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Il y a 3 ans et 73 jours

Sika affiche un chiffre d'affaires record pour 2021 avec une croissance de 17,1%

Malgré la persistance de la pandémie de COVID-19 et les goulets d'étranglement dans l'approvisionnement en matières premières, le chiffre d'affaires a augmenté de manière significative pour atteindre le chiffre record de 9,24 milliards CHF, ce qui correspond à une croissance de 17,1% en monnaies locales.L'effet de change s'est élevé à 0,2%. L'effet d'acquisition a été de 2,0 % et la croissance organique s'est élevée à 15,1 %. Par rapport à la même période en 2019, le gain organique a été de 11,9%.Pour Thomas Hasler, Président-Directeur Général : "On s'attendait à ce que 2021 soit une année difficile et elle s'est avérée très réussie pour Sika. Nous bénéficions d'un certain nombre de plateformes de croissance et sommes dans une position idéale pour parvenir à un succès à long terme. Grâce à nos technologies innovantes, nous sommes le partenaire de choix de nombreux clients dans les secteurs de la construction et de l'industrie. Nous disposons de solutions pour toutes les étapes de développement des marchés de la construction, et les programmes d'investissement soutenus par les gouvernements, qui se chiffrent en milliards, donneront un nouvel élan à nos activités. En outre, nous utilisons de manière ciblée les mégatendances qui animent nos marchés clés. La demande de solutions durables est énorme. Nos produits et services permettent à nos clients d'atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de développement durable."Mise à jour relative à l'acquisition de MBCCEn novembre 2021, Sika a signé un accord ferme pour acquérir MBCC Group (ex BASF Construction Chemicals). Avec un chiffre d'affaires de 2,9 milliards de francs suisses, MBCC Group est l'un des principaux fournisseurs de produits chimiques de construction dans le monde. Cette acquisition permettra de compléter et d'élargir l'offre de produits et de solutions de Sika dans quatre des cinq technologies de base et sept des huit marchés cibles de Sika, tout en renforçant l’implantation géographique de la société. Cette transaction donnera naissance à un acteur majeur favorisant un plus fort engagement dans le développement durable.Le marché des produits et solutions chimiques de construction devrait atteindre environ 80 milliards de francs suisses d'ici 2023 et, étant fortement fragmenté, il continuera d'offrir des opportunités de croissance substantielles même après l'acquisition de MBCC par Sika. MBCC réalise environ 53% de ses ventes dans le secteur des systèmes de construction et les 47% restants dans le segment des adjuvants pour béton. L'acquisition est soumise à l'approbation des autorités réglementaires. Sika est convaincu que toutes les approbations requises seront obtenues en temps voulu et travaillera en étroite collaboration avec les autorités. La clôture de l'acquisition est prévue pour le deuxième semestre de 2022.Gains de parts de marché dans toutes les régions en 2021Dans un environnement caractérisé par un certain nombre de confinements temporaires, Sika a connu une croissance plus forte que le marché dans toutes les régions en 2021. Les activités de distribution ont également enregistré des gains significatifs dans toutes les régions.La région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) a enregistré une augmentation des ventes en monnaies locales de 16,1 % (année précédente : 4,4 %). Comme en 2020, la croissance des activités de distribution et de réparation a dépassé celle des autres secteurs d'activité. Presque tous les pays de la région ont atteint des taux de croissance à deux chiffres. Les pays du Moyen-Orient, ainsi que l'Europe de l'Est, y compris la Russie, le Royaume-Uni, et les pays d'Afrique ont bénéficié d'un regain de croissance. En général, les achats de solutions de produits Sika via des plateformes de commerce électronique ont connu une augmentation supérieure à la moyenne.Au cours de la période considérée, Sika a fait l'acquisition de Kreps LLC, un fabricant leader de produits de mortier en Russie, élargissant ainsi davantage son portefeuille de produits existants et sa présence géographique.La région Amériques a enregistré une croissance en monnaies locales de 21,0% (année précédente : 1,0%). Aux États-Unis, Sika a pris un élan considérable. La croissance a été tirée principalement par des projets de rénovation à grande échelle et des nouveaux projets de construction dans le domaine de la distribution et des centres de bases de données. De forts taux de croissance ont été atteints en particulier au Mexique, en Colombie, au Brésil, au Pérou et au Chili. Dans la région Amériques, l'orientation stratégique des activités commerciales sur les grandes villes et les zones métropolitaines a de nouveau porté ses fruits, tout comme la concentration sur les grands projets d'infrastructure et la réalisation ciblée du potentiel de vente croisée.Au cours de la période sous revue, Sika a fait l'acquisition de DriTac, une société américaine occupant une position forte sur le marché du collage de parquets. En outre, un fabricant de produits de mortier au Brésil a été intégré au groupe Sika sous le nom de BR Massa. Grâce à cette acquisition, Sika a amélioré sa position dans l'une des principales régions économiques du Brésil, tout en augmentant sa capacité de production.En juillet, la société a acquis American Hydrotech Inc. aux Etats-Unis et sa filiale canadienne Hydrotech Membrane Corporation. Hydrotech est un fabricant établi de membranes liquides et offre des solutions complètes pour la toiture et l'étanchéité. Elle est le leader incontesté du marché nord-américain dans le segment en pleine expansion des systèmes de toitures vertes.De plus, Sika a acquis l'entreprise familiale Bexel Internacional S.A. de C.V., un important fabricant de colles à carrelage et de stucs au Mexique. Grâce à cette acquisition, Sika renforce sa position sur le marché mexicain des produits de mortier, qui connaît une croissance rapide, et augmente considérablement sa capacité de production avec cinq installations de production stratégiquement situées.Le chiffre d'affaires en monnaies locales dans la région Asie/Pacifique a augmenté de 19,4 % (année précédente : 12,6 %). L'année dernière, la Chine en particulier a profité de la forte dynamique de croissance en cours avec des taux de croissance organique à deux chiffres et a développé avec succès ses activités d'infrastructure et de distribution. L'Inde a continué à connaître un développement dynamique, tandis que les pays d'Asie du Sud-Est se sont lentement remis des importants confinements du dernier trimestre de l'année. Au Japon, la tendance reste difficile. L'activité d'investissement sur le marché de la construction du pays est toujours modérée.Au cours de la période considérée, Sika a acquis Hamatite, la division des adhésifs de Yokohama Rubber Co., Ltd. Hamatite est un leader du marché au Japon, offrant des adhésifs et des mastics pour les industries de l'automobile et de la construction. Cette acquisition améliore considérablement la position de Sika sur le marché japonais, lui donnant un accès plus complet à tous les grands constructeurs automobiles japonais et une gamme plus large de mastics et d'adhésifs pour le secteur de la construction japonais.En Chine, Sika a acquis Shenzhen Landun Holding Co. Ltd, un fabricant d'une gamme complète de produits et de technologies d'étanchéité. La société exploite deux installations de production à la fine pointe de la technologie qui fabriquent une gamme complète de membranes et de revêtements pour diverses applications d'étanchéité, fournissant principalement des projets d'infrastructure et les projets commerciaux.Dans le segment Global Business, Sika a enregistré une croissance en monnaies locales de 4,3 % (année précédente : -11,4 %). Au cours de l'exercice écoulé, l'industrie automobile a connu d'importants goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement des composants électroniques. Alors que les prévisions du début de l'année annonçaient une forte reprise du volume de véhicules neufs construits par rapport à l'année précédente, il y a eu en fait une forte baisse au second semestre en raison du manque de disponibilité des semi-conducteurs.Néanmoins, Sika prévoit que les mégatendances de la production automobile moderne, à savoir l'électromobilité et la construction légère, continueront à stimuler la croissance. En particulier, la transition des systèmes de transport traditionnels vers l'électromobilité s'est accélérée pendant la pandémie et bénéficie de divers programmes de soutien gouvernementaux dans un certain nombre de pays.PerspectivesSika confirme ses objectifs stratégiques pour 2023. L'entreprise reste axée sur le succès à long terme et la croissance rentable. En se concentrant sur les six piliers stratégiques - pénétration du marché, innovation, efficacité opérationnelle, acquisitions, valeurs d'entreprise fortes et durabilité - Sika cherche à croître de 6 à 8 % par an en monnaies locales jusqu'en 2023. À partir de 2021, l'entreprise vise une marge EBIT plus élevée de 15 à 18 %. Des projets dans les domaines des opérations, de la logistique, de l'approvisionnement et de la formulation des produits devraient permettre une amélioration annuelle des coûts d'exploitation équivalente à 0,5 % du Chiffre d’affaires.Pour l'année fiscale 2021, Sika prévoit une augmentation sur-proportionnelle de l'EBIT et une marge EBIT de 15%.
Il y a 3 ans et 73 jours

La FFB lance une campagne de communication "Le bâtiment, des métiers qui vous construisent"

Cette campagne originale et décalée se compose de deux parties :Pour la cible grand public, une publicité sera diffusée sur TF1, BFM, CNews et LCI du 18 mars au 14 avril. Ainsi, ce spot retrace une journée d'Alice qui déambule à vélo dans une ville sans bâtiment. Une porte s'ouvre devant elle pour laisser place à une vraie ville, pleine de vie, de chantiers et de constructions.Pour les jeunes, des vidéos seront postées sur les réseaux sociaux. Plusieurs influenceurs (Denis Brogniart, Christophe Beaugrand, Loup, Lalou, Cyril Schr, Kelly Cruz, Forgetmath, Mademoiselle Gloria, Vaimalama Chaves) rencontrent des chefs d’entreprise pour illustrer des thématiques comme les nouvelles technologies, la parité, la RSE, la cohésion d'équipe, la splendeur des constructions... Ainsi, 12 vidéos seront diffusées sur Instagram et TikTok du 19 mars jusqu’au 30 avril. Un kit de communication (vidéo personnalisée, affiches, flyer, roll up, signature de mail, vignette pour les réseaux sociaux) est mis à disposition du réseau de la FFB pour permettre à tous de relayer et d'être acteur de la campagne sur le territoire.Le site Internet www.lebatiment.fr a été également entièrement relooké aux couleurs de la campagne pour mieux faire connaître les métiers du bâtiment et promouvoir ses opportunités grâce à un partenariat avec Pôle emploi notamment. Le bâtiment ce sont :1.155.000 salariés répartis dans des entreprises de toutes tailles sur l’ensemble du territoire ;plus de 35 métiers répartis sur l’ensemble du territoire, des emplois de tous les niveaux, compagnons, techniciens ou ingénieurs qui travaillent à l’atelier, sur chantier ou au bureau ;plus de 75.000 personnes, hommes, femmes, jeunes, personnes en reconversion, recrutées chaque année,des métiers diversifiés, du référent Bim au responsable environnement, au solier, en passant par le maçon, le cordiste, le tailleur de pierre, le charpentier, le climaticien….Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Le bâtiment est un des premiers secteurs économiques en France et son image mérite d'être valorisée aux yeux du plus grand nombre. Avec cette campagne, la FFB a l'ambition d'aider les artisans et entrepreneurs à relever le défi de construire et de rénover les bâtiments. Nous devons nous donner tous les moyens pour continuer à recruter chaque année plus de 65.000 personnes dont nous allons avoir besoin pour les années à venir. »
Il y a 3 ans et 73 jours

L'étonnant "village-opéra" de l'architecte Francis Kéré à Laongo au Burkina Faso

Pensé par le metteur en scène allemand Christoph Schligensief, aujourd'hui décédé, le village, dissimulé dans le paysage, a été construit au début des années 2010 par Francis Kéré devenu mardi le premier architecte africain à obtenir la plus haute distinction de la profession.Erigé sur une vingtaine d'hectares, au milieu d'un champ de granit, ce projet d'éducation culturelle et artistique est construit sous forme de spirale, tel un colimaçon, avec vingt-six bâtiments abritant des ateliers, un centre de santé, des maisons d'hôtes et une école.A terme, "l'opéra", une salle de spectacle et d'exposition couverte de 700 places doit voir le jour, au centre des bâtiments.Installés au sommet d'une colline, les bâtiments mêlant végétaux et roches granitiques sont en parfaite harmonie.Des matériaux locaux tels que l'argile, la latérite, le granit, et le bois ont été utilisés pour la construction, pour permettre au site de résister à l'épreuve des conditions climatiques, comme les chaleurs extrêmes fréquentes dans la région, explique Motandi Ouoba, administrateur du "village-opéra"."Ce sont des matériaux locaux que l'architecte a trouvés sur place : des blocs de briques de terre compressée prise sur le site, des pavés faits à base de granit", énumère t-il.Francis Kéré "part du matériau le plus simple, qu'on a couramment (...) que nos parents ont utilisé et il en fait quelque chose de noble. C'est la terre, c'est tout ce qu'il y a autour de nous, quand il les rassemble, il fait vivre quelque chose qui est magnifique", ajoute-t-il. Sur le village-opéra, les immenses toits surplombent les murs tandis que l'aération des salles permet d'avoir des températures basses, même lorsque le thermomètre affiche plus de 40 degrés."Bâtiments bioclimatiques""En construisant sur l'existant, il est arrivé à faire en sorte que nos bâtiments soient bioclimatiques avec un double plafond et des ouvertures pour dissiper l'air chaud" explique M. Ouoba.Au centre de santé, les salles de consultation et d'hospitalisation disposent, comme les autres bâtiments, de dizaines de longues fenêtres qui coulissent vers le haut."Avec autant d'ouvertures, les patients se sentent moins isolés par l'hospitalisation. Ils ont une vue sur le paysage", assure Issa Ouédraogo, un médecin.Et du côté des salles de classes spacieuses, leur style épuré et illuminé par la lumière du jour, tranche avec le décor habituel des autres écoles du pays."On est fier de notre école qui a une belle architecture avec toutes les conditions pour bien travailler et étudier", se réjouit Edwige Compaoré, institutrice de la classe de CM1."Ici, l'architecture des bâtiments change tout. Nous sommes dans des classes parfaites parce qu'il fait très chaud ici et tout le monde n'a pas les moyens pour des ventilateurs ou l'air conditionné", renchérit le directeur de l'école Abdoulaye Ouédraogo, également comédien et dramaturge.Outre les six salles de classe régulières qui regroupent 181 élèves, une pièce spécifique est destinée pour les cours d'éveil à la musique, la danse, le théâtre, les arts plastiques, photos et audiovisuel."Beau, durable et fonctionnel"Le "village-opéra" sert également de site de résidence de création pour des artistes, selon Motandi Ouoba."C'est confortable comme cadre d'habitation ou de travail. C'est également beau et impressionnant. Cela nous rappelle que nous pouvons obtenir quelque chose de beau, de durable et fonctionnel à partir des matériaux locaux", estime l'administrateur.Avec son style architectural singulier, le village attire environ 2.500 visiteurs chaque année. Et Motandi Ouoba espère que la reconnaissance internationale de Francis Kéré contribuera à entretenir la curiosité des visiteurs."Ce prix très prestigieux fait la fierté de tous, surtout en ces moments où l'actualité burkinabè est marquée par des attaques terroristes. Nous sommes heureux pour M. Kéré mais aussi pour nous qui sommes parmi les premiers bénéficiaires de son travail", se félicite t-il.
Il y a 3 ans et 76 jours

Le gouvernement dévoile son Plan antichute des personnes âgées

Ce plan a pour objectif la réduction de 20 % des chutes mortelles ou invalidantes des personnes de 65 ans et plus d’ici 2024. Le plan national antichute s’articule autour de cinq grands axes :savoir repérer les risques de chutes et alerter ;aménager son logement pour éviter les risques de chutes ;des aides techniques à la mobilité faites pour tous ;l’activité physique, meilleure arme antichute ;la téléassistance pour tous. Des outils de prévention et de sensibilisationCe plan passe par l’information et la sensibilisation de tous les publics, personnes âgées, aidants, professionnels, élus et société civile aux risques de chute et à leurs conséquences : en luttant contre la banalisation des chutes, le déni ou la peur de tomber, on réduit le risque de chute et ses conséquences fatales.La chute des personnes âgées doit être replacée comme un problème de santé publique majeur. Les ministères des Solidarités et de la Santé et le ministère délégué chargé de l’Autonomie mettront en avant les actions participant à la volonté de réduction des chutes, que ce soit des initiatives locales ou des moyens de faciliter l’accès à l’information et à l’instruction des demandes comme des guichets uniques qui permettront de simplifier la vie des Français.Une carte géolocalisée sera par ailleurs développée afin que tout citoyen (bénéficiaires, professionnels ou aidants) puisse identifier les services et actions près de son domicile concourant à la réduction des chutes.Cinq présidents de la filière du bâtiment réagissentDans un communiqué, Yves Daniélou, Président AFISB (Association Française des Industries de la Salle de Bains), Jean-Christophe Repon, Président CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), José Prétot, Président FDME-FNAS (Fédération des Distributeurs de Matériel Électrique Fédération Française des Négociants en Appareils Sanitaires, Chauffage, Climatisation et Canalisations), Emmanuel Gravier, Président FFIE (Fédération Française des Intégrateurs Électriciens) et Benoît Coquart, Président IGNES (Industriels des solutions électriques et numériques du bâtiment) déclarent : " Véritable problème sanitaire et économique majeur, la chute est la première cause de mortalité chez les personnes de plus de 65 ans. Chaque année, 2 millions de personnes âgées de plus de 65 ans sont victimes de chutes accidentelles, entraînant plus de 130 000 hospitalisations et 10 000 décès.C’est la raison pour laquelle, nous tenons tout d’abord à saluer la volonté du gouvernement de prendre les devants et d’exposer un plan d’action national pour lutter contre les chutes des personnes âgées en se fixant pour objectif une réduction de 20% d’ici 2024.Toutefois, en tant que professionnels du bâtiment, nous déplorons vivement de ne pas avoir été consultés et ce bien en amont de la sortie de cette campagne. Nous sommes intimement convaincus que c’est grâce à un travail en totale synergie entre les acteurs des secteurs du bâtiment et du médico-social que le gouvernement pourra espérer atteindre ses objectifs chiffrés et, plus largement, réussir une réelle adaptation du logement des seniors.Nos entreprises qualifiées sont quotidiennement au contact de ce public fragile et elles sont légitimes à proposer des solutions qui permettent de prévenir les chutes, les détecter et également de capter les temps d’inactivité, signes avant-coureurs de l’avancée de la perte d’autonomie.Nous tenons à rappeler qu’il existe un vrai savoir-faire français porté par des entreprises françaises aux compétences éprouvées, souvent valorisé et salué par le ministère de l’économie. Par ailleurs, bien que toutes ces solutions paraissent parfois simples, elles nécessitent l’intervention de professionnels qualifiés en termes de prescription et d’installation, pour qu’elles assurent pleinement leur rôle avec un gage de pérennité, de sécurité et de maintenance dans le temps.Nous constatons aussi que le plan antichute, porté par le ministère de la Santé, renseigne uniquement sur les possibilités de financement proposées par la sécurité sociale ou des aides locales. Pourquoi ne pas être allé au bout de cette démarche d’information, en offrant une vision globale des aides publiques existantes et notamment le crédit d’impôt autonomie ?Par ailleurs, indiquer un ordre d’idée du coût de solutions est intéressant dans la mesure où celui-ci a vocation à délivrer une information réaliste quant aux coûts réels (produits et installation). De plus, il aurait été tout aussi essentiel d’accompagner cette information d’un message de vigilance sur la qualité et la mise en œuvre des solutions choisies, ainsi que de tenir compte des enjeux de souveraineté économique. En effet, ces solutions doivent être capables de tenir leur promesse et d’assurer leur rôle préventif ou d’alerte le moment venu, et ce sur la durée.A titre d’exemple, quelle sera la pérennité de fonctionnement du « chemin lumineux à 25 € » ? Quel sera son impact environnemental ou son éventuelle dangerosité électrique ? Et combien de temps faudra-t-il avant que ce type de système ne se détache du mur pour devenir lui-même l’objet d’une chute ? Qu’en serait-il également d’une barre d’appui dont le système de fixation serait défectueux ?Nous regrettons l’absence dans ce plan de solutions telles que les capteurs de chute ou d’inactivité qui peuvent fonctionner indépendamment de la téléassistance, alors même qu’elles avaient d’ailleurs été mentionnées par le ministre des solidarités et de la santé Olivier Véran à l’occasion de la clôture du Ségur de la Santé de juillet 2020. Et bien que nous saluions l’attention portée sur les dispositifs de téléassistance, nous sommes surpris de voir une marque citée dans le dossier de presse.Nous nous étonnons également de l’absence dans ce plan, de solutions plus globales pour l’adaptation de la salle de bains et des sanitaires, comme l’installation de toilettes suspendues ou d’un espace douche sécurisé et adapté en remplacement des baignoires.Aussi nous regrettons qu’en l’état, ce plan antichute, qui partait certes d’une bonne intention, n’ait finalement été perçu que sous un angle social.Nous espérons que les futurs travaux autour du dispositif MaPrimeAdapt’ soient bien le fruit d’un travail collaboratif associant l’ensemble des parties prenantes des secteurs de la santé et du bâtiment, capables d’apporter leur expertise respective, y compris sur le plan environnemental et économique, pour garantir l’atteinte d’un parc de logements adaptés aux personnes âgées et favoriser de manière effective le bien vieillir à domicile."
Il y a 3 ans et 76 jours

Les bâtiments publics français incités à "baisser d'un degré" la température

"Nous lançons un plan de sortie accéléré des hydrocarbures pour les bâtiments de l’État" a indiqué la ministre Barbara Pompili lors de la présentation par le Premier ministre Jean Castex du plan de résilience de l'économie lié à la flambée des prix de l'énergie et à la guerre en Ukraine."Cette action s'accompagnera de la mise en place d'un fonds qui financera des travaux à impact rapide sur la réduction de la consommation de gaz et de fuel, en particulier des remplacements de chaudières fossiles par des solutions renouvelables" a-t-elle précisé."Par souci d'exemplarité, le Premier ministre signera dans les jours à venir une circulaire appelant l'ensemble des services publics à réduire d'un degré la température de chauffage afin d'économiser l'énergie et de réduire la facture" a ajouté Mme Pompili.Ces "mesures seront accompagnées d'une campagne de promotion sur les eco-gestes" a dit la ministre.
Il y a 3 ans et 76 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour soutenir le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 76 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 76 jours

Le décret fixant les conditions du dispositif Pinel+ est paru

Alors que la loi de finances pour 2021 a acté la fin du dispositif Pinel avec toutefois un sursis jusqu'en 2024 accompagné d'une réduction progressive de l'avantage fiscal à partir de 2023, un nouveau décret est paru au Journal Officiel afin de clarifier dans quelles circonstances il sera possible de continuer à bénéficier du taux plein avec le dispositif Pinel+.En effet, les taux actuels du Pinel seront maintenus à titre dérogatoire pour les logements situés dans les quartiers prioritaires ainsi que pour les logements respectant certains critères de qualité environnementale et d'usage. Ces critères se baseront sur la RE2020 et pourraient être plus exigeants. Concernant les éléments de confort, le gouvernement s'est inspiré du rapport Girometti-Leclerc de septembre 2021 afin de définir les critères d'éligibilité au Pinel+. Les logements destinés à la location devront par exemple respecter une surface minimale par typologie : 28 mètres carrés pour un T1, 45 mètres carrés pour un T2, 62 mètres carrés pour un T3, 79 mètres carrés pour un T4 et 96 mètres carrés pour un T5. Ces logements devront également disposer d'un espace extérieur privatif et avoir une double exposition à partir du T3. Le décret fixant l’ensemble de ces critères sera mis en consultation dans les prochaines semaines, pour une publication définitive avant la fin de l’année.
Il y a 3 ans et 76 jours

Le gouvernement augmente les aides pour remplacer les chaudières à gaz ou au fuel par des solutions de chauffage renouvelable

"Nous allons renforcer MaPrimeRénov' afin d'accélérer le remplacement de chaudières à énergie fossile par des solutions de chauffage renouvelable" comme "les pompes à chaleur y compris hybrides, ou les chaudières biomasse", a indiqué la ministre Barbara Pompili lors de la présentation du plan de résilience de l'économie face à la flambée des prix de l'énergie. "Le gouvernement a décidé d'augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril prochain et jusqu'à la fin de l'année 2022 les aides MaPrimeRénov' accordées pour l'installation d'un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fuel" et ainsi de réduire la dépendance du pays aux importations d'énergies fossiles, a-t-elle précisé."Pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l'installation de chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés", a ajouté la ministre.Mme Pompili a annoncé parallèlement des incitations pour les collectivités afin de changer de système de chauffage.Pour les entreprises, le gouvernement compte lancer début avril un "appel à projet exceptionnel" pour "accélérer la décarbonation de notre industrie". "Nous souhaitons cibler les entreprises les plus exposées à la hausse des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent les projets d'efficacité énergétique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse", a ajouté la ministre.
Il y a 3 ans et 76 jours

L'Ordre des géomètres-experts publie un livre blanc pour améliorer le cadre de vie des Français

De l’emploi au pouvoir d’achat des Français, en passant par l’optimisation du patrimoine des personnes publiques et la protection de l’environnement, ce Livre Blanc à l’initiative de Joseph Pascual, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts (OGE), revient sur notre façon d’habiter le territoire à l’heure de la crise du logement et des défis liés au climat. Chacune des cinq propositions est accompagnée d’une description du contexte et d’une analyse des enjeux auxquels la mesure entend répondre. Cinq propositions pour améliorer concrètement le cadre de vie des FrançaisDans un premier temps, la profession souhaite réformer les parcours d’accès à la filière géomètre-expert pour répondre aux besoins en recrutement auxquels les cabinets sont confrontés. L’OGE propose notamment d’ouvrir la profession à des profils non scientifiques, par exemple plus juridiques, et de soutenir les parcours professionnalisant en Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). En matière d’environnement et d’aménagement des territoires, le Livre Blanc revient sur la nécessaire conciliation entre les enjeux de sobriété foncière d’une part et la production de logements pour répondre aux aspirations des Français d’autre part. L’OGE préconise une densification du tissu urbain existant et le développement d’une offre nouvelle de logements intégrant pleinement les enjeux climatiques et de durabilité. L’OGE souhaite également se saisir de la question du pouvoir d’achat des Français, notamment en matière de logements. La profession demande à ce que tous les actes fonciers soient systématiquement inscrits au fichier immobilier. Cette mesure simplifierait les procédures et engendrerait des économies de temps et d’argent pour les consommateurs, tout en renforçant la sécurisation des transactions immobilières.Concernant l’accompagnement des personnes publiques dans la gestion de leur patrimoine immobilier, l’OGE propose d’instaurer une procédure de délimitation de la propriété des personnes publiques, à l’image des dispositions du décret sur la protection du domaine public ferroviaire. Il s’agirait d’un levier de sécurisation juridique supplémentaire contribuant dans le même temps à l’optimisation et la valorisation du patrimoine des personnes publiques. Enfin, l’OGE appelle à la création d’un statut d’organisation à mission, sur le modèle des sociétés à mission de la loi PACTE. Cette évolution renforcerait l’engagement de la profession en matière d’enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux. Les géomètres-experts, garants d’un cadre de vie durable et inclusif Avec ce Livre Blanc, l’OGE rappelle une nouvelle fois que la profession place son expertise au service de ses partenaires institutionnels, élus et décideurs, pour répondre aux préoccupations légitimes des Français. Les candidats à l’élection présidentielle ont également reçu le « Rapport sur l’avenir de l’habitat individuel » que la profession a coproduit avec les autres acteurs du cadre de vie et présenté à Emmanuelle Wargon en décembre dernier. « Une élection présidentielle est, habituellement, un temps fort du débat démocratique de notre pays. Nous avons voulu faire profiter les candidats qui entendent, demain, présider au destin de ce pays, de notre connaissance fine des préoccupations de nos concitoyens, et de nos propositions pour y répondre », a résumé Joseph Pascual, le Président du Conseil supérieur de l’OGE, « Acteurs de terrain bien connus dans leurs territoires, les géomètres-experts sont effectivement en prise directe avec des enjeux de société et de cadre de vie qui impliquent des réponses concrètes et opérationnelles. ».
Il y a 3 ans et 76 jours

Emploi, retraites : le bilan contrasté d'Emmanuel Macron

Une batterie de réformes "structurelles"La réforme du Code du travail par ordonnances est le premier gros chantier du quinquennat en 2017. Répondant à la volonté du chef de l’État de "libérer le travail", elle se heurte d'emblée à des oppositions de gauche très remontées contre une "liquidation" du Code du travail.Parmi les points les plus controversés figurent le plafonnement des indemnités prud'homales, la fusion des instances représentatives du personnel ou le poids accru de l'accord d'entreprise par rapport à la branche. Dans les rangs syndicaux, les effets des ordonnances sur le dialogue social sont aujourd'hui vivement critiqués. La CFDT a notamment dénoncé début 2022 une réforme qui a engendré une "disparition massive des représentants de proximité".En 2018, est venu l'acte II de la "rénovation du modèle social" avec la réforme de la formation professionnelle. Celle-ci a revu en profondeur l'apprentissage, en assouplissant les conditions d'entrée et d'ouverture de CFA (centres de formation d'apprentis). Le nombre d'apprentis a depuis atteint des records avec plus de 700.000 contrats en 2021, une hausse portée par l'enseignement supérieur, avec comme revers un déséquilibre financier. La réforme a aussi revu le fonctionnement du CPF (Compte personnel de formation), désormais monétisé et utilisable librement par chaque salarié via une application. Cela a engendré un boom de formations, avec en corollaire un démarchage abusif en masse et des fraudes.Autre gros morceau avec la réforme de l'assurance chômage, l'une des plus contestées du quinquennat. Présentée en juillet 2019, elle connaît un parcours chaotique: son application est reportée à plusieurs reprises du fait du Covid et de la bataille judiciaire acharnée des syndicats. Le très décrié nouveau calcul de l'allocation chômage, qui pénalise l'indemnisation des demandeurs d'emploi alternant périodes de travail et d'inactivité est entré en vigueur le 1er octobre. Ses effets, progressifs, n'ont pas encore été mesurés.L'emploi : de bons chiffres malgré la criseAvec un taux de chômage ramené à 7,4% au 4e trimestre 2021, contre 9,5% audébut du quinquennat, le chef de l'Etat peut se targuer de s'approcher de sonobjectif d'atteindre 7% en 2022. La hausse provoquée par le Covid en 2020 -moins catastrophique que ce qui avait été un temps anticipé - a été effacée.Le taux de chômage est au plus bas depuis près de 15 ans.Soutenus par le plan "un jeune, une solution", les 15-24 ans ont vu leur taux de chômage descendre à 15,9%, son plus bas niveau depuis... 1981. Mais le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en incluant l'activité réduite (catégories A, B et C), reste élevé à 5,659 millions. Et les demandeurs d'emploi de longue durée (inscrits depuis un an ou plus) représentent 49,6% du total.Retraites : le minimum et la glaneSeule promesse tenue en la matière, le minimum vieillesse a bien été augmenté de 100 euros par mois: l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) est en effet passée de 803,20 euros en 2017 à 903,20 euros en 2020 et s'établit désormais à 916,78 euros.En revanche, le grand dessein présidentiel d'un "système universel" – censé remplacer la quarantaine de régimes existants - n'a pas survécu au Covid. Après des semaines de grèves et de manifestations, le projet de loi voté au forceps du 49-3 début mars 2020 a aussitôt été "suspendu" et jamais remis sur le métier.Et pour cause: Emmanuel Macron a renoncé à maintenir l'âge légal de départ à 62 ans et souhaite désormais le repousser à 65 ans, tout en supprimant au passage les régimes spéciaux de la RATP, d'EDF et des sénateurs. Pour contrebalancer, il promet une pension minimum de 1.100 euros pour une carrière complète.Soit peu ou prou ce qu'il a accordé aux agriculteurs (85% du Smic) et à leurs "conjoints collaborateurs", revalorisés à quelques mois des élections, en reprenant à son compte deux propositions de loi du député communiste André Chassaigne. Pour mieux cultiver son bilan.
Il y a 3 ans et 76 jours

Lafarge accélère sa transformation bas carbone

En tant que leader, l’entreprise s’engage et donne une nouvelle dynamique à la construction durable et à tout un secteur.Des investissements industriels massifsLa ligne de production la plus moderne de France à Martres-Tolosane (dép.31) et une plateforme d’innovation ouverte sur le traitement du CO2 en 2024Le nouveau four de la cimenterie de Martres-Tolosane est entré en production en février. Résultat d’un investissement de 120 millions d’euros du groupe Holcim, le plus important en France depuis 40 ans, le tout nouveau four permet d’augmenter la productivité de l’usine tout en réduisant son impact environnemental. La tonne de ciment affiche désormais un poids CO2 réduit de 20%.Par ailleurs, équipée des dernières technologies pour la valorisation des déchets en cimenterie (comme source d’énergie et comme matière première recyclée dans le clinker), l’usine divise par 3 son utilisation de combustibles fossiles. La part des combustibles de substitution, sourcés localement, passe ainsi de 30 à 80% et contribue au développement de l’économie circulaire dans le grand Sud-Ouest.Pour atteindre ces résultats, le plus gros chantier industriel en Occitanie, qui a duré près de 3 ans, a permis :Le remplacement des deux fours existants (construits en 1956 et 1966) par un four unique de 60 mètres de long et de 4 mètres de diamètre, permettant de diminuer la consommation d’énergie ;La construction d’une tour de préchauffage haute de 110 mètres, permettant de porter le mélange de calcaire et d’argile à 500°C avant son introduction dans le four, grâce à la récupération des gaz chauds du four ;La rénovation et la création de nouveaux ateliers de stockage et de traitement des déchets servant de combustible de substitution.Le site de Martres-Tolosane accueillera également en 2024 une plateforme R&D en open innovation pour tester des nouvelles technologies de capture de CO2 plus efficaces, plus économiques et plus respectueuses de l’environnement. Une quinzaine de partenaires européens sont regroupés autour de cette initiative qui est candidate à des financements communautaires et sera référencée dans le réseau européen de recherche sur la capture de CO2.Un nouvel investissement de 40 millions d’euros à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (dép. 53) et de 6 millions d’euros à La Malle (dép. 13) pour produire un nouveau composant décarbonéDès cette année, 40 millions d’euros seront investis dans la construction d’une nouvelle ligne de production à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (53) et dans l’adaptation du processus industriel de La Malle (13) pour produire des ciments bas et très bas carbone (ECOPlanet), à base d’argile calcinée.Lafarge a développé une technologie propriétaire, proximA Tech, permettant d’industrialiser la transformation de l’argile en addition fortement décarbonée. L’utilisation de l’argile présente un triple intérêt : elle nécessite une température plus basse pour sa cuisson (800°C au lieu de 1 400°C pour le clinker) et donc moins de combustible. Elle a aussi une faible décarbonation lors de ce chauffage contrairement au calcaire qui se décarbonate à 100%. Enfin, elle est largement disponible et locale.La future installation de la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour est conçue pour n’émettre quasiment aucun carbone grâce à l’utilisation exclusive de combustibles alternatifs et pour produire des ciments dont le taux d’émission de carbone sera réduit de 50%.Ces investissements participent à la réalisation de l’objectif 2023 : disposer d’une capacité de production d’1 million de tonnes de ces ciments bas carbone ECOPlanet.Une stratégie et des innovations pour construire bas carboneLafarge lance deux nouveaux ciments ternaires offrant de 30% à 50% de réduction carboneLa révision de la norme européenne ciment NF EN 197-5, publiée en octobre dernier, a rendu possible la formulation de nouveaux ciments avec une part de clinker réduite au profit d'une part d'additions plus importante, réduisant ainsi les émissions de CO2 à la tonne produite.Lafarge France va donc commercialiser cette année deux nouveaux ciments ternaires bas carbone, un CEM II/C produit à Sète (dép. 34) et le premier CEM VI disponible en France. Ce CEM VI ECOPlanet, fabriqué au Teil (dép. 07) sera disponible dès la sortie de la nouvelle norme béton attendue pour mai ou juin prochain. Ces nouveaux ciments offrent une réduction carbone de -30% à -50% et viennent enrichir les offres bas carbone ECOPlanet (ciment) et ECOPact (béton).Lafarge accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs, une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la constructionDans le cadre d’une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la construction, Lafarge France accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs. Pour le secteur de la préfabrication, il s’agit dans un premier temps d’augmenter l’utilisation du CEM II, puis des ciments ECOPlanet, en lieu et place du CEM I tout en garantissant le même niveau de performance et l’absence d’impact sur les process de fabrication.Lafarge a mobilisé les compétences de son laboratoire de L'isle D'Abeau afin de garantir la conformité des performances techniques requises (rhéologie, adjuvantation, résistances à jeune âge, à 28 jours, teinte...). L’accès aux produits a également été facilité pour les clients pour leur permettre de réaliser leurs propres essais, avec leur outil industriel, avec ou sans le soutien de notre support technique. Il s’agit de les conforter sur les performances réelles du ciment de remplacement et sa conformité à leurs cahiers des charges, le tout leur permettant ainsi un premier pas vers la réduction carbone de leurs volumes de produits courants.Une innovation de rupture Lafarge : le liant nouvelle génération bas carbone, bas clinker et sans laitierLafarge France a mis au point et testé avec succès un liant bas carbone nouvelle génération à taux de clinker réduit et qui permet de se passer du laitier.Un procédé sous brevet permet de réduire la quantité de clinker nécessaire dans le liant et de réduire l’empreinte carbone du béton jusqu'à 50% et cela sans recours au laitier, une réponse à sa raréfaction annoncée pour les prochaines années.Les bétons fabriqués avec ces liants peuvent couvrir les classes de résistance et d'exposition traditionnelles (C20 à C35/XC à XF…). Ils sont destinés à tous types d'ouvrages et toutes applications (planchers, fondations, voiles etc).Cette technologie n'impacte pas les délais de chantier et s'adapte aux températures. Elle permet une production locale et donc une mise sur le marché massive et rapide.Les normes correspondant à ce nouveau produit n’existent pas pour le moment, même si plusieurs tests chantier expérimentaux ont déjà été réalisés. Lafarge a donc engagé une procédure de certification ATEX sur le béton et une Évaluation Technique de Produits et Matériaux (ETPM).
Il y a 3 ans et 76 jours

Les villes flottantes, solution à la montée des mers ?

Au Salon mondial de l'immobilier Mipim, qui a débuté mardi et s'achèvera vendredi à Cannes (Alpes-Maritimes), un prototype de ville flottante aux Maldives concourt pour remporter un prix du meilleur grand projet.Cette cité n'a pas encore de nom mais consistera, assurent ses concepteurs, en un assemblage de plateformes flottantes au milieu d'un lagon de cet archipel dans l'océan Indien. Quelque 5.000 maisons colorées devraient s'y dresser."Une ville flottante n'est pas un luxe, c'est une nécessité" pour ce pays insulaire dont l'existence même est menacée par le réchauffement climatique et la montée des océans, affirme à l'AFP Paul van de Camp, chef de l'entreprise néerlandaise Dutch Docklands, promoteur du projet.Et la capitale, Malé, où plus de 150.000 habitants se pressent sur un atoll de 8 km2 entièrement urbanisé, est complètement saturée, rappelle-t-il.Il ne s'attarde pas sur les caractéristiques techniques précises du projet, qui seront présentées officiellement au printemps par le président des Maldives. Ni sur leur coût. Mais il promet que le financement sera assuré et assure que les contraintes techniques ne sont pas rédhibitoires."Il y a de très gros acteurs mondiaux qui nous ont aidés avec des systèmes pour l'énergie, les égouts, l'eau, l'électricité, qui ont été bien testés et sont relativement innovants", assure Paul van de Camp.Il espère que le chantier sera terminé en 2027 au plus tard et assure avoir été approché pour répliquer l'expérience par "plusieurs pays", sans préciser lesquels.Trop cher ?Il existe déjà des bâtiments flottants à travers le monde, de même que des villages traditionnels de pêcheurs sont construits sur l'eau, en Amazonie, Thaïlande ou Indonésie, souligne Paul van de Camp.Mais aucun projet moderne et de cette ampleur n'a encore vu le jour.Un autre est en préparation à Busan (Corée du Sud), piloté par l'entreprise Oceanix et soutenu par l'ONU-Habitat.Là aussi, les détails techniques, le coût, etc. n'ont pas encore été dévoilés. Ils le seront officiellement en avril, explique à l'AFP Itai Madamombe, fondatrice d'Oceanix. L'objectif est d'avoir terminé le chantier fin 2025.Des doutes subsistent cependant sur la viabilité de telles constructions.Pour Ayça Kirimtat, chercheuse à l'université tchèque de Hradec Kralove qui a longuement étudié les villes flottantes, l'obstacle économique est difficile à surmonter. "Construire de très grandes structures flottantes au-dessus du niveau de la mer coûte beaucoup plus cher que des immeubles normaux sur la terre", explique-t-elle à l'AFP.Energie, transports, services, nourriture... la quantité de paramètres à prendre en compte est énorme, souligne-t-elle."Je ne crois pas qu'il y ait un problème de technologie", pense de son côté Nicholas Makris, professeur spécialiste des océans au Massachusetts Institute of Technology (MIT). "C'est plutôt l'efficacité économique. Réussir à tout faire d'une façon réalisable et viable économiquement", dit-il.Quelque chose de possible dans un endroit suffisamment protégé des évènements climatiques extrêmes et des conditions hostiles de la haute mer.ÉmergenceCe qui pourrait, in fine, rendre les villes flottantes attractives est la montée des eaux, qui menace les États insulaires mais aussi toutes les villes côtières, pense Chien Ming Wang, professeur de génie civil à l'université du Queensland (Australie)."Pour les villes côtières, si vous subissez les vagues et la montée des océans, vous n'avez pas d'autre choix que de supporter les dégâts et reconstruire. Donc c'est très coûteux", explique ce spécialiste des villes flottantes, qui a été consulté pour le projet des Maldives."Avec les villes et maisons flottantes, vous n'avez pas à vous préoccuper des inondations puisque votre maison est toujours au-dessus du niveau de la mer"."On va voir les villes flottantes émerger partout dans le monde dans les dix ou vingt prochaines années", prédit-il.
Il y a 3 ans et 76 jours

Pour ses 30 ans, l'Ademe lance la 1ère édition du "Grand Défi Écologique"

L’ADEME : trente ans d’actions et de recherches En 1990, l’État décidait de créer l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). L’agence voit le jour en 1992 par regroupement de plusieurs agences publiques : l’Agence nationale pour la récupération et l’élimination des déchets (ANRED) déjà basée à Angers, l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (AFME) et l’Agence pour la qualité de l’air (AQA). Il est décidé par le gouvernement d’Edith Cresson que son siège serait à Angers. Le rôle et la place de l’ADEME dans l’action publique ont évolué depuis sa création et l’Agence est aujourd’hui incontournable dans la transition écologique, principal défi de notre temps. Économies d’énergie et énergies alternatives, déchets, qualité de l’air et des milieux, sont les thématiques fondatrices de l’Agence et restent au cœur de sa mission. Avec la prise de conscience générale des périls environnementaux qui nous menacent – l’ADEME a l’âge du sommet de Rio –, ces sujets ont aussi gagné le cœur du débat public. Désormais, l’influence de l’ADEME dépasse de loin ses seuls moyens. Des centaines de salariés et de doctorants ont essaimé ses savoirs et ses méthodes dans autant d’organismes publics, de collectivités, d’entreprises et d’associations. Elle pourvoit en informations fiables chercheurs, influenceurs et décideurs publics. Il n’y a pas une seule grande loi touchant l’environnement qui ne se fasse sans sa contribution. L’effet de levier est immense. Ainsi, l’État confie à l’ADEME un montant de plus en plus conséquent d’aides à distribuer. Cette mission récente d’opérateur de l’aide publique à l’investissement manifeste le passage à un nouveau « temps » du combat écologique : le déploiement à grande échelle des technologies éprouvées, qui permet de massifier l’action pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ce qui n’empêche pas de soutenir l’innovation de rupture via de nombreux appels à manifestation d’intérêt. Par ailleurs, pour réussir les transformations sociétales d’ampleur, nécessaires pour faire face aux défis climatiques, l’ADEME a besoin d’adhésion. Cela n’interdit pas de tenir un langage de vérité sur l’effort à produire. L’ADEME tient ainsi un rôle de « coach » qui incite,impulse et soutient. Les trente ans de l’ADEME cette année sont une bonne occasion de redire ces vérités en organisant des événements en région et à Angers pour les collectivités, entreprises, enseignants, jeunes et familles autour d’un fil rouge, « Le Grand Défi Écologique ». Les trente ans de l’ADEME cette année sont une bonne occasion de redire ces vérités en organisant des événements en région et à Angers pour les collectivités, entreprises, enseignants, jeunes et familles autour d’un fil rouge, « Le Grand Défi Écologique ». Le Grand Défi Écologique : une semaine pour rassembler L’ADEME lance la toute première édition du Grand Défi Écologique. S’adressant à un large public, le Grand Défi Écologique se décline autour de trois axes :Le Grand Défi Écologique Citoyens Les citoyens sont invités à se joindre à cette célébration autour de plusieurs évènements gratuits et ouverts à tous (jeunes, adultes et familles), conçus et animés en partenariat avec ChangeNOW. Tout au long de la semaine, des activités, animations et conférences grand public se déroulent en continu dans différents lieux d’Angers. Certains sont en accès libre et d’autres se font sur inscription. Cet événement a pour vocation d’éveiller les consciences sur les enjeux environnementaux et sociaux de notre siècle, de faire découvrir des solutions pour s’engager en faveur du climat et de la biodiversité et d’engager un large public dans le passage à l’action.Le Grand Défi Écologique Professionnels Cet événement destiné aux professionnels et aux médias propose aux acteurs économiques, organisations publiques et privées, de décrypter les scénarios prospectifs de l’ADEME, d’en débattre et de s’y projeter concrètement pour permettre de construire la voie vers la neutralité carbone d’ici à 2050.Le Grand Défi Écologique Étudiants Le Grand Défi Étudiants lancé en octobre 2021 offre la possibilité à un élève ou un groupe d’élèves d’enseignement supérieur, de plus de 16 ans et de l’agglomération angevine de voir son projet de transition écologique financé.
Il y a 3 ans et 76 jours

La qualité de l'air en temps de Covid, nouveau filon économique

Au salon mondial de l'immobilier Mipim, du 15 au 18 mars à Cannes, une étrange forme d'oiseau est perchée sur le stand de la compagnie danoise Leapcraft.C'est en réalité un capteur de CO2, qui au-delà d'une certaine concentration dans l'air se met à gazouiller, signe qu'il est temps d'aérer ou de sortir prendre l'air.La compagnie en propose plusieurs modèles: l'oiseau, le plus ludique, est plutôt destiné au grand public ou aux écoles. D'autres, pour les bureaux, ont plutôt une allure de box internet, à fixer au mur ou au plafond. Ils sont connectés en réseau et peuvent capter d'autres données.Depuis fin 2020, Leapcraft a vu ses ventes tripler et ce sans avoir pu satisfaire toute la demande, la faute à la pénurie mondiale de semi-conducteurs, assure à l'AFP son patron, Vinay Venkatraman."Le point de bascule, ça a été quand on a admis que le Covid se transmettait par l'air", explique-t-il.Le coronavirus responsable du Covid-19 se transmet surtout par les aérosols, particules ultra-légères qui s'accumulent et restent en suspension dans l'air d'une pièce mal ventilée. Mesurer la teneur en CO2 est donc un moyen d'évaluer le renouvellement de l'air intérieur, et donc le risque de contagion."Ce que la pandémie a le plus changé, c'est que +les gens normaux+ parlent de ventilation, raconte Vinay Venkatraman. Avant, les gens qui parlaient de ventilation étaient uniquement ceux avec des problèmes respiratoires, des allergies...""Un réveil"Les demandes liées à la qualité de l'air viennent souvent sous la pression des salariés, témoignent les entreprises rencontrées par l'AFP. "Nous avons (des demandes) particulièrement dans quelques pays comme la France, les Pays-Bas, la Belgique", explique Aakash Ravi, fondateur de l'entreprise néerlandaise Spaceti, spécialisée dans la collecte et l'exploitation de données pour les immeubles de bureaux."C'est important parce que le niveau de CO2 n'est pas exactement réglementé, pour ces clients, c'est plutôt une demande des salariés", dit-il. "Tout le monde se préoccupe de la santé dans ses bâtiments désormais, bien plus qu'avant le Covid. C'est sans aucun doute un grand changement", assure aussi William Cowell de Gruchy, fondateur de l'entreprise britannique Infogrid, également spécialisée dans l'exploitation de données pour les bâtiments.Et parmi les différents types de dispositifs qu'elle propose, ceux pour contrôler la qualité de l'air tiennent désormais le haut du pavé. Avant la pandémie, ils étaient le troisième produit le plus demandé, derrière... ceux permettant de détecter la légionellose, maladie souvent causée par les climatiseurs mal réglés ou des défauts de canalisations.Infogrid propose à ses clients de croiser le taux de CO2 avec ceux d'humidité et de température, pour une estimation plus fine du risque viral."La pandémie a été un réveil et c'est en train de devenir la norme pour des entreprises du monde entier. Elles ne vont plus revenir en arrière et négliger la qualité de l'air", veut croire William Cowell de Gruchy.
Il y a 3 ans et 77 jours

Nette amélioration du trafic des aéroports parisiens, les prévisions ne sont pas affectées par la guerre

Les installations de Roissy et d'Orly ont vu transiter le mois dernier 4,5 millions de voyageurs, en hausse de 3,3 millions par rapport à février 2021, a précisé le Groupe ADP dans un communiqué.En retrouvant plus d'un passager sur six d'avant la crise sanitaire, les aéroports desservant l’Île-de-France enregistrent un bond de plus de 10 points sur un mois : janvier n'y avait vu transiter que 52,2% du trafic de 2019, mieux toutefois que la moyenne de 2021, 38,8%.Le niveau de fréquentation de février, dans une période traditionnellement creuse, rapproche le Groupe ADP de la fourchette de ses objectifs pour ses plateformes franciliennes lors de l'exercice 2022, c'est-à-dire entre 65% et 75% du nombre de passagers de 2019.Comme depuis le début de la crise en mars 2020, Roissy et Orly ont connu des situations contrastées: le premier a continué à pâtir de la fermeture de certaines destinations, ne retrouvant que 57,8% du trafic de février 2019, tandis qu'Orly a atteint 72,9% du niveau de passagers d'il y a trois ans.Pour l'ensemble du Groupe ADP, qui gère en direct ou via des filiales près de 30 aéroports dans le monde, de Santiago du Chili à Almaty en passant par Amman et New Delhi, le trafic passagers du mois dernier s'est établi à 62,5% de celui de février 2019. L'objectif 2022 est de 70% à 80% de l'avant-crise, après 45,6% réalisés en 2021.Mais l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février a conduit les pays européens à fermer leur espace aérien aux compagnies russes. Moscou a pris des mesures réciproques."En 2019, le trafic avec l'Ukraine et la Russie représentait 1,4% du trafic total" des aéroports desservant Paris, mais "17,1% du trafic total de (la filiale turque d'ADP) TAV Airports", a expliqué le groupe.Ce dernier, "à ce stade, n'anticipe pas que les conséquences du conflit soient de nature à remettre en question ses hypothèses de trafic", a-t-il ajouté.ADP, contrôlé par l'État français, prévoit un retour aux bénéfices en 2022 après avoir subi en 2021 une perte de 248 millions d'euros, divisée par quatre par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 77 jours

Un plan gouvernemental pour réduire les accidents du travail mortels

Quelque 540.000 personnes ont été victimes d'accidents du travail en 2020, dont 550 mortels, hors accidents de la route, a indiqué le ministère du Travail dans un communiqué. Ce chiffre ne baisse plus depuis 2010. "Le coût humain, social et économique des accidents du travail nous impose de ne pas céder à la fatalité", plaide le secrétaire d'Etat chargé de la Santé au travail, Laurent Pietraszewski, qui a présenté cette feuille de route devant le comité national de prévention et de santé au Travail (CNPST), dans le cadre du "4ème plan santé au travail 2021-2025".Ce plan cible d'abord les salariés les plus vulnérables (jeunes et nouveaux embauchés, travailleurs intérimaires, indépendants ou détachés) en mettant l'accent sur la formation à la sécurité, notamment lors de leur formation initiale pour les jeunes ou lors de la prise de poste. Les messages de prévention qui leur sont destinés, notamment pour les travailleurs détachés qui parlent mal français, seront renforcés.Selon l'Assurance-maladie, près de 15% des accidents graves et mortels surviennent au cours des trois premiers mois suivant l'embauche et un quart des accidents du travail concerne des salariés ayant moins d'un an d'ancienneté dans l'entreprise.Une autre cible prioritaire sont les TPE-PME qui ont souvent moins de ressources à consacrer à la prévention.Selon l'inspection du travail, les accidents graves et mortels dans les TPE-PME représentent 26% des accidents totaux alors qu'elles emploient seulement 18% des salariés.Certains risques professionnels feront l'objet de mesures ciblées en raison de leur impact élevé, tel le risque routier (356 accidents mortels selon la Cnam), le risque associé à l'utilisation des machines (24% des accidents mortels) et les chutes de hauteur (18% des accidents du travail mortels).Le plan est axé avant tout sur la prévention, l'information et les campagnes de communication."Il ne suffit pas d'accumuler les réglementations, il y a une dimension d'appropriation du terrain très forte", estime-t-on dans l'entourage du secrétaire d'Etat."Ce n'est pas principalement une question budgétaire, mais une question d'information au sein de la communauté qui ne connait pas assez +l'épidémiologie+ des accidents mortels", ajoute-t-on.
Il y a 3 ans et 77 jours

La filière de l'isolation des bâtiment réclame des mesures urgentes pour relancer le secteur

Pour le Symbiote : "Le bâtiment représente plus de 40% des consommations d’énergie et plus de 25% des émissions de GES. La massification des rénovations énergétiques est donc essentielle et indispensable pour réduire significativement les besoins en énergie du parc bâti existant. Dans ce contexte, l’isolation des bâtiments, notamment du secteur résidentiel, doit être LA priorité car c’est l’action la plus efficace sur le long terme. L’isolation est un « bouclier tarifaire permanent » contre la hausse du coût de l’énergie, elle permet de réduire massivement les émissions de GES et enfin elle permet également de renforcer notre indépendance énergétique en réduisant notre consommation.La filière de l’isolation des bâtiments est une filière jeune, qui a commencé à se professionnaliser il y a moins de 10 ans. Elle a bénéficié, de 2016 à 2020, d’un soutien massif des pouvoirs publics qui lui a permis de recruter, de former, de structurer … et d’isoler. Ainsi, plus de 150 millions de m2 de combles, 40 millions de m2 de planchers et 10 millions de façades ont été isolés ces trois dernières années, permettant aux Français de réaliser près de 500 millions d’euros d’économies de chauffage par an et de réduire massivement leurs émissions de GES dans l’atmosphère.Depuis près d’un an et demi, les pouvoirs publics (et notamment le Ministère de la Transition Énergétique et Solidaire) ont de fait abandonné la filière de l’isolation, en réduisant drastiquement les aides au bénéfice des ménages français. Compte-tenu du coût significatif d’une rénovation énergétique, nos concitoyens et notamment les plus précaires doivent être accompagnés financièrement. Pour cela, les pouvoirs publics s’appuient sur deux dispositifs distincts : les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et MaPrimeRénov’ (MPR). Or, les aides MaPrimeRénov ont été très peu fléchées vers l’isolation, avec plus de 65% du budget consacré à l’installation de pompes à chaleur et de poêles à bois. Pire, depuis juillet 2020, l’ANAH a acté une baisse de 25% des aides à l’isolation des façades accordées aux Français. Concernant les CEE, les pouvoirs publics ont successivement réduit le Coup de Pouce pour l’Isolation des planchers en septembre 2020, puis supprimé le Coup de Pouce pour l’Isolation des Combles au 30 juin 2021, avec six mois d’avance. Les chiffres du Ministère sont sans équivoque : le volume de combles et de planchers isolés a depuis baissé de plus de 80%. Alors qu’il s’isolait en moyenne 60.000 combles par mois en 2020, moins de 5.000 combles ont été isolés mensuellement depuis la fin du Coup de Pouce en juin 2021. En 2022, les Français n’isolent plus leur logement car il n’y a quasiment plus d’aides nationales. Prenons l’exemple d’un ménage aux revenus très modestes qui souhaite réaliser un chantier d’isolation performante (combles, planchers et façades) de sa maison individuelle de 100 m2, d’un montant global de 20.000 €. Son reste à charge, une fois les aides déduites, était de 1750 € en mars 2020. Il est, en mars 2022, de plus de 9.500€. L’impact des évolutions brutales et non concertées des schémas de subventions à l’isolation est considérable et funeste pour la jeune filière de l’isolation. En six mois, plus de 13.000 emplois ont été détruits. Des entreprises qui avaient investi dans un outil de production performant sont au bord du dépôt de bilan, les compétences qui commençaient à se structurer disparaissent au fil des licenciements. Même son de cloche du côté des industriels qui avaient développé massivement leur capacité de production et qui ont besoin de stabilité pour rentabiliser leurs investissements.Dans six mois, la filière de l’isolation aura sombré. Qui aura la capacité de réaliser la rénovation énergétique de demain ? Mais que font les pouvoirs publics ? Le Ministère, dans la plus grande discrétion, a décidé de privilégier le chauffage à l’isolation. Ainsi, les ventes de pompes à chaleur ont-elles cru de 50% en 2021, largement soutenues par MPR et l’un des rares Coups de Pouce CEE encore actif. Certes il s’agit d’un mode de chauffage plus écologique que le fioul mais améliorer le chauffage d’une maison non isolée ne change pas le fait que l’on chauffe essentiellement l’atmosphère. Cette politique, constatée mais non annoncée et encore moins assumée, est incompréhensible. En affaiblissant considérablement la filière isolation, les pouvoirs publics compromettent durablement la capacité de la France à atteindre ses objectifs de rénovation thermique des bâtiments et de réduction des émissions de GES. A l’heure où la question du pouvoir d’achat des français est au cœur de l’actualité, c’est aussi se priver d’un moyen efficace pour l’améliorer. 2022 doit être l’année de la relance de la filière de l’isolation en France. A l’heure de l’explosion des prix de l’énergie, il y a urgence à créer un contexte permettant aux ménages français, et notamment aux plus modestes, de renforcer la sobriété énergétique de leur logement. Cela passera impérativement par de l’isolation…"
Il y a 3 ans et 77 jours

Le gouvernement présente son plan de résilience sans convaincre les professionnels du BTP

Les annonces du GouvernementAfin de faire face aux conséquences du conflit russo-ukrainiens, le Gouvernement a pris des dispositions immédiates pour soutenir les entreprises et secteurs directement impactés et des mesures pour renforcer la résilience énergétique de la France dans les prochains mois. Le but affiché est de sortir de la dépendance du gaz et du pétrole russes au plus tard d'ici 2027. Concernant les approvisionnements en gaz pour l'hiver prochain Sécuriser le remplissage des stocks de gaz dans les mois à venir. Renforcer les capacités d'importation du GNL par les 4 ports méthaniers français. Augmenter les capacités de production de biogaz. De nouvelles mesures de simplification sur les énergies renouvelables seront mises en place dans les prochaines semaines afin d’accélérer leur déploiement dans les territoires, par exemple la prise en charge accrue de 40 % à 60 % des frais de raccordement pour les installations de biogaz, effective depuis cette semaine.L'approvisionnement en produits pétroliers La dépendance européenne au pétrole russe étant moindre qu'avec le gaz, le pétrole étant plus facile à transporter et la France disposant de stocks stratégiques allant jusqu'à 90 jours, le pays dispose de plusieurs mois d'autonomie en cas de rupture d'approvisionnement. La réorganisation des flux observée actuellement à l’échelle européenne peut néanmoins induire localement des tensions logistiques, auxquelles le Gouvernement est vigilant, tout particulièrement dans l’ouest de la France.Réduire la demande en pétrole et gaz naturel, afin de limiter la dépendance française Le Gouvernement a déclaré mettre en place des outils adaptés à chaque consommateur qui désire accélérer sa transition énergétique et réduire sa facture à court terme. Des mesures à court terme ont déjà été annoncées : Dès cette année, accroître de 40% les crédits d'intervention du fonds chaleur. Ces 150 millions d’euros de moyens supplémentaires permettront par exemple de soutenir rapidement des projets de conversion de réseaux de chaleur à la biomasse, moyen efficace de réduire la demande en gaz naturel. Renforcer le dispositif MaPrimeRénov' afin d’accélérer le remplacement de chaudières à énergies fossiles par des solutions de chauffage renouvelables, comme les pompes à chaleur. Le Gouvernement a décidé d’augmenter de 1.000 €, à partir du 15 avril prochain et jusqu’à la fin de l’année 2022, les aides MaPrimeRénov’ accordées pour l’installation d’un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fioul, comme les pompes à chaleur (y compris hybrides) ou les chaudières biomasse. Et pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l’installation de nouvelles chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés. En cumulant les aides MaPrimeRénov’ et les certificats d’économie d’énergie, il sera ainsi plus avantageux pour les ménages les plus modestes de choisir une pompe à chaleur ou une chaudière biomasse et de se passer du gaz. Début avril sera lancé un appel à projets de France 2030 pour accélérer la décarbonation de l'industrie. Le Gouvernement souhaite cibler les entreprises les plus exposées à la hausse du prix des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent leurs projets d'efficacité énergétique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse. Un plan de sortie accéléré des hydrocarbures est lancé pour les bâtiments de l'État et de ses opérateurs. Cette action s’accompagnera de la mise en place d’un fonds qui financera des travaux à impact rapide sur la réduction de consommation de gaz et de fioul, en particulier des remplacements de chaudières fossiles par des solutions renouvelables. Par souci d’exemplarité, le Premier ministre signera également dans les jours à venir une circulaire appelant l’ensemble des services publics à réduire d’1°C la température de chauffage afin d’économiser l’énergie et de réduire la facture.Le mécontentement des organisations professionnellesLa CNATP, l'organisation professionnelle des artisans des Travaux Publics et du Paysage, a annoncé via un tweet que les mesures du Plan de Résilience "ne correspondent absolument pas à la situation d'urgence que connaît" le secteur de l'artisanat du BTP. La CNATP bloque depuis mardi 15 mars le dépôt pétrolier du port de Lorient afin d'obtenir un gel de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP).La FFB, la Fédération Française du Bâtiment, a annoncé dans un communiqué être globalement satisfaite des mesures annoncées telles que la révision des prix et le gel des pénalités de retard dans les marchés publics, ainsi que l’accélération du calcul des index BT, qui étaient des mesures attendues par le secteur ou encore la remise de 15 centimes sur les carburants pendant 4 mois et le report des charges fiscales et sociales.En revanche, la fédération regrette "que la prolongation des Prêts garantis par l’État (PGE) déjà signés n’ait pas été retenue, pas plus que la prise en charge de l’activité partielle provoquée par une pénurie de matériaux."Mais la principale critique faite au Plan de résilience annoncé est la suppression "quasi immédiate" du dispositif MaPrimeRénov' pour toutes les chaudières à gaz. Cette mesure est jugée incompréhensible par la FFB qui craint une fragilisation du secteur et demande à ce que cette partie du Plan soit retravaillée. Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « ce plan constitue une première étape et a vocation à évoluer, selon les propos du Premier ministre lui-même. Eu égard à la gravité de la situation pour la profession, la Fédération continuera donc à travailler quotidiennement avec le gouvernement pour relayer les difficultés immédiates des entreprises, renforcer l’action en faveur du bâtiment et alertera les pouvoirs publics en cas de manquement à la solidarité de filière. »
Il y a 3 ans et 77 jours

Bilan et perspectives pour le plan national de lutte contre le travail illégal

Quel bilan pour la lutte contre le travail illégal ? Si le travail dissimulé et l’emploi d’étrangers sans titre de travail restent les infractions les plus relevées depuis 2019, le phénomène du recours aux faux statuts (faux travailleurs indépendants, faux stagiaires…) persiste. De nouvelles formes de travail illégal sont apparues, notamment avec la numérisation et le développement des plateformes de mise en relation. Les services de contrôle ont été très mobilisés pendant la durée du plan avec plus de 120.000 actions de contrôle sur le travail illégal menées par l’inspection du travail et près de 20.000 contrôles conjoints avec l’ensemble des autres corps de contrôle impliqués dans la lutte contre le travail illégal. Sur cette période, ces contrôles ont permis de dresser 8.941 procès-verbaux, 504 fermetures d’établissements et arrêts d’activité. Près de 2 milliards d’euros de redressement de cotisations sociales ont été notifiées en 2018. Mieux réguler le travail détaché : une réforme prioritaire Au cœur de la lutte contre le travail illégal, la fraude au détachement représente un axe central. Les contrôles ont ainsi été intensifiés afin de s’assurer du respect des règles liées au détachement (égalité de rémunération, respect des durées du travail…) et lutter contre les situations de faux détachement : plus de 52.000 interventions ont été réalisées entre 2019 et 2021, donnant lieu à 187 procédures pénales, 46 suspensions de prestations de service internationales et 1.861 sanctions administratives. Des solutions alternatives ont également été développées avec les partenaires sociaux et les acteurs publics pour favoriser l’emploi local (formation, travail sur les métiers en tensions, accompagnement des branches et des entreprises…). En parallèle, le cadre juridique relatif au détachement des travailleurs a été consolidé, venant garantir de nouveaux droits aux salariés détachés, renforcer les obligations à la charge des employeurs et donneurs d’ordre, et compléter l’éventail des sanctions en cas de manquement. L’accent a également été porté sur l’accès à l’information des salariés détachés et des entreprises étrangères (cf. pages du site internet du ministère du Travail dédiées au travail détaché désormais disponibles en 9 langues), et la coopération européenne s’est traduite par des inspections conjointes dans le cadre de la montée en puissance de l’Autorité européenne du travail (AET). Orientations du futur PNLTI 2022-2024 Le prochain Plan national de lutte contre le travail illégal poursuivra la dynamique engagée dans le cadre du plan 2019-2021. Il s’articulera autour des axes suivants :Maintenir un niveau haut niveau de contrôle avec une attention particulière prêtée aux nouvelles formes d’emploi potentiellement fraudogènes, en améliorant le ciblage grâce aux échanges de données disponibles entre les services ;Poursuivre l’intensification des contrôles ciblés en matière de fraude au détachement ;Mobiliser les partenaires sociaux, notamment au travers des conventions nationales et locales de lutte contre le travail illégal ;Prendre en compte les fraudes émergentes en lien avec le développement des plateformes de mise en relation ;Mettre à profit les synergies avec l’Autorité européenne du travail afin de développer des inspections conjointes et renforcer la coopération transfrontalière.
Il y a 3 ans et 77 jours

Comparateurs d'énergie : comparez plus pour économiser plus

Pour être sûr de faire les bons choix, vous pouvez alors avoir recours à des plateformes comparatives des tarifs pratiqués par les fournisseurs d’énergie. Le comparateur d’énergie vous permet d’avoir accès aux meilleures offres du marché et d’avoir une vision globale sur les abonnements proposés. En d’autres termes, il vous permet de choisir le fournisseur et la formule qui vous conviennent.La vulgarisation : une des missions du comparateurUn comparateur vous propose notamment des guides pratiques, avec des informations concrètes sur les fournisseurs d’énergie, un suivi du prix et du cours du kilowatt, ainsi que sur les contrats et formules proposés par les fournisseurs.Ce guide comprend un simulateur qui vous permet de réaliser un devis en une minute ! Vous renseignez toutes les informations concernant votre situation et votre logement, afin que le devis soit le plus fiable et le plus pertinent possible : type d’énergie actuel, nombre de personnes résidant dans le logement, surface de celui-ci, type de résidence (la consommation d’un foyer peut varier de manière importante qu’il s’agisse d’un appartement ou d’une maison), situation géographique (maison mitoyenne ou isolée, à la ville ou à la campagne), puissance du compteur électrique.Plus encore, ces plateformes vous offrent les moyens de vous tenir informés, par le biais d’articles rédigés par des experts du marché de l’énergie. Grâce à ceux-ci, vous pouvez aussi vous faire une meilleure idée du marché de l’énergie, de ses tendances, et pourquoi pas anticiper certains changements.Le changement, c’est maintenant !Vous souhaitez optimiser votre consommation énergétique ? Vous avez toutes les bonnes raisons du monde de le faire : dépenser moins ne fait jamais de mal au porte-monnaie et la planète vous en sera reconnaissante. Vous êtes de bonne volonté, mais vous ne vous sentez pas prêts à vous lancer dans la paperasse et dans les coups de téléphone pour changer de formule ? Pas de panique, un comparateur en énergie va plus loin que la simple comparaison. Et changer n’a jamais été aussi simple.La première étape de votre changement consiste à comparer et dénicher la formule la plus avantageuse pour vous. Comme susmentionné, cela prend une minute chrono. Il vous faut ensuite simplement sélectionner l’offre en question. Votre souscription se fait alors auprès de votre nouveau fournisseur, qui contactera lui-même votre ancien fournisseur afin de résilier votre contrat. Cette bascule est totalement gratuite, ne nécessite aucune intervention physique ni de coupure. Votre nouvelle souscription sera, de plus, sans engagement, ce qui vous permettra de changer à nouveau de fournisseur d’énergie si vous trouvez une meilleure formule ailleurs.Les comparateurs sont le meilleur moyen de dénicher l’abonnement idéal, en fonction de vos besoins, exigences et contraintes. Cet outil gratuit peut vous permettre de réaliser des économies significatives et de consommer de manière plus éco-responsable, alors profitez-en !Pour allez plus loin sur le sujet :A l'approche de l'élection présidentielle : l'énergie en cinq chiffresL’initiative "Rénovons !" réclame un "Bouclier Énergie" pour tousFlambée des prix de l'énergie : quelles solutions ?
Il y a 3 ans et 77 jours

Des associations dénoncent une décision prématurée du Gouvernement concernant les éoliennes en Méditerranée

"Nous ne sommes pas opposés aux projets d'éoliennes en mer, mais les études préalables sont faibles ou pas réalisées", a estime Serge Briez, président de l'association Les peuples de la mer.De ce fait, "l'impact réel" sur les oiseaux marins, les cétacés, comme le grand dauphin, ou les grands poissons, "reste méconnu", a-t-il ajouté.Le Premier ministre Jean Castex a lancé lundi deux appels d'offres pour construire à l'horizon 2030 deux parcs éoliens flottants en mer Méditerranée, qui pourraient alors alimenter en électricité un million de personnes.Or, de nombreux participants à un vaste débat public sur l'installation d'éoliennes flottantes en Méditerranée organisé entre juillet et octobre derniers avaient demandé le report de ces projets afin de mieux étudier leurs effets sur l'environnement."Tout se passe comme s'il fallait jouer à demander l'avis des gens tout en estimant que leur manque de compétences obérait leur jugement", a regretté Michèle Solans, du collectif TNE (Toutes Nos Energies) Occitanie Environnement."Cela ne peut conduire qu'à éloigner un peu plus les citoyens qui ont compris qu'on ne les consulte que pour qu'ils valident des décisions déjà prises", a-t-elle ajouté.Pour Kevin Jeanroy, de l'association Sites et monuments, "après un débat très enrichissant, on se rend compte qu'on se fait un peu mener en bateau"."Nous sommes contre cet éolien industriel, géant, surpuissant", a-t-il précisé, préconisant l'installation de "petits générateurs" éoliens ou photovoltaïques "adaptés aux besoins locaux".
Il y a 3 ans et 77 jours

Nouvelle pelle Doosan : la plus performante des pelles de 100 tonnes

Équipée du moteur le plus puissant dans la catégorie des pelles de 100 tonnes, la DX1000LC-7 offre également un débit hydraulique inédit pour une machine de cette taille, ce qui se traduit par des performances hors pair, une productivité plus élevée, une consommation de carburant réduite et des commandes plus souples. Comme toutes les pelles Doosan, ce modèle a bénéficié d’une attention particulière en ce qui concerne le confort et la sécurité de l’opérateur. La DX1000LC-7 reçoit une nouvelle cabine très spacieuse, équipée de commandes et d’instruments à l'ergonomie soigneusement étudiée. Le niveau sonore a été réduit au maximum en perfectionnant l’isolation du compartiment moteur et en utilisant une grande quantité de matériaux insonorisants.Tous les composants et assemblages ont été conçus, fabriqués et testés de sorte à assurer la plus grande longévité dans les applications lourdes. Les filtres à plusieurs étages et d’autres éléments tels que les guides de chenilles, les protections des vérins de flèche et de balancier, le système de graissage automatique et les maillons de chenilles scellés et graissés à vie permettent d’obtenir une fiabilité supérieure et une longévité maximale. Pour réduire ses temps d'immobilisation au strict minimum, la DX1000LC-7 est également très facile à entretenir.Le plus puissant moteur Phase V de sa catégorieLa pelle DX1000LC-7 est entraînée par la nouvelle version Phase V du moteur diesel Perkins 2806J aux performances amplement éprouvées. Il développe une puissance impressionnante de 469 kW (629 Ch), inédite pour une machine de cette catégorie. Ce moteur répond aux exigences des normes antipollution Phase V en combinant plusieurs technologies de traitement de l'échappement : recirculation de gaz d’échappement (EGR), réduction catalytique sélective (SCR), oxydeur catalytique (DOC) et filtre à particules (DPF). Le filtre à particules se régénère automatiquement toutes les 25 heures. Pendant la régénération, la pelle continue de travailler normalement. L’opérateur peut à tout moment contrôler l’état du filtre à particules grâce à un indicateur situé sur l’écran de contrôle dans la cabine. Le plus haut débit hydraulique dans la classe des 100 tonnesLa puissance du moteur combinée au système hydraulique VBO (Virtual Bleed Off) (D-ECOPOWER+) auquel la machine doit son débit hydraulique hors pair de 1569 L/min et sa pression de service de 360 bar, ainsi que ses commandes par des manipulateurs électriques (FEH), font de la DX1000LC-7 la machine la plus performante sur le marché des pelles de 100 tonnes.La technologie D-ECOPOWER+ FEH de Doosan repose sur une pompe à régulation de pression électronique avec un système hydraulique à centre fermé permettant d’optimiser la productivité et la consommation de carburant en fonction du mode sélectionné. Le distributeur principal à centre fermé minimise les pertes de charge tandis que la pompe à régulation de pression électronique gère et optimise au mieux la puissance fournie par le moteur.Un logiciel est utilisé pour reproduire électroniquement les avantages d'un système hydraulique à centre ouvert avec très peu de pertes d'énergie. Le système hydraulique et la puissance du moteur sont parfaitement optimisés et harmonisés de sorte à réduire encore davantage les pertes d'énergie.L'opérateur bénéficie de meilleures sensations de retour au niveau des manipulateurs, ce qui se traduit par une précision accrue et moins de fatigue. L'accélération et la décélération des mouvements du groupe de travail sont plus souples, permettant ainsi à l'opérateur de combiner des mouvements d'excavation et d'orientation répétitifs sans subir de secousses.Mode flèche et mode orientation Afin d’optimiser les opérations, l’opérateur peut basculer entre le mode flèche et le mode orientation, qui donnent respectivement la priorité aux mouvements de la flèche ou aux mouvements d’orientation, de sorte à adapter au mieux la machine à l’application en cours. Le système de régénération à 2 tiroirs activé pendant l’abaissement de la flèche autorise des vitesses de travail plus élevées tout en réduisant la consommation de carburant. Le système hydraulique à 2 tiroirs pour le vérin de godet accroît également le débit hydraulique et la vitesse du godet tout en réduisant lui aussi la consommation de carburant. La DX1000LC-7 est enfin dotée de série de clapets de sécurité de charge sur les vérins de flèche et de balancier pour prévenir les accidents liés à la rupture de flexibles hydrauliques sur les chantiers.Plus de confort et de maîtriseDéjà remarquable par l'excellence de son espace intérieur et de son ergonomie, la nouvelle cabine de la DX1000LC-7 réussit à atteindre des niveaux inédits de confort et de facilité d'utilisation. Outre un nouveau siège de haute qualité, la cabine offre de série plus d’équipements et de fonctionnalités que les autres machines disponibles sur le marché, assurant ainsi une maîtrise parfaite de la machine et une précision extrême dans toutes les applications. Les principales nouveautés de la cabine sont les suivantes :Nouvel écran LCD couleur de 20 cm (8") à commande tactile affichant plus d'informations sur une surface accrue de 30 %Système stéréo intégré dans l’écran de contrôle (avec fonction streaming Bluetooth)Système de démarrage sans cléÉquipement intérieur amélioré avec : Climatisation / dégivrage plus performantsSiège chauffant (2 niveaux)Caméras de vision sur 360o (système de surveillance périphérique AVM)Ensemble complet de feux de travail LEDProtections latérales et passerellesProtection contre la chute d'objets (FOPS niveau 2), obligatoire pour le travail en carrièresCompresseur d’air et pistolet pneumatique pour nettoyer la cabine (option)Prévu en équipement standard, le système complet de caméras comprend une caméra avant, deux caméras latérales et une caméra arrière. Séparé de l’écran de contrôle, l’affichage des caméras offre une visibilité panoramique autour de la machine et permet à l'opérateur d'avoir une vue en plongée sur la machine et la zone environnante. Cet équipement est complété de série par un système de surveillance périphérique (AVM).Sont également inclus dans l'équipement standard de la DX1000LC-7 des feux de travail LED fournissant jusqu’à 75 % d’éclairage en plus autour de la pelle et permettant de travailler de façon plus productive en fin de journée et la nuit tout en réduisant les risques d'accident sur site.La nouvelle DX1000LC-7 est équipée d'origine du système de surveillance télématique de dernière génération DoosanCONNECT. Le système DoosanCONNECT offre une solution télématique de gestion et de surveillance extrêmement utile pour contrôler la condition et les performances des machines, renforcer leur sécurité et organiser une maintenance préventive plus efficace.Facilité de maintenanceLe système de refroidissement de la DX1000LC-7 offre une capacité de refroidissement accrue tout en fonctionnant avec un régime ventilateur moins élevé et en consommant moins de puissance. La DX1000LC-7 est équipée de série d’un ventilateur réversible dont le sens de rotation peut être inversé pour éjecter la poussière du radiateur et du refroidisseur d’huile. Cette fonctionnalité réduit le temps et l'effort consacrés aux opérations d'entretien et rend la DX1000LC-7 idéale pour les applications dans des environnements éprouvants. Pour compléter ses performances hors pair, la DX1000LC-7 a également été conçue pour une disponibilité maximale sur site, grâce à des composants robustes, amplement éprouvés et de haute qualité, tels que le distributeur principal et les pompes hydrauliques Bosch Rexroth, le moteur d’orientation Doosan Mottrol et le châssis inférieur à haute résistance Berco. La DX1000LC-7 reçoit un nouveau groupe de travail renforcé, disponible en deux versions basées soit sur une flèche courte de 7,20 m, soit une flèche longue de 8,40 m. Le contrepoids a été repensé et inclut désormais un système de fixation horizontal, plus robuste et facilitant la dépose et la pose du contrepoids.La DX1000LC-7 est équipée de série d’une pompe électrique de remplissage de carburant (ETP). Il suffit à l’opérateur d’appuyer sur un contacteur pour lancer le remplissage du réservoir, ce qui réduit le temps et le travail consacrés au service courant. Les passerelles de la DX1000LC-7 ont également été élargies à 520 mm pour permettre aux techniciens de maintenance de travailler avec plus d’aisance tout en réduisant les risques d'accident.Applications intensives La DX1000LC-7 est principalement destinée aux applications dans les mines et les carrières, pour l’évacuation de mort-terrain et le chargement de gros volumes de matériau dans des tombereaux articulés ou rigides. La DX1000LC-7 est parfaite également pour les grands projets de construction et d’infrastructure, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de creuser, d'empiler ou de charger des volumes considérables de matériaux. Avec cet élargissement de sa gamme de pelles, Doosan est désormais en mesure de proposer des machines de 1 à 100 tonnes répondant à un large éventail de besoins dans les secteurs de la construction, de l’exploitation minière, de la location, de l’aménagement paysager, du traitement des déchets, du recyclage et de la démolition.
Il y a 3 ans et 77 jours

Journée Mondiale du Recyclage : Isover Recycling, la première filière au monde de recyclage des déchets de laine de verre

Le secteur du bâtiment génère 46 millions de tonnes de déchets par an en France, soit plus que les ménages (environ 30 millions de tonnes) et cinq fois moins que les travaux publics (220 millions de tonnes). Les déchets du bâtiment proviennent pour plus de 90 % des travaux de déconstruction et de réhabilitation et pour le reste de la construction neuve (7 %).D’autre part, le contexte du recyclage va aussi fortement évoluer dès le 1er janvier 2023 avec l’entrée en vigueur de la Responsabilité Élargie du Producteur (REP). ISOVER Recycling répond parfaitement à ces exigences à venir en assurant la reprise des laines de verre usagées issue du BTP.Pour ISOVER, “déchets” rime avec “ressources”En 2018, ISOVER a lancé son service de collecte et de recyclage, ISOVER Recycling dont l’objectif est d’éviter les enfouissements de laine de verre et favoriser leur recyclage. ISOVER Recycling est la première filière au monde de recyclage des déchets de laine de verre. Cette démarche d’éco-conception est l’un des piliers de la politique engagée par la marque afin de réduire les déchets et de préserver les ressources naturelles.Développé avec des partenariats entre la marque et différents professionnels du secteur du recyclage (collecteurs, syndicats) et des entreprises de curage, ISOVER Recycling s’adresse autant aux marchés diffus qu’aux grands chantiers de rénovation.La démarche répond par anticipation aux enjeux de collecte des déchets de la laine de verre qui représentera :plus de 150.000 tonnes par an à l’horizon 2030. Un gisement qui pourrait encore augmenter avec le plan de rénovation énergétique des bâtiments.Aujourd’hui, ce gisement s’élève à environ 100.000 tonnes.ISOVER s’engage pour l’économie circulairePrévention, tri sur chantier, recyclage, réutilisation, réemploi sont autant de leviers qui contribuent à la mise en place d’une économie circulaire pour une utilisation plus efficace des ressources.En plus d’ISOVER Recycling, ISOVER travaille à une nouvelle technologie de recyclage de la laine de verre au sein de son usine de Chemillé (49). Subventionné par la Commission Européenne et le programme Life, ce projet, nommé I-LOOP, a pour objectif de parvenir à une diminution significative des déchets de construction et de démolition mis en décharge d’ici fin 2023.Les ambitions d’ISOVER avec le projet I-LOOP sont de démontrer et de valider la faisabilité technique du recyclage de grandes quantités de déchets de laine de verre pour la fabrication du calcin, ainsi que la viabilité d’un modèle d’économie circulaire impliquant diverses parties prenantes tout au long de la chaîne de valeur de la déconstruction.
Il y a 3 ans et 77 jours

Eurazeo cède sa participation dans Reden Solar pour 632 millions d'euros

"Eurazeo a conclu un accord avec Macquarie Asset Management, leader d'un consortium comprenant British Columbia Investment Management Corporation (BCI) et MEAG, pour la cession de sa participation de 47% dans Reden Solar, l'un des principaux producteurs indépendants d'énergie renouvelable d'origine photovoltaïque sur la base d'une valeur d'entreprise de 2,5 milliards d'euros", a-t-elle indiqué dans un communiqué.L'opération devrait générer pour Eurazeo un produit de cession de 632 millions d'euros, précise le communiqué. Elle est encore soumise à l'autorisation des autorités de concurrence.D'après Macquarie Asset Management, qui a publié un communiqué distinct, la transaction devrait avoir lieu au troisième trimestre de 2022.Eurazeo, qui gère 27 milliards d'euros d'actifs, était monté au capital de Reden Solar en 2017 aux côtés du fonds français Infravia."Nous avons été extrêmement heureux d'accompagner Reden Solar avec Infravia durant cette phase de développement", a déclaré dans le communiqué Renaud Haberkorn, associé en charge de la branche Real Assets, qui regroupe les activités immobilières et d'infrastructure.Le société se réjouit également d'avoir permis au groupe "de multiplier sa capacité d'exploitation par 8 et son EBITDA par plus de 4 sur les cinq dernières années"."Avec le soutien de nos nouveaux actionnaires, nous sommes impatients d'étendre la présence de Reden Solar sur les marchés existants et nouveaux, ainsi que de développer nos équipes sur le terrain", a commenté pour sa part le PDG de Reden Solar, Thierry Carcel, dans le communiqué publié par Macquarie Asset Management.
Il y a 3 ans et 77 jours

La tour Eiffel grandit : Jarnias accompagne la SETE et TDF pour l’installation de la nouvelle antenne radio

Jarnias, prestataire technique au service de la tour EiffelJarnias accompagne une nouvelle fois les évolutions techniques de la tour Eiffel. Déjà en 1993, date de création de l’entreprise, elle avait déployé la bâche monumentale Ariane 5 de 4.500 m2. Une nouvelle fois, pour l’opération qui a eu lieu ce matin, pilotée conjointement par TDF et la SETE, dédiée à l’installation de la nouvelle antenne radio, Jarnias, spécialiste des travaux en hauteur était également présent. Pour Xavier Rodriguez, PDG de Jarnias : « Nous sommes particulièrement heureux d’accompagner les équipes de la SETE et de TDF pour cette opération d’exception et ce dès la phase préparatoire, fin 2021. La tour Eiffel dispose d’une place particulière pour Jarnias, car elle a été le projet fondateur de l’entreprise et nous sommes fiers de la confiance qui nous a été renouvelée. »
Il y a 3 ans et 78 jours

Porcelanosa Groupe présente ses derniers designs qui misent avant tout sur l'innovation

Design et technologie pour améliorer la qualité de viePour accompagner les professionnels et améliorer les environnements architecturaux grâce à des expériences sur mesure, la multinationale espagnole vient de présenter ses dernières collections, qui misent avant tout sur l'efficience et la compétitivité. "L'investissement dans la R&D+i et le dialogue constant que nous avons entretenu avec des architectes et des décorateurs d'intérieur nous ont amenés à étudier de nouvelles formules et de nouvelles manières d'utiliser nos matériaux, afin de privilégier avant tout la qualité et la praticité de chaque produit, plutôt que l'aspect purement esthétique", précise l'entreprise.On retrouve ce mariage du design, de la technologie et de l'utilisabilité dans les principaux showrooms de ses sept sociétés, qui, au cours des prochains mois, présenteront les nouveaux environnements et les avantages de ces nouveaux matériaux.Solidker, le grès cérame technique pleine masse du futurParmi les nouveautés les plus remarquables de Porcelanosa se distingue le grès cérame technique pleine masse Solidker. Il s'agit du premier full body composé de la même matière première sur la surface et à l'intérieur du carreau, qui présente en outre une très faible absorption d'eau (≤ 0,2 %).Les séries Dakota et Seattle proposent ce type de sols pour les grands projets. Avec un design personnalisé dans trois tons neutres (Grey, Sand et Black) et plusieurs formats disponibles (120 cm x 120 cm et 59,6 cm x 120 cm), cette collection d'une grande sophistication inspirée du quartzite améliore l'esthétique et la sécurité des pièces grâce à son effet relief et à ses propriétés antidérapantes.Avec leurs couleurs neutres comme le Grey, le Sand et le Topo, les pièces de Seattle confèrent davantage d'élégance aux espaces grâce à leurs textures béton et à leur grand équilibre chromatique. Deux séries qui complètent la ligne Stratos (le grès cérame technique le plus recommandé pour des projets exigeants, doté d'une structure en écailles que l'on retrouve sur tout le corps du carreau).Des finitions inspirées du bois et de la pierreLe grès cérame rectifié se distingue également dans de nombreux environnements de la marque. On retrouve ainsi les pièces inspirées du chêne de la ligne Vermont en finition mate (Sienne, Acero, Arce et Nogal) au format 25 cm x 150 cm et 16 cm x 150 cm.Une esthétique que partage Fulham, un revêtement au format 16 cm x 150 cm qui évoque les bois belges et néerlandais dans toutes ses finitions : Arce, Gris, Roble et Brown. Pour une touche plus naturelle, Porcelanosa vous offre la possibilité d'inclure le revêtement décoré Royal Arce-Gris et Royal Roble-Brown et sa forme en épi.Parmi les nouveaux supports rectifiés que la marque mettra en avant cette année en raison de leur polyvalence et leur traitement artisanal, on retrouve Gasa (revêtement texturé de 59,6 cm x 150 cm), avec son effet béton et son aspect minimaliste, et Newark (revêtement de 59,6 cm x 150 cm) avec son relief rayé qui imite la pierre naturelle et confère un grand dynamisme aux murs.La digitalisation s'invite dans les cuisines de GamadecorDans le domaine des cuisines et des salles de bains nouvelle génération, la société Gamadecor a opté pour des équipements intelligents et numériques qui simplifient la vie de l'utilisateur. C'est le cas du modèle Smart Kitchen, équipé de plans de travail faits de pièces en XTONE, en pierre naturelle ou en granit et d'espaces de travail intégrés équipés d'appareils électroménagers inductifs (sans câble ni batterie).Conçues pour les espaces intérieurs et extérieurs grâce à leur design polyvalent en bois et aluminium, les cuisines Offroad Kitchen représentent une avancée de taille en termes de fonctionnalité et de rangement. Un objectif auquel répondent également ses meubles de salle de bain suspendus : Play, Stage, Up, Corner, Wish et Mega et ses armoires Fushion, fabriquées à partir de bois éco-responsables, de surfaces en Krion® et de structures en aluminium.À cet égard, Gamadecor a étoffé sa gamme de mobilier avec ses nouveaux canapés design Fold, Stripes et Seems et ses fauteuils relax Fluffy et Wings et leurs tapisseries sur mesure. Pour les tables centrales (Zig-Zag, Hexagonal ou Feel), on a opté pour des structures géométriques et minimalistes.Engagé pour un design durable et pratique au service des individus, Krion a perfectionné sa série chromatique Luxury avec deux solutions pour le secteur de l'hôtellerie et de la gastronomie : Nebula White et Nebula Vanilla au format plaque de 3 680 mm x 760 mm x 12 mm, qui présentent des lignes douces, des veines courbes et dorées et des formes subtiles.Mosaïques métallisées et lavabos de créateurPour sa part, L'Antic Colonial a orienté ses propositions de décoration et d'architecture vers des collections de créateur, avec des mosaïques métallisées (Metal Acero, Anthracite Triangles et Metal Bronze Triangles), composées de pièces en trois dimensions et de tesselles lumineuses à la finition glossy. Pour des salles de bains plus exclusives et naturelles, la marque a combiné la pierre et le bois dans les lavabos et miroirs Motif, que l'on peut compléter des papiers peints Skins Wallpaper, des tissus TNT et des revêtements vinyle grand format.La fabrication industrialisée fait également partie des grands engagements de l'entreprise. C'est pourquoi Butech a orienté ses nouveaux développements dans cette direction pour ses cuisines (Monokitchen), salles de bains (Monobath) et bureaux (Office Garden). La céramique épaissie Thic'ker, les profilés décoratifs Pro-Part Antique Gold et Anthracite et les systèmes d'escaliers suspendus font également partie des solutions destinées à l'architecture contemporaine.Pour des salles de bains pleines de charme et de personnalité, Noken a créé des designs sensoriels à l'esthétique Finish Studio, utilisable sur les lavabos Essence C Compact en neuf couleurs, la robinetterie de créateur Lignage, conçue par l'architecte Ramón Esteve et gagnante du prix du meilleur design des IF Design Awards 2019, les WC Lounge et leur nouveau look blanc et noir mat ou les pièces Round en finition or brossé.En termes de mobilier, l'entreprise présente la collection Forma et ses finitions pleines de vitalité, en rouge Merlot, vert Forest et beige Almond.Pour encourager une utilisation raisonnée des ressources naturelles et de l'énergie, l'entreprise a conçu des réservoirs et des robinets touchless (Round), équipés de capteurs et de la technologie I-Smart pour que l'utilisateur n'utilise pas plus d'eau ou de savon que nécessaire.Des environnements sains aux touches exotiquesLes nouvelles collections Blue Roma et Montreal de XTONE s'inspirent des couleurs et des paysages de la nature. Avec sa base céleste et ses veines cuivrées qui s'étendent en surface, la première collection, en quartzite bleu, créera un véritable impact visuel dans n'importe quel type de projet. Les pierres calcaires sélectionnées de la collection Montréal font des espaces de véritables galeries d'art avec leur lumière naturelle dans les tons beiges.Les collections en grès cérame Invisible White, Marquina Black, Astana Grey, Orobico Grigio ou Emerald Green affichent une esthétique plus exotique et plus audacieuse, avec un aspect marbre alliant raffinement et simplicité dans des tons gris, marron ou greige, qui embellissent tous les espaces."Nous avons travaillé de manière constante et coordonnée avec toutes les marques de notre groupe pour créer des espaces qui invitent à réfléchir et à imaginer des environnements plus accueillants et plus sains. L'objectif de Porcelanosa est de fournir les outils et les moyens nécessaires pour que les souscripteurs et les personnes qui travaillent avec notre marque puissent mener à bien leurs projets en toute liberté et en toute confiance", explique-t-on chez PORCELANOSA Groupe.
Il y a 3 ans et 78 jours

Fin du port du masque et du protocole sanitaire en entreprise : que dit la loi ?

Pour aider les Français et les entreprises à s'y retrouver, SVP, service historique d’information et d’aide à la décision des entreprises (6.000 structures clientes), répond scrupuleusement à leurs interrogations.Avec la fin du port du masque depuis le 14 mars, l’employeur peut-il néanmoins l’imposer dans l’entreprise ?Le décret du 12 mars 2022 supprime l’obligation de porter le masque dans tous les lieux où il était exigé, sauf exceptions, et par conséquent dans les lieux de travail.Le masque reste obligatoire dans les transports collectifs. Dans les établissements de santé, le directeur peut décider de rendre le masque obligatoire, ainsi que dans les locaux accessibles aux patients. Dans le secteur de l’aide à domicile, l’employeur d’un professionnel intervenant au domicile de personnes âgées ou handicapées peut également lui imposer le port du masque.En dehors de ces exceptions prévues par les textes, aucune disposition légale expresse ne prévoit que l’employeur puisse continuer à imposer le port du masque en entreprise. Les salariés restent cependant libres de le porter de façon volontaire.Pour rappel, l’employeur reste tenu par son obligation de sécurité envers ses salariés. A ce titre, il peut évaluer que le risque lié à la Covid-19 dans son entreprise nécessite au cas par cas des mesures de protection supplémentaires à mettre en œuvre, y compris le port du masque. Cette décision nécessiterait le cas échéant une adjonction au règlement intérieur de l’entreprise si l’employeur souhaite l’imposer à ses salariés.Un salarié peut-il continuer à le porter pour se protéger de la circulation du virus ?Depuis le 14 mars 2022, le port du masque en entreprise n’est plus obligatoire. A cette même date, le protocole sanitaire en entreprise ne s’appliquera plus non plus. En remplacement du protocole, le ministère du Travail diffusera un « Guide repère des mesures de prévention des risques de contamination au covid-19 hors situation épidémique ». Au sujet du port du masque, le projet de Guide repère indique que les salariés le souhaitant pourront continuer de porter un masque, sans que l’employeur puisse s’y opposer.Un salarié peut-il demander à télétravailler davantage en l’absence du port du masque par l’ensemble du personnel ? Depuis le 2 février 2022, le télétravail est seulement recommandé, les 2 jours minimum indiqués dans le protocole sanitaire en entreprise ne font plus partie des mesures obligatoires de protection des salariés. Il appartient, désormais, aux employeurs de fixer les modalités de recours au télétravail dans le cadre du dialogue social. Ainsi, rien n’interdit à un salarié de demander à son employeur de télétravailler ou de télétravailler davantage suite à l’absence du port du masque en entreprise, compte tenu de la circulation du virus toujours active. Il relève du pouvoir d’organisation de l’employeur d’accepter ou de refuser sous réserve des dispositions prévues, le cas échéant, dans un accord collectif ou une charte, relatifs au télétravail. Toutefois, si la situation sanitaire venait à s'aggraver, de nouvelles recommandations pourraient être données par le gouvernement.Le protocole sanitaire a été supprimé, quelles sont les mesures applicables dorénavant ? Après plusieurs versions du protocole sanitaire, évoluant en fonction de la situation sanitaire, Elisabeth Borne, Ministre du travail, a annoncé que le protocole sanitaire n’est plus applicable depuis le 14 mars 2022. Il va être remplacé par un "guide repère", dont nous attendons la publication officielle, dans la semaine, a priori. Ainsi, selon la Ministre du travail, les règles de distanciation physique ne sont plus applicables, tout comme les contraintes s'appliquant à la restauration collective. Le port du masque, toujours obligatoire dans les transports en commun, ne le sera plus en entreprise. Nous allons donc revenir sur un fonctionnement normal en entreprise. La Ministre a indiqué qu’il faudra continuer à aérer les locaux, ou encore se laver les mains. Malgré cette suppression, l'employeur reste tenu par son obligation de sécurité prévue par les dispositions du Code du travail. Ainsi, il doit donc toujours évaluer le risque encouru dans son entreprise, lié à la Covid-19, prendre toutes les mesures de protection adaptées et les mettre en œuvre.Mon employeur peut-il me forcer à revenir dans l’entreprise alors que je suis une personne vulnérable ?Un salarié considéré comme personne vulnérable est celui qui présente un risque de développer une forme grave d’infection à la Covid 19. Un décret a fixé la liste des situations/pathologies et les conditions dans lesquelles une personne est considérée comme vulnérable et ce, à la condition de ne pas pouvoir recourir au télétravail.Si le salarié est bien considéré comme personne vulnérable (conditions strictes fixées par décret) et qu’il dispose d’un certificat médical établi par un médecin, l’employeur doit le maintenir en activité partielle.Depuis le 1er avril 2021, le salarié perçoit 70% de sa rémunération brute, quelque soit le secteur d’activité de l’entreprise et l’employeur est remboursé à hauteur de 70% du salaire brut.Le maintien en activité partielle des personnes vulnérables reste en vigueur jusqu’à une date fixée par décret et au plus tard le 31 juillet 2022. A ce jour, aucun décret n’a fixé une date antérieure.
Il y a 3 ans et 78 jours

Suite à une enquête de la DGCCRF, le Pôle Habitat FFB demande plus de sanctions et de contrôles envers les "faux constructeurs"

55% des 285 établissements contrôlés ont fait l’objet de mesures pédagogiques, correctives ou répressives selon une enquête menée par la DGCCRF. Ce score, en très faible baisse depuis la précédente enquête de la DGCCRF, révèle une quantité non-négligeable d'entreprises et de maîtres d'ouvrages qui continuent les mauvaises pratiques malgré les sanctions et avertissements.Le Pôle Habitat FFB félicite les pouvoirs publics pour les actions déjà prises et qui permettent justement de mettre en avant les « faux constructeurs » mais demande aussi plus de contrôles et de sanctions. Cette demande est pour le Pôle Habitat FFB un moyen de séparer le grain de l'ivraie, les « vrais constructeurs » des « faux constructeurs », ces imposteurs mêmes qui mettent les ménages acquéreurs en danger en ne respectant pas les règles du CCMI, contrat pourtant créer pour être le plus protecteur pour le consommateur.Les fraudeurs, en s'affranchissant arbitrairement des règles du CCMI, empêchent par exemple les acquéreurs de distinguer avec précision les différents acteurs du marché en fonction des garanties qu'ils proposent.Le CCMI, un contrat strictement encadré par la loi pour protéger le consommateurChaque année le CCMI permet à des milliers de français de sécuriser leur projet immobilier via une garantie financière de livraison, d'une couverture d'assurances complètes contre les malfaçons (avec l'assurance « dommages-ouvrage »), d'un prix global convenu d'avance, d'un échéancier d'appels de fonds suivant l'avancement du projet et d'un délai d'exécution des travaux assorti de pénalités de retard pour les constructeurs.Pour Grégory Monod, président du Pôle Habitat FFB : « la concurrence déloyale que représentent les pseudo-constructeurs, qui mettent les acquéreurs en danger et nuisent à la réputation de toute une profession qui a fait le choix, il y a plus de 30 ans, d’exercer dans un cadre juridique exigeant, sécurisant et protecteur des consommateurs. Dans l’intérêt des clients, le Pôle Habitat FFB met à disposition de ses adhérents des formations, des guides, et surtout des contrats de construction de maison individuelle, y compris dématérialisés, strictement conformes à la législation et mis à jour selon les évolutions réglementaires. »
Il y a 3 ans et 78 jours

L'inflation et la crise russo-ukrainienne inquiètent 77% des chefs d'entreprise selon une enquête

Avec l’inflation, la hausse du coûts des énergies et des matières premières et le début de la crise en Ukraine, on constate une baisse d’activité chez 54% des répondants, qui indiquent constater chez les consommateurs, un frein aux achats plaisir. Ce constat est particulièrement prégnant parmi les secteurs suivants :Équipement de la personne (80%)CHR (64%)Commerces alimentaires (62%) Le constat est pire pour les professionnels du BTP, particulièrement touchés : 88% des répondants de ce secteur, se retrouvent actuellement avec des bons de commandes signés sur la base d’un prix des matières premières très inférieurs aux prix actuels ce qui entraine une baisse massive de leur marge et pour certains, de leur rémunération… Pour compenser l’impact de ces hausses et maintenir leur activité et l’emploi de leurs salariés, les dirigeants ont réagi. Ils sont 83% à avoir dû augmenter leurs prix de vente (mais faiblement pour ne pas perdre de clientèle, elle aussi impactée) tout en baissant leurs marges (51% d’entre eux) et parfois même en baissant leur rémunération pour maintenir viable leur outil de travail (26%). Enfin, pour ceux n’ayant pas encore pris de mesures, 64% d’entre eux prévoient d’agir en conséquence et 87% comptent augmenter leur prix de vente dans les prochaines semaines si la situation reste tendue. Si la remise de 15 centimes par litre sur les prix du carburant est un premier geste, le Syndicat des Indépendants appuie pour la construction d’un véritable bouclier, protecteur des entreprises et respectueux des consommateurs. Marc Sanchez précise : « Ce que nous enseigne cette étude est qu’il est devenu illusoire de compter sur la seule croissance pour absorber les charges nées pendant la crise sanitaire dans les délais requis. Des mesures pérennes et globales doivent être prises. Six millions d’entreprises, mobilisées et debout malgré le COVID, souffrent depuis deux ans et demandent de la part de l’État des dispositifs concrets pour que ni l’inflation, ni la crise ukrainienne ne signent l’arrêt de leur activité et entraînent la perte d’emploi de leurs salariés. Ces nouveaux dispositifs ne coûteraient pas un centime à l’État :un allongement de droit de la durée de remboursement du PGE d’au moins deux annéesle renouvellement du dispositif d’étalement du paiement des charges sociales personnelles du chef d’entreprise sur 12 à 36 mois ». Marc Sanchez complète : «Enfin, au nom du pouvoir d’achat dont dépend la pérennité de leurs activités, nombre des participants à notre enquête indiquent que la baisse des charges sociales serait intégralement répercutée sur la rémunération nette de leurs salariés. Preuve que leur objectif est bien de vivre de leur travail et non de demander des subventions. Les candidats à l’élection présidentielle devraient s’inspirer de ces préconisations, eux qui semblent ignorer 98% des employeurs de France ». Remboursement du PGE et plan de résilience Ils sont aujourd’hui près de la moitié (45%) à avoir entamé des démarches ou envisager de le faire, pour obtenir un allongement de la durée de remboursement de leur PGE. Force est toutefois de constater que le dispositif actuellement en vigueur dans le prolongement des annonces de Bruno Le Maire du mois de janvier dernier est totalement inadapté et dénué d’intérêt : l’entreprise doit être au bord de la faillite, inscrite en rouge en Banque de France et doit ainsi renoncer à tout investissement à court et moyen terme. Quant au Plan de résilience, le constat est partagé : 41% des indépendants et TPE estiment que des mesures pour l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages dynamiseraient leur activité contre 31% qui pensent le contraire.
Il y a 3 ans et 78 jours

Les professionnels du transport et du BTP bloquent le dépôt pétrolier du port de Lorient pour protester contre le prix du carburant

Depuis 8h du matin, une cinquantaine d'engins de travaux et des dizaines de responsables d'entreprises de travaux publics, des chauffeurs de taxis, des pêcheurs de la région et d'autres manifestants bloquent l'accès du dépôt pétrolier lorientais pour réclamer le gel de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) en attendant la mise en application du plan de résilience annoncé par le Gouvernement.Pour Norbert Guillou, président morbihannais de la chambre nationale de l’artisanat des travaux publics et du paysage (CNATP) et patron de l'entreprise de travaux publics Aspi TP : « On restera jusqu’à ce que le gouvernement nous donne ce qu’on demande : le gel de la TIPP. On défend tout le monde aujourd’hui. »Après avoir menacé le week-end précédent lors d'une réunion au siège de l'entreprise TPSL à Caudan d'empêcher de sortir du dépôt tous les camions, « à l'exception de ceux chargés de gasoil non routier, réservés aux agriculteurs et entrepreneurs de travaux agricoles », le groupe est donc passé à l'action afin de faire valoir ses revendications.Le lundi 14 mars, les pêcheurs bloquaient déjà seuls l'une des entrées du port de Keroman avec les mêmes revendications et une autre action commune de blocage est prévue pour le jeudi 17 mars.
Il y a 3 ans et 78 jours

Francis Kéré, fer de lance d'une architecture durable, premier Africain à recevoir le prix Pritzker

"Je suis totalement convaincu que tout le monde mérite la qualité, que vous soyez riche ou pauvre. C'est là toute mon idée: comment créer du confort même pour les pauvres", a réagi l'architecte auprès de l'AFP, dans ses bureaux à Berlin où il partage sa vie avec son pays natal.Né en 1965 à Gando, village à l'époque sans école du Burkina Faso qui l'a inspiré toute sa carrière, Francis Kéré devient le premier Africain à recevoir le "nobel" de l'architecture, un prix remis chaque année depuis 1979 et qui a déjà couronné les plus grands noms de cet art, comme Frank Gehry, Tadao Ando, Renzo Piano, Zaha Hadid ou Jean Nouvel."Nous avons beaucoup de jeunes qui cherchent des opportunités, et voir l'un d'entre eux gagner le prix Pritzker peut être une grande ouverture et une grande inspiration pour devenir architecte", a-t-il poursuivi.Ecole primaire"Dans la douleur actuelle de la crise sécuritaire, notre pays doit se rappeler qu'il est aussi la nation d'hommes exceptionnels comme Francis Kéré", a affirmé Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, économiste et président de l'organisation burkinabè Free Afrik, alors que le pays est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes.Francis Kéré est connu pour son implication dans des projets utiles à la population, comme des écoles, des établissements de santé ou des espaces publics, dans plusieurs pays africains, comme le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, le Kenya et le Mozambique."Grâce à son engagement pour la justice sociale et à l'utilisation intelligente de matériaux locaux pour s'adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l'architecture et les infrastructures sont absentes", ont salué les organisateurs du prix Pritzker, remis par la fondation Hyatt, dans un communiqué.L'architecte, qui possède également la nationalité allemande, s'est aussi vu commander des pavillons et installations en Europe et aux Etats-Unis. En 2004, il avait déjà reçu le prix Aga Khan d'architecture.Parmi ses réalisations phares, figure l'école primaire de Gando, le village burkinabè où il est né.Le jury du prix Pritzker y voit les "bases de son idéologie : bâtir une source avec et pour une communauté afin de répondre à un besoin essentiel et de corriger les inégalités sociales".Mémorial à Sankara"Une bonne architecture au Burkina Faso, c'est une salle de classe où l'on peut s'asseoir, avoir une lumière filtrée qui pénètre comme on veut l'utiliser, sur le tableau noir ou sur un bureau", explique l'architecte.L'école est conçue pour résister à la chaleur et à des ressources limitées. Son succès a conduit à son extension, à la construction de logements pour les enseignants et à une nouvelle bibliothèque. Avec toujours la même ligne directrice, des bâtiments sobres aux tons chauds, sable ou ocre, qui s'insèrent dans le paysage et où la lumière est cruciale.Parmi d'autres réalisations, figure la rénovation du parc National du Mali à Bamako, ou plus récemment un campus pour un réseau de start-up au Kenya. D'autres sites emblématiques sont toujours en projet selon le site internet de Kéré Architecture, tels un mémorial pour le révolutionnaire et ancien homme d'Etat burkinabè Thomas Sankara ou une nouvelle Assemblée nationale à Ouagadougou, après l'incendie de 2014 lors de la révolte populaire qui a chassé du pouvoir l'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré.L'année dernière, le prix Pritzker avait été décerné aux Français Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton, apôtres d'une architecture dédiée au bien-être du plus grand nombre, combinant espaces généreux avec budgets modestes et techniques écologiques.
Il y a 3 ans et 78 jours

Une enveloppe métallique de 3.000 mètres carrés pour la nouvelle station de métro à Rennes

Une fabrication sur mesure en maille métallique spiralée de Codina Architectural, en collaboration avec Maille Metal Design.La station Cesson-Via Silva de la ligne B du métro de Rennes (France) est la première station de la future éco-cité ViaSilva, actuellement en cours d'aménagement. Située sur une place urbaine, elle est surélevée de 9 mètres par le viaduc sur lequel passent les voies ferrées et sert également de point de vue.La station de forme ovoïde a été habillée de mailles métalliques en aluminium anodisé de couleur naturelle. Les rubans métalliques viennent s'enrouler autour du viaduc sans toucher l'infrastructure. Cette configuration a été rendue possible grâce à un système de poutres faisant office de support, et qui libère également l'espace intérieur de la gare destiné aux quais, guichets et espaces de circulation. Des panneaux en bois de chêne ont été installés à l'intérieur pour contrebalancer l'acier inoxydable et le verre. Ils apportent de la chaleur à l'intérieur tout en agissant comme des isolants acoustiques.Pour permettre la réalisation de cette peau métallique désirée par Anthracite Architecture, Ludovic Alexandre et Antoine Massinon Architectes; et selon les plans architecturaux précis, l’entreprise Codina Architectural a collaboré avec Maille Metal Design afin de concevoir une enveloppe sur mesure en combinant plusieurs densités de mailles métalliques spiralées. L'idée était de réaliser un design spécifique en jouant sur l'épaisseur de la maille, les transparences, afin que chaque panneau puisse ensuite être fixé à la structure à l'aide du système de fixation TF-60, également conçu par Codina Architectural. Le résultat est une façade et un toit d'une surface totale de 2 758 m2 de rubans de mailles métalliques spiralées proposant une sensation de légèreté et un design unique et harmonieux.Fiche techniqueChantier : station de métro Cesson-Via Silva (ligne B Rennes).Localisation : Rennes (France).Promoteur : SEMTCAR.Architectes : Anthracite, Ludovic Alexandre et Antoine Massinon Architectes.Maille métallique : Codina Architectural.Modèle de maille métallique : sur mesure.Technique de fixation : TF-60.Surface de maille métallique : 2 758 m2Mise en oeuvre : Design Pose Concept, Grégory Barra.Distributeur France : Maille Metal Design.Photographie : Boreal Production. 2021
Il y a 3 ans et 78 jours

Le collectif de la rénovation globale en copropriété rejoint l'Alliance HQE-GBC pour atteindre les ambitions de 2050

Porté par un esprit d’intérêt général commun, le Collectif entend bénéficier de la puissance de l’Alliance pour mobiliser plus encore usagers et professionnels, fluidifier le processus de rénovation globale et démultiplier les chantiers ambitieux.Relever ensemble le défi de la réduction des émissions de carboneEn France, on compte près de 460 000 copropriétés, soit 10 millions de logements. Environ 100 000 copropriétés soit 1,1 million logements sont considérés comme des passoires énergétiques. Rénover l’ensemble du parc immobilier au standard BBC d’ici 2050 est l'un des objectifs du projet de loi Climat et Résilience avec une étape visant à éliminer les passoires thermiques d'ici 2025. De plus dès 2028, il ne sera plus possible de louer un appartement classé F ou G.Face à cet enjeu majeur aussi bien environnemental, sociétal, qu’économique, il est apparu urgent aux acteurs de la filière de se mobiliser dans le cadre d’un collectif avec pour vocation de réfléchir et d’agir depuis l’intérieur et avec l’ensemble de la filière (MOA, Maîtrise d’Usage, MOE, AMO, Entreprises, Industriels, fournisseurs d’énergie et organismes de sensibilisation du public) dans le but de multiplier les rénovations globales efficientes en copropriété.Créé en février 2021 à l’initiative de l’UNIS et de l’UNSFA, le Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété s’est ouvert à près de 60 participants dont UNIS, UNSFA, FNAIM, CINOV (voir détail page suivante). Afin d’accélérer la massification de la rénovation énergétique des copropriétés en s’appuyant sur la force de l’intelligence collective, le Collectif intègre à partir d’aujourd’hui l’Alliance HQE-GBC France en créant un groupe de travail dédié.Pour Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France : " L’intégration du collectif, dont les missions font écho à l’intérêt public était, de fait, naturelle pour l’Alliance HQE-GBC France. La massification de la rénovation est nécessaire pour réduire les émissions de GES du secteur bâtiment. La naissance de ce nouveau groupe de travail au sein de l’Alliance HQE-GBC est un bon signal pour une prise en compte environnementale et globale de la rénovation qui devient alors une démarche ambitieuse de développement durable."Pour Emira Zaag, architecte et pilote UNSFA de l’action “Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété” : "Portés par les mêmes valeurs fortes de travail collaboratif, de développement durable et d’innovation que l’Alliance HQE-GBC, c’est tout naturellement que les membres du Collectif ont choisi de la rejoindre. Les axes de la feuille de route du Collectif s’inscrivent pleinement dans les 4 missions principales de l’Alliance et dans sa vision holistique et interprofessionnelle de la fabrique d’un cadre de vie durable. Enfin, le Collectif partage les 4 engagements (Qualité de vie, respect de l’environnement, performance économique et management responsable) de l’Alliance HQE-GBC."Un but commun : pousser l’innovation collective !Pour fluidifier le processus de rénovation globale et démultiplier les chantiers, le groupe de travail Rénovation Globale en Copropriété s’appuiera sur 4 axes d’actions fortes nourries par l’innovation collective : 1. Faciliter la commande de rénovations globales efficientes grâce à la systématisation de la réalisation d’un diagnostic technique global et la définition d’un langage commun pour mettre en place des guides et référentiels.2. Proposer des outils opérationnels, notamment des formations par cœur de métier et interdisciplinaires, une base de données documentaire centralisée, une boite à outils de gestion de projet de rénovation, un mode de dévolution des marchés.3. Développer le réseau des professionnels en déployant en régions la politique nationale de rénovation des copropriétés et en faisant la promotion des actions interprofessionnelles sur le territoire.4. Innover dans les financements en exploitant les financements verts, les prêts avance mutation (PAM), le levier surélévation...
Il y a 3 ans et 78 jours

TESC Innovation fait ses débuts sur le petit écran

« Recharger la batterie de son vélo ou de sa voiture grâce à un système par induction est devenu réalité ».Au micro : Sébastien Vanaud, fondateur et directeur technique de TESC Innovation, pour présenter le fonctionnement de la technologie de Transfert d’Énergie Sans Contact. Il évoque notamment les avantages de cette technologie brevetée : plus de contact électrique direct, ni de manipulation de câbles. TESC Innovation remercie Alsace20 et à la Communauté d’Agglomération de Haguenau pour cette belle opportunité !Retrouvez la vidéo de la chaîne Alsace20 sur le site de TESC innovation.
Il y a 3 ans et 79 jours

En Grèce, le mouvement anti-éolien a le vent en poupe

"+Pourquoi avoir laissé commettre ce crime+ nous demandent les touristes qui viennent ici depuis des années", rapporte à l'AFP Stamatoula Karava, responsable d'une association culturelle locale.De sa maison, où elle aime contempler les montagnes à l'horizon, cette habitante d'Agii Apostoli s'indigne que la vue soit "complètement gâchée" par les éoliennes "géantes", dont les petites lumières rouges clignotent toute la nuit.A quelque 80 km au nord-est d'Athènes, l'île d'Eubée figure parmi les toutes premières régions de Grèce à avoir accueilli un parc éolien il y a vingt ans, mais la multiplication des immenses structures ces dernières années a saturé le sud peu habité de l'île.La municipalité de Karystos, d'une superficie de 672 km2, compte plus de 400 éoliennes, dont certaines le long de la route principale.Les plus vieilles sont abandonnées, hélices cassées, sur une colline, "sans aucun programme de recyclage, un scandale", dénonce Chryssoula Bereti, présidente du Front anti-éolien de Karystos.Battue par les vents forts de la mer Egée, "Eubée est une île de forte capacité éolienne, de nombreuses licences ont été délivrées, atteignant presque un niveau maximal", explique à l'AFP Athanasios Dagoumas, président de l'Autorité grecque de la régulation de l'énergie (RAE).Recul de la lignite en GrèceActuellement de 8.205 MW à travers le pays, la puissance maximale de l'éolien a été multipliée par plus de six en deux ans, selon la RAE.Pour répondre à ses engagements européens sur le changement climatique, la Grèce a dû mettre les bouchées doubles pour verdir son énergie.La principale ressource du pays, la lignite, est en perte de vitesse, avec la fermeture de certaines usines ou leur transformation en unités de production de gaz naturel.La Grèce ne dépend désormais plus qu'à 10% de la lignite et se tourne davantage vers le gaz naturel (40%) et les énergies renouvelables (30%), dont 18% pour l'éolien.Mais avec son relief montagneux et sa riche biodiversité, "on ne peut pas tolérer en Grèce autant de parcs éoliens", estime Dimitris Soufleris, responsable de la société de protection de l'Environnement de Kymi, dans le centre d'Eubée.A Kymi, "il en arrivait une tous les trois jours au printemps 2020", fustige-t-il."Les éoliennes ont été installées sur le sommet des montagnes, dans des forêts, près de sites archéologiques, sur les îles, les régions aquatiques, dans des zones Natura 2000 protégées (...), c'est comme si la production énergétique n'était plus que la seule activité possible dans ce pays", dénonce-t-il.Sous la houlette du mouvement "Montagnes libres sans éoliennes", les protestations se sont multipliées en 2021 dans les régions montagneuses surtout dans le nord du pays, dans le massif de Pindos, ainsi que sur les îles cycladiques de Tinos, Andros et Skyros.Le gouvernement grec a été contraint d'interdire les éoliennes dans six zones montagneuses où "les licences ont été révoquées", selon M. Dagoumas.Et dans le nord d'Eubée, dont les épaisses forêts ont été dévastées à l'été 2021 par d'importants incendies, la construction d'éoliennes prévues a été suspendue "pour l'instant"."C'est un calvaire"Ces deux dernières années, les panneaux photovoltaïques ont dépassé les éoliennes qui sont "plus exigeantes" et plus chères en moyenne, souligne Athanasios Dagoumas.Selon M Soufleris, dix-huit éoliennes doivent être installées prochainement près d'Agii Apostoli.Nikos Balaskas, dont la maison est située à 340 mètres d'éoliennes, a saisi la justice: "En tant qu'ingénieur, je ne suis pas contre l'énergie verte mais il faut respecter les normes" car, à ce niveau de nuisances, "c'est de la torture, un calvaire, on ne peut plus dormir à cause du bruit".A Styra, station balnéaire voisine, quatorze éoliennes doivent être érigées sur la seule colline qui n'en comporte pas encore, selon les habitants."Ce sera un préjudice énorme pour notre région, qui attire des milliers de randonneurs étrangers chaque année, ça suffit!", s'exclame Afroditi Lekka, présidente de l'Union locale des hôteliers.
Il y a 3 ans et 79 jours

Les lauréats du programme "Engagés pour la qualité du logement de demain" dévoilés

Faisant suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en octobre 2021 auprès des maitres d’ouvrages, des architectes et des collectivités, cette grande expérimentation nationale a pour objectif de porter des projets innovants, répartis sur l’ensemble du territoire national, en construction neuve et en réhabilitation, et portant une attention spécifique à la soutenabilité économique, à la sobriété écologique, au renouvellement de la chaîne de conception du logement, à l’utilité sociale et à la qualité d’usage, urbaine et architecturale des logements.Un comité de sélection composé de 24 membres, parmi lesquels 13 femmes et 11 hommes, a été réuni pour apprécier les projets dans leur ensemble et leur diversité, en croisant leurs différentes expertises.Ces 97 projets marqués du sceau d’excellence « Engagés pour la qualité du logement de demain » bénéficieront de la valorisation de leurs méthodes, process et outils, au plan national comme international, à travers différents supports et événements. Parmi ces projets, 20 ont été choisis pour bénéficier d’un accompagnement spécifique au sein d’un incubateur. Ils profiteront d’expertises complémentaires, d’un suivi, d’une évaluation et de l’appui de juristes afin de sécuriser le bon développement de leurs opérations et pourront bénéficier d’un appui financier en études et ingénierie par la Caisse des dépôts, partenaire du programme.Le programme Engagés pour la qualité du logement de demain lancera le 23 juin 2022 l’incubateur à projets à l’occasion d’un colloque organisé à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Une exposition, un catalogue et des documentaires audiovisuels valorisant les 97 projets lauréats, leurs outils, méthodes et process, seront dévoilés courant 2023.La liste complète des lauréats est à retrouver sur cette page.
Il y a 3 ans et 79 jours

Découvrez l'impression 3D, aussi appelée fabrication additive, avec 3DEXPERIENCE Make et Any-Shape

L'impression 3D, c'est quoi ? L’impression 3D est une méthode de fabrication qui consiste à déposer des couches de matériau les unes sur les autres. Lorsqu’elle est utilisée à l’échelle industrielle, l’impression 3D est appelée fabrication additive (FA), par opposition aux procédés de fabrication soustractive traditionnels comme le fraisage CNC. Cette technologie, inventée au début des années 1980, existe depuis environ quatre décennies. Alors que l’impression 3D apparaissait, au départ, comme une méthode de fabrication lente et coûteuse, elle est aujourd’hui plus rapide et abordable que jamais. Impression 3D : comment ça marche ? Un modèle 3D est d’abord découpé en centaines, voire milliers de fines couches horizontales par un logiciel dédié (« slicer »), pour ensuite être exporté en format G-code. Ce format d’impression 3D est un langage permettant à l’imprimante 3D de savoir où et quand déposer du matériau. Chaque couche correspond à la forme 2D exacte de l’objet à ses différents niveaux de hauteur. Par exemple, en imprimant une pyramide en 3D, la première couche (à la base de la pyramide) serait un carré plat, et la dernière (à la pointe de la pyramide) serait simplement un point. Les couches sont imprimées en 3D l’une sur et après l’autre jusqu’à ce que l’objet soit terminé. Les principales technologies d’impression 3D Il existe plusieurs moyens d’imprimer des objets en 3D. Les principaux procédés ou technologies d’impression 3D disponibles aujourd’hui sont les suivants :FFF (fabrication par dépôt de fil fondu) or FDM (« fused deposition modeling »), avec des bobines de filament plastique comme consommables SLA (stéréolithographie), où un laser ou projecteur de lumière photopolymérise (solidifie) de la résineFusion ou frittage de poudre (PBF, SLS, SMS…), des méthodes où des particules de matériau plastique ou métal sont fusionnées grâce à de puissants lasers Jet de matière (« material jetting » ou « binder jetting »), lorsque de microscopiques gouttes de matériau ou d’agent liant sont déposées sur un lit de poudre Ces technologies d’impression 3D possèdent chacune leurs forces et limites, et sont adaptées à différents types d’industries et de cas d’utilisation. Pourquoi opter pour l’impression 3D ? L’impression 3D offre de nombreux avantages. Sa principale valeur ajoutée réside dans sa capacité à imprimer des géométries très complexes qui resteraient impossibles à réaliser avec des méthodes de fabrication traditionnelles comme le moulage par injection. Autre facette importante de la fabrication additive : la rapidité. Malgré le fait que l’impression 3D d’un objet puisse prendre plusieurs heures, voire jours, le processus de fabrication de prototypes par la voie de méthodes classiques demeure bien plus long. Le prototypage rapide reste, en effet, l’une des utilisations professionnelles de l’impression 3D les plus répandues. Les prototypes peuvent être produits dans des délais très courts, avec l’avantage de pouvoir rapidement améliorer les modèles et d’imprimer chaque version. Cette technologie offre également de nombreuses possibilités au niveau des matériaux employés. Quels matériaux peut-on utiliser en impression 3D ? Il est possible d’imprimer en 3D avec presque n’importe quel matériau. Les matériaux d’impression 3D les plus courants sont à base de plastique, allant du PLA standard aux polymères haute performance tels que le PEEK ou le PEI, et bien d’autres encore. Il est même possible de renforcer les thermoplastiques avec de la fibre de carbone ou de la fibre de verre. Certaines niches voient également le jour depuis quelques années. Les scientifiques et chercheurs explorent la bio-impression 3D, les restaurateurs se lancent dans l’impression 3D alimentaire.
Il y a 3 ans et 79 jours

Une enquête de la DGCCRF relève une grande diversité de manquements au CCMI chez certains constructeurs de maisons individuelles

La DGCCRF a mené des enquêtes en 2019 afin de traquer les manquements et diverses infractions à la protection du consommateur dans le cadre du CCMI. Cette enquête a révélé, à la suite de précédents contrôles, la persistance chez certains professionnels de pratiques non conformes à la réglementation en vigueur.Pour rappel, il existe deux sortes de CCMI :le CCMI avec fourniture de plan (le plus répandu) : le consommateur fait appel à un opérateur unique pour la réalisation du plan et de la construction (articles L. 231-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation (CCH),le CCMI sans fourniture de plan : le consommateur fait réaliser les plans par un prestataire avant de se tourner vers le constructeur (art. L. 232-1 et suivants du CCH).L'enquête a été menée dans 15 régions incluant deux régions d'outre-mer. 285 établissements ont été contrôlés en 461 passages. Sur les 23,800 entreprises en France qui exerçaient dans le secteur de la construction de bâtiments, 9,500 TPE-PME proposaient la construction de maisons individuelles.Afin de cibler leurs contrôles, les enquêteurs de la DGCCRF ont pris en compte les plaintes recueillies, les résultats des précédents contrôles et les mentions valorisantes figurant sur des supports de communication ou sur les réseaux sociaux tels que « [maison] clé en main, « Construction de A à Z »…, afin de vérifier le bien-fondé des contrôles. En cas d'abandon de chantier ou de malfaçons, il est prévu dans le CCMI, afin de protéger le consommateur, que de nombreuses formalités soient accomplies par le professionnel comme souscrire à une garantie de livraison ou conclure par écrit les contrats de sous-traitance le commencement de l’exécution des travaux. Les maître d'ouvrage est également concerné par des formalités telles que souscrire à une garantie dommage-ouvrage, obtenir un prêt ou acquérir la propriété du terrain à bâtir. Le professionnel peut l'éclairer dans ces démarches (loi du 19 décembre 1990 qui définit le cadre du CCMI et la plupart de ses dispositions figurent au Code de la construction et l'habitation).Ce sont notamment ces formalités et démarches liées au CCMI que les enquêteurs ont contrôlé.Les principaux points de vérifications étaient les suivants :l’existence d’un contrat écrit (obligatoire en l’occurrence) ;l’absence de clauses illicites (article L. 231-3 du CCH) ;la garantie de livraison du constructeur (article L. 231-6 du CCH) ;le respect de l’échéancier des appels de fonds (article R. 231-7 du CCH) ;l’information lisible et compréhensible sur le droit de rétractation.Une grande diversité de manquements au CCMI ont été constatésLes résultats de cette enquête sont assez similaires aux précédentes enquêtes : un peu plus établissement sur deux ne respecte pas la réglementation (55%). Si certaines des infractions peuvent n'avoir qu'un impact négligeable sur le projet de construction comme l'envoi d'un contrat en un seul exemplaire aux deux contractants au lieu d'un exemplaire chacun, d'autres peuvent s'avérer bien plus dommageables comme l'absence de contrat écrit ou encore le début du chantier sans garantie de livraison.Au cours de cette enquête, ce sont les manquements aux règles propres au CCMI qui ont été les plus nombreux, notamment des manquements particulièrement graves concernant :la conformité du contrat,la garantie de livraison obligatoire,l'information sur le droit de rétractation,l'interdiction pour le professionnel de percevoir une somme d'argent avant la signature du contrat ou avant la date d'exigibilité de la créance.L'attention portée aux contrats a notamment permis d'identifier des clauses abusives, par exemple les clauses ayant pour objet ou pour effet d'interdire au maître de l'ouvrage de visiter le chantier, préalablement à chaque échéance de paiement et à la réception des travaux ou encore de subordonner la remise des clefs au paiement intégral du prix et faire ainsi obstacle au droit du maître d'ouvrage de consigner les sommes restantes dues lorsque des réserves sont faites à la réception des travaux.Les manquements observés par la DGCCRF ne concernent cependant pas que les contrats eux-mêmes. Le respect de la réglementation imposé dès la phase précédant la signature du contrat a lui aussi été contrôlé. Plusieurs manquements au Code de la consommation relatifs à l'information précontractuelle du consommateur ont ainsi été mis en avant. Les enquêteurs ont également recherché la présence de pratiques commerciales trompeuses ou déloyales. Des pratiques comme par exemple un constructeur qui mentionnait les références d'un assureur ayant fait faillite ou encore un agent commercial d'une société de maisons en bois ayant encaissé un acompte de 35% du prix global convenu mais n'ayant jamais démarré les travaux ensuite.Beaucoup de mauvaises pratiques qui persistent malgré toutCes enquêtes montrent une légère baisse du taux d'anomalies par établissement par rapport à l'année précédente (55% contre 57%) et une certaine régularité sur les quatre dernières enquêtes (de 2016 à 2018), cependant elles démontrent tout de même la persistance d'un niveau toujours très élevé de manquements à la réglementation.158 des 285 entreprises contrôlées ont fait l'objet de suites par les services de la DGCCRF. Les enquêteurs ont pris des mesures pédagogiques, correctives ou répressives en fonction de la gravité des résultats. Cela a donné lieu à 87 avertissements, 56 injonctions, 31 procès-verbaux pénaux, 1 procès-verbal administratif et 1 procédure au civil. Une suite sur deux est pédagogique avec 49% d’avertissements (contre 61% en 2018). Un tiers des suites a été de nature corrective, soit 32% d’injonctions (contre 21% en 2018) et un peu moins d’un contrôle litigieux sur 5 a donné lieu à la rédaction d’une suite répressive soit 18% de procès-verbaux pénaux (contre 17% en 2018). Lors de cette enquête, une attention particulière était portée sur la vérification de la prise en compte des précédentes suites par des opérateurs ayant fait l'objet d'un contrôle antérieur. Dans la majeure partie des cas, il a été constaté une remise en conformité satisfaisante des pratiques de ces professionnels. De même, plusieurs procédures pénales engagées suite à de précédents contrôles ont fait l'objet de transactions, acceptées et réglées par les professionnels concernés.Les enquêteurs soulignent aussi que cette persistance d’anomalies s’explique notamment par le manque de maîtrise de la réglementation de la part de certains constructeurs ce qui justifie une poursuite des contrôles sur ces professionnels lors de prochaines enquêtes.