Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(32237 résultats)
Il y a 4 ans et 179 jours

Accord sur la santé au travail, le gouvernement s'engage à légiférer

L'ANI, le premier sur la santé au travail depuis 13 ans, propose une "offre socle" supposée plus accessible aux services de santé au travail (SST), qui deviennent des services de prévention et de santé au travail (SPST). Ils sont axés sur trois missions: "la prévention, le suivi médical et la prévention de la désinsertion professionnelle", c'est-à-dire le maintien en emploi des salariés ayant été touchés par des problèmes de santé.Pour lutter contre la pénurie de médecins du travail, il instaure une collaboration entre la médecine du travail et la médecine généraliste, un point sur lequel la CFDT reste "dubitative" car il "ne permet de régler ni le manque d'effectifs ni l'attractivité du métier, et remet un énième médecin dans la boucle". Un sujet "que les pouvoirs publics doivent prendre à bras le corps", dit FO, qui se félicite néanmoins d'un "dispositif encadré" qui "n'interfèrera pas avec les missions du médecin du travail".Pour l'U2P, c'est en revanche "une avancée considérable qui facilitera le suivi médical dans les entreprises de l'artisanat, du commerce de proximité et des professions libérales".
Il y a 4 ans et 179 jours

La crise sanitaire n'a pas déclenché d'exode hors des villes, selon les notaires

"Ce n'est pas l'exode (...) urbain", a jugé le notaire Frédéric Violeau, lors d'une présentation d'un bilan annuel du marché immobilier à partir des chiffres de la profession, qui font référence."A l'échelle du territoire français, on ne peut pas dire qu'il y ait eu des bouleversements importants", a insisté M. Violeau.L'année a pourtant été marquée par un événement exceptionnel avec la crise sanitaire du Covid-19. Celle-ci a conduit les autorités françaises à imposer deux confinements, dont l'un est toujours en cours.Ces épisodes ont conduit certains observateurs du marché immobilier à s'interroger sur une désaffection à l'égard des grandes villes, face par exemple aux possibilités ouvertes par l'essor du télétravail.Mais, à l'issue de 2020, "les prix ont augmenté de manière absolue sur toutes les grandes villes en France", a noté M. Violeau. "Aucune baisse sur un an n'a été observée."Cette hausse est particulièrement marquée dans les villes de l'ouest de la France, comme Rennes ou Nantes. Le prix médian des appartements y bondit de plus de 10% à respectivement 3.170 euros et 3.580 euros le mètre carré.Une hausse est particulièrement notable, celle du Havre, l'une des villes où les logements sont le moins chers avec Saint-Étienne. Dans la ville normande, le prix des appartements a progressé de quasiment 10% à 1.870 euros le mètre carré.Même si ces chiffres témoignent d'un attrait persistant des agglomérations, les notaires ne nient pas que la crise semble avoir des effets modérés sur les désirs des acheteurs."Il y a bien des déplacements de curseurs", admet M. Violeau. Ainsi, les prix des maisons, qui progressaient jusqu'alors moins vite que ceux des appartements, accélèrent."On a eu un petit vent de verdure, disons-le clairement", a observé la notaire parisienne Élodie Frémont, commentant des chiffres franciliens déjà annoncés fin novembre."On a eu (...) des Parisiens habitant le centre de Paris dans un appartement de 60 mètres carrés à quatre qui ont préféré la grande couronne", a-t-elle rapporté.
Il y a 4 ans et 179 jours

Le bâtiment proteste contre un projet de modification de la TVA à taux réduit pour les travaux de rénovation énergétique

Adopté avec l’accord du gouvernement, ce nouvel article pourrait conduire à exclure d’emblée toute une série d’équipements bénéficiant de cette TVA : suppression des fenêtres sauf changement du simple vitrage, suppression des volets isolants et portes d’entrée, notamment.Par ailleurs, cette modification imposerait une obligation nouvelle de qualification à tous les artisans qui souhaitent faire bénéficier de ce taux réduit de TVA à leurs clients. Il existe aujourd’hui 65.000 entreprises qualifiées RGE (reconnu garant de l’environnement) sur les 320.000 entreprises de bâtiment que compte le pays. Cette modification pourrait donc interdire, dès le 1er juillet prochain, à plus de 250.000 artisans de pratiquer la TVA à taux réduit.Si des évolutions de qualifications sont toujours envisageables, les imposer sans consultation, en l’espace de six mois est inadmissible. Aucune urgence, ni raison impérieuse n’imposaient cette évolution présentée comme une « mesure technique de simplification ».Le nouvel article prévoit un décret à venir et une concertation en amont. Toujours disposée à la concertation, la FFB estime néanmoins qu’elle doit précéder la décision et non l’inverse. C’est pourquoi la FFB appelle à la suppression de ce nouvel article lors du retour du texte à l’Assemblée Nationale.La TVA à taux réduit est un dispositif bien intégré par les artisans et les particuliers : le déséquilibrer en cette fin d’année 2020 apparaîtrait comme un très mauvais signal pour la relance de l’activité.FFB, Olivier Salleron, alerte : « Au moment où les feux doivent être poussés sur l’activité et où la rénovation énergétique des logements est annoncée comme une priorité, cette modification constitue un non-sens absolu. Nos artisans ont besoin de tout sauf de cela en ce moment ! »
Il y a 4 ans et 179 jours

L'indemnisation du chômage partiel restera inchangée jusqu'à fin janvier

Pour les secteurs protégés, les plus touchés par la crise, la prise en charge du chômage partiel à 100% sera prolongée "jusqu'à fin janvier, moi je souhaite qu'on aille jusqu'à fin février", et "pour les autres qui sont à 15% de reste à charge, on prolongera ce taux au cours du mois de janvier", a indiqué Mme Borne sur BFM Business."Mais ensuite, on doit passer, sauf évidemment bouleversement de la situation sanitaire, à un reste à charge pour l'entreprise de 40%, ce qu'on avait prévu de faire au moins de novembre", a poursuivi la ministre. Elle a invité les entreprises des secteurs moins touchés par la crise qui anticipent une baisse d'activité plus durable à se saisir des accords d'activité partielle longue durée (APLD), un dispositif qui garantit "une prise en charge avec un reste à charge de 15% dans la durée, jusqu'à deux ans".Utilisé largement dès le début du premier confinement mi-mars pour "éviter des licenciements", le dispositif d'activité partielle (ou chômage partiel) a concerné près de 9 millions de salariés au plus fort de la crise au printemps. En octobre, 1,6 million de salariés étaient encore concernés, selon la Dares (services de statistiques du ministère du Travail).Le niveau de la prise en charge par l'État et l'Unédic a évolué dans le temps et en fonction des secteurs.Actuellement, les salariés en chômage partiel perçoivent 70% de leur salaire brut, soit environ 84% de leur salaire net.L'allocation versée à l'employeur couvre 60% de la rémunération brute du salarié dans la limite d'une rémunération de 4,5 SMIC (sauf pour les secteurs protégés comme l'hôtellerie, la restauration ou la culture qui n'ont pas de reste à charge).Concernant les jours de carence en cas de maladie, Mme Borne a indiqué que les trois jours en vigueur dans le privé seraient "supprimés, comme dans la fonction publique" pour les malades du Covid, une disposition qui sera mise en oeuvre "au début de l'année 2021". Elle a vanté une mesure de "bon sens" et destinée à "encourager à l'isolement", les malades étant ainsi "couverts sans jour de carence avec des indemnités journalières".
Il y a 4 ans et 179 jours

Vinci gagne un contrat pour la construction d'un barrage au Sénégal

"Vinci signe le contrat de construction du barrage hydraulique de Sambangalou", a déclaré le groupe français dans un communiqué.Le contrat représente un montant total de 388 millions d'euros mais Vinci le partagera avec un groupe autrichien, Andritz, présent à hauteur d'un quart dans l'opération."La construction de ce barrage de 91 mètres de haut et d'une capacité de 128 mégawatts permettra la production d'une énergie renouvelable, le développement de l'irrigation des terres agricoles ainsi que l'approvisionnement en eau potable des localités environnantes", détaille Vinci."Les travaux débuteront au cours du premier semestre 2021 et dureront 48 mois", précise le groupe. "Le chantier emploiera, au pic de l'activité, 1.000 personnes recrutées et formées localement."
Il y a 4 ans et 179 jours

LG et Assa Abloy vont développer la première porte automatique OLED transparente

Ce nouveau produit associe l'affichage OLED transparent (modèle 55EW5G) et la solution logicielle intégrée de gestion de contenus SuperSign de LG avec les portes en verre coulissantes et automatiques du fabricant suédois ASSA ABLOY Entrance Systems afin de créer un produit transparent. En plus de fournir un accès pratique et sans contact à l'entrée de bâtiments ou d'autres structures, la porte automatique OLED transparente (Transparent OLED Automatic Door) offrira des possibilités inédites pour accueillir des clients, communiquer avec des employés et adresser de manière discrète des messages publicitaires et marketing au grand public.Grâce à la technologie WRGB de LG, les pixels OLED auto-émissifs reproduisent fidèlement les couleurs avec une luminosité exceptionnelle et un contraste élevé. La technologie Transparent OLED de LG est également extensible et s'adapte aisément à toute une variété de portes et d'entrées. Sa transparence permet en outre de voir facilement ce qui se trouve derrière l'écran. La solution s'intègre ainsi de façon harmonieuse dans l'environnement tout en affichant des informations utiles. Doté d'une conception robuste en verre trempé, le produit présente une excellente durabilité ainsi qu'une sécurité renforcée lorsqu'il est combiné avec les portes coulissantes automatiques d'ASSA ABLOY Entrance Systems.« LG, leader de l'affichage dynamique de nouvelle génération, et ASSA ABLOY Entrance Systems, leader mondial des portes coulissantes automatiques, créent ensemble un nouvel environnement numérique passionnant », a déclaré Paik Ki-mun, Vice-président senior et responsable Information Display de LG Business Solutions. « Nos précédents écrans OLED transparents grand format, déployés dans le monde entier, ont prouvé que les écrans OLED transparents étaient des supports très efficaces qui passent maintenant au niveau supérieur. »« L'innovation est au cœur de tout ce que nous entreprenons », a déclaré Christopher Norbye, Vice-président exécutif de la division Entrance Systems chez ASSA ABLOY. « Je suis vraiment fier de pouvoir offrir à nos clients, aux côtés de LG, ce produit révolutionnaire qu'est la nouvelle porte coulissante automatique OLED transparente. Il placera nos clients à l'avant-garde en leur proposant une solution inédite extraordinaire pour personnaliser l'expérience de marques ou de clients. »
Il y a 4 ans et 179 jours

Alain Boisselon élu président de l'UNICEM

Alain Boisselon a plus de 35 années d'expérience dans le secteur de la construction. Après avoir obtenu son diplôme d'Ingénieur option TP à l'ESTP en 1983, il est diplômé de l'IAE Paris - Sorbonne Business School, en 1984. Il débute ensuite sa carrière en tant qu'Ingénieur Bitume, chez Shell, où il passera 6 ans. En 1991, il rejoint le Groupe Vicat où il occupe différents postes dans les métiers du béton prêt à l'emploi et des granulats. Il est aujourd'hui Directeur de Granulats Vicat, filiale qui gère les carrières de granulats du Groupe Vicat, en France.Des mandats régionaux, nationaux et EuropéensTout au long de sa carrière, Alain Boisselon a également occupé des mandats syndicaux. Président de l'UNICEM Rhône-Alpes depuis 2012, il a organisé, en 2016, la fusion entre les UNICEM Auvergne et Rhône-Alpes, et est devenu Président de la région AURA.Son expérience syndicale est également riche à l'échelle nationale. Il a été, successivement, membre du comité directeur du SNBPE (Syndicat National du Béton Prêt à l'Emploi) en tant que représentant de Vicat, entre 1990 et 2000, membre du Bureau de l'UNICEM de 2013 à 2017 et membre du Bureau de l'UNPG depuis 2019, tout en assurant la présidence de la Commission Économique pendant 20 ans et ce jusqu'en 2016. À l'échelle Européenne, Alain Boisselon a été Président de l'Environment Commitee de l'UEPG (Union Européenne des Producteurs de Granulats) pendant 6 ans, de 2014 à 2020. Travailler à la reconnaissance de matériaux à la fois durable et respectueux de l'environnementFort de ses années d'engagement et d'expérience dans la vie syndicale, Alain Boisselon souhaite, lors de son mandat, renforcer le rôle fédérateur de l'UNICEM vis-à-vis des unions régionales et des syndicats membres de l'UNICEM, en favorisant la concertation et l'union dans l'étude et la défense des intérêts matériels des entreprises adhérentes.Il souhaite aussi développer une vision sur le long terme afin d'assurer la pérennité et le développement des entreprises de la filière et de travailler à la reconnaissance de leurs matériaux. Le Président de l'UNICEM entend accompagner encore davantage les entreprises face aux défis auxquels est confrontée notre société. Pour Alain Boisselon, « la nécessité de lutter contre le changement climatique, les émissions de CO2, de préserver la biodiversité, de mieux protéger les ressources en eau et la qualité de l'air, nous soumettent à des questionnements déstabilisants de la part des parties prenantes, à commencer par nos clients.La nature et la méconnaissance de nos activités expliquent ces interrogations auxquelles nous devons répondre par des orientations claires, des explications convaincantes appuyées par des faits, des progrès visibles. Seule l'action collective, et dans notre cas celle de notre Union, peut remplir ce besoin » conclut-il.
Il y a 4 ans et 179 jours

Le Musée du Quai Branly doté d'un nouvel espace pour la collection Ladreit de Lacharrière

L'ouverture était prévue cet automne mais a été reportée au 24 mars en raison du confinement dû au Covid-19.Un dispositif scénographique audacieux fait le choix d'une mise en scène à la fois spectaculaire et intimiste, qui invite à la contemplation, avec des vitrines constituées de socles massifs revêtus de bois avec une armature métallique, selon un communiqué.Selon le président du Quai Branly, Emmanuel Kasarhérou, Jean Nouvel et ses équipes "ont imaginé un modèle de vitrine totalement novateur, l'Aura, qui épouse l'objet, modèle ses vibrations. Ce principe de halo constitue une authentique prouesse technique et une première mondiale. Elle marque un nouvel âge de la muséographie qui fait place à l'œuvre dans toutes ses dimensions physiques et spirituelles, à rebours de certains mirages du tout-numérique".Une grande attention a été aussi accordée à la contextualisation des œuvres, une priorité pour le nouveau président du musée. Seize focus avec des repères historiques sur les œuvres, leur provenance, leur histoire et leur géographie seront accessibles via une plateforme numérique dédiée.Le milliardaire et collectionneur passionné d'art africain a souhaité financer durant cinq années les expositions temporaires sur la nouvelle galerie, à hauteur de 200.000 euros par an."J'ai pensé aussi de mon devoir d'apporter ma contribution à des recherches destinées à une meilleure connaissance des artistes (...) et une meilleure compréhension des civilisations africaines, grâce à la mobilisation d'un fonds spécifique", a-t-il annoncé.Cette donation, faite en 2018 au musée, et qui a désormais son espace, est la plus importante donation d'œuvres d'art africaines et océaniennes depuis 1945, d'une valeur de plus de 50 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 179 jours

Lafarge défend une "diminution forte" de capacité pour sa centrale à béton du Port de Javel

Cette solution "a été proposée (...) dans le cadre de la concertation entamée avec les riverains et les pouvoirs publics depuis septembre", a déclaré à l'AFP un porte-parole de LafargeHolcim France, alors que le parti écologiste EELV avait présenté lundi l'agrandissement de la centrale comme "une aberration sur le plan écologique".Le cimentier indique que son projet est de faire passer la capacité de la centrale, située Porte de Javel, "de 120.000 m3 de béton par an, comme envisagé à l'origine, à 80.000 m3 comme annoncé dans les échanges avec les riverains".L'installation continuera de dépendre d'une autorisation, "mais changera de régime, de l'enregistrement vers la déclaration" ce qui "confirme (...) qu'il ne s'agit pas d'un projet d'extension de la centrale mais bien d'une modernisation", a affirmé le porte-parole.Selon le groupe, sa demande de retrait de l'autorisation existante "conforte ainsi réglementairement ses engagements vis-à-vis des parties prenantes de la concertation".De son côté, EELV avait demandé lundi "la reprise de la consultation de la population", en affirmant que l'annulation de l'autorisation "permettra à la société Lafarge de déposer un autre projet d'exploitation moins contraignant, en dessous des seuils réglementaires et législatifs imposant une consultation de la population".
Il y a 4 ans et 180 jours

Vallauris Golfe-Juan : le port profite peu à la ville, beaucoup à ses exploitants

"Ce mode de gestion (...) a conduit à une appropriation quasiment privative du domaine public maritime", conclut le rapport. "La plupart des procédures encadrant la gouvernance du port (...) n'ont pas été respectées" et "un petit nombre de professionnels du secteur de la plaisance administre les affaires du port", ajoute-t-il.Face à cette situation, le rapport dénonce le rôle de la commune qualifiée de "passive" et lui reproche "l'absence de contrôle", parlant d'"un manquement grave" et lui recommandant de "reprendre en charge la concession" d'ici 2024.Attribuée quand le port "Camille Rayon" a été construit, la concession n'a pas changé de main depuis 1989.Son titulaire, la Société du nouveau port de Vallauris Golfe-Juan (SNPVGJ), avec à sa tête les héritiers Rayon, n'a payé que 339.496 euros de redevance en 2016, signale le rapport.Une paille comparé au "chiffre d'affaires global significatif d'environ 11 millions d'euros" que la chambre a calculé en faisant "l'addition de trois sociétés intervenant dans le champ de la concession".Le patron de la station essence où les yachts font le plein "ne paie aucune redevance alors qu'il tire des bénéfices conséquents de cette exploitation du domaine public", souligne également le rapport qui réclame "une remise à plat rapide" du contrat.Déjà au coeur d'une enquête du parquet national financier (PNF) depuis sa liquidation partielle en 2014, l'ex-fleuron français des yachts, le groupe Rodriguez, est également pointé du doigt pour les recettes tirées de l'aire de carénage et du chantier naval.Le rapport, qui critique d'autres irrégularités autour de la galaxie Rodriguez, souligne notamment "la faiblesse des redevances payées par la société Rodriguez Yachts ainsi que la complexité des montages financiers retenus, qui ont toujours pour principal intérêt de faire remonter des liquidités à la SCI GAL", une société civile gérée par Alexandre Rodriguez, l'ex-président du groupe. "C'est un cas d'école car on n'a jamais eu autant de dysfonctionnements dans une délégation de service public", estime auprès de l'AFP Jean-Noël Falcou, membre de l'association Anticor et ex-candidat à la mairie de Vallauris soutenu par EELV et LREM. "Ce n'est pas un simple oubli mais un système qui fonctionne parce que c'est opaque sans que personne ne s'en émeuve depuis 30 ans".
Il y a 4 ans et 180 jours

Les énergies fossiles dominent toujours, mais l'élan est du côté des renouvelables

Renouvelables: le vent en poupe"Les fossiles restent dominants mais la dynamique est clairement sur les énergies renouvelables électriques", résume Nicolas Berghmans, chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).L'énergie solaire photovoltaïque a notamment connu une très forte croissance ces dernières années: elle est passée de 217 gigawatts de capacités installées dans le monde en 2015 à 578 GW l'an dernier, selon l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA).Et cette année, tandis que les énergies fossiles s'effondraient, les capacités de production nouvelles ont porté à près de 90% sur des énergies renouvelables, tirées par le solaire, l'éolien et l'hydro-électricité, notablement aux Etats-Unis et en Chine. Ces nouvelles capacités devraient atteindre un niveau record de 200 gigawatts (GW), selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Les énergies renouvelables devraient ainsi devenir en 2025 la première source de production électrique dans le monde, devant le charbon, selon elle."On n'a pas vu d'infléchissement très fort pendant la crise pour le développement des énergies renouvelables électriques et ça peut s'expliquer par la décroissance des coûts, qui les rendent compétitives, mais aussi par le soutien public qui s'est maintenu", souligne Nicolas Berghmans.Ce soutien a même été accentué dans certains pays avec des plans de relance économique qui se veulent vertueux d'un point de vue environnemental.Le pétrole, un roi menacéLes énergies fossiles, émettrices de CO2, dominent encore très largement le paysage énergétique mondial. Parmi elles, le pétrole représentait l'an dernier 33% du mix énergétique mondial, à la première place, selon l'étude de référence de BP.Le pétrole reste encore incontournable dans le secteur des transports, en plus de ses autres usages industriels comme la fabrication de plastique.Mais la crise du Covid-19, qui a ralenti l'activité à travers le monde et quasiment mis à l'arrêt le transport aérien, lui a fait subir un choc violent.L'AIE s'attend ainsi à une demande mondiale en chute de 8,8 millions de barils par jour (mb/j) cette année pour atteindre un total de 91,3 mb/j. Les cours ont également chuté, ce qui a eu pour conséquence de mettre fin à certains projets d'exploration-production trop chers.Si un rebond de la demande est attendu en 2021, les experts sont divisés sur les perspectives du pétrole pour l'avenir proche. Certains estiment qu'un pic de la demande a déjà été passé tandis que les pays producteurs de l'Opep pensent que la demande va continuer d'augmenter jusqu'en 2040, tirée par les pays émergents."On est sur un point d'inflexion", estime Nicolas Berghmans, car "on peut s'attendre à des transformations majeures dans le secteur des transports dans les dix prochaines années".Le véhicule électrique se développe ainsi, avec un prix des batteries en baisse mais aussi des interdictions de la vente des véhicules à moteurs thermiques prévues dans certains pays.Les voitures électriques représentaient 2,6% des ventes mondiales et 1% du parc en 2019, en hausse de 40% sur un an, selon l'AIE.Charbon, gaz: des destins divergentsLe charbon reste la deuxième énergie dans le monde malgré son bilan très négatif pour le climat et la qualité de l'air. Il est notamment encore largement utilisé pour produire de l'électricité.Il est toutefois sur une pente descendante. Cette année, l'AIE prévoit une chute de la demande de 7% en raison de la crise. Le rebond attendu ces prochaines années ne lui permettra pas de revenir aux niveaux de l'an passé: le pic a été passé.Le gaz naturel, qui émet du C02 mais moins que le pétrole et surtout le charbon, est en revanche sur une pente plutôt ascendante à moyen terme. Il bénéficie notamment d'une demande en hausse en Chine et en Inde, où il est parfois utilisé pour remplacer le charbon. Malgré une baisse de la demande de gaz cette année, l'AIE prévoit une croissance annuelle moyenne de 1,5% par an sur la période 2019-2025.
Il y a 4 ans et 180 jours

Spie batignolles expérimente l'impression 3D pour gagner en performance sur ses chantiers

« Nous sommes persuadés de l'intérêt de la technique de l'impression 3D pour développer de petits éléments en béton, dont la réalisation traditionnelle est généralement chronophage. Ces techniques permettront d'améliorer les conditions de travail de nos collaborateurs sur le chantier, notre productivité et in fine notre performance. »Frédéric Gaurat, directeur technique chez Spie batignollesL'impression 3D dans le bâtiment : un vaste champs des possiblesBien que l'impression 3D, ou tridimensionnelle, ait fait l'objet d'un tout 1er dépôt de brevet au début des années 80, son essor remonte surtout à 2010 avec l'impression de premiers objets réalisés à base de différentes matières telles que le plâtre, le plastique...Si cette technologie commence à être employée dans le secteur du bâtiment, elle concerne principalement à ce stade la construction de petites maisons individuelles, ou l'impression d'éléments décoratifs non structurels. Rien qui n'ait encore permis de véritables changements organisationnels dans le BTP, un secteur lourdement confronté à une pénurie de main d'œuvre.Spie batignolles s'empare du sujet pour développer l'emploi de cette technique sur ses chantiers, avec la volonté d'aller plus loin. Spie batignolles initie ses premiers cas d'usage d'impression 3D bétonSpie batignolles s'est fixé pour objectif d'utiliser l'impression 3D béton sur des éléments réplicables incorporés à l'ouvrage lorsque cette technique présente une alternative intéressante aux méthodes traditionnelles.Deux exemples d'application directe de ce nouveau mode constructif : le coffrage de nœuds de poutres complexes et la réalisation de boîtes de réservation.1-Les nœuds de poutres sur poteaux concentrent des charges importantes sur des surfaces réduites. Dans la conception de certains planchers complexes, la géométrie définitive de ces nœuds est bien souvent unique : 3 ou 4 poutres, de largeur, de hauteur et d'angle différents doivent être clavetées ensemble sur le même poteau. En méthode traditionnelle, la réalisation du coffrage de ces ouvrages est consommatrice de matériaux à usage unique, de temps passé, elle se fait en plusieurs phases, et elle est potentiellement source de non-qualité.Fort de ce constat, la direction technique de Spie batignolles a eu la volonté de trouver une solution résolvant au mieux l'ensemble de ces problèmes.En partenariat avec XtreeE, Spie batignolles a conçu, imprimé, puis mis en œuvre le coffrage d'un nœud de poutre, incorporé à l'ouvrage, à la forme géométrique complexe, permettant le clavetage des poutres sur le poteau en une seule phase.« Le premier prototype réalisé à l'échelle 1 sur un nœud de trois poutres conséquentes nous a permis de valider le procédé. Cet essai a répondu à une majorité de nos exigences avec des résultats très concluants. Il nous incite à poursuivre nos développements afin de rendre ce procédé encore plus performant et de l'étendre sur plusieurs projets dès 2021. »Frédéric Gaurat, directeur technique chez Spie batignollesDans ce 1er cas, les équipes industrialisent « hors site » le coffrage du nœud de poutre. L'utilisation de la maquette numérique liée à l'impression 3D permet à la direction technique de réaliser de manière très rapide une pièce complexe unique qui simplifiera la réalisation de l'ouvrage sur site.2 - Les boîtes de réservations font partie des coffrages les plus basiques généralisés sur un chantier. Traditionnellement réalisées en bois, elles servent à prévoir le passage des différents réseaux électriques, CVC et plomberie après coulage des voiles en béton. Bien qu'indispensables, leur mise en œuvre ne nécessite aucune expertise technique particulière mais occasionne un temps passé significatif.Spie batignolles et XtreeE sont parvenus à imprimer des boites de réservation prêtes en 24h seulement en employant le béton Ductal® qui présente l'avantage de sécher très rapidement et de se solidifier fortement. Les boîtes ainsi mises en œuvre sont incorporées à l'ouvrage fini et n'ont pas besoin d'être retirées.Les essais réalisés sur chantier ont permis de valider cette application de l'impression 3D.Dans ce 2ème cas, Spie batignolles industrialise « hors site » la réalisation de boîtes de réservations en série. Grâce au BIM, les réservations sont optimisées (nombre, standardisation des dimensions), et les boîtes imprimées en 3D permettent de supprimer de nombreuses tâches telles que la réalisation de la boîte en bois, le décoffrage en hauteur après coulage, ou encore l'évacuation du bois - rendu non réemployable - dans les bennes à déchets.L'impression 3D béton, moteur de l'industrialisation du BTPDans ces 2 exemples d'application de l'impression 3D, l'objectif final est d'industrialiser l'acte de construire depuis la conception jusqu'à la mise en œuvre sur le chantier, au service d'une meilleure performance. Ce nouveau mode constructif conduit à adapter le « sur mesure » ou la « grande série » à partir de la maquette numérique. A chaque fois, ce process permet de gagner en sécurité (moins de travaux en hauteur), en qualité de réalisation (élément fini incorporé à l'ouvrage), en délai et en performance économique.Avec la conception de ces premiers éléments constructifs issus de l'impression 3D, Spie batignolles s'engage pleinement dans l'ère du BTP 4.0 et continue à travailler sur de nouveaux développements réunissant les caractéristiques de récurrence, résistance, durabilité et sécurité.« Ce nouveau mode constructif, ouvre d'importantes perspectives et participera à une profonde transformation de nos métiers du BTP vers une industrialisation croissante, tant ses atouts sont indéniables en termes de rentabilité, de qualité de réalisation, de délai d'exécution et de sécurité. »Frédéric Gaurat, directeur technique chez Spie batignolles
Il y a 4 ans et 180 jours

Enedis publie un rapport sur le pilotage de la recharge des véhicules électriques et le réseau de distribution

Le pilotage de la recharge, créateur de valeur pour les acteurs de l'écosystèmeLe rapport 2019 d'Enedis indiquait que l'intégration du véhicule électrique dans le système électrique français se ferait sans difficulté notable et ce, aussi bien au niveau local que national.Ce nouveau rapport apporte un éclairage sur le pilotage de la recharge des véhicules électriques. Le pilotage offre des opportunités d'économie au « consom'acteur » pouvant aller jusqu'à 90€/an par véhicule électrique, et, à moyen terme, le pilotage de la recharge permettra également de participer à la bonne intégration du véhicule électrique au sein du réseau de distribution.Pour « le consom'acteur », la recharge de véhicule électrique permettra de réaliser une économie notable en intervenant au moment où l'électricité est la moins chère ; en modérant la puissance souscrite et celle du raccordement ;Pour la collectivité, le pilotage de la charge permettra de limiter la puissance cumulée demandée au réseau par les véhicules électriques, et, en conséquence pourrait permettre d'optimiser les besoins d'investissements en infrastructures du réseau ;Pour le système électrique dans sa globalité, le pilotage de la recharge permettra de favoriser un approvisionnement local et/ou vert, notamment en synchronisant la recharge des batteries de véhicules électriques avec la production d'énergie renouvelable. Ce pilotage favorisera ainsi l'autoconsommation et les nouveaux usages de l'électricité.Le véhicule électrique a connu une croissance soutenue au premier semestre 2020, avec près de 70 000 unités vendues en France, soit deux fois plus que sur la même période en 2019 et ce, malgré la crise sanitaire. On compte aujourd'hui près de 30 000 bornes de recharge ouvertes au public, directement ou indirectement raccordées au réseau public de distribution. A terme, de nouvelles flexibilités localesLe pilotage de la recharge d'un nombre significatif de véhicules électriques peut aussi permettre de réaliser de la « flexibilité locale ». Ce mode de pilotage vise à répartir opportunément ces nouveaux flux d'énergie entrants et sortants vers le réseau de distribution électrique, ceci en modifiant la demande de recharge, voire en réinjectant l'électricité stockée dans les batteries. L'utilisation de ces flexibilités pourra prendre toute sa valeur dans des zones où le réseau subirait des contraintes en termes de disponibilité, ces zones étant peu nombreuses actuellement.Enedis, acteur clé de la mobilité électriqueEn tant qu'opérateur du réseau public de distribution d'électricité sur 95% du territoire français, Enedis joue un rôle clé dans le déploiement des infrastructures de recharge en assurant leur raccordement, leur alimentation continue ainsi que le comptage de l'énergie distribuée. Enedis est aussi un acteur de la mobilité électrique en tant qu'utilisateur : avec plus de 3 000 véhicules électriques, l'entreprise détient la 2ème plus grande flotte de véhicules électriques en France. Enfin, Enedis soutient résolument l'innovation dans la mobilité électrique, comme en témoignent les projets sur le terrain, et les études déjà réalisées par l'entreprise et ses partenaires sur l'intégration du véhicule électrique au réseau et sur l'évolution des comportements. Pour cela, Enedis réalise, au sein d'un laboratoire créé en 2020, des tests de pilotage de la recharge pour sa propre flotte interne et contribue à la mise au point de solutions de pilotage intelligent de la recharge dans le cadre des différents démonstrateurs en cours.Dans la continuité des travaux engagés par Enedis depuis plusieurs années, le rapport portant sur le rôle du pilotage de la recharge pour le développement du véhicule électrique et son interaction avec le réseau de distribution a pour objectif d'éclairer sur les apports de ce pilotage, en termes de solutions, de valeur et de coordination des acteurs. Il s'inscrit pleinement dans la volonté d'Enedis d'accompagner le développement de la mobilité électrique.Télécharger le rapport en cliquant ici
Il y a 4 ans et 180 jours

Nouvelle campagne du gouvernement pour identifier des sites industriels "clés en main" en France

"Ce sont des sites où on peut obtenir rapidement un permis de construire, trois mois", ainsi que les autres autorisations réglementaires, "ce qui permet à un porteur de projet d'arriver sans avoir à se concentrer sur cet aspect, et à se concentrer sur son projet, a expliqué la ministre sur BFM Business.Ce programme lancé l'an dernier a déjà permis d'identifier 78 sites. Une douzaine avaient été dévoilés en janvier et 66 autres cet été, sur plus de 300 candidatures."Ça fonctionne très bien parce qu'on a la capacité de revenir à des temps d'installation d'usine qui sont équivalents à ceux de nos voisins européens. Et on n'a pas baissé nos exigences environnementales", a défendu Mme Pannier-Runacher.Outre des autorisations plus rapides, ces sites sont dotés en amont d'infrastructures dédiées (énergie, haut débit, logistique).Ce nouvel appel à propositions, ouvert jusqu'au 31 mars 2021, "permettra de compléter le maillage territorial des sites clés en main", détaille par ailleurs un communiqué.Il permettra d'intégrer au dispositif "des sites industriels en instance de cessation d'activité ou des friches industrielles réhabilitées", notamment afin de "lutter contre l'artificialisation des sols" et "revitaliser" les territoires concernés.
Il y a 4 ans et 180 jours

Deux nominations chez Ursa : Alexandra Bonzari, Responsable Communication et Charlotte Poisson, Chef de Marché

Alexandra Bonzari - Responsable Marketing & CommunicationAlexandra Bonzari, 42 ans, est titulaire d'un master en Langues Etrangères Appliquées, mention Affaires et Commerce International, obtenu en 2001. La même année, elle complète ses études avec une spécialisation en marketing international à l'ESSCA - Ecole Supérieure des Sciences Commerciales d'Angers.Elle rejoint aujourd'hui URSA au poste de Responsable du service Marketing & Communication, succédant à Virginie Lindo-Martinez, qui poursuit de nouveaux projets professionnels.Alexandra Bonzari dispose d'une solide expertise dans l'univers de l'habitat. Ainsi, après avoir démarré sa carrière au sein du groupe international Honeywell en 2001 (segment des EPI - Equipement de Protection Individuelle), elle rejoint l'enseigne de location Kiloutou en 2007, avant d'intégrer en 2009, les équipes du leader mondial de la fenêtre de toit, VELUX.Les responsabilités qui lui sont confiées au fil de ces années lui permettent de diriger divers projets en matière de marketing stratégique, à la fois B2B et B2C au niveau national et international. Elle dispose également d'une riche expérience digitale, acquise principalement au sein du groupe VELUX où dernièrement, elle a piloté le déploiement sur le marché français, d'un vaste programme international de transformation digitale intégrant le parcours client dans son ensemble, dès le stade de projet, jusqu'à l'installation des produits.Charlotte Poisson - Chef de MarchéTitulaire d'un diplôme d'Ingénieur Matériaux : Technologie et Economie (Université de Technologie de Troyes - 2013), Charlotte Poisson, 30 ans, dispose d'un profil à la fois technique / produits et marketing. Une double expertise qu'elle met aujourd'hui au service d'URSA, en tant que Chef de Marché.Charlotte Poisson connait très bien le monde de la construction. Elle démarre sa carrière en 2014 chez PPG AC France, groupe spécialisé dans la fabrication et la distribution de peinture pour le bâtiment, d'abord en tant qu'Ingénieur Support Technique, puis Chef de Marché Façade Trade & Retail. Ces deux expériences lui ont permis de développer une compétence technique très orientée marché.Ces 2 profils complémentaires permettront notamment d'accompagner le déploiement de nouveaux services dans les prochains mois qui permettront à URSA de jouer un rôle actif dans le développement de l'activité de ses partenaires professionnels et de se positionner comme facilitateur pour accompagner et aider les particuliers à concrétiser leurs projets de rénovation énergétique.
Il y a 4 ans et 180 jours

Un chantier de parking controversé à Chambéry finalement accepté par la majorité

Ce parking en devenir avait été source de tensions et de débats lors de la campagne municipale, entre la majorité LR sortante à l'initiative du projet et le binôme Repentin-Le Meur soutenu par un arc politique allant des écologistes à l'UDI, contre le projet en l'état.En juin, quelques jours avant le second tour de l'élection municipale, des opposants au projet, rassemblant des militants d'Extinction Rebellion, de Youth for Climate et un collectif citoyen, avaient occupé la grue du chantier pendant trois jours et deux nuits, avant d'en redescendre.Les travaux devraient reprendre en janvier, a annoncé jeudi M. Repentin, après avoir été interrompus en juillet à la demande de sa majorité tout juste élue.Une concertation avait ensuite été proposée aux habitants qui pouvaient se prononcer sur différents projets alternatifs. "Nous ne pouvions pas faire autrement tellement le projet avait cristallisé les tensions dans la population", a expliqué vendredi à l'AFP Mme Le Meur.Les sept niveaux seront conservés comme initialement prévu. Mais des améliorations seront apportées, précise la municipalité, avec notamment une meilleure prise en compte des véhicules en autopartage et des vélos.Selon Mme Le Meur, "tous les impacts financiers de ce choix sont réintégrés dans le coût de la délégation de service public" avec le délégataire spécialiste du stationnement Q-Park, qui doit courir jusqu'en 2047."Cela ne coûtera donc pas un centime de plus aux Chambériens", a affirmé l'élue, d'abord à la tête d'une liste citoyenne avant son alliance avec M. Repentin pour le second tour de l'élection."C'est faux", a rétorqué l'opposition. Pour Aloïs Chassot, chef de file LR à la mairie, "tout ça pour ça" : contester le projet, organiser une concertation après l'élection "pour revenir au final au projet initial"."Mais nous sommes satisfaits que ce projet se fasse comme prévu". En pointant du doigt les conditions de la délégation imposées à la Ville du fait d'un contrat conclu par la majorité précédente avec Q-Park, "la majorité en place tente de trouver une excuse à un renoncement de campagne", a estimé l'élu membre de la majorité sortante.
Il y a 4 ans et 180 jours

L'État présente un Centre de ressources sur l'adaptation au changement climatique

Ce Centre de ressources est créé dans le cadre du deuxième Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC-2) qui couvre la période 2018-2022. Ce Plan comprend 58 actions pour adapter, d'ici 2050, les territoires de la France métropolitaine et d'outre-mer aux changements climatiques régionaux attendus.Le Centre de ressources sur l'adaptation au changement climatique a été développé par le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA), sous le pilotage du ministère, et en partenariat avec l'Agence de la transition écologique (ADEME) et Météo-France.« Le changement climatique n'est pas une notion lointaine géographiquement ou abstraite dans le temps : les dérèglements du climat ont bien lieu actuellement, tout autour de nous et partout en France. Les épisodes climatiques extrêmes, tels que les canicules et sécheresses, les feux de forêts ou bien les inondations, sont devenus de plus en plus intenses et fréquents. Notre agriculture, nos forêts, de nombreuses activités économiques sont touchées par les évolutions rapides du climat. Face à cette réalité, notre devoir est de nous y préparer afin de protéger au mieux les Français, à la fois leur bien-être mais aussi leur environnement. Avec ce nouveau centre de ressources, nous nous donnons les moyens de partager largement toutes les informations nécessaires à une meilleure préparation face à ces risques. » Barbara Pompili, ministre de la Transition écologiqueLes émissions passées de gaz à effet de serre accumulées dans l'atmosphère rendent désormais inéluctables certains impacts sur les populations et l'environnement : hausse des températures moyennes ; vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, de plus en plus sévères et s'étendant au-delà des périodes estivales traditionnelles ; précipitations plus intenses, même dans les régions où la quantité annuelle de précipitations diminuera ; accélération de la hausse du niveau des mers... L'État se doit de mieux informer et mieux sensibiliser les populations afin ainsi de préparer sur le long terme la société à vivre avec un climat différent.Le Centre de ressources sur l'adaptation au changement climatique a pour objectif d'accompagner tout acteur engagé dans une démarche d'adaptation en lui donnant accès à un ensemble complet de ressources adaptées aux différents secteurs d'action.Sont donc disponibles en ligne et pour tous :une cartographie des initiatives locales ;un répertoire des acteurs locaux ;les appels à projet en cours, etdes formations proposées sur le sujet.Cinq parcours utilisateurs (élu, technicien de collectivité, particulier, acteur économique, bureau d'études) permettent d'accéder à des informations personnalisées sur la réglementation en vigueur, les impacts attendus du changement climatique et les solutions existantes.Tous les thèmes de l'adaptation au changement climatique sont traités : les impacts du changement climatique sur la santé (y compris au travail), l'eau, l'agriculture, la forêt, les sols, la biodiversité, les risques naturels, l'urbanisme, la mobilité, la pêche et l'aquaculture, le tourisme et le secteur financier.Des pages spécifiques regroupent les informations régionales. Un moteur de recherche permet d'accéder à différentes ressources : rapports, fiches, projets de recherche... Et des liens sont faits vers les projections climatiques locales réalisées par les chercheurs français, comme via le portail DRIAS ou encore l'application de Météo-France ClimatHD.Le Centre de ressources inclura également à terme un volet international en support aux actions d'aide au développement de la France et des acteurs français de l'Agenda mondial de l'action pour le climat, y compris un rôle de veille afin d'apprendre des autres pays.
Il y a 4 ans et 180 jours

Johnson Controls lance OpenBlue, une plateforme numérique pour les bâtiments intelligents

Intégrée aux équipements des bâtiments fournis par Johnson Controls, et enrichie par des partenariats technologiques avec des entreprises leaders issues du classement Fortune 100, cette plateforme numérique ouverte rendra les espaces partagés plus sûrs, plus agiles et plus durables.Johnson Controls OpenBlue est l'aboutissement d'années de recherche et de développement menées par les ingénieurs et les scientifiques de la société dans le monde entier, pour créer "l’architecture du futur" et imaginer des bâtiments plus intelligents, plus sûrs et plus durables. La nouvelle suite de solutions connectées permet une expérience totalement innovante pour les occupants des bâtiments, une sécurité respectueuse et une durabilité impactante, grâce à une technologie numérique de pointe.La connectivité est essentielle pour atteindre cet objectif : les systèmes du bâtiment doivent fonctionner ensemble et communiquer pour être plus efficaces. OpenBlue a été conçu dans un souci d'agilité, de flexibilité et d'évolutivité, pour permettre aux bâtiments de devenir des espaces dynamiques. En exploitant la plateforme OpenBlue, les clients pourront gérer les opérations de manière plus systématique, en créant des bâtiments qui ont de la mémoire, de l'intelligence et une identité unique. La plateforme et les solutions et services OpenBlue bénéficie d’une technologie d’intelligence artificielle (IA) primée, combinant des données provenant à la fois de l'intérieur et de l'extérieur des bâtiments."La manière dont nous interagissons avec notre environnement et dont les bâtiments et les espaces communs sont gérés dans un souci de sécurité et de durabilité est partout en tête des préoccupations, et nous reconnaissons plus que jamais la complexité de ces systèmes. Johnson Controls rend les bâtiments efficaces et sûrs depuis 135 ans, et cette année, notre obligation de fournir à nos clients des solutions complètes et de premier ordre n'a jamais été aussi importante", a déclaré George Oliver, président et directeur général de Johnson Controls. "Le lancement d'OpenBlue reflète la façon dont nous pensons que les bâtiments évoluent, passant d'actifs rigides à des ressources dynamiques. C'est donc un élément essentiel de notre stratégie, qui nous permet d'orienter nos clients du monde entier vers les solutions et les services nécessaires pour transformer leurs espaces à long terme".Les solutions OpenBlueEn combinant des systèmes traditionnellement indépendants, OpenBlue permettra de connecter chaque partie d'un bâtiment pour créer de nouvelles possibilités d'espaces plus intelligents, plus efficaces et plus durables.Les clients d'OpenBlue pourront notamment :Bénéficier d’une flexibilité dynamique. OpenBlue permettra aux bâtiments de fonctionner suivants différents modes, pour répondre à diverses situations critiques. Ces modes pourront inclure la gestion de l'accès au bâtiment, la circulation de l'air, le mouvement des ascenseurs, le verrouillage des portes, l'éclairage et la collaboration ouverte, ainsi que d'autres paramètres environnementaux et de sécurité.Déployer des solutions en réponse à la pandémie. OpenBlue connecte les produits, la technologie et les services de Johnson Controls pour aider les clients à reprendre le travail de la manière la plus sûre et la plus efficace possible. Ces solutions et services comprennent la recherche de contacts, la surveillance de la distanciation sociale, les caméras thermiques, l’amélioration de la qualité de l’air, les environnements sans contact, la gestion de la conformité et des rapports, l'optimisation de l'énergie, la surveillance avancée de la sécurité, etc.Choisir parmi des services à plusieurs niveaux pour répondre à leurs besoins. OpenBlue contiendra une suite de services à plusieurs niveaux, dotés d’intelligence artificielle, et offrant des capacités avancées telles que le diagnostic à distance, la maintenance prédictive, les évaluations de risque avancées, le contrôle de conformité et bien plus encore.Mettre la sécurité au cœur des solutions. OpenBlue a été conçu avec la sécurité au cœur de son fonctionnement, et permettra aux clients d'accéder à des solutions sécurisées dès leur conception. Chacune des offres OpenBlue est développée avec des protocoles de conception robustes pour la sécurité et les processus de confidentialité.Augmenter les économies d'énergie et améliorer la qualité de l'air intérieur. En connectant les équipements de CVC aux nouvelles données et à l'IA, les utilisateurs de la plateforme peuvent s'attendre à des économies de 20 à 60 % en optimisant les performances du système complet de CVC sur les coûts énergétiques et les paramètres de qualité de l’air.Plateforme numérique et partenariatsLa plateforme OpenBlue de Johnson Controls agrège les technologies opérationnelles traditionnelles, les systèmes informatiques existants avec les applications cloud infusées par l'IA et les technologies de pointe telles que les jumeaux numériques, ce qui rend possible la compréhension, l'intégration et la collaboration. OpenBlue permettra aux technologies d'exploitation de communiquer et de s'intégrer de manière transparente à travers un large éventail de systèmes."La connectivité est la clé qui nous permet de faire mieux travailler les bâtiments", a déclaré Mike Ellis, vice-président exécutif, Chief Customer & Digital Officer chez Johnson Controls. "Cette nouvelle suite de solutions permettra d'obtenir des résultats inimaginables auparavant pour nos clients en connectant les bâtiments à des fonctionnalités logicielles uniques, ce qui permettra d'offrir une grande valeur ajoutée aux clients. Nous nous sommes associés à un certain nombre de sociétés technologiques de premier plan et de leaders d'opinion dans divers secteurs pour déployer des solutions sur mesure dans les mois à venir".Une nouvelle marque de Johnson Controls"Le lancement d'OpenBlue est une approche radicale des espaces dynamiques", a déclaré Phil Clement, vice-président et Chief Marketing Officer de Johnson Controls. "L'identité de la marque a été créée en tenant compte d'un certain nombre de facteurs : Open fait référence à notre vision d’un avenir optimiste mais aussi à l'architecture ouverte de la plateforme pour permettre aux produits de fonctionner avec différentes solutions. La couleur bleue est au cœur de la marque Johnson Controls depuis 135 ans et donne un clin d'œil à notre fort héritage dans l'espace des bâtiments".Les experts de la technologie OpenBlue animeront des ateliers clients exclusifs "OpenBlue – l’architecture du futur", des webinaires de réflexion et des séances de réflexion pour aider les clients à réimaginer les possibilités des environnements construits et à redéfinir les capacités des espaces et des lieux pour faciliter la mission de leurs occupants.Johnson Controls s'associe à des entreprises mondiales du Fortune 100 pour réunir une expertise de pointe en matière de plates-formes de données ouvertes, d'applications logicielles et d'IA de pointe, de systèmes de construction et de dispositifs de pointe intelligents. Le nouvel écosystème technologique offre une nouvelle vision, tout en réimaginant l'avenir des lieux de travail, notamment les hôpitaux, les bureaux, les datacenters, les villes et bien d'autres encore.Pour en savoir plus sur OpenBlue, cliquez ici
Il y a 4 ans et 181 jours

Le Sénat adopte le budget 2021 "travail et emploi", modifié

La ministre du Travail Elisabeth Borne a rappelé que les crédits de son ministère pour 2021 "se décomposent en deux volets: 13,2 milliards d'euros pour la mission "Travail et Emploi", en augmentation de 400 millions d'euros. Auxquels s'ajoutent les mesures de lutte contre la pauvreté dans le 4e projet de loi de finances et 10 milliards d'euros de crédits exceptionnels du plan de relance".Mme Borne a indiqué que l'enveloppe supplémentaire annoncée pour le budget de la Garantie jeunes serait présentée "en deuxième lecture à l'Assemblée nationale parce que nous sommes en train de faire le chiffrage". "C'est autour de 280 millions d'euros qu'on devrait rajouter", a-t-elle précisé, ce qui correspond à "50.000 Garanties jeunes de plus", le plan de relance ayant déjà prévu 50.000 autres entrées.Le Premier ministre Jean Castex avait annoncé la semaine dernière que la Garantie jeunes bénéficierait en 2021 à "au moins 200.000 jeunes", soit un doublement de ses bénéficiaires.La Garantie jeunes propose une allocation mensuelle (d'un montant maximal d'environ 490 euros) et un accompagnement renforcé en mission locale pendant un an aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne sont "ni en emploi ni en études ni en formation" et "en situation de précarité financière". Encore pour les jeunes, le Sénat a donné son feu vert à un amendement du groupe RDPI à majorité En Marche, soutenu par le gouvernement, visant à étendre la rémunération et la protection sociale des stagiaires de la formation professionnelle à de nouveaux jeunes, bénéficiaires de dispositifs d'accompagnement, par exemple l'Accompagnement intensif des jeunes (AIJ), proposé par Pôle emploi, ou la Prépa-apprentissage.Toujours avec le soutien du gouvernement, le Sénat a adopté un amendement d'élus du groupe Indépendants visant à permettre aux agents assermentés de Pôle emploi chargés de lutter contre la fraude de bénéficier d'un "droit de communication", à l'instar de leurs homologues de la Sécurité sociale.Ce droit leur permettrait d'obtenir auprès d'un certain nombre d'organismes les informations nécessaires pour contrôler l'exactitude des déclarations faites en vue de l'attribution de prestations.Interpellée par ailleurs sur la fraude au dispositif de chômage partiel mis en place par le gouvernement pour les secteurs les plus touchés par la crise, Mme Borne a indiqué qu'avaient été menés "près de 400.000 contrôles a priori, plus de 10.000 suspicions de fraude qui ont conduit à bloquer le versement des sommes, et puis de l'ordre de 60.000 contrôles a posteriori et 700 procédures pénales engagées".Contre l'avis du gouvernement cette fois, les sénateurs ont adopté des amendements visant à augmenter les crédits dédiés aux Maisons de l"Emploi. Ils ont peu de chances d'être conservés par l'Assemblée nationale.
Il y a 4 ans et 181 jours

EELV demande l'annulation du projet d'agrandissement de la cimenterie Lafarge à Paris XVe

L'audience au tribunal administratif concernant la demande d'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant le chantier d'agrandissement de la cimenterie devait se tenir le 3 décembre mais la société Lafarge "a évité de perdre en demandant l'annulation de cet arrêté. C'est une victoire", s'est félicité Julien Bayou, secrétaire national d'EELV, lors d'une visio-conférence."Lafarge est le deuxième pollueur français et est dans le Top 50 mondial", a-t-il ajouté, en demandant "le durcissement des sanctions contre les pollueurs".Mais "cette annulation permettra à la société Lafarge de déposer un autre projet d'exploitation moins contraignant, en dessous des seuils règlementaires et législatifs imposant une consultation de la population", met en garde EELV.Rappelant que "les révélations sur les pollutions de la Seine par le groupe se sont multipliées", écologistes et associations "demandent la reprise de la consultation de la population". Ils formuleront cette demande lors du prochain Conseil de Paris, "la semaine prochaine".Le Conseil de Paris avait déjà voté, le 7 octobre, une suspension des travaux d'agrandissement du site de la cimenterie Lafarge, le temps d'une concertation avec les riverains. Mais "pour l'instant, la concertation est un dialogue de sourds", a regretté Maryse Fourcade, de l'Association des riverains du port de Javel, qui a porté le recours contre Lafarge.Pour Christine Nedelec, présidente de France Environnement Paris, "la pollution des cimentiers est récurrente" et à Paris, "on n'arrive pas à obtenir une diminution de la bétonisation"."Cinq ans après l'Accord de Paris (lors de la Cop21), rien n'est fait concernant l'usage des pesticides", s'est également désolé M. Bayou. Il souhaite que les grands fleuves, comme la Seine, deviennent des "sujets juridiques propres", à l'instar de ce qui s'est fait "en Nouvelle-Zélande", et donc protégés des pollueurs.Le sujet était sensible après la diffusion à la rentrée d'images de l'usine Lafarge, située dans le quartier de Bercy (sud-est de la capitale), déversant dans la Seine un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Lafarge affirme que l'écoulement est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant".
Il y a 4 ans et 181 jours

Sea Works Acoustics Analyser

Il y a 4 ans et 181 jours

Les intentions d'embauche en France diminuent pour le 1er trimestre 2021 par rapport à 2020

C'est dans le secteur de la Construction et des « autres productions » (Agriculture, forêt, chasse et pêche, Production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau, Industries extractives) que les entreprises s'avèrent les plus optimistes. En revanche, les perspectives continuent de se dégrader dans le secteur de l'hôtellerie-restauration.Parmi les principaux enseignements de cette édition :Un seul secteur affiche des prévisions d'embauche en hausse : celui des « autres productions » (Agriculture, forêt, chasse et pêche, Production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau, Industries extractives). Sa Prévision Nette d'Emploi de +5% au premier trimestre 2021 correspond à une progression d'1 point en un trimestre, et également d'1 point en un an.Le secteur de la construction voit lui aussi sa Prévision Nette d'Emploi atteindre +5%, mais cela représente une diminution de -8 points par rapport au trimestre précédent, et de -16 points en un an. Le secteur de l'hôtellerie-restauration affiche, lui, une Prévision Nette d'Emploi fortement négative (-15%), en chute de -39 points un an.C'est dans le Centre-Est que les intentions d'embauche s'avèrent les plus positives, avec une Prévision Nette d'Emploi de +4%, soit 3 points de progression par rapport au quatrième trimestre 2021. En Région Parisienne, la Prévision Nette d'Emploi chute de -9%, en baisse de -27 points en un an.Seules les grandes entreprises affichent une Prévision Nette d'Emploi positive : +5%, en progression de 2 points en un trimestre. C'est dans les entreprises de taille moyenne que les intentions d'embauche diminuent le plus, avec une Prévision Nette d'Emploi de -2%, soit une chute de -19 points en un an.« Ce baromètre reflète les fortes incertitudes qui pèsent sur notre économie. Avant la deuxième vague de Covid-19, la Banque de France tablait sur une activité économique réduite de 8,7% en 2020. Aujourd'hui, on anticipe une contraction plus grave, de 10 à 11% du PIB sur l'année. Cela explique l'attentisme des chefs d'entreprise, notamment dans le secteur de l'hôtellerie-restauration, qui a perdu plus de 150.000 emplois depuis le début de la crise sanitaire. Pour autant, on n'observe pas, comme au printemps dernier, de diminution des intentions d'embauche ».Alain Roumilhac, Président de ManpowerGroup FranceUn 1er trimestre 2021 en chute par rapport au trimestre précédent, mais meilleur que le troisième trimestre 2020Sur fond de forte reprise de l'épidémie de Covid-19, les employeurs interrogés en France par ManpowerGroup annoncent une prévision nette d'emploi à 0%. Ce chiffre correspond à une diminution par rapport au trimestre précédent (-4 points), mais aussi à une forte chute depuis la même période en 2020 : -13 points. Cette prévision s'avère toutefois meilleure que celle du troisième trimestre 2020, lors du premier confinement. La Prévision Nette d'Emploi en France s'établissait alors à -11%.Par rapport au trimestre précédent, une progression dans le Centre-Est, mais une forte chute en Région ParisienneDans les cinq régions étudiées, trois affichent des intentions d'embauche positives.Le Centre-Est affiche la plus forte Prévision Nette d'Emploi : +4%. Elle gagne 3 points par rapport au trimestre précédent, mais perd -9 points par rapport au premier trimestre 2020.La Région Parisienne est celle qui enregistre la plus forte chute de sa Prévision Nette d'Emploi : -9%, soit une chute de -8 points par rapport au trimestre précédent, et de -27 points en un an.C'est dans le Sud que la diminution apparaît la moins forte : la Prévision Nette d'Emploi atteint +3%, soit une chute de -4 points par rapport au trimestre précédent, et de -6 points en un an.Des intentions d'embauche en forte chute dans le secteur de l'hôtellerie-restaurationLes intentions d'embauche s'avèrent positives dans 3 secteurs d'activité parmi les 7 étudiés. Dans 2 secteurs, elles progressent par rapport au trimestre précédent.Dans le secteur « Autres productions », la Prévision Nette d'Emploi atteint +5%, soit une progression d'1 point en un trimestre, comme sur un an.Le secteur manufacturier, avec une prévision d'embauche nulle, remonte de 3 points en un trimestre, mais perd -13 points en un an.Avec une Prévision Nette d'Emploi de -15%, le secteur de l'hôtellerie-restauration reste celui qui connaît la plus forte chute en un trimestre (-10 points) tout comme en un an : -39 points.Les grandes entreprises affichent des intentions d'embauche en hausse par rapport au trimestre précédentDans les quatre catégories d'entreprises étudiées, une seule affiche des prévisions d'embauche en progrès par rapport au quatrième trimestre 2020.Les grandes entreprises (+de 250 salariés) annoncent des intentions d'embauche positives (+5%), soit une progression de 2 points par rapport au trimestre précédent. Ce chiffre correspond toutefois à une chute de -20 points en un an.Les entreprises de taille intermédiaire (50 à 249 salariés) sont celles qui affichent les prévisions d'embauche les moins favorables : -2%, un chiffre en recul de -8 points par rapport au trimestre précédent, et de -19 points en un an.Dans les petites entreprises (12 à 49 salariés), la Prévision Nette d'emploi s'affiche à zéro. Cela correspond à une diminution de -5 points par rapport au trimestre précédent, et à une baisse de -13 points en un an.InternationalTaïwan et les États-Unis restent en tête des prévisions d'embauche. 33 pays annoncent des Prévisions Nette d'emploi positives.Par rapport au trimestre précédent, les intentions d'embauche apparaissent en baisse dans seulement 7 des 43 pays étudiés.Taïwan arrive en tête du classement, avec une Prévision Nette d'Emploi de +23% pour la période janvier-mars 2021. Cela correspond à une progression de 2 points par rapport au trimestre précédent.On trouve, en deuxième position, les États-Unis, avec une Prévision Nette d'Emploi de +17% soit 3 points de plus qu'au trimestre précédent.Singapour, avec une Prévision Nette d'Emploi de +15%, arrive en troisième position.Dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), sur les 26 pays étudiés, 5 affichent une Prévision Nette d'Emploi négative. C'est au Royaume-Uni qu'elle s'affiche la plus faible, à -6%, perdant -7 points en un an. L'Irlande, avec +7%, affiche les prévisions les plus favorables de la région, et gagne 9 points en un trimestre.Les résultats complets de l'étude pour les 43 pays sont disponibles ici
Il y a 4 ans et 181 jours

Engie et EDF s'affrontent sur la RE2020

"L'électrification est un vecteur important de la décarbonation de notre économie, mais ça ne peut pas être le seul. Le modèle du tout-électrique est voué à l'échec", a dit Jean-Pierre Clamadieu au Monde, dans son édition de mardi.Le gouvernement a publié début novembre les nouvelles normes de construction des bâtiments neufs, dites "RE 2020", qui doivent entrer en vigueur à l'été 2021 et prévoient notamment une interdiction progressive du gaz, pour des raisons environnementales.Selon M. Clamadieu, cela va conduire au retour des convecteurs électriques énergivores (surnommés "grille-pain"): "C'est un moyen très inefficace d'utiliser de l'énergie. L'inconvénient du +grille-pain+, c'est qu'il consomme beaucoup. Dans la réalité, cela va conduire à une augmentation de la facture des ménages", assure-t-il.De plus "on n'est déjà pas tout à fait rassurés sur notre capacité à passer l'hiver. Si le chauffage était encore plus massivement électrique, ce serait encore plus difficile", ajoute-t-il.La réponse d'EDF n'a pas tardé, qui déplore, depuis l'annonce gouvernementale, "un tir de barrage de la part de certains acteurs avec des arguments fallacieux"."Ce ne sont pas les convecteurs - qualifiés sans nuance de +grille-pain+ alors que cela ne correspond pas à la réalité de l'offre des constructeurs aujourd'hui - qui vont profiter de cette décision, mais l'industrie et les artisans de la pompe à chaleur, un secteur fortement pourvoyeur d'emplois", estime Marc Benayoun, directeur d'EDF en charge du Pôle Services et Territoires.Selon lui, "compte tenu de la faible consommation d'une pompe à chaleur, dont seulement un tiers vient du secteur électrique" et des "efforts continus d'isolation", "on peut même anticiper que la consommation d'électricité au titre du chauffage sera stable ou en baisse".Le projet de RE2020 doit encore faire l'objet de consultations.
Il y a 4 ans et 181 jours

Engie critique les normes envisagées pour les bâtiments neufs, EDF répond

"L'électrification est un vecteur important de la décarbonation de notre économie, mais ça ne peut pas être le seul. Le modèle du tout-électrique est voué à l'échec", a dit Jean-Pierre Clamadieu au Monde, dans son édition de mardi.Le gouvernement a publié début novembre les nouvelles normes de construction des bâtiments neufs, dites "RE 2020", qui doivent entrer en vigueur à l'été 2021 et prévoient notamment une interdiction progressive du gaz, pour des raisons environnementales.Selon M. Clamadieu, cela va conduire au retour des convecteurs électriques énergivores (surnommés "grille-pain"): "C'est un moyen très inefficace d'utiliser de l'énergie. L'inconvénient du +grille-pain+, c'est qu'il consomme beaucoup. Dans la réalité, cela va conduire à une augmentation de la facture des ménages", assure-t-il.De plus "on n'est déjà pas tout à fait rassurés sur notre capacité à passer l'hiver. Si le chauffage était encore plus massivement électrique, ce serait encore plus difficile", ajoute-t-il.La réponse d'EDF n'a pas tardé, qui déplore, depuis l'annonce gouvernementale, "un tir de barrage de la part de certains acteurs avec des arguments fallacieux"."Ce ne sont pas les convecteurs - qualifiés sans nuance de +grille-pain+ alors que cela ne correspond pas à la réalité de l'offre des constructeurs aujourd'hui - qui vont profiter de cette décision, mais l'industrie et les artisans de la pompe à chaleur, un secteur fortement pourvoyeur d'emplois", estime Marc Benayoun, directeur d'EDF en charge du Pôle Services et Territoires.Selon lui, "compte tenu de la faible consommation d'une pompe à chaleur, dont seulement un tiers vient du secteur électrique" et des "efforts continus d'isolation", "on peut même anticiper que la consommation d'électricité au titre du chauffage sera stable ou en baisse".Le projet de RE2020 doit encore faire l'objet de consultations.
Il y a 4 ans et 181 jours

Le Sénat s'oppose au prélèvement d'un milliard d'euros dans les caisses d'Action Logement

"Ce n'est pas le moment de faire ça", a plaidé Valérie Létard (centriste). "Dans une situation extrêmement inquiétante en matière de logement, en matière de financement du logement social", ce prélèvement est "particulièrement inacceptable", a renchéri Pierre Laurent (CRCE).Le ministre chargé des Comptes publics Olivier Dussopt a lui assuré que "ce prélèvement exceptionnel est tout à fait soutenable pour Action logement".Le Sénat avait déjà supprimé, dans la première partie du projet de loi de finances, une ponction de 300 millions d'euros.Du côté du gouvernement, on justifie cette demande d'efforts à certains secteurs par le contexte de crise. "La trésorerie, les ressources, les réserves d'Action Logement se sont beaucoup accrues", avait fait valoir la ministre du Logement Emmanuelle Wargon après l'annonce de la ponction d'un milliard d'euros.Créé en 1953, l'ancien 1% Logement, financé par une taxe versée par les entreprises, est non seulement un géant du logement social - il détient près d'un cinquième des HLM français - mais aussi du logement en général.Le Sénat doit achever lundi soir l'examen des articles "non rattachés" du projet de budget. Il se prononcera mardi après-midi sur l'ensemble du texte.
Il y a 4 ans et 181 jours

La ligne 14 du métro prolongée, un pas vers le Grand Paris

Pour la présidente d'Ile-de-France Mobilités Valérie Pécresse, la perspective d'inaugurer ce tronçon de 5,8 kilomètres entre Gare Saint-Lazare et Mairie de Saint-Ouen est "un moment de pur bonheur"."On avait cette ligne 14, qui ne venait pas, qui ne venait pas, qui ne venait pas...", ironise-t-elle, en référence aux nombreux retards qu'a subis le chantier, pour cause d'inondation et de Covid-19, notamment.L'idée de prolonger cette ligne de métro automatique jusqu'à Saint-Ouen remonte en effet à 2007: elle est alors apparue comme la solution la plus satisfaisante pour soulager le nord de la ligne 13. Avec la promesse de la délester du quart de son trafic.Mme Pécresse vante "l'une des lignes les plus modernes du monde", la seule du réseau parisien accessible aux handicapés, aussi.Le prolongement de la ligne 14 --qu'on appelle encore parfois "Meteor"-- doit aussi mieux desservir des secteurs en plein développement avec le nouveau quartier des Batignolles, le Tribunal de Paris ou encore les nombreux bureaux qui sortent de terre à Saint-Ouen où le conseil régional d'Ile-de-France s'est installé.Le nouveau tronçon comporte quatre stations assez monumentales --celle de Porte de Clichy, desservant le Tribunal, n'ouvrira toutefois qu'en janvier-- ainsi qu'un dépôt construit pour accueillir des rames dernier cri plus longues, achetées à Alstom.Au-delà, les travaux battent leur plein pour de nouveaux prolongements tant au nord, jusqu'à Saint-Denis Pleyel (Seine-Saint-Denis) en 2023 si tout va bien, qu'au sud, jusqu'à l'aéroport d'Orly (Essonne) en 2024. Avec au passage le changement du système d'automatisation, toujours fourni par le groupe allemand Siemens."On sera au rendez-vous des JO des deux côtés", assure Louis Villié, le directeur de la ligne à la RATP.Vitrine de la RATPPleyel accueillera en effet le village olympique pour les Jeux de 2024. A l'autre extrémité, la connexion a l'aéroport est jugée stratégique."Elle sera bien sûr la ligne des JO, mais pas seulement: elle sera la ligne du quotidien", souligne Valérie Pécresse, qui parle d'"une nouvelle épine dorsale de l'Ile-de-France" profitant au Val-de-Marne et à la Seine-Saint-Denis.La ligne 14 fera alors 27 kilomètres de long. Et sa fréquentation devrait passer de 550.000 voyageurs par jour (avant la pandémie de coronavirus) à 1 million."Elle sera la ligne la plus importante du réseau", approuve Louis Villié. Et aussi "la première ligne du métro du Grand Paris". Elle va en effet se connecter au supermétro actuellement en construction autour de la capitale à Pleyel, Villejuif (Val-de-Marne) et Orly.La Société du Grand Paris (SGP), chargée de construire ce supermétro, finance d'ailleurs 58% des 1,4 milliard d'euros dépensés pour prolonger la ligne 14 jusqu'à Saint-Ouen et 100% des deux tronçons suivants vers Pleyel et Orly (850 millions et 2,8 milliards d'euros, respectivement).Ile-de-France Mobilités finance de son côté le matériel roulant (620 millions pour le moment) et couvre le déficit d'exploitation.Pour la RATP, le défi est maintenant de faire aussi bien que sur les 8,6 kilomètres actuels de la ligne, très parisiens, où les voyageurs sont selon elle satisfaits à 98%. "On veut vraiment que ce soit la vitrine du groupe RATP. Et c'est là qu'on veut montrer notre savoir-faire", souligne Louis Villié.L'enjeu est important au moment où le secteur s'ouvre peu à peu à la concurrence.Valérie Pécresse a d'ailleurs récemment taclé la RATP, en vantant la ligne 14, automatique comme le seront les autres lignes du Grand Paris: "Qui dit automatique dit pas impacté par les grèves, sujet toujours sensible auprès des voyageurs.""Même quand c'est automatique, il y a toujours du monde pour accueillir les gens dans les stations", a répondu Catherine Guillouard, PDG de la Régie.De fait, les effectifs affectés à la ligne 14 vont passer de 180 à 250 personnes.
Il y a 4 ans et 181 jours

Vinci et Meridiam remportent un contrat autoroutier en République tchèque

Un "attributaire pressenti" désigne la société qui a remporté le marché. Il s'agit d'une étape officielle qui ouvre un délai lors duquel différents recours potentiels peuvent être purgés jusqu'à l'attribution officielle du marché. Celle-ci devrait intervenir au début de l'année 2021, a précisé une source proche du dossier.Le projet consiste à concevoir, financer, construire, exploiter et assurer la maintenance d'une nouvelle autoroute de 32 km entre Pribram et Pisek ainsi qu'à réhabiliter en 2x2 voies une infrastructure existante sur 17 km afin d'améliorer la liaison entre Prague et la région rurale de Bohême du Sud, précisent les sociétés dans un communiqué.A l'issue des travaux prévus pour durer quatre ans, ce projet doit également fluidifier la circulation sur les grands axes économiques, notamment vers l'Allemagne et l'Autriche voisines.La conception et la construction seront réalisées par Eurovia CS, filiale tchèque d'Eurovia (Vinci) qui emploie 3.000 personnes et est présente dans le pays depuis 1992, tandis que Vinci Highways s'occupera de l'exploitation et de la maintenance du réseau.Vinci et Meridiam sont déjà partenaires dans plusieurs autres groupements comme la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Tours et Bordeaux, des projets routiers en Allemagne, en Slovaquie ou au Royaume-Uni. Début octobre, les deux acteurs ont également annoncé la signature d'un partenariat public-privé autoroutier au Kenya.
Il y a 4 ans et 181 jours

Picard Serrures livre un retour d'expérience sur MyPrycer et la commande dématérialisée

L'objectif : leur offrir une solution de chiffrage 100% Web clé en main pour leurs devis, et simplifier le passage et le traitement des commandes. Mise en place, accompagnement, bénéfices: rencontre avec Julien MALIAR, Animateur Réseaux Installateurs agréés PICARD en France, Belgique et Suisse.Julien, voilà un peu moins d'un an que Picard Serrures a déployé MyPricer et l'EDI auprès de ses clients. Comment sont nés ces projets ?Cette décision est liée à la forte évolution des commandes de portes. Il y a 10 ans, nous recevions une cinquantaine de commandes de portes par mois pour la France. Aujourd'hui, rien que sur le mois de juin 2020, nous avons enregistré 650 commandes de portes! Il fallait trouver une solution simplifiant le passage de commandes de nos clients, tout en nous permettant d'optimiser le traitement de ces commandes en interne. Avant MyPricer et l'EDI, nos clients nous transmettaient leurs commandes de portes par fax ou par e-mail. En interne, un traitement manuel était nécessaire pour enregistrer la commande sur le plan commercial, enregistrer et valider avec le client les données techniques de porte sur-mesure et enfin recevoir la confirmation de commande signée par le client. Tous ces échanges retardaient la mise en fabrication de plusieurs jours. Nous et nos clients pouvions perdre une semaine! Avec MyPricer, notre objectif était d'accélérer ce process et de simplifier cette méthodologie pour éviter un goulot d'étranglement en interne. Pourquoi avoir choisi MyPricer et l'EDI ?Régis DIDIA, Chef de produit porte chez Picard Serrures, travaillait déjà avec ProDevis pour nos clients Menuisiers. Il a donc proposé ELCIA et sa solution MyPricer. La présentation de la solution de chiffrage nous a convaincu. Simple, pratique, qui puisse s'utiliser de partout: c'était vraiment la solution adaptée à notre cible de clientèle !Justement, vous avez décidé de déployer MyPricer seulement auprès de certains de vos clients...Il faut savoir que nous avons trois grandes typologies de clients: notre réseau Installateurs Agréés PICARD (IAP), les Menuisiers et enfin les serruriers. Les Menuisiers utilisent déjà majoritairement ProDevis pour leur chiffrage. MyPricer s'adresse à tous nos clients mais principalement à notre réseau Installateurs Agréés Picard(IAP). Ils possèdent leur propre magasin sous enseigne Picard Serrures, nos serrures et produits sont présentés dans leur showroom, et certains produits Picard Serrures leur sont réservés. En tant que Responsable duréseau IAP, mon rôle est de m'assurer que leurs magasins fonctionnent bien, les aider à avancer tout en les formant. Les équiper de MyPricer entre dans cette logique.Est ensuite venu le moment de mettre en place MyPricer. Comment vous y êtes-vous pris ?Il y a d'abord eu un gros travail de la part de nos commerciaux. Aujourd'hui encore, beaucoup de nos clients nous passent commande par fax. Il a donc fallu les sensibiliser, leur faire comprendre que MyPricer est un outil pratique qui leur permet de gagner du temps, de faire leurs devis directement sur leur téléphone, d'être réactifs. Il y a ensuite eu une deuxième phase avec le Service Customer Success d'ELCIA. En novembre 2019, nous avons organisé un tour de France, avec trois rassemblements sur Marseille, Bordeaux et à Lyon, dans les locaux d'ELCIA. Marie-Anne FOSSIER, Customer Success Manager à ELCIA, était présente pour présenter MyPricer et faire des démonstrations en direct. Un vrai plus !En complément de ces rendez-vous physiques, vous avez également mis en place un accompagnement de vos clients à distance...Oui, et la période de confinement a d'ailleurs été propice pour cela ! Nous en avons profité pour accélérer sur la formation à distance, en organisant notamment des webinars. Pas besoin de se déplacer, nous pouvions prendre le contrôle de leur PC à distance et leur expliquer clairement. Ensemble, nous avons créé leur compte sur MyPricer et simuler leur première commande de portes. L'idée était de leur montrer concrètement la simplicité d'utilisation de MyPricer. Certains de nos clients chiffrent des portes complexes. Ils ne trouvaient pas comment passer leur commande. Mais une fois la formation faite, ils ont reconnu que c'était très simple et pratique. C'est très important de prendre ces quelques minutes avec nos clients, car au final, cela leur permet de gagner un temps précieux.Avez-vous rencontré des freins du côté de vos clients ?Certains de nos clients ne maîtrisent pas bien l'outil informatique. Nos installateurs sont des professionnels, excellents techniquement, qui maîtrisent leur métier à la perfection. Mais, à l'inverse, qui sont aussi capables de faire des devis et des factures à la main. Or, aujourd'hui, quand un client particulier achète une porte, il veut que tout soit professionnel. Il ne fera pas forcément confiance à quelqu'un qui lui envoie un devis fait à la main sur un bout de papier. Un devis précis, bien organisé, détaillé sera plus vendeur ! En plus, il permet de rappeler point par point toutes les caractéristiques du produit, les notions importantes, les couleurs... et ainsi éviter les oublis. Pour pallier à ce manque de connaissance informatique, les formations personnalisées étaient nécessaires. En complément, nous leur avons également envoyé un book de formation. Une petite bible dans laquelle ils peuvent trouver les réponses à leurs besoins.Quels sont les bénéfices de MyPricer pour vos clients ?La facilité de chiffrage. Avec MyPricer, ils peuvent faire leurs devis de n'importe où, sans avoir besoin de retourner à leur bureau ou d'appeler leur secrétaire. Ils peuvent dupliquer leurs devis de manière très facile, personnaliser leurs documents avec leurs logos ou certifications. MyPricer, c'est vraiment un outil utile et pratique pour eux, nécessaire pour leur développement. Le côté 100% Web de la solution aussi ! Ils ont une solution accessible via une URL, sans installation nécessaire. C'est un avantage conséquent pour nos clients pas tous informatisés : même en 3G ou en données partagées, ils peuvent facilement utiliser leur solution et chiffrer depuis leur téléphone ou leur tablette. Enfin, la simplification de leurs commandes. Ils n'ont plus besoin d'aller vérifier leur commande dans leurs e-mails, de l'imprimer, de la tamponner et de nous renvoyer la fiche de validation pour mise en fabrication. Avec MyPricer et l'EDI, ils n'ont plus rien à faire, c'est un gros gain de temps et de simplicité !Et du côté de vos équipes internes ?L'EDI nous permet d'éviter la ressaisie manuelle des commandes de nos clients. Nous avons gagné en praticité et en réactivité dans le traitement des commandes de nos clients. Une fois qu'un client nous a passé sa commande, cette dernière part en fabrication en moins de 24h. C'est un temps précieux qui est gagné au niveau de la fabrication, et donc pour nos clients.S'il fallait résumer MyPricer et l'EDI en quelques mots ?C'est vraiment la simplicité de l'outil pour nos clients ! Avec MyPricer et l'EDI, cinq minutes leur suffisent pour passer leur commande. Autre point important: ils vont avoir accès en direct à toutes les informations importantes. Par exemple, beaucoup de nos clients appellent notre bureau technique pour connaître la perte de passage lorsqu'ils commandent une porte en rénovation. Avec MyPricer, ils remplissent directement les dimensions et obtiennent instantanément leur compte-rendu, avec notamment cette notion de passage. Cela peut sembler pas grand-chose, mais ce sont des informations très précieuses et utiles pour nos serruriers. Même s'il est 18h un samedi, que notre bureau d'étude est fermé, que leur commercial n'est pas joignable, le client a tout de suite son information sur MyPricer. Il n'a pas à attendre et peut répondre directement à son client particulier ou prendre une décision sur son chantier. Cette réactivité est très importante !Maintenant que la mise en place et la prise en main de vos clients sont lancées, quels sont vos objectifs ?Début 2020, 19% de nos commandes de portes ont été passées via MyPricer. Depuis que nous avons décidé d'accélérer le passage de commandevia MyPricer, nous sommes passés à 36%. C'est une belle évolution ! Il faut continuer à promouvoir la solution auprès de nos clients, en poursuivant les formations, notamment sur le réseau IAP. L'objectif est d'avoir au moins 1 porte sur 2 commandées via MyPricer d'ici fin 2020, et 3 portes sur 4 d'ici 2021.
Il y a 4 ans et 181 jours

Picard Serrures livre un retour d'expérience sur MyPricer et la commande dématérialisée

L'objectif : leur offrir une solution de chiffrage 100% Web clé en main pour leurs devis, et simplifier le passage et le traitement des commandes. Mise en place, accompagnement, bénéfices: rencontre avec Julien MALIAR, Animateur Réseaux Installateurs agréés PICARD en France, Belgique et Suisse.Julien, voilà un peu moins d'un an que Picard Serrures a déployé MyPricer et l'EDI auprès de ses clients. Comment sont nés ces projets ?Cette décision est liée à la forte évolution des commandes de portes. Il y a 10 ans, nous recevions une cinquantaine de commandes de portes par mois pour la France. Aujourd'hui, rien que sur le mois de juin 2020, nous avons enregistré 650 commandes de portes! Il fallait trouver une solution simplifiant le passage de commandes de nos clients, tout en nous permettant d'optimiser le traitement de ces commandes en interne. Avant MyPricer et l'EDI, nos clients nous transmettaient leurs commandes de portes par fax ou par e-mail. En interne, un traitement manuel était nécessaire pour enregistrer la commande sur le plan commercial, enregistrer et valider avec le client les données techniques de porte sur-mesure et enfin recevoir la confirmation de commande signée par le client. Tous ces échanges retardaient la mise en fabrication de plusieurs jours. Nous et nos clients pouvions perdre une semaine! Avec MyPricer, notre objectif était d'accélérer ce process et de simplifier cette méthodologie pour éviter un goulot d'étranglement en interne. Pourquoi avoir choisi MyPricer et l'EDI ?Régis DIDIA, Chef de produit porte chez Picard Serrures, travaillait déjà avec ProDevis pour nos clients Menuisiers. Il a donc proposé ELCIA et sa solution MyPricer. La présentation de la solution de chiffrage nous a convaincu. Simple, pratique, qui puisse s'utiliser de partout: c'était vraiment la solution adaptée à notre cible de clientèle !Justement, vous avez décidé de déployer MyPricer seulement auprès de certains de vos clients...Il faut savoir que nous avons trois grandes typologies de clients: notre réseau Installateurs Agréés PICARD (IAP), les Menuisiers et enfin les serruriers. Les Menuisiers utilisent déjà majoritairement ProDevis pour leur chiffrage. MyPricer s'adresse à tous nos clients mais principalement à notre réseau Installateurs Agréés Picard(IAP). Ils possèdent leur propre magasin sous enseigne Picard Serrures, nos serrures et produits sont présentés dans leur showroom, et certains produits Picard Serrures leur sont réservés. En tant que Responsable duréseau IAP, mon rôle est de m'assurer que leurs magasins fonctionnent bien, les aider à avancer tout en les formant. Les équiper de MyPricer entre dans cette logique.Est ensuite venu le moment de mettre en place MyPricer. Comment vous y êtes-vous pris ?Il y a d'abord eu un gros travail de la part de nos commerciaux. Aujourd'hui encore, beaucoup de nos clients nous passent commande par fax. Il a donc fallu les sensibiliser, leur faire comprendre que MyPricer est un outil pratique qui leur permet de gagner du temps, de faire leurs devis directement sur leur téléphone, d'être réactifs. Il y a ensuite eu une deuxième phase avec le Service Customer Success d'ELCIA. En novembre 2019, nous avons organisé un tour de France, avec trois rassemblements sur Marseille, Bordeaux et à Lyon, dans les locaux d'ELCIA. Marie-Anne FOSSIER, Customer Success Manager à ELCIA, était présente pour présenter MyPricer et faire des démonstrations en direct. Un vrai plus !En complément de ces rendez-vous physiques, vous avez également mis en place un accompagnement de vos clients à distance...Oui, et la période de confinement a d'ailleurs été propice pour cela ! Nous en avons profité pour accélérer sur la formation à distance, en organisant notamment des webinars. Pas besoin de se déplacer, nous pouvions prendre le contrôle de leur PC à distance et leur expliquer clairement. Ensemble, nous avons créé leur compte sur MyPricer et simuler leur première commande de portes. L'idée était de leur montrer concrètement la simplicité d'utilisation de MyPricer. Certains de nos clients chiffrent des portes complexes. Ils ne trouvaient pas comment passer leur commande. Mais une fois la formation faite, ils ont reconnu que c'était très simple et pratique. C'est très important de prendre ces quelques minutes avec nos clients, car au final, cela leur permet de gagner un temps précieux.Avez-vous rencontré des freins du côté de vos clients ?Certains de nos clients ne maîtrisent pas bien l'outil informatique. Nos installateurs sont des professionnels, excellents techniquement, qui maîtrisent leur métier à la perfection. Mais, à l'inverse, qui sont aussi capables de faire des devis et des factures à la main. Or, aujourd'hui, quand un client particulier achète une porte, il veut que tout soit professionnel. Il ne fera pas forcément confiance à quelqu'un qui lui envoie un devis fait à la main sur un bout de papier. Un devis précis, bien organisé, détaillé sera plus vendeur ! En plus, il permet de rappeler point par point toutes les caractéristiques du produit, les notions importantes, les couleurs... et ainsi éviter les oublis. Pour pallier à ce manque de connaissance informatique, les formations personnalisées étaient nécessaires. En complément, nous leur avons également envoyé un book de formation. Une petite bible dans laquelle ils peuvent trouver les réponses à leurs besoins.Quels sont les bénéfices de MyPricer pour vos clients ?La facilité de chiffrage. Avec MyPricer, ils peuvent faire leurs devis de n'importe où, sans avoir besoin de retourner à leur bureau ou d'appeler leur secrétaire. Ils peuvent dupliquer leurs devis de manière très facile, personnaliser leurs documents avec leurs logos ou certifications. MyPricer, c'est vraiment un outil utile et pratique pour eux, nécessaire pour leur développement. Le côté 100% Web de la solution aussi ! Ils ont une solution accessible via une URL, sans installation nécessaire. C'est un avantage conséquent pour nos clients pas tous informatisés : même en 3G ou en données partagées, ils peuvent facilement utiliser leur solution et chiffrer depuis leur téléphone ou leur tablette. Enfin, la simplification de leurs commandes. Ils n'ont plus besoin d'aller vérifier leur commande dans leurs e-mails, de l'imprimer, de la tamponner et de nous renvoyer la fiche de validation pour mise en fabrication. Avec MyPricer et l'EDI, ils n'ont plus rien à faire, c'est un gros gain de temps et de simplicité !Et du côté de vos équipes internes ?L'EDI nous permet d'éviter la ressaisie manuelle des commandes de nos clients. Nous avons gagné en praticité et en réactivité dans le traitement des commandes de nos clients. Une fois qu'un client nous a passé sa commande, cette dernière part en fabrication en moins de 24h. C'est un temps précieux qui est gagné au niveau de la fabrication, et donc pour nos clients.S'il fallait résumer MyPricer et l'EDI en quelques mots ?C'est vraiment la simplicité de l'outil pour nos clients ! Avec MyPricer et l'EDI, cinq minutes leur suffisent pour passer leur commande. Autre point important: ils vont avoir accès en direct à toutes les informations importantes. Par exemple, beaucoup de nos clients appellent notre bureau technique pour connaître la perte de passage lorsqu'ils commandent une porte en rénovation. Avec MyPricer, ils remplissent directement les dimensions et obtiennent instantanément leur compte-rendu, avec notamment cette notion de passage. Cela peut sembler pas grand-chose, mais ce sont des informations très précieuses et utiles pour nos serruriers. Même s'il est 18h un samedi, que notre bureau d'étude est fermé, que leur commercial n'est pas joignable, le client a tout de suite son information sur MyPricer. Il n'a pas à attendre et peut répondre directement à son client particulier ou prendre une décision sur son chantier. Cette réactivité est très importante !Maintenant que la mise en place et la prise en main de vos clients sont lancées, quels sont vos objectifs ?Début 2020, 19% de nos commandes de portes ont été passées via MyPricer. Depuis que nous avons décidé d'accélérer le passage de commandevia MyPricer, nous sommes passés à 36%. C'est une belle évolution ! Il faut continuer à promouvoir la solution auprès de nos clients, en poursuivant les formations, notamment sur le réseau IAP. L'objectif est d'avoir au moins 1 porte sur 2 commandées via MyPricer d'ici fin 2020, et 3 portes sur 4 d'ici 2021.
Il y a 4 ans et 182 jours

Vers un nouveau parc éolien en mer au large de la Normandie

D’une capacité d’environ 1000 MW, ce 8e parc éolien en mer français permettra de produire l’électricité nécessaire aux besoins d’environ 800 000 foyers. La présente décision s’accompagne du lancement de la procédure de mise en concurrence en vue de désigner un lauréat pour le développement du parc en 2022. Ce parc s’inscrit dans la programmation pluriannuelle de l’énergie, qui a été publiée en avril 2020. L’éolien en mer est un enjeu majeur de la transition énergétique, qui va permettre de réduire nos émissions de gaz à effet de serre tout en diversifiant notre mix électrique, ce qui le rend plus à même de faire face à toutes les situations. La décision sur la zone retenue pour lancer la procédure de mise en concurrence sera complétée ultérieurement de réponses détaillées à chacune des questions soulevées par le débat public, en particulier en matière d’évaluation des impacts environnementaux et socio-économiques, ainsi que de planification de long terme. De novembre 2019 à août 2020, un débat public a permis de recueillir les avis de plus de 2700 participants. Il a été conclu le 19 octobre 2020 par la publication du bilan par la Commission nationale du débat public. Ce débat a été le premier à se tenir selon les nouvelles modalités prévues par la loi ESSOC de 2018. Il a permis de consulter au plus tôt le public concerné par l’installation d’éoliennes en mer, sur un projet porté par l’Etat. Le débat a été innovant dans sa forme, avec une grande diversité d’outils et d’ateliers de travail pour toucher un large public, mieux l’informer et permettre le recueil de leurs argumentaires. La participation a été bien supérieure à celle observée lors des précédents débats publics sur l’éolien en mer, ce qui confirme la pertinence de ce format. Les conclusions du débat public ont participé au choix de la zone retenue pour le lancement de la procédure de mise en concurrence. Les zones situées en mer territoriale ont été exclues. La zone retenue se situe à plus de 32 km des côtes et 40 km des tours-observatoires Vauban de St-Vaast-La-Hougue. Sur l’ensemble de la zone portée au débat, celle-ci présente un niveau d’activité de pêche faible et des enjeux de biodiversité limités. Le débat a mis en avant des points d’attention sur la cohabitation des usages en mer, dont la pêche, et sur la nécessité de maîtriser les impacts environnementaux du parc. Il fait également ressortir le besoin de visibilité à long terme des acteurs locaux. Le choix de la zone ne résume pas la prise en compte des avis du public. Sous l’égide de la Commission nationale du débat public, un garant va s’assurer des réponses apportées par l’Etat aux interrogations soulevées lors du débat public. Le ministère de la mer a spécifiquement engagé un travail expérimental sur la planification de l’éolien en mer et de son articulation avec les autres usages de la mer sur le long terme, en concertation avec le conseil maritime de façade. Dans sa décision, la ministre de la transition écologique a annoncé différents engagements pour le développement du nouveau parc, notamment :Le cahier des charges de la procédure de mise en concurrence tiendra compte des contributions des participants au débat public lorsque cela est possible et pertinent ;Le futur développeur du parc devra étudier les conditions de cohabitation avec la pêche au sein du parc éolien ;Des études environnementales seront lancées sur la zone de projet, en concertation avec les acteurs de la façade, et le suivi scientifique du projet ;Un site internet d’information du public sur l’ensemble des projets éoliens en mer sera mis en ligne courant 2021. Outre la mobilisation d’un garant pour s’assurer des suites données au débat public, une enquête publique aura lieu dans le cadre de la future procédure d’autorisation du parc. Enfin, une instance de concertation et de suivi sera mise en place pour constituer un lieu de dialogue privilégié entre les différentes parties prenantes durant l’ensemble de la vie du parc.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « La transition écologique doit être une ambition partagée, bénéfique pour tous, adoptée par tous. L’éolien en mer est une formidable opportunité pour le pays, qui dispose du deuxième gisement d’Europe. C’est une technologie décarbonée, renouvelable, compétitive et créatrice d’emplois. Mais son déploiement doit se faire en pleine concertation avec les territoires concernés. C’est pour cela que, pour ce nouveau parc normand, nous avons organisé un débat public inédit, très en amont du projet, avant même qu’une zone d’implantation ne soit définie. Cet exercice a montré qu’il y avait un consensus sur la nécessité de la transition écologique. J’ai également entendu les attentes fortes des riverains, des acteurs économiques locaux et de la société civile. C’est pourquoi j’ai décidé que le futur parc éolien en mer serait installé à plus de 40 km des côtes, dans une zone permettant de limiter au maximum les impacts sur notre paysage, nos activités de pêche, le trafic maritime et l’environnement marin. »Annick Girardin, ministre de la Mer : « Ce débat public a souligné combien la question de la planification du développement des énergies marines et plus généralement des usages de la mer est désormais prioritaire. C’est l’une des raisons d’être du ministère de la mer. Le développement de l’éolien en mer est un grand projet de société qui ne se décide pas dans un bureau parisien. Nous poursuivrons les échanges et la concertation, autant que nécessaire, afin de construire un projet commun de mise en valeur, de développement et de préservation de la mer, notre bien commun. Le lancement d’un nouveau projet éolien et l’ambition de planification de long terme doivent aussi tenir compte du contexte de forte incertitude auquel font déjà face les acteurs de la mer en Manche, en particulier au regard du Brexit et pour la pêche, avec un accompagnement spécifique. »La décision est consultable au Journal Officiel du samedi 5 décembre 2020.
Il y a 4 ans et 182 jours

RE2020: Les artisans du bâtiment dénoncent les choix du gouvernement sans concertation ni étude d’impact

« Nous attendions une réforme intelligente, agile et territoriale, nous avons, au travers des annonces gouvernementales, une posture politique. Le Gouvernement restreint les énergies utilisables et met en avant un seul type de matériau sans aucune considération pour la diversité des situations de construction et sans concertation avec les acteurs du secteur. Nous demandons en urgence des études d'impacts économique et technique approfondies qui justifieraient les surcoûts de construction engendrés et permettraient de comprendre les choix gouvernementaux ! La brutalité de ce calendrier va mettre à mal plusieurs filières, ne laissant que très peu de possibilité d'adaptation à celles-ci pour faire face à ces mutations. Ces décisions poseraient inéluctablement des questions en matière d'emploi et d'impact économique pour de nombreuses entreprises. Nous rappelons l'importance du bon matériau au bon endroit, nous rappelons la diversité de nos territoires et notre filière de proximité, nous rappelons que l'approche à privilégier est le développement de solutions énergétiques hybrides, nous rappelons enfin que la meilleure énergie, c'est celle non consommée ».Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEBDes solutions énergétiques performantes balayéesLes entreprises artisanales du bâtiment attendaient de cette réglementation qu'elle permette de mettre en évidence une qualité globale des bâtiments tant en termes de performances techniques que d'usage et ce, en utilisant les bons matériaux et les énergies pertinentes au bon endroit. Les acteurs de la construction s'étaient investis pendant plusieurs années dans la phase expérimentale du label E+/C censé préfigurer la RE2020. Cette même expérimentation avait permis de montrer que plusieurs solutions énergétiques ainsi que tous les matériaux pouvaient permettre d'atteindre les performances ambitieuses du label, que ce soit au niveau de la consommation énergétique que des émissions de CO².À travers les annonces gouvernementales, de nombreuses solutions décarbonées sont écartées, telles que la construction en pierre. Cet arbitrage gouvernemental retire par là-même toute liberté au maître d'ouvrage de choisir des solutions qui lui conviennent, quand bien même elles seraient issues de production locale. Il bannit certains modes constructifs et solutions énergétiques qui avaient toute leur place dans le label E+C-, empêchant ainsi ces filières de s'organiser et de continuer d'innover afin de s'adapter aux défis climatiques.Des équipements performants, matures et faiblement émetteurs de CO² écartésAu-delà de fortement restreindre pour le maître d'ouvrage les choix énergétiques de son projet, les arbitrages gouvernementaux écartent quasi totalement les équipements hybrides qui présentent pourtant de réels atouts, tant sur le plan des consommations énergétiques que des émissions de CO². En effet, ces solutions biénergie constituent un optimum technico-économique en associant deux technologies performantes : une pompe à chaleur et une chaudière à très haute performante énergétique. Pilotée par une régulation intelligente, l'équipement hybride sollicite la meilleure énergie au meilleur moment. En période douce, c'est la pompe à chaleur qui fonctionne tandis qu'en période plus froide, la chaudière gaz prend le relais pour satisfaire aux besoins. Avec le seuil maximal d'émission de CO² des consommations énergétiques annoncé par le gouvernement, il est surprenant de constater que dans certains cas de figure les équipements hybrides seront bannis des maisons individuelles neuves.
Il y a 4 ans et 182 jours

Un logiciel BIM pour l'Architecture et la Construction Bois

Cette gamme comprend : Envisioneer Esquisse pour la modélisation 3DEnvisioneer Architecture pour la conception architecturale 2D/3DEnvisioneer Construction Bois pour la conception de bâtiments ossature bois, la réalisation d'extensions et de surélévations en bois ENVISIONEER ESQUISSEENVISIONEER ESQUISSE est un logiciel de modélisation 3D pour la conception architecturale de bâtiments, la réalisation d'extensions et de surélévation, les aménagements intérieurs et extérieurs, le paysagisme.Doté de fonctions d'export 2D/3D, de rendus réalistes et d'animations 3D, il est le compagnon idéal d'un logiciel de dessin 2D type AutoCAD.Points forts :Logiciel BIM- exploitation de la maquette numériqueSaisie et navigation encore plus simplesImport de documents PDFOptimisation qualité/temps de renduImport de terrains. Gestion des pointsBibliothèques de mobilier enrichies Import/ Export au format Sketchup et BIMAvec Envisioneer ESQUISSE, vous allez réduire significativement le temps nécessaire à la production de vos dessins d'avant-projets.+ d'info sur ENVISIONEER ESQUISSEENVISIONEER ARCHITECTUREENVISIONEER ARCHITECTURE ajoute à une puissance de modélisation bâtiment présente dans Envisioneer ESQUISSE, la souplesse d'un outil de dessin polyvalent.Il permet de faire un permis de construire et de calculer un quantitatif/estimatif du projet. Des fonctions de rendus réalistes et d'animations 3D complètent l'ensemble.Un logiciel complet qui allie la facilité de conception 3D au travers de fonctions architecturales élaborées et des outils 2D permettant d'enrichir vos plans de permis et d'exécution en y ajoutant du détail.POINTS FORTS :Logiciel BIM- exploitation de la maquette numériqueImport de documents PDFImport de terrain et gestion des pointsSaisie et navigation encore plus simplesOptions de cotation enrichiesExport vers l'étude thermiqueQuantitatif entièrement réviséCompatible RT2012 avec ArchiWIZARDUn logiciel CAO complet qui allie la facilité de conception 3D et des fonctions architecturales élaborées.+ d'info sur ENVISIONEER ARCHITECTUREENVISIONEER CONSTRUCTION BOISENVISIONEER CONSTRUCTION BOIS est un logiciel ossature bois pour paramétrer précisément les murs ossature bois, pour un chiffrage précis des projets et la réalisation des plans de panneaux (Pré paramétrage des bois 45x120/45x145, murs BBC, livré en standard).SIMPLE et RAPIDE de conception pour concevoir tous vos projets ossature bois, Envisioneer répond aux besoins de votre métier de constructeur bois, nécessitant l'usage d'un logiciel offrant une bonne souplesse dans le paramétrage de vos modes constructifs.Vous allez diminuer significativement l'exploitation du projet de l'esquisse vers la fabrication.Intégration du Module fabrication pour la création de plans de panneaux automatiques et de listes de débits. Avant l'arrivée de ce module, la création des plans nécessaires à la fabrication des panneaux d'ossature d'une maison individuelle pouvait durer 2 jours.Aujourd'hui grâce à ce nouveau module, cette tâche répétitive est réalisée en un seul clic! Vous obtenez ainsi, les plans de fabrication de vos panneaux d'ossature comprenant pour chacun : une vue de face et une vue de dessus du panneau accompagnées de cotations précisesainsi que la liste de débit permettant de détailler les longueurs et les quantités de chacune des pièces nécessairesPOINTS FORTS :BIM - exploitation de la maquette numériqueCréation automatique des plans de panneauxImport de documents PDFImportation de terrain et gestion des pointsNoms et Nos de panneaux automatiquesOptions de cotation enrichiesOptimisation qualité/temps de renduCompatible RT2012 avec ArchiWIZARDL'outil incontournable des professionnels du bois.+ d'info sur ENVISIONEER CONSTRUCTION BOISwww.a-doc.comDécouvrez la chaine YouTube A.DocVisionnez les tutoriaux vidéos consacrés aux logicielsd’architecture, de chiffrage et de calcul thermique...+ de 120 vidéos à voir !
Il y a 4 ans et 182 jours

Baromètre de la Certification Environnementale™ 2020 par Green Soluce

Immobilier tertiaire : la certification environnementale poursuit sa progression en EuropeEn 2019, 3 721 certifications HQE, LEED, BREEAM, DGNB ont été délivrées pour des immeubles de bureaux, locaux de commerce, santé, enseignement, activités, hôtellerie, aéroports, etc., en neuf, en rénovation et en exploitation. Au total, de 2008 à 2019, 18 760 certifications ont ainsi été délivrées.Les immeubles de bureaux sont les plus certifiés.Le segment des bâtiments de bureaux reste le plus certifié sur le plan environnemental depuis2008. Une tendance qui se confirme en 2019, avec :563 certifications délivrées en Europe pour des bâtiments de bureaux en neuf ou en rénovation ;651 certifications délivrées pour des bâtiments de bureaux en exploitation.Des dynamiques spécifiques de certification dans les grandes places d’affaires stratégiques et villes européennes.BREEAM et LEED sont présentes partout en Europe, BREEAM ayant été la certification la plus délivrée sur le marché de l’immobilier tertiaire en 2019. De fortes disparités régionales se distinguent néanmoins :BREEAM domine le marché au Royaume-Uni. La plus large zone de certifications se concentrant dans le Grand Londres (de Brentford à l’Ouest, jusqu’à Stratford etGreenwich à l’Est) ;HQE reste la certification la plus délivrée en France, principalement en région parisienne à Toulouse, Lyon et Marseille.DGNB en Allemagne. Le marché se répartissant entre Berlin, Hambourg, Francfort,Munich et Düsseldorf.Côté villes, les capitales Paris, Londres, Varsovie, Madrid, Stockholm et Helsinki, enregistrent la plus grande activité de certification. Les villes allemandes sont sous-représentées car les informations de la DGNB® n'étaient pas disponibles au niveau des villes. Les zones certifiées concernent aussi bien les centres historiques que les quartiers d’affaires.Enjeux & performances : les choix des porteurs de projetsDes hauts niveaux de performance ciblésDans le Grand Paris, près de 20% des certifications atteignent un niveau Excellent pour BREEAM et un niveau Exceptionnel pour HQE. Dans cette même dynamique, Madrid, entrée cette année au classement des villes les plus actives en matière de certification environnementale, enregistre elle aussi des niveaux de performances de très haute exigence : plus de 90 % des certifications LEED atteignent le niveau Gold dans la capitale espagnole.Une nouveauté 2020 : La certification VERDECette certification régionale, utilisée en Espagne, est cette année intégrée au Baromètre. Elle cumule plus de 60 projets certifiés entre 2008 et 2019 en Espagne, avec une surface certifiée de plus de 1 600 000 m². Les certifications sur le bien-être, le digital et la biodiversité continuent à s’installer dans le secteur.La certification WELL, lancée par l’IWBI en 2014, valorise les expertises alliant santé, bienêtre et construction : plus de 29 projets certifiés et 1376 projets enregistrés en cours de certification dans le scope de l’étude en Europe.Le label OsmoZ, lancé par Certivéa en mars 2018, place la qualité de vie des utilisateurs et la performance RSE au centre des critères observés : 6 projets labelisés, 10 opérations pilotes et 28 projets en cours de certification en 2019 localisées dans toute la France.Le label R2S – Ready 2 Services, délivré par Certivéa depuis juin 2018 pour rendre le bâtiment numérique adaptatif et agréable à vivre : 10 opérations pilotes, 5 projets labelisés et 29 projets en cours de certification en 2019 localisés en France.Le label WiredScore, portant sur la connectivité des bâtiments tertiaires et attestant de la rapidité, de l’accès à des réseaux à Très Haut Débit et de la résilience de l’infrastructure et des réseaux aux sources de coupure : le Royaume-Uni est en tête avec 445 projets enregistrés et 181 certifiés, suivi de la France avec 122 projets enregistrés et 79 certifiés.Le label BiodiverCity, mis en place par le CIBI (Conseil International Biodiversité et Immobilier) évalue la performance des projets immobiliers intégrant la biodiversité dans leur conception et construction et donnant sa place à la nature en ville. Entre 2014 et 2019, 62 projets ont été certifiés. Le nombre de projets certifiés BiodiverCity a été multiplié par 7 depuis 2014.Les parties prenantes expriment leurs attentes en matière de certification 101 acteurs européens (ingénieurs, architectes, investisseurs, promoteurs, foncières, consultants en durabilité, AMO environnement), ont été interrogés dans le cadre du Baromètre de la Certification Environnementale 2020. L’objectif : connaître leurs attentes en la matière pour les années à venir. L’étude permet ainsi de constater que :S’agissant des bénéfices environnementaux, les priorités sont essentiellement de réduire la consommation énergétique, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’améliorer la qualité de l’air.Pour les bénéfices économiques, d’autres avantages sont avancés : créer des bâtiments plus performants, augmenter la valeur des bâtiments et créer une image de marque pour l'entreprise.Enfin pour les bénéfices sociaux, les avantages sont : augmenter la santé et le bien-être des occupants et fournir une vérification par une tierce partie. « Nous sommes ravis, cette année encore, de présenter le Baromètre de la Certification Environnementale. Rendez-vous annuel incontournable depuis 2014, cette édition est une nouvelle fois l’occasion de faire le point sur les tendances de fond du marché du "green building" en Europe et de fournir ainsi aux acteurs des indicateurs solides de comparaison, nécessaires à la prise de décision dans leurs projets immobiliers. Nous nous réjouissons de constater dans cette 7ème édition que les certifications sur le bien-être, le digital et la biodiversité poursuivent leur progression et continuent de s’installer dans le secteur de l’immobilier tertiaire européen. Enfin, nous souhaitons souligner l’implication encore plus forte et la réelle volonté des acteurs de l’immobilier pour une transition environnementale réussie. » Ella Etienne-Denoy, CEO de Green Soluce
Il y a 4 ans et 182 jours

Plan de relance exceptionnel doté de 18 M€ pour le développement de l'apprentissage BTP

Le CCCA-BTP au rendez-vous de la relance Dans un contexte inédit de crise sanitaire qui risque de se prolonger encore plusieurs mois et qui pourrait avoir des conséquences sans précédent sur l'écosystème de l'apprentissage BTP, le CCCA-BTP porte, en complément du plan de relance de l'État en faveur de l'apprentissage, Relance apprentissage BTP, un dispositif exceptionnel, doté de 18 M€. Il vise à limiter l'impact de la crise sur l'apprentissage BTP, consolider son développement et assurer sa pérennité, accompagner et soutenir l'ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP.Faire de l'apprentissage BTP un accélérateur de reprise Alors que l'apprentissage était dans une très bonne dynamique en 2019, l'un des enjeux majeurs de Relance apprentissage BTP est d'éviter une rupture dans les recrutements d'apprentis par les entreprises du BTP, qui ont toujours beaucoup investi dans la formation des jeunes à leurs métiers et réaffirmé, dans un environnement économique difficile, leur volonté de maintenir, autant que possible, leur investissement dans l'apprentissage.Agir dans la durée et dynamiser le développement de l'apprentissage BTP Relance apprentissage BTP, proposé par le CCCA-BTP, est un dispositif complet de huit solutions concrètes, déployées dès aujourd'hui et tout au long de l'année 2021, au profit des organismes de formation du BTP, en les accompagnant et en les conseillant au plus près de leurs besoins et des réalités du terrain. Le dispositif est conçu pour accompagner les organismes de formation du BTP tout au long du « parcours client », qu'il s'agisse des jeunes, dans leur souhait de se former à un métier du BTP par l'apprentissage et de la nécessité d'assurer leur intégration professionnelle en entrée et en sortie de formation, que des entreprises, dans leur volonté de recruter des apprentis préparés et motivés. Cela concerne également les attentes des jeunes et des entreprises en termes d'actions de formation et de modalités pédagogiques, avec le renforcement du numérique dans la formation des apprentis et la montée en compétences des collaborateurs des organismes de formation dans son utilisation et dans le développement commercial, nécessaire pour assurer la pérennité de leur activité.Dans un environnement de la formation professionnelle, qui connaît de profondes mutations, notamment économiques et d'organisation, Relance apprentissage BTP vise également, grâce à ses huit solutions concrètes, à accompagner la transformation des organismes de formation, pour s'adapter à un marché de l'apprentissage de plus en plus concurrentiel, au plus près de leurs besoins et des réalités de leur territoire.Les huit solutions pour accompagner et conseiller les organismes de formation du BTP Solution #1 : Communication sur les métiers et l'apprentissage BTP, avec la campagne « La construction. Demain s'invente avec nous ». Pilotée par le CCCA-BTP, la campagne se déploie de décembre 2020 à mars 2021 afin de promouvoir auprès des jeunes les métiers du BTP et l'apprentissage comme voie de formation d'excellence et de réussite pour s'y former. Pour susciter de nouvelles vocations auprès d'eux et attirer les talents vers le secteur, un casting de jeunes professionnels du BTP, fiers de leur métier, incarnent et portent les messages, au travers d'un dispositif pluri-média à la hauteur des ambitions de développement de l'apprentissage BTP.>> www.laconstruction.frSolution #2 : Orientation des jeunes en recherche d'une formation dans le BTP,avec l'opération « Boost Apprentissage BTP »Afin de soutenir les organismes de formation dans leurs actions de recrutement de jeunes, le CCCA-BTP organise une nouvelle vague de l'opération « Boost Apprentissage BTP », une campagne de marketing digital destinée à attirer des candidats prospects souhaitant se former à un métier du BTP par l'apprentissage et à les orienter vers les organismes de formation du BTP. >> www.boost-apprentissage-btp.frSolution #3 : Participation au financement d'un équipement informatique des apprentis en 1ère année de formation, avec une participation au financement d'un ordinateur portable ou d'une tabletteAfin qu'il n'existe pas de fracture numérique entre les apprentis, le CCCA-BTP s'engage en apportant un financement pour l'achat d'un ordinateur portable (PC ou tablette) pour les apprentis en première année de formation (niveaux 3 et 4) à un métier du BTP en apprentissage. Plus de 21 000 jeunes pourraient bénéficier de ce dispositif inédit mis en place par le CCCA-BTP.Solution #4 : Montée en compétences des collaborateurs des organismes de formation du BTP, avec des parcours sur le numérique éducatif et le développement commercial Cette solution vise à permettre à tous les collaborateurs d'un organisme de formation du BTP de mieux intégrer les nouveaux outils du numérique éducatif dans leurs pratiques pédagogiques, de concevoir et déployer des parcours de formation individualisés et multimodaux, d'agir pour une meilleure maîtrise des ruptures de contrat, de développer les prépa apprentissage, de mieux identifier les jeunes en quête d'orientation professionnelle, de prospecter de nouvelles entreprises formatrices et les fidéliser… Classes virtuelles, webinaires, ateliers d'échanges de pratiques, quiz formatifs, vidéos pédagogiques, modules de « rapid learning », conférences, composent le dispositif.Solution #5 : Solutions pour développer le numérique éducatif, avec des solutions digitales mises à disposition à titre gratuitQuatre solutions et outils numériques sont mis à disposition, à titre gratuit, des organismes de formation : Net Parcours Alternance BTP (NPA BTP) : application digitale et interactive dédiée à la programmation et au suivi de la montée en compétences des apprentis. Aptyce : plateforme LMS pour l'animation et la formation pédagogique multimodale. Accompagnement Vie Apprenant (AVA) : application d'accompagnement socio-éducatif permettant de suivre les événements quotidiens qui ponctuent la vie des apprentis.C KI L'BOSS : jeu sérieux dédié à la sensibilisation des apprentis à l'esprit d'entreprendre et la gestion d'entreprise. Solution #6 : Soutien aux expérimentations pour développer les entrées permanentes de jeunes en formation tout au long de l'année, avec l'organisation d'appels à candidatures Le CCCA-BTP organise des appels à candidatures ouverts aux organismes de formation sur le thème : « Les actions innovantes visant à garantir la réussite des entrées permanentes » :nouvelles organisations et modalités de fonctionnement innovantes, adaptation des durées de formation, types de diplômes et certifications professionnelle, sourcing des jeunes tout au long de l'année, adéquation optimale entre les besoins des entreprises et les attentes des jeunes. >> www.appels-a-projets-cccabtp.fr Solution #7 : Diversification des actions de formation, avec des webinaires d'information sur de nouveaux dispositifs pédagogiquesLe CCCA-BTP propose aux organismes de formation une série de webinaires d'information sur de nouveaux dispositifs pédagogiques, pour enrichir leurs pratiques, identifier les leviers à disposition pour les financer et s'ouvrir sur de nouveaux modes de fonctionnement. Au programme des webinaires : Prépa apprentissage, pour créer des opportunités de recrutement de jeunes et les articuler avec les politiques territoriales ;Modularisation des formations, pour concevoir un dispositif de formation à partir d'activités et de situations professionnelles, développé dans une logique d'acquisition de compétences ;Action de formation en situation de travail (AFEST), pour ces apports méthodologiques dans la formation par apprentissage ;Mixité des publics d'apprenants, pour optimiser les ressources des organismes de formation ;Programme FEEBAT, pour ses enjeux et son positionnement stratégique dans le plan de la rénovation énergétique des bâtiments de l'État.Solution #8 : Accompagnement des jeunes en entrée et en sortie de formation, avec des solutions sur mesure pour développer l'intégration des jeunes en entrepriseLe CCCA-BTP propose aux organismes de formation trois axes d'accompagnement sur mesure pour :favoriser la montée en compétences des jeunes avant leur intégration en entreprise (recherche d'une entreprise formatrice en contrat d'apprentissage) ;accompagner les jeunes diplômés à l'issue de leur formation dans leur insertion professionnelle ;accompagner dans leurs démarches les jeunes sans affectation scolaire ou en désaccord avec la filière proposée pour trouver une solution via la voie de l'apprentissage BTP.Et des solutions avec notamment des conseils pour mettre en place un service dédié à l'accompagnement des apprentis pour favoriser leur intégration en entreprise et des jeunes en recherche d'un contrat d'apprentissage, des ateliers de maîtrise des techniques de recherche d'emploi (ATRE), collectifs et individualisés, en présentiel et en distanciel, pour aider les jeunes à définir leur projet, simuler un entretien d'embauche, etc., des outils pratiques et des ressources : mode opératoire, kit d'organisation d'ateliers et portefeuille de prestataires et partenaires pour les animer.Pour en savoir plus : https://www.ccca-btp.fr/relance-apprentissage-btp
Il y a 4 ans et 182 jours

Plan de relance de l'apprentissage BTP

Le CCCA-BTP au rendez-vous de la relanceDans un contexte inédit de crise sanitaire qui risque de se prolonger encore plusieurs mois et qui pourrait avoir des conséquences sans précédent sur l’écosystème de l’apprentissage BTP, le CCCA-BTP porte, en complément du plan de relance de l’État en faveur de l’apprentissage, Relance apprentissage BTP, un dispositif exceptionnel, doté de 18 M€. Il vise à limiter l’impact de la crise sur l’apprentissage BTP, consolider son développement et assurer sa pérennité, accompagner et soutenir l’ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP.Faire de l’apprentissage BTP un accélérateur de reprise Alors que l’apprentissage était dans une très bonne dynamique en 2019, l’un des enjeux majeurs de Relance apprentissage BTP est d’éviter une rupture dans les recrutements d’apprentis par les entreprises du BTP, qui ont toujours beaucoup investi dans la formation des jeunes à leurs métiers et réaffirmé, dans un environnement économique difficile, leur volonté de maintenir, autant que possible, leur investissement dans l’apprentissage.Agir dans la durée et dynamiser le développement de l’apprentissage BTPRelance apprentissage BTP, proposé par le CCCA-BTP, est un dispositif complet de huit solutions concrètes, déployées dès aujourd’hui et tout au long de l’année 2021, au profit des organismes de formation du BTP, en les accompagnant et en les conseillant au plus près de leurs besoins et des réalités du terrain. Le dispositif est conçu pour accompagner les organismes de formation du BTP tout au long du « parcours client », qu’il s’agisse des jeunes, dans leur souhait de se former à un métier du BTP par l’apprentissage et de la nécessité d’assurer leur intégration professionnelle en entrée et en sortie de formation, que des entreprises, dans leur volonté de recruter des apprentis préparés et motivés. Cela concerne également les attentes des jeunes et des entreprises en termes d’actions de formation et de modalités pédagogiques, avec le renforcement du numérique dans la formation des apprentis et la montée en compétences des collaborateurs des organismes de formation dans son utilisation et dans le développement commercial, nécessaire pour assurer la pérennité de leur activité.Dans un environnement de la formation professionnelle, qui connaît de profondes mutations, notamment économiques et d’organisation, Relance apprentissage BTP vise également, grâce à ses huit solutions concrètes, à accompagner la transformation des organismes de formation, pour s’adapter à un marché de l’apprentissage de plus en plus concurrentiel, au plus près de leurs besoins et des réalités de leur territoire.Les huit solutions pour accompagner et conseiller les organismes de formation du BTPSolution #1 : Communication sur les métiers et l’apprentissage BTP, avec la campagne "La construction. Demain s’invente avec nous".Pilotée par le CCCA-BTP, la campagne se déploie de décembre 2020 à mars 2021 afin de promouvoir auprès des jeunes les métiers du BTP et l’apprentissage comme voie de formation d’excellence et de réussite pour s’y former. Pour susciter de nouvelles vocations auprès d’eux et attirer les talents vers le secteur, un casting de jeunes professionnels du BTP, fiers de leur métier, incarnent et portent les messages, au travers d’un dispositif pluri média à la hauteur des ambitions de développement de l’apprentissage BTP. >> www.laconstruction.fr Solution #2 : Orientation des jeunes en recherche d’une formation dans le BTP, avec l’opération « Boost Apprentissage BTP »Afin de soutenir les organismes de formation dans leurs actions de recrutement de jeunes, le CCCA-BTP organise une nouvelle vague de l’opération « Boost Apprentissage BTP », une campagne de marketing digital destinée à attirer des candidats prospects souhaitant se former à un métier du BTP par l’apprentissage et à les orienter vers les organismes de formation du BTP. >> www.boost-apprentissage-btp.fr Solution #3 : Participation au financement d’un équipement informatique des apprentis en 1ère année de formation, avec une participation au financement d’un ordinateur portable ou d’une tabletteAfin qu’il n’existe pas de fracture numérique entre les apprentis, le CCCA-BTP s’engage en apportant un financement pour l’achat d’un ordinateur portable (PC ou tablette) pour les apprentis en première année de formation (niveaux 3 et 4) à un métier du BTP en apprentissage. Plus de 21 000 jeunes pourraient bénéficier de ce dispositif inédit mis en place par le CCCA-BTP.Solution #4 : Montée en compétences des collaborateurs des organismes de formation du BTP, avec des parcours sur le numérique éducatif et le développement commercial Cette solution vise à permettre à tous les collaborateurs d’un organisme de formation du BTP de mieux intégrer les nouveaux outils du numérique éducatif dans leurs pratiques pédagogiques, de concevoir et déployer des parcours de formation individualisés et multimodaux, d’agir pour une meilleure maîtrise des ruptures de contrat, de développer les prépa apprentissage, de mieux identifier les jeunes en quête d’orientation professionnelle, de prospecter de nouvelles entreprises formatrices et les fidéliser… Classes virtuelles, webinaires, ateliers d’échanges de pratiques, quiz formatifs, vidéos pédagogiques, modules de « rapid learning », conférences, composent le dispositif.Solution #5 : Solutions pour développer le numérique éducatif, avec des solutions digitales mises à disposition à titre gratuitQuatre solutions et outils numériques sont mis à disposition, à titre gratuit, des organismes de formation : Net Parcours Alternance BTP (NPA BTP) : application digitale et interactive dédiée à la programmation et au suivi de la montée en compétences des apprentis. Aptyce : plateforme LMS pour l’animation et la formation pédagogique multimodale. Accompagnement Vie Apprenant (AVA) : application d’accompagnement socio-éducatif permettant de suivre les événements quotidiens qui ponctuent la vie des apprentis.C KI L’BOSS : jeu sérieux dédié à la sensibilisation des apprentis à l’esprit d’entreprendre et la gestion d’entreprise. Solution #6 : Soutien aux expérimentations pour développer les entrées permanentes de jeunes en formation tout au long de l’année, avec l’organisation d’appels à candidatures Le CCCA-BTP organise des appels à candidatures ouverts aux organismes de formation sur le thème : « Les actions innovantes visant à garantir la réussite des entrées permanentes » : nouvelles organisations et modalités de fonctionnement innovantes, adaptation des durées de formation, types de diplômes et certifications professionnelle, sourcing des jeunes tout au long de l’année, adéquation optimale entre les besoins des entreprises et les attentes des jeunes. >> www.appels-a-projets-cccabtp.fr Solution #7 : Diversification des actions de formation, avec des webinaires d’information sur de nouveaux dispositifs pédagogiquesLe CCCA-BTP propose aux organismes de formation une série de webinaires d’information sur de nouveaux dispositifs pédagogiques, pour enrichir leurs pratiques, identifier les leviers à disposition pour les financer et s’ouvrir sur de nouveaux modes de fonctionnement. Au programme des webinaires : Prépa apprentissage, pour créer des opportunités de recrutement de jeunes et les articuler avec les politiques territoriales ;Modularisation des formations, pour concevoir un dispositif de formation à partir d’activités et de situations professionnelles, développé dans une logique d’acquisition de compétences ;Action de formation en situation de travail (AFEST), pour ces apports méthodologiques dans la formation par apprentissage ;Mixité des publics d’apprenants, pour optimiser les ressources des organismes de formation ;Programme FEEBAT, pour ses enjeux et son positionnement stratégique dans le plan de la rénovation énergétique des bâtiments de l’État.Solution #8 : Accompagnement des jeunes en entrée et en sortie de formation, avec des solutions sur mesure pour développer l’intégration des jeunes en entrepriseLe CCCA-BTP propose aux organismes de formation trois axes d’accompagnement sur mesure pour :favoriser la montée en compétences des jeunes avant leur intégration en entreprise (recherche d’une entreprise formatrice en contrat d’apprentissage) ;accompagner les jeunes diplômés à l’issue de leur formation dans leur insertion professionnelle ;accompagner dans leurs démarches les jeunes sans affectation scolaire ou en désaccord avec la filière proposée pour trouver une solution via la voie de l’apprentissage BTP.Et des solutions avec notamment des conseils pour mettre en place un service dédié à l’accompagnement des apprentis pour favoriser leur intégration en entreprise et des jeunes en recherche d’un contrat d’apprentissage, des ateliers de maîtrise des techniques de recherche d’emploi (ATRE), collectifs et individualisés, en présentiel et en distanciel, pour aider les jeunes à définir leur projet, simuler un entretien d’embauche, etc., des outils pratiques et des ressources : mode opératoire, kit d’organisation d’ateliers et portefeuille de prestataires et partenaires pour les animer.
Il y a 4 ans et 182 jours

"Les réformes restent d'actualité" selon le rapporteur du budget

"C'est juste le calendrier qui est repensé à l'aune de la crise", explique le député LREM, en soulignant les limites de l'endettement massif décidé par l'exécutif pour empêcher l'effondrement de l'économie depuis mars dernier.Le débat sur une reprise de la réforme des retraites, en particulier, est réapparu dernièrement dans la majorité. La réforme du gouvernement avait engendré plusieurs journées de grèves et de manifestations fin 2019, début 2020.Pour Laurent Saint-Martin, "reprendre des discussions avec les partenaires sociaux, les débats au Parlement, sur la base du texte adopté en première lecture à l'Assemblée nationale, n'est pas réaliste et souhaitable. La situation a changé, les ministres aussi. Mais la réforme des retraites reste à notre agenda"."Le 'travailler plus ' sera une des clés afin de générer de la croissance", poursuit-il dans le JDD : "Cette notion, souvent décriée, n'est pas qu'une question de durée de travail. Mais aussi de nombre de personnes qui travaillent. La baisse du chômage structurel reste l'un de nos objectifs".Selon M. Saint-Martin, qui écarte l'austérité budgétaire, "il existe quatre leviers" pour commencer à diminuer la dette de la France : "Une remontée de l'inflation, ça n'est pas le cas aujourd'hui. Une hausse des impôts, on s'y refuse. Diminuer la dépense publique. Là, il s'agit de mener des réformes tructurelles efficaces et justes. Enfin, doper la croissance. C'est notre axe prioritaire et l'objet du plan de relance, qui doit l'accroître de 1,5 %"."C'est la croissance qui remboursera la dette, parce que l'économie, c'est une dynamique", a également estimé le sénateur LR Bruno Retailleau, interviewé à la mi-journée sur BFMTV.M. Retailleau, l'un des prétendants à une candidature de la droite à la présidentielle de 2022, a préconisé "un choc d'investissement" et "la revalorisation du travail, à travers la désocialisation et la défiscalisation des heures supplémentaires.
Il y a 4 ans et 182 jours

AGC acquiert le portefeuille clientèle OEM d’Etex sur le marché allemand du verre résistant au feu

Le groupe multinational Etex fabrique et commercialise des matériaux et solutions durables pour le marché de la construction et l'industrie, notamment les matériaux isolants et antifeu de marque Promat. Cet important segment de marché, sur lequel Etex occupe une position de leader en tant que fabricant et distributeur de produits verriers résistants au feu, est constitué avant tout d'architectes, d'entreprises de construction et de fabricants allemands de portes industrielles assurant une protection antifeu passive.« Par cette expansion de ses activités, AGC réaffirme sa volonté de consolider sa position de chef de file européen du verre résistant au feu et de réaliser des investissements directs sur le marché stratégique de ce type de produits verriers en Allemagne » déclare Guibert de Bonhome, Responsable de l'Unité Verre résistant au feu d'AGC.AGC et Etex sont déterminés à faire tout le nécessaire pour assurer une transition fluide pour les clients OEM existants.AGC poursuivra sa collaboration avec Etex pour d'autres segments du même marché.
Il y a 4 ans et 182 jours

Construction d'un nouveau mess pour l'Armée de l'Air à Orange (84)

C'est le 23 novembre 2020 que les équipes du groupement mené par Spie batignolles sud-est se sont vu notifier l'ordre de service Travaux après plus d'un an de développement de projet du stade APS au dossier PRO.Équipement fédérateurLe mess de la base aérienne 115 Orange-Caritat a vocation à rassembler sur un même site l'ensemble du personnel autour d'un rendez-vous quotidien convivial. Il contribue à l'amélioration de l'aménagement global de la base.Le bâtiment, construit sur un seul niveau, pour une surface plancher de 3400 m² se compose de plusieurs espaces :une ligne de self-serviceune grande salle de restauration commune pour personnels militaires et civils, pour une capacité de 560 usagersd'une seconde salle de restauration destinée au commandant et à ses VIP (« Club de Direction »)une vaste cuisineun espace café/loisirsdes bureaux administratifsdes sanitairesdes vestiairesCes salles sont réparties en deux espaces qui se distinguent par des différences d'entrées, de hauteur sous plafond et de matériaux employés pour leur construction. Par exemple, la zone de restauration collective est surélevée et affiche une hauteur sous plafond de plus de 3m. Le parc de stationnement offrira 50 places, dont une zone réservée aux VIP, et une zone de livraison avec un accès facilité et direct à la cuisine pour le personnel du mess.Enjeux environnementaux, organisationnels et techniquesUn site autonome en eauLe cahier des charges de l'ESID de Lyon – Pôle Conduite d'Opérations de Montpellier - a mis en perspective un enjeu environnemental prégnant sur lequel Atelier 5 Architectes et Spie batignolles sud-est ont beaucoup œuvré en phase de conception. D'une part, la base aérienne 115 Orange-Caritat a été aménagée dans un cadre paysager particulièrement soigné, que les nouveaux aménagements ne devaient surtout pas entacher. Dans son dessin architectural, Atelier 5 Architectes a proposé de sublimer la nature environnante en choisissant des matériaux uniformes, en cohérence avec les extérieurs et en intégrant de nouveaux aménagements paysagers autour du nouveau mess.D'autre part, le site est complètement autonome en eau potable grâce à l'aménagement d'un captage vers la nappe phréatique sous le terrain. Cette eau alimente également les villes alentours. Ce captage étant situé à proximité de la future piste d'athlétisme, les membres du groupement ont dû anticiper un certain nombre de process pour contourner cet équipement, qu'il s'agisse de la circulation des camions, de la réalisation des terrassements et du stationnement des engins.Equipements éco-énergétiquesDans l'offre remise par Spie batignolles et ses partenaires, des estimations de consommations énergétiques futures du bâtiment, au regard des équipements retenus, ont été détaillées. Il s'agit d'une simulation thermique qui permet d'anticiper les consommations liées au fonctionnement des différentes activités du mess (cuisine, …) et par le confort intérieur (température, ventilation, …).Pour s'assurer des futures performances énergétiques du bâtiment, un dispositif de récupération de chaleur sur les équipements produisant du froid sera installé. Il permettra d'alimenter les batteries d'eau chaude des rooftops fonctionnant au CO2, un fluide dit naturel sans impact sur le réchauffement planétaire, pour le chauffage et l'apport d'air neuf. En parallèle, des CTA double flux à récupération d'énergie assureront l'introduction d'air neuf et l'extraction de l'air vicié dans les bureaux, les cuisines, les espaces de stockage et la salle de restauration des autorités. Pour garantir des consommations optimisées, des sondes de présence permettront de couper le fonctionnement des CTA lorsque les salles seront inoccupées.Une pompe à chaleur permettra d'assurer le confort d'été, en limitant les consommations d'énergie grâce à son fonctionnement axé sur une énergie renouvelable.Les installations seront dissimulées derrière un acrotère, toujours dans la perspective de proposer une architecture discrète au cœur de ce site où la nature est très présente.Logistique méticuleuseCompte-tenu de la pluralité de réseaux et d'équipements de cuisine à prévoir, Spie batignolles sud-est a choisi de collaborer dès la phase de conception avec le cuisiniste AC2R pour réfléchir à une gestion pertinente de l'ensemble des flux et process des parties cuisine / self et restaurant.La base aérienne 115 de l'Armée de l'air poursuivra son activité pendant toute la durée des travaux. De ce fait, les équipes de Spie batignolles sud-est ont réfléchi à une organisation minutieuse pour réduire au maximum les nuisances liées à l'activité du chantier, portant notamment sur une gestion précise du flux de camions, sur la réduction du niveau acoustique de certaines tâches pendant les heures de bureau, du fait de la proximité de la zone de travaux avec les locaux des militaires et du Commandant de la base.Calendrier des travauxAu cours de ces deux prochains mois, les équipes du groupement interviendront sur le dévoiement des réseaux et sur la réalisation des terrassements généraux du mess construit sur vide sanitaire accessible. La mauvaise portance du terrain nécessite un renforcement du sol par colonnes ballastées qui sera opéré par un sous-traitant de Spie batignolles sud-est.La phase de gros œuvre débutera fin janvier/ début février 2021. L'ensemble des travaux du mess s'étalera sur 16 mois pour une livraison prévue au 1er trimestre 2022. Le calendrier a été optimisé grâce au Lean Management, système d'organisation déjà appliqué par les équipes Travaux de Spie batignolles sur des projets antérieurs y compris lors de la phase de développement de projet.Les militaires de la base aérienne pourront s'élancer sur la nouvelle piste d'athlétisme dès le 3e trimestre 2021.Le marché de performance a été conclu pour une période de 3 ans. C'est la société Axima qui sera en charge de la maintenance technique du mess à partir de la réception des travaux.Spie batignolles sud-est a également été mandaté par l'Armée de l'Air pour les opérations de déplombage, de désamiantage et de démolition du mess d'origine, jusqu'à ses fondations, devenu vétuste et très consommateurs d'énergie. Ces travaux interviendront entre octobre 2021 et mars 2022.