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Il y a 4 ans et 95 jours

En 2020, les acteurs du logement neuf ont maintenu le cap de la qualité environnementale

Focus sur les principaux chiffres de la certification NF Habitat - NF Habitat HQE et labels associés en 2020, avec CERQUAL Qualitel Certification, organisme certificateur de l'Association QUALITEL.NF Habitat - NF Habitat HQE & labels associés : ce que l'on peut retenir pour 2020En 2020, plus de 141.000 logements ont été engagés en certification NF Habitat - NF Habitat HQE, en construction et en rénovation. Sur ce volume global, l'activité de certification a été particulièrement soutenue pour le collectif, sur le segment du neuf.En effet, si les demandes de certification pour le logement collectif en rénovation restent globalement stables par rapport à 2019, en construction, elles sont en progression de 10%. Une tendance qui confirme l'engagement des acteurs du collectif neuf en faveur de la qualité, a fortiori d'un habitat durable :Avec 47.890 logements, NF Habitat progresse de 5% en 20201 ;NF Habitat HQE progresse quant à elle de 14%, avec 61.891 logements[1].Côté labels, associés à la certification NF Habitat - NF Habitat HQE, cela se vérifie également, avec notamment :Label E+C- : 17.947 logements neufs (10.401 en 2019) ;Label BBCA : 3.200 logements (672 en 2019) ;Label Bâtiment Biosourcé : 3.230 logements (2.228 en 2019).Un grand nombre d'acteurs de l'habitat collectif neuf ont ainsi maintenu le cap de la qualité certifiée, et notamment la qualité environnementale et la construction bas carbone, malgré une conjoncture extrêmement complexe en 2020. « Cela montre, et c'est une bonne nouvelle, que pour cette typologie de logement, la qualité certifiée, en lien avec les enjeux environnementaux et énergétiques de l'habitat, reste un repère essentiel. C'est un bon signal, une dynamique qu'il faut maintenir dans la perspective de la future RE 2020. Dans ce cadre, je ne doute pas que les acteurs de la maison individuelle prendront le même chemin. »Antoine Desbarrières, Président de CERQUAL« Ces résultats en hausse, malgré un climat anxiogène, démontrent une nouvelle fois la volonté, portée haut par les professionnels du logement collectif, d'apporter des réponses à la hauteur des aspirations, en faveur d'une meilleure qualité de vie en milieu urbain et d'une performance environnementale accrue. »Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l'Alliance HQE-GBC et députée de la 10ème circonscription de l'IsèreNF Habitat - NF Habitat HQE : détail des chiffres 2020Côté certificationCôté labelsEn 2020, en association avec la certification NF Habitat - NF Habitat HQE, les demandes de labels de performance environnementale et énergétique ont concerné plus de 107 000 logements (+11% v/s 2019) :89.277 en construction (E+C-, BBCA, Bâtiment Biosourcé, RT 2012 -10% et -20%...) ;18.145 en rénovation (BBCA, BBC Effinergie Rénovation, HPE Rénovation...).[1] Demandes de certification
Il y a 4 ans et 95 jours

Un nouvel éclairage signé Trilux pour le site de stockage Yves Rocher de la Villouët en Bretagne

L’objectif était de réduire la consommation d’énergie et de favoriser le bien-être des salariés. Grâce à sa large gamme de solutions et un accompagnement personnalisé, TRILUX a su apporter la réponse adaptée au cahier des charges du site. L’enseigne a opté pour 2 références TRILUX, dont Mirona Fit LED, combinées au système de gestion d’éclairage LiveLink. Pleins feux sur le projet.Une rénovation complète pour le site de stockageC’est à La Gacilly, berceau historique d’Yves Rocher, que TRILUX a entièrement rénovél’éclairage du site de stockage de la Villouët. D’une surface de 33 000 m2, le bâtimentbénéficiait d’un éclairage vieillissant et énergivore. L’objectif était de disposer d’une installation moderne économe en énergie, tout en favorisant le confort visuel et le bien-être des opérateurs.Offrant une faible consommation d’énergie pour un éclairage puissant et de haute qualité,l’armature industrielle Mirona Fit LED et la ligne lumineuse E-Line LED ont été sélectionnéespour équiper le bâtiment. Avec un efficacité énergétique élevée, une longue durée de vie, une garantie de 5 ans ainsi qu’une fabrication en Europe, les solutions TRILUX répondentparfaitement aux objectifs fixés par les équipes d’Yves Rocher.« La rénovation du site s’est faite en 3 temps. Nous avons souhaité commencer par l’une de nos tours de stockage. Un espace bénéficiant d’une lumière naturelle, mais manquant de lumière dans l’allée principale, où le personnel intervient régulièrement. Satisfaits des économies d’énergie réalisés et de la qualité de l’éclairage, nous avons décidé d’équiper un second espace l’année suivante, puis l’intégralité du site de stockage », développe Stéphane Coyac, Responsable Technique Distribution du Groupe Yves Rocher.551 armatures Mirona Fit LED ont ainsi été installées sur le site et 216 E-Line LED entre lesracks de stockage.TRILUX, un partenaire à l’écoute de chaque exigence« Nous faisons confiance à TRILUX depuis près de 8 ans, particulièrement grâce à la qualité des produits et services proposés. Pour ce projet, nous souhaitions des luminaires le plus adaptés à chacune de nos activités, avec une certaine garantie en termes de durée de vie », raconte Stéphane Coyac.Afin de répondre à la demande d’Yves Rocher, Mirona Fit LED était la solution d’éclairageidéale pour ce site de stockage. Ce luminaire facilite la mise en œuvre de projets importantset convient à de nombreuses applications d’éclairage industriel grâce à la grande diversité de ses versions et de nombreux atouts.De plus, avec une durée de vie supérieure à 50 000 heures (L85 à 50 °C), l’armature MironaFit LED répondait au critère de longévité fixé par Yves Rocher. Un produit à la fois extrêmement durable et fiable, nécessitant peu d’entretien.Passer à la technologie LED lors d’une rénovationLa rénovation avec des luminaires LED TRILUX offre de nombreux avantages par rapport aux installations d’éclairage conventionnelles. Ils assurent notamment un confort visuel et une qualité d’éclairage élevés pour les utilisateurs.« Nous sommes très satisfaits du résultat. Il était facile de combler notre premier besoin, qui était de bénéficier d’un niveau d’éclairement suffisant, mais nous aurions pu avoir un inconfort, de l’éblouissement ou une mauvaise couleur. Or, le niveau de confort est parfait », ajoute Stéphane Coyac.D’un point de vue durable et financier, la technologie LED permet de réaliser de nombreuseséconomies grâce à une efficacité énergétique élevée, une réduction de la consommationd’énergie et à l’allongement des intervalles de maintenance.« Depuis la rénovation, nous avons diminué notre consommation, liée à l’éclairage, de 53 %. Le nombre adéquat de luminaires a été installé (pas de sur-éclairage ni de sous éclairage), offrant un excellent ratio entre le niveau d’éclairement et la consommation », précise Stéphane Coyac.Parmi les points forts de Mirona Fit LED, on note une excellente efficacité énergétique pouvant atteindre 150 lm/W, couplée à une qualité d’éclairage élevée grâce à des flux lumineux de 13 000 lm, 26 000 lm et 52 000 lm, permettant de diminuer le nombre de points lumineux d’une installation.Cette efficacité énergétique réduit nettement les coûts d’exploitation par rapport à une solution d’éclairage conventionnelle, entraînant un amortissement rapide de l’investissement.« Nous souhaitons passer ce site de stockage en bas carbone pour avoir une neutralité carbone d’ici l’an prochain. Passer à l’éclairage LED, grâce à TRILUX, faisait sens », souligne Stéphane Coyac.Gestion d’éclairage LiveLink, bien-être des opérateurs et économies d’énergieEn adaptant l’éclairage en fonction des besoins, le système de gestion d’éclairage intelligentLiveLink de TRILUX contribue à réduire davantage les coûts d’exploitation de l’éclairage et àaméliorer le confort visuel.3 scénarios ont été programmés via le système LiveLink afin de s’adapter aux différents usages de l’espace : une intensité lumineuse de 200 lux lors de l’activité des opérateurs ; un flux réduit à 100 lux pendant les pauses et enfin un niveau d’éclairage minimum, le soir lors des opérations de nettoyage.« Aujourd’hui nous avons des luminaires avec une technologie qui offre des résultatsintéressants en termes d’économie d’énergie lorsque nous réduisons le niveau d’éclairement, ce qui n’était pas possible avec nos anciennes installations », développe Stéphane Coyac.Pour aller plus loin, la gestion de l’éclairage automatique se fait aussi en fonction de l’apportde lumière extérieure, grâce à l’intégration de capteurs de lumière du jour.La première tour de stockage est également équipée de capteurs qui déclenchent l’éclairageuniquement en présence des équipes et lorsque les chariots-élévateurs entrent dans les allées (éclairage "suiveur-accompagnant"). « C’est sur ce bâtiment que nous avons le plus gagné en termes d’économie d’énergie. La tour mesure 15 mètres de haut, ce qui implique un éclairage puissant. Notre ancien éclairage était en marche de façon continue pendant les heures d’activité, de 5h du matin à minuit », complète Stéphane Coyac.
Il y a 4 ans et 95 jours

Dans un contrat, les sanctions légales sont toujours possibles

La Cour de cassation rappelle en effet que "le droit commun des contrats", c'est-à-dire la loi, dans le code civil, demeure applicable.L'acquéreur d'un immeuble en construction se plaignait de retards et soutenait que le promoteur en était responsable. Il lui demandait des indemnités après avoir, de son côté, suspendu ses paiements comme le permet la loi. Celle-ci permet de suspendre l'exécution de son obligation tant que l'autre n'exécute pas la sienne. La loi permet aussi à celui qui reproche à l'autre de ne pas exécuter son engagement de demander "la résolution" du contrat, c'est-à-dire son abandon avec restitution de ce qui a été versé de part et d'autre.Mais le promoteur refusait de verser les indemnités demandées car il faisait valoir que les seules sanctions applicables étaient celles prévues à l'avance, au moment de la conclusion du contrat. Et la seule sanction prévue était le paiement de pénalités de retard.La justice lui a donné tort. Un débiteur peut toujours refuser ou suspendre sa propre exécution lorsque son cocontractant n'a pas fourni la prestation qu'il avait promise et qu'il devait réaliser préalablement.Pour la Cour de cassation, les sanctions classiques prévues par la loi sont toujours applicables, même si des sanctions particulières ont été prévues par le contrat. En prévoyant des dédommagements particuliers, on ne renonce pas aux possibilités de réclamations offertes par la loi.(Cass. Civ 3, 14.2.2019, V 17-31.665).
Il y a 4 ans et 95 jours

L'UNICEM demande à son tour l'annulation de la suppression du GNR

L'UNICEM alerte une nouvelle fois sur les conséquences pour la profession de la suppression du tarif réduit de taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques (TICPE) sur le gazole non routier (GNR).Acteurs engagés et reconnus pour leurs actions en faveur de la préservation de la biodiversité, de l'approvisionnement en circuit court des chantiers de construction et de la réduction de l'empreinte carbone, les adhérents de l'UNICEM ont conscience que l'interdiction au 1er juillet prochain du GNR est destinée à encourager les industries à « verdir » la motorisation des engins de chantiers. Or, cette évolution reste encore marginale, voire impossible à mettre en œuvre. En effet, les solutions « vertes », censées favoriser l'évolution des usages au sein du secteur, n'existent tout simplement pas à l'heure actuelle : cette offre est inexistante dans les catalogues des principaux fabricants internationaux.En conséquence, ce changement de règlementation se traduira à court terme par une augmentation de leurs coûts sans réel moyen d'y échapper.Le maintien de la décision viendrait s'ajouter aux incertitudes liées à la RE2020Pour les industries de carrières et matériaux de construction, composées à 90 % de PME et TPE, l'augmentation du prix du carburant sera extrêmement lourde à supporter financièrement après une année 2020 marquée par des épisodes répétés de confinement et la mise en place de protocoles liés aux contraintes sanitaires. Le secteur des matériaux a été ainsi très lourdement impacté au premier semestre 2020 (-17 % d'activité). Même s'il s'est ressaisi au second, rattrapant une partie du retard accumulé, il n'a toutefois pas pu combler le plongeon enregistré sur la première moitié de l'année. La production de granulats 2020 a baissé de près de 7 % par rapport à 2019. Celle du béton prêt à l'emploi chutant pour sa part de plus de 9 %.Les prévisions pour 2021 ne traduisent pas un rattrapage d'activité. Le rebond serait quasi nul et les niveaux d'activité resteraient identiques à ceux de 2020, bien inférieurs à ceux de 2019 : des signaux inquiétants pour les professionnels de la filière. Pour les deux principaux marchés des industries de carrières et de matériaux de construction que sont les travaux publics et le bâtiment, les perspectives pour 2021 suggèrent elles aussi des niveaux d'activité qui, en dépit d'un certain rebond, resteront bien en dessous de ceux de 2019.Dans les travaux publics, les carnets de commandes tardent à se remplir, notamment côté clientèle publique, et les appels d'offres affichent des baisses de -25 %. Quant au bâtiment, les permis enregistraient encore en janvier des chutes de -16 % pour les logements (en cumul sur les douze derniers mois) et de -19 % pour les locaux d'activité.Dans le contexte des crises sanitaire et économique, les entreprises adhérentes de l'UNICEM ont tout mis en œuvre pour préserver les emplois au cœur des territoires et maintenir leur outil industriel en fonctionnement pour avoir la capacité de répondre à la demande de leurs clients du BTP et soutenir les efforts du gouvernement en faveur du maintien d'un certain niveau d'activité. Elles ne comprendraient pas le maintien en l'état de la décision de supprimer le GNR, qui viendrait s'ajouter aux incertitudes liées à l'entrée en vigueur dans les prochains mois de la norme RE2020 : des perspectives à même d'assombrir fortement l'avenir de nombreux acteurs du secteur.Aussi l'UNICEM demande au Gouvernement de faire preuve de bon sens afin de soutenir les entreprises de la filière en maintenant l'utilisation du Gazole Non Routier.
Il y a 4 ans et 96 jours

Aborder la vente du stade Vélodrome à l'OM serait "trop prématuré", selon la mairie de Marseille

"Il n'y aura pas de vente tant que la situation du club ne sera pas stabilisée", a insisté la municipalité, en commentant la rencontre entre le maire, Benoît Payan, et Frank McCourt, lundi."L'ambition du maire de Marseille Benoît Payan reste de vendre le stade au club", a toutefois confirmé la ville: "Mais laissons les choses se calmer et attendons de voir les ambitions de M. McCourt"."M. McCourt a dit qu'il reviendrait prochainement, le sujet pourra alors être abordé concrètement", a précisé la mairie."Mais il faut d'abord laisser la situation du club revenir dans l'ordre", insiste-t-on à l'hôtel de ville, en référence aux bouleversements récents au sein de l'OM, avec le limogeage du président Jacques-Henri Eyraud, son remplacement par l'Espagnol Pablo Longoria, ex-directeur sportif, et l'arrivée d'un nouvel entraîneur avec l'Argentin Jorge Sampaoli.La mairie avait déjà précisé que l'échange de lundi entre M. Payan et MM. McCourt et Longoria, à la mairie, avait été "cordial et constructif". Le maire de Marseille avait "de nouveau demandé à M. McCourt d'apaiser la situation" née notamment des très mauvaises relations entre M. Eyraud et les supporters, sur fond de résultats en berne.Le 4 février, lors d'un échange sur Facebook avec des internautes, M. Payan avait rappelé son intention de vendre le Vélodrome, "une gabegie financière": "Niet, terminé, 15 millions d'euros de la poche des Marseillaises et des Marseillais pendant 30 ans, terminé", avait-il lâché.Il faisait référence au partenariat public-privé liant la ville et Arema, une filiale du groupe de BTP Bouygues, depuis 2015 et jusqu'en 2045, à la suite des travaux de rénovation du stade pour l'Euro-2016.De même, M. Payan a toujours dénoncé comme insuffisant le loyer de cinq millions d'euros par an versé par l'OM à la ville pour pouvoir jouer au Vélodrome. Selon un rapport de la Chambre régionale des comptes de novembre 2020, ce loyer devrait être de huit millions d'euros par an."Mais cette question du loyer est difficile à aborder dans le contexte actuel" du football, avec des stades vides en raison de la crise du Covid-19, reconnaissait-on jeudi à l'hôtel de ville, du côté de la nouvelle municipalité de gauche.Maire LR de la ville pendant 25 ans, Jean-Claude Gaudin avait toujours refusé "d'être le maire de Marseille qui vendra le Vélodrome".
Il y a 4 ans et 96 jours

Le biomimétisme, source d'inspiration pour les bétons et la ville du futur

Biomimétisme, béton et futur urbain Le concept du biomimétisme vise à s’inspirer de la nature et des organismes vivants en observant leur fonctionnement pour faire évoluer les technologies vers plus de sobriété, d’efficacité, d’économie de ressources, de respect de l’environnement et de la biodiversité. Le biomimétisme doit permettre d’exploiter la connaissance du vivant pour concevoir de nouveaux matériaux de construction et imaginer de nouvelles solutions architecturales et urbanistiques, en parfaite adéquation avec les attentes actuelles, les besoins des générations futures et les défis à relever dans les prochaines décennies. Incontournable en raison de ses performances physiques et de sa durabilité, le béton est un matériau de prédilection dans le domaine de la construction, sachant s’ajuster aux contraintes et exigences techniques, économiques et environnementales des concepteurs et constructeurs mais aussi des utilisateurs finaux des infrastructures. La ville est l’exemple idéal pour exploiter le concept du biomimétisme. Elle doit être aménagée comme un écosystème assurant des fonctions biologiques et offrir des services écosystémiques. Elle devra se développer et se densifier en harmonie avec la nature, offrir un cadre de vie agréable, produire son énergie, valoriser ses déchets, accueillir la biodiversité, purifier l’air et l’eau… Un concours récompensant la réflexion et l’inventivité des futurs ingénieurs En renouvelant, pour cette 7ème fois, leur concours d’idées auprès des écoles d’ingénieurs et des IUT Génie Civil, le SNBPE et CIMbéton réaffirment leur engagement pour la valorisation des bétons et l’optimisation des méthodes constructives tout en suscitant l’inventivité des futurs professionnels du secteur. Les candidats, par équipe de 2 à 6 élèves, sont invités à concevoir leur dossier autour d’une double réflexion, au choix : dresser un panorama d’innovations exploitant la logique de biomimétisme pour concevoir des projets architecturaux et urbanistiques à base de béton mettant en symbiose l’humain et la nature ; imaginer des méthodes de construction et des solutions en béton innovantes, vertueuses et réalistes basées sur le biomimétisme qui pourraient être développées au cours des prochaines décennies pour créer la ville du futur.Les projets pourront couvrir aussi bien la construction, neuve que la maintenance, la réparation ou la restructuration d’ouvrages en béton. Le jury, composé de professionnels adhérents au SNBPE et de CIMbéton, ainsi que de représentants de l’enseignement du Génie Civil, s’attachera à noter l’inventivité des candidats, leur capacité à établir un projet qualitatif répondant à un socle technique réaliste, innovant et environnemental, tout en mettant en lumière la dimension universelle du béton dans une logique du mariage béton et biomimétisme. A l’issue des délibérations du jury, deux équipes lauréates seront désignées, l’une dans la catégorie IUT Génie Civil, l’autre pour les écoles d’ingénieurs. La clôture de remise des dossiers est fixée au 3 septembre 2021 pour une remise des Trophées prévue fin septembre lors du Colloque Le Pont, lieu de rencontre incontournable du secteur Génie Civil… sous réserve de conditions sanitaires ! Au-delà d’une gratification de 1 500 euros, les lauréats bénéficieront d’une visibilité auprès de plus de 300 professionnels attendus au colloque et via la presse spécialisée. Calendrier 2021*L’édition 2021 du concours SNBPE / CIMbéton se déroulera suivant ce calendrier : Mars 2021 : lancement et appel à candidature 3 septembre 2021 : Clôture des dossiers 10 septembre 2021 : annonce des résultats 28/29 septembre 2021* : remise des trophées aux lauréats à l’occasion du Colloque Le Pont (Toulouse) * Sous réserve des conditions sanitaires
Il y a 4 ans et 96 jours

La ligne Galsa 2 du site ArcelorMittal Florange

Lancée en début d’année dernière, Galsa 2 c’est :Une salle de pilotage 4.0, passant de 20 à 6 écrans, pour de nouveaux modes de travail et une meilleure performance.6 écrans tactiles permettent aux opérateurs de contrôler le process de fabrication de façon optimale.Une ligne de production où tout est connecté et tout est lié : ça n’existe pas ailleurs ! Découvrez « le projet d’une carrière ! » en vidéo.
Il y a 4 ans et 96 jours

Les promoteurs alertent l’État après une baisse de près d'un quart de leurs ventes de logements neufs en 2020

En 2020, les promoteurs ont vendu 128.000 logements, soit près de 40.000 de moins qu'en 2019, selon la Fédération des promoteurs immobiliers.Pour l'organisation, la baisse est liée à la fermeture des bureaux de vente pendant les quatre mois de confinement. Elle pointe aussi, au niveau national, les contraintes règlementaires imposées par l'Etat et leurs facteurs de surcoûts et, au niveau local, la frilosité des élus à délivrer des permis de construire."Il faut revenir cinq ans en arrière pour trouver un niveau aussi faible", note la FPI.Cette "violente contraction" des ventes en 2020 atteint même une baisse d'un tiers pour les seules ventes aux particuliers.Des résultats "préoccupants", selon la FPI, car ils interviennent malgré la hausse de 7,2% des ventes en bloc, notamment aux investisseurs institutionnels.Et au dernier trimestre, "aucun effet de rattrapage, et encore moins de reprise", n'a été constaté par la fédération."La crise est là, elle est violente, structurelle et durable. Et rien aujourd'hui ne permet d'espérer la sortie à court terme", a estimé au cours d'une conférence de presse la présidente de la FPI Alexandra François-Cuxac.En trois ans, le nombre de permis de construire a baissé d'un quart, a expliqué Alexis Roux, délégué général de la FPI, estimant que ce recul "démontre que la crise est antérieure à la crise Covid et au confinement", qui n'ont fait "que l'accélérer et l'accentuer".Pour Pascal Boulanger, vice-président de l'organisation, le "verrou" principal à lever est celui mis par des "maires écologistes" élus en 2020, "qui ont freiné" la délivrance des permis, et par d'autres élus qui "anticipent" une attitude de rejet de l'électorat et ont suivi le mouvement.Quant aux réservations, gages de revenus à venir, sur l'année 2020, elles ont baissé de 31,5% par rapport à 2019, selon la FPI.Cette dernière appelle l'Etat, les collectivité locales et les professionnels à travailler ensemble pour faire redémarrer la construction."Sinon, dans moins d'un an, on va constater un marché très atone, avec des prix très élevés, élitiste et avec un mouvement HLM qui sera toujours plus à la peine et des élus qui seront au pied de mur", faute de planification et de programmation, a ajouté Mme François-Cuxac.
Il y a 4 ans et 96 jours

Covid-19 : l'espoir du "bout du tunnel" au printemps, mode d'emploi

Pourquoi mi-avril ?Après les "4 à 6 semaines" à tenir encore évoquées par Emmanuel Macron lundi, Gabriel Attal a espéré mercredi un "retour à une vie plus normale (...) peut-être dès la mi-avril", grâce à l'effet de la vaccination pour alléger la pression hospitalière. L'exécutif surveille notamment le modèle de l'Institut Pasteur qui estime que le nombre d'hospitalisations pourrait être quasiment deux fois plus faible le 1er mai. Il table aussi sur l'accélération de la vaccination: Le gouvernement espère six millions de la primo-injections supplémentaires, neuf millions au total fin mars. "Une montée en puissance de l'immunité collective qui peut nous permettre de commencer à desserrer les contraintes" sur "les lieux qui font la vie sociale".Pourquoi se risquer à donner une date ?Parce que les Français sont de plus en plus las après un an de crise. L'exécutif estime indispensable de leur donner un horizon, d'autant qu'une partie du pays risque de subir dès la semaine prochaine de nouvelles restrictions. "Je sais que ce couvre-feu c'est très dur pour les Français", a dit Emmanuel Macron à un senior lundi. "Mais, pour la première fois depuis des mois, le retour à des vies plus normales est en vue. Notre sport, notre culture, tous nos exutoires, tous ces lieux qui font notre vie sociale rouvriront", a assuré Gabriel Attal. "C'est évidemment un horizon au bout du tunnel que nous devons toujours avoir en vue".Le sésame numériqueAfin de pouvoir rouvrir les lieux culturels, sportifs et de restauration, tout s'articulera autour du "pass sanitaire" annoncé par Emmanuel Macron la semaine dernière, un outil numérique. Ses modalités figurent au menu d'une réunion organisée à l'Elysée ce mercredi avec les principaux ministres concernés. Sa mise en place posera en effet de nombreuses questions techniques, de respect des données individuelles et des libertés. Et nécessitera un texte législatif, selon l'exécutif, d'où l'obligation d'anticiper.TraçageCe "pass", qui pourrait être liée à l'appli TousAntiCovid, pourrait être d'abord un outil de traçage des contaminations et d'alerte pour les cas contacts, grâce un QR code d'identification cryptée à scanner à l'entrée des restaurants ou des salles de sport. Si un client s'est trouvé à l'intérieur au même moment qu'une personne dépistée positive, elle recevra une alerte pour se faire tester. Ce QR Code, sur lequel les professionnels travaillent depuis trois mois, pourrait aussi mesurer automatiquement la jauge de fréquentation et réguler les entrées. Ce système devrait être plus efficace que TousAntiCovid, encore peu utilisée.Accès réservé aux vaccinés et aux testésMais le "pass sanitaire" pourrait aussi permettre de donner accès à certains lieux aux personnes qui ne risquent pas d'en contaminer d'autres, soit parce qu'elles sont vaccinées, soit parce qu'elles ont passé un test négatif récent, de moins de 72 ou 48 heures, a expliqué le chef de l'Etat. Pas question en revanche d'un "passeport vaccinal" qui réserverait l'accès aux seuls vaccinés tant que le vaccin ne sera pas accessible à tous. Le sujet divise l'Union européenne et Macron fait partie de ceux qui y sont totalement opposés.Les protocolesPiste parallèle, la mise en place de protocoles expertisés, en particulier pour les festivals, grandes salles de spectacles ou stades. Chaque ministre a été prié de présenter mercredi des protocoles sanitaires sûrs. Le gouvernement attend en particulier le résultat de plusieurs "concerts-tests" qui seront organisés fin mars par le ministère de la Culture à Paris et à Marseille. Le principe : des tests à l'entrée, sans empêcher les positifs de rentrer, une distanciation organisée, puis des tests post-événement pour savoir si le protocole a réussi à empêcher les contaminations.
Il y a 4 ans et 96 jours

L'UFME accélère la mise en place du réseau de collecte et de démantèlement des fenêtres en fin de vie

Après avoir lancé en 2019 sa Charte d'engagement présentant les bonnes pratiques nécessaires à la collecte et à la maîtrise du traitement des déchets, elle intègre depuis octobre 2020 deux nouveaux chargés de mission environnement. Mathilde Crenn-Sutter (en charge des régions Ouest et Nord de la France) et Laurent Suet (en charge du Sud et de l'Est) renforcent ainsi le Groupe de Travail Environnement.Ils accompagnent les signataires de la Charte UFME dans l'atteinte de leurs engagements. Leurs premières missions visent à mettre en place des outils dédiés à la traçabilité et à la consolidation des volumes collectés et traités. Ces actions incluent des interventions sur le terrain auprès des acteurs de la Filière pour les aider à progresser quantitativement et qualitativement. La densification du réseau figure également parmi leurs priorités. En moins de quatre mois, plusieurs concrétisations ont déjà eu lieu : la liste des signataires volontaires est passée à 46, soit une augmentation de plus de 30%. Restant en veille sur les sujets environnementaux, leur mission est évolutive et s'adaptera aux futures révisions règlementaires et normatives.Créer et faire vivre une synergie entre les métiers et les régions : la clé de la réussiteDans un esprit collectif et collaboratif, Mathilde Crenn-Sutter et Laurent Suet se positionnent comme des facilitateurs dans l'identification et la mise en relation entre les différents maillons de la chaîne afin de préserver un circuit vertueux en boucle fermée.« L'enjeu principal repose sur la complémentarité des métiers concernés pour susciter une émulation. Nous sommes ouverts à tous les acteurs. Nous rencontrons des recycleurs, des entreprises spécialisées dans le vitrage, le PVC ou encore la quincaillerie, des points de collecte, des déchetteries, des communes et régions, afin de construire un maillage de l'ensemble du réseau sur tout le territoire. Une carte nationale est en cours d'élaboration et sera enrichie au quotidien pour identifier les points de collecte rapprochés. Ce réseau pérenne participera à l'augmentation des volumes de récupération. », s'accordent à l'unisson les deux chargés de mission.Regards croisés de signataires de la Charte UFMENelly Philipponnat, Directrice Bâtiment Durable Saint-Gobain Glass Bâtiment France« Le Groupe Saint-Gobain étant très impliqué dans les questions environnementales, et notamment celle de l'économie circulaire en matière de vitrage, notre adhésion à la Charte UFME était une évidence. C'est une démarche profonde, intelligente et pédagogique ancrée dans cet ADN dont nous partageons les valeurs. Au-delà de la signature, il est essentiel d'être présent dans la filière baie vitrée et de développer un recyclage complémentaire fenêtre et verre plat. Cela passe nécessairement par tout un travail de sensibilisation et de mobilisation des acteurs. La mise en relation est fondamentale pour faire connaître cette jeune filière dans chaque région auprès des lieux de collecte et de démantèlement. ».Yann de Bénazé, Président Profine France SAS« Profine a été l'un des premiers signataires de la Charte UFME. Le volet environnemental et recyclage fait historiquement partie de nos valeurs. En témoigne par exemple notre rôle précurseur de premier extrudeur gammiste à avoir inventé en 1994 le PVC stabilisé sans plomb. La valeur ajoutée de la filière animée par l'UFME réside dans l'impulsion qu'elle donne au recyclage des matières en fin de vie. L'enjeu est de taille, sa réussite repose sur la massification et la généralisation. La déconstruction des grands chantiers est lancée. Le défi sera donc d'élargir au maximum la collecte des matières en fin de vie jusqu'aux petits chantiers, sur l'ensemble du territoire. ».François Picart, Directeur Valorsol Environnement« Valorsol Environnement propose une traçabilité intégrale, du dépôt des déchets jusqu'à leur valorisation dans les filières certifiées. Nous avons développé plusieurs filières de valorisation des déchets qui peuvent bénéficier d'une seconde vie. Les menuiseries en font partie. Elles sont porteuses de matériaux à forte valeur, tels que le PVC, l'aluminium et le verre. Et c'est en cela aussi que leur recyclage s'avère compliqué. Il est indispensable de collecter les déchets entiers au plus près de la source afin de leur offrir la meilleure revalorisation grâce au travail de précision mené par les unités de démantèlement. La mise en relation entre les différents opérateurs constitue la grande force de la filière développée par l'UFME. ».Les dernières informations et la liste actualisée des signataires de la Charte sont disponibles à cette adresse. Dans la continuité du relooking de son site Internet, l'UFME mettra prochainement en ligne les fiches d'identité des signataires ainsi qu'une carte de France pour illustrer le maillage territorial. L'UFME travaille également sur une identité visuelle qui permettra aux signataires de rendre visible leur engagement.
Il y a 4 ans et 96 jours

Eiffage Génie Civil et Chantiers Modernes Construction décrochent le record mondial du plus long coffrage glissant réalisé en une fois

Choisie pour sa rapidité par rapport à un bétonnage classique, la technique du coffrage glissant a permis aux équipes de construire la nouvelle fosse de réception et de stockage des ordures ménagères résiduelles de la future Unité de Valorisation Énergétique en 19 jours seulement (du 18 février au 13 mars 2020).L'ouvrage se distingue surtout par ses dimensions : 62 mètres de long, 22 mètres de large et 31,5 mètres de haut, pour un total de 212,78 mètres réalisé en coffrage glissant. 3 634 m3 de béton, 671 tonnes d'acier et 278 vérins hydrauliques auront été nécessaires à sa construction.« Confiants dans le savoir-faire de nos équipes, nous avions fait il y a plusieurs années le pari audacieux de recourir au coffrage glissant pour réaliser cet ouvrage majeur du projet. Nos collaborateurs ont su relever ce défi grâce à leur professionnalisme et leur capacité à aller toujours plus loin. Ce record nous incite à continuer à repousser les limites de la technique », explique Benoît Lapostolle, directeur d'exploitation chez Eiffage Génie Civil.« Cette réussite est le fruit de l'audace et de l'esprit d'innovation et d'adaptation dont nos équipes ont su faire preuve face aux défis rencontrés pendant les phases de préparation et réalisation. Nous sommes fiers d'avoir obtenu ce record qui rend hommage au travail des équipes études et travaux. En tout, 160 personnes ont été mobilisées sur cette opération », explique Karim Rahbani, directeur délégué Travaux Publics Île-de-France de VINCI Construction France.Réalisé pour le compte du Syctom, l'agence métropolitaine des déchets ménagers, premier opérateur public européen de traitement et de valorisation des déchets ménagers, le chantier consiste en la transformation du centre actuel, qui arrive en fin de vie, en un équipement de pointe apportant notamment de meilleures performances sur le plan environnemental. A horizon fin 2023, l'incinérateur existant sera remplacé par une unité de valorisation énergétique (UVE) qui traitera 350 000 tonnes d'ordures ménagères résiduelles chaque année.
Il y a 4 ans et 96 jours

Portalp, une entreprise qui défie la crise

Aboutissement d’une politique soutenue d’investissements et de croissance externe, Portalp dispose aujourd’hui d’une offre globale de produits et services pour l’ouverture et la mise en sécurité des bâtiments. Malgré un contexte économique tendu, le groupe Portalp défie la crise et continue de se développer grâce à l’obtention de nouveaux marchés d’envergure.PORTALP, une ETI familiale française dynamiqueLa société Portalp fabrique, sur son site historique de production près de Grenoble en Isère, des gammes de portes automatiques piétonnes. Par différentes acquisitions d’entreprises complémentaires à son activité, Portalp dispose d’une expertise dans de nombreux domaines en lien avec son cœur de métier. Cette synergie lui permet de proposer une offre globale de solutions et systèmes destinés à faciliter l’accès et la sécurité de tous les bâtiments (commerces, tertiaire, hôtellerie, restauration, industrie, santé, transport, logistique) et d’intervenir depuis l’étude d’un projet jusqu’à sa maintenance. Afin d’être au plus proche de ses clients, Portalp s’est dotée d’un réseau français de 26 agences régionales, complété depuis 2007 par 6 filiales dans le monde (USA, Luxembourg, Belgique, Italie, Espagne et Autriche).Chacune de ces agences assure l’installation et la maintenance de tous types d’automatismes, quelle que soit la marque. Inscrite dans l’ADN de l’entreprise, cette volonté de proximité et de services s’appuie également sur un maillage international de distributeurs partenaires couvrant de nombreux pays en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique du Nord et Amérique Latine.Aujourd’hui, le groupe Portalp, qui compte 900 collaborateurs en France et à l’international, réalise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros (2019). Avec plus de 450 000 installations dans le monde et 78 000 équipements en maintenance, Portalp continue de se développer en 2020 malgré un marché français en baisse.Des projets d’envergure, accélérateurs de croissanceAvec l’appui de son réseau d’agences, de filiales et de partenaires, Portalp a remporté des projets prestigieux en France et à l’étranger (CHU de Grenoble, Aéroport de Saint-Domingue, partenariats avec les plus grands réseaux d’agences bancaires...). Son expertise depuis plus de 20 ans dans les portes palières de quais s’est également illustrée dès 2019 en remportant trois contrats d’une ampleur sans précédent, en groupement avec ENGIE Solutions :L’obtention du marché des façades de quai des cinq stations de la nouvelle ligne U5 du métro de Vienne (Autriche), comprenant la fourniture de 1.300 mètres linéaires de façades dont 180 portes palières ainsi que la maintenance sur 25 ans. Ce contrat a ainsi donné lieu à la création de Portalp Autriche.L’attribution de deux marchés liés au GrandParis Express. D’une part, la Société du Grand Paris a confié au groupement ENGIE Solutions-Portalp l’équipement de seize gares des lignes 16 et 17, soit 1728 mètres linéaires de façades dont288 portes palières. D’autre part, la RATP lui a également ouvert les portes du métro automatisé du prolongement de la ligne 14 pour laquelle Portalp fabriquera 1920 mètres linéaires de façades dont 384 portes de huit stations. Pour répondre à tous ces grands projets en cours et à venir, qui contribuent à la pérennité et au développement de l’entreprise, Portalp a lancé des investissements stratégiques, gages de réussite :La construction, toujours près de Grenoble, d’une usine à Saint-Égrève. A la pointe de la modernité, ce nouvel outil industriel, d’une surface de production de 6 500 m2, doit permettre à l’entreprise d’augmenter sa capacité d’au moins 50 % en 2021.Un nouveau plan de recrutement (ingénieurs, techniciens de pose et maintenance, commerciaux...), alors que l’effectif de l’entreprise est déjà passé de 750 à 900 collaborateurs en un an.Autant de moyens que Portalp se donne pour continuer à placer l’innovation produit au cœur de sa croissance.Une politique d’innovation constantePortalp a construit sa force et sa notoriété sur l’innovation et l’expertise en développant des gammes nourries par les besoins et attentes de ses clients autant que par une vision d’avenir.L’entreprise propose ainsi :Des familles de portes automatiques piétonnes pour répondre à toutes les configurations (cintrées, coulissantes, battantes, coupe-feu, sur-mesure...) qui intègrent la plateforme PORTALP RS, nouvelle génération de portes connectées, lancées en 2020Des solutions pour sécuriser les accès des bâtimentsDes portes et façades de quai comprenant le module RS Métro. Utilisées dans les transports publics, elles sont conçues pour optimiser la sécurité des passagers et faciliter la maintenanceDes réalisations spéciales sur-mesure pour équiper des téléphériques, funiculaires et grandes roues.Certifiées et conformes aux normes nationales et internationales en vigueur, toutes ces gammes répondent aux plus hautes exigences de qualité et de sécurité. Conçues et fabriquées sur le territoire national, elles témoignent de l’attachement de Portalp à ses racines. Cette production Made in France se traduit par une politique d’approvisionnement favorisant les circuits courts et par l’obtention, en septembre 2020, du label Origine France Garantie. En France, cette offre globale s’accompagne d’un réseau intégré de plus de 300 techniciens, répartis sur l’ensemble du territoire pour être au plus proche des clients, qui assurent la maintenance 7j/7 et 24h/24.Une entreprise tournée vers l’avenirPortée par l’enthousiasme de son vice-président Maxime Duponchel, qui reprend progressivement le flambeau, l’entreprise familiale Portalp entend bien maintenir le cap et poursuivre en 2021 cette trajectoire du succès.« Portalp a mis en œuvre un plan de croissance particulièrement volontaire, qui a porté ses fruits avec l’ouverture de nouveaux marchés à fort potentiel, en parallèle de la consolidation de nos activités historiques. En 2020, nous nous sommes donnés les moyens de transformer et de moderniser nos outils de production mais également de développer nos ressources R&D. Durant cette même année, nos effectifs ont connu une croissance de 25 %. Ces axes stratégiques contribuent à affirmer notre développement technologique et notre savoir-faire "Made in France" sur le plan international. Pour 2021, de nouveaux défis nous attendent. Résolument tournés vers l’avenir, nous sommes déterminés à poursuivre notre développement autour de deux axes majeurs : la satisfaction de nos clients et l’innovation. Croyez-moi, nous sommes une vraie fourmilière, regorgeant de créativité, de talents et de projets ambitieux ! L’histoire ne fait que commencer... »Maxime DuponchelPortalp en bref :Près de 60 ans d’existence100 millions de CA en 2019900 collaborateurs10.000 portes automatiques piétonnes fabriquées par anUn centre de formation intégréUn centre d’appel et d’assistance technique, basé en France, accessible 7j/7 et 24h/24
Il y a 4 ans et 96 jours

Objectifs de la loi AGEC et RE 2020, quelle est la place de la santé ?

Certes, la RE 2020 impose enfin, pour seulement le résidentiel neuf, une obligation de vérification du fonctionnement correct du système de ventilation aux bouches, déterminant important d'une bonne qualité de l'air des bâtiments. Une approche sanitaire plus globale sera-t-elle reportée dans un label réglementaire, incitatif mais non obligatoire, comme si on ne construisait que pour l'environnement et pas encore pour l'Homme ?En février 2020, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, dite loi AGEC, inscrit, dans son article 51, la priorité du réemploi des produits et matériaux lors de travaux de démolition ou réhabilitation significative. À défaut, leur valorisation par les filières de recyclage recommandées doit s'assurer de leur caractère réutilisable, mais les critères d'évaluation ne sont pas précisés. Peut-on espérer que leur impact sanitaire soit considéré ?La pression est donc forte pour favoriser le réemploi, la réutilisation, le recyclage, le local… Comme toute démarche nouvelle, l'économie circulaire soulève des enjeux économiques, de structuration de la filière, de compétences. Lorsqu'on évoque les questions du recyclage ou du réemploi, les freins le plus souvent cités par les professionnels du bâtiment et maîtres d'ouvrage sont le manque de connaissances des concepts et des modalités de mise en œuvre de ces matériaux ainsi que le problème d'assurabilité et les contraintes réglementaires. Outre ces diverses problématiques, la question sanitaire est rarement évoquée. Leur éventuel impact sur la qualité de l'air des bâtiments où ils seront utilisés n'est même pas abordé et ne fait donc pas l'objet de recommandations dans les labels et certifications des bâtiments.C'est pour aborder toutes ces questions que le prochain colloque LES DÉFIS BÂTIMENT SANTÉ (24 juin 2021) centré sur « ÉCONOMIE CIRCUL'AIR, LA SANTÉ DANS LA BOUCLE » fera le point sur les actions, les innovations et les réalisations qui intègrent une réflexion sanitaire dans les opérations de recyclage, de réemploi et de réutilisation, dans le secteur des produits et équipements du bâtiment. Les matériaux bas carbone qu'ils soient biosourcés, recyclés, réemployés, réutilisés vont connaître un développement accéléré. Comment garantir qu'ils soient sains pour l'homme ?Économie circulaire, des matériaux plus sains ?"Au sein de la RE 2020, réduire l'impact environnemental des bâtiments neufs, en contrôlant leur empreinte carbone dès leur construction, tracer les matériaux qui seront utilisés ou encore améliorer le confort des habitants, en adaptant les logements au nouveau climat, comme les épisodes de forte canicule, sont des façons transversales de porter attention à la santé des usagers" témoigne Corinne Langlois, Architecte et urbaniste en chef de l'État, Sous-directrice de l'architecture, de la qualité de la construction et du cadre de vie Ministère de la Culture.À la différence des produits de construction ou de décoration, qu'ils contiennent ou non une fraction de matières premières secondaires, les matériaux issus du réemploi ne sont pas soumis à l'étiquetage obligatoire des émissions de polluants volatils (instauré par le décret n° 2011-321 du 23 mars 2011) ainsi qu'à la réglementation relative aux composés cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques de catégories 1 et 2 (arrêtés des 30 avril et 28 mai 2009)."Lors des opérations de réemploi de matériaux, la santé doit être prise en compte : c'est d'ailleurs une exigence réglementaire de supprimer les produits contenant de l'amiante ou du plomb... Parmi les développements nécessaires et selon la date de mise en œuvre des produits, il faut notamment travailler sur l'évaluation des émissions de biocides, de composés volatils notamment du formaldéhyde" précise Stéphane Le Guirriec, Directeur général d'Agyre, hub d'accélération nationale de l'économie circulaire dans la construction, créé début 2020."Dans la loi AGEC, seuls les articles 13 et 14 abordent un aspect sanitaire", souligne Suzanne Déoux, docteur en médecine, initiatrice de l'ingénierie de santé dans le cadre bâti et urbain et des DÉFIS BÂTIMENT SANTÉ. "En effet, afin d'informer les consommateurs, notamment les femmes enceintes, un article est inséré dans le code de la santé publique qui oblige d'apposer un pictogramme ou d'avoir recours à un autre moyen de marquage, d'étiquetage ou d'affichage sur certaines catégories de produits contenant des substances à caractère perturbateur endocrinien. Néanmoins cela ne concerne pas directement les produits issus du réemploi ou du recyclage. Cet aspect est cependant évoqué dans une des actions de la 2ème Stratégie Nationale sur les Perturbateurs Endocriniens (SNPE2) : ne pas recycler et remettre sur le marché des produits contenant des perturbateurs endocriniens et développer des filières d'élimination des déchets contenant des perturbateurs endocriniens".Certains supposent que les matériaux issus du réemploi sont favorables à la qualité de l'air et considèrent que les émissions de substances volatiles sont faibles car survenues lors de leur première utilisation. Or, Suzanne Déoux attire l'attention sur la nécessité d'une évaluation sanitaire lors du réemploi de certains produits : "Les panneaux à base de bois retenus dans une démarche de réemploi pourront entraîner des niveaux d'émission significatifs en formaldéhyde, d'abord selon le type de colle utilisé (c'est-dire-dire sa capacité à résister à l'hydrolyse), ensuite s'ils sont réemployés sous leur forme brute, et enfin, si le revêtement appliqué ne crée pas d'effet barrière. Des mesures des émissions, comme pour les produits neufs, doivent donc être réalisées et mentionnées dans les FDES des panneaux de bois de réemploi".Un défi collaboratif déjà engagéDans moins d'un an, un cadre réglementaire sera mis en place : la réglementation environnementale 2020 (RE 2020) pour prioriser la réduction de l'empreinte carbone des projets neufs. Ensuite, le décret d'application du diagnostic Produits-Matériaux-Déchets (PMD) prévoit d'estimer la nature et la quantité des éléments réemployables sur les opérations de démolition ou de réhabilitation lourde (plus de 1 000 m²).La filière s'organise donc concrètement et certains acteurs n'ont pas attendu : "les architectes travaillent depuis longtemps pour limiter les déchets. Il ne faut pas oublier que le meilleur déchet, c'est celui qu'on ne produit pas ! Ils travaillent donc d'abord à transformer l'existant, l'adapter et éviter de le démolir. On retrouve la notion de bâtiment évolutif en fonction des besoins et des étapes de vie" précise Corinne Langlois, "pour construire, ils font souvent appel à des circuits courts. Beaucoup utilisent le chanvre, le bois, la terre, la paille… dans une logique de proximité. Bien sûr, ils peuvent utiliser aussi des matériaux recyclés, mais il ne faut pas oublier : les architectes engagent fortement leur responsabilité professionnelle sur les projets qu'ils conduisent. Ils sont donc très sensibles à la qualité des matériaux qu'ils utilisent. Les contrats d'assurance les encouragent à la prudence, et ce, aussi sur les risques sanitaires".Pour Nicolas Masson, Directeur général d'Evertree, une société spécialisée en chimie végétale, qui conçoit des résines biosourcées à destination des panneaux de bois, sans formaldéhyde et sans isocyanate, "l'initiative passe par le maître d'ouvrage public ou privé. Il est l'acteur-clé car à l'origine du projet et arbitre des financements. Mais il faut embarquer tous les acteurs ! Et pour cela, il y a deux volets complémentaires : la communication, qui passe par la sensibilisation, et la formation… Et puis, espérons que la prochaine réglementation, à l'horizon 2025, intègre la qualité de l'air intérieur dans les exigences !".
Il y a 4 ans et 96 jours

Retour d'expérience d'un installateur menuiserie sur l'utilisation d'une solution Web de chiffrage et commande

Le chiffrage avec MyPricer« Avec MyPricer, je réalise mon devis directement chez le client. Un gain de temps et de réactivité qui font la différence ! »Depuis combien de temps utilisez-vous MyPricer ?Cela fait 1 an ! Depuis le tout début, lorsque PICARD SERRURES a déployé la solution auprès de ses serruriers agrées. Julien MALIAR, Animateur Réseaux Installateurs agréés PICARD, m'a proposé de faire partie des clients test de MyPricer. Ça a été une grande fierté et j'y ai tout de suite vu un intérêt pour mon activité quotidienne avec une solution qui me facilite la vie. Julien m'avait déjà fait la remarque : la première fois que j'ai vendu le modèle de porte le plus haut de gamme de chez PICARD SERRURES, il ne comprenait pas que je puisse proposer un produit de ce standing avec un devis papier. Je ne pouvais pas continuer comme ça, je devais m'équiper d'une solution de chiffrage.Que vous apporte MyPricer dans la réalisation de vos devis ?MyPricer me permet de chiffrer tout de suite devant le particulier, de choisir les options en fonction de ses besoins. Le prix s'ajuste à chaque option ajoutée ou supprimée. Pouvoir faire mon chiffrage directement chez mon client est un facteur décisif et m'offre un gain de temps déterminant. Le fait que le prix varie suivant les options permet aussi au client de faire son choix plus facilement. Le tout directement sur ma tablette avec un simple partage de connexion.MyPricer me permet également d'aller plus vite dans le chiffrage d'options particulières. Avant, je devais demander un devis à mon commercial et je faisais patienter mon client le temps d'avoir son retour. Je perdais entre 24h et trois jours. Aujourd'hui avec MyPricer, j'ai tout de suite ma réponse.Cette réactivité que vous apporte MyPricer est-elle un avantage concurrentiel ?Complètement ! Parfois j'arrive en rendez-vous chez le client, ce dernier attend encore le devis d'un confrère depuis deux semaines. Alors qu'avec moi, il a son devis tout de suite : tout est prêt pour signer, c'est déterminant ! MyPricer me permet d'être plus efficace sur le terrain, c'est le facteur clé décisif et les clients y sont très sensibles. Je suis un technicien qui est devenu technico-commercial et avec MyPricer, j'arrive à être plus réactif que certains commerciaux qui ne font que de la vente, alors que je gère aussi la pose. C'est un avantage pour moi ! Les clients ont le sourire quand ils voient cette réactivité.Le fait de fournir un devis professionnel au client particulier a-t-il un impact sur la vente ?Il n'y a pas photo, même pour une simple serrure ! Avant, je n'utilisais MyPricer que pour chiffrer les portes car le descriptif technique est important, alors que quand vous vendez une serrure, vous n'avez qu'à donner le prix. Mais je me suis rendu compte que lors d'une intervention sur une serrure, nous avons les mains prises, avec de la graisse ou du lubrifiant sur les doigts, on n'a pas le temps donc on n'écrit pas forcément bien. Maintenant, même pour les serrures, je prends ma tablette et je fais un devis propre tout de suite.Entre un devis papier manuscrit comprenant quelques lignes, et un devis au format PDF, bien écrit, avec des lignes détaillées, le prix de la porte ou la serrure, la ligne de main d'œuvre etc… il n'y même pas de comparaison ! Cela fait toute la différence aux yeux du client.MyPricer vous aide-t-il à vendre davantage ?Il y a concrètement un impact ! Ce n'est pas uniquement lié à la solution mais il y a un effet MyPricer. Je n'ai pas forcément vendu plus de portes, mais j'ai vendu beaucoup plus de portes haut de gamme, notamment des portes pavillonnaires avec imposte, qui sont des portes avec des options supplémentaires donc forcément plus chères. MyPricer permet d'avoir le prix directement chez le client : c'est un facteur décisif pour la vente !Le passage de commandes avec MyPricer« Je peux être n'importe où, dans mon véhicule ou sur un chantier, je suis capable de passer ma commande. Je n'ai besoin de rien, mis à part d'une connexion Web »Vous passez également vos commandes à PICARD SERRURES via MyPricer ?Oui, c'est moi qui passe toutes les commandes de portes. Le process de passage de commande est simple et efficace. En quelques clics la commande est envoyée et toutes les données nécessaires à la fabrication sont renseignées. Ce que j'apprécie particulièrement dans MyPricer, c'est la ligne « ajouter des commentaires pour la commande ». A titre d'exemple, dans la méthode de travail PICARD SERRURES, quand je commande une porte en dépose totale avec un bati doublage rénovation, j'ai besoin de renseigner deux côtes : une côte extérieure et une côte intérieure finie. Dans la configuration du produit je ne peux en mettre qu'une seule. Avec l'ajout de commentaires, je peux dire au bureau veux en côte tableau extérieur et une cote intérieure. Je peux aussi ajouter des annotations quand j'ai besoin d'une clé supplémentaire. Avant MyPricer, il fallait que j'appelle directement PICARD SERRURES, c'était assez compliqué. C'est un ajout très intéressant et très pertinent, j'y vois un gros intérêt.Justement, de manière plus générale, comment faisiez-vous pour passer vos commandes avant d'être équipé de MyPricer ?PICARD SERRURES mettait à notre disposition un fichier A4 Adobe à remplir, à signer avec son doigt et à renvoyer au format PDF pour ensuite avoir le retour du bureau d'études. Cela demandait beaucoup de temps. Avec MyPricer, c'est beaucoup plus simple. Je peux être n'importe où, dans mon véhicule ou sur un chantier, je suis capable de commander. Je n'ai besoin de rien, mis à part d'une connexion Web. Pendant le confinement, j'ai même réussi à vendre trois portes parce qu'avec MyPricer, j'ai pu passer ma commande de chez moi. Si on a bien fait son travail, que les côtes sont bien remplies et que les spécificités sont précisées en commentaire, tout est limpide au niveau de la commande. C'est un gain de temps et de réactivité énorme.Pour résumerS'il fallait résumer MyPricer en quelques mots ?Réactivité et gain de temps ! Je ne comprends pas que tout le monde n'y ait pas encore adhéré. En interne, au début, c'était un peu compliqué de convaincre mes collègues. Mais maintenant, ils sont tous adeptes ! Nous sommes clairement passés de la préhistoire au 2.0 et cela me donne des ailes pour aller encore plus loin. Je ne peux que remercier PICARD SERRURES et Julien MALIAR, c'est aussi grâce à eux que j'ai pu progresser à ce point-là. Quand les bonnes personnes vous accompagnent, vous donnent des outils fiables et vous démontrent l'intérêt, on voit tout de suite la différence, ça a complétement métamorphosé ma façon de travailler.Pour en savoir plus sur MyPricer : www.elcia.com/mypricer
Il y a 4 ans et 97 jours

Les principales mesures de la réforme contestée de l'assurance-chômage

Nouveau calcul de l'indemnisationLa modification du calcul du salaire journalier de référence (SJR, base de l'allocation) entrera en vigueur en juillet. L'exécutif défend "un enjeu d'équité" car l'indemnisation est actuellement plus favorable aux personnes alternant contrats courts et inactivité qu'à celles travaillant en continu, car elle est calculée en divisant les revenus par les seuls jours travaillés pendant la période de référence.La réforme initiale prévoyait que le SJR soit calculé en divisant les salaires perçus au cours des 24 mois précédant la situation de chômage, par l'ensemble des jours -travaillés ou non- entre le premier et le dernier jour d'emploi de cette période de 24 mois.Mécaniquement, cela aurait baissé fortement le montant de l'allocation de ceux, souvent précaires, qui alternent contrats courts et chômage. Pour corriger le dispositif, le ministère a prévu un plancher garantissant une allocation minimale. Le nombre de jours non travaillés pris en compte sera plafonné à un maximum de 13 jours non travaillés sur 30.Le ministère a donné l'exemple d'une personne ayant travaillé huit mois sur les 24 derniers mois payée au Smic. Elle aurait bénéficié d'une allocation de 985 euros pendant huit mois avec les règles de 2017. Avec la réforme de 2019, elle aurait perçu 389 euros versés 24 mois. Avec la nouvelle version de la réforme, l'allocation serait de 667 euros versée pendant 14 mois.Le ministère estime que "plus de 800.000 personnes" seraient concernées par une baisse du SJR par rapport au système de 2017. Mais il souligne qu'"elles vont arriver progressivement" au fur et à mesure des fins de contrat et que "les droits ne sont pas diminués" car ils sont ouverts "plus longtemps".Pour qui et pour quand le bonus-malus ?La réforme crée un "bonus-malus" sur la cotisation d'assurance-chômage payée par les entreprises de plus de 11 salariés dans sept secteurs grands consommateurs de contrats précaires (hébergement-restauration, agroalimentaire, transports...).A partir du 1er juillet, le comportement des entreprises sera observé et le bonus-malus appliqué à partir de septembre 2022.Pour ces entreprises, on calculera sur une année leur taux de séparation, soit le nombre de fins de contrats - CDI, CDD ou intérim - divisé par leur effectif. En fonction de la comparaison avec le taux médian du secteur, l'entreprise verra l'année suivante sa cotisation varier entre 3 et 5,05% de sa masse salariale, contre un taux de 4,05% aujourd'hui.Certains secteurs particulièrement touchés par la crise, comme l'hôtellerie-restauration, seront dans un premier temps exemptés.Combien de mois de travail pour ouvrir des droits ?La réforme prévoyait initialement de travailler au moins six mois sur les 24 derniers pour ouvrir des droits à l'assurance-chômage, au lieu de quatre mois sur les 28 derniers. Le seuil permettant un rechargement des droits, lorsqu'on travaille pendant sa période de chômage, a été aussi durci, passant d'un à six mois.Ce durcissement pénalisait particulièrement des jeunes ou des saisonniers qui multiplient les contrats courts (CDD ou mission d'intérim), souvent avec le même employeur qui les réembauche.Il a été appliqué de novembre 2019 à juillet 2020 avant d'être en partie suspendu du fait de la crise (retour à 4 mois pour ouvrir des droits mais aussi pour les recharger).Le gouvernement a annoncé mardi le maintien du seuil à 4 mois pour tous les demandeurs d'emploi tant que la situation économique est dégradée. Le durcissement de l'ouverture des droits de 4 à 6 mois se fera selon une clause de "retour à meilleure fortune" appréciée sur six mois à partir du 1er avril: il faudra qu'il y ait à la fois une baisse du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A de 130.000 sur six mois et 2,7 millions embauches de plus d'un mois en cumul sur quatre mois.Quelle dégressivité pour les cadres ?Les salariés de moins de 57 ans qui avaient un revenu du travail supérieur à 4.500 euros brut par mois - soit environ 3.500 euros net - devaient voir leur indemnisation réduite de 30% à partir du septième mois.Alors que les offres d'emploi ont chuté pour les cadres, le gouvernement a décidé que cette dégressivité, qui aurait concerné 90.000 personnes par an, ne s'appliquerait qu'à partir du neuvième mois jusqu'au "retour à meilleure fortune". Comme pour l'éligibilité, le durcissement au 7e mois interviendra en fonction de l'amélioration des deux indicateurs cités.
Il y a 4 ans et 97 jours

Le Sénat a modifié, en deuxième lecture, la proposition de loi visant à moderniser les outils et la gouvernance de la Fondation du Patrimoine

Adoptée à l’unanimité le 23 octobre 2019 par le Sénat, en première lecture, cette proposition de loi a été modifiée par l’Assemblée nationale le 30 janvier 2020.La commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat a examiné ce texte, en deuxième lecture, le 17 février 2021, en suivant la procédure de législation en commission (selon laquelle le droit d'amendement des sénateurs et du Gouvernement s'exerce en commission, tandis que la séance plénière est centrée sur les explications de vote et le vote).Sur le rapport de Mme Sabine Drexler, la commission a adopté des amendements de coordination légistique ayant pour effet de :supprimer l’article 1er du texte, dont les dispositions sont entrées en vigueur le 1er août dernier à la suite de leur intégration dans la loi du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 (amt COM-2) ;remplacer les références obsolètes aux immeubles inscrits à l’« inventaire supplémentaire » des monuments historiques, à l’article L. 143-2-1 du code du patrimoine et dans d’autres codes (amt COM-3).En séance, le 2 mars 2021, le Sénat a adopté la proposition de loi ainsi modifiée.
Il y a 4 ans et 97 jours

L'acier, le ciment et la brique dénoncent le "dogme" du bois dans la RE2020

Ces chefs d'entreprise contestent la nouvelle méthode retenue pour l'analyse du cycle de vie (ACV) des produits pour la construction, appelée ACV "dynamique et simplifiée" qui, affirment-ils, a été "établie selon des paramètres empiriques" et "sans étude d'impact".Selon les signataires de la tribune, "le gouvernement choisit ainsi arbitrairement des paramètres qui avantagent à court terme les produits ayant des émissions notables en fin de vie (tous les produits contenant du carbone comme les plastiques ou le bois)".Cette nouvelle disposition reflète "un dogme selon lequel seul le bois permettrait de réduire l'empreinte carbone", affirment-il. "Ce dogme est faux. C'est par la complémentarité des matériaux qu'on progressera... pas en les dressant les uns contre les autres", ajoutent-ils."Si le gouvernement persiste contre toute logique, à imposer l'ACV dynamique simplifiée, nos industries, privées pour certaines de 40% de leur marché, devront fermer des sites", affirment encore les auteurs de la tribune.Le texte est signé du président d'ArcelorMittal France, Philippe Darmayan, du président du groupe cimentier Vicat, Guy Sidos, du directeur général du fabricant de briques en terre cuite Wienerberger, Frédéric Didier, et du directeur général du fabricant d'isolants Ursa France, Jean-Pierre Laherre.
Il y a 4 ans et 97 jours

Vous construisez et vous posez des questions sur l'évacuation ? Les avantages du système d'évacuation SANCOL à joint

1 – Les avantages de mise en œuvre du système d’évacuation SANCOL à jointVotre réseau d’évacuation en extérieur des bâtiments est principalement enterré. De ce fait il est soumis au poids de la terre et au tassement naturel du sol.Pour cela ATE a développé la 1ère gamme de tubes et raccords renforcés Ø 100 à joint : la gamme SANCOL.D’un classement résistance SN4 ou SN8 pour le tube et SN4 pour les raccords, la gamme SANCOL diamètre 100 à joint a été étudiée pour résister dans le temps à son usage enterré. Les produits SANCOL sont équipés d’un joint renforcé permettant de garantir l’étanchéité et d’accompagner les mouvements de sol ainsi que d’éviter les déboitements.2 – Une technologie tri-couche compact pour le tube SANCOLDurant la conception du système SANCOL, notre département développement a prouvé par de nombreux tests en laboratoire, le meilleur comportement des tubes tri-couche compact par rapport aux tubes expansés.Sa résistance accrue à l’écrasement... (Poids : > 1.280 kg/ml pour le SN4 et > 1.480 kg/ml pour le SN8)3 – Un tube d’évacuation des eaux Ø 100 à joint, pour une parfaite étanchéité du systèmeLa gamme tubes et raccords SANCOL développée par ATE, est la seule solution du marché à joint D 100 pour l’évacuation enterrée des eaux.Joint conforme à la NF EN 681-1 & 2Les avantages du joint :Amortir les mouvements du solParfaite étanchéité du systèmeGain de temps significatif lors de la mise en œuvre (pas de montage à blanc, ni collage)4 – Une mise en œuvre simple et efficace du système d’évacuationL’emboitement des tubes et raccords devient facile avec la possibilité d’ajustement de la pose. Contrairement à une installation classique de tubes à coller, il suffit de lubrifier les éléments et de les assembler sereinement.Le chanfreinage des tubes se fait facilement avec l’outil ATE adapté.Conclusion : Un tube de qualité, c’est la garantie d’un réseau d’évacuation des eaux pérenne dans le temps. Il est nécessaire d’adapter le bon produit en fonction du lieu et des contraintes de mise en œuvre.Nous conseillons sur le partie extérieur des bâtiments, où les Ø 100 est demandé, de poser les tubes et raccords Sancol ; pour sa technologie de conception permettant une résistance mécanique importantepour son joint garantissant son étanchéité et permettant d’accompagner les mouvements du sol.Pour des conseils de mise en œuvre etc… Nos techniciens sont à votre disposition pour vous épauler.ATE Drainage - https://www.ate-drainage.com/
Il y a 4 ans et 97 jours

Traitement de l'air intérieur : une solution efficace pour lutter contre la Covid-19

L'ozone et la photocatalyse sont deux techniques éprouvées depuis 30 ans par le groupe IDR qui publie aujourd'hui un livre blanc pour répondre, preuve à l'appui, à la controverse.L'air purifié est un besoin fondamental, qui plus est en pleine épidémie. Différentes technologies existent à cette fin et se disputent la légitimité de leur offre. Certains organismes ont récemment mis en garde contre l'utilisation de l'ozone et de la photocatalyse. Deux techniques de purification de l'air dont IDR Groupe est spécialiste depuis 30 ans.En se basant sur des études récentes, conformes au protocole AFNOR, IDR Groupe dénonce ces conclusions et apporte ses recommandations :Il a été prouvé que l'ozone tue les coronavirus responsables du SARS et qu'il a des effets inactivants sur les protéines responsables de sa transmission en respectant les règles de sécurité lors de son utilisation.La photocatalyse fait partie des rares technologies qui permettent la réelle destruction des polluants présents dans l'air en présence humaine. Cette solution réduit bien la charge virale des COV dans l'air mais il est vrai que nous manquons de données concernant la Covid-19.L'intention du livre blanc produit est d'apporter de manière détaillée toutes les réponses aux différentes déclarations et prises de positions, et de répondre par des recommandations au caractère scientifiquement prouvé.Aujourd'hui et demain, le traitement de l'air est plus que fondamental pour se protéger au quotidien et ne pas négliger notre santé.Pour télécharger le livre blanc, cliquez ici.
Il y a 4 ans et 97 jours

Bilan d'une année de crises et prospective 2021 du marché du logement neuf en Île-de-France

-45% de mises en vente sur l'année 2020 Selon le CAPEM*, 15.300 logements neufs ont été lancés sur l'année 2020 par les promoteurs immobiliers franciliens, avec 13.500 appartements classiques, 1.300 résidences avec services et 500 maisons. Par rapport à 2019, les mises en vente ont baissé de 45%. Pour le collectif classique, la baisse est encore plus drastique avec -49% de mises en vente.« Si on regarde les autorisations de permis de construire, nous avons une baisse régulière depuis 3 ans. En 2020, nous avons produit 22.000 logements de moins qu'en 2017. En regardant ce qu'il y a devant nous, c'est encore pire. »analyse Marc VILLAND, président de la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France.Depuis plus d'un an, l'acte de construire est stigmatisé et pour la première année, les promoteurs franciliens ont en moyenne autant de refus de permis de construire que d'obtention.« C'est regrettable car nous ne sommes pas les ennemis de la transition écologique, bien au contraire. Notre secteur a énormément travaillé sur lui-même notamment sur les enjeux environnementaux avec la RT2012 qui est l'une des réglementations les plus performantes d'Europe » alerte Marc VILLANDL'offre est en chute libre en Île-de-France Selon le CAPEM, seulement 17.300 logements sont disponibles à fin 2020, avec 15.800 appartements classiques, 1.100 résidences avec services et 400 maisons. L'offre totale a baissé de 25 % sur un an (-28 % pour le collectif classique).Selon le rythme actuel de ventes, dans il faudrait moins de 10 mois pour écouler l'intégralité du stock de logements neufs en Île-de-France.Pour Marc VILLAND, « On est en train de créer le choc de la pénurie de l'offre. Cela va se répercuter sur le prix du foncier et des logements, cela va désolvabiliser une partie des franciliens. L'acte de construire a la particularité de concerner des multiples acteurs, l'État, les Collectivités Locales, les architectes, les entreprises du bâtiment, les promoteurs mais il ne faut pas que ce soit sans cesse le secteur privé qui soit réinterrogé. Par exemple, faire entrer la nature en ville est un enjeu de long terme qui nécessite la mise en œuvre des technologies numériques et de questionner notre mode de gouvernance et son émiettement territorial ».-44 % de ventes sur l'année 2020, l'investissement locatif souffre le plus Selon le CAPEM, les promoteurs franciliens ont vendu 21.000 logements en 2020 (contre 38.000 en 2019) tous types d'habitats confondus : 19.500 lots en collectif classique, 600 résidences avec services et 900 maisonsL'investissement locatif connait sa plus forte baisse depuis la mise en place du dispositif PINEL avec 8.000 lots vendus en 2020 (-48% par rapport à 2019). Le volume des ventes en accession à la propriété a lui aussi chuté de 42% en 2020« La demande reste importante mais s'exerce sur un choix moindre. Le taux de désistement augmente, lié à un financement bancaire plus difficile »ajoute Marc VILLAND, président de la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France.La production de logements sociaux à la peine En 2017, les promoteurs franciliens ont produit 10.000 logements sociaux représentant 1/3 des logements sociaux agréés par l'Etat en Île-de-France. Cette production a baissé pour se situer à 6.500 logements sociaux produits en 2020.« Il y a une corrélation évidente entre la crise de la promotion immobilière francilienne et la chute de la production de logements sociaux. Pour produire des logements sociaux et atteindre les objectifs fixés par l'Etat, il faut pouvoir construire ! La mixité étant devenue l'un des critères essentiels d'intervention des promoteurs franciliens » conclut Marc VILLAND, Président de la FPI IDF.* Centre d'Analyse et de prévisions immobilières, Observatoire de la FPI IDF
Il y a 4 ans et 97 jours

EPR, une technologie d'avenir

Il y a 4 ans et 97 jours

Nouvelles formules Compo-Clean et Compoxell® Owatrol pour nettoyer et protéger les bois composites

Mieux maîtrisés et de meilleure qualité ces matériaux exigent donc un véritable soin comme les essences pures. En effet, les composites aussi solides, durs et denses qu’ils soient, se salissent, s’encrassent, et subissent fortement l’attaque des UV. Il est donc nécessaire de les entretenir si l’on souhaite les garder beaux !Dans cette optique, Durieu qui n’a de cesse de travailler à la longévité des matériaux, vient de transformer la formule de son duo dédié aux composites pour décupler son efficacité et limiter l’impact sur l’environnement.Rappel - Qu'est-ce qu'un composite ?Un matériau composé d’une matrice plastique et d’une charge de particules de bois ou de matériaux approchants. La répartition « plastique versus particules de bois » varie beaucoup d’une sorte de composite à l’autre. De même la qualité du plastique utilisée diffère d’un type à l’autre influant sur la qualité du produit final suivant que cette part est majoritairement recyclée ou pas.Ainsi dans un composite : plus la matière plastique utilisée est composée d’éléments recyclés et plus la part de plastique versus les particules de bois est importante plus le composite obtenu est fragile.Quelles difficultés avec les composites ?Ils présentent généralement une texture rainurée qui capte facilement les saletés. Celles-ci se retrouvent coincées, générant des taches, et mêmes des mousses. Une fois attaqués par la saleté, les composites peuvent aussi jaunir.Enfin les UV vont attaquer la fibre plastique contenue dans le composite en l’asséchant et la durcissant, conduisant ainsi les lames à devenir cassantes. Il est donc très important d'apporter une protection particulière aux ouvrages en composite si l’on souhaite les conserver durablement.C’est dans cette volonté d’améliorer encore la pérennité de ce matériau que Durieu a travaillé sur les formules de son duo pour accompagner encore mieux les supports en composite tout en limitant les impacts sur l’environnement.Solutions Owatrol® - Explications :Nettoyer : mode d'emploi avec COMPO-CLEANDe par leur texture spécifique, les composites ne peuvent pas être nettoyés avec un simple nettoyant ménager comme l’on pourrait être tenté de le faire. Il faut un produit adapté.COMPO-CLEAN avec sa nouvelle formule agit comme un dégraissant puissant et vient dissoudre les taches de graisses, toutes les salissures incrustées dans les rainures et toutes les particules présentes sur le support.Le plus : Plus efficace et en même temps plus douce, sa nouvelle formule est aussi plus respectueuse de l’environnement.Protéger : une réponse optimale avec COMPOXELL®En 3 mots : Oléofuge, hydrofuge et durabilité grâce à une résistance accrue aux UV.Explications : Grâce aux résines acryliques de qualité ainsi qu’aux additifs oléofuges et hydrofuges de sa nouvelle composition, COMPOXELL® permet aux ouvrages en composite de mieux résister aux taches de gras, aux effets de l’eau et à la pollution ambiante. La protection accrue aux UV donne au support une meilleure durabilité en évitant aux lames de casser.Enfin la qualité des résines du COMPOXELL® lui confère une adhérence optimum sur tous les composites quelle que soit leur qualité. COMPOXELL® est ainsi une excellente solution pour faire durer le composite moyen de gamme.
Il y a 4 ans et 97 jours

Construction d’un Antiquarium de verre à Ajaccio pour valoriser les vestiges du Baptistère San Ghjuvà

Le projet conduit par la Ville consiste en la réalisation d’un Antiquarium de verre pour mettre en lumière un patrimoine archéologique et historique exceptionnel, classé au titre des Monuments historiques en 2013.Les objectifs du projetLe site du baptistère paléochrétien a été mis au jour il y a plus de 10 ans par une équipe de l’Institut National de recherches archéologiques préventives (INRAP). Identifié dans un état de conservation exceptionnel, l’ensemble architectural dévoile une abside au centre de laquelle se trouve une grande cuve baptismale cruciforme, associé à un bassin cylindrique de moindre dimension.La municipalité a orienté son projet de valorisation et de conservation des vestiges archéologiques vers la création d’un petit Antiquarium, inspiré de celui de Séville.L’opération revêt plusieurs objectifs :Créer des espaces de médiations intérieurs et extérieurs pour favoriser la tenue de conférences, ouvrir ce patrimoine aux visites, favoriser la présentation des objets archéologiques et du sarcophage, situé à proximité et découvert en 1938 ;Créer un espace public apaisé, au cœur d’un quartier en pleine mutation, où beaucoup de projets urbains sont menés simultanément (un nouvel hôtel, les futurs locaux du CIAS, ou la construction du nouveau CampusPlex).Proposer un lieu ouvert, qui offrira un nouvel accès piéton entre le quartier Saint-Jean et le cours Napoléon.Les aménagements prévusLe projet, qui a été confié au groupement « Orma Achitettura-CGZ Architecte- Beaumeco-Sinetic-Ingenia », prévoit deux grands aménagements. Une salle de médiation patrimoniale et de conférence verra le jour au rez-de-chaussée de l’immeuble ALBAN, qui accueille déjà les locaux de la CAPA. À l’extérieur, l’ouvrage ouvert prévoit de mettre en valeur le baptistère et les vestiges, de jour comme de nuit, grâce à un éclairage spécifique. La structure qui viendra abriter les vestiges sera constituée d’une sous-face réalisée à partir de terre du Mont Gozzi, située dans la région ajaccienne. Par cette touche minérale, le but est de donner l’impression que la couverture est extraite du sol pour mieux mettre en valeur les vestiges antiques de la ville. Le site archéologique sera protégé par un revêtement en verre courbé, afin de pouvoir l’apprécier « à 360° ». Aux abords, des gradins positionnés à l’antique permettront d’ouvrir l’espace, avec la volonté de proposer un lieu de vie et d’échanges favorisant les rencontres culturelles et la contemplation du site archéologique.La fin des travaux est prévue pour le printemps 2022Le coût des travaux est évalué à 1,3 millions d’eurosFinancement :Dotation de soutien à l’investissement (Etat) : 60%Ville d’Ajaccio : 27%Agence de Tourisme de la Corse (ATC) : 13%
Il y a 4 ans et 97 jours

Le fisc peut "rectifier" toute vente immobilière

L'administration n'est pas tenue par le prix convenu par acheteur et vendeur, rappelle la Cour de cassation.En principe, les taxes et droits sont liés au prix exprimé dans l'acte, rappellent les juges, mais comme dans toute déclaration, le fisc peut décider d'une rectification si ce prix lui paraît insuffisant au regard du marché.La rectification peut avoir un coût important compte tenu du nombre de taxes liées à la vente immobilière. Lors d'une vente en effet, l'acquéreur paie les "frais de notaire", c'est-à-dire essentiellement les droits de mutation, alors que le vendeur peut être soumis à diverses taxes comme l'impôt sur l'éventuelle plus-value, à la CSG sur cette plus-value ou le cas échéant plusieurs taxes cumulées sur les terrains devenus constructibles.En théorie, le prix conclu devrait représenter le prix du marché puisqu'il s'agit de la "rencontre des volontés" des deux intervenants, selon les juges. Le vendeur cède au prix qui le satisfait, auquel il estime son bien, et l'acquéreur accepte au prix qu'il est prêt à payer.Cependant chacun peut avoir intérêt à minimiser le prix officiel et l'administration a le pouvoir de contrôler les actes qui servent de base à l'établissement des impôts et taxes, qu'il s'agisse d'une mutation à titre onéreux comme une vente, à titre gratuit comme une donation ou succession, ou d'une simple déclaration comme l'IFI.Il s'agit de vérifier que l'acte mentionne bien la valeur vénale de l'immeuble, c'est-à-dire le prix qui pourrait être obtenu à cette date par le jeu de l'offre et de la demande dans le marché réel. L'administration, pour appuyer son point de vue, doit fournir des "termes de comparaison", c'est à dire les prix déclarés lors de mutations comparables récentes, dans le même secteur.Le 27 juin 2018, la Cour de cassation a allégé les obligations des services fiscaux en la matière, expliquant qu'il s'agissait de comparer à des biens globalement semblables et non plus à des biens identiques ou "intrinséquement similaires".(Cass. Com, 20.2.2019, G 17-24.593).
Il y a 4 ans et 97 jours

Oknoplast, un réseau premium qui ne cesse de grandir

Une croissance continue pour OknoplastLe groupe a été à même de maintenir ses campagnes promotionnelles en suivant le calendrier prévu avec une campagne promotionnelle de printemps, une sur l'automne et l'hiver. Ces prises de paroles ont été extrêmement bénéfiques pour conserver un lien avec le grand public afin de travailler la notoriété du groupe, mais également auprès des professionnels de la menuiserie qui sont toujours plus nombreux à le rejoindre.Cela s'est d'ailleurs révélé par un franc succès au niveau des volumes de commandes, ainsi qu'au niveau du nombre de nouveaux clients puisque le groupe a obtenu une croissance de +8% par rapport à 2019.Un réseau qui s'étoffe sur le territoire nationalOknoplast a enregistré 17 nouveaux partenaires Premium depuis le début de l'année 2020 montant ainsi le nombre de partenaires à 209 revendeurs sur le territoire national. Le groupe compte bien poursuivre sur cet élan pour les années à venir.Oknoplast vous invites à découvrir le portrait d'un de ses nouveaux partenaires, Monsieur Mickael Ruz de la Société MRM sur Saint-Gaudens (31) :Depuis combien d'années votre entreprise existe ?J'ai créé ma société il y a 8 ans en tant qu'auto-entrepreneur. Au fil des années, l'entreprise a bien grandit. Je me suis alors entouré de poseurs dans un premier temps afin de répondre à la demande sur notre secteur. Depuis maintenant deux 2 ans, j'ai souhaité prendre une toute nouvelle orientation en intégrant la vente de notre propre sélection de produits. La société MRM s'est alors solidement agrandie et compte aujourd'hui 12 collaborateurs : 2 commerciaux, 1 directrice commerciale, 1 assistante de direction, 1 apprentie commerciale, 1 chargé d'affaire sur la partie isolation, 2 équipes de pose et 1 métreur.Comment avez-vous découvert OKNOPLAST ?J'ai découvert les produit OKNOPLAST grâce à leur première campagne publicitaire TV. J'ai alors entrepris des recherches sur internet afin d'en apprendre un peu plus sur le groupe, leurs gammes et les avis qui pouvaient circuler sur les produits. J'ai alors pris contact avec le commercial en charge du secteur sud-ouest d'OKNOPLAST afin d'obtenir une présentation de l'entreprise et ses produits.Qu'est-ce qui vous a séduit dans le partenariat premium proposé par OKNOPLAST ?J'ai eu un très bon feeling avec mon interlocuteur commercial. Une présentation claire et complète d'OKNOPLAST, ses produits, son réseau, sans aucune sensation de forcing. Notre collaboration a débuté avec 1 à 2 commandes afin de tester les produits et d'éprouver la pose et le service logistique. Mon équipe de pose et moi-même avons validé les tests, qui ont été vraiment concluants et satisfaisants. Souhaitant conforter mon choix d'aller plus loin dans la collaboration avec OKNOPLAST j'ai participé à l'une des visites usine proposée par le groupe. J'ai ainsi pu en apprendre plus sur OKNOPLAST, sa structure et son organisation. Mon souhait n'était absolument pas d'aller chercher du prix. Ce que je souhaitais avant tout, c'était de trouver un fabricant qui m'accompagnerait avec des produits de qualité, une offre complète et des services qualitatifs. Et c'est ce que j'ai trouvé avec OKNOPLAST.Comment s'est passée votre intégration au sein du réseau ?L'intégration au sein d'OKNOPLAST est agréable et plutôt simple. De nombreux outils sont mis à notre disposition pour nous aider au quotidien comme My Oknoplast qui nous permet d'avoir un suivi en ligne simple et rapide sur nos commandes, nos livraisons, nos demandes SAV, les retours de palettes, les commandes d'outils marketing, etc… Notre commercial nous accompagne sur la mise en place de l'Atelier Oknoplast afin de donner naissance à un véritable showroom en partenariat avec le groupe. Nous avons également pu bénéficier de formations à Rennes au siège avec Monsieur Jean-Luc Schlosser. L'occasion pour mon équipe et moi-même de rencontrer les collaborateurs du pôle de la filiale France, aussi bien les techniciens, que le service administration des ventes et le marketing. Nous conservons un lien de proximité avec notre commercial qui vient régulièrement nous voir et avec qui nous avons un soutien constant dans la recherche éventuelle de solutions en cas de problèmes mais également pour faire naître des évolutions en réponse aux nouveaux projets à venir.Quelles sont vos premières impressions après ces premiers mois depuis la mise en place de votre collaboration avec le groupe ? Et que pouvons-nous vous souhaiter pour la suite ?Nous sommes très satisfaits de cette collaboration pour le moment. Nous avons reçu un bon accompagnement lors de notre intégration dans le réseau ce qui fut très appréciable. A présent, nous espérons pouvoir continuer de grandir, gagner de plus en plus de parts de marché sur notre secteur afin de venir y ouvrir de nouvelles agences.
Il y a 4 ans et 98 jours

Xavier Niel va financer une école gratuite d'agriculture

L'objectif de cette école, qui verra le jour dans la commune de Lévis-Saint-Nom, est de former "un public adulte en reconversion professionnelle afin d'être salarié agricole ou repreneur" d'exploitation, a précisé la source."Il y aura tout un écosystème sur place, de startup, d'espaces partenaires, d'espaces d'expérimentation", a-t-elle ajouté, précisant que 2.000 personnes seront formées chaque année au sein de cette école baptisée "Hectar".Le magazine Capital a affirmé mercredi que le milliardaire - qui a déjà lancé l'école 42, une formation gratuite en informatique - sera associé à Audrey Bourolleau, ancienne conseillère agriculture d'Emmanuel Macron à l'Elysée."L'établissement sera semble-t-il opéré par une société créée pour l'occasion, S4H, au capital de 100.000 euros, détenue à 51% par Audrey Bourolleau et à 49% par NJJ Exclusive, la société personnelle de Xavier Niel", a détaillé le magazine.Avec une surface qui dépasse les 600 hectares, l'école comportera une cantine de 200 places, des cultures certifiées bio ou encore une laiterie qui produira du lait et du fromage.
Il y a 4 ans et 98 jours

Le logement social et la VEFA : deux outils indispensables dans la lutte contre la crise du logement

Cette étude intitulée « Construire Plus de logements sociaux grâce à la VEFA : une solution pragmatique à la Crise du Logement » permet de préciser la forme que prend la crise majeure du logement que subit la France depuis des décennies :La crise du logement, multiforme, est liée à la profonde mutation de la demande depuis 50 ans : développement de la décohabitation (baisse du nombre de personnes par foyers) qui a absorbé 60% de la construction, concentration des emplois et donc des besoins de logements sur certaines zones, recherche de davantage de confort qui attire la population vers certaines régions et des logements plus spacieux.L'offre de logement ne se développe pas assez vite pour s'adapter à la demande notamment dans les zones tendues.Les prix du logement (+ 114% de 2000 à 2019) s'élèvent plus vite que le revenu des ménages (+ 51 % de 2000 à 219).L'étude montre que pour faire face à ces crises : Le développement de l'habitat social est indispensable car il permet aux ménages modestes de faire face à la hausse des coûts avec des prix jusqu'à 3,7 fois inférieurs dans les zones tendues, mais le niveau de construction des HLM est insuffisant et pas assez concentré dans les zones avec la plus forte demande ;Le recours à la VEFA, parfois contesté par certains acteurs du logement, est un outil précieux pour construire des HLM en zone tendue et favoriser la mixité sociale. En 2019, 54% des logements sociaux ont été construits en VEFA, contre 3% seulement en 2007 .A terrain et coûts de construction identiques, la VEFA est plus compétitive que la maîtrise d'ouvrage directe, avec des prix de revient jusqu'à 6,1% inférieurs Le plafonnement des prix de la VEFA pratiqué par certaines collectivités est contre-productif et limite la part des logements sociaux dans les programmes.« Cette étude montre avec une rigueur impressionnante l'étendue et la gravité de la crise du logement que traverse la société française depuis des décennies. Elle montre aussi à quel point le logement social est indispensable pour répondre à l'étendue des besoins de la population de notre pays. Plus que jamais, la mobilisation pour le logement pour tous passe par l'utilisation de tous les outils disponibles et notamment la VEFA qui est un instrument souple et efficace pour développer des programmes de logements adaptés aux spécificités de chaque agglomération » déclare Hervé Legros, président du groupe ALILA.« Le succès de la VEFA sociale s'explique aisément : il s'agit du levier idéal pour construire plus, plus dense, aux meilleurs endroits, à coûts maîtrisés et avec plus de mixité »Nicolas Bouzou, directeur du cabinet AsterèsPrincipaux chiffresSynthèse de l'étude Les mutations de la société entrainent une crise multiforme du logementL’étude revient sur les mutations qui traversent la société depuis 50 ans et qui provoquent une évolution structurelle de la demande :Certains territoires attractifs, comme les métropoles dynamiques en termes d’emploi et leurs périphéries connaissent un accroissement de la demande et des besoins de logements neufs. A l’opposé, certains territoires se caractérisent par une baisse globale de la demande, entraînant une hausse du taux de logements vacants parmi le parc ancien.La hausse de la demande de logements est structurellement supérieure à celle de la population, notamment à cause du phénomène de décohabitation, c’est-à-dire la baisse du nombre moyen de personnes vivant sous le même toit (à cause du vieillissement, de la montée du célibat, des séparations), qui a absorbé 60% de la construction de logements depuis 1968.Les ménages recherchent un plus grand confort, cherchant à s’installer dans les régions de l’arc atlantique et méditerranéen, et ayant des exigences plus hautes en matière de qualité de logement, avec un développement de l’habitat individuel et la hausse des surfaces habitables. Or, plus que d’autres pays, la France se caractérise par la faible réaction de l’offre à la demande : lorsque celle-ci croît de 1,0%, le nombre de logements nouveaux n’augmente que de 0,36% (contre 2% aux États-Unis, et + de 1% en Suède), en raison notamment de la pénurie de foncier disponible dans les zones les plus tendues, et de la concurrence avec l’immobilier tertiaire ou les résidences secondaires. En conséquence, le prix de l’immobilier croit plus rapidement que le revenu des ménages.L’habitat social, qui constitue une réponse pertinente a cette crise, éprouve des difficultés a ajuster son offre en zone tendueLe mouvement de l’habitat social constitue une réponse pertinente à la crise du logement et à la hausse des prix qu’elle entraîne. Il permet aux ménages modestes de se loger pour des prix jusqu’à 3,7 fois inférieurs au prix de marché dans les zones tendues, mais aussi d’accéder à la propriété grâce aux 13 000 cessions par an.Mais les nouveaux logements sociaux sont trop peu construits là où se situent les besoins :53% des mises en service de logements sociaux neufs se trouvent dans les zones tendues, alors que 73% de la demande s’y concentre. En conséquence, les délais d’attente s’allongent et les ménages les plus modestes sont exclus des zones les plus recherchées.Face à cette difficulté, la VEFA est un levier efficace pour construire plus vite et favoriser la mixité socialeLa VEFA (Vente par des promoteurs privés de logements en l’état futur d’achèvement) est désormais le principal mode de production d’habitat social, puisqu’en2019, ce mode de maîtrise d’ouvrage représente 54% des constructions, contre 3% seulement en 2007.La VEFA HLMcentrée sur le logement social, permet de construire plus rapidement, grâce à des procédures plus légères. Les économies réalisées permettent d’acquérir des terrains plus recherchés et plus chers.En parallèle, les promoteurs privés peuvent développer du logement social au sein de grands projets d’aménagement comportant à la fois commerces et équipements, logements libres et logements sociaux.C’est le principe de la VEFA diffuse, qui apparaît comme le meilleur outil pour permettre aux collectivités locales d’atteindre l’objectif de mixité sociale fixé par la loi, Solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui impose un taux minimal de 25% de logements sociaux. Hors charge foncière, le cout de revient de la VEFA est moins élevé que celui de la maitrise d’ouvrage directeEn moyenne nationale, les prix de la VEFA sont supérieurs à ceux de la MOD (Maîtrise d’Ouvrage Directe) mais cela s’explique uniquement par le coût du foncier. Les promoteurs privés construisent dans des régions et des endroits plus recherchés, avec un foncier plus cher pour maximiser le bénéfice de la vente. A l’inverse, les bailleurs sociaux privilégient des terrains moins onéreux, le plus souvent cédés par des collectivités locales ou des établissements publicsA terrain et coût de construction identiques, la VEFA est plus compétitive que la maîtrise d’ouvrage directe, avec des prix de revient inférieurs de 3,6% à 6,1% selon les zones. Cette différence de prix s’explique par deux facteurs principaux : Les conditions de financement, plus favorables pour les promoteurs privés puisque leurs projets sont rapidement amortis car destinés à la vente à un tiers dès la construction ;les procédures réglementaires que suit la MOD qui affectent les coûts et la rapidité d’exécution (un concours d’architecte prend ainsi 6 à 8 mois).La différence de coût entre VEFA et MOD permet au promoteur d’appliquer sa marge commerciale en conséquence, sans pour autant devenir plus cher que les bailleurs sociaux. Le plafonnement des prix de la VEFA HLM risque de conduire a la baisse de l’offre socialeL’étude montre également que la pratique par les collectivités de prix plafonds de la VEFA HLM, dans l’espoir de diminuer les prix du marché, risque d’aboutir à une diminution du volume de l’offre sociale.En effet, les promoteurs qui subissent ce plafonnement ne sont pas responsables de l’évolution de la hausse des prix du marché : les coûts du terrain, du bâti, et des prix de vente du libre s’imposent à eux. Les prix fonciers connaissent une hausse constante, même en cas de ralentissement de la conjoncture.Leur niveau de marge ne peut que faiblement être révisé à la baisse puisque les banques refusent d’accorder leur financement à des projets qui ne seraient pas assez rentables. La seule conséquence rationnelle d’un plafonnement des prix de la VEFA HLM serait une diminution de la proportion des logements sociaux que les promoteurs pourraient construire dans le cadre d’un projet mixte.Le modèle théorique construit par Asterès chiffre l’hypothèse de diminution de la proportion de logements sociaux pour un projet donné.En appliquant ce modèle à un échantillon de huit collectivités territoriales situées en zone tendue et qui ont effectivement imposé des prix plafonds inférieurs de 55% en moyenne à ceux du libre, Asterès chiffre à 27 points la baisse de proportion envisageable du nombre de logements sociaux (de 50 à 23%), pour des programmes comportant initialement autant de libre que de social.
Il y a 4 ans et 98 jours

Planet SN – Pour rendre les portes coulissantes tout simplement étanches

Les joints à abaissement au niveau des portes intérieures augmentent sensiblement le confort de l'habitat privé. En effet, si l'interstice entre le vantail de porte et le sol est comblé par un joint à abaissement, la protection phonique, l'atmosphère intérieure et la convivialité s'améliorent comme par magie.
Il y a 4 ans et 98 jours

DPE : pour Équilibre des Énergies, le gouvernement doit admettre que la meilleure énergie est celle qui n’émet pas de CO²

« Le nouveau DPE considère enfin les émissions de CO², c’est une avancée importante. Mais le compte n’y est pas. La nouvelle échelle du DPE n’est pas en ligne avec l’objectif de neutralité carbone et des logements pourront continuer à sortir du statut de passoire thermique en passant de l’électricité au gaz ».Brice Lalonde, président de l’organisation Équilibre des Énergies et ancien ministre de l’Environnement Le diagnostic de performance énergétique prend enfin en compte les émissions de CO² des logementsAvec le nouveau DPE, le gouvernement met fin aux errements de la politique suivie depuis des années consistant à évaluer la performance des logements en fonction de leur seule consommation d’énergie primaire. La prise en compte dans la nouvelle échelle de performance des émissions de CO² est une avancée qu’Équilibre des Énergies préconisait depuis des années et qu’il faut saluer.Théoriquement, si un propriétaire souhaite que son logement soit bien classé dans le DPE, il devra faire en sorte qu’il ait à la fois de faibles émissions de CO² et consomme peu d’énergie. Mais le gouvernement reste très laxiste sur l’échelle climatParadoxalement, alors que le gouvernement veut prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre le dérèglement climatique, la nouvelle échelle proposée pour les émissions de CO² est assouplie d’environ 30% par rapport à l’échelle actuelle. Elle a été calée pour conforter le positionnement des logements chauffés au gaz dans le DPE et institue ainsi une sorte de droit à émettre à leur profit.Au lieu d’inciter tous les logements à progresser vers la neutralité carbone, l’échelle Climat n’aura qu’un effet illusoire et n’invitera pas les Français à s’orienter vers des solutions bas-carbone. C’est donc à un recalage de l’ensemble de l’échelle carbone auquel il faut procéder sur la base des considérations suivantes : L’étiquette A devrait être réservée aux logements très performants, c’est-à-dire aux logements neufs qui en 2050, permettront d’assurer la neutralité carbone. Le seuil carbone ne devrait pas excéder 3 kg de CO²/m².an L’étiquette B devrait représenter l’objectif à atteindre par les logements existants après rénovation complète et servir de base à l’octroi du label BBC Rénovation. Pour les autres étiquettes, l’ambition climatique doit aussi être revue à la hausse afin d’éviter les rénovations à contre-courant de la volonté de décarbonation et de sobriété. Ainsi, avec le nouveau DPE, un logement chauffé à l’électricité peut sortir de la catégorie des passoires thermiques, étiquette F ou G, avec la simple installation d’une chaudière à gaz. Cette pratique récurrente, qui dégrade les émissions de CO² et n’amène pas à un renforcement de l’isolation, doit impérativement cesser. Équilibre des Énergies estime qu’entre le discours tenu par le gouvernement en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et les modalités effectives de ce nouveau DPE, le fossé doit impérativement être comblé. Équilibre des Énergies formule quatre propositions :Revoir les échelles de changement d’étiquette carbone de façon à leur donner une signification réelle. En particlier la fixation des seuils de passge dans la catégorie des « passoires thermqies » à 350 kWhep/m².an (dont 20 kWh au titre des usages non pris en compte antérieurement) et 60 kg CO²eq/m².an serait un pas dans la bonne direction et éviterait d’avoir des étiquettes Climat vides de sens. Redéfinir le label BBC Rénovation sur la base de l’étiquette B du nouveau DPE, complétée une exigence de consommation d’énergie finale < 60 kWhef/m².an ; Instaurer une clause de non-augmentation des émissions de CO² comme préalable à l’octroi de tout soutien public à la réhabilitation thermique des logements ainsi qu’à la sortie du statut de passoire thermique ; Mettre en harmonie les exigences de la RE2020 avec l’étiquette A du nouveau DPE en introduisant dans la RE 2020, pour tous les logements neufs y compris les logements collectifs, une cible d’émission de 4 kg CO²eq/m². an1, au plus tard à l’horizon 2028.1 Les m² sont calculés différemment entre la RE 2020 et le DPE
Il y a 4 ans et 98 jours

Bilan et perspectives FEEBAT : un engagement affirmé au service de la formation à la rénovation énergétique

1 – Objectif formations initialesLes importants travaux conduits en 2020 vont déboucher en 2021 sur la conception de parcours de formation de grande envergure, destinés aux enseignants des lycées, formateurs des CFA et enseignants-chercheurs des ENSAP*.Les enjeux de la formation initiale à la rénovation énergétique, toutes voies confondues (scolaire, apprentissage, etc.), sont cruciaux. Bien former les enseignants et formateurs et leur donner tous les moyens de transmettre, à leur tour, aux futurs professionnels du bâtiment et de l'architecture sont des objectifs majeurs pour FEEBAT. Le défi est de taille car il s'agit de créer des formations ex nihilo. Depuis 2018, FEEBAT travaille à l'élaboration de ces nouveaux programmes de formation. Deux années de travaux collégiaux, menés avec des experts métiers, pédagogiques, techniques, les ministères et partenaires concernés, etc. ont permis de lancer deux consultations. En ligne de mire : la construction en 2021 des premiers dispositifs de formation pour les enseignants des lycées, formateurs des CFA et enseignants-chercheurs des ENSAP ; la conception des ressources pédagogiques qu'ils pourront utiliser auprès de leurs élèves, apprentis ou étudiants. À titre d'exemple :Plus de 140 formations concernées par FEEBAT ont été identifiées pour les lycées et CFA. Un groupe de travail a réfléchi à la prise en compte de la rénovation énergétique dans les examens des niveaux CAP, Bac professionnel et BTS ;Quant à l'enseignement de l'architecture, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot-Narquin, déclarait il y a quelques semaines qu'il devait s'adapter, notamment aux implications de la transition énergétique**. Le programme FEEBAT répond parfaitement à ces attentes. Les formations, qui intègrent l'écosystème des ENSAP, seront déterminantes pour que les futurs architectes conçoivent ou réhabilitent des édifices intégrant les exigences de la transition énergétique.2 – De nouveaux modules innovants pour les professionnels en activité2020 aura été une année de fortes innovations pour la formation à la rénovation énergétique, avec AUDIT Reno pour les entreprises et les artisans, et DynaMOEpour les architectes et maîtres d'œuvre. Conçus dans un souci de qualité pédagogique et de modalités adaptées au contexte actuel, ces modules sont disponibles sous plusieurs formats, mixant présentiel et distanciel ou 100% distanciel.« Toutes les modalités (classes virtuelles, jeux de rôle, quizz, travail individuel et débriefing collectif, échanges entre apprenants et formateur, etc.) sont mobilisées pour favoriser une pédagogie active, adaptée au distanciel » selon Catherine Gillet, pilote de FEEBAT. Organismes de formation et formateurs ont par ailleurs bénéficié d'un accompagnement renforcé : mise à disposition de ressources pédagogiques, sessions d'appropriation, jurys de formateurs, etc. et continuent d'être animés par le programme FEEBAT. Pour 2021, FEEBAT travaille sur d'autres modules de ce type parmi lesquels des formations pour les entreprises et artisans en Outre-Mer et un module pour les architectes portant sur l'audit énergétique en copropriété, là où l'audit n'est pas obligatoire.3 – L'atout FEEBAT : la prise en charge des formationsMalgré le contexte sanitaire, ce sont plus de 3 000 stagiaires (chiffre non définitif) qui auront vu leur formation prise en charge en 2020 par FEEBAT dans le cadre du dispositif des CEE. Depuis 2020, en partenariat avec Qualit’EnR, FEEBAT accompagne aussi financièrement la formation des professionnels aux Énergies Renouvelables thermiques (EnR). Alors qu’aujourd’hui, seul un stagiaire sur cinq bénéficie du co-financement possible de sa formation par le programme FEEBAT, cette nouvelle incitation pour les EnR vient renforcer celles déjà en vigueur pour les modules FEEBAT hors EnR. La prise en charge, complémentaire aux conditions en vigueur au sein des OPCO et FAF, s’élève ainsi à : 30% pour les professionnels cotisant à Constructys et au FAFCEA ;50% pour les professionnels libéraux cotisant au FIF PL.En savoir plus : https://www.feebat.org/aides/financer-ma-formation/* École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage** Le 15 janvier 2021, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot-Narquin, a indiqué que « l’enseignement de l’architecture dans sa formation initiale doit également s’adapter aux évolutions de la société et aux besoins de la profession ». Les architectes doivent « être encore mieux préparés à l’exercice concret de leur métier en particulier pour ce qui relève des implications de la transition énergétique. L’intégration de ces nouveaux enseignements devra bien sûr être pensé dans une vision globale de l’évolution de la pédagogie en école d’architecture ».
Il y a 4 ans et 98 jours

Le transport fluvial de marchandises en repli en 2020

Au total, 50,4 millions de tonnes ont été transportées (-10,6% sur un an) sur les 6.700 km du réseau géré par VNF, contre 56,3 millions en 2019, année qui avait été marquée par une forte croissance du transport fluvial.En tonnes-kilomètriques, -soit le nombre de tonnes transportées multiplié par le nombre de kilomètres parcourus-, le trafic a baissé de 11,5% par rapport à l'année précédente, et reste légèrement en deçà de son niveau de 2018 (6,7 milliards de t-km à l'époque, contre 6,5 en 2020), a détaillé l'établissement dans un communiqué.Premier utilisateur de la logistique fluviale avec près de 45% des volumes transportés en 2020, le transport des matériaux de construction a été fortement pénalisé (-11,8% en volumes) par l'arrêt des chantiers lors du premier confinement de mi-mars à mi-mai l'an passé.Deuxième activité du trafic fluvial, le transport de céréales a reculé de 8% en 2020, mais se maintient à un niveau supérieur à celui de 2018, malgré une mauvaise récolte céréalière au second semestre.Le repli des échanges internationaux sur fond de crise sanitaire a également plombé le trafic avec une baisse - toujours en volumes- de 17,4% des marchandises exportées et de 8,8% pour celles importées.Par bassins, le trafic dans le nord de France est en hausse de 4,7% en t-km, porté par l'activité du port de Dunkerque sur les céréales et les produits pétroliers, tandis que les bassins de la Seine (-9,2% en t-km) et l'axe rhénan (-17,4% en t-km) ont subi la baisse des échanges internationaux.
Il y a 4 ans et 98 jours

Cupa Pizarras, l’unique entreprise de couverture à atteindre la neutralité carbone vise une nouvelle réduction de ses émissions en 2021

Sa démarche de lutte contre le réchauffement climatique a été reconnue par l’organisation internationale Carbon Trust, un partenaire des acteurs économiques et des gouvernements, qui s’appuie sur une équipe de plus de 200 experts. Le groupe espagnol, implanté à Rennes depuis 30 ans, compense ses émissions à travers des projets de reforestation et vise une nouvelle réduction globale de 5% en 2021. En parallèle, il s’emploie à développer de nouveaux usages de l’ardoise en capitalisant sur la capacité du schiste à capter la chaleur pour la transformer en énergie propre.L’ardoise, le matériau de couverture le plus écologique du marchéFendue à la main dans les carrières espagnoles, l’ardoise naturelle Cupa Pizarras est un matériau totalement inerte : elle ne subit aucune modification chimique durant sa transformation. Elle se distingue également par sa longévité de 100 ans qui en fait le matériau de couverture le plus durable.Par ailleurs, selon des données publiées depuis 2014 et actualisées tous les ans par l’INIES, la base nationale de référence sur les caractéristiques environnementales et sanitaires pour le bâtiment, l’ardoise s’impose comme la solution la plus écologique en comparaison des fibres-ciment, du zinc et de la terre cuite, sur des critères liés aux consommations d’eau, d’énergie et de pollution atmosphérique.Pour maximiser le potentiel de son ardoise, Cupa Pizarras a mis en place une politique qui vise à limiter l’impact de la production sur l’environnement : recyclage de l’eau grâce à des circuits fermés, réhabilitation des carrières en préservant la terre végétale et en introduisant des graines de plantes locales pour réduire l’incidence visuelle, transport maritime pour acheminer 60% des commandes vers les distributeurs...Erwan Galard, Responsable marketing chez Cupa Pizarras explique : “Nous sommes fiers de pouvoir cultiver la dimension traditionnelle de l’ardoise : un matériau naturel, écologique et durable. Toute notre politique environnementale a été pensée comme un écrin pour mettre en valeur notre produit. Ce dernier vient de la terre et si nous voulons préserver notre savoir-faire, nous devons trouver un équilibre entre production et protection des ressources. Si nous avons d’ores et déjà atteint la neutralité carbone, nous souhaitons poursuivre l’effort. C’est pourquoi nous nous sommes engagés sur une nouvelle réduction de 5% de nos émissions en 2021. ”De nouveaux usages de l’ardoise qui permettent d’accompagner l’architecture versl’efficacité énergétiqueChaque année, Cupa Pizarras extrait 190 000 tonnes de schiste de ses 16 carrières implantées en Espagne. Le leader mondial exporte sa production vers 60 pays dont la France, le premier marché international. Au-delà de son utilisation traditionnelle en toiture, l’ardoise Cupa Pizarras est aujourd’hui tournée vers l’efficacité énergétique.A travers ses systèmes de façade ventilée Cupaclad, l’ardoisier s’adapte aux exigences de l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). La fixation des ardoises (de manière visible ou non) sur des profilés horizontaux permet de créer une lame d’air entre le mur porteur et le revêtement. L’ « effet cheminée » qui se crée dans cet espace intermédiaire garantit le confort thermique des bâtiments : réfrigération en été et contrôle de la dispersion thermique en hiver.Par ailleurs, depuis 2014, ses ingénieurs développent un panneau solaire thermique en ardoise qui dispose de l’Avis Technique du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) et permet d’assurer la production d’eau chaude sanitaire. En France, ce sont plus d’une centaine de toitures qui sont aujourd’hui équipées de ce système également disponible dans une version dédiée à la terrasse.
Il y a 4 ans et 98 jours

En banlieue de Paris, un "joyau" de l'habitat social au coeur d'une polémique

Emblème des cités-jardins, imaginées pour loger les ouvriers de Paris, la Butte Rouge à Châtenay-Malabry fait l'objet d'un vaste plan contesté par des urbanistes, qui souhaitent préserver ce "joyau de l'habitat social".Les petits immeubles couleurs pastel édifiés dans un style inspiré du Bauhaus dans les années 1930 et entourés de jardins renvoient l'image de cité idéale de ses créateurs, les architectes Joseph Bassompierre, Paul Sirvin, Paul de Rutté et André Arfvidson.Une rénovation controversée et insuffisante avait été menée en 1985, et la cité s'est abîmée.La municipalité LR de Chatenay-Malabry dirigée par Carl Ségaud s'est félicitée de "l'avis favorable sans réserve" vendredi du commissaire enquêteur à son plan, à l'issue d'une enquête publique qui a collecté quelque 1.600 avis, du 10 décembre au 11 janvier."Gentrification"Le bras de fer est aussi socio-économique, entre majorité de droite et opposition de gauche qui redoute la "gentrification" du quartier."C'est un ensemble d'habitat social parmi les plus exceptionnels de France, modèle au niveau international. Il n'est pas imaginable de la voir disparaître sous les pelleteuses de la spéculation immobilière", écrivent, dans une lettre ouverte à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, de grands architectes dont Jean Nouvel et Christian de Portzamparc.Le quartier est actuellement composé à 100% de logements sociaux, avec des loyers très modestes.Mme Bachelot, qui exige son classement comme "site patrimonial et remarquable", assure vouloir préserver "un ensemble urbanistique de tout premier plan". Elle a reçu le 18 février le maire Carl Segaud, accompagné de Georges Siffredi, son prédécesseur, qui avait lancé ce projet de "Cité-jardin du 21e siècle" et qui est aujourd'hui président du Conseil des Hauts-de-Seine.Carl Ségaud s'est engagé devant elle à lancer ce classement au prochain conseil municipal. C'est après ce classement --cela peut prendre des mois-- que pourra être engagé un "plan de valorisation de l'architecture et du patrimoine" (PVAP) permettant d'assurer la protection du site, assure-t-on rue de Valois."On va construire ensemble un document protecteur", ajoute-t-on, soulignant la vigilance des autorités publiques.Des jardinets"Les habitants de la Cité Jardin qui se sont exprimés dans leur très grande majorité sont favorables au projet", a affirmé le commissaire-enquêteur. Car la Butte Rouge "est passée du projet utopiste originel à un état de +cité+ de banlieue" dégradée, a-t-il jugé, rejoignant la mairie, qui pointe des problèmes d'insalubrité.La rénovation est "attendue avec impatience par les 9.900 habitants", assure le maire, qui dit "respecter son engagement pris lors de la campagne électorale".Sur les 1.606 avis déposés pendant l'enquête publique, près de 74%, pour la plupart défavorables, "émanaient d'associations et personnes extérieures", selon la mairie."A quoi sert cette enquête publique?", s'est insurgée l'Association Châtenay Patrimoine Environnement, selon laquelle seule une minorité d'habitants ont rendu leur avis. Selon elle, le projet ne laissera en état que 15% de la Butte historique, chassant les personnes à faible revenu."Le pourcentage de 15% ne repose sur rien", réagit le maire auprès de l'AFP. "43% des immeubles seront conservés pour leur caractéristiques remarquables, 18% seront démolis et reconstruits, et pour 39%, le mode de rénovation sera déterminé en fonction de divers critères comme le bilan carbone"."C'est se payer de mots, on fait disparaître tous les petits jardinets, et les bâtiments sont traités comme de la matière première", rétorque Julien Lacaze de Sites et Monuments.
Il y a 4 ans et 98 jours

Valérie Pécresse lance un "RJA" pour former les 18-25 ans en Ile-de-France

"Le paradoxe de cette crise, c'est qu'il y a à la fois des secteurs économiques qui sont à terre et des secteurs économiques qui recrutent massivement et qui sont en pénurie d'emploi", à savoir "le numérique, la sécurité, l'agroalimentaire, l'industrie, la santé et le social, le bâtiment et la construction", a précisé la présidente (Libres!) de région, dans l'émission le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.Ces derniers secteurs proposent "des dizaines de formations aux centaines de métiers" qui amènent la région à financer "45.000 formations vers ces métiers, avec des embauches directes à la clé", a affirmé Valérie Pécresse.La mesure coûtera 270 millions d'euros à la région, a indiqué son entourage à l'AFP."En s'inscrivant à l'une des formations gratuites et qualifiantes du catalogue régional", les stagiaires de la formation professionnelle toucheront "un revenu net de 500 à 670 euros par mois, pour toute formation suivie d'une durée au moins égale à quatre mois", explique la région sur son site internet.La part variable, une prime allant jusqu'à 1.000 euros, sera attribuée si la formation appartient à l'un des secteurs en tension."C'est un revenu de 4.000 euros pour six mois de formation dans des métiers qui recrutent: le jeune qui s'engagera dans ces formations non seulement sera rémunéré mais en plus est sûr à la sortie (...) de trouver un emploi", a résumé Mme Pécresse qui s'oppose ainsi à la mise en place d'un RSA jeunes le temps de la crise, réclamé par plusieurs personnalités de gauche dont la maire PS de Paris Anne Hidalgo."Je suis totalement contre enfermer des jeunes de 18 à 25 ans dans l'assistanat", a affirmé l'ancienne porte-parole du gouvernement de François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy.Valérie Pécresse a également annoncé la généralisation d'une aide régionale de 1.300 euros pour financer le permis de conduire, frein potentiel à l'embauche, des jeunes Franciliens en insertion professionnelle. Une mesure qui concerne potentiellement 60.000 personnes, a affirmé Valérie Pécresse.
Il y a 4 ans et 98 jours

Digital Timesheets : le pointage digital pour le BTP par Traxxeo

Efficacité au bureau, facilité sur les chantiersLorsque vous choisissez une solution digitale, il est important de penser utilisateurs. Dans le BTP, il est essentiel que l'application soit à la fois performante, et bien adoptée sur le terrain. L'application mobile Digital Timesheets répond à la fois au besoin des travailleurs dans les bureaux et sur les chantiers.Voici une liste d'éléments clés pour une application de pointage sur chantier :Disponible sur tous les appareils & systèmes d'exploitation (iOS, Android, Windows)Fonctionnement hors-ligne Facile d'utilisation sur le terrainSuivi en temps réel depuis le bureauVues multiples : chef de chantier, compagnon, conducteur de travaux, RH, etc.Précision des données : aide à l'encodage, ergonomie, saisie unique, processus de validation, alertes, etc.Règles et paramétrages personnalisables : codes chantiers, statuts travailleurs, etc.Intégration et communication bidirectionnelle : ERP, logiciel paie, SIRH, etc.Ce qu'ils en disentUne des forces de la solution Digital Timesheets de Traxxeo, c'est sa grande adoption par les travailleurs. « La tablette ? Vous ne me l'enlèverez pas ! » assure Eric Le Naon, conducteur de chantier chez Eiffage Perrard. Dans les bureaux, Enza Da Silva, la responsable RH, témoigne de l'efficacité du nouveau processus de pointage : « Le logiciel nous permet de voir - en temps réel - toutes les anomalies ». Pourquoi une telle adoption ? La solution Digital Timesheets a été développée pour répondre aux nombreuses problématiques vécues sur le terrain et au siège social :Fini les tâches administratives chronophages sur le terrain,Fini les erreurs et les multiples ré-encodages pour les ressources humaines,Accès à une vue d'ensemble de la répartition des coûts par poste et par personne, pour la finance.Sa facilité de mise en œuvre en fait une solution digitale vite adoptée et un investissement rapidement rentabilisé.Vous souhaitez passer au pointage digital ? Contactez Traxxeo au +33 7 87 18 72 59
Il y a 4 ans et 98 jours

Hilti commercialise son premier exosquelette

Equipement passif et sans batterie, EXO-1 réduit de 47% les pics de contrainte exercés sur les muscles des bras et des épaules, évitant les douleurs musculaires et limitant la fatigue.En septembre 2020, Hilti dévoilait en avant-première son premier exosquelette. Six mois plus tard, il est une réalité et est désormais disponible dans tous les points de vente HILTI.Très attendu, l’exosquelette Hilti crée déjà l’engouement auprès des professionnels avec de nombreuses précommandes enregistrées avant même que le système ne soitcommercialisé !Le saviez-vous ? Plus d'un tiers des électriciens ou plombiers faisant de la pose au plafond se plaint de douleurs à l'épaule.L’exosquelette Hilti est disponible à l’achat (1.489 € HT) ou en gestion de parc (location longue durée avec des services supplémentaires) au tarif de 49,20 € HT sur 48 mois.Préserver la santé des compagnons, l’objectif n° 1 pour HILTILes tâches répétitives et prolongées sont nombreuses dans le secteur du bâtiment et souvent à l’origine de troubles musculosquelettiques (TMS) qui impactent la santé et augmentent la fatigue.Les éviter grâce à des solutions technologiques est crucial pour les entreprises du secteur du BTP, aussi bien pour préserver la santé des collaborateurs et leur sécurité que pour pouvoir attirer des talents dans des secteurs ou les conditions de travail peuvent être difficiles.C’est pour répondre à ce besoin et contribuer à améliorer la santé et la sécurité des compagnons qu’Hilti a mis au point son premier exosquelette en partenariat avec la société Ottobock SE & Co. KGaA, une entreprise de technologie médicale leader dans la conception de ces équipements.L’exosquelette Hilti est un système passif, sans batteries, qui soulage les tensions exercées sur les articulations des épaules lors des travaux nécessitant de lever les bras au-dessus des épaules. Il est idéal pour les compagnons amenés à effectuer des travaux d'installation de conduits d'aération et d'équipements de ventilation, de sprinklers, de tuyauterie, de fixation de câbles et conduits, ou encore de suspension de cloisons sèches au-dessus de la tête.L’exosquelette Hilti pèse 1,9 kg et ne gêne pas les mouvements même quand les bras sont en position basse. Il permet de porter jusqu’à 4 kg sans ressentir le poids dans les bras grâce à un système de transfert de charge qui redirige celle supportée par les bras vers les hanches.Les muscles des bras sont moins sollicités et les forces exercées sur les articulations sont réduites de 47 % d’après des études indépendantes et des analyses d’Ottobock. Simple à manipuler, il se porte comme un sac à dos et peut être utilisé ponctuellement ou tout au long de la journée.Les points forts de l'exosquelette HiltiConfort et libertéIl pèse moins de 2 kg et fournit un soutien dynamique jusqu'à 50N, sans restreindre les mouvements.Il est facile à mettre et à ôter et son faible encombrement offre une véritable liberté de mouvement.Prévention des TMSIl soulage l'utilisateur dans le cadre de travaux devant être exécutés avec les bras au-dessus des épaules.Le compagnon ressent moins de douleur et de fatigue grâce à une charge réduite sur les muscles et les articulations.Autonomie et polyvalenceIl est passif et fonctionne sans source d'énergie.Il est toujours prêt lorsqu’on en a besoin pour réaliser des travaux en hauteur sur chantier.Une stratégie tournée vers l'innovation, au service du QSELe QSE (qualité, sécurité et environnement) est une réalité chez Hilti. Le groupe consacre tous les ans environ 6 % de son résultat net à la R&D. Son objectif : réduire la pénibilité et les maladies professionnelles et améliorer la sécurité sur les chantiers. Véritable pionnier, Hilti révolutionne le secteur du BTP depuis plus de 80 ans.Innovation de rupture, l’exosquelette Hilti marque un tournant chez Hilti qui est le premier fabricant de son secteur à proposer ce type de solutions. Tout comme le casque de chantier il y a 15 ans, l’exosquelette Hilti a été pensé comme un EPI du présent et du futur destiné à devenir incontournable sur les chantiers pour le bénéfice de tous.
Il y a 4 ans et 99 jours

Rassemblement à Paris contre la gare du Triangle de Gonesse "au milieu des champs"

Sur la place Stalingrad (XIXe arrondissement de Paris), de nombreuses personnalités politiques de gauche et écologistes ont apporté leur soutien au Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).Aux pancartes "Gare de Gonesse, laisse béton", se mêlaient des drapeaux LFI, EELV ou encore Front de Gauche."Protégeons les terres de Gonesse", a déclaré Clémentine Autain, la députée LFI, lors du rassemblement."On projette dans nos imaginaires des centres commerciaux dont on a plus besoin. On a besoin de terres fertiles en Ile-de-France, car seuls 2% des produits que l'on mange proviennent de cette région", a ajouté la députée de Seine-Saint-Denis.Selon Mme Autain, il s'agit "d'une bataille politique" qui doit s'opposer à celle de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse (Libres!), qui est "une droite libérale productiviste qui signe les accords de Paris et détruit des terres".Pour la sénatrice EELV Esther Benbassa, "la gare égarée au milieu des champs ne sert pas aux habitants.""L'enjeu est de mettre de l'argent dans les transports du quotidien, qui sont le RER B et D", a expliqué Carlos Bilongo, militant et professeur en économie.Lors du rassemblement, les citoyens qui ont occupé la ZAD de Gonesse pendant 17 jours ont été applaudis. "C'était un moment de partage, le Triangle de Gonesse reste à défendre", a témoigné ému, l'un d'entre eux."Nous craignons que le gouvernement se prononce pour une situation d'entre-deux, qui est de garder des champs et une gare, ce qui n'est pas compatible pour mettre en place le projet Carma" d'une coopérative agricole, s'est inquiété Bernard Loup, le président du CPTG."Une procédure judiciaire est en cours, la lutte n'est pas terminée, le Triangle de Gonesse est toujours-là", a conclu le militant.La ligne 17 doit relier Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) à l'aéroport de Roissy-CDG en 2030, en passant par le Triangle de Gonesse, où elle devait initialement desservir le méga-complexe commercial et de loisirs Europacity.Mais depuis qu'Emmanuel Macron a annoncé en novembre 2019 l'abandon de ce projet phare, le sort de ces 280 hectares de terres agricoles, stratégiquement situées à une quinzaine de kilomètres au nord de Paris, reste incertain.
Il y a 4 ans et 99 jours

A Marseille, la lutte contre l'habitat indigne au ralenti

"On a l'impression d'avoir perdu deux ans", regrette Emmanuel Patris, du Collectif du 5 Novembre, né après la catastrophe survenue dans le quartier de Noailles, en plein coeur populaire de Marseille.L'ampleur de l'habitat insalubre dans la deuxième ville de France avait été révélée en 2015 par le rapport Nicol. Qualifié de "fumisterie" par l'ex-maire LR de Marseille Jean-Claude Gaudin, il recensait 40.000 taudis dans la deuxième ville de France, soit 100.000 personnes concernées sur 860.000 habitants.Et Florent Houdmon, de la Fondation Abbé Pierre à Marseille, de sortir sa calculette. Il y a eu 5.000 évacués et relogés, à la suite de dizaines d'arrêtés de péril pris dans les mois ayant suivi le choc de la rue d'Aubagne: "Donc il y a encore 95.000 personnes dans des logements insalubres...".De fait, rue d'Aubagne, tout semble figé. Du côté des numéros impairs, au-delà du grand vide laissé par les 63 et 65, les immeubles allant jusqu'au 83 sont toujours inaccessibles. L'Etablissement public foncier a commencé à les racheter mais seuls les trois quarts des logements ont été acquis pour l'instant, explique Jean-Philippe D'Issernio, délégué régional de l'Anah (Agence nationale de l'habitat) et de l'Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine)."Ca pourrait prendre des années", craint Mael Camberlein, ex-propriétaire dans la rue d'Aubagne, dont l'appartement a disparu dans le drame.La situation semble la même dans tout Noailles et au-delà même si, en coulisses, les dossiers avancent."L'horreur absolue"Sur les 600 millions d'euros annoncés contre l'habitat indigne par la présidente LR de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal, le 28 novembre 2018, plus d'un tiers viennent de l'Etat, via notamment l'Anah qui promet 240 millions d'euros sur 10 ans pour des travaux de réhabilitation d'urgence.Deux ans plus tard, les chantiers sont presque finalisés pour 24 copropriétés, soit environ 300 logements, pour 5,9 millions d'euros, explique M. D'Issernio. "Bien sûr, on aimerait aller plus vite mais on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'argent public, un certain formalisme est incontournable".Les bâtiments insalubres, "ce n'est pas que Noailles", insiste Patrick Amico, adjoint au logement de la nouvelle municipalité de gauche, élue après 25 ans de règne de Jean-Claude Gaudin: "Le IIIe arrondissement [autour de la gare Saint-Charles ou de la Belle de Mai], c'est l'horreur absolue. Potentiellement, 50% des immeubles anciens du IIIe pourraient être en péril d'ici cinq ans".Après la rue d'Aubagne, Etat et collectivités ont signé en juillet 2019 un grand plan d'action pour ventiler les 600 millions d'euros promis au départ: le PPA (Projet partenarial d'aménagement) Marseille Horizon définit une stratégie à 15 ans pour 1.000 ha du centre-ville, soit 200.000 habitants.Mais la première phase de ce projet, de 217 millions d'euros, reste très ciblée: quatre îlots dégradés, 7 ha seulement, autour de Noailles et de la Belle de Mai, concernant 314 immeubles.Quant à la SPLAI-N (Société publique locale d'aménagement d'intérêt national), l'outil de pilotage de ce PPA, elle a dû attendre juin 2020 pour réunir son premier conseil d'administration. Covid oblige, notamment. Son directeur général, Franck Caro, corédacteur du rapport Nicol, vient seulement d'être nommé."Le temps de l'urbanisme est un temps long", relativise Muriel Joer Le Corre, "coordinatrice" des services de l'Etat et membre du comité de pilotage du PPA. "Mais aujourd'hui les planètes sont alignées".Permis de louer"Avec la SPLAI-N, on va essayer d'accélérer le temps, mais tout ne se résoudra pas en un claquement de doigts", insiste David Ytier, vice-président à la métropole chargé du logement et de l'habitat indigne et président de cette structure où Aix-Marseille-Provence est chef de file (59%), devant l'Etat (35%) et la ville de Marseille (6%).L'outil est donc en place, avec un projet global, et l'argent est sur la table. Au-delà des 600 millions d'euros de départ, "avec l'effet de levier et les investissements privés, c'est même 1 à 1,5 milliard d'euros qui va permettre de renouveler la ville", espère M. Amico.Mais pour quelle rénovation ? Quels types de logements ?Du côté de la municipalité, on veut éviter deux écueils: transformer le coeur populaire de la ville en "boboland", une fois les bâtiments réhabilités, ou répliquer Euroméditerranée, quartier ultra-moderne sorti de terre à la place des anciens docks: "On veut faire de la haute couture, mais ça va prendre plus de temps", concède Patrick Amico.Pas question de tout raser et reconstruire: "Avec ces +3 fenêtres marseillais+ [un type d'immeuble caractéristique de Marseille], nous sommes quand même face à un des ensembles pré-révolutionnaires les plus importants de France", insiste M. D'Issernio. "Marseille sans Noailles, ce ne serait plus tout à fait Marseille".A la métropole, David Ytier vante un autre outil mis en place en octobre 2019, à Noailles: le permis de louer. Car "l'habitat indigne, c'est très souvent de l'habitat privé et ce permis, c'est une clef d'entrée pour aller voir derrière les façades", explique-t-il. Sur 252 dossiers déposés, près d'un quart ont fait l'objet d'un refus, obligeant les propriétaires à engager des travaux.La ville, elle, utilise la procédure de travaux d'office qui lui permet de se substituer aux propriétaires défaillants. Quarante-huit millions d'euros de travaux ont ainsi été lancés, sur une soixantaine d'immeubles. "Ensuite nous transmettons les faits à la justice", insiste M. Amico. "Cela peut aller jusqu'à la spoliation et des poursuites pour mise en danger de la vie d'autrui"."Nous notons avec satisfaction l'augmentation des signalements de la mairie de Marseille", avait témoigné la procureure de la République, Dominique Laurens, mi-janvier, en révélant avoir ouvert 76 enquêtes contre des propriétaires indélicats.
Il y a 4 ans et 99 jours

Le marché des façades ventilées a résisté en 2020

Il ressort de cette étude que le chiffre d'affaires cumulé des membres du SNBVI, façades et accessoires, est de près de 122 M€ sur l'année 2020.« Malgré la perception que ce chiffre offre, il est intéressant de noter que l'activité de la façade ventilée s'est relativement bien tenue au regard de l'activité générale du bâtiment », reconnaît Stéphane Lambert, Président du SNBVI. « L'intervention par l'extérieur de la construction, qu'elle que soit l'activité qui s'y trouve à l'intérieur, offre une grande souplesse à nos systèmes, permettant en cela une reprise d'activité plus rapide, plus coordonnable, plus sereine. Dans la suite positive de l'année 2019, le premier trimestre 2020 a été porteur avant l'arrivée de la pandémie. L'activité de la fin d'année 2020 s'est avérée plutôt dynamique en général ».S'agissant de l'année en cours, la continuité avec fin 2020 se poursuit. « Pour les prévisions 2021, nous sommes sur une tendance haussière à +6%. La visibilité sur le premier semestre de l'année est satisfaisante. », relève Stéphane Lambert. L'enquête UNICEM table sur un CA cumulé d'environ 129 M€ à la fin 2021.Bien que fraîchement repoussée au 1er Janvier 2022, la RE2020 va mettre en lumière dès cette année la filière sèche, dont les réponses, tant techniques que de mise en valeur des façades, sont pertinentes aux premières approches de ce texte. Toutefois, le SNBVI déplore toujours la pénurie de main d'œuvre qualifiée dans les domaines de la construction, ce que ses membres s'attachent à réduire au quotidien en dispensant formations et assistances techniques. Le Syndicat surveille également avec attention les fortes hausses, mais aussi les risques de ruptures d'approvisionnement de matières premières, impactant les fixations et accessoires notamment.
Il y a 4 ans et 99 jours

Chroniques d'une crise immobilière annoncée : les aménageurs alertent sur les dérives de l'impératif ZAN

Si l'UNAM partage les objectifs de sobriété foncière et de préservation de la biodiversité[1] induits par la trajectoire ZAN, elle questionne ses modalités de mise en œuvre qui risquent, faute de pragmatisme, de fragiliser les territoires et de préfigurer une crise immobilière sans précédent. Dans ce contexte, l'UNAM lance une série de chroniques sur la menace que l'objectif ZAN fait peser sur notre économie, déjà fragilisée par la pandémie et le recul de la construction. Une menace matérialisée par la conjonction de différents facteurs qui feront chacun l'objet d'une chronique dédiée : la limitation drastique des capacités de production de logements, la flambée des prix de l'immobilier, le blocage du marché locatif et l'impossibilité de répondre à la demande de logements sociaux.À l'occasion de cette première chronique consacrée aux risques inhérents à la limitation drastique des capacités de production de logements, l'UNAM publie un rapport[2] mettant en perspective l'inadéquation de l'impératif ZAN avec les besoins en matière de logement à l'horizon 2030 et appelle à une territorialisation des objectifs pour répondre de manière efficiente à ces besoins.L'objectif ZAN : une contrainte foncière irréaliste face aux besoins en matière de logementGuidée par une ambition de sobriété foncière, la trajectoire ZAN vise à diviser par deux le rythme d'artificialisation des terres en France d'ici 2030, contre un objectif fixé à 2050 par l'Europe. Pour ce faire, le projet de loi prévoit d'encadrer strictement les projets de construction de logements neufs.Cette contrainte semble s'inscrire à rebours des besoins en matière de logement. Comme le souligne le rapport, la demande potentielle de logement devrait s'élever à +4,1 millions de logements à l'horizon 2030. Un chiffre qui prend en compte une diversité de facteurs :La croissance démographique de la population française avec une perspective consolidée à 70,5 millions[3] d'habitants en 2030 (dont 66,3 millions en métropole), contre 66,9 millions aujourd'hui : +1,3 millions de logements nécessaires.La baisse constante du taux d'occupation des logements en lien avec le « desserrement » des ménages (croissance des ménages monoparentaux et de personnes âgées seules) : +1,7 millions de logements nécessaires.La croissance de la vacance immobilière : +830 000 logements nécessaires pour remplacer les logements exclus du marché (logements vétustes, absence de relocation).Les besoins en matière de renouvellement du parc immobilier en raison des sorties de bâtiments hors du secteur du logement (démolitions, désaffectations) : +290 000 logements nécessaires.Il ressort que ces besoins se concentrent majoritairement dans les couronnes périurbaines élargies des villes moyennes ainsi que dans le Grand Ouest. Pour autant, les zones dites « détendues », c'est-à-dire caractérisées par une baisse de leur population ainsi qu'un accroissement de la vacance de leurs logements sont également concernées par ces besoins de construction du fait de la sortie de logements vétustes du parc habité et des besoins croissants liés à la décohabitation des ménages.En réponse à ces besoins en matière de logement, le projet de loi prévoit de stimuler la rénovation de logements et la récupération de la vacance immobilière. Cependant, même la réaffectation théorique de tout le parc de logements actuellement vacants ne comblerait qu'à peine 20% des besoins urgents en logement sur les dix prochaines années. Les coûts de rénovation, notamment en zone détendue où les prix de l'immobilier sont très faibles, s'avèrent quant à eux encore prohibitifs pour les budgets moyens des ménages : les travaux de rénovation « complète à lourde » (intervention sur réseaux et structure du bâti) correspondent en moyenne, dans ces secteurs, et hors subventions à la rénovation, à un doublement du coût d'acquisition du logement (prix moyen au m² constaté de 1 100 €/m² en octobre 2020, pour des frais de rénovation « complète à lourde » compris dans des fourchettes respectives de 700 à 1 100 €/m² et de 1 125 à 2 000 €/m²), ce qui rend ces logements non-compétitifs sur le marché local.Ainsi, dans un contexte où la crise sanitaire a déjà largement ralenti les objectifs en matière de construction avec 376.700 logements construits en 2020[4] pour un objectif de 500.000 fixé par le gouvernement, la trajectoire ZAN telle que prévue dans le projet de loi ne fera que contraindre davantage les projets de construction et donner lieu à une véritable crise du logement.Pour une approche territorialisée de l'objectif ZANPlutôt que de provoquer un blocage généralisé du foncier à bâtir, l'UNAM préconise dans son rapport une réponse spatiale différenciée mettant en lumière les priorités d'aménagement selon les territoires. Une adaptation de l'effort ZAN en fonction du contexte territorial qui suit un double objectif :1/ Proposer une modulation de la contrainte foncière en fonction des lieux : afin d'accompagner les souhaits de mobilité des populations urbaines vers un habitat avec de la nature et permettre un rééquilibrage territorial face au tout métropolitain. Pour ce faire, l'UNAM établit au sein de ce rapport une liste de réponses territorialisées face à l'objectif ZAN en distinguant[5] :Les zones où l'impératif ZAN semble prioritaire : à l'instar des unités urbaines de plus de 20 000 habitants et des territoires ruraux dense et/ou touristiques.Les zones où l'impératif ZAN n'est pas tenable en valeur absolue, sous peine de provoquer une crise majeure du logement et d'empêcher un rééquilibrage territorial de la population hors des métropoles : à l'instar des territoires « périurbains connectés » et « périurbains intermédiaires ».Les zones où l'impératif ZAN semble tenable à condition d'une balance globale calculée à l'échelle intercommunale : à l'instar des territoires « ruraux polarisés » et « ruraux isolés ».2/ Prioriser certains pôles de services secondaires existants (petites villes et bourgs ruraux), actuellement fragilisés par l'attractivité métropolitaine, tout en favorisant des relocalisations d'emplois et de services au bénéfice des territoires hors-métropoles : pour contrer l'étalement urbain incontrôlé, ainsi que les impacts environnementaux des mobilités alternantes ville/campagne.Dans son rapport, l'UNAM identifie 8 161 communes regroupant 17,6 millions d'habitants pouvant constituer des centres de polarités secondaires et locales hors espaces métropolitains et hors unités urbaines de plus de 20 000 habitants. Ce sont toutes ces centralités qui apparaissent prioritaires dans une volonté de rééquilibrage territorial organisé de l'espace métropolitain.À rebours de l'approche réglementaire et sectorielle contenue dans la doctrine ZAN, l'UNAM motive une réflexion d'aménagement plus fine, capable d'adapter la visée écologique aux enjeux de justice spatiale et sociale. Si le verrou ZAN s'avère plus pertinent en milieu dense et déjà structuré plutôt que dans les territoires ruraux, la quête de nouvelles centralités secondaires devient désormais une priorité forte de l'aménagement du territoire à venir.[1] Projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.[2] UNAM, 2021, L’utilisation du foncier pour le logement à l’horizon 2030. Besoins et préconisations, Rapport scientifique (26p.).[3] Taux de croissance démographique annuel : donnée INSEE/Eurostat 2020.[4] Source SDES / Sit@del2 (France entière, hors Mayotte) : 410 900 mises en chantier en 2018, 404 900 en 2019, 376 700 en 2020.[5] Liste exhaustive des réponses spatialisées en lien avec l’objectif ZAN pages 17 à 19 du Rapport
Il y a 4 ans et 99 jours

Faisant fi de l'épidémie, le gouvernement veut accélérer la relance économique

"Mon objectif est d'accélérer le déploiement de ce plan de relance, et quelle que soit la situation sanitaire", a affirmé lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lors d'un point presse, estimant que la situation sanitaire ne devait pas être "un obstacle" à la relance."C'est maintenant que (...) se joue" la reprise, a-t-il insisté.Le défi est de taille, avec tout un pan de l'activité, notamment dans le tourisme, qui subit encore massivement la persistance de l'épidémie et pour qui le soutien d'urgence se poursuit.En parallèle, de nombreux secteurs se sont bien ressaisis, et se projettent déjà vers l'avenir, notamment dans l'industrie, bien moins pénalisée par le couvre-feu.La croissance de l'activité manufacturière a ainsi atteint en février son plus haut niveau depuis trois ans, selon l'enquête mensuelle du cabinet IHS Markit.Le gouvernement compte donc sur la dynamique du plan de relance de 100 milliards d'euros d'ici 2022 pour soutenir la croissance française, qu'il attend toujours à 6% cette année.Ce plan "donne des résultats très tangibles", s'est félicité Bruno Le Maire, citant un chômage des jeunes "contenu", le déploiement des véhicules électriques ou encore l'ouverture de nouvelles liaisons ferroviaires.Sur les 40 milliards d'euros que le gouvernement a l'ambition de dépenser d'ici la fin de l'année, 16 milliards ont été déployés, auquel il faut ajouter la baisse annuelle de 10 milliards d'euros d'impôts de production.Trois voletsLe plan comprend trois volets essentiels: le soutien à l'investissement industriel, à la transition écologique, et des aides à la formation et à l'emploi des jeunes.Plus de 30.000 entreprises, dont 70% de PME, en ont bénéficié à ce stade, et un million de ménages et de jeunes, a précisé le ministre.Pour accélérer sur le volet industriel, un milliard d'euros de crédits seront redéployés, a confirmé M. Le Maire, dans la logique - fixée à l'annonce du plan -de favoriser les projets qui seront les plus rapides à aboutir.La relocalisation des secteurs industriels critiques sera dotée de 250 millions d'euros supplémentaires, soit une enveloppe globale de 850 millions, tandis que le dispositif Territoires d'industrie bénéficiera de 150 millions d'euros en plus des 400 millions prévus.Enfin, la numérisation des petites et moyennes entreprises industrielles voit son enveloppe passer de 280 millions à 880 millions d'euros.Autre avancée: la France a enfin obtenu le feu vert de Bruxelles pour déployer les prêts participatifs, dédiés au renforcement des fonds propres des entreprises mis à mal pendant la crise. Il sera détaillé jeudi.En revanche, pas question de rajouter à ce stade des crédits supplémentaires, comme le réclament par exemple certains économistes ou le Medef. "Notre objectif, c'est de dépenser rapidement et efficacement les crédits" existants, a jugé Bruno le Maire. Pas de taxe sur l'épargneLe président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux avait notamment plaidé début janvier pour la mise en place d'un "deuxième volet" au plan, dédié à la reprise des secteurs les plus en difficulté (hôtellerie, évènementiel, etc.).Il prône aussi des mesures ciblées, comme un chèque vert, pour inciter les ménages à consommer l'épargne qu'ils ont accumulée l'an dernier à la fois par crainte de l'avenir mais aussi du fait d'une consommation empêchée par les restrictions sanitaires.L'épargne des ménages constitue d'ailleurs l'autre "défi" du gouvernement pour réussir la relance, a reconnu Bruno Le Maire.L'an dernier, les ménages ont engrangé une épargne supplémentaire de 100 à 120 milliards d'euros, selon la Banque de France, et elle pourrait atteindre les 200 milliards d'ici la fin 2021.Bercy travaille à "des incitations" mais rejette toute "taxation" de cette épargne, a indiqué le ministre, alors que certains élus de gauche et des économistes proposent d'instaurer une taxe exceptionnelle sur les ménages les plus aisés ou sur les entreprises qui ont tiré partie de la crise, comme les géants de la distribution.