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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 3 ans et 72 jours

Présidentielle : Hellio présente 40 propositions pour un nouveau modèle de l'efficacité énergétique

La conjoncture politique est également marquée par une volatilité du coût de l’énergie, qui vient percuter deux préoccupations majeures des Français : la préservation de leur pouvoir d’achat et la protection de leur environnement. A cette problématique, l’efficacité énergétique, soit l’ensemble des solutions et travaux permettant de réduire la consommation d’énergie, fait consensus en tant que solution prioritaire. Hellio, acteur expert, innovant et de terrain du secteur de l’efficacité énergétique depuis 2008 prend sa part au débat public, en partageant ses propositions concrètes autour de son métier, de son expérience et de ses échanges au quotidien avec tous les acteurs de la filière. Une feuille de route pour défendre un modèle français de l’efficacité énergétiqueOutre refléter l’ADN de Hellio, ces 40 propositions constituent une feuille de route 2022 diffusée auprès des futurs décideurs à l’amorce d’une séquence électorale nationale majeure. Cette démarche vise à défendre un nouveau modèle français de l’efficacité énergétique autour de trois axes :Favoriser les économies d’énergie “réelles”. Le triptyque “rénovation énergétique globale des bâtiments, pilotage de la consommation d’énergie et garantie de performance des travaux” doit permettre d’avoir un réel impact sur la facture d’énergie, au contraire des rénovations isolées par “geste” sans sobriété, tout en préservant prioritairement les ménages en situation de précarité énergétique. Participer à la “décarbonation” de notre économie par l’intégration de l’économie circulaire dans les dispositifs d’aides financières incitatives. Lever les freins opérationnels et réglementaires à l’innovation et aux projets énergétiques d’envergure portés par les PME et les territoires. La dynamique du secteur est forte, mais limitée par des pénuries de main d’œuvre, de matériaux et plus structurellement par des procédures administratives trop lourdes.40 propositions scindées en 6 thèmes autour de l’efficacité énergétiquePour Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio : « Cette initiative récapitule les solutions du groupe, recensées aux cours de nos réflexions sur notre métier des économies d’énergie exercé au quotidien depuis 2008, de nos retours terrain, des difficultés avec la réglementation, les administrations et les axes d’amélioration identifiés tout au long de la 4ème période des Certificats d’Économies d’Énergie. Elle est la preuve que notre expertise n’est pas qu’au service de notre seul intérêt commercial, mais de celui d’une amélioration de la politique publique des économies d’énergie qui s’applique à notre secteur, nos partenaires et à nos clients. Nos équipes sont passionnées ! »Les 40 propositions sont réparties autour de 6 thèmes : 1. Favoriser les économies d’énergie réelles, 2. Intégrer l’efficacité énergétique à la dynamique économique dans tous les secteurs d’activité,3. Lutter contre la précarité énergétique avec le scénario “1 million“ du collectif STOP Exclusion Énergétique,4. Conforter la filière de la rénovation énergétique,5. Structurer la filière des travaux d’efficacité énergétique,6. Construire une Europe de l’efficacité énergétique plus ambitieuse.Hellio préconise pour massifier l’offre de rénovation énergétique le déploiement progressif d’opérateurs ensembliers tiers de confiance agréés et labellisés “MonAccompagnateurRénov’” par l’État. Hellio plaide en faveur d’une meilleure structuration de la filière de l’efficacité énergétique via le levier de la formation et des dispositifs de contrôle plus efficients. Hellio propose enfin de faire davantage bénéficier au secteur des transports le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie, qui reste aujourd’hui le parent pauvre d’une politique qui a par ailleurs fait largement ses preuves.
Il y a 3 ans et 72 jours

Paris La Défense attribue à ILEX la mission de maîtrise d’œuvre urbaine au sein de la ZAC Seine Arche à Nanterre

Le projet d’aménagement de la ZAC Seine Arche a été initié avec la volonté de réparer les coupures urbaines générées par les infrastructures de transports (voies ferrées, autoroutes), permettant d’ouvrir les quartiers, de créer de nouvelles liaisons, d’accentuer le caractère paysager et de prolonger l’axe historique en direction de la Seine. Aujourd’hui, avec la désignation du maître d’œuvre qui interviendra sur le secteur, le projet entre dans sa phase de réalisation. L’agence lyonnaise de paysagistes et d’urbanistes ILEX, qui pilote la conception et la mise en œuvre du projet, accompagnée par l’agence Sathy, va concrétiser la vision d’un urbanisme visant à développer la place de la nature et le confort urbain.Trois secteurs sont concernés par ces travaux d’aménagementAvenue de la République, une nouvelle façade urbaine sera composée. Une place compatible avec l’arrivée future du tramway T1, fonctionnera comme une porte d’entrée du campus de l’Université Paris Nanterre. Les futurs aménagements prévoient une mixité des usages, avec des logements, dont une résidence universitaire gérée par le Crous, des locaux d’activités et des commerces. Tout cela sera compatible avec la possibilité pour l’Université de Paris Nanterre de réaliser de nouveaux bâtiments. Les espaces publics seront repensés de manière à améliorer la liaison vers le Petit Nanterre, développer la végétalisation et les circulations douces. Dans le quartier Anatole France, Paris La Défense va réaménager les espaces publics et reconfigurer le cœur d’îlot.Du côté des Terrasses, les aménagements répondent à trois objectifs : renforcer la biodiversité au moyen d’une coulée verte, améliorer l’accessibilité grâce à une liaison piétonne et cyclable qui traversera le quartier vers la Seine (voie verte, passerelle, rampe piétonne), et, enfin, devenir un lieu d’accueil pour les activités associatives, qu’il s’agisse de cirque, d’agriculture urbaine ou d’événements culturels.Enfin, aux abords de l’échangeur, des connexions vont être créées pour une meilleure intégration urbaine aux quartiers environnants et à l’axe Seine. Le parc du Chemin de l’Ile sera étendu et la réalisation de nouveaux logements sera étudiée.
Il y a 3 ans et 72 jours

Würth innove avec Préci'Force « évolution » pour un serrage et desserrage sans effort

Grâce à son témoin de serrage et à sa technologie de roulements à billes, la Préci’force « Évolution » est une invention révolutionnaire qui permet d’assurer un serrage optimal et constant, mais surtout de réduire de 80% les efforts au desserrage. En plus, elle est réutilisable. Augmentation du rendement, réduction de la pénibilité et des risques de TMS… autant d’avantages qui sauront satisfaire les professionnels au mieux.L’écrou PRÉCI’FORCE « ÉVOLUTION » a été conçu pour le serrage et le desserrage sans effort des tiges de coffrage dans la réalisation de voiles/murs béton.Cet écrou en acier C45 zingué possède un filetage intérieur de Ø23 mm pas Dywidag, adapté aux tiges de coffrage standard, ainsi qu’une butée à rouleaux qui permet de réduire drastiquement les efforts au desserrage.Les + produits : Gain de temps : réduit le temps très coûteux de rotation des grues et le coût de main d’œuvre pour les opérations de serrage / desserrage des tiges de banches. Technologie de roulements à billes qui facilite le desserrage (réduction des efforts de 80%) : prévention des TMS et de la pénibilité au travail. Serrage maîtrisé : la Préci’Force permet un serrage optimal et constant qui évite la déformation des structures : voile ou mur. Sécurité par contrôle visuel : lorsque la platine entre en contact avec le panneau, il ne reste qu’un ou deux tours de clé à donner pour finaliser le serrage. Vous êtes assurés d’effectuer un serrage optimal, tout en réduisant les efforts au desserrage. Le temps ainsi gagné (jusqu’à 7 fois plus d’écrous desserrés en 1h) permet une augmentation de la productivité et des économies en coût de main d’œuvre. Solution durable et économique : la Préci’Force est réutilisable et donnée pour une utilisation de 20 000 cycles de serrage / desserrage.Caractéristiques techniques :Écrou de banche pour tige artéon,Surplat : 36 mm,Filetage intérieur : Ø 23 mm pas Dywidag,Matière : acier C45 zingué,Équipé d’une butée à rouleaux.
Il y a 3 ans et 72 jours

Apave poursuit son développement en ligne avec les ambitions de son plan stratégique

En février 2021, Apave annonçait son nouveau plan stratégique et son ambition d’entrer dans le Top 5 mondial des leaders sectoriels d’ici 2025 dans les Biens Industriels / Manufacturing, les Energies, les Transports et les Infrastructures & Construction.Dans la droite ligne de son plan stratégique, le Groupe a continué de croitre en 2021, année durant laquelle de nombreuses étapes ont été franchies.Accélérer la croissance en France et à l’international notamment par croissance externeAvec sept acquisitions en 2021, Apave a confirmé sa dynamique de croissance externe dans des géographies et métiers ciblés. Ces opérations lui ont permis d’élargir son portefeuille d’offre, avec l’acquisition de Rhexis et Camas dans la formation, et ses implantations géographiques, avec TecnoPiemonte en Italie.Apave s’est également doté de nouvelles compétences dans le domaine des risques numériques avec l’acquisition des sociétés Oppida et LSTI dans la cybersécurité, AxesSim dans les jumeaux numériques et SixFoisSept dans la smart-data et l’intelligence artificielle.En complément des risques techniques, humains, environnementaux, Apave ambitionne de se positionner comme un acteur de référence de la gestion des risques numériques et de la confiance digitale.Accueillir un partenaire de croissance pour soutenir les ambitions du GroupeEn juillet 2021, le Groupe a ouvert son capital à PAI Partners pour soutenir sa dynamique de croissance externe et son objectif d’atteindre un chiffre d'affaires de près de 1,5 milliard et une entrée dans le Top 5 mondial des leaders sectoriels d’ici 2025.Véritable partenaire de croissance pour Apave, PAI Partners soutient ses ambitions, l’accompagne dans l’identification des opportunités de croissance externe et lui apporte son expertise dans de nombreux domaines comme les systèmes d’information, le digital ou la RSE.Poursuivre la transformation d’Apave vers un Groupe plus intégréEn décembre 2021, Apave a annoncé le succès de sa première offre d'actionnariat salarié, sous la forme d’un Fonds Commun de Placement Entreprise (FCPE), avec plus de 70% de ses collaborateurs en France ayant souscrit à l’offre.La création de ce dispositif permet ainsi d’associer plus fortement les salariés au développement et à la performance du Groupe à long terme, et s’inscrit ainsi dans la transformation d’Apave vers un Groupe plus intégré.Apave accélère également en termes de recrutement, avec plus de 1 400 nouveaux talents intégrés en 2021, en ligne avec ses objectifs de développement, en plus des 250 collaborateurs qui ont rejoint le Groupe dans le cadre des opérations de croissance externe. Une dynamique qui va se poursuivre avec 1500 recrutements prévus en 2022.Améliorer de façon durable la performance commerciale, opérationnelle et financière du GroupeL’année 2021 a également été marquée par un net rebond des activités et de la performance du Groupe en France et à l’international, soutenu par un bon dynamisme commercial. Apave a accéléré l’optimisation de ses processus, tout en maintenant un haut niveau d’expertise et de compétences. Des nouvelles offres alliant expertises humaines et nouvelles technologies ont déjà séduit plusieurs clients, à l’instar de Ap’Structure qui se déploie sur le territoire européen et très prochainement africain. Pour Philippe Maillard, Directeur Général du groupe Apave : « L’année 2021 a été une année importante pour Apave. Au-delà de la crise sanitaire que nous avons su gérer positivement, le visage de notre groupe a substantiellement évolué et de nouvelles dynamiques ont été mises en place. Je suis confiant dans l’avenir de notre groupe et dans notre capacité à pouvoir accompagner encore plus activement nos clients dans l’accélération de leurs enjeux de transition énergétique, de gestion de crise, de responsabilité sociétale des entreprises ou de risques numériques. Il n’y aura pas de progrès sans sécurité. »
Il y a 3 ans et 72 jours

Le Groupe Elcia expose sur Nordbat avec des nouveautés pour tous les professionnels du secteur

Gestion des SAV et 3D : de nouvelles fonctionnalités ProDevis pour les Installateurs / RevendeursLogiciel n°1 de chiffrage, facture et gestion commerciale Menuiserie, Store, Fermeture depuis plus de 20 ans, ProDevis continue d’évoluer pour toujours plus répondre aux besoins de ses 21 000 utilisateurs.Faire rimer gestion des SAV avec simplicité et réactivitéDépannage, SAV, fin de chantier : gérer les interventions chez ses clients peut vite devenir chronophage, sans compter les coûts cachés pouvant en découler. Pour gagner en temps, en simplicité et en efficacité, le nouveau module Interventions de ProDevis permet de :Gérer tous types d’interventions de manière globaleSimplifier leur traitementBénéficier d’une analyse fine et précise de cette activitéLa 3D : une arme supplémentaire pour faciliter la venteParticipant au Concours des meilleures innovations NordbatLe mode de consommation du particulier a évolué : face à des produits de Menuiserie toujours plus personnalisables, ce dernier demande de plus en plus de voir le rendu final de sa fenêtre, son portail ou sa porte d’entrée avant de l’acheter, comme il le ferait pour sa cuisine ou sa nouvelle voiture. Les Installateurs / Revendeurs ont donc besoin d’outils graphiques pour mieux présenter leurs produits, projeter leurs clients dans leur projet, tout en les rassurant sur le produit qui lui sera livré. Avec l’interface entre ProDevis et les configurateurs 3D BatiTrade, plus de 21 000 menuisiers réalisent leur projet de portails, clôtures, portes de garage, garde-corps, portes d’entrée, pergolas, lames de terrasse ou encore placard/dressing en 3D. En quelques clics, ils donnent naissance au produit du particulier sous ses yeux, et l’intègrent en réalité augmentée ou dans une photo de sa maison pour faciliter la vente.Toujours plus de simplicité pour les fabricants de menuiseriesLogiciel de fabrication de menuiseries PVC et Alu sur-mesure, Ramasoft apporte simplicité, fiabilité et autonomie dans toutes les étapes de fabrication. Désormais ouvert à la fabrication de menuiseries bois, Ramasoft se connecte également avec ProDevis pour simplifier la gestion commerciale des fabricants du secteur. Après avoir chiffré leurs menuiseries les plus complexes avec Ramasoft, ces derniers pourront importer automatiquement leurs chiffrages dans ProDevis et ainsi y piloter toute leur gestion commerciale. Inversement, toutes les commandes signées dans ProDevis pourront être transférées dans Ramasoft en un clic pour lancer en fabrication.Des devis +simples +rapides et +vendeurs pour les professionnels du bâtiment chiffrant occasionnellement des produits Menuiserie, Store, FermetureQu’ils soient maçons, charpentiers, architectes, entreprises d’isolation ou encore constructeurs de maisons individuelles, certains professionnels du bâtiment, non spécialisés en Menuiserie, sont parfois amenés à réaliser des devis pour une fenêtre, un portail ou encore une porte d’entrée. Même si cette activité de Menuiserie reste occasionnelle pour eux, ils ont tout autant besoin de chiffrer rapidement pour être réactifs face aux demandes de leurs clients. Pensée et adaptée à leurs besoins, la solution de chiffrage et commande 100% Web ProDevis c’est :Une solution Menuiserie, Store, Fermeture équipée d’un configurateur de vente 100% métier pour créer des devis facilement et passer des commandes en un clicPlus de 1 750 tarifs de +600 fournisseurs de fenêtres, portes, volets... toujours à jourUne solution 100% web, disponible tout le temps et de partout (sur PC, smartphone et tablette)Un abonnement en ligne simple, en 5 minutes pour utiliser immédiatement la solutionUn abonnement attractif de 55€ HT/mois adapté à leur activité et sans engagement pour une liberté totaleEn bonus : une application mobile synchronisée avec l’application web, disponible sous iOS et Android pour remplacer ses notes papiers avec prise de photos, vidéos, dessins et notes vocales
Il y a 3 ans et 73 jours

Le temple mondial de la production de moteurs Diesel pour l'automobile se convertit à l'électrique

Cette transition est hautement symbolique pour la majorité d'Emmanuel Macron, qui affiche la réindustrialisation de la France comme une de ses priorités, à quelques semaines de l'élection présidentielle, mais les retombées en matière d'emplois sont à nuancer.A Trémery, une trentaine d'ouvriers travaillaient ainsi un après-midi de février sur la première petite ligne de moteurs électriques."Ça fait avant-gardiste. On nous demande tout de suite ce qu'on en pense, comment ça se passe, comment ça se monte", souffle Cédric Metz, des bouchons dans les oreilles contre le vacarme mécanique.L'opérateur a travaillé pendant 20 ans sur les moteurs essence et Diesel avant de passer à l'électrique.L'usine de Trémery, ouverte en 1979 par Citroën sur 89 hectares près de Metz, avait établi son record en 2017 avec près de deux millions de moteurs produits, dont 80% de Diesel. Mais l'étoile de cette motorisation a pâli avec le scandale du Dieselgate et le spectre d'une interdiction européenne des moteurs thermiques en 2035.Alors Trémery et ses 2.500 salariés, passés sous la bannière de Stellantis après la fusion de PSA avec Fiat-Chrysler, ont été convertis aux moteurs essence, et de plus en plus vite à l'électrique.La première ligne de montage électrique a remplacé en 2019 un des trois ateliers Diesel. Le moteur produit équipe désormais les Peugeot 208, Opel Corsa, DS3 ou Citroën C4 électriques.Guidés par un ruban magnétique, des chariots traversent la ligne, distribuant les pièces de poste en poste à une trentaine d'ouvriers. Des robots prennent la main sur certains postes et contrôlent le travail final."On est partis dans l'électrique, on y va et on ne va plus s'arrêter", lance le responsable de la ligne, Stanislas Kohout, qui vient aussi du Diesel. "On a la fierté d'être les premiers".A quelques mètres de là, une deuxième ligne tout aussi compacte est en cours de démarrage: si la première avait été conçue pour produire 120.000 moteurs par an, puis dopée à 180.000, la deuxième en promet 300.000."Occasion de relocaliser"Dans un bâtiment voisin, Stellantis et son partenaire japonais Nidec montent une ligne qui fabriquera des rotors et des stators, éléments essentiels du moteur électrique qui sont pour le moment largement importés d'Asie."La seule chose qui nous limite est le manque de composants électroniques, il y en a partout sur un moteur électrique", souligne le directeur de l'usine Marc Bauden.Les tâches n'ont pas beaucoup changé, mais "il y a moins de pièces à assembler", souligne M. Kohout. "C'est beaucoup plus automatisé, mais on crée de nouveaux métiers", explique-t-il. "Les îlots robotisés demandent un certain savoir-faire"."Je ne pense pas que ce soit inquiétant, parce qu'il y a de la demande", souligne Yosra Idir, 39 ans, une des rares femmes de la ligne, qui serre des boulons sur un moteur. "A un moment donné, il faudra ouvrir des lignes pour pouvoir suivre la demande des clients (...) On va tous finir à l'électrique".L'électrification de l'industrie automobile pourrait pourtant causer la suppression de 52.000 postes en France, notamment chez certains sous-traitants, selon une projection à 2030 du cabinet AlixPartners.A Trémery, avec l'automatisation et les délocalisations, le nombre de salariés a déjà été divisé par deux en vingt ans.A l'inverse, une vingtaine de milliers d'emplois pourraient être crées dans des nouveaux métiers, autour des bornes de recharge par exemple. La reconversion d'usines comme Trémery, ainsi que les trois usines de batteries électrique qui doivent ouvrir dans le nord de la France, célébrées par le gouvernement, ne vont pas tout compenser."Il y a beaucoup à faire autour de la croissance de l'électrique", c'est "une occasion de relocaliser", souligne l'économiste Bernard Jullien, de l'université de Bordeaux. Mais avec des moteurs qui demandent beaucoup moins de main d'oeuvre, "il va falloir se partager la rareté".Chez Renault par exemple, l'usine de moteurs de Cléon (Seine-Maritime) "pourrait satisfaire une très large part de la demande européenne" du groupe, souligne-t-il.Qui produira le dernier moteur Diesel? L'économiste mise sur l'Espagne, la Roumanie ou le Maroc, près des dernières grosses usines d'assemblage de Renault et Stellantis.
Il y a 3 ans et 73 jours

Le Covid "accélérateur" des reconversions et d'un nouveau rapport au travail

"Il n'y a pas d'évolution de salaire, pas d'évolution de poste. A un moment donné, la situation financière et le fait de mûrir font que cette situation ne convient plus", témoigne un vacataire de l’Éducation nationale dans un entretien mené par l'institut BVA pour une étude que vient de publier France Compétences.Autorité de financement et de régulation de la formation professionnelle, France Compétences estime que "la crise actuelle joue un rôle d'accélérateur de questionnements sur le sens et les conditions d'exercice de son activité".Ce n'est pas encore la "grande démission", du nom de ces départs en cascade dans les entreprises américaines au sortir de la pandémie, mais en France, selon un baromètre Elabe pour l'Unedic publié en décembre, 58% des actifs en emploi ont au moins un projet de changement de vie professionnelle.D'après l'enquête BVA, qui mêle données quantitatives et entretiens qualitatifs à partir d'un échantillon représentatif de 5.162 personnes, la "perte de sens" est la raison la plus partagée (27%) par les actifs en reconversion, qui évoquent aussi "l'insatisfaction" due aux conditions de travail (23%), à la rémunération (22%), une pression trop importante (20%).Pour Béatrice Delay, de la direction de l'évaluation à France Compétences, "l'insatisfaction professionnelle est omniprésente dans les parcours de reconversion et, en même temps, elle se combine à des raisons d'un autre ordre: une opportunité, un projet, une raison personnelle".Renversement du rapport de forcesA l'origine d'une reconversion, "il y a un facteur déclencheur qui peut être des missions devenues insupportables, comme on a pu le voir dans le domaine de la santé", note Virginie Louise, du pôle emploi-formation de BVA. Lors d'une consultation menée au printemps 2021 par leur Ordre national, 40% des infirmiers confiaient que la crise sanitaire leur avait donné envie de changer de métier.Dans son bulletin (numéro 418, février 2022), le Centre de recherches sur les qualifications (Cereq) relève "des logiques différentes selon la catégorie socioprofessionnelle".Parmi les ouvriers et employés qualifiés domine "l'impression de ne pas être assez payé compte tenu du travail réalisé, le sentiment que l'emploi occupé ne correspond pas à ses qualifications". Parmi les non qualifiés, "vouloir investir un nouveau métier se forge aussi dans le refus de la précarité, dans l'expérience d'emplois à durée limitée".Pour l'économiste Mireille Bruyère, du Centre de recherches et d'études Travail organisation pouvoir (Certop-CNRS), la pandémie "a révélé quelque chose qui était déjà là: une crise du travail générale, qui concerne les formes d'emploi et le sens du travail"."Du côté des emplois les moins qualifiés, on a des conditions de travail et de rémunération qui se sont dégradées, et de l'autre côté, pour les salariés les plus intégrés, on a des types de management qui ont conduit à des pertes de sens", ajoute cette membre du collectif Les Economistes atterrés.Sociologue spécialiste de l'organisation du travail, Pascal Ughetto estime que "la crise sanitaire amplifie un mouvement de bascule qui à l'origine en est indépendant et qui s'accélère avec la diminution du chômage : le renversement du rapport de force entre employeurs et salariés, ces derniers ayant beaucoup plus la possibilité de faire valoir leurs prétentions". Alors que le gouvernement se félicite d'un taux de chômage "au plus bas depuis près de 15 ans" (7,4% au 4e trimestre 2021), des revalorisations salariales ont été conclues dans l'hôtellerie-restauration ou encore le transport routier, deux secteurs en pénurie de main d’œuvre. "Se reconvertir pour faire autre chose est une prise de risque qui n'aurait jamais existé il y a vingt ou trente ans", souligne Pascal Ughetto. A l'image de nombreux soignants, "des individus sont prêts à renoncer à des positions statutaires au profit d'avenirs incertains, pour ne pas se sentir piégés, s'épanouir, maîtriser leur destin".
Il y a 3 ans et 73 jours

Introduction aux Tâches sur Fieldwire : webinaire le 8 mars 2022

Découvrez comment utiliser les tâches Fieldwire pour gérer vos projets de constructionLes développeurs partagerons les flux de travail de leurs top clients, qui optimisent l’utilisation des tâches sur leurs projets. seront ensuite abordées les fonctions de base de Fieldwire afin de permettre à vos équipes de prendre en main la fonctionnalité la plus puissante et de se lancer !Le 8 mars 2022 à 14h Animé par Hugo Locussol - inscrivez-vous en cliquant iciProchain webinaire : Fieldwire pour les entreprises générales7 avril 2022 - Animé par Hugo LocussolDécouvrez comment les entreprises générales utilisent Fieldwire pour gérer leurs projets dans un environnement de construction de plus en plus complexe. Vous verrez comment les professionnels peuvent exploiter Fieldwire afin de créer un processus standardisé pouvant être utilisé dans toute l’entreprise.
Il y a 3 ans et 73 jours

Face au réchauffement climatique, la protection solaire devrait être la première solution pour lutter contre la surchauffe des bâtiments

L’utilisation de protections solaires pourrait réduire la consommation d'énergie pour le refroidissement des locaux dans les bâtiments européens jusqu'à 60 % d'ici 2050. Elle permettrait d'éviter l'émission de 100 millions de tonnes de CO2 et d'économiser 285 milliards d'euros. Telles sont les conclusions de l’étude scientifique menée par Guidehouse, la première à comparer l'impact de la protection solaire avec l'utilisation de la climatisation dans les bâtiments. Selon ES-SO, l'organisation qui chapeaute l'industrie européenne de la protection solaire, l'étude prouve qu'il existe un besoin urgent de protection solaire automatisée pour rendre les bâtiments plus résilients face au climat et plus efficaces sur le plan énergétique. ES-SO souhaite donc que la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) en tienne compte. Un constat partagé par le Groupement Actibaie, syndicat professionnel en France des protections solaires, qui milite pour une intégration des stores et volets aux dispositifs d’aides à la rénovation énergétique.Combattre la surchauffe dans les bâtimentsEn tant qu'organisation, ES-SO est convaincue que la protection solaire automatisée est la meilleure défense contre le changement climatique et pourrait faire partie de la solution structurelle. Sur la base des résultats de l'étude Guidehouse, ES-SO demande instamment aux décideurs politiques de l'UE de rendre la protection solaire obligatoire dans le cadre de la directive EPBD, en tant que première solution - avant l'utilisation du refroidissement actif, tel que la climatisation - dans la lutte contre la surchauffe.Pour Anders Hall, président d’ES-SO : "De nos jours, les bâtiments sont les plus gros consommateurs d'énergie en Europe. Ils consomment 40 % de notre énergie et sont responsables de 36 % des émissions de gaz à effet de serre. Les résultats de l'étude Guidehouse sont impressionnants, car ils démontrent une économie d'énergie potentielle de 60% sur le refroidissement des bâtiments d'ici 2050. Cette étude montre qu'il ne faut plus attendre et que la protection solaire doit être la première solution pour lutter contre la surchauffe des bâtiments. Nous nous projetons déjà dans un futur dans lequel les bâtiments devront être plus résilients face au climat et moins gourmands en énergie." Étude : Protection solaire vs. ClimatisationLe changement climatique va de pair avec des températures plus élevées et des canicules plus longues et plus intenses. On estime que les bâtiments nécessitant une climatisation vont augmenter de 60 %. Dans son étude, Guidehouse, qui conseille les marchés publics et commerciaux du monde entier, a analysé l'impact de la protection solaire par rapport à l'utilisation de la climatisation dans les bâtiments. Les simulations et les différents scénarios sont assez clairs : si la protection solaire est utilisée comme première mesure avant le refroidissement actif (scénario préféré), nous devrions être en mesure d'arrêter la croissance des bâtiments nécessitant une climatisation d'ici 2050. Impact positif de la protection solaire Les résultats de l'étude Guidehouse montrent que la protection solaire automatisée a un impact positif certain, et ce non seulement sur la planète, mais aussi sur la société et les personnes. La planète : Une stratégie de réduction du CO2Entre aujourd'hui et 2050, environ 100 millions de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre (*) peuvent être évitées dans le scénario de protection solaire préféré de l'étude Guidehouse. Cette réduction de 100 millions de tonnes d'émissions de CO2 est équivalente aux émissions annuelles de CO2 de 22 millions de voitures.(*) Les facteurs de CO2 sont conformes à l'évaluation d'impact de la directive EPBD 2021 et basés sur le Plan d'objectifs climatiques 2030 de la Commission européenne. Société : une stratégie axée sur les économies d'énergieDans le scénario privilégié, la protection solaire peut réduire de 60 % l'énergie utilisée dans le parc immobilier de l'UE pour le refroidissement des locaux. Selon l'étude du Guidehouse, cette économie d'énergie (d'environ 870 térawattheures d'électricité) est à peu près équivalente à la consommation finale d'énergie de l'Espagne, qui compte 47 millions d'habitants. Les personnes : une stratégie rentableL'étude montre que la protection solaire est un investissement beaucoup plus rentable que le refroidissement actif des espaces, comme la climatisation, étant donné que cette solution pourrait permettre d'économiser jusqu'à 285 milliards d'euros d'ici à 2050. Ce montant est similaire au PIB de pays comme la Finlande et le Luxembourg réunis. Shady Attia, professeur en architecture durable et en technologie du bâtiment à l'université de Liège (Belgique), affirme que la protection solaire pourrait potentiellement apporter une énorme contribution au Green Deal européen. "Aujourd'hui, moins de 50% des bâtiments sont équipés de protections solaires, et une grande partie de celles-ci ne sont pas automatisées. Les résultats de l'étude Guidehouse confirment ma conviction que la protection solaire est une bien meilleure solution que la climatisation pour notre planète, et que nous devons de toute urgence envisager l'utilisation de protections solaires automatisées pour rendre les bâtiments plus résilients face au climat et plus efficaces sur le plan énergétique."
Il y a 3 ans et 73 jours

Qualifelec adresse ses propositions aux candidats à l'élection présidentielle 2022

Dans ce contexte de transition, la production, la distribution, l’utilisation et le stockage d’électricité sont, plus que jamais, des activités stratégiques.La prochaine élection présidentielle doit marquer une étape supplémentaire, dans la mise en œuvre de politiques publiques favorables à la transition énergétique et écologique.Dans ce contexte, Qualifelec, leader français de la qualification des entreprises du génie électrique, écologique et numérique, représentant plus de 7.000 entreprises qualifiées, a souhaité adresser aux candidats quatre propositions concrètes : la montée en compétences des professionnels ; l’électromobilité ; la production et le stockage d’énergies renouvelables ; la seconde vie de nos appareils électriques et électroniques. Ces propositions d’actions sont le fruit d’une réelle expérience de terrain, ainsi que d’un dialogue constant avec les pouvoirs publics, que Qualifelec interpelle aujourd’hui.4 propositions de Qualifelec pour l’élection présidentielle 2022La flambée des prix du carburant, loin d’être un phénomène conjoncturel lié à la sortie de crise sanitaire, résulte d’un changement profond qui va marquer durablement nos sociétés de consommation. Nous entrons dans une nouvelle ère, qui est celle de l’après-énergie fossile.Dans ce contexte, la production, la distribution, l’utilisation et le stockage d’électricité deviendront plus que jamais des activités stratégiques. Notre pays, dont les savoir-faire technologiques et les compétences professionnelles ne sont plus à démontrer en la matière, doit s’engager résolument dans la voie de la transition écologique.C’est pourquoi Qualifelec, principal organisme de qualification des entreprises françaises du génie électrique depuis 1955, est un partenaire privilégié des acteurs publics et privés en matière d’amélioration de la performance énergétique.Comme à l’époque de la création de Qualifelec en pleine reconstruction de notre pays, la qualification apporte aujourd’hui, dans une période de profondes transformations technologiques, un gage de sécurité, de fiabilité et de confiance pour les Français.En ayant recours à des professionnels qualifiés, le consommateur a l’assurance d’une installation électrique et d’une maintenance de qualité dans le respect des normes en vigueur. Il soutient également des femmes et des hommes de terrain qui contribuent à la richesse du tissu économique et à l’emploi au niveau local.Grâce à son maillage territorial en métropole et en Outre-Mer, Qualifelec possède une vision fine et précise des enjeux de la filière électrique, et, plus généralement, de la transition énergétique et écologique.Face aux défis qui nous attendent dans les prochaines années, c’est en effet au niveau régional que des solutions pertinentes pourront émerger.Fort d’une meilleure connaissance des besoins locaux, l’échelon territorial peut flécher plus efficacement les financements nécessaires aux changements structurels à venir et aux besoins des filières professionnelles.À l’heure des choix importants que le pays a à faire pour les cinq années à venir et après deux années au cours desquelles la crise sanitaire a remis en cause bien des certitudes, les professionnels qualifiés du génie électrique expriment les convictions suivantes :L’enjeu des compétencesCe qui nourrit le travail d’un professionnel, c’est la confiance que l’usager place en ses compétences et son savoir-faire.La compétence technique est au cœur du marché de la qualification, elle est liée à l’autorisation de réaliser certaines installations sous réserve d’avoir suivi les formations requises. L’entretien et le développement de ces compétences techniques est constant. C’est la garantie de gagner et entretenir la confiance des usagers et d’assurer la pérennité et l’attractivité de secteurs économiques, aujourd’hui en forte croissance (BTP, génie électrique, etc.)Avec l’avènement du numérique et des bâtiments connectés, les professionnels du génie électrique et du bâtiment au sens large doivent être, plus que jamais, des acteurs complémentaires, les premiers apportant une vision globale et stratégique des nouveaux usages du bâti.Avec la reprise économique, il va falloir recruter massivement, notamment dans le BTP. Le CREDOC estime que le secteur devrait recruter jusqu’à 30.000 personnes en 2022, alors que les besoins sont trois fois plus importants.Il est donc nécessaire d’entreprendre une action à deux volets : accompagner, en continu, la montée en compétences des professionnels du génie électrique, énergétique et numérique, et rendre plus attractif un corps de métier qui peine à trouver les professionnels de demain.Il faut améliorer la promotion de ces métiers, en valorisant les compétences de haut niveau qui sont indispensables à l’intégration des nouveaux usages, la maintenance des installations tout au long de leur cycle de vie, et la nécessité de pouvoir adapter, en permanence, nos infrastructures à l’ère du numérique.Selon l’Étude prospective emplois et compétences de la filière électrique1 de l’Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC), la filière fait face à trois problèmes principaux :« L’offre de formation professionnelle continue ne correspond pas pleinement aux besoins des entreprises ;La filière électrique est créatrice de nombreux emplois qualifiés et pérennes, qu’elle peine à pourvoir ;La filière électrique fait face à des enjeux nationaux communs, mais aussi à des défis spécifiques à chaque territoire. »Compte tenu du maillage territorial dont dispose Qualifelec, et de l’importance de la formation qui est au coeur de notre activité et de notre rôle dans l’écosystème, nous proposons de prendre en compte cette fracture territoriale spécifique dans l’approche appliquée aux politiques publiques du secteur.Proposition n°1 : Nous proposons de créer, au niveau régional, des observatoires de l’emploi dans la filière électrique et numérique. Ces outils, élaborés conjointement par les représentants sectoriels (FFIE, UNA3E, FFB, CAPEB), les pouvoirs publics (conseils régionaux, départements, agglomérations) et les organismes consulaires (CCI, Chambre des Métiers), auront vocation à promouvoir les offres de formation ainsi que l’image et les possibilités offertes par la filière.Les promesses de l’électromobilitéEn complément de la recharge à domicile, la France compte désormais environ 53.000 points de recharge ouverts au public (chiffre février 2022 - source Mobility Total Energies2) et enregistre, ces derniers mois, une très nette accélération du déploiement de ces Infrastructures de Recharge des Véhicules Électriques (IRVE).Côté filière, cette dynamique est soutenue par le nombre croissant d’installateurs électriciens qui s’investissent dans cette activité. Qualifelec compte déjà 3.000 entreprises qualifiées en IRVE, soit une croissance de 50% en 12 mois.La qualification est un gage de confiance pour les consommateurs qui garantit que les installateurs électriciens qualifiés maîtrisent le savoir-faire indispensable pour répondre aux normes de sécurité en vigueur.Qualifelec a été le premier organisme de qualification à proposer la reconnaissance de la compétence en IRVE, deux ans avant que le législateur ne rende la qualification obligatoire dans cette activité, dans le cadre du décret du 12 janvier 2017.L’arrêté du 27 octobre 2021 a renforcé les conditions et l’obligation du recours à un professionnel qualifié pour l’installation des IRVE, mais aussi leur maintenance.Pour tenir compte de ces évolutions réglementaires, le conseil d’administration de Qualifelec a adopté, dès le 17 novembre dernier, une nouvelle qualification dédiée qui tient compte des évolutions réglementaires et des attentes spécifiques de la maîtrise d’ouvrage.Avec l’aide de ses instances collégiales, Qualifelec observe en permanence les évolutions des marchés du génie électrique, énergétique et numérique et développe un outil de cartographie3 qui permet de localiser, sur l’ensemble du territoire national, les entreprises qualifiées en matière d’IRVE.Toutefois, à son article 22, le décret du 4 mai 2021 a exempté les infrastructures d’une puissance totale inférieure ou égale à 3,7 kW installées dans un bâtiment privé ou dont la fonction principale n’est pas de recharger des véhicules électriques et qui ne sont pas accessibles au public, de l’obligation de maintenance.Cela nous semble préjudiciable au regard de l’accélération du déploiement des installations privées et du développement des usages en matière d’IRVE. Par ailleurs, la maintenance et le pilotage des installations électriques font appel à une main d’oeuvre non-délocalisable et soutiennent l’économie locale.Proposition n°2 : Étendre l’obligation de maintenance à toutes les installations électriques utilisées pour la recharge des véhicules électriques, quelle que soit leur puissance. Cette maintenance devrait être réalisée par un professionnel qualifié.Il est important d’introduire la nécessité d’un contrôle périodique des installations électriques, pour sortir du contrôle curatif et éviter les déperditions d’énergie et les contraintes dont pâtissent, en premier lieu, les usagers.Le défi du tout électrique produit localementLe développement des énergies renouvelables, et particulièrement du solaire photovoltaïque, rend possible de nouvelles synergies entre le bâtiment et la mobilité électrique, en plein essor.De nouvelles synergies se créent entre production énergétique locale, autoconsommation et stockage.Le Gouvernement, conscient de ces opportunités, a lancé le « Plan 100.000 bornes », et le président de la République vient d’annoncer sa volonté de "multiplier par dix les capacités du solaire d'ici 2050".Cependant, le rapport 2021 du Ministère de la Transition Écologique relatif à « la part de la consommation finale brute d’énergie produite à partir de sources renouvelables » place la France à la 17ème place sur 27 pays européen.Il apparaît donc nécessaire d’augmenter la proportion d’énergies renouvelables produites dans notre pays, si nous souhaitons tenir nos engagements climatiques à l’horizon 2050.Un des freins identifiés est l’intermittence de la production d’énergie électrique. Celle-ci peut être palliée par des solutions de stockage, en attendant sa consommation, au moins au niveau journalier.Le stockage sur batterie de l’électricité produite renforce les interactions entre le bâtiment et la voiture électrique et dessine une nouvelle organisation du réseau électrique à l’échelle locale.Le bâtiment est amené à produire sa propre énergie, à l’autoconsommer (à titre individuel ou collectif), à la réguler, via des systèmes de pilotage, et à fournir des services de stockage.A chacune de ces étapes, la qualité des travaux d’installations est cruciale. Les entreprises qualifiées ont fait la preuve de leur maîtrise des compétences d’électricien, indispensables au fonctionnement optimum et sécurisé de tout équipement électrique. S’y ajoute la justification de formations spécifiques en fonction de l’activité exercée.Dans l’activité solaire photovoltaïque, nous vérifions régulièrement le savoir-faire technique des équipes et la couverture assurantielle des entreprises. Nous effectuons les contrôles réglementaires et délivrons les certificats de qualification requis. Qualifelec assure également la reconnaissance des compétences en mesure de répondre au déploiement prévisionnel de technologies nouvelles, comme le stockage.Proposition n°3 : Il est donc nécessaire que les pouvoirs publics français soutiennent les efforts de recherche et développement (R&D) en matière de stockage, ainsi que l’organisation d’une filière décentralisée, au plus proche des besoins des territoires, en s’appuyant sur le réseau des professionnels qualifiés du génie électrique, énergétique et numérique.L’espérance d’une seconde vieNos appareils électriques ont le droit à une seconde vie et pour cela à l’intervention de professionnels qualifiés.La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), en vigueur depuis le 10 février 2020, a prévu, à son article 62, la création d’un fonds de financement de la réparation dont la mise en oeuvre a été confiée à deux éco-organismes, Ecosystem et Ecologic.Pendant deux ans, Qualifelec s’est particulièrement impliqué dans la mise en oeuvre du fonds de réparation en engageant, dès le vote de la loi, le dialogue avec les deux éco-organismes chargés de sa mise en oeuvre.Malheureusement, deux problèmes se posent :De nombreux acteurs de l’écosystème ont publiquement déploré le manque criant de dotation du fonds5 (Directrice Générale de l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) France Nature Environnement, Spareka, Amorce, Fedelec, Consommation Logement et Cadre de vie, Zero Waste France, les Amis de la terre, la Compagnie du SAV, Back Market) ;Le risque est grand de voir le marché de la réparation préempté par les grands acteurs nationaux de la vente des équipements électriques et électroniques (EEE).En effet, tel qu’il a été rédigé, le cahier des charges du marché néglige complètement les professionnels de proximité, les artisans et les électriciens qualifiés (qui sont aussi et souvent des réparateurs) au profit d’un processus de certification lourd administrativement et coûteux financièrement, qu’aucun artisan ou indépendant ne pourra traverser pour accéder aux financements.Le recours aux réparateurs qualifiés, présents partout sur le territoire national, au plus près des besoins des consommateurs, serait, selon nous, un gage de confiance pour les bénéficiaires du fonds qui disposeraient ainsi d’une réelle offre locale, alternative aux grandes enseignes.Enfin, cela constituerait un puissant outil de soutien en faveur de l’activité dans les territoires et les zones moins couvertes par les géants du secteur, en plus de favoriser l’artisanat local et les TPE présentes partout sur le territoire.Les récentes annonces des éco-organismes n’ont pas entamées notre inquiétude sur l’ensemble des points.Proposition n°4 : La mise en oeuvre du fonds de réparation destiné aux équipements électriques et électroniques (EEE), prévu dans la loi AGEC, doit, dans son cahier des charges, permettre l’accès au marché ainsi créé au plus grand nombre, notamment aux artisans et indépendants.Pour ce faire, nous proposons la mise en place d’un pourcentage de marché réservé aux structures de moins de 50 salariés et placé sous le contrôle des observatoires régionaux proposés plus haut.
Il y a 3 ans et 73 jours

Le secteur des énergies hors-réseaux dénoncent les spéculations sur les hydrocarbures et les fortes hausses de prix qu'elles entraînent

Les cours internationaux, les charges fiscales et parafiscales pesant sur les produits ont pour conséquences des prix de vente au consommateur jamais atteints par le passé même en temps de crise réelle d’approvisionnement.La France ne connait pourtant aujourd’hui aucun problème d’approvisionnement avéré, à l’heure qu’il est.Ces augmentations inédites par leur ampleur et leur brutalité sont clairement le fruit de pressions spéculatives actuellement à l’œuvre, très en amont des chaînes d’approvisionnement.Cette situation inédite doit interpeller les pouvoirs publics.Après avoir annoncé des mesures pour éviter le doublement des factures d’électricité ou de gaz, des mesures urgentes sont nécessaires pour que les consommateurs professionnels et les ménages ne soient seuls face à la spéculation pétrolière. La TVA, augmentant mécaniquement avec la hausse des prix, amplifie l’impact négatif sur le consommateur.
Il y a 3 ans et 73 jours

Meljac dévoile une nouvelle finition sur laiton : Antique Brass NA

Développé initialement pour le marché américain (MELJAC North America) pour répondre à une forte demande d’harmonie de finitions, l’Antique Brass NA intègre désormais le nuancier standard MELJAC.Le traitement de surface sur laiton, entièrement réalisé à la main, reste l’un des atouts de la marque, réputée pour la qualité de ses produits fabriqués en France.Une teinte pour tous les stylesL’Antique Brass NA met en lumière la noblesse du laiton massif, choisi avec soin pour tous les produits MELJAC.Cette finition s’accorde particulièrement avec les huisseries et robinetteries plébiscitées dans des intérieurs classiques voire traditionnels, au charme ancien. Mais elle est également de plus en plus utilisée dans des lieux très modernes pour contribuer aux contrastes de styles, tels que dans des lofts new-yorkais ou des décorations industrielles.Interrupteurs, prises de courant et toute autre commande électrique deviennent alors partie intégrante de la décoration intérieure, au-delà de leur aspect fonctionnel.MELJAC propose un nuancier de 30 finitions sur laiton, toutes réalisées selon les méthodes artisanales permettant d’obtenir une qualité finale optimale.Plaquette échantillon disponible dans le coffret des 30 finitions standardsS’applique aux collections Classique, Ellipse, Damier et SolarisPossibilité de gravures ou sérigraphie de mots, symboles, pictogrammes…
Il y a 3 ans et 73 jours

Cheminées Poujoulat part en tournée à la rencontre de ses clients à bord d'une semi-remorque

Un Tour de France de 15 dates et 8 étapes Le Tour de France Cheminées Poujoulat fera étapes dans 8 villes :Saint-Symphorien (79) les 2 et 3 mars 2022 > siège social de Cheminées Poujoulat et production de conduits de fuméeMauron (56) les 9 et 10 mars 2022 > production de granulés de boisBoulleville (27) le 22 mars 2022 > production de granulés de bois et bois densifiéTourcoing (59) les 24 et 25 mars 2022 > production de conduits de fuméeDemangevelle (70) les 29, 30 et 31 mars 2022 > production de bois bûches et bois densifiéNoirétable (42) le 5 avril 2022 > production de bois bûche et bois d'allumageMende (48) les 7 et 8 avril 2022 > production de granulés de boisLabouheyre (40) les 12 et 13 avril 2022 > production de granulés de bois Au programme de ce roadshow : des visites guidées d'usines, des moments de partage et de convivialité dans un cadre réceptif original, à bord d'une semi-remorque de 70 m2 répartis en 3 espaces à l'effigie de Cheminées Poujoulat. Pour l'occasion, Cheminées Poujoulat a fait appel au savoir-faire de la société de location de véhicules événementiels Podiocom basée près de Rennes (35) qui équipe entre autres des partenaires sur le Tour de France de cyclisme et qui a habillé le fameux camion de l'émission « C'est pas sorcier ». Sensibiliser les professionnels au potentiel du marché du bois énergieAvec cette tournée, le leader européen des conduits de fumée et sorties de toit entend faire découvrir à ses clients et prospects les nouvelles tendances du marché du bois énergie. Un secteur actuellement en pleine croissance grâce à un contexte réglementaire porteur : RE2020, rénovation énergétique soutenue par de nombreuses aides (MaPrimeRénov', Certificats d'Économies d'Énergie), interdiction des chaudières fioul neuves à partir du 1er juillet 2022, etc.À ce titre, un temps fort sera consacré à l'actualité de Cheminées Poujoulat, aux tendances marché du bois énergie, aux perspectives et au développement le tout dans une ambiance conviviale !
Il y a 3 ans et 73 jours

Année 2021 exceptionnelle pour le réseau Mikit avec des performances historiques

Le coup de rabot sur le Prêt à Taux Zéro en région, la suppression des APL et le durcissement des conditions d'obtention des crédits immobiliers ont rendu plus difficile l'accès à la propriété par les ménages modestes qui se tournent vers des solutions moins onéreuses. MIKIT dont le concept repose sur la construction de maisons de qualité en prêt-à-finir et qui permet de réaliser jusqu'à 30%* d'économie sur la main d'œuvre, a donc su tirer son épingle du jeu.Un réseau de franchisés dynamiquePorté par un réseau de 140 franchisés (en progression de 8% par rapport à 2020), le premier constructeur de maisons individuelles en prêt-à-finir confirme sa bonne santé puisque les franchisés concluent en moyenne 18 ventes par an pour un C.A. de 2 000 000 € en moyenne. Plus de 60 d'entre eux surperforment et dépassent 6 500 000 € de chiffre d'affaires.Pour Damien Hereng, président de MIKIT : « Ces excellents résultats confirment la pertinence de notre modèle économique et l'attrait pour notre concept innovant. Nos maisons en prêt-à-finir s'adressent à des familles qui se sentent parfois exclues de l'accès à la propriété, elles permettent une réduction des coûts de construction pouvant aller jusqu'à 30% sans jamais rogner sur le niveau d'excellence de nos partenaires et la qualité de nos bâti et matériaux. Nous les aidons ainsi à réaliser leur rêve pour des mensualités équivalentes à leur loyer. »Une forte ambition soutenue par une campagne en télévisionPour appuyer les objectifs ambitieux de 2 500 maisons de volume de vente fixés par la marque, une nouvelle campagne de billboards qui joue sur le positionnement décalé et humoristique de la marque a débuté. Le groupe espère ainsi s'enrichir de 40 nouvelles franchises au sein du réseau pour atteindre une augmentation de son chiffre d'affaires de 15%.
Il y a 3 ans et 73 jours

"Horizon 2024" pour le nouveau projet d’aménagement de la Gare du Nord à Paris

Baptisé "Horizon 2024" --un nom plus convenable que le "plan B" un temps évoqué--, il doit permettre d'améliorer l'existant, après l'abandon, en septembre, d'un vaste projet qui devait être mené par la foncière d'Auchan.L'idée est d'avoir "une gare plus verte, plus lisible, plus fluide, et aussi une gare plus ouverte sur la ville", un projet issu d'une intense concertation avec la Ville de Paris, Ile-de-France Mobilités et les transporteurs, explique-t-on chez SNCF Gares & Connexions.Le gestionnaire des gares françaises va d'abord s'attacher à revoir toute la signalétique, au sol et en hauteur, en suivant un schéma global des circulations.Il s'agira aussi de mieux identifier et différencier les zones d'attente et de circulation des voyageurs, de façon à ce qu'ils ne se bousculent pas.SNCF Gares & Connexions compte aussi travailler sur l'éclairage de la Gare du Nord, ne serait-ce que pour faire diminuer le sentiment d'insécurité, réel dans une partie des bâtiments. Des espaces commerciaux qui avaient dû fermer dans la perspectives des grands travaux annoncés vont d'ailleurs rouvrir d'ici 2023.Le chantier va aussi concerner l'agrandissement du terminal transmanche et de l'espace des trains de banlieue. Des escaliers mécaniques seront parallèlement changés ou ajoutés, permettant notamment d'améliorer les échanges avec les quais souterrains du RER --qui eux-mêmes doivent être rénovés.La SNCF veut aussi "ouvrir la gare vers la ville", avec un réaménagement du parvis --porté par la mairie de Paris-- où ne circuleraient plus que des bus et des deux-roues, et un déménagement des taxis.Un autre parvis doit être aménagé sur le flanc droit, à côté de la gare des bus réaménagée et d'une station vélos.Le terminal transmanche doit être achevé pour la coupe du monde de rugby en septembre 2023 et le reste en juin 2024, avant les JO, selon Gares & Connexions.Le coût est estimé par la branche de la SNCF à 30 millions d'euros, auxquels il faut ajouter une vingtaine de millions d'opérations déjà programmées. La rénovation du parvis n'est pas comprise.La SNCF avait dénoncé en septembre le contrat la liant à Ceetrus –la foncière d'Auchan-- pour réaliser un projet beaucoup plus massif, et controversé, de rénovation de la Gare du Nord, invoquant un manque de maîtrise du projet, une envolée des coûts et des retards très importants.Au-delà de l'échéance des JO, SNCF Gares & Connexions dit envisager un nouveau projet susceptible de répondre à la croissance attendue du trafic ferroviaire.
Il y a 3 ans et 75 jours

Londres veut étendre sa taxe de circulation pour les véhicules polluants

Restreinte au centre de Londres à son introduction en 2019, la zone ULEZ (ultra low emission zone) avait déjà été considérablement élargie en octobre pour recouvrir un périmètre 18 fois plus large, revenant selon le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, à "retirer 60.000 véhicules" de la circulation dans la capitale.M. Khan a annoncé vendredi son intention d'aller plus loin et vouloir étendre d'ici 2023 cette taxe à tout le Grand Londres, où vivent neuf millions d'habitants."Le triple défi qui est de combattre la pollution de l'air, l'urgence climatique et les embouteillages signifie que nous devons réduire encore plus les émissions de nos véhicules à Londres", a-t-il affirmé dans un communiqué. "Nous n'avons tout simplement pas de temps à perdre."Selon lui, l'extension de la zone ULEZ à toute la ville permettra d'avoir "le plus gros effet sur les émissions et les embouteillages relativement au coût économique pour les Londoniens".Actuellement, les conducteurs de voitures à essence généralement fabriquées avant 2006 (norme Euro 4) et de véhicules diesel généralement fabriqués avant 2015 (norme Euro 6) doivent débourser 12,50 livres (14,80 euros) par jour pour entrer dans la zone ULEZ. Pour les camions et cars, il faut payer 100 livres (116 euros) par jour. Les taxis sont eux exemptés.Outre cette taxe, une "congestion charge", péage urbain de 15 livres par jour (17,70 euros) s'applique dans l'ultra-centre à tous les véhicules, afin de réduire le trafic.L'annonce de la mairie a été saluée par l'association "Mums for Lungs" (Des mamans pour les poumons) qui milite depuis une telle mesure depuis 2018. Fin 2020, la justice a reconnu que la pollution de l'air avait "contribué" à la mort d'une fillette de neuf ans à Londres.
Il y a 3 ans et 75 jours

Gel des avoirs russes sous sanctions : une traque complexe pour Bercy

Quatre services majeurs de Bercy sont à la manœuvre : l'administration fiscale (DGFiP), le service de renseignement financier Tracfin, les douanes et la direction générale du Trésor.Chacun dans leur domaine, ils mobilisent dans les services centraux plusieurs dizaines de personnes et jusqu'à plusieurs centaines en incluant les agents mobilisés ponctuellement sur tout le territoire, par exemple pour effectuer une saisie, indique-t-on à Bercy.L'objectif : mettre en commun leurs forces pour repérer les avoirs financiers (comptes bancaires, placements, etc.) et les biens (immobilier, bateaux, etc.) appartenant aux plus de 500 personnes et entités sous le coup des sanctions européennes et qu'il faut geler avant qu'ils ne soient vendus ou quittent le territoire français.Par exemple la DGFiP, qui tient un fichier des biens immobiliers, peut y signaler un bien ayant vocation à être gelé, "pour faire en sorte que tous les acteurs immobiliers, et notamment les notaires, puissent lorsqu'ils le consulteront, arrêter une transaction sur ce bien", détaille-t-on à Bercy. De même pour les comptes bancaires : une fois identifiés, les comptes appartenant à des personnes ciblées sont signalés aux établissements bancaires pour qu'ils bloquent tout usage des fonds.Ces établissements peuvent d'ailleurs eux aussi faire remonter l'existence de certains comptes suspects aux autorités.L'efficacité du dispositif repose donc sur les établissements bancaires et sur certains professionnels (avocats, notaires, agents immobiliers, etc.) obligés de se renseigner précisément sur les propriétaires réels des biens ou parts de sociétés et de signaler à Tracfin d'éventuels soupçons.Parfois, l'identification des biens et de leurs propriétaires est complexe, du fait de l'usage de prête-noms (conjoint, enfants, etc.), ou de montages."Sur les patrimoines les plus importants, on peut se retrouver dans la situation où il y a des sociétés civiles, voire plusieurs étages de sociétés et des montages y compris un peu opacifiants", avec parfois des structures qui ont des sièges à l'étranger, voire dans des paradis fiscaux, nécessitant un recours à la coopération internationale pour remonter jusqu'au bénéficiaire effectif.A ce stade, Bercy ne souhaite pas communiquer précisément les résultats de sa traque. Le gouvernement a seulement rendu public la saisie ou le gel de cinq bateaux par les douanes, et le gel "d'un tiers" des avoirs de la banque centrale russe en Europe.Un appel à la vigilance émis par Tracfin juste avant l'entrée en vigueur du gel des avoirs de la Banque de Russie a notamment permis d'empêcher le départ de France de 4,8 milliards d'euros lui appartenant, souligne-t-on au ministère.
Il y a 3 ans et 75 jours

Le Pays basque cherche à freiner les meublés de tourisme

Une mesure de "compensation" obligera les propriétaires à produire, dans la même ville et avec une surface équivalente, un bien sur le marché locatif à l'année pour compenser un logement transformé en meublé touristique, mesure déjà en place à Paris, Bordeaux, Lyon ou Nice.Pour cela, il faudra transformer des locaux déjà existants (garage, local commercial, etc.) et non en construire un nouveau. "Pour nous, il y a un danger considérable à ce qu'on laisse cette situation (de marché tendu, ndlr) perdurer", a indiqué à une correspondante de l'AFP le président de l'agglomération basque Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne et moteur de la mesure.La règle, soumise au vote samedi, sera appliquée à partir du 1er juin sur 24 communes de "zone tendue" de la Côte basque, dont Bayonne, Biarritz, Anglet, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz ou Hendaye.Elle ne sera pas rétroactive. Les meublés touristiques actuels sont soumis à une autorisation de changement d'usage délivrée par les communes, valable trois ans. À terme, la règle de compensation s'appliquera à tous, au moment du renouvellement.Elle n'interdit, en revanche, ni de louer sa résidence principale pendant 120 jours dans l'année, ni de proposer un logement en saison, si loué à des étudiants le reste de l'année.Pour l'association Alda, en pointe de ce combat, cette mesure "volontariste", même si elle pouvait aller encore plus loin, est "à la hauteur des enjeux" car "si on ne met pas un frein au phénomène, la situation va devenir incontrôlable", selon son co-président Xebax Christy.Selon l'Agence d'urbanisme Atlantique et Pyrénées (Audap), les hébergements de courte durée ont augmenté de 130% entre 2016 et 2020. Plus de 16.000 meublés touristiques sont recensés dans les 24 communes concernées.L'Union nationale pour la promotion des locations de vacances (UNPLV), qui réunit plateformes, agents de voyage et autres professionnels, a dans la semaine déploré une "erreur de cible", qui "risque de mettre à mal une économie locale depuis longtemps tournée vers le tourisme", selon son président, Dominique Debuire.Une pétition contre ce "projet restrictif", signée vendredi matin par 1.600 personnes, pointe le manque de concertation des professionnels et propriétaires.En novembre 2021, de 6.500 à 8.000 personnes avaient manifesté à Bayonne pour réclamer des logements accessibles au Pays basque.
Il y a 3 ans et 76 jours

Balcon effondré : les excuses des prévenus au dernier jour du procès

Le jugement a été mis en délibéré au 31 mai à 09H00.Patrick Bonnel, 72 ans, gérant de l'entreprise de gros oeuvre, a demandé "à toutes les victimes et à leur famille d'accepter (ses) excuses", regrettant "de ne pas avoir pu prononcer ce mot pardon" auparavant. "Peut-être que j'avais honte, peut-être que c'est de la pudeur", a-t-il esquissé."Je m'imaginais, moi, si un de mes enfants était tombé de ce balcon: est-ce que j'aurais pu pardonner ?", s'est interrogé M. Bonnel."J'ai malencontreusement blessé les gens, j'en suis profondément désolé", a aussi confié le conducteur des travaux Éric Morand, en se disant "profondément meurtri du mal de ces gens."Le chef de chantier a également demandé "pardon". "Peut-être trop tard, mais je demande pardon", a-t-il précisé.Le contrôleur technique André de Douvan, 84 ans, a dit assumer, "avec honte" sa "part de responsabilité". "Je forme le souhait que l'expression +plus jamais cela+ ne reste pas un vain mot", a-t-il dit.Enfin, l'architecte Frédéric Rolland, 66 ans, a dit mesurer "que le pardon est impossible" mais "on peut le demander quand même". "Toutes mes pensées vont vers les victimes et leurs familles. Ce sont des gens que je ne peux qu'aimer", a ajouté M. Rolland. "Pour le reste, mes avocats ont tout dit, je ne peux rien ajouter de plus".Le procureur Éric Bouillard avait requis mercredi des peines allant de 18 mois avec sursis à quatre ans de prison dont deux ans ferme.Les cinq prévenus étaient jugés depuis le 9 février pour homicides et blessures involontaires, après l'effondrement d'un balcon le 15 octobre 2016 à Angers.Antoine, 21 ans, Benjamin, 23 ans, Lou, 18 ans, et Baptiste, 25 ans, avaient perdu la vie dans l'accident, tandis que quatorze autres personnes ont été blessées parfois très gravement.
Il y a 3 ans et 76 jours

Les représentants de 5 candidats à l’élection présidentielle se positionnent sur les grands enjeux en matière de dérèglement climatique et de logement

Les représentants suivants étaient présents lors de la table-ronde : David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge de la transformation de l'espace public et des transports, représentant de Yannick Jadot (EELV) ; Geoffroy Didier, député européen et secrétaire général délégué des Républicains, représentant de Valérie Pécresse (LR) ; Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, ancienne secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville, représentante d'Anne Hidalgo (PS) ; Olivier Klein, maire de Clichy-sous-Bois, président de l'ANRU, relais pour la Majorité présidentielle et Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne, représentante de Jean-Luc Mélenchon (LFI). Les représentants de ces équipes de campagne ont échangé pendant deux heures de débat animées par Thomas Legrand. Cette rencontre exceptionnelle, enregistrée en direct et suivie en ligne par plusieurs milliers de personnes, était centrée sur deux enjeux essentiels autour desquels les architectes, qui portent une mission « d’intérêt public », s’engagent au quotidien et portent des solutions concrètes :Faire face au changement climatique : à l’heure où la planète connaît une phase de réchauffement climatique sans précédent, comment adapter les villes, les méthodes de construction et de rénovation à cette nouvelle donne ? Comment limiter l’impact de la construction sur l’environnement, pour éviter de subir davantage ce réchauffement ?Passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat : 12 millions de personnes sont fragilisées par le logement, qui reste le premier poste de dépenses des ménages. Comment répondre à la demande de logements autrement qu’en proposant de « construire toujours plus et plus vite », au détriment de la qualité ? Au cours de ce débat, Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes, a pu montrer le rôle de l’architecte en tant que partenaire-expert « transversal » au service de la transition écologique et sociale, garant d’une meilleure qualité d’habitat et de vie.Pour Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes : « Nous avons souhaité entendre les candidats autour de ces enjeux clés pour les français en matière de cadres de vie car nous sommes convaincus que les politiques publiques des dernières décennies ont été trop souvent contreproductives. Il ne faut pas que les erreurs du passé se répètent en la matière, c’est la demande que nous avons formulée aux équipes des candidats. Nous devons par exemple avancer pour avoir une meilleure maîtrise des coûts du logement, à l’heure où les coûts du portage vont jusqu’à 30% sur le neuf ».
Il y a 3 ans et 76 jours

Rapport du GIEC : la France rappelle la nécessité de poursuivre la baisse des émissions carbone et d'accélérer l'adaptation des territoires vulnérables

A cette occasion, la France rappelle la nécessité de poursuivre la baisse des émissions carbone et d’accélérer l’adaptation des territoires. Elle s’y est fortement engagée, notamment au travers de la loi Climat et Résilience, mais aussi avec ses partenaires européens en appui aux pays les plus vulnérables.Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) publie aujourd’hui le volume 2 de son 6ème rapport d’évaluation, intitulé « Changement climatique : impacts, adaptation et vulnérabilité ». Fruit d’une collaboration internationale de 270 scientifiques issus de 67 pays, il présente l’état actuel des connaissances sur les impacts perceptibles du changement climatique sur les humains et les écosystèmes. Le rapport présente ainsi les impacts et risques à court, moyen et long termes en fonction des niveaux de réchauffement, ainsi que les moyens de s’y adapter.Le rapport du GIEC est inquiétant : les événements climatiques extrêmes (vagues de chaleur, fortes précipitations, inondations, cyclones tropicaux intenses, sécheresses, incendies), effets du changement climatique causés par l’homme, ont déjà des impacts importants sur les populations, les écosystèmes et les infrastructures. Les conséquences sur l’accès à l’eau et la sécurité alimentaire, la santé, le fonctionnement des économies et la biodiversité sont très graves.Les risques s’aggraveront avec l’augmentation du réchauffement climatique, dans toutes les régions du monde. Le rapport souligne qu’au-delà de 1,5°C de réchauffement, le changement climatique aura des impacts irréversibles, notamment sur la biodiversité. Pour le GIEC, des solutions d’adaptation existent mais elles nécessitent une transformation systémique. Parmi ces solutions, il y a notamment la mise en place de systèmes d’alerte précoce ou encore des solutions fondées sur la nature, qui ont des co-bénéfices pour la biodiversité, le climat et les populations. Retarder ces actions et les politiques nécessaires à leur mise en œuvre compromet leur efficacité, diminue leur potentiel et augmente leur coût.Par ailleurs, le GIEC présente la notion de « développement résilient au climat ». Il s’agit d’un développement durable, qui nécessite la mise en œuvre, de manière intégrée, des politiques d’adaptation au changement climatique, des politiques de protection de la biodiversité et des écosystèmes, et des politiques de réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre.Ce rapport conforte la France dans sa détermination à poursuivre son action pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, notamment grâce à la loi Climat et résilience, mais aussi pour se préparer aux impacts inéluctables du changement climatique, avec le deuxième plan national d'adaptation au changement climatique.Il conforte également le rôle moteur de la France et de l’Union européenne pour atteindre ses objectifs climatiques avec le paquet Fit For 55 tout en aidant les pays les plus vulnérables à faire face aux effets du changement climatique. Le Président de la République s’est engagé à porter la finance climat de la France en faveur des pays en développement à 6 milliards d’euros par an, de 2021 à 2025, dont un tiers pour l’adaptation.Pour Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : « Ce rapport du GIEC confirme, pour tous les pays du monde, l’urgence d’agir pour mettre en œuvre les objectifs de l’accord de Paris, tant en matière d’adaptation que de réduction des émissions de gaz à effet de serre. A ce titre, la France appelle les pays qui ne l’ont pas encore fait à rehausser leur ambition climatique avant la COP27 de Charm el-Cheikh. Alors que ce rapport confirme également que les crises du climat et de la biodiversité sont intrinsèquement liées, la diplomatie française est mobilisée pour adopter un nouveau cadre stratégique mondial ambitieux pour la protection de la biodiversité, à la COP15 de Kunming, qui se tiendra dans les prochains mois. » Pour Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Les constats du GIEC sont sans appel et confirment la nécessité d’agir à la fois sur la cause du changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre mondiales, et sur ses conséquences pour essayer d’en limiter les impacts. La France prend toute sa part de l’effort et les travaux sur la nouvelle stratégie française énergie climat permettront de renforcer nos actions en ce sens. Dans le cadre de sa Présidence du Conseil de l’Union européenne, la France est mobilisée pour mettre en œuvre les engagements européens à travers le paquet « Fit For 55 ». La conférence ministérielle sur le climat que j’organise à Nantes les 7 et 8 mars permettra de contribuer à la mobilisation vue l’urgence pointée par le GIEC. » Pour Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : « La communauté internationale de chercheurs est engagée dans la production de connaissance sur l’origine, les conséquences et les réponses à apporter face au changement climatique en cours. Je tiens à exprimer ma reconnaissance à la communauté scientifique française pour l’immense travail d’intégration et d’analyse conduit dans le cadre de la préparation et de l’édition de ce volume 2 du 6ème rapport du GIEC. D’une part, il est capital de poursuivre nos efforts d'atténuation des effets du changement climatique par la diminution de nos émissions de gaz à effet de serre, pour atteindre la neutralité carbone. D’autre part, il est essentiel de préparer nos sociétés aux impacts qui ne pourront être évités en renforçant notre stratégie d'adaptation, avec des politiques ambitieuses pour réduire les vulnérabilités et augmenter la résilience au changement climatique. Le rapport du groupe II du GIEC montre la nécessité de mieux appréhender les dimensions socio-économiques de l’adaptation et des impacts du changement global. Les communautés scientifiques sont pleinement mobilisées et soutenues pour développer des solutions d’adaptation opérationnelles, en particulier celles fondées sur la nature, et pour accompagner les capacités de réponse des individus et des territoires, dans un souci d’équité. »
Il y a 3 ans et 76 jours

Parution du décret concernant la RE2020 dans le tertiaire

Ce décret prenant effet à partir du 1er juillet 2022 concerne les « constructions de bâtiments ou parties de bâtiments de bureaux, ou d'enseignement primaire ou secondaire » premièrement puis dans un second temps, à partir du 1er janvier 2023, « aux extensions de ces constructions et aux constructions provisoires. »Ce décret fixe « fixe les niveaux d'exigence de performance énergétique et environnementale » que doivent respecter les bâtiments concernés en France métropolitaine selon cinq exigences de résultat :l'optimisation de la conception énergétique du bâti indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre, la limitation de la consommation d'énergie primaire,la limitation de l'impact sur le changement climatique associé à ces consommations,la limitation des situations d'inconfort dans le bâtiment en période estivale.Ce décret était passé devant le conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE) en septembre 2021, récoltant des avis favorables malgré quelques réserves de la part d'acteurs importants du la filière du bâtiment, demandant des modifications du texte comme la suppression du test de perméabilité à l'air pour les bâtiments de bureaux et d'enseignement ou la modulation des exigences énergétiques en fonction du débit de ventilation.
Il y a 3 ans et 76 jours

L’OPPBTP met à jour le Guide de préconisations de sécurité sanitaire

Cette version prend en compte le nouveau protocole sanitaire en entreprise, publié par le ministère du Travail le 26 février et applicable depuis le 28 février, en conformité avec les recommandations du Haut Conseil de Santé Publique et de l’État.Les principaux aménagements du guide concernent : Le port du masque : A compter du 28 février 2022, les obligations de port du masque ne sont plus applicables aux personnes accédant aux établissements, lieux, services et événements avec un pass vaccinal, y compris pour les professionnels soumis au pass vaccinal qui y exercent leur activité. Le port du masque peut toutefois y être rendu obligatoire par le préfet de département lorsque les circonstances locales le justifient. Le port du masque est maintenu dans les transports - y compris lorsque le pass vaccinal s'y applique - pour les déplacements longue distance par transports interrégionaux. Les cas contacts : Depuis le 28 février, un seul test devient nécessaire (autotest, PCR ou antigénique) deux jours après avoir été déclaré cas contact, pour les personnes vaccinées. Si l'autotest est positif, un test antigénique ou PCR est nécessaire pour confirmer le résultat.Le télétravail, recommandé depuis le 2 février dernier. Les employeurs fixent, dans le cadre du dialogue social de proximité, les modalités de recours au télétravail, en veillant au maintien des liens au sein du collectif de travail et à la prévention des risques liés à l’isolement des salariés en télétravail.Les réunions en audio ou en visioconférence restent à privilégier. Lorsqu’elles se tiennent en présentiel, les participants doivent respecter les gestes barrières, notamment le port du masque, les mesures d’aération/ventilation des locaux ainsi que les règles de distanciation.Les moments de convivialité réunissant notamment les salariés en présentiel dans le cadre professionnel peuvent être organisés dans le strict respect des gestes barrières, en particulier le port du masque, les mesures d’aération/ventilation et les règles de distanciation.Les masques FFP2 sont prioritairement réservés aux professionnels médicaux, y compris les personnels en charge du dépistage. Le HCSP précise toutefois dans son avis du 23 décembre 2021, que le port du masque FFP2 peut être indiqué pour les personnes à risque de formes graves du Covid-19 et en échec de vaccination pour raisons médicales, dès lors qu’elles sont en capacité de le supporter pendant plusieurs heures et pour un usage quotidien. Le guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction en période d’épidémie de coronavirus SARS-Cov-2 est disponible sur le site internet de préventionbtp.fr. Par ailleurs, les conseillers en prévention et les formateurs de l’OPPBTP sont toujours disponibles sur le terrain ainsi qu’à distance grâce au service PréventionBTP En Direct. Une base de Questions/Réponses spécifiques sur la Covid-19 est à disposition sur le site.
Il y a 3 ans et 76 jours

Nouvelle gamme de PAC Aquarea ultra silencieuses

Même si les dernières générations de Pompes à Chaleur affichent d’ores et déjà de bonnes performances en matière sonore (les PAC Aquarea Panasonic revendiquent en moyenne une puissance sonore de 67 dB(A) maximum, soit le bruit d’un environnement de travail habituel), il reste encore des environnements sensibles au bruit (unité extérieure proche d’une autre maison, installation en toiture pour du résidentiel collectif) pour lesquels il est souhaitable de recourir à des matériels encore plus silencieux. C’est pour répondre à ce besoin spécifique que Panasonic a mis au point une nouvelle gamme de PAC encore plus silencieuses.Une technologie unique, ultrasilencieuse et ultraperformanteL’unité extérieure de la T-CAP SQ utilise un châssis différent, couplé à une isolation avancée du compresseur. Cette particularité permet à chaque modèle d’être « automatiquement » plus silencieux de 5 à 7 dB(A) par rapport à des produits similaires. De plus, les modèles SQ, comme les autres Aquarea, bénéficient de 3 niveaux de bruit qui peuvent être activés via la télécommande.L’autre intérêt majeur de cette technologique c’est que l’unité extérieure affiche un confort sonore inégalité sans aucune perte de puissance ni de performance. Les PAC Aquarea T- CAP SQ revendiquent donc les mêmes performances énergétiques que les autres solutions de la gamme avec un confort renouvelé.Aquarea T-CAP, le plus du maintien de puissanceLes PAC Aquarea T-CAP sont équipées de la technologie Total CAPacity, une exclusivité Panasonic. Cette dernière, via une réinjection de fluide avant l’aspiration du compresseur, permet de maintenir une puissance constante, ce qui évite les surdimensionnements. La PAC maintient ainsi sa puissance et sa température sans appoint électrique même par -20°C. Fortes de COP élevés même à basse température extérieure, les PAC T-CAP délivrent une température de sortie d’eau jusqu’à 60° ce qui en font une solution idéale en remplacement d’une ancienne chaudière voire d’une Pompe à Chaleur.Pour les nouvelles installations, les modèles de la série T-CAP peuvent également être combinés sans problème avec un chauffage au sol, des radiateurs ou des ventilo-convecteurs
Il y a 3 ans et 76 jours

La CAPEB et Rockwool renouvellent leur partenariat pour accompagner les artisans sur les enjeux d’efficacité énergétique

Ce partenariat signé par Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, via sa filiale Béranger Développement, et Elisabeth Bardet, Directrice Commerciale France et Export de ROCKWOOL, permettra de proposer des solutions d’isolation robustes et modernes aux entreprises artisanales du bâtiment et de développer leurs connaissances sur les problématiques d’efficacité énergétique grâce à des formations adaptées.Dans le cadre de cet accord, ROCKWOOL concevra, donc, en collaboration avec la CAPEB, le contenu de formations destinées à développer les connaissances des entreprises artisanales du bâtiment. Ces modules seront différenciés en fonction des caractéristiques et activités des entreprises artisanales du bâtiment.ROCKWOOL fournira également des outils pédagogiques et d’aide à la vente pour permettre aux adhérents de la CAPEB de démontrer à leurs propres clients les bénéfices des solutions proposées. Des contenus et des outils seront développés notamment grâce à l’expertise de ROCKWOOL Campus, un organisme de formation dont l’objectif est de proposer aux professionnels des formations isolation adaptées à leurs besoins et à leurs niveaux d’expérience. Des programmes certifiés QUALIOPI sont proposés pour garantir la performance, la professionnalisation des métiers et la sécurisation des processus de la conception à la construction.ROCKWOOL mettra aussi à disposition des adhérents les services gratuits « Rénov’ » by ROCKWOOL dédiés à la mise en relation des particuliers et des artisans RGE, ainsi que la possibilité de devenir membre de son club de fidélité Rockclub. Enfin, ROCKWOOL renverra systématiquement toutes les entreprises artisanales du bâtiment qui souhaitent avoir des informations ou devenir ECO Artisan RGE vers les CAPEB départementales. De son côté, la CAPEB s’engage à informer le réseau CAPEB de la gamme d’offres et services de ROCKWOOL. Enfin, elle permettra aux entreprises artisanales du bâtiment, à travers son service de proximité, de bénéficier de l’offre de formation ROCKWOOL.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Après l’épisode de « l’isolation à 1€ », replaçons les solutions d’isolation comme un élément clef de la rénovation énergétique. Parce qu’elle est essentielle, il était donc important pour nous de continuer à travailler main dans la main avec le leader mondial de l’isolation en laine de roche. C’est une nouvelle occasion de poursuivre la sensibilisation de nos entreprises artisanales du bâtiment sur les enjeux de l’efficacité énergétique. »Pour Elisabeth Bardet, Directrice Commerciale France et Export de ROCKWOOL : « Partenaire historique de la CAPEB et des artisans, nous renouvelons avec plaisir notre partenariat qui va continuer de renforcer les liens qui nous unissent. Nos produits d’isolation et nos services, ainsi que notre nouvelle plateforme de mise en relation des particuliers et des artisans Rénov’ by ROCKWOOL, et enfin notre équipe de formation Campus, s’inscrivent pleinement dans les enjeux majeurs de la rénovation énergétique aux côtés des artisans, acteurs clés et garants de la bonne réalisation des chantiers. »
Il y a 3 ans et 76 jours

Négoce Connecté, le rendez-vous de l’accélération digitale du négoce et du BtoB

Comment transposer les atouts historiques du négoce dans un univers omnicanal et mobile first ? Quel peut être le rôle des négoces dans un monde dominé par les plateformes telle qu’Amazon et où les grandes marques sont tentées par la vente directe ? Comment répondre aux évolutions des comportements d’achat des PME, des pros, des artisans ?Autant de questions passionnantes qui seront abordées, jeudi 24 mars 2022 par des dirigeants et acteurs du négoce devant un public de retailers du secteur. Ne manquez pas la seconde édition du rendez-vous de l’accélération digitale du négoce et du BtoB organisé à Paris par Diamart Connect.Inscrivez-vous* dès maintenant sur : https://www.negoceconnecte.fr/Pourquoi participer à cet événement ?C’est une journée pour networker avec plus d’une centaine de décideurs et rencontrer des partenaires innovants comme Unifai, Mirakl, Alkemics, Akeneo ou encore Sum Up.Une deuxième édition avec un programme enrichi : 4 tables rondes de haut vol avec des dirigeants pour partager leur vision du négoce de demain :Des rencontres avec les solutions technologiques les plus pertinentes lors de One-to-One qualifiés, une journée ponctuée d’échanges et de networking entre acteurs clés du secteur.Inscrivez-vous* dès maintenant sur : https://www.negoceconnecte.fr/* invitation gratuite pour tous les cadres et dirigeants du négoce et commerce B2B, sous réserve de programmer 2 à 3 rendez-vous one-to-one avec des acteurs technologiques qualifiés
Il y a 3 ans et 76 jours

Gecina annonce un bénéfice en baisse en 2021, et espère renouer avec la croissance en 2022

Son résultat récurrent net, indicateur de référence pour les foncières, a été de 392 millions d'euros, en baisse de 6,8% par rapport à 2020. Elle a collecté pour 613,3 millions d'euros de loyers, en baisse également (-6,8%), mais quasi stable à périmètre constant (-0,2%).La directrice générale du groupe Méka Brunel s'est réjouie d'une "reprise progressive des fondamentaux" et d'une "dynamique enclenchée pour cette année 2022" où elle espère renouer avec la croissance.La société va proposer à ses actionnaires un dividende de 5,30 euros par action, inchangé par rapport à 2020. Pour 2022, le groupe s'attend à un résultat récurrent net "autour de 5,5 euros par action", soit une hausse de 3%. Gecina, qui concentre l'essentiel de ses bureaux dans les quartiers ouest de Paris les plus prisés, se recentre de plus en plus sur ces actifs, les plus sûrs.Le taux de vacance dans le quartier central des affaires, qui englobe ces quartiers les plus en vue de l'ouest de Paris, s'établit ainsi à 3,1%, "proche d'un plus bas historique", selon Gecina. La société a ainsi cédé plusieurs bureaux en périphérie de Paris, tout en mettant un pied dans d'autres grandes métropoles, Bordeaux et Marseille. Le taux de vacance de Gecina tous territoires et toutes activités confondues s'établit à 8,3%, stable par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 76 jours

Framery installe sa cabine acoustique « Q » dans le premier espace de coworking intégrant une micro-crèche en France

Framery la marque leader de cabines acoustiques installe sa cabine acoustique « Q » au cœur du premier site de coworking en France, -la Villa Maria- intégrant une micro-crèche. Situé à Bordeaux (Caudéran) dans un ancien Hôtel Particulier, ce lieu de coworking propose un espace de travail de près de 1.000m2 dans un cadre iconique combiné à une structure d'accueil pour les jeunes enfants. La crèche est ouverte pour les enfants de 15 mois à 3 ans pendant la semaine et l'accueil périscolaire est proposé les mercredis et pendant les vacances scolaires pour les enfants de 3 à 5 ans. L'espace est adapté aux attentes des entrepreneurs et des salariés pratiquant le télétravail et les horaires flexibles. Des formules d'utilisation flexibles sont proposées (au mois, à la journée, au forfait 5 ou 10 jours, sans préavis et sans engagement). Mother Work Community est une communauté de femmes entrepreneures fondée par Marine Alari, une maman entrepreneure qui ne trouvait pas de mode de garde adapté à ses ambitions entrepreneuriales et à son activité de consultante indépendante. Le concept est parfaitement en phase avec les nouvelles façons de travailler, qui bien que déjà pratiquées dans le milieu des entrepreneurs et des start-ups, se développent de plus en plus avec l'explosion du télétravail et des modes de collaboration hybrides. Installée au cœur du plateau de coworking en open space de la Villa Maria, la cabine Framery Q apporte une touche de modernité au décor classique de l'Hôtel Particulier construit au début du XXieme siècle. Espace multifonctionnel et silencieux conçu pour accueillir jusqu'à quatre personnes, l'isolation acoustique de la Framery Q est inégalée sur le marché. Les matériaux utilisés sont de la plus haute qualité et recyclables à 95 %. Idéale pour s'isoler pour des tâches qui demandent plus de concentration ou pour des réunions ou des appels privés, le système de ventilation au sein de la cabine Framery assure un renouvellement et une qualité d'air irréprochables pour un confort maximum même lors d'une utilisation intense du produit.Pour Marine Alari, fondatrice de Mother Work Community : « Nous sommes ravis de l'intégration de la cabine Framery à notre espace de coworking. Elle permet à nos entrepreneurs de s'isoler lorsqu'ils enregistrent leurs podcasts par exemple ou souhaitent passer des appels téléphoniques ou organiser des visioconférences au calme. Elle ne désemplit pas ! Les membres de notre communauté travaillent de façon très versatile : bien que recherchant un lieu favorisant le lien social et l'émulation de groupe, nous avions aussi besoin de pouvoir leur proposer le confort d'un "lieu dans le lieu" pour certaines activités demandant plus de concentration et de calme. » Avec cette nouvelle collaboration, Framery poursuit son ambition de s'associer à des projets innovants qui transforment le rapport au travail et apportent une réponse adaptée et moderne aux besoins changeants des professionnels.Pour Céline Fraquelli, responsable commerciale chez Framery France : « Je suis fière de voir notre cabine Q au sein d'une communauté vibrante telle que Mother Work Community et dans un espace qui propose une configuration idéale aux entrepreneurs qui souhaitent mener leur activité sans compromettre leur confort et leur vie personnelle. Mother Work Community et Framery partagent les mêmes objectifs : proposer des solutions flexibles et innovantes pour un confort et un équilibre optimal au sein des espaces de travail. »
Il y a 3 ans et 76 jours

L'insertion professionnelle des apprentis et lycéens pro a retrouvé son niveau d'avant-crise

Cette insertion professionnelle s'est nettement améliorée par rapport à leur situation en janvier 2021, avec une hausse du taux d'emploi de 8 points pour les apprentis et de 13 points pour les lycéens professionnels de niveau CAP à BTS.En juillet 2021, un an après leur sortie d'études à l'été 2020, 69% des apprentis ont un emploi salarié dans le secteur privé.De leur côté, 49% des lycéens professionnels ont un emploi salarié dans le secteur privé en juillet 2021, un an après leur sortie d'études.Ce taux d'emploi est de 51% pour les lycéens professionnels ayant obtenu leur diplôme contre 40% pour les non diplômés. La différence est similaire (72% contre 60%) chez les apprentis.L'amélioration de l'insertion entre 6 et 12 mois après la sortie d'études est particulièrement visible dans les secteurs qui avaient été concernés par des mesures sanitaires strictes, et notamment la fermeture des bars et des restaurants entre l'automne 2020 et le printemps 2021.Dans la spécialité "hôtellerie, restauration, tourisme", pour les apprentis comme pour les lycéens, les taux d'emploi augmentent ainsi d'environ 20 points entre janvier et juillet 2021.À tous les niveaux de formation, les taux d'emploi 12 mois après la sortie du système éducatif atteignent un niveau comparable à ceux des sortants 2018.
Il y a 3 ans et 76 jours

Trois "sociétés de projet" créées pour les nouveaux projets ferroviaires

Les trois établissements, la Société de la Ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur, la Société du Grand Projet du Sud-Ouest et la Société de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan, devraient être créés "avant l'été", selon Matignon.Pilotés par les collectivités locales, ils devront surtout porter leur participation --40% de la facture annoncée-- dans ces projets, qui pourra être apportée par une taxation locale.Ces sociétés de projet pourront aussi apporter un appui matériel et humain au maître d'ouvrage --en l'occurrence SNCF Réseau--, assurer un rôle d'expert auprès du comité de pilotage réunissant tous les financeurs, et accompagner les collectivités dans la valorisation des gares nouvelles.Pour la Ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur, il s'agit dans un premier temps, d'ici 2035, de désengorger les noeuds ferroviaires de Marseille –avec un tunnel sous la ville--, Toulon et Nice, pour 3,5 milliards d'euros.Le Grand Projet du Sud-Ouest prévoit d'ici 2032 d'augmenter la capacité des lignes actuelles au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse, puis de relier ces deux villes par une ligne nouvelle. Il y en a pour 10,3 milliards d'euros. Une seconde branche doit ultérieurement rallier Dax, vers le Pays basque et l'Espagne.Enfin, la Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan doit comme son nom l'indique relier ces deux villes en doublant la ligne classique, avec une première étape de Montpellier à Béziers "à l'horizon 2030", estimée à 2 milliards d'euros.La création de ces sociétés de projet a été rendue possible par la Loi d'orientation des mobilités (LOM) de 2019. Dans les trois cas, l'Etat doit apporter 40% de l'investissement et les collectivités locales 40%, les 20% restants étant demandés à l'Europe."Ces établissements publics locaux nous permettront de porter collectivement le financement de ces infrastructures - lignes nouvelles et aménagements des lignes existantes - résolument indispensables pour les trains du quotidien, pour l'Occitanie et le sud de la France plus largement", s'est félicitée la présidente de la région Occitanie Carole Delga dans un communiqué.
Il y a 3 ans et 77 jours

+4% sur le TRV depuis le 1er février 2022 : un impact bien plus important qu’annoncé sur les factures d’énergie des Français

À cela vient de s’ajouter un fort climat insécuritaire du fait de la crise ukrainienne et des conséquences actuelles et à venir sur le prix du gaz, entre autres. En septembre 2021, les experts de Cherpas publiait un rapport qui démontrait qu’opter pour le tarif heures pleines / heures creuses plutôt que le tarif de base n’était pas une alternative si avantageuse qu’elle y paraîtrait pour faire des économies. Loin d’être aussi rentable qu’espéré, alors que près de 50% des Français sont abonnés à ce type d’offre pour leur électricité, il ferait même plutôt perdre de l’argent à de nombreux ménages que l’inverse. Tenant compte de l’augmentation de +4% du TRV (Tarif Réglementé de l’Electricité) depuis le 1er février dernier, Cherpas a actualisé pour ce début d’année les données de son analyse, afin de voir si la confrontation entre le tarif de base VS le tarif heures pleines / heures creuses était toujours pertinente. Dans ce contexte de flambée des prix et malgré l’application du « bouclier tarifaire », la startup a constaté que cette hausse récente du TRV est venue changer totalement la donne, car même si elle se limite à 4% en moyenne, elle cache en réalité des évolutions tarifaires très disparates. Ainsi selon ses simulations, la plateforme Cherpas s’est aperçue que :Pour le tarif de base, le TRV subissait une augmentation moyenne de +11,6%.Pour le tarif heures creuses, le TRV augmente significativement de +8% alors que celui aux heures pleines ne subit qu’une hausse limitée de +1%.Qui sont les plus impactés par cette hausse du TRV ?Loin de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, cette hausse de 4% du tarif réglementé de l’électricité fait majoritairement peser la hausse sur les foyers les plus modestes mais aussi les foyers les plus éco-responsables dans leur consommation. Effectivement, l’électricité des heures pleines est plus « charbonnée » car elle utilise les centrales de gaz et de charbon, tandis que l’électricité des heures creuses fait appel à l’énergie nucléaire. Comme l’indique le Syndicat de gestion des énergies de la région lyonnaise (Sigerly), « limiter les forts appels de puissance sur le réseau électrique en hiver limite la production d’électricité à partir d’énergies fossiles ».En d’autres termes :Sur les 11 millions de foyers concernés par les tarifs de base, 95% ont une consommation énergétique égale ou inférieur à 9kVA et cela concerne en grande majorité des foyers modestes. Pour ces consommateurs, la hausse du TRV depuis le 1er février 2022 atteint les 11,6%.Parallèlement, les ménages avec une part d’heures creuses dans leur abonnement supérieure à 70% subissent une hausse 2.6 fois plus importante que ceux ayant une part d’heures creuses inférieure à 30%.Cherpas, l’outil qui analyse gratuitement vos contrats et vous propose la meilleure offreFace à ces changements majeurs, le consommateur est légitimement perdu. Comment savoir si l’on paye le prix juste ? Qui croire ? Seul face à des conditions générales peu lisibles et des calculs complexes, il est difficile d’obtenir une réponse claire. D’autant plus en cette période géopolitique instable qui fait craindre le pire sur l’économie et notamment sur le prix du gaz. C’est ici que la plateforme Cherpas intervient en éclairant le consommateur face à l’opacité de l’évolution des politiques tarifaires.Alors que beaucoup de consommateurs l’ignorent encore, il est tout à fait possible de changer de fournisseur d’énergie à tout moment, sans frais et sans coupure, pour bénéficier d’offres plus intéressantes. L’application web Cherpas permet d’analyser en un rien de temps ses abonnements domestiques : électricité et gaz, internet et mobile. Une tâche fastidieuse, sur laquelle de nombreux consommateurs rechignent à se pencher.Grâce à un algorithme en veille constante sur les tendances du marché, Cherpas propose très rapidement des offres moins onéreuses et plus adaptées à la consommation quotidienne d’un foyer. L’entreprise se rémunère via les commissions proposées par certains fournisseurs, mais en mettant en avant toutes les offres du marché sans valoriser certaines par rapport à d’autres. Cela dans un souci de transparence et d’éthique.Grâce à Cherpas, ses membres ont réalisé en moyenne une économie de 219 € par an pour un foyer se chauffant à l’énergie électrique. Forte d’une croissance soutenue, l’application web compte aujourd’hui plus de 14 000 utilisateurs actifs (3 000 en septembre dernier) et supervise actuellement plus de 22 000 contrats.
Il y a 3 ans et 77 jours

Les promoteurs immobiliers redoutent une crise majeure du logement si l'État n’agit pas vite et fort

En 2021, les ventes de logements neufs ont été inférieures de 12% à celles de 2019, pour s’établir à 147.112 logements.Seules les ventes en bloc, pour l’essentiel aux bailleurs sociaux, progressent. La chute des ventes aux particuliers occupants est encore plus significative et préoccupante puisqu’elle atteint 18%.Ces baisses s’expliquent par un niveau très faible de mises en vente de logements neufs, en baisse de 17% par rapport à 2019, conséquence du malthusianisme des maires accentué par la baisse des ressources des collectivités locales. Cette raréfaction de l’offre, cumulée avec la hausse des prix de l’énergie et des matières premières, entraine de facto une augmentation des prix des logements de plus de 5%.Les ménages modestes et les classes moyennes sont progressivement exclus de l’accession à la propriété. Conscients de cette situation, 8 Français sur 10 considèrent que la situation actuelle du logement est mauvaise concernant son coût (prix au m2, conditions pour emprunter) et que trouver un logement s’avère un parcours du combattant.En revanche, une fois cette épreuve passée, 8 sur 10 se disent satisfaits de leur logement en termes de luminosité, de surface totale ou de celle de chacune des pièces ou encore de l’agencement de l’espace.Ils sont presque aussi nombreux (7 Français sur 10) à considérer qu’il est nécessaire de construire plus de logements tout en préservant l’environnement. Pour y parvenir, près de 7 Français sur 10 attendent des pouvoirs publics qu’ils simplifient les procédures administratives.Forte de ces enseignements, la FPI France considère qu’il est urgent de réhabiliter l’acte de construire. Pour cela, la fédération considère qu’il convient de réorienter la fiscalité du foncier afin de décourager la rétention foncière. Elle appelle les pouvoirs publics à accompagner et inciter les maires à délivrer des permis de construire, notamment en instaurant une servitude positive de densité et en redistribuant aux communes « bâtisseuses » une partie de la TVA immobilière.Afin de faciliter l’acte de construire, il est demandé la mise en œuvre d’un moratoire sur les normes et les réglementations.Pour Pascal BOULANGER, président de la FPI France : « Si les pouvoirs publics n’agissent pas vite et fort, on s’oriente vers une crise majeure du logement en France. Alors que le logement collectif répond aux enjeux environnementaux et sociétaux, notamment en termes de sobriété énergétique et foncière, il a été oublié au cours de ces 5 dernières années et continue de l’être pendant cette campagne présidentielle. Les préconisations de la FPI France visent à relancer l’acte de construire en France, afin de redonner à nos concitoyens du « pouvoir d’habiter », indispensable pour construire leurs projets de vie. »
Il y a 3 ans et 77 jours

La croissance française sera "immanquablement affectée" par la guerre en Ukraine annonce Macron

"J'ai demandé au Premier ministre d'élaborer dans les prochains jours un plan de résilience économique et social" pour répondre aux difficultés qui découlent du conflit, a déclaré le président de la République lors d'une allocution télévisée."Notre croissance, aujourd'hui au plus haut, sera immanquablement affectée par le renchérissement du prix du pétrole, du gaz, des matières premières et cela aura des conséquences sur notre pouvoir d'achat demain. Le prix du plein d'essence, le montant de la facture de chauffage, le coût de certains produits, risquent de s'alourdir encore", a-t-il averti.En 2021, la France avait connu une croissance de 7% du PIB, après une chute de 8% en 2020 durant la pandémie.Le président a cité deux secteurs économiques qui "souffrent" et "vont souffrir" particulièrement, l'agriculture et l'industrie. "Soit parce qu'ils dépendent des importations de matières premières venues de Russie ou d'Ukraine, soit parce qu'ils exportent vers ces pays", a-t-il expliqué.Alors que l'ensemble des 19 filières industrielles françaises ont été reçues dans l'après-midi par la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher pour faire le point sur les difficultés particulières des différents secteurs, le président a promis de "protéger" et "épauler" les secteurs économiques les plus exposés, "en recherchant de nouveaux fournisseurs, ou de nouveaux débouchés commerciaux"."C'est à cette fin que je me suis entretenu avec des homologues américains, européens, moyen-orientaux", a-t-il précisé."Nous apporterons des réponses adaptées face aux perturbations des flux commerciaux et à l'augmentation des prix", a-t-il promis.Sur le plan budgétaire, le président a indiqué que la France allait amplifier l'investissement dans sa défense "décidé dès 2017" et "poursuivra sa stratégie d'indépendance et d'investissements dans son économie, sa recherche, son innovation, déjà renforcés à la lumière de la pandémie", a-t-il indiqué.Evoquant, comme il l'a fait le jour de l'inauguration du salon de l'agriculture, le thème de la souveraineté, M. Macron a estimé que le pays devait "accepter de payer le prix de la paix, de la liberté, de la démocratie" en "investissant davantage pour moins dépendre des autres continents".Concernant l'énergie, il a indiqué qu'il "défendrait une stratégie d'indépendance énergétique européenne". "Nous ne pouvons plus dépendre des autres et notamment du gaz russe pour nous déplacer, nous chauffer, faire fonctionner nos usines", a-t-il ajouté.
Il y a 3 ans et 77 jours

Réaction d'Équilibre des Énergies au projet de décret d’application de Mon Accompagnateur Rénov’

Le MAR est censé concourir à l’augmentation du nombre des rénovations énergétiques des bâtiments et de leur qualité. Mais, dans sa version actuelle, le projet de décret pourrait aboutir à une complexification et à un renchérissement du parcours de rénovation, en écartant de façon injustifiée les accompagnateurs issus du secteur privé. Le MAR vise l’atteinte d’un haut niveau de satisfaction et une efficacité optimale dans l’utilisation des opérations de rénovation des bâtiments, y compris dans les plus exigeantes en aides de l’État. Mais, le mieux étant l’ennemi du bien, il est essentiel de veiller à ce qu’il ne déstabilise pas la dynamique actuelle en engendrant une complexification du parcours client et en rendant plus difficile le montage d’opérations. Le coût de l’accompagnement, non défini à ce stade, augmentera significativement le coût des travaux, même si l’accompagnement donne l’impression qu’il est gratuit car pris en charge par des mécanismes publics. Cet accompagnement risque de détourner trop de ressources vers des interventions d’experts alors qu’elles pourraient être mobilisées pour la réalisation de travaux. Équilibre des Énergies entend le souhait des pouvoirs publics d’éviter que le MAR soit « juge et parti », afin d’éviter certaines dérives. Mais Équilibre des Énergies estime qu’il existe dans le projet de décret, un risque de mise à l’écart des acteurs privés du statut d‘accompagnateur. Dans le même temps, le champ d’application des opérations de rénovation qui seront désormais assujetties à l’obligation de faire appel à MAR (60 000 d’opérations) est très large. Ces deux réalités peuvent conjointement provoquer une complexification des dossiers et un embouteillage dans leur instruction. Les propositions d’Équilibre des Énergies Attendre les retours d’expérience avant de généraliser le champ d’application de l’obligationdans un premier temps, de rendre obligatoire le MAR pour les ménages les plus précaires (Ma Prime Rénov’ Sérénité) qui ont besoin d’un soutien financier intensif et sont fortement touchés par les fraudes et les malfaçons.pour les autres ménages qui souhaiteraient engager des travaux nécessitant a minima deux gestes de rénovation, Équilibre des Énergies recommande d’attendre les premiers retours d’expérience de MAR et de rendre l’accompagnement optionnel durant cette période transitoire. Ouvrir le MAR aux acteurs privés experts de la rénovation énergétique La distinction qui est faite entre acteurs publics et acteurs privés constitue une inégalité de traitement qui n’est pas justifiée par des considérations d’intérêt général. Elle peut conduire à l’exclusion des opérations de rénovation d’experts compétents mais aussi d’entreprises, alors même qu’elles sont agréées « RGE Rénovation globale », du seul fait qu’elles n’appartiennent pas aux réseaux habituels des accompagnateurs publics auxquels on donnerait une priorité.
Il y a 3 ans et 77 jours

Sochaux optimise la consommation énergétique de 18 bâtiments communaux avec ENGIE Solutions

Dès la première année du contrat, l’ensemble des travaux prévus dans le cadre de ce CPE a pu être réalisé assurant ainsi rapidement l’atteinte de l’objectif d’économies de CO₂ fixé. Conclu pour une durée de dix années, ce contrat répond à l’ambition de la ville de Sochaux de réduire la consommation énergétique de la ville tout en assurant un meilleur confort des occupants de ces bâtiments. ENGIE Solutions s’est engagé, dans le cadre de ce CPE, à réduire de 20% les émissions totales de CO2 des bâtiments concernés, soit 831 tonnes de CO₂ évités par an. C’est principalement par le renouvellement des installations de production d’énergie de ces bâtiments et différentes solutions digitales d’optimisations des consommations que les économies ont pu rapidement être constatées, atteignant déjà l’objectif annuel d’économie fixé. Les bâtiments concernés par ces travaux et ces optimisations énergétiques sont : la Halle des sports, l’école élémentaire Simone VEIL et l’école de musique, les bâtiments des services techniques, le centre aéré et le restaurant scolaire du Petit Bois et la Cité Administrative.Une optimisation énergétique guidée par le digital pour la Cité Administrative Une attention particulière a été apportée à la Cité Administrative, l’un des sites les plus énergivores de la ville, qui a pour particularité d’être composée de 19 zones aux usages variables. Simple à installer et à exploiter, la solution Vertuoz Control est un dispositif digital permettant d’optimiser la performance énergétique des bâtiments en pilotant à distance la diffusion de chaleur, zone par zone, grâce aux objets connectés et à l’Intelligence Artificielle. Cette solution parfaitement adaptée aux problématiques de ce bâtiment permet d’une part à l’énergie de n’être diffusée que lorsque cela est nécessaire (en fonction de l’occupation réelle des zones), et d’autre part, d’améliorer et d’uniformiser le confort des occupants à travers l’ensemble du bâtiment. La mise en service de Vertuoz Control, c’est l’installation de 108 IoT/objets connectés comprenant :86 vannes connectées (une par radiateur).22 capteurs de température et de présence. Labellisée par la Fondation Solar Impulse, Vertuoz fait d’ailleurs partie des solutions reconnues comme ayant un impact positif sur la planète, à la fois en termes économique et environnemental.Pour Albert MATOCQ-GRABOT, maire de Sochaux : « Les enjeux de transition écologique doivent devenir des automatismes dans les collectivités. S’entourer de professionnels « éclairés » est un gage de réussite ! »Pour Matthieu BONVOISIN, Directeur du territoire Nord Est ENGIE Solutions : « Nous nous réjouissions d’accompagner la ville de Sochaux dans la réduction pérenne de ses consommations énergétiques et de son empreinte carbone grâce à nos solutions qui combinent digital et technicité. »Pour Damien Térouanne, Directeur Général Délégué ENGIE Solutions : « Agir sur la réduction des consommations des bâtiments est un levier crucial pour tendre vers la neutralité carbone »
Il y a 3 ans et 77 jours

TESC récompensé par Yago pour sa technologie de recharge sans contact

TESC pour transfert d'énergie sans contactLa technologie TESC repose sur le principe de la résonance magnétique. Cette solution flexible et sûre permet la recharge autonome et sans contact de tous types d’équipements et véhicules électriques.« Le système que j’ai développé est ce que j’appelle un système de recharge à induction 2.0 car il permet de recharger tout appareil compatible, du vélo à la voiture électrique, sans contact et de manière autonome », explique Sébastien Vanaud, fondateur de TESC Innovation. « Mon objectif maintenant est de trouver de nouveaux marchés, de nouvelles applications pour mon système de charge par induction ».Un tremplin pour le développement de TESCTESC rejoint donc officiellement les membres du Yago Club. Ce prix est une nouvelle reconnaissance pour la start-up alsacienne, déjà accompagnée par l’incubateur SEMIA en 2020.Depuis plus de 10 ans, le concours Yago fait éclore les talents et valorise les porteurs de projets locaux et innovants. Un concours résolument tourné vers l’avenir et l’innovation, à l’instar des ambitions de TESC qui souhaite faciliter les usages liés à la mobilité électrique pour la rendre accessible à tous, sans contraintes.La start-up poursuit désormais sa phase de R&D et développe actuellement une première solution destinée au secteur de la robotique. L’entreprise entend s’ouvrir par la suite à d’autres acteurs de la e-mobilité.
Il y a 3 ans et 77 jours

Korian répond au reportage de l'émission Cash Investigation

Selon le groupe Korian qui exploite dans 7 pays d’Europe un réseau de plus de 1000 établissements de santé et médico-sociaux pour les personnes âgées et fragiles, et propose des solutions d’habitat partagé ainsi que des services d’aide à domicile, cette émission contient des allégations trompeuses ou inexactes à l’encontre de l’activité maisons de retraite de Korian en France. Ces allégations sont principalement fondées sur les dires de deux anciens salariés, dont l’un reste anonyme et l’autre ancien directeur d’établissement jusqu’en juin 2016, est aujourd’hui en contentieux avec l’entreprise. Ce dernier, venu d’Orpea, était d’ailleurs déjà cité par le journaliste Victor Castanet dans le chapitre de son livre « Les Fossoyeurs » concernant Korian, chapitre auquel le groupe avait apporté des réponses détaillées.Les faits et documents dont ces deux personnes font état dans l’émission se réfèrent tous sans exception, à une période ancienne, antérieure à 2016 ou à 2017, pour les plus récents, soit il y a plus de cinq ans. Ils ne correspondent en rien aux méthodes ou à l’organisation actuelle du groupe Korian, profondément remaniée depuis 2016.Par ailleurs, l’émission contient une séquence en caméra cachée tournée en septembre 2020 par une journaliste qui s’est fait recruter dans une maison de retraite Korian en qualité d’auxiliaire de vie pendant une durée de trois jours, sur la foi d’un CV faisant état d’une expérience de trois ans (2016-2019) comme auxiliaire de vie à domicile auprès de personnes âgées. Cet établissement connaissait alors une pénurie temporaire de personnel, compte tenu du déclenchement de la seconde vague de Covid, et avait dû faire face au décès brutal de sa directrice quelques semaines auparavant.Korian condamne le recours à de tels procédés, particulièrement déloyaux et irresponsables dans ce contexte.Voici les réponses du Groupe Korian aux principales mises en cause faites par l’émission :« Sur le recrutement de salariés sans vérification de diplôme : Mme Marie Maurice, journaliste pour Cash Investigation, a été embauchée en CDD comme auxiliaire de vie le 5 septembre 2020, poste qui ne requiert pas de diplôme particulier. Dans le contexte d’urgence que connaissait l’établissement, qui recherchait des renforts extérieurs en pleine résurgence de la pandémie de Covid, les équipes locales n’ont pas vérifié les références présentées avant l’embauche. Mme Maurice n’a travaillé que trois jours dans cet établissement.Sur les « faisant fonction » : Comme toutes les structures du secteur, privées ou publiques, et dans un marché du travail structurellement sous tension dans les métiers de santé, nos établissements sont amenés à employer, par exception, des auxiliaires de vie (AVS) ou des AMP comme « faisant fonction » d’Aide-Soignant diplômé d’Etat (ASDE). Sont alors proposés à ces collaborateurs, dès lors qu’ils sont en CDI, des parcours de validation des acquis de l’expérience visant à leur permettre d’obtenir le diplôme d’ASDE. En 2021, 300 personnes ont suivi un tel parcours. La liste nominative des salariés employés dans un tel cadre dérogatoire est par ailleurs communiquée aux autorités de tutelle (ARS et conseils départementaux). Depuis plusieurs années, le groupe Korian promeut les parcours d’alternance et de qualification professionnelle pour pallier la pénurie de professionnels diplômés dans les métiers du soin et des services à la personne et favoriser la promotion de ses collaborateurs. En 2021, 2 700 personnes, sur les 25 000 salariés du Groupe en France, ont bénéficié d’une telle démarche, avec un taux de réussite particulièrement élevé pour la validation des acquis de l’expérience (78 % en moyenne, et spécifiquement 68 % pour le diplôme d’aides-soignantes, soit le double de la moyenne nationale de 30%).Sur la politique de remplacement de personnel : Korian incite les établissements à anticiper le remplacement des absences programmées sur l’ensemble des postes permanents, soit en prévoyant sur certaines fonctions un effectif permanent plus important pour internaliser les remplacements (CDI d’appui) soit en faisant appel à des intervenants réguliers dans l’établissement dans le cadre de CDD. En pratique, compte tenu des tensions rencontrées localement sur le marché du travail notamment durant les périodes de congés d’été ou de fin d’année, le remplacement à 100%, n’est pas toujours possible, surtout en cas d’absences non programmées. Les établissements tiennent compte de cette situation subie lorsqu’ils établissent leur budget prévisionnel.Sur le circuit du médicament : Conformément à la réglementation applicable, les protocoles du Groupe prévoient que l’administration de médicaments ne peut être faite que par un infirmier diplômé d’Etat (IDE). Celui-ci peut, par exception, déléguer l’acte d’administration à un aide-soignant diplômé d’Etat, l’acte demeurant néanmoins sous sa responsabilité, conformément l’article R. 4311-4 du Code de santé publique. Une liste des personnes habilitées à la Distribution/Dispensation au sein de chaque établissement doit être disponible et mise à jour régulièrement. L’IDE doit par ailleurs s’assurer que les aides-soignants travaillant sous sa responsabilité ont les connaissances, la compétence et l’information nécessaires pour assurer cette tâche (notamment les nouveaux salariés ou les vacataires). Tout manquement à ces règles constitue une faute susceptible d’être sanctionnée. Nos procédures d’audit et de contrôle interne portent une vigilance particulière sur ce point. S’agissant du cas spécifique de l’établissement montré dans l’émission, la nouvelle directrice de l’établissement a effectivement identifié et signalé dès son arrivée en septembre 2020 des défaillances dans le circuit d’administration du médicament portant en particulier sur la traçabilité. Des mesures correctrices, assorties de sanctions, allant jusqu’à un licenciement pour faute, ont donc été prises. Elles ont été portées à la connaissance de l’ARS, démontrant ainsi d’une part l’efficacité des systèmes de contrôle en place et d’autre part la totale transparence de Korian à l’égard des autorités de tutelle et de contrôle.Sur l’utilisation des dotations publiques : Les établissements Korian perçoivent des dotations publiques au titre du soin et de la dépendance conformément à la réglementation. Ces dotations se sont élevées à 532 millions d’euros en 2020. Ces dotations sont intégralement allouées aux dépenses de soin et de dépendance et le Groupe ne réalise aucune marge sur celles-ci.Pour rendre compte de l’utilisation de ces sommes, doivent être établis chaque année, pour chaque établissement, des états comptables (ERRD) qui sont soumis à l’approbation des autorités de tarification (ARS et conseil départemental) Ces états comptables retracent l’intégralité des dépenses effectivement exposées pour le soin et la dépendance.S’agissant des frais de personnel, les montants déclarés correspondent aux salaires et charges sociales tels que figurant dans les livres de paie de l’établissement. S’ajoutent à ces montants d’une part les versements effectués au titre de la taxe sur les salaires, de la participation ou des frais de formation ainsi que, d’autre part, les honoraires versés le cas échéant aux professionnels de santé libéraux intervenant dans l’établissement, dans le cadre du remplacement du personnel permanent. Ces différents postes représentent en moyenne environ 10% du total des charges de personnel déclarées dans les ERRD. En aucun cas, d’autres sommes, qui viendraient augmenter artificiellement les dépenses, ne peuvent être ajoutées par le contrôle de gestion comme allégué à tort dans l’émission.Sur l’alimentation et les achats externes : Korian dément formellement procéder à quelque rationnement que ce soit. Depuis 2016, la gestion de la restauration est entièrement internalisée au sein du groupe, avec un chef et une équipe dédiée par établissement. Les repas sont cuisinés chaque jour sur place à partir de produits non transformés dans un souci constant d’offrir des produits de qualité, adaptés aux saisons et aux besoins des résidents. Les menus sont revus régulièrement, selon un cycle de quatre semaines.Les faits allégués dans Cash Investigation, à savoir la suppression, en février 2016, pour des seules raisons d’économie, de croûtons dans une recette de soupe à l’oignon servie lors de la fête des grands-mères, ne correspondent absolument pas à la politique de l’entreprise. Au surplus, le document produit dans l’émission ne vise pas spécifiquement le menu de la fête des grands-mères ; il s’agit d’un ajustement des menus sur trois semaines, avec des modifications apportées sur 23 recettes (substitutions ou modifications de recettes). La présentation faite par Cash Investigation du document apparaît donc totalement tronquée. Sur les règles d’hygiène pour les résidents : L’hygiène corporelle est bien sûr assurée quotidiennement et plus si nécessaire, de même que l’hygiène bucco-dentaire, effectuée généralement le matin et le soir. Cet accompagnement est réalisé selon les standards et les bonnes pratiques de soin en vigueur dans nos établissements.Sur les objectifs de marge opérationnelle impartis aux établissements : le Groupe rappelle qu’il a réalisé en 2020 sur le périmètre France une marge opérationnelle avant loyer de 24,9% et un résultat net part du groupe de 4,2% du chiffre d’affaires, et qu’il vise en moyenne une marge opérationnelle de 26%. Il a réalisé un bénéfice net sur chiffre d’affaires de 4%.Il observe par ailleurs que les chiffres mentionnés par l’ancien directeur intervenant dans l’émission quant aux objectifs très importants de progression de marge opérationnelle qui lui auraient été impartis pour l’établissement qu’il dirigeait alors entre 2013 et 2016 ne correspondent pas aux résultats de cet établissement, dont la marge opérationnelle est restée stable sur ces quatre exercices.Le Groupe souligne enfin qu’il a investi depuis 2017 plus de 500 millions d’euros pour moderniser et développer le réseau de maisons de retraite français. Il prévoit d’investir 600 millions d’euros supplémentaires sur les quatre prochaines années. »
Il y a 3 ans et 77 jours

Plastor présente une nouvelle gamme : Fond dur et Huile parquet Effet bois nu

Un résultat totalement invisible pour préserver la beauté naturelle et brute du boisChaleureux, le parquet en bois est très tendance. Chaque essence dispose d’une couleur, d’un veinage et d’un rendu qui lui est propre et qui apporte une authenticité unique aux lieux. Pour perdurer, ce revêtement a besoin d’être protégé contre le trafic, les taches et l’humidité. Mais bien souvent les vitrificateurs et les huiles réhaussent la teinte du bois et jaunissent fortement à cause des remontées de tanins. Pour tous ceux qui souhaitent préserver l’aspect brut du bois, Plastor, spécialiste depuis plus de 50 ans dans la fabrication de finitions pour la protection de sols, a développé une nouvelle gamme avec 2 produits pour parquet, totalement invisibles : le Fond dur et l’Huile Effet bois nu.Fabriquées en France dans le Jura, ces nouveautés Effet bois nu Plastor conservent et protégent la beauté naturelle du bois, sans réchauffer ni blanchir le bois d’origine. Simples et rapides à appliquer, elles limitent les contraintes de chantiers pour les professionnels du parquet.PréparationNouveau - Fond dur effet bois nu - Sous-couche d’accrochagePour assurer une finition parfaite aux parquets clairs ou bruts, le nouveau Fond dur Effet bois nu Plastor imprègne le bois en profondeur, bloque les remontées de tanin tout en conservant complètement sa couleur pour lui laisser un aspect totalement naturel. Cette sous-couche d’accrochage s’utilise en système avec tous les vitrificateurs en phase aqueuse PUR-T® Plastor. Il est conseillé de l’appliquer avec le vitrificateur PUR-T®3 DUO mat pour garder un rendu totalement invisible.Prête à l’emploi et facile à utiliser, sa formulation fluide permet une application uniforme et sans traces de reprises. Ainsi, le nouveau Fond dur Effet bois nu Plastor offre des conditions de travail agréables aux artisans parqueteurs. Il sèche très rapidement, en 1 à 2 h entre couches, et ne nécessite pas d’égrenage. Il est conseillé d’appliquer 2 couches de sous-couche et 1 couche de vitrificateur.Rendement : 10 m2/L par coucheExiste en 1L et 5L FinitionNouveau - Huile parquet effet bois nu - Protège la nature du boisTotalement invisible, l’Huile Effet bois nu Plastor préserve efficacement les parquets tout en mettant en valeur l’authenticité et le toucher naturel des essences de bois. En phase aqueuse, sa formulation haute qualité nourrit en profondeur le bois et protège durablement tous les parquets neufs ou anciens des agressions quotidiennes, des taches et de l’humidité.Prête à l’emploi, cette nouveauté assure le huilage complet d’un parquet en 1 journée, avec un seul égrenage entre la 2ème et la 3ème couche et un séchage de 1 à 2 h entre 2 couches. Cette application sans lustrage permet ainsi aux parqueteurs d’effectuer 3 couches dans la journée, un véritable gain de temps, appréciable sur les chantiers. Sans odeur gênante, cette huile pour parquet qui dégage seulement 25 g/L de COV est très agréable à appliquer.Excellente protection pour les parquets soumis à un trafic quotidien intense, l’Huile pour parquet Effet bois nu Plastor leur confère une excellente résistance à l’usure et facilite leur entretien.Rendement : 15 m2/L par coucheExiste en 1L et 5L
Il y a 3 ans et 77 jours

Altarea renonce à l'acquisition de Primonial "dans les conditions convenues"

"Dans le cadre de la revue de la documentation juridique dont certains éléments n'ont été communiqués que le 25 février, Altarea a constaté que les conditions convenues pour l'acquisition du Groupe Primonial début mars n'étaient pas remplies du fait du non-respect - tant sur le fond, la forme et les délais - des stipulations du protocole d'acquisition signé en juillet 2021", affirme le promoteur dans un communiqué."Altarea déplore cette situation qui ne permet pas de réaliser l'acquisition conformément au protocole d'acquisition et avec un niveau de sécurité juridique suffisant, et mettra tout en œuvre pour faire valoir ses droits, protéger ses intérêts et ceux de ses actionnaires", ajoute le groupe. Ce protocole devait permettre à Altarea d'acquérir, au premier trimestre 2022, 60% du groupe Primonial, valorisé à 1,9 milliard d'euros, puis le reste du capital au premier trimestre 2024.Altarea avait réalisé en novembre une augmentation de capital de 350 millions d'euros pour financer l'opération.Le périmètre visé comprenait les activités de gestion d'actifs immobiliers de Primonial, forte de 30 milliards d'euros d'actifs sous gestion, et celles de distribution avec 12 milliards d'euros d'actifs conseillés, ainsi qu'une participation minoritaire de 15% dans la société de gestion La Financière de l'Échiquier, filiale de Primonial.Contacté par l'AFP, Altarea n'a pas précisé si son renoncement était définitif.Le PDG de Primonial, Stéphane Vidal, a dit à l'AFP sa "stupéfaction" devant la décision "unilatérale" d'Altarea."Je ne sais pas si vous avez déjà vu une opération de cette ampleur, avec un temps de préparation aussi long, s'arrêter à deux jours du closing de façon unilatérale", a-t-il souligné."C'est une décision unilatérale d'Altarea, qui prétexte des retards dans la transmission de documents... Ce n'est pas une raison pour annuler un deal de deux milliards d'euros", a-t-il protesté.