Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(32232 résultats)
Il y a 4 ans et 117 jours

Rabot Dutilleul annonce le décès de René Dutilleul

Fils du fondateur Barthélémy Dutilleul, il avait rejoint l'entreprise familiale en 1945 où il a œuvré avec passion à son développement pour en faire le groupe bâtisseur que l'on connait aujourd'hui. Proche des hommes et des chantiers, il laisse un doux souvenir à tous ceux qu'ils l'ont connu : celui d'un grand homme et d'un grand entrepreneur.C'est un double anniversaire que l'entreprise de BTP nordiste, Rabot Dutilleul Construction, célébrait en 2020. Celui du centenaire de sa création par Henri Rabot et Barthélémy Dutilleul, et celui de l'un de ses dirigeants emblématiques : René Dutilleul.Né en 1920, cet ingénieur de formation a rejoint l'entreprise après la guerre. Il a alors 25 ans et s'affirme rapidement comme l'indispensable second de son père. Il tisse des liens forts avec les grands entrepreneurs du Nord de la France et oriente les activités vers la construction de bâtiments industriels.En 1954, accompagné d'André Chantraine (beau-fils d'Henri Rabot), il succède à son père puis prend la Direction Générale de Rabot Dutilleul en 1963. Attentif à la transformation du territoire, il engage la diversification des activités de l'entreprise. Il suit ainsi l'émergence de la grande distribution et de la vente par correspondance, et y participe avec la construction de nombreux bâtiments pour Les 3 Suisses, La Redoute ou encore Auchan.René Dutilleul croyait en l'Homme et il fondait sa force sur cette confiance mutuelle. Lorsqu'il prend sa retraite en 1986, Rabot Dutilleul compte près de 400 salariés. Ses successeurs que sont Jean-François (son fils), Jean-François Craye et Jean-Pierre Sternheim (ses gendres), n'auront de cesse de poursuivre son œuvre, avant de laisser la place à la 4ème génération, représentée par François Dutilleul, Président du Groupe, Frédéric Sternheim, Pierre Craye et Eric Dutilleul. Aujourd'hui, le groupe centenaire compte 1 100 salariés et se classe dans le top 15 des groupes français indépendants de BTP.Les funérailles se dérouleront dans la plus grande intimité familiale.
Il y a 4 ans et 118 jours

Le chauffage au granulé de bois a-t-il sa place dans le collectif ?

Grâce à sa densité énergétique, son homogénéité, son coût, son excellent bilan carbone et sa combustion propre et sa flexibilité d'utilisation, ce type de chauffage répond à des besoins spécifiques qui le rendent incontournable dans le mix énergétique français.Avec plus de 1.100 chaufferies au granulé de bois en France, les retours d'expérience sont nombreux et très satisfaisants : écoles, lycées, bureaux, mairies, gymnases, lotissements …Pour identifier au mieux le marché et évaluer les zones de pertinence économique de ces installations, Propellet a mené l'enquête. Cette étude rendue en novembre 2020 « Articulation des usages entre granulé et plaquette » a été financée par l'ADEME, l'interprofession France Bois Forêt (FBF) et coréalisée avec le Comité Interprofessionnel du Bois Energie (CIBE) et le Syndicat National des Producteurs de Granulé de Bois (SNPGB).Le marché du granulé domestique représente aujourd'hui 95%. Un potentiel très significatif pour le marché du collectif et industrielAujourd'hui, le marché du domestique (poêles et chaudières) représente 95%. Et, en 2019, la consommation cumulée de granulé pour le secteur collectif et industriel s'élevait à 70 000 t/an, soit moins de 5% de la consommation de granulé de bois en France !Hors CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain), le granulé représente seulement 2% de l'énergie dans les chaufferies collectives et industrielles au bois (alors que le nombre de chaufferies « bois » représente près de 20% de l'ensemble). La très large majorité d'entre elles est fournie par le bois déchiqueté (plaquettes forestières, connexes des industries du bois, broyats de bois en fin de vie…).Le paysage français dans le chauffage collectif et industriel au granulé est marqué par la prédominance des chaudières de petites et moyennes puissances. En effet, Dans le secteur collectif / industriel, le CIBE recense, pour 2018, un parc de 1 156 chaufferies au granulé de bois de plus de 50 kW pour une puissance cumulée de 178 MW. Plus de 90% des chaudières au granulé ont une puissance inférieure à 300 kW.Pertinence du granulé et capacité de la filièreLes récentes annonces du gouvernement concernant l'interdiction d'utiliser du gaz dans les logements collectifs neufs à partir de 2022 (RE2020) vont permettre d'accélérer le développement de ce marché. La filière bois énergie est prête pour aborder ce virage.Le bois énergie est un cercle vertueux, puisque l'utilisation du bois dans la construction permet à la fois de stocker du CO² dans le bâtiment et de générer des coproduits de bois qui sont utilisés pour fabriquer du granulé.En 2019, la France a produit 1.6 million de tonnes de granulés bois. Grâce à de nouveaux projets d'usine, la capacité devrait atteindre les 2 millions de tonnes d'ici 2 à 3 ans. Au-delà du passage obligatoire à la sobriété énergétique qui diminuera les besoins, les perspectives sont rassurantes puisque la ressource issue de la forêt est abondante. L'accroissement naturel de la forêt est de 10% par an en volume et il n'est prélevé pour tous les usages (bois d'œuvre, bois d'industrie, bois d'énergie) que la moitié de cette progression.Logique de décision des prescripteurs en faveur d'une solution boisÉtudier la valeur ajoutée du granulé par rapport à la plaquette facilite la logique de décision.Le choix se fait en fonction d'études de faisabilités et de préconisations de maîtres d'œuvre et d'experts. La volonté d'un maître d'ouvrage de valoriser une ressource locale de bois afin de dynamiser le territoire peut souvent orienter la décision en faveur de la plaquette ; en particulier dans le cas de communes disposant de forêts.Comparaison plaquette / granulé = les facteurs de décisionQuand le choix de l'énergie bois est acté, l'arbitrage se fait entre plaquette et granulé. Les premières questions que vont se poser le maitre d'ouvrage concernent :Des éléments techniquesLes contraintes techniques ou foncières liées à la superficie du site de la chaufferie = la densité énergétique du granulé fait que 3 à 4 fois moins d'espace est nécessaire pour le stockage que pour la plaquette.L'accessibilité du site aux camions de livraison = conditions de déchargement. Le granulé nécessite donc aussi 3 à 4 fois moins de livraisons que la plaquette.Les moyens pour assurer l'exploitation de l'installation = les plaquettes nécessitent plus de compétences et de surveillance (personnel en interne ou contrat d'exploitation).À noter : Le fractionnement de la puissance en plusieurs chaudières est courant pour les installations au granulé. Du fait d'une puissance minimale autorisée plus faible que pour une chaudière unique, cette configuration permet de couvrir une plus grande part des besoins thermiques par le bois (y compris les besoins d'eau chaude sanitaire l'été), éventuellement jusqu'à 100% c'est-à-dire sans recourir à une énergie fossile en appoint.Des éléments financiersL'analyse en coûts différenciés investissement / fonctionnement pour les maîtres d'ouvrage (situation assez rare).L'analyse économique en coût global = décisif pour le choix du maître d'ouvrage. C'est ici que se pose la question de l'intermittence d'usage de la chaleur. La souplesse d'une installation au granulé est un avantage dans le cas de cette intermittence mais, surtout, à puissance égale installée, l'intermittence entraînera une moindre consommation d'énergie qui rendra économique l'utilisation du granulé.Dans le milieu industriel, les projets s'évaluent généralement en temps de retour brut sur investissement plutôt qu'en coût global de l'énergie. Une installation au granulé présentera un meilleur temps de retour brut sur investissement qu'un projet plaquettes, (si faibles variations des prix des 2 combustibles), et pour des besoins énergétiques faibles.Analyse de l'intérêt économique des solutionsL'analyse de l'intérêt économique d'un projet s'effectue généralement par la comparaison des factures énergétiques en coût global pour chacune des solutions.Ce graphique montre que lorsqu'on décompose le coût global :La part d'énergie est inférieur pour le granulé face aux énergies fossilesLa part de l'appareil au granulé (maintenance inclus) est moins importante face à la plaquetteLes grandes tendances d'un point de vue financier après analyseFace au fioul domestique (95 €TTC/MWhPCI), les chaufferies dédiées au bois sont systématiquement compétitives.Face au gaz naturel (55€TTC/MWhPCI), à contrario, les chaufferies dédiées au bois ne sont compétitives que dans de rares cas : établissements scolaires, sanitaires et sociaux ou résidentiels collectifs par exemple. Suivre l'impact de la RE 2020.Lorsque les deux solutions bois sont comparées entre elles, la solution « granulé » devient plus pertinente lorsque l'intermittence augmente ou pour satisfaire de faibles besoins thermiques.Plus le prix de l'énergie fossile utilisée en appoint est élevé, plus importante est la zone de pertinence de la solution granulé : avec le granulé, seuls 10% des besoins sont couverts par l'énergie d'appoint contre 15% pour la solution plaquette. Ce qui représente une réduction de 33% du recours à cette énergie d'appoint.Une réflexion globale à mener sur les réseaux de chaleur bois dans les territoires rurauxLes récentes décision gouvernementales (fioul et gaz) nécessitent d'engager une réflexion d'ensemble et des actions pour développer le bois-énergie dans les territoires ruraux. Des centaines de milliers de familles, de bâtiments publics et commerciaux seront concernés et devront trouver une alternative.Mais les solutions individuelles ne sont pas souhaitables. Il faudra éviter le passage au propane (dérivé du pétrole fossile) ou au chauffage électrique sous toutes ces formes (par effet joule ou de manière plus vertueuse par pompe à chaleur) qui aggraverait le pic d'appel de puissance électrique en hiver.Une réflexion collective est primordiale. Les petits réseaux de chaleur renouvelables dans les territoires ruraux ont toute leur place.
Il y a 4 ans et 118 jours

Malgré la déprime ambiante, une reprise est toujours en vue cet été selon le gouvernement

Cela peut paraître paradoxal, tant la crise sanitaire semble s'éterniser, entre un nombre de contaminations quotidiennes au Covid-19 qui peine à redescendre sous la barre des 20.000 depuis janvier et la progression du variant anglais qui fait planer la menace d'un nouveau confinement.Face à cette atmosphère morose, marquée par des appels à la désobéissance de restaurateurs ou d'élus locaux, le gouvernement affiche un optimisme à toute épreuve.Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a salué lundi "l'exceptionnelle capacité de résistance de l'économie française" en 2020, grâce à laquelle 360.000 emplois ont été perdus, deux fois moins qu'anticipé."Elle va montrer à la fin de l'année 2021 son immense capacité de rebond", a prédit sur Europe 1 le ministre, qui maintient pour l'instant sa prévision d'une croissance de 6%.Tout comme la Banque de France, qui a confirmé mardi sa prévision de croissance de 5% pour 2021. "L'économie française, qui avait déjà connu l'été dernier le plus fort rebond d'Europe, a montré à nouveau fin 2020 sa résilience. C'est encourageant pour quand nous sortirons des restrictions sanitaires", a déclaré son gouverneur François Villeroy de Galhau dans un entretien aux quotidiens du groupe Ebra.Le gouvernement fonde son optimisme sur la réaction de l'économie à l'issue du premier confinement, qui a permis une croissance de 18,5% au troisième trimestre, puis en décembre, quand les commerces ont été autorisés à rouvrir, entraînant un rebond de 23% de la consommation des ménages, après une chute de 18% en novembre."Dès que des restrictions ont été levées, le retour des consommateurs et de leur confiance a été spectaculaire", a souligné le gouverneur.Pourtant, une étude publiée lundi a jeté un froid. L'assureur-crédit Euler-Hermès a calculé que l'Union européenne accusait un retard de cinq semaines par rapport à son objectif de vacciner 70% de la population d'ici l'été. Or, "si ce retard n'est pas compensé, il pourrait coûter près de 90 milliards d'euros à l'économie européenne en 2021", a-t-il mis en garde."Prendre du recul"L'économiste en chef de Bercy, Agnès Bénassy-Quéré, a toutefois appelé à "prendre un peu de recul" vis-à-vis des chiffres de la vaccination égrenés "au jour le jour". "Normalement, à l'été, la vaccination aura été massive", a assuré la cheffe économiste du Trésor, qui compare le Covid à un "couvercle" comprimant l'activité."Quand on enlève le couvercle, l'économie se redéploie très rapidement", a illustré Mme Bénassy-Quéré, qui dit avoir été "surprise" par la "vigueur" de la consommation observée après chaque assouplissement.Comme si les Français, dont les revenus ont été dans l'ensemble préservés par l'indemnisation du chômage partiel, n'attendaient que la réouverture des bars, restaurants et lieux culturels pour dépenser les quelque 100 milliards d'épargne Covid accumulés en 2020.L'optimisme du gouvernement fait d'ailleurs écho à celui de la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde. "2021 sera une année de reprise. La reprise économique a été retardée, mais non battue en brèche. Elle est évidemment attendue avec impatience", a-t-elle dit dans un entretien au Journal du dimanche.Toutefois, "nous ne sommes pas à l'abri de risques encore inconnus", et "nous ne retrouverons pas les niveaux d'activité économique d'avant la pandémie avant mi-2022", a-t-elle prévenu.De son côté, le FMI a revu à la hausse sa prévision de croissance mondiale pour 2021, à 5,5%, la vaccination devant permettre de juguler la pandémie qui a fait plus de 2,3 millions de morts.Et si l'Allemagne, premier partenaire commercial de la France, a abaissé sa prévision annuelle de 4,4% à 3%, en raison de la chute attendue du PIB au premier trimestre, Berlin table sur une reprise de l'activité économique à l'été, grâce à la "vaccination d'une grande partie de la population".En Israël, où 40% de la population est vaccinée, le troisième confinement a d'ailleurs commencé à être levé dimanche, comme un avant-goût de ce qui attend l'Europe.
Il y a 4 ans et 118 jours

Près d'1,2 million de jeunes ont signé un contrat en cinq mois

"Ce sont près d'1,2 million de contrats qui ont été signés. Certes, tout le monde n'a pas sollicité la plate-forme «1 jeune, 1 solution » mais cela correspond à la cible que nous visions au travers de l'aide à l'embauche via une prime", a déclaré Elisabeth Borne, en visite avec le Premier ministre Jean Castex à l'usine Sulky-Burel de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), spécialisée dans la fabrication de matériel de fertilisation et qui a recruté 12 apprentis l'an dernier.Jean Castex a lui souligné que l'"objectif est aussi qualitatif, il n'est pas simplement d'agir sur les chiffres, il est d'orienter les jeunes vers des métiers d'avenir, vers la transition écologique, vers la souveraineté économique (...) Le plan de relance dégage des moyens substantiels pour reconquérir l'industrie en France, c'est un secteur porteur".Le gouvernement a présenté en juillet la plateforme "1 jeune, 1 solution", doté de 6,7 milliards d'euros, pour mettre en relation les entreprises avec des jeunes qui cherchent un emploi ou une formation. Près de 1.500 entreprises sont inscrites sur cette plate-forme et quelque 150.000 offres d'emplois ont été proposées.Ce dispositif prévoit notamment une prime allant jusqu'à 4.000 euros (par an) pour l'embauche, en CDD de plus de trois mois ou en CDI d'un jeune de moins de 26 ans entre le 1er août 2020 et le 31 mars 2021. Il prévoit aussi des primes de 5.000 euros ou 8.000 euros pour le recrutement d'un apprenti mineur ou majeur en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation.
Il y a 4 ans et 118 jours

PBM Groupe s'engage en faveur de l'environnement et contribue à décarboner le secteur de la construction

PBM Groupe s'engageSpécialiste de la préfabrication d'escaliers en béton, PBM Groupe s'engage en faveur de l'environnement. Grâce à son service Recherche & Développement qui améliore les process de production (recyclage des eaux de lavage, utilisation d'agrégats recyclés...) et à ses partenaires, PBM contribue à décarboner le secteur de la construction. Ainsi, PBM Groupe est fier d'annoncer la signature d'un contrat de partenariat avec Vicat visant la fourniture de ciment bas carbone.Le partenariat Vicat / PBM GroupeLe 13 octobre 2020, Bernard Michel, directeur de production chez PBM, et Didier Fiducia, directeur des ventes ciment chez Vicat, ont validé et signé les termes de ce partenariat. « PBM obtient ainsi l'exclusivité de l'utilisation du ciment Naturat pour la préfabrication des escaliers en béton » précise Bernard Michel. L'enjeu de ce partenariat est de diminuer le bilan carbone de 30% des escaliers en béton avec un ciment bas carbone Naturat CEM IV. Pour Didier Fiducia, « ce partenariat illustre la mobilisation des équipes Vicat aux côtés de nos clients pour décarboner le secteur de la construction ».Le ciment NaturatPBM Groupe utilise dans ses formules béton le ciment Naturat produit par le cimentier français Vicat. Ce ciment bas carbone multiusages est destiné aux travaux courants en neuf et rénovation. Il est composé de pouzzolanes naturelles, des pierres volcaniques issues des volcans d'Auvergne. Produit à Créchy (03), le ciment Naturat utilise des ressources locales afin de réduire l'impact carbone. La composition et le process de fabrication de ce ciment répondent aux exigences de la future réglementation environnementale.
Il y a 4 ans et 118 jours

Les chantiers des JO-2024 de Paris dans les starting-blocks

"On est à un moment de bascule", explique Nicolas Ferrand, directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), pour qualifier l'année 2021 qui va voir débarquer des dizaines de grues et des milliers d'ouvriers.Tout doit être bouclé pour décembre 2023.Les travaux du village olympique, pièce maîtresse de 300.000 mètres carrés, situé à Saint-Denis, Saint-Ouen et l'Ile-Saint-Denis, vont débuter en mars. "Les 26 permis de construire ont été obtenus et les ventes ont été signées", s'est réjoui M. Ferrand, grand ordonnateur de la Solideo, lors d'une conférence de presse cette semaine.Miracle, le Covid et le premier confinement n'ont fait prendre qu'à peine un mois de retard.Parmi ce que Nicolas Ferrand qualifie néanmoins de "belle difficulté": un investisseur canadien partenaire de Vinci s'est envolé en cours de route. 50.000 mètres carrés de bureaux attendent preneurs en plein milieu du village olympique, qui deviendra un quartier résidentiel en 2025.Un "gros ministère" est sur les rangs pour y installer son administration centrale, une fois les athlètes partis. L'appel d'offre est en cours.Non loin du village olympique, la construction du tout nouveau centre aquatique olympique, dit "CAO" dans le jargon olympique, va être lancé au printemps."Une belle bête""Une belle bête!", commente Patrick Ollier, président LR de la Métropole du Grand Paris, maître d'ouvrage de cette piscine construite par Bouygues, qui recevra plongeon, natation synchronisée et water-polo.Au total, la Solideo, qui a un budget d'argent public de près d'1,4 milliard d'euros (sur 3,2 milliards environ), supervise 62 ouvrages. Autre chantier d'ampleur: le village des médias, au nord du département, près de l'aéroport du Bourget. Il sera construit en deux étapes, une partie sera réalisée après les Jeux, avec au total 1.300 logements.La justice rejette le recours déposé contre le village des médias La justice a rejeté vendredi le recours déposé par des opposants à la cession d'une partie du parc départemental Georges-Valbon en Seine-Saint-Denis, qui doit accueillir le village des médias pour les Jeux olympiques de Paris-2024 puis être transformé en éco-quartier, selon une décision consultée samedi par l'AFP.Dans ce recours en référé (mesure d'urgence) déposé le 28 janvier devant la cour administrative d'appel de Paris, le Mouvement national de lutte pour l'environnement (MNLE 93), le Collectif pour le Triangle de Gonesse et une dizaine d'usagers de cet immense parc demandaient l'annulation de la cession du terrain par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis."Ces parcelles, affectées depuis des dizaines d'années aux loisirs et sports, fêtes, ces espaces verts et boisés avec leur biodiversité, leur faune et flore seront détruits et cédés par lots à des bétonneurs et promoteurs", dénonçaient ces opposants.La vente d'une partie de l'"Aire des Vents", située sur la commune de Dugny, avait été votée le 10 décembre, au profit de la société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) pour 6,9 millions d'euros.La zone, en partie bétonnée et qui accueille traditionnellement la Fête de l'Huma, doit se transformer en vue des Jeux olympiques. Le projet prévoit d'y construire le village des médias, qui deviendra ensuite un écoquartier de 1.300 logements et commerces.Les opposants dénoncent une "artificialisation définitive" et "l'amputation" de ce parc de 400 hectares, situé en majeure partie sur la commune de la Courneuve, poumon vert d'un département très densément peuplé, où "la population s'accroît chaque année de 15.000 nouveaux habitants".Le collectif d'associations va déposer un nouveau recours en justice, cette fois contre l'autorisation environnementale délivrée par le préfet de la Seine-Saint-Denis, a indiqué samedi à l'AFP Jean-Marie Baty, président du MNLE 93.Les opposants ne comptent pas rendre les armes : "Nous avons déjà mené le combat contre Europacity -projet de megacomplexe de loisirs et de commerce qui devait s'installer sur les terres du Triangle de Gonesse, dans le Val-d'Oise-, dont on disait que c'était David contre Goliath, et nous l'avons gagné", fait valoir Jean-Marie Baty.
Il y a 4 ans et 118 jours

Le constructeur de maisons Hexaom annonce un C.A. en hausse de 4,7% en 2020

Sur l'année, le chiffre d'affaires ressort à 881,3 millions d'euros grâce à la "résilience de l'activité construction de maisons" et "la stratégie de diversification vers de nouveaux segments de l'activité immobilière", selon un communiqué.Hexaom a intégré en année pleine le groupe d'aménagement foncier et de promotion immobilière de logements Claimo et le constructeur de maisons individuelles, promoteur et lotisseur Plaire.Le groupe avait souffert du strict confinement décrété au printemps, au début de la crise sanitaire, de nombreux chantiers se trouvant interrompus le temps de mettre en place les mesures nécessaires.Il avait connu pendant l'été un "fort effet de rattrapage" puis a réalisé "un très bon quatrième trimestre, avec une activité en croissance sur tous ses métiers"."Les prises de commandes de maisons ont continué à croître sur le quatrième trimestre: elles ressortent en augmentation de 3,1% en volume et de 9% en valeur, illustrant également une forte progression du prix de vente moyen", selon le communiqué.Sur l'année, les prises de commandes "démontrent une belle résistance" avec un "retrait limité de 7,5% en volume et 3,4% en valeur par rapport à 2019", selon le groupe qui a réalisé 7.080 ventes au 31 décembre.L'activité rénovation "confirme son dynamisme avec un chiffre d'affaires au quatrième trimestre qui marque un nouveau plus haut historique à 58,1 millions d'euros (+16,7%)".Par ailleurs, 31 programmes de promotion immobilière sont en cours de commercialisation ou de construction, précise Hexaom.Selon le groupe sa production devrait rester "bien orientée en 2021". Mais ces prévisions optimistes ne tiennent pas compte d'une "évolution significative des mesures imposées par la crise sanitaire pouvant entraîner un ralentissement de l'activité".
Il y a 4 ans et 118 jours

Finalcad One, la nouvelle plateforme collaborative de gestion de projets qui optimise le travail en équipe

Avec la pandémie de Covid-19, l'usage des outils de travail collaboratif s'est propagé à vitesse folle sur la planète. Le secteur du BTP et de la construction, nécessitant une coordination et une collaboration importantes des équipes, n'y a pas échappé. Répondant ainsi aux attentes des acteurs du marché mais aussi des industries périphériques, Finalcad One a pour ambition de permettre aux équipes d'optimiser leur collaboration ; ce qui revêt une importance toute particulière dans ce secteur où le manque de communication est la principale cause de retard de livraison d'un projet*.Genèse de Finalcad One : une application pensée sous angle collaboratifLancée il y a 10 ans, Finalcad est une société qui a construit son développement autour de solutions digitales pour répondre aux besoins principalement de la construction et accompagner les entreprises dans leur transformation digitale. L'objectif étant de faciliter la collaboration et la coordination sur un chantier entre les différentes parties prenantes. Au fil des années, ces solutions ont été largement enrichies car créées sur des technologies qui ont-elles-mêmes évoluées.Pour répondre toujours plus aux besoins de ses clients, Finalcad a décidé de lancer une toute nouvelle solution collaborative basée sur les dernières innovations technologiques et qui bénéficie également de l'expérience des solutions Finalcad qui ont accompagné plus 24 000 projets à travers le monde.Finalcad One, dotée d'une ergonomie innovante, s'adresse ainsi à tous les corps de métiers et à toutes les phases d'un projet, de son initialisation en passant par la phase de construction et jusqu'à la maintenance. Au-delà d'apporter des solutions métiers, cette nouvelle application totalement personnalisable a été pensée sous l'angle de la collaboration.Une expérience utilisateur unique en mode collaboratifChaque projet est unique et fait appel à de nombreuses parties prenantes : des entreprises et des équipes qui ne se connaissent pas toujours, mais qui doivent travailler ensemble depuis des sites différents et ce parfois dans plusieurs langues. L'Humain et la collaboration sont donc au centre de tout projet et déterminent la performance et la productivité. Une étude internationale montre d'ailleurs que 62% des professionnels interrogés* identifient le manque de communication comme première cause de retard de livraison d'un projet.Cette collaboration est d'autant plus essentielle dans le contexte sanitaire actuel de distanciation sociale qui s'accompagne de nouvelles restrictions et contraintes.Il était donc essentiel pour Finalcad, afin d'être toujours au plus près des besoins de ses clients, de proposer un outil collaboratif le plus facile d'utilisation possible : une solution BtoB répondant aux standards B2C permettant la création de groupes de travail s'inspirant du modèle des messageries instantanées avec en plus la possibilité d'interagir avec toutes les personnes rattachées à un projet quelles que soient leurs fonctions et ce à toutes les phases du projet. Qu'il s'agisse du partage d'information, de l'utilisation des formulaires de saisie ou encore du travail en équipe sur des observations réalisées sur site, Finalcad s'est inspiré des meilleures pratiques en termes d'expérience utilisateur pour maximiser l'adoption de la solution par les équipes de ses clients.Le mode Freemium pour un accès à la plateforme au plus grand nombreFinalcad One donne accès, en mode freemium, et de manière illimitée dans le temps à l'ensemble de ses fonctionnalités. Si l'utilisateur veut profiter pleinement des avantages de la digitalisation dans sa gestion de projets, des offres supérieures lui seront alors proposées lui permettant ainsi de d'accroitre considérablement son niveau d'usage de la plateforme.En levant la barrière financière, Finalcad a souhaité faciliter le quotidien des équipes et permettre à toutes personnes (artisans, architecte, chef de chantier, ...), quelle que soit la taille de son entreprise, de pouvoir collaborer à l'ensemble d'un projet et pendant toute sa durée.L'ambition est de pouvoir ainsi créer une importante communauté d'utilisateurs.Une application qui s'adapte à tous les secteurs d'activitéFinalcad One s'adresse à tous les secteurs gravitant autour d'un projet de construction (secteur historique de Finalcad), comme par exemple l'assurance, la distribution, l'immobilier, tourisme … mais aussi aux nouveaux métiers périphériques émergents pour répondre aux défis de la construction, comme la construction bas carbone.« Aujourd'hui, chaque utilisateur de smartphone dispose d'une multitude d'applications associées à des besoins particuliers. Avec Finalcad One, nous avons l'ambition de proposer une application unique afin de casser la barrière entre mondes professionnel et personnel. L'objectif est d'apporter un véritable confort au travail grâce à une application simple d'utilisation et tout en un, répondant aux besoins de chacun.Nous avons également souhaité proposer cette application en mode freemium pour dépasser les contraintes financières et permettre au plus grand nombre d'avoir y accès », s'enthousiasme Franck Le Tendre, CEO de Finalcad.* Étude de marché internationale menée par Finalcad et Coleman Parkes en Février 2020 auprès de 400 professionnels de la construction.
Il y a 4 ans et 118 jours

Nouveau rassemblement contre le projet de serre tropicale sur la côte d'Opale

Cette serre avec un dôme de 20.000 m² et 35 m de haut, qui abritera papillons, colibris, poissons, reptiles et arbres exotiques, sera la plus grande serre tropicale au monde, selon ses promoteurs.Estimé à 73 millions d'euros, ce projet est en partie subventionné par la région (2 millions d'euros de prêt), la communauté d'agglomération (400.000 euros) et des fonds européens (10 millions)."Ce projet, idiot, absurde, ne tient pas la route. Il est d'un autre temps. Il ne faut pas se faire avoir par un miroir aux alouettes pour faire sortir de terre un énième éléphant blanc", a déclaré à l'AFP Julien Bayou, secrétaire national d'EELV, joint par téléphone.Selon lui, les champs en question promis à l'artificialisation devraient être utilisés notamment pour nourrir les cantines, en bio, et les pouvoirs publics devraient développer "l'écotourisme, une solution plus résistante", dans la région . "Ce qui est bon pour le climat est bon l'emploi", a-t-il répété.En soutien à l'eurodéputée et tête de liste EELV aux régionales Karima Delli, seule candidate capable selon lui pour engager les Hauts-de-France "dans cette voie", il a dénoncé un "Xavier Bertrand (président du conseil régional, ex-LR) qui dilapide des fonds publics pour des projets qui n'ont aucun sens".En présence du député LFI Ugo Bernalicis, de l'eurodéputé EELV Yannick Jadot et du maire de Grenoble EELV Eric Piolle, entre 150 personnes, selon la préfecture, et 200 selon EELV, se sont rassemblées près des quelque 9 ha de terrain agricole transformé en "zone d'aménagement concerté" en 2010, entre les communes de Verton et Rang-du-Fliers.Les promoteurs ont obtenu fin 2019 un permis de construire contre lequel un recours a été déposé devant la justice administrative. Une audience devrait se tenir d'ici à la fin de l'été, selon la préfecture samedi. Le 20 décembre dernier, environ 150 opposants au projet avaient déjà manifesté.
Il y a 4 ans et 118 jours

Une poignée de militants débutent "l'occupation de la ZAD" du Triangle de Gonesse

Sauvés de l'artificialisation par Emmanuel Macron, qui a abandonné le méga-complexe commercial et de loisirs Europacity en novembre 2019, le sort des 280 hectares de terres agricoles situées à une quinzaine de kilomètres de Paris reste encore incertain."Nous revendiquons l'abandon du projet de gare et de ZAC, pour que le projet agricole alternatif que nous portons puisse commencer", a dit à l'AFP Bernard Loup, le président du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).Le militant associatif a expliqué qu'une douzaine de personnes, "des soutiens du collectif", ont décidé dimanche matin de "débuter l'occupation de la zone". Des tentes ont été installées, ainsi que l'eau et l'électricité, et "une douzaine de personnes vont dormir sur place", a-t-il précisé. Pour l'heure, il est prévu que cette zone, interdite à l'habitat car coincée entre les aéroports Paris-Charles de Gaulle et du Bourget, accueille une gare de la ligne 17 du métro du Grand Paris Express d'ici 2027, et une ZAC avec bureaux.De son côté le CPTG soutient le projet agricole de l'association Carma, qui comprendrait notamment l'installation d'activités maraîchères et horticoles dans une dynamique de circuits courts.
Il y a 4 ans et 119 jours

La France réduit de -1,7% ses émissions de gaz à effet de serre en 2019 par rapport à 2018

Le niveau d'émissions de 2019 montre donc que le budget carbone de la Stratégie Nationale Bas Carbone (443 MtCO²e) est respecté avec une marge de 6 MtCO²e, et que la baisse 2019/2018 est supérieure à la baisse moyenne attendue par la trajectoire de la SNBC entre ces deux années (-1,5% par an).Le combat mené depuis le début du quinquennat pour lutter contre le dérèglement climatique porte ses fruits. Il doit être poursuivi pour atteindre l'objectif de la neutralité climatique en 2050. En 2019, l'usage du fioul régresse ainsi dans le secteur tertiaire comme dans le résidentiel, grâce notamment aux politiques incitatives du Gouvernement qui ont permis de remplacer plus de 100 000 chaudières au fioul par des chauffages performants et moins émetteurs cette année-là. Ce mouvement va s'accélérer avec l'interdiction de leur remplacement après 2022. Dans le secteur industriel, les émissions de gaz fluorés (HFC), utilisés par exemple pour le processus de refroidissement ont fortement baissé en 2019, en lien avec les réglementations européennes et les incitations mises en place par le Gouvernement.Le Gouvernement a par ailleurs engagé de nombreux chantiers pour faire entrer pleinement le modèle économique français dans la transition écologique, avec l'adoption de mesures structurantes dans la loi énergie et climat, la loi d'orientation des mobilités ou encore la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire et la mise en œuvre de France Relance comprenant 30 milliards d'euros d'investissements verts.La prochaine étape de ce combat est la présentation en Conseil des ministres du projet de loi Climat et Résilience le mercredi 10 février prochain. Avec cette nouvelle loi, l'objectif est de faire entrer l'écologie dans le foyer de chaque Français et d'accélérer l'adoption de nouvelles manières de se déplacer, de se nourrir, de consommer ou encore de se loger en faveur de la lutte contre le changement climatique.« Nos efforts payent. En 2019, la France a baissé ses émissions de gaz à effet de serre de -1,7%. C'est un résultat supérieur à l'objectif de -1,5% qui a été fixé dans notre stratégie pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Cela veut dire que les mesures que nous avons prises -- le remplacement des chaudières au fioul par exemple -- fonctionnent. Il nous reste beaucoup de chemin à faire, mais nous sommes sur les rails pour respecter nos engagements. »Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique
Il y a 4 ans et 119 jours

Le marché des matériaux de construction poursuit son redressement au quatrième trimestre 2020

Ainsi, après une chute d'activité de -17% sur les six premiers mois de 2020 (CJO), l'indicateur matériaux a regagné +4,5% de juillet à décembre mais l'année se solde par un repli de près de 7% (données provisoires). Les derniers indicateurs suggèrent que, côté bâtiment, l'activité reste soutenue par des carnets de commandes encore étoffés tandis que, côté travaux publics, même si les appels d'offre, notamment de la clientèle publique, tardent encore à se réveiller, les perspectives se redressent lentement ; un contexte qui pourrait alimenter la demande de matériaux au moins sur les premiers mois de 2021.Le rebond n'efface pas le plongeonSelon les résultats provisoires de l'enquête mensuelle de décembre, l'activité dans le secteur des granulats et du BPE se serait contractée par rapport à novembre, mois plutôt dynamique, mais serait en hausse par rapport à l'an passé. Ainsi, la production de granulats, en repli de -4,5% sur novembre, est supérieure de +1,2% par rapport à décembre 2019 (données CVS-CJO). Au cours du dernier trimestre, l'activité granulats s'est stabilisée à son niveau du troisième trimestre mais affiche encore une progression de +1,3% au regard du quatrième trimestre de 2019. Ainsi, après la chute de -16,3% au premier semestre, l'activité des granulats s'est redressée de +2,6% au second. Sur l'année 2020, la contraction des volumes produits en granulats approche ainsi -7%. Du côté du BPE, les livraisons ont reculé de -5,1% par rapport à novembre mais sont +4% au-dessus de leur niveau de décembre 2019. Au cours des trois derniers mois, l'activité a certes perdu -2,4% par rapport au troisième trimestre mais s'inscrit encore en hausse de +3,8% au regard du dernier trimestre de l'an passé. Le second semestre décrit donc un rebond de +5% après le plongeon de -22,8% observé au premier. Au total sur l'année, les cubages de BPE enregistrent ainsi une baisse de plus de +9%.L'indicateur matériaux confirme ce profil contrasté. Après l'effondrement sur les six premiers mois de 2020 (-17% sur un an, données CJO), le rebond amorcé au troisième trimestre (+7,3%) s'est prolongé au quatrième avec bien moins d'ampleur toutefois (+1,7%). L'activité du panier des matériaux composant l'indicateur pourrait finalement se contracter de -6,7% en 2020.Résilience de la confiance dans le bâtimentEn janvier 2021, selon l'INSEE, l'opinion des entrepreneurs du bâtiment sur leur activité pour les trois prochains mois s'améliore de nouveau après le net rebond constaté en décembre. Bien que le solde d'opinion sur l'activité très récente se soit un peu dégradé, les professionnels du bâtiment restent en revanche très optimistes sur le niveau de leurs carnets de commandes qui affichent plus de 9 mois de réserve d'activité dans le gros œuvre, soit un niveau inchangé en moyenne depuis octobre. Pourtant, les dernières données sur la construction ne sont guère rassurantes. En 2020, le nombre de permis logements fond de 65 800 unités (soit -14,7% pour 381 600 autorisations), tandis que les mises en chantier se contractent de -6,9% (soit 28 200 unités en moins qu'en 2019 pour 376 700 unités au total). Dans les deux cas, le segment du collectif apparaît plus impacté que celui de l'individuel, notamment dans le secteur diffus où les permis progressent de +3,4% sur un an au dernier trimestre. Si, globalement, les chiffres du quatrième trimestre traduisent la poursuite du redressement des permis (+15,8% par rapport au troisième trimestre, CVS-CJO), ceux du mois de décembre sont très décevants avec une nouvelle baisse des autorisations pourtant en redressement continu depuis juillet. Quant aux mises en chantier de logements, elles se replient également entre le troisième et le quatrième trimestre (- 8,5%). Un signal plutôt encourageant se perçoit cependant du côté de la promotion immobilière. En effet, dans l'enquête trimestrielle de janvier 2021 menée par l'INSEE, l'opinion des promoteurs sur la demande de logements neufs s'améliore et ces derniers sont plus nombreux qu'en octobre à prévoir des mises en chantier au cours des prochains mois.Ce rebond concerne aussi bien les logements destinés à la vente que ceux destinés à la location. Après un resserrement en 2020, les contraintes pesant sur l'octroi des crédits bancaires ont été assouplies début janvier par le Haut Conseil pour la Sécurité Financière - HCSF, offrant sans doute ainsi des marges d'éligibilité à des ménages jusqu'ici écartés du marché par les critères de solvabilité.Enfin, s'agissant des locaux d'activité, la situation est beaucoup plus sombre : le déclin se poursuit au fil des mois tant pour les surfaces autorisées (-14,5% au quatrième trimestre, soit -19,2% sur l'année 2020) que pour les surfaces commencées (-11,9% et -16,3% respectivement). Le marché non résidentiel semble durablement impacté du fait de l'attentisme des donneurs d'ordre, tant publics que privés, et la FFB table désormais pour 2021 sur des surfaces commencées inférieures de 30% à leur niveau moyen de long terme (soit 16,8 millions de m² contre une moyenne de 24 millions).TP : toute petite éclaircieEn janvier 2021, l'opinion des entrepreneurs des travaux publics sur leurs perspectives d'activité pour les trois prochains mois s'améliore légèrement,notamment du côté de la maitrise d'ouvrage privée, même s'il demeure en dessous de sa moyenne de longue période. Si les entreprises constatent une certaine décélération de leur activité récente,elles notent néanmoins un léger frémissement de leurs carnets de commandes, encore jugés peu garnis à ce jour. Le réveil de l'activité reste conditionné par le retour des appels d'offre des collectivités locales, notamment du bloc communal, qui représente près de 40% de la maitrise d'ouvrage des travaux publics. La FNTP souligne ainsi l'urgence du soutien à l'investissement en infrastructures. En effet, selon des travaux menés par l'OFCE*, la forte chute de l'investissement public au premier semestre 2020 (-26%) pourrait se solder par une dépréciation de l'actif existant. Dans un tel contexte, la mise en place rapide du Plan de relance paraît tout aussi indispensable pour sauver l'activité et l'emploi que pour préserver la qualité de service et les exigences de sécurité du patrimoine et des réseaux actuels. Les collectivités sont ainsi les acteurs incontournables pour assurer la territorialisation de cette relance mais, pour l'heure, les chantiers se font attendre.
Il y a 4 ans et 119 jours

La plateforme de location touristique Airbnb fait un pas vers la transparence demandée par les villes

Vendredi, le ministère du Logement avait appelé les plateformes et leurs fédérations à "s'engager sur la mise en œuvre" d'une "feuille de route" qui établit "les attentes de l'État et des collectivités", et fixe un "programme de travail commun" entre l'État, 7 associations de collectivités territoriales et 30 villes, agglomérations et métropoles.En conséquence, Airbnb annonce apporter des "garanties" partielles: ainsi la plateforme va veiller à ce que les annonces de "logements entiers loués en courte durée soient enregistrées auprès des autorités locales à "Paris, Lyon et Bordeaux" à partir d'avril ou juin, puis du second semestre à Lille, Marseille, Nantes, Nice, Strasbourg et Toulouse, indique un communiqué.Toutefois les locations de "moyenne et longue durée" pourront toujours être réservées, même si le logement est dépourvu de numéro d'enregistrement.La plateforme va aussi permettre aux villes de trouver sur un "guichet en ligne", "des données sur l'activité des locations meublées touristiques, la collecte de la taxe de séjour" et y signaler des annonces problématiques.Airbnb indique par ailleurs, sans engagement concret, son intention de "soutenir le gouvernement" dans sa volonté de permettre aux villes de pouvoir "comparer plus facilement les données partagées" par les plateformes.Si toutes les plateformes jouent le jeu, cela permettra aux autorités de vérifier que les propriétaires ne dépassent pas la limite des 120 jours de location par an imposée aux résidences principales.Enfin, une "nouvelle ligne téléphonique" permettant aux voisins de "signaler toute nuisance" sera lancée au second semestre.Selon la plateforme, les propriétaires ayant "accueilli leurs premiers voyageurs depuis le début de la pandémie" ont bénéficié d'un "complément de revenu de 125 millions d'euros".
Il y a 4 ans et 119 jours

L'intersyndicale de l'Office national des forêts craint de nouvelles suppressions de postes

"Pour le futur contrat État/ONF 2021-2025, le gouvernement envisagerait la suppression de 500 postes supplémentaires et ce, alors que le changement climatique et le dépérissement des forêts vont nécessiter de plus en plus de travail pour assurer le suivi sanitaire et le renouvellement des peuplements forestiers", a dénoncé l'intersyndicale dans un communiqué transmis jeudi soir à l'AFP."Ces décisions gouvernementales sont de nature à amplifier gravement la dégradation des conditions de travail et à porter atteinte à la santé des personnels de l'ONF", a-t-elle ajouté.En 20 ans, "l'ONF a subi près de 5.000 suppressions de postes", a-t-il rappelé.Contacté par l'AFP, le ministère de l'Agriculture a assuré qu'"aucun arbitrage n'a été rendu à ce stade"."Ca fait des années qu'on dit qu'on a des signes inquiétants pour la santé des personnels, des burn-outs, des gens en arrêt maladie qui quittent la boutique au bout d'un an ou deux parce qu'ils ne se sentent pas bien", a déclaré à l'AFP Arnaud Metais, coordinateur Efa-CGC et membre de l'intersyndicale.Cette dernière affirme envisager de porter plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui", afin de "placer les décideurs devant leurs responsabilités".Les contours de cette action en justice semblent toutefois encore flous. Ils doivent être précisés dans les prochains jours, a indiqué M. Metais, qui a dénoncé une absence de vision d'avenir."On détruit tous les outils" de protection"Il y a un problème de politique nationale des établissements techniques de gestion de la nature, avec un affichage politique ambitieux, super beau, tout écolo, et en pratique on détruit tous les outils qui permettraient de tenir les engagements qui sont pris au plus haut niveau de l'Etat", a-t-il ajouté.Le volet agricole du plan de relance prévoit 200 millions d'euros pour la forêt, dont 150 millions d'euros pour reboiser des forêts parfois gravement touchées par la sécheresse et des attaques d'insectes sur les arbres, comme les scolytes. Ces coléoptères creusent des trous dans les arbres fragilisés par la sécheresse, un budget qui tranche par son ampleur avec les moyens engagés ces dernières années pour le reboisement.Les parcs nationaux s'inquiètent aussi d'une diminution de leurs effectifs. En décembre, le porte-parole de la conférence des présidents de parcs nationaux, Laurent Grandsimon, demandait au président de la République de "mettre fin à l'érosion des moyens des parcs nationaux".Jeudi, des agents du parc national des Cévennes ont fait grève pour dénoncer la suppression de "dix postes dans les Parcs nationaux en 2021", selon le syndicat Syndicat National de l'Environnement -FSU."Comment croire alors que nous allons créer d'ici 2022 10% d'espaces naturels en protection forte (une promesse d'Emmanuel Macron) sans y mettre des moyens ambitieux", s'interroge le syndicat dans un communiqué. Il demande aussi des moyens dédiés aux parcs nationaux.
Il y a 4 ans et 119 jours

Saint-Gobain présente la nouvelle édition du Grand Memento du Vitrage

Il intègre les dernières innovations comme le nouveau miroir MIRALITE® PURE qui bannit le plomb, les formaldéhydes et les C.O.V., COOL-LITE® SKN183, le verre d’isolation thermique et de contrôle solaire le plus lumineux dans sa catégorie et la gamme de doubles vitrages la plus performante ECLAZ® confort sans oublier le verre décoratif au design géométrique MASTERFLEX, ainsi que les solutions en kits pour l’aménagement des douches et bains.Conçu pour être accessible à tous, le Grand Mémento du Vitrage est devenu l’outil de référence des acteurs de la filière. Il présente l’ensemble des produits et services relatifs au verre, activité emblématique de Saint-Gobain, dans une démarche pédagogique et didactique.Ce guide mis à jour recense les éléments réglementaires et techniques de la profession, présente les options pour sélectionner les solutions les plus adaptées en termes de confort et de design, en neuf comme en rénovation. Véritable outil d’aide à la décision, cette nouvelle version propose une lecture intuitive, agrémentée de nombreuses illustrations (schémas descriptifs, exemples de réalisations) pour une meilleure appréciation des gammes de produits.Le Grand Memento du Vitrage est également disponible en version digitale, à télécharger ou à consulter en ligne sur smartphone, tablette ou PC. Ce E-Memento est régulièrement actualisé et permet une recherche d’informations exhaustive, grâce à un index et des liens cliquables. Consulter Le Grand Memento du Vitrage
Il y a 4 ans et 119 jours

La gamme Knauf Fibra® évolue pour révolutionner l'isolation des sous-faces de dalles

Acteur en France des panneaux laine de bois pour l'isolation des sous-faces de dalles, Knauf repense sa gamme Knauf Fibra avec des innovations majeures tournées vers :Une garantie conformité/performances unique sur le marché pour les maîtres d'œuvre et à la pointe des dernières évolutions réglementaires, notamment relatives à la protection incendie, avec l'entrée en vigueur du « Guide 2016 » du CSTB.La simplification pour les poseurs, avec une mise en œuvre exclusive, source de gains de productivité sur les chantiers.Knauf Fibra® : des solutions en conformité avec les évolutions réglementaires récentes et des nouveautés exclusivesEn effet, la nouvelle réglementation, communément appelée « Guide 2016 », a un impact sur les panneaux laine de bois + isolant utilisés. Ce guide insiste notamment sur la continuité de l'isolation contre le feu, préconisant la mise en œuvre de panneaux à bords feuillurés, sauf si les essais permettent de prouver les performances feu des panneaux à bords droits. De même, ce guide exige une protection de l'isolant par un parement en laine de bois d'une épaisseur de 20 mm minimum, avec une justification de l'efficacité de cette protection par des essais.Reconnue depuis plusieurs années comme l'offre la plus exhaustive du marché pour l'isolation en sous-faces de dalles, Knauf Fibra associe parements en laine de bois et isolants de types laine de roche et polystyrène expansé gris haute performance XTherm. Jouant sur l'association de ces composants, ainsi que sur deux modes de mise en œuvre - en fond de coffrage ou rapportée, par fixation mécanique sous-dalles - Knauf Fibra s'adapte à tous les chantiers dans les bâtiments d'habitation, les ERP et bâtiments tertiaires... en dalle béton, prédalle, sous-face de plancher, plafond de parking, sous-sol, garage, cave, locaux techniques.Découverte des atouts des 3 nouveautés Knauf Fibra®De nouveaux essais et des produits certifiés, des performances thermiques encore améliorées dans les complexes laine de bois contenant du PSE, un nombre de fixations réduit par panneau : zoom en détails sur tout le potentiel de Fibra Ultra+, Fibrastyroc et Fibraroc Typ2.Fibra Ultra+ : une nouveauté avec une mise en œuvre exclusive simplifiéeKnauf a mené les essais nécessaires pour revendiquer la conformité, dans les bâtiments d'habitation de 1ère et 2ème familles, des panneaux Fibra Ultra+ à bords droits qui associent parements en laine de bois et PSE gris.Ces panneaux ayant prouvé toute leur efficacité, les bords droits des panneaux Fibra Ultra+ sont conservés dans la nouvelle gamme. Lors des essais, le panneau en laine de bois de 20 mm a démontré toute sa conformité pour la protection au feu de l'isolant PSE pendant 15 minutes, exigée dans les bâtiments visés.Pour servir au mieux la rentabilité et productivité des entreprises de pose, Knauf a développé Fibra Ultra+ avec pour objectif l'optimisation de cette nouveauté. Ainsi, seuls 6 points de fixation par panneau sont nécessaires lors de la pose rapportée, au lieu de 10 précédemment. Ce gain de 40 % assure une pose encore plus compétitive, du fait des économies d'accessoires (chevilles, forets) et d'une mise en œuvre plus rapide.Fibrastyroc : la solution haute performance polyvalente encore amélioréeLes nouvelles règles imposées par le Guide 2016 impactent également l'offre Fibrastyroc. Ces panneaux composites associent une âme en PSE gris haute performance XTherm, 40 mm de laine de roche et deux parements de laine de bois. Utilisables dans toutes les familles de bâtiments d'habitation et les ERP, les solutions Fibrastyroc se mettent en œuvre en fond de coffrage comme en fixation mécanique.Pour être conformes aux exigences de la nouvelle réglementation, les solutions Fibrastyroc ont su démontrer par l'essai leur résistance au feu avec un REI 90. Fibrastyroc a également passé avec succès les essais de protection de l'isolant au feu (APL) pendant 30 minutes, exigée pour leur usage dans les locaux visés.Les panneaux Fibrastyroc affichent une finition particulièrement soignée grâce à leurs bords biseautés et leur finition Clarté qui assure une réflexion à la lumière optimale, un atout qui vient s'ajouter à l'aspect esthétique reconnu des parements en laine de bois.Toujours dans cette volonté d'accompagnement des entreprises pour plus d'efficacité et rentabilité sur les chantiers, Knauf a réduit de 25% le nombre de fixations nécessaires à la pose rapportée des panneaux Fibrastyroc avec 6 fixations au lieu de 8 auparavant.Fibraroc Typ2 : également optimisé pour la rénovation, les locaux à risque...L'offre Fibraroc Typ2 de Knauf a, elle aussi, passé avec succès les essais justificatifs (REI*) des nouvelles règles du Guide 2016. Ce panneau dédié à la fixation mécanique allie un isolant en laine de roche (de 50 à 325 mm d'épaisseur) à un parement en laine de bois.Applicables également dans toutes les familles d'habitation, les ERP et locaux à risques, les panneaux Fibraroc Typ2 et Typ2 A2 (d'épaisseurs de 50 à 325 mm) garantissent un REI 120.Une solution tout autant esthétique que performante en termes d'isolation thermique avec un R du panneau seul pouvant atteindre 9,10 dans sa version Fibraroc Typ2 (325 mm).*REI : le REI indique la Résistance mécanique (stabilité du matériau au feu), l'Etanchéité aux gaz et flammes (fonction pare-flammes), et l'Isolation thermique (fonction coupe-feu). Il s'exprime en minutes.La laine de bois : performances techniques et environnementalesAvec ses performances acoustiques exceptionnelles, sa résistance au feu, à l'humidité et aux agressions mécaniques, la laine de bois des panneaux Knauf Fibra offre également une esthétique impeccable.Matériau résolument environnemental, la laine de bois constitue une ressource locale, renouvelable et biosourcée. S'intégrant dans une démarche HQE®, avec un taux d'émissions A+ pour une qualité de l'air respectée, la laine de bois revendique un impact carbone pouvant être mesuré dans l'optique de la RE2020 et de l'E+C-.Les panneaux Knauf Fibra disposent de FDES vérifiées, mesurant leur impact environnemental et attestant la quantité de matière biosourcée utilisée. Les panneaux sont entièrement fabriqués chez Knauf Fibre, la seule usine de laine de bois en France, implantée en Haute-Saône.Trouver la solution adaptée : suivez le guide !La nouvelle édition du Guide de Conception Knauf Fibra permet de trouver rapidement la solution d'isolation en sous-face de dalles par type de bâtiment, par application ou encore selon la mise en œuvre, tout en tenant compte des exigences en matière de sécurité incendie et de performances thermiques ou acoustiques. Véritable outil d'aide au choix, ce guide est consultable sur knauf.fr.Le mot de l'expert Jean-Marc Maria aux maîtres d'œuvre et poseurs« Cet enrichissement de la gamme Knauf Fibra permet de répondre en tous points aux exigences des nouvelles réglementations, en particulier feu avec une protection incendie conforme aux exigences feu des bâtiments (jusqu'à REI 180). Nos solutions s'inscrivent dans une approche système et vous offrent donc une gamme complète. Knauf Fibra apporte des performances thermiques élevées (R.max < 10) ainsi que des propriétés acoustiques (isolation et absorption). La gamme Knauf Fibra reste la plus large sur ce marché. Elle s'inscrit parfaitement dans une démarche à la fois qualitative, sécuritaire et économique. Les panneaux Knauf Fibra sont thermiquement les plus performants du marché de l'isolation des planchers bas. La qualité de la laine de bois garantit la pérennité dans le temps du produit, une esthétique impeccable, ainsi que des pouvoirs significatifs de réflexion de la lumière (parkings), le tout dans un cadre environnemental exemplaire. »
Il y a 4 ans et 119 jours

Lourde chute du bénéfice net annuel de Vinci avec une "visibilité réduite" pour les branches transports

Dans la construction, Vinci vise pour 2021, "hors événements exceptionnels, un chiffre d'affaires en hausse, très proche de celui de 2019", indique le groupe dans un communiqué. Mais dans "les concessions, la visibilité demeure très réduite" actuellement, "l'activité étant dépendante de l'évolution du contexte sanitaire et des mesures restrictives pouvant en découler", selon lui.Lors du premier confinement instauré, "la quasi-totalité des activités du groupe ont été mises à l'arrêt", a commenté Xavier Huillard, PDG de Vinci cité dans le communiqué.Si les métiers de la construction et "dans une moindre mesure" les autoroutes "ont ensuite retrouvé des niveaux d'activité proches de la normale, Vinci Airports est resté très pénalisé par la chute du trafic aérien à l'échelle mondiale", a-t-il précisé.Le secteur du transport aérien a été l'un des plus touché par la crise du coronavirus et le trafic s'est effondré de 60% dans le monde.Sur l'année, le chiffre d'affaires de la branche concessions est en baisse de 31,7%.Vinci Airports a enregistré 1 milliard d'euros de chiffre d'affaire, en baisse de plus de 60%, et Vinci Autoroutes affiche 4,6 mds EUR (-17,5%) en raison de la baisse du trafic due aux restrictions de circulation lors des deux confinements.Dans la construction, après un fort début d'année, l'activité a été très faible durant le premier confinement tant dans le bâtiment que dans les travaux publics, soit pendant près de deux mois et a repris progressivement à partir de la fin avril pour retrouver un niveau proche de la normale en juin, selon le groupe.Le chiffre d'affaire de cette branche s'établit à 13,6 milliards d'euros (-8,6%) et la "bonne reprise des chantiers, s'est confirmée au 4e trimestre (+1,5%), selon Vinci.Compte tenu des incertitudes liées à l'évolution de la crise sanitaire, Vinci ne donne pas de perspectives pour 2021 estimant qu'"en tout état de cause", les résultats "ne pourront pas retrouver, dès 2021, leur niveau de 2019".
Il y a 4 ans et 119 jours

Un musée d'art moderne livré à l'Abbaye royale de Fontevraud

"Ce mélange d'époques, ce mélange de styles, ce voyage à travers tous les continents, il va y en avoir pour tous les goûts", s'enthousiasme Bruno Retailleau qui a initié le projet lorsqu'il était président de la région Pays de la Loire."Cet éclectisme est un atout", fait valoir l'homme politique au sujet de la collection de Martine et Léon Cligman. Le couple, qui vit à Paris, a rassemblé au fil des ans plus de 500 oeuvres, datant de 2.000 ans avant JC pour les plus anciennes et produites dans les années 1960 pour les plus récentes."Les biens immatériels, les oeuvres de l'esprit sont essentiels à notre vie sociale", souligne M. Retailleau. Les visiteurs, précise-t-il, ne pourront pas venir à partir du 19 décembre, comme prévu initialement, mais seront les bienvenus à Fontevraud dès que la situation sanitaire le permettra.Le musée rassemble des peintures, dessins et sculptures. Il permet également de découvrir l'histoire de l'Abbaye royale inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, ainsi que la vie des époux Cligman, un industriel et une artiste qui ont donné leur collection privée à l'Etat et à la région."C'est une abbaye qui dans sa dimension est assez exceptionnelle à l'échelle européenne; ensuite, c'est une nécropole des souverains anglais; donc, de fait, on a un public ici qui est à forte connotation britannique", résume Christophe Batard, architecte en chef des Monuments historiques qui a réhabilité les lieux.Construite à partir du XIIe siècle, l'abbaye a été transformée en prison en 1814 et l'univers carcéral est très présent dans l'architecture du musée où le choix du mobilier et de l'éclairage a été étudié avec beaucoup de soin.Rodin, Delaunay et jumeaux ibejiLe bâtiment du musée a "un côté très austère, très brut, qui était très intéressant à exploiter pour nous", explique Christophe Batard. Près de l'édifice se trouvent l'église où repose Richard Coeur de Lion, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, et sa mère, Aliénor d'Aquitaine, ainsi qu'un restaurant étoilé.Le musée n'est organisé ni en fonction des époques ni de la géographie car les oeuvres viennent des cinq continents, mais, au fil des salles, de magnifiques pièces sont mises en valeur.On peut notamment admirer un autoportrait d'Henri de Toulouse-Lautrec, peint en 1884, un buste de Balzac réalisé par Auguste Rodin, une toile de Robert Delaunay et des antiquités trouvées sur l'île de Chypre comme dans l'archipel des Cyclades.Les amateurs d'Egypte ancienne et d'art premier seront fascinés par plusieurs masques funéraires qui sont exposés non loin de statuettes de jumeaux ibeji du Nigeria."Né de la générosité de Martine et Léon Cligman,(...) ce nouveau musée est un remarquable témoignage de l'enrichissement des collections publiques par une collection privée", souligne la ministre de la culture, Roselyne Bachelot-Narquin, dans la brochure présentant le projet.Aujourd'hui âgés de 100 ans et 88 ans et mariés depuis six décennies, Martine et Léon Cligman ont expliqué avoir "voulu rendre à la France ce qu'elle nous a donné".Lui a fait fortune dans le domaine du textile avec des usines implantées à Tours, Angers ou Cholet. Elle est artiste et fille d'un couple de collectionneurs: Pierre et Denise Lévy qui sont à l'origine du musée d'Art moderne de Troyes (Aube).
Il y a 4 ans et 121 jours

Matignon annonce la création de 1.000 emplois dans les services départementaux de l'État

Les services du Premier ministre ont expliqué qu'il s'agissait de "réarmer les territoires" en donnant "la priorité aux départements"."La poursuite du mouvement de +démétropolisation+ permettra de renforcer les services publics dans les territoires", a poursuivi l'entourage de Jean Castex, alors qu'il s'agit également de "dégager des marges de manoeuvre pour les préfets en matière budgétaire et de ressources humaines", et de "créer des modalités pour venir en soutien des administrations déconcentrées et des préfets".Autour du Premier ministre, les ministres de la Transformation et de la Fonction publique Amélie de Montchalin, des Comptes publics Olivier Dussopt, et des Anciens combattants Geneviève Darrieussecq, sont attendus pour ce comité interministériel dans le chef-lieu des Landes.Jean Castex entend également dresser un "bilan positif" sur les efforts de transformation publique depuis le début du quinquennat Macron, alors qu'une enquête a montré une progression de quatre points de la satisfaction des usagers quant aux services publics, pour s'établir à 76%.Le Premier ministre doit encore mettre l'accent sur la simplification, notamment en annonçant le développement d'une offre téléphonique pour chacun des services publics, en complément de la numérisation.Le baromètre de l'action publique, lancé début janvier et qui doit permettre aux Français d'évaluer l'avancée de 25 réformes prioritaires du gouvernement, doit en outre livrer ses premiers résultats et être enrichi.Il s'agit enfin de "responsabiliser les agents publics en leur donnant plus de marges de manoeuvre", avec une "réforme structurelle de l'organisation financière au sein des ministères de façon à réduire les contrôles a priori et de permettre d'introduire plus de souplesse, ce qui va de pair avec une plus grande responsabilisation des agents", a indiqué Matignon.
Il y a 4 ans et 121 jours

Inquiétudes pour une péniche rénovée par Le Corbusier menacée par la crue de la Seine

Amarrée près du viaduc d'Austerlitz, dans le 13e arrondissement, le chaland en béton armé, classé au patrimoine culturel, a été racheté en octobre 2020 par l'Association japonaise de conception architecturale (Adan), qui se bat pour une réouverture en 2023 comme musée."Comme c'est un chaland en béton armé, si ça cogne contre le quai, c'est la péniche qui cède", a averti Junko Koga, secrétaire générale de l'Adan, interrogé par l'AFP.En 2018, la péniche avait déjà coulé en l'espace de vingt minutes après avoir heurté le quai pendant une crue spectaculaire."Pour les Français, c'est un patrimoine très riche en histoire. Ca servait pendant 65 ans pour accueillir les sans-abris. Ici, vraiment en plein coeur de Paris", a souligné M. Koga."On essaie de faire appel à des dons et des subventions. On essaie de contacter la Fondation de France. On aimerait bien avoir des partenariats ou bien des mécénats qui nous aident ou bien qui veulent travailler ensemble sur ce projet", a-t-il ajouté.La Louise-Catherine, construite en 1915, a été utilisée jusqu'en 1994, après son réaménagement par Le Corbusier en 1929, comme asile flottant, avec un restaurant social et 160 lits lors des périodes hivernales, sous la gestion de l'Armée du salut. Elle avait pris le nom de "Louise-Catherine" en hommage à la peintre suisse Louise-Catherine Breslau.
Il y a 4 ans et 122 jours

En consommant moins en 2020, les Français ont aussi moins pollué

"L'empreinte carbone a globalement suivi les mouvements de la consommation en diminuant fortement en avril (-36%) pendant le premier confinement", a déclaré Olivier Simon, chef de la division de la Synthèse conjoncturelle de l'institut national des statistiques.La baisse des émissions liée à une moindre demande des ménages est soit directe, à travers une moindre consommation de carburant pour se déplacer en voiture ou en avion, notamment, ou bien pour se chauffer, soit indirecte à travers les émissions générées pour fabriquer des produits et les transporter sur leur lieu de vente au consommateur final.Ces émissions indirectes des consommateurs, qui peuvent avoir lieu en France ou à l'étranger, représentent plus des trois quarts du total de leur empreinte carbone.Le transport aérien, qui s'est effondré depuis le début de la crise du Covid-19, a contribué à la baisse des émissions de manière disproportionnée par rapport à son poids dans la consommation des ménages.Ainsi, lorsque la consommation était revenue à son niveau d'avant la crise au mois d'août, son empreinte carbone était encore inférieure de 3% à la moyenne de 2019, les transports aériens et les émissions indirectes des carburants (qui sont liées à leur production et à leur acheminement sur le point de vente) représentant l'essentiel de cette baisse.Le deuxième confinement, dont les conditions ont permis de maintenir une activité économique soutenue pour la plupart des secteurs, s'est malgré tout traduit par des émissions des Français en baisse de 20%."Dans le détail, les émissions indirectes liées au transport aérien auraient moins diminué qu'en avril, mais c'est surtout la consommation de biens manufacturés dont la baisse aurait engendré un moindre repli des émissions indirectes qu'au printemps", selon la note de conjoncture l'Insee.En décembre, avec les achats de Noël, la baisse de l'empreinte carbone n'était plus que de 10%.
Il y a 4 ans et 122 jours

L'industrie des matériaux de construction demande au gouvernement une concertation réelle et sérieuse sur le recyclage des déchets inertes du bâtiment

Le projet d'application de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) ignore à la fois la qualité des résultats obtenus et la réalité du fonctionnement de la filière minérale en matière d'économie circulaire. Le risque est de créer un gigantesque et coûteux dispositif administratif, totalement éloigné du terrain et des réalités des chantiers.Conscients de leurs obligations et de leur rôle dans la préservation des ressources naturelles, les adhérents de l'UNICEM se sont engagés depuis de nombreuses années avec leurs partenaires, dont les entreprises de travaux publics routiers regroupées au sein de Routes de France et les entreprises de déconstruction affiliées au SEDDRe, dans des démarches responsables afin de gérer durablement et de façon raisonnée les ressources, dans une logique de circuit court et d'économie circulaire.Les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient ainsi, depuis plus de 25 ans, d'une filière de reprise et traitement permettant une valorisation des déchets à hauteur de 76%. Un taux très élevé atteint grâce, notamment, aux 1 500 sites qui maillent l'ensemble du territoire auxquels s'ajoutent 471 usines d'enrobés qui recyclent 76% du stock des agrégats récupérés sur les chantiers routiers, et à une expertise reconnue.Le risque de créer un dispositif très couteux et de désorganiser une filière qui a fait ses preuvesMalgré les excellents résultats obtenus par la filière de recyclage du secteur, le Gouvernement vise à soumettre les déchets inertes* du bâtiment à la REP. Il prévoit, en particulier, la gratuité de la reprise des déchets de la construction et de la déconstruction sur les chantiers dont le financement serait assuré par le paiement d'une écocontribution par les metteurs sur le marché.La menace est réelle de déstabiliser une filière parfaitement organisée et de conduire à une ponction économique très importante de ses acteurs. En effet, l'UNICEM s'inquiète de la complexité et du coût du dispositif administratif à créer pour synchroniser la multitude de flux physiques (33 millions de tonnes de déchets) et financiers (près de 700 millions d'euros) et surtout de la déconnexion, du non-sens, de cette approche avec les réalités du terrain et des chantiers.L'industrie des carrières et matériaux regrette profondément de ne pas être écoutée et déplore le manque de considération pour une filière mature et responsable.Les conclusions de l'ADEME ignorent le réseau de 1 500 points de collecte de déchets inertes, ce qui pourrait, en outre, menacer la pérennité de nombreux sites avec de graves conséquences sur des emplois, majoritairement situés en zones rurale et péri-urbaine.Une vision faussée de la resorbption des dépôts sauvages de déchetsL'UNICEM et ses partenaires s'interrogent également sur le fondement même de cette REP et sur la vision du Gouvernement qui présente la reprise gratuite des déchets de produits et matériaux de construction comme la solution afin de réduire le nombre de dépôts sauvages. Un diagnostic erroné pour l'industrie des carrières et matériaux qui considère que les dépôts sauvages sont principalement le fait de particuliers ou d'entrepreneurs peu scrupuleux ou exerçant leurs activités dans des conditions illégales (travail dissimulé) et non des professionnels du secteur. Par ailleurs, l'UNICEM met en place des actions concrètes pour lutter contre les décharges sauvages et elle se tient à la disposition des pouvoirs publics pour les rappeler au besoin.Au regard de ces différents points, l'UNICEM sollicite le Gouvernement pour la mise en place d'une concertation réelle et sérieuse avec tous les acteurs dont Routes de France et le SEDDRe et demande, en premier lieu, le retrait des déchets inertes du périmètre de la REP.« Tout changement dans le recyclage des déchets inertes du bâtiment mérite d'être étudié dans le détail et en concertation avec les entreprises concernées. En effet, la filière, qui permet aujourd'hui à la France d'atteindre une excellente performance environnementale en termes de recyclage des déchets inertes au-delà des objectifs fixés par l'Europe, s'est construite ces 25 dernières années grâce à la seule volonté de ses industriels, convaincus de la nécessité de préserver les ressources minérales naturelles non renouvelables. »Christophe Jozon, Président de la Commission Économie circulaire de l'UNICEM*Déchets minéraux issus des activités de construction et démolition.
Il y a 4 ans et 122 jours

Hausse record de l'apprentissage en 2020 avec près de 500.000 contrats signés

"L'année 2020 est la meilleure rentrée de l'histoire pour l'apprentissage et ce malgré la crise. Cela représente plus de 140.000 contrats supplémentaires par rapport à 2019", souligne-t-on de même source.Le ministère reconnaît qu'une partie de cette hausse peut s'expliquer par un transfert au sein de l'alternance entre contrats de professionnalisation (qui est de la formation continue et s'adresse à un public plus divers) et apprentissage (qui est de la formation initiale avec des cours en CFA).Tous contrats confondus, pour les moins de 30 ans, l'alternance a suivi une évolution favorable de +13% (509.000 à 574.000 contrats en alternance).Cette hausse est en partie la conséquence de la réforme de 2018 qui a libéralisé l'apprentissage à la fois sur les conditions d'entrée et sur l'offre de formation.Mais elle est surtout due à la prime mise en place pour inciter les entreprises, notamment les PME, à recruter malgré la crise. Il s'agit d'une aide de 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur, ce qui rend le coût de la première année quasi nul.A ce jour, plus de 400.000 dossiers ont été déposés. 220.000 d'entre eux ont d'ores et déjà été payés ou, pour certains, seront mis en paiement le 12 février, selon le ministère. Pour le reste, soit environ 180.000 dossiers, des informations supplémentaires sont attendues.Par niveau d'études, la croissance est une nouvelle fois tirée par l'enseignement supérieur. Le Bac et infra Bac, là où l'effet de l'apprentissage sur l'insertion dans l'emploi est le plus fort, s'est maintenu."Il faut rester vigilants car nos entreprises ont besoin de compétences sur les niveaux BEP, CAP, Bac pro. Il faut être attentif à développer l'apprentissage sur tous les métiers où il est la seule voie d'entrée", reconnaît-on au ministère.Par secteur, la dynamique observée cette année s'explique tout particulièrement par un recours accru à l'apprentissage dans le secteur des services et du commerce, à l'exception de l'hôtellerie-restauration. Les chiffres sont stable dans le BTP et l'industrie malgré la crise.
Il y a 4 ans et 122 jours

Le Gouvernement veut poursuivre et intensifier ses efforts pour les quartiers avec l'objectif de 200 cités éducatives d'ici 2022

Le Premier ministre a annoncé l'accélération du déploiement des cités éducatives et fixé l'objectif d'atteindre la labellisation de 200 cités éducatives d'ici 2022.Démarche partenariale à l'échelle d'un territoire, la cité éducative s'appuie sur une alliance de l'ensemble des acteurs pour offrir aux élèves des quartiers prioritaires un cadre d'apprentissage et d'épanouissement renforcé, de l'enfance jusqu'à l'insertion professionnelle. Parents, enfants, élus, enseignants, acteurs associatifs : tous se mobilisent pour rendre prioritaire l'enfant, l'élève, l'individu et non plus le territoire.La démarche des cités éducatives sera étendue dès 2021. Ainsi, après les 80 cités éducatives labellisées en 2019, 46 nouveaux sites répartis sur 24 académies et 37 départements ont été sélectionnés.Ces 126 cités éducatives bénéficieront à plus de 700 000 enfants et jeunes âgés de 0 à 24 ans, soit un tiers des jeunes qui vivent dans les quartiers concernés. Les cités éducatives représentent un investissement inédit de l'État de 230 M€ sur la période 2019-2022.Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports : « L'École de la République est le premier levier de réduction des inégalités de destin. A travers le dédoublement des classes, les cités éducatives ou encore les cordées de la réussite, nous voulons donner les mêmes chances à tous les élèves, sur tout le territoire ».Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville : « Les Cités éducatives sont d'abord une nouvelle approche qui place l'enfant au centre de l'action collective. Tous les acteurs - l'Éducation nationale, les services de l'État, les associations, les familles… sont mobilisés pour l'accompagner, de l'âge de 3 ans à ses 25 ans, pour ne laisser aucun enfant sans une solution adaptée. Les cités éducatives sont une chance pour la jeunesse de nos quartiers pour mieux lutter contre la fracture scolaire et numérique et retrouver le goût de réussir. »Nathalie Elimas, secrétaire d'État en charge de l'Éducation prioritaire : « Les cités éducatives permettent de mettre tous les acteurs éducatifs d'un territoire donné à la même table, autour d'un projet centré sur l'accompagnement de l'enfant dans le temps scolaire et en-dehors. C'est un dispositif essentiel dans le cadre de notre politique en faveur de l'égalité des chances. »
Il y a 4 ans et 122 jours

Würth lance une nouvelle gamme de peinture à action dépolluante et de destruction des mauvaises odeurs

Le formaldéhyde, qui fait partie des Composés Organiques Volatiles (C.O.V.) et qui représente un danger important pour l'Homme, est présent dans de nombreux objets du quotidien (meubles...). C'est une substance irritante pour le nez, les yeux, la gorge et dangereuse pour la santé en cas de forte exposition.Würth propose ainsi à tous les professionnels du bâtiment une peinture qui permet de capter les molécules de formaldéhyde présentes dans l'air en les transformant en molécule d'eau : la peinture dépolluante.Pour compléter la gamme et offrir aux usagers un intérieur sain, la peinture Neutralis'air capte et détruit toutes les mauvaises odeurs durablement !Les deux produits qui composent la gamme : Peinture Neutralis'airArt. N° 0892 971 100Une peinture qui capte et détruit toutes les mauvaises odeurs durablement.Peinture DépolluanteTeintes clairesTeintes vivesArt. N° 0892 971 501 et 502Une peinture qui assainit l'air intérieur.Les + produits :Excellent pouvoir couvrant60 teintes pour la peinture dépolluanteApplication en 1 à 2 couchesRespect de la santé des applicateurs et usagersDémarche environnementale qui s'inscrit dans le développement durable des bâtiments
Il y a 4 ans et 122 jours

Comment Traxxeo a accompagné en 2020 le secteur de la construction dans la transformation digitale

De nouvelles solutions pour soutenir les entreprises du bâtiment Depuis 2008, Traxxeo s'est spécialisé dans le développement des solutions numériques apportant le plus de valeur ajoutée aux entreprises du BTP. En 2020, la société a rapidement renforcé ses outils existants tout en développant de nouvelles solutions, pour permettre aux entreprises de faire face à cette période exceptionnelle. L'enjeu ? Augmenter la productivité sur le terrain grâce à la numérisation de la gestion des ressources mobiles.Avec les applications de pointage digital, contrôle de présences chantier, gestion documentaire, géolocalisation, contrôle d'accès, planification des ressources, gestion des transporteurs ou encore les rapports chantier ... chaque solution Traxxeo a considérablement évolué tout au long de l'année écoulée. Ces outils ont permis aux entreprises équipées de mieux faire face à la crise. Le besoin de contrôle de présence et de conformité administrative, par exemple, a fortement augmenté en 2020. Une transition numérique accompagnéeL'accélération majeure de la numérisation a bousculé les entreprises dans leurs habitudes, mettant en avant les faiblesses des processus actuels. Afin d'accompagner chaque entreprise dans la transition numérique, Traxxeo propose un suivi complet. Formations des équipes, workshops, webinaires dédiés aux problématiques du secteurs, contenus spécialisés... Traxxeo se veut plus qu'un éditeur de logiciel : un véritable partenaire, pour toute entreprise de construction. Regarder vers l'avenirEn 2020, de nombreuses entreprises de construction ont souhaité lancer ou renforcer leur collaboration avec Traxxeo. En 2021, la société continuera de développer ses solutions, en renforçant sa présence au Benelux, en France, en Suisse et en Espagne. Le développement international sur le marché européen et au-delà sera également important. 2021 sera donc une année remplie d'ambitions, dont celle de permettre à davantage de professionnels de la construction d'améliorer la productivité sur chantier, en tirant le meilleur parti des solutions digitales.
Il y a 4 ans et 122 jours

Le groupe Hellio présente ses nouvelles ambitions stratégiques à l'horizon 2022

Un nouveau positionnement : Hellio, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie en FranceDepuis sa création en 2008 sous la marque GEO PLC, Hellio reste le pionnier du marché des économies d'énergie en France (métropole et Outre-Mer). Le groupe, avec le soutien de ses bureaux d'études intégrés, adresse ses services à tous les consommateurs d'énergie : des particuliers aux entreprises, en passant par les collectivités locales, et ce pour tous les types de bâtiments et leurs équipements (habitat individuel et collectif, industriel, agricole, tertiaire public et privé).Hellio se démarque par le savoir-faire, l'innovation et la culture métiers de ses équipes sur toute la chaîne de valeur de la rénovation énergétique : du conseil à la réalisation des travaux garantis dans leur performance, en passant par la prise en charge administrative et financière pouvant aller jusqu'à 100 % selon le type de travaux (audit, conseil, renégociation de contrats d'énergie, travaux, fourniture de matériaux, financements, études et suivi de performance – CPE).Pour démocratiser les économies d'énergie, Hellio se positionne comme un interlocuteur unique pour toutes les problématiques de maîtrise de l'énergie, développant ses propres solutions en BtoB comme en BtoC.Partenaire de confiance, Hellio s'organise grâce à :Des équipes spécialisées proposant un accompagnement personnalisé et simplifié dans les démarches.6 bureaux implantés en France (métropole et Outre-Mer) pour interagir au plus près de l'échelon local.Un réseau de 6 500 artisans RGE agréés et audités qui oeuvrent chaque année à la réalisation de plus de 50 000 chantiers, et de 2 600 négoces de matériaux en France.Une expertise sur toutes les aides à la rénovation énergétique incluant une délégation historique aux Certificats d'Economies d'Energie et notre mandat administratif et financier MaPrimeRénov'.Au plus près des territoires, nous accompagnons les types de travaux suivants allant du sur-mesure à la rénovation globale :Particuliers : isolation, chauffage, rénovation globaleHabitat collectif : isolation, chauffage, rénovation globale, renégociation des contrats d'énergie, rénovation globaleIndustriels, tertiaire et agriculture : Indicateurs et Contrats de Performance Énergétique, groupes froids, tout équipement d'efficacité énergétiqueCollectivités : isolation, chauffage, ventilation, éclairage public, raccordement au réseau de chaleur…Engagé depuis plus de 12 ans, Hellio ambitionne de permettre au plus grand nombre de maîtriser son énergie : des solutions pour des économies d'énergies réelles, plus de confort et plus de pouvoir d'achat.Indépendant, expert et pleinement ancré dans la transition énergétique au quotidien, Hellio prend part à l'effort de relance pour faire de l'énergie de demain, une énergie positive et d'impact, au service de tous.Bilan du groupe en 20201 chantier sur 20 de rénovation énergétique sur lequel est intervenu HellioMaîtrise du changement de chaudières fioul, biomasse, gaz et PAC+ de 50 % de demandes d'audits énergétiques+ 12 ans de croissance+ 30 % de collaborateurs en 2020Des ambitions fortes pour 2021-2022Au service des particuliersHellio prend la responsabilité des travauxAu-delà des financements, Hellio est le seul acteur qui prend la responsabilité des travaux de rénovation énergétique sur l'ensemble de la chaîne de valeur : de l'étude de dimensionnement jusqu'à la réalisation du chantier et jusqu'au SAV. En amont des travaux, Hellio réalise les audits pour définir les travaux prioritaires et préconiser les meilleures solutions. Hellio se charge ensuite d'expliquer les aides, le reste à charge et la gestion administrative prise en charge par ses équipes pour le compte du particulier. Hellio réalise les travaux, via son réseau d'entreprises partenaires certifiées, et garantit le prix juste, avec toujours le même niveau de qualité. L'intervention de Hellio se termine avec la visite du bureau de contrôle, chargé de vérifier la bonne réalisation des travaux.50 000 visites techniques offertes aux particuliers en 2021Hellio a décidé d'allouer un budget spécial afin d'offrir 50 000 visites techniques aux particuliers en 2021. L'enjeu : trouver les moyens et les travaux les plus adaptés à chaque foyer et à chaque logement. C'est pourquoi, Hellio propose de réaliser une étude des logements pour préconiser les meilleurs travaux, afin de réduire les consommations énergétiques. Un chauffage adapté aux logementsDepuis son 1er programme d'économies d'énergie “Mes Ampoules Gratuites” en 2016 jusqu'à aujourd'hui, Hellio a appris à connaître les besoins de ses clients et a su développer une relation client de confiance pour apporter une solution personnalisée adaptée à chaque problématique.Dans la perspective de l'accompagnement pour la sortie du fioul en 2022, Hellio fait le choix de proposer tous les types de chauffage afin de conseiller les particuliers sur le plus adapté à leur habitat : biomasse, gaz, et prochainement la pompe à chaleur. En effet, Hellio reste persuadé qu'un seul type de chauffage ne peut apporter une solution unique pour tous les logements et chacun comporte ses avantages et ses limites : risque de mauvais dimensionnements pour les pompes à chaleur, barrières techniques pour l'installation d'une chaudière à granulés, etc. La pompe à chaleur apparaît aujourd'hui comme la solution de facilité, mais son installation n'est pas si simple et nécessite avant tout un dimensionnement approfondi.En proposant plusieurs solutions de chauffage, Hellio entend assurer la pérennité et la durabilité des équipements, garantir la baisse des consommations énergétiques du foyer et surtout s'assurer de ne pas mettre en péril la situation financière des ménages en installant des moyens de chauffage mal adaptés.Au service de l'habitat collectifRénovation globale des copropriétés avec un accompagnement en tant qu'assistant à maîtrise d'ouvrage (AMO) et pour l'obtention des financements MaPrimeRénov' Copropriétés et le Coup de pouce.Un engagement sur les économies d'énergie réellement attendues sur les chantiersLe passeport énergétique des copropriétésHellio a lancé le 1er janvier 2021 sa plateforme à destination des gestionnaires d'immeubles, pour favoriser la rénovation énergétique de leurs copropriétés. Suivi et demandes de travaux, valorisation des CEE, Hellio offre un service d'accompagnement personnalisé par copropriété afin d'accélérer l'accès à la connaissance des aides et des dispositifs de rénovation.Au service des collectivités localesÊtre un acteur de la relance des petits et moyens territoiresSolutions intégrées pour atteindre les objectifs du décret tertiaireL'équipe secteur public accompagne au plus près les territoires (de la commune jusqu'aux régions ), de la phase avant-projet à la réception des travaux, en mettant à disposition une ingénierie technique et financière afin de faciliter la réalisation de travaux offrant des performances énergétiques optimisées associées à un plan de financement maîtrisé.Au service de l'industrieRenforcement du déploiement des opérations spécifiques CEEAccompagnement des sites soumis aux quotas carbone, éligibles aux CEE uniquement sur des Opérations Spécifiques, avec des modalités réglementaires de montage de dossiers particulièresLancement d'un service d'obtention des aides France RelanceHellio est expert du financement de la performance environnementale qui englobe économies d'énergie et réduction des gaz à effet de serre. En tant qu'interlocuteur unique qui regroupe plusieurs compétences techniques et financières (gisements d'économies d'énergie et solutions via son bureau d'études), Hellio peut adresser des plans de financement complets et optimisés comprenant les aides dans le cadre de France Relance et du dispositif des CEE. Son objectif : optimiser le plan de financement pour ses bénéficiaires.Au service du tertiaire privéDéploiement d'offres clés en main supplémentaires (chauffage)Après l'isolation des combles, des planchers bas, des points singuliers et le calorifugeage en solutions clés en main, Hellio donne des moyens supplémentaires au tertiaire privé en proposant une offre complémentaire sur la conversion des modes de chauffage vers des solutions à impact carbone plus réduit grâce au dispositif Coup de pouce Chauffage tertiaire. Objectif : aider ces bâtiments à usage tertiaire dont la surface dépasse les 1 000 m² à atteindre les obligations du décret tertiaire, à savoir : une réduction de la consommation énergétique de 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050.Au service des négoces400 formations chez les négoces dès janvier 2021Convaincu depuis la première heure que les négoces sont les premiers relais d'informations auprès des professionnels, mais aussi des particuliers, grâce à leur maillage national pour promouvoir la rénovation énergétique, Hellio déploie depuis septembre 2020 un nouveau dispositif d'accompagnement : le guichet primes. Objectif : faire monter en compétences les négoces sur les aides possibles pour le financement des travaux de rénovation énergétique, et ainsi mieux conseiller leurs clients : les professionnels et les bénéficiaires des travaux. Une démarche qui s'avère nécessaire, comme le révèle une étude réalisée en ligne par Infopro Digital Etudes pour Négoce et Hellio, du 1er octobre au 8 novembre 2020, auprès 121 décideurs en négoce : seuls 54 % d'entre eux estiment connaître les démarches à effectuer, 51 % les aides financières existantes et 47 % les profils éligibles aux aides et les démarches à effectuer.Au service des professionnels du bâtimentRenforcement d'accompagnement / opportunité business et de qualité :Élargir le champs de compétencesÉvolution réglementaireHellio renforce son accompagnement auprès de ses entreprises partenaires de travaux en élargissant son service avec des chargés d'affaires supplémentaires pour la gestion administrative de leurs dossiers de financement et leurs quotations.Formation : Hellio Académie Hellio met un point d'honneur à faire monter en compétences ses entreprises partenaires pour les inciter à faire de la rénovation globale et pouvoir proposer plusieurs modes de chauffage.Ils ne doivent pas se limiter à un type de travaux, comme par exemple, l'isolation des combles, mais doivent être des professionnels qui renouvellent leur champ de compétences car ils sont la courroie entre l'actualité réglementaire et le terrain.Enfin, cette montée en compétences représente une réelle opportunité de développer et diversifier leur activité.Une nouvelle identité visuelleHellio s'adresse désormais à plusieurs types de consommateurs : grand public, collectivités, gestionnaires de l'habitat, grandes et petites entreprises, industriels, agriculteurs et professionnels de la rénovation. Pour refléter cette évolution, sa nouvelle identité a été conçue afin de s'adresser à chacun, de manière cohérente et homogène, à travers des codes et de visuels simples, affirmés et contemporains. Un nouveau logoMélangeant les bords arrondis et à angles droits, les lettres hellio s'adressent désormais avec un ton à la fois humain et professionnel.Le h se simplifie pour ne plus être un symbole uniquement à destination des particuliers (l'ancien h représentait la forme du toit d'une maison).“Votre énergie a de l'impact” : une nouvelle signature pour accompagner la communication B2B et B2C Combinant logotype et signature, le bloc-marque de Hellio renforce un message fort qui met l'humain au centre et lui donne un rôle d'acteur. Grâce aux services proposés par Hellio, l'énergie de ses clients a un impact financier et écologique qui leur permet d'améliorer leur quotidien, de réaliser leur projet et d'avoir de nouvelles ambitions, tout en protégeant la planète.Des symboles pour personnifier chaque secteurÀ chaque cible de Hellio correspond un symbole, conçu pour leur donner une voix, leur donner de l'impact. Ensemble, ces symboles forment une “famille”. Pour mettre en avant le développement d'une offre de services globale, Hellio a choisi une couleur par public pour montrer la diversité d'expertises et de solutions.De nouveaux sites InternetLe site Internet Hellio fait peau neuve et fait des petits ! Un site Internet corporate, aux couleurs de la nouvelle identité visuelle, s'adresse à l'ensemble des cibles pour présenter l'entreprise et ses actualités.Des sites dédiés à chacune des cibles ont été déclinés pour présenter les différentes offres pour les copropriétés et les particuliers.
Il y a 4 ans et 122 jours

EDF lance sa première centrale solaire flottante en France

"Située sur la retenue d'eau de l'usine hydroélectrique de Lazer, la centrale solaire flottante s'étendra sur une surface de 24,5 hectares, couvrant environ les deux tiers de la surface de la retenue d'eau, pour une capacité de production de 20 MW", a détaillé dans un communiqué EDF Renouvelables, filiale d'EDF.Elle doit être mise en service au printemps 2022 et produire l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 12.500 habitants, soit l'équivalent de ce que produit déjà l'usine hydroélectrique.EDF note que ce projet s'inscrit à la fois dans les objectifs de développement du solaire en France et dans son propre "plan solaire". EDF vise à devenir l'un des leaders du secteur en France, avec 30% de parts de marché d'ici 2035.S'il s'agit d'une première pour EDF en France, la centrale ne sera pas la première de ce type dans le pays.La centrale solaire flottante de Piolenc (Vaucluse), exploitée par la société Akuo Energy, avait ainsi commencé à produire en 2019.D'une puissance de 17 MW, elle est installée sur l'eau d'une ancienne carrière.
Il y a 4 ans et 122 jours

JO de Paris : dans les jardins ouvriers d'Aubervilliers, on veut "des potirons, pas du béton"

Ces lopins avec cabanons et arbres fruitiers forment une enclave de verdure de 2,25 hectares d'où s'échappe parfois le chant d'un coq, tranchant avec les tours en arrière-plan et le parking attenant, dépotoir à ciel ouvert.C'est sur ce parking que doit pousser le futur centre aquatique de la ville, utilisé comme centre d'entraînement pour les JO. S'ajouteront des équipements de loisirs, dont un "solarium minéral et végétal", sur 4.000 m2 de jardins ouvriers."Un solarium minéral, en gros c'est une terrasse pour bronzer", grince Viviane Griveau-Genest, qui préfère "avoir les mains dans la terre" et récolter ses légumes.Comme cette trentenaire, certains jardiniers et défenseurs de l'environnement n'entendent pas abandonner si vite leurs 18 parcelles fin avril. "Des potirons, pas du béton", scandent-ils régulièrement.Ils doivent plaider leur cause mercredi devant Tony Estanguet, président du comité d'organisation des JO-2024, lors d'une réunion qui traduit la fébrilité planant sur ce dossier.Virus de la "bétonnerie""On avait pas besoin de ça, on a déjà la pandémie, je dirai qu'on a un virus supplémentaire qui s'appelle la +bétonnerie+. Elle gagne partout", grogne Gérard Muller, vice-président de l'association des Jardins ouvriers des Vertus, qui existe depuis 85 ans.Rabotés au gré de l'urbanisation de cette ville populaire de 90.000 habitants au nord de Paris, les jardins actuels seront amputés d'un hectare au total. Après le centre aquatique, 6.000 m2 doivent être supprimés après 2024 pour une gare du Grand Paris Express.Ces opérations s'inscrivent plus largement dans l'aménagement du fort qui jouxtent les Vertus et d'autres jardins ouvriers voisins."Dans ce projet on a le maintien de ce patrimoine notamment des sept hectares de jardins, c'est un engagement de longue date", assure Camille Vienne-Thery, directrice de projet à Grand Paris Aménagement, détenteur du terrain.Les jardiniers délogés seront d'abord accueillis dans ces jardins voisins, puis disposeront d'un autre site, "un terrain de foot qui est en friche sur lequel on propose de reconstituer les jardins", explique-t-elle."Le sol, je ne vais pas le récupérer à l'endroit où on va me mettre et les lombrics ils ne vont pas partir dans mes poches. Je n'ai pas de camion de déménagement à lombrics", lance Mme Griveau-Genest."La destruction de ces jardins n'est pas utile" car il suffirait de "mettre le solarium sur le toit", plaide aussi Yvan Fouquet, architecte et soutien des jardiniers."Compromis""Trop tard", répond Karine Franclet, la maire (UDI) d'Aubervilliers, qui estime que casser le marché public signifierait "4,7 millions d'euros" de pénalités. Modifier le projet signiferait aussi du retard, "et là on est déjà très juste dans les délais", souligne-t-elle."Si cet équipement est réalisé dans le calendrier, on sera ravi de l'utiliser", expliquent d'ailleurs à l'AFP les organisateurs des JO, qui rappellent qu'ils seront "l'un de utilisateurs ponctuels" de cet équipement public.Karine Franclet, qui dit avoir hérité d'un "dossier compliqué" initié par sa prédécesseure communiste, loue toutefois un équipement "essentiel", pour "faire partie de l'aventure" olympique et à visée pédagogique, dans un département où un enfant sur deux ne sait pas nager à son entrée en sixième.Pour bâtir le centre aquatique - 33,6 millions d'euros - la Ville, maître d'ouvrage, bénéficiera de subventions, dont environ 10 millions d'euros de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques.Plusieurs défenseurs des jardins ont formulé le 16 décembre un recours gracieux de demande d'abrogation du Plan local d'urbanisme de Plaine Commune."Il faut arriver à une position de compromis" mais "il ne faut pas perdre de temps", glisse Mathieu Hanotin, président socialiste de l'intercommunalité.Aux yeux de Gérard Muller, qui continue de guetter l'apparition d'une mésange ou d'un hérisson dans son jardin, ce projet reste "une aberration qui est à contre-sens de l'histoire car on a besoin d'arbres, on a besoin de nature, écoutez on entend les oiseaux, c'est magnifique !"
Il y a 4 ans et 122 jours

Lancement de l'initiative « Tremplin pour la Transition écologique des PME »

Dans le cadre du plan « France Relance », le ministère de la Transition écologique et l'ADEME lancent un nouveau guichet visant à accompagner les petites et moyennes entreprises dans la mise en œuvre d'études et d'investissements, dans tous les domaines de la transition écologique. Ce dispositif simplifié permet d'accompagner les premiers pas de leur engagement dans la transition écologique en bénéficiant rapidement d'aides forfaitaires. Le dispositif constitue un tremplin pour des projets plus ambitieux, qui pourront bénéficier des autres aides de l'ADEME ou de l'accompagnement de Bpifrance.Le guichet « Tremplin pour la transition écologique des PME » a été lancé par l'État et l'ADEME le 28 janvier 2021. Ce dispositif proposera des aides forfaitaires pour toute une série d'études et d'investissements, par exemple des études sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et les stratégies climat des entreprises, l'acquisition d'équipements de réduction et de gestion des déchets, l'accompagnement pour des travaux ambitieux de rénovation des bâtiments industriels, l'initiation d'une démarche d'écoconception, de mobilité durable… Les entreprises choisiront elles-mêmes quelles actions elles souhaitent mettre en œuvre. Tous les domaines de la transition écologique sont couverts (énergie/climat, transport durable, économie circulaire…), pour des entreprises dans tous les secteurs d'activité et des projets plus ou moins ambitieux.L'objectif de ce guichet de premier niveau est de proposer une aide simple et rapide, complémentaire d'autres aides éventuelles, et notamment du programme d'accompagnement personnalisé sur 12 mois « Diag Eco flux » déployé par Bpifrance en lien avec l'ADEME. Pour des projets plus complexes, nécessitant des échanges approfondis, les entreprises peuvent se rapprocher de l'ADEME pour mobiliser d'autres dispositifs. Le lancement de cette initiative s'inscrit dans le cadre du plan « France Relance ». La transition écologique est au cœur de ce plan : 30 milliards d'euros y sont consacrés, afin notamment de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et de soutenir le développement des technologies vertes.Qui peut déposer un projet ?Cet appel à projets s'adresse à toutes les TPE et PME, à l'exclusion des auto-entrepreneurs.Quelles modalités d'aide ?Les projets lauréats de cette initiative bénéficieront d'une aide forfaitaire comprise entre 5 000 et 200 000 euros, en fonction des projets sur lesquels les entreprises s'engagent, sous forme d'une subvention accordée sous le régime cadre temporaire SA 56985 modifié.
Il y a 4 ans et 122 jours

Obox S, l'alimentation branchée

Il y a 4 ans et 123 jours

La caisse nationale des Urssaf annonce une simplification majeure pour les travailleurs indépendants

Afin de simplifier les formalités déclaratives des travailleurs indépendants, la Déclaration Sociale des Indépendants, qui était réalisée sur le site net-entreprises.fr, est supprimée. Les revenus servant de base au calcul des cotisations et contributions sociales personnelles seront à renseigner directement sur la déclaration fiscale des revenus (déclaration 2042). Cette déclaration unique permettra le calcul des cotisations et contributions sociales personnelles, en plus de celui de l'impôt sur le revenu.Concrètement, les travailleurs indépendants réaliseront leur déclaration fiscale habituelle sur le site impots.gouv.fr : ils accéderont à leur déclaration de revenus qui sera complétée d'un volet « social » spécifique*. A l'issue de la déclaration, les éléments nécessaires au calcul des cotisations et contributions sociales personnelles seront transmis automatiquement par l'administration fiscale à l'Urssaf ou à la Cgss qui pourra ainsi, comme aujourd'hui, procéder au réajustement des échéanciers de cotisations provisionnelles et à la régularisation sur la cotisation définitive.Cette déclaration est obligatoire, par voie dématérialisée, que le travailleur indépendant soit imposable ou non.Qui est concerné ?Les travailleurs indépendants exerçant une activité artisanale, industrielle, commerciale ou libérale et affiliés au régime général des travailleurs indépendants.Sont exclues à ce jour les personnes relevant des régimes suivants :Praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés (PAM-C),Mutualité Sociale Agricole (MSA),Artistes-auteurs (MDA / AGESSA),Marins pêcheurs et marins du commerce.Pour ces personnes, les modalités déclaratives actuelles restent inchangées.Les auto-entrepreneurs ne sont pas concernés. Ils conservent, pour le calcul de leurs cotisations et contributions sociales, leur obligation de déclaration spécifique à leur Urssaf ou Cgss de leur chiffre d'affaires ou de leurs recettes, mensuelle ou trimestrielle.Fin mars, un courriel sera adressé par la DGFiP pour informer les usagers de leurs nouvelles modalités déclaratives et de la date d'ouverture du service en ligne.Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics : « la déclaration sociale et fiscale de revenus unifiée constitue une simplification majeure pour les travailleurs indépendants. Elle est une traduction concrète de la démarche « dites-le nous une fois » qui vise à limiter les démarches administratives et à faciliter la vie des assurés et des entreprises. »* Les travailleurs indépendants qui ne verraient pas la rubrique « Déclaration de revenus des indépendants » automatiquement sélectionnée, pourront alors cocher la case et voir ainsi apparaître la partie « sociale ».
Il y a 4 ans et 123 jours

Sans confinement, la France connaîtra une croissance modérée en début d'année

Si les restrictions demeurent équivalentes à celles mises en place au mois de janvier, le produit intérieur brut augmenterait de 1,5% par rapport au dernier trimestre de 2020.Dans le cas d'un confinement du type de celui de novembre d'une durée d'un mois, cette croissance deviendrait nulle. Le produit intérieur brut (PIB) se rétracterait de 1% si ce confinement devait durer 7 semaines, a ajouté l'Institut national des statistiques.Le niveau du PIB restera en retrait par rapport à son niveau d'avant-crise, c'est-à-dire celui du quatrième trimestre 2019, de 4,5 ou 6 points de pourcentage en fonction de chacun de ces trois scénarios.Sur l'ensemble de l'année 2020, l'objectif de 6% de croissance que s'est fixé le gouvernement "n'est pas inatteignable", a estimé Julien Pouget, chef du département conjoncture de l'Insee, lors d'un point de presse en ligne.Il a notamment mis en avant le recul moins important que prévu du PIB au dernier trimestre 2020 (-1,3%) malgré le deuxième confinement: cela crée "un effet d'acquis plus important" permettant d'entamer l'année 2021 sur une meilleure base.En supposant que le rebond au deuxième trimestre soit aussi fort que celui que la France a connu à l'été 2020, cet acquis de croissance pour l'année en cours serait compris entre 4% et 5%.La bonne résistance de l'économie dans son ensemble au deuxième confinement permet aussi de "réviser à la baisse le coût du durcissement des mesures sanitaires", selon M. Pouget.Aussi la diminution du temps passé hors de chez soi, qui jusqu'à l'été était étroitement corrélée à la chute de l'activité économique, l'est aujourd'hui beaucoup moins, selon un indicateur de Google Mobility Residential repris par l'Insee.Ce qui signifie que la moindre mobilité des personnes liée aux restrictions affecte moins l'activité qu'au début de la crise.Par conséquent aujourd'hui, "un confinement plus dur n'aurait pas le même impact qu'avril-mai" car "il y a eu énormément d'apprentissage et d'adaptation, le télétravail s'est développé, on a des masques, on a des tests", détaille M. Pouget.Empreinte carbone réduiteMais "la crise est une épreuve d'endurance" et "plus ça dure, plus la capacité de rebond devient incertaine dans les secteurs les plus affectés", a également estimé le responsable de l'Insee.La consommation des ménages, principale composante du PIB, est restée inférieure de 7% en janvier par rapport à son niveau d'avant-crise, a encore rapporté l'institut.Une chute qui s'explique par la mise en place des couvre-feu à 18 heures et aussi par le décalage des soldes, qui ont débuté le 20 janvier cette année - ils avaient débuté dès le 8 janvier l'an passé. Une partie des achats pourrait donc être reportée sur le mois de février.Analysant des données de cartes bancaires et de caisses dans la grande distribution, l'Insee a notamment relevé une chute de 6% à 7% de la consommation au moment de l'avancée à 18 heures des couvre-feu dans les différents départements.Décembre avait été marqué par un fort rebond de la consommation après le deuxième confinement, avec un écart de seulement 4% par rapport au quatrième trimestre 2019, après -15% en novembre durant le deuxième confinement.Si la consommation reste pour l'heure le gros point noir pour sortir de la crise économique, avec une propension des ménages à épargner qui atteint des sommets, une enquête de l'Insee auprès des chefs d'entreprises parue jeudi laisse en revanche présager un net rebond de 10% de l'investissement dans l'industrie manufacturière cette année, après une chute d'environ 13% enregistrée l'an dernier.Enfin, la chute de la consommation a permis de diminuer l'empreinte carbone des Français, jusqu'à 36% en avril 2020, durant le premier confinement, et de 20% en novembre durant le deuxième.Et même en août, alors que les dépenses des Français avaient temporairement retrouvé leur niveau d'avant-crise, leur empreinte carbone restait en baisse de 3%, à cause du poids important pour celle-ci du transport aérien, qui s'est effondré.
Il y a 4 ans et 123 jours

77% des entreprises ont pour objectif de faire revenir leurs collaborateurs au bureau en 2021

Adaptation : peut mieux faire ! L'impact réel de la crise sanitaire sur les entreprises françaises est encore difficile à évaluer. Cependant, 41% des Français estiment que leur société s'est moyennement adaptée à la situation et seulement 28% que cette adaptation est bonne. En quoi les entreprises ont-elles évolué ?46% des personnes interrogées pensent que leur entreprise a fait énormément de progrès et d'aménagements concernant la question du télétravail. Le deuxième volet concerne la communication interne avec 19% de représentativité, juste devant la formation des managers avec 13%. Work in progressAfin de résoudre certaines difficultés issues de la crise sanitaire, de grandes réflexions ont été menées par les entreprises françaises. C'est le cas à 48% de l'adaptation du management. Beaucoup de projets sont également en cours comme le positionnement de l'entreprise à 51%, ainsi que la mise en place de nouveaux modes d'organisation à 55%. En revanche, rien n'a été fait pour adapter les espaces de travail (39%) ou le développement de nouveaux outils (44%). Pas de télétravail en coworkingA l'heure actuelle très peu d'entreprises (seulement 9%) proposent à leurs collaborateurs de télétravailler dans des espaces de coworking à proximité de leur domicile. Et si 24% réfléchissent à ce type de solution, plus de 67% n'envisagent pas du tout cette option. Peu de concertationLes entreprises sont encore dans la gestion active et seulement 17% ont déjà consulté les collaborateurs sur leur souhait d'évolution en ce qui concerne les pratiques de leur travail. Pour 22%, cette concertation aura lieu en 2021 mais 61% ne prévoient pas d'interroger les salariés.Liberté chérie...Laisser totalement le choix aux salariés du télétravail ou du présentiel n'est pas encore pour demain. En effet, 52% des entreprises déclarent qu'elles ne laisseront pas aux collaborateurs le choix de leur lieu de travail. Seulement 15% sont susceptibles d'accorder cette liberté pour du télétravail de 1 ou 2 jours par semaine. La conquête des espaces...Parmi tous les chantiers à venir, la question du réaménagement des espaces de travail est le plus important et nécessite un accompagnement pour 64% des entreprises L'organisation des modes de travail intéresse également 61% des sociétés ainsi que les nouvelles façons de manager à 59%. Quels objectifs pour 2021 ?Contraints ou séduits par le télétravail, faire revenir les collaborateurs au bureau préoccupe les entreprises à plus de 77% ! Le deuxième objectif pour 62% concerne l'amélioration des espaces afin de mieux gérer l'hybridation quasi inévitable du travail : à distance et en présentiel. A la troisième place, 61% des entreprises veulent rassurer leurs équipes sur les enjeux sanitaires. Quid du futur du travail ?Longtemps ignoré ou absent, le télétravail fera maintenant partie intégrante de notre quotidien. C'est un fait largement exprimé par 64% des entreprises qui envisagent une grande proportion de collaborateurs en home office dans le futur. La possibilité de travailler dans différents lieux fait également partie des visions du travail dans l'avenir pour 61% des sociétés ainsi qu'une réduction des surfaces de bureau arrivée à son strict minimum à 57%. MéthodologieEnquête réalisée auprès de 3 908 professionnels répartis sur l'ensemble du territoire français, effectuée en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 18 au 21 janvier 2021. Profils des personnes interrogées : 41% d'employés, 38% de managers et 21% de dirigeants.Nombre de salariés : Moins de 10 personnes : 28%, entre 10 et 50 personnes : 25%, entre 50 et 100 personnes : 17%, entre 100 et 500 personnes : 15%, entre 500 et 1 000 personnes : 7%, entre 1 000 et 5 000 personnes : 5%, plus de 5 000 personnes : 3%.Répartition des secteurs d'activités concernés : Assistanat, Administration : 6% / BTP, Chantier, Bureau d'études : 6% / Commerce, Marketing, Vente : 17% / Conseil : 8% / Direction générale, Direction centre de profits : 5% / Informatique, Télécoms : 17% / Restauration, Tourisme, Hôtellerie, Loisirs : 14% / Santé, Social, Service à la personne : 9% / Production, Maintenance : 1% / Environnement, Aménagement : 1% / Distribution, Magasin : 5% / Gestion, Finance, RH, Comptabilité, Audit : 6% / Métallurgie, Mécanique, Aéronautique : 1% / Logistique, Achat, Stock, Transport : 3%, Agri-Agro - Agriculture, Viticulture, Pêche : 1%. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 4 ans et 123 jours

Stretto Huguenot d’Edilians : la 1ère tuile plate pour les faibles pentes

Aujourd’hui, ces performances exceptionnelles sont confirmées par le CSTB qui vient de délivrer à EDILIANS un avis technique de type ATEx, autorisant sa mise en œuvre sur toiture à faible pente.L'unique tuile plate du marché autorisée pour les faibles pentesReconnaissance de la capacité d’innovation d’EDILIANS, cette ATEx de type a formule une appréciation favorable à l’utilisation de la tuile STRETTO Huguenot pour la réalisation de toitures à des pentes inférieures, et à des longueurs de rampants supérieures, à celles du DTU 40.23.Grâce à son design spécialement étudié, la tuile STRETTO Huguenot a passé avec succès tous les essais effectués par le Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction. Démontrant ses performances exceptionnelles d’étanchéité, les résultats de ces tests ont conduit le comité d’experts réunis au sein du CSTB à émettre un avis favorable pour sa mise en œuvre en dehors des standards requis par le DTU. Ainsi, en zone géographique protégée ou normale, la tuile STRETTO Huguenot peut être posée avec des pentes plus faibles qui peuvent atteindre jusqu’à 40 % (avec écran de sous-toiture) pour des longueurs de rampants jusqu’à 8 m de projection horizontale. Selon les conditions d’application, elle peut même être installée pour des longueurs de rampants jusqu’à 12 m. Une première pour une tuile plate dont le domaine de pose interdit d’aller traditionnellement en-deça de 60 % de pente minimum (avec écran de sous-toiture) !STRETTO Huguenot, une véritable tuile plate, grande, design et performanteProduite sur le site de St Germer de Fly, la tuile XXL STRETTO Huguenot bénéficie des atouts reconnus de l’argile de Beauvais. D’une grande qualité de fabrication, elle associe une résistance mécanique exceptionnelle et une étanchéité optimale.Compatible avec les tuiles photovoltaïques EDILIANS et disponible avec une gamme d’accessoires spécifiques coordonnés (tuile de ventilation, tuile à douille 160 conforme VMC, tuile doublis de faîtage et tuile d’égout, 1⁄2 tuile, tuile 3⁄4, rive individuelle gauche et droite), la tuile STRETTO Huguenot se décline en coloris Flammé Rustique, Ardoisé et Vallée de Chevreuse.Premier fabricant à obtenir une ATEx sur une tuile plate pour une mise en œuvre en faible pente, EDILIANS invite les maîtres d’œuvre à repousser les limites de leur créativité. A l’esthétique résolument contemporaine, la tuile STRETTO Huguenot, sur des toitures à faible pente mais aussi en bardage, ouvre ainsi la voie à de nouvelles perspectives architecturales.Caractéristiques techniques tuile STRETTO HuguenotFormat : 265 x 370 mmLargeur utile : 265 mmPoids unitaire : 2,8 kgNombre de tuiles au m2 : de 25,15 à 26,95 selon recouvrementPureau : 140, 145, 150 mmType de pose : joints croisés
Il y a 4 ans et 123 jours

Le cimentier Vicat crée une filiale de traitement des déchets

Cette filiale, appelée Circulère, a été officiellement lancée le 1er janvier avec l'objectif "d'apporter des solutions concrètes aux entreprises (...) pour la valorisation de leurs déchets", explique Vicat dans un communiqué.Circulère emploie une douzaine de personnes et compte deux implantations, exploitées en collaboration avec le groupe Serfim: Terenvie dans le Rhône, spécialisée dans la dépollution des friches industrielles, et Bioval en Savoie, dédiée à la production de combustibles solides de récupération."L'hybridation entre activité industrielle et fournisseur de service permet de consolider l'expertise du groupe", a déclaré le directeur général de Circulère, Stéphane Rutkowsi, cité dans le communiqué.Vicat souligne qu'en 2019 l'utilisation de combustibles et de matières de substitution a permis de valoriser près de 450.000 tonnes de déchets dans ses cinq cimenteries françaises, contribuant à ses objectifs de réduction des émissions de CO².
Il y a 4 ans et 123 jours

EIB, le configurateur de l'Industrie du Béton, pour des FDES adaptées à vos projets

Les FDES vérifiées couvrent les principaux produits destinés au secteur du bâtiment dans différentes conditions de mise en œuvre : murs à coffrage intégré (MCI), murs à coffrage et isolation intégrée (MCII), prédalles en béton armé et précontraint, dalles alvéolées, poteaux en béton armé, poutres en béton précontraint, panneaux architecturaux pleins et à isolation intégrée, poutrelles en béton précontraint, différents types d'escaliers ainsi que la plupart des éléments de maçonnerie en béton de granulats courants ( blocs de granulats courants posés à joint épais ou à joint mince, blocs de coffrage ainsi que les entrevous en béton) et les tuiles en béton. D'autres FDES vérifiées seront mises en ligne sur la base INIES dans les semaines prochaines pour compléter la gamme des poutrelles et les produits de voirie notamment.Une réponse à la nouvelle réglementation RE2020Disposer d'une FDES vérifiée représentative des produits mis sur le marché est devenu un enjeu majeur pour les acteurs de la construction afin de répondre à la nouvelle réglementation environnementale RE2020. Leur mise à disposition auprès des acteurs de la construction permet également de confirmer les atouts environnementaux et sanitaires des produits préfabriqués en béton et de prévenir l'emploi très pénalisant de données environnementales par défaut (DED). L'ensemble des FDES collectives a été établi sur la base des unités fonctionnelles les plus représentatives des solutions constructives préfabriquées en béton.Afin de permettre leur ajustement en fonction des projets, Environnement IB, le configurateur des FDES collectives de l'Industrie du Béton, a été développé par le CERIB pour les murs à coffrage intégré (MCI), les prédalles en béton armé et précontraint, les dalles alvéolées, les poteaux en béton armé et les poutres en béton précontraint. Avantage du configurateur : Il est conçu pour permettre des configurations de produits aisées, rapides et adaptées à des projets spécifiques par les bureaux d'études. Il permet de produire des FDES configurées au format PDF, des fichiers Excel reprenant les indicateurs environnementaux par modules et paramètres de configuration ainsi que des fichiers XML standardisés.Il permet d'importer les résultats des configurations dans les logiciels d'ACV bâtiments agréés. C'est une plateforme simple et accessible par tous les métiers (déjà 300 utilisateurs dont architectes, constructeurs, BE, étudiants, industriels du béton…).Environnement IB, le configurateur des FDES collectives de l'Industrie du Béton, a été vérifié par tierce partie et est accessible à l'adresse suivante : www.environnement-ib.comUn accès facilité depuis les FDES collectives configurables sera très prochainement mis à disposition de l'ensemble des utilisateurs sur la base nationale INIES : www.inies.fr
Il y a 4 ans et 123 jours

Le nouveau siège d'Amazon à Washington : un monumental colimaçon habillé de nature

L'immeuble de 22 étages en colimaçon monumental, qui surplombe un plan d'eau près du fleuve Potomac à Arlington (Virginie), sera émaillé de jardins suspendus, une métaphore pour "un espace physique favorisant la pollinisation d'idées et la collaboration", dit Amazon dans un communiqué.Il constitue le bâtiment principal d'un ensemble de trois immeubles appelés "PenPlace" et constituant le deuxième siège du groupe, initialement basé à Seattle dans l'Etat de Washington (ouest).L'ensemble de 260.000 mètres carrés de bureaux représente un investissement de 2,5 milliards de dollars et devrait apporter 25.000 nouveaux emplois dans la région sur les dix prochaines années.Selon le vice-président du groupe pour les installations immobilières, John Schoettler, avec son architecture "à double hélice", "cette construction unique comportera deux sentiers pédestres de terrain paysager qui s'enrouleront à l'extérieur du bâtiment, avec des plantations qu'on peut retrouver lors d'une randonnée dans les Blue Ridge Mountains de Virginie".Le nouveau siège, conçu par le cabinet américain d'architecture NBBJ, accueillera aussi des artistes en résidence. Pour le personnel, il "favorise le bien-être et l'exercice physique", affirme encore le dirigeant.Le bâtiment sera chauffé et climatisé 100% à l'énergie solaire.Amazon avait choisi ce site pour sa nouvelle base en 2017 au terme d'un long suspense et d'une surenchère d'avantages fiscaux offerts par les villes candidates, qui avait suscité la polémique.Outre la Virginie, le groupe de Seattle avait aussi choisi un site à New York, finalement abandonné après des divergences politiques.
Il y a 4 ans et 123 jours

Covid-19 : les salariés bientôt autorisés à déjeuner à leur bureau

Un décret en ce sens va être publié "dans les prochains jours", selon cette source. La mesure a été évoquée lundi au cours d'une réunion à distance entre la ministre du Travail, Elisabeth Borne, et les partenaires sociaux.Le Code du travail interdit actuellement aux entreprises de "laisser les travailleurs prendre leur repas dans les locaux affectés au travail".Le protocole régissant l'organisation et le fonctionnement des entreprises, actualisé vendredi, a durci les règles de distanciation dans les entreprises, prévoyant désormais une distance de deux mètres entre deux personnes lorsque le masque ne peut être porté, y compris dans les espaces de restauration collective.