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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 3 ans et 83 jours

Muuto choisit Himacs pour ses flagships européens

Ancré dans la tradition du design scandinave et caractérisé par une esthétique durable, une fonctionnalité et un savoir-faire, Muuto est un grand nom du marché européen du mobilier contemporain. Dans ses trois showrooms de Paris, Stockholm et Copenhague, Muuto présente le meilleur des designs créatifs et avant-gardistes. HIMACS a été choisi pour les blocs de présentation et la signalétique en raison de ses propriétés hygiéniques et modulables.Après le flagship de Stockholm et le showroom de Copenhague, le site de Paris présente la collection de Muuto, qui offre de nouvelles perspectives sur le design scandinave en matière de mobilier, d'éclairage et d'accessoires. L'espace de 235 m² offre une expérience commerciale moderne, avec HIMACS de LX Hausys, dans sa version Sapphire de la collection Lucent et l'iconique Alpine White pour les blocs d'exposition modulaires, ainsi que la signalétique intérieure et extérieure.
Il y a 3 ans et 83 jours

Guide d’aide à la conception d’un parking perméable avec les systèmes O2D

Afin d’accompagner les collectivités et les entreprises dans leurs travaux de perméabilisation mais aussi pour limiter les obstacles à l’aménagement de sols perméables en ville, O2D publie aujourd’hui son guide d’aide à la conception de parkings perméables reprenant les principes de base de leur mise en place mais aussi les principales erreurs à éviter. Pour l’entreprise, il s’agit ici de prouver que quelle que soit la composition des sols ou les contraintes locales, il existe une solution O2D permettant l’infiltration en direct ou à minima de créer des espaces de stockage temporaire laissant l’eau s’infiltrer progressivement.Tout d’abord, le guide revient sur les étapes préliminaires à un projet de gestion des eaux pluviales lors desquelles certaines études sont indispensables. Il est en effet nécessaire d’étudier préalablement le contexte hydrogéologique (nature et perméabilité du sol support, niveau piézométrique des nappes souterraines), le contexte topographique, le dimensionnement hydraulique (volume d’eaux pluviales à gérer par le projet) et enfin les éventuels besoins de tamponnement. Dans un second temps, le guide s’attarde sur les critères de mise en place d’une couche de forme (ou sous-fondation) pour les projets où la perméabilité du sol support n’est pas suffisante pour infiltrer la totalité des eaux pluviales et/ou si la portance de ce même sol n’est pas adaptée à l’usage final envisagé. Enfin, le guide revient sur les différents principes de conception d’un projet de parking perméable si les coefficients de perméabilité du sol support sont bons ou mauvais.
Il y a 3 ans et 83 jours

Rairies Montrieux fête 110 ans de savoir-terre au service d'une marque tournée vers l'avenir

Ce procédé a fait la renommée de RAIRIES MONTRIEUX qui conserve son savoir-faire ancestral malgré l’industrialisation du processus.RAIRIES MONTRIEUX produit aujourd’hui des briques, des carreaux et des plaquettes de parement en terre cuite naturelle ou émaillées pour les sols, murs intérieurs, façades extérieures et aménagement des jardins.Feu sacré et esprit de familleLa région environnante des Rairies, située à la limite du Maine-et-Loire (49) et de la Sarthe (72), dispose d’une argile dite rouge qui a fait sa renommée quant à la transformation de l’argile en terre cuite. Du XVIIe au XVIIIe siècle, la réputation du village est bien établie, mais c’est à partir de 1864 que la reconnaissance du savoir-faire des villageois des Rairies s’établie fortement.En dehors de l’argile, une briqueterie a besoin de deux éléments indispensables : un puit, un four. La halle de fabrication et la grange étant des constructions facultatives. La grange (ou le séchoir) est une construction en bois dont la charpente présente quatre pans bas couverts de tuiles dont la forme et la disposition assurent une bonne circulation de l’air sans laisser pénétrer la pluie. A ce jour, Rairies Montrieux exploite cette grange en lieu d’exposition.Assurer la transition entre procédé ancestral et industrialisationUne fois l’argile étirée, après trois semaines de séchage, les matériaux (briques, carreaux, plaquettes, etc.) sont méthodiquement disposés dans le four qui leur donne cette teinte spécifique. Après préchauffage du four, la cuisson dure environ trente-six heures sans discontinuer (la température du four oscillant entre 800°C et 1 200°C selon la météo). Une semaine s’écoule entre le début du remplissage du four et la fin du cycle de cuisson. Si la technique de fabrication des produits en terre cuite demeure inchangée, certains procédés se sont industrialisés depuis 1910 (date de création de RAIRIES MONTRIEUX par Ernest et Victor Montrieux) ; période où la demande de produits en terre cuite devient plus forte. On remplace alors l’homme par des machines puis la généralisation de l’électricité complète l’industrialisation de la production. Malgré cela, le processus de fabrication n’a pas fondamentalement changé. La cuisson se fait toujours en partie au four à bois, rien ne pouvant remplacer l’intervention humaine pour maîtriser parfaitement tous les paramètres.Pérenniser l'entrepriseIssu de la septième génération d’une famille de briquetiers, Rémy Montrieux prend la direction de la société en 1972. Il commence alors à moderniser les outils de production et oriente les produits de la marque vers les architectes en proposant des solutions de façades. Le pari s’avère aujourd’hui gagnant, l’entreprise étant présente sur tout le territoire et voit ses ventes à l’export progresser. Grâce à sa clientèle composée de 90% de professionnels ainsi qu’à sa renommée, RAIRIES MONTRIEUX participe à près de 300 chantiers par an dont de prestigieuses réalisations comme le conservatoire de Nantes, le Cité du cinéma à Paris, les Hexagones à Londres, le siège de l’Immobilière Podelhia à Angers...Une marque de reconnaissance, une reconnaissance de la marqueEn 2006, RAIRIES MONTRIEUX obtient le label “Entreprise du Patrimoine Vivant”. Véritable marque de reconnaissance octroyée par l’État, cette labellisation créée en 2005 lui offre une place de choix dans le peloton des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Délivré sous l’autorité du ministère de l’Économie et des Finances après une instruction rigoureuse, ce label a pour objectif de récompenser des petites et moyennes entreprises emblématiques de l’excellence française industrielle ou artisanale. Ses critères permettent de souligner nettement la haute valeur ajoutée d’une fabrication “made in France”. Ce label couronne ainsi le savoir-faire de RAIRIES MONTRIEUX valorisant une tradition, renommé et ancien, reposant sur la maîtrise de techniques ancestrales et lié aux origines d’un territoire.En 2020, RAIRIES MONTRIEUX reçoit également le label ”Produit en Anjou”, dont la vocation est de mettre en valeur et de faire connaître les nombreux savoir-faire du Maine-et-Loire. Dans un contexte de mondialisation des échanges, ce label est un signe de reconnaissance destiné à promouvoir les produits et services élaborés en Maine-et-Loire, en conjuguant énergie et transparence. L’obtention de cette marque territoriale repose sur deux critères cumulatifs : plus de 50 % de la valeur ajoutée du produit doit être acquis sur le territoire du Maine-et-Loire et les éléments constitutifs du produit doivent être issus ou élaborés dans le département.Un laboratoire R&D au service du sur-mesureLe laboratoire R&D et le bureau d’étude de RAIRIES MONTRIEUX sont à même de répondre à de nombreuses problématiques en apportant des solutions techniques inhérentes à chaque projet.Créateur de nouvelles tendances, RAIRIES MONTRIEUX peut s’appuyer sur un laboratoire de recherches où la compétence des employés performe au quotidien afin de garantir des réalisations de qualité irréprochable. Cette expertise autorise entre autres la création de nouvelles couleurs et une réponse sur mesure en coloris sur la base de teintes RAL. RAIRIES MONTRIEUX s’est ainsi positionné comme l’un des acteurs majeurs de l’émaillage couleur, pour des produits de caractère.La préoccupation de l'environnementProtection des ressources : de l’extraction des carrières au recyclage de la matière finale, la terre cuite s’inscrit dans le projet du développement durable et de la norme Haute Qualité Environnementale (H.Q.E.). L’entreprise s’engage dans la maîtrise des matières premières et la remise en état des sites d’extraction en fin d’exploitation.Économie d’énergie : grâce à la limitation des ressources énergétiques et des rejets dans l’atmosphère, le recours au bois pour la cuisson pour les tomettes et le séchage naturel permettent de réduire la consommation d’énergie fossile.Recyclage des eaux : le site de production intègre une station de traitement et de recyclage des eaux usées pour avoir une politique zéro déchet et être une entreprise respectueuse de l’environnement.Déchets écologiques : classés inertes (décret 2002), les déchets de terre cuite sont garantis non dangereux pour la santé humaine et pour l’environnement.
Il y a 3 ans et 84 jours

Le bilan des pluies à Petropolis au Brésil dépasse les 200 morts

Selon le dernier bilan communiqué par la police, 204 personnes, "124 femmes et 80 hommes", ont péri dans les inondations et glissements de terrain, et 51 personnes sont toujours portées disparues.Ce chiffre a diminué ces derniers jours, au fur et à mesure que les corps ont été identifiés ou que des familles ont retrouvé des proches sains et saufs. Plus de 800 personnes contraintes de quitter leurs domiciles demeurent hébergées dans des structures d'accueil d'urgence, notamment des écoles municipales.Le 15 février, il a plu en quelques heures dans la soirée davantage que la moyenne pour un mois de février, le plus grand volume de précipitations jamais enregistré depuis 1932, selon les autorités.Les violents orages ont provoqué des glissements de terrain qui ont détruit des dizaines d'habitations construites à flanc de colline.Ces précipitations extrêmes ont également provoqué de terribles inondations, transformant les rues de cette ville très touristique en torrents de boue et renversant des véhicules, y compris des autobus, entraînés dans des rivières.La plupart des victimes étaient des habitants de maisons bâties dans des zones à risque, sans permis de construire, dans cette ville de 300.000 habitants située dans une région montagneuse à 60 km au nord de Rio de Janeiro.La surface de terrains occupés par des habitations construites illégalement à Petropolis a plus que doublé de 1985 à 2020, selon des données de la plateforme scientifique Mapbiomas et de l'institut de statistiques IBGE publiées mercredi par le site d'informations G1.Une augmentation de 108%, malgré d'autres drames similaires survenus pendant cette période, comme en 1988 quand 171 personnes avaient trouvé la mort lors de glissements de terrain. En 2011, d'autres pluies meurtrières avaient fait plus de 900 morts dans la vaste région montagneuse qui comprend Petropolis et les villes voisines de Nova Friburgo, Itaipava et Teresopolis.Le Morro da Oficina, colline où a eu lieu le pire glissement de terrain du 15 février, dans le quartier Alto da Serra, figure parmi les 48 zones occupées illégalement par des habitations à Petropolis, indique l'IBGE.Selon le Centre de surveillance des catastrophes naturelles (Cemaden), environ 9,5 millions de personnes au Brésil vivent dans des zones dites "à risque", particulièrement vulnérables face aux inondations ou aux glissements de terrain.La plupart d'entre elles résident dans des favelas, quartiers pauvres aux constructions précaires, la plus souvent sans tout-à-l'égout.
Il y a 3 ans et 84 jours

Le comité d'action sur les approvisionnements et les conditions de paiement est opérationnel

Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, et Frédéric Visnovsky, médiateur national du crédit, qui co-animent ce comité, se félicitent de l’engagement des organisations interprofessionnelles (AFEP, CPME, MEDEF, U2P) et des chambres consulaires à lutter collectivement contre les mauvaises pratiques liées aux tensions sur les approvisionnements et les conditions de paiement. Le comité d’action se réunira autant que nécessaire avec l’appui de la DGCCRF.Le comité d’action sur les approvisionnements et les conditions de paiement permet de détecter les comportements anormaux d’acteurs économiques structurants, privés ou publics, susceptibles d’accroître significativement les tensions du marché, par remontées d’informations des organisations professionnelles. Il traite les situations critiques en toute confidentialité, à la recherche de solutions équilibrées. Il valorise les comportements solidaires et les bonnes pratiques, notamment en termes d’achats responsables. Le comité conduit ses travaux en étroite coordination avec les filières concernées via France Industrie et les acteurs du BTP en particulier.Dans le contexte de tension sur les approvisionnements, le comité appelle à adopter une ligne de conduite solidaire dans la gestion des relations contractuelles entre partenaires économiques. Il encourage tous les acteurs à transmettre les informations concernant les comportements aussi bien exemplaires que non-solidaires via leurs fédérations professionnelles ou les chambres consulaires qui les consolideront pour le comité (voir fiche en annexe). La priorité du comité d’action est de privilégier le dialogue avec les entreprises identifiées. Cependant, si aucune solution équilibrée n’est trouvée, il informera le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, qui appréciera les suites à donner aux comportements « non solidaires ».
Il y a 3 ans et 84 jours

2022 : Année Internationale du verre, une double cérémonie d'ouverture à l'ONU à Genève et au Palais du Luxembourg à Paris

Les interventions de 30 experts ont permis de mettre en lumière les dernières réflexions sur la manière dont le verre peut contribuer au développement de sociétés plus justes et durables, ainsi que les dernières avancées scientifiques et techniques.En France, le 11 février 2022, la Fédération des Industries du Verre et la Fédération du Cristal et du Verre ont organisé la conférence d'ouverture « Le verre pour un quotidien durable », au Palais du Luxembourg sous le parrainage de Catherine Dumas, Sénatrice de Paris et Présidente du Groupe Métiers d'Art.En introduction, la présentation de l'atelier Barrois a permis de mettre en avant le potentiel créatif et d'innovation du verre.« Le verre pour un quotidien durable » Deux tables rondes ont été ensuite organisées. La première dédiée au changement climatique a mis en avant les engagements et les actions concrètes de l'industrie verrière avec le témoignage de trois entreprises. Cette table ronde a démontré que la décarbonation est la priorité dans l'agenda de l'industrie verrière.La seconde a été consacrée à la diversité des usages du verre au travers de plusieurs témoignages d'utilisateurs (design, architecture, univers du luxe). Elle a ainsi présenté le formidable potentiel du verre dans le domaine de la création de formes et de produits, dans celui de l'habitat durable avec l'accès à la lumière renforcé et des performances thermiques améliorées. Et enfin dans le domaine du luxe, l'accent a été mis sur la contribution du verre aux succès des grandes marques françaises au niveau mondial. Pour Jacques Bordat, président de la Fédération des Industries du Verre : « le verre, omniprésent dans notre vie au quotidien, s'inscrit parfaitement dans une logique d'un monde durable. La transition de l'industrie verrière vers un monde décarboné est en marche. » Pour Jérôme de Lavergnolle, président de la Fédération du Cristal et du Verre : « la fierté de toute une profession de participer à cette formidable aventure grâce un matériau durable aux multiples usages et à la mise en œuvre de savoir-faire d'exception ». De très nombreux événements seront organisés tout au long de l'année 2022 afin de mieux faire connaître le verre, mettre en avant l'excellence et la diversité de ses métiers et savoir-faire et informer les jeunes générations des perspectives que l'industrie du verre peut leur offrir.Le site anneduverre2022 montrera les actions menées par la communauté verrière sur l'ensemble du territoire notamment à travers les routes du verre, initiative visant à faire connaître les sites verriers en France au plus grand nombre.
Il y a 3 ans et 84 jours

Le moral des ménages français baisse légèrement en février selon l'Insee

L'indicateur qui synthétise la confiance des ménages s'établit à 98, soit un point de moins qu'en janvier, restant ainsi sous sa moyenne de longue période qui est de 100, détaille l'Institut national de la statistique.Dans le contexte de hausse des prix, en particulier de l'énergie, davantage de ménages (+16 points) considèrent que les prix ont augmenté au cours des douze derniers mois.Ils sont en revanche moins nombreux (-5 points) à estimer que cette hausse va s'accélérer dans les douze prochains mois mais le solde d'opinion sur ce sujet "demeure largement au-dessus de sa moyenne de longue période", constate l'Insee.Les ménages sont ainsi un peu moins optimistes sur l'évolution du niveau de vie en France dans l'année à venir (-1 point).En revanche, en février, les craintes relatives à l'évolution du chômage baissent fortement (-10 points) et tombent à leur plus bas niveau depuis juillet 2007, alors que le taux de chômage a fortement diminué l'an dernier à 7,4%.Lorsqu'ils regardent leur situation personnelle, les ménages sont plus partagés : ils sont moins nombreux à estimer que leur situation financière passée s'est améliorée (-3 points) mais un peu plus optimistes pour l'avenir (+1 point).En février, ils sont aussi plus nombreux à estimer opportun de faire des achats importants (+1 point), à un niveau toutefois encore légèrement en dessous de la moyenne de longue période.
Il y a 3 ans et 84 jours

Les professionnels de l'habitat redoutent une crise majeure et imminente du logement neuf

S’il a connu un fort rebond en 2021 (ventes à +21,5%), le marché de la maison neuve en secteur diffus, qui soutient aujourd’hui l’activité en logement neuf, dévisse fortement depuis trois mois du fait des surcoûts issus tant de la hausse des prix des matériaux et de l’énergie que de la mise en œuvre de la RE2020, du durcissement des conditions d’octroi des crédits, ainsi que de la mise en œuvre du « Zéro Artificialisation Nette » (ZAN).Du côté de la promotion immobilière, le long hiver entamé en 2018 perdure en maison groupée (chute des ventes de 13,7% par rapport à 2019) comme en logement collectif (-10,8% par rapport à 2019), notamment en zones denses. Et rien ne conduit à espérer une inversion de la tendance à l’œuvre depuis quatre ans, tant les freins locaux à la délivrance de nouveaux permis de construire restent puissants.Depuis 2017, les prix du logement neuf s’affolent : +9,5% pour la maison en diffus, +26% pour la maison groupée et +11,5% pour le logement collectif.Face à cette situation inquiétante pour le logement abordable, dans la suite de la FFB, le Pôle Habitat FFB appelle à rétablir le prêt à taux zéro à 40% sans discrimination territoriale, à instaurer un crédit d’impôt de 15% sur les annuités d’emprunt, et à reconsidérer, dans la perspective de la réforme portée par la FFB de créer un statut universel du bailleur privé, le durcissement des conditions du dispositif Pinel pour 2023 et 2024. Pour relancer (vraiment) la construction neuve, il invite également à mettre en œuvre concrètement plusieurs propositions phares portées par la FFB dans la Commission Rebsamen, à définir un cadre soutenable de la lutte contre l’artificialisation des sols et à établir un véritable « permis de densifier ».Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB : « il est urgent de prendre conscience de la crise du logement dans laquelle nous nous enfonçons et de ce que cela signifie pour nos concitoyens, notamment les jeunes et les plus modestes. Les digues cèdent les unes après les autres : après l’individuel groupé, après le collectif en zones tendues, c’est au tour de la maison individuelle, si chère aux Français, d’entrer dans la tourmente en raison des contraintes qui frappent le secteur du neuf. Construire pour loger est un vecteur de progrès sociétal et écologique, un outil incontournable de lutte contre les inégalités sociales, générationnelles et territoriales. La situation exige des mesures fortes, puissantes et rapides. Elles doivent à la fois encourager les projets et accompagner le pouvoir d’achat des ménages. »
Il y a 3 ans et 84 jours

L'immobilier ancien de plus en plus cher, porté par les maisons

De quoi confirmer l'envie de vert et d'espace qui a surgi chez les Français après les confinements de 2020. En 2021, le prix des maisons en France a grimpé de 9%, alors que celui des appartements n'a augmenté "que" de 4,6%."2021 était une année exceptionnelle, ça se confirme", a déclaré en conférence de presse Thierry Delesalle, président de la commission Immobilier des Notaires du Grand Paris.Le nombre de ventes a atteint un niveau record depuis 2000, avec 1.178.000 transactions sur l'année 2021.En glissement annuel sur 12 mois, le record absolu a été atteint au troisième trimestre 2021, avec 1.212.000 transactions sur toute la France, une période qui prenait en compte les derniers mois de 2020, quand beaucoup de ventes consécutives à la sortie des confinements ont été conclues.David Ambrosiano, président du Conseil supérieur du notariat, voit dans cette tendance "un rattrapage post confinement dans les premiers mois et un effet d'anticipation pour 2022". Il s'attend à un volume de transactions qui "pourrait se stabiliser en 2022 à un niveau toujours élevé".Paris, "ouf, on souffle!"Une exception à cette hausse généralisée des prix : Paris. La capitale est le seul territoire où les prix ont baissé en 2021, de 1,6%. Ils restent néanmoins à des niveaux stratosphériques, avec un prix moyen au mètre carré de 10.550 euros."C'est +ouf, on souffle!+", a commenté Me Delesalle.Et plus on s'éloigne de Paris, plus les prix des appartements augmentent. +2,3% pour la petite couronne, +3,8% pour la grande couronne, +8% en métropole hors Île-de-France."Le Covid a marqué les esprits, parce qu'en étant confinés dans des appartements sans terrasse, sans balcon, sans pouvoir sortir, je pense que les gens ont pris conscience du fait que Paris ne fait pas tout", affirme à l'AFP Guillaume Martinaud, président du réseau d'agences Orpi. La capitale n'en est pas pour autant devenue un repoussoir : le nombre de ventes augmente, sans que cela se traduise pour l'instant sur les prix, a relevé Me Delesalle."Paris est en train de retrouver une vraie compétitivité, surtout par rapport aux autres capitales à l'étranger, qui augmentent beaucoup", a-t-il affirmé.Car là où le logement flambe dans plusieurs pays (Australie, Turquie, Europe du Nord...), en France, la hausse des prix, quoique sensible, est "égale à l'inflation" sur les derniers trimestres de l'année, note Me Delesalle.Une donnée clé, alors que la question du pouvoir d'achat est de plus en plus prégnante dans le débat public, et que le logement est le premier poste de dépenses des ménages en France."Il y a toujours autant d'envie de déménager, d'avoir de l'espace, mais les gens font tout de même attention au pouvoir d'achat", affirme Guillaume Martinaud du réseau Orpi.Ainsi, en 2022, si les carburants continuent de coûter très cher, cela pourrait avoir un impact sur l'attractivité des campagnes et "toutes les zones où vous avez besoin de voitures pour vous déplacer".
Il y a 3 ans et 84 jours

La SNCF veut installer des panneaux solaires dans les gares

Le partenaire sera chargé de la conception, de l'investissement, de la réalisation, de l'exploitation et de la maintenance des installations photovoltaïques qui doivent d'abord être installées d'ici 2024 sur les parkings de 156 gares, a précisé le gestionnaire des gares françaises dans un communiqué.Cette première phase concernant 190.000 m2 aurait une capacité de 25 à 30 mégawatts-crête (MWc, unité mesurant la puissance maximale), l'électricité produite étant destinée à être revendue au réseau public de distribution, selon SNCF Gares & Connexions.L'objectif est d'installer 1,1 million de mètres carrés de panneaux solaires sur le patrimoine foncier des gares d'ici 2030, avec une capacité de 150 à 200 Mwc.A cette échéance, SNCF Gares & Connexions veut avoir réduit de moitié ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2019, et avoir une consommation d'électricité inférieure ou égale à la production d'énergies renouvelables sur son foncier.
Il y a 3 ans et 84 jours

Kinemagic Access : la solution de remplacement de baignoire par une douche sécurisée en une journée

Avec Kinemagic Access, Kinedo innove pour tous et toujours plus de sécurité et de confort, fidèle à son engagement d’acteur de la silver éco. Cette nouvelle solution est en effet commercialisée à un prix résolument attractif (à partir de 2.990 euros TTC hors pose) et se double d’une mise en œuvre simplissime et rapide, sans gros travaux, ni poussière. Kinemagic Access : l’espace douche ajustable au budget maîtrisé et à la sécurité sans compromis À installer en niche ou en angle, Kinemagic Access reprend les fondamentaux qui ont fait le succès des références Kinemagic. Cet ensemble complet posable partout en seulement une journée est ainsi composé d’une paroi en verre de 6 mm traité anticalcaire, d’un receveur à revêtement antidérapant (livré avec kits de pieds et plinthes de finition), de panneaux de fond (en aluminium composite blanc) ainsi que de la robinetterie idoine (en versions mécanique ou thermostatique).Mais Kinemagic Access va plus loin et peut, à l’envi, se compléter d’options complémentaires comme des panneaux de fonds hauts, un siège rabattable avec assise large et ouverture amortie, une barre de maintien supplémentaire…Cet espace douche ouvert avec volet pivotant ou avec porte coulissante, décline deux propositions de verre. L’une est en transparent et la seconde comporte une bande centrale dépolie.Notons que le volet pivotant (avec ouverture intérieure/extérieure à 90°) et ou la porte coulissante (jusqu’à 77 cm de largeur de passage) assurent dans les deux cas un passage facile pour un confort d’utilisation optimal.Confort accru encore avec le receveur sélectionné par Kinedo de seulement 4 cm de haut qui assure un accès sans seuil, donc sans effort et en toute sécurité puisqu’il revendique également l’appartenance à la plus haute classification de résistance à la glissance (PN 24). Dans la même logique, mentionnons que Kinedo a doté Kinemagic Access d’une barre de maintien ergonomique, synonyme d’un accès à la douche facile et sûr.Et Kinedo n’en a pas omis l’aspect pratique puisque Kinemagic Access est équipé d’un boîtier robinetterie avec porte-flacons intégré. Pour une utilisation pérenne et un confort optimal dans le temps, précisons que Kinemagic Access bénéficie aussi d’un équipement douchette à main ultra-plate avec flexible anti-torsion.Pour parfaire l’équipement de Kinemagic Access, Kinedo lui adjoint une bonde horizontale extra-plate pivotant à 360° à haut débit (25 l./min) ainsi qu’une grille d’évacuation en inox brossé.Avec 6 largeurs au choix (65/70/75/80/85/90 cm recoupable jusqu’à 5 cm) et pas moins de 9 longueurs (100/110/120/130/140/150/160/170/180 cm recoupable jusqu’à 10 cm) Kinemagic Access prendra aisément place pour répondre à chaque contrainte, chaque situation et chaque envie, d’autant qu’il sera possible de lui adjoindre le kit d’adaptation pour transformer Kinemagic Access en version haute (les panneaux de fonds muraux couvriront alors jusqu’à 190 cm de haut).Kinemagic Access, nombre d’avantages aussi côté installateurs Pour les professionnels, Kinemagic Access constitue de parfaites réponses afin de transformer, en une journée seulement, un espace bain en un espace douche confortable et sûr.Avec Kinemagic Access, les professionnels s’assurent en effet d’une grande compétitivité sur chantier puisque la mise en œuvre est conçue pour ne pas générer de gros travaux qu’il s’agisse du sol, des murs ou encore de la plomberie.Réponse ultra-compétitive au raccordement direct par flexibles d’alimentation sur les canalisations existantes, Kinemagic Access leur garantit aussi moins de risques avec les panneaux de fonds qui assurent une étanchéité parfaite et couvrent les zones sans carrelage.Dans la même logique de compétitivité, soulignons que la plinthe découpable et la zone technique périphérique, judicieusement positionnée, permettent de palier toute contrainte (tuyaux évacuation et d’alimentation). De même, la pose encastrée avec receveur aux pieds réglables (hauteur de 15 cm) évite aussi tout recours à un ragréage. Kinemagic Access une campagne nationale et une offre de parrainage Afin d’accompagner ce lancement commercial, Kinedo a déployé, depuis fin 2021, une campagne de publicité TV nationale avec 6 spots inédits diffusés sur France TV ainsi que des achats d’espaces sur la presse print (Télé 7 jours, TV Magazine, TV Grandes Chaînes, Télé Loisirs, Notre Temps, Challenges, Historia). Notons enfin que Kinedo va aussi déployer une offre de parrainage avec la remise de chèques allant jusqu’à 150 euros pour le parrain et 50 euros pour le filleul.
Il y a 3 ans et 84 jours

Dubaï lance son "Musée du Futur"

Le Musée du Futur, un nouveau centre mondial pour la pensée, les technologies et l'innovation du futur, sera lancé aujourd'hui aux Émirats. Le Musée, situé dans la ville de Dubaï, est une exposition permanente de visions inspirantes pour l'avenir de l'humanité et un centre mondial d'inspiration, d'innovation et de développement de solutions aux défis et aux opportunités du développement humain.Surnommé "le plus beau bâtiment du monde" et conçu par la Dubai Future Foundation, le Musée bouleverse le concept traditionnel de musée, qui consiste en une exposition statique d'objets historiques. Ce Musée sert d’expérimentation pour les nouveaux concepts, idées, visions et innovations qui transformeront nos vies, amélioreront la société et profiteront au monde entier. Il reflète l'évolution rapide de l'environnement intellectuel dans des domaines tels que : la science, l'intelligence artificielle, l'exploration spatiale, l'adaptation au climat, la vie urbaine et la mobilité. Par ailleurs, il intégrera les nouvelles idées, les derniers résultats de la recherche et les capacités émergentes dans ces domaines.Le Musée du Futur est un "musée vivant", qui “s'adapte et se métamorphose en permanence, car son environnement même entraîne des changements continus et itératifs dans ses expositions et ses attractions", a déclaré Mohammed Al Gergawi, ministre des Affaires du Cabinet des Émirats arabes unis et Président de la Dubai Future Foundation. "Le Musée rassemble des futuristes, des penseurs, des innovateurs et le public dans une expérimentation d'idées qui définissent le monde du futur et façonnent la façon dont nous interagissons avec notre monde à venir."Le Musée du Futur contribuera à créer un mouvement intellectuel mondial profond et étendu, dédié à l'exploration et à la prévision des changements futurs dans les domaines de l'innovation, de la science, du développement économique et culturel au service de l'humanité.En tant que centre mondial pour le développement de la pensée futuriste, il mettra en relation des penseurs, des spécialistes et des experts du monde entier en accueillant des forums, des recherches et des sessions de connaissances tout au long de l'année. Il diffusera également des connaissances et des recherches et mettra en lumière les changements technologiques les plus importants, les nouvelles découvertes scientifiques et les tendances émergentes.Pour S.E. Mohammed Al Gergawi : “C'est le plus beau bâtiment du monde. Il est beau en raison de sa conception, il est beau en raison de son message et il est beau en raison de son objectif. Nous pensons que les 50 prochaines années seront marquées par autant de nouveaux défis et de nouvelles opportunités, par autant de changements que les 500 dernières années, et même plus. C'est le centre mondial où le monde peut partager des visions pour ce changement à venir."Pour Khalfan Belhoul, PDG de la Dubai Future Foundation : "que le Musée est un centre nous permettant de définir notre avenir humain. L’ensemble de la structure représente l’humanité et se dresse sur une colline verte, caractérisant la Terre, et l’espace en son cœur signifie un avenir encore à découvrir. C’est la porte d’entrée de notre monde futur."Conçu par l'architecte Shaun Killa de Killa Design, le bâtiment a été pensé comme une icône architecturale et culturelle, et constitue un exploit remarquable de conception et d'ingénierie assistées par ordinateur. Sa conception paramétrique, créée par un processus de conception algorithmique qui prend en charge des géométries complexes, et l'utilisation innovante du Building Information Modelling (Bim), une technologie de conception basée sur des modèles tridimensionnels, ont donné naissance à une structure toroïdale de 77 mètres de haut et mise en œuvre sans utiliser une seule colonne.La façade du Musée s'étend sur une superficie de 17 600 mètres carrés. Réalisée en acier inoxydable, composée de 1 024 pièces d'art fabriquées à l'aide de robots capables de créer les formes les plus exigeantes, la façade a été construite sur une période de 18 mois et comprend un assemblage complexe de panneaux de matériaux composites à quatre couches nécessitant chacune plus de 16 étapes de traitement. Elle est éclairée par 14 000 mètres de lignes lumineuses, traçant une calligraphie arabe représentant trois citations sur l'avenir de Son Altesse Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice-Président et Premier ministre des EAU et dirigeant de Dubaï. Les 1 024 panneaux ont été choisis pour représenter un kilobyte, soit 1 024 caractères.Les trois citations inscrites sur le bâtiment en calligraphie arabe sont les suivantes :"Nous ne vivrons peut-être pas pendant des centaines d'années, mais les produits de notre créativité peuvent laisser un héritage longtemps après notre disparition" ;"L'avenir appartient à ceux qui peuvent l'imaginer, le concevoir et l'exécuter. Ce n'est pas quelque chose que l'on attend, mais que l'on crée" ;"L'innovation n'est pas un luxe intellectuel. Elle est le secret de l'évolution et du rajeunissement des nations et des peuples".Le Musée du Futur est alimenté par 4 000 mégawattheures par an d'énergie solaire générée par un parc solaire dédié et répond aux plus hautes normes mondiales de durabilité.Le cœur du Musée est son hall polyvalent, qui peut accueillir plus de 1 000 personnes, ainsi qu'une salle spéciale pour les conférences et les ateliers interactifs, qui peut accueillir plus de 345 personnes. Le Musée comprend également des laboratoires d'innovation pour la santé, l'éducation, les villes intelligentes, l'énergie et les transports, une exposition permanente des innovations futures et des laboratoires pour générer et tester des idées, notamment dans les domaines de développement liés aux défis de la société.Le Musée intègre également une plateforme permettant de présenter et de tester les innovations de certains des leaders et entrepreneurs mondiaux en matière de technologie et d'innovation, un lieu de partenariat avec de grandes universités et des instituts de recherche internationaux, des cours de recherche avancée sur les dernières découvertes en sciences humaines ainsi que des ateliers spécialisés.Expositions expérientielles pour les visiteurs publicsLe Musée contient une série d'expositions expérimentales que le grand public peut visiter et s'inspirer des différents aspects de la pensée du futur. Réparties sur cinq niveaux du bâtiment de sept étages, elles comprennent, de haut en bas, OSS Hope, The Heal Institute, Al Waha, Tomorrow Today et Future Hereos.OSS Hope est une présentation de la maison de l'humanité dans l'espace, où les visiteurs pourront jouer leur propre histoire, rejoindre leur communauté et découvrir ce que pourrait être la vie à bord d'une immense station spatiale en 2071.The Heal Institute présente une expérience de forêt tropicale luxuriante, une recréation numérique d'une partie réelle de la forêt amazonienne à Leticia, en Colombie, décrivant l'écosystème avec un réalisme inégalé. Le simulateur de l'écosystème de la forêt tropicale aide les visiteurs à mieux comprendre la nature et leur responsabilité à son égard alors que nous sommes confrontés à des changements environnementaux.Al Waha est l'occasion pour les visiteurs de s'explorer dans un monde qui simule leurs sens, en s'embarquant pour un voyage privé dans un environnement centré sur la santé et le bien-être, détaché de la technologie, leur permettant de méditer, de se reconnecter avec eux-mêmes et de rétablir leur équilibre naturel.Tomorrow Today explore les manières contrastées dont la technologie peut façonner l'avenir et les réponses variées qu'elle peut apporter aux défis auxquels la planète et la société sont confrontées. Plus de 50 expositions présentent des prototypes et des produits actuels dans cinq domaines, dont la gestion des déchets, l'environnement, la sécurité alimentaire, l'agriculture et l'irrigation, et l'urbanisme.En bas des niveaux d'exposition publique, Future Heroes est un espace de jeu conçu pour les enfants de moins de 10 ans, qui encourage les jeunes esprits à faire de nouvelles découvertes sur eux-mêmes et sur le monde qui les entoure.
Il y a 3 ans et 84 jours

Klépierre envisage un retour à la normale en 2023

"L'année 2022 est parfaitement au milieu de ce retour à la normale. On va montrer que non seulement on a passé la crise, mais que le retour à une activité normalisée va se faire facilement, pour moitié en 2022 et pour moitié en 2023", a déclaré Jean-Marc Jestin lors d'une conférence téléphonique.La foncière, qui gère une centaine de centres commerciaux en Europe, notamment en France et Italie, ses premiers marchés, va distribuer un dividende de 1,70 euro par action, contre 1 euro en 2020.Son chiffre d'affaires s'est établi à 1,07 milliard d'euros, en baisse de 5,3% par rapport à 2020. Ses revenus locatifs nets, eux, ont progressé, de 3,9% à 879,5 millions, mais restent loin des niveaux de 2019, avant la pandémie, quand ils étaient de 1,11 milliard.Les restrictions sanitaires ont pesé davantage sur le groupe en 2021 qu'en 2020, indique-t-il, avec en moyenne 2 mois et demi de fermeture contre 2 mois l'année précédente.La valeur de ses actifs a diminué de 5,2% à 20,71 milliards d'euros, Klépierre s'étant délesté de sites pour réduire sa dette, de 8,01 milliards au 31 décembre.Le groupe va continuer de céder des centres commerciaux pour se recentrer sur les grandes métropoles européennes, a détaillé Jean-Marc Jestin. Au cours du second semestre, le taux de vacance s'est établi à 5,3%, un peu plus que le taux de 3% considéré comme "normal" hors crise sanitaire.
Il y a 3 ans et 84 jours

Les inscriptions pour le concours Architendance sont ouvertes

L’appel à projets pour la 6ème édition est ouvert jusqu’au 30 juin 2022.Qui peut s’inscrire ? Tous les architectes exerçant une activité indépendante ou en agence, domiciliés en France, inscrits à l’Ordre. Inscriptions sur le site dédié.Quels types de projets ?Ouvrages de moins de 4 ans ou en cours d’achèvement au 30 juin 2022Constructions neuves, opérations de réhabilitation, extension ou rénovation4 catégories : logement individuel, logement collectif, habitat Intermédiaire, équipement & bâtiment tertiaire Critères d’appréciation par le juryMise en valeur de la tuile terre cuite et originalité dans le traitement du toit et/ou de la façade Qualité du projet architectural Pertinence du programme et intégration dans le contexte. Jury et prix Le jury, présidé par Anne-Sophie Kehr, Présidente du rma (réseau des maisons de l’architecture), est constitué par des architectes lauréats des éditions précédentes, d’enseignants en Ecole d’architecture et de journalistes spécialisés. Outre les lauréats de chaque catégorie désignés par le jury, un Prix du public sera attribué par un vote sur Instagram. AgendaClôture des inscriptions : 30 juin 2022 Jury : 15 septembre 2022 Remise des prix : 21 octobre 2022 lors de la Biennale du réseau des maisons de l’architecture. La Tuile Terre Cuite Architendance 2012-2022 : le concours fête ses 10 ansEn 10 ans, la tuile est devenue matériau d’architecture Pour Jean-Baptiste Fayet, Président du Groupement des Tuiliers de la Fédération Française des Tuiles et Briques : «Le Grand Prix la Tuile Terre Cuite Architendance a été créé en 2012 à l’initiative de la Fédération Française des Tuiles et Briques, soutenue par le Réseau des maisons de l’architecture. Son ambition est de donner tous les deux ans de la visibilité à des réalisations architecturales contemporaines exemplaires mettant en œuvre de la tuile terre cuite en toiture ou en façade. En cinq éditions, ce sont près de 400 agences qui ont proposé des réalisations. »Pour Anne-Sophie Kehr, Présidente du Jury depuis 2018 et Présidente du Réseau des maisons de l’architecture : « Depuis l’origine, les réalisations primées par le jury partagent à travers le temps des valeurs communes : elles s’inscrivent dans une quête d’innovation, sont porteuses de valeurs d’usage nobles, en dialogue avec leur environnement et leur histoire. » «Pour les fabricants de tuiles, le Concours est un moment d’échanges précieux avec les architectes dont le regard et les attentes sont des sources de réflexion, de recherche et d’innovation » ajoute Jean-Baptiste Fayet.Un concours pour mettre avant la diversité d’usage et la modernité de la Tuile Terre Cuite « Le temps d’une décennie, de nouveaux usages se sont développés : davantage de faibles pentes, passage du toit vers la façade, formes complexes… La palette de teintes est désormais très large, depuis des coloris naturels et nuancés jusqu’à des rendus des blancs ou noirs en mat ou brillant, émaillés et vernissés, sans compter les créations sur mesure… » note Jean-Baptiste Fayet qui poursuit : « La modernité de la terre cuite, c’est aussi de répondre aux enjeux durables qui s’imposent aux bâtisseurs : elle est pérenne dans le temps, fabriquée avec une matière première naturelle, géo-sourcée, renouvelable, recyclable ». 10 ans et 5 palmarès qui reflètent l’évolution de nos façons de vivre Les palmarès reflètent également les évolutions de nos façons de vivre chez soi et ensemble, avec notre famille, nos voisins, nos liens avec le paysage, avec l’environnement, avec le présent et le passé. « Les projets récompensés sont tous créateurs d’une nouvelle harmonie et de lien avec leur environnement, gage d’intégration dans un site. Au fil des années, c’est moins le geste architectural fort qui séduit le jury que des projets qui affirment quelque chose de très symbolique rappelant que la fonction primaire de l’architecture, c’est de nous abriter » conclut Anne-Sophie Kehr.
Il y a 3 ans et 85 jours

Sans financement du département du Lot-et-Garonne, la future gare d'Agen retardée, avertit Castex

L'Etat "a toujours été favorable à la construction de cet ouvrage" "inscrit à la déclaration d'utilité publique", a rappelé M. Castex.Mais "la décision de l'assemblée départementale de refuser de contribuer au financement du projet (...) est de nature à avoir des conséquences très préjudiciables sur le calendrier de réalisation de la gare", met-il en garde dans une lettre adressée vendredi soir au maire et président de l'agglomération d'Agen Jean Dionis du Séjour (Modem), favorable au projet LGV.Dans sa lettre, M. Castex appelle "les collectivités lot-et-garonnaises" à afficher "un front uni" pour trouver "une issue favorable" au dossier. Le projet ferroviaire prévoit la construction de deux tronçons à grande vitesse au sud de Bordeaux, devant faire gagner une heure de trajet vers Toulouse et 20 minutes vers Dax.Il prévoit notamment la construction d'une gare LGV dans l'agglomération agenaise, à mi-chemin entre Bordeaux et Toulouse, sans qu'un calendrier n'ait été arrêté à ce stade. Le projet de LGV Sud-Ouest est estimé à 14,3 milliards d'euros, avec un financement prévu à 40% par l'État, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine -d'abord par des contributions directes puis via une fiscalité future- et 20% par l'Union européenne.En Nouvelle-Aquitaine, si l'agglomération agenaise a validé ce cofinancement, plusieurs collectivités ont refusé de participer – les départements du Lot-de-Garonne et la Gironde, la communauté d'agglomération Pays basque - tandis que d'autres – Pyrénées-Atlantiques et agglomération et Dax - ont engagé une participation plus faible qu'attendu. Début février, la région Nouvelle-Aquitaine a débloqué une contribution supplémentaire pour pallier ces défections et boucler le plan de financement. Le plan sera transmis le 22 février au Conseil d'État, qui doit ouvrir la voie à la création de l'établissement public chargé de piloter le projet, selon la région.
Il y a 3 ans et 85 jours

Les associations de cyclistes très critiques envers la mairie de Paris

"Les élus ont choisi les Grands Boulevards, l'un des axes les plus stratégiques et prioritaires du Plan Vélo, pour enterrer cet objectif", estiment Paris en Selle et Mieux se déplacer à bicyclette (MDB) après la présentation mardi 15 février en réunion publique du projet de pérennisation des "coronapistes" - créées pendant la crise sanitaire pour désengorger les transports en commun - de cet axe majeur de Paris."Les élus ont renoncé à aménager le boulevard Saint-Martin sur près d'un demi-kilomètre" où "les cyclistes ne disposeront pas de piste cyclable séparée du trafic automobile et devront circuler dans la voie bus", déplorent les deux associations dans un communiqué diffusé jeudi 17 février."Sur le reste de l'axe, le projet retenu comporte des pistes unidirectionnelles de chaque côté d'une largeur trop faible, qui ne sera pas à même d'accueillir le volume de vélos", reprochent-elles encore aux élus qui ont "choisi de faire du vélo une variable d'ajustement".Avec 250 millions d'euros consacrés aux pistes et au stationnement vélo, la pérennisation de plus de 50 km de "coronapistes" et un travail "sur de nouvelles pistes cyclables", "notre ambition est maintenue et amplifiée", s'est défendu vendredi à l'AFP David Belliard, adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public.Sur le boulevard Saint-Martin, plus étroit que les autres, l'élu écologiste, qui évoque lui un "petit tronçon de 180 m" non sécurisé, "comprend l'agacement, la déception" des cyclistes mais assume le choix de "conserver un couloir de bus", choix "d'équilibre entre les transports en commun, les piétons et les vélos".Le baromètre des villes cyclables publiée le 10 février par la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) était assez critique envers Paris, qui a récolté la mention D, "synonyme d'un climat moyennement favorable au vélo", et perdu cinq places pour se classer 12e sur 38 parmi les grandes villes.Alors que les déplacements à vélo ont explosé dans la capitale avec la crise sanitaire (+ 67 % en 2020), "les usagers du vélo réclament une politique vélo plus ambitieuse, en commençant par un réseau cyclable complet et sans coupure", insiste Paris en Selle.M. Belliard relativise ce classement, estimant que les résultats du baromètre "sont plutôt positifs, sauf sur la sécurité. C'est pour cela qu'on investit énormément".
Il y a 3 ans et 85 jours

1.200 bâtiments publics ont bénéficié d'une rénovation thermique grâce au plan de relance

Sur environ 4.000 projets retenus fin 2020 par le gouvernement pour bénéficier du soutien de l'Etat, près "d'un tiers" ont donc été "livrés dans toute la France", a indiqué le ministre lors d'un déplacement à Rennes, selon le texte de son discours transmis à l'AFP, M. Dussopt saluant un "point d'étape extrêmement satisfaisant".Ce programme à réaliser sur trois ans prévoit de mobiliser 2,7 milliards d'euros, dont 1,3 milliard pour les établissements d'enseignement supérieur et de recherche.Cette enveloppe devait permettre de réduire les consommations d'énergie de 400 à 500 gigawattheures par an, mais "nous avons d'ores et déjà dépassé notre cible environnementale, puisque les estimations faites aboutissent à une économie de 600 gigawattheures", a indiqué Olivier Dussopt. A côté de cet appel à projets, le gouvernement a également mis 1,3 milliard d'euros sur la table pour soutenir la rénovation des bâtiments appartenant aux collectivités locales, comme les écoles, et 2 milliards d'euros via le "Ségur de la santé" pour les Ehpad et les hôpitaux.A cela s'ajoute aussi par exemple le dispositif MaPrimerénov pour aider les particuliers à financer des travaux dans leurs logements, ou des subventions pour les petites entreprises qui rénovent leurs locaux.Le secteur du bâtiment dans son ensemble représente un quart des émissions françaises de gaz à effet de serre et les gouvernements successifs peinent à accélérer le rythme des rénovations pour réduire cette empreinte environnementale, en particulier dans le logement.La stratégie nationale bas carbone prévoit de réduire de 49% en 2030 par rapport à 2015 les émissions de gaz à effet de serre du bâtiment, avant une décarbonation complète en 2050.
Il y a 3 ans et 85 jours

Fin du doublement de la valorisation des CEE pour les ménages en situation de grande précarité

« Ces entreprises du bâtiment, auxquelles nous vendons nos produits, nous ont alerté sur les difficultés qu'entraîne la fin du doublement de la valorisation des CEE pour les ménages en situation de grande précarité, dont la date est fixée au 30 avril 2022. Je souhaite donc interpeller les autorités à ce sujet, et demander un report de 3 mois afin que les chantiers d’ITE, d’ores et déjà engagés, puissent être honorés.Grâce aux politiques d’aides de l’Etat, et notamment les CEE, les entreprises de pose de solutions d’ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur) ont vu leurs carnets de commande augmenter, et tous ont entre 8 et 12 mois d’avance de travaux. A savoir qu’un chantier d’isolation par l’extérieur, s’il est bien fait, nécessite plus d’une semaine de mise en œuvre.Or, nul n’est censé ignorer la conjoncture difficile que connaît le secteur du bâtiment depuis maintenant quelques mois. Entre les soucis d’approvisionnement, de main d’œuvre et les conditions hivernales, les entreprises de pose d’ITE nous ont confirmé qu’elles ne pourraient pas respecter les délais, et ce malgré toute leur bonne volonté. En l’état actuel des choses, il est inévitable que certains chantiers, déjà engagés, ne puissent pas être terminés avant la fin avril 2022.Je souhaite attirer l’attention sur le fait que de nombreux clients de ces entreprises de pose, notamment des personnes très précaires, perdront définitivement l’opportunité d’isoler leur façade. Une isolation qui leur permettrait de vivre dans un habitat « digne », comme le préconise le dispositif des CEE.Alors qu’ils ont été prévenus de cette problématique des délais, certains ont d’ores et déjà manifesté leur mécontentement et menacent d’engager des procédures. Il est donc urgent que le PNCEE (Pôle National des Certificats d’Énergie) agisse afin d’éviter de bloquer les chantiers en cours. Pour cette raison, j’ai fait appel aux députés, aux collecteurs de CEE, et aux fédérations du bâtiment afin qu’ils interpellent le PNCEE pour obtenir un délai de 3 mois supplémentaire, qui repousserait cette échéance à fin juillet 2022.Ce report, s’il est effectif, permettrait simplement aux entreprises de pose d’ITE de pouvoir honorer leurs engagements, qui bien souvent ont été pris avant même l’existence de cette échéance. Ce délai n’engendrera pas d’effet d’aubaine car cette possibilité de doublement n’existe plus à la vente depuis le 31 décembre 2021. »Tribune de Sylvain Bonnot, Président Myral (Linkedin)
Il y a 3 ans et 85 jours

Quel regard portent les français sur la maison individuelle et l'accès à la propriété ?

Chiffres clés de l’étude :80 % des sondés préfèreraient vivre en maison individuelle24% des répondants associent avant tout la propriété immobilière à un privilège, 11% à un endettement, 9% à un signe de richesse ;60% pensent la propriété immobilière réservée à l’élite ;80% considèrent que l’accès à la propriété devrait davantage être encouragé par des aides financières de l’État ;Seuls 14% pensent que la maison individuelle à des conséquences négatives sur l’environnement et la biodiversité (par rapport au fait de vivre en logement collectif).71% sont prêts à avoir une maison individuelle sur un terrain plus petit pour limiter l'étalement urbainL'accès à la propriétéLa propriété immobilière aux yeux du grand public est une garantie de sécurité et un sentiment de réussite... qui reste toutefois limitée à la capacité d'investissement.Pour les Français, le logement tient une bonne place comme critère d’une bonne qualité de vie, après être en bonne santé (72%), être bien entourés (47%). Ils sont en effet 34% à choisir comme critère déterminant pour une bonne qualité de vie de « se sentir bien chez soi ».La propriété immobilière est perçue comme une forme de sécurité (57%) et d'investissement (51%). D'ailleurs, un large consensus se fait jour autour de l'affirmation « la propriété immobilière est une bonne façon de sécuriser son avenir » (88%).Le fait qu'elle soit « synonyme d'accomplissement » est également tout à fait reconnu (81% des Français adhèrent à cette idée).Pour autant, une partie des Français questionne sa capacité à accéder à la propriété puisque 60% déclarent « qu'elle sera bientôt réservée à une élite » et un quart l'associe avant tout à un privilège (24%). En conséquence de quoi, 8 Français sur 10 considèrent qu'elle devrait être davantage encouragée par des aides de l'État.L'attrait pour les maisons individuellesLes Français font montre d'une préférence particulièrement prononcée pour vivre en maison individuelle (80%) plutôt qu'en appartement (20%) et notamment ceux issus des communes rurales (94%), vivant dans un foyer de 3 personnes et plus (86%) et ayant des enfants de moins de 14 ans (87%).La vie en maison individuelle présente comme premier bénéfice le fait de « profiter d'un jardin » pour presque un tiers des sondés (28%). La liberté (absence de copropriété, moins de nuisance des voisins, etc.) et la tranquillité qu'elle offre sont des atouts bien identifiés également (respectivement 22% et 21%).Seuls 52% des Français ont le sentiment que la vie en maison individuelle a des répercussions sur l’environnement et la biodiversité, et pour la plupart d’entre eux les conséquences sont positives. Au final en effet, seuls 14% des Français entrevoient des répercussions négatives.Focus sur l'étalement urbainLa maison individuelle demeurant le modèle d'habitation idéale des Français (80% vs 20% pour l'appartement), seul un tiers d'entre eux pourrait y renoncer pour limiter l'agrandissement des villes (30%).Toutefois, dans l'optique de réduire l'étalement urbain, les personnes interrogées soutiendraient certaines actions des pouvoirs publics et notamment l'encouragement à la construction de maison sur des petits terrains (71%). Comparativement, l'incitation à la construction de maisons mitoyennes (qui nécessitent moins de surface de terrain) et à l'accès à la propriété pour les logements collectifs plutôt que les logements individuels partagent beaucoup plus les interviewés (55% dans les deux cas).Assez logiquement, la hiérarchie des concessions individuelles les plus envisageables pour limiter l'étalement urbain est similaire : le fait de construire sur un terrain plus petit serait accepté par 7 Français sur 10 (71%) mais bien moins la vie dans une maison mitoyenne (50%).Ainsi, conscients que la construction de maisons individuelles doit aussi tenir compte de la préservation des espaces naturels, 71% seraient susceptibles d'accepter la construction d'un autre logement à proximité de chez eux pour limiter l'étalement urbain.Toutefois, si 65% l'acceptent pour une maison, seuls 20% le toléreraient s'il s'agissait d'un immeuble.Relevons enfin que les différentes concessions admises pour limiter l'étalement urbain sont corrélées à l'âge et au niveau de vie : les 18-24 ans et les ménages très modestes étant plus favorables au compromis que les autres.
Il y a 3 ans et 85 jours

Bientôt une intelligence artificielle pour aider à la rénovation énergétique

Baptisé Prioréno, le service, qui sera accessible en ligne à partir du deuxième trimestre 2022, fonctionne avec les données de consommation énergétique de "la quasi totalité des 500.000 bâtiments publics de France", fournies par les gestionnaires du réseau électrique Enedis et gazier GRDF, partenaires de l'initiative.Un algorithme se charge d'analyser ces données ainsi que d'autres fournies par l'Etat, comme les fichiers fonciers ou des bases de données topographiques. Les collectivités pourront ainsi connaître la consommation de leurs bâtiments et savoir lesquels sont à rénover en priorité pour faire le plus d'économies d'énergie.Il leur sera également possible de filtrer les bâtiments en fonction de leur usage, par exemple pour viser les seuls établissements scolaires, ou de déterminer leur potentiel photovoltaïque.Le dispositif a déjà été expérimenté par une soixantaine de collectivités."Prioréno est une réelle chance pour les collectivités locales, particulièrement dans les territoires ruraux où l'ingénierie territoriale est, naturellement, moins développée", déclare le secrétaire d'Etat à la Ruralité Joël Giraud, cité dans le communiqué.L'outil "permettra d'accélérer la rénovation énergétique des bâtiments des collectivités", espère la ministre déléguée au Logement, Emmanuelle Wargon.Le service pourra être étendu à d'autres usages, précise le communiqué, comme le logement social, ou ouvert à d'autres gestionnaires de réseaux de distribution énergétique.
Il y a 3 ans et 85 jours

Tracktor lève 12 millions d’euros pour simplifier la location de matériel de chantier partout en France et en Europe

La startup souhaite continuer à investir massivement pour offrir la meilleure expérience client du marché, devenir le standard de la location en France et étendre son réseau de loueurs en Europe.Lancée en 2017 par deux ingénieurs experts du secteur, TRACKTOR digitalise l’activité de location des PME du BTP et de l’industrie. La plateforme permet aux professionnels de s’affranchir de toutes les contraintes de la location traditionnelle : ils accèdent instantanément aux prix déjà négociés de plus de 400 loueurs partout en France. Toutes leurs locations sont centralisées dans un outil unique qui leur donne plus de visibilité pour optimiser leurs dépenses.Tracktor a déjà conquis plus de 3.500 entreprises des secteurs de la construction et de l’industrie, à qui elle permet de louer du matériel en 3 clics, quel que soit leur besoin, leur faisant ainsi gagner jusqu’à 3h sur la gestion de chaque location. L’entreprise, qui connaît une forte croissance, souhaite en 2022 multiplier par trois le volume d’affaires réalisé en 2021.Cette nouvelle levée de fonds va permettre à Tracktor de recruter de nouveaux talents pour doubler ses effectifs d’ici la fin de l’année. L’entreprise a pour ambition d’offrir la meilleure expérience client du marché en investissant massivement dans sa technologie et le développement de son produit : une application mobile viendra intégrer les besoins de ses clients sur le terrain, et un outil de gestion permettra de centraliser 100% de l’activité de location et de dématérialiser les flux internes des PME. Le deuxième enjeu sera de développer sa notoriété pour devenir le standard du secteur en France et de préparer son expansion en Europe dès 2023.Les nouveaux investisseurs ont apprécié cette proposition de valeur unique sur un marché de la location de matériel de chantier en très forte croissance et encore très peu digitalisé qui pèse plus de 5 milliards d’euros en France et 30 milliards d’euros en Europe (et plus de 70 milliards d’euros en Europe d’ici 10 ans).Pour Idir Ait Si Amer, co-fondateur de Tracktor : « Nous avons choisi AXA Venture Partners et Bpifrance car nous partageons une vision et une ambition communes : nous souhaitons devenir le 1-stop shop de la location de matériel de chantier en offrant la meilleure expérience client du secteur grâce à la Tech. »Pour François Robinet, Managing Partner d'AXA Venture Partners : « La crise du Covid a été un catalyseur pour l'adoption de solutions digitales notamment pour les particuliers mais aussi pour les entreprises. Nous pensons que les années qui viennent verront l'avènement d'un grand nombre de marketplaces BtoB. Dans cette optique et en établissant une véritable place de marché dédiée à la location de matériels, Tracktor peut profondément transformer le marché pour l'industrie du BTP. Nous avons été convaincus par cette vision portée par Idir et Julien et pensons qu’ils sauront la mettre en œuvre en France et à l'étranger. »Pour Victoire Millerand, Directrice d’investissements, et Claire Castel, Chargée d’investissements sénior au sein du pôle Digital Venture de Bpifrance : « Nous sommes convaincus de la pertinence de la proposition de valeur de Tracktor et de leur capacité à transformer fortement ce marché vaste et peu digitalisé à ce jour. Nous sommes ravis d’accompagner cette équipe de qualité dans la prochaine étape de son développement. »
Il y a 3 ans et 85 jours

L'éclairage architectural Delta Light au cœur d'un espace de travail d'architectes

Le cabinet w : Architeckten s'est lancé pour objectif de construire son propre univers de travail dans lequel les employés partagent un environnement ouvert et aéré, laissant place à la convivialité et la collaboration. Entre des matériaux bruts et un intérieur baigné de lumière naturelle, les différentes gammes de luminaires apportent la touche finale de modernité au bâtiment. Des espaces ouverts délimités par la lumièreAu sein du bureau d'architecture, la sensation de grandeur de l'espace central est renforcée grâce à une façade Ouest complètement vitrée et l'absence de frontières entre les bureaux. En harmonie avec la lumière naturelle traversante, des plafonniers Delta Light subliment l'étage ainsi que le toit à double pente, typique de la région. Les luminaires délimitent les espaces en se concentrant sur les postes de travail, et apportent une lumière chaleureuse et conviviale. Les matériaux mis en lumièreDes projecteurs éclairent les couloirs, les galeries et les escaliers et diffusent la lumière en se reflétant contre les parois de béton, de vitre et de bois. L'objectif est d'embellir les matériaux et de réchauffer la froideur du béton brut tout en apportant une atmosphère plus enveloppante. Le toit plat offre un accès à la terrasse extérieure dont les lattes en bois verticales sont révélées après le coucher du soleil grâce à des projecteurs extérieurs fixés au niveau du sol.
Il y a 3 ans et 85 jours

Vinci Autoroutes met en service 53 points de recharge électrique rapide et ultra-rapide sur son réseau

Ces dernières semaines, 53 points de recharge supplémentaires ont été mis en service - dont 38 ultra-rapides - sur 11 aires, ainsi que sur le parking de covoiturage d’Orléans Nord. Gérées et exploitées par VINCI Autoroutes ou par ses partenaires commerciaux, ces nouvelles bornes, disponibles 24h/7j, sont compatibles avec tous types de véhicules. Elles viennent densifier le maillage du réseau VINCI Autoroutes qui, avec 348 points de recharge en service sur 99 aires, est aujourd’hui le réseau autoroutier le mieux équipé en France. L’ensemble de ces nouveaux points de recharge sont géolocalisés sur l’application Ulys, qui recense aujourd’hui plus de 33 000 bornes en France. Le paiement de la recharge est possible à l’acte.Des stations de recharge en service sur près des deux tiers des aires de services du réseau VINCI AutoroutesPoursuivant le déploiement de bornes électriques sur son réseau, VINCI Autoroutes a mis en service, depuis la fin de l’année 2021, 53 nouveaux points de charge, répartis sur les 12 sites suivants :sur le pourtour méditerranéen :sur l’A7 : Lançon-de-Provence Est et Ouest (dont 4 points ultra-rapides) ainsi que Sorgues (dont 6 points ultra-rapides, > 150 kW) ;sur l’A9 : Narbonne Vinassan-Nord (dont 6 points ultra-rapides) ainsi que Béziers Montblanc Sud et Nord (avec une borne de 50 kW chacune) ;sur l’A10, en direction de la façade atlantique : Poitou-Charentes Nord (dont 4 points ultra-rapides) ainsi que Val Neuvy (une borne de 50 kW). A ces aires s’ajoute le parking de covoiturage d’Orléans Nord, qui dispose notamment de 6 points ultra-rapides ;en région Centre-Val de Loire (A71) : Bourges Sainte-Thorette (dont deux ultra-rapides) et Chaumont-sur-Tharonne (une borne de 50 kW) ;l’aire de la Bruche, sur le nouveau Contournement Ouest de Strasbourg, avec notamment 6 points de charge ultra-rapides.Chacune des stations électriques propose a minima un point de recharge universel avec trois connecteurs (type 2, combo 2 et CHAdeMO) adaptés à tous les véhicules – afin de recharger tous les types de véhicules électriques actuellement en circulation. Disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, elles proposent une assistance téléphonique pour accompagner les utilisateurs qui en auraient besoin.Le paiement se fait, au choix, soit par carte prépayée ou badge via l’un des principaux opérateurs de mobilité offrant des abonnements en France ou en Europe, soit à l’acte, par carte bleue pour les bornes affichant le logo VINCI Autoroutes, ou par smartphone pour les bornes des partenaires présents sur les aires.Une nouvelle étape dans la densification du maillage électrique sur le réseau VINCI AutoroutesLe réseau de bornes de recharge est déployé en lien avec les opérateurs spécialisés et les enseignes commerciales des aires. Il offre à date 348 points de recharge installés sur 99 aires de services (soit près de 6 aires sur 10 d’ores et déjà équipées). VINCI Autoroutes s’est fixé pour objectif d’équiper 100% des aires de services de son réseau d’ici 2023.L’installation de ces nouvelles bornes illustre la volonté de VINCI Autoroutes de contribuer activement à la décarbonation des usages de la route afin de réduire l’empreinte carbone du secteur des transports. En multipliant le nombre de bornes de recharge présentes sur son réseau, VINCI Autoroutes souhaite apporter un service de qualité aux automobilistes ayant opté – ou souhaitant le faire - pour l’électrique, tant pour les déplacements urbains que pour les trajets de moyenne et longue distance.
Il y a 3 ans et 85 jours

Sebico lance des cuves de stockage et de rétention d'eau de pluie grand volume

Fonction/applicationLa cuve de rétention sert de réservoir tampon. Le débit sortant est inférieur au débit entrant ; ainsi, lors d’un orage, cette rétention d’eau temporaire limite les pics de débits rejetés dans le réseau ou le milieu hydraulique superficiel.La cuve de stockage est destinée à recevoir les eaux de pluie. L’eau stockée peut être utilisée pour des usages extérieurs et intérieurs si un filtre en amont est installé.La cuve nue peut faire l’objet d’aménagements adaptés sous la responsabilité de l’installateur pour répondre à des demandes et/ou des chantiers spécifiques.3 tailles et 3 équipements différents (modèles présentés = 15 m3)
Il y a 3 ans et 86 jours

Projet "Grand Stade" : la Fédération de rugby condamnée à payer 150.000 euros

Dans sa décision, le tribunal a considéré "que la résiliation du contrat de promotion immobilière pour la construction du Grand Stade avant la fin de la seconde phase était prématurée et que la FFR a rompu le contrat au cours d'une phase et non après l'achèvement de cette phase", a indiqué à l'AFP une source judiciaire.La FFR a été reconnue coupable d'avoir réalisé une "résiliation fautive" du contrat avec le consortium selon cette source, précisant que le "surplus des demandes a été rejeté".La Fédération devra acquitter la somme de 150.000 euros au titre du "préjudice" du fait de cette résiliation avec Ibelys, qui avait réclamé devant le tribunal plus de 16 millions d'euros en guise de réparation, a expliqué à l'AFP Alexandre Martinez, le trésorier général de la Fédération.Dans ce dossier, la FFR, dont le président Bernard Laporte avait fait de l'abandon de ce projet de "Grand Stade" l'une de ses promesses de campagne, a déjà été condamnée à verser 3,36 millions d'euros à la communauté d'agglomération Paris Sud Seine-Essonne-Sénart, en juillet 2020.La Fédération avait fait appel de la décision dans cette affaire qui, pour l'instant, n'a pas été été à nouveau examinée par la justice.Le projet de "Grand Stade", sur le territoire des communes de Ris-Orangis et Bondoufle (Essonne), avait été abandonné par Bernard Laporte dès son élection à la présidence de la FFR en décembre 2016.Quant à la décision du tribunal d'Evry, notifiée aux parties jeudi, "nous n'avons pas encore décidé si nous allons faire appel", a encore souligné vendredi M. Martinez, mais "la probabilité est assez faible".Elle constitue "une excellente nouvelle et démontre que notre approche était pertinente", étant donné que le total des sommes réclamées à la FFR pour rupture de contrat dépassait les 50 millions d'euros et qu'au final la Fédération n'a été condamnée à verser "que 3,5 millions environ", a ajouté son trésorier général : "C'est toujours trop mais ça aurait pu être bien plus".D'une capacité prévue de 82.000 places, le Grand Stade, appelé à devenir le phare du rugby français et initié par l'ex-président de la FFR Pierre Camou, avait un coût estimé à 581 millions d'euros."Maintenant que l'on connaît l'épilogue de cette affaire, côté Fédération en tous les cas, cette décision (d'abandon du projet) a eu des conséquences extrêmement positives pour les clubs et le rugby français en règle général : ça nous a libéré des contraintes financières qui (nous) pesaient dessus et ça nous donne de fait une vraie marge de manœuvre en terme de gestion financière", a conclu le dirigeant.
Il y a 3 ans et 86 jours

Le financement de la LGV Bordeaux-Toulouse est officiellement bouclé

"Les 24 collectivités ont validé l'ensemble du plan de financement", a précisé samedi la préfecture à l'AFP, ajoutant que "maintenant la société de financement va pouvoir se créer".La création de cette société doit intervenir avant le 23 avril, date fixée par la loi d'orientation des mobilités (LOM), avait rappelé vendredi dans un communiqué le préfet coordinateur du projet et préfet d'Occitanie Étienne Guyot.Selon la région Nouvelle-Aquitaine, ce plan de financement, très critiqué localement par les élus écologistes et une dizaine d'associations environnementales opposés au projet, doit être transmis le 22 février au Conseil d'État, avant un examen en Conseil des ministres en mars."Désormais, tous les voyants sont au vert pour avancer concrètement vers la création de la société de projet d'ici avril, dans la perspective de démarrer les travaux en 2024 comme le Premier ministre (Jean Castex) vient de s'y engager", a estimé samedi la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.Le coût du projet de LGV est estimé à 14,3 milliards d'euros, avec un financement prévu à 40% par l'État, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et 20% par l'Union européenne.Si les collectivités d'Occitanie s'étaient rapidement mises d'accord pour réunir 2,2 milliards d'euros de contributions nettes, celles de Nouvelle-Aquitaine ont tardé à rassembler l'ensemble du 1,7 milliard d'euros demandé.Début février, la région avait débloqué une contribution supplémentaire de 225,6 millions d'euros pour pallier les refus de la communauté d'agglomération Pays basque et des départements de Lot-et-Garonne et de Gironde de participer au projet, tandis que les Pyrénées-Atlantiques et l'agglomération de Dax ont engagé une participation plus faible qu'attendu.Actuellement, le Paris-Bordeaux (550 km) en TGV se fait en deux heures environ, et le trajet Bordeaux-Toulouse (240 km) dure également deux heures. Ce dernier serait divisé par deux avec la prolongation de la LGV.La deuxième phase du Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) prévoit une extension de la ligne LGV du sud de la Gironde vers Dax, dans les Landes.Le 16 février, l'agglomération de Dax avait été la dernière à décider, deux mois après un premier refus, de cofinancer le projet.Les élus dacquois ont validé une participation directe de 12,8 millions d'euros, soit 10 millions de moins que ce qui leur était initialement demandé.
Il y a 3 ans et 86 jours

Les professionnels de la rénovation énergétique alertent le gouvernement sur les conséquences dramatiques de l’arrêt des aides

Une situation inquiétante...Un an plus tard le constat est préoccupant, selon la lettre ouverte du Symbiote adressée au gouvernement le 22 février : Les chantiers de rénovation de l'isolation de combles, de murs, de planchers, ainsi que des mises en places d'équipements performants ont diminué de 80%.Les rénovations performantes en application avec la fiche BAR-TH 164 sont inexistantes.Des licenciements massifs se produisent, accompagnés de fermetures des entreprises depuis les 6 derniers mois avec une estimation d'environ 13 000 pertes d'emplois.Les ventes d'isolants et d'équipements subissent également une baisse de l'ordre de 50% malgré les investissements des industriels et le fait que l'industrie des produits d'isolation soit une industrie nationale et locale.Les particuliers semblent eux aussi dans l'incompréhension face à l'arrêt du dispositif d'aide pour la rénovation énergétique au moment où l'inflation des coûts d'énergie est particulièrement forte.... mais des solutions sont possibles pour sortir de la criseAfin de permettre la relance des travaux de rénovation, le syndicat demande donc :La mise en place d'un nouveau dispositif coup de pouce pour limiter l'effondrement complet des travaux d'isolation via un changement de méthode de calcul de la bonification et du forfait.Une augmentation de la bonification de la fiche BAR-TH 164.Une augmentation de 500TWh pour les CEE réalisés chez les ménages précaires.Un encadrement contrôlé pour éviter les dérives et les éco-délinquants.Pour lire la lettre ouverte du Symbiote, cliquez ici.
Il y a 3 ans et 86 jours

Les maisons intelligentes : un atout pour l'indépendance des personnes âgées

Aujourd'hui, la technologie des capteurs intelligents est présente dans le monde entier dans les maisons intelligentes, les immeubles de bureaux, les systèmes modernes de contrôle des bâtiments et l'industrie 4.0. La mise en réseau d'équipements intelligents joue un rôle de plus en plus important, rendu possible par l'utilisation de données transmises par des capteurs. Ces données sont utilisées dans les bâtiments principalement pour économiser des coûts et de l'énergie. Mais dans les maisons intelligentes, l'accent est plutôt mis sur les besoins des habitants, sur le confort et la sécurité.L'assistance à l'autonomie à domicile appartient à cette dernière catégorie, car l'accent est davantage mis sur la sécurité, le confort et l'indépendance que sur l'efficacité et la réduction des coûts. Le vieillissement de la population dans les pays développés pose des défis majeurs au secteur de la santé. La population mondiale est de plus en plus âgée, les personnes ayant besoin de soins sont plus nombreuses, mais le personnel soignant disponible n'augmente pas dans la même proportion. En conséquence, les soins de santé pour les personnes âgées sont de plus en plus coûteux. Par ailleurs, de plus en plus de personnes âgées souhaitent rester le plus longtemps possible à leur domicile.Les technologies modernes peuvent contribuer à la mise en place de solutions adaptées. Les développements et les innovations dans les domaines de l'automatisation des bâtiments et de la maison intelligente peuvent apporter une contribution importante à cet égard. Les capteurs sans fil basées sur le standard radio EnOcean peuvent être facilement installées dans des infrastructures existantes et peuvent ainsi contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes au quotidien, notamment lorsqu’elles sont entrées dans la vieillesse. Ces solutions peuvent également apporter un soutien, voire un soulagement, aux proches et au personnel soignant.Sécurité et confort à la maison - même à un âge avancéLes capteurs de mouvements dans les matelas et les chambres, les détecteurs de présence et de chute ou les boutons d'appel d'urgence et de commande simples à installer fournissent des informations importantes et nécessaires pour permettre de vivre en toute sécurité et confortablement chez soi, même à un âge avancé. Il est important que cette assistance s’intègre de façon transparente dans la vie quotidienne. Un autre aspect significatif est l'utilisation simple et intuitive des équipements, comparable aux applications des smartphones. La maison intelligente peut être la bonne solution pour cela. La commande intelligente de la lumière, du chauffage, des stores et d'autres appareils électriques augmente le confort de vie de toute la famille. Des aides pour les personnes âgées peuvent venir s'y ajouter facilement et de manière invisible. Il peut s'agir de capteurs qui enregistrent l'activité et le bien-être, par exemple. L'un des avantages est qu'ils ne fournissent une assistance qu'en cas de besoin et en cas d'urgence.Des systèmes radio adaptables en toute flexibilitéUne condition importante pour ces solutions est qu'elles puissent être facilement installées dans des environnements existants, tant à domicile que dans les établissements de soins. Cela permet aux personnes ayant besoin d'aide de vivre de manière aussi indépendante que possible dans leur environnement familier, et ce le plus longtemps possible. Ces solutions sont également avantageuses pour certains établissements de santé, mais si elles doivent être mises en place dans des installations existantes, les activités quotidiennes doivent être perturbées le moins possible. C'est pourquoi les systèmes câblés ne sont pas adaptés à ce cas de figure, car l'effort à fournir pour équiper chaque capteur d'un câble serait bien trop important. En outre, la flexibilité des solutions serait grandement altérée, car une fois installés, les capteurs seraient très difficiles à démonter et installer ailleurs. C’est pourquoi les systèmes sans fil ont clairement l'avantage : Sans être tributaires d’un quelconque câblage, les interrupteurs, les détecteurs de fumée, les capteurs de présence, de température, de qualité de l'air et de lumière ne nécessitent aucun entretien et peuvent être installés simplement là où ils sont vraiment nécessaires, même sur des meubles, des vitres ou des portes : par exemple, un détecteur de mouvement pour la commande de la lumière sur le cadre du lit ou un capteur tactile intégré dans le matelas pour la commande de la lumière et du chauffage, qui signale également si la personne âgée s'allonge de manière inhabituelle le matin ou quitte le lit de manière inattendue la nuit. En même temps, ces capteurs peuvent aussi être intégrés à tout moment dans des systèmes existants.Fonctionnement entièrement sans pilesDe nombreuses solutions qui fonctionnent sans alimentation électrique externe présentent un inconvénient majeur : des piles doivent générer l'énergie nécessaire aux interrupteurs et aux capteurs. Ceci a un impact négatif sur les coûts de maintenance d'une part et sur l'environnement d'autre part. Les piles doivent être contrôlées et remplacées régulièrement, ce qui est très coûteux avec un grand nombre de capteurs. L'élimination des piles pose également problème, car leur contenu toxique, nocif pour l’environnement, impose un traitement spécifique.La technologie EnOcean empreinte une voie radicalement différente : Les interrupteurs et capteurs sans fil captent et stockent l’énergie nécessaire à leur fonctionnement. Lorsqu'un interrupteur est actionné, le convertisseur d'énergie électromécanique situé à l'intérieur convertit le mouvement en énergie. Ce signal peut être utilisé pour allumer et éteindre des appareils ménagers et des lumières, par exemple. Les modules alimentés par de petites cellules photovoltaïques peuvent se contenter de faibles intensités lumineuses, ne dépassant pas 50 lux. Il peut s'agir de capteurs de température, de CO2 et de présence, par exemple, mais aussi de contacts fixés su des fenêtres ou de capteurs d'humidité. Toutefois, les capteurs peuvent également fonctionner sans piles si l'apport de lumière est trop faible : une différence de température de seulement deux degrés Celsius fournit suffisamment d'énergie pour actionner une vanne de chauffage autoalimentée.Une assistance automatisée au quotidienGrâce à leur fonctionnement par signal radio, ces solutions peuvent être adaptées progressivement à l'évolution des besoins. Les lumières peuvent être allumées et éteintes automatiquement grâce à des détecteurs de présence, et des contacts magnétiques sur les fenêtres et les portes permettent de baisser automatiquement le chauffage lorsque la fenêtre est ouverte ou lorsque tout le monde a quitté la maison. Lorsque les lieux sont inoccupés, tous les appareils électriques tels que la cuisinière et la machine à laver peuvent être éteints par sécurité.Alors que de nombreuses personnes âgées souhaitent rester dans leur environnement familier le plus longtemps possible, de nombreuses applications basées sur le standard radio EnOcean peuvent contribuer à faire de ce souhait une réalité.ConclusionAvec l'aide des technologies modernes, il est possible de rester indépendant même à un âge avancé. Parmi ces technologies, les capteurs autonomes et sans fil occupent une place de choix et prennent de plus en plus d'importance dans le secteur de l'assistance à l'autonomie à domicile, car ils offrent aux personnes âgées un degré élevé d'indépendance et de confort. Toutefois, cette forme d'assistance ne doit pas être imposée et ne doit pas porter atteinte à la vie privée des individus (comme les caméras). Les solutions basées sur des capteurs au standard radio EnOcean sont particulièrement adaptées à ce type d'application. Une fois installés et mis en service, ils fonctionnent sans aucune maintenance et fournissent des données fiables pour contrôler et surveiller l'état de santé des personnes ayant besoin d'aide. Tribune d'Emmanuel FRANCOIS, Sales Manager West Europe chez EnOcean GmbH (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 86 jours

La commission des finances à l'Assemblée Nationale se penche sur le chèque énergie

Créé dans le but de remplacer les tarifs sociaux de l'énergie, le chèque énergie vise à lutter contre les effets de la précarité énergétique en offrant aux ménages modestes une aide au paiement de leurs factures d'énergie. Dans le rapport publié ce jour, la Cour des comptes dresse un ensemble de constats qui lui paraissent justifier la conduite d'une réflexion sur la nature réelle du dispositif : en ce sens, elle relève notamment que le seul critère retenu par les pouvoirs publics - le niveau de vie des membres des ménages - rend son ciblage peu performant. En outre, le fait que le chèque puisse financer tout type d'énergie va à l'encontre des objectifs climatiques de la France, puisqu'il aboutit à subventionner pareillement l'usage d'énergies carbonées et décarbonées. Au-delà d'une évolution paramétrique du chèque énergie et du renforcement de sa cohérence, la Cour propose trois scénarios possibles, en fonction d'une clarification des objectifs poursuivis. Le dispositif existant pourrait être simplifié et amélioré pour maintenir sa vocation sociale et le rendre plus accessible Dans le dispositif actuel, les tranches de revenus formant le barème du chèque ne prennent pas en compte l'évolution pluriannuelle du niveau des salaires en France, ce qui entraîne un risque de diminution mécanique du nombre de ménages relevant des premières tranches (et recevant un chèque de montant plus élevé). Par ailleurs, le taux d'usage (80 %) semble atteindre un plafond, malgré les efforts de promotion des pouvoirs publics et de leurs partenaires. La Cour relève également que les informations relatives aux bénéficiaires demeurent lacunaires, qu'il s'agisse de leurs caractéristiques sociodémographiques, des autres aides sociales qu'ils perçoivent, de leurs consommations énergétiques ou de l'usage qu'ils font du chèque énergie. Enfin, la possibilité d'utiliser le chèque énergie pour financer des travaux de rénovation énergétique n'a pas eu le succès escompté, avec moins de 900 bénéficiaires par campagne.L'ASP gère correctement le dispositif mais doit s'engager plus activement à dégager des économies de gestion Sous le pilotage du ministère de la transition écologique, la gestion du dispositif est assurée par l'Agence de services et de paiement (ASP), qui assure directement une partie de sa mise en œuvre opérationnelle. Alors que le nombre de bénéficiaires a considérablement augmenté depuis la création du chèque énergie, la Cour souligne que l'ASP a su s'adapter aux multiples changements en développant de nouveaux outils et services (dématérialisation, pré-affectation, etc.), et en renforçant l'assistance aux utilisateurs. S'agissant de la gestion budgétaire, elle a, en revanche, été moins satisfaisante lors des premières années d'existence du chèque énergie. La stabilisation du dispositif devrait permettre de dégager des économies supérieures à celles constatées actuellement.Le choix d'un critère simple pour son attribution a pour effet un ciblage imprécis des bénéficiaires Si le dispositif actuel fonctionne correctement, sa cohérence vis-à-vis de ses objectifs poursuivis soulève des interrogations. En retenant comme critère de mesure de la précarité énergétique le taux d'effort (la part des revenus consacrés aux dépenses énergétiques domestiques), il apparaît qu'environ 25 % des ménages en situation de précarité énergétique ne reçoivent pas le chèque énergie. En sens inverse, environ la moitié des ménages qui le reçoivent ne remplissent pas les conditions pour être considérés comme étant en situation de précarité énergétique. En outre, son montant est trop faible pour permettre de lutter efficacement contre cette précarité, et relègue sa fonction à celle d'une aide sociale de soutien au pouvoir d'achat des ménages disposant du niveau de vie le plus faible. La décision du Gouvernement, en septembre 2021, d'attribuer à tous ses bénéficiaires un chèque uniforme exceptionnel de 100 € renforce cette tendance. Enfin, le fait que le chèque puisse financer tout type d'énergie (carbonées et décarbonées) va à l'encontre des objectifs climatiques de la France.La clarification des objectifs pourrait guider la refondation de ce dispositif Pour la Cour, ces constats pourraient justifier d'engager une réflexion sur la nature réelle du chèque énergie afin de renforcer sa cohérence. Dans cette optique, elle propose au législateur de choisir entre les trois scénarios suivants : rendre cette aide libre d'emploi par les ménages, accompagner le maintien du dispositif actuel d'une hausse de la taxation du carbone, ou cibler les seuls ménages en situation de précarité énergétique - ce qui permettrait d'augmenter le montant de l'aide à coût global constant.
Il y a 3 ans et 86 jours

Futur des entreprises et de leur lieu de travail : 2021 vs 2022, qu’est-ce qui a changé ?

En 2022, Génie des Lieux renouvelle cette enquête auprès de 3 512 personnes qui renforce certaines attitudes ou au contraire qui met en lumière de nouveaux comportements.81 % des entreprises veulent faire revenir leurs collaborateurs au bureau en 2022, elles étaient 77 % en 2021 ! Pas de télétravail dans des espaces de coworking pour 71 % d’entreprises en 2022 (67 % en 2021). 67 % ne prévoient toujours pas de consulter les salariés sur l’évolution du travail (61% en 2021). 57% des sociétés ne laisseront pas aux collaborateurs le choix de leur lieu de travail (52% en 2021).Les incontournables dans le futur qui sont renforcés :Une grande proportion de collaborateurs en télétravail : 72 % en 2022 (contre 64 % en 2021).La possibilité aux collaborateurs de travailler en tiers-lieux : 58 % (contre 61 % en 2021).Une surface de bureau réduite au minimum : 62 % (contre 57 % en 2021).La bonne question à se poser : le retour au bureau oui, mais pour quoi faire ?Pour Romain Millet, Ergonome, directeur New Ways of Working chez Génie des Lieux : « Cette enquête met en évidence les grandes questions des entreprises que nous accompagnons. Le retour au bureau est le sujet principal, mais la question primordiale est : « pour y faire quoi ? ». Car oui, le télétravail a fait son entrée fracassante avec la crise sanitaire et il est aujourd'hui une caractéristique essentielle de la situation. Nous sommes passés de l'adaptation forcée à l'anticipation pour demain. Le Future of Work est bien la question qui taraude les entreprises. Elles sont en demande d'une expertise pour établir une analyse poussée de leurs activités et penser à la meilleure organisation pour un modèle hybride. C'est seulement après ce travail introspectif que l'on pourra adapter les aménagements et les outils à ces nouveaux modes de travail, et cela clairement, au service de la performance du collectif. »2022 : Une adaptation à la crise sanitaire bien meilleure qu’en 2021 Depuis le début de la crise sanitaire, les entreprises françaises ont pu opérer de nombreux changements. Ainsi, en 2021, 41 % des Français estimaient que leur société s’était « moyennement » adaptée à la situation et seulement 28 % que celle-ci était « bonne ». En 2022, il semble que les entreprises se sont bien améliorées puisque 37 % estiment que l’adaptation de leur entreprise est « bonne », 14 % « très bonne » et voir « excellente » pour 7 %. Des évolutions différentes en seulement 1 an Tout comme en 2021, c’est le télétravail qui reste la préoccupation majeure : 46 % en 2021 et 41 % encore en 2022. La communication interne qui enregistrait 19 % de représentativité en 2021 a certainement eu moins de nécessité en 2022 avec seulement 10 % et se trouve remplacée par la mise en place de nouvelles règles de fonctionnement avec 16 % (12 % en 2021) juste devant la formation des managers avec 15 % (13 % en 2021). Les nouvelles grandes réflexions : adaptation des espaces et des outils En 2021, l’adaptation des espaces était déjà envisagée ou en cours pour 61 % des entreprises. En 2022, c’est encore plus une réalité avec 69 % de représentativité (34 % oui et 35 % en cours). Même constat pour l’adaptation du management qui comptabilisait 48 % de « oui » en 2021 et 49 % en 2022. D’autres projets restent encore en cours comme le positionnement de l’entreprise à 51 % en 2021 et 48 % en 2022, ainsi que la mise en place de nouveaux modes d’organisation à 55 % en 2021 et 51 % en 2022. Le développement de nouveaux outils fait également un bon en 2022 avec 45 % « d’en cours » contre 44 % de qui ne l’avait pas envisagé en 2021.Toujours pas de télétravail en coworking Déjà en 2021, très peu d’entreprises (seulement 9 %) proposaient à leurs collaborateurs de télétravailler dans des espaces de coworking à proximité de leur domicile. En 2022, ce taux a baissé pour atteindre 7 % et les réfractaires sont encore plus nombreux aujourd’hui avec 71 % contre 67 % en 2021.Encore moins de concertation A la question « Votre entreprise a-t-elle consulté les collaborateurs sur leur souhait d'évolution des pratiques de travail, du management, des environnements de travail, etc.? », la réponse qui était « non » à 61 % en 2021 l’est toujours en 2022 pour 67 % des personnes interrogées. Choisir son lieu de travail ? Laisser totalement le choix aux salariés du télétravail ou du présentiel n’était pas au goût du jour en 2021… et encore moins en 2022 ! En effet, 52 % des entreprises déclaraient l’année dernière ne pas laisser aux collaborateurs le choix de leur lieu de travail et elles sont aujourd’hui plus de 57 % à le revendiquer. Seulement 24 % sont susceptibles d’accorder cette liberté pour du télétravail de 1 ou 2 jours par semaine (15 % en 2021). Un fort besoin d’accompagnement pour réaménager les espaces ! La question du réaménagement des espaces de travail reste la priorité et surtout le sujet qui nécessite un véritable accompagnement. C’est ce que déclarent 77 % des professionnels interrogés en 2022 et qui étaient déjà 64 % dans ce cas en 2021. L’organisation des modes de travail intéresse également 68% des sociétés (contre 61 % en 2021) ainsi que les nouvelles façons de manager à 62 % (contre 59 % en 2021). Les objectifs pour 2022 ? Les mêmes qu’en 2021 ! Le télétravail c’est bien, mais faire revenir les collaborateurs au bureau reste la préoccupation N°1 de 81 % des entreprises en 2022 (77 % l’année dernière). Le deuxième objectif pour 75 % concerne l’amélioration des espaces afin de mieux gérer l’hybridation quasi inévitable du travail : à distance et en présentiel. A la troisième place, 55 % des entreprises veulent rassurer leurs équipes sur les enjeux sanitaires (61 % en 2021). Retour vers le futur du travail ?Même si les entreprises veulent plus de présentiel, le télétravail fait désormais partie intégrante du quotidien. Ainsi, plus de 72 % des entreprises envisagent une grande proportion de collaborateurs en home office dans le futur et étaient déjà 64 % à le penser en 2021. La possibilité de travailler dans différents lieux ne fait plus partie de leur vision du travail dans l’avenir et enregistre 58 % de votes contre 61 % l’année dernière. En revanche, la réduction des surfaces de bureau à son strict minimum est plus envisagée pour 62 % en 2022 alors qu’ils n’étaient que 57 % en 2021.
Il y a 3 ans et 86 jours

Rockwool remporte le trophée de la Relation Commerciale France Matériaux

Chaque année France Matériaux, groupement de négoces en matériaux indépendants, adresse à ses 147 adhérents un formulaire pour évaluer leurs fournisseurs sur trois critères essentiels : relation commerciale, dynamique de l'offre et qualité de service. Véritable reconnaissance par les paires, les fournisseurs les mieux notés sont alors récompensés par le Trophée France Matériaux. Parmi les Lauréats 2022, ROCKWOOL, leader mondial des solutions d’isolation en laine de roche, s’est vu attribuer le Trophée de la Relation Commerciale. En 2020 ROCKWOOL avait déjà reçu une récompense aux Trophées du Négoce dans la catégorie « Service aux négoces » pour sa plateforme intuitive Rockcommerce, une plateforme digitale sur mesure permettant aux clients ROCKWOOL d’harmoniser et d’optimiser la réalisation de l’ensemble des démarches, le tout de manière autonome : consulter l’ensemble des fiches produits, passer une commande de manière simplifiée, effectuer un tracking en temps réel sur les livraisons mais aussi de visualiser et d’archiver les factures.« Nous remercions tous les adhérents de France Matériaux qui à travers ce prix viennent souligner le travail des équipes du service commercial de ROCKWOOL. En effet, ce sont eux qui forment cette dynamique commerciale positive et centrée sur la satisfaction du client. Aujourd’hui c’est l’ensemble de ces efforts pour accompagner et conseiller nos clients qui est récompensé par le Trophée France Matériaux.» commente Sébastien Flament, Directeur Régional Sud Est de ROCKWOOL
Il y a 3 ans et 86 jours

Harbert et Foncière Magellan confient à GSE la construction d'un parc d'activités de 10.000 m² près de Nantes

Avec ce nouveau parc, portant son pipeline de projets de Parcs d’Activités sous exclusivité ou sous promesse à plus de 50.000 m², Harbert poursuit ses investissements stratégiques aux côtés de Foncière Magellan. Ce Parc d’Activités de dernière génération (Classe A) sera livré en totalité début 2023. Il bénéficiera de caractéristiques environnementales élevées (BREEAM Very Good) ainsi que d’une toiture photovoltaïque. Il sera constitué de 22 cellules modulables, allant de 260 m² à 950 m² environ, et pouvant accueillir tout type d’activité. Le parc sera construit sur un terrain de plus de 2 hectares au sein de la ZAC du Clouet à Carquefou, qui bénéficie d’une excellente desserte routière, avec un accès rapide à l’autoroute A11. Un engagement environnemental élevéLe projet de parc d’activité - Parc du Clouet - vise une certification environnementale BREEAM Very Good. Cette démarche volontaire de qualité permet au projet de valoriser une conception et une construction garantissant des performances énergétiques, une réflexion sur l’impact carbone, un confort à l’usage et une intégration dans l’environnement respectueuse de la biodiversité.S’inscrivant dans une dynamique environnementale forte, ce parc s’inscrit dans une démarche énergétique plus sobre en énergie, confortable et sain pour les futurs usagers et facilitant l’exploitation, tout en préservant le site.Ce processus de certification présent tout au long du projet, assuré par l’expertise de GSE et de ses partenaires, de sa phase conception et jusqu’à sa phase réalisation, témoigne de l’engagement de qualité ciblé sur l’opération.Par le concours de tous, GSE a pu proposer une certification cohérente et adaptée aux besoins de Harbert et Foncière Magellan, soucieux d’intégrer les thématiques environnementales à l’ensemble du projet.Une synergie au service du développement économique localPour Eric Desautel, directeur du bureau français d’Harbert : « Le projet de Parc d’Activités du Clouet est un parfait exemple de la stratégie d’investissement d’Harbert sur des marchés d’avenir au sein de territoires qui se distinguent par leur dynamisme et leur attractivité. Celui-ci permettra de répondre à la demande croissante de la région Pays de la Loire en infrastructures d’Activités de dernière génération. Cela n’aurait pas été possible sans une collaboration étroite entre Loire Atlantique Développement, Harbert, Foncière Magellan et GSE. GSE nous accompagnera sur d’autres projets de notre pipeline en cours et nous sommes ravis de cette première collaboration. Nous continuerons à investir dans des actifs existants ou à développer sur le marché des parcs d’activités. »Pour Steven Perron, Président de Foncière Magellan et Lionel Lacroix, MRICS, Directeur Grands Comptes de Foncière Magellan : « Nous sommes ravis de continuer à apporter notre expertise et notre savoir-faire dans la création et la valorisation de parcs d’activités auprès de nos clients investisseurs. Cette acquisition est le fruit d’un long travail de collaboration avec les équipes de GSE et d’Harbert Management Corporation. Cette opération renforce notre engagement sur les territoires et le développement de notre marque Magellan Parc dédiée aux Parcs d’activités ».Pour Laurent Granier, Directeur Commercial de GSE : « GSE se réjouit d’avoir finalisé ce projet avec Foncière MAGELLAN et HARBERT. Nous sommes investis depuis longtemps sur cette opération. Après avoir sourcé ce projet, GSE l’a gagné grâce à son expérience reconnue dans les Parcs d’Activités. Il est à l’image d’autres projets que nous portons, car il répond à une ambition en collaboration avec la collectivité, ainsi qu’aux attentes d’un investisseur qui se l’est approprié. »Pour cette opération, Harbert et Foncière Magellan ont été conseillés par les études VXL et 1768, le cabinet DLA PIPER et le Cabinet Altais. La transaction a été réalisée par CBRE.
Il y a 3 ans et 86 jours

Résultats annuels 2021 de Kaufman & Broad

Nordine Hachemi, Président-Directeur Général de Kaufman & Broad, a notamment déclaré : « Les résultats de l’exercice 2021 sont en ligne avec les guidances, et mieux qu’anticipé en termes de génération de trésorerie avec un excédent de 35,9 millions d’euros de trésorerie nette (hors dette IFRS 16) et une capacité financière de 439,5 millions d’euros. La demande de Logement, que ce soit de la part des particuliers ou des investisseurs institutionnels, est toujours soutenue. La croissance (+4,8 % des réservations en volume) est toujours limitée par la difficulté d’obtenir des permis de construire dont le rythme de délivrance reste encore lent même si une reprise a été constatée en 2021. Les engagements liés à la transition énergétique, associés aux tendances démographiques et sociologiques, continueront à soutenir la demande de logement. En effet, seul le logement neuf permet d’atteindre la neutralité carbone alors qu’une partie du marché locatif existant ne pourra plus répondre à terme, aux objectifs de performances énergétiques. La réserve foncière Logement s’établit à plus de 35 000 lots à fin novembre, soit environ 8,2 milliards d’euros TTC d’activité potentielle. A cela s’ajoutent les projets de réhabilitation de friches industrielles et tertiaires en cours de développement par notre filiale Aménagement et Territoires, qui représentent environ 700.000 m2 de projets soit un potentiel d’environ 10.000 logements. Kaufman & Broad a acquis 60 % du capital de la société Neoresid, gestionnaire de 13 résidences étudiants dans 11 villes représentant plus de 1 400 logements. La démarche RSE de Kaufman & Broad intégrée au cycle de production des projets est évaluée annuellement par des organismes indépendants (Vigeo, Gaia, CDP,…). Kaufman & Broad s'est engagé à réduire ses émissions de CO2d’ici à 2030, en alignement avec les accords de Paris. Cet engagement est soumis à évaluation et suivi par le SBTi (Science Based Targets initiative). En Immobilier d’entreprise, Kaufman & Broad a été désigné lauréat par le groupe EDF pour la réalisation de son campus tertiaire à Marseille pour une surface d’environ 26 000 m2, à laquelle viennent s’ajouter des surfaces commerciales pour STELLANTIS. Par ailleurs, trois opérations ont fait l’objet d’une vente en VEFA pour un total d’environ 18 000 m2 (Silva à Bordeaux, Wilton à Nantes et Prism à Montpellier). Ces projets démontrent la nécessité de concevoir des opérations adaptées aux nouveaux usages et d’une qualité environnementale élevée. Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %. Le pourvoi devant le Conseil d'Etat sur le projet de réaménagement de friches du quartier de la gare d’Austerlitz a pour seule conséquence, à ce jour, le décalage du démarrage des travaux à la date du jugement définitif. Les résultats de 2021, la solidité de la structure financière de Kaufman & Broad ainsi que le niveau historiquement élevé de son Backlog ont conduit le Conseil d’Administration à proposer à l’Assemblée Générale des Actionnaires qui se réunira le 5 mai prochain, un dividende de 1,95 euro par action au titre de l’exercice 2021. L’ensemble de ces perspectives repose sur une stabilisation de la situation économique et sanitaire actuelle. »Activité commercialePôle Logement En 2021, les réservations de logements en volume s’établissent à 6 609 logements, en hausse de 4,8 % par rapport à la même période de 2020 (6 305 logements). En valeur, elles s’élèvent à 1 404,5 millions d’euros (TTC), à comparer à 1 490,8 millions d’euros (TTC) en 2020.Répartition de la clientèle En 2021, les réservations en valeur (TTC) des accédants ont progressé de 83 % (primo-accédants) et de 72 % (secundo accédants). Les accédants représentent 20 % des ventes contre 11 % pour la même période de 2020. Les réservations en valeur réalisées auprès des investisseurs représentent 34 % des ventes (26 % pour le seul dispositif Pinel), en augmentation de 41 % par rapport à novembre 2020 où ils représentaient 22 % des ventes. La part des ventes en bloc a représenté 46 % des réservations de logements, soit 651 M€. Elles représentaient 67 % des réservations en 2020.Délai d’écoulement et offre commerciale Le délai d’écoulement des programmes s’est établi à 3,7 mois sur l’année 2021, contre 3,8 mois l’année précédente. L’offre commerciale s’élève à 2 011 logements à fin novembre 2021 (1 999 logements à fin novembre 2020). 93 % de logements concernent des programmes situés en zones tendues (A, Abis et B1).Pôle Tertiaire En 2021, le pôle tertiaire a enregistré des réservations nettes de 53,7 millions d’euros (TTC). Kaufman et Broad a actuellement en commercialisation ou à l’étude environ 342 900 m² de projets tertiaires dont plus de 205 400 m² de surfaces de bureaux et environ 137 500 m² de surfaces logistiques.Par ailleurs, près de 93 000 m² de surfaces de bureaux sont actuellement en construction ainsi que plus de 42 100 m² de surfaces logistiques. Enfin, il reste environ de 100 800 m² de surfaces de bureaux dont les contrats sont en attentes de mise en vigueur. À fin novembre 2021, le backlog Tertiaire s’élève à 1 133,4 millions d’euros.Indicateurs avancés de l’activité commerciale et développement Au 30 novembre 2021, le Backlog Logement s’établit à 2 385,3 millions d’euros (HT), soit 25,8 mois d’activité. À la même date, Kaufman & Broad compte 146 programmes de logements en cours de commercialisation, représentant 2 011 logements (147 programmes pour 1 999 logements à fin 2020). Le Backlog total du groupe s’élève à près de 3,5 Mds€, dont 36,3 % du chiffre d’affaires restant à reconnaître est basé sur des terrains déjà acquis. Dans la part des opérations dont le terrain reste à acquérir, le projet de la gare d’Austerlitz A7/A8 représente à lui seul près de 28,6 % du Backlog global du groupe au 30 novembre 2021. Le portefeuille foncier Logement représente 35 149 lots. Il est stable par rapport à celui de fin novembre 2020 et correspond à un chiffre d’affaires potentiel de près de cinq années d’activité. Résultats financiersActivité Le chiffre d’affaires global s’établit à 1.281,8 millions d’euros (HT), en progression de 10,2 % par rapport à la même période de 2020 (soit 1.163,1 millions d’euros (HT)). Le chiffre d’affaires Logement s’élève à 1.109,1 millions d’euros (HT), contre 963,3 millions d’euros (HT) en 2020 (+15,1 %). Il représente 86,5 % du chiffre d’affaires du groupe. Le chiffre d'affaires de l’activité Appartements augmente de 20,2 % et s’établit à 1.054,7 millions d’euros (HT) à comparer à 877,1 millions d’euros (HT) à la même période de 2020. Le chiffre d’affaires de l’activité Maisons individuelles en village s’établit à 54,4 millions d’euros (HT) contre 86,1 millions d’euros (HT) sur la même période de 2020. Le chiffre d'affaires du pôle Tertiaire s’établit à 165,5 millions d'euros (HT), à comparer à 194,4 millions d’euros sur la même période de 2020.Eléments de rentabilité Au 30 novembre 2021, la marge brute s’élève à 222,6 millions d’euros, à comparer à 207,2 millions d’euros en 2020, en hausse de 7,5 %. Le taux de marge brute s’établit à 17,4 %, à comparer à 17,8 % en 2020. Les charges opérationnelles courantes s’élèvent à 124,2 millions d’euros (9,7 % du chiffre d’affaires), contre 127,0 millions d’euros pour la même période en 2020 (10,9 % du chiffre d’affaires). Le résultat opérationnel courant s’établit à 98,4 millions d’euros, à comparer à 80,1 millions d’euros en 2020. Le taux de marge opérationnelle courante s’élève à 7,7 % contre 6,9 % à la même période en 2020. En 2021, le résultat net de l’ensemble consolidé s’élève à 66,3 millions d'euros (à comparer à 56,5 millions en 2020). Les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts des minoritaires) s'élèvent à 22,5 millions d’euros contre 16,4 millions d’euros en 2020. Le résultat net - part du groupe ressort à 43,9 millions d’euros (vs 40,1 millions d’euros sur l’année 2020).Structure financière et liquidité La trésorerie nette (hors impact dette IFRS 16) s’établit à 35,9 millions d’euros au 30 novembre 2021, à comparer à une trésorerie nette de 62,5 millions d’euros à fin 2020.La trésorerie active (disponibilités et valeurs mobilières de placement) s’établit à 189,5 millions d’euros, à comparer à 215,2 millions d’euros au 30 novembre 2020.La capacité financière s’élève à 439,5 millions d’euros (465,2 millions d’euros au 30 novembre 2020). Le besoin en fonds de roulement au 30 novembre 2021 s’établit à 113,7 millions d’euros, soit 8,9 % du chiffre d’affaires sur 12 mois glissants, à comparer à 122,1 millions d’euros au 30 novembre 2020 (10,5 % du chiffre d’affaires). Dividendes Le Conseil d’Administration de Kaufman & Broad SA proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires du 5 mai 2022 la mise en paiement d’un dividende de 1,95 € par action. Réduction de capital par l’annulation de titres autodétenus Dans le cadre de l’autorisation conférée lors de l’Assemblée Générale du 6 mai 2021, le Conseil d’Administration du 26 janvier 2022 a procédé à une réduction de son capital par l’annulation de 400 000 titres autodétenus, portant ainsi le nombre de titres composant le capital social de la société de 21.713.023 à 21.313.023 actions. Perspectives 2022 Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %.
Il y a 3 ans et 86 jours

AGM TEC lance Perizoom, une nouvelle caméra high tech d'inspection de canalisations

Fondée en 2004 à Bessières dans la métropole toulousaine, AGM TEC est aujourd'hui un acteur français de la fabrication et de la distribution aux professionnels de caméras endoscopiques d'inspection de tuyauteries et canalisations.Aujourd'hui, AGM TEC étend sa gamme avec le lancement de la Perizoom. Equipée d'un zoom optique ultra puissant (x20) et d'un zoom numérique (x12), cette caméra d'inspection sur perche téléscopique en carbone permet un diagnostic rapide et efficace des anomalies dans les canalisations de gros diamètre (de 150 à 2000 mm). Le pack Perizoom comprend une tablette tactile 64 Go faisant office de régie : elle permet de contrôler, visualiser et enregistrer les images de la caméra périscope.Plus besoin de casser des sols, de creuser longuement ou de mobiliser des égoutiers pendant de longues heures : la perche télescopique de cette nouvelle caméra permet d'évaluer la situation jusqu'à 100 mètres de distance et d'effectuer un diagnostic devient un jeu d'enfant. Un outil indispensable qui permet de faciliter l'exploitation et l'entretien des réseaux d'assainissement, préserver la santé et la sécurité des professionnels.Performance et efficacitéLa Perizoom vient étoffer la gamme Tubicam composée de caméras d'inspection de canalisations sur jonc à pousser et têtes interchangeables : XL 360 HD, Duo, XL et R. Les caméras AGM TEC cumulent des prix abordables et un excellent rapport coût/efficacité, sans oublier une logistique performante. Grâce à un stock permanent, sur le matériel et les pièces détachées, AGM TEC garantit un traitement des demandes et une livraison sous 24 à 48h partout en France métropolitaine et dispose d'un SAV dédié.Avec ce nouveau produit high tech, AGM TEC confirme son engagement de longue date au service des professionnels du BTP, des travaux publics, de l'assainissement et des plombiers.
Il y a 3 ans et 87 jours

Hidalgo desserre l'étau pour sa "zone apaisée" du centre de Paris

Ce projet-phare de la deuxième mandature de la maire PS Anne Hidalgo, réélue en 2020 après avoir gagné son bras de fer pour piétonniser les voies sur berge de la Seine, avait été annoncé en mai 2021 pour la mi-2022.Objectif de cette "zone à trafic limité" (ZTL), rebaptisée "zone apaisée" : réduire drastiquement la place de la voiture dans l'hypercentre de la capitale - quatre premiers arrondissements, plus les parties des Ve, VIe et VIIe situées entre le boulevard Saint-Germain et la Seine - via l'interdiction du trafic de transit, qui représente 50% du trafic actuel, a rappelé jeudi David Belliard, l'adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public.Il y a dans cette zone entre 350.000 et 550.000 déplacements par jour au total, a-t-il souligné.Mais pour "rassurer ceux qui sont inquiets", la majorité de gauche a décidé de reporter la mise en œuvre à début 2024, juste à temps pour les Jeux olympiques que la Ville Lumière doit accueillir, a annoncé le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire.Le temps de saisir l'Autorité environnementale, de réaliser une étude d'impact pour éviter "les goulots d'étranglement par effets de report", selon M. Grégoire, et une enquête publique qui doit associer, outre le quidam, les autorités de transports, commerçants et grands magasins.VTC autorisés"Il leur a fallu plus de six mois pour se rendre compte que ce n'est pas faisable" dès 2022, a commenté à l'AFP Aurélien Véron, porte-parole des élus LR de la capitale. Le maire LR du VIe arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, a lui salué "une véritable enquête publique" alors que la concertation menée jusqu'ici "était très légère".Si la mairie prend son temps, elle a néanmoins une idée déjà assez précise de sa "zone apaisée" dans laquelle seront toujours autorisés les riverains, commerçants, personnes à mobilité réduite, employés ou personnes "se rendant au théâtre ou chez des amis", véhicules de secours, bus, vélos, taxis, VTC ou véhicules en autopartage, a listé David Belliard.L'acceptation des VTC sera conditionnée à un "engagement de la profession sur le verdissement de la flotte", a souligné M. Belliard. Sur ce point, salué par Uber, comme sur l'autorisation du "trafic de destination" - les véhicules extérieurs qui auront "quelque chose à faire dans la zone", résume David Belliard -, la mairie a finalement choisi "garder un peu d'oxygène dans ce serrage d'étau", estime M. Véron."N'importe qui dans le monde pourra venir dans le centre de Paris pour y venir faire ses courses", a ainsi clarifié le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire. "Il est apparu très clairement que c'était souhaité par une majorité de gens", a expliqué Ariel Weil, maire PS de Paris Centre qui rappelle avoir été élu sur ce projet.Le préfet est contrePour faire respecter cette zone apaisée, la mairie envisage des points de contrôle aléatoires à la sortie, sur justificatif (macarons, tickets de caisse ou de stationnement). M. Grégoire, qui veut "d'abord faire de la pédagogie avant de passer à la verbalisation", souhaite des systèmes de contrôle "les plus simples possibles"."C'est une ZTL light à laquelle je suis assez favorable", a commenté M. Lecoq. Pas le préfet de police Didier Lallement qui, en revanche, a fait immédiatement connaître ses "fortes réserves sur le projet tel qu'envisagé".Le représentant de l'Etat craint "des difficultés pour la circulation des services de secours et de police en périphérie de la zone" et un "impact négatif pour l'activité économique de la capitale".Autre pierre d'achoppement : la mise en double sens du boulevard Saint-Germain à laquelle s'opposent les maires de droite concernés par cet axe. Une "hérésie totale", juge M. Lecoq pour qui l'on risque de "récréer un périphérique à l'intérieur de Paris".
Il y a 3 ans et 87 jours

Un an de prison pour avoir mis en danger la vie de ses locataires

Pierre-Yves Loiseau, 42 ans, va purger sa peine de prison en semi-liberté.Il se voit également interdit d'acheter un bien immobilier pendant dix ans, sa société civile immobilière (SCI) est condamnée à 100.000 euros d'amende.L'immeuble, frappé en 2012 d'un arrêté d'insalubrité puis en 2019 d'un arrêté de péril grave et imminent, a été confisqué.Entre 2008 et 2010, Pierre-Yves Loiseau avait acquis à Marseille de nombreux biens immobiliers, se retrouvant à la tête de 23 SCI, propriétaires de 80 logements, "une frénésie d'investissements sans aucune assise financière suffisante à l'époque", a relevé le tribunal dans son jugement lu à l'audience.Dans ce patrimoine acheté à crédit, l'immeuble du 315 rue de Lyon (15e arrondissement) composé de onze appartements avait fait l'objet en 2012 d'un arrêté d'insalubrité avec obligation d'exécuter des travaux pour y remédier.A l'audience, le 7 février, Pierre-Yves Loiseau avait expliqué que des locataires et des squatteurs l'avaient empêché de faire intervenir des entreprises. "Ils jouent au ballon et font des barbecues à l'intérieur", avait-il avancé.Le tribunal a estimé que des difficultés ont pu exister en raison d'occupations illicites mais il relève cependant que "Pierre-Yves Loiseau ne démontre aucune démarche pour entretenir ou tenter de remettre en état le bien", n'ayant fourni ni facture, ni devis.Plus largement, a souligné la présidente Laure Humeau, "le bien n'a jamais fait l'objet d'une gestion rigoureuse destinée à assurer aux occupants un logement salubre, décent et entretenu en contrepartie des loyers encaissés en grande partie par le versement des allocations logement sur le compte du propriétaire".Seuls deux anciens locataires, une mère et son fils ayant occupé l'immeuble jusqu'en 2016, s'étaient constitués partie civile. Le tribunal leur a alloué à chacun 25.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral.L'ex-notaire se dit aujourd'hui sans aucun revenu, à la tête d'un patrimoine immobilier dont il ne tire pas de revenus et impossible à revendre, selon lui, car "préempté à moitié prix par la mairie".Trois de ses immeubles en mono propriété et quatre autres dans lesquels il possède un ou plusieurs lots font l'objet d'arrêtés de péril ou d'insalubrité et d'autant d'enquêtes ordonnées par le parquet de Marseille pour refus d'exécuter les travaux prescrits.
Il y a 3 ans et 87 jours

Le décret sur le Contrat d'engagement jeunes au Journal officiel

Le CEJ, qui prend le relais de la Garantie jeunes, s'adresse aux 16-25 ans (29 ans en cas de handicap) "ni en emploi, ni en études, ni en formation" et souvent hors des radars des institutions, auxquels il ouvre droit à une allocation mensuelle maximale de 500 euros s'ils respectent leurs obligations. "Le texte entre en vigueur le 1er mars 2022, à l'exception des dispositions relatives à la revalorisation de l'allocation versée au titre du contrat d'engagement jeune qui entrent en vigueur le 1er janvier 2023", précise le décret du 18 février.Le versement de l'allocation "peut être supprimé, tout ou partie, lorsque le jeune, sans motif légitime, est absent à une action prévue dans le cadre de son contrat d'engagement jeune ou ne peut justifier l'accomplissement d'actes positifs définis dans ce même cadre", souligne encore le texte.Selon l'Insee, le taux des 15-29 ans "ni en emploi, ni en études, ni en formation" était de 12,2% au quatrième trimestre 2021, soit près d'1,5 million de personnes.
Il y a 3 ans et 87 jours

France Gaz Liquides adresse six propositions aux candidats à l’élection présidentielle 2022 en faveur de la transition énergétique des territoires

À travers ces 6 mesures, applicables immédiatement, l’objectif est d'accompagner les Français, les industriels et les professionnels dans la réduction de leur impact sur le climat grâce à l’utilisation des gaz liquides sur tout le territoire et au développement des biogaz liquides.Pour aider tous les Français dans leur transition écologiqueProposition 1 : Je soutiens les rénovations performantes au propane et au biopropane pour les particuliers.Proposition 2 : J’encourage les territoires isolés ou insulaires à utiliser les gaz liquides, une énergie moins polluante disponible localement.Moyens d’action : J’établis un outil d’incitation pour les équipements de chauffage à très haute performance énergétique (THPE) alimentés aux gaz liquides, substituables par leur équivalent d’origine renouvelable, comme le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour accompagner les industriels et les professionnels dans la poursuite de leur activitéProposition 3 : Je soutiens les rénovations des bâtiments des entreprises avec les gaz et biogaz liquides.Proposition 4 : Je permets le recours aux équipements qui ne peuvent fonctionner à l’électricité, sauvegardant la compétitivité et limitant l’impact climatique des entreprises grâce à l’utilisation des gaz et biogaz liquides.Moyens d’action : Pour les professionnels sur tout le territoire, j’établis une fiscalité réduite sur les gaz liquides, reflétant leur besoin local d’un recours à une énergie performante et compétitive, moins carbonée (cf. base carbone Ademe), plus propre, et progressivement renouvelable avec le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour soutenir la mobilité propre des personnes, des professionnels et des marchandisesProposition 5 : Je communique largement sur tous les carburants moins carbonés qui ont un effet immédiat sur la qualité de l’air, au premier rang desquels le GPL.Moyens d’action : J’établis une prime à la conversion de véhicules d’occasion vers les véhicules Crit’air 1, qu’ils soient neufs ou en seconde monte, pour permettre l’amélioration immédiate de la qualité de l’air et une réduction des émissions de GES.Je développe des incitations et des communications sur la mobilité qui incluent tous les carburants alternatifs : à côté du véhicule électrique ou, à long terme, à hydrogène, existe une offre de véhicules immédiatement moins polluants grâce au GPL, qui doit continuer d’exister pour intégrer toujours davantage de bioGPL.J’inclus de nouveau le GPL dans les carburants indispensables à mettre à disposition sur les stations d’autoroutes au même titre que les bornes de chargement électrique.Pour soutenir les biogaz liquidesProposition 6 : Je soutiens la filière des Gaz Liquides qui œuvre pour atteindre 100% de gaz liquides d’origine renouvelable sur le marché d’ici à 2050, à un prix compétitif pour le consommateur.Moyens d’action : Je soutiens la production de biogaz liquides et l’innovation industrielle : j’inclus le développement des biogaz liquides dans les appels à projets de France 2030. Je traduis dans la fiscalité la contribution des biogaz liquides à la décarbonation de la société française, et j’incite à leur utilisation par des dispositifs ciblés.L’énergie du gaz au service du mix énergétique français de demainLa filière des gaz et biogaz liquides est déterminée à être partie prenante des énergies qui contribueront à une plus grande décarbonation pour atteindre l’objectif de zéro émission nette de CO2. Plusieurs scenarios énergétiques corroborent le rôle du renouvelable dans le mix énergétique français, incluant celui des biogaz liquides, qui ne souffrent pas d’intermittence et couvrent tout le territoire.Pour Joël Pedessac, Directeur Général de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable, est à sécuriser au sein d’un mix énergétique diversifié et tourné vers les énergies renouvelables. Déjà présents dans la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, c’est devenu impératif de participer à la transition de la filière des gaz liquides pour lui permettre d’évoluer. »Adaptée à l’impératif d’une transition écologique efficace et réaliste localement, l’énergie butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel, et approvisionnent un total de 11 millions de consommateurs soit autant que le gaz naturel. Les gaz liquides constituent une énergie fondamentale pour l’ensemble des Français, la seule énergie disponible sur 100% du territoire qui peut devenir entièrement renouvelable. Avec le biopropane, les particuliers, artisans, hôteliers, restaurateurs et collectivités ont accès à une énergie performante, sans risque d’intermittence ni d’approvisionnement, et durable.En s’engageant dans une transformation innovante et créatrice d’emplois, implantée dans les territoires, les politiques contribuent au rayonnement de la France grâce à des entreprises sur le territoire mondialement reconnu dans leur domaine.Cette transformation nécessitera d’être appuyée par les pouvoirs publics sous différentes formes : accompagnement sur la reconversion des raffineries, financements pour la R&D et perspectives technico-économiques plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.