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Il y a 5 ans et 14 jours

Cloison provisoire de protection

Il y a 5 ans et 14 jours

Les professionnels du BTP lancent un cri d'alarme au gouvernement pour éviter l'effondrement du secteur

Les surcoûts liés à la mise en sécurité des compagnons sur chantier ne sont que rarement partagés, ce qui fragilise fortement les entreprises du BTP. A ce premier choc vient s’ajouter un second, en raison de l’effondrement de la commande publique comme privée. Si rien n’est fait, cette combinaison désastreuse se traduira inévitablement en septembre avec des entreprises en faillite et des salariés qui ne manqueront pas de grossir les rangs de pôle emploi.La construction représente près de 2 millions d’emplois et près de 500.000 entreprises, essentiellement des TPE/PME situées sur tout le territoire, dont la baisse d’activité a été comparable aux entreprises frappées par les fermetures administratives. Autant les premières mesures de soutien du gouvernement se sont avérées efficaces, autant, depuis plusieurs semaines, il tergiverse à prendre les dispositions qui s’imposent pour maintenir à flot un secteur essentiel à l’ensemble de l’économie du pays. Pour stimuler l’investissement des ménages, des acteurs privés et des collectivités publiques, la FNTP et la FFB demandent au gouvernement et aux parlementaires d’intégrer au projet de loi de finances rectificatif les mesures suivantes :La prise en charge des surcoûts liés au COVID-19 et l’annulation des charges fiscales et socialesLa mise en place d’un véritable mécanisme d’incitation à l’investissement local grâce au FCTVAUn plan massif de rénovation énergétique des bâtimentsLe relèvement des budgets consacrés au niveau national aux infrastructures et à la gestion de l’eau Le retour à un taux réduit de TVA à 5,5 % pour l’ensemble des travaux. Pour Jacques Chanut, Président de la Fédération Française du Bâtiment : « Le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé que la question des surcoûts sera traitée mais nous n’avons toujours pas de précisions à ce stade. En tout état de cause, nous ne pouvons-nous contenter de demi-mesures. Quid par ailleurs des mesures de soutien aux comptes d’exploitation de nos entreprises ? Nous demandons l’annulation et non le lissage des reports de charges ce qui est justifié dans un secteur qui a été tout autant impacté par la crise que les secteurs fermés par décision administrative. Par ailleurs, nous souhaitons la mise en place au plus vite du grand plan d’accompagnement de la rénovation énergétique annoncé depuis plusieurs années. »Pour Bruno Cavagné, Président de la Fédération Nationale des Travaux Publics : « La priorité du gouvernement doit être donnée au soutien à la demande. Nous craignons, en effet, un effondrement des appels d’offres à la rentrée de septembre. Il convient donc de soutenir par tous moyens la commande publique locale, qui représente 50% de notre activité, voire plus de 90% pour de nombreuses TPE/PME. »
Il y a 5 ans et 14 jours

L'économie française devrait mettre au moins deux ans à se relever de la pandémie

"L'économie française est en train de remonter assez rapidement du plongeon brutal de mars, mais nous sommes loin d'être sortis d'affaire", a estimé le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau sur France Info."Comme l'ensemble du monde, (elle) a subi un choc d'une ampleur inédite au premier semestre 2020" avec le confinement strict mis en place mi-mars et levé mi-mai, constate la Banque centrale française dans ses projections macroéconomiques jusqu'en 2022 publiées mardi.Le rebond de l'économie dès le troisième trimestre ne suffira donc pas a éviter une récession inédite de l'économie cette année. Évaluée à -10%, cette prévision est proche des -11% anticipés par le gouvernement dans le troisième projet de loi de finances rectificative qu'il présentera mercredi en Conseil des ministres.Après cela, "2021 et 2022 seraient des années de redressement net mais progressif", prédit la Banque de France, avec une croissance de 7% prévue l'an prochain, puis une progression de 4% du PIB en 2022.Mais "ce fort rebond apparent ne permettrait pas de retrouver le niveau d'activité de fin 2019 avant mi-2022", prévient la banque centrale française.En effet, l'économie française doit redémarrer à partir d'un niveau historiquement désastreux. Après le recul du PIB de 5,3% au premier trimestre, selon l'évaluation de l'Insee, l'économie devrait plonger d'environ 15% au deuxième trimestre, prévoit la Banque de France.Elle est un peu plus optimiste que l'Insee qui table sur une chute de 20%.Car, selon la banque centrale, l'activité a rebondi au mois de mai, avec une perte d'activité estimée à -17% sur une semaine-type de la fin mai par rapport à la normale, contre -27% en avril et -32% fin mars.Et le mois de juin devrait confirmer cette tendance, avec une perte d'activité ramenée à -12%.Déjà, les fermetures de sites dans l'industrie "sont devenues marginales" et le bâtiment reprend "de façon très dynamique", note la Banque de France.La situation est plus contrastée dans les services, avec des secteurs toujours en difficulté, comme l'hébergement ou la restauration encore en partie confinés, et d'autres qui ont nettement rebondi, comme les services à la personne, le travail temporaire ou les services automobiles.Chômage historique mi-2021Mais l'élément "essentiel" de la reprise sera le rythme du rebond de la consommation des ménages. Il est "probable que la montée attendue du chômage et le contexte global de forte incertitude continuent de peser sur les comportements d'achats", juge la BdF.Avec une épargne cumulée autour de 100 milliards d'euros, le taux d'épargne des ménages dépassera les 22% cette année et la consommation reculera de 9,3%.Si le dispositif massif de chômage partiel mis en place par le gouvernement va quelque peu ralentir l'impact de la crise sur l'emploi et le pouvoir d'achat cette année, le taux de chômage devrait dépasser les 10% fin 2020, et grimper jusqu'à un pic supérieur à 11,5% à la mi-2021, un niveau "au dessus des précédents historiques", projette la Banque de France.Et là encore, il faudra attendre 2022 pour le voir redescendre à 9,7%. Le pouvoir d'achat devrait lui légèrement reculer de 0,5% cette année, avant de repartir à la hausse mais à un rythme bien plus faible que l'activité.L'ensemble de ce scénario de reprise repose sur une circulation du Covid-19 sous contrôle et une économie qui s'adapte aux contraintes sanitaires. Et il ne tient pas compte des futures mesures de relance que le gouvernement devrait prendre.M. Villeroy de Galhau a notamment plaidé pour la mobilisation de 10 à 30 milliards d'euros pour soutenir les fonds propres des entreprises "fragilisées financièrement" et très endettées.Cette reprise pourrait aussi être plus rapide si une solution médicale pérenne arrivait mi-2021, et si l'épargne des ménages se réduisait plus rapidement, a estimé le gouverneur. Ou à l'inverse, encore plus lente en cas de rechute sanitaire.
Il y a 5 ans et 14 jours

Covid-19 : urbanistes, géographes et designers veulent inventer de nouveaux espaces de fête

"Danser, faire la fête, se serrer dans les bras... Toutes ces choses qui nous semblaient acquises, se sont évaporées du jour au lendemain", observe Technopol, l'association de défense des musiques électroniques et organisatrice de la Techno Parade, qui a lancé "Danser demain", collectif créé pour "penser la fête d'après".Pour Tommy Vaudecrane, président de Technopol, "il ne faut pas être inquiet pour l'avenir de la fête, mais pour la forme qu'elle prendra".Une première table ronde, organisée récemment sur Facebook et toujours disponible en replay, a déjà été suivie par plus de 60.000 internautes."Depuis l'apparition des musiques électroniques, on a dû les imposer en trouvant des circuits alternatifs. C'est une gymnastique dont on est familier", assure Tommy Vaudecrane."Pendant le confinement, la fête digitale s'est distinguée avec un public fidèle. Bob Sinclar, en mixant depuis chez lui en direct, a mis la pêche, même si on ne pourra pas se passer du vivre ensemble. Si demain, les fêtes de plus de 1.000 personnes restent interdites, que va-t-on faire ?", se demande le président de Technopol."Sortir la fête de ses murs"Pour le musicien Jean-Michel Jarre, pionnier des musiques électroniques, qui participe aussi au collectif "Danser demain", "le contact physique est irremplaçable. Les e-concerts sont des moyens de communiquer d'une autre manière, en attendant le réel".Parmi les autres intervenants du collectif, le géographe et urbaniste Luc Gwiazdzinski, professeur à l'université de Grenoble, estime que la crise sanitaire s'est attaquée au cœur même de ce qu'est une ville, mais aussi à la vie nocturne."La fête convoque les corps, les face à face, l'émotion... Le Covid met cela à distance. C'est un défi à la ville et à la nuit, posant de grosses difficultés pour ceux qui fabriquent la fête", dit à l'AFP le président du conseil scientifique de la Plateforme nationale de la vie nocturne, un club de réflexion réunissant des élus, experts, professionnels, universitaires..."Une des clés est la possibilité d'avoir accès à l'espace public: en ouvrant les parcs, en créant des rues réservées, tout en prenant en compte les riverains qui risquent de s'être habitués au silence...", ajoute Luc Gwiazdzinski."Si la fête veut s'en sortir, elle doit sortir de ses murs, récupérer l'espace public en partenariat avec les collectivités pour se diluer et éviter la saturation, sur des temps plus longs, dans la journée par exemple, avec aussi des micro-fêtes où on maîtrise mieux les règles sanitaires", suggère-t-il, suggérant par exemple d'investir toujours plus "des halles d'exposition ou des friches, d'autant que la fête, souvent à l'avant-poste, n'a pas attendu" pour gagner ces lieux. Le temps presse toutefois: "Dehors Brut", club électro parisien en plein air sur une friche de la SNCF près de Bercy, n'a pas résisté à la crise sanitaire et se retrouve en liquidation judiciaire.
Il y a 5 ans et 14 jours

Sanidoor® by Doortal élimine germes et bactéries sur les blocs-portes

Confrontée, comme la majorité des entreprises industrielles de l'Hexagone, au ralentissement de ses activités avec l'apparition du coronavirus et la mise en application du confinement, l'entreprise Doortal a mis à profit ce temps de crise pour innover. Spécialisée dans la fabrication de blocs-portes métalliques pour les lieux publics et sites sensibles, l'entreprise investit en moyenne 1,5 M€ chaque année dans la recherche et le développement de nouveaux produits toujours plus performants.« L'innovation est dans notre ADN », affirme Johnny Guilhot, gérant associé. Une véritable marque de fabrique, que les équipes de Doortal ont apposée cette fois en un temps record, afin de répondre à l'urgence de la situation sanitaire. En l'espace de six semaines, elles ont mis au point, avec leurs partenaires, SANIDOOR® by Doortal : une solution globale antibactérienne capable d'éliminer jusqu'à 99% des germes et bactéries sur les blocs-portes.Un traitement breveté pour une gamme haute sécuritéPour être en mesure de proposer cette nouvelle offre, pourvue de traitements testés et certifiés en laboratoires agréés, l'entreprise Doortal a sélectionné des matériaux et procédés antimicrobiens permettant d'offrir une solution innovante adaptée aux règles d'hygiène anti-infectieuses.L'entreprise est dès à présent en mesure de proposer le système de thermolaquage SANIDOOR® sur l'ensemble de sa gamme de blocs-portes métalliques techniques. Formulé à partir d'une poudre d'ions d'argent actifs, ce revêtement de peinture provoque, par son action antimicrobienne, la destruction des bactéries selon un mécanisme d'action en 3 phases : blocage des échanges cellulaires, arrêt de la respiration des cellules, blocage de la division cellulaire.Un traitement antibactérien sans substance nociveMais au-delà du bloc-porte, c'est aujourd'hui l'ensemble des équipements proposés dans la gamme SANIDOOR® by Doortal qui permet de proposer aux professionnels du bâtiment une solution parfaitement sécurisée. Pour relever ce défi, Doortal a fait appel à ses partenaires scrupuleusement sélectionnés pour la fourniture de poignées de porte et de barres anti-panique. « Dans un bâtiment accueillant quotidiennement un très large public, plusieurs centaines de personnes vont en effet poser la main sur ces éléments et peuvent donc transmettre les microbes dont elles sont éventuellement porteuses. » souligne Johnny Guilhot.Ainsi, le revêtement antibactérien des poignées SANIDOOR® contient des ions métalliques qui préviennent la prolifération des germes. Conçu pour une application sur le métal, il comprend un vernis qui élimine les bactéries, virus et champignons, sans aucune substance nocive. Il en va de même pour les barres anti-panique dont le traitement antibactérien, totalement inoffensif pour l'homme, repose sur l'émission lente et constante d'ions d'argent, capables de pénétrer l'organisme microbien et de bloquer sa reproduction.Une gamme adaptée pour les milieux exigeantsPourvus de ce traitement breveté, les équipements SANIDOOR® by Doortal constituent une solution globale efficace pour tous les bâtiments où l'activité microbienne est redoutée. Peu présente jusque-là dans l'univers de la santé, l'entreprise compte sur cette gamme parfaitement adaptée aux enjeux du milieu médical pour s'imposer dans les hôpitaux, cliniques, cabinets médicaux, ehpad… « Notre solution constitue une protection active pour réduire de façon radicale le risque de contagion, notamment dans les bâtiments publics où la propagation des maladies infectieuses est facilitée par une forte concentration bactérienne sur les poignées et barres de poussée », affirme le gérant associé de l'entreprise.Néanmoins, la cible potentielle de SANIDOOR® by Doortal est beaucoup plus large. Bien que le déconfinement s'engage dans l'Hexagone, l'épidémie de coronavirus continue de susciter de très nombreuses inquiétudes dans la population. Les établissements scolaires, les restaurants, les hôtels, les centres de sport, les bâtiments des administrations… représentent ainsi autant de débouchés naturels pour Doortal. Des marchés sur lesquels l'entreprise entend se positionner, en s'appuyant sur un réseau de prescripteurs du bâtiment, au premier rang desquels on retrouve les architectes DPLG, architectes d'intérieur et promoteurs. « Nous visons le marché hexagonal dans l'immédiat », conclut Johnny Guilhot, qui ne ferme cependant pas la porte à d'autres développements à terme.
Il y a 5 ans et 14 jours

Covid-19 : retour à la normale pour la production de tuiles et briques

Dans un Communiqué de presse daté du 4 mai 2020, la FFTB indiquait que la production repartait progressivement depuis le 2 avril. Ainsi les fabricants ont toujours été en mesure de livrer les négoces qui redémarraient progressivement grâce aux stocks constitués avant le confinement puis grâce au redémarrage des usines.La reprise de la production a été accompagnée par un Guide de Bonnes pratiques élaboré conjointement avec les organisations syndicales représentatives, co-signé par la CFDT et validé dès le 26 avril 2020 par le Directeur Général du Travail au Ministère du Travail.
Il y a 5 ans et 14 jours

Le portail Batipédia propose de nouveaux services-métiers

Aujourd'hui, deux premiers services, développés par le groupe Kinaxia, éditeur de solutions logicielles en ligne dans les domaines du droit de l'urbanisme et de l'information environnementale, sont accessibles, via un paiement à l'acte, sur le portail BATIPÉDIA : Preventimmo, leader national des renseignements d'urbanisme, et CityScan, premier service de géo-décision immobilière.BATIPÉDIA : faciliter l'accès à toute l'information nécessaire aux acteurs de la construction et de l'urbanismeBATIPÉDIA centralise les contenus scientifiques et technico-réglementaires nécessaires à la filière construction : informations réglementaires, normatives et thématiques ; actualités, au jour le jour, dédiées à l'évolution de la réglementation, aux faits marquants du secteur ; logiciels prédictifs en ligne, etc.Promoteurs, constructeurs, architectes, urbanistes, diagnostiqueurs, aménageurs, experts, artisans, industriels, bureaux d'étude et de contrôle, etc. accèdent ainsi facilement aux informations indispensables à l'exercice de leur métier.Vers des contenus enrichis : de nouveaux services métiers accessibles depuis BATIPEDIAAfin de renforcer l'accompagnement des acteurs et répondre toujours plus précisément à leurs attentes, de nouveaux services viendront régulièrement compléter le portail BATIPEDIA.Des partenariats sont ainsi engagés avec des éditeurs proposant des solutions à forte valeur ajoutée pour les utilisateurs du site, à l'image de Preventimmo et CityScan, deux services-métiers en ligne développés par le groupe Kinaxia, dès aujourd'hui disponibles sur BATIPÉDIA :Preventimmo est un service web de fourniture de renseignements d'urbanisme : état des risques & pollutions, note de renseignements d'urbanisme, certificats & attestations ou encore études spécifiques (constructibilité, concordance cadastrale, etc.). Preventimmo est destiné aux acteurs du marché de l'immobilier en France : notaires, promoteurs, diagnostiqueurs immobiliers, etc.CityScan est le premier service en ligne de géo-décision immobilière. Grâce à plus de 120 indicateurs géolocalisés exclusifs, CityScan permet de tout savoir sur un emplacement immobilier en France métropolitaine : éducation & transports, commerces, qualité de vie, urbanisme, risques naturels, qualité numérique, etc.Les utilisateurs du site BATIPÉDIA peuvent accéder à ces deux services via paiement à l'acte auprès de Kinaxia.D'autres services viendront peu à peu enrichir l'écosystème BATIPÉDIA, offrant ainsi aux professionnels un accès simple et rapide à une gamme de services adaptés à leurs besoins.Prochaine étape : un nouveau service prévu pour fin juin 2020, qui permettra aux professionnels d'acheter à l'unité des modèles de documents administratifs et techniques afin de faciliter la passation et la gestion de projets de construction en marché public et en marché privé.
Il y a 5 ans et 14 jours

Le Conseil d'État rejette le recours des opposants au projet d'Écovallée à Nice

Dès 2015, le Collectif associatif pour des réalisations écologiques (Capre 06) avait attaqué en justice le plan stratégique et opérationnel (PSO) concernant un vaste projet d'aménagement dans la basse vallée du Var comprenant notamment un centre d'affaires international et "une technopole urbaine du développement durable".Il reprochait à cette opération d'intérêt national, baptisée Écovallée, parmi les plus vastes de France avec 10.000 hectares étalés sur 15 communes, l'absence d'étude environnementale globale.Dans sa décision rendue mercredi, le Conseil d'État a jugé que l'approbation de ce PSO "ne présente aucun caractère réglementaire et n'a ni pour objet, ni pour effet d'autoriser les opérations d'aménagement qu'il prend en compte" et qu'en conséquence l'établissement public d'aménagement Écovallée de la Plaine du Var "est fondé a soutenir que c'est à tort (...) que le tribunal administratif de Nice a annulé cette délibération", peut-on lire dans ce document consulté par l'AFP.En 2017, le tribunal administratif de Nice avait en effet donné raison au collectif écologiste avant que la cour d'administrative d'appel de Marseille, l'année suivante, ne revienne sur cette décision, un arrêt toutefois annulé pour irrégularités de procédure, ce qui avait entraîné la saisine du Conseil d'État."Ce n'est pas parce que la justice ne nous a pas donné raison que l'environnement est respecté dans le cadre de ce projet, il s'agit d'une simple question de forme", a réagi Sylvie Bonaldi, présidente du collectif associatif et candidate aux municipales à Nice sur la liste "Nice Écologique"."Nous espérons maintenant que l'Europe relance la procédure de contentieux contre l'État français", poursuit Mme Bonaldi.Dans un communiqué, Christian Estrosi, maire (LR) de Nice et président du conseil d'administration de l'Établissement public d'aménagement (EPA) Nice Écovallée s'est félicité de cette décision de justice qui "vient confirmer la réalité de la démarche environnementale de ce vaste projet d'urbanisme et d'aménagement qui permet de conjuguer écologie et économie".Cette opération avait été inscrite parmi les opérations d'intérêt national par un décret du ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo de mars 2008.
Il y a 5 ans et 15 jours

La mutuelle MBTP décernera le Prix de la Prévention et de la Santé au Travail en octobre 2020

En 2020, elle en fait un axe prioritaire et décernera son Prix de la Prévention et de la Santé au Travail dans le cadre des Trophées du Cadre de Vie du festival FimbACTE.« Les accidents du travail ont augmenté et sont particulièrement graves du fait de la dangerosité des métiers dans notre secteur. Nous voulons être un acteur de référence dans ce domaine et prenons cela comme un vrai devoir. Depuis début 2020, nous nous engageons dans la prévention et ce prix en est l’illustration. Nous sommes fiers d’accompagner celles et ceux qui s’investissent dans des démarches porteuses d’espoir en matière de sécurité et de qualité de vie sur les chantiers, dans les bureaux et ateliers » explique Annie Pinault, directeur de MBTP.Après 10 années de baisse continue, les accidents repartent à la hausse avec 88.531 événements recensés par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) en 2018, faisant du BTP un secteur particulièrement exposé.De plus, dans ce contexte de crise sanitaire, la protection sur les chantiers est plus que jamais au centre de toutes les préoccupations. La prévention et la sensibilisation des professionnels est donc un enjeu majeur pour toute la filière, que MBTP prend à cœur de promouvoir. Un prix et des avancées majeures pour la qualité de vie au travailLe festival FimbACTE réunit chaque année en octobre, et ce depuis 1996, plus de 600 participants. Il valorise de nombreux projets engagés, précurseurs, créatifs et exemplaires au travers notamment des Trophées du Cadre de Vie.Surtout, l’événement se fait le terreau de nouvelles tendances et innovations en matière d’urbanisme, d’aménagement, d’architecture et de construction, répondant aux attentes des professionnels et «usagers » du secteur.Depuis 2016, le prix de la Prévention et de la Santé au travail de la Mutuelle MBTP y récompense les projets innovants contribuant à améliorer la sécurité, la santé, ou la qualité de vie dans les entreprises de la construction. Candidatures ouvertes sur fimbacte.comLe prix MBTP de la Prévention et Santé au travail, sera remis en octobre 2020À la clé pour les lauréats, un accompagnement personnalisé de MBTP pour aider au développement ou au lancement du projet.« L’enjeu principal est de soutenir le projet et de l’aider suivant ses besoins. Un groupe solide versus une jeune start-up n’ont pas besoin du même soutien, que nous adapterons à chacun, avec comme objectif de développer un projet méritant et surtout porteur en termes de prévention et d’amélioration des conditions de vie au travail.» explique Clémence Mazereau, Responsable marketing et communication de MBTP Des projets innovants sont primés chaque annéeLes précédentes éditions ont vu des projets particulièrement ambitieux en matière d’amélioration de conditions de vie au travail être primés, notamment : LogistiQ en 2017 : conçu par CONSTRUIRE PRO pour faciliter et optimiser la gestion des flux entrants et sortants des chantiers réalisés en milieu contraint. L’outil de gestion est une plateforme connectée qui permet de gérer les livraisons, maîtriser les nuisances, optimiser et planifier les flux et manutentions sur le chantier.Le PAQT en 2018, Programme d’amélioration de la qualité de vie au travail. Un plan d’actions décidé et mis en œuvre au sein d’EQIOM (filiale du groupe CHR spécialisé dans les matériaux de construction). Au programme, des formations sur la gestion du stress, le management attentif, le droit à la déconnexion numérique, etc. Le PAQT aura permis une diminution de 70 % des accidents en 3 ans.Ironhand en 2019. Ce gant bionique est un exosquelette souple, léger et personnalisé chargé de faciliter les tâches quotidiennes. Expérimenté par le groupe EIFFAGE, il permet de soulager les efforts de la main et du poignet afin de réduire les risques quotidiens de TMS (Troubles Musculo-Squelettiques).Les conditions d’inscriptionQui peut s’inscrire ?Toute structure dont les perspectives de croissance sont fortes mais dont le projet nécessite une aide au lancement (et/ou financement).Une société (ou plusieurs sociétés partenaires d’un même projet) française, déjà immatriculée et détenant son KBis.Quel projet peut concourir ?Le projet doit porter sur une technologie nouvelle et être présenté en bon état d’avancement (amorçage, early-stage) ou de finalisation.Les grandes dates du concoursOuvertures des candidatures : 20 mars 2020Fermeture des candidatures : 28 juillet 2020Jury MBTP : 24 septembre 2020Cérémonie de remise de prix : 13 octobre 2020 à Paris (Cité de l’architecture)La mutuelle MBTP, engagée dans la prévention et la qualité de vie au travail aux côtés de la Fondation du BTPPrésente en Rhône-Alpes et Saône-et-Loire depuis 2004, la Fondation du BTP soutient des actions au service des hommes et des femmes du Bâtiment et des Travaux Publics de sa région. Elle contribue ainsi au travers de son partenariat avec MBTP à la prévention des risques, notamment routiers et liés aux addictions, apportant sa connaissance des enjeux et des dangers auxquels sont confrontés les salariés du secteur.
Il y a 5 ans et 15 jours

Des parlementaires de la majorité demandent un plan de soutien à l'industrie du bois

"Le bois et ses usages doivent être un des piliers du futur plan de relance", affirment, dans une tribune publiée sur le site internet du Journal du Dimanche, 140 députés, sénateurs et eurodéputés issus de La République en Marche et du Modem, les deux principaux partis de la majorité.Les demandes des parlementaires, emmenés par les députés Rémy Rebeyrotte et Vincent Thiébaut, s'inscrivent dans les plans de relance promis par le gouvernement français et l'Union européenne, à la suite de la crise économique du coronavirus."Nos forêts souffrent: morcellement, sécheresse, scolytes, incendies, surpopulation de gibier", regrettent les parlementaires."L'ensemble de la filière et ses acteurs sont impactés, de l'amont à l'aval", c'est-à-dire des exploitants de forêts aux industriels comme les constructeurs, en passant par les scieries, poursuivent-ils."Nous sommes convaincus de la nécessité d'un +plan Marshall+", concluent-ils, prenant comme exemple l'Allemagne, qui a annoncé en 2019 qu'elle mobilisait 800 millions d'euros au cours des prochaines années pour favoriser sa reforestation.Parmi les débouchés du bois, la construction fait notamment l'objet d'un vif intérêt des pouvoirs publics, qui multiplient les incitations au motif de son intérêt environnemental.Mais le secteur reste marginal - 6% des logements construits en 2018 - et confronté à des difficultés structurelles, en premier lieu la faible offre de bois français.Le président de la République, Emmanuel Macron, a pourtant lui-même témoigné de son intérêt pour la filière bois, promettant déjà voici deux ans une politique "volontariste" de relance.
Il y a 5 ans et 15 jours

Notre-Dame de Paris : le délicat démontage de l'échafaudage commence

Deux équipes de cinq cordistes vont bientôt descendre au plus près des parties calcinées. Leur mission: découper, à l'aide de scies sabres, les tubes métalliques soudés entre en eux par la chaleur. Cet échafaudage avait été installé avant l'incendie pour rénover une flèche désormais disparue."Quand tout cela sera réglé, on sera très soulagés car la cathédrale sera sauvée", estime Christophe Rousselot, délégué général de la fondation Notre-Dame, à propos de cette "opération très sensible, très compliquée, avec un facteur de risque non négligeable". Et dont le succès apparaît crucial pour tenir le délai d'une reconstruction en cinq ans de la cathédrale comme le souhaite le président Emmanuel Macron."Il peut y avoir des morceaux qui tombent de l'échafaudage et fragilisent telle ou telle partie des murs de la cathédrale", explique encore le responsable de la fondation Notre-Dame.L'échafaudage constitué de 40.000 pièces, de 200 tonnes dont la moitié se trouve à plus de 40 mètres de haut, a résisté à l'effondrement de la flèche, mais a été déformé par la chaleur, au point de ressembler à une vaste toile d'araignée.Pour préparer cette opération périlleuse, outre l'installation d'une grue géante, un ceinturage de l'échafaudage avec des poutres métalliques a été réalisé il y a plusieurs mois, sur trois niveaux pour empêcher un éventuel écroulement. Un deuxième échafaudage léger s'élève de part et d'autre de l'ancien. Des nacelles ont également été mises en place pour cette opération.Geste architectural ou à l'identique ?Lundi matin, des ouvriers munis de casques de chantier ont commencé à monter à l'intérieur de l'échafaudage, via un ascenseur, pour des vérifications avant l'arrivée des cordistes, les "écureuils", mardi. Une sorte de "+check-up+, comme dans une fusée avant le décollage", souligne M. Rousselot.Cette opération, prévue initialement pour durer quatre mois, doit se dérouler tout au long de l'été. Elle a été maintes fois repoussée avec les nombreux aléas et contretemps subis par le chantier de Notre-Dame, entre l'instauration de mesures contre la contamination au plomb, des intempéries fin 2019 et la crise du coronavirus. Il a repris progressivement fin avril.Le général Jean-Louis Georgelin, qui pilote "la task-force Notre-Dame", a reconnu qu'il y aurait un coût supplémentaire dû à tous les retards, coût que "nous n'avons pas encore complètement chiffré". L'achèvement de la phase actuelle de sécurisation est toujours prévu avant la fin 2020. Après le démontage de l'échafaudage viendra le temps des choix architecturaux et des appels d'offres. La phase de reconstruction pourrait alors débuter en 2021.La reconstruction de la flèche est un des points sensibles du chantier, entre le souhait du président Macron d'inscrire un "geste contemporain" sur la cathédrale et les tenants d'une continuité architecturale avec une restauration à l'identique.Certains ont proposé une flèche en verre, ou de créer sur le toit un parc-jardin bio, voire une terrasse panoramique pour les touristes...L'architecte Philippe Villeneuve plaide lui pour la fidélité à l'ouvrage retouché dans le style gothique par l'architecte Viollet-le-Duc, dont sont conservés les plans. Il a estimé qu'une reconstruction à l'identique permettrait de mieux de tenir les délais d'une reconstruction dans le délai de cinq ans souhaité par Emmanuel Macron.
Il y a 5 ans et 15 jours

Le coût des énergies renouvelables s'avère de plus en plus compétitif face au charbon

Selon un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA), publié aujourd'hui, les énergies renouvelables sont de moins en moins chères par rapport toute autre source de nouvelle électricité à base de combustibles fossiles. Le rapport Coût de la production d'énergie renouvelable en 2019 montre que plus de la moitié de la capacité renouvelable ajoutée en 2019 permettait de réduire les coûts de l'électricité par rapport à ceux des nouvelles centrales au charbon les moins chères.Le rapport souligne que les nouveaux projets de production d'énergie à partir de sources renouvelables sont aujourd'hui de moins en moins chers par rapport aux centrales à charbon existantes. En moyenne, il est moins cher de mettre en service de nouvelles installations d'énergie solaire photovoltaïque et éolienne que de maintenir de nombreuses centrales au charbon en exploitation. Les résultats des enchères montrent que cette tendance s'accélère et viennent confirmer le besoin de mettre définitivement fin à la filière charbon. Le rapport montre que l'année prochaine, il pourrait être plus coûteux d'exploiter 1 200 gigawatts (GW) de capacité existante dans des centrales à charbon que de mettre en service de nouvelles installations solaires photovoltaïques à l'échelle industrielle.Le remplacement des 500 GW les moins chers de la filière charbon par du solaire photovoltaïque et de l'éolien terrestre pourrait réduire sur l'année prochaine les coûts du système électrique de 23 milliards de dollars par an, et les émissions annuelles de dioxyde de carbone d'environ 1,8 Gt, soit l'équivalent de 5% du total des rejets mondiaux de CO2 en 2019. Cela représenterait également un stimulus de 940 milliards de dollars, à savoir environ 1% du PIB mondial.« Nous avons atteint un tournant important dans la transition énergétique. Tant sur le plan environnemental qu'économique, les arguments en faveur de l'installation de nouvelles centrales à charbon ou du maintien de celles qui existent sont injustifiables », a déclaré Francesco La Camera, directeur général de l'IRENA. « De plus en plus, les énergies renouvelables sont la source de nouvelle électricité la moins chère. Leur potentiel pour stimuler l'économie mondiale et créer des emplois est considérable. Les investissements dans les énergies renouvelables sont stables, rentables et attractifs ; ils offrent des rendements constants et prévisibles, et l'économie tout entière profite de leurs bénéfices. »« La stratégie mondiale de relance doit être une stratégie verte », a ajouté La Camera. « Les énergies renouvelables constituent un moyen d'aligner les initiatives politiques à court terme sur les objectifs à moyen et long terme en matière d'énergie et de climat. Les efforts déployés par les nations pour relancer les économies après la crise du COVID-19 doivent reposer sur les énergies renouvelables. Par la mise en œuvre de politiques appropriées, la chute des coûts de la production d'électricité à base d'énergies renouvelables peut transformer les marchés et contribuer dans une large mesure à une relance verte. »Au cours des dix dernières années, l'amélioration des technologies, les économies d'échelle, la compétitivité des chaînes d'approvisionnement et l'expérience croissante des développeurs ont entraîné une forte baisse du coût de l'électricité provenant de sources renouvelables. Depuis 2010, la plus forte baisse des coûts a été enregistrée par l'électricité solaire photovoltaïque à l'échelle industrielle, avec 82%. Venaient ensuite l'énergie solaire à concentration (CSP), avec 47%, l'éolien terrestre, avec 39%, et l'éolien offshore, avec 29%.Le coût des technologies solaire et éolienne a également poursuivi sa diminution d'année en année. Le coût de l'électricité de source solaire photovoltaïque à l'échelle industrielle a baissé de 13% en 2019, atteignant une moyenne mondiale de 6,8 cents (0,068 USD) par kilowattheure (kWh). L'éolien terrestre et l'éolien offshore ont tous deux diminué d'environ 9%, pour atteindre respectivement 0,053 et 0,115 USD/kWh.Les enchères et contrats d'achat d'électricité (CAE) les plus récents montrent que la tendance à la baisse se poursuit pour les nouveaux projets mis en service en 2020 et au-delà. Les prix de l'électricité de source solaire photovoltaïque basés sur un approvisionnement compétitif pourraient en moyenne s'établir à 0,039 USD/kWh pour les projets mis en service en 2021, ce qui représente une diminution de 42% par rapport à 2019. Cette valeur est par ailleurs inférieure de plus d'un cinquième à celle de l'électricité issue de combustible fossile la moins chère, qui est celle produite par les centrales à charbon. Les chiffres record atteints par les enchères d'électricité de source solaire photovoltaïque à Abou Dhabi et Dubaï (EAU), au Chili, en Éthiopie, au Mexique, au Pérou et en Arabie saoudite confirment que des valeurs de seulement 0,03 USD/kWh sont déjà possibles. Pour la première fois, le rapport annuel de l'IRENA examine également la valeur des investissements par rapport à la baisse des coûts de production. Pour la même somme d'argent investie en énergies renouvelables aujourd'hui, les nouvelles capacités produites sont supérieures à celles d'il y a dix ans. En 2019, la capacité de production d'énergie renouvelable mise en service était deux fois plus élevée qu'en 2010, mais elle avait nécessité seulement 18% d'investissements en plus. Découvrez les conclusions principales du rapportLisez le rapport complet « Coût de la production d'énergie renouvelable en 2019 »
Il y a 5 ans et 15 jours

Goujon FBN II HDG : le premier goujon galvanisé à chaud évalué pour une utilisation en extérieur (ETE)

En outre, il offre une capacité de charges maximales, attestée par l'Évaluation Technique Européenne ETA-18/0101 (Option 7) pour le béton non fissuré, et dispose d'une résistance au feu R120.Évalué pour une utilisation en zones humides et les applications extérieures (ETE), le goujon FBN II HDG galvanisé fischer est recommandé pour fixer des constructions métalliques, des profilés, des platines, des garde-corps, des mains-courantes, des chemins de câbles, des escaliers, des constructions en bois…Une double profondeur d'ancrage pour plus de flexibilité Les professionnels peuvent utiliser le nouveau goujon FBN II HDG galvanisé fischer pour toutes les applications en extérieur et en environnement humide.Pour une flexibilité optimale sur les chantiers, deux profondeurs d'ancrage sont disponibles :La profondeur d'ancrage standard permet d'utiliser la capacité maximale de l'ancrage et donc de fixer les charges les plus élevées avec moins de points de fixation.La profondeur d'ancrage réduite permet de diminuer les temps de forage. Elle est idéale lorsqu'il est nécessaire d'utiliser une longueur utile supérieure ou lorsque la profondeur de forage est limitée (ex. en présence d'armatures). La profondeur d'ancrage peut être ajustée à la situation et à l'application.Goujon FBN II HDG galvaniséUn ancrage haute résistance à la traction...Le goujon fischer FNB II HDG en acier galvanisé fischer dispose d'un long filetage, idéal pour les fixations déportées. Il permet le meilleur ajustement possible des pièces déportées, même en cas de variations des profondeurs d'ancrage.Le couple formé par la bague et le cône d'expansion fournit une capacité de charges en traction maximales dans le béton non fissuré avec des entraxes et des distances aux bords très faibles. La contrainte d'expansion est ainsi mieux répartie dans le support. De plus, les très faibles entraxes et distances aux bords autorisent la fixation de petites platines proches des bords pour plus d'applications.L'épaulement de tête est lisse ce qui évite l'endommagement du filetage lors de la mise en œuvre. Par ailleurs, il dispose d'un marquage permettant d'identifier la version du goujon mais aussi de contrôler la profondeur d'ancrage.... et à la corrosionLe goujon FNB II HDG bénéficie d'une galvanisation à chaud d'une épaisseur minimum de 50 μm respectant les dispositions de la EN ISO 10684:2011.La durabilité du revêtement a été évaluée selon la EAD 330232-00-0601 et peut s'étendre jusqu'à 50 ans (en fonction des catégories de corrosivité C1, C2, C3, C4, C5, CX).Un confort d'installation optimalLe goujon fischer FNB II HDG galvanisé est un ancrage à expansion par serrage contrôlé. Le serrage de l'écrou entraîne le cône dans la bague d'expansion et expanse cette dernière contre les parois du trou foré.Il peut être installé avec seulement quelques coups de marteau, ce qui facilite son usage dans les situations ne permettant pas de donner des coups de marteau puissants, comme par ex. pour les constructions difficilement accessibles. Quelques tours d'écrou suffisent pour appliquer le couple de serrage.Une large gammePour multiplier les champs d'applications, fischer propose une large gamme de goujons FBN II HDG. En plus de la version standard avec sa double profondeur d'ancrage, une version courte FBN II HDG K (avec profondeur d'ancrage réduite uniquement) assure une mise en œuvre encore plus rapide. Cette version est une alternative économique et avantageuse pour les fixations non-structurelles, qui ne nécessitent pas de charges importantes.Le goujon FNB II HDG galvanisé est homologué pour le béton non fissuré C20/25 à C50/60 ainsi que le béton non fissuré C12/15, et dans la pierre naturelle à structure dense, pour les dimensions M8 à M20.
Il y a 5 ans et 15 jours

Un troisième stade achevé pour le Mondial-2022 au Qatar

Cette annonce intervient alors que le petit pays du Golfe marque vendredi le troisième anniversaire de l'embargo terrestre, maritime, aérien imposé par l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis et l'Égypte. Ces pays accusent Doha d'être trop proche de l'Iran, rival régional de Ryad, et de soutenir des islamistes radicaux, ce que le Qatar dément.Situé dans la ville d'Al Rayyan, à l'ouest de Doha, le stade devait initialement être inauguré le 18 décembre 2019 à l'occasion de la seconde demi-finale du Mondial des clubs.Mais le stade, intitulé "Education City" en raison de sa proximité avec une université et ses campus, n'a pas été homologué à temps par les autorités.Après la tenue du Mondial-2022, la moitié des 40.000 sièges du stade seront donnés à des pays en voie de développement afin de les aider à construire des infrastructures sportives.Cinq stades sont encore en construction au Qatar, qui accueillera en novembre et décembre 2022 le plus grand rendez-vous du monde du football.
Il y a 5 ans et 15 jours

Vinci remporte pour 117 millions d'euros de contrats sur des autoroutes australiennes

"Seymour Whyte, filiale australienne de Vinci Construction, a remporté deux contrats dans le Queensland, en Australie", a annoncé le groupe dans un communiqué.Le premier représente 114 millions d'euros, mais sera partagé à égalité avec un groupe local, John Holland. Il prévoit des travaux sur la Bruce Highway, au nord de la ville de Brisbane.Le second représente 60 millions d'euros et prévoit de rénover une portion de l'autoroute M1, dite "du Pacifique", vers la frontière entre les États du Queensland et de Nouvelle-Galles du Sud.
Il y a 5 ans et 15 jours

Saint-Gobain poursuit la recherche de "partenariats" pour PAM et Lapeyre

Interrogé sur l'évolution de l'activité canalisation, M. Bazin a déclaré lors de l'assemblée générale du groupe que "la pertinence stratégique de la recherche de partenariats demeure"."Le processus est un peu en pause compte tenu de la crise du Covid au cours des derniers mois", mais le groupe le reprendra "dès que les circonstances le permettront (...) avec la volonté de garantir la pérennité de l'activité de Saint-Gobain Pont-à-Mousson dans le long terme", a-t-il ajouté.M. Bazin a précisé que la crise avait pesé "fortement (sur) la rentabilité à court terme", avec notamment la fermeture pendant six semaines du haut-fourneau principal de Pont-à-Mousson.Mais il a souligné que le travail de redressement de l'activité canalisation en cours depuis 2017 "porte ses fruits", avec une réduction des coûts, des investissements de productivité et une réduction des surcapacités en Europe.Concernant les magasins Lapeyre (aménagement de la maison), le directeur général délégué a également dit que "le projet de recherche de partenariats reste toujours valide au plan stratégique" et que "les démarches pourraient reprendre progressivement autour de l'été"."Les efforts stratégiques d'amélioration progressent bien", a affirmé M. Bazin, en citant la logistique, la refonte de la gamme et l'informatique.De son côté, le PDG de Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar a souligné que les niveaux d'activité du groupe "progressent chaque semaine"."Depuis le point bas touché début avril, cette progression n'a cessé de se poursuivre avec un mois de mai qui enregistrait un niveau d'activité d'environ 80% par rapport à 2019, en jours ouvrés comparables, en nette hausse par rapport au mois d'avril qui était d'environ 60%", a détaillé M. de Chalendar, tout en précisant que les processus de reprise sont "très disparates (...) selon les pays".Le PDG a d'autre part estimé que pour les salariés du groupe en France, le chômage partiel pourrait se terminer à la fin juin, après avoir concerné plus de la moitié des effectifs durant le premier mois de confinement, de mi-mars à mi-avril, avant de diminuer régulièrement.
Il y a 5 ans et 18 jours

Le député européen Yannick Jadot attaque Bruno Le Maire sur Renault et la rénovation des bâtiments

"Les Français ne comprennent pas que l'État, une nouvelle fois mettent des milliards et des milliards dans l'automobile et que ça conduise à 5.000 suppressions de postes" chez Renault, s'est emporté M. Jadot au cours de l'émission politique "Vous avez la parole"."On a eu le scandale du diesel, l'explosion des SUV et là vous nous refaites le même plan de relance sans penser la relocalisation autour du recyclage de l'automobile et des services de l'automobile", a poursuivi le leader écologiste."Il faut savoir ce qu'on veut, si Renault ferme ou pas, Renault joue sa survie, et la responsabilité du ministre de l'Économie, c'est de lui apporter son soutien pour qu'elle puisse vivre", lui a rétorqué le ministre de l'Économie, qui a signé cette semaine une garantie de l'État pour un prêt de cinq milliards d'euros au constructeur automobile en difficulté."Nous avons demandé à Renault de faire des relocalisations, le moteur 100 kilowatts qui devait être produit en Chine sera produit à Cléon. Renault multipliera par 4 ou 5 le nombre de véhicules électriques produits en France", a assuré Bruno Le Maire."Dans votre parti, j'entends certains qui disent que les véhicules électriques ne sont pas l'avenir, alors c'est quoi, la trottinette?", a-t-il lancé à son détracteur.L'eurodéputé vert a ensuite déploré que sur la rénovation thermique du bâtiment, le gouvernement ait "réduit le budget, alors que c'est un sujet éminemment consensuel", selon lui."Il y a 12 % de notre population qui vit dans la précarité énergétique, on a six millions de passoires énergétiques. On a des bâtiments publics, des écoles notamment, qui ne sont pas rénovés", a dénoncé M. Jadot."On a là un potentiel extraordinaire de créations d'emplois, d'amélioration du pouvoir d'achat, d'aménagement du territoire", a-t-il répété.Bruno Le Maire a indiqué qu'il y aurait des mesures pour le bâtiment au sein des 40 milliards de dépenses supplémentaires destinées à soutenir les secteurs les plus touchés par la crise du coronavirus. Elles seront présentées le 10 juin dans le projet de budget rectificatif, a-t-il précisé."La rénovation thermique des bâtiments, ça peut être le projet phare de la relance verte de la France", a estimé le ministre.
Il y a 5 ans et 18 jours

Les groupes de travaux publics s'attendent à perdre 20% de leurs revenus cette année

"Seulement la moitié des entreprises considèrent qu'elles pourront retrouver leur niveau d'activité dans les prochains mois", selon un communiqué de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) qui a réalisé une enquête auprès de ses adhérents.Comme les autres entreprises du bâtiment, les groupes de travaux publics ont été confrontés à l'arrêt de nombreux chantiers après l'entrée en vigueur mi-mars d'un strict confinement face au coronavirus.Désormais, avec la levée début mai de ce confinement, presque toutes les entreprises du secteur ont repris leur activité, selon cette enquête, mais à des niveaux encore loin de la normale."Le chiffre d'affaires global enregistré pour le mois de mai ne représente que 68% de celui du mois de mai 2019", note la fédération. "Autrement dit, il manque quasiment un tiers d'activité par rapport à mai 2019."Même d'ici à la fin août, les entreprises du secteur ne tablent en moyenne que sur une activité inférieure à 90% de son niveau normal."Au total, les entreprises anticipent une baisse de leur chiffre d'affaires de 20% sur l'ensemble de 2020 par rapport à l'an dernier", conclut la FNTP, selon laquelle les groupes s'inquiètent d'abord d'une chute durable des appels d'offres par les acteurs publics.
Il y a 5 ans et 18 jours

Quelles solutions pour concevoir des bâtiments répondant aux nouveaux enjeux sanitaires ?

Patrick Nossent, président de Certivéa : « Alors que le pays entame un long processus de déconfinement, un retour possible au bureau, à l'école, dans les magasins impose des réaménagements et changements d'usages en urgence au sein des bâtis. Mais pour répondre à ces enjeux sanitaires sur le long terme, nous devons aller plus loin et concevoir des bâtiments sains et performants, qui assurent une fonction de refuge, en temps de crise mais pas seulement. »Qualité sanitaire, flexibilité, connectivité, services : l'avènement du bâtiment refugePatrick Nossent : « L'Organisation Mondiale de la Santé définit la santé comme un état de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie. La santé passe donc par le confort, la qualité des services, mais également la protection contre les évènements climatiques extrêmes. Qualité du bâtiment, flexibilité des espaces, connectivité et bonnes pratiques vont jouer un rôle central pour la qualité de vie des occupants. »1. Les qualités intrinsèques du bâtiment : qualité de l'air intérieur, de l'eau et de l'entretien des espacesVentilation, filtres, mesure de la qualité de l'air intérieur ;Mesure de la qualité de l'eau, traitements d'entretien et décontamination des réseaux intérieurs pour éviter l'altération des propriétés organoleptiques (odeur, couleur, goût, etc.), la modification des caractéristiques physico-chimiques (température, dureté, concentrations en métaux et composés organiques et contamination microbiologique ;Mesure des polluants ; mesure des seuils d'ondes électromagnétiques ;Matériaux antibactériens et faciles à entretenir ; espace de stockage des déchets, etc.2. Accessibilité et flexibilité du bâtiment pour s'adapter aux besoins des usagerAménagements intérieurs modulables pour la gestion des flux de personnes, l'espacement des postes de travail ;Modularité des usages d'un bâtiment, en particulier bâtiment public : de salle communale à lieu d'accueil pour sans-abris, de centre de congrès à hôpital de campagne, de village vacance à centre de quarantaine, etc.3. La connectivité et le numérique pour garantir le maintien de toutes les interactions, en toutes circonstancesPour organiser le télétravail, nécessité de pouvoir compter sur des réseaux sécurisés, fiables avec des outils de partage et de collaboration en ligne ;Services d'informations pour favoriser l'application des consignes sanitaires : nombre de personnes dans une salle, un étage, le nombre de voiture dans un parking ; montres connectées pour signaler la distance de sécurité ; état du trafic des réseaux de transports en commun pour éviter la cohue, etc.Ouverture des portes sans contact ;Nettoyage automatique des espaces sanitaires, etc.4. Les services associés et bonnes pratiques pour préserver la santé et favoriser le mieux-êtreDémarches d'amélioration de la Qualité de Vie au Travail en entreprise avec politiques de sensibilisation aux enjeux sanitaires ; cellule d'écoute psychologique ;Cabine médicale connectée pour bénéficier d'une téléconsultation ou check up santé ;Salles de sport, salles de sieste, espace de restauration collective de qualité ;Ergonomie des postes de travail, etc.Chocs sanitaires et climatiques : comment se prémunir durablement ?Le bâtiment doit permettre aux usagers de gérer les chocs climatiques comme sanitaires dans les meilleures conditions possibles. Les innovations en construction / rénovation et les règlementations incluent progressivement ces réalités.Mais le secteur doit surtout participer à l'amélioration durable des cadres de vie. Cela suppose un engagement multi thématiques : sobriété énergétique et installations bas carbones, préservation de la biodiversité, santé et confort des usagers, performance économique des territoires, sont autant d'enjeux interconnectés.Pour accompagner les professionnels dans la prise en compte de l'ensemble de ces problématiques, la règlementation ne suffit pas à elle seule. Les certifications volontaires en développement durable (HQE, R2S, OsmoZ) offrent des cadres méthodologiques, des solutions de gestion de projet, des grilles d'évaluation, des référentiels de bonnes pratiques exemplaires et des outils pour valoriser les efforts entrepris par les professionnels.Patrick Nossent : « Construire et préserver un cadre de vie durable et résilient suppose qu'on agisse de manière globale sur la qualité de vie, la préservation de l'environnement et la performance économique. La certification des bâtiments privés ou publics et des infrastructures sur les enjeux de développement durable permet aux professionnels d'apporter une réponse holistique à ces enjeux. »
Il y a 5 ans et 18 jours

Zoom sur la numérisation des artisans du secteur de la baie et de la métallerie

Des artisans adeptes des réseaux sociauxUne large majorité des artisans interrogés disent posséder un site internet (68,5%) et sont très présents sur les réseaux sociaux (78%). Parmi ceux-ci, Facebook est largement plébiscité avec 58% des artisans qui s'y rendent régulièrement. Viennent ensuite Linkedin (44%) et Instagram (22%). Twitter n'est utilisé que par 5% d'entre eux. A noter que les artisans qui disposent d'un site internet sont encore plus présents sur les réseaux sociaux (87%).Des artisans très équipés pour travaillerLe taux d'équipement est assez élevé parmi les artisans interrogés. Ainsi, 83% déclarent disposer d'un ordinateur portable à titre professionnel et 82,5% d'un smartphone. Bien sûr, la plupart d'entre eux utilisent plusieurs outils (2,6 en moyenne par artisan).La recherche d'information est le premier objectif pour lequel les artisans utilisent les terminaux dont ils sont équipés (96%). C'est principalement avec leur smartphone qu'ils réalisent ces recherches (72%) puis via leur ordinateur portable (58%). Viennent ensuite la réalisation de devis (91%) puis la gestion des clients (88%).Pour gérer leur activité, les artisans préfèrent toutefois l'ordinateur portable : 73% pour la réalisation des devis et la gestion des clients ; 63% pour la facturation ; 65% pour la gestion des commandes ; 70% pour trouver et gérer des prospects.De la même manière, l'utilisation de configurateurs (73% des artisans) ou de simulateurs (63%) est faite principalement sur un ordinateur portable (respectivement 68% et 59%).Parmi les services dont disposent les artisans, il est à noter que seuls 14% d'entre eux font appel à des plateformes d'intermédiation pour trouver des chantiers et être mis en contact avec des particuliers.De la même manière, le BIM est seulement utilisé par 15% des artisans pour leurs chantiers. En revanche, ils ont recours plus facilement à des applications professionnelles (36%). La réalité virtuelle, et notamment l'utilisation de lunettes 3D, n'est encore utilisée que par 4% d'entre eux.L'automatisation : un levier de développement pour les artisansLes artisans ont bien pris conscience du potentiel que représentent les objets connectés. La demande est en effet croissante de la part des clients et ces solutions offrent de nombreux avantages en termes de confort, d'économies d'énergie, de performances des habitations. Il s'agit donc d'une véritable opportunité de développement de business pour les professionnels et la plupart ont pris ce virage depuis quelques temps déjà.Ainsi 87% des artisans interrogés sont capables de répondre aux demandes d'automatisation, principalement sur les portails (46%) et les volets (44%). Les stores viennent en troisième position avec 30%, suivis des portes (19%) et des fenêtres (11%).Lorsqu'ils proposent cette solution, ils sont 54% à avoir intégré cette compétence dans leur entreprise et 46% à faire appel à un tiers (sous-traitant ou partenaire).Du côté des demandes d'automatisation, les artisans déclarent en recevoir 70% de manière spontanée. Là encore, ce sont majoritairement les portails et les volets qui sont concernés (49% pour les deux), mais aussi les stores à 33% puis les portes (23%) et les fenêtres (15%).« La transition numérique est en cours et inéluctable. Les professionnels du bâtiment et notamment ceux de la baie et de la métallerie l'ont parfaitement compris et avancent en ce sens depuis quelques années. Pour se différencier de leurs concurrents et répondre aux besoins de leurs clients voire les anticiper, ils savent que se munir d'outils numériques est primordial et c'est ce que montre l'étude que nous avons réalisée. Même si des progrès peuvent être faits, et c'est en cela qu'un salon comme EQUIPBAIE-METALEXPO est indispensable pour accompagner les professionnels. Ce n'est pas un hasard si nous avons choisi pour thème cette année « L'avenir des métiers et le numérique ». », indique Guillaume Loizeaud, directeur d'ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO.
Il y a 5 ans et 18 jours

Covid-19 : syndicats et patronat reçus à l'Élysée pour "sauver l'emploi"

"L'enjeu", a souligné la ministre du Travail Muriel Pénicaud à l'issue de la réunion, c'est de "sauver l'emploi", de "bâtir une nouvelle donne" pour préserver les compétences des salariés.Parmi les annonces faites à l'issue de cette rencontre de près de trois heures avec les partenaires sociaux: les entreprises qui recruteront un apprenti du 1er juillet au 28 février bénéficieront d'une aide élargie à l'embauche de 8.000 euros pour les majeurs et 5.000 euros pour les mineurs.Alors que cette aide est aujourd'hui réservée aux entreprises de moins de 250 salariés et pour des diplômes au niveau inférieur ou égal au bac, le dispositif sera élargi jusqu'au niveau de la licence et à toutes les entreprises, ce qui représentera "un coût supplémentaire supérieur à un milliard d'euros", selon l'entourage de la ministre.Autre point sur lequel l'exécutif était très attendu: la réforme contestée de l'assurance-chômage. Des discussions sur ce sujet vont s'ouvrir "dans les semaines qui viennent" avec les organisations syndicales et patronales en vue de parvenir à des décisions "d'ici l'été", a annoncé la ministre du Travail dans la cour de l'Elysée.Alors que toutes les organisations syndicales réclament l'annulation de cette réforme, "les choses sont très, très ouvertes sur l'assurance-chômage", a précisé le ministère.D'autres chantiers se poursuivront dans les prochaines semaines, sur le chômage partiel qui va être aménagé, sur l'emploi des jeunes, dont "près de 800.000 vont sortir du système scolaire ou universitaire cet été", a rappelé Mme Pénicaud, ou encore sur la formation.A la sortie de la réunion, les syndicats ont accueilli avec prudence les annonces concernant l'apprentissage, et ont insisté sur la question des salaires. Philippe Martinez (CGT) a exhorté le président de la République à "convertir en actes ses propos sur les salaires, la prise en compte des deuxièmes lignes". Laurent Berger (CFDT) a appelé à "ne pas oublier la reconnaissance des travailleurs exposés pendant la période de confinement", tandis qu'Yves Veyrier (FO) a dit être "resté complètement sur (sa) faim" car "il n'y a pas eu d'annonce du tout" sur le sujet.Plus de huit millions de personnes sont au chômage partiel et plus de six millions de demandeurs d'emploi ont été comptabilisés par Pôle emploi en avril, du jamais vu en France. Et la situation devrait s'aggraver: mardi, Mme Pénicaud a anticipé que la France "repasserait les 10%" pour le taux de chômage, contre 8,1% avant l'épidémie.Le gouvernement anticipe une chute du PIB de 11% cette année et un creusement du déficit public à 11,4% du PIB contre 3% en 2019. Pour répondre à cette crise historique, "nous avons mis 450 milliards d'euros sur la table de mesures de trésorerie et budgétaire, 20% de notre richesse nationale", a souligné le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, à l'issue de la réunion à l'Elysée.Déconfinement accéléréDepuis mardi, le déconfinement a connu un coup d'accélérateur, avec la levée de l'interdiction de se déplacer à plus de 100 km de son domicile, ou encore l'ouverture partielle des cafés, restaurants et petites salles de spectacle. Le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, a par ailleurs dit jeudi espérer que le protocole sanitaire puisse être assoupli "bientôt" dans les écoles.Sur le front de l'épidémie, 44 nouveaux décès ont été recensés dans les hôpitaux en France, portant le bilan total à 29.065 morts depuis le début de l'épidémie, selon le bilan quotidien communiqué jeudi soir par le ministère de la Santé, (qui ne comprend pas les morts dans les établissements sociaux et médico-sociaux au cours des dernières 24 heures). Et la baisse se poursuit en réanimation.Durement éprouvés, les soignants ne désarment pas et plusieurs syndicats (CGT, FO, SUD, Unsa) et collectifs (Inter-Urgences, Inter-Hôpitaux) ont appelé jeudi à une journée d'action nationale le 16 juin pour réclamer notamment des moyens supplémentaires et une revalorisation générale des salaires. Ils se sont de nouveau rassemblés par centaines jeudi devant des hôpitaux.Le président Macron avait souhaité que le 14 juillet soit l'occasion de rendre hommage aux soignants. L'Elysée a confirmé jeudi que ce serait le cas, au cours d'une cérémonie militaire place de la Concorde, qui remplacera, pour des raisons sanitaires, le traditionnel défilé sur les Champs-Elysées.
Il y a 5 ans et 18 jours

Covid-19 : Viessmann s'engage aussi

Il y a 5 ans et 18 jours

Des VRV à condensation à eau pour climatiser les nouveaux locaux de Multiburo à Montparnasse

Une installation peu courante : des VRV à eauC'est dans le cadre d'un vaste projet de transformation du quartier de la gare Montparnasse que la SNCF Gares et Connexion a proposé la location de nouveaux espaces commerciaux en lieu et place de ses anciens bureaux.Multiburo, spécialiste de la location de salles de réunions et d'espaces de coworking, s'est installé dans la plus grande surface commerciale de la gare Montparnasse. Sur 1 600 m², des 19.000 m² de superficie totale de la galerie commerçante, Multiburo propose :11 salles de réunion35 bureaux locatifsune zone de coworking pouvant accueillir jusqu'à 30 personnes.Il s'agit de la 27e surface Multiburo ouverte en France, et la 3e en gare parisienne.Dans son cahier des charges concernant l'installation de confort climatique au sein de ses locaux, équipement prégnant au vu de son activité de loueurs d'espaces conviviaux, Multiburo avait pour exigences :Confort acoustique essentiel pour offrir un service de location de bureaux calmesConfort thermique individualisé avec thermostat déportéL'ensemble de la zone commerciale de la Gare Montparnasse est connecté sur boucle d'eau, donc de fait, imposée aux commerçants preneurs. Les installations extérieures sont interdites par manque de place, et en raison du caractère patrimonial de la bâtisse qui est classée.La recommandation d'Erwan Mener, EMD Conseil (AMO) intervenant pour Multiburo, a porté sur l'installation d'un VRV à condensation eau Daikin raccordé sur boucle d'eau, une installation peu courante et différente de celle privilégiée par les autres commerçants de la gare préférant un système PAC classique sur boucle d'eau.Bien que ne l'ayant jamais préconisé jusqu'à présent, Erwan Mener a été séduit par une installation similaire visitée à Séville, avec des avantages pluriels comparativement à un système plus classique, notamment celui d'afficher un excellent ratio confort / récupération d'énergie.Le VRV à condensation eau Daikin allie performance et économie d'énergie grâce à la pluralité de nombreuses technologies telles que l'Inverter. De plus, les groupes des VRV eau ne nécessitent qu'un réseau hydraulique direct et court, alors qu'un groupe traditionnel aurait demandé d'opérer un raccordement derrière chaque terminal intérieur. L'installation VRV s'avère plus simple à réaliser, avec moins de contraintes, et moins coûteuse en termes de mise en œuvre pour la maîtrise d'ouvrage.L'installateur, Spie Industrie Tertiaire, a donc procédé à la mise en place de 5 VRV à eau 3 tubes RWEYQ10T9Y1B dont les groupes, très compacts, sont contenus dans un local technique.Chacun reste maître de son confort thermiquePour que ses clients puissent travailler dans l'ambiance qui leur convient le mieux, Multiburo a souhaité qu'ils puissent choisir eux-mêmes la température de leur espace de travail.L'air est distribué dans les différentes pièces grâce à 59 unités cassettes (600 x 600) réparties sur l'ensemble de la zone. Ces cassettes permettent une diffusion de l'air individualisée, pour un confort optimal et adapté à chacun des clients.42 télécommandes MADOKA ont été installées, apportant une touche design aux espaces de travail. Très instinctives, elles sont laissées à la disposition des clients qui peuvent réguler la température selon leurs besoins.Un niveau sonore extrêmement réduitDésireux d'offrir à ses clients une ambiance de travail calme et propice à la concentration, Multiburo s'est tourné vers la marque Daikin pour installer des solutions très silencieuses. La technologie à détente directe du système VRV mis en place assure un niveau sonore beaucoup plus faible qu'un système de PAC air/eau.La solution VRV à eau de Daikin est donc apparue comme la solution idéale, au vu de ses performances acoustiques, pour un espace de coworking.Daikin et Multiburo n'en sont pas à leur première collaboration : les espaces de la Gare de Lyon et de Saint Lazare ont également été équipés de solution Daikin.
Il y a 5 ans et 18 jours

L'UFME élit son Président Bruno Cadudal et constitue son nouveau Bureau

Après des années d'aides fiscales dédiées à la fenêtre, la profession est entrée depuis deux ans dans une nouvelle ère. Souhaitant que l'UFME prenne une nouvelle dimension dans les débats de demain, Bruno Cadudal se fixe pour missions de :développer le réseau d'adhérents afin de renforcer sa représentativité et notamment sur les sujets liés à l'environnement,consolider sa position auprès des instances du secteur (Pôle Fenêtre, CSTB, DHUP, FCBA, AIMCC, EPPA…),permettre à chacun de participer aux travaux et échanges, quelle que soit la taille de l'entreprise, et de poursuivre son ouverture vers les extrudeurs gammistes et professions associées.« L'optimisation thermique des bâtiments reste le fer de lance de la fenêtre. Mais d'autres sujets émergent et nous occuperont dans les prochaines années. Tel est le cas de la question environnementale et du recyclage des menuiseries, sans oublier le confort que le ménage français est en droit d'attendre pour son logement.L'UFME aura de nombreux enjeux dont la revalorisation de la fenêtre PVC par exemple. Depuis 2019, la section concepteurs gammistes, rassemblant l'ensemble des acteurs de la profession, s'est mobilisée pour favoriser la revalorisation du matériau PVC. Le volet social et formation assuré depuis 2007 par l'UFME prend depuis ces derniers mois une nouvelle orientation. Même si cette mission reste plus méconnue, la gestion de la Convention Collective Menuiserie Charpente est une autre facette de nos compétences, très importante et nous offre toute légitimité pour porter haut et fort la fenêtre bois française de qualité auprès de l'ensemble des instances nationales (FCBA, Ministère …). », déclare Bruno Cadudal.Bruno Cadudal est Président d'Atlantem, activité menuiserie du Groupe HERIGE depuis dix-huit ans. Issu d'une formation d'ingénieur agro-alimentaire (ENSAIA - 1987), complétée d'un master de management (ICG - 1995), il a débuté sa carrière dans l'industrie agro-alimentaire à l'étranger pendant quatorze ans (Nouvelle-Zélande et Etats-Unis) puis en France (Lactalis et United Biscuits). Il s'est investi depuis plus de dix ans dans les actions de l'UFME et est notamment à l'initiative du baromètre d'activité, indicateur d'activité permettant chaque mois aux adhérents de se positionner par rapport au marché français. Il participe au développement et renouveau du salon Equip'baie et est impliqué dans les relations avec les partenaires de l'UFME tels que le SNFA. Ses nombreuses années en tant qu'administrateur et membre du Bureau lui ont permises d'acquérir une profonde connaissance du fonctionnement de l'UFME.La constitution d'un nouveau bureauBruno Cadudal a nommé les Présidents des Commissions :Hugues de Forges à la Commission technique (nouveau nommé),Jean-Marc Combes à la Commission sociale et formation,Patrick Sage à la Commission communication.Le Conseil d'Administration a également validé la composition du Bureau de l'UFME :Patrick Bouvet, Vice-PrésidentVincent Pasquet, TrésorierFrançois Guérin, Secrétaire Général (nouveau nommé)Jos Lenferink, Représentant de la Section extrudeurs gammistesFrançois de Labarthe, Représentant de la Section professions associées.
Il y a 5 ans et 18 jours

Cléa : nouvel espace numérique de la maison, au service de la relation et de l'accompagnement client

Tout au long du projet, CLÉA facilite et renforce la qualité de la relation entre le professionnel (constructeur, promoteur, architecte, maître d'œuvre, entreprise…) et ses clients, en permettant notamment à ces derniers de mieux suivre l'évolution du chantier et de s'approprier leur maison.Le principe : un espace numérique dédié à la maison, de sa conception à sa livraison, tout au long de son cycle de vie Contrat, suivi du chantier, réception, prise en main... : tout au long d'un projet de maison individuelle, la qualité de la relation client est fondamentale. Mais il n'est pas toujours simple de répondre rapidement à toutes les questions des propriétaires, les intégrer pleinement dans le projet, quelle qu'en soit l'étape, ou leur permettre d'accéder facilement et quand ils le souhaitent aux documents et informations-clés.C'est dans cet esprit que QUALITEL Espace Numérique du Logement a conçu et développé CLÉA, solution numérique dédiée à la maison.Objectif : faciliter le quotidien des acteurs de la construction, qu'ils soient constructeurs, promoteurs, architectes, maître d'œuvre, entreprises, etc., avec un outil pratique et interactif.Du côté des professionnels : quotidien facilité, relation client renforcéeSpécifiquement adaptée aux enjeux de la relation client dans le domaine de la maison individuelle en construction, CLÉA intègre 3 fonctionnalités essentielles pour permettre aux professionnels d'apporter à leurs clients un service à forte valeur ajoutée :Un espace sécurisé* pour centraliser, stocker et partager avec les clients toutes les informations et documents de la maison : proposition commerciale, plans, contrat et notice descriptive, etc.Un outil interactif permettant de fluidifier la communication avec les clients : suivi et avancement du chantier, envoi de photos, invitations aux visites, etc.Un guide d'entretien personnalisé pour chaque maison.Au-delà du renforcement de l'accompagnement client, c'est aussi sur la simplicité d'utilisation que les équipes de QUALITEL ont particulièrement travaillé pour faire de CLÉA un outil facilitateur au quotidien. En quelques clics, les professionnels peuvent notamment :Créer, avec le moins de saisie possible, l'espace dédié au projet ;Renseigner automatiquement les informations principales du projet et du site, en téléchargeant simplement l'étude thermique au format XML et en indiquant l'adresse de la maison ;Créer des modèles types de maisons, duplicables / adaptables à d'autres projets ;Personnaliser facilement la liste des équipements, à partir d'une bibliothèque régulièrement mise à jour en fonction des évolutions techniques, des informations, notices et conseils rédigés par les experts QUALITEL.Du côté des propriétaires : un service en plus, avant, pendant et après le chantier Avec CLÉA, via un accès dédié, protégé par un code personnel, les particuliers peuvent :Suivre plus facilement l'avancée de leur projet ;Accéder à l'ensemble des données, qu'elles soient relatives au contrat, aux caractéristiques techniques, aux équipements... ;Bénéficier de conseils et de contenus variés autour de la maison : écogestes, qualité de l'air intérieur, ventilation... ;Etc.Ce service d'accompagnement perdure par ailleurs au-delà de la livraison avec des rappels automatiques pour l'entretien des équipements, ainsi qu'un outil de suivi des consommations d'énergie conforme à l'article 23 de la RT 2012, disponible en option d'ici la fin 2020.Mieux informés, les propriétaires peuvent pleinement s'impliquer dans leur projet et s'approprier facilement le fonctionnement de leur maison et ainsi, assurer la pérennité de leur bien.*L'ensemble des informations stockées sont hébergées sur des serveurs en France et sont protégées dans le respect de la réglementation RGPD.CLÉA en brefDe quoi s'agit-il ? Un espace numérique dédié à la maison, pensé pour faciliter et renforcer la qualité de la relation client.Pour qui ?Pour tous les professionnels de la construction, en maison individuelle : constructeurs, promoteurs, maîtres d'œuvre, architectes, etc.Quand et comment y accéder ?Dès le 18 mai 2020, sur smartphones, tablettes et ordinateurs via clea.qualitel.orgCombien ça coûte ?40€ HT / maison25€ HT / maison pour les professionnels engagés dans la certification NF HabitatProchaines étapes ? Dans les tous prochains mois, CLEA sera disponible pour les acteurs du logement collectif. A l'automne 2020, une version 100% grand public sera également déployée permettant de créer l'espace de son logement actuel.
Il y a 5 ans et 18 jours

EAS Solutions présente Baku, plafonnier encastré LED pour un éclairage sur-mesure basse consommation

Le plafonnier encastré LED BAKU offre un éclairage performant à faible luminance (UGR
Il y a 5 ans et 19 jours

Covid-19 : les bailleurs acceptent le report de 3 mois des loyers commerciaux

Fin avril, Bercy avait annoncé la nomination d'une médiatrice, Jeanne-Marie Prost, afin de définir "des accords-cadres" et des règles de bonne conduite entre les commerçants en difficulté et leurs bailleurs.Mercredi, dans un communiqué, le ministère annonce la finalisation de ces travaux sous la forme d'"une charte encadrant les reports et annulations de loyers pour la période de confinement et la période de reprise jusqu'au 30 septembre 2020"."Dans cette charte, les bailleurs acceptent de reporter trois mois de loyers (deux au titre du confinement et un correspondant à un prorata des quatre mois de reprise jusqu'à septembre) pour les commerçants qui en ont besoin, quelle que soit leur taille", est-il précisé.Bercy rappelle que les grandes fédérations de bailleurs (CNCC, SFIF, CDC, AFG, ASPIM, FFA) "s'étaient déjà engagées à annuler trois mois de loyers pour les TPE fermées administrativement"."Le bailleur et son commerçant devront s'accorder avant le 30 juin sur le règlement des sommes reportées et l'échéancier de remboursement, qui pourra s'étendre au-delà du 30 septembre si la situation du commerçant le justifie", précise le communiqué.Le ministère précise que la charte a reçu l'adhésion des fédérations de bailleurs CNCC, SFIF, UNPI, AFG, ASPIM, FFA d'une part, de plusieurs fédérations de commerçants d'autre part (Confédération des commerçants de France, Commerçants et artisans des métropoles de France, fédérations de l'habillement, de l'équipement du foyer, des détaillants de la chaussure, de la photographie, etc.)D'autres fédérations associées à la médiation "n'ont pas souhaité adhérer à la charte, préférant poursuivre la négociation avec leurs bailleurs sans se référer à ce cadre", selon le communiqué.Pour ces 15 fédérations opposées au projet de charte sur les loyers, parmi lesquelles la FFF, l'alliance du commerce, la Fnaem, les propositions sont "limitées, non contraignantes, déséquilibrées et excluantes", indiquent-elles dans un communiqué où elles pointent du doigt "l'échec de cette médiation".Le report d'un trimestre d'un loyers est "déjà largement [appliqué]", développent ces non-signataires, et les contraintes appliquées aux bailleurs ne leur semblent pas suffisantes.L'accord ne prend pas en compte "tous les lieux encore fermés, comme les cinémas, les bars et restaurants dans les zones orange, et les commerces implantés dans les centres commerciaux de plus de 70.000m³, que l'État n'a pas autorisés à rouvrir le 2 juin", ajoutent-ils.Interrogé par l'AFP, le président de la Confédération des commerçants de France Francis Palombi s'est félicité de la conclusion de cette charte "qui était nécessaire. Cela a été laborieux, mais nous avons une base de travail: nous devons à présent nous retrouver autour d'une table pour discuter des clauses et des détails".Ces mesures sont "particulièrement satisfaisantes pour les toutes petites entreprises que nous représentons, de moins de 11 salariés", a souligné M. Palombi.
Il y a 5 ans et 19 jours

Covid-19 : ultime feu vert de l'Assemblée à un nouveau texte d'urgence

Objet d'un accord mardi entre députés et sénateurs, le texte approuvé à main levée par les élus LREM, MoDem et la grande majorité des UDI devra encore obtenir l'aval du Sénat le 10 juin pour être adopté définitivement par le Parlement.Les trois groupes de gauche - PS, LFI et PCF - ont voté contre, dénonçant notamment des "brèches dans le droit du travail" et un code du travail "désossé", l'ex-LREM Emilie Cariou (Écologie Démocratie Solidarité) formulant aussi des critiques en ce sens.Au nom de LR, Antoine Savignat a déploré un projet "illisible, sans cohérence" et rappelé, comme d'autres élus, le qualificatif de "gloubi-boulga" qui lui a été affublé par des parlementaires.Le texte prévoit notamment de nouvelles adaptations en matière de chômage partiel, des mesures relatives à la justice, ainsi que des dispositions liées au Brexit.Il prévoyait initialement 40 habilitations à légiférer par ordonnances, un nombre ramené à six par les parlementaires, a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau, défendant un texte qui "vise à répondre à une crise qui touche de nombreux domaines".Au chapitre du droit du travail, le texte permet notamment une modulation du dispositif de chômage partiel à partir du 1er juin. Il créé un dispositif spécifique d'activité partielle dénommé "activité réduite pour le maintien en emploi" qui doit permettre, sous réserve de négociations d'entreprise ou de branche, "une réduction du temps de travail" compensée "en partie" par l'État.Le texte prévoit également que les salariés en activité partielle bénéficieront de droits à la retraite à titre exceptionnel jusqu'au 31 décembre. Il permet en outre la poursuite du recours à des contrats courts ou encore facilite le prêt de main d’œuvre.Sur le volet justice, le projet de loi permet notamment une extension de l'expérimentation des cours criminelles dans 18 départements. Le gouvernement avait proposé de la porter à 30 départements pour faire face à l'engorgement des tribunaux lié à l'épidémie mais les sénateurs avaient initialement rejeté toute extension.Toujours au chapitre judiciaire, le projet de loi acte également plusieurs reports dont celui de la réforme du divorce à 2021.Parmi ses diverses mesures, le texte habilite en outre le gouvernement à prendre par ordonnances des dispositions liées au Brexit à l'issue de la période de transition, qui doit en principe s'achever au 31 décembre. Là aussi un compromis a été trouvé: initialement fixée à 30 mois, l'habilitation a été réduite à douze mois.
Il y a 5 ans et 19 jours

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Il y a 5 ans et 19 jours

Le confinement, révélateur des inégalités en matière de qualité du logement

École, travail, loisirs... c'est tout leur quotidien que les Français confinés ont dû revisiter pendant 2 mois. Au cœur de ces nouveaux modes de vie improvisés, un élément charnière : le logement. Perçu et vécu comme un « cocon », celui-ci a pu aider à vivre cette période inédite et complexe. À l'inverse, moins bien supporté, il a aussi pu contribuer à générer des tensions supplémentaires.Dans tous les cas, alors que la vie commence à reprendre un cours « plus normal », l'étude QUALITEL - IPSOS le montre : le confinement a révélé et confirmé l'importance de la qualité du logement dans la vie des Français. L'importance de la qualité du logement plus que jamais confirmée, mais des inégalités observéesCette période de confinement a été un révélateur de l'importance de la qualité du logement pour les Français, pour le meilleur et parfois pour le pire.Un grand nombre de Français ont plutôt, voire beaucoup, apprécié leur logement pendant ces deux mois. Une part non-négligeable (34%) affirmait même, au bout de 6 semaines, « qu'ils pourraient vivre en confinement très longtemps sans problème ».Mais qui étaient ces confinés « heureux à la maison » ? Des personnes plutôt âgées de 60 ans et plus, vivant en couple et propriétaires d'une maison en commune rurale. Ce sont ceux qui donnent la meilleure note à la qualité de leur logement, 7,2/10 [1] contre 6,7/10 pour ceux qui avouaient « commencer à en avoir marre ». Certains ressortent même de cette période avec un attachement renforcé à leur domicile : 37% affirment avoir « adoré » leur logement pendant le confinement.A contrario, 20% de Français, soit près de 8 millions de foyers, ont déclaré avoir « mal supporté » leur logement pendant le confinement.Parmi eux, on trouve une sur-proportion de jeunes (28% des moins de 35 ans), de personnes seules (26%), en appartement (29%) avec des revenus modestes (32% des personnes gagnant moins de 1 250€).Plusieurs facteurs liés au logement ont contribué à vivre plus ou moins bien le « mode confiné »La catégorie d'agglomération...Sans surprise, la France des campagnes qui juge en temps normal plus favorablement la qualité de son logement (cf. baromètre Qualitel 2019) a globalement mieux vécu le confinement. 65% des personnes vivant en zone rurale ont estimé que leur logement était tout à fait adapté pour vivre confiné, 47% pour les personnes vivant dans une grande métropole (35% pour l'Île-de-France)....Le fait d'habiter en appartement ou en maison...Un des éléments particulièrement discriminant pour avoir bien vécu le confinement est le fait d'habiter en maison plutôt qu'en appartement. Les habitants d'appartement qui évaluent la qualité de leur logement à 6,2/10, n'ont été que 28% à juger que leur logement était tout à fait adapté à une vie confinée, contre 65% de ceux vivant en maison avec une note de 7,1/10....D'être propriétaire ou locataire...Les propriétaires ont également noté plus généreusement leur logement en cette période de confinement (7,3/10), par rapport aux locataires (6 en moyenne et 5,7 pour les locataires de logements sociaux). Et ce sont ces mêmes propriétaires, qui, à 61%, ont trouvé que leur logement était tout à fait adapté au confinement (33% pour les locataires)....De bénéficier du vrai luxe, l'espaceSans surprise, la surface du logement a constitué l'un des critères les plus décisifs pour bien vivre le confinement : seul 1 Français sur 4 habitant dans moins de 75 m² (hors studio) a jugé son logement tout à fait adapté au confinement, une proportion passant à près de 8 Français sur 10 pour ceux habitant dans plus de 120 m².Dans le détail, ceux qui ont jugé leur logement inadapté l'ont principalement expliqué par le manque d'un espace extérieur (52%), une surface globale trop petite (49%) ou l'absence d'une pièce pour s'isoler (33%).Le grand confinement de 2020 pourrait ainsi marquer un tournant dans cette « conquête de l'espace ».Vers de nouveaux horizons38% des habitants d'appartements affirment que cette période leur a donné envie de déménager, soit un chiffre 3 fois plus élevé que les habitants de maison. C'est le cas aussi de 31% des habitants de l'agglomération parisienne, bien plus nombreux que les résidents des villes moyennes (21%) à émettre le souhait de déménager.Même constat chez les parents : 41% des personnes ayant des enfants en bas âge souhaitaient déménager à l'issu de ce confinement. Ils ont davantage souffert de la promiscuité et du manque d'espace. Des difficultés qui ont été anticipées par certains : ainsi les familles avec enfants en bas âge ont été deux fois plus nombreuses que la moyenne des Français à quitter leur logement pour passer le confinement ailleurs (11% contre 6%).
Il y a 5 ans et 19 jours

Le monde d'après : l'architecte japonais Shigeru Ban appelle à repenser les habitats d'urgence

En cas de séisme, tsunami, violente tempête ou inondation dans un contexte pandémique, "les centres d'évacuation représenteraient des lieux à haut risque" d'infections en raison des attroupements de gens, avertit l'architecte de 62 ans interrogé par l'AFP."Gérer la situation avec quelques jours de retard serait rédhibitoire", ajoute-t-il, recommandant par conséquent d'anticiper des infrastructures adaptées.Lui et ses équipes ont conçu des espaces individuels, cloisonnés par des tentures suspendues à de longs tubes en papier: un système spartiate mais souple, récemment testé dans un gymnase de la ville de Yokohama (sud-ouest de Tokyo) pour héberger des personnes démunies lors de la crise du Covid-19.Les autorités japonaises par exemple ont été tellement accaparées par la crise sanitaire qu'elles n'ont pas anticipé le scénario d'une catastrophe naturelle en période de pandémie, selon l'architecte: "C'est seulement récemment que les gens ont commencé à se demander ce qu'il faudrait faire en cas de séisme"."Je sais que ce n'est pas facile mais je pense que nous devons y réfléchir", insiste-t-il.Lauréat du prix Pritzker en 2014, la plus prestigieuse récompense en architecture, Shigeru Ban propose des solutions innovantes d'habitat d'urgence depuis plus d'un quart de siècle et aux quatre coins de la planète, du Japon à la Turquie en passant par Haïti et le Rwanda.Ému par le printempsIl est notamment connu pour sa "cathédrale de carton" de Christchurch, structure semi-temporaire construite après le séisme dévastateur de 2011 en Nouvelle-Zélande.Mais il a aussi conçu des bâtiments permanents, comme en France le musée d'art contemporain Centre Pompidou-Metz ou la salle de spectacle La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, avec son associé Jean de Gastines.En mars, Shigeru Ban devait justement s'envoler pour Paris, où son bureau européen est installé, mais a renoncé en dernière minute à son déplacement devant le confinement imminent de la France.Depuis, il n'a pas cessé de travailler, sept jours sur sept: son bureau à Tokyo n'est qu'à cinq minutes à pied de son domicile."Je ne fais rien d'autre que travailler. Je n'ai pas de loisirs et je ne fais rien de spécial à cause de la situation dans laquelle nous sommes".Ce temps suspendu est toutefois aussi l'occasion pour lui de poser son regard sur la nature environnante et le rythme des saisons au Japon, pour la première fois depuis une éternité."C'est probablement la première fois depuis 16 ans que je reste au Japon pendant plus d'un mois d'affilée. J'ai été très ému par la beauté de l'arrivée du printemps", confie-t-il.Mirages de la technologieMais le travail sur le terrain lui manque. "Il est dangereux d'essayer de tout résoudre avec la technologie. Il est faux de croire que l'on n'a pas besoin de se rencontrer en personne parce qu'on a la vidéoconférence", prévient-il."Faire des modèles 3D sur ordinateur n'a rien à voir avec le fait de créer une véritable maquette ou de fabriquer un objet avec les matériaux en main", ajoute-t-il. "Il faut pouvoir être capable de créer en ressentant les matières et leur poids".Il déplore aussi le manque d'ouverture sur le monde des étudiants japonais, une attitude risquant de se renforcer encore avec la pandémie selon lui."Ce serait vraiment grave si les étudiants japonais se repliaient sur eux-mêmes et n'allaient plus à l'étranger sous prétexte qu'ils sont bien au Japon. C'est ce qui me préoccupe le plus"."Il faut plus que jamais se tourner vers l'extérieur, se mélanger et échanger avec des personnes différentes", insiste celui qui a étudié l'architecture aux Etats-Unis.Le Japon a été relativement épargné par la pandémie, avec environ 17.000 cas de contamination recensés et 900 morts depuis le début de la crise sanitaire.L'état d'urgence avait été déclaré par le gouvernement en avril, et a été levé par étapes à partir de la seconde quinzaine de mai.
Il y a 5 ans et 19 jours

Travailler moins pour gagner moins et éviter le licenciement

Depuis mi-mai, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, vante les "accords de performance collective" rendus possibles par les ordonnances réformant le Code du travail de 2017, au tout début de quinquennat.Ce dispositif a remplacé les "accords de maintien de l'emploi"; "de préservation ou de développement de l'emploi" et les "accords de mobilité". Visant à "préserver" ou de "développer" l'emploi, il peut: aménager la durée du travail; aménager la rémunération; déterminer les conditions de la mobilité professionnelle ou géographique interne à l'entreprise. A défaut de précisions, l'accord est valable cinq ans. En cas de refus, le salarié est licencié."Je pense qu'il faut se serrer les coudes dans cette période. Pour se serrer les coudes on peut aussi négocier des accords de performance collective", a suggéré Mme Pénicaud dimanche sur LCI. Cette mesure permet "de se dire +plutôt qu'il y en ait 20% qui perdent leur emploi, on va pendant quelque temps baisser le temps de travail, donc la rémunération+".Mais pas à n'importe quel prix pour les salariés.Le cas de Ryanair ne passe pas, par exemple. La direction de Malta Air, qui opère pour la compagnie irlandaise low cost en France, a proposé de baisser de 10% la rémunération de son personnel navigant commercial pendant cinq ans, un "chantage au licenciement", selon le syndicat majoritaire de Ryanair France."Si les personnels de Ryanair étaient payés 30% de plus que le marché (…) je pourrais entendre +On a un problème structurel et ça suppose de revoir notre modèle pour être à peu près comme les autres+. Je ne suis pas sûre que ce soit la situation", a réagi mercredi sur France Inter la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie Agnès Pannier-Runacher, qui a repris le terme "chantage", tout comme Bruno Le Maire la veille, ou Muriel Pénicaud.Mais les accords de performance sont "de bonnes pistes" car "à terme, ces négociations sont plus créatrices d'emploi", a relevé la secrétaire d'Etat, proposant que les "gros salaires baissent aussi"."Aucune garantie aux salariés""Plus de 300" accords de ce type ont été signés cette année, selon Muriel Pénicaud."C'est l'outil idéal, le plus flexible, le plus simple et le plus complet pour adapter l'entreprise à la situation de crise actuelle, voire sur le long terme. Il permet de moduler tous les aspects essentiels de la relation au travail", s'enthousiasme Déborah David, avocate associée au cabinet De Gaulle Fleurance & Associés (côté employeurs), évoquant notamment le télétravail. "L'avantage principal" de ce genre d'accord: "transformer l'entreprise complètement sans procéder à des licenciements".Pour Pascal Lokiec, professeur de droit social à la Sorbonne, ce dispositif "doit être manié avec extrême prudence car le cadre légal, tel que défini par le Code du travail, est extrêmement léger et n'offre quasiment aucune garantie aux salariés"."Ce type d'accord n'est viable que dans une entreprise où le dialogue social est très équilibré, y compris en temps de crise, à moins que le gouvernement fasse le choix de renforcer, dans l'urgence, le cadre légal pour offrir plus de garanties aux salariés", ajoute-t-il.Yves Veyrier, le numéro un de FO, partage cette inquiétude, évoquant "des exemples passés où on a contraint les salariés par le biais d'une forme de chantage à l'emploi à accepter des baisses de salaires (…) pour au final que des emplois soient malgré tout supprimés".Parmi les garanties nécessaires pour que de tels cas ne se produisent pas, M. Lokiec cite "un engagement de l'entreprise de ne pas licencier pour une certaine durée; une clause de retour à meilleure fortune qui signifie que si l'entreprise va mieux, l'accord devient caduc; et l'engagement des actionnaires et dirigeants de faire des efforts proportionnés à ceux des salariés".Et de rappeler que ces clauses étaient obligatoires dans les premières générations d'accords sur l'emploi, créées en 2013, avant de devenir progressivement facultatives.
Il y a 5 ans et 19 jours

Bureaux d'études Algaflex

Il y a 5 ans et 19 jours

Transformation "à minima" de la maison d'Hitler pour en faire un poste de police

C'est par son approche sciemment "minimaliste en apparence" que le cabinet d'architecte autrichien Marte.Marte a remporté l'appel d'offre européen lancé pour transformer la bâtisse, a expliqué le président du jury, Robert Wimmer, en conférence de presse.Le gouvernement autrichien a mené une longue bataille judiciaire pour s'assurer la propriété de cette maison située dans le nord du pays, dans le but d'empêcher que l'endroit où est né Adolf Hitler le 20 avril 1889 ne devienne un lieu de pèlerinage néonazi.La bâtisse de 800 mètres carrés située dans le centre de Braunau-am-Inn, à la frontière allemande, va notamment être rehaussée par une nouvelle toiture, et subir un agrandissement."Confier ce bâtiment à la police est la meilleure des choses à faire pour le neutraliser", a estimé le responsable du projet au gouvernement, Hermann Feiner.Plusieurs hypothèses avaient été envisagées pour l'avenir du bâtiment, y compris sa démolition ou une transformation radicale de son architecture.Les travaux vont coûter cinq millions d'euros financés par l'État. Ils s'achèveront au début de l'année 2023."Un nouveau chapitre, tourné vers l'avenir, va être ouvert concernant la maison natale d'un dictateur et d'un meurtrier de masse", a déclaré le ministre autrichien de l'Intérieur Karl Nehammer.Au terme d'une longue procédure, l'Autriche était définitivement devenue en 2019 propriétaire de cette maison, après en avoir été locataire pendant plus de 40 ans. Une expropriation avait dû être engagée contre la propriétaire.L'Autriche, annexée par l'Allemagne en 1938, a longtemps entretenu une relation complexe avec son passé. Après la Seconde guerre mondiale, ses gouvernements successifs l'ont présentée comme "la première victime du nazisme", niant la complicité de nombreux Autrichiens dans les crimes du IIIe Reich. Un regard critique a commencé à s'exercer au milieu des années 1980.
Il y a 5 ans et 19 jours

Riou Glass invente le premier verre sanitaire auto-désinfectant pour faire barrière au Coronavirus

Même pendant la période de confinement, le verrier RIOU Glass n’a jamais cessé d’innover. Pour faire face à la crise sanitaire du COVID-19, et la nécessité de protéger les populations, l’ETI normande annonce avoir mis au point le premier verre auto-désinfectant.Chauffé à intervalle régulier, à une température de 70°C, ce vitrage, qui ne présente aucun risque de brûlure pour l’homme, a la particularité de s’auto-désinfecter. Il permet ainsi de faire barrière à la propagation du COVID-19.« Des études scientifiques montrent que le COVID-19 perd de son potentiel infectieux quand il est soumis à une température de 65°C pendant 5 à 10 minutes. Une technique qui est utilisée dans des CHU pour désinfecter le matériel médical » explique Christine Riou, Vice-Présidente de RIOU Glass.Une technologie déjà éprouvéePour concevoir ce nouveau verre sanitaire, l’ETI RIOU Glass s’est appuyée sur une technologie déjà éprouvée, celle de son autre innovation : le vitrage chauffant par rayonnement CalorGlass®.Grâce à une fine couche de microparticules métalliques déposée à l’intérieur du vitrage, la paroi reliée à une alimentation électrique monte progressivement en température jusqu’à 70°C dans le cadre de son application sanitaire (20 à 45°C pour une fonction chauffage). Le tout étant totalement invisible à l’œil nu et automatisable.« Les produits d’hier ne seront plus ceux d’aujourd’hui. Pour protéger la population des virus ou bactéries, les architectes et designers devront nécessairement intégrer dans leurs créations cette notion de protection sanitaire. Imaginez le nombre de personnes que des surfaces vitrées auto-désinfectantes pourraient protéger à l’avenir. Les applications et perspectives sont nombreuses : dans les hôpitaux, hôtels, restaurants, bureaux, transports publics (aéroports, gares, trains, métros, bus…), magasins… » poursuit Christine Riou.HygiaGlass® : une gamme complète d’écrans de protection sanitaireCette nouvelle utilisation du verre est d’ores et déjà applicable dans la nouvelle gamme d’écrans de protection sanitaire lancée par RIOU Glass. Destinée à protéger les personnes travaillant en contact direct avec le public (accueils, guichets ou caisses des commerces, entreprises, administrations, cabinets médicaux, établissements de santé…), la gamme HygiaGlass® offre, en plus de solutions verrières sur-mesure, 3 modèles standardisés en verre extra-clair trempé de sécurité, faciles à poser et amovibles : SOLO LUNA, des écrans de protection design tout en verre, SOLO PURA, avec supports métalliques, et TRIO, équipés de protections d’angle vitrées.RIOU Glass propose également sur ses solutions de protection parfaitement transparentes, qu’elles soient standardisées ou sur-mesure, plusieurs options de personnalisation possibles (encoches passe-documents, parloirs, coins arrondis). Ces écrans vitrés peuvent aussi être marqués (logos, textes, images…) ou encore opacifiés pour offrir plus d’intimité entre deux espaces.« Le verre est un matériau noble, qualitatif, recyclable à l’infini. Il offre de nombreux avantages par rapport au plexiglas que ce soit en termes d’esthétique, d’hygiène, de facilité d’entretien ou de durabilité dans le temps. Des écrans qui de surcroît participent à la reprise de notre économie car de production 100% française » conclut la Vice-Présidente.
Il y a 5 ans et 19 jours

Concession de 30 ans à Voltalia pour une centrale photovoltaïque

Le Ministère de l'Infrastructure et de l'Énergie albanais avait attribué mercredi à Voltalia un contrat de concession de 30 ans, suite à un appel d'offre lancé en janvier mais retardé à deux reprises en raison de l'épidémie du coronavirus et de l'interdiction des déplacements qui s'en est suivie, a indiqué le président de la Chambre de commerce, Julien Roche."Avec une capacité de 140 mégawatts, le projet de Karavasta représente pour Voltalia la deuxième plus importante centrale photovoltaïque au monde", selon lui.Les autorités albanaises de l'Énergie ont annoncé que Voltalia va investir 100 millions d'euros à Karavasta, qui bénificie en moyenne de 2.700 heures de soleil par ans.Sur les 140 mégawatts, la moitié sera vendue à 24,89 euros le mégawattheure via un contrat de vente d'énergie de 15 ans conclu avec l'État albanais, a-t-il précisé.Le reste de l'énergie sera vendu selon les termes d'un autre contrat à long terme négocié sur le marché.Voltalia est présent en Albanie depuis 2018 à travers des contrats de construction clés en main pour des clients tiers portant sur trois centrales photovoltaïques (7,5 mégawatts) situées à 10 kilomètres de la future centrale de Karavasta.L'Albanie continue à diversifier ses énergies renouvelables en se tournant essentiellement vers le solaire et l'éolien, selon les autorités albanaises.
Il y a 5 ans et 19 jours

LG Solar distribue des cerisiers à ses clients dans le cadre de son Plan Climat - Neutralité Carbone 2030

La protection de l'environnement et la réduction des activités à forte production d'énergie sont en tête des priorités des entreprises pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique. La division solaire de LG Electronics bénéficie déjà d'une très bonne réputation dans toute l'Europe en matière de durabilité, et cherche constamment à prendre de nouvelles mesures pour renforcer son engagement. LG Solar a notamment décidé de donner à ses clients de jeunes cerisiers à planter ou installer au sein de leurs locaux. Cette action concrète fait partie d'un ensemble de mesures prises par le groupe afin d‘atteindre la neutralité carbone dans toutes ses activités opérationnelles d'ici 2030.Un pas de plus vers la neutralité en CO²Depuis des années, LG Solar produit des modules solaires de haute qualité ainsi que des systèmes de stockage d'énergie, contribuant ainsi de manière décisive au redressement de la situation énergétique. Néanmoins, LG Electronics souhaite continuellement renforcer son engagement et a ainsi élaboré un ensemble de mesures pour lesquelles LG Solar s'est également engagée. Sous la devise « Pour un présent meilleur et un meilleur futur », LG a défini trois grands objectifs que l'entreprise vise à atteindre d'ici 2030 :la mise en œuvre de la neutralité en CO² dans toutes les activités d'exploitation,des programmes de bénévolat réguliers pour les employés dans tous les pays,un taux de recyclage de 95% pour les déchets dans les installations de production.Mais ces mesures demandent du temps avant de pouvoir être pleinement effectives. Alors, en attendant, LG Solar a réfléchi à des actions à plus court terme, comme la campagne « Cherry Trees », qui consiste à faire don de jeunes arbres à ses clients. Les cerisiers, particulièrement reconnus pour leur efficacité à absorber beaucoup de CO², sont adaptés à tous les jardins et peuvent être plantés sur n'importe quelle surface. À première vue, ce n'est qu‘un petit pas, mais cela aide chaque client à participer à la lutte contre le réchauffement climatique à son échelle.« Chez LG, nous travaillons continuellement la durabilité de nos produits afin de contribuer à un monde meilleur. Au cours des prochaines années, nous allons développer des produits plus intelligents qui fonctionnent encore plus efficacement, et en réseau, et qui sont également fabriqués dans des conditions optimisées. Mais nous voulons aussi regarder au-delà de nos propres horizons et sensibiliser davantage les acheteurs à la protection du climat avec des campagnes telles que Cherry Trees. » Explique Michael Harre, Vice President EU Solar Group chez LG Electronics.
Il y a 5 ans et 20 jours

L'Autorité de la concurrence promet de tenir compte de la crise pour la suite de la libéralisation du notariat

Les recommandations de l'Autorité "tiendront compte de l'impact, à court, moyen et long terme, de la pandémie de Covid-19 sur l'activité notariale", a annoncé l'institution dans un communiqué.Depuis 2016, depuis la loi Macron, le notariat connaît une relative libéralisation alors que l'ouverture de nouveaux offices étaient jusqu'alors extrêmement encadrée.Cette ouverture suscite l'opposition, vive au début puis plus contenue par la suite, des instances de la profession qui craignent les conséquences économiques d'une ouverture à la concurrence jugée trop brusque.C'est dans ce contexte, auquel s'ajoute désormais la crise du coronavirus, que l'Autorité de la concurrence doit formuler cet été, comme tous les deux ans, ses recommandations sur la suite de la libéralisation. C'est ensuite au gouvernement de se prononcer, mais il a jusqu'à maintenant suivi les avis de l'Autorité."Comme un grand nombre d'autres professions, les notaires ne sont pas épargnés par cette crise, certains offices ayant subi un ralentissement très important de leur activité pendant la période de confinement", a admis l'institution, annonçant une consultation auprès des notaires d'ici à la mi-juillet.L'Autorité a aussi annoncé qu'elle allait réviser les dernières mesures d'ouverture en date, remontant à la fin 2018. Celles-ci prévoyaient l'installation d'un peu plus de 700 notaires supplémentaires en France.Pour l'heure, environ la moitié de cet objectif a été concrétisé, selon l'Autorité, qui fait état de 330 nouveaux offices créés, les autorisations ayant été données par tirage au sort du fait de l'afflux massif de demandes.
Il y a 5 ans et 20 jours

Les taux des crédits immobiliers augmentent fortement en mai

Le mois dernier, les taux des crédits immobiliers accordés par le secteur concurrentiel se sont en moyenne établis à 1,25%, détaille dans un communiqué l'observatoire Crédit Logement/CSA, qui associe les principales banques françaises à un institut d'études de marché.C'est une franche hausse par rapport à mai (1,18%) et, plus largement, après des mois d'évolution à un plancher historique, touché en fin d'année dernière à 1,12%.Ce bond est une "réponse à la montée des risques et de l'incertitude sur les évolutions macroéconomiques et financières à venir", souligne l'observatoire dans un communiqué.Autrement dit, les banques prennent moins de risques au moment où s'installe une crise économique probablement historique, le gouvernement tablant désormais sur une récession de 11% cette année.Plusieurs courtiers en crédit, ainsi que les notaires, se sont déjà inquiétés ces dernières semaines de voir l'attitude des banques se durcir. Ils y voient un risque pour l'activité du marché immobilier et les capacités d'achat des ménages les moins fortunés, d'autant que les prix n'interrompent pas leur hausse.Certes, "la remontée des taux de crédits et la poursuite des hausses des prix des logements ont (...) été partiellement compensées par l'allongement des durées", note l'observatoire.La durée moyenne des prêts immobiliers s'est établi à 230 mois en mai, soit un peu plus de 19 ans, et continue à s'inscrire à des niveaux historiques.L'ensemble de ces chiffres doit être relativisé par le fait qu'ils proviennent d'un niveau d'activité très réduit à la suite de la crise et des mesures de confinement décrétées face au coronavirus.Même si le confinement a été levé le 11 mai, le nombre de nouveaux prêts immobiliers a chuté de quelque 40% sur tout le mois par rapport à un an plus tôt.
Il y a 5 ans et 20 jours

Les artisans du BTP veulent croire à la relance économique du secteur

Fort de son positionnement privilégié avec plus de 2.200 artisans partenaires, PrimesEnergie.fr dévoile les principaux enseignements de son enquête de terrain inédite réalisée à la sortie du confinement.Principaux enseignementsEn dépit de la crainte d'un « trou d'air » post-confinement...Si 91% des artisans estiment avoir pris les mesures sanitaires nécessaires pour assurer la sécurité et la santé des salariés, plus d'un patron sur deux craint d'envoyer ses collaborateurs travailler sur les chantiers. Le coronavirus représente une menace latente sous laquelle il est difficile d'être serein : très partagés, seule la moitié estime que les conditions sont réunies pour que le secteur du BTP poursuive son activité.Alors que 54% des répondants déclarent avoir conservé une activité relativement normale durant la période de confinement, une part significative d'artisans a été contrainte de cesser toute activité (23%) quand d'autres ont pu limiter la casse en recourant au chômage partiel (23%). Moins touchés que dans les secteurs de la restauration, du tourisme ou de l'événementiel, les professionnels du bâtiment s'interrogent sur la capacité du gouvernement à soutenir durablement le secteur (59%).Alors que les particuliers représentent 2/3 de leur activité, le maintien des aides comme le dispositif des certificats d'économie d'énergie ou la TVA à 5,5 % sur certains travaux est pour eux un enjeu majeur. Ainsi, alors que les résultats de l'étude OpinionWay révélaient notamment que près de 7 Français sur 10 s'inquiètent de la capacité de l'État à maintenir les aides à la rénovation énergétique, 63% des artisans du BTP s'inquiètent quant à eux de la capacité des particuliers à financer leurs travaux.Au-delà de la problématique du financement, 46% des professionnels craignent de voir baisser la motivation des Français à réaliser des travaux. Enseignements de nature à les rassurer : 59% des Français se déclarent inquiets de la disponibilité des artisans pour continuer et terminer les travaux de rénovation et 41% craignent de ne pas pouvoir concrétiser leurs projets en la matière.... Le moral des artisans du BTP résiste à la crise.Alors que le marché du bâtiment est l'un des premiers secteurs d'activité économique du pays, les artisans du bâtiment se montrent globalement optimistes sur les perspectives économiques d'une façon générale et le marché du bâtiment en particulier (52%). Indicateur révélateur de leur état d'esprit positif : près de 7 sur 10 témoignent également leur confiance dans la capacité de leur entreprise à surmonter la crise et à maintenir les emplois.Malgré les difficultés occasionnées par la crise actuelle, 26% des artisans interrogés estiment avoir retrouvé leur niveau habituel d'activité à la rentrée et 35% pensent avoir repris ¾ de leur activité.« Cette enquête terrain transmet une vision particulièrement encourageante de la perception des professionnels du bâtiment. Elle permet de relever l'évolution du paysage général et démontre que la transition écologique est synonyme de relance économique vertueuse autant pour les particuliers que les professionnels. L'étude que nous avons réalisée avec OpinionWay démontre avec force que les Français ne veulent plus choisir entre l'économie et l'environnement et que les aides à la rénovation énergétiques et les certificats d'économie d'énergie en particulier seront une des pierres angulaires de la reprise » - Nicolas Moulin, Président de PrimesEnergie.fr.Note méthodologique : enquête réalisée en mai 2020 auprès de 370 artisans du bâtiment.
Il y a 5 ans et 20 jours

Mesures d'urgences pour les finances des communes et des intercommunalités

Suite à la remise du rapport demandé à Jean-René CAZENEUVE, député du Gers et président de la Délégation aux collectivités territoriales de l'Assemblée nationale, visant à mesurer, déterminer, quantifier l'impact de la crise, beaucoup de ses propositions sont reprises par le Gouvernement.Les mesures qui seront contenues dans le projet de loi de finances rectificative qui sera présenté au Conseil des ministres dans la première quinzaine du mois de juin, puis ensuite discuté à l'Assemblée nationale et au Sénat, sont d'une ampleur inédite. Elles doivent permettre au bloc communal, à l'ensemble des communes, aux EPCI de faire face aux difficultés financières qu'elles connaissent.Clause de sauvegarde pour les recettes des collectivités du bloc communal de 750 millions d'eurosPour les communes et intercommunalités, le Gouvernement proposera au Parlement, lors de cette prochaine loi de finances rectificative, un mécanisme de compensation des recettes fiscales et domaniales. Les recettes fiscales et domaniales des communes seront donc garanties, à hauteur de la moyenne des années 2019, 2018 et 2017. Ce mécanisme n'a jamais été employé. Il a été évalué, mais c'est une fourchette haute, à un montant d'environ 750 millions d'euros, et il devrait bénéficier à 12000 à 14000 communes. Cela est donc parfaitement massif et inédit, et c'est pour ces communes, l'assurance d'un montant minimal de recettes qui est évidemment extrêmement précieux pour faire face à la crise.Le Gouvernement a souhaité créer un instrument supplémentaire pour faire face aux dépenses exceptionnelles liées au Covid19 auxquelles les communes doivent faire face. Cela s'est fait en suspendant l'application des contrats de Cahors, et en prenant en charge 50% du coût des masques commandés et payés par les communes. Au-delà de la prise en compte de ces deux éléments, il est apparu nécessaire, de créer un système qui permette de lisser dans le temps la prise en charge des dépenses exclusivement liées au Covid. Le Gouvernement va donc mettre en place un mécanisme qui permettra de lisser sur trois ans le coût des mesures prises pour faire face au Covid19.1 milliard d'euros pour l'investissementIl s'agit enfin de donner dès à présent aux exécutifs communaux et intercommunaux les moyens de relancer la machine économique. C'est la raison pour laquelle, sur la proposition de Jacqueline GOURAULT et de Sébastien LECORNU, le Gouvernement a pris la décision de doter d'un milliard d'euros supplémentaire le fonds de dotation de soutien à l'investissement local (DSIL), qui permettra d'accompagner les investissements verts des communes.