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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(32368 résultats)
Il y a 4 ans et 169 jours

Trump ordonne que les futurs bâtiments fédéraux soient "beaux"

Le décret présidentiel qui vise à promouvoir "une magnifique architecture fédérale citoyenne" spécifie que le style "classique" et les autres styles architecturaux "traditionnels" devront être "privilégiés plutôt que déconseillés" dans la construction de nouveaux bâtiments fédéraux.C'est notamment le style des plus célèbres monuments de la capitale américaine comme la Maison Blanche, le Capitole où siège le Congrès ou encore le Lincoln Memorial.Le gouvernement américain a "en grande partie arrêté de bâtir de beaux bâtiments" assure le décret, critiquant "le mélange disparate" de constructions publiques observable à Washington notamment celles édifiées après 1950.Dans sa première version, le texte prévoyait d'interdire la construction de bâtiments dans un autre style architectural que le style gréco-romain, provoquant un tollé chez certaines associations d'architectes. Bien que plus flexible, l'initiative a été vivement critiquée par l'association d'architectes de l'American Institute, qui s'est dite "consternée"."Les habitants devraient avoir le droit et le devoir de décider eux-mêmes du style d'architecture qui correspond le mieux à leurs besoins", a indiqué le directeur de l'organisation, Robert Ivy, dans un communiqué.Donald Trump, qui était promoteur immobilier avant de devenir président des Etats-Unis, s'est paradoxalement fait connaître par sa construction de bâtiments modernes faits de verre, d'acier et de moult moulures dorées.
Il y a 4 ans et 169 jours

Une usine de panneaux solaires à 1.500 emplois en projet tout près de "Smartville" en Moselle

Le projet est prévu sur la zone d'accueil de l'usine automobile Smart, vendue en début de semaine par le groupe Daimler au Britannique Ineos.Le projet, dont la demande de permis de construire a été déposée, consiste à produire dans un premier temps 4,5 millions de panneaux par an, au moyen d'un investissement de 681 millions d'euros, a annoncé Rec Solar lors d'un point presse par visioconférence.Cette première phase qui démarrerait en 2022 doit créer 1.500 emplois, puis une seconde à confirmer aboutirait, en 2025, à un effectif de 2.500 salariés pour 9 millions de panneaux annuels. De quoi produire une puissance de 4 gigawatts-crête (GWc), "l'équivalent d'un réacteur nucléaire de 900 mégawatts", selon la société.La "décision définitive" d'enclenchement de la première étape (2 GWc) devrait être prise "mi-mars" par le groupe Rec, a annoncé Cemil Seber, son directeur général.Elle dépendra de deux critères principaux: le résultat de la concertation sur le projet qui démarre lundi prochain sous l'égide de la Commission nationale du débat public et le bouclage du financement de l'investissement.Sur ce second point, "on fera évidemment appel aux aides (publiques) auquel on pourra avoir droit", a déclaré M. Seber.L'usine Rec serait l'une des plus grandes du genre en Europe, avec celle que projette le Suisse Meyer-Burger en Allemagne, dans un domaine dominé par les fabricants asiatiques.Selon M. Seber, sa capacité en 2022 puis en 2025 représenterait à chaque fois environ 10% du marché européen, si bien que "le marché a certainement une taille suffisante pour absorber notre production", a-t-il estimé.Groupe dans l'énergie solaire de 2.000 salariés et 500 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2019, Rec exploite une première usine de panneaux photovoltaïques à Singapour.Il veut s'implanter à Hambach afin de "produire au coeur du marché européen, en plein essor", selon M. Semer. "Depuis Singapour, il faut quatre à six semaines d'acheminement, ce qui est trop", a expliqué le dirigeant.L'usine se complèterait d'un centre de recherche et développement, autour de la technologie "innovante" de fabrication, "l'hétérojonction", que Rec Group développe avec le Commissariat à l'énergie atomique français, a précisé M.Semer.
Il y a 4 ans et 170 jours

Covid-19 : décès de l'architecte suisse Luigi Snozzi à 88 ans

Selon la télévision public RSI, M. Snozzi est mort la veille dans une maison de retraite de Minusio, dans la région italophone du Tessin.L'architecte a principalement travaillé dans sa région natale, avec des constructions caractéristiques basées sur le béton apparent."Toute intervention implique destruction. Il faut détruire consciencieusement, avec de la joie", déclarait-il souvent.Il faisait partie des figures éminentes de de l'école d'architecture au Tessin, aux côtés de ses confrères Mario Botta et Livio Vacchini, et défendait l'idée d'une architecture rationnelle.Ses principales créations de maisons, parmi lesquels les demeures Snider et Cavalli, à Verscio, sont les plus connues, ainsi que des projets de développement urbain, à l'image de celui réalisé dans le couvent de Monte Carasso.Luigi Snozzi a représenté l'Italie lors de la Biennale d'architecture de Venise en 1996 et remporté le prestigieux prix Meret Oppenheim en 2018, qui récompense les meilleurs artistes suisses.Il était également professeur à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne.
Il y a 4 ans et 170 jours

L'enjeu climatique en tête des préoccupations des architectes, selon une étude

"Le premier défi cité par les architectes est celui des enjeux liés au dérèglement climatique (78% d'entre eux) alors qu'il était cité par 50% des répondants en 2018", souligne cette étude réalisée par le CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) pour l'Ordre des architectes.Autre évolution saillante: la féminisation du métier. En près de 20 ans, la part des femmes est passée de 16,6% à 30,7%, cette augmentation touchant surtout les moins de 35 ans.83% des femmes architectes placent le défi climatique en tête de leurs préoccupations, contre 76% des hommes, selon cette enquête réalisée en avril auprès de 2.233 architectes.Ils devaient prioriser six types de défis: nouveaux modes de management, nouvelles clientèles, diversification du métier, impact du numérique, place de l'architecte dans la maîtrise d'oeuvre, enjeux liés au dérèglement climatique."Les femmes ont plus vite compris leur rôle social dans une société en mutation écologique incontournable", a souligné à l'AFP Elizabeth Gossart, qui a piloté le groupe de travail.Les nouvelles générations d'architectes "ne veulent plus mettre de côté leur vie sociale. Notre métier est d'anticiper l'évolution du bâti, sa longévité, son exploitation, la vie de ses usagers, de leur confort de vie", a-t-elle ajouté.Le taux de renouvellement des bâtiments anciens par des bâtiments neufs étant trop lent, c'est la rénovation thermique que l'Ordre des architectes voudrait accélérer avec comme objectifs la réduction de la consommation d'énergie finale de 50% (par rapport à 2012) et la division par 4 des émissions de gaz à effet de serre en 2050.Selon "Archigraphie 2020", les architectes se regroupent de plus en plus en organismes et associations pour répondre à ces défis écologiques: gestion des déchets sur les chantiers, utilisation de matériaux biosourcés et locaux, meilleure gestion de la consommation du bâtiment.Le secteur du bâtiment et de la construction représente 35% de la consommation d'énergie finale mondiale et près de 40% des émissions de CO² liées à l'énergie.
Il y a 4 ans et 170 jours

Trois CFA sur quatre ont augmenté leur nombre d'apprentis en 2020

Cette hausse, plus forte chez ceux relevant du supérieur, est attribuée à la fois à la réforme de l'apprentissage de 2018, qui a libéralisé l'ouverture de centres, mais aussi au plan de relance de l'apprentissage décidé cet été avec le versement d'une prime aux employeurs (5.000 euros pour un apprenti mineur, 8.000 euros pour un majeur).Cette hausse est cohérente avec les indications du gouvernement qui a fait état de plus de 420.000 contrats d'apprentissage signés cette année, contre 368.000 l'année dernière.Par ailleurs, alors que le financement a été réformé, 46% des CFA estiment qu'ils seront à l'équilibre cette année, 22% en excédent budgétaire et 19% en déficit.Le financement des CFA repose depuis cette année sur une prise en charge de chaque contrat d'apprentissage: à chaque fois qu'un jeune en signe un, le centre perçoit une somme - appelée "coût contrat" - censée couvrir ses frais pédagogiques, selon un barème national par diplôme établi par France Compétences.Par ailleurs, 85% des CFA répondants ont fait évoluer leurs modalités pédagogiques à la rentrée 2020, principalement par la mise en place de formation en distanciel. Et plus de la moitié (54%) ont ouvert de nouvelles sections de formations, dont un quart de niveau Bac+2.Cette enquête a été réalisée en octobre auprès de 600 des 1.330 CFA enregistrés par l'Education nationale.
Il y a 4 ans et 170 jours

Le conseil municipal de Rouen vote symboliquement contre le contournement autoroutier de la ville

"Il serait irresponsable de continuer à soutenir des projets issus du +monde d'avant+ tel que le contournement Est de Rouen", peut-on lire dans cette motion du groupe EELV-Générations approuvée à 46 voix pour, dont celles du maire PS Nicolas Mayer-Rossignol, et de son groupe au conseil municipal. Seulement neuf voix se sont prononcées contre, celles de l'opposition, a précisé le service de presse de la ville. Personne ne s'est abstenue.Ce vote est symbolique car ce n'est pas la ville qui doit participer au financement de ce projet si il se concrétise mais la métropole de Rouen.Celle-ci s'était engagée avant les élections municipales de 2020 à le financer à hauteur de 66 millions d'euros, sur un total de 886 millions d'euros.Mais Nicolas Mayer-Rossignol s'est prononcé contre ce projet durant la campagne des municipales, alors qu'il était "pour" lorsqu'il présidait l'ex-région Haute-Normandie. Lundi il a confirmé à la presse pour la première fois depuis son élection comme maire et président de la métropole qu'il n'avait "pas changé d'avis" depuis les municipales.Le préfet a demandé par courrier aux collectivités de "solliciter la confirmation par délibération avant fin février de leur engagement financier". Le principal financeur du projet, l'État, a fait savoir qu'il n'imposerait pas le projet contre la volonté locale.Lancé il y a plus de 40 ans ce projet prévoit la construction de 41,5 km d'autoroute reliant l'A28 et l'A13. Il permettrait de désengorger Rouen en "détournant les milliers de camions" qui "n'ont d'autres solutions que de traverser le centre-ville de Rouen", selon une campagne de publicité de la Chambre de commerce et d'industrie de la métropole.Ses opposants soulignent qu'il entraînerait notamment la production de 50.000 tonnes de CO2 par an, soit la production de 50 jours de CO2 d'une zone de 700.000 habitants, et qu'"il existe une alternative moins coûteuse" et "plus soutenable": le contournement Ouest.La région Normandie (centriste) a de son côté confirmé à l'AFP qu'elle maintenait son financement à hauteur de 157 millions. Et le président LREM de la Seine-maritime s'est dit "à titre personnel" favorable au maintien du financement départemental, dans un communiqué.
Il y a 4 ans et 171 jours

Top 10 des actualités les plus lues sur Batinfo en 2020

10 - Le Gouvernement valide les préconisations sanitaires proposées par les entreprises du BTP pour la reprise des chantiersLe Gouvernement et les organisations professionnelles des entreprises du BTP s’étaient engagés le 21 mars dernier à réunir les conditions d’une poursuite de l’activité du bâtiment et des travaux publics en sécurité pour les salariés. Cet engagement se concrétise par un guide de bonnes pratiques destinées aux entreprises du BTP diffusé depuis le 2 avril.Lire l'article9 - Le catalogue Collections d'extérieurs 2020 Bradstone et Carré d'Arc vient de paraîtrePaysagistes et particuliers accueillent toujours avec la même curiosité créatrice le catalogue annuel Collections d’extérieurs édité par Fabemi, richement fourni en dallages, pavages et accessoires des marques BRADSTONE et CARRÉ D’ARC. Sans oublier les produits de finition IDÉAL JARDIN qui déclinent leurs qualités et fonctions en fin d’ouvrage, suivis du Cahier technique dédié à la pose et à l’entretien.Lire l'article8 - Mise à jour des préconisations de sécurité sanitaire concernant le port de masques sur les chantiersLe Ministère du Travail vient d'informer l'OPPBTP de l'avis suivant de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sur les conditions d'utilisation des masques alternatifs.Lire l'article7 - Coronavirus : Le bâtiment et le gouvernement proches d'un accord pour les chantiersLe ton se calmait vendredi entre le gouvernement et le secteur du bâtiment, après plusieurs jours de désaccord sur la nécessité ou non d'interrompre les chantiers face à la crise du coronavirus, les deux parties se disant proches d'un accord.Lire l'article6 - Coronavirus : Le BTP et le gouvernement trouvent un accord pour la poursuite des chantiersLe gouvernement et les professionnels du bâtiment et travaux publics ont annoncé samedi avoir trouvé un terrain d'entente afin de maintenir l'activité de la plupart des chantiers malgré l'épidémie de coronavirus.Lire l'article5 - Quelles sont les attentes des Français en matière de logement et d'aménagement intérieur ?L'Association QUALITEL publie la quatrième édition de son Baromètre annuel consacré à la Qualité du logement, en partenariat avec Ipsos. Cette étude de grande ampleur – 2600 personnes interrogées – mesure les attentes des Français en matière de logement et d'aménagement intérieur.Lire l'article4 - Les professionnels sidérés par les nouvelles règles d'urbanisme qui menacent la construction de logementPlusieurs ordonnances prises en application de la loi sur les mesures d'urgence liées à la crise du Coronavirus, adoptée le 22 mars dernier, viennent d'être publiées. La LCA-FFB alerte sur certaines d'entre elles qui menacent de porter un coup d'arrêt brutal à la filière bâtiment pour les six prochains mois.Lire l'article3 - Covid-19 : Les PME alertent sur les refus de chômage partiel malgré les promesses du gouvernementLa Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a alerté mercredi sur l'augmentation des cas de refus de chômage partiel, malgré l'élargissement de ce dispositif par le gouvernement pour préserver l'emploi face à la crise actuelle induite par le coronavirus.Lire l'article2 - Le secteur du bâtiment s'insurge contre la décision du gouvernement de poursuivre les chantiersFace à la crise du coronavirus, le conflit s'aggrave depuis plusieurs jours entre le secteur du bâtiment et le gouvernement: les professionnels veulent arrêter leurs chantiers, mais les autorités insistent pour maintenir une activité économique jugée essentielle.Lire l'article1 - En quoi le nouveau Diagnostic de Performance Énergétique est-il inédit ?Auparavant un diagnostic destiné à informer sur la performance énergétique du bien, voire à encourager le potentiel acquéreur à réaliser des travaux de rénovation énergétique, le Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) deviendra le 1er juillet 2021 l'outil de référence dans la lutte contre les logements les plus énergivores et les plus polluants. Qu’est-ce qui va changer et quel sera l’impact sur le secteur de l’immobilier ?Lire l'article
Il y a 4 ans et 171 jours

MaPrimeRénov' atteint son rythme de croisière avant d'être ouverte à tous en janvier 2021

Cette accélération s'explique notamment par la création de MaPrimeRénov', une aide juste et simple, qui facilite le financement des travaux les plus vertueux. En 2021, MaPrimeRénov' change d'échelle, devient une aide universelle et permet à tous de se lancer dans un projet de rénovation énergétique.La rénovation énergétique au cœur de la relance : plus de 170.000 dossiers MaPrimeRénov' déposésUn an après son lancement, MaPrimeRénov' connaît un fort engouement chez les particuliers. Plus de 170.000 dossiers ont été déposés. La prise en compte des dossiers a connu des retards opérationnels liés aux impacts de la crise sanitaire et à des difficultés informatiques causant des désagréments aux futurs bénéficiaires. Les équipes de l'Anah se sont mobilisées et continueront à se mobiliser pour résoudre ces difficultés. Ainsi, l'instruction et le paiement des dossiers ont atteint leur rythme de croisière avec des délais de traitement stabilisés à 15 jours ouvrés dès que les dossiers sont complétés par les demandeurs ou leur mandataire. Ce délai est conforme à l'engagement de qualité de service.Avec France Relance, MaPrimeRénov' devient la principale aide de l'État à la rénovation énergétique en s'ouvrant à l'ensemble des propriétaires, occupants comme bailleurs, ainsi qu'à l'ensemble des copropriétaires. Par anticipation, les nouveaux publics éligibles ont pu débuter leur démarche de travaux dès le mois d'octobre 2020. Ils pourront matériellement déposer leur dossier à compter de janvier 2021.Ce sont ainsi 500.000 rénovations énergétiques qui sont visées en 2021 grâce à une enveloppe budgétaire de 2 Mds €.La rénovation globale pour tousDésormais, MaPrimeRénov' finance également les rénovations les plus ambitieuses avec la mise en place d'une aide à la rénovation globale pour les ménages aux revenus intermédiaires ou supérieurs. Les rénovations globales doivent permettre un gain énergétique d'au moins 55%. Les ménages modestes et très modestes continuent à bénéficier du programme Habiter Mieux dont les montants d'aides ont été relevés respectivement à 35 et 50% d'un plafond de travaux de 30.000€.Avec MaPrimeRénov' Copropriétés, l'ensemble des copropriétés réalisant des travaux de rénovation permettant un gain énergétique d'au moins 35% sont éligibles à une aide qui peut couvrir jusqu'à 25% du montant des travaux. Une prime complémentaire peut également être apportée aux ménages les plus modestes.Enfin, des bonus sont créés pour les rénovations qui permettent la sorties du statut de passoire thermique et pour celles qui permettent d'atteindre le niveau BBC.Janvier 2021 : ouverture des dépôts de dossier pour les nouveaux bénéficiairesLa plateforme MaPrimeRénov.gouv.fr sera mise à jour le 11 janvier 2021 pour permettre à tous les propriétaires occupants, au-delà des seuls ménages aux ressources modestes, ainsi qu'aux syndicats de copropriétaires de déposer en ligne leur demande d'aide. Les propriétaires bailleurs pourront déposer leur dossier à partir de juillet 2021.Les travaux engagés sur la base de devis signés entre le 1e octobre 2020 et l'ouverture du dépôt en ligne sont éligibles, même s'ils sont débutés voire terminés et payés, à condition de répondre aux critères d'accès à MaPrimeRénov'.
Il y a 4 ans et 171 jours

Nouvelles scies Biturbo Bosch : des outils sans-fil plus puissants que jamais pour travailler le bois

Conçues pour offrir une puissance maximale avec les batteries ProCORE18V, ces scies Biturbo sont plus performantes que toutes les scies sans-fil Bosch actuelles.Les 4 scies Biturbo sont aussi performantes avec une seule batterie que de nombreux modèles du marché à 2 batteries ou appartenant à une catégorie de voltage supérieure. Leurs performances exceptionnelles résultent d’une adéquation parfaite entre l’électronique, la batterie et leur moteur haute performance sans charbon de conception spéciale.Les professionnels du bois peuvent compter sur une puissance jusqu’ici réservée aux modèles filaires de 1.600 à 1.800 W avec les nouvelles scies Biturbo Bosch Professional. Les scies circulaires sans-fil GKS 18V-68 GC / GKS 18V-68 C Professional s’adressent aux charpentiers et couvreurs souhaitant tronçonner rapidement et de façon fiable des poutres ou panneaux agglomérés grossiers d’une épaisseur maximale de 70 mm.La GKT 18V-52 GC Professional est la première scie plongeante de la gamme 18 V. Elle permet de réaliser des coupes précises jusqu’à 40 mm d’épaisseur et d’effectuer des coupes nettes dans des panneaux avec un rail de guidage. Elle s’adresse particulièrement aux menuisiers et cuisinistes. La scie à onglets radiale GCM 18V-216 Professional estégalement une nouvelle venue dans la gamme 18 V. Permettant de découper des profilés d’ossatures en bois, des lames de parquet ou des plinthes, elle est idéale pour les travaux d’aménagement intérieur et offre avec 70 mm la plus grande capacité de coupe de sa catégorie. Les 4 scies Biturbo sont aussi performantes avec une seule batterie que de nombreux modèles du marché à 2 batteries ou appartenant à une catégorie de voltage supérieure. Leurs performances exceptionnelles résultent d’une adéquation parfaite entre l’électronique, la batterie et leur moteur haute performance sans charbon de conception spéciale. Capables d’exploiter le plein potentiel des batteries ProCORE18V de 8,0 et 12,0 Ah, ces scies conviennent parfaitement pour un usage intensif dans le cadre d’applications exigeantes.Scies circulaires sans-fil GKS 18-68 GC/GKS 18-68 C : performance et maniabilitéLes scies circulaires sans-fil GKS 18V-68 GC Professional et GKS 18V-68 C à technologie Biturbo sont idéales pour le bois et le bois composite. La GKS 18V-68 GC Professional est 15 % plus rapide et 225 g plus légère (avec une batterie de 8,0 Ah) qu’un modèle filaire comparable de 1 800 W. Ergonomique, sa poignée avant de type étrier assure une meilleure maniabilité même en position inclinée.Sa capacité de coupe est de 68 mm et la profondeur de coupe est intuitive et très facile à régler : une simple pression sur un bouton suffit.Adaptées à une utilisation avec rail de guidage, les 2 scies disposent d’une interface utilisateur permettant de prérégler la vitesse via un smartphone, de vérifier l’état de l’outil et le niveau de charge de la batterie. Elles sont également équipées d’un frein rapide, d’un mode ECO assurant 30 % d’autonomie en plus, d’une protection contre les surcharges, d’une protection anti-redémarrage, d’un variateur de vitesse et d’un blocage de broche.Scie plongeante sans-fil GKT 18V-52 C : un design extrêmement compactLa scie plongeante sans-fil GKT 18V-52 GC Professional Bosch se distingue par son design compact qui la rend très facile à manier et à transporter. Sa technologie Biturbo et sa batterie ProCORE18V permettent de disposer deperformances de coupe équivalentes à celles de scies plongeantes filaires de 1 620 W. La GKT 18V-52 GC Professional permet de travailler près des bords, jusqu’à 10 mm d’un mur, ce qui est sans équivalent dans sa catégorie.Elle est conçue pour les coupes de format et coupes plongeantes dans le bois, le bois composite, les planches et panneaux ainsi que l’aluminium et le verre acrylique.Pour un travail sans poussières, cet outil peut être utilisé avec des sacs à poussière ou avec le système Click & Clean Bosch ainsi qu’avec les systèmes de rails de guidage. Il dispose de la fonction Constant Speed, d’un mode ECO pour atteindre jusqu’à 20 % d’autonomie en plus, d’une interface utilisateur et d’un préréglage de vitesse par application mobile sur smartphone.Scie à onglets radiale sans-fil GCM 18V-216 : Ergonomie et légèretéAvec sa capacité de coupe de 70 mm, la scie à onglets radiale sans-fil GCM 18V-216 Professional Bosch offre une multitudes d’applications que n’importe quelle autre scie à onglets radiale avec une lame de 216 mm. Elle permet un changement de lame particulièrement rapide et sans clé avec une vis de serrage et offre une grande fiabilité, qu’il s’agisse de couper des plinthes, des éléments d’ossatures en bois, des bois carrés, d’effectuer des coupes biaises dans des panneaux ou de raccourcir des lames de parquet.La scie GCM 18V-216 est conçue pour un usage mobile. Sa poignée ergonomique permet de la transporter facilement d’une seule main après avoir bloqué la tête basculante et la fonction radiale. Elle dispose également d’un laser pour la ligne de coupe, d’un éclairage LED et d’un sac à poussière pour un travail propre. Le Professional 18V System Bosch assure la compatibilité avec les anciens et nouveaux outils électroportatifs et chargeurs de la même catégorie de voltage. Bosch propose également une large gamme d’accessoires optimisée pour une utilisation sur les scies sans-fil : les lames « Expert for » et « Standard for » avec technologie carbure qui prolongent l’autonomie de la batterie et contribuent à une meilleure efficacité.
Il y a 4 ans et 171 jours

Le grand réveillon de Noël

Il y a 4 ans et 172 jours

Construction du poste de sécurité de l'hôpital de Montreuil (93) : un cube de bois habillé de verre rouge

Le prolongement vers l'est de la ligne 11 de métro parisien constitue un atout pour le Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire de Montreuil (93) qui se verra desservi par une nouvelle station, juste devant l'établissement. Mais, parmi les contreparties, avant le lancement des travaux du métro mi-2016, l'hôpital a dû notamment déplacer son poste de sécurité incendie et anti-malveillance situé dans l'emprise du chantier et en construire un nouveau.Lauréate du concours d'architecture lancé au cours du premier trimestre 2014, l'agence SCP Truelle Architectes est rompue aux projets de construction et de rénovation dans le secteur médico-social dont elle a fait sa spécialité : l'essentiel de son activité porte sur le logement social, les établissements hospitaliers, les maisons de retraite…Construire en filière sèche« Pour ce petit bâtiment d'environ 150 m2 nous avons choisi la forme simple d'un cube, décrit Elisa Bellec, architecte associée de l'agence Truelle. Ce qui a guidé nos réflexions, outre de répondre du mieux possible aux attentes de l'hôpital, a été de penser un bâtiment d'accès bien visible, repérable de loin, identifiant clairement l'entrée de l'hôpital. Ce cube est prolongé par un portique qui vient se raccorder à un bâtiment existant. » La nouvelle construction se rend encore plus visible en se teintant de rouge.Dès la phase du concours, l'option de construire en filière sèche est privilégiée afin de réduire la durée d'intervention sur le site ainsi que les nuisances de chantier. Le choix se porte sur une ossature bois à faible empreinte carbone en panneaux de bois lamellé croisé (CLT cross laminated timber). Cette structure préfabriquée de deux niveaux sera posée sur les fondations en béton par l'entreprise Paris Charpente en seulement trois jours, à l'aide d'une grue mobile.La façade sera revêtue d'un matériau brillant, robuste et de qualité. Dès la conception, Elisa Bellec s'adresse à Sto, dont elle apprécie le système de façade StoVentec Glass. Ce bardage ventilé à fixations invisibles est constitué de panneaux de verre émaillé de 6 mm d'épaisseur collés sur une plaque en mortier de granulats composé de verre recyclé. Les panneaux sont mis en œuvre par emboîtement de rails agrafes en aluminium sur un réseau de rails horizontaux en aluminium.Pour animer la forme simple du bâtiment, l'architecte choisit dans la gamme de couleurs proposée par Sto trois teintes de rouges (RAL 3016, 3020, 3013) et un orange (RAL 2000) pour le portique. Les panneaux de tailles et de couleurs différentes sont répartis de façon aléatoire sur la façade. Au total, ce sont 227 panneaux tous différents qui seront livrés par Sto.Une première sur ossature boisLe titulaire du lot Bardage est Socateb, une entreprise expérimentée qui connaît bien les produits Sto. Une chance pour cette première mise en œuvre de StoVentec Glass sur un support en bois. En effet, l'Avis Technique du système n'admettait alors que des supports en maçonnerie ou en béton banché.« Pour adapter la mise en œuvre du StoVentec Glass sur une structure bois CLT, nous avons échangé avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le bureau de contrôle et le service technique de Sto », explique Antoine Monnot, responsable du département bardage-vêture de Socateb.La technique mise au point sur ce chantier est désormais intégrée dans l'Avis Technique du système.A partir d'un échafaudage tubulaire autostable, qui ne présente aucune fixation sur la structure bois, est d'abord mis en place un pare-pluie qui enveloppe tout le bâtiment. Il évite la migration de l'humidité dans le bois. Des chevrons de 188 mm x 75 mm sont ensuite fixés verticalement avec un entraxe de 60 cm à l'aide de vis traversantes.« Ces dimensions imposantes sont nécessaires pour respecter une lame d'air de 2 cm », justifie Antoine Monnot.En effet, des panneaux de laine de verre de 16 cm d'épaisseur sont glissés entre ces montants et maintenus à l'aide de griffes Dentifix (Etanco), évitant ainsi de perforer le pare-pluie. La face avant des chevrons est protégée par une bande EPDM.Les rails en aluminium supports du parement peuvent alors être vissés sur la structure verticale en chevrons, selon l'entraxe défini par Sto en fonction des spécificités du chantier. Il reste enfin à agrafer les 227 panneaux de verre émaillé en respectant scrupuleusement le calepinage et en réservant des joints ouverts de 8 mm entre panneaux. Après le réglage de l'horizontalité du rail support, chaque panneau est ajusté par des vis de réglage et est bloqué à l'aide de goupilles.« Le plus compliqué a été le réglage des panneaux dans le plan, car les montants en bois fixés directement sur l'ossature en OSB ne laissent aucune marge, observe Antoine Monnot. Nous avons dû parfois raboter ou caler pour assurer un alignement parfait. »Les encadrements des fenêtres sont habillés de tôle d'aluminium laquée rouge ou orange, comme les couvertines des acrotères.Les 295 m2 de façade ont été réalisés en un mois par trois compagnons de l'entreprise Socateb.Après quatre ans, les occupants du poste de sécurité se disent très satisfaits du confort thermique de leur nouveau lieu de travail. Le couple construction bois – bardage StoVentec Glass se montre efficace.
Il y a 4 ans et 172 jours

Le groupe Isoweck s’inscrit pleinement dans l’efficacité énergétique et vise 300M€ de chiffre d’affaires d'ici 5 ans

Cette nouvelle stratégie, qui sera opérationnelle dans les prochains mois, placera le groupe Isoweck comme un interlocuteur incontournable lors des projets de rénovation énergétique.Avec un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros réalisé sur l’exercice écoulé, le groupe national Isoweck, aux racines territoriales fortes en Nouvelle-Aquitaine, affiche de grandes ambitions et vise un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros d’ici 5 ans. Fort de ses 40 ans d’expérience, il sait aujourd’hui appréhender les enjeux de l’efficacité et de la transition énergétique et ambitionne désormais de devenir un acteur important de la rénovation globale. C’est pourquoi il s’oriente vers des projets globaux dans l’optique d’accompagner de bout en bout les acteurs professionnels (bailleurs sociaux, collectivités locales, établissements de santé, collectivités de copropriété…), dans la réduction significative de consommation d’énergie au sein de leurs locaux.Une Stratégie ancrée dans la rénovation énergétiqueFondamentalement engagé dans la transition écologique, le groupe Isoweck cherche sans cesse à améliorer la performance énergétique des bâtiments. Dans le cadre de l’évolution de sa stratégie en profondeur, il prévoit notamment de proposer l’ensemble des prestations nécessaires à la rénovation énergétique de structures dans leur globalité, afin de réduire toute surconsommation d’énergies. Le groupe Isoweck, également fabricant de laine de coton biosourcée, proposera prioritairement à ses clients d’utiliser des produits biosourcés respectueux de l’environnement.Dans les prochains mois, son plan de développement sera totalement opérationnel, comme en témoigne Christophe Weck, Président du groupe Isoweck : « La mise en œuvre de ces projets débutera en 2021. Nous privilégierons un accompagnement haut de gamme de nos clients professionnels et particuliers afin que ceux-ci puissent réaliser l’ensemble de leurs projets de rénovation de leurs bâtiments en toute confiance avec un minimum d’efforts de leur part. »Le groupe Isoweck recrute pour accompagner ses projets ambitieuxMalgré une année économiquement difficile en raison de la crise sanitaire, les douze derniers mois ont néanmoins été rythmés par plusieurs campagnes d’embauches au sein du groupe en vue d’accompagner ses projets et répondre aux besoins grandissant en termes de rénovation énergétique, tout en soutenant le plan de relance économique de la France. Depuis mai dernier, 34 collaborateurs ont rejoint les équipes à des postes de commercial, assistant en administration des ventes, en passant par les services supports, passant à 240 le nombre de salariés total. Le groupe Isoweck maintient d’ailleurs son objectif d’accueillir 20% d’employés supplémentaires d’ici fin 2021. Les offres seront prochainement mises en ligne sur le site de Régions Job.Les valeurs familiales d’Isoweck sont toujours bel et bien ancrées dans son développement : « Nous plaçons l’humain au cœur de nos préoccupations et apportons une attention toute particulière à chaque nouveau collaborateur afin d’assurer sa réussite et son épanouissement tout au long de son parcours chez Isoweck. De plus, il nous semble important, en cette période trouble liée à la crise sanitaire, de répondre présents avec nos moyens, via des emplois pérennes et non délocalisables. C’est ainsi que nous concevons le rôle social de l’entreprise. » indique Christophe Weck, Président du groupe.Un Groupe au cœur des solutions d'économies d'énergiesLe groupe propose des solutions globales permettant d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et des habitations. Celles-ci s’étendent de la fabrication d’isolant biosourcé jusqu’à la valorisation de Certificats d’Economies d’Energies (CEE), en passant par la réalisation de travaux d’économies d’énergies pour les professionnels et les particuliers. Le groupe s’ancre donc pleinement dans le volet écologique du plan de relance de la France, dont l’objectif est d’amplifier l’efficacité des aides à la rénovation énergétique et également de renforcer les mesures de soutien à la rénovation globale. Le groupe Isoweck a donc de belles perspectives d’avenir !
Il y a 4 ans et 172 jours

Les réseaux de chaleur et de froid sont 2 fois plus verts qu'il y a 10 ans, mais les défis restent nombreux

2009 – 2019 : une filière métamorphosée avec deux fois plus d'énergies renouvelables et de récupérationL'édition 2020 (données 2019) de l'enquête[1] révèle que la part de chaleur verte, à travers les énergies renouvelables et de récupération (EnR&R), a doublé dans le mix énergétique des réseaux de chaleur, passant de 31% en 2009 à 59,4% en 2019 grâce au verdissement des réseaux existants et à la création de nouveaux réseaux vertueux.Cet important verdissement des livraisons de chaleur et de froid a eu pour effet d'améliorer considérablement l'empreinte carbone des réseaux avec une diminution de 44% pendant cette période. Aujourd'hui, le contenu moyen en CO2 des réseaux s'élève seulement à 0,107 kg /kWh.Un réel soutien du Fonds Chaleur de l'ADEMECette évolution s'explique notamment grâce au soutien du Fonds Chaleur de l'ADEME, qui, en 11 ans, a investi près de 900 M€ pour soutenir la création, le verdissement et l'extension de plus de 1000 réseaux de chaleur et de froid. Cet outil, devenu incontournable pour accélérer le lancement de projets décarbonés, a ainsi rendu possible la production de plus de 31 TWh d'EnR&R.Pour Fabrice Boissier, « Près de 40% des aides du Fonds Chaleur sont attribuées aux réseaux, hors installations de production, et l'ADEME a accru ces dernières années son soutien à la filière. L'un des enjeux majeurs est de poursuivre la dynamique de verdissement des réseaux. Depuis cette année, les réseaux aidés par le Fonds chaleur doivent - sauf exception - atteindre un taux minimum de 65% d'EnR&R ».Les réseaux de chaleur vertueux maintiennent leur compétitivité, mais l'équilibre reste fragile dans le contexte du coût historiquement bas des énergies fossilesLe prix de vente moyen de la chaleur distribuée par réseau s'établit à 74,6 €HT/MWh en 2019 et reste donc stable par rapport à l'année 2018 (+1,2%). Grâce à la TVA à taux réduit, les réseaux vertueux sont compétitifs par rapport aux réseaux qui ne sont pas encore alimentés à plus de 50% par des énergies renouvelables et de récupération (EnR&R).En considérant le coût de chauffage global annuel d'un logement moyen (facture énergétique + coût de maintenance + amortissement des investissements), les réseaux de chaleur restent compétitifs par rapport aux solutions de chauffage électrique et au gaz en 2019. Chauffer un logement moyen alimenté par un réseau de chaleur avec un taux d'EnR&R supérieur à 50% coûte 1.238 € par an. En comparaison, le coût annuel global de chauffage pour logement similaire alimenté en gaz collectif est de 1.443 € et celui d'un logement alimenté par une pompe à chaleur individuelle s'établit à 2.028 €.2020-2030 : l'atteinte des objectifs reste soumise aux conditions économiques et réglementairesMalgré les très bons résultats affichés par la filière en 2019, le rythme actuel de développement des réseaux de chaleur est deux fois inférieur à celui qui serait nécessaire pour atteindre l'objectif fixé pour 2030, à savoir la multiplication par cinq des quantités de chaleur livrée depuis 2012. Cela revient à tripler les livraisons de chaleur renouvelable dans les dix prochaines années.Toute la filière s'est mobilisée en 2019 dans le cadre du groupe de travail ministériel et porte aujourd'hui un certain nombre de mesures visant à poursuivre le déploiement des réseaux vertueux dans les territoires. C'est notamment le sens de l'action co-pilotée par AMORCE, le Cerema et l'ADEME auprès des villes de plus de 10.000 habitants ne bénéficiant pas encore des avantages d'un réseau de chaleur, qui donne déjà des premiers résultats.Pour Nicolas GARNIER, Délégué général d'AMORCE « Nous proposons aussi la mise en œuvre d'un plan « Facteur 5 » dans les métropoles et les communautés urbaines où les réseaux de chaleur renouvelable peuvent encore se développer. AMORCE avait salué l'augmentation de l'enveloppe du Fonds Chaleur et de l'évolution des règles de soutien dans le cadre du groupe de travail ministériel qui se révèlent indispensables compte tenu de la conjoncture économique actuelle et de la baisse des prix du gaz. Il est en effet indispensable que l'ensemble des voyants restent au vert pour répondre aux objectifs fixés pour 2030. Mais il faut surtout que la chaleur renouvelable et les réseaux de chaleur soient bien intégrés dans les arbitrages qui seront pris dans le cadre de réformes en cours, au risque de se faire au détriment des territoires mobilisés pour développer une solution chauffage plus économique, plus locale et plus respectueuse de l'environnement ».Pour Aurélie LEHERICY, Présidente du SNCU « Étant donné la multiplication des technologies disponibles au cours des 10 dernières années (biomasse, géothermie, etc.), toute la filière, avec l'ensemble des collectivités, entend accélérer dans la transition vers une chaleur toujours plus renouvelable. Cet objectif passera probablement par le développement des réseaux de chaleur existants dans les grandes villes mais aussi, enjeu clé de la décennie, par la multiplication de nouveaux réseaux vertueux dans les villes de plus de 10 000 habitants. A ce jour, plus de la moitié d'entre elles ne sont toujours pas équipées ! Ces ambitions se réaliseront sous certaines conditions : le budget et les conditions d'attribution d'aides du Fonds Chaleur devront suivre les ambitions de la filière ; la chaleur renouvelable devra rester compétitive par rapport aux énergies fossiles ; le cadre législatif et réglementaire devra également rester stable et cohérent ; sans oublier le fait que la réalisation d'une trajectoire carbone se devra d'être socialement juste. Tous les acteurs de la filière sont déterminés pour avancer et accompagner les collectivités dans le déploiement de la technologie la plus ajustée aux besoins de leurs territoires. ».Réseaux de froid urbains : atteindre 3 TWh à horizon 2028La décennie 2020 sera celle du nécessaire développement des réseaux de froid. Selon les objectifs fixés par la PPE 2028, leur livraison de froid doit atteindre 3 TWh au terme des 8 prochaines années. En effet, alors que les épisodes de canicule vont devenir fréquents dans un contexte de vieillissement de la population, les collectivités urbaines vont devoir proposer des solutions efficaces et durables dans un espace limité et extrêmement contraint en milieu urbain afin de parer les phénomènes d'îlots de chaleur. Il ne s'agit plus d'un sujet de confort pour les occupants mais d'un enjeu sanitaire pour les populations.Selon la Présidente du SNCU « Afin d'atteindre les objectifs de la PPE, il est important de définir au niveau européen ce que l'on entend par froid renouvelable. Cette définition commune permettra d'enclencher le basculement collectif vers les réseaux de froid, une solution technique encore trop discrète. Parallèlement à l'appui européen et au nécessaire cadre réglementaire stable et non discriminant par rapport aux solutions autonomes, le soutien du Fonds Chaleur est primordial. Alors que les réseaux de froid sont présents dans son périmètre depuis 2018, seule la moitié des projets ont en effet reçu une aide de sa part. La filière est prête à accélérer, elle n'attend que les conditions favorables pour cela ! ».Les chiffres clés 2019 vs 2009Réseaux de chaleur 2009 – 2019798 réseaux enquêtés (418 en 2009) +90%5 964 km de longueur desservie (3 321 km en 2009) +80%25,6 TWh de chaleur livrée (23,4 TWh en 2009) +10%40 993 bâtiments raccordés (24 061 en 2009) +70%2,37 millions d'équivalents logements raccordés (2,04M en 2009) +22%59,4 % d'EnR&R dans le mix énergétique (31% en 2009) +91%0,107 kg /kWh de contenu en CO2 (0,190 en 2009) -44%Prix de vente moyen de la chaleur renouvelable et de récupération livrée par les réseaux : 74,6 €HT/MWh (60,2 €HT/MGh en 2009) +24%Réseaux de froid 2009 - 201924 réseaux (14 en 2009) +71%0,96 TWh de froid livré (0,93 TWh en 2009) +3%239 km de longueur desservie (131 km en 2009) +82%1 339 bâtiments raccordés (870 en 2009) +53%[1] L'enquête annuelle sur les réseaux de chaleur et de froid est une enquête statistique réalisée chaque année par le Syndicat national du chauffage urbain et de la climatisation urbaine (SNCU) avec le concours de l'association AMORCE, pour le compte du Service de la donnée et des études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique. Cette année, l'enquête propose un parallèle entre les données 2009 et 2019, correspondant au dixième anniversaire du Fonds Chaleur géré par l'ADEME
Il y a 4 ans et 172 jours

Delta Dore crée le pole Smart IoT Solutions, une nouvelle étape dans l’interopérabilité au profit de la smart home

Fort d’un savoir-faire reconnu et de l’écosystème le plus large pour le pilotage des équipements de la maison, Delta Dore passe à la vitesse supérieure. Le groupe structure l’ensemble de ses activités IoT et Smart Home en créant l’entité Smart IoT Solutions. A destination de tous les professionnels de l’habitat, ce nouveau pôle est composé de trois piliers : « Your IoT », « Your services » et « Your interface ». L’objectif ? Accompagner les industriels à chaque étape de la transformation digitale de leurs offres de produits & services pour les logements, de la création, à l’exploitation, en passant par la conception. Delta Dore entend ainsi conforter son expertise et être moteur dans les prochaines grandes étapes de l’écosystème IoT.Avec 38 milliards d’objets connectés à internet dans le monde en 2020 (+ 285% par rapport à 2015 – source : IDC), l’univers IoT fait partie du quotidien, et particulièrement pour la maison qui ne cesse d’évoluer au fil des années. A titre d’exemple, les appareils d’équipement de la maison représentent à eux seuls 57 % des ventes d’objets connectésen 2020.Cette multitude d’équipements et d’écosystèmes soulève un point : comment garantir uneexpérience simple et intuitive autour de la smart home ?Une question qui impacte autant les industriels (concevoir des équipements pilotables à distance) que les utilisateurs finaux (interagir de manière fluide sur une interface unique donnant accès à un grand nombre de solutions).« L'avenir de la maison intelligente nécessitera l'interopérabilité et la collaboration de nombreux écosystèmes, et plus largement une unification de l'expérience utilisateur. Notre ambition est de concevoir des solutions améliorant le confort de chacun, sécurisant l’habitat et participant à la transition énergétique. Nous entendons renforcer nos collaborations avec nos clients et partenaires technologiques. Nous voulons accompagner nos clients industriels dans l’évolution de leurs offres, par exemple en les aidant sur des aspects tels que la connectivité. Cela implique également l’interopérabilité de nos offres avec celles d’autres acteurs du marché, y compris de nosconcurrents » explique Stéphane Lemerle, Directeur du pôle Smart IoT Solutions.Delta Dore, le partenaire de choix dans la transformation digitale de l’habitatAvec une expertise de 50 ans dans la fabrication de solutions et dans la conception de produits en marque blanche, Delta Dore a su s’imposer sur le segment de la smart home avec près de 250 000 box domotique Tydom vendues.2020 : un nouvel ancrage dans l’Internet des objets et la transformation digitale de l’habitatLes attentes des clients et partenaires, l’évolution des usages, combinées à la force de l’écosystème smart home Delta Dore le plus large du marché, a naturellement amené la marque à structurer son expertise avec la création du pôle Smart IoT Solutions.L’équipe est composée de divers profils : ingénieur, architecte IoT, UX designer, chef de projets dédiés, développeur travaillant en mode agile. Sa mission est d’accompagner dans la transformation digitale de leurs offres les gestionnaires immobiliers, les fournisseurs de services d'énergie, les fabricants d'équipements, les constructeurs de maisons, les sociétés de maintenance, les agrégateurs d'énergie, les fournisseurs de services…Smart IoT Solutions : une activité pensée pour chaque étape de la Smart Home« Smart IoT Solutions se met au service de nos clients, leur apportant une expertise et des solutions qui leur permettent d’accélérer tout en conservant l’entière propriété de leurs données et la primauté de leurs contacts clients. Smart IoT Solutions aide à créer de la valeur, pas à en prendre », développe Stéphane Lemerle.Le groupe applique une stratégie claire et sur-mesure au service des professionnels avec comme objectif principal : créer de la valeur auprès de leurs clients.Au travers de trois offres complémentaires, Delta Dore propose ainsi un accompagnement unique sur le marché, allant de la conception de devices, à la proposition de nouveaux services et jusqu’à la création des interfaces.Your IoT : des solutions pour entrer ou évoluer dans le monde de l’IoT, via la création ou laréutilisation de devices, et connecter et piloter facilement ses équipements (connecteurs,box domotiques et digitalisées, modules, logiciels...) via une plateforme IoTYour services : une offre de services accessible via la plateforme IoT de Delta Dore pourapporter une valeur ajoutée aux fonctions à destination des utilisateurs.Your Interface : réalisation d’interfaces et applications smartphones sur-mesure pour unemeilleure expérience client (possibilité de pilotage via des assistants vocaux, large gammede télécommandes et switches connectés...)> ELM LEBLANC : offrir de nouveau services grâce à l’intégration de protocole radioLe système Optibox permet aux bailleurs sociaux et entreprises de maintenance de piloter et superviser, à distance, un parc de chaudières. Il permet aussi de proposer aux utilisateurs finaux, de nouveaux services comme le suivi des consommations.« Notre projet était un challenge technique qui a été relevé grâce à l’expertise radio des équipes Delta Dore et à leur savoir-faire industriel. Nos clients sont satisfaits du service innovant que nous leur apportons. ». Marc Trela, Directeur marketing produits.> SWAO : des fenêtres connectées alliant confort et sécuritéL’objectif était de développer un capteur pour permettre aux clients de connaître l’état(ouvert/fermé/en aération) de leur fenêtre afin de sécuriser leur habitat et réaliser des économies d’énergies.Un capteur qui peut aussi être couplé au système d’alarme pour faire une protection périmétrique et à la gestion du chauffage pour le couper en cas d’ouverture des fenêtres.« Le capteur I-SECURE® s’inscrit dans une démarche « origine France », Delta Dore était donc le partenaire idéal avec ses experts et sa production basée en Bretagne. Notre projet continue d’évoluer grâce aux retours terrain et à l'interactivité avec les équipes qui nous accompagnent au long cours. » Nicolas Robin, Directeur technique fenêtres.> WELL’COM : volets, portes de garage et stores connectés avec l’écosystème TydomLes volets, portes de garage, stores extérieurs ou intérieurs équipés de moteurs Well’com peuvent être pilotés à distance, réagir en fonction d’un scenario prédéfini ou même être contrôlés à la voix. Grâce à une compatibilité totale avec la Smart Home Delta Dore, Well’com permet ainsi aux utilisateurs de sécuriser leur maison, gagner en confort et contribuer à une meilleure performance thermique de leur habitat en hiver comme en été.« Conscients des enjeux qui s’ouvrent pour une maison plus confortable, plus sûre et plus performante, nous avons développé des produits permettant de bénéficier de tous les avantages qu’offre la Smart Home en intégrant nos produits dans l’application Tydom et en nous appuyant sur l’expertise globale de Delta Dore. » Pascal Ischoffen, Responsable de projets Well’com.> ARISTON THERMO s’intègre au logement connecté by Delta DorePour répondre au marché en pleine expansion du logement connecté, le groupe a souhaitérendre les solutions Ariston et Chaffoteaux compatibles avec l’écosystème Delta Dore.« Grâce au développement d'une passerelle nos clients peuvent piloter nos chaudières et pompes à chaleur depuis une interface Delta Dore. Le mode de fonctionnement local permet la régulation modulante et multizone du générateur depuis un boitier d’ambiance Delta Dore ainsi que le relevé de consommations RT2012. En mode connecté, il est également possible de gérer son confort thermique à distance depuis l’Application Smartphone Tydom. » Benjamin d'Erceville, Chef de produit connectivité.La prochaine étape ?Début 2021, Delta Dore ouvre son portail développeurs, un nouveau pas vers l’ouverture avec la mise à disposition des API facilitant ainsi l’intégration des équipements et des services de la Smart Home.
Il y a 4 ans et 172 jours

Vœux 2021 de Rockwool

Il y a 4 ans et 173 jours

La Métropole du Grand Paris intègre la gouvernance de l'EPTB Seine Grands Lacs et engage des travaux pour prévenir les inondations

Cette modification statutaire est le fruit de plusieurs années de travail partenarial entre Seine Grands Lacs et la Métropole du Grand Paris, mais aussi avec l'ensemble des membres historiques. Elle est également le résultat des évolutions institutionnelles et de l'exercice des compétences et missions en matière de prévention des inondations par les intercommunalités comme spécifiquement la Métropole du Grand Paris.Dans ce cadre, 9 conseiller(e)s métropolitain(e)s ont été désigné(e)s pour siéger au sein de la gouvernance de l'EPTB. La Ville de Paris aura 6 représentants, les Départements des Hauts-de-Seine, de Seine Saint-Denis et du Val-de-Marne en auront respectivement 3, 4 et 4. Les communautés d'agglomération de Meaux, de Troyes-Champagne Métropole et de Saint-Dizier, et la Région Grand Est siégeront également à l'EPTB.« Le syndicat EPTB Seine Grands Lacs accueille la Métropole du Grand Paris au sein de sa gouvernance. Acteur important de la politique de l'eau à l'échelle du périmètre métropolitain, la MGP va pouvoir mieux inter agir avec l'ensemble des autres territoires du bassin versant de la Seine. C'est une gouvernance équilibrée qui fera la pertinence de l'action renforcée du syndicat. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette arrivée porteuse d'espoir », souligne Frédéric MOLOSSI, Président de l'EPTB Seine Grands Lacs« Après ces 4 ans de négociations, je remercie le Président Frédéric MOLOSSI pour son engagement et sa persévérance. Je me réjouis de cette adhésion qui témoigne du fait que la Métropole est un acteur majeur de la prévention des inondations, tant dans les syndicats de nos rivières locales qu'à l'échelle du bassin versant de la Seine et de la Marne. Nous allons pouvoir œuvrer, avec la Ville de Paris et les 3 Départements de petite couronne, au sein de Seine Grands Lacs et avec l'État, à la réalisation d'un projet majeur, attendu et utile pour les habitants », indique Patrick OLLIER, Président de la Métropole du Grand ParisLe casier pilote de la Bassée : un projet majeur qui devient réalitéLe vote intervenu le 1e décembre 2020 permet également de sécuriser le financement des travaux d'un projet majeur pour améliorer la protection du territoire des crues débordantes de la Seine, réduire les dommages prévisibles et valoriser un écosystème unique porté depuis de nombreuses années par Seine Grands Lacs dans le secteur de la Bassée (Seine-et-Marne).En cas de crue de la Seine, le casier pilote permettra de stocker par pompage 10 millions de m3 d'eau lors du passage du pic de crue et de réduire les hauteurs d'eau en aval. En accompagnement de la création de cet espace endigué et en concertation avec les acteurs locaux, les habitats typiques de la vallée alluviale de la Bassée seront reconstitués. À ce titre, plus de 12% du budget total de l'opération sont dédiés à l'amélioration de la biodiversité de ce territoire.Ce projet déclaré d'utilité publique, sera financé à hauteur de 48M€ par l'État au titre du Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs, la Métropole du Grand Paris pour 31M€ eu total et l'EPTB (22M€). Les travaux seront réalisés entre 2021 et 2024.Le projet global pourrait prévoir d'endiguer au total 9 espaces répartis sur 2 300 hectares dans la vallée de la Bassée, afin de pouvoir stocker 55 millions de m3 d'eau en cas de crue majeure. L'engagement de cette réalisation dépendra du succès de l'opération de site pilote.Une nouvelle page de l'histoire de l'EPTB Seine Grands LacsL'Établissement public territorial de bassin (EPTB) Seine Grands Lacs est un syndicat mixte ouvert dont le périmètre d'intervention est délimité au Nord par celui de l'EPTB Oise-Aisne, à l'Est et au Sud, par les limites du district Seine-Normandie, et à l'aval par les limites du SAGE Mauldre et de l'unité hydrographique de la Seine Mantoise. Il a pour objet, en tant qu'Établissement public territorial de bassin, à l'intérieur de son périmètre d'intervention, de faciliter la prévention des inondations, la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau, ainsi que la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité des écosystèmes aquatiques et des zones humides. Il permettra donc à la Métropole du Grand Paris de participer, en complément son action sur le territoire métropolitain, aux actions sur les bassins amont de la Seine et la Marne, et contribuer ainsi à la solidarité aval/amont et milieu urbain/milieu rural en matière d'inondation. Avec cette adhésion, la métropole contribuera notamment à la gestion des quatre grands lacs réservoirs qui permettent de stocker près de 800 millions de m3 d'eau d'octobre à juin.
Il y a 4 ans et 173 jours

Une proposition de loi sur la santé au travail déposée à l'Assemblée

Le texte, dont l'AFP a obtenu copie, reprend les dispositions de l'ANI conclu le 10 novembre par les partenaires sociaux sur la santé au travail. Il s'agit d'une "première transposition d'un ANI dans un texte d'initiative parlementaire", a souligné auprès de l'AFP Mme Parmentier-Lecocq, coautrice de la proposition avec la députée LREM Carole Grandjean.Ce texte, qui entend développer "les politiques préventives de santé publique dans le milieu professionnel", réaffirme la possibilité de "campagnes vaccinales", notamment "contre le Sars-Cov-2", a précisé Mme Parmentier-Lecocq, en soulignant que cette mesure "qui existait déjà pour la grippe" est envisagée avec "le maintien indiscutable du volontariat du salarié".Outre la collaboration avec les généralistes, actée dans l'ANI pour lutter contre la pénurie de médecins du travail, le texte propose l'accès au dossier médical en santé au travail (DMST) aux médecins du travail et professionnels de santé en charge du diagnostic et du soin, avec le consentement du salarié.Il propose également l'intégration des médecins du travail dans les dispositifs de coordination de santé au travail, et leur accès élargi aux outils de la télémédecine, selon Mme Parmentier-Lecocq.Il prévoit aussi "l'exploitation scientifique des données médicales anonymisées du DMST".Est reprise l'"offre socle" des services de santé au travail (SST), qui deviennent des services de prévention et de santé au travail (SPST), leur "meilleure lisibilité et homogénéité". Ils sont axés sur trois missions: la prévention, le suivi médical et la prévention de la désinsertion professionnelle, c'est-à-dire le maintien en emploi des salariés ayant été touchés par des problèmes de santé.Cette proposition de loi sera soumise prochainement au Conseil d'Etat, pour "un examen à l'Assemblée nationale en février prochain et au Sénat en avril", selon Mme Parmentier-Lecocq.Elle "permet de transposer les dispositions d'ordre législatif" de l'ANI trouvé le 10 décembre "au terme d'un travail approfondi de plusieurs mois", s'est félicité dans un communiqué Laurent Pietraszewski, secrétaire d'Etat chargé de la Santé au travail.
Il y a 4 ans et 173 jours

Nouvelle collection "regards d'architectes" : Technal enrichit ses couleurs exclusives®

Cette proximité s’est illustrée au fil des années à travers une multitude d’initiatives, de la création du stand Batimat confiée à un architecte depuis 1987 au Palmarès Architecture aluminium, en passant par le lancement de la communauté « 4114 » ou le concours World Architecture TECHNAL Awards. Anticipant les tendances, TECHNAL collabore également avec les agences d’architecture et de design pour imaginer les couleurs de demain. Cette démarche a vu le jour dès 1991 avec un gris grainé développé par Jean-Michel Wilmotte.Un partenariat que la marque perpétue aujourd’hui en enrichissant ses couleurs « Exclusives® », aux différents effets de matière, d’une nouvelle collection « Regards d'Architectes ». Elle se compose de deux teintes inédites : Bronze Lumière by Alain Moatti et Brun d'In-Ei by Kengo Kuma. Ces deux architectes de renom, respectivement concepteurs des stands TECHNAL à Batimat en 2015 et 2017, ont disposé d’une totale liberté d’expression pour créer leur couleur. Habillant toutes les menuiseries TECHNAL, elles élargissent le choix des prescripteurs et particuliers à la recherche d’une teinte unique qui sublimera leur projet.Bronze lumière by Alain Moatti« Cette couleur intemporelle raconte l’histoire des choses, des objets anciens, la pérennité et l’attachement aux matières anciennes comme le bronze ou le cuivre. », explique Alain Moatti.Bronze lumière est intimement liée à la teinte contemporaine de la Tour Eiffel. Sa finition brillante, à l’élégance sophistiquée, capte les lumières des matins et des soirs. Elle imprime leurs reflets, leurs rythmes et leurs perspectives donnant une identité propre aux menuiseries. Une incandescence lumineuse, une texture d’énergie, une vibration silencieuse.Brun d'In-Ei Kengo« IN-EI signifie ombre en japonais. Cette couleur est un brun ombre qui joue sur le clair-obscur. », souligne KENGO KUMA.Elle répond aux projets de l’architecte, qui fait du bois son matériau de prédilection. L’objectif était d’obtenir une nuance qui confère une uniformité entre tous les éléments d’une façade. Une teinte neutre et sombre qui se fond avec l’aspect extérieur du vitrage. Mate et légèrement grainée, Brun d'In-Ei se marie aux tons chauds du bois. Associée à l’aluminium, elle offre une matière douce et poudrée, qui accroche l’œil au gré des orientations du soleil.
Il y a 4 ans et 173 jours

Paris lance des initiatives contre le réchauffement climatique

"Nous sommes convaincus que c'est par l'action très concrète, à l'échelle locale qu'on fait bouger et qu'on trouve des solutions pour réduire l'élévation de la température", a plaidé vendredi la maire PS de Paris Anne Hidalgo, au cours d'un forum sur le climat à Paris.Il faut porter de "nouvelles propositions" pour "la préservation de notre planète" et répondre ainsi à "l'espoir de la jeunesse", a poursuivi l'édile en clôture du forum, convaincue que "c'est un nouvel élan qu'il faut donner à l'Accord de Paris".Ainsi, la Ville de Paris va lancer son GIEC, "une instance scientifique qui va regrouper experts en sciences sociales et chercheurs indépendants, de très haut niveau. Jean Jouzel [climatologue français et proche d'Anne Hidalgo] participera à sa création et à la définition de sa composition", a annoncé à l'AFP l'adjoint EELV chargé du Plan Climat, Dan Lert, évoquant un "GIEC Paris" inspiré, à l'échelle de la capitale, du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat mis en place à l'initiative de l'ONU.Cette instance, qui pourra être saisie "par les élus, les associations, les citoyens", "permettra d'éclairer les décisions de la Ville de Paris", a précisé M. Lert."Quels sont les quartiers de la capitale qui sont les plus impactés par le réchauffement climatique?", "quelles sont les rues à végétaliser en priorité?", "quels sont les quartiers où on doit accélérer la transition parce qu'il n'y a pas assez d'espaces verts, qu'il y a des noeuds routiers?", sont autant de questions auxquelles le GIEC devra répondre."A Paris, entre 2004 et 2018, nos émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 25%. Désormais, notre défi, c'est l'accélération des politiques de transition écologique. On doit réussir en dix ans ce qu'on a fait en quinze ans", rappelle Dan Lert.Autre nouveauté: sur le modèle de La Rochelle, Paris va créer son "opérateur de compensation carbone". Concrètement, "je suis Parisien et demain je dois prendre l'avion. Je pourrai grâce à cet opérateur de la Ville compenser les émissions causées par mon voyage en finançant des projets bas-carbone à Paris ou dans le bassin parisien", suggère un cadre de la mairie.Des volets aux fenêtresCes annonces surviennent à la veille du cinquième anniversaire de l'Accord de Paris, dans lequel les pays s'engageaient à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à maintenir le réchauffement sous la barre des 2°C, si possible 1,5°C.Or "la France a un retard net sur sa trajectoire: en 2019, la température moyenne du globe est déjà à +1°C et à Paris, elle est à +2,2 par rapport à 1880. Il faut accélérer!", insiste l'élu.Ainsi, l'Hôtel de Ville a décidé de mettre en place une nouvelle "stratégie d'adaptation" face aux événements climatiques extrêmes, comme les vagues de chaleur, en assurant une "végétalisation" de la ville, "la réouverture d'un tronçon de la Bièvre (un ruisseau enterré il y a plus d'un siècle) au cours du mandat", en multipliant "les parcours ombragés" dans les rues, en mettant "en place une centaine de fontaines à boire dès l'an prochain" ou encore en proposant un plan pour poser des volets aux fenêtres des logements.En outre, "nous allons lancer un plan solaire avec installation de panneaux sur nos bâtiments publics (écoles, collèges, équipement sportifs et stades)", ajoute Dan Lert.Annoncée il y a plusieurs mois, l'Académie du climat (lieu de formation, de rencontres entre les associations, d'ateliers...) ouvrira ses portes "en septembre dans la mairie du IVe arrondissement et accueillera des jeunes de 9 à 25 ans", a indiqué l'adjoint à l'Education Patrick Bloche.
Il y a 4 ans et 173 jours

Calendrier des projets de transports publics en Ile-de-France

Voici les dates de mise en service actuellement envisagées pour les projets de RER, métro, tramways et bus en site propre TZen en Ile-de-France."Plus on s'éloigne de 2023, plus la date est indicative", indique-t-on chez Ile-de-France Mobilités, où l'on rappelle que les travaux ont subi plusieurs mois de retards lors du premier confinement.Le calendrier est parallèlement en cours de révision pour le métro du Grand Paris (lignes 15 à 18).14 décembre 2020M14: Saint-Lazare - Mairie de Saint-OuenAvril 2021T9: Porte de Choisy - OrlyFin 2021M4: Mairie de Montrouge - BagneuxAvril 2022M12: Front Populaire - Mairie d'AubervilliersMi-2022 (sans doute plus tard)T13: Saint-Cyr - Saint-Germain-en-LayeFin 2022RER E: Haussmann Saint-Lazare - Nanterre-La Folie2023T3b: Porte d'Asnières - Porte MaillotT10: Croix de Berny - Clamart Jardin-ParisienT12: Massy - EvryM11: Mairie des Lilas - Rosny Bois-PerrierTZen 4: Viry-Châtillon - Corbeil-Essonnes2024M14: Mairie de Saint-Ouen - Saint-Denis PleyelM14: Olympiades - Aéroport d'OrlyRER E: Nanterre-La Folie - Mantes-la-JolieTZen 3: Porte de Pantin - GarganCâble A (téléphérique): Créteil - Villeneuve-Saint-Georges2025T1: Noisy-le-Sec - MontreuilTZen 5: Bibliothèque François-Mitterrand - Choisy-le-Roi2026T1: Montreuil - Val-de-FontenayT1: Quatre-Routes - ColombesEnsuiteT1: Colombes - RueilT7: Athis-Mons - JuvisyT8: Saint-Denis - Rosa ParksT10: Achèvement au nord (le tracé n'est pas défini)T11: Sartrouville - Epinay-sur-Seine et Le Bourget - Noisy-le-SecT12: Massy - VersaillesT13: Saint-Germain-en-Laye - AchèresM1: Château de Vincennes - Val-de-FontenayTZen 2: Sénart - MelunLa Société du Grand Paris estime parallèlement que la crise sanitaire a entraîné "entre trois et huit mois de retard suivant les lignes" pour le Grand Paris Express en construction autour de la capitale.Elle dit s'attacher à "limiter les retards" et annoncera des dates "réalistes" de mise en service "quand la crise sanitaire sera derrière nous", a priori au printemps.Les premiers tronçons des lignes 16 et 17 de Saint-Denis Pleyel au Bourget, annoncés à temps pour les Jeux olympiques de 2024, auraient ainsi pour l'instant entre trois et huit mois de retard, de même que le tronçon suivant de la 16 entre Le Bourget et Clichy-Montfermeil.Idem pour la ligne 15 au sud de Paris, de Pont de Sèvres à Noisy-Champs, prévue avant la pandémie pour l'été 2025.La 18 entre Orly, Massy-Palaiseau et Saclay aurait de trois à cinq mois de retard par rapport à une ouverture prévue de 2026/27.Le dernier tronçon de la 16 entre Clichy-Montfermeil et Noisy-Champs, prévu pour 2028, aurait également entre trois et cinq mois de retard, tandis que celui de la 17 entre Le Bourget et le triangle de Gonesse, suspendu par une décision judiciaire, est pour l'instant annoncé pour 2028.Le reste des 200 kilomètres du métro du Grand Paris est envisagé à l'horizon 2030.
Il y a 4 ans et 173 jours

Le Groupe Poujoulat poursuit ses investissements industriels dans la production de bois de chauffage

Installée sur une friche industrielle (une ancienne filature) à Demangevelle en Haute-Saône, l'usine Bois-Factory 70 produit du bois de chauffage haute performance (écorcé, calibré et séché). Certifiées NF biocombustibles solides, ces produits permettent aux utilisateurs de bois énergie de disposer d'un combustible adapté aux appareils modernes et performants (labellisés Flamme Verte) et répondent ainsi aux enjeux de la qualité de l'air. Le site, d'une surface de dix hectares, est implanté au cœur d'un massif forestier peuplé d'essences feuillues parfaitement adaptées aux exigences de la combustion. La première tranche d'investissements représente 20 millions d'euros (génie civil, machines-outils, chaudière biomasse et premier séchoir). Une seconde tranche d'investissement, de 6 millions d'euros, s'engagera à compter du début de l'année 2021 pour permettre la montée en charge de l'usine. Cette seconde tranche a bénéficié d'une aide du plan de relance au titre du « Fonds d'accélération des investissements industriels dans les territoires » porté par la Préfecture de département et la Conseil Régional Bourgogne Franche-Comté. Le site a, par ailleurs, été soutenu par le fonds chaleur de l'ADEME dès 2015 pour ses investissements permettant d'alimenter le process de séchage. A moyen terme, l'unité de production de Haute-Saône fournira 150 000 stères de bois certifiés, 20 000 m3 de bois d'allumage et 10 000 tonnes de bûches densifiées, permettant de doubler la capacité de production du groupe. L'usine comptera une quarantaine de salariés et participera à la dynamisation de la filière forêt-bois de la région avec près de 150 emplois indirects.« Nous nous inscrivons, avec cet outil, dans le sillon tracé par la Programmation pluriannuelle de l'énergie, à savoir : développer le bois énergie domestique moderne et performant. Pour ce faire, le groupe propose des biocombustibles de toute nature ayant les performances requises pour que cohabitent chauffage au bois et amélioration de la qualité de l'air. Avec le déploiement des appareils modernes labellisés Flamme Verte « 7 étoiles », nos produits répondent aux exigences d'une excellente hygiène de combustion. Notre offre de bois de chauffage certifié est d'ores et déjà un succès, la croissance est au rendez-vous. » Frédéric COIRIER, Président Directeur Général du Groupe
Il y a 4 ans et 174 jours

L’État va débloquer des crédits pour moderniser la ligne ferroviaire Paris-Toulouse

L'État va concrètement consacrer 257 millions d'euros, sur un total de 385 millions, le solde devant être apporté par les collectivités locales, pour des travaux de modernisation qui permettront "de gagner 22 minutes de temps de trajet, afin de mettre Limoges à 2 heures 49 de Paris en 2025", selon le ministère.Cette enveloppe s'ajoute aux 2,2 milliards d'euros qui "ont déjà été sanctuarisés afin de régénérer la ligne et réaliser de premières améliorations", a-t-il noté dans un communiqué.Il s'agit notamment de régénérer les voies d'ici 2025 (1,6 milliard), d'acheter de nouveaux trains au groupe espagnol CAF (450 millions) et d'améliorer la fiabilité et la sécurité de la ligne (140 millions)."Malgré la crise et le contexte sanitaire, le planning des travaux est tenu et les nouvelles rames seront bien disponibles dès 2023", a assuré le ministère.Un plan de modernisation similaire a été lancé pour la ligne reliant Paris à Clermont-Ferrand.
Il y a 4 ans et 174 jours

Rockcomble Evolution et Rockcommerce remportent deux prix des Trophées du Négoce

Lors de la 13ème édition des Trophées du Négoce qui s’est déroulée le 15 décembre à Paris, Rockcomble Evolution a été lauréat de la catégorie Performance thermique. Cette distinction récompense la politique d’innovation de ROCKWOOL et sa solution d’isolation en laine de roche pour faciliter l’isolation des combles aménagés, augmenter le confort de pose et améliorer les performances thermiques et acoustiques. Rockcommerce, a quant à lui été primé dans la catégorie « Services aux négoces/clients ». Lancé en juin dernier, ce service digital sur mesure permet de faciliter la gestion de l’ensemble des services proposés par ROCKWOOL à ses clients.Organisé par Le Moniteur Events, ce concours récompense les meilleures initiatives et innovations de la distribution dans le secteur du bâtiment. Matthieu BIENS, directeur marketing et développement produit de ROCKWOOL,déclare : « Ces deux trophées sont très importants à nos yeux. C’est la reconnaissance de notre transformation digitale avec Rockcommerce et de notre démarche d’innovation continue avec Rockcomble Evolution. Ce sont 2 piliers essentiels de notre stratégie qui sont récompensés ici. »Rockcomble Evolution est commercialisé depuis le mois de juillet 2019. Dans la lignée de Rockplus Premium, ce produit « premium » permet un gain de temps pendant l’installation et un gain de place intérieure une fois installé. C’est une innovation 100 % laine de roche avec un système breveté monocouche et une suspente RC EVO ; un seul panneau pour bénéficier du crédit d’impôt R=6 (m². K/W).Les caractéristiques à retenir de Rockcomble Evolution sont les suivantes :Rapide à installerDoux au toucher et facile à poserAssure un grand confort thermique été et hiver (λ33)Et un confort acoustiquePour Matthieu Biens, « Rockcomble Evolution, c’est toute notre démarche d’innovation continue en 1 système. On trouve dans ce produit aussi bien les bénéfices de nos derniers investissements technologiques à Saint Eloy les Mines avec une laine plus douce et avec de meilleures performances thermiques, que l’approche client avec un système innovant breveté et développé avec notre partenaire SPP PAI pour les suspentes. Le résultat : un gain de temps lors de la pose pour les artisans et pour le particulier une isolation sans compromis – sécurité incendie, confort d’été, acoustique, durabilité et recyclabilité. » Ce produit avait déjà gagné le prix du « produit innovant » au concours Sageret 2020.Rockcommerce, accessible via ordinateur, tablette ou smartphone, est avant tout une plateforme simple et intuitive permettant d’harmoniser et d’optimiser la réalisation des démarches, le tout de manière autonome. Développée et conçue spécialement pour simplifier le quotidien des clients et des commerciaux de ROCKWOOL, la plateforme digitale offre une toute nouvelle expérience en matière d’approvisionnement.En quelques clics, il est désormais possible de consulter l’ensemble des fiches produits, de passer une commande de manière simplifiée, 7 jours sur 7 et 24h sur 24, d’effectuer un tracking en temps réel sur ses livraisons mais aussi de visualiser et d’archiver ses factures. La plateforme propose également de trier les commandes par critères, les modifier ou même les annuler. Elle est accessible sur shop.rockwool.com« Nos métiers, les besoins de nos clients et nos interactions sont voués à évoluer et nous devrons utiliser tous les outils digitaux à notre disposition pour que nos clients bénéficient d’un service exemplaire et à la pointe de la technologie. C’est ce que nous avons voulu avec Rockcommerce : un service multi plateforme, smartphone, tablette ou ordinateur avec une multitude de services dont la prise de commande mais aussi le suivi des commandes et la géolocalisation. », explique Matthieu Biens.
Il y a 4 ans et 177 jours

Les défenseurs de la Butte Rouge à Châtenay-Malabry dénoncent sa "destruction programmée"

Construite à partir des années 30 dans un style minimaliste Bauhaus pour loger les ouvriers de Paris, la Butte Rouge, dans les Hauts-de-Seine, fait l'objet d'un vaste plan de réhabilitation contesté depuis dix ans par les urbanistes."Aujourd'hui, il y a un passage à l'acte. Une modification du PLU (plan local d'urbanisme) vient d'être soumise à l'enquête publique, sans concertation préalable avec la population" a dénoncé l'association Châtenay Patrimoine Environnement."Nous demandons à la ministre de la Culture que la Butte Rouge soit classée comme site patrimonial remarquable", a déclaré à l'AFP Julien Lacaze, président de l'association Sites et Monuments, selon lequel cette décision est attendue d'urgence. Selon les défenseurs de ce site emblématique de l'habitat ouvrier, seulement 15 % de la Butte Rouge (17 bâtiments sur 233) sera préservé à terme si le projet de réhabilitation promu par le maire Carl Segaud (LR) est entériné début janvier par l'Établissement public territorial.Dans une volonté de densification, certaines maisons seront détruites, d'autres surélevées, agrandies à l'arrière, reliées aux maisons voisines, des bâtiments et parkings seront construits, "rompant l'équilibre actuel entre habitat et parc arboré qui fait le charme du site", a expliqué Julien Lacaze.L'ancien maire LR de Châtenay, Georges Siffredi (LR), devenu président du Conseil général des Hauts-de-Seine, avait lancé ce projet afin d'édifier "une cité-jardin du 21e siècle". Selon M. Siffredi et son successeur Carl Segaud, les normes des années 30 ne correspondent plus à celles d'aujourd'hui, des appartements sont trop exigus pour loger les familles nombreuses. Et le quartier, actuellement réservé à 100% de logements sociaux où vivent 10.000 personnes, doit s'ouvrir au secteur privé.Selon l'association Châtenay Patrimoine Environnement, la Butte Rouge va devenir "un quartier de promotion immobilière classique". Il est urgent, pour stopper le projet, que la proposition de classement de la Butte Rouge comme "site patrimonial remarquable" soit acceptée par Roselyne Bachelot, souligne-t-elle.
Il y a 4 ans et 177 jours

Enedis et le GIMELEC signent une convention de partenariat

Tous deux mobilisés sur les enjeux des mutations du système électrique, la numérisation des métiers de l’électricité et des réseaux, la nécessité d’une transition vers l’éco-conception et les stratégies bas-carbone, Enedis et le GIMELEC se réunissent autour d’intérêts communs visant à accélérer la transition écologique et faire rayonner davantage la filière électrique française.Une convention ambitieuse pour anticiper au mieux les défis industrielsSignée pour 3 ans, la convention qui unit Enedis et le GIMELEC est centrée sur 4 engagements réciproques. L’accord vise à favoriser les projets et collaborations entre le GIMELEC et Enedis dans différents domaines techniques touchant à la sécurité, l’éco-conception et à la résilience des réseaux, la flexibilité des systèmes électriques ou encore tous les sujets qui progressivement inscrivent les réseaux de distribution dans la quatrième révolution industrielle. Les deux parties s’engagent également à s’informer mutuellement des évolutions et opportunités qu’ouvre la transition écologique en vue de susciter et d’accompagner les transformations industrielles majeures de la filière au service des clients. Cette convention permettra au GIMELEC de mieux faire connaitre à ses membres qui sont des fournisseurs d’Enedis les engagements de l’entreprise en matière d’achats responsables et de démarche RSE, engagements en lien avec le label Relation Fournisseurs et Achats Responsables qui reconnait à Enedis sa capacité d’écoute et d’accompagnement des entreprises partenaires et son engagement pour l’environnement.Une volonté commune d’agir en faveur des enjeux de la filièreEnedis et le GIMELEC s’engagent également à aborder ensemble les questions de développement à moyen et long terme de la filière électrique française. Enedis ambitionne d’ici 2035 d’investir 69 milliards d’euros pour accompagner la transition écologique dans les territoires et entend s’appuyer sur les entreprises partenaires qui œuvrent à ses côtés pour mener à bien les transformations nécessaires. Les grands enjeux des réseaux électriques que sont l’intégration de toujours plusd’énergies renouvelables au réseau, le développement de la mobilité électrique et le développement de l’autoconsommation individuelle et collective requièrent l’engagement de l’ensemble des acteurs de la filière.Marianne Laigneau, Présidente du Directoire d’Enedis, a déclaré : « La signature de cette convention avec le GIMELEC, notre partenaire, marque une étape importante, de surcroît dans une année qui nous a vu traverser une crise sanitaire inédite, dans laquelle la mobilisation de nos partenaires a été essentielle à la poursuite de nos activités. Je tiens à remercier les entreprises réunies au sein du GIMELEC avec lesquelles les équipes Enedis travaillent au quotidien. La convention que nous signons aujourd’hui s’inscrit dans la droite ligne de notre Projet Industriel et Humain qui vise à apporter un service public du 21e siècle à tous les Français en vue d’accompagner la transition écologique dans nos territoires ».Christel Heydemann, Présidente du GIMELEC, a déclaré : « La collaboration avec ENEDIS est une priorité pour la filière électro numérique. Nous nous réjouissons donc de la signature de cette convention, en continuité de la qualité de notre relation historique, encore renforcée durant la crise sanitaire. La prise en compte par Enedis des enjeux de la filière a été déterminante pour assurer à nos entreprises de pouvoir traverser cette période difficile en limitant les dommages. Ce partenariat est important pour préparer collectivement la transition énergétique et écologique, en tirant le meilleur parti de nos nouvelles technologies et des principes d’économie circulaire. »
Il y a 4 ans et 177 jours

Les intercommunalités de France exposent leurs attentes et priorités au Premier ministre

Tout en saluant les orientations fixées par le Premier ministre pour préparer les futurs contrats de relance et de transition écologique (CRTE) avec les intercommunalités de France, les représentants de l'AdCF ont fait état de ses premières remontées de terrain et de la demande de souplesse exprimée par les élus locaux au sujet des calendriers prévus pour fixer les périmètres de contractualisation puis procéder à la signature des contrats proprement dits (prévue à l'été 2021).Sébastien Martin a rappelé l'importance qu'accorde l'AdCF aux projets de territoires portés par les intercommunalités et qui doivent donner une dimension pluriannuelle mais aussi transversale à la nouvelle contractualisation territoriale.« Il faut partir des réalités de terrain, dans une démarche ascendante, et cesser de mettre en concurrence les territoires par des appels à projets pléthoriques et conçus en silos » a expliqué Sébastien Martin.L'AdCF souhaite que l'engagement rapide du plan de relance ne se traduise pas par une excessive précipitation ou une qualité dégradée des projets. Des propositions ont été faites au Premier ministre pour continuer d'améliorer les cadres et méthodes de travail entre l'Etat et les collectivités.Les représentants des intercommunalités de France ont exprimé leur engagement pour une reprise forte de la commande publique en 2021, après une très mauvaise année 2020.Ils ont évoqué à ce sujet le besoin de visibilité budgétaire qu'expriment les exécutifs locaux.À ce titre, Sébastien Miossec a fait part au Premier ministre de la satisfaction de l'AdCF d'avoir été entendue au sujet du maintien de la « clause de sauvegarde des finances locales » en 2021 ; disposition votée par le Parlement le 15 décembre.A été également rappelée la demande spécifique de compensation exprimée, pour l'année écoulée, par les autorités organisatrices des mobilités (AOM). Un courrier co-signé par plusieurs dizaines de président(e)s d'intercommunalités sera remis prochainement à Jean Castex à ce sujet, attirant son attention sur la nécessaire équité de traitement entre les différentes AOM et entre l'Ile-de-France et les autres régions.Au sujet du projet de loi "4D", Virginie Carolo a fait état au Premier ministre des principales attentes de l'association à la veille de ce chantier :Une stabilité des périmètres institutionnels et des grands blocs de compétences entre niveaux de collectivités,Un renforcement des pouvoirs réglementaires des collectivités dans leurs domaines respectifs de compétences,Une amélioration des cadres de travail entre l'Etat et les collectivités tant au niveau national que dans les régions et départementsUne plus forte territorialisation des politiques publiques pour les adapter à la réalité des bassins de vie, notamment en matière d'habitat, d'environnement et d'urbanisme.
Il y a 4 ans et 178 jours

4 nouvelles start-up intègrent l'accélérateur « Santé – Prévention dans le BTP »

4 entreprises ont présenté leurs projets le jeudi 3 décembre en visioconférence, devant un jury composé de professionnels du BTP et de la prévention et en présence des partenaires fondateurs, le CCCA-BTP, l'OPPBTP, PRO BTP et la Fondation EXCELLENCE SMA. Leurs projets ont été évalués sur la base de cinq critères :Le caractère innovant de leur technologie ou service ;L'accessibilité du marché visé ;L'équipe (les compétences et expertises mobilisées, la capacité à porter le projet) ;La fiabilité du business model ;L'adéquation de la start-up avec les thématiques santé et prévention de l'accélérateur. Cette dixième édition a permis aux quatre start-up ayant présenté leurs innovations de convaincre les membres du jury. Elles ont donc toutes été retenues pour intégrer l'accélérateur « Santé – Prévention dans le BTP » :Parsys Telemedicine, spécialiste de la télémédecine, conçoit des solutions logicielles et matérielles de téléconsultation et téléexpertise. Spécialisée à l'origine dans la production de certains équipements médicaux, la start-up a depuis élargi son panel de produits pour proposer des solutions clés-en-main de télémédecine sur site, semi-fixes ou mobiles, et ainsi qu'un service d'assistance via une plateforme web médicale.Intsite a développé un système de vision artificielle destiné à avertir les grutiers des risques dans leur environnement professionnel. La start-up met en avant les avantages de cette solution en matière de sécurité mais également de productivité.WearHealth est spécialisée dans l'intelligence artificielle appliquée à l'interprétation des mouvements des opérateurs sur leur lieu de travail. La start-up propose des EPI ou vêtements connectés et se charge de collecter et d'interpréter les données qui en résultent. Cela permet notamment de cartographier les zones à risque sur un site, d'identifier les tâches les plus pénibles et d'optimiser les opérations.Bulane conçoit des systèmes de production de flamme innovants à partir d'eau et d'électricité (extraction de l'hydrogène par électrolyse de l'eau), pour des opérations de brasage et de soudure. Cela permet notamment une réduction des risques d'accident liés à la manipulation des bombonnes de gaz, une meilleure ergonomie et légèreté des outils, une réduction de l'exposition aux gaz issus de combustion complète ainsi qu'une diminution de l'empreinte environnementale de -94%.Ces start-up bénéficieront de l'expertise et des retours d'expériences des quatre partenaires fondateurs de faire monter en puissance la performance des entreprises en matière de santé et prévention. Les partenaires s'engagent également à faciliter les échanges et la visibilité des startup auprès de leurs entreprises adhérentes, notamment au travers de leurs sites web, leurs réseaux sociaux et leurs médias respectifs, ainsi qu'à l'occasion des événements auxquels ils sont susceptibles de participer.
Il y a 4 ans et 178 jours

La mairie écologiste de Lyon veut tenir l'objectif des 25% de logements sociaux d'ici à 2026

Au cours d'un point presse en préambule à un nouveau conseil municipal, Grégory Doucet (EELV) a rappelé que Lyon "était encore un peu loin" du quart de logements sociaux prévus par loi Duflot.Selon la municipalité, Lyon dispose aujourd'hui de 21,5% de logements sociaux contre 17,72% en 2001. Un chiffre en progression, qui a permis à Grégory Doucet de "reconnaître" l'action de la majorité précédente menée par l'ancien baron socialiste rallié au macronisme, Gérard Collomb.Élu en juillet, M. Doucet envisage la construction de 9.350 logements sur la mandature pour atteindre les objectifs définis par la loi, "soit environ 2.000 par an", avec "une volonté de rééquilibrage entre les arrondissements et l'objectif d'une mixité sociale dans les quartiers".Les moyens alloués par la ville de Lyon à cette volonté bâtisseuse seront déclinés dans le cadre d'une future présentation pluriannuelle des investissements, mais "ce sera plus" que les 25,5 millions d'euros dédiés au sujet par la mandature précédente."Deux tiers des foyers lyonnais pourraient accéder à un logement social", souligne Grégory Doucet.Le prix moyen du mètre carré dans la capitale des Gaules a franchi pour la première fois les 5.600 euros début 2020.Face à cette flambée des prix, la ville compte par ailleurs adhérer à l'organisme de foncier solidaire de la Métropole de Lyon pour réduire le coût d'accès à la propriété, un moyen de soulager les acquéreurs face au prix du foncier qui constitue une part très importante du coût d'achat.Depuis 2000, la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) impose aux communes de plus de 3.500 habitants de disposer d'au moins 20% de logements sociaux. Une part passée à 25% en 2013 avec la loi Duflot, du nom de l'ancienne ministre du Logement écologiste.
Il y a 4 ans et 178 jours

L'État apporte son soutien à un projet d'offre de réseaux 5G privés

L'État a décidé de soutenir le projet de l'IRT en assurant un financement de 30 millions sur sept ans dans le cadre des investissements d'avenir, ont annoncé mardi les ministères de l'Industrie et de la Recherche dans un communiqué commun.Ce soutien doit permettre de créer "jusqu'à 90 emplois, dont 80 à 90% seront localisés de manière pérenne à Lannion", un bassin d'emplois touché de plein fouet par le plan social de l'équipementier télécoms finlandais Nokia.Il s'agit, pour le gouvernement, de renforcer un "écosystème doté de fortes compétences sur les réseaux télécoms, la 5G et la cybersécurité".L'idée de l'IRT, qui dispose déjà d'une antenne à Lannion d'une quinzaine de personnes, est de bénéficier des compétences de salariés de Nokia visés par le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).Un premier versement est prévu début 2021 et des recrutements sont attendus dès le premier trimestre, ont précisé les ministères.Le groupe Nokia avait annoncé le 22 juin un plan social prévoyant 1.233 suppressions de postes dont 402 à Lannion (Côtes-d'Armor, 20.000 habitants).Après une très forte mobilisation des salariés et des élus bretons notamment, il avait réduit ce chiffre à 986, fin octobre, passé depuis à 980, avec "près de 250 postes préservés" essentiellement dans le développement de la 5G (162 à Lannion et 85 à Nozay dans l'Essonne).Nokia a également annoncé la création de 112 nouveaux postes au sein d'un futur centre de cybersécurité.
Il y a 4 ans et 178 jours

Le béton, une nouvelle perspective pour l'impression 3D

Pour "imprimer" un mur, un long bras articulé diffuse une mince coulée de béton selon un parcours déterminé en appliquant une couche sur la précédente. En quelques heures, un mur est érigé, ouvrant de nouvelles perspectives aux métiers de la construction."L'intérêt de l'impression 3D, c'est comment aller plus loin que l'utilisation courante du béton" et "chercher des formes qu'on ne pourrait pas faire de façon traditionnelle, ou qui demanderaient beaucoup plus de temps", explique Alain Guillen, directeur général Développement et Applications de XTreeE.Cette start-up basée à Rungis a lancé dans son atelier la fabrication d'une trentaine de murs, destinés à la construction en 2021 de cinq maisons à Reims, dans le cadre du projet Viliaprint, porté par le bailleur social Plurial Novilia.L'entreprise vient d'obtenir une Appréciation technique d'expérimentation (Atex) pour la construction en impression 3D béton, délivrée par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).Une phase industrielle"Aujourd'hui pour la première fois en France, on a une construction en impression 3D béton qui est validée par les autorités publiques", souligne M. Guillen. "Grâce à cet avis technique, on va pouvoir passer maintenant à une phase vraiment industrielle".Pour le responsable de la maîtrise d'ouvrage chez Plurial Novilia, Jérôme Florentin, "c'est certainement le début d'une longue histoire". "On commence à avoir beaucoup de concurrents", observe-t-il, en mentionnant les Pays-Bas, la Chine, les Etats-Unis, la Russie.Ce type de construction "va avoir tendance à se développer, pas de façon fulgurante dans les prochains mois, mais sur des constructions mixtes" avec "des murs imprimés associés à des modes constructifs classiques", estime-t-il.De son côté, le fabricant de machines Constructions-3D, basé à Valenciennes, vient de réaliser son premier bâtiment en impression 3D béton pour son futur siège.Antoine Motte, fondateur et dirigeant de Constructions-3D, est confiant sur les perspectives de cette technologie, citant une étude du cabinet SmarTech en 2018, qui prévoit pour 2027 un chiffre d'affaires mondial de 20 milliards de dollars pour l'impression 3D dans la construction, dont 4 milliards pour les fabricants de matériels."Un quart de l'humanité est mal logée aujourd'hui, et donc si on peut, par la technologie, apporter une machine qui va construire une maison par jour (...) on se dit qu'avec un million de machines, on peut déjà juguler la croissance du mal logement, et deux millions de machines résoudront le problème", fait valoir Antoine Motte.Améliorer "l'imprimabilité"Mais il reste encore des étapes à franchir, reconnaît le patron de Constructions-3D. "Ces machines pourront apporter des solutions quand on aura réussi à imprimer des 'encres' locales, réalisées à partir de l'argile", explique-t-il.Reste ensuite à former les futurs travailleurs du bâtiment à cette nouvelle technologie."Demain, pour faire fonctionner ces machines, l'opérateur idéal est quelqu'un qui aura un peu de compétences en numérique, qui connaîtra les contraintes d'un chantier de bâtiment et qui sera un petit peu mécanicien", décrit Didier Malbranque, co-fondateur de Constructions-3D.La start-up valenciennoise a mis au point une petite machine, plutôt destinée à la formation, qui est installée dans une douzaine de lycées professionnels ou écoles du bâtiment des Hauts-de-France.Cette nouvelle technologie intéresse au premier chef les groupes cimentiers, qui fournissent la matière première."On est encore en phase de recherche, mais on évolue vers les premiers chantiers, les premières réalisations", assure Olivier Martinage, ingénieur R&D du groupe Vicat, partenaire de XTreeE dans le projet Viliaprint.La recherche porte notamment sur "l'imprimabilité" du béton pour "améliorer les performances, les vitesses d'impression, le rendu esthétique", explique-t-il."C'est une technologie en devenir", confirme Yves Baroulier, directeur Grands Projets de LafargeHolcim. "L'impression 3D va nous permettre (...) une plus grande sobriété: moins de matériau et bas carbone".LafargeHolcim collabore avec XtreeE sur la construction en impression 3D d'ici 2023 d'une passerelle de 40 mètres sur le site des futurs Jeux olympiques de Paris 2024 en Seine-Saint-Denis.
Il y a 4 ans et 178 jours

Moquette de pierre

Il y a 4 ans et 178 jours

RE2020 : les professionnels réclament un changement de méthode pour ne pas aggraver la chute de la construction neuve

La nouvelle réglementation environnementale sur la construction neuve s'inscrit dans cette exigence et la filière de la construction, fortement impliquée dès les prémices avec l'expérimentation E+C- et moteur de l'innovation dans le secteur, reste clairement attachée à ces objectifs. Tout comme elle reste attachée à la production d'une offre de bâtiments abordables et accessibles à tous, adaptée aux besoins des territoires et aux usages des occupants.L'USH, la FPI, le Pôle Habitat FFB, la FFB, la CAPEB, l'UNSFA, la Fédération CINOV et l'AIMCC s'inquiètent cependant des impacts du projet de la nouvelle réglementation environnementale (RE2020) proposé par le gouvernement. Elles estiment que ce projet fait courir un risque d'aggravation de la chute de la construction neuve dès 2021 et que des ajustements importants doivent être apportés pour garantir une trajectoire soutenable vers la neutralité carbone à l'horizon 2050.Les projets de texte, déjà notifiés auprès de la Commission européenne, ont été présentés jeudi 17 décembre au Conseil Supérieur de la Construction et de l'Efficacité Énergétique (CSCEE), qui a aussi découvert à cette occasion l'étude d'impact associée.Pour les signataires, si l'ambition d'accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre fait consensus, la méthode retenue unilatéralement suscite de nombreuses interrogations et inquiétudes.Il en est de même s'agissant de la méthode de calcul du confort d'été qui n'a jamais été testée et du fort renforcement des seuils de calcul conventionnel de besoin bioclimatique et de consommation énergétique.Les signataires estiment que les documents présentés par le gouvernement n'apportent pas les éléments d'objectivation nécessaires à l'évaluation de la soutenabilité des performances annoncées, notamment sur le volet de la maîtrise des coûts et des impacts sur les filières constructives et industrielles. D'autant plus qu'une réelle présentation de l'impact économique et social global tant à la mise en œuvre qu'au cours de la durée de vie du bâtiment et de ses équipements fait toujours défaut.Pour l'ensemble des acteurs, la réforme proposée induit une évolution majeure dans les pratiques et les compétences, tant en conception que dans la mise en œuvre et l'exploitation des bâtiments. À défaut d'ajustements importants, elle risque de provoquer une rupture majeure et critique pour l'offre de bâtiments, l'activité et les emplois du secteur.Pour les signataires, il est nécessaire de partager une trajectoire et un calendrier de mise en œuvre progressif et adapté, qui intègrent maturité des solutions disponibles, soutenabilité économique et temporalité des projets, qui permettent à la filière de stimuler les innovations pour répondre à coûts maîtrisés aux objectifs poursuivis, et qui garantissent in fine aux occupants confort, bien-être et économies.Pour les signataires, l'esprit de co-construction qui a prévalu depuis l'origine de la réforme doit se poursuivre. Une RE 2020 équilibrée, soutenable et maîtrisée permettra d'impulser et d'accompagner le changement attendu, que nous voulons positif pour le secteur de la construction.
Il y a 4 ans et 178 jours

Le gouvernement signe une charte de reboisement pour une forêt française "plus résiliente"

"Le premier des défis c'est évidemment le changement climatique qui bouleverse beaucoup d'écosystèmes forestiers", a déclaré lors d'un point presse le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, en visioconférence avec l'ensemble des acteurs de la filière.Le volet agricole du plan de relance prévoit 200 millions d'euros pour la forêt, dont 150 millions d'euros pour reboiser des forêts parfois gravement touchées par la sécheresse et des attaques d'insectes sur les arbres, comme les scolytes. Ces coléoptères creusent des trous dans les arbres fragilisés par la sécheresse.Pour favoriser la résilience des forêts face au réchauffement, Philippe Gourmain, expert forestier et intervenant lors de cette conférence, a notamment prôné une "dilution des risques", par le biais notamment de la "diversification des essences, des provenances, produire des provenances davantage du sud de la France et de l'Europe, et la diversification des traitements".Le ministre a été interpellé vers la fin de la conférence par Sylvain Angerand, de l'association Canopée, qui a dénoncé un plan de relance de la forêt "basé sur énormément de coupes rases suivies de plantations essentiellement en monoculture".Pour l'ONG, qui a dénoncé une opération d'"enfumage", "ce plan n'est pas un plan d'adaptation de la forêt aux changements climatiques mais aux besoins de l'industrie"."Pour moi une forêt se protège et une forêt se cultive", a répondu le ministre, qui a estimé que la forêt "est un espace de protection au titre de son bénéfice environnemental, c'est un espace sociétal et c'est un espace aussi de culture".Il a rappelé que la forêt progresse de 0,7 à 1% en superficie par an, et "a doublé depuis le XIXe siècle", tout en dénonçant le fait que la France "importe du bois pour faire de la construction bois" : "je récuse le fait qu'une forêt qui ne soit pas cultivée aurait un meilleur bénéfice environnemental", a-t-il conclu.
Il y a 4 ans et 178 jours

Prise en charge réduite du chômage partiel au 1er février 2021, sauf pour les secteurs fermés

Se félicitant que l'activité partielle "ait prouvé toute son efficacité dans la prévention des licenciements économiques" depuis le début de la crise sanitaire, le Conseil des ministres a adopté lundi une ordonnance prolongeant au-delà du 31 décembre, et jusque fin juin maximum, la possibilité de majorer les taux de prise en charge.Sur la base de cette ordonnance, un projet de décret détaillant les différents taux, dont l'AFP a obtenu une copie, sera publié dans quelques jours.A compter du 1er février, pour le régime de base, les salariés placés en activité partielle percevront une indemnité à hauteur de 60% minimum de leur rémunération horaire brute antérieure, contre 70% actuellement (ou 84% net).Le taux de l'allocation versée à l'employeur sera de 36% du salaire brut antérieur contre 60% aujourd'hui, dans la limite de 4,5 Smic.En conséquence, le reste à charge pour les entreprises sur le paiement des heures chômées passera de 15 à 40%.Cette diminution aurait dû intervenir le 1er novembre, mais avait été repoussée par le gouvernement à la suite de la reprise de la crise sanitaire cet automne.Le décret différencie par ailleurs la situation des entreprises qui sont dans des secteurs particulièrement affectés par la crise (tourisme, culture, sport et loisirs, hôtellerie-restauration, transports, certains commerces, etc). Ces secteurs protégés ont été définis dans un décret du 29 juin 2020.Les entreprises qui accueillent du public et sont fermées sur décision administrative pour enrayer la propagation du virus (comme les cinémas aujourd'hui) pourront continuer de bénéficier d'une prise en charge de 100% jusque la fin juin si nécessaire, avec une rémunération maintenue à 70% brut pour les salariés.Pour les autres entreprises de ces secteurs, le reste à charge, actuellement nul aujourd'hui, passera à 15% le 1er février, puis à 40% le 1er avril.L'ordonnance et le projet de décret introduisent aussi la possibilité de majorer la prise en charge sur le fondement d'un critère géographique pour des entreprises touchées par des restrictions sanitaires territoriales ainsi que pour celles situées dans la zone de chalandise des stations de ski.
Il y a 4 ans et 179 jours

Démarrez l'année avec une nouvelle présentation d'ARCHLine.XP, logiciel d'architecture BIM

Distribué exclusivement en France par la société ZW FRANCE, ce logiciel BIM est conçu pour modéliser une maquette numérique 3D.L'Aménagement et le design d'intérieur au programme pour le mois de janvierQuoi de mieux que de démarrer l'année avec du contenu pédagogique autour d'ARCHLine ?Cette présentation en ligne aura lieu le mercredi 6 janvier 2021 et avec en thématique l'aménagement et le design d'intérieur, un module disponible exclusivement sur la version pro du logiciel. Au programme : Présentation du module KBB, Création de mobilier, Gestion d'éclairages et Documentation.L'année se poursuivra avec un deuxième workshop en février dédié au module MEP. Quand au workshop de mars, il sera consacré à l'outil Terrain. Ces modules sont eux aussi présents exclusivement sur la version Pro du logiciel.Chacune des présentations sera suivie d'un temps de questions/réponses où les internautes auront au préalable posé leurs questions dans le chat Youtube.Pour avoir plus d'informations et s'inscrire : cliquez ici
Il y a 4 ans et 179 jours

Des maisons passives en Ytong Energie à Carquefou au sein du plus grand écoquartier de France

Plus de 600 logements y ont déjà vu le jour. Afin de généraliser le label Passivhaus, qui garantit au bâtiment une bonne qualité de l'air et un confort thermique été comme hiver, l'opération a été confiée à l'aménageur Loire-Atlantique Développement - SELA, qui s'est associé au bureau d'études TY eco², spécialisé dans la formation et l'accompagnement en construction durable et passive.Au sein de cet ambitieux programme respectueux de l'environnement et peu énergivore, lors de la première tranche de travaux, une trentaine de parcelles ont été acquises pour la construction de maisons individuelles. Parmi elles, quatre ont été réalisées en béton cellulaire Ytong Energie 25, une solution aux excellentes performances thermiques et d'étanchéité à l'air pour atteindre les niveaux passifs.D'une surface de 100 à 110 m² au sol et construites sur 2 niveaux, les quatre maisons requéraient environ 150 m² de béton cellulaire chacune. Propriétaires et constructeur, sur les conseils de l'aménageur et de TY eco², ont opté pour les blocs Ytong Energie 25.YTONG ENERGIE 25 : Des murs très isolants compatibles avec la construction passiveMartial Chevalier, gérant de TY eco², souligne la particularité de l’écoquartier de La Fleuriaye :« Cet ensemble de grande ampleur de bâtiments labellisés passifs inclut un lotissement libre de constructeurs. Ce choix audacieux a multiplié le nombre d’intervenants, de techniques, d’architectures, et a contribué à créer toute la richesse du quartier. Maisons en ossature bois, en voile béton banché ou en béton cellulaire... Les propriétaires de chaque terrain ont dû trouver les compétences d’un maître d’œuvre ou d’un architecte habilité par nos soins. Nous accompagnons donc les propriétaires du début à la fin pour répondre scrupuleusement au cahier des charges que nous avions écrit avec l’aménageur pour cet écoquartier. Au-delà du prérequis de la RT 2012 sur le territoire français, nous sommes allés chercher la performance passive avec des consommations et besoins en chauffage très faibles. »Performances thermiques et étanchéitéD’une excellente inertie thermique et offrant un très bon déphasage, qui permet de protéger de la chaleur en été et de la conserver l’hiver, le béton cellulaire est un matériau de premier choix dans la conception d’habitats passifs et bioclimatiques. Il forme une enveloppe thermique très isolante. Ainsi, les blocs Ytong Energie 25 offrent une valeur R = 2,78 m2 K/W pour un maximum de confort et un minimum de dépenses énergétiques.Pour Martial Chevalier de TY eco² : « Les blocs Ytong Energie 25 présentent l’avantage d’être très isolants dans la matière, ce qui les rend extrêmement précieux pour le travail de gestion des ponts thermiques. »Les murs Ytong Energie sont parfaitement étanches à l’air : pleins et massifs. Leur mise en œuvre collée à joint mince évite ainsi les déperditions d’énergie. Une large gamme d’accessoires complète ce système constructif : planelles, coquilles U et linteaux, coffres de volet roulant et colles permettent de traiter les ponts thermiques et de renforcer l’étanchéité et l’isolation du mur par l’extérieur.Clément Sikorski, propriétaire d’une des maisons passives en béton cellulaire de la Fleuriaye, témoigne des atouts de cette solution constructive : « Notre maison est certifiée passive puisque les tests d’étanchéité effectués avec TY eco² ont été passés avec succès. Nous y habitons depuis plus d’un an. Nous n’avons pas de chauffage, hormis un poêle à pellets qui nous permet d’ajuster la température quand on revient de vacances à Noël et qu’il fait vraiment froid, par exemple. C’est un chauffage de secours, qui crée une ambiance agréable l’hiver mais on ne s’en sert pas au quotidien. En une heure, on gagne 3 degrés. L’avantage d’une maison comme la nôtre, c’est sa grande inertie : la maison reste toujours dans la même fourchette de températures. On descend rarement sous 19° et en cas de canicule on ne dépasse pas le 24-25° C. »Un matériau propre et sainComposé de substances minérales naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et propre. Fabriqué à partir de matière première naturelles, le béton cellulaire est durable, écologique et présente une empreinte carbone réduite. Incombustible, ininflammable, ce matériau bénéficie d’une performance meilleure qu’A+. La perspirance, associée à une très bonne isolation, supprime les points froids et empêche le développement des moisissures.Murs Ytong à isolation rapportée : une excellente alternative pour la construction passiveOutre ses qualités de résistance thermique et d’isolation, les murs Ytong en béton cellulaire sont un mode constructif vertueux et très simples à mettre en œuvre. Ils présentent une alternative intéressante aux maisons à ossature bois pour les projets d’habitat passif. Madame Stefan, dont la maison est en cours de construction, raconte : « Nous n’avions pas envie d’une maison en bois, parce qu’on venait d’un quartier où les maisons à bardage bois vieillissaient très mal. Mon frère, qui travaille dans le bâtiment, m’a vanté les propriétés du béton cellulaire en termes d’isolation et nous avons suivi l’avis du constructeur. » Bénéficiant d’une bonne capacité portante, les blocs en béton cellulaire sont ergonomiques et légers (18 kg contre 22 pour un parpaing classique). De plus, ils sont plus faciles à travailler, à scier et à poser.Martial Chevalier, séduit par le béton cellulaire depuis une vingtaine d’années, développe : « Au toucher, le matériau est très agréable. Sa nature isolante permet un travail mécanique structurel de l’ouvrage couplé avec l’isolation, le tout avec des composants intéressants. Les blocs offrent des libertés d’un point de vue architectural puisqu’on les utilise en lieu et place des autres systèmes. La technique constructive du béton cellulaire s’apparente davantage aux savoir-faire des maçons actuels que celle de l’ossature bois. »Ronan M., conducteur de travaux du Cmiste Comeca, qui s’est chargé de la construction de deux des maisons, ajoute : « Sur le plan thermique, le produit est excellent, il dépasse très largement la brique et le parpaing. Ces maisons passives ont des normes très exigeantes par rapport à celles qui s’appliquaient sur les constructions il y a une dizaine d’années, le béton cellulaire s’y adapte très bien. »Raoul Féjean, ingénieur commercial chez Xella, qui a suivi le projet de La Fleuriaye, précise : « Aujourd’hui, pour réaliser des maisons passives, les projets doivent avoir un U paroi < 0,15W/m²K. Pour atteindre ces performances, le béton cellulaire utilisé en solution ITI comme à la Fleuriaye offre un rapport qualité-prix très intéressant. Avec des blocs Ytong Energie 25 et un isolant de 160 derrière, le coût au m² se situe entre 130 et 150 euros. Pour une paroi passive sur ce marché-là, c’est un tarif très économique. »Enfin, la légèreté du matériau constitue également un atout de taille pour la santé des équipes chargées de la mise en œuvre.A savoir :Le label PassivHaus comprend 4 critères principaux. Il s’agit de réaliser des constructions qui respectent les paramètres suivants :Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an.Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an.Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure.Une fréquence de surchauffe intérieure (> à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l’année. Les murs en béton cellulaire Ytong contribuent à l’obtention du label PassivHaus grâce à ses performances en termes de résistance thermique, de traitement de ponts thermiques, d’étanchéité à l’air et de confort thermique.Projet La FleuriayeFiche constructive des maisons individuelles en béton cellulaireLieu : Carquefou (44)Aménageur : Loire-Atlantique Développement SELAConstructeur – bureau d’études : Comeca – Ty éco²Superficie : 100-160 m²/maisonSystème constructif : béton cellulaire Xella avec ITIIsolation murs : laine minérale 14 cmIsolation toiture : laine minérale 40 cmIsolation planchers : UP 23 + isolant polyuréthane 10 cmIsolation de l’enveloppe : U ≤ 0,15W/m²KMenuiseries/vitrages : Mixte pvc/alu ou bois/alu avec triplevitrage Uw mise en œuvre ≤ 0,85W/m²KBesoins de chauffage PHPP : ≤ 15KWh/m².anBesoins totaux en énergie primaire PHPP : ≤ 120kWh/m².anTest d’étanchéité à l’air n50 : ≤ 0,6 h-1Ventilation : VMC double flux rendement ≥ 0,75%P≤ 0,45W/M³/hChauffage : bouches chauffantesChauffage d’appoint : poêle à granulés (option)ECS : Ballon thermodynamiqueCoût : hors panneaux solaires entre 1.800 et 2.200 euros/m² (avec panneaux solaires : entre 2.200 et 2.600)
Il y a 4 ans et 179 jours

Bouygues remporte un contrat pour la réalisation d'une nouvelle phase d'autoroute en Croatie

Le montant des travaux doit s'élever à 197 millions d'euros, a ajouté le groupe français, sans préciser quelle part lui reviendra.Dans le détail, ces travaux, situés à environ 200 kilomètres de Zagreb, consisteront notamment en la réalisation d'un viaduc de 270 mètres et le doublement à 2x2 voies d'une section de 8 kilomètres.Quelque 450 personnes devraient participer à ce projet en période de pointe, alors que la durée du contrat doit s'étendre sur 42 mois.
Il y a 4 ans et 179 jours

Bouyer Leroux remet une offre à Financière Maine et engage des négociations exclusives pour l’acquisition du Groupe Maine

Acteur majeur dans le domaine de l’extrusion thermoplastique et doté d’un outil industriel performant, le Groupe MAINE est spécialisé dans la conception et la fabrication de profilés thermoplastiques pour de multiples applications dont celles des marchés de la clôture, de la fermeture et de la rupture de pont thermique destinée aux industriels de la menuiserie.Il s'est diversifié et dispose d’une large gamme de portails, clôtures, volets (battants, coulissants), persiennes, portes de garage... en aluminium et PVC pour les professionnels du bâtiment et le grand public.Cette acquisition permettra aussi aux Sociétés SOPROFEN, SPPF, FLO, spécialisées dans la fabrication de coffres de volets roulants, de screens et de portes de garage, d’enrichir leurs offres en termes de produits et services.Les synergies entre ces dernières et le Groupe MAINE sont nombreuses : gammes complémentaires, innovantes et différenciées, destinées à la construction de logements neufs et à la rénovation, clientèles diversifiées, dispositifs industriels et logistiques performants et complémentaires, potentiel renforcé en matière de recherche et de développement et d’extrusion.Le Groupe MAINE dont le siège est à Ambrières les Vallées dispose de 3 sites industriels (Ambrières les Vallées - 53, Le Mans - 72, Perrignier - 74), emploie plus de 220 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 32 millions d’euros en 2019.L’intégration du Groupe MAINE, doté d’une forte culture de satisfaction du client et de qualité des produits, renforcera le potentiel de croissance, d’innovation et la compétitivité du Métier des Fermetures pour l’Habitat du Groupe BOUYER LEROUX.Financière MAINE examine actuellement l’offre qui lui a été remise. Le projet devrait aboutir dans le courant du 1er quadrimestre de l’année 2021.
Il y a 4 ans et 179 jours

La ville de Marseille vote la protection juridique d'un ex-adjoint mis en examen après l'effondrement de deux immeubles

Deux associations dont le Collectif du 5 novembre créé après le drame avaient dénoncé avant la séance "l'indécence" de la requête de cet ex-adjoint chargé de la gestion des risques qui demandait à pouvoir bénéficier de la protection fonctionnelle accordée par la loi aux élus poursuivis pour des faits liés à l'exercice de leur fonction. Les associations déplorent dans un communiqué que M. Ruas fasse "supporter le coût de ses avocats par les Marseillais".Cette protection comprend la prise en charge par la ville des frais de justice, mais pas d'une éventuelle condamnation.Le vote a été l'occasion d'un débat dans l'hémicycle municipal qui avait élu quelques heures plus tôt le nouveau maire de Marseille, le socialiste Benoît Payan après la démission de son alliée Michèle Rubirola."Il faut rappeler qu'il n'est pas question ici d'argent public, d'enrichissement, de détournement ou de financement (...) il s'agit de la mort de huit personnes et c'est une toute autre gravité", a souligné Patrick Amico, adjoint au logement de la majorité de gauche, pointant "la responsabilité de l'ancienne municipalité" de droite dans le drame. Et, "c'est pour ces raisons que nous (...) resterons dans une abstention silencieuse en respect de la mémoire de ces huit victimes", a-t-il expliqué."La protection fonctionnelle (...) est une droit prévu par la loi. Ce n'est ni une faveur, ni un avantage indu", a répliqué Yves Moraine au nom du groupe LR."Le 5 novembre, Marseille a perdu huit de ses enfants. Ici, le 21 décembre deux ans plus tard, il n'y a le procès de personne, l'exégèse de personne, il y a simplement le respect de la loi", a répondu le maire Benoît Payan. Il a justifié l'abstention défendue par M. Amico par la "sidération" des élus après le drame. "Vous savez à quel point les esprits ont été troublés, abîmés, les familles, les associations, les collectifs, quelques fois bousculés", a-t-il ajouté."Nous n'empêcherons pas un homme d'être défendu mais nos actes ce matin feront que, pour la ville de Marseille et en mémoire de ce qui s'est passé, nous ferons simplement un pas de côté", a-t-il expliqué.
Il y a 4 ans et 179 jours

Pour atteindre les objectifs de la PPE, il ne faut pas entraver le développement de la géothermie

Le SNCU, syndicat des opérateurs de réseaux de chaleur et de froid, membre de la FEDENE, s'associe à l'ADEME et au Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) pour rappeler que la grande majorité des projets de géothermie profonde est réalisée dans les bassins sédimentaires et n'a jamais présenté de risque de sismicité induite. Il réaffirme les bénéfices et les perspectives prometteuses offertes par la géothermie pour avancer résolument dans la transition énergétique. Un forage spécifique en contexte failléLe projet alsacien mené à Vedenheim reposait sur une opération en contexte « faillé », à plus de 4 000 mètres de profondeur. Dans ces failles, la circulation de l'eau en profondeur modifie l'équilibre mécanique des roches. Cette modification peut entrainer un risque sismique d'intensité variable, principalement dans les phases de test sur les forages et de mise en route. Les opérations de géothermie sont strictement encadrées par les autorités et réalisées en concertation avec l'ensemble des acteurs afin de pouvoir agir et informer rapidement en cas de problème. Le projet ECOGI, centrale géothermique dans un contexte similaire mais moins profond (2 500 m) fonctionne d'ailleurs depuis plusieurs années sans présenter aucune difficulté.La grande majorité des projets de géothermie profonde en France métropolitaine sont exploités dans un contexte différent, en bassin sédimentaire, à des profondeurs allant jusqu'à 2 500 mètres, comme par exemple dans les bassins parisien et aquitain. Cette technologie consiste à exploiter le potentiel thermique de couches géologiques homogènes et stables mécaniquement. S'appuyant sur une expérience éprouvée pendant plus de 50 ans, ce type d'intervention n'a jamais fait apparaitre le moindre risque de micro-sismicité, tant lors de la réalisation que de l'exploitation.Énergie d'avenir, la géothermie est indispensable pour atteindre les objectifs de la PPEVertueuse, locale et durable, parfaitement adaptée aux milieux urbains denses, l'énergie géothermique puisée dans les couches géologiques demeure indispensable pour accélérer l'accroissement de la chaleur renouvelable dans le mix énergétique français. La Programmation Pluriannuelle de l'Énergie fixe à la filière un objectif ambitieux à atteindre d'ici 2028 : + 3,6 TWh de chaleur issue de la géothermie profonde. Cette trajectoire reste accessible en se concentrant sur la valorisation des ressources sédimentaires du territoire.Des régions fortement urbanisées disposent à la fois de ressources géothermales abondantes, telles que le bassin parisien (avec l'aquifère du Dogger notamment) et le bassin aquitain, et une forte demande très localisée en chauffage et eau chaude sanitaire. Les projets géothermiques en cours sur le territoire sont sûrs et doivent être poursuivis et encouragés. Pour la filière, rappeler ces distinctions techniques est crucial pour ne pas entraver le développement de la géothermie en France ni amoindrir ses bénéfices. En s'appuyant sur l'indispensable apport de cette technologie d'avenir, la filière reste optimiste sur l'objectif fixé par la PPE.« La filière entend réaffirmer l'absence de risque des projets géothermiques menés par les adhérents du SNCU. Nous sommes convaincus que la géothermie demeure une technologie résolument tournée vers l'avenir et très prometteuse, associant performances énergétique et économique. Associée au développement des réseaux de chaleur et de froid, la géothermie offre un potentiel considérable pour produire une chaleur renouvelable et responsable et ainsi atteindre les objectifs de la PPE en temps et en heure ».Aurélie Lehericy, présidente du SNCU« Plus de 70 opérations de géothermie profonde en France chauffent depuis plus de 50 ans plus d'un million d'habitants, essentiellement en Région parisienne et en Aquitaine et valorisent 1,8 TWh par an d'énergie renouvelable1. Le développement de la filière géothermique garde donc toute sa place pour l'atteinte des objectifs de chaleur renouvelable fixés par la PPE. La géothermie en contexte faillé peut permettre de développer cette ressource renouvelable et décarbonée ailleurs que là où elle est traditionnellement implantée, mais pour cela il est impératif que les porteurs de projet démontrent au préalable la maîtrise des risques de sismicité induite. »Fabrice Boissier, Directeur général délégué de l'ADEME« L'évènement sismique intervenu en Alsace doit être rigoureusement analysé pour en tirer les enseignements. Mais il est aussi essentiel de comprendre qu'il concerne une filière totalement distincte des opérations de géothermie de surface, et de géothermie profonde sur des nappes aquifères situées dans des couches géologiques sédimentaires, qui alimentent en chaleur et en froid des milliers d'habitants sur une grande partie du territoire, depuis des décennies. La production de chaleur renouvelable est un enjeu essentiel face au défi climatique, et la géothermie est pour cela un atout majeur dont notre pays doit continuer à développer le potentiel - en travaillant par exemple, pour la géothermie profonde de haute température, sur des profondeurs plus réduites offrant des températures plus basses et qui permettent de produire de grandes quantités de chaleur, comme c'est le cas de l'installation de Rittershoffen. »Jean-Louis BAL, Président du SER1 Soit l'équivalent de la consommation de chauffage annuelle de 180 000 logements