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Il y a 4 ans et 363 jours

Chômage partiel : les changements en cours et à venir

Avant le Covid-19En cas de réduction d'activité, une entreprise pouvait actionner un dispositif d'activité partielle, validé par l'administration. L'entreprise demandait un volume d'heures pour six mois. Ce régime, unifié depuis 2013 (avant coexistait un régime classique et un de longue durée), était compensé à hauteur de 7,74 euros par heure (7,23 euros pour les entreprises d'au moins 250 salariés) auprès de l'entreprise.Le salarié touchait 70% de son salaire brut (ou 84% du net). Rien n'interdisait à l'entreprise de compenser le reste.Pendant le confinementPour pallier l'arrêt brutal de l'activité et "éviter des licenciements", le gouvernement, se calquant sur ce qu'avait fait l'Allemagne pendant la crise de 2008, a incité les entreprises à y recourir largement et a porté à un an la durée autorisée.Le salarié touchait toujours 84% de son salaire net, mais l'entreprise était compensée à 100% de l'indemnité versée au salarié, jusque 4,5 fois le Smic (au lieu du niveau du Smic auparavant).Plusieurs catégories de salariés (salariés à temps partiel, intérimaires, salariés au forfait jour, VRP, employés à domicile, apprentis, saisonniers, etc), ont intégré le dispositif, des élargissements salués tant par le patronat que par les syndicats.A aussi été instituée la possibilité d'individualiser le chômage partiel au sein d'une même équipe, interdite auparavant.Parallèlement, le dispositif a été utilisé à compter du 1er mai pour indemniser les salariés dans l'impossibilité de travailler parce qu'ils gardaient des enfants et qui, depuis le début du confinement, avaient pu se mettre en arrêt maladie.En revanche, CDD et intérimaires de courte durée ne pouvaient bénéficier de ce filet de sécurité, ni les indépendants qui ont, eux, bénéficié d'un fonds.Selon une estimation du ministère du Travail, 7,2 millions de Français ont été en chômage partiel un ou plusieurs jours par semaine en mars, 8,7 millions en avril et 7,8 millions en mai.L'État a budgété 31 milliards sur l'année pour payer la facture.Après le confinementPour "accompagner la reprise", le gouvernement a réduit la voilure depuis le 1er juin: les entreprises sont désormais compensées non plus à 100% mais à 85% par l'État et l'Unédic, toujours dans la limite de 4,5 Smic.Hôtellerie, restauration, tourisme, événementiel, culture, transport aérien... tous les secteurs très touchés ne sont pas concernés par la baisse et continuent d'être pris en charge à 100%.Un nouveau régime pour la rentréeA compter du 1er octobre, le chômage partiel sera pris en charge par l'État à hauteur de 72% du salaire net (60% du brut) pour le salarié, avec une compensation à hauteur de 60% pour les entreprises. Il sera valable pour trois mois renouvelables trois mois, soit six mois maximum.Les syndicats étaient ces derniers jours vent debout à l'idée d'une baisse de l'indemnisation des salariés.Un dispositif alternatif: activité réduite de maintien dans l'emploiParallèlement est instaurée "l'activité réduite de maintien dans l'emploi", qui entrera en vigueur dès le 1er juillet.Ce chômage partiel de longue durée a été acté dans son principe par le projet de loi urgence sanitaire. En jeu: aider les entreprises "confrontées à une réduction d'activité durable qui n'est pas de nature à compromettre leur pérennité", en contrepartie d'engagements sur l'emploi.Il autorise une réduction du temps de travail maximale de 40%.Inspiré d'un texte signé dans la métallurgie, il pourrait être utilisé dans l'aéronautique par exemple.Condition: il doit obligatoirement faire l'objet d'un accord majoritaire collectif dans l'entreprise ou dans la branche et inclure "les engagements spécifiquement souscrits en contrepartie, notamment pour le maintien de l'emploi". deux ans.Le salarié touchera 84% de son salaire net. L'entreprise sera compensée à 85% de l'indemnité versée au salarié, (soit 15% de reste à charge) pour un accord conclu avant le 1er octobre, et 80% pour un accord conclu après.Les frais de formation pourront être pris en charge à hauteur de 80%.Dans un petite entreprise (moins de 11 salariés), en l'absence de délégué syndical, l'accord peut passer par référendum, comme le prévoit les ordonnances travail de septembre 2017.
Il y a 4 ans et 363 jours

La France devrait connaître en 2020 l'une des pires récessions au monde, selon le FMI

Le PIB français devrait chuter en 2020 de 12,5%, au lieu de 7,2%, a estimé mercredi le FMI, qui a actualisé ses prévisions mondiales. La France, qui a enregistré près de 30.000 décès liés au Covid-19 et où le confinement a été particulièrement strict jusqu'au 11 mai, devrait connaître ainsi cette année l'une des pires récessions de la planète, aux côtés de l'Italie (-12,8%) et de l'Espagne (-12,8%).Dans l'Hexagone comme ailleurs, "la reprise devrait être plus progressive que prévu", explique le FMI, tout en soulignant l'incertitude qui entoure ses nouvelles prévisions. En cause: les mesures de distanciation physique qui persisteront au second semestre et l'impact négatif des mesures de précaution sanitaire sur la productivité dans les entreprises.Avec ce chiffre de -12,5%, l'institution se montre plus pessimiste que le gouvernement, qui table sur un recul du PIB de 11%, soit la plus forte récession de la France depuis 1945. Cette prévision, qui repose sur une hypothèse de réouverture des frontières en Europe le 15 juin et à la fin de l'été avec le reste du monde, tient compte du redémarrage seulement progressif de l'économie, avait précisé Bercy plus tôt dans le mois. Le Haut Conseil des finances publiques l'avait jugé "prudente"."Je maintiens notre prévision de croissance pour 2020 à -11%", a indiqué le ministre de l'Économie Bruno Le Maire dans une réaction transmise à l'AFP. Les mesures de soutien à l'économie (dispositif de chômage partiel, reports de charges, fonds de solidarité, plans sectoriels, etc.) et "le plan de relance en préparation soutiendront nos entreprises pendant la crise et permettront un rebond en 2021", a-t-il ajouté, soulignant que la France possédait "tous les atouts pour sortir plus forte de la crise".L'estimation du FMI est également plus sombre que celle de la Banque de France, qui anticipe un plongeon du PIB d'environ 10% cette année, malgré la reprise "progressive" de l'activité à partir du troisième trimestre.Dégringolade en 2020 puis rebond en 2021A l'heure actuelle, la situation s'est déjà nettement améliorée dans l'industrie où les fermetures d'usines sont désormais rares, et dans le bâtiment, où les chantiers ont repris. Elle reste toutefois plus contrastée dans les services, où certains secteurs viennent tout juste de reprendre leur activité, comme la restauration, les cinémas ou les salles de sport.L'avenir de la reprise dépendra notamment de l'impact et de la durée des protocoles sanitaires dans les entreprises, des comportements de consommation et d'investissement des ménages et des entreprises, ainsi que du contexte international, selon l'Insee, qui n'a pas publié de prévision annuelle sur l'ampleur de la récession.La reprise de la consommation des ménages sera particulièrement déterminante puisque la crise sanitaire a surtout provoqué un arrêt de la demande. Pendant le confinement, en France, comme ailleurs, les ménages ont effectué principalement des achats de produits de première nécessité (alimentaire et hygiène), délaissant vêtements, meubles ou encore véhicules.De façon générale, à travers le monde, "la consommation devrait se renforcer progressivement l'an prochain", tout comme l'investissement qui devrait cependant "rester modéré", prédit le FMI dans son rapport.Dans ces conditions, après une récession très forte attendue en 2020, l'institution anticipe pour la France un rebond de la croissance de 7,3% en 2021, un chiffre en amélioration de 2,8 points par rapport à sa précédente estimation datée d'avril et proche de celui attendu par la Banque de France (7%).Il s'agirait de l'une des plus fortes croissances parmi les pays développés. La France se place ainsi devant les États-Unis (+4,5%), l'Allemagne (+5,4%) ou encore l'Italie (+6,3%) et l'Espagne (+6,3%), selon les prévisions du FMI.Toutefois, "ce fort rebond apparent ne permettrait pas de retrouver le niveau d'activité de fin 2019 avant mi-2022", a déjà prévenu la banque centrale française.
Il y a 4 ans et 363 jours

Deltamod a livré 5.000 m² de bâtiments modulaires reconditionnés à Clichy (92)

C'est le long de la Seine, aux portes de Paris, Quai de Clichy (92) que se situe une réalisation unique en France : 5.000 m² de logements à 100% en bâtiment modulaire reconditionné dédiés à l'hébergement d'urgence.Cet ouvrage charté « économie circulaire » est l'œuvre de la société Deltamod, spécialiste du modulaire de réemploi depuis 2013. Ce projet public, porté par son maitre d'ouvrage ALTERALIA - Association dédiée à l'accompagnement et l'insertion par le logement – avait pour objectif de mettre en place une structure d'accueil d'urgence respectant des contraintes économiques et de temps de mise en œuvre.Habitué à des structures traditionnelles pour ce type d'ouvrage, la proposition du bâtiment modulaire et encore plus celle du bâtiment modulaire reconditionné apparaissait comme un défi de taille pour les 2 parties et leurs commanditaires. 6 mois après son démarrage, le résultat parle de lui-même : Fonctionnel, opérant et réussi.Une réalisation unique en France12.000 m² de surface, 5.000 m² de bâtiment modulaire, 160 chambres, 400 personnes hébergées, un projet unique en France réalisé en 6 mois seulement.Ce centre d'hébergement d'urgence est destiné à l'hébergement de demandeurs d'asile et de personnes sans domicile fixe. Il offre un espace de vie collectif fonctionnel et agréable où chaque construction modulaire est dédiée à une fonction précise.Au-delà des 160 chambres, plusieurs espaces modulaires ont été aménagés pour garantir un accueil et une qualité de vie à chaque personne hébergée. Poste de sécurité, bureaux réfectoires, sanitaires et vestiaires, salles de détente, ce projet regroupe différentes typologies de bâtiments modulaires dont certains à étage en R+1.2 mois et ½ ont été nécessaires pour définir et préparer le projet. Après 1 mois d'étude pour la phase de conception, c'est 1 mois et ½ qui ont été consacré au terrassement et réseaux des 12.000 m² de terrain.Au niveau des bâtiments, ce sont plus de 300 modules préfabriqués qui ont été nécessaires pour réaliser les 5.000 m² de logements. Une action rendue possible par le stock de plus de 10.000 m² disponible en permanence au siège de la société Deltamod (44) et son partenariat avec un des leaders de la construction modulaire en France, l'entreprise Cougnaud (85), fournisseur des infrastructures complémentaires.Une fois la matière première disponible, les bâtiments préfabriqués ont été reconditionnés en usine avant d'être transférés directement sur site. Une rénovation totale des anciennes structures pour les remettre à neuf. Isolation, sols, plafonds, électricité, plomberie, sanitaires, décoration intérieure, équipements extérieurs, tout a été repensé pour redonner vie à ces bâtiments. Un travail de 3 mois et ½ de reconditionnement et d'installation qui au-delà de leur nouvelle vocation dédiée à l'hébergement, aura évité la destruction de ces bâtiments et par conséquent la génération de nouveaux déchets.Le bâtiment modulaire de réemploi au service de l'économie circulaireC'est aussi le cœur de ce projet de centre d'hébergement. Contrairement à des structures traditionnelles, le fait d'opter pour une solution de réemploi permet de générer des avantages tels que :EnvironnementalRedonner vie à d'anciens bâtiments permet d'éviter la destruction et la génération de plusieurs tonnes de déchets.SocialDémonter, transférer, installer, reconditionner permet de maintenir l'emploi et créer du lien social.RéglementaireContribuer au prolongement de la durée de vie des modules participe à limiter la consommation et les gaspillages de ressources (matières premières, eau, énergie) conformément au projet de loi anti-gaspillage des Régions.ÉconomiqueConstruire en bâtiment modulaire offre la possibilité de déplacer les structures sur un autre site et de les reconditionner en fonction du futur usage (écoles, bureaux, stockage, vestiaires, …).Un GRAND projet qui fera des petitsSi cet ouvrage est une première pour les acteurs, une première en France, il doit ouvrir de nouvelles perspectives à la société Deltamod et toutes les sociétés et associations en charge de créer des solutions rapides de logement ou d'hébergement.Rapidité, souplesse, économie, environnement, tous les facteurs sont réunis pour donner naissance à d'autres réalisations de ce type.L'association Alteralia, par la voix de son président Olivier DUBAUT, réfléchit déjà à d'autres projets en tirant l'expérience de celui de Clichy. Ensuite, c'est le savoir-faire de la société Deltamod qui fera le reste en accompagnant ses futurs clients au niveau du reconditionnement mais surtout au niveau des services de transfert et recyclage du bâtiment modulaire, une prestation professionnelle et complète pour répondre aux enjeux de nouvelles réponses en termes de logement et d'hébergement du XXIème siècle.3 questions à : Olivier DUBAUT Président ALTERALIAQuel est la mission d'Alteralia ?Alteralia est une association visant à aider et accompagner l'État et les collectivités locales dans les projets d'hébergement d'urgence et de logement à destination des personnes en difficulté. Nous sommes issus de l'association ALJ93 située à Aubervilliers qui a modifié ses statuts il y a 3 ans maintenant pour répondre à des projets régionaux et nationaux. Nous travaillons notamment avec les préfectures d'Ile de France pour organiser les espaces qui vont accueillir les jeunes travailleurs, demandeurs d'asile ou encore de mineurs isolés avec les départements.Pouvez-vous nous décrire les contours et enjeux de ce projet modulaire ?Tout d'abord, ce projet de construction modulaire est double. Une première partie, mandatée par l'État, porte sur un centre d'hébergement d'urgence accueillant des demandeurs d'asile pour une capacité de 250 places. La seconde, d'une capacité de 120 places, est destinée au logement de personnes sans-domicile fixe à la demande du Conseil Régional d'Ile de France et de la Croix-Rouge Française.L'enjeu principal pour ce type de logement d'accueil est le délai de mise en fonction. Le temps passe vite et l'hiver n'attend pas pour sévir. Il est important de trouver des solutions rapides à mettre en œuvre malgré les contraintes météorologiques liées à la construction. Le choix du bâtiment modulaire s'est imposé tout naturellement.Nous avons donc travaillé en étroite collaboration pendant 4 à 5 mois avec la préfecture des Hauts de Seine et notre fournisseur Deltamod pour réaliser et réussir cette réalisation d'envergure de 5 000 m² dans les délais impartis.Pourquoi avoir choisi la société Deltamod ?Déjà, construire en bâtiment modulaire était pour nous une première. Il nous fallait trouver une entreprise réactive, agile et je suis sincèrement admiratif du travail de cette PME.Ensuite, c'est l'approche unique de Deltamod qui nous a séduits en nous proposant des bâtiments modulaires de réemploi. Les bâtiments sont des préfabriqués d'occasion qui sont complètement reconditionnés sur site ou en usine pour leur donner une nouvelle vie. De plus, ces structures sont démontables et réutilisables dans le futur pour nos nouveaux projets.C'est pour nous une solution innovante, moins chère et plus rapide qui ouvre la voie à de nouveaux dossiers d'hébergement d'urgence.3 questions à : Pierre VISONNEAU Co-dirigeant société DELTAMODPourquoi avoir accepté ce projet d'envergure ?Je ne sais pas si je peux qualifier ce projet d'envergure mais plutôt de défi. 12.000 m² de terrassement, 5.000 m² de bâtiment modulaire à transférer, reconditionner et installer en 6 mois, l'enjeu était de taille pour tous les salariés de l'entreprise. Maintenant, une bataille ne se mène pas seul. Nous avons pu compter sur le soutien d'Alteralia par l'intermédiaire de Mr Olivier DUBAUT, Président, de Mr Christophe AUGER, Directeur général, pour toute la gestion de projet, sans oublier la société Cougnaud pour le complément des bâtiments modulaires. C'est un travail d'équipe et une collaboration permanente qui nous ont permis de proposer des logements de qualité dans les délais impartis.C'est aussi ce type de projet qui fait grandir les équipes et une entreprise car nous devons tous nous mobiliser en même temps et avec la même énergie pour répondre à l'exigence de ces chantiers. C'est pour cela que j'adresse toutes mes félicitations à toutes les personnes (collaborateurs, sous-traitants, partenaires, …) qui ont œuvré pour donner vie à cette infrastructure de logement social d'urgence.Comment avez-vous convaincu la société Alteralia d'opter pour le modulaire reconditionné ?Il est vrai que notre proposition était loin d'être gagnante sachant qu'Alteralia n'avait jamais réalisé d'ouvrage en bâtiment modulaire.Le choix de notre entreprise repose sur notre approche unique et innovante en lien avec l'économie circulaire. Si la construction modulaire permet une mise en œuvre rapide et économique demandées sur ce type de projet, notre offre de bâtiment modulaire de réemploi apporte cette différenciation environnementale. Nous militons depuis notre création sur la réduction des déchets en prônant la réutilisation des anciens préfabriqués. Ainsi, nous redonnons vie à d'anciens bâtiments en les reconditionnant directement sur site en fonction de la demande de notre client. Enfin, nous associons un service de transfert et de recyclage du modulaire qui permettra à notre client de déplacer et reconditionner ses bâtiments préfabriqués pour un autre usage dans un autre lieu.Les dirigeants d'Alteralia ont été particulièrement sensible à notre approche environnementale mais également à nos équipes et nos partenaires lors de leur visite de nos locaux avec les représentants de l'État.Avez-vous d'autres projets de ce type pour Deltamod ?Cette réalisation est unique en France. C'est une première pour tous les acteurs et nous devons prendre un peu de recul pour analyser tous les facteurs.Cependant, le maître d'ouvrage Alteralia est très satisfait du résultat et envisage de renouveler l'expérience sur d'autres projets similaires. Ensuite, mes prestataires et mes équipes ont eux aussi été à la hauteur du défi qui nous attendait. Je serais donc tenté de vous répondre « OUI » sans hésitation même si la durée et la taille de ce projet se doivent d'être réfléchies et mesurées dans une organisation.Enfin, il faut convaincre les autres organisations de changer leurs habitudes en matière de construction et je pense sincèrement que le centre d'hébergement de Clichy (92) sera une référence dans la construction modulaire et notamment dans celui du bâtiment modulaire de réemploi en France.Deltamod en quelques lignesCrée en 2013, la société Deltamod développe son business model autour d'une démarche écoresponsable volontariste. Acteur de l'économie circulaire, elle décide de reconditionner les anciens bâtiments modulaires pour leur donner une seconde vie. Basée à Nort-sur-Erdre (Pays de Loire), l'entreprise compte aujourd'hui 28 salariés experts pour devenir le spécialiste du modulaire de réemploi autour de 3 métiers principaux :La vente de constructions modulaires reconditionnées et d'occasionLa prestation de services tels que le transfert modulaire et la mise en serviceLe rachat, reconditionnement et recyclage de bâtiments modulaires.A ce jour, cette nouvelle approche a sauvé plus de 25.000 m² de bâtiment modulaire de la destruction. Un petit geste qui s'ajoute à toutes les actions en faveur de l'économie circulaire et de notre environnement.
Il y a 4 ans et 363 jours

Nouvelle réglementation Qualité de l'Air Intérieur : l'expertise globale AC Environnement et Transitia pour les collectivités

Dans ce contexte, AC Environnement, leader du diagnostic immobilier en France et Transitia, cabinet de conseil à la surveillance de la qualité de l'air intérieur, ont noué un partenariat exclusif et ont associé leur savoir-faire pour proposer une offre globale de surveillance et de contrôle de la QAI visée par le Bureau Santé Environnement (B.S.E) de la Direction Générale de la Prévention des Risques au sein du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.La qualité de l'air intérieur : un enjeu majeur de santé publiqueC'est un fait, chacun passe aujourd'hui 80% de son temps dans des milieux clos (logements, entreprises, crèches, écoles, transports…) où l'air intérieur peut révéler un taux de pollution deux à cinq fois plus élevé que l'air que l'on respire à l'extérieur. Les enfants sont parmi les populations les plus vulnérables aux effets néfastes de la pollution intérieure, avec un risque immédiat ou à terme pour leur santé. Dans les bâtiments scolaires, les sources possibles d'émissions de substances polluantes sont multiples : matériaux de construction, peinture, feutres, meubles, appareils de chauffage, produits d'entretien… une mauvaise qualité de l'air intérieur peut favoriser l'émergence de divers symptômes : maux de tête, fatigue, irritation des yeux, du nez, de la gorge, de la peau, vertiges, manifestations allergiques, asthme. À contrario, une bonne qualité de l'air intérieur, et en particulier une aération suffisante des salles de classe, a des effets positifs : diminution de l'absentéisme, bien-être des occupants, meilleur apprentissage des enfants.C'est pourquoi, depuis le 1er janvier 2018, les établissements recevant des enfants de moins de 12 ans - crèches, haltes-garderies, écoles maternelles et élémentaires -, sont soumis à une obligation réglementaire de surveillance de la qualité de l'air intérieur (QAI) qui, depuis le 1er janvier 2020, concerne également les centres de loisirs et les établissements d'enseignement ou de formation professionnelle du second degré (collèges, lycées, etc.). Avant le 1er janvier 2023, cette surveillance de la QAI sera obligatoire pour tous les ERP de l'enfance, de la santé et de la justice.Surveiller la qualité de l'air intérieur (QAI) : les crèches et les écoles en retard sur cette obligation légaleLes collectivités sont en retard sur le respect de leurs obligations en QAI, seules 30% des communes sur tout l'hexagone sont en conformité avec la réglementation. Ce retard sur la mise en œuvre de la réglementation en vigueur dans les ERP inscrit la QAI comme un enjeu sanitaire et environnemental majeur et plus que jamais d'actualité.Les enjeux sanitaires et économiques liés à la qualité de l'air intérieur sont importants. En France on estime à 19 milliards d'euros le coût en dépenses de santé annuelles dû à la mauvaise qualité de l'air intérieur. Il est donc important de mettre en œuvre des actions pour améliorer la qualité de l'air intérieur, que ce soit dans les logements ou dans les établissements recevant du public comme les écoles.Qualité d'air intérieur : une offre complète et rapide pour se mettre en conformitéDans ce contexte, AC Environnement et Transitia ont travaillé de concert à une offre dédiée de surveillance des établissements recevant du public pour aider les collectivités à se mettre en conformité mais aussi à améliorer de manière continue les conditions sanitaires d'accueil.AC Environnement et Transitia ont conçu une méthode facile, rapide, avec la volonté d'accompagner, de sensibiliser et d'impliquer toutes les parties prenantes. Cette méthode comprend systématiquement, conformément au décret de 2015 :Une première phase d'évaluation de l'état des ouvrants et des systèmes d'aération par un technicien spécialisé ;Une phase d'autodiagnostic avec le concours des enseignants et personnels des établissements qui doivent renseigner des grilles de pratique réglementaires, couramment au format papier mais que Transitia et AC Environnement mettent à disposition dans le cadre d'une application digitale métier. Ce qui permet de mieux collecter les données (80% de résultats vs moins de 20% avec le papier), de mieux les analyser et de mieux les restituer ;Une phase de conseil stratégique et mesures correctives. Les résultats des investigations sur les ouvrants, les systèmes d'aération et la synthèse des questionnaires donnent lieu à la rédaction et la remise d'un rapport réglementaire sur la qualité de l'air intérieur dans l'établissement. Ce rapport est complété par un plan d'actions d'amélioration continue de la QAI dans l'établissement ;Le cas échéant, une phase de mesures de contrôle dans les pièces où des anomalies ont été constatées en QAI. Cette phase nécessite l'intervention d'un professionnel de la qualité de l'air intérieur qui établit une stratégie d'échantillonnages, réalise des prélèvements ou des mesures en continu, établit des conclusions de conformité aux seuils. Ces mesures d'air sont réalisées par AC Environnement accrédité COFRAC[1].Aujourd'hui, AC Environnement et Transitia interviennent déjà dans plus de 1 800 crèches, écoles, collèges et lycées à la demande respectivement des villes, des conseils départementaux et régionaux qui ont la responsabilité du patrimoine bâti de ces établissements.Ce choix valide la proposition unique sur le marché que constitue la digitalisation du process, gage d'une plus grande efficacité, productivité, pertinence et capacité d'exploitation des résultats associée à l'expertise globale du leader du diagnostic immobilier et des polluants du bâti.Cette digitalisation peut même franchir un cap supplémentaire en intégrant ces données sur la QAI dans une maquette numérique BIM de l'établissement scolaire concerné. De sorte que ces données sur la QAI puissent être plus lisibles et même, au moyen d'objets connectés, suivies au fil du temps pour constater l'efficacité des mesures correctives dans le cadre d'une gestion-exploitation-maintenance du bâti scolaire.C'est une démarche encore inédite et émergente. Elle s'inscrit toutefois dans un mouvement plus général vers une meilleure gestion exploitation maintenance du bâti scolaire pour de meilleures conditions sanitaires, de sécurité, de préservation et d'optimisation des dépenses inhérentes à un parc immobilier scolaire immense et coûteux dans un contexte de défis climatique, énergétique, environnemental.« Fort de notre expérience de terrain, nous pouvons constater qu'il y a un chantier énorme en matière de QAI dans les établissements d'enseignement, en raison de déficiences quant aux stratégies d'aération et de ventilation et du fait de pratiques perfectibles en matière de maintenance, d'agencement et d'entretien des établissements ».- Daniel BOTELLA, Président fondateur de Transitia[1] *AC Environnement accrédité « essai » LAB REF 30 (numéro d'accréditation 1-6001). Liste des sites et portées disponibles sur www.cofrac.fr
Il y a 4 ans et 363 jours

Une enveloppe rénovée pour l'immeuble de bureaux Metroscop à Créteil (94)

Pour cette réhabilitation, l'agence QUADRI FIORE ARCHITECTURE a reçu le « PRIX 4114 » au PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL 2019. Elle a soumis une proposition au maître d'ouvrage sans modifier la structure en béton préfabriqué afin de mener les travaux rapidement et dans le budget alloué. Elle s'est appuyée sur le savoir-faire de l'ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL STIM TECHNIBAT, qui a réalisé des relevés précis en amont pour faciliter la mise en œuvre des menuiseries aluminium TECHNAL. Au total, près de 2 000 châssis ouvrant à la française SOLEAL 65 ont été installés sur des précadres, en lieu et place des anciennes fenêtres bois et PVC. Leur performance, conjuguée à une pose au nu extérieur, optimise l'isolation thermique de cet immeuble R+10, d'une superficie de 14 000 m².Pour susciter une nouvelle attractivité au bâtiment, QUADRI FIORE ARCHITECTURE a créé une rupture avec la partition unique et sobre des façades d'origine. Une teinte « ocre », chaude et intemporelle, se décline ainsi sur les menuiseries TECHNAL et le bardage métallique. Elle contraste avec le revêtement minéral blanc de l'enveloppe. Elle joue également avec les variations de la lumière, passant d'un jaune intense lorsqu'elle prend le soleil à une nuance plus sombre dès que la nuit tombe. Cette couleur, signature du bâtiment, se marie à d'autres subtilités graphiques : jeux de rythmes et de ruptures d'échelles, réunification d'étages… Autant d'éléments qui animent les façades, sollicitent l'intérêt du regard et révèlent les espaces paysagers à proximité immédiate.Tout pour le confortCes ensembles menuisés SOLEAL 65 se distinguent par leur ouvrant caché MINIMAL, qui permet de conserver un maximum de clair de vue (luminosité naturelle Sw = 0,50 et TLw = 0,61). Leur performance thermique offre un Uw de 0,9 W/m².K. Des atouts qui permettent aux occupants de travailler sur des plateaux de bureaux confortables et sereins. Depuis la cafétéria au rez-de-chaussée ou les deux halls d'entrée traversants, les salariés bénéficient également d'espaces accueillants.Les menuiseries possèdent des dimensions similaires, L. 1 x h. 1,50 m, sur 90% de la façade. Seules celles du rez-de-chaussée et du 3ème étage sont agrémentées en supplément d'allèges vitrées. Les profilés ont été créés sur-mesure pour intégrer directement les stores à l'ensemble.Le projet METROSCOP a reçu le « PRIX 4114 » au dernier PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL. Cette distinction fait référence au Club TECHNAL qui porte le même nom. Elle a récompensé l'ouvrage ayant recueilli le plus de votes auprès de sa communauté. Une reconnaissance pour l'agence QUADRI FIORE ARCHITECTURE primée par ses pairs.Lancé fin 2018, le Club « 4114 » vient de souffler sa première bougie ! Rétrospective de l'année écoulée :regroupe près de 500 membresune multitude d'articles sur les actualités et dernières tendances autour de l'architecture sur le blog 4114deux évènements d'envergure organisés (présentation en avant-première du nouveau système hybride TIGAL et conférence de STEFANO BOERI autour du « Seuil et de la végétalisation en architecture »)premier numéro du « Mag 4114 », dédié au développement durable, à l'occasion du Mondial du Bâtiment
Il y a 4 ans et 363 jours

Fin des tarifs du Gaz, place aux offres de marché !

Cerner les contours des tarifs réglementés du GazSi pour les copropriétés et les particuliers, les Tarifs réglementés de vente (TRV) seront annulés en juillet 2023, la date est plutôt fixée au 1er décembre 2020 pour les professionnels. C’est du moins ce qui ressort de la loi énergie-climat qui date du 8 novembre 2019. Il convient de préciser que la décision remonte au Conseil d’État de 2017 dont l’une des résolutions phares est la fin tarif réglementé gaz afin de conformer le droit français au droit européen.Pour rappel, c’est depuis 2007 que le marché de l’énergie a été ouvert à la concurrence. Un tel contexte a favorisé et même amplifié la compétition entre les fournisseurs historiques du gaz et de l’électricité (Engie et EDF) et les fournisseurs alternatifs.Comment opter pour les offres de marché ?Vous faites partie des professionnels ayant souscrit au tarif réglementé du gaz naturel. Eh bien, vous n’aurez pas besoin de résilier votre ancien contrat. La fin des TRV a justement prévu ce détail qui sera exécuté de manière automatique. Aussi, n’aurez-vous ni besoin de couper votre gaz ni de changer de compteur.Il vous suffit de souscrire à un nouveau contrat pour une offre de marché avec un fournisseur alternatif qui peut être actuel ou changé. Le processus ne requiert ni frais particuliers ni préavis.Toutefois, il vous est recommandé de passer à l’action avant le 1er décembre 2020 afin de ne pas être basculé vers un fournisseur historique alors que ce n’était pas votre souhait. C’est pour cela qu’il faut déjà vous renseigner sur les différentes offres de marché des fournisseurs qui existent afin de choisir celle qui convient le mieux à votre activité professionnelle.Retenez donc que la fin des tarifs réglementés du gaz naturel vous ouvre la porte à des offres de marché plus flexibles et adaptées à vos besoins.
Il y a 4 ans et 363 jours

Pour chaque étape de chantier, Rheinzink propose un outil ou un service adapté

Six outils et services indispensables pour le démarrage d'un chantier1. La co-créationRHEINZINK est à côté des professionnels face à une problématique et/ou pour s'impliquer dans la recherche d'une solution esthétique sur-mesure. Des conseils personnalisés sont prodigués pour intégrer les aspects normatifs sans nuire à l'esthétique globale du projet. Il est mis à disposition un dossier technique complet adapté au projet reprenant les caractéristiques du matériau, une proposition de système comprenant les justifications techniques, un carnet de détails sur-mesure et, en fonction du parti pris architectural, des exemples de réalisations de solutions similaires. Et pour valider l'adéquation de la proposition RHEINZINK avec le projet créatif, les équipes techniques réalisent un prototype pour le professionnel.2. Le CCTP personnalisé et sur mesure en quelques clicsSimple, rapide, interactif et entièrement gratuit, l'outil de configuration CCTP (bardage, couverture et eaux pluviales) est disponible en ligne et en téléchargement sur www.cctp.rheinzink.fr. Les bureaux d'études et économistes bénéficient d'un véritable gain de temps pour la rédaction de leurs CCTP.3. Le carnet de détailsAccompagnant le CCTP, il représente des exemples de détails les plus souvent utilisés lors de projet.4. Les objets BIMUne bibliothèque numérique d'objets BIM, disponible sur le site www.rheinzink.fr, a été développée pour les professionnels afin de leur permettre de travailler sur des solutions de couverture et de bardage de différents formats.5. L'étude chantierLe bureau d'études RHEINZINK accompagne les entreprises de couverture dans leurs études chantiers. De la quantification des besoins en zinc nécessaires à la bonne exécution du chantier à une étude complète, plusieurs niveaux d'études sont proposés à partir de plans d'un chantier. Lorsqu'une entreprise couverture fait appel à une prestation de façonnage sur-mesure RHEINZINK, l'étude inclut la fourniture d'un carnet d'étude permettant la validation des choix techniques, un calepinage, un débours du chantier ainsi qu'un carnet de pose avec repérage des composants sur une visualisation 3D.6. Des formations mobilesElles permettent aux professionnels du bâtiment de se perfectionner dans les techniques de zinguerie. Les formateurs issus du milieu de la couverture se déplacent chez le professionnel pour proposer un module de formation à la couverture à joint debout en zinc RHEINZINK mêlant ainsi théorie et pratique (exercice d'assemblage sur maquette et mise à disposition d'outils).Des services utiles pendant le chantierL'assistance technique personnaliséeLors du démarrage du chantier, un formateur RHEINZINK peut se déplacer pour une journée d'accompagnement personnalisé. Cette formation permet aux professionnels de s'approprier la mise en œuvre d'un nouveau système, acquérir les bons réflexes dans la réalisation de raccords complexes, et de valider certains gestes techniques afin de permettre une meilleure exécution du chantier.Des services adaptés au chantier :Grâce au service de façonnage sur mesure RHEINZINK, le professionnel gagne du temps et réduit ses besoins en équipement pour son chantier, ainsi les bacs et profilés sont personnalisés au chantier.Pour aider les artisans à la mise en œuvre du zinc sur chantier, le service bobineaux propose des fabrications personnalisées de bobines calibrées en termes de dimensions (largeurs courantes, toutes longueur, différentes épaisseurs...).Qu'elles soient classiques ou complexes, les différentes formes de construction nécessitent une multitude de profilés. Pour optimiser le déroulement et le coût de la construction, RHEINZINK propose la fabrication de profilés sur-mesure pour toutes les formes souhaitées. Les profilés standards tels que les noues, bandes d'égout, bandes à rabattre, etc. sont également disponibles.Un service de location à la journée ou à la semaine donne accès à un large choix de matériels pour la mise en œuvre du zinc sur chantier (profileuses, sertisseuses à joint debout etc.)
Il y a 4 ans et 363 jours

Action logement présente Enéal, une foncière dédiée aux EHPAD

À travers cette démarche, l'objectif du Groupe est de répondre à une urgence sociale que la récente crise sanitaire a accentuée. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du Plan d'Investissement Volontaire, conçu par les Partenaires sociaux au printemps 2019.Enéal, filiale immobilière d'Action Logement, est une société foncière dont l'objectif est de racheter des établissements médico-sociaux à but non lucratif et d'en assurer le portage afin de mener à bien des opérations de restructuration et de rénovation du bâti. L'ambition d'Enéal est de proposer une nouvelle offre d'hébergement de qualité aux retraités à revenus modestes.Cette initiative s'inscrit dans le cadre du Plan d'Investissement Volontaire, proposé par les Partenaires sociaux et signé avec l'État le 25 avril 2019. Elle a pour objectif :De soutenir les établissements médico-sociaux publics et privés non-lucratifs et de proposer des solutions innovantes d'habitat, en particulier pour les salariés retraités et les parents de salariés ;D'accompagner l'État et l'ensemble des collectivités territoriales dans l'accompagnement du vieillissement de la population, de l'allongement de la durée de la vie, du développement de la dépendance et des solutions de maintien à domicile ;D'apporter les moyens financiers, l'ingénierie et les savoir-faire nécessaire à un plan de patrimoine ambitieux, pour améliorer les conditions d'accueil des séniors tout en proposant des loyers maîtrisés ;De s'inscrire résolument dans le champ de l'économie sociale et solidaire en élargissant les domaines d'intervention d'Action Logement, au titre de l'engagement d'utilité sociale.Dotée de 350 millions d'euros de fonds propres, Enéal s'appuie sur l'expertise et le transfert de compétences de Logévie, filiale d'Action Logement Immobilier, implantée en NouvelleAquitaine, spécialisée dans le secteur médico-social et qui possède actuellement près de 5 000 logements dans des résidences intergénérationnelles, des résidences autonomie et des EHPAD.Le développement d'Enéal est un accélérateur de la stratégie du Groupe Action Logement sur le secteur médico-social. A travers 42 de ses filiales, le Groupe est déjà très fortement présent avec 533 établissements hébergeant des séniors, répartis sur l'ensemble des territoires, ce qui représente près de 20 000 logements.Enéal a pour ambition d'impulser et de coordonner une dynamique volontariste en se portant acquéreur dans les 3 années à venir de 150 établissements médico-sociaux pour y mener rapidement les interventions de remise à niveau nécessaires, en lien étroit avec les élus, les agences régionales de santé ainsi que les gestionnaires de ces structures. Enéal sera également partie prenante au développement de nouveaux établissements.Pour en savoir plus, consultez le dossier de presse sur www.actionlogement.frBruno ARCADIPANE, Président d’Action Logement Groupe, déclare : « Prendre en compte les évolutions liées à l’allongement de la durée de la vie et proposer des solutions d’hébergement dignes à nos aînés, s’inscrit pleinement dans nos missions d’utilité sociale et est désormais un défi urgent. Avec le Plan d’Investissement Volontaire, nous avons voulu marquer cet engagement. C’est pourquoi nous finançons la rénovation des EHPAD et résidences autonomie, pour renouveler une offre de logements à prix abordables ».Jean-Jacques PEROT, Vice-président d’Action Logement Groupe, souligne : « Accompagner le salarié à toutes les étapes de la vie, c’est notre vision de la solidarité. La Foncière Enéal, par les moyens qu’elle mobilise, va pouvoir rénover et réhabiliter des établissements médicosociaux à but non-lucratif et ainsi apporter des réponses concrètes aux retraités à revenus modestes ».
Il y a 4 ans et 364 jours

Aménagement d'un hôpital de campagne dédié au coronavirus sur le parc d'exposition d'Hanovre

Cet hôpital de campagne est conçu pour accueillir 500 patientes et patients ne nécessitant pas de soins médicaux intensifs. Plus de 80 médecins et une centaine de membres du personnel médical seront en mesure de soigner ces patients. L'exploitation de ce centre de soins sera prise en charge par l'École Supérieure de Médecine de Hanovre. Il devra être mis en service dès lors que tous les hôpitaux régionaux auront atteint leur capacité maximale. La transformation de halls d'un parc d'exposition en un hôpital de campagne nécessite de nombreuses installations techniques.Un équipement à la pointe C'est une équipe SPIE de Hanovre qui réalise l'installation des infrastructures de cet hôpital de campagne. Une telle opération présente un niveau d'exigences élevé, particulièrement en ce qui concerne l'équipement technique et la logistique qui l'entourent. « Le plus grand défi dans cette opération, c'est de transformer un hall de parc d'exposition vide en un centre médical de pointe - à commencer par l'installation et la mise en réseau du système de télécommunication », déclare Wolfram Ermlich, chef de projet au sein de la division Information & Communication Services de SPIE. À côté du hall destiné au traitement des patientes et des patients, il a fallu transformer d'autres halls - par exemple, pour la gestion des lits, pour les vestiaires du personnel, pour la cafétéria, pour la zone logistique et de stockage et pour le stationnement des véhicules.« En coopération avec Deutsche Telekom, nous avons installé dans la zone de soins aux patients environ 250 téléphones et 16 antennes DECT, et posé 15 kilomètres de câblages en cuivre ainsi qu'un kilomètre de câbles pour la fibre optique. De plus, ce sont cinq réseaux WLAN individuels qui sont à la disposition de cet hôpital de campagne », indique le chef de projet. De cette façon, une communication rapide, sûre et sans interruption peut être garantie à l'intérieur du centre de soins.En ce qui concerne l'installation électrique, d'innombrables prises et connexions ont été prévues pour alimenter les espaces individuels et collectifs, ainsi que les services administratifs situés dans les salles annexes et les halls adjacents.Un excellent partenariat Une bonne collaboration entre les différents responsables de l'opération - l'École Supérieure de Médecine de Hanovre en sa qualité d'exploitant, la Deutsche Messe AG en tant que maître d'ouvrage des halls ainsi que le Technische Hilfswerk en tant que directeur technique général du projet - a contribué à sa réussite.« Le client se félicite de la bonne coopération entre toutes les parties prenantes et se montre très satisfait de la façon dont une opération aussi exigeante a été jusqu'à présent menée à bien. », commente Wolfram Ermlich.
Il y a 4 ans et 364 jours

La métropole de Saint-Étienne annonce un plan de relance de 150 millions d'euros

À l'intérieur de cette enveloppe budgétaire, 70 millions d'euros serviront à "subventionner des projets communaux gelés ou suspendus, pour accélérer leur réalisation afin d'atténuer les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire", a déclaré lors d'une conférence de presse Gaël Perdriau, également candidat pour un nouveau mandat de maire de Saint-Étienne.80 millions d'euros seront aussi affectés à des projets relevant de la transition énergétique, de la rénovation urbaine, du développement de l'enseignement supérieur, et de l'accompagnement de jeunes entreprises en matière de recherche et d'innovation.L'élu a aussi annoncé "un doublement des moyens de la métropole en matière de lutte contre la précarité" et confirmé son engagement en faveur d'une stabilité de la fiscalité de cette collectivité au cours du prochain mandat.Saint-Étienne Métropole "négociera, au bénéfice des 53 communes qui la composent, un fonds d'emprunt de 150 millions d'euros auprès de grands opérateurs tels que la Caisse des dépôts et la Banque des territoires pour financer des projets à fort enjeux économique et social", a-t-il indiqué.Interrogé sur ce qui devait être un projet phare du prochain mandat, remis en cause par Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, Gaël Perdriau a répondu être "toujours dans l'attente d'une réponse officielle du gouvernement concernant l'abandon de l'A45".Ce projet d'autoroute entre Saint-Étienne et Lyon représente un investissement de 1,2 milliard d'euros, pour lequel l'offre de Vinci avait été retenue et dont la Déclaration d'utilité publique prise voici 12 ans deviendra caduque le 16 juillet prochain.
Il y a 4 ans et 364 jours

Orly sortira vendredi de trois mois de sommeil forcé

A partir de vendredi, quelque 25 destinations seront desservies au départ d'Orly avec environ 70 décollages et atterrissages par jour -contre 600 en moyenne en temps normal- vers les Antilles, La Réunion, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Islande, la Croatie, la Guyane ou encore la Corse ou Rodez, des lignes d'obligations de service public (OSP).Environ 8.000 passagers y sont attendus vendredi -soit moins de 10% du trafic habituel de 90.000 passagers en moyenne par jour- sur l'aéroport centenaire, fermé aux vols commerciaux le 1er avril en raison de l'effondrement du trafic aérien sous l'effet des fermetures de frontières pour limiter la propagation du virus.Le trafic évoluera à partir du début juillet en fonction notamment de l'ouverture ou non des frontières par le Maroc, la Tunisie et l'Algérie.En mai, il s'est écroulé de 97,8% à Paris-Charles -de-Gaulle (CDG), au nord de Paris, où a été concentré tout le trafic pendant le pic de la crise, avec seulement 200.000 passagers accueillis.Pour s'adapter à un ciel encore très incertain -en raison de l'attentisme des voyageurs pour leur réservation, la levée des restrictions de voyages en ordre dispersé et de possibles recrudescences épidémiques-, la réouverture sera partielle avec d'abord le redémarrage d'Orly 3, puis progressivement d'Orly 4, 1 et 2."On a une crise qui est extrêmement brutale et qui est longue et surtout on se prépare à un redémarrage qui va être un peu lent, pour ne pas dire extrêmement lent", a prévenu mardi Alain Battisti, le président de la Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam).Un "uppercut" pour les compagniesSur le plan de la sécurité sanitaire, plus de 7.000 affiches et autocollants pour marquer la distanciation physique ont été apposés dans l'aéroport par son gestionnaire ADP ainsi que 150 distributeurs de gel et 137 plexiglas installés sur tous les comptoirs d'accueil, banques d'enregistrement et d'embarquement.Une caméra thermique a été installée à l'arrivée pour prendre la température des voyageurs et détecter d'éventuels cas de contamination par le coronavirus.En 2019, Orly a accueilli 31,9 millions de passagers essentiellement sur des vols dits de "point à point", de Paris vers la province, la Corse, l'Outre-mer ou encore l'Europe du Sud et le bassin méditerranéen.Les principales compagnies présentes à l'aéroport étaient Air France (29,6% du trafic), Transavia (17,5%), easyJet (9,2 %), Vueling (8,8%) et Air Caraïbes (4,1%) et 40% de son trafic était porté par des compagnies low-cost. L'Association internationale du transport aérien (Iata) table sur un retour du trafic au niveau de 2019 pas avant 2023. De nombreuses incertitudes pèsent en fonction de la situation sanitaire, mais aussi du comportement des voyageurs, en particulier ceux à haute valeur ajoutée des classes affaires qui ont pu prendre goût à la visioconférence pendant le confinement.Comme partout dans le monde, à Paris le trafic reprendra d'abord pour les vols intérieurs puis le moyen-courrier et enfin en dernier lieu le long-courrier et les liaisons intercontinentales.Si la période de quasi-arrêt du trafic a représenté un "uppercut" pour les compagnies aériennes, la période "de redécollage" restera "difficile", a commenté mardi Marc Rochet, président d'Air Caraïbes Atlantique."Le redécollage, il peut tuer. Parce que personne ne sait dire sa longueur, quand les clients vont revenir, comment ils vont remplir les avions..."
Il y a 4 ans et 364 jours

Joël Fourny élu président des Chambres des métiers et de l'artisanat

M. Fourny, dirigeant d'une entreprise de modelage mécanique, était opposé à deux autres candidats, Yvon Setze et Christian Vabret, au cours de l'assemblée générale de CMA France, précise l'organisation dans un communiqué.Joël Fourny était vice-président de CMA France depuis 2016 et auparavant à la tête du CMA régional des Pays-De-La-Loire.Le nouveau président a manifesté "sa volonté de poursuivre les combats de Bernard Stalter pour refonder complètement le réseau des chambres de métiers", selon le communiqué."Dans un contexte de crise sanitaire et économique liée au Covid-19, il axera ses actions pour une relance durable de l'économie de proximité et l'avenir de l'apprentissage", poursuit le texte alors que la montée en puissance de l'apprentissage en France risque d'être freinée à la rentrée par la crise économique consécutive à la pandémie.
Il y a 4 ans et 364 jours

Que pensent les Français des matériaux et produits biosourcés ?

Objectif : mesure leur appétence pour les produits biosourcés. Ses résultats confirment l'attrait des français pour ces produits innovants qu'ils identifient comme autant de solutions favorables, à la fois, à la transition économique ET à la relocalisation industrielle. Pour François Monnet, Président de l'Association Chimie du Végétal : « Cette deuxième enquête confirme l'image positive qu'ont ces produits auprès des français. Elle reflète aussi l'importance grandissante qu'ils accordent à des produits plus écologiques et plus innovants. »Perception positive 87% des français ont toujours une image positive des produits biosourcés. Un intérêt réel pour le sujet80% des français interrogés sont demandeurs d'informations supplémentaires sur ces produits issus de matières premières renouvelables. Des produits biosourcés qui répondent aux attentes sociétales des françaisLes français perçoivent bien la plus-value environnementale et économique de cette filière industrielle, porteuse des préoccupations qui se sont renforcées dans cette période de crise sanitaire. Notamment : 83% pensent que son développement va apporter aux agriculteurs une vraie solution pour sécuriser leurs revenus76% pensent que ces produits contribuent efficacement à la ré-industrialisation de la France77% considèrent qu'ils contribuent de façon significative à la réduction d'émissions de gaz à effet de serre 75% considèrent que leur développement va permettre la création de nouveaux emplois à haute valeur ajouté (R&D, Marketing, …) Soutien légitime des Pouvoirs publicsConséquence logique de ce bénéfice perçu des produits biosourcés : 83% des français estiment qu'il est légitime pour les pouvoirs publics de soutenir ces développements. « Dans un contexte de redémarrage économique, le pays a de nombreux atouts pour devenir un champion des produits biosourcés, bases d'une reconstruction industrielle combinant compétitivité, écologie, souveraineté et revitalisation territoriale. Les acteurs industriels y sont prêts » affirme François Monnet.La filière Chimie du végétal & Bioproductions en chiffres :Chiffre d'affaires : 10 milliards €/ anCroissance : +5% / anEmploi : 165 000 emplois (directs & indirects)
Il y a 4 ans et 364 jours

Les géomètres-experts lancent Géothèque, une plateforme de publication des actes fonciers

L’Ordre des géomètres-experts vient de finaliser la mise au point de Géothèque, une plate-forme inédite qui permet aux géomètres-experts de dématérialiser intégralement leurs actes fonciers jusqu’à la signature des procès-verbaux de bornage par les différentes parties prenantes. Répondant aux enjeux de digitalisation de la profession, ce dispositif garantit pleinement le respect de la procédure contradictoire et propose également un niveau de sécurisation renforcé. Il repose en effet sur une signature en ligne authentifiée selon le certificat de niveau 3 et sur le versement des actes sur le portail Géofoncier, ce qui permettra de collecter et centraliser ces données en un même espace : un gage supplémentaire de traçabilité et de sécurité pour les clients et les géomètres-experts.« Géothèque nous offre de réels gains de temps et d’efficacité ; nous mettions parfois plus d’un an pour recueillir les signatures de toutes les parties prenantes à un procès-verbal de bornage, désormais cela ne prend que quelques semaines. La dématérialisation de la procédure nous permet également de réaliser nos missions de bornage dans le respect des règles sanitaires tout en diminuant considérablement notre empreinte carbone », évoque Xavier de Gouville, géomètre-expert et gérant du cabinet ABAC-GEO AQUITAINE. « C’est également un service plus inclusif, car un PDF est interprétable par un traducteur automatique ou un moniteur dédié aux personnes malvoyantes… Ce qui n’est pas le cas du papier ! ».« Nous allons pouvoir certifier l’authenticité d’un acte numérique, c’est une révolution et la solution aux enjeux de traçabilité et d’archivage », déclare Claire Richard, géomètre-expert et Déléguée nationale du portail Géofoncier. « La dématérialisation des procès-verbaux de bornage, rendue possible par le portail Géofoncier, est la suite logique de la transition digitale amorcée par la profession depuis 10 ans, mais ce n’est qu’une première étape ».Vincent Saint-Aubin, le Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts, a également salué cette innovation : « A terme, Géothèque sera notre outil de publication des actes fonciers. Cette nouvelle plate-forme permettra ainsi d’asseoir le géomètre-expert comme l’acteur incontournable de la BlockChain du foncier ».Les chiffres clés de la profession de géomètre-expert1.869 géomètres-experts inscrits au tableau de l’Ordre1.125 cabinets répartis sur l’ensemble du territoireUne branche de 8.600 salariés structurée essentiellement en PME
Il y a 4 ans et 364 jours

Le Livret A engrange presque quatre milliards d'euros en mai

En mai, la collecte nette réalisée par ce placement - très populaire, défiscalisé et accessible à tout moment - a atteint 3,98 milliards d'euros précisément, un montant record pour ce mois, après 5,5 milliards un mois plus tôt.Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), qui contribue au financement de l'économie sociale et solidaire, n'a pas non plus été en reste avec une collecte nette de 1,16 milliard d'euros. En avril, il avait enregistré une collecte historiquement élevée de près de deux milliards d'euros.Au total, la collecte nette totale moissonnée par le Livret A et le LDDS réunis s'est élevée en mai à plus de 5 milliards d'euros. Cumulé sur les cinq premiers mois de l'année depuis janvier, elle a atteint déjà plus de 22 milliards d'euros, contre 13,7 milliards sur la même période en 2019.Cette activité très soutenue a porté fin mai l'encours total d'épargne placée sur les deux produits à 433,4 milliards d'euros, dont 316 milliards pour le seul Livret A.Cet embellie n'est pas le résultat d'une rémunération attractive : le taux de rémunération du Livret A et du LDDS a été abaissé en février de 0,75% à 0,5%, soit son plus bas niveau historique.En France, les mesures sanitaires mises en place pour lutter contre le Covid-19 ont entraîné la fermeture pendant plusieurs semaines des commerces non-essentiels, empêchant de facto les ménages de consommer.À cette épargne forcée s'est ajoutée une autre épargne, volontaire celle-ci, placée en réserve par certains ménages inquiets. À cet égard, le mois de mai a été un mois d'entre-deux avec 11 jours de confinement suivis de 20 jours de déconfinement. "La réouverture des commerces aurait pu conduire les ménages à sortir de l'argent du Livret A pour réaliser les achats qui avaient dû être reportés. Il n'en fut rien. Le côté épargne a prévalu sur celui de la consommation", souligne Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne."Les ménages auraient pu laisser leur argent sur leurs comptes courants. Ce choix (des Livret A et LDDS) témoigne de la volonté de renforcer l'épargne de précaution, de se créer une cagnotte constituant une réserve en cas d'imprévu", ajoute cet analyste, estimant que cette situation "illustre un fort niveau d'inquiétude".Selon lui, "les menaces pesant sur l'emploi et sur les revenus expliquent ce comportement de prudence" et "Le dégonflement de la cagnotte suppose la restauration d'un climat de confiance".
Il y a 4 ans et 364 jours

L'UFME enrichit sa palette d'objets BIM génériques

Sa palette s'enrichit ainsi d'une nouvelle série agrémentée de :compléments de pose (appui et bavette),déclinaisons des objets génériques de fenêtres et portes-fenêtres avec et sans coffre de volet roulant, et de fenêtres sur allège.Cette évolution répond à un besoin fort de bénéficier d'une représentation réaliste de la mise en œuvre des objets génériques « fenêtres » et des cas les plus courants. Ces nouveaux éléments complètent les dix existants pour les fenêtres, portes-fenêtres et portes d'entrée depuis fin 2018*. Disponibles sur le portail BIMObject®, les vingt-deux variantes sont développées aux formats Revit et Archicad, les plus utilisés pour la maquette numérique. Les dimensions (hauteur et largeur) restent paramétrables sur des plages prédéfinies, et les valeurs des propriétés physiques qui leur sont associées sont figées.Un taux élevé de téléchargement des objets BIM génériques UFMELes premiers objets BIM génériques développés par l'UFME suscitent un intérêt prononcé, qui perdure auprès des utilisateurs de la base BIMObject®. Le taux de conversion vue/téléchargement (de 80 à 120 % par produit, soit de 200 à 400 téléchargements/mois) reste élevé depuis leur mise en ligne, signe d'une attente et d'un réel besoin. Ces objets peuvent également servir de base pour le développement d'objets spécifiques fabricants.Une démarche déjà expérimentée par plusieurs adhérents de l'UFME.* Fenêtre à frappe 1 vantail, Fenêtre à frappe 2 vantaux oscillo-battante bloc-baie, Fenêtre coulissante 2 vantaux, Fenêtre fixe 1 vantail, Porte-fenêtre à frappe 1 vantail, Porte-fenêtre à frappe 2 vantaux bloc-baie, Porte-fenêtre à galandage 1 vantail, Porte-fenêtre coulissante 2 vantaux, Porte extérieure à frappe 1 vantail, Porte extérieure à frappe 2 vantaux tiercé.
Il y a 4 ans et 364 jours

Geberit présente SuperTube, le nouveau système d'évacuation adapté aux IGH

Bien entendu, le système d'évacuation d'un immeuble IGH est infiniment plus complexe que celui d'une maison individuelle car il doit gérer des volumes d'eaux-vannes et d'eaux usées beaucoup plus importants. Dans cette perspective, tous les éléments techniques comme les colonnes de chutes sont à repenser entièrement. En effet les systèmes d'évacuation habituels sont très contraignants : les principales difficultés rencontrées dans les systèmes conventionnels sont liées à la largeur des diamètres de colonnes de chute qui doivent également recevoir une conduite de ventilation secondaire. S'ajoutent à cela les conduits horizontaux, en dévoiement ou dans les collecteurs qui doivent être installés avec une pente. Geberit SuperTube abolit ces deux contraintesAvec son écoulement optimisé et ses raccords innovants, le nouveau système d'évacuation Geberit SuperTube permet de créer une colonne d'air continue dans la conduite d'évacuation. Le résultat ? Toutes les ventilations parallèles deviennent superflues et l'on gagne en outre de précieux mètres carrés.L'espace de vie est une ressource rare dans les régions densément peuplées, comme les grandes villes indiennes. Depuis 2009, un nouveau district hyper moderne est en construction à la périphérie de la ville indienne de Pune : l'Amanora Town Park au sein duquel les Gateway Towers – un projet ambitieux comprenant deux bâtiments résidentiels de grande hauteur – sont en cours de réalisation. La structure en béton de la tour Gateway Towers 100 a atteint sa hauteur finale à la mi-2019 : avec ses 45 étages et culminant à 150m, cette tour est actuellement le bâtiment le plus haut de Pune. Son architecture en cascade n'est pas la seule particularité qui la distingue des autres constructions de l'Amanora Town Park : la tour sera également le premier immeuble de grande hauteur au monde à être équipé de la technologie SuperTube développée par Geberit.Geberit SuperTube, une solution fiable pour ce projet ambitieux « L'architecture spécifique et les logements de tailles différentes ont rendu nécessaire l'installation de plusieurs colonnes verticales et déports horizontaux. Grâce à SuperTube, nous avons été en mesure de proposer une solution fiable et moins encombrante au propriétaire du complexe. » selon Michael Allenspach, responsable des services techniques chez Geberit India.Les premiers bénéfices de Geberit SuperTube : une optimisation de l'espace dans les gaines et une réduction sensible des coûts en termes de matériaux et d'installation (aucune conduite de ventilation n'est en effet nécessaire).Geberit SuperTube, une super alternativeLe principe La technologie Geberit SuperTube se compose de quatre éléments distincts, en parfaite interaction. La conduite d'évacuation est associée à trois raccords particulièrement ingénieux qui créent une solution hydraulique innovante et dotée d'atouts hors du commun. Parmi ces raccords, le coude Geberit PE BottomTurn et le coude Geberit PE BackFlip (voir détails ci-après). Ces innovations Geberit permettent de maintenir la colonne d'air dans une colonne de chute même en cas de changement de direction de 90°.Les (super) raccords Le coude Geberit PE Bottom/TurnLe coude BottomTurn est installé lors d'un changement de direction : verticale à horizontale. Le coude garantit la transformation du flux annulaire dans la colonne de chute en flux laminé avant le changement de direction. Grâce à ce procédé, la colonne d'air est également maintenue dans un tronçon de conduite horizontal. L'eau est ensuite à nouveau guidée vers un flux annulaire par le coude Geberit BackFlip. Sa forme permet aux eaux usées d'adopter le mouvement de rotation requis pour être transformées de nouveau en flux annulaire sans interrompre la colonne d'air.Le coude Geberit PE BackflipL'intérieur torsadé du coude Geberit PE BackFlip retransforme le flux laminaire en flux annulaire. Cela garantit le maintien de la colonne d'air dans la colonne de chute.
Il y a 4 ans et 364 jours

Partenariat FFB et Action Logement pour la gestion des chantiers en période de crise sanitaire

Dans un contexte où seul un dialogue local constructif permet de réussir la reprise des activités, les engagements du groupe Action Logement, fort d'un patrimoine d'un million de logements, jouent un rôle important sur l'ensemble des territoires.Au-delà des préconisations du guide de l'OPPBTP en matière de sécurité sanitaire, ce dialogue, entamé sur tous les territoires par les différentes filiales immobilières du groupe Action Logement, vise en effet à aborder toutes les questions relatives aux surcoûts, aux nouvelles obligations générées et aux mesures indispensables pour protéger ceux qui interviennent sur les chantiers.La FFB estime, à ce stade des obligations imposées, les surcoûts entre 5 et 15%. Ils correspondent aux frais liés à prise en compte du risque sanitaire (distanciation physique, achat de masques, de gants, rotations supplémentaires des camionnettes, etc.) et ceux consécutifs à la réorganisation des chantiers (mobilisations supplémentaires de personnels et de matériels, hausse du coût des matières, prolongation des frais financiers …).Même si les bailleurs sociaux, les entreprises et certains autres acteurs de la filière prennent leur part, un soutien des pouvoirs publics paraît indispensable pour faire face à de tels surcoûts. À défaut, la casse s'avèrera inévitable et lourde sur l'ensemble du secteur.
Il y a 5 ans et 0 jours

Batigest Connect de Sage, une nouvelle génération de solutions pour les entreprises du bâtiment

La numérisation des acteurs du bâtiment est une tendance qui progresse à mesure que les années passent. Les résultats de la 3ème édition du baromètre national 2017 sur les artisans et le numérique* identifiaient déjà le numérique comme l’un des 4 leviers de croissance du secteur. Dans le cadre de cette numérisation, Batigest Connect permet à l’entreprise de gagner en efficacité en interagissant plus facilement avec son écosystème (collaborateurs, clients, tiers).« Je suis très heureuse que nos clients et prospects puissent enfin découvrir Sage Batigest Connect. En effet, Sage a beaucoup investi dans le développement de cette nouvelle offre afin de répondre aux besoins des artisans et décideurs du bâtiment et moderniser sa solution. Avec cette solution, Sage pose les bases d’un développement vers une offre cloud et SaaS. Nous souhaitons que nos clients équipés de Batigest puissent facilement accéder à une offre connectée et prochainement, pour ceux qui le souhaitent, à une offre SaaS. » Émilie Batista-Fernandes, Product Marketing Manager Bâtiment chez SageModernité, continuité et stabilité de la base de donnéesEn plus de la connectivité, toutes les fonctionnalités de la solution Batigest i7 seront disponibles dans Batigest Connect : parmi lesquelles la réalisation de devis et factures, le contrôle et l’analyse de chantier, la facturation règlementaire ou encore le traitement des appels d’offre.Même avec une ergonomie repensée et un nouveau design, les artisans et PME du bâtiment devraient reconnaitre la solution de référence déjà éprouvée. De plus, les entreprises déjà clientes de Sage Batigest i7 pourront migrer facilement vers Batigest Connect avec la certitude de conserver toutes leurs données, en plus d’avoir une plus grande capacité de stockage à disposition.Connectivité et évolutivité au cœur de la solutionVia Sage Online Access, Batigest Connect permet le travail en mobilité. Ce service est inclus dans la solution et permet aux artisans en déplacement de pouvoir accéder à leurs données et travailler à distance « comme au bureau » pour la réalisation des devis par exemple.Toujours dans l’esprit d’offrir plus de connectivité, la solution a été conçue de façon à permettre l’ajout rapide d’applications complémentaires de mobilité et de nouvelles fonctionnalités. Elle s’adapte à la taille de l’entreprise et peut accueillir jusqu’à 50 utilisateurs, et donc être utilisée par les PME.Fruit d’une collaboration avec les partenairesLes partenaires continuent de jouer un rôle clé dans la stratégie de développement de l’éditeur. Ils ont ainsi été impliqués en amont dans la construction de l’offre commerciale et le découpage fonctionnel de la solution. En contribuant à la roadmap produit, ils ont par ailleurs été sollicités dans la phase de tests en réel sur leurs clients. « J’ai réalisé plusieurs Beta Tests, et je souhaite souligner la très bonne qualité de la version Beta de Batigest délivrée, qui répondra précisément à ce que les entreprises attendent aujourd’hui en termes de solutions de gestion. », précise Eric Monier, gérant de Utopia Informatique.* Étude publiée en mai 2017 et réalisée en partenariat avec Batiweb.
Il y a 5 ans et 0 jours

Les professionnels de l'ingénierie et du numérique proposent de créer une « task force » pour sauver le BTP

Outre des mesures pour l'emploi, la trésorerie des entreprises et le redémarrage du secteur, CINOV appelle à la création immédiate d'une « task force » représentative de la filière. Cette dernière permettra d'accompagner les métiers du BTP dans leur transformation numérique, environnementale et sociétale.Alors que l'arrêt brutal et imprévu de tous les chantiers – puis leur reprise aménagée pour répondre aux règles sanitaires – ont provoqué d'importants surcoûts pour le secteur du BTP, CINOV alerte sur le risque de disparition de nombreux bureaux d'études qu'elle représente (maîtrise d'œuvre, AMO). Ces dernières, qui sont principalement des TPE-PME, se retrouvent en effet particulièrement exposées et la Fédération CINOV appelle le gouvernement à prendre les mesures qui s'imposent pour sauver ces entreprises, acteurs clés de la vie économique dans les territoires. Pour cela, elle propose de créer un fonds afin d'aider les entreprises et les collectivités territoriales à faire appel à des prestations de services intellectuels pour les accompagner dans leurs transformations. CINOV insiste néanmoins sur le fait que la création de ce fonds ne suffira pas : il faudra aussi – et surtout – accompagner ces investissements pour qu'ils puissent être rentables.Le secteur du BTP est en effet au cœur des transitions environnementale, énergétique, sociétale et numérique qui rendent inconcevable un retour à la situation antérieure à la crise sanitaire. CINOV appelle donc à la mise en place dès que possible d'une « task force » représentative dont l'objectif serait de faire adhérer et de mobiliser tous les acteurs de la filière autour d'un projet commun et, in fine, de faciliter la prise de décision puis d'accompagner la mise en œuvre des différentes mesures.« Avec cette task force représentative de la filière, nous pourrons mettre en œuvre plusieurs grandes idées ambitieuses autour des impacts sociaux et environnementaux du bâtiment et des infrastructures », affirme Frédéric LAFAGE, président de la Fédération CINOV. « Nous souhaitons notamment définir et mettre en place un agenda de la transition écologique du secteur, recourir massivement à la finance responsable, investir dans les infrastructures durables et concevoir un aménagement urbain durable et désirable pour penser le logement autrement et réussir, enfin, sa rénovation. »Les principales propositions de la Fédération CINOV pour une relance économique et durable du secteur :Créer immédiatement une « task force » représentative de la filièreRéussir la transition écologique du secteur :En appliquant progressivement et avec pédagogie les nouvelles réglementations, dont la future RE2020 ;En complétant la réglementation et les référentiels existants pour mettre en place une approche multicritères et des obligations de résultats pour tous les bâtiments ;En accompagnant la maîtrise d'ouvrage publique par un vaste plan de sensibilisation et de formation aux enjeux environnementaux ;En recourant massivement à la finance responsable (développer les labels Greenfin ou ISR, moduler les financements en fonction de leur impact sociétal et environnemental).Investir dans les infrastructures durables :En lançant un vaste programme quinquennal de renouvellement des réseaux d'eau et d'assainissement, de maintenance et d'entretien des infrastructures routières ;En priorisant les investissements dans les infrastructures vers des projets à forte performance environnementale avec une évaluation régulière de cette performance.Penser le logement autrement et réussir, enfin, sa rénovationEn conditionnant 100% des aides (primes et baisse de taxes foncières sur la durée de l'amortissement) à la réalisation de rénovation globale et performante, en une fois, des copropriétés ;En définissant un dispositif « Ma Prime Rénov' Copro » visant à rendre attractive la rénovation globale et copropriété.Concevoir un aménagement urbain durable et désirableEn créant un plan de mobilité douce, à intégrer au PLU, en mettant l'accent sur les accès aux lieux de vie (espaces publics, loisirs, lieux culturels, écoles, commerces…) ;En faisant du bruit, de la qualité de l'air et de la biodiversité des priorités nationales, à intégrer à travers des objectifs ambitieux, concrets et mesurables dans tous les projets urbains ;En développant des référentiels, des méthodes et des outils adaptés à des aménagements urbains durables et désirables, facilement utilisables par les différents acteurs (collectivités, aménageurs, promoteurs, AMO/MOE, entreprises…).
Il y a 5 ans et 0 jours

Le salon Équipbaie-Métalexpo reporté à 2021

La récente épidémie de COVID-19 et ses conséquences sur l'activité économique à la fois des fabricants, des installateurs menuisiers et des métalliers ont incité les organisateurs du salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO à reporter l'édition 2020, initialement prévue du 17 au 20 novembre.Malgré les signes encourageants de recul de la pandémie en France, les organisateurs, après discussion avec les exposants inscrits au salon et les organisations partenaires, ont conclu que la combinaison d'une situation sanitaire incertaine et de la récession économique actuelle n'étaient pas propices à la tenue du salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO en novembre prochain. En effet, les industriels vont consacrer le reste de l'année 2020 à remettre leur production en ordre de marche, et les entrepreneurs de bâtiment à remplir leurs carnets de commande pour assurer la continuité de leur activité.Afin d'assurer son rôle d'animateur de sa filière, le salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO va cependant continuer à déployer des initiatives, comme la publication de l'étude sur la digitalisation des installateurs (ici), et accompagner les entreprises du secteur en attendant la tenue du prochain ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO. Notamment au travers de nouveaux services digitaux sur lesquels les équipes d'organisation et les partenaires du Pôle Fenêtre sont d'ores et déjà mobilisés.« La décision a été difficile à prendre, mais ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO est le rendez-vous de la filière, et maintenir l'édition 2020 aurait été trop contraignant pour les industriels et les entreprises de bâtiment. »- Guillaume Loizeaud, directeur du salonLes dates définitives de la prochaine édition d'ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO 2021 seront définitivement arrêtées et communiquées en juillet.« Face aux incertitudes sanitaires et économiques, le report du salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO est une décision qui s'impose. La fraternité et la convivialité sont au cœur de nos salons et plus généralement des valeurs fortes du bâtiment. Nous sommes impatients de vous accueillir en 2021. »- Franck Perraud, Président de la FFB Métallerie« C'est une sage décision que vient de prendre Reed Expositions France de reporter à 2021 le salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO. Réussir un salon est un travail de longue haleine, le maintenir en 2020 aurait fait prendre un risque important à ce rassemblement. La profession a besoin d'un salon national fort, ce sera ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO 2021. »- Bruno Cadudal, Président de l'UFME« 2020 était l'année d'un nouveau positionnement prometteur pour ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO, « le rendez-vous des pros », objet de beaucoup de travail en commun entre Reed Expositions France et le Pôle Fenêtre FFB. Son report est donc très frustrant, mais c'est une décision qui s'impose. Notre détermination à réussir et notre envie de surprendre restent intacts. Rendez-vous en 2021. »- Bruno Léger, Président du SNFA
Il y a 5 ans et 0 jours

Le confinement, accélérateur de la transformation numérique du secteur immobilier

La crise sanitaire a poussé de nombreux agents immobiliers à s'intéresser à de nouveaux outils pour poursuivre leur activité et maintenir le lien avec leur clientèle jusqu'au déconfinement. Pour autant, la « démocratisation » engagée du numérique - loin d'être absolue - traduit des réalités différentes correspondant à des niveaux de maturité variés selon la taille des agences ou leur statut (indépendant ou appartenance à un réseau).Du B.a.-ba du numérique...A l'heure du tout-numérique, rares sont les agences immobilières à ne pas faire rimer leur stratégie commerciale avec optimisation de leur visibilité sur internet : avec 98% d'agence équipées d'un site web ou en passe de l'être et 96% d'un compte sur les réseaux sociaux, assurer une vitrine performante et attractive en ligne est devenu un prérequis incontournable pour les professionnels.D'autres évolutions technologiques ont progressivement convaincu les professionnels, tels que :La dématérialisation des documents liés à la gestion des biens, considérée aujourd'hui par plus de 8 agences sur 10 (83%) comme indispensable.Le développement de la signature électronique est une avancée majeure pour 87% des agents immobiliers, leur permettant de réaliser plus d'actes à distance, et donc de gagner en rapidité et en efficacité. Un point sur lequel l'État a montré une certaine réactivité, en autorisant par décret début avril la réalisation d'actes notariés à distance, dérogeant ainsi temporairement à la règle exigeant la présence physique des parties.La visioconférence a démontré son intérêt pour près de 7 agences sur 10 (69%) pour maintenir le lien avec les collaborateurs, les clients actifs ou potentiels. Durant le confinement, le numérique a représenté une alternative essentielle, pour poursuivre un certain niveau d'activité.... à l'hétérogénéité de l'adoption des outils numériquesUne partie des agents immobiliers se sont aussi adaptés aux attentes et aux nouveaux usages des particuliers.Les visites virtuelles ont démontré leur pertinence pour 58% des agents immobiliers, en permettant à des potentiels acheteurs de découvrir des biens en toute sécurité depuis leur domicile.D'autres outils ont également fait une percée en raison des contraintes de distances, de façon plus mesurée, comme la réalisation d'état des lieux à distance, intéressante pour près d'1 agence sur 2 (47%).Si ces nouvelles solutions devraient s'imposer dans le secteur pour devenir la norme dans les prochaines années, du fait de leurs nombreux avantages (gain de temps, d'économies, etc.), pour autant, ce phénomène de numérisation recouvre des réalités différentes. L'écart entre les plus petites agences (moins de 5 collaborateurs) et celles de plus de 10 collaborateurs est particulièrement important concernant l'adhésion à l'état des lieux numérique (36% des petites contre 74% des grosses). Dans une moindre mesure, la différence est sensible entre les agences indépendantes et celles membres de réseaux (42% vs 51%). Même constat sur l'estimation gratuite à distance, pratiquée par 45% des petites agences contre 78% pour les plus de 10 collaborateurs (50% des indépendants contre 60% des réseaux).« Le marché de l'immobilier a été très touché avec la fermeture brutale des agences dès l'annonce du confinement, l'impossibilité d'organiser des visites ou de signer des actes courant mars » observe Jean-David Lépineux, fondateur d'Opinion System. « Pour autant, la plupart des agents immobiliers ont su réagir et s'adapter dans un contexte compliqué, notamment en adoptant des outils numériques qui correspondaient déjà à des attentes fortes chez les particuliers. Cette crise sanitaire aura été un accélérateur de cette tendance numérique que l'on observe depuis peu au sein de la profession. Les petites agences ont également besoin de suivre ce mouvement, elles sont les plus impactées aujourd'hui et auront besoin de ces outils pour se renforcer. »*Note méthodologique : enquête réalisée entre avril et mai 2020 auprès de 223 agences immobilières partenaires d'Opinion System.
Il y a 5 ans et 0 jours

Un ouvrier tué dans un éboulement sur le chantier du centre d'entraînement de l'AS Monaco à La Turbie

"C'est un éboulement de falaise. Il y a un chantier avec des engins dans une partie rocailleuse et un rocher est tombé", a indiqué le service départemental d'incendie et de secours (SDIS). L'accident a également fait un blessé léger.La victime décédée, qui conduisait une pelleteuse, était âgé de 56 ans, selon la gendarmerie qui a ouvert une enquête à la suite de cet accident du travail: "un rocher s'est détaché, on n'a pas encore d'explication".Des travaux sont effectués au centre d'entraînement de l'ASM.Par ailleurs un nouveau centre de formation est en contruction à Monaco, près du stade Louis II. D'un coût de 50 millions d'euros initial, il doit en principe être livré au deuxième semestre 2021.
Il y a 5 ans et 0 jours

Une étude pointe les "inégalités de destin" des familles modestes selon les régions

Plutôt qu'une opposition - couramment évoquée - entre territoires ruraux et urbains, ou entre centres-villes et "France périphérique", cette étude réalisée par France Stratégie met en évidence des "inégalités de destin" entre régions."Avoir grandi dans une zone rurale ou périurbaine ne réduit pas les perspectives de niveau de vie des enfants d'origine modeste", concluent les auteurs, Clément Dherbécourt et Gustave Kenedi.En revanche, "les territoires à faibles perspectives de niveau de vie sont concentrés dans le Nord et au Sud du pays: anciennes régions Languedoc-Roussillon et Nord-Pas-de-Calais, Corse, départements de l'Aisne, des Ardennes, du Var et du Vaucluse", détaillent-ils.Pour répondre à la question "dans quelle mesure le niveau de vie d'une personne dépend-il du lieu où elle a grandi ?", les deux économistes ont étudié des données statistiques concernant 80.000 personnes, enfant d'ouvriers ou d'employés, nés entre 1970 et 1988. Ils ont croisé le niveau de vie actuel de ces personnes avec le lieu où elles ont passé leur adolescence - qu'elles y habitent toujours ou pas.Résultat: les "perspectives de revenus à l'âge adulte augmentent avec le niveau de richesse du territoire d'origine". Ainsi, les personnes d'origine modeste ayant grandi en Ile-de-France ont un niveau de vie médian à l'âge adulte de 1.730 euros, contre 1.474 euros pour ceux ayant grandi dans le Nord-Pas-de-Calais.Cela s'explique par les différences de richesse entre régions et aussi par le fait que, partout, les ménages modestes sont nettement moins mobiles que les familles aisées.Or, "ce qui distingue vraiment les régions à faibles perspectives de niveau de vie des autres, c'est le niveau de vie très faible des non-diplômés du supérieur qui n'ont pas émigré" dans d'autres régions, observent les auteurs.Pour tenter de résorber ces disparités, les pouvoirs publics devraient donc réfléchir à des "incitations à la mobilité" pour aider certains ménages à "rejoindre des régions à meilleure perspective d'emploi", suggèrent-ils.Cependant, cela ne doit pas être selon eux la seule piste d'action car changer de région peut avoir un "coût important sur le bien-être des individus".Pour les économistes, il convient donc également d'envisager dans ces territoires les plus défavorisés des "incitations socio-fiscales à la relocalisation de postes de travail de qualité", mais aussi d'y développer des emplois publics.
Il y a 5 ans et 0 jours

La "Silicon Wadi", projet israélien controversé à Jérusalem-Est

Dans une vidéo, la municipalité de Jérusalem vante la centralité et le "potentiel" du quartier palestinien de Wadi al-Joz, situé en contrebas de la Vieille ville et ceinturé par de grands axes routiers.Environ 250.000 m² seront alloués à des entreprises de la high-tech, 50.000 à des commerces en tout genre et 50.000 de plus à des hôtels, pour un coût total de 2,1 milliards de shekels (538 millions d'euros), explique la municipalité.Comme si Dubaï était transplanté dans les faubourgs palestiniens de la Ville sainte.Pour réaliser cette vision futuriste, les autorités de Jérusalem doivent relocaliser 200 commerces, ateliers et boutiques.Ce projet pourrait signifier la mort du garage familial de Fathi al-Kurd, 77 ans, qui a pignon sur rue depuis 1966 à Wadi al-Joz."Nous ne pouvons pas faire face à ce gouvernement, mais nous souhaitons au moins qu'il nous offre une alternative", confie M. Al-Kurd à l'AFP. "Mon fils a quatre enfants, s'il ne travaille pas une semaine, lui et les siens auront faim.""Un employé municipal est déjà venu nous voir l'été dernier pour nous dire que l'expulsion se préparait", dit son fils, Mohannad.En Israël, pays qui se surnomme la "start-up nation", le secteur des hautes technologies compte pour 10% des emplois et près de 50% des exportations. Et la mairie de Jérusalem espère transformer Wadi al-Joz, qui concentre de nombreux garagistes, mécaniciens et carrossiers, en "nouveau centre high-tech de Jérusalem-Est".Sous occupation de l'État hébreu depuis 1967, Jérusalem-Est est le foyer de 300.000 Palestiniens et 200.000 colons juifs.Les terrains destinés à la "Silicon Wadi" ("wadi" signifie vallée en arabe, en référence à la "Silicon Valley" américaine) restent la propriété de familles palestiniennes.Parmi elles, celle de Nayef Al-Kiswani assure posséder 3.000 m² dans le secteur. Chemise bleue, assis devant sa quincaillerie, il affirme qu'il y a bien eu des pourparlers avec la municipalité sur ce projet.Mais lui aussi veut sa part du gâteau. "Je veux obtenir une indemnisation financière et obtenir des licences pour construire des magasins, des bureaux et des appartements", espère-t-il."Ce projet des forces d'occupation existe et notre opposition n'y changera rien, mais il ne faut pas tout perdre non plus", dit-il, mi-résigné, mi-stratège.Pour l'économiste Mohammed Qirsh, si les propriétaires sont expulsés sans contrepartie, les pertes financières leur seront "désastreuses". Ceux qui ont reçu un avis d'expulsion envisagent de former un comité pour contester la décision."Judaïsation"?Devant l'entrée de sa carrosserie, Khalil al-Hawash estime que le projet de "Silicon Wadi", dont le slogan est "les rêves deviennent réalité", a pour but de "vider la ville de ses habitants palestiniens".Lui aussi se demande si la mairie va lui donner une compensation ou l'aider à se réinstaller ailleurs. "C'est comme s'ils nous lâchaient au milieu de nulle part et nous disaient 'débrouillez-vous'", se désole ce père de quatre enfants.Selon la mairie, le projet doit au contraire permettre de réduire les inégalités économiques à Jérusalem-Est, grâce à la création de 10.000 emplois.Il "augmentera le taux d'emploi des femmes de Jérusalem-Est" et "accroîtra la confiance entre les habitants de cette partie de la ville, la mairie et le gouvernement", promet la mairie.Kamal Obeidat, le président de la Chambre de commerce palestinienne de Jérusalem fustige un projet qui ambitionne selon lui d'"effacer" certains secteurs de la ville pour les "judaïser".Khalil al-Tufakji, chercheur à l'Association des études arabes de Jérusalem, abonde aussi dans ce sens. Sous couvert d'investissements, la "Silicon Wadi" fait la promotion d'une vision "politique", juge-t-il. Et celle-ci s'incarne dans le développement d'un Jérusalem-Est sans ses commerçants palestiniens.
Il y a 5 ans et 0 jours

Lydos Hybrid : Le chauffe-eau hybride innovant et économique

Une innovation qui fait faire des économiesSa fonction I Memory gère automatiquement les sources d'énergie et optimise leur utilisation, jusqu'à 50 d'économies sur la facture d'eau chaude On compte en effet 50 d'économies d'énergie en plus par jour par rapport à un chauffe eau électrique standard de classe B.Un chauffe eau intelligent pour répondre à différents types de besoinsModèle idéal pour un foyer allant d'une à trois personne, le Lydos Hybrid a été conçu avec une intelligence hybride. Ce chauffe eau analyse automatiquement les habitudes de consommation d'eau chaude du foyer, afin de délivrer seulement le volume nécessaire, en fonction des besoins. Disponible également en volume 100 litres, son alimentation en eau chaude est rapide.Une installation en toute simplicitéLe Lydos Hybrid a été créé dans l'objectif de s'adapter parfaitement aux exigences d'un chauffe eau standard. Ainsi, ce chauffe eau hybride ne nécessite aucun perçage pour les gaines d'air et pas de modification du tableau électrique. Une installation en toute simplicité.
Il y a 5 ans et 0 jours

Activité presque normale sur les chantiers de Vinci, mais incertitude dans les aéroports

Sur les chantiers, "l'activité se situe actuellement à près de 90% de son niveau normal estimé en moyenne", a détaillé Vinci dans un communiqué quelques heures avant son assemblée générale.Le groupe, qui avait déjà renoncé à ses objectifs, n'a pas donné de prévision chiffrée sur l'impact de la crise sur ses comptes. Il a seulement prévenu que son chiffre d'affaires et ses bénéfices seraient affectés "de manière très significative" cette année.La crise du coronavirus a conduit de nombreux pays, dont la France, à prendre de strictes mesures de confinement qui ont, de fait, mis à l'arrêt momentané beaucoup de chantiers pour des raisons sanitaires."En France, où le groupe réalise environ la moitié de son chiffre d'affaires, l'activité a été très faible dans le bâtiment et les travaux publics pendant environ un mois à compter de l'entrée en confinement" à la mi-mars, a précisé Vinci."Dans de nombreux autres pays, elle s'est, en revanche, maintenue à des niveaux proches de la normale", a-t-il tempéré.Si la situation retrouve une relative normalité dans les chantiers, Vinci fait face à des perspectives toujours incertaines dans les aéroports, un secteur dans lequel il s'est massivement développé ces dernières années.Face à une restriction quasiment généralisée des voyages à travers le monde, l'activité de ses aéroports a été presque nulle en avril et mai."En juin, une reprise progressive de l'activité s'est amorcée pour les vols domestiques - notamment en France, au Japon et aux États-Unis - et les vols à l'intérieur de l'espace Schengen", a expliqué Vinci."Elle devrait être suivie, à partir du 1er juillet, d'une reprise progressive des liaisons internationales, la trajectoire de celle-ci restant, à ce stade, plus incertaine", a conclu le groupe, qui n'a pas non plus retrouvé un trafic normal sur ses autoroutes.
Il y a 5 ans et 1 jours

Frans Bonhomme accompagne la reprise d'activité du BTP

Leader de la distribution en France et en Espagne, sur les marchés de Travaux Publics, Aménagement Extérieur, Assainissement Non Collectif et Bâtiment, le Groupe Frans Bonhomme se positionne pour soutenir la reprise des chantiers.Selon Pierre Fleck, Président du Groupe, « Alors que notre secteur, notamment les Travaux Publics, a été un des plus touchés par la crise, nous sentons depuis quelques semaines une forte reprise aussi bien en France qu'en Espagne. Nous continuons à rouvrir nos points de vente, notre site e-commerce connaît une très forte progression des commandes et dès aujourd'hui nos équipes commerciales repartent au contact de nos clients et prospects. Aussi bien sur nos sites qu'en télétravail nos collaborateurs sont extrêmement mobilisés au service des acteurs des Travaux Publics et du Bâtiment. C'est grâce à leur engagement et à leur expertise que Frans Bonhomme va retrouver progressivement les voies du retour à un niveau d'activité proche de l'avant-crise. »Cette reprise d'activité du groupe se poursuit parallèlement aux pourparlers avancés avec ses actionnaires et ses prêteurs afin d'apporter de nouveaux moyens financiers pour renouer avec la dynamique de gains de parts de marché qui a été accélérée par l'acquisition de DMTP fin 2019.
Il y a 5 ans et 1 jours

La Convention citoyenne pour le climat rejette les 28 heures de travail par semaine

Il s'agit de la première des quelques 150 mesures soumises à l'adoption des membres à être rejetée. Beaucoup d'intervenants se sont notamment inquiétés des conséquences économiques de la mesure et de l'image qu'une adoption donnerait de leurs travaux."C'est totalement déconnecté de la réalité et c'est indéfendable dans le contexte actuel. Et cette mesure discrédite totalement la convention, c'est donner le bâton pour se faire battre. Si c'est proposé, ça sera rejeté et ça aura juste discrédité notre travail," jugeait ainsi Mélanie (en séance, les membres de la convention ne sont mentionnés que par leurs prénoms)."Le partage c'est beau mais avec la crise actuelle c'est pas possible. J'ai travaillé toute ma vie 50 heures par semaine en élevant seule deux enfants. C'est toujours les mêmes qui travaillent moins, toujours les mêmes qui travaillent plus et pour des salaires minables," lançait de son côté Marie-Hélène en refusant la mesure."C'est hors mandat par rapport à la diminution des gaz à effet de serre", jugeait de son côté Lionel, tandis que d'autres abondait: "Il faudrait une convention citoyenne séparée sur le travail"."Le télétravail avant c'était un ovni, personne n'imaginait ça. Mais l'application de cette mesure ça n'est pas dans six mois, c'est dans dix ans, il faut se projeter et réfléchir", répondait Sylvie pour défendre la mesure."On peut être d'accord ou ne pas être d'accord, mais ça n'est pas à vous de dire qu'on va avoir l'air de guignols", lançait Annie. "On a voulu dire que le modèle et le système ne nous conviennent pas, alors osons".
Il y a 5 ans et 1 jours

L'organisation patronale des professions libérales veut mobiliser l'épargne des particuliers

Plaidant que les petites entreprises de ces secteurs ont été "encore davantage impactées par la crise sanitaire que les autres entreprises", l'UNAPL propose de "faire en sorte que les aides financières accordées à des TPE (exploitées en nom propre ou en société) sous la forme de prêts à échéance de cinq ans puissent bénéficier des mesures d'incitation fiscale actuellement prévues pour les seules prises de participation dans des sociétés".Ces entreprises vont encore faire face "à d'importants besoins de financement durant la période qui s'ouvre devant nous", affirme encore l'UNAPL, pour qui "tout doit être mis à contribution pour satisfaire ces besoins".L'UNAPL, organisation patronale qui fédère 67 organisations syndicales des professions de la Santé, du Droit, du Cadre de vie et technique, indique avoir fait la démarche "avec le soutien de l'U2P", l'Union des entreprises de proximité.
Il y a 5 ans et 1 jours

Le Sénat présente dix-sept mesures pour sauver et relancer les PME, le commerce et l'artisanat

Élaborées en coordination avec le bureau de la Délégation aux entreprises, présidée par Élisabeth Lamure, ces mesures poursuivent deux objectifs principaux :à court-terme, sauvegarder le tissu commercial et artisanal français, en évitant une vague de faillites dont l'impact économique, social et sur le dynamisme de nos territoires serait dramatique ;préparer l'avenir et relancer durablement ces secteurs, en renforçant leur situation financière, en accélérant la numérisation des PME-TPE et en soutenant le commerce de proximité.Pour Serge Babary, « nombre de commerçants et d'artisans sont dans une situation critique, et ne bénéficieront pourtant pas du prolongement des aides annoncé par le Gouvernement. Ce dernier obéit à une logique sectorielle (restauration, culture, événementiel), ce qui le conduit à oublier les entreprises, souvent des PME, qui dépendent fortement de ces secteurs sans pour autant bénéficier de la même visibilité médiatique. L'approche doit au contraire être fondée sur les difficultés économiques concrètes, et inclure les entreprises tout au long de la chaîne d'approvisionnement ou de production ».En conséquence, les sénateurs préconisent de maintenir le Fonds de solidarité jusqu'au 31 décembre, non pas uniquement pour les entreprises de certains secteurs, mais pour toutes celles qui continuent d'enregistrer une baisse de 50% de leur activité. De la même façon, ils appellent à une prolongation de l'activité partielle et de sa prise en charge à 100% par l'État pour les entreprises qui continuent d'enregistrer de lourdes pertes d'exploitation. Une baisse du taux de TVA pour les secteurs les plus touchés est également proposée : elle présente l'avantage soit de bénéficier aux consommateurs, si elle est répercutée dans les prix, soit de permettre aux entreprises de reconstituer leur trésorerie, ce dont elles ont un besoin urgent.En outre, si les prêts garantis par l'État et les reports de charges se sont révélés être des solutions efficaces à très court terme, ils augmentent fortement l'endettement des PME et érigent un mur de la dette qu'elles risquent de ne pas pouvoir franchir, au détriment de leurs capacités d'investissement et de développement. Pour y faire face, les sénateurs appellent à renforcer les fonds propres des TPE-PME via des prêts participatifs ou des obligations convertibles, en lien avec les régions.Par ailleurs, la crise a mis en lumière les conséquences d'une des fragilités majeures des PME françaises : leur insuffisante numérisation, qui se traduit pour les commerçants par un faible recours aux ventes en ligne.Comme le rappelle Élisabeth Lamure, présidente de la Délégation aux entreprises, « face à l'interdiction d'accueil du public, les seules entreprises qui ont pu compenser – légèrement ‑ leurs pertes de chiffre d'affaires sont celles qui ont procédé à des ventes en ligne, soit via une livraison directe, soit sous la forme de click & collect ou de drives, à hauteur environ de 20 à 25% de leur chiffre d'affaires habituel. Or si 70% des consommateurs achètent et paient en ligne, seule une PME sur huit fait usage de solutions de vente en ligne, ainsi que le notait l'an dernier un rapport de la Délégation ».Par conséquent, les sénateurs proposent la mise en place d'un crédit d'impôt à la numérisation des PME, à destination des chefs d'entreprise et des salariés, qui couvrirait notamment une partie des dépenses de formation, d'équipement, et de services annexes. Ils préconisent également le déploiement à l'échelle nationale d'une plateforme publique, qui permettrait le référencement des commerçants et artisans qui le souhaitent, la publicité de leur catalogue de produits et services et de procéder à des ventes en ligne. Cet outil pourrait être la généralisation de la plateforme « Achatville », initiative bienvenue du réseau des chambres de commerce et d'industrie, aujourd'hui circonscrite à 29 départements.La relance de ces secteurs passe également, bien entendu, par celle du commerce de proximité. Pour Anne Chain-Larché, « le commerce de proximité, loin de se réduire à une activité de vente ou de prestation de services, joue avant tout un rôle social fondamental, alliant contacts humains, conseils au client, valorisation et maintien de savoir-faire précieux, animation des principaux lieux de vie et de socialisation. La relance du commerce de proximité est donc certes un enjeu économique, mais c'est aussi une nécessité vitale d'un point de vue sociétal, un atout fondamental de l'aménagement du territoire ».Il est ainsi proposé de préserver le FISAC (Fonds d'intervention pour la sauvegarde de l'artisanat et du commerce), d'augmenter fortement ses fonds et de mieux associer les élus locaux à ses décisions. Par ailleurs, un vaste plan de communication nationale afin de sensibiliser les consommateurs à l'importance du commerce de proximité et à ses difficultés pourrait être lancé.Enfin, l'apprentissage, pierre angulaire de l'artisanat, risque de connaître une « année noire » en 2020 si les carnets de commande restent peu remplis et que les employeurs n'embauchent pas d'apprentis. Ainsi que le note Fabien Gay, « cette situation est particulièrement grave : il ne s'agit pas seulement d'une hausse du chômage, qui à elle seule est déjà une conséquence dramatique de la crise. Il s'agit également d'une fragilisation de la capacité de la France à se redresser. En effet, les contrats non signés en 2020 représentent autant de compétences en moins pour les années à venir ».Si les mesures de soutien à l'artisanat annoncées par le Gouvernement le 4 juin vont dans le bon sens (notamment l'aide à l'embauche), les sénateurs proposent de les compléter et de revenir sur une inégalité de traitement qu'elles induisent entre jeunes. En effet, l'aide n'est versée que pour les formations au-dessous du niveau « licence pro ». Cette inégalité de traitement est difficilement compréhensible : une entreprise qui embauche un jeune en master peut également faire face à une chute drastique de son activité.« Surtout, un jeune en master a tout autant besoin d'être embauché à l'issue de sa formation qu'un jeune en bac pro, par exemple. Nous proposons donc d'octroyer cette aide quel que soit le niveau de diplôme préparé », explique Fabien Gay.Pour Sophie Primas, présidente de la Commission des affaires économiques, « les commerçants et artisans affrontent là une troisième crise en deux ans, après avoir perdu 30% de leur activité pendant la crise des gilets jaune et subi une baisse de fréquentation en décembre 2019 du fait des mouvements sociaux. Leur survie est en jeu, de même que celle de leurs fournisseurs. Il est absolument fondamental que le plan de relance qui leur est destiné ne se limite pas aux secteurs encore interdits d'accueil du public. Ces dix-sept recommandations prennent la mesure de cette urgence ». Pour lire l'étude : cliquez ici
Il y a 5 ans et 1 jours

La relance "verte" à la recherche du PIB de demain

Les PIB "verts"Dès 1972, les économistes William Nordhaus et James Tobin proposent un calcul de la croissance qui prendrait également en compte notamment le travail non rémunéré, le temps de loisir et les effets négatifs de l'urbanisation sur l'environnement ("disamenities of urbanisation") dans un indicateur qu'ils nomment Mesure du bien-être économique (MBE).En 2006, la Banque mondiale conçoit le principe de l'"épargne nette ajustée". Calculée pour 120 pays et régulièrement mise à jour, elle ajoute à l'épargne nette nationale les dépenses en éducation et lui soustrait l'épuisement en énergie, en minéraux et en ressources forestières, et les dommages causés par le dioxyde de carbone et les émissions de particules.L'ONU a proposé au Sommet de Rio en 2012, son "Indicateur global de richesses" (IGR), qui cumule capital économique, social et naturel.Pour Richard Black, directeur du groupe de réflexion Energy and Climate Intelligence Unit, "l'un des problèmes avec tous les indicateurs alternatifs, c'est qu'il y en a tellement"."Le PIB est un concept très simple", estime l'analyste. "Mais à partir du moment où on dit qu'il doit inclure les émissions de carbone, quelqu'un d'autre peut estimer qu'il devrait d'abord inclure les ressources naturelles. Rapidement, ça devient une conversation très académique. Il y a toujours quelque chose en plus qu'il faudrait pouvoir prendre en compte".Tableau de bordEn France, une commission présidée par le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz planche en 2008 pour "déterminer les limites du PIB en tant qu'indicateur des performances économiques et du progrès social"."La Commission a fait valoir que ce serait une erreur d'essayer d'avoir une mesure unique qui englobe tout, rappelle M. Stiglitz. Nous avons plaidé pour un tableau de bord".Le rapport reproche notamment aux PIB "verts" de permettre de compenser par exemple des émissions de CO² par le fait d'investir dans des machines qui en produisent davantage. Il préconise l'utilisation d'un indicateur monétaire relatif à la soutenabilité économique, flanqué de diverses mesures physiques de l'impact environnemental.Emissions carboneParmi ces mesures, les émissions de carbone constituent un facteur important.Elles présentent cependant le risque de minimiser les dégâts sur l'environnement, selon l'économiste spécialiste des indicateurs Florence Jany-Catrice, puisqu'un pays peut être bien classé "en exportant par exemple une partie de sa pollution dans d'autres pays. C'est le cas de la France: on est bons en termes d'émissions mais pas en termes d'empreinte".Pour empêcher cela, estime pour sa part John Ferguson, analyste à l'Economist intelligence Unit, "nous avons besoin de beaucoup plus de données sur les émissions de carbone, en particulier tout au long de la chaîne d'approvisionnement".La difficulté de tels outils réside dans leur aspect prédictif. "La statistique économique habituelle, c'est mesurer le présent", explique Didier Blanchet, directeur des études et synthèses économiques de l'Insee. "Quand on parle des dommages futurs de la tonne de CO2 émise, c'est monstrueux, on ne peut que construire des hypothèses".A l'Insee, les indicateurs physiques liés à la soutenabilité ont été "bien renforcés" durant la décennie qui a suivi le rapport, poursuit Didier Blanchet, "mais on bute toujours sur la question de la conversion en équivalent monétaire qu'on pourrait +brancher+ sur les chiffres de la comptabilité nationale". C'est-à-dire sur l'incontournable PIB, qui mesure la richesse créée en l'espace d'une année.Dette climatiqueInstrument prédictif aussi mais moins complexe, l'idée de dette climatique étudiée par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) par rapport aux ambitions des Accords de Paris."On s'est engagés à respecter zéro émission nette en 2050", développe Didier Blanchet. "Compte tenu de l'état des connaissances et de ce qu'on sait des coûts et techniques de décarbonation, on peut chiffrer que respecter cet objectif va nous coûter en cumulé une année de PIB environ".Empreinte écologiqueExplicitement fondé sur la notion de soutenabilité et vulgarisé aujourd'hui par le WWF, le concept d'empreinte écologique mesure la surface nécessaire pour produire ce que nous consommons et absorber nos déchets.Il permet également de calculer le jour du dépassement, celui à partir duquel toute la ressource environnementale est consommée. Cette date, qui était tombée le 29 juillet en 2019, sera repoussée de trois semaines cette année grâce au confinement."Malgré ses problèmes méthodologiques, c'est un instrument pédagogique absolument essentiel", estime Florence Jany-Catrice, co-fondatrice du Forum pour d'autres indicateurs de richesse (FAIR). Pour elle, l'un des enjeux majeurs est celui des "irréversibilités", des points de non-retour dans la destruction de l'environnement."Il n'y a pas d'indicateur magique qui va permettre de régler cette question", avertit-elle.
Il y a 5 ans et 1 jours

La SNCF signe un contrat avec RES pour la fourniture d’électricité renouvelable

SNCF Énergie (filiale de SNCF Voyageurs) a signé cet engagement portant sur une capacité installée de 40 mégawatts sur 15 à 20 ans, ont indiqué les entreprises dans un communiqué commun.Le contrat doit représenter "environ 2% de la consommation d'électricité nécessaire à la circulation de l'ensemble des trains de SNCF Voyageurs"."Ce contrat permet la construction et l'exploitation de centrales solaires à partir de 2021, qui seront liées directement à SNCF Énergie pour ses besoins directs", expliquent les partenaires.D'une puissance totale de 40 MWc (mégawatts crête), elles seront situés dans les Alpes de Haute-Provence.L'an dernier, la SNCF avait déjà signé un contrat de ce type avec le producteur Voltalia, pour une puissance de 143 MW. C'était alors une annonce d'une ampleur inédite en France.Ce type de contrat de gré à gré, négocié sur le long terme par les entreprises avec les producteurs, est connu sous son nom anglais de "corporate PPA" (pour "power purchase agreement"). Généralement fondé sur les énergies renouvelables, il est très répandu aux États-Unis et se développe peu à peu en France.SNCF Voyageurs indique par ailleurs son souhait de signer d'autres contrats de ce type pour atteindre son objectif: 40 à 50% d'énergies renouvelables dans son mix de consommation d'électricité pour la traction des trains à l'horizon 2025.
Il y a 5 ans et 1 jours

L'aigle et le bousier

Il y a 5 ans et 1 jours

Face aux grandes chaleurs, optez pour la climatisation

Avec NAGANO, Thermor s'invite dans tous les foyers pour permettre à chacun d'améliorer le confort thermique de son habitation et ce en toutes saisons.La gamme de climatisation connectée NAGANO est une solution 2 en 1 pour chauffer en hiver et refroidir son logement en été. Grâce à sa large plage de fonctionnement (de -20°C à +43°C en été et de -20°C à +24°C en hiver), le bien-être des occupants est assuré, quelles que soient les températures extérieures. De quoi affronter les hivers rigoureux et les étés caniculaires avec plus de sérénité.Les climatiseurs NAGANO peuvent être installés dans tout type de logement, que ce soit en appartement ou en maison (sous réserve de pouvoir installer l'unité extérieure).En fonction des besoins, ils permettent de maintenir une température ambiante dans une seule pièce (catégorie mono-split) ou plusieurs à la fois et cela jusqu'à 4 maximum (en version multi-splits).Disposant d'une large plage de puissances (de 2 600 W à 7 000 W en mono et de 4 000 à 7 800 W en multi-split), ils chauffent ou refroidissent très rapidement. Un confort absolu, tout le temps, dont il deviendra difficile de se passer.Ultra silencieux, avec un niveau acoustique de seulement 20dB(A), les climatiseurs NAGANO seront se faire discrets afin de garantir une parfaite tranquillité, même en cas d'installation dans une chambre.En plus d'être très efficace, la gamme de climatisation NAGANO est particulièrement esthétique avec son design élégant aux lignes épurées. Grâce à sa finition blanc mat, coloris intemporel et moderne à la fois, elle s'intègre harmonieusement à tous les styles d'intérieurs.La température parfaite en toutes saisonsMaîtriser la température de son domicile est essentiel pour garantir un confort optimal. Les climatiseurs connectés NAGANO se programment et se pilotent aisément depuis la maison et apportent un niveau de contrôle d'une extrême précision, pièce par pièce.Une simple pression sur les boutons de la télécommande permet de paramétrer avec une grande simplicité les commandes de l'affichage digital :la température s'ajuste au degré près, en fonction des habitudes de vie des occupants et des différents espaces de vie,la fonction Silence (quiet) bascule le ventilateur en petite vitesse et délivre un débit d'air plus faible,la fonction Intelligente (smart) mesure la température de la pièce pour adapter le confort automatiquement et garder une maison et confortable en toute circonstance,la fonction Sleep régule la température nocturne afin d'éviter un rafraîchissement ou un chauffage excessif la nuit,le capteur ECOPILOT ajuste le débit d'air pour suivre ou pour éviter tout contact direct avec l'utilisateur en fonction de ses préférences,le balayage à flux verticaux et horizontaux permet de répartir au mieux la fraîcheur ou la chaleur pour une homogénéité de température dans chaque pièce.Afin de bénéficier d'une chaleur confortable ou d'une agréable sensation de fraîcheur avant son arrivée, l'utilisateur peut également contrôler à distance, à partir d'un smartphone ou d'une tablette, la température de son logement.Il suffit pour cela de télécharger l'application Smart Clima depuis l'App Store ou Google Play pour pouvoir allumer et éteindre l'appareil, modifier les réglages ou moduler la température. Un confort sur mesure pilotable n'importe où et à tout moment.Cap sur les économies d’énergieProfiter d’une maison plus confortable tout en consommant moins d’énergie, c’est possible.Eco-performants, les climatiseurs NAGANO affichent une excellente classe énergétique A+++ en mode froid (SEER jusqu’à 8,5) et A++ en mode chaud (SCOP jusqu’à 4,6).Et pour alléger encore un peu plus la facture électrique, les climatiseurs NAGANO détectent automatiquement la présence de l’utilisateur à 120° et jusqu’à 10 m. Ainsi, lorsque le capteur constate que la pièce est inoccupée, les fonctions chauffage ou rafraîchissement passent en mode économie (de + ou -2°C).Assurément, la nouvelle gamme de climatisation NAGANO possède de sérieux atouts qui sauront séduire les particuliers désireux de faire de leur domicile un cocon confortable quelle que soit la météo !
Il y a 5 ans et 1 jours

Collaboration réussie entre Paris Ouest Construction et Daikin pour la réalisation d'un bâtiment en BIM

C'est dans cette 2e perspective qu'un partenariat très étroit et fructueux a été engagé entre Paris Ouest Construction et Daikin, acteur majeur sur le marché mondial du génie climatique et du chauffage, pour la conception de la maquette numérique de l'opération.Retour sur le long cheminement de cette initiative portée par un atelier R&D réuni au sein de LCA-FFB.Fruit d'un travail de recherche collaboratifParis Ouest Promotion participe depuis 3 ans à un atelier R&D Promoteurs Partenaires au sein de LCA-FFB, organisation qui réunit des constructeurs de maisons individuelles, des aménageurs fonciers ainsi que des promoteurs immobiliers.Xavier Tournillon, Directeur technique et de la transition numérique du bâtiment au sein de Paris Ouest Construction, est l'initiateur de cette réalisation menée en BIM : « En 2018, Paris Ouest Promotion, notre entité dédiée à la promotion, a lancé son premier programme tertiaire. J'ai saisi l'opportunité de cette signature pour proposer aux membres de cet Atelier R&D d'œuvrer sur l'étude de ce projet par l'angle du BIM au sein d'un groupe de travail. Ce travail était mené de façon volontaire, non contraignante ce qui a permis aux acteurs de s'engager pleinement ».Le groupe de travail intègre plusieurs fabricants et industriels spécialisés dans l'enveloppe, le gros œuvre, les équipements techniques, … parmi lesquels l'entité Daikin France, fortement impliquée dans la maquette numérique depuis la mise à disposition de 250 objets BIM au format Revit au sein d'une bibliothèque digitale développée en propre.« Sur le marché du génie climatique, nous sommes les premiers en France à avoir proposé autant de références en BIM sur un espace cloud dédié. Avant le projet porté par Paris Ouest Construction, nous n'avions encore jamais eu l'occasion d'expérimenter nos objets BIM dans le cadre d'une véritable opération. L'immeuble de Villejuif a donc constitué un premier terrain d'expérimentation pour Daikin, nous permettant de tester, d'adapter et d'améliorer notre offre en ce domaine », explique Eric Bokobza, prescripteur national Daikin France.C'est aux côtés d'Axelios, bureau d'études, de IMO 55, cabinet d'architecture habitué à collaborer avec Paris Ouest, et d'autres industriels du groupe de travail que Paris Ouest Construction et Daikin se sont lancés dans cette entreprise technique enrichissante.« Nous avions la volonté de réaliser un maximum d'éléments au format numérique. Cela a représenté les 2/3 du projet. Il était plus compliqué d'intégrer tous les équipements électriques pour lesquels nous n'avions pas assez d'offres d'objets BIM à l'époque où l'étude a été menée », se souvient Xavier Tournillon.Les objectifs du groupe étaient alors les suivants :Comment intégrer un produit numérique dans un projet de construction ?Comment le BIM était capable de nourrir cette opération immobilière pour positionner en amont un maximum d'équipements, de réseaux, d'éléments en toiture et en façade, etc, dans le but d'anticiper les opérations et d'éviter les mauvaises surprises ?BIM, gage de qualité de l'ouvrageEn fin d'année 2018, le projet BIM de l'immeuble de Paris Ouest Promotion à Villejuif a été présenté par le groupe de travail à l'occasion de la 3ème Journée Technique Promoteurs Partenaires LCA-FFB à Paris devant plus de 200 professionnels. Les travaux sont lancés début 2019.Il s'agit d'un bâtiment de bureaux de plus de 2000 m², disposé en R+5. Il offre un parking de 115 places de stationnement en sous-sol et des locaux en rdc destinés à l'implantation de commerces.Conformément au cahier des charges de Paris Ouest, le groupe a travaillé sur le plus haut niveau de détail existant à l'échelle internationale, à savoir en LOD 400, sur un modèle numérique du bâtiment commun à tous les partenaires de l'étude. Celui-ci a concerné la majeure partie des éléments constructifs et équipements : menuiserie, façades, toitures, réseaux, structure, plomberie, …Dans le cas de l'installation d'un système de chauffage et de rafraîchissement, le bureau d'études et Daikin ont travaillé sur l'intégration de solutions de détente directe VRV et d'une CTA double flux, raccordés à plusieurs dizaines d'unités intérieures. Ces différents systèmes font partie intégrante des objets BIM proposés par Daikin au format REVIT, au même titre que l'ensemble des équipements nécessaires tels que les tuyaux frigorifiques et les différents accessoires (thermostats, …) avec pour chacun toutes les caractéristiques techniques s'y référant. La réservation amont de tous ces éléments inscrits dans la maquette permet notamment de s'assurer de la performance nominale du système qui est pour beaucoup liée à la qualité d'installation.« La force du BIM c'est surtout la diminution des risques liés aux études et à l'acte de construire. La maquette numérique offre, de fait, des économies financières et de délais en évitant de devoir adapter des mises en œuvre non prévues initialement lorsque nous sommes en pleins travaux. C'est la réduction de l'aléa qui est l'enjeu principal de cette démarche. La collaboration avec Daikin, et plus largement toutes les parties prenantes de cette opération, a été essentielle et émérite », conclut Xavier Tournillon.La maquette numérique réalisée dans le cadre de la conception et l'exécution des travaux pourra être adaptée et enrichie pour servir à l'exploitation du bâtiment, offrant des avantages considérables pour faciliter les opérations de maintenance notamment.
Il y a 5 ans et 1 jours

Élection du nouveau Bureau de l'Association Qualitel

Aux côtés des autres membres du Bureau, représentants des organisations et instances du secteur, il accompagnera les grandes orientations stratégiques de l'Association QUALITEL pour les 5 années à venir, en cohérence avec les enjeux actuels et futurs du logement.Faire progresser la qualité du logement, avec et pour tous les acteursCréée en 1974, l'Association QUALITEL poursuit une mission centrale : faire progresser la qualité du logement pour un habitat confortable, sain, sûr et durable, en phase avec son temps. Pour ce faire, elle exerce des activités d'information du grand public, de certification, de recherche, d'évaluation et expertise et de formation professionnelle.À travers ces travaux, elle accompagne les grands enjeux de l'habitat, en cohérence avec les transitions environnementale, énergétique et numérique, mais aussi en termes de santé et de confort. Elle contribue ainsi à des avancées concrètes. Pour exemples :Une meilleure connaissance du ressenti des particuliers en matière de qualité du logement, et ainsi, des progrès restant à faire, avec des données inédites recueillies chaque année dans le cadre du Baromètre QUALITEL - IPSOS ;L'élévation du niveau de performances des logements, avec la certification NF Habitat - NF Habitat HQE, dans une approche multicritère intégrant les nouveaux enjeux du secteur et anticipant les tendances émergentes ;Le déploiement du numérique, dans le cadre de la certification avec l'intégration d'outils collaboratifs, et à travers des travaux dédiés au carnet numérique du logement, en appui aux actions des pouvoirs publics sur ce sujet.Fondamentales pour l'habitat de demain, ces thématiques seront notamment au cœur des priorités stratégiques de QUALITEL pour les 5 années à venir, sous la direction du nouveau Bureau de l'Association.Le nouveau Bureau de QUALITELLe nouveau Bureau de l'Association QUALITEL est composé de 10 membres, parmi lesquels :Bertrand Delcambre, réélu Président de l'Association QUALITELReprésentant du ministre en charge du Logement et Président de l'Association depuis 2015, Bertrand Delcambre a été reconduit dans ses fonctions.Ingénieur Général des Ponts, des Eaux et des Forêts, il passe l'essentiel de sa carrière professionnelle au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) dont il est élu Président en 2008.En 2014, Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l'Égalité des Territoires et de la Ruralité, le nomme Ambassadeur du Numérique dans le Bâtiment, puis Président du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment. En 2015, il rejoint l'Association QUALITEL.Chantal Jannet, réélue vice-Présidente de l'Association QUALITELVice-Présidente de la Fédération nationale Familles rurales, administratrice de l'Union nationale des associations familiales (UNAF), Chantal Jannet a exercé diverses responsabilités dans les domaines de la consommation, du logement et du droit des femmes. Elle siège notamment au Bureau du Conseil National de la Consommation et à la Commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation (CECMC). Elle préside également le Fonds de dotation de QUALITEL qui agit en faveur du logement des personnes défavorisées.Ainsi constitué, le nouveau Bureau accompagnera l'élaboration et la mise en œuvre des nouvelles orientations stratégiques de l'Association QUALITEL, s'inscrivant dans la continuité des actions engagées ces dernières années et en cohérence avec les enjeux et thématiques émergentes du logement. Ainsi, notamment :Rénovation énergétique, biodiversité, qualité de l'air intérieur, économie circulaire et bas carbone : ces sujets seront, par exemple, au cœur des évolutions apportées au référentiel de certification NF Habitat - NF Habitat HQE, présentées dans les prochains jours ;Déploiement du numérique, y compris dans une dynamique de services pour les particuliers : CLÉA, espace numérique du logement lancé il y a quelques semaines pour la maison individuelle, sera déployé dès cet été à tout le logement, accessible aux professionnels et aux particuliers ;Accompagnement de la montée en compétences des professionnels, avec un large programme de formations couvrant toutes les thématiques du logement : BIM, énergie et environnement, nouveaux modes constructifs, qualité et santé, réglementations.Etc.« Je remercie les membres du Conseil d'administration pour leur confiance renouvelée. J'ai particulièrement apprécié la qualité de nos échanges au fil de ces 5 dernières années. La diversité de leurs expertises et de leurs attentes, représentatives de celles de l'ensemble du secteur, y compris des consommateurs, nous ont permis de mener à bien de grands projets fédérateurs et essentiels pour faire progresser la qualité du logement.Je remercie aussi les équipes de QUALITEL et de ses filiales pour leur dynamisme et la force de leur engagement.Ensemble, nous poursuivrons, accélèrerons et intensifierons nos actions pour accompagner au mieux tous les acteurs, a fortiori dans ce contexte de crise sanitaire et économique inédite. Nous le savons, et cela s'est plus que jamais confirmé ces derniers mois : l'habitat est au cœur des préoccupations de chacun. Nous devons continuer à faire de sa qualité, notre priorité. »Bertrand Delcambre - Président de l'Association QUALITEL
Il y a 5 ans et 2 jours

Rockwool dévoile son Rapport Développement Durable 2019

Des objectifs axés notamment sur la réduction des émissions de CO2, l'extension de son offre de recyclage à 11 pays et la diminution des déchets de production de 18% en 2019. S'il confirme ainsi la réduction de 4% de ses émissions de CO2 sur la production de ses produits par rapport à 2015, ROCKWOOL garde le cap des objectifs en matière de réductions des émissions de CO2 du groupe de 10% d'ici 2022 et de 20% d'ici 2030En plaçant les enjeux de développement durable au centre de sa politique, ROCKWOOL poursuit les efforts nécessaires à ses objectifs en se montrant toujours plus innovant et éco-responsable chaque année. Des objectifs déclinés également à travers une campagne de sensibilisation aux économies d'énergie et à l'efficacité énergétique auprès des professionnels et du grand public lancée en mai dernier.Décarboner ses opérations : plus qu'une ambition, une priorité pour ROCKWOOL« Nous mesurons l'impact de chacun de nos produits et de nos process autour des trois éléments de base de la durabilité : la lutte contre le changement climatique et la maîtrise des émissions de CO2, le développement de l'économie circulaire, le bien-être et la sécurité dans son logement. ROCKWOOL s'est engagé à respecter 10 des Objectifs de Développement Durable (ODD) mis en place par les Nations Unies. », explique Gaëtan Fouilhoux responsable Affaires Publiques ROCKWOOL France. En 2019, l'outil d'évaluation environnementale Trucost a estimé que 100% des produits ROCKWOOL étaient propices à la réalisation des ODD. Le Groupe évalue son avancement à travers ses propres indicateurs évaluant l'impact de ses produits sur les ODD concernés en termes de performance et d'avantages apportés.L'année 2019 s'est avéré très positive pour les mesures environnementales mises en place par ROCKWOOL, à commencer par ses émissions de carbone. En effet, l'isolation des bâtiments ROCKWOOL vendue en 2019 économisera, tout au long de sa durée de vie, 100 fois le carbone émis pendant sa production et permettra d'économiser près d'1 milliard de tonnes de CO2.Poursuivant les efforts de 2018, ROCKWOOL a encore fait baisser cette année l‘intensité des émissions de CO2 de sa production de 4% par rapport à 2015, année de référence. L'objectif du Groupe est toujours d'atteindre une réduction des émissions de CO2 de 10% d'ici 2022 et de 20% d'ici 2030. Au Danemark, berceau du Groupe et laboratoire de référence pour ces mesures, la réduction de ces émissions vise même les 70% à 2030.Adopter et promouvoir l'approche circulaire partout dans le mondeROCKWOOL continue d'exploiter au maximum la recyclabilité naturelle et quasi infinie de la laine de roche. En 2019, le groupe a ainsi réduit de 18% les déchets de production mis en décharge depuis 2015, grâce à des investissements dans le recyclage interne. Des recherches sont constamment menées pour accroître cet impact dans les années futures. ROCKWOOL a également étendu son offre de services de recyclage à 11 pays, au nombre de 10 en 2018, en intégrant la Suisse. Pour rappel, l'objectif est de porter ce nombre à 30 d'ici 2030. En France, ROCKCYCLE, la solution pour récupérer les déchets de chantier, continue de se déployer auprès des clients afin d'optimiser le recyclage sur les chantiers.Accentuer sa contribution à la réalisation des Objectifs mondiauxEn 2019, ROCKWOOL a décidé d'accentuer ses efforts en ajoutant un nouvel indicateur qui apporte une contribution particulière à l'ODD 8 : Travail décent et croissance économique, surveillant désormais les emplois et la valeur économique qu'ils génèrent directement ou indirectement, ainsi que la valeur économique de l'énergie économisée par ses produits. Les produits d'isolation ROCKWOOL vendus en 2019 devraient permettre aux clients de ROCKWOOL d'économiser environ 77 milliards d'euros en besoin énergétique.Préconisant depuis longtemps la rénovation des bâtiments comme solution climatique efficace, le Groupe ROCKWOOL soutient activement les objectifs du Pacte vert de la Commission européenne. En France, toujours en 2019, ROCKWOOL a aussi souligné son engagement de longue date en faveur des économies d'énergie en signant la charte FAIRE qui regroupe l'ensemble des acteurs publics et privés de la rénovation énergétique.« En tant que leader de l'isolation en laine de roche, ROCKWOOL entent ainsi maintenir le cap de sa contribution à la concrétisation des Objectifs mondiaux. », précise Gaëtan Fouilloux.
Il y a 5 ans et 4 jours

Ce week-end, "48h" pour convaincre les citadins de mettre les mains dans la terre

Des opérations de végétalisation de rue aux ateliers "bombes de graines", cette 5e édition du "grand festival du jardinage urbain" --initialement prévue en avril mais reportée en raison de l'épidémie de Covid-19-- se traduira par quelque 200 événements dans une dizaine de villes. Un format réduit par rapport à l'an dernier car "on n'a su qu'il était possible d'organiser le festival qu'au début du mois" et les restrictions sanitaires limitent le nombre de participants, souligne Sophie Boisselier, de l'association Sauge qui a créé et coordonne l'événement.Elle espère attirer les citadins en mal de verdure depuis le confinement, qui a pu agir comme un révélateur de l'ultradépendance des villes quant à leur approvisionnement en produits agricoles et renouveler l'intérêt envers les circuits courts."Les gens commencent à se rendre compte qu'il y a une question agricole et alimentaire en France, que l'indépendance alimentaire du territoire est un enjeu de sécurité", estime Sophie Boisselier.Le festival entend mettre en avant les réponses apportées par une agriculture urbaine en pleine "effervescence", montrer qu'"il y a des initiatives qui s'organisent tous les jours pour végétaliser la ville, se reconnecter à son alimentation, tisser du lien autour de la pratique du jardinage".Le programme des 48 heures dans les villes concernées - Paris/Ile-de-France, Albi, Avignon, Grenoble, Marseille, Montpellier, Nantes, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Tournai (Belgique) - est disponible sur le site www.les48h.fr.