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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 3 ans et 87 jours

Un an de prison pour avoir mis en danger la vie de ses locataires

Pierre-Yves Loiseau, 42 ans, va purger sa peine de prison en semi-liberté.Il se voit également interdit d'acheter un bien immobilier pendant dix ans, sa société civile immobilière (SCI) est condamnée à 100.000 euros d'amende.L'immeuble, frappé en 2012 d'un arrêté d'insalubrité puis en 2019 d'un arrêté de péril grave et imminent, a été confisqué.Entre 2008 et 2010, Pierre-Yves Loiseau avait acquis à Marseille de nombreux biens immobiliers, se retrouvant à la tête de 23 SCI, propriétaires de 80 logements, "une frénésie d'investissements sans aucune assise financière suffisante à l'époque", a relevé le tribunal dans son jugement lu à l'audience.Dans ce patrimoine acheté à crédit, l'immeuble du 315 rue de Lyon (15e arrondissement) composé de onze appartements avait fait l'objet en 2012 d'un arrêté d'insalubrité avec obligation d'exécuter des travaux pour y remédier.A l'audience, le 7 février, Pierre-Yves Loiseau avait expliqué que des locataires et des squatteurs l'avaient empêché de faire intervenir des entreprises. "Ils jouent au ballon et font des barbecues à l'intérieur", avait-il avancé.Le tribunal a estimé que des difficultés ont pu exister en raison d'occupations illicites mais il relève cependant que "Pierre-Yves Loiseau ne démontre aucune démarche pour entretenir ou tenter de remettre en état le bien", n'ayant fourni ni facture, ni devis.Plus largement, a souligné la présidente Laure Humeau, "le bien n'a jamais fait l'objet d'une gestion rigoureuse destinée à assurer aux occupants un logement salubre, décent et entretenu en contrepartie des loyers encaissés en grande partie par le versement des allocations logement sur le compte du propriétaire".Seuls deux anciens locataires, une mère et son fils ayant occupé l'immeuble jusqu'en 2016, s'étaient constitués partie civile. Le tribunal leur a alloué à chacun 25.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral.L'ex-notaire se dit aujourd'hui sans aucun revenu, à la tête d'un patrimoine immobilier dont il ne tire pas de revenus et impossible à revendre, selon lui, car "préempté à moitié prix par la mairie".Trois de ses immeubles en mono propriété et quatre autres dans lesquels il possède un ou plusieurs lots font l'objet d'arrêtés de péril ou d'insalubrité et d'autant d'enquêtes ordonnées par le parquet de Marseille pour refus d'exécuter les travaux prescrits.
Il y a 3 ans et 87 jours

Le décret sur le Contrat d'engagement jeunes au Journal officiel

Le CEJ, qui prend le relais de la Garantie jeunes, s'adresse aux 16-25 ans (29 ans en cas de handicap) "ni en emploi, ni en études, ni en formation" et souvent hors des radars des institutions, auxquels il ouvre droit à une allocation mensuelle maximale de 500 euros s'ils respectent leurs obligations. "Le texte entre en vigueur le 1er mars 2022, à l'exception des dispositions relatives à la revalorisation de l'allocation versée au titre du contrat d'engagement jeune qui entrent en vigueur le 1er janvier 2023", précise le décret du 18 février.Le versement de l'allocation "peut être supprimé, tout ou partie, lorsque le jeune, sans motif légitime, est absent à une action prévue dans le cadre de son contrat d'engagement jeune ou ne peut justifier l'accomplissement d'actes positifs définis dans ce même cadre", souligne encore le texte.Selon l'Insee, le taux des 15-29 ans "ni en emploi, ni en études, ni en formation" était de 12,2% au quatrième trimestre 2021, soit près d'1,5 million de personnes.
Il y a 3 ans et 87 jours

France Gaz Liquides adresse six propositions aux candidats à l’élection présidentielle 2022 en faveur de la transition énergétique des territoires

À travers ces 6 mesures, applicables immédiatement, l’objectif est d'accompagner les Français, les industriels et les professionnels dans la réduction de leur impact sur le climat grâce à l’utilisation des gaz liquides sur tout le territoire et au développement des biogaz liquides.Pour aider tous les Français dans leur transition écologiqueProposition 1 : Je soutiens les rénovations performantes au propane et au biopropane pour les particuliers.Proposition 2 : J’encourage les territoires isolés ou insulaires à utiliser les gaz liquides, une énergie moins polluante disponible localement.Moyens d’action : J’établis un outil d’incitation pour les équipements de chauffage à très haute performance énergétique (THPE) alimentés aux gaz liquides, substituables par leur équivalent d’origine renouvelable, comme le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour accompagner les industriels et les professionnels dans la poursuite de leur activitéProposition 3 : Je soutiens les rénovations des bâtiments des entreprises avec les gaz et biogaz liquides.Proposition 4 : Je permets le recours aux équipements qui ne peuvent fonctionner à l’électricité, sauvegardant la compétitivité et limitant l’impact climatique des entreprises grâce à l’utilisation des gaz et biogaz liquides.Moyens d’action : Pour les professionnels sur tout le territoire, j’établis une fiscalité réduite sur les gaz liquides, reflétant leur besoin local d’un recours à une énergie performante et compétitive, moins carbonée (cf. base carbone Ademe), plus propre, et progressivement renouvelable avec le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour soutenir la mobilité propre des personnes, des professionnels et des marchandisesProposition 5 : Je communique largement sur tous les carburants moins carbonés qui ont un effet immédiat sur la qualité de l’air, au premier rang desquels le GPL.Moyens d’action : J’établis une prime à la conversion de véhicules d’occasion vers les véhicules Crit’air 1, qu’ils soient neufs ou en seconde monte, pour permettre l’amélioration immédiate de la qualité de l’air et une réduction des émissions de GES.Je développe des incitations et des communications sur la mobilité qui incluent tous les carburants alternatifs : à côté du véhicule électrique ou, à long terme, à hydrogène, existe une offre de véhicules immédiatement moins polluants grâce au GPL, qui doit continuer d’exister pour intégrer toujours davantage de bioGPL.J’inclus de nouveau le GPL dans les carburants indispensables à mettre à disposition sur les stations d’autoroutes au même titre que les bornes de chargement électrique.Pour soutenir les biogaz liquidesProposition 6 : Je soutiens la filière des Gaz Liquides qui œuvre pour atteindre 100% de gaz liquides d’origine renouvelable sur le marché d’ici à 2050, à un prix compétitif pour le consommateur.Moyens d’action : Je soutiens la production de biogaz liquides et l’innovation industrielle : j’inclus le développement des biogaz liquides dans les appels à projets de France 2030. Je traduis dans la fiscalité la contribution des biogaz liquides à la décarbonation de la société française, et j’incite à leur utilisation par des dispositifs ciblés.L’énergie du gaz au service du mix énergétique français de demainLa filière des gaz et biogaz liquides est déterminée à être partie prenante des énergies qui contribueront à une plus grande décarbonation pour atteindre l’objectif de zéro émission nette de CO2. Plusieurs scenarios énergétiques corroborent le rôle du renouvelable dans le mix énergétique français, incluant celui des biogaz liquides, qui ne souffrent pas d’intermittence et couvrent tout le territoire.Pour Joël Pedessac, Directeur Général de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable, est à sécuriser au sein d’un mix énergétique diversifié et tourné vers les énergies renouvelables. Déjà présents dans la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, c’est devenu impératif de participer à la transition de la filière des gaz liquides pour lui permettre d’évoluer. »Adaptée à l’impératif d’une transition écologique efficace et réaliste localement, l’énergie butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel, et approvisionnent un total de 11 millions de consommateurs soit autant que le gaz naturel. Les gaz liquides constituent une énergie fondamentale pour l’ensemble des Français, la seule énergie disponible sur 100% du territoire qui peut devenir entièrement renouvelable. Avec le biopropane, les particuliers, artisans, hôteliers, restaurateurs et collectivités ont accès à une énergie performante, sans risque d’intermittence ni d’approvisionnement, et durable.En s’engageant dans une transformation innovante et créatrice d’emplois, implantée dans les territoires, les politiques contribuent au rayonnement de la France grâce à des entreprises sur le territoire mondialement reconnu dans leur domaine.Cette transformation nécessitera d’être appuyée par les pouvoirs publics sous différentes formes : accompagnement sur la reconversion des raffineries, financements pour la R&D et perspectives technico-économiques plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.
Il y a 3 ans et 87 jours

"Les énergies renouvelables ont déjà gagné", pour le patron de Voltalia

Pour Sébastien Clerc, à ce jour, "les renouvelables sont un pari plus que gagné", grâce à l'effondrement des coûts. "Aujourd'hui l'acheteur d'électricité qui s'engage sur un contrat de 10-20 ans, qu'il soit distributeur d'électricité, entreprise, État... choisit à 95% le renouvelable car c'est l'énergie la moins chère quasiment partout", dit le patron de cette entreprise française, rare société à mission cotée, présente en Amérique latine, Afrique, Europe.Sébastien Clerc entrevoit au moins 20 ans d'essor mondial sans obstacle majeur pour le secteur.Les investisseurs se bousculent. Et le sujet de la place n'en est pas vraiment un, dit-il : "Pour répondre aux besoins mondiaux en électricité, couvrir l'équivalent de l'Aquitaine de panneaux photovoltaïques suffit".Il ne nie pas les contestations. "Parce que les installations se voient. C'est le phénomène Nimby (not in my backyard), pas dans mon jardin."L'éolien concentre à ce stade les critiques. Rien ne dit que ce ne sera pas demain le cas du solaire, dont les champs de 30 voire 100 hectares finiront par se voir, note-t-il. "Les oppositions vont finir par arriver."Le président français Emmanuel Macron, qui veut pousser le solaire, a ainsi demandé, "un juste équilibre" entre installations au sol et sur les toits. Sauf que poser sur les toits coûte plus cher, c'est moins efficace (panneaux pas forcément orientés idéalement, non mobiles), note le directeur de Voltalia."Aujourd'hui on fait encore comme si on avait le choix", ajoute-t-il. Mais face au réchauffement climatique et à la nécessité de verdir l'énergie, "in fine, on va faire tout ce qu'on peut. "Et il y aura plein de renouvelable, partout dans le monde", assure-t-il.Préparer les nuits sans ventPour lui, c'est surtout la suite de l'aventure, dans 20 ans, qui porte les grandes inconnues, quand les renouvelables auront atteint une part critique : comment fera-t-on la nuit en l'absence de vent ?"Aujourd'hui les énergies renouvelables avancent toutes seules, et c'est notre job, développeurs, industriels, de faire que cela se passe au mieux. Mais à un certain point, disons au-delà de 50% de parts de marché, les gouvernements auront leur rôle à jouer". Par exemple contribuer à assumer le surcoût du stockage sur batteries, quand ni gaz ni charbon ne seront plus là pour servir de "tampon".Une première réponse, "encore sous le radar", est qu'il faudra adapter l'heure de nos consommations, insiste Sébastien Clerc.Par exemple, faire marcher les ballons d'eau chaude quand il y a du soleil et/ou du vent. Idem pour le chauffage, en faisant monter la température aux bonnes heures pour ensuite stocker la chaleur dans la pièce (ce qui imposera des bâtiments mieux isolés). Moduler aussi les horaires de l'industrie.Quid du stockage à grande échelle? Aujourd'hui le stockage du courant est assuré essentiellement par des "step" ("stations de transfert d'énergie par pompage", installées entre deux retenues d'eau). Une solution mature, mais qui suppose d'avoir des montagnes, note M. Clerc.Pour le moment plus chères, les batteries devront prendre le relais, suggère le développeur, également acteur dans le stockage, qui évoque aussi l'hydrogène, mais son rendement moindre."Quand je mets 100 kWh pour stocker de l'énergie avec de l'hydrogène, j'en récupère environ 30%. Avec la batterie, je récupère plus de 80%, et environ 90% avec la step", décrit-il.Ces sujets ne sont pas forcément les plus urgents pour un pays comme la France, largement adossée au nucléaire, ajoute-t-il. Mais ils le sont par exemple en Grande-Bretagne, lancée dans un vaste programme renouvelable pour échapper à sa dépendance au gaz : le pays a investi l'an dernier plusieurs milliards d'euros dans les batteries."Il faut réfléchir à tout cela, mettre de la recherche-développement... C'est un vrai problème conceptuel : s'approcher du 100% renouvelables, on ne sait pas encore comment on fait. Mais on le fera".
Il y a 3 ans et 87 jours

268 M€ d’investissements pour les domaines skiables français en 2021

Dans ce contexte, l’hiver 2020-2021, contraint par la fermeture administrative des remontées mécaniques, pouvait laisser craindre le pire. Que nenni ! Avec 268 M€ d’investissements pour l’année 2021, les opérateurs de domaines skiables français affichent leur dynamisme et conservent un solide niveau d’investissements. Cela représente 85 % de la moyenne annuelle à l’échelle de la décennie 2011-2020. C’est l’enseignement premier de l’enquête annuelle menée par le magazine Montagne Leaders, en partenariat avec Atout France et Domaines skiables de France. Ce total doit être principalement associé au secteur des remontées mécaniques, et particulièrement dans les Alpes où se sont concentrées les nouvelles installations. Le poste phare de cette économie totalise plus de la moitié des investissements 2021, bien aidé par plusieurs lignes de télécabines, des appareils structurants dont la réalisation s’est parfois étalée sur deux voire trois exercices. Le haut niveau d’optimisation des appareils existants est l’autre enseignement de cet exercice : ce poste est en progrès (+28 %).Pour Damien Zisswiller, de la délégation Montagne d’Atout France : « Ces indicateurs nationaux témoignent d’un bon dynamisme, compte tenu de la saison blanche 2020-2021 des exploitants de domaines skiables. Pour mémoire, le chiffre d’affaires des domaines skiables français, au cours de la saison hivernale passée, s’est élevé à moins de 1% du CA avant la pandémie. »Le président de Domaines Skiables de France, Alexandre Maulin, voit dans ce bilan d’investissements 2021 le fruit de deux forces conjuguées : « Les efforts des entreprises publiques et privées de domaines skiables d’une part, qui n’ont pas baissé les bras dans l’adversité, et le soutien des collectivités locales d’autre part : Régions, Départements et communes qui veulent consolider l’atout tourisme de leur territoire. »
Il y a 3 ans et 87 jours

Stabilisation d'une villa italienne affaissée

Les équipes URETEK® en Italie sont intervenues afin d'améliorer la portance du sol et le stabiliser, grâce à l'injection de résine expansive selon la méthode Multipoint.
Il y a 3 ans et 87 jours

Matterport présente Axis, nouveau support motorisé mains libres pour la capture 3D de précision sur smartphone

Cette solution pratique produit des résultats fiable et de grande qualité en un clic. Des maisons aux bureaux, en passant par des hôtels, des locations, des magasins ou encore des ateliers, Matterport Axis est le moyen le plus abordable de capturer un espace en 3D en utilisant seulement son téléphone et l'application Matterport Capture. Avec Axis, l'entreprise vise à accélérer la transformation digitale du monde bâti en permettant à tous les propriétaires de smartphone de digitaliser n'importe quel espace avec un niveau inédit de précision et une facilité d'utilisation.Depuis le 8 février, Matterport Axis est disponible en pré-commande sur Matterport.com au prix spécial de 59€. Le lancement officiel est prévu pour le 1er avril et Matterport Axis sera alors disponible à partir de 79€. Toutes les pré-commandes reçues avant le 31 mars inclus seront admissibles à la tarification préférentielle, sous réserve des modalités. Matterport a également fait appel à ses principaux partenaires e-commerce, Adorama et B&H, pour commercialiser Matterport Axis. Le prix spécial de pré-lancement est également disponible sur ces deux sites depuis le 8 février.Les clients de diverses industries utilisent Matterport pour virtuellement mesurer, documenter, gérer et promouvoir leurs propriétés en ligne. Aujourd'hui, avec Matterport Axis, les organisations du monde entier peuvent intensifier leurs efforts pour capturer facilement des jumeaux digitaux de grande qualité partout dans le monde. Les équipes obtiennent des résultats fiables et cohérents à partir de leur smartphone, et Axis veille à ce que chaque scan de chaque lieu atteigne le même niveau de précision. Matterport Axis simplifie les déploiements dans tous les secteurs dont :Le retail et l'hôtellerie. Les employés sur place peuvent utiliser Matterport Axis et leur smartphone dans leur poche pour capturer de manière fiable un jumeau digital de chaque emplacement à travers une chaîne de propriétés. Cela permet aux équipes merchandising et aux gestionnaires des installations de virtuellement inspecter, planifier et gérer plusieurs emplacements en ligne, éliminant les déplacements et les visites inutiles tout en augmentant rapidement la productivité.L'immobilier. Les professionnels, gestionnaires immobiliers et les propriétaires de locations de vacances peuvent maintenant créer un jumeau digital avec plus de rapidité et de facilité grâce à la capture 3D mains libres et abordable d'Axis, et publier de superbes visites virtuelles en ligne en moins d'une heure.La construction et l'assurance. Les constructeurs et les experts en assurance peuvent facilement déployer plusieurs unités Axis sur le terrain pour numériser avec précision et partager des jumeaux numériques détaillés à partir de n'importe quel smartphone compatible, à chaque étape du travail. Cela permet l'inspection, le suivi et la gestion à distance avec les entrepreneurs et les spécialistes du bâtiment partout dans le monde.« Chez Matterport, notre mission est de rendre chaque espace plus accessible, et d'en augmenter la valeur. Avec Matterport Axis, nous sommes heureux d'aider nos clients à mettre leurs propriétés en ligne afin qu'ils puissent les gérer n'importe quand, n'importe où. » a déclaré Japjit Tulsi, Chief Technology Officer à Matterport. « Nous avons démocratisé la capture 3D en rendant l'application Matterport Capture disponible pour des milliards d'utilisateurs Android et d'iOS. En combinaison avec Matterport Axis, nous facilitons encore son usage pour les particuliers, les petites entreprises et les grandes entreprises gérant de multiples propriétés, en leur permettant d'adopter rapidement, de manière fiable et à un prix abordable la technologie des jumeaux numériques. »Pour en apprendre plus sur Matterport Axis et accéder à la pré-commande, cliquez ici
Il y a 3 ans et 87 jours

Kebony Clear habille une maison avant-gardiste pleinement intégrée dans l’Alentejo et signée Gonçalo Bonniz

Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. Le bois durable Kebony Clear fait partie intégrante de la maison FdP, située dans l’Alto Alentejo – une région reculée du Portugal – signée par l’architecte portugais Gonçalo Bonniz. Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. « L’une de nos motivations principales était d’ériger une maison qui dominerait le paysage. Ce projet est fortement inspiré par le lieu, avec pour lignes directrices la morphologie du terrain, l’orientation solaire, la vue, les couleurs ainsi que la préservation des arbres, laquelle a contribué à sculpter la maison et à favoriser son intégration », explique Gonçalo Bonniz. Cette intégration chromatique « a été un facteur important de la dissimulation de la maison dans ce paysage rural, une connexion réussie grâce à la présence d’ardoises multicolores, grises et brunes, de béton avec pigments gris et de bois Kebony Clear », poursuit l’architecte.Le bois Kebony Clear a été appliqué sur la façade sans traitement de surface. Il présente une teinte brun foncé qui deviendra gris argenté au fil du temps et de l’exposition aux éléments, ce qui lui permettra de se fondre avec le béton armé utilisé dans la construction du bâtiment. Ce mariage des couleurs n’était que l’une des nombreuses raisons ayant motivé le choix d’un bois Kebony pour l’extérieur de cette maison particulière. Il convient également de souligner sa durabilité et sa stabilité, particulièrement importantes dans une région au climat rigoureux, ainsi que son vieillissement contrôlé et la non-nécessité d’opérations d’entretien.Le bois Kebony Clear est également très présent dans l’intérieur de la maison FdP. En plus de son application sur la façade extérieure et la terrasse, ce bois a également été choisi pour une grande partie du mobilier de la maison, y compris l’espace cuisine, ainsi que pour les armoires et les espaces de circulation, avec des portes de plus de trois mètres de haut. Tous les travaux de construction de Kebony Clear ont été réalisés par Matriz – Sociedade de Construções, Lda. Ce bois est facile à manipuler, très résistant, et sa douceur au toucher permet une finition de qualité supérieure, sans ajout de produit. « Cette application polyvalente du bois Kebony sur les façades, les terrasses et les meubles reflète la résistance et la stabilité de ce matériau, mais aussi son esthétique attrayante et ses qualités durables. La maison FdP est d’ores et déjà une référence majeure dans le portfolio Kebony », commente l’ingénieur du bois Mário Neves, représentant de Kebony au Portugal. Kebony, qui intègre la gamme Clear, est un bois durable et de haute qualité, qui bénéficie d’une certification FSC. Il se distingue par son aspect attrayant, sa dureté, sa stabilité et sa résistance, ainsi que par sa facilité d’entretien. Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical.
Il y a 3 ans et 87 jours

Valérie Gourvès, nouvelle Directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu du CSTB

Évoluant dans l’univers de l’habitat depuis plus de 20 ans, Valérie Gourvès a piloté des activités de conseil, d’essais et de certification, successivement dans l’industrie et en Centre technique. Une expérience multi-activités et pluridisciplinaire qu’elle met aujourd’hui au service de la Direction Sécurité – Structures – Feu, mobilisant l’ensemble des activités du CSTB. Au-delà de l’approche globale de la sécurité du parc bâti, Valérie Gourvès voit dans ses nouvelles fonctions l’opportunité de contribuer à des enjeux clés pour la filière et plus largement pour l’intérêt général.Valérie Gourvès, femme de convictionsIngénieur chimiste, Valérie Gourvès est diplômée de l’École Nationale Supérieure de Chimie (ENSCM) de Montpellier et de l’institut d’administration des entreprises (IAE Paris). En 1996, après une première expérience dans le domaine de la production de peinture dédiée aux artistes, elle rejoint le Centre Technique du Bois et de l’Ameublement, aujourd’hui devenu FCBA. Elle y pilote plusieurs activités, notamment dès 2003, le laboratoire d’essais de réaction au feu, avant de prendre la direction de l’unité certification, puis du pôle multi-activités « Ameublement et Aménagement des Espaces de vie ».Elle rejoint aujourd’hui le CSTB au poste de Directrice opérationnelle Sécurité, Structures et Feu :Pour Valérie Gourvès, directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu : « La Direction Sécurité – Structures – Feu travaille sur des enjeux fondamentaux de la construction, notamment la maîtrise des risques, et contribue, avec toutes les équipes du CSTB, à faire progresser les connaissances au service de la filière et de l’intérêt général. Face aux défis environnementaux, démographiques et à l’évolution des modes de vie, l'adaptation du parc de bâtiments au contexte et aux besoins de demain est une nécessité pour les acteurs du bâtiment et de l'immobilier. Avec mon équipe, je suis particulièrement mobilisée pour les accompagner dans l’innovation afin de répondre à ces enjeux clés. Évaluer un nouveau matériau pour son aptitude en structure ne peut plus se faire sans penser aux enjeux environnementaux, à la fin de vie de ce matériau et à sa contribution à d’autres axes comme le confort, l’acoustique, la qualité de l’air… En cela, le CSTB qui a une approche holistique et pluridisciplinaire à l’échelle des composants, du bâtiment et de l’urbain, est pour moi précurseur. Je suis ravie de rejoindre le CSTB et de prendre la direction d’une très belle équipe, qui rassemble des compétences riches et témoigne d’un engagement fort au service de nos clients et partenaires, en vue de contribuer à faire de la construction un secteur à impact positif. »
Il y a 3 ans et 87 jours

AGC investit dans une nouvelle ligne de verre feuilleté à l'usine d'Osterweddingen en Allemagne

Un investissement en accord avec les besoins des clientsLa Division Verres architecturaux d'AGC constate un intérêt croissant pour le bien-être dans les espaces intérieurs des bâtiments. Les usagers sont en demande de sécurité, confort acoustique, lumière naturelle et vitrages à hautes performances. Afin d'accorder ses capacités de production aux besoins de plus en plus exigeants de la part de ses clients, AGC a décidé de procéder à un investissement majeur sur le marché le plus important de l'UE, l'Allemagne, porteur de croissance pour le verre feuilleté de sécurité (grâce notamment à la récente version revue de la norme allemande DIN 18008). L'usine d'Osterweddingen d'AGC est stratégiquement située au cœur de l'Europe, entre les marchés du DACH (Allemagne, Autriche et Suisse) et ceux de l'Europe Centrale (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie).La nouvelle ligne de production de verre feuilleté contribuera également à une rationalisation du transport routier en Europe, réduisant ainsi l'empreinte carbone d'AGC de 1 100 tonnes d'émissions de CO2 par an.Cet investissement fera d'Osterweddingen une usine totalement intégrée, où le verre standard et extra-clair produit sur la ligne de float existante pourra ensuite être transformé en produits à valeur ajoutée dans le coater, sur les lignes de transformation pour les applications solaires, et sous peu sur la nouvelle ligne de verre feuilleté. Avec cette dernière ligne, à grande capacité et moderne, AGC disposera d'un outil flexible qui lui permettra de produire sa gamme complète de verres feuilletés, du DLF à dimensionnement individualisé « Tailor Made Size » au Jumbo « taille XXL », avec ou sans couches à hautes performances.Enrico Ceriani, VP Primary Glass, AGC Glass Europe, précise : « Chez AGC, le client est au cœur de notre démarche, dans laquelle nous nous focalisons sur ses attentes et besoins spécifiques. Notre nouvel investissement stratégique répond à la demande croissante de confort et de bien-être chez soi, au travail et partout ailleurs. Un des atouts imbattables du verre est qu'il s'agit d'une matière où des qualités telles que la sûreté, la sécurité, l'isolation phonique et les économies d'énergie peuvent être intégrées dans des vitrages toujours impeccablement transparents, qui ne font jamais perdre aux occupants et usagers le lien avec l'environnement extérieur ! »La nouvelle ligne de verre feuilleté, dont les travaux préparatoires ont dès à présent commencé sur le site, sera opérationnelle fin 2023.
Il y a 3 ans et 87 jours

Soldes et affluence : un bâtiment réaménagé suite à la COVID-19 présente-t-il un risque de sécurité incendie ?

Tous les propriétaires de bâtiments tertiaires ont tout intérêt à penser à la façon dont ils vont utiliser leur espace pour assurer la sécurité des employés et du public. La mise en application de la distanciation sociale à court et moyen terme (voire éventuellement à long terme) s’impose. Cela signifie que l’agencement et la façon dont les personnes se déplacent dans l’espace doivent être modifiées simultanément.Les réglementations en matière de construction stipulent généralement que toute modification apportée à un bâtiment, implique une réévaluation du risque incendie. Suite aux changements d’agencement des bâtiments, de nombreuses structures internes et externes temporaires telles que les barrières et vitres de protection, la détection d’incendie et l’alarme incendie, l’éclairage de sécurité pour la signalisation des voies et issues de secours doivent être repensées.Chemins d’évacuationLa plupart des commerces et hôtels ont mis en place une circulation à sens unique, soit avec des flèches indiquant le sens de déplacement, soit en bloquant certains accès. Mais si le bâtiment doit être évacué en urgence, ces aménagements peuvent modifier les chemins d’évacuation, créer de la confusion, et peuvent même empêcher les personnes d’accéder facilement aux issues de secours.Cela peut, en conséquence, entraîner des conséquences sur le positionnement des luminaires d’éclairage de sécurité pour la signalisation des sorties de secours, dont certaines peuvent désormais être mal situées pour une évacuation simple et en toute sécurité. La présence d’extincteurs au niveau de chacun de ces nouveaux chemins d’évacuation doit impérativement être vérifiée.Avertissement : zones cloisonnéesEn cas de construction de nouvelles pièces, de cloisonnement de zones ou de modification de l’agencement pour séparer les personnes, des détecteurs d’incendie doivent être installés dans chaque nouvel espace et les personnes doivent pouvoir entendre et/ou voir les alarmes incendie lorsqu’elles sont à l’intérieur, afin de rester conforme avec la réglementation. Certains cloisonnements accentuent même le risque d’incendie, par exemple lorsque des matières plastiques sont utilisées pour créer des séparations (le plastique entraînant une grande quantité de fumée en cas d’incendie). Ces cloisonnements peuvent également altérer l’efficacité des réseaux d’extincteurs automatiques à eau. Dans les magasins, de nombreuses caisses sont séparées par une structure temporaire en bois et en plastique transparent ou en Perspex® pour assurer la distanciation sociale, mais ces caisses sont généralement situées à proximité des sorties. Si le pire devait se produire et qu’un incendie se déclarait, une voie d’évacuation pourrait être bloquée, et si cette structure devait prendre feu, cela peut accentuer le risque pour les personnes (par exemple : une fumée plus épaisse et toxique).Évaluation des risquesLa mise en œuvre d’un grand nombre de ces mesures est requise dans les bureaux. Mais il est également du devoir des propriétaires et employeurs de prendre en compte l’ensemble des risques auxquels les employés et le public peuvent être confrontés dans les espaces sous leur responsabilité. Cela signifie, en particulier, qu’une adaptation ou une modification des systèmes de sécurité incendie et d’éclairage de sécurité peut être nécessaire afin de pouvoir atténuer les risques liés à ces nouvelles mesures. Cela peut également amener une réflexion sur certains choix comme celui des matériaux utilisés pour construire des cloisons.Planifier la sécurité incendie en intégrant les risques de réaménagementsPour les nouveaux projets de construction et de rénovation, il est judicieux de planifier les systèmes de sécurité axés sur la flexibilité. Il est de plus en plus probable que les bâtiments doivent être rendus plus flexibles et que leur utilisation et leur agencement soient régulièrement modifiés à l’avenir. La façon dont nous travaillons et vivons va probablement changer.Prescrire et installer des systèmes de sécurité incendie et d’éclairage de Sécurité axés sur la flexibilité, en prenant en compte la technologie d’évacuation adaptative, c’est protéger l’avenir des bâtiments, de leurs responsables et surtout les personnes à l’intérieur. Si les bâtiments deviennent plus adaptables et modulaires, les moyens mis en œuvre pour la sécurité des occupants doivent l’être également.Tribune de Claude Boyer, Directeur Activités Life & Safety chez Eaton (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 88 jours

La ville de Los Angeles va interdire tout nouveau forage pétrolier sur son territoire

Même s'ils font partie du paysage et de l'histoire de Los Angeles depuis des décennies, la présence de ces forages est de moins en moins acceptée par les habitants et militants écologistes, pour lesquels ils présentent un risque sanitaire et environnemental important.Le conseil municipal les a entendus et, outre l'interdiction de nouveaux forages qu'elle va mettre en œuvre, a demandé une étude visant à trouver les modalités pour faire disparaître les puits actuels dans les vingt ans à venir."Les forages pétroliers à Los Angeles avaient peut-être une raison d'être au début du 20e siècle mais ça n'en a certainement plus maintenant que nous sommes devenus une mégalopole", a déclaré le conseiller municipal Paul Krekorian.L'étude demandée par la ville doit notamment déterminer si les sociétés pétrolières exploitant ces installations ont amorti leur investissement pour chaque site. Si tel est le cas, la municipalité pourra agir pour obtenir leur démantèlement et leur sécurisation.D'après les services d'urbanisme de Los Angeles, la ville compte plus de 5.200 puits de pétrole et de gaz. Ils sont essentiellement situés dans des zones habitées par des minorités ethniques et culturelles, qui sont les premières à souffrir de l'impact sanitaire, relèvent les partisans de la fermeture des puits.Une étude publiée l'an dernier par l'Université de Californie du Sud a établi un lien entre la proximité de ces puits et des troubles respiratoires et pulmonaires, dans certains cas comparables à ceux du tabagisme passif.Les exploitants sont de leur côté opposé à cette mesure d'interdiction, affirmant que cela va priver la ville de ressources énergétiques et fiscales. Ils arguent en outre que cela rendra les Etats-Unis plus dépendants du pétrole provenant de pays qui, selon eux, ne respectent pas les mêmes règles en matière de protection de l'environnement et des droits humains.Le comté de Los Angeles s'est déjà prononcé l'an dernier pour des mesures similaires à celles que la ville vient de prendre.
Il y a 3 ans et 89 jours

Moscou lance le paiement par reconnaissance faciale dans le métro

"Pour entrer dans le métro, les passagers n'ont pas besoin de carte ou de smartphone - il suffit de regarder dans la caméra du tourniquet. Vous n'avez pas besoin de toucher votre smartphone ou toute autre surface", a indiqué le maire adjoint en charge des transports, Maxime Liksoutov, cité dans un communiqué de la mairie.Selon lui, Moscou est "la première ville au monde où le système fonctionne à une telle échelle" avec 241 stations de métro prises en charge. Il a précisé que le paiement par reconnaissance faciale n'est "qu'un moyen de payer parmi d'autres" et qu'il reste "volontaire".M. Liksoutov a dit s'attendre à ce que 10 à 15% des passagers utilisent régulièrement ce système d'ici "deux ou trois ans".Il doit notamment permettre de réduire les temps d'attente dans le gigantesque réseau du métro moscovite, l'un des plus fréquentés d'Europe.Les autorités ont promis que les données échangées dans le cadre de la reconnaissance faciale seront "cryptées de manière sécurisée", la caméra du tourniquet lisant une "clé biométrique" et non une image du visage de la personne.Cette technologie, qui se développe rapidement en Russie, a toutefois été critiquée par plusieurs ONG russes et internationales, qui s'inquiètent de dérives, de fuites de données et d'un manque de consentement.La reconnaissance faciale a été utilisée à Moscou, forte d'un réseau de dizaines de milliers de caméras, pour arrêter des manifestants d'opposition ou encore pour contrôler le respect des quarantaines dues au Covid-19.
Il y a 3 ans et 90 jours

Le Groupe ADP prévoit un retour dans le vert cette année

Contrôlé par l'Etat français, le groupe qui exploite au total 29 aéroports dans le monde a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 30% l'année dernière à 2,78 milliards d'euros, encore loin toutefois des 4,7 milliards de 2019, avant la crise du Covid-19 qui a torpillé l'ensemble du secteur. Ce choc s'est encore fait sentir sur le trafic de passagers du Groupe ADP en 2021 : au total ses installations ont accueilli 160 millions de passagers, une hausse de 37,2% sur un an, mais ne permettant de retrouver que 45,6% du niveau de 2019.Les aéroports de Roissy et Orly desservant la région parisienne se sont moins bien comportés que la moyenne, avec 38,8% du niveau de 2019, malgré une augmentation de 26,8% sur un an à 42 millions de passagers."Les mois de janvier à mai 2021 ont été marqués par une résurgence de la pandémie de Covid-19 qui a affecté l'ensemble des activités du groupe", a remarqué son PDG Augustin de Romanet, cité dans un communiqué. "La reprise de l'activité amorcée à partir de mi-mai s'est poursuivie jusqu'à la fin de l'année", a-t-il ajouté.L'exercice 2021 n'a que peu souffert du variant Omicron du Covid-19, identifié fin novembre et dont la forte contagiosité a temporairement provoqué de nouvelles restrictions de déplacement à travers le monde."Omicron aura produit ses effets entre 15 décembre et le 15 février", a estimé M. de Romanet dans un entretien avec l'AFP. Son impact "a quand même été fort", a-t-il ajouté, évoquant une chute du trafic "d'une douzaine de points" de pourcentage.Mesure préventive sur les actionsMais "janvier est un petit mois" pour la fréquentation des aéroports, "donc cela n'impactera pas trop nos prévisions annuelles", a-t-il affirmé. Pour 2022, le groupe a fait état de son optimisme, comptant retrouver "entre 70% et 80%" du trafic de 2019 pour l'ensemble de ses aéroports, une fourchette qui serait située "entre 65% et 75%" pour les installations parisiennes.Depuis le début de la crise en 2020, ADP a multiplié les mesures d'économies : investissements réduits, fermeture de terminaux et plan de départs volontaires.M. de Romanet a salué "l'effort de solidarité" des employés qui a permis "de faire des économies très substantielles".ADP a pu abaisser son "point mort", c'est-à-dire le volume de passagers à partir duquel il ne perd plus d'argent. L'entreprise estime pouvoir réaliser en 2022 une marge d'excédent brut d'exploitation (EBITDA) "entre 30% et 35% du chiffre d'affaires".ADP compte revenir cette année à un "résultat net positif" pour la première fois depuis 2019. Il avait perdu 1,17 milliard d'euros en 2020. A plus long terme, ADP pense que ses installations parisiennes retrouveront le trafic de 2019 entre 2024 et 2026, tandis que pour l'ensemble des aéroports du groupe, cette échéance arriverait plus tôt, entre 2023 et 2024.Sorti endetté de la crise (8 milliards d'euros de dette nette à fin 2021 contre 5,3 en 2019), ADP juge être en mesure de faire face à ses échéances et de faire passer son ratio de dette sur EBITDA de 6 à 7 en 2022 à une fourchette de 4,5 à 5 en 2025.L'année 2025 est aussi l'horizon du nouveau plan stratégique d'ADP, qui vise une forte progression des dépenses par passager dans les aéroports parisiens via une montée en gamme des services proposés.Enfin, ADP a annoncé avoir approuvé une mesure pour pouvoir contrôler les 8% de son capital que la société gestionnaire de l'aéroport de Schiphol (Pays-Bas) doit céder dans le cadre de la fin de leurs participations croisées, conformément à des accords préexistants.Il s'agit d'une "mesure d'anticipation, de protection éventuelle" pour pouvoir "préempter nos titres si les solutions retenues par Schiphol n'étaient pas complètement en ligne avec les intérêts de l'entreprise", a expliqué Philippe Pascal, directeur général adjoint chargé des finances.ADP, en l'état, ne prévoit pas de racheter ces actions, d'une valeur de quelque 1,3 milliard d'euros, a-t-il poursuivi.
Il y a 3 ans et 90 jours

L'agglomération de Dax accepte finalement le co-financement de la LGV Sud-Ouest

Les élus dacquois ont validé une participation directe de 12,8 millions d'euros, soit 10 millions de moins que ce qui leur était initialement demandé dans le cadre du plan de financement de ce projet.A la mi-décembre, l'agglomération avait d'abord refusé de contribuer, réclamant notamment la participation de davantage de collectivités locales au tour de table financier."Quand on négocie un compromis chacun doit faire un pas vers l'autre", a défendu mercredi soir le président de l'agglomération du Grand Dax Julien Dubois (centre-droit), pro-LGV, deux semaines après qu'une collectivité voisine, non prévue dans le plan de financement initial, a ajouté 10 millions d'euros de participation.Ce projet de ligne à grande vitesse au sud de Bordeaux, qui doit faire gagner une heure de trajet de Paris vers Toulouse et 20 minutes vers Dax, est estimé à 14,3 milliards d'euros, avec un financement prévu à 40% par l'État, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et 20% par l'Union européenne.Si les collectivités d'Occitanie s'étaient rapidement mises d'accord pour réunir 2,2 milliards d'euros de contributions nettes, celles de Nouvelle-Aquitaine ont tardé à rassembler l'ensemble du 1,7 milliard d'euros demandé.Début février, la région avait débloqué une contribution supplémentaire de 225,6 millions d'euros pour pallier les refus de la communauté d'agglomération Pays basque et des départements de Lot-et-Garonne et de Gironde de participer au projet, tandis que les Pyrénées-Atlantiques et désormais, l'agglomération de Dax, ont engagé une participation plus faible qu'attendue.Ce plan de financement, très critiqué localement par les élus écologistes et une dizaine d'associations environnementales opposés au projet, sera transmis le 22 février au Conseil d'État, qui doit ouvrir la voie à la création de l'établissement public chargé de piloter le projet, a indiqué la région.
Il y a 3 ans et 90 jours

Les chantiers des JO de Paris 2024 vont être "impactés" par l'inflation

Auditionné à l'Assemblée par le groupe de travail sur les JO et interrogé sur l'impact de l'inflation des coûts de la construction et des matières premières, M. Ferrand a répondu : "j'aimerais que les chantiers de la Solideo ne soient pas impactés, malheureusement ils le sont".La Solideo est chargée de construire ou de rénover des ouvrages pour les JO, qui vont du village des athlètes, en passant par la rénovation de gymnases ou des échangeurs ou ponts routiers, ce qui représente une soixantaine d'ouvrages.Elle a un budget de 4 milliards en euros courants, a rappelé M. Ferrand, dont 1,5 milliard d'euros d'argent public."On a un travail qu'on est en train d'initier aujourd'hui qui est d'évaluer l'impact effectif de l'évolution de ces indices sur chacun des chantiers pour les dépenses futures et de voir si on tient toujours avec l'actualisation de la maquette (financière, ndlr) ou s'il faut revenir dessus", a-t-il dit.En juillet 2021, la Solideo avait revu son budget en raison de l'inflation. Cette révision avait conduit à augmenter la partie publique de 175 millions d'euros pour la faire passer de 1,38 milliard à 1,55 milliard d'euros."La mission qu'on nous a donnée c'est en euros constants 2016 vous ne sortez pas de la maquette financière exprimée en euros constants, les effets de l'inflation vous sont extérieurs", a-t-il expliqué. "Ça, on le tient absolument", a-t-il affirmé. "J'insiste, hors inflation, il n'y a pas de dérive, il n'y pas d'éléments en plus, pas d'éléphant blanc, les évolutions de maquette sont exclusivement liées à l'inflation", a-t-il ajouté.Faisant le point sur les ouvrages, M. Ferrand a aussi évoqué un "nouveau chantier" qui est "le raccordement de Bercy au réseau de froid de la ville de Paris", "un sujet indispensable pour les Jeux". "Aujourd'hui Bercy n'enchaîne pas plusieurs compétitions dans la même journée et ne fonctionne pas au mois d'août", a-t-il dit."On est en train de travailler avec la ville de Paris pour bien cadrer les montants financiers, qui sont en jeu autour de 5 millions d'euros", a-t-il dit.Le 10 février dernier, les écologistes, alliés turbulents de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, avaient souligné le poids des Jeux olympiques de 2024 pour les finances de la Ville, passées en revue par un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC). Anne Hidalgo est présidente de la Solideo.
Il y a 3 ans et 90 jours

Barbara Pompili annonce un investissement de près de 100 millions d'euros dans 5 nouveaux programmes d'économies d'énergie

Le dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) déclenche près de 2 millions d’opérations d’économies d’énergie par an. Il a connu des évolutions importantes depuis 2018, avec la création de programmes d’accompagnement de grande ampleur, notamment sur la rénovation énergétique des bâtiments ou le développement du vélo. Un nouvel appel à programmes d’accompagnement a été lancé en novembre 2021, par le ministère de la Transition écologique. Parmi les programmes d’économies d’énergie lauréats : Le programme SONUM – SObriété NUMérique (15 M€), ayant pour objectif de réduire les consommations d’énergie liées à l’usage du numérique, grâce à des actions de sensibilisation et de formation, ainsi que la création d’un label, d’une base de données publiques, de référentiels et d’outils de mesure, ainsi que d’un code de conduite « sobriété numérique ». Porté par l’ADEME en lien avec le CNRS et l’INRIA, il fédère un grand nombre d’acteurs du numérique. SONUM va former 300 enseignants du supérieur, 2 000 ambassadeurs en entreprises, et 650 ambassadeurs en collectivités. L’objectif est que ceux-ci sensibilisent 400 000 élèves du supérieur, 10 000 personnes en entreprises et 1 000 collectivités. Le numérique est considéré comme étant responsable de 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre et représente 10,3 % de la consommation d’électricité française (données ADEME / Arcep 2021). Le programme Baisse les Watts (26 M€), visant à sensibiliser 700 000 PME et TPE pour réduire leurs consommations d'électricité avec, pour 61 000 d’entre elles, un accompagnement personnalisé et adapté au métier de l’entreprise qui lui permettra de développer sa compétence et son autonomie. Il est porté par La Poste. A l’issue du programme, 245 000 TPE-PME auront ouvert un carnet de bord Energie. Des programmes sur le secteur des transports, qui seront présentés par le ministre délégué en charge des Transports dans les prochains jours. Les projets ont été sélectionnés en fonction de leur degré de maturité, de leur périmètre ainsi que de leur efficience. Par ailleurs, afin d’accompagner les collectivités locales dans la rénovation de l’éclairage public et ainsi de faire des économies d’électricité, Barbara Pompili lance le programme « Lum’ACTE », porté par la FNCCR. Avec un parc avoisinant les 10 millions de points lumineux, l’éclairage public représente plus de 40 % des consommations d’électricité des collectivités, et pèse notamment sur la pointe de demande en électricité lors de l’allumage en début de soirée. Doté de 10 millions d’euros, ce programme permettra de soutenir les collectivités territoriales pour diagnostiquer, d’ici 2 ans, 3 à 4 millions de points d’éclairage répartis dans une zone géographique couvrant la moitié de la population française, et en rénover au moins 70 %. Enfin, à l’aube de la 5ème période d’obligation du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) qui vient de débuter, un point d’étape complet du dispositif a été publié. Il présente de manière détaillée et illustrée les grandes évolutions opérées depuis 2018 et les principaux résultats obtenus pour ce dispositif qui a déclenché entre 1 et 2 millions d’opérations d’économies d’énergie par an. Un renforcement très fort des aides pour les ménages, notamment à partir de 2019 avec le coup de pouce chauffage, a permis d’engager 1 million de travaux de remplacement de chauffage en 3 ans. Ces travaux permettront aux ménages concernés d’économiser chaque année 600 millions d’euros sur leurs factures énergétiques, et d’éviter chaque année l’émission de près de 3 millions de tonnes de CO2. Des programmes d’accompagnement de grande ampleur ont été déployés sur le secteur de la rénovation énergétique des bâtiments : FEEBAT qui développe et soutient la formation initiale et continue des professionnels du bâtiment, ACTEE qui accompagne les collectivités pour la massification de la rénovation énergétique et la substitution du fioul dans les bâtiments publics, SARE qui déploie le réseau de guichets France Rénov’, SLIME qui repère et accompagne les ménages en situation de précarité énergétique, etc. Les CEE ont également apporté un accompagnement très fort du développement du transport à vélo, en s’insérant dans le cadre du plan vélo du Gouvernement : ALVEOLE qui cofinance des stationnements sécurisés, Colis Activ’ qui subventionne la livraison décarbonée de colis en zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), Employeur Pro Vélo qui engage les employeurs publics et privés, etc. D’autres évolutions notables ont été apportées, telles que l’ouverture en 2019 du dispositif aux actions réalisées dans l'industrie soumise à quotas carbone, l’accroissement des contrôles avec un nouveau cadre posé en 2019-2020, l’ouverture d’un chantier de simplification en 2020-2021, etc.
Il y a 3 ans et 90 jours

Le Parlement adopte la réforme de l'assurance emprunteur

Portée par la députée Patricia Lemoine (Agir) et soutenue par le gouvernement, la proposition de loi "pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur" visait initialement à introduire davantage de concurrence dans le secteur bancaire, en position de force dans ce domaine (88% de part de marché), et celui des assurances, afin de faire baisser les coûts pour le consommateur.Elle ouvre la possibilité de changer d'assurance emprunteur sans frais à tout moment, et non plus seulement à la date anniversaire. Cette disposition entrera en vigueur le 1er juin pour les nouveaux contrats, et à compter du 1er septembre pour les autres.Conformément au souhait du Sénat, qui s'était dans un premier temps opposé à cette mesure, les assureurs devront informer les emprunteurs chaque année de leur droit et de ses modalités de mise en oeuvre."Cette proposition de loi représente un véritable gain de pouvoir d'achat pour nos compatriotes", a assuré le ministre chargé des Comptes publics Olivier Dussopt, chiffrant ce gain à "environ 550 millions d'euros pas an". Un chiffrage toutefois contesté par la présidente de la commission des Affaires économiques du Sénat Sophie Primas (LR).À l'initiative des sénateurs, le volet santé de la proposition de loi a par ailleurs été musclé.Le questionnaire médical est supprimé pour les prêts immobiliers inférieurs à 200.000 euros par personne (soit 400.000 euros pour un couple) et dont le terme intervient avant le 60e anniversaire de l'emprunteur. Ces seuils pourront être modulés par décret, uniquement dans un sens favorable à l'emprunteur, a précisé le rapporteur du texte au Sénat Daniel Gremillet (LR).Le délai du "droit à l'oubli" pour les cancers et l'hépatite C est réduit de dix à cinq ans. "'C'était une mesure réclamée par les associations de malades depuis plusieurs années", a rappelé Mme Lemoine lors du dernier vote à l'Assemblée nationale mardi. Le "droit à l'oubli" permet aujourd'hui aux anciens malades de cancer de ne plus avoir à déclarer leur maladie à leur assureur dix ans après la fin de leur protocole thérapeutique.Les signataires de la convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) auront en outre l'obligation d'engager d'ici 31 juillet 2022 une négociation sur les pathologies autres que cancéreuses."C'est une loi qui va changer la vie de nombreux propriétaires", s'est félicitée Mme Lemoine. "Nous avons fait oeuvre utile et nous pouvons en être fiers", a renchéri M. Gremillet.Le marché de l'assurance emprunteur est évalué à près de 10 milliards d'euros de cotisations par an, et concerne près de sept millions de propriétaires ayant un crédit en cours.
Il y a 3 ans et 90 jours

Chômage à 7,4% : au plus bas "depuis près de 15 ans", Borne salue une "excellente nouvelle"

"Personne n'imaginait qu'on puisse avoir de tels résultats en sortant d'une des crises économiques les plus graves qu'on ait connues au cours des dernières décennies", a déclaré Mme Borne sur France Inter, pointant également un taux de chômage des jeunes au plus bas "depuis près de 40 ans".Les chiffres publiés vendredi par l'Insee font état d'un taux de chômage en forte baisse au quatrième trimestre 2021 (-0,6 point par rapport au trimestre précédent) à 7,4% de la population active en France (hors Mayotte).L'Institut souligne que le taux "est inférieur de 0,8 point à son niveau d'avant-crise (fin 2019) et à son plus bas niveau depuis 2008, si l'on excepte la baisse ponctuelle en trompe-l'oeil du printemps 2020, liée à la crise sanitaire" lorsque beaucoup de gens s'étaient arrêtés de chercher du travail.Sur le trimestre, le taux de chômage des jeunes diminue fortement (-3,6 points) et atteint 15,9%, rejoignant ainsi "les plus bas niveaux des cycles précédents à la fin des années 80 et 90", ajoute l'Insee.Mme Borne a rappelé que le gouvernement avait lancé dès l'été 2020 le plan "un jeune, une solution" ayant en tête que pendant la crise de 2008-2009, le taux de chômage des jeunes avait "explosé", augmentant de "30%"."Là, on est à près de cinq points plus bas qu'avant la crise", a-t-elle insisté.Alors que la Cour des comptes a estimé cette semaine dans son rapport annuel que le succès du plan "un jeune, une solution" était à "relativiser", elle a estimé que "les chiffres parlent d'eux-mêmes".
Il y a 3 ans et 90 jours

Présidentielle : les entreprises de proximité et les artisans veulent être mieux représentés

La priorité de l'organisation patronale qui dit parler au nom de 3 millions d'entreprises est ainsi de réformer le calcul de la représentativité dans les branches professionnelles, pour le rendre plus favorable aux petites entreprises."En l'état actuel des règles de mesures de la représentativité patronale, la voix des plus petites entreprises est confisquée par les plus grandes", affirme l'U2P dans un document présentant ses demandes pour le prochain quinquennat.Selon la mesure de l'audience patronale réalisée l'an dernier par le ministère du Travail, l'U2P compte 203.715 entreprises adhérentes, soit plus que le Medef (125.929). Mais les entreprises affiliées au Medef regroupent plus de 9,3 millions de salariés, contre seulement un peu plus de 700.000 pour l'U2P.Afin de "conforter et pérenniser la baisse du coût du travail", l'U2P aimerait par ailleurs que "le plafond des allègements généraux de charges sociales soit porté à 3 Smic" contre 2,5 Smic actuellement.Au moment où beaucoup d'entreprises peinent à recruter, l'U2P demande aussi au futur locataire de l'Elysée d'agir pour "mieux anticiper les besoins en compétences des entreprises" et à Pôle Emploi "d'orienter les actifs en recherche d'emploi vers les métiers en tension".Constatant "qu'un nombre considérable de petites entreprises ne trouvent pas de repreneur", l'Union souhaite "la création d'un fonds d'aide à la création-reprise des entreprises de proximité" ainsi que d'un autre fonds pour soutenir leur "transformation écologique et numérique".L'U2P veut également que soient amplifiées "les actions de revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs" et que l'accès au haut débit soit "effectif en tous points du territoire".Enfin, l'organisation patronale des TPE souhaite "un modèle de société qui valorise le travail indépendant autant que le salariat". Toutefois, opposée de longue date au statut d'auto-entrepreneur, elle demande que ce dernier soit "limité à deux ans pour les personnes exerçant leur activité à titre principal".
Il y a 3 ans et 90 jours

Antea Group et batiRIM®, Groupe SUEZ, mettent le digital au service de la valorisation des déchets du BTP

Celui-ci proposera aux acteurs du BTP une solution de déconstruction sélective afin de maximiser le réemploi et le recyclage des déchets. Cette démarche s’appuie sur un outil de modélisation unique, RIM® (Ressource Information Modeling) qui permettra à Antea Group d’élargir son offre de services pour les projets de déconstruction et de réhabilitation au service de l’économie circulaire.Les outils numériques sont incontournables pour optimiser la déconstruction sélective d’un bâtit et assurer cette mutation. C’est pourquoi Antea Group a choisi de s’associer à batiRIM® et de proposer le diagnostic digitalisé des Produits-Equipements-Matériaux-Déchets avec l’outil RIM® dans son offre de service. Ce diagnostic permettra de quantifier, qualifier et cartographier les flux de produits et de matières issus de bâtiments en rénovation, réaménagement ou déconstruction et d’évaluer, avant même le début des travaux, leur potentiel de réemploi, de réutilisation et de recyclage. Ce diagnostic est la pièce maîtresse pour définir la stratégie Economie Circulaire grâce à l’utilisation des données collectées sur le terrain, et ainsi répondre aux nouveaux enjeux réglementaires.Grâce à cet outil, Antea Group sera en mesure d’utiliser les données, les référentiels et les plans constitués lors du diagnostic PEMD digitalisé pour organiser le chantier de curage ou de déconstruction sélective avec les différents intervenants. L’outil permet également d’intégrer les plans des bâtiments dans une interface numérique, en 2D ou 3D, et de restituer les données acquises dans une base de données interactive et sécurisée, au sein de la plateforme batiRIM®, partagée avec l’ensemble des parties prenantes du chantier. Ce diagnostic permettra de réaliser un suivi des flux de produits et matériaux (fenêtres, sols, portes, etc.) jusqu’à leur possible incorporation dans de nouvelles constructions. Il pourra également assurer la traçabilité et la gestion facilitée de la déconstruction sélective, établir le bilan carbone tout en fournissant des données fiabilisées à ses clients.Pascal Voyeau, Directeur Général d’Antea Group en France, déclare : « Diminuer l’impact environnemental des chantiers de nos clients et développer avec eux l’économie circulaire sont les ambitions que nous nous fixons. Pour y parvenir, nous nous appuyons sur des technologies avancées : le partenariat avec batiRIM® est un facteur clé de succès de notre démarche ».Yann Vincent, Président Directeur Général de batiRIM® et Directeur Général des Services aux Entreprises SUEZ Recyclage et Valorisation France, ajoute : « Acteur de la préservation de l’environnement, SUEZ mobilise les parties prenantes pour réussir la transition environnementale, en développant des modèles d’économie circulaire. La solution proposée par batiRIM® à Antea Group en est un exemple concret qui s’appuie à la fois sur des référentiels métiers, des outils numériques pour réaliser la modélisation des bâtiments à déconstruire et sur l’expertise d’une équipe ».
Il y a 3 ans et 90 jours

Caméléo, le système plancher dalle modulable et respectueux de l’environnement

La structure plancher dalle préfabriquée et interchangeable Créer un bâtiment qui s’adaptera aux usages de demain, c’est désormais possible avec le système constructif préfabriqué Caméléo ! Caméléo est un système plancher-dalle préfabriqué par Rector qui consiste en un assemblage de poteaux.Grâce à sa structure en béton réduite à minima, profitez de volumes intérieurs ouverts, de plafonds lisses et dites adieu aux contraintes liées aux murs porteurs. Les éléments intégrés dans nos prédalles SPD, notamment les armatures anti-poinçonnement et les points de clefs du ferraillage vous assurent une mise en œuvre qualitative et moins pénible. Ainsi, le bâtiment construit aujourd’hui peut sans difficulté s’adapter à de nouveaux usages demain : la distribution de l’espace au sein du bâtiment est libre et les volumes sont personnalisables en fonction de vos besoins de construction. La structure plancher dalle adaptée aux nouveaux enjeux environnementaux Les prédalles SPD sont les éléments centraux du système plancher dalle : elles intègrent toutes les armatures nécessaires à leur tenue, sans avoir recours à des poutres porteuses. Désormais fabriquées en béton bas carbone, elles permettent de réduire considérablement votre empreinte carbone. Le système plancher dalle Caméléo s’inscrit dans une démarche d’écoconception. Le bâtiment n’est pas construit pour être détruit mais transformé ce qui permet des économies importantes de matériaux et par conséquent des émissions carbone lors de sa reconversion. De plus, le choix d’éléments comme des matériaux biosourcés pour construire les façades non-porteuses ou les cloisons intérieures permet de diminuer davantage votre bilan carbone. La structure plancher dalle qui vous fait gagner du tempsEn liaison avec le maître d’œuvre et/ou l’entreprise de gros œuvre, notre service logistique vous assure une livraison cadencée en fonction de l’avancement de vos travaux. Enfin, la grande adaptabilité de Caméléo vous assure un temps de mise en œuvre réduit de 25% en moyenne.
Il y a 3 ans et 90 jours

Restauration de la salle du serment du Jeu de Paume de Versailles

Un épisode majeur de la révolution françaiseSituée à quelques mètres du château de Versailles, la salle du Jeu de Paume a été construite en 1686, à l'initiative de Nicolas Cretté, premier paumier de Louis XIV. Le jeu de paume, ancêtre du tennis, était, en effet, très en vogue à cette époque.Cette salle de sport entre dans l'histoire le 20 juin 1789, lorsque plus de 500 députés se trouvant à Versailles pour les États Généraux convoqués par Louis XVI, s'y réunissent et prêtent un serment devenu célèbre :« Nous jurons de ne jamais nous séparer et de nous réunir partout où les circonstances l’exigeraient, jusqu’à ce que la Constitution du royaume fût établie et affermie par des fondements solides. »Cet acte fondateur de la démocratie française est un épisode très présent dans la mémoire nationale, notamment grâce à l'œuvre mondialement connue, et pourtant inachevée, du peintre Jacques Louis David.Une histoire mouvementéeTrès rapidement après le Serment, la salle du Jeu de Paume est considérée comme un lieu symbolique. Elle est acquise par la Nation et déclarée domaine national dès le 1er novembre 1793 (11 Brumaire an II). Sans usage précis, elle sert successivement d’entrepôt ou d'atelier de peintres (Antoine-Jean Gros, Horace Vernet). En 1848, le lieu est classé parmi les Monuments Historiques. Sous le Second Empire, la salle retrouve son usage d'origine de terrain de jeu de paume.1880 marque une nouvelle étape dans le destin du lieu qui devient, par la volonté de la IIIe République, le musée de la Révolution française. Il est inauguré le 20 juin 1883 par Jules Ferry (président du Conseil et ministre de l'instruction publique).Après une nouvelle période de relatif oubli, la salle est à nouveau mise en lumière lors des commémorations du Bicentenaire de la Révolution en 1989.Depuis cette période, elle est ouverte au public, notamment grâce à l’engagement fort du château de Versailles pour faire mieux connaître le cadre de cet événement emblématique de l’histoire de France...Une restauration nécessaireL'état du bâtiment nécessitait une nouvelle intervention pour sa conservation et sa mise en valeur. Les opérations, menées sous la maîtrise d'oeuvre de Pierre Bortolussi, Architecte en Chef des Monuments Historiques, ont suivi l'état de référence du musée de 1883. Durant 8 mois, la toiture, la charpente, les menuiseries, le décor peint de la salle et le sol ont été restaurés. Des opérations ont également été conduites sur la toile monumentale représentant le Serment du Jeu de Paume par Luc-Olivier Merson (l'artiste parachevant l'oeuvre de David) et sur tout le décor sculpté de la salle. Ce chantier de grande ampleur a pu être mené grâce à la mobilisation des élus de l’Assemblée Nationale - députés ou anciens députés - et de mécènes particuliers. Il a également bénéficé des crédits du plan France Relance. La salle sera ouverte en visite guidée, ainsi que pour le public scolaire, à partir du 1er avril 2022.Un podcastÀ l'occasion de cette restauration, le château de Versailles met en lumière l’histoire complexe du lieu en proposant un podcast inédit. Sous forme de fiction, il retrace la création du musée de la Révolution française en 1883 et le travail du peintre Luc-Olivier Merson chargé par la IIIe République de parachever le projet de David pour orner la salle du Jeu de Paume.
Il y a 3 ans et 90 jours

Kompozite, la plateforme digitale d’aide à la décision pour les professionnels du bâtiment bas carbone

Pour Damien Cuny, cofondateur de Kompozite : « Nous avons construit des bâtiments pendant des décennies sans nous poser la question du carbone. Aujourd’hui, le réchauffement climatique est une réalité urgente. La réglementation environnementale RE2020, les différentes mesures législatives et les politiques publiques locales obligent les acteurs du secteur à construire différemment. »Cette start-up française, créée en 2020, incubée par le « CSTB Lab » et Station F, apporte une solution unique de comparaison de systèmes constructifs qui dépasse la simple évaluation de matériaux. La plateforme digitale et automatisée propose via le « generative design», des combinaisons constructives optimisées en construction comme en rénovation, selon les contraintes techniques du projet immobilier. Et ce, tout en calculant l’empreinte carbone des systèmes générés par Kompozite. En effet, une fois les quelques données renseignées, les produits qui ne fonctionnent pas sont écartés et ne sont proposés que les matériaux et combinaisons les plus adaptés. « En quelques clics, l’utilisateur connaît l’impact carbone de n’importe quel matériau mais également ses conditions d’utilisation », ajoute Damien Cuny. Un outil d’aide à la décision objectif et efficace La plateforme Kompozite permet aux architectes, bureaux d’études, maîtrises d’ouvrage, bailleurs, promoteurs et constructeurs, d’être soutenus dans leur choix de conception, de façon indépendante, rapide et optimisée. Ses avantages sont multiples : la solution favorise la prise de décisions techniques dès la phase de conception du bâtiment, tout en maîtrisant les contraintes réglementaires et les risques d’assurabilité. Cette aide à la conception fiabilise les arbitrages entre systèmes constructifs, en précisant les conditions de mise en œuvre à performances comparables. De plus, Kompozite permet de faire émerger l’innovation matériaux bas carbone, car elle recense de façon continue les données des nouveaux produits du marché. La solution héberge sa propre base de données de plusieurs milliers de références produits pour la façade et l’enveloppe. Elle devrait très vite s’étendre à la structure et à la toiture afin de proposer une offre complète à l’ensemble du bâtiment. Au-delà des lots architecturaux, les lots techniques seront insérés. Demain, l’intégration dans le BIM sera proposée pour permettre les échanges de données, ou de simplifier les saisies d’entrées.La plateforme Kompozite se distingue également par l’élégance de son design graphique et une expérience utilisateur unique, pour simplifier le quotidien des professionnels.Un projet soutenu par les pouvoirs publics, les acteurs de la filière et les fonds d’investissements La start-up, qui figure parmi les 40 projets les plus prometteurs de 2022 nommés par Station F, a été labellisée GreenTech Verte par le Ministère de la Transition Écologique.Une cinquantaine d’acteurs de la filière ont testé et approuvé une version bêta (dont le BE Pouget Consultant, Vinci Construction, Woodeum...) ce qui a permis son lancement. Des fonds d’investissement engagés dans la réduction des risques liés au climat accélèrent les ambitions de Kompozite. La start-up réunit près de 1,4 million d’euros auprès d’un consortium composé des investisseurs historiques et de nouveaux entrants : Citizen Capital, l’acteur de référence de l’investissement impact en France depuis 2008. Sa mission est de mobiliser des fonds pour relever les défis sociaux et environnementaux de notre époque. Citizen Capital finance et accompagne des projets et des entreprises à fort potentiel qui répondent à des besoins fondamentaux et apportent des solutions innovantes qui transforment leur marché. Société indépendante, Citizen Capital gère plusieurs véhicules d’investissement dédiés au financement de l’early stage, du growth et de l’agriculture. La société a la qualité de Société à mission, est certifiée B Corp, est adhérente aux UN-PRI et membre fondateur de la communauté des entreprises à mission. AFI Ventures, nouveau véhicule d’investissement impact notamment porté par le célèbre fonds Ventech. Foundamental, fonds d’investissement allemand spécialisé sur le secteur construction et dont Kompozite a été le premier investisseur en France.En 2020, une première levée de 200.000 euros avait déjà été réalisée auprès de cinq business angels prestigieux issus du monde de la finance et des nouvelles technologies. Au-delà de la profondeur du problème, les investisseurs ont été séduits par l’approche innovante de l’équipe et sa capacité à mettre en œuvre ses ambitions. Une version bêta avait par ailleurs déjà été testée et approuvée par une cinquantaine d’acteurs de la filière. Les fonds ont permis d’embaucher une équipe désormais composée de 9 personnes : ingénieurs du Bâtiment, développeurs web et deux docteurs : le premier en mathématiques appliqués, le second en physique des matériaux. L’ambition porte désormais sur une diffusion très large du produit sur tous les métiers de la conception des bâtiments en France. Depuis janvier 2022, la plateforme est accessible gratuitement pour la donnée carbone lissée des produits de construction. Comptez ensuite entre 79 à 149 euros HT par mois pour l’abonnement, selon la formule choisie. De beaux débuts pour cette start-up qui innove pour la neutralité carbone des bâtiments.
Il y a 3 ans et 90 jours

Tout Faire 2022 : une nouvelle ère se dessine pour le 1er groupement indépendant de négoce

Retransmis en direct auprès de plus de 500 personnes et de 1000 personnes présentes lors de la soirée, il a été l’occasion de présenter ses ambitions et ses grands axes stratégiques de développement pour cette nouvelle année qui s’annonce pleine de promesses.Cette année sera l’année de l’innovation, du changement et de la transformation pour le groupement de négoces qui souhaite se restructurer sur différents points.Une nouvelle identité graphique simplifiée et épurée, mais qui conserve son authenticitéTout Faire Matériaux réalise une refonte de sa charte graphique, et devient désormais Tout Faire ! Depuis sa création, le groupement a fortement évolué et s’est diversifié. Au-delà de leur qualité de négociant, les adhérents proposent à leur client particulier et pro tout un éventail de solutions pour la maison. Puisque chaque adhérent est unique, Tout Faire souhaite que chacun conserve son indépendance et sa personnalité qui lui est propre. Pour cela, le nom du point de vente sera également davantage mis en avant sous le logo du groupement.Les couleurs symboliques jaune et noir, ainsi que le symbole de la maison propre à Tout Faire sont conservés mais le logo a été simplifié, épuré et modernisé.Un nouveau concept magasin pour être encore plus proche de ses clientsTout Faire a conçu, avec un cabinet d’architecte, de nouveaux aménagements pratiques et intelligents pour ses magasins afin de répondre aux nouvelles attentes des professionnels et des particuliers. Ils ont été pensés à l’image du groupement pour être encore plus accueillants et chaleureux. Chaque magasin sera organisé sous forme de module pour clarifier les offres et les services proposés pour un parcours client plus facile et plus compréhensif. Ce nouveau concept sera flexible et adaptable à toutes les situations pour que chaque adhérent s’y retrouve et s’y sente bien. Les magasins ne sont pas seulement la vitrine des produits, ils sont aussi l’incarnation même des valeurs du groupement et de chacun de ses adhérents.Et le service a une place toute particulière puisqu’elle fait partie de l’ADN de Tout Faire. C’est pourquoi, ce nouveau concept magasin met particulièrement l’accent sur des outils simples et pratiques qui ont pour but de simplifier la vie des clients : un système de box collect sera mis à la disposition devant les magasins pour retirer ses commandes plus facilement et plus librement. Le comptoir d’accueil sera réaménagé pour une meilleure prise de contact, et des espaces de travail seront mis à la disposition des particuliers et des professionnels afin de construire ensemble, leurs projets futurs.Ces premiers concepts magasins seront mis en place à Angoulême et à Valence.Des magasins qui passent au vert pour devenir des acteurs écologiques actifs et dynamiquesLe vert : une troisième couleur à intégrer au nouveau Tout Faire. Pour cela, le groupement veut dépasser les attentes réglementaires pour devenir une référence dans la réduction de leur impact écologique et de la rénovation écologique.La consommation d’énergie des bâtiments sera réduite avec la révision des systèmes de chauffage et de luminaires. Une énergie verte sera créée avec la disposition de panneaux voltaïques sur les toits des 480 points de vente et sur les parkings.Pour accompagner ses adhérents dans cette nouvelle ère plus verte, Tout Faire a identifié un bureau d’études expert pour les aider à entreprendre les démarches administratives, les études techniques, les déclarations diverses et le montage du dossier de financement.L’empreinte plus verte du groupement passera également par la valorisation des produits Made in France, du savoir-faire français et des valeurs de ruralité et de proximité auprès des locaux. L’empreinte carbone est ainsi réduite. Il prône également la réduction de son impact environnemental en choisissant des matériaux biosourcés.L’école Tout Faire valorise, forme et accompagne ses talents de demainL’école Tout Faire fait son grand retour ! Le groupement souhaite ainsi assurer la transmission des savoir-faire des métiers de négoce. Ces formations assureront ainsi aux fournisseurs et aux partenaires que leurs produits et leurs innovations seront mis en valeur auprès de la clientèle. Elles permettront d’accueillir les nouveaux collaborateurs et de les familiariser avec les valeurs du groupement. Plusieurs formations, reconnues et certifiées par l’État, seront proposées à partir de mars, dont celle pour devenir chef d’agence de niveau Bac+2 ou bien la formation commerciale, de niveau Bac.Ce sera l’occasion pour les collaborateurs actuels et futurs de partager leurs meilleures pratiques et de développer leur expertise. Ces formations garantissent ainsi aux fournisseurs et aux partenaires que leurs produits et leurs innovations soient mis en valeur auprès de la clientèle. Elles seront sous forme de classrooms, soit en physique, soit en e-learning digitale ou en mode mixte.Après ces annonces, place à l’action ! Ces dispositifs seront pour certains à découvrir dans les prochains mois et progressivement pour l’ensemble des adhérents Tout Faire.
Il y a 3 ans et 91 jours

Procès du balcon effondré : "un jour ou l'autre", il serait tombé, selon les experts

"On peut penser à une forme de bricolage", lâche Pierre Lemaire, devant les magistrats d'Angers, qui jugent cinq prévenus pour homicides et blessures involontaires. L'ingénieur conseil, expert agréé par la cour de Cassation, résume d'un mot l'"environnement général" des travaux réalisés en 1997-1998 sur la résidence Le Surcouf : "médiocre".A la demande des juges d'instruction, M. Lemaire et son confrère Gérard Caussé-Giovancarli ont réalisé l'expertise principale sur l'effondrement de ce balcon, lors d'une pendaison de crémaillère, le 15 octobre 2016.Le béton, à la porosité "très élevée", a ainsi été "mouillé", c'est-à-dire qu'"il y a eu des ajouts d'eau au moment du moulage pour faciliter sa mise en oeuvre", ont expliqué les experts. "Toutes les entreprises savent très bien qu'on n'a pas le droit de le faire", a souligné M. Lemaire.De mauvaise qualité, "pas correctement vibré", ce béton contenait également "de nombreuses bulles d'air".Les aciers, qui ont "un rôle prépondérant dans la stabilité de la dalle", étaient en outre "très mal positionnés" car "beaucoup trop bas", ont aussi souligné les ingénieurs conseils.Enfin, la reprise de bétonnage entre le bâtiment et le balcon a été mal réalisée. Or, "la reprise de bétonnage joue un rôle essentiel dans ce genre d'accident", a noté M. Caussé-Giovancarli, qui avait rencontré une situation similaire après la chute du balcon du député-maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini (UDF), en janvier 2007. Le balcon en avait à l'époque entraîné six autres dans sa chute, sans faire de victimes."Aciers rouillés et dégradés"A Angers, la surface était "lisse au niveau du collage", alors qu'elle aurait dû être en biseau avec des aspérités pour permettre une meilleure adhérence. Au fil des ans, une fissure s'est ouverte, laissant l'eau s'infiltrer et les aciers s'oxyder."Les aciers étaient plus que rouillés, ils étaient dégradés dans leur masse", a souligné M. Lemaire. Du fait de cette "corrosion progressive", "le balcon serait tombé tout seul, quelques années plus tard", a-t-il ajouté."Un jour ou l'autre, sous son propre poids, la dalle de béton risquait de tomber", a confirmé M. Causse-Giovancarli.Pour couronner le tout, les travaux ont été menés sans respecter les plans de l'ingénieur béton, qui avaient été conçus pour des balcons préfabriqués et non pour des balcons coulés sur place. Si ces plans avaient été suivis, le balcon aurait pu supporter 35 personnes, soit près de deux fois le nombre de victimes le soir du drame."Dès le début de la construction de l'immeuble, on a donc décidé de mettre les plans à la benne ?", a interrogé Me Louis-René Penneau, avocat des parties civiles."Quasiment au début du chantier", a confirmé M. Causse-Giovancarli. "Pendant des mois, les aciers étaient au vu de tout le monde, ça aurait dû attirer l'oeil" sur ce changement de mode de construction, a-t-il en outre pointé.D'autant que le cabinet de l'architecte Frédéric Rolland, 66 ans, "avait une mission complète de maîtrise d'oeuvre", comprenant la direction des travaux et lui demandant de "viser les plans d'exécution de l'entreprise", a souligné l'expert.A l'ouverture du procès, M. Rolland s'était présenté comme un "homme de l'art", tourné "exclusivement sur la recherche de la création d'un concept"."A aucun moment je ne fais de calcul de dalles et de ferraillage", avait-il assuré.Le procès doit se terminer le 4 mars.
Il y a 3 ans et 91 jours

Les acteurs du réemploi solidaire et les ONG environnementales demandent un soutien pour le réemploi dans le bâtiment

Chiffres clés70%, c’est la part du BTP dans la production annuelle de déchets en France.224 millions de tonnes, c’est la production annuelle de déchets dans le BTP en France (dont 46 millions pour le seul bâtiment, soit l’équivalent de la quantité produite annuellement par les ménages en France).111 kg CO2e, c’est la quantité d’émissions évitées par tonne de déchets non dangereux collectés en mélange en pied de chantier envoyée en valorisation.90, c’est le nombre de structures de l’ESS engagées dans le diagnostic, la dépose et le réemploi des matériaux de construction.La loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) de février 2020 a mis en place une nouvelle filière à Responsabilité Elargie du Producteur (REP) dans le secteur du bâtiment, avec l’ambition d’appliquer le principe de pollueur-payeur à la gestion de ces déchets, mais aussi de prévenir leur production et de lutter contre les dépôts sauvages. Après un décret publié fin décembre, un arrêté portant sur le cahier des charges de la filière est en cours de finalisation, dont le projet s’avère décevant par rapport aux buts recherchés par le législateur et à l’urgence environnementale. Selon les acteurs du réemploi solidaire et les associations environnementales, il serait indispensable que ce cahier des charges serve à construire une stratégie ambitieuse pour encourager le réemploi dans le secteur et prévoie un fonds réemploi, comme le stipulait la loi AGEC et comme il en existe dans d’autres secteurs (textiles, équipements électriques et électroniques, meubles, jouets, etc.). Ce fonds permettrait de soutenir financièrement le réemploi et la réutilisation des matériaux de construction, activités qui permettent de réduire les déchets efficacement, et plus largement les impacts environnementaux du secteur de la construction (en matière climatique, de surconsommation des ressources et d’atteinte aux écosystèmes). Il s’agirait d’orienter une part de l’éco-contribution incluse dans le prix de vente des produits et matériaux de construction (selon le principe pollueur-payeur), vers les activités de réemploi portées par des structures de l’ESS. Cette activité de réemploi est d’autant plus importante qu’une pénurie de produits et matériaux de construction est actuellement à l’origine de multiples retards de chantiers. Dans le même temps, de plus en plus de collectivités territoriales veulent développer des ressourceries de matériaux sur leur territoire, notamment en réponse à l’augmentation de la fiscalité (TGAP) sur les opérations d’enfouissement et d’incinération. En plus d’apporter une solution concrète à ces pénuries, ces recycleries de matériaux contribuent aussi à la création d’emplois locaux non délocalisables. La création d’un fonds réemploi permettrait au secteur du bâtiment d’accélérer sa transition écologique, les chantiers de réhabilitation-déconstruction dépassant les 1 000 m2 ayant l’obligation (mais souvent pas les moyens) de réaliser un diagnostic Produits-Equipements-Matériaux-Déchets visant à limiter la quantité de déchets produits et à privilégier le réemploi au recyclage.Pour Jérôme Saddier, président d’ESS France : « Le BTP est responsable de 70% de la production de déchets en France. Compte tenu de cet enjeu, il nous semble indispensable d’aider les acteurs du réemploi de cette filière, issus pour beaucoup de l’économie sociale et solidaire. L’impact positif d’un fonds réemploi serait non seulement environnemental, mais aussi social avec des créations d’emplois importantes sur nos territoires. »
Il y a 3 ans et 91 jours

Crédit immobilier : quelles sont les évolutions d'un secteur toujours mouvant ?

Cependant, ce secteur est intrinsèquement soumis aux évolutions bancaires et réglementaires. La Centrale de Financement prévient sur les potentielles conséquences des changements à venir en 2022.La remontée des taux d’emprunt : une menace pour le pouvoir d’achat des ménagesAlors que l’année 2021 a été marquée par des taux bas records (1,2% en moyenne au second semestre 2021 enregistré par La Centrale de Financement pour une durée de 20 ans), plusieurs indicateurs montrent que les taux tendent à la hausse, entre 0,20% et 0,30%, pour le début de l’année 2022. La Centrale de Financement alerte les emprunteurs sur la nécessité de bien préparer leurs dossiers d’accession au prêt. Tandis que l’inflation touche tout le monde et plombe déjà le pouvoir d’achat des ménages, que l’on assiste à une augmentation des coûts de l’énergie et à la montée des prix sur le carburant, la bonne négociation d’un taux d’emprunt peut s’avérer primordiale et le différentiel de 35€ par mois n’est pas anodin.La Centrale de Financement, expert du prêt en immobilier, met alors l’accent sur l’importance de bien monter son dossier pour pouvoir négocier les meilleurs taux auprès des banques. Elle entend rappeler qu’une différence de taux, aussi minime soit-elle, peut peser sur le reste à vivre des emprunteurs à la fin de chaque mois. Le nouveau diagnostic de performances énergétique: un critère à prendre en compte avant l’acquisition d’un bienDepuis le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performances énergétique est opposable à tout propriétaire. C’est-à-dire qu’un propriétaire investisseur ayant un logement avec un DPE catastrophique ne pourra, d’ici peu, plus louer son bien. Pourtant, avec un taux d’endettement limité (le Haut Conseil de Stabilité Financière a fixé le taux maximum d’endettement des emprunteurs à 35%), le propriétaire du bien ne sera pas toujours en capacité d’emprunter afin d’y réaliser les travaux de rénovation énergétique. Ne pouvant ni le rénover et ni le louer, sa seule solution sera de le revendre, et ce, probablement à perte en raison des contraintes énoncées. Conseil : Un investisseur doit, avant l’achat du bien qu’il souhaite acquérir, prendre en compte son diagnostic énergétique. Cela lui permet d’envisager l’éventuel coût de sa rénovation énergétique et de pouvoir louer son bien en toute sérénité.Le nouveau diagnostic de performances énergétique permet aux ménages qui achètent leur résidence principale de s’orienter vers des biens sans besoin de rénovation, mais à des prix de marché probablement élevé ou d’anticiper le prix des travaux dans le budget global d’acquisition, ce qui induit une réflexion en amont de l’achat pour valider le plan de financement.Pour Sylvain Lefèvre, directeur général de La Centrale de Financement : « Dans un contexte immobilier tendu, les ménages avec un faible budget ont parfois tendance à se tourner vers des biens moins chers, situés plus loin des centres-villes. Ce type de logement est souvent moins bien isolé, plus énergivore. De plus, si le télétravail permet de travailler de son domicile plusieurs jours par semaine, cela n’est pas toujours le cas. Doit alors s’ajouter aux factures d’énergie une enveloppe dédiée au prix du carburant, toujours plus conséquente. Un ménage qui avait décidé de vivre loin des centres-villes en pensant avoir un reste à vivre plus conséquent grâce à un prêt moins élevé peut finalement se retrouver à payer un prix total énergie et carburant hors budget. Le nouveau DPE peut leur permettre d’éviter une mauvaise surprise en s’orientant vers un choix de logement principal moins énergivore, quitte à le payer un peu plus cher. »
Il y a 3 ans et 91 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation sans précédent pour répondre aux défis actuels et futurs du bâtiment

En phase avec toutes les grandes mutations du secteur, il s’affirme comme un événement incontournable pour tous les acteurs de la filière qui trouvent, au cœur des salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, des sources précieuses d’information et de décryptage des tendances actuelles et futures. Grâce à une stratégie de transformation qui associe salons physiques et outils digitaux inédits, le Mondial du Bâtiment s’annonce déjà comme une édition exceptionnelle. Pour Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du Bâtiment : "Toute la filière s’est plus que jamais mobilisée pour que l’édition 2022 du Mondial du Bâtiment soit une pleine réussite. Nous sommes très heureux de la confiance que les exposants nous accordent et de la présence de nombreux leaders dans tous les secteurs. A huit mois de l’ouverture des salons, nous sommes totalement engagés, avec tous nos partenaires et les exposants, pour apporter aux visiteurs toutes les réponses aux grands défis d’aujourd’hui et de demain auxquels ils sont confrontés. Nous avons hâte de tous nous retrouver à la Porte de Versailles au mois d’octobre. »La mobilisation de toutes les filières du bâtiment et de la construction Organisés par RX France, l’Afisb1 et Uniclima2 , le Mondial du Bâtiment et ses trois salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA sont le lieu de convergence physique de tous les acteurs du secteur. A huit mois de l’ouverture des salons, ce sont déjà 968 exposants (listes en pièce jointe) qui ont répondu présents pour accueillir les visiteurs et leur apporter des réponses concrètes à toutes leurs interrogations.Le salon BATIMAT, organisé au sein des pavillons 1, 4, 5 et 6, enregistre l’inscription de 711 exposants dont 37 % de nouveaux venus. 70 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon IDÉOBAIN, organisé dans le pavillon 2, enregistre l’inscription de 81 exposants dont 42 % de nouveaux venus. 71 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon INTERCLIMA, organisé dans le pavillon 3, enregistre l’inscription de 176 exposants dont 35 % de nouveaux venus. 82 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus. À noter que parmi ces exposants figurent 39 adhérents UNICLIMA.Le Mondial du Bâtiment se mobilise pour faire venir et accueillir les professionnelsPlus que jamais, le Mondial du Bâtiment met tout en œuvre pour permettre à l’ensemble des professionnels de participer à cet événement majeur pour la filière.Des services de transport pour les visiteursLes salons INTERCLIMA et BATIMAT organisent des voyages de groupe par train au départ de Marseille, Avignon, Aix en Provence, Bordeaux, Angoulême, Poitiers, Lyon, Strasbourg, Nantes, Rennes, Angers, Le Mans… 1 800 visiteurs pourront bénéficier de ce service. Par ailleurs, des bus sont affrétés depuis les régions (Tours, Blois, Bourges, Vierzon, Orléans, Le Mans, Chartres, Le Havre, Evreux, Dreux, Rouen, Beauvais, Auxerre, Montargis, Troyes, Sens, Reims, Epernay, Lille, Lens, Amiens, Compiègne, Caen) afin de transporter 3 200 visiteurs vers Paris.Des espaces conviviaux pour se retrouverLe Mondial du Bâtiment, ce sont aussi des moments d’échanges riches et de convivialité et des événements dans l’événement. Toute la filière se donne rendez-vous durant ces 4 jours et de nombreux institutionnels ont choisi de profiter de cette occasion unique pour organiser leurs événements à destination de leurs adhérents. Déjà plus de 15 rendez-vous sont programmés dans les deux espaces dédiés : L’Espace 2000 sur le Pavillon 1 et la Salle Océanie sur le Pavillon 4.Des anniversaires40 ans de l’AQC30 ans du Club de l’Amélioration de l’Habitat20 ans de l’AFPACDes réunions privéesFFB UMGCCPFFBDes colloques et des conférencesL’Ecole des Ponts : Programme du Mastère Spécialisée® (conférences traduites et hybrides) - Des sessions de conférences ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carboneJeudi 6 octobre : Industrie de la constructionConférences organisées par OPQIBIGroupe Métallerie Syndicat SFECEDes remises de prixLe Prix National de la Construction BoisLe Trophées des bâtiments résilientsLancement des Green Solutions Awards par CONSTRUCTION 21Trophées de l’installateurTrophées de l’ingénierie performanteUne offre de restauration vertueuseLes exposants et les visiteurs ont à disposition plus de 40 espaces de restauration, à l’intérieur comme à l’extérieur des pavillons. Parmi ceux-ci, une offre de food trucks mais aussi des restaurants tels que Le Perchoir, Mama Paris West ou Pedzouille la Grange. L’ensemble de ces espaces travaillent par ailleurs, avec les équipes du Mondial du Bâtiment, sur des repas préparés sur site, avec des produits locaux. Il est aussi prévu de réduire au maximum l’utilisation des plastiques et PET et de valoriser les déchets issus de la restauration.Le Mondial du Bâtiment à l’internationalLe Mondial du Bâtiment est un événement international qui mobilise de nombreux exposants et visiteurs étrangers. Afin de toucher ces publics en amont des salons, une tournée internationale, Low Carbon Construction Tour sera lancée à partir du mois d’avril. Elle est principalement centrée sur un sujet phare pour le Mondial du Bâtiment, et plus largement pour le monde de la construction, et qui sera incarnée sur le Mondial du Bâtiment dans un espace « Low Carbon Construction » (Pavillon 1).Cette tournée se déroulera sur 5 mois et permettra aux équipes d’aller à la rencontre des organisations professionnelles, des grands donneurs d'ordres, des prescripteurs et des ministères en Espagne, en Italie, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Sénégal, au Maroc, en Allemagne, en Belgique, en Turquie et en Tunisie.Par ailleurs, un programme inédit d’invitation du Top100 des architectes et influenceurs du bas carbone en Europe et en Afrique complète ce dispositif.
Il y a 3 ans et 91 jours

Hausse du taux du livret A : la durée des prêts rallongée pour les bailleurs sociaux

Le taux du Livret est passé de 0,5% à 1% au premier février. La dernière hausse de rémunération du Livret A remontait à août 2011, lorsqu'elle était passée de 2 à 2,25%. Son taux n'a fait que stagner ou baisser depuis, pour tomber en février 2020 à 0,50%, un plancher historique.Les taux des prêts de la CDC étant notamment indexés sur celui du Livret A, la hausse de ce dernier augmente de fait le taux auquel la Caisse des dépôts prête aux bailleurs sociaux.La récente hausse du taux "peut susciter des inquiétudes chez les organismes de logement social et nous en avons conscience", a admis Eric Lombard, auditionné devant la commission des finances de l'Assemblée nationale."Cette contrainte financière n'est pas une bonne nouvelle pour le secteur évidemment" mais "peut être gérée et ce n'est pas ça qui limite le rythme de construction", a-t-il affirmé."Comme à chaque évolution - même si les évolutions à la hausse, ça faisait très longtemps qu'on n'en n'avait pas eu - on adapte automatiquement les échéances de remboursement par ce que nous appelons la double révisabilité, de telle sorte que cette hausse du taux d'intérêt ne pèse pas trop sur les finances du logement social", a-t-il indiqué, précisant que près de 140 milliards de prêts étaient indexés sur le taux du livret A."L'impact sur les charges du logement social est de 700 millions, mais l'impact sur la liquidité est de l'ordre de 250 millions d'euros. Donc tout est fait pour étaler l'impact, afin que les acteurs du logement social n'en souffrent pas trop", a ajouté M. Lombard."Nous faisons en sorte que les bailleurs puissent continuer non seulement à fonctionner mais aussi à construire. Cela veut dire qu'un nouveau logement social qu'on construit sera financé sur la base du nouveau taux du livret A, mais cela peut se gérer en rallongeant la durée des prêts, avec des nouveaux mécanismes", a réitéré le directeur général.
Il y a 3 ans et 91 jours

Nouveau Lève plaque à treuil Edmaplac Cable

Conçu pour un usage professionnel sur des chantiers jusqu’à 3,50 m de hauteur, le nouvel EDMAPLAC CABLE est très performant et supporte des charges allant jusqu’à 60 kg. Il lève la plaque en toute sécurité, en position horizontale et inclinée (sous pente), à l’aide d’un double câble pour la levée et la descente. Il est muni d’une poignée de basculement, qui facilite le chargement de la plaque sur sa tête, et de poulies à roulements à billes qui réduisent l’effort à fournir pour hisser la plaque. Sa tête rotative libre à 360° le rend ensuite particulièrement pratique pour ajuster le placement de cette dernière. Enfin, il présente un format réduit, léger et peu encombrant et il est livré quasi intégralement monté (hormis la tête), permettant ainsi de l’assembler en seulement 5 minutes. Son célèbre homologue l’EDMAPLAC 450, qui a bénéficié récemment de multiples améliorations (volant en magnésium, maniement silencieux…), est pourvu de son côté, d’un système à crémaillère pouvant être assisté par une visseuse. Il offre ainsi une précision et un confort de levée sans pareils. Sa hauteur (4.50 m avec rallonge) et sa charge (80 kg) maximales, associées à sa capacité de lever la plaque dans toutes les positions (y compris verticale), le rendent particulièrement performant pour un usage professionnel intensif. Il dispose également d’un système de frein à 2 manettes et d’une plateforme en bois.Ces deux lève plaques EDMA sont munis de pieds latéraux repliables et de 3 roues (dont 2 avec freins) permettant un passage aisé des portes. Ils sont conformes à toutes les exigences en matière de sécurité et de santé de la directive Europe «MACHINES» - 2006/42/CE, et sont approuvés par rapports de conformité du bureau Véritas et certifications CE.EDMAPLAC CABLE, lève plaque à treuil - Référence : 268655Prix de vente maximum conseillé : 540 € HT EDMAPLAC 450, lève plaque à crémaillère - Référence : 267355Prix de vente maximum conseillé : 780 € HTCes produits sont disponibles dans tous les points de vente spécialistes de l’outillage pour les plaquistes.
Il y a 3 ans et 91 jours

Les produits Rockwool vendus en 2021 permettront d'économiser la consommation d'énergie de plus d'un million de foyers

Avec la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs RE2020 qui se met progressivement en place et le plan FranceRénov’ lancé par les pouvoirs publics qui souhaitent accélérer la rénovation énergétique, le verdissement de l’économie doit franchir un nouveau cap. Une ambition à laquelle le groupe ROCKWOOL contribue pleinement comme le montre le Rapport sur le Développement Durable 2021 qui décrit en détail la contribution des produits de l’entreprise à la concrétisation des objectifs environnementaux.Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL commente : « Les bâtiments sont responsables de 28 % des émissions mondiales de CO2 et ne serait-ce que dans l’Union Européenne, environ 75 % d’entre eux sont inefficaces sur le plan énergétique. Nos produits jouent donc un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L’isolation vendue en 2021 continuera ainsi à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, et ce pendant toute la durée de vie de l'isolation ».Entreprendre des rénovations profondes pour de meilleures économies d’énergiePour obtenir un impact significatif, les rénovations doivent être qualifiées de « profondes » c'est-à-dire permettant de réaliser des économies d'énergie d'au moins 60%, et les matériaux utilisés doivent être sains, résistants au feu et circulaires. C’est le cas de la laine de roche, matériau naturel issu du basalte, une ressource géologique quasi inépuisable, recyclable à l’infini et résistant au feu plus que n’importe quelle autre solution d’isolation.A propos de rénovations profondes chez ROCKWOOL, Jens Birgersson explique : « En 2021, nous avons bien progressé vers notre objectif d'efficacité énergétique dans nos propres locaux. Nous avons achevé la rénovation de cinq bâtiments supplémentaires, dont notre siège à Gladbeck, en Allemagne, où nous avons réussi à réduire la consommation d'énergie de 83 %. Ce que nous souhaitons prouver, c'est qu'il est possible de rénover des bâtiments existants jusqu'à atteindre les normes d'efficacité énergétique des bâtiments neufs ».Toujours en 2021, ROCKWOOL a pris des mesures importantes pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034. Des objectifs tous vérifiés et validés dans le cadre du projet Science Based Targets initiative (SBTi).Jens Birgersson déclare : « En 2021, nous avons converti trois lignes de production qui utilisent désormais la technologie de fusion et des sources d’énergie à faible intensité de carbone. Nous avons également annoncé les plans pour construire et convertir des lignes supplémentaires à faible émission de carbone. Les effets de réduction des émissions de ces postes et d’autres investissements prévus au cours des prochaines années nous aideront à atteindre nos ambitions de décarbonation ».Le Groupe ROCKWOOL en avance sur ses objectifsEn 2021, ROCKWOOL a atteint quatre de ses objectifs intermédiaires de développement durable avant l'échéance de 2022.L'un de ces objectifs concerne l'offre de valorisation des déchets de ROCKWOOL, Rockcycle. Ce service facilite la reprise des produits en laine de roche ROCKWOOL des chantiers de construction ou de démolition et garantit que le matériau est réutilisé ou recyclé. Ainsi, Rockcycle permet de relever le défi de réduction des déchets de construction qui représentent plus d'un tiers de tous les déchets solides dans le monde. Rockcycle opère désormais dans 17 pays, par rapport à l'objectif intermédiaire de 15 pays, avec un objectif à 2030 d'opérer dans 30 pays.En 2021, la part de ROCKWOOL dans les ventes nettes associées aux activités éligibles à la taxonomie a atteint 85%, soulignant ainsi la contribution positive de l'entreprise au développement durable en EuropeLa laine de roche utilisée dans la serriculture (culture sous serre des végétaux) en 2021 a permis aux producteurs d'utiliser 53% d'eau en moins et de produire 76% de rendement en plus par rapport aux solutions traditionnelles en solToujours en 2021, ROCKWOOL a été l'une des premières entreprises à évaluer ses produits selon la norme pilote Cradle to Cradle certifiée version 4.0. Les solutions acoustiques en laine de roche utilisée ont ainsi notamment permis d’améliorer les conditions d'apprentissage pour 1,7 million d'étudiants en 2021.Sur l’ensemble des sites ROCKWOOL dans le monde, de nombreux autres investissements sont d’ores et déjà prévus pour poursuivre la décarbonation des opérations du groupe et contribuer ainsi aux Objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD) à l’horizon 2050.Consultez le Rapport Développement Durable 2021 de ROCKWOOL à cette adresse.
Il y a 3 ans et 91 jours

Bouygues Construction reçoit la certification « Top Employer France » et « Top Employer Europe » 2022

Cette certification « Top Employer » vient récompenser les initiatives que Bouygues Construction déploie depuis de nombreuses années au sein de son organisation pour fournir le meilleur environnement de travail possible à ses collaborateurs à travers des pratiques RH innovantes. Le groupe est le seul acteur de la construction présent dans cette enquête.Le programme Top Employers Institute a ainsi évalué la politique RH de Bouygues Construction grâce à l’enquête « HR Best Practices Survey », qui couvre 6 grands domaines RH, répartie en 20 thématiques tels que la stratégie de gestion des talents, l’environnement de travail, le Talent Acquisition, la formation et le développement des compétences, le bien-être au travail, ou encore la diversité et l’inclusion.Pour Amélie Quidor, directrice des Ressources humaines de Bouygues Construction : « Nous sommes heureux d’être une nouvelle fois Top Employer Europe. Cette reconnaissance vient souligner notre volonté constante de toujours mieux accompagner nos collaborateurs et collaboratrices et de cultiver l’esprit d’équipe, même dans un contexte 2021 perturbé par la crise sanitaire. Au-delà de la certification, ce qui nous tient à cœur, ce sont les retours positifs de nos salarié(e)s, leurs propositions pour aller encore plus loin, dans un esprit d’échange, d’ouverture et de co-construction. Notre marque employeur doit se vivre et s’incarner au quotidien. Je suis très fière des équipes pour leur engagement au quotidien ! »En 2021, deux nouveautés ont été mises en avant par Bouygues Construction :Son nouvel entretien annuel d’échange qui favorise une préparation de qualité et des échanges plus riches.Son programme Chance to Meet qui permet de créer des rencontres entre le top management et les talents identifiés au sein de l’entreprise. Les plus jeunes peuvent ainsi découvrir des parcours inspirants et bénéficier de conseils, et les top managers peuvent ainsi recueillir des idées auprès des leaders de demain.Pour 2022, deux thématiques prioritaires seront complétées et enrichies suite au retour de l’enquête Top Employer :L’attractivité et la richesse de nos parcours professionnels, au travers d’une nouvelle offre de formation et d’une meilleure valorisation des mobilités professionnelles comme des passerelles inter-métiers.Le second sujet renforce notre ambition Diversité, avec la volonté de promouvoir encore plus fortement la diversité des parcours et des cultures au sein du Groupe, notamment au travers de nos programmes de mixité et de l’internationalisation de notre management comme de nos talents.
Il y a 3 ans et 91 jours

Milliken signe le projet de rénovation des bureaux du groupe Adecco

Le nouveau site devait être situé dans le prestigieux quartier de la Défense.Approche designLe cahier des charges exigeait la création d’un environnement de bureau unifié, qui permette aux différentes marques d'Adecco installées dans l'espace de refléter leurs identités individuelles. Le client souhaitait également que l'aménagement de l'espace de travail comprenne une série de zones de réunion, de collaboration et de travail flexible. Pour répondre à cette demande, plusieurs espaces de style différent ont été conçus, notamment des espaces contemporains, vintage, biophiles et scandinaves. Grâce à une sélection minutieuse du mobilier et des finitions, le projet fini offre un nouvel environnement de travail exceptionnel pour les employés d'Adecco.Flexibilité modulairePour une zone de collaboration d'inspiration vintage, la collection de dalles de moquette primée Artistic Liberties est apparue comme le choix idéal pour apporter une touche sophistiquée. Les volutes décoratives de Outspoken Tradition dans les tons mats de Masquerade sont combinés avec le design de Inset et l'uniformité douce de Without Reserve dans les teintes dorées de Charmed. Ces couleurs riches s'accordent parfaitement avec les revêtements muraux art-déco et le mobilier élégant. En résulte un espace de réunion et de relaxation élégant et informel.La flexibilité de la moquette modulaire Milliken a permis à Tétris de faire preuve d’audace dans cet espace, en séparant la zone d’assise du reste de la pièce avec des couleurs et des motifs qui évoquent parfaitement l'aspect vintage que l'équipe de conception souhaitait obtenir. Avec son dossier Comfort Lite, la moquette a également apporté une touche de confort et de luxe supplémentaire sous les pieds des utilisateurs de cet espace.Design biophilique Pour la zone de réception de l’une des marques d’Adecco, la moquette Field Study de la collection modulaire Tracing Landscapes de Milliken a été choisie pour créer une ambiance chaleureuse et accueillante. Inspiré par les couleurs et les textures du monde naturel, ce design s'accorde parfaitement avec l'esthétique biophile des finitions en bois naturel de la réception. Field Study a été installé dans les tons pierre de Etched Valley tout autour du bureau de réception. Les références biophiliques se poursuivent dans les salles de réunion, où l'esthétique douce et sculpturale du revêtement de sol Field Study complète les motifs graphiques des papiers peints à feuilles, les plantes vertes naturelles et les tissus d'ameublement d’un vert subtil. La teinte neutre et l'esthétique douce et sculpturale de la surface de la moquette, associées au support Comfort Lite des dalles, confèrent à ces espaces de réunion une atmosphère de confort et de calme. Fabriquée à partir de fils de nylon teintés dans la masse, la collection Tracing Landscapes offre une couleur uniforme et saturée, ainsi qu'une haute résistance aux taches. Pour les couleurs plus claires, avec une valeur de réflectance de la lumière supérieure à 20, comme Etched Valley, Milliken fournit une protection supplémentaire StainSmart®. Des designs neutres en carbone Les collections Artistic Liberties et Tracing Landscapes sont toutes deux fabriquées en nylon régénéré 100 % Econyl®. Avec leur support Comfort Lite fabriqué à partir de 90 % de matériaux recyclés, ces collections sont certifiées Carbon Neutral (2021), tout comme l’ensemble des gammes Milliken. Pour le projet d'Adecco, elles offrent d'excellentes références en matière de durabilité et de bien-être, avec la certification BRE, la vérification EPD, ainsi que la certification GuT et CRI Green Label Plus pour la qualité de l'air intérieur.
Il y a 3 ans et 92 jours

Plan jeunes : un succès "à relativiser" selon la Cour des comptes

Les sages de la rue Cambon rappellent que le plan, qui réunit "de multiples dispositifs" (accompagnement, aides à l'embauche, contrats aidés...) et dont le montant total "pourrait avoisiner 10 milliards d'euros", a été lancé "face à la perspective de l'arrivée sur le marché du travail" de 750.000 jeunes sortant du système scolaire et "dans un contexte économique dégradé par la crise sanitaire".Face aux conséquences potentielles de la crise sur l'emploi des jeunes, "une intervention des pouvoirs publics était légitime, mais celle-ci a été parfois mal proportionnée", jugent les sages, qui ajoutent que "malgré une forte mobilisation pour la mise en œuvre du plan, son succès est à relativiser".La Cour pointe notamment une "insuffisante prise en compte des besoins et des capacités des territoires". A titre d'exemple pour la garantie jeunes, "les valeurs cibles fixées ont été presque systématiquement doublées alors que la demande d'emploi locale des jeunes était très différente d'une région à l'autre".Les sages relèvent aussi "un effet apparemment limité des aides à l'embauche sur le nombre de jeunes en emploi".L'aide à l'embauche des jeunes (AEJ), pouvant aller jusqu'à 4.000 euros et qui a pris fin à la fin mai 2021, "aurait favorisé un déplacement de l'emploi des jeunes vers des CDD longs et des CDI, sans conduire à une hausse globale de leur taux d'emploi", note la Cour.Quant à l'aide à l'apprentissage (5.000 ou 8.000 euros selon l'âge des bénéficiaires), "mesure dont le coût est le plus élevé", elle "a certainement permis d'augmenter significativement le nombre d'apprentis, mais surtout au bénéfice de diplômés dont l'insertion sur le marché du travail n'est le plus souvent pas problématique. L'effet net sur l'emploi en volume est donc vraisemblablement faible".In fine, la Cour note que "la situation des jeunes sur le marché du travail apparaissait relativement préservée à l'automne 2021" (le taux de chômage des 15-24 ans "ne s'est pas aggravé en sortie de crise", à 20% au 3e trimestre 2021, contre 21,2% fin 2019, et leur taux d'activité atteignait 41,1% soit 3,2 points de plus que fin 2019).Cela "pourrait laisser augurer d'une réussite" des mesures du plan jeunes "grâce à une meilleure coordination des acteurs et une indéniable mobilisation de l'État et de ses partenaires", dit la Cour. Mais elle ajoute aussitôt que ce diagnostic mérite d'être "nuancé", relevant entre autres que "l'efficacité de certaines mesures sur l'emploi, notamment les plus coûteuses, n'est pas avérée".Dans sa réponse à la Cour, le Premier ministre Jean Castex souligne "le contexte d'urgence et d'incertitudes majeures sur le plan socioéconomique dans lequel le plan a été conçu". Il argue que "la situation de l'emploi des jeunes a été préservée et ce non pas dans le cadre d'un retrait du marché du travail de ces derniers, mais dans celui d'une augmentation de leur taux d'activité, particulièrement remarquable dans le contexte de crise", ce qui "semble de nature à caractériser l'impact très positif du plan".
Il y a 3 ans et 92 jours

La Fédération Cinov, actrice des transitions, interpelle les candidats à l’élection présidentielle

Alors que le prochain quinquennat sera décisif pour réussir les transitions numériques, écologiques et sociétales à l’œuvre, la Fédération Cinov entend interpeller le futur exécutif sur sa vision de la conduite du changement, l’inciter à rétablir la confiance et le dialogue, et l’encourager à favoriser la formation tout au long de la vie.Faire appel aux métiers de la prestation de services intellectuels pour accompagner les changementsS’appuyant sur une analyse des conséquences induites par l’épidémie de Covid-19 (digitalisation des activités professionnelles, mouvement de réindustrialisation du pays, révision du modèle de santé), la Fédération Cinov pose le constat d’une société complexe, traversée et transformée par des événements « imprévisibles », « inédits et radicaux ». Deux grands défis s’installent néanmoins durablement : la transformation numérique et la transition écologique. Pour la Fédération Cinov, ces dernières représentent « les deux éléments incontournables des transformations de notre époque ».Face à ce constat, les petites et moyennes entreprises du Conseil, de l’Ingénierie et du Numérique déclarent, par ce Manifeste, se retrouver « sur le devant de la scène pour accompagner les changements ». La Fédération Cinov rappelle en effet que la mission de ces entreprises est d’accompagner « les collectivités, les entreprises et les territoires dans la réalisation de leurs projets de transformation ».Repenser les enjeux de gouvernance pour donner plus de pouvoir aux acteurs de terrainPour la Fédération Cinov, les transformations décrites doivent être l’occasion de repenser le modèle de gouvernance français. En effet, elles annoncent « une société renouvelée » dans laquelle la parole des « acteurs de terrain, qui perçoivent les premiers signes du changement » est écoutée et valorisée. La Fédération Cinov invite à s’enrichir de la connaissance des petites entreprises pour « apprendre en permanence des situations et [...] apporter des réponses stratégiques et innovantes ». A travers son Manifeste, la fédération demande ainsi à ce que le futur exécutif « valorise la multiplicité des points de vue et les différents types d’expériences ».Cependant, « alors que les TPE-PME représentent plus de 95 % des entreprises et emploient environ 50 % des salariés », la Fédération Cinov regrette que les décomptes de représentativité favorisent excessivement les très grosses entreprises, « qui ne représentent que 5 % de celles-ci et n’emploient pas plus de la moitié des salariés. » Elle appelle les candidats à rapprocher la représentation de « la situation réelle des entreprises et des salariés », en s’appuyant pour cela sur les nouvelles potentialités offertes par le numérique, « qui permet de nouvelles formes de mobilisation et d’expression collectives. »Généraliser la formation professionnelle pour mieux s’adapter aux changementsConsidérant la formation tout au long de la vie comme « l’outil le plus efficace pour répondre aux transitions », la Fédération Cinov demande à ce que les politiques publiques de formation soient plus ambitieuses et mieux valorisées. Même si la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » en 2018 a permis des avancées pour la formation des demandeurs d’emploi, la fédération regrette que « cette évolution se soit faite au détriment des actifs occupés ». Pour une meilleure considération des enjeux liés à la formation, le Manifeste présidentiel préconise à nouveau d’écouter davantage les TPE-PME, notamment dans la formulation de leurs besoins.Face à la prise de conscience des exigences environnementales, et de la transformation des outils et méthodes de travail, le Manifeste de la Fédération Cinov rappelle que « la formation continue est indispensable, pour le développement des compétences de l’entreprise et l’adaptation de chacun à un monde en transition permanente ». Pour cela, le document invite le futur gouvernement à développer une formation concrète qui réponde aux besoins des TPE-PME, à rééquilibrer la formation initiale et continue et à repenser nos usages dans ce domaine.Une démarche de long terme avec la mise en place de sa plateforme « Parlons 2022 »La Fédération Cinov poursuit son travail au-delà de l’échéance présidentielle. Elle compte produire des propositions sur le long terme en associant l’ensemble des ressortissants de la branche à ce travail de réflexion. Elle a souhaité favoriser l’intelligence collective par la mise en place d’une plateforme collaborative : « Parlons 2022 ». Sur ce site, l’ensemble des propositions « Métiers » des différents syndicats peuvent ainsi être présentées, mais également commentées, amendées et discutées par tout professionnel désireux de faire entendre sa voix.
Il y a 3 ans et 92 jours

Comment réaliser l’étanchéité et la pose de carrelage dans une douche à l’italienne ?

Grâce à sa mise en œuvre simple au rouleau, à son temps de séchage et recouvrement rapide et à sa consommation optimisée, le webersys aqua stop vous permettra une réalisation plus rapide et facile de vos chantiers de salle de bain. Et comme il est prêt-à-l’emploi, un simple nettoyage à l’eau de vos outils après chantier sera nécessaire.
Il y a 3 ans et 92 jours

La CAPEB dévoile les grandes priorités des entreprises artisanales du bâtiment pour le prochain quinquennat

Équité entre toutes les entreprises, petites ou grandesLa CAPEB demande que les règles de calcul de la représentativité patronale soient modifiées pour que les TPE occupent la place qui leur revient dans le dialogue social, par l’application de la règle suivante : une entreprise = une voix.L’équité s’entend aussi en matière de marchés publics par un juste accès des TPE à la commande publique.Stabilité et lisibilité des mesures, notamment en matière fiscale et sociale La CAPEB demande que les règles, en matière fiscale, soient fixées une fois pour toute. Il en est ainsi, notamment, de MaPrimeRenov’, des CEE, de l’ECO PTZ et du PTZ accession qui ne doivent pas constamment évoluer au gré des Lois de FinancesSimplification du quotidien des entreprises en particulier concernant les aides aux ménages pour les travaux de rénovation et d’accessibilitéLa CAPEB appelle à davantage de lisibilité et de simplification du quotidien des entreprises artisanales du bâtiment, tant du point de vue des dispositifs administratifs les concernant que pour les dispositifs d’aides aux ménages pour les travaux de rénovation et d’accessibilité (MaPrimeRénov’, ECO PTZ, PTZ Accession…), pour la qualification RGE et des dispositifs CEE.Enfin, la CAPEB réaffirme sa mobilisation sur les questions de l’emploi, de la valorisation des déchets, de la TVA à 5,5% pour l’ensemble de la rénovation, de la mise en œuvre des ZFE, de la formation, de l’attractivité des métiers du bâtiment, de la lutte contre la concurrence déloyale, de l’accessibilité et du maintien à domicile des aînés.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire et que le secteur du bâtiment est en perpétuelle mutation, il est primordial que les entreprises artisanales du bâtiment puissent se faire entendre sur les principaux enjeux du secteur. C’est l’objectif du livre blanc que nous publions aujourd’hui pour une économie plus durable dans laquelle les entreprises artisanales du bâtiment doivent trouver toute leur place. »
Il y a 3 ans et 92 jours

REP Bâtiment : une filière en attente

Cette avancée réglementaire dans la mise en place effective du dispositif nécessite de la part de la filière des produits ou matériaux de construction du secteur du bâtiment de se mettre en ordre de marche sinon d’accélérer le mouvement.Tant attendu par les professionnels du secteur, le décret d’application n°2021-1941 du 31 décembre 2021, publié au Journal Officiel le 1er janvier 2022, est venu mettre sur pied la nouvelle REP bâtiment. Prévue par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) du 10 février 2020, la filière de responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les déchets issus du bâtiment a pour objectif d’apporter des solutions concrètes et durables à la problématique de gestion de la production de déchets et des dépôts sauvages, émis par la filière. Chaque année, le secteur du bâtiment génère plus de 42 Mt/an de déchets, soit l’équivalent de la quantité totale de déchets produits annuellement par les ménages en France.Si la nécessité de réduire cette forme de pollution fait consensus auprès des professionnels de la filière, les moyens et les coûts de sa mise en œuvre font toutefois débat.Un dispositif centré sur la collecte et le traitement des déchets L’objectif est clair : collecter et revaloriser les déchets générés lors de la destruction et la rénovation des bâtiments. Tous les efforts sont donc concentrés sur le traitement des déchets, à défaut de pouvoir réduire efficacement leur émission.Le dispositif en tant que tel repose sur deux piliers que sont le développement des filières de réemploi et la lutte contre les dépôts sauvages.Le renforcement du maillage territorial des installations destinées à recueillir les déchets est indispensable. Or, ce dernier n’est pas directement fixé par le décret qui donne seulement compétence aux éco-organismes agréés. Ceux-ci auront donc la charge d’établir un projet de maillage. Ce projet devra respecter les standards fixés par le décret et retranscrits à l’article R. 543-290-5 du code de l’environnement. Par exemple, à l’échelle régionale, la distance moyenne entre le lieu de production des déchets et l’installation de reprise des déchets doit être, en principe, de 10 kilomètres.Ces standards ont été salués par les acteurs du bâtiment, comme la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), car ils permettraient de limiter les coûts de transport, sous réserve qu’un projet de maillage soit mis en œuvre incessamment. A défaut, les dépôts sauvages continueront de croître et les dispositifs comme l’obligation de reprise des déchets perdront de leur efficacité.Si ce décret ne permettra pas de résoudre à lui seul cette question majeure, son apport est indéniable. Il permet en effet de fixer l’étendue des nouvelles obligations de reprise des déchets. Par ailleurs, en définissant les matériaux et producteurs concernés par la REP, ce décret ajoute une pierre à l’édifice au régime de responsabilité élargie des producteurs.Des retards dommageables dans la mise en œuvre du dispositifPour autant, et bien que le texte ait été salué par l’ensemble de la filière, sa mise en œuvre s’avère plus complexe que prévu. En effet, les concertations engagées avec les parties prenantes de la filière n’ont pas abouti dans les temps impartis par la réglementation applicable. A ce jour, aucun éco-organisme n’a été agréé alors que cet agrément est indispensable à la mise en place de la REP.Alors que la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) du 10 février 2020, prévoyait une mise en œuvre du dispositif au 1er janvier 2022, le gouvernement a annoncé un report pour partie au 1er janvier 2023. La filière du bâtiment se retrouve de fait dans une situation paradoxale où la REP a force obligatoire, nécessitant de se mobiliser afin d’être en conformité avec cette réglementation, alors que les moyens de traitement et de collecte des déchets n’ont toujours pas été précisément définis et déployés concrètement. Cela se traduira pour l’exercice 2022 par un rattrapage dont les modalités devront être ultérieurement précisées d’ici à 2023.Ainsi, bien que ce décret soit une avancée majeure, l’agrément d’un éco-organisme est encore indispensable. Plus la période entre la mise en vigueur de la REP et cet agrément sera longue, plus le rattrapage dans la structuration de la filière sera complexe à organiser.Tribune de Maître Adrien Fourmon, Counsel en Droit public, énergie et environnement au sein du cabinet Jeantet (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 92 jours

Passe Vaccinal en entreprise : que dit la loi ?

Depuis le 24 janvier 2022, un passe vaccinal est désormais prévu pour l’accès aux activités pour lesquelles était demandé auparavant un passe sanitaire. Le passe vaccinal est par conséquent obligatoire pour les salariés et les personnes qui interviennent dans ces lieux, tels que les cafés, restaurants, ou les transports longue distance.Attention pour autant, le passe vaccinal n’est pas une obligation vaccinale en tant que telle car ce passe est limité dans le temps. Il ne faut donc pas confondre le passe vaccinal et l’obligation vaccinale qui elle, existe toujours pour certains professionnels de santé notamment. Un salarié est-il autorisé à s’absenter pour se faire vacciner ?La loi du 5 août 2021 prévoit toujours à son article 17 que les salariés bénéficient d’une autorisation d’absence pour se rendre aux rendez-vous liés aux vaccinations contre la Covid-19.Le Ministère du travail a précisé, dans son question-réponse que l’employeur peut demander au salarié de justifier son absence en lui présentant la confirmation de rendez-vous de vaccination en amont ou le justificatif de la réalisation de l’injection a posteriori. Ce dernier a aussi ajouté qu’aucune durée maximale pour cette autorisation d’absence n’était fixée mais que la durée de l’absence devait toutefois être raisonnable au regard du temps de déplacement nécessaire pour le salarié.Ces absences n’entraînent aucune diminution de la rémunération. Elles sont assimilées à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis par les intéressés au titre de leur ancienneté, et ne peuvent donc pas donner lieu à récupération.Par ailleurs, une autorisation d’absence peut également être accordée au salarié qui accompagne le mineur ou le majeur protégé dont il a la charge aux rendez-vous liés aux vaccinations contre la Covid-19.Est-il possible de licencier un salarié qui refuse de présenter son passe vaccinal?La jurisprudence a déjà admis le licenciement d’un salarié qui avait été engagé en qualité d’employé des pompes funèbres et qui avait refusé de se faire vacciner contre l’hépatite B alors que la vaccination était obligatoire. Si on transpose la jurisprudence au cas du salarié qui ne présente pas son passe vaccinal, on pourrait penser qu’il est possible de licencier le salarié pour cause réelle et sérieuse. Cependant le passe vaccinal n’est pas une mesure qui a vocation à durer dans le temps et la loi a prévu une procédure spécifique de suspension du contrat de travail à mettre en place en priorité.En conséquence, si un employeur décide de licencier un salarié avant même d’avoir mis en place la suspension du contrat de travail ou s’il décide de licencier le salarié après une courte période de suspension du contrat, le salarié pourrait surement faire reconnaître le licenciement sans cause réelle et sérieuse en cas de contentieux. Une autre possibilité de licenciement pourrait être envisagée si la période de suspension du contrat de travail du salarié était amenée à durer dans le temps. En effet, la jurisprudence admet le licenciement pour absences prolongées ou répétées qui perturbent le bon fonctionnement de l’entreprise. Dans ce cas, l’employeur doit prouver à la fois la perturbation de l’entreprise et la nécessité de remplacement définitif du salarié.Cette procédure n’est pas non plus sans risque. Si l’employeur licencie trop tôt le salarié pour absences prolongées perturbant le fonctionnement de l’entreprise, les juges pourraient estimer que le licenciement était sans cause réelle et sérieuse. Le licenciement dans l’un ou l’autre des cas envisagés reste risqué pour l’employeur. Étant donné qu’il est lié à la santé du salarié, un juge pourrait même considérer le licenciement comme nul. Un salarié dont le contrat de travail est suspendu pour défaut de présentation du passe vaccinal peut-il reprendre le travail s’il présente un certificat de rétablissement ?Le résultat d’un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois est un document qui vaut passe vaccinal.La procédure de suspension du contrat de travail du salarié qui ne présente pas de passe vaccinal a vocation à s’appliquer jusqu’à ce que le salarié présente à l’employeur un justificatif qui vaille passe vaccinal.Ainsi, un salarié dont le contrat de travail était suspendu car il n’a pas de schéma vaccinal complet mais qui attrape la Covid-19 et qui peut présenter un certificat de rétablissement à son employeur peut reprendre le travail pour la durée de validité de ce certificat.A l'issue de sa durée de validité, l’employeur devra à nouveau se rapprocher du salarié pour savoir s’il a un autre justificatif qui vaille passe vaccinal. Si ce n’est pas le cas, l’employeur devra à nouveau mettre en œuvre la procédure de suspension du contrat de travail.Attention, un décret à paraître va ramener la durée de validité du certificat de rétablissement à 4 mois au 15 février 2022 (au lieu de 6 mois à l’heure actuelle).Est-il possible de rompre un CDD ou un contrat de mission en l’absence de présentation du passe vaccinal?A l’instar du CDI, le CDD ou le contrat de mission d’un salarié temporaire peut être suspendu à défaut de présentation du passe vaccinal. Par contre, l’employeur ne peut pas le rompre pour le seul motif de la non présentation du passe vaccinal. A l’arrivée du terme du CDD ou du contrat de travail temporaire, l’indemnité de fin de contrat ou de fin de mission reste due au salarié à l’exclusion de la période de suspension. A quelle date prend fin le dispositif de présentation d’un passe vaccinal pour les salariés ?La présentation d’un passe vaccinal obligatoire pour l’accès à certains lieux définis à l’article 1 de la loi s’applique aux salariés à partir du 24 janvier 2022. Auparavant, la loi « vigilance sanitaire » du 10 novembre 2021 avait modifié la loi n° 2021- 689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de la crise sanitaire. En effet, l’article 2, 1°, a modifié l’article 1, II, A de la loi du 31 mai 2021 pour prévoir que le gouvernement pouvait mettre en œuvre le passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 au lieu du 15 novembre 2021 initialement. Ainsi, l’obligation de présentation d’un passe sanitaire pour l’accès à certains lieux a été prolongée jusqu’au 31 juillet 2022. Le passe vaccinal ayant remplacé le passe sanitaire à compter du 24 janvier 2022, la durée d’obligation de présentation du passe vaccinal court pour l’instant jusqu’au 31 juillet 2022.