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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 5 ans et 8 jours

Julien Denormandie annonce de nouveaux testings pour déceler les discriminations à l'emploi

"Il faut lutter contre les discriminations au quotidien", dit le ministre, en citant notamment de premiers testings organisés par le gouvernement qui avaient permis "d'épingler 7 entreprises sur les 40 testées".Le testing consiste à envoyer pour la même offre d'emploi deux CV identiques avec comme uniques différences l'origine du candidat et/ou une adresse dans un quartier populaire.M. Denormandie annonce également l'arrivée prochaine d'un décret obligeant "toutes les agences immobilières et les associations professionnelles à suivre une formation de lutte contre les discriminations" tous les trois ans.Enfin, Julien Denormandie prône la suppression du mot "race" du préambule de la Constitution, qui stipule que "tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés".Dimanche matin, dans les colonnes du JDD, un autre ministre, Gabriel Attal, s'inquiète de "forces funestes" qui chercheraient à prospérer sur le ressentiment de la jeunesse pour "imposer une lutte des races". Le ministre appelle par ailleurs à "un effort collectif pour sauver les plus jeunes" face à la crise économique, et indique que la pérennisation de la réserve civique mise en place pendant la crise du Covid pourrait être une piste.L'association La maison des potes, qui lutte contre les discriminations, a salué dans un communiqué les annonces de Julien Denormandie, mais regretté qu'elles ne soient pas "plus offensives"."L'intérêt des testings, contrairement aux statistiques ethniques (qui n'ont d'intérêt que pour ceux qui veulent des places en fonction de quotas), c'est de pouvoir épingler des actes de discrimination pour pouvoir les sanctionner mais il faut maintenant que les testings (...) soient suivis d'enquêtes de l'inspection du travail et du procureur de la République au sein des entreprises épinglées", affirme l'association."Faire des testings pour seulement faire du "Name and Shame", ce n'est pas suffisant. C'est comme si on se contentait de publier le nom de ceux qui font du 160 km/h sur nos routes au lieu de leur retirer le permis et de leur faire payer des amendes", poursuit-elle.Elle appelle à combiner les testings "aux sanctions des discriminations épinglées" et demande à être reçue par le ministre.
Il y a 5 ans et 8 jours

Pour Stéphane Plaza, de retour sur M6, "l'immobilier est une priorité" pour les Français

Le présentateur et agent immobilier va retrouver sa case quotidienne à 18H50, occupée depuis mars par "Tous en cuisine" de Cyril Lignac. Si les leçons de cuisine du chef ont cartonné auprès des téléspectateurs, pas de jalousie entre les deux hommes, à en croire Stéphane Plaza, qui a fait une visite surprise et en direct jeudi dans l'émission culinaire."Pendant le confinement, voir des appartements qu'on ne pouvait pas visiter n'était pas forcément le plus judicieux, et mettre un programme neuf de Cyril Lignac, qui a excellemment bien marché, était une bonne nouvelle pour la chaîne et ne m'a pas du tout dérangé. Ca a permis de faire un petit peu reposer la marque Chasseurs d'appart', et de revenir avec des inédits, pour défendre des associations", dit-il à l'AFP.Des émissions inédites tournées à Toulouse, avant la crise du Covid-19, et qui ne montrent donc pas encore les nouvelles pratiques dans l'immobilier."On ne travaille plus de la même façon", explique M. Plaza. Outre les masques, par exemple, "on fait en sorte que toutes les portes et placards soient ouverts avant le début de la visite, par une seule personne qui porte des gants, pour protéger tout le monde".Les tournages de l'émission devraient reprendre ce mois-ci, a priori avec des équipes réduites et en respectant ces consignes. Avec des portes ouvertes, "il y aura peut être moins de surprises, mais je ne vais pas jouer là-dessus, on fera très attention", promet-il.Selon lui, l'immobilier n'a pas été terrassé par le coronavirus. "On peut dire qu'il y a une crise sanitaire pour l'instant, mais il n'y a pas une crise immobilière", note l'agent immobilier le plus célèbre du petit écran, à la tête de son propre réseau d'agences.Si les transactions ont été paralysées pendant deux mois, "à l'heure actuelle, l'immobilier, en tout cas, est une priorité du fait du télétravail et du confinement, selon qu'il s'est bien passé ou non, mais c'est surtout le marché de la location qui redémarre".En outre, "on sait que la pierre est une valeur sûre, avec laquelle on ne va pas doubler son investissement mais qui fait rarement perdre de l'argent", quand d'autres placements ont montré leur coté risqué, observe-t-il."Mais il faut retrouver confiance, il y a beaucoup de questionnements", dit-il, soulignant que la crise sanitaire "fait changer les mentalités". Avec beaucoup d'éléments positifs : "Il y a plus de sourires, plus d'humain, on est contents après cette privation de liberté de pouvoir faire des choses", salue-t-il.
Il y a 5 ans et 8 jours

Baromètre Coface 2e trimestre 2020 : d'un choc massif à une reprise différenciée

Dans ce contexte, Coface prévoit que l'ampleur de la récession cette année (baisse du PIB mondial de 4,4%) sera plus forte qu'en 2009. Malgré la reprise attendue en 2021 en cas d'absence de 2ème vague d'épidémie (+5,1%), le PIB resterait 2 à 5 points inférieur à celui de 2019 aux Etats-Unis, en zone euro, au Japon ou encore au Royaume-Uni.La montée attendue de l'épargne de précaution des ménages et les annulations d'investissements des entreprises dans un contexte d'incertitude persistante quant à l'évolution de la pandémie, le caractère irrécupérable des pertes de production dans certains secteurs (en particulier des activités de services ainsi que matières premières utilisées comme combustible) expliquent cette absence de rattrapage rapide. Certes les mesures des banques centrales ont permis de stabiliser les marchés financiers depuis le mois d'avril. Et celles des Etats (notamment en Europe de l'Ouest) ont eu le mérite de contribuer jusqu'ici à maintenir certaines capacités de production des entreprises, notamment en accroissant l'endettement. Mais elles reportent les ajustements en matière d'emploi et les problèmes de trésorerie des entreprises.Les défaillances d'entreprises dans le monde devraient augmenter d'un tiers dans le monde d'ici 2021 par rapport à 2019Malgré les mesures de soutien public, la montée des défaillances d'entreprises déjà mise en exergue dans le précédent baromètre Coface(1) devrait toucher toutes les principales économies matures : États-Unis (+43%), Royaume-Uni, (+37%), Japon (+24%), France (+21%), Allemagne (+12%). Mais beaucoup d'économies émergentes (+44% au Brésil, +50% en Turquie) seront aussi affectées par les conséquences économiques des mesures de confinement ainsi que par la chute des recettes touristiques, des remises des travailleurs expatriés et celles liées à l'exploitation des matières premières dont les cours ont baissé.En plus des transports, la pandémie fragilise davantage les secteurs déjà vulnérables : automobile, métallurgie, distribution et textile-habillementLa forte hausse de sinistralité reflète une montée du risque de crédit des entreprises à court terme (6 à 12 mois). Coface prend acte de cette montée des risques pays qui se traduit dans son évaluation (utilisant des données à la fois macroéconomiques, financières et microéconomiques) par 71 déclassements, soit un peu plus de 40% des économies couvertes dans le monde. Sur le front sectoriel aussi, environ 40% des 13 secteurs d'activité évalués dans 28 pays (représentant 88% du PIB mondial) sont déclassés. Dans le contexte actuel de crise de la mobilité, les transports sont les plus touchés par ces changements. Viennent ensuite l'automobile et la distribution, déjà dans une position de faiblesse l'an passé. A l'autre bout de l'échelle, les secteurs pharmaceutiques et, dans une moindre mesure, ceux de l'agroalimentaire et des TIC, sont les plus résilients.> Téléchargez l’intégralité du baromètre Coface T2 2020 : cliquez ici(1)https://www.coface.fr/Actualites-Publications/Publications/Barometre-Risque-Pays-et-Secteurs-T1-2020
Il y a 5 ans et 8 jours

Les entreprises d'ingénierie regrettent le manque de clarté du gouvernement sur la prise en charge des surcoûts sanitaires

Les ingénieristes de la filière, qui représentent 40.000 entreprises et 100.000 emplois sur tout le territoire, regrettent le manque d'ambition d'une circulaire qui ne pose aucune obligation absolue. En l'absence de démarche coordonnée, il reviendra aux acteurs de s'entendre projet par projet. Un vide juridique qui fait craindre de nouveaux surcoûts pour l'ingénierie (liés au temps passé en études, analyses et négociations), des risques de contentieux et une rupture d'égalité territoriale (avec l'apparition de situations hétérogènes) qui met en jeu la pérennité des emplois dans l'hexagone.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie commente : « Alors que le secteur de la construction connaît une crise sans précédent et se mobilise pour la relance, la question des surcoûts liés aux mesures de sécurité sanitaire va nous ralentir inutilement. Qui prend en charge ? Quels types de surcoûts ? Dans quelle proportion ? Les acteurs de la construction attendaient un geste fort et des dispositions claires de la part de l'État pour aller vite. La circulaire du 9 juin est malheureusement très en retrait. En refusant de trancher, elle nous confie plus de responsabilités pour lesquelles nous devons être rémunérés. »Spécialisées dans les prestations intellectuelles à haute valeur ajoutée, les entreprises d'ingénierie sont le liant naturel des acteurs de la filière. Elles interviennent aux côtés des maîtres d'ouvrages dès les phases d'avant-projet pour étudier et concevoir les ouvrages. Et elles suivent, coordonnent et contrôlent leur bonne construction, exécution et maintenance en lien avec les constructeurs.Achats de masques, pertes d'exploitation, pertes de rendement, étalement des frais généraux… A l'instar des autres acteurs, l'ingénierie est fortement impactée par la crise et souffre déjà de nombreux surcoûts. Près de 60% des entreprises estiment ainsi que leur activité sera en baisse au 2e semestre 2020* et les plus petites structures craignent pour leur survie.Avec la circulaire du 9 juin, les ingénieristes craignent désormais de devoir prendre en charge des surcoûts additionnels. En tant que maîtres d'œuvre, il leur reviendra d'instruire les dossiers de répartition des surcoûts entre constructeurs et maîtres d'ouvrage, ainsi que les éventuelles réclamations. En l'absence de méthodologie validée, cette nouvelle mission nécessitera une analyse et des négociations projet par projet.A noter qu'il leur est également revenu de mener à bien des études non prévues au sujet des conditions de fermeture puis de réouverture des chantiers. Or, la circulaire prévoit « une renonciation à toute indemnité pour les coûts d'études et de conduite d'opération en vue de la préparation de la reprise du chantier. » La profession considère que cela ne pourra s'appliquer aux maîtres d'œuvre.Si la profession est pleinement mobilisée en vue de la relance et prête à prendre ses responsabilités, Syntec-Ingénierie en appelle à une clarification des dispositions de la circulaire. Elle alerte sur des surcoûts additionnels qui mettent en risque l'activité et la pérennité des emplois que l'ingénierie externalisée génère partout sur le territoire. La fédération demande, par ailleurs, à être pleinement intégrée aux comités de suivi qui seront mis en place pour donner des références lors des négociations futures entre les maîtres d'ouvrage public comme privés et les entreprises.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 11 mail. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 5 ans et 8 jours

94% des entreprises ont redémarré les chantiers en Auvergne-Rhône-Alpes, mais à des niveaux variables

Un niveau d'activité identique voire supérieur à l'avant-Covid pour 56% des entreprisesDepuis le 11 mai, 94% des artisans déclarent avoir repris leur chantier. Si plus d'une entreprise sur deux déclare être revenue à un rythme d'activité normal (38%), voire en progression (18%), pour 40% d'entre elles, le rythme reste ralenti (30%), très ralenti (10%), voire encore à l'arrêt pour 2% des entreprises. S'agissant des marchés publics, 71% des entreprises concernées les ont redémarrés.Les principales difficultés remontées par les entreprises concernent l'approvisionnement en fournitures et matériels de chantiers (1 entreprise sur 4) et la réorganisation des chantiers liées à la mise en œuvre des préconisations de sécurité de l'OPPBTP (1 entreprise sur 5). L'accès au déchetterie reste également problématique pour un certain nombre d'entre elles.Malgré ces difficultés, les entreprises restent positives. 75% restent en effet confiantes en l'avenir de leur entreprise et 95% estiment avoir été accompagnées pendant la crise, même si c'est à des degrés différents.Les surcoûts directement liés au covid-19Entre le coût des EPI, du nettoyage et de désinfection des locaux et des chantiers, le temps perdu à la gestion du covid-19, 19% des artisans estiment qu'il faudrait majorer leur taux horaire de 3 à 5% pour absorber le surcoût.Cependant 83% des entreprises ne répercuteront pas ces frais supplémentaires sur les chantiers en cours.L'apprentissage, fortement impactéL'apprentissage, voie privilégiée de formation par les entreprises artisanales du Bâtiment, a été fortement impacté par cette crise, notamment avec l'interruption des formations en cours.Cependant 86% des entreprises qui avaient embauché un apprenti ont bien prévu de poursuivre son contrat.Pour relancer l'apprentissage à la rentrée, l'accompagnement qui encouragerait les entreprises à recruter des apprentis, se caractérise notamment par une aide financière supérieure, l'exonération des charges, moins de contraintes administratives au bureau et sur les chantiers, un accompagnement sur les aspects sécurité dans ce contexte particulier lié au covid-19... La motivation du jeune reste également un critère essentiel, notamment pour les entreprises ayant déjà des apprentis.Dominique Guiseppin- Président de la CAPEB Auvergne-Rhône-Alpes : « Le plan de relance de l'apprentissage annoncé par le gouvernement le 4 juin qui prévoit notamment d'augmenter l'aide financière aux entreprises et d'accorder un délai supplémentaire de 6 mois aux jeunes pour trouver une entreprise et signer un contrat, va dans le bon sens. Il est en effet essentiel de soutenir cette voie de formation essentielle pour l'artisanat du Bâtiment. Une campagne de communication est d'ailleurs conduite au sein des BTP CFA de la région pour promouvoir l'apprentissage, et la CAPEB y est particulièrement investie notamment à travers l'investissement important de Christelle Rozier, Présidente de BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes et Présidente de la commission Emploi-formation à la CAPEB Aura. »
Il y a 5 ans et 8 jours

Les acteurs de la filière bois font des propositions pour la décarbonisation des bâtiments neufs

Les acteurs du secteur plaident également pour une politique pérenne de soutien à l'offre associée au soutien à la demande pour renforcer l'outil industriel national.La future réglementation environnementale 2020 ambitionne de diminuer l'impact sur le climat des bâtiments neufs en prenant en compte les émissions des bâtiments sur leur cycle de vie dès la construction.Autrement dit, le calcul des émissions de CO2 reposera à la fois sur les émissions produites par le système constructif ET sur les émissions liées aux principaux usages (en particulier le chauffage et l'eau chaude sanitaire).Quels avantages à l'utilisation du bois matériau et du bois énergie ?Du point de vue environnemental, le bois est le matériau de construction qui consomme le moins d'énergie grise. Il est, de plus, jusqu'à 12 fois plus isolant que le béton et permet ainsi de réduire les consommations énergétiques liées au chauffage l'hiver et d'améliorer substantiellement le confort d'été. Ce dernier point constitue, d'ailleurs, un des objectifs que le Gouvernement a assigné au futur texte. Enfin, le bois matériau constitue un stock de carbone sur le long terme qui possède, en fin de vie, diverses voies de valorisation.Concernant le bois énergie, son caractère renouvelable lui confère un avantage carbone essentiel. Souple, économique et local, il contribue au respect de nos objectifs climatiques et à la réduction du déficit de la balance commerciale énergie fortement grevée par les importations d'énergies fossiles.Avec 378 000 emplois équivalent temps plein, la filière forêt - bois génère 25 milliards d'euros de valeur ajoutée. Elle représente, par ailleurs, 12,4% des emplois industriels nationaux1. De son côté, la filière du bois énergie regroupe plus de 50 000 emplois équivalent temps plein2.Vers une réglementation environnementale ambitieuse ?Dans leur communiqué de presse du 14 janvier, les ministres en charge de la règlementation environnementale 2020 ont rappelé leur volonté de dynamiser le recours aux matériaux biosourcés pour les systèmes constructifs et d'encourager la consommation d'énergies décarbonées, notamment la chaleur renouvelable.Les acteurs industriels que nous représentons saluent cette volonté de recourir plus massivement à une ressource, le bois, dont le bilan économique, social et environnemental lui confère une place de premier ordre.Mais, pour accélérer cette dynamique, la profession attire l'attention du Gouvernement sur plusieurs points :Il est essentiel que le contenu carbone des différents matériaux de construction soit scientifiquement objectivé afin d'éviter toute déclaration fantaisiste et que le stockage carbone soit bien pris en compte dans le cadre de la RE2020 ;Un ratio de chaleur renouvelable contraignant et ambitieux doit être mis en place afin de permettre le déploiement des solutions bois énergie à hauteur de nos engagements (38% de chaleur renouvelable en 2030).Quelles propositions pour massifier l'offre nationale ?A côté du soutien stratégique à la demande que constitue la mise en œuvre d'une réglementation environnementale 2020 ambitieuse en termes d'obligations de moyens, la politique de soutien à l'offre reste absolument nécessaire.Avec 95% du bois énergie provenant des forêts françaises et 63% du bois construction, promus comme "Bois de France", l'indépendance nationale est importante. Néanmoins, il est possible d'aller au-delà dans la mesure où le potentiel est loin d'être totalement exploité. C'est pourquoi, dans le cadre du Pacte productif et de son verdissement, il paraît essentiel de porter des mesures de compétitivité pour l'industrie du bois en :Allégeant la fiscalité de production aujourd'hui trois fois plus élevée en France que la moyenne européenne et huit fois supérieure à celle de nos voisins allemands ;Soutenant les investissements productifs tels que le séchage via le Fonds chaleur de l'ADEME ou en réintroduisant une enveloppe budgétaire fléchée vers des installations de cogénération biomasse bien ciblée ;Réintroduisant un dispositif de suramortissement pour moderniser l'outil productif ;Accompagnant les mesures et dispositifs de replantation pour disposer d'un capital de long terme et d'un puits de carbone encore plus efficace ;Promouvant la marque bois de France auprès des donneurs d'ordre publics et privés.Après un épisode sanitaire sans précédent qui a souligné la dépendance de notre pays à des biens importés, il est indispensable de garantir un haut niveau de sécurité d'approvisionnement sur les volets stratégiques des matériaux de construction et des combustibles. Le bois de France est le garant de cette autonomie vitale et constitue un levier de la relance économique.Michel DRUILHE, Président de France Bois Forêt, déclare : « Avec la filière forêt bois, nous disposons d'une ressource nationale dont les usages matériaux et énergie sont particulièrement complémentaires. La réglementation environnementale 2020 et une politique de soutien à l'offre associée peuvent permettre d'accroître le recours à une ressource durable, décarbonée et locale. Si nous réalisons cette ambition, nous disposerons d'un gisement très important, à portée de main, de création de valeur et d'emplois pour notre pays. Nous sommes à même de créer près de 100 000 emplois d'ici 2030 dans les territoires. »1 Source : comité stratégique de filière bois - 20202 Source : étude emplois énergies renouvelables réalisée par EY pour le SER - 2020
Il y a 5 ans et 8 jours

Viega lance une nouvelle plaque de commande de WC sans contact

La nouvelle plaque de commande de WC Visign for Style 25 sensitive se déclenche dès que l'on approche la main à une certaine distance de la fonction de rinçage souhaitée. Ce geste conserve ainsi la distance nécessaire permettant d'éviter le contact avec les bactéries et les virus.La plaque de commande de WC Visign for Style 25 sensitive bénéficie de technologies électroniques haut de gamme éprouvées. Elles permettent un déclenchement sans contact particulièrement confortable, mais également hygiénique. Il suffit de passer la main devant la représentation graphique de la fonction souhaitée pour déclencher le rinçage. La zone plus large représente une chasse d'eau complète, tandis que la zone plus petite permet d'économiser deux, trois ou quatre litres d'eau de rinçage selon le réglage.Une utilisation intuitive même dans l'obscuritéDans cet environnement où l'hygiène est primordiale, il est indispensable d'avoir une utilisation intuitive. Avec Visign for Style 25 sensitive, les points lumineux délicatement positionnés sur la plaque prennent en charge cette fonctionnalité. Ils signalent le déclenchement sans contact de la fonction de rinçage choisie et symbolisent en même temps les zones des commandes respectives. Visign for Style 25 sensitive est recouvert d'une résine luminescente qui se recharge constamment à la lumière naturelle ou artificielle. Elle assure également la fonction de guide dans l'obscurité, si bien qu'il n'est plus forcément nécessaire d'allumer la lumière dans la pièce.Visign for Style 25 sensitive est fabriquée en résine haut de gamme, particulièrement facile à nettoyer grâce à sa surface lisse, sans rainures.
Il y a 5 ans et 8 jours

Un plan de 24 millions d'euros pour rénover quatre résidences universitaires dans le Nord

Situées à la Cité scientifique de Villeneuve d'Ascq, ces quatre résidences étudiantes gérées par le Crous de Lille et regroupant quelque 600 logements doivent être mises aux normes sanitaires et énergétiques."Construites dans les années 1960/70, ces résidences sont particulièrement vétustes. La crise sanitaire, la suspension des cours à l'université et le confinement des étudiants ont souligné cette situation inadmissible", a rappelé le ministère de l'Enseignement supérieur dans un communiqué.Un protocole a été signé vendredi à Lille par les représentants de l'État, de la MEL, du Crous et de l'académie de Lille. La MEL accompagnera l'État dans ce programme de rénovation jusqu'à 12 millions d'euros sur cinq ans, pour une réouverture prévue à la rentrée 2024 et la rentrée 2025.Thierry Bégué, conseiller hébergement de la présidente du Cnous, a salué "une opération emblématique et ambitieuse" car le parc de Villeneuve d'Ascq était "l'un des plus dégradés de France". Le Cnous a investi 40 millions d'euros supplémentaires pour boucler la réhabilitation du parc, pour 1.100 logements supplémentaires, a-t-il également indiqué.En avril, des étudiants interrogés par l'AFP avaient décrit une "situation catastrophique", évoquant notamment "les traces d'humidité, les moisissures", le manque d'isolation, "la saleté, la crasse permanente" et "des cafards partout".
Il y a 5 ans et 8 jours

Placo® et Isover accompagnent les entreprises du bâtiment avec un dispositif de formation à distance

Ils proposent ainsi aux artisans installateurs et prescripteurs de les accompagner pour enrichir leurs connaissances et monter en compétences sur des thématiques liées à leurs métiers. Une série de modules d'e-learning et de webinars en live sont mis à disposition gratuitement depuis le 28 avril prochain. Isolation thermique et acoustique, mise en œuvre dans les règles de l'art, application des réglementations en vigueur..., autant de sujets d'expertise qui n'auront plus de secret pour les plus studieux !Un catalogue de modules d'e-learning…Jusqu'à fin juillet 2020, les professionnels pourront bénéficier d'un accès libre à des modules d'e-learning via le campus digital. Les sujets sont articulés autour de demandes régulières remontant du terrain et de l'assistance technique : cloisons distributives, plafonds non démontables, acoustique en maison individuelle, fondamentaux de l'assurance construction… Les modules, d'une durée de 20 à 40 minutes, s'appuient sur des vidéos, des commentaires audio ou encore des diapositives. À l'issue de la formation, les utilisateurs peuvent tester leurs connaissances grâce à un quizz. L'interactivité restant essentielle, il est possible de participer à un forum de discussion en lien avec le module e-learning pour échanger entre pairs ou avec un formateur expert.…et un programme de webinars en liveLes entreprises et prescripteurs peuvent participer à des webinars portant par exemple sur la correction acoustique, l'aménagement des combles perdus ou les cloisons grandes hauteurs. Programmés dès le 28 avril prochain, ces évènements en ligne, d'environ une heure, seront rythmés par un tchat de questions/réponses. Pouvant accueillir jusqu'à 500 participants, ils seront animés par des experts ou des formateurs des centres de formation Placo® et ISOVER. L'inscription est simple, il suffit de se connecter à la plateforme. Ces webinars seront également accessibles en replay pour ceux n'étant pas disponibles aux rendez-vous en direct.Les programmes ainsi que toutes les informations pratiques seront communiqués via les comptes LinkedIn Placo® et ISOVER France.Répondant aux besoins des entreprises du bâtiment en cette période de confinement, cette démarche illustre la volonté des deux marques de faciliter le quotidien des professionnels. Elle s'inscrit dans la continuité de l'offre de l'organisme de formation Placo® et ISOVER. Chaque année, il forme, à travers tout le territoire, plus de 1500 professionnels (clients, entreprises et négoces), dans les domaines de l'aménagement intérieur et de l'isolation. Toutes ces formations sont certifiées CERTIBAT (QUALIBAT) et éligibles sous certaines conditions aux prises en charge par les OPCO.
Il y a 5 ans et 8 jours

L'importance de l'acoustique dans un bâtiment

Malheureusement, tous les bâtiments et les immeubles de bureaux ne sont pas forcément conçus pour améliorer notre expérience sonore. Puisque le son circule partout autour de nous, le bruit indésirable aussi. Prendre en compte l’acoustique dès le débutPourquoi les architectes, concepteurs et constructeurs devraient prendre en compte l’acoustique dès le premier jour ? Dans les années 1970, des chercheurs étudiant le niveau sonore à New York ont découvert que dans certains bâtiments, le bruit de la circulation était si fort que c’était comme si un aspirateur fonctionnait en continu. Cette pollution sonore impactait les gens jusqu’au huitième étage ! Concevoir pour l’expérience et non pas juste pour l’esthétiquePour comprendre l’importance de concevoir un immeuble en prenant l’expérience utilisateur, imaginez un dirigeant d’entreprise. Que veulent-ils ? Que leurs locaux soient beaux, évidemment. Mais la productivité et la satisfaction des employés occupent également une place de choix. Il est scientifiquement prouvé que le son peut nuire à la productivité des employés. Alors pourquoi il y a tant de bâtiment mal conçu ? D’une part, le budget peut bloquer. Si le budget est limité, l’architecte peut passer outre les problèmes d’acoustiques pour aller à l’essentiel. Il y a aussi le souci d’incompréhension ou de manque de connaissance par rapport à l’importance de l’insonorisation.Si votre immeuble n’a pas été conçu en prenant en compte l’insonorisation, de nombreuses solutions existent pour améliorer l’acoustique et diminuer la pollution sonore dans les bureaux : les mousses acoustiques, des dalles de plafond acoustiques, la moquette, des cloisons séparatrices…Allier esthétique et expérienceLa meilleure façon de résoudre les problématiques d’acoustiques est de commencer par la conception de l’architecture. La disposition des pièces joue un rôle majeur et les surfaces planes peuvent créer des problèmes de réverbération. L’intégration de matériaux insonorisés dans votre conception améliorera l’expérience de la pièce dès le début et élimine le besoin de travaux de rénovation par la suite. Le secteur du bâtiment a parcouru un long chemin au fil des années. Une amélioration majeure constatée est l’augmentation du nombre de bâtiments respectueux de l’environnement. De nombreux constructeurs prennent très au sérieux les matériaux qu’ils utilisent.
Il y a 5 ans et 10 jours

L'aéroport de Bâle-Mulhouse prévoit un effondrement de 80% de son trafic en 2020

Le nombre de passagers transportés devrait chuter à 1,8 million en 2020, contre 9,1 millions l'an dernier, a estimé le directeur de l'EuroAirport, Matthias Suhr.La plate-forme binationale, 5e aéroport régional français et le troisième par la taille de Suisse, avait enregistré l'année passée son neuvième record de fréquentation de suite.Depuis 2011, où il accueillait 5 millions de passagers, son trafic avait presque doublé, porté notamment par l'implantation de la compagnie à bas coûts Easyjet, qui a représenté à elle seule 60% du total de 2019.Le retour aux performances d'avant Covid-19 n'est pas planifié avant trois ans, selon M. Suhr: "Il est certain que ce ne sera pas le cas dès 2021, l'attente porte sur 2023", a-t-il déclaré lors d'un point de presse.En janvier et février 2020, le trafic était resté très proche des niveaux des mêmes mois en 2019, puis il a diminué de près des deux tiers en mars avant de devenir quasi inexistant, selon les statistiques communiquées mercredi.Selon M. Suhr, l'activité va amorcer une "reprise" le 1er juillet, 80 destinations étant mises au programme à cette date, "soit environ 80% du réseau antérieur à la crise", mais avec des fréquences de vols réduites.
Il y a 5 ans et 11 jours

L'effondrement d'un balcon à Angers en 2016 serait bien dû à des malfaçons dans la construction

Ces trois expertises qui viennent d'être remises au juge d'instruction qui les avaient diligentées, confirment l'existence de malfaçons dans la construction de l'immeuble et de ses balcons, selon cette source.Des éléments que confirme le procureur de la République d'Angers: "Les expertises sont formelles, il n'y a pas de défaut d'entretien, mais de construction."Dans la soirée du 15 octobre 2016, 18 jeunes avaient basculé dans le vide lors de l'effondrement du balcon d'un immeuble de la rue Maillé, dans le centre-ville d'Angers.Quatre d'entre eux, trois hommes de 21, 23 et 25 ans, ainsi qu'une jeune fille de 18 ans, avaient été tués.Avec ces nouveaux éléments le juge d'instruction devrait clore l'information judiciaire et communiquer le dossier au procureur afin qu'il prenne ses réquisitions, puis rendre son ordonnance de renvoi pour un procès devant le tribunal correctionnel.Sauf nouvelles demandes d'actes des avocats, le dossier est terminé. "Il est en train de se finir et doit m'être communiqué au plus tard cet été", a confirmé Eric Bouillard, procureur de la République d'Angers.Retardé à cause du confinement, ce dossier est considéré comme "prioritaire" par M. Bouillard. "Il y a une vraie nécessité de répondre aux familles. Il faut aller vite. C'est mon objectif depuis que je suis arrivé", a-t-il expliqué.Le procureur espère toujours la tenue d'un procès début 2021, évoquée en novembre lors d'une réunion destinée aux parties civiles. "On va tout faire pour tenir cet engagement", a ajouté M. Bouillard.Dans ce dossier, cinq personnes sont mises en examen depuis octobre 2018 pour homicides et blessures involontaires: le responsable du cabinet d'architecture Rolland, le dirigeant et deux salariés de l'entreprise de gros œuvre Bonnel, ainsi qu'un chargé d'affaires de l'Apave, l'organisme de contrôle technique de construction.Mercredi, le juge d'instruction a par ailleurs rejeté l'idée de relancer des investigations concernant une éventuelle défaillance dans l'entretien de l'immeuble.Cette demande avait été effectuée quinze jours plus tôt par Me Thierry Fillion et Me Pascal Rouiller, conseils de l'entreprise de gros œuvre. Les avocats estiment qu'un défaut d'entretien est "certain" et qu'écarter cette piste "n'est pas de nature à permettre la totale manifestation de la vérité".
Il y a 5 ans et 11 jours

Une demande LR pour permettre aux départements de soutenir les petites entreprises rejetée par l'Assemblée

Pour affronter la crise, le texte du député Pierre Cordier (LR) proposait de revenir temporairement sur la loi NOTRe de 2015 qui consacre la répartition des compétences des collectivités locales: le champ social pour les départements et l'attractivité économique pour les régions."Donnons aux départements les moyens d'agir directement", a réclamé l'élu de droite, citant le cas de son département des Ardennes, qui a récemment voté la création d'un fonds de 5 millions d'euros de soutiens aux TPE et aux artisans, mais a vu son dispositif retoqué, à la demande de l'Etat.Les entrepreneurs ont besoin de "bénéficier d'un guichet unique", a répondu la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault. Et ce sont les régions qui gèrent l'instruction des dossiers des entreprises en difficulté."L'argent public est rare et précieux. Chacun doit comprendre et concentrer l'effort là où il est attendu", pour ne pas "disperser les ressources" ou "doublonner les interventions", a-t-elle argumenté, en soulignant combien les départements étaient "attendus" sur le front social, en pleine crise.Sur le plan économique, "les départements peuvent aussi agir dans certains domaines précis comme l'économie sociale et solidaire", le "tourisme" ou des aides pour les "entreprises agricoles ou la pêche", a-t-elle précisé. Et ils peuvent "participer au fonds de solidarité". Un décret viendra préciser cette possibilité avec une "territorialisation", a ajouté la ministre.De l'extrême droite à la gauche, toutes les oppositions ont soutenu le texte des LR, à l'instar du socialiste David Habib, y voyant du "bon sens" et de la "souplesse", face à une vision "parisienne" et "trop technocratique"
Il y a 5 ans et 11 jours

Le gouvernement veut aider les travailleurs indépendants à redémarrer leur activité

"Le président de la République veut un plan sur les indépendants", a déclaré sur BFMTV/RMC Mme Pannier-Runacher.Les salariés de PSA, de Renault "on les entend" mais "quand un indépendant dépose le bilan on ne l'entend pas alors que ça peut être le premier plan social français, ça peut être des millions de personnes qui déposent le bilan parce qu'il ne sont pas capables de redémarrer", a-t-elle ajouté.Selon les fédérations professionnelles, "30% des commerçants et artisans se demandent s'ils sont capables de passer l'année", a souligné la secrétaire d'État."Nous devons les accompagner avec des mesures fortes", aider notamment les commerçants à "être capables de résister à Amazon" grâce à une "transformation numérique", a-t-elle détaillé.Dans son plan d'urgence pour aider les entreprises face à la crise sanitaire, le gouvernement a notamment mis en place un fonds de solidarité en faveur des très petites entreprises et des indépendants. Il va être abondé de plus de 8 milliards d'euros.
Il y a 5 ans et 11 jours

Olivier Salleron succède à Jacques Chanut à la présidence de la Fédération Française du Bâtiment

Au cours de son intervention, Olivier SALLERON a rappelé sa détermination à donner plus de place au bâtiment dans l'économie nationale et à préparer le futur de la profession. C'est pourquoi, le nouveau président de la FFB a annoncé le lancement des États généraux de la construction. Cet appel à la mobilisation générale s'inscrit dans le cadre d'une nécessaire relance après la crise sanitaire subie de plein fouet.Ce sera aussi l'occasion de matérialiser la relance durable du secteur et d'apporter les réponses structurantes aux grands enjeux qui attendent l'ensemble du bâtiment et de la filière : chantiers du futur, image et attractivité du secteur, recherche de nouveaux gains de compétitivité, valorisation de l'apprentissage, lutte contre toutes les formes de concurrence déloyale, promotion des entreprises autour de l'ensemble des corps de métiers, évolution des compétences, innovation et propositions de la profession dans le cadre de la transformation numérique et de la transition énergétique où le secteur est en première ligne.Pour Olivier SALLERON, président de la FFB : « C'est une grande fierté que de prendre la présidence de la FFB. Avec mon équipe, motivée et déjà pleinement engagée, je consacrerai toute mon énergie et mon action à la promotion et la représentation des 50 000 artisans et entrepreneurs adhérents de la fédération. Nous allons répondre aux défis immenses qui nous attendent. Le lancement d'un plan massif de rénovation énergétique des bâtiments en est une première illustration, au même titre que la nécessité d'accompagner la rénovation ou la construction d'un million de logements par an sur tout le territoire. L'emploi et la dynamique territoriale seront au cœur de mon engagement pour conserver toutes ses lettres de noblesse à notre profession et faire reconnaître, à son juste niveau, la contribution essentielle de notre secteur à la vie économique et sociale de la France ».Olivier SALLERON a constitué son équipe :Conseil des Régions : Patrick RAMÉConseil des Professions : Franck PERRAUDCommission Développement des compétences : Marie DUPUIS-COURTESConseil de l'Artisanat : Henry BRINConseil National de la Sous-traitance du Bâtiment et Commission Marchés : Christophe POSSÉMÉCommission Sociale : Anthony LAUDATJeunes dirigeants et Communication : Marie-Ange GAY-RAMOSCommission Économique : Samuel MINOTCommission Transition écologique : Jean PASSINIFemmes dirigeantes : Valérie COPINCommission Innovation et Transition numérique : Emmanuel GRAVIERCommission Stratégie et prospective : Édouard BASTIENDéveloppement : Frédéric CARRÉTrésorier : Jacques BLANCHETPar ailleurs, Patrick RAMÉ, Franck PERRAUD, Marie DUPUIS-COURTES, Henry BRIN, Anthony LAUDAT et Daniel RIGOUT sont nommés vice-présidents.
Il y a 5 ans et 11 jours

Les français veulent s'éloigner des grandes villes

La crise du coranavirus a touché et confiné 67 millions de français, obligés de rester chez eux du 13 Mars au 11 Mai 2020 puis en déconfinement progressif jusqu'à ce jour. Les familles avec enfants, les célibataires et les personnes âgées ont dû s'habituer à rester au sein de leur logement pendant plus de 2 mois et n'ont plus du tout les mêmes envies après cette crise sanitaire sans précédent. Pendant la crise, PAP.fr, l'acteur qui réalise le plus de transactions sur le marché de l'ancien en France avec plus de 9 millions de visites par mois sur son site (Chiffres Médiamétrie) et des centaines de milliers d'annonces publiées chaque année, avait constaté une explosion du nombre de recherches de biens en Grande Couronne et en province sur certains départements mais ne savait pas si ces tendances allaient se poursuivre après le confinement. C'est pourquoi, PAP.fr a mené une étude sur les recherches réalisées sur son site du 11 au 25 Mai 2020 par rapport à la même période en 2019 et les résultats surprenants, renforcent ces nouvelles aspirations.Est-ce l'avènement du télétravail qui permet aux français d'envisager une autre manière de vivre ? Est-ce les frustrations du confinement qui leur donnent envie d'espaces plus grands mais plus loin ? Ils veulent vivre mieux, quitte à être plus éloignés de leur lieu de travail.1/ Un volume d'acheteurs en nette progression : +38%Les français sont plus nombreux qu'en mai 2019 à vouloir acheter un bien !Sur les 2 premières semaines de déconfinement, PAP.fr a constaté +38% d'acheteurs potentiels par rapport aux mêmes semaines de l'année dernière.PAP.fr a même connu un record historique de trafic le lundi 25 Mai 2020 avec 410.000 visites (c'est la 1ère fois que PAP.fr dépasse le seuil des 400.000 visites en une journée), en plus de 40 ans !* Résultat d'une étude menée par PAP.fr sur les recherches réalisées sur son site du 11 au 25 mai 2020 par rapport au 11 au 25 mai 20192/ La recherche de biens en Ile-de-France explose... sauf à Paris !Tous les départements d'Ile-de-France connaissent une forte hausse de recherches : de +15% pour les Hauts-de-Seine à +112% pour la Seine-et-Marne.La tendance d'envie de Grande Couronne se confirme nettement, et Paris reste le dernier département en baisse avec -12% par rapport à la même période en 2019.Les franciliens rêvent d'espace, de jardin et cherchent des biens avec ce potentiel, quitte à être plus éloignés de leur lieu de travail. L'avènement et la poursuite du télétravail leur permettra peut-être de se rendre à leur bureau que 2 ou 3 jours par semaine et de pouvoir profiter ainsi d'un cadre de vie plus agréable.3/ Une très forte progression des recherches sur les départements limitrophes des plus grandes métropoles françaises !Les départements autour de l'Ile-de-France, comme l'Eure et le Loiret, font une nette percée, ce sont certainement des franciliens qui envisagent de vivre dans un département autour de l'Ile-de-France.Les départements propices aux résidences secondaires sont toujours présents, mais ils ne sont désormais plus les seuls en haut du classement.Mais surtout, d'autres départements français sont désormais extrêmement recherchés, 2 fois plus que l'année dernière !Comme par exemple, l'Ain, avec +117%, pour les lyonnais en manque de verdure ou de biens plus grands ; le Pas-de-Calais et le Nord pour les Lillois ou certains franciliens, tentés de venir travailler à Paris 1 ou 2 jours par semaine en train ou à la recherche d'une maison de campagne ; l'Yonne pour les franciliens travaillant dans le sud de l'Ile-de-France ou comme résidences secondaires mais aussi les Alpes de Haute Provence, la Drôme, les Landes, la Savoie, le Loiret, les Pyrénées-Atlantiques, la Haute-Savoie, l'Isère, le Calvados, la Dordogne....la ruée vers des maisons ou biens spacieux, aérés et à la campagne est bel est bien là !
Il y a 5 ans et 11 jours

Ewpe Smart : l'appli pour Vitoclima

Il y a 5 ans et 11 jours

Vinci va construire pour 850 Millions d'euros le futur siège de Total à la Défense

La filiale immobilière de l'assureur Groupama "lance avec Vinci la construction de The Link, futur siège de Total à Paris La Défense", ont annoncé dans un communiqué commun les trois groupes, ainsi que l'organisme public qui gère la Défense.Groupama, qui est le promoteur du projet immobilier, et Vinci, qui gérera sa construction, ont précisé à l'AFP qu'il s'agissait d'un contrat de 850 millions d'euros pour le second.Plus largement, le chantier représente un milliard d'euros d'investissements."Les travaux et les aménagements sont prévus pour une durée de 5 ans, à l'issue de laquelle Total prendra livraison de l'immeuble et sera locataire de The Link pour 12 ans renouvelables", précisent les groupes.Total avait annoncé en 2017 son intention de rester à la Défense pour son nouveau siège. Actuellement, le géant de l'énergie occupe les tours Coupole et Michelet qui sont vieillissantes.Le nouveau site réunira deux tours, l'une de 228 mètres et l'autre de 165 mètres, par des passerelles végétalisées. Le projet, qui représente 130.000 mètres carrés d'espaces, a été conçu par l'architecte Philippe Chiambaretta."Nous souhaitons construire avec Vinci une tour de nouvelle génération avec ses deux bâtiments reliés par des passerelles: les +links+", a déclaré le patron de Groupama, Thierry Martel, cité dans le communiqué."Le maintien de ce projet dans la période inédite que nous connaissons constitue un choix fort de confiance en l'avenir", a-t-il conclu, en référence à la crise sanitaire et économique du coronavirus.
Il y a 5 ans et 11 jours

La "jouissance privative" n'est pas la propriété

L'habitant d'un rez-de-chaussée qui entendait construire dans le jardin, partie commune à sa disposition, devait demander l'autorisation à la copropriété même s'il a l'usage exclusif des lieux, a confirmé la Cour de cassation.Ce n'est pas parce que l'on est seul utilisateur que l'on peut se comporter en propriétaire et apporter des modifications importantes, a expliqué la Cour.En copropriété, il faut donc une autorisation de l'assemblée générale des copropriétaires qui ont parfaitement le droit de refuser et d'exiger la démolition de ce qui aurait été fait sans leur accord.Le copropriétaire en cause invoquait la loi de 1965 qui organise la vie en copropriété et qui dispose que "sont privatives les parties des bâtiments et des terrains réservées à l'usage exclusif d'un copropriétaire déterminé". Il ajoutait que son acte d'achat mentionnait bien un appartement en rez-de-chaussée "avec jouissance privative d'une parcelle" à usage de jardin.Cet habitant en concluait que, propriétaire ou non, il pouvait user du jardin comme de toute partie privative lui appartenant, et notamment sans demander l'autorisation ou l'avis de quiconque. Mais les juges n'ont pas cautionné ce raisonnement. L'attribution d'un droit d'usage exclusif ne modifie pas la propriété, ont-ils expliqué.(Cass. Civ 3, 23.1.2020, U 18-24.676).
Il y a 5 ans et 11 jours

18 organisations appellent à une politique énergétique plus cohérente dans le bâtiment

Face à ces constats, les mesures proposées par le gouvernement pour le bâtiment conduisent à une électrification massive des usages thermiques sans chercher forcément à réduire significativement les niveaux de consommation lors des rénovations, ni à recourir abondamment à la chaleur renouvelable. Cette stratégie risque de s'accompagner d'une augmentation de la précarité des ménages par la hausse des factures de chauffage, d'une disparition importante d'emplois, et de l'abandon d'un mix énergétique diversifié conduisant de manière équilibrée à une décarbonation beaucoup plus résiliente aux aléas futurs inévitables.Dans une lettre ouverte au Premier ministre publiée le 9 juin, 18 organisations appellent les pouvoirs publics à revoir d'urgence cette stratégie aux conséquences graves et irréversibles, en revenant sur les arbitrages de cette réforme qu'elles jugent dangereuse et inappropriée au regard des objectifs environnementaux que la France doit atteindre. Elles souhaitent qu'une réelle concertation soit mise en place et proposent dans ce cadre la réalisation, en substitution de cette réforme, d'un grand programme de rénovation à très haute efficacité recourant massivement aux sources de chaleur renouvelables et aux pompes à chaleur performantes.La lettre disponible en suivant le lien : https://www.soutiens.online/, est ouverte à des signatures complémentaires.
Il y a 5 ans et 12 jours

La production d'énergies renouvelables reste bien loin de ce qu'il faudrait pour le climat

"Afin d'être en bonne voie pour limiter sous les 2°C la hausse des températures dans le monde, conformément à l'Accord de Paris, il faudrait ajouter environ 3.000 gigawatts (GW) de capacités renouvelables d'ici 2030", soulignent dans un rapport le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), l'Ecole de finance et de gestion de Francfort et Bloomberg new energy finance (BNEF).Or les gouvernements et les entreprises se sont pour l'instant engagés à seulement 826 GW de nouvelles capacités renouvelables (hors hydraulique), pour un coût estimé autour de 1.000 milliards de dollars, selon leurs calculs.Le rapport confirme ainsi le "fossé énorme" entre les ambitions des différents pays du monde et les exigences en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Les auteurs soulignent également que les efforts consentis pour la décennie qui vient apparaissent "modestes" comparés à ce qui a été fait dans le passé.Sur la décennie 2010-2019, le monde avait en effet enregistré des capacités supplémentaires de 1.213 GW de renouvelables (hors grands barrages hydroélectriques), pour un investissement de près de 2.700 milliards de dollars.La seule année 2019 s'est d'ailleurs traduite par un record de 184 GW de capacités nouvelles (dont 118 GW en solaire et 61 en éolien), soit 20 GW de plus qu'en 2018.Mais depuis, la crise du Covid-19 a ralenti les projets et cela affectera les niveaux d'investissements en 2020, estiment les auteurs."Cependant, les gouvernements ont maintenant l'opportunité d'adapter leurs plans de relance pour accélérer la sortie de processus polluants et adopter des technologies durables aux coûts compétitifs", dit le rapport."Les enjeux sont importants: si on rate cette chance, il pourrait devenir encore plus difficile de trouver les financements pour décarboner le système énergétique dans une économie mondiale post-Covid-19 caractérisée par des dettes publiques élevées et des finances sous contrainte dans le secteur privé", met-il en garde.
Il y a 5 ans et 12 jours

Après un mauvais premier trimestre pour le logement neuf, les promoteurs craignent les suites de la crise

Au premier trimestre, les ventes des promoteurs français ont chuté de 30% par rapport à la même époque de l'an dernier, selon les chiffres de la FPI, la fédération du secteur.Ces chiffres concernent essentiellement les ventes de logements situés dans des immeubles, la principale activité des promoteurs immobiliers. Par essence et par contraste avec les maisons, il s'agit d'un marché d'abord situé dans les villes.Il a subi les effets du confinement mis en œuvre fin mars face au Covid-19. De nombreux chantiers ont été interrompus et l'examen des permis de construire a largement cessé.Mais les chiffres des promoteurs ne donnent pour l'heure qu'une idée des premiers effets du confinement, qui a perduré jusqu'à début mai, et témoignent donc d'une situation difficile avant même la crise."Le Covid a exacerbé une situation et des tendances qui préexistaient", a résumé Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI, lors d'une conférence de presse.Depuis plusieurs trimestres, les promoteurs s'inquiétaient déjà de la difficulté à lancer des projets. En témoigne le niveau de leur offre, évalué par l'indice des mises en vente. Au premier trimestre, celles-ci se sont effondrées de moitié."On avait déjà une très forte contraction de l'offre de logements et on était déjà sur une problématique de ralentissement", a insisté Mme François-Cuxac, prévenant que les indicateurs seraient encore plus "dégradés" au second trimestre.Le secteur évoque en premier lieu la timidité supposée des élus à approuver des projets à l'approche des élections municipales.Le Covid-19 a, de fait, prolongé la situation car, si le premier tour a pu se tenir en mars, le second a été repoussé au 28 juin."On est en crise avec une période électorale à rallonge qui a créé de l'attentisme", a résumé Mme François-Cuxac.Appelant le gouvernement à prendre des mesures de relance et de simplification, les promoteurs se sont par ailleurs inscrits en faux contre une vision qui lierait crise sanitaire et densité d'habitation en milieu urbain."Quand la ville recule, la civilisation recule", a prévenu Marc Villand, président de la FPI en Île-de-France, mettant en garde contre "une diabolisation de la ville qui fait paradoxalement que celle ci se sanctuarise" en interdisant toute création de logements.
Il y a 5 ans et 12 jours

Le bâtiment fortement déçu par le nouveau budget attend toujours un plan de soutien du gouvernement

"Mais où est le bâtiment ?", s'interrogeait mercredi la Fédération française du bâtiment (FFB), principale organisation du secteur, quelques heures après la présentation en Conseil des ministres d'un nouveau budget.C'est le troisième depuis le début de la crise économique et sanitaire du coronavirus. Il vise à soutenir, à coups de dizaines de milliards d'euros, les secteurs économiques les plus violemment frappés.Il inclut donc de multiples plans annoncés ces derniers jours: 18 milliards pour le tourisme, 15 milliards pour l'aéronautique, 8 milliards pour l'automobile...Mais il compte très peu de mesures spécifiques au bâtiment, alors que beaucoup de chantiers se sont arrêtés au moment du confinement, entre mars et mai, faute de pouvoir immédiatement mettre en place des mesures sanitaires."Nous attendons toujours un plan de soutien significatif de la part du gouvernement", souligne Jacques Chanut, président de la FFB, cité dans son communiqué. "À défaut, je le répète, c'est une partie des 2 millions d'emplois du secteur sur tout le territoire qui se trouveront menacés à court terme".Ce n'est pas faute d'un vif lobbying du secteur. Lundi, encore, la FFB et la FNTP, une autre organisation plutôt centrée sur les travaux publics, publiaient une lettre ouverte au gouvernement, l'accusant de "tergiverser".Le gouvernement a pourtant ménagé le secteur en détaillant mercredi, dans un communiqué commun entre plusieurs ministères, toutes les nouvelles mesures susceptibles de profiter aux entreprises du bâtiment.L'exécutif rappelle ainsi qu'il prévoit une enveloppe d'un milliard d'euros pour les investissements des collectivités locales, une mesure par essence favorable aux travaux publics.Il va aussi permettre aux petites entreprises - moins de 50 employés - d'annuler plusieurs mois de charges, quand elles ont subi une chute de leurs revenus. Là encore, c'est une bonne nouvelle pour le bâtiment, un secteur fragmenté en nombreux petits acteurs.Malentendu de calendrierEnfin, une annonce est vraiment spécifique au bâtiment. Elle concerne les "surcoûts", les frais supplémentaires et les manques à gagner liés aux mesures sanitaires imposées sur les chantiers. Depuis le début de la crise, les entreprises du bâtiment exigent de les partager avec leurs clients."Le gouvernement a décidé de prendre des mesures pour aider les entreprises du BTP à compenser les surcoûts et à accélérer la reprise", annoncent les ministères.C'est essentiellement les clients publics qui seront mis à contribution. Le Premier ministre, Édouard Philippe, a prié les organismes dépendant de l'État de négocier un partage des coûts.Mais, pour le secteur, ces mesures mises bout à bout ne font un plan de relance, et les fédérations les jugent toutes insuffisantes.Le partage des surcoûts ? Les organismes dépendant de l'État ne constituent qu'une part minime des clients du bâtiment: 2% de leur chiffre d'affaires total, selon la FFB.Les annulations de charges pour les entreprises à l'arrêt, ou presque ? Injustes pour celles qui ont fait l'effort de maintenir leurs chantiers, juge-t-elle.Le milliard destiné aux collectivités locales ? Il "ne compensera pas les 9 milliards de baisse de recettes fiscales locales attendues avant la fin de l'année", renchérit la FNTP dans un communiqué.Au total ces frictions traduisent une différence d'approche dans le temps.Le gouvernement promet bien un vaste soutien: investissement dans la rénovation énergétique, simplification des procédures... Mais il le réserve à son grand plan de relance économique, annoncé pour l'automne, quand le secteur voudrait tout de suite des mesures d'ampleur."Le gouvernement s'entête à distinguer dans le temps reprise et relance, renvoyant le deuxième chantier en 2021 malgré les besoins immédiats pour éviter l'effondrement de l'activité dans les mois à venir", accuse la FNTP, mettant en garde sur une "deuxième vague de crise" dans la construction en fin d'année.
Il y a 5 ans et 12 jours

L'arrêt du BTP français causé par le confinement a été plus brutal qu'ailleurs, selon Martin Bouygues

"L'arrêt français a été plus profond et plus brutal que dans d'autres pays", a estimé le PDG de Bouygues lors d'une audition devant des députés.Le bâtiment est l'un des secteurs qui a été largement contraint à l'inactivité par le confinement mis en place entre mars et mai. De nombreux chantiers ont dû s'arrêter, faute de pouvoir mettre en place des mesures sanitaires adéquates."Comme nous sommes dans 52 pays à travers le monde, on a constaté des régimes très très différents", a détaillé M. Bouygues."En Suisse alémanique, il n'y a pas eu d'arrêt et en Suisse francophone, romande, ça s'est arrêté en même temps que la France", a-t-il cité en exemple.En ce qui concerne son propre groupe, M. Bouygues a réitéré des estimations données le mois dernier: la crise lui a coûté 750 millions d'euros au premier trimestre, une somme amenée à augmenter car elle ne concerne que le début du confinement.S'abstenant de commenter les décisions du gouvernement en matière sanitaire, sauf à dire qu'elles lui paraissent "opportunes", M. Bouygues a appelé à prendre désormais des mesures pour aider la reprise du bâtiment.Il se prononce notamment pour une simplification des procédures administratives, une mesure dès à présent mise au programme par le gouvernement pour des mesures de relance prévues à l'automne."Il faut aller vite parce que la remise en route est un peu difficile", a souligné M. Bouygues. "On est rentré dans de nombreuses procédures sanitaires qui évidemment ont un effet sur la productivité."Sur cette question des surcoûts, l'exécutif a promis mercredi de mettre à contribution les clients publics qui dépendent de l'État, ainsi que d'installer un "comité de suivi" pour servir de base aux négociations à venir sur le partage des coûts.
Il y a 5 ans et 12 jours

Les Fédérations des OPH et des ESH s'engagent ensemble dans un « Manifeste pour une relance socialement juste »

Au regard de la situation économique actuelle, en tant qu’acteurs de la cohésion économique et sociale, les deux fédérations entendent se mobiliser fortement au sein de l’USH pour être au rendez-vous de la relance. Elles ciblent prioritairement le renforcement de l’accompagnement social des locataires et l’insertion des jeunes et des plus fragiles.Au travers de ce travail commun fécond, les deux grandes Fédérations locatives de l’Union sociale pour l’habitat formulent des mesures à mettre en œuvre pour relever les défis d’une relance socialement réussie et écologiquement responsable.Pour répondre à l’urgence, elles proposent une accélération massive des investissements dès 2020 et pour une période de trois ans (2021-2023) en termes de réhabilitations et de constructions.Pour y arriver, les organismes de logement social demandent un engagement fort de la part de l’État et de tous ses partenaires et notamment la Caisse des Dépôts et Action Logement.Marcel Rogemont, président de la Fédération des Offices Publics de l’Habitat : “nous sommes porteurs d'une relance forte et socialement juste. Elle le sera si le logement social est reconnu comme un bien de première nécessité et donc avec le retour d'une TVA à 5,5% permettant de construire plus. Elle le sera si elle bénéficie à tous les territoires et si elle est écologiquement responsable. Un programme ambitieux de réhabilitation est nécessaire pour porter une amélioration de la qualité de vie des habitants et en même temps réduire l’empreinte carbone du bâtiment. Pour relever ces défis, les organismes d'HLM se mobilisent et proposent des actions concrètes. Les pouvoirs publics devront être au rendez-vous pour les accompagner.”Valérie Fournier, présidente de la Fédération des ESH : “Le rôle historique du mouvement HLM est de participer une nouvelle fois à la relance économique car les organismes ont une relation durable avec les territoires dont ils sont, bien souvent, les premiers investisseurs des territoires. Nous proposons d’accélérer notre activité avec un pacte de relance sur 24 à 30 mois décliné par organisme et par territoire, signé par le préfet et présenté aux élus des territoires sur lesquels nous intervenons, pour donner de la visibilité aux partenaires. Nous proposons donc au gouvernement de nous permettre d’anticiper les commandes sur les 30 mois à venir par des mesures fortes de simplification et de soutien à l’investissement en termes de fonds propres pour ceux qui font.”
Il y a 5 ans et 12 jours

Rockwool crée Rockcommerce, une plateforme en ligne qui permet à ses clients de gérer l'ensemble de leurs démarches

Les démarches administratives accompagnant l'approvisionnement en produits du BTP peuvent parfois s'avérer complexes. Conscient de ces obstacles, ROCKWOOL, leader de la production d'isolant en laine de roche, a décidé de mettre à la disposition de ses clients un outil digital sur mesure afin de leur faciliter la gestion de l'ensemble des services proposés. Grâce à la nouvelle plateforme ROCKCOMMERCE, commander un produit, suivre une livraison ou obtenir ses factures n'a jamais été aussi simple. Rendez-vous sur shop.rockwool.com !Flexibilité, liberté et autonomie, à la portée de tous !Accessible via ordinateur, tablette ou smartphone, ROCKCOMMERCE, c'est avant tout une plateforme simple et intuitive permettant d'harmoniser et d'optimiser la réalisation des démarches, le tout de manière autonome. Développée et conçue spécialement pour simplifier le quotidien des clients et des commerciaux de ROCKWOOL, la plateforme digitale offre une toute nouvelle expérience en matière d'approvisionnement.En quelques clics, il est désormais possible de consulter l'ensemble des fiches produits, de passer une commande de manière simplifiée, d'effectuer un tracking en temps réel sur ses livraisons mais aussi de visualiser et d'archiver ses factures. Tout ce qu'il suffit de faire en amont, c'est de créer son mot de passe.Personnalisez et optimisez le pilotage de toutes vos démarchesAvec ROCKCOMMERCE, non seulement l'état des commandes est visible en un coup d'œil, mais la plateforme propose également de les trier par critères, les modifier ou même les annuler. La date initiale d'une livraison en cours doit être changée ? Elle est modifiable en un seul clic et sans passer par un intermédiaire. Pour connaître l'avancement d'une commande, le service Track and Trace propose la géolocalisation en temps réel des camions acheminant les produits. Au-delà de l'accès rapide à toutes les fiches produits, ROCKCOMMERCE, c'est aussi la possibilité de passer sa commande 7 jours sur 7, 24h sur 24.Enfin, afin de faciliter la gestion comptable pour les clients, la plateforme propose un accès à l'historique des commandes depuis 2017 et la possibilité de télécharger instantanément toutes les factures.« Chez ROCKWOOL, la transformation digitale est considérée comme la pierre angulaire de notre croissance. Ainsi, depuis plusieurs années déjà, nous l'intégrons à notre fonctionnement en interne comme en externe. La notion de service nous étant toujours primordiale, il était naturel que nos clients puissent aussi bénéficier d'un service digitalisé. Au-delà des avantages fournis, nous souhaitons les aider à se familiariser au concept afin qu'eux-mêmes puissent se lancer dans leur propre transformation digitale » déclare Thibaut Van Den Berghe, directeur commercial chez ROCKWOOL France.Découvrez la plateforme ROCKCOMMERCE en vous rendant sur shop.rockwool.com.Pour plus d'informations, visitez le site de ROCKWOOL.
Il y a 5 ans et 12 jours

Lancement de waggon.io, l'appli qui bouscule les règles du marché pro de l'architecture

Lors de pics d'activités ou de projets volumineux, les Architectes et les Aménageurs d'espaces font appel à des solutions externes pour concevoir et réaliser les projets de leurs clients. Les Agences adaptent alors leur organisation pour répondre au mieux à la diversité et à l'envergure de leurs projets en se tournant vers leur réseau de freelances ou vers des agences d'intérim spécialisées. Mais cela est souvent complexe, long et mal adapté aux besoins du projet.Après plusieurs années passées en Agences, les co-fondateurs Edson et Cédrick ont été frustrés de ne pas avoir un accès centralisé aux Freelances, pour intervenir sur des projets, renforcer ou compléter des équipes partout en France. La recherche de « compétences externes » était souvent longue et complexe. De leurs côtés, les Freelances disposant de compétences spécialisées et d'expériences probantes, pouvaient rencontrer des difficultés à accéder aux projets des Agences françaises.Waggon est né pour répondre plus vite et mieux à ces problématiques :« Waggon simplement une solution dont nous aurions aimé disposer : nous l'avons créé pour offrir un service global, pratique et performant pour les Agences »Avec l'outil waggon.io, les Agences disposent d'une interface permettant de déposer des projets et de recevoir en moins de 48h, trois profils de Freelances appropriés.Notre algorithme effectue une pré-sélection de Freelances, notre équipe s'appuie sur notre expertise et notre expérience pour analyser les besoins du projet et proposer trois profils ciblés aux Agences.Pour les Agences, Waggon c'est :Une interface accessible 24h/24 et 7j/7 pour déposer des projets,Un accès à une communauté de Freelances,Une messagerie interne pour échanger et diffuser des documents,Un tableau de bord permettant la gestion des projets confiés (accès aux devis, avancement des projets, bons de commandes, factures, …)Waggon permet aux Agences de gagner un temps considérable pour leurs recherches de partenaires et sécurise les prestations que les Agences souhaitent confier.Un unique tarif : 13% du montant de la prestation du Freelance.Pour les Freelances, Waggon c'est :Un accès totalement gratuit à la solution Waggon,Une qualification des projets en accord avec leur compétences, singularités et envies,Un accès à la communauté des Freelances de France leur permettant de s'entraider et d'échanger sur les objectifs communs.Afin d'aller plus loin que l'expérience digitale et de créer une véritable communauté de Freelances, nous avons créé les « Waggon Events » : des événements qui rassemblent et fédèrent la communauté à travers toute la France pour partager et s'enrichir.Waggon est une nouvelle solution attendue. Preuve de cet engouement, plusieurs projets ont été rapidement déposés et au bout de trois semaines, plus de 300 freelances se sont inscrits.La volonté du développeur est que Waggon soit utilisé par toutes les agences françaises et ainsi devenir le pôle de compétences externes de leurs organisations.A terme Waggon prévoit également de s'implanter dans plusieurs pays européens.
Il y a 5 ans et 12 jours

Le parquet de Lille réclame un procès pour le président de la Métropole dans l'affaire du Grand Stade

En 2018, le parquet avait requis un non-lieu à l'encontre des sept personnes mises en examen ou placées sous le statut de témoin assisté dans ce dossier, dont M. Castelain, mais avait demandé un supplément d'information pour un volet de l'affaire concernant celui-ci, au sujet de la livraison via Eiffage à son domicile de pierres pour la construction d'une terrasse.Suite à ces investigations supplémentaires, le parquet a donc considéré les charges suffisamment établies pour requérir le renvoi de l'élu divers droite devant le tribunal correctionnel de Lille pour "recel d'abus de confiance".Selon des sources concordantes, les autres chefs de poursuite sont soit prescrits, soit ne constituent pas des infractions caractérisées.Après ces réquisitions, il appartient maintenant au juge d'instruction de se prononcer sur cette demande de renvoi, mais aussi sur le non-lieu requis par le parquet sur le reste de l'affaire.Interrogé par l'AFP, le parquet n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.Cette décision fait suite à la mise en examen en août 2019, dans ce volet, de M. Castelain, à la tête de la Mel depuis 2014. Il est soupçonné d'avoir bénéficié pour 18.000 euros de pierres livrées via Eiffage, constructeur du stade, pour une terrasse personnelle.Il était déjà mis en examen depuis 2017 pour "trafic d'influence passif" et "complicité de favoritisme" dans cette enquête sur l'attribution du marché du stade Pierre-Mauroy à Eiffage en 2008, lorsqu'il était l'un des vice-présidents de la communauté urbaine.Maire divers droite de la petite commune de Péronne-en-Mélantois depuis 1998, réélu dès le premier tour à l'élection municipale du 15 mars, Damien Castelain devrait être candidat à sa succession à la tête de la métropole à l'issue du second tour, le 28 juin.Son élection en 2014 avait marqué la fin de la domination du Parti socialiste qui présidait la communauté urbaine depuis sa création en 1967, tout en empêchant l'UMP (devenue LR) de s'en emparer."On ira jusqu'au bout"Outre M. Castelain, deux anciens élus -Michèle Demessine, ex-sénatrice PCF du Nord et Henri Ségard, lui aussi ancien vice-président de l'institution- étaient visés par cette information judiciaire ouverte pour favoritisme, faux et usage de faux, corruption et trafic d'influence.Deux anciens dirigeants d'Eiffage étaient également soupçonnés de trafic d'influence actif, et deux fonctionnaires de la communauté de faux et usage de faux.Eiffage avait été choisi par la communauté urbaine, alors que son projet présentait un surcoût de 108,5 M EUR, face à celui, plus classique, de Bouygues.De source proche de l'enquête, il était reproché à MM. Castelain et Ségard d'avoir été invités par Eiffage à deux évènements sportifs à l'étranger, un match de football de l'équipe de France à l'Euro 2008 et le Grand Prix de Hongrie de F1 en août 2010."On aura au moins découvert que Damien Castelain n'était pas tout à fait l'homme droit qu'il devrait être en tant qu'élu du peuple. Mais nous ne sommes pas au bout du dossier, on ira jusqu'au bout, on ira contester devant la chambre de l'instruction le fait qu'Eiffage ne soit pas renvoyé et on ira jusqu'en cassation pour que cette montagne n'accouche pas d'une souris", a affirmé mardi à l'AFP Eric Darques, partie civile.L'avocate de M. Castelain, Florence Rault, avait rejeté ces accusations en avril 2017, affirmant qu'il avait payé son voyage en Suisse, ses travaux de terrassement et qu'il avait été invité en Hongrie par des amis "n'ayant aucun rapport avec Eiffage".Interrogée mardi soir par l'AFP, Me Rault n'a pas souhaité s'exprimer.Le stade Pierre-Mauroy, implanté à Villeneuve-d'Ascq et inauguré en 2012, est une enceinte ultramoderne de 50.000 places où se tiennent principalement les matches du Losc, club de foot de Lille.M. Castelain fait aussi l'objet d'une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics pour des factures notamment de parfums, services de bien-être ou nuits en hôtel de luxe entre 2017 et 2018, s'élevant à 11.000 euros environ, selon le site Médiacités.
Il y a 5 ans et 12 jours

300 nouveaux projets pour accélérer l'installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments

Ces lauréats vont bénéficier d'un soutien public pour l'électricité renouvelable produite. Ils contribueront ainsi à l'atteinte des objectifs français de production d'électricité renouvelable, conformément à la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) récemment publiée.« Alors que nous entrons dans une phase de reprise progressive de l'activité, nous poursuivons nos échanges avec la filière des énergies renouvelables pour la soutenir, pour identifier les freins à cette reprise et pour donner de la visibilité sur les prochains mois. La PPE doit en cela être un élément structurant du futur plan de relance, la transition énergétique étant à la fois un défi à relever collectivement et une opportunité pour notre économie. » a déclaré aujourd'hui Élisabeth Borne. Le prix moyen de cet appel d'offres est de 93,98 €/MWh pour la famille des projets d'une puissance entre 100 kWc et 500 kWc et 83,06 €/MWh pour la famille entre 500 kWc et 8 MWc.Cette désignation se fera de manière dématérialisée grâce à un nouvel outil développé par le ministère de la Transition écologique et solidaire afin de faciliter et d'accélérer les interactions entre les porteurs de projets et l'administration.En complément, afin de soutenir les porteurs de projets d'énergies renouvelables confrontés à des difficultés du fait de la crise sanitaire, le ministère a pris diverses mesures de simplification, notamment en accordant des délais supplémentaires pour finaliser et mettre en service les projets.A la suite de la publication du décret portant la Programmation pluriannuelle de l'énergie, le ministère a également mis en consultation les projets de cahiers des charges de la deuxième PPE, afin de recueillir les propositions des parties prenantes.Retrouvez en ligne la liste des lauréats désignés.
Il y a 5 ans et 13 jours

Coup de filet contre la "mafia des déblais" sur la Côte d'Azur : 11 interpellations, 6 sociétés visées

"Depuis quelques mois, des plaintes et des signalements au sujet de +déballes+ sauvages de remblais de chantiers (...) étaient en cours auprès des parquets de Draguignan et Nice", a rappelé dans un communiqué le parquet de Draguignan.L'enquête a mis au jour "un système organisé depuis plusieurs années", a-t-il précisé: "Des centaines de milliers de mètres-cubes de terre, de béton, de ferraille, de goudron avaient ainsi été déversés sur une vingtaine de sites irrémédiablement défigurés, entre Fréjus, Le Luc et Trans-en-Provence, dans le Var, et jusqu'à Sospel dans les Alpes-Maritimes".Les entreprises obtenaient des marchés d'évacuation de gravats, facturaient au tarif réglementaire mais écoulaient et entreposaient les déblais "sur des terrains privés ou publics, en trompant ou menaçant les propriétaires", le tout coûtant "environ cinq fois moins cher", a encore décrit le parquet.Le coup de filet de mardi a mobilisé près de 200 gendarmes, appuyés par un hélicoptère et assistés par des agents de l'administration fiscale et de la direction régionale de l'environnement.Plusieurs camions et engins de chantier ont été saisis en lien avec les multiples infractions soupçonnées: gestion irrégulière de déchets en bande organisée, abandon de déchets en bande organisée, escroquerie en bande organisée, blanchiment d'escroquerie en bande organisée, menace de mort, de crime ou délit sur un officier public, extorsion par violence, blanchiment de délit, travail dissimulé par dissimulation d'activité et par dissimulation de salariés.Les peines encourues peuvent aller jusqu'à 10 ans de prison et un million d'euros d'amende, outre les dommages et intérêts et frais de remise en état des terrains souillés.Le traitement des déchets, notamment de chantiers, est problématique dans le Sud-Est. En août 2019, le maire du village varois de Signes Jean-Mathieu Michel, 76 ans, est mort écrasé accidentellement par une camionnette dont il souhaitait verbaliser les occupants qui avaient déchargé des gravats dans la nature, une affaire qui n'a rien à voir avec le dossier évoqué mardi par le procureur de Draguignan.
Il y a 5 ans et 13 jours

Des "centaines de milliers" de personnes vont perdre leur emploi en France selon Bruno Le Maire

"Nous avons devant nous une vague de faillites, une vague de difficultés sur le front de l'emploi très violentes. Nous nous y préparons et nous voulons faire face en trouvant des solutions nouvelles", a assuré le ministre de l'Économie sur RTL mardi soir.Alors que le gouvernement doit présenter mercredi en conseil des ministres le 3e volet du projet de loi de finances rectificative pour faire face à la crise, M. Le Maire a précisé que 45 milliards d'euros seraient mis sur la table pour tenter de préserver au maximum l'emploi malgré la sévère récession qui s'annonce."Nous sommes à un peu plus de 8% de taux de chômage et je vous parle de centaines de milliers de chômeurs en plus, c'est sans doute la perspective la plus réaliste aujourd'hui", a reconnu M. Le Maire."Nous allons être amenés à prendre des mesures originales, singulières" pour "préserver à tout prix l'emploi en France", a-t-il ajouté.Il a évoqué "des dispositifs d'activité partielle qui font que des salariés restent dans l'entreprise plutôt que de quitter l'entreprise". "On peut envisager aussi que des salariés passent d'une entreprise à une autre", a-t-il lancé.Tout en redisant son hostilité à un alourdissement de la fiscalité pour financer la crise, il s'est déclaré "ouvert à des idées de +chèques+ qui permettent de soutenir ceux qui sont vraiment le plus en difficulté"."On peut envisager des chèques, qui peuvent être des chèques verts pour les personnes qui sont les plus en difficulté pour relancer la demande" a-t-il dit.Le ministre s'est aussi déclaré intéressé par des idées avancées récemment par trois économistes issus d'un comité de réflexion mis en place par l’Élysée qui proposent que l'État subventionne les salaires des travailleurs dans les secteurs les plus touchés."C'est une idée qui est tout-à-fait concevable" a-t-il jugé.
Il y a 5 ans et 13 jours

Le déconfinement va se poursuivre "avec beaucoup de prudence"

A l'issue du Conseil des ministres, la porte-parole a cependant précisé que deux conseils de défense "spécifiquement consacrés à la question sanitaire" se tiendraient vendredi et la semaine prochaine, qui "nous permettrons de voir ce qu'il est possible de faire évoluer dans la perspective du 22 juin".Cette date a été fixée par le gouvernement pour entrer dans une troisième phase du déconfinement, entamé le 11 mai. Le patronat a appelé mercredi le gouvernement à accélérer le déconfinement des entreprises, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux lui demandant de "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise" pour permettre un "retour à la normale" rapide.Pour Sibeth Ndiaye, "même si l'épidémie est maîtrisée, nous savons que le virus circule toujours sur le territoire. Elle n'est pas encore vaincue et c'est pour cette raison que, avec beaucoup de prudence, de sérieux, nous avançons sur la voie du déconfinement"."La France est très largement aux avant-postes du déconfinement" par rapport à d'autres pays, a-t-elle affirmé.Au cours du Conseil des ministres, le Premier ministre Édouard Philippe a présenté le projet de loi organisant la fin, le 10 juin, de l'état d'urgence sanitaire mis en place fin mars pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. "Il n'est pas justifié de proroger cet état d'urgence sanitaire" à la lumière de l'évolution de la situation sanitaire mais "nous n'avons pas souhaité qu'il n'y ait pas une sortie sèche mais plutôt en biseau pour une période transitoire de quatre mois", a expliqué Sibeth Ndiaye.Pendant cette période, le gouvernement pourra réglementer au besoin l'accès aux transports, limiter ou interdire certains rassemblements et fermer à nouveau certains établissements accueillant du public.Matignon avait indiqué mardi soir que l'état d'urgence sanitaire devait "demeurer un régime d'exception".Le Medef appelle le gouvernement à accélérer le déconfinement des entreprisesLe patronat appelle le gouvernement à accélérer le déconfinement des entreprises, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux lui demandant de "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise" pour permettre un "retour à la normale" rapide."L'exécutif doit dire aux Français: il est temps, tout en respectant les gestes barrières, de retourner travailler et consommer. Soyons clairs: nous attendons l'équivalent du +Restez chez vous+ du mois de mars", déclare M. Roux de Bézieux dans une interview aux Échos de mercredi.Pour lui, "une parole publique forte est indispensable pour que les deux étapes du 15 (réouverture des frontières) et 22 juin (nouvelle phase de déconfinement) soient le signal d'un retour vers la normale".Se basant sur une certaine "confiance" des consommateurs, même si elle n'est pas perceptible dans tous les secteurs, le responsable patronal, qui dit refuser de considérer "les destructions massives d'emplois comme acquises", espère ainsi arriver à une "reprise plus rapide".Pour y parvenir, il demande une révision et un allègement "des soixante protocoles sanitaires mis en place dans l'urgence pendant le confinement pour les entreprises", qui génèrent selon lui des surcoûts de 10 à 15% pour les entreprises."Il est clair que le chômage partiel pour garde d'enfants reste très important" ajoute-t-il. "Quand le Conseil scientifique dit qu'il faut alléger les protocoles sanitaires à l'école, je l'entends", souligne M. Roux de Bézieux en estimant que les textes français sont "trois ou quatre fois plus touffus" que dans les pays voisins pour "les mêmes gestes barrières".
Il y a 5 ans et 13 jours

Face une récession historique, l'OCDE appelle à une économie "plus juste et plus durable"

"Le choix entre la santé et l'économie est un faux dilemme. Si la pandémie n'est pas jugulée, il n'y aura pas de reprise économique robuste", a prévenu lors d'une visioconférence le secrétaire général de l'organisation, Angel Gurria, alors que le confinement de la moitié de l'humanité a brutalement freiné l'activité au printemps.Dans ses perspectives intitulées "L'économie mondiale sur la corde raide", l'OCDE a échafaudé deux scénarios: l'un où l'épidémie de Covid-19 "reste sous contrôle" et l'autre où elle repart avec une deuxième vague.Dans le premier cas, le produit intérieur brut (PIB) mondial reculera en 2020 de 6%, dans le deuxième de 7,6%. Mais même dans le meilleur des cas, ce recul est "de loin le plus important dans les 60 années depuis que l'OCDE a été créée", a indiqué M. Gurria.Sans retour du coronavirus, la croissance mondiale rebondira de 5,2%, mais seulement de 2,8% s'il recommence à circuler, avec ce que cela implique de mesures de confinement ou de quarantaine.La zone euro sera particulièrement touchée avec un recul du produit intérieur brut (PIB) prévu à 9,1% dans le scénario le plus favorable, et à 11,5% en cas de deuxième vague en 2020.La France fait partie, avec l'Italie et l'Espagne, des pays les plus durement frappés: le PIB devrait reculer dans l'Hexagone de 11,4% en 2020, et même de 14,1% en cas de deuxième vague. 2021 devrait toutefois amener un puissant rebond de 7,7% si l'épidémie en reste là, et tout de même de 5,2% en cas de retour du virus.Pour les États-Unis, l'OCDE prévoit une diminution du PIB de 7,3% ou de 8,5%, selon les scénarios.La Chine, deuxième économie mondiale derrière les États-Unis et encore championne de la croissance l'an dernier avec 6,1%, verra elle aussi son économie se contracter, de 2,6%, voire de 3,7% cette année si le virus y ressurgit massivement.Tensions socialesLa chef économiste de l'OCDE Laurence Boone a précisé que l'économie planétaire s'était contractée de 3% au premier trimestre et qu'elle allait encore perdre 10% au second.En conséquence, le point de départ pour une reprise "est extrêmement bas pour nous ramener là où nous étions en 2019", selon Mme Boone, car "après un rebond initial, revenir au niveau initial est plus difficile", certains secteurs ne pouvant pas repartir rapidement.En dehors d'un possible retour du virus, elle pointé comme facteurs d'incertitudes le "comportement des consommateurs" et "les relations commerciales", qui vont "freiner l'investissement".Louant les mesures prises par de nombreux gouvernements pour préserver l'emploi, elle ajouté que "l'une des inquiétudes que nous avons concerne les travailleurs du secteur informel, parce qu'ils sont très difficiles à atteindre", ainsi que les précaires, les auto-entrepreneurs, dont la situation risque de provoquer des "tensions sociales".L'OCDE relève toutefois que certains secteurs devraient sortir renforcés de la crise, comme le "e-commerce" ou "les équipements pour la santé".Les gouvernements "devraient faciliter la transition" vers ces secteurs tout en "protégeant les revenus des travailleurs", selon Mme Boone.Ne pas revenir à la normaleFace à la concentration de la production de médicaments ou de matériel de protection sanitaire dans certains pays, "il faut passer de la production à flux tendus et à la production +au cas où+" (du 'just in time' au 'just in case') et constituer les stocks nécessaires, plaide l'économiste."Mais nous devons considérer que le commerce fait partie de la solution", ajoute-t-elle en mettant en garde contre les blocages des chaînes d'approvisionnement par des mesures protectionnistes.Car l'épidémie a aussi "accéléré le basculement d'une +grande intégration+ vers une +grande fragmentation+" de l'économie mondiale, remarque encore Mme Boone dans un éditorial.M. Gurria a d'autre part appelé à ce que la crise soit l'occasion d'une transition vers "une croissance plus solide et plus durable". "Le but ne doit pas être de revenir à la normale", car "la normalité est ce qui nous amenés là où nous nous trouvons actuellement".Il a pris pour exemple la pollution atmosphérique qui tue 4 millions de personnes par an et dont on a découvert qu'elle "aggravait les conséquences de la Covid-19".Enfin, face à une situation où la confiance est limitée par l'incertitude, "la communauté internationale devrait s'assurer que lorsque qu'un vaccin ou traitement sera disponible il pourra être distribué rapidement dans le monde entier", demande Mme Boone, car "sinon, la menace persistera".
Il y a 5 ans et 13 jours

Le gouvernement présente un nouveau budget en soutien aux secteurs fragilisés dont le bâtiment

Il s'agit du troisième projet de loi de finances rectificative élaboré depuis le début de la crise et il correspond au "deuxième temps de la réponse à la crise", a affirmé mardi soir le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur RTL."Le deuxième temps, c'est de venir au secours de tous les secteurs qui sont les plus menacés", a-t-il ajouté.Après les plus de 400 milliards d'euros de mesures d'urgence prises dans les deux budgets précédents, ce nouveau budget rectifié va faire monter le soutien public à "460 milliards" d'euros, a précisé le ministre.Il inclut ainsi les 18 milliards d'euros du plan d'aide au secteur du tourisme, l'un des plus affectés par le confinement, les 8 milliards d'euros du plan pour l'automobile, les 600 millions pour la French Tech, ou encore les 15 milliards d'euros de soutien au secteur de l'aéronautique et les aides au secteur du livre. S'y ajouteront des mesures en faveur du petit commerce et du bâtiment.Le gouvernement fait de premiers pas pour alléger les surcoûts liés à la crise dans le bâtimentLes entreprises du bâtiment seront aidées à assumer les coûts supplémentaires induits sur leurs chantiers par les mesures de lutte contre le coronavirus, a annoncé le gouvernement, promettant surtout de mettre à contribution les clients publics."Le gouvernement a décidé de prendre des mesures pour aider les entreprises du BTP à compenser les surcoûts et à accélérer la reprise", a annoncé l'exécutif, en marge de la présentation d'un nouveau budget rectificatif. Le bâtiment est l'un des secteurs qui a été largement contraint à l'inactivité par le confinement mis en place entre mars et mai. De nombreux chantiers ont dû s'arrêter, faute de pouvoir mettre en place des mesures sanitaires adéquates. Depuis, le plus gros des chantiers ont repris, plus de 85% dans le bâtiment, selon le gouvernement, mais le secteur doit assumer des coûts supplémentaires pour assurer la sécurité sanitaire.A plusieurs reprises, ses fédérations ont demandé à partager ces coûts avec les clients, publics et privés. En début de semaine, dans une lettre ouverte, la FFB, principale organisation du secteur, et la FNTP, centrée sur les travaux publics, accusaient encore le gouvernement de "tergiverser".Celui-ci va d'abord demander aux clients publics de prendre leur part. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a prié les organismes dépendant de l'Etat "de négocier rapidement avec les entreprises du BTP une prise en charge d'une partie des surcoûts".Au-delà, le gouvernement annonce la mise en place d'un "comité de suivi" qui doit permettre d'évaluer précisément le manque à gagner des entreprises.Ses conclusions doivent servir de base aux négociations avec les clients, publics et privés. L'exécutif a, par ailleurs, mis en avant d'autres mesures qui ne sont pas spécifiques au bâtiment mais le concernent largement, comme l'annulation de plusieurs mois de charges pour les petites entreprises, moins de 50 salariés, ayant subi une chute de leurs revenus. Néanmoins, la mise en place d'un plan de relance du secteur attendra la rentrée, avec la présentation plus générale de mesures destinées à orienter la reprise économique à long terme."Le secteur du BTP sera directement concerné par ce plan de relance au titre de l'investissement notamment pour la rénovation thermique et au titre des simplifications de procédure", a affirmé le gouvernement.Vague de faillites et perte de centaines de milliers d'emploisAlors que se profilent "une vague de faillites" et des "centaines de milliers" de pertes d'emploi, selon Bruno Le Maire, le gouvernement va renforcer d'environ 5 milliards d'euros le dispositif de chômage partiel et débloquer 1 milliard pour élargir les aides aux entreprises qui embauchent un apprenti.Même si à Bercy, on défend une politique de soutien à "l'offre", ce budget intégrera aussi des aides exceptionnelles directes pour les 800.000 jeunes précaires de moins de 25 ans et les ménages les plus modestes.Enfin, il doit entériner un soutien de 4,5 milliards d'euros de l'État pour les collectivités, au moment où leurs recettes fondent avec la crise.Au total toutefois, les dépenses budgétaires directes supplémentaires ne représenteront que 13 milliards d'euros, le reste étant des mesures de trésorerie (reports de charges, prêts garantis, etc.).Malgré ce nouveau soutien, certains secteurs s'estiment oubliés, comme l'agriculture ou les transports publics.L'ONG environnementale Greenpeace regrette elle qu'à côté des plans pour l'automobile ou l'aérien, il y ait "toujours zéro pour la relance du ferroviaire".Récession, déficit et dette recordsOutre ces plans d'aides, le gouvernement est contraint d'aggraver encore ses prévisions économiques pour cette année. Il table désormais sur une récession de -11%, contre 8% de baisse du PIB anticipée il y a seulement quelques semaines.Les difficultés du secteur du tourisme devraient à elles seules amputer le PIB de quasiment un point cette année.Conséquence: avec des recettes fiscales qui vont fondre de 27 milliards de plus par rapport à l'estimation déjà en baisse du précédent budget rectifié, le déficit devrait encore s'aggraver à 11,4% du PIB et la dette publique gonfler à 120,9%, estime le gouvernement.Mardi, la Banque de France a elle tablé sur une chute d'environ 10% du PIB cette année. Si elle envisage un rebond de l'activité dès le troisième trimestre, le patron du Medef, appelle lui dans un entretien aux Echos à accélérer le déconfinement et à "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise".De son côté, le gouvernement souhaite mettre fin au 10 juillet à l'état d'urgence sanitaire, a annoncé Matignon mardi soir.Inquiétude du Haut conseil pour les finances publiquesLe Haut conseil des finances publiques (HCFP) s'inquiète que le gouvernement ait pu sous-évaluer les dépenses prévues pour faire face à la crise, et à l'inverse minimiser la perte de recettes attendues, dans son avis sur le troisième projet de budget rectifié pour 2020."Toutes les mesures de soutien de l'activité annoncées par le gouvernement, notamment certains plans sectoriels de relance, n'ont pas été traduites" dans ce projet de loi de finances rectificative (PLFR), écrit notamment le Haut conseil dans son avis publié mercredi au moment où le gouvernement présente son projet de budget rectifié en conseil des ministres.Par ailleurs, "une partie des mesures présentées comme des mesures de trésorerie pourrait finalement avoir un impact sur le déficit dès cette année", note-t-il.Or le gouvernement prévoit déjà que la dépense publique atteindrait 63,6% du PIB cette année, "un niveau jamais atteint au cours de ces 70 dernières années", souligne le HCFP.Côté recettes, le Haut conseil note que des "aléas négatifs" entourent la prévision du gouvernement d'une baisse de 27 milliards des rentrées issues des prélèvements obligatoires.En particulier, le gouvernement n'a pas révisé celles provenant de l'impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux.De même, le gouvernement "fait l'hypothèse forte que les reports de quelques mois d'échéances fiscales et sociales ne donneront pas lieu à des abandons de créances significatifs en 2020, alors même que de nombreuses entreprises concernées par ces reports seront fragilisées par la chute de leur activité du fait de la crise sanitaire", prévient le HCFP.Déjà à plusieurs reprises inquiète de l'état des finances publiques, l'instance alerte enfin une nouvelle fois sur le fait que la dette, qui devrait gonfler à 120,9% du PIB selon le gouvernement, contre 98,1% l'an dernier, "fragilise la soutenabilité à moyen terme des finances publiques de la France et appelle une vigilance particulière".Il s'agit d'une "hausse massive" de la dette, a commenté mercredi lors d'une audition à l'Assemblée nationale le président du HCFP, Pierre Moscovici. Depuis la création de la zone euro, "un tel niveau de dette n'avait été atteint (...) que par très peu de pays", a-t-il souligné.En revanche, le Haut conseil apparait un peu plus optimiste que le gouvernement sur l'ampleur de la récession, attendue à -11% par le gouvernement.Il juge "prudente" cette prévision, estimant que le taux d'épargne des ménages "pourrait être inférieur au niveau exceptionnellement élevé prévu par le gouvernement pour 2020 (23,2 % contre 14,9 % en 2019), et donc la consommation plus élevée".De même il juge que "l'emploi pourrait être un peu plus élevé que prévu par le gouvernement", qui table sur 1,2 million d'emplois perdus en fin d'année.Au total, depuis la loi de finances initiale, "les prévisions se sont dégradées de plus de 12 points de croissance, de 9 points de déficit public et de 22 points de dette, c'est évidemment considérable (...), c'est à la hauteur du choc que nous traversons", a observé M. Moscovici, qui souhaite que "les missions, le champs de compétences et les moyens" du Haut Conseil soient renforcés.
Il y a 5 ans et 13 jours

Le gouvernement français déploie un nouveau budget en soutien aux secteurs fragilisés

Il s'agit du troisième projet de loi de finances rectificative élaboré depuis le début de la crise et il correspond au "deuxième temps de la réponse à la crise", a affirmé mardi soir le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur RTL."Le deuxième temps, c'est de venir au secours de tous les secteurs qui sont les plus menacés", a-t-il ajouté.Après les plus de 400 milliards d'euros de mesures d'urgence prises dans les deux budgets précédents, ce nouveau budget rectifié va faire monter le soutien public à "460 milliards" d'euros, a précisé le ministre.Il inclut ainsi les 18 milliards d'euros du plan d'aide au secteur du tourisme, l'un des plus affectés par le confinement, les 8 milliards d'euros du plan pour l'automobile, les 600 millions pour la French Tech, ou encore les 15 milliards d'euros de soutien au secteur de l'aéronautique et les aides au secteur du livre.S'y ajouteront des mesures en faveur du petit commerce et du bâtiment.Pour ce dernier secteur, le gouvernement envisage notamment de compenser les surcoûts engendrés par les mesures sanitaires sur les chantiers."L'accent est mis sur des secteurs qui sont des marqueurs forts de l'économie française et qui concernent beaucoup d'emplois. Cela permet d'envoyer un signal positif pour soutenir la confiance des entrepreneurs et des ménages", estime Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas.Alors que se profilent "une vague de faillites" et des "centaines de milliers" de pertes d'emploi, selon Bruno Le Maire, le gouvernement va renforcer d'environ 5 milliards d'euros le dispositif de chômage partiel et débloquer 1 milliard pour élargir les aides aux entreprises qui embauchent un apprenti.Même si à Bercy, on défend une politique de soutien à "l'offre", ce budget intégrera aussi des aides exceptionnelles directes pour les 800.000 jeunes précaires de moins de 25 ans et les ménages les plus modestes.Enfin, il doit entériner un soutien de 4,5 milliards d'euros de l'État pour les collectivités, au moment où leurs recettes fondent avec la crise.Au total toutefois, les dépenses budgétaires directes supplémentaires ne représenteront que 13 milliards d'euros, le reste étant des mesures de trésorerie (reports de charges, prêts garantis, etc.).Malgré ce nouveau soutien, certains secteurs s'estiment oubliés, comme l'agriculture ou les transports publics.L'ONG environnementale Greenpeace regrette elle qu'à côté des plans pour l'automobile ou l'aérien, il y ait "toujours zéro pour la relance du ferroviaire".Récession, déficit et dette recordsOutre ces plans d'aides, le gouvernement est contraint d'aggraver encore ses prévisions économiques pour cette année. Il table désormais sur une récession de -11%, contre 8% de baisse du PIB anticipée il y a seulement quelques semaines.Les difficultés du secteur du tourisme devraient à elles seules amputer le PIB de quasiment un point cette année.Conséquence: avec des recettes fiscales qui vont fondre de 27 milliards de plus par rapport à l'estimation déjà en baisse du précédent budget rectifié, le déficit devrait encore s'aggraver à 11,4% du PIB et la dette publique gonfler à 120,9%, estime le gouvernement.Mardi, la Banque de France a elle tablé sur une chute d'environ 10% du PIB cette année. Si elle envisage un rebond de l'activité dès le troisième trimestre, le patron du Medef, appelle lui dans un entretien aux Echos à accélérer le déconfinement et à "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise".De son côté, le gouvernement souhaite mettre fin au 10 juillet à l'état d'urgence sanitaire, a annoncé Matignon mardi soir.Inquiétude du Haut conseil pour les finances publiquesLe Haut conseil des finances publiques (HCFP) s'inquiète que le gouvernement ait pu sous-évaluer les dépenses prévues pour faire face à la crise, et à l'inverse minimiser la perte de recettes attendues, dans son avis sur le troisième projet de budget rectifié pour 2020."Toutes les mesures de soutien de l'activité annoncées par le gouvernement, notamment certains plans sectoriels de relance, n'ont pas été traduites" dans ce projet de loi de finances rectificative (PLFR), écrit notamment le Haut conseil dans son avis publié mercredi au moment où le gouvernement présente son projet de budget rectifié en conseil des ministres.Par ailleurs, "une partie des mesures présentées comme des mesures de trésorerie pourrait finalement avoir un impact sur le déficit dès cette année", note-t-il.Or le gouvernement prévoit déjà que la dépense publique atteindrait 63,6% du PIB cette année, "un niveau jamais atteint au cours de ces 70 dernières années", souligne le HCFP.Côté recettes, le Haut conseil note que des "aléas négatifs" entourent la prévision du gouvernement d'une baisse de 27 milliards des rentrées issues des prélèvements obligatoires.En particulier, le gouvernement n'a pas révisé celles provenant de l'impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux.De même, le gouvernement "fait l'hypothèse forte que les reports de quelques mois d'échéances fiscales et sociales ne donneront pas lieu à des abandons de créances significatifs en 2020, alors même que de nombreuses entreprises concernées par ces reports seront fragilisées par la chute de leur activité du fait de la crise sanitaire", prévient le HCFP.Déjà à plusieurs reprises inquiète de l'état des finances publiques, l'instance alerte enfin une nouvelle fois sur le fait que la dette, qui devrait gonfler à 120,9% du PIB selon le gouvernement, contre 98,1% l'an dernier, "fragilise la soutenabilité à moyen terme des finances publiques de la France et appelle une vigilance particulière".Il s'agit d'une "hausse massive" de la dette, a commenté mercredi lors d'une audition à l'Assemblée nationale le président du HCFP, Pierre Moscovici. Depuis la création de la zone euro, "un tel niveau de dette n'avait été atteint (...) que par très peu de pays", a-t-il souligné.En revanche, le Haut conseil apparait un peu plus optimiste que le gouvernement sur l'ampleur de la récession, attendue à -11% par le gouvernement.Il juge "prudente" cette prévision, estimant que le taux d'épargne des ménages "pourrait être inférieur au niveau exceptionnellement élevé prévu par le gouvernement pour 2020 (23,2 % contre 14,9 % en 2019), et donc la consommation plus élevée".De même il juge que "l'emploi pourrait être un peu plus élevé que prévu par le gouvernement", qui table sur 1,2 million d'emplois perdus en fin d'année.Au total, depuis la loi de finances initiale, "les prévisions se sont dégradées de plus de 12 points de croissance, de 9 points de déficit public et de 22 points de dette, c'est évidemment considérable (...), c'est à la hauteur du choc que nous traversons", a observé M. Moscovici, qui souhaite que "les missions, le champs de compétences et les moyens" du Haut Conseil soient renforcés.
Il y a 5 ans et 13 jours

Le SNEP présente son étude "Perception et usage du PVC par les architectes"

La parole aux architectesLorsque la parole leur est laissée pour parler du PVC, il en ressort les points suivants :Le PVC est un matériau très intéressant pétri de qualités,Il est un bon compromis entre le bois et l'aluminium,Il demeure nécessaire et irremplaçable,Ses qualités indéniables sont : facilité d'entretien, haute recyclabilité, performance thermique et durabilité.Cette perception du PVC par les architectes en fait un matériau de choix sur leurs chantiers. Selon l'étude, 71,6% du panel estiment que le PVC est un matériau intéressant.Les qualités du PVC selon les architectesLes qualités intrinsèques du PVC sont connues et reconnues par les architectes qui citent spontanément :Son aspect économique, qu'ils prescrivent aussi bien pour les logements sociaux que chez les particuliersSes performances techniques, avec sa rapidité de mise en œuvre, ses performances énergétiques, ses performances d'isolation, son excellente durée de vie, sa résistance à l'humidité, sa simplicité d'entretien, ou encore le large panel de couleurs et de personnalisation qu'il offre.L'utilisation du PVC dans le bâtimentPlus de 75% du PVC est utilisé dans le bâtiment. Ce matériau incontournable trouve sa place dans de nombreuses applications, mais quelles sont celles où les architectes y voient un intérêt prioritaire ? Pour les fenêtres pour 69,7%, pour les revêtements de sols pour 77,4%, et jusqu'à 90,4% pour les applications sanitaires (plomberie...).La fenêtre PVC : le choix des architectesEn France, près 3 fenêtres sur 5 sont en PVC. Et les architectes y sont pour quelque chose ! Pour la rénovation, 52,1% des architectes recommandent la fenêtre PVC. Pour une construction neuve, ils sont 53,4% à la prescrire. Quelles raisons ressortent parmi de multiples motivations ? Son coût imbattable à 39,7%, son excellente isolation thermique à 11,1%, à la demande du client à 9,5%, son excellent rapport performance/prix à 8,5%.Fenêtre PVC, bois ou aluminium ?Lorsque l'on demande aux architectes de comparer les menuiseries PVC, bois et aluminium, la fenêtre PVC tire son épingle du jeu sur le prix où il demeure sans conteste le matériau le plus concurrentiel.Mais ses autres particularités, qui le différencient du bois et de l'aluminium, sont également bien connues des architectes :92,7% des architectes connaissent la fenêtre PVC en couleurs qui offre un choix et une diversité sans pareil.83,8% savent qu'il existe des fenêtres PVC grande dimension, ce qui permet d'imaginer les meilleures solutions en terme d'ouvertures, sans contrainte technique, et quel que soit le chantier.63,9% savent que la fenêtre PVC se recycle. Et ils ont raison ! Depuis 2015, le SNEP a contribué à la mise en place d'une filière de 200 points de collecte des produits PVC en fin de vie à travers toute la France et sensibilise les entreprises de construction, de démolition et les prescripteurs au recyclage de leurs produits PVC, en particulier les profilés menuiseries et châssis de fenêtres. En France en 2018 : 105 517 tonnes de PVC ont été recyclées (source VinylPlus 2018).62,6% savent qu'il existe une marque de qualité pour les menuiseries PVC. Et ils ont raison ! QualiPVC fenêtre est une marque créée et déposée à l'INPI le 25 mars 2016 par le SNEP. Cette marque, gage de qualité, est une vraie reconnaissance pour les menuisiers qui en bénéficient. Faire le choix d'une menuisier QualiPVC, c'est bénéficier de la fabrication française, d'un contrôle qualité strict, de la bonne application de la charte recyclage, d'un professionnel qualifié à proximité, de l'expertise d'un syndicat professionnel.Le PVC et la fenêtre PVC demeurent plus que jamais des incontournables du bâtiment, que ce soit dans le résidentiel ou le tertiaire, et les architectes ne diront pas le contraire !
Il y a 5 ans et 13 jours

Le belge Besix aménagera l'une des principales gares du Grand Paris Express

"Besix France remporte le marché des travaux d'aménagement de la gare de Saint-Denis Pleyel du Grand Paris Express", a indiqué le groupe belge dans un communiqué."Le montant du marché attribué à Besix [est] supérieur à 100 millions d'euros", précise-t-il, confirmant des annonces effectuées en avril par la Société du Grand Paris, l'établissement public qui gère ce projet majeur d'urbanisme autour de la capitale.La gare de Saint-Denis Pleyel constitue l'une des principales stations de métro prévues dans le cadre de l'extension du réseau. Elle sera à la fois le nouveau terminus de l'actuelle ligne 14 et verra aussi passer les futures lignes 15, 16 et 17.La gare doit être prête début 2024 pour les Jeux Olympiques. Des travaux ont déjà commencé, notamment menés par le géant français Eiffage, mais Besix réalisera le gros du projet."Les travaux comprennent les importantes façades et la verrière, les voiries et réseaux divers, les corps d'état architecturaux -parachèvements- et les corps d'état techniques", dont les travaux d'électricité, a énuméré le groupe belge.
Il y a 5 ans et 13 jours

Hidalgo veut remettre des logements Airbnb sur le marché locatif longue durée

"Je suis heureuse que ce modèle prédateur, parce qu'il a retiré beaucoup de logements à la location de longue durée (...), ait montré ses limites", s'est félicitée sur France Inter la candidate (PS) à sa réélection en référence aux difficultés économique d'Airbnb, frappé de plein fouet par la crise du coronavirus."Le fait que ces appartements-là ne sont plus loués en location saisonnière va peut-être nous permettre de les remettre dans la location longue durée", a-t-elle avancé."Dans une de mes propositions, il y a cette idée de créer une société d'économie mixte (...) de 6 milliards", avec la ville, la caisse des dépôts et des acteurs privés, qui aura la capacité de racheter ces logements et de les remettre sur le marché locatif longue durée "à moins 20% du prix du marché", a-t-elle souligné."Si je suis élue cette proposition fera partie des premiers actes que je poserai parce que la question du logement est cruciale à Paris", a-t-elle précisé rappelant d'Airbnb représentait 26.000 logements au cœur de Paris.Mme Hidalgo a par ailleurs souhaité que les pistes cyclables et les aménagements de certains grands axes de circulation installés à la sortie du déconfinement "puissent perdurer"."Ces décisions ont démontré par la preuve que cela correspond aux aspirations des parisiens", a assuré l'élue qui, dans un entretien à Libération, précise vouloir "réserver l'axe Hôtel de ville à Concorde aux véhicules et navettes électriques, notamment pour desservir les commerces, ainsi qu'aux taxis".
Il y a 5 ans et 13 jours

Nouvelle offre du logiciel PV archelios™ PRO

Développé avec Cythelia Energy, division solaire de Trace Software, archelios™ PRO permet de dimensionner tout type de projet solaire de quelques kWc à plusieurs dizaines de MWc, sur toiture, en ombrière ou au sol.archelios™ Pro Free, Silver, Gold et Platinum : une nouvelle gamme de logiciels PV adaptée à chaque activitéQu'ils soient artisans, installateurs de petits projets, développeurs de grandes centrales solaires ou concepteurs occasionnels, tous les utilisateurs n'ont pas besoin des mêmes fonctionnalités. Avec la nouvelle gamme archelios™ PRO, Trace Software dote les professionnels d'un outil ergonomique et performant, adapté à la taille de leurs projets, avec des fonctionnalités dimensionnées pour leur activité.Une nouvelle offre archelios™ PRO élargie :archelios™ PRO Free : conception de projets jusqu'à 36 kWc sans 3Darchelios™ PRO Silver : conception de projets jusqu'à 100 kWcarchelios™ PRO Gold : conception de projets jusqu'à 1 MWcarchelios ™ PRO Platinum : dimensionnement de projets complexes illimitésL'une des grandes nouveautés de cette gamme est l'accès gratuit à la version archelios™ Pro Free.archelios™ Pro Free : un logiciel gratuit pour démarrer avec des petits projets PVQue l'on soit artisan, étudiant, ou encore jeune entreprise, et que les projets ne dépassent pas une puissance de 36 kWc, le logiciel archelios™ PRO Free est idéal.Le logiciel permet de concevoir des projets d'installations solaires raccordées au réseau ou en autoconsommation, mais également de fournir très précisément le calcul de productible et les indicateurs économiques associés. L'utilisateur bénéficie d'une base de données et de fonctionnalités qui l'assistent pour le dimensionnement des onduleurs et des modules en fonction du projet.Grâce à sa prise en main simple et ergonomique, archelios™ PRO Free est un excellent outil pédagogique pour les utilisateurs qui débutent dans la conception photovoltaïque.archelios™ Pro Silver, Gold et Platinum : des gammes premium pour les bureaux d'études et installateurs photovoltaïquesLes versions Silver, Gold et Platinum s'adressent aux bureaux d'études et aux installateurs photovoltaïques qui conçoivent des installations PV raccordées au réseau ou en sites isolés, en autoconsommation, avec ou non stockage d'énergie.La version archelios™ PRO Silver permet une conception rapide, notamment grâce à la modélisation 3D et détaillée des projets. Elle permet également de fournir très précisément le calcul de productible et les indicateurs économiques associés (LCOE, CGA, rentabilité, …). Les concepteurs disposent d'une large base de données de références multi-fabricants qui leur permet de réaliser le meilleur choix de matériel pour un rendement optimal de l'installation. Ils ont la possibilité d'exporter directement leur projet vers les logiciels de la suite archelios™ : archelios™ CALC et archelios™ O&M.Avec archelios™ PRO Gold les utilisateurs gagnent en temps de conception grâce à des fonctionnalités de saisie rapide et des outils de conception 3D automatiques, notamment pour le câblage des boîtes de jonction et des onduleurs. Accès aux bases de données météo et Google Maps comme pour la version Silver, gestion optimisée de l'autoconsommation, comparaison de projets, exports du projet en format AutoCAD et CSV et vers les autres outils de la suite, sont autant d'atouts qui permettent aux concepteurs de gagner en temps de conception et de livrer des projets ultra précis au plus proche, voire au-delà, des attentes de leurs clients.Bénéficiant des fonctions Silver et Gold, archelios™ PRO Platinum est de loin le logiciel le plus complet du marché des logiciels PV. Il dote les concepteurs de fonctionnalités uniques telles que l'optimisation de l'écrêtage, l'outil de terrassement en 3D et la gestion de grandes centrales multi-MWc. Pour les installations de grande envergure, c'est la garantie d'un projet rigoureux donc moins coûteux, maîtrisé et au plus proche des conditions de production, même pour les installations les plus complexes.Intégrez l'environnement 3D de votre projet en un clic avec 3D Maparchelios™ PRO est le seul logiciel du marché à proposer la fonctionnalité 3D Map qui permet d'intégrer automatiquement l'environnement 3D de votre projet en un clic, avec prise en compte automatique de la végétation et des bâtiments environnants pour une évaluation précise et rapide des pertes dues aux masques proches, sans besoin de visite de site. Un gain de temps impressionnant ! 3D Map est disponible sur Silver, Gold et Platinum.