techniques, la mise à disposition de bases de données objets s’avère aujourd’hui encore plus indispensable. En figurant l’ouvrage réel, grâce à son jumeau numérique, et en intégrant l’ensemble des informations nécessaires aux calculs, par exemple ceux de la RE2020, cette démarche de recensement s’appuie aussi sur l’expertise des industriels. L’Industrie du Béton est fière de l’avoir impulsée pour répondre au plus près aux besoins métiers de tous les acteurs de la construction.
Il y a 3 ans et 49 jours

La neutralité carbone selon EDF

Il y a 3 ans et 49 jours

Aco Showerdrain S+ : la solution idéale pour une douche à l’italienne raffinée en toute simplicité

Purement élégant« ACO Showerdrain S+, c’est une autre façon de concevoir le caniveau de douche. En effet, c’est son profilé haute qualité en inox AISI 304 et finition brossée, qui sublime la salle de bains avec élégance » précise Joëlle TSHIBANGU, Chef de Marché Marketing Building Drainage.En effet, ACO Showerdrain S+ se distingue par son design novateur et discret. La finesse du profilé et son esthétique pure séduisent dès le premier regard. Sa surface en acier inoxydable ultra moderne et intemporelle, se marie à merveille avec les salles de bains épurées.L’élégance de ce caniveau impressionne aussi grâce sa finition brossée et électropolie qui lui donne un éclat particulier et une grande durabilité.Deux design de grilles, aux lignes épurées, viennent subtilement habiller le profilé de caniveau et lui confèrent encore plus de raffinement.La couverture Stripe se distingue par ses fentes galbées qui vont charmer tous ceux qui recherchent un côté cosy et chaleureux, son débit d’écoulement s’élève à 36 l/min.Avec son design minimaliste, la couverture Plate s’invite dans les salles de bains à la décoration plus classique et insuffle une ambiance toute en sobriété. Une fente de 7 mm de largeur et de 13 mm de longueur favorise le ruissellement de l’eau en toute fluidité (débit d’écoulement : 30 l/min).Étonnamment simple à installerPlus facile à installer et à nettoyer, ACO Showerdrain S+ se révèle l’allié confort pour les poseurs.Un emballage pratique pour une pose en deux tempsL’emballage est composé de deux colis avec tous les éléments nécessaires pour installer le caniveau en deux temps. La boîte avec le profilé de caniveau contient également la grille, le filtre à cheveux et la rehausse ajustable. Une seconde boîte comprend le boîtier siphon, la cloche siphoïde et la protection de chantier.Le plombier installe le corps de l’avaloir, puis le carreleur réalise les finitions de la douche et positionne le profilé du caniveau avec la couverture pour une parfaite intégration avec le design du carrelage.Des pieds ajustables pour un réglage aisé de la hauteurUn kit de fixation est prévu il comprend notamment 3 pieds sécables qui facilitent la mise à niveau et l’ancrage dans le sol du boitier siphon et assurent un gain de temps pour l’installateur. ACO Showerdrain S+ s’accorde à tous les types de carrelage notamment la pierre naturelle. En effet pour les sols d’une hauteur supérieure à 10 mm, une rehausse ajustable sur chantier est fournie avec le profilé de caniveau (hauteur ajustable de 12 à 35 mm).Une natte d’étanchéité fiable collée en usineAvec une douche à l’italienne, l’écoulement de l’eau et l’étanchéité doivent être parfaites sous peine d’inonder toute la salle de bain. ACO Showerdrain S+ est proposé avec une natte d’étanchéité pré-montée en usine sur le boîtier siphon en PVC DN 50. Elle garantit un raccordement parfaitement étanche du caniveau à la douche italienne et offre plus de flexibilité à l’installateur.Protection de chantier astucieuseLe boîtier siphon est livré avec une protection sur laquelle apparait des points de centrage, cette même protection de chantier fait office de gabarit de positionnement afin d’aligner et installer aisément le caniveau de façon centrale ou directement contre la cloison du mur.Une solution modulaire pour un nettoyage aisé et une hygiène parfaiteACO ShowerDrain+ se révèle très facile d’entretien. Les différents composants sont démontables pour un nettoyage tout en confort.La cuve à triple pente intégrée en acier inoxydable et en pleine matière favorise un drainage optimal de l’eau vers la grille, sa finition électropolie donne un effet perlant élégant et réduit l’apparition de tâches d’eau séchées.Plus besoin d’outillages supplémentaires, grâce à l’ingénieux système « Tip & Flip », une simple pression du doigt suffit pour retirer la grille et accéder au filtre à cheveux pour une bonne évacuation après chaque utilisation.Pratique, la cloche siphoïde située à l’intérieur du boîtier siphon, est extractible en un tour de main et démontable en deux parties grâce à deux poignées.ACO Showerdrain S+, c’est l’assurance d’une hygiène irréprochable.Autres points forts du caniveau ACO Showerdrain S+4 longueurs sont proposées - 800 mm, 900 mm, 1 000 mm et 1 200 mm.Les longueurs 1 000 mm et 1 200 mm sont particulièrement recommandées dans le cadre d’installation pour les personnes à mobilité réduite.Afin de bloquer la remontée d’odeurs indésirables, deux tailles de gardes d’eau sont disponibles : 50 mm pour les douches normées (conformément à la norme EN 1253) et 30 mm pour la rénovation basse hauteur.La surface extra-plate et anti-dérapante du profilé de caniveau permet de marcher pieds nus en toute sécurité (classe de charge K3).« Une attention particulière fut accordée à la conception du caniveau. ACO Showerdrain S+ est une solution intelligente qui offre une grande flexibilité lors de l’installation, il permet de répondre à toutes les configurations et s’adapte à tous les types de carrelage grâce à la rehausse ajustable. Il a été conçu en tenant compte de toutes les phases de mise en oeuvre, de sorte que le processus est sûr et simple du début à la fin ». Stéphane Savary, Coordinateur Technique ACO France.
Il y a 3 ans et 49 jours

GSE engage la construction d'une usine de 2.875m² pour Biotech Dental

Avec 300 salariés, elle produira des gouttières orthodontiques SMILERS pour le leader français dans le domaine des implants dentaires, des prothèses dentaires et des dispositifs médicaux dédiés à l'orthodontie.Un bâtiment mixte au design soignéD’une surface totale de 2.875 m², sur un terrain de 10.000 m², ce nouvel ensemble immobilier de trois étages intégrera un atelier de 1.000 m², dédié à la production, ainsi que 1.875 m² d’espaces de bureaux.Bénéficiant d’un design soigné signé par le cabinet EMH ARCHITECTES, le bâtiment verra son atelier et une partie des bureaux équipés de bardages translucides pour permettre un apport lumineux optimal. Une verrière de 60 m² assurera également un apport de lumière naturelle au centre de l’atelier, créant un espace ouvert et lumineux, propice au bien-être. Pour compléter l’ensemble, cette usine sera dotée d’une vaste terrasse en bois de 300 m², d’un aménagement paysager au niveau de l’accueil, deux cafétérias dédiées aux salariés et une salle de formation. L’atelier devra maintenir une température constante afin de conserver le calibrage des imprimantes 3D, avec une distribution uniforme par gaines textiles.« C’est une grande fierté pour GSE d’accompagner dans son développement une pépite provençale qui rayonne à l’international » déclare Patrice Tachouaft, directeur de région PACA chez GSE.La plus grande usine d’aligneurs d’Europe Le nouveau site de BIOTECH DENTAL accueillera 4 lignes de production composées d’imprimantes 3D et d’outils de thermoformage et de finitions : il s’agira de la plus grande usine de production d’aligneurs en Europe, par une entreprise européenne. Cet investissement, de l’ordre de 15 millions d’euros, permettra de produire sur ce site jusqu’à 10.000 aligneurs de dents transparents par jour et de multiplier par 7 la production d’aligneurs de la marque SMILERS, pour répondre au développement national et international du groupe, désormais présent aux Etats-Unis. Cette implantation permettra de créer 300 emplois à terme et fera preuve de la plus grande exigence en matière de respect des enjeux environnementaux. Ainsi, la consommation d’encre, de packaging et de plastique sera scrutée et le système d’impression utilisé permettra de récupérer une grande partie de la résine qui aurait été jetée, permettant un gain de consommation de l’ordre de 10 à 20%. Un système d’auto-régulation thermique et un usage d’imprimantes 3D dix fois plus économiques en énergie complètent le volet écologique.Pour Philippe Véran, Président Fondateur de BIOTECH DENTAL : « Nous sommes très heureux de compter une troisième usine de production pour Biotech Dental. La construction de ce nouvel outil de production s’inscrit dans la stratégie de notre groupe de continuer à servir l’excellence française ; ce nouveau site vient par ailleurs renforcer le développement de notre filiale Smilers qui existe depuis 2014 et réaffirme notre position de leader chez les dentistes omnipraticiens en France ». Il ajoute « Biotech Dental est le seul fabricant proposant une offre globale dans le dentaire à bénéficier d’une certification officielle pour l’ensemble de ses produits : le label Origine France Garantie. »
Il y a 3 ans et 49 jours

Benoît Bazzocchi nommé Président de Fundimmo

Pour Benoît Bazzocchi, Président de Fundimmo : « Je suis très heureux de rejoindre Fundimmo, et de succéder à Jérémie Benmoussa qui a souhaité s’engager dans une aventure entrepreneuriale différente. Fundimmo est devenue, en quelques années, une référence en matière de crowdfunding immobilier sur le marché national. Nous allons, avec le soutien du Groupe ATLAND, capitaliser sur les forces de la plateforme et renforcer encore davantage l’expérience client notamment au travers de l’élargissement et de la structuration de l’offre proposée. Nous enclenchons une nouvelle phase de développement avec l’ensemble de l’équipe et c’est une perspective particulièrement exaltante. »Pour Georges Rocchietta, Président et fondateur d’ATLAND : « Nous sommes ravis d’accueillir Benoît en tant que Président de Fundimmo, nos équipes vont bénéficier de son expertise en matière d’investissement et de son excellente connaissance de l’écosystème Fintech. Son arrivée, qui s’inscrit dans un contexte de croissance et d’élargissement des activités de Fundimmo, témoigne de nos fortes ambitions de développement. »Diplômé de l'EM Lyon en 2006 et du CEFA (Certified European Financial Analyst) en 2008, Benoît Bazzocchi, 41 ans, débute sa carrière comme chargé d’affaires au sein du Groupe Natixis Private Equity. En 2009, il fonde Y Capital, société de conseil spécialisée en ingénierie financière et levées de fonds, puis lance en 2012 SmartAngels, acteur pionnier du crowdfunding spécialisé dans le financement de startups et PME de croissance. Benoît Bazzocchi est également co-fondateur d’un Family Office, et Board Advisor de France FinTech.
Il y a 3 ans et 49 jours

Edilteco Group partenaire et distributeur exclusif de Carbon Cure pour la France, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et la Hollande

S’inscrivant dans sa stratégie de progrès, ce partenariat est fidèle à la politique de développement de la marque, fondée sur des objectifs d’innovation, apportant un gain de performances aux solutions, tout en contribuant de manière significative et durable à la réduction des émissions de CO2.Pour Franck Pied, Directeur Marketing et Technique chez Edilteco France : « Chez Edilteco, nous avons toujours été impliqués dans les économies d’énergie et la durabilité, c’est notre mission depuis la création de l’entreprise. L’introduction récente sur le marché du Politerm R et maintenant le lancement de CarbonCure donnent l’impulsion à l’émergence de notre future gamme Green, dédiée aux produits contenant jusqu’à 90 % de PSE recyclé - qui sera lancée lors du prochain salon BATIMAT. Aujourd’hui, avec CarbonCure, nous avons l’opportunité d’offrir encore plus aux centrales à béton avec lesquelles nous collaborons depuis des années, leur permettant de produire du béton avec la qualité habituelle, mais avec une empreinte carbone réduite. »La technologie CarbonCureLa technologie CarbonCure contribue fortement au développement durable. Cette technologie permet aux producteurs de béton (centrales à béton et préfabricateurs) de proposer le même béton de haute qualité mais avec une empreinte carbone réduite. CarbonCure injecte du dioxyde de carbone (CO2) capturé dans le béton frais lorsqu’il est malaxé. Une fois injecté, le CO2 se transforme instantanément au contact du ciment en CaCO3 (carbonate de calcium) ; ces nanomatériaux sont incrustés en permanence et ne seront jamais rejetés dans l’atmosphère. Cette minéralisation du CO2 améliore également significativement la résistance à la compression du béton et permet de réduire en toute sécurité la teneur en ciment de chaque mélange.CarbonCure est détentrice d’un agrément technique délivré par le DIBT (Institut Allemand des Techniques du Bâtiment). La technologie CarbonCure est en totale conformité avec la norme NF EN 206. Ainsi, tout en respectant les dosages, avec l’ajout de CO2, il est possible de réduire de 4 à 6 % la quantité de ciment et en outre de conserver les mêmes performances techniques et mécaniques. En considérant que 6 % de ciment peuvent être économisés, cela équivaut à environ 15 kg/m3. Si l’on prend l’exemple d’une centrale à béton moyenne en France, consommant 40 000 m3 de béton par an, l’économie annuelle de ciment pour cette centrale est de 60 tonnes. En pratiqueChaque installation CarbonCure comprend 2 boîtiers. Le premier (unité de contrôle) calcule précisément la quantité de CO2 à injecter selon la formulation de béton. Il est en relation avec le logiciel de la centrale (s’adapte à tous les logiciels des centrales) et en lien direct avec CarbonCure à qui il communique, en temps réel, toutes les données collectées pour le calcul de la consommation de CO2 injecté dans le béton. CarbonCure collecte les consommations exactes de CO2 de chaque centrale à béton. La méthodologie de CarbonCure a été vérifiée par l’organisme VERRA (Verra.org) pour l’obtention de certificats blancs mutualisés entre chaque acteur. L’autre boîtier (le bloc vanne) est installé sur la cuve de CO2 et gère l’ajout de la dose. La cuve sous pression (20 bars) envoie le CO2 à l’état liquide dans le béton en cours de malaxage. C’est cette pression qui injecte et transforme le CO2 sous forme de neige dans le malaxeur, où le CO2 se transforme immédiatement en CaCO3 au contact du mélange. La centrale à béton est libre de choisir son fournisseur de CO2. Edilteco France s’occupe de l’installation des boitiers et leur programmation se fait automatiquement à distance. Une équipe de techniciens Edilteco a été spécialement formée pour assurer l’installation, la maintenance et le SAV des boitiers.
Il y a 3 ans et 50 jours

A Tokyo, les appartements-capsules de la tour Nakagin vivent leurs dernières heures

Les propriétaires des modules de ce bâtiment dessiné par l'architecte Kisho Kurokawa et inauguré en 1972 veulent cependant tenter d'en sauver quelques-uns avant la démolition qui doit commencer le 12 avril, a déclaré à l'AFP l'un d'entre eux, Tatsuyuki Maeda.L'ouvrage, fait de deux tours mitoyennes de 11 et 13 étages, est composé de 140 "capsules", de petites chambres à large hublot de 10 mètres carrés à peine, réparties autour d'un pilier central.A l'origine, ces modules avaient été conçus pour être enlevés indépendamment les uns des autres et remplacés tous les 25 ans, mais cela n'a jamais été fait et ces éléments sont peu à peu tombés dans la décrépitude. "Nous ne savons pas encore combien de capsules nous allons pouvoir sauver, mais nous prévoyons de réparer certaines parties détériorées pour les rénover et les envoyer dans des musées, par exemple", a précisé M. Maeda qui a acheté sa première capsule en 2010."Ce n'est pas complètement fini pour ce bâtiment et j'ai hâte de voir les capsules dans leur nouvelle vie", a-t-il ajouté, précisant que l'agence fondée par Kisho Kurokawa, décédé en 2007, participait au projet.M. Maeda et d'autres propriétaires ont fait campagne pendant des années pour sauver la tour, emblème du mouvement architectural métaboliste né au Japon dans l'après-guerre, qui imaginait la "ville du futur".Ces dernières années, à mesure que les dégâts des eaux endommageaient la Nakagin Capsule Tower, de plus en plus de propriétaires se montraient en faveur de la démolition de l'ouvrage, plutôt que d'en payer le coûteux entretien.Les amoureux de ce pan de patrimoine se désolaient sur les réseaux sociaux de sa démolition annoncée, tout en se montrant résignés."Elle est précieuse, mais la démolir était la bonne décision, car elle était très abîmée", a écrit l'un d'eux sur Twitter.
Il y a 3 ans et 50 jours

JO-2024 : une dizaine de travailleurs sans-papiers sur le chantier du village des athlètes

Sur ce gigantesque chantier, situé dans la ville de Saint-Denis, travaillent plusieurs entreprises sous l'égide de la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques, 4 milliards d'euros de budget dont 1,5 d'argent public), pour pouvoir livrer le village des athlètes censé abriter plus de 10.000 sportifs dans deux ans.Ce contrôle a été opéré dans la cadre d'une enquête de l'inspection du travail déclenchée suite à un signalement de la CGT, qui a prévenu également Bernard Thibault, ex-secrétaire général de ce syndicat, qui siège au conseil d'administration de la Solideo."Dès que nous avons appris qu'une entreprise sous-traitante employait possiblement des sans-papiers, nous avons saisi la Dijop (délégation interministérielle des JO de Paris), et les services de l’État ont pris le dossier en main", a assuré Bernard Thibault à l'AFP.Ces travailleurs sans-papiers, "près d'une douzaine", étaient employés par une société sous-traitante, "dont les ramifications et l'implication vont au-delà des chantiers des JO", a précisé une des sources à l'AFP."Nous n'avons pas un retour formel de l'inspection du travail, mais si les faits étaient avérés, la Solideo les condamnera fermement, de telles pratiques étant contraires au droit du travail", a réagi mercredi auprès de l'AFP la Solideo au lendemain d'un conseil d'administration où la situation a été évoquée."C'est également aussi contraire à l'esprit des JO. Nous allons saisir l'ensemble des maîtres d'ouvrage pour leur rappeler leurs obligations", a ajouté la société olympique."Il n'y avait aucune raison que les chantiers des JO échappent à la pression classique qui existe dans la construction et les travaux", a expliqué Bernard Thibault. "On sait que l'ensemble de la filière est en sous-effectif, et qu'inévitablement certains vont tenter d'employer de la main d’œuvre immigrée dans l'illégalité", a-t-il ajouté."Mais sur les chantiers des JO, le niveau de contrôle est assez exemplaire, et j'oserais dire sans équivalent", a assuré l'ex-secrétaire général de la CGT, à l'origine d'une charte sociale promue par le comité d'organisation des JO (Cojo) et la Solideo en vue de JO exemplaires socialement.Près d'une centaine de contrôles ont été opérés depuis le lancement des chantiers des JO, selon une des sources.La Solideo est chargée de construire ou de rénover des ouvrages pour les JO, qui vont du village des athlètes, en passant par la rénovation de gymnases ou des échangeurs ou ponts routiers, ce qui représente une soixantaine d'ouvrages.
Il y a 3 ans et 50 jours

Bond des permis de construire de logements en février

Pour le seul mois de février, selon les données corrigées des variations saisonnières, quelque 49.200 permis de construire ont été délivrés, un record depuis mai 2007.Ces autorisations, note le ministère, ont été octroyées "à la suite de demandes de permis déposées en décembre 2021, probablement en lien avec l'entrée en vigueur de la réglementation environnementale 2020 au 1er janvier 2022."La "RE2020", qui vise à décarboner la construction de logements, impose des normes plus strictes pour l'isolation thermique des bâtiments, l'impact environnemental de leur construction et de leur cycle de vie.Elle encourage notamment l'utilisation de matériaux "biosourcés", comme le bois.Déjà en février 2013, l'entrée en vigueur d'une nouvelle norme environnementale avait provoqué un afflux de demandes de permis dans les mois précédents, relève le ministère.Le bond des permis de construire, déjà entamé en janvier, est presque exclusivement le fait des maisons individuelles. Le phénomène ne semble pas toucher le logement collectif, où le nombre d'autorisations varie très peu par rapport aux derniers mois de 2021.Sur les 12 derniers mois, 484.000 permis de construire ont été délivrés. C'est 24% de plus qu'un an auparavant, mais les chiffres étaient alors au plus bas, souffrant de l'impact des confinements successifs.Le nombre de mises en chantier sur 12 mois atteint 390.700, soit 12,8% de plus qu'un an auparavant. Le rebond observé dans les permis de construire ne s'y traduit pas encore.
Il y a 3 ans et 50 jours

Présidentielle : L’Institut Montaigne analyse les propositions des candidats pour le logement

À quelques semaines de l'élection présidentielle, la question du logement abordable, digne, et respectueux de l'environnement, figure dans les programmes des candidats à l'élection présidentielle. Dans le cadre de son opération Présidentielle 2022, l'Institut Montaigne a chiffré quelques mesures saillantes en la matière : construction de nouveaux logements sociaux, encadrement des loyers à l'ensemble du territoire, massification de la rénovation énergétique des bâtiments...Les propositions des candidats pour la constructionRendez-vous sur le site Présidentielle 2022 pour comparer les propositions des candidats, plonger au cœur des programmes et comprendre leur impact budgétaire.Pour aller plus loin, consultez à ce lien le décryptage de Iona Lefebvre, chargée d'études sur les dynamiques territoriales, ainsi que la note Logement : rebâtir nos ambitions publiée en février dernier.Candidat : Yannick JadotMesure : Construction de 700.000 logements sociaux et rénovation de 800.000, sous réserve que ces derniers restent dans le parc social au moins 20 ans.Chiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montaigne : Coût de 1 milliard d'euros par anFaisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Marine Le PenMesure : Construire 100.000 logements sociaux par an, dont 20.000 en faveur des étudiants et jeunes travailleursChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 500 millions d'euros par anFaisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Marine Le PenMesure : Proposer un prêt de l'État de 100.000€ à taux zéro pour l'accès à la propriété des jeunes couplesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 12,6 milliards d'euros par anFaisabilité : La proposition passera par adoption d'une loi, voire une modification des statuts de la Banque de FranceCandidat : Emmanuel MacronMesure : Rénovation de 700.000 logements par anChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,24 milliards d'euros par anFaisabilité : La proposition passera par décret réglementaire du gouvernementCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Construction de 200.000 logements par an pendant cinq ans soumis aux normes écologiques les plus ambitieusesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,1 milliards d'euros par anFaisabilité : Immédiate, sous réserve de disposer des capacités de construction et de financement nécessairesCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Construire 15.000 logements étudiants chaque annéeChiffrage candidat : Coût de 470 millions d'euros par anChiffrage Institut Montagne : Coût de 80 millions d'euros par an (le chiffrage du candidat pourrait inclure de nouveaux dispositifs de subvention non pris en compte ici)Faisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Valérie PécresseMesure : Abaisser de 10 % à 5,5 % la TVA sur la construction de logements sociauxChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût entre 400 et 600 millions d'euros par anFaisabilité : Requiert l'adoption d'une loi de finances pour modifier le code général des impôts sur la TVACandidat : Valérie PécresseMesure : Construire 500.000 logements par an dont 125.000 logements sociaux et 375.000 logements dans le parc privéChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : La faisabilité de la proposition est limitée par l'absence de levier direct de l'État et sous réserve de disposer des capacités de constructionCandidat : Valérie PécresseMesure : Pérennisation et généralisation du prêt à taux zéro à l'ensemble du territoireChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 224 millions d'euros par anFaisabilité : La faisabilité de la proposition est immédiate si appliquée par une loi de financesLes propositions des candidats pour la réglementationCandidat : Anne HidalgoMesure : Généraliser l'encadrement des loyers à l'ensemble du territoireChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Cette mesure vise à réguler le marché de la location privée et n'implique aucune mesure fiscaleFaisabilité : Mise en œuvre conditionnée par le vote d'une loi afin de modifier la législation existante. Une fois la loi votée, l'application par les collectivités et le représentant de l'État dans le département peut être immédiateCandidat : Yannick JadotMesure : Renforcement des sanctions contre les communes qui ne respectent pas les quotas de logements sociaux prévus par la loi SRUChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Économie de 50 millions d'euros par anFaisabilité : Immédiate, pas de difficulté technique de mise en œuvreCandidat : Yannick JadotMesure : Instauration d'une garantie universelle des loyers destinée à fournir une garantie contre les loyers impayés (prise en charge du financement par l'État et les propriétaires)Chiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : Cette mesure peut être mise en œuvre par voie législativeCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Encadrer les loyers partout sur le territoire et à la baisse dans les grandes villesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Cette mesure vise à réguler le marché de la location privée et n'implique aucune mesure fiscaleFaisabilité : Mise en œuvre conditionnée par le vote d'une loi afin de modifier la législation existante. Une fois la loi votée, l'application par les collectivités et le représentant de l'État dans le département peut être immédiateCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Instauration d'une garantie universelle des loyers destinée à fournir une garantie contre les loyers impayésChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,3 milliards d'euros par anFaisabilité : Cette mesure peut être mise en œuvre par voie législativeCandidat : Éric ZemmourMesure : Abroger la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui impose aux villes un quart de logements sociauxChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Économie de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : L'abrogation de la loi SRU ou, a minima, de ses articles relatifs aux quotas de logements sociaux nécessite l'adoption d'une nouvelle loiL'opération d'analyse et de chiffrage Présidentielle 2022 Europe, compétitivité et économie, pouvoir d'achat, santé, territoires, Europe et international... L'Institut Montaigne reconduit son opération de chiffrage et d'analyse des programmes des principaux candidats à l'élection présidentielle 2022, opération menée avec succès en 2012 et 2017. Avec l'appui d'une équipe de plus de 25 experts, près de 250 mesures seront progressivement passées au crible par l'Institut Montaigne. Elles seront sélectionnées selon l'importance de leur impact budgétaire, leur incidence environnementale mais aussi leur pertinence au regard du débat public. Un dialogue contradictoire avec les équipes de campagne est organisé pour chaque mesure chiffrée afin que celles-ci puissent faire valoir leur point de vue. En cas de désaccord sur l'analyse d'une mesure, celui-ci sera expliqué dans l'analyse et l'estimation du candidat affichée à côté de celle de l'Institut Montaigne.Pour Victor Poirier, directeur des publications de l'Institut Montaigne : « Avec ce travail, l'Institut Montaigne se propose d'apporter un éclairage étendu et approfondi sur les programmes et les propositions des candidats, dans le cadre de la présidentielle 2022. Nous souhaitons contribuer à la crédibilité de la parole et de l'action politique, nourrir le débat démocratique d'éléments objectifs ainsi que sensibiliser les citoyens comme les responsables politiques aux enjeux économiques, environnementaux et budgétaires induits par les propositions des candidats. »
Il y a 3 ans et 50 jours

Présidentielle : les architectes veulent placer l’intérêt public au cœur de la fabrication du cadre de vie des français

Face à la triple crise structurelle qui menace notre société - crise environnementale, crise sociale et crise des ressources -, l’Ordre des architectes plaide pour des stratégies publiques fortes et révèle le rôle de l’architecture comme levier d’une transition socio-environnementale de notre pays.Dès 2050, la hausse du niveau de la mer sur le littoral impactera au moins 1,4 million de Français ; en 2100, nous compterons a minima 20 jours de canicule mortelle par an ; 2 communes françaises sur 3 sont concernées par un risque naturel : autant de réalités qui montrent la vulnérabilité de nos territoires. Sans attendre jusqu’à 2050, le mal-logement mine déjà notre société : 12 millions de personnes en souffrent, alors même que les logements collectifs produits ces 20 dernières années ont grandement perdu en qualité (-15% de surface en moyenne). Nos cadres de vie sont fragilisés comme jamais par les effets combinés d’une double crise environnementale et sociale à laquelle vient s’ajouter une crise profonde des ressources, accélérée par le conflit russo-ukrainien.Nous sommes tous concernés.Face à ces urgences, l’Ordre des architectes entend défendre un nouveau modèle, et avance des réponses concrètes permettant de garantir une meilleure qualité de vie à nos concitoyens.Pour Christine Leconte, présidente du Conseil national de l’Ordre des architectes : « la création architecturale apporte des solutions au service des habitants et de la planète, qui ont été jusqu’ici trop peu exploitées par les décideurs publics. En concevant des bâtiments qui répondent aux nouvelles contraintes climatiques, en renaturant les sols, en rénovant dans le respect du patrimoine, en pensant systématiquement l’aménagement en lien avec la société, l’architecture devient un levier économique majeur et territorialisé. Ces solutions doivent désormais être entendues et appliquées car l’heure est à l’action. »Un plaidoyer structuré autour de 5 enjeux forts et 16 mesuresEn dévoilant le plaidoyer « Habitats, Villes, Territoires. L’architecture comme solution » à quelques semaines des échéances présidentielle et législatives, l’Ordre des architectes propose un programme structuré autour de 5 grands axes et 16 mesures :Renforcer les territoires, pour permettre un développement mieux équilibré, notamment par le renforcement du service public de l’architecture et le dispositif « 1 maire, 1 architecte », et via la sanctuarisation des terres agricoles et espaces naturels ;Passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat, en relevant notamment les critères de qualité minimale des habitations et en créant un Ministère d’État chargé de l’Habitat, du Cadre de vie et de l’Aménagement du territoire ;Réparer la ville en donnant la priorité à la réhabilitation, via par exemple une intensification des aides publiques à la rénovation, notamment pour les études ;Changer nos pratiques face au changement climatique, en arrêtant notamment l’urbanisation des zones à risques majeurs et en visant la sobriété énergétique pour atténuer notre impact sur ce changement ;Décarboner la construction en développant de nouvelles filières de matériaux et le réemploi, pour mettre en place une architecture en circuits courts et encourager une agro-industrie locale au service d’un cadre de vie plus sain et plus écologique.Ce plaidoyer est pensé comme un outil au service des élus pour leur révéler les savoir-faire des 30 000 architectes qui exercent sur l’ensemble du territoire, et pour leur montrer la richesse des ressources disponibles pour agir dès maintenant : 3 millions de logements vacants, des friches à convertir, des gisements de matières premières renouvelables, moins énergivores et peu polluantes à exploiter, etc. L’Ordre des architectes, via notamment ses conseils régionaux, présentera aux décideurs locaux ce plaidoyer dans lequel ils pourront puiser des solutions pratiques à l’appui de stratégies locales ambitieuses.
Il y a 3 ans et 50 jours

Les règles du bien vivre avec le bois : « Étape 2 : La Protection »

Saturateur AquadecksPréambule : protéger ou pas ?Constat : un bois non protégé soumis aux agressions climatiques et à l’abrasion de la vie, vieillit, se salit, grise, s’écaille et peut aller jusqu’à se fendiller. Les variations hygrométriques, la pluie, les UV, les passages répétés, dans le cas d‘une terrasse, en sont les responsables. L’exposition, la situation géographique vont aussi fortement influencer sur un vieillissement prématuré ou pas.La réponse est donc sans appel : il faut protéger pour assurer une bonne durabilité au support.Avant de penser à protéger il a fallu agir pour préparer, c’est-à-dire : laisser déglacer si le bois était neuf/le nettoyer s’il était sale, encrassé/le décaper le cas échéant. Une fois déglacés, propres et exempts de tous résidus de revêtements, les supports peuvent passer au chapitre protection. Dépendant de la nature du bois, le choix de la finition varie : bois tendres, durs, exotiques, à chacun ses spécificités et besoins.Point info : à propos de l'essence boisLes bois tendres type pin, douglas, mélèze ou épicéa : ils sont moins durs, moins denses et plus poreux que les autres essences type feuillus ou exotiques. Ils requièrent un soin particulièrement riche et nourrissant qui se combine bien à la structure du bois pour assurer une protection optimale et durable.Les bois durs et les exotiques : ils laissent à penser qu’ils sont durs et donc résistants et faits pour durer toujours mais comme toutes les autres essences, sans protection ils vont griser, ternir, se tacher, se déformer et parfois même se fendiller. Avec leurs pores très fins ou fermés ces bois denses ne laissent pas les produits pénétrer. Il faut donc un produit avec d’excellentes qualités de pénétration pour contrer cette densité.Action protection – les options : huile, lasure ou saturateur, quels bénéfices ?Huiles : destinées aux bardages elles apportent un beau rendu mais qui va souvent noircir dans le bois sous l’effet des UV et risquer de l’encrasser. L’entretien est alors plus compliqué.Lasures : plébiscitées en montagne pour leur résistance aux conditions climatiques, elles apportent néanmoins une finition filmogène qui risque de s’écailler dans le temps, nécessitant de décaper pour la maintenance.À savoir : on ne met pas une lasure sur une terrasse, elle se dégraderait trop rapidement.Saturateurs : ils conviennent à toutes les situations (bardages et terrasses) et nourrissent le bois en profondeur par imprégnation, avec l’application de couches successives qui saturent le bois sans laisser de film en extérieur. L’entretien est simple.Achetez ce produit sur la boutique Owatrol : cliquez iciFocus Owatrol : suite du chantier terrasse + escalier en pin de Caroline du NordSur cette terrasse en pin de Caroline préalablement déshuilée et stabilisée*, il fallait un produit suffisamment nourrissant pour imprégner et protéger correctement en profondeur le bois relativement poreux. De plus, il fallait lui permettre de résister à l’utilisation intensive de la terrasse et des escaliers.Durieu a donc conseillé un saturateur de sa gamme bois pour : ses qualités d’imprégnation, ne pas laisser de film en surface et limiter les risques d’abrasion. Le choix s’est fait sur AQUADECKS un des saturateurs phase aqueuse de la gamme Owatrol aux qualités de pénétration exceptionnelles.*Déshuileur AQUANETT et dégriseur/stabilisateur NET-TROL.AQUADECKS : un concentré d’efficacité dans un saturateur universel compatible avec tous les bois.Des résines de haute qualité et une résistance accrue aux UV qui empêchent le bois de grisailler dans le temps.Des huiles combinées aux résines qui imprègnent en profondeur et protègent durablement de l’intérieur sans laisser de film en surface limitant ainsi fortement les risques d’écaillement.Le plus : des particules hydrophobes qui réduisent nettement les effets néfastes de l’eau sur le bois évitant ainsi aux lames de craquer sous les effets de variations hygrométriques et des agents oléophobes qui empêchent les particules de gras de s’accrocher et permettent au support de mieux résister aux taches et celles de gras en particulier.Last but not least : l’effet vaccin « saturateur Owatrol ». Une fois dans le support, le bois garde dans la masse la carte mémoire du saturateur permettant une maintenance simple et facilitée avec une seule passe.
Il y a 3 ans et 50 jours

Modalités de mise en œuvre de la remise de 15 centimes d'euro par litre pour l'acquisition de carburants

C’est une mesure pour tous les particuliers. C’est également une mesure de soutien pour les agriculteurs, les pêcheurs, les transporteurs routiers, les taxis et les acteurs des travaux publics. Son coût est estimé à 3 milliards d’euros.Le Gouvernement a publié ce 26 mars le décret relatif à l’aide exceptionnelle à l’acquisition de carburants, qui précise les modalités de mise en œuvre, arrêtées en concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière (fournisseurs, distributeurs et représentants des stations-services). Le décret précise en premier lieu la liste des carburants éligibles. Ainsi, sont notamment concernés le gazole, le gazole pêche, le gazole non routier (GNR), les essences (SP95, SP98-E5, SP-95-E10), le gaz pétrole liquéfié carburant (GPL-c), le gaz naturel véhicule (GNV) sous forme comprimée (GNC) ou liquéfiée (GNL), le super-éthanol (E85) et l’éthanol diesel (ED95). La remise sera de 15 centimes d’euros hors taxe par litre pour les essences et gazoles, de 15 euros par MWh pour les gaz naturels carburant et de 29,13 € pour 100 kg net pour le GPL-c. Pour mettre en œuvre cette remise, une subvention de 15 centimes d’euros hors taxe (ou du montant susmentionné pour le GNC et GPL-c) sera versée aux « metteurs à la consommation » de carburants pour les volumes de carburants vendus. L'aide est ensuite rétrocédée aux stations-service ou aux professionnels, et répercutée jusqu'au consommateur final. En arrivant dans une station-service, le consommateur verra affiché le prix du carburant déjà remisé de 15 centimes hors taxe tant sur les totems que sur les prix à la pompe. Il payera donc directement le prix remisé du carburant. Si la très forte concurrence existant sur le marché invite déjà la majorité des acteurs à rétrocéder la totalité de la remise pour ne pas perdre de parts de marché, une charte, signée très largement dans la profession, comprend un engagement des fournisseurs et des distributeurs à assurer la pleine répercussion de la remise au consommateur final. Cette charte, et des obligations spécifiques prévues dans le décret, permettront un suivi renforcé des prix pour assurer l’effectivité de cette répercussion, y compris la détection automatique d’anomalies dans les prix déclarés par les distributeurs, ainsi que des contrôles sur site par la DGCCRF. Afin que les stations-services disposent de carburant remisé en cuve au 31 mars 2022 et appliquent la remise dès le 1er avril, le décret prévoit deux modalités :Les metteurs à la consommation pourront vendre dès le 27 mars 2022 aux stations-services ou aux professionnels du carburant remisé. Cette anticipation de quelques jours, au niveau des metteurs à la consommation, permet de prendre en compte les contraintes de renouvellement des cuves des stations-service, ou de stocks des professionnels, sans générer de pénurie à la pompe.Les petites stations-services indépendantes (qui vendent moins de 50 m3 par mois de carburants et qui sont propriétaires de leur fonds de commerces), souvent situées en zone rurale, peuvent ne renouveler leur cuve que tous les 10 voire 20 jours. Certaines sont donc susceptibles de ne pas avoir en cuve du carburant remisé au 1er avril en dépit de l’anticipation au 27 mars. Pour les petites stations-services indépendantes qui le souhaitent, afin d’être en mesure de pouvoir appliquer la remise dès le 1er avril comme les autres acteurs, et sans que cela ne pèse sur leur trésorerie, une avance forfaitaire de 3000€, à rembourser au plus tard le 16 septembre, leur sera versée par l’Agence de services et de paiement (ASP).Pour assurer une meilleure lisibilité des prix des carburants pendant les 4 prochains mois, les distributeurs et les stations-service feront mentions systématiquement de la remise de l’Etat. La charte d’engagement signée largement par la profession comprend des engagements en ce sens. Il est rappelé que ce dispositif sera mis en œuvre pour les 4 prochains mois et n’est pas limité en volume de carburant vendu : il n’est donc pas nécessaire de se rendre en station dès le 1er avril pour en bénéficier.