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Il y a 4 ans et 299 jours

Une grue s'effondre à Londres faisant un mort et quatre blessés

"Une grue de 20 mètres s'est effondrée sur un immeuble d'appartements en construction et deux maisons", ont indiqué les pompiers, qui ont déployé une "opération de sauvetage complexe". Les services de secours ont dit avoir dénombré quatre blessés, dont deux ont été hospitalisés avec des blessures à la tête."Malheureusement, malgré les efforts de nos services d'urgence, une cinquième personne a été retrouvée morte sur les lieux", a déclaré un porte-parole des services de secours.Un responsable syndical, Jerry Swain, du syndicat Unite Alliance, a réclamé une enquête dont les conclusions préliminaires devraient être "publiées sous quelques semaines, plutôt que dans des mois ou des années, afin que des accidents similaires soient évités à l'avenir".
Il y a 4 ans et 299 jours

Large consensus pour une reconstruction de la flèche de Notre-Dame à l'identique, selon Bachelot

Il apparaît "qu'un large consensus se dégage dans l'opinion publique et (chez) les décideurs - puisqu'à la fin, ce sera, je pense, le président de la République qui va trancher - pour la reconstruction à l'identique", a-t-elle déclaré sur France Inter, ajoutant "c'est toujours difficile de dire +à l'identique+ exactement, mais dans l'esprit de la flèche".Roselyne Bachelot a ajouté qu'elle irait jeudi après-midi "saluer la structure qui s'occupe de ce dossier, qui va rendre ses conclusions".La Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), qui réunit des élus, des experts et les architectes du chantier, doit évoquer jeudi les modalités de reconstruction de Notre-Dame, en partie ravagée par un incendie en avril 2019."Trois dossiers" sont à examiner: la charpente, le toit et la flèche, a rappelé la ministre de la Culture.La question d'une reconstruction à l'identique de la flèche, selon les plans détaillés laissés par l'architecte Viollet-le-Duc, ou à l'inverse en incluant un geste architectural contemporain, comme évoqué par l'exécutif peu de temps après l'incendie géant, fait débat depuis des mois.L'architecte en chef Philippe Villeneuve, meilleur connaisseur de la cathédrale, est nettement hostile à cette deuxième option, qui prendrait en outre bien plus de temps.Repoussé en raison du confinement, le délicat démontage de l'échafaudage qui entoure Notre-Dame, déformé et soudé par la chaleur de l'incendie, sera achevé "au plus tard fin septembre", a assuré il y a une semaine le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale.Ce démontage conditionne la possibilité de démarrer la restauration proprement dite de Notre-Dame, que le président Macron souhaite voir reconstruite dans un délai de cinq ans.
Il y a 4 ans et 299 jours

Avec le remaniement, le logement subordonné à l'écologie

"On a besoin de construire, mais d'une construction écologique", a mis en avant mercredi Mme Wargon, désormais ministre du Logement, pour son premier déplacement dans ses nouvelles fonctions.Depuis lundi soir et l'annonce d'un remaniement gouvernemental, elle a remplacé Julien Denormandie, parti à l'Agriculture.Une dizaine de jours après des municipales marquées par un succès historique des écologistes, la nomination de Mme Wargon apparaît à plusieurs titres comme un geste qui résume le logement à ses enjeux écologiques.La nouvelle ministre était jusqu'alors secrétaire d'Etat à la Transition écologique. Surtout, elle reste désormais rattachée à ce ministère alors que son prédécesseur dépendait de la Cohésion des Territoires.Ce n'est pas la première fois: sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le Logement a longtemps dépendu de l'Ecologie. Mais c'est un virage dans le quinquennat d'Emmanuel Macron, d'autant que le ministère du Logement perd un pan entier de ses attributions avec la création d'un ministère de la Ville.Symbole de cette orientation, le premier déplacement de la nouvelle ministre était consacré à la rénovation énergétique des bâtiments dans des logements sociaux du Val-de-Marne, quelques kilomètres à l'est de Paris.Avance-t-on vers un simple ministère de la rénovation des bâtiments, un sujet sur lequel Mme Wargon a déjà beaucoup travaillé et qu'Emmanuel Macron a lui-même mis au coeur du plan de relance annoncé par l'automne ?Tout en saluant dans l'ensemble la compétence de la nouvelle ministre, les acteurs du logement, un univers complexe qui va du bâtiment aux agents immobiliers en passant par les HLM, ont chacun rappelé leurs enjeux propres, cherchant au passage à défendre leurs intérêts."Choc"La puissante Fédération française du bâtiment a demandé un plan de relance qui comprenne non seulement la rénovation mais aussi la construction, nettement moins mise en avant dans les discours du gouvernement.Chez les agents, la Fnaim a insisté sur "d'autres dossiers majeurs" que la rénovation, dont la réforme du secteur via la loi portée par le député Mikaël Nogal.Quant au logement social, qui souhaite profiter de la crise économique liée au virus pour alléger les économies demandées au HLM depuis le début du quinquennat, sa confédération, l'USH, a invité la ministre à "très rapidement" se rapprocher d'elle.Alors que le monde HLM ne s'inquiète pas ouvertement de voir passer à l'arrière-plan les thématiques sociales, le sujet s'exprime franchement chez les associations de locataires."Quel choc de constater que le logement, pourtant préoccupation majeure des Français, ne dispose pas d'un ministère dédié", s'est plainte la Confédération nationale du logement.Certes habituée à un ton virulent, l'association juge que le gouvernement s'aveugle par rapport aux conséquences sociales d'une crise économique qui s'annonce historique avec une récession de presque 10% en France cette année, selon l'Insee."Ce sont des milliers de mal-logés, de sans-abris, de familles modestes ayant des difficultés à payer leur loyer (...) que le gouvernement ignore", insiste-t-elle.Dans ce contexte, la nouvelle ministre a assuré mercredi qu'elle ne négligerait pas l'aspect social du logement."Je souhaite être aussi la ministre de l'accès au logement parce qu'il est indispensable que chacun puisse avoir accès à un logement et à un logement de qualité", a-t-elle promis."Pour tout ça, j'aurai besoin de travailler avec tous les acteurs, les acteurs de la construction, les acteurs du logement social, bien évidemment les élus locaux qui sont les premiers concernés, mais aussi toutes les grandes associations", a énuméré Mme Wargon.Mais la ministre en est immédiatement revenue à l'actualité environnementale du jour, un rapport du Haut conseil pour le climat qui insiste, entre autres, sur la rénovation énergétique des bâtiments.
Il y a 4 ans et 299 jours

Les grands groupes européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ?

En France, le confinement a été mis en place le 17 mars 2020 et tous les groupes ont communiqué sur l’arrêt d’une partie de leurs chantiers. L’activité a repris progressivement au cours du deuxième trimestre dans la plupart des pays au rythme des directives gouvernementales des pays où chaque groupe opère. Mazars s’est interrogé sur la capacité des majors européens du BTP à traverser la crise du Covid 19, à travers l’étude des performances, de la solidité financière et du positionnement (diversification géographique / sectorielle) des 17 grands groupes européen, pure players ou acteurs diversifiés autour des métiers de la construction, dont le chiffre d’affaires consolidé est supérieur à 5 Mds€, L’étude « Les majors européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ? » compare les performances financières des majors européens du BTP sur 2019 et début 2020. Par rapport aux précédentes études, les axes de comparaison ont été complétés d’un focus sur l’endettement, la trésorerie et la liquidité des majors à fin 2019. Les groupes ressortent renforcés de l’année 2019 avec une belle croissance de +4,5% (dont +7,9% pour les majors français) et un taux de marge opérationnelle légèrement supérieur (+0,2 point pour atteindre 4,9%). L’internationalisation des majors s’est à nouveau accentuée en 2019 : la part de l’activité réalisée à l’étranger progresse de 2 points, pour représenter 56% de leur activité.Le carnet de commandes à fin 2019 est au plus haut historique, en hausse de 3,5% vs. fin 2018.La solidité financière s’est fortement améliorée sur 5 ans, avec une hausse de la trésorerie de 40% pour l’ensemble des groupes, atteignant ainsi 45 Mds€. En complément l’endettement net a reculé sur cette période de 38%, hors groupes ayant une activité de concession.L’activité des groupes ayant publié au 1er trimestre 2020 est encore faiblement marquée par l’impact du Covid 19 (+2,2% vs. 1er trimestre 2019), mais devrait être fortement impactée au 2nd trimestre 2020, à l’image de la dégradation des capitalisations boursières sur le 1er semestre 2020.Les publications du chiffre d’affaires des majors européens du BTP au 31 mars 2020 montrent seulement les premiers effets de la crise du Covid-19. Les groupes français présentent déjà un recul moyen de 2,7% de leur activité par rapport au premier trimestre 2019. Cette crise s’est également traduite par une forte dégradation des capitalisations boursières de l’ensemble des majors européens. Cette dégradation s’est cependant atténuée au fur et à mesure de la reprise des chantiers.2019, Une nouvelle année de croissance pour les majorsL’activité des majors s’inscrit en hausse pour la troisième année consécutive, à +4,5% par rapport à 2018. Les groupes français se distinguent, pour la seconde année consécutive, par une hausse de leur chiffre d’affaires (+ 7,9%) supérieure à la moyenne des groupes du Panel.En 2019, les majors ont poursuivi leur stratégie de croissance externe avec de nombreuses acquisitions sur les divers secteurs d’activité, notamment deux principales acquisitions sur la partie Concessions : l’acquisition en mai de 50,01% des parts de l’aéroport de Londres-Gatwick par Vinci et le rachat en décembre de 49,9% des parts de l’aéroport de Toulouse-Blagnac par le groupe Eiffage.Le taux de marge opérationnelle des groupes du Panel s’est maintenu par rapport à 2018 (+0,2 point hors Atlantia). Cette légère hausse est toutefois à nuancer. Avec la prise en compte d’Atlantia, le taux de marge opérationnelle des majors européens sur 2019 recule de 0,9 point par rapport à 2018. La dégradation de 18 points du taux de marge opérationnelle du major italien, notamment impacté par l’effondrement du Pont de Gênes, pénalise la moyenne du Panel.Développement à l’internationalDans la continuité des années précédentes, le poids de l’activité des majors réalisé à l’étranger poursuit sa montée en puissance. En 2019, 55,7% de leur chiffre d’affaires est réalisé hors marché domestique, soit +1,6 point par rapport à 2018, évolution principalement portée par le marché européen (hors domestique), dont la part progresse de +1,5 point.La hausse du poids de l’activité des majors en Europe hors domestique par rapport à 2018 est notamment portée par Atlantia (+20 pts, principalement en lien avec l’acquisition d’Abertis), NCC AB (+3,5 pts) et Acciona (+1,7 pt).La part du chiffre d’affaires des majors sur leur marché domestique représente 44,3% de l’activité des groupes en 2019. Ce recul de -1,6 point par rapport à 2018 est notamment impacté par Atlantia (-28 pts), NCC AB (-3,5 pts) et Vinci (-2,2 pts). Une troisième année de forte croissance pour les majorsL’accroissement du chiffre d’affaires de VolkerWessels de 12,1% par rapport à 2018 est lié à un effet volume sur l’ensemble des segments, notamment sur sa branche Infrastructure en Allemagne et son département Energy & Telecom Infrastructure au Pays-Bas, à l’exception de l’Amérique du Nord qui a subi des intempéries.Eiffage voit son activité croitre de +10,7% par rapport à 2018. Cette hausse est principalement en lien avec les bonnes performances de ses pôles « Construction » et « Infrastructures ». Le major français a bénéficié de la dynamique des projets du Grand Paris ainsi que de la livraison de nombreux chantiers, notamment dans le secteur des transports en commun en site propre.La croissance de l’activité de Vinci (10,4%) est liée à la croissance organique et à la croissance externe, notamment des branches Concessions (aéroport de Londres Gatwick) et Énergie.La croissance du chiffre d’affaires de Balfour Beatty (+10,3 % par rapport à 2018) s’explique par le développement de la partie infrastructures, ainsi que par sa politique de croissance externe avec l’acquisition en 2019 d’une vingtaine d’entreprises de tailles diverses. Une hausse continue du carnet de commandesEn 2019, les majors enregistrent pour la quatrième année consécutive une hausse de leur carnet de commandes pour les secteurs liés aux métiers de la construction, de +3,5 % en 2019, et ce malgré des niveaux déjà historiquement élevés (+3,1% en 2018 ; +2,7% en 2017 ; +5,9% en 2016).Des situations contrastées en termes d’endettement netSur ces cinq dernières années, les majors ont très fortement réduit leur endettement net (-38% en 5 ans), à l’exception des groupes ayant une activité de concession qui ont poursuivi leurs investissements (+58% en 5 ans).La hausse marquée de l’endettement net des groupes ayant une activité de concession porte sur les deux dernières années et sur deux majors : Altantia et Vinci. Ils contribuent fortement à l’endettement global du Panel (respectivement 44,1% et 26,0% de l’endettement net total chiffré à 83 Mds€).Cette forte progression est en lien avec l’acquisition d’Abertis, venue tripler l’endettement net d’Atlantia en 2018, et l’acquisition de l’aéroport de Londres Gatwick en 2019 pour Vinci.La trésorerie des groupes du Panel repart à la hausse en 2019, après une légère baisse liée à l’effet taux de change sur l’exercice 2018, pour atteindre 45 Mds€ en 2019, représentant une hausse de 40% en 5 ans.Analyse des disponibilités nettes par rapport à l’activité à fin 2019Ferrovial et Atlantia se démarquent respectivement avec des ratios disponibilités nettes / chiffre d’affaires de 78,2% et 44,7% en 2019, alors que le ratio moyen des groupes du Panel s’élève à 19,4%.Le ratio moyen des groupes français ressort à 14,9%, soit 4,5 points en-deçà de la moyenne des groupes du Panel.Endettement brut, trésorerie et lignes de crédit non tiréesSur les 17 groupes du Panel, 4 présentent un excédent net à fin d’année 2019 : Balfour Beatty (0,2 Md€), Royal BAM Group (0,6 Md€), VolkerWessels (0,6 Md€) et Strabag (1,1 Md€).Par ailleurs, 3 groupes se démarquent particulièrement avec un endettement net supérieur à celui des autres majors (Atlantia : -36,7 Mds€, Vinci : -21,7 Mds€ et Eiffage : -10,2 Mds€), notamment en lien avec des opérations de croissance externe dans le secteur des concessions. Pour la majorité des majors européens du BTP, l’analyse des agrégats financiers présentés ci-dessus fait ressortir une santé financière certaine des groupes à fin 2019, au regard notamment de leur niveau de liquidité et de la diminution de leur endettement net ces dernières années.Rentabilité des majors par secteurPour mener des comparaisons sectorielles compte tenu des informations disponibles, l’activité des majors européens du Panel est ventilée selon 6 secteurs d’activité, dont 5 sont liés aux métiers de la construction.L’impact de la crise COVID19La crise sanitaire liée à la Covid-19 vient néanmoins menacer ces bons résultats et les objectifs des majors pour les prochains mois, puisque la plupart des pays ont imposé un confinement, engendrant irrémédiablement un ralentissement de l’activité. Au cours du premier trimestre 2020, les majors européens ont généré une activité trimestrielle, supérieure à la moyenne de ces 5 dernières années de 9,6%, et en hausse de 2,2% par rapport au 1er trimestre 2019, malgré les premiers impacts de la crise du Covid-19.Bien que le premier trimestre 2020 ne traduit pas, pour l’ensemble des majors, l’impact de cette crise inédite, les groupes français présentent déjà un recul moyen de 2,7% de leur activité par rapport au premier trimestre 2019. Les majors français sont en effet impactés plus particulièrement sur les métiers du BTP (-6,3% par rapport au T1 2019), de la Route (-8,9%) et de l’Immobilier (-14,8%), suite aux mesures de confinement en France appliquées dès mi-mars 2020. « Les majors européens, pour leur grande majorité, affichent une année 2019 satisfaisante en termes d’activité et présentent une santé financière certaine à travers une forte baisse de leur endettement net et un niveau de liquidité élevé. La diversité géographique de leur activité, qui permet de compenser les impacts de la crise dans les différents pays, ainsi que la diversité des métiers, l’industrialisation de leurs méthodes de travail et leur niveau de digitalisation constituent de réels atouts pour permettre aux majors de traverser cette période. Le deuxième trimestre 2020 devrait néanmoins être plus impacté, mais devra être analysé au regard de mesures prises par les Etats pour soutenir les entreprises du secteur au travers de plans de relance dans le BTP ou la poursuite des grands travaux », conclut Olivier Thireau, Associé responsable Immobilier & BTP chez Mazars France.L’étude « Les majors européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ? » est disponible sur ici.
Il y a 4 ans et 299 jours

Covid-19 : Nouvelle mise à jour du guide de préconisations de sécurité sanitaire de l'OPPBTP

A la suite de l'annonce des nouvelles règles sanitaires applicables à compter du 24 juin pour les entreprises et au lancement d'une nouvelle phase de déconfinement, les recommandations ont évolué pour permettre à tous les secteurs de reprendre progressivement leurs activités tout en protégeant la santé de leurs collaborateurs. Au terme de nombreux échanges avec les représentants de la profession et des pouvoirs publics, l'OPPBTP publie une nouvelle révision du guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction, conforme aux préconisations des pouvoirs publics.L'OPPBTP rappelle toutefois que l'épidémie n'a pas disparu et qu'il convient de rester très vigilant. Les fondamentaux de la prévention contre les risques de contamination doivent donc être maintenus, et en particulier le lavage fréquent des mains, ne pas se toucher le visage, le respect chaque fois que possible d'une distance minimale de 1m, le port du masque quand cette dernière mesure ne peut être garantie.Les principales évolutions du guide comprennent notamment :Un ajustement des mesures relatives à la coactivité : afin de favoriser le respect d'une distance minimale de 1m, il est toujours recommandé de porter une attention particulière à la coactivité, et en fonction de l'analyse des risques, de la limiter le cas échéant ou de veiller à mettre en œuvre diverses mesures barrières, comme par exemple la séparation des zones de travail, l'organisation des circulations, le port du masque…La mise à jour des mesures relatives aux déplacements : suppression de toutes les autorisations de circulation et de déplacement, précisions sur l'usage partagé des véhicules et les situations où le port du masque est obligatoire.La suppression de l'obligation systématique de port de lunettes de protection ou d'un écran facial lors du port d'un masque de protection respiratoire. Cependant, dans trois situations, cette obligation demeure.Des préconisations relatives au risque de forte chaleur conjugué à la Covid-19, telles que privilégier les mesures de distance physique et limiter l'utilisation des masques, ménager des temps de repos réguliers et prévoir des boissons fraiches en quantité suffisante.Des précisions sur la mise en œuvre des règles de distance dans les locaux : suppression de la division par deux des capacités nominales des bases-vie, suppression de la jauge des 4m2. A défaut de pouvoir respecter la distance minimale, le port du masque est obligatoire.Des compléments concernant les sanitaires mobiles, afin d'en garantir le bon usage.La suppression de la recommandation de limiter les interventions chez les personnes à risque de forme grave de Covid-19 aux seules interventions indispensables et urgentes.Plusieurs nouveaux documents pratiques sont mis à disposition, en plus de la mise à jour de la boite à outils Covid-19 de l'OPPBTP. Il s'agit d'une affiche « Travailler par fortes chaleurs et se protéger de la Covid-19 sur les chantiers », et de trois fiches conseil portant sur le choix d'un masque adapté aux fortes chaleurs, la ventilation et la climatisation des locaux, et la désinfection des cartouches réutilisables de masque respiratoire. Cette dernière fiche a été réalisée en partenariat avec l'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) et l'Institut Robert Sauvé en Santé au Travail (IRSST) du Québec.« Le guide de l'OPPBTP est devenu la référence incontournable des acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics face à l'épidémie de Covid-19. Il était donc nécessaire de mettre à jour notre Guide afin de garder à disposition de tous un document unique, complet, agrémenté de nombreux outils pratiques très utilisés sur le terrain. Cette révision adapte au plus juste les préconisations sanitaires pour faciliter la reprise tout en assurant bien sûr des conditions de sécurité pour tous, conformes aux recommandations des pouvoirs publics. Par ailleurs, en ce début d'été, l'OPPBTP formule des recommandations relatives aux fortes chaleurs. »- Paul Duphil, Secrétaire Général de l'OPPBTPLa nouvelle version du guide est disponible sur le site internet de preventionbtp.fr.
Il y a 4 ans et 299 jours

Benoît Hennaut succédera à Alain Marion à la Présidence du Directoire du Groupe Herige

Ingénieur nucléaire de formation et titulaire d'un diplôme de management de l'université de Louvain (Belgique), Benoît Hennaut, 59 ans, cumule de nombreuses expériences dans le domaine de la construction et du bâtiment.Il entame sa carrière en 1988 au sein du Groupe familial italien Ariston Thermo Group, spécialisé dans le thermo-sanitaire (chauffage, ventilation). Il y occupe différents postes de direction en Belgique, France et Italie avant d'entrer chez le Groupe Lafarge en 1992. Il prend ainsi la Présidence des activités de développement, d'innovation, de marketing et de performance de la division toiture, basée à Francfort en Allemagne. À partir de 2006, Benoît part en Asie pour prendre en charge la Direction des activités du sud-est asiatique puis la Présidence de l'ensemble de la zone Asie-Pacifique (dont la Chine et l'Inde). Il revient en France en 2010 pour se voir confier la Présidence de Lafarge France.En 2013, il rejoint un des leaders mondiaux de la plasturgie le Groupe Aliaxis (spécialisé dans la gestion de l'eau et de l'énergie) et prend la responsabilité européenne de la branche bâtiment, avant de présider l'ensemble des activités, y compris Bâtiment, Industrie et Infrastructure du Groupe Nicoll en France, au Benelux, au Maroc et en Grèce.Benoît Hennaut est également Président de la Fédération de la Plasturgie et des Composites depuis 2018, et membre du Comité stratégique de l'AIMCC une des grandes fédérations professionnelles de la construction.Daniel Robin, Président du Conseil de Surveillance a déclaré « Le Conseil de Surveillance et moi-même souhaitons saluer chaleureusement Alain Marion qui a œuvré tout au long de sa carrière au développement du Groupe ainsi qu'à des transformations structurantes pour faire progresser le Groupe. Après 33 années à nos côtés, il passera le relais à Benoît Hennaut, qui prendra son mandat mi-septembre. Sa grande expérience et sa connaissance du secteur ainsi que ses valeurs humaines seront des atouts précieux pour relever les défis futurs du Groupe. »
Il y a 4 ans et 299 jours

Les énergies marines renouvelables représentent désormais plus de 3.000 emplois en France

Ces emplois (équivalent temps plein) se retrouvent aux trois-quarts chez les prestataires et fournisseurs industriels, surtout dans l'éolien en mer posé. L'an dernier, 452 millions d'euros ont été investis, soit +70% par rapport à 2018, portés par les développeurs-exploitants.Pour l'Observatoire des énergies de la mer, qui publie ce bilan, ce boom tient notamment à l'entrée en construction du premier parc éolien au large des côtes françaises, face à Saint-Nazaire.La France conservant du retard dans l'édification de ses parcs, attribués pourtant pour certains depuis 2012, les entreprises réalisent encore une majorité de leur activité à l'export (69%).Mais "les résultats 2019 laissent présager une capacité de croissance importante" à venir, avec Saint-Nazaire et aussi Fécamp et Saint-Brieuc qui ont récemment obtenu leur décision finale d'investissement, pointe l'Observatoire, créé par le Cluster Maritime Français, en lien avec le Syndicat des énergies renouvelables, le Groupement des industries de construction navale (GICAN) et France Energie Eolienne.Toutes les façades en profitent, notamment les Pays de la Loire et la Normandie, avec l'installation de GE à Cherbourg et prochainement de Siemens Gamesa au Havre.Pour Christophe Clergeau, de l'Observatoire, "2020 a un vrai potentiel d'accélération malgré le contexte". Fin 2019, les intentions exprimées laissaient présager 1.000 emplois supplémentaires cette année."Nous sommes convaincus que cette filière est une bonne candidate à la reprise, qu'elle est résiliente, et tous les signaux de soutien seront bien perçus par les entreprises", a-t-il dit.Ces chiffres sont "une bonne nouvelle dans une année qui en a besoin", a dit Sophie Mourlon, directrice de l'Énergie à la Direction générale de l'énergie et du climat."C'est notre ambition que le marché domestique se développe", a-t-elle assuré, rappelant l'engagement gouvernemental de porter les appels d'offres à quelque 1 gigawatt annuel."Notre enjeu est aujourd'hui de tenir ce calendrier. La crise ne nous a pas aidés", a-t-elle souligné, promettant de poursuivre "certaines simplifications" administratives et d'"accompagner cette filière dans la relance".Les acteurs du secteur se partagent entre TPE/PME et grandes entreprises. Mais seules 12% sont des "pure players" des énergies marines, note l'enquête, qui relève qu'il s'agit en général pour elles d'une activité de diversification: 15% sont issues de la construction navale, 11% de l'environnement, 8% de l'énergie, du BTP et ou encore de l'aéronautique.
Il y a 4 ans et 299 jours

Armacell présente ArmaComfort Barrier, solutions ultrafines à hautes performances acoustiques

Comme l'ont démontré des études récentes, le bruit est devenu l'un des principaux problèmes qui affectent directement la qualité de vie des personnes dans les espaces intérieurs. Une bonne isolation acoustique se traduit par plus de sécurité, de confort et aussi plus de productivité et d'intimité.En créant des zones calmes et des couloirs de bruit, les nouvelles solutions acoustiques d'Armacell peuvent réduire les effets néfastes de la pollution sonore dans les bâtiments, les environnements industriels et les véhicules. ArmaComfort Barrier procure une réduction significative de la transmission sonore grâce à des matériaux peu épais. Les parois, les plafonds et les équipements mécaniques peuvent être optimisés en termes de bruit en augmentant leur masse, sans perte d'espace.« Il y a aujourd'hui une forte demande de solutions intelligentes d'isolation acoustique adaptables également en rénovation, toujours avec une moindre incidence sur l'espace. ArmaComfort Barrier procure une très importante diminution de la transmission sonore, Rw de 30 dB, avec des parois d'une épaisseur de 3 mm seulement. Pour l'oreille humaine, une atténuation de 10 dB est perçue comme une réduction de moitié du volume sonore » explique Pascal Raphoz, directeur du développement Armacell Acoustics.Avec les solutions ArmaComfort Barrier, l'atténuation sonore peut être facilement obtenue sans perte d'espace, améliorant ainsi le confort de vie.Basées sur un mélange EVA/EPM unique, les solutions ArmaComfort Barrier offrent une combinaison idéale de propriétés techniques et mécaniques. Ces barrières acoustiques de pointe confèrent une isolation acoustique de premier ordre à travers une large gamme de produits. Elles sont faciles à installer et peu encombrantes.Les solutions ArmaComfort Barrier sont autoadhésives. Flexible, pliable et facile à appliquer, il suffit de retirer le film de protection du revêtement autoadhésif et de coller la barrière acoustique sur la surface sèche et sans poussière du support. Les produits peuvent être utilisés sur des équipements mécaniques verticaux ou horizontaux. ArmaComfort Barrier répond aux paramètres environnementaux stricts d'Armacell. Il est 100% recyclable et exempt d'halogènes, de phosphates, de bitume, de plomb et de solvants. De plus, c'est un matériau durable, imputrescible et résistant à la plupart des produits chimiques.ArmaComfort Barrier est ignifuge, ne goutte pas et émet peu de fumée ce qui offre une plus grande sécurité en cas d'incendie.Découvrez la gamme ArmaComfort BarrierArmaComfort Barrier P:Barrière acoustique couleur blanc perlé, haute performance et masse lourde EVA/EPM pour les cloisons existantes, les conduits d'air, les cabines et tout autre élément de construction ou équipement mécanique. Ces solutions autoadhésives haut-de-gamme sont classées B-s2,d0 selon EN 13501-1 (équivalent M1). Elles peuvent être peintes avec des produits acryliques à base d'eau.ArmaComfort Barrier B:Barrière acoustique noire haute performance et masse lourde EVA/EPM pour les applications invisibles en cloisons, plafonds et systèmes CVC, et pour de nombreux autres domaines. Il est classé C-s2,d0 selon NE 13501-1 (équivalent M2).ArmaComfort Barrier B Alu:Barrière acoustique recouverte d'une feuille d'aluminium qui présente la classe de réaction au feu la plus importante B-s1,d0 pour les produits organiques, conformément à la norme EN 13501-1 (équivalent M1). Le revêtement durable et résistant à la déchirure affiche un attrayant aspect argenté tout en procurant une protection facile d'entretien.
Il y a 4 ans et 299 jours

Groupe ADP finalise l'acquisition de 49% du groupe indien GMR Airports

Le montant de l'opération a été révisé afin de "prendre en compte l'impact de la pandémie" de Covid-19 qui a entraîné le plongeon du trafic aérien mondial, affirme-t-il dans un communiqué.Lors de l'accord initial en février, le montant de la participation était fixé à 1,36 milliard d'euros, acheté en deux temps: 24,99% puis 24,01% quelques mois plus tard une fois obtenues les autorisations administratives nécessaires.ADP et GMR ont signé mardi un amendement au contrat de vente sur le prix de ces 24,01%. Au lieu de régler les 658 millions d'euros initialement prévus, ADP en paie "immédiatement" 532 millions, dont 119 millions en augmentation de capital de GMR Airports.Le paiement des 126 millions restants sera "conditionné par l'atteinte de certaines cibles de performance des activités de GMR Airports d'ici à 2024", précise Groupe ADP.Le groupe GMR exploite les aéroports internationaux de Delhi et Hyderabad en Inde et l'aéroport de Mactan Cebu aux Philippines. Ils ont accueilli en tout 102 millions de passagers en 2019, selon Groupe ADP.Il possède également quatre autres aéroports qui ont accueilli 22 millions de passagers en 2019 et sont soit en cours de développement (Goa en Inde et Héraklion en Grèce) soit ont été gagnés aux enchères (Nagpur et Boghapuram en Inde).Avant cette prise de participation, Groupe ADP gérait directement ou indirectement à travers des participations 24 aéroports dans le monde, dont les aéroports parisiens d'Orly et Charles-de-Gaulle.
Il y a 4 ans et 299 jours

Le plus grand bureau de poste de France prépare sa mue

Fermé depuis 2015, l'ancien hôtel des postes, comprenant 32.000 m2 de surface de plancher et le plus grand centre de distribution du courrier en France, était connu des Parisiens pour être ouvert 7 jours sur 7, de nuit, ce qui a longtemps permis aux étourdis et retardataires d'envoyer du courrier avec "le cachet de la poste faisant foi".Ce bâtiment de pierre et de fer, reconnaissable par son péristyle donnant sur rue, a été construit en 1886 par l'architecte Julien Guadet.Il comporte des nefs métalliques qui en font un des chefs d'œuvre de l'architecture industrielle de la IIIe République.A partir de 2021, il deviendra "un concentré de ville mixte", affirme l'architecte Dominique Perrault, en charge de ce chantier gigantesque présenté mardi à des journalistes, après avoir été choisi au terme d'un concours d'architecture européen en 2012.Halte-garderie, hôtel 5 étoiles doté de 82 chambres ou suites, commerces encore à définir, commissariat de police, espaces de coworking, brasserie, bar panoramique avec un toit-terrasse à 360° ainsi qu'un bureau de poste... feront partie de ce vaste ensemble, situé près d'un autre bâtiment en pleine transformation: l'ancienne Bourse de Commerce. Rénovée, elle abritera à partir du printemps 2021 une partie de la collection d'art contemporain du milliardaire français François Pinault.Le groupe La Poste et sa filiale Poste Immo sont les maitres d'ouvrage du chantier de modernisation de l'immeuble, piloté par Bouygues Bâtiment Ile-de-France.
Il y a 4 ans et 300 jours

La réforme du Cese adoptée en Conseil des ministres

Lors d'un discours devant les membres de la Convention citoyenne pour le climat réunis à l'Elysée, Emmanuel Macron avait annoncé le 29 juin vouloir transformer le Cese, troisième assemblée de la République, en "chambre des conventions citoyennes".Il avait aussi annoncé que cette nouvelle forme de démocratie directe, faisant appel à des citoyens tirés au sort, serait étendue à "d'autres sujets".La réforme "permet au CESE d'organiser des conventions citoyennes sur le modèle de la Convention citoyenne pour le climat, en tirant des citoyens au sort pour organiser une consultation sur un sujet relevant de sa compétence", selon le compte-rendu.Annoncée début 2018, la réforme du Cese, souhaitée par Emmanuel Macron dès le début de son quinquennat, devait intervenir dans le cadre de celle des institutions, mais elle a été stoppée net par l'affaire Benalla.Le projet de loi organique va conférer une "triple vocation" au Cese: consultations publiques et avis sur des dispositions législatives à la demande du gouvernement ou du Parlement; traitement de pétitions par voie électronique et non plus seulement écrites; "carrefour des consultations publiques"."La place du Cese dans le débat public sera renforcée par la portée qui sera donnée à ses avis. Lorsqu'il sera consulté sur un projet de loi portant sur des questions économiques, sociales et environnementales, cette consultation dispensera le gouvernement de procéder à d'autres consultations prévues par la loi ou le règlement", avec quelques exceptions, précise le compte-rendu.Le nombre de ses représentants doit être réduit d'un quart, pour passer de 233 à 175, comme prévu en 2018, toujours répartis en trois pôles: économique, social et environnemental.Le mandat des membres du Cese expirant en novembre, "le délai est trop court pour permettre l'adoption de ce projet de loi", précise le compte-rendu du Conseil des ministres. "Un second projet de loi organique prolonge le mandat en cours des membres du Cese d'une durée maximale de six mois, afin d'éviter d'avoir à nommer de nouveaux membres dans la composition actuelle pour quelques mois seulement".La dernière réforme importante du Cese date de 2008, complétée par la loi organique de 2010, avec à la clé un élargissement de ses prérogatives: les associations environnementales, des jeunes, des étudiants y ont fait leur entrée et les citoyens peuvent la saisir par voie de pétition, signée par au moins 500.000 personnes.Créée en 1925 sous le nom de Conseil national économique, cette institution a pour première mission de conseiller le gouvernement et le Parlement par ses avis qui ne sont que consultatifs.
Il y a 4 ans et 300 jours

Emploi, assurance chômage, retraites... les dossiers sur la table d'Elisabeth Borne

Urgence sur l'emploi des jeunesAlors que 700.000 jeunes sont attendus sur le marché du travail à la rentrée, "il y aura des incitations financières à l'embauche et un ensemble de mesures pour ne laisser aucun jeune sans solution", a promis Emmanuel Macron.Le président, qui devrait annoncer lui-même des mesures le 14 juillet, doit arbitrer entre un allégement de cotisations sociales salariales, poussé par le cabinet sortant du ministère du Travail, mais dont le coût potentiel fait tiquer Bercy qui plaide plutôt pour une prime à l'embauche.D'autres mesures sont prévues, comme l'extension de la Garantie jeunes - un accompagnement renforcé en mission locale pour les non qualifiés - une hausse des places en service civique ou en lycée professionnel pour les apprentis sans employeur, etc. Ce dossier de l'emploi des jeunes pourrait être suivi plus particulièrement par la ministre déléguée à l'Insertion, Brigitte Klinkert.Contenir les plans sociauxElisabeth Borne devra convaincre les entreprises en difficulté d'éviter les licenciements massifs en ayant recours aux dispositifs alternatifs, notamment la nouvelle "activité partielle de longue durée" pour les secteurs durablement touchés comme l'aéronautique.L'idée est de négocier un accord d'entreprise (ou de branche) d'une durée de six à 24 mois qui définira un maximum de 40% d'heures chômées, compensées par l'Etat plus fortement que le chômage partiel de base, avec des engagements sur l'emploi.La ministre devra apporter sa part au plan de relance préparé à Bercy pour fin août, notamment sur le volet "formation et compétences" ainsi que sur le "partage de la valeur" qui pourrait se traduire par l'imposition d'accords d'intéressement dans les entreprises de moins de 50 salariés.Par ailleurs, des mesures sont aussi dans les tuyaux sur la régulation du travail détaché: durcissement des contrôles, formation des demandeurs d'emploi dans les branches fortement utilisatrices (agriculture, BTP et industrie), refus des aides publiques pour les entreprises qui y recourent.Réforme de l'assurance chômage: stop ou encore ?Avec un taux de chômage attendu à 11,5% mi-2021 par la Banque de France, les syndicats demandent l'abandon complet de la réforme de 2019, qu'ils ont toujours contestée.Si l'exécutif a fait comprendre qu'il reviendrait sur le durcissement de l'ouverture de droits (six mois de travail sur les 24 derniers depuis le 1er novembre contre quatre sur 28 avant), il reste flou sur deux mesures prévues au 1er septembre: le nouveau calcul de l'allocation pour ceux, souvent précaires, qui alternent contrats courts et chômage d'une part et la dégressivité après six mois pour les haut salaires d'autre part.Les dispositions pour lutter contre les abus de contrats courts (bonus-malus dans certains secteurs et taxe de 10 euros sur certains CDD) ont du plomb dans l'aile car elles touchent des secteurs très frappés par la crise comme l'hôtellerie restauration.La ministre doit aussi décider d'un renforcement des moyens de Pôle emploi en prévision d'un afflux d'inscriptions dans les mois qui viennent.Réforme des retraites: le retourContrairement à Muriel Pénicaud, Elisabeth Borne aura en charge le dossier inflammable de la réforme des retraites remis à l'agenda par Emmanuel Macron bien que les partenaires sociaux y soient opposés.Le chef de l'Etat juge son projet de système universel toujours "juste", même s'il se dit "ouvert" à ce que sa réforme "soit transformée".Il souhaite "réengager rapidement une concertation en profondeur (...) dès l'été sur (le) volet des équilibres financiers" et considère que "la question du nombre d'années pendant lesquelles nous cotisons demeure posée".Le déficit du système de retraites devrait approcher cette année le niveau record de 30 milliards d'euros, très loin des 4 milliards attendus avant la crise.
Il y a 4 ans et 300 jours

La récession en France devrait être limitée à 9% en 2020, selon l'Insee

Le gouvernement anticipe de son côté un recul du produit intérieur brut de 11% et la Banque de France de 10%."En juin, l'activité économique aurait comblé les trois cinquièmes de l'écart qui la séparait, au creux du confinement, de son niveau d'avant crise", se réjouit l'Institut national des statistiques dans sa septième note de conjoncture depuis la fin mars.Il constate aussi que "la consommation des ménages ne serait, quant à elle, plus qu'à 3 points de pourcentage de son niveau normal", alors que les ménages ont constitué une très importante épargne supplémentaire durant les huit semaines de confinement et qu'une question de la reprise est de savoir s'ils vont la dépenser ou la garder en réserve.Après s'être contracté de 5,3% au premier trimestre puis de 17% au deuxième en raison de la pandémie de coronavirus, le PIB rebondirait de 19% au troisième trimestre puis de 3% au quatrième, précise l'Insee, qui fait ses premières prévisions au-delà du mois de juin."Fin 2020, l'activité économique demeurerait légèrement en deçà de son niveau d'avant crise", estime l'Insee, dans une fourchette comprise entre -6% et -1%, selon les scénarios, avec une moyenne à -4%."Les perspectives de production se redressent très nettement : la vigueur de ce rebond tient beaucoup à la faiblesse du point de départ, c'est-à-dire de l'activité économique en période de confinement", selon la note."Cependant les carnets de commandes, en particulier à l'international, demeurent jugés peu garnis par les entreprises industrielles, ce qui n'augure pas d'un retour immédiat à la normale", tempère l'institut.Aussi, avec des exportations en recul de 36% sur un an pour le mois de mai, les échanges extérieurs de la France "demeurent plus dégradés en mai que la production nationale en phase de redémarrage"."Pas indemne"La consommation bénéficie d'un effet de rattrapage après le confinement sur les produits manufacturés, mais cet effet ne s'étend pas à tous les produits, l'habillement par exemple souffrant fin juin d'une base de comparaison élevée alors que les soldes avaient déjà commencé en 2019 et sont décalées cette année.Quant aux services, certains continuent à souffrir comme le transport aérien.Grâce aux mesures prises pendant les huit semaines de confinement pour préserver le tissu économique et l'emploi, "les premières marches de la reprise ont pu être gravies assez rapidement, peut-être plus que prévu. Ce sont les dernières qui risquent d'être les plus difficiles, concernant surtout les secteurs les plus touchés par la crise", met en garde l'Insee.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a brossé lundi un portrait sombre des prochains mois, notamment pour les "plus petits", prévenant que c'est "une tâche écrasante" qui l'attend.Et même si elle n'atteint finalement que 9%, il s'agira de "la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948", indique la note de l'Insee.Mais pour son directeur général Jean-Luc Tavernier, si on "peut déjà anticiper que l'ordre de grandeur de la baisse du PIB en 2020 pourrait être d'une dizaine de points, voire un peu moins", "il est absurde de dire que l'on serait de ce fait revenu dix ans en arrière"."Car cette baisse en moyenne annuelle est bien entendu liée principalement à la chute connue pendant les mois de confinement. Si l'économie n'en sort pas indemne, il est probable qu'elle reviendra dans les mois à venir à un niveau plus proche de celui qui prévalait avant le confinement", estime M. Tavernier.
Il y a 4 ans et 300 jours

Le projet de transformation de la Gare du Nord, va-t-il devenir un "Notre-Dame-des-Landes" parisien ?

Le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot a officiellement annoncé mardi qu'il avait signé le permis de construire, avec un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024", selon un communiqué."Le lancement des travaux se fera sans attendre selon les principes d'un chantier exemplaire et en respectant les conditions sanitaires imposées par le Covid", a réagi par communiqué la SA Gare du Nord 2024, "confiante quant au respect du calendrier".Mais l'annonce n'a pas soulevé un grand enthousiasme du côté de la mairie de Paris. "L'Etat va à l'encontre des besoins des habitants comme des usagers des transports et méprise le choix des électeurs franciliens", a par exemple tonné sur Twitter la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, annonçant que la "mobilisation" de l'équipe municipale "(continuerait) contre ce projet démesuré"."Avec le projet de rénovation actuel de la Gare du Nord, le gouvernement vient de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris. Je lui souhaite beaucoup de courage sur le plan politique et juridique", a aussi écrit sur le même réseau social Emmanuel Grégoire, dans un tweet retweeté par la maire Anne Hidalgo."Contraire aux exigences écologiques"La Ville de Paris, qui doit détailler "les points qui constituent des lignes rouges dans le projet" lors d'une conférence de presse mercredi, avait soutenu dans un premier temps cette rénovation.Elle avait ensuite jugé trop commercial le projet, porté par une coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan.Il prévoit notamment la construction de commerces, bureaux et équipements culturels au sein de la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par 700.000 voyageurs chaque jour --un chiffre appelé à augmenter.Le projet, évalué à 600 millions d'euros, a aussi été fustigé par une vingtaine d'architectes de renom, dont Jean Nouvel et Roland Castro, qui ont jugé le projet initial "inacceptable" et "pharaonique", dans une tribune publiée dans Le Monde début septembre, demandant qu'il soit "repensé de fond en comble".Dans son communiqué, le préfet d'Ile-de-France Michel Cadot a plaidé que "SNCF Gares & Connexions et la société +Gare du Nord 2024+ ont pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", le "lancement d'études pour améliorer l'accès à la gare par le nord" ou encore "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain" pour "libérer le parvis de la gare des déposes-minute".En outre, est prévu un "renforcement de la qualité environnementale du projet en augmentant les surfaces végétalisées et par le réemploi des eaux de pluie", plaide encore Michel Cadot.Mais dans son communiqué, la ville de Paris a fustigé un projet "contraire aux exigences écologiques et urbaines portées par l'exécutif parisien nouvellement élu", et appelé à poursuivre des discussions "afin de reconsidérer ce projet en profondeur pour le rendre viable et acceptable".De son côté Serge Rémy, de l'association "Retrouvons le Nord de la Gare du Nord" qui mobilise contre le projet de SNCF et Ceetrus, a fait le parallèle avec les ambitions vertes du nouveau gouvernement: "Alors que la convention Climat défend un nouveau modèle économique plus sobre et moins commercial, l'Etat délivre un permis de construire qui donne les clés de la gare du Nord à Auchan pendant 46 ans pour installer une énorme zone de boutiques".Mairie de Paris et opposants lâchent leurs coups contre le gouvernementMots vigoureux, menaces de "recours" en justice voire d'occupation: la mairie de Paris et les opposants au projet de transformation de la Gare du Nord, ont tonné mercredi contre la décision de l'Etat de délivrer le permis de construire, un "déni de démocratie" selon eux.Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, avait tweeté mardi que le gouvernement venait "de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris" en délivrant le permis de construire au volet commercial de la transformation de la Gare du Nord. Mercredi, il a enfoncé le clou en conférence de presse, aux côtés de la maire du Xe arrondissement, Alexandra Cordebard.Le projet, évalué à 600 millions d'euros? "Totalement surdimensionné" et sur "un modèle usé", qui "représente une menace sur le tissu local" environnant. Délivrer le permis de construire un jour de remaniement? Un "déni de démocratie" parce que les Parisiens souhaitent "un projet mieux inséré dans son environnement". L'échéance prévue, à savoir les Jeux olympiques 2024? "Pas crédible et pas sérieux", tance encore Emmanuel Grégoire.La veille, la coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan, avait pourtant promis que "le lancement des travaux se fera sans attendre" et s'était dite "confiante quant au respect du calendrier", le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot évoquant de son côté un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024"."Je mets au défi Ceetrus de me prouver (que les délais sont crédibles, NDLR) en produisant les plannings de chantier, auxquels nous n'avons pas accès", a répondu Emmanuel Grégoire, ménageant le préfet d'Ile-de-France - qu'il "pense aussi embarrassé que nous par cette décision" - pour mieux attaquer le gouvernement, accusé de "passé en force". "Un dossier de cette nature n'est pas décidé dans un petit bureau administratif secondaire", a-t-il aussi glissé.Occupation "possible"Sur le fond, et si elle ne conteste pas la nécessité de rénover la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par plus de 700.000 voyageurs chaque jour, la municipalité évoque plusieurs "lignes rouges", outre le calendrier.Elle demande d'abord une "dédensification" du projet, proposant de diviser la surface commerciale par quatre, de 20.000 à 5.000 m2; une "ouverture sur l'ensemble du quartier", en abandonnant "la séparation des flux d'entrée et de sortie" que la mairie juge "inadaptée pour une gare"; "l'amélioration de l'intermodalité avec les transports en commun, les vélos et les taxis".Mardi, Michel Cadot avait plaidé que les porteurs du projet avaient "pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", ou "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain".Insuffisant, estime Emmanuel Grégoire, qui brandit la menace de "recours judiciaires" pour faire pièce à ce projet.Les associations d'usagers et d'habitants, présentes mercredi dans la salle de la Mairie de Paris où se tenait la conférence de presse, sont sur la même longueur d'ondes.Sont-elles prêtes à aller jusqu'à une occupation de la gare? "Cela fait partie des choses possibles", estiment Chantal Henon et Jean-Pierre Leroux, du Comité des habitants Gare du Nord - La Chapelle. "Sur le jardin Villemin, quai de Valmy (Xe arrondissement, NDLR), on a occupé un chantier pendant six mois pour l'empêcher de fonctionner et on a gagné", explique le second, membre de la section PCF du Xe arrondissement."Il y a une demande de sens sur les projets, et un projet commercial en pleine gare du Nord, ça n'a pas de sens. La mobilisation est déjà forte dans nos associations, elle va grossir", abonde Christine Nedelec, présidente de France Nature Environnement Paris. "Les Parisiens, les habitants, les citoyens sont de plus en plus inquiets concernant les réponses gouvernementales ou parfois municipales à des enjeux sociétaux et écologiques graves".
Il y a 4 ans et 300 jours

Une charpente à l'identique à l'ancienne en moins d'un an pour Notre-Dame de Paris ?

"En moins d'une semaine, avec 25 charpentiers nous avons réalisé entièrement l'une des 25 fermes (structures triangulaires de 10 mètres de haut pour 14 de large) de la nef de Notre-Dame telle qu'elle était avant l'incendie. Ça dissipe la désinformation !", s'enthousiasme François Calame, ethnologue au ministère de la Culture et fondateur de Charpentiers sans frontières, interrogé par l'AFP.L'association est à l'origine de ce chantier installé dans le bois d'un château à Ermenouville (Seine-maritime) et financé par l'interprofession France Bois Forêt (20.000 euros).Derrière lui, les artisans, tous bénévoles, parachèvent l'équarrissage de poutres à coup de doloires (petite hache) alors que monte une odeur de copeaux."C'est une démonstration que les méthodes traditionnelles de travail du bois consomment très peu de bois et que ça va très vite", renchérit Frédéric Epaud, chercheur au CNRS. Au passage, "cela redonne du sens au métier de charpentier", ajoute-t-il.Alors que l'Élysée vise une restauration de Notre-Dame d'ici à avril 2024, la charpente pourrait être reconstruite "strictement à l'identique", "en cinq à huit mois", affirme l'universitaire chargé du suivi scientifique de ce chantier.La future charpente de Notre Dame sera-t-elle en béton, comme la cathédrale de Reims depuis 90 ans, en métal comme au Parlement de Bretagne, ou en bois ? Le débat, voire le lobbying, font rage.Des membres de la commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), qui se réunit jeudi, et dont les avis sont consultatifs, ont fait le déplacement à Ermenouville, selon M. Epaud.Pour fabriquer la ferme de trois tonnes, les charpentiers ont utilisé moins de bois que prévu: huit arbres de 30 à 40 cm de diamètre soit de 80 à 120 ans d'âge, affirme M. Epaud. Pour l'ensemble de la charpente, il faudrait un millier de chênes, "une goutte d'eau dans l'océan" du gros million que compte la France, souligne-t-il.Pour quel coût au final ? "Les questions d'argent ne sont pas un problème" dans ce dossier, répond M. Calame."C'est très économique", et écologique, renchérit M. Epaud. Si les promesses sont tenues, le bois serait donné. Et les grumes pourraient directement arriver au pied de Notre-Dame par la Seine et être travaillées au pied du monument, au lieu de transiter par une scierie, suggère-t-il."C'est méditatif"Surtout, "on fait de meilleurs ouvrages. On a vu que ces charpentes peuvent durer huit siècles", poursuit le chercheur, soulignant que le bois est travaillé vert sans temps de séchage."C'est du boulot et c'est plus lent (qu'une scie, NDLR) mais le résultat que vous obtenez quand vous pouvez suivre la fibre naturelle de l'arbre est tellement meilleur. Vous obtenez une structure plus résistante", explique Mike Dennis, un des charpentiers du chantier, un Britannique de 39 ans.A la main, on choisit son arbre en forêt en fonction des besoins plutôt que de téléphoner à la scierie, "on peut travailler des courbes, des poutres de 20 mètres de long, et c'est beaucoup plus sympa au toucher", renchérit Léonard Rousseau, responsable de l'équarrissage. "On repère des défauts qui permettent d'éliminer une pièce" ou de modifier son usage, ajoute à ses côtés Pierre Cabreolier, 36 ans.Tous soulignent avant tout leur "plaisir". "Il y a un contact avec la matière. On est en silence. C'est méditatif", explique M. Rousseau. "Sur les sites modernes vous avez tant de bruit, la poussière, ça peut être très mauvais pour la santé. Ici c'est calme et agréable. Ça met vraiment en joie", ajoute son collègue britannique.Resterait à trouver une entreprise prête à former ses salariés à ces techniques quasi disparues. Charpentiers sans frontière promet de transmettre ses compétences en "quelques semaines".
Il y a 4 ans et 300 jours

La croissance française devrait fortement rebondir au 3e trimestre, sans sauver l'année

Après sa mise à l'arrêt pendant le confinement et son redémarrage progressif enclenché en mai, l'économie française va se redresser nettement: la croissance devrait rebondir d'environ 14% au troisième trimestre par rapport au deuxième, anticipe la Banque de France dans une note publiée lundi soir.Elle tirera profit de la poursuite de la normalisation de l'activité, suivant les mois de perturbations provoquées par l'épidémie de coronavirus, qui a mis a genoux l'économie française et mondiale.En juillet, le niveau de l'activité en France devrait continuer à se normaliser "mais à un moindre rythme, une grosse partie du rebond ayant déjà eu lieu à la suite des mesures de déconfinement en mai et en juin", précise l'institution monétaire, qui évoque une courbe de reprise "en aile d'oiseau", avec un fort rebond initial qui s'aplanirait ensuite progressivement.La perte d'activité par rapport à une situation "normale" serait de l'ordre de 7% en juillet, contre 9% le mois précédent, 17% en mai, 27% en avril et 32% en mars, lors de la mise en place du confinement, particulièrement strict en France.Si la tendance de juillet se maintenait en août et en septembre, la croissance trimestrielle rebondirait de 14%, ce qui ne suffirait toutefois pas à compenser le décrochage vertigineux, subi les mois précédents, en raison de la mise en place des mesures pour freiner la propagation du coronavirus, qui a provoqué près de 30.000 décès dans l'Hexagone.Au premier trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) a reculé de 5,3% selon l'Insee.Sur les trois mois suivants, il s'est encore contracté de 14%, selon la Banque de France, qui tablait précédemment sur une chute de 15%. Cette légère amélioration s'explique par une activité plus dynamique qu'espérée initialement."Je ne dis pas du tout que nous soyons sortis d'affaire, c'est une crise très grave. En plus, ses effets sur l'emploi sont décalés dans le temps, donc ils sont à venir, mais la reprise se passe au moins aussi bien que nous l'avions prévu, et même un peu mieux", a commenté dimanche sur LCI François Villeroy de Galhau, gouverneur de l'institution.Forte contraction du PIB sur l'annéeEn juin, l'activité a continué de se redresser dans l'industrie, en particulier dans l'automobile et dans les transports.La reprise est également marquée dans le bâtiment, avec un niveau d'activité qui se rapproche de la normale. Toutefois, les prévisions du secteur restent en demi-teinte et le niveau des carnets de commandes s'effrite, prévient la Banque de France.Quant aux services, ils progressent mais de façon très inégale. Certains secteurs ont retrouvé un niveau d'activité "quasi-normal", comme les services informatiques, tandis que d'autres restent à la traîne, tels que la restauration et surtout l'hébergement.Malgré ces nouvelles globalement encourageantes, la Banque de France a confirmé sa prévision annuelle d'une chute du PIB de 10% en 2020. Il s'agit d'une estimation un peu plus optimiste que celle du gouvernement (-11%) ou que celle du Fonds monétaire international (-12,5%).L'Insee, de son côté, n'a pas publié de prévision annuelle sur l'ampleur de la récession, en raison du fort degré d'incertitude.Mais quel que soit le chiffre, il s'agira de la plus forte récession de la France depuis 1945.En ce qui concerne la prévision de la Banque de France, celle-ci pourrait être "légèrement" améliorée si le niveau d'activité se maintenait dans les prochains mois et que l'épidémie de coronavirus restait sous contrôle. L'institution fera le point sur la question en septembre.Elle a déjà prévenu qu'il faudrait du temps pour que l'économie française se remette de la pandémie et retrouve son niveau d'avant-crise, estimant que cela devrait se produire au cours de l'année 2022.
Il y a 4 ans et 300 jours

Présentation effeff 2020

Il y a 4 ans et 300 jours

Oknoplast présente de nouveaux monoblocs

Composée de 5 déclinaisons, la gamme Monobloc Oknoplast est commercialisée en :ISO 100ISO 120ISO 140ISO 160ISO 180Véritable atout de cette nouvelle gamme, le Monobloc 180 permet de répondre très largement à toutes les demandes du marché. Ces combinaisons de différentes profondeurs de dormants sont disponibles pour les gammes : Koncept, Koncept 2.0, Charme Mini et Pixel.Dédié au marché du neuf, il est bien évidement possible de venir compléter cette offre avec les volets roulants monoblocs qui peuvent être montés directement sur le dormant monobloc. Les volets roulants peuvent être à sangle (en monobloc ISO 100 et ISO 120) ou électrique avec la solution Somfy. Les dormants en ISO 180 ne peuvent malheureusement pas recevoir de volet roulant. Le monobloc offre des solutions à la fois performantes en termes d'étanchéité, de finitions mais également d'esthétisme. Ceci, en demeurant sur une tarification identique à celle d'un modèle dormant plus tapées.
Il y a 4 ans et 300 jours

Qui est Nadia Hai, la nouvelle ministre déléguée chargée de la Ville ?

Novice en politique, Nadia Hai avait éliminé le candidat socialiste à la présidentielle dès le premier tour des législatives, avant de s'imposer au second face au LR Jean-Michel Fourgous.Originaire de Trappes, cette conseillère de gestion en patrimoine pour la banque Barclays, titulaire d'un diplôme supérieur de banque, a travaillé 15 ans en qualité de conseillère en gestion de patrimoine.Cette mère de famille avait co-fondé le Comité Femmes En Marche avec Macron (FEMM). Elle avait notamment axé sa campagne sur l'égalité des chances et la jeunesse, en revendiquant son inexpérience - et son manque de notoriété -, selon elle gage de renouveau.Depuis son arrivée au Palais Bourbon, la députée qui siège à la commission des Finances a planché à plusieurs reprises sur des sujets liés à la politique de la ville. Elle est vice-présidente du groupe d'étude Villes et banlieues et a notamment été chargée d'une mission d'information parlementaire pour évaluer et contrôler l'utilisation des financements de l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru).Elle avait aussi été désignée par le président de l'Assemblée Richard Ferrand (LREM) dont elle est proche, pour plancher sur la fiscalité et notamment la réforme de l'ISF.Mme Hai devient ministre déléguée auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault (MoDem).Son suppléant Moussa Ouarouss, qui doit hériter de son siège à l'Assemblée, est mis en examen depuis la fin 2019 dans une enquête portant sur un trafic de stupéfiants entre le Maroc et la France.Interrogée par l'AFP au moment de l'annonce de cette mise en examen, Mme Hai avait indiqué ne plus avoir de contacts avec son suppléant "depuis plusieurs mois" en raison de "désaccords politiques". "Je suis tombée de la chaise quand on m'a parlé de cette affaire mais je crois en la présomption d'innocence", avait-elle ajouté.
Il y a 4 ans et 300 jours

Bouygues remporte un contrat d'environ 264 millions d'euros à Londres

Le groupe, qui a déjà livré 528 logements et un hôtel de 196 chambres notamment lors des deux premières phases, prévoit une livraison en 2024 alors que les travaux viennent tout juste de démarrer en juin, a précisé l'entreprise dans un communiqué.Ce vaste programme prévoit la construction supplémentaire de 620 logements sous diverses formes, 1.125 m2 de bureaux, un parking souterrain de 143 places, un centre de santé, 1.545 m2 d'espaces de loisirs ainsi que des espaces publics et des aires de jeux.
Il y a 4 ans et 300 jours

Myral poursuit son développement et renforce son équipe prescription

Stéphane Cuzzaini : "Notre enjeu, proposer des choix pertinents tout en guidant vers nos solutions"Stéphane Cuzzaini, professionnel chevronné chargé du quart Sud-Est de la France croit fermement en la solution Myral. Fort d'une quinzaine d'années d'expérience dans le bâtiment, a su développer une véritable expertise technique dans le domaine de l'ITE. Quel parcours vous a mené jusqu’à Myral ?Stéphane Cuzzaini : Au départ j’ai fait mes armes au sein de l’entreprise Onduline, qui conçoit des panneaux de couverture et de bardage, essentiellement à destination du marché tertiaire (bâtiments industriels, agricoles). Cette première expérience, qui a duré 6 ans, m’a permis de développer mon expertise dans le marché de l’ITE, en visitant de nombreux bureaux d’études notamment.Les 8 années suivantes, j’ai travaillé pour Everlite Concept, société qui propose des bardages haut de gamme à l’aspect architectural marqué, dans un segment proche de celui de Myral. Durant cette période, j’ai participé à la rénovation énergétique de nombreux projets où l’apparence extérieure des bâtiments avait une grande importance : complexes sportifs, gymnases, écoles… Cela m’a permis d’effectuer un travail de prescription et de préconisation technique auprès des architectes souhaitant faire concorder leur vision avec des produits techniques. J’ai beaucoup apprécié ce travail de conseil et cette relation privilégiée que j’ai développée avec eux.Quelles compétences majeures comptez-vous apporter à Myral ?Stéphane Cuzzaini : D’abord, donc, ma capacité à accompagner la maîtrise d’œuvre sur les recommandations techniques. Mais aussi la relation avec les entreprises dans la mise en œuvre des produits. C’est une partie du travail que j’ai toujours réalisé. Chez Everlite, nous avions un bureau d’études, comme Myral, avec une personne qui pouvait se déplacer au cas-par-cas, pour autant, j’assistais moi-même beaucoup les poseurs. Je les accompagnais parfois en réunions de chantier quand il y avait des problématiques techniques, pour faire des démarrages de chantier, effectuer des diagnostics et apporter des conseils techniques… Pour moi, ce qui est important, c’est que la préconisation que j’apporte aux maîtres d’œuvre soit la plus pointue possible afin qu’elle puisse déboucher sur une réalisation pérenne et conforme à ce que j’ai proposé. L’assurance d’un rendu final de qualité, c’est participer à la renommée du produit et s’ouvrir à de nouvelles affaires.Qu’attendent les maîtres d’œuvre d’un prescripteur ?Stéphane Cuzzaini : Ils attendent des réponses à leurs différentes exigences et inspirations sans que l’on vienne remettre en cause leur vision. Après plusieurs années aux côtés des architectes, j’ai appris à faire preuve d’écoute et à m’adapter le plus fidèlement possible à leurs attentes, à « l’image architecturale » très particulière qu’ils ont de leur projet. Il faut être capable de la comprendre et de trouver des solutions adaptées à leurs désirs, et si ce n’est pas possible, trouver des alternatives efficaces qui ne trahissent pas leur signature. Leur proposer des choix qui fonctionnent tout en les guidant vers les solutions que l’on défend, c’est tout l’enjeu de notre métier !Comment avez-vous connu le groupe Myral ?Stéphane Cuzzaini : Je l’avais remarqué sur des salons professionnels. Ce qui m’avait plu c’était vraiment l’aspect visuel du produit et l’image architecturale qu’il proposait, avec de grands panneaux, une diversité d’aspects qui faisaient qu’on se demandait finalement ce que c’était ! Quand on voit l’effet aluminium brossé des panneaux « Alunatur » ou la surface parfaitement réfléchissante du « Poli Miroir », ça interpelle !Ensuite, j’ai croisé Myral sur des affaires. Pour l’anecdote, à l’époque où je travaillais pour une société concurrente, je m’étais occupé de la recommandation technique pour l’habillage des balcons des tours « Les Moulins » à Nice. Et il se trouve que Myral travaillait sur ce même projet. Nous étions en concurrence sur la partie habillage des façades en bardages ITE et c’est Myral qui a été retenu car j’étais presque deux fois plus cher ! En m’y intéressant, j’ai découvert une belle entreprise qui proposait des produits innovants.Justement, quel est le regard des clients et de la concurrence sur Myral et sa solution ?Stéphane Cuzzaini : Il y a un retour positif, aussi bien de la part des clients, que des installateurs, des maîtres d’ouvrage et des architectes… Les installateurs privilégient des produits simples et rapides à mettre en œuvre ; les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, quant à eux, vont vouloir des produits performants, pas trop épais, esthétiques, mais aussi économiques d’un point de vue budgétaire… Dans tous ces cas de figure, la solution Myral répond parfaitement à leurs besoins spécifiques.Le groupe est aussi reconnu comme un acteur avec une expertise technique de qualité. Sa façon d’accompagner les entreprises en amont et en aval des chantiers, sa capacité d’écoute, son rôle de conseil et la forte réactivité de ses équipes en cas de problème sont bien perçues. Toutefois, la notoriété du produit est encore jeune et il y a un important travail de communication à faire…Selon votre regard, quelle est l’évolution du marché de l’ITE en France ?Stéphane Cuzzaini : Je dirais que l’on est au début du développement. Sur le marché du résidentiel qui couvre les copropriétés et les bailleurs sociaux, il y a des besoins très importants. On sent d’ailleurs maintenant une réelle volonté de lutter contre les « passoires énergétiques ». Le gouvernement a depuis peu enclenché une dynamique pour développer massivement l’isolation thermique des façades par le biais d’aides financières. Il faut dire que l’ITE est la solution idéale pour obtenir des bâtiments les moins énergivores possibles et donc réduire les dépenses énergétiques des habitants, tout en apportant un confort thermique en hiver comme en été ! En plus, on préserve la surface habitable, les chantiers sont rapides et peuvent se faire en site occupé.Et qu’en est-il des bâtiments publics et tertiaires ?Stéphane Cuzzaini : Il y a encore beaucoup à faire aussi. Aujourd’hui, sur ce marché, la plupart des bâtiments neufs sont isolés par l’extérieur… Au-delà des considérations budgétaires et des capacités thermiques, pour faire la différence, il faut être en mesure d’apporter une réponse architecturale assez forte… C’est là que les revêtements Myral entrent en jeu : pose verticale, horizontale, oblique, aspect plan, joint creux ou joint debout, un riche catalogue de finitions et de coloris… La solution Myral se décline à travers toute une gamme de rendus capable de répondre aux différentes attentes en matière d’esthétique. Je suis persuadé que sur ce plan-là en particulier, notre produit a de grandes qualités et est promis à un bel avenir.Quelle est le potentiel de votre région pour Myral ?Stéphane Cuzzaini : J’ai la chance de couvrir le quart Sud-Est de la France, notamment la région Auvergne-Rhône-Alpes qui est une belle région, très dynamique. On y trouve de gros projets et de gros acteurs du social, en particulier à Lyon… Mais je ne veux pas baser toute ma stratégie sur le social, car c’est ce que font tous nos concurrents. Je pense qu’il y a vraiment des opportunités intéressantes à saisir au niveau des marchés publics pour les écoles, les gymnases, les hôpitaux, les EHPAD… Il faut se diversifier et mener les deux de front : conserver notre position et notre part de marché sur le logement social, mais aussi aller sur le marché du tertiaire et des bâtiments publics, où l’image architecturale compte… Car je suis sincèrement convaincu qu’en terme d’esthétique, la solution Myral est capable d’apporter une vraie valeur ajoutée aux bâtiments.En outre, je vais avoir un important travail de prescription à mettre en place dans le Sud, car le recours à l’ITE y est encore peu développé pour les bâtiments résidentiels alors qu’elle permet de réduire massivement les besoins en climatisation d’un logement…Cela fait plus de deux mois que vous avez rejoint Myral. Comment avez-vous vécu votre arrivée ?Stéphane Cuzzaini : Même si elle a été perturbée par la situation sanitaire que nous subissons, je l’ai vécu de façon très positive ! Il y a vraiment un bel esprit d’équipe. J’ai pu l’observer lors d’une réunion en mars à Paris où tous les prescripteurs et les membres de l’équipe technique étaient rassemblés. Il y avait belle osmose et un esprit très participatif : les échanges entre nous ont été très féconds, que ce soit sur les supports de communication, les références chantiers… Ce qui nous a permis de déboucher collectivement sur des solutions et des améliorations. J’avais très peu d’appréhension en entrant chez Myral, mais j’ai tout de même été agréablement surpris par le professionnalisme et l’humanité de mes nouveaux collègues.Vous semblez confiant et enthousiaste de vous lancer dans cette aventure…Stéphane Cuzzaini : Je suis confiant oui, car je crois fort en notre solution d’ITE. Dans mon métier de chargé d’affaires, la réussite est vraiment liée au fait d’avoir un bon produit auquel on croit, une solution technique qui puisse répondre à toutes les réglementations aussi bien au niveau du feu, de la sismique, au niveau du type de support, que ce soit le bois, le béton… Mais aussi une solution qui entre dans des contraintes budgétaires, tout en ne lésinant pas sur la qualité des matériaux et des rendus. Le produit Myral coche toutes ces cases… Et les marchés à conquérir sont nombreux ! Alors même si la période actuelle a mis à l’arrêt le secteur, que la reprise sera progressive, et que cela nous impose de travailler différemment, je reste enthousiaste !Geoffrey Pointin : "Avec Myral j’ai tous les arguments pour répondre aux souhaits des architectes !"Geoffrey Pointin, fort de ses nombreuses années d'expérience dans le métier de la prescription d'ITE, passionné d'architecture et de design compte bien asseoir la présence de Myral dans une zone géographique jusque-là peu investie par le groupe : le quart Sud-Ouest de la France. Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre Myral ?Geoffrey Pointin : Je suis dans le métier de la prescription depuis près de 15 ans. Si mon parcours professionnel est essentiellement tourné vers l’univers des façades et de l’isolation thermique, ce n’était pas le cas au tout départ. En effet, lorsque j’ai débuté dans l’entreprise Carea, mon rôle était de gérer des centrales d’achats pour vendre des éléments sanitaires aux grandes surfaces et grossiste de bricolage. Je suis entré dans la prescription d’ITE en accompagnant une collègue de l’époque dont c’était le métier ! Lorsque nous nous rendions chez les maîtres d’ouvrage, elle parlait des façades et moi de la partie sanitaire… Au fur et à mesure, passer du temps à ses côtés m’a permis de découvrir le métier de la prescription, pour lequel je me suis peu à peu passionné ! J’ai alors demandé à changer de métier et à intégrer l’équipe prescription d’ITE, où j’ai fait mes armes durant plusieurs années au contact de nombreux maîtres d’œuvre et d’ouvrage, membres de bureaux d’étude et architectes. Pendant cette période, notamment entre 2005 et 2012, j’ai eu la chance d’être sur un secteur parisien très porteur. En effet, c’était la « grande époque » des programmes en R.U. (renouvellement urbain), dont ceux de Paris intra-muros qui étaient importants en termes de volume, mais aussi très intéressants d’un point de vue architectural, parce qu’il y avait des moyens financiers… C’est une période durant laquelle j’ai pu travailler sur de très beaux projets architecturaux !Justement, vous semblez avoir une sensibilité particulière pour l’architecture… D’où vous vient-elle et comment l’avez-vous développée ?Geoffrey Pointin : J’ai toujours adoré le design et l’architecture, et même l’art en général. Au-delà du cadre professionnel, ce sont de vraies passions dans ma vie. J’ai des amis qui travaillent dans le design avec qui je passe souvent du temps, je me rends à de nombreuses expositions et j’ai la chance de voyager régulièrement, de découvrir des architectures incroyables et des projets fous sur certaines parties du globe. Au fil du temps, j’ai développé un œil acéré pour l’architecture qui m’est très utile dans mon métier de prescripteur. Il me permet d’avoir une « vision » et de saisir avec davantage de précision ce que souhaitent les architectes avec qui je collabore. Cette capacité à me projeter, je dirais que c’est ce qui fait ma particularité.Comment parlez-vous à ces architectes et comment faites-vous en sorte de respecter leur signature architecturale ?Geoffrey Pointin : Les clés ce sont : le terrain, la connaissance des dossiers locaux, la préparation des rendez-vous, la rigueur technique et une certaine capacité à se projeter, à traduire les désirs de l’architecte en solutions techniquement viables et adaptées à son projet, tout en respectant un maximum sa signature architecturale sur le plan esthétique… C’est comme ça que je vois le métier de la prescription et la relation que j’entretiens avec mes clients. En outre, ma stratégie c’est d’être présent à chaque moment, de proposer un accompagnement sur-mesure, d’être dans le conseil, la préconisation… Sans pour autant « piquer son crayon » à l’architecte ! Je fais tout mon possible pour aider ces derniers à faire de leurs projets couchés sur le papier une réalité conforme à leurs attentes, mais quand les contraintes sont trop nombreuses, mon travail m’impose aussi de savoir leur dire non et leur proposer les meilleures alternatives.Comment avez-vous connu le groupe Myral et sa solution d’ITE ?Geoffrey Pointin : Il y a quelques années, je me suis installé sur Brive-la-Gaillarde afin de travailler sur la région Sud-Ouest, avant de revenir faire des allers-retours hebdomadaires sur Paris. Et dès 2016, dans la Capitale, c’est simple : Myral était sur toutes les lèvres ! Je me suis rendu compte que les architectes parlaient énormément de la solution M32, vantant notamment sa vitesse de mise en œuvre, le fait qu’elle entre beaucoup plus facilement dans les budgets des maîtres d’ouvrage car plus économique, l’efficacité de son pouvoir isolant mêlé à la minceur record de ses panneaux… Et autant dire que j’étais bien embêté ! La solution Myral alignait tous les bons arguments, tandis que moi, chez Carea, je me retrouvais à devoir vendre une solution aux caractéristiques similaires, certes, mais bien plus chère : 30 euros du m² de plus en moyenne par rapport à ce produit. Donc quand on est sur Paris et qu’on a des dossiers qui ont entre 5 000 et 6 000 m² de façades à revêtir, si on multiplie par 30, le calcul est vite fait !Qu’est-ce qui vous a conduit d’intégrer Myral ?Geoffrey Pointin : Après plusieurs années, en tant que chef des ventes à gérer de grands comptes, j’avais le sentiment d’avoir fait le tour. L’échange avec Sylvain Bonnot (PDG du groupe Myral) a fait pencher la balance. J’étais déjà convaincu du produit et nous avons évoqué un poste où je pouvais avoir l’assurance de bénéficier d’un budget et du soutien de la hiérarchie pour développer la prescription dans ma zone géographique et une grande liberté d’action. En plus, j’étais très rassuré du fait que le patron affiche une vision et un cap, qu’il sache clairement où il veut mener l’entreprise. Le pôle R&D de Myral fournit aussi un travail remarquable, notamment autour du risque incendie et des démarches environnementales, qui sont impératives à prendre en compte aujourd’hui. Globalement le groupe nourrit de très belles ambitions et va, selon moi, dans le bon sens.Du coup, quand vous êtes entré dans la société il y a un peu plus d’un mois, avez-vous été conforté dans ce choix ?Geoffrey Pointin : Oui pas de surprise : c’est 100 % conforme à l’image humaine et professionnelle que je m’en faisais. Ce que je trouve génial avec Myral, c’est que c’est un groupe français avec un site de production basé en France, à Is-sur-Tille en Côte-d’Or. Nos lignes de production sont assez high-techs, avec une réflexion de fabrication qui est assez pertinente… Nous n’avons vraiment pas à rougir de notre solution et de nos infrastructures : je sais d’ores-et-déjà que je pourrais faire visiter une belle usine à des maîtres d’ouvrage français et leur présenter un produit innovant. Sans plébisciter Myral outre-mesure, il n’y a pas beaucoup de sociétés capables de proposer cela. En outre, bien que ce soit une « petite » entreprise, le groupe est bien structuré. Ses équipes, notamment celle chargée de la prescription, sont solidement mises en place et font preuve d’un grand professionnalisme : j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte en allant tourner avec Pierre Guerrero (chargé de prescription dans le Grand-Est et l’Île-de-France). Au-delà de la très bonne entente qui est née entre nous lors de ce déplacement, sa connaissance impressionnante du métier m’a aussi marqué. Bref, même si je n’avais pas d’appréhension particulière avant mon entrée chez Myral, tout ça est très rassurant.Quel est le potentiel de développement dans votre secteur géographique : le Sud-Ouest de la France ?Geoffrey Pointin : Il y a encore tout à faire ! Dans le Sud-Ouest comme partout en France, le parc de réhabilitation de logements est énorme, le marché est donc très porteur pour le prescripteur d’ITE que je suis. Chez Myral nous avons un très bon positionnement pour ce qui est de la rénovation : nous proposons des bardages parmi les moins chers du marché et les plus rapides à mettre en œuvre. Au niveau du prix fourniture et pose, nos revêtements de façades se rapprochent de l’enduit mince sur isolant, notamment du fait de l’absence d’ossature, mais évidemment avec une pérennité, un rendu esthétique et une image architecturale sans commune mesure !Et en ce qui concerne la construction dans le neuf ?Geoffrey Pointin : Le potentiel-marché est tout aussi important. Bordeaux et Toulouse, les deux principaux centres urbains de mon secteur géographique, sont des villes réputées en France pour être attractives et attirer beaucoup de nouveaux habitants, par conséquent, un grand nombre de bâtiments neufs vont y être bâtis… Et je sais que grâce à la solution Myral, j’aurai tous les arguments pour me positionner sur ces nouveaux projets.Enfin, il y a des secteurs sur lesquels le groupe est encore très peu positionné, comme celui des bâtiments tertiaires. Je compte bien développer notre présence sur cette typologie de chantier, au même titre que les bâtiments publics et les logements individuels/collectifs, car là-aussi, le champ de développement est très important.À vous entendre, vous semblez assez confiant et déterminé !Geoffrey Pointin : Le métier de la prescription est exigeant certes, mais aussi très passionnant car nous avons la chance de rencontrer des gens différents tous les jours, de participer à de beaux projets auprès d’architectes talentueux. Comme je l’ai déjà dit plus tôt, le marché de l’ITE a de beaux jours devant lui partout en France, notamment dans le Sud-Ouest. Étant le premier chargé de prescription Myral assigné à cette zone géographique, le « territoire » est donc tout entier à conquérir ! Les perspectives sont vraiment enthousiasmantes et je suis d’autant plus motivé que j’ai entre les mains un produit en lequel je crois. J’ai la certitude de posséder toute une panoplie de vrais arguments pour répondre aux besoins et aux exigences des architectes, sur les plans technique, esthétique, économique, avec en plus une production Made in France : un argument qui compte à l’heure où la reprise économique post-Covid19 viendra du soutien aux entreprises nationales. D’ailleurs, j’invite les acteurs de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre du Sud-Ouest à visiter notre usine !
Il y a 4 ans et 301 jours

Muriel Pénicaud, une fidèle de Macron remerciée malgré les réformes

Son nom restera accolé à la première réforme du quinquennat, celle des ordonnances travail, menée en un éclair et sans grande contestation sociale."On nous avait dit qu'en septembre ce serait le feu et cela s'est bien passé", se remémorait, encore presque surpris, un député LREM, plusieurs mois après.Plafonnement des indemnités prud'homales, ruptures conventionnelles collectives, fusion des instances représentatives du personnel, dans la continuité de la loi Travail de 2016, ces ordonnances promises par le candidat Macron, ont fait l'objet de "300 heures de concertation", se plaît-elle à rappeler. Au passage, elle se met FO dans la poche.Pour Muriel Pénicaud, les premières semaines, c'"était face Nord", résume-t-elle quelques mois plus tard. Elle considère même avoir fait l'objet "d'attaques personnelles" destinées à faire échouer l'opération ordonnances. Notamment dans l'affaire Business France, organisme public dépendant de Bercy, qu'elle dirigeait depuis 2014, où l'organisation d'une soirée en 2016 à Las Vegas, dont Emmanuel Macron était la guest star, avait été confiée à Havas sans appel d'offres.L'affaire n'est pas jugée mais la menace judiciaire s'est éloignée pour elle en 2018.Après les ordonnances, elle enchaîne avec une réforme de l'apprentissage et de la formation professionnelle, et de premières mesures sur l'assurance chômage.Sa relation avec le Premier ministre Édouard Philippe est rugueuse et elle va plaider sa cause auprès du chef de l'État quand il le faut. "Je suis sociale et libérale", dit-elle pour se définir. Et "plus à gauche qu'Édouard Philippe", ajoute-t-elle en souriant. "Déterminée et sait ce qu'elle veut", dit d'elle l'ancien patron de FO, Jean-Claude Mailly, qui la connait depuis longtemps. "Elle vient de l'entreprise, cela se voit dans sa politique", tacle un autre syndicaliste. Elle "est sur la même ligne que Macron", grince de son côté un représentant patronal.Diction qui patineMalgré des discours officiels vantant le dialogue social et des invitations régulières, les partenaires sociaux se sentent largement ignorés par l'exécutif.Au sein de son cabinet, elle s'était pourtant entourée d'experts du dialogue social. Ainsi Antoine Foucher, ancien du Medef, devient son omniprésent directeur de cabinet à qui rien n'échappe, qui contrôle tout et communique.Ayant vu François Hollande s'embourber dans l'inversion de la courbe du chômage, elle assure d'abord qu'elle ne commentera plus les chiffres du chômage, puis s'écarte de ce principe... dès qu'une embellie arrive.Mais la réforme de l'assurance chômage, publiée par décret à l'été 2019 et qui durcit les conditions d'accès et d'indemnisation, a mis tous les syndicats vent debout, jusque mettre "les nerfs" à Laurent Berger, le numéro un de la CFDT. Cette réforme, dont une partie a été suspendue jusqu'en septembre, doit faire l'objet d'une "adaptation". Son refus maladroit d'une proposition de loi allongeant le congé après la perte d'un enfant devant les députés fit polémique cet hiver, obligeant la majorité à revenir sur ses pas après une intervention du chef de l'État. Jusqu'ici, elle avait fait peu de bourdes, si ce n'est parfois celles liées à une diction qui patine et suscite des moqueries sur les réseaux sociaux.La politique n'est pas inconnue à cette femme qui a l'abord et le contact facile. Après avoir débuté sa carrière dans les collectivités territoriales, elle devient conseillère de Martine Aubry, ministre de la Formation professionnelle, au début des années 90."Tout le monde peut changer. On dit que je l'ai formée, moi je la trouve bien déformée...", avait persiflé son ancienne patronne en 2017.Muriel Pénicaud avait ensuite bifurqué vers le privé: Danone puis Dassault Systèmes, avant de revenir en tant que DRH du géant de l'agroalimentaire.Fin février, avec un taux de chômage autour de 8%, la ministre pouvait caresser l'idée de parvenir à l'objectif de 7% à la fin du quinquennat. Las, le coronavirus a tout mis par terre. Elle s'est affairée à adapter le chômage partiel pour en faire un dispositif "massif" et "éviter les licenciements".Passionné de photographie, elle a déjà exposé en particulier des clichés d'oiseaux.
Il y a 4 ans et 301 jours

Dernière ligne droite du plan de relance pour Bruno Le Maire

Il défendait depuis des semaines l'idée d'un grand ministère pour piloter la relance et il l'a obtenu: Bruno Le Maire n'a pas caché sa satisfaction mardi lors de la passation de pouvoirs, marquée notamment par le départ de Gérald Darmanin de Bercy.Le rattachement direct des Comptes publics à son portefeuille "change absolument tout", a-t-il confié à des journalistes à l'issue des discours, défendant la nécessité d'avoir une "unité de commandement (...) en période de crise".Après avoir géré l'urgence au printemps durant le confinement, puis amorcé un soutien ciblé aux secteurs les plus en difficulté et à l'emploi des jeunes, le capitaine du "paquebot" Bercy doit finaliser le futur plan de relance plus global.La Banque de France a confirmé lundi sa prévision catastrophique d'une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 10% cette année, "la plus forte" depuis 1945, quand le gouvernement table sur -11%.C'est "une tâche écrasante" qui l'attend, a souligné Bruno Le Maire mardi, en brossant un portrait sombre des prochains mois, notamment pour les "plus petits" durement touchés par la crise."(Ils) ont pris cette crise de plein fouet et (ils) savent encore mieux que nous que le plus dur est devant nous, que les faillites sont devant nous, que les licenciements sont devant nous, que le risque d'appauvrissement des territoires est devant nous", a-t-il affirmé.Il a ainsi rappelé les priorités du futur plan: la compétitivité des entreprises et la transition écologique. Auxquelles il faut ajouter le soutien à l'emploi, via un nouveau mécanisme d'activité partielle de longue durée en cours de négociation.Ce plan reposera sur "des choix orientés qui permettent de reconstruire, de gagner en souveraineté économique, d'avoir une France plus économe du point de vue du respect de l'environnement", a ainsi assuré le nouveau Premier ministre Jean Castex lundi.Bruno Le Maire, déjà épaulé par Agnès Pannier-Runacher, ex-secrétaire d'Etat et désormais ministre déléguée à l'Industrie, sera aussi accompagné d'Alain Griset, ancien président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) nommé ministre délégué aux petites et moyennes entreprises, et d'Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics.Sur le fond, le gouvernement mise sur un soutien à l'investissement dans des modes de production moins émetteurs de CO2, notamment via la robotisation des PME, mais aussi toujours sur une baisse des impôts de production qui pèsent sur les entreprises."difficile""C'est absolument essentiel", a plaidé M. Le Maire, penchant plutôt pour agir sur la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) en mettant en avant une question de "cohérence", quand beaucoup demandent la relocalisation de certaines productions en France.Le sujet est toutefois "difficile", a reconnu le ministre car cette contribution représente une importante ressource pour les régions. "On va trouver un accord. Certaines sont prêtes à prendre la baisse à leur charge", a-t-il assuré.Critiqué par les écologistes, entrés en force dans les conseils municipaux aux dernières élections, sur l'insuffisance des contreparties environnementales exigées des entreprises soutenues par l'Etat, il a rappelé que la priorité était que ces entreprises "ne mettent pas la clé sous la porte".Ces dernières semaines, il a toutefois avancé que le plan de relance pourrait contenir des mesures en faveur de la rénovation thermique des bâtiments et du transport ferroviaire, ou encore un soutien des filières énergétiques d'avenir comme l'hydrogène.Sur la forme, rien n'est encore bouclé. Un temps évoqué, le projet d'un quatrième budget rectifié n'est pas "complètement acté", a indiqué Bruno Le Maire.La présentation du projet de budget pour 2021, qui se tient traditionnellement le dernier mercredi de septembre, pourrait aussi être avancée, a évoqué le ministre.Il contiendra en tout cas un "plan de rebond", distinguant clairement les dépenses destinées à la relance, selon un document préparatoire publié la semaine dernière.Après plus de 460 milliards d'euros de moyens publics mobilisés jusqu'ici, le ministre a aussi promis "un calendrier (...) très clair" sur la diminution de la dette, qui devrait avoisiner les 121% cette année.
Il y a 4 ans et 301 jours

Feu vert du préfet de région à la rénovation de la Gare du Nord à Paris

La décision de délivrer le permis de construire, "valant autorisation d'exploitation commerciale", a été prise lundi "à la suite d'une instruction attentive et au regard de l'avis favorable émis par la commission (nationale) d'enquête (NDLR en octobre dernier) et de l'ensemble des concertations réalisées", a précisé la préfecture dans un communiqué."L'objectif de livraison des travaux nécessaires pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 demeure", souligne le communiqué.La Ville de Paris, qui avait d'abord soutenu ce projet controversé, s'y est ensuite opposée en le jugeant trop commercial."Avec le projet de rénovation actuel de la Gare du Nord, le gouvernement vient de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris. Je lui souhaite beaucoup de courage sur le plan politique et juridique", a réagi mardi Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, dans un tweet retweeté par la maire Anne Hidalgo.Le gigantesque chantier prévoit un véritable lifting de la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par 700.000 voyageurs chaque jour.Le projet, mené par SNCF Gares & Connexions et la foncière d'Auchan, Ceetrus, prévoit notamment la construction de commerces, bureaux et équipements culturels."Cette gare moderne est non seulement nécessaire, dans la perspective de la Coupe du monde de Rugby en 2023 et des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 à Paris, mais elle permettra aussi de faire de la Gare du Nord un nouveau lieu de vie urbain, associant commerce, sport, culture et travail", a justifié le préfet dans son communiqué.Moyennant 600 millions d'euros, le projet prévoit un toit terrasse végétalisé d'un hectare avec vue sur le Sacré Coeur, doté d'une piste de trail, un parking pour 2.000 vélos, une grande nef transversale.Avec 88.000 m2 supplémentaires, la Gare du Nord devrait atteindre une superficie totale de 124.000 m2, dont 46.000 m2 consacrés à une salle de spectacle, des équipements culturels, une salle de sport ou encore des commerces et bureaux.Une vingtaine d'architectes de renom, dont Jean Nouvel et Roland Castro, ont jugé ce projet "inacceptable" et "pharaonique", dans une tribune publiée dans Le Monde début septembre, demandant qu'il soit "repensé de fond en comble".
Il y a 4 ans et 301 jours

Kadoor, l'ouvre porte au pied

Il y a 4 ans et 301 jours

Chute sans précédent du marché français des bureaux au deuxième trimestre

"Le confinement lié à l'épidémie de Covid-19 a été une expérience grandeur nature pour l'immobilier de bureau", résumait fin juin dans une tribune Méka Brunel, directrice générale du groupe Gecina, l'un des principaux propriétaires de bureaux en France."Les salariés ont été contraints de travailler à distance pendant plusieurs semaines, et des transformations qui étaient déjà à l'oeuvre se sont brusquement accélérées", poursuivait Mme Brunel.La patronne de Gecina en vient à une conclusion, a priori peu naturelle pour un groupe qui détient plus de 16 milliards d'euros de bureaux. "Des bureaux vides n'ont pas de valeur en soi", jugeait-elle.Ces réflexions sont largement partagées chez les grands acteurs du secteur, qui n'ont pas attendu la crise du virus pour tenir un discours selon lequel les bureaux ne se résument plus à quelques murs mais doivent offrir tout une gamme d'expériences à leurs utilisateurs, autrement dit les employés des entreprises locataires.Le marché était déjà perturbé par la vague des immeubles de "coworking" qui proposent de louer de manière très souple des lieux pour travailler avec de multiples animations à la clé.Mais le coronavirus a encore accentué ces discours, car il a montré que de multiples entreprises étaient capables de fonctionner pendant des semaines en laissant leurs employés travailler à distance.Dans ce contexte, une figure du secteur comme Mme Brunel ne croit ni que le télétravail devienne la règle, ni que le marché des bureaux revienne à un statu quo d'avant le confinement.Prévisions difficilesDésormais, "les salariés choisiront aussi les entreprises avec lesquelles ils veulent s'engager en fonction de l'expérience qu'ils vivront sur leur lieu de travail", assure-t-elle.Le bureau, argument d'embauche aussi parlant que le salaire? Avant de changer aussi profondément de visage, cet univers doit assumer les conséquences bien tangibles du confinement.Celui-ci a largement stoppé l'activité du secteur et il est difficile de savoir à quel rythme elle va reprendre.Publié ce mardi, l'indicateur trimestriel de référence, le bilan Immostat, témoigne d'une chute sans précédent en Île-de-France, là où se concentre le gros du secteur en France."Le marché locatif francilien enregistre le pire trimestre de son histoire", a résumé dans un communiqué le cabinet JLL, qui participe à l'élaboration de ce bilan.Entre avril et juin, il y a eu environ deux tiers (-65%) de bureaux loués en moins en région parisienne par rapport à un an plus tôt. Cette évolution s'entend en superficie totale, celle-ci s'établissant à 197.500 mètres carrés."Le confinement a marqué un coup d'arrêt aux mouvements des entreprises", a souligné Marie-Laure Leclercq De Sousa, une experte de JLL. "Il faudra probablement attendre septembre (...) pour voir les demandes être réactivées. La question est de savoir si ces projets se transformeront dès le second semestre 2020 ou en 2021".Un autre chiffre témoigne du coup d'arrêt du marché, celui de l'argent recueilli auprès des investisseurs. A quatre milliards d'euros investis en immobilier d'entreprise sur toute la France, il recule de 58% au deuxième trimestre."Outre les difficultés techniques liées au confinement, le marché de l'investissement a (...) souffert d'un accès extrêmement sélectif au financement", remarque dans une note le cabinet CBRE, autre membre d'Immostat.Il juge "solides" les bases du secteur. Mais celui-ci reste particulièrement exposé à l'évolution d'une conjoncture économique qui s'annonce catastrophique avec une récession de plus de 10% prévue cette année en France."Difficile de faire des prévisions à ce stade tant les incertitudes sur la suite et le profil de la reprise économique demeurent", conclut dans une note Eric Siesse, de la filiale immobilière de BNP Paribas, autre contributeur du bilan.
Il y a 4 ans et 301 jours

L'inspection du travail alerte sur une recrudescence de chutes mortelles sur les chantiers depuis la reprise

"Depuis la fin du mois de mai", la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) constate une "forte et inédite recrudescence du nombre d'accidents du travail graves et mortels dans la région", liés pour la plupart "aux chutes de hauteur, en particulier lors de travaux exécutés pour le compte et au sein d'une autre entreprise", rapporte-t-elle dans un communiqué publié par la préfecture de région.Dans les Hauts-de-France, pour le seul mois de juin, elle a recensé six accidents du travail graves, en lien avec une chute de hauteur, dont trois mortels, contre huit chutes mortelles sur l'ensemble de l'année 2019 - 565 chantiers avaient alors été contrôlés et une entreprise contrôlée sur trois présentait un risque de chute de hauteur."La concomitance de cette situation avec la reprise d'activité des entreprises amène les services de l'État à alerter les entreprises intervenantes comme les entreprises utilisatrices, où se déroulent les travaux : le risque lié au Covid-19 ne doit pas occulter les autres risques propres à l'activité", souligne la Direccte, qui promet une "analyse complète" pour "mieux appréhender les causes de cette recrudescence."Selon elle, "le relâchement dans le respect des mesures de prévention, la tendance à la désorganisation (matériel temporairement indisponible, approvisionnements décalés...), les délais de réalisation impératifs et le retard pris en raison du ralentissement de l'activité favorisent les situations à risques.""Il est impératif d'appeler les entreprises, employeurs, responsables de la santé et de la sécurité de leurs travailleurs et les salariés à une plus grande vigilance", poursuit-elle, expliquant avoir lancé une opération de sensibilisation et renforcé les contrôles.La Direccte enjoint les entreprises à "veiller à évaluer les risques propres à chaque situation de travail" et à "prendre les mesures permettant aux salariés de travailler en sécurité en tenant compte du risque nouveau lié au Covid-19 et du contexte de la reprise."Le 26 juin, un employé d'une société prestataire de services est mort à Dunkerque (Nord) en chutant d'un silo alors qu'il effectuait une opération de nettoyage, selon Nord Céréales où s'est déroulé le drame.
Il y a 4 ans et 301 jours

La filière solaire demande d'appliquer rapidement les propositions de la Convention climat

"Il est impératif dans le contexte de la relance de l'économie et de l'atteinte de nos objectifs de transition énergétique que ces mesures de bon sens issues de la Convention Citoyenne se concrétisent au plus vite", a déclaré dans ce communiqué Daniel Bour, Président d'Enerplan.Ce syndicat représente l'ensemble de l'offre solaire industrielle et commerciale en France, industriels, ensembliers, bureaux d'études, installateurs, architectes, énergéticiens...Il "soutient sans réserve la proposition d'une hausse du plafond du guichet tarifaire à 500 kW, permettant de connaître à l'avance le tarif de vente de l'électricité produite et consolidant la réalisation des projets".La Convention citoyenne pour le climat a également proposé un "guichet unique réunissant toutes les formalités techniques et administratives nécessaires à l'installation de projets de productions d'énergie renouvelable", ainsi que "l'accélération du développement de l'autoconsommation, prônant des bâtiments producteurs de leur propre consommation et permettant aisément le partage des électrons et de la chaleur".Seul bémol aux yeux d'Enerplan: "alors qu'est discuté en ce moment même une nouvelle loi de finances rectificative, les propositions permettant d'ouvrir le bénéfice du crédit d'impôt pour la transition énergétique à tous les ménages (sont) repoussées aux discussions budgétaires de l'automne"."Le temps est à l'action", a déclaré lundi Emmanuel Macron en endossant quasiment toutes les propositions des 150 membres de la Convention, qu'il a reçus à l'Elysée.
Il y a 4 ans et 301 jours

Réalisation d'une ligne ferroviaire pour desservir l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle

Il s'agit du 10e marché confié par la SNCF Réseau à l'activité ferroviaire IDF de Spie batignolles valérian, lancée au printemps 2017.Cette opération d'infrastructure ferroviaire neuve de 6.1 km sera menée par un groupement composé de Spie batignolles valérian (mandataire), Spie batignolles génie civil, Demathieu Bard, Colas Rail, Egis Rail, ASP et Fer Expert.Le groupement est responsable de la conception de ce projet et de son optimisation dans le respect du programme du client, des travaux de terrassement, d'assainissement, d'ouvrages d'art, de la pose des 2 voies ferrées, de l'installation des caténaires, de la signalisation et de l'ensemble de la sécurité ferroviaire.Les deux zones nommées G et H seront opérationnelles à compter de décembre 2023 et représentent un montant total de travaux de plus de 50 millions d'euros HT.Zone G : 4.4 kilomètres à créerLa zone G de ce projet représente 4.4 kilomètres de tronçon à créer et équiper sur la ville de Mitry-Mory et jusqu'à l'accès de l'aéroport de Roissy donnant sur la commune de Tremblay-en-France, passant ensuite sur la zone H.Les deux voies nouvellement créées seront entièrement aériennes (en remblai). Leur passage conduira à l'installation de 3 ponts rails et d'1 pont route, des ouvrages recouvrant les grands enjeux de ce projet en raison des délais très serrés à tenir :Le pont-rail qui surplombera la route nationale 2 et dont les travaux débuteront prochainement devra être opérationnel avant la mi-novembre. Ils requerront de travailler en rive puis en terre-plein central de la RN 2.Pour le pont-route qui rétablira la circulation sous la RD84, c'est une opération quasi-militaire qui s'organisera. L'ouvrage préfabriqué en usine sera installé sur 11 jours seulement, nécessitant la fermeture totale de la route entre le 3 et le 14 août. Pour ce faire, les équipes devront procéder au terrassement de 15 000 m3 de terres, au remblaiement d'un volume équivalent avant de pouvoir intervenir sur la réfection de la chaussée.Zone H : 1.7 kilomètre jusqu'à la gare CDG T2La zone H permettra de raccorder la zone G, entrée de l'aéroport de Roissy à Tremblay-en-France, jusqu'à la gare CDG T2. Elle se situe uniquement sur la commune de Tremblay-en-France et représente 1.7 kilomètre dont une partie à l'intérieur du tunnel emprunté par le RER B.Sur ce tronçon, compte-tenu des nombreux raccordements nécessaires dus à la présence de tunnel, croisement de routes, lignes ferroviaires et gares, le groupement réalisera de nombreux aménagements autour d'infrastructures déjà existantes. Une plateforme de maintenance et de secours sera créée pour être dédiée à cette nouvelle ligne.Priorité à la valorisation des matériauxLe dossier présenté par le groupement mené par Spie batignolles valérian comprend un large volet consacré à la valorisation des déchets de chantiers avoisinants. Il s'agit de valoriser le maximum de déblais issus des différents chantiers de la région parisienne, notamment provenant des opérations du Grand Paris.Chiffres clé :100 000 m3 de déblai.230 000 m3 de remblai dont 170 000 m3 provenant de valorisation de sites extérieurs
Il y a 4 ans et 301 jours

Iseo finalise l’acquisition de Locken

A travers ce rachat, ISEO apporte aux clients de LOCKEN l’assurance de la pérennité des solutions déployées. Il confirme aussi sa volonté de renforcer, au niveau mondial, l’offre du groupe dans le domaine des solutions de contrôle d’accès sur mesure à destination des grandes infrastructures où LOCKEN développe son expertise depuis 2003. Il s'agit d'une étape importante qui permettra à ISEO d'accélérer le processus d'intégration de LOCKEN dans le reste du groupe et de mieux bénéficier d'un savoir-faire et d'une culture, celle des projets, complémentaires de son cœur de métier historique.
Il y a 4 ans et 301 jours

Éric Routier élu président du CCCA-BTP

Rappelons que le CCCA-BTP est dirigé à la fois par les fédérations professionnelles d'employeurs (CAPEB, FFB, Fédération SCOP BTP et FNTP) et les organisations syndicales de salariés (BATI-MAT-TP CFTC, CFE-CGC BTP, FNSCBA-CGT, FGFO Construction et FNCB-CFDT).Éric Routier, compagnon professionnel, a entièrement consacré sa carrière professionnelle au secteur du bâtiment et des travaux publics. Après une formation en menuiserie et avoir exercé dans plusieurs entreprises de la filière, depuis 1984, il travaille au sein de l'entreprise Kaefer Wanner, spécialiste de l'isolation thermique, de montage d'échafaudages, de désamiantage et de peinture en milieu industriel.Il est délégué national CFDT au sein de l'entreprise Kaefer Wanner depuis 1992 et a également été conseiller fédéral au niveau national de la FNCB-CFDT pendant douze ans, jusqu'en 2017.Un engagement de longue date dans la formation professionnelle dans le BTPÉric Routier est également administrateur du CCCA-BTP depuis 1997. Jusqu'en 2019, il en a été le trésorier et le secrétaire pendant neuf ans.Son engagement de longue date dans la formation professionnelle aux métiers du bâtiment et des travaux publics, en particulier par la voie de l'apprentissage, l'a amené à présider l'association régionale à gouvernance paritaire BTP CFA Nord - Pas-de-Calais, qui gère les trois centres de formation du BTP du territoire. Éric Routier a par ailleurs présidé l'AREF Nord - Pas-de-Calais, avant d'être nommé administrateur national de Constructys, alors OPCA de la Construction, où il était membre de la commission paritaire du bâtiment des entreprises de moins de onze salariés jusqu'en 2019. Il est également administrateur de PRO BTP Prévoyance, le groupe de protection sociale du BTP. Son engagement régionalParallèlement à ses activités professionnelles et syndicales, de 1995 à 2007, Éric Routier a été conseiller municipal de Villeneuve-d'Ascq (Nord, 70 000 habitants), délégué au protocole, aux manifestations et aux relations avec les associations d'anciens combattants.Le conseil d'administration du 30 juin 2020 a également élu :Jean-Christophe Repon (CAPEB), vice-présidentHenry Brin (FFB), trésorierJoël Ellen (FNSCBA-CGT), secrétaire
Il y a 4 ans et 301 jours

Innovation en architecture avec une solution d'hôpital de campagne

La pandémie a révélé des besoins importants d'équipements d'urgence et flexibles pour compléter les capacités d'accueil des établissements de santé existants. HOSPI-CAMP est un hôpital de campagne qui prend la forme d'une construction modulaire agile et évolutive, déployable en 6 semaines, mais conçue comme une installation hospitalière de haute performance, répondant à la rigueur imposée par son usage médical.Pour Olivier de la Barre, Président de AIA Life Designers : « Nos équipes défendent au quotidien une vision de l'architecture qui prend soin du vivant et de la terre. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes mobilisés pour répondre à l'appel à projet de solutions innovantes lancé par le ministère des Armées. Hospi-Camp est le résultat d'un travail d'intelligence collective et une réponse aux besoins d'équipements d'urgence révélés par la pandémie. »Une réponse pertinente à des besoins ponctuels ou saisonniers d'activité des établissements de santé HOSPI-CAMP apporte des surfaces complémentaires pour toutes les activités en lien avec la santé, y compris les plus techniques comme les unités de réanimation, d'urgence, des blocs opératoires ou des laboratoires.Pour atteindre le niveau ISO requis par une chambre de réanimation, AIA Life Designers et LECO Construction ont aussi conçu le PLUG-TECH-AIA qui permet de transformer un module classique en chambre de réanimation avec un minimum de travaux, et ainsi de répondre aux normes sanitaires élevées.Les modules permettent de répondre à une augmentation ponctuelle ou saisonnière d'activité, une implantation dans un désert médical en besoin de structure sanitaire abordable, ou encore pour le maintien d'une activité lors de travaux de rénovation.Des innovations pour répondre rapidement aux besoinsLa conception des modules est novatrice par le recours à la production hors site qui permet une préfabrication en amont du chantier et un assemblage plus rapide sur place. La simplicité de construction, la disponibilité des matières et la légèreté apportent la souplesse requise par l'urgence. Cette solution est démontable et remontable grâce à la transportabilité de ses modules (par voies aérienne, routière, maritime, fluviale et ferroviaire). Elle peut aussi évoluer au gré des besoins, par ajout ou suppression de modules.Le projet a aussi recours à la conception BIM (Building Information Modeling) qui permet un partage d'informations entre les intervenants du projet, tout au long du cycle de vie du bâtiment. Elle permet de maîtriser notamment la gestion des fluides médicaux, fonctionnalité essentielle pour répondre aux futurs usages du bâtiment.Un impact environnemental limité L'HOSPI CAMP a été conçu dans un souci de développement durable, en utilisant notamment une structure en bois. Ces efforts dans la conception permettent d'atteindre une réduction de 43%[1] des émissions de gaz à effet de serre par rapport à un bâtiment traditionnel pour les phases de construction et d'exploitation pendant 50 ans.[1]Selon l’analyse en cycle de vie ACV réalisée en partenariat avec l’école des Mines de St Etienne
Il y a 4 ans et 302 jours

Macron veut relancer la réforme des retraites, Castex souhaite la régler "à court terme"

Suspendue "sine die" par le chef de l'État mi-mars, la réforme des retraites reste un sujet hautement inflammable.Dans un entretien à la presse quotidienne régionale publié jeudi soir, M. Macron a affirmé qu'"il n'y (aurait) pas d'abandon" de son projet de système universel, qu'il juge toujours "juste", même s'il se dit "ouvert" à ce que sa réforme "soit transformée".Il souhaite aussi "réengager rapidement une concertation en profondeur (...) dès l'été sur (le) volet des équilibres financiers" et considère que "la question du nombre d'années pendant lesquelles nous cotisons demeure posée".En réalité, le problème financier devient brûlant: le déficit du système de retraites devrait approcher cette année le niveau record de 30 milliards d'euros, très loin des 4 milliards attendus avant la crise provoquée par le coronavirus.Selon les estimations dévoilées mi-juin par le Conseil d'orientation des retraites, cette dégradation se concentrerait sur les caisses des salariés du privé à hauteur de 27 milliards d'euros, à cause du recours massif au chômage partiel, tandis que les régimes spéciaux et la fonction publique seraient épargnés.La branche retraite de la "Sécu", l'assurance vieillesse, devrait à elle seule enregistrer une perte de 15 milliards.Le régime complémentaire du privé, l'Agirc-Arrco, qui a sollicité une avance de Bercy avant de recourir aux banques pour verser les pensions de juin, n'aura sans doute d'autres choix que de puiser à nouveau dans ses réserves.Raisons de plus pour reprendre la "conférence de financement" lancée en début d'année et interrompue par l'épidémie. Sauf qu'à cette époque, syndicats et patronat avaient déjà du mal à s'accorder pour résorber un "déséquilibre annuel de l'ordre de 12 milliards d'euros en 2027"."L'huile sur le feu"Aujourd'hui, alors que le feu couve, les intéressés ne sont pas pressés d'y retourner. "On est dans une situation très compliquée économiquement et socialement", a souligné le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, pour qui "la priorité des priorités, ça doit être l'emploi"."Des milliers de gens vont arriver malheureusement au chômage, 800.000 jeunes vont arriver sur le marché du travail (...) On ne va pas se remettre à se foutre sur la gueule sur la question des retraites dans cette période", a-t-il ajouté.S'il "continue à être pour un système universel des retraites", le leader du premier syndicat français a prévenu que "le débat sur l'augmentation de la durée du travail serait une ligne rouge"."Ce n'est vraiment pas le moment de remettre ce dossier sur la table", a également affirmé le numéro un de Force ouvrière, Yves Veyrier, qui entend prendre attache avec les autres dirigeants syndicaux et patronaux pour envoyer un message commun au président de la République: "Il faut qu'on lui dise non".Après les longues grèves de décembre et janvier, puis le recours au 49-3 à l'Assemblée nationale début mars, "on risque de rouvrir de la tension, un conflit social", a-t-il mis en garde."Il faut être très prudent pour ne pas remettre de l'huile sur le feu", pense aussi Dominique Corona, secrétaire national de l'Unsa.En plein remaniement de l'exécutif, il attend "d'avoir le gouvernement, les arbitrages et la feuille de route" de la nouvelle équipe qui sera chargée de mettre en œuvre l'emblématique mais controversée promesse de campagne du candidat Macron.Castex veut régler "à court terme" le dossier des retraitesLe Premier ministre Jean Castex affirme souhaiter conclure le Ségur de la Santé "la semaine prochaine" et régler "à court terme" le dossier des retraites, dans un entretien publié dimanche dans le JDD où il prévient ne pas croire "au consensus mou"."Des décisions essentielles sont sur la table. L'emploi, évidemment, qui dans le contexte actuel requiert une mobilisation de tous dans le cadre de la nouvelle donne sociale lancée par le président de la République. Le soutien aux soignants et la transformation de notre système de santé dans le cadre du Ségur que je conclurai la semaine prochaine", a-t-il déclaré.Faute d'accord avec les syndicats avant un remaniement imminent, le gouvernement de son prédécesseur Edouard Philippe avait décidé jeudi de prolonger de quelques jours le "Ségur de la santé", alors qu'une enveloppe de sept milliards d'euros se trouve sur la table pour les salaires des soignants."Le plan de relance doit être finalisé. À quoi s'ajoutent les réformes qui étaient dans les tuyaux sur les retraites et l'assurance chômage. Et celle de la dépendance qui devra venir ensuite et correspond à une nécessité. Tous ces sujets sont directement impactés par la crise, ce qui nécessite de les reprendre dans un cadre concerté et avec une cohérence d'ensemble", a-t-il ajouté.Interrogé sur les inquiétudes des syndicats concernant les retraites, il a affirmé que "dire qu'on va réexaminer un sujet, ce n'est pas se renier. C'est montrer notre capacité d'adaptation aux nouvelles circonstances, qui sont douloureuses"."Nouvel agenda social""Par exemple, la crise a aggravé fortement le déficit de nos régimes de retraite. Je souhaite reprendre le dialogue avec les partenaires sociaux, c'est indispensable. Arriverons-nous à régler ces dossiers à court terme? C'est mon souhait", a-t-il dit."A minima, nous devrons nous fixer un nouvel agenda social", a-t-il poursuivi, affirmant espérer un "compromis, qui n'est pas une compromission" pour sauver les régimes de protection sociale.Il a défini sa méthode comme "un mélange de volontarisme et d'expérience, avec le souci de rassembler". "Mais attention, je ne crois pas au consensus mou. Le temps est à l'action", a-t-il averti.Il a dit mettre "les bouchées doubles" avec Emmanuel Macron pour annoncer au plus vite son gouvernement. Répondant aux rumeurs sur une équipe resserrée autour de grands pôles principaux, il a affirmé ne "pas être sûr que des périmètres trop étendus soient forcément la garantie d'une plus grande efficacité".Après la forte percée verte aux municipales, il a répété que l'écologie n'était "pas une option". "C'est une obligation", a-t-il ajouté. Il entend "accélérer" les décisions en listant "avec les acteurs locaux tout ce que l'on peut faire immédiatement" comme la lutte contre les fuites dans les réseaux d'eau, contre l'artificialisation des terres, pour l'isolement thermique, les toitures photovoltaïques, ou le bien-être animal.L'ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy qui vient de rendre sa carte chez Les Républicains, s'est dit "peu attaché aux affaires des partis" mais a estimé "naturel" de s'inscrire "sans ambiguïté" dans la majorité présidentielle, car "celui qui accepte de devenir Premier ministre est, par vocation, le chef de la majorité : c'est son devoir de l'animer et de l'associer".Face à ses détracteurs qui le voit comme un simple exécutant de la volonté présidentielle, il a souligné qu'il n'entrait "pas dans les intentions du chef de l'État de faire de (lui) un subordonné voué aux tâches secondaires".Et de poursuivre: "Quand vous aurez appris à me connaître, vous verrez que ma personnalité n'est pas soluble dans le terme de +collaborateur +".
Il y a 4 ans et 302 jours

La FFR condamnée à verser 3,36 millions d'euros après l'abandon du Grand Stade de rugby

Le projet de Grand Stade, sur le territoire des communes de Ris-Orangis et Bondoufle (Essonne), avait été abandonné par Bernard Laporte dès son élection à la présidence de la FFR en décembre 2016.Selon Le Monde, le tribunal administratif de Versailles a condamné la FFR à verser 3,36 M EUR à la communauté d'agglomération Paris Sud Seine-Essonne-Sénart, jugeant que la FFR ne pouvait pas résilier unilatéralement le contrat. La commune de Ris-Orangis doit percevoir une indemnité complémentaire de 18 300 euros, alors que celle de Bondoufle a été déboutée.La FFR a confirmé la décision à l'AFP, sans la commenter sur le fond. "Dès que nous aurons connaissance des attendus, nous nous positionnerons sur un éventuel appel", a précisé un porte-parole de la Fédération.D'une capacité prévue de 82.000 places, le Grand Stade, appelé à devenir le phare du rugby français, avait un coût estimé à 581 millions d'euros.Bernard Laporte, opposé à la construction du stade qui risquait selon lui de mettre à mal les finances de la FFR, avait abandonné le projet dès son arrivée à la tête de la FFR en décembre 2016, à la place de l'ex-président Pierre Camou, initiateur de la démarche.Les villes de Ris-Orangis, Bondoufle et la communauté d'agglomération Grand Paris Sud avaient saisi la justice administrative, réclamant "plus de 54 millions d'euros" au titre du manque à gagner provoqué par l'abandon du projet.
Il y a 4 ans et 302 jours

La reprise économique se passe "un peu mieux que prévu", selon la Banque de France

"Je ne dis pas du tout que nous soyons sortis d'affaire, c'est une crise très grave. En plus, ses effets sur l'emploi sont décalés dans le temps, donc ils sont à venir, mais la reprise se passe au moins aussi bien que nous l'avions prévu, et même un peu mieux", a-t-il déclaré sur LCI.Il a ainsi levé un coin du voile sur la tendance qui sera donnée mardi, lors d'un point sur une nouvelle estimation de la croissance française au deuxième trimestre."Je n'ai pas encore tous les chiffres, nous les donnerons mardi matin", a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "ça se passe au moins aussi bien que nous l'avions prévu début juin, lors de nos derniers chiffres, et même un peu mieux".Après avoir prévu initialement une remontée de la croissance à "-12% fin juin", il a estimé dimanche que "ce sera mieux que cela", tablant sur un chiffre un peu meilleur que les -15% prévus sur le deuxième trimestre.Sur l'ensemble de l'année, "les dernières tendances confirment notre chiffre, ça sera -10% voire - nous ferons une révision au mois de septembre - peut-être un peu mieux", a conclu le gouverneur.Il a décrit une courbe de reprise "en aile d'oiseau", avec d'abord un "plongeon brutal, on remonte comme un demi-V au début, mais ensuite, ça va s'aplanir progressivement parce qu'on va mettre plus de temps pour revenir au niveau initial, celui d'avant mars", a expliqué François Villeroy de Galhau, tablant sur un rythme comparable à celui connu avant la crise "probablement en 2022, au début de l'année ou à mi-année".
Il y a 4 ans et 302 jours

Écologie, inclusion et souveraineté, le triptyque compliqué de la croissance post-Covid

Cette crise "va être une accélération de transformations qui étaient déjà latentes dans nos économies", a prédit la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde, présente en visioconférence à ce rendez-vous organisé normalement à Aix-en-Provence mais relocalisé cette année à Paris en raison de la pandémie."En fabrication, en travail, en commerce, ce que nous venons de vivre va accélérer les transformations et va entraîner probablement une évolution vers un mode vie plus soutenable et plus écologique", a-t-elle ajouté.Selon l'OCDE, le recul du produit intérieur brut mondial devrait atteindre au moins 6% cette année, et 7,6% en cas de deuxième vague épidémique, tandis que le rebond attendu pour 2021 serait de 5,2% sans retour du coronavirus, et de 2,8% avec."La bonne nouvelle (...), c'est que l'économie peut devenir le bras armé d'une transition écologique et d'une responsabilité sociale", a souligné Yannick Jadot, député européen écologiste tout en regrettant une "conditionnalité environnementale" et sociale insuffisante des mesures de soutien en France.Pourtant, les plans de relance de la croissance annoncés ou en préparation en Europe sont souvent placés par les gouvernements sous le signe de la transition écologique et énergétique.L'Allemagne va par exemple doper les primes à l'achat de véhicules électriques, la France envisage d'accélérer la rénovation énergétique des logements, et les deux Etats veulent aussi soutenir les investissements dans l'hydrogène, considérée comme une énergie propre d'avenir.La commission européenne souhaite aussi que le plan de relance européen de 750 milliards d'euros en négociation privilégie les investissements verts, quand certains Etats, notamment à l'Est de l'Europe, y sont moins enclins.La transition climatique "n'est plus une question de choix", mais "une évidence et même une nécessité", qui "n'est pas contraire au développement économique", c'est même "un formidable levier de prospérité si nous posons les bons choix", a défendu dimanche le président du Conseil européen, Charles Michel.Produire plus propre"Cette crise qui reste sanitaire et économique (...) nous a réveillés sur l'importance de l'écologie", a estimé la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie, Louise Mushikiwago. "Ça a réveillé en nous la peur de ce qui pourrait arriver si on ne fait pas plus attention aux questions écologiques.""La montée de l'exigence environnementale est très claire avec un lien qui s'est fait entre la santé, le bien-être et la protection de la planète", a aussi constaté Pierre-André de Chalendar, PDG du groupe Saint-Gobain.Selon lui "la croissance durable et inclusive (pour les défavorisés) passe par l'industrie", à même selon lui de garantir notre souveraineté, la pandémie ayant fait éclater au grand jour notre dépendance de chaînes d'approvisionnement mondialisées.Pour l'économiste Hélène Rey, "le choc de la Covid a montré l'impasse d'une stratégie de décroissance pour combattre le changement climatique", car "les émissions de gaz à effet de serre n'auront baissé que de 8% en 2020", bien loin de ce qui est nécessaire limiter le réchauffement climatique.Donc, "la seule solution est de transformer notre système de production" grâce à des investissements massifs dans la recherche et à un prix du carbone qui oriente les investissements vers les technologies vertes, a-t-elle conclu.Et pour éviter une crise sociale comme celle que la France a connue avec le mouvement des gilets jaunes, "il faut redistribuer le dividende carbone aux citoyens de la façon la plus progressive possible et protéger les gens les plus fragiles", prévient Mme Rey.Acheter européenLa crise a aussi mis au jour la nécessité de relocaliser des productions stratégiques en Europe, pour protéger sa souveraineté et créer des emplois."Depuis 40 ans, nous avons comme objectif le consommateur", explique l'économiste Patrick Artus, qui rappelle qu'"on a délocalisé pour faire baisser les prix"."Nous avons construit une Europe de consommateurs et pas une Europe de travailleurs", abonde le PDG de Total Patrick Pouyanné."Je ne comprends toujours pas qu'on ne puisse pas avoir un Buy European Act en Europe, alors que les Américains l'ont, les Chinois l'ont", ajoute ce patron en référence à la loi américaine de 1933 qui impose à l'Etat fédéral d'acheter des produits fabriqués aux Etats-Unis.
Il y a 4 ans et 302 jours

La prime Macron 2019 a généré quelques effets d'aubaines pour les entreprises, selon l'Insee

"Bien qu'ils y soient plus élevés, les salaires (hors prime exceptionnelle) ont plus faiblement progressé entre le premier trimestre 2018 et le premier trimestre 2019 dans les établissements ayant versé la prime que dans les autres (écart de dynamisme de 0,4 point)", relève l'Insee."Des établissements auraient sans doute versé, sous une forme différente, au moins une partie du montant de cette prime en l'absence de cette mesure", poursuit l'Insee, qui s'est penché sur cette prime dans le cadre de son dossier 2020 "étude, emploi, chômage, revenus du travail".Cette prime, exonérée de cotisations sociales et d'impôt sur le revenu, pouvait aller jusque 1.000 euros.Au 1er trimestre 2019, "plus de 400.000 établissements ont versé près de 2,2 milliards d'euros à 4,8 millions de salariés, soit en moyenne 401 euros par salarié bénéficiaire"."39% des salariés de l'ensemble des établissements de 1.000 salariés ou plus (que ceux-ci recourent ou non au dispositif) ont réellement bénéficié de la prime, contre 15% dans les établissements de moins de 10 salariés", détaille l'Institut national de la statistique.Les secteurs de la finance ou de l'assurance ont plus versé cette prime que le commerce, le transport, certaines activités de services ainsi que l'industrie agroalimentaire, ou encore l'hébergement-restauration.Au premier trimestre 2019, "le salaire moyen par tête (SMPT) a augmenté de 2,7% sur un an, soit la plus forte augmentation depuis 9 ans. En excluant de la masse salariale les 2,2 milliards d'euros perçus par les salariés au titre de la prime, le SMPT n'aurait progressé que de 1,3% sur un an", détaille l'Insee, soit une "progression inférieure à celles des trimestres précédents ou suivants (supérieures à 1,5%), ce qui renforce l'hypothèse d'effets d'aubaine".
Il y a 4 ans et 302 jours

Le Cese en passe d'être à nouveau réformé

Le Cese, c'est quoi ?Créée en 1925 sous le nom de Conseil national économique, cette institution est la troisième assemblée de la République. Elle conseille le gouvernement et le Parlement sur les lois et les orientations des politiques publiques, mais ses avis, entre 25 et 30 par an, ne sont que consultatifs et restent donc peu audibles.Ses membres représentent la société civile (syndicats, entreprises, agriculteurs, artisans, associations, organisations de jeunesse)...Beaucoup de ses travaux résultent d'auto-saisines. Cette assemblée est présidée depuis décembre 2015 par l'ex-dirigeant du Medef Patrick Bernasconi.Sis au palais d'Iéna à Paris, le Cese a tout dernièrement abrité les travaux de la Convention citoyenne pour le climat.Des voix se lèvent régulièrement pour critiquer son coût, demander sa suppression ou sa fusion avec le Sénat - proposition que le général de Gaulle avait soumise au référendum en 1969, essuyant un échec.En 2019, 20% des contributeurs du site du "grand débat", organisé dans la foulée du mouvement des "gilets jaunes", ont proposé de le supprimer.Le budget, voté par le Parlement, était de 40,23 millions d'euros en 2019, stable depuis quelques années. Le Cese avait été épinglé en 2015 par la Cour des comptes sur la gestion des indemnités et le temps de travail.Que prévoit la réforme ?Annoncée en 2018 par Emmanuel Macron, le projet de loi organique (12 articles qui modifient l'ordonnance du 29 décembre 1958, selon le texte dont l'AFP a obtenu copie) vise à en faire une "chambre des conventions citoyennes", selon Emmanuel Macron.Le Cese pourra désormais être saisi par pétition électronique, et non plus seulement par écrit. Avec toujours le seuil de 500.000 personnes.Ce seuil n'a été atteint qu'une seule fois, en février 2013, par des opposants au mariage pour tous qui demandaient d'ouvrir un débat sur ce sujet. Le Cese a alors jugé cette demande irrecevable, estimant qu'il n'était pas habilité à émettre un avis sur un projet de loi examiné par le Parlement.Autre changement: 175 membres contre 233 actuellement, avec la répartition suivante: 52 personnes représentants des syndicats, 52 du patronat (entreprises, artisans, agriculteurs...); 45 des activités "relevant des domaines de la cohésion sociale et territoriale et de la vie associative" et 26 de la protection de la nature et de l'environnement.Nouvelle mission: recours, à son initiative ou à la demande du gouvernement, à la consultation du public, en procédant à des tirages au sort pour déterminer les participants. Le Cese l'a déjà testé lors d'une consultation pendant le mouvement des "gilets jaunes" et pour la Convention pour le climat.Qu'en disent les partenaires sociaux ?Patrick Bernasconi a toujours salué la réforme, notamment le tirage au sort, "un aboutissement" et un "renforcement de la démocratie participative".Thierry Cadart, de la CFDT, est aussi "très satisfait" que le Cese soit le lieu de la consultation citoyenne, car il garantira "l'indépendance" et évitera "l'instrumentalisation". Le "Cese avait beaucoup besoin de se moderniser".Alain Griset, de l'U2P (artisans, commerce de proximité), se dit "réservé" sur les critères des tirages au sort et prudent quant à l'impact de la réforme sur l'attitude de l'exécutif vis-à-vis des futures préconisations du Cese. "Si on est dans la philosophie de tenir compte de ce que dit le Cese, comme Emmanuel Macron l'a fait pour la Convention citoyenne pour le climat, alors on va dans le bon sens".Jean-Michel Pottier (CPME) se félicite de l'"équilibre général" du projet, avec le maintien des missions d'évaluation et de consultation. "Ce n'est pas évident pour le grand public, mais les avis du Cese finissent pas être distillés auprès des élus et dans le processus législatif".Inquiets, Philippe Martinez et Yves Veyrier, les numéros un de la CGT et FO, ont chacun écrit à Edouard Philippe à propos de l'article 6 qui prévoit qu'en cas de consultation du Cese sur un projet de réforme économique, sociale ou environnementale, le gouvernement ne procède pas aux consultations prévues par la loi. Or le Code du travail oblige à une "concertation préalable" des corps intermédiaires.
Il y a 4 ans et 302 jours

Sto enrichit ses panneaux PSE de nouvelles possibilités pour des chantiers propres et plus rapides

La fabrication et le contrôle qualité y sont si rigoureux que le polystyrène à billes jaunes a été très vite adopté par les professionnels de la façade. Pour répondre aux attentes de ses clients en quête de productivité et de développement durable, Sto enrichit aujourd'hui son offre de nouvelles possibilités et de nouveaux services.Une qualité de panneaux PSE signée StoLa qualité de l'isolant joue un rôle clé dans celle du système d'ITE. « Une précision d'horloger » : c'est ainsi que Sto caractérise les procédés de fabrication et de contrôle de ses panneaux isolants en polystyrène expansé blanc (Sto-Panneau Polystyrène PS15SE) et graphité (Sto-Panneau Isolant Top31).Fabriqués sur un site ultra moderne, situé à Amilly, près de Montargis (45), ils conjuguent une très haute précision de découpe, grâce à un système de fils chauds à vibrations pendulaires, avec une excellente performance thermique (λD = 0,031 W/(m*K) pour le polystyrène graphité Top31 et λD = 0,038 W/(m*K) pour le polystyrène blanc PS15SE) grâce à la technologie InnoPearls®. Ces billes jaunes brevetées, très faciles à reconnaître, jouent le rôle de traceur pour identifier la qualité Sto. Les panneaux isolants sont conformes à la norme EN 13163 et EN 13501-1 (classement feu E). La fabrication du panneau permet à Sto d‘en maîtriser toutes les étapes de production et de contrôle qualité.Les panneaux PSE de Sto sont reconnus par les professionnels pour leur qualité de surface, leur cohésion, leur équerrage et leur stabilité dimensionnelle. Ces atouts font gagner un temps précieux sur le chantier par rapport à d'autres panneaux du marché moins réguliers, qui nécessitent des coûts supplémentaires de main d'œuvre pour le calage et le ponçage.NOUVEAU : plus besoin de filets de protection UV sur les échafaudages pour protéger le Sto-Panneau Top31 avant enduisageConformément à la note du Groupe Spécialisé n°7 annonçant la prochaine modification du cahier de prescriptions techniques (CPT 3035-V3), les panneaux isolants en polystyrène expansé graphité Sto-Panneau Top31 ne nécessitent plus la mise en œuvre d'un bâchage de protection d'échafaudage spécifique ne laissant pas passer plus de 30% de l'énergie solaire. Un avantage intéressant pour les entreprises de pose qui va leur permettre un gain de temps, une maniabilité, une économie, un confort et une rapidité lors de la mise en oeuvre sur les chantiers.NOUVEAU : Un collage rapide des panneaux PSE grâce à la nouvelle colle Sto-Turbofix MiniDernière nouveauté signée Sto, Sto-Turbofix Mini est une mousse polyuréthane expansive pensée pour faciliter et accélérer le collage du système d'ITE StoTherm Vario avec isolant thermique en polystyrène issu de la technologie InnoPearls de Sto.Ses avantages sont multiples : aucun temps de préparation, une bonne adhérence 2 heures seulement après la pose sur pratiquement tous les supports, un format compact, une utilisation polyvalente (elle convient également pour les petites surfaces, les encadrements et les réparations), pas de nettoyage quotidien des outils et machines.NOUVEAU : Un service de récupération et de valorisation des chutes de PSE pour des chantiers plus propres et respectueux de l'environnementEn tant que leader du marché français pour l'ITE, Sto ambitionne de s'inscrire dans une dimension éco circulaire. La signature en 2020 d'une convention de recyclage avec un partenaire en est la première étape. Sto procède désormais à la reprise des chutes de chantiers émanant de ses produits isolants en PSE.Dès la vente de ses produits, ce service de collecte est proposé aux clients. Les chutes propres et triées par le client sont enlevées pour être acheminées vers le site de retraitement agréé le plus proche. Les chutes d'ITE sont ensuite revalorisées pour devenir de nouvelles matières premières pour la fabrication d'autres produits comme par exemple des dalles acoustiques ou des bétons allégés.
Il y a 4 ans et 302 jours

Panasonic équipe le premier quartier intelligent de Berlin d'un chauffage presque sans CO² pour 90 foyers

À Berlin, l'installation concerne des logements à la fois écologiques et durables, numériques et connectés. Pour ce faire, des solutions énergétiques intelligentes sont utilisées, notamment les pompes à chaleur air-eau, les panneaux photovoltaïques (PV) et les batteries de stockage haute efficacité de Panasonic, le tout intégré à un système de gestion de l'énergie efficace et intelligent.Junichi Suzuki, PDG de Panasonic Europe B.V explique : « Forts de plus de 60 ans d'expertise en matière de chauffage et de climatisation, et de plusieurs décennies d'expérience dans les solutions PV et de batterie, nous apportons au projet toute notre passion de l'innovation afin de façonner l'avenir des générations futures. »Panasonic a connu une forte croissance des ventes dans les secteurs de l'énergie en Europe, notamment une croissance à deux chiffres des ventes de pompes à chaleur air-eau ces 10 dernières années. En 2019, l'entreprise s'est en outre engagée à développer le secteur des équipements résidentiels d'économie d'énergie d'ici 2025.Gestion efficace de l'énergiePour Panasonic, Future Living® Berlin constitue une expérience déterminante dans la mise au point de solutions énergétiques de pointe. Ce projet marque une étape vers l'atteinte des objectifs définis dans sa stratégie.Les experts de l'énergie et les ingénieurs logiciels du centre de R&D de Panasonic en Europe ont développé une solution intelligente de gestion de l'énergie afin d'optimiser l'utilisation de l'énergie générée en local et d'associer le secteur de l'énergie renouvelable à celui du chauffage. Le contrôle intelligent associe les pompes à chaleur à d'autres technologies vertes et efficaces de Panasonic, parmi lesquelles les panneaux PV et des systèmes de stockage de l'énergie optionnels. Ces technologies ont été intégrées à une solution efficace d'économie d'énergie qui est non seulement contrôlée, mais aussi constamment optimisée par la solution intelligente de gestion de l'énergie de Panasonic.Ralf Becker, Responsable de projet du groupe Énergie au sein du centre européen de R&D de Panasonic, précise : « Cette solution est une première mondiale. Il s'agit d'un projet commun avec de grandes institutions de recherche, l'objectif étant de parvenir à une gestion décentralisée de l'énergie. Des laboratoires de test universitaires ont procédé à des simulations, qui ont montré que nous obtenions une amélioration de la consommation d'énergie allant jusqu'à 15 %. »Une solution phare pour des habitats durablesLe composant énergétique central de l'objectif d'écologie et de développement durable du projet Future Living® Berlin n'est autre que la gamme de pompes à chaleur air-eau Aquarea de Panasonic. Dotées d'une technologie à fort rendement énergétique, ces pompes fonctionnent presque sans carbone lorsqu'elles sont alimentées par l'énergie renouvelable fournie par les 600 panneaux HIT de Panasonic, dont la puissance s'élève à 195 kWc.Grâce à la technologie silicium brevetée, le système photovoltaïque de Panasonic offre une efficacité 10 % plus élevée que les modules traditionnels. De plus, en raison de son coefficient de température exceptionnel, la technologie HIT de Panasonic garantit des performances nettement supérieures dans les environnements chauds, un avantage essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique.En s'appuyant sur une énergie renouvelable, le système air-eau assure le chauffage des locaux et fournit de l'eau chaude. Pour des performances et une fiabilité accrues, les pompes à chaleur incluent une fonction de connectivité via le cloud pour les installateurs : Aquarea Service Cloud. Cette fonction contribue à la réduction des émissions de CO2, dans la mesure où les visites de maintenance peuvent être organisées de manière bien plus efficace, voire effectuées en partie à distance.Ces solutions énergétiques sont associées avec le système Aquarea Smart Cloud, qui permet aux utilisateurs finaux de suivre leur consommation et de gérer les paramètres de température en conséquence. Le rendement et le confort s'en trouvent accrus, tandis que la consommation gagne en transparence.Pour atteindre des objectifs plus ambitieux en matière d'écologie et de développement durable, les résidents s'intègrent à un environnement écologique plus large : partage de véhicules verts, partage de machines à laver et solutions énergétiques Panasonic.Confort connectéL'objectif numérique et connecté du projet Future Living® Berlin débute avec les appartements résidentiels. Leur équipement doit être intelligent et connecté, avec notamment des téléviseurs et des haut-parleurs intelligents Panasonic intégrés à une infrastructure IoT globale, qui inclut un gestionnaire d'appartement comme hub central.Les solutions numériques et connectées sont encore étendues afin d'inclure davantage de solutions de sécurité et de construction intelligente, dans le but d'améliorer le confort général des résidents.M. Suzuki continue : « Future Living® Berlin incarne le mode de vie du futur : comment vivre demain en nous concentrant sur des logements sociaux, numériques et connectés, mais aussi écologiques et durables. »Dans le cadre du projet de ville intelligente, Panasonic est associé à GSW Sigmaringen, le propriétaire des bâtiments concernés par Future Living® Berlin.