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Il y a 3 ans et 92 jours

Autour du chantier de la Tour Triangle, riverains et commerçants parisiens sont partagés

Ils ont pris place en contrebas du périphérique, derrière une palissade, au milieu d'une rangée d'arbres à moitié épargnée : après deux mois de travaux préparatoires, l'arrivée lundi de dix silos de 16 mètres de hauteur, renfermant du béton liquide, a marqué le début officiel d'un chantier de quatre ans.A terme, une pyramide de 180 m de hauteur pour 42 étages, soit 95.000 m2, doit devenir le troisième édifice le plus haut de Paris, derrière les tours Eiffel et Montparnasse. "Trois fois par semaine, je m'arrête et j'imagine cette horreur", frémit Michèle Guittard-Golberin, qui habite à une centaine de mètres de là.Cette riveraine de longue date lutte contre ce projet "aberrant" au sein du Collectif contre la Tour Triangle. "On ne verra plus ce ciel", désespère la retraitée de 70 ans pour qui le futur gratte-ciel "va faire une sacrée ombre".Au milieu du Parc des expositions et sous le périphérique, personne ne prête trop attention aux premiers travaux sur cette artère qui relie Paris à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Mais chacun y va de son avis."Arrêter avec ces délires"Nassera, 53 ans, redoute "beaucoup de monde" dans le quartier. Pour Rémi, éducateur spécialisé de 34 ans, "il faut arrêter avec ces délires" car "il y a assez de tours comme ça". Un autre passant redoute lui des "problèmes d'embouteillage, de circulation, de transports en commun".Du côté des "pour", Thierry, 52 ans, pense que la tour va permettre "une transition entre Paris et Issy". "Il y a des grandes capitales internationales qui évoluent, comme Londres", juge cet Isséen pour qui le choix du site, sans vis-à-vis direct, a été fait "de manière intelligente".Le tour "va redynamiser le quartier", positive Anne, une propriétaire qui espère voir "monter le prix du m2".La tour ne commencera à sortir de terre qu'à l'été 2023, pour finir d'être érigée mi-2025 et livrée en 2026, selon le calendrier du promoteur, le géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW) qui anticipe 5.000 emplois directs et indirects pendant le chantier et 5.000 collaborateurs installés à terme.De quoi redonner espoir à des commerces à la peine après deux ans de crise sanitaire. "Tout le quartier vit avec les salons" du Parc des expositions, "c'est très dur pour nous", souligne Tran, gérante d'un restaurant de sushi."Depuis deux jours que le chantier est ouvert, on bosse bien le matin, les patron des sous-traitants payent le café", note une serveuse du Dupont qui redoute en revanche "la poussière en terrasse"."Réversibilité"Pour faire accepter son projet, URW met en avant les 1.000 m2 de panneaux photovoltaïques, le "béton bas carbone" et la "réversibilité" de la tour, critiquée pour faire la part belle à des bureaux (75% d'espaces de travail) pourtant mis à mal par le télétravail."Demain, on pourra si on le souhaite transformer 30.000 m2 de bureaux en logements", affirme URW.Pas de quoi convaincre Christine Nedelec, présidente de France Nature Environnement (FNE) Paris et SOS Paris, qui dénonce une "impasse verticale avec une pléthore d'ascenseurs" et "une tour-barre de 150 m de long". "C'est faux de dire qu'il n'y aura pas d'ombre", assure-t-elle."Sa forme a été définie pour ne pas générer d'ombre sur les riverains" mais en "majorité" sur le Parc des expos, répond Vincent Jean-Pierre, directeur du développement bureaux et projets mixtes chez URW.Les opposants espèrent toujours pouvoir arrêter le chantier, notamment grâce à l'enquête préliminaire pour "favoritisme" ouverte en juin 2021 autour de la concession.Jeudi 10 février, Patrice Maire, président de l'association Monts 14, a demandé à Emmanuel Macron un moratoire sur les travaux, s'appuyant sur un document récent de l'Unesco demandant à l'Etat de redéfinir la zone tampon entourant les Rives de Seine, classées au patrimoine mondial.
Il y a 3 ans et 92 jours

La RE2020 en maison individuelle, tout simplement avec les solutions bio’bric

Un bâtiment bien conçu et bien isolé permet de limiter les consommations d’énergie. Plus la résistance thermique de l’enveloppe de la maison (murs de structure) est élevée et les ponts thermiques traités grâce à des accessoires isolants, plus le bâtiment gardera la chaleur produite en hiver. C’est le double objectif du Pack maison individuelle :Gamme de briques de murs alvéolées avec une résistance thermique allant de 0,75 à 1,50 m².K/W (contre 0,23 m².K/W pour une maçonnerie traditionnelle non isolante).Planelles en terre cuite pour réduire les déperditions d’énergie en about de plancher.Les coffres de volet roulant et les briques à bancher-acrotères viennent compléter le Pack pour garantir une façade homogène 100 % terre cuite.La forte inertie des briques bio’bric permet une régulation de la température intérieure. La brique agit comme un climatiseur naturel, pour un confort d’été optimal.Quant à la limitation de l’impact environnemental du bâtiment, la brique en terre cuite bio’bric présente un impact carbone limité rapporté à l’ensemble de son cycle de vie. Ses bons résultats environnementaux sont consignés dans les FDES (Fiches de déclaration environnementale et sanitaire) mises à disposition par bio’bric dans la base Inies.Par ailleurs, fabriqués en France à partir d’une matière première géosourcée, l’argile, les produits bio’bric ne se dégradent pas dans le temps et les moisissures ne s’y développent pas, ce qui permet d’assurer la pérennité des ouvrages.La haute performance thermique des solutions bio’bric permet d’optimiser les prestations d’isolation et/ou des choix techniques sur les équipements de la maison. En limitant l’épaisseur d’isolation, la surface habitable est préservée.bio’bric accompagne les constructeurs et maîtres d’œuvres dans la définition et l’optimisation de leur système constructif RE2020 ; en partenariat avec les bureaux d’études thermiques.
Il y a 3 ans et 92 jours

Eiffage signe un gros contrat avec le ministère des Armées

Leur co-entreprise Nové, détenue à 50/50, sera chargée de rénover près de 8.000 logements afin d'améliorer la performance énergétique du parc et de construire environ 3.000 logements neufs répartis sur 55 sites pendant "les premières années du contrat", selon un communiqué du groupement.À terme, près de 4.000 logements supplémentaires, actuellement gérés par d'autres prestataires, devraient progressivement être intégrés au contrat et être rénovés."Le financement du programme sera en partie assuré par des fonds propres apportés par les actionnaires de Nové et par un emprunt de 1,3 milliard d'euros souscrit par Nové auprès de la Banque européenne d'investissement (474 millions d'euros), de l'Établissement public des fonds de prévoyance militaire et de l'aéronautique (100 millions d'euros), et d'un pool de 10 banques commerciales", détaille le communiqué.Nové assurera également l'entretien-maintenance de l'ensemble du parc immobilier."Pour garantir tout au long de la concession le haut niveau d'ambition en matière environnementale attendu par le ministère des Armées, la création d'un fonds d'arbitrage carbone & climat dédié au projet est prévue", souligne le groupement."Les études des premiers projets de construction devraient débuter rapidement et des travaux préparatoires sur plusieurs sites sont attendus dès cette année", selon le communiqué.La gestion effective débutera début 2023 après une période de transfert avec le gestionnaire actuel.
Il y a 3 ans et 92 jours

Rapport de branche du négoce des matériaux de construction sur l'exercice 2021

Emploi : malgré la crise, une hausse des effectifs et des perspectives d’emploi soutenuesL’enquête réalisée en 2021 pour l’exercice 2020 s’est faite auprès des 3.551 entreprises de la branche - dont 77 % de moins de 11 salariés - ce qui a permis de dégager un taux de représentativité global de 50 % des salariés et de 19 % des entreprises.L’un des principaux constats de cette analyse a montré que les chiffres de la branche de l’année 2020 sont en légère hausse tant sur le nombre d’entreprises (3.551 entreprises contre 3.301 en 2019) que sur les effectifs salariés (78.350 salariés, soit une hausse de 1,5 % comparé à 2019).À ces chiffres assez encourageants pour la branche, s’ajoute une donnée positive sur les perspectives de recrutement en 2020 puisque 40 % des entreprises envisageaient de recruter dans les prochains mois dans un cadre d’emploi pérenne (95 % des salariés sont en CDI et 96,5 % à temps plein). 10 % des entreprises ont indiqué rencontrer des difficultés de recrutement. Par ailleurs, les perspectives de recrutement se concentrent essentiellement sur les métiers de la force de vente, le management et ceux des chauffeurs-livreurs.Ainsi, malgré la crise sanitaire et une proportion de 60 % des salariés ayant connu au moins une période de chômage partiel (2% en 2021), le secteur reste dynamique. Par ailleurs, 20 % des salariés ont connu au moins une période de télétravail en 2020 (proportion qui a chutée de moitié en 2021 passant à 10%).Pour Stéphanie GAZEL, Secrétaire Générale Affaires Sociales et Formation de la Fédération des Distributeurs de Matériaux de Construction : « Pour cette édition du rapport de branche, portant sur les données 2020, nous avons souhaité prendre la mesure de l’impact de la pandémie sur l’organisation du travail dans les entreprises de la distribution des matériaux de construction. Ce contexte difficile s’est traduit par des périodes de chômage partiel mais nous constatons cependant une légère hausse des effectifs sur l’année. Les perspectives de recrutement témoignent également d’un dynamisme certain dans l’ensemble de la branche. »Les autres données marquantes de cette enquête Emploi :Il est intéressant de noter la répartition des emplois selon le sexe. Bien que la part des femmes ne représente que 25 % en moyenne, on constate qu’elle est plus importante dans les entreprises de moins de 11 salariés (30%) par rapport aux entreprises de 20 à 49 salariés (23%) et 50 à 299 salariés (23%).L’âge moyen des salariés de la branche est de 42 ans. Un âge moyen identique pour les hommes et pour les femmes.L’ancienneté moyenne des salariés de la branche est de 10 ans, soit une légère baisse comparée à 2019 (- 0,5 an). La répartition des salariés selon l’ancienneté est quasiment identique entre les hommes et les femmes.Formation : l’apprentissage largement plébiscitéEn termes de formation, l’année 2020 est marquée par une hausse sans commune mesure du nombre de contrats d’apprentissage (+ 85%) alors que les contrats de professionnalisation connaissent une baisse assez nette par rapport à 2019.Ainsi, en 2020, on compte 1.794 apprentis contre 970 en 2019 alors que les contrats de professionnalisation subissent une baisse passant de 711 contrats de professionnalisation signés en 2019 à 517 en 2020. On peut notamment expliquer cette évolution par une substitution d'une partie des contrats de professionnalisation par des contrats d’apprentissage, observable dans d'autres branches.Les autres données remarquables en 2020 sur les chiffres Formation :Sur les contrats de professionnalisation : 82 % des contrats de professionnalisation ont été signés par des entreprises de 300 salariés et plus.2 salariés sur 3 en contrat de professionnalisation suivent une formation en commerce et vente.Les BTS représentent plus de 40 des formations en contrats de professionnalisation inscrites au RNCP.Sur l'apprentissage : 558 entreprises ont signé des contrats d’apprentissage en 2020 soit 3,2 contrats en moyenne par entreprise.Plus de la moitié des contrats ont été signés par des entreprises de 300 salariés et plus.Près de 70 % des apprentis sont des hommes, soit une part nettement inférieure à celle des hommes dans le total des salariés (75 %) et donc une part supérieure d’apprenties femmes (31 %) par rapport au total des salariées (25 %).Près d’un apprenti sur deux suit une formation de commercial alors que les vendeurs conseils qui représentent 24 % des salariés sont peu représentés parmi les apprentis (2 % seulement).Sur le Plan de développement des compétences : En 2020, 1 621 stagiaires ont été formés dans les entreprises de moins de 11 salariés. 464 entreprises sont concernées avec une moyenne de 3,5 stagiaires par entreprise et les formations les plus suivies sont la conduite d’engins et le CACES ainsi que des formations de comptabilité gestion.Dans les entreprises de 11 salariés et plus (dont 39 % de 20 à 49 salariés), 4 909 stagiaires ont été formés en 2020. 420 entreprises sont concernées avec une moyenne de 11, 5 stagiaires par entreprise et les formations les plus suivies sont celles en lien avec les achats, le commerce et le marketing (27 %) devant la conduite d’engins et le CACES (25 %).
Il y a 3 ans et 93 jours

Pratique du vélo en ville : Montreuil ville cyclable en plus forte progression ces deux dernières années

Pour Patrice Bessac, maire de Montreuil : « Meilleure progression en Seine-Saint-Denis : Montreuil ! Comment ne pas se réjouir de ce classement issu d'une enquête de satisfaction menée auprès de celles et ceux pour lesquels nous travaillons au quotidien à améliorer, sécuriser, faciliter les déplacements alternatifs. En deux ans, Montreuil s'est fortement impliquée et a fait preuve d'un réel volontarisme dans l'amélioration du partage de la voirie en aménageant 7 nouveaux kilomètres de pistes cyclables au sortir du premier confinement qui ont permis d'améliorer le réseau cyclable, de réduire les coupures et de renforcer les liaisons avec les autres réseaux comme celui du RER V, le réseau vélo de la Région Île-de-France. »Avec son adjoint en charge des mobilités et de la ville cyclable, Olivier Stern, Montreuil prête une attention renforcée à cette enquête de satisfaction spontanée qui se reproduit tous les deux ans car, c'est pour elle une façon de mesurer et d'évaluer les efforts qu'elle met en œuvre pour répondre à la diversité des besoins de mobilité des habitants. Montreuil est la ville d'Île-de-France qui enregistre la plus forte progression et qui creuse l'écart avec les autres villes. Montreuil obtient une des meilleures notes à la question de l’ouverture au double sens cyclable des rues en sens unique, résultat de la mise en place généralisée à toute la ville de la zone 30.Au-delà, Montreuil est récompensée pour l'écosystème favorable à l'usage du vélo qu'elle a réussi à générer et qui transparaît au travers de la bonne note obtenue dans les catégorie « trouver un magasin ou un atelier de réparation de vélo » et « efforts faits en faveur du vélo par la ville sont importants ».En effet, les cyclistes montreuillois ayant répondu au questionnaire de ce baromètre saluent les efforts de la Ville faits en faveur du vélo et disent se sentir en sécurité dans les rues résidentielles. Deux catégories qui permettent à Montreuil de creuser l'écart avec d'autres collectivités.Bien entendu, et comme dans toutes les villes, des efforts restent à mener notamment sur le stationnement de véhicules motorisés sur les aménagements cyclables, sur les solutions alternatives à mettre en œuvre lors de travaux sur les itinéraires cyclables, sur le manque de respect de la part des conducteurs de véhicules motorisés ou encore sur le nombre de vols de vélo.Si Montreuil progresse c'est que la Ville s'est engagée depuis plusieurs années maintenant dans un plan vélo qui repose sur l’apaisement de la circulation et sur la création d’un réseau complet et sans coupures d’aménagements cyclables. Montreuil conçoit son développement en protégeant l’environnement, en favorisant la santé des Montreuillois et en préservant leur qualité de vie. Le développement de ce réseau de transport alternatif au déplacement automobile est un des éléments essentiels de la politique menée par la Ville en faveur des mobilités durables et de la lutte contre la pollution de l’air.En juin 2018, Montreuil a adopté un plan vélo sur cinq ans, destiné à rendre ce mode de déplacement plus populaire en programmant des aménagements qui en facilitent et en sécurisent la pratique.Ce Plan vélo concrétise l'attachement de la Ville de Montreuil à concevoir des politiques publiques de déplacement qui préservent l'environnement en réduisant les émissions de gaz à effet de serre pour améliorer la qualité de vie en ville. Ce mode de déplacement est performant, économe, souvent plus rapide que la voiture sur de courts trajets et bon pour la santé.Le Plan vélo de Montreuil compte cinq volets d'action, financés à hauteur de 30 % ou 50 % par la Région Île-de-France :Sécuriser et améliorer la qualité des déplacements cyclables ;Développer l’offre de stationnement vélo ;Proposer des services aux cyclistes ;Promouvoir le vélo ;Évaluer, en concertation avec les usagers, la progression de la politique vélo de la Ville.Le Plan vélo adopté par le Conseil municipal de juin 2018 s'est fixé pour objectifs de contribuer à :améliorer les aménagements et itinéraires cyclables continus, structurants et sécurisés pour renforcer et apaiser le partage de la voirie ;augmenter l’offre de stationnement sécurisé, dans les nouvelles constructions et sur l’espace public (nouveaux parcs de stationnement Véligo' et arrivée de 20 Vélobox dans les rues) ;garantir un meilleur partage de la voirie par des aménagements luttant contre les points noirs de vitesse et d’insécurité routière, en confortant ainsi le passage à la ville à 30 km/h généralisés en juin 2018 et permettant la mise en double sens de toutes les rues pour les cyclistes ;poursuivre l’expérimentation de la suppression des répétiteurs installés sur les feux tricolores créant naturellement un sas-vélo qui renforce la sécurité des cyclistes et piétons ;soutenir le marquage Bicycode permettant d’identifier un vélo volé ou perdu.Le Plan vélo de Montreuil c'est : 28 km d’itinéraires cyclables, 4 400 places de stationnement (2 200 arceaux), 11 pompes à vélo publiques en libre service, l’installation en 2018 de la première borne publique de réparation de vélo en Île-de-France et, une augmentation de 13 à 21 stations Vélib’ ainsi que de multiples associations de cyclistes et points de vente.
Il y a 3 ans et 93 jours

Les ventes de logements neufs à la peine en zones tendues

En 2021, 104.477 nouveaux logements ont été mis à la vente, en hausse de 21% par rapport à 2020, année exceptionnelle du fait des confinements mais en baisse de 8,8% par rapport à 2019, dernière année avant l'arrivée du Covid-19.Même tendance pour les réservations (annulations non comprises), 116.714 en 2021, soit 15% de plus qu'en 2020 mais 11% de moins qu'en 2019.Dans les zones les plus tendues (région parisienne, Côte d'Azur, frontière suisse) et les villes de plus de 250.000 habitants, réservations et mises en vente sont encore en-deçà de leur niveau d'avant-crise.A l'inverse, dans les villes de 50.000 à 250.000 habitants et dans le reste du territoire, les chiffres de 2019 sont atteints voire nettement dépassés.Dans ces deux zones, "la promotion immobilière a été moins impactée par la crise sanitaire que dans les zones plus tendues", note le ministère.Au quatrième trimestre, les biens les plus grands ont été les plus demandés, relève le ministère: appartements de plus de quatre pièces et maisons de plus de cinq pièces.Les prix moyens ont surtout progressé pour les maisons individuelles, qui sont parties à 339.000 euros en moyenne au quatrième trimestre, en hausse de 13,1% par rapport à 2020. La hausse des prix est surtout portée par les maisons de quatre pièces ou plus.Côté appartements, le prix moyen de vente s'établit à 4.500 euros le mètre carré, 4,7% de plus qu'en 2020, avec une hausse plus sensible pour les deux pièces (+5,8%).
Il y a 3 ans et 93 jours

Le marché des matériaux de construction enregistre un 4ème trimestre 2021 meilleur que le 3ème… mais moins bon qu’en 2020

L’année 2021, comparée à 2020, se termine ainsi sur une hausse des volumes d’environ +9% pour les granulats et +10% pour le BPE (données CVS-CJO). Cette progression sensible ne fait toutefois que ramener l’activité à son niveau d’avant-crise sanitaire.Du côté de la demande de matériaux, la dynamique de rattrapage et de reprise, à l’œuvre depuis plusieurs mois, semble s’émousser avec des premiers signaux de fléchissement du climat des affaires dans le bâtiment, même si ce dernier demeure à haut niveau. Côté travaux publics, les perspectives d’activité apparaissent un peu moins bien orientées qu’à l’automne.D’un côté comme de l’autre, les entreprises restent soumises à de fortes contraintes : chaînes d’approvisionnement, prix, main-d’œuvre sont autant de tensions qui pèsent sur les processus productifs.Décembre en repli, surtout pour le BPESelon les premières estimations disponibles pour le mois de décembre, l’activité de nos matériaux aurait enregistré un fléchissement. Du côté des granulats, ce repli est modéré, les volumes cédant -0,6% sur novembre et -1,8% comparé au mois de décembre de 2020 (données CVS-CJO). Le recul est cependant plus sensible comparativement à 2019 ( 2,6%). Au quatrième trimestre, les livraisons de granulats ont toutefois regagné +2,3% sur novembre mais restent en retrait de -1,1% par rapport au trimestre précédent et de -2,4% comparé à la même période d’avant crise. Au total, sur l’ensemble de l’année, les volumes ont progressé de +9,3% laissant leur niveau très légèrement en deçà de celui de 2019 (-0,9%).S’agissant du BPE, le freinage de décembre est plus marqué avec des productions en baisse de -6,4% par rapport à novembre et de -5,5% par rapport à il y a un an. Tout comme pour les granulats, les livraisons de BPE se sont redressées au quatrième trimestre (+4% comparé au troisième) mais s’inscrivent en retrait au regard du dernier trimestre de 2020 (-2,4%). En revanche, ces volumes sont supérieurs à ceux livrés sur la même période de 2019 (+2,2%). En 2021, la production de BPE atteindrait 40,8 millions de m3, soit une hausse de près de +10% par rapport à 2020 permettant de retrouver le niveau de production atteint avant le début de la pandémie. Encore provisoire pour le mois de décembre, notre indicateur qui mesure l’activité d’un panier de matériaux minéraux, affiche un nouveau repli au quatrième trimestre (-1,1% comparé à 2020) certes moins prononcé que celui observé au trimestre précédent (-8,1%, données CJO).Sur l’ensemble de l’année 2021, l’indicateur progresserait de +8,9% par rapport à 2020 ce qui laisserait l’activité au-dessus de son niveau d’avant crise (+1,3%).Bâtiment : premiers nuages à l'horizon ?Bien qu’il se situe encore à un niveau très élevé, le moral des chefs d’entreprise du bâtiment a quelque peu faibli en janvier. En effet, l’enquête menée par l’INSEE nous indique que les entrepreneurs sont bien moins optimistes quant à leur activité future et leur jugement sur les carnets de commandes subit lui aussi un repli sensible. Pour autant, les soldes d’opinion et les carnets se situent toujours bien au-delà de leurs niveaux moyens de long terme : dans le gros œuvre, ces derniers atteignaient 9,4 mois en janvier (après le pic de 10,1 mois relevé en août 2021) pour une moyenne de 6,3 mois sur longue période.L’érosion des carnets, sans doute liée à une vraie modération des prises de commandes, peut aussi s’expliquer par la hausse récente des effectifs qui permet de réduire les délais de réalisation des travaux. Les obstacles qui limitent la production semblent en effet se modérer un peu : la part des chefs d’entreprises faisant face à des problèmes de personnel passe de 48% en décembre à 43% en janvier et la part de ceux qui rencontrent des difficultés d’approvisionnement revient à moins de 29% contre 32,4% le mois précédent. Ces niveaux restent toutefois historiquement élevés et cette « détente » demande à être confirmée dans les prochains mois. Car, pour l’heure, les tensions sur l’appareil productif restent très importantes : fin janvier, près de 62% des entreprises du gros œuvre étaient toujours dans l’incapacité de produire plus en cas de nouvelles commandes, compte tenu de leurs moyens actuels (contre 52% en moyenne en 2021).La conjonction de tous ces facteurs conduit à accroître les tensions inflationnistes ; le solde d’opinion des chefs d’entreprise sur les prix prévus continue de s’envoler pour atteindre un niveau inédit depuis près de 40 ans !Côté construction et immobilier, la fin de l’année 2021 a également marqué une inflexion : selon Markemétron, après trois trimestres dynamiques, les ventes de maisons individuelles ont accusé un repli marqué cet hiver en dépit de conditions de crédit très attractives. Depuis l’été, la production de prêts à l’habitat semble marquer le pas, les incertitudes sur le pouvoir d’achat affectant sans doute les projets des ménages, côté demande, tandis que, du côté de l’offre, les difficultés d’accès au foncier, la révision des SCoT... commencent à peser sur le potentiel constructif. Les chiffres du logement de décembre montrent que si les mises en chantier se sont bien redressées en 2021 pour retrouver leur niveau de fin 2019 (386 900 unités), le rebond des permis tend à se modérer : au quatrième trimestre, les autorisations baissaient de -3,9% par rapport au trimestre précédent (dont -4,9% dans l’individuel, CVS-CJO). L’année 2021 se clôt toutefois sur un volume confortable de 471 000 permis, un niveau 4,5% supérieur à celui de l’année 2019, avant la crise sanitaire. Le tableau est plus sombre pour le secteur non résidentiel qui peine encore à se relever du choc pandémique. En 2021 et en dépit d’un redressement amorcé dès le premier trimestre, les surfaces autorisées et les surfaces commencées sont encore -9% environ en dessous de leurs niveaux de 2019.Travaux publics : un hiver moroseSelon la dernière enquête menée par la FNTP, après un premier semestre en net redressement, le dernier trimestre a également été marqué par une certaine érosion du climat de confiance. Interrogés en janvier, les entrepreneurs se montraient en effet moins optimistes sur leur activité future qu’ils ne l’étaient en octobre, notamment s’agissant de leur clientèle publique. Pour autant, les soldes d’opinion relatifs à ces perspectives demeurent bien au-dessus de leur moyenne de longue période et le ressenti sur l’activité passée s’est quant à lui amélioré. Ainsi, en 2021, le volume des travaux réalisés aurait rebondi de +9,9% sur un an (CVS-CJO) sans toutefois renouer avec son niveau d’avant crise (-3,8%). Dans un contexte marqué par les tensions inflationnistes sur les coûts de production, les difficultés liées au manque de main-d’œuvre (qui concernent 44% des entreprises), le secteur demeure inquiet face à l’atonie des prises de commandes, en recul de -7,5% par rapport à 2020 et de -19,6% par rapport à 2019, année électorale.
Il y a 3 ans et 93 jours

Après la RE2020, le gaz a-t-il encore un avenir dans le bâtiment ?

Aux côtés de Jean-Luc Fugit, député du Rhône, président du Conseil national de l’Air, Vice-Président de l’OPECST (Office Parlementaire d’Évalutation des Choix Scientifiques et Technologiques), Joël Pedessac, directeur général de France Gaz Liquides et Aurélie Picart, déléguée générale du Comité Stratégique de Filière Nouveaux systèmes énergétiques, les 22èmes rencontres de l’énergie étaient l’occasion pour Bernard Aulagne de revenir sur les idées reçues concernant l’avenir du gaz dans le bâtiment, au lendemain de l’entrée en vigueur de la RE2020.Le gaz a-t-il encore un avenir ? Oui, bien sûr !Pour Bernard Aulagne, Président de l’Association Coénove : « Il y a une confusion volontairement entretenue concernant l’interdiction du gaz dans la RE2020. Celle-ci fixe seulement un seuil carbone difficilement accessible au gaz naturel, mais tout à fait à portée du biométhane, par exemple, dont le contenu carbone est dix fois inférieur à celui du gaz naturel. »Le gaz est indispensable dans le bâtiment, qui, du fait du poids du chauffage électrique, contribue fortement à la pointe hivernale. Le gaz est essentiel pour soulager le réseau électrique dans ces moments de tension, grâce notamment à la pompe à chaleur hybride, l’une des solutions des moins onéreuse pour décarboner le parc de logements et continuer à satisfaire les 12 millions d’utilisateurs de gaz pour leur chauffage...
Il y a 3 ans et 93 jours

Présidentielles 2022 : le syndicat des Énergies Renouvelables présente ses propositions pour la transition énergétique

L’urgence climatique impose en effet de mettre en place un véritable plan de bataille pour respecter la trajectoire fixée par l'accord de Paris. Les mesures transversales et sectorielles détaillées par le SER dans le second volet de son Livre Blanc 2022 permettraient ainsi de répondre à ces objectifs de décarbonation tout en pérennisant des industries créatrices d’emploi et d’économie durable dans les territoires.A l’heure de la révélation des programmes des candidats à la Présidentielle, le SER souhaite porter ses propositions auprès de l’ensemble des acteurs de la campagne et partager l’énergie d’un nouvel élan pour la France.Agir pour la transition énergétique à tous les échelonsL’Ademe et le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité français (RTE) l’ont désormais rappelé : pour garantir notre sécurité d’approvisionnement et permettre à la France d’atteindre la neutralité carbone en 2050, près de 75% de notre consommation d’énergie devra être satisfaite par des énergies renouvelables à cet horizon. Un projet qui nécessite d’agir aux niveaux international et européen mais aussi à l’échelle des territoires. En première ligne pour planifier et participer à la concertation autour des projets d’énergies renouvelables, ils en sont les acteurs majeurs mais aussi les premiers bénéficiaires d’un point de vue socio-économique. Pour Jean-Louis Bal, Président du SER : « Pour être au rendez-vous en 2050, la France doit dès à présent passer à la vitesse supérieure en matière de renouvelables. C’est aussi un enjeu de responsabilité et de crédibilité par rapport aux jeunes générations, qui attendent une mobilisation forte de toutes les parties-prenantes. Dans ce contexte, les candidats doivent se saisir des outils déjà existants et être en capacité d’en faire émerger de nouveaux pour accélérer et accompagner le formidable projet rassembleur qu’est la transition énergétique. »Les clés pour déployer nos énergies dans les filières renouvelablesAprès avoir livré une vision de ce que la France peut retirer du développement massif des renouvelables, le second volet du Livre blanc du SER présente une série de 10 mesures transversales et concrètes pour passer à l’action dans le cadre du quinquennat à venir : 01. Un « Fonds social pour le climat » pour accompagner les plus vulnérables et permettre une transition énergétique pour tous.02. Un « Parcours renouvelable » pour décrocher un emploi dans la transition énergétique.03. Une « étude d’impact climatique » sous l’autorité du Premier ministre pour une meilleure cohérence des politiques publiques.04. Une ambition énergétique cohérente avec celle de l’Union Européenne et assise sur une fiscalité allégée pour les énergies renouvelables.05. Un nouveau programme industriel « France Renouvelables » pour renforcer la souveraineté de la France dans les technologies stratégiques de la transition énergétique.06. Un pacte « Investir en confiance » pour renouveler les modes de financement des énergies renouvelables.07. Un programme national de sortie des énergies fossiles dans les secteurs encore dépendants.08. Un renforcement des ressources humaines et des capacités de pilotage de la politique de développement des énergies renouvelables pour respecter les objectifs fixés.09. Un programme national d’information sur les énergies renouvelables pour un débat éclairé et fondé sur des faits.10. Une France exemplaire en Europe et dans le monde pour se positionner comme une nation leader de la transition énergétique.En complément de ces propositions, près de 50 mesures sectorielles ont été élaborées afin de répondre aux enjeux des 12 filières du renouvelable français et ainsi générer des retombées environnementales et économiques significatives.Les biocarburants. Objectif : pérenniser les industries et les emplois liés à la production de biocarburants conventionnels et développer les emplois liés à la production de biocarburants avancés.Le bois-énergie individuel. Objectif : améliorer la qualité de l’air grâce au remplacement d’appareils anciens et polluants par des équipements labellisés, tout en participant à la stabilité du réseau électrique.Le bois-énergie collectif. Objectif : pérenniser et développer des emplois ancrés dans les territoires et souvent générés par des PME pour renforcer et structurer l’ensemble de la chaîne de valeur.L’éolien terrestre. Objectif : permettre à chacun de disposer des clés pour en comprendre les enjeux et participer au débat, accélérer les instructions des projets et faire bénéficier les communes d’implantation des retombées directes des parcs à travers la mise en place d’un nouveau fonds.L’éolien en mer. Objectif : lancer un exercice de planification maritime dès 2022 et conclure un Pacte de filière pour formaliser des engagements relatifs à sa pérennisation et demander un engagement de l’État sur le rehaussement des ambitions de développement, à moyen et long-terme.Les énergies marines renouvelables (EMR). Objectif : doter la France d’un objectif de développement pour tirer parti de ces ressources en métropole comme en Outre-mer.Les gaz renouvelables. Objectif : produire et injecter 12 TWh de biométhane dans les réseaux gaziers à horizon 2023 et créer près de 16 000 emplois directs et indirects d’ici la fin de la décennie.La géothermie. Objectif : doubler la production de chaleur par géothermie en dix ans, soit une économie de 1,1 million de tonnes équivalent pétrole.L’hydroélectricité. Objectif : optimiser la production des installations existantes et en développer de nouvelles.Le solaire photovoltaïque. Objectif : créer de nouvelles implantations industrielles innovantes pour positionner la France comme un véritable acteur du solaire, crédible en Europe et dans le monde.Le solaire thermique. Objectif : accélérer son développement pour diversifier les solutions de production de chaleur renouvelable, en particulier pour l’industrie et les réseaux de chaleur.La valorisation énergétique des déchets. Objectifs : tendre vers 100 % de valorisation des déchets en complément du recyclage.
Il y a 3 ans et 93 jours

AEG présente deux nouveaux outils de sa gamme sans fil PRO 18V : le souffleur d’atelier BGE 18 et l’aspirateur BHSS 18

Le souffleur d’atelier BGE 18 : polyvalence et efficacité !Compact et puissant, le souffleur d’atelier AEG® est idéal pour dégager rapidement la zone de travail. Il convient particulièrement aux bricoleurs qui souhaitent garder leur atelier ou leur garage propre, mais il peut également servir à déblayer efficacement la terrasse par exemple.Avec ses 3 niveaux de vitesse, le souffleur d’atelier BGE18 est le compagnon parfait pour garder un espace de travail net. Il est également très pratique grâce à sa gâchette verrouillable, permettant un fonctionnement en continu pour une utilisation facilitée.Compatible avec la technologie de batterie AEG PROLITHIUM-ION™, le souffleur d’atelier 18V offre une protection contre les surcharges pour une durabilité maximale de la batterie et de l’outil.L’aspirateur BHSS 18 : un nettoyage rapide et facileCompact et léger, l’aspirateur BHSS 18 AEG® offre une aspiration puissante et optimisée : il est idéal pour aspirer la sciure, les copeaux, les débris et la poussière. Il peut servir aussi bien pour le nettoyage de l’espace de travail que celui de la voiture.Livré avec un suceur brosse, un suceur plat et un tube rallonge, il dispose aussi d’un réservoir transparent pour permettre à l’utilisateur de mesurer le niveau de remplissage.Outil parfait pour le nettoyage du plan de travail, il est doté d’un filtre lavable avec une filtration supérieure capable de retenir des particules de poussières microscopiques afin d’assurer une meilleure qualité de l’air.Enfin, grâce à sa poignée soft grip, l’aspirateur 18V n’en est que plus confortable pour un nettoyage rapide et facilité.
Il y a 3 ans et 93 jours

Würth ajoute un espace dédié au clouage sur son e-shop

Celle dernière s’adresse principalement aux applications des métiers du Bois, du Bâtiment et des Installateurs.À ce jour 6 cloueurs composent l’offre de Würth France afin de couvrir l’ensemble des besoins techniques des professionnels. Une équipe de 7 spécialistes terrain est présente pour accompagner au mieux les clients partout en France : démonstration produits, conseils techniques, formation et service d’entretien. Eric Hanss, coordinateur de la gamme Clouage chez Würth France précise : "À chaque application sa solution clouage. En fonction du support rencontré, de l’application visée, un cloueur et les consommables adaptés. Le but est d'utiliser un cloueur le plus souvent sur chaque chantier. La finalité est de gagner en temps, en confort de travail et en rentabilité."L’ensemble des cloueurs Würth est également disponible en location via l'offre MasterFleet.Un succès sur les réseaux sociaux ! L’un des cloueurs Würth (le BST 350 – 0864 22) a même fait le buzz sur TikTok grâce à une vidéo qui a été vues plus de 5.9 millions de fois ! Découvrez là ici.
Il y a 3 ans et 93 jours

RATP Real Estate s’associe à Morning et ouvre son premier espace de travail à Paris

Le premier site entièrement réhabilité par Urban Station, en partenariat avec Morning, est le poste de redressement dit des “Petites Écuries”. Situé dans le 10ème arrondissement de Paris, il permet l’alimentation électrique des lignes du RER B. Les bureaux attenant à ce poste de redressement ont été transformés, grâce à l’expertise de Morning, en espace de travail. Une cinquantaine de travailleurs peuvent désormais y être accueillis, bénéficiant de bureaux clé en main.C’est l’entreprise Joone, spécialisée dans les produits d’hygiène et de soin pour toute la famille qui prendra possession des lieux pour une durée de 16 mois.Un partenariat de confianceEn juin dernier, Urban Station a confié à Morning l’intégralité de la conception et de l’aménagement du site (dans le respect de la charte design d’Urban Station), ainsi que les travaux, la commercialisation et la gestion courante de l’espace. Ce partenariat démontre l’expertise d’aménageur et d’opérateur pour le compte de tiers de Morning. En seulement quelques mois de travaux et d’aménagement, l’espace est fin prêt à accueillir ses nouveaux occupants !Un lieu à la hauteur des attentes de JooneDès la rentrée de janvier 2022, l'entreprise Joone, spécialisée dans les produits d’hygiène et de soin pour toute la famille, s'installera dans ce nouvel espace d’Urban Station correspondant parfaitement à leurs critères. Ce qui a conquis Joone ? La flexibilité du contrat proposé, le délai d’installation presque imminent ainsi que la localisation stratégique de l’espace de travail.Pour Harold Favre, Office Manager chez Joone : “Nous souhaitions avoir un espace qui soit entièrement notre, respectant notre identité et notre intimité. Étant une cinquantaine de collaborateurs, il était primordial que l’espace comporte un poste par personne même si tous ne viennent pas en même temps, pour assurer l’espace personnel et le confort de chacun. La localisation stratégique de l’espace dans l’hypercentre de Paris était également un prérequis.”
Il y a 3 ans et 93 jours

Report de travaux du RER B pour éviter de perturber un concert d'Indochine

Ces travaux de modernisation sont en cours sur le RER B, l'une des lignes ferroviaires les plus fréquentées d'Europe et reliant banlieues Sud et Nord de Paris. Ils se traduisent par des interruptions de circulation en soirée ou certains week-ends.Mais le service a été maintenu le samedi 21 mai afin de faciliter la venue et le départ des spectateurs du groupe de rock au Stade de France à Saint-Denis, a confirmé lundi à l'AFP le cabinet du ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.Les travaux seront "reprogrammés avec d'autres travaux" et ce report se fera "sans surcoût, contrairement à ce qu'affirme l'article du Monde", selon la même source.Le journal a évoqué "plusieurs centaines de milliers d'euros" de dépassement.Le cabinet du ministre a indiqué avoir "demandé le report des travaux, après avoir vérifié qu'il étaient sans incidence sur le calendrier du CDG Express ou du RER D".L'achèvement du CDG Express, train rapide censé relier Paris à l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle, a été reporté l'année dernière à la fin 2026.Contactés lundi par l'AFP, ni le maître d'œuvre des travaux SNCF Réseau, ni l'autorité organisatrice Ile-de-France Mobilités (IDFM) n'ont réagi dans l'immédiat.
Il y a 3 ans et 94 jours

En Savoie, un distributeur local d'électricité à la dérive

La Société des régies de l'Arc (Sorea), fondée en 2006, est détenue principalement par huit communes de la vallée de la Maurienne, aux côtés d'actionnaires comme la Compagnie nationale du Rhône et la Caisse des dépôts et consignations.L'entreprise fournit à quelque 15.000 clients de l'électricité achetée à EDF à prix préférentiel, à condition de la revendre aux tarifs réglementés.Ce cœur de métier est habituellement rentable, mais un "développement hasardeux" de l'activité selon la CRC, avec la création d'une dizaine de filiales dans le négoce de lampes à LED, la fabrication de tuiles photovoltaïques ou la fibre optique, s'est conclu par un fiasco entaché de malversations.La filiale idWatt se voulait par exemple un "petit Amazon du LED" : elle achète un entrepôt de 10.000 mètres carrés et, pour près de deux millions d'euros auprès d'un obscur intermédiaire chinois, un stock de marchandises "obsolète et resté invendu".Ces errements coûtent cher : en 2017, la dette de la Sorea, qui emploie alors une centaine de salariés, s'élève à 27 millions d'euros, avec une perte nette de 2,7 millions. Elle frise la cessation de paiement et le tribunal de commerce de Chambéry lance une procédure de sauvegarde pour assainir la situation.Pour le président de la CRC, Bernard Lejeune, l'ancienne direction "a joué avec de l'argent public", tout en s'enrichissant personnellement.Primes ou indemnités indues, utilisation abusive de cartes bancaires, vente d'une villa, factures d'hôpital ou de restaurants, achat d'un véhicule de luxe, détention "occulte" d'actions pour toucher des commissions... le montant des griefs atteint plusieurs centaines de milliers d'euros.Ce dossier est le fruit d'une collaboration étroite entre la CRC et le parquet d'Albertville, qui a été soulignée lors d'une conférence de presse commune vendredi. "Sans vous (les CRC, NDLR), les parquets de cette taille ne peuvent pas traiter ce type d'affaires", a salué la procureure, Anne Gaches, à l'attention des magistrats financiers.L'enquête judiciaire, ouverte pour détournement de bien public, blanchiment et abus de confiance, devrait aboutir d'ici quelques mois. La peine encourue est de 10 ans de prison et un million d'euros d'amende.Le rapport de la CRC charge particulièrement l'ancien directeur général de la Sorea, qui n'a pas encore été entendu par la justice.Dans sa réponse au rapport de la chambre des comptes, il renvoie à la responsabilité d'autres cadres, assurant n'avoir rien caché des difficultés et dénonçant des "manœuvres" d'actionnaires à son encontre.La CRC épingle aussi le contrôle "très insuffisant" exercé par le conseil d'administration.
Il y a 3 ans et 94 jours

Le célèbre pont des Arts à Paris sera rénové en 2022

"Le travaux se tiendront bien cette année", a indiqué David Belliard, adjoint (EELV) à la voirie de la maire PS Anne Hidalgo, en réponse à une requête du maire LR du VIe arrondissement Jean-Pierre Lecoq au Conseil de Paris.Inaugurée en 1984 à l'emplacement d'un précédent pont du XIXe siècle, la passerelle située entre le Louvre et l'Institut de France, siège de l'Académie française, est mondialement célèbre pour sa perspective sur le fleuve, l'île de la Cité et le coeur de la capitale.En 2014, une partie du grillage du pont s'effondrait sous le poids de près d'un million de "cadenas d'amour", définitivement retirés l'année suivante en raison de la "dégradation durable du patrimoine" et du "risque" d'effondrement qu'ils engendraient, selon la Ville.Cette dernière avait remplacé les grillages par des panneaux à verre afin d'empêcher les amoureux de réinstaller ces cadenas, qui avaient fini par peser un total de 45 tonnes.Mais entre les rafistolages, les trous ou les planches branlantes, le platelage en bois de la passerelle "est en très mauvais état depuis des années", a souligné M. Lecoq.Au point de devenir un des symboles de saccageParis, le mouvement né début 2021 sur Twitter pour dénoncer le délabrement de la capitale, en particulier la mauvaise gestion du mobilier urbain et de la voirie par l'actuelle équipe municipale.Selon M. Belliard, le projet a été retardé par "la tension mondiale sur le marché du bois" mais "le marché est en cours pour désigner l'entreprisee prestataire" et "la préparation des travaux a été réalisée".Le platelage actuel sera "entièrement démonté et les planches actuelles en bon état seront transformées en lames, pour des bancs par exemple", a précisé l'élu écologiste.Interrogée par l'AFP, la mairie n'a pas pu préciser le calendrier ni le montant des travaux.
Il y a 3 ans et 94 jours

Aux Bassins des Lumières de Bordeaux, une rêverie immersive au cœur de Venise

Jusqu'au 2 janvier 2023, l'exposition "Venise la Sérénissime", installée dans une ancienne base sous-marine de la Seconde guerre mondiale, invite le visiteur à déambuler le long de quatre immenses bassins parallèles de 110 mètres de long, 22 mètres de large et 12 mètres de hauteur sur lesquels sont projetés des centaines d'images sonorisées.Canaletto, Le Titien, Bellini, Le Tintoret ou Véronèse...: pendant une quarantaine de minutes, tableaux et gravures représentant la cité lacustre s'enchaînent aux sons de Verdi, Vivaldi ou de réinterprétations plus contemporaines."Il ne s'agit pas d'un catalogue sur l'une des villes les plus connues au monde mais d'une promenade entre intérieur et extérieur. On ouvre des portes, on découvre un plafond, un sol en marbre", explique Gianfranco Iannuzzi, directeur artistique, lui-même d'origine vénitienne."Ce qui m'a toujours fasciné pendant mon enfance, ce sont les canaux et les reflets de la ville dans l'eau. Ici, c'est l'endroit idéal pour récréer cette sensation. Le lieu valorise les images et leur donne un peu de magie", souligne ce précurseur dans la création d'installations d'art numérique, à l'origine de toutes les expositions immersives de l'organisme privé Culturespaces, qui gère le site.Par un subtil jeu de perspectives et d'images détourées, le visiteur navigue sur le Grand Canal, admire au plus près les mosaïques et l'orfèvrerie byzantines de la basilique Saint-Marc ou tournoie sous les lustres de Murano lors de bals masqués.Les chefs d'oeuvre de l'art italien du 12e au 17e siècle côtoient les visions chatoyantes d'autres peintres : Monet, Signac, Turner.Des photos de stars des années 50-60, Marcello Mastroianni, Sean Connery ou Sophia Loren, rappellent que Venise, c'est aussi la Mostra.L'exposition est suivie d'un programme immersif plus court (10 minutes) consacré au peintre espagnol Jaoquin Sorolla et ses "Promenades en bord de mer".Les Bassins des Lumières ont attiré 570.000 visiteurs l'an passé. Après Bordeaux, l'exposition rejoindra d'autres lieux de Culturespaces, à commencer par les "Carrières de lumières" aux Baux-de-Provence et "l'Atelier des Lumières" à Paris.
Il y a 3 ans et 94 jours

Procès du balcon d'Angers : les recommandations ministérielles doivent être mises en œuvre selon l'AFCAB

Le rapport d’expertise sur lequel s’est appuyée l’instruction a d’ores et déjà souligné de nombreuses malfaçons dans la construction des balcons du bâtiment, notamment relatives aux armatures du béton.Depuis de nombreuses années, l’AFCAB (Association Française de Certification des Armatures du Béton) sensibilise les professionnels du BTP et les pouvoirs publics à la nécessité de recourir à la certification des armatures et des entreprises de pose de ces produits, de façon à contribuer à la sécurité des constructions en béton, qu’il s’agisse de logements ou d’ouvrage de génie civil.Le drame d’Angers s’inscrit dans une série plus large d’effondrements de balcons, intervenus en France (Bordeaux, Nanterre, ...) comme à l’étranger (Allemagne, Suisse, Etats-Unis, ...). Dans ce cadre, l’AFCAB avait attiré l’attention des pouvoirs publics sur cette épidémie, de sorte que le Ministre en charge du Logement avait commandé une étude sur le sujet à l’Agence Qualité Construction (AQC), suite notamment à l’intervention de la Sénatrice du Maine-et-Loire Catherine Deroche.Publiée en novembre 2019, l’étude « Balcons : points de vigilance » avait ainsi mis en lumière de nombreuses pathologies affectant les balcons en béton, causées notamment par des insuffisances dans la pose des armatures. Elle recommandait en conséquence de systématiser les contrôles et auto-contrôles relatifs à la pose des armatures sur ce type de constructions.L’AFCAB s’est depuis mobilisée pour que ces recommandations soient suivies d’effets. Elle attend notamment que les pouvoirs publics prennent des dispositions leur conférant une véritable portée normative. Une systématisation du recours aux certifications des armatures et des entreprises de pose d’armatures pourrait faire partie de ces dispositions.
Il y a 3 ans et 94 jours

Logement : L'Institut Montaigne appelle à rebâtir nos ambitions

Pourtant, cette intervention importante de la puissance publique peine à répondre à la demande croissante de logements, notamment dans les zones tendues. Le prochain quinquennat doit être l’occasion de repenser cette politique afin d’en faire une grande cause nationale. Les constats que l’Institut Montaigne a établi dans son précédent rapport Politique du logement : faire sauter les verrous (2015) sont toujours d’actualité et méritent une attention renouvelée, en particulier la territorialisation de la politique de logement et la question de l’efficacité des dépenses publiques. À ces constats s’ajoutent de nouvelles évolutions : les réformes à l'œuvre dans le champ du logement social, la prise en compte croissante des enjeux environnementaux et les modes de vie changeants nés de la crise sanitaire et amènent à repenser l’aménagement de nos territoires. Autant d’enjeux que l’Institut Montaigne souhaite positionner au cœur du débat pour que la question du logement (re)devienne centrale dans les politiques publiques.Des besoins de logements différenciés…La France connaît une demande en logement croissante, reflétée par une hausse importante des prix de l’immobilier partout en France au cours des vingt dernières années. Entre 2005 et 2020, le prix au mètre carré des appartements neufs est passé de 2.757 € à 4.318 €, soit une augmentation de 57 % en quinze ans. Cependant, les besoins de logements et les tensions sur l’offre liées à ces derniers sont hétérogènes en fonction des territoires. L’indice de tension immobilière, qui mesure le rapport entre le nombre d’acheteurs et le nombre de biens à vendre, atteint 16 % dans les Hauts-de-Seine alors qu’il s’établit à - 1 % dans les Landes et dans le Gers. Les écarts de prix peuvent également être très significatifs au sein d’un même département : dans le Nord par exemple, il faut débourser en moyenne 3.500 € à Lille contre à peine 1.000 € à Maubeuge.…qui plaident pour la territorialisation de la politique du logementAujourd’hui, la politique du logement en France repose sur la logique d’une stratégie nationale pour des décisions locales : l’État définit l’objectif de construction de logements à échelle nationale et l’acte de construire résulte en premier lieu des compétences dévolues aux maires. Fixer des d’objectifs de construction à l’échelle du pays entier semble pourtant inadapté aux dynamiques territoriales et aux besoins qui en résultent. La baisse constante du nombre de permis de construire accordés et le décrochage de la France en la matière par rapport à ses voisins européens sont des indicateurs des ambivalences de ce système.Si l’on regarde cela d’encore plus près on constate que la politique du logement s’articule autour de nombreux acteurs sur plusieurs échelons :l’État définit la stratégie de la politique du logement au niveau national, et fixe des règles générales (aides financières, fiscales et personnelles au logement ; attribution des aides au logement social…) et les objectifs nationaux de la politique du logement (notamment en termes de construction de logements) ;la Région établit le SRADDET (schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) ;les Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) peuvent définir les plans locaux d’urbanisme intercommunaux. L’exercice de cette compétence est aujourd’hui assurée par seulement 51,5 % des EPCI ;les Communes définissent des plans locaux d’urbanisme et délivrent les permis de construire. Ces deux compétences peuvent être déléguées à l’EPCI, même si dans les faits cela n’arrive que très rarement.Nos propositions pour territorialiser la politique du logementLa réponse aux enjeux de chaque territoire doit passer par le renforcement de la territorialisation des politiques de logement, tout en l’adaptant aux besoins de chacun. Donner plus de poids au local permettrait la constitution d’un véritable projet de territoire associant l’ensemble des acteurs concernés (services de l’État, collectivités territoriales, bailleurs sociaux, investisseurs institutionnels, etc.).Proposition n°1 : Accorder aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) un rôle de "chef de file" en matière de logement.Proposition n°2 : Mettre en place un mécanisme de contractualisation entre l’État et les intercommunalités en vue notamment de définir le cadre de la politique du logement à l’échelle du bassin de vie.Proposition n°3 : Rendre obligatoire les plans locaux d’urbanisme à l’échelle intercommunale.Proposition n°4 : Transférer la délivrance des permis de construire aux intercommunalités.Proposition n°5 : Faire du schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires un outil de planification de la politique du logement à l’échelle de chaque région. Le rôle de la Région gagnerait à être renforcé comme échelon de concertation et de pilotage de la politique du logement à échelle locale. En effet, la région est compétente en matière d’aménagement du territoire (en matière d’infrastructures de transport ou de prévention et de gestion des déchets par exemple) et elle pourrait se voir reconnaître un rôle effectif de planification et d’évaluation des besoins à satisfaire.Une forte demande en logements que la dépense publique ne parvient pas à satisfaireLes dépenses publiques liées au logement, qui représentent 1,6 % de notre PIB (contre 0,7 % au sein de l’Union européenne), ne consistent pas seulement à soutenir la construction de logements.Ces dépenses doivent être distinguées entre les dépenses pour le "hard" bâti, la construction, et celles pour le "soft", c’est-à-dire le soutien à la consommation de logement par les ménages. En réalité, c’est surtout ce deuxième type de dépenses qui sont les plus importantes, elles correspondent en effet à 22,1 milliards d’euros, tandis que les aides pour le "hard" représentent un montant d’environ 15,2 milliards d’euros. L’existence d’aides directes au profit des ménages permet de solvabiliser la demande, notamment des plus vulnérables. Rappelons que le taux d’effort des ménages - c’est-à-dire le pourcentage des revenus des ménages dédiés au logement - est globalement plus faible que dans le reste de l’Union Européenne, l’intervention de l’État reste donc nécessaire.Néanmoins, il existe toujours une demande sociale forte que la dépense publique ne parvient pas à satisfaire : pour ceux dont les ressources sont inférieures à 60 % du revenu médian, le taux d’effort s’établit à 36,3 % contre 14,7 % pour les autres alors que les dépenses publiques en faveur du logement sont près de deux fois supérieures à celles de nos voisins. À l’heure où le redressement des comptes nationaux est nécessaire, la faible efficacité de cette intervention publique massive doit nous pousser vers de nouvelles pistes de solutions.Nos propositions pour mettre en place une politique du logement plus efficaceProposition n°6 : Acter l’extinction du dispositif Pinel après 2024.Proposition n°7 : D’ici 2024 et la fin du dispositif Pinel, initier une réflexion sur l’opportunité de définir un régime pérenne pour les investisseurs particuliers, à l’image d’un "statut" du bailleur privé.Proposition n°8 : Simplifier le cadre juridique en limitant le recours à de nouveaux textes législatifs et en instituant une procédure de déclassement des dispositions de nature réglementaire dans la partie législative du code de la construction et de l’habitation.Proposition n°9 : Mettre fin aux dispositifs d’encadrement des loyers à tout le moins lors de la conclusion d’un nouveau bail.Une nouvelle réflexion sur le logement social semble nécessaireLe modèle français de logement social se distingue par son caractère "généraliste", c’est-à-dire qu’il ne cible pas seulement les plus démunis mais l’ensemble des ménages disposant de faibles revenus : dans les faits, c’est deux tiers des ménages qui sont susceptibles d’être éligibles au logement social. Cette conception, qui constitue le fondement de notre politique en matière de logement social, poursuit trois grands objectifs : favoriser la mixité sociale, accompagner l’ensemble des ménages modestes et influer sur le niveau global des prix. Pourtant, la demande exprimée par les plus vulnérables n’est qu’imparfaitement satisfaite. Selon les données de l’ANCOLS, les ménages devaient patienter un an et deux mois en 2019 avant de bénéficier d’un logement social. Dans Paris et sa proche couronne, l’attente atteignait plus de trois ans.Une réflexion d’ensemble sur ce qu’est le logement social en France, sa vocation et les publics auxquels il doit s’adresser doit permettre de s’interroger sur ce qu’est la mixité sociale et les parcours résidentiels qu’il faut encourager, la mobilité résidentielle - c’est-à-dire la possibilité d’évoluer au sein du parc social ou du parc social au logement libre - étant une problématique majeure dans le champ du logement social.Nos propositions pour faire évoluer le logement socialProposition n°10 : Initier en début de quinquennat une réflexion d’ensemble sur ce qu’est le logement social en France, sa vocation et les publics auxquels il doit s’adresser.Proposition n°11 : Évaluer, au moins dans les zones tendues, l’opportunité de recourir à des contrats de bail à durée déterminée dans le parc social afin d’accroître la mobilité résidentielle.Proposition n°12 : Évaluer l’opportunité de recourir largement au bail réel solidaire dans les zones tendues au-delà du seul champ du logement social.Poursuivre et massifier la rénovation énergétique : un impératif pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050La question de la rénovation énergétique des bâtiments est devenue indissociable de la politique du logement. Selon les estimations réalisées par le Haut conseil pour le climat (HCC), l’investissement annuel public et privé en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments est estimé à 13 milliards d’euros. Bien que conséquent, ce montant devra être multiplié au moins par deux dans les prochaines années pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050. Pour y parvenir, de nombreux dispositifs ont été mis en place par les pouvoirs publics : "MaPrimeRénov" (2 milliards d’euros en 2022), de l’éco-prêt à taux zéro ou encore du taux réduit de TVA à 5,5 % pour certains travaux de rénovation, (1,5 milliard d’euros en 2022). De même, le prêt avance mutation (PAM +) et le prêt viager hypothécaire sont des dispositifs prometteurs.Si ces dispositifs semblent aller dans le bon sens, trois axes pourraient utilement guider l’action de l’État dans les prochaines années : viser la massification de la rénovation énergétique, simplifier l’accès aux dispositifs existants en créant par exemple un guichet unique et se garder de toute mise à contribution excessive des finances publiques.
Il y a 3 ans et 94 jours

Femmes, investissements et patrimoine : une exclusion de longue date

L'exclusion des femmes de ces thématiques trouve ses racines dans les rôles genrés traditionnels mais aussi dans les préjugés des gestionnaires de patrimoine, selon cette chargée de recherche au CNRS rattachée au Centre d'études et de recherches administratives politiques et sociales de Lille.Question: Qui gère le patrimoine ?Réponse: "Une des questions de l'enquête patrimoine de l'Insee c'est +qui a répondu dans le foyer?+ et cela permet de retracer qui gère le patrimoine.Plus celui-ci est important, plus il est géré par les hommes dans les couples hétérosexuels. Pour les ménages plus modestes, ce sont les femmes. Et au milieu, le patrimoine est souvent géré à deux".Q: Qu'est-ce qui explique cette exclusion des femmes, notamment chez les plus fortunés ?R: De ce que j'ai constaté lors de mes entretiens, trois facteurs entrent en jeu.D'abord, il y a un accès inégal à l'information sur les montants détenus, les supports de détention, avec des femmes qui ont perdu la main sur le sujet. Auparavant, elles pouvaient raconter l'histoire du patrimoine familial mais, en matière d'actifs, elles ne savent plus.Elles sont aussi souvent exclues des espaces où ces questions sont discutées. Même dans l'enceinte familiale, ça reste tabou. Un actionnaire d'une société familiale m'expliquait que sa conjointe ne savait pas qu'ils possédaient 20 millions d'euros. Tous ses frères ont eu un poste dans l'entreprise mais ils ont exclu les soeurs du conseil d'administration. Après les réunions, les conseils pour investir circulent entre eux.Enfin, il y a des stéréotypes sexistes qui font que les femmes ne sont pas. considérées par leur entourage et par elles-mêmes comme compétentes. Et ce n'est pas forcément une question de génération.Q: Les professionnels ont-ils participé à cette exclusion ?R: Le marché de la gestion de patrimoine s'est beaucoup développé dans les années 1990. Les professionnels prospectaient dans des espaces fermés, fréquentés par la clientèle fortunée, grâce au bouche-à-oreille. Ils rencontraient donc surtout des hommes.Mais ils ont aussi eu l'idée d'aller chercher les veuves et les divorcées, des départements dédiés ont été créés dans quelques banques. Avec une certaine idée derrière: "vous êtes des profanes, laissez-nous gérer votre argent". Idem pour les artistes, les sportifs, les gagnants au loto, ceux qui, selon les gestionnaires, "n'ont pas un rapport rationnel à l'argent".Il y a une sorte d'accord sur le fait que les fortunés ne sont pas compétents et n'ont pas le temps: "la Bourse ça fait peur", "la fiscalité c'est de plus en plus complexe". Mais la compétence est surtout mobilisée pour discréditer et exclure les femmes.Le métier était aussi très masculin, aujourd'hui on va de plus en plus vers du 50-50 et les gestionnaires travaillent main dans la main avec les banques de détail qui font remonter les clients ET les clientes. Dans une perspective féministe: une des solutions, c'est d'investir et de former les femmes pour renverser le rapport de force.
Il y a 3 ans et 94 jours

Qualifelec crée la première cartographie nationale des entreprises qualifiées en matière d'IRVE

La forte augmentation des prix des carburants, conjuguée aux plans de soutien du Gouvernement au développement des infrastructures de recharge de véhicules électriques (IRVE), vont contribuer, dans les prochains mois, à accélérer encore cette tendance. Dans ce contexte, il est nécessaire de disposer de la vision la plus précise possible des professionnels habilités à assurer l’installation, la maintenance et la qualité des infrastructures de recharge. C’est notamment la mission des entreprises du génie électrique, dont Qualifelec est l’organisme de qualification de référence depuis 1955. C’est pourquoi, Qualifelec a développé une cartographie interactive et dynamique des entreprises qualifiées IRVE sur l’ensemble du territoire. Elle permet de centraliser, tant pour les consommateurs, que pour les entreprises du génie électrique ou les pouvoirs publics, toutes les informations relatives au maillage territorial des entreprises habilitées à installer des IRVE.C’est la première étape de la création d’un véritable observatoire national des IRVE, que Qualifelec est en train d’élaborer, et qui constituera un outil de référence pour celles et ceux qui s’engagent en faveur du changement de nos modes de déplacement. C’est une preuve supplémentaire de l’engagement de Qualifelec en faveur de la transition écologique dans notre pays.
Il y a 3 ans et 94 jours

Edycem BPE dévoile la nouvelle chape Kalkiss Premium

En témoigne le lancement de la version KALKISS® PREMIUM, sous DTA depuis décembre dernier (13/21-1492-V1).Destinée aux espaces de grande surface, jusqu’à 80 m2 avec plancher chauffant et jusqu’à 100 m2 hors plancher chauffant, elle est la première chape du marché français :à doubler la surface de fractionnement entre les joints,à bénéficier d’une cure interne sans pellicule de surface,tout en étant connectée SmartCEM®.Cette extension de gamme est le résultat de nouveaux travaux de recherche menés durant deux ans en collaboration avec Centrale Nantes. Elle s’appuie sur une technologie innovante qui combine les atouts d’une chape anhydrite et d’une chape ciment : une base ciment, un séchage et une pose de revêtement rapides. Des avantages qui ne modifient pas la durée des travaux et qui respectent les délais de livraison.L’innovation au service de nouveaux marchés et du confort de l'usagerLa chape KALKISS® PREMIUM permet à l’architecte de concevoir librement et en toute sérénité des pièces spacieuses. Grâce à l’espacement important entre les joints de fractionnement, il est désormais possible de poser, sans risque de fêlures, des carrelages tels que les grands formats ou les finitions effets bois qui sont au cœur des tendances. Elle devient ainsi une solution idéale pour les grandes cuisines ouvertes sur salon ou encore les rénovations de lofts. Avec sa haute résistance à la compression, KALKISS® PREMIUM convient également aux locaux d’activités tertiaires type P4 où circulent de façon usuelle, des engins de manutention de charges lourdes ou des engins d'entretien lourds. La mise en œuvre de la chape constitue pour les chapistes un véritable gain de temps. Fini l’application laborieuse du produit de surface et les allers-retours sur le chantier pour poncer !
Il y a 3 ans et 94 jours

Pour 2022, Legoupil industrie constructeur de bâtiment flexible dévoile son nouveau logo

Cette nouvelle identité visuelle est une évolution nécessaire de l'image du bâtisseur afin de mieux correspondre à la dynamique actuelle. Sans tirer un trait sur le passé, en prenant appui sur l'expérience de l'existant, ce nouveau logo épuré et efficace, témoigne de l'engagement et de l'action, deux caractéristiques fondamentales de Legoupil industrie.Solidité Au travers d’une typographie au design soigné et efficace qui attire l’attention, est exprimée la solidité, au cœur de l’ADN de Legoupil industrie. Un bâtiment, même temporaire, se doit d’offrir toutes les garanties de fiabilité et de solidité. Les équipes ne transigent jamais avec la qualité et la sécurité. Flexibilité Allier pérennité et flexibilité c’est tout l’enjeu car les constructions doivent être conçues pour durer comme pour être démontées. La nouvelle signature « construction flexible » reflète cette souplesse, composante de la réactivité industrielle. Le L du logo en volume qui forme un toit de bâtiment exprime la modularité des bâtiments. Cette nouvelle identité va être déclinée sur l’ensemble des supports.
Il y a 3 ans et 94 jours

Enr’Cert,filiale du groupe Enalia, obtient sa délégation P5

L’obtention de cet agrément s’est faite suite à une procédure longue et exigeante, montrant ainsi la volonté des pouvoirs publics de choisir soigneusement des acteurs de confiance pour la rénovation énergétique, un choix bénéfique pour la filière et les bénéficiaires de travaux.Enalia appelle les pouvoirs publics à s’appuyer sur les délégataires pour répondre aux objectifs d’efficacité énergétique des logements, du secteur tertiaire et de la décarbonation industrielle.Pour Gaëtan Thoraval, directeur général du groupe Enalia : « Cette nouvelle intervient dans un contexte de transition entre les 4ème et 5ème période CEE, de renégociation des directives européennes et d’élections présidentielles. La France doit profiter de la présidence de l’Union européenne pour tout à la fois rehausser les objectifs d’efficacité énergétique européens et pérenniser les mécanismes d’obligations qui sont un levier indispensable pour financer la rénovation énergétique. »Le groupe Enalia mettra son écosystème d’entreprises, son réseau de partenaires et la performance de ses équipes au service d’une cinquième période drastique sur les enjeux de qualité, et ambitieuse sur la montée en puissance de la rénovation globale et performante.
Il y a 3 ans et 94 jours

Covid-19 et qualité de l’air dans les écoles : le collège Jean Jaurès, un chantier exemplaire

Entièrement équipé par Kingspan Light + Air en dispositifs de ventilation naturelle, le collège Jean Jaurès est le premier établissement à s’engager aussi massivement pour améliorer la qualité de l’air intérieur ; une bonne aération constituant un geste barrière contre la Covid.Le plus grand projet d’équipement en solution de ventilation naturelle réalisé par KingspanLe collège Jean Jaurès est un chantier exemplaire qui a mobilisé l’expertise de Kingspan Light + Air associé au bureau d’étude LESS is MORE, pour mettre en place un dispositif permettant d’assurer de manière optimale le confort et la sécurité des élèves et enseignants. Lancé en 2019, le chantier s’est achevé en juin 2021, avec l’installation d’un système de ventilation naturelle Windcatcher dans chaque salle de classe, soit 40 appareils au total. En cas de forte chaleur, ou d’augmentation de CO2 supérieur aux exigences réglementaires, les tourelles Windcatcher s’ouvrent automatiquement, permettant un renouvellement de l’air complètement naturel sans ouvrir les fenêtres.Répondant à un Marché Global de Performance, l’objectif de résultat réel prend sur cette opération toute son importance. C’est pourquoi un suivi en temps réel de la composition de l’air dans chaque salle de classe (température, taux de CO2, consommation en chauffage) permet de veiller au respect des normes et seuil de consommation énergétique.Kingspan Light + Air est allé encore plus loin, en intégrant des fonctions complémentaires, spécialement destinées aux écoles, comme l’assainissement mécanique de la salle de classe avec un programme de renouvèlement de l’air intérieur qui s’enclenche automatiquement durant la pause déjeuner. En cohérence avec les enjeux de transition environnementale et d’économie d’énergie, le Conseil départemental de la Gironde et le collège de Jean Jaurès, souhaitaient trouver une solution de ventilation plus écologique pour assurer le confort des occupants durant les épisodes caniculaires tout en consommant moins. Le système de ventilation naturelle proposé par Kingspan permet de réduire considérablement la consommation et la maintenance électrique : un Windcatcher photovoltaïque consomme moins qu’une ampoule !Comment ça marche ?Windcatcher®, est une solution unique en France qui assure le renouvellement de l’air, le rafraîchissement des bâtiments et la diminution de la concentration en CO2 en utilisant la force éolienne et la convection thermique.Solution à énergie passive, ce système utilise les mouvements naturels de flux d’air dans l’espace (ascension de l’air chaud vicié).Quelle que soit la direction du vent, ces tourelles à énergie passive captent l’air des vents dominants pour rafraichir le bâtiment et évacuer l’air vicié. Elles équipent aujourd’hui des locaux d’envergure comme les écoles, hôpitaux, grandes entreprises, et autres bâtiments recevant du public.
Il y a 3 ans et 95 jours

Un Indien érige une copie du Taj Mahal, message d'amour à son épouse

"Nous souhaitons envoyer un message de paix et d'harmonie religieuse", a déclaré à l'AFP Anand Prakash Chouksey."Il y a beaucoup de haine autour de nous", a-t-il poursuivi,"l'amour résout tous les problèmes de la vie et le Taj Mahal en est un symbole".'Énergie positive'Ce chef-d'oeuvre architectural de l'art indo-islamique, principale attraction touristique du pays, a été bâti à Agra, au XVIIe siècle à l'initiative de l'empereur moghol Shah Jahan pour perpétuer le souvenir de Mumtaz, son épouse favorite décédée. L'épouse d'Anand Prakash Chouksey, elle, est en revanche bien vivante, et a pu donner son avis sur l'édification du palais, d'un tiers plus petit que le Taj Mahal, situé à 800 km de là."Ma femme a seulement demandé une salle de méditation. C'est une femme pieuse", confie-t-il encore."Selon elle, le dôme apporte une atmosphère différente et beaucoup d'énergie positive", ajoute-t-il.Sa reproduction aura requis trois ans de travaux, soit seize années de moins que le mausolée qui l'a inspiré.Selon l'amoureux, cette fantaisie sentimentale lui aura coûté plus de 15 millions de roupies (180.000 euros).Poème d'amour en marbreLe Taj Mahal resplendit, à Agra sur la rive de la Yamuna, telle "une larme pure et solitaire (...) sur la joue du temps", selon les vers du Nobel indien de littérature Rabindranath Tagore, dédiés au monument, véritable poème d'amour en marbre."Nous avons utilisé du marbre de Makrana pour construire la bâtisse", soit le même matériau dans lequel a été conçu le Taj Mahal", a précisé M. Chouskey qui prévoit de fixer le drapeau indien au sommet du dôme principal.Il ne sera totalement satisfait que lorsqu'il aura, pour finir, fait apparaître les symboles des religions les plus populaires de l'Inde sur les minarets qui se dressent aux quatre coins de son palais de Burhanpur.C'est dans cette même ville que Mumtaz est décédée en donnant la vie à son 14e enfant en juin 1632, après avoir accompagné Shah Jahan venu pour réprimer une révolte locale.La défunte y avait été inhumée quelque temps et, selon les habitants, Shah Jahan avait envisagé de construire le Taj Mahal au bord de la rivière Tapti traversant la ville."La structure du sol ne permettait pas à l'époque de construire le Taj Mahal ici, c'est ainsi qu'il a été érigé à Agra", où Shah Jahan et Mumtaz reposent côte-à-côte, a expliqué M. Chouksey.La vieille cité de Burhanpur abrite les vestiges délabrés du palais où résidaient les membres de la famille impériale, et son magnifique hammam destiné à Mumtaz que l'empereur moghol avait fait bâtir pour qu'elle s'y détendre en beauté.
Il y a 3 ans et 97 jours

JO-2024 : la justice demande de préserver les jardins d'Aubervilliers

"Il est enjoint au président de l'établissement public territorial Plaine commune d'engager la procédure de modification du plan local d'urbanisme intercommunal en ce qu'il classe en zone urbaine une partie de la frange ouest des jardins des Vertus", le nom de ces jardins centenaires en Seine-Saint-Denis, a décidé la cour dans son arrêt consulté par l'AFP.L'intercommunalité, dirigée par le maire (PS) de Saint-Denis Mathieu Hanotin, a quatre mois pour proposer une nouvelle mouture, a-t-elle précisé.La cour administrative d'appel de Paris estime que "l'urbanisation de la frange ouest des jardins des Vertus", pour la piscine mais aussi une future gare de métro, "portera également atteinte à la préservation d'un noyau de biodiversité primaire et accroîtra les discontinuités écologiques existantes".Dans son arrêt, cette instance compétente en matière de litige autour des projets olympiques a rappelé que le document contesté présentait des "incohérences" avec ses propres obligations, notamment environnementales.Le futur centre aquatique dispose d'un solarium, qui doit se construire sur environ 4.000 m2 de parcelles vivrières."Il n'y a pas de conséquence immédiate sur la question des travaux, le permis de construire reste valable. Ça ne remet pas en cause le projet", a réagi Mathieu Hanotin auprès de l'AFP, assurant que Plaine commune se mettrait en conformité.Sollicitée, la ville d'Aubervilliers a déclaré ne pas vouloir réagir "à ce stade"."On a toujours dit que le projet était illégitime, maintenant c'est illégal. Pour la première fois la justice nous donne raison en leur disant +vous n'avez pas le droit de faire ce que vous avez fait+", a réagi Ziad Maalouf, un des jardiniers à l'origine de la requête.Une bataille juridique s'est engagée autour du projet. Les opposants, qui l'estiment à contre-courant de l'urgence écologique, ont également attaqué le permis de construire et ont occupé les lieux pendant quatre mois en 2021.Brièvement suspendus par décision de justice, les travaux ont finalement pu se poursuivre. Ce qui n'a pas empêché le 2 février des militants de s'accrocher à une bétonneuse jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre.D'un montant de 33 millions d'euros dont un tiers financé par la Solideo (la société chargée de livrer les ouvrages pour les JO-2024), le centre aquatique doit servir de bassin d'entraînement pour les nageurs lors des JO, avant d'être accessible aux habitants.
Il y a 3 ans et 97 jours

Vélib' : la mairie de Paris n'exclut pas une reprise en régie après Smovengo

"A échéance du contrat en cours", soit fin 2032, "il faudra évidemment à mon sens étudier cette option", a répondu David Belliard à une question du chef du groupe communiste, Nicolas Bonnet-Oulaldj, qui a entraîné d'inhabituelles escarmouches entre ces deux alliés de la maire PS Anne Hidalgo.Eau de Paris, dont la Ville de Paris a repris la maîtrise en 2010, "est l'exemple même d'une reprise en régie qui n'apporte que du positif", a souligné M. Belliard, pour qui il faudra "étudier si Vélib' pourrait suivre ce même chemin".Une reprise en régie publique "prend des mois et parfois des années", a toutefois prévenu l'élu écologiste pour écarter toute rupture de contrat anticipée."On estime à dix-huit mois minimum l'interruption de service si nous décidions de passer en régie aujourd'hui, sans compter que casser un tel contrat ne serait pas anodin pour les finances du SAVM (Syndicat Autolib' Vélib' Métropole) et donc de notre ville", a-t-il ajouté.Si "la qualité du service que nous nous sommes fixés n'est pas encore au rendez-vous", a admis M. Belliard, "on ne peut pas dire que c'était mieux avant" Smovengo, qualifiée d'entreprise "low-cost" par M. Bonnet-Oulaldj.L'objectif de la Ville "est d'abord de faire fonctionner le Vélib', et de le faire bien fonctionner", a insisté M. Belliard en visant une "réelle amélioration de la qualité de service dans les prochains mois".Quatre ans après une passation cauchemardesque entre le consortium Smovengo et JCDecaux, l'opérateur historique, avec des stations en travaux ou fermées pendant des mois, le service est toujours décrié par de nombreux utilisateurs: vélos inutilisables ou défectueux, assistance électrique en panne, stations vides ou pleines...A tel point que les élus du SAVM ont exprimé fin janvier "leur préoccupation persistante" vis-à-vis du service.En réponse, le président de Smovengo Stéphane Volant a présenté une série d'investissements pour 2022, dont 4.000 nouveaux vélos électriques et un plan de 2,7 millions sur la maintenance et la régulation, avec l'embauche de 35 techniciens supplémentaires.
Il y a 3 ans et 97 jours

Grenoble, La Rochelle et Saint-Aubin, stars du vélo selon les cyclistes

Rennes rejoint cette année les deux capitales françaises du vélo devant Annecy, Nantes, Lyon et Tours, selon ce baromètre biennal présenté jeudi par la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), qui tient son congrès à Tours.La Rochelle, Bourg-en-Bresse et Chambéry se classent comme les meilleures villes moyennes, la catégorie la plus mal notée de toutes. Saint-Aubin-de-Médoc, Le Tech et Séné sont les meilleures communes de banlieue, respectivement situées près de Bordeaux, Arcachon et Vannes."Les villes qui s'en sortent bien sont celles qui ont historiquement une politique tournée vers le vélo", a indiqué à l'AFP le secrétaire général de la FUB, Séraphin Elie.Pour la troisième édition de ce baromètre, l'association a recueilli 277.384 contributions en ligne du 14 septembre au 30 novembre 2021, et 1.625 communes ont été classées, soit une participation en forte hausse, avec plus de femmes et de cyclistes occasionnels que les années précédentes."Avec le Covid, on aurait pu s'attendre à ce que la participation des grandes villes augmente. Mais l'explosion des participations vient des petites villes", a précisé M. Elie."Le vélo est redevenu un mode de transport sérieux et un objet politique", a-t-il souligné. "Les élus ne peuvent plus ignorer le sujet. De plus en plus de maires s'y mettent, mais beaucoup partent de très bas".Saint-Jean-de-Monts (Vendée), Val-de-Reuil (Eure) et Marseillan (Hérault) se classent comme les meilleurs petites villes pour le vélo.La-Tranche-sur-Mer (Vendée), Vieux-Boucau (Landes) et Brétignolles-sur-Mer (Vendée) se classent en tête des meilleurs bourgs et villages."Les communes de la côte atlantique se sont emparées du vélo il y a longtemps, grâce au tourisme notamment. Elles s'en sortent très bien. Le ressenti est positif, même si, à la campagne, on circule toujours en voiture", a commenté M. Elie.64% des répondants trouvent que les conditions pour l'usage du vélo sont mauvaises, et 47,8% que la situation est restée identique pour les cyclistes sur les deux dernières années. 36,5% trouvent qu'elle s'est améliorée.
Il y a 3 ans et 97 jours

Meilleure qualité de l'air : des milliers de morts évités en IdF

Ainsi pour les particules fines PM2,5 (diamètre inférieur à 2,5 micromètres), "entre 2010 et 2019, le nombre annuel de décès attribuables à l'exposition prolongée est passé de 10.350 à 6.220 soit une baisse de 40%", selon cette "Évaluation quantitative des impacts sur la santé" réalisée par l'Observatoire régional de la santé (ORS) d'Ile-de-France, en collaboration avec Airparif, observatoire régional de la qualité de l'air.Pour l'exposition prolongée au dioxyde d'azote (NO2), produit principalement par les véhicules et les centrales thermiques ou le chauffage, le nombre de décès annuel "est passé de 4.520 à 3.680 soit une baisse de près de 19%".Pour réaliser ces évaluations -qui ne prennent pas en compte l'année 2020 et les fortes baisses de pollution liées aux confinements- l'ORS s'est basée sur un calcul du "risque attribuable", estimation statistique rapportant à l'ensemble des décès enregistrés ceux attribuables à la pollution atmosphérique.Les données de population de l'Insee ont ainsi été croisées avec des modélisations à partir des données d'Airparif, avec une résolution par carré de 50 mètres de côté.Ce qui met en évidence que les gains de mortalité concernent "tous les territoires y compris les territoires ruraux mais sont plus marquées dans la zone dense, à la fois plus polluée et plus peuplée". Le "bénéfice (est) particulièrement marqué à Paris", avec "un gain brut d'espérance de vie (de) près de 10 mois".La France est sous le coup de poursuites de l'Union européenne et a été également condamnée par le Conseil d'Etat à la demande d'ONG pour dépassement des seuils de pollution de l'air, notamment au NO2 en région parisienne, même si la qualité globale s'est améliorée au niveau régional.Selon l'étude, la "valeur médiane" de l'exposition (50% des mesures en dessous et 50% au dessus) de la population d'Ile-de-France aux PM2,5 en moyenne annuelle est passée de 17,3 microgramme/m3 à 11,7 μg/m3 depuis 2010 (l'UE fixe comme objectif 25 μg/m3) et de 32,2 à 26,1 μg/m3 pour le NO2 (40 μg/m3 maximum autorisé par l'UE).Les gains en termes de mortalité pourraient être encore plus importants si les nouvelles valeurs de référence adoptées en septembre 2021 par l'Organisation mondiale de la Santé (5 μg/m3 pour les PM2,5 et 10 μg/m3 pour le NO2) étaient atteintes, ajoutent les auteurs.Ils estiment que 6.200 décès annuels liés aux PM2,5 pourraient alors être évités dans la région et "de l'ordre de 2.350 décès" pour le NO2 (certaines causes de décès se cumulant, les deux chiffres ne s'additionneraient pas forcément).Au niveau national, la pollution de l'air est considérée comme responsable de 40.000 décès prématurés chaque année.
Il y a 3 ans et 97 jours

Le secteur des énergies renouvelables salue le discours de Macron

Le président "acte le fait que la France a raté ses objectifs dans les énergies renouvelables et qu'on doit revoir la durée de développement des projets en simplifiant les démarches", a d'abord relevé le délégué général de FEE, Michel Gioria.FEE a salué les ambitions présidentielles de 40 gigawatts (GW, une cinquantaine de parcs) dans l'éolien offshore en 2050, même si l'association tablait sur 50 GW. Elle compte sur la "planification fine", par façade maritime, promise.Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a retenu "l'intention d'un développement massif de tous les renouvelables confondus" et la volonté d'accélérer les projets, selon son président Jean-Louis Bal.L'éolien terrestre qui, pour le président, devrait ralentir pour doubler ses capacités en 30 ans au lieu de 10, est "le point un peu négatif du discours," estime M. Bal. "En même temps, il a aussi répété qu'il était indispensable pour la neutralité carbone en 2050".Pour FEE, "on aurait pu un peu plus pousser les feux sur la période 2022-2035", l'éolien onshore contribuant à sécuriser l'approvisionnement électrique et à stabiliser les prix, note M. Gioria."Que de chemin parcouru depuis 2011, année du moratoire où la filière a failli disparaître", a salué, pour le solaire, Daniel Bour, président d'Enerplan, qui "souligne l'importance d'établir un état d'esprit collectif, non marqué politiquement, en faveur de l'énergie solaire et plus largement des énergies renouvelables".Pour tous, ces questions devront être affinées dès cette année à l'occasion du débat sur la nouvelle feuille de route énergétique de la France (PPE), qui devra être adoptée en 2023 pour 2024-2033.Et au-delà des objectifs, le président du SER demande que désormais "l'État mette en place un pilotage de la transition".A Belfort, Emmanuel Macron a annoncé la création d'"une direction interministérielle dédiée au nouveau nucléaire, pour en assurer le pilotage, coordonner les procédures administratives, s'assurer du respect des coûts et délais". "Il faut la même chose sur les renouvelables", appelle M. Bal.
Il y a 3 ans et 97 jours

La baisse de production de logements sociaux est-elle l’échec de tous les organismes HLM ou celui du Gouvernement ?

Pour la Fédération, ce n'est pas en ponctionnant deux milliards d'euros par an qu'on accroit les capacités d'investissement des HLM.Par ailleurs, si les Offices représentent 40% du parc et seulement 20% de la production de logements HLM.Pour Marcel Rogemont, Président de la Fédération des OPH, « il est clair qu'ils affrontent plus que d'autres, la rénovation urbaine en lien avec les collectivités locales. Stigmatiser les Offices d'HLM, est-ce pour masquer l'échec du choc de l'offre ? Ou faire payer aux Offices le fait que leur Fédération n'ait pas signé le protocole des « 250 000 » logements sociaux proposé par Emmanuelle Wargon, Ministre du logement, signature refusée parce que l'objectif de 120 000 logements était déjà inatteignable ? Seulement 87 500 logements ont été agréés en 2020, 94 800 logements en 2021, bien loin de l'objectif de 120 000. L'échec est-il celui de tous les organismes d'HLM ou celui du Gouvernement ? »La Fédération entend rappeler que les Offices sont mobilisés pour répondre à l'ensemble des trois défis des politiques de l'habitat : la rénovation urbaine, la réhabilitation thermique et la construction neuve.
Il y a 3 ans et 97 jours

Les Français plus heureux dans des grandes villes... sauf à Paris

Peu étonnamment, pour être heureux, mieux vaut être bien portant, jeune, en couple, cadre, riche, en emploi et français, révèle cette étude sur des chiffres de 2019.L'institut national de la statistique a demandé à des Français de noter de 0 à 10 leur vie en général et sous différents aspects (logement, loisirs, relations familiales et amicales, travail).La note moyenne pour la vie en général s'établit à 7,3, un chiffre presque identique à 2010 et qui a très peu évolué depuis 2015.Toutes choses égales par ailleurs, la satisfaction diminue avec l'âge, à l'exception d'un rebond autour de 60 ans.Les cadres sont la catégorie socio-professionnelle la plus heureuse, suivie des professions intermédiaires (0,13 point de moins), employés (-0,22), ouvriers (-0,23), artisans (-0,30) et agriculteurs (-0,48).Par situation familiale, les couples, avec et sans enfants, sont les plus heureux, loin devant les personnes seules (-0,46 par rapport à un couple avec enfants) et les familles monoparentales (-0,57).En données corrigées des caractéristiques de la population, les habitants les moins heureux sont ceux de Paris, du "pôle" (communes alentour) et de la "couronne" (communes plus éloignées) de la capitale. Ceux des pôles de petites aires urbaines (entre 50.000 et 200.000 habitants) suivent.Les habitants les plus satisfaits, au contraire, sont ceux des pôles des grandes aires urbaines (plus de 700.000 habitants) et de celles entre 200.000 et 700.000 habitants, et ceux des couronnes d'aires de 200 à 700.000 habitants.Hommes et femmes sont également satisfaits de leur vie et de leur logement, mais les hommes sont en moyenne plus satisfaits de leurs loisirs (+0,38 points) et de leur travail (+0,10) et les femmes plus satisfaites de leur famille et amis (+0,12).
Il y a 3 ans et 97 jours

Le nouvel isolant Foamglas Ready T3+ contribue à la lutte contre le réchauffement climatique

Les nouvelles plaques Foamglas Ready T3+ (PV ACERMI 2021) sont fabriquées à partir du Foamglas de qualité T3+, une mousse de verre rigide dernière génération. Elles sont recouvertes sur une face d’un revêtement spécial et permettent le thermosoudage d’une membrane d’étanchéité.Le Foamglas Ready T3+ est un isolant polyvalent capable d’isoler toutes les toitures, plates ou inclinées, mais aussi les sols et les murs enterrés, avec ou sans étanchéité.Sa conductivité thermique est de 0,036W/m2.K. Par exemple, pour une épaisseur de 18 cm, sa résistance thermique Rth est de 5 m2.K/W et sa conductance thermique U est de 0,20 W/m2.K.Le Foamglas Ready T3+ est léger (100 kg/m3) et résiste fortement à la compression (500 kPa, EN 826-A) sans tassement (0,5 mm maximum).Les performances du Foamglas Ready T3+ ne se dégradent pas dans le temps : sa résistance thermique comme sa résistance à la compression sont garanties 25 ans.
Il y a 3 ans et 97 jours

Sur un chantier-école du nucléaire, des stagiaires qui voient l'avenir en rose

A Dampierre-en-Burly (Loiret), l'entreprise Onet Technologies accueille des stagiaires qui s'entraînent aux bonnes pratiques dans un décor reproduisant fidèlement l'intérieur des centrales EDF. La plus proche, avec ses quatre réacteurs, n'est qu'à quelques kilomètres."L'intervention de cette après-midi, c'est la décontamination d'un chantier", explique la formatrice Emeline Loiseau, 33 ans, à un petit groupe de six jeunes hommes qui viennent perfectionner leurs connaissances en radioprotection.Déshabillage puis enfilage d'une tenue blanche complète selon un protocole strict, port d'un dosimètre pour mesurer l'exposition aux radiations: le petit groupe suit à la lettre les règles qui s'appliquent dans une vraie centrale.Les stagiaires pénètrent dans la "zone contrôlée" et, dans une salle où s'entrecroisent de multiples tuyauteries et vannes, s'attaquent au nettoyage d'un périmètre contaminé par une radioactivité imaginaire.Face à ce risque invisible, la formatrice rappelle ses stagiaires à l'ordre. "Tu as fait un débit de dose avant de ramasser ça?", demande-t-elle à l'un. "On ne mélange pas l'humide et le sec", dit-elle à un autre qui ne sait plus comment trier ses déchets."Une perspective d'avenir"Malgré cet environnement difficile, tous sont déjà convaincus des vertus du nucléaire."Il faut trouver une énergie qui est capable de fournir autant d'électricité", avance Kevin Henry, 25 ans, employé d'un sous-traitant d'EDF spécialisé dans les échafaudages et l'isolation thermique.Pour lui, le nucléaire c'est d'abord "énormément de recrutements tous les ans" et "une perspective d'avenir".Yassine Ghayou, 27 ans, abonde: "c'est pour ça que je me tourne vers le secteur nucléaire, pour moi il y a du travail à long terme, il y aura toujours besoin de cette source d'énergie".Après des missions en intérim dans d'autres secteurs, il vient suivre un stage sur les "savoirs communs du nucléaire" pour pouvoir travailler en centrale. "Je ne vois pas d'autre source fiable", insiste-t-il.Enzo Couteau, 25 ans, ne regrette pas non plus d'avoir quitté le secteur du bâtiment pour un métier "un peu plus cadré". Aujourd'hui, il s'occupe de travaux de renforcement de la sûreté des centrales françaises décidés après la catastrophe de Fukushima (2011).Que pense-t-il de la perspective de nouveaux EPR, annoncée par Emmanuel Macron en novembre? "Je me dis que j'ai peut-être fait le bon choix et qu'il y aura du travail jusqu'à ma retraite!""Candidatures spontanées"Mis en doute après Fukushima ou associé aux déboires du chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), le nucléaire n'a pas toujours eu bonne presse dans le pays qui produit pourtant 70% de son électricité grâce à lui.Mais à quelques mois de la présidentielle, nombre de candidats y voient surtout un moyen de production stable et vertueux pour le climat. D'Eric Zemmour au communiste Fabien Roussel, ils promettent la même chose que le président Macron: de nouveaux EPR."C'est bien qu'on parle du nucléaire dans les débats politiques, parce que c'est ce qui fait que tous les jours quand on rentre chez nous on appuie sur un bouton", juge Emeline Loiseau. "Il faut que l'on sache si la personne pour qui on va voter est plutôt pour ou contre".Cette mise en lumière est aussi bien accueillie par une filière de 220.000 salariés, qui aura d'énormes besoins de recrutement et de formation si des nouveaux chantiers sont lancés.Ces nouveaux EPR, "c'est plus attirant pour nous en termes de communication et même pour les collaborateurs, de venir participer à cet essor du nucléaire", souligne Elodie Volle, la DRH de Onet Technologies."Je reçois plus de candidatures spontanées qu'avant" et "quand on se rend dans des forums de recrutement aujourd'hui, on a un peu plus d'étudiants qui se présentent à nous", se félicite-t-elle.
Il y a 3 ans et 97 jours

URW annonce un chiffre d'affaires 2021 en légère baisse à 1,72 milliards d'euros

La foncière, qui travaille à se désendetter, a réduit sa dette nette à 22,6 milliards, 1,65 milliard de moins qu'en 2020, en cédant des sites en Europe.Elle s'est délestée de 2,5 milliards d'actifs, sur un objectif de 4 milliards d'ici à la fin 2022."Nous maintenons un contrôle strict des investissements et des coûts, tout en continuant de développer de nouveaux actifs, en s'associant avec des partenaires, qui nous permettent d'optimiser notre allocation de capital et créent de nouvelles sources de revenus", a déclaré le président Jean-Marie Tritant dans un communiqué.Parmi ces investissements, celui de la controversée Tour Triangle à Paris. URW s'est associé avec l'assureur Axa afin de réduire les coûts de ce chantier estimé à 660 millions d'euros, ne gardant qu'une participation de 30%.Le bénéfice net récurrent du groupe, indicateur de référence dans l'immobilier, recule de 4,9% à 1,01 milliard d'euros. Soit un bénéfice par action de 6,91 euros, au-dessus de l'objectif 2021 fixé qui était de 6,75.Le taux de vacance, largement dégradé par les restrictions sanitaires en 2020 et au premier semestre 2021, s'établit à 7%, contre 8,3% en 2020.URW ne fait pas d'annonce sur la cession, prévue d'ici à 2023, de ses actifs aux Etats-Unis, produit de l'absorption en 2018 du groupe Westfield, qui n'a jamais convaincu."Nous progressons dans la mise en oeuvre de notre plan visant à réduire radicalement notre exposition financière aux Etats-Unis courant 2022/2023, comme annoncé", a indiqué Jean-Marie Tritant.L'acquisition de Westfield avait été au coeur d'un violent conflit entre actionnaires du groupe en 2020. Le milliardaire Xavier Niel, qui détient près d'un quart du capital, et l'ancien patron Léon Bressler, y avaient pris le pouvoir en contestant cette opération.
Il y a 3 ans et 97 jours

Poujoulat recrute 30 agents de production

L'envie suffit !Sur son site de Saint-Symphorien, l'entreprise de 800 salariés continue d'investir dans le recrutement et la formation après avoir déjà embauché 60 collaborateurs en 2021.Pour le recrutement de ces 30 nouveaux postes d'agents de production (10 en semaine et 20 en week-end), « la motivation et le désir de travailler en équipe suffisent » explique-t-on chez Poujoulat, et d'ajouter que « chaque nouveau collaborateur bénéficie d'un parcours de formation assuré par l'École de Formation agréée pour développer ses compétences techniques ».Les avantages d'intégrer PoujoulatTravailler chez Poujoulat c'est :L'assurance de bénéficier d'une formation pour assurer une haute qualité de production.Des conditions de travail et rémunération attractives. Le travail du samedi et dimanche, soit 24 heures, est rémunéré l'équivalent de 36 heures.Participer au dynamisme d'une entreprise familiale, fabricant français depuis 1950, et acteur de la performance énergétique quelle que soit l'énergie en logement individuel et collectif.Intégrer une entreprise engagée sur le territoire niortais à travers le sport : partenaire majeur des Chamois Niortais, sponsor du Niort Rugby Club et du VBP Niort.Comment expliquer un tel besoin ?La production est soutenue pour les raisons suivantes :Le marché de la rénovation énergétique très dynamique via notamment le dispositif MaPrimeRénov'.L'appétence forte pour les équipements à énergie bois (bûches et granulés) qui a conduit à de hauts niveaux de ventes de ces équipements en 2021.La recherche par le consommateur de confort et d'amélioration de l'habitat.Pour candidater ou en savoir plus, envoyer un mail à : recrutement@poujoulat.fr, en précisant dans l'objet "candidature agent de production".
Il y a 3 ans et 98 jours

Effondrement mortel d'un balcon à Angers : le procès des constructeurs s'est ouvert

Ce soir-là, une crémaillère organisée par deux soeurs et réunissant une trentaine de copains de fac et de tennis se transforme en cauchemar. La soirée se déroulait calmement au 4ème étage de la résidence "Le Surcouf", dans le centre d'Angers, lorsque vers 23H00, le balcon se décroche et bascule dans le vide, entraînant 18 jeunes dans sa chute de plus de 8 mètres.Antoine, 21 ans, Benjamin, 23 ans, Lou, 18 ans, et Baptiste, 25 ans, y laissent la vie, tandis que quatorze autres sont conduits en urgence à l'hôpital.Cinq prévenus comparaissent depuis mercredi matin devant le tribunal correctionnel d'Angers pour homicides et blessures involontaires: l'architecte Frédéric Rolland, 66 ans, maître d'oeuvre du chantier, dont le cabinet a pignon sur rue à Angers, le constructeur Patrick Bonnel, 72 ans, gérant d'une entreprise de gros oeuvre, et deux de ses salariés, Eric Morand, conducteur de travaux, 53 ans, et Jean-Marcel Moreau, 63 ans, chef de chantier. Le dernier prévenu, André de Douvan, 84 ans, était chargé du contrôle du chantier pour le groupe Apave. Ils encourent jusqu'à 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende.Les débats de la matinée ont porté sur une question procédurale soulevée par les avocats de Frédéric Rolland. Cette demande de nullité aurait pu conduire à l'exclusion de 43 parties civiles et entraîner un renvoi du procès.Les échanges ont été particulièrement houleux entre le procureur Eric Bouillard et Me Patrick Descamps. "Dans un procès normal on s'en prend rarement aux victimes. Ca s'appelle montrer les pectoraux. Si ce procès doit être serein, ne commencez pas par me donner une leçon de droit", a lancé le procureur à l'adresse de Me Descamps."Ce qui est demandé d'évacuer 43 victimes de ce procès donne une impression de lâcheté, c'est une attitude très décevante", a déclaré Me Bertrand Salquain, avocat des parties civiles."Irresponsabilité"Les conclusions des enquêteurs ont été sans appel. Ecartant toute responsabilité des invités qui se trouvaient sur le balcon, et l'hypothèse d'un défaut d'entretien, elles incriminent en revanche les constructeurs.Béton gorgé d'eau, supervision désinvolte du chantier, arrangements avec les règles de construction, mauvais positionnement des armatures en acier... Surtout, les balcons qui devaient initialement être préfabriqués en usine ont finalement été coulés sur place sans que de nouveaux plans ne soient réalisés.Au total, 83 personnes se sont constituées parties civiles.Durant l'instruction, le conducteur de travaux Eric Morand est le seul à avoir reconnu une part de responsabilité, expliquant que le changement de mode de construction des balcons avait permis de gagner 14 semaines sur le calendrier des travaux."L'objectif était de gagner toujours plus d'argent. On n'utilise pas la bonne qualité de béton parce que c'est moins cher, on construit sur place pour éviter de payer des pénalités, on envoie un simple salarié suivre un chantier pour économiser sur des honoraires et on oublie le coeur même du métier", observe Me Louis-René Penneau, avocat de 32 parties civiles, dénonçant "l'irresponsabilité et l'inconscience totales" des constructeurs."L'architecte a une part de responsabilité indéniable comme le constructeur et l'Apave. Pour moi ce sont les trois principaux responsables", a réagi avant l'audience Me Laurence Couvreux, avocate des parties civiles.De son côté, l'avocat de Patrick Bonnel, Thierry Fillion, assure que son client, qui fut copropriétaire d'un appartement dans l'immeuble, "reconnaît des erreurs". "Il est extrêmement affecté. Il ne peut que reconnaître qu'il y a eu manifestement des malfaçons dont la société Bonnel est au moins en partie responsable".Frédéric Rolland est lui poursuivi pour son contrôle déficient du chantier.Le procès doit durer jusqu'au 4 mars.L'architecte affirme qu'il "ignorait" tout du chantierL'architecte et maître d'oeuvre de la résidence "Le Surcouf" à Angers, dont l'effondrement d'un balcon a tué quatre étudiants et blessé quatorze autres en 2016, a affirmé jeudi qu'il "ignorait tout du déroulé et du contenu" de la construction du bâtiment.Au deuxième jour du procès en correctionnelle, pour lequel 88 personnes se sont constituées parties civiles, les débats ont porté sur les contrats passés par les différentes entreprises intervenant sur le chantier et l'étendue de leurs missions.Construite à partir de 1997 et livrée en octobre 1998 avec une réception "sans réserve", la résidence "Le Surcouf", située dans le centre-ville d'Angers, compte 20 logements d'habitations, un ensemble "relativement petit", a commenté la présidente du tribunal, Catherine Ménardais.En mars 1997, l'entreprise Comine, maître d'ouvrage, a passé un contrat avec le cabinet d'architecte Rolland afin d'assurer la maîtrise d'oeuvre complète du projet, pour huit millions d'euros.Cette mission complète "comporte toutes les phases de la construction, les études préliminaires, l'obtention du permis de construire, les avant-projets, les appels d'offres et le contrôle, la surveillance et la réception des travaux", a rappelé Mme Ménardais.L'architecte Frédéric Rolland, l'un des cinq prévenus, qui exerçait alors en entreprise individuelle et non sous la forme juridique d'une société, a expliqué qu'il s'agissait d'un bâtiment sans "complexité architecturale particulière"."Le contrat a été signé par le secrétaire général (du cabinet Rolland, décédé depuis, ndlr) avec le tampon de l'atelier Rolland et sa signature", a expliqué M. Rolland, qui a repris en 1989 l'affaire de son père."L'atelier s'appelle Frédéric Rolland, je suis l'architecte de l'agence (...) C'est un projet dont j'ignore tout le déroulé et le contenu. Je suis le titulaire d'un contrat que je n'ai pas signé, comme les contrats précédents", a déclaré M. Rolland.
Il y a 3 ans et 98 jours

Les fabricants d'isolants alertent le gouvernement sur la baisse brutale des ventes liée à la fin des primes CEE

Baisse brutale des ventes d’isolants liée à la fin des primes CEEL’ECIMA tire la sonnette d’alarme face à la baisse brutale des ventes d’isolants : les ventes de capots de protection de spots encastrés, qui reflètent la tendance générale du marché sur tous les types d’isolants en combles, sont en chute de 80% depuis le mois d’octobre par rapport à l’année précédente, tandis que le volume de ouate de cellulose s’effondre de 50% sur la même période. Une chute des ventes directement liée à la baisse des primes CEE initiée mi-2021 pour faire fuir les éco-délinquants.Pour l’ECIMA, les mesures adoptées par le gouvernement pour mettre fin aux primes CEE sont trop brutales et mettent en difficulté la filière, tout comme les ménages français qui peinent à isoler leur logement, à l’heure où les prix de l’énergie sont au plus haut et pénalisent le pouvoir d’achat des consommateurs.« Le risque à court terme est de voir une partie des acteurs de la filière disparaître et, avec eux, le savoir-faire acquis ces dernières années. Le résultat sera indéniablement une chute de la qualité des travaux et donc de la performance des bâtiments rénovés, ce qui est exactement l’inverse de notre objectif commun », avertit M. Emmanuel BAVOUSET.Conserver des CEE attractifs pour les ménages modestesDans l’objectif de soutenir la filière de l’isolation et de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs, l’ECIMA sollicite un entretien au Ministère de la Transition écologique et demande la stabilité des dispositifs CEE, avec notamment la mise en place d’un calendrier progressif pour la diminution des aides à l’isolation, ainsi que le maintien de CEE attractifs pour les ménages les plus précaires.Le Président de l’ECIMA réclame par ailleurs que les organisations professionnelles des industriels et des installateurs, qui analysent la réalité des chantiers et veillent à la qualité des travaux d’isolation, soient associés aux discussions concernant les primes CEE.Le courrier de M. Emmanuel BAVOUSET à M. Alexandre DOZIÈRES daté du 8 février a également été adressé à :Cabinet LogementDavid JUIN, Conseiller Rénovation énergétique et ConstructionGuillem CANNEVA, Directeur de cabinet adjointCabinet Transition ÉcologiqueJack AZOULAY, Directeur de cabinetAlexandre CHEVALLIER, Conseiller Énergie et ClimatCabinet Economie, Finances et RelanceCharlotte GOUNOT, Conseillère chargée de la Relance, de la Transition écologique et du Suivi de l’exécution des réformesPremier MinistreStanislas REIZINE, Conseiller technique EnergieCédric LORET, Conseiller technique LogementDirection générale de l’énergie et du climat (DGEC)Olivier DAVID, Chef du service climat et efficacité énergétiqueAnnick Billon, Sénatrice de la Vendée
Il y a 3 ans et 98 jours

Bilan final du programme PROFEEL pour faciliter et fiabiliser la rénovation énergétique des bâtiments existants

Toute une collection d’outils et de ressources est désormais disponible gratuitement pour accompagner les professionnels dans leurs pratiques quotidiennes et à toutes les étapes des projets de rénovation. Artisans, entreprises, acteurs de la maîtrise d’œuvre et maîtres d’ouvrages, trouveront dans cette boîte à outils, des solutions pratiques et innovantes pour favoriser des décisions de rénovation performante et sécuriser la qualité des travaux engagés. Ces ressources sont accessibles via le site programmeprofeel.fr. Un double enjeu : favoriser les travaux et sécuriser l'atteinte des performancesFruit de la réflexion de 16 organisations professionnelles de la filière Bâtiment, le programme PROFEEL s'inscrit dans une dynamique d'accélération des projets de rénovation. Sur l'année 2021, l'Anah a comptabilisé plus de 750 000 logements rénovés, soit le triple de 2020. Les perspectives pour 2022 sont encourageantes, boostées par un nouveau fléchage budgétaire de l'Etat pour MaPrimeRenov' et par le lancement, le 12 janvier dernier, de France Renov', qui devient l'unique service public pour tous les projets de rénovation.Les actions menées dans le cadre du programme PROFEEL répondent ainsi à deux grands enjeux :Favoriser des décisions de rénovation performante et accentuer le volume de travaux de rénovationSécuriser l'atteinte des performances recherchées et améliorer la qualité des travaux engagés9 projets ont été mis en oeuvre entre 2019 et fin 2021 par l'Agence Qualité Construction (AQC) et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), les deux porteurs du programme. Plus d'une centaine de scientifiques, d'experts techniques et de professionnels en activité, ont ainsi été mobilisés durant 3 années.« Cette mobilisation s'est construite autour d'une volonté commune de s'appuyer sur l'innovation, qu'elle soit technique ou numérique, pour outiller et accompagner les professionnels du bâtiment sur le marché de la rénovation énergétique. Elle s'appuie également sur le constat partagé que le renforcement de la confiance entre les maîtres d'ouvrages et les professionnels est une clé importante pour atteindre nos objectifs d'amélioration de l'efficacité énergétique du parc des bâtiments existants. » Nadia Bouyer, Présidente de PROFEELDes outils innovants pour accompagner toutes les étapes de la rénovationPROFEEL, c'est aujourd'hui toute une collection d'outils pratiques, mis gratuitement à disposition des acteurs de la rénovation sur le site du programme : programmeprofeel.fr.Artisans, entreprises du bâtiment, architectes, bureaux d'étude, mais aussi particuliers, bailleurs ou collectivités territoriales… des ressources PROFEEL existent pour accompagner chaque acteur de l'acte de rénover dans ses pratiques professionnelles et ses futurs projets de rénovation. Si certains outils s'adressent à plusieurs métiers, d'autres peuvent concerner un métier très spécifique.Par ailleurs, la collection d'outils PROFEEL rassemble une grande variété de formats : des services web tels que GO-Rénove et Rénover-Densifier, des applications numériques à l'instar de Check'Réno et PAC'Réno, des référentiels techniques, des collections de fiches pratiques, des protocoles de mesure avec leurs kits opérationnels tels que SEREINE, ainsi qu'un ensemble d'outils de sensibilisation et de ressources pédagogiques accessibles en ligne, sous la forme de podcasts, tutoriels vidéo, webinaires thématiques, MOOC, etc…Ces ressources permettent de faciliter et optimiser toutes les étapes d'un projet de rénovation énergétique : aussi bien en amont, pour donner envie de s'engager dans des travaux, qu'au cours des travaux et à l'issue de ceux-ci, pour sécuriser l'atteinte des performances.« Notre enjeu, maintenant, est de faire connaître toute la richesse de ces productions collectives, pour qu'elles soient partagées par le plus grand nombre et qu'elles contribuent efficacement à une massification qualitative de la rénovation. » Nadia Bouyer, Présidente de PROFEEL