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Il y a 4 ans et 304 jours

L'Espagne tourne le dos au charbon

Aujourd'hui, "il est moins cher de produire avec des énergies renouvelables qu'avec du charbon", explique à l'AFP l'avocate environnementaliste Ana Barreira, directrice de l'Institut international de droit et environnement.Elle estime que l'ensemble des centrales espagnoles pourraient être fermées en 2025.Une échéance due uniquement aux décisions des entreprises propriétaires car en Espagne, contrairement à la France ou l'Allemagne, le gouvernement n'a jamais fixé de date de fermeture contraignante.Ces huit usines, sur quinze encore en activité, représentaient une puissance cumulée de 5,16 gigawatts, selon la plateforme d'ONG "Un futuro sin carbon" (Un avenir sans charbon).Leur fermeture permettra de diviser par deux la capacité de production d'énergie au charbon de l'Espagne, à 4,7 gigawatts selon ces ONG.Situées majoritairement dans le nord-ouest de l'Espagne (provinces de Galice, Asturies, Leon), ainsi qu'à Teruel (nord-est) et dans la province de Cordoue (sud), elles appartiennent aux groupes espagnols Naturgy, Iberdrola et Viesgo, à l'hispano-italien Endesa (propriété de Enel), qui ont tous confirmé à l'AFP l'arrêt de leurs opérations.L'une des centrales d'Iberdrola n'a pas encore reçu l'autorisation gouvernementale de démantèlement mais cessera d'opérer, conservant seulement un stock de charbon de secours.Le sort des centrales à charbon était décidé depuis longtemps par leurs propriétaires: l'arrêt des opérations au 30 juin correspond à la fin de la période de transition accordée à ces usines pour se mettre en conformité avec la directive européenne sur les émissions industrielles.InévitableOr, ces groupes énergétiques "n'ont pas fait les investissements nécessaires" pour continuer à les exploiter, un choix délibéré, a expliqué à l'AFP Tatiana Nuño de Greenpeace."Ces décisions répondent à des logiques de marché des entreprises électriques", pour lesquelles ces centrales "n'étaient plus rentables", détaille-t-elle, soulignant que "la majorité" de ces usines ne produisaient déjà quasiment plus d'électricité depuis de nombreux mois pour cette raison.Ces centrales "ne participaient plus au marché des prix de l'énergie car elles sont bien plus chères" que d'autres sources d'énergie, confirme un porte-parole d'Endesa.La fin de ces usines semblait inévitable depuis la fermeture des dernières mines de charbon fin 2018. Elle a été accélérée par l'évolution des prix de l'énergie.En 2019, le charbon ne représentait plus que 5% du total de l'électricité consommée contre 25% en 2007, selon l'opérateur du réseau électrique Red Electrica.Mais l'Espagne est encore loin de remplir ses engagements en matière d'énergies renouvelables: seuls 17,4% du total de l'énergie produite provenaient de sources renouvelables en 2018 (dernières données disponibles Eurostat), alors que l'objectif fixé avec Bruxelles est de 20% en 2020.L'Espagne avait pourtant été l'un des pionniers des énergies vertes dans les années 2000, mais leur développement fulgurant a été freiné net par la crise de 2008.Après plusieurs années de marasme, où le pays du soleil s'est notamment retrouvé distancé par l'Allemagne en matière de puissance photovoltaïque, l'appétit des investisseurs a repris depuis 2018, grâce à la rentabilité accrue des renouvelables, avec de gigantesques projets de parcs photovoltaïques.Même chose dans l'éolien, point fort du royaume, cinquième pays au monde en termes de capacité installées d'éoliennes. En 2019 selon le lobby européen WindEurope, le quart des financements de nouvelles installations en Europe concernait l'Espagne.Les multinationales énergétiques espagnoles s'y mettent aussi, comme Iberdrola, qui investit fortement dans les renouvelables même si la production à base d'énergie fossile représente encore les deux-tiers de son chiffre d'affaires.Reste à mesurer l'impact social de l'adieu au charbon. Le syndicat Commissions Ouvrières estime que 4.000 emplois (sous-traitants compris) pourraient être perdus lorsque toutes les centrales seront fermées.Les entreprises assurent, elles, travailler sur des solutions concertées, notamment des réaffectations sur d'autres sites et mettent en avant les emplois nécessaires aux futurs démantèlements.
Il y a 4 ans et 304 jours

A Dakar, le front de mer cède du terrain sous les assauts des promoteurs

Fin mai, un homme s'est présenté avec un permis et a entrepris de terrasser au pied de la colline pour construire un hôtel, causant la stupéfaction des habitants et des élus locaux, raconte Mamadou Mignane Diouf, de l'ONG Forum social.Pourtant, "ici, personne ne doit construire", dit-il, car la colline, surmontée d'un phare emblématique depuis 1864, est une zone verte protégée.La capitale sénégalaise, métropole de trois millions d'habitants en rapide expansion sous la pression de l'exode rural, se sent de plus en plus à l'étroit sur sa péninsule qui s'enfonce dans l'Atlantique.Depuis des années, les promoteurs ont pris pour cible son rivage de carte postale, érigeant hôtels et résidences de luxe et défigurant petit à petit le paysage en se jouant d'une législation complexe et peu appliquée.Les Dakarois ordinaires se plaignent de cette privatisation du littoral, qui réduit l'accès à la mer et aux plages dans une ville manquant cruellement d'espaces de loisirs collectifs.ElectrochocLa destruction d'une partie de la colline des Mamelles, bien que loin d'être un fait sans précédent, a constitué un électrochoc et soulevé de nombreuses protestations.Avec la colline voisine, surmontée de l'imposant monument de la Renaissance africaine, bâti par la Corée du Nord, les deux monticules volcaniques d'une centaine de mètres de haut portent le nom évocateur de "Mamelles". Elles sont un élément reconnaissables entre tous du paysage, auxquels les Dakarois sont attachés. Leurs abords sont déjà largement urbanisés.Après des protestations dans la presse et sur les réseaux sociaux, la police a interrompu le terrassement, qui laisse un trou béant au ton ocre."Ils ont déjà causé beaucoup de dégâts", regrette M. Diouf en parcourant un amas de gravats et en se demandant "pourquoi quelques privilégiés pensent qu'eux seuls ont droit d'accéder au littoral, de le privatiser, de le fermer et de permettre uniquement à eux et à leur famille d'y accéder au détriment des autres Sénégalais". Le ministre de l'Urbanisme, Abdou Karim Fofana, assure à l'AFP que le gouvernement du président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, travaille à une nouvelle loi de protection du littoral.Mais l'attribution sous les précédents régimes de titres de propriété et de permis de bâtir signifie que de nombreux projets immobiliers vont probablement se poursuivre, explique-t-il avec une dose de fatalisme."Il faut sauvegarder les parties non occupées, faire en sorte que les Sénégalais et la population dakaroise y aient accès", dit-il."La loi des plus forts"Pays pauvre de 16 millions d'habitants, le Sénégal s'est engagé dans un programme de développement et de modernisation. La construction d'autoroutes, le développement de carrières de calcaire et la construction à tout-va de logements pèsent sur l'environnement, déjà mis à mal par le changement climatique et la déforestation sauvage.Pour Marianne Alice Gomis, une élue dakaroise spécialiste d'urbanisme, "le problème principal vient des titres liés à la propriété foncière", le cadastre étant très lacunaire.La majorité des constructions à Dakar sont illégales, dit-elle, en soulignant que de nombreux responsables méconnaissent les codes urbanistiques.Mme Gomis cite en exemple un conflit qui oppose sa commune (subdivision de Dakar), Mermoz-Sacré-Coeur, au promoteur d'un projet d'appartements qui verrait le jours aux abords d'une des plus grandes plages. La commune de Mermoz affirme que le terrain litigieux se situe sur son territoire. Le promoteur détient un permis de bâtir, mais il a été délivré par une commune voisine.Le maire de Mermoz, Barthélémy Diaz, a qualifié l'opération "d'agression flagrante sur le domaine public maritime" et estimé qu'il "s'agit d'une contribution significative de ce promoteur à l'érosion côtière". "Et c'est cela qui est inadmissible", a-t-il ajouté. Balla Magassa, 43 ans, est propriétaire d'un petit bar sur ce qui reste de la plage des Mamelles, au pied de la colline. Déjà entouré de bâtiments, il craint d'être définitivement chassé par de nouveaux projets. "C'est simplement la loi des plus forts", dit-il.Texte
Il y a 4 ans et 305 jours

Budget : l'Assemblée aide les transports en IDF, les chambres de commerce et la rénovation énergétique

De la droite à la gauche, en passant par le groupe Agir ensemble, allié à la majorité, des députés de différents camps portaient la mesure pour les chambres de commerce, afin de revenir temporairement sur une baisse de leurs ressources, via la diminution d'une taxe affectée.Cette baisse de ressources devait accompagner la restructuration des chambres de commerce et la redéfinition de leurs missions.Contre ces amendements, le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM) a regretté à "titre personnel" une tentative "de détricotage d'un projet de transformation publique". Ce "marcheur" a estimé que la mesure votée n'aurait pas l'effet escompté car elle modifie "des trajectoires et des ressources" des chambres de commerce, seulement "à partir de 2022".Le secrétaire d'Etat Olivier Dussopt a indiqué "qu'aujourd'hui" les éventuels problèmes de trésorerie des chambres de commerce "n'apparaissaient pas dans les prévisions" et qu'il n'y avait "pas urgence à intervenir".Certaines voix dans la majorité ont soutenu la mesure, comme la LREM Stella Dupont, critiquant les "suppressions d'emplois" dans les chambres de commerce et d'industrie (CCI)."Nous sommes en pleine gestion de crise, on est juste en train de demander un moratoire de quelques mois" sur la baisse des ressources, a aussi plaidé Olivier Becht (Agir Ensemble)."Il faut arrêter de penser qu'on peut faire plus avec moins", a complété Eric Coquerel (LFI), tandis que Marc Le Fur (LR) jugeait qu'il fallait "soutenir les CCI", même si "elles doivent évoluer".Les députés ont par ailleurs prévu, avec l'aval du gouvernement, d'étendre l'accompagnement financier des collectivités et de leurs autorités de transports à Ile-de-France Mobilités, via un amendement du rapporteur, déjà adopté en commission. Laurent Saint-Martin a précisé qu'un acompte de 425 millions euros était prévu dès promulgation du projet de loi, soulignant que ce n'est "pas à l'usager de payer".Des élus LR se sont émus qu'Ile-de-France Mobilités ait été "oublié" initialement, une "sacré bizzarerie" pour Eric Woerth, Gilles Carrez jugeant l'accompte de 425 millions "probablement insuffisant".Olivier Dussopt a souscrit "au montant" proposé et à la logique de l'amendement, défendant un traitement "ad hoc" pour Ile-de-France Mobilités.Jean-René Cazeneuve (LREM) a défendu un "effort tout à fait exceptionnel", jugeant que vouloir compenser l'intégralité des pertes des collectivités serait une manière de les "infantiliser".La présidente du conseil régional d'Ile-de-France, Valérie Pécresse, tire le signal d'alarme depuis plusieurs jours sur les pertes de recettes "abyssales" subies par les transports publics dans sa région en raison de la crise du coronavirus.Elle a réitéré mardi sa menace d'arrêter de payer la SNCF et la RATP le 8 juillet si l'Etat ne compensait pas les pertes subies.Selon elle, les quelque 425 millions promis par l'Etat représentent "15% des 2,6 milliards de pertes (...) que le Covid a générées pour Ile-de-France mobilités".Dans la soirée, les députés ont également débloqué 100 millions d'euros pour financer le dispositif "Ma Prime Rénov", qui est en train de remplacer pour les particuliers le crédit d'impôt à la transition énergétique (CITE).Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a vanté un amendement "important" sur une prime "beaucoup plus efficace que le crédit d'impôt, plus sociale" et "plus écologiste", et qui "fonctionne très bien", avec quelque 47.000 dossiers déposés mi-juin.
Il y a 4 ans et 305 jours

Jean Castex nommé Premier ministre

M. Édouard PHILIPPE a remis ce jour la démission du Gouvernement au Président de la République, qui l’a acceptée. Il assure, avec les membres du Gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau Gouvernement.Le Président de la République a nommé M. Jean CASTEX Premier ministre, et l'a chargé de former un Gouvernement. Qui est Jean Castex, le nouveau premier ministre ?Jean Castex, né le 25 juin 1965 à Vic-Fezensac (Gers), est un haut fonctionnaire et homme d'État français. Il est maire de Prades (Pyrénées-Orientales) depuis 2008, secrétaire général adjoint de la présidence de la République entre 2011 et 2012, conseiller régional du Languedoc-Roussillon de 2010 à 2015 et conseiller départemental des Pyrénées-Orientales depuis 2015. Lors des élections municipales de 2020, il est réélu maire dès le premier tour, obtenant 76% des voix.Le 2 avril 2020, il est chargé par le Premier ministre Édouard Philippe de coordonner le travail de réflexion du gouvernement sur les stratégies de sortie progressive du confinement de la population française dû à la pandémie de Covid-19. Le 3 juillet 2020, Jean Castex est nommé Premier ministre par le président de la République Emmanuel Macron, à la suite de la démission d'Édouard Philippe.
Il y a 4 ans et 305 jours

Les attentes des Français sur le monde de demain

Pour les Français, la crise sanitaire que nous traversons va créer une rupture dans notre société : 72% d'entre eux estiment que rien ne sera comme avant lorsque la crise sera terminée.Les transformations plébiscitées par les Français laissent entrevoir un dénominateur commun : une aspiration forte à se réapproprier leur territoire de proximité. 60% des Français déclarent souhaiter modifier leur manière de consommer en privilégiant des achats locaux et 57% évoquent une volonté d'un retour à des rapports de proximité.La question de la reconsidération des territoires semble devenir une nécessité pour les Français, que ce soit sur leur manière de consommer, leur rapport aux autres, mais également sur leur engagement : 41% d'entre eux souhaitent s'impliquer davantage dans la vie de leurs communes.Les Français appellent à une action de l'État (pour 73% d'entre eux), des collectivités locales (pour 67% d'entre eux) et des entreprises (pour la moitié d'entre eux – 49%) pour opérer ces transformations et accompagner le développement économique et durable des territoires.Les principales attentes à l'égard de ces différents acteurs sont étroitement liées à la reconsidération des territoires de proximité : 62% des Français souhaitent que les villes soutiennent les commerçants locaux, près de la moitié des Français (46%) souhaitent que les entreprises relocalisent certaines de leurs activités, 42% des Français souhaitent que les entreprises soutiennent l'économie locale en privilégiant les circuits courts et 41% des Français souhaitent que les villes agissent sur leur impact environnemental et aillent vers plus de durabilité.La crise sanitaire qui impacte nos sociétés depuis plusieurs mois n'est pas sans conséquence sur les préoccupations et les attentes formulées par les Français quant au monde de demain. Pour 72% d'entre eux, cette crise va créer une rupture et transformer en profondeur leurs modes de vie, si bien que rien ne sera plus jamais comme avant.La crise les invite en premier lieu à reconsidérer leurs préoccupations, en se concentrant sur leurs besoins fondamentaux, avec en tête la santé (pour 54% d'entre eux). Arrivent ensuite des préoccupations liées à la crise économique générée par la crise : 42% se disent préoccupés par leur pouvoir d'achat, tandis que 27% le sont par l'emploi et 24% par les inégalités sociales. Ce contexte participe par ailleurs à donner une résonance plus forte à des préoccupations déjà présentes chez les Français. C'est le cas de l'écologie qui arrive en troisième position des préoccupations avec plus d'un tiers des répondants qui citent la protection de l'environnement (33%) et la lutte contre le réchauffement climatique (30%) comme une priorité.Pour ce qui est de leurs comportements, les changements anticipés par les Français au sortir de la crise laissent entrevoir un dénominateur commun : une aspiration forte à se réapproprier leur territoire de proximité.En effet, 60% des répondants anticipent une modification de leur manière de consommer et mentionnent notamment l'envie de faire des achats plus locaux, en circuit court et de privilégier les petits producteurs, surtout lors des courses alimentaires.En matière d'emploi, 59% des actifs déclarent anticiper un changement de leur rapport au travail et formulent de nouvelles attentes à l'égard des entreprises. En cohérence avec leurs aspirations à consommer plus local, 42% des Français considèrent que les entreprises doivent soutenir l'économie locale en privilégiant les circuits courts. Selon les Français, les collectivités locales et les entreprises sont en première ligne pour opérer ces transformations et accompagner le développement économique et durable des territoires.Au sortir de la crise, 96% des répondants estiment que les collectivités locales auront un rôle important à jouer (dont 67% un rôle primordial). Parmi les principales priorités, 62% considèrent que les collectivités devront soutenir les commerçants locaux et 41% qu'elles devront rendre les villes plus vertes et durables et engager des actions de rénovation des logements insalubres ou vétustes. Enfin, 38% estiment que la principale priorité sera de repenser la mobilité au sein de la ville.Pour ce qui est des entreprises, les attentes des Français sont également fortes : 91% des répondants estiment qu'elles auront un rôle majeur à jouer dans le contexte post-crise (dont 49% un rôle primordial). En matière de priorisation, 46% citent en premier lieu la relocalisation de certaines activités, 43% la préservation de l'emploi des salariés et 40% une meilleure prise en compte de leur bien-être. Dans une moindre mesure, ils sont 33% à relever l'importance de faire évoluer leurs pratiques actuelles de fonctionnement (modes de communication, télétravail…) et 28% à souhaiter qu'elles réduisent leur impact environnemental. Si les Français s'accordent sur le rôle que les entreprises ont à jouer pour construire le monde de demain, ils affichent cependant un certain scepticisme quant à leur capacité à opérer de véritables changements afin d'accompagner les transformations en cours. En effet, pour 34% d'entre eux, l'organisation des entreprises au sortir de la crise demeurera inchangée.« La crise de nous traversons crée une rupture profonde dans nos modes de vie et de consommation. Les Français nourrissent des attentes fortes quant au monde de demain qui convergent vers une nécessité de réinvestir et reconsidérer les territoires de proximité, qui constituent leurs lieux de vie et de travail. Les collectivités locales et les entreprises sont en première ligne pour accompagner ces transformations et adopter des pratiques qui soient plus durables, résilientes et qui encouragent le développement économique des territoires. Pour autant, les Français affichent un certain scepticisme quant à leur capacité à véritablement les mettre en œuvre.Parce que les entreprises et les collectivités qui sortiront renforcées de cette crise seront celles qui auront su créer les conditions de la confiance avec les citoyens en répondant à leurs attentes, ENGIE Solutions s'investit de cette responsabilité de les accompagner dans cette transition majeure en développant des dispositifs qui répondent à leurs nouveaux impératifs en matière de transition énergétique, de verdissement des énergies et de réinvention des lieux de vie et de travail ».- Pour Wilfrid Petrie, Directeur Général Adjoint d'ENGIE en charge d'ENGIE Solutions
Il y a 4 ans et 305 jours

Fin du démontage de l'échafaudage de Notre-Dame "avant fin septembre", selon Jean-Louis Georgelin

"J'ai tout lieu d'espérer, de croire que ce démontage sera fini au plus tard fin septembre", a dit le général, entendu par la mission d'information de l'Assemblée nationale sur Notre-Dame."On ne peut avoir simultanément plus de quatre cordistes" qui découpent les barres de métal avec ses scies-sabres, tandis que "quatre autres personnes surveillent" cette opération délicate a-t-il décrit, soulignant qu'il s'agissait d'un travail "lent".Quant à l'objectif d'une réouverture en avril 2024 au culte et aux touristes, soit cinq ans seulement après l'incendie du 15 avril 2019 comme l'a souhaité le président de la République, "je ne la remets pas en question". Même si cette échéance ne signifie pas "la fin du chantier pour les abords".Un début du déblaiement de voûtes avait montré qu'elles semblaient "à peu près solides et en bon état" a-t-il poursuivi."Nous allons lancer dans les prochains jours l'importante opération de consolidation intérieure des voûtes par échafaudage et cintrage", a-t-il dit, ajoutant qu'"une première campagne de nettoyage complet des sols doit débuter dans le courant de l'été, qui permettra de faire baisser le niveau de plomb et de faciliter le conditions de travail futur"."La cathédrale n'est plus émettrice de plomb vers l'extérieur, et aucune plombémie anormale n'a été relevée chez les compagnons", a-t-il insisté, en invitant à traiter le sujet "avec rationalité".Va aussi bientôt débuter "le montage de l'échafaudage pour la dépose du grand orgue" de 8.000 tuyaux. Une opération "millimétrée" qui "aura lieu à l'automne". Avant 2024, il faudra compter "six mois pour réharmoniser l'orgue", a-t-il calculé.Interrogé sur les nombreuses discussions autour de la restauration, le général a répondu par cette formule: "on ne construit pas une maison en demandant leur avis à tous les passants".Une réunion très attendue de la commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA) qui réunira des élus, experts et les architectes du chantier, mais dont les avis sont purement consultatifs, est une autre "étape importante", le 9 juillet, a-t-il dit. Interrogé sur les préconisations qui pourraient y être exprimées, le général a refusé de spéculer. Cette consultation, a-t-il dit, se fera sur la "base des études des restauration réalisées par la maîtrise d'oeuvre: un travail volumineux --quelque 3.000 pages-- qui présentera des réflexions sur ce que pourrait être la restauration". Les travaux seront conduits par le sénateur Jean-Pierre Leleux (LR).Les architectes disposent du choix entre reproduire à l'identique, notamment la flèche, sur les plans détaillés laissés par l'architecte Viollet-le-Duc, et un geste architectural novateur souhaité par l'exécutif. L'architecte en chef Philippe Villeneuve, meilleur connaisseur de la cathédrale, est nettement hostile à cette deuxième option, qui prendrait en outre bien plus de temps.
Il y a 4 ans et 305 jours

Déclaration paritaire en faveur de l'emploi dans le bâtiment

Sur cette période, les artisans et entreprises du bâtiment ont créé 56 500 emplois supplémentaires et ont permis le recrutement de 60 000 apprentis.Confronté comme l'ensemble des secteurs économiques à une crise sanitaire sans précédent, la branche du bâtiment a progressivement repris son activité dans des conditions encore inégales et en devant faire face à d'importants surcoûts. Si rien n'est fait, ce sont à terme plus de 120 000 emplois qui sont menacés en 2020.Convaincues devant l'urgence de la situation de la nécessité d'agir vite pour éviter l'aggravation des pertes d'emploi,persuadées de l'importance des besoins en logement et en rénovation dans tous les territoires, des opportunités apportées par la transition écologique en termes d'emplois et de développement des compétences,les organisations professionnelles et syndicales signataires ont décidé, par cette démarche commune, de lancer un appel solennel aux pouvoirs publics afin que des mesures structurelles et durables soient prises en faveur de la relance du secteur du Bâtiment.Seules des mesures fortes permettront aux artisans et entrepreneurs de recruter 150 000 talents, jeunes et demandeurs d'emploi à l'horizon 2023, année de la finale internationale de la compétition Worldskills (Olympiades des métiers) à Lyon.Porteur de tradition et vecteur d'innovation, le Bâtiment est une chance pour l'emploi !
Il y a 4 ans et 305 jours

GSO Capital Partners acquiert KP1

Créée en 1959 à Avignon, la société KP1 compte aujourd'hui 39 sites en France dont 21 usines de production et emploie plus de 1700 personnes. Depuis sa création, KP1 a été un pionnier dans la mise à disposition de solutions intelligentes dans le domaine du béton précontraint, pour tous types de constructions (maisons individuelles, logements collectifs et bâtiments non résidentiels).Paulo Eapen, Directeur Général de GSO Europe explique : « Nous connaissons très bien l'activité de KP1 en tant qu'investisseur impliqué depuis notre collaboration initiale en 2014. KP1 est une entreprise robuste et de grande qualité, qui a démontré sa capacité à générer de la croissance au fil des cycles économiques, y compris dans le contexte actuel. Avec son équipe de direction, nous prévoyons de capitaliser sur la stratégie récemment développée en estimant que le Groupe est bien positionné pour offrir une rentabilité à toutes les parties concernées ».Bruno Roqueplo, Président de KP1 témoigne : « L'équipe de GSO n'a cessé de nous impressionner par leur compréhension de notre activité et leur soutien constant au fil des années. Leur investissement récent ces derniers mois a permis de garantir le maintien de notre stabilité financière et de nos emplois. Outre le bénéfice d'avoir un nouvel actionnariat disposant de moyens considérables et d'une vraie connaissance du secteur, cette opération nous permet de renforcer notre structure de bilan de façon significative et nous permet de financer notre plan de développement à long terme. Nous pouvons ainsi préparer la phase suivante de l'histoire de notre Groupe ».
Il y a 4 ans et 305 jours

L'UNICEM sollicite le gouvernement pour soutenir le développement des territoires

Aujourd'hui, alors que la crise sanitaire a accentué la prise de conscience sur la nécessité de mettre en place un modèle économique basé sur les circuits courts, au sein duquel les collectivités territoriales occupent un rôle clé, l'UNICEM demande au gouvernement de passer aux actes pour engager un réel plan de sauvegarde et développement des territoires ruraux et périurbains.Grâce à l'engagement des chefs d'entreprise et de leurs équipes, la dernière enquête de l'UNICEM indique que l'activité des entreprises de matériaux de construction atteignait à fin mai 88% de son niveau, comparée à l'année dernière. Elle souligne, également, la mobilisation des professionnels du secteur : plus de 82% des entreprises interrogées indiquent avoir l'intégralité de leurs sites ouverts et, plus globalement, 98% des sites sont ouverts en France ; certaines régions, comme la Bretagne, les Pays-de-la-Loire, la Normandie, les Hauts-de-France ou le Centre-Val-de-Loire, atteignent même un taux de 100%.Partout sur le territoire, les entreprises de la filière ont fourni très rapidement les matériaux nécessaires à la reprise des premiers chantiers post-confinement. En outre, la filière des industries extractives et matériaux de construction a joué à plein son rôle de maillon essentiel au bon fonctionnement de plusieurs autres filières clés (santé, papier, sidérurgie, traitement de l'eau…), même au cœur de la crise.Aujourd'hui, la situation semble se stabiliser, mais, pour autant, certains sujets de fond préoccupent encore les professionnels du secteur qui attendent du gouvernement un engagement fort, notamment pour soutenir la résilience des territoires.Réorienter les contributions fiscales versées par les entreprisesA l'heure où la nécessité de créer de la valeur localement devient prioritaire, l'implantation et l'activité des entreprises adhérentes à l'UNICEM, basées sur les circuits court et une très grande réactivité, s'inscrivent parfaitement dans ce contexte. L'ancrage des sites industriels dans les territoires contribue également à réduire fortement l'empreinte carbone de leurs activités.L'implantation des sites « à la campagne » est gage de création et de maintien de l'emploi en dehors des grandes agglomérations, ce qui œuvre à la préservation, en complément de l'activité agricole, d'une population active dans les zones rurales. La survie ou le développement de nombreuses communes dépend, également, de la participation des entreprises du secteur à la fiscalité locale.Cet enjeu retient particulièrement l'attention de l'UNICEM qui encourage les pouvoirs publics à aller plus loin sur ce point.Dans la continuité des récentes annonces du gouvernement et des ambitions affichées pour soutenir les territoires, la fédération propose ainsi de réorienter les contributions fiscales versées par les entreprises de la filière au profit des collectivités locales, accueillant leurs installations.Cette évolution, dans un contexte où les enjeux liés à la transition écologiques et à la survie des entreprises sont plus forts que jamais, permettrait, par exemple, de conférer une véritable utilité aux sommes versées par les entreprises de l'UNICEM dans le cadre de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) sur les matériaux d'extraction.À l'heure actuelle, le produit de la TGAP sur les matériaux d'extraction ne répond plus aux objectifs du législateur. L'activité extractive ne génère pas de pollutions et ses externalités négatives ont été drastiquement combattues par la profession. Les performances des exploitants de carrières tant en matière de gestion dynamique de la biodiversité que de réhabilitation de leurs sites, restituant le plus souvent des externalités positives, sont désormais reconnues par de nombreuses parties prenantes. Par ailleurs, les exploitants de carrières ont développé une activité importante de valorisation et de recyclage des déchets inertes. Désormais, plus de 70% de ces matériaux sont valorisés.Dans ce cadre, l'UNICEM réitère sa demande de substituer à la TGAP une redevance, au profit des collectivités locales, qui bénéficierait directement aux territoires d'accueil des installations des entreprises adhérentes. Le produit de cette taxe soutiendrait ainsi directement l'économie des territoires.« L'UNICEM milite depuis de nombreuses années pour la réaffectation de certaines taxes au profit des collectivités qui accueillent les sites industriels des entreprises de la filière. Il est temps que cette demande, simple et concrète, soit entendue et suivie d'effets », souligne Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM.*Enquête réalisée auprès des entreprises adhérentes entre le 8 et le 14 juin - 216 entreprises répondantes, soit 1035 sites
Il y a 4 ans et 305 jours

Engie cède 49% d'un portefeuille dans les énergies renouvelables aux USA

"Hannon Armstrong deviendra propriétaire de 49% des projets éoliens en service, qui représentent au total 663 mégawatts (MW). Les projets restants (1,6 GW), qui sont en cours de construction, seront intégrés au partenariat dès leur mise en service", précise Engie dans un communiqué, sans donner de détail financier.Le portefeuille comprend 1,8 GW de projets éoliens terrestres et 0,5 GW de projets solaires photovoltaïques.Engie, qui veut mettre en service 9 GW de capacité renouvelable nouvelles dans le monde sur 2019-2021, gérera les actifs en question et les consolidera dans ses comptes, étant propriétaire majoritaire.
Il y a 4 ans et 305 jours

La certification NF Habitat – NF Habitat HQE s'adapte aux nouveaux contours du marché

Parmi les principales évolutions, pour le collectif, la création de 4 profils permettant aux acteurs d'atteindre des performances supérieures sur des thèmes spécifiques : Économie Circulaire, Air Intérieur, Biodiversité et Bas Carbone. Ceux qui le souhaitent peuvent ainsi valoriser davantage leur réponse aux enjeux de société, environnement, confort et santé.Autre évolution majeure : l'ajustement des exigences en rénovation, pour le collectif comme pour la maison individuelle, pour rendre la certification plus accessible et permettre ainsi à un plus grand nombre d'acteurs d'engager leurs projets et activité dans la voie de la qualité.Dans ce contexte de crise sanitaire inédit, les défis du logement n'ont pas disparu. Bien au contraire : la reprise de l'économie doit intégrer l'exigence qualité, portée par les particuliers comme par les collectivités, associée aux thématiques émergentes du bâtiment, telles que le bas carbone ou la santé.L'enjeu est double pour les acteurs : relancer leur activité, dans un climat économique très difficile, tout en continuant à répondre aux défis techniques de l'habitat et aux attentes sociétales.CERQUAL les accompagne dans cette voie en faisant évoluer sa certification NF Habitat – NF Habitat HQE, certification multicritère couvrant tout le secteur du logement.Création de 4 profils de certification pour les projets d'immobilier collectif, en construction comme en rénovationLe logement ne peut plus être pensé, conçu et rénové sans tenir compte des thématiques émergentes que sont l'environnement, le confort et la santé, confirmées et renforcées par l'actuelle crise sanitaire. Pour permettre aux acteurs qui le souhaitent, de valoriser davantage leur savoir-faire en la matière, CERQUAL leur propose d'atteindre, en plus de leur certification NF Habitat ou NF Habitat HQE, des performances supérieures sur des thèmes spécifiques. 4 profils ont ainsi été créés :Ajustement des exigences en rénovation, pour le collectif et la maison individuelleEssentielle à la réduction des émissions de Gaz à effet de serre, de la dépendance aux énergies fossiles et de la facture énergétique, la rénovation de l'existant, défi collectif, est un enjeu majeur pour le secteur de logement.La certification NF Habitat – NF Habitat HQE, appliquée à la rénovation, inscrit les projets dans une approche globale, garante de l'efficacité des travaux réalisés.Pour permettre à un plus grand nombre d'acteurs de s'engager dans cette démarche qualité, CERQUAL a ajusté les exigences NF Habitat – NF Habitat HQE :Pour le collectif :Les exigences minimales obligatoires ont été réajustées, recentrées autour d'un socle de qualités essentielles, communes à tout bâtiment certifié NF Habitat, afin de limiter les surplus de travaux. Ce socle fondamental porte principalement sur la sécurité des personnes, la sureté et une performance énergétique minimale (150 kWh/m²/an.).Les process de valorisation du niveau HQE ont été simplifiés.Pour la maison individuelle, des évolutions ont été apportées pour mieux répondre aux attentes des particuliers et aux pratiques des professionnels de la rénovation, en prenant en compte tous les fondamentaux d'un projet réussi, dont le respect d'exigences techniques minimales, quels que soient les travaux et toujours en cohérence avec la mention RGE.Pour tous les types de logement, une meilleure prise en compte des cas de surélévation/extension : en collectif par exemple, il est désormais possible de certifier une surélévation/extension seule ou intégrée à un projet de rénovation globale.« Accompagner les professionnels dans une dynamique continue d'amélioration de la qualité, en cohérence avec les défis actuels et futurs du logement, a toujours été la priorité de CERQUAL. C'est encore plus vrai aujourd'hui, à l'heure où l'ensemble de la filière doit faire face à une crise d'une ampleur inédite. Leur apporter des solutions concrètes pour les aider à relancer leur activité, en continuant à répondre aux attentes en matière de qualité, d'environnement, de santé ou de confort, ainsi qu'aux nouveaux paradigmes techniques, est fondamental. C'est ce que nous avons souhaité faire en adaptant notre offre de certification NF Habitat – NF Habitat HQE. Au-delà, l'enjeu est aussi de continuer à contribuer à la transformation numérique : ce nouveau référentiel permettra ainsi à court terme d'intégrer pleinement les processus collaboratifs (BIM) dans la certification. » - Antoine Desbarrières – Président de CERQUAL Qualitel CertificationNouveau référentiel applicable au plus tard le 1er janvier 2021
Il y a 4 ans et 306 jours

Palmarès Concours Acier 2020 : des projets d'architecture répondant aux turbulences du monde

Authentique laboratoire d'idées et de création, présidé cette année par l'architecte Thomas Corbasson, le concours Acier est désormais un événement majeur et valorisant dans le cursus des étudiants inscrits en école française d'architecture et d'ingénieurs. Cette 11e édition invitait les candidats à plancher sur un sujet d'actualité, de société intitulé « Turbulences - L'architecture face aux mutations climatiques et aux risques naturels ».Sur quelles solutions l'architecte peut-il s'appuyer pour influer sur l'autonomie de la société de demain et relever le défi du bien-être de la population dans un environnement de proximité ? Les projets réfléchis des quatre équipes récompensées apportent des éclairages stimulants. Outre le besoin impérieux d'usage et sa réponse « acier », ils font la part belle à la stimulation intellectuelle et émotionnelle.Pour Thomas Thomas Corbasson, architecte, président du jury 2020, « Dans l'ensemble, les candidatures témoignent d'une très bonne qualité de travail. La partie technique des projets présentés n'a jamais éclipsé la place de l‘imagination et de la respiration. C'était là tout le défi de ce sujet. Bâtir pour se protéger des risques climatiques exige une réflexion constructive qu'il s'agisse d'implantation, de forme, de matérialité et de mise en œuvre. Mais aussi une part de rêve et une ouverture vers l'espace imaginaire. Les quatre lauréats que nous avons distingués ont non seulement tous apporté une réponse cohérente à la problématique mais ont fait preuve d'une réelle justesse du propos à la réponse écologique et d'un vrai beau geste architectural ».Pour Charlotte Flores, Déléguée générale et directrice de la communication de ConstruirAcier, « Le concours acier offre aux candidat-étudiants l'opportunité de découvrir et explorer les possibilités architecturales et techniques de l'acier en concevant un ouvrage avec ce matériau. Nous avons choisi le thème de la résilience pour cette édition 2020 parce qu'il constitue un enjeu majeur pour relever les défis de demain dont celui du « bien habiter », du bien-être de la population dans un environnement de proximité. En tant que président du jury, Thomas Corbasson y a ajouté une dimension poétique et onirique dont les projets récompensés sont le reflet. Les lauréats du concours sont récompensés par une somme de 10 000 euros à se répartir. Les projets seront notamment publiés dans le book des prix de l'architecture acier et la revue Matières ».Le Jury 2020 du Concours Acier était composé de :Président : Thomas Corbasson, architecte, fondateur de l'agence Chartier-Corbasson.Anne Pezzoni, architecte, archi5- Fabienne Ponsolle, architecte, représentante de la Maison de l'architecture Ile-de-France - Loïc da Silva, ingénieur, président d'Inexom - Simon Durand, ingénieur, schlaich bergermann partner - Jacques Franck Degioanni représenté par Amélie Luquain, journaliste Le Moniteur - Alice Bialestowski, journaliste AMC- David Abittan, rédacteur en chef, TEMA.Premier prix ex aequoMachine à paysage (réécriture d’un site abandonné à Montpellier)Caroline Desplan, ENSA Paris-BellevilleLa côte méditerranéenne autour de Montpellier se caractérise par une forte densité littorale d’activités humaines, notamment touristiques. Dans ce territoire, on compte plusieurs pôles d’attraction : celui de la métropole montpelliéraine, auquel s’ajoute une multitude de pôles secondaires de villes balnéaires, sur la langue de terre entre étangs et mer. Dessinée par de larges vides séparant ces zones d’attractivité, cette frange de paysages lagunaires camarguais construit l’identité de ce territoire.Le projet propose une lecture sensible d’un territoire littoral abandonné comme espace potentiel de valorisation paysagère et intègre le projet architectural à une réflexion écologique à plus grande échelle. Il cherche à valoriser un site déchu aux problématiques diverses : l’ancienne décharge de Montpellier, qui a longtemps pollué ce paysage si singulier.La Machine à paysage est une usine à double effet. En tirant parti de la décharge pour la dépolluer et en extraire du méthane, qui deviendra une source d’énergie pour la seconde partie de l’usine, elle profite de son implantation entre rivière et étang et installe une centrale osmotique, nécessitant de l’eau douce et salée, pour produire de l’électricité. L’ensemble du processus permet ainsi d’alimenter en électricité la ville voisine (16 300 hab), d’améliorer l’écosystème des étangs fragilisés, mais surtout de réinvestir ce paysage oublié.Cette ligne dessine un témoignage, une réécriture de ce passé toxique en une opportunité durable et vertueuse pour renouer avec un territoire meurtri. Poutre treillis en acier de 240 m, l’usine se soulève sur des cuves porteuses, sans toucher au sol naturel. Encadré de larges escaliers, c’est la structure qui exprime la fonction de l’architecture. Le toit terrasse projette le regard vers l’horizon marin. Scandée par les cuves, la perspective entraine le visiteur à marcher sur toute la longueur du bâtiment pour voir se déployer devant lui le paysage, sujet de toute l’intervention.Premier prix ex aequoBio River CityMalo Botani, Valentin Lepley-SchulmanENSA NantesLa Gironde, plus grand estuaire d’Europe occidentale, entité paysagère opérant l’interface entre le continent et l’Atlantique est un territoire pouvant se lire à plusieurs échelles. D’une part, le fleuve apparaît comme la colonne vertébrale support de zones naturelles sensibles accueillant une riche biodiversité. D’autre part, quelques points singuliers structurent l’embouchure fluviale dont la citadelle de Blaye fait partie. Ce monument de défense militaire, érigé par l’ingénieur Sebastien Le Prestre de Vauban au XVIIème siècle, est une infrastructure qui fût conçue en partie en s’appuyant sur les qualités intrinsèques du site afin d’en conforter la fonction. Aujourd’hui, sa sauvegarde patrimoniale est menacée. De fait, l’érosion liée aux variations du niveau de la Gironde fragilise la roche sur laquelle repose la citadelle et un risque d’effondrement persiste. À terme, ce phénomène tendra à s’intensifier du fait de l’influence de la montée des eaux sur le marnage du fleuve. Enfin, les écosystèmes d’estuaires constituent des territoires permettant d’observer en premier lieu les effets liés au dérèglement climatique et d’anticiper ses effets néfastes futurs.Le projet propose de s’appuyer sur ce contexte d’urgence (celui de la sauvegarde de la ruine) afin de se saisir d’une problématique liée au dérèglement climatique. Le projet s’accroche donc sur une digue en béton qui aurait été érigée à la hâte en proposant d’y installer un laboratoire à ciel ouvert de la biodiversité estuarienne, espace expérimental où divers acteurs (chercheurs, institutions, étudiants, etc.) sont amenés à travailler ensemble face à cet enjeu sociétal. De plus, la proposition est pensée comme étant un lieu de vie ouvert sur son environnement accessible depuis les remparts. Cet équipement installé en encorbellement et développé sur 700 mètres de long tend à révéler un site par son architecture, mettant en résonance une approche de sauvegarde patrimoniale et de protection environnementale. Troisième prixFenêtre sur SaôneAnais Ducret, Alice BarthelemyENSA Paris-La VilletteC’est au Port Nord de Chalon-sur-Saône, sur le bord de sa rivière que le projet prend place. Doté d’un caractère patrimonial fort, le site doit faire face à un risque majeur régulier, la montée des eaux. Quel devenir peut-on imaginer pour le Port Nord submersible, ses machines industrielles désuètes, ses collectifs d’artistes et ses industries d’acier en perte d’activité?Face à la crise planétaire que nous traversons, la nécessité pour nos disciplines de se renouveler et de penser le monde de demain apparaît plus que jamais indispensable.Le Port Nord pourrait devenir le lieu des possibles pour l’écriture d’un nouveau récit, terre d’expérimentions autour de la gestion des crues et autres aléas naturels.Le Centre Technique de Création, Recherches et Formations en architecture, design et ingénierie fonctionnerait en partenariat avec les industries de matériaux in situ. Les machines à l’abandon retrouveraient un usage dans la création de projet à échelle 1, mais aussi dans la construction du centre pensé selon les gabarits du pont roulant.Reposant sur les concepts de circuit-court et de faible impact, l’édifice fait le choix d’une construction acier inoxydable qui met en action les industries et machines présentes sur place, offrant des possibilités d’adaptation dans le temps, de flexibilité dans l’usage.Les portiques acier constituent la structure principale, une « échelle » qui permet à des modules autoportants de s’y greffer et s’élever selon les variations de l’eau. L’assemblage des modules de contreventement se fait sur place jouant avec une penderie de parois, filtres et mobiliers pour proposer des combinaisons variées et adaptables. Pour accueillir les crues des brèches de rétention émergent sous l’édifice qui devient alors une presqu’île, un paysage changeant qui ne cesse de se réinventer pour s’adapter à son milieu et faire du risque un atout.Mention spécialeVelum 93, structure sanitaire d’urgenceLouis Gibault, ENSA Paris BellevilleNotre société a récemment connu un bouleversement historique. La crise sanitaire du Covid-19 a bousculé toute certitude contemporaine. Comment doit se positionner l’architecte face à ces événements majeurs ? En référence à cette situation, en partie due aux mutations liées aux changements climatiques et environnementaux, l’intention du travail est de mener une réflexion constructive afin de surmonter de futurs chocs traumatiques naturels.Le projet Vélum93 est né d’un échange avec le Dr Thierry Gibault. L’installation d’urgence proposée est envisagée comme une solution à la surpopulation dans les hôpitaux lors de situations pandémiques mais elle peut s’adapter à d’autres contextes d’hébergements d’urgence (inondation, incendie ou crise migratoire). La structure métallique mis en œuvre, assurant rapidité d’exécution et confort sanitaire, s’inspire d’un objet connu de tous, l’ombrelle occidentale. Il s’agit d’un dispositif pliable et transportable permettant de se protéger d’éléments naturels. La structure métallique est développable et permet d’ériger verticalement l’espace. Ce principe assure un gain de temps considérable et s’adapte à des terrains difficiles. Quatre poutres en acier coulissent autour d’un point structurant vertical qui assure les descentes de charges. Le programme a été établi avec le Dr Gibault afin de proposer les meilleures solutions. L’étanchéité et l’apport en lumière est assuré par une double peau composée d’une maille métallique rattachée à une toile tendue (reprenant le principe des surfaces minimales). La flexibilité d’adaptation aux catastrophes naturelles permet au projet de proposer une variété de solutions. La crise sanitaire actuelle est le support de cette recherche d’expérimentation. Le choix des matériaux permet de faciliter les opérations de transport avec un poids et un volume réduits. Le projet s’implante dans un territoire aux enjeux sanitaires et sociaux forts, celui de la Seine Saint Denis, plus précisément sur l’Ile Saint Denis.
Il y a 4 ans et 306 jours

La vague écologiste préoccupe le monde du logement

"On craint un coup d'arrêt ou en tout cas un ralentissement", reconnaît auprès de l'AFP Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB).Les résultats des municipales sont sans précédent. Jusqu'alors, Grenoble était la seule métropole française dirigée par un élu vert. Lyon, Strasbourg et Marseille l'ont rejointe, et de plus petites villes comme Besançon et Poitiers.Ces nouveaux maires écologistes ont souvent fait campagne sur une franche opposition aux projets de construction immobilière, au nom de la défense de l'environnement.A Bordeaux, Pierre Hurmic promet ainsi de "geler les programmes immobiliers" pour lutter contre la "bétonisation" supposée de la ville."On s'attend toujours à ce que des villes basculent d'un côté ou de l'autre", explique M. Salleron. "Mais là, on crée une idée nouvelle, celle qu'il faut vivre d'une façon différente"."Aujourd'hui sont arrivées des personnes qui ont vraiment des idées bien arrêtées et je pense qu'il va y avoir un sacré blocage".De telles frictions interviendraient alors que le besoin de logements est pressant dans plusieurs grandes villes gagnées par les écologistes, comme en témoigne une hausse marquée des prix ces dernières années à Bordeaux et, plus récemment, à Lyon.Surtout, la construction a été brutalement interrompue plusieurs mois par la crise du coronavirus, au point de menacer le marché d'un déficit de plusieurs dizaines de milliers de logements neufs cette année.Or, les maires détiennent une responsabilité cruciale dans la politique du logement en décidant ou non d'octroyer la plupart des permis de construire."Si ces élus veulent que la ville soit vraiment écologiste, il ne faut pas qu'ils imposent des choses à des fins électorales et populistes", estime auprès de l'AFP Marc Villand, un responsable de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI)."Sinon, qu'est-ce qui va se passer? Il n'y aura plus de projets nouveaux et les prix de l'ancien vont flamber", insiste-t-il, s'attendant néanmoins à ce que les nouveaux maires écologistes adoucissent leurs discours.Programmes nuancés"Il y a une vertu du pragmatisme dans l'exercice du pouvoir", assure-t-il. "Je connais quelques élus écologistes, ils ne sont pas anti-construction. Enfin, pas toujours".Certains nouveaux maires verts ont effectivement un discours nuancé. Celui de Lyon, Grégory Doucet, veut limiter les immeubles de bureaux dans le quartier d'affaires de la Part-Dieu, mais au profit de nouveaux logements.Comment deviner ce que feront vraiment les mairies vertes?On peut regarder celle déjà en place à Grenoble, dont le maire Eric Piolle a été réélu largement dimanche. Depuis son arrivée au pouvoir en 2014, le nombre de permis de construire des logements y a chuté de près de 40%. Sur la même période, il a aussi décliné en France mais de manière bien moins marquée.Ces chiffres annoncent-il un effondrement dans toutes les nouvelles villes vertes? Difficile d'en juger et certains professionnels refusent d'ailleurs de restreindre leurs inquiétudes aux seuls élus verts.Ils remarquent que certaines thématiques écologistes dominent désormais largement le débat public, comme la lutte contre l'étalement urbain.Avec cette idée, selon laquelle les villes grandissent trop vite au détriment des zones rurales, et son corollaire, l'"artificialisation" des sols, ce sont surtout les constructeurs de maisons qui se sentent menacés."On déconne complètement. Si on ne fait plus de maisons et qu'on ne fait plus d'immeubles, qu'est-ce qu'on va faire?", regrette auprès de l'AFP Patrick Vandromme, patron d'Hexaom, premier constructeur de maisons en France.Il vise surtout la Convention citoyenne pour le climat. Ces citoyens tirés au sort viennent de rendre leurs conclusions et demandent, entre autres, de limiter drastiquement l'artificialisation des sols."C'est inquiétant pour l'avenir du logement et pour la (sortie) de la crise économique", conclut M. Vandromme. "C'est bien gentil de planter de la lavande mais ce n'est pas ça qui va faire repartir la machine."
Il y a 4 ans et 306 jours

Le logement neuf subit un violent coup d'arrêt en France avec une chute de 44% par rapport à 2019

Entre mars et mai, soit en gros la période de confinement décrétée en France contre la propagation du coronavirus, la construction de 53.900 logements a débuté en France, selon les chiffres donnés jeudi par le gouvernement.Il s'agit d'une chute de 44%, par rapport à un an plus tôt, sans surprise alors que de multiples chantiers ont dû s'arrêter pendant des semaines, le temps de mettre en place des mesures sanitaires.Pire encore pour l'avenir, les mairies ont largement cessé l'examen des projets immobiliers. Les permis de construire ont chuté de 40% à 65.700 unités.C'est donc un déficit durable de nouveaux logements qui s'annonce, une tendance préoccupante car il faut maintenir une offre solide pour contenir des prix qui augmentent déjà depuis des années en France, en particulier dans plusieurs grandes villes.Le sujet est d'autant plus crucial que le logement représente une grande part des dépenses des ménages et que ces derniers vont être confrontés à une récession économique d'une ampleur historique: -11% cette année en France, selon les dernières estimations.Est-il encore temps de rattraper le retard pris en matière de logements neufs? Le gouvernement a pris des mesures pour que l'examen des permis reprenne rapidement après la fin du confinement, mais les professionnels sont pessimistes.Le mois dernier, la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) estimait que le nombre d'immeubles autorisés allait reculer de 100.000 logements cette année. Et cela ne comprend même pas les maisons individuelles, l'autre pilier du marché.Restrictions sur les empruntsLes inquiétudes du secteur sont multiples car elles concernent à la fois l'offre et la demande.Sur le premier plan, le logement neuf fait face depuis près d'un an à un enchaînement de situations néfastes à l'octroi de permis de construire.Il y a d'abord eu la perspective des élections municipales avec un phénomène systématique, selon les professionnels: les maires sont timides à autoriser des projets potentiellement impopulaires.Là-dessus est arrivée la crise du virus qui a non seulement bloqué l'examen des permis de construire mais aussi prolongé cette période électorale de plusieurs mois, avant que le second tour se tienne enfin fin juin."Ensuite, à la sortie de ça, on a des majorités compliquées, qui regroupent des gens qui ont des divergences", estime auprès de l'AFP Marc Villand, un dirigeant de la FPI.Il estime qu'un certain nombre de nouvelles équipes ont été élues par "dégagisme" et risquent de peiner à s'accorder sur une politique cohérente.Côté demande, les promoteurs et les constructeurs de maisons regrettent que les autorités financières maintiennent des restrictions sur les crédits immobiliers.Ces limites ont été mises en place fin 2019 par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), qui regroupe entre autres Banque de France et ministère de l'Economie, par crainte que l'essor des emprunts immobiliers finisse par aboutir à des situations difficiles pour les ménages les plus modestes.Les banques ont notamment été invitées à ne plus accepter des remboursements supérieurs à un tiers des revenus d'un ménage.Le secteur immobilier espérait que la crise du virus infléchisse l'attitude des autorités, dans l'idée de ne pas freiner la reprise du marché du logement à la sortie de la crise. Mais il n'en a rien été.Le marché immobilier connaît "une reprise d'activité rapide", a jugé le conseil en juin, maintenant ces mesures et suscitant les critiques de plusieurs acteurs du monde du logement.Les conclusions des autorités financières sont "hors sol", a estimé dans un communiqué Alain Dinin, PDG de Nexity, premier promoteur français."Il n'y a (...) pas de reprise rapide de l'immobilier", mais "il y a pénurie d'offre et il y a +désolvabilisation+ de la demande", a-t-il conclu, annonçant lui aussi une chute durable des nouveaux logements.
Il y a 4 ans et 306 jours

Jean-Christophe REPON est le nouveau Président de la CAPEB

Élu au 1er tour d'un scrutin à bulletin secret par le Conseil d'administration réuni ce matin, Jean-Christophe Repon, maître artisan électricien à la tête d'une entreprise employant deux salariés à Toulon dans le Var, devient donc à 53 ans le nouveau chef de file de l'artisanat du bâtiment et le 7ème président de la CAPEB depuis sa création en 1946.Le Conseil d'administration a ensuite procédé à l'élection du nouveau Bureau confédéral, compte tenu des départs du président, d'un vice-président et du secrétaire.La composition du nouveau Bureau confédéralAu sein du conseil d'administration, les élections du Bureau se font à bulletin secret pour des mandats de trois ans.Le Bureau confédéral 2020 se compose donc des huit membres suivants, intégrant 3 nouveaux membres (Christophe Bellanger, David Morales et Francis Mathieu issus du Conseil d'administration) et 3 membres changeant de poste (Corine Postel ancienne trésorière, Gilles Chatras ancien secrétaire adjoint et Michel Dumon ancien trésorier adjoint).Le conseil d'administration a élu membre d'honneur Patrick Liébus en sa qualité de président de la CAPEB de 2010 à 2020.Le nouveau Bureau confédéralPortrait croisé du nouveau président Jean-Christophe ReponL'artisanMaître artisan électricien, il a pris la succession de son père, qui avait créé l'entreprise artisanale à Toulon. Transformée en SARL à la reprise en 1995, l'entreprise emploie aujourd'hui deux salariés et intervient principalement sur les marchés de la rénovation. (particuliers et tertiaire).Le militantCAPEB : Adhérant à la CAPEB du Var en 1995, il en assura la présidence de 2010 à 2016. Ensuite, il se fait élire, parmi ses pairs, administrateur de la CAPEB régionale de Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Parallèlement il est élu Vice-Président de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat du Var de 2005 à 2016, déjà restructurée en CMA Régionale.CAPEB NATIONALE : Il est élu administrateur à l'issue de l'Assemblée Générale de 2006. Par le Conseil d'administration, de 2014 à 2019, il est ensuite élu membre du Bureau au poste de Trésorier Adjoint. En avril 2019, il est élu Premier-Vice-Président en charge des affaires sociales et de la formation, et à ce titre, il préside la Commission nationale des affaires sociales.CCCA-BTP : Vice-Président depuis le 30 juin 2020, il en a assuré la présidence de 2016 à 2019.CONSTRUCTYS : Administrateur de l'OPCA de la construction depuis 2011, il est élu président de Constructys de 2016 à 2018.UCF : Administrateur national de l'union des caisses de congés payés du BTP.EBC : membre de l'European Builders ConfederationU2P : Au sein de l'Union des Entreprises de Proximité, il est membre du Conseil National. A l'échelon départemental, il est élu président de l'UPA (Union Professionnelle Artisanale du Var) en février 2010.L'hommeNé le 27 mai 1967, père de deux garçons.Ses passions : dès 11 ans, il pratique le rugby au RC valettois. Au poste de trois-quarts-centre, il est champion de France de Rugby (1991-1992) avec le RC de Toulon. En 2018, il participe au Tournoi des 6 Stations, tournoi de rugby à 7 sur neige damée. Le sport a été sa première orientation puisqu'au sortir d'un baccalauréat littéraire, il poursuit des études de professeur de sport.
Il y a 4 ans et 306 jours

9 régions s'engagent à accompagner les français qui le souhaitent pour la rénovation énergétique de leur logement

Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement, Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, et Renaud Muselier, président de Régions de France, ont coprésidé le mardi 30 juin 2020 le comité d’orientation du programme national du « Service d’Accompagnement pour la Rénovation Energétique » (SARE), en présence d’Arnaud Leroy, Président de l’ADEME, pilote du programme.La mise en place du programme SARE, lancé en septembre 2019, vise à apporter une réponse efficace et durable à travers le déploiement de guichets locaux d’information et d’accompagnement.Le comité d’orientation du programme, qui réunit l’État et les principales associations de collectivités (Régions de France, ADCF, ADF, AMF et France Urbaine), a dressé un premier bilan du déploiement du programme, neuf mois après son lancement par le Gouvernement et la signature d’un protocole d’alliance entre Régions de France et l’Etat le 18 décembre 2019.Le comité a salué l’engagement de nombreux territoires dans le dispositif. À ce jour, 11 conventions territoriales, couvrant 9 régions, ont été votées ou seront soumises au vote d’ici fin juillet 2020 : les Régions Bretagne, Centre Val-de-Loire, Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Grand Est, La Réunion, Nouvelle-Aquitaine, ainsi que la Métropole du Grand Paris et les Départements de Seine-et-Marne et de l’Essonne en Ile-de-France. Au total, ces conventions prévoient de mobiliser 100 millions d’euros de Certificats d’économie d’énergie en complément de 150 millions d’euros des collectivités territoriales pour les trois prochaines années. Très concrètement, il s’agit d’informer et de conseillers plus de 1.7 millions de ménages, d’accompagner 90 000 particuliers ou copropriétés dans leurs projets de travaux ou encore de mener plus de 70 000 audits énergétiques.« Accélérer la rénovation énergétique est une priorité. Or nous savons que faire des travaux dans son logement est souvent difficile sans information sur les aides ou sans conseils sur les travaux. Les citoyens de la convention pour le climat nous l’ont aussi dit avec force. Je me réjouis donc que l’action engagée il y a un an porte ses premiers fruits et que les collectivités se mobilisent très nombreuses aux côtés de l’Etat pour ce service public. Avec les engagements actuels, nous pourrons offrir un service performant d’accompagnement pour les Français, les copropriétés et les petites entreprises pour la rénovation énergétique sur plus des 3/4 du territoire national. » - Emmanuelle WARGONL’objectif est désormais d’aboutir à une couverture par une convention de 100 % du territoire métropolitain d’ici la fin de l’année 2020, grâce à l’engagement à venir des régions Hauts-de-France, Normandie, Occitanie et Provence Alpes Côte d’Azur, ainsi que des départements franciliens du Val d’Oise et des Yvelines. Le déploiement en Outre-Mer se finalisera au 1er semestre 2021.« Le Président de la République l’a dit clairement : le plan de relance sera économique, écologique et social. La rénovation énergétique des logements est à la croisée des chemins. Parce que nous devons aller plus vite et plus fort, nous ne devons laisser personne dans l’impasse. Pour cela, l’information et l’orientation des ménages dans leur projet de travaux est une première pierre essentielle. C’est la garantie de l’accès réel aux aides de l’Etat et des collectivités territoriales, auxquelles ils ont droit. L’engagement des régions et de l’ensemble des collectivités territoriales est une condition essentielle de succès. Le défi de la massification de la rénovation ne peut être relevé avec succès qu’ensemble. C’est tout l’enjeu du programme SARE qui se déploie très largement aujourd’hui et vient compléter les dispositifs que nous mettons en place, avec les collectivités et l’ANAH, auprès des ménages précaires » - Julien DENORMANDIELe programme SARE vient compléter les dispositifs déjà mis en place par les collectivités et par l’Etat pour accélérer et amplifier la rénovation énergétique des bâtiments. Depuis 2017, le Gouvernement a placé la rénovation au cœur de ses priorités : plus de 3,5 milliards d’€ par an d’aides publiques pour financer les travaux (MaPrimeRénov’, aides de l’Anah, Eco-PTZ, TVA à taux réduit à 5,5%), un renforcement des dispositifs portés par l’Anah en faveur des ménages modestes et des copropriétés fragiles , une bannière commune pour renforcer la communication auprès des ménages et des professionnels avec FAIRE (Faciliter, Accompagner, Informer pour la Rénovation Energétique), un nouveau DPE opposable d’ici l’été 2021 pour mieux informer propriétaires et locataires, …Dans le contexte particulier lié à la relance post-crise sanitaire, le comité a validé une feuille de route comprenant quatre chantiers pour la réussite du déploiement opérationnel du programme, sous la conduite de l’ADEME :renforcer l’articulation des dispositifs nationaux et territoriaux ;faciliter l’investissement local dans la rénovation énergétique, en cohérence avec l’ambition portée ;garantir un cadre juridique et technique sécurisé pour l’Etat, les collectivités et les opérateurs, permettant de s’adapter aux spécificités locales ;inscrire le programme SARE dans la durée pour pérenniser la dynamique, tout en mobilisant l’ensemble des parties prenantes.« La crise a révélé l’importance cruciale d’une bonne coordination entre l’Etat et les Régions, dont la coopération efficace a permis d’apporter des solutions immédiates pour faire face à cette situation exceptionnelle. Dans le cadre des plans de relance et de cette feuille de route partagée, les Régions volontaires pourront aller plus loin dans les politiques essentielles pour nos concitoyens en étant associées très en amont dans les choix nationaux et dans leurs évolutions. Les Régions entendent jouer pleinement leur rôle d’orientation stratégique, de planification, de coordination et d’animation pour soutenir, favoriser et faciliter la mobilisation des différents échelons de collectivités dans la réussite opérationnelle du programme SARE et plus largement dans la politique publique de rénovation énergétique. » - Renaud MUSELIERLes premiers résultats partagés à l’occasion de ce comité sont prometteurs et contribueront à accélérer le déploiement du service public d’accompagnement des ménages pour la rénovation énergétique, en particulier dans le contexte de reprise économique où le Gouvernement souhaite renforcer la dynamique de rénovation énergétique des bâtiments.Le programme « Service d’accompagnement pour la rénovation énergétique » (SARE) :Lancé en septembre 2019 par les Ministres Julien DENORMANDIE et Emmanuelle WARGON et doté d’une enveloppe financière pluriannuelle de 200 M€, le programme SARE vise à renforcer la dynamique territoriale de la rénovation énergétique existante, en partenariat avec les collectivités territoriales et les réseaux professionnels. En apportant un cofinancement jusqu’à 50% des montants engagés par les collectivités territoriales grâce à des certificats d’économie d’énergie, le programme cible non seulement l’information et l’accompagnement des ménages dans leur parcours de rénovation de leur logement, mais aussi l’animation de la filière professionnelle pour encourager le développement d’une offre de qualité et la montée en compétence. Le programme s’adresse aussi au segment du « petit tertiaire privé », dont les acteurs éprouvent par bien des aspects les mêmes difficultés que les particuliers dans leur démarche de performance énergétique. Ce programme a pour objectif de consolider et d’augmenter un service qui existe déjà : les espaces FAIRE, en complémentarité avec l’accompagnement proposé par l’Anah pour les publics les plus modestes.
Il y a 4 ans et 306 jours

Témoignage sur une extension bois

Il y a 4 ans et 306 jours

L'EPA Paris-Saclay sélectionne Seqens pour 181 logements sociaux et une maison médicale au sein du Campus urbain

Situé à Gif-sur-Yvette au sein du quartier de Moulon, le programme prévu sur les lots NE3.1, NE3.2 et NF2a comprendra 181 logements sociaux et une maison médicale de 450 m² en rez-de-chaussée du lot NF2a pour un total d’environ 12 300 m² QDP, livré en 2023.Seqens a proposé une offre conforme aux ambitions portées par l’EPA Paris-Saclay, à savoir :Une offre de logements proposant des dispositifs de flexibilité et de modularité innovants avec notamment :La pièce à la demande, située entre deux logements, pouvant être temporairement utilisée pour des usages privatifs ou de manière partagée (chambre d’amis, bureau de télétravail, salle de jeux commune…).Le jumelage d’appartements permettant, grâce à la souplesse du cloisonnement, de faire basculer une pièce d’un appartement à un autre au gré de l’évolution des besoins des ménages.Une offre en espaces partagés variée répondant aux évolutions des modes de vie et de travail avec : une pièce commune multi-activités accueillant les activités pouvant difficilement trouver place dans les appartements (coworking ou télétravail, réunions, salle de jeux, atelier de musique…), une chambre d’hôte à destination des résidents couvrant leurs besoins ponctuels d’accueil de famille ou d’amis, un espace de laverie mutualisé et des espaces de travail partagés dans les étages.Un programme exemplaire en matière environnementale avec, entre autres :Un objectif de construction bas carbone et de sobriété énergétique pour atteindre le label énergie carbone niveau E3C1-20% tendant vers le E3C2.Un mode constructif avec un minimum de 50% de structure bois.Une production d’électricité photovoltaïque renouvelable à hauteur de 30% de la surface de toiture et valorisée en autoconsommation.Un raccordement au réseau de chaleur et de froid de Paris-Saclay.Trois concours de maîtrise d’œuvre sont en cours sur ces trois lots, avec les équipes d’architectes suivantes :NE3.1. :Seyler & Lucan / Plan ComunAtelier Stéphane FernandezBadia Berger ArchitectesNE3.2. :Jean & Aline Harari ArchitectesAtelier Vera & Associés Architectes / jbmn architectesBourbouze et Graindorge ArchitectesNF2a :Atelier Kempe ThillBruno Rollet ArchitecteMGAULes architectes retenus en esquisse ont été sélectionnés par Seqens, l’EPA Paris-Saclay et les collectivités concernées sur la base d’une procédure d’AAPC (Avis d'Appel Public à la Concurrence), lancée le 29 juillet 2019. Les noms des lauréats de ces trois concours de maîtrise d’œuvre seront annoncés au cours de l’été 2020.Des logements situés au cœur d’un quartier en plein développementCes logements seront situés au sein d’une vie de campus animée autour notamment des bâtiments d’enseignement supérieur et de recherche existants (CentraleSupélec, l’ENS Paris-Saclay (rentrée prévue en 2020), du Learning Center (bibliothèque mutualisée - ouverture prévue fin 2021) mais également d’O’rizon, premier programme de 600 logements familiaux du quartier de Moulon).Des équipements et espaces publics sont également présents et prévus à proximité : le Parc de Moulon et la place du Carré des Sciences, le groupe scolaire de Moulon (école maternelle et primaire de vingt classes), une crèche de 55 berceaux, une Mairie annexe, la Plaine des sports, une gendarmerie, un collège...De nombreux commerces arrivent prochainement dans le quartier : boulangerie, supérette, restaurants, pharmacie, banque, coiffeur, cabinet médical temporaire, agence immobilière, laverie…Le quartier sera également desservi par un arrêt de la ligne 18 du Grand Paris Express à l’horizon 2026.
Il y a 4 ans et 306 jours

Oknoplast lance sa nouvelle fenêtre Koncept 2.0

Un maximum de lumièreSa solution de ferrage symétrique offre une parfaite harmonie des paumelles entre les deux vantaux de la fenêtre, créant ainsi un véritable ensemble. Dotée d'un battement central réduit de 112 mm elle profite d'un beau clair de vitrage (+30%) et ainsi permet d'apporter un maximum de lumière dans chaque pièce de l'habitation.Du confort au quotidienAtout attendu : l'aération partielle de l'ouvrant ! Véritable complément du fonctionnement d'une fenêtre, l'aération partielle est le juste entre-deux entre avoir sa fenêtre en position fermée et en position oscillo-battant. Il est alors possible de ventiler la pièce sans diminuer le niveau de sécurité de la fenêtre. Ouvrant de 70mm disponible en monobloc et rénovation.La sécurité et l'isolationToujours dotées de renforts en acier galvanisé en standard et de points de fermeture multiples à galet, les fenêtres Oknoplast bénéficient d'une stabilité maximale empêchant les déformations et permettent de fixer les points de sécurité directement dans le renfort. Son profilé de 6 multichambres d'isolation allié à un triple vitrage certifié Cekal et à un système de fermeture par compression offrent de très belles performances thermiques avec un Uw= 1 W/m²K.
Il y a 4 ans et 306 jours

Le combat du street artiste C215 pour un soutien de l'État à "une commande territoriale"

C215, alias Christian Guémy, a été reçu lundi par les ministres de la Culture et de la Ville, Franck Riester et Julien Denormandie.Des annonces sur la valorisation des artistes de street art auront lieu prochainement, selon le ministère de la Culture, où l'on fait valoir l'engagement de Franck Riester."Contacté par un conseiller présidentiel, j'ai fait une proposition de soutien à la commande culturelle territoriale (émanant notamment des maires). Au départ, c'est parti d'un tweet dans lequel j'interpellais les élus" après la pandémie, a expliqué C215 à l'AFP."L'on se dirige, a-t-il estimé, vers une mesure d'abondement de la commande territoriale, municipale ou provenant de bailleurs sociaux, encadrée par l'ADAGP (Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques), dans laquelle le taux de rémunération de l'artiste soit un critère d'éligibilité".Quelque 2.000 artistes seraient potentiellement concernés.La proportion de l'abondement qui servirait à rémunérer l'artiste "sera l'objet de la discussion à venir entre l'ADAGP, le ministère, etc". C215 aimerait que cela monte jusqu'à 50%, mais c'est loin d'être acquis."L'ADAGP sera garante comme elle l'est aujourd'hui pour les droits d'auteur".Il récuse toute "mise en concurrence" avec les autres métiers en crise de la culture."Quand un mur est commandé, il ne reste rien" aux streets artists le chantier fini, une fois tous les frais payés, explique C215. Selon lui, ils étaient déjà habitués à se contenter de la portion congrue mais le coronavirus "a foutu en l'air leur business model". Ils ne peuvent même plus compter sur la "solution de bricolage" que constituait le soutien des petites galeries qui ferment tour à tour."Il ne s'agit pas de réclamer un chômage, un revenu universel ou un statut d'intermittent" mais un mode de rémunération spécifique, souligne l'artiste connu pour ses engagements citoyens multiples."Je ne mène pas ce combat pour moi. Les plus connus comme moi gagnent bien leur vie. Les moins connus n'ont même pas de galeries", plaide le street artiste suivi par 800.000 personnes sur les réseaux sociaux.Publiée dans le Journal du dimanche, une tribune d'une cinquantaine d'artistes et créateurs, comme Agnès B., Ernest Pignon-Ernest, Robert Combas ou Philippe Decouflé, et d'élus, comme le président du Grand Est Jean Rottner, apportent leur soutien à cette aide.
Il y a 4 ans et 307 jours

Trêve hivernale : pas d'expulsion sans possibilité de relogement selon le ministre

"Je vais donner instruction aux préfets par circulaire dès cette semaine de s'assurer que seules les procédures d'expulsions locatives adossées à des possibilités de relogement opérationnel soient mises en œuvre", a déclaré le ministre lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.Le ministre a ajouté que "les propriétaires pourront solliciter l'indemnisation de l'État" quand les procédures d'expulsion n'auront pas été exécutées, a-t-il ajouté.Sur fond de crise du Covid-19, le gouvernement avait annoncé début mai la prolongation de la trêve hivernale jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire prévue en juillet, offrant un sursis à des milliers de foyers modestes menacés d'expulsion.Fin mai, le Collectif des associations unies, qui regroupe une trentaine d'associations, a demandé au gouvernent "de prolonger l'effort" et de "s'engager à ce qu'il n'y ait aucune remise à la rue sans solution". Elles se réunissent de nouveau jeudi pour évoquer "+l'après+ des personnes à la rue".Depuis le début du confinement, plus de 20.000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence ont été mises à disposition, dont près de 11.400 réquisitionnées dans des hôtels, pour mettre à l'abri ceux qui étaient "confinés dehors".Selon le ministre, près de 180.000 personnes ont pu être mises à l'abri par les associations et les services de l'État chaque soir depuis le début de la crise."Alors que le virus circule toujours dans notre pays, nous partageons le même objectif que les associations, c'est-à-dire qu'aucune personne ne se retrouve à la rue dans ce contexte", a redit M. Denormandie.Chaque année, entre 15.500 et 16.000 expulsions avec le concours de la force publique mettent à la rue ceux qui n'arrivent plus à se payer un toit.
Il y a 4 ans et 307 jours

Le Cese réformé pour en faire le "carrefour des consultations publiques"

Emmanuel Macron a déclaré lundi qu'une réforme serait présentée au prochain Conseil des ministres, qui en fera la "chambre des conventions citoyennes".Annoncée début 2018, cette réforme devait intervenir dans le cadre de celle des institutions, mais elle a été stoppée net, victime collatérale de l'affaire Benalla.Selon l'exposé des motifs, cette loi organique - qui précise l'organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et doit être adoptée à la majorité absolue par l'Assemblée nationale - comporte 12 articles.Elle va conférer une "triple vocation" au Cese: consultations publiques et avis sur des dispositions législatives à la demande du gouvernement ou du Parlement; traitement de pétitions par voie électronique et non plus seulement écrites; "carrefour des consultations publiques".Le nombre des représentants sera réduit d'un quart, pour passer de 233 à 175, comme prévu en 2018, toujours répartis en trois pôles: économique, social et environnemental."Cette diminution du nombre de membres s'explique tout d'abord par la suppression des quarante personnalités qualifiées", nommées par le président de la République, selon le texte.Yves Veyrier, le secrétaire général de Force ouvrière, a écrit mardi à Édouard Philippe pour demander du temps avant toute "modification substantielle" du Cese.FO s'inquiète plus particulièrement de l'article 6 et en demande le retrait.Cet article stipule que "lorsque le Cese est consulté sur un projet de loi portant sur les questions économiques, sociales et environnementales, le gouvernement ne procède pas aux consultations" prévues par la loi."Cela signifie donc que les instances paritaires du dialogue social, telles que la Commission nationale de la négociation collective, de l'emploi et de la formation professionnelle (CNNCEFP) et ses sous-commissions n'auraient plus à être consultées", estime le syndicaliste.Saisir le Cese "ne peut être assimilé à une consultation d'une instance paritaire, composée des représentants des organisations syndicales de salariés et des organisations patronales représentatives" écrit il notamment.Il évoque un "affaiblissement du dialogue social", avec notamment les disparitions récemment décidées du Haut conseil du dialogue social (HCDS), de la Commission des accords de retraite et de prévoyance (Comarep) et du Conseil orientation participation intéressement épargne salariale actionnariat salarié (Copiesas)."Supprimer les instances de consultation spécialisées conduit à vider les consultations de leur expertise technique, assise sur leur caractère représentatif de la dimension économique et du travail", ajoute-t-il.La dernière réforme importante du Cese date de 2008, complétée par la loi organique de 2010, avec à la clé un élargissement de ses prérogatives: les associations environnementales, des jeunes, des étudiants y ont fait leur entrée, et les citoyens peuvent la saisir par voie de pétition, signée par au moins 500.000 personnes.Créée en 1925 sous le nom de Conseil national économique, cette institution a pour première mission de conseiller le gouvernement et le Parlement par ses avis, qui ne sont que consultatifs.
Il y a 4 ans et 307 jours

L'industrie de la construction prête à la transformation numérique, selon une étude mondiale

Autodesk dévoile les résultats d'une étude: « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », réalisée par International Data Corporation (IDC). Parrainée par Autodesk, l'étude IDC - menée auprès de 835 professionnels de la construction de grandes entreprises en Europe, aux États-Unis et en Asie Pacifique - évalue la maturité et les défis de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction.Selon l'étude, 58% des entreprises interrogées dans le monde indiquent que leurs entreprises en sont aux premières étapes de leur parcours numérique, tandis que 28% en sont à mi-chemin et 13% en sont aux stades les plus avancés (v. ci-dessous, extraits de l'étude, les différents stages de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction).Le Japon, l'Allemagne et les États-Unis représentent le top 3 des pays les plus avancés. A l'inverse, le Brésil est le pays le moins avancé. En effet, la majorité des initiatives business et digitales/IT sont souvent déconnectées et non alignées avec la stratégie de l'entreprise. Globalement, l'Europe et les États-Unis obtiennent des résultats plus élevés que la région d'Asie Pacifique.Déverrouiller 5 points de « blocages numériques » peut aider à acquérir un avantage concurrentielL'étude a identifié cinq points de « blocages numériques » des entreprises dans le monde afin de les aider à atteindre le stade avancé de leur transformation numérique.Pour beaucoup d'entreprises qui s'attèlent à avancer dans leur digitalisation (46%), la plus grande difficulté est de créer une seule feuille de route stratégique à l'échelle de toute l'entreprise, afin d'aider à prioriser des cas d'usage et des investissements technologiques. Viennent ensuite la construction d'un modèle technologique déclinable (42%), la mise en place d'indicateurs numériques de mesure du succès (ou KPIs) (37%), la capacité à puiser dans l'expertise technologique (36%) et, enfin, l'intégration des meilleurs processus numériques à travers l'entreprise (29%).Déverrouiller les 5 points de « blocages numériques » peut aider les organisations à progresser dans leur transformation numérique en évoluant des étapes primaires et secondaires vers les étapes les plus avancées ; celles où la digitalisation devient centrale dans le processus de travail des entreprises et leur permet d'avoir un avantage compétitif sur leur marché.La voie à suivre« Alors que de nombreuses entreprises mondiales ont engagé leur transformation numérique et introduisent des innovations dans leur approche, le secteur de la construction n'a pas encore pleinement tiré profit des bénéfices de la digitalisation en raison des nombreux défis auxquels elle doit faire face », déclare Daniel-Zoe Jimenez, AVP et APAC Head Digital Transformation chez IDC.Daniel-Zoe Jimenez ajoute que, « cependant,l'étude démontre que les outils numériques pour le secteur de la construction (comme le BIM, la gestion des offres, la gestion des projets et les études) peuvent améliorer les projets, et que les entreprises étudient de nouvelles technologies innovantes afin d'accélérer leur transformation numérique ».L'utilisation du BIM est essentielle à la transformation digitale du secteur du BTP. Néanmoins, l'adoption du BIM est inégale dans le monde. L'étude menée par IDC démontre qu'il semble exister une corrélation entre les entreprises les plus matures (étape 3 et plus) et leur utilisation du BIM.« Dans le monde entier, le secteur de la construction réalise qu'il doit bâtir toujours plus avec moins », déclare Dustin DeVan - Stratège et évangéliste Construction, représentant d'Autodesk Construction Solutions. « Nous avons besoin de davantage d'infrastructures, mais il existe une pénurie de main d’œuvre et une baisse des marges. Pour augmenter la productivité et acquérir un avantage compétitif dans ce contexte, les entreprises doivent engager une digitalisation et connecter leurs équipes, leurs processus de travail et leurs données ».Zoom : La transformation numérique des entreprises du secteur de la construction en France (*)Les 3 principaux défis auxquels les entreprises françaises sont confrontées sont :La sécurité des données (18,6%)La gestion des risques (11,1%)Les processus manuels et les doublons chronophages (9,8%)Les 3 premiers investissements actuels en matière de logiciels sont :La gestion de projet (43,1%)Les logiciels BIM (41,2%)La planification des ressources de l'entreprise / Les estimations / La gestion de la relation client (CRM) / La gestion de projet / La pré-construction (37,3%)Selon les entreprises françaises interrogées, les 3 phases d'un projet de construction qui méritent le plus d'améliorations sont :La phase de conception (19,6%)L'étape de pré-construction (17,6%)L'exécution sur le chantier (15,7%)Les outils numériques exploités dans le cadre de projets de construction aident à améliorer en priorité :Le management et la performance du projet (16,7%)La rapidité et précision des projets (15%)La sécurité et la santé des équipes (12,4%)D'après 33.3% des entreprises françaises interrogées, seulement 5% à 10% du chiffre d'affaires est utilisé pour les investissements technologiques.Enfin, en France, pour 41% des entreprises du secteur de la construction, les investissements BIM sont courants. Mais pour 29%, ils sont encore seulement planifiés.(*) Source : « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », IDC). Pour en savoir plus :Découvrez le webinar dédié : cliquez iciConsultez l'étude IDC dans son intégralité : cliquez ici
Il y a 4 ans et 307 jours

Signature de la convention de programme ACTEE 2 et nouvel appel à projets SEQUOIA

Le programme ACTEE 2 est doté d'un budget de 100 millions d'euros (grâce au dispositif des certificats d'économie d'énergie) pour soutenir les collectivités afin d'accélérer la transition énergétique et dynamiser ainsi la commande publique. Ce programme s'inscrit pleinement dans les objectifs du plan de relance : les travaux générés vont créer de l'activité dans les territoires et impulser des actions. En moyenne, un euro versé par ACTEE génère plus de dix euros d'investissement.Le programme ACTEE 2 vise à faciliter le développement des projets d'efficacité énergétique et de substitution d'énergies fossiles. Il privilégie les systèmes énergétiques efficaces, les énergies renouvelables et de récupération pour les bâtiments publics en France métropolitaine (Corse comprise) et dans les Départements et régions d'outre-mer (DROM). Il associera de manière large à sa gouvernance les associations de collectivités ainsi que les principaux acteurs en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments publics.Le programme ACTEE 2 se fonde sur :La mise en place d'une démarche générale de mise à disposition d'outils au service des collectivités, comprenant des guides, cours en ligne, un parcours de formation avec labélisation des économes de flux ACTEE (experts de terrain mutualisés pour la rénovation énergétique), des documents contractuels cadres (cahiers des charges types), des outils innovants. La mise en place d'une cellule de soutien pour répondre aux questions des collectivités va permettre de les accompagner de manière soutenue dans leur projet de rénovation énergétique ;La mutualisation des projets d'efficacité énergétique, proposée par les collectivités (communes, syndicats mixtes, établissements publics de coopération intercommunale) et autres acteurs de terrain, agrégeant les activités dans ce domaine et dans leur périmètre, permettant un effet de levier mutualisé dans les territoires ;C'est dans ce cadre que des appels à manifestation d'intérêt (AMI) sont lancés : ceux-ci ont pour objectif d'apporter des fonds du programme aux acteurs proposant cette mutualisation.Favoriser la coopération entre les collectivitésÀ l'heure où la question de l'obligation de rénovation énergétique des bâtiments publics comme privés fait l'objet de débat, la FNCCR lance un nouvel appel à projets intitulé SEQUOIA « Soutien aux Élus (locaux) : Qualitatif, Organisé, Intelligent et Ambitieux » à destination des collectivités désireuses de s'engager pour l'efficacité énergétique de leur patrimoine (bâtiments municipaux, mairies, écoles, salles des fêtes, gymnases…). À l'issue des élections municipales, de nouvelles équipes élues pourront donc initier des projets de rénovation ambitieux grâce au dispositif.L'objectif premier de l'AMI SEQUOIA est d'apporter un financement dédié aux coûts organisationnels liés aux actions d'efficacité énergétique des bâtiments des collectivités, pour les acteurs publics désireux de consommer moins et mieux (mutualisation des projets de territoire permettant de massifier les actions de réduction des consommations énergétiques des collectivités).Le second objectif de l'AMI est de créer des coopérations entre établissements publics agrégateurs d'actions d'efficacité énergétique, en impulsant des dynamiques locales d'efficacité énergétique et bas carbone.Il sera suivi en septembre prochain d'un AMI à destination du secteur de la santé : l'AMI CHARME : « Centres Hospitaliers en Action, Retraites en Mouvement : pleins d'Enjeux ! »Les entités pouvant candidater à ces nouveaux AMI sont :Les collectivités territoriales : communes, départements, régions ;Les établissements publics locaux (EPCI, métropoles et pôles métropolitains, communautés (CC/CA/CU), syndicats intercommunaux) ;Les syndicats d'énergie ;Des partenaires publics locaux des collectivités, comme les ALEC et les AREC.Les grandes étapes de l'AMI SEQUOIALancement le 30 juin 2020Clôture de la première sélection le 10 novembre 2020Jury le 2 décembre 2020Remise des prix début décembre 2020 lors du colloque ACTEEClôture de la deuxième sélection le 29 janvier 2021Jury le 24 février 2021Remise des prix début mars 2021Pour rappel : les lauréats d'ACTEE 1 - 2019 AMI pilote : http://www.fnccr.asso.fr/article/laureats-de-lappel-a-pilotes-actee/AMI CEDRE : http://www.fnccr.asso.fr/article/remise-des-prix-actee/
Il y a 4 ans et 307 jours

Les entreprises des quartiers défavorisés sont aussi pérennes que la moyenne selon une étude

"Les entrepreneurs des quartiers n'ont ni plus ni moins de chance que les autres de faire faillite dans les trois années qui suivent la création de l'entreprise", selon cette étude qui relève que les chances de maintenir son activité sont mêmes plus fortes dans le cas des microentreprises.Ainsi le taux de pérennité à trois ans des entreprises classiques créées dans les QPV est de 77%, contre 74% hors QPV, une différence peu significative.Pour les microentrepreneurs, l'écart est en revanche important avec un taux de pérennité de 48% dans les QPV contre 36% en dehors. Ce qui pourrait s'expliquer en partie par une population en moyenne plus jeune dans les quartiers défavorisés.Les auteurs de l'étude ont analysé une base de données de l'Insee permettant de suivre deux cohortes de 40.000 entreprises classiques et de 40.000 microentrepreneurs, en 2014 et 2017.Ils ont par ailleurs interrogé par téléphone 700 entrepreneurs issus pour moitié des QPV et mené des entretiens approfondis."Une entreprise en quartier prioritaire de la ville n'est pas plus fragile qu'une entreprise" située en dehors, a déclaré, lors d'une visioconférence sur Youtube, Elise Tissier, directrice de Bpifrance Le Lab, boîte à idées de la banque publique d'investissement.Les entreprises de ces quartiers socialement défavorisés souffrent pourtant d'un "déficit d'accompagnement étant donné les conditions de départ plus difficiles", d'une "relation trop distante avec les banques" ainsi que d'un "isolement géographique, économique et culturel", relève l'étude.Mais "financer ou accompagner une entreprise en QPV n'est pas plus risqué que d'accompagner une entreprise partout sur le territoire", souligne Mme Tissier.Dans leur entourage, ces entrepreneurs "ont moins de patrons autour d'eux", constate encore la directrice de Bpifrance Le Lab qui évoque un besoin d'extension de leur "réseau", trop souvent limité à leur quartier d'origine.Le nombre de créations d'entreprises rapporté à la population active dans les QPV est de 1,7%, contre 2,1% pour l'ensemble de la France et faute de moyens, les entreprises y ont souvent de plus petite taille, selon l'étude qui rappelle que le taux de pauvreté dans ces quartiers est de 42,6%, contre 14,5% de moyenne nationale.
Il y a 4 ans et 307 jours

Compte-rendu de l'Observatoire du Très Haut Débit 2020

En quelques années, une véritable filière industrielle s'est imposée et a réussi un exploit sans précédent. Mais celle qui tournait à plein régime, il y a encore quelques mois a été frappée de plein fouet par la crise sanitaire liée au Coronavirus. Aussi, les industriels en appellent à l'Etat pour que celui-ci soutienne, dans le cadre de son plan de relance attendu en septembre prochain, cette filière essentielle pour la vie des citoyens, la croissance économique et l'emploi en France. Le ministre Julien Denormandie et le président de l'Arcep, Sébastien Soriano ont été interpelés à ce sujet.La crise Covid a chamboulé la filière. L'étude d'impact EY / Tactis commandée par InfraNum et dont les résultats ont été présentés le 15 juin dernier, a apporté un nouvel éclairage à l'Observatoire annuel du THD, fruit d'une enquête qualitative menée auprès d'un panel représentatif de 120 entreprises du secteur interrogé en début d'année. Conclusion : un grand nombre de données a été réajusté par rapport à l'édition 2019 et des points de vigilance sont mis en exergue.Un objectif 2022 de déploiement, potentiellement remis en causeUne certitude, l'objectif 2022 du Plan France THD sera difficilement tenable car il faut faire face au retard lié au Covid-19 et intégrer la croissance réelle du parc logements :1,5 million de retard : la crise sanitaire a largement entamé les capacités de production des prises FttH pour les années 2020 (-1 million) et même 2021 (-500.000) ;5 millions de logements en plus : le parc de logements en France ne cesse de croître. Désormais, les hypothèses de prévisions concernant les prises à raccorder sont de 42,4 millions pour 2025, soit 5 millions de plus que lors du dernier référentiel.Si le pic des déploiements est attendu pour 2022, avec une forte montée en puissance en zones RIP à partir de 2021, il reste ainsi 23 millions de prises FttH à construire d'ici 2025.La crise Covid ayant démontré l'importance du THD partout en France pour le maintien en activité des services publics, de l'activité économique et du lien social, le plan de relance pour la filière doit se donner l'ambition d'une généralisation de la fibre pour 2025. A cet horizon, 3 millions de prises restent à financer pour atteindre les 41,1 millions de prises que la filière estime pouvoir déployer.Sauf si ...C'est pourquoi, la fédération Infranum en appelle à :Un financement supplémentaire de l'Etat de 400 millions € pour éviter d'exclure du THD 1,4 million de foyers ;Lever un certain nombre de freins opérationnels et réglementaires, à commencer par ceux liés aux appuis communs (avec Enedis), à la base adresse nationale (en zone très rurale, les opérateurs enregistrent jusqu'à 50% des prises dépourvues d'adresses - en Ile de France : encore 5% d'échec) et au mode Stoc (pour lequel rien n'a été enclenché par l'Arcep malgré des propositions concrètes). A l'inverse, les organisateurs se félicitent de la mise en place du standard Gr@ce THD V3 qui simplifient les études liées aux déploiements.Mieux utiliser le mix technologique pour apporter une solution aux oubliés du THD. Relégitimés par la crise Covid-19, le THD radio et le satellite offrent des leviers immédiats qui doivent être soutenus par une action forte de l'Etat (prorogation du guichet et des licences THD radio, soutien et aides financières, maintien de l'ouverture du fonds de cohésion numérique).Un nouveau défi côté emploiAprès une année record en 2019, avec 9.000 recrutements (23.500 ETP au total dans la filière), 2020 sera également une année de tous les défis avec 5.300 nouveaux emplois directs, répartis partout en France.Partie de zéro, la filière a réussi à construire une puissante dynamique de formation et d'insertion. En 2019, les centres de formation étaient occupés à 95%. En 2020, les marchés de travaux et DSP auront représentés 9 millions d'heures d'insertion sociale, dont 1,8 en formation.Si la mobilisation est générale sur ce thème, « une campagne de communication signée par l'Etat et incitant les demandeurs d'emploi à s'intéresser aux métiers de la fibre semble aujourd'hui indispensable pour maintenir le cap de 2022, où la filière atteindra son pic à 30.500 emplois directs » explique Hervé Rasclard, délégué général InfraNum.La France, pays le plus fibré mais le moins numériséSujet récurrent mais non moins sensible : le retard des entreprises françaises à enclencher leur transformation digitale. Malgré les progrès de déploiement, la France n'arrive qu'à la 17ème place en termes de numérisation des entreprises. Avec des effets évidents sur la compétitivité et l'avenir de notre économie.Selon Etienne Dugas, Président InfraNum « le compte n'y est pas ! Les analyses de marché de l'Arcep doivent enfin tirer les conclusions qui s'imposent et conduire à des évoluions fortes de la réglementation ».Loin d'être désuets et alors qu'ils arrivent bientôt à échéance, la fédération indique que les RIP de première génération jouent un rôle essentiel à ce sujet, et dans une moindre mesure dans les projets smart territoires.Concernant ces derniers, la diversité des projets et l'enjeu d'avenir qu'ils représentent conduisent InfraNum et l'Avicca a réclamé un plan national du smart reposant sur une logique de partenariat public/privé et une véritable collaboration entre les différents échelons territoriaux.Forte d'une filière structurée et mobilisée, la France, arrive en tête pour ses déploiements fibre en Europe et pour le rythme de croissance de son parc d'abonnés FttH/B (+1,9 millions en 4 ans). Elle peut alors se permettre d'envisager sérieusement l'export de son « french model ». 88 millions de prises seraient ainsi à déployer à ses portes, rien qu'en UK, Allemagne, Pologne et Italie. Et après l'Europe, l'Afrique, l'Amérique du Nord...De gros enjeux de développement pour les acteurs de la filière dont l'activité française sera sensiblement différente après 2025 et qui auront su, grâce au soutien de l'Etat, se relever suffisamment de la crise qui vient de les frapper.Les premières réactions...La table-ronde qui a suivi la présentation de ces résultats a suscité de nombreuses réactions, mais tous les acteurs s'accordent à confirmer leur engagement dans le Plan France THD et la réussite de ses 3 jalons : 2020, 2022 et 2025.Sébastien Soriano, Président de l'Arcep a d'ailleurs prévenu que « Le régulateur ne tolèrera pas de remise en cause du calendrier sans justification valable ».Patrick Chaize, Président de l'Avicca n'a pas hésité à marteler « Il faut 100% de THD, c'est-à-dire le même accès pour tous et sur tous les territoires. Aucune alternative n'est envisageable, d'autant que certains départements ont déjà prouvé que c'est possible ».Julien Denormandie, Ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement a salué le travail déjà réalisé et a confirmé la volonté politique de maintenir la France en tête des déploiements numériques en Europe et de l'inscrire dans l'ambition de la Gigabit society à l'horizon 2025. Pour ce faire, « le plan de relance gouvernemental attendu en septembre doit contenir une part très forte sur le numérique, non seulement sur la généralisation des réseaux, mais aussi sur la prise en main et la maîtrise des usages, notamment de la part des entreprises ».Une main tendue, qui rejoint celle d'Antoine Troesch, Directeur de l'Investissement de la Banque des Territoires, Groupe Caisse des Dépôts : « La Banque des territoires, déjà fortement mobilisée sur le financement des réseaux RIP (60%), apportera le financement nécessaire pour aller à l'objectif du 100% de THD ». Une ouverture pour mettre en place le fameux fond de filière, réclamé par la fédération InfraNum pour renforcer les fonds propres des acteurs du secteur et notamment des TPE/PME...Face à ces engagements, Etienne Dugas se réjouit « Si tous les freins opérationnels sont levés - base adresse nationale, appuis communs, mode Stoc, colonnes montantes, emploi, etc., les objectifs 2022 sont encore atteignables. Le seront-ils ? »Le 2 juillet, à l'occasion des Assises du THD (Maison de la Chimie - Paris), ce dernier présentera devant le ministre, son plan de relance pour la filière, c'est-à-dire les mesures précises et chiffrées intégrer dans le cadre du plan de relance gouvernemental, qui seul permettra d'atteindre les objectifs initiaux.Télécharger les slides complets de l'Observatoire : cliquez ici
Il y a 4 ans et 307 jours

Cap sur les nouvelles formations Sto 2020

En 2020, Sto enrichit son centre de formation et d'animation situé à Bezons (95) de deux nouvelles formations et de nouveaux outils pédagogiques.Certifiées CERTIBAT, les formations proposées par Sto s'adressent aux applicateurs, compagnons, chefs de chantier et chefs d'entreprise.3 nouvelles formations : Chantier école Bardage, la réglementation incendie et l'entretien et la rénovation d'ITEEn plus du Chantier école ITE, Sto propose cette année à ses partenaires de renforcer leur savoir-faire en façade ventilée avec la nouvelle formation Chantier école Bardage.A l'issue de celle-ci, les stagiaires-professionnels seront en mesure de mettre en œuvre un projet de bardage ventilé avec le système à enduire StoVentec R.Ce parcours de 14 heures réparties sur 2 jours allie théorie et pratique, pour bien identifier les différents éléments d'un système de bardage, maîtriser les étapes d'un chantier et acquérir les bons gestes pour mettre en œuvre le système.En plus des formations Chantier école, Sto propose en 2020 deux nouvelles formations techniques : la Réglementation incendie, plus que jamais d'actualité, et l'Entretien et la rénovation d'ITE.La formation sur la Réglementation incendie se déroule en trois temps : assimiler les fondamentaux (familles de bâtiment, Euroclasse, etc.,), préconiser des solutions Sto conformes à la réglementation incendie sur maçonnerie et béton, et apprendre à mettre en œuvre les solutions constructives d'ITE avec isolants PSE. Après les 7 heures de formation, les compagnons maîtriseront la réglementation incendie en façade sur tous types de bâtiments et pour des projets de bardage, ITE et ravalement, en neuf et rénovation.Au programme de l'Entretien et la rénovation ITE : la compréhension des principales causes de désordres d'un enduit mince sur isolant, la connaissance des règles professionnelles pour l'entretien et la rénovation des systèmes, l'assimilation des différents procédés ainsi que leur mise en œuvre. A l'issue des 7 heures de formation, les professionnels sauront appliquer les bonnes pratiques pour les projets de rénovation d'ITE dans le respect de la réglementation.De nouveaux outils pédagogiques et une équipe dédiéeLe Centre de formation de Sto se caractérise par des outils pédagogiques et efficaces, pensés pour faciliter l'acquisition des savoirs et savoir-faire :une expertise métiers des formateurs qui sont tous des professionnels de la façade (les formations Chantier école sont dispensées par des techniciens d'application terrain ; les formations Techniques par des ingénieurs du service technique),une méthode éprouvée : exercices pratiques, quiz interactifs, études de cas et application concrètes,240 m2 de plateforme pratique sur le site de BezonsLa qualification CERTIBAT des formations dispensées par Sto garantit aux financeurs de la formation professionnelle continue (OPCO) la conformité au Décret n° 205-790 du 30 juin 2015 relatif à la qualité des actions de la formation professionnelle continue.En contribuant à développer les compétences des hommes, compagnons et encadrants chez ses partenaires, Sto entend participer à un cercle vertueux. Des collaborateurs reconnus pour leur savoir-faire font la satisfaction des clients et s'épanouissent plus longtemps au sein de leur entreprise.Toutes les dates de formation et l'intégralité des parcours sont à retrouver sur sto.fr / Rubrique formation.
Il y a 4 ans et 307 jours

R+MuR d'Alkern : la solution pour l'optimisation de la performance thermique des parois, validée par le CSTB

Le CSTB, à l'issue de la réunion de la Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques, vient de valider cette solution en rendant son Avis Technique n°16/20-779-v1.Pour rappel, pour vos projets de bâtiments à étages, alkern propose la solution la plus économique du marché, permettant de combiner tous les avantages des blocs béton de granulats courants, en pose collée à la réponse aux exigences de la RT2012 et E+C-, grâce à l'optimisation du traitement des ponts thermiques. Ces produits innovants, sous marque de qualité NF pour les blocs et QB pour les planelles, s'assemblent pour vous proposer une réelle innovation système, conçue pour toutes les familles de bâtiments, et tous types de planchers. Cette solution est disponible en zone sismique et non sismique, ainsi qu'avec des blocs de hauteur 20 et 25 cm pour faciliter le calepinage. La continuité de la descente de charge est assurée grâce à l'alignement des parois des blocs. La résistance au feu est à minima de 30 minutes, sous 18.7T/m avec doublage PSE et jusqu'à 90 minutes avec doublage laine de roche.La solution est packagée pour optimiser sa bonne mise en œuvre sur le chantier :Mise en œuvre traditionnellePose colléeSolution « clef en main »Identification facile des éléments composant le kit ElipsiSur demande, démonstrateur présent au démarrage du chantierEnvie d'en savoir plus sur le R+MuR ? RDV sur le site internet www.alkern.fr pour télécharger la fiche technique et la documentation commerciale. De plus, les experts d'Alkern seront ravis de vous présenter ces solutions et produits en RDV ou en visio conférence.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.200 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires d'environ 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 307 jours

Covid-19 : Un mini-site de l'Urssaf pour informer les entreprises sur les nouvelles mesures d'exonération

Pour donner davantage de visibilité aux entreprises en difficulté, l’Urssaf met en place un mini-site dédié. Ce site a pour objectif d’accompagner les publics concernés en leur apportant un premier niveau d’information sur ces mesures, qui feront l’objet d’un débat au Parlement et seront précisées par la troisième loi de finances rectificative pour 2020 et par décrets.Les entreprises concernées :Entreprises de moins de 250 salariés des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien et des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (pêche, blanchisserie, etc.) Entreprises de moins de 50 salariés des secteurs d’activité qui ont bénéficié d’un report de paiement des cotisations et qui justifient d’une baisse d’au moins 50% de leur chiffre d’affaires par rapport à la même période en 2019.Entreprises de moins de 10 salariés des autres secteurs d’activité qui ont fait l’objet d’une fermeture administrativeTravailleurs indépendants hors auto-entrepreneurs : des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (viticulture, pêche, blanchisserie, etc.)Auto-entrepreneurs : des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien ou des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (viticulture, pêche, blanchisserie, etc.)Artistes-auteurs en BNC et ou traitement et salairesCe site internet sera accessible à l’adresse suivante : sur www.mesures-covid19.urssaf.fr et sera enrichi et mis à jour dans les prochaines semaines.
Il y a 4 ans et 307 jours

MND remporte la construction de la 2ème ligne du téléphérique urbain de Saint-Denis à La Réunion

D'une longueur de 1,3 km, ce téléphérique urbain reliera le quartier de La Montagne à celui de Bellepierre dans le centre de Saint-Denis. Il permettra de sécuriser et de désengorger la route de La Montagne empruntée quotidiennement par un flux de plus de 12.000 véhicules. En dehors de ses qualités d'écomobilité et de franchissement d'obstacles, ce mode de déplacement sûr, rapide, silencieux et accessible à tous, réduira les temps de parcours grâce à une alternative pérenne et performante à la route départementale 41. Il facilitera la mobilité des 13.000 habitants du quartier de La Montagne, tout en offrant au secteur de nouvelles opportunités de développement urbain, économique et touristique. Le téléphérique sera interconnecté aux réseaux de transports publics. Le montant de l'investissement pour sa construction s'élève à 39,8 millions d'euros, dont 13,9 millions d'euros pour MND.Un téléphérique urbain moderne, silencieux et novateurLe téléphérique urbain de La Montagne intègre les technologies les plus récentes et les plus avancées, alliées à un design des cabines aux formes fluides et arrondies. Le système retenu est un va-et-vient bi-câble avec une voie élargie à 16 mètres pour une forte résistance au vent (jusqu'à 120 km/h). Grâce à cette technologie, la vitesse des cabines est élevée et peut atteindre 45 km/h. Les deux cabines de 50 places au design unique seront composées de structures entièrement vitrées à protection anti-UV haute performance. Elles offriront ainsi un grand confort aux usagers et un panorama époustouflant à 360° sur Saint-Denis et son fabuleux environnement. Un téléphérique urbain qui produit 92% de ses besoins énergétiques annuels grâce au soleilInstallés sur le bâtiment de la station Vigie, les 600 m² de panneaux photovoltaïques produiront l'équivalent de 92% de la consommation électrique annuelle de l'installation.Un téléphérique urbain conçu pour s'intégrer parfaitement dans son environnement naturel et réduire l'impact environnemental et les émissions de CO²Le téléphérique urbain de La Montagne a été pensé pour respecter la biodiversité de la faune et de la flore de la zone protégée qu'il survole. Outre les gares de départ et d'arrivée, un seul pylône sera installé à proximité de la station Hôpital, réduisant ainsi au minimum l'impact du projet sur l'environnement. La hauteur du câble a été spécifiquement étudiée pour ne pas gêner le vol des oiseaux. Ce nouveau mode de transport contribuera à réduire considérablement les émissions de CO².« La CINOR, avec un premier chantier en cours à l'est de Saint-Denis, adopte une deuxième ligne du réseau de téléphériques pour améliorer la mobilité de ses habitants et aménager son territoire. Nous sommes en effet persuadés que le transport par câble est une solution d'avenir qui répond aux besoins des usagers du réseau de transport public CITALIS et correspond à la configuration de notre agglomération pour en assurer son développement urbain pérenne et durable. Pour le téléphérique de La Montagne, nous voulons sécuriser et fluidifier la route de La Montagne qui est un point dur de la circulation à Saint-Denis. La ligne aura également une orientation touristique marquée et les usagers pourront profiter d'une vue incomparable sur la baie de Saint-Denis. Le groupement Payenke[1] s'est démarqué avantageusement de la concurrence dans le cadre de la consultation pour ce marché de performance en valorisant les atouts du territoire. » - Mikaël Nacivet, Directeur des Projets de téléphérique à la CINOR.« En raison de l'urbanisation du secteur de La Montagne et de la nécessité de mieux raccorder ses habitants avec le reste de la ville, la CINOR a jugé primordial d'installer un moyen de transport collectif urbain sûr, innovant et adapté aux contraintes environnementales. Le transport par câble, avec un coût d'infrastructure nettement inférieur à celui des autres modes de transports collectifs, présente également l'avantage de consommer peu d'énergie. Notre groupement d'entreprises a su concevoir un téléphérique avec des technologies novatrices qui respecte et valorise ce territoire et son environnement » - Nicolas Chapuis, Directeur du pôle transport par câble du groupe MND. Caractéristiques techniques :Longueur : 1,3 kmDénivellation : 305 mètresVitesse initiale : 27 km/hVitesse maximale : 45 km/hDurée du parcours : moins de 4 minutesNombre de cabines : 2Capacité d'une cabine : 50 personnesCapacité initiale maximale annuelle de transport : 7,5 millions de passagersMontant total des travaux : 39,8 millions d'euros[1] Le groupement Payenke rassemble six entreprises complémentaires dont quatre d'entre elles sont basées à La Réunion : MND-LST, BARTHOLET, SOGEA Océan Indien-VINCI, SBTPC-VINCI, T&T, et Suez Consulting. Ce groupement aura pour mission la conception, la construction, et les opérations de maintenance du téléphérique de La Montagne. L'entreprise réunionnaise TTS interviendra quant à elle sur la partie maintenance en qualité de sous-traitant du groupement. Le Payenke (Paille-En-Queue) est un oiseau marin à la couleur blanche et aux longues lignes noires, c'est une espèce protégée qui se niche principalement dans les falaises notamment sur la route du littoral entre Saint-Denis et la Possession, dans le sud sauvage. Par son allure élancée, il est le symbole choisi pour ce nouveau téléphérique au tracé élégant et aérien.
Il y a 4 ans et 307 jours

Le pape met de l'ordre dans "la Fabrique de Saint-Pierre"

Cette décision survient après un signalement interne qui a conduit la justice vaticane à saisir des documents et des ordinateurs dans les bureaux de la Fabrique de Saint-Pierre, précise un communiqué du Saint-Siège publié mardi.Le 1er juin, le Saint-Siège s'était doté d'une nouvelle loi encadrant les appels d'offres pour ses dépenses internes, du jamais vu destiné à prévenir la corruption et faire des économies en pleine crise financière liée à la pandémie.C'est dans ce cadre que le pape François a nommé un nonce apostolique (ambassadeur du Saint-Siège), Mgr Mario Giordana, au poste de commissaire extraordinaire.Il sera chargé de "mettre à jour les statuts, clarifier l'administration et réorganiser les bureaux administratifs et techniques de la Fabrique", précise le texte du Saint-Siège. Il sera en outre assisté par un comité pour mener à bien cette "tâche délicate".La discrète Fabrique de Saint-Pierre, composée aujourd'hui d'une petite armée d'ouvriers spécialisés, a été créée au XVIème siècle, après la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre, pour laquelle ont été sollicités Bramante, Michel-Ange ou encore Raphaël.
Il y a 4 ans et 308 jours

La Cour des comptes appelle à un effort "dans la durée" mais sans "austérité" pour maîtriser la dette publique

"La soutenabilité de la dette constitue plus que jamais un enjeu, sinon l'enjeu essentiel pour les finances publiques", a affirmé son nouveau premier président Pierre Moscovici, lors d'une conférence de presse pour présenter le rapport annuel de l'instance sur la situation et les perspectives des finances publiques.Tandis que le gouvernement compte sur le rebond de la croissance l'an prochain pour réduire la dette et exclut toute hausse d'impôts, la Cour juge que "sans action de redressement, le déficit risque d'être durablement très élevé (...). La trajectoire de la dette ne serait alors pas maîtrisée".Le gouvernement s'attend cette année à une récession historique de -11%, avec un gonflement de la dette publique à près de 121% du produit intérieur brut (PIB), avant un rebond de l'économie l'an prochain.Mais pour la Cour, "il ne faut pas tout attendre" de la croissance, car même le scénario le plus optimiste d'une reprise rapide ne permettra pas à la France de retrouver son niveau d'endettement d'avant crise d'ici à 2030.Et celui-ci, avoisinant les 100% du PIB était déjà jugé préoccupant avant la crise par la Cour, qui enfonce le clou dans ce rapport."La France n'a pas abordé cette crise avec des finances publiques restaurées", note-t-elle pointant une "fatigue budgétaire" récurrente des différents gouvernements qui ont peu réduit la dépense publique et le déficit.Toutefois pour la Cour, l'effort "ne doit pas être trop brutal pour ne pas casser la reprise mais il doit être poursuivi avec constance pour obtenir des résultats tangibles"."La Cour préconise le sérieux (...), la prévisibilité, en aucun cas l'austérité", a insisté Pierre Moscovici.L'institution appelle ainsi le gouvernement à définir une trajectoire de désendettement dans la future loi de programmation des finances publiques "au plus tard" au printemps prochain. "Il n'y a pas besoin d'attendre", a estimé M. Moscovici.Cela permettrait aussi à la France de montrer à Bruxelles sa bonne volonté, dans la perspective d'une levée de la dérogation aux règles budgétaires européennes.Séparer la "dette Covid"Cette trajectoire devra notamment prévoir un "examen en profondeur" des dépenses publiques, pour privilégier les dépenses d'investissement, notamment dans la transition écologique et la santé, en parallèle d'un "effort accru de maîtrise des autres dépenses", juge la Cour.Par ailleurs, elle conditionne de nouvelles baisses d'impôts à des "hausses d'autres prélèvements ou de suppressions de niches" ou encore à "un effort encore accru de maîtrise de la dépense".Le gouvernement prévoit de diminuer les impôts de production qui pèsent sur les entreprises dans le cadre de son plan de relance attendu à la rentrée.Pour la Cour, les mesures de ce plan devront être "temporaires" et ciblées, sans financement par un surcroît d'endettement.Les conditions de taux d'intérêt bas sont "favorables" à de telles décisions, plaide-t-elle, alors qu'il y a un risque sur la "soutenabilité" de la dette en cas de remontée des taux, ainsi que d'aggravation de l'écart avec les autres pays de la zone euro.Dans cette hypothèse, "si elle n'avait pas entre-temps diminué son endettement public rapporté au PIB, la France se retrouverait dans une situation très difficile", avec le risque d'une envolée encore plus massive de sa dette et de difficultés pour la financer, alerte la Cour.Lundi, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé que le gouvernement allait traiter à part la dette publique issue de la crise. Cette dette, "nous la rembourserons en la cantonnant et en la séparant des 100 points de dette initiale", a-t-il affirmé devant les députés.A l'image de ce qu'il a fait pour la dette sociale, cantonnée dans la CADES (caisse d'amortissement de la dette sociale), avec un échéancier jusqu'à 2033, M. le Maire a ainsi évoqué la date de 2042 pour le remboursement de la dette Covid.Le premier président de la Cour des comptes a refusé de commenter cette proposition que l'instance "n'(a) pas expertisée".
Il y a 4 ans et 308 jours

Covid-19 : l'épargne issue du confinement pourrait réduire de moitié les pertes de l'économie française

"La grande différence par rapport à la crise de 2008, c'est que les ménages ont accumulé pendant le confinement beaucoup d'épargne, avec une diminution plus forte de leur consommation que de leurs revenus", a expliqué le directeur de l'OFCE Xavier Timbeau, lors de la présentation d'une évaluation de l'impact économique du coronavirus.Selon les chiffres de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les ménages ont accumulé 55 milliards d'euros d'épargne forcée pendant le confinement et 20 milliards supplémentaires pendant la période de déconfinement qui a suivi pour atteindre un total de "75 milliards en l'espace de seize semaines".Pour M. Timbeau, ces 75 milliards d'euros représentent trois points de Produit intérieur brut (PIB), soit près de la moitié des 6,6 points perdus par l'économie française (175 milliards) pendant le confinement et le déconfinement, une dégringolade qu'il a qualifiée de "phénoménale"."L'utilisation de cette épargne va être déterminante pour la suite", a affirmé le directeur de l'OFCE, soulignant qu'elle constitue "un élément clef de la reprise de l'activité au cours du second semestre 2020 et de l'année 2021".Mais des incertitudes persistent sur le recours à cette épargne dans les prochains mois par le consommateur français, d'autant qu'une partie de la population a subi des pertes de revenus, notamment chez les indépendants ou ceux dont le chômage partiel n'a pas entièrement couvert leurs revenus."La répartition des 75 milliards (d'euros) d'épargne est inégale", a expliqué M. Timbeau, qui a rappelé que la crise pourrait s'aggraver en cas de deuxième vague de l'épidémie."Dans un scénario macroéconomique catastrophique avec beaucoup de destruction d'emplois (...) et des faillites d'entreprises, il est probable que les ménages conservent au maximum une épargne de précaution", a-t-il expliqué."La précaution face à une situation très incertaine peut conduire à thésauriser", a-t-il ajouté.
Il y a 4 ans et 308 jours

Le bâtiment prévoit une chute de 18% de son activité cette année et réclame un plan de relance immédiat

En 2020, "le bâtiment devrait chuter de 18% (et) ça serait 120.000 emplois en danger", a résumé Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), lors d'une conférence de presse.C'est la première fois que la fédération évalue aussi précisément les conséquences de la crise du coronavirus et du strict confinement décrété en France entre mars et mai pour éviter la propagation de la maladie.Contrairement à d'autres secteurs, comme la restauration, les chantiers n'ont pas été officiellement contraints de fermer. Mais ils y ont, dans les faits, été largement obligés pendant des semaines, le temps d'instaurer des mesures sanitaires.Ces mesures restent au cœur des inquiétudes du secteur, malgré la reprise quasi complète des chantiers, car elles coûtent cher.Elles "sont aujourd'hui (...) très largement supportées simplement par les entreprises" plutôt que leurs clients privés ou publics, a prévenu M. Salleron. "Aujourd'hui, les entreprises travaillent à perte, elles perdent du pognon", a-t-il insisté.Le gouvernement a pourtant pris des mesures présentées comme des aides au secteur, à l'occasion du nouveau budget de crise examiné cette semaine à l'Assemblée. Il a annulé plusieurs mois de charges pour les petites entreprises ayant subi une chute de leurs revenus - une mesure qui va d'ailleurs au-delà du seul bâtiment - mais le secteur en veut plus et exige une suppression générale cette année.Plus largement, le secteur et le gouvernement sont en désaccord sur le calendrier de mesures dédiées au bâtiment. Celui-ci les veut dès maintenant, mais l'exécutif les réserve pour un grand plan de relance à l'automne.A ce titre, la fédération a présenté mardi son propre plan, évalué à cinq milliards d'euros par an. Il prévoit surtout d'élargir les aides destinées aux particuliers en matière de rénovation et de construction.Il s'agit en premier lieu de MaPrimeRénov', qui concerne les travaux d'isolation et que la fédération veut rouvrir aux ménages les plus aisés, actuellement exclus, ainsi qu'élargir aux résidences secondaires.En matière de construction de logements, l'organisation veut notamment relever les montants du prêt à taux zéro (PTZ), une aide à l'achat dont l'État a réduit l'ampleur ces dernières années.Téléchargez la note conjoncturelle de la FFB en cliquant ici.Le plan de relance proposé par la FFBRénovation énergétiqueLa mesure phare : dynamiser très fortement les travaux de performance énergétique globale en portant CITE/MaPrimeRénov’ à 400 €/ m² pour tous les ménages.En complément dans CITE/MaPrimeRénov’ : diminution du reste à charge pour les ménages modestes (400 €) et très modestes (200 €) ;réintégration des déciles 9 et 10 ;réintégration des chaudières au gaz THPE ;ouverture aux résidences secondaires en Zone de revitalisation rurale (ZRR).Surcoût budgétaire : 1,9 Md€ par an.Rénovation énergétiqueCEE : « coup de pouce » pour la rénovation globale des maisons individuelles ⇒ aide relevée d'environ 50 €/m² à 200 €/m² ;financement d'un nouveau Contrat d'accompagnement énergétique (CAE), permettant de suivre et conseiller un client après rénovation énergétique.TVA à 5,5% pour tous les travaux (1,4 Md€ par an).Accession à la propriétéRétablir un PTZ à 40 % du montant d'opération : pour les zones B2 et C dans le neuf ;pour les zones A et B1 dans l'ancien avec travaux.Porter la quotité à 60 % toutes zones si atteinte d'une performance énergétique « supérieure » : pour les constructions : « label RE 2020 » à définir ;pour les rénovations : saut de 2 classes du Diagnostic de performance énergétique (DPE) après travaux.Surcoût budgétaire : 0,6 Md€ par an.Investissement locatif privéRemplacer fiscalité confiscatoire + dispositifs fiscaux dérogatoires par un système de droit commun général, durable, simple et lisible : amortissement du prix d'acquisition du bâti sur 50 ans (2% l'an) dans le neuf et l'existant, pour le stock et le flux + amortissement accéléré sur 20 ans (5% l'an) si atteinte du « label RE 2020 » en neuf ;amortissement des travaux sur 15 ans + amortissement accéléré sur 10 ans si saut de deux classes DPE ;déductibilité du revenu locatif brut des intérêts d'emprunt (sans limite), des petits travaux et des charges locatives ;déficit foncier imputable sans limite sur le revenu global positif.Économie budgétaire : 0,5 Md€ par an.Non résidentielSuramortissement pour la construction de bâtiments non résidentiels privés.Majoration de 1 milliard d'euros de la Dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR), notamment pour accompagner le déploiement de centres de collecte des déchets professionnels.Lancement d'un grand plan EHPAD.Mesures d'accompagnementObtenir l'assouplissement des deux recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (taux d'effort < 33% et prêts immobiliers < 25 ans).Définir clairement ce qui est visé dans la lutte contre l'artificialisation.Choc de simplification administrative : division par deux des délais d'instruction des permis bloqués;accélération de la dématérialisation des permis ;création d'un permis déclaratif dans un périmètre sous permis d'aménager ou en zone d'aménagement concerté ;relèvement à 100.000 euros du seuil des appels d'offre.
Il y a 4 ans et 308 jours

Covid-19 : nouvelles aides pour les commerçants et artisans

La Banque des territoires va ainsi déployer avec les collectivités jusqu'à 100 foncières pour acquérir et rénover au moins 6.000 commerces sur cinq ans pour dynamiser les centres-villes délaissés, selon un document du ministère de l'Économie."Ces opérations contribueront à la lutte contre la vacance commerciale qui a doublé en France durant les dix dernières années, et à proposer des locaux à loyer modéré aux commerçants et artisans", d'après ce texte.La Banque des territoires apportera 300 millions d'euros de fonds propres et distribuera 500 millions d'euros de prêts pour cette opération, "et l'État travaillera avec les territoires pour financer une solution d'équilibre", a déclaré à des journalistes la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher.Le but est aussi de proposer des locaux qui répondent mieux aux besoins des commerçants, a-t-elle précisé.En partie, ces projets s'appuieront "sur des sociétés existantes. Nous en créerons là où il n'y en a pas", a encore indiqué Mme Pannier-Runacher avant la présentation du troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) à l'Assemblée par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.Pour les petits commerçants ou artisans, le gouvernement prévoit aussi une prolongation en juin du fonds de solidarité hors du secteur du tourisme, pour lequel cette mesure était déjà prévue.Cette prolongation coûtera 500 millions d'euros et fera l'objet d'un amendement au PLFR 3, a indiqué Mme Pannier-Runacher. Elle vient s'ajouter à 400 millions d'euros d'allègements de charges déjà inclus dans le projet de loi.En outre, pour bénéficier du second volet destiné du fonds de solidarité, aux entreprises en grande difficulté, la condition de refus d'un prêt garanti par l'État sera supprimée.Enfin, le gouvernement veut accompagner les très petites entreprises pour faciliter leur transition numérique, partant du constat que les entreprises ayant une présence sur internet sont plus résilientes que les autres.
Il y a 4 ans et 308 jours

Le gouvernement souhaite boucler les dossiers liés à l'emploi rapidement pour limiter la casse à l'automne

"Nous avons encore beaucoup de travail dans les deux ou trois semaines", a résumé Muriel Pénicaud cette semaine.Alors que les annonces de suppressions d'emplois se multiplient, comme à Sanofi et Daher vendredi, la ministre du Travail doit déjà convaincre les entreprises de s'emparer dès le 1er juillet de la nouvelle "activité partielle de longue durée", "une alternative aux PSE" (plan de sauvegarde de l'empoi) pour les secteurs durablement touchés par la crise.Sur la base d'une "prévision d'activité partagée", le but est de négocier un accord d'entreprise (ou de branche) d'une durée de six à 24 mois qui définira un maximum de 40% d'heures chômées, compensées par l'Etat plus fortement que le chômage partiel de base, avec des engagements sur l'emploi."On va pousser les entreprises, notamment les petites et celles qui ne sont pas dans l'industrie", a assuré Geoffroy Roux de Bézieux (Medef). "Cela réclame du dialogue social, la CFDT est prête à s'engager", a affirmé Laurent Berger. Syndicats et patronat veulent rapidement "un accord type" rédigé pour les PME.Autre dossier urgent, le plan pour l'emploi des jeunes doit être finalisé d'ici à la fin de semaine prochaine après de premières aides déjà annoncées pour l'embauche d'apprentis et de contrats de professionnalisation.Alors que 700.000 jeunes sont attendus sur le marché du travail à la rentrée, "l'idée est d'aider tout le monde, du diplômé au sans diplôme" car "celui qui rate son entrée sur le marché du travail en paye le prix longtemps", explique-t-on à l'Elysée.Aide à l'embaucheLa mesure phare sera une aide à l'embauche, sous la forme soit d'une prime, soit d'un allégement de cotisations sociales.L'hypothèse d'une prime pour une embauche en CDI ou CDD de plus de six mois, avancée par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, a la préférence du Medef, au motif que "l'effet de levier est plus fort pour les non diplômés que les allégements de cotisations patronales", déjà faibles pour les bas salaires.Mais une autre option, révélée par Les Echos, est sur la table: une exonération pendant trois ans, et jusqu'à 2,5 Smic, des cotisations non pas patronales mais salariales qui resteraient ainsi dans les caisses des entreprises. "On travaille sur plusieurs pistes qui feront l'objet d'une concertation avec les partenaires sociaux", indique-t-on au ministère du Travail. La CGT est contre cet allègement "car cela reviendrait à déshabiller une nouvelle fois la Sécu avec 10 milliards de pertes supplémentaires". Si la CFDT préfère une prime, elle met en garde "contre les effets d'aubaine ou de substitution".D'autres mesures sont en discussion, comme l'extension de la Garantie jeunes - un dispositif d'insertion avec un accompagnement renforcé - pour les jeunes peu qualifiés.Mais le dossier le plus épineux à trancher "d'ici fin juillet" reste celui de la réforme de l'assurance chômage, qui "fait partie des sujets sur lesquels nous ne sommes pas d'accord" entre exécutif et syndicats, a reconnu Mme Pénicaud.Les syndicats demandent l'abandon complet de la réforme de 2019, qu'ils ont toujours contestée, alors que la ministre parle de "bouger des curseurs".Si l'exécutif a fait comprendre qu'il reviendrait sur le durcissement de l'ouverture de droits (six mois de travail sur les 24 derniers depuis le 1er novembre contre quatre sur 28 avant), il reste flou sur deux mesures prévues au 1er septembre: le nouveau calcul de l'allocation pour ceux, souvent précaires, qui alternent contrats courts et chômage d'une part et la dégressivité après six mois pour les haut salaires d'autre part. Les dispositions pour lutter contre les abus de contrats courts (bonus-malus dans certains secteurs et taxe de 10 euros sur certains CDD) ont du plomb dans l'aile, Mme Pénicaud ayant fait remarquer que cela concernait surtout l'hôtellerie-restauration qui "essaye déjà de ressortir la tête de l'eau".Enfin, d'autres discussions sont aussi prévues sur la régulation du travail détaché et les sujets de formation et de compétences en prévision du plan de relance.
Il y a 4 ans et 308 jours

Reconvertir les friches polluées

Il y a 4 ans et 308 jours

Élisabeth Charrier, nouvelle déléguée générale de Cochebat

« Pour Cochebat, je souhaite développer des services autour de l'enjeu majeur que constitue l'économie circulaire. Et aussi, m'appuyer sur ma connaissance des organisations professionnelles pour créer des synergies avec d'autres organisations françaises et européennes en élargissant notre réseau ». - Élisabeth Charrier, nouvelle déléguée générale de CochebatÉlisabeth Charrier a débuté sa carrière en agence de communication, aux études marketing, avant de rejoindre un incubateur de start-ups, puis une start-up. Elle évolue ensuite dans des organisations professionnelles, comme la Fédération nationale du transport routier (FNTR), et c'est en 2020 qu'elle rejoint le regroupement des syndicats de la plasturgie SYPLAST auquel appartient Cochebat. Elle succède ainsi à Éric Châtelain.
Il y a 4 ans et 308 jours

La Caisse des Dépôts récompense 12 projets « pour la recherche en architecture et paysage »

Ouvert aux doctorants, aux enseignants-chercheurs et aux professionnels, cet appel à candidatures vise à distinguer pour la cinquième année consécutive des projets de recherche qui s’inscrivent dans l’une des thématiques suivantes : Agir pour préserver les équilibres climatiques et écologiques ; Accompagner la transformation territoriale ; Renforcer la cohésion sociale. Les chercheurs lauréats poursuivront leurs travaux grâce à une dotation annuelle de 15 000 € accordée par la Caisse des Dépôts. Par cet accompagnement, la Caisse des Dépôts entend valoriser les pratiques de recherche et d'innovation portées par les diplômés au sein des écoles, par les enseignants et par les agences, collectifs ou autres structures professionnelles. Les résultats de ces recherches constitueront un foyer de réflexion pour mieux anticiper les évolutions futures en matière d'architecture et de paysage. Les 12 projets lauréats ont été distingués par un jury composé d’universitaires, de professionnels et de représentants des pouvoirs publics. Les 12 lauréats poursuivront leurs travaux de recherche à partir de septembre 2020. Ceux-ci peuvent prendre la forme d’une thèse académique, d’un rapport d’étude sur des projets expérimentaux ou de livrables à destination du grand public. Les lauréats s’engagent à présenter chaque année un état d’avancement de leur projet de recherche qui conditionne le renouvellement de ce soutien. Les 12 lauréats de l’appel à candidatures 2020Nom(s) du/des lauréat(s)Titre du projet de rechercheÉtablissement de rattachementType de candidatureBARRAULT ThibautMELONI GiaimePRESSACCO CyrilL'épaisseur de l’architecture, Études sur les formes contemporaines de l’isolation.ENSA Paris-EstProfessionnelsBENABDELJELIL MeryamLa « Smart City », une transition du concept à la pratique. Quel(s) avenir(s) pour la mobilité ?ENSA Paris La VilletteThèse de doctoratCAMPEDEL SimonLe patrimoine des maisons de ville en midi toulousain face à la transition écologique. Manuel rétroactif de construction durable.ENSA ToulouseThèse de doctoratEMERY MarionLa contestation des projets d’autoroutes urbaines - 1956-1973. Paris en regard des grandes villes étasuniennes et européennes, San Francisco et Londres.ENSA Paris MalaquaisThèse de doctoratFONTAINE AmélieAgriculture en territoires habités : matrice et conflits – Construire des outils de cohabitationENSAP LilleThèse de doctoratKERAVEL SoniaLes enjeux de la représentation photographique dans la pratique des paysagistes concepteursENSP Versailles MarseilleHDRLENOIR AstridConstructions de l'urgence, architectures du provisoire face au temps longENSA Paris Val-de-SeineThèse de doctoratMIHAYLOVA Katerina FIORI SandraFermes U+ : faire architecture pour l’agriculture paysanneENSA LyonProfessionnelsPERRON AntoineLa machine contre le métier. Les architectes et la critique de l'industrialisation du bâtiment (France, 1940-1980).ENSA Paris BellevilleThèse de doctoratPETKOVA NataliaForm follows material. Le cas de l'architecture contemporaine en pierre massive.ENSA Paris MalaquaisThèse de doctoratSERRE MarionSALVIA GabrieleLe tiers foncier, une ressource pour les centres anciensENSA MarseilleProfessionnelsRUE Mathilde L’agroforesterie comme processus d’élaboration paysagère. Des agriculteurs-habitants engagés dans la transition écologique ?ENSP Versailles MarseilleThèse de doctorat