Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 3 ans et 66 jours

Découvrez le concept de Web TV par Würth France

La WEB TV chez Würth La Web TV repose sur un concept très connu, celui du téléshopping ! On connaît tous les fameuses émissions TV qui permettent de découvrir des produits ou des innovations en images. Würth a souhaité rajeunir le concept et offrir à sess clients une expérience inédite d’achat en ligne. Pour faire simple, en visionnant la WEB TV, ils pourront découvrir les produits en vidéo via des démonstrations, poser des questions à des experts (chefs de produits, chefs de marché, formateurs…) et même acheter les produits présentés en bénéficiant d’offres exclusives. L’avantage c’est l’interactivité ! Würth a décidé de lancer les Web TV en raison du contexte sanitaire de ces derniers mois. En effet, les moments de convivialité habituellement organisés dans les PROXI Shops de Würth, lors desquels de nombreuses démonstrations avaient lieu, n’ont pas pu se tenir en raison des conditions sanitaires La WEB TV permet de créer du lien avec les clients, même à distance et surtout différemment. Quelles sont les émissions au programme ? Würht en est à sa cinquième émission ! La prochaine aura lieu en mars : la Web TV 100% Scellement Chimique. Leurss experts présenteront less mortiers chimiques destinés aux scellements d’armatures, adaptés à vos différentes applications métier sur chantier !D’autres émissions sont prévues ? Plusieurs émissions sont effectivement au programme d’ici la fin de l’année avec par exemple la présentation d’un des cloueurs phares de Würth, leur gamme de disques diamant et bien d’autres ! Pour participer ? Rien de plus simple !Si vous souhaitez participer à la WEB TV 100% Scellement Chimique qui aura lieu les 29 mars et 1er avril prochain, vous pouvez vous rendre sur le formulaire d’inscription ou encore sur la page d’accueil de la boutique Würth en ligne. Découvrez également les replay des émissions (Spéciale clouage, 100% Green, 100% Agencement ...) !
Il y a 3 ans et 66 jours

Durieu présente ses fixateur et peinture toitures Absolue

Lorsque l'on se penche sur la question de l'entretien ou de l'état de sa toiture il est souvent un peu tard… Et pour cause : ce poste représente un sérieux investissement en temps et en financement d'où le réflexe de procrastination avant de s'y attaquer vraiment… C'est aussi souvent pour cela que les produits protecteurs qui agissent en prévention sont boudés ! En résumé, le toit on monte dessus quand on a plus le choix… Mauvaise réponse…Quelques risques en cas de non entretien pour les toitures :Une fois qu'il est presque trop tard les tuiles sont très sales, voire encrassées et même fragilisées sous les verdissures et autres pollutions, la structure du toit peut alors aussi en pâtir.Les ardoises et les tuiles sont des matériaux poreux et sensibles aux conditions climatiques : elles accumulent tout ce qui tombe sur elles et subissent la pluie, le gel et les UV...Lorsqu'elles sont usées par l'eau et les UV, elles ne jouent plus leur rôle protecteur, peuvent se trouver déformées, fendues,… entraînant des poches d'humidité qui vont fragiliser la structure. Un entretien est donc indispensable pour éviter des rénovations majeures.Dans la mesure où une toiture ne comporte généralement aucune protection préventive, lorsque l'on décide de l'entretenir il faut le faire correctement et cela commence par le nettoyage puis l'application d'un fixateur ou primaire qui va garantir une bonne application et la tenue de la finition. Celle-ci peut prendre la forme d'une peinture technique qui apporte une solution performante pour pérenniser tout l'ouvrage.Entretien toiture : mode d'emploi1ère étape : nettoyageIl s'agit de débarrasser tuiles et ardoises de leur saleté incrustée et de toutes les pollutions accrochées, il faut ensuite réparer les parties déformées, abîmées afin de garantir une bonne étanchéité et enfin protéger.À noter : il faut toujours nettoyer du haut vers le bas afin d'éviter de faire entrer l'humidité sous le revêtement.2ème étape : protégerOxi propose avec FIXATEUR TOITURE ABSOLUE et PEINTURE TOITURES ABSOLUE, un protocole en 2 temps pour pérenniser durablement la toiture :Pourquoi un fixateur ne se réduit pas à du travail ou une dépense en plus ? Appliqué en amont, FIXATEUR TOITURE ABSOLUE permet de consolider les fonds, notamment quand les tuiles, ardoises, sont devenues friables, fragiles… Il renforce le matériau existant pour lui permettre de durer mieux et plus longtemps, il lui confère aussi une accroche et une adhérence optimales pour la finition ultérieure.Comment ? Très imprégnant, il pénètre dans les matériaux poreux, farinés, désagrégés pour ensuite durcir en surface et renforcer ainsi toute la structure. Le support est alors bien homogène et prêt à recevoir une finition.Les plus : son pouvoir fixant lui permet de retenir les particules et les poussières. Son fini microporeux laisse respirer les matériaux sans bloquer l'humidité.À savoir : sur toutes les toitures neuves, il permet aussi une meilleure accroche de la finition.En savoir plus sur Fixateur Toiture Absolue.Protéger son toit avec une peinture, c'est possible !Laissées à nues tuiles et ardoises vont vieillir, souvent mal, exigeant ensuite un entretien conséquent. Protéger avec une peinture technique dédiée prend alors tout son sens et PEINTURE TOITURES ABSOLUE d'Oxi permet de garder mieux et plus longtemps toutes les sortes de tuiles et ardoises, neuves ou anciennes !PEINTURE TOITURES ABSOLUE est un véritable concentré de technologie : formulée avec du Rustol, elle bénéficie aussi de qualités supplémentaires pour imprégner, adhérer et donc durer.En 3 mots :Imprégner : la finition emmène tous les agents protecteurs de la formule dans le support pour assurer une protection optimale de l'intérieur en offrant en parallèle une excellente isolation.Adhérer : enrichie au Rustol, PEINTURE TOITURES ABSOLUE épouse parfaitement chaque toiture et résiste donc durablement aux impacts et à l'usure des intempéries tout en offrant une excellente isolation.Résister : le film obtenu est souple, résistant aux variations hygrométriques et thermiques.Il est microporeux permettant aux tuiles ou aux ardoises de respirer et de ne pas garder l'humidité ou la condensation. La qualité des pigments sélectionnés garantit la tenue des couleurs tout en protégeant aussi la toiture des effets des UV.En savoir plus sur Peinture Toiture Absolue.
Il y a 3 ans et 66 jours

Nexity veut se concentrer sur la France en 2022

Nexity a réalisé 4,84 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2021, contre 4,86 milliards en 2020. Mais sans tenir compte des activités cédées au cours de l'année, du réseau d'agences Century 21 et du gestionnaire de résidences séniors Aegide-Domitys, il progresse de 5% à 4,63 milliards d'euros."On a le sentiment qu'on sort renforcés de cette période de crise", a affirmé Véronique Bédague, directrice générale du groupe, à l'AFP."On a décidé de recentrer nos moyens de développement sur le territoire français", a-t-elle expliqué. Pas de cessions ou d'acquisitions prévues en 2022, même si "on est en veille sur toute acquisition qui viendrait compléter ce qu'on a en main sur le territoire français", a-t-elle prévenu.Contrairement à plusieurs de ses concurrents, Nexity n'a pas connu de coup d'arrêt dans son activité avec la crise sanitaire. Les réservations de logements neufs ont peu diminué en 2020, et connaissent à nouveau un léger repli en 2021, avec 20.838 commandes (-1%).La baisse de commandes vient des investisseurs institutionnels, qui avaient maintenu les chiffres à flot en 2020 en se ruant sur les actifs résidentiels, sur fond de doutes sur l'avenir de l'immobilier de bureaux.En revanche, tous les autres clients de sa branche Immobilier résidentiel ont commandé plus qu'en 2020, en premier lieu les bailleurs sociaux et les investisseurs individuels.Les achats des accédants, soit les particuliers qui s'endettent pour acquérir leur propre résidence, remontent doucement mais restent en-deçà de leur niveau d'avant-crise.La branche Immobilier d'entreprise voit son chiffre d'affaires dégringoler de 45% à 492 millions d'euros, après la livraison en 2020 d'un grand projet d'éco-campus. Le chiffre devrait continuer à s'éroder en 2022, avec un objectif fixé à "au moins 400 millions". La branche Services, qui inclut la gestion de biens immobiliers, l'exploitation de résidences et espaces de coworking, et la distribution de logements aux investisseurs, voit son chiffre d'affaires progresser de 11% à 853 millions d'euros. Une "forte croissance" qui devrait se poursuivre selon les prévisions de Nexity, qui ne donne néanmoins pas d'objectif chiffré.Le promoteur proposera à ses actionnaires un dividende de 2,50 euros par action, contre 2 euros l'année précédente.
Il y a 3 ans et 66 jours

JO-2024 : noyée sous les recours en justice, la piscine d'Aubervilliers prend l'eau

Le futur centre aquatique de cette ville en lisière de Paris pourra-t-il être livré à temps pour permettre aux athlètes de s'y entraîner, quelques semaines avant les JO ?La cour administrative d'appel de Paris a mis mercredi un nouveau coup de frein à ce projet au calendrier ultra serré en ordonnant l'arrêt "sans délai" des travaux, près d'un mois après avoir jugé qu'il ne respectait pas certaines dispositions en matière d'urbanisme.Plaine commune, la structure qui regroupe neuf communes dont Aubervilliers, présidée par le maire (PS) de Saint-Denis Mathieu Hanotin, est sommée de revoir son plan local d'urbanisme, modifié pour bâtir l'infrastructure sur un parking et quelques parcelles de jardins centenaires attenantes.La municipalité d'Aubervilliers, maître d'oeuvre, a indiqué que cette décision de justice faisait l'objet d'une "analyse" et qu'elle ne communiquerait pas avant qu'une "position commune" soit trouvée entre les différentes parties.Les pelleteuses étaient à l'arrêt sur le chantier jeudi matin, a constaté une journaliste de l'AFP.Une réunion entre les opposants et la municipalité, qui devait se tenir dans l'après-midi, a été reportée par la ville."Biodiversité"La disparition d'une partie de cette enclave de verdure au pied des tours a cristallisé les oppositions de certains jardiniers, militants et associations environnementales locales. Elle est devenue un symbole de la "bétonisation" qui asphyxie les zones urbaines, à rebours selon eux à l'urgence écologique.Pas opposés à la piscine en elle-même, ils fustigent ses annexes - solarium, plage minérale - qui doivent empiéter sur 4.000 m2 de parcelles vivrières - déjà détruites par les travaux - sur les 2,5 hectares (25.000 m2) du site. La justice administrative a validé d'autres projets liés aux JO comme le Village des médias à Dugny, aux confins d'un parc départemental, ou la création d'un échangeur autoroutier à proximité d'une école à Saint-Denis. Mais elle a cette fois-ci changé de ton."Ces travaux, par leur nature, sont susceptibles de causer des conséquences difficilement réversibles sur les parcelles de jardins des Vertus alors même qu'il s'agit d'un noyau primaire de biodiversité", estimait le juge des référés dans l'ordonnance rendue mercredi.C'est la seconde fois en six mois que le chantier est interrompu sur décision de justice.Il avait déjà été interrompu brièvement de septembre à novembre 2021 pour un litige autour du permis de construire, que la ville avait dû modifier. Ce volet doit encore être jugé au fond.Le projet est en réalité un serpent de mer qui fraie depuis longtemps dans les cartons de la mairie.Aubervilliers en rêve depuis 2005, alors que Paris, qui espérait décrocher les JO dès 2012, lui avait assuré qu'elle aurait son centre aquatique. Une aubaine pour cette ville populaire qui manque de bassins pour l'apprentissage de la natation.Sur la selletteLe projet, finalement calibré comme site d'entraînement ensuite rendu aux habitants, avait été enfin mis sur les rails en 2017, sous la houlette de Mériem Derkaoui la maire (PCF) de l'époque.Dès les premiers recours juridiques toutefois, le comité d'organisation de Paris-2024, piloté par Tony Estanguet, a expliqué que si la piscine ne voyait pas le jour, un autre site d'entraînement serait trouvé. Il a réaffirmé cette position jeudi.Mais alors quid des quelque 10 millions d'euros que la Solideo est censée investir dans le centre aquatique, soit un tiers du budget ? La société chargée des ouvrages olympiques "étudie les conséquences sur le calendrier" du jugement, a-t-elle fait savoir à l'AFP."La question du maintien du projet de centre aquatique en l'état, ainsi que son soutien financier par les Jeux olympiques est clairement posée", a déclaré le collectif de défense des jardins.Quant au conseil départemental, il soutient la création d'une piscine supplémentaire en Seine-Saint-Denis mais se garde de s'exprimer plus avant sur cet imbroglio.D'autant que d'autres nuages s'amoncellent sur le département, qui doit urgemment trouver une solution pour le Terrain des Essences, où les épreuves de tir olympique seraient trop à l'étroit.
Il y a 3 ans et 68 jours

Le Parlement britannique tombe en décrépitude

Après des années d'indécision, les parlementaires devront se prononcer en 2023 sur les colossaux travaux de rénovation du palais de Westminster, majestueux bâtiment néogothique au coeur de Londres dominé par Big Ben et déployé le long de la Tamise, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.Estimée à au moins 4 milliards de livres (près de 5 milliards d'euros), la rénovation est débattue de longue date sans jamais avoir été concrétisée, au vu de son coût faramineux et de son ampleur.Pour préparer le terrain, plus de 50 ingénieurs, architectes, géomètres, experts acoustiques ou encore éclairagistes ont récemment passé quelque 4.700 heures combinées à examiner à la loupe le bâtiment vieux de plus de 150 ans, ses plus de 1.100 pièces et ses cinq kilomètres de couloir, d'une superficie équivalant à 16 terrains de football.Ils ont ainsi commencé à établir la cartographie "la plus détaillée jamais créée" du complexe, ont indiqué vendredi les services du Parlement dans un communiqué vendredi.Le bilan de santé est mauvais et les problèmes se comptent par milliers: des murs qui s'effritent, des vitraux vieillissants de l'ère victorienne qui s'affaissent, des dégâts des eaux étendus, des entrelacs de conduites de gaz ou de câbles électriques vétustes en sous-sol, etc.Eclairage au gazLe palais de Westminster pourrait aussi receler le système d'éclairage au gaz le plus vieux au monde toujours en usage, selon le communiqué, tandis qu'ont également été examinés des lustres ayant survécu à l'incendie qui avait ravagé une grande partie du palais en 1834. "Le palais de Westminster est l'un des bâtiments les plus aimés et connus au monde, mais en dépit d'un programme de travaux de maintenance, il se délabre plus rapidement qu'il ne peut être réparé", ont indiqué les services du Parlement, insistant sur l'urgence d'une restauration en profondeur.En tout, plus de 40.000 défaillances ont été signalées depuis 2017 au sein du bâtiment de quatre étages en pierre de taille couleur sable. Sa maintenance et les projets en cours ont coûté 127 millions de livres (150 millions d'euros) en 2019, plus du double que trois ans auparavant."Ce bâtiment nécessite un niveau considérable de soins pour lui permettre de continuer à fonctionner ainsi qu'un programme de rénovation essentiel", a commenté Jacob Rees-Mogg, chargé au sein du gouvernement des relations avec la Chambre des Communes, la chambre basse du Parlement. "Nous devons pouvoir justifier ce projet auprès des contribuables", a-t-il ajouté. Sujet à un risque grave d'incendie, d'inondation ou de chute de pierre, le palais de Westminster n'a pas connu de rénovation de ses installations électriques comme de ses systèmes d'évacuation d'eau depuis sa reconstruction au milieu des années 1800 par l'architecte Charles Barry, après l'incendie. Il renferme aussi beaucoup d'amiante.L'état des lieux du complexe se poursuivra dans les mois à venir, et se concentrera notamment sur la structure du bâtiment.Si la rénovation du palais de Westminster se fait désirer, elle est en cours depuis 2017 pour la tour Elizabeth qui, recouverte d'échafaudages, abrite l'énorme cloche Big Ben, pour un coût qui a explosé à près de 80 millions de livres (95 millions d'euros).Les travaux devraient s'achever en 2022. En attendant, la cloche ne sort de son silence qu'à de rares occasions, comme pour marquer la rupture du Royaume-Uni avec l'Union européenne le 31 décembre 2020, au terme d'une période de transition post-Brexit.
Il y a 3 ans et 68 jours

Lafarge "complice de crimes contre l'humanité" en Syrie ? Nouvel examen le 24 mars

Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction de ce site, achevé en 2010.La cour d'appel de Paris avait annulé en novembre 2019 la mise en examen de Lafarge SA pour "complicité de crimes contre l'humanité".Mais en septembre, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, a cassé cette décision, ainsi que celle de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui".Dans une composition différente, la chambre de l'instruction de la cour d'appel devra réexaminer ces deux questions le 24 mars. La décision sera mise en délibéré.La Cour de cassation avait en revanche confirmé la mise en examen du cimentier pour "financement du terrorisme".La décision de la Cour de cassation "ne présume en aucun cas d'une éventuelle culpabilité de Lafarge SA", avait réagi le groupe dans une déclaration adressée à l'AFP, assurant qu'il continuait "de coopérer pleinement avec la justice"."Nous avons pris des mesures immédiates et fermes pour nous assurer que des événements similaires ne puissent plus se reproduire", avait-il assuré, précisant que Lafarge n'exerçait "plus aucune activité en Syrie depuis plus de six ans".Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.
Il y a 3 ans et 68 jours

Airbnb: Saint-Malo expérimente la réglementation la "plus stricte" de France

"La majorité silencieuse est satisfaite. Mais les gens touchés par cette mesure sont très mécontents: je me fais engueuler", reconnaît sans ambages Gilles Lurton, maire LR de Saint-Malo.Depuis juin 2021, cette destination touristique très prisée expérimente une nouvelle réglementation des "locations de courte durée" du type Airbnb, Abritel, Expedia ou Booking. "On était arrivé à un point où on ne pouvait plus se loger intra-muros", affirme M. Lurton, qui souligne que la question avait été un sujet central des municipales de 2020.Désertification du centre ville, spéculation immobilière, disparition des commerces du quotidien.... Le développement des plateformes de réservation en ligne est vu par beaucoup d'habitants comme la cause de la dégradation de leur qualité de vie.Car avec 636 nuitées pour 100 habitants, Saint-Malo était en 2019 la championne de France des locations courte durée devant Bordeaux (239), d'après une étude commandée par la mairie.En juin dernier, la municipalité a donc voté une nouvelle réglementation imposant de nouvelles règles drastiques, avec notamment l'instauration de quotas par quartiers. Dans la vieille ville fortifiée, seuls 12,5% des logements peuvent ainsi être loués en meublés touristiques pour des courtes durées, et 7,5% dans le secteur littoral. Les quotas sont de 1% et 3% dans les deux autres secteurs de la ville."A notre connaissance, c'est la réglementation la plus restrictive" de France, estime l'avocat Simon Guirriec. "Il faut être une personne physique, avoir un seul logement à louer et avoir été là avant les quotas", énumère-t-il.Avec son confrère Antoine Vaz, Me Guirriec a attaqué la réglementation malouine devant le tribunal administratif de Rennes, au nom d'une dizaine de propriétaires. "Les requérants ne sont pas des va-t-en guerre, ils sont conscients qu'une réglementation est nécessaire. Ils ne souhaitent qu'une chose, c'est être entendus", assure-t-il."C'est à qui va réglementer le plus"Lors du dernier conseil municipal, fin février, le maire a précisé que 1.604 logements avaient été autorisés à la location à courte durée et 343 recalés, les quotas étant dépassés dans la plupart des quartiers de Saint-Malo. "L'objectif, c'est de remettre des logements sur le marché", explique le maire.Une avancée saluée par le collectif "Saint Malo, j'y vis, j'y reste", en pointe sur le sujet."La bulle Airbnb est en train d'éclater", se réjouit Franck Rolland, porte-parole du collectif. "Quand on a commencé à se mobiliser sur le sujet, on nous disait qu'on ne pouvait rien faire contre une multinationale basée en Californie. Des outils existent: c'est une bonne nouvelle".A tel point que d'autres communes lorgnent vers Saint-Malo avec intérêt. Ainsi, à l'autre bout de la baie du Mont-Saint-Michel, Granville (Manche) aimerait suivre l'exemple malouin."On a une situation alarmante avec un marché immobilier extrêmement tendu et des prix qui s'envolent", explique Gilles Ménard, maire (divers gauche) de Granville. "Les locaux n'arrivent plus à se loger. On perd des habitants à cause de l'immobilier et les effectifs des écoles baissent car il y a moins de jeunes".La municipalité est en train de constituer un dossier pour être reconnue "en zone tendue" par la préfecture, ce qui lui permettrait d'imposer des quotas dans certains quartiers.Colmar, Bayonne, Biarritz, Honfleur... Après les grandes métropoles, de plus en plus de villes petites ou moyennes ont adopté de nouvelles règles pour contenir la vague Airbnb."C'est à qui va réglementer le plus", se désole Dominique Debuire, président de l'Union Nationale pour la Promotion de la Location de Vacances (UNPLV), qui défend les plateformes."L'erreur, c'est de penser que tout va être remis à la location à l'année. C'est faux", affirme-t-il, en assurant que les propriétaires se contenteront de garder leur logement comme résidence secondaire."On sent un frémissement", rétorque M. Lurton, qui juge que d'autres communes imiteront Saint-Malo si la justice donne raison à la cité corsaire.
Il y a 3 ans et 68 jours

Transition énergétique à Fukushima pour exorciser la catastrophe nucléaire

A Namie, à quelques kilomètres au nord de la centrale nucléaire dévastée, une mer scintillante de panneaux photovoltaïques s'étend face à l'océan Pacifique d'où le tsunami ravageur du 11 mars 2011 avait déferlé.Le site est d'autant plus symbolique qu'il était autrefois destiné à accueillir la troisième centrale nucléaire de Fukushima, un projet abandonné après 2011.Le parc solaire de 18 hectares - l'équivalent de 25 terrains de football - sert à produire sur place de l'hydrogène, une énergie propre si elle est générée à partir d'électricité verte, et sur laquelle le Japon compte beaucoup à terme.Inauguré en 2020, ce "Fukushima Hydrogen Energy Research Field" (FH2R) pourra aussi absorber l'excédent d'électricité du réseau lors des pics de l'offre liés aux fluctuations des énergies renouvelables.De cette façon il servira à "équilibrer" le réseau électrique et à éviter tout gaspillage, explique à l'AFP Eiji Ohira, un responsable de l'Organisation pour le développement des énergies nouvelles (NEDO), l'organisme public japonais de recherche exploitant ce site expérimental.Depuis 2012, le département de Fukushima vise à produire suffisamment d'électricité d'origine renouvelable sur son territoire pour couvrir l'équivalent de 100% de sa consommation d'ici 2040."La volonté forte d'empêcher un tel accident (nucléaire, NDLR) de se reproduire a été le point de départ le plus important" de cette politique, rappelle à l'AFP Noriaki Saito, responsable de la planification et coordination énergétiques du département.C'est aussi une manière "de se réapproprier notre terre" et de "se reconstruire", souligne-t-il.Aides "à double tranchant"Grâce à un soutien financier massif du gouvernement japonais, l'objectif est pour l'instant en bonne voie: un taux de 43,4% d'énergies renouvelables a été atteint sur l'année fiscale 2020/21, contre 23,7% en 2011/12, selon le département.Des fermes solaires ont poussé comme des champignons sur son littoral, sur des terrains en friche à cause du tsunami ou des évacuations liées aux radiations.Fukushima, qui comptait déjà des installations hydroélectriques, est aussi devenu une terre d'accueil de centrales à biomasse, et d'éoliennes dans ses montagnes.Mais le chemin restant à parcourir est encore long, surtout dans les têtes, prévient M. Saito.Un avis partagé par Motoaki Sagara, le patron d'Apollo Group, un petit fournisseur local d'énergie qui a considérablement étoffé son offre dans les énergies renouvelables ces dernières années."Nous générons de l'électricité avec des parcs photovoltaïques et nous la vendons à des particuliers. Le prix est juste un peu plus élevé (que l'électricité venant d'énergies conventionnelles, NDLR). Mais souvent nos clients nous disent qu'ils préfèrent l'électricité la moins chère", dit M. Sagara à l'AFP.Les subventions "nous aident et nous motivent" pour développer les énergies vertes. Mais elles sont "à double tranchant", juge-t-il, car si cette manne s'arrêtait des entreprises comme la sienne se retrouveraient en difficulté.Circuits courtsPour sensibiliser davantage sa population, Fukushima encourage la création de circuits courts énergétiques, où de l'électricité est produite et consommée sur place.C'est le cas à Katsurao, un petit village niché dans une vallée boisée à une vingtaine de kilomètres de la centrale nucléaire dévastée.La commune avait été évacuée entre 2011 et 2016 à cause des radiations et compte seulement 450 habitants aujourd'hui, moins d'un tiers de sa population d'avant.Sur une ancienne rizière ayant servi à stocker des dépôts radioactifs lors des travaux de décontamination se tient désormais un parc solaire, dont l'électricité est directement consommée dans le village."C'est la première communauté autonome du pays dotée d'un micro-réseau" électrique, s'enorgueillit Seiichi Suzuki, le vice-président de Katsuden, la mini-compagnie d'électricité locale. A leur retour, "les habitants avaient exprimé leur forte envie de vivre avec des sources d'énergie naturelles", et les aides publiques ont suivi."Quand on utilise de l'électricité produite dans la communauté, c'est plus facile de voir comment elle est générée. Cela me rassure (...) et c'est bon pour l'environnement" commente Hideaki Ishii, épicier-restaurateur à Katsurao.Cependant le parc solaire ne couvre que 40% des besoins en électricité du village en moyenne par an, précise M. Suzuki.Une centrale à biomasse est en projet. Mais certains habitants sont contre, craignant qu'elle ne dégage des émissions radioactives si elle employait par mégarde des matières organiques contaminées, confie M. Suzuki. A Fukushima, même quand il s'agit d'énergies renouvelables, les démons de l'accident nucléaire ne sont jamais loin.
Il y a 3 ans et 68 jours

Crise des matériaux de construction : les professionnels du bâtiment demandent des mesures d’urgence au gouvernement

La FFB demande d’urgence aux pouvoirs publics :une mesure transitoire de baisse du taux de TVA sur les carburants ; un gel des prix de l'énergie et des carburants ; la prise en charge intégrale de l’activité partielle qui découlerait de pénuries ; dans les marchés publics, la prise en compte systématique des demandes d'indemnisation, d'avenant au marché, de non application des pénalités de retard ; la mise en œuvre de la théorie de l'imprévision tant dans les marchés publics que dans les marchés privés en vue d'imposer une renégociation des prix aussi longtemps que durera le conflit. Olivier Salleron, président de la FFB « Les artisans et entrepreneurs du bâtiment, qui ont porté l'économie au cours des derniers mois dans une situation déjà tendue, ne pourront pas tenir sans mesures exceptionnelles. »
Il y a 3 ans et 68 jours

Les chambres des métiers et de l'artisanat avancent leur propositions pour les élections

Parmi les propositions visant à aider au développement des quelques 1,8 million d'entreprises et micro-entreprises de l'artisanat, les CMA ont avant tout mis l'accent sur l'accompagnement à la formation, tant initiale dans le cas de l'apprentissage que continue.Plus largement, il s'agit de faciliter le recrutement dans un secteur qui estime à 450.000 les besoins d'embauches dans l'année à venir, alors qu'un quart des entreprises artisanales se disent à la recherche d'employés."Les projets de recrutement dans divers secteurs sont importants, on l'estime à 14.000 postes dans l'électricité, 16.000 dans la coiffure ou 7.600 dans la boulangerie", a détaillé Julien Gondard, directeur général des CMA.Une attention particulière a été également apportée à la question de la transmission des entreprises, notamment afin d'inciter à la transmission intra-familiale, avec un allègement voire une suppression des droits de succession et de donation dans ce cas de figure.Enfin, les CMA proposent de limiter dans le temps le statut de micro-entreprise afin d'inciter d'une part à la création d'entreprises pérennes mais également pour limiter une concurrence inégale entre entreprises qui relèvent de régimes fiscaux différents.Ces propositions visent à faire entendre la voix des entreprises artisanales alors que les élections interviennent dans "une année cruciale pour un artisanat en pleine mutation, après deux années très difficiles et alors que la crise ukrainienne vient ajouter un nouvel élément d'inquiétude", a expliqué Joël Fourny.Plus largement, le président des CMA s'est réjouit de la bonne santé du secteur, qui a vu l'année 2021 se terminer avec un solde net de 90.000 entreprises supplémentaires créées ainsi qu'une augmentation du nombre de jeunes formés de plus de 10%, notamment grâce à l'aide de 5.000 à 8.000 euros par embauche en apprentissage prévue dans le cadre du plan "un jeune, une solution".
Il y a 3 ans et 68 jours

Protégez votre logement des intrus grâce à la Caméra Intérieure Intelligente et connectée Netatmo

Votre caméra vidéo est une alarme connectée pour protéger votre foyer.La Caméra Intérieure Intelligente et connectée Netatmo différencie les inconnus, vos proches et les animaux afin de vous envoyer en temps réel une alerte par notification uniquement quand il y a un intrus dans votre maison. Grâce à la reconnaissance faciale, vous bénéficiez d'un système de notifications intelligentes, pour être prévenu uniquement en cas de détection d'intrus. Pour respecter votre vie privée, vous pouvez désactiver l'enregistrement vidéo des proches. Avec la Caméra Intérieure Intelligente et connectée Netatmo, aucun abonnement n'est nécessaire, tous le services sont accessibles gratuitement. De plus, la caméra connectée Netatmo est simple et rapide d'installation. Son esthétique avec une finition alu/or s'intègrera élégamment et discrètement dans votre domicile. Une protection discrète et efficace.Elle est aussi compatible avec les assistants vocaux Apple Homekit, Assistant Google et Amazon Alexa pour effectuer des commandes vocales et des scénarios connectés.
Il y a 3 ans et 69 jours

Decayeux conforte sa stratégie de croissance externe avec l'acquisition de Visorex

Après la création de trois filiales à l’étranger et la reprise des actifs de ses concurrents FANA (Pologne) en 2009 et JU (Allemagne) en 2011, Decayeux renforce sa position de leader sur le marché de la boite aux lettres.Visorex :Depuis plusieurs années, Visorex s’était fait une place dans le paysage du résidentiel en apportant sur le marché une offre globale alliant savoir-faire du bois et pose.Rappelons aussi que l’histoire de la société Visorex est marquée par son expérience de «menuiserie générale et d’agencement», l’entreprise s’est spécialisée dans la boîte aux lettres collective 20 ans après sa création.Decayeux poursuit sa conquête :C’est une nouvelle étape que franchit le groupe familial crée en 1872. Decayeux poursuit avec succès ses ambitions de croissance et confirme sa position de leader sur le marché de la boîte aux lettres en Europe.Avec cette reprise, le marché se consolide autour de deux acteurs experts dans leur domaine. «Cette acquisition nous permet de consolider notre place de leader. Cependant Visorex poursuivra son chemin en gardant son activité et ses spécificités sur le marché» insiste Stéphane Decayeux, directeur général. Visorex bénéficiera de l’expertise digitale de Decayeux qui lui permettra d’avoir accès à la technologie MY : étiquettes connectées ainsi que les boîtes à colis intelligentes MyColisBox.Il n’y a pas de fusion entre les marques, Decayeux va poursuivre sa montée en gamme et sa quête de l’excellence grâce à ses produits connectés et Visorex continuera sa progression sur le marché de l’agencement des halls d’entrée dans le neuf et la réhabilitation.
Il y a 3 ans et 69 jours

Un spa chauffé au bois continue de repousser les limites du luxe durable

Construit avec Kebony, l’expert mondial en production de bois durable, le spa Tubmarine apporte la polyvalence et l’esthétique du bois norvégien à toutes les maisons, sans pour autant nuire à l’environnement. Simple d’utilisation, ce spa est prêt à l’emploi en moins de deux heures. Il ne nécessite aucune électricité puisqu’il est alimenté par son poêle à bois intégré. Le Tubmarine permet de profiter de l’extérieur en toutes saisons. Il offre un moment de détente dans le respect de l’environnement, grâce à des sources d’énergie naturelles et des matériaux avant-gardistes durables.Le Tubmarine est pensé dans une optique de durabilité : écologique, il est conçu pour avoir une longue durée de vie. Kebony a été le seul bois sélectionné pour habiller ce spa fabriqué au Royaume-Uni. Son design élégant est composé de pièces et de matériaux recyclés à 80 % et de haute qualité, avec un bois haut de gamme renforcé par un cadre en acier inoxydable. La rencontre d’une ingénierie exceptionnelle et d’une technologie révolutionnaire donne naissance à un spa durable, agréable à l’œil et qui se fond dans son environnement naturel.Le spa Tubmarine profite de la technologie pionnière de la marque Kebony en matière de traitement du bois. Celle-ci confère aux résineux provenant de sources durables une stabilité et une grande résistance à l’épreuve du temps, permettant au Tubmarine d’avoir un impact minimal sur l’environnement. Le bois Kebony résiste aux intempéries, conservant son aspect unique au fur et à mesure qu’il vieillit, jusqu’à acquérir une belle patine gris argenté. Le spa est facile à entretenir et durable dans le temps : livré avec une garantie de 10 ans, il ne nécessite aucun traitement du bois.Le Tubmarine est désormais disponible au Royaume-Uni, en Europe, aux États-Unis et en Australie, offrant à de plus en plus de propriétaires l’accès à des spas luxueux et primés. Proposé à partir de 10 250 £ TTC., le spa est disponible en deux tailles : un module pour deux personnes et un module plus grand pouvant accueillir jusqu’à cinq personnes. Révolutionnant le marché, ce spa durable ouvre la voie à une nouvelle approche du luxe, qui respecte l’environnement et répond directement à la nécessité d’opérer une transition vers des produits écologiques, autant pour la maison que pour les espaces extérieurs.Chris Gallez, fondateur de Tubmarine, s’exprime : « Lorsque j’ai créé le spa Tubmarine, j’ai réalisé que je devais utiliser un bois qui compléterait la robustesse de l’acier inoxydable. J’avais besoin d’un bois dur et durable. Après de nombreuses recherches, j’ai découvert Kebony, qui répondait à toutes les exigences : durable, stable, écologique et esthétique. Ce bois participe véritablement à l’élégance du spa et je suis ravi du résultat. »Nina Landbø, directrice des ventes internationales chez Kebony, ajoute : « La prise de conscience des impacts du changement climatique étant de plus en plus importante, la demande de produits respectueux de l’environnement ne cesse de croître. Le spa Tubmarine offre une solution parfaite aux propriétaires qui cherchent à s’assurer que leur style de vie soit aussi écologique que possible, tout en conservant cet esprit luxe et loisirs. »« Ce mouvement vers la durabilité est une tendance que nous avons observée l’année dernière et qui devrait encore s’accélérer en 2022, car de plus en plus de personnes se tournent vers des matériaux durables tels que le bois Kebony », conclut-elle.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 3 ans et 69 jours

Altarea certifié « Top Employer 2022 » en France

Une récompense qui salue l’ambitieuse politique de ressources humaines menée par le Groupe depuis plusieurs années.Observateur unique et indépendant, l’Institut a certifié depuis 25 ans plus de 1.857 organisations présentes dans 123 pays. Les organisations certifiées « Top Employers » s'engagent à fournir le meilleur environnement de travail possible à leurs collaborateurs à travers des pratiques de ressources humaines innovantes et valorisantes.La certification « Top Employer » vient récompenser la politique de ressources humaines menée par Altarea en évaluant et notant l’ensemble des programmes qu’Altarea propose à ses collaborateurs sur 6 grands domaines RH répartis en 20 thématiques (telles que la stratégie de gestion des talents, l’environnement de travail, le Talent Acquisition, la formation et le développement des compétences, le bien-être au travail, ou encore la diversité et l’inclusion).Le score du Groupe a progressé de 5 points par rapport à ceux de l’an passé, ce qui est une très belle performance dans une année au contexte encore bouleversé. Cela vient reconnaître les dernières innovations RH notamment en matière de bien-être (environnement de travail, programme Santé). Cette progression marque l’importance que les équipes attachent à cette certification dont elles prennent les recommandations très au sérieux pour faire progresser les pratiques. L’enquête KANTAR sur l’engagement des collaborateurs lancée fin d’année 2021 en est une illustration.Pour Karine Marchand, Directeur des ressources humaines chez Altarea : « Nous nous félicitions d’être à nouveau et pour la deuxième année consécutive certifié « Top Employer » en France. Nous allons continuer à faire progresser nos actions pour rester à la pointe des attentes ; tant celles de nos 2000 collaborateurs, que de nos managers et plus généralement du Groupe. Je tiens à saluer l’ensemble de nos équipes RH qui s’impliquent jour après jour et s’attachent à améliorer sans cesse l’expérience de nos clients internes. »Pour David Plink, PDG du Top Empliyers Institute : « En faisant le bilan sur cette année si particulière qui, comme la précédente, a eu un impact sur les organisations du monde entier, Altarea a continué à montrer qu’elle considérait le maintien d'excellentes pratiques RH sur le lieu de travail comme une priorité. Elle continue à relever les défis d'un monde du travail en mutation tout en priorisant l'impact positif qu’elle peut avoir sur la vie de ses collaborateurs. Nous sommes heureux de célébrer les organisations qui ont été certifiées Top Employers dans leurs pays respectifs cette année. »
Il y a 3 ans et 69 jours

Pendant la pandémie, l'écrin du philharmonique de New York se refait une beauté

A l'intérieur du Lincoln Center, sur l'île de Manhattan, les entrailles de la prestigieuse salle de concert David Geffen Hall, où se produit le "Phil" depuis 1962, étaient bien visibles, lors d'une visite de l'AFP.Plus de 600 ouvriers et techniciens travaillent en permanence sur le chantier, selon un système de roulement d'équipes, six jours par semaine et avec des heures supplémentaires, pour transformer l'enceinte en un espace ultramoderne, plus accessible et doté d'une meilleure acoustique.Objectif: faire revenir l'une des plus anciennes et réputées institutions musicales des Etats-Unis dans son écrin dès l'été pour de premiers essais, avant une réouverture officielle en octobre.Les toutes premières discussions sur la nécessité de rénover la salle remontent à 1995, mais le projet a longtemps traîné. Paradoxalement, la pandémie, en contraignant le David Geffen Hall à fermer au public, a accéléré le processus."C'était une occasion unique en son genre. Nous pouvions faire quelque chose de positif de ce désastre", explique à l'AFP la directrice générale du "Phil", Deborah Borda.La nouvelle enceinte comprendra un hall d'entrée deux fois plus grand, un studio donnant sur le trottoir pour des spectacles visibles depuis la rue, et une meilleure acoustique rendue possible par la refonte des surfaces des murs et un plafond de scène surélevé.La rénovation réduit la capacité de 2.738 à 2.200 places, mais la visibilité sera améliorée pour presque tous les sièges de la salle, et certains membres du public seront placés derrière l'orchestre, offrant une vue unique.Coût de l'opération: 550 millions de dollars, financés par des levées de fonds, notamment auprès de celui dont la salle porte le nom, le magnat de l'industrie musicale David Geffen.Depuis l'automne, l'orchestre, qui a repris ses concerts après la pandémie, a dû trouver de nouveaux espaces au sein du Lincoln Center.Pour le président du centre culturel Henry Timms, la pandémie a offert une opportunité: "plutôt que de prendre quatre ans, (le chantier) pourrait prendre deux ans".Et dans une ville durement touchée par le Covid, avec un printemps 2020 où tout s'est mis à l'arrêt avec des centaines de morts chaque jour au plus fort de la crise, "ce serait un symbole puissant de notre confiance" dans New York, ajoute-t-il.
Il y a 3 ans et 69 jours

Guerre en Ukraine: pas besoin de stocker fioul et gazole "par précaution", selon des professionnels

Les entreprises "rencontrent des difficultés croissantes pour l'approvisionnement du marché des gazoles vrac" pour les transporteurs et les agriculteurs ainsi que "dans une moindre mesure, les livraisons de fioul de chauffage", indique la FF3C dans un communiqué.Pour les professionnels (transporteurs, agriculteurs, BTP), "les distributeurs recommandent de limiter le remplissage des stocks utilisateurs pour passer le cap des délais de réapprovisionnement en substitution de la ressource russe".Concernant le fioul de chauffage, "la fin de l'hiver étant proche, la profession recommande de limiter les commandes au nécessaire et ce d'autant plus que les prix atteignent des niveaux aberrants", note la fédération dans son communiqué."Les événements du passé enseignent que ces prix devenus exorbitants en raison des incertitudes géopolitiques et de la recherche de nouvelles routes d'approvisionnements finiront par retrouver, comme lors de précédentes crises, des niveaux normaux", estime Frédéric Plan, délégué général de la FF3C, cité dans le communiqué."Il est donc imprudent d'acheter par précaution des produits subissant actuellement une pression de marché aussi exceptionnelle", souligne-t-il.La FF3C représente le secteur de la distribution indépendante des énergies hors réseaux (fioul domestique, gazole non routier, gazole vrac, bois-énergie...) ainsi que les stations-service indépendantes.L'Ufip Énergies et Mobilités, qui représente pour sa part de gros acteurs du secteur pétrolier, avait estimé mercredi que la France pourrait trouver des alternatives au pétrole brut et au gazole russes si besoin."Nous avons les moyens de trouver des approvisionnements alternatifs, donc que nous ne sommes pas dans une situation de pénurie pétrolière", avait jugé son président, Olivier Gantois.
Il y a 3 ans et 69 jours

Lourdes conséquences de la guerre en Ukraine sur l'activité des aéroports français

Pour 2022, "les compagnies aériennes ont développé une offre (...) très très encourageante", en particulier depuis des aéroports hors région parisienne, a remarqué le président de l'Union des aéroports français (UAF) Thomas Juin."Les compagnies low-cost notamment sont très offensives, on note un développement supérieur à 2019", soit avant la crise sanitaire qui a gravement affecté le secteur, a ajouté M. Juin."C'est une confirmation du modèle low-cost, encore plus dans le cadre de cette sortie de crise qu'avant", a estimé le dirigeant.De fait, selon l'UAF, le trafic low-cost a représenté "un peu moins de 40% du trafic de la France métropolitaine" contre 35% en 2019.La grande inconnue reste cependant l'attitude des voyageurs, en particulier de loisirs, au moment où un conflit armé se déroule aux portes de l'Union européenne.Et ce alors que les déplacements aériens professionnels peinent à reprendre dans le contexte d'un développement du télétravail et des visioconférences.L'UAF, à l'unisson d'autres organisations du secteur, estime jusqu'ici que la France devrait retrouver cette année quelque 70% de ses voyageurs aériens de 2019. En 2021, les aéroports français ont accueilli 90,6 millions de passagers, mieux que les 70 millions de 2020 mais encore loin des 214 de 2019.La situation en Ukraine inquiète aussi les professionnels pour ses effets induits: la montée en flèche du prix des hydrocarbures va provoquer "un renchérissement du coût du transport aérien, qui va être considérable", certaines lignes risquant de ne plus être rentables selon l'UAF."Nous ne savons pas quelles vont être les conséquences, mais elles seront lourdes", a prévenu M. Juin, alors que les entreprises du secteur sortent de la crise avec des "trésoreries asséchées".A ce titre, l'UAF a repris son leitmotiv de la "compétitivité des aéroports français" comparé à ceux des autres pays et demandé en particulier à l'Etat de renoncer à demander aux aéroports le remboursement des avances de trésorerie pour assurer les missions de sûreté aéroportuaire.Celles-ci totaliseront 700 millions d'euros pour la période 2020-2022 et devront être remboursées sur sept ans à partir de 2024.
Il y a 3 ans et 69 jours

L’initiative "Rénovons !" réclame un "Bouclier Énergie" pour protéger l'économie française

Les bénéfices économiques qui découlent d’investissements dans la rénovation performante sont pourtant très importants pour les ménages, les entreprises, et toute l’économie française en général.Se chauffer au gaz ou à l’électricité, dans des logements peu performants énergétiquement, va devenir un luxe que beaucoup de ménages français ne pourront pas se permettre. Face à la hausse des tarifs des énergies - plus 41% pour le gaz et plus 3% pour l’électricité en 2021(selon l’Insee), avant même les conséquences de la guerre en Ukraine - les phénomènes de privations, d’inconfort liés au froid dans les logements et les difficultés à payer les factures augmentent en France. Une précarité énergétique qui touche déjà 5,8 millions de foyers, ceux-là même qui peinent à chauffer leur logement, malgré les aides reçues sous forme de chèque énergie. Pour beaucoup, ils se retrouvent piégés dans ces passoires énergétiques, faute de moyens suffisants pour les rénover ou déménager.Une crise qui va s’éterniserSi rien n’est fait, cette réalité sociale alarmante risque de s’aggraver : la crise énergétique mondiale à laquelle notre pays est confronté - augmentation de la demande, difficultés d’approvisionnements et hausse des prix - va avoir des répercussions pendant plusieurs années, aggravant toujours plus les restrictions volontaires ou privations que mettent en place les familles en précarité énergétique pour limiter les montants de factures. Ces privations augmentent très fortement les risques liés à la santé des habitants les plus modestes de ces logements sous-chauffés. Pour un grand nombre de français aux revenus moyens, déjà sur le fil chaque mois pour payer leurs factures, la hausse vertigineuse des prix de l’énergie va inéluctablement les faire basculer dans la précarité énergétique. Déjà en 2021, le nombre de coupures pour impayés s’établit au niveau record de 785 000 ce qui laisse présager du pire pour 2022.Le “Bouclier Énergie” est la seule solution à terme pour protéger les habitants et les entreprises grâce à la réduction des factures d’énergie dans le logement Des factures d'énergies diminuées de quatre à six fois leurs montants actuels, des dizaines de milliers d’emplois créés et des filières industrielles préservées en France : tout cela est possible si les forces politiques françaises s’engagent toutes résolument dans le soutien massif et de longue durée aux rénovations globales et performantes des logements des français.Selon le scénario Rénovons 2020 : la rénovation des 7 millions de passoires énergétiques en France dans les dix prochaines années permet de faire économiser plus de 10 milliards d’euros par an aux Français sur leurs factures de chauffage, soit près de 1100 euros par foyer/ an.Pour la France cela permettrait de réduire de plus de 2 milliards d’euros / an le déficit commercial énergétique soit autant d’argent supplémentaire à consacrer à la rénovation performantes des logements.
Il y a 3 ans et 69 jours

Quelles sont les énergies de chauffage les plus utilisées en maison neuve ?

Mené en partenariat avec le cabinet d’études spécialisé sur le marché de la maison individuelle, Caron Marketing, cette nouvelle édition confirme à nouveau la prédominance de la PAC – Pompe à Chaleur, utilisée dans plus d’1 maison sur 2, en France et en Île-de-France. Elle est suivie du gaz pour la région francilienne et de l’électricité associée à des panneaux rayonnants sur le territoire national. Focus sur les résultats.Lorsqu’un particulier lance un projet de construction de maison neuve, il est accompagné, tout au long du projet, par le constructeur qu’il a choisi au préalable. Celui-ci le conseille et le guide notamment sur le choix des matériaux, le type de toiture, mais aussi sur le type d’énergie de chauffage le plus adapté à son projet. C’est d’ailleurs cette thématique que Domexpo, en partenariat avec Caron Marketing, a choisi d’analyser pour son nouveau Baromètre dédié aux énergies de chauffage les plus utilisées dans les maisons livrées en 2020. 107.000 autorisations ont été délivrées pour la construction d’une maison individuelle en 2020 (dont près de 5.000 en Île-de-France). Globalement, les tendances restent les mêmes que l’année dernière dans la répartition des énergies de chauffage, avec notamment : La PAC – Pompe à chaleur, qui confirme son leadership : il s’agit aujourd’hui de l’équipement pour le chauffage le plus plébiscité en France et Île-de-France, avec respectivement 59% et 67% des maisons individuelles neuves qui en sont équipées (vs 49% et 56% l’année dernière). Le gaz, avec 17% de part de marché, baisse en Île-de-France mais conserve toujours sa deuxième position, alors que l’électricité associée à des panneaux rayonnants devient l’outsider en France.Pour Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo : « La PAC reste la solution de chauffage la plus plébiscitée en maison neuve. Il faut dire qu’elle présente de nombreux avantages : elle est facile d’utilisation et d’entretien (elle ne nécessite par exemple qu’un seul abonnement électrique et un seul raccordement) mais elle est aussi plus respectueuse de l’environnement et moins chère en consommation immédiate. En Île-de-France, c’est principalement la PAC Air/Air qui est privilégiée. Dans cette région, le prix du terrain dans le budget global est important : les particuliers privilégient donc plutôt des équipements peu onéreux. Faisons aussi un focus sur le gaz qui reste toujours une énergie très appréciée des particuliers mais on remarque que sa part tend à reculer, en France et en Île-de-France : les moteurs de calcul de la RE2020 ont depuis 2 ans, privilégié l’utilisation de la PAC, au détriment du gaz, afin d’anticiper les futures réglementations liées à la RE2020. On pourrait donc s’attendre à une nouvelle baisse dans les prochains mois, mais tout peut encore changer : la Commission européenne de Bruxelles vient en effet d’accorder un label « vert » au gaz notamment… A suivre donc pour que nous puissions, à l’avenir orienter et conseiller au mieux les clients Domexpo… »
Il y a 3 ans et 69 jours

Le Guide de préconisations de sécurité sanitaire de l’OPPBTP ne s’appliquera plus à partir du 14 mars prochain

Par conséquent, le guide de préconisations pour assurer la sécurité sanitaire sur les chantiers du BTP ne s’appliquera plus. L’OPPBTP appelle néanmoins les entreprises à la prudence et publiera un document de recommandations post-Covid.La fin du protocole sanitaire en entrepriseLe 8 mars dernier, la ministre du Travail Elisabeth Borne a annoncé que le protocole sanitaire en entreprise cessera de s’appliquer à partir du 14 mars prochain. Cette mesure fait suite à la décision gouvernementale de suspendre le passe vaccinal ce même et la fin du port obligatoire du masque dans les lieux fermés, à l’exception des transports publics et établissements de soins. Cette décision intervient dans un cadre de décrue importante et rapide des contaminations. En conséquence de ces mesures gouvernementales, l’application du guide de préconisations pour assurer la sécurité sanitaire sur les chantiers du BTP sera suspendue à cette date.Les règles d’hygiène toujours de miseL’OPPBTP invite toutefois les entreprises du secteur à rester prudentes et à continuer à appliquer des règles d’hygiène, comme le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et l’aération des locaux. En effet, malgré le contexte favorable, le nombre de nouveaux cas positifs au Covid-19 demeure relativement élevé, avec une moyenne hebdomadaire d’environ 50.000 cas quotidiens au mardi 8 mars 2022.Un guide de recommandations post-Covid publié par l’OPPBTPL’OPPBTP publiera d’ici peu un document de recommandations post-covid. Il ciblera les entreprises, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrages et salariés avec des messages axés sur les enseignements bénéfiques du Covid sur l’hygiène. Ce document insistera sur la poursuite des gestes développés par les acteurs du secteur pendant la pandémie : accès aux points d’eau, nettoyage des base-vie, port du masque en cas de risque de contagion, maintien d’un stock de matériel de protection sanitaire en cas de reprise de l’épidémie…En outre, les conseillers en prévention et les formateurs de l’OPPBTP restent disponibles sur le terrain ainsi qu’à distance grâce au service PréventionBTP En Direct. La base de Questions/Réponses spécifiques sur la Covid-19 est toujours à disposition sur le site PréventionBTP.« C’est avec un plaisir non dissimulé que l’OPPBTP annonce la suspension de l’application du guide Covid, en lieu et place d’une énième version ! Ceci est pour partie le fruit de la mobilisation des entreprises et des salariés du BTP pour faire obstacle à l’épidémie, réunis autour du guide de l’OPPBTP qui a posé un cadre d’action commun. Tout en savourant notre joie, restons prudents et prévoyants, gardons les bonnes habitudes d’hygiène acquises durant la crise, soyons attentifs à toujours conjuguer prévention et performance ! », se félicite Paul Duphil, secrétaire général de l’OPPBTP.
Il y a 3 ans et 69 jours

Immobilier Européen : quelles stratégies pour les investisseurs ?

L’immobilier européen va-t-il changer de visage en ce premier trimestre 2022 ? Le succès des campagnes de vaccination et les mesures de soutien à l’économie ont amorti les effets de la crise sanitaire et même permis au marché immobilier d’afficher jusqu’ici une certaine résilience. Mais si les mesures gouvernementales européennes (chômage partiel, soutien aux secteurs les plus exposés, etc.) ont favorisé un retour rapide aux niveaux de PIB d’avant crise tout en limitant les destructions d’emplois, les politiques monétaires accommodantes, les ruptures dans la chaîne d’approvisionnement mondiale (notamment s'agissant des matières premières, de l’énergie et des semi-conducteurs) et une pénurie de main d'œuvre dans certains secteurs ont eu pour conséquence une résurgence de l’inflation. Dans ce contexte, certaines banques centrales sont tentées d’ajuster leurs politiques monétaires, ce qui pourrait impacter les taux à long-terme et avoir des conséquences sur les rendements immobiliers. À cela s’ajoute la situation internationale avec le conflit russo-ukrainien, source additionnelle d’incertitudes.Certains investisseurs adaptent leurs stratégies d’investissement en immobilier. En particulier, une partie des capitaux réorientée vers les actifs logistiques et résidentiels. Ce phénomène s’explique à la fois par des facteurs conjoncturels mais surtout par des tendances structurelles. Si l’on s’intéresse au secteur de la logistique, les ruptures de certaines chaînes d’approvisionnement ont conduit les acteurs à modifier leur gestion autrefois en flux tendus et donc à revoir leurs capacités de stockage. En parallèle, la progression du E-commerce génère des besoins additionnels importants, tant en logistique classique qu’en logistique urbaine dite du dernier kilomètre. Ceci explique que les 8 principaux marchés en Europe devraient connaître un nouveau record de demande placée en 2022 après deux années déjà très robustes. Une telle dynamique induit des perspectives de croissance des loyers, attirant les investisseurs à la recherche de rendements futurs.Côté résidentiel, c’est avant tout la croissance régulière des revenus alliée à des rendements désormais proches de l’immobilier tertiaire qui séduisent nombre d’acteurs. En effet, les loyers européens devraient croître de 2,6% par an en moyenne, jusqu’en 2026, soit plus rapidement que l’inflation. Ces prévisions visent essentiellement les actifs neufs, non concernés par l'encadrement des loyers. Il est toutefois à noter que la croissance locative dans les métropoles d’Europe du sud devrait être plus faible du fait d’une démographie moins dynamique.Concernant l’immobilier de bureau, la généralisation et l’intensification du recours au télétravail a réduit la visibilité des entreprises quant à leurs besoins futurs et a été un facteur d’attentisme depuis 24 mois. Pour autant, l’allègement des contraintes liées à la pandémie a confirmé le souhait des salariés d’un retour à une activité en présentiel à raison de 3 jours par semaine en moyenne. Conjugués à une dé-densification prévisible des espaces, les besoins en surfaces de bureaux ne devraient se réduire que d’environ 5% à 10% sur les 6 prochaines années alors que dans le même temps, le parc de bureaux devrait connaître une croissance modérée de l’ordre de 1% par an sur 5 ans. La conjonction de ces facteurs devrait limiter l’impact sur les vacances futures et ne pas induire une baisse généralisée des loyers. Par ailleurs, un certain rééquilibrage concernant les commerces pourrait se faire jour. Les confinements successifs, qui ont touché de plein fouet les enseignes, les poussant à rationaliser leurs implantations, ont entraîné une baisse significative des loyers prime tant pour les pieds d’immeuble (-16%) que pour les centres commerciaux (-20%). Cette adaptation structurelle du secteur rend les taux d’efforts plus soutenables et permet donc d’envisager à terme une stabilisation voire une progression de certaines valeurs locatives, une fois les contraintes sanitaires levées et la santé financière des locataires restaurée.Si on prend également en compte le réajustement des taux de rendement des actifs commerce intervenu ces dernières années, on comprend alors que les centres commerciaux prime affichent les meilleures perspectives de rendement global (7,4% par an) sur les cinq prochaines années grâce à la compression attendue des taux prime.On ne saurait évidemment conclure sans mentionner l’élément qui va transformer en profondeur notre industrie, toutes classes d’actifs confondues, à savoir la nécessité d’adapter notre parc immobilier aux exigences environnementales. Intégrer les risques climatiques dans nos stratégies d’investissement et de gestion afin de préserver durablement la valeur des actifs nécessitera des investissements importants qui devront être inclus dans les performances attendues et/ou exigées par les investisseurs. Cet ajustement des rendements aux risques climatiques, s’il paraît incontournable, ne semble pas pour autant réduire l’attractivité des marchés immobiliers. Comme en témoignent les volumes investis en 2021, l’appétit des investisseurs pour l’immobilier, qui offre résilience et protection contre l’inflation, ne semble pas encore sur le point de se tarir. Par Rob Wilkinson, CEO Europe de AEW
Il y a 3 ans et 69 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation internationale sans précédent sur le thème de la construction bas carbone

Parallèlement, le Mondial du Bâtiment déploie un programme spécial pour faire venir le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAINDepuis quelques années, le secteur de la construction innove pour proposer de nouveaux modes de construction en vue d’une décarbonation des bâtiments, un pré-requis pour atteindre la neutralité carbone dans de nombreux pays.Observatoire du secteur et de ses évolutions, les salons du Mondial du Bâtiment entendent être les porte-parole engagés dans les enjeux de la construction bas carbone. Objectif : valoriser des solutions, mettre en avant des exemples de projets portés par différents pays et croiser les bonnes pratiques.Première étape : aller à la rencontre des acteurs locaux grâce à l’organisation du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN. Celui-ci prévoit d’organiser, dans 12 pays (voir programme ci-après), une série de conférences et de moments d’échanges avec des experts locaux pour partager leurs visions globales et locales, et valoriser les solutions qui seront présentes sur les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, du 3 au 6 octobre prochain à Paris.Deuxième étape : accueillir les visiteurs internationaux en les accompagnant à la découverte des solutions contribuant à la neutralité carbone des bâtiments qui seront présentées dans les différents salons. Un espace d’échange sera également proposé en présence des experts rencontrés lors du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN,Autres temps forts proposés exclusivement sur BATIMAT :une conférence internationale sera organisée sur le thème de la construction bas carbone,un colloque international de la construction hors-site sur le thème « Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone »,un programme de conférences organisé par l’École des Ponts, prévoyant 27 sessions en présence de 27 conférenciers internationaux et retransmises en digitale.Le programme de tournée du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAIN (sous réserve de modifications)DateVille – Pays26/04 au 28/04Madrid – Espagne05/05Milan – Italie11/05 au 12/05Abidjan – Côte d’Ivoire17/05Tunis – Tunisie19/05Lisbonne – Portugal24/05 au 25/05Yaoundé – Cameroun31/05Dakar – Sénégal07/06Casablanca – Maroc14/06 Munich – Allemagne21/06 Londres – UK28/06 Bruxelles - Belgique18/07 Istanbul – TurquieQuelques noms des experts identifiés : Elaine Toogood, Head of Architecture at the Concrete Center (Royaume-Uni), Alberto Boriani, CEO Isnova (Italie), Ignasi Pérez Arnal, Directeur Rebuild (Espagne), Ibtissem Bouattay, Membre de l’alliance Global ABC-UNEP (Tunisie).Le top 100 des cabinets d’architecture internationaux engagés dans le bas carbone présent à Paris du 3 au 6 octobre 2022Les salons du Mondial du Bâtiment ont pour objectif d’attirer du 3 au 6 octobre 2022, à Paris au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Un programme privilégié de plusieurs jours sera proposé pour leur permettre de participer au programme de conférences, rencontrer les grands décideurs, visiter des chantiers et des bâtiments exemplaires. Ce dispositif sera déployé dans plusieurs pays et sera financé par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, dans le cadre du plan Destination France, de PROMOSALONS et de RX France. Ils seront accueillis dans le cadre du Club International dédié aux délégations internationales situé dans le Pavillon 6.
Il y a 3 ans et 70 jours

Modénatures de façade sur mesure, sur ITE, pour une reconstruction à l'identique

La grande maison du 5 rue de l'Abbé Lemire, à Strasbourg, a connu une période tourmentée et a bien failli disparaître. Construite à la fin du XIX siècle, elle fut autrefois une école puis accueillit jusqu'en juin 2008 un service municipal d'accueil pour la petite enfance. Elle reste ensuite inoccupée quelques années avant qu'un nouveau projet voie le jour en 2013. Il s'agit d'intégrer ce bâtiment au centre d'hébergement et de réinsertion sociale de l'association Home Protestant, nouvellement construit juste à côté. L'opération est menée par le bailleur social Domial avec l'agence S&AA Patrick Schweitzer & Associés Architectes qui obtient un permis de construire pour réaménager la bâtisse en quatre logements et une micro-crèche.Démolir et reconstruireMais au moment de démarrer les travaux, le bâtiment s'avère infesté par la mérule. Ce champignon a dévoré une grande partie du bois de la structure et la démolition s'impose. La mairie exige que la maison soit reconstruite avec un rendu esthétique identique. L'agence S&AA obtient en 2016 un nouveau permis de construire pour un bâtiment neuf qui respecte cette exigence, à l'exception de quelques nouvelles fenêtres créées en pignons et l'ajout d'un volume à l'arrière pour abriter l'escalier. Le projet reproduit notamment l'ornementation de la façade sur rue. Les chaînages d'angles, les encadrements de fenêtres et les décors des allèges du premier étage sont reproduits fidèlement et la niche de la façade avant est toujours là, même si elle a perdu sa profondeur. Isolation par l'extérieur, enduit taloché et étiquette B à la clé Le bâtiment est construit en béton et enveloppé d'un système d'isolation thermique par l'extérieur (ITE) afin de répondre aux attentes de la réglementation RT 2012. Il obtiendra une étiquette énergétique B (consommation de 51 à 90 kWh d'énergie primaire par m2 et par an).Les travaux de façade sont confiés à la société Les Peintures Réunies qui travaille régulièrement avec les produits Sto. L'entreprise propose le système d'ITE StoTherm Vario 1 avec un enduit de finition organique Stolit K 1.5. Les panneaux de polystyrène expansé de 20 cm d'épaisseur sont collés sur le support en béton puis revêtus d'un sous-enduit mince StoLevell Uni armé d'un treillis en fibre de verre. La finition est assurée par l'application de l'enduit organique à base de résine acrylique Stolit K, d'aspect taloché. Sa teinte blanc cassé est la même que celle du bâtiment d'origine. L'architecte Patrick Schweitzer est satisfait : « Puisque l'exigence était de reconstruire le bâtiment à l'identique, nous devions choisir un enduit de finition lisse qui ressemble à l'enduit à la chaux de l'ancien bâtiment démoli. Le Stolit K1.5 remplit parfaitement cette mission ».Des modénatures fidèlement reproduitesLes modénatures de la façade ont été étudiées en amont du projet. Le service prescription de Sto prend très tôt contact avec le maître d'œuvre puis l'entreprise pour proposer de réaliser l'ensemble des éléments décoratifs avec les produits StoDeco. Fabriqués sur mesure dans un matériau minéral imputrescible et ininflammable à base de perlite expansée, le Vérolith, ces profils présentent une meilleure tenue dans le temps que les éléments en polystyrène revêtu de résine. Avec l'aide d'un géomètre, l'entreprise a au préalable réalisé des relevés et des moulages des décors d'origine. Puis, Sto l'accompagne dans le chiffrage de ces travaux peu courants. Après vérification des cotes sur le bâtiment construit, les modénatures sont fabriquées sur mesure et un technicien d'application assiste l'entreprise au démarrage de leur mise en œuvre. « Le chantier s'est ainsi très bien passé, souligne Patrick Schweitzer. Aucune reprise n'a été nécessaire ». Pour sa part, Barbara Boch, chargée d'opérations à la Direction de la Maîtrise d'Ouvrage de Domial, attendait une solution qui dure dans le temps : « Nous avons fait confiance à l'entreprise pour le choix des encadrements de fenêtres et des modénatures rapportées sur les façades. Il nous semble que les éléments StoDeco répondent à notre exigence de durabilité ».Profils collésLes profils sont collés sur la façade à l'aide du mortier-colle StoDeco Coll à base de liant hydraulique amélioré de résines synthétiques présenté sous forme de poudre à diluer.Ces éléments décoratifs ne restent pas à l'état brut. Ils sont recouverts de deux couches d'Irtop S V Mat, un revêtement souple d'imperméabilité. « Sa teinte a été choisie un peu plus soutenue que celle de l'enduit de façade afin de mieux souligner les motifs décoratifs », précise l'architecte.En juillet 2020, Domial a remis les clés du bâtiment terminé à l'association Home Protestant qui y accueille désormais des femmes isolées en grandes difficultés.Fiche technique Type de bâtiment : immeuble neuf à vocation mixte logements et crèche Localisation : 5 rue de l'Abbé Lemire, 67200 Strasbourg Surface de façade traitée : 300 m2 Maître d'ouvrage : Domial Maître d'œuvre : S&AA Patrick Schweitzer & Associés Architectes Entreprise applicatrice : Les Peintures Réunies Date de livraison : juillet 2020 Solutions utilisées : Système d'ITE StoTherm Vario 1 finition Stolit K1.5, modénatures et encadrements de fenêtres StoDeco
Il y a 3 ans et 70 jours

Traxxeo lève 3 millions d’euros et propulse sa plateforme de gestion des ressources

L’objectif de Traxxeo est d’aider les gestionnaires dans le suivi de leurs ressources en permettant une visibilité en temps réel de l’activité et en optimisant les plannings grâce aux meilleures technologies (apps mobiles, objets connectés et intelligence artificielle).Après une année 2021 placée sous le signe de l’accélération, Traxxeo a de l’ambition pour 2022. L’éditeur belge compte aujourd’hui parmi ses références des acteurs majeurs tels que Sendin, Fontanel, Cougnaud, Eiffage, Veolia et Equans mais également de nombreuses entreprises de taille moyenne (à partir de 50 salariés) et ambitionne de se développer fortement sur ce segment.La digitalisation, enjeu majeur de productivitéLa digitalisation fait le lien entre le chantier et les bureaux, et connecte les ressources humaines et matérielles afin d’en optimiser les performances, avec des gains de productivité de 5 à 10% sur le terrain et de 10 à 20% pour le siège central. Un des premiers freins à cette productivité dans le BTP est la fiabilité des données en provenance du terrain, encore trop souvent collectées à l'aide des supports dépassés (papier, Excel...) qui imposent des ressaisies chronophages et prônes aux erreurs.Structurer et enrichir la collecte des données permet en outre des analyses plus fines, tout en fournissant à tous une source unique d’information.Au final, c’est toute l’entreprise qui gagne en réactivité, grâce au raccourcissement des délais entre la collecte, le reporting et l’analyse des données :Les directions et équipes financières disposent d’une remontée des indicateurs clés de productivité, ainsi que des dépenses en temps réel.Les gestionnaires de projets gagnent du temps grâce à des outils ergonomiques et à une visibilité en temps réel sur les présences, les coûts engendrés et les exigences administratives du chantier.Les équipes de terrain gagnent en productivité et en réactivité, les outils digitaux leur permettant de communiquer rapidement les événements et anomalies rencontrées et de recevoir des réponses adaptées en temps voulu.Les sous-traitants et clients peuvent bénéficier de canaux de collaboration structurés afin d’accélérer le partage de données entre entreprises.Les départements ressources humaines gagnent en temps et en précision sur les données de présences, d’absences et de pointage et bénéficient d’une automatisation de nombreux traitements de données.Les responsables admin, QSE ou légaux bénéficient de la simplification de la gestion documentaire, du contrôle d’accès et le contrôle de présence pour obtenir une visibilité maximale et un monitoring en temps réel de la conformité des chantiers.Les gestionnaires matériels peuvent bénéficier d’une meilleure traçabilité de l’emplacement et de l’utilisation de ressources matérielles (équipement, engins, véhicules et outils), pour une gestion automatisée et une planification améliorée.Les responsables planning peuvent bénéficier d’une vue holistique sur les ressources nécessaires et disponibles permettant une allocation optimale.Une plateforme collaborativePour répondre à ce besoin de données fiables et partagées, Traxxeo a développé une suite de solutions digitales autour d’une plateforme unique, véritable outil de pilotage de l’ensemble des ressources de l’entreprise :Gestion des équipesGestion des temps et des activitésGestion des absencesPlanification des équipesGestion et partage des documents administratifs Gestion de chantierSuivi de productivité de chantierContrôle d’accèsGestion des présencesPlateforme en ligne de formation & certificationGestion de flotte et matérielGestion et suivi de matériel, avec assignation de responsabilitésGestion de flotte de véhiculesPlan d’affectationUn investissement croissant dans le collaboratifLes solutions connectées et collaboratives ont connu un engouement sans précédent ces 2 dernières années. Traxxeo a ainsi enregistré une croissance à 3 chiffres sur ses solutions collaboratives basées sur l’intelligence artificielle et les applications mobiles.Pour soutenir sa vision à long terme, son développement commercial et assurer son excellence technologique, Traxxeo annonce un renforcement de ses capacités financières de 3 millions d’euros grâce au soutien de ses partenaires historiques.
Il y a 3 ans et 70 jours

CNP Assurances rachète 2,4 milliards d'euros de logements à une filiale de la Caisse des Dépôts

La filiale de la Caisse des Dépôts (CDC), gestionnaire de plus de 525.000 logements, qualifie l'opération d'"exceptionnelle par son ampleur" et précise qu'elle a lieu "à l'issue d'un processus compétitif auquel ont participé une trentaine d'investisseurs français et étrangers".Le directeur des investissements de CNP Assurances Olivier Guigné, a de son côté affirmé aux journal Les Echos que "c'est la plus grosse opération qu'on a jamais faite en immobilier".Les 7.600 logements concernés se trouvent dans des "immeubles neufs", situés à 50% "en Ile-de-France à proximité des réseaux de transports structurants" et l'autre moitié dans les "principales métropoles françaises", détaille CDC Habitat.La transaction se fait "au bénéfice de la production de logements", d'après CDC Habitat, qui entend maintenir le rythme de production de logements "impulsé par les deux plans de relance, annoncés en 2020 et 2021, qui génèrent en moyenne plus de 20.000 livraisons de logements par an".
Il y a 3 ans et 70 jours

Le “4/5/10”, la solution d'Isover pour répondre aux exigences de la RE 2020

La solution ISOVERUn renforcement de l’isolation de l’enveloppe des bâtiments de 20 %, sans aucune perte de surface habitable grâce à l’association de la triple résistance thermique “4/5/10”.Cette préconisation donne la priorité à la sobriété énergétique des nouvelles constructions, tout en garantissant le confort des habitants été comme hiver !Une réponse aux exigences en matière de performances énergétiquesL’association de la triple résistance thermique “4/5/10” de l’isolation aide à bâtir des logements à faible empreinte carbone, ainsi que des maisons passives qui dépensent très peu d’énergie.Une réponse aux exigences sur le cycle de vie du bâtiment depuis sa construction jusqu’à sa destructionProduit éco-conçu et recyclable à 100 % et à l’infini, la laine de verre ISOVER est fabriquée en France à partir de matières minérales entre 40 % et 80 % de verre recyclé (calcin). Chaque étape de son cycle de vie est optimisée pour avoir un impact le plus faible possible sur l’environnement. Sont pris en considération : la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, la génération de déchets, l’intégration de laines de verre usagées dans le process de recyclage pour en refaire du calcin réinjecté ensuite dans le process de production. Les produits et systèmes ISOVER bénéficient de FDES, permettant un calcul aisé des impacts carbone via une ACV dynamique du bâtiment, nouveauté demandée dans le cadre de la RE 2020.Concernant l’isolation en fibre de bois, Isonat fabrique ses matériaux à partir du bois de résineux issus de la région forestière des plaines de la Loire, dans un rayon maximal de 60 km autour de son usine de Mably (42).Une réponse aux exigences en matière de confort thermique été comme hiver, sans perdre de surface habitableLa RE 2020 vise à améliorer le confort de vie des occupants. Le système “4/5/10” préconisé par ISOVER participe activement au renforcement de l’isolation thermique et phonique de l’enveloppe des bâtiments. Les panneaux en laine de verre de type GR 30 permettent, à performance thermique équivalente, de regagner de la surface habitable.Partenaire expert, ISOVER s’engage à accompagner les acteurs de la constructionISOVER, engagé dans la réduction de l'empreinte environnementale des bâtiments et l’habitat durable, accompagne les professionnels du bâtiment, maîtres d’ouvrage, constructeurs et bureaux d’études thermiques avec une offre évolutive et des formations adaptées. Son objectif : les aider à répondre aux exigences de réduction de l’impact environnemental de la construction, dont les conditions pour les bâtiments neufs seront progressivement renforcées tous les trois ans jusqu’en 2031.
Il y a 3 ans et 70 jours

Le ministère du Logement et l'Ademe lancent une campagne pour encourager le recrutement

Cependant, la construction fait aujourd’hui face à un déficit de main d’œuvre, n’attirant pas assez les jeunes générations notamment. Afin de répondre aux besoins du secteur pour relever le défi de la transition écologique, en éradiquant les passoires thermiques et en permettant une rénovation efficace de l’ordre de 800 000 logements par an, l’ADEME et le ministère délégué au Logement lancent une campagne de valorisation des métiers de la rénovation énergétique, sous l'égide de France Rénov', avec pour objectif de faciliter 150 000 recrutements nécessaires au marché de la rénovation d’ici à 2023.Une campagne qui casse les codes La campagne, menée sous l'impulsion du ministère délégué au Logement et conçue en concertation avec les filières professionnelles du bâtiment et de la formation, est financée par « France Relance » afin d’accélérer la transition écologique dans le secteur du bâtiment. L'opération porte la bannière de France Rénov', la marque du service public de la rénovation de l’habitat. France Rénov facilite l'accès des particuliers à une information, un conseil et un accompagnement neutres et indépendants pour leur projet de rénovation énergétique.Cette campagne entend mobiliser les professionnels en place et susciter des vocations nouvelles, en nombre suffisant pour répondre à une demande croissante, pour réaliser des travaux de rénovation de qualité. Le secteur du BTP offre de nombreuses opportunités, pour toutes et tous. La campagne vise à déconstruire les clichés, les préjugés asssociés au secteur du bâtiment, par méconnaissance des enjeux et des possibilités qu’offrent aujourd’hui ses entreprises. Cette campagne s’adresse prioritairement : aux jeunes, afin de susciter des vocations en grand nombre. La campagne s’inscrit dans la dynamique équivalente au dispositif gouvernemental « Un jeune, une solution ». aux professionnels du bâtiments, aux artisans en particulier, afin de les inciter à se former, à acquérir des spécialisations en rénovation énergétique des bâtiments. aux publics en voie de reconversion professionnelle et aux demandeurs d’emplois. La campagne France Renov’ comporte : Une campagne média avec : Des annonces « Sortons des clichés », dans la presse professionnelle et PQR, qui seront également déclinées sur les réseaux sociaux Deux spots radio Une activation minecraft -jeu vidéo- pour montrer le fonctionnement des chantiers d’une manière pédagogique sur la plateforme Twitch Un filtre Tiktok conçu pour l’occasion afin de permettre à tous de vivre une expérience et de s’intéresser au secteur. Une websérie « Les reconstucteurs » pour valoriser les métiers du BTP et de la rénovation, construite en partenariat avec le CCCA BTP La participation à des salons professionnels liés au recrutement et à la formation (Be Positive, Jeunes d’Avenir, Mondial du Bâtiment…) Une participation active au Big Tour initié par BPI France, afin de sillonner l'ensemble des territoires français Un Mooc pour démêler les clichés sur le secteur du bâtiment, présenter les différents métiers et inciter à la formation.Attirer les talents pour relever le défi écologique et le défi des compétencesLes professionnels du BTP ont un rôle clé dans la transition écologique : ils participeront à la mise en œuvre de la stratégie nationale bas carbone, tant pour la construction neuve que pour la rénovation des bâtiments existants. Le cadre national étant fixé, la traduction du niveau d’ambition de sobriété énergétique envisagé doit aboutir à un nombre de travaux de rénovation énergétique inédit, de l'ordre de 800 000 rénovations par an.La campagne a ainsi pour ambition d’attirer, former et développer des nouveaux entrants à un rythme deux fois supérieur au rythme actuel. A travers cette campagne, il s’agit aussi de donner une image et un sens nouveaux aux métiers du BTP. En effet, être professionnel du BTP, c’est une employabilité assurée au service du défi environnemental en participant à l’effort de rénovation et de relance verte souhaitée par une majorité de citoyens. Chiffres clés1 million de dossiers MaPrimeRénov’ déposés depuis 2020Une pénurie de main d’œuvre d’environ 150 000 recrutements d’ici à 2023, et de 300 000 pour le secteur du BTP dans son ensembleEn 2019, le secteur de la construction a vu ses recrutements baisser de 10% avec près de 252 000 salariés recrutés dont 126 000 nouveaux entrantsSeulement 32 000 jeunes de moins de 25 ans ont intégré le BTP en premier emploi en 2019.
Il y a 3 ans et 70 jours

Ukraine : Le plan économique et social sera "évolutif" et "en plusieurs temps" annonce Matignon

Le Premier ministre, chargé par le président Macron d'élaborer ce plan, a mené mardi après-midi près de cinq heures de réunions avec les représentants des filières économiques concernées, puis avec les organisations syndicales et patronales.Il s'agit d'apporter un "accompagnement" aux entreprises directement frappées par les sanctions contre la Russie, de "sécuriser les approvisionnements en matières premières" et surtout de trouver des solutions pour "faire face aux fortes hausses du coût de l'énergie", à savoir le gaz et le carburant, qui grèvent les finances des ménages et des entreprises, a détaillé Matignon.Selon le cabinet de M. Castex, les dernières touches à la réponse ne pourront être apportées qu'à l'issue du sommet européen informel de jeudi et vendredi à Versailles, qui devrait proposer "une évolution du cadre (communautaire) en matière d'aides d'Etat"."Ce sera déterminant pour calibrer les dispositifs en vue de la semaine prochaine", a-t-on précisé de même source.Face à la hausse des prix à la pompe, Emmanuel Macron a promis lundi d'"améliorer" les aides, évoquant de possibles mesures autour de l'indemnité kilométrique et de l'indemnité inflation. De sources gouvernementales concordantes, l'hypothèse d'une nouvelle indemnité inflation, plus resserrée que la précédente de 100 euros accordée à 38 millions de personne, tient la corde."On réfléchit sur l'outil", ont éludé les conseillers de M. Castex, rappelant que la France disposait de "trois mois de stocks stratégiques en carburant pour couvrir la totalité des importations" et qu'à ce titre "il ne faudrait pas qu'il y ait un mouvement de panique" dans les stations-services.Mais priorité sera tout de même accordée à l'endiguement de la hausse des prix du carburant.Le plan de résilience consistera en "une réponse en plusieurs temps, avec un paquet qui va d'abord traiter les ménages et une partie des (aides aux) entreprises".Pour les entreprises, les filières "n'ont pas demandé de dispositifs transverses mais plutôt ciblés", appelant "des réponses diverses", ont observé les conseillers de Matignon, citant le cas de l'aéronautique dont le premier fournisseur en titane est une société russe.Et le plan "devra sans doute être évolutif", d'autant qu'"on ne connaît pas encore toutes les contre-sanctions" que la Russie pourrait décider, ont argué les services du Premier ministre.Reçu avec les partenaires sociaux, le patron de la CFDT Laurent Berger, saluant la "grande unité" autour de la table, a insisté sur la nécessité d'aides sur-mesure, car "il n'est pas question d'arroser le sable". Et il faut "se servir de cette période là - même si ça prendra du temps - pour être moins dépendant énergétiquement", a-t-il encore plaidé auprès de l'AFP.Face à la hausse du prix des carburants, le président de la CFE-CGC François Hommeril a de son côté "rappelé qu'il n'était peut-être pas inutile d'examiner le principe de taxe flottante", même s'il a noté que "le gouvernement n'était pas trop chaud".
Il y a 3 ans et 70 jours

Copropriétés : quel est l'impact des nouvelles réglementations en matière de performance énergétique ?

Quel impact ces lois vont-elles avoir sur les propriétaires ? Comment ces derniers doivent-ils s’organiser ? Quel rôle joue le syndic de copropriété dans ces démarches ? Cotoit, syndic de copropriété en ligne, fait le point et explique les étapes à suivre pour être en phase.A quoi correspond la RE2020 ?La RE2020 vise une meilleure maîtrise des coûts de construction et une montée en compétence des professionnels via une transformation progressive des techniques de construction, des filières industrielles et des solutions énergétiques. Ses principales mesures :Ajout de critères de mesure de performance : en plus de l’isolation thermique des bâtiments et de la consommation énergétique (chauffage et eau), elle régulera la production d’énergie de ceux-ci et leur impact sur l’environnement (état et consommation des appareils installés) ;Objectif de performance énergétique rehaussé : la dépense énergétique des bâtiments neufs construits sous la RE 2020 devra être de 0 kWh/m²/an (contre 50 kWh/m²/an actuellement) ;Prise en compte de l’impact environnemental des matériaux qui seront utilisés pour la construction.Son but principal reste une meilleure performance énergétique et un confort accru des constructions, afin de diminuer leur impact carbone. Les énergies renouvelables ont donc une place toute particulière au sein de cette réglementation.La RE 2020 s’articule autour de trois axes principaux : améliorer la performance énergétique et diminuer la consommation des bâtiments neufs, notamment grâce à l’isolation, et ce quel que soit le mode de chauffage installé ;diminuer l’impact sur l’environnement des bâtiments neufs, en tenant compte de l’ensemble des émissions du bâtiment sur son cycle de vie, de la phase de construction à la fin de vie ;adapter les bâtiments aux conditions climatiques extrêmes, notamment aux canicules que l’on prévoit de plus en plus fréquentes à cause du réchauffement climatique.Quelles conséquences pour les copropriétaires et les syndics ?Deux nouveautés majeures en ressortent en matière de diagnostic de performance énergétique : À partir du 1er septembre 2022, les propriétaires vendant un logement appartenant aux classes énergétiques D, E, F ou G ayant une consommation énergétique primaire d’au minimum 331 kilowattheures par m² et par an devront réaliser un audit énergétique.La loi ÉLAN rend opposable le DPE pouvant servir de base à la réalisation de travaux de rénovation. ll s’agit d’inciter les propriétaires et bailleurs à entreprendre des travaux d’amélioration de la performance énergétique au sein de leur logement ou de leur copropriété.Dans ce contexte, les syndics de copropriété vont de plus en plus jouer le rôle de conseil et d’information auprès des copropriétaires. Ils auront également à leur charge la mise en place des travaux de rénovation énergétique nécessaires au sein des copropriétés.Réalisation du DPE : que faire s’il n’est pas bon ?Un diagnostic de performance énergétique (DPE), document qui permet d’estimer la consommation d’énergie et les taux d’émission de gaz à effet de serre d’un logement, devra être réalisé en cas de vente ou de location d’un logement et doit être intégré au dossier de diagnostic technique (DDT) remis à l’acquéreur ou au locataire.Si les conclusions du DPE ne sont pas bonnes, il faudra entreprendre des travaux dans le logement ou les parties communes concernées. Un logement ayant une classe énergie comprise entre E et G est considéré comme un logement énergivore, il est donc recommandé de procéder à des travaux, par exemple pour isoler des combles, des planchers, des murs ou de la toiture ou remplacer une chaudière, des fenêtres ou réaliser d’autres aménagements du logement.“En cas de travaux dans les parties privatives, c’est le copropriétaire, seul décisionnaire en la matière, qui devra en assumer la charge. A contrario, pour des travaux affectant les parties communes ou l’aspect extérieur de l’immeuble, le coût sera réparti, après le vote - et la validation - de ces travaux en assemblée générale des copropriétaires”, mentionne Luigi Del Moral, Directeur Général chez Cotoit.Des exceptions sont toutefois prévues pour louer un bien en DPE E, F ou G. Si un copropriétaire souhaite faire des travaux mais que le reste de la copropriété ne le suit pas, il ne sera pas pénalisé. En revanche, il devra tout de même montrer patte blanche, en prouvant notamment qu’il a fait tous les travaux qui lui était possible de faire en parties privatives et en apportant les éléments démontrant qu’il a voté le projet de travaux collectif en AG ou qu’il a proposé ces travaux au syndic ou au conseil syndical.Quel rôle joue le syndic de copropriété dans ces démarches ?Le syndic de copropriété doit être présent pour conseiller les copropriétaires, les informer voire gérer la plupart des étapes pour tout ce qui concerne la réalisation du DPE, l’organisation des travaux, les votes en AG ou encore l’amélioration des performances énergétiques d’un logement…Il doit notamment :prendre en charge la réalisation du bilan énergétique (DPE ou audit énergétique) d’un logement, du vote de sa réalisation à sa présentation aux copropriétaires lors de l’assemblée générale, en passant par la mise en concurrence des prestataires ;si besoin, faire voter la réalisation des travaux d’économies d’énergie préconisés dans le DPE lors de l’AG ;trouver toutes les aides au financementfaire réaliser les travaux d’économies d’énergie qui ont été votés en AG et suivre le bon déroulé de l’ensemble du chantierassurer la réception des travaux d’économies d’énergie.
Il y a 3 ans et 70 jours

Hausse des tarifs de l’énergie et baisse des aides à la rénovation énergétique : où va la France ?

Bruno Le Maire prévoit une enveloppe de 24 milliards d'euros pour geler les prix du gaz et plafonner les tarifs de l'électricité mais, dans le même temps, un nouveau coup de rabot est annoncé dans les prochaines semaines sur les Certificats d'Economie d'Energie (ou prime énergie), qui représentent de loin le principal dispositif d'aide au financement de la rénovation énergétique des logements avec 4 milliards d'euros reversés aux Français chaque année (contre 2 milliards pour MaPrimeRenov’). Dans un contexte où les demandes d’aides sont plus nombreuses que jamais, les montants dont peuvent bénéficier les particuliers sont déjà à la baisse : -20% pour les pompes à chaleur, -50% pour les chaudières ou l’isolation... Face à l’enjeu climatique, face à la crise en Ukraine, quelle logique ?La rénovation énergétique des bâtiments coûte moins cher que la compensation des hausses des tarifs de l'énergie !Pour Nicolas Moulin, fondateur de PrimesEnergie.fr, « il est essentiel que le gouvernement revoie à la hausse les ambitions fixées pour la période 2022-2025 dans le cadre du dispositif des Certificats d’Economie d’Energie, qui reste aujourd’hui le nerf de la guerre de ce volet fondamental de la transition énergétique, a fortiori au moment précis où un quart de la population rencontre des difficultés pour payer ses factures de gaz ou d’électricité qui ne vont certainement pas baisser au regard de la situation géopolitique… Pourtant, force est de constater qu’aujourd’hui le financement des travaux de rénovation énergétique n’est pas à la hauteur des besoins. Peut-on espérer face aux enjeux climatique et géopolitique un engagement du type "quoi qu’il en coûte" pour la transition d’un secteur qui représente 40% des émissions de gaz à effet de serre ? Rappelons encore et toujours que l’énergie la moins coûteuse sur tous les plans est celle que l'on ne consomme pas ! ».Pour faire face aux augmentations des prix de l’énergie, 88%* des Français estiment qu’il faut mettre la priorité notamment sur la rénovation énergétique des bâtiments. Levier majeur aussi bien pour leur porte-monnaie que pour la transition énergétique du pays, la rénovation thermique est aujourd’hui indispensable pour atteindre nos objectifs environnementaux, le secteur du bâtiment représentant 44% de l’énergie consommée en France. C’est aussi un sujet majeur de l’élection présidentielle à venir, 71%* des Français souhaitant que la stratégie énergétique du pays soit soumise à référendum…* Étude OpinionWay pour PrimesEnergie.fr, janvier 2022
Il y a 3 ans et 70 jours

Premier guide de l’Agence Française Anti Corruption pour le BTP

“Secteur stratégique de l'économie française, le secteur du BTP génère environ 203 milliards d'euros de chiffre d'affaires réalisé par près de 420000 entreprises. Celles-ci font partie des plus exposées aux risques pour de nombreuses raisons qui incluent par exemple la nature de leurs clients (beaucoup de secteur public), la diversité de leurs métiers, et la volumétrie et la durée unitaire de leurs contrats qui font de chacun d'eux un enjeu. Afin de prévenir et détecter les risques, il est possible aujourd'hui de déployer rapidement et efficacement un dispositif de contrôle centralisé des pratiques comptables au sein d'une entreprise ou d'un groupe, quelle que soit l'hétérogénéité des applications ou normes comptables. Erreurs, pertes de trésorerie, relations atypiques avec des tiers, opérations douteuses, corruption, contournement de dispositif de contrôle interne, sont pour la plupart du temps des situations détectables et qui pourraient être limitées, voire même dissuadées.” explique Jean-Marc Allouët, COO de GEObyBM&A.“L'exposition du BTP est surtout liée à la nature de ses clients (beaucoup de public) et à la volumétrie et à la durée unitaires de ses contrats qui font de chacun d'entre eux un enjeu.” ajoute Jean-Marc Allouët.GEO est la solution d'audit digitalisée incubée par le cabinet BM&A. Elle a la faculté de s'adapter à tous les contextes (applications comptables, pays, plans comptables, volumétries, filiales). L'outil analyse, explore et visualise les données comptables et financières ainsi que les flux pour repérer les anomalies et atypismes. Il est alors possible de procéder aux investigations ou aux analyses financières jugées pertinentes. Pour télécharger le guide, cliquez ici
Il y a 3 ans et 71 jours

Nouvelle gamme exclusive d’ouvrants PVC « Lum’Up » de Wibaie

Cette toute nouvelle offre, marque une volonté de montée en gamme pour WIBAIE sur le marché des menuiseries PVC, en offrant un très haut niveau de conception et de finition, permis par l’acquisition d’équipements industriels de pointe. Développés pour le neuf comme pour la rénovation, les profilés PVC Lum’Up proposent un design unique à la fois esthétique (lignes épurées, droites, fines et à ébavurage invisible), performant (optimisation de la surface vitrée), pratique (rejet d’eau intégré dans l’ouvrant), sécurisé, et dont la finesse apporte un gain de luminosité. Avec sa masse centrale de seulement 106 mm. la fenêtre Lum’Up est au 1er rang des fenêtres PVC du marché ! Des finitions raffinées, elles aussi exclusives !La gamme Lum’Up se distingue par sa masse centrale remarquable de 106 mm, son design plus équilibré avec poignée centrée et son rendu esthétique à ébavurage invisible. Les profilés sont proposés avec la nouvelle teinte Noir Graphite Ultramat de VEKA Spectral qui allie laquage et plaxage pour un esthétisme raffiné et un toucher velours. Cette finition est conçue avec une soudure bord à bord sans ébavurage, elle est aussi très résistante aux rayures, UV et variations de température ou d’humidité. Pour plus de caractère, les parcloses des ouvrants sont au choix, avec design droit ou galbé selon les coloris. D’autres teintes sont également disponibles, en fonction de la finition (à rainurage ou bord à bord sans ébavurage) : 3 finitions teintées dans la masse : Blanc, Beige et Gris, 2 finitions plaxées: Gris anthracite et Chêne doré, 1 Finition Spectral : Noir Graphite Ultramat Confort et sécurité pour plus de tranquillité Deux types d’ouvertures sont proposées : fenêtre et porte-fenêtre avec des options : oscillo-battante, ferrage invisible, seuil alu… Côté pratique et sécurité, les fenêtres et portes-fenêtres Lum’Up possèdent : Une meilleure étanchéité grâce au renvoi d’angle en bas du profilé, permettant une compression de l’ouvrant sur le dormant, Un verrouillage automatique par le haut, sur vantail secondaire (hauteur de plus de 1300 mm), Un levier d’ouverture sur le vantail secondaire En option : l’anti-dégondage contre le soulèvement Les fenêtres Lum’Up Les fenêtres Lum’Up ont un ouvrant 6 chambres de 76 mm et un dormant 5 chambres de 70 mm. Le vitrage en standard de 28mm est un 4/20/4 FE Argon et des remplissages de 32 ou 42 mm en option. Le triple vitrage est également proposé en option. Des vitrages performants En double vitrage, les fenêtres peuvent atteindre une performance Uw de 1,2 et acoustique jusqu’à 32 dB/AC2 avec le vitrage acoustique 10/14/4 FE Argon. Sa performance en triple vitrage offre un Uw jusqu’à 0,9 . Les Packs : des solutions plus isolantes ou sécurisées WIBAIE propose deux packs aux fenêtres Lum’Up pour répondre aux besoins spécifiques de chaque habitation : Le Pack Performance apporte un fort pouvoir isolant, un gain en confort thermique, acoustique et contrôle solaire. Il comprend : vitrage 4FE (4 saisons)/16/8 avec Argon (phonique + thermique), face 2 en vitrage 4 saisons et intercalaire WARM EDGE + Le Pack Sécurité assure une s écurité renforcée contre les risques d’effraction, avec : vitrage feuilleté 44.2/16/4 FE ARGON résistant au bris de glace, poignée à clé, anti-dégondage et renfort acier dans les profilés PVC
Il y a 3 ans et 71 jours

Le nouveau Center Parcs Les Landes de Gascogne va bénéficier d’une chaleur décarbonée à 90% grâce à la biomasse

Un engagement fort pour la transition énergétique Grâce au recours au bois énergie, une source d’énergie renouvelable et locale, l’Aqua Mundo de Center Parcs bénéficiera d’un mix énergétique décarboné à 90%. Cela représente une économie de 2.500 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 13.630 allers/retours entre Agen et Paris en avion. Sur le plan économique, le recours à la biomasse permet de garantir un prix stable de la chaleur car il est déconnecté du prix des énergies fossiles. Une contribution au dynamisme économique du territoire La chaufferie biomasse de Center Parcs sera doté d’une chaudière bois d’une puissance de 2,3 MW ainsi que d’une chaudière gaz d’une puissance de 4 MW. La chaudière gaz intervient en appoint du bois énergie pour 10% des besoins de chaleur lors des pics hivernaux. Par ailleurs, sa puissance est prévue pour sécuriser la production de chaleur en cas de défaillance de la chaudière biomasse ou lors des phases de maintenance en été. La chaufferie biomasse sera mise en service pour ses premiers essais en janvier 2022 pour une mise en service industrielle prévue au printemps 2022. Les investissements s’élèvent à 3,1 millions d’euros avec le soutien financier de l’ADEME à hauteur de 1,1 million d’euros.
Il y a 3 ans et 71 jours

Covivio remonte la pente en 2021, l'Allemagne devient son premier marché

Après une chute de 15% en 2020, sous l'effet de la pandémie, Covivio a vu son bénéfice ajusté dit "Epra", son indicateur de référence, rebondir de 6,6% en 2021.Ses revenus sont en revanche restés stables par rapport à 2020, à 599 millions d'euros. L'érosion des revenus de son activité principale, dans l'immobilier de bureaux, est compensée par la croissance du résidentiel en Allemagne et surtout des hôtels, qui repartent après avoir souffert de la crise sanitaire.Pour 2022, la société se fixe un objectif d'un bénéfice Epra "de l'ordre de 4,5 euros par action", soit une hausse de 3,5%. Elle proposera à ses actionnaires un dividende de 3,75 euros par action, en hausse de 4,2%.L'Allemagne, seul pays où Covivio possède des actifs résidentiels, est désormais son premier marché, avec 41% de son portefeuille, dépassant la France (38%) et loin devant l'Italie (16%)."Ce sont plutôt les éléments d'opportunité (...) qui ont fait que la croissance de l'Allemagne a été plus forte cette année", a détaillé à l'AFP le directeur général Christophe Kullmann, avec des investissements notamment à Berlin, où les loyers augmentent sensiblement.Côté bureaux, qui pèsent 57% de son portefeuille, le groupe a vu une forte hausse des nouveaux baux signés dans les grandes métropoles où il est présent (Paris et Milan notamment). Il note une demande "polarisée vers les localisations centrales", soit les centres-villes des métropoles.L'activité hôtelière a redémarré dans la seconde moitié de l'année 2021, avec des revenus en hausse de 27,5% qui ne compensent pas l'effondrement de 2020 (-55%).
Il y a 3 ans et 71 jours

L’ambition d’Eco-mobilier pour le recyclage des produits et matériaux du Bâtiment

« La première raison de la candidature d’Eco-mobilier, ce sont ses adhérents. Les enseignes de bricolage, du négoce matériaux et les industriels des panneaux de process, notamment, sont concernés par ces nouvelles obligations de recyclage des produits et matériaux de construction. Nous souhaitons fidéliser ces clients et compléter nos services actuels en offrant une solution complète, simple et multi-produits. Nous nous adressons plus largement aux clients de ces distributeurs, les particuliers et les artisans. Élargir notre périmètre va nous permettre de massifier les collectes et proposer ainsi un coût économique et écologique maitrisé pour le consommateur qui paie le recyclage de ses produits au travers de l’éco-participation. Eco-mobilier est le premier fournisseur de bois de recyclage, de mousses recyclées et fournit aussi des résines et textiles recyclés. Notre objectif est de capitaliser au maximum sur nos forces.Pour les artisans, la clé c’est la proximité du point de collecte. Nous nous appuyons sur le plus gros réseau existant en France : 5500 points de collecte et 3600 déchèteries publiques. Les déchèteries publiques ouvertes aux artisans ne devront plus être les seuls points de collecte pour les artisans. Nous devons équiper les points de vente du négoce et les déchèteries privées pour étendre ce maillage afin de proposer à chaque artisan un point de collecte gratuit à moins de 10 km de son chantier dès le 1er janvier 2023. L’artisan disposera d’une carte et d’une application de géolocalisation simple et informative.Pour le bois, la massification de la collecte, déjà volumineuse chez Eco-mobilier (750.000 tonnes en 2021), permettra d’optimiser le schéma opérationnel avec un tri à la source. Les acteurs de la filière Bois ont un intérêt à se rassembler autour du projet présenté par Eco-mobilier dans le climat actuel tendu sur les matières premières. Se rassembler permet de maîtriser l’éco-participation et permet aussi de prendre possession de ces matières recyclées pour en maitriser les débouchés et renforcer la stratégie industrielle de recyclage sur le territoire national. Eco-mobilier possède déjà le réseau d’opérateurs nécessaire, puisque nous avons 600 partenaires industriels.L’investissement d’Eco-mobilier est fort en innovation et R&D dans le domaine de l’éco-conception à partir du bois et des mousses. Nous poursuivons cet engagement. C’est important dans la filière bâtiment car l’innovation matériaux est très forte et nous devons être à la hauteur des exigences des entreprises et de leurs clients. Notre ambition est d’être autonome en France en termes de capacité de recyclage et que les déchets soient recyclés le plus près possible de leur lieu de production. Ce sont des économies logistique et d’impact carbone. C’est une sorte de patriotisme écologique que j’assume totalement ».
Il y a 3 ans et 71 jours

Un tableau de 10 mètres installés à Alfortville pour introduire la neurologie et l'art dans les espaces de vie

Cette œuvre d’art est la partie émergée de l’iceberg, qui montre un univers immobilier en mutation. Elle relate d’une approche poétique et neurologique bien spécifique au travail de l’artiste. En introduisant des œuvres d’art relevant de la neuro-esthétique, Guillaume Bottazzi contribue au bien-être des habitants. Lorsque nous observons un tableau, nous ressentons des émotions et des sensations, en partie parce que l’art provoque des réactions chimiques dans notre cerveau. En 2019, l’Organisation mondiale de la Santé a publié un rapport basé sur 900 publications. Les résultats montrent que l’art a un impact sur la santé. Il apporte une aide psychologique, physiologique, sociale et comportementale. Ce tableau permet de réduire les peines, le stress et modifie notre cerveau. Il rend plus heureux, plus sain et amplifie le potentiel humain. Il procure des solutions pour le bien-être et la santé. Aujourd’hui, la promotion immobilière s’oriente naturellement vers des prestations artistiques intégrées et pérennes qui animent avantageusement les lieux de vie. Cette approche environnementale de l’art préconise une forme artistique bien spécifique et c’est pourquoi une tendance émerge ; la demande des acquéreurs pour cette nouvelle vague est croissante, elle est la marque d’une valeur ajoutée significative.
Il y a 3 ans et 71 jours

Le gouvernement étudie des aides ciblées pour réduire l'impact de la crise ukrainienne

Le Premier ministre Jean Castex réunit mardi les représentants des filières concernées et les organisations syndicales et patronales pour mettre au point un "plan de résilience" afin de faire face aux conséquences du l'invasion de l'Ukraine et des sanctions internationales contre la Russie.Face à la nouvelle flambée des prix de l'énergie, "il faut des aides pour les Français qui ont besoin de leur voiture pour se rendre au travail", être "attentif a ceux pour lesquels c'est insupportable de payer l'essence aussi cher", a indiqué Mme Borne."L'objectif est que tous ceux qui veulent aller travailler ne soient pas pénalisés par le prix du baril et à la pompe très important", a-t-elle dit.Emmanuel Macron a annoncé lundi que les aides gouvernementales sur l'essence seraient "améliorées" autour d'une "approche indemnité kilométrique et indemnité inflation" pour faire rapidement face à la flambée des prix des carburants."Il faut être attentif aux filières, les industriels, les agriculteurs, les pêcheurs" qui pourraient pâtir des "ruptures d'approvisionnement" ou d'une "augmentation importante des prix", en raison des sanctions contre la Russie, a ajouté Mme Borne.Elle a notamment évoqué l'activité partielle, mise en place pendant la crise sanitaire. "Des entreprises qui voient leur production arrêtée car un composant leur manque peuvent mobiliser de l'activité partielle de longue durée, c'est un outil qui peut protéger dans la durée les emplois", a-t-elle dit.Relevant que pour certains matériaux, comme le titane, la France est très dépendante de la Russie, des efforts vont être faits pour réduire cette dépendance, mais dans l'intervalle il faut "protéger les emplois", a-t-elle fait valoir.Interrogé sur RTL, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a souhaité "des aides ciblées aux entreprises, et des aides au pouvoir d'achat pour les ménages, particulièrement les plus modestes".Dans "les secteurs qui sont les plus impactés, l'agriculture, l'automobile, la sidérurgie, la métallurgie, sans doute bien d'autres, là il faudra des aides spécifiques aux entreprises pour qu'elles puissent tenir", a-t-il dit.
Il y a 3 ans et 71 jours

Build Europe exhorte les ministres européens à agir pour éviter une crise majeure du logement

Un accès au logement des classes modestes et moyennes européennes entravé par la pénurie et la flambée des prixLes prix de vente des logements neufs explosent dans l’Union Européenne et affichent une hausse en 2021 de près de 10%, signe d’une tension considérable entre une offre de plus en plus rare et une demande toujours aussi soutenue.« Les ménages modestes et les classes moyennes sont progressivement exclus de l’accession à la propriété et de la location, les logements abordables deviennent… inabordables » a commenté Marc Pigeon, Président de Build Europe. « Sans décision politique puissante et rapide, la situation actuelle ne peut qu’empirer compte tenu des évolutions récentes » a-t-il poursuivi.Pour Build Europe, le diagnostic est clair :Encore marginal il y a quelques années, le malthusianisme des élus locaux, alimenté par l’opposition toujours plus vive des populations les mieux logées à la construction de nouveaux logements, tend à devenir la règle.Même si l’objectif de sobriété foncière est partagé par l’ensemble des opérateurs, une mise en œuvre trop radicale du zéro artificialisation nette (ZAN) entrainera inévitablement une réduction de l’offre et une inflation du prix des terrains, donc des logements.Enfin, la volonté des pouvoirs publics de lutter vigoureusement contre les passoires thermiques se heurte à la capacité de faire des propriétaires et aboutira, sans plan massif, au retrait de la location et de la vente des millions de logements en Europe.Quatre leviers doivent être actionnés en urgence pour prévenir la crisePour éviter une crise brutale et généralisée du logement, les promoteurs immobiliers, aménageurs et constructeurs européens, proposent aux ministres des États-membres d’agir sur quatre leviers essentiels afin de redonner du souffle à la production et la rénovation de logements.La programmation et la planification : il est naturel d’exiger des responsables politiques de programmer et de planifier l’offre de terrains pour faire face aux besoins actuels et futurs. Ainsi, en complément de l’ouverture maîtrisée à l’urbanisation de nouvelles zones, les friches urbaines sont des espaces dont la reconquête devrait être accélérée par des dispositifs exceptionnels. Comme tout nouveau logement coûte aux collectivités locales en équipements publics, les élus locaux doivent être soutenus pour lever les freins à la délivrance de nouveaux permis de construire.La politique fiscale : la fiscalité appliquée à l’immobilier, de sa conception jusqu'à sa transmission, est écrasante et renchérit lourdement le coût du logement. Il faut réduire le poids de la fiscalité pour ce service de première nécessité et, par exemple, développer des taux réduits de TVA ou des aides ciblées pour aider au développement d’une offre de logements abordables tant en accession qu’à la location.Les réglementations : les membres de Build Europe partagent l’ambition environnementale, à condition qu’elle ne se fasse pas au détriment de la satisfaction des besoins de nos concitoyens. Ces dernières années ont été particulièrement productives en normes toujours plus restrictives (zéro artificialisation nette), coûteuses (nouvelles règlementations thermiques, taxonomie. .) et parfois inutiles. Il est indispensable de prévoir une pause normative pour les cinq années à venir pour permettre à l’ensemble de la filière construction de s’adapter aux évolutions récentes.L’écoute et le partenariat : d’un côté, l’écoute des citoyens qui voient leur pouvoir d’achat se dégrader inlassablement et qui aspirent à être logés dignement. De l’autre, le partenariat avec des professionnels publics ou privés responsables et engagés pour accélérer la transition vers une économie décarbonée. La présidence française de l’Union européenne doit devenir un moment clé pour relancer la construction neuve et la réhabilitation à prix abordable partout en Europe.« Ensemble, faisons du logement une grande cause Européenne ! » conclut Marc Pigeon, Président de Build Europe.
Il y a 3 ans et 71 jours

Covid : retour à la normale dans les entreprises lundi... ou presque

Mis en place au printemps 2020, le protocole sanitaire en entreprise va "disparaître" à partir du 14 mars, date à laquelle le port du masque ne sera plus obligatoire dans les lieux fermés (sauf les transports), a annoncé mardi sur LCI la ministre du Travail, Elisabeth Borne.La dernière version de ce document de référence "pour assurer la santé et la sécurité des salariés et la poursuite de l'activité économique face au Covid-19", mise à jour le 28 février, compte pas moins de 25 pages. Elle prévoit notamment des règles de distanciation dans les bureaux ou dans les cantines, amenées donc elles aussi à "disparaître", selon la ministre."On va reprendre des règles normales en entreprise", a-t-elle résumé, tout en précisant qu'il faudrait "continuer évidemment à appliquer des règles d'hygiène", comme le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et l'aération des locaux."Voici le bout du tunnel", s'est aussitôt réjouie sur Twitter l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui regroupe artisans, petits commerçants et professions libérales.Quant au télétravail, "on avait déjà rendu la main aux entreprises", et il dépend donc déjà de "règles qui se définissent dans le dialogue social au sein des entreprises", a rappelé la ministre. Depuis le 2 février, le télétravail n'était plus imposé mais seulement "recommandé".Un bref guide sur les "mesures de prévention des risques de contamination au Covid-19 hors situation épidémique", partagé par la ministre aux partenaires sociaux, doit remplacer le protocole."Dans les circonstances actuelles où le virus continue à circuler, les salariés qui le souhaitent pourront continuer à porter un masque, sans que l'employeur ne puisse s'y opposer", indique notamment ce guide.Mais même si le protocole disparaît, le ministère du Travail rappelle dans son guide que l'employeur doit "évaluer les risques d'exposition au virus" et "mettre en oeuvre des mesures de prévention" visant à supprimer ces risques à la source."Marre des contraintes"En clair, "l'employeur reste responsable en matière de santé-sécurité au travail", souligne auprès de l'AFP Déborah David, avocate en droit social au cabinet De Gaulle Fleurance. Donc "s'il estime qu'il y a un risque spécifique dû à l'activité par exemple, il peut imposer le port du masque"."Ce serait difficile à imposer de façon complètement unilatérale parce que la plupart des salariés en ont un peu marre des contraintes", mais cela peut être précisé "dans une note de service annexée au règlement intérieur" et avec une durée limitée ou via une consultation des instances de représentation du personnel, dit-elle.Le maintien du port du masque "pendant un délai raisonnable le temps de voir s'il y a une reprise ou pas de l'épidémie", serait "légitime pour des employeurs", estime l'avocate, évoquant "une mesure de prudence".Également spécialiste du droit du travail, Me Eric Rocheblave souligne de son côté que le protocole sanitaire n'est qu'un "ensemble de recommandations, comme le Conseil d'Etat l'avait rappelé" fin 2020.Il invite à son tour les entreprises à la "prudence", d'autant, dit-il, que "le taux d'incidence remonte dans certaines régions" après les premiers retours des vacances scolaires.Les hôpitaux comptaient encore lundi 22.208 patients hospitalisés avec un diagnostic de Covid-19 (dont 1.274 admis en 24 heures), dont plus de 2.000 malades dans les services de soins critiques.Quid d'un salarié qui refuserait le port du masque imposé par son employeur?Pour Me David, "cela pourrait être considéré comme de l'insubordination sauf à démontrer, dans le cadre de son droit de retrait, que le port du masque présenterait un danger grave et imminent pour sa santé, ce qui est fort peu probable".Même constat d'Eric Rocheblave, pour qui "le salarié doit respecter les consignes d'hygiène et de sécurité de l'employeur sous peine de sanctions disciplinaires".Pour les autres, "on va pouvoir redécouvrir le sourire de ses collègues", s'est félicitée Mme Borne.