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Il y a 3 ans et 56 jours

Le rapport des Français à leur immeuble d’habitation fortement marqué par la crise sanitaire et des aspirations environnementales

Les résultats révèlent ainsi que les habitants d’immeuble aspirent à un environnement « cocon », plus protecteur, plus serviciel, où les déplacements et les échanges sont fluides. Pour leur futur, les Français se projettent avant tout dans un immeuble plus éco-responsable et voient en la technologie un levier pour rendre leur lieu de vie plus économe en ressources, intelligent et coopératif. A l’aune de ces enseignements, KONE, leader de la mobilité dans les villes, exprime la nécessité d’accélérer les innovations et la coopération entre les acteurs de l’immobilier, au service du bâtiment durable et intelligent.Chiffres-clés de l’étude YouGov / KONE en un coup d’œil :Les trois priorités des Français habitant dans un immeuble 95% des répondants estiment que l’hygiène et la propreté est un élément important (dont 61% très important) : c’est la préoccupation n°1 des Français vivant dans un immeuble94% citent le bon fonctionnement des équipements comme un critère important, à égalité avec la sécurité (accès à l’immeuble et aux parties communes)87% des répondants estiment qu’une bonne information sur la vie de l'immeuble est importanteLes attentes en termes de services et de nouvelles technologies78% estiment que l'accessibilité pour tous (situation de handicap, personnes âgées) est importante : 43% des répondants habitant en immeuble ont un ascenseur et l’utilisent57% des habitants d’immeuble aimeraient disposer d’au moins un service ou espace partagé dans leur résidence, à l’instar de casiers pour les livraisons à domicile (30%), d’un jardin sur le toit (29%), d’une salle de sport (24%), ou encore d’une conciergerie (19%)Plus d’1 répondant sur 2 (55%) souhaite au moins une nouvelle technologie au sein de son immeuble : des matériaux antimicrobiens (31%), un écran d’information connecté (23%), un robot nettoyeur (20%)L’immeuble idéal de demain pour les FrançaisPour leur futur, les Français se projettent dans un immeuble éco-responsable à 41% (maîtrise des consommations d’eau et d’énergie, compost, projets d’agriculture urbaine, etc.)22% des répondants se projettent dans un immeuble proposant des services à la carte, à la fois plus connecté, plus éco-responsable et plus coopératifHygiène, sécurité et convivialité : des priorités qui portent la marque de deux années de crise sanitaireSelon l’étude YouGov / KONE sur les Français et leur immeuble, l'hygiène et la propreté sont les premières préoccupations des personnes vivant en logement collectif. Ménage effectué régulièrement, respect des mesures barrières sont choisis par 95% des répondants – parmi sept options de réponse – comme des critères importants au bien-vivre au sein de la copropriété. Parmi eux, 61% jugent même ce critère comme « très important ». Probablement exacerbée par la crise sanitaire, cette préoccupation existe plus particulièrement pour les plus de 55 ans qui déclarent à 98% prêter attention à l’hygiène et à la propreté.Les répondants placent la sécurité en 2e position de leurs préoccupations, s’agissant de l’accès à l’immeuble et aux parties communes : au total, 94% des répondants la considèrent comme importante, dont 64% très importante. Ce sont surtout chez les femmes et les plus de 55 ans que ce critère fait forte impression : dans ces deux catégories, 69% le qualifient de « très important ». Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France et spécialiste du segment résidentiel : « Confinements successifs, distanciation sociale, consignes sanitaires, semblent avoir marqué les Français dans leur rapport à leur immeuble : ils recherchent avant tout un environnement de vie sécurisé et protecteur. On peut parler d’immeuble « cocon », d’autant que bon nombre de répondants aspirent aussi à plus de convivialité. Au-delà de la conjoncture, ces attentes sont devenues structurelles et doivent être prises en compte dans la manière dont nous, professionnels du bâtiment, concevons et équipons les immeubles de logement. »Pour 79% des habitants d’immeuble, l’organisation d’animations et la bonne entente avec le voisinage au sein de l’immeuble sont importants. Ce besoin de convivialité s’exprime en priorité chez les plus de 55 ans (85%) par rapport aux 18-24 ans (61%).Accessibilité, bon fonctionnement des équipements et information : la fluidité, essentielle pour faciliter le bien-vivre ensemble ?Si l’hygiène et la sécurité constituent le socle des attentes des Français, d’autres critères apparaissent comme nécessaires pour faciliter le quotidien et le bien-vivre ensemble. C’est le cas du bon fonctionnement et de l’entretien des équipements, à l’instar des ascenseurs, du chauffage ou de l’interphonie. 94% des personnes habitant un immeuble considèrent ce critère comme « important » (dont 63% « très important »). Par ailleurs, la bonne information sur la vie de leur immeuble est au cœur des attentes des Français résidant en logement collectif. Ainsi, 87% des répondants estiment qu’être bien informé sur tout ce qui concerne leur immeuble est important : dates des travaux et des réunions, événements particuliers comme une coupure d’eau, etc.Enfin, l’accessibilité pour tous est plébiscitée par 78% des répondants. Cette préoccupation est d’autant plus grande pour les plus de 55 ans, qui la considèrent comme « très importante » à 89%. Sur cette question, l’ascenseur apparaît comme un équipement essentiel et nécessaire pour permettre la mobilité de tous au sein de l’immeuble. Ainsi, selon l’étude, 43% des répondants habitant en immeuble ont et utilisent un ascenseur, chiffre encore plus élevé pour les retraités (52%). A l’inverse, le nombre d’habitants ayant un ascenseur mais qui ne l’utilisent pas est faible en comparaison (10%), et concerne majoritairement les jeunes (17%).Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France : « L’étude montre que tout ce qui permet des déplacements et des échanges fluides au sein des immeubles est déterminant pour les habitants. Cet enseignement m’intéresse particulièrement, car les flux au sein des bâtiments, c’est notre cœur de métier chez KONE. Ceux-ci s’organisent en effet bien souvent autour de l’ascenseur, qui est la colonne vertébrale de la mobilité au sein de l’immeuble, permettant à toutes et tous de se déplacer. Il est essentiel qu’il fonctionne de manière optimale, c’est le but d’un entretien régulier, si possible prédictif, mais il est aussi un « passage obligé », propice à l’information des habitants. »Nouvelles technologies et nouveaux services dans les immeubles : plus d’1 Français sur 2 s’y intéresse, en particulier les jeunes générationsEn échos à ces priorités, plus d’un répondant sur deux (55%) souhaiterait que son immeuble bénéficie d’une innovation technologique. Parmi celles proposées, l’utilisation de matériaux antimicrobiens est souhaitée par près d’un répondant sur trois (31%), assez logiquement au vu des attentes liées à l’hygiène, tout comme la mise à disposition de robots nettoyeurs pour les parties communes, qui intéresse 20% d’entre eux. Cette innovation technologique a notamment été placée en première position par les 25-34 ans. « Un écran d’information en temps réel dans le hall ou l’ascenseur, avec notification sur mon smartphone » intéresse par ailleurs près d’un quart des habitants d’immeuble (23%) : périodes de travaux, réunions, animations, horaires des transports en commun autour de mon immeuble, etc. C’est l’innovation qui séduit le plus la génération Z : 35% des 18-24 ans la choisissent.Au-delà de l’amélioration du fonctionnel, un Français sur deux se déclare intéressé par le déploiement d’au moins un service ou nouvel espace partagé au sein de son immeuble. Choisis par 30% des répondants, ce sont les casiers pour la livraison des achats en ligne qui se positionnent en tête. Ils sont suivis par un jardin sur le toit (29%), une salle de sport (24%), une conciergerie (19%) ou encore la présence d’un magasin au sein de l’immeuble (16%).Quelques disparités dans les attentes en fonction des profils des répondants sont à noter. En moyenne, les plus de 55 ans se montrent moins intéressés que les autres tranches d’âge par les services et les nouvelles technologies. Autre exemple, si la mise à disposition d’un espace de coworking ne séduit que 7% des répondants, on remarque que ceux-ci sont majoritairement des jeunes (56% de 18-34 ans), urbains (52% d’habitants de grandes villes) et issus des catégories sociales supérieures (51% de CSP+).Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France : « L’immeuble connecté et serviciel a le vent en poupe, en particulier auprès des nouvelles générations. Avec le développement du télétravail, la plupart des Français ont passé beaucoup plus de temps chez eux depuis deux ans. Qu’ils aient plus d’attentes quant à leur résidence en termes de confort, de services de proximité et pourquoi pas de nouveaux espaces de type jardin partagé ou coworking, est finalement très logique. Et bonne nouvelle, beaucoup de choses sont déjà possibles aujourd’hui grâce à la connectivité des équipements. Le robot capable de se déplacer dans les étages pour livrer ou faire le ménage, ce n’est pas de la science-fiction ! Pour aller plus loin nous devons encore renforcer la coopération entre acteurs du bâtiment et travailler à l’ouverture des systèmes technologiques et des données. »Immeuble de demain : un logement connecté, éco-responsable et coopératifAu-delà des personnes résidant en logement collectif, l’étude YouGov / KONE s’est également penchée sur les attentes de tous les Français concernant l’immeuble du futur. Lorsqu’ils imaginent l’immeuble dans lequel ils aimeraient habiter, les Français privilégient un modèle d’immeuble éco-responsable (41%), devant l’immeuble intelligent et connecté (11%) et l’immeuble coopératif (10%). Cependant, 22% des répondants souhaitent un immeuble combinant les trois dimensions, avec la possibilité de choisir des services à la carte. A noter, les nouvelles générations montrent davantage d’appétence pour les nouvelles technologies : les 18-24 ans sont 18% à préférer ce modèle d’immeuble, soit 7 points de plus que la moyenne des répondants.Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France : « Le modèle d’un immeuble éco-responsable est celui dans lequel se projette la majorité des Français, devant l’immeuble connecté et l’immeuble coopératif. L’écoresponsabilité et la coopération correspondent à des valeurs et à des modes de vie très en phase avec les préoccupations des Français et les nouveaux usages. Le numérique et la technologie sont quant à eux davantage des outils à notre disposition. Plus qu’une finalité, l’immeuble connecté est surtout considéré comme un moyen d’atteindre un mode de vie plus responsable et plus coopératif. »Cap sur le smart building résidentielPour KONE, les enseignements de l’étude plaident en faveur d’une accélération du smart building pour le marché du logement. Ceci implique notamment une meilleure coopération entre professionnels de l’immobilier pour parvenir à faire exister cet immeuble auxquels les Français aspirent : plus fonctionnel, plus serviciel, plus durable.Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation KONE France : « C’est finalement un enjeu de maîtrise au sein des immeubles que souligne les résultats de l’étude YouGov / KONE : maîtrise des besoins, des équipements, des flux, des consommations… Pour y parvenir, les différents systèmes qui font fonctionner l’immeuble doivent être connectés entre eux, et les équipementiers doivent travailler ensemble pour y parvenir. A un autre niveau, c’est aussi par une meilleure coopération que l’on pourra améliorer le bilan carbone des chantiers de rénovation, en mettant en place des filières de réemploi des matériaux. »Depuis un an, la technologie DX de KONE permet de faire de n’importe quel ascenseur un objet connecté, et ainsi, de le faire communiquer avec les autres équipements du bâtiment dès lors que ceux-ci le permettent également. Cette ouverture permet de déployer une véritable plateforme de services, activables en fonction des besoins au sein de la copropriété. Par exemple, l’ascenseur peut être connecté à une intelligence artificielle et bénéficier d’un service de maintenance prédictive, qui permet d’anticiper les incidents et d’éviter jusqu’à une panne sur deux. Autre exemple, il est possible de connecter l’ascenseur à un robot afin qu’il puisse se déplacer dans l’immeuble. Il peut également être connecté à une application de gestion des portes et accès pour renforcer la sécurité, ou d’appel de l’ascenseur à distance, sans contact, pour lever certaines craintes en matière de propreté.
Il y a 3 ans et 56 jours

La filière des gaz liquides interpelle les pouvoirs publics français et européens

La filière des gaz liquides est convaincue qu’elle peut aussi contribuer à accélérer les objectifs d’indépendance énergétique et de diversification des sources d’énergie. Présents partout en France, notamment dans les territoires non desservis par le gaz naturel, elle propose à l’exécutif de compter sur ses capacités logistiques et de stockage sous utilisées. France Gaz Liquides considère que l’urgence climatique nécessite simultanément une accélération de la décarbonation des usages énergétiques à laquelle elle peut contribuer par la substitution des gaz liquides d’origine fossile par des biogaz liquides.Les gaz liquides consommés en France ne proviennent pas de RussieAdaptée à l’impératif d’une transition écologique et énergétique efficace et réaliste, l’énergie gaz butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel (méthane). Elle permet à 11 millions de consommateurs - soit autant que pour le gaz naturel - de cuisiner, se chauffer ou produire sans aucune dépendance aux importations de gaz russe. Cela inclut également 200.000 automobilistes qui roulent au GPL, carburant alternatif moins sensible aux hausses des prix des carburants conventionnels (0,90 €/l en moyenne le 9 mars). Les gaz liquides constituent donc une énergie utile à l’ensemble des Français, en ville, en zones rurales, montagneuses ou dans les îles, qu’ils soient particuliers ou professionnels.Le marché français des gaz liquides représente 1700 kt (22 TWh) par an de gaz propane, butane et carburant GPL. Dans un marché dont les ventes ont été divisées par deux en 20 ans - notamment grâce aux travaux d’efficacité énergétique réalisés par les clients - l’industrie a conservé la majorité de ses infrastructures et ses capacités de stockage et de distribution, dans la perspective de l’intégration des gaz renouvelables (biopropane).La transition vers ces gaz liquides renouvelables permettra de réduire la dépendance aux importations grâce à une production de biopropane française démarrée en 2019. La réduction des émissions atteindra alors 80% et ce sans changement d’infrastructure, ni pour les distributeurs, ni pour les consommateurs.La sortie de crise peut être facilitée par le rôle accru des gaz liquidesLe plan de résilience élaboré par le Gouvernement, tout comme le plan européen Re-Power doivent prendre en compte cette capacité offerte par les gaz butane propane et GPL en évitant de précipiter les consommateurs vers une seule technologie basée sur l’électricité. A cet égard, France Gaz Liquides soutient la position de Liquid Gas Europe, préoccupée par la recommandation simpliste de l’agence internationale de l’énergie d’accélérer le remplacement des chaudières à gaz par des pompes à chaleur. A contrario d’une neutralité technologique souhaitable et d’un objectif de diversification du mix énergétique, elle omet en outre le fait que ces appareils de chauffage peuvent également être alimentés avec des gaz d’origine renouvelable, sans modification de l’installation de chauffage ni des infrastructures de distribution. Il s’agit ainsi non seulement de ne pas forcer les consommateurs des zones hors réseau de gaz naturel à se priver d’une source d’énergie souveraine et abordable, mais aussi de conserver la possibilité d’une transition vers un combustible plus propre et respectueux de la qualité de l’air que le fioul, le charbon ou même le bois. C’est aussi la perspective d’une transition vers les gaz liquides renouvelables à ne pas entraver. Une recommandation si spécifique peut avoir un impact négatif, tant au niveau de la situation économique des ménages, notamment les plus fragiles, que sur les investissements dans les moyens de production de gaz renouvelables.Face à l’envolée des prix de l’énergie, les pouvoirs publics élaborent des dispositifs de soutien. Notre proposition est de proportionner l’aide aux ménages défavorisés en fonction des zones climatiques et du critère de ruralité de leur domicile.En effet, il ne faudra pas laisser pour compte les ménages résidant dans les zones rurales, plus impactés par le coût de l’énergie, et ce même hors contexte de tension sur les marchés de l’énergie. L’Insee a ainsi mis en exergue la forte augmentation de la vulnérabilité énergétique des ménages à mesure de l’éloignement des centres urbains (cf. Insee, Loin des pôles urbains, chauffage et carburant pèsent fortement dans le budget, 2015). Ils subissent un surcoût tant en matière de chauffage (+20%) que de mobilité (+40%).La filière alerte donc sur la nécessité de prendre en compte ces consommateurs des zones les plus éloignées des réseaux de gaz ou de chaleur dans les aides qui vont découler du plan de résilience. Il s’agit également d’inclure les gaz liquides renouvelables dans le plan de relance « France 2030 » qui permettrait d’accroître leur mise sur le marché. Accélérer la transformation de la filière nécessite d’être appuyé par les pouvoirs publics : pour la reconversion des raffineries, pour augmenter les financements pour la R&D et donner des perspectives plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.L’énergie gaz propane – biopropane, butane et GPL, qui ne souffre pas d’intermittence et couvre tout le territoire, qu’il soit continental ou insulaire, souveraine et moins carbonée que le fioul ou le charbon, peut continuer à œuvrer au service du mix énergétique français de demain, et dans le cadre de la Stratégie Française Energie Climat (SFEC) à laquelle elle entend contribuer.Les capacités de distribution de propane, butane et carburant alternatif GPL peuvent être doublées partout sur le territoireLa filière tient à rassurer les 11 millions de consommateurs comme les pouvoirs publics français, tant il est peu probable que la crise actuelle affecte l’approvisionnement sûr et sécurisé en propane butane et GPL des consommateurs, grâce à une multitude de producteurs opérant dans le monde entier, à des chaînes d’approvisionnement mondiales solides et à une distribution fiable aux consommateurs finaux. Le secteur des gaz liquides investit également à l’échelle européenne dans la capacité de production locale de bioGPL, ce qui renforcera aussi la sécurité énergétique de l’UE.Ainsi, devant la nécessité urgente de réduire la dépendance énergétique à la Russie, et alignés avec la poursuite de la décarbonation de l’économie, les gaz butane propane et GPL offrent d’ores et déjà en France la capacité de multiplier par deux leur contribution à la fourniture d’énergie aux Français, tout en permettant immédiatement un gain effectif d’émissions de GES de près de 20%* dans le cadre d’une substitution au fioul.Pour Natacha Cambriels, Présidente de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable au plus tard en 2050, est à valoriser au sein d’un mix énergétique diversifié, souverain et plus rapidement tourné vers les énergies renouvelables. Déjà acteur de la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, il est devenu impératif de lui permettre d’évoluer et de continuer à répondre à la sécurité énergétique de plus de onze millions de Français. »
Il y a 3 ans et 56 jours

Rockwool innove en proposant aux particuliers un accompagnement de A à Z pour la rénovation énergétique de leur logement

Pleinement engagé dans cette rénovation vitale pour des logements plus verts, ROCKWOOL, le leader mondial des solutions d’isolation en laine de roche, innove pour améliorer constamment la formation de son réseau d’artisans aux bonnes pratiques, mais aussi pour faciliter l’accès des particuliers aux travaux de rénovation dans leur logement. Devant la complexité des dispositifs d’aides, ROCKWOOL qui offre déjà des solutions qui aident à mieux comprendre la réglementation et les opportunités de financement, propose désormais aux particuliers un service de mise en relation avec son réseau d’artisans, Rénov’By ROCKWOOL.Des solutions d’isolation au service d’un meilleur confort thermique dans les logements et de la réduction des gaz à effet de serre En France, le secteur du bâtiment est le secteur le plus énergivore avec 44 % de l’énergie totale consommée et une production de 24 % des émissions nationales de CO2. En réduire la consommation est aujourd’hui une des actions prioritaires du Gouvernement, mais aussi des particuliers qui voient leurs factures énergétiques grimper au fils des années (+12,6% pour le gaz au 1er octobre 2021 et +4 % au 1er février 2022 pour l'électricité).Pour se faire, l’isolation thermique se présente comme l’investissement le plus rentable, à condition de choisir des matériaux de qualité. Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermo-acoustique. Elle possède également d’excellentes propriétés en protection incendie et conserve ses performances pendant plus de 55 ans. Grâce à leur recyclabilité, les produits ROCKWOOL sont respectueux de l’environnement.Un accompagnement de A à Z pour rendre encore plus accessibles les travaux de rénovation énergétique et réduire la facture d’énergie Si de nombreuses mesures ont été mises en place par les pouvoirs publics pour tenter d’alléger la facture des particuliers tout en améliorant leur confort au quotidien, valorisant ainsi leur logement, le prix de l’énergie va continuer à augmenter alors que le fléchage des aides, tout comme la recherche de l’artisan qualifié et certifié restent pour nombre de particuliers extrêmement complexes.Pour faciliter la navigation dans le maquis des démarches, ROCKWOOL a ainsi développé des outils tels que le système de visualisation 3D qui aide les particuliers à mieux comprendre la rénovation par l’isolation de façon très visuelle, pièce par pièce et à définir les isolants les plus adaptés au projet. Également à disposition, un outil de calcul pour combles et toitures inclinées pour trouver la solution ROCKWOOL la plus adaptée à ses combles ou toiture inclinée.Afin d’accompagner encore davantage les particuliers sur les dispositifs d’aides et sur le choix des produits, ROCKWOOL innove également en déployant une plateforme interactive de conseils baptisée Rénov’By ROCKWOOL. Cette page comprend notamment un guide la rénovation énergétique à télécharger qui répertorie les aides de l’état actuelles, comme MaPrimeRénov’, associées à des simulations en fonction de chaque projet (situation géographique, typologie de maison et performance énergétique), les solutions adaptées à chaque projet et éligibles aux aides, les avantages de la rénovation, ainsi que les qualités de la laine de roche : résistance au feu et excellentes performances confort thermo-acoustiques permettant de réduire la facture d’énergie tout en limitant la pollution sonore à l’intérieur comme à l’extérieur. Également disponible sur la plateforme, un formulaire à remplir pour être mis directement en relation avec une équipe conseil dédiée et avec les artisans du réseau RGE recommandés par ROCKWOOL.Enfin, pour rassurer les particuliers et les inviter à aller vers des professionnels de confiance, ROCKWOOL déploie pour son réseau un partenariat avec Maxeem un nouveau service digital qui accompagne les artisans dans la gestion de leurs dossiers CEE. Une garantie supplémentaire qui permet de sécuriser le parcours des aides afin d’inciter davantage de Français à franchir le pas de la rénovation énergétique de leur logement. Ce service sera disponible à partir du 30 mars.
Il y a 3 ans et 56 jours

Le bus rétrofité, la révolution verte des transports collectifs

Ces métropoles disposent de la compétence transport urbain et doivent dès à présent se préoccuper de la transformation de leur flotte.Un engagement fort mais qui peut s'avérer surtout très coûteux pour le contribuable, d'autant plus si ces véhicules étaient remplacés par des véhicules électriques neufs.C'est pour apporter une solution complémentaire, bien plus économique et vertueuse avec 87% de réduction des GES que l'entreprise à mission REV Mobilities et le groupe industriel allemand pepper motion ont conclu un accord pour transformer la motorisation des bus urbains et inter-urbains du thermique vers l'électrique. Le rétrofit électrique : la solution pour maintenir nos cars et bus en circulation dans nos agglomérations en les rendant non polluants et silencieuxAu sein de chaque agglomération, les mobilités sont devenues en quelques années des enjeux essentiels pour les décideurs publics en raison des pressions exercées par les habitants de plus en plus soucieux de solutions fiables, pratiques, économiques et vertueuses. Elles le sont également devenues en raison de l'urgence des réponses aux exigences des futures ZFE - zones à faibles émissions et aux nouvelles mesures en faveur de l'environnement en proposant aux Français une offre conjuguant disponibilité, accessibilité, confort et sécurité. Le bus est le moyen de transport collectif par excellence qui chaque jour transporte des centaines de milliers de personnes sur le territoire dont plus des 2/3 en dehors de l'Ile de France. Ces bus désengorgent la circulation dans les centres urbains et sont aussi une source non négligeable de mobilité active. La plupart des agglomérations et leurs délégataires disposent d'un parc d'un âge moyen à peine supérieur à 8 ans, bien inférieur au parc automobile qui est de 11 ans, mais avec des motorisations essentiellement thermiques (diesel et gaz). Pour accompagner les acteurs dans la transformation de leur offre de mobilité, Rev-Mobilities et le groupe industriel allemand pepper motion peuvent désormais convertir les flottes de cars et bus en électrique ce qui évite une mise au rebus ou des prix et délais d’acquisition forcément beaucoup plus importants. Une solution technique d'économie circulaire qui va permettre de conserver une grande partie du parc roulant, de le rendre totalement propre et silencieux, d'améliorer la qualité de l'air et surtout de faire des économies sur toute la ligne.Convertir les cars et bus en mode électrique, mais aussi les camions qui livrent dans les agglomérations En décembre 2021, REV Mobilities et pepper motion GmbH pionniers du rétrofit ont signé un accord de partenariat pour convertir des bus avec le même niveau de qualité que les constructeurs d’origine. Avec cette première coopération franco-allemande dans le domaine de la conversion électrique, les deux acteurs s’engagent sur l’un des plus solides marchés de bus et poids lourds d’Europe. Leur offre rétrofit répond aux enjeux environnementaux et économiques et ouvre un nouveau secteur économique à fort potentiel, s’appuyant sur l'utilisation d’une main d’œuvre locale qualifiée pour la transformation (plus de 600 heures par unité).Pour Arnaud Pigounides, fondateur et PDG de REV Mobilities : ''Pionnier et fondateur du secteur de la conversion électrique en France, REV Mobilities est spécialisé dans l’upcycling des mobilités. Face aux défis que représentent les zones de décarbonation/faibles émissions, la réduction des gaz à effet de serre des flottes publiques et privées, la réindustrialisation de la France et les économies budgétaires générales pour les particuliers et les entreprises, la conversion électrique est l’une des meilleures solutions possibles. Nous sommes ravis d’engager un partenariat avec le leader du marché pepper motion GmbH afin de fournir des solutions durables pour l’électrification des véhicules en France.''Pour Andreas Hager, PDG de pepper motion GmbH : ''Dans le cadre de notre stratégie de mondialisation, le marché français représente un potentiel similaire à celui de l’Allemagne pour pepper et constitue donc une priorité. La société pepper est déjà présente dans d’autres pays européens, comme la Pologne, l’Italie, l’Autriche et la Bulgarie. En tant que leader technologique, nous sommes convaincus que nos solutions novatrices, en étroite coopération avec notre nouveau partenaire REV Mobilities, nous permettront d’offrir aux décideurs politiques français, ainsi qu’à toutes les entreprises de transport et aux exploitants de flottes un moyen rapide et économique de respecter l’objectif zéro émission de la transformation de la mobilité."La société pepper motion GmbH, lauréate de plusieurs récompenses internationales pour ses technologies novatrices, propose des solutions d’électrification pour les véhicules commerciaux d’occasion par le biais de systèmes retrofit qui contribuent à leur donner une seconde vie à la pointe de la technologie.
Il y a 3 ans et 56 jours

La citerne souple au cœur du cycle de l'eau

Stockage : Collecte et utilisation des eaux pluvialesLa simplicité et la rapidité de son installation est une force. Une fois raccordée à une (ou plusieurs) descente d'eau pluviale de toiture, la citerne souple CITERNEO se remplit jusqu'à sa capacité maximale de stockage. Les eaux collectées sont ainsi disponibles, sans traitement, pour des applications diverses et un public varié : les collectivités, les particuliers, les agriculteurs, les pépiniéristes, les industriels... Ainsi, nul besoin de se soucier du coût de l'eau potable ou des arrêtés préfectoraux qui limitent certains usages de l'eau en période de sécheresse.Tamponnement : Gestion des inondations et des sécheressesSelon l'intensité pluvieuse, la localisation des orages, l'état des sols et la capacité de réseaux de collecte des eaux pluviales, des inondations par ruissellement peuvent survenir. Les impacts sur le milieu naturel et les ouvrages peuvent être nombreux (dégradation, colmatage des équipements, pollution des eaux superficielles, lessivage des surfaces...). La mise en place de citernes souples judicieusement positionnées permet aisément de tamponner les ruissellements abondants et de désengorger les réseaux de collecte des eaux pluviales.L'objectif est de stocker les eaux de ruissellement en périodes de pluies intenses pour les rejeter, avec ou sans traitement spécifique, dans l'environnement lors des périodes moins pluvieuses. L'eau réintègre ensuite les réseaux d'eaux pluviales et les cours d'eau souvent asséchés.Solution éprouvée de stockage en amont ou en aval d'un traitementLa citerne souple peut être positionnée en amont ou en aval d'un traitement. Elle permet de stocker les eaux qui vont être traitées, mais aussi les eaux qui ont été traitées :En amont d'une station d'épuration, la citerne souple limite les surcharges hydrauliques en entrée des ouvrages et permet de réduire les pollutions déversées au milieu naturel.En aval d'un traitement, la citerne souple peut également stocker de l'eau traitée pour ensuite être utilisée et limiter ainsi la consommation d'eau.Les forces de la citerne souple CITERNEOLes citernes souples sont aujourd'hui nombreuses sur le marché et il est parfois difficile de s'y retrouver. Il y a cependant des arguments qui ne trompent pas. Les citernes souples CITERNEO, réunissent de nombreux avantages concurrentiels notamment sa fabrication 100% française. Fidèle à sa région d'origine, le Centre-Val-de-Loire, la société CITERNEO conçoit, développe et fabrique toutes ses citernes souples à Amboise (37), sans aucune exception, de 1 à 2 000 m³.Bien au-delà de cet ancrage territorial, les citernes souples CITERNEO ont de véritables forces :Certification ISO 9001Tissu technique avec la technologie exclusive EXOM+Excellent rapport qualité/prixProduit certifié Origine France GarantieProduit certifié QB (Réserves Incendie)Par son engagement sociétal, sa réactivité et sa force d'innovation, CITERNEO est donc le partenaire incontournable, apte à répondre à tous les besoins.
Il y a 3 ans et 56 jours

Le projet du futur Hôpital Grand Paris-Nord déclaré d'utilité publique

Dans cet arrêté pris le 14 mars, le préfet du département Jacques Witkowski déclare d'utilité publique ce vaste projet qui doit se déployer sur 7,2 hectares aux portes de la capitale.D'une capacité de 900 lits, le futur hôpital Grand Paris-Nord remplacera les actuels hôpitaux Bichat et Beaujon et abritera également des activités d'enseignement et de recherche de l'Université de Paris.Porté par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et l'Université de Paris pour un coût estimé à 1,3 milliard d'euros, le campus est prévu pour 2028.En novembre dernier, l'AP-HP et Stellantis (ex-PSA), avaient annoncé avoir scellé la vente d'un site historique du constructeur automobile. Le montant n'avait pas été communiqué.Le feu vert de la préfecture intervient après une enquête publique et l'avis de la commission d'enquête. Celle-ci a rendu un avis favorable tout en pointant trois "réserves" : conserver une capacité d'accueil globale équivalente à celle des deux hôpitaux existants, veiller aux conditions d'accès et préserver un service de maternité.Le futur hôpital "ne sera pas équivalent puisque ce sont 305 lits de médecine, chirurgie, obstétrique qui disparaîtront du bassin de vie du Nord parisien" en pleine expansion démographique, avaient dénoncé le collectif "Pas ça, pas là, pas comme ça" et le comité de défense de Bichat et Beaujon en janvier.Des opposants fustigent également la localisation du projet, en plein centre de Saint-Ouen.Une nouvelle mobilisation doit se tenir mardi à Paris contre la fermeture de Bichat et Beaujon pour dénoncer des suppressions de postes et de lits et demander la rénovation de ces établissements publics de santé.
Il y a 3 ans et 56 jours

Cécile Taffin élue Présidente de l'UNGE

Une femme pour la première fois à la tête du syndicat représentatif des géomètres-expertsAprès deux années d’un contexte sanitaire compliqué, les adhérents de toute la France se sont réunis à Paris pour l’élection des membres du Comité Directeur, organe exécutif du syndicat. Cette instance, composée des présidents des chambres régionales de l’UNGE et de membres élus, élit ensuite les candidats aux postes du Bureau National. C’est donc Cécile TAFFIN, jusqu’alors Vice-présidente sous la présidence de Régis LAMBERT, qui a été élue Présidente pour les deux prochaines années. A ses côtés a été réélue Amandine BOUCHON dans ses fonctions de trésorière nationale. Wilfried MADULI et Emmanuel SIMON-BARBOUX, déjà membres du Bureau National, occupent désormais respectivement les postes de Secrétaire National et de Vice-Président.Quelques mots sur Cécile TAFFIN, 42 ans :2002 : diplômée de l’Ecole Supérieure de Géomètres et Topographes Dirige depuis 2009 le cabinet 2CT Géomètre-Expert, implanté dans le Pas-de-Calais.Parcours syndical :2014 : Présidente de l’UNGE Nord-Picardie et pilote du Groupe de travail Communication2016 : Secrétaire de l’UNGE national2018 : Vice-Présidente de l’UNGE nationalLe Comité Directeur renforce sa féminisationLe renouvellement des membres élus au Comité Directeur a également permis l’arrivée de deux nouvelles recrues, Pascale BONNIER et Delphine CASSASOLLES, toutes deux déjà investies dans les instances régionales de l’UNGE. Ces six membres auront donc maintenant à cœur de porter les ambitions du nouveau projet stratégique, Trajectoire 2026.
Il y a 3 ans et 56 jours

Les sites de production Bouyer Leroux déjà décarbonés à 45% confirment leur transition énergétique

Une nouvelle politique volontariste de transition énergétique a été engagée en 2018 avec comme ambition de décarboner 90% de l’activité production de briques à horizon 2025 - 2027 pour un budget global de 62 millions €.Cette politique d’anticipation commence à porter ses fruits puisque 5 sites de production de briques de mur -La Séguinière (49), Mably (42), Colomiers (31), Gironde sur Dropt (33), Saint-Martin des Fontaines (85)- affichent un taux moyen de décarbonation de 45% à fin février 2022. Par ailleurs, ils font l’objet de plans d’actions spécifiques qui permettront à très court terme de réduire les consommations énergétiques et l’impact carbone des 9 lignes de production de briques de mur.Sur le site de La Séguinière (49), plus grand site de production de briques en France, déjà décarboné à plus de 50% avec du biogaz et de la biomasse, un nouveau projet de foyer biomasse source d’énergie pour le séchage des produits entre dans sa phase de réalisation. La commande principale du foyer à VINCKE est en cours et les travaux préparatoires ont déjà commencé. Cet investissement supérieur à 10 millions € permettra de décarboner plus de 80% de sa consommation d’énergie à horizon 2024.Le site de Mably (42), historiquement alimenté par du biogaz et doté d’une cogénération, poursuit sa transition vers un objectif de décarbonation totale de son process. Un projet d’usine à sciure, également lauréat du programme France Relance, a été lancé en 2021 pour un investissement de 4,7 millions €. La première étape va démarrer en avril 2022 avec la mise en service d’une installation de porosage. Ceci se traduira par un ajout de biomasse dans le mélange d’argile permettant d’augmenter la part d’énergie renouvelable de 20 à 40%.Le site de Gironde sur Dropt (33), déjà décarboné à 70% fait l’objet d’un projet d’investissement de 7 millions €, lauréat du programme France Relance ; ce projet permettra de moderniser l’outil industriel et de réduire la consommation d’énergie thermique de 25%. Ainsi à horizon 2027, l’activité de ce site sera décarbonée à hauteur de 90%.Pour le site de Saint-Martin-des- Fontaines (85) : en collaboration avec la société NAODEN et avec l’aide de l’ADEME, Bouyer Leroux a initié la phase de mise en service du pilote industriel des gazéifieurs dédiés à l’industrie céramique. Cette phase de Recherche & Développement doit permettre à Bouyer Leroux de valider cette solution d’utilisation de la biomasse à grande échelle. Cette unité pilote de gazéification représente un budget d’investissement de 2,3 millions €.Fort de la transition énergétique qu’elle a déjà réalisée et mobilisée sur les actions et projets planifiés, la société Bouyer Leroux met en œuvre la stratégie volontariste qu’elle a décidé de déployer. Elle se montre confiante quant à la pertinence de la solution bio’bric pour répondre aux exigences de la RE 2020 et être à long terme un producteur de solutions constructives pour les maisons individuelles et les logements collectifs éco-performants.
Il y a 3 ans et 57 jours

"Contreparties" au RSA : un programme pour revenir vers le monde du travail, selon Borne

"Il y a bien des contreparties, mais ce dont nous parlons, c'est d'un programme composé de différentes activités comme des formations ou des immersions en entreprise qui permettent de reprendre contact avec le monde professionnel, de préciser son projet et de le réaliser. Ce n'est pas du travail d'intérêt général", a précisé Elisabeth Borne dans un entretien paru en ligne mardi 22 mars à l'hebdomadaire L'Obs."Il ne s'agit pas d'imposer aux allocataires du RSA de faire des travaux d'intérêt général sans être payés, comme le propose Madame (Valérie) Pécresse", a-t-elle dit. La candidate du parti Les Républicains à l'élection présidentielle propose que les bénéficiaires donnent "quinze heures d'activité à la société".Dans le projet du candidat Macron, indique Mme Borne, il s'agit "de participer à des ateliers dans lesquels on peut faire un bilan personnalisé. Cela peut permettre d'identifier les freins à l'emploi, comme des problèmes de santé, et de proposer une prestation. Ou bien aider à faire un CV et apprendre à se présenter devant un employeur. Ou encore découvrir des métiers grâce à des immersions en entreprise, puis, financer une formation professionnelle".Alors que le président-candidat Emmanuel Macron avait évoqué jeudi une "obligation" de consacrer 15 à 20 heures par semaine à ce type de mission, Mme Borne a assuré que cela "ne concerne pas les personnes qui font face à de graves problèmes de santé ou d'addiction, à des problèmes psychiques, à des difficultés de garde d'enfants"."La logique que nous avons mise en place dans le contrat d'engagement jeune, c'est celle de sanctions progressives. Si vous signez un contrat, mais que vous ne le respectez pas, alors on peut suspendre votre allocation pendant une semaine pour commencer. (...) Mais cela suppose de tenir compte de la situation de la personne. Ça ne peut pas être la même chose pour un jeune et pour une personne qui a charge de famille", selon Mme Borne.Le revenu de solidarité active (RSA), perçu en 2020 par 2,1 millions d'allocataires, assure aux personnes sans ressources un niveau minimum de revenu qui varie selon la composition du foyer.Dans un rapport en janvier, la Cour des comptes a mis en cause un accompagnement "nettement insuffisant" des allocataires. Sept ans après l'entrée dans le dispositif RSA, seuls 34% des allocataires en moyenne ont un emploi.
Il y a 3 ans et 57 jours

Émoi à Strasbourg après la disparition du "rayon vert" de la cathédrale

L'information était passée inaperçue, mais figure sur le site internet de la cathédrale à la rubrique "Le saviez-vous ?", au paragraphe consacré au rayon vert : "Avertissement : ce qui suit, a pris fin le mercredi 16 mars 2022. Le +verre brut+, laissant entrevoir jusqu'à cette date un +rayon de couleur verte+, a définitivement été obstrué".Sollicitée par l'AFP, la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) du Grand Est, qui doit diffuser dans l'après-midi un communiqué de presse à ce sujet, a indiqué que le verre en question avait effectivement été remplacé lors d'une "restauration", confirmant une information du quotidien régional Les Dernières nouvelles d'Alsace (DNA).Ce "rayon vert", qui attirait des centaines de touristes et de curieux, apparaissait lors des équinoxes de printemps (le 20 ou 21 Mars à 11H38) et d'automne (le 22 ou 23 Septembre à 12H24) et "illuminait le Christ crucifié de la chaire" de la cathédrale, rappelle le site de l'édifice religieux.Le vitrail en question y avait été installé en 1876. Le soleil y traversait le pied gauche de Juda, ancêtre du Christ et fils de Jacob, pour produire le fameux rayon.Mais "la projection du soleil en un rayon de couleur verte était apparue très vraisemblablement à la suite d'une restauration datant de 1972 au cours de laquelle le pied de Juda aurait été remplacé par un verre brut et, de ce fait, très transparent", explique encore le site internet.C'est en effet cette année-là que le phénomène a été découvert par Maurice Rosart, un ingénieur-géomètre.Ce dernier a aussitôt crié au "scandale" lorsqu'il a appris que le rayon n'était pas au rendez-vous ce week-end : il "a été purement et simplement supprimé", s'est-il offusqué dans un courriel transmis à l'AFP."Cet acte est un mauvais coup porté aux Strasbourgeois, à la Culture, à la Laïcité, aux Lumières", a-t-il encore déploré, rappelant qu'un cache avait déjà été brièvement apposé au printemps 1990 sur le vitrail, empêchant le rayon de se former.Ce phénomène a longtemps alimenté les polémiques, entre partisans d'explications ésotériques et autorités ecclésiastiques qui n'ont longtemps vu derrière lui qu'un simple "hasard".
Il y a 3 ans et 57 jours

Crues des Alpes-Maritimes : la concertation a rassemblé 10% des habitants

"Ca montre qu'il y a une envie de la part des gens de rebondir après la crise qu'ils ont vécue", a insisté M. Fesneau samedi dans un entretien à l'AFP. Au total, 1.421 des quelque 15.000 habitants des vallées de la Roya, de la Vésubie et de la Tinée, où les crues d'octobre 2020 ont fait 10 morts et huit disparus, ont participé à cette concertation. Un chiffre "très au-dessus de la moyenne pour des exercices similaires", selon la synthèse consultée par l'AFP.A partir de ces propositions, déjà partagées avec les maires, des discussions vont maintenant s'engager avec les collectivités territoriales, appelées à les financer. "Car l'idée est bien que ce soit l'Etat et les collectivités locales qui décident des projets à financer", a expliqué M. Fesneau.Sur les 572 millions d'euros consacrés à la reconstruction, l'Etat a réservé 50 millions d'euros à ces projets participatifs, financement qui pourra plus que doubler grâce aux collectivités et à l'Union européenne.Les projets retenus seront présentés à l'automne. "L'important c'est d'assumer nos choix et de les assumer publiquement", a plaidé M. Fesneau, selon qui le coût ne sera pas le seul critère : "La panoplie des projets choisis doit correspondre à l'envie du territoire, au-delà de la reconstruction stricte".Quatre axes principaux se sont dégagés, avec le souci de "vallées vivantes", notamment en redonnant vie aux centres historiques des villages par la réhabilitation des logements et l'accueil de nouveaux habitants.Deuxième axe, le besoin de "connexions adaptées" entre vallées. Ainsi faut-il "désenclaver le territoire, numériquement et physiquement", avec le développement d'un réseau haut débit ou la modernisation des lignes ferroviaires.Pour désenclaver Casterino, toujours isolé depuis les crues, à 1.550 m d'altitude dans la Roya, c'est un téléphérique qui a été suggéré, pour rejoindre les hôtels et le site de ski de fond du hameau.Dans le cadre d'un "autre équilibre avec la nature", les habitants appellent à une transition énergétique, notamment en développant les énergies renouvelables et en soutenant de nouveau la filière bois.Enfin, pour encourager une "nouvelle attractivité", une diversification de l'offre d'hébergement touristique semble nécessaire, toute comme la création de zones d'activités commerciales, d'une zone franche, ou la mise en valeur du patrimoine culturel.
Il y a 3 ans et 57 jours

La filière de l'énergie solaire réclame "un plan d'urgence solaire"

"Nous sommes entrés dans un état d'urgence énergétique qui concerne l'ensemble des énergies décarbonées, dont le solaire en particulier, compte tenu de sa capacité à croître rapidement", souligne le syndicat Enerplan.Pour l'association du solaire (électrique et thermique), "il est désormais nécessaire de prendre des mesures radicales et immédiates, y compris dérogatoires, pour participer à cet effort national et européen de transformation et de restructuration du système énergétique".Mais la France est déjà en retard par rapport à ses objectifs fixés depuis 2020. Une situation dont les raisons "se résument à un cadre beaucoup trop rigide et à un manque de mobilisation des différents acteurs", déplore Enerplan.La filière réclame désormais "une franche accélération", avec un objectif de mise en service en 2025 de 10 gigawatts (GW) de centrales solaires, soit près de 4 fois plus qu'en 2021.Si 25 GW pouvaient être raccordés de 2022 à 2025, cela représenterait près de 30 TWh de production électrique supplémentaire, soit l'équivalent de 30% des importations de gaz russe (100 TWh), fait valoir le secteur. Soit aussi plus que la production annuelle de deux réacteurs EPR.Au total, le solaire générerait alors 10% de la production électrique française fin 2025, au lieu de 2028 comme le pays l'avait jusqu'ici prévu.Parallèlement, la chaleur solaire pourrait atteindre rapidement 1,5GW annuels à partir de 2025.Il faut pour ce faire établir "un plan, le plus vite possible, en concertation avec l'État", plaide Enerplan, qui relève que des pays européens (Allemagne, Italie, Espagne) ont déjà atteint ce niveau de 10 GW sur un an."Dans la conjoncture actuelle, le retard de la France dans son développement de l'énergie solaire coûte cher", souligne le président d'Enerplan, Daniel Bour.Le parc solaire français avait fin 2021 une capacité de 13 GW, loin de la trajectoire qu'imposent les derniers objectifs fixés en 2020 (20 GW à fin 2023 et 35-44 GW en 2028).
Il y a 3 ans et 57 jours

Les étrangers investissent de moins en moins dans l'immobilier en France

En France métropolitaine, la part des acquéreurs étrangers non-résidents continue de diminuer pour tomber à son niveau le plus bas depuis ces dix dernières années : 1,3% en 2020 (contre 1,7% en 2010). À titre d’exemple, 3,1% des achats en Provence/Côte-d’Azur/Corse étaient réalisés par des étrangers non-résidents en 2020, contre 3,8% en 2019.Dans les Alpes et en Île-de-France, les baisses annuelles sont équivalentes à celle enregistrée sur l’ensemble de la France, à -0,2 point, avec respectivement 1,6% et 0,7% des achats en 2020. Parmi les étrangers non-résidents acquéreurs de logements en France métropolitaine, les Britanniques restent les plus représentés en 2020 et totalisent 22% des achats. Cependant, une forte baisse a été enregistrée depuis le référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne en 2016.En 2020, les Belges n’ont jamais été aussi proches avec 20% des achats. Les Allemands, troisième nationalité la plus représentée, rassemblent quant à eux 9% des transactions intervenues en 2020, soit +1 point par rapport à 2019.La surface médiane des biens achetés par des étrangers non-résidents en province a très fortement augmenté sur dix ans : elle est passée de 77 à 95 m², soit près de 20 m² supplémentaires.Mais cette hausse est à rapprocher de l’évolution de la localisation des biens achetés. En effet, si en province, 48% des achats des étrangers non-résidents étaient effectués dans les « pôles urbains » en 2010, la proportion est descendue à 38% en 2019 et 36% en 2020.Entre 2019 et 2020, les prix médians des logements anciens achetés en France par des Français qui résident sur le territoire métropolitain ont connu des hausses plutôt homogènes : de +3% dans le Sud-Ouest à +7% sur le Littoral-Ouest. À l’inverse, celle des biens achetés par des étrangers non-résidents est très hétérogène : de +2% en Île-de-France et dans le Massif central à +30% dans le Centre-Ouest.Le profil des acquéreurs étrangers non-résidents en France métropolitaine est resté quasiment stable entre 2019 et 2020 : ils sont majoritairement âgés de 50 à 59 ans (32%), « cadres supérieurs » (33%) et conservent leurs biens au moins 15 ans (44%).
Il y a 3 ans et 57 jours

Le Sénat prône une réduction de la dépendance de l'Europe aux énergies fossiles

Par cette résolution, le Sénat tient à faire valoir sa position sur ce dossier essentiel pour la transition écologique et la souveraineté énergétique de l’Union européenne, à un moment opportun pour qu’elle puisse être prise en compte par le gouvernement dans le cadre des négociations en cours au Conseil, mais aussi par le Parlement européen, dans un contexte où la guerre en Ukraine renforce l’urgence de diminuer la dépendance européenne aux énergies fossiles. Fruit d’un travail de concertation inédit et transpartisan, conduit par de nombreux rapporteurs, la position du Sénat est une voie d’équilibre par rapport aux propositions de la Commission européenne qui met l’accent sur l’acceptabilité sociale, économique et territoriale du « paquet 55 ». Pour Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes : « c’est une démarche ambitieuse, mais réaliste, qui fait clairement ressortir l’enjeu de l’acceptabilité sociale de la transition climatique et du besoin d’accompagnement de celle-ci ».Il s’agit aussi de rappeler certaines exigences qui conditionnent la mise en œuvre et l’atteinte des objectifs climatiques de l’Union européenne. Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, a indiqué que l’Europe devait relever trois défis : l’indépendance énergétique, l’autonomie minière et la relocalisation industrielle, trois conditions indispensables pour que « la transition énergétique puisse être considérée non comme une contrainte juridique, mais comme une opportunité économique, à même de placer l’Europe aux avant-postes de la décarbonation, ce qui suppose une complète neutralité technologique, accordant toute sa place à l’énergie nucléaire et demandant davantage aux États membres dont le mix électrique est le moins décarboné ».La résolution marque aussi l’appui du Sénat à l’ambition européenne dans la lutte contre les effets du changement climatique, dans la continuité de l’Accord de Paris. Jean-François Longeot, président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, a souhaité que « cette résolution soit à la hauteur de nos engagements climatiques. Nos rapporteurs ont donc été particulièrement vigilants au maintien de la cohérence climatique de la résolution : l’ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % en 2030 par rapport à 1990 devait être maintenue en pratique – et non seulement en théorie – sur l’ensemble du texte ».Dans ce souci d’équilibre, le Sénat préconise de concilier ambition climatique et pragmatisme et, à ce titre, souligne dans sa résolution :le caractère particulièrement ambitieux des différents objectifs, en termes de trajectoire de décarbonation assignée à chaque État membre et de neutralité climatique des terres ;les risques liés à l’inclusion des secteurs du bâtiment et des transports routiers au mécanisme du marché carbone, d’où la proposition de garde-fous minimaux, tels un prix plafond sur ce nouveau marché, la limitation du dispositif aux professionnels et des moyens accrus pour accompagner les ménages les plus précaires ;l’importance du financement du Fonds social pour le climat pour atténuer les effets sociaux de la transition écologique, malgré des doutes sur sa capacité à répondre aux besoins d’accompagnement faute d’étude d’impact suffisante par la Commission européenne ;la contribution du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières à l’effort de décarbonation malgré ses failles, le mécanisme risquant en l’état de provoquer une perte de compétitivité des entreprises exportatrices européennes ;les enjeux financiers et technologiques de cette transition, laquelle nécessite des investissements considérables à organiser dans une stratégie globale impliquant la création de nouvelles ressources propres ;la nécessité de garantir la compétence des États membres dans la définition de leur bouquet énergétique et dans leurs choix technologiques, le principe de neutralité technologique devant notamment bénéficier à l’énergie nucléaire, à l’hydrogène, nucléaire comme renouvelable, à l’ensemble des solutions décarbonées et au développement des biocarburants, du biogaz et du bois-énergie ;la nécessité de maîtriser les coûts induits par le paquet pour les ménages, les entreprises et les collectivités territoriales, dans l’approvisionnement en combustibles ou en carburants et l’application des normes de performance énergétique aux bâtiments ;la nécessité d’entreprendre une réforme d’ensemble du marché européen de l’électricité dans un contexte de flambée sans précédent des prix des énergies.Enfin, le Sénat estime que le paquet « Ajustement à l’objectif 55 » doit constituer le pilier de la diplomatie climatique de l’Union européenne : l’exemplarité du continent européen doit lui permettre de jouer un rôle d’entraînement à l’échelle mondiale.
Il y a 3 ans et 57 jours

Le Damier enrichit la gamme de revêtements acoustique Tempo

Caractéristiques techniquesLes produits acoustiques TEMPO sur base « LE » DAMIER sont classés au feu Bs2d0 et ont un coefficient d’absorption acoustique αw = 1.Les revêtements Tempo disponiblesL’ensemble des coloris des revêtements “LA” Toile, “LA” Maille 3D et “LE” Damier sont disponibles pour habiller les produits d’absorption acoustique TEMPO.De nouveaux revêtements seront très prochainement disponibles.Demandez votre nuancier textileDigitex fait appel à un ESAT (Établissement ou Service d’aide par le Travail) près de leurs locaux pour la confection de leurs nuanciers textiles.Ce sont des personnes en situation de handicap qui les confectionnent et Digitex est très fier du travail qu’ils fournissent au quotidien pour less approvisionner chaque semaine.Cela demande beaucoup de précision et de concentration pour distinguer l’ensemble des coloris de la gamme de revêtement textile de l'entreprise et Digitex tient à souligner la qualité de leur travail.
Il y a 3 ans et 57 jours

CAP3000 remporte aux MIPIM Awards 2022 le trophée du "Best Shopping Centre" au monde

Le 17 mars, CAP 3000 s’est vu décerner le prix du « Best Shopping Centre » au monde, grâce à son extension achevée en 2021 qui a ouvert le centre sur la mer en développant l’offre de restauration & lifestyle.Centre commercial régional, CAP3000 a su se métamorphoser et innover pour anticiper et répondre aux nouvelles attentes des enseignes et des clients finaux. Le temps de présence sur site de nos clients a plus que doublé, attirant une clientèle locale et internationale, dont davantage de jeunes et de familles. CAP3000 propose 300 boutiques et restaurants, vue mer avec pour principales nouveautés :une offre de restauration variée de 25 nouvelles enseignes,une offre bien-être et sport d’exception,un nouveau mail premium, luxe et créateurs : Le Corso,un nouveau concept de magasin de seconde main de luxe : Corso Collector,des nouveaux concepts tournés vers l’omnicanalité, l’innovation et l’accompagnement des enseignes, à l’image de Capsule@CAP3000 et de MY ESHOP@CAP3000, première marketplace de centre commercial. CAP3000 est le premier centre commercial au monde labellisé BiodiverCity et BREEAM « Excellent » pour son extension. Avec 4 000 emplois il est le 4e employeur des Alpes Maritimes. Cette récompense vient en complément de celle obtenue lors du SIEC 2021 en octobre, c’est donc un doublé gagnant pour CAP3000.
Il y a 3 ans et 57 jours

Lazard Frères lance sa branche de conseils en immobilier

Cette structure, baptisée Lazard Immobilier, sera codirigée par Vincent Thillaud, qui travaille depuis plus de 15 ans pour la banque, et Gilles Betthaeuser, venu de Colliers international France, société de conseil immobilier d'entreprise.Lazard Immobilier "aura pour mission d'accompagner la définition et la mise en oeuvre de la stratégie immobilière de ses clients, institutionnels, professionnels ou utilisateurs", détaille le communiqué, qui vante "l'expertise de Lazard en conseil en fusions-acquisitions, marché de capitaux et financement" et son "expertise pointue" en "montages d'opérations et transactions immobilières complexes".La banque était "déjà présente dans le secteur immobilier par le biais de notre activité de fusions et acquisition", a expliqué à l'AFP une porte-parole de Lazard. Mais "nous avons décidé de nous renforcer avec une équipe experte", afin "d'élargir notre offre de conseils", a-t-elle fait valoir.Car "dans un secteur immobilier en pleine mutation, nos clients sont demandeurs d'une réflexion globale et d'un accompagnement personnalisé dans la gestion de leurs problématiques immobilières", a souligné Jean-Louis Girodolle, directeur général de Lazard Frères en France."La création de Lazard Immobilier va nous permettre de leur offrir une gamme complète et intégrée de conseils immobiliers et financiers, quels que soient leurs besoins et leurs stratégies", a-t-il ajouté.
Il y a 3 ans et 57 jours

Comment Otis contribue à la transformation urbaine ?

Présent au MIPIM, Otis Worldwide Corp. (NYSE:OTIS), le leader mondial en matière de fabrication, d’installation et de maintenance d’ascenseurs et d’escalators, a présenté trois études de cas qui illustrent sa contribution aux enjeux de la ville de demain :En tirant parti de l’internet des objets (IoT), Otis répond aux besoins de connectivité des villes intelligentes. Grâce à Otis ONE™, son offre de solutions IoT, Otis rend la maintenance prédictive possible pour tous les ascenseurs. L’exploitation permanente des données permet de réduire les arrêts non planifiés et d’optimiser les performances des ascenseurs sur le long terme, pour une expérience passager améliorée.La durabilité est intégrée par Otis dès la conception des équipements. Ainsi pour le nouvel écosystème digital Gen360™ : sa conception éco-efficiente et son architecture électronique lui permettent de s’adapter à l’évolution des besoins et des usages, tout en offrant une excellente performante énergétique. Ces ascenseurs équiperont le Centre Aquatique et le Village des Athlètes à Paris, des infrastructures qui ont vocation à s’intégrer dans de nouveaux quartiers urbains après l’été 2024.Dans des environnements urbains toujours plus denses, Otis apporte des solutions de mobilité essentielles pour des villes plus inclusives. Ainsi à Karlsruhe en Allemagne, l’extension du tramway s’accompagne de l’installation de 58 escalators qui rendront accessible les nouvelles infrastructures.Pour Bernardo Calleja, président d’Otis pour la région EMEA : « L’innovation est dans l’ADN d’Otis et nous contribuons depuis plus de 165 ans à façonner les espaces urbains. Les développements des villes intelligentes fait naître de nouvelles opportunités et de nouveaux défis sociaux, environnementaux et technologiques auxquels nous sommes fiers d’apporter des solutions. En tant qu’expert de la mobilité verticale, nous sommes là pour accompagner tous les bâtiments, qu’ils soient neufs ou existants, dans leur transition vers la smart city. »Dans la ville intelligente, la connectivité est au service d'une mobilité plus performante La technologie peut être un atout majeur lorsqu’il s’agit d’augmenter les performances. Lancée en 2020, la solution Otis ONE™ est le résultat de près de 40 ans d’innovation. Grâce à des capteurs, Otis ONE™ connecte directement les ascenseurs au cloud et analyse en continu les données collectées afin d’anticiper les pannes et optimiser la maintenance. Poussé par la volonté d’offrir la meilleure qualité de service au quotidien, Otis a conduit une opération de digitalisation sur l’ensemble du parc d’ascenseurs de Vilogia, depuis 2021. Vilogia est un acteur français dans l’immobilier social qui gère environ 75.000 logements pour plus de 150.000 locataires. À ce jour, plus de 1.000 ascenseurs sur le parc Vilogia profitent des améliorations apportées par Otis ONE™. En anticipant et en améliorant les interventions, tant en termes de temps que d’efficacité, les ascenseurs du parc équipés de la technologie Otis ONE™ ont enregistré sur les 12 derniers mois jusqu’à 35 % de pannes en moins que des ascenseurs similaires non connectés. Des équipements et des bâtiments capables d'évoluer avec les transformations urbainesAprès 2024, le Centre Aquatique de Saint-Denis et le Village des Athlètes de Saint-Ouen (actuellement en constructions) ont vocation à s’intégrer au sein de nouveaux quartiers urbains durables. Les nombreuses innovations apportées par l’écosystème digital Gen360™ ont su répondre aux enjeux de ces projets, tout en embarquant des technologies connectées au service d’une expérience passager améliorée. Au Village des athlètes (lot E), 38 ascenseurs Gen360TM permettront d’adapter l’offre de mobilité aux nouveaux usages et flux lors de sa transformation en un quartier résidentiel mixte offrant logements, commerces, bureaux et services. Au Centre Aquatique, Otis installera 5 ascenseurs, dont un Gen360™ qui permettra d’accéder au niveau supérieur du centre. Grâce à sa conception exclusive qui élimine les édicules en toiture, l’écosystème Gen360™ apporte une solution de mobilité qui respecte les lignes architecturales du bâtiment.Accompagner les enjeux de déplacement urbain dans les villes toujours plus denses : le "projet du siècle" à Karlsruhe (Allemagne) Face à la croissance de leurs populations, les villes doivent gérer des enjeux de trafic toujours plus importants. Gérer les flux tout en veillant à ce que la ville reste accessible est l’un des plus grands défis à relever. Dans la ville de Karlsruhe, ce sont les habitants qui ont voté en faveur de l’extension du réseau de tramway en 2002. Un milliard d’euros a été investi pour libérer le centre-ville des embouteillages et concevoir de nouvelles zones piétonnes. Le projet reposait pour une large part sur la création d’un réseau sous-terrain de tunnels et de sept nouvelles stations de tramway, inaugurées en décembre 2021. Le « projet du siècle », comme l’appellent les habitants de Karlsruhe, nécessitait pour une accessibilité optimale des nouvelles infrastructures des solutions de mobilité adaptées aux forts trafics. Otis a fourni et installé 58 escalators conçus spécifiquement pour supporter des flux intenses en intérieur comme en extérieur, afin d’accompagner les déplacements de tous les usagers.
Il y a 3 ans et 58 jours

Plus de 24.000 Jeunes Talents Bâtisseurs recrutés dans les quartiers

L’opération « 15.000 Jeunes Talents Bâtisseurs » a permis de renforcer les partenariats nationaux et locaux avec les acteurs de l’emploi et de l’insertion (Pôle emploi, l’Union nationale des missions locales, le réseau des écoles de la deuxième chance en France, l’EPIDE ainsi que l’ANRU, Habitat et Humanisme, l’Outil en main, …).Pour réussir cette initiative, le ministère du Travail, le ministère du Logement et le ministère de la Ville, en lien avec les services de l’État, les Conseils Régionaux et les Conseils Départementaux ont mobilisé les acteurs du service public de l’emploi ainsi que les réseaux associatifs. Ils ont ainsi identifié les jeunes et demandeurs d’emplois désireux d’intégrer le secteur du bâtiment, actuellement en forte demande de main d’œuvre.La FFB a quant à elle renforcé ses actions d’information sur les métiers du bâtiment, mobilisé les dispositifs de la profession, notamment en matière de formation et d’insertion.Pour Emmanuelle Wargon, Ministre chargée du Logement : « Le bâtiment est un secteur d’avenir, qui recrute pour répondre aux défis actuels : rénover les bâtiments, construire de nouveaux logements, transformer la ville pour la rendre plus agréable à vivre, plus pratique et plus belle. Je félicite la fédération française du bâtiment pour son action vers les jeunes des quartiers de la politique de la ville. »Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Nous sommes fiers d’avoir contribué à faciliter, dans le cadre de cette opération exemplaire, le recrutement de plus de 24.000 Jeunes Talents Bâtisseurs au sein des entreprises adhérentes de la FFB. Avoir de l’ambition pour l’emploi, c’est agir sur l’attractivité du secteur en communiquant sur les possibilités d’embauche et de carrières. L’engagement de la Fédération est le signe de la volonté des artisans et entrepreneurs d’aller vers les jeunes des quartiers et de leur proposer des parcours vers l’emploi ».
Il y a 3 ans et 58 jours

Barbara Pompili facilite le raccordement des énergies renouvelables, des pompes à chaleur et des bornes de recharge

De même, les coûts de raccordement des pompes à chaleur et des bornes de recharge chez les particuliers et les petits professionnels seront pris en charge à hauteur de 80%.Pour Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Le coût du raccordement aux réseaux peut être un frein au déploiement de certains petits projets de production d’électricité renouvelable ainsi qu’à l’installation de pompes à chaleur, dont le développement est pourtant un enjeu essentiel de notre politique énergétique. Diminuer les coûts de raccordement va permettre d’accélérer leurs installations, notamment dans les zones rurales. C’est une avancée concrète pour faire avancer la transition énergétique du pays. » La loi climat et résilience permet d’augmenter la prise en charge par le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) des coûts de raccordement des installations de production d’électricité renouvelable d’une puissance inférieure à 500 kilowatts. Un arrêté, qui sera publié dans les prochains jours, porte ainsi à 60 % cette prise en charge au lieu de 40 % pour les installations de production d’électricité renouvelable dont la puissance est inférieure à 500 kilowatts. Elle reste dégressive pour les puissances supérieures. Ensuite, les coûts de raccordement seront réduits pour l’équipement d’une borne de recharge électrique et pour l’installation d’une pompe à chaleur. Un projet de décret d’application de la loi Climat et résilience en cours de consultation sera ainsi soumis au prochain Conseil supérieur de l’énergie pour une publication dans les prochains jours afin de porter à 80% la prise en charge de ces coûts de raccordement. La réduction de la dépendance aux énergies fossiles, le développement des énergies renouvelables électriques et le déploiement des pompes à chaleur et des véhicules électriques sont des piliers de la feuille de route énergétique et climatique du gouvernement. Le plan de résilience présentée par le Premier ministre le 16 mars 2022 a été conçu dans cette perspective et la prise en charge bonifiée des coûts de raccordement permettra d’accélérer les déploiements de solutions vertueuses.
Il y a 3 ans et 58 jours

Augmentation de l’aide MaPrimeRénov’ pour les pompes à chaleur et chaudières biomasse : une mesure en trompe l’œil

Si l’augmentation de 1.000 €, à partir du 15 avril prochain et jusqu’à la fin de l’année 2022, de l’aide MaPrimeRénov’ pour l’installation d’un système de chauffage renouvelable de type pompes à chaleur (y compris hybrides) ou chaudières biomasse est une mesure qui facialement est positive, la CAPEB considère, sauf évolution, que cette aide supplémentaire est en trompe-l’œil vis-à-vis du reste à charge pour les ménages les plus modestes.En effet, cette mesure, aussi bénéfique soit-elle, intervient dans un contexte où le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est fortement impacté par un effet déflationniste en ce début de 5ème Période, dissuadant bon nombre d’obligés à porter à partir du 1er avril prochain les opérations Coup de Pouce Chauffage qui permettent de bonifier les travaux de remplacement d’une ancienne chaudière individuelle au charbon, au fioul ou au gaz par des systèmes fonctionnant aux énergies renouvelables (biomasse, solaire, thermodynamique). A ce jour, aucun des grands obligés, à l’exception d’EDF, n’a décidé de porter l’offre Coup de Pouce Chauffage.Or, si l’aide Coup de Pouce Chauffage n’est pas mobilisable pour l’installation d’une pompe à chaleur à 12.000 €, le reste à charge pour les ménages les plus modestes s’élèvera, à compter du 1er avril prochain, à 7.000 € en intégrant l’augmentation de 1.000 €, et non 4.000 € comme aujourd’hui, ce qui inévitablement conduira les particuliers à se détourner de ce type de travaux.Aussi et afin que l’aide supplémentaire décidée par le Gouvernement soit efficace, la CAPEB considère que des mesures urgentes doivent être prises pour que les offres Coup de Pouce CEE restent attractives au vu du cours actuel des CEE sur le marché, pour pouvoir être portées par les acteurs du dispositif des CEE. Sans quoi, le secteur sera confronté à un arrêt brutal des travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements. Avec à la clef un désintérêt des entreprises artisanales du bâtiment des dispositifs d’incitation.En ce qui concerne le report de la suppression de l’aide MaPrimeRénov’ au 1er janvier 2023 pour l’installation de nouvelles chaudières au gaz, la CAPEB s’étonne qu’une telle mesure n’ait pas été concertée avec les acteurs de la filière concernée.La CAPEB rappelle, une nouvelle fois, qu’il est primordial de renforcer la visibilité des aides CEE et de MaPrimeRénov’, ce qui ne peut se faire qu’en assurant une meilleure stabilité de ces deux dispositifs essentiels.
Il y a 3 ans et 58 jours

Pinel+ : le mieux est l'ennemi du bien

Celui-ci précise les critères de qualité d’usage (surfaces minimales et espaces privatifs extérieurs par typologie de logement, ainsi que double exposition à partir des T3) et les critères environnementaux, qui anticipent les exigences du jalon 2025 de la RE2020 et qui s’appliqueront tant aux programmes à venir qu’aux opérations en cours ou en phase d’achèvement.Le Pôle Habitat FFB déplore que les crises multiples et successives frappant le secteur du logement neuf n’aient pas conduit le Gouvernement à reconsidérer le bien-fondé d’un durcissement aussi important de ce dispositif central pour la mise sur le marché de logements locatifs privés à loyers maîtrisés.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB : « à l’heure où les surcoûts de tous ordres mettent toute la filière et le pouvoir d’achat des ménages en tension, où l’offre de logements abordables en zones tendues fait défaut, cette publication suscite incompréhension et inquiétude. Elle paraît totalement anachronique au moment où le Gouvernement se mobilise à travers le Plan de résilience pour soutenir l’activité du secteur et l’emploi. Ces décisions malheureuses n’auront d’autre conséquence que d’enfoncer encore davantage le logement collectif neuf dans la crise. »
Il y a 3 ans et 58 jours

L’activité des matériaux tient bon en ce début d'année 2022, mais de nouvelles incertitudes menacent

La crise sanitaire à l’échelle mondiale a occasionné de nombreuses tensions productives (pénuries d’approvisionnement, difficultés de recrutement, hausse des coûts de production...) qui, avec le récent déclenchement de la guerre en Ukraine, ne devraient pas s’atténuer ces prochains mois, comme on le supposait initialement. En effet, compte tenu du contexte géopolitique actuel, un choc d’offre énergétique (comparable au choc pétrolier du début des années 70) n’est pas exclu... avec les conséquences que l’on connaît sur l’inflation et la croissance. Pour l’heure, côté construction, les derniers indicateurs suggèrent ne bonne tenue de l’activité en ce début d’année 2022, même si dans le secteur du bâtiment, le marché de la maison individuelle a perdu de sa vigueur. A l’inverse, l’activité tend plutôt à s’améliorer du côté des travaux publics bien que les carnets de la commande publique tardent encore à se regarnir.Un mois de janvier plutôt dynamiqueSelon les premières estimations disponibles, l’activité des matériaux se serait redressée au mois de janvier après une fin d’année plutôt ralentie. Ainsi, la production de granulats aurait rebondi de +6,7% par rapport à décembre (CVS-CJO) se situant +0,8% au-dessus du niveau de janvier 2021. Au cours des trois derniers mois, l’activité granulats s’inscrit en hausse de +2,1% au regard du trimestre précédent mais demeure en retrait de -2,3% comparé à la même période d’il y a un an. En cumul sur douze mois, la production de granulats progresse ainsi de +9,3% laissant les volumes -1,6% en dessous de ceux enregistrés avant le début de la crise sanitaire. Côté BPE, les livraisons se sont également sensiblement raffermies en janvier, affichant une hausse de +8,5% sur décembre et de +2% en comparaison de janvier 2021 (CVS-CJO).Sur le trimestre novembre-janvier, l’activité BPE a gagné +2,4% par rapport aux trois mois d’août à octobre mais elle est encore inférieure de -1,8% à la même période un an plus tôt. En cumul sur douze mois, la production de BPE enregistre une hausse de +10,4% sur un an, ce qui ramène les cubages à leur niveau de 2019 (-0,2%). Après avoir progressé de +8,9% en 2021 (soit +1,3% par rapport 2019), l’indicateur d’activité de notre panier de matériaux a également connu une hausse au mois de janvier 2022 (+2,5% sur un an en données provisoires, CJO), marquant ainsi un rebond après le repli enregistré au quatrième trimestre (-1,1% sur un an).Climat au beau fixe dans le bâtiment mais...L’inflexion du moral des chefs d’entreprise du bâtiment, constatée en janvier dans l’enquête de l’INSEE, ne s’est pas poursuivie en février, le climat des affaires s’améliorant même légèrement le mois dernier. Plus positifs sur leur activité passée et future, les entrepreneurs sont également plus nombreux qu’en janvier à juger que le niveau de leurs carnets de commandes est supérieur à la normale. Compte tenu de leurs effectifs actuels, qui ont progressé au cours des derniers mois, les entreprises du gros œuvre estiment que leurs carnets assurent encore 9,7 mois de travaux (contre 6,3 mois en moyenne sur longue période) et 61,5% d’entre elles déclarent être dans l’incapacité de produire plus, soit un niveau historiquement élevé et près de deux fois supérieur à une situation moyenne constatée sur le passé (33,5%). Face à la hausse des coûts de production et aux difficultés de recrutement ou d’approvisionnement qui perdurent, davantage de professionnels du bâtiment prévoient d’augmenter leurs prixselon l’enquête. Par ailleurs, tous les index de la profession qui mesurent ces coûts et servent à actualiser ou réviser les prix des marchés (BT pour le bâtiment, TP pour les travaux publics ou encore GRA pour les granulats) affichaient des hausses sensibles en novembre 2021, dernière valeur disponible : sur un an, l’indice BT01 grimpait de +4,5% tandis que l’indice TP01 et l’indice GRA se hissaient déjà à +8,5% et +9% respectivement. Et ces progressions sont appelées à s’accélérer avec l’arrivée du conflit russo-ukrainien qui menace plus encore l’équilibre des approvisionnements énergétiques en Europe.Côté construction, les dernières données publiées par le ministère de la Transition écologique témoignent d’une poursuite de la reprise des mises en chantier et des permis au mois de janvier. Porté par la dynamique du logement individuel, le nombre de logements commencés (389 400 unités, de février 2021 à janvier 2022) dépasse de +1,6% ses niveaux d’avant crise. Quant aux permis, ils gagnent +2,7% avec 471 000 autorisations délivrées. Toutefois, la vigueur du marché de la maison individuelle pourrait s’émousser si l’on en croît le dernier bulletin publié par Markemétron. En effet, les ventes des CMistes* auraient marqué le pas en janvier (-26,8% sur un an) en dépit de conditions de crédits qui sont restées attractives. Les premières remontées sur février confirmeraient ce retournement de tendance et les professionnels du secteur pointent du doigt l’effet direct des évolutions institutionnelles (entrée en vigueur de la RE2020, lutte contre l’artificialisation des sols...). Si l’appétit des ménages pour l’accession à la propriété reste intact, les tensions inflationnistes et la montée des incertitudes en ce début 2022 pourraient compromettre un peu plus leurs velléités à investir. La dernière enquête de l’INSEE menée auprès des promoteurs montre en effet que les prix du neuf ont sensiblement monté en 2021, de +13,1% pour les maisons individuelles et de +4,7% pour les appartements. Le rebond de l’offre immobilière (+21% sur un an) n’a pas suffi à enrayer le repli des stocks de logements (-2,3%) face à des ventes en redressement (+15%) bien qu’encore inférieures de -11% à leur niveau d’avant crise !Un peu mieux dans les travaux publicsDu côté des travaux publics et selon l’enquête de la FNTP, le début de l’année s’ouvre sur un léger rebond du volume des travaux réalisés (+3,4% sur un an, CVS-CJO), ce qui rompt avec la tendance baissière des mois précédents. De même, les prises de commandes se redressent en janvier et renouent avec leur niveau du début de 2021. Toutefois, sur douze mois glissants, les carnets reculent encore de -7,2%, l’enchaînement des périodes électorales et de la crise sanitaire depuis mars 2020 ayant « plombé » la commande publique, selon les professionnels des TP. Pourtant les trésoreries des collectivités locales ne se sont jamais aussi bien portées. En hausse de +12,6% entre 2020 et 2021 (dont +8,6% pour les communes et +23,2% pour les départements), les dépôts des collectivités au Trésor culminent à 76 Milliards d’euros, soit deux fois plus qu’en 2010. Ce contexte apparaît plutôt porteur pour soutenir les investissements et la mise en œuvre du plan de Relance en 2022... si toutefois la montée des incertitudes et le regain d’inflation liés au conflit russo-ukrainien ne viennent pas rogner la dynamique des projets.
Il y a 3 ans et 58 jours

Découvrez l'agrafeuse cloueuse à batterie 20V R'BAT20

La puissance réglable permet de contrôler la pénétration du projectile. Son revêtement soft-grip permet une excellente prise en main. Le double interrupteur de sécurité augmente la protection de l’utilisateur.Le mode agrafeuse requiert l’utilisation d’agrafes T55 U de 15 à 25 mm. Quant au mode cloueuse, il fonctionne avec des clous T47 en T (de 15-20-30-32 mm) pouvant être utilisés dans le bois plus dur et le bois plus doux (chêne, contreplaqué, MDF et pin, sapin Douglas, etc.)Accessoires inclus : 1000 pcs (500 agrafes de 20 mm, 500 clous de 20 mm) Fonctionne avec une batterie R-BAT’20 (disponible en option) compatible avec tous les autres outils de la gamme (brico & jardin).
Il y a 3 ans et 58 jours

Sika affiche un chiffre d'affaires record pour 2021 avec une croissance de 17,1%

Malgré la persistance de la pandémie de COVID-19 et les goulets d'étranglement dans l'approvisionnement en matières premières, le chiffre d'affaires a augmenté de manière significative pour atteindre le chiffre record de 9,24 milliards CHF, ce qui correspond à une croissance de 17,1% en monnaies locales.L'effet de change s'est élevé à 0,2%. L'effet d'acquisition a été de 2,0 % et la croissance organique s'est élevée à 15,1 %. Par rapport à la même période en 2019, le gain organique a été de 11,9%.Pour Thomas Hasler, Président-Directeur Général : "On s'attendait à ce que 2021 soit une année difficile et elle s'est avérée très réussie pour Sika. Nous bénéficions d'un certain nombre de plateformes de croissance et sommes dans une position idéale pour parvenir à un succès à long terme. Grâce à nos technologies innovantes, nous sommes le partenaire de choix de nombreux clients dans les secteurs de la construction et de l'industrie. Nous disposons de solutions pour toutes les étapes de développement des marchés de la construction, et les programmes d'investissement soutenus par les gouvernements, qui se chiffrent en milliards, donneront un nouvel élan à nos activités. En outre, nous utilisons de manière ciblée les mégatendances qui animent nos marchés clés. La demande de solutions durables est énorme. Nos produits et services permettent à nos clients d'atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de développement durable."Mise à jour relative à l'acquisition de MBCCEn novembre 2021, Sika a signé un accord ferme pour acquérir MBCC Group (ex BASF Construction Chemicals). Avec un chiffre d'affaires de 2,9 milliards de francs suisses, MBCC Group est l'un des principaux fournisseurs de produits chimiques de construction dans le monde. Cette acquisition permettra de compléter et d'élargir l'offre de produits et de solutions de Sika dans quatre des cinq technologies de base et sept des huit marchés cibles de Sika, tout en renforçant l’implantation géographique de la société. Cette transaction donnera naissance à un acteur majeur favorisant un plus fort engagement dans le développement durable.Le marché des produits et solutions chimiques de construction devrait atteindre environ 80 milliards de francs suisses d'ici 2023 et, étant fortement fragmenté, il continuera d'offrir des opportunités de croissance substantielles même après l'acquisition de MBCC par Sika. MBCC réalise environ 53% de ses ventes dans le secteur des systèmes de construction et les 47% restants dans le segment des adjuvants pour béton. L'acquisition est soumise à l'approbation des autorités réglementaires. Sika est convaincu que toutes les approbations requises seront obtenues en temps voulu et travaillera en étroite collaboration avec les autorités. La clôture de l'acquisition est prévue pour le deuxième semestre de 2022.Gains de parts de marché dans toutes les régions en 2021Dans un environnement caractérisé par un certain nombre de confinements temporaires, Sika a connu une croissance plus forte que le marché dans toutes les régions en 2021. Les activités de distribution ont également enregistré des gains significatifs dans toutes les régions.La région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) a enregistré une augmentation des ventes en monnaies locales de 16,1 % (année précédente : 4,4 %). Comme en 2020, la croissance des activités de distribution et de réparation a dépassé celle des autres secteurs d'activité. Presque tous les pays de la région ont atteint des taux de croissance à deux chiffres. Les pays du Moyen-Orient, ainsi que l'Europe de l'Est, y compris la Russie, le Royaume-Uni, et les pays d'Afrique ont bénéficié d'un regain de croissance. En général, les achats de solutions de produits Sika via des plateformes de commerce électronique ont connu une augmentation supérieure à la moyenne.Au cours de la période considérée, Sika a fait l'acquisition de Kreps LLC, un fabricant leader de produits de mortier en Russie, élargissant ainsi davantage son portefeuille de produits existants et sa présence géographique.La région Amériques a enregistré une croissance en monnaies locales de 21,0% (année précédente : 1,0%). Aux États-Unis, Sika a pris un élan considérable. La croissance a été tirée principalement par des projets de rénovation à grande échelle et des nouveaux projets de construction dans le domaine de la distribution et des centres de bases de données. De forts taux de croissance ont été atteints en particulier au Mexique, en Colombie, au Brésil, au Pérou et au Chili. Dans la région Amériques, l'orientation stratégique des activités commerciales sur les grandes villes et les zones métropolitaines a de nouveau porté ses fruits, tout comme la concentration sur les grands projets d'infrastructure et la réalisation ciblée du potentiel de vente croisée.Au cours de la période sous revue, Sika a fait l'acquisition de DriTac, une société américaine occupant une position forte sur le marché du collage de parquets. En outre, un fabricant de produits de mortier au Brésil a été intégré au groupe Sika sous le nom de BR Massa. Grâce à cette acquisition, Sika a amélioré sa position dans l'une des principales régions économiques du Brésil, tout en augmentant sa capacité de production.En juillet, la société a acquis American Hydrotech Inc. aux Etats-Unis et sa filiale canadienne Hydrotech Membrane Corporation. Hydrotech est un fabricant établi de membranes liquides et offre des solutions complètes pour la toiture et l'étanchéité. Elle est le leader incontesté du marché nord-américain dans le segment en pleine expansion des systèmes de toitures vertes.De plus, Sika a acquis l'entreprise familiale Bexel Internacional S.A. de C.V., un important fabricant de colles à carrelage et de stucs au Mexique. Grâce à cette acquisition, Sika renforce sa position sur le marché mexicain des produits de mortier, qui connaît une croissance rapide, et augmente considérablement sa capacité de production avec cinq installations de production stratégiquement situées.Le chiffre d'affaires en monnaies locales dans la région Asie/Pacifique a augmenté de 19,4 % (année précédente : 12,6 %). L'année dernière, la Chine en particulier a profité de la forte dynamique de croissance en cours avec des taux de croissance organique à deux chiffres et a développé avec succès ses activités d'infrastructure et de distribution. L'Inde a continué à connaître un développement dynamique, tandis que les pays d'Asie du Sud-Est se sont lentement remis des importants confinements du dernier trimestre de l'année. Au Japon, la tendance reste difficile. L'activité d'investissement sur le marché de la construction du pays est toujours modérée.Au cours de la période considérée, Sika a acquis Hamatite, la division des adhésifs de Yokohama Rubber Co., Ltd. Hamatite est un leader du marché au Japon, offrant des adhésifs et des mastics pour les industries de l'automobile et de la construction. Cette acquisition améliore considérablement la position de Sika sur le marché japonais, lui donnant un accès plus complet à tous les grands constructeurs automobiles japonais et une gamme plus large de mastics et d'adhésifs pour le secteur de la construction japonais.En Chine, Sika a acquis Shenzhen Landun Holding Co. Ltd, un fabricant d'une gamme complète de produits et de technologies d'étanchéité. La société exploite deux installations de production à la fine pointe de la technologie qui fabriquent une gamme complète de membranes et de revêtements pour diverses applications d'étanchéité, fournissant principalement des projets d'infrastructure et les projets commerciaux.Dans le segment Global Business, Sika a enregistré une croissance en monnaies locales de 4,3 % (année précédente : -11,4 %). Au cours de l'exercice écoulé, l'industrie automobile a connu d'importants goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement des composants électroniques. Alors que les prévisions du début de l'année annonçaient une forte reprise du volume de véhicules neufs construits par rapport à l'année précédente, il y a eu en fait une forte baisse au second semestre en raison du manque de disponibilité des semi-conducteurs.Néanmoins, Sika prévoit que les mégatendances de la production automobile moderne, à savoir l'électromobilité et la construction légère, continueront à stimuler la croissance. En particulier, la transition des systèmes de transport traditionnels vers l'électromobilité s'est accélérée pendant la pandémie et bénéficie de divers programmes de soutien gouvernementaux dans un certain nombre de pays.PerspectivesSika confirme ses objectifs stratégiques pour 2023. L'entreprise reste axée sur le succès à long terme et la croissance rentable. En se concentrant sur les six piliers stratégiques - pénétration du marché, innovation, efficacité opérationnelle, acquisitions, valeurs d'entreprise fortes et durabilité - Sika cherche à croître de 6 à 8 % par an en monnaies locales jusqu'en 2023. À partir de 2021, l'entreprise vise une marge EBIT plus élevée de 15 à 18 %. Des projets dans les domaines des opérations, de la logistique, de l'approvisionnement et de la formulation des produits devraient permettre une amélioration annuelle des coûts d'exploitation équivalente à 0,5 % du Chiffre d’affaires.Pour l'année fiscale 2021, Sika prévoit une augmentation sur-proportionnelle de l'EBIT et une marge EBIT de 15%.
Il y a 3 ans et 58 jours

La FFB lance une campagne de communication "Le bâtiment, des métiers qui vous construisent"

Cette campagne originale et décalée se compose de deux parties :Pour la cible grand public, une publicité sera diffusée sur TF1, BFM, CNews et LCI du 18 mars au 14 avril. Ainsi, ce spot retrace une journée d'Alice qui déambule à vélo dans une ville sans bâtiment. Une porte s'ouvre devant elle pour laisser place à une vraie ville, pleine de vie, de chantiers et de constructions.Pour les jeunes, des vidéos seront postées sur les réseaux sociaux. Plusieurs influenceurs (Denis Brogniart, Christophe Beaugrand, Loup, Lalou, Cyril Schr, Kelly Cruz, Forgetmath, Mademoiselle Gloria, Vaimalama Chaves) rencontrent des chefs d’entreprise pour illustrer des thématiques comme les nouvelles technologies, la parité, la RSE, la cohésion d'équipe, la splendeur des constructions... Ainsi, 12 vidéos seront diffusées sur Instagram et TikTok du 19 mars jusqu’au 30 avril. Un kit de communication (vidéo personnalisée, affiches, flyer, roll up, signature de mail, vignette pour les réseaux sociaux) est mis à disposition du réseau de la FFB pour permettre à tous de relayer et d'être acteur de la campagne sur le territoire.Le site Internet www.lebatiment.fr a été également entièrement relooké aux couleurs de la campagne pour mieux faire connaître les métiers du bâtiment et promouvoir ses opportunités grâce à un partenariat avec Pôle emploi notamment. Le bâtiment ce sont :1.155.000 salariés répartis dans des entreprises de toutes tailles sur l’ensemble du territoire ;plus de 35 métiers répartis sur l’ensemble du territoire, des emplois de tous les niveaux, compagnons, techniciens ou ingénieurs qui travaillent à l’atelier, sur chantier ou au bureau ;plus de 75.000 personnes, hommes, femmes, jeunes, personnes en reconversion, recrutées chaque année,des métiers diversifiés, du référent Bim au responsable environnement, au solier, en passant par le maçon, le cordiste, le tailleur de pierre, le charpentier, le climaticien….Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Le bâtiment est un des premiers secteurs économiques en France et son image mérite d'être valorisée aux yeux du plus grand nombre. Avec cette campagne, la FFB a l'ambition d'aider les artisans et entrepreneurs à relever le défi de construire et de rénover les bâtiments. Nous devons nous donner tous les moyens pour continuer à recruter chaque année plus de 65.000 personnes dont nous allons avoir besoin pour les années à venir. »
Il y a 3 ans et 58 jours

L'étonnant "village-opéra" de l'architecte Francis Kéré à Laongo au Burkina Faso

Pensé par le metteur en scène allemand Christoph Schligensief, aujourd'hui décédé, le village, dissimulé dans le paysage, a été construit au début des années 2010 par Francis Kéré devenu mardi le premier architecte africain à obtenir la plus haute distinction de la profession.Erigé sur une vingtaine d'hectares, au milieu d'un champ de granit, ce projet d'éducation culturelle et artistique est construit sous forme de spirale, tel un colimaçon, avec vingt-six bâtiments abritant des ateliers, un centre de santé, des maisons d'hôtes et une école.A terme, "l'opéra", une salle de spectacle et d'exposition couverte de 700 places doit voir le jour, au centre des bâtiments.Installés au sommet d'une colline, les bâtiments mêlant végétaux et roches granitiques sont en parfaite harmonie.Des matériaux locaux tels que l'argile, la latérite, le granit, et le bois ont été utilisés pour la construction, pour permettre au site de résister à l'épreuve des conditions climatiques, comme les chaleurs extrêmes fréquentes dans la région, explique Motandi Ouoba, administrateur du "village-opéra"."Ce sont des matériaux locaux que l'architecte a trouvés sur place : des blocs de briques de terre compressée prise sur le site, des pavés faits à base de granit", énumère t-il.Francis Kéré "part du matériau le plus simple, qu'on a couramment (...) que nos parents ont utilisé et il en fait quelque chose de noble. C'est la terre, c'est tout ce qu'il y a autour de nous, quand il les rassemble, il fait vivre quelque chose qui est magnifique", ajoute-t-il. Sur le village-opéra, les immenses toits surplombent les murs tandis que l'aération des salles permet d'avoir des températures basses, même lorsque le thermomètre affiche plus de 40 degrés."Bâtiments bioclimatiques""En construisant sur l'existant, il est arrivé à faire en sorte que nos bâtiments soient bioclimatiques avec un double plafond et des ouvertures pour dissiper l'air chaud" explique M. Ouoba.Au centre de santé, les salles de consultation et d'hospitalisation disposent, comme les autres bâtiments, de dizaines de longues fenêtres qui coulissent vers le haut."Avec autant d'ouvertures, les patients se sentent moins isolés par l'hospitalisation. Ils ont une vue sur le paysage", assure Issa Ouédraogo, un médecin.Et du côté des salles de classes spacieuses, leur style épuré et illuminé par la lumière du jour, tranche avec le décor habituel des autres écoles du pays."On est fier de notre école qui a une belle architecture avec toutes les conditions pour bien travailler et étudier", se réjouit Edwige Compaoré, institutrice de la classe de CM1."Ici, l'architecture des bâtiments change tout. Nous sommes dans des classes parfaites parce qu'il fait très chaud ici et tout le monde n'a pas les moyens pour des ventilateurs ou l'air conditionné", renchérit le directeur de l'école Abdoulaye Ouédraogo, également comédien et dramaturge.Outre les six salles de classe régulières qui regroupent 181 élèves, une pièce spécifique est destinée pour les cours d'éveil à la musique, la danse, le théâtre, les arts plastiques, photos et audiovisuel."Beau, durable et fonctionnel"Le "village-opéra" sert également de site de résidence de création pour des artistes, selon Motandi Ouoba."C'est confortable comme cadre d'habitation ou de travail. C'est également beau et impressionnant. Cela nous rappelle que nous pouvons obtenir quelque chose de beau, de durable et fonctionnel à partir des matériaux locaux", estime l'administrateur.Avec son style architectural singulier, le village attire environ 2.500 visiteurs chaque année. Et Motandi Ouoba espère que la reconnaissance internationale de Francis Kéré contribuera à entretenir la curiosité des visiteurs."Ce prix très prestigieux fait la fierté de tous, surtout en ces moments où l'actualité burkinabè est marquée par des attaques terroristes. Nous sommes heureux pour M. Kéré mais aussi pour nous qui sommes parmi les premiers bénéficiaires de son travail", se félicite t-il.
Il y a 3 ans et 61 jours

Le gouvernement dévoile son Plan antichute des personnes âgées

Ce plan a pour objectif la réduction de 20 % des chutes mortelles ou invalidantes des personnes de 65 ans et plus d’ici 2024. Le plan national antichute s’articule autour de cinq grands axes :savoir repérer les risques de chutes et alerter ;aménager son logement pour éviter les risques de chutes ;des aides techniques à la mobilité faites pour tous ;l’activité physique, meilleure arme antichute ;la téléassistance pour tous. Des outils de prévention et de sensibilisationCe plan passe par l’information et la sensibilisation de tous les publics, personnes âgées, aidants, professionnels, élus et société civile aux risques de chute et à leurs conséquences : en luttant contre la banalisation des chutes, le déni ou la peur de tomber, on réduit le risque de chute et ses conséquences fatales.La chute des personnes âgées doit être replacée comme un problème de santé publique majeur. Les ministères des Solidarités et de la Santé et le ministère délégué chargé de l’Autonomie mettront en avant les actions participant à la volonté de réduction des chutes, que ce soit des initiatives locales ou des moyens de faciliter l’accès à l’information et à l’instruction des demandes comme des guichets uniques qui permettront de simplifier la vie des Français.Une carte géolocalisée sera par ailleurs développée afin que tout citoyen (bénéficiaires, professionnels ou aidants) puisse identifier les services et actions près de son domicile concourant à la réduction des chutes.Cinq présidents de la filière du bâtiment réagissentDans un communiqué, Yves Daniélou, Président AFISB (Association Française des Industries de la Salle de Bains), Jean-Christophe Repon, Président CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), José Prétot, Président FDME-FNAS (Fédération des Distributeurs de Matériel Électrique Fédération Française des Négociants en Appareils Sanitaires, Chauffage, Climatisation et Canalisations), Emmanuel Gravier, Président FFIE (Fédération Française des Intégrateurs Électriciens) et Benoît Coquart, Président IGNES (Industriels des solutions électriques et numériques du bâtiment) déclarent : " Véritable problème sanitaire et économique majeur, la chute est la première cause de mortalité chez les personnes de plus de 65 ans. Chaque année, 2 millions de personnes âgées de plus de 65 ans sont victimes de chutes accidentelles, entraînant plus de 130 000 hospitalisations et 10 000 décès.C’est la raison pour laquelle, nous tenons tout d’abord à saluer la volonté du gouvernement de prendre les devants et d’exposer un plan d’action national pour lutter contre les chutes des personnes âgées en se fixant pour objectif une réduction de 20% d’ici 2024.Toutefois, en tant que professionnels du bâtiment, nous déplorons vivement de ne pas avoir été consultés et ce bien en amont de la sortie de cette campagne. Nous sommes intimement convaincus que c’est grâce à un travail en totale synergie entre les acteurs des secteurs du bâtiment et du médico-social que le gouvernement pourra espérer atteindre ses objectifs chiffrés et, plus largement, réussir une réelle adaptation du logement des seniors.Nos entreprises qualifiées sont quotidiennement au contact de ce public fragile et elles sont légitimes à proposer des solutions qui permettent de prévenir les chutes, les détecter et également de capter les temps d’inactivité, signes avant-coureurs de l’avancée de la perte d’autonomie.Nous tenons à rappeler qu’il existe un vrai savoir-faire français porté par des entreprises françaises aux compétences éprouvées, souvent valorisé et salué par le ministère de l’économie. Par ailleurs, bien que toutes ces solutions paraissent parfois simples, elles nécessitent l’intervention de professionnels qualifiés en termes de prescription et d’installation, pour qu’elles assurent pleinement leur rôle avec un gage de pérennité, de sécurité et de maintenance dans le temps.Nous constatons aussi que le plan antichute, porté par le ministère de la Santé, renseigne uniquement sur les possibilités de financement proposées par la sécurité sociale ou des aides locales. Pourquoi ne pas être allé au bout de cette démarche d’information, en offrant une vision globale des aides publiques existantes et notamment le crédit d’impôt autonomie ?Par ailleurs, indiquer un ordre d’idée du coût de solutions est intéressant dans la mesure où celui-ci a vocation à délivrer une information réaliste quant aux coûts réels (produits et installation). De plus, il aurait été tout aussi essentiel d’accompagner cette information d’un message de vigilance sur la qualité et la mise en œuvre des solutions choisies, ainsi que de tenir compte des enjeux de souveraineté économique. En effet, ces solutions doivent être capables de tenir leur promesse et d’assurer leur rôle préventif ou d’alerte le moment venu, et ce sur la durée.A titre d’exemple, quelle sera la pérennité de fonctionnement du « chemin lumineux à 25 € » ? Quel sera son impact environnemental ou son éventuelle dangerosité électrique ? Et combien de temps faudra-t-il avant que ce type de système ne se détache du mur pour devenir lui-même l’objet d’une chute ? Qu’en serait-il également d’une barre d’appui dont le système de fixation serait défectueux ?Nous regrettons l’absence dans ce plan de solutions telles que les capteurs de chute ou d’inactivité qui peuvent fonctionner indépendamment de la téléassistance, alors même qu’elles avaient d’ailleurs été mentionnées par le ministre des solidarités et de la santé Olivier Véran à l’occasion de la clôture du Ségur de la Santé de juillet 2020. Et bien que nous saluions l’attention portée sur les dispositifs de téléassistance, nous sommes surpris de voir une marque citée dans le dossier de presse.Nous nous étonnons également de l’absence dans ce plan, de solutions plus globales pour l’adaptation de la salle de bains et des sanitaires, comme l’installation de toilettes suspendues ou d’un espace douche sécurisé et adapté en remplacement des baignoires.Aussi nous regrettons qu’en l’état, ce plan antichute, qui partait certes d’une bonne intention, n’ait finalement été perçu que sous un angle social.Nous espérons que les futurs travaux autour du dispositif MaPrimeAdapt’ soient bien le fruit d’un travail collaboratif associant l’ensemble des parties prenantes des secteurs de la santé et du bâtiment, capables d’apporter leur expertise respective, y compris sur le plan environnemental et économique, pour garantir l’atteinte d’un parc de logements adaptés aux personnes âgées et favoriser de manière effective le bien vieillir à domicile."
Il y a 3 ans et 61 jours

Les bâtiments publics français incités à "baisser d'un degré" la température

"Nous lançons un plan de sortie accéléré des hydrocarbures pour les bâtiments de l’État" a indiqué la ministre Barbara Pompili lors de la présentation par le Premier ministre Jean Castex du plan de résilience de l'économie lié à la flambée des prix de l'énergie et à la guerre en Ukraine."Cette action s'accompagnera de la mise en place d'un fonds qui financera des travaux à impact rapide sur la réduction de la consommation de gaz et de fuel, en particulier des remplacements de chaudières fossiles par des solutions renouvelables" a-t-elle précisé."Par souci d'exemplarité, le Premier ministre signera dans les jours à venir une circulaire appelant l'ensemble des services publics à réduire d'un degré la température de chauffage afin d'économiser l'énergie et de réduire la facture" a ajouté Mme Pompili.Ces "mesures seront accompagnées d'une campagne de promotion sur les eco-gestes" a dit la ministre.
Il y a 3 ans et 61 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour soutenir le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 61 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 61 jours

Le décret fixant les conditions du dispositif Pinel+ est paru

Alors que la loi de finances pour 2021 a acté la fin du dispositif Pinel avec toutefois un sursis jusqu'en 2024 accompagné d'une réduction progressive de l'avantage fiscal à partir de 2023, un nouveau décret est paru au Journal Officiel afin de clarifier dans quelles circonstances il sera possible de continuer à bénéficier du taux plein avec le dispositif Pinel+.En effet, les taux actuels du Pinel seront maintenus à titre dérogatoire pour les logements situés dans les quartiers prioritaires ainsi que pour les logements respectant certains critères de qualité environnementale et d'usage. Ces critères se baseront sur la RE2020 et pourraient être plus exigeants. Concernant les éléments de confort, le gouvernement s'est inspiré du rapport Girometti-Leclerc de septembre 2021 afin de définir les critères d'éligibilité au Pinel+. Les logements destinés à la location devront par exemple respecter une surface minimale par typologie : 28 mètres carrés pour un T1, 45 mètres carrés pour un T2, 62 mètres carrés pour un T3, 79 mètres carrés pour un T4 et 96 mètres carrés pour un T5. Ces logements devront également disposer d'un espace extérieur privatif et avoir une double exposition à partir du T3. Le décret fixant l’ensemble de ces critères sera mis en consultation dans les prochaines semaines, pour une publication définitive avant la fin de l’année.
Il y a 3 ans et 61 jours

Le gouvernement augmente les aides pour remplacer les chaudières à gaz ou au fuel par des solutions de chauffage renouvelable

"Nous allons renforcer MaPrimeRénov' afin d'accélérer le remplacement de chaudières à énergie fossile par des solutions de chauffage renouvelable" comme "les pompes à chaleur y compris hybrides, ou les chaudières biomasse", a indiqué la ministre Barbara Pompili lors de la présentation du plan de résilience de l'économie face à la flambée des prix de l'énergie. "Le gouvernement a décidé d'augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril prochain et jusqu'à la fin de l'année 2022 les aides MaPrimeRénov' accordées pour l'installation d'un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fuel" et ainsi de réduire la dépendance du pays aux importations d'énergies fossiles, a-t-elle précisé."Pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l'installation de chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés", a ajouté la ministre.Mme Pompili a annoncé parallèlement des incitations pour les collectivités afin de changer de système de chauffage.Pour les entreprises, le gouvernement compte lancer début avril un "appel à projet exceptionnel" pour "accélérer la décarbonation de notre industrie". "Nous souhaitons cibler les entreprises les plus exposées à la hausse des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent les projets d'efficacité énergétique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse", a ajouté la ministre.
Il y a 3 ans et 61 jours

L'Ordre des géomètres-experts publie un livre blanc pour améliorer le cadre de vie des Français

De l’emploi au pouvoir d’achat des Français, en passant par l’optimisation du patrimoine des personnes publiques et la protection de l’environnement, ce Livre Blanc à l’initiative de Joseph Pascual, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts (OGE), revient sur notre façon d’habiter le territoire à l’heure de la crise du logement et des défis liés au climat. Chacune des cinq propositions est accompagnée d’une description du contexte et d’une analyse des enjeux auxquels la mesure entend répondre. Cinq propositions pour améliorer concrètement le cadre de vie des FrançaisDans un premier temps, la profession souhaite réformer les parcours d’accès à la filière géomètre-expert pour répondre aux besoins en recrutement auxquels les cabinets sont confrontés. L’OGE propose notamment d’ouvrir la profession à des profils non scientifiques, par exemple plus juridiques, et de soutenir les parcours professionnalisant en Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). En matière d’environnement et d’aménagement des territoires, le Livre Blanc revient sur la nécessaire conciliation entre les enjeux de sobriété foncière d’une part et la production de logements pour répondre aux aspirations des Français d’autre part. L’OGE préconise une densification du tissu urbain existant et le développement d’une offre nouvelle de logements intégrant pleinement les enjeux climatiques et de durabilité. L’OGE souhaite également se saisir de la question du pouvoir d’achat des Français, notamment en matière de logements. La profession demande à ce que tous les actes fonciers soient systématiquement inscrits au fichier immobilier. Cette mesure simplifierait les procédures et engendrerait des économies de temps et d’argent pour les consommateurs, tout en renforçant la sécurisation des transactions immobilières.Concernant l’accompagnement des personnes publiques dans la gestion de leur patrimoine immobilier, l’OGE propose d’instaurer une procédure de délimitation de la propriété des personnes publiques, à l’image des dispositions du décret sur la protection du domaine public ferroviaire. Il s’agirait d’un levier de sécurisation juridique supplémentaire contribuant dans le même temps à l’optimisation et la valorisation du patrimoine des personnes publiques. Enfin, l’OGE appelle à la création d’un statut d’organisation à mission, sur le modèle des sociétés à mission de la loi PACTE. Cette évolution renforcerait l’engagement de la profession en matière d’enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux. Les géomètres-experts, garants d’un cadre de vie durable et inclusif Avec ce Livre Blanc, l’OGE rappelle une nouvelle fois que la profession place son expertise au service de ses partenaires institutionnels, élus et décideurs, pour répondre aux préoccupations légitimes des Français. Les candidats à l’élection présidentielle ont également reçu le « Rapport sur l’avenir de l’habitat individuel » que la profession a coproduit avec les autres acteurs du cadre de vie et présenté à Emmanuelle Wargon en décembre dernier. « Une élection présidentielle est, habituellement, un temps fort du débat démocratique de notre pays. Nous avons voulu faire profiter les candidats qui entendent, demain, présider au destin de ce pays, de notre connaissance fine des préoccupations de nos concitoyens, et de nos propositions pour y répondre », a résumé Joseph Pascual, le Président du Conseil supérieur de l’OGE, « Acteurs de terrain bien connus dans leurs territoires, les géomètres-experts sont effectivement en prise directe avec des enjeux de société et de cadre de vie qui impliquent des réponses concrètes et opérationnelles. ».
Il y a 3 ans et 61 jours

Emploi, retraites : le bilan contrasté d'Emmanuel Macron

Une batterie de réformes "structurelles"La réforme du Code du travail par ordonnances est le premier gros chantier du quinquennat en 2017. Répondant à la volonté du chef de l’État de "libérer le travail", elle se heurte d'emblée à des oppositions de gauche très remontées contre une "liquidation" du Code du travail.Parmi les points les plus controversés figurent le plafonnement des indemnités prud'homales, la fusion des instances représentatives du personnel ou le poids accru de l'accord d'entreprise par rapport à la branche. Dans les rangs syndicaux, les effets des ordonnances sur le dialogue social sont aujourd'hui vivement critiqués. La CFDT a notamment dénoncé début 2022 une réforme qui a engendré une "disparition massive des représentants de proximité".En 2018, est venu l'acte II de la "rénovation du modèle social" avec la réforme de la formation professionnelle. Celle-ci a revu en profondeur l'apprentissage, en assouplissant les conditions d'entrée et d'ouverture de CFA (centres de formation d'apprentis). Le nombre d'apprentis a depuis atteint des records avec plus de 700.000 contrats en 2021, une hausse portée par l'enseignement supérieur, avec comme revers un déséquilibre financier. La réforme a aussi revu le fonctionnement du CPF (Compte personnel de formation), désormais monétisé et utilisable librement par chaque salarié via une application. Cela a engendré un boom de formations, avec en corollaire un démarchage abusif en masse et des fraudes.Autre gros morceau avec la réforme de l'assurance chômage, l'une des plus contestées du quinquennat. Présentée en juillet 2019, elle connaît un parcours chaotique: son application est reportée à plusieurs reprises du fait du Covid et de la bataille judiciaire acharnée des syndicats. Le très décrié nouveau calcul de l'allocation chômage, qui pénalise l'indemnisation des demandeurs d'emploi alternant périodes de travail et d'inactivité est entré en vigueur le 1er octobre. Ses effets, progressifs, n'ont pas encore été mesurés.L'emploi : de bons chiffres malgré la criseAvec un taux de chômage ramené à 7,4% au 4e trimestre 2021, contre 9,5% audébut du quinquennat, le chef de l'Etat peut se targuer de s'approcher de sonobjectif d'atteindre 7% en 2022. La hausse provoquée par le Covid en 2020 -moins catastrophique que ce qui avait été un temps anticipé - a été effacée.Le taux de chômage est au plus bas depuis près de 15 ans.Soutenus par le plan "un jeune, une solution", les 15-24 ans ont vu leur taux de chômage descendre à 15,9%, son plus bas niveau depuis... 1981. Mais le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en incluant l'activité réduite (catégories A, B et C), reste élevé à 5,659 millions. Et les demandeurs d'emploi de longue durée (inscrits depuis un an ou plus) représentent 49,6% du total.Retraites : le minimum et la glaneSeule promesse tenue en la matière, le minimum vieillesse a bien été augmenté de 100 euros par mois: l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) est en effet passée de 803,20 euros en 2017 à 903,20 euros en 2020 et s'établit désormais à 916,78 euros.En revanche, le grand dessein présidentiel d'un "système universel" – censé remplacer la quarantaine de régimes existants - n'a pas survécu au Covid. Après des semaines de grèves et de manifestations, le projet de loi voté au forceps du 49-3 début mars 2020 a aussitôt été "suspendu" et jamais remis sur le métier.Et pour cause: Emmanuel Macron a renoncé à maintenir l'âge légal de départ à 62 ans et souhaite désormais le repousser à 65 ans, tout en supprimant au passage les régimes spéciaux de la RATP, d'EDF et des sénateurs. Pour contrebalancer, il promet une pension minimum de 1.100 euros pour une carrière complète.Soit peu ou prou ce qu'il a accordé aux agriculteurs (85% du Smic) et à leurs "conjoints collaborateurs", revalorisés à quelques mois des élections, en reprenant à son compte deux propositions de loi du député communiste André Chassaigne. Pour mieux cultiver son bilan.
Il y a 3 ans et 61 jours

Lafarge accélère sa transformation bas carbone

En tant que leader, l’entreprise s’engage et donne une nouvelle dynamique à la construction durable et à tout un secteur.Des investissements industriels massifsLa ligne de production la plus moderne de France à Martres-Tolosane (dép.31) et une plateforme d’innovation ouverte sur le traitement du CO2 en 2024Le nouveau four de la cimenterie de Martres-Tolosane est entré en production en février. Résultat d’un investissement de 120 millions d’euros du groupe Holcim, le plus important en France depuis 40 ans, le tout nouveau four permet d’augmenter la productivité de l’usine tout en réduisant son impact environnemental. La tonne de ciment affiche désormais un poids CO2 réduit de 20%.Par ailleurs, équipée des dernières technologies pour la valorisation des déchets en cimenterie (comme source d’énergie et comme matière première recyclée dans le clinker), l’usine divise par 3 son utilisation de combustibles fossiles. La part des combustibles de substitution, sourcés localement, passe ainsi de 30 à 80% et contribue au développement de l’économie circulaire dans le grand Sud-Ouest.Pour atteindre ces résultats, le plus gros chantier industriel en Occitanie, qui a duré près de 3 ans, a permis :Le remplacement des deux fours existants (construits en 1956 et 1966) par un four unique de 60 mètres de long et de 4 mètres de diamètre, permettant de diminuer la consommation d’énergie ;La construction d’une tour de préchauffage haute de 110 mètres, permettant de porter le mélange de calcaire et d’argile à 500°C avant son introduction dans le four, grâce à la récupération des gaz chauds du four ;La rénovation et la création de nouveaux ateliers de stockage et de traitement des déchets servant de combustible de substitution.Le site de Martres-Tolosane accueillera également en 2024 une plateforme R&D en open innovation pour tester des nouvelles technologies de capture de CO2 plus efficaces, plus économiques et plus respectueuses de l’environnement. Une quinzaine de partenaires européens sont regroupés autour de cette initiative qui est candidate à des financements communautaires et sera référencée dans le réseau européen de recherche sur la capture de CO2.Un nouvel investissement de 40 millions d’euros à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (dép. 53) et de 6 millions d’euros à La Malle (dép. 13) pour produire un nouveau composant décarbonéDès cette année, 40 millions d’euros seront investis dans la construction d’une nouvelle ligne de production à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (53) et dans l’adaptation du processus industriel de La Malle (13) pour produire des ciments bas et très bas carbone (ECOPlanet), à base d’argile calcinée.Lafarge a développé une technologie propriétaire, proximA Tech, permettant d’industrialiser la transformation de l’argile en addition fortement décarbonée. L’utilisation de l’argile présente un triple intérêt : elle nécessite une température plus basse pour sa cuisson (800°C au lieu de 1 400°C pour le clinker) et donc moins de combustible. Elle a aussi une faible décarbonation lors de ce chauffage contrairement au calcaire qui se décarbonate à 100%. Enfin, elle est largement disponible et locale.La future installation de la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour est conçue pour n’émettre quasiment aucun carbone grâce à l’utilisation exclusive de combustibles alternatifs et pour produire des ciments dont le taux d’émission de carbone sera réduit de 50%.Ces investissements participent à la réalisation de l’objectif 2023 : disposer d’une capacité de production d’1 million de tonnes de ces ciments bas carbone ECOPlanet.Une stratégie et des innovations pour construire bas carboneLafarge lance deux nouveaux ciments ternaires offrant de 30% à 50% de réduction carboneLa révision de la norme européenne ciment NF EN 197-5, publiée en octobre dernier, a rendu possible la formulation de nouveaux ciments avec une part de clinker réduite au profit d'une part d'additions plus importante, réduisant ainsi les émissions de CO2 à la tonne produite.Lafarge France va donc commercialiser cette année deux nouveaux ciments ternaires bas carbone, un CEM II/C produit à Sète (dép. 34) et le premier CEM VI disponible en France. Ce CEM VI ECOPlanet, fabriqué au Teil (dép. 07) sera disponible dès la sortie de la nouvelle norme béton attendue pour mai ou juin prochain. Ces nouveaux ciments offrent une réduction carbone de -30% à -50% et viennent enrichir les offres bas carbone ECOPlanet (ciment) et ECOPact (béton).Lafarge accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs, une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la constructionDans le cadre d’une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la construction, Lafarge France accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs. Pour le secteur de la préfabrication, il s’agit dans un premier temps d’augmenter l’utilisation du CEM II, puis des ciments ECOPlanet, en lieu et place du CEM I tout en garantissant le même niveau de performance et l’absence d’impact sur les process de fabrication.Lafarge a mobilisé les compétences de son laboratoire de L'isle D'Abeau afin de garantir la conformité des performances techniques requises (rhéologie, adjuvantation, résistances à jeune âge, à 28 jours, teinte...). L’accès aux produits a également été facilité pour les clients pour leur permettre de réaliser leurs propres essais, avec leur outil industriel, avec ou sans le soutien de notre support technique. Il s’agit de les conforter sur les performances réelles du ciment de remplacement et sa conformité à leurs cahiers des charges, le tout leur permettant ainsi un premier pas vers la réduction carbone de leurs volumes de produits courants.Une innovation de rupture Lafarge : le liant nouvelle génération bas carbone, bas clinker et sans laitierLafarge France a mis au point et testé avec succès un liant bas carbone nouvelle génération à taux de clinker réduit et qui permet de se passer du laitier.Un procédé sous brevet permet de réduire la quantité de clinker nécessaire dans le liant et de réduire l’empreinte carbone du béton jusqu'à 50% et cela sans recours au laitier, une réponse à sa raréfaction annoncée pour les prochaines années.Les bétons fabriqués avec ces liants peuvent couvrir les classes de résistance et d'exposition traditionnelles (C20 à C35/XC à XF…). Ils sont destinés à tous types d'ouvrages et toutes applications (planchers, fondations, voiles etc).Cette technologie n'impacte pas les délais de chantier et s'adapte aux températures. Elle permet une production locale et donc une mise sur le marché massive et rapide.Les normes correspondant à ce nouveau produit n’existent pas pour le moment, même si plusieurs tests chantier expérimentaux ont déjà été réalisés. Lafarge a donc engagé une procédure de certification ATEX sur le béton et une Évaluation Technique de Produits et Matériaux (ETPM).
Il y a 3 ans et 61 jours

Les villes flottantes, solution à la montée des mers ?

Au Salon mondial de l'immobilier Mipim, qui a débuté mardi et s'achèvera vendredi à Cannes (Alpes-Maritimes), un prototype de ville flottante aux Maldives concourt pour remporter un prix du meilleur grand projet.Cette cité n'a pas encore de nom mais consistera, assurent ses concepteurs, en un assemblage de plateformes flottantes au milieu d'un lagon de cet archipel dans l'océan Indien. Quelque 5.000 maisons colorées devraient s'y dresser."Une ville flottante n'est pas un luxe, c'est une nécessité" pour ce pays insulaire dont l'existence même est menacée par le réchauffement climatique et la montée des océans, affirme à l'AFP Paul van de Camp, chef de l'entreprise néerlandaise Dutch Docklands, promoteur du projet.Et la capitale, Malé, où plus de 150.000 habitants se pressent sur un atoll de 8 km2 entièrement urbanisé, est complètement saturée, rappelle-t-il.Il ne s'attarde pas sur les caractéristiques techniques précises du projet, qui seront présentées officiellement au printemps par le président des Maldives. Ni sur leur coût. Mais il promet que le financement sera assuré et assure que les contraintes techniques ne sont pas rédhibitoires."Il y a de très gros acteurs mondiaux qui nous ont aidés avec des systèmes pour l'énergie, les égouts, l'eau, l'électricité, qui ont été bien testés et sont relativement innovants", assure Paul van de Camp.Il espère que le chantier sera terminé en 2027 au plus tard et assure avoir été approché pour répliquer l'expérience par "plusieurs pays", sans préciser lesquels.Trop cher ?Il existe déjà des bâtiments flottants à travers le monde, de même que des villages traditionnels de pêcheurs sont construits sur l'eau, en Amazonie, Thaïlande ou Indonésie, souligne Paul van de Camp.Mais aucun projet moderne et de cette ampleur n'a encore vu le jour.Un autre est en préparation à Busan (Corée du Sud), piloté par l'entreprise Oceanix et soutenu par l'ONU-Habitat.Là aussi, les détails techniques, le coût, etc. n'ont pas encore été dévoilés. Ils le seront officiellement en avril, explique à l'AFP Itai Madamombe, fondatrice d'Oceanix. L'objectif est d'avoir terminé le chantier fin 2025.Des doutes subsistent cependant sur la viabilité de telles constructions.Pour Ayça Kirimtat, chercheuse à l'université tchèque de Hradec Kralove qui a longuement étudié les villes flottantes, l'obstacle économique est difficile à surmonter. "Construire de très grandes structures flottantes au-dessus du niveau de la mer coûte beaucoup plus cher que des immeubles normaux sur la terre", explique-t-elle à l'AFP.Energie, transports, services, nourriture... la quantité de paramètres à prendre en compte est énorme, souligne-t-elle."Je ne crois pas qu'il y ait un problème de technologie", pense de son côté Nicholas Makris, professeur spécialiste des océans au Massachusetts Institute of Technology (MIT). "C'est plutôt l'efficacité économique. Réussir à tout faire d'une façon réalisable et viable économiquement", dit-il.Quelque chose de possible dans un endroit suffisamment protégé des évènements climatiques extrêmes et des conditions hostiles de la haute mer.ÉmergenceCe qui pourrait, in fine, rendre les villes flottantes attractives est la montée des eaux, qui menace les États insulaires mais aussi toutes les villes côtières, pense Chien Ming Wang, professeur de génie civil à l'université du Queensland (Australie)."Pour les villes côtières, si vous subissez les vagues et la montée des océans, vous n'avez pas d'autre choix que de supporter les dégâts et reconstruire. Donc c'est très coûteux", explique ce spécialiste des villes flottantes, qui a été consulté pour le projet des Maldives."Avec les villes et maisons flottantes, vous n'avez pas à vous préoccuper des inondations puisque votre maison est toujours au-dessus du niveau de la mer"."On va voir les villes flottantes émerger partout dans le monde dans les dix ou vingt prochaines années", prédit-il.
Il y a 3 ans et 61 jours

Pour ses 30 ans, l'Ademe lance la 1ère édition du "Grand Défi Écologique"

L’ADEME : trente ans d’actions et de recherches En 1990, l’État décidait de créer l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). L’agence voit le jour en 1992 par regroupement de plusieurs agences publiques : l’Agence nationale pour la récupération et l’élimination des déchets (ANRED) déjà basée à Angers, l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (AFME) et l’Agence pour la qualité de l’air (AQA). Il est décidé par le gouvernement d’Edith Cresson que son siège serait à Angers. Le rôle et la place de l’ADEME dans l’action publique ont évolué depuis sa création et l’Agence est aujourd’hui incontournable dans la transition écologique, principal défi de notre temps. Économies d’énergie et énergies alternatives, déchets, qualité de l’air et des milieux, sont les thématiques fondatrices de l’Agence et restent au cœur de sa mission. Avec la prise de conscience générale des périls environnementaux qui nous menacent – l’ADEME a l’âge du sommet de Rio –, ces sujets ont aussi gagné le cœur du débat public. Désormais, l’influence de l’ADEME dépasse de loin ses seuls moyens. Des centaines de salariés et de doctorants ont essaimé ses savoirs et ses méthodes dans autant d’organismes publics, de collectivités, d’entreprises et d’associations. Elle pourvoit en informations fiables chercheurs, influenceurs et décideurs publics. Il n’y a pas une seule grande loi touchant l’environnement qui ne se fasse sans sa contribution. L’effet de levier est immense. Ainsi, l’État confie à l’ADEME un montant de plus en plus conséquent d’aides à distribuer. Cette mission récente d’opérateur de l’aide publique à l’investissement manifeste le passage à un nouveau « temps » du combat écologique : le déploiement à grande échelle des technologies éprouvées, qui permet de massifier l’action pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ce qui n’empêche pas de soutenir l’innovation de rupture via de nombreux appels à manifestation d’intérêt. Par ailleurs, pour réussir les transformations sociétales d’ampleur, nécessaires pour faire face aux défis climatiques, l’ADEME a besoin d’adhésion. Cela n’interdit pas de tenir un langage de vérité sur l’effort à produire. L’ADEME tient ainsi un rôle de « coach » qui incite,impulse et soutient. Les trente ans de l’ADEME cette année sont une bonne occasion de redire ces vérités en organisant des événements en région et à Angers pour les collectivités, entreprises, enseignants, jeunes et familles autour d’un fil rouge, « Le Grand Défi Écologique ». Les trente ans de l’ADEME cette année sont une bonne occasion de redire ces vérités en organisant des événements en région et à Angers pour les collectivités, entreprises, enseignants, jeunes et familles autour d’un fil rouge, « Le Grand Défi Écologique ». Le Grand Défi Écologique : une semaine pour rassembler L’ADEME lance la toute première édition du Grand Défi Écologique. S’adressant à un large public, le Grand Défi Écologique se décline autour de trois axes :Le Grand Défi Écologique Citoyens Les citoyens sont invités à se joindre à cette célébration autour de plusieurs évènements gratuits et ouverts à tous (jeunes, adultes et familles), conçus et animés en partenariat avec ChangeNOW. Tout au long de la semaine, des activités, animations et conférences grand public se déroulent en continu dans différents lieux d’Angers. Certains sont en accès libre et d’autres se font sur inscription. Cet événement a pour vocation d’éveiller les consciences sur les enjeux environnementaux et sociaux de notre siècle, de faire découvrir des solutions pour s’engager en faveur du climat et de la biodiversité et d’engager un large public dans le passage à l’action.Le Grand Défi Écologique Professionnels Cet événement destiné aux professionnels et aux médias propose aux acteurs économiques, organisations publiques et privées, de décrypter les scénarios prospectifs de l’ADEME, d’en débattre et de s’y projeter concrètement pour permettre de construire la voie vers la neutralité carbone d’ici à 2050.Le Grand Défi Écologique Étudiants Le Grand Défi Étudiants lancé en octobre 2021 offre la possibilité à un élève ou un groupe d’élèves d’enseignement supérieur, de plus de 16 ans et de l’agglomération angevine de voir son projet de transition écologique financé.