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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 4 ans et 174 jours

Los Angeles s'allie à Google pour cartographier ses arbres et lutter contre la chaleur

"C'est un nouvel outil puissant et nous sommes la première ville dans le pays à faire ça", s'est félicité le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, en présentant le programme "Tree Canopy Lab".L'outil développé par Google "nous permet d'évaluer rapidement les zones de notre ville ayant la plus grande densité de population, le moins d'arbres et les températures les plus élevées", a résumé l'élu.L'enjeu est de taille pour cette ville de 4 millions d'habitants, qui s'étend sur plus de 1.300 km2, entre la mer et des vallées au climat quasi-désertique. Dans la vallée de San Fernando, les températures moyennes en juillet et août oscillent actuellement autour de 33°C et des projections estiment que d'ici vingt à trente ans, elles seront d'au moins 35°C pendant 120 jours par an sous l'effet du changement climatique.La couverture végétale, en particulier la canopée des arbres, joue un rôle important pour conserver la fraîcheur au niveau du sol dans les villes. La concentration de rues goudronnées et de bâtiments peut créer des "îlots de chaleur" aux conséquences sanitaires et environnementales parfois graves, surtout combinées avec les effets de la pollution atmosphérique, une constante à Los Angeles.Tree Canopy Lab a déjà permis de mettre en lumière le fait que plus de la moitié des habitants de Los Angeles vivent dans des zones où la canopée représente moins de 10% de la surface, et que 44% d'entre eux sont exposés à des risques de chaleur extrême, relève Google.Photos aériennes et intelligence artificielleConcrètement, ce nouvel outil s'appuie sur une base de données constituée à l'aide d'images prises par des avions durant le printemps, l'été et l'automne, couplée à l'intelligence artificielle développée par Google et Google Earth."Nous pouvons localiser précisément tous les arbres d'une ville et calculer leur densité (...) Pour obtenir des informations encore plus détaillées sur la canopée d'une ville, des photos prises dans le spectre infra-rouge détectent des couleurs et des détails que l'oeil humain ne peut percevoir et compare les images prises sous différents angles", poursuit la firme californienne.Une intelligence artificielle spécialisée dans l'identification des arbres passe automatiquement en revue ces images et produit une cartographie de la canopée facilement utilisable (insights.sustainability.google/labs/treecanopy)."Avec cet outil, la ville de Los Angeles n'a plus besoin de s'appuyer sur des études manuelles longues et coûteuses, qui peuvent nécessiter de recenser les arbres dans chaque pâté de maison ou utilisent des relevés obsolètes", affirme Google."Notre partenariat avec Google est l'aboutissement d'un long travail et nous sommes très heureux d'avoir cet outil qui nous permettra de comprendre quels sont les besoins et d'établir rapidement des priorités", a déclaré Rachel Malarich, responsable des forêts de Los Angeles, un poste créé en 2019 par Eric Garcetti.La ville s'était fixé pour objectif de planter 90.000 arbres d'ici la fin de 2021 et de continuer à en planter 20.000 chaque année par la suite.Google a souligné que l'outil développé pour Los Angeles allait être prochainement étendu à "des centaines d'autres villes" afin de soutenir ce genre d'initiatives.
Il y a 4 ans et 174 jours

Les recours contre le projet autoroutier à Rouen rejetés par le Conseil d'Etat

"Compte tenu de l'importance du projet et eu égard aux mesures de prévention de compensation ou d'atténuation prévues par le maître d'ouvrage, les inconvénients qu'il présente, pour importants qu'ils soient notamment en terme de coût, de conséquences ou de risques pour l'environnement (...) ne présentent pas un caractère excessif de nature à le priver de son caractère d'utilité publique", estime la haute juridiction administrative dans une décision dont l'AFP a obtenu une copie.Les recours émanaient de plusieurs associations dont France nature environnement (FNE) et de plusieurs communes proches de Rouen. Ils visaient le décret du 14 novembre 2017 qui déclare d'utilité publique ce projet d'autoroute reliant l'A28 et l'A13.Certes le projet présente un "coût très élevé", évalué entre 20 et 23 millions d'euros par km, "du fait notamment des ouvrages de franchissement de la Seine que sa construction impliquera et surtout des nombreux investissements et mesures complémentaires que nécessitera la réduction de son incidence environnementale et des autres nuisances qu'il risquerait d'engendrer", reconnaît le Conseil d'Etat.Et il s'inscrit "dans un environnement vulnérable notamment au regard de la ressource en eau". Il est "susceptible d'entraîner des risques de pollution accidentelle des aquifères ou d'accroître certains risques d'inondations" et "il engendrera notamment "une augmentation des émissions de CO2 de 50.000 tonnes par an, la destruction de 146 hectares boisés et de plusieurs centaines d'hectares de sols naturels ou agricoles".Mais "sa valeur actualisée nette socioéconomique demeure positive dans presque tous les scénarios, sauf en cas de croissance nulle", estime la haute juridiction.L'étude d'impact conclut en effet "à un impact net neutre voire positif en termes d'exposition des populations, compte tenu des bénéfices attendus de l'éloignement du trafic routier, notamment des poids lourds des zones densément peuplées", argumente-t-il.Et, concernant la ressource en eau, l'étude d'impact prévoit "des mesures d'évitement, de réduction et de compensation".Les 886 millions d'euros d'investissement prévus incluent une "subvention d'équilibre d'un montant de 55% représentant 489 millions", rappelle le Conseil d'Etat.Les collectivités locales s'étaient engagées à hauteur de 245 millions d'euros. La Métropole rouennaise s'était engagée à hauteur de 66 millions d'euros selon FNE.Mais le nouveau président PS de la Métropole, Nicolas Mayer-Rossignol, a pris ses distances avec ce projet durant la campagne des élections municipales. M. Mayer-Rossignol n'était pas joignable dans l'immédiat.
Il y a 4 ans et 174 jours

Le groupe Ami Bois reprend l’activité de Meison

Acteur majeur de la construction de maisons en bois sur le territoire national, Ami Bois permet ainsi de préserver 19 emplois sur le territoire et d’assurer le suivi de chantiers des 20 maisons actuellement en cours de construction. L’acquisition de Meison, permet en outre à Ami Bois de renforcer son offre à destination des primo-accédant, au travers du maintien et du développement de la marque.Une reprise d’activité pour pérenniser l’entrepriseLe mercredi 4 novembre dernier, le Tribunal de Commerce de Bordeaux a validé l’offre du Groupe Ami Bois pour la reprise de la société Meison, implantée depuis 12 ans à Mios (33). Au travers de cette reprise d’entreprise, le Groupe Ami Bois entend pérenniser la société qui construit 30 à 35 maisons par an, pour un chiffre d’affaires d’environ 4,5 millions d’euros. Un maintien d’activité qui permettra par ailleurs de finaliser les chantiers des 20 maisons actuellement en cours de construction.Aussi, ce sont 19 emplois qui seront maintenus sur le territoire. « C’était un sujet important pour le Groupe Ami Bois, alors que nous traversons une crise sans précédent. », précise Frédéric Carteret, Président Fondateur du Groupe Ami Bois. « Nous avons travaillé afin de maintenir un maximum de personnes dans l’emploi, tout en tenant compte des optimisations nécessaires pour permettre à Meison d’atteindre son niveau de rentabilité. », ajoute le Dirigeant.Un choix stratégique qui s’accompagne d’un repositionnement partiel de l’offre de Meison, afin d’assurer une perspective d’avenir positive à l’entreprise.Ami Bois étoffe son offre au travers de la reprise de MeisonDans les prochains mois, le groupe Ami Bois va ainsi travailler avec les équipes de Meison à la simplification de son offre, pour se concentrer sur un catalogue de maisons, avec différents niveaux de finition.« Nous capitalisons sur le positionnement initial de la marque tout en le poussant encore davantage. Il n’y aura plus de modèles sur mesure, au profit d’une offre de "maison catalogue". », précise Christophe Kleck, Directeur Marketing et Développement du Groupe Ami Bois. Car tout l’enjeu pour le groupe est bel et bien de proposer des maisons en bois toujours plus accessibles en termes de couts, en s’appuyant sur l’industrialisation de la production des murs, planchers et caissons de toiture de ses maisons, au sein de son usine locale basée à Marmande (Lot-et-Garonne).« Notre outil de production nous permet d’optimiser nos couts de construction tout en proposant des maisons durables et de qualité, clé de voute de notre stratégie d’entreprise. », indique Christophe Kleck. Cette nouvelle offre inclura, comme Meison le proposait déjà par le passé, trois niveaux de finition afin que l’acquéreur puisse, s’il le souhaite, réaliser les travaux de finition lui-même : maison hors d’eau / hors d’air, maison prête à bricoler ou maison prête à décorer, tel sera le choix des futurs clients de l’enseigne.
Il y a 4 ans et 174 jours

Clareo présente le StripLED 230 VAC, le seul ruban LED certifié CE sur 50 mètres

Le StripLED CLAREO 230V IP65 ECO, va révolutionner l’éclairage des chantiers pour différentes raisons :Il s’installe partout et très rapidement, offrant donc un gain de temps considérableIl éclaire en continu et se branche directement sur une seule alimentationLe seul ruban LED certifié CE sur 50 mètres, quand la plupart des fabricants ne le certifient que sur 1 mètre !IP65 & IK08 : Il a les caractéristiques idéales d'un StripLED robuste et étancheCaractéristiques du Stripled Clareo 230 VAC :Equipé d'une prise 2PLongueur de 50 mètresGarantie 2 ans / 20.000h8.5W/m pour 615lm/mLivré partout en France en 12h
Il y a 4 ans et 174 jours

Le "Parthénon" souterrain qui protège Tokyo des inondations

En surface, presque rien ne trahit la présence en sous-sol du réservoir principal aux allures de cathédrale du site de Kasukabe, à Saitama (nord de Tokyo), le plus grand du genre au monde. Le sol y est humide et l'éclairage faible.Longue comme deux terrains de football et soutenue par des piliers de 500 tonnes, l'immense structure est suffisamment profonde par endroits pour contenir la statue de la Liberté.L'installation permet de canaliser et rediriger l'excès d'eau des tempêtes, protégeant ainsi l'une des métropoles les plus peuplées de la planète.Le personnel du site est constamment en alerte, surtout pendant la saison des pluies et des cyclones tropicaux (typhons) au Japon, qui s'étend généralement de juin à fin octobre."Nous sommes dans une zone où les pluies torrentielles et même les précipitations habituelles peuvent submerger les maisons et inonder les routes", rappelle à l'AFP Nobuyuki Akiyama, directeur des infrastructures de Kasukabe.Systèmes de classe mondialeAchevée en 2006 après une dizaine d'années de travaux, pour un coût de 230 milliards de yens (près de deux milliards d'euros), l'installation est utilisée en moyenne sept fois par an.L'eau en excès y est acheminée automatiquement et des opérateurs la pompent hors du réservoir principal lorsqu'il approche de sa capacité maximum, explique M. Akiyama.Le réservoir est relié à un tunnel long de 6,3 kilomètres et doté d'un système pouvant déverser chaque seconde l'équivalent d'une piscine de 25 mètres dans la rivière Edogawa toute proche.Selon M. Akiyama, le réservoir permet de réduire de 90% le nombre d'habitations affectées par les inondations dans les zones environnantes.Des études officielles estiment par ailleurs qu'il a permis jusqu'ici d'économiser 148 milliards de yens (1,2 milliard d'euros) en coûts de nettoyage des catastrophes.Les systèmes anti-inondations du Japon sont parmi les meilleurs au monde, le pays ayant tiré les leçons de plusieurs catastrophes survenues après la Seconde Guerre mondiale, surtout le gigantesque typhon Vera (1959), qui avait fait plus de 5.000 morts dans le centre et l'ouest du pays.Ce typhon, le plus meurtrier de l'histoire récente du Japon, avait déclenché une prise de conscience nationale et encouragé de vastes projets d'infrastructures pour réduire les risques.Rien qu'à Tokyo, ville sillonnée par plus de 100 rivières, il existe dix autres réservoirs souterrains et trois tunnels de protection contre les inondations.D'autres sont en cours de construction, comme à Osaka (ouest), où une installation similaire au réservoir de Kasukabe doit être achevée en 2044, pour un coût chiffré à 366 milliards de yens (2,9 milliards d'euros).Menaces plus fréquentesDes experts avertissent cependant qu'il faudra certainement faire davantage. Car le réchauffement climatique rend de plus en plus fréquentes des catastrophes naturelles qui n'arrivaient autrefois qu'une fois par siècle.Selon l'Agence météorologique japonaise, le nombre de typhons qui menacent chaque année Tokyo a été multiplié par 1,5 ces quarante dernières années.Kei Yoshimura, professeur de météorologie à l'université de Tokyo et expert en inondations, participe à l'élaboration d'un système d'alerte précoce pour identifier les zones particulièrement exposées."Il est clair que les infrastructures à elles seules ne suffisent pas face aux catastrophes naturelles", souligne-t-il.Les autorités japonaises sensibilisent régulièrement la population à la nécessité de suivre les consignes d'évacuation.Le réservoir de Kasukabe est ainsi ouvert aux visiteurs quand il n'est pas utilisé, pour souligner l'importance de la gestion des catastrophes naturelles.Toru Tamai, un retraité de 79 ans ayant participé à une récente visite, se dit impressionné par la taille de l'installation, "mais ce n'est qu'une mesure de défense", dit-il à l'AFP.En tant qu'habitant d'un terrain de basse altitude, pour lui "les inondations sont un danger plus clair et plus présent que n'importe quelle autre catastrophe naturelle". Finalement, "vous ne pouvez compter que sur vous-même".
Il y a 4 ans et 174 jours

La Fnaim déboutée par la justice face au site PAP

Dans un jugement rendu le 2 novembre et consulté mercredi par l'AFP, le tribunal de commerce de Paris a débouté la FNAIM de ses demandes de dommages et intérêts et a condamné l'organisation à verser la somme de 5.000 euros à la société De Particulier à Particulier.Le tribunal a estimé que "PAP ne s'est pas rendu coupable d'actes de dénigrement" et que par ailleurs le site "ne se livre pas (...) à l'exercice illicite d'une activité d'entremise immobilière".PAP s'est félicité dans un communiqué d'être "officiellement reconnu comme étant une alternative aux agences immobilières, pas une agence immobilière".Dans une réaction écrite transmise à l'AFP, la FNAIM a annoncé faire appel de cette décision, estimant "qu'avec son nouveau service, PAP et les agences sont sur le même marché, et facilitent, moyennant rémunération, la vente de biens immobiliers. Dès lors, PAP prête bien son concours à la réalisation de ventes immobilières au mépris de la loi"."C'est une concurrence déloyale et ils en ont fait un pilier de leur communication, tout en dénigrant nos professionnels réglementés. Nous le déplorons et irons au bout de cette procédure", précise Jean-Marc Torrolion, le président de la FNAIM, cité dans ce message.La FNAIM avait assigné en justice le site PAP en juin 2019 et réclamait, entre autres, des dommages et intérêts à hauteur de 800.000 euros au titre du préjudice moral.Créé sous forme de journal papier dans les années 1970, le site PAP propose de passer des annonces immobilières et donc de mettre en relation les particuliers entre eux. Comme Leboncoin, il offre donc une solution alternative aux intermédiaires que constituent les agents immobiliers.La Fnaim se focalisait sur une interview datant de janvier 2019 sur franceinfo: interrogée sur le fait de vouloir la "mort" des agences, la présidente de PAP, Corinne Jolly, avait répondu par l'affirmative. Elle était venue présenter un nouveau service de "coaching" pour les particuliers qui, selon la Fnaim, s'apparente au travail réalisé par les agents immobiliers.
Il y a 4 ans et 174 jours

Après une nouvelle baisse au troisième trimestre, le marché du logement neuf à un niveau historiquement bas

En un an, "on a (...) perdu un tiers du marché", a regretté Marc Villand, l'un des cadres de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), lors d'une conférence de présentation des chiffres du secteur pour le troisième trimestre. Ces derniers sont mauvais. Entre juillet et septembre, les promoteurs, l'une des deux grandes branches du logement neuf avec les constructeurs de maisons, ont vendu 26.177 logements, soit 28,7% de moins qu'un an plus tôt. Contrairement à d'autres secteurs économiques, les promoteurs n'ont donc pas profité de l'accalmie estivale dans la crise sanitaire du virus, après un premier semestre marqué par des semaines de strict confinement. Cela témoigne de difficultés plus large que la crise sanitaire, même si celle-ci a contribué à bloquer le marché. Les ventes sont en effet en baisse depuis plusieurs années et ont accentué le mouvement fin 2019.Les mises en vente à un niveau "historiquement faible" Les promoteurs y voient d'abord la conséquence de la timidité des élus locaux à octroyer des permis de construire, phénomène accentué selon eux par la très longue campagne des élections municipales conclues en juin. "Moins vous avez d'offres, moins vous avez de réservations (...) parce que le marché se referme", a résumé M. Villand. Les mises en vente, un indicateur du niveau de l'offre, ont, de fait, fortement baissé au troisième trimestre (-37,5%) pour atteindre un niveau "historiquement faible", selon la fédération, à guère plus de 15.000. Un élément apparaît toutefois nouveau. Les prix, qui ne cessent de monter depuis des années, ont ralenti et n'observent qu'une petite hausse (+0,3%) par rapport à un an plus tôt. "Ils ne sont pas en train de s'effondrer", a minimisé M. Villand, s'abstenant de tirer des conclusions avant plusieurs trimestres. Il a toutefois admis que la crise sanitaire prolongée, avec l'entrée en vigueur fin octobre d'un nouveau confinement, était de nature à ralentir la demande. "On est dans une France dépressive", a-t-il résumé. "Personne n'investit." "Il est à peu près logique que dans une période comme ça, (...) les produits restent à leur prix", a-t-il conclu.
Il y a 4 ans et 174 jours

Les règles du reconfinement à nouveau assouplies pour les copropriétés

"Le gouvernement prolonge les assouplissements prévus pour les syndics et assemblées générales de copropriétés", annonce dans un communiqué le ministère du Logement, au lendemain d'une ordonnance prise en ce sens.A cause du reconfinement, les copropriétés ne peuvent tenir d'assemblées générales en personne, alors que ces rendez-vous sont essentiels pour prendre des décisions, en particulier en matière de travaux.Ce sont aussi lors des assemblées générales que les propriétaires décident de renouveler ou nom le mandat du syndic, l'organisme, le plus souvent professionnel, qui gère pour eux la copropriété.Le gouvernement a donc réitéré deux grandes mesures déjà prises au printemps lors du strict confinement décrété au début de la crise sanitaire du virus.Premièrement, il permet la prolongation automatique des syndics dont le contrat arrive à expiration en période de confinement, voire au-delà puisque la mesure concerne les mandats allant jusqu'au 31 décembre.Ils pourront attendre jusqu'à une nouvelle assemblée générale qui devra se tenir avant le 31 janvier.Mais il faut que celle-ci puisse avoir lieu malgré les conditions sanitaires. C'est le sens de la seconde grande mesure.Celle-ci prévoit que toutes les copropriétés puissent organiser leurs assemblées générales à distance, notamment par visio conférence, jusqu'au 1er avril 2021.C'était déjà le cas jusqu'à fin janvier mais la nouvelle ordonnance prolonge donc de deux mois cet état de fait.La participation à distance est déjà une possibilité si la copropriété le décide, mais une telle mesure nécessite d'être elle-même adoptée lors d'une précédente assemblée générale. Pour éviter une situation inextricable, le gouvernement a donc généralisé temporairement cette possibilité.
Il y a 4 ans et 174 jours

Formation amiante SS4 à distance, c’est possible !

Une solution e-learning pour vous faciliter sa mise en conformité avec la réglementation SS4Pour un encadrant technique ou de chantier, il n’est pas toujours simple de bloquer une semaine complète dans son emploi du temps. C’est pourquoi AC Environnement a voulu faciliter l’accès à sa formation en adaptant ses cours au format distanciel.Ainsi, sur les 35 heures nécessaires à la formation SS4 initiale, 28 heures ont été transformées en version digitale. Ces heures de cours sont accessibles 24/24H et 7/7J, chacun est libre d’organiser son temps de formation comme il l’entend. Un réel gain de temps, mais aussi d’argent grâce à l’économie des déplacements voire d’hébergement.Une dernière journée de formation en présentielle est à prévoir tout de même. Elle peut être dispensée dans l’un des centres ASE Formation ou bien en intra entreprise grâce à une plateforme mobile qui se déplace jusque chez le client.La formation SS4 : une obligationAfin de protéger ses intervenants lorsque la présence d’amiante est avérée sur un chantier, les entreprises sont dans l’obligation de respecter la réglementation amiante sous-section 4 (SS4) du Code du Travail.Pour cela, tous les travailleurs intervenant sur un chantier susceptible de les exposer à des fibres d’amiante doivent être formés. Ces derniers doivent être équipés de protections individuelles (EPI) adaptées à l’amiante et savoir quels modes opératoires utiliser.Attention ! L'inspection du travail renforce ses contrôles et les infractions aux règles peuvent être sévèrement punies : Il en va de la santé des travailleurs et de la pérennité de l'entreprise.Souscrire à une formation SS4 E-learning pour encadrant technique ou de chantier :https://www.ase-formation.com/produit/amiante-ss-4-operateur-de-chantier-initial/
Il y a 4 ans et 174 jours

Les intercommunalités appellent à des compensations justes pour limiter l'impact de la crise sur les budgets locaux

Au moment où le Parlement examine les projets de loi de finances pour 2021 et une nouvelle loi de finances rectificative pour 2020, le conseil d’administration a rappelé avec détermination les demandes et propositions des intercommunalités de France afin de sécuriser les budgets publics locaux et préserver leurs capacités d’autofinancement afin d’être pleinement acteurs de la relance.Une garantie de non-baisse des budgets locaux en 2021L’AdCF rappelle sa demande de prorogation en 2021 de la « clause de sauvegarde » des recettes fiscales et domaniales des collectivités. Cette clause revient à une « garantie de non-baisse » afin de préserver les services publics locaux, dont le rôle est apparu essentiel depuis le début de la crise. L’AdCF rappelle que c’est en 2021 que certaines assiettes fiscales, comme celles de la CVAE, connaîtront les incidences les plus fortes de la crise sanitaire et économique. C’est de fait l’an prochain que la « clause de sauvegarde » intégrée dans la loi à la suite de la mission du député Jean-René Cazeneuve jouera son véritable rôle protecteur.Un traitement équitable et cohérent des pertes de versement mobilitésLa deuxième demande très appuyée de l’AdCF, déjà rappelée à de nombreuses reprises au gouvernement et aux parlementaires, concerne la recette fiscale finançant les réseaux de transports publics locaux : le versement mobilités (VM).Reposant sur des cotisations des employeurs (privés et publics) assises sur leur masse salariale, cette recette fiscale se voit très lourdement impactée par les mesures de chômage partiel. L’AdCF demande un traitement spécifique de cet impôt et la neutralisation des incidences du chômage partiel sur son assiette.En tant qu’autorités organisatrices des mobilités (AOM), de très nombreuses intercommunalités (métropoles, communautés d’agglomérations et urbaines…) voient les recettes de leurs budgets transports dangereusement dégradées. Elles vont être conduites à réduire leurs niveaux de services comme leurs politiques d’investissement, au moment où les mobilités « décarbonées » font partie des priorités du plan de relance et de la transition écologique.L’AdCF réitère sa demande d’un alignement urgent des règles de compensation des autorités organisatrices sur ce qui a été acté en Ile-de-France. Une rupture d’égalité ne serait politiquement pas acceptable et serait juridiquement fragile.L’AdCF va poursuivre ses efforts de sensibilisation des parlementaires sur ces sujets et entend porter ce message auprès du Premier ministre, du ministre des Comptes publics et du ministre des Transports.
Il y a 4 ans et 175 jours

Wolf lance un site e-commerce pour ses installateurs

Ergonomique et simple d'utilisation, ce nouveau site e-commerce propose une fonctionnalité novatrice : un « configurateur personnalisé » qui leur permet de réaliser, en quelques clics, des chiffrages ou des prescriptions selon les besoins du client… et ce pour l'ensemble des produits présents au catalogue WOLF chauffage !L'achat sur internet, facile, moins chronophage, réalisable à tout moment séduit tous les domaines, y compris celui des systèmes de chauffage.Le configurateur, l'outil gain de tempsEn se connectant à leur compte en ligne WOLF, les installateurs ont accès aux prix publics des produits et accessoires ainsi qu'aux prix et remises qui leur sont accordés. Après avoir sélectionné les critères de l'installation du client, l'installateur visualise l'ensemble des articles indispensables à la configuration ainsi que la liste des accessoires complémentaires conseillés.Le +L'ensemble du catalogue WOLF France est disponible en ligne : produits, accessoires, régulation, fumisterie et pièces détachées.Les disponibilités des produits sont mises à jour en temps réel.Le site est disponible 365 jours par an, 24h/24,La navigation du site est optimisée pour tous les appareils : ordinateurs, tablettes et smartphones.Pour passer commande en ligne, l'installateur peut :Naviguer sur le site, à partir du menu principal de la page d'accueil, qui reprend l'arborescence du catalogue papier WOLFRechercher les différents produits par code article ou avec la désignation des produitsUtiliser le configurateur personnalisé pour gagner du temps sur les chiffrages.Commander les pièces détachées dont il a besoin depuis l'application Wolf Service App (disponible en ligne ou sur Smartphone) et valider sa commande sur le site e-commerce en 1 clic.Le site e-commerce WOLF est accessible via l'adresse https://france.wolf.shop/
Il y a 4 ans et 175 jours

SPHÈRE : un bâtiment imprimé en 3D à Harfleur (76)

Fruit de la collaboration entre le bailleur social Immobilière Basse Seine (société de 3F/ groupe Action Logement), Bouygues Bâtiment Grand Ouest et Archétude, Sphère résulte d'une nouvelle expérimentation d'impression 3D menée selon le procédé innovant développé par la startup hollandaise CyBe, qui propose une solution complète de construction en béton automatisée sur site. Il s'agit du troisième bâtiment imprimé en 3D en France et du premier en région Normandie.Un lieu d'accueil imprimé en 10 jours au cœur d'une résidence portée au niveau bâtiment basse consommation (BBC)« Sphère » est en train de sortir de terre au cœur de la résidence « Maréchal de Lattre de Tassigny » d'Immobilière Basse Seine, une résidence de 180 logements sociaux située à Harfleur (76). Ce projet s'inscrit dans la continuité du vaste programme de réhabilitation de la résidence bâtie dans les années 70 engagé par Immobilière Basse Seine avec le soutien du Havre Seine Métropole. Cette réhabilitation réalisée dans le cadre d'un marché global de performance vise à renforcer la qualité architecturale des bâtiments, à améliorer le confort des habitants et à garantir pendant 15 ans une baisse de 40% des consommations d'énergie de la résidence. Ce programme de travaux est en cela à la fois garante du pouvoir d'achat des 180 ménages et protecteur de la planète. S'ajoute aujourd'hui la construction sur site, en 10 jours seulement, d'un espace d'accueil innovant préfigurant l'avenir de la construction à la fois par sa forme et par son procédé constructif.Toujours à la pointe de la technologie et impliqué sur les thématiques émergentes du BTP, Bouygues Bâtiment Grand Ouest orchestre cette nouvelle expérimentation d'impression 3D d'un bâtiment, la seconde après YhnovaTM, une maison imprimée en septembre 2017 pour Nantes Métropole Habitat.Dessiné par Archétude, Sphère est un bâtiment indépendant de 29 m2 qui abolit l'angle droit pour offrir un espace moderne et convivial. Il sera dédié au gardien et à l'accueil des locataires de 300 logements d'Immobilière Basse Seine : ceux de la résidence « Maréchal de Lattre de Tassigny » et de 3 autres situées à proximité.Une technologie de construction additive développée par cybeLes murs de cet espace de 29 m2 sont réalisés en 9 pièces majeures verticales indépendantes de 2,5 m de largeur et jusqu'à 3,3 m de hauteur. Le robot de CyBe imprime directement sur site les parois en béton en différentes couches successives. Les murs sont composés de plusieurs peaux qui renferment l'isolant et une structure de chaînage. Pour cette nouvelle expérimentation, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, avec l'appui de la R&D Bouygues Construction, a fait appel à la startup CyBe qui a déjà plusieurs réalisations à son actif à travers le monde, notamment à Dubaï avec le R&Drone laboratory en 2017. La startup hollandaise met en œuvre une technologie très innovante d'impression en 3D au moyen d'un robot 6 axes de grandes dimensions, le robot CyBe R 3Dp ne nécessitant que 2 pilotes. Mobile, il permet d'imprimer directement sur site ou de pré-fabriquer en fonction des besoins. Cette technologie repose sur l'impression directe du béton, contrairement à Yhnova, avec la technologie BatiPrint3DTM, qui consistait à imprimer un coffrage en polyuréthane destiné à être rempli de béton.
Il y a 4 ans et 175 jours

Le Groupe BGN rejoint le Groupe Gustave Rideau

Situé à La Crèche près de Niort (79), l’entreprise est spécialisée dans la construction de bâtiments à charpente métallique, les réalisations de couverture, bardage, vêture, la menuiserie aluminium et la serrurerie-métallerie.Le groupe BGN emploie 70 salariés pour un chiffre d’affaires de plus de 18 millions d’euros. Dirigé depuis 20 ans par Bernard Moulène, qui a repris l’entreprise en 2006 après y être entré comme Directeur Général en 2001, le groupe a récemment changé de mains. « Une nouvelle page s’ouvre pour le Groupe BGN, qui continuera son développement en s’adossant à une structure reconnue pour son savoir-faire et son expérience. » déclare Bernard Moulène, Directeur Général du Groupe BGN. L’acquéreur est le Groupe Gustave Rideau, groupe Vendéen n°1 de la véranda aluminium en France, fabricant d’abris de piscine, abris de terrasse, pergolas, mobil-homes et présent également dans l'hôtellerie de plein-air. Créée en 1975 par Gustave Rideau, l’entreprise aux 8000 réalisations annuelles compte 750 salariés déployés sur 4 sites de production en Vendée.Avec l’acquisition du Groupe BGN, le groupe leader dans l’aluminium Gustave Rideau réalise sa première opération de croissance externe sur une activité industrielle.« Nous nous réjouissons de l’intégration du groupe BGN au sein de notre activité, qui va permettre de compléter notre savoir-faire dans l’aluminium, ajouter de nouvelles compétences dans le travail des métaux, et adresser une nouvelle clientèle. Nous pourrons désormais offrir ensemble une solution de couvertures de piscine de grande portée, adresser des projets de bâtiments « clef en main », et de manière générale faire bénéficier les deux groupes de synergies industrielles. » ajoute Gustave Rideau, Président du Groupe.In Extenso Finance & Transmission, spécialiste du conseil en cession et acquisition auprès des entreprises et leurs dirigeants, ont accompagné Bernard Moulène dans la cession du Groupe BGN.Depuis le début de la crise sanitaire, les équipes d’In Extenso Finance & Transmission ont été sur le pont pour accompagner les dirigeants dans une trentaine de projets d’acquisition ou de cession, tous secteurs confondus.Cédant : Groupe BGN, Bernard MoulèneConseil M&A / cédant : In Extenso Finance & Transmission (Clément Pauly, Etienne Guerche)Expertise comptable / cédant : Duo Solutions (Pascal Da Costa, Pascal Angeloni)Conseil juridique / cédant : Fiducial (Me Christine Baudoin)Acquéreur : Groupe Gustave RideauConseil juridique / acquéreur : BDO Avocats (Me Mélanie Josse, Me Laëtitia Rocher)
Il y a 4 ans et 175 jours

Nouveaux poêles à granulés de bois Qlima

Fort d'un savoir-faire unique en matière de solutions fonctionnelles, Qlima met sa capacité d'innovation au service des particuliers qui souhaitent contrôler et optimiser la gestion de leur chauffage. Confort de chauffe, haut rendement, autonomie, design soigné... les poêles à granulés de bois Qlima séduisent à plus d'un titre. Cette rentrée 2020 ne déroge pas à la règle.Les modèles Qlima de l'annéePoêle canalisable Ronda 110 S-Line QlimaCe modèle peut être relié à un réseau de canalisations. Ainsi, la chaleur émise bénéficie à plusieurs pièces (zones secondaires) en plus de celle où l'appareil est installé (zone principale).Poêle Ronda 88 S-Line QlimaAvec sa façade en acier noir et son design blanc galbé, ce poêle sublimera tous les intérieurs, des plus classiques aux plus contemporains.Poêle étanche Lindara 77 S-Line QlimaCompatible avec la réglementation thermique, ce poêle étanche puise l'air servant à la combustion des granulés de bois à l'extérieur du logement via un conduit étanche. Il trouve naturellement sa place dans une maison neuve BBC, car il respecte les exigences d'étanchéité à l'air du bâtiment et réduit la consommation énergétique.Des granulés de bois 100 % naturelsLes granulés de bois favorisent la valorisation énergétique des sous-produits forestiers de l'industrie du bois comme les sciures, écorces ou autres copeaux. Tous ces déchets sains sont collectés et séchés en usine, puis compressés à haute pression.La production de 220 kg de granulés, à partir de 500 kg d'écorces, génère 1000 kW, soit 100 l de fuel*.Le chauffage aux granulés de bois offre de multiples avantages :Une efficacité thermique exceptionnelle de 90,4 à plus de 95 %.Une gestion électronique du poêle : température et plages de fonctionnement se programment.Une combustion générant un minimum de cendres, de suie ou de fumée.Une manipulation facile et propre des sacs de granulés Qlima.Valeurs indicatives de pouvoir calorifique.Nouveaux poêles à granulés de bois Ronda QlimaDesign, confort et économies assurés !Design, performances, confort sans faille... sont les maîtres mots des nouveaux poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima. Outre un fonctionnement en toute simplicité, ces poêles utilisent des granulés de bois, un combustible économique et écologique. Ils garantissent des rendements très élevés à un coût plus bas que les combustibles traditionnels. Canalisable, le modèle Ronda 110 S-Line réchauffe la pièce où il est installé et envoie de l'air chaud dans d'autres pièces de la maison. À haut rendement, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima disposent d'un atout essentiel : une programmation efficace qui optimise leur fonctionnement et réduit la consommation de combustible. Les appareils adaptent automatiquement leur puissance en fonction de la température demandée, et se programment pour des mises en route ou des arrêts aux heures désirées (système de programmation sur 7 jours), pour une consommation de combustible parfaitement maîtrisée. Ils vont puiser tout seuls leur énergie, au pellet près, pour délivrer la puissance souhaitée au meilleur rendement, ce qui évite la surchauffe et le gaspillage. Pour une plus grande économie de combustible, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima sont équipés d'un « mode Save » qui permet d'arrêter automatiquement les appareils dès que la température de la pièce dépasse de 2° C la température programmée, et de les redémarrer à 2° C en dessous de celle-ci.Derrière leur design actuel et leur large vitre, qui permet de bien profiter des belles flammes, les poêles à granulés de bois Ronda 110 S-Line et Ronda 88 S-Line Qlima offrent une large autonomie.Nouveau poêle étanche Lindara 77 S-Line QlimaOptimise la consommation d'énergie et assure l'étanchéité Les normes BBC et RT 2012 obligent à installer un poêle dit « étanche ». C'est le cas de Lindara 77 S-Line Qlima, qui va puiser l'air nécessaire à la combustion à l'extérieur de la pièce (dehors ou dans un vide sanitaire, par exemple), plutôt que celui de la pièce. L'étanchéité du poêle offre plusieurs avantages : aucun risque d'émissions de polluants ou de fumées dans la pièce (puisque la prise d'air est à l'extérieur) et amélioration du rendement, en limitant la déperdition de chaleur.Certifié CSTB, le poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima peut être installé en toute sécurité en sortie de toiture (zones 1 et 2) ou en ventouse horizontale (zone 3). L'installation en zone 3 permet de placer le poêle en différents endroits tout en préservant l'étanchéité à l'air de la maison. Ce type de pose est plus économique car nécessitant moins d'accessoires de fumisterie et moins de temps, ce qui réduit les coûts en main-d'œuvre.Disposant d'une chambre de combustion hermétique qui fonctionne en circuit fermé, le poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima préserve la qualité de l'air ambiant (il n'y a ni arrivée d'air froid ni perte d'énergie, et aucun rejet de fumée dans la pièce). Hautement performant, le poêle Qlima consomme moins de combustible tout en apportant un confort thermique optimal. Le fait d'aller puiser l'air à l'extérieur permet d'augmenter significativement son rendement, soit 95 % en moyenne, pour une autonomie allant jusqu'à 28 heures.Pour une plus grande économie de combustible, le « mode Save », qui équipe cette nouveauté Qlima, apporte une régulation de la température confortable et économique : le régime de combustion diminue dès que la température programmée est atteinte, ou si elle est trop élevée, l'appareil s'éteint automatiquement. Lorsque la température ambiante baisse, le poêle redémarre pour atteindre la température désirée.La programmation du poêle étanche Lindara 77 S-Line Qlima (système sur 7 jours) contribue également à une meilleure maîtrise de la consommation énergétique.Installation et mise en service par un proEngagé depuis de nombreuses années dans une démarche de qualité, la société PVG France, qui commercialise la marque Qlima, bénéficie du label RGE Qualibois. Ce dernier atteste de la qualité des services fournis par l'entreprise et offre une garantie supplémentaire à ses clients. À ce titre, Qlima propose l'installation et la mise en service de ses poêles à granulés par des professionnels RGE. Ceux-ci possèdent une solide expérience, gage d'un travail de qualité qui tient compte des contraintes de l'habitat dans le respect des normes de sécurité.Pour une installation conforme aux normes en vigueur (DTU 24.1 et 24.2), Qlima propose un forfait de mise en service de ses poêles à granulés de bois d'un montant de 169 euros TTC. Le professionnel agréé contrôlera l'installation effectuée par le particulier, procédera aux réglages optimaux de l'appareil pour sa mise en service, et délivrera les conseils nécessaires à son bon fonctionnement.Dans le cas d'une installation complète - pose et mise en service - Qlima propose 3 forfaits « Acheté c'est posé ». Ces offres clés en main (fumisterie + pose + mise en service par un professionnel RGE) permettent au particulier de bénéficier d'une garantie de 2 ans, d'une TVA réduite, d'un crédit d'impôt (si éligible) et de la prime énergie (si éligible).Bien installés, les poêles à granulés Qlima assureront un rendement optimal en toute sécurité, et feront réaliser au propriétaire des économies substantielles.Les forfaits varient selon la configurationInstallation d'un poêle à granulés de bois Qlima à partir d'un conduit de cheminée existant. Forfait de 1 319 euros HT comprenant la fumisterie, la pose et la mise en service.Installation d'un poêle à granulés de bois Qlima avec la création d'un conduit extérieur en double parois isolées. Forfait de 2 233 euros HT comprenant la fumisterie, la pose et la mise en service.Installation d'un poêle étanche à granulés de bois Qlima avec une sortie en ventouse. Forfait de 918 euros HT comprenant la fumisterie double flux, la pose et la mise en service.Ronda 88 S-line Puissance kW : ,20 – 8,70 Efficacité thermique % : 94 Consommation en granulés de bois kg/h : 0,7 – 2 Volume pièce m3 : 260 Autonomie h : 7,3 – 20,7 Prix public indicatif : moins de 1890 € Point de vente GSB, GSA et sites e-commerceRonda 110 S-line Puissance kW : 4,20 – 10,3 Efficacité thermique % : 90,4 Consommation en granulés de bois kg/h : 1 – 2,4 Volume pièce m3 : 295 Autonomie h : 10,6 – 14,4 Prix public indicatif : moins de 2090 € Point de vente GSB, GSA et sites e-commerceLindara 77 S-line Puissance kW : 2,50 – 7,70 Efficacité thermique % 95 Consommation en granulés de bois kg/h : 0,54 – 1,76 Volume pièce m3 : 225 Autonomie h : 8,5 – 28 Prix public indicatif : moins de 2259 € Point de vente GSB, GSA et sites e-commerce
Il y a 4 ans et 175 jours

La maison londonienne de Rimbaud et Verlaine à vendre, un projet culturel menacé

Lors de leur relation qui avait fait scandale, les deux légendes de la poésie française du XIXe siècle avaient vécu plusieurs mois en 1873 dans cette maison dans le quartier de Camden, dans le nord de la capitale britannique.C'est là que les deux amants avaient rompu après que Verlaine avait giflé Rimbaud avec un poisson. Leur passion a été portée à l'écran dans "Total Eclipse" (1995), avec Leonardo Di Caprio dans le rôle de Rimbaud, Verlaine étant interprété par David Thewlis.La maison proposée à 1,75 million de livres sterling (près de deux millions d'euros), se trouve sur le marché alors que son propriétaire actuel, Michael Corby, avait soutenu un projet pour en faire une "maison de la poésie" ouverte aux visiteurs et à l'organisation d'événements culturels.M. Corby n'a pu être joint samedi par l'AFP, mais le directeur général de la Fondation Rimbaud et Verlaine, Graham Henderson, a confirmé que la maison était à vendre."C'est vraiment dommage. Nous espérons vraiment que M. Corby change d'avis", a déclaré M. Henderson à l'AFP, précisant chercher une solution.La fondation britannique, qui organise déjà des événements artistiques et espère faire de la maison un lieu ouvert au public, avec café et librairie.Le maison a été mise sur le marché en octobre, selon le site d'annonces immobilières RightMove, mais le descriptif ne fait aucune mention de l'identité de ses illustres anciens occupants.Située au 8, Royal College Street, la maison avait été menacée de destruction en raison du projet d'un promoteur de faire de plus petites maisons.Des artistes comme la star du rock Patti Smith ou l'écrivain Julian Barnes avaient milité pour la sauver.L'actuel propriétaire avait acheté la maison d'époque géorgienne en 2007. Il avait alors déclaré au Camden New Journal que son "premier objectif" était que "l'endroit soit restauré puis de l'utiliser pour promouvoir leur oeuvre".
Il y a 4 ans et 175 jours

Les carrières de pierre vont rouvrir pour Notre-Dame

Le gouvernement a présenté une ordonnance qui permettra de "se dispenser d'un certain nombre de procédures et d'obligations pour rouvrir ou étendre de nouvelles carrières de pierre", ce qui "facilitera considérablement les travaux de restauration de Notre-Dame" qui a "un besoin important de pierre de taille", a-t-il précisé."Cet engagement est une nouvelle preuve de notre volonté de faire tout ce qui est nécessaire pour faciliter les travaux de restauration et atteindre l'objectif fixé par le président de la République d'achever le chantier de reconstruction de cette cathédrale si chère aux Français en cinq ans", a-t-il conclu.Actuellement, des ouvriers perchés à des dizaines de mètres de hauteur démontent le gigantesque échafaudage métallique et ses 35.000 tubes de métal, un délicat travail de fourmi qui devrait être terminé à Noël et permettra de lancer la reconstruction.Après l'incendie survenu dans la soirée du 15 avril 2019, le chef de l’État avait annoncé vouloir une reconstruction en cinq ans avec une réouverture en 2024.
Il y a 4 ans et 175 jours

Toute la filière bâtiment se mobilise pour favoriser les travaux de rénovation énergétique et garantir leur efficacité

Les 9 projets qui le composent s'appuient sur l'innovation, qu'elle soit technique ou numérique, afin de mieux outiller les professionnels du bâtiment et d'améliorer les pratiques.Officiellement lancé au printemps 2019, le programme arrive aujourd'hui à mi-parcours. Les premiers outils mis gratuitement à disposition des professionnels seront disponibles dès cet automne sur le site web www.programmeprofeel.fr. Les autres publications seront mises à disposition tout au long de l'année 2021.PROFEEL : une réponse collective forte pour accélérer la rénovation énergétiqueLes objectifs du Plan de Rénovation Énergétique des bâtiments, lancé par l’État en avril 2018, sont ambitieux : rénover 500 000 logements par an et éradiquer sous 5 à 10 ans les « passoires énergétiques ». Ils appelaient donc à une réponse forte et collective de la filière bâtiment. C’est ainsi que PROFEEL a été initié, fruit de la réflexion de 16 organisations professionnelles de la filière Bâtiment. En 2020, le plan France Relance confirme la place de la rénovation énergétique au cœur des priorités nationales.« La crise et le confinement nous ont fait repenser notre façon de vivre dans nos logements. La rénovation va devenir plus que jamais un enjeu de société. Elle va non seulement générer de la valeur, mais aussi être une source d’activité non délocalisable. À ce titre, PROFEEL est à la fois au cœur de la transition écologique et de notre relance économique, et les mesures du plan France Relance soutiendront cet effort collectif de toute la profession. » Nadia Bouyer, Présidente de PROFEEL9 projets innovants pour accompagner toutes les étapes de la rénovationComplémentaires, les 9 projets PROFEEL s’adressent à de nombreux acteurs : artisans et entreprises, maîtres d’œuvre, architectes et bureaux d’études mais également maîtres d’ouvrage, particuliers comme bailleurs et promoteurs. Ils ont pour objectif de développer des outils innovants et opérationnels, accessibles sous la forme d’applications, de plateformes digitales, de guides techniques, de vidéos ou encore de fiches pratiques. Ces outils permettront d’accompagner les acteurs durant toutes les étapes de la rénovation : en amont, pendant et après les travaux.Chacun des 9 projets, dont 6 sont portés par l’Agence Qualité Construction (AQC) et 3 par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), a son propre planning de déploiement. Les outils attendus seront tous produits d’ici à la fin de l’année 2021 et seront accessibles progressivement et gratuitement via le site web www.programmeprofeel.fr.Pour préparer la mise en ligne des premiers outils qui seront disponibles dès cet automne, PROFEEL diffuse depuis début octobre une campagne de communication.Favoriser le déclenchement de travaux de rénovationNUMÉRISER L’EXISTANT est un challenge entre start-up. 3 lauréats, désignés en juillet 2020, bénéficient désormais d’un soutien financier et technique pour adapter leurs solutions de numérisation 3D du bâti existant au marché de la rénovation. Les artisans et entreprises du bâtiment pourront mieux appréhender les contraintes du bâti et préparer leur devis, tandis que les clients se projetteront plus facilement.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/numeriser-lexistant/GO RÉNOVE est un service web public en ligne qui permettra de visualiser en quelques clics les éléments techniques décisionnels d’un futur projet de rénovation d’un bâtiment résidentiel, en amont de sa conception. Cet outil s’adresse aux bailleurs sociaux, aux particuliers et aux copropriétés. Il rentre aujourd’hui dans sa phase de développement informatique. Une première version de l’application web est attendue à la fin du 1er semestre 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/go-renove/STRATÉGIES RENO prévoit plusieurs outils et bénéficiaires. Un des objectifs est de permettre aux artisans et entreprises de mieux orienter leurs clients dans la mise en place d’une stratégie globale de rénovation adaptée à leur bâti. Un outil sur le web, pour mieux comprendre la globalité des travaux à entreprendre afin d’optimiser le projet de rénovation. Une application et des fiches techniques, sont en cours de développement. Un outil complémentaire, qui porte sur les problématiques de confort d’été, et une boîte à outils pour es collectivités sont également en cours de réalisation. Ils seront disponibles à l’été 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/strategie-reno/RENOSTANDARD propose le développement de solutions globales de rénovation reproductibles pour des maisons individuelles standardisées. Ces solutions sont conçues selon une démarche de préfabrication, afin d’optimiser les coûts. Neuf groupements de concepteurs ont été sélectionnés et sont aujourd’hui accompagnés techniquement par le CSTB. Les solutions en développement couvrent 11 typologies de maisons individuelles.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/reno-standard/Garantir la qualité des travaux réalisés et consolider la relation de confiance entre professionnels et clientsPROCÉDURES INTERNES développe un outil numérique pour faciliter les démarches d’autocontrôle des professionnels et celles de la réception des travaux avec leurs clients. Cet outil proposera plus de 50 fiches d’autocontrôle et de réception, ces dernières ayant vocation à être également diffusées auprès des particuliers. Les premières fiches seront mises à disposition gratuitement sur le site PROFEEL dès novembre 2020. Les publications se poursuivront jusqu’à la fin du premier semestre 2021. L’outil numérique sera testé au printemps pour une diffusion avant l’été 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/procedures-internes/SEREINE a un objectif : permettre la mesure de la performance énergétique intrinsèque d’un bâtiment à réception des travaux de rénovation. Le projet travaille à l’élaboration d’un outil inédit et très attendu. Ce dispositif complet a pour objectif de sécuriser les professionnels et de rassurer les clients sur l’efficacité réelle des travaux menés. Le principal défi scientifique de SEREINE est de parvenir à réduire le temps de mesure à moins de 24 heures. Le dispositif est déjà en phase d’expérimentation auprès des professionnels.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/sereine/QUALITÉ SANITAIRE ET ÉNERGÉTIQUE a pour but la mise en place d’une méthode simplifiée pour évaluer la performance globale « Energie-Santé-Confort » de bâtiments rénovés. À destination des maîtres d’ouvrage et opérateurs de mesure, elle s’appuie sur la collecte de données avant et après travaux sur plus d’une centaine d’opérations et permettra de documenter l’impact d’une rénovation sur le confort sanitaire des bâtiments, dont la qualité de l’air.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/qualite-sanitaire-et-energetique/REX RÉNOVATION met à disposition des professionnels et des formateurs des contenus pédagogiques multimédias (vidéos, photos commentées, rapports) issus de retours d’expériences du terrain. Ces ressources seront notamment compilées dans une nouvelle version de la mallette pédagogique du Dispositif REX bâtiments performants qui sera mise en ligne d’ici la fin du mois de novembre 2020. Un MOOC, en cours de réalisation, valorisera également les enseignements de ces retours terrain. La première session sera diffusée à l’automne 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/rex-renovation/BONNES PRATIQUES a pour objectif de mettre à disposition des professionnels du bâtiment une collection de 14 outils pratiques, sous la forme de référentiels techniques ou d’applications numériques, pour les guider dans la réalisation de leurs projets de rénovation. Les outils seront publiés progressivement, du mois de janvier à la fin 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/bonnes-pratiques/PLUS D’INFORMATIONS SUR LE PROGRAMME PROFEELSUR LE SITE WEB : PROGRAMMEPROFEEL.FR
Il y a 4 ans et 175 jours

Le compte personnel de formation, mode d'emploi

Pour l'ouvrir, comme l'ont fait 12 millions de personnes depuis sa création en 2015, il suffit d'aller, avec son numéro de Sécurité sociale et son email, sur le site moncompteformation.gouv.fr ou, depuis le 21 novembre 2019, sur l'application du même nom.Une fois son compte activé, on découvre la somme dont on dispose, 1.280 euros en moyenne en novembre 2020 pour un salarié du privé.L'application permet ensuite de consulter un catalogue de 320.000 formations.Dès la première page sont présentés les métiers qui recrutent le plus comme aide-soignant, chef de projet informatique ou encore conducteur routier. Il suffit ensuite de taper le secteur de formation recherché et sa ville pour obtenir les formations proches de chez soi. La sélection apparaît, classée selon un mode aléatoire.Sont éligibles toutes les formations certifiantes et réalisées par un organisme enregistré auprès du ministère du Travail.Les plus demandées sont le permis B, l'aide à la création d'une entreprise, le bilan de compétences, le Tosa (certification des compétences informatiques et digitales) et le Toeic (niveau d'anglais).Une fois cliqué pour réserver une formation, l'organisme dispose de 48 heures pour répondre et confirmer. Pour se faire aider, les salariés peuvent recourir gratuitement à un Conseil en évolution professionnelle (CEP).Comment est alimenté le CPF ?Les modalités d'acquisition de droits diffèrent selon le statut professionnel.Pour un salarié qualifié à mi-temps ou plus, l'alimentation du compte se fait à hauteur de 500 euros par an dans la limite de 5.000 euros. En dessous d'un mi-temps, les droits sont calculés au prorata de l'activité. Les salariés non qualifiés bénéficient eux de 800 euros par an, dans la limite de 8.000 euros.Jusqu'en 2019, le CPF était alimenté en heures, soit 24 heures par an pour un temps complet. La conversion des heures en euros a été réalisée en novembre 2019, sur la base de 15 euros par heure.Depuis début septembre, les entreprises peuvent abonder le compte CPF de leurs salariés. Pour l'instant, on est à 5 millions d'euros de dotation pour 2.000 salariés, un chiffre qui devrait monter en puissance après le confinement.Depuis juillet, Pôle emploi peut faire de même avec le CPF des demandeurs d'emploi. 18.000 personnes ayant un projet de formation en ont bénéficié, pour un total de 31 millions d'euros.Pour les non-salariés, les droits seront calculés en 2020 au prorata des activités déclarées en 2018 et 2019. Chez les fonctionnaires, l'alimentation se fait encore en heures.Comment transférer ses heures DIF sur le CPF ?Le CPF a remplacé en 2015 le DIF (droit individuel à la formation), qui était alimenté à raison de 20 heures par an et plafonné à 120 heures.Les salariés avaient jusqu'au 31 décembre 2020 pour basculer les heures DIF (converties en euros, à raison de 15 euros l'heure, soit un maximum de 1.800 euros) sur leur CPF.Constatant "qu'un salarié sur quatre" seulement a effectué cette opération, la ministre du Travail Elisabeth Borne vient de faire repousser cette date limite au 30 juin.Le salarié doit récupérer son solde d'heures DIF sur son bulletin de salaire de décembre 2014 ou de janvier, ou demander une attestation à son employeur d'alors, et le rentrer dans son compte CPF.3 question à Michel Yahiel directeur des retraites et de la solidarité à la Caisse des dépôtsIl y a un an, le gouvernement lançait en grande pompe l'application "MonCompteFormation", une "révolution" censée faire décoller la formation professionnelle en permettant à chacun de s'inscrire directement à une session, sans intermédiaire.Pour Michel Yahiel, directeur des retraites et de la solidarité à la Caisse des dépôts, qui gère le compte personnel de formation (CPF) de millions de Français, "le pari de l'autonomie" dans les choix de formation "est vérifié" et l'application, téléchargée 1,88 million de fois, permet de "toucher un public plus diversifié".Q: Au bout d'un an, l'application a-t-elle trouvé son public ? A-t-elle résisté à la crise et au confinement ?R: En un an, on a financé environ un million de sessions de formation pour près d'un milliard d'euros. C'est au-dessus du cadencement prévu, le rythme d'achats de formation est deux fois supérieur à ce qu'il était avant le lancement de l'application.On a surtout des motifs de satisfaction qualitatifs. On a davantage de femmes, de non cadres et de seniors qui se forment alors qu'avant le profil type était plutôt un jeune cadre masculin.Le niveau moyen des formations augmente, on n'est plus dans l'écrasante domination des langues vivantes.Le marché devient plus transparent, sur la durée les prix moyens de certaines formations baissent car la concurrence joue. Le système a été robuste pendant le Covid parce qu'on a réussi à maintenir la tête hors de l'eau d'un certain nombre d'organismes de formation qui avaient des difficulté de trésorerie en les payant à huit jours et on les a aidés à muter en distanciel. Au sortir du confinement, on a retrouvé le rythme précédent et on n'a pas mesuré de baisse d'activité dans le nouveau confinement, au contraire même.Q: L'application repose sur l'autonomie de l'utilisateur dans ses choix de formation. Cela inquiétait à la fois les employeurs, qui craignaient de perdre la main sur la formation de leurs salariés, et les syndicats qui s'inquiétaient d'un manque d'accompagnement. Ces doutes sont-ils levés ?R: Ces doutes étaient fondés et me semblent assez largement surmontés. Depuis début septembre, les employeurs ont la possibilité d'abonder le compte de leurs salariés et sont donc partie prenante de leur choix. Cela a considérablement détendu l'atmosphère.Il y a une sorte de deal: vous orientez la formation du salarié dans un sens qui vous convient, simplement il faut qu'il soit d'accord. Et s'il est d'accord, il investit par exemple 50% de la somme via son CPF et vous financez le reste.La crainte sur les salariés coupés du digital nous obsédait un peu plus.Pôle emploi a fait un énorme travail auprès des demandeurs d'emploi pour les accompagner. Cela aurait été dommage que les personnes les plus éloignées de l'emploi soient celles qui se servent le moins du CPF, là ce n'est pas le cas.Le Conseil en évolution professionnelle patinait un peu, il a été considérablement renforcé et est proposé gratuitement au salarié sur l'application.La philosophie de la réforme, c'était "est-ce que les gens sont suffisamment autonomes pour avoir une idée de leur projet, le repérer, en déduire la formation nécessaire, choisir cette formation, la payer et l'évaluer ?" Le pari était plutôt oui, il est vérifié.Q: Quelles sont les prochaines évolutions de l'application ?R: Début 2021, on aura une cotation des sessions de formation issue des avis de ceux qui les auront suivies, on a attendu d'avoir du volume pour que ça ait une signification statistique.En 2021, pour chaque utilisateur du CPF, on va générer un passeport des compétences, reprenant les formations financées par le CPF mais aussi les diplômes fournis par l'Éducation nationale. Cela attestera d'un parcours initial et professionnel qui peut être utile dans la recherche d'un emploi.L'avantage de l'outil CPF, c'est que l'Etat, les régions (qui pourront abonder en décembre), les branches, les entreprises peuvent s'en servir pour orienter une politique de formation sur un bassin d'emploi, une reconversion industrielle, etc.Dans le plan de relance, le CPF sera mobilisé pour la formation de jeunes décrocheurs scolaires au digital ainsi que pour des formations sur les métiers en tension. Cela sera financé par l'Etat mais passera par le CPF, comme vecteur d'actions prioritaires.
Il y a 4 ans et 175 jours

Pour le gouvernement, la relance doit aussi passer par les communes rurales

"Avec l'agenda rural, pour la première fois, la France a une politique pour la ruralité, comme elle en a une depuis quarante ans pour la ville", a expliqué la ministre de la Cohésion des Territoires, Jacqueline Gourault, dans un entretien accordé au groupe de presse Ebra à l'occasion du comité interministériel. "A l'heure d'un plan de relance particulièrement ambitieux, nous sommes collectivement en mesure d'accélérer le déploiement des mesures dans les territoires ruraux", a-t-elle ajouté.Selon Matignon, le monde rural pourra bénéficier "d'une grande part" du plan de relance gouvernemental de 100 milliards d'euros sur deux ans, afin de redresser la croissance française mise à l'arrêt au printemps par le premier confinement et à nouveau frappée par le reconfinement de cet automne. "C'est pas moins de cinq milliards d'euros qui, selon nos comptes, bénéficieront à ces territoires dans le cadre de la relance", estime-t-on dans l'entourage du Premier ministre Jean Castex, qui accueille pour la première fois ce comité interministériel.Les communes rurales pourront notamment bénéficier des crédits accordés au volet agricole ou du programme territoires d'industrie, explique la même source. "Nous veillerons à ce que la ruralité a bien bénéficié des crédits qui lui reviennent", assure-t-on à Matignon, à l'occasion de cette réunion de suivi de "l'état d'avancement général des mesures de l'agenda rural avec les membres du gouvernement".Le gouvernement se félicite aussi que 96% du territoire français soit désormais "couvert en 4G par au moins un opérateur, contre 89% il y a deux ans".Il souligne également que le nombre de maisons France services s'élève désormais à 856, après 323 nouvelles labellisations de ces guichets uniques pour effectuer des démarches administratives.Le premier comité interministériel de la ruralité s'est déroulé en février dans la commune de Girancourt dans les Vosges. Ces rencontres permettent de faire le point sur l'agenda rural qui compte 181 mesures pour soutenir le monde rural.
Il y a 4 ans et 176 jours

L’EPA Sénart et le Groupe Elcimaï remportent le Trophée Or Fimbacte pour leur projet d’Usine du Futur 4.0

L’Usine du Futur 4.0 lauréate du Trophée Or du cadre de vie 2020Le Jury du Festival Fimbacte a décerné au partenariat Elcimaï-EPA Sénart, le Trophée Or Prospectives, un prix qui vient récompenser l'offre innovante proposée par ces deux partenaires ; une initiative pragmatique et opérationnelle, répondant au besoin de redynamiser l’industrie française. « Ce prix récompense l’engagement différenciant et précurseur de notre territoire en faveur du retour en Ile-de-France d’activités industrielles innovantes ainsi que la vision prospective, l’audace et la ténacité dont les équipes de l’EPA ont fait preuve pour faire avancer ce projet inédit.», souligne Aude Debreil, Directrice générale de l’EPA Sénart. « Parmi les freins à l’attractivité du site France, les contraintes réglementaires et les délais d’implantation sont les premiers cités par les acteurs économiques internationaux. Nous sommes fiers d’avoir construit, avec nos partenaires, une solution unique pour remédier à cet état de fait, qui nous permet aujourd’hui de proposer aux industriels un terrain purgé de toutes les contraintes archéologiques et environnementales, prêt à recevoir les activités propres aux ICPE sans besoin pour le porteur de projet de déposer une déclaration, mais aussi prêt à la vente et à la construction »« Ce trophée constitue une reconnaissance nationale du bien-fondé et de l’unicité de notre offre souple, très innovante, intégrée, durable et juridiquement sécurisée », se félicite Christophe Chauvet, Directeur du développement du Groupe Elcimaï. « Avec l’Usine 4.0, nous pouvons désormais nous engager auprès de nos prospects industriels à livrer, sous 10 mois, un site en tous points conforme à leurs attentes, permettant une production industrielle Bas carbone en associant recyclage des matières premières et réversibilité de l’outil de production. »Une usine 4.0 « prête à construire » unique en FranceL’Usine du Futur 4.0 est l’aboutissement d’un partenariat débuté il y a 2 ans, entre l’EPA Sénart et le groupe Elcimaï, Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI) spécialiste de la conception et réalisation de sites de production à haute valeur ajoutée technologique. Conçue pour être un site de production clé en main, l’Usine du Futur 4.0 révolutionne l’offre de solutions d’implantation proposées aux acteurs industriels avec une proposition de valeur unique. Ce concept unique d’usine 4.0 est constitué d’une offre « packagée », réunissant un produit immobilier à hautes performances productives et environnementales, et d’un foncier « prêt à construire » de 5,3 hectares, identifié et proposé par l’EPA Sénart, situé sur le parc d’activités du Bois des Saint-Pères, un parc dédié aux porteurs de projets industriels innovants, sur les communes de Cesson et Savigny-le-Temple (77) au cœur de l’agglomération de Grand Paris Sud.Conçue selon le concept d’Enveloppe Industrielle Durable (EID ®) du Groupe Elcimaï, l’Usine du Futur 4.0 est couplée à un jumeau numérique réalisé en mode BIM, permettant une complète adaptabilité du site à l’évolution des activités de ses occupants sans aménagement lourd, en rendant le processus de production indépendant de la structure immobilière. La superficie cible du site est ainsi de 22 000 m2 - correspondant à la moyenne des demandes d’implantation d’activités industrielles récentes sur le territoire de l’EPA Sénart – mais pourra être modulée selon les besoins de l’industriel preneur. Jeudi 17 septembre 2020, le Groupe Elcimaï a obtenu le permis de construire pour le projet de site dédié à l’Industrie du Futur, ouvrant la voie à sa réalisation : grâce à l’ensemble des démarches portées par l’EPA Sénart et Elcimaï (autorisations ICPE et permis de construire préobtenus), tout porteur de projet industriel pourra y débuter son activité sous 10 mois de construction. Fin août dernier, le projet avait déjà été retenu dans le cadre du Pack Rebond pour la reconquête industrielle* par les Ministères de l’Economie, des Finances et de la relance, et de la Cohésion des territoires, au sein d’une liste de 78 sites (dont 5 uniquement en Ile-de-France) et solutions d’implantation industriels français prêts à accueillir des industries stratégiques dans le cadre de relocalisations.
Il y a 4 ans et 176 jours

Alkern et Tencate lancent une solution pour voiries drainantes avec dépollution des eaux pluviales

Inondations à répétition et îlots de chaleur urbainsRappelons ainsi que si en zone rurale 50 % des eaux de pluie s’infiltrent dans le sous-sol pour alimenter les nappes phréatiques, seuls 15 % le font en zone urbaine. De même, si 40 % d’entre elles s’évaporent en zone naturelle (contre 30 % en ville), seulement 10 % restent en surface, contre 55 % en ville, ce qui entraîne de facto la saturation des réseaux d’évacuation (égouts, collecteurs, déversoirs d’orages) et l’augmentation des températures en ville, due aux îlots de chaleur urbains. Pour y faire face, ALKERN a développé, depuis plusieurs années, un panel de solutions 100% naturelles et 100% recyclables comme autant de pertinentes réponses, immédiates et durables pour l’infiltration des eaux de ruissellement et la lutte contre les îlots de chaleur urbains. Revendiquant des coefficients de perméabilité validés en laboratoires, ces solutions drainantes ALKERN permettent ainsi d’infiltrer, au minimum, 2 fois les précipitations d’une pluie qualifiée d’intense (soit 540 l/s/ha).Clean 4 O’ : la solution pour infiltrer et dépolluer les eaux pluviales En prolongement logique de cette offre, ALKERN annonce un partenariat avec TENCATE AQUAVIA, entreprise spécialisée dans la dépollution des eaux pluviales. Ce partenariat débouche sur la création d’une solution complète (infiltration et dépollution) : la gamme Clean 4 O’ dans laquelle les expertises des deux sociétés sont associées : la solution, conçue et produite en France, TenCate GeoClean® Azure, pouvant être associée aux différentes références de la gamme O’ Alkern, le premier industriel de produits en béton préfabriqué en France. Elle apporte une nouvelle réponse au marché assurant tant la perméabilité des revêtements de voiries qu’une dépollution aux hydrocarbures des eaux pluviales. Mentionnons que TenCate GeoClean® Azure élimine naturellement les hydrocarbures présents dans les eaux de ruissellement qui s’infiltrent dans le sol et permet de réduire la pollution diffuse qu’elles transportent.Une solution simple a mettre en œuvre, autonome et durable Une combinaison de produits simple à mettre en œuvre (rouleaux de 3 x 70 m ou 6 x 70 m), durable, autonome et sans entretien. Au-delà de l’intérêt environnemental, l’aquatextile TenCate GeoClean® Azure infiltre l’eau instantanément sur la totalité de sa surface favorisant ainsi l’infiltration à la source et directe des eaux pluviales afin d’éviter la saturation du réseau d’assainissement. Sa perméabilité élevée (>10-2 m/s) permet ainsi d’absorber de gros volumes d’eau même en cas de pluies extrêmes (65 mm/h) tout en fixant au passage, plus de 99% des hydrocarbures dissous sur les filaments oléophiles de façon irréversible. L’aquatextile active et stimule ensuite systématiquement et durablement leur biodégradation naturelle par les microorganismes du sol avec un rendement très élevé. L’eau traitée a une faible teneur résiduelle en hydrocarbures (< 2 mg/l), évitant une pollution chronique des sols.Enfin, en cas de pollution accidentelle massive (ex : collision entre deux véhicules), l’aquatextile joue également le rôle de stockage tampon et freine l’infiltration des hydrocarbures. Collectivités locales, centres commerciaux comme particuliers peuvent désormais bénéficier de toutes les performances de cette offre destinée aux véhicules légers et poids lourds pour les voiries, les aires de stationnement, les parkings et les plateformes logistiques.
Il y a 4 ans et 176 jours

Le CETIAT renforce sa gouvernance avec l'élection d'un nouveau président et de deux vice-présidents

Claude Freyd a été élu, le 13 octobre dernier, président du CETIAT et succède ainsi à Laurent Mouchet qui a présidé le centre technique pendant 4 ans.Après des études d’ingénieur, Claude FREYD a débuté sa carrière chez De Dietrich Thermique où il a occupé diverses fonctions en Recherche & Développement. Celles-ci ont été étendues ultérieurement aux activités de marketing relatives aux technologies dont il avait la charge. En 2000, il met en place la fonction de directeur R&D du Groupe De Dietrich Thermique qu’il occupera pendant plusieurs années. Depuis, il a pour mission de suivre la règlementation européenne avec ses implications sur la stratégie du Groupe BDR Thermea, notamment par le biais de l’innovation. Membre d’une commission technique d’UNICLIMA, de diverses commissions du syndicat européen EHI, il est aussi administrateur du CETIAT depuis 2007 dont il a été élu vice-président en 2013.Sa principale mission sera avant tout de porter le nouveau Contrat d’Objectifs et de Performance 2020-2023 (COP) où le CETIAT affiche clairement ses ambitions, tels que le développement des équipements aérauliques et thermiques à impact carbone réduit en réponse à la transition écologique et énergétique ; la préservation du bien-être et de la santé dans les espaces intérieurs ; la décarbonation de l’industrie dans la stratégie menée autour de l’Industrie du futur.Depuis cette rentrée 2020, le CETIAT a également renforcé son conseil d’administration avec l’élection de deux vice-présidents à savoir Didier Bondil, Executive VP of Operations chez ALDES et Yves Fanton d’Andon, directeur du marketing stratégique chez ATLANTIC. Ils devront assurer le suivi du Contrat d’Objectifs et de Performance en étroite collaboration avec Bernard Brandon, directeur général et Claude Freyd, nouveau président du centre technique.
Il y a 4 ans et 176 jours

L'industrie française des pierres ornementales et de construction alerte les pouvoirs publics sur l'augmentation des importations

Le SNROC s’est déjà élevé à plusieurs reprises contre les importations de pierres étrangères en gros volume dans le cadre de marchés publics. Aujourd’hui, dans le contexte de ré industrialisation souhaité par le Gouvernement, du plan de relance, et de la prise de conscience généralisée de consommer local, le SNROC sollicite, une nouvelle fois, les pouvoirs publics afin d’aligner les bonnes intentions avec les actes. Des entreprises françaises injustement pénalisées Derniers exemples symboliques en date : la Ville de Paris a commandé à une carrière étrangère (pour 2 millions d’euros) les matériaux pour la fourniture des bordures et pierres prévues pour le prolongement du tramway T3 de la Porte d’Asnières à la Porte Dauphine. Toujours en région parisienne, la RATP, après avoir annoncé souhaiter mettre en œuvre du granit du Tarn a finalement passé sa commande auprès de fournisseurs hors hexagone dans le cadre d’un marché de l’ordre de 6 millions d’euros. Ces décisions pourraient être en partie défendables si les carrières de pierres naturelles françaises ne pouvaient approvisionner de tels chantiers. Mais, cela n’est pas le cas. Les carrières françaises sont en capacité de fournir en volume. Elles utilisent aussi des équipements de transformation de haute technologie, et sont parfaitement capables de produire et livrer dans les délais demandés de telles commandes. Ce type de décision de commande publique va à l’encontre des intérêts de tous les acteurs de la filière française. Elle va à l’encontre de l’utilisation des ressources locales permettant le maintien de l’emploi en France, le respect de l’environnement (notamment le bilan carbone) et l’aménagement du territoire. Les professionnels de la filière mettent les pouvoirs publics face à leurs responsabilités Face à la répétition de ces choix, l’exaspération des professionnels français de la pierre naturelle est de plus en plus forte. Les 700 entreprises de la filière, en très grande majorité des PME et des TPE, subissent depuis déjà près de 20 ans l’impact négatif des commandes publiques qui favorisent les fournitures étrangères : Plus de 150 entreprises ont disparu en moins de 10 ans, ce qui correspond à près de 20 % des entreprises !La part des importations de produits finis ne cesse d’augmenter et passe de 382 millions d’euros en 2016 à plus de 440 millions en 2018*. Si le chiffre d’affaire de la filière a augmenté en 2018* de 2,5 %, il avait fortement chuté en 2015 (-3,5 %) et en 2016 (-2,2 %). La profession ne peut plus accepter des décisions de commande publique basées sur le seul critère du prix, sans tenir compte de tous les autres paramètres, tels que les impacts sur l’emploi français et le bilan carbone subis par la France sans contrepartie.« Il est maintenant urgent que chacun prenne ses responsabilités et que l’ensemble des acteurs, notamment les acheteurs publics, prennent les dispositions qui s’imposent pour mettre en cohérence la commande publique avec les recommandations de l’État et les attentes des citoyens. Nous avons saisi le gouvernement et des maitres d’ouvrages et nous réitérons notre volonté d’échanger avec les pouvoirs publics afin d’obtenir un arbitrage au plus vite sur cette question », conclut Sylvain Laval, président du SNROC. *Dernières données disponibles à cette adresse.
Il y a 4 ans et 176 jours

Le street art fait sa révolution à Versailles, ville royale

"L'idée était d'embellir la ville par tous les moyens", argue l'instigateur de cette politique culturelle, François de Mazières, maire de Versailles depuis douze ans et passionné d'art. L'ancien président de la Cité de l'architecture et du patrimoine plaide pour l'art urbain, "le plus démocratique qui soit (...) qui se donne gratuitement à voir à tout le monde".L'élu espère notamment démontrer aux quelque 10 millions de visiteurs annuels du château de Versailles que la ville ne se résume pas à l'imposante bâtisse du XVIIe siècle.Ainsi, près de l'église où a été baptisé Louis XIV, des coulures noires esquissent des silhouettes sur les passages cloutés, clin d'oeil de l'artiste Emmanuel Braudeau à Jackson Pollock.Plus loin, des illustrations des Fables de la Fontaine égayent des armoires électriques, des trompe-l'oeil de magasins d'époque habillent les murs nus du centre-ville, une dizaine d'immenses fresques peintes par des artistes internationaux annoncent l'un des plus grands quartiers HLM de la ville, Bernard de Jussieu.Et au coin de certains immeubles ont fleuri d'ironiques châteaux, têtes couronnées voire... guillotinées, oeuvres à l'esthétique de jeu vidéo rétro du célèbre artiste Invader.D'abord "étonné" puis "réticent", François de Mazières salue finalement le travail facétieux du mosaïste, même s'il avertit: "La beauté de cette ville vient aussi du fait que depuis des siècles, il y a des règles qui s'appliquent"."Trop coloré"Une réglementation drastique dont le maire fait lui-même les frais et qui rend toute intervention sur cet "univers protégé (...) dérogatoire". "De temps en temps, les Architectes de France me disent non", s'amuse-t-il."Au départ, on m'a dit que mes oeuvres étaient un peu trop colorées pour la rue du Vieux Versailles", renchérit Cyklop, qui a peint 25 poteaux représentant des personnages historiques revisités en Lego, de Louise Michel à Madame de Maintenon en passant par Louis XV.Mais le maire ayant adhéré à leur esthétique pop, les potelets se sont taillé une place de choix dans la ville, à la grande joie des habitants, qui les trouvent "sympas", "rigolos" et "funs pour une ville ancienne comme Versailles"."A chaque fois qu'on fait quelque chose, on prend un risque", estime celui qui s'est déjà attiré les foudres de l'opposition, notamment en raison de la commande d'une oeuvre de 200.000 euros, un banc long de 90 mètres au sein du jardin des étangs Gobert.Mais d'un point de vue budgétaire, le maire se défend de toute démesure.Versailles est "une ville pauvre de gens riches", estime-t-il. Sur 2.600 hectares, 800 sont occupés par le château qui ne rapporte rien à la Ville, 450 par le ministère des Armées avec 2.500 logements de militaires et 350 à l'Office national des forêts.La surface dédiée aux activités économiques "est historiquement faible" dans la ville royale. C'est pourquoi les trompe-l'oeil sont réalisés par les étudiants des deux écoles d'art de Versailles, souvent dans le cadre de leur scolarité.De même, le coût des fresques du quartier HLM sont intégrés au budget de rénovation thermique des immeubles. "L'idée est que le fait d'investir artistiquement n'ait pas davantage d'impact économique", explique Mimouna Khaldi de Quai 36, qui représente les artistes muralistes étant intervenus dans le quartier Bernard de Jussieu.De la cité HLM au centre-ville historique, François de Mazières vante la diversité de quartiers de Versailles qui demeure "une ville incubatrice de la création artistique, y compris au XXIe siècle".
Il y a 4 ans et 176 jours

Effondrement sans précédent de la commande publique

Sous le double effet de la crise sanitaire et de la séquence électorale prolongée du printemps, les achats publics, en investissement et en services, connaissent un effondrement préoccupant. Au regard de la même période en 2019 (janvier à septembre), la commande publique des communes a chuté de 7 milliards (-37%) et celle des intercommunalités à fiscalité propre (communautés et métropoles) d’environ 2 milliards (-23%).C’est pour autant indiscutablement à l’échelle des communes et intercommunalités que se jouera l’essentiel de la relance en termes d’appels d’offre et de travaux. En concentrant 55% de l’ensemble des achats – poids inchangé depuis 2012 -leur rôle est déterminant dans la relance engagée par le gouvernement, tant en ce qui concerne la passation de marchés de prestations et de services, la poursuite des travaux de renouvellement, que des projets nouveaux portés par les équipes élues au printemps et au début de l’été.Tous les secteurs sont concernés : travaux neufs et surtout travaux de renouvellement sont durement touchés par la crise : respectivement -24% et -35% pour l’ensemble des acheteurs. Le secteur des services, qui était en forte progression ces dernières années, est également en repli en 2020.Engager le plan de relance au plus vite dans les territoiresDans ce contexte, l’AdCF se félicite des instructions enfin données par le gouvernement aux préfets de région et de départements (circulaire du 23 octobre 2020) pour engager les mesures du plan de relance dans les territoires, en combinant actions de court terme et mesures à plus longue échéance. Le mode d’emploi du plan était largement attendu par les intercommunalités de France.A l’occasion de son assemblée générale qui s’est tenue le 5 novembre à Paris, et au cours de laquelle ont été renouvelées ses instances nationales et sa présidence, les élus de l’AdCF ont réaffirmé leur volonté de s’engager activement dans la rel. L’AdCF va ainsi inciter l’ensemble des adhérents à accentuer leur mobilisation sur le terrain à travers leurs plans de relance locaux, si possible co-construits avec les acteurs économiques locaux (entreprises du BTP, industriels, agriculteurs, entreprises de proximité, délégataires de services publics, milieux associatifs, secteurs culturels et sportifs, professions du tourisme…)L’AdCF constate que nombre de plans de relance locaux sont déjà adoptés ou en cours d’adoption. Ils seront décisifs pour redonner de la visibilité aux acteurs économiques et faciliter les coordinations entre investissements publics et privés. Par leurs compétences opérationnelles de maîtrise d’ouvrage et leurs ingénieries, les métropoles et communautés ont un rôle majeur à jouer au plus près du terrain. Il leur reviendra notamment de porter des projets structurants en matière de développement économique et de réindustrialisation, d’équipement et d’usages numériques, d’efficacité énergétique et de transition écologique, de mobilités et de logement, de revitalisation du commerce et de l’artisanat …L’AdCF appelle également ses adhérents à aider leurs communes à relancer leurs propres politiques d’investissement et d’achat. Ces aides peuvent passer par des concours budgétaires mais aussi des appuis en ingénierie pour accélérer les passations de marché et la concrétisation des projets. C’est ensemble, en se coordonnant étroitement dans des plans d’investissement pluriannuels de territoires, que communes et intercommunalités contribueront le plus efficacement à la résilience des économies locales.
Il y a 4 ans et 176 jours

L’UFME décrypte le marché de la fenêtre en France

Priorité aux entreprises du territoireHistoriquement partisane de la fenêtre française de qualité, l’UFME se satisfait de l’importance accordée à la provenance des produits. Alors que 89% des produits vendus sont fabriqués en France dont 21% dans les Pays de la Loire, berceau de la menuiserie, l’importation recule de 5,1% par rapport à 2017.Un marché prometteur marqué par la crise sanitaireGlobalement, la fenêtre ne déroge pas à la règle du marché du bâtiment. Les projets en rénovation dominent (67% dont 61% pour le résidentiel et 6% pour le non résidentiel). Les chantiers neufs (33%) concernent majoritairement le résidentiel (27%). Entre 2017 et 2019, le marché de la fenêtre affiche une croissance de 1,6% en volume, dans un contexte de rénovation atone du fait de la diminution des incitations fiscales et de la crise des gilets jaunes. Alors que l’année 2020 s’annonçait prometteuse, l’arrêt brutal des activités du 17/03 au 10/05/2020, lié à la crise sanitaire de la Covid-19, amène un recul de 22,9% en volume au premier semestre, tous chantiers et matériaux confondus.« La fenêtre constitue un marché prometteur pour le bâtiment. Je dirais que quand la fenêtre va, tout va ! Les études montrent au fil des années que les maîtres d’ouvrage sont de mieux en mieux sensibilisés au rôle qu’elle joue. Au-delà du confort, la fenêtre est un élément clé d’une rénovation énergétique réussie. Nous comptons sur la concrétisation du Plan France Relance pour soutenir nos activités et nos entreprises qui mettent tout en œuvre pour répondre à la demande par un service de proximité, une innovation forte, et une démarche environnementale renforcée. ».Bruno CADUDAL, Président de l’UFMEDes choix tournés sur les performances et le confortLes foyers français misent majoritairement sur le PVC (60%) qui multiplie les atouts en termes de performances d’isolation thermique et acoustique, d’esthétique, d’entretien, de labellisation… Le confort chez soi reste au cœur de leurs priorités. Plus d’une fenêtre sur deux vendue en 2019 présente un coefficient de transmission thermique Uw inférieur à 1,4. Ce haut niveau de performances thermiques est principalement porté par la fenêtre PVC, dont 82% d’entre elles affichent un Uw inférieur à 1,4. Côté finition, les choix restent traditionnels, se tournant vers du rectangulaire, du blanc et une ouverture à frappe à la française. Les innovations, initiées depuis ces dernières années par les fabricants de profilés et de fenêtres PVC, offrent aujourd’hui aux ménages français une multitude de couleurs, d’aspects et de textures qui permettent aux fenêtres PVC de s’adapter à toutes les envies et styles décoratifs. Autre critère de choix, l’assurance d’une fenêtre de qualité à travers les certifications et labels. La marque NF reste le marquage qualité le plus représenté dans l’univers de la fenêtre.Et la fenêtre type 2019 est…Installée en maison individuelle dans le cadre de travaux de rénovationEn PVCFabriquée par une usine française dans les Pays de la LoireMarquée NFAvec une ouverture à frappe à la françaiseDe forme rectangulaireMajoritairement blancheThermiquement performante (plus de 82% des fenêtres PVC dépassent les exigences requises par MaPrimeRenov’)* Étude réalisée entre mars et juillet 2020 pour l’UFME, le SNFA et l’UMB-FFB, avec le soutien financier du CODIFAB.
Il y a 4 ans et 176 jours

Un futur de plus en plus incertain pour les bureaux d’études techniques et les ingénieurs conseils

Si les entreprises adhérentes de CINOV sont moins nombreuses qu’en septembre à déclarer une baisse de leur CA sur un an (54% en octobre VS 69% en septembre) les prévisions restent très pessimistes : 52% des répondants prévoient encore une baisse de leur CA dans les trois prochains mois (+2 pts par rapport à septembre). Ces perspectives sont d’autant plus assombries que ces entreprises vont devoir subir les conséquences d’un nouveau confinement. Parmi les filières les plus touchées figurent l’architecture et l’urbanisme, le conseil en management, le secteur de l’acoustique ou encore celui de l’ergonomie.Les chiffres clés du baromètre CINOV pour octobre 202054% des adhérents CINOV déclaraient une baisse de leur CA en octobre 20209% des entreprises déclarent une baisse de CA de plus de 50%52% des TPE PME de la branche BETIC1 prévoient une nouvelle baisse de CA dans les 3 prochains mois62% des entreprises avec des salariés interrogées ont recours au télétravail13% d’entre elles déclarent envisager des licenciements économiquesUne crise qui s’enracine malgré des signes de repriseMalgré des signes de reprise encourageants par rapport au mois de septembre (54% des répondants déclarent une baisse de chiffre d’affaires au mois d’octobre : -15 points par rapport à septembre) plus de la moitié des TPE PME de la branche prévoient néanmoins une baisse de chiffre d’affaires pour les trois mois à venir. Si l’impact de la crise diffère en fonction des secteurs d’activité, les secteurs du conseil en management et celui de l’architecture et de l’urbanisme restent, à l’instar du mois de septembre, les secteurs les plus impactés, avec une baisse de plus de 50% de leur chiffre d’affaires. Paradoxalement, ce même secteur de l’architecture et de l’urbanisme prévoit tout de même une hausse de son chiffre d’affaires pour les trois mois à venir tout comme l’industrie et les technologies, le numérique et l’ingénierie.Des difficultés inchangées et des chefs d’entreprise de plus en plus soucieuxMalgré un mois d’octobre qui semblait plus prometteur que celui de la rentrée (10% des entreprises ont déclaré avoir enregistré une hausse de leur chiffre d’affaires sur la période contre 4% en septembre), la première vague de Covid-19 semble indéniablement laisser des traces au sein des entreprises de la branche BETIC1 qui peinent à redresser la barre et font face à des difficultés dont la nature ne change pas. Ces dernières restent identiques à celles évoquées en septembre et se renforcent :la baisse ou la renégociation des honoraires pour 6,4% des interrogés (+1 point vs septembre)la gestion de la trésorerie pour 15,7% du panel (+4 points vs septembre)l’imprévisibilité de l’activité pour 65,7% des répondants.Au regard de ces statistiques, 49% des dirigeants se déclarent, inquiets pour la pérennité de leur entreprise, inquiétude en nette augmentation par rapport au mois dernier (+11 points).Les entreprises s’adaptent, tentent de surseoir aux licenciements mais reportent les recrutementsLes conséquences encore ressenties de la première vague de Covid-19 couplées à la montée en puissance des chiffres du virus pour ce troisième quadrimestre ont contraint les TPE et PME de la branche à adapter leurs méthodes de travail. 62% des entreprises avec salariés sondées ont recours au télétravail et 15,5% à l’activité partielle. A noter que 67% des entreprises faisant appel à l’activité partielle souhaitent voir le dispositif perdurer après novembre, un bond de 27 points par rapport au mois d’octobre. Si l’APLD ne constitue toujours pas une solution pour la majorité du panel, le reconfinement pourrait rebattre les cartes. Enfin, si 63% des TPE PME n’envisagent pas de nouveaux recrutements, l’impact du coronavirus sur l’emploi reste heureusement encore mesuré puisque seulement 13% du panel envisagent des licenciements économiques.1La branche des Bureaux d’Études Techniques, Cabinets d’Ingénieurs Conseils et Sociétés de Conseils
Il y a 4 ans et 176 jours

Assurance emprunteur : pas de trêve en vue entre banquiers et assureurs

"La concurrence est en marche, ainsi que l'avait souhaité le législateur dès 2010", s'est félicité mercredi le Comité consultatif du secteur financier (CCSF), instance de concertation où siègent des représentants d'établissements financiers, d'organisations syndicales, de clients et des parlementaires.En 2010, la loi Lagarde a permis aux emprunteurs d'opter pour une autre assurance que celle proposée par leur banque. Et plusieurs autres lois ont ensuite oeuvré pour plus de concurrence, permettant notamment aux clients de changer d'assurance tous les ans."Le bilan montre que les consommateurs en sont, aujourd'hui, les principaux bénéficiaires, avec notamment des tarifs réduits et des garanties renforcées, et que, de ce point de vue, l'objectif du législateur a été atteint", se félicite le CCSF.Il précise que les tarifs des contrats emprunteur ont baissé de 10% à 40%, un constat dressé dans un rapport du cabinet indépendant Actélior.La question est sensible: évaluée à près de 10 milliards d'euros de cotisations par an, l'assurance emprunteur représente l'un des plus gros marchés de la santé et prévoyance en France. Cette assurance couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité, protégeant à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.Les banques accusées d'obstructionOr ce marché est historiquement aux mains des banques, qui profitent généralement de la signature d'un prêt pour placer leur assurance de crédit "maison".À ce jour, près de 90% des crédits sont encore assurés par l'établissement prêteur, au grand dam de courtiers et d'assureurs qui accusent régulièrement les banques d'obstruction lors des demandes de changement d'assureur de prêt.Pour Adrien Couret, directeur général de l'assureur mutualiste Macif interrogé par l'AFP, le rapport de CCSF "porte l'empreinte du lobby bancaire" et est "extrêmement décevant", il "ne souligne pas assez aujourd'hui la difficulté fondamentale qui est celle de changer d'assurance emprunteur"."Aujourd'hui, dans 50% des cas, une banque ne respecte pas les délais dans les opérations de substitution, ce qui souvent revient à ne pas réaliser l'opération de substitution", accuse ce dirigeant, qui pousse avec d'autres pour permettre aux clients de résilier leur assurance de prêt à tout moment.Bertrand de Surmont, président du syndicat de courtiers Planète CSCA, plaide aussi pour cela. "Quand une personne va voir sa banque, quel pouvoir de négociation a-t-elle? Il faut vraiment se battre avec les banques pour qu'elles n'imposent pas leur contrat maison", affirme-t-il à l'AFP.L'UFC-Que Choisir a annoncé jeudi avoir intenté une action en justice contre la banque LCL pour entrave à la concurrence après avoir recueilli "de nombreuses plaintes" de consommateurs ayant rencontré des blocages au moment de changer d'assurance-emprunteur.Guerre de parts de marchéDu côté des banques, la Fédération bancaire française s'est en revanche félicitée du rapport du CCSF. Il "confirme que c'est un marché concurrentiel, sur lequel les différentes offres, y compris celles des bancassureurs, se développent et évoluent, dans l'intérêt des clients", estime la fédération, qui affiche son "objectif constant d'assurer la protection maximale des emprunteurs et la solidarité des emprunteurs par la mutualisation des risques".Au final, "c'est une guerre entre les uns qui bataillent pour préserver leurs parts de marché et les autres pour en gagner", observe pour l'AFP un connaisseur du sujet sous couvert d'anonymat.Des progrès restent à faire en matière de transparence : le rapport du CCSF se fait l'écho de carences, notamment dans l'information transmise aux clients sur les conditions d'indemnisation et sur les produits proposés.En outre, "les modalités de tarification" sont parfois difficiles à comprendre et à comparer pour les consommateurs, poursuit le CCSF, qui veut organiser des réunions de travail pour progresser dans ces domaines durant "l'année à venir".
Il y a 4 ans et 177 jours

Tunnel d'infiltration pour eaux usées traitées

Les kits Sebico sont composés de plusieurs tunnels et des accessoires nécessaires selon le besoin. Ils permettent d'obtenir une aire d'infiltration optimisée en fonction de la perméabilité du sol. Économiques et performants, ils sont une alternative aux tranchées d'infiltration traditionnelles.FonctionnementLes eaux usées traitées sont envoyées vers les tunnels par alimentation gravitaire ou sous pression. Le flux lissé dans les tunnels permet une infiltration rapide des eaux usées traitées.Chaque tunnel dispose d'une surface d'infiltration au plan de 0.936 m². Le fond de fouille n'est pas recouvert de granulat pour augmenter la surface active d'infiltration et éviter le masquage. L'eau usée traitée à infiltrer est directement en contact avec le sol. Le tunnel est posé dans une zone propice à l'infiltration. De plus, la surface de contact et un apport d'oxygène dans les tunnels via la circulation d'air augmentent et favorisent la dégradation de la matière organique résiduelle en sortie de traitement. L'infiltration de l'eau usée traitée est principalement verticale (1) et latérale (2) pour pallier l'évolution de la perméabilitéApplicationsInfiltration des eaux usées traitées d'une microstation, d'un filtre compact ou d'un filtre à sable drainé.Les articles 11 et 12 de l'arrêté du 7 septembre 2009 modifié en 2012 imposent l'infiltration des eaux usées traitées à la parcelle si les conditions de perméabilité le permettent.CaractéristiquesFabriqué en polypropylèneRésistant aux agents chimiques des eaux d'écoulementRecyclable8 diamètres de raccordement : 60 - 100 - 110 - 120 -160 - 200 - 300 et 320 mm
Il y a 4 ans et 177 jours

Érika, la marque de peinture écoresponsable et made in France, lance son nouveau site internet

La gamme ERIKA, créée par l'entreprise alsacienne LCTP, répond parfaitement à cette problématique : elle est composée de peintures innovantes, écologiques et fabriquées en France, que l'on peut maintenant découvrir sur le nouveau site de la marque.La peinture « smart » qui en fait voir de toutes les couleurs aux passionnés de décoERIKA est une marque française de peintures décoratives haut de gamme pour la décoration intérieure. Elle concilie grande technicité et respect de la nature, avec de belles couleurs et des produits écologiques véritablement couvrants et qui conservent leur luminosité au fil du temps.Les peintures ERIKA sont « propres » : elles ne contiennent ni solvant, ni phosphate, ni bisphénol, ce qui permet de préserver la qualité de l'air intérieur et la santé des occupants. En même temps, ce sont des peintures techniques : elles sont faciles à appliquer, résistantes, couvrantes et lessivables.ERIKA : la meilleure alliée des fans de relooking et de DIYL'autre atout des peintures ERIKA, c'est leur originalité. La marque mise sur l'innovation, avec des peintures qui changent de couleur, des peintures parfumées, et des peintures spéciales pour le relooking de meubles et de meubles cuisine. Ces dernières sont très pratiques : elles permettent de couvrir le mobilier sans passer par les cases décapage, ponçage et sous-couche, et sans appliquer de vernis de protection.ERIKA propose également des outils d'aide : des guides d'inspiration qui font voyager du Brésil au Japon et qui explorent les styles récup', bohême, nature ou encore contemporain, mais aussi des nuanciers peints à la main et les kits prêts à l'emploi ErikaBox.ERIKA s'adresse aussi aux boutiques de décoration et aux magasins spécialisés qui souhaitent distribuer la gamme, en profitant de tarifs avantageux.Un nouveau site internet pour la peinture jolie et intelligenteLe nouveau site d'ERIKA est à son image : vivant, dynamique et intelligent, c'est une véritable mine d'informations et d'inspirations qui ravira les passionnés de déco. On y trouve une boutique en ligne où on peut se procurer les peintures et produits de la gamme, ainsi que des conseils sur le choix et l'application des peintures, des nuanciers, et un blog avec des astuces et des tutoriels.Par ailleurs, ERIKA a su rassembler une communauté de passionnés sur sa chaîne YouTube, sa page Facebook et son compte Instagram. Et, chaque mois, les clients reçoivent dans leur boite mail une newsletter sur l'actualité de la marque.Ce site reflète les valeurs de LCTP, une marque historique française qui est au service de ses clients, et mise sur l'accompagnement et l'écoute.La petite histoire d'ERIKALa fabrique de peinture LCTP s'est faite connaitre en proposant des peintures et des couleurs sur mesure pour les acteurs de la décoration intérieure. Ses clients sont essentiellement des revendeurs et des passionnés de déco.En 2014, à l'occasion du salon Maison Déco de Colmar, l'entreprise est sollicitée pour présenter une peinture sur-mesure. Celle-ci devait à la fois interpeller par son originalité, et mettre en avant le savoir-faire alsacien.LCTP relève le défi avec brio. De sa fabrique sort ERIKA, une peinture unique, qui permet à chacun de se transformer un peu en magicien, car elle change de couleur quand on la touche. Et le plus beau, c'est qu'elle ne contient pas de solvant !Cette peinture étonnante fait beaucoup parler d'elle sur le salon, et de nombreux relookeurs de meubles et décorateurs expliquent à LCTP qu'ils souhaiteraient pouvoir utiliser une gamme professionnelle de peintures, adaptée à leurs besoins en matière de couleur, de qualité, d'innovation et de technicité.L'équipe de LCTP décide alors de créer une marque pour eux, et la baptise ERIKA, du nom de la peinture qui lui a donné naissance.
Il y a 4 ans et 177 jours

On peut s'approprier un bien, de mauvaise foi

"La prescription acquisitive est un moyen d'acquérir un bien ou un droit par l'effet de la possession", explique le code civil. Il précise que l'auteur n'est pas obligé de prouver sa propriété par un titre juridique et que personne ne peut la lui contester en invoquant sa mauvaise foi.Il suffit, ajoute le code, de prouver une "possession continue et non interrompue, paisible, publique, non équivoque et à titre de propriétaire".Le procès opposait deux frères et les juges avaient d'abord conclu que celui qui tentait de s'approprier un morceau de terrain appartenant à l'autre savait parfaitement qu'il avait tort, ce qui lui interdisait de se dire occupant des lieux depuis trente ans "à titre de propriétaire".Mais la notion d'occupant "à titre de propriétaire" est à juger aux yeux des tiers, a rectifié la Cour de cassation, et la connaissance de la véritable situation juridique de la parcelle en cause n'empêchait pas l'auteur des faits d'avoir l'intention de se comporter comme s'il en était propriétaire.La Cour avait cependant exclu en septembre 2010 qu'un occupant de mauvaise foi puisse réaliser une telle opération. Mais dans ce cas précis, l'auteur de l'opération avait officiellement montré qu'il savait ne pas être propriétaire puisqu'il avait proposé au propriétaire d'acquérir le bien.(Cass. Civ 3, 20.12.2018, C 17-28.107).
Il y a 4 ans et 177 jours

La bataille judiciaire autour du projet des tours Hermitage à La Défense se poursuit

Plus de dix ans après avoir été annoncé en grande pompe, ce projet, porté par le promoteur immobilier russe Emin Iskenderov et chiffré à près de trois milliards d'euros, est enlisé dans une guérilla judiciaire et juridique émaillée de dizaines de procédures.Concernés en premier lieu par ce projet adoubé à l'époque par Vladimir Poutine et Nicolas Sarkozy, plusieurs locataires de la résidence des Damiers, vouée en partie à la démolition pour faire place au projet, ne désarment pas et entendent, pour sept d'entre eux expulsés en août 2018, être réintégrés dans leur logement.Leur cas était au centre de la nouvelle audience qui s'est tenue mardi à Versailles où la question de la législation applicable à leurs contrats de location, législation de droit commun ou législation dérogatoire HLM, a été débattue."De cette législation applicable dépend la légalité ou non des expulsions qui sont intervenues et qui vont être examinées en 2021" par la justice, a déclaré à l'AFP leur avocate Armelle Coulhac-Mazérieux, à l'issue de l'audience. "La législation de droit commun prévoit qu'on ne peut pas expulser quelqu'un avant que le bail soit venu à échéance.""Or, leurs baux sont toujours effectifs, certains d'entre eux courent jusqu'en 2027 et ils ont donc le droit de demander à être réintégrés dans les lieux", a ajouté l'avocate qui a également soulevé une QPC portant sur l'interprétation, faite en mai 2020 par la Cour de cassation, de la loi du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs.A l'audience, l'avocate de RATP Habitat (ex-Logis Transports), Me Laure-Anne Fournier, a exprimé "l'agacement" du bailleur social et propriétaire des immeubles, situés à Courbevoie (Hauts-de-Seine)."Cette QPC s'inscrit dans dix ans de contestation de ce projet, on n'avait pas eu de QPC jusqu'à présent, ça manquait à ce dossier, on aura donc tout eu!", a-t-elle ironisé, déplorant une "stratégie qui a fait perdre un temps considérable à ce projet".Concernant le fond du dossier, "quel est l'intérêt des locataires de venir contester l'application d'un régime locatif HLM plus favorable (...) si ce n'est faire échec à ce projet?", a-t-elle ajouté.Dessinées par l'architecte britannique Norman Foster, les tours Hermitage, deux gratte-ciels de 320 m de haut, doivent offrir résidences de luxe, bureaux, hôtels et commerces. Elles sont censées être livrées d'ici aux JO-2024 à Paris.L'affaire a été mise en délibéré au 5 janvier.
Il y a 4 ans et 177 jours

La mairie de Roubaix crée une carte du matrimoine en ligne

En élaborant le rapport sur l'égalité femmes-hommes, les services de la ville ont fait le constat que seuls quelques équipements et une petite dizaines de rues sur 600 étaient baptisés du nom d'une femme, explique à l'AFP Muriel Chochois, directrice de la mission médiation.Pour y remédier, "comme on n'ouvre pas tous les jours de nouveaux équipements", l'idée d'une carte, proposée par "une stagiaire", a donc émergé "pour montrer que "derrière chaque nom, de femme, roubaisienne ou non, il y a une histoire, des histoires", poursuit-elle.Comme celle de Gervaise Schmitt, arrêtée avec sa famille à Roubaix en novembre 1943, qui a survécu à la déportation des Tsiganes par les Nazis. Ou celle de Marguerite Boucicaut, fondatrice avec son mari du grand magasin parisien "Le Bon Marché", dont le legs à l'Assistance publique a permis la création à la fin du XIXe siècle d'une maternité à Roubaix.Sur cette carte mise en ligne sur le site de la ville, repérée par Nord Eclair, une fiche historique sourcée accompagne chaque nom de femme, Résistante, ouvrière, artiste, philanthrope, etc... associé à une rue, un équipement, leur lieu de naissance ou de commerce.La mairie (ex-LR) "invite" par ailleurs les habitants à lui faire des propositions pour avoir "une plus grande visibilité des femmes dans l'espace public".L'initiative rappelle celle de sept étudiantes de l’École du Louvre à Paris qui avaient lancé en 2019 une carte interactive en ligne pour "rendre hommage" au matrimoine, plus de 70 œuvres créées dans Paris par des femmes.En écho aux Journées du patrimoine, des Journées du matrimoine avaient précédemment été lancées en 2015 par l'association HF Ile-de-France.
Il y a 4 ans et 177 jours

L'Assemblée vote la révision à la baisse de certaines aides pour le solaire suscitant la colère de la filière

Cette révision des tarifs d'achat d'électricité, adoptée à 91 voix contre 32, "concerne un nombre restreint d'anciens contrats", signés entre 2006 et 2010, "800 contrats, sur 235.000", a insisté la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, alors que la filière photovoltaïque est hostile à cette mesure.Elle concerne "les plus gros contrats" qui bénéficient d'une "rentabilité hors de proportion", a-t-elle argumenté, tout en soulignant qu'il y aurait une "clause de sauvegarde", au bénéfice des installations photovoltaïques que le nouveau dispositif risquerait de "compromettre".En renégociant, "on table sur une économie d'environ 350 ou 400 millions par an", soit une économie totale de "4 milliards" d'euros pour ces contrats au long cours. Ces montants seront "réinjectés dans les aides pour les énergies renouvelables", a assuré la ministre.Les députés ont adopté cet amendement gouvernemental en première lecture, dans le cadre du débat parlementaire sur le budget dédié à l'écologie en 2021.A droite, Eric Woerth (LR) a dénoncé une "rupture unilatérale de contrat, sans aucune concertation avec la filière. Vous allez vers un grand nombre de contentieux", a-t-il lancé au gouvernement, en lui reprochant "beaucoup d'insouciance dans ce dossier".L’État perd de la "crédibilité" vis-à-vis des "investisseurs et des banquiers", a complété Charles de Courson (Libertés et Territoires).A gauche, la socialiste Christine Pires Beaune s'est abstenue, favorable à "l'objectif de l'amendement", mais déplorant qu'il soit présenté "au dernier moment" et "sans étude d'impact"."L’État joue son rôle de régulateur, il y a eu une anomalie" avec ces contrats, a répondu le rapporteur général du budget Laurent Saint-Martin (LREM).Le dispositif concerne des contrats d'une durée de 20 ans, signés entre 2006 et 2010. En 2006, les tarifs de rachat de la production solaire étaient de l'ordre de 600 euros le mégawattheure, soit dix fois les prix de marché actuels.Seuls les plus gros contrats seront touchés par la révision. Les installations de moins de 250 KW environ ne seront pas concernées, afin d'épargner les particuliers, agriculteurs ou petits professionnels.Rupture unilatérale de contrat et perte de confianceEnerplan, le syndicat des professionnels de l'énergie solaire, a dénoncé une "remise en cause unilatérale et rétroactive d'un contrat par le gouvernement", une démarche "totalement inacceptable"."Si l'énergie solaire est si performante aujourd'hui, c'est parce qu'il y a eu des entreprises pionnières qui ont pris le risque d'investir en pleine crise financière", estime ce syndicat, en appelant le Sénat à revenir sur ce dispositif."Barbara Pompili casse la confiance dans le soutien de l’État aux énergies renouvelables", a estimé dans un communiqué séparé le collectif Solidarité Renouvelables, qui regroupe 300 entreprises de la filière.Il a dénoncé "une mesure arbitraire" et "l'acharnement du gouvernement contre la filière photovoltaïque, qui porte atteinte au crédit public et déstabilise toutes les énergies vertes, à l'heure où les PME font face à la crise économique, et au détriment de l'urgence climatique".Le collectif affirme qu'il "continuera à s'y opposer vigoureusement, y compris devant le Conseil constitutionnel".EDF a l'intention de se défendre face à la baisse des tarifsEDF a l'intention de se défendre face la révision prévue du soutien public à certains parcs solaires anciens en France, estimant ne pas avoir bénéficié d'une "rémunération excessive", a indiqué vendredi son directeur financier."EDF Renouvelables possède des actifs qui sont visés par cette révision. Son exposition potentielle atteint 150 MW", a détaillé Xavier Girre lors d'une présentation destinée aux analystes financiers."Toutefois, nous ne considérons pas que nous avons profité d'une rémunération excessive et nous avons l'intention de défendre notre cause auprès des autorités françaises lorsque les paramètres détaillés seront connus", a-t-il ajouté.
Il y a 4 ans et 177 jours

Covid-19 : 31% des entreprises du BTP inquiètes pour la pérennité de leur activité

L'étude Wizzcad d'octobre 2020 nous apprend qu'une majeure partie des professionnels du BTP applique les gestes barrières et qu'ils considèrent que la situation et les process sanitaires sont de véritables freins pour la reprise d’activité.Ce tissu économique français représentant un indicateur nationale majeur verra près d’une entreprise sur deux risquer de graves difficultés et être dans l’incapacité face à ses engagements avant la fin d’année.De plus les marges déjà très tendues risquent de devenir « peau de chagrin ».Enfin de plus en plus de professionnels du BTP considèrent que la transformation digitale de leur entreprise est désormais la seule solution pour améliorer leurs marges.« Le reconfinement donne une résonance particulière à l’étude que nous avons mené auprès des acteurs du BTP. Alors que la première de leurs préoccupations pour l’avenir était celle d’un reconfinement total, ils doivent aujourd’hui être pleinement soulagés de pouvoir poursuivre leur activité. Pour autant, l’étude nous apprend que les entreprises du secteur restent fébriles. Une majorité d’entre-elles n’a pas réussi à rattraper le retard accumulé depuis le début de la crise et près d’un tiers des professionnels sont inquiets quant à la pérennité de leur entreprise. Les efforts qu’ils déploient pour maintenir leur activité dans le contexte actuel ne leur permettent malheureusement pas de maintenir un niveau de marges normatif. En outre, l’impact de la crise sanitaire actuelle ira sans aucun doute bien au-delà du confinement et dans le monde d’après, il sera vital pour les acteurs du secteur de déployer de nouveaux process pour gagner en agilité et en productivité. Pour ce faire, nous sommes convaincus que la digitalisation du secteur est un facteur clé de succès. Cette étude démontre que les professionnels du secteur en sont également convaincus même si, à ce jour, peu d’entre eux ont effectivement déjà passé le cap de la digitalisation. Sur ce point aussi la crise va changer la donne puisque plus de la moitié des acteurs du BTP ont digitalisé ou prévoient de digitaliser certains de leurs process depuis le premier confinement. »Nouveau protocole sanitaire : un mal nécessaire qui freine la reprise d’activitéPour accélérer le retour à l’activité post confinement, l’OPPBTP a édité en avril dernier un nouveau référentiel permettant aux acteurs du BTP de reprendre leurs chantiers dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire sur les chantiers.Pour la majorité des professionnels du secteur (74%), ce nouveau protocole sanitaire sur les chantiers est jugé suffisant pour assurer la sécurité des intervenants sur site. En revanche, plus de la moitié des entreprises du secteur (55%) considèrent que les gestes barrières sont plutôt difficiles voire très difficiles à appliquer sur un chantier.Cette difficulté de mise en œuvre est d’ailleurs une préoccupation très forte puisque que les professionnels duBTP estiment qu’après le retard accumulé sur les chantiers, le nouveau protocole sanitaire mis en place est aujourd’hui le deuxième plus grand frein à la reprise de leur activité. Des professionnels qui craignent plus pour leur santé financière que pour leur propre santéInterrogés sur leurs préoccupations dans le contexte actuel de crise, les acteurs du secteur déclarent être aujourd’hui plus inquiets par les conséquences d’un reconfinement ou même la baisse de leurs revenus que pour leur propre santé. Ils sont ainsi 29% à se déclarer très inquiets de l’impact d’un reconfinement contre 20%pour leur propre santé.Alors qu’ils pensaient pouvoir rattraper le retard engendré par le confinement, les professionnels n’y sont pas parvenus. En effet, depuis le déconfinement, seules 36% des entreprises déclarent être parvenues à finaliser les chantiers prévus avant la crise. Près d’un professionnel sur deux (48%) estime ainsi aujourd’hui qu’il ne pourra pas ou probablement pas rattraper le retard lié au confinement d’ici la fin de l’année 2020. In fine, si 69% des répondants sont confiants quant à leur avenir, il y a tout de même aujourd’hui 31% d’entreprises du secteur qui se considèrent inquiètes pour la pérennité de leur activité. Des entreprises moins productives qu’avant criseComme évoqué précédemment, près d’une entreprise sur deux ne pourra rattraper le retard accumulé depuis le début de la crise. Dans ce contexte, l’amélioration de la productivité est un enjeu primordial pour compenser la baisse d’activité sur l’année, et ce, d’autant plus que le secteur du BTP est caractérisé par un niveau de marges très faible.Là encore, les entreprises du secteur n’y parviennent pas. En effet, 77% des professionnels du BTP déclarent atteindre aujourd’hui un niveau d’activité égal voir inférieur à l’avant crise et la grande majorité d’entre eux (86%) estiment être autant voire moins productifs qu’avant la crise. Une problématique d’autant plus forte que les nouvelles contraintes impactent leurs niveaux de marges puisque pour plus d’une entreprise sur deux (55%), elles sont aujourd’hui moins élevées qu’avant crise. La digitalisation du secteur accélérée par la criseInterrogés sur leurs axes d’amélioration, les professionnels du BTP considèrent que les 3 premiers leviers sur leur productivité et donc leurs marges sont par ordre prioritaire : Une plus grande coopération et contrôle à distance entre les intervenants sur un même chantier Une diffusion plus rapide et une meilleure traçabilité des documents liés à chaque chantier Moins d’erreurs sur les chantiersPour chacun de ces axes d’amélioration, le digital à un rôle clé à jouer et plus de la moitié des professionnels du secteur le savent puisqu’ils estiment à 54% que le digital est un bon moyen de faire levier sur ces axes.Pour autant, le secteur reste encore trop peu digitalisé puisque seul 25% des répondants déclarent utiliser le digital pour améliorer leur productivité. Mais la crise sanitaire devrait accélérer la digitalisation du secteur puisque 32% des professionnels interrogés déclarent avoir utilisé où prévoir d’utiliser une solution digitale depuis le début de la crise actuelle.
Il y a 4 ans et 177 jours

Les premiers résultats du plan de relance sont "très encourageants" selon Bercy

Si l'essentiel du plan de relance de 100 milliards d'euros doit se déployer d'ici à 2021, plusieurs mesures sont déjà en vigueur.En matière de rénovation énergétique des bâtiments, le dispositif "MaPrimeRénov" monte en puissance, après avoir été renforcé pour inciter davantage de ménages à lancer des travaux dans leurs logements.Alors que moins de 50.000 ménages l'avaient sollicité entre janvier et juin, il y a eu 20.000 dossiers déposés en septembre et 30.000 en octobre.Du côté de la rénovation des bâtiments publics, le gouvernement prévoit de désigner d'ici la fin du mois les lauréats d'appels à projets. Plus de 5.000 projets ont été candidats, représentant une demande de financement de 8 milliards d'euros pour une enveloppe prévue de 2,7 milliards.Sur le volet consacré à la réindustrialisation de la France, 323 projets ont déjà été désignés pour bénéficier d'un soutien de l'Etat via un guichet doté initialement de 550 millions d'euros pour cette année et que le gouvernement prévoit de réabonder de 250 millions d'euros.Sur le volet dédié à l'emploi, plus de 42.000 demandes d'aides à l'embauche d'un apprenti ont été accordées au 1er novembre, sur près de 80.000 demandes.Plus de 67.000 demandes d'employeurs ont aussi été reçues depuis le 1er octobre pour bénéficier de la prime à l'embauche de jeunes de moins de 26 ans.Enfin dans l'automobile, le gouvernement, qui avait musclé au printemps la prime à la conversion pour l'achat de véhicules moins polluants et le bonus écologique, fait état de 23.000 primes accordées en octobre et 2.600 bonus par semaine depuis le 1er juin. Ces premiers résultats "démontrent que la protection immédiate de notre économie et la relance sont complémentaires", insiste Bercy dans un communiqué, alors que l'opposition et certains économistes critiquent le contenu du plan de relance au moment où la France est partiellement reconfinée.
Il y a 4 ans et 177 jours

Barbara Pompili défend la récente limitation des recours contre l'éolien en mer

"Ce qu'on souhaite tous, c'est ne pas passer notre vie avec des procédures qui sont beaucoup trop longues (...)", a déclaré la ministre lors de la restitution en visioconférence du débat public sur l'éolien en mer en Normandie.Mme Pompili était interrogée par Eloi Asseline, un habitant de Réville (Manche) participant au débat public, sur une mesure de la loi d'Accélération et de simplification de l'action publique (Asap) qui rend le Conseil d'État seul compétent pour ces contentieux.Jusqu'alors, ces recours étaient déposés devant la cour administrative d'appel de Nantes et ne venaient devant le Conseil d'État qu'en cas d'appel."On a vu le délire de se retrouver" à appliquer après de longues procédures judiciaires des "projets complètement datés" technologiquement, a ajouté la ministre.M. Asseline a "douté" que cette suppression d'un degré de juridiction soit "un progrès pour la démocratie".Mme Pompili a souligné que désormais le débat public sur les projets d'éolien offshore était organisé avant la décision de lancer le parc et non plus après. C'est le cas pour la première fois avec le débat sur l'éolien en Normandie."Le Conseil d'État est compétent en premier et dernier ressort pour les installations nucléaires par exemple", a renchéri par tchat Matthieu Monnier de France énergie éolienne (FEE), l'association des fabricants d'éoliennes.Doutes sur l'impact environnemental de l'éolien en merConcernant le 4e projet de parc éolien en mer en Normandie, le gouvernement va "déterminer la zone retenue avant la fin de l'année", a indiqué Mme Pompili. Les offres seront déposées "d'août à novembre 2021", a-t-elle ajouté.La ministre a assuré prendre "dores et déjà en compte le souhait" des pêcheurs "de pouvoir pêcher au sein du futur parc éolien". Elle a dit "entendre les inquiétudes" des pêcheurs "d'autant plus que le Brexit s'annonce".Alors que des doutes sur l'impact environnemental de l'éolien en mer ont été émis lors du débat public, Mme Pompili a souligné que "les éoliennes font partie de la solution" pour le climat."L'an dernier l'éolien et le solaire ont permis d'éviter (...) l'équivalent des émissions annuelles" de C02 de Paris, a-t-elle martelé."Plusieurs de nos voisins européens se sont déjà massivement engagés sur ce chemin" de l'éolien offshore, a argumenté Mme Pompili.La France a attribué sept projets éoliens marins. Aucun n'est encore en activité.