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Il y a 5 ans et 4 jours

Le gouvernement devrait reporter d'un an la révision de la fiscalité du gazole

"A la demande des professionnels, et dans le cadre des mesures de soutien aux entreprises face à la crise, on a accepté de décaler d'un an l'entrée en vigueur de la suppression de l'avantage fiscal sur le GNR pour l'ensemble des secteurs concernés", a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère de l'Économie et des Finances.Cette suppression devait s'effectuer de façon progressive, en trois paliers successifs: avec une hausse de la fiscalité le 1er juillet 2020 puis le 1er janvier 2021, avant l'élimination complète de la niche fiscale au 1er janvier 2022.Un amendement du gouvernement sera déposé dans le cadre de la troisième loi de finances rectificative pour décaler ce calendrier et supprimer entièrement l'avantage fiscal au 1er juillet 2021, explique-t-on à Bercy."On décale l'entrée en vigueur (d'un an) pour protéger les entreprises et leur trésorerie, mais par contre, il n'y aura pas de progressivité: on ira directement au taux de droit commun (...) La suppression (en totalité) de cet avantage fiscal sera effective six mois avant la date prévue initialement", insiste-t-on au ministère.Les entreprises du bâtiment et des travaux publics étaient très mobilisées ces derniers mois pour réclamer le maintien du taux préférentiel sur la taxe frappant l'usage du GNR afin de surmonter les graves difficultés économiques générées par la crise sanitaire du Covid-19 et le confinement."Je me réjouis que le gouvernement ait finalement accédé à notre demande de bon sens, dans le contexte de crise et de difficultés de trésorerie (...) Le maintien du premier relèvement de taxes au 1er juillet aurait exacerbé les tensions au sein de nos entreprises", a observé jeudi Bruno Cavagné, président de la Fédération nationale des Travaux publics, dans une réaction transmise à l'AFP.De son côté, l'organisation CNATP (artisans des travaux publics et du paysage) a salué jeudi soir un résultat obtenu selon elle grâce à son "travail sans relâche (...) depuis des semaines", tout en évoquant des points de "vigilance" sur l'application de cette mesure, notamment des points techniques comme la coloration du carburant.
Il y a 5 ans et 4 jours

Un tiers des Français souhaitent rénover leur logement d'ici la fin de l'année

Après deux mois de confinement et alors que la crise sanitaire se poursuit, la maison est plus que jamais un refuge pour les Français qui ont envie de s'y sentir bien. Dans ce contexte, Cofidis a interrogé les Français sur la rénovation de leur logement : envisagent-ils de rénover leur logement ? quels projets de rénovation souhaitent-ils mener ? quelles sont leurs motivations ? quels sont leurs freins ? quel est leur budget ? comment envisagent-ils de financer leur projet ?Les travaux de rénovation ont la coteParmi les résultats marquants de l'étude, on remarque que les Français aiment entreprendre des travaux de rénovation : près des trois quarts d'entre eux (73%) en ont effectués ces dernières années, notamment les retraités (78%) et les propriétaires (86%) qui sont largement représentés en France (58% des Français sont propriétaires de leur résidence principale)[1].À noter que 65% des chantiers réalisés sont assez récents (moins de deux ans) et ont été effectués principalement par les personnes qui s'installent dans la vie, les moins de 35 ans (79%).54% des Français, soit près de 30 millions de personnes, ont l'intention de faire des travaux de rénovation prochainement, notamment les 25/34 ans (68%) et les CSP+ (65%) ; et un tiers (37%) d'ici la fin de l'année 2020. C'est le 2ème projet le plus populaire chez les Français après « partir en voyage »[2].Le confort de vie est la raison principale pour laquelle les Français entreprennent des travaux de rénovation,pour améliorer le confort de leur logement (52%) et éviter la vétusté (32%) :48% d'entre eux envisagent des travaux de décoration des pièces de vie (murs, sols, etc.), notamment les locataires (64%) et les personnes résidant en appartement (57%).32% planifient la réfection d'une cuisine ou d'une salle de bain, en particulier les Franciliens (41%).La rénovation énergétique passe au second planSeul un Français sur 4 (26%) prévoit des travaux de rénovation énergétique ou d'isolation thermique, principalement les habitants des petites et moyennes villes[3] (35%) et les propriétaires (29%).Seuls 24% des Français affirment vouloir entreprendre des travaux pour réduire leur facture énergétique, en particulier les personnes résidant dans une maison (28%).Le financement reste le principal freinPour les Français, la rénovation du logement rime d'abord avec budget (pour 55% des Français), loin devant l'efficacité énergétique (37%).Le budget envisagé par les Français pour leurs travaux de rénovation n'est pas neutre : 9 550€ en moyen, avec des différences importantes selon les catégories de Français : 6 400€ en moyenne pour les 18/24 ans. A savoir que plus d'un quart d'entre eux (26%) estiment leur budget à moins de 1 000€.10 050€ en moyenne pour les CSP- sachant qu'un tiers prévoient un budget de moins de 5 000€.10 200€ en moyenne pour les CSP+. On note que 21% d'entre eux déclarent un budget de 10 000€ et plus.9 480€ pour les retraités. Plus d'un quart (27%) estiment une facture supérieure à 10 000€ et plus.31% des Français affirment que le manque de budget est la raison pour laquelle ils n'envisagent pas de travaux ; un frein principalement évoqué par les CSP- (39%), dont la situation financière risque de se dégrader dans les prochains mois. En effet, selon le dernier Baromètre du pouvoir d'achat Cofidis / CSA publié début juin, 54% des CSP- déclarent que leur situation financière personnelle est déjà touchée par la crise sanitaire. La somme qui leur manque pour financer leurs travaux est de 14 400€ en moyenne. Un montant qui s'élève à 16 000€ chez les retraités.Les conclusions de l'enquêteLa faible part des Français qui prévoient des travaux de rénovation énergétique ne serait dont pas liée à un désintérêt pour les enjeux environnementaux (d'après la consultation citoyenne « Inventer le monde d'après », le respect de l'environnement est au cœur des problématiques exprimées[4]).Elle pourrait s'expliquer par le coût important qu'elle engendre et l'impossibilité des Français de financer de tels travaux : parmi les travaux de rénovation énergétique, l'isolation est le chantier privilégié des Français (38% choisissent d'abord d'isoler leur logement[5]). Selon l'Ademe, le coût de tel travaux se situerait entre 2 000€ et 7 600€ HT mais ils permettraient aux Français de réaliser jusqu'à 25% d'économie sur leur facture énergétique annuelle. Pour optimiser son système de chauffage, le coût des travaux s'élève entre 4 000€ et 12 000€ HT, selon le dispositif choisi.Pour financer leurs travaux de rénovation, les Français utilisent principalement le budget qu'ils ont économisé à cet effet (50%) notamment les 50/64 ans (54%), ou alors, le budget courant de leur foyer (40%) en particulier les foyers les plus modestes (43%).Ils font également appel à d'autres modes de financement qui viennent compléter leur stratégie et leur capacité financière, comme le crédit à la consommation (17%), surtout les 18/24 ans (27%).En revanche, seuls 9% des Français déclarent faire appel aux aides financières / crédits d'impôts mis en place par l'État. Ces dispositifs « verts » sont en effet mal connus (65% des Français déclarent mal les connaître), ce qui peut expliquer la part faible des Français qui engagent des travaux de rénovation énergétique.Afin de réduire leurs factures, les Français réalisent eux-mêmes leurs travaux : une grande majorité (61%) font leurs travaux en partie eux-mêmes et seul un Français sur six (17%) confie l'ensemble de ses travaux à des professionnels.Ils privilégient également la location et l'occasion : location d'outils ou de matériels d'une enseigne commerçante (72%), l'achat d'outils ou de matériels à prix discount ou d'occasion (66%) ou encore la location d'outils ou de matériels entre particuliers (58%).Mathieu Escarpit, Directeur Marketing de Cofidis, déclare : « Les Français sont familiers des travaux de rénovation. Le confinement a renforcé cette tendance et, malgré la crise économique qui s'amorce, les Français maintiennent leurs envies de réaliser des travaux de rénovation. On observe que la priorité est donnée au confort et à l'agrément de leur habitat plutôt qu'à la rénovation énergétique, plus onéreuse. À juste titre, le financement pour entreprendre des travaux de grande ampleur reste une problématique majeure pour les Français alors que des financements alternatifs et des aides et crédits d'impôts existent. Chez Cofidis, nos 800 conseillers sont à l'écoute de nos clients pour les aider à réaliser leur projet et à construire la stratégie financière la plus adaptée à leur situation financière personnelle ».Pour télécharger l'infographie des résultats de l'enquête, cliquez ici[1]Source Insee – Statistique Propriétaires et Locataires. 27 février 2020[2]Selon les résultats de la 9ème édition du Baromètre du pouvoir d'achat Cofidis / CSA (juin 2020)[3]Entre 2 000 et 20 000 habitants[4]Consultation citoyenne menée par un groupement d'associations. « Inventons le monde d'après ». Du 10 avril au 25 mai 2020. Consultable sur Make.org[5]Source Ademe - Observation sur les prix de la rénovation énergétique des logements. Octobre 2019.
Il y a 5 ans et 4 jours

Un tiers des Français souhaite rénover leur logement d'ici la fin de l'année

Après deux mois de confinement et alors que la crise sanitaire se poursuit, la maison est plus que jamais un refuge pour les Français qui ont envie de s'y sentir bien. Dans ce contexte, Cofidis a interrogé les Français sur la rénovation de leur logement : envisagent-ils de rénover leur logement ? quels projets de rénovation souhaitent-ils mener ? quelles sont leurs motivations ? quels sont leurs freins ? quel est leur budget ? comment envisagent-ils de financer leur projet ?Les travaux de rénovation ont la coteParmi les résultats marquants de l'étude, on remarque que les Français aiment entreprendre des travaux de rénovation : près des trois quarts d'entre eux (73%) en ont effectués ces dernières années, notamment les retraités (78%) et les propriétaires (86%) qui sont largement représentés en France (58% des Français sont propriétaires de leur résidence principale)[1].À noter que 65% des chantiers réalisés sont assez récents (moins de deux ans) et ont été effectués principalement par les personnes qui s'installent dans la vie, les moins de 35 ans (79%).54% des Français, soit près de 30 millions de personnes, ont l'intention de faire des travaux de rénovation prochainement, notamment les 25/34 ans (68%) et les CSP+ (65%) ; et un tiers (37%) d'ici la fin de l'année 2020. C'est le 2ème projet le plus populaire chez les Français après « partir en voyage »[2].Le confort de vie est la raison principale pour laquelle les Français entreprennent des travaux de rénovation,pour améliorer le confort de leur logement (52%) et éviter la vétusté (32%) :48% d'entre eux envisagent des travaux de décoration des pièces de vie (murs, sols, etc.), notamment les locataires (64%) et les personnes résidant en appartement (57%).32% planifient la réfection d'une cuisine ou d'une salle de bain, en particulier les Franciliens (41%).La rénovation énergétique passe au second planSeul un Français sur 4 (26%) prévoit des travaux de rénovation énergétique ou d'isolation thermique, principalement les habitants des petites et moyennes villes[3] (35%) et les propriétaires (29%).Seuls 24% des Français affirment vouloir entreprendre des travaux pour réduire leur facture énergétique, en particulier les personnes résidant dans une maison (28%).Le financement reste le principal freinPour les Français, la rénovation du logement rime d'abord avec budget (pour 55% des Français), loin devant l'efficacité énergétique (37%).Le budget envisagé par les Français pour leurs travaux de rénovation n'est pas neutre : 9 550€ en moyen, avec des différences importantes selon les catégories de Français : 6 400€ en moyenne pour les 18/24 ans. A savoir que plus d'un quart d'entre eux (26%) estiment leur budget à moins de 1 000€.10 050€ en moyenne pour les CSP- sachant qu'un tiers prévoient un budget de moins de 5 000€.10 200€ en moyenne pour les CSP+. On note que 21% d'entre eux déclarent un budget de 10 000€ et plus.9 480€ pour les retraités. Plus d'un quart (27%) estiment une facture supérieure à 10 000€ et plus.31% des Français affirment que le manque de budget est la raison pour laquelle ils n'envisagent pas de travaux ; un frein principalement évoqué par les CSP- (39%), dont la situation financière risque de se dégrader dans les prochains mois. En effet, selon le dernier Baromètre du pouvoir d'achat Cofidis / CSA publié début juin, 54% des CSP- déclarent que leur situation financière personnelle est déjà touchée par la crise sanitaire. La somme qui leur manque pour financer leurs travaux est de 14 400€ en moyenne. Un montant qui s'élève à 16 000€ chez les retraités.Les conclusions de l'enquêteLa faible part des Français qui prévoient des travaux de rénovation énergétique ne serait dont pas liée à un désintérêt pour les enjeux environnementaux (d'après la consultation citoyenne « Inventer le monde d'après », le respect de l'environnement est au cœur des problématiques exprimées[4]).Elle pourrait s'expliquer par le coût important qu'elle engendre et l'impossibilité des Français de financer de tels travaux : parmi les travaux de rénovation énergétique, l'isolation est le chantier privilégié des Français (38% choisissent d'abord d'isoler leur logement[5]). Selon l'Ademe, le coût de tel travaux se situerait entre 2 000€ et 7 600€ HT mais ils permettraient aux Français de réaliser jusqu'à 25% d'économie sur leur facture énergétique annuelle. Pour optimiser son système de chauffage, le coût des travaux s'élève entre 4 000€ et 12 000€ HT, selon le dispositif choisi.Pour financer leurs travaux de rénovation, les Français utilisent principalement le budget qu'ils ont économisé à cet effet (50%) notamment les 50/64 ans (54%), ou alors, le budget courant de leur foyer (40%) en particulier les foyers les plus modestes (43%).Ils font également appel à d'autres modes de financement qui viennent compléter leur stratégie et leur capacité financière, comme le crédit à la consommation (17%), surtout les 18/24 ans (27%).En revanche, seuls 9% des Français déclarent faire appel aux aides financières / crédits d'impôts mis en place par l'État. Ces dispositifs « verts » sont en effet mal connus (65% des Français déclarent mal les connaître), ce qui peut expliquer la part faible des Français qui engagent des travaux de rénovation énergétique.Afin de réduire leurs factures, les Français réalisent eux-mêmes leurs travaux : une grande majorité (61%) font leurs travaux en partie eux-mêmes et seul un Français sur six (17%) confie l'ensemble de ses travaux à des professionnels.Ils privilégient également la location et l'occasion : location d'outils ou de matériels d'une enseigne commerçante (72%), l'achat d'outils ou de matériels à prix discount ou d'occasion (66%) ou encore la location d'outils ou de matériels entre particuliers (58%).Mathieu Escarpit, Directeur Marketing de Cofidis, déclare : « Les Français sont familiers des travaux de rénovation. Le confinement a renforcé cette tendance et, malgré la crise économique qui s'amorce, les Français maintiennent leurs envies de réaliser des travaux de rénovation. On observe que la priorité est donnée au confort et à l'agrément de leur habitat plutôt qu'à la rénovation énergétique, plus onéreuse. À juste titre, le financement pour entreprendre des travaux de grande ampleur reste une problématique majeure pour les Français alors que des financements alternatifs et des aides et crédits d'impôts existent. Chez Cofidis, nos 800 conseillers sont à l'écoute de nos clients pour les aider à réaliser leur projet et à construire la stratégie financière la plus adaptée à leur situation financière personnelle ».Pour télécharger l'infographie des résultats de l'enquête, cliquez ici[1]Source Insee – Statistique Propriétaires et Locataires. 27 février 2020[2]Selon les résultats de la 9ème édition du Baromètre du pouvoir d'achat Cofidis / CSA (juin 2020)[3]Entre 2 000 et 20 000 habitants[4]Consultation citoyenne menée par un groupement d'associations. « Inventons le monde d'après ». Du 10 avril au 25 mai 2020. Consultable sur Make.org[5]Source Ademe - Observation sur les prix de la rénovation énergétique des logements. Octobre 2019.
Il y a 5 ans et 4 jours

Une relance verte aux contours encore flous

"Notre priorité est de reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire", déclarait encore le président Emmanuel Macron il y a quelques jours.Estimant qu'il fallait "créer les emplois de demain par la reconstruction écologique qui réconcilie production et climat", il a plaidé pour "un plan de modernisation du pays autour de la rénovation thermique de nos bâtiments, des transports moins polluants, du soutien aux industries vertes".Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire répète aussi depuis des semaines que le plan de relance, prévu pour la rentrée, devra "faire de la France la première économie décarbonée d'Europe".Investissements massifs? Incitations fiscales? Contribution des territoires? Engagements contraignants? A quelle échelle de déploiement? L'exécutif s'est peu avancé sur la manière de concrétiser ses engagements."La décarbonation sera un fil rouge de toutes nos décisions même si cela nous force à faire des choix difficiles" à l'égard de certains projets ou entreprises, assure-t-on à Bercy.Moment de véritéJusqu'à présent, les plus de 460 milliards d'euros de soutien public déployés face à la crise intègrent très peu de contraintes ou de contreparties écologiques. La priorité était de sauver entreprises et emplois, se défend le gouvernement.Les aides aux secteurs aéronautique et automobile ont été teintées de vert, avec des primes à l'achat de véhicules électriques, une réduction des vols intérieurs ou des investissements dans l'avion à hydrogène.Mais on est loin du compte, ont regretté ONG et élus écologistes, quand les pouvoirs publics devraient mobiliser "seulement" 7 à 9 milliards d'euros de plus par an pour financer la transition écologique, selon l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE)."On vient de dépenser 130 milliards d'euros en trois budgets rectificatifs. Il fallait les soutiens d'urgence, mais est-ce que la place de la transition écologique était suffisante? La réponse est non, toujours pas", pointe le député Matthieu Orphelin (ex-LREM). En particulier, "il n'y a rien eu sur la modération du transport aérien à long terme"."Un moment de vérité s'ouvre à nous: on veut un virage plutôt qu'un mirage", appuie Véronique Andrieux, du WWF.Une certitude: le plan de relance devrait faire la part belle à la rénovation thermique des bâtiments. Mais d'autres plans sur le sujet lancés par le passé n'ont pas eu le succès escompté."Une priorité sera donnée aux bâtiments publics (crèches, écoles, hôpitaux, universités)" et aux Ehpad, même si les travaux sont "parfois difficiles à déclencher car l'État n'a pas toujours la main", au côté des régions et communes, indique-t-on à Bercy et à l'Écologie.Hydrogène, train, citoyensLe gouvernement compte ainsi sur le milliard d'euros accordé aux collectivités pour leurs investissements.Le recours à cette enveloppe "devra être conditionné aux investissements dans la transformation écologique et sociale, et exclure tout investissement climaticide", comme "des rocades ou des ronds-points", réclame la Fondation Hulot.Car la France, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2050, n'est pas sur cette voie. Ses émissions de gaz à effet de serre ont reculé depuis 1990, notamment dans l'industrie manufacturière, mais transports, résidentiel, agriculture restent de forts contributeurs. Et ce bilan n'inclut pas l'empreinte des importations.Le plan gouvernemental prévoit de soutenir l'hydrogène vert, technologie d'avenir pour les transports volumineux, l'industrie et le stockage d'énergie. Un appel à projet franco-allemand est dans les tuyaux, indique-t-on à Bercy, alors que les Allemands viennent d'annoncer un plan de 9 milliards.Et quid du train? Rien n'a encore été annoncé, même si le gouvernement a "des ambitions très fortes sur le ferroviaire" et compte accompagner la SNCF, assure à l'AFP la ministre de l'Écologie Elisabeth Borne.La compagnie nationale, qui a perdu 4 milliards d'euros de revenus avec la crise, risque de devoir reporter des investissements, a prévenu son président Jean-Pierre Farandou.
Il y a 5 ans et 4 jours

Le gouvernement assouplit les règles de la commande publique

Les entreprises en redressement judiciaire et qui "bénéficient d'un plan de redressement", jusqu'ici empêchées de se porter candidates à la commande publique, ne pourront plus être exclues des procédures de passation de marchés publics, prévoit notamment cette ordonnance."Les pratiques des acheteurs sont en effet diverses et il convient de sécuriser l'accès de ces entreprises en voie de redressement aux marchés publics", a justifié le gouvernement dans le compte-rendu du conseil des ministres de mercredi.Les acheteurs publics seront également désormais tenus de réserver directement ou indirectement au moins 10% de la valeur estimée de leurs marchés globaux à des petites et moyennes entreprises (PME) et à des artisans."La part que les candidats à ces marchés globaux s'engagent à confier à des PME ou à des artisans devient en outre un critère obligatoire de sélection des entreprises titulaires", affirme le gouvernement.Ces deux mesures resteront en vigueur jusqu'au 10 juillet 2021, précise le texte de l'ordonnance.Troisième évolution: lorsque le chiffre d'affaires d'une entreprise est un critère d'attribution d'un marché public, l'administration concernée "ne [tiendra] pas compte de la baisse du chiffre d'affaires intervenue au titre du ou des exercices sur lesquels s'imputent les conséquences de la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19", prévoit l'ordonnance.Cette mesure s'appliquera jusqu'à fin 2023.Par ailleurs, deux autres textes prévoyant d'autres allègements des passations des marchés publics sont actuellement examinés par le Conseil d'État, a indiqué le ministère de l'Économie à l'AFP.Le premier prévoit un relèvement temporaire à 70.000 euros du seuil nécessitant une publicité de mise en concurrence pour une commande publique, afin de faciliter la candidature des PME.Le second relève à 100.000 euros le seuil des marchés publics pour la fourniture de denrées alimentaires périssables, ceci afin de permettre aux entreprises d'écouler les stocks importants réalisés pendant le confinement, en particulier de viandes ayant dues être congelées, explique-t-on à Bercy.
Il y a 5 ans et 4 jours

Kadoor de Thirard, l'ouvre porte au pied qui facilite le quotidien après le Covid-19

Créé par l'agence LS Design et fabriquée par Thirard, Kadoor est une solution très pratique au quotidien et (presque) sans contact pour tous les professionnels en milieu hospitalier, industries, entreprises, lieux publics et particuliers.Kadoor, où comment ouvrir et fermer facilement les portes avec le pied !Kadoor a été pensé pour rendre l'ouverture des portes accessible à tous. En complément d'une poignée classique, l'ouverture au pied est rendue possible grâce à une béquille installée en bas de la porte. Poignées haute et béquilles basses sont reliées par un câble (ou une tige métallique fine) placé le long de l'ouvrant.En appuyant sur la béquille basse - la pédale - avec un pied, la poignée haute s'actionne. Le système de câble et de biellettes Kadoor entraine la rotation du carré et le retrait du pêne ½ tour. La serrure est ouverte, la porte est libérée. Elle peut donc être ouverte puis refermée en la tirant ou la poussant avec le pied. Des caoutchoucs placés sur les béquilles basses facilitent encore les mouvements exercés sur la porte avec le pied.Kadoor est un dispositif discret et très simple à installer. En seulement quelques minutes, toute porte intérieure devient plus accessible. Pour ouvrir les portes, c'est vraiment le pied !Kadoor libère vos mouvements !Kadoor est ingénieux ! Il permet l'accessibilité à toutes les personnes se déplaçant les mains prises par des colis, des documents ou même des cafés… Ce système apporte également une solution pour certaines personnes ayant un handicap en leur permettant de gagner en autonomie.Cet ouvre porte est aussi un accessoire « propre » puisqu'il évite tout contact avec les mains. Il sera donc très utile dans un environnement industriel, des cuisines ou des ateliers, où l'on est souvent amené à avoir les mains sales.Permettant une ouverture des portes sans contact, Kadoor devient par extension une réponse évidente et indispensable aux problématiques de sécurité sanitaire actuelle. Une solution plus hygiénique que l'ouverture des portes avec les mains !Kadoor, c'est la simplicité et la sécurité au service de tous !Pensé par LS Design, fabriqué par Thirard, Kadoor réinvente l'ouverture de porte pour améliorer le bien-être de tous vos collaborateurs quel que soit le secteur : médical, industrie, entreprises de service, artisanat, salons de coiffure, restaurants… ou même particuliers en recherche de solutions astucieuses pour leur garage, Kadoor permet d'ouvrir la majorité des portes intérieures tout en assurant une utilisation saine et accessible au plus grand nombre !Le nouveau Kit main libre Kadoor MK1 (garniture sur rosace) est disponible dès juillet 2020 au prix public de 49.76 euros TTC
Il y a 5 ans et 4 jours

ISOcomble s'adapte en cette période délicate

En adaptant parfaitement ses méthodes selon les exigences actuelles dues au contexte sanitaire, toutes les agences ont pu reprendre leur activité depuis mi-avril pour le côté technique, et le 11 mai pour l'activité globale. Zoom sur l'accompagnement du réseau en cette situation délicate et sur cette dynamique reprise.Cette période de crise sanitaire aura été un véritable défi pour bon nombre d'entreprises. Cependant, des dispositifs d'aide ainsi que des initiatives de la part de certaines sociétés ont permis de faire face à certaines difficultés. C'est pourquoi ISOcomble a particulièrement mis l'accent sur l'accompagnement complet de son réseau mais aussi auprès des particuliers, afin de préserver la santé et le bien-être de chacun malgré les tensions existantes.Suite à l'annonce du confinement et à la fermeture des agences, Stéphane Lagneaux, Directeur réseau ISOcomble, a tenu à garder un lien régulier avec les franchisés, en les informant par téléphone ou par email sur toutes les démarches possibles susceptibles de les aider. Puis, selon le souhait et la capacité de chacun, des chantiers ont pu reprendre chez les particuliers, en respectant à la lettre les mesures d'hygiène et de sécurité via les préconisations de l'OPPBTP (L'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics).Stéphane Lagneaux précise : « Avant toute intervention, les équipes veillent à obtenir de la part du client la garantie de non contamination par le Covid-19 ainsi qu'un accord d'intervention. Nous insistons également sur la nécessité d'interagir le moins possible avec les experts ISOcomble sauf si nécessaire au moment de la signature des fins de travaux ou lors de l'état des lieux, en respectant les gestes barrières et en portant l'équipement de sécurité indispensable. »Grâce à des dispositifs clairs et précis informant les clients de manière détaillée sur le déroulement de la future intervention des équipes ISOcomble, tous les chantiers initialement prévus ont pu aboutir, soit un par jour par franchisé, et ce, dans de bonnes conditions sans que la qualité du travail effectué ne soit altérée. Par ces différentes actions, l'enseigne met en lumière ses atouts essentiels : la qualité des relations humaines via un accompagnement quotidien, l'ancrage local des agences de proximité ISOcomble et la qualité des travaux réalisés par des experts qualifiés pour rendre les habitats plus sains.Cela fait déjà plusieurs semaines que l'enseigne prépare sa reprise d'activité totale pour revenir au plus vite à des niveaux d'activité important. Dans ce sens, le réseau a axé ses réflexions autour d'actions de communication spécifiques permettant de valoriser le concept écologique, en plus de rappeler que l'opération « Coup de Pouce Isolation » se poursuit pour une isolation à partir de 1 euro.Un accent mis sur la communication digitaleEn vue d'optimiser la reprise d'activité totale des agences de proximité dès le 11 mai, le réseau a choisi d'accompagner ses franchisés sur tous les fronts. Notamment sur le volet digital avec un lancement prochain de campagnes SMS géolocalisées ainsi que des envois d'emailings ciblés, venant soutenir l'ancrage local des 20 agences existantes. Ces actions seront réalisées dans le but de gagner davantage en contacts qualifiés et d'accompagner au mieux l'ensemble du réseau en cette période transitoire. C'est pourquoi ISOcomble entend davantage occuper le terrain digital, plus que jamais dans l'air du temps, en accentuant sa présence sur les réseaux sociaux.Ces opérations ont pour but de se rapprocher des consommateurs vivant à proximité des agences et également de les rassurer sur les bonnes pratiques en cette période de reprise.Des atouts essentiels assurant la réussite du réseauTout en s'adaptant aux exigences actuelles face au contexte sanitaire, les équipes continuent d'assurer une isolation de qualité avec l'isolant le plus performant et durable existant sur le marché, ISOtextil, fabriqué à partir de chutes de vêtements neufs recyclés. Par ailleurs,il bénéficie d'un atout supplémentaire et non négligeable, une garantie de 15 ans, unique sur le marché.De plus, afin de répondre aux besoins des particuliers et s'adapter à tous les budgets, l'opération « Coup de Pouce Isolation » via les mécanismes de Certificats d'Économie d'Énergie (CEE) se poursuit. Celle-ci participe amplement à la progression des agences ISOcomble tant en franchise qu'en succursale, témoin de l'engouement des consommateurs souhaitant bénéficier d'une isolation de qualité effectuée par des experts qualifiés et de proximité, à un prix minime.
Il y a 5 ans et 4 jours

Élection de Cécile Mazaud à la présidence de Foncière Logement

À l'issu du Conseil d'administration, Cécile MAZAUD a déclaré : « Fière de poursuivre les actions engagées au service des entreprises, des salariés et des territoires, je sais l'importance de la mission qui m'attend pour faire perdurer les valeurs de Foncière Logement. Mon engagement en matière d'insertion et de logement se concrétise plus encore. »Cécile Mazaud est présidente de la société Mazaud, entreprise générale de bâtiment, basée à Villeurbanne. Depuis 2019, elle préside la Chambre de maçonnerie et béton armé de la fédération BTP Rhône et métropole. Elle est co-présidente du Comité Territorial Insertion Emploi de Villeurbanne. Au sein du Medef, elle est membre du COMEX 40 et co-dirige un groupe de travail sur le thème de la démocratie.
Il y a 5 ans et 4 jours

Malgré le report, contre-la-montre à Dubaï pour finir le chantier de l'Expo universelle

Dubaï a investi 8,2 milliards de dollars pour assurer le succès, durant six mois, de l'exposition universelle présentée comme le plus grand événement jamais organisé dans un pays arabe. Voulue comme un moyen de stimuler l'attractivité de la ville, l'exposition affiche déjà son logo partout dans l'émirat.Aussi, malgré le report à octobre 2021, Dubaï semble vouloir mettre un point d'honneur à livrer dans les délais les principales infrastructures dédiée à l'événement.Pourtant, les organisateurs font eux-mêmes face à des vents contraires, comme l'apparition de cas d'infections au nouveau coronavirus sur des chantiers."Le Covid-19 a affecté bien sûr la logistique et les processus de livraison de certains travaux", reconnaît auprès de l'AFP Ahmed al-Khatib, responsable du développement et des livraisons.Mais ceux-ci "se poursuivent et certains pavillons ont atteint un stade final. 2020 est l'année de livraison", insiste-t-il.25 millions de visiteurs ?Sur le site de 4,5 km2, les pavillons ont commencé à prendre forme. Celui des Emirats arabes unis, en forme de faucon volant, est en voie d'achèvement. Le pavillon adjacent de l'Arabie saoudite ressemble maintenant à une immense fenêtre à ciel ouvert.Sous le thème "connecter les esprits, créer le futur", l'Expo, qui visait les 25 millions de visiteurs, verra la participation de 192 pays, dont Israël, qui n'a pourtant pas de relations avec les Émirats arabes unis.Servi par une importante campagne de promotion avec des vedettes comme le footballeur Lionel Messi, l'événement avait vocation à servir de planche d'appel pour les secteurs de l'immobilier, du tourisme et du commerce, atones ces dernières années.Mais la situation a au contraire été aggravée par le ralentissement de l'économie mondiale provoqué par le Covid-19.Manal AlBayat, chargée de mission à l'Expo 2020 Dubai, veut rester optimiste: le report n'a pas eu d'impact sur "l'engagement à réaliser une exposition qui inspire le monde", assure-t-elle."Fort malheureusement, un certain nombre d'employés vont nous quitter. La décision a été très difficile à prendre", ajoute la responsable, en allusion à une vague de licenciements parmi le personnel de l'Expo 2020 Dubai car les budgets ne seront pas augmentés à la suite du report, approuvé en mai par le Bureau international des Expositions (BIE) basé à Paris.InfectionsSur les chantiers, dans le sud de Dubaï, le Covid-19 n'a pas épargné un certain nombre d'employés et les Emirats arabes unis annoncent encore des centaines de nouvelles infections chaque jour.Mais des tunnels ont été creusés, des routes pavées, un système de sonorisation et des antennes 5G installés. Et les manguiers et oliviers plantés continuent eux aussi de pousser sous un soleil brûlant.Parmi les mesures de précaution prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie figure la création de centres de tests sur le site et le lancement d'une campagne de sensibilisation, selon Mme AlBayat.Là encore, si elle reconnaît "quelques cas positifs" au sein des ouvriers et parmi le personnel de l'Expo, aucun chiffre ne filtre. Toute personne infectée n'est acceptée sur le site qu'une fois totalement rétablie, enchaîne-t-elle.Plus de la moitié des cas de coronavirus enregistrés dans les six pays arabes du Golfe, qui dépassent aujourd'hui les 355.000, concernent des travailleurs étrangers, lesquels vivent souvent dans des conditions d'exiguïté.Pour contenir la pandémie, Dubaï s'est fermée en mars mais veut rouvrir ses portes avant le début de la saison touristique en septembre. L'an dernier, l'émirat avait accueilli 16,7 millions de visiteurs et visait les 20 millions en 2020.Dans le "monde d'après", Dubaï devra-t-il revoir à la baisse ses objectifs de fréquentation pour son exposition universelle?"Nous travaillerons pour atteindre la meilleure fréquentation possible. (...) Un an de report signifie plus de marge de manoeuvre pour améliorer les choses", veut croire Ahmed al-Khatib.
Il y a 5 ans et 5 jours

Plus de verdure, de piétons et de commerces de proximité pour les Champs-Élysées

Au total, 96.702 personnes (Parisiens, Franciliens ou autres) ont participé à cette consultation citoyenne lancée du 14 février au 4 juin, à l'initiative du Comité des Champs-Élysées, structure qui regroupe tous les grands acteurs de l'avenue.Les participants, invités à répondre à la question "Qu'aimeriez-vous changer pour améliorer les Champs-Élysées ?", ont formulé "plus de 2.000 propositions", et produit "450.000 votes", qui ont permis de faire remonter "huit idées prioritaires", note le Comité des Champs-Élysées, qui y voit "une synthèse des attentes des Franciliens pour +la ville d'après+".Parmi ces idées prioritaires, les participants ont d'abord plébiscité l'idée de verdir l'avenue avec des plantations d'arbres et arbustes ou l'installation de parcs, mais aussi de développer la pleine terre et les sols poreux afin de favoriser l'écoulement des eaux et la constitution d'îlots de fraîcheur.Ils réclament ensuite de "créer une véritable promenade piétonne des Tuileries jusqu'à l'Arc de Triomphe, en facilitant la traversée des piétons, en multipliant les points d'eau, les toilettes publiques, les bancs et les endroits pour faire une halte gratuite".Ils souhaitent également un "meilleur partage de l'espace public entre les différentes mobilités", avec le développement des vélos mais "sur des pistes délimitées et bien séparées des automobiles et des espaces piétons (idem pour les trottinettes)", et "une réduction de l'espace réservée à l'automobile", sans pour autant souhaiter une piétonnisation intégrale des Champs-Élysées.Autres propositions plébiscitées, la présence sur l'avenue de commerces de proximité et valorisant "le savoir-faire, la gastronomie et l'art de vivre français plutôt que des grandes chaînes internationales", la valorisation et la préservation "des éléments patrimoniaux de l'avenue comme les lampadaires, les colonnes Morris, les façades haussmaniennes, les pavés et les jardins historiques", et le maintien des sites historiques de culture (musées, cinémas et théâtres).Enfin, les participants à l'enquête plaident pour "la sécurité et la tranquillité de l'avenue", en "intensifiant la lutte contre les pickpockets et les sollicitations non-désirées", et "en renforçant les efforts en matière de propreté".Les conclusions de la consultation seront remises à l'ensemble des candidats à l'élection municipale.Cette consultation citoyenne accompagnait l'exposition "Champs-Élysées histoire & perspectives", présentant un projet de réaménagement urbain de l'avenue par l'architecte Philippe Chiambaretta, prolongée exceptionnellement jusqu'au 6 septembre à cause de l'épidémie de coronavirus.
Il y a 5 ans et 5 jours

La nouvelle aide MaPrimeRénov pour la rénovation des logements peine à convaincre

"Depuis janvier 2020, 47.775 dossiers ont été déposés et les premières aides ont été versées pour les travaux terminés", a annoncé dans un communiqué l'Agence nationale de l'habitat (Anah), qui dépend du ministère du Logement.Cette prime a été instaurée cette année afin de remplacer le précédent système de crédit d'impôt. L'idée est de rendre l'aide beaucoup plus attirante en permettant aux ménages de vite récupérer de l'argent au lieu d'attendre des mois après la réalisation des travaux.Mais les chiffres de l'Anah témoignent d'un rythme nettement inférieur aux attentes du gouvernement qui souhaitait, en début d'année, que 200.000 primes soient attribuées en 2020.Entretemps, la crise du coronavirus est arrivée, d'abord sanitaire puis économique face à l'arrêt ou au ralentissement contraint de multiples activités à la suite de strictes mesures de confinement."Malgré la crise sanitaire, l'Anah constate un dynamisme continu sur l'ensemble de ses programmes", y compris hors de MaPrimeRénov', a nuancé l'agence.Elle "a réussi à maintenir près de 70% d'activité en moyenne dans l'instruction et le traitement des dossiers".Certains observateurs ont, de fait, lié le difficile démarrage de Maprimerenov' à d'autres facteurs que la crise sanitaire."Il semble que l'objectif initial de primes à accorder (200.000) ne puisse être atteint en raison des effets de la crise sanitaire et peut-être aussi de la grande complexité de ce dispositif", avançait fin mai un rapport de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.Le montant de l'aide dépend en effet de plusieurs variables, entre les travaux envisagés et le niveau des revenus du ménage qui la demande.Le rapport parlementaire faisait par ailleurs état d'objectifs désormais moins ambitieux de la part de l'Anah, qui prévoit d'octroyer entre 104.700 et 135.600 primes cette année.La rénovation des bâtiments reste un objectif particulièrement mis en avant au plus haut niveau de l'État. Dimanche, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé qu'elle ferait l'objet d'un plan dédié dans le cadre de ses projets de relance d'après-crise.
Il y a 5 ans et 5 jours

La rénovation thermique des logements, le miracle économique douteux de l'État

"Un plan de modernisation du pays autour de la rénovation thermique de nos bâtiments": c'est la promesse faite dimanche par le chef de l'État, Emmanuel Macron, dessinant les premiers axes d'un projet de relance pour sortir de la crise du coronavirus.L'idée est ancienne. Cela fait plus d'une décennie que s'enchaînent les plans en faveur d'une rénovation à grande échelle des bâtiments, notamment les logements, pour mieux les isoler et donc dépenser moins d'énergie.Début 2018, l'actuel gouvernement promettait déjà d'arriver à rénover 500.000 logements par an. Les derniers chiffres en date, fournis à l'AFP par le ministère du Logement, s'en rapprochent avec 380.000 rénovations dans les logements privés et 100.000 dans les HLM, en moyenne sur les dernières années.Cette politique s'inscrit dans un discours partagé bien au-delà de l'actuelle majorité, notamment chez les écologistes: la rénovation énergétique des logements serait une panacée qui permet à la fois de protéger l'environnement et de faire gagner de l'argent aux Français, en diminuant les factures de gaz et d'électricité.Ces dernières semaines, un autre argument a gagné de l'ampleur. La rénovation des bâtiments va créer "des centaines de milliers d'emplois", selon Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, un argument crucial à l'entame d'une crise économique à l'ampleur sans précédent.Mais "le risque, c'est qu'on crée de la mauvaise rénovation énergétique par des emplois très peu qualifiés", prévient auprès de l'AFP l'économiste Matthieu Glachant, qui a travaillé sur l'évaluation des politiques publiques de rénovation des bâtiments."L'enjeu, c'est d'améliorer la qualité", insiste-t-il. "Et si on se met à faire de la relance là dessus, j'ai peur que ça rate un petit peu. Car ce que fait la relance, c'est améliorer la quantité."M. Glachant est enclin au scepticisme car il a évalué, à partir de données observées entre 2000 et 2013, les économies vraiment réalisées par les particuliers sur leur facture après des travaux de rénovation énergétique.La réalité est très décevante par rapport aux modèles promus par les pouvoirs publics. Une dépense d'un millier d'euros se traduit en moyenne par une économie annuelle de moins de 10 euros. Autrement dit, il faut plus d'un siècle pour rentabiliser son investissement.Politique injusteCes données remettent en cause le bien-fondé du système français d'incitations. Il est largement basé sur le principe d'une subvention octroyée en fonction des travaux réalisés et non des résultats observés ensuite."Les subventions, ça déresponsabilise les gens sur les résultats des travaux: moins il y a de reste à charge, moins vous faites des efforts pour trouver un bon artisan", avance M. Glachant.Ces résultats décevants ne sont par ailleurs pas spécifiques à la France. Aux Etats-Unis, aussi, plusieurs études montrent d'importants écarts entre prévisions et factures.Comment expliquer un décalage aussi systématique ? Les économistes interrogés par l'AFP avancent que les modélisations rendent difficilement compte des situations très variables selon les logements."Il peut y avoir aussi un effet rebond: vous allez augmenter le thermostat parce que ça coûte moins cher" après les travaux d'isolation, remarque Stefan Ambec, spécialiste de l'économie de l'environnement.L'inefficacité économique des subventions n'est en outre pas leur seul problème. Elles posent aussi un souci d'équité sociale car, en s'adressant aux propriétaires, elles gonflent le portefeuille de ménages généralement plus aisés."C'est le problème de la régressivité de cette politique: on fait des transferts de pauvres à riches", souligne M. Ambec, par ailleurs sceptique sur les ambitions du gouvernement en matière de créations d'emplois.Certes, l'exécutif a récemment exclu les ménages les plus aisés de l'actuelle prime, dite MaPrimeRenov'. Mais cela revient aussi à réduire la portée de cette aide, alors même qu'il se dit plus ambitieux que jamais en matière d'environnement."Il y a un arbitrage entre efficacité - combien de logements on va rénover - et équité", admet M. Ambec qui, comme de nombreux économistes, favorise plutôt une politique de taxation des dépenses d'énergie pour inciter à des travaux efficaces.
Il y a 5 ans et 5 jours

La CPME demande l'abandon des protocoles sanitaires en entreprise après le 10 juillet

Au moment où le gouvernement a décidé d'alléger les consignes sanitaires dans les écoles, "il serait incohérent de maintenir le protocole national de déconfinement et les guides métiers de bonnes pratiques sanitaires, au-delà de la fin de l'état d'urgence sanitaire", indique l'organisation dans un communiqué.Les mesures imposées aux entreprises, comme la fourniture d'équipements de sécurité (masque, gel, etc.) aux salariés ou les consignes de distanciation sociale "représentent des coûts importants qui minent la productivité et freinent la reprise d'activité", justifie la CPME."Il est maintenant impératif de tenir compte de la situation réelle et de déconfiner totalement les entreprises en imposant le seul respect des gestes barrières. Quitte à réinstaurer les mesures qui s'imposent en cas de reprise de la pandémie", ajoute-t-elle.
Il y a 5 ans et 5 jours

L'AMF alerte sur l'augmentation des arnaques liées aux investissement dans les parkings

L'AMF indique avoir reçu "de nombreux signalements" de personnes ayant été escroquées et ayant versé de fortes sommes d'argent pour investir dans des places de parking, notamment "d'aéroports européens", en échange de la promesse fallacieuse d'un rendement élevé."Il n'y a en réalité aucune acquisition ni location de parkings derrière ces offres frauduleuses", affirme le gendarme boursier dans un communiqué.A chaque fois, la méthode utilisée est la même: les victimes sont démarchées par "téléphone ou mail", avant d'être redirigées vers une plateforme en ligne et de signer un faux contrat de location.Ces sites "usurpent les noms d'acteurs financiers ou de groupes cotés en bourse du secteur de la construction pour rendre leur offres plus crédibles", précise l'AMF.L'autorité cite l'exemple d'un retraité ayant perdu "ses économies" après avoir succombé à une offre venant soit-disant d'un "directeur d'une société immobilière ayant son siège en Allemagne" et envoyé 50.000 euros avec l'espoir d'un rendement de 4,5% sur un an.Elle appelle de nouveau à la vigilance sur "les informations données par les sociétés que cela soit à l'oral ou à l'écrit" et rappelle que ce n'est pas parce qu'une société n'a pas fait l'objet d'une mise en garde de la part de l'AMF qu'elle est autorisée à fournir des services financiers.Les publicités sur les réseaux sociaux sont particulièrement "les terrains de prédilection des escrocs pour hameçonner leurs futures victimes", souligne le régulateur.Le gendarme français des marchés n'a eu de cesse de mettre en garde ces derniers temps contre les nouvelles arnaques dans le vin, l'or et les cheptels de vaches.Parmi les autres placements particulièrement incriminés figurent ceux en diamant, cannabis, terres rares, cryptoactifs, grands crus ou devises internationales ("forex").Et avec la crise du coronavirus, l'AMF a récemment tiré la sonnette d'alarme devant des sites proposant d'investir dans la chloroquine, le whisky, ceux promettent un crédit en moins de 3 jours sans aucune condition ou de fausses cagnottes en ligne.Depuis le début de l'année, plus de 200 sites ou entités frauduleux sont venus gonfler les listes noires publiées sur le site Assurance Banque Épargne Info Service (ABEIS).
Il y a 5 ans et 5 jours

Edifea et Finalcad signent un partenariat exclusif pour le suivi numérique des chantiers de construction

Forte d'une croissance très rapide, depuis sa création en 2009, la société EDIFEA s'est hissée parmi les principaux acteurs de Suisse romande du secteur de la construction avec des projets de toutes envergures. Grâce à sa taille humaine garante de proximité, de cycles de décision courts et d'une équipe dirigeante accessible et engagée, EDIFEA a construit son succès avec une équipe de professionnels maîtrisant à la fois parfaitement les métiers de la construction et l'utilisation des outils technologiques de pointe en la matière.Dès 2016, EDIFEA a utilisé la plateforme de collaboration Finalcad à toutes les phases d'un projet et en y associant ses clients. Au total, ce sont déjà une trentaine de chantiers qui en ont bénéficié, principalement lors des phases de réception, directement depuis une tablette. EDIFEA a décidé de capitaliser sur ces expériences concluantes de levée des retouches en phase de réception, en étendant le recours à la plateforme Finalcad dès la phase de gros œuvre de ses chantiers et s'est engagée dans un partenariat exclusif avec Finalcad, pionnier de la transformation numérique des entreprises du BTP. En connectant tous les interlocuteurs d'un projet, Finalcad améliore l'interaction des équipes, permet de capter l'ensemble des données d'un projet et accélère ainsi la prise de décision.« Nous sommes très attachés à livrer à nos clients une prestation irréprochable dans le respect du budget et du cahier des charges. Finalcad est la solution numérique de suivi de chantier qui doit améliorer nos processus : grâce à cet outil, le suivi de chantier se fait en temps réel et nous pouvons ainsi gagner en anticipation ou prendre les actions correctives nécessaires », déclare Bertrand Duckert, Directeur et administrateur d'EDIFEA.Cet accord confirme la position de Finalcad comme un partenaire stratégique de premier ordre pour accompagner les entreprises du BTP dans leur processus de transformation numérique du terrain au bureau. Avec une offre complète de produits couvrant tous les processus de gestion et suivi de projet, Finalcad permet à ses clients de faire travailler encore plus efficacement tous les talents de ses équipes pour délivrer un ouvrage de qualité.« Nous sommes fiers du travail accompli entre les équipes de Finalcad et d'EDIFEA depuis 2016 », se félicite Franck Le Tendre, PDG de Finalcad. « Nous partageons des valeurs communes avec les fondateurs d'EDIFEA, notamment le fait que la technologie doit remplir ce rôle de facilitateur pour la vie des équipes. Grâce à une prise en main intuitive et facile, notre plateforme numérique doit permettre à chaque talent, artisan et expert de livrer le meilleur de ses compétences pour construire le meilleur ouvrage. La solution Finalcad accessible en mobilité, permet de partager les informations et de travailler de façon collaborative de n'importe où, aussi bien sur site que dans les bureaux. »
Il y a 5 ans et 5 jours

EDF adapte la production d'énergie locale aux collectivités

Le producteur et fournisseur d’électricité français, EDF, accompagne les collectivités dans leurs transitions énergétiques en proposant des solutions d’énergies locales.Produire à l’échelle du territoire Le développement des énergies renouvelable a pour objectif de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Selon l’Ademe, en 2015, 80% des Français attendaient déjà un essor significatif des énergies vertes. Ils défendent les enjeux climatiques notamment grâce à la consommation des énergies locales.Le premier producteur d’énergie en France, EDF, propose directement aux collectivités de s’équiper en infrastructures adaptées à la production d’énergies locales. L’entreprise s'entoure de professionnels pour aménager les espaces en panneaux solaires et en éoliennes. Les bâtiments peuvent également fonctionner en circuit court grâce à la biomasse. En plus de soutenir les engagements écologiques des territoires, la production d’énergie locale offre une meilleure gestion économique des consommations énergétiques. L’ajustement des consommations en fonction des besoins d’un bâtiment réduit effectivement les frais extérieurs. Par ailleurs, les installations d’infrastructures spécifiques contribue à valoriser le territoire. Les collectivités ont intérêt à travailler avec des spécialistes locaux ce qui permet de redistribuer les richesses localement. Valoriser les ressources territorialesLes ressources locales génèrent des retombées locales directes notamment grâce au développement des professionnels locaux. Les collectivités cherchent de nouvelles compétences pour accompagner les nouvelles initiatives de consommation d’énergies décarbonées. Les bailleurs, les architectes, les urbanistes promoteurs ou encore les entreprises sont accompagnées par des coordinateurs pour réunissent les actions pour conserver une cohérence dans les projets. EDF propose le service de ses experts pour développer la stratégie énergétique des bâtiments. Leur expérience garantit le bon déroulement opérationnel des des circuits courts ou des réseaux de chaleur et de froid. Les spécialistes locaux aident également à identifier les solutions durables le plus adaptées aux besoins du bâtiment en fonction des ressources locales. Les productions d’énergies locales contribuent à lutter contre le réchauffement climatique tout en mettant en avant les ressources des territoires. Les collectivités doivent s’appuyer sur des spécialistes dont les compétences leur permet de mieux gérer leurs consommations énergétiques.
Il y a 5 ans et 5 jours

Ouverture de Nature Urbaine, la plus grande ferme urbaine en toiture d'Europe

S'ouvrir sur la ville c'est aussi s'ouvrir aux aspirations de ses habitants, et l'agriculture urbaine en fait partie.Située sur le toit du pavillon 6 de Paris Expo Porte de Versailles, Nature Urbaine est une création de Agripolis et Cultures en Ville et sera, à terme, la plus grande ferme urbaine en toiture d'Europe.Le rooftop maraîcher occupera alors une surface de 14.000 m² sur laquelle plus d'une vingtaine de maraîchers produiront, en saison, plus de mille fruits et légumes chaque jour, issus d'une vingtaine d'espèces différentes.Avec une eau et des nutriments qui circulent en boucle totalement fermée, la technique utilisée permet de ne pas capter la pollution urbaine et de proposer des produits extrêmement sains. Les choix de variétés et de nutriments permettent de produire des fruits et des légumes, de qualité, savoureux, cultivés sans pesticides, dans le respect des cycles de la nature, en plein Paris.Pour aller plus loin, Nature Urbaine offre de nombreux services : Les Carrés Parisiens, espaces potagers en location pour les riverains, des ateliers découverte et des visites pédagogiques autour de l'agriculture urbaine.Pour les entreprises, deux lieux sont privatisables pour organiser un séminaire, une réception, une conférence… : La Serre, espace luxuriant et La Pergola, située au cœur des cultures maraîchères.L'ambition de Nature Urbaine est de faire de cette ferme urbaine un modèle à l'échelle mondiale en matière de production responsable. Il s'agit d'installer une végétalisation productive pour organiser une forme de résilience environnementale et économique de la ville de demain.Pour Pascal Hardy, Président de Nature Urbaine : « Nous sommes aujourd'hui les seuls à développer ce type de ferme. Notre objectif est de démontrer la viabilité et la pertinence de l'agriculture urbaine sur ce type de site. De par sa taille et la technique de culture employée, la ferme va produire une quantité importante de fruits et légumes. Mais au regard de la consommation parisienne, cela représente une goutte d'eau !Une des missions de Nature Urbaine est de sensibiliser et de développer des réflexions et usages nouveaux dans les choix de consommation.Avec la crise sanitaire actuelle, les Français ont pris conscience de l'importance de notre agriculture en général et des circuits courts en particulier. Nature Urbaine est un levier pour un Paris plus résilient. Il permet la création de lien social, une reconnexion des Parisiens à la nature, la sensibilisation au mieux manger, un approvisionnement en produits frais et locaux, le développement nature en ville, de la biodiversité, la création d'emplois verts… »Sur la terrasse panoramique, un restaurant et un bar au concept unique sont conçus par Le Perchoir. Leurs cartes seront confectionnées à partir des produits cultivés sur place.Les dates d'ouvertureLundi 22 juinAccueil des locataires des Carrés parisiensA partir du mercredi 1er juilletAccueil du grand public pour les visites-découvertes de Nature Urbaine et de l'agriculture urbaine (avec ou sans dégustation), séances de yoga (le samedi de 17h30 à 18h30 et le dimanche de 11h00 à 12h00) et atelier Aromates & cocktail, le potager au cœur de l'apéritif (en partenariat avec MAGIMIX).Réservation en ligne : nu-paris.com, rubrique Activités – ParticuliersA partir du 1er septembre Ouverture des espaces événementiels La Serre et La Pergola.
Il y a 5 ans et 5 jours

7,8 millions de salariés au chômage partiel fin mai

"Fin mai, 7,8 millions de Français ont été en chômage partiel, mais c'est moitié moins d'heures qu'en avril, la décrue est vraiment manifeste, c'est vrai dans le commerce et le bâtiment", a-t-elle détaillé."Au total, depuis le début, on a dépensé pas loin de 17 milliards d'euros" pour financer cette activité partielle, a-t-elle dit. 31 milliards d'euros ont été inscrits dans le dernier budget rectificatif pour payer la facture."En mai, dans le secteur privé, un salarié sur deux est allé travailler sur son lieu de travail, un sur quatre (était) en télétravail, un quart en chômage partiel, en garde d'enfant ou en arrêt maladie", a-t-elle détaillé."Un quart de la force de production en moins, c'est beaucoup dans un pays, cela a contribué à la récession", a-t-elle dit, estimant que "ça devient vraiment dangereux pour l'emploi si ça ne reprend pas plus massivement".Appelée à commenter une phrase d'Emmanuel Macron indiquant dimanche soir qu'il faudrait "travailler davantage", la ministre a répondu: "Aujourd'hui, notre enjeu, c'est de travailler tous".Selon les derniers chiffres de la Dares, le service statistiques du ministère, publiés mercredi, "en mai, 5% seulement des salariés étaient dans une entreprise dont l'activité s'était arrêtée, après 12% en avril et 19% en mars".Selon les estimations de la Dares, le nombre de salariés en chômage partiel a été de 8,7 millions en avril, et 7,2 millions en mars. Les entreprises, qui font une demande d'activité partielle pour un volume d'heures, ont un an pour faire leur demande d'indemnisation.Interrogées dans le cadre de l'enquête "Acemo" (activité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre pendant la crise sanitaire Covid-19), les entreprises voient comme "principales difficultés" de la reprise "la disponibilité limitée de certains salariés, l'organisation de l'activité de manière à respecter la distanciation sociale, et le manque de débouchés".S'agissant des mesures de protection individuelles liées à la crise sanitaire, "les entreprises qui estiment qu'elles diminuent la productivité ou augmentent les coûts représentent la moitié des salariés et celles qui pensent cet impact supérieur à 10% emploient un cinquième des salariés".
Il y a 5 ans et 5 jours

Weber lance une gamme de mastics

C'est ainsi qu'à l'issue d'une enquête de satisfaction, Weber a choisi de compléter son large panel de produits par un cœur de gamme de mastics : 8 solutions qui constituent, à elles seules, 80% des besoins du marché, et s'adressent tant aux professionnels qu'aux particuliers bricoleurs.Après avoir développé dans les négoces ses libres-services carrelage puis maçonnerie, enrichi son expertise en colles par une nouvelle gamme dédiée aux revêtements de sol souples, Weber diversifie encore ses offres, lui permettant d'être véritablement présent à toutes les étapes chantiers.Une gamme simple et pratique Partant du constat que le marché des mastics se révèle « sur-segmenté » (avec pléthore de produits aux formulations très proches mais multipliant les packagings pour occuper l'espace dans les points de vente), Weber a souhaité en prendre le contre-pied et favoriser la simplicité et l'efficacité, misant sur une compréhension immédiate de sa gamme. Les 8 solutions que la société a ainsi sélectionnées alimentent 80 % du marché des mastics.Ce cœur de gamme présente l'avantage d'une grande praticité pour les négoces qui regroupent leur commande multi-produits auprès d'un même fournisseur (d'autant que le capital confiance envers Weber est très élevé), véritable atout en termes de logistique et gain de temps.Toujours en vue de renforcer la notion de services, Weber a imaginé un format inédit de carton prêt-à-vendre pour chacune des 8 références : il suffit d'en découper le haut et placer directement la box où on le souhaite dans le point de vente, en dehors du rayon dédié pour jouer l'achat d'impulsion ou, au contraire, au sein d'une zone où l'achat sera facilité par la complémentarité (les mastics carrelage dans l'espace dédié au carrelage). Exit la fastidieuse étape de mise en rayon !8 produits essentielsWeber présente tout d'abord 3 silicones, tous en cartouche 300 ml : weberseal tile se destine au carrelage, weberseal sanitary aux sanitaires et weberseal construction au bâtiment en général. Neutre, weberseal tile peut être utilisé sur du carrelage (pour réaliser des joints de raccordement entre paroi et baignoire ou bac de douche, étancher les joints dans les pièces humides) mais également des surfaces béton et bois. Riche de 7 couleurs inaltérables très résistantes aux UV, il demeure insensible aux moisissures.Présentant les mêmes performances techniques, weberseal sanitary est un silicone acétique qui s'avère extrêmement malléable offrant une adhérence optimale aux supports sanitaires (pour étancher les joints entre murs et lavabos, entre sols et toilettes par exemple) et weberseal construction, disposant du label SNJF Façade 25E, se met en œuvre sur pratiquement tous les supports (joints de construction courants, vitrages et joints de raccordement, joints entre PVC, profilés en métal, bois traité et verre).Cette nouvelle gamme Weber intègre également une mousse expansive, destinée au remplissage des cavités et conduits, aux applications dans les joints statiques ou encore à l'installation et la réparation de tuiles faîtières. Disponible en cartouches de 500 ou 750 ml (manuelle et pistolable), weberfoam PU bénéficie d'un fort rendement de remplissage ainsi que d'une grande stabilité de forme (pas de retrait ou post-expansion). Il procure une excellente isolation thermique et acoustique.Enfin, au rang des divers mastics, se distingue weberseal MS, dont la formule se révèle particulièrement résistante aux intempéries et aux UV. Là où d'autres mastics requièrent de préparer le support en amont, weberseal MS peut s'appliquer directement sur tous supports, même légèrement humides. Ses usages sont multiples : étanchéité et collage dans les industries de la construction et de métal, collages structuraux dans des applications vibrantes, rejointoyage des joints de sol, joints de raccordement et de dilatation entre les profilés des fenêtres et le mur...weberseal PU40, disposant comme weberseal construction du label SNJF Façade 25E, est adapté aux collages et à la réalisation de joints d'étanchéité, adhérant à de très nombreux matériaux, sans risque de déchirures. Enfin, weberseal roof tile est une colle à tuile d'une grande élasticité et weberseal acrylic, labellisé SNJF Façade 12,5P, recouvrable après durcissement, offre une excellente adhérence à de nombreux matériaux poreux et à l'aluminium (joints aux appuis de fenêtres, entre plinthe et mur, entre maçonneries, etc.).
Il y a 5 ans et 6 jours

Des décrets à venir pour la reconnaissance du Covid-19 en maladie professionnelle

M. Pietraszewski a rappelé que la reconnaissance en maladie professionnelle pour les soignants, promise par le ministre de la Santé, Olivier Véran, était "un devoir" envers ces professions.Il répondait à une question du député (Génération.s) de la Loire Régis Juanico sur la reconnaissance en maladie professionnelle pour les métiers autres que soignants (caissiers, pompiers, postiers, agents de maintenance...), souvent désignés comme "deuxième ligne"."Pour les autres travailleurs que vous évoquez, qui ont pu être contaminés dans le cadre de leur activité professionnelle, nous allons aussi faire en sorte qu'ils puissent obtenir une indemnisation au titre de la maladie professionnelle", a-t-il dit."Je ne partage pas votre proposition de créer un fonds, je crois qu'il est logique d'inscrire cela dans le système de maladie professionnelle qui est déjà éprouvé, qui fonctionne bien et qui me paraît tout à fait adapté", a-t-il ajouté."Nous présenterons dans les jours qui viennent les décrets qui seront ensuite publiés très rapidement sur le sujet", a-t-il ajouté. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, avait jugé la semaine dernière "insupportable" de n'être toujours pas fixé de manière claire sur la reconnaissance comme maladie professionnelle du coronavirus.La CFDT souhaite la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle pour tous les métiers, de même que d'autres organisations syndicales, et pas uniquement pour les soignants.Une liste des maladies professionnelles reconnues est établie dans des tableaux annexés au code de la sécurité sociale et au code rural.Si le salarié entre dans les critères (avec des durées d'exposition au risque), il n'a pas besoin de prouver le lien entre sa pathologie et son travail. Si tous les critères ne sont pas remplis, il faut apporter la preuve du lien entre son travail et la maladie et c'est donc bien plus compliqué.Par ailleurs, en dehors de ces tableaux, tout salarié estimant avoir contracté une maladie du fait de son travail peut faire un dossier auprès d'un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles. Le processus est alors très long, "un parcours du combattant" selon plusieurs sources
Il y a 5 ans et 6 jours

Un rapport du Sénat propose des mesures pour soutenir les PME fragilisée par la crise sanitaire

Ce rapport de la Commission des affaires économiques du Sénat rassemble 17 mesures qui visent notamment à "éviter une vague de faillites" parmi les PME et à "relancer le commerce de proximité", selon une synthèse consultée par l'AFP.Il s'agit de "donner un certain nombre d'idées à l'exécutif pour la mise en œuvre du plan de relance" qui sera dévoilé en septembre, a précisé à l'AFP Serge Babary, sénateur (LR) d'Indre-et-Loire, copilote de la cellule à l'origine du rapport."Il reste encore des professions en grande difficulté, certaines sont connues et structurées comme l'événementiel, mais on s'inquiète aussi de tous les professionnels en amont de ces activités", a-t-il ajouté, citant par exemple les traiteurs, photographes et fleuristes qui gravitent autour de l'industrie du mariage.Pour accélérer la reprise de l'activité, les sénateurs proposent par exemple de baisser la TVA "par exemple à 5,5%" pour les secteurs les plus touchés par la crise (commerce, hôtellerie, restauration, etc.) ce qui pourrait se traduire par "une baisse des prix améliorant le pouvoir d'achat des consommateurs" et par "une hausse des marges" des entreprises concernées.Le rapport suggère aussi de renforcer et de prolonger jusqu'à la fin de l'année certains dispositifs existants. Il préconise en particulier d'assouplir les conditions d'éligibilité au fonds de solidarité permettant aux très petites entreprises de toucher une aide financière.Il recommande également de renforcer les fonds propres des TPE et des PME avec des prêts participatifs ou des obligations convertibles afin de "rétablir leur capacité d'investissement".Les commerçants et les artisans, "frappés de plein fouet" par l'interdiction d'accueillir du public, étaient déjà fragilisés par plusieurs facteurs, souligne le rapport, comme une faible trésorerie, la désertification des centres-villes ou leur manque de numérisation.Ils doivent donc "être durablement accompagnés dans la transition numérique", estiment les sénateurs, qui proposent de "soutenir la formation des dirigeants et salariés" dans ce domaine et de les inciter "à améliorer leur visibilité sur internet", à l'aide notamment d'un crédit d'impôt.Le commerce de proximité "doit être revalorisé", insiste le rapport, qui plaide pour sa promotion dans une campagne nationale.Pour dynamiser ces filières, l'aide à l'embauche d'un apprenti doit être renforcée, estime également le document.
Il y a 5 ans et 6 jours

Les artisans du bâtiment déçus par le projet de loi de finances, font 6 propositions au gouvernement pour relever le défi de la reprise

Ce plan n'est cependant pas à la hauteur de la situation d'urgence dans laquelle se trouvent les entreprises artisanales du bâtiment. Le Gouvernement occulte la question de la prise en charges des surcoûts liés aux précautions sanitaires et exclut les entreprises du BTP des mesures d'exonération de cotisations et contributions sociales. La CAPEB souhaite donc alerter les parlementaires et propose des mesures fortes, parfois déjà formulées lors du précédent projet de loi de finances pour 2020, qui permettront au secteur de se maintenir et de relever le défi de la reprise de l'activité économique. La CAPEB formule en outre six propositions au plus proche du terrain afin de déverrouiller certains obstacles à la reprise totale de l'activité.Patrick Liébus, Président de la CAPEB : « La crise qui frappe nos entreprises est un choc d'une ampleur inédite. La situation est grave : nous faisons face à de très fortes contraintes de trésorerie et nous devons nous organiser pour accroitre progressivement notre niveau d'activité, notamment en ce qui concerne les chantiers les plus complexes. N'oublions pas que notre secteur représente 6,4% de l'emploi et 5% de la valeur ajoutée en France et qu'il offre, au redémarrage de l'économie nationale, de puissants effets d'entraînement ! nous avons donc formulé des demandes concrètes et adaptées à la réalité du terrain, que les pouvoirs publics doivent prendre en compte pour relever le défi de la reprise de l'activité de l'artisanat du bâtiment. A situation exceptionnelle, nous voulons des mesures exceptionnelles. C'est le moment de prendre en considération certaines de nos propositions rejetées l'an passé, mais également d'en retenir de nouvelles. Nous demandons à nos CAPEB départementales de les porter à la connaissance de leurs parlementaires. »Des mesures gouvernementales à renforcerA l'occasion de l'examen du projet de loi de finances rectificatives qui sera examiné à l'Assemblé Nationale, la CAPEB souhaite interpeller les députés pour qu'ils alertent le Gouvernement sur la question de la prise en charge des surcoûts engendrés par la mise en place des précautions sanitaires. Pour la rénovation des logements, la CAPEB estime le surcoût des travaux sur site de l'ordre de 10 à 20%.Les postes les plus lourds concernent notamment la réorganisation des chantiers notamment en cas de co-activité entre plusieurs entreprises ou plusieurs équipes, le transport des salariés, la désinfection des surfaces, la gestion des déchets. Cela concerne également l'obligation de réaménagement des bases de vie, des vestiaires, des sanitaires sur site et bien évidemment de fournir aux travailleurs tous les équipements de protection nécessaires (gants, masque, etc.).La solution proposée par le Gouvernement réside dans la négociation ou la renégociation, et tout particulièrement en marché public. Or de quelle marge de manœuvre dispose une entreprise artisanale face à son client particulier ou encore face à son maitre d'ouvrage public. Cette mesure est, dans tous les cas, inopérante pour une petite structure.La CAPEB rappelle que ces coûts contribuent à augmenter les montants des devis et souhaite que l'État puisse prendre des dispositions compensatoires pour alléger les coûts des entreprises qui supporteront pour partie ces surcoûts.Le troisième projet de loi de finances rectificative prévoit par ailleurs d'accorder aux entreprises les plus touchées par la crise économique et sanitaire actuelle des mesures exceptionnelles d'exonération de cotisations et contributions sociales ainsi que des remises de dettes et des plans d'apurement. Ces mesures sont proposées aux secteurs d'activité les plus touchées notamment les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration de la culture de l'événementiel du sport et du commerce de détail non alimentaire ainsi que les secteurs dont l'activité dépend de celles de ces secteurs. Elles ne concernent pas le secteur du Bâtiment pourtant lourdement touché par la crise économique actuelle, notamment en raison du temps nécessaires qu'il a fallu pour établir le guide officiel de recommandations sanitaires sur les chantiers et en raison des refus de la clientèle privée et des particuliers (87% de l'activité du secteur) de procéder aux chantiers.Compte tenu de son poids dans l'économie et de son importance pour l'activité dans les territoires, la CAPEB demande l'extension de ces mesures exceptionnelles d'exonération des cotisations et contributions ainsi que les remises de dettes, aux employeurs et travailleurs indépendants relevant du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics.Projet de loi de finances rectificatives : l'occasion de revenir sur des erreurs du projet de loi de finances initialLe projet de loi de finances pour 2020 prévoyait d'exclure du CITE les 9° et 10° déciles qui représentent les ménages les plus « aisés ». Si l'on peut comprendre que le Gouvernement, au travers d'une mesure sociale, soutienne légitimement les ménages modestes et très modestes, pour autant en termes de massification des travaux et sur un plan environnemental, exclure les 9° et 10° déciles, qui réalisent actuellement près de 50% des travaux relevant du CITE, marque une incohérence et conduira inévitablement à une baisse du nombre de rénovations énergétiques des logements. Le projet de loi de finances rectificatives constitue une occasion de revenir sur cette mesure, en lien avec les objectifs fixés par le Président de la République qui souhaite mettre l'accent sur la rénovation énergétique.Le projet de loi de Finances 2020 supprimait en outre le CITE pour les ménages intermédiaires, concernant les chaudières gaz à très haute performance énergétique (THPE). Or, il est objectivement démontré que ces équipements ont vocation à remplacer le parc des chaudières fioul et gaz existant, en contribuant à la diminution des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre. Une suppression brutale du CITE sur les chaudières gaz à très haute performance énergétique n'est donc pas concevable aujourd'hui.Enfin, la CAPEB plaide pour un retour de la TVA à un taux réduit de 5,5% pour l'ensemble des travaux de rénovation. Cette mesure représenterait une réponse concrète aux enjeux économiques et climatiques actuels.Six propositions simples et au plus proche du terrain pour soutenir l'activité du secteurLa CAPEB adresse par ailleurs aux pouvoirs publics des demandes adaptées au quotidien des entreprises artisanales. Tous les obstacles de terrain que peuvent rencontrer les entreprises artisanales et toutes les incohérences administratives qui minent le quotidien des entreprises artisanales doivent être levés afin que leur survie économique soit assurée.Afin de renforcer leur trésorerie pour éviter au maximum les défaillances d'entreprise, la CAPEB demande :Le paiement direct à l'entreprise de l'avance et du solde des aides aux travaux (MaPrimeRénov, Anah, Action Logement…)Anticiper le versement des primes CEE aux clients, notamment pour les chantiers engagés, afin d'accélérer les règlements envers les entreprisesPermettre aux collectivités territoriales de supprimer les « droits de trottoir » afin que ces entreprises puissent reprendre leur activité sur tout le territoire et le plus rapidement possibleLe droit au stationnement pour les véhicules professionnelsAutoriser durant les mois de l'été la mise en place d'échafaudages et/ou de bennesAccroître les rénovations par la possibilité de déroger au PLU, en favorisant un plus grand niveau de constructibilitéPatrick Liébus, Président de la CAPEB : « Pour conclure, et pour le moment, j'ai bien peur que ce que nous appelons « reprise » ne corresponde en fait qu'à l'exécution des devis et commandes d'avant Covid. Par conséquent, ce qui est très inquiétant pour les semaines et mois à venir, c'est l'éventuelle insuffisance des nouvelles commandes, qui constitueraient la « vraie » reprise. Mes deux craintes : un trou d'air en automne et encore trop peu de chantiers en activité totale et normale. Je rappelle que le dernière enquête des CERC fait apparaître que seulement 63% des chantiers repris fonctionnent à 100%. Malheureusement, un bon nombre d'entreprises artisanales sont amenées à supporter les surcoûts, notamment quand elles réalisent des travaux pour les particuliers, ce qui risque de les conduire à des situations de trésorerie très dégradées, voire de les conduire à la faillite. Enfin, sous peu, nous présenterons l'intégralité du plan de relance que la CAPEB propose pour le secteur, plan qui intégrera bien sûr ces quelques propositions »
Il y a 5 ans et 6 jours

93% des chantiers ont repris en France, selon Julien Denormandie

"Nous sommes à 93% de reprise des chantiers sur le territoire national", a déclaré M. Denormandie sur la chaîne BFM Business.De nombreux chantiers étaient tombés à l'arrêt au printemps, à la suite des mesures de confinement décidées contre la propagation du coronavirus. Même si ces chantiers n'étaient pas interdits, il s'est souvent révélé difficile de respecter les contraintes sanitaires, du moins dans un premier temps."Il y a à peu près 15 jours, nous étions à 70%, et il y a un mois, nous étions à à peine 50%", s'est félicité M. Denormandie. "La reprise est là et la dynamique est là."Pour autant, la reprise est plus lente que l'objectif qu'avait fixé le ministre. Il désirait, voici environ un mois, que l'intégralité des chantiers aient repris dès la fin mai.De plus, parmi les chantiers qui ont repris, certains restent en deçà de leur activité normale."Ils sont environ pour 70% d'entre eux repartis à pleine activité", a détaillé M. Denormandie. "Tous n'ont pas encore retrouvé leur régime de croisière."Confiant sur la reprise immédiate, le ministre craint surtout un "trou d'air" à l'automne, qui répercuterait les difficultés actuelles des entreprises à engranger des commandes.Le secteur craint que les mesures de relance prévues à l'automne par le gouvernement arrivent trop tard. Il regrette de ne pas faire l'objet, dès maintenant, d'un plan spécifique comme l'automobile, l'aéronautique et le tourisme."Notre objectif aujourd'hui, c'est de relancer la commande", a promis M. Denormandie, qui dit avoir mis la pression en ce sens sur les organismes dépendant directement de son ministère.Il a aussi rappelé que le gouvernement allait donner une enveloppe d'un milliard d'euros aux collectivités locales pour leurs investissements, bien que les fédérations du secteur jugent la mesure insuffisante en l'état.
Il y a 5 ans et 6 jours

Baisse de 30% des transactions immobilières sur toute la France mais un marché rééquilibré prêt à rebondir

Cette période a été l'occasion, pour de nombreux ménages, de repenser leur mode de vie et d'y adapter leur projet d'achat immobilier. Néanmoins, dans ce contexte, les conditions d'obtention d'un prêt se sont resserrées en raison notamment de la hausse des taux d'emprunt conjuguée à la baisse du taux d'usure [1]. Cette situation a engendré un effet ciseau [2] et pénalisé en premier lieu les ménages aux revenus les plus modestes.Afin de construire et de mener à bien sa demande de prêt, dans les conditions les plus avantageuses possibles et ce, quels que soient son profil ou sa situation financière, il est aujourd'hui plus que jamais nécessaire de se faire accompagner par un professionnel du crédit immobilier, tel que La Centrale de Financement. Les conditions d'emprunt sont d'ailleurs plus favorables au mois de Juin 2020 que sur le mois précédent ; après une remontée des taux des crédits immobiliers constatés au mois de Mai, ceux-ci ont finalement diminué sur l'ensemble des durées d'emprunt supérieures à 10 ans. À l'inverse, les taux ont confirmé leur tendance haussière sur les emprunts de courte durée (7 et 10 ans). Malgré le contexte de crise, les conditions d'emprunt restent donc toujours attractives et la pierre une valeur sûre !Une diminution du nombre de transactions profitable au marché du crédit immobilierAlors qu'en 2019 le nombre de transactions avait dépassé le million, le marché immobilier était au bord de la surchauffe sans avoir de véritables solutions pour le freiner et éviter le risque d'inflation. Avec la crise épidémique, la demande de crédit s'est fortement freinée permettant de rééquilibrer le marché du crédit immobilier, sans intervention du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF).La Centrale de Financement a en effet constaté une diminution d'environ 30% de la demande de crédit, de janvier à Mai 2020 sur l'ensemble de la France, par rapport à 2019.« La diminution des demandes de prêt est légèrement moindre dans les zones les plus touchées par l'épidémie (-28,75%) en raison d'une volonté plus marquée des ménages installés en Ile-de-France de faire évoluer leur projet de vie vers des résidences situées à proximité d'espaces verts ou en bord de mer. », précise Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de Financement.Malgré les dommages induits par l'augmentation du chômage partiel en France, le marché du crédit immobilier devrait également être en mesure de rebondir.« Les pertes temporaires engendrées sur le marché par les emprunteurs (issus du secteur de la restauration, de l'hôtellerie etc.) ne pouvant plus honorer leurs échéances de prêts seront compensées par l'augmentation du pouvoir d'achat d'acquéreurs travaillant dans d'autres secteurs d'activité (santé, nouvelles technologies etc.). Le marché du crédit immobilier n'en est finalement que peu impacté. La Centrale de Financement reste donc très confiante sur l'avenir du crédit immobilier qui demeure l'un des investissements préférés des Français ! » déclare Sylvain Lefèvre.La Banque de France se veut également rassurante sur l'évolution du secteur, elle s'attend à un retour à la normale à partir de juillet. Pour elle, l'effet du confinement n'aura finalement eu qu'un impact « temporaire » sur le marché immobilier.Une période favorable au mûrissement des projets d'achat immobilierMalgré le confinement, les ménages français sont restés confiants et ont profité de cette période pour mûrir un projet d'achat ou le faire évoluer. Nombre d'entre eux ont notamment orienté leur réflexion vers l'acquisition d'une résidence secondaire.« Nous avons constaté une augmentation d'environ 10% des intentions d'achat pour les résidences secondaires, plus particulièrement dans l'Ouest (en Bretagne notamment) et dans le Sud, où les villes les plus attractives ont eu le vent en poupe (Nantes, Bordeaux, Montpellier, Avignon, etc.). Il s'agit, pour la plupart, de ménages parisiens qui souhaitent s'éloigner de la capitale tout en restant à proximité des grands axes TGV. » ajoute Sylvain Lefèvre.Si le marché du crédit immobilier peut s'appuyer sur de nombreux leviers pour repartir, la crise a néanmoins eu pour effet de pénaliser les emprunteurs les plus modestes. En cause : l'augmentation des taux d'emprunt conjuguée à la baisse du taux d'usure. Pour favoriser la reprise, il est donc nécessaire de proposer des solutions permettant aux ménages d'accéder à l'emprunt et ce, quels que soient leur situation financière ou leur profil.Favoriser la reprise en luttant contre l'effet pervers du taux d'usure, grâce à la délégation d'assurance !Fixé à la fin de chaque trimestre par la Banque de France, le taux d'usure protège l'emprunteur contre des taux supérieurs à ce taux plafond, dont le dépassement pourrait placer l'emprunteur dans une situation financière difficile. Mais, depuis le début de l'année, il baisse pour la deuxième fois et se rapproche des taux moyens pratiqués par les banques (qui ont augmenté pendant la crise), générant un effet ciseau. A ce jour, celui-ci laisse peu de marges aux emprunteurs modestes dont le dossier nécessite de négocier des intérêts plus élevés (banques et assurance de prêt compris) ...Afin de permettre aux ménages impactés par cet effet ciseau d'accéder à un crédit immobilier dans les meilleures conditions possibles, la Centrale de Financement, propose des solutions de financement sur-mesure et parvient à réduire significativement le coût de l'assurance, grâce à une délégation d'assurance adaptée.Le montant de l'assurance de prêt varie selon l'état de santé du contractant au prêt. Si ce dernier est atteint d'une ou plusieurs pathologies, le montant de l'assurance proposé par les Banques, généralement un contrat d'assurance groupe négocié en amont avec un assureur, peut être suffisamment important pour que son Taux Annuel Effectif Global (TAEG) atteigne rapidement le taux d'usure en vigueur. Le montant des assurances crédit proposées par les banques se base généralement sur le calcul d'un taux moyen établi selon le profil de l'emprunteur, et appliqué au montant total du capital emprunté.Or, avec une délégation d'assurance, l'emprunteur bénéficie de garanties d'assurance véritablement adaptées à son profil et ses capacités financières. Elle permet de bénéficier d'un remboursement évolutif et se base non pas sur le capital total à rembourser mais sur ce qui reste à rembourser par l'emprunteur. Ainsi, tout au long du remboursement du prêt, le montant de l'assurance diminue et engendre des mensualités moins importantes pour l'emprunteur, lui permettant de contracter un prêt immobilier dans les meilleures conditions.Juin 2020, un mois plus favorable à l'emprunt que le précédent !Après une hausse des taux généralement constatés sur le mois de Mai, ceux-ci ont finalement diminué sur les durées de prêt supérieures à 10 ans pour le mois de Juin 2020, améliorant les conditions d'emprunt sur 12, 15, 20 et 25 ans.Ainsi, avec les taux annoncés ce mois-ci, pour un emprunteur contractant un prêt d'un montant de 180 000 € sur 20 ans à 1,27%, la mensualité s'élèvera à 849,6 euros avec un coût total de crédit de 23 904 euros.Évolution des tauxLes taux immobiliers moyens de juin 2020 par durée d'empruntLes conditions de taux généralement constatées augmentent de 0,02% pour les prêts de courtes durées, à savoir sur 7 à 10 ans. En revanche, pour les emprunts d'une durée supérieure, les taux ont finalement diminué de 0,04% pour les prêts sur 12, 20 et 25 ans et de 0,03% pour les prêts contractés sur une durée de 15 ans. Les meilleurs taux immobiliers de juin 2020 par durée d'empruntLes meilleurs taux du mois de Juin restent stables par rapport à ceux du mois de Mai pour l'ensemble des durées d'emprunt. Un emprunteur bénéficiant d'un très bon dossier pourra donc solliciter un financement, avec un taux hors assurance, aussi avantageux que le mois précédent. Profil des emprunteurs ayant réalisé leur projet en mai 2020Usage du bien financé en mai 2020L'emprunteur type du mois de mai 2020[1]Le taux dit d'usure est celui au-dessus duquel les établissements de crédit n'ont pas le droit d'accorder de prêt. Il ne s'applique pas uniquement au taux d'emprunt proposé par la banque, mais au Taux Annuel Effectif Global (TAEG) qui inclut l'assurance emprunteur et les frais annexes.[2]Avec l'augmentation des taux pendant la crise, l'écart entre le TAEG et le taux d'usure s'est réduit : il s'agit de l'effet ciseau. Dans ces conditions, les futurs emprunteurs ont atteint plus rapidement le taux d'usure, entraînant ainsi le refus de leur prêt immobilier.[3]https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/03/26/les-seuils-de-l-usure-au-1er-avril-2020[4]Incluant les opérations de crédit destinées à regrouper des crédits antérieurs comprenant un ou des crédits mentionnés au 1° de l'article L. 313-1 du code de la consommation dont la part relative dépasse 60% du montant total de l'opération de regroupement de crédit.[5]S'agissant du taux de l'usure applicable aux crédits à taux fixe, fixation de seuils de l'usure par tranche de maturité: moins de 10 ans, 10 ans à moins de 20 ans, 20 ans et plus.[6]La délégation d'assurance, dans le cadre d'un crédit immobilier, permet aux emprunteurs de contracter une assurance emprunteur auprès d'une compagnie autre que l'organisme de crédit qui lui accorde le prêt (également appelée assurance de prêt « hors banque »)
Il y a 5 ans et 6 jours

Les travaux de la reconstruction de Notre-Dame pourront débuter en janvier 2021

"On finit toute la consolidation. Raisonnablement, on peut commencer les travaux en janvier 2021", a-t-il déclaré à la presse lors de l'inauguration d'une exposition de dessins d'enfants représentant la cathédrale, sur la palissade du chantier, en présence de Jean-Louis Georgelin, chef des opérations de la reconstruction du joyau de l'art gothique."Il y a toujours des aléas. Mais c'est raisonnable de le penser", a-t-il ajouté, saluant par ailleurs, devant plusieurs dizaines d'écoliers présents, le "signe d'espérance" donné par les enfants avec leurs dessins.Le chantier a connu des aléas. Il avait été retardé durant l'été par des mesures contre la contamination au plomb. Puis à l'automne et à l'hiver, les intempéries ont bloqué les travaux. Au printemps, le coronavirus a plongé le chantier dans le sommeil. Il pu reprendre récemment avec notamment la dernière phase de la délicate opération de démontage de l'échafaudage de la flèche de Notre-Dame, qui a commencé la semaine dernière.L'ambition du président Emmanuel Macron est de redonner vie à la cathédrale d'ici 2024.Mgr Aupetit a également béni une réplique de la statut de Notre-Dame, - la Vierge au pilier- installée depuis quelques jours sur le parvis.
Il y a 5 ans et 6 jours

Saint-Gobain développe des vitres de protection sanitaire

Saint-Gobain produit différentes solutions en kits complets (verres et fixations), faciles et rapides à poser pour se conformer à toutes les configurations de comptoirs ou de bureaux.Une offre plurielle pour répondre à tous les besoinsSaint-Gobain développe des ensembles en kits complets dont les modules peuvent être composés de 1 ou 3 faces en verre. Ils peuvent intégrer une ouverture « passe-documents » ou un parloir en fonction des besoins. Les vitres sont montées sur des profilés en aluminium ou assemblées avec des pièces métalliques selon les modèles. La stabilité des kits installés est renforcée par des systèmes d'adhésifs ou de pièces métalliques vissées directement sur le support. Les verres et les accessoires en aluminium sont totalement recyclables.Saint-Gobain propose différents designs de vitres de protection sanitaire en fonction du style souhaité. Leurs accessoires métalliques sont aussi disponibles en plusieurs finitions.En standard, les kits intègrent du verre PLANICLEAR® SECURIT (verre de sécurité trempé, norme EN 12150) dont l'épaisseur varie de 4 à 10 mm. Dans la mesure où ces épaisseurs sont respectées, des solutions avec des verres feuilletés de sécurité peuvent aussi être étudiées : STADIP PROTECT® pour une sécurité renforcée, STADIP SILENCE® pour plus d'isolation phonique, ou encore STADIP COLOR® pour ajouter de la couleur à la transparence.Pour les projets qui nécessitent une solution personnalisée, Saint-Gobain peut concevoir une solution spécifique : dimensions, contraintes techniques, association particulière entre le verre et les accessoires, etc.Une protection efficace et durableLes vitres de protection sanitaire Saint-Gobain constituent d'excellentes protections contre la contamination bactérienne ou virale.La surface lisse du verre offre un nettoyage facile et efficace, qui rend le matériau à la fois hygiénique et esthétique dans la mesure où la transparence perdure, sans jaunissement ni voile blanc après vieillissement du verre.Contrairement à d'autres types de matériaux de synthèse, les verres Saint-Gobain peuvent être nettoyés avec un produit anti-virus, à base d'alcool à 70° au minimum, sans risquer d'altérer leur surface au fil du temps.Une solution esthétique et modulableLa vitre de protection sanitaire crée une séparation transparente entre deux espaces et laisse pénétrer la lumière naturelle. Particulièrement esthétique et durable, cette solution offre un agencement sécurisé des comptoirs et bureaux dans tous types d'établissements : bars, restaurants, hôtels, bureaux, boutiques, centres de santé et autres bâtiments recevant du public.Les kits de vitres de protection sanitaire de Saint-Gobain s'installent sur tous types de supports solides et plans comme le bois, le béton, le carreau de plâtre, le verre... dont la surface est propre, lisse et résistante. En fonction du style souhaité, le kit peut être composé avec différentes options de verres décoratifs de la gamme Saint-Gobain :verre texturé trempé des gammes DECORGLASS® ou MASTERGLASS®, pour un effet translucide décoratif qui donne du caractèreverre de sécurité trempé avec impression digitale PICTURE-it®, pour des décors personnalisés : textes, logos, graphismes, photos, etc.vitrages à occultation commandée, vitrages chauffants, etc.
Il y a 5 ans et 6 jours

bio'bric s'organise avec ses partenaires pour accompagner et faciliter la reprise du marché

« On a vécu et on vit encore une période exceptionnelle. Même si le marché connait une période d'incertitude, la société Bouyer Leroux est aujourd'hui pleinement opérationnelle pour y faire face auprès de l'ensemble de ses clients (professionnels de la distribution, entreprises de maçonnerie, plâtriers plaquistes, couvreurs, constructeurs et promoteurs) grâce à ses équipes techniques et commerciales qui se sont adaptées aux nouvelles contraintes » révèle Pierre-Alexandre Cheminel directeur marketing et commercial.Une écoute du marché renforcée pour ajuster la production sur les besoins des clientsIl y a encore une interrogation concernant le mois d'août qui traditionnellement est un mois plus faible en activité pour le bâtiment.« Les entreprises maintiendront-elles leur activité pour rattraper les retards dus aux mois de mars et avril ? Optimiseront-elles leurs chantiers avant d'entrer dans la saison d'hiver? Il y a encore des inconnues. Nous avons anticipé plusieurs scénarios pour faciliter cette reprise et d'ores et déjà, acquis de nouvelles manières de travailler » confie PierreAlexandre Cheminel.Un plan d'actions spécifique pour mieux s'adapterOptimisation du stock, souplesse de la production et réactivité des équipes techniques et commerciales bio'bric sont les trois conditions pour répondre aux contraintes liées à la gestion du Covid-19 sur les chantiers et pour aider ces derniers à repartir au plus vite et efficacement.« Le bon partenaire en temps de crise est celui qui sait être à l'écoute du marché et adapter sans cesse son organisation pour répondre aux besoins de ses clients » souligne Pierre-Alexandre Cheminel. « Pour nous assurer que nous serions bien en mesure de le faire, nous nous sommes attachés à lever au sein de nos processus l'ensemble des risques potentiels liés à la situation d'incertitude que nous vivons ».Un dispositif industriel flexible pour pouvoir approvisionner les chantiers sur l'ensemble du territoire et éviter toute rupture de produitsBouyer Leroux a aujourd'hui un stock qui permet de construire 9000 logements (5000 maisons, 4000 logements collectifs), soit l'équivalent d'une ville de 20000 habitants. Ce stock est en cours de renforcement, avec l'objectif de couvrir 3 mois de ventes à fin juillet. De plus, Bouyer Leroux a la capacité d'augmenter rapidement et significativement sa production dans l'hypothèse d'un rattrapage d'activité dans les prochains mois.Grâce à une chaine d'approvisionnement 100% locale et en propriété, la disponibilité de la matière première, l'argile, n'est pas un sujet pour la brique. Bouyer Leroux dispose en effet de plus de 30 années de réserves d'argile. Un volume équivalent à plus de 6 mois de fabrication est déjà extrait et prêt à l'emploi.Le dispositif industriel composé de 9 usines idéalement situées en France permet de pallier l'éventualité d'un isolement de certaines régions dans le cas d'une deuxième vague. Un plan de substitution est déjà prévu en ce sens. Enfin, le panel de transporteurs partenaires de Bouyer Leroux a été évalué et permettra ainsi de répondre à la demande.Accompagner les clientsDans ce contexte de profonde transformation, notamment digitale, la direction marketing et commerciale bio'bric a rapidement mis en place des solutions en modifiant l'organisation de ses équipes techniques et commerciales, et en les formant.Les maîtres mots : bonnes pratiques et adaptabilité Les équipes techniques et commerciales bio'bric, doivent aussi s'adapter pour continuer à être aux côtés de leurs clients et de leurs partenaires, et les accompagner aux mieux en leur proposant de nouveaux services :Développement du digital et de la visio-conférencePour accompagner le protocole sanitaire des clients qui demande de limiter au maximum les rendez-vous physiques, les commerciaux peuvent désormais entrer en contact avec eux par visio-conférence (100% des commerciaux sont équipés). Cela change la conduite des entretiens. Il faut en peu de temps être pertinent en proposant le service le mieux adapté au besoin du client. Pour accompagner ce changement dans les pratiques et le discours commercial, 600 heures de formation des commerciaux ont été programmées en mai.Des tutoriels ont été créés pour la mise en œuvre des produitsDifficile de se rendre sur tous les chantiers actuellement, c'est pourquoi plusieurs vidéos courtes et explicites sont mises à la disposition des équipes techniques et commerciales.Des supports de communication adaptés aux besoins actuels des entreprisesAinsi, une fiche montrant que la brique collée est un système compatible avec les gestes barrières a été mise à disposition des entreprises. Ces dernières peuvent intégrer ces préconisations dans leur propre protocole de reprise sanitaire.Une offre pertinente dans le contexte actuelCompte tenu des surcoûts liés à l'instauration des mesures sanitaires sur les chantiers face au coronavirus, les promoteurs et constructeurs de maisons individuelles sont, aujourd'hui, en recherche de produits compétitifs qui offrent les performances thermiques, acoustiques et mécaniques attendues.Les nouvelles solutions, telles que la colle fix'bric et la planelle supeRmax, commercialisées par Bouyer Leroux répondent à ces critères.En collectif : la solution brique répond parfaitement aux attentes du marchéAinsi, pour compenser une partie des frais générés par la mise en application des gestes barrières sur chantiers, la solution brique très économique présente un intérêt certain pour les promoteurs qui ne travaillent pas encore avec ce système constructif qui a fait ses preuves. Selon la dernière étude Batiétude, la brique détenait en effet 27% de parts de marché dans le collectif en 2018.Les promoteurs qui font déjà confiance à la brique sont confortés dans leur choix. Non seulement la solution brique est économique mais elle est aussi très pertinente thermiquement. Par exemple, l'association de la planelle supeRmax (résistance thermique de 1,7 m². K/W) et la brique bgv'costo th+ optimise la performance de l'enveloppe du bâtiment tout en maîtrisant les coûts. Plus largement, le Pack Collectif bio'bric, qui associe des briques isolantes à des accessoires pour traiter de manière optimale les ponts thermiques, permet aux promoteurs de proposer plus facilement à leurs clients des espaces extérieurs tels que les balcons et terrasses qui devraient être plébiscités après cette période de confinement.En maison individuelle, les constructeurs cherchent à raccourcir leur temps de chantiers pour rattraper les retards fix'bric, la colle prête à l'emploi pour la bgv20, est une solution qui permet de gagner jusqu'à 1h30 par jour et par chantier ! Elle remporte un franc succès auprès des constructeurs et maçons. Maison France Confort, membre du groupe Hexaom, vient de l'adopter sur la région Midi-Pyrénées et la déploie actuellement sur la région Île-de-France.
Il y a 5 ans et 6 jours

Le chantier d'une église controversée dans l'Ardèche, suspendu en partie pour une une expertise environnementale

Quelque 70 militaires ont mené à bien l'opération, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.Onze personnes qui occupaient une passerelle en cours de construction ont été amenées au commissariat le plus proche. Après vérification de leur identité, elles ont toutes été relâchées."Tout s'est passé dans le calme. Les occupants n'ont pas opposé de résistance", ont indiqué les forces de l'ordre.Des militants locaux et des membres du mouvement Extinction Rébellion voulaient dénoncer un projet ayant vu le jour "dans le secret" et aux "graves conséquences écologiques" et menaçaient de bloquer le chantier sur la durée.La rivière La Bourges qui borde la construction est un habitat de plusieurs espèces protégées, font-ils valoir.Le Parc naturel régional des Monts d'Ardèche s'est prononcé contre cette construction en début d'année.Suite à l'occupation, une plainte a été déposée par les propriétaires des terrains. Les entrepreneurs chargés du chantier évaluent, quant à eux, les dégâts suite à la mobilisation. Mais ils n'ont pour l'instant pas déposé plainte.La préfète de l'Ardèche Françoise Souliman a indiqué qu'elle restait ouverte à une rencontre avec les opposants au projet mais qu'elle ne laisserait pas une ZAD (une "zone à défendre", dans le vocabulaire des militants écologistes) s'installer.Une expertise environnementale pour calmer les tensionsLa préfète de l'Ardèche a proposé de suspendre les travaux de la passerelle d'une église controversée au cœur du parc régional des monts d'Ardèche, le temps de mener une expertise environnementale pour étudier son impact sur une rivière en contre-bas.Cette étude indépendante, qui pourrait être menée dans l'été, permettrait de "préciser définitivement l'impact du projet sur les espèces et leur habitat", indique la préfète Françoise Souliman dans un communiqué.Ce chantier, qui a débuté il y a un an dans le village de Saint-Pierre-de-Colombier, est porté par la congrégation catholique de la famille missionnaire de Notre-Dame. Il prévoit la construction d'une imposante église de 3.500 places, d'un parvis, de logements, d'un parking et d'une passerelle sur la rivière La Bourges.Mais cette rivière qui borde la construction est un habitat de plusieurs espèces protégées. Le Parc naturel régional des Monts d'Ardèche s'était prononcé contre cette construction en début d'année.Et des militants écologistes se sont montés en collectif et avaient commencé à occuper le site ce week-end, avant d'être délogés par les forces de l'ordre lundi.Mardi, la préfète a réuni tous les acteurs de ce conflit. La congrégation religieuse a accepté le principe d'une étude. Reste maintenant à savoir si le groupe des "Ami.e.s de la Bourges" y souscrira également.Si tout le monde s'accorde, les travaux de la passerelle seront suspendus jusqu'aux résultats de l'étude, mais le reste du chantier pourra continuer.
Il y a 5 ans et 7 jours

Lancement du Prix Femmes Architecte 2020

Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s'inspirer des modèles féminins existants, et d'encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.Les seules conditions de participation à ce prix sont d'être inscrite à l'Ordre des Architectes et d'être l'auteure des projets présentés.Quatre prix sont décernés :Prix Jeune Femme architecte, moins de 40 ans – 3 projets à 5 réalisés ou non;Prix de l'œuvre originale réalisée par une femme architecte;Prix Femme architecte – 3 à 5 ouvrages construits;Prix International – 3 à 5 ouvrages construits par une femme architecte inscrite à l'Ordre des architectes non français.La compétition est ouverte depuis le 1er juin et se clôturera le 31 juillet 2020.Remise du prix première quinzaine de décembre 2020 au Pavillon de l'Arsenal 21 bd morland Paris 75004.Renseignements et candidature sur le site www.femmes-archi.org
Il y a 5 ans et 7 jours

Le marché du Crowdfunding immobilier reprend progressivement sa marche en avant

Un produit d'épargne installé dans le paysageAprès un très bon 1er trimestre marqué par une collecte de 9,2 millions d'euros, quatre fois supérieure au premier trimestre 2019, et un triplement des remboursements (4,2 millions d'euros), l'entrée en vigueur des mesures de confinement a entrainé une suspension de quelques jours des collectes réalisées par Fundimmo pour analyser la situation en relation avec ses partenaires promoteurs et recalibrer ses opérations. Avec 12 projets financés depuis la réouverture de la plateforme le 14 avril dernier, représentant un montant de 12 millions d'euros, ce premier bilan post confinement témoigne d'un retour des investisseurs vers ce produit désormais connu par plus d'1/3 des Français*. Plusieurs nouvelles collectes sont prévues par Fundimmo pour des projets en attente d'un déblocage administratif, d'ici la tenue des élections municipales.« Le bilan marché du premier semestre devrait confirmer que le crowdfunding immobilier poursuit sa croissance malgré les difficultés que le secteur immobilier a dû affronter lors de cette crise » explique Jérémie Benmoussa, Président du Directoire de Fundimmo. « Les épargnants reviennent sur les plateformes, preuve de leur confiance renouvelée dans ce placement qui a offert un rendement moyen de 9,2% par an l'année dernière, et les promoteurs ont plus que jamais besoin de financement pour mener à bien leurs projets. Ils répondent toujours présents et maintenant que les chantiers reprennent progressivement et qu'une date est fixée pour les élections municipales, le marché maintient ce cap. Le recours au crowdfunding immobilier reste aujourd'hui un levier de croissance majeur pour les opérateurs immobiliers, aussi bien pour soulager leur trésorerie que pour obtenir rapidement les fonds propres nécessaires au refinancement ou au lancement des opérations. »Un placement toujours attractif pour les épargnantsAvec un record de collecte sur le T1 2020 (95 millions d'euros, en hausse de +106% par rapport au T1 2019), le marché devrait poursuivre sa progression ou a minima se stabiliser malgré la crise Covid-19. Il est en de même pour le rendement qui devrait conserver son attractivité et renforcer les positions de ce produit d'épargne en tant que placement de diversification à privilégier.Si la durée de réalisation des programmes immobiliers pourrait être rallongée suite aux retards pris sur les chantiers en raison de la crise sanitaire, cela ne constitue pas pour autant un signal d'alarme dans la mesure où les intérêts des particuliers continuent à courir lorsque des projets prennent du retard. Le retard moyen des projets qui seront effectivement en retard de remboursement devrait être d'environ 4 mois pour les projets qui devront être remboursés dans les 12 prochains mois.« L'immobilier de demain devra prendre encore davantage en compte les aléas extérieurs sur la réalisation des chantiers » précise Jérémie Benmoussa. « Cela conduira peut-être à un léger allongement des durées de financement dans les années à venir, mais les taux devraient dans l'immédiat peu évoluer. Le confinement a quoi qu'il en soit prouvé que le numérique a plus que jamais sa place dans l'univers des placements, a fortiori pour des plateformes comme Fundimmo qui peuvent accompagner à distance les épargnants et les opérateurs immobiliers, preuve de la résilience de ce modèle. Gageons que les pouvoirs publics permettent au secteur immobilier de poursuivre la reprise enclenchée dans les meilleures conditions, pour que ce marché en pleine croissance poursuive son développement sur des bases solides. »*Étude OpinionWay pour Fundimmo, janvier 2020
Il y a 5 ans et 7 jours

Suite au confinement, les Français vont-ils plus privilégier les espaces extérieurs que leur habitation ?

Un mal-être généralLe confinement aura eu un impact certain sur le ressenti des Français vis-à-vis de leur habitation.En effet, qu'ils soient en maison ou en appartement, le constat reste le même : les Français n'en peuvent plus de leur logement ! Ainsi, même les personnes ayant un jardin sont 41% à déclarer ne plus voir en peinture leur maison. Les personnes ayant une habitation avec une terrasse ou un balcon sont légèrement plus nombreuses dans ce cas avec 53% de représentativité. Enfin, ce sont les Français qui vivent dans une habitation sans espace extérieur qui sont les plus sensibles à ce malaise à plus de 63%. Une envie de changementMaison avec Jardin, appartement avec terrasse ou sans, dans tous les cas, la grande majorité des Français aimerait bien changer d'habitation. C'est ce que déclarent 59% des personnes ayant un jardin, 67% ayant une terrasse ou un balcon et 71% qui n'ont aucun espace extérieur.Ça déménage !A la question « prévoyez-vous de déménager cette année ? », les réponses divergent en fonction des typologies d'habitation. En effet, si les personnes qui n'ont aucun espace extérieur sont plus de 62% et celles avec une terrasse ou un balcon à plus de 56%, à vouloir trouver un nouveau logement cette année, celles qui possèdent un jardin ne sont plus de 43% à avoir envie de déménager.Le jardin devient primordialLes habitations qui proposent un espace extérieur privé vont devenir de plus en plus prisées par les Français. En effet, plus de 53% des répondants déclarent que la surface extérieure est aussi importante que la surface intérieure. 42% vont même jusqu'à la déclarer plus importante et uniquement 6% la considère moins importante.Vive la campagne !Si 25% des locataires préfèrent encore la ville, et 30% la banlieue, plus de 45% veulent vivre maintenant au vert. Fait intéressant, plus les répondants ont déjà des espaces extérieurs, plus ils en veulent pour leurs projets à venir. Ainsi les personnes ayant un jardin sont 62% à voter pour la campagne et celles ayant une terrasse ou un balcon sont 42% quand celles qui n'ont rien ne sont que 31% et préfèrent à 37% un logement en banlieue.L'espace appelle l'espacePour profiter pleinement d'un espace extérieur, les Français sont même prêts à mettre la main au porte-monnaie. En effet, les personnes qui ont déjà un jardin sont disposées à 68% à payer plus pour plus d'espace extérieur, celles qui ont une terrasse sont 59% et celles sans rien sont 56%.*Méthodologie : enquête réalisée auprès de 6.304 locataires répartis sur l'ensemble du territoire français, selon la méthode des quotas, durant la période du 29 mai au 4 juin 2020. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France regroupant plus de 21.255 personnes. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives. Profils des répondants :57% disposent d'un jardin (dont 9% des répondants qui ont également une terrasse ou un balcon),38% disposent d'une terrasse ou d'un balcon,14% n'ont aucun espace extérieur.
Il y a 5 ans et 7 jours

Xavier Striebig, nouveau secrétaire général du SNPU

Assurant la promotion en France du panneau d'isolation en mousse rigide de polyuréthane, Xavier Striebig accompagne les membres du Syndicat dans la promotion de la solution, dans l'évolution des normes techniques et des exigences environnementales, et participe à l'animation du réseau. Il aura également pour mission de renforcer la présence du SNPU auprès des acteurs de son écosystème, tel que l'AIMCC. Diplômé de l'École Spéciale des Travaux Publics et de l'École Royale Polytechnique de Stockholm, cet ingénieur ETP 90 puise ses connaissances du secteur et son expertise dans deux expériences enrichissantes qui auront marqué sa carrière, au CSTB puis chez UNILIN INSULATION.« Cette prise de nouvelle fonction s'inscrit comme le prolongement naturel de mon parcours professionnel. Déjà historiquement attaché au SNPU, il me tient à cœur de faire perdurer cette institution et de renforcer son rayonnement dans les débats d'actualité. De l'évolution des réglementations techniques à l'application de la Loi Économie Circulaire, notre Syndicat entend être présent pour soutenir ses membres et être pro-actif face aux enjeux de demain. Fédérer et valoriser les démarches et les travaux de nos Commissions seront des clés de notre réussite. », explique Xavier Striebig, Secrétaire Général SNPU.Des normes au terrainEn 1994, Xavier Striebig occupe les fonctions d'Ingénieur Chargé d'Affaires au CSTB. Il devient alors Responsable du domaine de 2 la couverture à partir de 1997, puis Rapporteur du Groupe Spécialisé n° 5.1 « Couvertures ». Une période durant laquelle il instruit les Avis Techniques, rédige les DTU en partenariat avec la FFB et les divers organismes ou syndicats professionnels, ou encore accompagne les industriels dans le cadre de leur développement technique. En septembre 2008, il prend la Direction Technique et Développement d'UNILIN INSULATION, poste qu'il occupera jusqu'à sa nomination au SNPU et où il aura largement contribué à la mise en place du panneau PU (ACERMI, Avis Technique, essais, FDES, formation de la force de vente, etc.). En 2010, il intègre les Commissions Technique et Environnement du SNPU.
Il y a 5 ans et 7 jours

Action Logement mobilise des financements pour la reprise des chantiers

La crise sanitaire actuelle a eu pour effet l'interruption quasi totale des chantiers de construction, de réhabilitation et de maintenance du patrimoine de l'ensemble des bailleurs sociaux. Afin d'accompagner la reprise des chantiers, Action Logement a décidé de participer à la prise en charge partielle du surcoût liés aux mesures de sécurité sanitaire, en partage avec l'ensemble des acteurs.Le dispositif : L'aide sera négociée au cas par cas avec chaque organisme de logement social pour répondre à leurs besoins spécifiques. Elle comprend :La délivrance de prêts de hauts de bilan (PHB2.0) bonifiés par Action Logement à hauteur de 400 millions d'euros.La renégociation des prêts contractés auprès d'Action Logement Services, avec la possibilité de bénéficier de taux fixes et d'un réaménagement éventuel de durée et de profil des prêts.Bruno ARCADIPANE, Président d'Action Logement Groupe déclare :« Les Partenaires sociaux expriment par ces mesures leur volonté de participer activement à la reprise de l'activité économique, fondamentale pour l'attractivité des territoires. Ces aides viendront soutenir les entreprises et l'emploi dans une logique citoyenne et solidaire ».Jean-Jacques PEROT, Vice-président d'Action Logement Groupe souligne :« Notre responsabilité est bien de mettre tout en œuvre pour apporter notre soutien à la reprise des chantiers et à l'emploi. Plus que jamais, en cette période de crise, notre pays a un besoin massif d'une offre renouvelée en logement à prix abordables. En soutenant la reprise, le Groupe fait la démonstration de son engagement. »
Il y a 5 ans et 7 jours

Bientôt une promenade piétonne de 7 km dans le centre d'Athènes

"La grande promenade est un important ouvrage visant à changer radicalement le centre historique d'Athènes" pour relier entre eux les monuments et les sites archéologiques de la capitale grecque sur 6,8 km de parcours réservé aux piétons, a indiqué la municipalité d'Athènes."La crise du coronavirus a accéléré la nécessité de ce projet", a ajouté la mairie, selon laquelle le projet devrait être achevé en 2022.Mais certains commerçants du centre-ville s'inquiètent de l'impact de ces travaux alors qu'ils viennent de traverser un confinement qui a déjà lourdement affecté leurs activités.Les travaux ont commencé près de la place Syntagma, siège du parlement, où des pistes cyclables doivent être aménagés et des trottoirs élargis, mais ils devraient s'étendre à tout le centre historique cet été.La circulation automobile y sera interdite pendant les travaux et la police municipale pourra mettre des amendes de 150 euros en cas de violation de la réglementation.L'utilisation de véhicules électriques sera encouragée par le déploiement de stations pour les recharger et la ville devrait se doter de davantage d'espaces verts."Le centre s'ouvre à tout le monde et pas seulement aux voitures comme c'est encore le cas aujourd'hui", a déclaré le maire Kostas Bakoyannis en inaugurant les travaux."Cette Grande promenade va changer Athènes, mettre fin aux mobylettes sur les trottoirs, créer des espaces publics, et permettre d'augmenter la vitesse des trajets en bus", a-t-il ajouté.Athènes est une capitale dense, dotée de peu d'espaces verts et où la circulation automobile est soutenue. Une promenade arborée, longue de 5 kilomètres, a toutefois été aménagée autour du rocher de l'Acropole à l'occasion des Jeux olympiques de 2004.Selon la mairie, les deux voies piétonnes seront reliées "en phase finale" du chantier.
Il y a 5 ans et 7 jours

Cheminées Poujoulat lance 3CE Thermo-D pour le raccordement des chauffe-eau

Le chauffe-eau thermodynamique est un équipement électrique destiné à produire de l'eau chaude sanitaire grâce à une pompe à chaleur complétée par une résistance électrique d'appoint. Il a ainsi recours à une énergie renouvelable, l'air.Il permet de réduire jusqu'à 3 fois la consommation électrique en comparaison d'un chauffe-eau électrique classique. En neuf, il permet d'anticiper la RE 2020, participe à l'obtention du label E+ C- et donne accès au bonus de constructibilité jusqu'à 30%, pour des projets de « construction exemplaire ».Un système certifié et développé en partenariat avec deux acteurs majeurs du chauffe-eau thermodynamiqueFort de ce constat et grâce à son expérience dans le domaine des équipements de chauffage depuis 70 ans, Cheminées Poujoulat a conçu 3CE Thermo-D, en collaboration avec deux acteurs majeurs dans le domaine du chauffe-eau thermodynamique : Saunier Duval et Auer.Garanti et sous Appréciation Technique d'Expérimentation (ATEx), ce système concentrique étanche pour l'amenée et l'évacuation d'air est parfaitement adapté à l'habitat collectif neuf ou existant.Disponible en 3 diamètres (125/200, 160/250 et 200/300), le conduit 3CE Thermo-D permet le raccordement de 1 à 6 appareils individuellement sur une même colonne.La solution proposée par Cheminées Poujoulat se distingue par le choix des matériaux :« Pour le conduit central, nous avons fait le choix du polypropylène car il permet de conserver les performances des chauffe-eau thermodynamiques en évitant de refroidir l'air extérieur circulant dans l'espace annulaire. La paroi extérieure est en inox 304 afin de respecter la réglementation incendie, avec une paroi incombustible, et d'éviter la corrosion liée à la présence d'eau, la condensation, dans l'espace annulaire pour une plus grande longévité », détaille Vianney Bucher, chef produits chez Cheminées Poujoulat.Le système est sécurisé par une étanchéité maîtrisée et des colliers de jonction à chaque emboîtement.Les percements en façade sont évités avec un seul terminal en toiture sans contrainte de position. Marque de fabrique de Cheminées Poujoulat, le terminal peut être personnalisé avec une finition inox ou noir mais également dans d'autres couleurs RAL sur demande.Un montage facile et un temps de pose réduitLe système 3CE Thermo-D s'adapte à chaque configuration de bâtiments, avec toit terrasse ou toiture en pente. Un dévoiement peut être installé dans la partie supérieure du conduit, ce qui permet de s'adapter à la construction en évitant des éléments de la charpente par exemple.La conception est simplifiée avec une seule colonne verticale qui évite les soffites et les faux-plafonds dans les logements.Le montage et la pose sont réduits grâce à un conduit modulaire et un nombre de pièces limité à 4 par niveau avec un élément Té de 950 mm de hauteur utile. Afin de faciliter la mise en œuvre, l'étanchéité du tube extérieur se réalise par un emboîtement cône sur cône, sans joint. L'adaptation à chaque hauteur d'étage se fait par l'utilisation d'éléments réglables.Les condensats et l'eau de pluie, éventuellement présents, dans les deux conduits sont évacués par un seul siphon en pied de conduit, ne nécessitant donc qu'un seul raccordement au réseau des eaux usées.Prévue dans l'ATEx, la mise en œuvre du 3CE Thermo-D est également possible en maison individuelle.Les + du 3CE Thermo-D de Cheminées PoujoulatUn système certifié par une ATEx du CSTBUn développement en partenariat avec deux acteurs majeurs dans le domaine du chauffe-eau thermodynamiqueEn habitat collectif neuf ou existantRaccordement de 1 à 6 chauffe-eau thermodynamiquesUn conduit central en polypropylèneUne paroi extérieure en inox 304Un terminal personnalisable : finition inox ou noir, autres couleurs RAL sur demande
Il y a 5 ans et 7 jours

Travailler davantage, c'est "travailler tous", selon Bruno Le Maire

"Ça veut dire travailler tous, (...) ça veut dire qu'il faut que le plus grand nombre de Français puissent trouver un travail", a déclaré Bruno Le Maire sur France Info.Interrogé sur l'éventualité de demander aux Français de renoncer à des jours de congés, le ministre de l'Economie a répondu: "non, je ne crois pas du tout que ce soit ce qu'a dit le président de la République (...). La lecture est très simple: il faut que nous travaillions tous"."Il faudra trouver un emploi pour les jeunes qui vont entrer sur le marché du travail dans quelques mois, (...) il faudra faire attention à ce qu'on ne licencie pas massivement des personnes de plus de 50 ans par solution de facilité", a-t-il ajouté.Emmanuel Macron a prévenu dimanche dans son allocution que pour faire repartir l'économie française, il faudrait "travailler et produire davantage pour ne pas dépendre des autres", et ce "alors même que notre pays va connaître des faillites et des plans sociaux multiples en raison de l'arrêt de l'économie mondiale"."La reconstruction économique est la priorité absolue nationale des prochains mois", a insisté Bruno Le Maire lundi, estimant qu'il fallait "inciter les entreprises à reprendre l'activité".Les règles qui s'appliqueront à elles pour assurer la sécurité sanitaire "ne changent pas" pour l'instant, a-t-il précisé, ajoutant que les guides de protocoles sanitaires "continuent à être mis en place"."Est-ce que demain il sera possible de regarder un point ou un autre de ces protocoles? Oui certainement", a-t-il toutefois indiqué.Le télétravail "reste souhaitable dans la mesure où ça permet d'avoir une reprise progressive et de limiter la circulation du virus", a jugé le ministre. Mais c'est une solution "transitoire" qui "n'est pas la panacée", a-t-il estimé.
Il y a 5 ans et 7 jours

Myral, premier industriel de la façade à obtenir la certification Origine France Garantie

La certification OFG a pour objectif d'assurer la traçabilité d'un produit en donnant une indication de provenance claire et objective aux clients. Cette certification permet aussi de valoriser le made in France à un moment symbolique, où en pleine crise du Coronavirus, la relance de l'économie passera notamment par le soutien aux entreprises nationales.Valoriser le savoir-faire et la fabrication française des solutions MyralPour Myral, dont le siège et l'usine sont installés à Is-sur-Tille dans le département de la Côte d'Or, cette initiative est logique car cela fait plus de 30 ans que l'entreprise fait le choix du made in France dans son développement et dans l'innovation centrée sur sa solution d'isolation par l'extérieur des façades. Elle est d'ailleurs le premier fabricant spécialisé dans l'enveloppe du bâtiment à obtenir cette certification présente dans tous secteurs confondus et à désormais pouvoir apposer le fameux logo bleu-blanc-rouge. « Il nous permet de mettre en lumière notre démarche qualité, en valorisant notre savoir-faire et en assurant à nos clients l'origine française de nos produits », poursuit Sylvain Bonnot.Un engagement quotidien pour la « lutte contre les passoires thermiques »En plein développement, le groupe bourguignon a passé en 2019 le cap des 100 salariés. Il produit chaque année, dans son usine, plus de 250000 m² de parements isolants. Ils sont distribués sous la marque Uniso dans tout l'hexagone aux particuliers par des partenaires, et son réseau de franchises Les Appliqués, ainsi que sur les marchés du collectif et du tertiaire… Avec l'objectif avoué de participer au mouvement national contre le gaspillage d'énergie dans l'habitat, aussi nommé « lutte contre les passoires thermiques » par les pouvoirs publics. Un engagement fort, qui résonne encore davantage dans le contexte de crise sanitaire et économique actuel, et que la certification Origine France Garantie va participer à souligner.« En tant qu'industriel français qui investit en France et qui est actuellement engagé dans l'effort national de relance de l'économie nous sommes fiers d'obtenir cette certification Origine France garantie. C'est un symbole auquel sont sensibles nos clients : de la maîtrise d'ouvrage publique ou privée, aux particuliers qui souhaitent gagner en confort dans leur maison. » - Sylvain Bonnot, président de Myral, à l'annonce de la certification OFG