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Il y a 3 ans et 62 jours

La qualité de l'air en temps de Covid, nouveau filon économique

Au salon mondial de l'immobilier Mipim, du 15 au 18 mars à Cannes, une étrange forme d'oiseau est perchée sur le stand de la compagnie danoise Leapcraft.C'est en réalité un capteur de CO2, qui au-delà d'une certaine concentration dans l'air se met à gazouiller, signe qu'il est temps d'aérer ou de sortir prendre l'air.La compagnie en propose plusieurs modèles: l'oiseau, le plus ludique, est plutôt destiné au grand public ou aux écoles. D'autres, pour les bureaux, ont plutôt une allure de box internet, à fixer au mur ou au plafond. Ils sont connectés en réseau et peuvent capter d'autres données.Depuis fin 2020, Leapcraft a vu ses ventes tripler et ce sans avoir pu satisfaire toute la demande, la faute à la pénurie mondiale de semi-conducteurs, assure à l'AFP son patron, Vinay Venkatraman."Le point de bascule, ça a été quand on a admis que le Covid se transmettait par l'air", explique-t-il.Le coronavirus responsable du Covid-19 se transmet surtout par les aérosols, particules ultra-légères qui s'accumulent et restent en suspension dans l'air d'une pièce mal ventilée. Mesurer la teneur en CO2 est donc un moyen d'évaluer le renouvellement de l'air intérieur, et donc le risque de contagion."Ce que la pandémie a le plus changé, c'est que +les gens normaux+ parlent de ventilation, raconte Vinay Venkatraman. Avant, les gens qui parlaient de ventilation étaient uniquement ceux avec des problèmes respiratoires, des allergies...""Un réveil"Les demandes liées à la qualité de l'air viennent souvent sous la pression des salariés, témoignent les entreprises rencontrées par l'AFP. "Nous avons (des demandes) particulièrement dans quelques pays comme la France, les Pays-Bas, la Belgique", explique Aakash Ravi, fondateur de l'entreprise néerlandaise Spaceti, spécialisée dans la collecte et l'exploitation de données pour les immeubles de bureaux."C'est important parce que le niveau de CO2 n'est pas exactement réglementé, pour ces clients, c'est plutôt une demande des salariés", dit-il. "Tout le monde se préoccupe de la santé dans ses bâtiments désormais, bien plus qu'avant le Covid. C'est sans aucun doute un grand changement", assure aussi William Cowell de Gruchy, fondateur de l'entreprise britannique Infogrid, également spécialisée dans l'exploitation de données pour les bâtiments.Et parmi les différents types de dispositifs qu'elle propose, ceux pour contrôler la qualité de l'air tiennent désormais le haut du pavé. Avant la pandémie, ils étaient le troisième produit le plus demandé, derrière... ceux permettant de détecter la légionellose, maladie souvent causée par les climatiseurs mal réglés ou des défauts de canalisations.Infogrid propose à ses clients de croiser le taux de CO2 avec ceux d'humidité et de température, pour une estimation plus fine du risque viral."La pandémie a été un réveil et c'est en train de devenir la norme pour des entreprises du monde entier. Elles ne vont plus revenir en arrière et négliger la qualité de l'air", veut croire William Cowell de Gruchy.
Il y a 3 ans et 62 jours

Nette amélioration du trafic des aéroports parisiens, les prévisions ne sont pas affectées par la guerre

Les installations de Roissy et d'Orly ont vu transiter le mois dernier 4,5 millions de voyageurs, en hausse de 3,3 millions par rapport à février 2021, a précisé le Groupe ADP dans un communiqué.En retrouvant plus d'un passager sur six d'avant la crise sanitaire, les aéroports desservant l’Île-de-France enregistrent un bond de plus de 10 points sur un mois : janvier n'y avait vu transiter que 52,2% du trafic de 2019, mieux toutefois que la moyenne de 2021, 38,8%.Le niveau de fréquentation de février, dans une période traditionnellement creuse, rapproche le Groupe ADP de la fourchette de ses objectifs pour ses plateformes franciliennes lors de l'exercice 2022, c'est-à-dire entre 65% et 75% du nombre de passagers de 2019.Comme depuis le début de la crise en mars 2020, Roissy et Orly ont connu des situations contrastées: le premier a continué à pâtir de la fermeture de certaines destinations, ne retrouvant que 57,8% du trafic de février 2019, tandis qu'Orly a atteint 72,9% du niveau de passagers d'il y a trois ans.Pour l'ensemble du Groupe ADP, qui gère en direct ou via des filiales près de 30 aéroports dans le monde, de Santiago du Chili à Almaty en passant par Amman et New Delhi, le trafic passagers du mois dernier s'est établi à 62,5% de celui de février 2019. L'objectif 2022 est de 70% à 80% de l'avant-crise, après 45,6% réalisés en 2021.Mais l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février a conduit les pays européens à fermer leur espace aérien aux compagnies russes. Moscou a pris des mesures réciproques."En 2019, le trafic avec l'Ukraine et la Russie représentait 1,4% du trafic total" des aéroports desservant Paris, mais "17,1% du trafic total de (la filiale turque d'ADP) TAV Airports", a expliqué le groupe.Ce dernier, "à ce stade, n'anticipe pas que les conséquences du conflit soient de nature à remettre en question ses hypothèses de trafic", a-t-il ajouté.ADP, contrôlé par l'État français, prévoit un retour aux bénéfices en 2022 après avoir subi en 2021 une perte de 248 millions d'euros, divisée par quatre par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 62 jours

Un plan gouvernemental pour réduire les accidents du travail mortels

Quelque 540.000 personnes ont été victimes d'accidents du travail en 2020, dont 550 mortels, hors accidents de la route, a indiqué le ministère du Travail dans un communiqué. Ce chiffre ne baisse plus depuis 2010. "Le coût humain, social et économique des accidents du travail nous impose de ne pas céder à la fatalité", plaide le secrétaire d'Etat chargé de la Santé au travail, Laurent Pietraszewski, qui a présenté cette feuille de route devant le comité national de prévention et de santé au Travail (CNPST), dans le cadre du "4ème plan santé au travail 2021-2025".Ce plan cible d'abord les salariés les plus vulnérables (jeunes et nouveaux embauchés, travailleurs intérimaires, indépendants ou détachés) en mettant l'accent sur la formation à la sécurité, notamment lors de leur formation initiale pour les jeunes ou lors de la prise de poste. Les messages de prévention qui leur sont destinés, notamment pour les travailleurs détachés qui parlent mal français, seront renforcés.Selon l'Assurance-maladie, près de 15% des accidents graves et mortels surviennent au cours des trois premiers mois suivant l'embauche et un quart des accidents du travail concerne des salariés ayant moins d'un an d'ancienneté dans l'entreprise.Une autre cible prioritaire sont les TPE-PME qui ont souvent moins de ressources à consacrer à la prévention.Selon l'inspection du travail, les accidents graves et mortels dans les TPE-PME représentent 26% des accidents totaux alors qu'elles emploient seulement 18% des salariés.Certains risques professionnels feront l'objet de mesures ciblées en raison de leur impact élevé, tel le risque routier (356 accidents mortels selon la Cnam), le risque associé à l'utilisation des machines (24% des accidents mortels) et les chutes de hauteur (18% des accidents du travail mortels).Le plan est axé avant tout sur la prévention, l'information et les campagnes de communication."Il ne suffit pas d'accumuler les réglementations, il y a une dimension d'appropriation du terrain très forte", estime-t-on dans l'entourage du secrétaire d'Etat."Ce n'est pas principalement une question budgétaire, mais une question d'information au sein de la communauté qui ne connait pas assez +l'épidémiologie+ des accidents mortels", ajoute-t-on.
Il y a 3 ans et 62 jours

La filière de l'isolation des bâtiment réclame des mesures urgentes pour relancer le secteur

Pour le Symbiote : "Le bâtiment représente plus de 40% des consommations d’énergie et plus de 25% des émissions de GES. La massification des rénovations énergétiques est donc essentielle et indispensable pour réduire significativement les besoins en énergie du parc bâti existant. Dans ce contexte, l’isolation des bâtiments, notamment du secteur résidentiel, doit être LA priorité car c’est l’action la plus efficace sur le long terme. L’isolation est un « bouclier tarifaire permanent » contre la hausse du coût de l’énergie, elle permet de réduire massivement les émissions de GES et enfin elle permet également de renforcer notre indépendance énergétique en réduisant notre consommation.La filière de l’isolation des bâtiments est une filière jeune, qui a commencé à se professionnaliser il y a moins de 10 ans. Elle a bénéficié, de 2016 à 2020, d’un soutien massif des pouvoirs publics qui lui a permis de recruter, de former, de structurer … et d’isoler. Ainsi, plus de 150 millions de m2 de combles, 40 millions de m2 de planchers et 10 millions de façades ont été isolés ces trois dernières années, permettant aux Français de réaliser près de 500 millions d’euros d’économies de chauffage par an et de réduire massivement leurs émissions de GES dans l’atmosphère.Depuis près d’un an et demi, les pouvoirs publics (et notamment le Ministère de la Transition Énergétique et Solidaire) ont de fait abandonné la filière de l’isolation, en réduisant drastiquement les aides au bénéfice des ménages français. Compte-tenu du coût significatif d’une rénovation énergétique, nos concitoyens et notamment les plus précaires doivent être accompagnés financièrement. Pour cela, les pouvoirs publics s’appuient sur deux dispositifs distincts : les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et MaPrimeRénov’ (MPR). Or, les aides MaPrimeRénov ont été très peu fléchées vers l’isolation, avec plus de 65% du budget consacré à l’installation de pompes à chaleur et de poêles à bois. Pire, depuis juillet 2020, l’ANAH a acté une baisse de 25% des aides à l’isolation des façades accordées aux Français. Concernant les CEE, les pouvoirs publics ont successivement réduit le Coup de Pouce pour l’Isolation des planchers en septembre 2020, puis supprimé le Coup de Pouce pour l’Isolation des Combles au 30 juin 2021, avec six mois d’avance. Les chiffres du Ministère sont sans équivoque : le volume de combles et de planchers isolés a depuis baissé de plus de 80%. Alors qu’il s’isolait en moyenne 60.000 combles par mois en 2020, moins de 5.000 combles ont été isolés mensuellement depuis la fin du Coup de Pouce en juin 2021. En 2022, les Français n’isolent plus leur logement car il n’y a quasiment plus d’aides nationales. Prenons l’exemple d’un ménage aux revenus très modestes qui souhaite réaliser un chantier d’isolation performante (combles, planchers et façades) de sa maison individuelle de 100 m2, d’un montant global de 20.000 €. Son reste à charge, une fois les aides déduites, était de 1750 € en mars 2020. Il est, en mars 2022, de plus de 9.500€. L’impact des évolutions brutales et non concertées des schémas de subventions à l’isolation est considérable et funeste pour la jeune filière de l’isolation. En six mois, plus de 13.000 emplois ont été détruits. Des entreprises qui avaient investi dans un outil de production performant sont au bord du dépôt de bilan, les compétences qui commençaient à se structurer disparaissent au fil des licenciements. Même son de cloche du côté des industriels qui avaient développé massivement leur capacité de production et qui ont besoin de stabilité pour rentabiliser leurs investissements.Dans six mois, la filière de l’isolation aura sombré. Qui aura la capacité de réaliser la rénovation énergétique de demain ? Mais que font les pouvoirs publics ? Le Ministère, dans la plus grande discrétion, a décidé de privilégier le chauffage à l’isolation. Ainsi, les ventes de pompes à chaleur ont-elles cru de 50% en 2021, largement soutenues par MPR et l’un des rares Coups de Pouce CEE encore actif. Certes il s’agit d’un mode de chauffage plus écologique que le fioul mais améliorer le chauffage d’une maison non isolée ne change pas le fait que l’on chauffe essentiellement l’atmosphère. Cette politique, constatée mais non annoncée et encore moins assumée, est incompréhensible. En affaiblissant considérablement la filière isolation, les pouvoirs publics compromettent durablement la capacité de la France à atteindre ses objectifs de rénovation thermique des bâtiments et de réduction des émissions de GES. A l’heure où la question du pouvoir d’achat des français est au cœur de l’actualité, c’est aussi se priver d’un moyen efficace pour l’améliorer. 2022 doit être l’année de la relance de la filière de l’isolation en France. A l’heure de l’explosion des prix de l’énergie, il y a urgence à créer un contexte permettant aux ménages français, et notamment aux plus modestes, de renforcer la sobriété énergétique de leur logement. Cela passera impérativement par de l’isolation…"
Il y a 3 ans et 62 jours

Le gouvernement présente son plan de résilience sans convaincre les professionnels du BTP

Les annonces du GouvernementAfin de faire face aux conséquences du conflit russo-ukrainiens, le Gouvernement a pris des dispositions immédiates pour soutenir les entreprises et secteurs directement impactés et des mesures pour renforcer la résilience énergétique de la France dans les prochains mois. Le but affiché est de sortir de la dépendance du gaz et du pétrole russes au plus tard d'ici 2027. Concernant les approvisionnements en gaz pour l'hiver prochain Sécuriser le remplissage des stocks de gaz dans les mois à venir. Renforcer les capacités d'importation du GNL par les 4 ports méthaniers français. Augmenter les capacités de production de biogaz. De nouvelles mesures de simplification sur les énergies renouvelables seront mises en place dans les prochaines semaines afin d’accélérer leur déploiement dans les territoires, par exemple la prise en charge accrue de 40 % à 60 % des frais de raccordement pour les installations de biogaz, effective depuis cette semaine.L'approvisionnement en produits pétroliers La dépendance européenne au pétrole russe étant moindre qu'avec le gaz, le pétrole étant plus facile à transporter et la France disposant de stocks stratégiques allant jusqu'à 90 jours, le pays dispose de plusieurs mois d'autonomie en cas de rupture d'approvisionnement. La réorganisation des flux observée actuellement à l’échelle européenne peut néanmoins induire localement des tensions logistiques, auxquelles le Gouvernement est vigilant, tout particulièrement dans l’ouest de la France.Réduire la demande en pétrole et gaz naturel, afin de limiter la dépendance française Le Gouvernement a déclaré mettre en place des outils adaptés à chaque consommateur qui désire accélérer sa transition énergétique et réduire sa facture à court terme. Des mesures à court terme ont déjà été annoncées : Dès cette année, accroître de 40% les crédits d'intervention du fonds chaleur. Ces 150 millions d’euros de moyens supplémentaires permettront par exemple de soutenir rapidement des projets de conversion de réseaux de chaleur à la biomasse, moyen efficace de réduire la demande en gaz naturel. Renforcer le dispositif MaPrimeRénov' afin d’accélérer le remplacement de chaudières à énergies fossiles par des solutions de chauffage renouvelables, comme les pompes à chaleur. Le Gouvernement a décidé d’augmenter de 1.000 €, à partir du 15 avril prochain et jusqu’à la fin de l’année 2022, les aides MaPrimeRénov’ accordées pour l’installation d’un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fioul, comme les pompes à chaleur (y compris hybrides) ou les chaudières biomasse. Et pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l’installation de nouvelles chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés. En cumulant les aides MaPrimeRénov’ et les certificats d’économie d’énergie, il sera ainsi plus avantageux pour les ménages les plus modestes de choisir une pompe à chaleur ou une chaudière biomasse et de se passer du gaz. Début avril sera lancé un appel à projets de France 2030 pour accélérer la décarbonation de l'industrie. Le Gouvernement souhaite cibler les entreprises les plus exposées à la hausse du prix des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent leurs projets d'efficacité énergétique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse. Un plan de sortie accéléré des hydrocarbures est lancé pour les bâtiments de l'État et de ses opérateurs. Cette action s’accompagnera de la mise en place d’un fonds qui financera des travaux à impact rapide sur la réduction de consommation de gaz et de fioul, en particulier des remplacements de chaudières fossiles par des solutions renouvelables. Par souci d’exemplarité, le Premier ministre signera également dans les jours à venir une circulaire appelant l’ensemble des services publics à réduire d’1°C la température de chauffage afin d’économiser l’énergie et de réduire la facture.Le mécontentement des organisations professionnellesLa CNATP, l'organisation professionnelle des artisans des Travaux Publics et du Paysage, a annoncé via un tweet que les mesures du Plan de Résilience "ne correspondent absolument pas à la situation d'urgence que connaît" le secteur de l'artisanat du BTP. La CNATP bloque depuis mardi 15 mars le dépôt pétrolier du port de Lorient afin d'obtenir un gel de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP).La FFB, la Fédération Française du Bâtiment, a annoncé dans un communiqué être globalement satisfaite des mesures annoncées telles que la révision des prix et le gel des pénalités de retard dans les marchés publics, ainsi que l’accélération du calcul des index BT, qui étaient des mesures attendues par le secteur ou encore la remise de 15 centimes sur les carburants pendant 4 mois et le report des charges fiscales et sociales.En revanche, la fédération regrette "que la prolongation des Prêts garantis par l’État (PGE) déjà signés n’ait pas été retenue, pas plus que la prise en charge de l’activité partielle provoquée par une pénurie de matériaux."Mais la principale critique faite au Plan de résilience annoncé est la suppression "quasi immédiate" du dispositif MaPrimeRénov' pour toutes les chaudières à gaz. Cette mesure est jugée incompréhensible par la FFB qui craint une fragilisation du secteur et demande à ce que cette partie du Plan soit retravaillée. Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « ce plan constitue une première étape et a vocation à évoluer, selon les propos du Premier ministre lui-même. Eu égard à la gravité de la situation pour la profession, la Fédération continuera donc à travailler quotidiennement avec le gouvernement pour relayer les difficultés immédiates des entreprises, renforcer l’action en faveur du bâtiment et alertera les pouvoirs publics en cas de manquement à la solidarité de filière. »
Il y a 3 ans et 62 jours

Bilan et perspectives pour le plan national de lutte contre le travail illégal

Quel bilan pour la lutte contre le travail illégal ? Si le travail dissimulé et l’emploi d’étrangers sans titre de travail restent les infractions les plus relevées depuis 2019, le phénomène du recours aux faux statuts (faux travailleurs indépendants, faux stagiaires…) persiste. De nouvelles formes de travail illégal sont apparues, notamment avec la numérisation et le développement des plateformes de mise en relation. Les services de contrôle ont été très mobilisés pendant la durée du plan avec plus de 120.000 actions de contrôle sur le travail illégal menées par l’inspection du travail et près de 20.000 contrôles conjoints avec l’ensemble des autres corps de contrôle impliqués dans la lutte contre le travail illégal. Sur cette période, ces contrôles ont permis de dresser 8.941 procès-verbaux, 504 fermetures d’établissements et arrêts d’activité. Près de 2 milliards d’euros de redressement de cotisations sociales ont été notifiées en 2018. Mieux réguler le travail détaché : une réforme prioritaire Au cœur de la lutte contre le travail illégal, la fraude au détachement représente un axe central. Les contrôles ont ainsi été intensifiés afin de s’assurer du respect des règles liées au détachement (égalité de rémunération, respect des durées du travail…) et lutter contre les situations de faux détachement : plus de 52.000 interventions ont été réalisées entre 2019 et 2021, donnant lieu à 187 procédures pénales, 46 suspensions de prestations de service internationales et 1.861 sanctions administratives. Des solutions alternatives ont également été développées avec les partenaires sociaux et les acteurs publics pour favoriser l’emploi local (formation, travail sur les métiers en tensions, accompagnement des branches et des entreprises…). En parallèle, le cadre juridique relatif au détachement des travailleurs a été consolidé, venant garantir de nouveaux droits aux salariés détachés, renforcer les obligations à la charge des employeurs et donneurs d’ordre, et compléter l’éventail des sanctions en cas de manquement. L’accent a également été porté sur l’accès à l’information des salariés détachés et des entreprises étrangères (cf. pages du site internet du ministère du Travail dédiées au travail détaché désormais disponibles en 9 langues), et la coopération européenne s’est traduite par des inspections conjointes dans le cadre de la montée en puissance de l’Autorité européenne du travail (AET). Orientations du futur PNLTI 2022-2024 Le prochain Plan national de lutte contre le travail illégal poursuivra la dynamique engagée dans le cadre du plan 2019-2021. Il s’articulera autour des axes suivants :Maintenir un niveau haut niveau de contrôle avec une attention particulière prêtée aux nouvelles formes d’emploi potentiellement fraudogènes, en améliorant le ciblage grâce aux échanges de données disponibles entre les services ;Poursuivre l’intensification des contrôles ciblés en matière de fraude au détachement ;Mobiliser les partenaires sociaux, notamment au travers des conventions nationales et locales de lutte contre le travail illégal ;Prendre en compte les fraudes émergentes en lien avec le développement des plateformes de mise en relation ;Mettre à profit les synergies avec l’Autorité européenne du travail afin de développer des inspections conjointes et renforcer la coopération transfrontalière.
Il y a 3 ans et 62 jours

Comparateurs d'énergie : comparez plus pour économiser plus

Pour être sûr de faire les bons choix, vous pouvez alors avoir recours à des plateformes comparatives des tarifs pratiqués par les fournisseurs d’énergie. Le comparateur d’énergie vous permet d’avoir accès aux meilleures offres du marché et d’avoir une vision globale sur les abonnements proposés. En d’autres termes, il vous permet de choisir le fournisseur et la formule qui vous conviennent.La vulgarisation : une des missions du comparateurUn comparateur vous propose notamment des guides pratiques, avec des informations concrètes sur les fournisseurs d’énergie, un suivi du prix et du cours du kilowatt, ainsi que sur les contrats et formules proposés par les fournisseurs.Ce guide comprend un simulateur qui vous permet de réaliser un devis en une minute ! Vous renseignez toutes les informations concernant votre situation et votre logement, afin que le devis soit le plus fiable et le plus pertinent possible : type d’énergie actuel, nombre de personnes résidant dans le logement, surface de celui-ci, type de résidence (la consommation d’un foyer peut varier de manière importante qu’il s’agisse d’un appartement ou d’une maison), situation géographique (maison mitoyenne ou isolée, à la ville ou à la campagne), puissance du compteur électrique.Plus encore, ces plateformes vous offrent les moyens de vous tenir informés, par le biais d’articles rédigés par des experts du marché de l’énergie. Grâce à ceux-ci, vous pouvez aussi vous faire une meilleure idée du marché de l’énergie, de ses tendances, et pourquoi pas anticiper certains changements.Le changement, c’est maintenant !Vous souhaitez optimiser votre consommation énergétique ? Vous avez toutes les bonnes raisons du monde de le faire : dépenser moins ne fait jamais de mal au porte-monnaie et la planète vous en sera reconnaissante. Vous êtes de bonne volonté, mais vous ne vous sentez pas prêts à vous lancer dans la paperasse et dans les coups de téléphone pour changer de formule ? Pas de panique, un comparateur en énergie va plus loin que la simple comparaison. Et changer n’a jamais été aussi simple.La première étape de votre changement consiste à comparer et dénicher la formule la plus avantageuse pour vous. Comme susmentionné, cela prend une minute chrono. Il vous faut ensuite simplement sélectionner l’offre en question. Votre souscription se fait alors auprès de votre nouveau fournisseur, qui contactera lui-même votre ancien fournisseur afin de résilier votre contrat. Cette bascule est totalement gratuite, ne nécessite aucune intervention physique ni de coupure. Votre nouvelle souscription sera, de plus, sans engagement, ce qui vous permettra de changer à nouveau de fournisseur d’énergie si vous trouvez une meilleure formule ailleurs.Les comparateurs sont le meilleur moyen de dénicher l’abonnement idéal, en fonction de vos besoins, exigences et contraintes. Cet outil gratuit peut vous permettre de réaliser des économies significatives et de consommer de manière plus éco-responsable, alors profitez-en !Pour allez plus loin sur le sujet :A l'approche de l'élection présidentielle : l'énergie en cinq chiffresL’initiative "Rénovons !" réclame un "Bouclier Énergie" pour tousFlambée des prix de l'énergie : quelles solutions ?
Il y a 3 ans et 62 jours

Des associations dénoncent une décision prématurée du Gouvernement concernant les éoliennes en Méditerranée

"Nous ne sommes pas opposés aux projets d'éoliennes en mer, mais les études préalables sont faibles ou pas réalisées", a estime Serge Briez, président de l'association Les peuples de la mer.De ce fait, "l'impact réel" sur les oiseaux marins, les cétacés, comme le grand dauphin, ou les grands poissons, "reste méconnu", a-t-il ajouté.Le Premier ministre Jean Castex a lancé lundi deux appels d'offres pour construire à l'horizon 2030 deux parcs éoliens flottants en mer Méditerranée, qui pourraient alors alimenter en électricité un million de personnes.Or, de nombreux participants à un vaste débat public sur l'installation d'éoliennes flottantes en Méditerranée organisé entre juillet et octobre derniers avaient demandé le report de ces projets afin de mieux étudier leurs effets sur l'environnement."Tout se passe comme s'il fallait jouer à demander l'avis des gens tout en estimant que leur manque de compétences obérait leur jugement", a regretté Michèle Solans, du collectif TNE (Toutes Nos Energies) Occitanie Environnement."Cela ne peut conduire qu'à éloigner un peu plus les citoyens qui ont compris qu'on ne les consulte que pour qu'ils valident des décisions déjà prises", a-t-elle ajouté.Pour Kevin Jeanroy, de l'association Sites et monuments, "après un débat très enrichissant, on se rend compte qu'on se fait un peu mener en bateau"."Nous sommes contre cet éolien industriel, géant, surpuissant", a-t-il précisé, préconisant l'installation de "petits générateurs" éoliens ou photovoltaïques "adaptés aux besoins locaux".
Il y a 3 ans et 63 jours

Nouvelle pelle Doosan : la plus performante des pelles de 100 tonnes

Équipée du moteur le plus puissant dans la catégorie des pelles de 100 tonnes, la DX1000LC-7 offre également un débit hydraulique inédit pour une machine de cette taille, ce qui se traduit par des performances hors pair, une productivité plus élevée, une consommation de carburant réduite et des commandes plus souples. Comme toutes les pelles Doosan, ce modèle a bénéficié d’une attention particulière en ce qui concerne le confort et la sécurité de l’opérateur. La DX1000LC-7 reçoit une nouvelle cabine très spacieuse, équipée de commandes et d’instruments à l'ergonomie soigneusement étudiée. Le niveau sonore a été réduit au maximum en perfectionnant l’isolation du compartiment moteur et en utilisant une grande quantité de matériaux insonorisants.Tous les composants et assemblages ont été conçus, fabriqués et testés de sorte à assurer la plus grande longévité dans les applications lourdes. Les filtres à plusieurs étages et d’autres éléments tels que les guides de chenilles, les protections des vérins de flèche et de balancier, le système de graissage automatique et les maillons de chenilles scellés et graissés à vie permettent d’obtenir une fiabilité supérieure et une longévité maximale. Pour réduire ses temps d'immobilisation au strict minimum, la DX1000LC-7 est également très facile à entretenir.Le plus puissant moteur Phase V de sa catégorieLa pelle DX1000LC-7 est entraînée par la nouvelle version Phase V du moteur diesel Perkins 2806J aux performances amplement éprouvées. Il développe une puissance impressionnante de 469 kW (629 Ch), inédite pour une machine de cette catégorie. Ce moteur répond aux exigences des normes antipollution Phase V en combinant plusieurs technologies de traitement de l'échappement : recirculation de gaz d’échappement (EGR), réduction catalytique sélective (SCR), oxydeur catalytique (DOC) et filtre à particules (DPF). Le filtre à particules se régénère automatiquement toutes les 25 heures. Pendant la régénération, la pelle continue de travailler normalement. L’opérateur peut à tout moment contrôler l’état du filtre à particules grâce à un indicateur situé sur l’écran de contrôle dans la cabine. Le plus haut débit hydraulique dans la classe des 100 tonnesLa puissance du moteur combinée au système hydraulique VBO (Virtual Bleed Off) (D-ECOPOWER+) auquel la machine doit son débit hydraulique hors pair de 1569 L/min et sa pression de service de 360 bar, ainsi que ses commandes par des manipulateurs électriques (FEH), font de la DX1000LC-7 la machine la plus performante sur le marché des pelles de 100 tonnes.La technologie D-ECOPOWER+ FEH de Doosan repose sur une pompe à régulation de pression électronique avec un système hydraulique à centre fermé permettant d’optimiser la productivité et la consommation de carburant en fonction du mode sélectionné. Le distributeur principal à centre fermé minimise les pertes de charge tandis que la pompe à régulation de pression électronique gère et optimise au mieux la puissance fournie par le moteur.Un logiciel est utilisé pour reproduire électroniquement les avantages d'un système hydraulique à centre ouvert avec très peu de pertes d'énergie. Le système hydraulique et la puissance du moteur sont parfaitement optimisés et harmonisés de sorte à réduire encore davantage les pertes d'énergie.L'opérateur bénéficie de meilleures sensations de retour au niveau des manipulateurs, ce qui se traduit par une précision accrue et moins de fatigue. L'accélération et la décélération des mouvements du groupe de travail sont plus souples, permettant ainsi à l'opérateur de combiner des mouvements d'excavation et d'orientation répétitifs sans subir de secousses.Mode flèche et mode orientation Afin d’optimiser les opérations, l’opérateur peut basculer entre le mode flèche et le mode orientation, qui donnent respectivement la priorité aux mouvements de la flèche ou aux mouvements d’orientation, de sorte à adapter au mieux la machine à l’application en cours. Le système de régénération à 2 tiroirs activé pendant l’abaissement de la flèche autorise des vitesses de travail plus élevées tout en réduisant la consommation de carburant. Le système hydraulique à 2 tiroirs pour le vérin de godet accroît également le débit hydraulique et la vitesse du godet tout en réduisant lui aussi la consommation de carburant. La DX1000LC-7 est enfin dotée de série de clapets de sécurité de charge sur les vérins de flèche et de balancier pour prévenir les accidents liés à la rupture de flexibles hydrauliques sur les chantiers.Plus de confort et de maîtriseDéjà remarquable par l'excellence de son espace intérieur et de son ergonomie, la nouvelle cabine de la DX1000LC-7 réussit à atteindre des niveaux inédits de confort et de facilité d'utilisation. Outre un nouveau siège de haute qualité, la cabine offre de série plus d’équipements et de fonctionnalités que les autres machines disponibles sur le marché, assurant ainsi une maîtrise parfaite de la machine et une précision extrême dans toutes les applications. Les principales nouveautés de la cabine sont les suivantes :Nouvel écran LCD couleur de 20 cm (8") à commande tactile affichant plus d'informations sur une surface accrue de 30 %Système stéréo intégré dans l’écran de contrôle (avec fonction streaming Bluetooth)Système de démarrage sans cléÉquipement intérieur amélioré avec : Climatisation / dégivrage plus performantsSiège chauffant (2 niveaux)Caméras de vision sur 360o (système de surveillance périphérique AVM)Ensemble complet de feux de travail LEDProtections latérales et passerellesProtection contre la chute d'objets (FOPS niveau 2), obligatoire pour le travail en carrièresCompresseur d’air et pistolet pneumatique pour nettoyer la cabine (option)Prévu en équipement standard, le système complet de caméras comprend une caméra avant, deux caméras latérales et une caméra arrière. Séparé de l’écran de contrôle, l’affichage des caméras offre une visibilité panoramique autour de la machine et permet à l'opérateur d'avoir une vue en plongée sur la machine et la zone environnante. Cet équipement est complété de série par un système de surveillance périphérique (AVM).Sont également inclus dans l'équipement standard de la DX1000LC-7 des feux de travail LED fournissant jusqu’à 75 % d’éclairage en plus autour de la pelle et permettant de travailler de façon plus productive en fin de journée et la nuit tout en réduisant les risques d'accident sur site.La nouvelle DX1000LC-7 est équipée d'origine du système de surveillance télématique de dernière génération DoosanCONNECT. Le système DoosanCONNECT offre une solution télématique de gestion et de surveillance extrêmement utile pour contrôler la condition et les performances des machines, renforcer leur sécurité et organiser une maintenance préventive plus efficace.Facilité de maintenanceLe système de refroidissement de la DX1000LC-7 offre une capacité de refroidissement accrue tout en fonctionnant avec un régime ventilateur moins élevé et en consommant moins de puissance. La DX1000LC-7 est équipée de série d’un ventilateur réversible dont le sens de rotation peut être inversé pour éjecter la poussière du radiateur et du refroidisseur d’huile. Cette fonctionnalité réduit le temps et l'effort consacrés aux opérations d'entretien et rend la DX1000LC-7 idéale pour les applications dans des environnements éprouvants. Pour compléter ses performances hors pair, la DX1000LC-7 a également été conçue pour une disponibilité maximale sur site, grâce à des composants robustes, amplement éprouvés et de haute qualité, tels que le distributeur principal et les pompes hydrauliques Bosch Rexroth, le moteur d’orientation Doosan Mottrol et le châssis inférieur à haute résistance Berco. La DX1000LC-7 reçoit un nouveau groupe de travail renforcé, disponible en deux versions basées soit sur une flèche courte de 7,20 m, soit une flèche longue de 8,40 m. Le contrepoids a été repensé et inclut désormais un système de fixation horizontal, plus robuste et facilitant la dépose et la pose du contrepoids.La DX1000LC-7 est équipée de série d’une pompe électrique de remplissage de carburant (ETP). Il suffit à l’opérateur d’appuyer sur un contacteur pour lancer le remplissage du réservoir, ce qui réduit le temps et le travail consacrés au service courant. Les passerelles de la DX1000LC-7 ont également été élargies à 520 mm pour permettre aux techniciens de maintenance de travailler avec plus d’aisance tout en réduisant les risques d'accident.Applications intensives La DX1000LC-7 est principalement destinée aux applications dans les mines et les carrières, pour l’évacuation de mort-terrain et le chargement de gros volumes de matériau dans des tombereaux articulés ou rigides. La DX1000LC-7 est parfaite également pour les grands projets de construction et d’infrastructure, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de creuser, d'empiler ou de charger des volumes considérables de matériaux. Avec cet élargissement de sa gamme de pelles, Doosan est désormais en mesure de proposer des machines de 1 à 100 tonnes répondant à un large éventail de besoins dans les secteurs de la construction, de l’exploitation minière, de la location, de l’aménagement paysager, du traitement des déchets, du recyclage et de la démolition.
Il y a 3 ans et 63 jours

Journée Mondiale du Recyclage : Isover Recycling, la première filière au monde de recyclage des déchets de laine de verre

Le secteur du bâtiment génère 46 millions de tonnes de déchets par an en France, soit plus que les ménages (environ 30 millions de tonnes) et cinq fois moins que les travaux publics (220 millions de tonnes). Les déchets du bâtiment proviennent pour plus de 90 % des travaux de déconstruction et de réhabilitation et pour le reste de la construction neuve (7 %).D’autre part, le contexte du recyclage va aussi fortement évoluer dès le 1er janvier 2023 avec l’entrée en vigueur de la Responsabilité Élargie du Producteur (REP). ISOVER Recycling répond parfaitement à ces exigences à venir en assurant la reprise des laines de verre usagées issue du BTP.Pour ISOVER, “déchets” rime avec “ressources”En 2018, ISOVER a lancé son service de collecte et de recyclage, ISOVER Recycling dont l’objectif est d’éviter les enfouissements de laine de verre et favoriser leur recyclage. ISOVER Recycling est la première filière au monde de recyclage des déchets de laine de verre. Cette démarche d’éco-conception est l’un des piliers de la politique engagée par la marque afin de réduire les déchets et de préserver les ressources naturelles.Développé avec des partenariats entre la marque et différents professionnels du secteur du recyclage (collecteurs, syndicats) et des entreprises de curage, ISOVER Recycling s’adresse autant aux marchés diffus qu’aux grands chantiers de rénovation.La démarche répond par anticipation aux enjeux de collecte des déchets de la laine de verre qui représentera :plus de 150.000 tonnes par an à l’horizon 2030. Un gisement qui pourrait encore augmenter avec le plan de rénovation énergétique des bâtiments.Aujourd’hui, ce gisement s’élève à environ 100.000 tonnes.ISOVER s’engage pour l’économie circulairePrévention, tri sur chantier, recyclage, réutilisation, réemploi sont autant de leviers qui contribuent à la mise en place d’une économie circulaire pour une utilisation plus efficace des ressources.En plus d’ISOVER Recycling, ISOVER travaille à une nouvelle technologie de recyclage de la laine de verre au sein de son usine de Chemillé (49). Subventionné par la Commission Européenne et le programme Life, ce projet, nommé I-LOOP, a pour objectif de parvenir à une diminution significative des déchets de construction et de démolition mis en décharge d’ici fin 2023.Les ambitions d’ISOVER avec le projet I-LOOP sont de démontrer et de valider la faisabilité technique du recyclage de grandes quantités de déchets de laine de verre pour la fabrication du calcin, ainsi que la viabilité d’un modèle d’économie circulaire impliquant diverses parties prenantes tout au long de la chaîne de valeur de la déconstruction.
Il y a 3 ans et 63 jours

Eurazeo cède sa participation dans Reden Solar pour 632 millions d'euros

"Eurazeo a conclu un accord avec Macquarie Asset Management, leader d'un consortium comprenant British Columbia Investment Management Corporation (BCI) et MEAG, pour la cession de sa participation de 47% dans Reden Solar, l'un des principaux producteurs indépendants d'énergie renouvelable d'origine photovoltaïque sur la base d'une valeur d'entreprise de 2,5 milliards d'euros", a-t-elle indiqué dans un communiqué.L'opération devrait générer pour Eurazeo un produit de cession de 632 millions d'euros, précise le communiqué. Elle est encore soumise à l'autorisation des autorités de concurrence.D'après Macquarie Asset Management, qui a publié un communiqué distinct, la transaction devrait avoir lieu au troisième trimestre de 2022.Eurazeo, qui gère 27 milliards d'euros d'actifs, était monté au capital de Reden Solar en 2017 aux côtés du fonds français Infravia."Nous avons été extrêmement heureux d'accompagner Reden Solar avec Infravia durant cette phase de développement", a déclaré dans le communiqué Renaud Haberkorn, associé en charge de la branche Real Assets, qui regroupe les activités immobilières et d'infrastructure.Le société se réjouit également d'avoir permis au groupe "de multiplier sa capacité d'exploitation par 8 et son EBITDA par plus de 4 sur les cinq dernières années"."Avec le soutien de nos nouveaux actionnaires, nous sommes impatients d'étendre la présence de Reden Solar sur les marchés existants et nouveaux, ainsi que de développer nos équipes sur le terrain", a commenté pour sa part le PDG de Reden Solar, Thierry Carcel, dans le communiqué publié par Macquarie Asset Management.
Il y a 3 ans et 63 jours

La tour Eiffel grandit : Jarnias accompagne la SETE et TDF pour l’installation de la nouvelle antenne radio

Jarnias, prestataire technique au service de la tour EiffelJarnias accompagne une nouvelle fois les évolutions techniques de la tour Eiffel. Déjà en 1993, date de création de l’entreprise, elle avait déployé la bâche monumentale Ariane 5 de 4.500 m2. Une nouvelle fois, pour l’opération qui a eu lieu ce matin, pilotée conjointement par TDF et la SETE, dédiée à l’installation de la nouvelle antenne radio, Jarnias, spécialiste des travaux en hauteur était également présent. Pour Xavier Rodriguez, PDG de Jarnias : « Nous sommes particulièrement heureux d’accompagner les équipes de la SETE et de TDF pour cette opération d’exception et ce dès la phase préparatoire, fin 2021. La tour Eiffel dispose d’une place particulière pour Jarnias, car elle a été le projet fondateur de l’entreprise et nous sommes fiers de la confiance qui nous a été renouvelée. »
Il y a 3 ans et 63 jours

Porcelanosa Groupe présente ses derniers designs qui misent avant tout sur l'innovation

Design et technologie pour améliorer la qualité de viePour accompagner les professionnels et améliorer les environnements architecturaux grâce à des expériences sur mesure, la multinationale espagnole vient de présenter ses dernières collections, qui misent avant tout sur l'efficience et la compétitivité. "L'investissement dans la R&D+i et le dialogue constant que nous avons entretenu avec des architectes et des décorateurs d'intérieur nous ont amenés à étudier de nouvelles formules et de nouvelles manières d'utiliser nos matériaux, afin de privilégier avant tout la qualité et la praticité de chaque produit, plutôt que l'aspect purement esthétique", précise l'entreprise.On retrouve ce mariage du design, de la technologie et de l'utilisabilité dans les principaux showrooms de ses sept sociétés, qui, au cours des prochains mois, présenteront les nouveaux environnements et les avantages de ces nouveaux matériaux.Solidker, le grès cérame technique pleine masse du futurParmi les nouveautés les plus remarquables de Porcelanosa se distingue le grès cérame technique pleine masse Solidker. Il s'agit du premier full body composé de la même matière première sur la surface et à l'intérieur du carreau, qui présente en outre une très faible absorption d'eau (≤ 0,2 %).Les séries Dakota et Seattle proposent ce type de sols pour les grands projets. Avec un design personnalisé dans trois tons neutres (Grey, Sand et Black) et plusieurs formats disponibles (120 cm x 120 cm et 59,6 cm x 120 cm), cette collection d'une grande sophistication inspirée du quartzite améliore l'esthétique et la sécurité des pièces grâce à son effet relief et à ses propriétés antidérapantes.Avec leurs couleurs neutres comme le Grey, le Sand et le Topo, les pièces de Seattle confèrent davantage d'élégance aux espaces grâce à leurs textures béton et à leur grand équilibre chromatique. Deux séries qui complètent la ligne Stratos (le grès cérame technique le plus recommandé pour des projets exigeants, doté d'une structure en écailles que l'on retrouve sur tout le corps du carreau).Des finitions inspirées du bois et de la pierreLe grès cérame rectifié se distingue également dans de nombreux environnements de la marque. On retrouve ainsi les pièces inspirées du chêne de la ligne Vermont en finition mate (Sienne, Acero, Arce et Nogal) au format 25 cm x 150 cm et 16 cm x 150 cm.Une esthétique que partage Fulham, un revêtement au format 16 cm x 150 cm qui évoque les bois belges et néerlandais dans toutes ses finitions : Arce, Gris, Roble et Brown. Pour une touche plus naturelle, Porcelanosa vous offre la possibilité d'inclure le revêtement décoré Royal Arce-Gris et Royal Roble-Brown et sa forme en épi.Parmi les nouveaux supports rectifiés que la marque mettra en avant cette année en raison de leur polyvalence et leur traitement artisanal, on retrouve Gasa (revêtement texturé de 59,6 cm x 150 cm), avec son effet béton et son aspect minimaliste, et Newark (revêtement de 59,6 cm x 150 cm) avec son relief rayé qui imite la pierre naturelle et confère un grand dynamisme aux murs.La digitalisation s'invite dans les cuisines de GamadecorDans le domaine des cuisines et des salles de bains nouvelle génération, la société Gamadecor a opté pour des équipements intelligents et numériques qui simplifient la vie de l'utilisateur. C'est le cas du modèle Smart Kitchen, équipé de plans de travail faits de pièces en XTONE, en pierre naturelle ou en granit et d'espaces de travail intégrés équipés d'appareils électroménagers inductifs (sans câble ni batterie).Conçues pour les espaces intérieurs et extérieurs grâce à leur design polyvalent en bois et aluminium, les cuisines Offroad Kitchen représentent une avancée de taille en termes de fonctionnalité et de rangement. Un objectif auquel répondent également ses meubles de salle de bain suspendus : Play, Stage, Up, Corner, Wish et Mega et ses armoires Fushion, fabriquées à partir de bois éco-responsables, de surfaces en Krion® et de structures en aluminium.À cet égard, Gamadecor a étoffé sa gamme de mobilier avec ses nouveaux canapés design Fold, Stripes et Seems et ses fauteuils relax Fluffy et Wings et leurs tapisseries sur mesure. Pour les tables centrales (Zig-Zag, Hexagonal ou Feel), on a opté pour des structures géométriques et minimalistes.Engagé pour un design durable et pratique au service des individus, Krion a perfectionné sa série chromatique Luxury avec deux solutions pour le secteur de l'hôtellerie et de la gastronomie : Nebula White et Nebula Vanilla au format plaque de 3 680 mm x 760 mm x 12 mm, qui présentent des lignes douces, des veines courbes et dorées et des formes subtiles.Mosaïques métallisées et lavabos de créateurPour sa part, L'Antic Colonial a orienté ses propositions de décoration et d'architecture vers des collections de créateur, avec des mosaïques métallisées (Metal Acero, Anthracite Triangles et Metal Bronze Triangles), composées de pièces en trois dimensions et de tesselles lumineuses à la finition glossy. Pour des salles de bains plus exclusives et naturelles, la marque a combiné la pierre et le bois dans les lavabos et miroirs Motif, que l'on peut compléter des papiers peints Skins Wallpaper, des tissus TNT et des revêtements vinyle grand format.La fabrication industrialisée fait également partie des grands engagements de l'entreprise. C'est pourquoi Butech a orienté ses nouveaux développements dans cette direction pour ses cuisines (Monokitchen), salles de bains (Monobath) et bureaux (Office Garden). La céramique épaissie Thic'ker, les profilés décoratifs Pro-Part Antique Gold et Anthracite et les systèmes d'escaliers suspendus font également partie des solutions destinées à l'architecture contemporaine.Pour des salles de bains pleines de charme et de personnalité, Noken a créé des designs sensoriels à l'esthétique Finish Studio, utilisable sur les lavabos Essence C Compact en neuf couleurs, la robinetterie de créateur Lignage, conçue par l'architecte Ramón Esteve et gagnante du prix du meilleur design des IF Design Awards 2019, les WC Lounge et leur nouveau look blanc et noir mat ou les pièces Round en finition or brossé.En termes de mobilier, l'entreprise présente la collection Forma et ses finitions pleines de vitalité, en rouge Merlot, vert Forest et beige Almond.Pour encourager une utilisation raisonnée des ressources naturelles et de l'énergie, l'entreprise a conçu des réservoirs et des robinets touchless (Round), équipés de capteurs et de la technologie I-Smart pour que l'utilisateur n'utilise pas plus d'eau ou de savon que nécessaire.Des environnements sains aux touches exotiquesLes nouvelles collections Blue Roma et Montreal de XTONE s'inspirent des couleurs et des paysages de la nature. Avec sa base céleste et ses veines cuivrées qui s'étendent en surface, la première collection, en quartzite bleu, créera un véritable impact visuel dans n'importe quel type de projet. Les pierres calcaires sélectionnées de la collection Montréal font des espaces de véritables galeries d'art avec leur lumière naturelle dans les tons beiges.Les collections en grès cérame Invisible White, Marquina Black, Astana Grey, Orobico Grigio ou Emerald Green affichent une esthétique plus exotique et plus audacieuse, avec un aspect marbre alliant raffinement et simplicité dans des tons gris, marron ou greige, qui embellissent tous les espaces."Nous avons travaillé de manière constante et coordonnée avec toutes les marques de notre groupe pour créer des espaces qui invitent à réfléchir et à imaginer des environnements plus accueillants et plus sains. L'objectif de Porcelanosa est de fournir les outils et les moyens nécessaires pour que les souscripteurs et les personnes qui travaillent avec notre marque puissent mener à bien leurs projets en toute liberté et en toute confiance", explique-t-on chez PORCELANOSA Groupe.
Il y a 3 ans et 63 jours

Fin du port du masque et du protocole sanitaire en entreprise : que dit la loi ?

Pour aider les Français et les entreprises à s'y retrouver, SVP, service historique d’information et d’aide à la décision des entreprises (6.000 structures clientes), répond scrupuleusement à leurs interrogations.Avec la fin du port du masque depuis le 14 mars, l’employeur peut-il néanmoins l’imposer dans l’entreprise ?Le décret du 12 mars 2022 supprime l’obligation de porter le masque dans tous les lieux où il était exigé, sauf exceptions, et par conséquent dans les lieux de travail.Le masque reste obligatoire dans les transports collectifs. Dans les établissements de santé, le directeur peut décider de rendre le masque obligatoire, ainsi que dans les locaux accessibles aux patients. Dans le secteur de l’aide à domicile, l’employeur d’un professionnel intervenant au domicile de personnes âgées ou handicapées peut également lui imposer le port du masque.En dehors de ces exceptions prévues par les textes, aucune disposition légale expresse ne prévoit que l’employeur puisse continuer à imposer le port du masque en entreprise. Les salariés restent cependant libres de le porter de façon volontaire.Pour rappel, l’employeur reste tenu par son obligation de sécurité envers ses salariés. A ce titre, il peut évaluer que le risque lié à la Covid-19 dans son entreprise nécessite au cas par cas des mesures de protection supplémentaires à mettre en œuvre, y compris le port du masque. Cette décision nécessiterait le cas échéant une adjonction au règlement intérieur de l’entreprise si l’employeur souhaite l’imposer à ses salariés.Un salarié peut-il continuer à le porter pour se protéger de la circulation du virus ?Depuis le 14 mars 2022, le port du masque en entreprise n’est plus obligatoire. A cette même date, le protocole sanitaire en entreprise ne s’appliquera plus non plus. En remplacement du protocole, le ministère du Travail diffusera un « Guide repère des mesures de prévention des risques de contamination au covid-19 hors situation épidémique ». Au sujet du port du masque, le projet de Guide repère indique que les salariés le souhaitant pourront continuer de porter un masque, sans que l’employeur puisse s’y opposer.Un salarié peut-il demander à télétravailler davantage en l’absence du port du masque par l’ensemble du personnel ? Depuis le 2 février 2022, le télétravail est seulement recommandé, les 2 jours minimum indiqués dans le protocole sanitaire en entreprise ne font plus partie des mesures obligatoires de protection des salariés. Il appartient, désormais, aux employeurs de fixer les modalités de recours au télétravail dans le cadre du dialogue social. Ainsi, rien n’interdit à un salarié de demander à son employeur de télétravailler ou de télétravailler davantage suite à l’absence du port du masque en entreprise, compte tenu de la circulation du virus toujours active. Il relève du pouvoir d’organisation de l’employeur d’accepter ou de refuser sous réserve des dispositions prévues, le cas échéant, dans un accord collectif ou une charte, relatifs au télétravail. Toutefois, si la situation sanitaire venait à s'aggraver, de nouvelles recommandations pourraient être données par le gouvernement.Le protocole sanitaire a été supprimé, quelles sont les mesures applicables dorénavant ? Après plusieurs versions du protocole sanitaire, évoluant en fonction de la situation sanitaire, Elisabeth Borne, Ministre du travail, a annoncé que le protocole sanitaire n’est plus applicable depuis le 14 mars 2022. Il va être remplacé par un "guide repère", dont nous attendons la publication officielle, dans la semaine, a priori. Ainsi, selon la Ministre du travail, les règles de distanciation physique ne sont plus applicables, tout comme les contraintes s'appliquant à la restauration collective. Le port du masque, toujours obligatoire dans les transports en commun, ne le sera plus en entreprise. Nous allons donc revenir sur un fonctionnement normal en entreprise. La Ministre a indiqué qu’il faudra continuer à aérer les locaux, ou encore se laver les mains. Malgré cette suppression, l'employeur reste tenu par son obligation de sécurité prévue par les dispositions du Code du travail. Ainsi, il doit donc toujours évaluer le risque encouru dans son entreprise, lié à la Covid-19, prendre toutes les mesures de protection adaptées et les mettre en œuvre.Mon employeur peut-il me forcer à revenir dans l’entreprise alors que je suis une personne vulnérable ?Un salarié considéré comme personne vulnérable est celui qui présente un risque de développer une forme grave d’infection à la Covid 19. Un décret a fixé la liste des situations/pathologies et les conditions dans lesquelles une personne est considérée comme vulnérable et ce, à la condition de ne pas pouvoir recourir au télétravail.Si le salarié est bien considéré comme personne vulnérable (conditions strictes fixées par décret) et qu’il dispose d’un certificat médical établi par un médecin, l’employeur doit le maintenir en activité partielle.Depuis le 1er avril 2021, le salarié perçoit 70% de sa rémunération brute, quelque soit le secteur d’activité de l’entreprise et l’employeur est remboursé à hauteur de 70% du salaire brut.Le maintien en activité partielle des personnes vulnérables reste en vigueur jusqu’à une date fixée par décret et au plus tard le 31 juillet 2022. A ce jour, aucun décret n’a fixé une date antérieure.
Il y a 3 ans et 63 jours

Suite à une enquête de la DGCCRF, le Pôle Habitat FFB demande plus de sanctions et de contrôles envers les "faux constructeurs"

55% des 285 établissements contrôlés ont fait l’objet de mesures pédagogiques, correctives ou répressives selon une enquête menée par la DGCCRF. Ce score, en très faible baisse depuis la précédente enquête de la DGCCRF, révèle une quantité non-négligeable d'entreprises et de maîtres d'ouvrages qui continuent les mauvaises pratiques malgré les sanctions et avertissements.Le Pôle Habitat FFB félicite les pouvoirs publics pour les actions déjà prises et qui permettent justement de mettre en avant les « faux constructeurs » mais demande aussi plus de contrôles et de sanctions. Cette demande est pour le Pôle Habitat FFB un moyen de séparer le grain de l'ivraie, les « vrais constructeurs » des « faux constructeurs », ces imposteurs mêmes qui mettent les ménages acquéreurs en danger en ne respectant pas les règles du CCMI, contrat pourtant créer pour être le plus protecteur pour le consommateur.Les fraudeurs, en s'affranchissant arbitrairement des règles du CCMI, empêchent par exemple les acquéreurs de distinguer avec précision les différents acteurs du marché en fonction des garanties qu'ils proposent.Le CCMI, un contrat strictement encadré par la loi pour protéger le consommateurChaque année le CCMI permet à des milliers de français de sécuriser leur projet immobilier via une garantie financière de livraison, d'une couverture d'assurances complètes contre les malfaçons (avec l'assurance « dommages-ouvrage »), d'un prix global convenu d'avance, d'un échéancier d'appels de fonds suivant l'avancement du projet et d'un délai d'exécution des travaux assorti de pénalités de retard pour les constructeurs.Pour Grégory Monod, président du Pôle Habitat FFB : « la concurrence déloyale que représentent les pseudo-constructeurs, qui mettent les acquéreurs en danger et nuisent à la réputation de toute une profession qui a fait le choix, il y a plus de 30 ans, d’exercer dans un cadre juridique exigeant, sécurisant et protecteur des consommateurs. Dans l’intérêt des clients, le Pôle Habitat FFB met à disposition de ses adhérents des formations, des guides, et surtout des contrats de construction de maison individuelle, y compris dématérialisés, strictement conformes à la législation et mis à jour selon les évolutions réglementaires. »
Il y a 3 ans et 63 jours

L'inflation et la crise russo-ukrainienne inquiètent 77% des chefs d'entreprise selon une enquête

Avec l’inflation, la hausse du coûts des énergies et des matières premières et le début de la crise en Ukraine, on constate une baisse d’activité chez 54% des répondants, qui indiquent constater chez les consommateurs, un frein aux achats plaisir. Ce constat est particulièrement prégnant parmi les secteurs suivants :Équipement de la personne (80%)CHR (64%)Commerces alimentaires (62%) Le constat est pire pour les professionnels du BTP, particulièrement touchés : 88% des répondants de ce secteur, se retrouvent actuellement avec des bons de commandes signés sur la base d’un prix des matières premières très inférieurs aux prix actuels ce qui entraine une baisse massive de leur marge et pour certains, de leur rémunération… Pour compenser l’impact de ces hausses et maintenir leur activité et l’emploi de leurs salariés, les dirigeants ont réagi. Ils sont 83% à avoir dû augmenter leurs prix de vente (mais faiblement pour ne pas perdre de clientèle, elle aussi impactée) tout en baissant leurs marges (51% d’entre eux) et parfois même en baissant leur rémunération pour maintenir viable leur outil de travail (26%). Enfin, pour ceux n’ayant pas encore pris de mesures, 64% d’entre eux prévoient d’agir en conséquence et 87% comptent augmenter leur prix de vente dans les prochaines semaines si la situation reste tendue. Si la remise de 15 centimes par litre sur les prix du carburant est un premier geste, le Syndicat des Indépendants appuie pour la construction d’un véritable bouclier, protecteur des entreprises et respectueux des consommateurs. Marc Sanchez précise : « Ce que nous enseigne cette étude est qu’il est devenu illusoire de compter sur la seule croissance pour absorber les charges nées pendant la crise sanitaire dans les délais requis. Des mesures pérennes et globales doivent être prises. Six millions d’entreprises, mobilisées et debout malgré le COVID, souffrent depuis deux ans et demandent de la part de l’État des dispositifs concrets pour que ni l’inflation, ni la crise ukrainienne ne signent l’arrêt de leur activité et entraînent la perte d’emploi de leurs salariés. Ces nouveaux dispositifs ne coûteraient pas un centime à l’État :un allongement de droit de la durée de remboursement du PGE d’au moins deux annéesle renouvellement du dispositif d’étalement du paiement des charges sociales personnelles du chef d’entreprise sur 12 à 36 mois ». Marc Sanchez complète : «Enfin, au nom du pouvoir d’achat dont dépend la pérennité de leurs activités, nombre des participants à notre enquête indiquent que la baisse des charges sociales serait intégralement répercutée sur la rémunération nette de leurs salariés. Preuve que leur objectif est bien de vivre de leur travail et non de demander des subventions. Les candidats à l’élection présidentielle devraient s’inspirer de ces préconisations, eux qui semblent ignorer 98% des employeurs de France ». Remboursement du PGE et plan de résilience Ils sont aujourd’hui près de la moitié (45%) à avoir entamé des démarches ou envisager de le faire, pour obtenir un allongement de la durée de remboursement de leur PGE. Force est toutefois de constater que le dispositif actuellement en vigueur dans le prolongement des annonces de Bruno Le Maire du mois de janvier dernier est totalement inadapté et dénué d’intérêt : l’entreprise doit être au bord de la faillite, inscrite en rouge en Banque de France et doit ainsi renoncer à tout investissement à court et moyen terme. Quant au Plan de résilience, le constat est partagé : 41% des indépendants et TPE estiment que des mesures pour l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages dynamiseraient leur activité contre 31% qui pensent le contraire.
Il y a 3 ans et 63 jours

Les professionnels du transport et du BTP bloquent le dépôt pétrolier du port de Lorient pour protester contre le prix du carburant

Depuis 8h du matin, une cinquantaine d'engins de travaux et des dizaines de responsables d'entreprises de travaux publics, des chauffeurs de taxis, des pêcheurs de la région et d'autres manifestants bloquent l'accès du dépôt pétrolier lorientais pour réclamer le gel de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) en attendant la mise en application du plan de résilience annoncé par le Gouvernement.Pour Norbert Guillou, président morbihannais de la chambre nationale de l’artisanat des travaux publics et du paysage (CNATP) et patron de l'entreprise de travaux publics Aspi TP : « On restera jusqu’à ce que le gouvernement nous donne ce qu’on demande : le gel de la TIPP. On défend tout le monde aujourd’hui. »Après avoir menacé le week-end précédent lors d'une réunion au siège de l'entreprise TPSL à Caudan d'empêcher de sortir du dépôt tous les camions, « à l'exception de ceux chargés de gasoil non routier, réservés aux agriculteurs et entrepreneurs de travaux agricoles », le groupe est donc passé à l'action afin de faire valoir ses revendications.Le lundi 14 mars, les pêcheurs bloquaient déjà seuls l'une des entrées du port de Keroman avec les mêmes revendications et une autre action commune de blocage est prévue pour le jeudi 17 mars.
Il y a 3 ans et 64 jours

Francis Kéré, fer de lance d'une architecture durable, premier Africain à recevoir le prix Pritzker

"Je suis totalement convaincu que tout le monde mérite la qualité, que vous soyez riche ou pauvre. C'est là toute mon idée: comment créer du confort même pour les pauvres", a réagi l'architecte auprès de l'AFP, dans ses bureaux à Berlin où il partage sa vie avec son pays natal.Né en 1965 à Gando, village à l'époque sans école du Burkina Faso qui l'a inspiré toute sa carrière, Francis Kéré devient le premier Africain à recevoir le "nobel" de l'architecture, un prix remis chaque année depuis 1979 et qui a déjà couronné les plus grands noms de cet art, comme Frank Gehry, Tadao Ando, Renzo Piano, Zaha Hadid ou Jean Nouvel."Nous avons beaucoup de jeunes qui cherchent des opportunités, et voir l'un d'entre eux gagner le prix Pritzker peut être une grande ouverture et une grande inspiration pour devenir architecte", a-t-il poursuivi.Ecole primaire"Dans la douleur actuelle de la crise sécuritaire, notre pays doit se rappeler qu'il est aussi la nation d'hommes exceptionnels comme Francis Kéré", a affirmé Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, économiste et président de l'organisation burkinabè Free Afrik, alors que le pays est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes.Francis Kéré est connu pour son implication dans des projets utiles à la population, comme des écoles, des établissements de santé ou des espaces publics, dans plusieurs pays africains, comme le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, le Kenya et le Mozambique."Grâce à son engagement pour la justice sociale et à l'utilisation intelligente de matériaux locaux pour s'adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l'architecture et les infrastructures sont absentes", ont salué les organisateurs du prix Pritzker, remis par la fondation Hyatt, dans un communiqué.L'architecte, qui possède également la nationalité allemande, s'est aussi vu commander des pavillons et installations en Europe et aux Etats-Unis. En 2004, il avait déjà reçu le prix Aga Khan d'architecture.Parmi ses réalisations phares, figure l'école primaire de Gando, le village burkinabè où il est né.Le jury du prix Pritzker y voit les "bases de son idéologie : bâtir une source avec et pour une communauté afin de répondre à un besoin essentiel et de corriger les inégalités sociales".Mémorial à Sankara"Une bonne architecture au Burkina Faso, c'est une salle de classe où l'on peut s'asseoir, avoir une lumière filtrée qui pénètre comme on veut l'utiliser, sur le tableau noir ou sur un bureau", explique l'architecte.L'école est conçue pour résister à la chaleur et à des ressources limitées. Son succès a conduit à son extension, à la construction de logements pour les enseignants et à une nouvelle bibliothèque. Avec toujours la même ligne directrice, des bâtiments sobres aux tons chauds, sable ou ocre, qui s'insèrent dans le paysage et où la lumière est cruciale.Parmi d'autres réalisations, figure la rénovation du parc National du Mali à Bamako, ou plus récemment un campus pour un réseau de start-up au Kenya. D'autres sites emblématiques sont toujours en projet selon le site internet de Kéré Architecture, tels un mémorial pour le révolutionnaire et ancien homme d'Etat burkinabè Thomas Sankara ou une nouvelle Assemblée nationale à Ouagadougou, après l'incendie de 2014 lors de la révolte populaire qui a chassé du pouvoir l'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré.L'année dernière, le prix Pritzker avait été décerné aux Français Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton, apôtres d'une architecture dédiée au bien-être du plus grand nombre, combinant espaces généreux avec budgets modestes et techniques écologiques.
Il y a 3 ans et 64 jours

Une enveloppe métallique de 3.000 mètres carrés pour la nouvelle station de métro à Rennes

Une fabrication sur mesure en maille métallique spiralée de Codina Architectural, en collaboration avec Maille Metal Design.La station Cesson-Via Silva de la ligne B du métro de Rennes (France) est la première station de la future éco-cité ViaSilva, actuellement en cours d'aménagement. Située sur une place urbaine, elle est surélevée de 9 mètres par le viaduc sur lequel passent les voies ferrées et sert également de point de vue.La station de forme ovoïde a été habillée de mailles métalliques en aluminium anodisé de couleur naturelle. Les rubans métalliques viennent s'enrouler autour du viaduc sans toucher l'infrastructure. Cette configuration a été rendue possible grâce à un système de poutres faisant office de support, et qui libère également l'espace intérieur de la gare destiné aux quais, guichets et espaces de circulation. Des panneaux en bois de chêne ont été installés à l'intérieur pour contrebalancer l'acier inoxydable et le verre. Ils apportent de la chaleur à l'intérieur tout en agissant comme des isolants acoustiques.Pour permettre la réalisation de cette peau métallique désirée par Anthracite Architecture, Ludovic Alexandre et Antoine Massinon Architectes; et selon les plans architecturaux précis, l’entreprise Codina Architectural a collaboré avec Maille Metal Design afin de concevoir une enveloppe sur mesure en combinant plusieurs densités de mailles métalliques spiralées. L'idée était de réaliser un design spécifique en jouant sur l'épaisseur de la maille, les transparences, afin que chaque panneau puisse ensuite être fixé à la structure à l'aide du système de fixation TF-60, également conçu par Codina Architectural. Le résultat est une façade et un toit d'une surface totale de 2 758 m2 de rubans de mailles métalliques spiralées proposant une sensation de légèreté et un design unique et harmonieux.Fiche techniqueChantier : station de métro Cesson-Via Silva (ligne B Rennes).Localisation : Rennes (France).Promoteur : SEMTCAR.Architectes : Anthracite, Ludovic Alexandre et Antoine Massinon Architectes.Maille métallique : Codina Architectural.Modèle de maille métallique : sur mesure.Technique de fixation : TF-60.Surface de maille métallique : 2 758 m2Mise en oeuvre : Design Pose Concept, Grégory Barra.Distributeur France : Maille Metal Design.Photographie : Boreal Production. 2021
Il y a 3 ans et 64 jours

Le collectif de la rénovation globale en copropriété rejoint l'Alliance HQE-GBC pour atteindre les ambitions de 2050

Porté par un esprit d’intérêt général commun, le Collectif entend bénéficier de la puissance de l’Alliance pour mobiliser plus encore usagers et professionnels, fluidifier le processus de rénovation globale et démultiplier les chantiers ambitieux.Relever ensemble le défi de la réduction des émissions de carboneEn France, on compte près de 460 000 copropriétés, soit 10 millions de logements. Environ 100 000 copropriétés soit 1,1 million logements sont considérés comme des passoires énergétiques. Rénover l’ensemble du parc immobilier au standard BBC d’ici 2050 est l'un des objectifs du projet de loi Climat et Résilience avec une étape visant à éliminer les passoires thermiques d'ici 2025. De plus dès 2028, il ne sera plus possible de louer un appartement classé F ou G.Face à cet enjeu majeur aussi bien environnemental, sociétal, qu’économique, il est apparu urgent aux acteurs de la filière de se mobiliser dans le cadre d’un collectif avec pour vocation de réfléchir et d’agir depuis l’intérieur et avec l’ensemble de la filière (MOA, Maîtrise d’Usage, MOE, AMO, Entreprises, Industriels, fournisseurs d’énergie et organismes de sensibilisation du public) dans le but de multiplier les rénovations globales efficientes en copropriété.Créé en février 2021 à l’initiative de l’UNIS et de l’UNSFA, le Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété s’est ouvert à près de 60 participants dont UNIS, UNSFA, FNAIM, CINOV (voir détail page suivante). Afin d’accélérer la massification de la rénovation énergétique des copropriétés en s’appuyant sur la force de l’intelligence collective, le Collectif intègre à partir d’aujourd’hui l’Alliance HQE-GBC France en créant un groupe de travail dédié.Pour Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France : " L’intégration du collectif, dont les missions font écho à l’intérêt public était, de fait, naturelle pour l’Alliance HQE-GBC France. La massification de la rénovation est nécessaire pour réduire les émissions de GES du secteur bâtiment. La naissance de ce nouveau groupe de travail au sein de l’Alliance HQE-GBC est un bon signal pour une prise en compte environnementale et globale de la rénovation qui devient alors une démarche ambitieuse de développement durable."Pour Emira Zaag, architecte et pilote UNSFA de l’action “Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété” : "Portés par les mêmes valeurs fortes de travail collaboratif, de développement durable et d’innovation que l’Alliance HQE-GBC, c’est tout naturellement que les membres du Collectif ont choisi de la rejoindre. Les axes de la feuille de route du Collectif s’inscrivent pleinement dans les 4 missions principales de l’Alliance et dans sa vision holistique et interprofessionnelle de la fabrique d’un cadre de vie durable. Enfin, le Collectif partage les 4 engagements (Qualité de vie, respect de l’environnement, performance économique et management responsable) de l’Alliance HQE-GBC."Un but commun : pousser l’innovation collective !Pour fluidifier le processus de rénovation globale et démultiplier les chantiers, le groupe de travail Rénovation Globale en Copropriété s’appuiera sur 4 axes d’actions fortes nourries par l’innovation collective : 1. Faciliter la commande de rénovations globales efficientes grâce à la systématisation de la réalisation d’un diagnostic technique global et la définition d’un langage commun pour mettre en place des guides et référentiels.2. Proposer des outils opérationnels, notamment des formations par cœur de métier et interdisciplinaires, une base de données documentaire centralisée, une boite à outils de gestion de projet de rénovation, un mode de dévolution des marchés.3. Développer le réseau des professionnels en déployant en régions la politique nationale de rénovation des copropriétés et en faisant la promotion des actions interprofessionnelles sur le territoire.4. Innover dans les financements en exploitant les financements verts, les prêts avance mutation (PAM), le levier surélévation...
Il y a 3 ans et 64 jours

TESC Innovation fait ses débuts sur le petit écran

« Recharger la batterie de son vélo ou de sa voiture grâce à un système par induction est devenu réalité ».Au micro : Sébastien Vanaud, fondateur et directeur technique de TESC Innovation, pour présenter le fonctionnement de la technologie de Transfert d’Énergie Sans Contact. Il évoque notamment les avantages de cette technologie brevetée : plus de contact électrique direct, ni de manipulation de câbles. TESC Innovation remercie Alsace20 et à la Communauté d’Agglomération de Haguenau pour cette belle opportunité !Retrouvez la vidéo de la chaîne Alsace20 sur le site de TESC innovation.
Il y a 3 ans et 64 jours

En Grèce, le mouvement anti-éolien a le vent en poupe

"+Pourquoi avoir laissé commettre ce crime+ nous demandent les touristes qui viennent ici depuis des années", rapporte à l'AFP Stamatoula Karava, responsable d'une association culturelle locale.De sa maison, où elle aime contempler les montagnes à l'horizon, cette habitante d'Agii Apostoli s'indigne que la vue soit "complètement gâchée" par les éoliennes "géantes", dont les petites lumières rouges clignotent toute la nuit.A quelque 80 km au nord-est d'Athènes, l'île d'Eubée figure parmi les toutes premières régions de Grèce à avoir accueilli un parc éolien il y a vingt ans, mais la multiplication des immenses structures ces dernières années a saturé le sud peu habité de l'île.La municipalité de Karystos, d'une superficie de 672 km2, compte plus de 400 éoliennes, dont certaines le long de la route principale.Les plus vieilles sont abandonnées, hélices cassées, sur une colline, "sans aucun programme de recyclage, un scandale", dénonce Chryssoula Bereti, présidente du Front anti-éolien de Karystos.Battue par les vents forts de la mer Egée, "Eubée est une île de forte capacité éolienne, de nombreuses licences ont été délivrées, atteignant presque un niveau maximal", explique à l'AFP Athanasios Dagoumas, président de l'Autorité grecque de la régulation de l'énergie (RAE).Recul de la lignite en GrèceActuellement de 8.205 MW à travers le pays, la puissance maximale de l'éolien a été multipliée par plus de six en deux ans, selon la RAE.Pour répondre à ses engagements européens sur le changement climatique, la Grèce a dû mettre les bouchées doubles pour verdir son énergie.La principale ressource du pays, la lignite, est en perte de vitesse, avec la fermeture de certaines usines ou leur transformation en unités de production de gaz naturel.La Grèce ne dépend désormais plus qu'à 10% de la lignite et se tourne davantage vers le gaz naturel (40%) et les énergies renouvelables (30%), dont 18% pour l'éolien.Mais avec son relief montagneux et sa riche biodiversité, "on ne peut pas tolérer en Grèce autant de parcs éoliens", estime Dimitris Soufleris, responsable de la société de protection de l'Environnement de Kymi, dans le centre d'Eubée.A Kymi, "il en arrivait une tous les trois jours au printemps 2020", fustige-t-il."Les éoliennes ont été installées sur le sommet des montagnes, dans des forêts, près de sites archéologiques, sur les îles, les régions aquatiques, dans des zones Natura 2000 protégées (...), c'est comme si la production énergétique n'était plus que la seule activité possible dans ce pays", dénonce-t-il.Sous la houlette du mouvement "Montagnes libres sans éoliennes", les protestations se sont multipliées en 2021 dans les régions montagneuses surtout dans le nord du pays, dans le massif de Pindos, ainsi que sur les îles cycladiques de Tinos, Andros et Skyros.Le gouvernement grec a été contraint d'interdire les éoliennes dans six zones montagneuses où "les licences ont été révoquées", selon M. Dagoumas.Et dans le nord d'Eubée, dont les épaisses forêts ont été dévastées à l'été 2021 par d'importants incendies, la construction d'éoliennes prévues a été suspendue "pour l'instant"."C'est un calvaire"Ces deux dernières années, les panneaux photovoltaïques ont dépassé les éoliennes qui sont "plus exigeantes" et plus chères en moyenne, souligne Athanasios Dagoumas.Selon M Soufleris, dix-huit éoliennes doivent être installées prochainement près d'Agii Apostoli.Nikos Balaskas, dont la maison est située à 340 mètres d'éoliennes, a saisi la justice: "En tant qu'ingénieur, je ne suis pas contre l'énergie verte mais il faut respecter les normes" car, à ce niveau de nuisances, "c'est de la torture, un calvaire, on ne peut plus dormir à cause du bruit".A Styra, station balnéaire voisine, quatorze éoliennes doivent être érigées sur la seule colline qui n'en comporte pas encore, selon les habitants."Ce sera un préjudice énorme pour notre région, qui attire des milliers de randonneurs étrangers chaque année, ça suffit!", s'exclame Afroditi Lekka, présidente de l'Union locale des hôteliers.
Il y a 3 ans et 64 jours

Les lauréats du programme "Engagés pour la qualité du logement de demain" dévoilés

Faisant suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en octobre 2021 auprès des maitres d’ouvrages, des architectes et des collectivités, cette grande expérimentation nationale a pour objectif de porter des projets innovants, répartis sur l’ensemble du territoire national, en construction neuve et en réhabilitation, et portant une attention spécifique à la soutenabilité économique, à la sobriété écologique, au renouvellement de la chaîne de conception du logement, à l’utilité sociale et à la qualité d’usage, urbaine et architecturale des logements.Un comité de sélection composé de 24 membres, parmi lesquels 13 femmes et 11 hommes, a été réuni pour apprécier les projets dans leur ensemble et leur diversité, en croisant leurs différentes expertises.Ces 97 projets marqués du sceau d’excellence « Engagés pour la qualité du logement de demain » bénéficieront de la valorisation de leurs méthodes, process et outils, au plan national comme international, à travers différents supports et événements. Parmi ces projets, 20 ont été choisis pour bénéficier d’un accompagnement spécifique au sein d’un incubateur. Ils profiteront d’expertises complémentaires, d’un suivi, d’une évaluation et de l’appui de juristes afin de sécuriser le bon développement de leurs opérations et pourront bénéficier d’un appui financier en études et ingénierie par la Caisse des dépôts, partenaire du programme.Le programme Engagés pour la qualité du logement de demain lancera le 23 juin 2022 l’incubateur à projets à l’occasion d’un colloque organisé à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Une exposition, un catalogue et des documentaires audiovisuels valorisant les 97 projets lauréats, leurs outils, méthodes et process, seront dévoilés courant 2023.La liste complète des lauréats est à retrouver sur cette page.
Il y a 3 ans et 64 jours

Découvrez l'impression 3D, aussi appelée fabrication additive, avec 3DEXPERIENCE Make et Any-Shape

L'impression 3D, c'est quoi ? L’impression 3D est une méthode de fabrication qui consiste à déposer des couches de matériau les unes sur les autres. Lorsqu’elle est utilisée à l’échelle industrielle, l’impression 3D est appelée fabrication additive (FA), par opposition aux procédés de fabrication soustractive traditionnels comme le fraisage CNC. Cette technologie, inventée au début des années 1980, existe depuis environ quatre décennies. Alors que l’impression 3D apparaissait, au départ, comme une méthode de fabrication lente et coûteuse, elle est aujourd’hui plus rapide et abordable que jamais. Impression 3D : comment ça marche ? Un modèle 3D est d’abord découpé en centaines, voire milliers de fines couches horizontales par un logiciel dédié (« slicer »), pour ensuite être exporté en format G-code. Ce format d’impression 3D est un langage permettant à l’imprimante 3D de savoir où et quand déposer du matériau. Chaque couche correspond à la forme 2D exacte de l’objet à ses différents niveaux de hauteur. Par exemple, en imprimant une pyramide en 3D, la première couche (à la base de la pyramide) serait un carré plat, et la dernière (à la pointe de la pyramide) serait simplement un point. Les couches sont imprimées en 3D l’une sur et après l’autre jusqu’à ce que l’objet soit terminé. Les principales technologies d’impression 3D Il existe plusieurs moyens d’imprimer des objets en 3D. Les principaux procédés ou technologies d’impression 3D disponibles aujourd’hui sont les suivants :FFF (fabrication par dépôt de fil fondu) or FDM (« fused deposition modeling »), avec des bobines de filament plastique comme consommables SLA (stéréolithographie), où un laser ou projecteur de lumière photopolymérise (solidifie) de la résineFusion ou frittage de poudre (PBF, SLS, SMS…), des méthodes où des particules de matériau plastique ou métal sont fusionnées grâce à de puissants lasers Jet de matière (« material jetting » ou « binder jetting »), lorsque de microscopiques gouttes de matériau ou d’agent liant sont déposées sur un lit de poudre Ces technologies d’impression 3D possèdent chacune leurs forces et limites, et sont adaptées à différents types d’industries et de cas d’utilisation. Pourquoi opter pour l’impression 3D ? L’impression 3D offre de nombreux avantages. Sa principale valeur ajoutée réside dans sa capacité à imprimer des géométries très complexes qui resteraient impossibles à réaliser avec des méthodes de fabrication traditionnelles comme le moulage par injection. Autre facette importante de la fabrication additive : la rapidité. Malgré le fait que l’impression 3D d’un objet puisse prendre plusieurs heures, voire jours, le processus de fabrication de prototypes par la voie de méthodes classiques demeure bien plus long. Le prototypage rapide reste, en effet, l’une des utilisations professionnelles de l’impression 3D les plus répandues. Les prototypes peuvent être produits dans des délais très courts, avec l’avantage de pouvoir rapidement améliorer les modèles et d’imprimer chaque version. Cette technologie offre également de nombreuses possibilités au niveau des matériaux employés. Quels matériaux peut-on utiliser en impression 3D ? Il est possible d’imprimer en 3D avec presque n’importe quel matériau. Les matériaux d’impression 3D les plus courants sont à base de plastique, allant du PLA standard aux polymères haute performance tels que le PEEK ou le PEI, et bien d’autres encore. Il est même possible de renforcer les thermoplastiques avec de la fibre de carbone ou de la fibre de verre. Certaines niches voient également le jour depuis quelques années. Les scientifiques et chercheurs explorent la bio-impression 3D, les restaurateurs se lancent dans l’impression 3D alimentaire.
Il y a 3 ans et 64 jours

Une enquête de la DGCCRF relève une grande diversité de manquements au CCMI chez certains constructeurs de maisons individuelles

La DGCCRF a mené des enquêtes en 2019 afin de traquer les manquements et diverses infractions à la protection du consommateur dans le cadre du CCMI. Cette enquête a révélé, à la suite de précédents contrôles, la persistance chez certains professionnels de pratiques non conformes à la réglementation en vigueur.Pour rappel, il existe deux sortes de CCMI :le CCMI avec fourniture de plan (le plus répandu) : le consommateur fait appel à un opérateur unique pour la réalisation du plan et de la construction (articles L. 231-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation (CCH),le CCMI sans fourniture de plan : le consommateur fait réaliser les plans par un prestataire avant de se tourner vers le constructeur (art. L. 232-1 et suivants du CCH).L'enquête a été menée dans 15 régions incluant deux régions d'outre-mer. 285 établissements ont été contrôlés en 461 passages. Sur les 23,800 entreprises en France qui exerçaient dans le secteur de la construction de bâtiments, 9,500 TPE-PME proposaient la construction de maisons individuelles.Afin de cibler leurs contrôles, les enquêteurs de la DGCCRF ont pris en compte les plaintes recueillies, les résultats des précédents contrôles et les mentions valorisantes figurant sur des supports de communication ou sur les réseaux sociaux tels que « [maison] clé en main, « Construction de A à Z »…, afin de vérifier le bien-fondé des contrôles. En cas d'abandon de chantier ou de malfaçons, il est prévu dans le CCMI, afin de protéger le consommateur, que de nombreuses formalités soient accomplies par le professionnel comme souscrire à une garantie de livraison ou conclure par écrit les contrats de sous-traitance le commencement de l’exécution des travaux. Les maître d'ouvrage est également concerné par des formalités telles que souscrire à une garantie dommage-ouvrage, obtenir un prêt ou acquérir la propriété du terrain à bâtir. Le professionnel peut l'éclairer dans ces démarches (loi du 19 décembre 1990 qui définit le cadre du CCMI et la plupart de ses dispositions figurent au Code de la construction et l'habitation).Ce sont notamment ces formalités et démarches liées au CCMI que les enquêteurs ont contrôlé.Les principaux points de vérifications étaient les suivants :l’existence d’un contrat écrit (obligatoire en l’occurrence) ;l’absence de clauses illicites (article L. 231-3 du CCH) ;la garantie de livraison du constructeur (article L. 231-6 du CCH) ;le respect de l’échéancier des appels de fonds (article R. 231-7 du CCH) ;l’information lisible et compréhensible sur le droit de rétractation.Une grande diversité de manquements au CCMI ont été constatésLes résultats de cette enquête sont assez similaires aux précédentes enquêtes : un peu plus établissement sur deux ne respecte pas la réglementation (55%). Si certaines des infractions peuvent n'avoir qu'un impact négligeable sur le projet de construction comme l'envoi d'un contrat en un seul exemplaire aux deux contractants au lieu d'un exemplaire chacun, d'autres peuvent s'avérer bien plus dommageables comme l'absence de contrat écrit ou encore le début du chantier sans garantie de livraison.Au cours de cette enquête, ce sont les manquements aux règles propres au CCMI qui ont été les plus nombreux, notamment des manquements particulièrement graves concernant :la conformité du contrat,la garantie de livraison obligatoire,l'information sur le droit de rétractation,l'interdiction pour le professionnel de percevoir une somme d'argent avant la signature du contrat ou avant la date d'exigibilité de la créance.L'attention portée aux contrats a notamment permis d'identifier des clauses abusives, par exemple les clauses ayant pour objet ou pour effet d'interdire au maître de l'ouvrage de visiter le chantier, préalablement à chaque échéance de paiement et à la réception des travaux ou encore de subordonner la remise des clefs au paiement intégral du prix et faire ainsi obstacle au droit du maître d'ouvrage de consigner les sommes restantes dues lorsque des réserves sont faites à la réception des travaux.Les manquements observés par la DGCCRF ne concernent cependant pas que les contrats eux-mêmes. Le respect de la réglementation imposé dès la phase précédant la signature du contrat a lui aussi été contrôlé. Plusieurs manquements au Code de la consommation relatifs à l'information précontractuelle du consommateur ont ainsi été mis en avant. Les enquêteurs ont également recherché la présence de pratiques commerciales trompeuses ou déloyales. Des pratiques comme par exemple un constructeur qui mentionnait les références d'un assureur ayant fait faillite ou encore un agent commercial d'une société de maisons en bois ayant encaissé un acompte de 35% du prix global convenu mais n'ayant jamais démarré les travaux ensuite.Beaucoup de mauvaises pratiques qui persistent malgré toutCes enquêtes montrent une légère baisse du taux d'anomalies par établissement par rapport à l'année précédente (55% contre 57%) et une certaine régularité sur les quatre dernières enquêtes (de 2016 à 2018), cependant elles démontrent tout de même la persistance d'un niveau toujours très élevé de manquements à la réglementation.158 des 285 entreprises contrôlées ont fait l'objet de suites par les services de la DGCCRF. Les enquêteurs ont pris des mesures pédagogiques, correctives ou répressives en fonction de la gravité des résultats. Cela a donné lieu à 87 avertissements, 56 injonctions, 31 procès-verbaux pénaux, 1 procès-verbal administratif et 1 procédure au civil. Une suite sur deux est pédagogique avec 49% d’avertissements (contre 61% en 2018). Un tiers des suites a été de nature corrective, soit 32% d’injonctions (contre 21% en 2018) et un peu moins d’un contrôle litigieux sur 5 a donné lieu à la rédaction d’une suite répressive soit 18% de procès-verbaux pénaux (contre 17% en 2018). Lors de cette enquête, une attention particulière était portée sur la vérification de la prise en compte des précédentes suites par des opérateurs ayant fait l'objet d'un contrôle antérieur. Dans la majeure partie des cas, il a été constaté une remise en conformité satisfaisante des pratiques de ces professionnels. De même, plusieurs procédures pénales engagées suite à de précédents contrôles ont fait l'objet de transactions, acceptées et réglées par les professionnels concernés.Les enquêteurs soulignent aussi que cette persistance d’anomalies s’explique notamment par le manque de maîtrise de la réglementation de la part de certains constructeurs ce qui justifie une poursuite des contrôles sur ces professionnels lors de prochaines enquêtes.
Il y a 3 ans et 64 jours

De nombreux métiers du BTP parmi les plus porteurs d'ici 2030 selon un rapport du ministère du Travail

Cet exercice prospectif, réalisé par le service des statistiques du ministère du Travail (Dares) et France Stratégie, organisme de réflexion auprès du Premier ministre, porte sur 2019-2030 et aurait dû être publié en 2020 mais il a été revu à la lumière de la crise du Covid.Pour les auteurs, ces besoins de recrutement seraient massivement (à 89%) liés aux départs en retraite et alimentés seulement à 11% par un million d'emplois supplémentaires créés entre 2019 et 2030, dont deux tiers dans les services.Le rapport confirme la poursuite de la tertiarisation de l'emploi au bénéfice des services aux entreprises, des professions de santé et d'aide aux personnes fragiles.Pour autant, du fait notamment de la volonté de limiter la dépendance industrielle, la part de l'industrie ne diminuerait plus. Alors que 170.000 postes industriels ont été détruits entre 2009 et 2019, le rapport prévoit 45.000 emplois supplémentaires à l'horizon 2030. Et 20.000 de plus en cas d'accélération de la transition écologique, qui bénéficierait aussi fortement à la construction.Parmi les métiers comptant le plus de postes à pourvoir, le rapport distingue trois catégories.La première comprend les métiers qui créeraient peu ou pas d'emplois, avec essentiellement des départs en retraite : c'est le cas des agents d'entretien, des enseignants ou des conducteurs de véhicules.La deuxième catégorie regroupe "les métiers où les créations d'emplois représenteraient au moins un quart des postes à pourvoir" : les aides à domicile, les aides-soignants, les infirmiers, les sages-femmes, les cadres administratifs, comptables et financiers, les cadres commerciaux, les ouvriers qualifiés de la manutention et les techniciens de maintenance.La troisième catégorie est constituée des ingénieurs de l'informatique et des ingénieurs et cadres techniques de l'industrie. Ces professions se distinguent par leurs créations d'emplois qui représenteraient "au moins la moitié" des besoins. "Ce sont des métiers relativement jeunes qui conjuguent un fort dynamisme de l'emploi et de faibles départs à la retraite", selon le rapport.Des difficultés dès le recrutement Si on confronte ces besoins de recrutement avec le vivier potentiel de jeunes, le rapport met en évidence des "déséquilibres potentiels" selon les professions.Les difficultés de recrutement se maintiendraient pour deux métiers sur cinq, notamment les aides-soignants, les techniciens et cadres du bâtiment et des travaux publics, les ingénieurs de l'informatique et les ingénieurs et cadres de l'industrie.Elles s'aggraveraient dans certains cas en raison d'une faible attractivité des métiers. C'est le cas par exemple des conducteurs d'engins du bâtiment et des travaux publics.Ces déséquilibres pourront être réduits "par la mobilité professionnelle, la diminution du chômage, le recours aux inactifs ou à l'immigration", a souligné Cédric Audenis, commissaire général adjoint de France Stratégie, lors d'un point de presse.Le rapport prévoit 1,8 million de créations nettes d'emplois pour les diplômés du supérieur et 800.000 destructions pour les non diplômés du supérieur. En France, même s'il y aune demande pour certains métiers peu qualifiés comme la manutention, "il y a bien au total une baisse de l'emploi non qualifié", a souligné M. Audenis.
Il y a 3 ans et 64 jours

HQE Aménagement : l’Alliance HQE-GBC propose 19 indicateurs pour aider à la réalisation de quartiers durables

Issus du bilan du "Test HQE Performance Quartier", ils sont réunis, sous forme de fiches pratiques, dans un guide d’aide à la décision adressant les engagements de la HQE, notamment : qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique.HQE Aménagement : 4 fondamentaux d’évaluationOuvrage de référence, mis à jour en 2020, le cadre de référence de HQE Aménagement est complété aujourd’hui par un outil pour aider de manière pratique tous les acteurs (élus locaux, opérateurs, maîtres d’oeuvres…) engagés dans des projets d’aménagements durables. Dans une première partie, le nouveau guide pratique rappelle que HQE Aménagement repose sur un système qualité et une méthode générique pouvant s’adapter à tout type d’opération et être appropriée par tout type d’acteur. Cette méthode propose un langage commun, une structure de conduite d’opération et une évaluation permanente. Sur cette base, le cadre de référence de HQE Aménagement a introduit 4 fondamentaux pour construire et faire vivre collectivement un dispositif d’évaluation d’une opération aménagement durable : 1. L’acquisition d’une culture commune grâce à un dispositif co-construit, contextualisé et dimensionné. 2. Une évaluation participative à travers un dispositif partagé et transparent. 3. Un pilotage et une organisation via un dispositif intégré et itératif. 4. Une formalisation portée par un dispositif d’évaluation inscrit dans la durée de l’opération. HQE Aménagement : 19 indicateurs d’évaluation Avec la volonté de passer de la théorie à la pratique, l’Alliance HQE-GBC lançait en 2018-2019, avec le soutien de l’ADEME, un "Test HQE Performance Quartier" sur une dizaine d’opérations d’aménagement volontaire. Objectif : constituer une base commune d’indicateurs pour une évaluation globale et multicritère des opérations d’aménagement. La deuxième partie du nouveau guide pratique HQE Aménagement de l’Alliance HQE-GBC, propose de découvrir les 19 indicateurs (sur les 30 testés), retenus pour leur pertinence, leur applicabilité et leurs réponses à des enjeux croisés du développement durable : le changement climatique, la raréfaction des ressources, la perte de la biodiversité, la santé et le bien-être, la cohésion sociale et l’économie.Véritable outil d’aide à la décision, le nouveau guide pratique HQE Aménagement présente les 19 indicateurs, répartis dans 3 grands piliers, sous forme de fiches pratiques détaillées. Elles permettent de retrouver facilement toutes les informations nécessaires à leur mise en pratique dans un projet de quartier durable : vocation, valeurs cibles, méthode de calcul, interprétation…Qualité de vie :1. Logements et espaces de travail sans nuisances : aide au calcul des surfaces sans nuisance, ces dernières étant néfastes sur la santé.2. Mixité fonctionnelle : permet de localiser les services de proximité à moins de 500m des logements ou bureaux de l’opération d’aménagement.3. Accessibilité des transports collectifs : 6 minutes à pied ou 500m de distance maximale des logements ou activités sont recommandés.4. Accessibilité des espaces de nature : ils favorisent notamment une bonne santé physique et mentale et les interactions sociales entre habitants d’un quartier.5. Praticabilité des modes actifs : détermine des modes de circulation apaisés et la qualité des liens entre un quartier et son environnement.6. Orientation des logements et activités : un indicateur déterminant pour la luminosité et la température intérieure en toutes saisons.Respect de l’environnement :7. Performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public : via la mesure et la simulation de la part prévisionnelle des surfaces sur-performantes en matière de consommation d’énergie.8. Production énergétique locale : permet d’estimer l’effort local en matière d’énergies renouvelables et de mesurer la facture énergétique locale.9. Espaces végétalisés favorables à la biodiversité : un indicateur qui fait le focus sur le taux de végétalisation des surfaces caractérisé par le Coefficient de Biotopes par Surface (CBS)10. Coefficient d’imperméabilisation : il indique le rapport entre la surface imperméabilisée et la surface totale considérée.11. Albedo : constitue la fraction de la lumière qui est réfléchie ou diffusée par un corps, une surface ou un milieu.12. Indice de confort d’été : permet d’assurer le confort climatique à l’intérieur comme à l’extérieur via notamment des îlots de fraîcheur.13. Terres excavées réutilisées : réemploi et évacuation hors site d’origine sont les deux approches prises en compte dans le cadre d’un focus spécifique sur les excédents de déblais.14. Valorisation des déchets de chantier : aide à la mesure de l’efficacité de la gestion des déchets sur le chantier.15. Réutilisation potentielle des eaux pluviales : permet de mesurer la quantité d’eau de pluie réutilisable sur le périmètre de l’aménagement.Performance économique :16. Renouvellement urbain : rénover, quand cela est possible, les infrastructures existantes.17. Optimisation et mutualisation des VRD (Voiries et Réseaux Divers) : pour valoriser les initiatives en faveur d’une optimisation ou d’une mutualisation pour l’économie de matières.18. Emploi local ou en insertion : estimer les emplois générés par le projet d’aménagement.19. Matières premières issues de filières locales : identifier les fournisseurs et ressources locales pour favoriser des économies à long terme.Pour télécharger le guide : cliquez ici
Il y a 3 ans et 65 jours

GSE construit une nouvelle messagerie pour TSF Distribution

TSF Distribution, PME locale implantée dans l’Indre, est spécialisée dans les services de transports express et assure l’acheminement de tout type de colis en France. Elle est associée au réseau POLE (Palettes Organisation Logistique Européenne), et est en partenariat direct avec des transporteurs sur le territoire national.Cette PME souhaite développer son activité et s’appuiera pour cela sur l’expertise des Transports LECAMUS et ce nouvel outil de 2300 m².Une messagerie moderne et fonctionnelle Bâti sur un terrain de 22 000 m² et dessiné par le cabinet d’architecture SOHO ATLAS, ce nouvel ensemble immobilier offrira une surface totale de 2 300 m², intégrant des espaces de bureaux de 300 m², et 2 000 m² dédiés à la messagerie.La plateforme de tri, organisée en cross-docks (mode d'organisation des flux logistiques permettant d'articuler et de croiser des flux d'approvisionnement en provenance de fournisseurs avec des flux de livraison en direction de points de livraison), permettra un flux logistique optimal, desservant 20 quais de chargements.Pour Ruth Soufflet Responsable Développement chez GSE : « Cette solution d’organisation du flux en cross-docks correspond au métier de notre client, nous avons pu échanger et le conseiller sur le choix des équipements et le dimensionnement technique des aires de manœuvre. GSE est reconnu pour cette expertise logistique et c’est ce que Pascal Lecamus a apprécié et choisi en nous faisant confiance pour la construction de sa seconde plateforme. »Ce nouveau site répond au besoin de croissance de l’entreprise TSF Distribution, rachetée par Transports Lecamus et basée à Lisieux (14).Pour Alexandre Lecamus, Gérant TSF Express : « Nous souhaitions un partenaire fiable pour un projet d’envergure pour notre entreprise. TSF Distribution est une jeune entreprise dans le groupe Lecamus, et il n’était pas question d’envisager ce projet sans un spécialiste. GSE, grâce à son expertise pointue dans le domaine, a réussi à le mettre en œuvre avec un accompagnement au plus proche de nos attentes. »Une toiture en panneaux photovoltaïquesBénéficiant d’un design particulièrement soigné, les espaces bureaux répondront également aux normes de la RT 2012. Dans le même esprit, l’ensemble de la toiture sera équipé de panneaux photovoltaïques.Pour Ruth Soufflet Responsable Développement chez GSE : « Avec 100 % de la toiture équipée nous dépassons les minimums requis par la loi énergie climat, soit 30 %. Dans l’approche de développement durable que nous mettons en place pour l’ensemble de nos projets et par le souci de simplifier l’acte de construire, nous accompagnons nos clients, comme M.LECAMUS à anticiper l’avenir. Notre partenaire en photovoltaïque a également su proposer une formule adaptée aux besoins de l’entreprise, à la réglementation particulière due à la proximité d’un aéroport, tout en assurant une gestion longue durée. En tant que chef d’orchestre, il est important pour GSE d’être un contractant global. » Ce projet a été développé en étroite collaboration avec Châteauroux Métropole qui a accompagné GSE et M.LECAMUS dans l’ensemble des démarches administratives. La réactivité des équipes, la transparence et leur engagement ont été des facteurs clés de réussite.
Il y a 3 ans et 65 jours

Engie Green et Alkern signent un partenariat pour développer 30 MWc de projets solaires

Une surface globale d’environ 150.000 m2 sera ainsi valorisée en installations d’énergie renouvelable dont la production électrique est estimée à 35.000 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 15.000 personnes.Ce projet est un nouveau challenge pour ENGIE Green qui a déjà à son actif la valorisation en centrales solaires de plus de 180 ha de sites industriels et logistiques, de parkings d’aéroport ou de parcs d’exposition. Pour la 1ère fois en France, des structures en ombrières solaires serviront d’abri pour les stocks de produits du bâtiment et seront spécialement dimensionnées.Pour ALKERN, il s’agit de mettre à disposition les surfaces de ses sites déjà artificialisés pour y produire de l’énergie solaire en complément de ses activités historiques. ALKERN affirme ainsi sa volonté de contribuer à un aménagement du territoire toujours plus respectueux de l’environnement. Ce projet d’envergure s’inscrit complètement dans sa démarche RSE et complète une stratégie tournée vers le développement de produits éco-conçus, de solutions bas carbone pour le bâtiment et de perméabilisation des voiries.La mise en service des installations solaires est prévue en 2024.
Il y a 3 ans et 65 jours

1992 - 2022, le Club de l’Amélioration de l’Habitat fête ses 30 ans

30 ans d’engagements et d’actions pour l’amélioration de l’habitat et le confort de l’habitantLe Club de l’Amélioration de l’Habitat, fondé il y a 30 ans à l’initiative conjointe de l’ANAH, du Ministère du Logement, de la Fédération du Bâtiment et de quelques grands industriels œuvre en permanence pour mesurer, comprendre et dynamiser le secteur d’activités de la rénovation-entretien des logements.Deux motivations majeures ont constamment guidé et stimulé ses actions :La nécessité de soutenir un marché économique important de l’ordre de 50 milliards d’€ chaque année mais au demeurant assez peu évolutif.Ainsi que la volonté d’apporter toute solution à l’amélioration du confort de vie des habitants dans leur logement comme au sein de leur quartier.Aujourd’hui encore et très probablement pour les 30 ans à venir, cette détermination soutient les ambitions du Club.Depuis sa création son tour de table s’est fortement étoffé : Services publics (Ministères et leurs agences), organisations professionnelles métiers et bon nombre de leurs adhérents (fabricant, distributeur, prescripteurs, installateurs), énergéticiens, banques, assurances, organismes sociaux… Le Club mène ses travaux autour de 3 axes majeurs : L’observation du marché sous les angles tant économiques que sociologiques.Les solutions expérimentales pour massifier et intensifier la rénovation du parc résidentiel.Les approches sociétales pour mieux comprendre les mécanismes comportementaux des habitants-consommateurs.Pour Jean-Pascal Chirat, Délégué Général du CAH : “ Nul doute que la décennie engagée, malgré un contexte sociétal singulier, ou peut-être justement grâce à celui-ci ? pourra consacrer une large part de sa dynamique économique “durable” à l’évolution de l’Habitat existant et à une meilleure intégration des Habitants dans la transformation de l’urbanisme en lien avec notre évolution sociétale. Le Club forme ainsi le voeu, en son trentième anniversaire, de pouvoir accompagner cette mutation profonde avec la raison et la passion qui inspirent ses membres et son encadrement. ”Les temps forts du Club en 2022Webinaire “Rénover les quartiers : quelles priorités ?”Une rencontre d’experts et de personnalités qualifiées autour des grands programmes de renouveau urbain et requalification architecturale des îlots de quartier.Lancement du Groupe de travail “Accessibilité, adaptation du logement pour les seniors” dans le cadre du Salon des seniors programmé à Paris-Expo Porte de Versailles.Assemblée Générale OrdinairePrésentation en avant-première des premiers résultats de l’enquête CAH-Qualitel/IPSOS 2022 réalisée auprès de propriétaires-occupants.Colloque “30 ans du Club” et restitution des résultats de l’enquête IPSOSPrésentation du livre “L’habitat d’Hier, d’Aujourd’hui et de Demain” dans le cadre sur Salon du Mondial du Bâtiment qui aura lieu du 3 au 6 octobre à Paris-Expo Porte de Versailles.Une chronique radio intitulée “Améliorer nos lieux de vie” chaque premier vendredi du moisDe janvier à septembre 2022, le Club de l’Amélioration de l’Habitat s’exprimera sur une nouvelle thématique dans l’émission de radio “Les Rendez-Vous du Mondial du Bâtiment”.
Il y a 3 ans et 65 jours

Les nouveaux catalogues Kinedo 2022 Balnéo, Douche et Spas sont disponibles

Catalogue Kinedo Douche 2022 : Tirée en 35 000 exemplaires et consultable sur le site internet Kinedo, la bible des solutions Douches présente toute la richesse des offres Kinedo pour la salle de bains. Les 468 pages de cette édition largement illustrées, aident à se projeter quel que soit son projet parmi les solutions de remplacement de baignoire par une douche mais aussi de nombreuses références en receveurs, parois, panneaux muraux, colonnes, vasques et plans, cabines, pare-bains, baignoire îlot… Une largeur d’offres qui se complète, comme de tradition, par de nombreuses nouveautés 2022 (Alpha solo, un espace ouvert sans contrainte, H20 Solo, une association paroi avec plan toilette et vasque, nouveaux panneaux muraux Kinewall Design pour une alternative au carrelage)…Catalogue Kinedo Balnéo 2022 : Imprimé en 30 000 exemplaires et également consultable en ligne, le catalogue Kinedo Balnéo dévoile, sur 86 pages, toute l’étendue des modèles de baignoires balnéo (d’exception, rectangulaires, d’angle ou asymétriques, combinés bain/douche) et des divers systèmes de massages Kinedo proposés (Star Mixte Digit, Duo Mass, Silence Air, Oxygen Pool Air, Mix Color, Vitalité, Sensation Airpool, Kineplus). Et 2022 voit la richesse de l’offre se compléter de nouvelles dimensions pour sa baignoire Zumba (170 x 75 cm, 170 x 70 cm) et de nouvelles compatibilités du système Vitalité qui peut désormais équiper les baignoires Samba, Java et Conga. Précisons de plus que Kinedo y présente également ses références dévolues au secteur de l’hôtellerie.Catalogue Kinedo SPA 2022 : Avec une édition 2022 de 60 pages, imprimée en 30 000 exemplaires et visualisable sur le site internet de l’industriel, Kinedo démontre une fois de plus toute son expertise et les qualités de sa fabrication française spécialement dédiées au monde du spa. Que l’on soit seul, à deux ou bien encore en famille, avec des spas tout équipés, à personnaliser ou encore prêt-à-poser, la riche collection des Spas Kinedo répond à chaque besoin, chaque envie. D’autant que l’on peut, selon l’humeur et le souhait du moment, jouer sur les nombreuses possibilités de massages ou encore y adjoindre les bienfaits de la chromothérapie ou de la musicothérapie pour une expérience spa des plus immersives et bénéfiques… Mentionnons là-encore, que Kinedo dispense des solutions adaptées aux collectivités avec de nombreuses combinaisons possibles et que 2022 voit l’arrivée de plusieurs innovations sur l’ensemble de la gamme (nouvelle coque pour le Magic Spa, nouvelle couleur de coque, trois tabliers sur l’offre Happy Spa…).
Il y a 3 ans et 65 jours

JO-2024 : environ 300 personnes manifestent contre "le bétonnage" de la Seine-Saint-Denis

"Stop au bétonnage des terres fertiles agricoles, on ne peut plus tergiverser", a martelé Dolorès Mijatovic, membre du collectif des jardins ouvriers des Vertus.Ces jardins centenaires situés à Aubervilliers sont menacés par un vaste projet d'aménagement urbain. Environ 4.000 m2 ont été détruits en vue de la construction des annexes d'une piscine olympique, censée servir de bassin d'entraînement pour les Jeux et faciliter ensuite l'apprentissage de la natation dans cette ville populaire en manque d'infrastructures.Les opposants ont obtenu une victoire significative mercredi 9 mars. La cour administrative d'appel de Paris a ordonné l'interruption immédiate des travaux démarrés fin 2021, estimant qu'ils pourraient causer "des conséquences difficilement réversibles" pour ce "noyau primaire de biodiversité".Elle a demandé aux pouvoirs publics de revoir le plan local d'urbanisme sur lequel repose ce projet à 33 millions d'euros.Dans un département populaire et carencé en verdure, les défenseurs des jardins demandent que les parcelles soient restituées et sanctuarisées. "Je défends l'histoire et le travail des jardiniers qui sont là depuis si longtemps, la terre dont on a hérité et qu'on travaille avec amour", a souligné, couronne de lierre sur la tête, Marie Chouk, jardinière de 74 ans. Des manifestants ont ouvert une brèche dans les palissades du chantier de la piscine, mais ont été aussitôt repoussés par les forces de l'ordre. Certains ont également répandu du terreau devant l'entrée de l'Hôtel de ville d'Aubervilliers et ont projeté de la peinture sur la façade.Dans le cortège se trouvaient aussi des parents opposés à la création d'un échangeur autoroutier lié aux JO près d'une école à Saint-Denis, et des élus écologistes, Insoumis et communistes, a constaté l'AFP.Samedi des dizaines de milliers de personnes ont manifesté en France pour réclamer que l'urgence climatique soit au cœur des débats de l'élection présidentielle.Les collectifs franciliens présents à Aubervilliers avaient décidé de tenir leur événement un jour plus tard pour "visibiliser les luttes locales". A travers le Grand Paris, la région vit une métamorphose urbaine incarnée par de grands projets immobiliers ou de transports en commun.
Il y a 3 ans et 65 jours

Présidentielle 2022 : remise d'un manifeste des quartiers populaires contre les "discriminations"

"Les discriminations et inégalités sont l'analyseur commun à l'ensemble des sujets dont nous ont parlé les habitant.e.s", souligne le manifeste "Nos quartiers ont de la gueule", consulté par l'AFP.Il résulte d'une itinérance entamée le 29 octobre à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et qui a traversé une quarantaine de villes, à l'initiative de la coordination nationale associative "Pas sans Nous", créée en 2014, qui a recueilli leurs préoccupations.Les participants "mettent en évidence des injustices subies qui s'avèrent structurelles, les discriminations selon l'origine des personnes et le quartier d'habitation", pointe notamment le manifeste.Les citoyens qui se sont exprimés "n'ont pas toujours l'impression que les pouvoirs publics s'attaquent aux mécanismes proprement dits de la discrimination qu'ils subissent et qui semble admise", poursuit-il.L'une des problématiques est celle du logement insalubre, car "les mauvaises conditions de logement ou l'absence d'un logement digne de ce nom créent le sentiment d'être rejeté par la société", appuie ce texte.Généraliser l'encadrement des loyers, la gratuité des transports, instaurer des "zones médicales prioritaires" ou encore faire des quartiers des modèles de transition énergétique font partie des nombreuses propositions avancées.A l'issue d'une journée d'échange, le manifeste a été remis à l'écologiste Yannick Jadot ainsi qu'à des personnalités représentant d'autres candidats comme la socialiste Anne Hidalgo, l'insoumis Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.
Il y a 3 ans et 65 jours

Après la pandémie, la guerre en Ukraine pénalise l'économie française

La croissance française devrait ainsi être amputée en 2022 de 0,5 à 1,1 point de pourcentage par rapport à ce qui se serait produit sans le conflit, estime l'institution.Le produit intérieur brut (PIB) français progressera de 3,4% si le prix du pétrole s'établit en moyenne sur l'année à 93 dollars, mais de seulement 2,8% si ce prix atteint 119 dollars. Sans la guerre, la croissance aurait été de 3,9%, estiment les économistes de la banque centrale.Le directeur général de la Banque de France Olivier Garnier a précisé lors d'une conférence de presse que les deux scénarios étaient "possibles", ajoutant qu'il était incapable "de dire lequel est le plus probable" et qu'il pourrait y en avoir d'autres. La Banque de France n'a ainsi pas calculé l'effet qu'aurait un arrêt des fournitures de gaz et de pétrole russes.Pour l'ensemble de la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) avait déjà abaissé jeudi sa prévision de croissance pour 2022 de 4,2% à 3,7%.L'industrie davantage touchéeLa Banque de France précise qu'avant le déclenchement de la guerre, elle avait prévu de relever de 3,6% à 3,9% sa prévision 2022 pour la France, après avoir révisé en hausse à 2,4% l'acquis de croissance à la fin de 2021.Et selon sa note de conjoncture également publiée dimanche, le PIB a continué à progresser en février pour atteindre un niveau de 1,75%, supérieur à celui de l'avant-crise deux ans auparavant.Mais la croissance va s'amenuiser au fil de l'année.La banque centrale prévoit ensuite une croissance de 2% en 2023 puis de 1,4% en 2024 dans le scénario "conventionnel", et de 1,3% puis 1,1% dans celui baptisé "dégradé".Le coup de frein survient alors que "nous n'avions pas encore retrouvé notre trajectoire potentielle de croissance" d'avant la crise sanitaire, a souligné M. Garnier."Le choc globalement est moins fort que durant le premier confinement de l'année 2020 mais il s'inscrit dans une durée plus longue", a expliqué Matthieu Lemoine, économiste de la banque centrale."Avec le Covid, ce sont les services qui avaient été touchés; cette fois-ci c'est plutôt l'industrie. Avant la guerre, elle avait déjà des difficultés d'approvisionnement, qui devaient progressivement se dissiper cette année. À court terme, nous n'allons malheureusement pas voir cette amélioration", a estimé dans un entretien au Parisien le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.Trois chocs négatifsLes conséquences de l'invasion russe de l'Ukraine se feront également sentir sur les prix, l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui devrait atteindre cette année 3,7%, selon le premier scénario, et 4,4% selon le second.Cet indicateur de l'inflation, qui permet des comparaisons au niveau européen et prend davantage en compte les prix de l'énergie que l'indice des prix à la consommation (IPC) national mis en avant par l'Insee, s'est élevé à 4,1% sur un an en France en février mais devait, selon les prévisions faites avant la guerre, revenir aux alentours de 2% avant la fin 2022.Olivier Garnier a rappelé que l'inflation s'élevait en moyenne à 5,8% dans la zone euro et estimé que celle de la France serait aussi élevée sans le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement sur les prix du gaz et de l'électricité.La banque centrale prévoit désormais que l'inflation diminuera à 1,9% en 2023 puis à 1,7% en 2024 dans le scénario conventionnel, mais qu'elle se maintiendra à un niveau élevé avec 3,3% l'an prochain avant de retomber à 1,5% en 2024 dans le scénario basé sur des prix de l'énergie durablement très élevés.Les chocs négatifs sur l'économie française du conflit sont au total de trois ordres : augmentation des prix de l'énergie et des matières premières, réduction de la consommation et de l'investissement, ainsi qu'une diminution de la demande adressée à la France qui affectera le commerce extérieur, indique encore la Banque de France.La croissance française reste "solide" malgré la guerre en Ukraine, assure Bruno Le Maire La croissance française "résiste" et reste "solide" malgré la guerre en Ukraine, a assuré lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui se prépare toutefois à réviser la prévision du gouvernement d'une croissance de 4% cette année.Le conflit en Ukraine "a un impact réel, mais ce qui est frappant, c'est que la croissance française résiste", a affirmé le ministre sur LCI, estimant que "les fondamentaux de la croissance française sont solides".
Il y a 3 ans et 65 jours

Vers une consommation plus responsable des Français pour l’équipement de leur logement ?

Tel est le principal enseignement de l’étude PROFIL 2022*, réalisée conjointement par Sofinco, marque commerciale de Crédit Agricole Consumer Finance en France, et l’Institut de la Maison (IPEA), qui décrypte en profondeur les tendances de consommation dans l’équipement de la maison.Des consommateurs plus responsables43% des consommateurs se disent disposés à payer plus cher un produit qu’ils jugent plus écologique, sans pour autant augmenter leur investissement outre mesure. Ainsi, 40% d’entre eux ne seraient pas prêts à accepter une augmentation au-dessus de 5% du tarif initial, contre 55% qui accepteraient de payer un montant supplémentaire compris entre 5% et 10% du prix de base. La production française à prix égal est par ailleurs plébiscitée par 91% des ménages interrogés. L’indice de réparabilité des produits électroménagers est de plus en plus pris en compte : plus de la moitié des ménages déclarent le consulter avant de réaliser un achat, et 85% déclarent qu’un indice faible pourrait leur faire renoncer à l’achat d’un produit au profit d’un autre à l’indice plus élevé.Le marché de l’occasion se développe L’occasion séduit de plus en plus de consommateurs, tant à l’achat qu’à la revente. Le mobilier arrive en troisième position des produits achetés d’occasion, derrière la voiture et les vêtements. Ce sont ainsi près d’1 million de consommateurs qui ont acheté du mobilier d’occasion en 2021, et ils seront 1,5 million en 2022. Dans le même temps, les ménages n’hésitent pas à donner une seconde vie à leurs équipements : 21% d’entre eux ont donné ou revendu un produit en 2021, dont 37% pour favoriser la seconde main. Une tendance qui va s’accentuer avec la mise en place de la loi Agec en 2022 obligeant les enseignes de mobilier à reprendre les anciens meubles de leurs clients pour l’achat d’un produit neuf équivalent : 76% des ménages interrogés indiquent qu’ils y auront recours. Des systèmes de chauffage plus économiques et écologiques Le bilan énergétique des logements reste une préoccupation importante des Français : 21% des ménages se déclarent insatisfaits de leur système de chauffage, dont 64% qui le trouvent trop coûteux. La hausse constante des prix de l’énergie ces dernières années est en effet devenue une question centrale au moment du choix de son système de chauffage, qui doit être économe tout en étant écologique. La comparaison des déclarations des ménages sur leur équipement en chauffage entre 2020 et 2021 montre la percée des pompes à chaleur (16,8% en 2021 vs 13,2% en 2020). L’électricité, pour sa part, est en retrait (23,1% en 2020 vs 25,7% en 2021), alors que les équipements au gaz se maintiennent (29,4% en 2020 vs 29,6% en 2021). Le chauffage au bois progresse également (11,1% en 2020 vs 12,3% en 2021). Le photovoltaïque séduit de plus en plus : 8,5% des propriétaires de maison déclarent être équipés, et 4,3% souhaitent s’équiper en 2022. Enfin, 5,1% des propriétaires de maison prévoient des travaux d’isolation de leur logement cette année. Ces investissements importants nécessiteront une solution de financement pour près de la moitié des consommateurs. L’habitat continue son évolution Les projets d’aménagement et de réaménagement du logement auront encore été nombreux en 2021. 70% des ménages qui ne s’y sont pas encore attelés’ partiellement vont effectuer des achats en ce sens cette année. Les intentions d’achats se portent principalement sur les revêtements de mur et de sol (45,6%), la décoration (42,8%) et les meubles (29,8%). La cuisine reste au centre de l’attention (12% des ménages déclarent vouloir changer leur cuisine intégrée ou s’équiper en 2022), tout comme l’aménagement d’un espace de travail. En effet, même si le temps passé en télétravail a tendance à diminuer, 24% des Français en activité déclarent être en télétravail de manière ponctuelle au moins un jour par semaine (vs 23% en 2021). Devant cette situation qui dure, 30% des télétravailleurs comptent prochainement aménager ou réaménager leur espace de télétravail. Des comportements d’achat inchangés Le magasin reste le lieu privilégié par le consommateur pour ses achats d’équipement de la maison, même si plus du tiers des ménages interrogés déclarent que la crise sanitaire actuelle les a poussés à acheter plus régulièrement en ligne pour éviter d’aller en magasin. Comme l’an dernier, les Français sont nombreux à préparer leurs achats en ligne, mais moins à passer à l’acte.Pour Christian Fuchs, Directeur Partenariats Stratégiques et Prospection de Sofinco : « La crise sanitaire a accéléré les mutations des marchés et des attitudes des consommateurs vis-à-vis de la planète. Recyclable, éco-responsable, réutilisable, économe en énergie, sont les attentes des Français vis-à-vis de l’équipement de leur logement. La Responsabilité sociale et environnementale des entreprises est au cœur des enjeux des années à venir pour répondre à ces attentes. »
Il y a 3 ans et 65 jours

Les principaux acteurs européens de l'immobilier s'unissent pour lancer un label bas carbone pan-européen

Au MIPIM, les principaux acteurs européens du secteur se sont unis pour soutenir le lancement du premier label immobilier bas carbone pan-européen. Les membres fondateurs de cette initiative sont implantés dans de nombreux pays européens : BPI au Luxembourg, en Belgique et en Pologne, NSI aux Pays-Bas, WO2 et ICAMAP au Luxembourg, en France et au Royaume-Uni. Generali Real Estate, BNP Paribas Real Estate ainsi que Covivio et Ivanhoé Cambridge ont quant à eux plusieurs implantations européennes. Struan Robertson soutient également ce projet.L'association française BBCA fournit l’appui technique nécessaire à cette initiative qui vise à promouvoir la réduction de l'empreinte carbone des bâtiments sur l'ensemble de leur cycle de vie. Une commission scientifique a été mise en place pour assurer une approche indépendante. Co-pilotée par Artelia et Elioth by Egis, la commission rassemble une équipe d’experts en Analyse du Cycle de Vie et stratégies de décarbonation de l’immobilier. La méthodologie européenne devrait être développée d'ici l'été 2022, permettant aux premiers bâtiments exemplaires en Europe de demander le label d'ici la fin de l'année. Dans un premier temps, les bureaux, le résidentiel et les hôtels seront ciblés. Depuis 2016, plus de 300 projets en France, couvrant un total de plus de 2 millions de m² ont obtenu le label BBCA ou ont engagé la demande de labélisation. La mise en œuvre des meilleures pratiques en termes de construction et exploitation bas carbone permet de réduire l'empreinte carbone d'un bâtiment de 30 à 50%, selon le niveau du label, par rapport aux méthodes de construction traditionnelles. Le label BBCA a également été un précurseur et a contribué à la nouvelle réglementation environnementale "RE2020" pour les bâtiments neufs en France.Pour Christophe Kullmann, Directeur Général de Covivio : “Conscient de ses impacts sur l’environnement et de son rôle dans la transition écologique, le secteur démontre une nouvelle fois sa capacité à s’unir sur des sujets structurants. En cohérence avec sa stratégie de longue date sur ces enjeux, Covivio est ravi de se joindre à cette initiative paneuropéenne mobilisant des partenaires aux profils différents. Cette diversité constitue une véritable richesse pour la création de ce standard et ainsi faire face aux défis climatiques et énergétiques que nous devons tous ensemble relever.”Pour Olivier Terrenoire, Global Head of Asset, Property Management and Sustainable Investing chez Generali Real Estate : "La décarbonation du portefeuille immobilier est une priorité essentielle de la stratégie ESG de Generali Real Estate. Elle se traduit par des engagements forts du Groupe Generali, en particulier une participation à l'Alliance des propriétaires d'actifs « Net Zéro » convoquée par l'ONU. Nous sommes fiers de travailler aux côtés d'acteurs clés européens, avec le soutien technique de BBCA et d'être un partenaire fondateur de cette importante initiative, afin d'aborder l'un des sujets les plus importants pour notre industrie, et de créer de nouvelles synergies sur ce chemin difficile."Pour Stéphane Villemain, vice-président, Responsabilité sociale des entreprises (RSE) chez Ivanhoé Cambridge : "Nous sommes fiers de soutenir cette initiative européenne qui représente une étape majeure vers la décarbonation du secteur immobilier. Il est nécessaire de mieux prendre en compte les niveaux d'émissions des bâtiments tout au long de leur cycle de vie, y compris lors de leur construction. Cette initiative représente une réelle opportunité d'étendre les pratiques bas carbone dans notre secteur et de positionner favorablement notre portefeuille sur le long terme."Pour Stanislas Pottier, Senior Advisor auprès de la direction générale d'Amundi et Président de l'Association BBCA : "Si nous voulons atteindre le Net Zéro en 2050, nous devons faire les choses correctement en matière de carbone dans les 15 prochaines années et pour cela, nous devons changer les pratiques dans les 2 à 3 prochaines années. Cela implique de mettre en place un véritable cadre de comptabilisation et d'analyse du CO2 pour les bâtiments, les villes et les portefeuilles. BBCA est heureux de soutenir cette initiative européenne de bâtiments à faible émission de carbone, en apportant son expertise technique acquise au cours des 6 dernières années, afin d'atteindre des mesures de CO2 et des labels européens, en coordination avec les travaux en cours au niveau de l'UE (Green Taxonomy, CSRD, NFRD...) et au-delà (ISSB)."
Il y a 3 ans et 65 jours

Reconnaître la place des femmes conjointes et cheffes d’entreprises dans l’artisanat du bâtiment, un objectif permanent de la CAPEB depuis 1979

Si la place des femmes dans le secteur est une préoccupation de longue date pour la CAPEB, les actions menées pour la défense et la reconnaissance des conjoints collaborateurs et des cheffes d’entreprises restent encore nécessaires pour lutter contre les a priori et encourager les femmes à prendre pleinement part à l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et à la gestion de leurs instances représentatives.La mixité : le bâtiment est aussi une affaire de femmesDe nombreuses opportunités professionnelles s’offrent aux femmes dans les entreprises artisanales du bâtiment où les conditions de travail s’améliorent sans cesse et rendent davantage accessibles les différents métiers du secteur. Pourtant, des barrières sociales et culturelles continuent à freiner la féminisation des métiers. C’est pourquoi, afin de susciter des vocations et déconstruire les stéréotypes, la CAPEB n’a de cesse de multiplier les initiatives. L’une des plus anciennes est l’opération « Conjuguez les métiers du bâtiment au féminin » qui, depuis plus de 25 ans, promeut la mixité au sein des métiers de l’artisanat du #BTP. Elle se traduit aujourd’hui par l’animation d’une page Facebook, vitrine des actions mises en œuvre au plus près des territoires Des jeunes femmes ont également témoigné de leur passion pour leur métier dans plusieurs vidéos destinées à promouvoir les métiers de l’artisanat du bâtiment (les voir ici).A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes qui a eu lieu le 8 mars, la CAPEB met à l’honneur 8 cheffes d’entreprises artisanales du bâtiment et conjointes collaboratrices en dévoilant leur portrait. Tailleuse de pierre, maçonne, plaquiste, électricienne, couvreuse, peintre, métallière (8 UNA de la CAPEB représentées), elles ont toutes accepté de témoigner afin de rendre leurs métiers plus visibles et susciter des vocations.La parité : une préoccupation déjà ancienne pour la CAPEB qui a intégré très tôt les femmes dans ses instances de décision, au plus haut niveauTrès tôt, la CAPEB a œuvré en faveur de l’intégration des femmes au plus près du processus de prise de décision. Aujourd’hui, elle souhaite aller plus loin en faisant de la parité au sein de ses instances un objectif majeur auquel elle travaille d’ores et déjà.1979 : création de la CNFA (Commission Nationale des Femmes de l’Artisanat) pour représenter les conjoints et les cheffes d'entreprise artisanale du bâtiment et prendre en considération leurs problématiques ;1987 : intégration de la Présidente de la CNFA au sein du Conseil d'administration ;1994 : une femme est élue au sein de la plus haute instance de la CAPEB puis à la vice-présidence ;2015 : une femme issue du Conseil d'administration de la CAPEB est élue Présidente du groupe de l’Artisanat au CESE ;Aujourd’hui, le Conseil d'administration de la CAPEB compte 5 femmes.La protection : la CAPEB œuvre pour que les femmes disposent de droits sociaux propresLes cheffes d’entreprises et les conjointes jouent un rôle clé dans le développement de l’activité de l’artisanat du bâtiment. Depuis 1982, la CAPEB n’a cessé de se battre pour leur permettre de disposer des droits propres garants de leur protection sociale.1982 : la CAPEB fait intégrer la possibilité pour les femmes d’artisan d’adopter un statut juridique ;2005 : elle obtient l’obligation de rattachement des femmes à un statut et l’adhésion obligatoire des conjoints collaborateurs au titre du régime vieillesse, leur assurant ainsi une protection sociale pleine et entière ;Aujourd’hui, la CAPEB déplore la limitation à 5 ans de l’exercice du statut de conjoint collaborateur, considérant que le choix du statut doit se faire en prenant en compte avant tout ce qui lie déjà les deux époux, c’est à dire le régime matrimonial, mais également les considérations personnelles. Une mesure contre laquelle elle s’est battue en présentant plusieurs amendements qui n’ont malheureusement pas été adoptés dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2022. Elle portera de nouveau ce dossier auprès des Pouvoirs publics au cours de cette année.La reconnaissance : concrétiser la place et le rôle des femmes dans l’entreprise artisanale du bâtiment1995 : la CAPEB développe la certification GEAB « Gestionnaire d’une entreprise artisanale du bâtiment » pour professionnaliser et valoriser le rôle des conjointes dans la gestion des entreprises ;2019 : la CAPEB permet au conjoint collaborateur d’assurer la fonction de maître d’apprentissage.La CAPEB entend poursuivre dans les prochaines années son action syndicale en encourageant l’entreprenariat au féminin et continuer à promouvoir la mixité dans l’artisanat du bâtiment. La CAPEB souhaite en particulier réduire les difficultés d’accès au financement, accompagner le remplacement temporaire durant le congé maternité ou paternité dans les TPE et faciliter l’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise.Cécile Beaudonnat, Présidente de la Commission Nationale des Femmes de l’Artisanat de la CAPEB : « Les femmes investies dans leur métier ou dans la gestion de leur entreprise ont de nouvelles idées et de belles perspectives. Elles ont besoin d’être soutenues tout au long de leur parcours professionnel, qu'elles soient apprenties, salariées, cogérantes, collaboratrices ou cheffes d'entreprise. La CAPEB se mobilise depuis des années pour les accompagner dans leurs démarches et leur permettre de vivre pleinement leur passion et réussir leur aventure entrepreneuriale. Ce 8 mars, la CAPEB lance une communication pour valoriser en 2022 toutes ces cheffes d’entreprise et encourager d’autres femmes à les rejoindre. Je les accueillerai au cours d’une visioconférence le 8 mars de 14h à 15h. Notre Réseau CAPEB est tout entier mobilisé pour soutenir le développement de l’entrepreneuriat au féminin ».Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « La CAPEB se réjouit de constater que, d’année en année, nos entreprises artisanales du bâtiment accueillent de plus en plus de femmes. Aujourd’hui, elles représentent 13 % de nos salariés et 16.000 dirigeantes. C’est le signe que nos métiers sont ouverts à toutes et notre souhait est que beaucoup d’autres jeunes femmes aient envie d’adopter notre secteur. Nous travaillons pour cela, notamment avec le CCCA-BTP, pour rendre nos métiers innovants et attractifs. La parité commence dans l’entreprise avant de se traduire dans nos instances CAPEB qui se féminisent progressivement au bénéfice de tous. C’est aussi un objectif que nous nous fixons ».
Il y a 3 ans et 66 jours

Mint rachète Planète Oui et devient le 5ème fournisseur d’énergie français

Avec 230 000 clients résidentiels au total, cette acquisition fait passer Mint au cinquième rang des fournisseurs d’énergie en France. Mint souhaite ainsi peser encore plus dans la balance pour une énergie verte accessible à tous.Mint et Planète OUI : des valeurs engagées communesMint est une filiale d’EODEN RESSOURCES, la branche énergie de l’entreprise familiale EODEN EODEN RESSOURCES est un élément central de la stratégie du groupe EODEN sur la transition énergétique : elle vise à proposer une offre d’énergie verte et décarbonée au plus grand nombre et à agir sur la réduction des consommations énergétiques – des valeurs et une mission similaires poursuivies par Mint.« Nous sommes très heureux d‘accueillir les clients résidentiels de Planète Oui au sein de Mint. Notre vision de la transition énergétique est parfaitement alignée. Les marques Mint Energie et Planète Oui continueront à co-exister et à proposer chacune les services promis à leurs clients respectifs aux mêmes conditions qu’avant », indique Kaled Zourray , Directeur Général de Mint.Mint : 230 000 clients résidentiels, 5ème fournisseur d’énergie en FranceAvec l’acquisition de la marque et du portefeuille-clients Planète OUI de 120 000 clients résidentiels (électricité et gaz) de la société OUI ENERGY, Mint double ainsi son portefeuille-clients actuel. Cette acquisition, financée grâce à ses fonds propres solides, permet à MINT d’entrer dans le top 5 des fournisseurs d’énergie en France.« L’actualité économique et géopolitique actuelle est préoccupante, et la place de l’énergie y tient un rôle central », commente Kaled Zourray. « Nous avons, en tant que fournisseur d’énergie, une responsabilité. Ce rachat de Planète OUI, outre les valeurs communes qui nous animent, permet à Mint de passer une étape fondamentale : en tant que cinquième fournisseur français, nous participons encore plus activement à l’accès à une énergie verte, accessible au plus grand nombre. Ensemble, nous sommes plus fort ! ».Avec cette opération, Mint franchit donc une étape structurante de son développement et satisfait son objectif volontaire de conquête commerciale pour 2022.Label « Service France Garanti » : Mint certifié pour son service client 100% français Obtenu fin 2021, le label « Service France Garanti » vise à valoriser Mint comme étant une entreprise de service qui emploie en France. Alors que le service client de Mint était déjà assuré localement à Montpellier pour son propre portefeuille client, les clients de Planète OUI conserveront également les 44 salariés sur Lille, pour les relations clients et de télévente.