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Il y a 4 ans et 136 jours

Pour 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima se réinventent

En proposant un format AUGMENTÉ grâce au digital, Reed Expositions France, l'Afisb[1] et Uniclima[2] entendent également accompagner les professionnels toute l'année pour les aider à saisir l'ensemble des opportunités du secteur et découvrir les innovations.Plus de convivialité : le Mondial du Bâtiment revient à ParisDepuis 2013, toutes les demandes allaient dans ce sens : faire revenir le Mondial du Bâtiment au cœur de Paris. C'est chose faite pour l'édition 2022 qui réintègre donc le parc d'exposition rénové de la Porte de Versailles. Ce retour est largement plébiscité puisque 93,6% des exposants et 97,9% des visiteurs ont exprimé leur intention de venir à la prochaine édition des salons[3].Programmés du 3 au 6 octobre 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima occuperont 6 pavillons, soit plus de 140 000 m² d'exposition.En un seul et même lieu, tous les professionnels auront accès aux innovations, conseils et démonstrations pour expérimenter et appréhender toutes les évolutions de leur secteur. Mais audelà de ces 4 jours, le Mondial du Bâtiment souhaite également animer la communauté des professionnels et créer du lien tout au long de l'année grâce à une stratégie qui mise sur la complémentarité du digital et de la présence physique.Plus économiques : les salons apportent un meilleur retour sur investissement pour les exposants Sur les six pavillons qu'occuperont les salons Batimat, Idéobain et Interclima, le nouveau format d'exposition limite la taille des stands à 99 m² par société, avec la possibilité d'inclure un étage. Il simplifie également l'implantation des pavillons avec des modules de stand multiples de 9. Les surfaces prévues pour chaque stand s'échelonnent ainsi de 9 à 99 m² soit 9 m², 18 m², 36 m², 54 m² et 99 m².Cette refonte de l'implantation apporte de multiples avantages aux exposants : choix de l'emplacement dès l'inscription, augmentation significative du retour sur investissement (ROI) par une réduction des coûts d'exposition et du passage à 4 jours pour tous les salons.Par ailleurs, les stands de 9, 18 et 36 m² seront proposés avec une gamme d'aménagement clés en main à personnaliser. Cette nouveauté répond à une demande des exposants de simplifier la préparation des salons, et permettra d'améliorer les flux logistiques autour de la porte de Versailles.Plus hybrides : les salons se digitalisent pour devenir des salons augmentésDepuis plusieurs années, le Mondial du Bâtiment et les salons Batimat, Idéobain et Interclima sont engagés dans une démarche qui vise à animer la communauté des professionnels entre deux éditions et pas uniquement sur 4 jours de présence physique. Cette anticipation a notamment permis d'acquérir une forte expertise en matière de référencement sur les moteurs de recherche comme Google que les professionnels du secteur utilisent de plus en plus.Fort de cet acquis, Reed Expositions France, l'Afisb et Uniclima proposeront à partir de mai 2021, des salons « AUGMENTÉS » grâce à un blog unique. Celui-ci complètera l'usage des sites internet dédiés aux salons physiques en regroupant les univers métiers des 3 salons du Mondial du Bâtiment. Les professionnels pourront y entrer en contact avec les marques, donner leur avis ou leurs appréciations et ils disposeront d'outils adaptés à leurs besoins :Des fiches produits conçues avec les codes du e-commerce ;Un annuaire de fournisseurs, avec les produits/services proposés ;Des show-rooms virtuels ;Des vidéos démos ;Des contenus sur les métiers qu'ils retrouveront sur les salons physiques.Toujours en amont des salons physiques, Batimat, Idéobain et Interclima initient une matinale, « Les rendez-vous du Mondial du Bâtiment ». Diffusée sur Batiradio en podcasts et en format vidéo, elle décryptera les grandes tendances de la construction pour animer les communautés et favoriser les échanges entre professionnels face aux enjeux du secteur.Enfin, durant les 4 jours de l'édition 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima proposeront une expérience digitale permettant d'assister à distance à une grande partie des contenus des salons physiques.Les rendez-vous du Mondial du BâtimentÀ retrouver une fois par mois, chaque premier vendredi à partir du 2 avril de 9h00 à 12h30. Cette matinée, destinée à toute la communauté des professionnels du bâtiment, décrypte les sujets phares du secteur en présence des plus grands experts. Ces rendez-vous fédérateurs, préparés en partenariat avec l'Afisb, l'ACIM, CCCA-BTP, Construction 21, Hors-Site, Plan Bâtiment Durable, Uniclima.Chaque mois des thématiques récurrentes : Le rendez-vous France Relance ; Le Grand Dossier du Mondial du Bâtiment ; La rénovation énergétique dans les territoires ; Le décryptage RE2020 ; Les métiers ; La Construction 4.0 ; Les Tendances et le Design. Ce programme LIVE s'accompagne de vidéos de pitchs Innovation et d'un programme de replays.Les thématiques 2021 :2 avril : En quoi la RE2020 va-t-elle permettre de construire durable ?7 mai : REP : quels enjeux pour le secteur du bâtiment ?4 juin : Accessibilité : pourquoi le zéro ressaut en salle de bains impacte-t-il tout le bâtiment ?2 juillet : Quelles solutions pour réduire l'empreinte carbone des chantiers ?3 septembre : Énergies renouvelables1er octobre : Rénovation5 novembre : Industrialisation du bâtiment3 décembre : Qualité de l'air.Ce programme est conçu pour répondre aux souhaits des professionnels de disposer d'un rendez-vous périodique et synthétique pour suivre de manière régulière les toutes thématiques fortes de transformation du secteur.Plus engagés : les salons deviennent plus sobresL'arrivée à Porte de Versailles et les nouvelles attentes des visiteurs et des exposants sont aussi l'occasion pour le Mondial du Bâtiment de lancer une démarche d'amélioration sur des sujets RSE fondamentaux. Batimat, Idéobain et Interclima prennent leurs responsabilités et s'engagent sur 4 ambitions prioritaires pour faire de l'édition 2022 une édition exemplaire :Réduire l'empreinte carbone : dès 2022, les organisateurs du Mondial du Bâtiment mesureront l'empreinte carbone des salons et mettront en œuvre une série d'actions concrètes dont l'optimisation des process logistiques et de transport, l'accès au site privilégiant les mobilités écologiques, et l'écoconception des aménagements, des zones communes et des stands packagés.Améliorer la gestion des déchets : avec pour ambition d'atteindre à terme le zéro déchet, les organisateurs du Mondial du Bâtiment ont pour objectif de réduire les déchets des salons d'au moins 10% en 2022, d'accroître la circularité des matériaux utilisés, d'améliorer le dispositif de tri et de mieux gérer les déchets grâce à des systèmes d'analyse, de traçabilité et de pilotage.Mettre en place une offre de restauration responsable en luttant contre le gaspillage et en gérant les surplus, en valorisant les bio déchets et en adoptant des conditionnements et une alimentation responsables.Privilégier les achats responsables en favorisant les achats auprès du secteur du travail protégé et adapté (STPA), en intégrant des critères RSE aux politiques d'achats et notamment dans le choix des fournisseurs et en privilégiant des produits et des services écoconçus et respectueux de l'environnement.« Nous sommes convaincus que le bâtiment, la ville et les territoires seront au centre des transformations sociétales des dix prochaines années. Et nous sommes intimement persuadés que notre rôle est d'une part d'anticiper ces changements et d'autre part d'accompagner les professionnels chaque jour pour les aider à saisir toutes les opportunités qui peuvent s'offrir à eux. C'est avec cette ambition que nous avons repensé le Mondial du Bâtiment et ses 3 salons. »Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du BâtimentAvec cette stratégie innovante combinant physique et digital, les salons Batimat, Idéobain et Interclima souhaitent fédérer l'ensemble des professionnels du secteur du bâtiment et accroître le nombre d'exposants de 15% pour l'édition 2022.[1] Afisb, Association Française des Industries de la Salle de Bains, propriétaire du salon IDÉOBAIN.[2] Uniclima, Syndicat des industries Thermiques, Aérauliques et Frigorifiques, propriétaire du salon INTERCLIMA.[3] Sondage réalisé entre le 19 et le 26 janvier 2021. Bases contacts 2017 et 2019. Répondants : 141 exposants et 3507.
Il y a 4 ans et 136 jours

Le nombre d'auto-entrepreneurs en forte progression à fin juin 2020

Bien qu'encore soutenue, cette progression ralentit nettement aux deux premiers trimestres 2020, en lien avec la forte décélération des immatriculations enregistrée dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19 et de la crise économique afférente. Celles-ci augmentent de 6,4% sur un an au deuxième trimestre 2020, contre 22,1% un an auparavant.846 000 auto-entrepreneurs déclarent un chiffre d'affaires positif au deuxième trimestre 2020, soit 8,0% de moins que l'année précédente. Ces auto-entrepreneurs représentent 44,5% des inscrits (46,6% si l'on exclut les comptes qui auraient dû être radiés), en baisse de 14,4 points par rapport à l'an passé (-12,3 points avec simulation des radiations).Le chiffre d'affaires trimestriel global diminue de 18,9% sur un an. Cette baisse épargne de très rares activités, notamment celles de poste et de courrier, qui sont toutefois en ralentissement. Le chiffre d'affaires trimestriel moyen diminue de 11,9% sur un an, passant sous la barre des 4 000 euros (3 792 euros contre 4 303 euros un an auparavant).L'hébergement, les taxis et VTC, les arts, spectacles et autres activités récréatives, la restauration et débits de boissons, et le commerce de détail sur marchés sont les secteurs les plus impactés par la crise.Le nombre d'auto-entrepreneurs économiquement actifs diminue sensiblement dans toutes les régions métropolitaines, et plus particulièrement en Île-de-France.
Il y a 4 ans et 136 jours

Combien coûterait un reconfinement à l'économie et aux finances publiques

Impact sur l'activitéSelon plusieurs économistes interrogés par l'AFP, un confinement d'un mois, avec un niveau de restrictions globalement similaire à celui observé en novembre, amputerait le produit intérieur brut (PIB) d'environ un point, soit un peu plus de 20 milliards d'euros, sur l'année.Sachant que le couvre-feu pénalise déjà l'activité, "le premier trimestre sera certainement un trimestre de récession", avance Ludovic Subran, chef économiste de l'assureur Allianz.Selon le ministère de l'Économie, le confinement pourrait entraîner une perte mensuelle d'activité allant de 10 à 18% par rapport au niveau d'avant la crise. En novembre, l'activité avait baissé de 12% par rapport à son niveau de fin 2019 et en avril, de plus de 30%.Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a aussi reconnu mercredi qu'en cas de nouvelles mesures de restrictions, "bien entendu, nous aurons une croissance qui ne pourrait pas atteindre les 6% en 2021", comme le prévoit pour l'instant le gouvernement.Nouvelles dépenses et pertes de recettesActuellement, avec le couvre-feu à 18H00, "les aides coûtent environ 6 à 7 milliards d'euros par mois à l'État", montant auquel il faut ajouter les pertes de recettes fiscales, ce qui conduit à plus de 10 milliards d'euros, selon le député LREM et rapporteur général du budget à l'Assemblée Laurent Saint-Martin."En confinement, si on est sur le format du mois de novembre dernier, cela va probablement coûter encore plus cher (...) ça peut approcher les 15 milliards d'euros toutes dépenses et non-ressources confondues", a-t-il affirmé sur Radio J dimanche dernier.Les trois principales mesures de soutien mises en place par le gouvernement sont le fonds de solidarité pour les entreprises, la prise en charge du chômage partiel et les exonérations de charges.Pour le mois de novembre par exemple, le gouvernement a dépensé plus de 4 milliards d'euros au titre du fonds de solidarité, et l'addition pourrait encore monter car les entreprises ont jusqu'au 31 janvier pour en faire la demande.Le chômage partiel a concerné 3,1 millions de salariés en novembre pour un montant de 2,3 milliards d'euros, selon les chiffres de la Dares.A cela s'ajoutent de possibles aides supplémentaires pour soutenir les secteurs qui restent très touchés par la crise. Bruno Le Maire a ainsi évoqué mercredi au Sénat la possibilité de convertir certains prêts garantis par l'État en subvention, si Bruxelles donne son feu vert.Comment l'État va financer ces aidesLe gouvernement a été "prévoyant" en 2020, a affirmé à plusieurs reprises Bruno Le Maire. De fait, sur le budget prévu pour financer les aides, 28,8 milliards d'euros n'ont pas été dépensés l'an dernier. Cette enveloppe est donc disponible pour cette année, même si environ 9 milliards sont déjà préemptés pour financer les aides attribuées au titre de 2020, mais qui n'ont pas encore été payées.La semaine dernière, le ministre avait indiqué qu'à situation sanitaire constante, le gouvernement pouvait "tenir 3 mois et demi" sans avoir besoin de réabonder le budget 2021.Mais en cas de reconfinement, il faudra en passer par un projet de loi de finances rectificative.Il pourrait survenir "probablement à la fin du premier trimestre (...) fin mars-début avril, mais cela peut-être accéléré en fonction des besoins", selon Laurent Saint-Martin.
Il y a 4 ans et 136 jours

3 acteurs majeurs s'associent pour faciliter le renouvellement du parc de chaudières à gaz et réduire la consommation énergétique des ménages

L'opération Coup de Pouce Chauffage du ministère de la Transition écologique et solidaire encore active en 2021 permet d'offrir un financement extrêmement attractif, pouvant aller jusqu'à la totalité du montant des remplacements, pour des travaux engagés jusqu'à la fin de l'année. 2021 devrait être la dernière année pour bénéficier du Coup de Pouce Chauffage du ministère de la Transition écologique et solidaire pour ce type d'opération.L'objectif du partenariat entre Chaffoteaux, Cheminées Poujoulat et Sonergia est de faire bénéficier de cette offre à de nombreux bailleurs et gestionnaires de parcs de logements, grâce à la mobilisation d'un large éventail de services et d'équipements : conduits d'évacuation, chaudières, financement et suivi administratif. Déjà plus de mille foyers ont bénéficié du partenariat.« Remplacer des chaudières à condensation implique le surcoût, souvent oublié, du remplacement des systèmes d'évacuation de fumées. Ce partenariat permet à la fois d'aider les maîtres d'ouvrage à passer outre cet obstacle et d'œuvrer à la réduction de l'impact environnemental de leurs logements. »Jean Louis Prost, Directeur des ventes et du développement Chauffage de Poujoulat« Ce partenariat est une très belle opportunité pour les bailleurs de valoriser leur parc de logements et d'améliorer le confort quotidien de leurs locataires grâce au système de régulation très performant de nos chaudières »Félix Cazères, Responsable prescription secteur résidentiel de Chaffoteaux« Nous sommes très heureux de cette association avec deux fleurons historiques de l'industrie du chauffage. Ce partenariat va permettre le déploiement d'équipements performants auprès de ménages logés par des bailleurs ou des résidents de copropriétés qui pourront réduire leur consommation de gaz avec un gain direct sur leur facture.»Franck Annamayer, président de Sonergia et cofondateur du GPCEE
Il y a 4 ans et 136 jours

Engie et Neoen dévoilent un gros projet solaire en Gironde

Le projet, baptisé Horizeo, doit s'implanter sur la commune de Saucats. Il prévoit "un parc photovoltaïque d'une puissance d'un gigawatt, pour une production d'électricité équivalente à la consommation annuelle de plus de 600.000 personnes", détaillent les deux entreprises du secteur énergétique dans un communiqué commun.Autour du parc sont aussi prévus des batteries de stockage d'électricité, une unité de production d'hydrogène vert, un centre de données et une surface associant agriculture et production d'électricité solaire.Le projet s'étend sur une surface boisée d'environ 1.000 hectares et supposera par conséquent une "autorisation de défrichement". Les entreprises s'engagent toutefois à "des boisements compensateurs supérieurs à la surface concernée".La Commission nationale du débat public (CNDP) a décidé d'organiser un débat public sur Horizeo.Outre sa taille, le projet se distingue également par son modèle économique. L'électricité d'origine solaire serait en effet revendue dans le cadre de contrats de gré à gré et non via les appels d'offres publiques, avec les subventions attachées."Horizeo est un projet d'envergure qui entend démontrer qu'il est possible d'accélérer la transition énergétique en France en proposant directement à des entreprises une énergie renouvelable compétitive", a souligné Paul-François Croisille, directeur général adjoint de Neoen, cité dans le communiqué.
Il y a 4 ans et 137 jours

La CAPEB, la FFB et l'OPPBTP lancent le site internet des Règles de l'art pour réduire l'exposition au risque amiante lors de travaux en sous-section 4

Pour cette raison, la CAPEB, la FFB et l'OPPBTP, avec le soutien du PACTE et de l'Etat, ont uni leurs efforts afin d'élaborer les « Règles de l'art des travaux courants d'entretien et de maintenance sur matériaux amiantés dans les bâtiments » (sous-section 4).Le projet « Règles de l'art Amiante » s'appuie sur le geste métier et les retours d'expérience pour proposer des modalités d'intervention sur matériaux et produits contenant de l'amiante dans le cadre de travaux en sous-section 4. Afin de promouvoir ces solutions opérationnelles auprès du plus grand nombre de professionnels, les partenaires ont développé des outils simples, accessibles et pédagogiques, désormais mis à disposition sur un site internet dédié : www.reglesdelartamiante.fr.Accompagner l'ensemble des professionnels sur les travaux en sous-section 4 (SS4)En matière d'intervention sur des matériaux ou produits contenant de l'amiante (MPCA), chaque entreprise est tenue de former ses équipes et d'établir des modes opératoires pour la réalisation des travaux conformément à la réglementation du travail. Si les entreprises certifiées pour le retrait de matériaux et produits amiantés sont aguerries, cette tâche s'avère particulièrement complexe pour la majorité des entreprises du bâtiment, dont le cœur de métier n'est pas les interventions sur matériaux amiantés. Les Règles de l'art Amiante visent ainsi à accompagner ces entreprises formées en sous-section 4 (intervention d'entretien et de maintenance des matériaux et produits contenant de l'amiante) afin qu'elles s'approprient les gestes de prévention amiante, en complément de leur gestes « métier ».Né de discussions au sein du Plan Recherche et Développement Amiante (PRDA), le projet est piloté par l'OPPBTP, en partenariat avec la CAPEB et la FFB. Il est par ailleurs soutenu par les pouvoirs publics (DGT, DHUP) et par le Programme d'Action pour la qualité de la Construction et la Transition Energétique (PACTE).Définir des modalités d'intervention en se basant sur les gestes métiers et le retour d'expérienceLes Règles de l'art Amiante s'inscrivent aussi dans la continuité de la campagne « Pas formé, pas toucher » et du projet CARTO Amiante initié en 2014 par la profession, piloté par l'OPPBTP en partenariat avec la Direction Générale du Travail et l'INRS, qui a permis d'établir une cartographie représentative de l'empoussièrement amiante des processus de travail les plus courants du BTP en sous-section 4 (SS4). Les Règles de l'art Amiante ont pour vocation de rendre plus concrètes les préconisations issues de ces mesures en les mettant en œuvre de manière opérationnelle sur les chantiers. Elles décrivent ainsi des modalités d'intervention reconnues et validées que les entreprises pourront s'approprier.Afin de faire de ces modalités d'intervention de véritables pratiques de référence, la CAPEB, la FFB et l'OPPBTP ont travaillé sur une vingtaine de situations courantes lors d'interventions d'entretien et de maintenance en SS4. Celles-ci concernent des métiers représentatifs du secteur : couvreurs, peintres / soliers, façadiers, plâtriers, maçons, plombiers, électriciens et carreleurs.Des groupes de travail composés d'experts de l'OPPBTP et de représentants de quatre entreprises volontaires de même métier, recrutées par la CAPEB et la FFB, ont établi les premières versions de ces Règles de l'art, basées sur les retours d'expérience et la réflexion de ces groupes d'entreprises réunis dans huit régions distinctes.Ces travaux ont ensuite reçu l'approbation d'un Comité réunissant des représentants de la filière construction (CAPEB, FFB, AQC, USH et UNSFA), des préventeurs (OPPBTP), des assureurs (FFA), et des pouvoirs publics (DGT et DHUP).Un site internet complet pour diffuser les solutions opérationnelles au plus grand nombreAfin de rendre les Règles de l'art accessibles au plus grand nombre d'intervenants formés en SS4, la CAPEB, la FFB et l'OPPBTP lancent le site internet dédié www.reglesdelartamiante.fr. Intuitif et offrant un accès facile aux solutions opérationnelles, le site répertorie en libre accès, sur PC et mobile, l'ensemble des modalités d'intervention établies sous forme de fiches pratiques « Règles de l'art Amiante ». Celles-ci sont accessibles grâce à une recherche par métier, par technique ou à l'aide d'un moteur de recherche intelligent.Aujourd'hui, une dizaine de fiches correspondant à différentes interventions sont déjà disponibles. Simples et pédagogiques, elles détaillent chaque modalité d'intervention sur MPCA par des illustrations particulièrement axées sur le geste métier, afin d'en favoriser une appropriation optimale. Ainsi, les professionnels retrouvent sur chaque fiche un listing du matériel, des consommables et des EPI nécessaires à chaque situation, suivi des grandes étapes d'une intervention : la préparation, l'intervention en elle-même, le repli et la décontamination.Afin de favoriser le partage des bonnes pratiques, chaque fiche peut être téléchargée en format PDF, imprimée ou envoyée directement par mail à un collaborateur.Destiné à évoluer, le site internet sera progressivement enrichi de nouvelles fiches. Il sera également complété de deux modules de mise en situation en « serious game », permettant aux intervenants de visualiser et de s'approprier les Règles de l'art Amiante SS4 avant une intervention ou lors d'une formation.Faire évoluer les modalités d'intervention sur matériaux et produits amiantésLes fiches Règles de l'art Amiante s'appuient sur les résultats et les innovations techniques issus notamment des travaux du PRDA et de la CEVALIA.Ces nouvelles solutions opérationnelles permettent d'adapter les moyens de protection collective et les équipements de protection individuelle nécessaires à chaque type d'intervention. C'est le cas en particulier des « fiches d'intervention ponctuelle », dédiées à des interventions de courte durée, non répétitives et de faible empoussièrement, pour lesquelles, en raison des très faibles empoussièrements constatés, un seul opérateur est requis, avec des moyens d'intervention, de repli et de décontamination plus simples à mettre en oeuvre. Ces fiches permettent de poursuivre l'ambition pédagogique de sensibiliser les professionnels quant à la nécessité absolue de mettre en place des mesures de protection dès lors qu'ils interviennent en présence d'amiante.« Près des 2/3 de notre chiffre d'affaires sont réalisés en entretien et amélioration de bâtiment. Dans des proportions quasiment identiques, ces travaux sont réalisés par les entreprises artisanales. On peut en déduire que toutes nos entreprises peuvent être un jour ou l'autre confrontées au problème de l'amiante. Notre devoir était de les accompagner dans une démarche vertueuse et réglementaire et, dans un premier temps sur le chantier même, de préserver la santé des chefs d'entreprises et de leurs compagnons. Ce que le PACTE nous a permis de faire est vraiment accessible à tous, dans la clarté et la simplicité. C'est un bel exemple d'actions conduites dans la filière, et nous allons faire une large promotion dans notre réseau de ce site internet. »Cécile Beaudonnat, cheffe de file de la CAPEB pour les questions de Santé-Sécurité au travail« Dans le cadre réglementaire existant, notre souhait est que les règles de l'art amiante en sous-section 4 permettent une meilleure approche de ce sujet très complexe pour nos métiers. Les éléments mis à disposition ne pourront que faciliter cette prise en compte. Tous ces travaux ne seront bien évidemment utiles que si les entreprises sont sensibilisées et formées.»Frédéric Reynier, Président de la Commission prévention de la FFB« Notre ambition est d'assurer un haut niveau de protection des professionnels tout en leur faisant gagner un temps précieux et en réduisant les aléas de chantiers, les délais et les coûts d'intervention. Les Règles de l'Art Amiante associent conseils professionnels et pédagogie et conjuguent ainsi prévention et performance des entreprises. »Paul Duphil, Secrétaire général de l'OPPBTP
Il y a 4 ans et 137 jours

Sika lance le SikaFlex Pro-11 FC® et réinvente le polyuréthane avec la technologie Purform®

La technologie Purform® permet ainsi de répondre aux nouvelles réglementations comme la restriction sur le taux de diisocyanate présent dans les produits en polyuréthane, adoptées en août 2020, dans le cadre de la réglementation REACH et applicable dès 2023.Précurseur, Sika est allé plus loin dans le développement de cette technologie avec une formulation qui ajoute également des performances uniques au polyuréthane en matière de rapidité de remise en service, de durabilité et d'impact environnemental.Mise au point fin 2020, la technologie Purform® est d'ores et déjà appliquée au best-seller de la gamme de mastic-colle Sika : Sikaflex® Pro-11 FC.En parallèle, Sika lance sa nouvelle gamme de mastics-colles composée de 6 solutions répondant à toutes les spécialités de collage et de jointoiement pour les professionnels.La Technologie Purform® pour une nouvelle génération de mastics-colles haute performanceLa réglementation européenne REACH entrée en vigueur en 2007 a pour objectif d'améliorer la protection de la santé humaine et de l'environnement contre les risques liés aux produits chimiques. Dans le cadre de cette réglementation, une nouvelle restriction a été adoptée sur les diisocyanates, le 4 août 2020, et publiée dans le Journal Officiel de l'Union Européenne.Cette restriction exige que les produits concernés, dont les produits en polyuréthane, présentent une teneur en diisocyanate inférieure à 0,1 % à partir de 2023. Dans le cas contraire, les professionnels utilisant ces substances devront recevoir une formation et obtenir une certification avant de pouvoir les utiliser.Pour anticiper les besoins de demain et cette nouvelle restriction de la réglementation REACH, le département R&D de Sika a mis au point la technologie Purform®.Cette innovation réduit considérablement la teneur en diisocyanate dans ses produits et ajoute de la performance au polyuréthane. Il en résulte ainsi :Une remise en service plus rapide avec un temps de séchage amélioré ;Une meilleure durabilité avec un vieillissement amélioré en condition humide ou chaude ;Moins d'impact environnemental avec un taux de diisocyanate inférieur à 0,1%.Cette technologie conserve également les performances du polyuréthane, à savoir :une facilité d'application avec une extrusion facile, sans coulage et sans odeur ;une bonne adhérence sur la plupart des matériaux de construction ;une excellente résistance à la déchirure, à l'abrasion et aux intempéries ;une grande flexibilité et récupération élastique.Sikaflex® Pro-11 FC : le mastic-colle tout-en-un dernière générationPremier choix des professionnels pour les applications exigeantes de collage et d'étanchéité, le polyuréthane offre la résistance, la flexibilité et la durabilité nécessaires. Référence des professionnels pour l'étanchéité et le collage dans la construction, le mastic-colle Sikaflex® Pro-11 FC est le premier produit à intégrer la technologie Purform®.Mastic-colle multi-usage, Sikaflex® Pro-11 FC est la solution idéale pour tous les collages souples, en intérieur comme en extérieur : étanchéité des éléments de maçonnerie, façade, toiture, terrasse, collage d'éléments rapportés (carrelage, crédence, plinthe, détecteur de fumée…), rebouchage de fissures, calfeutrement des fenêtres…Il bénéficie des performances de la technologie Purform® et garantit :un collage puissant et pérenne;un joint élastique qui s'adapte aux variations de température pour une meilleure durabilité;une très bonne adhérence sur la plupart des matériaux (bois, béton, brique, céramique, pvc, aluminium…);une très bonne résistance en intérieur comme en extérieur;une remise en service rapide;une teneur en monomère très faible, sans solvant, incolore et niveau A+ "très faible émission”;une certification SNJF, label « façade ».Sikaflex : une nouvelle gamme professionnelle encore plus performanteSika dévoile sa nouvelle gamme de colles et mastics proposant une solution pour chaque application et répondant à toutes les spécialités de collage et de jointoiement recherchées par les professionnels. Elle se compose de solutions multi-usages, d'agencements et de spécialités approuvées, certifiées et reconnues par les professionnels.Les colles multi-usages :Sikaflex® High Tack, colle offrant un maintien puissant sans bande de maintien, ni clous, ni vis, sur de nombreux supports. Elle se caractérise également par une forte capacité de charge.Sikaflex®- 112 Crystal Clear, colle totalement transparente garantissant un maintien immédiat et une excellente adhérence sur de nombreux supports. Souple, elle absorbe les vibrations. Très résistante aux UV, elle supprime les changements de couleur.SikaBond®- 114 Contact, colle bâtiment multi-usages à prise rapide pour des applications en intérieur. Facile à utiliser sur support vertical ou horizontal, elle assure un maintien immédiat et puissant (500 kg/10 cm2). Elle permet de fixer sur de nombreux supports sans maintien complémentaire.La colle d'agencement :Sikabond®- 115 Déco Fix, colle destinée à la pose d'éléments décoratifs en intérieur ou en extérieur abrité. Elle garantit un collage durable et solide sur de nombreux supports et offre un maintien immédiat, sans clous, ni vis.Les colles de spécialité :Sikaflex®- 113 Turbo, colle d'assemblage à prise rapide offrant un maintien immédiat et une excellente adhérence sur le verre et le métal. Les éléments collés peuvent être sollicités après 20 minutes.Sikaflex®- 117 Métal Force, colle pour éléments métalliques. Elle assure un collage puissant et rapide avec une élasticité permanente pour suivre la dilatation des matériaux. Non corrosif pour les métaux, elle offre une bonne résistance au vieillissement naturel, à l'eau et à l'eau de mer, aux enduits de ciment et détergents en dispersion aqueuse.Le nouveau Sikaflex® Pro-11 FC et la nouvelle gamme collage seront disponibles dans les négoces dès mi-janvier 2021. Pour accompagner le lancement et offrir une belle visibilité, des outils de merchandising spécifiques sont créés. Ils habilleront les différents linéaires et permettront de théâtraliser les produits.De nombreuses documentations techniques sur les produits et sur la réglementation seront mis à disposition des négoces et des professionnels.
Il y a 4 ans et 138 jours

Les Rencontres d'Averroès sur la Méditerranée résistent au Covid grâce aux podcasts

"Les Rencontres d'Averroès, c'est un an de préparation avec des thèmes, des invités, des tables rondes avec la participation du public. Je ne voulais pas mettre cela au panier parce que le théâtre de la Criée (à Marseille) était fermé", a expliqué à l'AFP Thierry Fabre, concepteur de cette manifestation autour de la Méditerranée créée en 1994.En raison de la pandémie de Covid-19, théâtres et lieux culturels sont fermés en France depuis le 30 octobre."C'est très bien de réunir 5.000 personnes en trois jours mais peut-être que l'on aura encore plus d'auditeurs pour ces podcasts", espère-t-il."Nous proposons à notre public une longue traversée sonore avec tous les invités initialement prévus, chercheurs, architectes, artistes, écrivains" venus de pays du pourtour méditerranéen, détaille M. Fabre. Au programme, entretiens, lectures et captations sonores à Alger, Istanbul, Beyrouth, Alexandrie (Egypte), et dans les villes italiennes de Venise ou Palerme entre autres."Le fil conducteur du programme 2020, "cités à la dérive", reste le même, mais ce ne sont pas des tables rondes enregistrées, c'est une vraie création sonore réalisée par un grand metteur en ondes, Clément Lemariey et le directeur artistique Ariel Kenig", insiste M. Fabre."C'est une balade poétique et sensible à travers des cités de la Méditerranée où l'on pose un certain nombre de questions", dit-il."Qui doit construire la ville entre architectes et politiques? Quelle forme pour la Méditerranée entre cité-Etat et ville pieuvre? Quel imaginaire pour des sites marqués par l'Histoire comme Jérusalem ou Rome? Quel avenir politique après la destruction d'Alep (Syrie), le soulèvement du Caire ou l'explosion au port de Beyrouth?", interrogent les cinq épisodes."On a mis deux mois pour réaliser ces programmes. Ça a été un travail de couture avec au départ plus de 11 heures de rushs pour aboutir à cinq épisodes de vingt à trente minutes chacun", explique M. Fabre.Ces podcasts, sont en ligne sur le site "rencontresaverroes.com" ainsi que sur les principales plateformes d'écoute en accès libre.
Il y a 4 ans et 139 jours

Congrès annuel de l'ordre des géomètres-experts

Si à l'origine l'organisation de cette rencontre s'apparentait à un défi, la profession a décidé d'en faire une opportunité unique à la fois pour illustrer son accélération vers la digitalisation mais également pour convier un cercle plus large de participants. « En effet, puisque l'espace public appartient à tous, nous faisons cette année le choix de rassembler tous les acteurs de la propriété de la personne publique et tous les intervenants du cadre de vie autour des travaux qui rythmeront ces deux journées d'échanges », résume Xavier Prigent, Président du Comité Congrès de l'OGE.« Les géomètres-experts ont assisté aux profondes mutations sociétales provoquées cette année par la crise sanitaire et ont, par leurs missions, pleinement contribué aux réflexions portant sur les nouvelles stratégies d'aménagement du territoire et sur l'émergence d'un cadre de vie nécessairement plus durable et inclusif », explique Vincent Saint-Aubin, Président du Conseil supérieur de l'OGE, « c'est pourquoi nous avons à cœur de partager notre vision de l'espace public avec tous les acteurs publics et privés concernés ».
Il y a 4 ans et 139 jours

Récession massive pour l'économie française en 2020, mais moins forte que prévu

Le produit intérieur brut (PIB) a plongé de 8,3% en 2020, après une croissance de 1,5% en 2019, selon une première estimation publiée vendredi par l'Insee.C'est un peu mieux que les -9% qu'anticipaient jusqu'ici l'institut et la Banque de France. Et bien moins mauvais que les -11% prévus par le gouvernement, qui jugeait toutefois cette prévision prudente."La France a connu un choc économique sans précédent mais elle a montré aussi une vraie capacité de rebond en fin d'année", a réagi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.L'économie a en effet mieux résisté au deuxième confinement de novembre, avec un PIB en recul de 1,3% au quatrième trimestre, quand le consensus des économistes se situait plutôt autour de -4%."C'est une surprise, alors qu'on a eu au dernier trimestre six semaines de confinement et trois semaines de couvre-feu", réagit Selin Ozyurt, économiste chez Euler Hermes, dans un entretien avec l'AFP.Et cela tient, selon elle, "d'une part à la résilience de l'investissement privé mais surtout public qui a notamment soutenu la construction, et d'autre part au fait que les écoles sont restées ouvertes".Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt a aussi salué sur Twitter l'"efficacité des aides mises en place" par le gouvernement.Malgré tout, la France a subi une récession jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale, même si le pays ne fait pas exception, l'épidémie ayant fait dérailler l'ensemble des économies développées."mise sous cloche""L'économie française a connu un choc tout a fait inédit, avec une mise en hibernation d'un certain nombre de secteurs d'activité et la mise sous cloche de la production et de la consommation", résume à l'AFP Emmanuel Jessua, économiste à l'institut Rexecode.Sur l'ensemble de l'année, la consommation des ménages a ainsi reculé de 7,1%, et la production de 8,6%. L'investissement a lui chuté de 9,8%, mais a progressé au dernier trimestre, quand les exportations ont plongé de 16,7% et les importations de 11,6%, la crise qui ayant fortement perturbé les échanges commerciaux.Ces chiffres masquent toutefois une année "en accordéon", selon Emmanuel Jessua, avec une économie rythmée par les restrictions sanitaires imposées par le gouvernement.Le premier confinement a ainsi fait chuter le PIB de 5,9% au premier trimestre, et encore de 13,7% au deuxième. Puis il a rebondi de 18,5% au troisième trimestre (un chiffre légèrement révisé à la baisse par l'Insee) à la faveur du déconfinement, avant la rechute du dernier trimestre.Ces chiffres globaux cachent aussi le fait que la crise a été très diversement ressentie selon les secteurs d'activité. Certaines branches de l'industrie, ou encore la construction se sont plutôt bien reprises après le premier confinement.En revanche, l'industrie aéronautique, et les activités reposant sur les interactions sociales, comme l'hébergement-restauration, les loisirs, ou encore les services de transports, ont beaucoup souffert, et souffrent encore de la persistance de l'épidémie."Le choc devient de plus en plus concentré", note Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qui souligne qu'"au dernier trimestre, la moitié de la perte d'activité se concentre dans des secteurs qui représentent 11% du PIB".Inquiétudes pour début 2021Pour tenter de contenir les effets de la crise sur les faillites et l'emploi, le gouvernement a déployé un arsenal d'aides de plus de 300 milliards d'euros en 2020.Cette mobilisation va se poursuivre cette année, a assuré le gouvernement, car malgré l'arrivée des vaccins, l'aggravation de l'épidémie avec des variants menaçants devrait contraindre l'exécutif à durcir les restrictions.Pour l'économie, "l'enjeu sera l'ouverture ou non des écoles", juge Selin Ozyurt."Le premier semestre 2021 sera encore un peu plombé par le durcissement probable des mesures sanitaires", prévoit Emmanuel Jessua, qui estime peu probable que la France atteigne les 6% de croissance prévus par le gouvernement."Il y a des motifs d'espoir", nuance toutefois Mathieu Plane, pour qui la fin d'année 2020 montre qu'"il y a un apprentissage très fort de la gestion de la crise sanitaire d'un point de vue économique".
Il y a 4 ans et 139 jours

Service, travail hors site et technologie : les grands changements de paradigme pour le secteur de la construction en 2021

La pandémie ayant entrainé une baisse du nombre de projets de construction, l’heure est à la réinvention des business models, étape cruciale pour l’avenir des entreprises.Il est prouvé que de nombreuses entreprises profitent de cette période d'accalmie pour s'armer d'outils qui leur permettront de revenir en force une fois la crise terminée. Une étude récente menée par IFS démontre en effet que 70% des entreprises ont augmenté ou maintenu leurs dépenses liées à la transformation numérique, malgré le contexte sanitaire. Dans les secteurs de l'ingénierie, de la construction et de l'infrastructure, ce chiffre s'élève à plus de 75%.L'année qui s'annonce sera tout aussi imprévisible que 2020 au regard des défis et opportunités qui se présenteront. Voici cependant les tendances qui se dessinent sur le secteur, pour 2021 et au-delà.Constructeurs et services : quand le cycle de vie des ressources devient une prioritéEn 2020, le secteur de la construction a redoublé d'efforts pour assurer des flux de revenus stables et faire face aux difficultés. Plusieurs entreprises de construction traditionnelles se sont ainsi transformées en de véritables fournisseurs de services pour leurs clients, capables de s'adapter à chaque étape du cycle de vie des ressources, mais aussi de gérer les infrastructures et la maintenance.Les coûts sont désormais définis pour le cycle de vie dans son ensemble, et non pour chaque étape séparément. Les entreprises en charge de la construction de ces ressources matérielles font donc face à un réel changement de paradigme car pour assurer un service de bout en bout, il convient de se concentrer davantage sur la qualité, la longévité et la facilité de maintenance.La plupart des acteurs de la construction et de l'ingénierie fonctionnent toujours sur la base de deux contrats distincts : l'un pour la construction, l'autre pour le service. En 2021 cependant, la tendance sera à la fusion de ceux-ci en un seul contrat, reprenant le cycle de vie de la ressource dans son ensemble.Les matériaux et processus opérationnels devront être standardisés pour favoriser la construction hors siteLa construction hors site suscite un intérêt croissant et a acquis de plus en plus d'importance. Traditionnellement, dans le cas de la construction d'une maison, l'ensemble des matériaux étaient disponibles sur le chantier. De plus en plus d'entreprises délocalisent désormais les projets vers des espaces couverts, où différents modules sont fabriqués séparément, puis expédiés et assemblés sur le chantier.Les entreprises de construction étant par conséquent amenées à manier des procédés logistiques de plus en plus complexes pour chaque projet, de bonnes pratiques de gestion de la supply chain verront le jour. La plupart des entreprises traditionnelles admettent en effet avoir très peu d'expérience en matière de références ou d'inventaires, et l'exemple d'entreprises comme Amazon, dont la supply chain est au cœur de la stratégie, ne reflète pas vraiment leur réalité. Elles devront donc s'approprier assez vite certains concepts afin de pouvoir jongler avec les multiples modules préfabriqués à expédier, au bon moment et dans le bon ordre, sur les chantiers.Il y a de fortes chances que nous constations une accélération des investissements réalisés par les entreprises de construction dans des logiciels capables de les accompagner sur le contrôle de la supply chain. Celles-ci vont peu à peu changer d'état d'esprit et adopter cette approche de fabrication standardisée, impliquant le recours à des numéros de série pouvant être réutilisés sur plusieurs projets.En d'autres termes, 2021 sera l'année où la construction hors site entrainera les entreprises traditionnelles dans sa course effrénée, s'appuyant sur un besoin urgent de standardisation des matériaux et processus.Le BIM en 5D ayant atteint son stade de maturité, place à la 6DLa plupart des connaisseurs du secteur savent ce qu'est le BIM et en connaissent les avantages. Cette technologie autonome de conception en 3D facilite considérablement le développement et la construction de ressources complexes. De nombreux acteurs du secteur parlent à présent du BIM en 4D, capable d'assimiler la planification d'un projet, et de fournir une vidéo de simulation détaillant les étapes et la manière par lesquelles une ressource devrait être idéalement construite.Le BIM et l'ERP (Enterprise Ressource Planning), ne forment cependant pas encore un duo gagnant, alors que cette combinaison est pleine de potentiel, la plupart des données importantes pouvant y être stockées. Celle-ci est connue sous le nom de BIM en 5D. Cette cinquième dimension symbolise les revenus, c'est la raison pour laquelle les défis rencontrés en 2020 vont probablement pousser les entreprises à combler le fossé entre BIM et ERP.Sachant que le BIM en 5D est en train de gagner du terrain et dans le but de simplifier les processus, il est fort probable que 2021 soit l'année où les entreprises de construction transféreront, de manière automatisée, leurs modèles BIM vers leur ERP. Cela permettra une circulation libre de la donnée entre les différents systèmes. L'équipe chargée de répondre aux appels d'offre devra cependant être en mesure de trier et structurer la donnée afin d'automatiser le pricing.Les entreprises avant-gardistes, qui en sont déjà au stade d'implémentation de solutions BIM et ERP en 5D, seront assez vite à même d'explorer le BIM sous sa sixième dimension, dédiée à la maintenance des projets.Continuer à aller de l'avantMême dans des conditions optimales, la construction est un secteur exigeant, qui requiert l'exécution et la maîtrise de projets complexes. Investir à long terme dans des technologies adaptées reste le meilleur moyen de s'assurer de la valeur commerciale et de la résilience d'une entreprise.Malgré le lot de surprises qu'elle réserve, 2021 sera une année d'opportunités pour les secteurs de la construction, de l'ingénierie et de l'infrastructure. Cependant, une bonne dose de stratégie et de ténacité, ainsi qu'une vision claire de ce que servicisation et technologie peuvent apporter seront de mise pour pouvoir les saisir.
Il y a 4 ans et 139 jours

Le gouvernement annonce 2 milliards d'euros pour la rénovation urbaine des quartiers prioritaires

Cette nouvelle enveloppe, qui porte à 12 milliards d'euros la dotation de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), sera officiellement dévoilée vendredi à l'occasion d'un déplacement du Premier ministre Jean Castex à Grigny (Essonne), où se tiendra un Comité interministériel de la ville. Elle doit notamment servir à "débloquer des projets en attente de financements, notamment des gros quartiers à Marseille ou en Ile-de-France", a précisé Matignon.Elle correspond exactement à la revendication formulée cette semaine par l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui fédère tout le monde HLM, "pour améliorer à court et moyen terme les conditions de vie des habitants".Ces deux milliards d'euros ne seront toutefois pas entièrement déboursés par l'Etat, puisqu'une grande partie des fonds de l'ANRU proviennent d'Action Logement, l'ancien 1% logement géré par le patronat et les syndicats.Mais, alors que le budget de l'ANRU était déjà passé de 5 à 10 milliards d'euros durant le quinquennat, cette accélération entend marquer la considération portée aux quartiers prioritaires de la ville (QPV), durement éprouvés par les conséquences de la crise du coronavirus.Le ministère de la Ville rappelle ainsi que le taux de pauvreté s'y établit à 40%, soit trois fois la moyenne nationale, et le taux de chômage à plus de 22%. Et les remontées de terrain de ces derniers mois sont préoccupantes, avec "un recours accru aux aides sociales".L'exécutif veut aussi répondre à "l'appel au secours" d'une centaine d'élus de tous bords lancé en fin d'année dernière, inquiets de la "détresse sociale et économique" des quartiers.Dans ce cadre, M. Castex avait déjà promis qu'au moins 1% du plan de relance - soit 1 milliard d'euros - serait bien destiné aux quartiers défavorisés, ce qu'il réaffirmera vendredi. En épluchant "ligne par ligne" le plan de relance, le gouvernement a établi que 810 millions d'euros de mesures d'insertion professionnelle bénéficieront aux QPV, ou encore 300 millions pour la rénovation énergétique des bâtiments...En tout, M. Castex dévoilera vendredi 15 mesures, touchant à la sécurité, au logement, à l'éducation ou l'emploi."Promesse d'émancipation"Il s'agira par exemple d'indiquer les noms des communes retenues pour les sept "quartiers de reconquête républicaine" encore en suspens, où 180 policiers et gendarmes arriveront en renfort. Quelque 300 médiateurs et autant d'éducateurs spécialisés seront également envoyés dans les QPV.Sur le volet éducation, le Premier ministre annoncera la reconduction des dispositifs de "vacances apprenantes" et de "quartiers d'été", dont un million de jeunes ont profité en 2020. Et il détaillera la liste de 46 nouvelles "cités éducatives", en plus des 80 existantes, qui visent à améliorer la réussite scolaire dans les quartiers.Par ailleurs, 30 millions d'euros seront consacrés au recrutement de 500 conseillers Pôle emploi dans 66 agences.De même, quelque 100 millions d'euros serviront à améliorer les équipements sportifs de ces communes.Enfin, en matière de logement, le gouvernement souhaite "pousser à la diversification de l'habitat" et "éviter de continuer à concentrer des populations pauvres dans des quartiers pauvres". En ce sens, les préfets seront invités "au cas par cas" à ne pas délivrer d'agréments pour la construction de nouveaux logements parmi les plus sociaux dans les communes en comptant déjà au moins 40%.Ces dispositions ne devraient cependant être que le coup d'envoi du plan plus large pour l'égalité des chances qu'entend égréner l'exécutif dans les prochaines semaines, alors que plusieurs ministères doivent remettre leurs propositions à M. Castex.Ce plan doit permettre de former la "jambe gauche", dixit un conseiller ministériel, du très régalien projet de loi de lutte contre le "séparatisme" actuellement à l'examen au Parlement.En ce sens, sont par exemple attendues des mesures contre les discriminations, sur l'accès aux responsablités dans la fonction publique ou encore la possible généralisation de la "garantie jeunes", à savoir une allocation mensuelle d'un montant maximal de 497 euros, couplée à un parcours d'insertion dans l'emploi.
Il y a 4 ans et 139 jours

La crise du coronavirus tuera-t-elle les grandes villes ?

"L'urbanisation généralisée du globe et sa métropolisation planétaire sont le creuset de la crise sanitaire", affirmait en avril l'urbaniste Guillaume Faburel dans une tribune au journal Marianne.C'étaient les premiers mois de la crise du coronavirus. Un strict confinement - le premier - venait d'être décrété en France et de nombreux citadins avaient fui à la campagne pour passer plus à l'aise cet enfermement à domicile.C'était aussi l'époque des premières analyses sur la crise et M. Faburel, porteur d'une vision radicale en faveur du retour à la campagne contre des métropoles jugées "barbares", regrettait que le rôle des villes ne soit pas assez dénoncé.Depuis, il l'a été. Les grandes villes ont d'abord été présentées comme un terreau idéal à l'essor du coronavirus, à commencer par la métropole chinoise de Wuhan où il est apparu."Par leur densité, (les) nouvelles configurations urbaines portent en germe des déflagrations écologiques à haut potentiel de vitalité", assuraient dans Le Monde l'épidémiologiste Didier Sicart et le maire de Neuilly Jean-Christophe Fromantin, peu avant l'été 2020.Mais les mois suivants ont nuancé ce type d'analyse. M. Fromantin, qui envisage un "monde débarrassé des métropoles", et M. Sicart, évoquaient ainsi la supposée transmission du virus du pangolin à l'homme, une hypothèse depuis largement écartée.Surtout, l'épidémie a fini par se développer à grande vitesse hors des métropoles, comme aux Etats-Unis où, après une première vague violente pour les grandes villes comme New York, des Etats très peu habités comme le Dakota du Nord ont connu un automne difficile.Contacts spontanésCette phobie des villes n'a en fait pas attendu la crise actuelle. Elle est aussi vieille que les villes elles-mêmes, comme le souligne l'historien britannique Ben Wilson qui, à rebours de cette tendance, vient de publier un livre vantant les cités comme la "plus belle invention" de l'humanité."A travers l'Histoire, les gens ont toujours prédit la destruction des villes, comme si elles étaient sur le point de s'effondrer parce qu'elles sont trop compliquées, pas assez hygiéniques, gangrenées par le crime...", souligne-t-il auprès de l'AFP, faisant remonter ces craintes jusqu'à la Bible."La Bible a largement été écrite par des prisonniers hébreux que l'on avait emmenés à Babylone, cette ville tentaculaire, et qui la voyaient comme une punition divine et vouée à la destruction", note-t-il.Bien plus récemment, au XIXe siècle, l'essor du Londres pauvre et pollué de la Révolution industrielle, immortalisé par les romans de Charles Dickens, a poussé nombre d'intellectuels de l'époque à imaginer de recouvrir l'Angleterre de "cités-jardins" verdoyantes et au nombre limité d'habitants.La crise actuelle n'est cependant pas sans une nouveauté de taille: l'essor des nouvelles technologies a permis de largement généraliser le travail à domicile pendant les époques de confinement.Faut-il pour autant imaginer, comme M. Fromantin, qu'en donnant à chacun la possibilité de (télé)travailler où il le souhaite, on fera perdre le lustre des immenses cités au profit des villes moyennes?Dans une telle vision, les villes n'ont de l'intérêt que parce qu'elles concentrent beaucoup de gens dans les mêmes bureaux.Mais pour l'urbaniste Alain Bertaud, c'est mal comprendre le véritable attrait des métropoles: elles multiplient par essence les rencontres spontanées."C'est très important dans le marché de l'emploi, cette éducation permanente qui vient de contacts imprévus", note-t-il auprès de l'AFP. "Et la ville y est plus propice.""Cette stimulation peut arriver sans qu'il y ait une très haute densité", nuance M. Bertaud. "Silicon Valley, c'est une banlieue pas très dense, comme la petite couronne parisienne. Mais il faut quand même que les gens se rencontrent face à face."L'urbaniste ne s'inquiète pas pour autant de l'essor des discours anti-villes, même aussi tranchés que chez M. Faburel, car il n'en attend guère d'influence majeure."En Asie, personne ne dit que les villes sont inutiles. Ils se rendent compte que l'urbanisation a créé des richesses extraordinaires", tranche M. Bertaud. "Ils se souviennent de ce qu'étaient l'Inde ou la Chine il y a cinquante ans."
Il y a 4 ans et 139 jours

Un ancien tribunal d’instance doté de deux systèmes de plafond Hunter Douglas Architectural

Ce sont les lames HeartFelt® et les panneaux de grille en chêne massif qui ont été choisis pour composer le plafond de ce bâtiment, lui conférant ainsi une allure nouvelle, en accord avec sa nouvelle fonction. Désormais, la « Old Court House » accueille en effet les bureaux de la distillerie familiale de scotch whisky William Grant & Sons.Une transformation spectaculaire, pour une nouvelle vieCe n’est que depuis 2019 que l’ancien tribunal de première instance de Richmond, un bâtiment contruit dans les années 1970, accueille les bureaux de l’entreprise William Grant & Sons. Connu sous le nom d'Old Court House, l’édifice avait en effet été acquis par le promoteur immobilier Exton Estates et le fond de pension British Airways pour son potentiel, avant d’être sujet à une rénovation et un réaménagement spectaculaires, puis d’être vendu en mai 2018 au distillateur familial de whisky écossais.D’une grande valeur architecturale, le tribunal d’instance avait été construit dans un style contemporain et moderniste. En charge du projet de rénovation, les architectes de l’agence ESA architecture ont permis à l’édifice de conserver une grande partie de son individualité et de son caractère. Et ce malgré les importants travaux de rénovation, qui ont depuis permis à la Old Court House de faire partie des bâtiments de la catégorie de A selon la classification britannique (les bâtiments neufs ou ayant subi une rénovation de qualité, présentant des finitions de haute qualité, des systèmes de pointe, une accessibilité exceptionnelle et une présence certaine sur le marché) et de bénéficier de la mention « excellent » de la certification BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method - méthode d’évaluation environnementale des bâtiments).Ainsi l’intérieur du bâtiment, de près de 3 350m2 de surface, est transformé : les architectes lui ont permis d’acquérir un design spectaculaire, plein d'élégance et de sophistication. Et pour trouver les plafonds architecturaux adéquats, le bureau d’architecture s’est tourné vers le fabricant Hunter Douglas Architectural.Deux systèmes Hunter Douglas Architectural, pour des plafonds performants et designCe sont donc deux des nombreux systèmes du fabricant qui ont été installés. Au total, Hunter Douglas Architectural a fourni 150 m2 de panneaux de grille en bois massif de chêne européen de 20 mm x 68 mm, ainsi que 250m2 de panneaux HeartFelt® dans différents tons de gris.Pour Justyna Rzeszotarska, Cheffe de projet chez ESA architecture, ce sont les attraits esthétique et la bonne acoustique de ces systèmes qui ont motivé ce choix. Au sujet du système multi-primé HeartFelt®, elle explique : « Les plafonds HeartFelt® ont ajouté de la chaleur à l'intérieur du bâtiment, tout en améliorant l'acoustique. Nous avons choisi quelques tons de gris, car ils s'harmonisent avec le reste de la palette de matériaux et créent ainsi une toile de fond pour les activités de bureau. » Les panneaux de feutre ont également été utilisés de manière inhabituelle dans certains lieux ouverts informels, dans lesquels les employés peuvent se réunir pour travailler en groupe ou se rendre s'ils ont besoin d'un espace privé. En effet, dans ces pièces, ils ont été installés de manière à créer un design circulaire spécifique. Justyna Rzeszotarska précise : « Ces formes circulaires ajoutentun élément original et permettent de réduire encore plus la réverbération.Panneaux HeartFelt® : différents types de pose, pour différentes ambiancesLes panneaux de grilles en bois massif, quant à eux, ont été installés dans les zones d’échange et le bar pour créer un espace élégant, en complétant le parquet en chêne massif. La Cheffe de projet ajoute : « Nous voulions des plafonds attrayants en bois massif dans les espaces dans lesquels les membres du personnel et leurs invités peuvent se retrouver, se détendre et assister à une présentation. » Les panneaux ont été installés avec un espace de 120 mm, un support acoustique noir et des spots incorporés, pour assurer un environnement confortable aux usagers. Un luminaire sur mesure suspendu en dessous du plafond accroche le regard, sa forme dynamique contrastant avec le rythme calme de la grille.Les panneaux de grille en chêne massif Hunter Douglas Architectural, dans l’espace bar de William Grant & sonsPour Juliette Halliday, Directrice des ventes Royaume-Uni chez Hunter Douglas Architectural, le choix des plafonds complète l'esthétique grandiose du bâtiment : « Il y a des caractéristiques de conception frappantes dans l'ensemble de l'ancien palais de justice ; HeartFelt® et les panneaux de grille en bois massif participent à cet aspect unique et complètent l’esthétique globale du bâtiment. Nous sommes heureux d'avoir joué notre rôle dans cette rénovation spectaculaire ».HeartFelt® et panneaux de grille en bois massif : exigence de durabilité et liberté de conceptionAvec la durabilité comme fil rouge, l’entreprise de produits architecturaux propose des solutions dont la fabrication est basée sur le principe Cradle to Cradle. Ainsi, les panneaux HeartFelt® sont fabriqués à partir de fibres de polyester thermoformées 100% recyclables, ce qui leur vaut le certificat C2C Bronze du Cradle to Cradle Products Innovation Institute. Quant aux panneaux de grille en bois massif, ils sont certifiés C2C Silver et le bois est issu de forêts gérées durablement (certifications FSC et PEFC). Des caractéristiques en accord avec la mention « excellent » de la certification BREEAM dont jouissent les nouveaux locaux de William Grant & sons, à Richmond.Côté design, la gamme de plafonds à grilles en bois massif de Hunter Douglas Architectural permet de concevoir des plafonds uniques. Elle est composée de plus de vingt essences différentes ; côté finitions, outre la laque transparente standard, il existe de nombreux teintures et coloris disponibles. De plus, architectes et concepteurs peuvent choisir leurs propres dimensions de grilles, et ajouter des luminaires, des aérations ou des haut-parleurs dans le plafond. Tous les panneaux sont ainsi fabriqués sur mesure hors site. Ainsi, la quantité de coupe nécessaire au stade de l'installation est minimisée et les coûts d'installation sont réduits. Les panneaux du système de plafond linéaire HeartFelt® permettent également de jouir d’une grande liberté de conception. Ils existent dans des longueurs allant jusqu'à 6 mètres et sont fixés par un système de support spécial qui permet également une utilisation en tant que revêtement mural. Ils sont disponibles dans une large gamme de tailles de panneaux, de largeurs de joints et de hauteurs de montage et dans dix teintes.Ces systèmes disposent également de divers avantages en matière de sécurité. Ainsi le bois massif, imprégné, permet d'atteindre une tenue au feu de classe B-s2, d0 conformément à la norme EN13501-1 ; dans certains cas, des classes plus élevées sont également disponibles sur demande. Le système de plafond linéaire modulaire en feutre, lui, est conforme aux réglementations relatives à l'utilisation dans des bâtiments non polluants et il répond à la norme européenne EN 15251 pour les intérieurs et à la certification incendie EN 13501 Classe B, S1, d0.
Il y a 4 ans et 139 jours

Bertrand Bedel, nouveau président du Cerib

Deux vice-présidents ont été également nommés le 26 janvier au conseil d'administration du Cerib : Philippe Gruat, président de la Filière Béton et président de l'École Supérieure des Ingénieurs des Travaux de la Construction (ESITC) de Caen,Laure Hélard, déléguée générale du Syndicat Français de l'Industrie Cimentière (SFIC) et de l'Association Technique de l'Industrie des Liants Hydrauliques (ATILH.) Après une formation bâtiment et génie civil, Bertrand Bedel a commencé sa carrière en qualité de conducteur de travaux chez Cipec puis a créé sa propre entreprise générale de bâtiment. Après deux années au sein du groupe Point P, c'est en 1983 qu'il débute sa carrière dans l'industrie des produits en béton en rejoignant Premat Yonne, qui intégrera en 1989 le groupe Alkern. Pendant 36 ans, il a occupé plusieurs postes au sein du groupe Alkern, puis sa présidence jusqu'en avril 2019, date à laquelle il a rejoint son conseil de surveillance. Le mot de Bertrand Bedel « Ma très longue expérience industrielle dans le secteur des produits en béton, ma présidence de la FIB depuis un an et demi et ma présence depuis neuf ans au conseil d'administration du Cerib sont autant d'atouts pour aborder la présidence d'un Centre, dont je partage de longue date l'engagement au service de l'industrie du béton. Le Cerib est un formidable outil de progrès technique, de performance et d'innovation environnementale, technologique et numérique pour le secteur de la construction, le matériau béton et les produits préfabriqués en béton. Ses 15.000 m2 de laboratoires, ses équipements de pointe, l'expertise de ses 170 collaborateurs lui permettent d'accompagner l'ensemble des parties prenantes de la construction, d'informer et d'apporter un appui technique aux industriels et prescripteurs du marché. Ma feuille de route pour les trois ans à venir s'inscrit en particulier dans la continuité du Contrat d'objectifs et de performance (COP) 2020-2023 signé en février 2020 entre l'État, la FIB et le Cerib pour accompagner l'industrie du béton vers le futur et accélérer les grandes transitions du secteur de la construction. Ce Contrat repose sur des enjeux stratégiques forts, notamment pour :Accompagner les PME/TPE vers l'industrie du futur par le déploiement de la construction numérique et du BIM, et des outils innovants de maîtrise de la production ;Répondre à l'intérêt général des parties prenantes pour la transition écologique et énergétique ;Accélérer la transition vers une économie circulaire dans la construction.Ce Contrat réaffirme l'engagement du Cerib de rendre les services d'intérêt général, de proximité, les plus efficients et appropriés à l'industrie du béton et d'assurer un développement technologique, économique et harmonieux du Centre. C'est en investissant de nouveaux domaines d'avenir que nous pourrons, collectivement, mieux appréhender les défis de la construction de demain, répondre aux intérêts de l'industrie du béton et plus largement aux enjeux des politiques publiques pour la reconquête industrielle en France. C'est là tout le sens de mon engagement aux côtés des équipes compétentes du Cerib et des membres de sa gouvernance, qui, par leur diversité, permettent de croiser des champs d'expertise industrielle, technique, normative, environnementale ou encore universitaire ».Bertrand Bedel, Président du Cerib
Il y a 4 ans et 140 jours

La RATP déploie une solution digitale avec Suez pour améliorer la performance environnementale de son réseau et de son patrimoine

Engagé dans sa transition environnementale, le Groupe RATP s’est fixé d’ambitieux objectifs, en diminuant par 2 ses émissions de gaz à effet de serre, avec l’optimisation de sa consommation d’eau et la réduction de 20% de sa consommation d’énergie d’ici 2025. Dans le cadre de cet engagement, le Groupe RATP déploie le projet OPEN (Outil de Pilotage Eau et Energie), qui comprend la centralisation les données issues de plus de 1.000 compteurs communicants installés sur 115 sites et 369 gares et stations. Ce projet s’appuie sur la solution « ON’connect fluids™ » de SUEZ, une plateforme digitale permettant de collecter de manière automatique, continue et fiable les données relatives aux consommations multi-fluides d’eau et d’énergie. Cette vision centralisée et continue permet une meilleure réactivité dans la détection des anomalies notamment des fuites d’eau, facilite la mise en œuvre d’actions correctives et l’évaluation de leur impact sur la performance énergétique des bâtiments.Une solution digitale innovante pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires en matière de performance énergétique des bâtimentsLa solution « ON’connect™ fluids » s’appuie sur deux expertises clés du Groupe SUEZ, l’IoT à travers les compteurs et objets connectés, et le traitement avancé des données. Elle permet aux acteurs publics et privés de répondre aux nouvelles exigences règlementaires en matière de performance énergétique des bâtiments, (notamment le Décret Tertiaire qui impose d’ici 2050 une diminution de 60% des consommations énergétiques des sites tertiaires dont la superficie est supérieure à 1.000 m², tels que les écoles, bureaux, commerces, complexes sportifs ou hôpitaux).ON’connect™ fluids centralise dans un tableau de bord personnalisable à la fois les données collectées par les compteurs communicants des différents fluides (eau, gaz et électricité), et celles issues de divers capteurs environnementaux (température, CO₂,…). Déployée pour la première fois à grande échelle, cette solution permet aux entreprises de mutualiser leurs besoins autour d’une seule plateforme, favorisant ainsi l’efficacité opérationnelle et la définition de plans d’actions pour réduire l’impact environnemental de leur patrimoine.« Grâce à ce nouvel outil, nous allons pouvoir optimiser la performance environnementale de nos infrastructures. Cette démarche s’inscrit dans notre stratégie plus globale pour bâtir une ville plus connectée et plus durable. Pour concrétiser ses engagements, le Groupe RATP s’est donné des objectifs ambitieux en matière environnementale :réduire de 20% ses consommations d'énergie d'ici 2025 par voyageur-kilomètre par rapport à l’année de référence 2015 et réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025. » Marie-Claude Dupuis, Directrice Stratégie, Innovation et Développement du Groupe RATP« Pionnier en matière de déploiement de compteurs connectés, avec plus de 5 millions de compteurs dans le monde, notre Groupe développe un savoir-faire unique dans la conception et l’intégration d’infrastructures communicantes, et le traitement des données environnementales. Nous sommes fiers de mettre cette expertise au service de la RATP pour l’accompagner dans l’atteinte de ses objectifs environnementaux. Cette collaboration s’inscrit pleinement dans notre plan stratégique Shaping SUEZ 2030, et illustre notre ambition de faire éviter 20 millions de tonnes de CO₂ par an à nos clients en 2030. » Diane Galbe, DGA Groupe - BU Smart & Environmental Solutions et Stratégie de SUEZ
Il y a 4 ans et 140 jours

Wavin enrichit son offre avec le nouveau module de gestion des eaux pluviales AquaCell

La gestion des eaux pluviales constitue l’un des enjeux d’une transition écologique réussie. WAVIN est historiquement connu et reconnu comme précurseur en matière de solutions plastiques en assainissement et de solutions alvéolaires ultra-légères en eaux pluviales (SAUL). En témoignent par exemple des innovations telles que la création de la première SAUL inspectable et hydrocurable sous avis technique en 2006 en France (Q-Bic), ou encore la nouvelle génération de modules d’infiltration haute performance en 2015 (Q-Bic Plus). Il est historiquement engagé dans l’ITSEP, syndicat œuvrant dans une démarche de qualité pour garantir la fiabilité et la pertinence des ouvrages réalisés en SAUL.L’expert franchit un nouveau cap et enrichit son offre Eaux Pluviales avec le module nouvelle génération AquaCell qui vient compléter le Q-Bic Plus. Plus qu’un lancement produit, ce développement confirme la volonté de WAVIN d’apporter une solution personnalisée à chaque projet et son engagement à répondre aux enjeux climatiques auxquels doivent faire face les collectivités locales, architectes, urbanistes, paysagistes, lotisseurs et promoteurs, étancheurs, terrassiers...Faciles à manipuler, installer et entretenir, AquaCell et Q-Bic Plus sont des dispositifs de bassins enterrés qui ont l’avantage de permettre l’utilisation de l’espace foncier pour toutes les applications : parkings, espaces verts, terrains de jeux, etc. Ils se distinguent par leur polyvalence et leur modularité, et s’adaptent quels que soient :les besoins (stocker, infiltrer et réutiliser)la nature du soll’espace foncier disponiblela charge du traficles exigences d’entretien et de maintenanceles règlementations localesLa promesse d'un ouvrage pérenne« Associées à l'imperméabilisation croissante des sols due à l’urbanisation, les fortes précipitations augmentent le risque d’inondations en ville. Les espaces sont de plus en plus limités pour le drainage, les nappes phréatiques s’appauvrissent, les eaux de ruissellement sont de plus en plus polluées. Les villes ont besoin d’eau pour devenir plus vertes et rafraîchir les quartiers. Souvent, l’eau de pluie passe par une solution de stockage temporaire, comme les bassins. En milieu urbain où la pression foncière est forte, la possibilité de pouvoir utiliser le sous-sol mais surtout sa surface (parkings, espaces verts...), avec une solution de bassin enterré, est intéressante. Par la suite, soit on restitue l’eau au milieu naturel par infiltration dans les sols (au plus près de son lieu de collecte) soit au réseau avec un débit régulé. La gestion des eaux pluviales constitue donc un enjeu essentiel. C’est pour cela que WAVIN propose des solutions performantes et durables en matière de collecte, d’infiltration et de rétention des eaux pluviales. ». Coralie Dagieu, Chef produits eaux pluviales WAVIN.AquaCell : Des modules emboîtables pour une solution optimisée écoresponsable WAVIN enrichit son offre avec AquaCell et propose ainsi une solution SAUL démocratisée, permettant de répondre à un plus large panel de projets. Cette solution est inspectable et hydrocurable principalement au niveau de la couche de sédimentation, afin d’assurer une performance durable de l’ouvrage.AquaCell se compose de polypropylène (PP) 100 % recyclé et entièrement recyclable. Sa conception de modules emboîtables (L. 1.200 mm x l. 600 mm x H. 400 mm - volume net 276 litres) constitue un atout gain de place fort : elle permet de transporter dans un camion jusqu’à quatre fois plus de produit qu’une structure de type classique, soit plus de 320 m³, favorisant la réduction des émissions CO2. Un avantage également pour économiser l’espace de stockage sur le chantier.AquaCell s’adapte aux contraintes techniques d’un projet : un seul module qui répond aux différents domaines d’emploi (sous espaces verts, sous voirie légère et sous voirie lourde). Son utilisation sous forme de bassin enterré permet d’utiliser l’espace foncier pour d’autres usages (parc, terrain, parking...). Sa hauteur type demi-module et sa conception modulable constituent d’autres atouts.Synonyme de gain de temps, chaque détail est pensé pour optimiser, sécuriser et faciliter l’installation :rapide grâce aux connecteurs intégrés à emboîtement de type « push fit » et aux accessoires qui se fixent par simple clic. Fini les clips de connexion, les tubulures et les nombreux outils à manipuler ! Les références sont limitées et donc la gamme simplifiéeintuitive grâce à la légèreté des modules (11kg), manuportables par une seule personne et sans engin. Les poignées intégrées et bords arrondis favorisent la prise en main en toute sécurité. Les clips intégrés simplifient la fixation du géotextilesécurisée et durable : les systèmes verrouillés d’emboîtement « push fit » des modules sont plus stables et sécurisés pour la mise en œuvre et la durée de vie. Les modules pleins permettent de marcher dessusQ-Bic Plus : un accès total pour l'entretienCette solution optimale permet de créer des ouvrages pérennes, 100% inspectable, nettoyables et visitables. Q-Bic Plus se distingue par son installation deux fois plus rapide et sécurisée qu’une structure classique. Modularité optimisée, et accessibilité optimum, sa conception polyvalente et inédite sur le marché est adaptée à tous les projets. Les grands volumes de stockage, pouvant atteindre des milliers de m³, sont accessibles pour inspection et hydrocurage sur toutes les hauteurs et dans toutes les directions.Q-Bic Plus garantit un volume net d’eaux pluviales sur le long terme :77 % de surface ouverte avec un accès latéral et vertical pour déployer facilement les équipements d’inspection et de nettoyagela largeur de l’accès, jusqu’à 370 mm, autorise une inspection bidirectionnelle par caméra et un nettoyage par hydrocureusel’inspection et le nettoyage sont effectués sans obstacle, grâce au fond lisse avec cunette intégréeLes conditions de mise en œuvre sont optimisées. Pesant 14 kg pour 416 litres de stockage net, Q-Bic Plus se dote de connecteurs et poignées intégrés. Aucun outil complémentaire n’est requis ! Pratique, l’ensemble des accessoires - plaques latérales, de connexion, connecteurs de tube... - s’emboîtent par simple clic.Sa flexibilité favorise la réalisation de bassins sur-mesure. Le système se décline en cinq dimensions de raccordements, jusqu’au diamètre 500 mm. Les puits d’inspection intégrés et les raccordements directs sur tous les côtés grâce aux accessoires de connexion, offrent une adaptation totale aux contraintes de l’environnement, tels que les réseaux avoisinants existants en ville, les connexions possibles limitées...Le [+] : Une galerie technique pour une solution visitableWAVIN propose en option une galerie 100 % compatible avec Q-Bic Plus, constituée d'éléments modulaires et accessible physiquement grâce à des puits d'accès avec échelle. Conçu sur-mesure, ce dispositif est économique : sa mise en œuvre est rapide et nécessite moins de tampons de voirie, et l'exploitation du bassin de rétention facilitée.L'accompagnement personnalisé à chaque étape : La force WAVINAu-delà de l’offre produits, WAVIN propose un dispositif complet d’accompagnement à chaque étape du projet de gestion des eaux pluviales. Son Technopôle, implanté à Varennes-sur-Allier (03) et certifié organisme de formation, bénéficie de plus de 50 ans de savoir-faire et d’expérience. Son équipe est constituée d’ingénieurs et d’experts issus du terrain qui accompagnent le client à chaque étape clé de son projet :la conception : entretien, pré-études et validation de la faisabilité, optimisation, notes de calcul et aide à la rédaction des documents d’appels d’offres..., WAVIN guide pas à pas l’entreprise. Il propose un espace de 600 m2 pour dispenser des formations théoriques et pratiques. Elles peuvent également s’effectuer sur un autre lieu sollicité par le clientl’exécution : édition de la nomenclature complète, suivi des commandes et coordination des livraisons, suivi de l’exécution, vérification, établissement du dossier technique... Au démarrage et tout au long du chantier, des experts sont présents pour s’assurer du bon fonctionnement des produits mis en œuvrel’exploitation : De l’assistance à la réception de l’ouvrage à la délivrance du carnet d’entretien, en passant par la garantie, le service clients s’engage pour répondre à toute question ou difficulté technique
Il y a 4 ans et 140 jours

La Filière Béton salue le vote du CSCEE sur la RE2020

Un avis unanime pour un retour à l’ACV norméeParmi la quinzaine d’amendements listés dans l’avis qui était proposé aux membres du CSCEE, celui qui consiste à revenir à l’ACV normée a fait l’objet, lors des discussions, d’un consensus de toutes les parties. Une unanimité logique, car l’ACV dynamique simplifiée telle qu’elle est proposée, exposerait à un risque environnemental inconsidéré, tout en rendant inutile toute réflexion sur la manière de construire « intelligemment » les bâtiments de demain.La Filière Béton rappelle aussi son attachement à un texte qui ne favoriserait pas une filière ou une solution technologique plus qu’une autre, avec une logique d’obligations de performances et non de moyens, tout en privilégiant l’innovation et la mixité dans le choix des solutions constructives. Des trajectoires bas carbone ambitieuses en accord avec les objectifs de la RE2020Par ailleurs, la Filière Béton soutient les objectifs ambitieux de décarbonation du projet de règlementation et s’inscrira totalement dans les trajectoires proposées, avec des réductions de l’empreinte carbone des bâtiments pour 2030 fixées entre -35 % et -40 %.La Filière réclame également une véritable cohérence, aussi bien avec la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) qu’avec le plan de relance et les actions de décarbonation des filières industrielles. Alors que la nouvelle version du texte issue des arbitrages ministériels est attendue pour février, la Filière Béton, espère qu’un avis unanime pourra marquer le départ de cette ambition partagée par tous les professionnels.Fruit d’un consensus, l'AIMCC émet un vote positif pour le texte de l’avis tel que proposé en séanceL’AIMCC rappelle que de nombreux échanges ont eu lieu entre les acteurs, et même si toutes les réserves formulées ne donnent pas satisfaction, l’Association considère l’avis comme globalement équilibré.L'association signale, également, qu’il ne s’agit pas d’un vote positif au texte actuel de la RE2020 et qu’elle sera particulièrement vigilante sur la demande partagée par tous, d’un retour à l’ACV normalisée telle que pratiquée dans l’expérimentation E+C-. L’AIMCC restera aussi attentive à ce que le texte ne favorise pas une filière ou une technologie face à une autre et au maintien de l’ambition sur le Bbio, sachant que les industriels de la construction sont toujours dans une démarche de progrès et d’ambition pour le secteur.
Il y a 4 ans et 140 jours

La CAPEB dote le bâtiment de 2 nouvelles conventions collectives nationales inter-catégorielles

Ces nouvelles conventions collectives viennent remplacer des dispositions, pour certaines d'entre elles, datant de 1990 et permettent d'offrir aux entreprises du bâtiment un socle commun de règles révisées. Elles assurent aux entreprises sécurité juridique et concurrence sociale loyale sur l'ensemble du territoire, tout en renforçant l'attractivité du secteur dans l'objectif de maintenir l'emploi et d'attirer des salariés compétents dans les métiers du bâtiment.« La CAPEB est fière d'avoir pu mener une telle négociation avec les partenaires sociaux. Il était plus que nécessaire de réviser des dispositions qui, rappelons-le, dataient, pour certaines d'entre elles, d'il y a plus de 30 ans ! Cette négociation a également été l'occasion pour la CAPEB de mettre en pratique sa vision d'un dialogue social moderne, co-construit avec l'ensemble des partenaires sociaux qui partagent cette même vision. Ces 2 conventions collectives apportent plus de simplicité et d'efficacité pour les entreprises, qui, au final selon qu'elles emploient plus ou jusqu'à 10 salariés, n'auront plus qu'une seule convention à leur disposition. Ces conventions, qui répondent aux besoins actuels des employeurs et des salariés, contribuent, par leurs avancées sociales, à renforcer l'attractivité des métiers du bâtiment et permettront aux TPE d'occuper leur juste place dans le mode économique d'aujourd'hui. »Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB Un vent de modernité dans le dialogue socialAlors que des différends entre les partenaires sociaux avaient mené à la suspension des conventions collectives du 7 mars 2018, celles de 1990 pour les ouvriers, de 2004 pour les cadres, de 2006 pour les ETAM, s'appliquent donc toujours. La conclusion de ces deux conventions collectives nationales permet donc de réviser et d'adapter les dispositions existantes aux attentes et aux besoins actuels des employeurs et des salariés, de clarifier les dispositions des conventions collectives actuelles qui pouvaient être sources d'interprétation au quotidien et de définir, pour chacun des deux seuils d'effectifs, l'ensemble des dispositions applicables aux trois catégories de salariés qui peuvent être employés dans les entreprises du bâtiment.Cette négociation a été l'occasion pour la CAPEB de traduire concrètement sa volonté d'adapter les dispositions conventionnelles à la typologie des entreprises du bâtiment, et notamment aux 95% d'entre elles qui sont des entreprises employant jusqu'à 10 salariés. Parce qu'une entreprise de 5 salariés ne fonctionne pas comme une grande entreprise de 500 salariés, il était primordial d'en tenir compte. La mise en œuvre d'une seule convention collective nationale serait revenue à nier les spécificités de notre secteur et à amoindrir la défense des intérêts de la TPE.Les principales dispositions des nouvelles conventions collectivesLes principales évolutions concernent, pour les 2 seuils d'effectifs :L'augmentation du contingent annuel d'heures supplémentaires (220 heures annuel en substitution des 180 heures ou 145 heures) ;La mise en place du non-cumul, pour les ouvriers non sédentaires, de l'indemnité de trajet et du paiement du trajet en temps de travail ;La fixation du montant des indemnités de licenciement sur les dispositions légales pour les ouvriers ETAM et cadres ;La suppression dans le calcul de l'ancienneté des périodes de maladie non-professionnelle ;Le paiement du travail exceptionnel de nuit à 100% ;La suppression des jours de carence pour les seuls salariés qui comptent un an d'ancienneté dans l'entreprise et uniquement pour le 1er arrêt maladie sur 12 mois glissants ;L'allongement de la durée d'absence pour certains jours pour événements familiauxPour les entreprises jusqu'à 10 salariés, certaines spécificités ont été introduites comme par exemple :La possibilité de renouveler la période d'essai pour les ouvriers ;L'allongement de la période de préavis pour les ouvriers démissionnaires ;Une durée minimale pour les ETAM administratifs à temps partiel (20 heures au lieu de 24 heures) ;L'intégration dans un an de l'augmentation des jours pour évènements familiaux.Dans l'attente de l'extension par le GouvernementAvant leur application effective sur le terrain, ces deux conventions collectives nationales doivent encore être soumises à la procédure d'extension. Elles n'entreront en vigueur en effet pour l'ensemble des entreprises du bâtiment qu'à compter du 1er jour du mois suivant la publication de l'arrêté d'extension au journal officiel. Dans cette attente, restent en vigueur les conventions nationales collectives nationales des ouvriers du 8 octobre 1990, celle des ETAM du 12 juillet 2006 et des cadres du 1er juin 2004.« La CAPEB espère vivement que ces deux conventions collectives nationales, fruit d'un dialogue social moderne, ne feront pas l'objet d'une opposition de la part de certains partenaires sociaux, ce qui conduirait à contraindre le secteur du bâtiment à l'immobilisme. »Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB
Il y a 4 ans et 140 jours

Après une baisse des constructions de 6,9% en 2020, l'avenir s'annonce difficile pour le logement en France

"On voit bien qu'il y a une insuffisance de l'offre dans le logement neuf, qui existait déjà avec la crise et s'accroît actuellement", résume à l'AFP l'économiste Olivier Eluère, spécialiste de l'immobilier au Crédit Agricole.Publiés jeudi, les chiffres officiels du gouvernement confirment ce constat. L'an dernier, 376.700 logements ont été mis en chantier, soit un recul de 6,9%.Cette baisse est relativement limitée, mais elle ne témoigne que des effets immédiats de la crise sanitaire du Covid-19 et des confinements mis en place contre la propagation du virus, en particulier au printemps 2020.Marqué par des restrictions très sévères et des incertitudes sur les activités autorisées, le premier confinement a bloqué de nombreux chantiers, le temps de mettre en place des mesures de sécurité sanitaire. Mais le secteur a ensuite rattrapé une partie de son retard.Finalement, "la baisse est un peu moins forte que ce que l'on pouvait craindre", note M. Eluère, soulignant que le secteur souffre nettement moins que d'autres pans de l'économie plombés par la crise.C'est à plus long terme que l'avenir s'annonce difficile pour le logement. Indicateur de l'évolution à venir, le nombre de permis de construire a chuté de 14,7% à 381.600 logements autorisés.Cela signifie que le recul de la création de logements risque encore de s'accentuer cette année alors même que la crise économique renforce l'urgence d'une offre suffisante en matière d'habitations.Un déclin durable du logement neuf serait préoccupant au-delà de ce seul secteur économique. Une offre suffisante de logements favorise un marché où les prix ne s'envolent pas, ce qui est à son tour un enjeu crucial pour une économie en sortie de crise.Pourquoi ce déclin persistant des permis ? Au-delà des blocages liés à la crise, le secteur du logement évoque régulièrement la timidité de nombre d'élus locaux à autoriser des logements.Des maires "dogmatiques"Le gouvernement, déjà confronté depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron à une situation mitigée en matière de logement neuf, ne manque donc pas d'en renvoyer la responsabilité à certains maires face auxquels il a durci ses propos ces dernières semaines."Certains maires sont très dogmatiques et disent +J'arrête tout+ comme à Bordeaux, Lyon ou Marseille", déclarait mi-janvier la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, sur Radio Immo."Il faut (...) les mettre face à leurs contradictions", a-t-elle poursuivi. "Arrêter tout, ce n'est pas au bénéfice de leurs habitants."Les grandes villes citées par Mme Wargon ont un point commun: elles ont élu l'an dernier de nouveaux maires écologistes ou, comme à Marseille, ayant le soutien des écologistes.Les professionnels du logement s'inquiètent des conséquences d'un discours écologiste défavorable à la "bétonnisation" d'autant que celui-ci est largement repris par des élus d'autres bords politiques, y compris à droite.Mais le secteur cible aussi l'attitude du gouvernement: s'il a mis en place une incitation financière pour que les maires autorisent plus de logements, il a aussi annoncé récemment de nouvelles règles pour limiter les effets de la construction sur l'environnement.Cette "réglementation environnementale 2020" (RE 2020) prévoit par exemple l'interdiction du chauffage au gaz.Elle est jugée trop stricte par le secteur qui assure qu'elle va encore plus plomber la création de logements en rendant ceux-ci plus chers.Un vaste panel d'organisations, qui va du monde HLM aux fédérations du bâtiment en passant par les promoteurs, a encore réclamé cette semaine le report de son entrée en vigueur, prévue cet été."Le rythme de construction actuel ne suffit pas à satisfaire les besoins en logement", ont insisté dans un communiqué commun ces organisations qui estiment que l'on pourrait "tomber durablement à 300.000 logements mis en chantier annuellement sous l'effet de ces contraintes".
Il y a 4 ans et 140 jours

Après une baisse de 6,9% des constructions en 2020, l'avenir s'annonce difficile pour le logement en France

"On voit bien qu'il y a une insuffisance de l'offre dans le logement neuf, qui existait déjà avec la crise et s'accroît actuellement", résume à l'AFP l'économiste Olivier Eluère, spécialiste de l'immobilier au Crédit Agricole.Publiés jeudi, les chiffres officiels du gouvernement confirment ce constat. L'an dernier, 376.700 logements ont été mis en chantier, soit un recul de 6,9%.Cette baisse est relativement limitée, mais elle ne témoigne que des effets immédiats de la crise sanitaire du Covid-19 et des confinements mis en place contre la propagation du virus, en particulier au printemps 2020.Marqué par des restrictions très sévères et des incertitudes sur les activités autorisées, le premier confinement a bloqué de nombreux chantiers, le temps de mettre en place des mesures de sécurité sanitaire. Mais le secteur a ensuite rattrapé une partie de son retard.Finalement, "la baisse est un peu moins forte que ce que l'on pouvait craindre", note M. Eluère, soulignant que le secteur souffre nettement moins que d'autres pans de l'économie plombés par la crise.C'est à plus long terme que l'avenir s'annonce difficile pour le logement. Indicateur de l'évolution à venir, le nombre de permis de construire a chuté de 14,7% à 381.600 logements autorisés.Cela signifie que le recul de la création de logements risque encore de s'accentuer cette année alors même que la crise économique renforce l'urgence d'une offre suffisante en matière d'habitations.Un déclin durable du logement neuf serait préoccupant au-delà de ce seul secteur économique. Une offre suffisante de logements favorise un marché où les prix ne s'envolent pas, ce qui est à son tour un enjeu crucial pour une économie en sortie de crise.Pourquoi ce déclin persistant des permis ? Au-delà des blocages liés à la crise, le secteur du logement évoque régulièrement la timidité de nombre d'élus locaux à autoriser des logements.Des maires "dogmatiques"Le gouvernement, déjà confronté depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron à une situation mitigée en matière de logement neuf, ne manque donc pas d'en renvoyer la responsabilité à certains maires face auxquels il a durci ses propos ces dernières semaines."Certains maires sont très dogmatiques et disent +J'arrête tout+ comme à Bordeaux, Lyon ou Marseille", déclarait mi-janvier la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, sur Radio Immo."Il faut (...) les mettre face à leurs contradictions", a-t-elle poursuivi. "Arrêter tout, ce n'est pas au bénéfice de leurs habitants."Les grandes villes citées par Mme Wargon ont un point commun: elles ont élu l'an dernier de nouveaux maires écologistes ou, comme à Marseille, ayant le soutien des écologistes.Les professionnels du logement s'inquiètent des conséquences d'un discours écologiste défavorable à la "bétonnisation" d'autant que celui-ci est largement repris par des élus d'autres bords politiques, y compris à droite.Mais le secteur cible aussi l'attitude du gouvernement: s'il a mis en place une incitation financière pour que les maires autorisent plus de logements, il a aussi annoncé récemment de nouvelles règles pour limiter les effets de la construction sur l'environnement.Cette "réglementation environnementale 2020" (RE 2020) prévoit par exemple l'interdiction du chauffage au gaz.Elle est jugée trop stricte par le secteur qui assure qu'elle va encore plus plomber la création de logements en rendant ceux-ci plus chers.Un vaste panel d'organisations, qui va du monde HLM aux fédérations du bâtiment en passant par les promoteurs, a encore réclamé cette semaine le report de son entrée en vigueur, prévue cet été."Le rythme de construction actuel ne suffit pas à satisfaire les besoins en logement", ont insisté dans un communiqué commun ces organisations qui estiment que l'on pourrait "tomber durablement à 300.000 logements mis en chantier annuellement sous l'effet de ces contraintes".
Il y a 4 ans et 140 jours

L'Anah se fixe l'objectif très ambitieux de financer la rénovation de 600.000 logements en 2021

L'agence compte, selon un communiqué, financer en 2021 la rénovation de 600.000 logements, contre un peu moins de 250.000 l'an dernier. Mais ce chiffre marquait déjà un bond de plus de moitié par rapport à 2019.La demande d'aides à la rénovation n'a donc pas pâti de la crise sanitaire malgré deux épisodes de confinement, dont le premier particulièrement strict au printemps dernier.En coinçant les Français chez eux, ces périodes les ont-ils poussé à des travaux ? "Ça a pu jouer (et) favoriser des prises des décision", a jugé auprès de l'AFP Grégoire Frèrejacques, le directeur adjoint de l'Anah qui reste néanmoins prudent.Il évoque surtout, d'un point de vue politique, une mission de l'agence "en résonance avec les préoccupations du moment", parmi lesquelles la lutte contre l'artificialisation des sols et la relance des centres des villes petites et moyennes.La rénovation de logements existants est, de fait, considérée comme une alternative à la construction de nouveaux immeubles et maisons.Surtout, le gouvernement a aussi de grosses ambitions en matière de rénovation énergétique, l'un des grands axes du plan de relance économique annoncé voici quelques mois.Elle représente le gros de l'activité de l'Anah qui a instruit l'an dernier un peu plus de 140.000 dossiers autour de MaPrimeRénov', principale aide à la rénovation énergétique. En 2021, elle compte passer à au moins 400.000.Le gouvernement a réservé deux milliards d'euros de plus qu'initialement prévu pour cette seule prime d'ici à fin 2022. Alors qu'elle ne concerne que les propriétaires occupant leur logement, elle va être ouverte en cours d'année à ceux qui le louent à quelqu'un d'autre.Autre ouverture, elle va aussi concerner les travaux communs dans un immeuble, via une attribution à la copropriété.Ces élargissements sont cruciaux, selon l'Anah, car ils permettent de décider des travaux qui n'auraient pas eu lieu autrement."Cette aide au financement est évidemment un élément déclencheur", a jugé M. Frèrejacques.
Il y a 4 ans et 140 jours

Le Medef redoute "20 à 25.000 dépôts de bilan" supplémentaires en 2021

"Il y aura probablement 20 à 25.000 dépôts de bilan de plus que l'année dernière, a-t-il indiqué sur RFI. Le gouvernement renforce les mesures financières. Le pire n'est pas certain sous réserve que l'on n'ait pas un nouveau confinement".En année classique, un peu plus de 50.000 entreprises mettent la clé sous la porte mais, grâce aux mesures prises pour soutenir le tissu économique en 2020, les défaillances devraient avoir baissé de 39,5% par rapport à 2019, pour s'établir à 30.969, a indiqué la Banque de France en juillet.La remontée brutale prévisible en 2021 pourrait ramener la France dans les eaux du niveau de 2019 (51.496 défaillances d'entreprises selon la Banque de France)."Depuis très longtemps, il n'y a jamais eu aussi peu de procédures collectives de dépôts de bilan. C'est -38% pour l'année dernière. En janvier, ça n'augmente pas, contrairement à ce que l'on craignait", a ajouté M. Martin, plus optimiste.Selon une étude réalisée en janvier par l'Union des entreprises de proximité, 3% des 6.200 artisans, petits commerçants et professionnels libéraux interrogés "anticipent une fermeture au cours des prochains mois". Si c'était le cas, 90.000 entreprises mettraient la clé sous la porte en 2021.Selon M. Martin ce sont "plutôt des petites et des toutes petites entreprises" qui seront victimes en 2021 des conséquences économiques de la crise sanitaire."Ca correspondrait nécessairement à des dizaines de milliers de suppressions d'emplois. Ce sont des non créations d'emploi qui ont abouti à l'augmentation du chômage. On est très affecté parce que très dépendant du tourisme et de l'aéronautique. L'Asie a redémarré très fort mais sinon ce n'est pas mieux dans les pays les plus proches", a-t-il ajouté."Beaucoup d'entreprises sont à bout de souffle même si les dispositifs du gouvernement ont été puissants et efficaces. On est à un point de bascule. Si on referme de nombreux secteurs d'activités, l'économie va partir en vrille. Il y a d'autres options" que le confinement, a-t-il assuré.
Il y a 4 ans et 140 jours

Rockwool dévoile Rockfeu Wood FdC pour l'isolation des sous-sols et parkings

Rockfeu Wood FdC est la solution idéale pour l'isolation des plafonds en fond de coffrage. C'est une solution qui offre l'esthétisme du bois allié aux 7 forces de la laine de roche. Rockfeu Wood FdC s'installe dans les parkings, les sous-sols, les caves, les garages, les vides sanitaires et les locaux techniques.Rockfeu Wood FdC est installé avant le coulage de la dalle en béton et est optimisé pour le fond de coffrage, permettant de gagner du temps sur les chantiers. En vente dès Janvier 2021 dans les négoces.Signes particuliers : Rockfeu Wood FdC dispose d'une excellente performance thermique et d'une excellente protection contre le feu. Grâce aux fixations intégrées, les panneaux sont très faciles à poser, ce qui permet de gagner en temps de pose.À savoir : La technique du fond de coffrage est particulièrement appropriée pour l'isolation thermique des locaux non chauffés ou en extérieur. Elle représente aussi la technique de sécurité incendie la plus performante à destination des commerces et des logements ou pour les établissements recevant du public en alliant les performances acoustiques et thermiques intrinsèques à la laine de roche.
Il y a 4 ans et 140 jours

Attaqué par les embruns, le Mont-Saint-Michel en travaux pour trois ans

"Le Mont-Saint-Michel, dans toute son histoire, ça a toujours été une lutte incessante contre les effets météorologiques. Il y a toujours eu des infiltrations. On va essayer à nouveau de les limiter et puis dans 50 ans, dans 100 ans, il faudra recommencer parce que c'est un éternel recommencement pour conserver et transmettre ce magnifique édifice à nos générations futures", explique François Jeanneau, architecte en chef des Monuments historiques, interrogé par l'AFP sur l'échafaudage 46 mètres de haut.L'abbaye française classée au patrimoine mondial de l'Unesco ne perd rien de sa superbe quand on l'approche depuis la côte, l'essentiel des travaux ayant lieu au nord, côté mer, sur un échafaudage qui va se déplacer au fil du temps.Il s'agit avant tout de "nettoyer les façades très encrassées par les lichens, les mousses, les algues qui attaquent la pierre" et de "remplacer des blocs de pierre qui sont en mauvaise état et pourraient chuter", précise M. Jeanneau.Il était donc "urgent d'intervenir", résume le haut fonctionnaire, qui date les derniers travaux de restauration de la deuxième moitié du XIXe, entre 1862 et 1885.Leur lancement a été presque aussi pharaonique que dût l'être l'édification de l'abbaye sur un rocher qui redevient une île lors des grandes marées. Il a fallu déjà 600 allers-retours en hélicoptère entre la côte et le Mont pour acheminer, de début novembre à fin décembre, les 90 tonnes d'échafaudage."Gigantisme"Ces travaux "sont exceptionnels par leur gigantisme. On est sur un rocher. Sur ce rocher a été construite une abbaye et contre cette abbaye, on a un échafaudage de la hauteur de l'Arc de Triomphe", souligne Thomas Velter, administrateur du monument le plus visité de France, hors région parisienne.Au total près de 100 m3 de pierres seront remplacés et 8.500 m2 de façade nettoyés.Depuis deux semaines, les maçons-tailleurs de pierre ont en toute discrétion commencé à redonner au granit sa couleur sable d'origine. Mais dans les rues quasi désertes d'un Mont-Saint-Michel aux devantures closes en raison du Covid-19, le silence continue à dominer.Il faut prendre l'ascenseur monté dans l'échafaudage et s'élever jusqu'au quasi sommet de la Merveille pour commencer à percevoir le son des travaux."On passe l'Algimousse, un produit à la fois curatif et préventif. On laisse agir normalement 12h et après on amène de l'eau avec les brosses et on arrive à décaper. Après on rejointe", explique Philippe Besnard, chef du chantier de nettoyage mené par Degaine, filiale de Vinci.Les pierres les plus attaquées sont marquées d'une tache rouge avant d'être changées. "C'est au nettoyage qu'on voit si c'est vraiment sableux, s'il y a beaucoup de grain qui s'en va. Et quand on tape si ça sonne un peu creux", précise M. Besnard alors qu'une dizaine d'ouvriers s'affairent autour des hauteurs du monument. 25 pierres ont déjà été enlevées, dit-il."Ce n'est pas un granit très dur. Ce n'est pas un granit des profondeurs c'est un granit de surface, de décomposition, qui pour beaucoup venait des îles Chausey qui ne sont pas loin", précise François Jeanneau.Outre le nettoyage des pierres, des travaux de charpente sont également prévus. Des ardoises de l'une des dernières carrières d'ardoises françaises, à Travassac, seront acheminées de Corrèze. Et quelques vitraux seront aussi restaurés.Fermée depuis octobre en raison du Covid-19, l'abbaye sera ouverte au public pendant les travaux, dès que les mesures sanitaires liées à l'épidémie le permettront.
Il y a 4 ans et 141 jours

Après l'échec d'Europacity, Auchan promet de poursuivre ses grands projets

"On a beaucoup appris et on est heureux d'avoir eu cette expérience-là", a déclaré, à propos d'Europacity, Antoine Grolin, président de Ceetrus, la filiale immobilière du groupe Auchan.Le groupe, principal actionnaire de ce projet gigantesque de complexe commercial à une quinzaine de kilomètres de Paris, a pourtant été contraint fin 2019 par l'État à un abandon pur et simple après des années de contestation par des mouvements écologistes et certains responsables politiques.Tout en confirmant être en cours de procédure pour se faire indemniser par l'État, la filiale d'Auchan a manifesté sa volonté de poursuivre des projets ambitieux, à l'occasion de la création d'une nouvelle structure.Celle-ci, baptisée Nhood, vise à se concentrer sur la réalisation de projets immobiliers, tandis que Ceetrus gardera la propriété des principaux actifs d'Auchan. La nouvelle entité prévoit un milliard d'euros d'investissements lors des trois ans à venir."Il était important de créer une entreprise avec des racines nouvelles", a expliqué M. Grolin, même si la famille Mulliez restera seule actionnaire de l'entité à l'exception d'une ouverture possible aux salariés.Son ambition est de "s'enrichir du local pour écouter les habitants", a-t-il poursuivi, alors que Ceetrus a aussi rencontré des difficultés autour d'un autre projet emblématique, la rénovation de la Gare du Nord.Face à l'opposition de la mairie de Paris, pourtant initialement favorable au projet, celui-ci a dû voir fin 2020 son ambition réduite et ne pourra être achevé pleinement pour les Jeux olympiques de 2024, comme prévu à l'origine.
Il y a 4 ans et 141 jours

Décès d'Helmut Wagner, fondateur de l'entreprise familiale Rehau

« Nous sommes très touchés par toutes les marques de sympathie reçues en provenance du monde entier », déclare Jobst Wagner, président du conseil de surveillance. Cela montre à quel point Helmut Wagner a laissé l'héritage « en tant que l'un des pionniers de l'industrie moderne, en tant que créateur courageux et visionnaire sans faille », ajoute-t-il.« Nous honorerons la mémoire d'Helmut Wagner en poursuivant résolument son impressionnant travail. Son esprit d'entreprise continuera de nous guider à l'avenir. » Helmut Wagner façonne et stimule le monde de l'industrie plastique depuis 1948. La création de l'entreprise dans la ville de Rehau en Allemagne a marqué le début de la fabrication de produits à base de polymères et la réussite d'une entreprise familiale encore fortement caractérisée par l'esprit pionnier de son fondateur.En 2000, après cinq décennies de développement réussi de la société, Helmut Wagner a cédé la direction de REHAU à ses fils : Jobst Wagner est devenu président du conseil de surveillance et Dr. Veit Wagner a été nommé vice-président. La troisième génération est déjà active au sein de l'entreprise familiale. En 2015, le conseil municipal de Rehau a rendu un hommage particulier à Helmut Wagner, en le faisant le premier citoyen d'honneur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.Aujourd'hui, REHAU est une entreprise familiale internationale comptant 20.000 collaborateurs répartis sur plus de 170 sites dans le monde.« Nous devons cela en particulier à la vision et au courage d'Helmut Wagner. Dans un profond deuil et une sincère gratitude pour les réalisations du fondateur de la société, la famille REHAU est particulièrement unie en ces jours. » conclut William Christensen, PDG du Groupe REHAU.
Il y a 4 ans et 141 jours

Rassemblement devant le siège de Total à l'appel des raffineurs de Grandpuits

Les raffineurs de Grandpuits sont en grève depuis le 4 janvier contre le projet de reconversion du site, où Total prévoit de cesser le raffinage "fin 2023" pour laisser la place à la production de biocarburants et de bioplastiques, et à l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques.Cette reconversion va entraîner selon la CGT (majoritaire) "des suppressions d'emplois, notamment chez les sous-traitants", tandis que le groupe affirme "s'engager à accompagner chaque entreprise concernée par l'évolution du site".Le CSEC qui se tient mardi doit étudier un rapport d'expertise sur ce plan de reconversion, selon Adrien Cornet, délégué CGT de la raffinerie. Ce rapport "appuie toutes nos inquiétudes, en termes d'emploi, en termes de sécurité industrielle, en termes de maintenance", a-t-il assuré à l'AFP."C'est pour ça que c'était très important pour nous d'être là aujourd'hui, pour démontrer que ce n'est pas seulement une réunion de 8 heures", a ajouté l'élu CGT, pour qui les tenants de ce projet vont "décider de l'avenir de 80, 90 personnes".Des soutiens des grévistes ont aspergé l'une des entrées du siège de Total de peinture verte "pour repeindre physiquement la tour Total en vert", a expliqué Adrien Cornet.Les raffineurs présents, majoritairement membres de la CGT mais aussi de la CFDT et de SUD, ont déployé au sol une banderole sur laquelle était écrit "Derrière le PSE de Total, 700 familles menacées", autour de photos d'une cinquantaine de raffineurs."Il faut se manifester à un moment ou à un autre, parce que dans le projet de Total, l'emploi n'est pas pris en compte du tout", a souligné Daniel, l'un des raffineurs présents, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille. "On ira jusqu'au bout quoi qu'il arrive, seul le résultat compte", a-t-il ajouté.Une nouvelle assemblée générale sera organisée mercredi pour décider de la suite du mouvement de grève.
Il y a 4 ans et 141 jours

Un reconfinement causerait une perte d'activité entre 10% et 18%, selon Bercy

"Le confinement ne peut être que la toute dernière mesure quand toutes les autres ont été essayées", a estimé mercredi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur France Culture, en évoquant l'impact d'un troisième confinement.Selon l'évaluation de Bercy, dévoilée par Le Parisien et confirmée à l'AFP par le ministère, un confinement a minima, incluant une fermeture des collèges et lycées et des restaurants d'entreprises, entraînerait une perte d'activité de 10% par rapport au niveau d'avant-crise.Un confinement strict, avec fermetures de tous les établissements scolaires et des commerces non essentiels, causerait une perte d'activité de 18%, toujours selon le ministère. C'est moins qu'au printemps, où la perte avait atteint plus de 30%, car le gouvernement estime que certains secteurs comme l'industrie et le bâtiment continueraient de fonctionner.Enfin, un scénario intermédiaire, dans lequel les écoles et crèches resteraient ouvertes, mais avec une fermeture des collèges et lycées et des commerces non-essentiels, entraînerait une perte d'activité de 13%, soit à peine plus qu'en novembre dernier (-12%).Le ministère a précisé à l'AFP qu'actuellement, les fermetures administratives imposées aux cafés et restaurants, ainsi qu'aux activités culturelles et touristiques entraînent une chute d'activité de 7%, à laquelle vient s'ajouter 1% de perte supplémentaire due au couvre-feu à 18 heures.
Il y a 4 ans et 141 jours

La France pourrait techniquement remplacer le nucléaire par les énergies renouvelables en 2050

Le sujet, complexe, pose notamment la question d'aménagements à éprouver à grande échelle. Et il est particulièrement sensible dans l'Hexagone, où l'avenir de l'atome - aujourd'hui à l'origine de 70% de la production électrique - reste à trancher.Commandé fin 2019 par le gouvernement à l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et au gestionnaire du réseau électrique RTE, ce rapport, basé sur l'état des connaissances au niveau mondial, s'intéresse à la seule faisabilité technique.Sa publication mercredi survient avant la sortie à l'automne d'un bilan complet de RTE incluant les coûts, impacts sociaux et environnementaux de huit scénarios avec et sans nucléaire."Bien qu'il n'y ait aucune barrière technique infranchissable a priori, il faut regarder les faits scientifiques, techniques et industriels", relève Xavier Piechaczyk, président de RTE. "Il reste beaucoup de sujets à résoudre. Le rapport suggère une méthode et des feuilles de route pour traiter ces enjeux".La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili l'a reçu lundi et l'a salué. "Ce rapport constitue un moment copernicien pour le monde de l'énergie. Nous avons désormais la confirmation que tendre vers 100% d'électricité renouvelable est techniquement possible", a-t-elle commenté, évoquant "une évolution conceptuelle majeure et une révolution pour nos représentations collectives concernant notre +mix+ (bouquet, NDLR) électrique".Défis techniquesFace au réchauffement climatique, la France s'est engagée à la neutralité carbone d'ici 2050, ce qui implique un recours accru à l'électricité décarbonée pour de nombreux usages (transports notamment). L'option alternative sur la table: une montée des énergies renouvelables accompagnée d'un nouveau programme nucléaire pour succéder au parc actuel, ou s'appuyer sur les renouvelables seules.A ce stade la France, qui veut diversifier ses sources, prévoit de réduire le nucléaire à 50% du bouquet électrique en 2035."Aujourd'hui la part du solaire et de l'éolien en France est à moins de 10%, il y a une forte marge d'amélioration", a dit mercredi à l'AFP Fatih Birol, le directeur de l'AIE. "Cette part peut croître si nous prenons les bonnes mesures. Mais plus elle croît, plus nous devons prendre des mesures pour assurer la stabilité et la sécurité du système".L'AIE et RTE listent ainsi quatre "exigences".Le "principal défi": pouvoir gérer la variabilité de la production éolienne et photovoltaïque, ce qui signifie d'importantes "sources de flexibilité" grâce au stockage à grande échelle, au pilotage de la demande ou encore une forte interconnexion transfrontalière.La deuxième condition porte sur la stabilité de la fréquence. Des solutions sont appliquées au Danemark ou en Australie, mais leur "déploiement généralisé reste à évaluer".Troisième condition, le gestionnaire du réseau devra disposer de réserves opérationnelles afin de pouvoir intervenir pour équilibrer le système.Enfin, les réseaux devront être adaptés, à moyen terme.Tout cela suppose "une feuille de route très volontariste", y compris dans les secteurs de l'hydrogène, de l'automobile ou du bâtiment.Aujourd'hui, le numéro un en matière d'énergies renouvelables est le Danemark (60% en part annuelle), grâce à un schéma qui repose sur de fortes connexions avec les voisins."Nous avons des exemples (de 100% renouvelables) à petite échelle. A plus grande échelle, il faut plus de recherche-développement", souligne M. Birol, alors que l'AIE sortira en mai une feuille de route pour la neutralité carbone au niveau mondial.Pour cet économiste, qui prône le maintien du nucléaire, la France doit garder cette source d'énergie, "atout national depuis des décennies", à côté de deux autres piliers pour sa transition, les renouvelables et l'hydrogène.Le rapport RTE-AIE, après celui de l'Ademe qui en 2015 allait dans le même sens, promet de nourrir la bataille entre pro et anti-nucléaire."Oui, en France, les énergies renouvelables sont des alternatives solides aux énergies fossiles et au nucléaire", a réagi Greenpeace, jugeant que "depuis près de deux ans, le gouvernement pave, avec EDF, la voie d'une relance du nucléaire".L'exécutif a remis la décision au prochain quinquennat, ne souhaitant pas s'engager avant le démarrage de l'EPR de Flamanville (Manche), objet de multiples retards et surcoûts. Avant, il aura reçu à la mi-2021 une nouvelle offre d'EDF en matière d'EPR.
Il y a 4 ans et 141 jours

RE2020 : vigilance des fabricants de systèmes intégrés de chauffage, rafraîchissement et sanitaires

« Il faut aller au bout des choses, sans arbitrer trop rapidement, pour apporter les bonnes réponses et agir pour le climat. Les surfaces chauffantes rafraîchissantes basses températures sont des solutions non polluantes, qui s'inscrivent d'ores et déjà dans des projets de bâtiment à neutralité carbone. Les adhérents de Cochebat s'inquiètent plus des effets d'annonce qui accompagnent la publication des textes et des modes de calculs de la RE 2020, qui mettent en exergue de faux arguments pour favoriser telle ou telle technologie… ainsi la possible disparition de la boucle à eau chaude, alors même que c'est l'une des solutions les plus vertueuses, qui répond aux enjeux du grenelle de l'environnement » indique Florent KIEFFER, Directeur Général de Thermacome et Président de Cochebat, le syndicat national des fabricants de composants et de systèmes intégrés de chauffage, rafraîchissement et sanitaire.Le Plancher Chauffant Rafraîchissant basse température : un atout pour la RE 2020La RE2020 prend en compte des émissions de gaz à effet de serre sur toute la durée de vie des bâtiments. Or, les solutions de plancher chauffant rafraîchissant basse température offrent un atout de poids : ce mode de chauffage par rayonnement permet d'obtenir le même confort thermique avec 1°C de moins en consigne. D'après l'Adème, un degré de moins au générateur équivaut à 7% d'économies d'énergie. « Cela s'explique par le fait que contrairement à d'autres systèmes chauffants ou rafraîchissants, la chaleur est diffusée par rayonnement. Elle est donc homogène dans toute la pièce, sans zone froide » poursuit-il.De plus, ces systèmes sont compatibles avec la régulation thermique pièce par pièce, et sur le plan sanitaire : sans mouvement d'air lié à la convection, il n'y a pas de déplacement de poussières et autres allergènes. Ainsi, ils ne dégradent pas la qualité de l'air.La marque Certitherm garantit l'adéquation des solutions avec la RE 2020« Les certificats Certitherm permettent de se prévaloir de la performance technique et environnementale du Plancher Chauffant Rafraîchissant Basse Température. C'est la garantie d'un bon résultat dans le temps. » explique Elisabeth CHARRIER, Déléguée Générale de Cochebat.En 2020, ce sont 85 systèmes de surfaces chauffantes rafraîchissantes qui sont admis à la marque CERTITHERM, majoritairement des systèmes de planchers chauffants rafraîchissants basse température (96,5%), mais aussi des systèmes de murs et plafonds chauffants-rafraîchissants.Une année 2020 en demi-teinte pour les professionnels de Cochebat et un regard confiant pour 2021L'année s'annonçait positive et a brutalement connu un frein avec le premier confinement en mars 2020. « D'après notre baromètre, les entreprises ont été quasi à l'arrêt, avec une faible activité logistique et très peu d'approvisionnements de chantiers. Les entreprises ont fait preuve de beaucoup d'agilité à la reprise et lors du second confinement, notamment pour organiser le maintien de l'activité avec des règles sanitaires strictes et des difficultés liées aux personnels touchés ou cas contacts. » note Elisabeth CHARRIER. « Il subsiste une incertitude pour 2021, avec un ralentissement des permis de construire que l'on ne sait pas encore mesurer. Cependant, nous restons confiants, car les entreprises ont continué à innover avec des solutions de moins en moins énergivores et de plus en plus régulées pour continuer à améliorer leurs offres » conclut Florent KIEFFER.
Il y a 4 ans et 141 jours

Plan de relance : 88 millions d'euros pour la "transformation numérique" des collectivités

"Notre ambition est simple: soutenir des projets numériques qui ont un impact concret dans la vie des citoyens", a affirmé la ministre de la Transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin, citée dans un communiqué.La somme de 88 millions d'euros, qui figure dans l'enveloppe de 500 millions accordés par le plan de relance à ce ministère, "n'était pas encore fixée", a indiqué l'entourage de la ministre, qui l'a divulguée à l'occasion d'une conférence de presse à Baule, dans le Loiret, avec sa collègue la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault.Il s'agit de "faciliter les démarches administratives locales (des citoyens), pour les faire participer à la vie des territoires, et faciliter l'exercice des missions des agents des collectivités territoriales et des élus au quotidien", a ajouté Mme de Montchalin.
Il y a 4 ans et 141 jours

Legoupil Industrie double l’activité de sa gamme Intégral + en 2020

L’entreprise normande a spécialement développé une cellule dédiée aux chantiers tous corps d’état gérés de A à Z dans des délais records. Appelée Intégral +, elle a en 2 ans a vu son activité doubler : 2 fois plus de projets étudiés, un chiffre d’affaires multiplié par 2 et de nouveaux recrutements en cours !Le développement de la gamme Intégral + adresse tous les secteurs de l’industrie automobile ou pharmaceutique, à la grande distribution, en passant par le secteur des ambulances ou des pompes funèbres. Christophe Koeppel, DG de Legoupil Industrie, est disponible pour partager son expertise du Made In France et échanger sur les coulisses du succès de cette gamme.Une cellule développée pour assurer une gestion intégrale des chantiers tous corps d’étatAvec ses gammes traditionnelles de bâtiments industriels Extend et Master, le fabricant normand spécialiste des bâtiments industriels et modulaires peut installer plus de 1000 m² en seulement 2 semaines. Alliant les avantages du bâti traditionnel à la rapidité d’exécution, ce type de bâtiment est de plus en recherché. Legoupil Industrie observe depuis quelques années une tendance forte de globalisation des besoins de ses clients. La cellule Intégral + intervient en réponse à ce besoin croissant de gestion intégrale des projets tous corps d’état.De la conception à la livraison clé en main, Legoupil Industrie assure la gestion de ces chantiers de A à Z. Le bureau d’études conçoit sur-mesure un bâtiment adapté aux contraintes du client, garanti conforme à toutes les normes en vigueur, même les plus strictes.Avec XX chantiers Intégral + réalisés en 2020, Legoupil Industrie a donc doublé en 2 ans le nombre de projets étudiés, consacrant le succès de ce mode de gestion des chantiers.“Internaliser notre production est un gage d’efficacité et de flexibilité, mais aussi un engagement sociétal et de maîtrise de la chaîne de production”, souligne Christophe Koeppel, DG de Legoupil Industrie.Des références chantiers tous secteurs industriels confondusL’entreprise normande a équipé des industriels de tous les secteurs de ses bâtiments industriels et modulaires : industrie automobile ou pharmaceutique, grande distribution, transport et logistique, ambulances ou encore pompes funèbres.
Il y a 4 ans et 141 jours

Le Centre Pompidou va fermer pour un grand lifting de plus de trois ans

"Il y avait deux options sur la table, l'une consistant à restaurer le Centre tout en le maintenant ouvert, l'autre étant la fermeture complète. J'ai choisi la seconde car elle s'avérait moins longue dans le temps et un peu moins chère", a confié la ministre de la Culture Roselyne Bachelot qui en a fait l'annonce au Figaro.Dans le musée national d'art moderne, inauguré en 1977 en plein cœur de la ville, jamais de tels travaux n'avaient été entrepris. Leur coût est évalué autour de 200 millions d'euros, indique-t-on au Centre Pompidou.Ils démarreront fin 2023, s'achèveront fin 2026 et le centre rouvrira début 2027 pour son 50e anniversaire."Ce n'est pas évident d'annoncer une fermeture dans une période où on est fermé", a reconnu à l'AFP le président du Centre Serge Lasvignes, assurant que "le principe était qu'il n'y aurait pas de licenciement" pour les quelque 1.000 employés.A l'issue de réflexions engagées depuis 2011, le ministère de la Culture a approuvé vendredi dernier le schéma directeur des travaux du bâtiment, géant de tubes et d'aciers unique en son genre.Ils se feront en trois ans plutôt qu'en sept, ce qui aurait été le cas en cas de fermeture partielle: désamiantage, rénovation afin de répondre aux normes de sécurité, aux normes techniques, anti-incendie etc, aux économies d'énergie, ainsi qu'à l'accessibilité pour les handicapés."L'option fermeture totale nous permet de dépenser sûrement un peu moins que l'option fermeture partielle et elle inclut le désamiantage total", a souligné M. Lasvignes."Pompidou touch""J'ai pensé, a-t-il expliqué, ce que pourrait représenter un centre perpétuellement en travaux pour le personnel et les visiteurs, et aussi pour son image dans un contexte où s'ouvrent des bâtiments tout neufs comme la Bourse de commerce" toute proche."C'est un enjeu crucial", a-t-il fait valoir, soulignant qu'"il est très dangereux, dans une période très compétitive aux niveaux parisien et mondial, de donner le sentiment que le centre vieillit, qu'il date d'une autre époque".Déjà la chenille qui abrite les escaliers roulant le long de l'édifice est en rénovation. Un chantier qui devrait s'achever à l'été.Serge Lasvignes, qui arrive au terme de son mandat à la mi-2021, a espéré qu'"un centre tout neuf, de nouvelles propositions, entraîneront une hausse de la fréquentation" alors que la fermeture aura réduit certains coûts.Il va "falloir trouver le financement", admet-il: "on n'a pas les moyens sur nos ressources propres, donc cela signifie qu'il faudra que ce soient des crédits de l'État et il faudra trouver des formes de mécénat, faire appel à des ressources spéciales. L'image d'un nouveau Centre Pompidou peut intéresser les grandes entreprises".La Bibliothèque (BPI), première salle de lecture publique à Paris, disposera d'un local provisoire, entre 7.000 et 10.000 m² dans Paris intramuros."L'exigence" que "le gouvernement nous demande" d'une mobilisation des collections sur tout le territoire fera qu"on ne va pas chômer", a assuré le président de Beaubourg.Le soutien au Centre Pompidou-Metz sera renforcé. Le pôle francilien de conservation et de création à Massy ouvrira à partir de décembre 2025, avec un espace d'exposition et de multiples activités sur 2.500 m².Le président du Centre va aussi proposer partout des expositions clé en main et renforcer sa présence à l'international, outre les centres déjà existants à Shanghai, Malaga et Bruxelles. "J'espère qu'il y en aura un ou deux de plus", a-t-il noté sans en dire plus.M. Lasvignes estime que la bonne stratégie est d'affirmer encore plus la "Pompidou touch": pluridisciplinarité et engagement dans les grands débats de société (égalité, lutte contre les discriminations, réchauffement climatique...)
Il y a 4 ans et 142 jours

Bouygues s'engage à diminuer fortement son empreinte carbone dans la construction

"La stratégie climat de Bouygues Construction doit contribuer activement à la réduction de l'impact carbone de la construction", indique le PDG Philippe Bonnave, dans un communiqué. "Les nombreuses réalisations durables déjà livrées nous montrent que cela est possible et nous devons aller plus loin. C'est une véritable culture bas carbone que le groupe est en train d'adopter".Bouygues indique ainsi qu'il entend réduire à horizon 2030 de 40% ses émissions liées au fonctionnement de son siège et à l'activité sur les chantiers, qui représentent 11% des 2,9 millions de tonnes de CO2 produites en 2019, et de 30% celles générées par ses achats de produits, les déchets et son parc informatique, qui pèsent 89% du bilan carbone.Pour atteindre ses objectifs, Bouygues Construction indique notamment qu'il va se doter d'un parc de 90% de véhicules verts d'ici 2030, réduire de 50% les déplacements aériens internationaux et de 80% les vols nationaux de ses collaborateurs, travailler sur des circuits courts pour réduire le fret ou encore réduire de 15% d'ici 2025 son empreinte numérique."La construction bois est également un axe clé puisque Bouygues Construction s'engage à réaliser 30% de ses projets +bâtimentaires+ en bois à l'horizon 2030 en Europe", ajoute le groupe.Présent dans plus de 60 pays au travers de ses 56.980 collaborateurs, Bouygues Construction a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 13,4 milliards d'euros.
Il y a 4 ans et 142 jours

Nouveau catalogue GAP référencement, le monde de la menuiserie va vibrer en 2021

212 pages pour tout savoir de la menuiserieCe qui frappe en premier sur ce catalogue, c'est bien sûr son volume mais surtout sa transversalité de la menuiserie « Comme on le dit dans le Rugby, c'est un joli bébé ! » en sourit Eric Beyne, le directeur commercial du réseau. « Il concentre toutes les familles de la menuiserie, de la fenêtre aux portails, de la porte d'entrée aux pergolas mais aussi des portes de placards aux dressings. En 25 ans d'expérience, je ne me souviens pas avoir vu un tel ouvrage, c'est un travail titanesque. » renchérit Eric Beyne.Une approche rédactionnelle pour le client finalDeuxième impression, le contenu rédactionnel associé à la qualité graphique de l'ouvrage. On sent vraiment la volonté de se rapprocher du consommateur final. « C'est un choix prioritaire de conseiller et séduire les clients de nos adhérents. Nous les accompagnons et les aidons à développer leur notoriété sur leur territoire en mettant en avant leur société » explique Florent Ardouin, Maître d'œuvre en communication en charge du réseau GAP Référencement.Dans chacune des 8 familles de la menuiserie, vous trouverez un chapitre « comment bien choisir » avec les différents points techniques mais également des conseils sur le style ou la décoration. Les produits des fournisseurs sont mis en valeur avec de beaux visuels et des « astuces du pro » ou « zoom sur… » qui mettent en évidence des éléments de différenciations. Enfin, le papier est qualitatif et surprenant. L'effet mat s'explique par un choix assumé de partir sur un papier de développement durable...« Je suis fier et heureux de la réaction de nos adhérents » complète Florent Ardouin. « Beaucoup d'entre eux m'ont souligné le fait de n'avoir jamais vu un tel ouvrage dans la menuiserie. C'est une nouvelle preuve de différenciation du réseau GAP même si cela reste un catalogue, je suis certain qu'il restera longtemps chez le client, voire qu'il sera partagé » conclut Florent Ardouin.Un document qui sublime et garde l'identité de son adhérentSi les pages intérieures sont identiques, la page de couverture, la seconde, troisième et dernière de couverture sont entièrement personnalisées à l'effigie de l'adhérent.« C'est l'ADN de notre réseau, notre adhérent garde son identité et tous nos supports sont personnalisés à 100% pour valoriser son point de vente et sublimer son image. Le logo GAP Référencement n'apparaît même pas sur la couverture. » explique Eric Beyne.« Le catalogue est un outil qui doit les aider à développer leur business en local. Nous avons donc intégré leurs propres services mais également leurs réalisations chantiers. Ainsi, nous respectons leurs spécificités régionales et leurs clients se sentent beaucoup plus concernés par l'offre proposée » conclut Eric Beyne.Pour découvrir le catalogue, cliquez ici.
Il y a 4 ans et 142 jours

Chômage partiel : les aides gouvernementales continueront "tant qu'il le faudra", assure Borne

"Il n'y a aucun doute: le +quoi qu'il en coûte+ durera aussi longtemps que la crise le nécessitera", a-t-elle continué.Elle réagissait ainsi aux propos du ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt, qui avait dit la semaine dernière dans un entretien aux Échos que "si 2021 marquera la fin de la crise et de la pandémie comme tout le monde l'espère, il faut aussi que 2021 marque la sortie du +quoi qu'il en coûte+"."Je pense qu'il est optimiste sur la sortie de la crise", a-t-elle estimé.Elle a en outre appelé les secteurs ayant recours aux contrats saisonniers à embaucher, même si leur activité est à l'arrêt comme c'est le cas des remontées mécaniques. "L'État prend en charge 100% de la rémunération du saisonnier", a rappelé Mme Borne."Au printemps, il y a eu près de neuf millions de salariés dont la rémunération a été prise en charge par l'État, ça a permis de sauver les emplois. En novembre, trois millions", a-t-elle précisé.La ministre du Travail a en outre réaffirmé sa volonté de mener à terme la réforme de l'assurance chômage, au lendemain de rencontres avec les partenaires sociaux au cours desquelles il a été acté que son entrée en vigueur serait liée à l'amélioration du marché de l'emploi."J'ai proposé aux partenaires sociaux que les règles du futur système soient adaptées à la situation du marché de l'emploi", a-t-elle reconnu, concédant qu'il "faut tenir compte de la crise sanitaire, de la crise économique qu'on est en train de traverser".Mais "la crise qu'on traverse n'efface pas la nécessité de réformer", a-t-elle nuancé, estimant que "le système actuel n'est pas satisfaisant".En revanche, la réforme des retraites, vivement contestée par les syndicats et suspendue en raison de la crise sanitaire, "n'est pas la priorité", a-t-elle dit.
Il y a 4 ans et 142 jours

L’État "sera au rendez-vous" pour aider l'économie de montagne, assure le gouvernement

"Nous serons au rendez-vous" pour "garantir aux communes concernées" et aux exploitations de remontées mécaniques "des ressources minimales", a dit le ministre délégué chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt, en déplacement à Saint-Étienne-en-Dévoluy, près de Gap, avec le secrétaire d'État chargé de la Ruralité, Joël Giraud.Les communes ayant des revenus liés au tourisme d'hiver "sont assurées de percevoir au minimum ce qu'elle percevaient en 2019 en taxes de séjour et taxes de remontées mécaniques", a expliqué M. Dussopt, précisant que les décrets de reconduction de cette disposition déjà prise en 2020 "sont en cours de signature" pour 2021."C'est extrêmement onéreux mais cela suffira pour maintenir tout le monde hors de l'eau", a complété Joël Giraud, ex-élu de la région.Le gouvernement a annoncé le 20 janvier qu'en raison des restrictions sanitaires liées à l'épidémie de Covid-19, les remontées mécaniques ne pourraient pas rouvrir début février, ni probablement les semaines suivantes, au grand regret d'une filière qui emploie des centaines de milliers de personnes dans les vallées de montagne."Ça ne veut pas dire que tout ira bien", a concédé M. Dussopt, "ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de dégâts" car "il reste toujours ce qu'on appelle des trous dans la raquette".Marie-Paule Rogou, maire de Saint-Étienne-en-Devoluy, commune qui accueille la station de ski de SuperDévoluy, s'est inquiétée face au ministre d'une économie de montagne "aujourd'hui à l'agonie", particulièrement les commerces locaux. "Soyez assurée que nous faisons en sorte d'apporter un maximum de réponses", a répondu M. Dussopt.Une casse sociale d'ampleur est redoutée parmi les travailleurs saisonniers dont certains, non embauchés, ne bénéficient pas du chômage partiel. "Pour ceux qui n'ont aucune embauche, il y a le chômage classique mais (ce n'est) malheureusement pas assez", a reconnu M. Giraud.