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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 3 ans et 50 jours

Modalités de mise en œuvre de la remise de 15 centimes d'euro par litre pour l'acquisition de carburants

C’est une mesure pour tous les particuliers. C’est également une mesure de soutien pour les agriculteurs, les pêcheurs, les transporteurs routiers, les taxis et les acteurs des travaux publics. Son coût est estimé à 3 milliards d’euros.Le Gouvernement a publié ce 26 mars le décret relatif à l’aide exceptionnelle à l’acquisition de carburants, qui précise les modalités de mise en œuvre, arrêtées en concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière (fournisseurs, distributeurs et représentants des stations-services). Le décret précise en premier lieu la liste des carburants éligibles. Ainsi, sont notamment concernés le gazole, le gazole pêche, le gazole non routier (GNR), les essences (SP95, SP98-E5, SP-95-E10), le gaz pétrole liquéfié carburant (GPL-c), le gaz naturel véhicule (GNV) sous forme comprimée (GNC) ou liquéfiée (GNL), le super-éthanol (E85) et l’éthanol diesel (ED95). La remise sera de 15 centimes d’euros hors taxe par litre pour les essences et gazoles, de 15 euros par MWh pour les gaz naturels carburant et de 29,13 € pour 100 kg net pour le GPL-c. Pour mettre en œuvre cette remise, une subvention de 15 centimes d’euros hors taxe (ou du montant susmentionné pour le GNC et GPL-c) sera versée aux « metteurs à la consommation » de carburants pour les volumes de carburants vendus. L'aide est ensuite rétrocédée aux stations-service ou aux professionnels, et répercutée jusqu'au consommateur final. En arrivant dans une station-service, le consommateur verra affiché le prix du carburant déjà remisé de 15 centimes hors taxe tant sur les totems que sur les prix à la pompe. Il payera donc directement le prix remisé du carburant. Si la très forte concurrence existant sur le marché invite déjà la majorité des acteurs à rétrocéder la totalité de la remise pour ne pas perdre de parts de marché, une charte, signée très largement dans la profession, comprend un engagement des fournisseurs et des distributeurs à assurer la pleine répercussion de la remise au consommateur final. Cette charte, et des obligations spécifiques prévues dans le décret, permettront un suivi renforcé des prix pour assurer l’effectivité de cette répercussion, y compris la détection automatique d’anomalies dans les prix déclarés par les distributeurs, ainsi que des contrôles sur site par la DGCCRF. Afin que les stations-services disposent de carburant remisé en cuve au 31 mars 2022 et appliquent la remise dès le 1er avril, le décret prévoit deux modalités :Les metteurs à la consommation pourront vendre dès le 27 mars 2022 aux stations-services ou aux professionnels du carburant remisé. Cette anticipation de quelques jours, au niveau des metteurs à la consommation, permet de prendre en compte les contraintes de renouvellement des cuves des stations-service, ou de stocks des professionnels, sans générer de pénurie à la pompe.Les petites stations-services indépendantes (qui vendent moins de 50 m3 par mois de carburants et qui sont propriétaires de leur fonds de commerces), souvent situées en zone rurale, peuvent ne renouveler leur cuve que tous les 10 voire 20 jours. Certaines sont donc susceptibles de ne pas avoir en cuve du carburant remisé au 1er avril en dépit de l’anticipation au 27 mars. Pour les petites stations-services indépendantes qui le souhaitent, afin d’être en mesure de pouvoir appliquer la remise dès le 1er avril comme les autres acteurs, et sans que cela ne pèse sur leur trésorerie, une avance forfaitaire de 3000€, à rembourser au plus tard le 16 septembre, leur sera versée par l’Agence de services et de paiement (ASP).Pour assurer une meilleure lisibilité des prix des carburants pendant les 4 prochains mois, les distributeurs et les stations-service feront mentions systématiquement de la remise de l’Etat. La charte d’engagement signée largement par la profession comprend des engagements en ce sens. Il est rappelé que ce dispositif sera mis en œuvre pour les 4 prochains mois et n’est pas limité en volume de carburant vendu : il n’est donc pas nécessaire de se rendre en station dès le 1er avril pour en bénéficier.
Il y a 3 ans et 50 jours

La société Rairies Montrieux habille Le Delta : nouveau siège social de Podeliha

Livré fin 2021, Le Delta, nouveau siège social de Podeliha est situé au cœur du quartier résidentiel de la gare d’Angers.Podeliha est un bailleur social et gestionnaire de 26.000 logements implantés sur 250 communes dans la région des Pays de la Loire. Son siège social accueille l’ensemble des activités de Podeliha dans ces nouveaux locaux à usage mixte (tertiaire et collectif).L’édifice a été conçu par le cabinet d’architecture Angevin Rolland & Associés.Le cabinet Rolland & Associés a travaillé en étroite collaboration avec Rairies Montrieux, afin qu’ils répondent au mieux à leurs attentes en leur proposant des formes et des couleurs en accord avec leur projet.Ils ont fait le choix de la plaquette en terre cuite Engobe, la brique Moucharabieh ainsi que la plaquette Hirondelle de sorte à mettre en valeur la façade. En effet, elle a, de façon tout à fait originale, été posée sous les allèges des fenêtres. La surface de ces plaquettes, légèrement ondulées, apporte une vibration à la façade.Nous retrouvons sur la majorité du bâtiment les coloris « Montblanc 17 » (notamment pour les plaquettes en briques Moucharabieh), mais aussi « Montgris 4 » et « Montgris 5 » de la gamme Engobe.C’est un aspect « tout en lumière » qui a été recherché par les architectes, à l’exemple des grandes baies vitrées en façade. Le siège Podeliha présente des notes blanches, majoritairement et grises.Ce projet est le fruit de deux ans et demi de collaboration entre le cabinet d’architecture Rolland et Associés et Rairies Montrieux. Le Delta devient un projet emblématique pour la société car il s’agit de leur plus grand chantier de plaquettes de parements à Angers.
Il y a 3 ans et 50 jours

LCA Construction Bois en plein essor

Un résultat qui témoigne de la croissance du marché avec une demande forte en matériaux bois et une augmentation des chantiers de rénovations énergétiques auxquels LCA a su répondre. Un bilan engageant pour l’entreprise vendéenne qui amorce 2022 avec de nombreux projets. La montée en puissance de la construction bois En 2021, le spécialiste de la construction gros œuvre bois et de l’enveloppe extérieur comptabilise une hausse de presque 6 millions d’euros, passant ainsi de 9,6 à 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une progression conséquente, accompagnée d’une demande très forte du matériau bois en structure sur des chantiers très techniques. Cette croissance, l’entreprise a su y répondre en faisant preuve d’avant-gardisme notamment sur la rénovation énergétique hors-site. En effet, le premier chantier LCA sur le sujet remonte en 2014, l’entreprise entame aujourd’hui sa 5ème opération d’envergure aux côtés d’ALTEREA, qui vise le déploiement à grande échelle de rénovations énergétiques de logements sociaux à énergie zéro (Energie Sprong). Une belle année qui se clôture avec une distinction confirmant son potentiel, celle du Prix National de la Construction (catégorie clos-couvert) décernée par Le Moniteur.Un secteur bousculéEntre difficultés à s’approvisionner, hausse des prix, problématiques de recrutement, ralentissement des prises de décision de la commande publique lié à la COVID-19 et activité extrêmement forte, 2021 a été une année paradoxale pour le secteur bois. Cependant, LCA, approvisionnée en bois français à 75%, a su maintenir le rythme, s’adapter et anticiper pour éviter la pénurie.Une organisation interne renforcéeDébuté il y a 2 ans avec la Bpifrance, l’accélérateur de croissance a permis la création d’un management intermédiaire de pilotage des équipes.Un projet nécessaire puisque malgré un recrutement ralenti pour les acteurs de la filière bois, LCA a recruté 21 personnes dont 6 apprentis et termine l’année avec 74 salariés au total, soit 48% de plus qu’en 2020. Cette nouvelle organisation s’articule en quatre grandes activités : Grands travaux, travaux de proximité, production et fonctions supports.Pour Christophe Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « les perspectives de marché sont bonnes, malgré la pénurie d'emplois sur le secteur, nous recrutons de bons profils. Il nous faut être vigilant en 2022 à nouveau afin d'absorber les potentiels coups durs comme l'augmentation des prix des matériaux que nous avons vécu cette année. » Des chantiers engagés En 2022, LCA poursuit la digitalisation de ses services et des méthodes de travail afin de simplifier la communication interne et réduire la pénibilité de certaines tâches. Dans le cadre de la création de cette structure de management intermédiaire, la direction organise un transfert de savoir-faire afin de poursuivre la montée en compétences des collaborateurs. Côté recrutements, l’entreprise en attend 20 cette année et pour accueillir ces effectifs, des travaux d’agrandissement des locaux sociaux (bureaux, réfectoire et vestiaires) sont en cours. Côté innovation, LCA déploiera son atelier de fabrication d’ossature bois hors-site « WALL-E » (fabrication de mur wall.0). L’entreprise termine de livrer son 4ème chantier de rénovation énergétique d’un collège, un R+8 en région parisienne et un Lycée à Aizenay. Côté développement, LCA se positionne sur les conceptions-réalisations en renforçant l’activité entreprise générale. Un secteur bois solide, un avenir prometteur Le bois s’impose dans un milieu où il faut décarboner et va devenir un vrai choix de conception et de structure. De nombreux projets émergent, notamment grâce à la RE2020 qui met en avant les matériaux bio-sourcés dont le bois. Cette réglementation accélère le nombre de chantiers en rénovation énergétique. LCA, qui a vu son chiffre d’affaires augmenter de 50 %, en est témoin, un changement de mode de vie et de consommation s’opère. Selon la direction de LCA Construction Bois, l’avenir est à la construction intelligente qui met en avant la mixité des matériaux et qui intègre une réelle réflexion sur la mise en œuvre du chantier.Pour Edouard Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « Il est primordial de concevoir des projets en tenant compte de la durabilité des matériaux et en respectant les normes associées à la structure et à l’enveloppe du bâtiment. »Pour Karine Bouhier, co-dirigeante LCA : « La filière bois Pays de Loire se porte bien en termes d’activité ; les projets fleurissent sur le territoire et l’attrait du bois en tant que matériau biosourcé est favorisé par la RE2020 ; l’approvisionnement s’est détendu, mais la récente fluctuation des prix peut engendrer des inquiétudes des maitres d’ouvrage. Plusieurs projets d’extension de capacité sont en cours. Reste le nerf de la guerre : le recrutement, toujours extrêmement tendu. »
Il y a 3 ans et 50 jours

Le réseau de menuiserie GAP Référencement célèbre son 30ème adhérent pendant sa convention

Une convention pleine de musclesCommencer l’année comme elle s'était terminée c’est à dire pied au plancher.Voici l’objectif de toute l’équipe du réseau GAP Référencement pour 2022 en continuant son développement et l’accompagnement de tous les adhérents de plus en plus nombreux comme le constate Éric Beyne, Directeur commercial du réseau.Pour Éric Beyne, Directeur commercial du réseau GAP : « Aucun doute, nous venons de changer de division en cette année 2022 avec la signature du 30ème adhérent. C’est une immense satisfaction lorsque l’on regarde le travail accompli en deux années. Le réseau continue naturellement son développement et le terme « adhérent » n’a jamais aussi bien porté son nom lorsque l’on voit l’adhésion et l’enthousiasme des entrepreneurs membres du réseau. Cette convention est un succès autant sur le plan professionnel qu’amical. »En effet, la quasi-totalité des adhérents se sont réunis sous le soleil Montpelliérain fin janvier pour 2 jours de découverte mais surtout d’échanges entre professionnels de la menuiserie. Au programme de la « feuille de match », objectifs 2022, rencontres fournisseurs, ateliers pratiques et présentation des nouveaux outils pour un objectif simple : Accompagner les adhérents à développer leur entreprise en termes de chiffre d’affaires et notoriété.« ON GARDE NOTRE SYSTÈME DE JEU » rappelle souriant Éric Beyne faisant référence à l’identité Rugby du Réseau à savoir valoriser leur entreprise sous leur propre enseigne en leur apportant notre savoir-faire en matière de vente, logistique, communication en complément de produits de qualité à des tarifs négociés et compétitifs. « A les écouter, tout porte à croire que notre vision du jeu est gagnante. Dans tous les cas, ils sont tous fiers de porter le maillot GAP. » conclut Éric Beyne.10 adhérents de plus en 3 mois pour 30 adhérentsAprès ATC Menuiserie, CHUTEL, GT HABITAT, J&V34, Carrelage Menuiserie du Haut Vivarais, Mode & Fenêtres les derniers adhérents de 2021, c’est au tour des sociétés Tendance Menuiseries, Alu Vaison, Cap Travo, La Nouvelle Miroiterie Landaise, Taravello, Nomu et Partner Sdim de rejoindre la TEAM GAP Référencement.Ils ont tous été séduits par la même approche qui fait le succès du réseau comme l’explique Nicolas Taravello, PDG de la société TARAVELLO implantée dans la Drôme et titulaire du maillot numéro 25 du réseau.Pour Nicolas Taravello, PDG de la société TARAVELLO : « L’entreprise TARAVELLO, c’est 4 générations de menuisiers et 35 personnes réparties dans 4 sociétés différentes et 10 M€ de chiffre d’affaires. Autant dire que notre choix de rejoindre un Réseau a été mûrement réfléchi. En premier lieu, Nous avons été séduits par le fait de garder notre propre image, la volonté de pouvoir communiquer en groupe, mais sous notre nom. Ensuite, les gammes de produits sont très qualitatives à partir de fabricants reconnus sur le marché avec des BFA très valorisantes. Enfin, la vision de se développer facilement sur d’autres segments que je ne connais pas est un vrai challenge. Pour ce faire, nous sommes très bien accompagnés par les outils et les hommes GAP avec une simplicité et un naturel qui nous vont très bien. »Le réseau compte actuellement 30 adhérents et plus de 45 points de vente répartis plus particulièrement sur le Sud-est et Sud-ouest de la France. La volonté du réseau GAP Référencement est de rester sur cette dynamique de croissance en remontant vers le Nord comme le résume Jordan Khalifa, le fondateur du réseau.Pour Jordan Khalifa, le fondateur du réseau : « Au même titre que nos adhérents , notre notoriété est grandissante. Si notre ADN sudiste nous a naturellement positionné sur le sud, les frontières évoluent. De nombreux contacts un peu plus haut sont en cours et les portes du nord devraient bientôt s'ouvrir. »
Il y a 3 ans et 51 jours

Balsan présente la collection de dalles textiles écologiques Take a Walk, comme une balade en forêt

La texture et les couleurs reproduisent les émotions que suscite cette nature accueillante au fil des saisons. Pour le plaisir des yeux et pour procurer une grande sensation d’oxygène dans les bureaux...Une texture particulière La texture des sols textiles Take a Walk semble avoir été formée jour après jour, comme les sentiers forestiers sous les pas des promeneurs. On y voit des nuages de mousse, des résidus de feuilles et de végétaux, des jeux d’ombre de sous-bois qui donnent au sol son effet organique et irrégulier. Les couleurs, naturellement, évoquent des nuances végétales : bruns de la terre et des écorces, multiples verts, des couleurs d’automne, des gris bleus givrés… Il ne manque que les parfums d’humus et le chant des oiseaux. Une collection complète pour le bureau La collection de moquettes design Take a Walk est proposée en dalles et se décline en 20 coloris, à poser en monochrome pour un effet apaisant ou en multi couleurs afin de dynamiser l’espace et jouer avec les nuances de la nature. Dans des espaces tertiaires lumineux, Take a Walk crée une sensation de continuité entre l’extérieur et l’intérieur et compose des ambiances sereines pour les espaces de détente et de coworking. Cette collection est également disponible en lé de 4 mètres de large, avec une sélection de 12 coloris.Des dalles de moquette écologiques et acoustiques Les dalles de moquette écologique Take a Walk respectent l’environnement, avec leur fil teint pièce Econyl 100% recyclé à partir de filets de pêche et recyclable. Ces dalles textiles ont été éco-conçues et bénéficient d’une empreinte carbone particulièrement réduite (7,03 kg CO2 eq. m2). Le tuft de 620 g/m2 est doublé en standard d’un envers BBack pour absorber les sons parasites : talons, mouvements de chaise, chutes d’objets…
Il y a 3 ans et 51 jours

La justice déboute neuf associations contre le permis de construire de la gare du Triangle de Gonesse

"Les associations requérantes ne sont pas fondées à demander l'annulation de l'arrêté du préfet du Val-d'Oise du 14 septembre 2018" délivrant le permis de construire de cette gare du Grand Paris Express, a estimé le tribunal dans un jugement rendu mardi.Cette "infrastructure en plein champ que le gouvernement s'obstine à vouloir construire" en dépit de l'urgence écologique pâtit d'un manque de concertation et d'informations sur son impact environnemental, dénoncent les opposants.Le tribunal s'est opposé à leurs arguments, considérant que le permis n'était entaché d'aucune irrégularité et "n'avait pas à prévoir de mesures de compensation"."Cette décision montre que les terres agricoles sont secondaires", a regretté Bernard Loup, le président du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG), parmi les requérants. Les associations vont faire appel, a-t-il ajouté. Elles avaient rapidement saisi la justice après le feu vert du préfet, il y a plus de trois ans.Entre-temps Europacity, le mégacomplexe de loisirs censé s'y implanter initialement, a été abandonné par l'État en 2019. Mais pas la gare. Une ribambelle de projets sont égrainées depuis pour s'implanter autour, jusqu'à une extension du marché de Rungis.Par des pétitions, manifestations et actions en justice dont ils sont sortis défaits à ce stade, les opposants demandent de favoriser des projets agricoles à taille humaine et de flécher les investissements sur les transports en commun existants. Des travaux préparatoires de la ligne 17 nord ont démarré sur le site. Cette nouvelle ligne de métro entre Bonneuil-en-France et Le Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) doit passer par le parc des exposions de Villepinte et surtout l'aéroport de Roissy.Sa mise en service est prévue pour 2030.
Il y a 3 ans et 51 jours

La ville de Rochefort en Charente-Maritime met un prix sur ses arbres

"Dernièrement, un riverain a estimé que trois frênes le gênaient devant chez lui, alors il les a coupés", raconte à un correspondant de l'AFP Christèle Morin, adjointe au maire LR de Rochefort Hervé Blanché, en charge des Espaces verts."Dans un parc, des jeunes se sont amusés à arracher l'écorce. Parfois ce sont des travaux de terrassement qui détruisent le système racinaire. Mais les arbres c'est la vie, ça nous fait respirer ! Les gens ont oublié ce phénomène et les traitent comme du mobilier urbain", déplore-t-elle.Pour lutter contre ces dégradations, le service municipal qu'elle dirige calcule en ce moment leur valeur financière. Ainsi le majestueux hêtre qui surplombe le port de plaisance de la ville berceau du navire L'Hermione vient d'être estimé à 26.000 euros. La trentaine de platanes qui bordent le boulevard de la Résistance valent désormais entre 6 et 10.000 euros chacun. Les 11.000 arbres que compte la ville vont tous être estimés."Nous appliquons le 'barème de l'arbre' élaboré par le Centre technique national sur les espaces verts et la nature en ville Plante et Cité, le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) de Seine-et-Marne et Copalme" (association d'arboristes élagueurs grimpeurs), explique Christèle Morin."La loi ignore l'arbre"Ce barème s'articule autour de deux notions. La "Valeur intégrale évaluée" de l'arbre, exprimée en euros, intègre l'âge, les dimensions, l'espèce, le caractère remarquable ou non de l'arbre et son environnement paysager.Ensuite un second calcul est effectué pour définir le "Barème d'évaluation des dégâts" causés à l'arbre, qui permet d'estimer le préjudice en cas de dommages. Un montant auquel s'additionnent "le coût des heures d'intervention des agents et la location du matériel", souligne Eric Bourdajaud, directeur des Espaces verts rochefortais.Ce double barème de l'arbre est disponible sur le site internet éponyme depuis deux ans mais de tels modes de calcul existaient bien avant. "Les premiers sont le fait d'associations ou de collectivités. Ils remontent aux années 1960, détaille François Freytet, membre de Copalme et co-créateur de cet "outil modernisé, plus accessible et qui entre dans un ensemble de dispositions de protection de l'arbre déjà existantes".Outre Rochefort, port de quelque 25.000 habitants, plus de 640 villes ont adopté le barème de l'arbre pour protéger une végétation urbaine régulièrement malmenée. Le site baremedelarbre.fr recense des utilisateurs comme les municipalités de Lyon, Grenoble, Nancy, Orléans ou encore l'Office national des forêts (ONF).Les compagnies d'assurances ne le reconnaissent pas officiellement mais "on n'a pas de retour d'une assurance qui le refuse", indique François Freytet. "En revanche, ajoute-t-il, la loi ignore l'arbre, notamment au profit de la propriété privée. Des réflexions sont en cours pour une prise en compte".
Il y a 3 ans et 51 jours

La FFB annonce du nouveau dans les certifications professionnelles du BTP

Pour répondre aux besoins des entreprises du secteur sur les fonctions d’encadrement et afin que les compétences liées au CQP Assistant Technicien de Chantier soient reconnues au niveau 4 du Cadre Européen des Certifications, la FFB souhaite inscrire ce CQP au Répertoire National des Certifications Professionnelles.A cette occasion, la FFB a mis à jour le référentiel d’activités, de compétences et d’évaluation du CQP et a procédé à son découpage, en blocs de compétences. Lorsque le CQP sera inscrit au RNCP, les entreprises et les salariés pourront bénéficier d’une prise en charge :De la formation permettant d’accéder à la certification, via le Compte Personnel de Formation.De l’accompagnement à la Validation des Acquis de l’Expérience, si le candidat possède les prérequis nécessaires. Les prises en charge dans le cadre du plan de développement des compétences et du contrat de professionnalisation restent, quant à elles, inchangées. Le dossier sera déposé dans les prochains jours.
Il y a 3 ans et 51 jours

L'industrie de la chimie face à une hausse des prix sans précédent et à des tensions d’approvisionnement sur les matières premières

Pour rappel, déjà depuis fin 2020, et tout au long de l’année 2021, les principaux industriels de l’aval de la chimie regroupés au sein de la FIPEC et représentant les syndicats SIPEV, AFICAM, AFEI, AFCALE et SPB (fabricants de peintures, enduits, vernis, colles, mastics, encres d’imprimerie, couleurs, protection du bois etc.) ont subi une pression sans précédent sur les matières premières qui s’est manifestée par :l’augmentation forte du coût de revient des produits qui comprime drastiquement les marges ;l’accès limité à certaines matières premières nécessitant des arbitrages là où des alternatives techniques n’étaient pas disponibles ;l’activation de plan d’urgence pour continuer à livrer tous les clients au mieux en temps et en heure ;la nécessité de transférer vers l’aval des hausses de prix lorsque certains seuils sont franchis.La guerre en Ukraine provoque une généralisation brutale des hausses tarifaires sur les coûts de productionAvec la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les coûts de l’énergie (gaz et pétrole) dont les prix explosent, les industriels représentés par la Fipec subissent depuis mi-février une inflation sans précédent des coûts de l’ensemble des postes de production.Les matières premières utilisées dans la fabrication des mélanges chimiques sont toutes en augmentation tarifaire forte : les substances issues de la chimie minérale, servant principalement de pigments, et les substances issues de la chimie organique, pétro-sourcée ou biosourcée, produites à partir d’industries fortement électro-intensives, subissent des hausses de prix considérables. La situation du dioxyde de titane est particulièrement sensible. Les résines alkydes, les isocyanates, les époxy, certaines résines acryliques, certains solvants (MEK, MIBK) sont particulièrement sous tension. La quasi-totalité des entreprises adhérentes de la FIPEC constatent des difficultés d’approvisionnement pour le dioxyde de titane, la nitrocellulose, l’éthanol, l’acétate d’éthyle, le polyphosphate d'ammonium, les émulsions acryliques, les éthers cellulosiques, les résines alkydes, l’uréthane, les durcisseurs PU, la silice pyrogénée, le talc, la baryte, etc.Les emballages nécessaires au conditionnement des produits sont en situation de hausse excessivement forte : pour les emballages plastiques, comme pour les emballages métalliques. Le coût des palettes en bois atteint des montants historiques.Le coût de l’énergie augmente : comme tous les acteurs économiques, les adhérents de la FIPEC consomment de l’énergie dans leur process de fabrication et sont directement touchés par l’explosion des prix de l’énergie.Le transport des marchandises devient critique : le coût des carburants et la disponibilité des transporteurs est en forte tension.Aucune perspective positive envisagée à court et moyen terme : la Fipec appelle à une solidarité de filières et à une responsabilité de tous les acteursLa Fipec, auditionnée début 2022 par le médiateur des entreprises dans le cadre de la concertation de la filière BTP, ou impliquée au sein des comités stratégiques de filière chimie et industries pour la construction, appelle l’ensemble des acteurs à une solidarité de filières.Jusqu’à présent, les fabricants ont pris sur eux le choc en proposant, parfois avec difficulté, des hausses de prix contrôlées et mesurées par rapport à la capacité de l’aval à les absorber, sans commune mesure avec l’effondrement des marges provoquées par la flambée des hausses de prix des matières premières.L’allongement de la durée de la crise des matières premières et la forte augmentation de leur prix, accompagnés de la compression historique des marges va rendre indispensable la répercussion des hausses des prix sur toute la chaîne de valeur, amenant des réactualisations beaucoup plus fréquentes.Pour préserver le même niveau de qualité et de richesse du tissu industriel de la filière française, il est désormais crucial que l’ensemble des acteurs, des plus modestes aux plus importants, de l’amont vers l’aval, neutralise les rapports de force structurels au profit d’une approche pragmatique et responsable, à l’opposé des approches spéculatives ou opportunistes encore trop fréquentes.Des effets directs sont à prévoir sur les nombreux marchés aval de cette industrie : les marchés d’emballages imprimés de toutes les filières, dont la filière agro-alimentaire, le secteur de la construction et de la rénovation, les marchés anti-corrosion marine et industrielle, le secteur automobile, etc.La capacité des acteurs des filières à réagir positivement à l’appel à la responsabilité de la Fipec sera décisive pour assurer la survie d’une grande partie des PME et ETI de la Fipec, et par conséquent, contribuer aux objectifs de réindustrialisation du pays.
Il y a 3 ans et 51 jours

Quelles solutions pour sauver la filière française de la rénovation énergétique du naufrage ?

La transition écologique nécessite une action politique forte, immédiate et pérenne puisque les enjeux sont de long terme. Les instruments de planification nationale ne sont malheureusement que de simples vœux, or, ils devraient constituer le cadre pour toutes actions des décideurs politiques. Les décisions prises au niveau national comme au niveau concernant les politiques et leurs mesures ou l’orientation des investissements ont donc l’obligation d’être ambitieuses à court terme au regard des objectifs de moyen et long terme.Pour rappel, au niveau international (Accord de Paris) l’objectif est de contenir le réchauffement climatique nettement au-dessous de + 2°C, si possible à 1,5°C. En Europe, cet objectif international se traduit par -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030, et une augmentation sensible de l’usage des énergies renouvelables.Ces objectifs imposent donc de diminuer la quantité d’énergie nécessaire à la satisfaction d’un même besoin grâce à l’efficacité énergétique. L’isolation des bâtiments (notamment du secteur résidentiel qui représente plus de 57% des consommations du secteur) est la priorité car c’est l’action la plus efficace sur le court et le long terme. Le recours aux énergies renouvelables pour leur faible impact sur l’environnement et leur caractère inépuisable doit être favorisé car ce sont des énergies de flux, contrairement aux énergies de stock qui sont des réserves finies (charbon, pétrole, gaz fossile et uranium).En France, la neutralité carbone détermine l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre et la division par deux de la consommation d’énergie finale d’ici 2050 en réduisant la part du nucléaire et augmentant significativement le recours aux énergies renouvelables.La formation des professionnels du bâtiment est indispensable et le financement pérenne d’un grand programme de rénovation complète et performante des logements est un chantier prioritaire.Générateur de centaines de milliers d’emplois. Les mesures actuelles comme les CEE, MaPrime Rénov, … ne sont pas à la mesure des enjeux et leur instabilité permanente ont pour effet une grande déstabilisation de la filière qui se solde par plusieurs milliers d’emplois supprimés en quelques mois et des particuliers qui sont extrêmement inquiets ne pouvant pas financer les travaux tout en subissant une perte de pouvoir d’achat et de leur qualité de vie du fait de l’augmentation du coût des énergies.2022 doit être l’année de la remise à plat de ce système pour orienter une politique financière et une ambition pour la rénovation. En agissant ainsi l’Etat garantira à tous les Français un habitat sain, confortable, et peu coûteux en énergie. Il permettra enfin d’éradiquer la précarité énergétique.Pour arriver à une rénovation énergétique performante de la quasi-totalité du parc immobilier existant d’ici 2050, les logements classés F ou G sont rénovés en priorité, il faut selon le SYMBIOTE (SYndicat Multi Branches des Industries et des Opérateurs de la Transition Energétique) :Réorienter l’ensemble des financements dédiés à la rénovation vers le niveau BBC avec des dispositifs stables de financement permettant à chaque ménage quel que soit son revenu de financer ses travaux, notamment grâce aux économies d’énergie réalisées. L’isolation étant prioritaire pour toute rénovation. Les aides doivent impérativement être stables pour permettre aux filières et aux particuliers de s’engager ;Revoir le dispositif des CEE et Ma Prim Rénov pour que le reste à charge soit supportable pour les ménages aux revenus moyens et faibles et que le signal soit positif pour un engagement fort des professions et des particuliers ;Augmenter l’objectif de la 5° période des Certificats d’Économies d’Énergie pour le rendre compatible avec les objectifs nationaux et européens en portant à 3500 TWh le montant de la période dont 450 TWh chez les ménages aux revenus moyens et modestes ;Rendre progressivement obligatoire et systématique la rénovation des maisons individuelles à l’occasion du changement de propriétaire ou de locataire et la rénovation énergétiques des copropriétés lors des ravalements ;Assujettir à un contrôle tous les travaux du fait qu’ils font l’objet d’aide de l’État ;Renforcer la formation de l’ensemble des acteurs du bâtiment à la rénovation complète et performante, en promouvant une filière de formation initiale ou continue dédiée à la rénovation ( BTS,…). Cette formation regrouperait trois volets (les financements, la gestion administrative des dossiers de financement, la technique) ;Lancer un plan d’implantation des énergies renouvelables pendant 10 ans (20 Milliards d’euros) afin de permettre l’autonomie et l’autoconsommation de plus de 3 millions de maisons individuelles. La filière avale de la rénovation a lourdement investi pendant 5 ans pour satisfaire les objectifs fixés dans le cadre des CEE. Cette filière s’effondre car les objectifs et le dispositif ne cessent d’être modifiés dégradant tout le système.Pour plus d'information sur la situation chaotique de la filière vous trouverez la dernière tribune rédigé par symbiote sur ce sujet ICI.
Il y a 3 ans et 51 jours

Quelles solutions pour sauver la filière de la rénovation énergétique du naufrage en France ?

La transition écologique nécessite une action politique forte, immédiate et pérenne puisque les enjeux sont de long terme. Les instruments de planification nationale ne sont malheureusement que de simples vœux, or, ils devraient constituer le cadre pour toutes actions des décideurs politiques. Les décisions prises au niveau national comme au niveau concernant les politiques et leurs mesures ou l’orientation des investissements ont donc l’obligation d’être ambitieuses à court terme au regard des objectifs de moyen et long terme.Pour rappel, au niveau international (Accord de Paris) l’objectif est de contenir le réchauffement climatique nettement au-dessous de + 2°C, si possible à 1,5°C. En Europe, cet objectif international se traduit par -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030, et une augmentation sensible de l’usage des énergies renouvelables.Ces objectifs imposent donc de diminuer la quantité d’énergie nécessaire à la satisfaction d’un même besoin grâce à l’efficacité énergétique. L’isolation des bâtiments (notamment du secteur résidentiel qui représente plus de 57% des consommations du secteur) est la priorité car c’est l’action la plus efficace sur le court et le long terme. Le recours aux énergies renouvelables pour leur faible impact sur l’environnement et leur caractère inépuisable doit être favorisé car ce sont des énergies de flux, contrairement aux énergies de stock qui sont des réserves finies (charbon, pétrole, gaz fossile et uranium).En France, la neutralité carbone détermine l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre et la division par deux de la consommation d’énergie finale d’ici 2050 en réduisant la part du nucléaire et augmentant significativement le recours aux énergies renouvelables.La formation des professionnels du bâtiment est indispensable et le financement pérenne d’un grand programme de rénovation complète et performante des logements est un chantier prioritaire.Générateur de centaines de milliers d’emplois. Les mesures actuelles comme les CEE, MaPrime Rénov, … ne sont pas à la mesure des enjeux et leur instabilité permanente ont pour effet une grande déstabilisation de la filière qui se solde par plusieurs milliers d’emplois supprimés en quelques mois et des particuliers qui sont extrêmement inquiets ne pouvant pas financer les travaux tout en subissant une perte de pouvoir d’achat et de leur qualité de vie du fait de l’augmentation du coût des énergies.2022 doit être l’année de la remise à plat de ce système pour orienter une politique financière et une ambition pour la rénovation. En agissant ainsi l’Etat garantira à tous les Français un habitat sain, confortable, et peu coûteux en énergie. Il permettra enfin d’éradiquer la précarité énergétique.Pour arriver à une rénovation énergétique performante de la quasi-totalité du parc immobilier existant d’ici 2050, les logements classés F ou G sont rénovés en priorité, il faut selon le SYMBIOTE (SYndicat Multi Branches des Industries et des Opérateurs de la Transition Energétique) :Réorienter l’ensemble des financements dédiés à la rénovation vers le niveau BBC avec des dispositifs stables de financement permettant à chaque ménage quel que soit son revenu de financer ses travaux, notamment grâce aux économies d’énergie réalisées. L’isolation étant prioritaire pour toute rénovation. Les aides doivent impérativement être stables pour permettre aux filières et aux particuliers de s’engager ;Revoir le dispositif des CEE et Ma Prim Rénov pour que le reste à charge soit supportable pour les ménages aux revenus moyens et faibles et que le signal soit positif pour un engagement fort des professions et des particuliers ;Augmenter l’objectif de la 5° période des Certificats d’Économies d’Énergie pour le rendre compatible avec les objectifs nationaux et européens en portant à 3500 TWh le montant de la période dont 450 TWh chez les ménages aux revenus moyens et modestes ;Rendre progressivement obligatoire et systématique la rénovation des maisons individuelles à l’occasion du changement de propriétaire ou de locataire et la rénovation énergétiques des copropriétés lors des ravalements ;Assujettir à un contrôle tous les travaux du fait qu’ils font l’objet d’aide de l’État ;Renforcer la formation de l’ensemble des acteurs du bâtiment à la rénovation complète et performante, en promouvant une filière de formation initiale ou continue dédiée à la rénovation ( BTS,…). Cette formation regrouperait trois volets (les financements, la gestion administrative des dossiers de financement, la technique) ;Lancer un plan d’implantation des énergies renouvelables pendant 10 ans (20 Milliards d’euros) afin de permettre l’autonomie et l’autoconsommation de plus de 3 millions de maisons individuelles. La filière avale de la rénovation a lourdement investi pendant 5 ans pour satisfaire les objectifs fixés dans le cadre des CEE. Cette filière s’effondre car les objectifs et le dispositif ne cessent d’être modifiés dégradant tout le système.Pour plus d'information sur la situation chaotique de la filière vous trouverez la dernière tribune rédigé par symbiote sur ce sujet ICI.
Il y a 3 ans et 51 jours

Un projet européen pour diminuer le bilan carbone du ciment

Un projet éco-responsable CO2REDRES (Traitement de ressources secondaires pour une réduction des émissions de CO2 dans l'industrie de la construction) est financé pour 2 ans par le programme européen Interreg Grande Région. Son objectif est de chercher à produire localement de nouveaux ciments et bétons à faible impact environnemental. La voie suivie est celle des argiles calcinées. Ces matières réactives peuvent être additionnées au ciment ou au béton, pour remplacer les laitiers de hauts fourneaux ou les cendres volantes de centrales à charbon, aujourd’hui quasi-disparus de la Grande Région.Ces argiles sont cuites à 750°C environ, température nettement inférieure aux 1450°C nécessaires pour obtenir le clinker, constituant de base du ciment. En dégageant beaucoup moins de CO2 par rapport à un ciment 100% clinker, les liants intégrant des argiles calcinées pourraient abaisser d’environ 30% le bilan carbone du ciment.Conserver et améliorer les propriétés du ciment Ces nouveaux liants, connus sous l’appellation LC3 (Limestone Calcined Clay Cement) font partie des thématiques d’étude de l’équipe Matériaux pour le Génie Civil de l’Institut Jean Lamour à Nancy (laboratoire du CNRS et de l’Université de Lorraine). 50% du clinker y est remplacé par des argiles calcinées et du calcaire.L’équipe a cherché à optimiser les proportions d’argiles calcinées (type métakaolin) et de fillers calcaires dans les mélanges. Ceci afin de conserver, voire d’améliorer, les propriétés du ciment frais et durci, les leviers étant notamment la finesse des produits et la nature des hydrates spécifiques formés.Quatre ressources argileuses prometteuses Une quarantaine d’échantillons issus de boues de lavage des granulats et de déblais divers ont été fournis par les partenaires du projet. Leur caractérisation a permis d’identifier 4 ressources argileuses prometteuses. Elles ont subi des essais de calcination afin de déterminer pour chacune d’elles les conditions optimales de leur cuisson. Des tests dédiés ont permis de comparer leur réactivité finale. Ces 4 argiles calcinées ainsi que 2 métakaolins de référence (commercialisés dans d’autres régions françaises) et 2 fillers calcaires ont été mélangés à 4 ciments produits par des cimentiers de la Grande Région, partenaires du projet.L’agencement de ces composants a été étudié au cas par cas, car des argiles calcinées de même réactivité peuvent impacter plus ou moins fortement la maniabilité des bétons, selon la nature des autres constituants présents.Leur structure en feuillets imbriqués forme en effet des «amas» poreux qui peuvent mobiliser beaucoup d’eau, en plus de celle nécessaire à la mise en œuvre du béton. Cette eau excédentaire altère alors la résistance mécanique et la durabilité du composite, réduisant ainsi l’effet d’une bonne réactivité. L’ajustement de la finesse et des proportions de chaque constituant, tant sur le plan expérimental que théorique, a permis de mieux comprendre le rôle respectif des paramètres impliqués.Bientôt des bétons témoins Des essais et des analyses réalisés sur pâtes de ciment et sur mortiers ont alors conduit à la sélection de 2 argiles calcinées avec lesquelles des bétons témoins seront prochainement fabriqués. Enfin, une analyse du cycle de vie doit évaluer l’impact environnemental du processus complet.L’ensemble des résultats obtenus devrait permettre d’offrir aux acteurs de la construction dans la Grande Région la possibilité de fabriquer des ciments bas carbone viables, contenant des argiles calcinées issues de ressources secondaires et locales.
Il y a 3 ans et 51 jours

EuB SuperHub en images

Il y a 3 ans et 51 jours

Le loueur de matériel Kiloutou réalise sa "plus grosse acquisition" avec le rachat du danois GSV

L'acquisition de GSV, qui réalise des ventes annuelles de 130 millions d'euros, "va nous permettre d'approcher le milliard d'euros de chiffre d'affaires", a expliqué à l'AFP le Président exécutif de Kiloutou Olivier Colleau. "J'ai l'espoir que pendant l'année 2022 on dépassera ce cap".Kiloutou a réalisé en 2021 un chiffre d'affaires de 793 millions d'euros, dont les deux tiers auprès de sociétés de construction du bâtiment ou des travaux publics.Cette opération représente à la fois "la plus grosse acquisition de Kiloutou", a affirmé le dirigeant de l'entreprise numéro 2 du marché en France et troisième au niveau européen.Elle est aussi majeure pour le fonds HLD, qui détient 69% du capital de la société, a ajouté auprès de l'AFP l'associé Jean-Hubert Vial. "Accompagné depuis 2018 par HLD et Dentressangle", Kiloutou franchit "une nouvelle étape dans son développement international en entrant sur le marché danois", a annoncé le groupe dans un communiqué publié mardi soir.GSV, leader du marché au Danemark (22% de parts de marché) qui compte 485 employés et 19 agences, rejoint les 5.000 employés et 550 sites du groupe déjà présent en France, en Pologne, en Espagne, en Italie et en Allemagne.Jusqu'ici de 18%, la part du chiffre d'affaires réalisée à l'étranger du groupe français va atteindre 30%: "une prise de risque modérée", selon Olivier Colleau alors que le Danemark est "une économie peu endettée et qui dans notre marché a des perspectives solides sur les prochaines années".Le montant de l'opération n'a pas été communiqué par le fonds d'investissement ni par la société, mais il est "autour de 300 millions d'euros", a indiqué une source proche du dossier à l'AFP. L'acquisition sera financée en puisant dans la trésorerie de Kiloutou et avec "des lignes de financement complémentaires" sans que les actionnaires ne rajoutent de fonds propres, a précisé Jean-Hubert Vial. De la dette sera émise sur les marchés financiers "dans un deuxième temps".L'équipe de GSV et la marque, "extrêmement connue des clients danois", resteront "en place", a précisé le dirigeant Olivier Colleau. L'actuel patron de la société danoise, Dan O. Vorsholt, entrera au Conseil exécutif de Kiloutou comme neuvième membre lorsque l'acquisition sera effective le 11 avril.
Il y a 3 ans et 51 jours

Les UVpro Abiotec comme alternative au tout air neuf

Grâce à l’intégration des lampes UV (UVpro FM 40) germicides en sortie des Centrales de Traitement d’Air (CTA), différents bactéries et virus (y compris le SARS-Cov-2) peuvent être éliminés dans les gaines de ventilation. La solution idéale pour tout type d’établissement (bureaux, hôtels, universités, théâtres etc.) afin d’améliorer la qualité d’air, continuer à utiliser l’air recyclé et garantir un environnement sain et purifié pour les salariés et les visiteurs.La désinfection de l’air recyclé par UVQue ce soit en entreprise ou dans un bâtiment destiné à recevoir du public, l’interaction avec les autres, ainsi que l’utilisation d’appareils communs, sont propices à la prolifération des bactéries ou autres éléments nocifs pour la santé. Afin d’apporter une solution efficace et rassurante, notamment en cette période de crise sanitaire, Abiotec commercialise un système de traitement d’air pour purifier l’air dans un bâtiment entier via le conduit de ventilation.Les lampes de la gamme UVpro sont installées dans les gaines de ventilation. Ainsi, le système réussit à éliminer 99,99% des agents pathogènes en suspension dans l’air. Moisissures, bactéries, virus, y compris le virus Covid, sont inactivés instantanément.Comment cela fonctionne ? Les lampes à haut rendement Abiotec UVpro traitent les agents pathogènes en suspension dans l’air distribués par les systèmes de climatisation et de ventilation. Lorsque l’air passe devant les lampes à très haute intensité, les agents nocifs aéroportés sont inactivés, ce qui réduit la transmission. Grâce à un dimensionnement précis par logiciel CFD, l‘installation délivre une dose UV qui assure l’inactivation des virus, garantissant l’efficacité du dispositif.L’installation est simple et rapide : avec des modules de 1 ou 2 lampes, elle s’adapte à toute Centrale de Traitement d’Air. Il est possible par conséquence de traiter en continu un flux d’air complet et minimiser le risque de transmission des éléments nocifs. Le système est complètement étanche (IP68) et à haute fiabilité, ce qui permet une installation sur la toiture ou dans un local technique.Système UV, une alternative sans chimie pour un air sainL’air sain est primordial pour le bien être des personnes qui fréquentent un établissement au quotidien et limiter l’absentéisme. Que ce soit dans un bureau, une salle de réunion, ou un cinéma, une bonne qualité d’air garantit un environnement pur et confortable.La désinfection de l’air par le système UV d’Abiotec permet de recycler l’air en toute sécurité et ainsi d’éviter le « tout air neuf » pour réaliser des économies d’énergie. Autre avantage, la désinfection UV ne créer pas de perte de charge contrairement au filtre HEPA. La maintenance se limite au simple remplacement des lampes UV toutes les 12 000 heures.La solution écologique de désinfection d’air Abiotec (traitement non chimique) garantit un flux d’air purifié en continu.Il s’agit d’un système sécurisé, qui est asservi à la CTA et peut être installé dans tous les établissements équipés d’un système de ventilation générale qui cherchent à détruire les agents pathogènes présents dans les conduits d'aération (établissement de santé, bureaux, cinémas, salles de spectacles, grande distribution, hôtel, restaurant, centres commerciaux...).L’estimation du prix se fait sur devis et l’installation doit être réalisée par un professionnel de la ventilation.
Il y a 3 ans et 51 jours

Commandes de maisons et bénéfice en hausse pour Hexaom

Le résultat net de l'ancien Maisons France Confort s'est établi à 22,7 millions d'euros, en hausse de 15,2% par rapport à 2020, année où il avait déjà progressé malgré la pandémie et les confinements.Un indicateur de plus de l'engouement des Français pour les maisons individuelles, avec des permis de construire et des prix qui augmentent plus vite que la moyenne.Le groupe familial frôle le milliard d'euros de chiffre d'affaires : 997 millions, dont 719 pour sa branche construction de maisons.Les prises de commandes de cette branche représentent 1,15 milliard d'euros de chiffre d'affaires, selon le groupe.La direction de l'entreprise basée à Alençon (Orne) va se partager entre père et fils : Loïc Vandromme va devenir directeur général à partir du 1er juin, tandis que son père Patrick Vandromme, l'actuel PDG, conservera la présidence du conseil d'administration.Pour 2022, Hexaom prévoit "une production en croissance" mais "restera cependant très vigilant sur le maintien de ses marges dans un contexte de tensions sur les matériaux et la sous-traitance (inflation et disponibilité), ainsi que d'application de la nouvelle réglementation RE 2020".Entrée en vigueur au 1er janvier pour les logements neufs, la réglementation RE 2020 impose des normes plus strictes pour l'isolation thermique des bâtiments, l'impact environnemental de leur construction et de leur cycle de vie.Elle vise à diminuer la contribution au réchauffement climatique du bâtiment, qui représente près d'un quart des émissions de CO2 de la France.
Il y a 3 ans et 52 jours

Disneyland Paris annonce un plan de transformation pluriannuel pour Disney Village

Disneyland Paris partage aujourd’hui un premier aperçu de ce que les visiteurs pourront découvrir à l’avenir au sein de ce complexe, qui s’étend sur près de 40 000 mètres carrés.Un plan de transformation pluriannuel pour une expérience enrichie à Disney VillageSitué en plein cœur de Disneyland Paris - entre les parcs à thèmes et les hôtels Disney - Disney Village est un complexe qui réunit boutiques, restaurants et lieux de divertissement. Célébrant ses trente ans en 2022, cet espace a plus que doublé de taille depuis son ouverture, en ajoutant continuellement de nouveaux éléments permettant de réinventer l’expérience visiteurs. Les travaux débuteront d’ici la fin de l’année afin de transformer progressivement la zone et de lui donner une toute nouvelle identité visuelle, tout en proposant de nouvelles expériences attractives.En associant le savoir-faire exceptionnel de Disney et une sélection de concepts de marques aux univers complémentaires, la version ré-imaginée de Disney Village proposera un cadre intemporel et familial, propre à l’univers Disney. Alors que de somptueuses boutiques et des restaurants au concept innovant accueilleront les visiteurs en journée, des milliers de lumières transformeront les lieux en un endroit enchanteur et animé à la tombée de la nuit.À l’issue de cette transformation, Disney Village comportera de luxuriants espaces verts ainsi qu’une promenade en bord du lac, des allées embellies, de toutes nouvelles façades, et des terrasses invitant à la relaxation. Ses divers restaurants et boutiques permettront d’offrir davantage d’options en termes de restauration et de shopping pour les visiteurs grâce à des concepts novateurs proposés par des marques figurant parmi les plus attractives au monde, proposant ainsi une expérience optimale complémentaire à celle proposée dans les parcs à thèmes.Pour Natacha Rafalski, présidente de Disneyland Paris : « Notre projet de transformation de Disney Village illustre une fois de plus la manière dont nous continuons à réinventer notre destination, dans la lignée du plan d’extension pluriannuel d’envergure que nous avons entrepris au Parc Walt Disney Studios. Nous sommes enthousiastes à l’idée d’enrichir Disney Village avec de nouveaux concepts emblématiques et intemporels, qui plairont à une nouvelle génération de visiteurs provenant des hôtels de notre destination ou des villes environnantes. Nous avons hâte de surprendre et ravir nos visiteurs avec toutes ces nouveautés. »Rosalie, une nouvelle brasserie française au bord du lac, qui ouvrira en 2023La première étape de ce projet de transformation consistera à remplacer l’actuel Café Mickey par une brasserie française contemporaine. Le Groupe Bertrand, déjà propriétaire de plusieurs brasseries parisiennes réputées, a été choisi pour prendre la gestion du restaurant et y introduire un tout nouveau concept, qui permettra d’optimiser l’expérience culinaire et élargir l’offre en matière de restauration pour les visiteurs en quête de cuisine française à Disney Village.Rosalie, le nouveau restaurant qui s’étendra sur deux étages, proposera 500 places dans des intérieurs contemporains inspirés par les brasseries parisiennes. Il célèbrera l’art de vivre à la française avec sa cuisine traditionnelle, et ce, dans un cadre moderne mais élégant, disposant de vastes terrasses offrant une vue sur le Lac Disney. Mettant à l’honneur à la fois la diversité régionale et les produits de saison, le restaurant ravira toutes les envies. Proposant un service à table, il comportera également un comptoir offrant des produits de boulangerie française (viennoiseries, pâtisseries, sandwichs et salades) pour une consommation à emporter, ainsi qu’une sélection de produits visant à répondre à toutes les envies. Lors des beaux jours, une terrasse aménagée accueillera les visiteurs en bord de lac.Pour Laure Albouy, vice-présidente Stratégie Commerciale et Intégration de Disneyland Paris : « Dans le cadre de nos collaborations continues avec des entreprises exceptionnelles, avec lesquelles nous partageons des valeurs fortes, nous sommes ravis d’ouvrir un nouveau restaurant géré par le Groupe Bertrand pour marquer la première étape du projet de transformation de Disney Village. Nous sommes convaincus que ce restaurant, au positionnement unique et familial, permettra d’enrichir l’expérience des visiteurs au sein de notre destination, en proposant des spécialités françaises dans un cadre unique. Nous avons hâte de concrétiser ce partenariat ! »
Il y a 3 ans et 54 jours

Un programme de webinaires variés pour la Semaine de la prévention

Cette opération est destinée aux chefs d'entreprise, encadrants, compagnons, intérimaires voire apprentis qui, face aux risques professionnels présents dans le BTP, veulent renforcer leurs connaissances en matière de prévention et acquérir de bonnes pratiques afin d’améliorer la sécurité et les conditions de travail sur les chantiers.Elle reposera sur un programme varié de webinaires répartis sur une semaine avec 3 thèmes au choix :Risque de chutes de hauteur et plain-piedRisque chimique et poussièresRisque de troubles musculosquelettiques (TMS) et manutentions manuellesLa sensibilisation est renforcée cette année avec la possibilité, pour les chefs d’entreprise et encadrants, de suivre un webinaire faisant le focus sur un point clé pour chacun des thèmes:Risque de chutes de hauteur et plain-pied : quel échafaudage pour quel usage ?Risque chimique et poussières : comment mieux prévenir les risques liés à la silice cristalline alvéolaire ?Risques de troubles musculosquelettiques : quelle méthode d'analyse pour mieux maîtriser les TMS ?Action de prévention à part entière, la Semaine de la prévention s’inscrit pleinement dans la démarche de prévention de l’entreprise. Elle est une opportunité pour chaque chef d’entreprise de fédérer ses équipes ainsi que pour la FFB et ses partenaires, de promouvoir la prévention des risques professionnels.La Semaine de la prévention est organisée par la FFB et ses partenaires historiques, l’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics), les SIST BTP (Services interentreprises de santé au travail du bâtiment et des travaux publics) et la CNAM (Caisse nationale de l’assurance maladie).
Il y a 3 ans et 54 jours

#SaccageParis, de paria à interlocuteur de la mairie de Paris

Mardi 22 mars, Quentin Divernois, l'un des animateurs de ce qui est désormais communément qualifié de "mouvement", publie sur Twitter la photo d'un banc historique réduit en pièces sur un trottoir, victime apparente de travaux de voirie.La réponse d'Emmanuel Grégoire, le premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo, ne traîne pas. "C'est évidemment totalement inacceptable", répond-il, et "le prestataire va être rappelé à l'ordre".Le poids des 140 caractères, le choc des photos : la tendance #saccageparis, qui avait embrasé le réseau social début avril 2021, ne s'est jamais éteinte, régulièrement ravivée par les polémiques.Tout commence par le tronçonnage par les services municipaux, mi-mars 2021, de la glycine centenaire qui magnifiait la terrasse d'un restaurant de Montmartre.La mairie a eu beau réaffirmer que la plante grimpante était déjà morte, pour l'association FNE (France Nature Environnement) Paris, les services ont confondu mort et repos végétatif.Le 21 mars, le profil PanamePropre, tenu par un cinquantenaire qui tient depuis à rester anonyme, lance le hashtag #saccageparis. Le succès d'un contre-questionnaire sur l'esthétique parisienne, qui réunit quatre fois plus de participants que la consultation officielle de la mairie, et les photos d'une vague de déchets flottant dans le bassin de La Villette servent d'élément fédérateur, et de détonateur, aux opposants d'Anne Hidalgo : le 2 avril, le mot-clé surgit sur la twittosphère."Une campagne de dénigrement de la droite et de l'extrême-droite revancharde", commente un adjoint d'Anne Hidalgo qui accuse elle Pierre Liscia, proche de Valérie Pécresse, d'être derrière une "campagne très orchestrée"."Toutes les semaines, 10.000 signalements sont traités" via l'application Dans Ma Rue, se défend alors la mairie.En vain : selon le cabinet de conseil en relations publiques Saper Vedere, avec 2,3 millions de tweets, #SaccageParis a été la plus grosse crise numérique de 2021 en France.Si la mairie a d'abord parlé "d'astroturfing", une technique de marketing donnant l'impression d'un mouvement spontané et populaire, elle s'est ensuite "rétractée", dit ce cabinet belge qui observe autour du hashtag "une vraie diversité des bords politiques, une actualité renouvelée, de vraies images et surtout une volumétrie qui ne faiblit pas", avec plus de 100.000 tweets en janvier."Utile dans le repérage"Si les manifestations organisées par le mouvement informel, qui s'est structuré avec un site internet et une fédération de collectifs, l'Union Parisienne, ont peu mobilisé, l'Hôtel de Ville a donc dû changer de ton, reconnaissant une "prise de conscience" vis-à-vis de "lanceurs d'alerte"."Le mouvement a été utile dans le repérage" de certains dysfonctionnements, dit désormais Emmanuel Grégoire pour qui "SaccageParis a donné un écho plus large au manifeste sur l'esthétique".Restauration et protection des bancs historiques Davioud, fin des bancs modernes dits "Mikado" et des pieds d'arbre dits "parcs à cochons", des glissières en béton armé et des plots jaunes sur les pistes cyclables provisoires : toutes les mesures annoncées dans le cadre de ce manifeste par le premier adjoint correspondent à des revendications des "saccagistes".Mais pour l'adjoint à l'urbanisme, si le mouvement comprend des "gens de bonne foi", il subit aussi une "part d'instrumentalisation politique". "Dire que nous sacrifions le mobilier urbain historique, ce n'est pas vrai", assure l'élu socialiste, selon qui la moitié des bancs Mikado a déjà été retirée.Pour le conseiller LR Rudolph Granier, le succès de SaccageParis "met à mal tous les mécanismes de démocratie participative de la ville, tous les comités Théodule". L'exécutif n'a "rien vu venir", dit l'élu d'opposition."Parfois (les "saccagistes") sont excessifs et outranciers, parfois ils ont raison", pèse Ariel Weil, le maire PS de Paris Centre qui encourage les protestataires "à faire de la politique".Auteur du livre "La disparition de Paris", Didier Rykner, fondateur du magazine La Tribune de l'art, qui a rejoint la tendance en marche, rêve lui "d'une liste apolitique qui dise: +on va restaurer, entretenir, gérer Paris+".
Il y a 3 ans et 54 jours

À Paris, l'architecte Shigeru Ban redonne un peu d'intimité aux réfugiés ukrainiens en transit

Les femmes et enfants défilant dans le gymnase Marie-Paradis situé près de la gare de l'Est, réquisitionné par la mairie de Paris début mars, peuvent désormais se reposer à l'abri des regards sur les 80 lits de camp: mercredi en seulement une heure et demie, une poignée d'élèves d'une école d'architecture de Versailles ont dressé 42 espaces privatifs à l'aide de tubes de cartons imbriqués et de tissus offerts par les fabricants.L'opération se répète jeudi dans le gymnase situé près de la gare de Lyon d'où les réfugiés ukrainiens quittent la capitale française pour le sud de l'Europe, afin de dresser une vingtaine de cellules."L'intimité est un droit humain fondamental", estime Shigeru Ban, 64 ans, inventeur de ces structures temporaires qu'il déploie dans le monde entier depuis le milieu des années 1990, au gré des catastrophes naturelles et des crises humanitaires.Conseiller du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), il a ainsi œuvré à l'hébergement d'urgence des victimes du génocide de 1994 au Rwanda, du séisme de 1995 à Kobe et des suivants qui ont eu lieu au Japon, celui de 1999 en Turquie, 2001 en Inde, 2016 en Italie...A Chelm, ville polonaise à la frontière de l'Ukraine qui accueille de nombreux réfugiés, il a fait construire 1.200 structures de ce genre, dont 880 pour être envoyées dans le pays en proie à l'invasion de l'armée russe.Certains déplacés lui ont témoigné "vraiment apprécier avoir de l'intimité", dit-il. "Une femme a arrêté de pleurer une fois qu'elle a intégré cet espace personnel."A Paris, où l'architecte de la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt et du centre Pompidou de Metz possède un bureau, il a proposé cet aménagement à la mairie.Ces chambres permettent aux réfugiés venus d'Ukraine de passer "deux-trois jours dans des conditions acceptables", sachant qu'"en général, ils restent entre 24 et 48 heures", estime Léa Filoche, adjointe (Générations) en charge des solidarités.Mercredi soir à Marie-Paradis, quasiment tous les lits étaient occupés, selon l'association Aurore qui gère l'accueil. La mairie "se prépare à ouvrir d'autres" gymnases en fonction des besoins formulés par l'Etat, a aussi indiqué Léa Filoche.
Il y a 3 ans et 54 jours

Guerre en Ukraine et inflation : l'inquiétude monte chez les artisans et dirigeants des TPE du BTP

Ils sont 90% à constater un impact négatif sur leur activité. Avec l’inflation, la hausse du coûts des énergies et des matières premières et le début de la crise en Ukraine, on constate une baisse d’activité chez 54% des répondants, qui indiquent constater chez les consommateurs, un frein aux achats plaisir.Le constat est le pire pour les professionnels du BTP, particulièrement touchés : 88% des répondants de ce secteur, se retrouvent actuellement avec des bons de commandes signés sur la base d’un prix des matières premières très inférieurs aux prix actuels ce qui entraîne une baisse massive de leur marge et pour certains, de leur rémunération…Pour compenser l’impact de ces hausses et maintenir leur activité et l’emploi de leurs salariés, les dirigeants ont réagi. Ils sont 83% à avoir dû augmenter leurs prix de vente (mais faiblement pour ne pas perdre de clientèle, elle aussi impactée) tout en baissant leurs marges (51% d’entre eux) et parfois même en baissant leur rémunération pour maintenir viable leur outil de travail (26%). Enfin, pour ceux n’ayant pas encore pris de mesures, 64% d’entre eux prévoient d’agir en conséquence et 87% comptent augmenter leur prix de vente dans les prochaines semaines si la situation reste tendue.Si la remise de 15 centimes par litre sur les prix du carburant est un premier geste, le Syndicat des Indépendants appuie pour la construction d’un véritable bouclier, protecteur des entreprises et respectueux des consommateurs.Pour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : « Ce que nous enseigne cette étude est qu’il est devenu illusoire de compter sur la seule croissance pour absorber les charges nées pendant la crise sanitaire dans les délais requis. Des mesures pérennes et globales doivent être prises. Six millions d’entreprises, mobilisées et debout malgré le COVID, souffrent depuis deux ans et demandent de la part de l’État des dispositifs concrets pour que ni l’inflation, ni la crise ukrainienne ne signent l’arrêt de leur activité et entrainent la perte d’emploi de leurs salariés. Ces nouveaux dispositifs ne coûteraient pas un centime à l’État : -un allongement de droit de la durée de remboursement du PGE d’au moins deux années -le renouvellement du dispositif d’étalement du paiement des charges sociales personnelles du chef d’entreprise sur 12 à 36 mois. »De plus, les défaillances d’entreprises sont systématiquement supérieures à 2021 depuis le début de l’année 2022, selon les statistiques hebdomadaires de la Banque de France. Une nette augmentation a été remarquée la dernière semaine.Pour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : « Nous alertons les pouvoirs publics depuis plusieurs mois sur la forte dégradation des conditions d’exercice de leur activité par les petites entreprises. A la cinquième vague de Covid a succédé la guerre en Ukraine qui a renforcé la restriction de consommation dans les commerces physiques selon notre dernière enquête. La reprise des défaillances d’entreprises n'est que la partie émergée de l’iceberg. Depuis le début de l’année, nous constatons une augmentation de 35% des cessations volontaires d’activité avec près de 76.000 chefs d’entreprise qui ont baissé les bras au constat qu’ils n’auraient aucun soutien de la part des pouvoirs publics comme l’a démontré le Plan de résilience.Pour préserver l’avenir, nous demandons un allongement de droit de la durée de remboursement du PGE d’au moins deux années ainsi qu’un nouvel étalement des charges sociales et fiscales sur 12 à 36 mois. Ces mesures ne coûtent rien à l’État et lui éviterait même de devoir rehausser fortement ses projections de défaillances sur les PGE alors que 45% des entreprises n’ont pas encore entamé le remboursement de ce prêt. »Principaux enseignementsPour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : «Enfin, au nom du pouvoir d’achat dont dépend la pérennité de leurs activités, nombre des participants à notre enquête indiquent que la baisse des charges sociales serait intégralement répercutée sur la rémunération nette de leurs salariés. Preuve que leur objectif est bien de vivre de leur travail et non de demander des subventions. Les candidats à l’élection présidentielle devraient s’inspirer de ces préconisations, eux qui semblent ignorer 98% des employeurs de France ».Remboursement du PGE et plan de résilienceIls sont aujourd’hui près de la moitié (45%) à avoir entamé des démarches ou envisager de le faire, pour obtenir un allongement de la durée de remboursement de leur PGE. Force est toutefois de constater que le dispositif actuellement en vigueur dans le prolongement des annonces de Bruno Le Maire du mois de janvier dernier est totalement inadapté et dénué d’intérêt : l’entreprise doit être au bord de la faillite, inscrite en rouge en Banque de France et doit ainsi renoncer à tout investissement à court et moyen terme. Quant au Plan de résilience, le constat est partagé : 41% des indépendants et TPE estiment que des mesures pour l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages dynamiseraient leur activité contre 31% qui pensent le contraire.L'impact de la hausse des matières premières sur le bâtiment Uniquement pour les travailleurs du BTP Avez-vous des chantiers en cours ou futurs dont les bons de commande ont été signés sur la base de prix des matières premières très inférieurs aux prix actuels de vos fournisseurs ?Oui : 88%Non : 12%Ces chantiers représentent quelle proportion de votre chiffre d’affaires prévu sur le 1er semestre 2022 ?Moins de 10% : 7%De 10% à moins de 20% : 16%De 20% à moins de 30% : 23%De 30% à moins de 40% : 18%De 40% à moins de 50% : 13%De 50% à moins de 60% : 9%De 60% à moins de 70% : 5%De 70% à moins de 80% : 2%De 80% et plus : 7%Santé financière de l'entrepriseLa situation géopolitique actuelle vous inquiète-t-elle quant à votre capacité à poursuivre votre activité ?Oui tout à fait : 31%Oui plutôt : 46%Non pas vraiment : 18%Non pas du tout : 4%Je ne me sens pas concerné(e) : 1%Faites-vous face actuellement à des problèmes de trésorerie au sein de votre entreprise ?Oui : 35%Non : 65%Commentaires « Non mais ça ne va pas tarder avec la chute de fréquentation des centres-villes. » « Nous payons actuellement le retard des cotisations urssaf dû au COVID, et maintenant on se fait prendre le peu de trésorerie que nous avons avec les hausses de carburant. »« J'ai du reprendre le PGE que j'avais mis de côté. »Impact de la hausse des prix La hausse des prix des énergies (électricité, gaz, essence) et/ou des matières premières a-t-elle un impact négatif sur votre activité ?Oui : 90%Non : 10%Commentaires « On ne peut pas répercuter la baisse de marges sur nos clients qui souffrent déjà de la hausse des matières premières. »« Il est de plus en plus difficile de valider des devis qui explosent. »« La forte hausse des prix du textile et la hausse de tous les matériaux en général rendent nos ventes difficiles à cause de leur prix. Baisser nos marges comme nous l'avions fait durant la période Covid n'est pas envisageable. En plus de ça, notre recherche de nouveaux clients est impactée par l'augmentation du prix de l'essence qui nous empêche d'aller à la rencontre de nouveaux clients. »Avez-vous d’ores et déjà pris des mesures pour amortir ou compenser les conséquences de ces hausses sur votre marge ?Oui : 44%Non : 56%Quelle(s) mesure(s) avez-vous prise pour compenser l’impact des conséquences de la hausse des prix des énergies et/ou des matières sur votre activité (plusieurs réponses possibles) ?Hausse des prix de vente : 83%Baisse de votre marge : 51%Renonciation à un recrutement : 21%Licenciement : 5%Baisse de votre rémunération : 26%Autre : 9%Parmi les réponses « Autres » « On n'exclut pas le licenciement, car un grand nombre de nos clients s'opposent à une hausse des prix. »La dette PGE Avez-vous contracté un PGE non encore remboursé auprès de votre établissement bancaire ? Oui : 47%Non : 53%Pour les personnes ayant contracté un PGEAvez-vous entamé des démarches pour solliciter l’allongement de la durée de remboursement de votre PGE ?Oui : 17%Non : 55%Pas encore : 28%Pour les personnes n'ayant pas sollicité un allongement de remboursement du PGE. Pour quelle raison ?Absence de besoin : 33%Refus par principe : 21%Estime ne pas être éligible : 29%Autre : 17%Parmi les réponses « Autres » « Pour le moment la question ne se pose pas mais cela pourrait arriver. »« Je comptais le rembourser intégralement cette année. »« J'ai vraiment peur d'envoyer un mauvais signal aux banques et établissement de couverture de crédit qui risque de diminuer mes encours autorisés ce qui me bloquerait dans mon activité. »État d'esprit Quel est votre état d’esprit actuel ?Inquiet(e) : 57%En colère : 9%Désabusé(e) : 19%Optimiste : 3%Serein(e) : 3%Confiant(e) : 1%Déprimé(e) : 5%Autre : 3%Le gouvernement proposera prochainement un «plan résilience» à destination des entreprises et des particuliers. De votre point de vue de chef d’entreprise, quelle(s) mesure(s) devrait comporter ce plan pour les TPE ?« Prise en charge par le gouvernement des remboursements du PGE, des charges URSSAF 2021 que je paye avec un plan d'apurement en plus des cotisations 2022. Mon conjoint et moi-même sommes des TNS et pas du secteur S1 S1bis donc aucune aide depuis mai 2021 alors que le CA a baissé tout au long de 2021 à cause du Covid. »« Il faut bloquer le prix des carburants et des matières premières. »« Baisser les charges sociales quitte à les reverser au salarié pour augmenter leur pouvoir d'achat, et l'État gagne en contrepartie sur la collecte de TVA , aide sur les factures d'énergie. »« Remettre en place le chômage partiel. »
Il y a 3 ans et 54 jours

Le CESE formule des préconisations pour une transition énergétique choisie et non pas subie

Face à l’urgence climatique à nouveau soulignée par le dernier rapport du GIEC, la nécessité d’accélérer la transition énergétique en renforçant les investissements dans les énergies renouvelables semble partagée par le plus grand nombre. Et ce, à plus forte raison alors que la guerre en Ukraine met en évidence le problème de la dépendance aux énergies fossiles de l’Europe et de la France.Il apparaît néanmoins que la mise en œuvre de la transition énergétique s’accompagne de contestations locales. Plusieurs facteurs les sous-tendent : tout d’abord, un manque de coordination et de territorialisation de ces infrastructures qui sont pourtant très visibles et qui modifient l’équilibre d’un territoire et son paysage, notamment dans les espaces ruraux du fait de leur faible densité. Ensuite, un sentiment d’injustice entre des centres urbains qui consomment davantage d’énergie et des zones rurales dont la population peut avoir le sentiment de subir les inconvénients de la transition énergétique, sans y voir de bénéfices directs. Apparaît aussi un flou sur la compréhension des enjeux de la transition énergétique, sur la légitimité des projets d’EnR et la répartition équitable des efforts et des retombées.C’est pourquoi le Premier ministre a saisi le CESE de la question de l’acceptabilité des nouvelles infrastructures de transition énergétique. Dans son avis, le CESE formule 23 préconisations pour favoriser l’expression éclairée de tous les publics sur l’acceptabilité locale des projets, permettre leur appropriation éventuelle et engager une réflexion collective sur les choix nationaux et territoriaux de la transition énergétique, parmi lesquelles :Se doter d’une trajectoire lisible et partagée Le CESE recommande de planifier davantage le développement des EnR en amplifiant le rôle de stratège et planificateur de l’Etat sur les EnR via un programme national d’aménagement du territoire, garantissant l’intérêt général et la dimension de service public des EnR.Pointant un manque préjudiciable de concertation avec le public sur les orientations majeures de la transition énergétique et de lisibilité sur les évolutions du quotidien en 2030 puis 2050, le CESE préconise d’organiser un grand débat public national sur le sujet, en abordant concrètement le récit global de la transition énergétique et les évolutions possibles des modes de vie.Le CESE préconise de développer les filières industrielles et l’emploi, via des clauses d’appels d’offres par exemple, et de mesurer l’emploi correspondant.Favoriser une dynamique territorialeLe CESE recommande d’organiser à l’échelle des départements, de parcs naturels régionaux ou d’intercommunalités, des concertations volontaires énergie-climat-paysage, permettant aux parties prenantes du territoire d’orienter leurs choix entre les possibilités d’EnR et les efforts de sobriété.Le CESE préconise de systématiser une concertation préalable aux projets d’EnR quand aucun processus n’est imposé par le code de l’environnement. Une fois que celle-ci a trouvé un consensus, le CESE recommande de mettre en œuvre une procédure accélérée d’autorisation des projets.Le CESE demande la mise en place effective d’un médiateur de l’éolien et plus largement des EnR, s’inspirant des médiateurs de la consommation.Le CESE réitère sa recommandation aux pouvoirs publics de renforcer les moyens humains et financiers des services centraux et déconcentrés du ministère de la Transition écologique avec des délais suffisants pour exercer leur mission d’expertise, d’instruction et de contrôle.Définir un nouveau contrat social territorialLe CESE préconise de clarifier, dans les PPE régionalisées et la PPE nationale, la contribution des territoires aux objectifs de la stratégie nationale bas carbone. Les nouveaux déséquilibres entre territoires induits par le développement des EnR dans des zones peu denses au bénéfice de la consommation nationale devraient faire l’objet de contrat de réciprocité.Le CESE recommande de consacrer une part du coût des chantiers des projets d’EnR à des entreprises et emplois locaux, de rééquilibrer les retombées fiscales par rapport aux impacts, de diversifier les modes de financement des projets et d’inciter à des cobénéfices environnementauxLe CESE préconise enfin de renforcer l’éducation à la transition écologique pour sensibiliser le plus grand nombre.
Il y a 3 ans et 54 jours

Acquisition de la start-up lyonnaise Warmango.fr, Marketplace pour les professionnels du bâtiment, par le groupe Belge Van Marcke

Le digital est au cœur de la croissance de tous les secteurs, sawiday.fr et vanmarcke.fr avec Blue, plateforme e-commerce (blue.vanmarcke.com), sont des bons exemples de l’excellence du groupe dans cet enjeu stratégique. Mais il fallait aller plus loin. Avec l’apparition d’une nouvelle concurrence, les pure players, il fallait que notre groupe réagisse et c’est pourquoi que je suis très heureuse de vous annoncer l’arrivée de Warmango dans la famille Van Marcke. Warmango.fr est la seule marketplace BtoB réservée aux professionnels du bâtiment au service des industriels. Nous référençons la plus large sélection de produits des fabricants européens et français en direct, au meilleur prix et livrés rapidement sur chantier. Fondée par Maxime Augiat et ses co-fondateurs qui l’ont rejoint, Lucas Maisse et Thibaud Dubouchet, warmango.fr doit sa réussite à une exécution très rapide de ses équipes au sein d’un marché à forte complexité opérationnelle et concurrentielle. Ce partenariat est une étape très importante dans le développement de la start-up.Maxime Augiat déclare : « Rejoindre le groupe Van Marcke, c’est une validation de la solidité de notre modèle dans un marché BtoB qui connaît de profonds bouleversements. C’est une grande satisfaction et une immense fierté du travail réalisé par les équipes. Nous avions besoin de trouver le bon partenaire pour atteindre plus rapidement une taille critique. Nous avons trouvé mieux, car avec le groupe Van Marcke nous avons des synergies extrêmement fortes. »Caroline Van Marcke conclut : « Je suis confiante dans notre capacité à rentrer dans le groupe de tête de l’équipement de sanitaire et de chauffage pour professionnel et grand public dans les trois prochaines années en France. Nous sommes leaders dans plusieurs pays européens, et nous sommes très dynamiques aussi sur le continent américain. Notre modèle d’entreprise familiale, prospère depuis 90 ans et notre gouvernance basée sur l’estime et la confiance, sont pleins d’avenir ! ».Warmango en chiffres :Une croissance exponentielle du chiffre d’affaires : +2024 de croissance de 2020 à 2021Une market place BtoB qui livre en 24 heures sur chantierPrès de 400 marques référencées+ de 50.000 références, en plomberie-chauffage-sanitaire, électricité et outillage1,4M de stock financé par les fournisseurs+ de 5000 clients pros dans toute la France30 Collaborateurs15.000 artisans inscrits sur la plateforme60 partenaires vendeurs
Il y a 3 ans et 54 jours

Milliken présente sa nouvelle collection : Modern Movement

La nouvelle collection Modern Movement s’inspire de formes géométriques, de compositions asymétriques, de structures simples et angulaires et d’une esthétique minimaliste. Elle se décline en cinq versions monochromes ou colorées, imaginées par deux designers.Kathryn Tyms a d’abord imaginé le design « Crossing Lines », qui rappelle les principes de l’art moderne du milieu du siècle dernier. Mêlant lignes graphiques et texture organique, ce revêtement se caractérise par un jeu de superposition à dominante claire surmontée de lignes plus sombres ou inversement (Dark ou Light). Le second design, « Simple Lines », est signé par Helen Lloyd. Les inspirations sont similaires, mais les lames se distinguent par des lignes texturées et épurées continues, des tons neutres et des surfaces douces. Elles créent une continuité sur le sol qui contribue à ouvrir l’espace et élargir les perspectives. « Simple Lines » existe également en deux versions colorées, « Colour Pops » et « Light Colour Pops », qui utilisent la technologie d’impression Millitron.La collection Modern Movement apporte une nouvelle dynamique aux espaces. Chaque configuration est unique. Les lames intègrent une sous couche acoustique développée par Milliken, qui diminue considérablement les nuisances sonores, favorisant le bien-être et la concentration. Cette technologie réduit également la fatigue musculaire et prolonge la durée de vie de la moquette.Modern Movement est disponible avec TractionBack 2.0, une solution autoadhésive appliquée au dos des lames Milliken qui permet une pose propre, rapide et sans colle, améliorant la qualité de l’air intérieur et favorisant le réemploi futur. La collection Modern Movement est fabriquée au Royaume-Uni, dans un site certifié ISO14001. Elle est certifiée TUV, CRI Green Label Plus pour la qualité de l’air intérieur et fait l’objet d’une Environmental Product Declaration et FDES. Elle est également neutre en carbone comme l’ensemble des collections Milliken.Milliken est un des leaders mondiaux spécialisé dans la conception et la fabrication de revêtements de sol. Depuis ses studios de création et son site de production de Wigan au Royaume-Uni, Milliken développe des solutions modulaires de dalles textiles et vinyles. Sa vision globale, associée à une expertise locale et au développement de technologies exclusives, permet à Milliken de proposer des produits hautement performants, conçus par des experts, à la pointe de l'innovation et du design. Fondée en 1865, Milliken développe son savoir-faire depuis plus de 150 ans dans le secteur du textile et est aujourd'hui l'une des plus grandes sociétés privées au monde, fournissant des solutions innovantes dans différents domaines, notamment la chimie, les revêtements de sol et les matériaux spécialisés. Fort de sa politique de gestion environnementale menée depuis plus de 100 ans, le groupe Milliken fait aujourd’hui figure d’exemple en matière de responsabilité environnementale.Notre priorité est de concevoir des produits innovants pour nos clients. Des designs inspirants, des technologies de pointe et des concepts uniques, nous permettent de développer des solutions à la fois performantes et respectueuses de notre environnement : nous réduisons l’impact environnemental de l’ensemble de nos gammes de produits. L'approche holistique de Milliken et sa gestion énergétique concerne toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'approvisionnement en matières premières à la gestion de la fin de vie des produits, en passant par les procédés de fabrication. De par notre engagement en matière de transparence, de santé, de sécurité, de qualité et de durabilité, nous plaçons l’humain au cœur de nos préoccupations : nos clients et partenaires comme nos collaborateurs. En 2021, Milliken a été désigné comme l'une des entreprises les plus éthiques au monde par l'Institut Ethisphere pour la quinzième année consécutive.
Il y a 3 ans et 54 jours

Le programme FEEBAT poursuit son développement pour la formation des futurs professionnels du bâtiment

Volet fondamental du programme pour accompagner la montée en compétence des professionnels de demain, via leurs enseignants et formateurs, les ressources pédagogiques dédiées à la formation initiale par la voie scolaire et l’apprentissage, du CAP au BTS, seront prochainement déployées.2 étapes-clés viennent pour cela d’être franchies :L’organisation d’une nouvelle session test, grandeur nature, auprès d’apprentis de BTS et de Brevet Professionnel du CFA de Dijon, Le lancement d’un appel à habilitation auprès des organismes de formation intervenant dans la filière bâtiment. Ces derniers ont ainsi jusqu’au 8 avril pour candidater et s’engager dans la dynamique de formation, sur la rénovation énergétique performante, des enseignants et formateurs des futurs professionnels de demain.Pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 et la baisse des consommations d’énergie, la rénovation énergétique des bâtiments est fondamentale. Face à cet enjeu, la montée en compétence de tous les acteurs est essentielle. C’est dans ce contexte qu’a été créé le programme FEEBAT, dans le cadre du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Fédérant les acteurs du bâtiment et de l’architecture, de la formation et de l’enseignement (ministères, organisations professionnelles, institutionnels, etc.), FEEBAT conçoit des modules et parcours de formation à destination des professionnels en activité (formation continue), mais aussi des élèves, apprentis et étudiants, via leurs enseignants et formateurs (formation initiale). FEEBAT a ainsi développé des ressources pédagogiques spécifiquement dédiées à ce volet formation initiale, lesquelles seront prochainement déployées auprès des enseignants en lycée et formateurs en OFA, pour qu’ils forment à leur tour, dès 2023, les futurs professionnels du bâtiment. Dans ce contexte, FEEBAT vient de franchir deux étapes-clés :Lancement d’un appel à habilitation pour transmettre les premiers dispositifs et ressources de formation auprès des enseignants des lycées et formateurs des OFAFEEBAT vient de lancer un appel à habilitation auprès des organismes de formation intervenant dans la filière bâtiment. Objectif : recruter des organismes de formation et formateurs qui seront chargés de transmettre les dispositifs et ressources créés par FEEBAT sur les « Enjeux de la rénovation énergétique » et « Principes de la performance énergétique ». La cible de ces formations : les enseignants des lycées et formateurs des OFA enseignant dans les diplômes concernés par FEEBAT, allant du CAP au BTS.Les organismes de formation ont jusqu’au 8 avril pour déposer leur dossier.Expérimentation des ressources pédagogiques auprès d’élèves et apprentis, dans le cadre de sessions pilotesEssentielles pour « tester » les ressources auprès des publics cibles, les sessions pilotes, grandeur nature, constituent des étapes-clés pour finaliser la conception, garantir la cohérence et l’efficience des formations.Deux sessions pilotes ont ainsi été organisées par FEEBAT, dont la dernière en date, le 10 février dernier, au sein du CFA de Dijon, site de formation du Bâtiment-OFA Bourgogne Franche-Comté.Une quarantaine d’élèves et apprentis de Brevet Professionnel et BTS ont expérimenté les séquences de cours, dédiées à la rénovation énergétique des bâtiments et portant sur les mêmes thématiques que l’appel à habilitation. Tous ont été conquis par la pertinence des contenus et la diversité des formats de cours proposés. Les formateurs de CFA présents ont compris l'intérêt de tels supports et parcours de formation, adaptés aux situations d'apprentissage rencontrées et qu’ils pourront facilement s'approprier. Les remarques formulées ont permis d’ajuster et / ou conforter les orientations pédagogiques prises.Cette seconde session marque une étape importante dans le processus de conception, puis de déploiement national de ces modules de formation.L’ambitieux volet du programme FEEBAT, dédié aux apprenants du secteur du bâtiment du niveau 3 (tels les CAP) au niveau 5 (comme les BTS), est ainsi maintenant parfaitement engagé : la réussite des deux sessions pilotes l’atteste et conforte les partenaires dans les choix effectués, en totale adéquation avec les attentes de la cible.Prochaines étapes-clés du volet Formation initiale de FEEBAT : A partir de mai : sessions d’appropriation du parcours par les formateurs de formateurs présélectionnés dans le cadre de l’appel à habilitation, puis confirmation d’habilitation auprès des organismes de formation et des formateurs de formateurs sélectionnés A partir d’octobre : déploiement des modules de formation « Enjeux de la rénovation énergétique » et « Principes de la performance énergétique » auprès des enseignants en lycée et formateurs en OFA.Début 2023, les futurs professionnels du bâtiment pourront bénéficier de ces premières ressources dédiées à la rénovation énergétique.
Il y a 3 ans et 54 jours

BATP 44 rejoint Spie batignolles vallia

Dans ce cadre, elle est devenue en décembre dernier le nouvel actionnaire majoritaire de BATP 44, aux côtés de Laurent Blanloeil, associé et directeur d’exploitation de la société.BATP 44, basée à Carquefou, est une entreprise de travaux publics qui intervient dans les domaines du terrassement, de l’assainissement et des aménagements de voirie. En 2021, BATP 44 a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 4.5 M€ et emploie 29 collaboratrices et collaborateurs.Cette opération vient confirmer la stratégie du groupe Spie batignolles, qui mise sur une alliance innovante des métiers du paysage et des travaux publics pour répondre au mieux aux évolutions des besoins et des marchés liés à l’aménagement durable des territoires.Pour Julien Chappaz, directeur général délégué de Spie batignolles vallia et directeur général de BATP 44 : « Spie batignolles vallia était déjà présente à Nantes en tant qu’entreprise du paysage au travers de sa filiale Vallois. Les savoir-faire complémentaires de BATP 44 vont nous permettre d’élargir localement notre offre de travaux, en matière d’aménagements urbains, paysagers et environnementaux. »
Il y a 3 ans et 54 jours

Trois projets de rénovations esthétiques et durables avec Résineo

Pour chaque projet, le choix du coloris permet à Résineo de s’intégrer parfaitement dans l’environnement du lieu, tout en offrant aux propriétaires une solution durable, favorisant la perméabilité des sols.Effet de perspective pour une villa CorseDes lignes épurées qui soulignent une vue imprenable sur la Méditerranée : en Corse, ce projet de rénovation de 300m² sublime des espaces extérieurs grandioses. L’alliance de deux coloris Résineo marbre (nacré et gris volcan) permet la création de margelles à plat plus confortables, de pochoirs décoratifs sur-mesure, ainsi que la création d’une perspective unique dans les escaliers.Informations techniques : rénovation, pose sur sol béton, épaisseur 1 cm. Surface d’application 300m².Piscine privée en nuances de grisA proximité de Limoges, pour la rénovation des extérieurs de cette maison moderne aux lignes simples et épurées, les propriétaires ont fait le choix de marier plusieurs coloris de Résineo marbre (coquillage et nuances de gris) pour sublimer l’olivier en bordure de piscine, pièce maitresse de la terrasse.Informations techniques : rénovation, pose sur sol béton, épaisseur 1 cm. Surface d’application 140m², dont 37mL (ou 3,7m²) à la verticale (plinthes)Rénovation d’un ancien relai de Poste à Ussel (46)Dans le Lot, à Ussel, cet ancien relai de poste transformé en restaurant a fait le choix d’un revêtement Résineo coloris marbre coquillage pour la création de sa plage de piscine.Dans un esprit de bassin naturel, le projet s’intègre parfaitement dans son environnement tout en conservant le charme de ce lieu paisible.Informations techniques : création, pose sur sol béton, épaisseur 1 cm. Surface d’application 70m².
Il y a 3 ans et 55 jours

Décision sur la "complicité de crimes contre l'humanité" de Lafarge en Syrie le 18 mai

L'audience à la chambre de l'instruction, présidée par le juge Eric Halphen, a duré environ trois heures, en présence de très nombreux avocats. Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes dont l'EI ainsi qu'à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction de ce site, achevé en 2010.Le groupe avait obtenu de la cour d'appel de Paris en novembre 2019 l'annulation sa mise en examen en 2018 pour "complicité de crimes contre l'humanité".Mais en septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, avait cassé cette décision de la cour d'appel, ainsi que le maintien de la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui".Elle avait renvoyé ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.Dans ses réquisitions dont l'AFP a eu connaissance, le parquet général demandait le maintien de la mise en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité" de Lafarge : il estime que l'entreprise "a financé, via des filiales, les activités de l'EI à hauteur de plusieurs millions de dollars, en connaissance précise des agissements".Le parquet a également requis l'annulation de la mise en examen de Lafarge pour "mise en danger de la vie d'autrui". A l'issue de l'audience, Me Christophe Ingrain, Rémi Lorrain et Paul Mallet, avocats du groupe Lafarge, n'ont pas souhaité faire de commentaires. Le groupe Lafarge avait estimé en septembre que la décision en cassation "ne présumait en aucun cas d'une éventuelle culpabilité de Lafarge SA"."Nous avons pris des mesures immédiates et fermes pour nous assurer que des événements similaires ne puissent plus se reproduire", avait-il assuré, précisant que Lafarge n'exerçait "plus aucune activité en Syrie depuis plus de six ans".La Cour de cassation avait par ailleurs confirmé la mise en examen du cimentier pour "financement du terrorisme".Pour Joseph Breham, avocat d'une centaine d'ex-salariés syriens, les avocats de Lafarge "ont nié l'existence de crimes contre l'humanité en Syrie" à la date des faits voire même "le concept de crimes contre l'humanité tel que défini en France depuis 50 ans".C'est selon lui "une défense sans subtilité", qualifiée également par l'avocat de la Ligue des droits de l'Homme Arié Alimi de "défense Robert Faurisson", en référence à l'universitaire négationniste mort en 2018.Si la cour suit les réquisitions du parquet général et la volonté des parties civiles, "plus rien ne s'opposera à ce que soit démontré de manière incontestable que le groupe Lafarge a en connaissance de cause financé l'Etat islamique et le Front Al Nosra alors qu'(ils) commettaient les pires exactions", a estimé de son côté Emmanuel Daoud, avocat de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH).
Il y a 3 ans et 55 jours

La guerre en Ukraine assombrit les perspectives de l'économie française

Selon deux indicateurs qui mesurent la confiance des entreprises, le conflit a pour l'instant surtout affecté l'industrie, avec des chaînes d'approvisionnement perturbées, tandis que les services et encore davantage le bâtiment, moins exposés à l'international, ont continué en mars à bénéficier de la reprise de l'activité avec la sortie de la pandémie."Globalement la dégradation de la confiance des entreprises pour l'instant n'a pas été très forte", constate Charlotte de Montpellier, économiste à la banque ING.Le cabinet IHS Markit a même mesuré une accélération de la croissance du secteur privé au mois de mars, après deux mois de tassement liés à la progression du variant Omicron.Une accélération qui a "exclusivement reposé sur les performances des prestataires de services". La hausse de la production manufacturière, elle, a "fortement ralenti sous l'effet du maintien des perturbations sur les chaînes d'approvisionnement et, selon certaines entreprises interrogées, de la crise en Ukraine", détaille le cabinet dans un communiqué.En dehors de l'industrie, le secteur du commerce, et particulièrement du commerce de détail, a ainsi vu selon l'Insee la confiance des chefs d'entreprise chuter fortement, traduisant l'inquiétude des consommateurs. D'une manière générale, le climat des affaires s'est nettement détérioré par rapport à février, tout en restant encore à des niveaux historiquement élevés.Incertitude et inflationContrairement à Markit, l'Insee, dont l'échantillon d'entreprises interrogées est plus large, a mesuré un fléchissement du climat des affaires également dans les services."Les entreprises sont attentistes en observant une inflexion de la demande", analyse Philippe Waechter, économiste chez Ostrum Asset Management.La semaine dernière, l'Insee avait déjà constaté dans sa note de conjoncture que la guerre provoquait un choc de prix, d'incertitude et de confiance.La situation "risque de se détériorer dans les prochains mois si le conflit continue", selon Charlotte de Montpellier pour qui, à l'inverse, "si le conflit s'arrête, on aura un redressement des indicateurs".Pour l'instant, le marché du travail reste solide mais il "réagit toujours avec retard", prévient cette économiste.Si la guerre "s'inscrit dans la durée, on aura une inflexion de l'activité, mais la vraie rupture, ce sera si les entreprises commencent à réduire l'emploi", analyse Philippe Waechter pour lequel un tel retournement serait alors "vraiment préoccupant".L'inflation qui s'accélère pourrait dans un premier temps entraîner une hausse des commandes des entreprises, celles-ci craignant que les prix n'augmentent encore davantage à l'avenir.Dans un second temps, "d'ici quelques mois", le risque est de "conduire à une détérioration forte de l'activité économique" lorsque ces achats anticipés cesseront, prévient Charlotte de Montpellier.Craintes pour l'emploiPhilippe Waechter ne croit pas à une telle hausse des achats à court terme, ni pour les entreprises ni pour les ménages."Quand on regarde la confiance des ménages à l'échelle de l'Union européenne, on voit qu'elle baisse déjà de façon significative", ce qui va entraîner un ralentissement de la consommation, estime-t-il.L'inflation "commence manifestement à avoir un impact sur le comportement d'achat des entreprises donc aussi sur les perspectives économiques globales pour les prochains trimestres", met en garde Charlotte de Montpellier, selon laquelle "on ne peut exclure" d'avoir un PIB en baisse au deuxième trimestre.Les statistiques du moral des ménages et de l'inflation pour le mois de mars, qui seront publiées la semaine prochaine par l'Insee, sont très attendues par les économistes.
Il y a 3 ans et 55 jours

Présidentielle 2022 : en matière de logement, les Français plébiscitent le "quoi qu'il en coûte"

Important : les répondants ne connaissent pas le nom du candidat qui était l'auteur de chaque proposition, pour ne pas influencer leur vote. En synthèse : Ce sont les propositions les plus coûteuses pour les finances publiques (subventions, aides financières, baisse de la fiscalité) qui séduisent le plus, quel que soit le profil des répondants (locataires, propriétaires, investisseurs). Les mesures touchant à la ruralité font également l'objet d'un large consensus. Les clivages traditionnels propriétaires-bailleurs/locataires subsistent sur des thématiques comme l'encadrement des loyers, les expulsions locatives et la réquisition des logements.Les locataires n'entendent pas le rester et plébiscitent toutes les mesures favorables à l'acquisition de la résidence principale.Augmenter l'offre de logementTrois propositions visant à augmenter l'offre de logement ont été retenues parmi les mesures recensées dans les programmes de deux candidats à l'élection présidentielle : Philippe Poutou et Yannick Jadot.Proposition de Philippe Poutou : "Interdire les locations de type AirBnb sauf pour les résidences principales" Première proposition soumise aux votes des particuliers : "Interdire les locations de type AirBnB sauf pour les résidences principales" qui figure dans le programme du candidat Philippe Poutou et dont l'idée sous-jacente est de réinjecter des logements sur le marché locatif pour réduire la pénurie structurelle d'offres qui frappent certaines zones du territoire (Paris, Pays basque, etc…). Une proposition qui séduit 52,1 % des locataires et 45,3 % des propriétaires, hors investisseurs. Ces derniers sont les moins favorables à cette mesure qu'ils approuvent à 38,4 %.Proposition de Yannick Jadot : "Favoriser la transformation de bureaux en logements" Cette seconde proposition, dont les modalités pratiques et de financement ne sont pas connues, fait davantage consensus que la première puisqu'elle recueille, tous profils confondus, 88,1 % d'opinions favorables et une adhésion homogène quels que soient les profils : de 89,1 % d'opinions favorables chez les locataires à 86,1 % chez les investisseurs.Proposition de Philippe Poutou : "Réquisitionner tous les logements vides sur le territoire national" Cette autre proposition de Philippe Poutou qui entend lutter contre la pénurie de logements par la réquisition de tous les logements vides suscite des réactions très disparates selon les profils… En effet, si 77,2 % des locataires approuvent la mesure, le taux d'adhésion descend à 45 % chez les propriétaires de leur résidence principale pour dégringoler à 29,2 % chez les investisseurs, soit près de deux fois moins que les locataires. Pour autant, ce résultat étonne puisqu'il signifie que près de 30 % des investisseurs interrogés approuvent cette solution. Protéger les locatairesLes mesures visant à protéger les locataires se trouvent davantage dans les programmes des candidats étiquetés à gauche de l'échiquier politique. Six propositions piochées dans les programmes de Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Philippe Poutou, Yannick Jadot et Jean Lassalle ainsi que - faute de programme connu le 16 mars, jour du lancement du sondage - celle d'un député LREM qui travaille sur le programme Logement du candidat Emmanuel Macron, selon La Lettre A du 1er mars 2022.Proposition d'Anne Hidalgo : "Généraliser l'encadrement des loyers dans toutes les zones tendues en France"Cette proposition de la Maire de Paris vise à étendre à l'ensemble des zones tendues (territoires où il existe une très forte demande locative) l'expérience mise en œuvre dans la capitale. Une proposition qui recueille l'adhésion de 58,5 % des personnes interrogées (quel que soit leur profil) et davantage encore chez ceux ayant un projet immobilier en cours (64,8 %). Mais ces chiffres cachent de fortes disparités selon le statut du répondant. Les locataires sont 90,3 % à approuver la mesure tandis qu'à l'opposé, seuls 38,7 % des investisseurs sont d'accord.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Encadrer les loyers partout sur le territoire et baisser les plafonds de loyers dans les grandes villes"Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon va plus loin que celle d'Anne Hidalgo puisque le candidat de La France Insoumise propose, tout à la fois, d'appliquer un dispositif d'encadrement des loyers sur l'ensemble du territoire (et non plus dans les seules zones tendues) mais également de revoir à la baisse les plafonds de loyers déjà en vigueur dans certaines grandes villes comme Paris, Lille, Lyon, Grenoble, Bordeaux et Montpellier, par exemple. Au global (tous types de profils confondus) cette mesure emporte le suffrage d'une personne interrogée sur deux : 49,6 % y sont favorables contre 50,4 % défavorables. Mais une nouvelle fois, le statut du répondant révèle des différences d'appréciation très notables. Les locataires approuvent la mesure dans la même proportion que celle d'Anne Hidalgo avec 88,9 % d'opinions favorables. Mais les investisseurs y sont nettement plus défavorables qu'à la mesure de la Maire de Paris : 73,4 % rejettent la mesure contre 61,3 % pour celle d'Anne Hidalgo. Rien d'étonnant à cela puisque dans l'hypothèse de Jean-Luc Mélenchon, plus aucun propriétaire n'échappe à la mesure : où que soit le logement loué, celui-ci sera soumis à encadrement des loyers. Sans compter que les loyers déjà encadrés seront revus à la baisse…Proposition de Philippe Poutou : "Arrêt des expulsions locatives, même en cas d'impayé"Cette proposition est celle qui entraîne le plus de rejet parmi toutes celles soumises aux votes des particuliers. Ce qui ne surprend guère compte tenu de l'émotion qu'avait suscité dans l'opinion publique plusieurs faits divers de squats, largement médiatisés à l'automne 2020, allant même jusqu'à réformer la loi. Dans l'ensemble, 83,3 % des personnes interrogées sont opposées à la mesure et ce taux monte même jusqu'à 94,5 % chez les investisseurs.Proposition de Yannick Jadot (et Marine Le Pen, Emmanuel Macron) : "Supprimer les cautions lors de la location qui seront remplacées par une Garantie Universelle des Loyers (garantie publique), financée conjointement et à parts égales par les propriétaires et l’État à travers une cotisation de 1 à 2 % du montant du loyer"Cette proposition de Yannick Jadot figure également dans le programme de Marine Le Pen mais de manière moins détaillée, puisque le candidat écologiste va jusqu'à en préciser les modalités pratiques. Emmanuel Macron semble également - depuis la divulgation de son programme le 17 mars - avoir une proposition en ce sens, même si elle est très floue : "Étendre la caution publique pour les locataires afin de faciliter l’accès au logement tout en sanctionnant les mauvais payeurs". Et ce sont certainement les modalités pratiques (cotisation de 1 à 2 % à charge des propriétaires, pour moitié avec l'Etat) qui expliquent le rejet de celle-ci par les Investisseurs : près d'un sur deux, 48,9 %, y est totalement opposé et 22,6 % plutôt opposé, soit au total 71,5 % qui n'en veulent pas. Les locataires, pour leur part, portent un regard bienveillant sur cette proposition - dans laquelle ils ne seraient pas mis à contribution financièrement - qu'ils approuvent à 77 %.Proposition de Mickaël Nogal, député LREM de Haute-Garonne en charge du logement pour le candidat Emmanuel Macron : "Pour toute location, rendre obligatoire l’intervention d’un professionnel de l’immobilier qui séquestrera le dépôt de garantie"Cette proposition de Mickaël Nogal, qui est en charge du volet logement du candidat Emmanuel Macron avait été déposée en février 2020 à l'Assemblée nationale avant d'être retirée de l'agenda parlementaire. Quoique mise de côté, elle constitue une des rares mesures phares sur la thématique du logement du quinquennat Macron et pourrait ressortir en cas de second mandat. Cette solution séduirait un peu moins d'un locataire sur deux (46,3 % y sont favorables contre 53,7 % qui y sont défavorables). Les investisseurs qui sont tout autant concernés rejettent largement cette mesure puisqu'ils sont 86 % à y être opposés dont 64,2 %, totalement opposés. NB : Depuis la réalisation de cette étude, Emmanuel Macron a dévoilé, jeudi 17 mars, ses mesures en matière de logement et ne semble pas retenir cette proposition de Mickaël Nogal.Proposition de Jean Lassalle et Jean-Luc Mélenchon : "Revenir sur la réforme 2020 des APL et augmenter l'allocation au logement"Cette mesure, qui se retrouve tout à la fois dans le programme de Jean Lassalle et de Jean-Luc Mélenchon, entend revenir sur la réforme des A.P.L. (la "contemporéanisation" pour reprendre l'expression de Jean-Luc Mélenchon) ainsi que sur leur baisse avec pour objectif, au contraire, de les augmenter. Et force est de constater qu'une telle mesure - dont le financement n'a pas été chiffré - emporte l'adhésion des locataires qui y sont favorables à 80,7 %. Mais cette mesure est accueillie favorablement par les propriétaires à 65,8 %, tandis que les investisseurs y sont également majoritairement favorables à 59,4 %. C'est du reste la proposition de Jean-Luc Mélenchon qui emporte le plus l'adhésion des investisseurs. Favoriser l'accès à la propriété Les mesures favorables à l'accession à la propriété, d'une manière générale, sont l'apanage des candidats situés sur la droite de l'échiquier politique. Trois propositions issues des programmes de Valérie Pécresse et Eric Zemmour ont été soumises au vote des particuliers.Proposition d’Éric Zemmour : "Exonérer de frais de notaires tous les primo-accédants qui achètent un bien immobilier de moins de 250.000 euros" Cette proposition non chiffrée du candidat-polémiste, est une des rares à séduire tous les profils de répondants et dans des proportions significatives : 89,7 % des locataires sont pour, de même que 81,8 % des propriétaires et 76,1 % des investisseurs. Le niveau élevé d'adhésion des locataires prouve, si besoin en était, que la location n'est pas une fin en soi et que l'acquisition d'une résidence principale est une aspiration naturelle.Proposition de Valérie Pécresse : "Créer une garantie immobilière solidaire pour annuler les surprimes d’assurance que subissent les personnes en risque de santé quand elles veulent emprunter et ainsi leur permettre d’accéder au logement" Cette proposition qui touche tout autant la santé que le logement est une de celles qui est la plus plébiscitée, toutes thématiques confondues. Elle emporte un niveau d'adhésion s'échelonnant de 86,8 % chez les Investisseurs à 91,9 % chez les propriétaires pour culminer à 94,1 % chez les locataires. Proposition de Valérie Pécresse : "Généraliser le prêt à taux zéro pour les primo-accédants sur tout le territoire français et pas seulement dans les zones tendues" L'esprit de cette proposition qui s'adresse aux primo-accédants est proche de celle d’Éric Zemmour mais agit sur un levier différent. Quand le candidat de Reconquête ! entend agir sur la fiscalité des frais de notaire (environ 8 % du prix d'achat d'un bien soit jusqu'à 20.000 € pour un bien à 250.000 €), Valérie Pécresse préfère élargir les conditions d'octroi du prêt à taux zéro, qui est actuellement limité aux zones tendues, en l'élargissant à toute la France. Une mesure dont l'intérêt est indexé sur les niveaux de taux de crédits : plus ceux-ci augmenteront plus le prêt à taux zéro se révèlera intéressant. La fiscalité immobilièreL'immobilier est fortement taxé en France et les mesures prises par le Président sortant, lors de son élection, ont creusé l'écart avec les valeurs mobilières (instauration de la Flat Tax, suppression de l'ISF mais création de l'IFI). Deux candidats ont formulé des propositions favorables à une baisse de la fiscalité : Nicolas Dupont-Aignan et Éric Zemmour. Quand un troisième candidat, Jean Luc Mélenchon, entend lui, créer de nouvelles taxes ciblées.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Supprimer les droits de succession sur la résidence principale" Si cette proposition non chiffrée relève davantage de celles ayant trait aux successions, elle souligne le caractère particulier de la résidence principale dans le patrimoine des Français. Ce que confirme la forte approbation à la mesure quel que soit le statut du répondant : de l'ordre de 90 % chez les propriétaires de leur résidence principale mais aussi des investisseurs et 78,1 % chez les locataires.Proposition d’Éric Zemmour : "Faire passer de 30 à 15 ans la durée de détention qui permet une exonération totale d’impôts et de prélèvements sociaux sur la plus-value immobilière" Cette proposition non chiffrée touche sa cible : les investisseurs qui seraient les premiers à en bénéficier puisque ceux-ci y sont favorables à 91,7 %. Mais sans que cela ne choque les autres propriétaires qui sont 86,7 % à l'approuver également. De même, les locataires sont 82,3 % à voir cette mesure d'un bon œil.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Plafonner les impôts sur les revenus locatifs à 35 %"Cette proposition non chiffrée semble vouloir réaligner la fiscalité des revenus de l'immobilier sur celles des valeurs mobilières (Flat tax à 30 %). Une idée qui semble largement approuvée, au-delà des seuls investisseurs (les premiers concernés par cette mesure).Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Imposer les hautes transactions immobilières par une taxe progressive pour financer la lutte contre le logement indigne"Cette proposition non détaillée de Jean-Luc Mélenchon entend taxer les hautes transactions immobilières (seuil déclencheur non connu) afin de pouvoir financer la lutte contre le logement indigne. Et si le taux d'adhésion à cette mesure décroit selon que l'on est locataire, propriétaire ou investisseur, celle-ci est approuvée par une majorité de français : de 65,3 % chez les investisseurs à 77,4 % chez les propriétaires et 87,5 % chez les locataires.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Augmenter la taxe sur les logements vacants en zones tendues à 50 % la première année et à 100 % la seconde" Actuellement, la taxe sur les logements vacants est de 12.5 % de la valeur locative la 1ère année, et 25 % à compter de la 2ème année. Jean-Luc Mélenchon propose de passer ces taux respectifs à 50 % et 100 %. Une idée à laquelle les investisseurs sont majoritairement opposés : 52,7 % désapprouvent cette mesure tandis que les locataires y sont, pour leur part, favorables à 74 %. Rénovation énergétiqueLogement et environnement sont deux thématiques en parfaite convergence depuis quelques années. Il faut dire que le bâtiment est l'une des premières sources d'émission de Gaz à Effet de Serre (GES) et logiquement la question de la rénovation des logements est intrinsèquement liée à la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, nombre de propositions sur la thématique du logement sont directement liées à la question de la rénovation énergétique. Parmi les nombreuses propositions des candidats, parfois redondantes, nous en avons soumises trois au vote des particuliers puisées dans les programmes d'Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.Proposition d'Anne Hidalgo : "Mettre en œuvre un grand plan pluriannuel de rénovation énergétique des bâtiments basé sur un nouveau dispositif : aucun frais à avancer au moment des travaux ; le remboursement se fera au moment de la revente ou de la succession" Cette proposition non chiffrée qui vise à accélérer sur le front de la rénovation énergétique des logements, se distingue par son mécanisme original qui repousse le financement des travaux à la charge des propriétaires, à la revente ou à la succession en prélevant sur celles-ci "en fonction des revenus" la part avancée par l'état. Et force est de constater que cette solution est accueillie favorablement par tous les profils y compris ceux qui sont les premiers concernés. Ainsi, 69,7 % des propriétaires de leur résidence principale se déclarent favorables à la mesure tandis que 61,5 % des investisseurs le sont également.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rendre la rénovation des logements "passoires thermiques" obligatoire avant toute mise en location via un "permis de louer" partout en France" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon ressemble à s'y méprendre à la loi Climat et Résilience adoptée en 2021. Mais elle semble vouloir faire fi du calendrier existant (2025 pour les logements classés G puis 2028 pour les logements classés F) en rendant le permis de louer obligatoire immédiatement. Toujours est-il que cette mesure est accueillie plutôt favorablement, y compris par les Investisseurs même s'ils ne sont qu'un sur deux (51,9 %) à approuver cette idée.Proposition de Marine Le Pen : "Subventionner le remplacement des chaudières au fuel" Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen que l'on retrouve également dans le programme de Fabien Roussel - qui s'est fait le chantre du "grand remplacement… des chaudières au fuel" emporte une large adhésion parmi tous les profils de répondants. L'habitat en zone ruraleA l'instar des villes moyennes, les zones rurales bénéficient depuis la crise sanitaire d'un véritable regain d'intérêt et constituent désormais un territoire presque fantasmé. Trois propositions issues des programmes de Marine Le Pen, Éric Zemmour et Valérie Pécresse visant à y améliorer les conditions de vie ont été soumises au vote des particuliers.Proposition de Marine Le Pen : "Faciliter l'accueil des néoruraux avec la vente de logements à bas prix en échange d'un engagement d'installation d’au moins 10 ans"Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen entend permettre le repeuplement des zones rurales désertées en proposant à des ménages de s'y installer grâce à l'achat d'un logement en-dessous du prix du marché et en échange d'un engagement de l'occuper à titre de résidence principale pendant au moins 10 ans. Une idée que soutient majoritairement l'ensemble des profils interrogés : 79,7 % des locataires y sont favorables contre 74,9 % des propriétaires et 68,1 % des investisseurs.Proposition d’Éric Zemmour : "Réorienter les fonds affectés aux banlieues au profit des zones rurales"Cette proposition non détaillée d’Éric Zemmour vise à réaffecter les fonds de la politique de la ville à destination des banlieues au profit des zones rurales en y améliorant les infrastructures, les conditions de vie et d'équipement. Une proposition qui se distingue par son équilibre dans les réponses recueillies. Locataires, propriétaires et investisseurs partageant sur ce sujet le même point de vue avec une approbation de l'ordre de 62 à 64 % et un rejet de l'ordre de 36 à 38 %.Proposition de Valérie Pécresse : "Déploiement de l'accès à Internet à Très Haut Débit via fibre optique sur 100 % du territoire début 2024" Cette proposition non détaillée de Valérie Pécresse ne concerne pas directement le logement puisqu'il y est question d'infrastructure. Mais elle est révélatrice de l'intérêt porté aux zones rurales et au premier des équipements que l'on devrait pouvoir y trouver si l'on souhaite s'y installer : la fibre optique ! Et cette mesure est celle qui remporte le plus d'adhésion : pas moins de 92 % d'approbation quel que soit le profil des personnes interrogées… Le logement socialL'essentiel des propositions des candidats à l'élection présidentielle en matière de logement, concerne le logement social. Parmi les nombreuses propositions sur le sujet, nous en avons retenues deux qui ont la particularité d'impacter également les personnes qui ne sont pas éligibles au logement social : une d’Éric Zemmour et une autre, totalement inverse, de Jean-Luc Mélenchon. Proposition d’Éric Zemmour : "Abroger la loi SRU imposant un quota d’au moins 25 % de logements sociaux dans chaque commune de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France)" Cette proposition d’Éric Zemmour qui entend abroger la loi SRU fixant des seuils de logements sociaux dans les communes de plus de 3.500 habitants reçoit un accueil partagé : 35 % des locataires seulement y sont favorables. Les propriétaires, en revanche, y sont majoritairement favorables : 55% des propriétaires de leur résidence principale et 58,8% des investisseurs sont d'accord avec cette proposition.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rehausser le quota de logements sociaux dans les villes à 30 % et aggraver les sanctions contre les communes hors-la-loi" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon est l'exact opposé de celle d’Éric Zemmour. Quand ce dernier entend abroger la loi SRU, Jean-Luc Mélenchon pour sa part souhaite l'étendre, en fixant le minimum de logements sociaux par commune à 30 % et en renforçant le dispositif de sanctions à l'égard des communes contrevenantes. Là encore, un clivage existe entre les locataires, les propriétaires et les investisseurs. Deux tiers des locataires (66,6 %) approuvent cette mesure contre 54,6 % des propriétaires. Les investisseurs y sont pour leur part majoritairement hostiles puisqu'ils ne sont que 31,5 % à l'approuver et 68,5 % à la rejeter. Méthodologie Enquête réalisée via un questionnaire en ligne, entre le 16 et le 18 mars 2022, auprès de 18.712 personnes dont :6.156 investisseurs disposant d'un ou plusieurs biens en location représentant 32,8 % des répondants.6.362 propriétaires de leur résidence principale n'étant pas investisseurs représentant 34 % des répondants.6.194 locataires de leur résidence principale représentant 33,1 % du total des répondants.Les propositions ont volontairement été anonymisées pour ne pas influencer les répondants en fonction de leurs orientations politiques.
Il y a 3 ans et 55 jours

Flambée des prix du gaz et du fioul : quelles solutions pour éviter une explosion de la facture de chauffage ?

Pour les familles chauffées au gaz et au fioul, en première ligne face à l'envolée des prix, Effy fait le point sur les solutions les plus efficaces pour contenir leur budget et leur coût.Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "La guerre devrait malheureusement peser lourdement et pour longtemps sur le prix du gaz et du fioul. A l'instant T, personne ne saurait réellement estimer ni jusqu'où ni jusqu'à quand ces prix vont augmenter. Les familles ont donc tout intérêt à envisager dès aujourd'hui des solutions durables pour faire face à l'augmentation des tarifs. L'objectif est de réaliser des économies d'énergie qui permettront de neutraliser au mieux ces augmentations, en conservant une même qualité de vie à la maison." Cas n°1. Pour une famille qui se chauffe au gaz, neutraliser une augmentation de 50 % des tarifs Une famille de 4 personnes à revenus intermédiaires (≤ 79.041€ en IdF, ≤ 60.336€ hors IdF)Habite un pavillon de 80m² de classe énergétique ESe chauffe au gaz avec une chaudière gaz classiqueSa facture annuelle 2021 était de 1.482€ pour une consommation de 14.000 kWhPour neutraliser une hausse de 50 % des tarifs et réduire au moins de moitié ses consommations énergétiques, la famille doit associer trois actions : l'isolation des combles perdus, l'isolation des sols et l'installation d'une chaudière gaz THPE (Très Haute Performance Energétique).Estimation du coût global des travaux, hors aides : 8.000 €Montant des aides (Primes CEE) : 1.735 €Montant du reste à charge : 6.265 €Retour sur investissement en années : 5,6 ansFacture annuelle 2021 : 1482 €Facture 2022 (tarif gaz + 50 % vs. 2021) sans réalisation des travaux : 2.223 €Facture 2022 (tarif gaz + 50 % vs. 2021) en réalisant les travaux : 1.111 € Cas n°2. Pour une famille modeste qui se chauffe au fioul, faire face à des tarifs qui ont doubléUne famille de 4 personnes à revenus modestes (≤ 52.925€ en IdF, ≤ 40.201€ hors IdF)Occupe une maison de 100m² classée passoire thermiqueElle se chauffe au fioulSa facture annuelle 2021 était de 2.000€ pour une consommation de 2.000L / anPour "neutraliser" une hausse de 100 % des tarifs observés à l'heure actuelle, la famille doit opter pour l'isolation thermique des combles perdus et le remplacement de la chaudière fioul par une pompe à chaleur qui permettent à minima de diviser par deux les consommations énergétiques du logement.Estimation du coût global des travaux, hors aides : 13.540€Montant des aides (MaPrimeRénov', Primes CEE) : 7.450€Montant du reste à charge : 6.090€Retour sur investissement en années : 3 ansFacture annuelle 2021 : 2.000€Facture 2022 (tarif gaz + 50% vs 2021) sans réalisation des travaux : 4.000€Facture 2022 (tarif gaz + 50% vs 2021) en réalisant les travaux : 1.000€Passer au chauffage bois ou à l'autoconsommation : les Français de plus en plus nombreux à vouloir se détourner des énergies fossiles La flambée des prix des énergies incite en toute logique de très nombreuses familles à se questionner sur leur mode de consommation énergétique à la maison. La guerre en Ukraine a encore exacerbé ces questionnements. Effy a ainsi enregistré une hausse de près de 35% du volume de demandes d'informations en une semaine. Les requêtes révèlent une propension de plus en plus nette des Français à envisager de se détourner des énergies fossiles. Les demandes ciblées sur les pompes à chaleur ont augmenté de près de 70% ; + 75% pour les chaudières bois et + 44% sur l'autoconsommation solaire. Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "On comprend très bien que les Français cherchent des solutions pour s'affranchir de ces hausses des prix de l'énergie qui peuvent peser lourd sur le budget de la famille. Avant de penser à changer d'énergie de chauffage ou à opter pour l'autoconsommation photovoltaïque, nous invitons les familles à vérifier en premier lieu la qualité de l'isolation de leur logement. C'est la première étape d'un projet de rénovation énergétique réussi."
Il y a 3 ans et 55 jours

Pour faire accepter les éoliennes, le Cese prône de planifier et mieux consulter

L'instance avait été saisie en septembre par le Premier ministre Jean Castex, "en vue d'apaiser le débat pour relancer la dynamique" de la transition imposée par le réchauffement climatique."La nécessité de la transition écologique semble aujourd'hui consensuelle mais la mise en oeuvre des projets est lente et s'accompagne de contestations et d'exigences démocratiques", constate l'avis (adopté par 133 votes, un contre, 26 abstentions).Il s'attache particulièrement au cas des éoliennes terrestres, source de l'essentiel des blocages, mais note que cela vaut pour l'offshore, les parcs solaires ou sites de méthanisation."Car quand on voudra mettre cent parcs photovoltaïques de mille hectares dans les territoires, ou 50 parcs éoliens en mer, dès le 10e, on aura les mêmes problèmes, si on continue à faire comme aujourd'hui," prévient Nicolas Richard, co-rapporteur du texte, citant le cas du parc solaire Horizeo, dans les Landes, qui "a déjà du mal à passer".Le Cese exhorte l'Etat à mieux se coordonner avec les territoires, et à "planifier", de façon "démocratique", en "territorialisant" les objectifs énergétiques nationaux votés au parlement, via "un programme national d'aménagement du territoire".Aujourd'hui, "la gouvernance de la transition énergétique ne prévoit pas de réelle coordination entre État, régions et intercommunalités", et les projets se font "sans vision d'ensemble, au gré d'initiatives des développeurs", observe-t-il.Équité territoriale"Les infrastructures énergétiques, très visibles, modifient l'équilibre d'un territoire et son paysage. Il est logique qu'une partie de la population résidente se sente lésée", note le texte.Et "si le nombre de personnes réellement anti ou pro reste en général, sur le plan local, limité, il existe une inquiétude diffuse chez une partie de la population".Le Cese préconise "un grand débat public national sur la stratégie française énergie climat (SFEC)": "il y a un flou sur la compréhension des enjeux". Et ce "débat de société" devra aussi "présenter les évolutions possibles des modes de vie".Car aujourd'hui "on refait à chaque projet le débat qui n'a pas eu lieu nationalement", notent les rapporteurs: "la majorité des projets achoppe sur des questions nationales : pourquoi de l'éolien plutôt que du solaire ou du nucléaire ? pourquoi chez moi ? Quelle garantie que les autres font leur part?" Etc.En outre, alors que les espaces ruraux vont être très sollicités, il faudra "équilibrer les solidarités entre territoires".Les projets devraient être assortis d'un "contrat de service public" imposant qu'une part des investissements aille à un fonds dédié à la transition énergétique et aux services essentiels aux collectivités, préconise l'avis.Le gouvernement, soumis au devoir de réserve en période électorale, ne pourra répondre dans l'immédiat. Il a promis une concertation après les élections législatives, alors que le président a annoncé la relance du programme nucléaire et qu'EDF a déjà demandé la tenue d'un débat public pour construire deux nouveaux réacteurs EPR.La prochaine loi de programmation énergétique est attendue d'ici mi-2023, et le Cese dans son avis demande la reconnaissance du caractère de "plan/programme" de la SFEC, pour garantir une large concertation."La SFEC n'a pas de nature juridique, donc il n'y aura pas de débat public associé", dit M. Richard. "On est sur un moment charnière. Cela vaut le coup que la population française décide collectivement. Soit on s'en sert comme d'un tremplin pour un pays qui fonctionne mieux ensemble, soit on creuse les différences, et les choix imposés créeront en permanence des discussions, ou des ZAD !"Le timing compte : "la concertation avec le public doit avoir lieu à un moment où la négociation est encore possible et où les choses peuvent encore bouger", insiste la co-rapporteure, Claire Bordenave. "Il y aura des positions divergentes mais au moins tout le monde aura pu s'exprimer. Autant que les décisions prises, c'est la façon de les élaborer qui va gagner l'acceptabilité".
Il y a 3 ans et 55 jours

Découvrez le mélangeur à peinture à batterie R-BAT'20

Il dispose de deux réglages de vitesse, ce qui permet d’effectuer un démarrage progressif et éviter ainsi les projections. Sa double poignée ergonomique offre une excellente prise en main.Caractéristiques :Fixation de la tige M14x2Fourni avec une tige Ø 100 mm et 2 clésFonctionne avec une batterie R-BAT’20 compatible avec tous les autres outils de la gamme (brico & jardin).
Il y a 3 ans et 55 jours

SimonsVoss ouvre son premier showroom destiné au contrôle d’accès sans fil

Prise en main des solutionsDans son showroom, SimonsVoss met à l’honneur l’ensemble de ses innovations technologiques en matière de sécurité, de gestion et de contrôle d’accès. Cette ouverture répond à la volonté de SimonsVoss d’être au plus près de ses clients, partenaires et prospects. En effet, ces derniers pourront découvrir et tester sur place toutes les solutions proposées par l’entreprise allemande, avant de passer à l’étape suivante : sécuriser leurs propres accès. Pour une expérience client fluide, les équipes SimonsVoss se tiennent à disposition pour toute demande d’accompagnement et de conseil. A chaque besoin, sa solutionVéritable condensé des dernières avancées technologiques en termes de sécurité, le système de contrôle d’accès remplace les clés mécaniques par des identifiants actifs & passifs, claviers pincode ou encore smartphone. La gamme SimonsVoss est composée de trois types de solutions qui répondent chacune à des besoins précis.La gamme MobileKey est une solution de contrôle d’accès cloud et clé en main spécialement conçue pour les petites entreprises, petit tertiaire ou encore résidentiel. Le système est idéal pour toute structure de moins de 20 portes et jusqu’à 100 utilisateurs. Quant à la gamme SmartIntego, elle est conçue pour que les fermetures SimonsVoss puissent être intégrées dans un logiciel globalisé de sécurité et être couplées avec d’autres solutions de sécurité telles que la vidéo-surveillance, l’anti-intrusion, la domotique…Dans ce showroom, il est également possible de tester la solution System 3060 qui est au cœur de la gamme SimonsVoss. Elle reprend tous les produits et tous les modes de fonctionnement. Sur mesure, évolutive et sans fil, elle permet de piloter toutes les serrures à distance et en temps réel.
Il y a 3 ans et 55 jours

Arche rachète Nestenn et agrandit encore son réseau d'agences immobilières

"Nestenn cède une partie majoritaire de son capital à la Holding Arche, maison-mère de Citya Immobilier", écrit le réseau d'agences dans un communiqué.Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé, ni la proportion du capital cédée.Dirigé par l'homme d'affaires et ex-député Philippe Briand, Arche s'est constitué depuis 2017 un impressionnant portefeuille d'agences immobilières, devançant nettement les autres groupes français.Il a racheté Laforêt en 2017, Guy Hoquet en 2019, puis Century 21 en 2021, et revendique un chiffre d'affaires cumulé d'1,2 milliard d'euros.Basé à Tours, il possède également des marques dans de nombreux métiers de l'immobilier : gestion de biens, assurances, courtage, diagnostics...Il s'est montré peu interventionniste dans les compagnies qu'il a rachetées, lesquelles ont largement conservé leur autonomie.Nestenn, qui compte 450 agences en France et a dégagé un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros en 2021, promet ainsi qu'il "conservera son entière identité, l'indépendance de la marque et ses singularités"."Le soutien de la holding Arche permettra de mutualiser les recherches et les achats dans le domaine numérique et d'offrir une meilleure qualité de service aux clients de l'enseigne", assure Nestenn.Dirigé par Olivier Alonso, le réseau ambitionne d'avoir 600 agences fin 2023.
Il y a 3 ans et 55 jours

Le Groupe Élysées Monceau livre le nouvel hôtel Mama Shelter à Paris La Défense

Au départ du principal locataire fin 2017, la rénovation et la mise aux normes environnementales de cette tour IGH de 1ère génération, construite en 1969, ont conduit à l’obtention des autorisations administratives, au montage juridique et financier du projet puis à la commercialisation de l’opération en VEFA.Enfin, le Groupe Elysées Monceau, accompagné par la société VALREAM en qualité de MOD, a entrepris les travaux de reconversion de l’actif. Cette opération complexe de transformation d’un immeuble de bureaux IGH en hôtel intégrant plusieurs ERP, réalisée pour la première fois en France, a nécessité 3 ans de travaux de rénovation lourde comprenant le désamiantage et le curage de l’immeuble, la surélévation de 2 niveaux, le changement des façades et de l’ensemble des équipements techniques.L’avis favorable d’ouverture au public de l’hôtel, obtenue le 24 février 2022, permet désormais à MAMA SHELTER d’exploiter cet immeuble emblématique de 10.000m2 doté de 211 chambres, 7 salles de réunions, 1 bar et 2 restaurants dont 1 agrémenté d’un roof-top surplombant tout Paris.
Il y a 3 ans et 56 jours

MacKenzie Scott, ex-femme de Jeff Bezos, donne 436 millions de dollars à une ONG d'aide aux mal-logés

Habitat for Humanity a précisé que 25 millions de dollars seraient destinés à des programmes qu'elle déploie dans l'ensemble des Etats-Unis pour aider les plus démunis à obtenir un logement décent et que les 411 millions restants iraient à 84 filiales réparties dans différents États. L'argent obtenu servira également à soutenir le travail de l'ONG à travers le monde, notamment l'aide aux réfugiés ukrainiens ayant fui leur pays après l'invasion de la Russie."Grâce à cette donation, Habitat est bien positionné pour défendre efficacement les changements systémiques et sociétaux nécessaires pour améliorer l'accès équitable à un logement à des prix abordables", a déclaré le président de Habitat Jonathan Reckford, cité dans un communiqué.Mme Scott, dont la fortune est évaluée à 49,3 milliards de dollars par le magazine Forbes, s'est engagée à reverser au moins la moitié de sa richesse à des œuvres caritatives.Elle a déjà rendu publics des dons à plusieurs centaines d'associations qui oeuvrent dans des domaines variés (banques alimentaires, services financiers et de crédit pour les communautés défavorisées, groupes juridiques luttant contre les discriminations).Une grande partie de la fortune de Mme Scott, 51 ans, provient des retombées économiques de son divorce avec Jeff Bezos, finalisé en juillet 2019 et qui lui avait permis de toucher à l'époque l'équivalent de 38 milliards de dollars en actions Amazon.Leur valeur a nettement augmenté avec l'envolée du titre du géant du commerce en ligne à Wall Street.En décembre dernier, Mme Scott, qui est également romancière, avait indiqué dans un billet de blog qu'elle allait cesser de communiquer les montants de ses donations, préférant laisser les bénéficiaires le faire s'ils le souhaitent.La semaine dernière, le mouvement de jeunesse Boys and Girls Clubs of America avait ainsi annoncé avoir reçu 281 millions de dollars de la part de Mme Scott.
Il y a 3 ans et 56 jours

Crise sanitaire : du temps pour se former, mais inégalement réparti

"Si le temps dégagé par le chômage partiel ne suffit pas pour se former", la crise sanitaire a "ouvert des opportunités à certains salariés", peut-on lire dans le dernier bulletin du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Cereq Bref, numéro 420, mars 2022).Selon cette étude portant sur la période printemps 2020-printemps 2021, le contexte spécifique "a pu, sous certaines conditions, être favorable à la formation, y compris pour une partie des salariés qui en sont habituellement éloignés".Près d'un quart des salariés non formés entre 2014 et 2020 ont suivi au moins une formation, entamé une validation des acquis de l'expérience (VAE) ou un bilan de compétences entre mars 2020 et mai 2021."Face à l'impossibilité de proposer des formations en présentiel durant le premier confinement", le ministère du Travail a décidé "la mise à disposition massive de ressources pédagogiques en ligne par des organismes de formation". Au total, plus de 40% des salariés déclarent avoir suivi ou entamé une formation entre mars 2020 et mai 2021, un taux proche de la moyenne.L'étude relève toutefois de fortes inégalités dans l'accès à la formation. "La moitié des cadres contre un tiers seulement des ouvriers ont déclaré avoir suivi au moins une formation". Les salariés des grandes entreprises et ceux en CDI à temps plein ont été plus nombreux à se former que ceux en CDD ou à temps partiel.Le poids des contraintes familiales a pesé davantage sur les femmes. Seules 14% des femmes ayant suivi une formation sur la période étudiée ont pu le faire pendant le premier confinement, où les enfants étaient à la maison, contre 21% des hommes.L'étude souligne également "le rôle déterminant de l'employeur dans l'accès à la formation" de ses salariés. Priorité a été donnée "plus souvent aux catégories les plus qualifiées": 42% des cadres et 38% des professions intermédiaires ont reçu une proposition de formation de leur employeur sur la période étudiée, contre seulement 25% des employés et 27% des ouvriers.A contrario, les salariés sans diplôme ont été les plus nombreux à déclarer n'avoir reçu aucune proposition de formation de leur employeur (76% contre 67% en moyenne), de même que les salariés en contrat à durée déterminée ou à temps partiel (respectivement 76% et 85%).
Il y a 3 ans et 56 jours

Lancement d'un module dédié aux entreprises sur le portail « les entreprises s’engagent » pour l'accueil des déplacés ukrainiens en France

En complément de la plateforme parrainage.refugies.info lancée à destination des citoyens, un portail dédié aux entreprises est mis en place à cette adresse.Il réunit les informations et liens utiles pour les entreprises et leurs collaborateurs, en vue d’actions de plusieurs types :Dons matériels ;Dons financiers, avec la possibilité de contribuer aux fonds de concours dédié mis en place par le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères ;Propositions de logements aux personnes déplacées.Un module dédié est également développé pour l’accueil des personnes déplacées au sein des entreprises. Ces dernières peuvent ainsi préciser leurs intentions d’embauche et les types de postes sur lesquelles elles s’engagent à accueillir, afin d’être accompagnées par les services de Pôle emploi. Toutes les entités qui le souhaitent pourront, plus largement, bénéficier des services du mouvement « Les entreprises s’engagent », qui compte aujourd’hui près de 30 000 membres et 96 clubs partout sur le territoire. L’ensemble sera enrichi progressivement, dans le cadre d’un dialogue continu avec les partenaires privés.Pour Elisabeth Borne , ministre du Travail : « Dans le contexte de déplacements massifs des personnes fuyant la guerre en Ukraine, la mobilisation des entreprises est essentielle. Il importe ainsi de coordonner notre action dès maintenant pour garantir, s’il s’avère nécessaire, un accès au marché du travail dans les meilleures conditions. Les services de l’Etat accompagneront toutes les entreprises qui s’engagent à accueillir des personnes déplacées. »Pour Thibaut Guilluy, Haut-commissaire à l'emploi et à l'engagement des entreprises : « Les entreprises de la communauté « Les entreprises s’engagent » sont déjà nombreuses à s’engager en faveur de l’accueil des personnes déplacées en France. Notre rôle est d’accompagner toutes les entreprises qui désirent s’engager : pour cela le portail sera nous l’espérons un outil utile, que nous modifierons et enrichirons par étape en fonction des retours de chacun. »
Il y a 3 ans et 56 jours

La fin du questionnaire de santé pour une partie des emprunteurs, une fausse bonne idée ?

Cette évolution fait suite aux annonces surprises du Crédit Mutuel qui évoquait déjà cette possibilité en novembre 2021. La Centrale de Financement s’interroge sur les conséquences de cette décision : la fin du questionnaire de santé entraînera automatiquement un risque supplémentaire pour les assurances, qui paiera ce risque ?Retour sur un changement complet de la logique assurantielle actuelleEn novembre 2021, le Crédit Mutuel créait la surprise en annonçant la fin du questionnaire médical pour la souscription d’une assurance emprunteur dans le cadre d’un crédit immobilier, pour certains clients et sous certaines conditions. Avec ce changement sans précédent dans le domaine de l’assurance emprunteur, le Crédit Mutuel voulait mettre fin aux formalités médicales parfois jugées d’inégalitaires entre les individus qui sont considérés à risque et ceux qui ne le sont pas. La fin de ce questionnaire concernait 91.000 clients de la banque Crédit Mutuel, et pourrait, à terme, toucher un client sur deux. Cette annonce n’est pas restée sans conséquence : le 3 février dernier, les parlementaires réunis en commission mixte paritaire votaient en faveur de la proposition de loi Lemoine, qui comporte notamment la suppression du questionnaire de santé pour une partie des emprunteurs, quelle que soit leur banque. Désormais, pour un emprunt inférieur à 200.000€ et lorsque l’échéance de remboursement du crédit contracté est antérieure au soixantième anniversaire de l'assuré, ce dernier n’aura plus besoin de remplir de questionnaire de santéLa loi Lemoine et la mutualisation des risquesLa suppression du questionnaire de santé témoigne du passage d’une logique assurantielle d’individualisation à une logique de mutualisation du risque.Le principe de mutualisation des risques consiste à répartir le coût de la réalisation d'un sinistre entre les membres d'un groupe soumis potentiellement au même risque.Concrètement, chaque assuré règle une cotisation ou prime d’assurance pour pouvoir se protéger financièrement contre les risques, évènements, dommages qui peuvent toucher ses biens ou ses responsabilités. Les primes versées, ajoutées à celles des autres assurés, servent à régler les sinistres qui surviennent à quelques-uns seulement. S’assurer, c’est donc accepter le principe de payer pour les autres sachant que peut-être un jour, ce sera pour soi-même.Dans le cas de la fin du questionnaire de santé, la mutualisation du risque signifie l’uniformisation des tarifs pour tous les clients n’ayant plus besoin de remplir de questionnaire de santé. Une personne en bonne santé paiera alors la même assurance qu’une personne avec des problèmes de santé.Cette mutualisation n’est donc pas profitable à tous les types de clients : statistiquement, on observe que les emprunteurs de la tranche d’âge la plus basse (25-35 ans) sont moins soumis aux risques de problèmes de santé. Ces mêmes clients, souvent primo-accédants, sont aussi généralement ceux qui bénéficient du niveau de vie le plus faible, et seront donc les plus impactés par une augmentation des prix de l’assurance.Les secundo-accédants, de 35 à 50 ans, paieront, quant à eux, le même prix d’assurance que les primo-accédants, même si leur niveau de vie est généralement plus élevé et leur risque de contracter un problème de santé plus fort.« Une fois de plus, les jeunes, souvent primo-accédants, se voient freinés dans leur accession à la propriété. La mutualisation des risques va se faire au détriment des jeunes, en bonne santé, cherchant à accéder à la propriété. Finalement, c’est la double peine pour eux : déjà souvent moins payé en raison de leur entrée dans la vie active, ils devront payer une assurance plus chère malgré leur bonne santé ! A l’inverse une personne plus âgée, qui gagne mieux sa vie, ayant eu un accident de santé mais avec un niveau de vie qui lui permet de payer une assurance un peu plus élevée, sera doublement avantagée ! “ résume Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de Financement.De plus, l’augmentation des prix du fait de la mutualisation des risques, entraverait l’attractivité des prix des contrats alternatifs face aux contrats des banques, réduisant la compétitivité des assurances.Les solutions envisagées par les assureursCette loi soulève également de nombreuses interrogations pour les assureurs, qui vont devoir prendre des décisions en conséquence. Pour éviter une prise de risque trop imprudente qui pourrait amener les assurances à risquer la faillite, il faut considérer comme probable que certaines choisissent de se retirer du marché pour les crédits de moins de 200.000€.On peut aussi s’attendre à ce qu’elles mettent en place une clause de refus d’antériorité en excluant de l’assurance le passif d’un client, ce qui apparaît difficilement faisable puisque tout sera désormais fondé sur du déclaratif. Beaucoup de questions pratiques restent en suspens sur la mise en œuvre de la loi Lemoine. Il n’est pas possible de savoir comment réagira le marché immobilier à terme, mais il est nécessaire de prendre en compte ces potentiels effets négatifs. La proposition de loi Lemoine oblige d’ailleurs les pouvoirs publics à remettre un rapport sur la suppression du questionnaire de santé, d’ici deux ans.