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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 4 ans et 130 jours

Le bâtiment appelle à une RE2020 véritablement ambitieuse, humaine, abordable et durable

Faute de concertation suffisamment aboutie, de nombreuses analyses contradictoires circulent et de sérieuses zones d'ombre demeurent. Une véritable concertation technique doit s'ouvrir, afin de parvenir à une RE2020 qui concilie lutte plus intense contre l'effet de serre, innovation, emplois et lieux de vie performants, agréables, sobres et économiquement accessibles.L'urgence climatique doit être traitée avec responsabilité, en évitant dogmatismes et expédients satisfaisants à court terme, mais inefficaces à long terme, alors que la règlementation française (la RT 2012) s'avère déjà la plus ambitieuse d'Europe et, sans doute, du monde.Avec le projet proposé, il est certain que l'usager continuera à subir un inconfort d'été ; il est certain que de nombreuses opérations se trouveront condamnées par le poids carbone des infrastructures imposées par les PLU et qu'il en ira de même pour les opérations prévues sur des terrains présentant des contraintes de sol ou d'orientation ; il est aussi certain qu'il en sera fini du recours au gaz ou aux radiateurs électriques performants, fut-ce en appoint.Au surplus, le modèle et les seuils retenus risquent d'exclure à court terme des filières entières de production, qu'il s'agisse de la construction en maçonnerie ou acier.Enfin, un surcoût important est certain, à telle enseigne que l'étude d'impact présentée par l'administration confirme l'absence de retour sur investissement sur cinquante ans. Comment les ménages et autres donneurs d'ordres pourront-ils supporter un tel choc ? Peut-on véritablement croire que la Puissance publique mettra en place un système d'accompagnement financier à la hauteur ?Alors que le rythme de construction actuel ne suffit pas à satisfaire les besoins en logements, les huit organisations ne peuvent souscrire à l'idée que tomber durablement à 300.000 logements mis en chantier annuellement sous l'effet de ces contraintes constitue une réponse envisageable à l'urgence climatique.Les huit organisations appellent à une RE2020 véritablement ambitieuse, humaine, abordable et durable. Une RE2020 qui place l'occupant au cœur des enjeux et qui rencontre l'adhésion des acteurs parce qu'elle ne les contraint pas dans des modèles fermés. Une RE2020 qui ne freine pas la production neuve, n'exclut pas les ménages modestes, ne détruit pas les emplois, ne sacrifie pas les filières et ne décourage pas l'innovation du secteur de la construction.
Il y a 4 ans et 130 jours

Bilan 2020 et perspectives 2021 du marché français des produits de construction

L'étude établit également une photographie des perspectives du marché français de l'ensemble des produits entrant dans la construction (gros œuvre, second œuvre et équipements) pour 2021. L'AIMCC a également fait part de ses propositions pour permettre une relance fluide du secteur tout en évoquant les grands enjeux de l'année 2021.2020 : le secteur du BTP subit de plein fouet la criseGlobalement, l'année 2020 a été marquée par une chute d'activité importante et imprévisible pour le secteur de la construction. Son ampleur est quasi similaire pour le bâtiment ou les travaux publics, avec une baisse d'environ -15% en volume d'activité. Cette diminution a été fortement impactée par le premier confinement et elle s'est atténuée au cours du second semestre, permettant un rattrapage limité.Un net fléchissement de l'activité pour les industriels de L'AIMCC en 2020L'enquête d'opinion menée auprès des fédérations adhérentes confirme ces tendances : 2020 est une année en retrait. 90% des répondants ont connu une baisse d'activité et, pour 55% des répondants, la baisse est égale et supérieure à 7%. Pour un tiers des répondants seulement, la diminution a été circonscrite entre 0 et 3%. Près de 10% des répondants connaissent une stabilité du volume d'activité en 2020.En 2020, le volume d'activité concernant les produits entrant dans la construction aura été le suivant :On observe toutefois des différences sur les 3 principaux segments des adhérents de l'AIMCC :Perspectives incertaines pour l'année 2021Dans un contexte d'incertitudes, les taux d'investissement sont des indicateurs pertinents pour juger de la situation de l'année 2020 et envisager les perspectives 2021. Entre mise en place de la réforme de la fiscalité locale, attente d'un retour à la normale sur le front de la crise sanitaire et gestion de la crise sociale, les perspectives sont pour le moins incertaines.Après un retrait de -7,3% des dépenses de consommation des ménages en 2020, celles-ci devraient connaitre une progression de +5,7% en 2021. Le taux de chômage devrait approcher les 11% en moyenne annuelle et la confiance des ménages ne sera retrouvée que si l'arrivée du vaccin permet d'endiguer la pandémie. Les taux d'intérêt devraient rester, aux environs de -0,2%. Il conviendra toutefois d'être vigilant sur le degré de prudence des établissements de crédit, car les conditions d'octroi de crédit devraient rester plus tendues qu'avant 2020. Alors que 2020, année électorale, s'annonçait moins catastrophique pour l'investissement local que celle des deux mandats précédents, la crise de la Covid-19 rebat les cartes. Les recettes des collectivités ont subi un revers important en 2020 qui se poursuivra très probablement en 2021. Un soutien des finances locales pour une reprise puis une relance ainsi qu'une mobilisation de l'ensemble des acteurs publics sont indispensables.La filière construction anticipe une croissance d'activité en 2021Pour 2021, les industriels de la construction demeurent prudents quant à l'évolution de leur activité. Les chiffres relevés par l'enquête AIMCC auprès de ses adhérents montrent que plus d'un tiers des répondants table sur une quasi-stagnation, et plus de 50% prévoient un retrait, dont plus de 25% estiment cette baisse comprise entre -4% et -9%. Le secteur des matériaux de construction et équipements a été impacté à la baisse au regard des prévisions initiales, comme bien d'autres secteurs d'activité.En 2021, les prévisions en volume d'activité concernant les produits entrant dans la construction sont les suivantes :Perspectives des professionnels : second œuvre, gros œuvre, équipementiersPour 60% des professionnels du Gros Œuvre, l'année 2021 sera stable. A noter que 30% des organisations estiment que l'année 2021 sera en légère hausse. Pour le Second Œuvre, l'année 2021 se partage en quasi part égale entre baisse (32%), stabilité (31%) et hausse (38%). Pour les Équipementiers, la tendance est nettement orientée vers la hausse (80%). Seuls 20% d'entre eux envisagent une faible baisse d'activité.2021 : les attentes de la filière construction pour une relance ciblée vers l'investissement durable et responsableLa contribution du CSF (Comité Stratégique de Filière) Industries pour la Construction, animée par l'AIMCC, est centrée sur l'accélération de la reprise car elle est une condition sine qua non du succès de la relance.L'AIMCC s'est mobilisée durant le premier confinement pour construire les éléments structurants de la relance, afin de maintenir l'activité, essentielle aux secteurs. Trois priorités ont été identifiées à cette occasion pour une reprise/relance « résiliente » : le soutien aux secteurs les plus fragiles, la relance de l'activité des entreprises françaises et l'accélération de la transformation environnementale.
Il y a 4 ans et 130 jours

Les Hauts-de-Seine et le CSTB s'associent pour limiter la propagation du Covid-19 dans les collèges du département avec un guide de bonnes pratiques

Ces recommandations sont aujourd'hui mises à disposition des chefs d'établissements des Hauts-de-Seine, dans un guide méthodologique facilitateur, disponible ici. Recherche partenariale Hauts-de-Seine - CSTB : analyser et limiter la propagation du virus Covid-19 dans les établissements scolairesDans le contexte épidémique actuel, limiter la propagation du virus Covid-19 dans les Établissements Recevant du Public - ERP, est un enjeu majeur. Pour ce faire, au-delà des gestes barrières individuels, la prise en compte de différents paramètres est essentielle : ventilation et ouvertures, flux des usagers, configuration et temps d'occupation des espaces.C'est sur cette base que reposent les travaux engagés par le Département des Hauts-de-Seine et le CSTB en juillet dernier, dans le cadre d'un partenariat de recherche transversal initié quelques mois plus tôt.Menés par les équipes pluridisciplinaires du CSTB (experts en qualité de l'air intérieur, ventilation, flux de personnes et technologies de l'information), ces travaux ont permis de développer une méthodologie scientifique visant à comparer les solutions de contrôle de la circulation du virus, en particulier dans les collèges, en se basant sur des critères objectifs (concentration de particules virales dans l'air, densité d'élèves dans les zones de congestion, etc.).Un outil d'analyse des maquettes BIM (Building Information Model) permettant de combiner les paramètres de configuration et d'occupation des lieux, aux différents scenarios de ventilation et de circulation, a pour cela été spécialement conçu.Les solutions les plus efficientes ont ainsi pu être déterminées. Elles sont synthétisées dans un guide remis dès aujourd'hui à chaque chef d'établissement, présentant les préconisations pratiques définies par le Département des Hauts-de-Seine et le CSTB pour limiter la propagation du virus Covid-19 dans les collèges. Elles sont par ailleurs présentées dans un rapport scientifique complet, disponible sur demande auprès du CSTB.Guide méthodologique collèges : accompagner les chefs d'établissements pour une gestion facilitée du risque CovidAprès un rappel des principales recommandations (vérification des systèmes de ventilation, aération, occupation équilibrée des espaces, organisation des entrées et des sorties avec un délai d'au moins 3 minutes entre les classes), 3 tableaux synthétiques sont proposés, listant l'ensemble des préconisations, organisées autour de 3 axes : gestion du bionettoyage, de la ventilation, et gestion des flux de personnes.Au global, près d'une trentaine d'actions sont présentées, chacune mise en perspective avec son niveau d'efficacité et de contraintes et, le cas échéant, associée à une précision complémentaire spécifique. Il s'agit, par exemple, de faire fonctionner le système de ventilation 1h avant et 1h après l'occupation des locaux, de favoriser la fermeture des portes intérieures pendant les cours, d'ouvrir les fenêtres au moins 5 minutes toutes les heures, d'imposer des sens uniques dans les escaliers, de privilégier le déplacement des professeurs d'une salle à l'autre plutôt que celui des élèves, de diviser le bâtiment en zones pour éviter le croisement des élèves des différentes zones, d'éviter le nettoyage à sec et l'utilisation de l'aspirateur (susceptibles de remettre en suspension des particules...).Ainsi conçu, ce guide facilite et éclaire, pour les chefs d'établissements, la mise en œuvre de mesures efficientes dans la gestion du risque Covid. « Nous devons mettre en œuvre tout ce qu'il est possible de faire, à tous les niveaux, pour mettre fin à cette épidémie qui engendre une crise sanitaire, mais aussi sociale et économique. Cette expérimentation a permis d'identifier des bons comportements à adopter dans les établissements scolaires, comportements qui peuvent s'adapter au sein de tous les bâtiments. Le guide méthodologique, très facile d'accès, aura, je l'espère, le succès attendu pour que chacun puisse appliquer ces conseils pratiques le plus largement possible. »Georges Siffredi - Président du Département des Hauts-de-Seine« Faire progresser les connaissances utiles pour la Collectivité est essentiel, et c'est une priorité en situation de crise sanitaire. Cet enjeu est au cœur du partenariat de recherche engagé par le CSTB avec le Département des Hauts-de-Seine, visant notamment à développer des méthodes et outils innovants pour gérer efficacement le risque de propagation du virus Covid-19 dans les ERP. La reproductibilité de ces outils, leur facilité d'accès et d'appropriation par l'ensemble des parties prenantes, à l'image du guide méthodologique aujourd'hui mis à disposition des collèges alto-séquanais, sont en ce sens, fondamentales. »Étienne Crépon - Président du CSTB
Il y a 4 ans et 130 jours

Un nouveau directeur général pour le spécialiste du portail sur mesure Préfalu

Olivier Briat, nouveau Directeur Général du spécialiste du portail sur mesure« Je suis heureux d’avoir rejoint la société Préfalu en mai dernier. C’est une entreprise à taille humaine, ce qui lui permet une forte agilité. Par exemple, Préfalu imagine, conçoit, fabrique et commercialise avec une seule entité. En même temps Prefalu bénéficie de la force de frappe du Groupe HPG, puissant acteur français de la menuiserie. » Olivier BriatDepuis 8 mois, Olivier Briat s’attache avec succès à déployer la dynamique de Préfalu et à faire grandir l’entreprise. Le chiffre d’affaires a ainsi augmenté de 30%.Au-delà de ses compétences professionnelles, Olivier Briat est apprécié pour ses qualités humaines et managériales : bienveillance et écoute active prévalent dans ses relations avec ses collaborateurs et ses clients. Son credo : « Avancer pas à pas… mais continuer d’avancer quand même ».Ses principaux objectifs pour 2021 sont de travailler l’offre de produits et de services pour concevoir un nouveau programme d’innovations, d’intégrer un bureau d’études à la structure et de renforcer la notoriété de Préfalu, afin de poursuivre son développement.Agé de 51 ans et père de 2 enfants, Olivier Briat débute sa carrière en 1993 chez Otis au sein de l’agence de Toulouse. En 2016, il intègre la société Hormann Centre-Est en tant que Directeur régional. Puis, en mai 2020, il est nommé Directeur Général de la société Préfalu.Depuis sa création en 1992, la marque Préfalu se positionne comme un acteur majeur du marché des portails, clôtures et portillons en aluminium. Dans son usine de Mornant en Rhône-Alpes, elle conçoit des produits 100% français dédiés principalement à l’équipement résidentiel. Ses maîtres-mots : longévité et personnalité ! Préfalu s’attache à développer des produits outdoor dotés d’une durée de vie élevée, tout en offrant à ses clients une approche de personnalisation quasi-illimitée.
Il y a 4 ans et 130 jours

"Le Grand Paris Express est irréversible", affirme le président de la SGP

Le conseil de surveillance de la SGP a autorisé mardi l'institution à émettre en 2021 pour un montant maximum de 10 milliards d'euros d'obligations vertes supplémentaires, afin de couvrir à la fin de l'année 80% du financement nécessaire pour construire les 200 km du supermétro autour de Paris."Nous allons poursuivre la mise en oeuvre de cette politique visant à profiter de taux d'intérêt très bas. Fin 2020, les conditions de financement ont été excellentes et les liquidités sur les marchés encore plus importantes que prévues en avril", a expliqué M. Dallard dans une interview à La Tribune, mercredi."Grâce à la mise en oeuvre de ce programme, nous serons en situation de couvrir les besoins du prochain quinquennat 2022-2027 et ainsi mettre à l'abri la réalisation du Grand Paris Express", a ajouté le dirigeant."Le Grand Paris Express est irréversible", et il ne pourra pas être perturbé par le résultat des prochaines élections, a-t-il affirmé."Si nous ne procédons pas à cette opération de sécurisation, cela pourrait impacter le calendrier, en cas de brutale remontée des taux, ou de réduction des liquidités", a remarqué M. Dallard."D'ici à 2022, nous aurons lancé tous les appels d'offres pour les contrats de génie civil, et les tunneliers ne font pas marche arrière", a-t-il souligné, rappelant que les chantiers ont pris "de trois à huit mois de retard" à cause de la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 130 jours

Le bureau d'études Construire renouvelle l'apport de l'ingénierie dans le BTP

Il propose de revenir à une conception plus traditionnelle de l'ingénieur : un professionnel qui s'efforce de faire progresser les technologies et le savoir-faire de son époque.L'ingénieur traditionnel est beaucoup plus rentable que l'ingénieur machine. Il cherche la meilleure solution par le bon sens et l'intuition, qu'elle soit standard ou non. Il utilise les normes comme un guide et non comme un frein.Lorsque la meilleure solution n'est pas standard, elle le devient. Ainsi, il gagne un temps précieux non seulement pour lui-même, mais également pour l'intégralité des équipes de construction.Une ingénierie traditionnelle et innovanteConstruire défend une ingénierie traditionnelle dont l'objectif est de perfectionner encore et toujours. C'est cette passion et cette soif de progrès technologique qui ont donné envie à Axel Sundermann et Xavier Laborde, lassés par le management entravant des grands groupes du BTP, de créer leur propre bureau d'études.Les capacités techniques de Construire permettent d'atteindre un niveau de flexibilité architecturale pour répondre au plus près aux souhaits du client.Le modèle développé par ConstruireConstruire défend la synergie architectes / ingénieurs, ticket gagnant du BTP. Cette alliance associe les 2 compétences complémentaires indissociables de la valorisation et de l'optimisation des projets : l'artiste qui fournit le rêve et le réalisateur.La mise en place de passerelles entre la réflexion architecturale et technique permet de configurer des détails constructifs en cohérence avec les concepts architecturaux.Inversement les ingénieurs développent des innovations techniques pour donner une plus grande dimension à la conception architecturale, comme ce fut le cas pour la construction en containers des années 90. Cette phase d'élaboration nécessite un important travail collaboratif dans lequel l'implication de l'ensemble des intervenants, y compris la maîtrise d'ouvrage, est indispensable.Construire promeut la construction paille et la construction en container maritime et développe d'autres techniques innovantes de construction écologique plus performantes que les techniques traditionnelles.Une ingénierie qui optimise la rentabilité des projets architecturauxPlus un projet est complexe techniquement, plus les économies réalisées grâce au savoir-faire des ingénieurs de Construire sont importantes ! Construire imagine et propose des solutions qui permettent d'optimiser les délais et les coûts de réalisation sans pertes en qualités architecturales.Construire s'appuie sur la modélisation numérique 4D, la réalité augmentée, des algorithmes d'optimisation de géométrie, de reconstruction numérique de l'existant à partir de photos ou vidéos et sur des calculs éléments finis. Ces outils viennent en support d'une bonne compréhension préalable des principes mathématiques et physiques qui constituent la base du savoir-faire des ingénieurs de Construire.Ceci permet à la fois d'optimiser les gains pendant la construction et de maintenir la qualité de l'ouvrage tout au long de sa vie. La rentabilité est optimale avec la solution la plus simple.L'évaluation par les ingénieurs de Construire peut permettre une réduction des coûts sans perte de qualité sur la durée de vie d'un ouvrage pouvant aller jusqu'à plus de 50 % par rapport au standard.Le prix cumulé d'un projet de la première pierre jusqu'au démantèlement est un indicateur assez fiable du coût écologique car il représente les dépenses énergétiques et donc écologique réelle de toutes les étapes. Un projet moins cher est un projet qui endommage moins la planète.Les ingénieurs de Construire pensent que construire écologique signifie améliorer la rentabilité et donc construire moins cher à qualité constante. Cette vision va à l'encontre des idées reçues, qui prétendent que l'écologie implique un surcoût.Les prestations de ConstruireElles vont des études en amont jusqu'au suivi des travaux.Les ingénieurs de Construire interviennent aussi bien en ingénierie générale qu'en ingénierie mono-technique : structure, énergie, électricité, VRD, fluides CVC, économie de la construction, bâtiments connectés, OPC.Construire souhaite devenir la référence de la réalité augmentée au service des particuliers. Celle-ci permet au client de visualiser sans surcoût le résultat architectural achevé avant même que les travaux n'aient commencé et donc de définir le projet au plus proche des besoins du client.Elle peut être utilisée par exemple dans le contexte d'une restructuration d'intérieur (agrandissement de salon, création de baies vitrées, …) ou dans le cadre de la construction ou de l'extension d'une maison individuelle.Construire développe la réalité augmentée au service des entreprises. Cette technique leur permet d'avoir accès à toutes les données relatives aux projets et aux différents composants à chaque étape de la réalisation sur place pendant la construction. Le maçon visualise chacun des parpaings qu'il doit installer de façon transparente, la réalité étant visible en vue de fond. Plus besoin de plans 2D en noir et blanc dont l'impression fini par coûter plus que les ingénieurs qui les dessinent !Construire souhaite également développer la réalité augmentée sur les marchés publics encore largement dominé par les plans 2D, 3D ou BIM traditionnels.Indépendants, pragmatiques et créatifs, les ingénieurs de Construire ont pour ambition d'allier innovation technique, simplicité, durabilité et réductions des coûts.
Il y a 4 ans et 130 jours

Nouvelle Gamme Rigitone® Design pour des plafonds acoustiques et esthétiques en ERP

Faisant du confort sa première promesse, PLACO® dévoile sa nouvelle gamme d'ilots acoustiques RIGITONE® DESIGN, imaginée pour des plafonds acoustiques et esthétiques.Liberté créative, design, facilité et rapidité de mise en œuvre, les caractérisent. Tels des nuages flottant au-dessus des espaces, les produits RIGITONE® DESIGN jouent les effets de style avec leurs formes concaves ou convexes, une hauteur de suspension ajustable jusqu'à 2 m et des motifs perforés carrés ou aléatoires.Source de confort, les ilots à base de plaques de plâtre RIGITONE® intègrent la technologie ACTIV'AIR®, qui permet d'éliminer jusqu'à 80% du formaldéhyde présent dans l'air intérieur. Ils offrent ainsi une atmosphère saine et chaleureuse, et optimisent l'intelligibilité des échanges. L'autre prouesse en matière de confort réside dans leur conception en kit qui permet une installation rapide !Une fabrication responsable made in savoieLa gamme RIGITONE® DESIGN est fabriquée dans l'usine PLACO® située au cœur de la Savoie, à Chambéry. Un parti pris économique et écologique cher à la marque, à l'heure où la relocalisation des productions est au cœur des débats en France et dans le monde. Le système est assemblé et conditionné en kit par l'ESAT SATREC de La Ravoire (Établissement et Service d'Aide par le Travail). Cette démarche favorise la réinsertion et l'inclusion professionnelle de personnes en situation de handicap.Des îlots tout en légèretéL'inspiration créative constitue l'un des piliers de RIGITONE® DESIGN. Aériennes et élégantes, les plaques de plâtre (L. 1980 mm x l. 1000 mm) ondoient en toute légèreté et révèlent une ambiance harmonieuse, douce et raffinée.Création de designs mixtes, en vague ou dispersés, large choix de motifs décoratifs pour un style épuré (8-18 perforé rond - 8 mm de diamètre et 18 mm d'entraxe - ou 8-15-20 Super avec perforations rondes aléatoires)…, le système s'adapte aux ambiances nouvelles ou existantes, et permet de façonner des espaces singuliers, empreints de modernité et d'élégance. Telle une sculpture, le plafond aux formes concaves et convexes offre une grande flexibilité de design.Un système, un kit, une installation facilitéeLa facilité d'installation de RIGITONE® DESIGN se retrouve dans sa conception en kit qui se compose de :1 plaque de plâtre RIGITONE® Activ'Air® 8/18 ou 8-15-20 Super,1 panneau de laine de verre ISOVER CLEANTEC®,6 entretoises F 530,2 profilés cintrés F 530 (rayon de cintrage de 2 870 mm),16 cavaliers DF STIL® F 530,1 kit de suspension de 4 câbles de 2 m avec accessoires,des accessoires de pose.Le tout est accompagné d'un « Guide de mise en œuvre » richement illustré. Des schémas expliquent les étapes de pose, pas-à-pas. Le kit étant déjà pré-préparé, il suffit de fixer les profilés cintrés à l'aide des cavaliers et d'accrocher l'ilot en ajustant la hauteur des câbles de suspension. Un véritable gain de temps et de confort pour les installateurs, et de praticité pour le référencement dans les négoces !
Il y a 4 ans et 131 jours

L'entrée en vigueur de la réforme de l'assurance chômage liée à l'amélioration du marché de l'emploi

"Le gouvernement ne veut pas renoncer à sa réforme mais a compris que ce n'était pas le moment. Il nous dit que la mise en œuvre, ce ne sera pas au 1er avril, c'est certain, mais qu'il faut trouver les indicateurs pour la programmer quand ça ira mieux", a résumé Denis Gravouil pour la CGT, une des huit organisations syndicales et patronales reçues tout au long de la journée au ministère."L'idée est de définir des modalités d'entrée en vigueur pour arrêter avec les reports de trois mois en trois mois. Il reste un travail assez technique à effectuer sur les indicateurs à retenir: nombre de demandeurs d'emploi, offres d'emplois non pourvues, création d'emplois, etc.", a expliqué Eric Chevée (CPME)."Attention aux fausses bonnes idées. Ça va être le casse-tête de trouver les bons critères, le taux de chômage étant par exemple très hétérogène selon les régions", a prévenu Marylise Léon (CFDT). "Dans la tête de la ministre, ces indicateurs n'ont pas encore l'air bien définis", a jugé Michel Beaugas (FO).Ce travail va se poursuivre et devrait être présenté lors d'une réunion multilatérale autour de la mi-février.Décidée en juillet 2019 par le gouvernement Philippe après l'échec d'une négociation sociale très encadrée par l'exécutif, la réforme visait alors à réaliser 1 à 1,3 milliard d'économies par an, notamment en durcissant les règles d'indemnisation et en taxant le recours abusif aux contrats courts.La brutalité de la crise a contraint le gouvernement à suspendre son application cet été et à proposer à l'automne des aménagements sur les quatre grands paramètres: passage de 4 à 6 mois d'affiliation pour ouvrir des droits, mode de calcul de l'indemnisation, dégressivité de l'allocation et "bonus-malus" sur les cotisations des entreprises.Cela n'a pas suffi à changer l'opposition des syndicats, qui dénoncent unanimement "une baisse des droits des chômeurs" alors que l'Unédic a déjà pointé une diminution du taux de couverture des chômeurs, particulièrement des moins de 26 ans, du fait de l'application de la règle des six mois entre novembre 2019 et sa suspension en juillet 2020.L'exécutif est néanmoins déterminé à aller au bout car cela permettrait à Emmanuel Macron d'ajouter à son bilan la réalisation de cet engagement de campagne, alors que la relance de l'autre grande réforme sociale suspendue - celle des retraites - sera plus difficile.Quatre points contestésSur les points controversés, l'exécutif a proposé de revenir sur le passage de 4 à 6 mois de travail pour ouvrir des droits, mais uniquement pour les moins de 26 ans. La dégressivité de l'allocation (pour les demandeurs d'emploi au salaire supérieur à 4.500 euros brut) interviendrait au bout de huit mois - au lieu de six dans le projet initial - et toucherait moins de chômeurs âgés.Le point le plus contesté reste les nouvelles modalités de calcul de l'allocation, le cœur de la réforme, qui risque de pénaliser fortement, selon l'Unédic, les "permittents", souvent précaires qui alternent chômage et contrats courts.Le gouvernement défend un enjeu "d'équité" et d'incitation à la reprise d'un emploi durable car le système actuel est plus favorable, pour le même nombre d'heures de travail, à celui qui alterne périodes de travail et chômage, qu'à celui qui travaille en continu.Ce point a été annulé fin novembre par le Conseil d'État car il créait "une différence de traitement manifestement disproportionnée" entre allocataires. Pour y remédier, Mme Borne travaille sur un plancher garantissant une rémunération minimale aux demandeurs d'emploi.Si le patronat soutient la réforme de l'indemnisation, il continue de contester l'instauration "absurde" d'un bonus-malus sur la cotisation d'assurance chômage dans sept secteurs grands consommateurs de contrats précaires (hébergement-restauration, agroalimentaire, transports, plasturgie...). "Il n'est pas envisageable de l'appliquer à des secteurs particulièrement impactés comme l'hôtellerie-restauration", a dit M. Chevée.Le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, plaide pour que l'année de référence (pour compter le nombre de fins de contrats donnant lieu à inscription à Pôle emploi) "soit 2022, ce qui mettrait la réforme en place en 2023".Mais pour les syndicats, la mise en place du bonus-malus ne doit pas intervenir après celle des nouvelles règles d'indemnisation."Pas question qu'il y ait des baisses de droits des demandeurs d'emploi maintenant et un bonus-malus futur ou potentiel" , prévient Mme Léon (CFDT).
Il y a 4 ans et 131 jours

Covid: le protocole en entreprise va être adapté sur les masques

"Le gouvernement suit scrupuleusement les recommandations du Haut conseil de la santé publique (HCSP) depuis le début de la crise", a-t-il insisté, ajoutant que le protocole serait adapté "après, comme à chaque fois, en avoir discuté avec les partenaires sociaux".Désormais, seuls trois types de masques devront donc en principe être portés: les masques chirurgicaux (issus du monde médical), les FFP2 (les plus protecteurs) et les masques en tissu industriels dits "de catégorie 1".Cette recommandation du Haut conseil a été néanmoins critiquée par l'Académie de médecine, pour qui elle "manque de preuve scientifique" alors que "l'efficacité des masques +grand public+ n'a jamais été prise en défaut dès lors qu'ils sont correctement portés".Interrogé sur la possibilité qu'un reconfinement soit décidé dans les prochains jours, M. Pietraszewski a assuré que l'exécutif donnait encore "aujourd'hui toute sa chance au couvre-feu", soulignant que celui-ci avait produit "des résultats encourageants" dans les départements où il a été mis en oeuvre dès le 2 janvier.Le secrétaire d'Etat a par ailleurs confirmé sa volonté d'être la tête de liste LREM dans les Hauts-de-France aux élections régionales, qui devraient avoir lieu en juin.
Il y a 4 ans et 131 jours

La filière du fioul domestique rappelle l'utilité du fioul dans le mix énergétique de chauffage

Cette expression publique se trouve confortée par la publication le 15 janvier 2021 d'un rapport rédigé par France Stratégie (instance gouvernementale de prévision rattaché au Premier Ministre) qui alerte sur la fragilité croissante des systèmes électriques en France et en Europe pour répondre aux pics de demande hivernaux et qui stigmatise les mauvais choix de mix énergétique de notre pays.Au cœur de l'hiver et à l'heure d'une stigmatisation organisée par les autorités publiques à l'endroit des utilisateurs de fioul domestique, la filière a décidé de prendre la parole pour souligner et rappeler le rôle du fioul dans l'équilibre énergétique de notre pays par le biais d'une annonce publicitaire pleine page qui paraitra le JDD le dimanche 24 janvier 2021.Cette prise de parole vise à mettre en exergue et à rappeler la fonction d'équilibre et d'intérêt collectif du fioul domestique, non seulement dans la gestion de notre consommation nationale d'énergie, mais aussi pour chacun des 10 millions de français (12 % des résidences principales), répartis essentiellement dans les territoires, au cœur des zones péri-urbaines et rurales et qui ne disposent pas nécessairement du niveau de pouvoir d'achat suffisant pour payer les factures d'électricité.En effet, cette annonce s'inscrit dans un contexte très alarmant de tensions sur l'énergie. Les vendredi 8 janvier, samedi 9 janvier et dimanche 10 janvier 2021, après une alerte nationale, il a été demandé aux français de réduire leur consommation d'électricité pour pouvoir faire face au surplus de demande. Au cours de ces journées et pour éviter un black-out énergétique, RTE, opérateur du réseau électrique français a été conduit à procéder à des importations significatives d'électricité d'Allemagne et à faire fonctionner à plein les centrales à charbon françaises massivement émettrices de CO2.Dans le même temps, les finances publiques et les contributions invisibles pesant sur les consommateurs subventionnent les installations de pompes à chaleur pour plus d'1 milliard d'euros par an avec pour conséquence une aggravation de la demande électrique en périodes froides. Pour sa part, France Stratégie rappelle dans son étude publiée le 15 janvier 2021 que la France est en situation de grande vulnérabilité en matière d'approvisionnement électrique et que les risques de « black-out » sont appelés à se multiplier. Pour l'organisme, les risques sont considérables : «… si les tendances actuelles se maintiennent, les seuls moyens pilotables ne seront pas en mesure de satisfaire toutes les demandes de pointe moyennes ...» ; puis de conclure : «Sans développement de flexibilités supplémentaires, notre pays devrait alors compter sur les importations, sachant qu'au niveau européen les marges sont également négatives, qu'il ne sera pas toujours possible de compter sur les importations pour boucler l'équilibre offre-demande, … ».L'information rappelle également, contrairement aux messages diffusés récemment par des entreprises de démarchage, qu'il n'y a aucune interdiction d'utilisation du fioul de chauffage ni en 2022, ni au-delà ; que l'entretien et la réparation des chaudières actuellement installées continueront d'être réalisés autant que nécessaire. Les utilisateurs de chaudières au fioul n'ont aucune raison d'en changer si ce n'est pour opter pour des chaudières plus performantes utilisant un combustible stockable.La filière rappelle aussi que les professionnels proposeront en 2022 un nouveau biocombustible liquide – le Biofioul - pour alimenter les nouvelles chaudières installées à partir de 2022. Pour les chaudières installées avant 2022, ce nouveau combustible, compatible avec la trajectoire de réduction des gaz à effet de serre, sera optionnel et conditionné à l'adaptation du bruleur de la chaudière. Cette substitution du fioul fossile par le Biofioul dans les chaudières installées avant 2022 pourra être favorisée par une fiscalité propre et incitative.Le Biofioul, composé d'énergie renouvelable issue de l'agriculture française, est une énergie liquide nouvelle, composée d'une part d'énergie renouvelable issue du colza français, dont la culture contribue non seulement à la souveraineté énergétique de la France mais également à sa souveraineté alimentaire par la production à parts égales d'huile et de protéines végétales qu'elle permet. Le Biofioul remplit l'ensemble des critères techniques et environnementaux nécessaire à la transition écologique. Dès 2022, le Biofioul disponible sera composé de 30% d'énergie végétale renouvelable (ester de colza). La proportion d'incorporation d'énergie renouvelable est dynamique et le taux d'incorporation de 50 % est en perspective de 2028.Enfin et contrairement aux allégations diverses et souvent volontairement trompeuses, l'énergie fioul domestique est compétitive pour le chauffage ainsi que l'indique la source officielle SOES (Service de l'observation et des statistiques) :Base de comparaison pour une maison individuelle (prix TTC pour 100 kWh PCI) – derniers relevés officiels :Granulés vrac : 6,06 € (sept/2020)Fioul : 7,61 € (déc./2020)Gaz réseau : 7,92 € (juin/2020)Électricité : 16,78 € (juin/2020)
Il y a 4 ans et 131 jours

Lancement des mesures pour la réhabilitation et la rénovation énergétique des logements sociaux

Le soutien à la réhabilitation vise des opérations qui transforment en profondeur les logements concernés, associées à des travaux de rénovation énergétique ambitieux, ciblant prioritairement les passoires énergétiques.L'ensemble des organismes de logement social peut bénéficier de cette aide qui pourra être octroyée en 2021 pour toute opération avec un ordre de service de commencement d'exécution des travaux signé avant le 31 décembre.Le niveau moyen de subvention pour ces opérations de restructuration ou réhabilitation couplée à une rénovation énergétique est fixé à 11 000 € par logement et pourra être modulé selon la nature des opérations dans la limite de 20 000€.Les demandes de subvention peuvent être déposées auprès des services instructeurs des directions départementales des territoires (et de la mer), des unités départementales de la DRIHL ou des collectivités délégataires des aides à la pierre dès à présent et jusqu'au 1er juin 2021.Le cahier des charges précisant l'ensemble des critères minimaux d'éligibilité à cette aide est publié sur le site du Ministère de la transition écologique.Les demandes de subvention seront instruites au fur et à mesure des dépôts de demande.En outre, un appel à projets, Massiréno, est ouvert pour soutenir la réalisation d'opérations de rénovation énergétique exemplaires et innovantes des logements du parc social et favoriser l'émergence de solutions techniques industrielles et massifiées. Tous les organismes de logement social peuvent présenter un dossier de candidature dans le cadre de cet appel à projets, dont la date de clôture est fixée au 28 février 2021.Les projets présentés devront également cibler prioritairement les passoires thermiques (étiquettes énergétiques du DPE E, F et G). L'ordre de service de commencement des travaux devra intervenir avant le 31 décembre 2021.Compte-tenu des exigences fixées, le niveau moyen de subvention pour ces opérations est envisagé à hauteur de 30% du prix de revient hors taxes de l'opération, dans la limite de 20 000 € par logement. Un budget total de 40 M€ est consacré au financement de cet appel à projets.Les candidatures devront être directement adressées à la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages, selon les modalités précisées dans le cahier des charges de l'appel à projets, publié sur le site du Ministère de la transition écologique. Enfin, une enveloppe de 15 M€ est dédiée au parc locatif social des régions et départements d'outre-mer dans le cadre d'un dispositif spécifique.
Il y a 4 ans et 131 jours

RE2020 : 17 organisations demandent une modification profonde du projet de texte

Le gouvernement s'apprête à adopter une nouvelle règlementation environnementale de la construction neuve (RE 2020) qui exclut un grand nombre d'énergies, au profit majoritairement des solutions de chauffage électrique. La conséquence de cet arbitrage, effectif dès 2021 pour le logement individuel et à partir de 2024 pour le logement collectif, sera que les solutions électriques les moins performantes, celles utilisant l'effet Joule, pourraient perdurer.En effet, l'exclusion d'un grand nombre d'énergie de cette version de la RE2020 au profit de l'électricité se base sur une évaluation contestable du contenu CO² de l'électricité pour le chauffage, artificiellement abaissé de 210 CO²/kWh à 79 g CO²/kWh.L'objectif de décarboner le chauffage et réduire la consommation d'énergie primaire est partagée unanimement par l'ensemble des acteurs mais cela doit se faire dans le cadre d'un mix de consommation entre toutes les énergies afin de permettre la résilience du système énergétique français.À l'heure actuelle, les ressources énergétiques issues de la biomasse (déchets et biogaz) sont exclues de la RE2020 car le texte ne fait pas la différence entre carbone fossile et carbone biogénique.Pourquoi exclure des énergies renouvelables produites localement et qui reposent sur un savoir-faire industriel français et européen ?Les décisions entérinées dans la RE2020 auront également d'autres conséquences comme :la hausse de la précarité énergétique (6,8 millions de ménages déjà touchés), car le prix de l'électricité augmentera pour couvrir les futurs coûts liés à l'augmentation des capacités de production mais aussi au renforcement du réseau de distribution ;l'accroissement des risques liés à la pointe thermosensible.Retrouvez la lettre à destination des parlementaires en suivant ce lien.
Il y a 4 ans et 131 jours

Le crowdfunding immobilier a battu tous les records en 2020 selon son baromètre annuel

« L'année 2020 s'est déroulée dans un contexte inédit, mais le crowdfunding immobilier a poursuivi sa croissance malgré les difficultés que le secteur immobilier a pu rencontrer pendant la crise. Cette forte progression démontre le poids grandissant que prend le crowdfunding immobilier dans l'univers des placements. Dans ce contexte singulier, les promoteurs et marchands de biens se sont encore plus tournés vers ce levier de croissance pour financer rapidement leurs opérations, et les épargnants ont plus que jamais été au rendez-vous.C'est un produit qui a déjà fait ses preuves auprès des investisseurs avertis, et qui séduit désormais aussi les épargnants désireux de diversifier leur épargne, et ce dès 1000 euros. Avec un rendement moyen de 9,3%/an et une durée moyenne de placement de 21 mois, ce produit d'investissement, aux fondamentaux solides, fait son chemin dans le portefeuille de placements des Français comme en atteste le milliard d'euros collecté depuis 2016. La démocratisation du crowdfunding immobilier va d'évidence se poursuivre et l'ensemble des acteurs ont un rôle à jouer pour en faire la pédagogie et apporter les bons conseils aux investisseurs moins avertis qui manifestent un intérêt croissant. Il répond aussi à un besoin actuel lié à la crise : soutenir financièrement les TPE/PME françaises de l'immobilier pour les aider à mener à bien leurs projets. »Jérémie Benmoussa, Président du Directoire de FundimmoNiveau de collecte et de remboursements recordsAvec 505 millions d'euros collectés en 2020 contre 373 en 2019, le marché bat un nouveau record en pleine crise économique, témoignant de la force du modèle et de la résilience du marché immobilier.Le nombre de projets financés est en progression (+8%) : 589 opérations en 2020 contre 544 en 2019, une hausse modérée en raison des confinements qui ont limité le nombre de projets. La hausse globale de la collecte s'explique donc par des projets financés plus importants que l'an passé.Les montants remboursés sont également en forte croissance : 180 millions d'euros en 2020 contre 103 millions d'euros en 2019, soit une hausse de 75%, directement liée à la croissance annuelle de la collecte des années précédentes, et qui témoigne de la solidité du modèle du crowdfunding immobilier, les confinements n'ayant pas impacté de manière significative la vitesse des remboursements sur l'année 2020. Le nombre de projets remboursés est également en hausse, passant de 220 en 2019 à 310 en 2020 (+41%).Un produit qui séduit et qui se démocratiseLe montant moyen financé par projet en 2020 s'élève à 857 329 euros, contre 689 150 euros en 2019. En hausse de 24%, il traduit la capacité des plateformes à attirer de gros opérateurs et d'importants volumes d'investisseurs par projet. Cette progression est également naturellement liée au rehaussement par la loi Pacte du plafond de collecte à 8 millions d'euros (contre 2,5 millions avant octobre 2019), permettant ainsi de financer des opérations immobilières de plus grande envergure. En 2020, environ 15% de la collecte a concerné des projets compris entre 5 et 8 millions d'euros, preuve que la loi Pacte a eu un véritable impact sur l'envolée des montants collectés. La durée de placement quant à elle réduit légèrement : 21 mois contre 21,3 mois en 2019.En se basant sur les données publiées par 28 plateformes*, représentant 100% de la collecte totale du marché, on voit que les investisseurs sont en moyenne 177 par collecte, avec un placement moyen de 4711 euros (contre 1581 euros en 2019, soit près de 198% d'augmentation).Le taux de rendement moyen quant à lui est en légère hausse, à 9,3% par an (9,2% par an en 2019).*sur les 32 plateformes étudiées, 4 d'entre elles n'ont pas collecté d'argent et ont uniquement procédé à des remboursementsL'Ile-de-France caracole en tête et le marché reste orienté vers le résidentielDans la continuité de l'année 2019, l'Ile-de-France reste en tête avec une collecte de 225 millions d'euros (+43% par rapport à l'an dernier), devant Auvergne-Rhône-Alpes (63 millions d'euros, +2%) et la Région Sud (59 millions d'euros) qui monte en puissance (+49% par rapport à 2019) en raison de la croissance de la collecte pour des opérations de marchands de biens de luxe, notamment sur la Côte d'Azur. A elles seules, ces 3 régions concentrent près de 70% de la collecte totale du marché en 2020. A noter également les fortes progressions de la collecte en Normandie (+377%), Bretagne (+282%), dans les hauts-de-France (+245%) ou encore dans les Pays de la Loire (+139%).Parmi les 578 projets financés en 2020, 79,2% étaient des projets orientés sur le résidentiel, loin devant les commerces (6%), les bureaux (4,8%), les résidences séniors & étudiantes (4,7%), les hôtels (2,2%), les projets d'aménagement (1,8%), et la logistique (1,3%). La baisse de la part des commerces et bureaux (moins de 11% en 2020 contre 13% en 2019) s'explique par l'impact de la crise sur la construction de nouveaux bâtiments de ce type. On note aussi la montée en puissance d'une nouvelle typologie d'actifs : les résidences seniors et étudiantes, qui étaient quasi négligeables en 2019 et qui représentent près de 5% des projets en 2020, soit 23,6 millions d'euros de collecte.La part des opérations de marchands de biens (achat de biens qui sont ensuite valorisés puis revendus avec une plus-value) est elle aussi en hausse : elles représentent 38,8% de la collecte en 2020, contre 23% en 2019, soit une augmentation de près de 69%. Cette diversification explique en partie la montée en puissance du résidentiel.En 2020, le « projet moyen » financé par le crowdfunding immobilier était une opération résidentielle de 43 logements en Ile-de-France, représentant un chiffre d'affaires d'environ 11 millions d'euros.Un levier business crucial pour les professionnels de l'immobilierSolution de financement innovante pour les professionnels de l'immobilier, le crowdfunding immobilier leur permet de gagner du temps pour lever des fonds propres et de faire appel à des investisseurs sans les faire entrer au capital de la société de projet, en gardant leur indépendance. Cette souplesse de trésorerie a séduit 321 opérateurs depuis la création du marché.Le marché du financement participatif de l'immobilier reste à date concentré autour de 5 plateformes majeures (dont Fundimmo), qui représentent deux tiers du marché global en termes de collecte, et qui ont chacune levé en moyenne 66,7 millions d'euros en 2020. Suivent ensuite 5 plateformes de taille intermédiaire qui représentent 23,1% de parts de marché (chacune ayant levé 23,3 millions d'euros en moyenne), puis 10 plateformes qui représentent 9,5% de part de marché (avec 4,8 millions d'euros levés en moyenne), et 7 plateformes qui représentent 1% de part de marché (697 000 euros levés). Les plateformes restantes n'ont pas fait de collecte en 2020, uniquement des remboursements.Baisse légère des retards de remboursements, stabilité du taux de défaut moyenLe taux de retard moyen, qui prend en compte uniquement les dépassements de l'échéance contractuelle maximum depuis 2012, est en baisse de 1,91 points sur les retards de moins de 6 mois, et de 1,99 points sur les retards de plus de 6 mois par rapport à l'année 2019. Ils s'élèvent respectivement à 4,4% et 5,7%. Dans le détail, seulement quelques acteurs concentrent des retards conséquents. Cette baisse peut s'expliquer mécaniquement par les montants remboursés qui suivent leurs cours et la croissance de la collecte.Le taux de défaut moyen, calculé sur la base de projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012, est évalué à 0,16%, en baisse de 0,41 points : aucun nouveau cas de défaut n'a été avéré en 2020. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets HelloCrowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.Principaux indicateurs :505 millions d'euros collectés (+35% par rapport à 2019), pour financer 589 projets (+8%).180 millions d'euros remboursés (+75% par rapport à 2019), représentant 310 projets (+41%).Un montant moyen par collecte de 857 329 euros (+24% par rapport à 2019).Une durée moyenne de placement de 21 mois (contre 21,3 mois en 2019).Un rendement annuel moyen de 9,3%.La région Ile-de-France concentre la plus forte collecte, qui a atteint 225 millions d'euros en 2020. L'Auvergne-Rhône-Alpes (63,2 millions d'euros) et la Région Sud (58,7 millions d'euros) complètent le podium, comme en 2019, avec une montée en puissance de la Région Sud (+49%).Un taux de retard moyen inférieur à 6 mois de 4,4% (-1,91 points par rapport à 2019), et un taux de retard moyen supérieur à 6 mois de 5,7% (-1,99 points). Le taux de défaut de remboursement est de 0,16% (-0,41 point).
Il y a 4 ans et 131 jours

La nouvelle version de Diapason, l’ERP spécialisé Menuiserie, est disponible pour les industriels

Une nouvelle interface plus fluide et ergonomiqueEn harmonie graphique avec les autres solutions du Groupe ELCIA, l’interface de Diapason a été repensée avec une nouvelle ergonomie, un visuel épuré (icones, menu utilisateurs, onglets des applications ouvertes pour switcher facilement...) et une nouvelle navigation plus facile et fluide (zone de recherche, favoris, critères...). Totalement adaptée à l’utilisation quotidienne et aux contraintes métiers, cette nouvelle interface permet une prise en main facile et rapide pour les équipes, pour une meilleure expérience utilisateur et une efficacité immédiate.Destinée dans un premier temps aux Services ADV (devis, commandes, tarifs) et aux Services Facturation (factures clients, relevés de factures), la nouvelle interface de Diapason permet notamment un suivi des commandes, une configuration des produits et une recherche d’informations plus clairs pour l’utilisateur.Les autres fonctionnalités clés de la V16 de Diapason :Le coût de revient sur les devisA l’image de ce qui existait déjà sur les commandes, le coût de revient apparaît désormais sur les devis pour une meilleure maîtrise des marges et un pilotage des coûts précis et fiable.Services Web 100% paramétrablesDiapason s’équipe de services web paramétrables et déployables simplement. De quoi automatiser la réception et l’envoi d’informations de type simple structurées ainsi que des listes de données.SAV : la duplication des commandes archivéesDiapason offre désormais la possibilité de créer une nouvelle commande à partir d’une commande déjà archivée pour gagner un temps précieux.« Plus intuitive et aérée avec un design moderne, la nouvelle interface améliore l’utilisabilité de Diapason. C’était un axe d’amélioration attendu par nos utilisateurs. »Laurent HARISTOY Directeur des Opérations ISIAComment est née cette nouvelle version de Diapason ?Dans le cadre de notre labellisation ScoreFact 2019, un audit a été mené par un organisme indépendant auprès d’un échantillon de nos utilisateurs. L’objectif était de recueillir leurs retours d’expérience et leurs souhaits d’optimisation. La modernisation de l’interface Diapason est ressortie comme l’un des axes d’amélioration les plus attendus par notre parc installé. Suite à cela, nous avons lancé le projet « nouvelle interface » en 2019. Durant le premier trimestre, Stéphanie PEYROT, Product Owner chez ISIA, a réalisé des ateliers auprès d’une dizaine de clients Diapason. Ceci nous a permis de recueillir, retranscrire et comprendre les besoins autour de l’expérience utilisateur de l’ERP et configurateur technique spécialisé Menuiserie.Comment s’est déroulé son développement ?Le projet n’a pas été simple ! Il a fallu commencer par un gros travail de restructuration et de refactorisation de l’existant pour permettre à Diapason de prendre un virage technologique. La nouvelle interface est la première brique de futurs développements. Cette nouvelle version de Diapason est le fruit de nombreuses heures de développement et j’en profite pour dire un grand bravo à toute l’équipe ISIA.Quel est le principal bénéfice de cette nouvelle version pour les utilisateurs Diapason ?L’utilisabilité ! C’est un critère primordial dans le choix d’un logiciel parce que c’est elle qui permet d’améliorer la productivité et l’efficience de l’entreprise mais aussi l’environnement de travail des collaborateurs. L’utilisabilité de Diapason a été améliorée notamment grâce à sa nouvelle interface plus intuitive et plus aérée avec un design moderne. La navigation et la recherche d’informations sont simplifiées et cela permet une intégration de nouveaux collaborateurs beaucoup plus facile.Pour terminer, s’il fallait résumer cette nouvelle version en 3 mots ?Moderne, simple et intuitive !
Il y a 4 ans et 131 jours

Webinar Armacell : comment prendre les bonnes décisions lors de la conception d'un bâtiment tertiaire ?

Qualité de l'air intérieur, efficacité énergétique, sécurité incendie, confort acoustique, respect des normes sanitaires, réduction de la consommation d'énergie, optimisation des coûts, règlementations, certifications … les enjeux et défis de la construction sont nombreux.Comment alors prendre les bonnes décisions pour optimiser le rapport coût/bénéfices ?Les bâtiments tertiaires ont d'importantes répercussions sur notre environnement urbain. Leurs équipements en chaudières, groupes froids, groupes de ventilation, fluides spéciaux ou médicaux, représentent des kilomètres de réseau à isoler. Bien les isoler c'est d'une part améliorer l'efficacité énergétique mais également limiter les risques de rupture et donc de maintenance. C'est aussi, avec des solutions adaptées, une gestion efficace du confort acoustique, de l'hygiène et de la sécurité incendie.Ceci contribue à garantir un environnement plus sûr, plus confortable et plus durable.Laissez-vous guider par les experts techniques d'Armacell et découvrez ses solutions au travers de cas concrets des plus exigeants.Inscrivez-vous à leur prochain webinar, toutes vos questions trouveront une réponse.
Il y a 4 ans et 131 jours

Argan optimiste pour 2021 après avoir échappé à la crise

"Globalement, Argan dépasse ses objectifs et sort grandi de cette année 2020", a résumé lors d'une présentation en ligne Jean-Claude Le Lan, président et fondateur.L'an dernier, le bénéfice net d'Argan, l'un des seuls groupes immobiliers français spécialisé dans la logistique, a progressé de 30% à 279 millions d'euros. Plus représentatif des performances d'une foncière, le bénéfice récurrent a même bondi de 45% à 103 millions.Le groupe, qui avait déjà annoncé début janvier une forte hausse de ses revenus l'an dernier, a certes gonflé son chiffre d'affaires avec une très grosse acquisition, celle d'un portefeuille d'entrepôts auprès de Carrefour.Mais Argan, qui compte parmi ses clients des groupes comme L'Oréal, Auchan ou Amazon, a aussi poursuivi une activité soutenue en matière de création de nouveaux sites dans un contexte favorable à ce marché."La classe d'actifs immobiliers logistiques attire une part croissante des investissements", a souligné Ronan Le Lan, directeur général du groupe.Par contraste avec des secteurs immobiliers qui ont beaucoup souffert de la crise, comme les bureaux, le marché des entrepôts profite de l'essor du commerce en ligne.Argan compte poursuivre sur sa lancée et faire progresser de 10% cette année ses revenus comme son bénéfice récurrent, ce qui les placerait respectivement à 154 et 114 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 131 jours

Le chantier du RER E en Ile-de-France victime d'importants surcoûts

"C'est un protocole-relais pour maintenir la pression opérationnelle d'un projet. (...) L'utilité c'est de ne pas stopper le chantier et de ne pas le ralentir", a relevé le vice-président chargé des transports, Stéphane Baudet, cité par une porte-parole.Selon le rapport présenté par la présidente du conseil régional Valérie Pécresse, "SNCF Réseau a fait le constat d'un dépassement important du coût du projet, de l'ordre de 640 millions d'euros (aux conditions économiques de 2012), hors actualisation et hors surcoûts liés à la crise sanitaire survenue depuis, qui devrait donc encore aggraver la situation".La facture était jusqu'à présent estimée à 3,8 milliards d'euros (aux conditions économiques de 2012), apportés notamment par la Société du Grand Paris (1,5 milliard) et la région (1,1 milliard).Dans l'attente d'un audit par Ile-de-France Mobilités, "SNCF Réseau demande qu'une solution temporaire soit mise en place et menace à défaut de ne pas engager les marchés nécessaires à la poursuite du chantier, début 2021", lit-on dans le rapport.D'où ce "relais", une avance de crédit de 182 millions d'euros (toujours aux conditions de 2012) à SNCF Réseau "pour couvrir ses engagements devant être pris en 2021".La région a approuvé jeudi sa participation de 66 millions d'euros, tandis que l'État va apporter 82 millions selon un porte-parole du ministère des Transports. Le solde doit être apporté par les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines, ainsi que par la Ville de Paris.SNCF Réseau reconnaît qu'"il y a des coûts supplémentaires liés à des projets annexes", mais ceux-ci sont encore "en cours d'évaluation", selon une porte-parole.Souvent appelé Eole, le RER E relie actuellement Chelles et Tournan (Seine-et-Marne), dans la banlieue est, à la gare Saint-Lazare à Paris.Les travaux en cours -retardés par la crise sanitaire- ont pour but de le prolonger à l'ouest jusqu'à Nanterre via La Défense à la mi-2013, puis jusqu'à Mantes-la-Jolie (Yvelines) à une date qui doit encore être réévaluée. Ils comprennent le percement d'un tunnel de 8 km et le réaménagement de 47 km de voies existantes.
Il y a 4 ans et 133 jours

A Chypre, en zone sismique, les vieilles bâtisses font trembler des habitants

Les rues chypriotes sont une alternance de maisons traditionnelles en pierre, aux murs fissurés et aux volets de bois défraîchis, et de tours résidentielles bétonnées notamment érigées dans les villes touristiques.Après le séisme en mer Egée le 30 octobre (une centaine de morts en Grèce et en Turquie), des Chypriotes ont sonné l'alarme."Les maisons gravement endommagées sont un danger pour la sécurité publique", dit à l'AFP Andreas Theodotou, président de l'association des ingénieurs civils. "Notre principale préoccupation concerne les bâtiments construits avant le Code sismique de 1994", soit "une grande majorité".Selon le dernier rapport de la Défense civile sur l'évaluation des risques à Chypre datant de 2018, plus de 70% des constructions étaient antérieures aux standards sismiques. Et plus de 50% des bâtiments en pierre pourraient être perdus en cas de séisme majeur.Chypre est divisée depuis l'invasion en 1974 de son tiers nord par l'armée turque en réponse à un coup d'Etat visant à rattacher l'île méditerranéenne à la Grèce. Une zone tampon sépare la République de Chypre (sud) de l'autoproclamée République turque de Chypre-Nord (RTCN).Beaucoup d'habitants ont dû abandonner leur maison pour se réfugier au nord ou au sud de l'île selon leur appartenance communautaire. A cela s'ajoutent crises économiques, problèmes de succession ou simple préférence pour la modernité. Résultat: de nombreuses habitations ne sont plus entretenues.A Nicosie, dernière capitale divisée au monde, se dégage une atmosphère architecturale unique liée à la succession de dominations étrangères.Mais Savvas Louka, un boucher de la vieille ville, s'inquiète.En février 2019, un immeuble inhabité face à son commerce s'est effondré à cause des pluies. "Mon immeuble non plus n'est pas en bon état", dit-il.Plaques tectoniquesChypre, à la jonction des plaques tectoniques africaine et eurasienne, "repose dans la zone sismique alpino-himalayenne où ont lieu 15% des tremblements de terre dans le monde", souligne le Dr Sylvana Pilidou, du Département d'études géologiques."Des découvertes archéologiques ont révélé que de puissants séismes avaient frappé Chypre (...) et détruit ses villes."Comme un rappel, l'île a enregistré en décembre un tremblement de terre de magnitude 5,4, dont l'épicentre se situait à 130 km au large mais qui a été ressenti à Nicosie.En 1953, un double séisme a fait 40 morts. Quelque 1.600 maisons ont été détruites et 10.000 bâtiments sérieusement endommagés."Les villes côtières (...) sont dans une région sismique plus importante. Mais tous les bâtiments mal entretenus, vieux ou abandonnés à travers l'île ont un grand risque d'être endommagés ou même de s'effondrer", prévient Platonas Stylianou, secrétaire général de la Chambre technique et scientifique. In extremisQue faire pour protéger le petit million d'habitants de Chypre?Si les nouvelles constructions intègrent les normes parasismiques européens, il existe un "manque de culture" en matière d'entretien de l'habitat et "des mesures ne semblent être prises qu'au stade d'effondrement imminent", déplore M. Stylianou.Les murs de la maison mitoyenne de celle de Savvas Christophidis, architecte à Nicosie, ont été sauvés in extremis. Ses propriétaires Chypriotes-Turcs sont installés dans la partie Nord.La municipalité et le service de gestion dédié au ministère de l'Intérieur ont fini par intervenir cette année, raconte-t-il.Mais poussez la double porte de cette demeure et vous tomberez sur un jardin avec pour seul décor un palmier. "Le toit et tout l'intérieur s'étaient déjà effondrés", explique M. Christophidis.L'entretien est "avant tout la responsabilité des propriétaires", rappelle Kyriacos Kouros, responsable des services techniques au ministère de l'Intérieur. "Il faut développer une culture" en ce sens, plaide-t-il.Des mesures préventives, dont des listes de bâtiments à risques, sont en cours d'élaboration selon les autorités.En 2018, plus de 6.350 demeures étaient classées au patrimoine culturel et protégées.Mais pour Stavroula Thravalou, spécialisée en architecture civile et conservation du patrimoine à l'université de Chypre, "nous devons aller plus loin, avec une stratégie (...) de revitalisation des bâtiments abandonnés et des quartiers".Un moyen, également, de "restaurer les liens avec les habitants", juge-t-elle.
Il y a 4 ans et 134 jours

Le trafic de l'aéroport de Nantes chute de 67% en 2020 à 2,3 millions de passager

L'année 2019 avait été une année de fréquentation record avec 7 millions de passagers.Le trafic national a représenté 54% des vols en 2020, contre 39% en 2019 où les trajets européens et internationaux étaient majoritaires. Le fret a par ailleurs augmenté de 11% en 2020 par rapport à 2019 avec près de 10.000 tonnes de marchandises transportées.Durant la période des fêtes de fin d'année, 106.000 passagers ont été enregistrés, soit 40% du trafic de la même période en 2019.L'aéroport précise avoir "activement contribué à la gestion de la crise sanitaire" tout au long de l'année 2020 avec 44 transferts de malades, soignants ou matériels médicaux, et la livraison de plusieurs centaines de millions de masques.Il y a trois ans, le 17 janvier 2018, le gouvernement avait annoncé l'abandon définitif du transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes, mettant fin à de longes années de conflit entre partisans et opposants au projet.La concession de l'aéroport, géré par Vinci, doit être renouvelée en 2021. En 2019, la direction générale de l'aviation civile (DGAC) prévoyait que l'aéroport accueillerait entre 9 et 14 millions de passagers à l'horizon 2040, en fonction des hypothèses de trafic retenues.
Il y a 4 ans et 134 jours

Scepticisme après la proposition d'Elon Musk de construire un tunnel sous Miami en zone inondable

L'une des sociétés du fantasque patron, la Boring Company, travaille sur des tunnels censés révolutionner les transports urbains.Un tel projet est en cours de développement à Las Vegas, dont Elon Musk avait assuré qu'il serait opérationnel en 2020."Les voitures et camions coincés dans les embouteillages génèrent des tonnes de gaz toxiques et de particules, mais les tunnels de la Boring Company sous Miami pourraient régler les problèmes de circulation et être un exemple pour le monde", a-t-il tweeté lundi, ajoutant en avoir discuté avec le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, la semaine précédente.Il répondait à un tweet du maire de Miami, Francis Suarez, qui l'invitait, d'un tweet également, à discuter de "solutions potentielles pour l'avenir"."Si le gouverneur et le maire veulent que ce soit fait, nous le ferons", a ajouté dans son message M. Musk, qui est également le patron de Tesla et SpaceX."Parlons-en", est intervenue la maire du comté de Miami-Dade, Daniella Levine-Cava, tandis que le maire de la ville voisine de Fort Lauderdale a affirmé qu'il "aimerait beaucoup" faire partie de la discussion.Mais beaucoup ont fait entendre leur scepticisme face à l'idée de creuser dans un sol facilement inondable en raison de la montée des eaux, dans cette ville située au bord de l'Atlantique."Cela ne semble pas très malin et ce sera très certainement cher", a commenté, auprès de la chaîne locale de CBS, Kurtis Gurley, professeur de génie civil à l'université de Floride."Aquaman devrait se charger du projet", a plaisanté sur Twitter un journaliste de la radio NPR, en référence au blockbuster américain mettant en scène le roi de la cité sous-marine d'Atlantis.
Il y a 4 ans et 134 jours

Le gouvernement appelle les préfets à faciliter les "évacuations forcées" de logements squattés

Coproduite par trois ministères (Logement, Intérieur, Justice), l'instruction envoyée aux préfets fait suite à l'adoption en décembre de la loi dite "Asap", qui a renforcé le dispositif anti-squat après plusieurs affaires fortement médiatisées (Théoule-sur-Mer, Petit-Cambodge à Paris...).Selon le communiqué résumant ce texte, "l'occupation effective du logement au moment où les squatteurs s'y introduisent n'est pas un critère nécessaire pour engager la procédure d'évacuation forcée", qui s'applique à toutes les types de résidence (principale, secondaire, occasionnelles).Ces évacuations par la force publique ne sont pas "concernées par la suspension" des expulsions locatives décrétée chaque année au titre de la trêve hivernale pour protéger les foyers les plus fragiles, ajoute-t-il.Dans ce cas de figure, le préfet devra toutefois "s'attacher à rechercher des solutions de relogement pour les personnes évacuées", indique le communiqué des trois ministères.Cette procédure d'évacuation n'est par ailleurs pas réservée au propriétaire du logement mais pourra être enclenchée par "toute personne agissant dans l'intérêt et pour le compte" de ce dernier. L'usufruitier d'un logement ou les enfants d'un propriétaire âgé pourront ainsi y avoir recours.Enfin, le gouvernement somme les préfets d'agir rapidement: les demandes d'évacuation devront être examinées dans les 48 heures suivant leur réception."Une fois notifiée, la décision d'évacuation forcée peut intervenir, au plus tôt, 24 heures après mise en demeure de quitter le logement", ajoute le communiqué."Le gouvernement est déterminé à mettre fin aux occupations illicites", résume le communiqué qui assure par ailleurs que les personnes précaires qui ne sont pas "en situation de squat" ont pu bénéficier de dispositifs d'aide pendant la crise sanitaire, notamment la prolongation de la trêve hivernale en 2020.Cette instruction est envoyée trois jours après le vote au Sénat d'une proposition de loi LR renforçant la lutte anti-squats qui a provoqué la colère de la gauche qui a mis en avant "la réalité du mal-logement" en France.
Il y a 4 ans et 134 jours

Le gouverment appelle les préfets à faciliter les "évacuations forcées" de logements squattés

Coproduite par trois ministères (Logement, Intérieur, Justice), l'instruction envoyée aux préfets fait suite à l'adoption en décembre de la loi dite "Asap", qui a renforcé le dispositif anti-squat après plusieurs affaires fortement médiatisées (Théoule-sur-Mer, Petit-Cambodge à Paris...).Selon le communiqué résumant ce texte, "l'occupation effective du logement au moment où les squatteurs s'y introduisent n'est pas un critère nécessaire pour engager la procédure d'évacuation forcée", qui s'applique à toutes les types de résidence (principale, secondaire, occasionnelles).Ces évacuations par la force publique ne sont pas "concernées par la suspension" des expulsions locatives décrétée chaque année au titre de la trêve hivernale pour protéger les foyers les plus fragiles, ajoute-t-il.Dans ce cas de figure, le préfet devra toutefois "s'attacher à rechercher des solutions de relogement pour les personnes évacuées", indique le communiqué des trois ministères.Cette procédure d'évacuation n'est par ailleurs pas réservée au propriétaire du logement mais pourra être enclenchée par "toute personne agissant dans l'intérêt et pour le compte" de ce dernier. L'usufruitier d'un logement ou les enfants d'un propriétaire âgé pourront ainsi y avoir recours.Enfin, le gouvernement somme les préfets d'agir rapidement: les demandes d'évacuation devront être examinées dans les 48 heures suivant leur réception."Une fois notifiée, la décision d'évacuation forcée peut intervenir, au plus tôt, 24 heures après mise en demeure de quitter le logement", ajoute le communiqué."Le gouvernement est déterminé à mettre fin aux occupations illicites", résume le communiqué qui assure par ailleurs que les personnes précaires qui ne sont pas "en situation de squat" ont pu bénéficier de dispositifs d'aide pendant la crise sanitaire, notamment la prolongation de la trêve hivernale en 2020.Cette instruction est envoyée trois jours après le vote au Sénat d'une proposition de loi LR renforçant la lutte anti-squats qui a provoqué la colère de la gauche qui a mis en avant "la réalité du mal-logement" en France.
Il y a 4 ans et 134 jours

L'immobilier de luxe résiste à la crise sanitaire

"Je continue encore à être étonné chaque jour, je me dis que c'est trop beau pour être vrai", reconnaît auprès de l'AFP Alexander Kraft, responsable de la filiale immobilière de la maison de luxe Sotheby's.Son chiffre d'affaires français a progressé de plus de 5% l'an dernier, malgré la crise de la Covid-19 et plusieurs épisodes de confinement qui ont bloqué pendant des semaines l'activité économique.Le paysage est aussi satisfaisant pour d'autres réseaux d'immobilier de luxe, un marché de niche sans définition précise, mais qui s'intéresse généralement aux logements de plus d'un million d'euros.Les deux grands acteurs français du secteur, Barnes et Daniel Féau, ont tous deux fait état d'un recul de leurs ventes à Paris ainsi qu'une stabilisation des prix après des années de hausse, mais ont estimé ce recul modéré au regard de la crise.Plusieurs réseaux soulignent aussi un bond des ventes en province. Chez Barnes, elles se sont envolées dans des destinations prisées des plus fortunées, telles Biarritz et Deauville, même si le réseau ne dit pas à quel point ces succès ont compensé le déclin parisien.Selon les différents acteurs, deux grandes raisons expliquent cet essor du marché en temps de crise. D'abord, les multiples confinements, en particulier celui très strict du printemps 2020, ont créé de nouvelles envies."Jamais les gens n'ont été enfermés comme ça et ça s'applique à tout le monde, même les gens les plus aisés qui ont des biens plus vastes: ils sont habitués à voyager et ont été forcés de rester sur place", explique M. Kraft."C'est vraiment un phénomène psychologique, les gens sont frustrés et veulent un foyer plus confortable", insiste-t-il.Valeur refugeCes observations font écho à celles faites par les réseaux grands publics sur le marché immobilier dans son ensemble. Mais, dans ce dernier cas, elles n'ont pas forcément donné lieu à des mouvements massifs d'achat.Par contraste, chez les plus riches, ces envies sont parfois si pressantes que quelques achats, pourtant de plusieurs millions d'euros, ont été bouclés à distance sans que l'acquéreur ou ses représentants mettent les pieds dans le logement."Normalement, ces gens-là envoient au moins un assistant, mais là on a vraiment fait des ventes 100% virtuelles", s'étonne M. Kraft.L'autre moteur, plus classique en temps de crise, c'est que l'immobilier reste un investissement jugé sûr, quand bien même les marchés boursiers n'ont finalement pas connu une mauvaise année 2020."L'immobilier haut de gamme a vraiment été perçu comme une valeur refuge et une [option] alternative à des placements en or ou autres", a rapporté jeudi Thibault Saint-Vincent, président de Barnes, lors d'une conférence de presse.La crise sanitaire a toutefois créé de multiples blocages, en particulier les restrictions de voyage qui ont changé le visage d'une clientèle habituellement cosmopolite."Les acquéreurs européens et surtout français - notamment en provenance du Royaume-Uni, en prévision du Brexit - se sont en grande part substitués à notre clientèle internationale habituelle incapable de se déplacer", a remarqué dans un communiqué Charles-Marie Jottras, président de Daniel Féau.Il est difficile de prévoir combien de temps les étrangers vont rester à l'écart du marché français, alors que l'évolution de la crise sanitaire reste incertaine et laisse craindre des restrictions durables.Mais, espère M. Kraft, au vu des marques d'intérêt actuelles, "une fois qu'on pourra vraiment voyager (...) il y a des fortes chances qu'il y ait une véritable vague quand les étrangers reviendront".
Il y a 4 ans et 134 jours

L'assurance-vie s'engage en faveur du recyclage de bureaux vides en logements

Véritable marronnier, ce "recyclage" était une des mesures phares de la loi Elan de 2018 afin de répondre à la pénurie de logements, criante notamment en Ile-de-France où le foncier est rare et cher.Cette question est revenue sur le devant de la scène ces derniers mois avec la généralisation du télétravail qui a poussé de nombreuses entreprises à réfléchir à l'après-épidémie et repenser la taille de leurs bureaux.En région parisienne, la quantité de bureaux loués a ainsi reculé de près de moitié (-45%) par rapport à un an plus tôt."Il y a un alignement des planètes" favorable à une accélération du recyclage de bureaux vides en logement, a estimé Joachim Azan, le président fondateur de Novaxia, lors d'une conférence de presse à Paris.Cette accélération se concrétisera par le lancement au printemps d'un fonds spécifique "Novaxia R", soutenu par Suravenir, Spirica, AG2R la Mondiale et Generali, a-t-il ajouté."On ambitionne de déployer un milliard d'euros d'investissements, l'équivalent de 250.000 m² de surface de plancher ou l'équivalent de 4.000 logements" pour "les trois prochaines années", a précisé Joachim Azan.L'objectif de ce fonds, qui proposera aux épargnants de diversifier leur épargne dans le logement, est "d'acheter des immeubles de bureaux avec une décote de l'ordre de 20 à 30%" et de "fabriquer du logement à l'issue de cette transformation". Ses promoteurs espèrent un rendement de 5% par an.L'Ile-de-France - qui compte, selon Novaxia, trois millions de m² de bureaux vides auxquels se rajoutent entre "3 à 6 millions de m² du fait du télétravail" accru depuis la crise sanitaire - sera majoritairement concernée.Une première charte avait été signée en mars 2018 par dix opérateurs qui s'étaient engagés à transformer 500.000 m² de bureaux en logements en Ile-de-France d'ici 2022.Mais près de trois ans plus tard, aucun bilan n'a été communiqué.Il n'y a pour l'heure pas encore de "chiffre consolidé", a confirmé mardi la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, mais "ça a marché, il y a plein de projets en cours".La ministre, qui visitait des bureaux transformés par Novaxia en logements dans le 20e arrondissement de Paris, a précisé qu'elle réunirait d'ici "une quinzaine de jours" les acteurs de 2018 pour faire le point.
Il y a 4 ans et 134 jours

Signature du Pacte d'engagement des acteurs des infrastructures de mobilité

Jean-Baptiste DJEBBARI, Ministre des Transports, et Yves KRATTINGER, Président de l’IDRRIM, ont réuni les principaux signataires du pacte d’engagement des acteurs des infrastructures de mobilité, dont le Cerema, pour lancer officiellement la démarche qui a vocation à être déclinée à l’échelle territoriale. L’objectif est d’apporter des réponses opérationnelles concrètes et soutenables aux gestionnaires d’infrastructures en mobilisant les acteurs nationaux et locaux.Ce pacte d’engagement à horizon 2030 engage les signataires à porter une vision commune de l’avenir des infrastructures de mobilité, mais aussi à apporter des réponses concrètes et soutenables aux gestionnaires d’infrastructures qui sont confrontés à l’évolution des enjeux et attentes de notre société : celles inscrites dans les transitions climatiques et écologiques, dans la transition numérique, et enfin celles conçues et gérées à l’écoute des citoyens. La mise en œuvre de ce pacte repose sur quatre engagements préalables : Adapter la formation aux besoins de compétences actuelles et futures ;Mettre en place une stratégie de gestion patrimoniale des infrastructures au regard de leur vieillissement et des nouvelles attentes sociétales ;Favoriser l’innovation ;Consolider un mode de travail partenarial et collaboratif entre tous les acteurs.« Les orientations inscrites dans ce pacte d'engagement montrent le chemin parcouru ensemble ces dernières années » et que « le Cerema dispose d’une ingénierie territorialisée mobilisée pour accompagner la mise en œuvre de ces engagements ».Pascal Berteaud, Directeur Général du CeremaLes signataires s’engagent sur le plan national mais aussi territorial avec une déclinaison fine au niveau régional, départemental, métropolitain, intercommunal. Un cadre-type est proposé pour accompagner les acteurs locaux et faire ainsi évoluer les pratiques.
Il y a 4 ans et 134 jours

Comment les BET et ingénieurs conseils s'adaptent au contexte de la crise sanitaire et économique ?

Les conséquences des 10 mois de crise impactent encore durement les adhérents de CINOV et près de la moitié d'entre eux déclarent un chiffre d'affaires en baisse. Mais face aux difficultés, les TPE PME de la branche BETIC font preuve d'une grande capacité d'adaptation pour limiter l'impact sur l'emploi et le recours au chômage partiel.Une crise qui continue d'impacter les entreprises de la branche BETIC…Depuis bientôt un an, la crise du COVID-19 frappe de plein fouet les entreprises et plus particulièrement les TPE PME et les indépendants. L'impact persistant de la crise, renforcé par la seconde vague automnale, continue à influer sur la santé des entreprises de la branche dont près de la moitié déclarent encore une baisse de chiffre d'affaires pour ce mois de décembre par rapport à l'année précédente. Si ce chiffre est en légère amélioration au regard des statistiques du mois de novembre (-9 points) ; pour un quart d'entre elles, cette diminution s'élève à plus de 50% de leur chiffre d'affaires.En cette fin d'année, ce sont les secteurs de l'architecture et de l'urbanisme (27%), du numérique (23%) et du conseil en management (17%) qui sont les plus touchés. Sans surprise, les entreprises ayant pour secteur client principal l'aéronautique, l'automobile, le commerce distribution ou encore l'hôtellerie sont les plus impactées.… dont le futur reste incertainLa persistance du contexte de crise, à la fois sanitaire et économique, freine la reprise de l'activité des entreprises et impacte leurs prévisions sur les mois à venir. Ainsi, la moitié des répondants prévoient une nouvelle baisse de chiffre d'affaires pour les trois prochains mois et pour 8% d'entre eux, cette prédiction s'élève à plus de 50% du chiffre d'affaires (chiffre stable depuis octobre). Figurent parmi les secteurs de la branche les plus pessimistes concernant l'avenir : l'architecture et l'urbanisme (63%), le conseil en management (65%), l'Industries et Technologies (66%) et la Restauconception (100%). Si la gestion de la trésorerie, la baisse ou la renégociation des horaires sont également citées par les adhérents, pour 61% des entreprises interrogées, l'imprévisibilité de l'activité demeure la difficulté la plus importante dans leur activité à l'heure actuelle.Des capacités d'adaptation qui contribuent à préserver l'emploi dans la brancheMalgré ces chiffres alarmants, le mois de décembre laisse apparaître les signes d'une lente reprise puisque le nombre d'entreprises enregistrant un chiffre d'affaires en baisse a reculé de 9 points par rapport à novembre. De même pour l'incidence sur l'emploi, le recours à une baisse des effectifs n'est plus envisagé que par 9% des sondés contre 13% le mois dernier. Cette reprise s'explique notamment par la grande capacité d'adaptation des entreprises de la branche qui – parmi celles ayant eu au recours au télétravail – sont 90% à avoir mis à disposition de leurs salariés le matériel dédié (informatique, logiciels, accès à distance…) et 50% à avoir pris en charge les frais de télétravail de leurs salariés. On note également que les accords d'entreprises sur la mise en place du télétravail se développent (+6 points par rapport au mois de novembre).« La santé économique de nos TPE PME n'a pas été épargnée par cette crise sanitaire et économique qui s'inscrit dans la durée. Chute de l'activité, nouvelles méthodes de travail : nos adhérents ont dû et ont su composer avec les défis que la situation leur a imposés. CINOV continuera en 2021 à les soutenir dans toutes leurs démarches visant à faciliter la reprise pérenne de leur activité, afin de faire de cette année celle de la résilience et des transformations numériques et environnementales. »Frédéric Lafage, Président de la Fédération CINOVLes chiffres clés du baromètre CINOV pour décembre 202049% des entreprises de la branche déclarent un chiffre d'affaires en baisse25% d'entre elles enregistrent une baisse de CA de plus de 50% par rapport à décembre 201937% des dirigeants se déclarent inquiets pour la pérennité de leur entreprise18% des entreprises avec des salariés ont recours au dispositif d'activité partielle en décembre50% des entreprises ayant recours au télétravail prennent en charge les frais de travail à la maison
Il y a 4 ans et 134 jours

Fusion KE France & Gennius

La décision initiée par le groupe Italien BAT, acteur incontournable de la protection solaire, a pour but de proposer au marché français sous la marque unique « KE » une offre produit globale parmi les plus exhaustives.Les deux sociétés forment à présent une seule et même équipe, organisée et renforcée pour simplifier les échanges et satisfaire les demandes de leurs clients communs.Une marque forte, une lisibilité accrueAfin d’accroître la visibilité de la marque sur le marché français, KE France intègre cinq produits Gennius emblématiques du design italien, destinés à venir élargir la gamme existante. Ces solutions seront très prochainement fabriquées en France dans l’atelier de Tremblay les Villages. Tous les produits seront commercialisés sous la marque KE, à travers un catalogue rassemblant l’ensemble de l’offre. Une offre pergolas renforcéeDès janvier 2021, ces cinq « nouveaux » produits sont ainsi disponibles sous la marque KE :KEDRY PLUS : la pergola bioclimatique ultra design, résistante à toute épreuve ISOLA 2 : la pergola à toile rétractable par empaquètement au design singulier et à la modularité exemplaire XTESA PLAIN : la pergola adossée à toile enroulable alliant robustesse et encombrement minimal A100 Lux : la pergola adossée simple et fonctionnelle au toit rétractable par empaquètement SKIN : le voile d’ombrage au mécanisme et à l’esthétique inspirés du monde nautique Ces produits ont déjà trouvé leur place sur les terrasses des particuliers, des restaurants, des hôtels et des palaces dans le monde entier. Leur qualité et leur performance ne sont plus à prouver. Source de confort et de bien-être, ils permettent la création de nouveaux espaces de vie et d’accueil et s’adaptent idéalement à tous les environnements, quelles que soient les contraintes techniques.Le jeu des 6 familles ! La gamme la plus large du marchéCes solutions complémentaires permettent à la marque de déployer une largeur de gamme unique, désormais segmentée en 6 familles de produits bien distinctes :Stores bannes coffre et monobloc Stores verticaux et projectionStores pergola et véranda Pergolas toile (KE est l’un des seuls acteurs du marché à investir sur ce segment à l’heure actuelle)Pergolas bioclimatiquesVoile d’ombrage (KE est le seul acteur du marché à avoir transformer le voile d’ombrage en un produit technique et hautement design)Cette offre experte s’est forgée au fil des années. Elle répond parfaitement à tous les besoins du quotidien pour tout projet naissant : jardin d’hiver, terrasse confortable, piscine couverte, nouvelle pièce de vie en plein air etc.Un accompagnement dynamiqueDes outils d’aide à la vente seront mis à disposition sur l’espace client du site internet : ils proposent une présentation détaillée des principales fonctionnalités et des larges possibilités qu’offrent ces différentes familles de produits. Pour les demandes plus complexes ou singulières, une équipe technique dédiée prend le relai pour accompagner l’installateur ou l’architecte dans la réalisation de son projet.
Il y a 4 ans et 134 jours

Ubbink, partenaire de BL Energies pour des projets de rénovation EDF Réno'Basse Consommation (RBC)

BL Energies, installateur partenaire d’EDF dans les opérations de rénovation énergétique de l’habitat, a choisi les produits Ubbink pour équiper les VMC Simple-Flux hygroréglables. Ainsi, 6 installations ont été effectuées depuis avril 2020 dans des maisons individuelles et 14 supplémentaires sont prévues dans le cadre de ce partenariat.Ubbink, un partenaire de choix dans la rénovation énergétiqueDans le cadre de projets de rénovations EDF RBC, la ventilation constitue un axe central. L’installation d’une VMC Simple-Flux entre donc dans le cadre des travaux effectués par l’entreprise BL ENERGIES, partenaire d’EDF dans la Meuse et la Haute-Marne et installateur de produits Ubbink pour ce type de travaux.Ainsi, pour le réseau de distribution d’air, c’est le réseau AIR EXCELLENT qui a été sélectionné. Celui-ci permet une ventilation performante tout en améliorant la qualité de l’air.Pour Pascal Burtaux, directeur de l’entreprise BL ENERGIES et installateur de ces solutions : « les conduits flexibles semi-rigides offrent des installations plus durables que les gaines souples. C’est ce qui a orienté notre choix vers Ubbink. De plus, nous avons bénéficié d’un très bon accompagnement commercial avec une équipe particulièrement à l’écoute de nos besoins ».Silencieux et conçus de manière à optimiser la maintenance et le nettoyage du réseau, les conduits-semi rigides permettent de contourner le risque d’écrasement, limitent les pertes thermiques et les pertes de charge. Faciles à installer, grâce à des éléments se clipsant les uns aux autres avec joints, la pose des produits de la gamme AIR EXCELLENT est intuitive et sans outil.Qu’est-ce qu’une rénovation EDF RBC ?Une rénovation RBC (Réno’Basse-Consommation) est une offre d’accompagnement mise en place par EDF à destination des habitants de la Meuse et de la Haute-Marne. « Il s’agit notamment d’améliorer la qualité des chantiers de rénovation énergétique de l’habitat en formant, tout au long de l’année, des artisans partenaires aux meilleures pratiques » indique Laurent Guay, responsable du programme pour EDF. Départements particulièrement touchés par la précarité énergétique, ces formations permettent aux entreprises locales d’être plus efficaces pour répondre à la demande accrue de rénovation qui peuvent représenter jusqu’à 80 % d’économie d’énergie dans le cadre d’une rénovation globale.De la préconisation des travaux à effectuer à la livraison, en passant par le choix de l’artisan, le lancement et le suivi des travaux, c’est un accompagnement complet qui est proposé aux meusiens et aux haut-marnais.Les réalisations peuvent également servir de références aux certifications Qualit’ENR et RGE.
Il y a 4 ans et 134 jours

L'activité de Pierre et Vacances divisée par deux au 1er trimestre avec la crise du Covid-19

Sur la période octobre-décembre 2020 le chiffre d'affaires s'est établi à 141,7 millions d'euros, contre 334,5 millions d'euros pour les mêmes trois mois un an plus tôt, selon un communiqué publié mercredi.En excluant l'incidence des nouvelles normes comptables IFRS 11 et 16, entrées en vigueur depuis l'an dernier, Pierre et Vacances fait état d'un chiffre d'affaires --selon lui "plus représentatif de son activité"-- de 167,2 millions d'euros, en recul de 55,4%."Les mesures de restriction prises par les différents gouvernements européens pour faire face à la deuxième vague de la pandémie ont lourdement affecté l'activité du groupe au premier trimestre de l'exercice", commente le groupe.Au cours du premier trimestre, Pierre et Vacances-Center Parcs a vu son chiffre d'affaires "touristique" chuter de 63,6% à 102,7 millions d'euros tandis que le chiffre d'affaires "hébergement" reculait de 30,8% à 64,4 millions d'euros."En octobre, après une dynamique positive dans la lignée du quatrième trimestre de l'exercice précédent, la mise en place des couvre-feu, les restrictions de rassemblement et la perspective d'un reconfinement ont considérablement ralenti les réservations, notamment pour les vacances de la Toussaint".Puis du 2 novembre à la mi-décembre, le groupe qui compte 26 sites Center Parcs en Europe, a dû fermer "la quasi-totalité de ses sites". "Seuls les Domaines Center Parcs néerlandais sont restés ouverts, mais avec une offre réduite", précise-t-il.Enfin sur la deuxième quinzaine de décembre, malgré de bonnes performances des sites situés au bord de la mer, "principalement aux Antilles, l''activité est en retrait de près de 80%, pénalisée par le maintien de la fermeture des Domaines Center Parcs en Allemagne et en Belgique", et "une offre dégradée" sur les sites exploités.En outre, seules 9 résidences montagne, soit 15% de l'offre du groupe sur cette destination, ont fonctionné, en raison de la fermeture des remontées mécaniques, tandis que la moitié des aparthotels Adagio restaient fermés. "Compte tenu de cette absence d'activité et de visibilité liée à l'aggravation de la situation sanitaire avec l'apparition de nouveaux variants du Covid-19 et de l'inconnue de date de réouverture des sites", le groupe "intensifie ses mesures de préservation de la trésorerie" et son recours à l'activité partielle, dit-il.Fin décembre le groupe avait averti qu'un retour à la rentabilité n'était pas en vue pour l'exercice 2020-21.
Il y a 4 ans et 134 jours

Accademia Full Body, la collection qui fait revivre la tradition des sols vénitiens antiques

Les six différentes variantes chromatiques, dont les noms rendent hommage aux grands peintres vénitiens du passé, se modulent sur des couleurs dans des gradations combinables entre elles, qui explorent les nuances du beige dans Canaletto et Tintoretto, les tonalités du gris dans Bellini et Tiepolo et les intensités des noirs dans Veronese et Tiziano. Disponible dans les formats traditionnels – 120x60, 60x60 cm et, à partir du printemps 2021, dans les dimensions 150x75, 75x75, 100x100 cm aussi –, la trame granulaire caractéristique d'Accademia Full Body camoufle le joint en permettant ainsi la création de surfaces à l'aspect continu et de grand impact. La collection est présentée dans deux finitions différentes: Levigato Lucidato, réfléchissante, qui s'apparente au terrazzo à la vénitienne d'origine pour un style plus classique et Soft, opaque, pour un look plus moderne. La texture d'Accademia Full Body est rendue unique et originale par le nouveau service exclusif sur demande qu'Ariostea met à la disposition des architectes et des concepteurs, qui peuvent recréer l'effet du terrazzo à la vénitienne en grès cérame en mélangeant des couleurs et des granulométries complètement personnalisées.Sur demande, Accademia Full Body peut être réalisée sur ACTIVE SURFACES, les plaques photocatalytiques avec un effet antibactérien et antiviral, antipollution, anti-odeur et autonettoyant.
Il y a 4 ans et 135 jours

Le CCCA-BTP lance l'Apprentissage Club BTP

Depuis la réforme de septembre 2018, l’environnement de l’apprentissage connaît une mutation sans précédent. Le champ de la formation professionnelle s’est profondément transformé et les organismes de formation qui propose des formations en alternance doivent adapter leur mode de fonctionnement et leur organisation, pour pérenniser leur activité et poursuivre leur développement. C’est pour les accompagner au plus près de leurs besoins, sur leur territoire, que le CCCA-BTP créé L’Apprentissage Club BTP, pour faire de l’intelligence collective un accélérateur de performance et de développement de l’activité des organismes de formation du BTP, en facilitant la déclinaison opérationnelle de leurs choix stratégiques. Faire de l’intelligence collective un accélérateur de développement et d’attractivité C’est dans le cadre de sa nouvelle offre de services que le CCCA-BTP créé l’Apprentissage Club BTP, accessible à titre gratuit à tous les organismes proposant majoritairement des formations aux métiers du BTP. En y adhérant, les organismes de formation aux métiers du BTP rejoignent un collectif d’acteurs réunis par une communauté d’intérêt, une communauté de métiers et d’expertises. Ils s’engagent ainsi dans une démarche commune de réflexion stratégique et prospective, de production de contenus, d’expérimentation de projets et d’innovations entre pairs.L’Apprentissage Club BTP a pour objectif de permettre à ses membres de travailler collectivement, en bénéficiant de l’expertise du CCCA-BTP, pour réfléchir et préciser les choix stratégiques, au regard de leur marché et de leur territoire, d’investir de nouveaux champs de développement en termes d’offres et d’actions de formation, de gagner en agilité dans leur organisation et la conduite de leur activité, mais aussi de pouvoir expérimenter grandeur nature de nouveaux projets et services, aux profit des entreprises du BTP et des jeunes en formation. Mutualiser et expérimenter des bonnes pratiques stratégiques, pédagogiques et novatricesL’Apprentissage Club BTP, en réunissant les décideurs et les manageurs des organismes de formation du BTP, leur offre, quels que soient leurs besoins ou leurs ambitions, l’opportunité inédite de réfléchir, concevoir, mutualiser et expérimenter de nouveaux projets et services sur des thématiques communes et choisies en termes de…Stratégie, développement et croissance, pour…Définir une vision stratégique partagée et faciliter la déclinaison opérationnelle de ses choix tactiques sur son territoire et au regard de son marché.Investir de nouveaux champs de développement, optimiser sa performance, développer et pérenniser la croissance de ses activités.Gagner en agilité dans l’organisation et la conduite de ses activités.Pédagogie, innovation et expérimentation, pour…Échanger, partager et créer ensemble des contenus. Expérimenter des projets, notamment pédagogiques, ou des services en grandeur nature.Diversifier l’offre et les actions de formation et renforcer ses modalités pédagogiques.Faciliter et encourager le « faire ensemble », à travers trois espaces de coopération renforcée L’Apprentissage Club BTP propose trois espaces de coopération renforcée, auxquels les organismes de formation du BTP peuvent participer, en fonction de leurs besoins et de leurs projets.Espace « Pilotage stratégique et performance opérationnelle », pour partager sa vision, ses orientation ou son positionnement stratégique, adapter à ses pratiques et aux nouveaux enjeux de son environnement, conduire les changements nécessaires, définir des indicateurs de réussite ou encore faciliter la dynamique créative de ses équipes.Espace « Qualité pédagogique », pour travailler sur la mise en place et l’évolution d’une nouvelle offre de formation (diplômes, titres professionnels, etc.), le développement de l’ingénierie pédagogique (numérique éducatif, techniques de face à face pédagogique, construction de parcours de formation, ingénierie de certification), mais aussi l’identification d’actions de montée en compétences des formateurs.Espace « Attractivité et innovation », pour anticiper les tendances et évolutions de son marché, capter les signaux faibles, agir sur son territoire, engager une démarche d’innovation ouverte et collaborative et expérimenter des projets.Faciliter et favoriser les coopérations : valeurs de partage et de performanceLes organismes de formation du BTP membres s’engagent à échanger mutuellement informations et expériences, en toute transparence, à participer activement à la collégialité des travaux menés lors des rencontres organisées, à élaborer conjointement des contenus sur les thématiques retenues et à partager les résultats obtenus avec les autres membres de l’Apprentissage Club BTP.Le CCCA-BTP, animateur et source d’expertise Afin de mener leurs travaux, les organismes de formation membres de l’Apprentissage Club BTP pourront s’appuyer sur le CCCA-BTP, qui apportera son expertise sur chaque thématique proposée et choisie par les membres. Il assurera également un appui technique pour l’animation des trois espaces de coopération renforcée, notamment en mettant à disposition une information dédiée et en proposant une veille spécifique aux thématiques de coopération. Le CCCA-BTP proposera aussi un accès privilégié à des événements dédiés (ateliers, rencontres thématiques, universités, etc.), en présentiel ou à distance, pour promouvoir les travaux menés et leurs résultats. Infos et inscriptions à cette adresse
Il y a 4 ans et 135 jours

L'Urssaf lance un mini-site sur les cotisations sociales

Ce site, à visée pédagogique, présente de manière simple et ludique le fonctionnement de la protection sociale française : le site emmènera le visiteur à chaque étape du parcours de la cotisation, de sa collecte, avec l’analyse d’une fiche de paie, à son versement sous forme de prestation. Employeurs, salariés ou entrepreneurs, chacun pourra choisir son niveau d’information parmi les nombreux éléments disponibles, en piochant dans les différentes rubriques.Pour y accéder, rendez-vous sur : http://www.aquoiserventlescotisations.urssaf.fr/ La mise en ligne de ce site s’inscrit dans la mission d’information et de prévention de l’Urssaf, qui vise à sensibiliser les usagers sur son rôle mais aussi sur la responsabilité de chacun dans ce système afin d’en assurer le financement solidaire et durable.
Il y a 4 ans et 135 jours

Le gouvernement renforce le contrôle du travail détaché pour lutter contre la concurrence déloyale

La lutte contre la fraude au détachement international de salariés constitue une priorité du ministère. La fraude prive en effet souvent les salariés concernés de leurs droits, installe une concurrence déloyale entre entreprises et une perte de cotisations sociales pour la collectivité. Les agents de l'inspection du travail ont ainsi effectué 36 660 interventions en 2019 et 2020 malgré le contexte de crise sanitaire pour vérifier la bonne application de la règlementation : près de 1200 sanctions administratives ont été notifiées sur cette même période.Afin de faciliter les contrôles de l'inspection du travail, de mieux expliciter les règles applicables et leur articulation et de rappeler leurs obligations et responsabilités aux sociétés détachant des salariés et à leurs donneurs d'ordre, la Direction générale du travail a publié une nouvelle circulaire qui fait le point sur le droit applicable sur le sujet compte tenu des nombreuses évolutions législatives et réglementaires de ces dernières années.Règlementation renforcéeDepuis cette date, la réglementation du travail détaché a en effet été renforcée pour mieux encadrer le développement de cette pratique, garantir les droits des salariés, éviter les abus à l'origine de concurrence déloyale entre entreprises et combattre la fraude :lois de transposition des directives européennes de 2014 sur le contrôle de la régularité du détachement et la vigilance des donneurs d'ordre, et de 2018 sur l'égalité de rémunération entre travailleurs détachés et nationaux et la prise en charge des frais de transport et d'hébergement ;loi du 10 juillet 2014 sur la responsabilité des maîtres d'ouvrage et des donneurs d'ordres et le renforcement des sanctions en cas de fraude ;lois des 6 août 2015, 8 août 2016 et 5 septembre 2018 sur l'exercice effectif d'une activité dans le pays d'origine, la régularité du détachement, le montant et le paiement des amendes…Information exhaustive et actualiséeLa circulaire élaborée par la direction générale du travail s'articule en 5 grands points :le cadre juridique (européen et national) du détachement avec un rappel des différents cas de détachement (PSI, intragroupe, intérim et compte propre) ;les dispositions applicables aux salariés détachés notamment en matière de relations de travail, de temps de travail et de congés, de santé/sécurité, de rémunération, de frais professionnels ;les obligations des employeurs en matière de déclaration, de contrôle et de garantie financière ;les obligations de vigilance et de diligence du maitre d'ouvrage et du donneur d'ordre quant au respect de la licéité du détachement ou lors d'accidents du travail ;les sanctions administratives et pénales applicables à l'employeur et au donneur d'ordre en cas de manquement et les voies de recours pour les contester. En savoir plus sur le détachement des travailleursConsultez la rubrique « Détachement des travailleurs » du site internet du ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion qui a fait l'objet d'une profonde mise à jour pour expliquer de manière pédagogique et exhaustive les dispositions applicables en matière de détachement. Ces informations sont traduites en 8 langues : l'anglais, l'allemand, le portugais, l'espagnol, l'italien, le roumain, le polonais et le bulgare.
Il y a 4 ans et 135 jours

L'État propose d'aider les élus locaux à lutter contre les logements vides

Le ministère a fait part, dans un communiqué, du "lancement d'un appel à candidatures pour accompagner des collectivités dans leurs démarches de lutte contre la vacance des logements".Selon l'Insee, la part des logements vacants a augmenté depuis trente ans à travers le pays. Ils sont surtout présents dans les campagnes et les petites villes, mais leur proportion augmente aussi dans les zones "tendues", principalement les grandes agglomérations, où la demande est la plus forte pour se loger.La majeure partie des logements vacants ne le sont pas longtemps dans ces grandes villes, par exemple parce qu'ils sont loués à des étudiants avec un fort roulement, mais d'autres le restent dans la durée. Ce sont ces derniers qui font l'objet des attentions du gouvernement.Celui-ci avait annoncé début 2020 un plan anti-logements vacants, plutôt axé sur les incitations et l'information des propriétaires que sur des mesures contraignantes, comme des réquisitions.Il passait notamment par la mise en place d'une carte des logements vacants pour mieux en saisir les raisons.Cette cartographie fait partie des mesures proposées dans le cadre de l'accompagnement annoncé mercredi pour les élus locaux. Si leur candidature, à déposer avant le 12 février, est retenue, ils auront accès à ces données.En outre, ils bénéficieront d'outils numériques pour "repérer, contacter et convaincre les propriétaires de logements vacants et suivre la remise sur le marché des logements vacants".
Il y a 4 ans et 135 jours

Le Sénat muscle les dispositifs antisquat

Ce texte, qui fait suite à plusieurs affaires fortement médiatisées dont celle de Théoule-sur-Mer cet été ou plus récemment celle du Petit-Cambodge, n'a cependant guère de chances de prospérer, ayant reçu un avis "défavorable" du gouvernement.La ministre chargée du Logement Emmanuelle Wargon a jugé "pas opportun de modifier l'équilibre" trouvé dans la loi Asap (accélération et simplification de l'action publique), alors même qu'elle "vient d'entrer en vigueur".Elle a indiqué qu'une circulaire précisant les conditions de mise en oeuvre des procédures antisquat, "à l'attention des acteurs de terrain", sortirait "dans les tout prochains jours".La proposition de loi portée par la sénatrice des Alpes-Maritimes Dominique Estrosi Sassone alourdit les sanctions encourues en cas de violation de domicile, les portant à trois ans d'emprisonnement et à 45.000 euros d'amende.Cette disposition, votée dans la loi Asap, a été censurée par le Conseil constitutionnel comme "cavalier" législatif. C'est le seul article du texte qui ait reçu l'approbation du gouvernement."Il faut que les choses changent car le squat de domicile et le déni de justice qui l'accompagne sont d'une violence extrême pour les victimes", a plaidé Mme Estrosi Sassone.La proposition de loi crée en outre "un délit d'occupation frauduleuse d'immeuble", au-delà du seul domicile, sanctionné d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.Point particulièrement contesté à gauche, elle prévoit une peine complémentaire permettant de priver le squatteur du bénéfice du droit au logement opposable.Pour Mme Estrosi Sassone, il s'agit "d'éviter que le squat devienne une sorte de coupe-file" pour bénéficier d'un relogement.Mais pour Mme Wargon, c'est "une ligne rouge". A gauche, Hussein Bourgi (PS) a dénoncé "une peine qui ressemble à de l'acharnement" et "une fabrique à récidivistes".Le texte ouvre la procédure rapide d'évacuation forcée à tous les locaux à usage d'habitation et crée une contravention sanctionnant la diffusion de "modes d'emploi" du squat.Sur ce dernier point, la commission des Lois a veillé à "préserver la liberté d'expression des associations luttant contre le mal logement", a souligné le rapporteur Henri Leroy (LR)."L'écrasante majorité des squatteurs sont des personnes pauvres et miséreuses", a affirmé M. Bourgi, pointant un "mal logement croissant", tandis que Marie-Claude Varaillas (CRCE à majorité communiste) dénonçait un texte "démagogique et populiste".En retour Mme Estrosi Sassone a regretté une position "idéologique, très politique" de la gauche. "Vous avez volontairement (...) opposé le droit de propriété au droit au logement. Or le droit au logement, ce n'est pas le droit au squat", a-t-elle lancé.
Il y a 4 ans et 135 jours

Sunscape iNova PV : BMI Siplast s'associe à EPC Solaire pour offrir le meilleur du photovoltaïque sur toitures plates

Grâce aux nombreuses innovations développées par le groupe BMI, la cinquième façade devient ainsi le nouvel espace à conquérir : régulateur d'eaux pluviales, terrain de sport, parking ou encore centrale électrique, les possibilités sont multiples.Aujourd'hui BMI Siplast s'associe à EPC Solaire pour transformer les toits plats industriels en source d'énergie esthétique, propre et économiqueRéponse adaptée à la loi de reconquête de la biodiversité ainsi qu'à la loi énergie-climat, la solution Sunscape iNova PV aide à repenser les toitures plates des bâtiments industriels, commerciaux ou de bureaux.Sunscape iNova PV permet d'assurer une excellente étanchéité de la toiture plate tout en la transformant en source d'énergie. L'énergie produite peut être utilisée en auto-consommation (totale ou partielle) ou être revendue.Parfaitement intégrée à l'architecture du bâtiment, la solution Sunscape iNova PV ne génère aucune nuisance visuelle et ne nécessite aucune emprise au sol. Les mètres carrés utilisés sont ceux qui sont déjà disponibles !Le plan France Relance, présenté début septembre 2020, met au cœur de son projet la transition énergétique en priorisant la rénovation des bâtiments. De son côté, la loi de reconquête de la biodiversité de 2016 prévoit d'intégrer aux documents d'urbanisme des espaces de continuité écologique. Enfin, la loi énergie-climat de 2019 - qui a pour objectif de réduire de 40% la consommation d'énergies fossiles d'ici 2030 - est venue modifier le code de l'urbanisme. Il sera désormais obligatoire de végétaliser ou d'installer des « dispositifs de production d'énergie renouvelable sur les nouvelles constructions de plus de 1000 m² d'emprise au sol dédiées à une exploitation commerciale, à un usage industriel ou artisanal ou au stationnement public couvert, et ceci sur 30% de la surface de leur toiture ou des ombrières de parking créées. » (article L111-18-1).Deux expertises se rencontrent pour offrir une solution photovoltaïque d'excellenceAlliance de deux savoir-faire éprouvés, Sunscape iNova PV est un choix responsable pour la prescription :une étanchéité par membrane bitumineuse reconnue pour sa qualité : 2 complexes haute qualité Silver disponibles2 complexes d'étanchéité bicouche disponiblesune solution d'installation des panneaux solaires sur rails, thermo-soudés sur la membrane, sans percement de l'étanchéité : structure aluminium équipée de bandes bitumineuses Inova PV Literehausses Tilt pour permettre le réglage de l'inclinaison des panneaux solairesune solution légère sans lestage, facile à manipuler et qui ne crée pas de surcharge en toituredes membranes d'étanchéité et des systèmes d'installation made in FranceActeurs de référence dans leur domaine respectif, BMI Siplast et EPC Solaire offrent un accompagnement sur-mesure, de la conception à la maintenance, en passant par l'installation, pour contribuer à améliorer la performance énergétique d'un bâtiment tout au long de sa durée de vie.Chaque projet peut notamment faire l'objet d'une étude préalable sur la future rentabilité de sa centrale photovoltaïque, en fonction de la superficie et de la localisation géographique.BMI Siplast et EPC Solaire accompagnent également leurs clients dans la rédaction de leur cahier des charges (CCPT) afin de sécuriser l'accès au PV ready (selon le complexe d'étanchéité choisi, la toiture peut être préparée à recevoir une centrale photovoltaïque l'année suivante et phaser ainsi les travaux et l'investissement).Économie d'énergie, RSE et dépollutionLa solution Sunscape iNova PV s'inscrit parfaitement dans la démarche RSE des entreprises. Elle participe à la transition énergétique et fait baisser le bilan carbone du bâtiment.Une feuille d'étanchéité dépolluante NOx-Activ peut-être installée pour participer à la dépollution par la destruction des oxydes d'azote contenus dans l'air.
Il y a 4 ans et 135 jours

Stéphane Lambert est reconduit à la Présidence du SNBVI

Ingénieur mécanique et Responsable du Bureau d’Etudes et de la Normalisation chez Faynot, spécialisé dans les fixations, systèmes et accessoires pour l’isolation par l’extérieur, Stéphane Lambert, 38 ans, occupe la fonction de Président du SNBVI depuis 2018.« Mes principaux objectifs pour cette année visent à poursuivre les développements techniques en cours, notamment autour du traitement du feu dans les façades ventilées », souligne Stéphane Lambert. « Nous allons continuer à apporter le support technique en vulgarisant la mise en œuvre des bardages et vêtures. Ma mission sera de conforter sa présence dans le secteur de la construction. Nous souhaitons poursuivre également le développement du SNBVI en travaillant avec les autres industriels du bardage pour rejoindre le Syndicat afin de peser encore davantage dans les décisions techniques, économiques et politiques du secteur de la construction. »
Il y a 4 ans et 135 jours

Colas remporte un contrat à 1 milliard d'euros pour une ligne de métro au Canada

"Colas (mandataire) et Parsons Inc., associés au sein du groupement Marigold Infrastructure Partners, ont été choisis par la ville d'Edmonton, en Alberta (Canada), pour la conception, la construction et le financement de l'extension Ouest de la ligne de métro léger (LRT) Valley Line", ont écrit les deux entreprises dans un communiqué commun.Le montant du contrat, est "réparti à 50/50 entre les deux partenaires", précisent-ils, et s'élève à 1,7 milliard de dollars canadiens, soit environ 1 milliard d'euros."Le projet porte sur la conception et la construction d'une extension de ligne de métro léger (LRT), sur une longueur de 14 km, qui reliera le centre d'Edmonton au quartier de Lewis Farms, dans l'ouest de la ville", détaille le communiqué. Au total, 14 nouvelles stations et deux stations aériennes verront le jour.Les travaux devraient commencer à l'été 2021 pour s'achever fin 2026.