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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 4 ans et 105 jours

SPIE modernise l'infrastructure électrique de la tour Westend Gate à Francfort sans interruption de services

SPIE a assuré la modernisation de l'infrastructure électrique du Westend Gate, en remplaçant les dispositifs d'origine datant des années 1970. Le prestataire de services multi-techniques a rénové non seulement l'alimentation électrique sur les 47 étages du bâtiment, mais également divers systèmes de sécurité et d'alarme (alarmes incendie, alarmes vocales, systèmes de sécurité, contrôle d'accès, éclairage et éclairage de secours), ainsi que les réseaux de données et les systèmes multimédia. Outre les travaux réalisés dans les parties communes, la société a également effectué d'importants travaux d'amélioration pour les locataires.Une planification précise pour éviter les nuisances sonoresCe contrat était un tour de force logistique. Le Westend Gate abritant des bureaux ainsi que des espaces hôteliers et de restauration, SPIE a dû effectuer tous les travaux sans interrompre l'usage quotidien du bâtiment. En conséquence, les opérations pouvant occasionner des nuisances sonores ont été effectuées uniquement pendant des périodes de temps déterminées en avance avec le propriétaire et les locataires du bâtiment. Au départ, les interventions des équipes SPIE étaient limitées à une durée maximale de deux heures par jour. Mais elles ont été ensuite réduites à trois heures le samedi et uniquement sur préavis. « Ce changement a necessité des compétences exceptionnelles en matière de planification de la part de notre équipe de projet », explique Turhan Can, directeur de la succursale de Rüsselsheim, au sein de la division opérationnelle Building Technology & Automation de SPIE. « Ainsi, pour moderniser les systèmes électriques de la cage d'escalier par exemple, nous avons utilisé la méthode du forage humide. Il s'agit de machines spécifiques qui n'émettent aucun bruit d'impact. » Une modernisation sans interruption de serviceParmi les autres défis à relever, il faut citer le remplacement des tableaux de distribution principaux à basse tension, pour l'alimentation électrique quotidinne et de secours, et des appareillages de commutation à moyenne tension, sans perturber le fonctionnement quotidien du bâtiment. « Les modernisations et modifications techniques de bâtiments existants sont de plus en plus fréquentes aujourd'hui », explique Turhan Can. « Nous devons donc veiller à ce que l'alimentation électrique d'un bâtiment reste toujours opérationnelle, et que son fonctionnement journalier ne soit pas perturbé ». Afin de remplacer le système principal d'alimentation moyenne tension de 10 kV tout en assurant la continuité de l'alimentation électrique de la tour pendant les travaux, le fournisseur de services multi-techniques a dû installer deux systèmes de commutation moyenne tension dans un conteneur loué, installé dans la cour de service du bâtiment. SPIE est parvenue à mener à bien l'ensemble des travaux de l'appareillage moyenne tension en sept mois seulement.Des solutions sur mesure et une mise en œuvre efficaceGrâce à un partenariat axé sur les solutions et la coopération avec le client, ainsi qu'à son expérience confirmée, au savoir-faire et à l'approche particulièrement efficace de son équipe, le prestataire de services multi-techniques SPIE s'est imposé dès le début du contrat, en 2013, comme le partenaire privilégié pour tous les travaux électriques du Westend Gate. De ce fait, l'entreprise a décroché de nombreuses commandes supplémentaires sur la base de ce contrat initial. En 2015 et 2016, par exemple, elle a réalisé les infrastructures électriques de l'Aparthotel Adagio. SPIE participe aussi régulièrement à la mise en œuvre de diverses améliorations locatives. « Lorsque des locaux de bureaux sont reloués, nous nous chargeons des installations électriques intérieures et de la préparation des équipements pour le nouvel occupant, toujours dans le respect des délais et des exigences de celui-ci », explique Turhan Can. Aux heures de pointe, une équipe de 30 personnes travaille dans l'immeuble.
Il y a 4 ans et 105 jours

RATP Habitat obtient la certification ISO 9001 sur l'ensemble de ses activités

« Nous sommes très fiers d'annoncer aujourd'hui l'obtention de la certification ISO 9001 sur l'ensemble de nos activités ! Cela met en lumière notre volonté d'amélioration continue et notre esprit d'innovation, toujours axés vers une plus grande satisfaction des locataires et des territoires. Cette réussite est collective. Elle est le reflet de l'engagement quotidien des 150 collaborateurs de RATP Habitat qui œuvrent chaque jour en faveur d'une ville plus inclusive, responsable et durable. » Claire Goudineau, Directrice Générale de RATP HabitatAux côtés du groupe RATP et de la Business Unit RATP Solutions Ville dont elle dépend, RATP Habitat imagine et redessine, les contours d'une ville plus inclusive, responsable et durable, ouverte aux transformations et aux innovations, attentive aux nécessaires évolutions de leur modèle urbain.Cette filiale, spécialisée dans l'habitat social, est engagée depuis maintenant 60 ans en faveur du développement des territoires et de la mixité sociale. La certification ISO 9001 vient aujourd'hui reconnaître ses compétences et le sérieux de son travail en matière de construction, de réhabilitation et de gestion locative de logements et de commerces.Cette certification a été obtenue à l'issue d'un processus d'environ 18 mois. Processus au terme duquel un audit a été réalisé par Bureau Veritas, organisme de certification, entre le 14 et le 16 décembre 2020.
Il y a 4 ans et 105 jours

Frans Bonhomme enrichit sa gamme en produits Béton

Dans le cadre de ce déploiement, Frans Bonhomme renforce sa politique de prévention des risques pour assurer la sécurité des utilisateurs et accompagne ses équipes au travers de formations.Une offre stratégique qui répond aux besoins du marchéFort d’une offre de produits béton enrichie, le Groupe Frans Bonhomme poursuit sa dynamique en renforçant encore son expertise. En effet, le Groupe a pour ambition de devenir un leader national avec un réseau de près de 400 points de vente dont 156 spécialisés dans les produits bétonà destination des entreprises de Travaux Publics. La réussite de ce projet est le fruit d’un travail collaboratif où toutes les parties prenantes du Groupe ont été engagées (sécurité, formation, flotte, logistique, réseau, marketing).Un projet structurant où la prévention des risques est cléLa manutention de produits béton nécessite la mise à disposition d’accessoires spécifiques notamment pour les chariots élévateurs, accessoires que tous les points de vente concernés ne possédaient pas. Un inventaire a donc été réalisé début octobre afin d’identifier les besoins et garantir ainsi aux collaborateurs de travailler en toute sécurité.« Depuis plusieurs années, Frans Bonhomme est pleinement engagé dans une démarche de prévention des risques. Il est impératif que chaque site dispose du matériel et des accessoires adéquats et que chaque collaborateur soit formé à leur utilisation », déclare Alexandra David, Directeur Sécurité et Environnement du Groupe Frans Bonhomme.Un accompagnement par le biais de formationsLe Groupe veille ainsi à ce que les collaborateurs bénéficient de formations, basées sur un guide de préconisations composé, entre autres, d’instructions de travail :Une formation en e-learning dédiée à la prévention des risques a été dispensée dès la fin de l’année.En complément, une formation sera animée sur site en début d’année prochaine par des référents internes. Elle comprendra des mises en situation de manipulation de produits béton et présentera les risques associés aux accessoires de levage.Ces formations sont organisées en 2 temps, par la formation de collaborateurs dits référents (qualifiés) puis la formation, par ces référents, des collaborateurs qui seront en charge de commercialiser les produits. Ce dispositif de formation internalisé permet de conserver le savoir-faire interne de Frans Bonhomme et de développer les compétences des équipes.« Aujourd’hui, l’évolution de l’offre produit, point d’entrée du plan de relance du Groupe, passe par l’expertise produits et métier de nos collaborateurs. Cette expertise est basée sur la connaissance des produits mais également sur la maitrise des risques liés à la manutention de ces produits pondéreux et parfois volumineux. La direction Sécurité environnement, en association avec nos partenaires, fournisseurs et avec la collaboration d’experts TP, a travaillé à un guide reprenant tous les risques identifiés lors du stockage, de la manutention et du transport de ces produits pour proposer des mesures de prévention adaptées et ainsi permettre d’évoluer dans un environnement de travail sécurisé tout en renforçant notre sens du service et du client. » conclut Alexandra David.
Il y a 4 ans et 106 jours

La Journée de la Prévention devient la Semaine de la Prévention

Si les objectifs restent identiques - sensibiliser et informer les chefs d’entreprise, leurs salariés, les apprentis et les intérimaires sur les risques professionnels du BTP et les moyens de s’en prémunir - la Semaine de la Prévention s’appuie sur un format plus souple, comprenant une variété de choix dans les horaires, les contenus (adaptés aux chefs d’entreprise/encadrants ou aux salariés) et les thématiques : Travaux en hauteur Risque routier Poussières et risque chimique Accueil santé/sécurité sur chantier et au poste de travail Manutentions manuelles et troubles musculosquelettiques (TMS).Action de prévention à part entière, la Semaine de la Prévention s’inscrit pleinement dans la démarche de prévention de l’entreprise. Elle est une opportunité pour chaque chef d’entreprise de fédérer ses équipes et pour la FFB et ses partenaires de promouvoir la prévention des risques professionnels. Elle est organisée par la FFB et ses partenaires historiques, l’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics), les SIST BTP (Services interentreprises de santé au travail du bâtiment et des travaux publics) et l’Assurance Maladie - Risques professionnels.Pour en savoir plus sur cette opération : www.ffbatiment.fr (site en ligne fin février)
Il y a 4 ans et 106 jours

Séismes, pollution des sols...: un site public pour évaluer les risques immobiliers

L'état des risques est l'un des diagnostics immobiliers obligatoires devant figurer dans le dossier de diagnostic technique (DDT) annexé, selon le cas, à la promesse de vente, à l'acte authentique de vente ou au contrat de location et informe sur les risques naturels, technologiques ou miniers, les pollutions et nuisances sonores (aéroports).Cette information est désormais accessible à partir de l'adresse du bien, sur le site: https://errial.georisques.gouv.frElle est complétée par des messages et conseils de prévention pour se protéger face aux risques, a indiqué le ministère dans un communiqué.Ce nouvel outil numérique, "au-delà des simplifications administratives qu'il offre aux vendeurs et aux bailleurs, permettra de développer une meilleure compréhension des risques sur l'ensemble du territoire national", a indiqué le ministère.Il donne également des informations sur d'autres risques, non couverts par une obligation d'information des acquéreurs et locataires (IAL), comme les sols argileux, auxquels la parcelle est exposée.Par ailleurs, le ministère a annoncé une augmentation de 50% des moyens consacrés à la prévention des risques naturels en 2021, avec 205 millions d'euros par an.Ces fonds doivent permettre "de financer les travaux de réduction de vulnérabilité des habitations des particuliers à hauteur de 80% pour tous les risques naturels (inondations, mouvements de terrain, cavités naturelles, séismes...)" et, après les crues du 2 octobre 2020 dans les Alpes-Maritimes, "à titre expérimental, de financer les travaux nécessaires" pour reconstruire les habitations touchées "de façon plus résiliente (construction d'une pièce refuge, rehaussement des compteurs électriques...)".
Il y a 4 ans et 106 jours

Face aux crises environnementales, l'ONU plaide pour une "nouvelle économie"

Ce rapport, produit par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), synthétise les connaissances les plus récentes sur l'état du climat, avec les rapport du GIEC, de la biodiversité avec l'IPBES et sur l'émergence de nouvelles zoonoses comme le Covid-19.Il faut "faire face à trois menaces planétaires simultanément" et parvenir à "la restauration des écosystèmes et l'amélioration de la santé des populations, ainsi que par la stabilité du climat", indique le PNUE dans un communiqué.Sont menacées "la sécurité alimentaire, la sécurité en eau et la santé humaine", complète Bob Watson, ancien dirigeant de l'IPBES et du GIEC dans un entretien à l'AFP.Le monde n'est pas sur la bonne voie pour atteindre l'objectif de l'Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique bien en-dessous de 2°C, si possible à 1,5°C, et se dirige vers un réchauffement d'au moins 3°C, avec son cortège de catastrophes naturelles, rappelle le PNUE.Aucun des 20 objectifs de protection de la biodiversité pour la période 2010-2020 n'a été pleinement atteint et les objectifs de développement durable (ODD), destinés notamment à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir la paix sont menacés par la crise du Covid-19, la faim et la pauvreté dans le monde repartant à la hausse.Comment en sommes-nous arrivés là? "Au cours des 50 dernières années, la richesse mondiale a presque quintuplé, en grande partie due au triplement des extractions de ressources naturelles et d'énergie qui ont alimenté la croissance de la production et de la consommation. La population mondiale a été multipliée par deux, à 7,8 milliards", dont 1,3 milliard restent pauvres et 700 millions souffrent de la faim, résume le rapport.Repenser l'économie"La croissance économique a apporté des bénéfices inégaux en termes de prospérité", rappelle le PNUE. Mais "la dégradation de l'environnement entrave les progrès réalisés pour mettre fin à la pauvreté et à la faim, réduire les inégalités et promouvoir une croissance économique durable", avertit-il."Notre guerre contre la nature a brisé la planète", s'alarme le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, cité dans le communiqué. "En transformant notre façon de voir la nature, nous pouvons reconnaître sa véritable valeur" et la traduire "dans les politiques, les plans et les systèmes économiques (pour) canaliser les investissements vers des activités qui restaurent la nature et en sont récompensés".L'activité économique ne peut pas être guidée par la seule mesure du produit intérieur brut (PIB), souligne le rapport. "Le PIB est un concept très limité. Il ne prend pas en compte la valeur de la nature, ni le coût environnemental de la pollution", souligne Bob Watson.Le rapport suggère aussi "d'éliminer les subventions nocives" pour les réinvestir dans des solutions propres.Ces subventions aux énergies fossiles, à des pratiques agricoles non durables ou à des transports polluants "dépassent les 5.000 milliards de dollars annuels", souligne le co-auteur du rapport, Ivar Baste."En démontrant à quel point la santé des personnes et la nature sont liées, la crise de la COVID-19 a mis en évidence la nécessité d'un changement radical dans notre façon de voir et de valoriser la nature", relève Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, citée dans le communiqué."Les plans de relance verte pour les économies frappées par la pandémie sont une occasion à ne pas manquer pour accélérer la transformation", poursuit-elle."Nous ne demandons pas aux gens de renoncer à des tonnes de choses, nous disons que nous pouvons être plus viables et avoir une vie agréable d'une manière légèrement différente", assure Bob Watson.
Il y a 4 ans et 106 jours

Bilan des sanctions prises par la DGCCRF en 2020 en matière de délais de paiement interprofessionnels

La DGCCRF contrôle chaque année le respect des délais de paiement légaux. En 2020, elle a contrôlé à ce titre plus de 900 établissements, dont 35 entreprises publiques et 278 entreprises ayant bénéficié d’un prêt garanti par l’Etat.Si toutes les entreprises sont tenues de respecter les délais légaux de paiement, il est tout particulièrement important de vérifier que tel est bien le cas de celles bénéficiaires d’un prêt garanti par l’Etat (PGE).Ce dispositif de soutien vise notamment à aider les entreprises à régler leurs fournisseurs dans le respect des délais légaux afin d’éviter une transmission des incidents de paiement à l’ensemble de l’économie.Lors de ces contrôles, il a été constaté que près de 30% des entreprises payaient une fraction non négligeable de leurs factures au-delà des délais légaux(2). À l’issue des contrôles, lorsque des manquements ont été mis en évidence, les suites ont consisté pour 40% en des avertissements, pour 20% en des injonctions – suites dites pédagogiques et correctives – et pour 40% en des procédures d’amende administrative. 182 procédures d’amende administrative, représentant au total plus de 29,9 millions d’euros ont ainsi été lancées en 2020, dont 91 décisions de sanction notifiées aux entreprises contrôlées (pour un montant total d’amendes de près de 9,4 millions d’euros), et 91 procédures de sanction en cours (pour un montant, non encore définitif, de plus de 20,5 millions d’euros).Depuis l’entrée en vigueur des sanctions administratives en 2014, 1.375 amendes administratives ont ainsi été notifiées par la DGCCRF, pour près de 91,3 millions d’euros au total.En 2020, plusieurs amendes d’un montant supérieur à l’ancien plafond de 375.000 euros (relevé à 2 millions d’euros par la loi «Transparence» du 9 décembre 2016) ont été prononcées à la suite de manquements à la législation relative aux délais de paiement :2.000.000 € à l’encontre de la société CORA, spécialisée dans la grande distribution1.230.000 € à l’encontre de la société XPO Distribution France, spécialisée dans le transport routier990.000 € à l’encontre de la société La Banque Postale, spécialisée dans la banque et les services financiers750.000 € à l’encontre de la société AGEFOS PME Ile-de-France, spécialisée dans la gestion des fonds de la formation professionnelle des entreprises530.000 € à l’encontre de la société Lubrizol France, spécialisée dans la fabrication de produits chimiques390.000 € à l’encontre de la société TEREOS France, spécialisée dans le transport et la transformation de la betterave en produits finis383.000 € à l’encontre de la société Nocibé France distribution, spécialisée dans le commerce de détail de parfumerie et de produits de beautéEn 2021, la DGCCRF continuera de mener une action résolue de lutte contre les retards de paiement, en ciblant particulièrement ses contrôles sur les grandes entreprises et ETI ayant bénéficié d’un prêt garanti par l’Etat.La DGCCRF saura également faire preuve de pragmatisme dans ses contrôles et les suites qu’elle leur donnera, en tenant compte dans chaque dossier, à la fois de la gravité des manquements relevés et de la situation financière de l’entreprise qui en est l’auteur.En application de la règlementation, ces sanctions pour retards de paiement font l’objet d’une publication sur le site internet de la DGCCRF : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/sanctions-delaispaiement.Pour renforcer la dimension préventive et dissuasive de son action, la DGCCRF communique plus spécifiquement sur les sanctions prononcées les plus importantes. Cette communication illustre la détermination du Gouvernement à lutter contre les retards de paiement de toutes les entreprises, y compris les entreprises publiques.(1) Voir rapports annuels de l’Observatoire des délais de paiement.(2) Une fiche pratique relative à la règlementation des délais de paiement peut être consultée à l’adresse suivante: https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/documentation/fiches_pratiques/fiches/delais-de-paiement.pdf
Il y a 4 ans et 106 jours

30.000 stages mis en ligne au 1er mars sur la plateforme 1jeune1solution

Le Premier ministre, qui se rendra vendredi matin à Bordeaux sur la thématique de l'insertion des jeunes diplômés, "a souhaité que la plateforme 1jeune1solution, qui est de plus en plus identifiée (...), devienne la plateforme qui recensera l'ensemble des informations pour la jeunesse", ont indiqué les conseillers de Jean Castex.Dans ce cadre, le site 1jeune1solution.gouv.fr intègrera à partir du 1er mars "une bourse de stages", avec 30.000 offres réparties sur tout le territoire pour son lancement.Alors que la crise du Covid-19 et ses conséquences économiques et sociales ont multiplié les obstacles pour la jeunesse, M. Castex, accompagné de la ministre du Travail Elisabeth Borne et de celle de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, devrait revenir vendredi sur les adaptations pour les étudiants ayant "des stages intégrés au cursus": stages à distance, décalage des dates ou encore expérience dans une branche voisine (hôtellerie à la place de la restauration par exemple).La plateforme 1jeune1solution devrait aussi ouvrir "début avril" un "simulateur" qui permettra à chaque jeune "de savoir à quel dispositif il peut avoir accès", au milieu d'un maquis d'aides financières ou non, a précisé Matignon. Par exemple, les jeunes diplômés en recherche d'emploi peuvent toucher une partie de la bourse qu'ils percevaient l'année précédente, pendant 4 mois.Vendredi, M. Castex se rendra d'abord dans les locaux de l'Association pour l'emploi des cadres (APEC) qui pilote les ateliers "objectif 1er emploi". Ceux-ci, financés dans le cadre du plan 1jeune1solution, ont accompagné 28.000 jeunes diplômés vers l'emploi et visent la barre des 50.000 à l'été.Le plan 1jeune1solution, lancé en juillet 2020 dans le cadre du plan de relance, entend apporter une réponse à "chaque jeune selon sa situation particulière et son besoin d'accompagnement particulier", rappelle Matignon.Il comprend également un volet d'aides à l'embauche pour les entreprises, qui expirent au 31 mars. A ce titre, "des réflexions sont en cours", fait savoir Matignon, en soulignant que "la conférence du dialogue social", réunissant gouvernement et partenaires sociaux "que le Premier ministre présidera mi-mars sera l'occasion de voir s'il y a une prolongation de ces aides".
Il y a 4 ans et 106 jours

Le fabricant français d'enduits Toupret a bien terminé l'année 2020 grâce à des choix stratégiques gagnants

Le Groupe français dépasse ainsi ses prévisions et enregistre une croissance de plus de 5,6% dans un contexte économique difficile où les orientations du plan stratégique initié il y a 3 ans lui ont permis de tirer son épingle du jeu.Malgré la situation rendue compliquée par la crise sanitaire, le fabricant a bénéficié des effets de son plan de transformation initié en 2016. En effet, 2020 marquait une étape clé du plan stratégique avec le déploiement de la nouvelle plateforme de marque, la mise en service du troisième site de production en France ainsi que la finalisation de l'organisation du nouveau hub logistique créé fin 2019. Cela a permis à la marque leader sur le marché des enduits de préparation des murs de répondre favorablement à une demande inédite et d'accompagner ses clients dans la réussite de leurs projets.Commentant cette annonce, Gary HAWORTH, Directeur Général du Groupe TOUPRET, déclare : « Nos orientations stratégiques se sont révélées pertinentes. Elles nous ont permis de faire preuve d'une grande agilité, de nous adapter très rapidement aux circonstances et au rebond des commandes sur le marché du bricolage dès la fin du premier confinement. »Le succès de la refonte de gammeDans le cadre de la nouvelle stratégie, la refonte des gammes a tenu une place de choix. Visible en magasin depuis fin 2019, cette offre a permis de mieux présenter les bénéfices produits adaptés à chaque profil client. En facilitant le choix des consommateurs grâce à des packagings pédagogiques, la marque a dynamisé le rayon des enduits et favorisé les ventes.« Si le bricolage et le jardinage ont été des activités phares des périodes de confinement, elles ont attiré de nouveaux bricoleurs dans les points de vente. C'est dans ce contexte particulier que nous avons pu valider toute la justesse de notre nouvelle gamme. Les performances de cette année confirment que les consommateurs ont été guidés dans leurs choix et ont trouvé le produit correspondant à leur besoin », ajoute Gary HAWORTH.Des capacités de production rapidement mobiliséesParallèlement, pour faire face à la demande, TOUPRET a rapidement pu mobiliser ses moyens de production pour s'adapter au mieux à l'augmentation de la demande. En effet, le Groupe a augmenté de près de 4% son volume de production grâce à sa 3 ème usine implantée en France à Tigery, atteignant ainsi plus de 50 000 tonnes. Cette nouvelle usine dont la mise en service s'est déroulée en plein confinement est opérationnelle depuis juin dernier.L'adaptabilité du hub logistique TOUPRETLa nouvelle organisation logistique a également contribué au succès du Groupe et ce, malgré les conditions très particulières de cette année. En effet, pour répondre au surcroit d'activité de la distribution, TOUPRET a regroupé à Tigery fin 2019 ses différentes unités logistiques en un hub équipé des dernières technologies. Ce nouveau dispositif a ainsi permis à l'entreprise d'être très réactive pour mieux accompagner les mutations commerciales du secteur et servir au mieux l'intégralité de ses clients.« Dans ce contexte compliqué, nous avons pu compter sur l'organisation et l'adhésion des équipes. Elles ont fait preuve d'une grande agilité dès le début de la crise pour répondre à la situation et à la forte demande. », complète Gary HAWORTH.La proximité clientDepuis toujours, la force du Groupe est sans nul doute la proximité client. Pendant toute cette période, la volonté a été de maintenir un lien fort avec les distributeurs et les applicateurs. Tout au long de l'année, grâce à une hotline technique, une présence renforcée sur les réseaux sociaux, des contenus digitaux enrichis et de nouveaux modules d'e-learning par exemple, le Groupe a pu répondre aux nouvelles problématiques chantiers.« En 2020, nous avons été confortés dans le fait que notre plan permettait de nous adapter. Tout ce que nous avons mis en œuvre a permis de rester fidèle à notre ADN : le service client. C'est pour cette raison que nous avons fait le choix de poursuivre notre plan de transformation et de maintenir nos projets concernant les nos moyens de production, la plateforme de marque et le digital », conclut Gary HAWORTH.Résultats 2020 :62 millions € de CA (+5,6%)50.000 tonnes fabriquées et expédiées (+3,8%)390.000 lignes de commandes (+14,8%)
Il y a 4 ans et 106 jours

Adionis de Coferming, un coffre bois purificateur d'air intérieur

Quand le coffre bois devient intelligentADIONIS souffle un air de bien-être et de purification pour l'habitat, grâce à un procédé révolutionnaire basé sur l'électrofiltration. Imaginé il y a 3 ans dans les secrets de sa R&D, Coferming débute la commercialisation d'ADIONIS qui sera livrable dès l'automne 2021. Matériau durable, objet déco esthétique doté d'une technologie intelligente, ADIONIS est le fruit du travail collaboratif entre les ressources externes et internes de l'entreprise qui ont oeuvré sur le projet. Le système permet de purifier en continu, l'air entrant dans l'habitat et tous les bâtiments.Une entrée d'air naturel dans l'habitatLe coffre au-dessus des fenêtres est naturellement pensé pour contenir la fermeture (volet roulant et déroulant). Il est aussi une entrée d'air réglementaire qui participe à la ventilation des habitats.Ces systèmes de ventilation simple flux, les plus courants à ce jour, jouent un rôle fondamental dans la qualité de l'air intérieur. De manière ingénieuse, Coferming a intégré un dispositif de purification de l'air entrant dans le coffre, en l'associant à la VMC qui renouvelle l'air en permanence. Fiable et durable, ADIONIS est particulièrement efficace pour filtrer les particules fines et ultrafines et il agit contre les bactéries et les virus. Il a été conçu pour une simplicité d'usage optimale et ne nécessite aucun achat de filtre de rechange. Sans motorisation, il est totalement silencieux et sa consommation électrique est négligeable. Le concept ADIONIS exploite une technologie appelée électrofiltration, proposée par un partenaire de Coferming, TEQOYA, expert en Qualité de l'Air Intérieur.Le matériau bois, décarbonéLe matériau bois labellisé PEFC s'inscrit dans une approche de développement durable. De plus, l'équipe Coferming a pris l'option d'un positionnement centré sur le bien-être et la performance acoustique.« Nous avons accompagné ce développement avec le design thinking pour être au plus près des attentes des utilisateurs Adionis. Sans bruit et muni d'une LED photosensible la nuit, le produit est très peu énergivore » explique Joseph Audureau, PDG de Coferming et initiateur du projet, il y a 3 ans.Une innovation de rupture« En intégrant un système de filtration dans un coffre de volet roulant, nous révolutionnons le marché en appliquant une fonction intelligente à cet objet. À l'esthétique, nous ajoutons une fonctionnalité utile et offrons du bien-être ressenti et induit. Un objet déco qui assainit l'air et qui détruit les particules nuisibles à la santé, c'est rare et ça deviendra, à l'avenir, incontournable » conclut le dirigeant.ADIONIS, comment ça marche ?L'électrofiltrationC'est une technologie qui combine deux actions : la première est la ionisation d'atomes d'oxygènes qui se lient aux particules en suspension dans l'air et la seconde est la retenue sur des plaques collectrices de ces particules polarisées. En moins de 10 minutes par an, le collecteur est nettoyé.
Il y a 4 ans et 106 jours

Gecina enregistre une baisse limitée de l'activité en 2020, mais s'attend à un recul en 2021

En 2020, Gecina a dégagé un bénéfice net récurrent - indicateur de référence du secteur - de 421 millions d'euros, en repli de 4% sur un an, selon un communiqué jeudi. Son chiffre d'affaires s'affiche en baisse de 2,3% (à périmètre courant), à 658 millions d'euros.La foncière met en avant son "modèle résilient face à l'épreuve du choc sanitaire", indiquant que "près de 99% des loyers de 2020 ont d'ores et déjà été encaissés" et que "le rythme de collecte au premier trimestre 2021 est normalisé".Pour la seule activité bureaux, les revenus locatifs s'inscrivent en baisse de 2,7%, "une variation qui traduit l'effet des cessions d'actifs non stratégiques réalisées en 2019 et en 2020 (-31 millions d'euros)", indique le communiqué.En pleine pandémie de coronavirus, la foncière évoque également "le retour au bureau" des salariés en télétravail: "à la fin du mois de janvier, la moyenne hebdomadaire de retour au bureau était de -31% par rapport à une situation normalisée, proche du niveau atteint en septembre et octobre 2020 alors que des mesures sanitaires pourtant contraignantes sont aujourd'hui appliquées, avec notamment un couvre-feu imposé à 18h"."La tendance est moins soutenue à l'étranger, notamment dans la région de Londres, où le retour au bureau est de l'ordre de -55% sur la dernière semaine de janvier", note Gecina.Au titre des perspectives, le groupe envisage 2021 comme "une année de transition"."Sous l'effet des cessions réalisées en 2020 ainsi que des libérations d'actifs à fort potentiel de création de valeur destinés à être restructurés" ou encore "de l'allongement des délais de commercialisation", le groupe indique que "son résultat récurrent net part du groupe par action est attendu en baisse en 2021, et devrait être de l'ordre de 5,3 euros par action", contre 5,72 euros en 2020.
Il y a 4 ans et 106 jours

Le projet de gare du Triangle de Gonesse, un "totem" en plein champ

Inhabitable, bordé par une autoroute, survolé - hors crise sanitaire - par les avions du Bourget et de Roissy, mais stratégiquement placé à 20 km au nord de Paris et à l'Est du Val-d'Oise, le Triangle de Gonesse et ses 280 hectares de terres agricoles nourrissent depuis longtemps l'appétit des pouvoirs publics.Mais les grands projets, onéreux, ont perdu l'adhésion d'une partie de la population qui les juge contraires aux défis environnementaux.Dans la foulée de l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), Emmanuel Macron a décidé en novembre 2019 de renoncer au méga-complexe commercial et de loisirs Europacity, dont le gigantisme hérissait autant défenseurs de l'environnement que petits commerçants.Faute de ce grand projet vecteur d'emplois, les élus locaux s'attachent désormais mordicus à la réalisation d'une gare du métro de la future ligne 17, censée relier en 2030 Saint-Denis à l'aéroport de Roissy, et d'une zone d'activités aux contours encore flous."Remettre en question la gare du Triangle de Gonesse est impensable", fulmine Pascal Doll, président (DVD) de la communauté d'agglomération Roissy-Pays de France, estimant que la ligne est un besoin "vital" pour dynamiser l'activité économique, essentiellement tournée vers l'aéroportuaire."La seule gare du Grand Paris Express dans le Val-d'Oise" désaturerait le réseau routier et le RER B en convoyant "environ 15.000 voyageurs" par jour, calcule Marie-Christine Cavecchi, présidente (LR) du conseil départemental, soutenue par la présidente (Libres!) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse.En décembre, le préfet du Val-d'Oise Amaury de Saint-Quentin a remis à Matignon un rapport contenant une liste éclectique de projets envisageables autour de la gare, sur 110 hectares: une "cité scolaire à vocation internationale", un "centre de conservation" de la Bibliothèque nationale de France, un relais du marché de Rungis...Les arbitrages seront rendus par Jean Castex qui doit dévoiler, "a priori fin mars" selon Matignon, un "plan" pour ce département francilien qui compte quelque 123.000 personnes pauvres."Risque irréversible"Mais les opposants refusent tout aménagement et veulent conserver ces "terres fertiles" grâce à un projet alternatif agricole basé sur les circuits courts."Depuis quarante ans, ils ont toujours eu envie, essayé, de bétonner" le site, maugrée Bernard Loup, infatigable président du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).Ce projet est "complètement inutile par rapport aux besoins des habitants du territoire qui réclament que les centaines de millions fléchés sur la desserte du Triangle soient réorientés vers l'amélioration de leurs transports du quotidien", conspue le CPTG.Le coût de la ligne 17 est évalué à près de 3 milliards d'euros.Le collectif - appuyé par certains élus- soutient une "zone à défendre" (ZAD) qui occupe depuis le 7 février une partie du site, d'où doit partir un tunnelier."C'est un risque majeur, irréversible, que de voir ces terres artificialisées alors que l'Accord de Paris (sur le climat de la COP21, ndlr) a été signé à quelques kilomètres de là au Bourget (...) et alors même que tout le monde, la main sur le coeur, multiplie les discours verts", tacle Julien Bayou, le secrétaire national d'EELV.La Fédération nationale des usagers de transports (Fnaut), qui conteste depuis longtemps l'intérêt de cette ligne, demande le gel du chantier.La Société du Grand Paris (SGP), chargée de construire le supermétro, a pourtant entamé des travaux préparatoires sur site. "La ligne 17 garde son utilité" car elle est "un vrai itinéraire des transports du quotidien", affirme son président Thierry Dallard.La gare, "c'est devenu le totem de la gauche: si vous êtes pour l'urbanisation du Triangle, vous êtes pour siphonner la planète", déplore l'élu régional socialiste Ali Soumaré, convaincu que des projets agricoles et d'autres, "structurants et raisonnables", peuvent "cohabiter".Sous de tels auspices, la mise en service de la gare a déjà été repoussée à 2028.
Il y a 4 ans et 109 jours

Un ancien casino de Trump démoli par implosion à Atlantic City

Premier établissement de l'ancien homme d'affaires dans l'empire du jeu de la côte Est, à l'époque emblématique de sa réussite, le Trump Plaza s'est révélé être un gouffre financier. Il était vide depuis 2014 et peu ou pas entretenu.D'une simple pression sur un bouton, l'implosion contrôlée a eu lieu peu après 09H00 (14H00 GMT) dans cette ville côtière du New Jersey. Un spectacle chargé en symbole, moins d'un mois après le départ de Donald Trump de la Maison Blanche.Depuis 2016, l'ensemble composé de deux bâtiments appartenait à l'investisseur Carl Icahn, qui était l'un des principaux créanciers de la filiale de Donald Trump à Atlantic City.Mi-juin, en accord avec Carl Icahn, le maire de la ville, Marty Small, avait annoncé la démolition de l'ancien casino, au plus tard en février 2021, après avoir saisi la justice car il jugeait l'édifice dangereux pour les riverains.A plusieurs reprises, à l'occasion de tempêtes, des morceaux de la façade étaient tombés sur la promenade du bord de mer, qui longe l'établissement.Donald Trump avait déjà obtenu, en 2014, que son nom soit retiré du fronton du casino, après avoir saisi la justice, estimant que l'établissement nuisait à l'image de son groupe.L'ancien président américain a possédé jusqu'à quatre casinos dans la capitale du jeu de la côte nord-est. Le Trump Plaza, mais aussi le Trump World's Fair, fermé en 1999, le Trump Marina (anciennement Trump's Castle), vendu par ses créanciers en 2011, et le Trump Taj Mahal, fermé en 2016.La filiale du groupe de Donald Trump qui gérait ses activités à Atlantic City, Trump Entertainment Resorts, a déposé trois fois le bilan, en 2004, 2009 et 2014, plombée par les dettes à chaque fois.
Il y a 4 ans et 109 jours

Le nouveau catalogue Collections d'extérieurs de Bradstone et Carré d'Arc est disponible

Fabemi a déjà sorti son catalogue Collections d’extérieurs 2021, qui offre des idées originales à celles et ceux rêvant d’aménager leur jardin pour les beaux jours.L’hiver est l’occasion idéale de réfléchir à un nouvel aménagement extérieur, en s’inspirant des riches collections BRADSTONE et CARRÉ D’ARC fabriquées par Fabemi. Élégamment présentés au fil des pages, les dallages, pavages et accessoires des deux marques feront le bonheur des paysagistes comme des particuliers. Les précisions techniques sur le calepinage et le montage des éléments complètent par leur aspect pratique les photos et les mises en scène esthétiques. Avec Collections d’extérieurs 2021, les idées prennent forme pour que les projets prennent vie.Un vert clair séduisant anime les onglets et les à-plats du catalogue Collections d’extérieurs. Cela apporte une note printanière bienvenue au sortir d’un confinement hivernal inédit. En ouverture, la ligne Béton Design BRADSTONE expose ses six célèbres collections, dont l’incontournable dallage Manoir, toujours très prisé en plage de piscine ou en terrasse. Les cinq autres membres de la famille – Bastide, Hadrien, Schistone, Armorique et New York –révèlent leur personnalité au travers de photos de décors extérieurs et de zooms sur chaque élément employé. Autant de sources d’inspiration avec, à la fin du chapitre Béton Design, des conseils pratiques sur les possibilités de calepinage, illustrés de schémas et accompagnés d’un nuancier des teintes disponibles.Puis vient le tour de CARRÉ D’ARC dont les généreuses collections se répartissent en quatre grandes catégories de matériaux : lignes Béton Design, Pierre Naturelle, Céramique et Béton Décoratif. Chaque partie est développée selon la même maquette avec, à la fin, conseils de pose, schémas et nuanciers. L’impressionnante variété des produits proposés offre au lecteur, professionnel ou particulier, toutes les informations susceptibles de l’aider à définir un projet d’aménagement extérieur. Pas seulement, car le décor intérieur est, lui aussi, très bien servi par les collections Eygalières, Avallon et Vaugelas CARRÉ D’ARC, des parements de mur qui conjuguent des qualités techniques et esthétiques remarquables, en extérieur comme dans un salon ou une chambre. Quant aux astucieux chaperons de mur, chapeaux et blocs de pilier, ils sont détaillés en fin de chapitre. Ainsi, l’ensemble des pages consacrées à CARRÉ D’ARC invitent à la découverte de solutions classiques, modernes, atemporelles, dont fait partie l’indémodable et généreuse gamme de pavés et autres pavages drainants, dans la ligne Béton Décoratif.Produits complémentairesLes produits de traitement et d‘entretien occupent une place à part, affirmant leur rôle indispensable pour assurer la pérennité d’un ouvrage. Ils intègrent le chapitre « Produits complémentaires », aux côtés des plots réglables polymères, des bordures de délimitation, des mortiers, joints et colles. Des précisions sur les produits côtoient les mises en scène photographiques.Cahier techniqueEn fin de catalogue, le cahier technique très fourni apporte tous les éléments nécessaires à la réussite de la pose. Photos, schémas, tableaux sur chaque gamme de produits, gestes de pose et explications détaillées garnissent ce chapitre structuré selon une logique rigoureuse.
Il y a 4 ans et 109 jours

Locations touristiques de type Airbnb : les règles de la Ville de Paris validées par la justice française

Avec cette décision, un appartement ne pourra plus être loué légalement plus de 120 jours par an sur une plateforme comme Airbnb, sans être déclaré comme un "local commercial", un changement d'usage très contraignant et, de facto, dissuasif.Le feuilleton est très suivi par les métropoles européennes, confrontées comme Paris à une pénurie de logements, et qui veulent mieux réguler les plateformes comme Airbnb, Booking.com, Tripadvisor ou Abritel/Homeaway.Dans différents arrêts rendus jeudi dans des affaires opposant des bailleurs à la municipalité, la Cour de cassation a jugé que ce dispositif d'autorisation préalable visant les résidences secondaires était clair, adapté à la nécessité de lutter contre la pénurie de logements et n'était ni "arbitraire", ni "disproportionné".Les juges ont estimé qu'un bailleur désirant louer un logement pour "une durée inférieure à un an", à "la nuitée, la semaine ou au mois, à une clientèle de passage", devait procéder à un "changement d'usage": il devient un local commercial, sous réserve d'une autorisation municipale.Seules trois exceptions sont tolérées: les locations de résidences principales de moins de 120 jours par an, le bail mobilité (pour les personnes en contrats de travail courts), et les locations de 9 mois aux étudiants.La Cour a ainsi validé le mécanisme très contraignant dit de "compensation": une autorisation n'est délivrée au propriétaire souhaitant dédier une résidence secondaire à la location touristique de courte durée, que s'il achète un local commercial de surface équivalente -voire double dans certaines zones-, pour le transformer en habitation, afin de compenser la "perte de logement"."C'est une victoire très importante pour la Ville de Paris qui se bat depuis de nombreuses années pour réguler ces locations touristiques, mais aussi pour les autres villes françaises: de nombreux maires de tous bords politiques qui souhaitent réguler ce secteur vont pouvoir s'appuyer sur cette décision pour mettre en place des mécanismes de compensation similaires", s'est réjoui l'adjoint au logement (PCF) d'Anne Hidalgo, Ian Brossat.21 millions d'euros"C'est aussi une victoire pour le droit au logement" qui a souffert du développement de ces locations. De fait, avec la crise sanitaire qui a fait chuter la fréquentation touristique, "de nombreux logements" ont rebasculé vers des locations classiques, selon lui.Cette décision favorable va permettre à la capitale française de reprendre les poursuites judiciaires -suspendues depuis 2019 dans l'attente de cette clarification de la Cour de cassation- contre 420 bailleurs auxquels elle réclame en moyenne 50.000 euros, soit jusqu'à 21 millions d'euros d'amendes potentielles au total.De 2016 à 2019, la ville, qui attaque "en priorité les loueurs ayant de nombreuses propriétés" et emploie 35 agents dédiés aux contrôles, a empoché 5 millions d'euros d'amendes, a précisé M. Brossat.Pour Airbnb, qui rappelle n'être "pas partie prenante de cette affaire", cette décision ne concerne qu'"une minorité d'hôtes louant leur résidence secondaire en meublé touristique", alors que la plupart louent leur résidence principale. "95% des logements entiers loués l'an dernier l'ont été moins de 120 jours", dit-elle."En disant cela, Airbnb donne l'impression que 95% des logements loués sur sa plateforme sont en conformité avec la loi, mais c'est loin d'être le cas: plus de 60% des annonces n'ont pas de numéro d'enregistrement et beaucoup de logements loués moins de 120 jours mais qui ne sont pas des résidences principales, n'ont pas demandé de changement d'usage, et sont donc en infraction", ont précisé les services de la ville.Cinq mois plus tôt la Cour de justice de l'Union européenne basée à Luxembourg avait déjà estimé que la législation française encadrant la location de résidences secondaires sur Airbnb était conforme à la réglementation européenne, tout en renvoyant aux juridictions françaises le soin d'examiner les mécanismes de compensation créés par les villes.
Il y a 4 ans et 109 jours

Les dernières annonces du gouvernement sur la RE2020 divisent les professionnels du bâtiment

Pour les principales organisations professionnelles du secteur, des évolutions bienvenues mais qui demandent à être confirmées dans les textesL'USH, la FPI, le Pôle Habitat FFB, la FFB, la Fédération SCOP BTP, la CAPEB, l'UNSFA et l'UNTEC se félicitent des ajustements présentés par le gouvernement ce jeudi 18 février sur les projets de texte de la future RE2020.Les signataires saluent les avancées, fruit des nombreux échanges de la filière avec l'administration et les cabinets d'Emmanuelle Wargon et de Barbara Pompili. Les ajustements sont de plusieurs ordres.Les premiers concernent les modalités de mise en œuvre, dont le décalage de l'entrée en vigueur au 1er janvier 2022, la modification des échéances suivantes à 2025, 2028 et 2031, et la consolidation d'une clause de revoyure récurrente, tous de nature à faciliter une mise en œuvre progressive et adaptée.Les signataires saluent également la volonté affichée de ne pas exclure la filière du gaz vert et certaines solutions industrielles, qui devront, par l'innovation, trouver leur place.Enfin, des volets absents des projets de texte initiaux ont fait l'objet d'un arbitrage positif, comme la mise en place d'un observatoire national qui permettra un véritable retour d'expérience.Néanmoins, les organisations signataires regrettent l'absence de l'évaluation des impacts pour l'occupant, et des bénéfices complémentaires qui auraient pu être intégrés à la réglementation.Dans cette logique, les organisations signataires souhaitent que dès à présent une analyse soit menée pour évaluer les surcoûts de construction imposés par la nouvelle réglementation et que la méthode d'ACV soit assise sur une méthode normalisée, l'ACV dynamique dite simplifiée pour être intégrée dans la réglementation, devra s'appuyer sur une procédure de normalisation à l'échelle européenne.L'évolution de l'ACV, comme l'ensemble des seuils retenus ce jour, sera soumise à une clause de revoyure. Au surplus, ils souhaitent que des garanties soient apportées sur la mise en adéquation des seuils de prise en compte de l'impact carbone tant des infrastructures et que des parkings en sous-sol.Les organisations se félicitent de l'annonce par la ministre d'une prochaine présentation des textes règlementaires ainsi modifiés au CSCEE. Plusieurs ajustements complémentaires restent toutefois en suspens et demandent des réponses pragmatiques, pour adapter les marches à franchir et de cheminer vers une RE2020 véritablement ambitieuse, abordable et durable. Elles feraient de la RE2020 un facteur de préservation du pouvoir d'achat des ménages et des emplois dans le bâtiment, et un vecteur d'innovation du secteur de la construction et de ses filières.Les organisations signataires : USH / FPI / Pôle Habitat FFB / FFB / SCOP BTP / CAPEB / UNSFA / UNTECLes filières industrielles des matériaux de construction "sous le choc"Après avoir alerté les pouvoirs publics et souligné les incohérences relatives à l’introduction dans la Réglementation Environnementale des Bâtiments (RE2020) d’un nouveau mode de calcul du poids carbone, dit « Analyse du Cycle de Vie (ACV) dynamique simplifiée », les industriels s’interrogent sur l’obstination du gouvernement à faire passer en force cette comptabilisation contestée du carbone.Alors que le 26 janvier dernier, les différents acteurs de la filière construction réunis au sein du Conseil Supérieur de la Construction et de l’Efficacité Énergétique (CSCEE) s’étaient tous exprimés pour un retour à une méthodologie d’ACV normée, la Ministre a choisi de maintenir son projet et pris une décision qui constitue une véritable dérive de la Loi.Avec le passage d’une approche normée à une approche dynamique simplifiée, l’avantage artificiellement donné pour favoriser les produits biosourcés est tel que le seul levier valable pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments de demain sera donc une utilisation massive de ces produits, avec une logique de surconsommation de bois, au détriment d’une réflexion de fond relative à la conception des bâtiments, aux modes constructifs ou au mix matériau. Les résultats rendront inutiles tout effort de décarbonation des autres filières puisque le bois, avec son empreinte carbone devenue brusquement négative, permet à lui seul d’atteindre les seuils fixés par la réglementation.Cette décision qui constitue donc un véritable frein aux engagements pris et aux nombreux projets d’investissements déjà en cours pour décarboner les secteurs industriels, représente également un risque de délocalisation, fragilise de nombreuses entreprises et en particulier des PME, et s’inscrit en totale contradiction avec le plan de relance du gouvernement.L’incompréhension de ces industriels est d’autant plus grande que cette décision politique contredit les règles faisant consensus en Europe, créant des distorsions de concurrence entre produits, en s’affranchissant des méthodes communément établies de comptabilité des émissions…Selon eux, favoriser les constructions « bas carbone » ce n’est pas recourir massivement au bois et aux matériaux biosourcés ! La décarbonation c’est l’affaire de toutes les filières qui se sont engagées dans cette voie, c’est la mixité des solutions, c’est compter sur l’intelligence collective pour favoriser des solutions durables, locales, en s’appuyant sur les compétences des centaines de milliers de compagnons qui travaillent dans les territoires.Les organisations signataires : A3M / SCMF / Aluminium France / SNFA / FFTB / UNICEM / UPB / FILMM
Il y a 4 ans et 109 jours

La crise sanitaire pousse 1 français sur 2 à faire évoluer son projet immobilier

Les français sont toujours aussi nombreux à avoir un projet immobilierMalgré le contexte sanitaire actuel, les français ont toujours à cœur d'investir dans la pierre : près d'1 français sur 6 a toujours un projet immobilier dans les 12 mois (17%). Ce chiffre vient confirmer que la crise ne semble pas avoir d'impacts manifestes, qu'ils soient positifs ou négatifs, sur le désir et l'intention d'achat immobilier des français. Cette envie est, une nouvelle fois, partagée par les jeunes, de 25 à 34 ans, qui sont toujours 30% à déclarer avoir un projet immobilier dans les 12 mois à venir. Cette intention est également plus marquée chez les personnes appartenant aux catégories socio- professionnelles supérieures (26%) et ayant des enfants (27%). Et, sur le plan géographique, on constate que la part des personnes ayant un projet immobilier dans les 12 mois est légèrement plus importante en région parisienne avec 19% d'entre eux.Des projets immobiliers modifiés à cause de la crise sanitaireParmi les Français qui ont un projet immobilier, 1 sur 2 déclare l'avoir fait évoluer en raison de la crise sanitaire que nous traversons.De manière générale, c'est le type de logement recherché (22%) et le lieu de l'achat (21%) qui ont le plus évolué. 32% des Franciliens ayant un projet immobilier ont choisi de modifier le lieu de leur achat, tout comme 24% des personnes appartenant aux catégories socio-professionnelles supérieures.Nous pouvons également expliquer cette tendance par un besoin d'espace et de nature qui amène certains répondants à revoir la localisation du logement ou le type de logement (prestation, extérieur, etc) qu'ils souhaitent acquérir.Le prix maximal alloué a également été source de nouvelle réflexion pour 18% des Français ayant un projet immobilier, tout comme la taille du logement pour 15% d'entre eux.La volonté d'acheter des maisons secondaires en hausse13% des répondants ont l'intention d'acquérir une résidence secondaire au cours des 12 prochains mois. C'est notamment le cas pour 14% des Franciliens ayant un projet immobilier. Cette hausse peut s'expliquer par le besoin d'évasion lié à la situation sanitaire actuelle.A contrario, le souhait de changer de logement diminue de 5 points et retombe à 27%, tout comme le désir d'acheter un bien pour le louer ensuite, qui passe de 22% en novembre 2020 à 18% en février 2021.L'espoir est de retour pour les primo-accédantsEn baisse continue au cours de l'année 2020, les intentions d'acquérir son premier logement repartent à la hausse en ce début d'année. En effet, parmi les personnes qui ont un projet immobilier, 40% envisagent d'acheter leur premier logement dans les 12 prochains mois. Ils étaient 35% en novembre 2020.Les plus jeunes (25-34 ans) restent les plus nombreux. 60%, d'entre eux, ont comme projet d'achat, leur premier bien immobilier au cours de l'année. Il en va de même pour les personnes ayant les revenus les plus modestes (< 2500€) puisque 52% d'entre eux souhaitent acheter leur premier bien immobilier.Après avoir connu un certain “blues” en fin d'année, les primo-accédants semblent avoir retrouvé de l'espoir concernant leur projet immobilier. Cette évolution positive peut s'expliquer par un assouplissement des conditions d'emprunts ( augmentation de la durée et du taux d'endettement ) mises en place au début de l'année.*Étude réalisée par BVA pour DRIMKI (disponible sur demande), du 3 février au 4 février sur un échantillon de 900 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1002 personnes représentatif de la société française âgée de 18 ans et plus.
Il y a 4 ans et 109 jours

Suez et Bouyges Construction testent leurs premiers modèles d'assistant numérique pour les opérateurs de bâtiment et de l'industrie (Anobi®)

Supportant les projections, ce terminal est compatible avec le port des gants de sécurité, et l’écran a été spécialement conçu pour être lisible dans toutes les conditions extérieures possibles même les plus extrêmes. Ces caractéristiques techniques associées à une batterie à haute autonomie font de ce nouvel équipement une réponse efficace aux besoins et contraintes du terrain, aux exigences de sécurité et à la recherche de performance des acteurs de l’industrie.En 2017, après avoir travaillé deux ans au sein de Ideas Laboratory®, aux côtés d’Air Liquide et du CEA sur l’émergence du concept et sur plusieurs prototypes d’équipements connectés pour les opérateurs du terrain, SUEZ et la R&D de Bouygues Construction se sont concentrés sur le développement du manchon connecté, ANOBI®, les deux groupes ayant identifié de nombreux freins à l’utilisation de smartphones classiques par les opérateurs, tels que la nécessité de retirer ses gants pour la consultation ou la saisie d’informations dans leurs applications, des difficultés à lire l’écran selon la luminosité extérieure ou une fragilité en cas d’exposition à des projections. SUEZ et Bouygues Construction en partenariat avec le E-Lab, laboratoire d’innovation du groupe Bouygues et la société TXCUBE ont décidé de travailler à la conception et l’industrialisation d’un matériel connecté innovant répondant aux besoins de nombreux acteurs du secteur industriel.ANOBI® est ergonomique, il se fixe facilement à l’avant-bras de l’opérateur. Libre de ses mouvements, celui-ci peut réaliser les tâches du quotidien sans être gêné et consulter à tout moment ses applications chargées sur le terminal. La technologie E-Ink® (noir et blanc) retenue pour l’écran garantit une lisibilité optimale aussi bien en pleine obscurité qu’en cas de forte luminosité. Son principal atout est sa manipulation compatible avec le port des gants grâce à ses six boutons poussoirs, dont un dédié aux appels d’urgence pour les opérateurs isolés. L’opérateur a également la possibilité d’utiliser la fonctionnalité « appareil photo » pour notifier d’une situation en temps réel. Le scan de QR code, NFC ou RFID est également disponible. Enfin, les séries de tests et d’améliorations apportées pendant plusieurs mois ont permis d’aboutir à un modèle résistant aux projections de liquide, de matières, mais aussi à des températures extrêmes (de – 10° C à + 50° C) sans pour autant altérer l’autonomie de la batterie. SUEZ et Bouygues Construction ont déjà adopté ce terminal pour plusieurs de leurs activités. SUEZ l’expérimente actuellement dans les villes de Bordeaux, Dijon, et en Ile-de-France, avec une application métiers, pour recueillir en temps réel des données, par exemple le nombre de corbeilles collectées par jour, leur localisation, leur taux de remplissage, la qualité du tri ou encore les besoins de remplacements du mobilier urbain... Ces données renforcent la traçabilité des activités et améliorent leur performance, au bénéfice des équipes terrain et de leurs clients. Sur les chantiers de Bouygues Construction de Saclay pôle BPC et de Bobigny, ANOBI® facilite la gestion des approvisionnements en matières avec la lecture par QR code des bons de livraison et leur suivi (volume reçu, utilisé…), il rend aussi possible la consultation par les opérateurs des tâches à réaliser, l’affectation d’un état (démarrée, en pause, réalisée), ou encore du temps passé sur chacune. Connecté au Wifi des chantiers, ANOBI® permet également de localiser rapidement du matériel ou des équipements (les bennes à déchets ou extincteurs).Grâce à un système ouvert d’intégration d’applications, le champ d’utilisation d’ANOBI® est large et peut être utilisé par de multiples acteurs industriels, dans la logistique, l’énergie, le bâtiment, le transport. Au total, ce sont déjà six applications métiers que SUEZ et la R&D de Bouygues Construction ont développées et qui sont utilisées par les opérateurs avec ANOBI®. Basé sur une architecture Android, le développement d’applications supplémentaires est réalisable par les directions informatiques des entreprises utilisatrices ou par des sociétés spécialisées.
Il y a 4 ans et 109 jours

L’ambitieuse évolution digitale de Tryba

En 2020, la marque Alsacienne s’est lancée un défi ambitieux, digitaliser sa force de vente et ses Espaces-Conseil présents sur l’ensemble du territoire national.Pour répondre davantage aux attentes de ses commerciaux et concessionnaires, Tryba adécidé que 2020 serait l’année de la digitalisation. En cette fin d’année, le bilan est positifavec la mise en place d’une tablette-PC nouvelle génération, d’une application mobile et d’un pack digital. En cette période si particulière dûe à la Covid-19, cette évolution tombe à pic car elle permet à Tryba de s’adapter et surtout de garder un contact privilégié avec sesclients et futurs clients malgré le confinement.Une force de vente qui se digitaliseDepuis la rentrée de septembre, la force de vente Tryba a vu ses outils évoluer ! Exit lesdocuments papier, place à la tablette-PC nouvelle génération qui équipe désormais de plusen plus de commerciaux du réseau. Sur cette dernière, les équipes de Tryba retrouvent tousles outils métiers dont ils ont besoin sur un bureau unique : une technologie avancée,pensée pour être simple et efficace !En effet, cette tablette-PC et la nouvelle solution intégrée CRM* Métier qui va avec, annoncent véritablement la dynamique digitale du réseau, car en plus d’être des outils très performants, ils permettent aux concessionnaires et aux commerciaux d’avoir accès auxmêmes documents en un clic, et de pouvoir les modifier et les faire évoluer en fonction de l’avancée du dossier. Pour exemple, dorénavant, les clients signent électroniquement les éléments de leur dossier. Une nouveauté qui séduit véritablement les acheteurs notamment par sa facilité et sa rapidité.Enfin, Tryba a développé une nouvelle application mobile qui permet à sa force de vente deprendre en photo l’évolution des réalisations, en particulier les fins de chantier, et de lespublier en 3 clics sur son site et sur les réseaux sociaux. Un outil fédérateur qui donne desidées et des exemples d’utilisations et d’adaptabilité des produits Tryba. Un vrai plus pourdonner envie, tout en montrant la qualité et le design de la marque aux futurs clients.Le pack digital : Une visibilité assuréeGrâce au Pack Digital, lancé en début d’année, Tryba assure une réelle visibilité à sesEspaces-Conseil. En effet, via une présence web locale boostée, ce sont plus de 300concessions, réparties sur toute la France, qui deviennent incontournables !Au sein de ce pack, les équipes de Tryba ont réuni les méthodes indispensables pourgagner en visibilité au sein de sa zone de chalandise : la gestion du référencement web de la concession, des campagnes e-marketing et un accompagnement sur les réseaux sociaux.Grâce à ses trois leviers, les Espaces-Conseil ont affiché des résultats sans précédent :+30% de contacts web sur le 1er semestre 2020.* Customer Relationship Management (gestion de la relation client)
Il y a 4 ans et 109 jours

28 fiches pratiques pour faciliter la réception des travaux de rénovation énergétique

Ces 28 fiches de réception sont mises gratuitement à disposition des particuliers et des professionnels sur faire.gouv.fr et sur le site du programme PROFEEL. Elles couvrent l'ensemble des lots de travaux éligibles aux aides à la rénovation énergétique.Construites comme un outil de dialogue, elles permettent à chaque client de pointer avec son artisan ou son entreprise les points importants des travaux réalisés.Pédagogiques, elles rappellent également les enjeux de la formalisation d'un procès-verbal de réception et, explicitent les différentes garanties légales qui débutent à la date de réception des travaux." Je me réjouis de l'arrivée de ce nouvel outil gratuit au service des Français qui rénovent leur logement et pour des rénovations énergétiques de qualité. Le dialogue entre le particulier et le professionnel en fin de chantier est en effet un moment clé, qu'il faut rendre le plus simple et le plus efficace possible. Ces fiches vont contribuer à renforcer la confiance dans les travaux et les professionnels, au moment même où le Gouvernement accélère son soutien à la rénovation énergétique. "Emmanuelle WARGON, Ministre en charge du logementCes fiches ont été élaborées de manière concertée avec les organisations professionnelles du bâtiment (CAPEB et FFB) et des représentants des consommateurs (via l'Institut national de la consommation - INC) sous le pilotage de l'Agence Qualité Construction (AQC).Une fiche adaptée à chaque lot de travaux de rénovationIsolation des parois verticalesIsolation thermique par l'extérieur (ITE - BARDAGE)Isolation thermique par l'extérieur (ITE - ENDUIT)Isolation thermique par l'intérieur (ITI)Isolation des planchers hauts & toituresIsolation des combles perdusIsolation des combles amenagesIsolation de toiture-terrasseIsolation des planchers basIsolation de plancher bas par soufflageIsolation de plancher bas par panneaux rapportesMenuiseries extérieuresFenêtres & menuiseries extérieuresFenêtres de toitVentilationVMC double fluxVMC simple fluxVMRChauffagePompe a chaleur air/eauPompe a chaleur eau/eauPompe a chaleur air/airChaudière buchesChaudière granulesPoêle buchesPoêle granulésSystèmes solaires combines (SSC)Chaudière hybrideChaudière gazECSChauffe-eau thermodynamiqueChauffe-eau solaire individuelChauffe-eau électriqueChauffe-eau gazComment utiliser les fiches de réception de travaux ?En amont de la réception1. Identifier et télécharger sur le site www.faire.gouv.fr les fiches de réceptions qui correspondent aux travaux engagés.Pendant la réception2. Vérifier ensemble (avec votre client / avec votre artisan) chaque point clé indiqué et, dialoguer autour des spécificités des travaux réalisés.À la fin de la réception3. Officialiser en confiance l'achèvement du chantier avec la signature du procès-verbal de réception de travaux.Et bientôt, un service numérique dédié aux professionnelsEn septembre 2021, l'ensemble de ces fiches seront également accessibles avec un outil numérique dédié appelé Chek'Réno. Cet outil gratuit, en cours de développement, permettra également aux professionnels de faciliter leurs démarches d'autocontrôle tout au long de leurs chantiers.
Il y a 4 ans et 109 jours

Kévin Badia du réseau Vertikal®, lauréat de la décennie aux Trophées de l'IREF

C'est Kévin Badia, dirigeant d'Espace Façades l'entreprise fondatrice du réseau, qui a cette année représenté l'enseigne pour la 33ème édition du concours des "Meilleurs Franchisés & Partenaires de France".Il s'est vu décerné le plus grand prix décerné par l'IREF et également inédit : le Grand Prix "Lauréat de la décennie". Un titre d'honneur remporté par le jeune dirigeant sur le plateau de BFM Business en présence d'Emmanuel Lechypre, Editorialiste économique et Michel Kahn, Président de l'IREF. Sa progression constante ainsi que son exemplarité au sein du réseau VERTIKAL® en tant qu'entreprise vitrine du concept, ont ainsi été récompensées.Ce Grand Prix a également été l'occasion de saluer l'initiative solidaire du jeune dirigeant au printemps dernier, permettant au Réseau de reverser près de 32.000 € au profit des soignants de la Covid-19, partout en France.Le trophée inédit de Lauréat de la décennie reçu par Kévin Badia aux côtés des 56 autres lauréats primés lors de la cérémonie (parmi lesquels de grands noms de la franchise comme Alain Afflelou, Ixina, le réseau Temporis ou encore Carrefour Market), consacre la réussite du Groupement VERTIKAL® et plus spécifiquement celle de Kévin Badia. Il salue notamment ses performances au sein de son entreprise, Espace Façades, dans chacune des thématiques mises à l'honneur lors de la cérémonie :Développement commercial et économique : Espace Façades fait preuve d'une progression constante et détient notamment le record du plus grand nombre d'affaires traitées sur une année depuis l'origine de la marque VERTIKAL®.Transformation digitale : Depuis plusieurs années Kévin Badia capitalise sur les outils digitaux mis à sa disposition pour développer son entreprise. Autre record pour Espace Façades : celui du nombre d'action digitales menées et de retombées commerciales générées en conséquence.Management : Espace Façades, en tant qu'entreprise fondatrice du Réseau se positionne comme vitrine de la marque VERTIKAL®. Grâce à une mise en application exemplaire des clés du concept, le jeune dirigeant contribue notamment à la formation de ses pairs intégrant le Réseau.Qualité des prestations : Son exemplarité s'élève aussi sur la qualité des prestations de son entreprise. En effet, la première plateforme de notation clients de l'habitat, EldoTravo.fr, lui attribue une note de 4,9/5 sur 197 avis clients vérifiés, assortis de plus de 391 photos.Action Citoyenne et Solidaire : Au printemps dernier, Kévin Badia a pris la décision une décision pour le moins originale et surtout solidaire : reverser 5% de son chiffre d'affaires réalisé sur la période du 17 mars au 17 juin 2020. Dix de ses pairs au sein du Réseau VERTIKAL®, ont décidé de le suivre. Pour démontrer son soutien et appuyer les initiatives des entreprises de son groupement, l'enseigne VERTIKAL® a ajouté 20% au montant versé par chacune d'entre elles. Une initiative qui a permis de récolter au total 31 920 € en faveur du personnel soignant de la COVID-19 : « Nous faisons parties des entreprises qui ont la chance de à maintenir une activité alors que nous traversons une crise sans précédent », indique le jeune dirigeant.
Il y a 4 ans et 109 jours

Un projet de cité scolaire internationale de Marseille remporté par Bouygues et Ricciotti

Première cité scolaire internationale de France à regrouper à la fois des écoliers (420), des collégiens (720) et des lycéens (1050), cet ensemble ouvrira ses portes en 2024, a précisé Renaud Muselier, le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, maître d'ouvrage de cette opération.Le groupe de BTP concurrent Eiffage a déposé mardi un recours en référé devant la justice administrative, a aussi indiqué Renaud Muselier. "Mais c'est un recours de mauvais perdant", a-t-il insisté, "je n'ai pas d'inquiétude".Lancé en 2018, pour un montant total de 100 millions d'euros, partagé par la région (49%), le département (37%) et la ville de Marseille (14%), ce projet verra le jour au coeur d'Euroméditerranée, quartier ultra-moderne autrefois occupé par les docks.Les futurs bâtiments devraient être au maximum respectueux de l'environnement, avec des matériaux principalement locaux, bio-sourcés notamment des bétons bas carbone ou des bétons fibrés. Quant à la résille extérieure de la cité, la signature Ricciotti, elle sera en fibres de lin originaires de France."A l'abri du mistral et de la castagne solaire, autour d'un jardin, cet ensemble scolaire sera un espace protégé, sur le modèle clos du cistercien", a insisté l'architecte, en espérant qu'il attirera "une population nouvelle à Marseille".Mais pas question pour Pierre-Marie Ganozzi, l'adjoint en charge des écoles à la ville de Marseille, de laisser les petits Marseillais hors de ce nouvel établissement: "Il faudra une vraie mixité, pas seulement des enfants de cadres supérieurs ou de CSP+++"."Cette cité est conçue pour tous les élèves sur le territoire marseillais, j'y tiens vraiment", a ajouté le recteur de l'académie d'Aix-Marseille, Bernard Beignier, en précisant que "la règle sera bien celle de la gratuité, comme dans l'ensemble de l'enseignement public".Les enseignements seront au départ dispensés en cinq langues, l'anglais, l'espagnol, l'allemand, le mandarin et l'arabe.Le style Rudy Ricciotti est bien connu des Marseillais puisqu'il a conçu le MuCEM (Musée des Civilisations d'Europe et de Méditerranée) en 2012, bâtiment situé à l'entrée du Vieux-Port et entouré d'une résille de béton devenu un emblème de la ville.
Il y a 4 ans et 110 jours

Santé au travail : l'Assemblée vote un texte sur la prévention

La droite LR a associé ses voix à celles de la majorité pour voter la proposition de loi, adoptée par 104 voix contre 12, et désormais attendue au Sénat. Les groupes PS, LFI et communiste ont voté contre.Le texte est principalement la traduction d'un accord national interprofessionnel (ANI), le premier du genre sur le sujet, signé le 9 décembre, afin de relancer une réforme reportée depuis des années.Il va apporter des "outils de prévention", comme une "visite de mi-carrière" ou "un rendez-vous de liaison qui permet au salarié en congé maladie de longue durée, de pouvoir, à sa demande, anticiper son retour dans les meilleures conditions et organiser les aménagements nécessaires du poste et du temps de travail", a souligné la co-rapporteure de la proposition de loi Carole Grandjean (LREM).Parmi les critiques, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) redoute de nouvelles contraintes pour les PME avec l'obligation pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, d'établir un "programme annuel de prévention".Le gouvernement a d'ailleurs lui aussi fait part de ses réserves à ce sujet, soutenant en vain des amendements de suppression de la mesure pour les PME, qui pourra à nouveau être discuté lors des prochaines étapes parlementaires.Cette proposition de loi tend en outre à "décloisonner" santé publique (médecine de ville) et santé au travail. Elle permet dans certaines conditions à des médecins généralistes, appelés "praticiens correspondants", de pallier la pénurie de médecins du travail.Autre mesure phare et qui fait débat, le médecin du travail pourra consulter le dossier médical partagé (DMP) avec l'accord du salarié.A gauche, l'opposition a jugé le texte "absolument pas à la hauteur" (Caroline Fiat, LFI), avec de simples "sparadraps" (Gisèle Biémouret, PS), reprochant notamment la suppression en début de mandat des CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) dans les entreprises.Ce texte part toutefois d'un constat partagé: les difficultés de "l'écosystème de la santé au travail", mises en exergue par la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 110 jours

Roselyne Bachelot nomme un nouveau patron pour diriger le patrimoine

Comme nouveau directeur général des Patrimoines et de l'Architecture, "il s'attachera à mettre en œuvre la nouvelle organisation de cette direction, à accompagner les acteurs publics et privés du secteur confrontés à la crise sanitaire et à donner sa pleine efficacité au plan de relance en faveur du patrimoine qui atteint le niveau historique de 614 millions d'euros", a précisé le communiqué de la rue de Valois.Avec l'incendie de Notre-Dame de Paris en avril 2019 et les pertes d'emploi générées dans les territoires par la crise du Covid, le sujet du patrimoine, plébiscité par une majorité de Français, est devenu plus qu'avant un enjeu économique, politique et social. Jean-François Hébert dirigeait depuis 2009 l'établissement public de Fontainebleau, dont l'histoire récente a été marquée par une forte hausse de la fréquentation, des travaux de restauration, l'ouverture du théâtre de Napoléon III et la création du festival de l'histoire de l'art.Il remplace Philippe Barbat, "aux fonctions duquel il a été mis fin, à sa demande", précise le communiqué. M. Barbat a eu à gérer les chantiers législatifs de la souscription nationale pour Notre-Dame de Paris et de la restitution de biens culturels au Bénin et au Sénégal.
Il y a 4 ans et 110 jours

Le gouvernement annonce un report de 6 mois de la RE2020 et détaille les conditions d'entrée en vigueur

Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du Logement, a réuni par visioconférence ce jeudi 18 février les principaux représentants du monde de la construction afin d'annoncer les dernières décisions concernant la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs, la RE2020.Après l'annonce des principales orientations par Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon le 24 novembre dernier, ces dernières décisions viennent clore une phase de consultation riche et intense, au cours de laquelle le Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE) a rendu un avis et ses recommandations. Les ministres remercient l'ensemble des acteurs pour leurs contributions, qui ont permis de procéder à plusieurs ajustements du projet de réglementation afin d'en assurer sa mise en œuvre et son succès, tout en conservant son ambition initiale.En particulier, l'entrée en vigueur de la RE2020 sera finalement fixée au 1er janvier 2022, après une publication des textes d'ici la fin du premier semestre. Conservant un calendrier rapide de mise en œuvre, cette date laisse les quelques mois nécessaires à l'ensemble de la filière et notamment aux concepteurs et promoteurs pour mettre leurs projets à venir en conformité avec les nouvelles exigences. La mise en œuvre de la RE2020 sera par ailleurs l'occasion de simplifier les formalités administratives au moment du dépôt du permis de construire.De la même manière et afin d'assurer que la trajectoire fixée par la RE2020 permet aux innovations et développements industriels nécessaires de se déployer à temps, les autres jalons prévus par la RE2020 sont décalés d'un an (les dates de 2024, 2027 et 2030 devenant 2025, 2028 et 2031).Globalement, les exigences fixées par la RE2020, reflet des orientations du Gouvernement pour la transition écologique dans le secteur du bâtiment, demeurent inchangées, qu'il s'agisse de sobriété énergétique, de sortie des énergies fossiles, d'amélioration du confort d'été ou de décarbonation de la construction tout le long du cycle de vie. La concertation a permis de procéder à plusieurs ajustements.En matière d'énergiePour ménager la transition prévue à l'entrée en vigueur, des permis de construire pour des maisons individuelles chauffées au gaz pourront encore être obtenus jusqu'à fin 2023 lorsqu'un permis d'aménager prévoyant une desserte en gaz a déjà été délivré. Un régime spécifique sera également prévu pour encourager le développement des réseaux de chaleur, qui constitue un enjeu stratégique de la politique nationale de décarbonation du chauffage des bâtiments.En parallèle, la réflexion sur des mécanismes spécifiques de développement du biométhane pour les projets de construction se poursuivra.En matière de constructionLes ministres ont pu, lors des annonces du 24 novembre dernier, souligner la place croissante que seront amenés à prendre le bois et les matériaux biosourcés dans le futur de la construction. Emmanuelle Wargon a cependant tenu à souligner devant les acteurs réunis ce jour que la réglementation repose sur une exigence de résultat et non de moyens, permettra de faire place à la diversité des modes constructifs et favorisera la mixité des matériaux. Au-delà de l'usage de matériaux qui stockent le carbone (bois et biosourcés), cette nouvelle réglementation encouragera le recours aux matériaux géosourcés (comme la pierre de taille ou la terre crue) et aux matériaux plus usuels (brique et béton notamment) qui se seront décarbonnés, ainsi que l'introduction de davantage de mixité des matériaux.A cet égard, des ajustements concernant les seuils de l'impact carbone de la construction ont été présentés, qui, tout en conservant une pleine cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone, permettent d'assurer qu'à l'horizon 2031 (dernier jalon fixé par la RE2020), des modes constructifs variés auront leur place et que, sous réserve de leurs engagements de décarbonation, tous les matériaux continueront d'être utilisés, selon leurs atouts respectifs.Des travaux de normalisation au niveau français et européen seront par ailleurs engagés sur la méthode d' « analyse en cycle de vie dynamique » retenue pour la réglementation pour décompter les émissions carbone tout au long de la durée de vie du bâtiment et prendre en compte le stockage temporaire du carbone.Afin d'accompagner la trajectoire ambitieuse que fixe la RE2020 et d'encourager l'innovation constructive, Emmanuelle Wargon annonce également l'ouverture d'un Appel à manifestations d'intérêt (AMI) dédié à la mixité des matériaux, financé par le Programme d'investissements d'avenir (PIA 4).Enfin, la réunion avec les parties prenantes a également été l'occasion d'échanger sur les enjeux d'industrialisation des processus et modes constructifs et des questions de compétitivité de la filière, à partir de la présentation par Robin Rivaton et Bernard Michel de leur rapport le sujet.Les professionnels du bâtiment vigilantsPour la FFB, les derniers arbitrages du gouvernement sur la règlementation environnementale 2020 (RE2020) vont dans le bon sens.De fait, affichant des ambitions qui restent très élevées, cette règlementation viendra renforcer la qualité environnementale des logements neufs et incitera les filières à innover. Elle constitue toutefois un pari sur l’avenir : certaines exigences à horizon 2028 / 2031 restent inatteignables avec les technologies actuelles et nécessitent de fortes évolutions de tous les métiers du bâtiment et dans l’industrie.Devant cette incertitude, la FFB se félicite de la mise en place d’une clause de revoyure « au fil de l’eau ». Elle permettra, en fonction des retours terrain recensés dans un observatoire ad hoc, d’adapter les exigences, à la hausse comme à la baisse.En revanche, la FFB regrette la stigmatisation du gaz et souhaite que les travaux pour la prise en compte du gaz vert se poursuivent.Pour Olivier Salleron, président de la FFB,« Dans sa nouvelle version, la RE2020 reste très ambitieuse et la FFB se félicite que la clause de revoyure permette, dans les prochaines années, d’adapter les exigences 2028 et 2031 à l’aune du retour d’expérience. Nous allons nous engager pour relever le challenge. Il faudra toutefois s’assurer de mesures d’accompagnement suffisantes pour permettre à nos clients de supporter les surcoûts associés à cette nouvelle marche et à nos entreprises de se structurer, se former et s’équiper en conséquence. »Historique de la réglementation thermique (RT)La première réglementation thermique a vu le jour en 1974, à la suite du choc pétrolier, avec pour objectif de fixer des limites de consommation énergétique pour les bâtiments résidentiels neufs. Au rythme d'environ une par décennie, les réglementations thermiques se sont succédé jusqu'à la réglementation thermique 2012 (RT2012), en application depuis le 1er janvier 2013 et aujourd'hui toujours en vigueur. Ces réglementations sont devenues plus exigeantes avec le temps et ont couvert des champs de plus en plus vastes. Chauffage, surface vitrée, ventilation ou encore isolation, elles ont néanmoins toujours gardé pour objectif quasi exclusif de réduire les consommations énergétiques. En signant l'Accord de Paris en 2015, la France a pris un engagement important dans la lutte contre le changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer et l'effort se répartir parmi les différents secteurs. Cette ambition a été réaffirmée dans la loi énergie-climat qui prévoit d'atteindre la neutralité carbone en 2050. C'est un défi pour l'ensemble des secteurs et notamment celui du bâtiment, qui, représente plus de 25 % des émissions nationales en 2019, (en 2e position après les transports). Aussi, l'État, avec l'aide des acteurs du secteur, a lancé un projet inédit pour prendre en compte dans la réglementation non seulement les consommations d'énergie, mais aussi les émissions de carbone, y compris celles liées à la phase de construction du bâtiment : la réglementation environnementale 2020 (RE2020). Cette nouvelle réglementation, qui viendra remplacer la RT2012, émerge de la volonté de l'État et du dialogue avec les acteurs qui ont décidé d'agir collectivement pour réduire les émissions du bâtiment. La RT2012 s'était grandement inspirée d'une expérimentation qui l'a précédée, à travers le label bâtiment basse consommation (BBC). De la même manière, l'État a lancé en 2017 l'expérimentation E+/C-, pour caractériser les bâtiments à la fois sobres en énergie et en carbone, servant ainsi de point de départ pour élaborer la RE2020.Pour la première fois, les acteurs de la construction ont pu travailler sur un indicateur carbone en cycle de vie, ce qui a permis de calibrer la réglementation environnementale. La RE2020 est désormais prête pour entrer en vigueur au 1er janvier 2022.
Il y a 4 ans et 110 jours

Covid-19 : les bureaux fantômes sont-ils nos futurs logements ?

Le mouvement est en marche depuis quelques années déjà mais "l'essor significatif du télétravail incite à changer d'échelle", a indiqué récemment la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, qui veut accélérer la dynamique de la transformation des immeubles de bureaux en logements pour répondre à la pénurie et limiter l'étalement urbain.Dans un scénario post-Covid où 41% des entreprises passeraient à deux jours de télétravail par semaine, le gain de surface envisagé serait de 27% soit 3,3 millions de m2 de bureaux dans les 10 prochaines années en Ile-de-France, estime l'Institut d'épargne immobilière (IEIF) dans une étude publiée en janvier.Le marché des bureaux, prisé par les investisseurs car moins contraignant à gérer - notamment en terme de turn-over des locataires ou d'impayés -, était déjà excédentaire avant la crise mais les confinements successifs ont encore fait gonfler le stock.A fin décembre, le taux de bureaux vacants en région parisienne était de 6,6%, selon l'IEIF.Où va s'arrêter le balancier ?"La transformation de bureaux en logements, c'est une espèce de serpent de mer", explique à l'AFP Christian de Karangal, directeur général de l'IEIF.Pourtant pour la première fois, il voit un "alignement des planètes en ce moment" qui pourrait conduire à un développement plus significatif.S'il est compliqué de dire aujourd'hui "où le balancier va s'arrêter" quant à l'impact sur l'immobilier de bureaux du télétravail et de la crise du coronavirus, M. de Karangal voit plusieurs facteurs qui poussent à la mutation: l'obsolescence de certains immeubles pour une occupation en bureaux, l'intérêt des investisseurs institutionnels et l'encouragement des pouvoirs publics.Mais la transformation n'est pas si évidente: "Tous les immeubles ne sont pas transformables" et "seulement environ 20% des actifs étudiés montrent un réel potentiel de transformation", commente Sébastien Lorrain, directeur résidentiel du groupe de services et d'investissement immobilier commercial CBRE France.L'un des écueils est l'apport de lumière, la largeur des immeubles de bureaux étant beaucoup plus importante que celle des immeubles de logements, indique à l'AFP Carlos Alvarez, chef de projet au cabinet d'architecture Moatti-Rivière, lauréat avec Immobilière 3F en 2019 du premier prix de la transformation de bureaux en logements."La plupart du temps, ça passe par des démolitions", selon M. Alvarez.Des coûts importantsEn outre, les immeubles des années 70 - les plus nombreux à la vente - doivent parfois subir des travaux de désamiantage qui se chiffrent en millions d'euros.Pour Norbert Fanchon, président du directoire du bailleur social Groupe Gambetta, l'idée de transformer des bureaux en logements est "un fantasme vieux comme les promoteurs".D'après lui, pour créer des logements, la balle est dans le camp des maires qui doivent délivrer des permis de construire et de l'État qui doit permettre de "lever les contraintes techniques et administratives" d'une conversion dont les coûts "sont particulièrement importants".En tout état de cause, prévient l'IEIF, l'"impact déflationniste sur le parc de bureaux franciliens prendra du temps". Les entreprises devront d'abord définir une nouvelle organisation du travail puis ses déclinaisons immobilières et tenir compte des dates de sortie possible des baux en cours, qui peuvent s'étaler jusqu'à 9 ans, voire plus."Il y a un temps d'inertie des marchés" mais "les flux vont s'accélérer", confirme Alexandre Chirier, président de la Foncière immobilière d'Action logement, l'organisation paritaire du logement social et intermédiaire.Créée en 2020, la Foncière prévoit d'investir 1,5 milliard d'euros en 3 ou 4 ans pour acquérir des immeubles à transformer et produire 20.000 logements.Mais selon M. Chirier, il faudra veiller à "construire un équilibre où l'accessibilité, les espaces verts, les espaces de respiration et la qualité de l'usage du logement fassent que les gens s'y sentent bien".
Il y a 4 ans et 110 jours

Martin Bouygues fait un nouveau pas vers la préparation de sa succession

Le groupe a annoncé ce changement de gouvernance, effectif depuis mercredi, à l'occasion de la publication de ses résultats annuels, marqués par la chute de 40% du bénéfice net sous l'impact de la crise du coronavirus.C'est Olivier Roussat, jusqu'ici directeur général délégué, qui occupe désormais les fonctions de directeur général."Je reste disponible pour servir le groupe mais le patron de Bouygues désormais c'est Olivier Roussat", a déclaré M. Bouygues au cours d'une conférence de presse téléphonique."C'est pour moi un moment particulier de ma vie, chargé d'émotion", a-t-il expliqué, ajoutant que le géant du CAC 40 n'avait "connu que deux PDG" en 70 ans, lui-même et son père Francis Bouygues."Tout le monde sait que chaque année je prends une année, j'arrive maintenant à 69 ans dans quelques mois, et donc il m'a paru utile de préparer le groupe pour les évolutions futures", a-t-il poursuivi.M. Bouygues avait commencé à préparer en douceur sa succession avec la nomination en août 2016 de deux directeurs généraux délégués, dont M. Roussat. Il avait alors indiqué vouloir prendre "du recul" au profit d'une "équipe plus jeune".Quelques mois plus tôt il avait fait entrer au conseil d'administration du groupe, deux trentenaires issus de la troisième génération, son fils aîné Edward et son neveu Cyril. Il n'avait pas caché préparer activement une succession qui n'est "absolument pas un tabou".Jeudi, M. Bouygues, qui fêtera ses 69 ans le 3 mai, a précisé que les statuts du groupe avaient été modifiés pour que "le mandat de président non exécutif puisse être exercé jusqu'à 85 ans"."Je vous rassure, je n'ai aucune intention d'aller jusque-là, mais c'est une mesure de précaution", a-t-il précisé.Pour assister Olivier Roussat, deux nouveaux directeurs généraux délégués ont été nommés: Edward Bouygues, qui était directeur de la stratégie de Bouygues Telecom, et Pascal Grangé, qui était directeur général adjoint et directeur financiers."Nouvelle génération"Edward Bouygues est nommé par ailleurs président de Bouygues Europe et consacrera une partie de son temps à Bouygues Telecom, selon le groupe.M. Grangé conserve pour sa part ses fonctions de directeur financier du Groupe."L'arrivée d'une nouvelle génération de dirigeants reconnus pour leur professionnalisme, formés dans le groupe et qui en maîtrisent parfaitement la culture, s'inscrit dans la tradition de Bouygues qui, depuis sa création, a toujours su choisir ses dirigeants en son sein pour assurer son développement", a ajouté Martin Bouygues.Sur le plan des résultats financiers, le groupe, dont les activités vont des chantiers aux télécoms en passant par la télévision avec TF1, a annoncé une chute du bénéfice net à 696 millions d'euros contre 1,184 milliard en 2019 dans le contexte de la crise sanitaire avec cependant un second semestre meilleur que prévu et des objectifs "atteints ou dépassés"."Les modèles d'affaires" des activités du groupe, "qui sont positionnées sur des besoins essentiels (se loger, se déplacer, communiquer, s'informer, se divertir), ne sont pas remis en cause", a commenté M. Bouygues.Dans son activité de construction, Bouygues précise que son carnet de commandes "se maintient à un niveau record de 33,1 milliards d'euros à fin décembre 2020", en hausse de 1% sur un an.Le chiffre d'affaires de TF1 s'est établi à 2,1 milliards d'euros, en baisse de 11% par rapport à 2019, "impacté par la forte baisse des revenus publicitaires principalement au deuxième trimestre", selon le groupe.Concernant Bouygues Telecom, la dynamique commerciale "est restée soutenue dans le mobile comme dans le fixe".La contribution d'Alstom - dont Bouygues détient 8% - au bénéfice du groupe s'élève à 169 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 110 jours

Un sol aux couleurs Pantone 2021

Après mûre réflexion, le Pantone Color Institute a identifié les deux couleurs de l'année 2021. La première, PANTONE 13-0647 Illuminating, est un jaune vif et joyeux, nuance chaleureuse empreinte de vitalité et d'une puissance solaire. La seconde, PANTONE 17-5104 Ultimate Gray, évoque la teinte des galets sur la plage dont l'apparence patinée souligne leur résistance à l'épreuve du temps. Ce gris rassure, apaise, et encourage des sentiments de sérénité, de stabilité et de résilience. Le mariage des deux est particulièrement adapté à l'incertitude qui entoure le monde actuel, en étant porteur d'espoir et de la promesse d'un avenir ensoleillé, apaisé et bienveillant.Par le biais de prévisions des tendances saisonnières, d'analyses de la psychologie des couleurs et de conseils en matière de teintes, le Pantone Color Institute s'emploie à tirer efficacement profit du pouvoir des couleurs. La marque de revêtements de sol Milliken est conscience de cette force : ses collections utilisent toujours des teintes soigneusement étudiées. L'impact des couleurs sur un lieu et les implications physiques et psychologiques qui en résultent sont effectivement des enjeux clés aux yeux de la marque.C'est pourquoi certaines des collections Milliken se déclinent désormais dans les deux teintes Pantone de l'année 2021. Utilisées indépendamment, elles diffusent leur puissance pure au gré des motifs uniques des dalles de sol. Associées, elles soulignent la façon dont deux éléments différents peuvent se soutenir mutuellement dans une union équilibrée et harmonieuse. Les nuances des collections Change Agent ou encore Major Frequency illustrent idéalement la sérénité dont est vecteur ce gris. Dans Naturally Drawn, gris et jaune se mêlent et s'entremêlent pour dégager une joyeuse sérénité, tandis que Clerkenwell se fait vive et solaire. Par sa teinte claire et ses jeux de texture, la collection Arctic Survey est, quant à elle, vectrice d'une sérénité ouatée.Celles-ci ne sont que quelques exemples des associations imaginées par Milliken utilisant les deux couleurs Pantone de l'année 2021. Chacune d'entre elles est une interprétation unique de leur personnalité, indépendante ou associée, tout en restant dans ce message d'espoir et ces vibrations de positivité dont sont porteuses ces deux nuances.
Il y a 4 ans et 110 jours

Vicat a résisté à la crise, ventes et résultats en hausse en 2020

A périmètre et changes constants, la croissance des ventes ressort à 5,5% sur l'année, avec une deuxième partie d'année en hausse de près de 14% après un recul de 3,2% au premier semestre, a indiqué le groupe dans un communiqué.La croissance organique sur l'année est positive dans toutes les zones géographiques, à l'exception de la France, précise Vicat.Le PDG Guy Sidos, cité dans le communiqué, a salué "malgré l'adversité (...) une solide progression des résultats", en mettant l'accent sur "l'efficacité industrielle" des usines pour servir les différents marchés ainsi que sur "la résilience et l'agilité du groupe".La bonne performance opérationnelle ressort dans l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) en hausse de plus de 10% à périmètre et changes constants, conséquence selon le groupe, de la croissance de l'activité ainsi que de l'effet des mesures de réduction de coûts et de la baisse des prix de l'énergie.Le groupe relève aussi une "tendance générale des prix de vente bien orientée, à l'exception de la zone Méditerranée".Ces éléments positifs ont permis de compenser la contraction d'activité en France (-2,4%), qui est la premier marché du groupe avec un tiers des ventes, et l'arrêt total d'activité de 30 jours en Italie et 33 jours en Inde.Dans ses perspectives pour 2021, Vicat table sur une nouvelle progression de l'Ebitda à périmètre et changes constants, tout en notant que l'environnement économique des pays où opère le groupe "devrait être toujours affecté par la pandémie" et que "la volatilité de l'activité reste forte".Le groupe entend cependant maintenir ses efforts d'investissements, attendus en hausse par rapport à 2020 autour de 365 millions d'euros.Compte tenu des résultats, le conseil d'administration proposera à la prochaine assemblée générale le maintien du dividende à 1,50 euro par action.
Il y a 4 ans et 110 jours

Bilan 2020 et perspectives 2021 du Groupe Mercure, spécialiste de l'immobilier de prestige

« Passion et expertise constituent l'ADN du Groupe Mercure, un ADN enrichi par l'alliance avec Forbes Global Properties permettant à toujours plus de clients de s'offrir l'exception et de réaliser leurs rêves » déclare Olivier de Chabot-Tramecourt, Directeur général du Groupe Mercure.Le Groupe Mercure a entamé 2020 dans la dynamique amorcée fin 2019, enregistrant un volume de transactions représentant 30% du volume total de 2019. Le premier confinement a interrompu cet excellent démarrage même si la digitalisation des conseils et des services a permis de maintenir la relation avec la clientèle. Le déconfinement s'est accompagné d'un rebond spectaculaire avec des biens vendus sans négociation et avec très peu de conditions suspensives. Le 2ème confinement intervenu au mois de novembre a entrainé un nouveau repli, avec des acquéreurs en moins grand nombre mais aux projets plus aboutis contribuant ainsi au rééquilibrage entre l'offre et la demande.Au total le Groupe Mercure a réalisé plus de 250 000 000 euros de transactions en 2020. Le Groupe détient toujours 80% de l'offre de châteaux en France avec 474 biens en portefeuille (+10% par rapport à 2019) et vend 1 château sur 3 dans l'hexagone, ce qui représente pas moins de 4755 châteaux vendus en 2020.Le Groupe Mercure touche essentiellement une clientèle CSP+ dont les 2/3 sont assujettis à l'IFI. Le fait marquant de 2020, c'est le décrochage de la clientèle étrangère. Dans le Groupe, les investisseurs étrangers ont représenté 22% du chiffre d'affaires contre 31% en 2019 et 17% des ventes contre 22% en 2019. A l'inverse,les restrictions de circulation imposées par le Covid, ont poussé la clientèle française qui faisait auparavant le choix de l'étranger pour l'achat d'une résidence secondaire,à se reporter sur le marché français. 2020 ou le rééquilibrage vers le rural sous toutes ses formesCrise sanitaire, développement du télétravail et quête d'authenticité ont fait repartir le marché rural après 12 années délicates. Conséquence du premier confinement, les centre villes ont perdu de leur superbe au profit de la périphérie, moyen de gagner de la surface et un extérieur (terrasse ou jardin).Alors que les transactions pour un usage touristique ont subi un coup d'arrêt, le marché de la résidence secondaire connait un regain d'activité avec une augmentation d'acquisitions de 6% pour le Groupe Mercure en 2020. Cet attrait pour les résidences secondaires s'accompagne d'une évolution des usages du strictement secondaire (vacances et week-end) au semi principal. Facilitée par le développement du télétravail, cette nouvelle manière d'investir le secondaire reste néanmoins conditionnée à la localisation (moins de 2h du lieu de travail) et à l'accès aux services (commerces, moyens de transport etc...).Sur le marché des biens de prestige et de caractère, les zones situées dans un cercle de 200km autour de Paris et de 100km autour de Lyon ont vu leur cote augmenter. Normandie et Centre Val de Loire ont ainsi bénéficié de l'effet Covid et de leur relative proximité avec la capitale. La Nouvelle Aquitaine attire aussi bien les bénéficiaires du télétravail que les nouveaux retraités tandis que l'Occitanie attire pour sa douceur de vivre à des prix inférieurs à ceux de la Côte d'Azur. Enfin les zones situées à proximité des axes TGV, Bordeaux, Nantes, Rennes et Vannes sont très recherchées.Et un marché urbain plus contrastéLes centres-villes des grandes villes (Lyon, Toulouse, Bordeaux) souffrent toujours d'une pénurie de biens à vendre. Néanmoins,en provoquant une forme d'attentisme chez les acquéreurs la crise sanitaire a rendu les vendeurs plus réticents et davantage enclins à revoir à la baisse leurs prétentions.A Paris, le marché reste dynamique et l'écart se réduit entre l'offre et la demande (6% contre 10 à 15% auparavant).Le marché des châteaux reprend des couleurs tout en restant qualitatifFort de sa qualité de leader sur ce marché de niche, le Groupe Mercure a constaté l'attrait créé parle confinement et l'appel du large sur ce type de biens.Sur un marché qui avait été très impacté en 2008, les prix se sont tenus. Le rapport de force s'est même parfois inversé du côté des vendeurs et la cote des châteaux à proximité des métropoles a augmenté. (15km des grandes villes, 100km de Paris).En 2021, les perspectives s'annoncent encourageantes mais fragiles compte tenu du contexte sanitaireEn 2020, la pierre a plus que jamais montré qu'elle conservait sa valeur refuge et la tendance ne devrait pas s'inverser cette année, soutenue par des taux toujours bas et un regain d'intérêt pour les investissements en France.Le marché devrait se maintenir au premier trimestre dans le prolongement de la fin d'année 2020. Cependant les doutes sur la situation économique et la perte de confiance dans l'avenir pourraient à terme ralentir le marché tout comme la pression fiscale sur le foncier liée aux réformes de la fiscalité locale mais aussi au « quoi qu'il en coûte » qu'il faudra bien financer. En outre les incertitudes sur la clientèle étrangère si elles devaient perdurer, auront des conséquences sur les prix de certains biens. Enfin la frilosité des vendeurs en diminuant l'offre de biens pourrait bien contribuer à gripper le marché.
Il y a 4 ans et 110 jours

Construire un cinéma en pleins crise sanitaire comme un pied de nez au Covid

La France compte un parc de 2.000 cinémas unique au monde par sa densité, et en 2020, 22 cinémas ont ouvert leurs portes, malgré les mois de rideau baissé.Cette année, en dépit du manque de perspective après plus de 100 jours de fermeture des salles, des projets de rénovation ou de construction se poursuivent un peu partout, du Lavandou (Var) au quartier de l'Opéra à Paris en passant par Givors (Rhône).A Romorantin, c'est l'effervescence sur le chantier du Ciné Sologne: ballet des chariots élévateurs, montage de cloisons... le futur complexe doit être prêt pour la fin mars. Il viendra prendre le relais du Palace, la salle historique du centre-ville.Avec le centre culturel ou l'escape game qui a ouvert en centre-ville, le cinéma, classé art et essai et qui programme blockbusters comme films plus pointus, est l'un des pôles d'animation de cette sous-préfecture de 17.000 habitants, sur les rives paisibles de la Sauldre.A une heure de voiture de Tours, de Bourges ou d'Orléans, la ville a connu "trois tsunamis", depuis les années 2000, retrace le maire Jeanny Lorgeoux: la fermeture de l'usine automobile Matra, qui employait 2.200 personnes, une grande crue avec plus de 500 évacuations, et maintenant le Covid...Dans ce contexte, "le cinéma, c'est un bien culturel fantastique" nécessaire "pour que la ville se perpétue", ajoute l'édile, aux commandes depuis 1985 et qui a tout fait pour favoriser l'installation du nouveau complexe."Dans les petites sous-préfectures, le cinéma c'est le lien intergénérationnel parfait", ajoute l'élu, et c'est aussi là que se croisent ce qu'il reste de la classe ouvrière, dans cette ancienne terre industrielle, et les plus aisés, qui vivent de "l'économie de château" et de la chasse, spécialité de la zone.Pour la ville, c'est aussi "un levier économique et d'attractivité. Si on s'en privait, ce serait catastrophique"."Repartir de zéro"Pourtant, le Palace, qui attirait chaque année 70.000 spectateurs, "n'était plus vraiment aux normes de confort actuelles", reconnaît le patron des lieux, Francis Fourneau.L'ancien cinéma, construit dans les années 1970 et resté dans son jus avec ses murs jaunes pastels, est promis à la fermeture. Le Palace était de toute façon à l'étroit dans son bâtiment historique du centre-ville."Après cette pandémie, il faudra retrouver les spectateurs un par un", anticipe cet exploitant, et "ce ne sera pas plus mal de repartir de zéro", avec un lieu flambant neuf. Tant pis pour le cachet des ruelles médiévales qu'a parcouru jadis François 1er, c'est à côté d'un ancien hypermarché, dans la zone commerciale accessible en voiture, que se construit le nouveau projet.Et pour rivaliser avec les multiplexes des grandes villes ou le streaming, il faut investir dans des fauteuils de plus en plus confortables et des écrans géants, 16 mètres de long pour la plus grande des cinq salles du futur Ciné Sologne.Le chef d'orchestre de ces travaux à 2,8 millions d'euros, c'est Cédric Aubry, qui s'est fait une spécialité de construire des cinémas dans de petites villes, considérées comme pas assez rentables par les gros réseaux.La pandémie ? "Ce n'est pas une raison de renoncer", tranche-t-il sur le chantier de Romorantin, tout en traquant sur le chantier les défauts d'étanchéité de la structure de métal et de béton, avant l'installation des 600 fauteuils."Il faut créer du public, attirer les gens qui se disent +j'irais bien au cinéma+, mais qui voient le petit ciné local et se disent +je laisse tomber+" explique M. Aubry.Une façon, selon lui aussi, de répondre "modestement" au message "sur l'abandon des territoires" formulé pendant la crise des "gilets jaunes". Et à l'en croire la recette a tout pour réussir: le cinéma qu'il a refait à Varennes (Meuse) est passé en quelques années de 80.000 à 200.000 spectateurs, et celui de Sens (Yonne) de 100.000 à 300.000 spectateurs.
Il y a 4 ans et 111 jours

L'encadrement des loyers entraine une baisse moyenne de 3% à Paris au second semestre 2019

Cette mesure avait été réintroduite à Paris en juillet 2019 et a eu "un effet indéniable, mais limité, de resserrement des loyers de relocation des logements non meublés autour de la fourchette légale", selon l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap).L'encadrement des loyers est en vigueur depuis 2015 dans la capitale mais a été suspendue pendant plus d'un an autour de 2018. Le loyer de relocation est le loyer appliqué au nouveau locataire après le départ du locataire précédent.Au premier semestre 2019, les loyers de relocation supérieurs au plafond avaient progressé de 2,6% avec un dépassement moyen de 12% du loyer hors charges, soit 168 euros par mois, pour plus d'un quart des logements, selon l'Olap.A partir de juillet, le retour de l'encadrement s'est traduit "par une baisse moyenne de 3% des loyers de relocation initialement supérieurs au loyer de l'ancien locataire".La part des dépassements était "de 28% des relocations" soit "un peu plus que pendant la précédente période d'encadrement (26% en 2015, 23% en 2016 et 21% en 2017)", précise l'Observatoire.Ils concernaient en particulier les logements de moins de 20 m², où ils représentaient sept cas sur dix.Les données pour l'année 2020 ne sont pas encore disponibles.
Il y a 4 ans et 111 jours

Le commerce veut un calendrier de réouverture des centres commerciaux et grands magasins

Dans un communiqué commun, l'Alliance du Commerce, Procos, le Conseil du commerce de France, et le Conseil national des centres commerciaux (CNCC) souhaitent que le gouvernement "indique rapidement aux entreprises" un calendrier de réouverture de tous les commerces", pour "éviter de fragiliser davantage des commerçants de toutes tailles et empêcher le risque d'effet domino qui ne manquerait pas de [survenir] dans tous les territoires, en cas de restructuration de chaines de magasins".Les centres commerciaux et commerces non alimentaires de plus de 20.000m² ont dû fermer à compter du 31 janvier. A l'heure actuelle, "après trois mois de fermetures en 2020 et une période de soldes décevante, les commerces portent un stock de marchandises important qui accroît les difficultés financières des entreprises, tant au niveau de niveau de leur trésorerie que de leurs marges".Face à ces difficultés croissantes, ces fédérations professionnelles veulent aussi connaître "les modalités des aides économiques qui seront mises en place", après l'annonce par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire que "les commerçants impactés seraient tous, sans exception, aidés à la hauteur des conséquences de cette fermeture", rappellent-elles.Car aujourd'hui, 25.000 grands magasins et commerces de centres commerciaux ont baissé le rideau et "de nombreux réseaux d'enseignes ont entre 30 et 75% de leurs magasins actuellement fermés dans les centres commerciaux", ce qui met aussi "en péril l'ensemble des industriels et fournisseurs" de ces derniers.De ce fait, soulignent les organisations patronales de commerçants, "plusieurs milliers de salariés se retrouvent sans activités et sans visibilité pour leur emploi". "La survie de milliers de magasins et de leurs emplois passe inévitablement par leur réouverture rapide", concluent-ils.
Il y a 4 ans et 111 jours

Une extension de villa sur pilotis

Il y a 4 ans et 111 jours

Le secteur du bâtiment demande des "mesures puissantes" pour relancer le logement neuf

En 2021, les permis pourraient de nouveau reculer à hauteur de 9,1% sur un an, selon un communiqué. "C'est une crise historique du logement neuf qui se profile", prévient la FFB."La brutalité de la crise qui frappe le logement neuf nécessite des mesures puissantes pour relancer les opérations et soutenir la demande", a estimé Grégory Monod, président du Pôle Habitat.Ce secteur "a été le grand oublié" du plan de relance du gouvernement, a-t-il déploré au cours d'une conférence de presse et il y a "urgence à agir" face au nombre de permis de construire qui "dégringole"En 2020, le marché de la maison neuve (en dehors des lotissements) a baissé de 8,5%, sous le poids de la crise sanitaire et "du durcissement des conditions d'octroi des prêts" il y a un an pour limiter le surendettement des ménages, selon la FFB.Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui associe entre autres le ministère de l'Économie et la Banque de France, a finalement décidé en décembre d'assouplir ces règles limitant l'octroi de crédits immobiliers.Pour le logement collectif, la situation a été "catastrophique" avec des mises en vente qui ont baissé de 27,4% à 76.588 unités, selon l'organisation.Ce décrochage en 2020 est dû à la lenteur de l'instruction des autorisations d'urbanisme et de la signature des actes notariés en raison de la crise sanitaire, mais aussi, selon l'organisation, à "l'attentisme des élus locaux à l'approche des municipales et la remise en question, voire le gel, de nombreux projets par les nouvelles équipes".L'organisation voit en outre trois "écueils majeurs" en 2021: l'effet du durcissement des conditions des prêts immobiliers, celui des "surcoûts" engendrés par la nouvelle réglementation environnementale et les conséquences des mesures "en matière de lutte contre l'artificialisation des sols qui accentuent déjà la rareté foncière et donc l'offre de terrains constructibles et de logements abordables".
Il y a 4 ans et 111 jours

A Belfort, une association pour garder l'ingénierie dont GE "se désengage"

L'Association de préfiguration de sociétés d'intégration et ingénierie systèmes (Apsiis) a pour but de développer des activités (création d'entreprises, partenariats avec des groupes...) dans l'ingénierie de projets dans le domaine de l'énergie pour "pérenniser" et "développer" l'emploi local dans cette spécialité, ont expliqué mardi ses fondateurs."Il s'agit d'ancrer ces compétences dont General Electric se désengage localement" au fur et à mesure de ses restructurations au détriment de Belfort, a expliqué Philippe Petitcolin, délégué CFE-CGC du site belfortain du groupe, l'un des initiateurs de l'association avec trois de ses homologues des syndicats CFE-CGC et Sud.L'association espère avoir dans les prochains mois "une trentaine d'adhérents", ingénieurs et cadres de GE, entrepreneurs locaux, consultants, universités, collectivités, dont "une dizaine d'industriels", a précisé M. Petitcolin.Le groupe d'ingénierie Altran figure parmi les cinq sociétés adhérentes citées mardi lors de la présentation de l'association à la presse, "d'autres groupes" ayant également manifesté leur intérêt pour cette initiative, selon M. Petitcolin.Apsiis cible "deux axes prioritaires" : l'hydrogène et le nucléaire, a-t-il ajouté.Agissant "comme un incubateur", l'association entend transformer les idées en "projets prêts à être financés", par exemple créer de nouvelles entreprises ou attirer à Belfort et ses environs des industriels extérieurs au territoire, a exposé Jean Maillard, ingénieur-consultant membre fondateur d'Apsiis.L'initiative reçoit le soutien des pouvoirs publics, ce que traduit la présence parmi ses fondateurs de l'Agence économique régionale de Bourgogne-Franche-Comté.Fin 2020, le maire de Belfort Damien Meslot avait estimé qu'au fur et à mesure des différents plans sociaux, GE aurait supprimé "plus de 1.200 emplois directs" à Belfort sur les 4.300 personnes que comptait le site en 2015.
Il y a 4 ans et 111 jours

Avec le télétravail, de plus en plus d'entreprises tentées par le "flex-office"

Avec ce mode d'organisation qui se veut plus collaboratif, le salarié n'a en principe pas de place réservée. Un casier lui permet en général de stocker ses affaires personnelles et des espaces dédiés (salles de réunion, "bulles"...) de s'isoler.Déjà pratiqué - surtout en Île-de-France - depuis des années, le "flex-office" va souvent de pair avec le télétravail et un nombre de places inférieur au nombre de salariés.Avec l'essor du travail à distance pour cause de Covid-19 et sachant que l'immobilier est le deuxième poste de dépense après la masse salariale, certains ont décidé de sauter le pas.Une PME parisienne dans la communication vient ainsi d'annoncer le regroupement de tous ses sites avec le "flex-office", rapporte un représentant du personnel à l'AFP.En contrepartie est négocié un nouvel accord de télétravail prévoyant des indemnités pour ceux qui ne viendraient plus au bureau. La direction met en avant une "modernisation" de l'organisation du travail, mais elle est "la grande gagnante" car "seul un tiers" des économies seront réinjectées dans l'entreprise, dit-il.Suez a signé de son côté après le premier confinement un accord télétravail à hauteur de deux jours par semaine pour les métiers éligibles. "On s'est dit +bien évidemment, on ne peut pas conserver des mètres carrés très chers (...) inoccupés deux jours par semaine+", explique à l'AFP la DRH, Isabelle Calvez.Le groupe a donc décidé de passer les 26 étages du siège à la Défense en "flex-office", pas pratiqué jusque-là. Il a rendu deux bâtiments loués, et la tour va passer de 2.200 à 3.000 personnes, avec 0,7 poste de travail par personne, un ratio "assez large", selon la DRH.L'idée est que les gens viennent au bureau "pour être ensemble", pas se "mettre dans un coin", dit-elle, mettant en avant l'aspect "collaboratif, convivial". Elle assure que les salariés ont réagi positivement car c'est "la contrepartie d'un accord télétravail qu'ils attendaient"."Horrible"D'autres groupes qui pratiquaient déjà le "flex", devraient poursuivre le déploiement avec le renforcement du travail à distance, à l'instar de la Société Générale ou Stellantis (ex-PSA).Sur la base d'une étude menée en octobre, Flore Pradere du cabinet immobilier JLL estime qu'"aujourd'hui, deux tiers des entreprises veulent accélérer leur recours au flex-office ou l'adopter".Avant-crise, "les pics moyens d'occupation dans les bureaux étaient de l'ordre de 60%" et avec un à deux jours de télétravail, "on va arriver à moins de 50%", estime Rémi Calvayrac du même cabinet. Il note que dans les projets flex actuellement, le ratio est en moyenne de 0,6 poste par salarié contre 0,8 avant crise ce qui n'est "pas très agressif", les entreprises étant "prudentes" alors que "les forces vives sont fatiguées".Mais alors que l'engouement pour le télétravail s'est érodé après des mois de crise, certains mettent en garde.Pour la députée LREM Carole Grandjean, le télétravail ne doit pas devenir un moyen de "réduire les coûts de l'immobilier pour des chefs d'entreprise", au risque d'une "perte de sens" pour les salariés.Mais pour Fabrice Angei (CGT), les entreprises ne se priveront pas, ayant "toujours une arrière-pensée de faire des économies" avec le télétravail. Malgré le principe de réversibilité, il anticipe qu'elles feront du "surbooking".Du côté des salariés, le flex-office n'a pas que des adeptes. Sophie (prénom modifié), cadre dans le conseil, trouve "horrible" ce système qu'elle expérimente depuis décembre.Avant, "j'avais ma cafetière, plein de posters, une superbe plante" dans un bureau individuel, rapporte-t-elle. Désormais, elle a un casier où stocker essentiellement "un mug avec notre nom dessus" et à la fin de la journée, c'est le "clean desk", il faut tout enlever.Elle déplore surtout la dépersonnalisation: symboliquement "ça veut dire qu'on est interchangeables", "on est juste un casier". Résultat, elle est "la plupart du temps" en télétravail.
Il y a 4 ans et 111 jours

Saint-Gobain cède des activités de distribution en Espagne et en Italie

En Espagne, Saint-Gobain a finalisé la vente de Sanigrif (produits de plomberie, sanitaire et chauffage) et Saniplast (matériaux pour le génie civil), a-t-il indiqué dans un communiqué.Ces deux activités représentent ensemble une trentaine de magasins, 220 employés et un chiffre d'affaires cumulé de 90 millions d'euros.Saint-Gobain a d'autre part indiqué avoir cédé courant 2020 son activité de distribution en Italie, qui représentait un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros.Au tout début de l'année 2021, le groupe a déjà annoncé être en négociations exclusives pour céder son activité de distribution aux Pays-Bas, qui représentait un chiffre d'affaires de plus de 520 millions d'euros en 2019.Par ailleurs en France, Saint-Gobain a engagé la vente de sa chaîne de magasins Lapeyre (équipement de la maison), qui emploie environ 3.500 salariés, au fonds allemand Mutares.
Il y a 4 ans et 111 jours

100.000 œuvres transférées du Louvre au nouveau centre de conservation de Liévin de 18.500 m²

Le transfert d'un total de 250.000 œuvres et objets de toutes tailles devrait être achevé en 2024.Ce bâtiment de 18.500 mètres carrés traversé d'une grande nef avait été inauguré début octobre 2019. Il avoisine le Louvre-Lens, inauguré sept ans plus tôt, formant avec lui le deuxième pôle du premier musée français."Liévin est un outil au service du Louvre-Lens. Il y a une volonté que les collections nationales ne soient pas toutes à Paris", a expliqué le président-directeur du Louvre Jean-Luc Martinez lors d'une visite de presse dans le centre.Eclairés par des baies vitrées, 1.300 mètres carrés sont réservés aux chercheurs pour la consultation des œuvres. Fin mars, les collections auront été mises en ligne à plus de 80%, soit 480.000 notices d'œuvres sur un total de 550.000.Après avoir remarqué une œuvre sur le site, avec la documentation qui s'y rattache, "un chercheur d'Oxford ou un étudiant en thèse pourra demander à venir l'étudier". Cet outil est "un pas de géant dans la connaissance des collections", a souligné le patron du Louvre.9.600 mètres carrés sont dédiés à la conservation, dans des espaces adaptés aux différents formats, tapis, lapidaires, peintures, cadres, etc... Certains tableaux ou tapisseries de par leur taille n'ont jamais été déroulés depuis des décennies.La peur des inondations des réserves après les grandes crues de la Seine comme en 1910, et, dans une moindre mesure en 2016, avait conduit à cette décision d'externalisation.Une réserve dite "tampon" de 1.700 œuvres reste dans le sous-sol du Louvre, répondant aux besoins des conservateurs pour renouveler les accrochages.35.000 œuvres sont exposées à Paris et 35.000 autres en province.Le Musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg a procédé de la même façon à une externalisation de ses collections, et plusieurs musées des Pays-Bas sont en train de le faire.
Il y a 4 ans et 111 jours

Apax Partners et Bpifrance en négociations exclusives pour entrer au capital du Groupe BTP Consultants

L'équipe de management emmenée par Roland Le Roux, nommé Président du groupe et Jean-François Baron, Président de l'entité BTP Consultants, investit significativement dans cette opération. La finalisation de l'opération reste soumise à l'approbation des autorités de la concurrence.Fort du soutien d'Apax Partners et de Bpifrance, le Groupe BTP Consultants ambitionne de poursuivre sa croissance organique et de déployer une stratégie d'acquisitions ciblées. Pour ce faire, l'entreprise entend appuyer son développement en régions et sur des segments à fort potentiel de croissance tels que le BIM (« Building Information Modeling »), l'industrialisation de la construction, la rénovation énergétique, le diagnostic immobilier ainsi que d'autres activités complémentaires. Apax Partners, l'un des leaders du private equity en Europe, accompagne actuellement 22 entreprises et dispose de 4 milliards d'actifs sous gestion, pour un savoir-faire reconnu d'excellence qui sera mis au profit de l'expansion du Groupe BTP Consultants, dès son entrée au capital de la société.Spécialiste du secteur des TIC (« Testing, Inspection et Certification »), le Groupe BTP Consultants s'est imposé comme référent technique des acteurs du bâtiment et de la conception des projets de rénovation. Créé en 1996, le Groupe BTP Consultants propose une offre complète de services de contrôle technique pour la construction, la coordination SPS (« Sécurité et Protection de la Santé »), les diagnostics immobiliers et l'assistance à maîtrise d'ouvrage, ainsi que des prestations liées au BIM.Le Groupe BTP Consultants emploie plus de 500 collaborateurs à travers un réseau de 24 agences en France. Avec près de 60 millions d'euros de chiffre d'affaires et plus de 6000 clients au sein de son portefeuille, le groupe est un acteur national majeur et détient une position de leader en Île-deFrance sur ses cœurs de métier. « Nous franchissons une étape importante dans la transmission progressive du Groupe à son management. Je suis fier du travail accompli par l'ensemble des collaborateurs du Groupe BTP Consultants et certain que le savoir-faire des investisseurs et de la nouvelle équipe dirigeante lui permettra de poursuivre sa croissance basée sur la culture client et l'innovation. » souligne Patrick Vrignon, fondateur et Président du conseil de surveillance du Groupe BTP Consultants.Roland Le Roux, nouveau Président du Groupe BTP Consultants, Jean-François Baron et Rony Chebib, respectivement Président et Directeur Général de BTP Consultants, se félicitent de cette opération: « Avec l'entrée au capital de nouveaux actionnaires, nous nous donnons les moyens de renforcer la stratégie de développement du Groupe. Apax Partners et Bpifrance partagent avec nous une véritable ambition de leader sur nos marchés ainsi qu'un socle de valeurs communes qui confère au Groupe BTP Consultants toute sa singularité. »Isabelle Hermetet et Raphaël Bazin, Associée et Directeur chez Apax Partners, précisent : « Dans un secteur que nous connaissons bien, le Groupe BTP Consultants a bâti une position d'acteur majeur en s'appuyant sur la compétence de ses collaborateurs et la qualité de ses prestations. Nous sommes ravis d'accompagner Roland Le Roux et ses équipes dans cette transmission qui s'inscrit dans une continuité très entrepreneuriale et sommes impatients d'apporter notre expertise pour contribuer à la poursuite du développement du groupe. »Francis Estellat, Directeur d'investissement sénior chez Bpifrance, ajoute : « Nous sommes impressionnés par la trajectoire de croissance du Groupe BTP Consultants, son équipe de management et sa forte culture entrepreneuriale et d'innovation. Fort d'une solide réputation, le groupe bénéficie d'un excellent savoir-faire construit au fil des années par ses équipes. Nous sommes très heureux de pouvoir accompagner le management dans sa stratégie ambitieuse de croissance et de consolidation. »Intervenants de l'opération :Apax Partners Development : Isabelle Hermetet, Raphaël Bazin, Paul CarrincazeauxBpifrance Investissement : Francis Estellat, Quentin AudibertConseils Acquéreur :Avocat Corporate : Hogan Lovells (Stéphane Huten, Arnaud Deparday, Alexandre Giacobbi, Pierre Faure)Avocat Financement : Hogan Lovells (Alexander Premont, Luc Bontoux)Avocat Fiscaliste : Hogan Lovells (Ludovic Geneston, Thomas Claudel)Avocat Social : Chassany Watrelot & Associés (Julien Boucaud-Maitre)M&A: Capitalmind (Michel Degryck, Christopher Martin)Due diligence financière : Odéris (Aurélien Vion, Eddy Chagué, César Mullet, Matthieu Cocciantelli)Due diligence commerciale : EY-Parthénon (Gianluigi Indino, Adrian Bocher, Elhoussein El Beghdadi)Due diligence assurance : Marsh (Margaux Rocher, Audrey Levy-Corcos, Charline Bretagne)Conseils Cédants :M&A : Sodica Corporate Finance (Thomas Lafont, Bastien Robert, Guillaume Queyrat)Conseil juridique : Coblence Avocats (Alexandre Brugière et Barbara Chapron)Conseil juridique managers : Jeausserand Audouard (Elodie Cavazza et Maxime Aps)Conseil financier managers : Natixis Wealth Management (Benjamin Lobel)Dette :Idinvest Partners (Nicolas Nedelec, Olivier Sesbouë, Audrey Silber)