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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 5 ans et 20 jours

Un salarié de PME sur deux a réintégré son poste de travail à la fin du confinement

Selon ces patrons, le coût moyen des mesures de protection sanitaire liées au coronavirus est évalué à 100 euros par mois et par salarié.Or "une très grande majorité des entreprises (88%) n'a pas la capacité de reporter ce coût sur le prix de vente ou les contrats en cours", souligne la Confédération des petites et moyennes entreprises dans un communiqué.La quasi-totalité (99%) des chefs d'entreprise ont déclaré avoir "pris des mesures de protection sanitaire pour éviter la propagation de l'épidémie", mais "plus de la moitié d'entre elles (57%) ont rencontré des difficultés à se procurer des équipements de protection individuelle (masques, gels, visières...) pour leurs salariés", précise la CPME."Une très large majorité d'entreprises (81%) n'a eu, contrairement à ce que l'on aurait pu légitimement attendre, aucun accompagnement de la médecine du travail", déplore aussi l'organisation.Environ la moitié (51%) des entreprises ont réorganisé les espaces de travail, et 39% de patrons répondants déclarent avoir "assoupli le temps de travail en décalant les temps de pause ou en instaurant une flexibilité des horaires" afin d'aider à respecter les consignes de distanciation sur le lieu de travail.Enfin 93% ont bénéficié d'au moins un "accompagnement de l'État" durant la crise sanitaire.La mesure accueillie la plus favorablement est le chômage partiel avec 94% de satisfaits, suivi par le prêt garanti par l'État (PGE), plébiscité à 88% , et le fonds de solidarité pour les TPE qui compte 82% de bénéficiaires satisfaits, selon l'enquête.La CPME précise que les résultats de l'enquête sont basés sur des "réponses volontaires" des chefs d'entreprise et non "d'un échantillon constitué selon la méthode des quotas".
Il y a 5 ans et 20 jours

Avec Web2vi, Unilin Insulation renforce son offre de services pour les membres du Club Unilin

Aujourd'hui, pour poursuivre son engagement sur les chemins de l'innovation, l'industriel étaye son offre pour les membres du Club en partenariat avec WEB2Vi.com, créateur d'outils numériques pour les professionnels du bâtiment. UNILIN Insulation propose deux packs pour réaliser des devis 2 fois plus vite et optimiser la gestion de l'entreprise, en prenant en charge jusqu'à 50% de l'investissement, en fonction du nombre de chantiers réalisés.WEB2VI.com, un partenaire innovantGrâce à ce partenariat, UNILIN Insulation se met au service des adhérents pour les aider à mieux gérer leur entreprise et maintenir leur savoir-faire dans un monde où le digital offre des solutions innovantes et impactantes qui couvrent toutes les étapes d'un projet.En effet, plus qu'un outil de prise de mesure et de chiffrage, WEB2Vi.com est un logiciel et une bibliothèque d'ouvrages pour couvreurs et charpentiers ainsi qu'une plateforme de gestion en ligne depuis le métré jusqu'à l'export comptable. Des référentiels de poses précis créés par des professionnels pour tous les métiers du bâtiment y sont disponibles. De plus, l'intégration du métré 3D dans le devis grâce au drone ANAFI avec prise de vue 4K (en collaboration avec Parrot) complète l'offre de solutions novatrices.Ces outils numériques permettent aux artisans de renforcer l'efficacité dans leur gestion :réalisation de maquettes 3D métrées à partir des images 4K du drone,des temps de métrés et devis divisés par 10,amélioration des diagnostics terrain et visualisation parfaite de l'état de la toiture,réduction des risques de chute, la sécurité étant une préoccupation majeure chez UNILIN Insulation,gestion des clients et négociation commerciale simplifiées.Deux packs WEB2Vi.com pour répondre aux différents besoinsUNILIN Insulation propose aux membres du Club deux packs avec une participation financière pouvant aller jusqu'à 1145 euros en fonction du nombre de chantiers Trilatte réalisés avec cet outil.Le pack métré 3DUne solution intermédiaire comprenant le logiciel de photogrammétrie, le drone PARROT ANAFI ainsi qu'une tablette, pour réaliser les maquettes 3D et les mesures et diagnostics.Le pack ProLa solution complète comprenant le Pack métré 3D ainsi que le logiciel de gestion avec les bibliothèques d'ouvrages et de matériaux de WEB2Vi.com.A travers ce partenariat, UNILIN Insulation poursuit donc sa mission d'accompagnement auprès de ses partenaires installateurs en les sensibilisant, en les formant et en leur proposant d'accéder de manière privilégiée à des solutions innovantes et simples.Le Club UNILIN est plus que jamais au service des couvreurs, charpentiers et entreprises générales pour les aider, au quotidien, à mettre en œuvre les meilleures solutions d'isolation par l'extérieur des toitures en pente.
Il y a 5 ans et 20 jours

SPIE conçoit un nouveau centre de contrôle sur la Potsdamer Platz

Lancé en août 2019, le projet doit s'achever en mai 2021. TELBA GmbH, une filiale de SPIE Deutschland & Zentraleuropa, réalise les travaux portant au total sur 16 bâtiments de la Potsdamer Platz, parmi lesquels des complexes de bureaux, un centre commercial, une salle de spectacle et plusieurs cinémas, ainsi qu'un parking souterrain sous toute la superficie de la place.Une solution système fiable et durableLe contrat prévoit la connexion de tous les dispositifs techniques de sécurité, tels que les systèmes d'alarme incendie et anti-intrusion, les équipements vidéo, les issues de secours et ascenseurs déjà en place, et le système de contrôle d'accès à la totalité des 16 bâtiments de la Potsdamer Platz, à un nouveau système de vidéosurveillance et de gestion des risques basé sur WinGuard et Milestone, deux logiciels indépendants du matériel. Lorsque l'opération sera terminée, le système complet assurera l'administration et la gestion d'environ 40 000 points de données et 700 caméras vidéo.Le contrat prévoit également le renouvellement de la technologie vidéo, avec l'installation de caméras sur IP Axis (sans câble réseau), d'un système de détection vidéo intelligent et de la technologie de centre de contrôle (équipements, mur d'images, salle de crise, etc.), avec notamment un système de communication basé sur la solution UNIFY OpenScape Xpert. Jörg Marks, directeur général de TELBA GmbH, explique : « En plus de ce contrat majeur, nous sommes heureux d'avoir négocié un contrat de maintenance de dix ans pour les nouvelles installations. »De hautes compétences d'une seule et unique sourceLes clients du fournisseur de services multi-techniques bénéficient d'un large éventail de services auprès d'une seule et unique source. D'autres unités SPIE sont impliquées dans l'installation des solutions de communication et la mise en œuvre technique du système de vidéosurveillance et de gestion des risques. « Grâce aux multiples compétences de SPIE, nous étions le seul fournisseur à proposer une solution technique tout-en-un convaincante. Ce projet phare met en lumière nos capacités et illustre parfaitement la force collective des unités opérationnelles de SPIE », explique Michael Hartung, directeur de la division ICS (Information & Communication Services) et membre du comité de direction de SPIE Deutschland & Zentraleuropa. En outre, le projet marque une nouvelle étape importante dans le développement continu de l'activité des systèmes d'alarme.Respect du calendrierLes premières étapes se sont correctement déroulées : Le centre de contrôle, désormais équipé d'un nouveau mobilier et de nouveaux écrans, est d'ores et déjà opérationnel avec les systèmes existants. Dans les prochaines semaines, les nouveaux logiciels de gestion du centre de contrôle seront installés sur des serveurs virtuels et accessibles sur site ; ils seront alimentés en données d'ici fin 2020. Des tests complets ont déjà été menés avec succès. Par ailleurs, au cours des 12 prochains mois, les caméras, au nombre d'environ 700, seront installées sur toute la zone de la Potsdamer Platz et seront progressivement mises en service. Jörg Marks : « Le test final du système est prévu pour début 2021, et nous devrions livrer le projet à notre client, Brookfield Properties, en mai la même année. »Un partenariat de confiance et certifié« Aux dires mêmes de notre client, la solution technique que nous lui avons proposée avec notre partenaire Advancis a été décisive dans l'attribution de ce projet, et nous en sommes très fiers. Notre solution apporte une valeur ajoutée nettement supérieure à celle des solutions concurrentes. Une raison de plus de nous réjouir d'avoir remporté ce contrat ! », se félicite Jörg Marks. Au début du mois de mars 2020, SPIE a été certifiée « partenaire système » d'Advancis Software & Services GmbH. L'éditeur de logiciels est l'un des leaders du marché mondial des logiciels de gestion de la sécurité et de la technique du bâtiment multi-fournisseurs.
Il y a 5 ans et 20 jours

Les géants des centres commerciaux Klépierre et URW rouvrent à travers le monde

URW "annonce aujourd'hui que 65 de ses 90 centres dans le monde sont désormais rouverts après la levée d'une série de restrictions liées au Covid-19", a détaillé dans un communiqué le groupe, qui possède entre autres le Forum des Halles et le centre de la Part-Dieu.De multiples pays ont pris depuis le début de l'année de strictes mesures de confinement pour éviter la propagation du coronavirus, contraignant le plus souvent les centres commerciaux à une fermeture pure et simple.En France, par exemple, le confinement a duré de mi-mars à début mai et, même avec sa levée, les préfets ont gardé la possibilité d'interdire la réouverture des plus grands centres.Mais, désormais, l'essentiel des centres français ont rouvert pour URW et son grand concurrent, Klépierre, qui détient par exemple Créteil-Soleil en banlieue parisienne."Klépierre a rouvert l'intégralité de ses centres commerciaux en France", a annoncé le groupe lors du week-end.Pour les deux groupes, la situation ne se résume néanmoins pas à la France, car ils sont présents à travers l'Europe, ainsi qu'aux États-Unis pour URW.Cette situation est plus favorable à Klépierre que pour URW qui attend encore des mesures de déconfinement dans certains États américains.Alors que le premier promet la réouverture de tous ses centres européens d'ici à la fin de semaine, le second ne compte que sur la réouverture de 87% de l'ensemble de ses sites au 15 juin."Ce chiffre devrait augmenter après la confirmation aux États-Unis de la fin des restrictions dans d'autres États et comtés", assure URW, évoquant par ailleurs un retour plus important que prévu des clients dans ses centres qui ont rouvert à travers le monde.Après ces annonces, les titres de Klépierre et URW, qui s'étaient effondrés pendant la crise, bondissaient en Bourse mardi, prenant chacun plus de 10%.
Il y a 5 ans et 20 jours

Pomme de douche, robinet, filtre... La digitalisation de l'eau pour le bien-être de l'utilisateur

La gestion durable de cette ressource précieuse est devenue essentielle et l'on assiste à une véritable prise de conscience de la part des pouvoirs publics mais également des entreprises : réduction des déchets plastiques, consommation optimisée, retraitement des eaux usées…En tant que leader mondial des fabricants de robinetterie sanitaire, GROHE a pour mission de développer des technologies intelligentes permettant aux personnes d'utiliser l'eau de manière consciente et durable. Grâce aux solutions du fabricant qui œuvre pour une digitalisation de l'eau, les clients GROHE deviennent consomm'acteurs et peuvent agir au quotidien pour préserver cette ressource si précieuse.GROHE Rainshower Smart Connect : des fonctions intelligentes pour une douche incomparableGROHE met au point des innovations qui permettent une expérience durable de l'eau, combinant manipulation intuitive et précision de contrôle sans compromettre le plaisir de l'eau.La pomme de douche Rainshower 310 SmartConnect de GROHE (disponible en version ronde ou carrée) est connectée via Bluetooth à une télécommande ronde alimentée par batterie. Avec la commande sans fil qui peut être placée librement dans la douche, les types de jet de la pomme de douche peuvent être choisis de manière pratique et, grâce à des pictogrammes explicites, il est possible de choisir entre le motif de jet Rain et Jet. Cette connectivité permet de distribuer la juste quantité d'eau, sans avoir à rechercher les jets précédemment utilisés.GROHE Robinet Plus : la précision numérique au bout des doigtsLa digitalisation de l'eau passe également par son contrôle de la température de l'eau et ce, au degré près. Pour simplifier le quotidien et améliorer la qualité de vie de l'utilisateur, GROHE a conçu Plus, un robinet intelligent qui contrôle avec exactitude la température de l'eau grâce à un affichage digital de précision.Ce dispositif permet à l'utilisateur d'adapter exactement la température de l'eau à ses besoins, une fonctionnalité qui garantit une sécurité à la fois maximale et durable. Pour une indication plus claire, la couleur du chiffre affiché sur un écran LED passe du bleu au rouge en fonction de la température, ce qui rend les utilisateurs conscients de la fréquence d'une utilisation excessive de l'eau chaude. GROHE Plus présente également trois autres fonctionnalités avec une démarche développement durable : grâce à la fonction économie d'eau GROHE EcoJoy, les utilisateurs peuvent rapidement passer du jet standard au jet économique, via un capteur infrarouge placé sur le bec.GROHE Blue Home : le plaisir de l'eau filtrée et connectéeGROHE Blue Home offre une eau filtrée, pétillante voire gazeuse selon les envies et toujours à la bonne température. Ce système, situé sous le plan de travail et/ou sous la robinetterie, permet de réduire la consommation parfois excessive de bouteilles d'eau en plastique, limitant ainsi l'empreinte carbone.Cette eau filtrée de qualité est distribuée d'un simple geste via une commande tactile, directement à son consommateur. Avec l'application GROHE ONDUS, les utilisateurs sont avertis dès que le filtre ou la bouteille de CO2 doivent être remplacés. Il est même possible de commander les deux via l'application. En plus de faciliter la vie durable des personnes et de leur apporter du bien-être, le design élégant du système GROHE et leurs finitions de couleurs disponibles en font un atout élégant à toute cuisine.
Il y a 5 ans et 21 jours

La Cour des comptes inquiète des prêts accordés à la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie

"Le risque pour l'État de ne pas être remboursé de certains de ses prêts n'est pas négligeable et la situation des entreprises aidées est loin d'être redressée", a-t-elle souligné dans son référé consacré à "vingt ans de soutien financier de l'État à la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie"."Compte tenu du départ annoncé par Vale de son site calédonien", la Cour des comptes recommande à l'État de "s'assurer du remboursement du prêt accordé en 2016", rappelant qu'il s'élevait à 200 millions d'euros et qu'il avait été accordé à Vale Canada "pour surmonter les difficultés de trésorerie" de Vale Nouvelle-Calédonie.Le groupe brésilien envisageait alors la "mise sous cocon" de son site d'extraction de nickel si l'État français ne soutenait pas sa filiale calédonienne.Malgré ce soutien, Vale a annoncé l'année dernière son retrait de Nouvelle-Calédonie, mais s'est "jusqu'à présent acquitté des intérêts dus. Il convient de s'assurer du remboursement de ce prêt, qui doit, au plus tard, intervenir de façon échelonnée entre 2021 à 2026", souligne-t-elle.Dans ce même référé, la Cour juge aussi sévèrement un "prêt risqué" accordé en 2011 par l'Agence française de développement (AFD), d'un montant initial de 170 millions d'euros, à la société minière du Sud Pacifique (SMSP).Malgré une restructuration l'an dernier qui a maintenu l'encours du prêt à 56 millions, "le risque de non remboursement du prêt de l'AFD demeure, comme en témoigne le provisionnement élevé de la créance par l'AFD", constate le référé.La Cour revient également sur le projet de construction d'une nouvelle centrale électrique, dite "centrale pays", qui dispose d'une garantie de l'État de 320 millions d'euros. "Compte tenu de l'exposition importante de la puissance publique, la Cour recommande de clarifier les conditions du fonctionnement futur et du financement de la centrale avant d'octroyer la garantie de l'État", souligne-t-elle.Elle demande aussi au ministère des Comptes publics de supprimer l'actuel dispositif de défiscalisation en faveur des investissements productifs, jugé "coûteux et complexe", et de le remplacer par des mécanismes de soutien accordés par les collectivités de Nouvelle-Calédonie et, le cas échéant pour les projets les plus importants, par des aides financières de l'État ou de Bpifrance.
Il y a 5 ans et 21 jours

"Travailler tous" et "contenir" le chômage : les défis qui attendent la France, selon Bruno Le Maire

Interrogé sur RTL sur la nécessité de travailler plus dans les prochains mois afin de favoriser la reprise économique, Bruno Le Maire a répondu que le "défi" était plutôt de "travailler tous"."C'est ça l'enjeu pour la France dans les mois qui viennent: travailler tous et essayer de contenir un chômage qui va augmenter", a-t-il déclaré.Le gouvernement souhaite en particulier "accompagner les jeunes qui vont arriver sur un marché du travail sinistré" au mois de septembre, a précisé le ministre."Nous travaillons avec (la ministre du Travail) Muriel Pénicaud à des soutiens sous forme notamment d'aide à l'apprentissage", a décrit M. Le Maire.Mme Pénicaud présentera "d'ici quelques jours" "la plupart" de ces mesures, notamment celles sur l'apprentissage puisqu'elles figureront dans le troisième projet de loi de finances rectificatif (PLFR), qui sera présenté le 10 juin en conseil des ministres, a-t-il détaillé.Alors que l'apprentissage a connu un succès record l'an dernier, ses promoteurs craignent que la crise ne vienne briser cette dynamique.Le Medef a notamment demandé une aide de 10.000 euros pour le recrutement d'un apprenti avant le 31 décembre, tandis que l'U2P (artisans) a estimé qu'il fallait une mesure pour permettre qu'"il y ait zéro coût pour une entreprise qui prend un apprenti".
Il y a 5 ans et 21 jours

Covid-19 : les villes où investir dans le neuf après la crise sanitaire

Élaborée à partir de l’analyse de plusieurs millions de données croisées notamment avec les chiffres du chômage partiel (par catégorie d’activité dans chaque ville), cette étude permet de mesurer les conséquences immobilières de la crise sur les villes les plus attractives de France. Elle apporte également de précieuses recommandations aux futurs acquéreurs. Deux classements sont proposés : l’un axé sur un profil « rentabilité locative » et l’autre sur un profil « plus-value ».Synthèse des résultats du classement « plus-value » La Nouvelle Aquitaine occupe les 3 premières places du classement « plus-value ». Bruges arrive en première place grâce à une position stable post COVID. Bordeaux finit deuxième, en gagnant 6 points suite à l’épidémie. Biscarosse se place quant à elle en troisième position après avoir perdu une place. Cette belle performance de la Nouvelle-Aquitaine ne profite toutefois pas à toutes les villes de cette région puisque Parempuyre (qui se place tout de même à la 14ème position), aura probablement à gérer un impact fort du virus du fait de l’importante concentration d’activités de type « commerce » en local. En contraste, Bruges profite d’une forte présence des services publics, plutôt épargnés par la crise. Peynier en Provence-Alpes-Côte d'Azur, se hisse au top 5 derrière Asnières-sur-Seine, elle aussi grâce à une forte résilience face au Covid. Cela grâce aux activités de fabrication d’équipements électriques qu’elle héberge (seulement 2,4% de chômage partiel en moyenne).Synthèse des résultats du classement « rentabilité locative » Angers (Pays de la Loire), Le Puy-Sainte-Réparade (Provence-Alpes-Côte d'Azur) et Déville-lès-Rouen (Normandie) composent le trio de tête du classement « rentabilité ». Angers, en première position, bénéficie d’un impact nul du COVID grâce aux nombreux emplois publics. Idem pour le Puy-Sainte-Réparade, deuxième, qui gagne 5 places après la crise. Déville-lès-Rouen, sur la troisième marche du podium (+6 places post COVID) dispose d’activités de fabrication de produits industriels relativement épargnés par le chômage partiel (8,6% en moyenne).La ville d’Izon, en Nouvelle Aquitaine, termine 4ème en perdant deux places, tandis que Colombelles en Normandie finit 5ème avec une place en moins des suites du COVID.Les surprises de ce baromètre Certaines villes sur-performent en dépit d’un impact potentiellement important du Covid. C’est par exemple le cas de Meyreuil en Provence-Alpes-Côte d’Azur qui se maintient à la 14ème place du classement rentabilité locative avec de bonnes performances équilibrées sur les 5 critères GRIDKY, alors que l’impact du virus y sera probablement fort. D’autres résistent exceptionnellement bien grâce à une structure d’emploi plutôt épargnée. C’est le cas pour la ville du Puy-Sainte-Réparade, qui monte à la 8ème place en gagnant 13 positions sur le classement des villes offrant la meilleure chance de plus-value à la revente.« Le chômage a un impact massif sur la baisse du marché immobilier. Or, les villes ayant une forte concentration d’entreprises dites de « techniques spécialisées », ou de commerces risquent de voir leur taux de chômage augmenter fortement suite au COVID-19. A l’inverse, les communes où ces activités sont peu représentées et qui bénéficient d’un important secteur public ou de la présence d’entreprises de fabrication résistent bien à la crise. » - Mathieu Morio, co-fondateur de GridkyMéthodologie Addition du taux de chômage partiel + répartition des activités par commune sur toute la France croisés avec les données issues des critères Gridky (rentabilité locative, sécurité locative, potentiel de plus-value, facilité de revente et attractivité du quartier). Ce classement est construit en faisant l’hypothèse que les niveaux de chômage partiel constituent un indicateur avancé du chômage réel qui risque de toucher chaque commune dans les mois qui viennent. Ces impacts ont été estimés à partir des chiffres fournis par le Ministère du travail, croisés avec les bases de l’INSEE. Ces résultats ont ensuite été projetés sur les 5 critères GRIDKY d’analyse de la qualité des investissements immobiliers.
Il y a 5 ans et 21 jours

Le gouvernement prévient que l'économie française va se contracter de 11% cette année

"Je n'ai jamais caché que le plus dur est devant nous" parce que "le choc de la crise a été extrêmement brutal", a affirmé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, en annonçant mardi cette nouvelle prévision sur la radio RTL. "Nous avons un énorme trou d'air" avec cette crise.Le gouvernement entérinera cette nouvelle estimation de l'ampleur de la récession dans un nouveau projet de budget rectificatif qui doit être présenté en conseil des ministres le 10 juin.La semaine dernière, l'Insee avait indiqué que la chute du PIB serait largement supérieure au -8% anticipé par le gouvernement, car la reprise de l'activité depuis le début du déconfinement sera "au mieux progressive au second semestre".Au premier trimestre, le recul de l'activité a finalement atteint -5,3%, mais l'Institut national de la statistique anticipe un plongeon de -20% environ au deuxième trimestre.L'économie française "s'efforce (...) de reprendre son souffle", mais elle "refait surface dans un monde qui n'est plus exactement le même qu'avant la crise sanitaire", avait jugé l'institut national de la statistique.Si le déconfinement a débuté le 11 mai, et que le Premier ministre a annoncé la semaine dernière une accélération avec notamment la levée de l'interdiction de se déplacer à plus de 100 kilomètres de son domicile, la reprise de l'activité est lente. Tous les commerces n'ont pas encore rouvert et le redémarrage de certaines entreprises est ralenti par des perturbations persistantes dans les chaînes de production.Petite éclaircie: mardi, les restaurants et cafés peuvent rouvrir dans les départements "verts" et seulement leurs terrasses dans les départements "orange", dont Paris.C'est "un signal très positif", avec 300.000 établissements qui vont pouvoir rouvrir et un demi million d'employés qui vont pouvoir reprendre leur activité, a souligné M. Le Maire, même s'il estime que "pour nous redresser économiquement il en faudra beaucoup plus".Apprentissage, tech et aéronautique"J'ai la conviction absolue que nous allons rebondir en 2021", a-t-il toutefois avancé.Après le plan d'urgence de plus de 100 milliards d'euros mis en place depuis le début de la crise, le gouvernement prépare désormais des plans de soutien spécifiques pour les secteurs les plus affectés.Des efforts de 18 milliards d'euros pour le tourisme, de 8 milliards d'euros pour l'automobile ou de 4,5 milliards d'euros pour les collectivités ont déjà été annoncés, avant des mesures pour l'aéronautique, l'apprentissage, l'emploi des jeunes ou les start-up dans les prochains jours."Nous prenons toutes les mesures dans tous les secteurs", a assuré Bruno Le Maire qui a toutefois déjà prévenu que des faillites et licenciements seraient inévitables malgré le soutien public.Plusieurs entreprises du secteur de la distribution, comme Camaïeu, La Halle ou Conforama, sont ainsi d'ores et déjà en grandes difficultés, avec des milliers d'emplois menacés, tandis que le constructeur automobile Renault prévoit de supprimer 15.000 emplois dont 4.600 en France, la crise ayant renforcé des difficultés préexistantes.Alors que certains plaident pour une augmentation du temps de travail afin d'accélérer la reprise dans les entreprises, le ministre a lui estimé que le défi de l'économie sera surtout de lutter contre le chômage."C'est ça l'enjeu pour la France dans les mois qui viennent: travailler tous et essayer de contenir un chômage qui va augmenter", a-t-il déclaré.
Il y a 5 ans et 21 jours

Cinq leaders de l'industrie lancent l'édition 2020 du "Construction Startup Competition"

Sous le slogan « You are the missing piece » (Vous êtes la pièce manquante), les cinq acteurs clés de l'industrie invitent tous les entrepreneurs du monde entier ayant des solutions de construction innovantes à participer à l'édition de cette année en soumettant leurs projets du 19 mai au 26 juillet 2020. Les gagnants seront évalués dans cinq domaines d'opportunité au sein du secteur, allant des villes et bâtiments intelligents à l'optimisation de la gestion de la chaîne d'approvisionnement, la construction avec des matériaux ou méthodes innovants, l'optimisation de la productivité, l'efficacité et la qualité dans la gestion quotidienne des projets, entre autres.CEMEX Ventures, Ferrovial, Hilti, Leonard du groupe VINCI et NOVA de Saint-Gobain se sont réunis autour de l'édition 2020 du « Construction Startup Competition » afin d'apporter leur soutien à des start-up qui brisent les paradigmes de l'un des secteurs les moins digitalisés et les plus fragmentés. Ils uniront leur expertise et leurs ressources pour stimuler les start-up grâce à leur connaissance des infrastructures, des matériaux et des équipements, entre autres disciplines.Les personnes qui souhaitent participer peuvent s'inscrire sur la page web de CEMEX Ventures (https://www.cemexventures.com/startup-competition-2020/). Une fois que les cinq entreprises organisatrices auront évalué toutes les propositions, elles offriront aux start-up les plus prometteuses une série d'opportunités supplémentaires, allant d'ateliers à des projets pilotes ou des investissements. Pour cette quatrième édition du « Construction Startup Competition », les entreprises gagnantes seront invitées à Chicago, aux États-Unis, pour présenter leurs solutions à un public composé de leaders mondiaux de l'innovation, de l'investissement et de la construction, cet évènement devant en principe se tenir les 2 et 3 décembre 2020.L'implantation mondiale des cinq sociétés organisatrices permet aux start-up établies n'importe où dans le monde de participer au concours, leur donnant ainsi la possibilité d'étendre leurs activités à de nouveaux marchés géographiques. La position qu'occupent ces cinq leaders dans la chaîne de valeur de la construction offre aux participants une grande visibilité des défis auxquels l'industrie est confrontée, ainsi qu'un accès à un portefeuille actif de contacts importants. Ces éléments leur permettent de nouer des liens avec de nouveaux investisseurs et entreprises axés sur l'innovation. En outre, le concours offre aux participants la possibilité de tester et de mettre en œuvre leurs solutions avec l'un des cinq organisateurs.La forte montée en puissance des éditions précédentes - au sein desquelles le nombre de candidats a augmenté d'année en année - a permis de développer un écosystème de plus d'un millier de start-up, issues de plus de 80 pays, axées sur l'industrie de la construction. Le concours 2020 « Construction Startup Competition » vise à compléter une vision des nouvelles solutions émergentes dans l'industrie, à faciliter un examen efficace des opportunités d'investissement et à créer une communauté d'acteurs engagés à résoudre les défis de l'industrie d'un point de vue innovant, technologique et durable.Pour plus d'informations sur l'édition 2020 du « Construction Startup Competition », rendez-vous sur le site https://www.cemexventures.com/startup-competition-2020/.
Il y a 5 ans et 21 jours

Lippi présente Évolution : une pile élégante et compacte pour sécuriser les portails en collectif

Cette année, LIPPI® enrichit son offre avec la pile Évolution, un coffre technique prêt à poser pour équiper les portails coulissants et autoportants LIPPI®.Conçue pour les entreprises et les collectivités, cette pile au design épuré permet d'assurer la sécurité des usagers et de protéger les équipements tout en répondant aux normes les plus strictes et en offrant une installation simplifiée.Évolution : une solution fonctionnelle pour accroître la sécurité des portailsLIPPI® enrichit son offre de portails avec une solution spécialement dédiée au collectif, résidences, hôtellerie, bureaux, commerces et autres zones recevant du public soumis à un passage intensif : la pile Évolution, conçue pour sécuriser les portails coulissants et autoportants. Destinée à recevoir la motorisation et l'électronique des portails LIPPI®, cette solution technique permet en effet de préserver les équipements grâce à un boîtier étanche assurant une protection efficace contre les intempéries. Anti-choc et verrouillé par clé, le coffre permet en outre de se prémunir contre le vandalisme.Répondant aux normes de sécurité les plus strictes (normes Eurocodes - 4 zones France et Corse), la pile Évolution intègre une motorisation CARDIN et est dotée d'équipements de série permettant de garantir la sécurité des usagers : un feu clignotant, un éclairage de zone LED pour une parfaite visibilité du débattement du portail, de jour comme de nuit, un jeu de cellules et 5 barres palpeuses ou tranches de sécurité (1 sur le vantail et 4 sur la pile) offrant une protection renforcée contre les risques de cisaillement et d'écrasement. Ainsi le portail s'arrête automatiquement lorsqu'un obstacle est détecté lors de l'ouverture ou de la fermeture.Diverses solutions de contrôle d'accès sont également proposées en option permettant ainsi d'accroître la sécurité des biens et des personnes en fonction des besoins : interphone, visiophone, lecteur de badge ou clavier à code.Un produit design et simple à mettre en œuvreÉvolution, c'est une pile unique pour de multiples possibilités esthétiques : compatible avec les portails coulissants et autoportants Z®, STEM®, STEM Wall®, et AQUILON® (sauf Tivano, Aquilon Max et Practis), son design compact et ses lignes épurées offrent une alliance parfaite avec les différents univers LIPPI® et s'intègre donc harmonieusement à tous les projets architecturaux, des plus classiques aux plus audacieux. Elle se décline dans les 30 coloris standards des Univers Z et STEM et les 12 coloris de la gamme AQUILON. La pile Évolution permet également d'intégrer un logo pour des installations personnalisées.Sa compatibilité avec la majorité des modèles LIPPI® abolit par ailleurs les contraintes techniques, la pile étant adaptée aux dimensions (hauteurs et passages) des différents portails autoportants et coulissants.Câblée et testée en usine, elle constitue une solution prête à poser, offrant un réel gain de temps à la pose pour les installateurs. Son ergonomie facilite de plus l'accès aux équipements électroniques tant pour l'installation que pour la maintenance.Connectée, Évolution embarque la technologie Cardin permettant un diagnostic et un contrôle à distance via l'application CRD TWO. Très à l'écoute des besoins de ses clients, LIPPI® propose de plus avec la pile Évolution une offre complète de services dédiés aux professionnels : assistance à la pose, forfait de mise en route et contrat d'entretien. Enfin, Évolution est intégrée à la bibliothèque d'objets BIM de BimObject® afin de simplifier le travail des architectes.Une fabrication française de qualitéDistribuée via le réseau de concessionnaires LIPPI® et les revendeurs professionnels (voir liste sur le site), la pile Évolution bénéficie d'une fabrication de qualité réalisée en Charente dans les usines LIPPI® et d'une garantie de 10 ans contre la corrosion.Symbole du savoir-faire français depuis plus de 50 ans, la marque a su développer un niveau d'excellence dans la fabrication de portails et clôtures, du choix des matières premières aux traitements de protection et produits de finition. La triple certification Qualité Sécurité Environnement attribuée à la marque témoigne de la volonté de garantir des produits et services de qualité, dans le respect des valeurs managériales et environnementales de l'entreprise.Caractéristiques techniquesmatériau : acier galvaniséencombrement au sol : 570 mm x 480 mméquipements de série : motorisation CARDIN réf Sli1024Feu clignotant - 1 Récepteur radio avec antenne1 Transmetteur pour barre palpeuse5 Barres palpeuses (1 sur le vantail et 4 sur la pile)1 Jeu de cellules filaires - Borne de connexionÉclairage de zone à led - Carte électroniquePorte accès moteur avec serrure à clé2 TélécommandesHorloge hebdomadaireBatterie de secours NIMHéquipements en option : Contrôle d’accès (interphone/visiophone/lecteur de badge/clavier codé)Télécommandes supplémentaireshorloge annuelle avec jours fériés1 jeu de cellules poids lourdDisponibilité : 25 mai 2020
Il y a 5 ans et 21 jours

Rockwool lance une solution pour calibrer soi-même son projet d'isolation

Lors de la construction d’un bâtiment ou à l’occasion d’une opération de rénovation énergétique d’un logement, il est primordial de déterminer en amont le produit le plus efficace et le plus adapté au projet. C’est pourquoi ROCKWOOL lance une calculette qui permet de choisir les produits pour les combles aménagés, combles perdus et toitures inclinées les plus adaptés à son projet, notamment en mesurant les quantités nécessaires. Cette calculette est destinée aux professionnels, artisans et particuliers. L’intérêt est de pouvoir trouver le bon produit grâce à un système de notation, de connaitre les avantages produits (gain de temps comparé à une solution standard, gain de surface pour les combles aménagés), pour enfin calculer les quantités nécessaires. Grâce au code EAN, les produits sont facilement trouvables ensuite chez les distributeurs.Pour tester la calculette : cliquez ici
Il y a 5 ans et 21 jours

Covid-19 : la Fondation du BTP crée un fonds de solidarité

En effet, dans le respect des mesures de confinement, la plupart des entreprises ont dû arrêter leurs chantiers et ont été contraintes de mettre leurs salariés en chômage partiel. Dans ce contexte, 65% des entreprises du Bâtiment ont fait remonter des difficultés liées au COVID-19, quant aux entreprises des Travaux Publics, elles ont de leur côté, subi une baisse de 55% de leur activité au cours du 1er trimestre 2020 (source : point de conjoncture du 23 avril 2020, INSEE).Face à cette situation alarmante et dans ce contexte inédit, la Fondation du BTP, acteur engagé de la profession, dont les valeurs de solidarité et d'entraide sont au cœur de l'action, a décidé d'apporter son soutien au secteur. « À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, la Fondation du BTP se doit d'être présente au côté des entreprises et des salariés du BTP », pour reprendre les mots du Président de la Fondation du BTP, Didier Charbonnel, lors du conseil exceptionnel du 4 mai 2020.Une aide financière pour les salariés du btp ayant été au chômage partielPour cela, la Fondation du BTP a proposé la création d'un fonds de solidarité COVID-19 et y participe à hauteur de 500 000 euros renouvelable une fois. L'objectif est de permettre aux salariés mis au chômage partiel de bénéficier des garanties de leur contrat collectif en santé et en prévoyance sans contrepartie de cotisation. Cette aide tournée vers les salariés de la profession, leur permettra de continuer à bénéficier de leur protection sociale dans ce contexte économique, sanitaire et social difficile.De plus, le conseil d'administration de la Fondation a souhaité aller plus loin et a décidé d'allouer un budget supplémentaire à l'aide sociale individuelle. Les salariés en grandes difficultés pourront ainsi se tourner vers la Fondation pour obtenir un soutien financier.Distribution de matériel auprès des professionnels du BTPLa Fondation a souhaité que l'aide apportée aux acteurs du BTP soit aussi constituée d'équipements de protection aujourd'hui nécessaires comme des masques, gants etc. Ces fournitures sont redistribuées aux professionnels n'ayant pas pu se fournir en matériel et permettent la reprise des chantiers aux salariés dans des conditions optimales de sécurité.
Il y a 5 ans et 21 jours

La construction de l'Arena 2 pour les JO Paris-2024 est confiée à Bouygues

Le coût de construction de cet équipement, qui accueillera les épreuves de badminton lors des jeux olympiques (26 juillet-11 août 2024), puis de para taekwondo et de para badminton pendant les jeux paralympiques (28 août-8 septembre), s'élève à ce stade à 98 millions d'euros HT en valeur 2020, financé à 50% par l'État, la ville de Paris et la région Ile de France à travers la Solideo, la société publique qui supervise les chantiers des JO, et à 50% par la ville de Paris sur son budget propre.La ville de Paris précise qu'elle ajoutera 20 millions d'euros HT pour "la conception-réalisation" de deux gymnases intégrés à l'arena, pour le sport amateur, ainsi que 7,2 millions d'euros HT pour financer un programme d'activités de proximité, de loisirs et de commerces.Au-delà des JO, l'arena, d'une capacité de 8.000 places assises, située entre les portes de la Chapelle et d'Aubervilliers, sera le lieu de résidence du Paris Basketball, le club de la capitale qui évolue en ProB et a l'ambition de devenir une équipe de premier plan sous la houlette de son président américain, David Kahn, ancien patron d'une franchise NBA (Minnesota Timberwolves).La salle pourra aussi accueillir des concerts, des spectacles ou des congrès.Selon la mairie de Paris, la commission d'appel d'offre "a attribué le 25 mai le marché global de conception, réalisation et exploitation technique (...) au groupement mené par Bouygues Bâtiment Île-de-France et les agences d'architecture SCAU et NP2F".Terrasse verteBouygues, en concurrence pour l'arena avec un duo Vinci-Eiffage, a déjà remporté fin avril le marché de construction et d'exploitation du centre aquatique olympique à Saint-Denis, dont la facture totale s'élève à 174,7 millions d'euros. Le groupe continue donc de prendre sa revanche, après avoir perdu la bataille du marché de construction du village olympique, toujours à Saint-Denis.Pour l'arena, la mairie met en avant les "qualités architecturale, paysagère, fonctionnelle et environnementale" du projet, qui se distingue notamment par un socle vitré et une terrasse végétalisée."L'exploitation commerciale se fera via une délégation de service public actuellement en cours d'instruction", précise la mairie. Les travaux doivent démarrer en juin 2021.La pandémie de Covid-19 créé des inquiétudes sur le coût des chantiers et l'organisation des JO de Paris-2024. La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, avait averti début mai qu'il y aurait "sans doute" des "dépassements" de coûts.Le budget des JO de Paris-2024 se décompose en deux parties: d'une part, le volet des équipements pérennes (centre aquatique olympique, village des athlètes) s'élève pour l'heure à 3 milliards d'euros, dont environ 1,6 milliards d'euros d'investissements publics (Etat et collectivités) en valeur 2016 et hors taxes; d'autre part, le volet de l'organisation, géré par le Comité d'organisation des JO (Cojo), s'élève à ce stade à 3,8 milliards d'euros, financés par des recettes privées (sponsors, billetterie, contribution du CIO). Pour le Cojo, une révision budgétaire est attendue fin 2020-début 2021.
Il y a 5 ans et 22 jours

Dans un parking, la sécurité ne peut pas être totale

Pour cette raison, la Cour de cassation a refusé qu'un piéton blessé après avoir glissé sur une flaque d'huile puisse réclamer une indemnisation à l'exploitant du parc.La Cour a observé que le parking était suffisamment bien aménagé et entretenu pour pouvoir considérer que l'obligation de sécurité "de moyens", due à la clientèle, avait été remplie. Il n'y a pas de faute de l'exploitant dans sa relation avec ce client, ont estimé les juges.En cas de dommage corporel, l'indemnisation doit être acquise pour le client comme pour les autres, sans qu'il soit nécessaire de prouver une faute de l'exploitant, disait le blessé, mais son argument a été rejeté et la justice l'a débouté.Le parking était propre, nettoyé quotidiennement par plusieurs salariés d'une société spécialisée, revêtu d'une peinture antidérapante, de couleur claire pour les zones de circulation et foncée pour les zones de piétons, et le règlement imposait de respecter ces zones, ont observé les juges. En conséquence, l'endroit ne présentait pas de risque particulier, l'obligation de sécurité de moyens était respectée et cette personne n'a pas été victime d'un risque anormal qui aurait engagé la responsabilité de l'exploitant du parking.(Cass. Civ 1, 5.2.2020, A 18-25.625).
Il y a 5 ans et 22 jours

La numérisation des ateliers des Industriels Menuiserie, Store, Fermeture

Roland, qu'entend-t-on par « numérisation des ateliers » ?La numérisation des ateliers consiste à supprimer toutes les feuilles papiers que l'on peut retrouver dans un atelier, à l'instar des ordres de fabrication ou des fiches de montage. L'objectif de la numérisation est de remplacer toutes ces feuilles par des écrans, des tablettes ou tous autres supports numériques adaptés aux contraintes du poste atelier.Quels sont les enjeux liés à la numérisation des ateliers ?Les menuiseries sur-mesure étant des produits complexes à fabriquer, le premier enjeu est d'obtenir l'information la plus sûre et la plus claire possible pour l'opérateur.Le second objectif est double :Proposer des indicateurs opérationnels pour le poste, pour l'îlot ou la chaine de fabricationMettre à disposition des actions de déclaration « simple » pour la gestion des aléas, le contrôle qualité et les échanges d'information entre les postes‘' L'enjeu pour CAIB : obtenir un flux de production sans aucun support papier pour l'ordonnancement des séries et le montage des menuiseries en atelier ‘' David REVERSEAU (Responsable SI) et Christophe AUGEREAU (Responsable ERP) – CAIBOù en sont les Industriels de la Menuiserie dans la transformation numérique de leurs ateliers ?La numérisation des ateliers est un processus qui a démarré il y a quelques années chez les Industriels visionnaires. Aujourd'hui, quelle que soit la taille de l'atelier, tout le monde va dans ce sens. Certaines régions proposent même des aides aux Industriels pour cette démarche.Nous nous dirigeons de plus en plus vers l'usine 4.0 ! Le principe est de connecter et de lier chaque machine de l'atelier pour avoir des informations disponibles en temps réel et être en mesure de gérer et d'anticiper les aléas rapidement.Quels seraient vos conseils pour les Industriels souhaitant se lancer dans la numérisation de leurs ateliers ?Le principe de la numérisation est d'aller progressivement vers un atelier « 0 papier ». Il faut toujours garder en tête que l'objectif numéro 1 est de fabriquer des menuiseries. La numérisation doit simplifier l'accès et l'affichage des informations et permettre ainsi d'améliorer la productivité et la qualité de fabrication. Un autre facteur très important est l'implication des opérateurs très en amont de la démarche de numérisation. Ils doivent être présents dans les phases d'analyse, de validation et de formation.‘' Notre numérisation est passée par plusieurs facteurs clés :Une approche « AGILE » avec un déploiement poste par poste pour les lignes de production existantesUn investissement matériel important pour équiper l'atelier d'écran de déclarationDes ressources SI nécessaires pour l'adaptation des gammes de production et le paramétrage des différents écransDes développements SI en autonomie avec l'expertise ponctuelle d'ISIA sur certaines problématiques techniques ‘'David REVERSEAU (Responsable SI) et Christophe AUGEREAU (Responsable ERP) – CAIBEn quoi l'ERP et configurateur technique Diapason contribue-t-il à la numérisation des ateliers ?Diapason permet aux Industriels de répondre aux exigences clients, tout en maîtrisant leur production, leurs délais de fabrication et de livraison, leurs marges etc...L'un des points forts de la solution est de gérer les informations relatives aux clients ou à la production et de les diffuser dans toute l'entreprise en direct. Chaque opérateur est ainsi guidé par écran dans l'atelier. Ce dernier flashe le code barre placé sur chaque menuiserie pour que toutes les informations apparaissent à l'écran. Les points complexes ressortent en rouge. Chaque étape du process peut être déclarée afin d'obtenir une vision claire de l'avancement des lots dans l'atelier et de déclencher des actions immédiates pour traiter les aléas. Diapason fournit également des indicateurs de performance permettant à chacun de savoir où il en est par rapport à la cadence à respecter et à obtenir un retour en direct sur la productivité. Avec la numérisation des ateliers, les opérateurs bénéficient d'informations plus fiables. Ils sont alertés et guidés pas à pas par des modes opératoires numérisés ce qui leur fait gagner un temps précieux. Ils sont responsabilisés dans toutes leurs tâches, leur poste s'en retrouve donc valorisé. La numérisation des ateliers est au cœur de notre mission depuis plus de 20 ans. Nos équipes ont une expérience significative, couplée à leur expertise des métiers de la Menuiserie, du Store et de la Fermeture. Ces connaissances nous permettent d'accompagner nos clients dans la réussite du déploiement de leurs projets.Quels sont les retours d'expérience de la part de vos clients Industriels ?Leurs retours d'expérience montrent que la numérisation apporte de la fluidité dans l'atelier (optimisation des actions à réaliser, des déplacements, des recherches…) et augmente la satisfaction client. Les bénéfices de la numérisation des ateliers vus par CAIB :Gains de productivitéDiminution des déperditions de temps liées à la gestion du papierRigueur dans les process et flux de production (file d'attente)Informations et contrôles précis à chaque poste de productionFacilité d'utilisation des écransTraçabilité renforcée des menuiseries dans le process de productionGains financiers et environnementauxFin des impressionsDavantage de temps pour des tâches à valeurs ajoutéeGains en Management La supervision du pilotage en temps réelApproche « lean manufacturing » : maximiser la valeur client en minimisant le gaspillageTémoignage : Marc CAREY – DSI, EURADIF :« Avec Diapason, nous avons mis à disposition des opérateurs des écrans tactiles à chaque étape de fabrication »« Nous sommes un acteur majeur dans le domaine de la porte d'entrée. Notre effectif est de 160 personnes repartis sur 2 sites. Notre histoire avec ISIA a commencé en 2012. Il y a 105 utilisateurs Diapason aujourd'hui. Nous utilisons tous les modules : production, configuration, achats, stocks, CRM, ventes, QSE, coûts revient.Les équipes ISIA nous ont aidé à répondre à deux objectifs :Supprimer les ordres de fabrication papiers et mettre à disposition des écrans tactiles à chaque étape de gamme physique pour permettre une déclaration d'étape rapide et fluideTravailler par rapport aux dates de début et de fin d'étape, et proposer des listes de vitrage classées par date de prioritéNos ordres de fabrication vitrage sont désormais traités par priorité et les résultats d'ordonnancement se sont vite faits sentir. En parallèle, nous avons mis en place un outil de restitution Web pour accompagner le Service ordonnancement et le Responsable atelier afin de détecter très en amont les retards d'étape.Plusieurs éléments ont permis la réussite du projet :La structuration de l'analyse des besoins par rapport à un objectif défini au départLa mise en place d'une équipe dédiée au projetL'implication des opérateurs dès le début du projetLe travail en mode projet avec beaucoup de points de coordination »
Il y a 5 ans et 22 jours

Présentation du MakerBot Method X

Il y a 5 ans et 22 jours

La baisse des effectifs de contrôle de l'inspection du travail pointée par la Cour des Comptes

Dans un rapport dont l'instruction a été bouclée avant la crise du coronavirus, la Cour des comptes fait le point sur les réformes de l'inspection du travail conduites depuis une quinzaine d'années, notamment le plan "ministère fort" à compter de 2015.Si la réorganisation en faveur d'un fonctionnement plus collectif et d'une spécialisation plus grande des équipes est "en bonne voie", l'accompagnement de la réforme au plan des ressources humaines "apparaît comme son point faible", souligne la Cour.Certains secteurs, comme l'agriculture est les transports, ont vu les taux de contrôle baisser fortement. "Une attention particulière doit aussi être accordée au contrôle du risque lié à l'amiante, une moitié des agents de contrôle n'effectuant aucune mission dans ce domaine complexe", estime le rapport.Globalement, "le nombre annuel de contrôles, certes en progrès, peine à retrouver son niveau d'il y a dix ans", pointe la Cour.En cause, une baisse des effectifs "de 9% au global entre 2014 et 2018 (...), peu corrélée à une véritable définition des besoins, la norme d'un agent de contrôle pour 10.000 salariés connaissant de réelles limites dans son application".Les effectifs affectés au contrôle ont "diminué de plus de 6% depuis 2014", avec 1.898 équivalents temps plein en 2018 (pour un total de 3.675 ETP)."Il importe plus que jamais de dégager des moyens humains pour le contrôle des entreprises" souligne la Cour, qui avait déjà alerté sur le manque de moyens de contrôle en février 2016.La Cour préconise de "bâtir une véritable gestion des ressources humaines et de construire des parcours de carrière afin de remobiliser les acteurs face à la perte d'attractivité du métier".Les syndicats CGT, SUD, FSU et CNT de l'inspection du travail ont dénoncé le mois dernier des "entraves" mises à leurs missions de la part du ministère du Travail. Selon eux, la direction du travail interdit les contrôles inopinés dans les entreprises et les subordonne à l'autorisation de la hiérarchie, officiellement pour protéger les agents du coronavirus.De son côté, le ministère a demandé le 22 avril à ses inspecteurs "d'accroître les contrôles sur site" pour vérifier la bonne application des règles de sécurité sanitaire contre le coronavirus, faisant état de 42 mises en demeure et de plusieurs procédure de référés devant les tribunaux.
Il y a 5 ans et 22 jours

Effondrement mortel d'une maison vétuste à Lille : le propriétaire condamné

Une maison d'un étage, avec un ancien café-restaurant au rez-de-chaussée, située à un angle de rue dans le quartier populaire de Fives, à la périphérie de Lille, s'était effondrée le 1er septembre 2014.Les locataires, une Marocaine d'une trentaine d'années et son enfant de trois ans, avaient été retrouvés morts dans les décombres.Le tribunal correctionnel de Lille a reconnu coupable d'homicide involontaire la SCI en tant que personne morale et l'a condamnée à 70.000 euros d'amende et plus de 90.000 euros de dommages et intérêts."On n'a que des amendes", regrette Me Stéphane Bulteau, avocat de l'époux et père de l'enfant, disant que "derrière une personne morale, il y a des personnes physiques"."Il y a eu tellement de négligences de cette SCI. Ils savaient que l'immeuble était fragile", assure-t-il. "C'est pas tout d'être propriétaire, d'encaisser les loyers, on a des responsabilités."La ville de Lille et la métropole européenne de Lille (MEL), assignées par la SCI, ont été relaxées.La défense de la SCI estimait que la mairie était responsable de la fragilisation de l'édifice en ayant fait détruire l'immeuble attenant dans les années 1990 après qu'un véhicule l'avait percuté; et que la MEL, qui faisait des travaux de voirie au moment du drame, avait aussi affaibli la maison."Comment voulez-vous entretenir un immeuble où les gens sont dans les lieux, quand les gens ne paient pas les loyers et surtout quand on vous détruit l'immeuble voisin alors qu'on ne vous a rien demandé ?", souligne Me Gilles Maton, se demandant si, pour les juges, "il n'est pas plus facile de condamner une SCI d'une veuve de 85 ans plutôt que de mettre en cause la ville de Lille"."Au minimum, il y aurait dû avoir un partage de responsabilités", estime-t-il, assurant que la mairie n'a pas fait les travaux de soutènement nécessaires après la destruction de l'immeuble voisin, qui faisait jusqu'alors l'angle.Il compte faire appel du jugement.En 2014, la SCI familiale n'avait plus de gérant depuis le décès du père, jamais remplacé.
Il y a 5 ans et 25 jours

Le Sénat vote la création d'un "dispositif spécifique" de chômage partiel

L'amendement voté lors de l'examen en première lecture d'un projet de loi portant des "dispositions urgentes face à l'épidémie de Covid-19", prévoit la possibilité d'un "régime d'activité partielle spécifique sous réserve de la conclusion d'un accord collectif ou de l'élaboration d'un plan d'activité réduite pour le maintien en emploi"."À défaut d'accord (...), un document élaboré par l'employeur après consultation du comité social et économique, lorsqu'il existe, fixe le contenu du plan d'activité réduite pour le maintien en emploi", précise l'amendement.Mardi, le gouvernement avait présenté un amendement qui entendait l'habiliter par ordonnance à créer un "dispositif alternatif" au chômage partiel avec contrepartie sur l'emploi. Mais il n'avait pas été adopté, les sénateurs jugeant sa rédaction "trop vague".En défendant le nouvel amendement, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a indiqué que le gouvernement avait "entendu" les craintes des sénateurs sur le renvoi à une ordonnance et avait donc décidé de présenter "un article en dur, précisant clairement le dispositif".Rappelant que 12 millions de salariés avaient bénéficié du chômage partiel, elle a souligné que "l'Etat ne peut pas durablement payer les salaires de millions de personnes du secteur privé".Des secteurs comme l'automobile ou l'aéronautique "vont être très impactés" et "il nous paraît nécessaire de mettre très rapidement de nouveaux dispositifs de préservation de l'emploi et des compétences qui vont permettre à ces entreprises d'ajuster la capacité de production à la baisse en fonction de la demande, de limiter les coûts économiques et sociaux tout en préservant l'emploi", a-t-elle poursuivi."Très concrètement, les entreprises pourront diminuer par accord avec les organisations syndicales le temps de travail, faire de la modération salariale, à condition de maintenir totalement l'emploi, avec une aide de l'Etat qui viendra en complément pour rattraper une partie de la perte du pouvoir d'achat", a-t-elle expliqué, jugeant le dispositif "gagnant pour tout le monde"."L'alternative, c'est de licencier une partie du personnel", a-t-elle insisté. Il vaut mieux "une réduction du temps de travail compensée en partie par un système d'activité partielle financé en partie par l'Etat".Elle a ajouté que via un décret le gouvernement souhaite "encourager" les entreprises à conclure des accords. Pour les entreprises qui auront "un accord majoritaire, le taux de prise en charge de l'Etat sera plus important", a-t-elle indiqué.Un autre amendement gouvernemental adopté vise à prolonger les droits à allocation de certains demandeurs d'emploi, notamment "jusqu'au 31 août 2021" pour les intermittents du spectacle.
Il y a 5 ans et 25 jours

Après le confinement, ces citadins qui veulent changer de vie

Avant le Covid-19, Olivier et sa compagne pensaient déjà à quitter le centre de Paris "pour s'agrandir". Après deux mois de confinement, ils ne cherchent plus un appartement: ce sera "une maison avec jardin"."On cherche vraiment avec un espace extérieur, quitte à aller un peu plus loin": la proximité d'un métro "n'est plus une obsession", dit-il.Pierre, 40 ans, avait "depuis cinq ans" le projet de "se rapprocher de la nature" et la crise va "précipiter un peu les choses"."Sans tomber dans la collapsologie pure et dure, il nous arrive quelque chose que je pressentais. Je voudrais y être préparé: avoir au moins un lopin de terre pour pouvoir faire un peu d'agriculture et faire en sorte que nous soyons autonomes avec mon épouse", explique-t-il.Cadre dans l'informatique, il faisait déjà "pas mal de télétravail" et l'activité de sa femme, couturière, ne lui semble "pas incompatible" avec ce nouveau mode de vie.Pour Anaïs*, journaliste de 29 ans et son compagnon, "le confinement a été un vrai déclic". A deux, ils vont "changer de mode de vie" d'ici la fin de l'année pour gérer un gîte en Drôme-Ardèche."A Paris, on n'a pas le temps de vivre. On court à droite à gauche et surtout, on sur-consomme", estime-t-elle. "Ça nous a fait nous rendre compte qu'on avait plus du tout envie de cette vie-là. Qu'on avait envie d'espace, d'air, de nature et de changer vraiment de rythme"."Vivre différemment""La pollution", "le manque de nature" sont aussi évoqués par Jana, qui s'installe avec sa famille près de Lorient (Morbihan). "Le confinement a permis d'en faire un projet familial, d'en discuter avec les enfants, ce dont ils rêvaient et ce qu'on pouvait réellement se permettre", raconte cette intermittente du spectacle.Paris ? "On n'y reviendra pas", assure-t-elle.Ces aspirations sont sensibles dans les recherches immobilières. Pendant le confinement, le site Leboncoin a noté une hausse de 30% des recherches en zones rurales et de 20% dans les zones urbaines moins denses, par rapport à la même période de 2019.Sur Seloger.com, "plus de recherches ont été effectuées en province qu'avant le confinement", avec "une appétence accentuée pour les maisons", indique le site.Dans son agence des Herbiers, commune de 16.000 habitants en Vendée, Fabrice Abraham a constaté depuis le déconfinement une augmentation des demandes venant de "grandes villes", notamment d'Ile-de-France."Ce sont des personnes qui sont en télétravail et qui peuvent profiter d'une surface de 100, 120 mètres carrés, pour un prix de vente moyen de 200.000 euros", décrit-il. "C'est ce qui a vraiment changé: ça sent l'envie d'avoir plus grand, d'avoir un bout de jardin et de vivre différemment"."Feu de paille ?"Le phénomène n'est pas nouveau: depuis les années 1980, de plus en plus d'actifs quittent les grandes agglomérations, indique Pascal Chevalier, géographe à l'université de Montpellier. "Ce sont en général des cadres qui étaient dans le tertiaire" et partent pour "retrouver une qualité de vie".S'il y a 10-15 ans, ces départs s'effectuaient vers les espaces ruraux plutôt isolés, "aujourd'hui, les gagnants de cette mobilité sont les petites villes, les bourgs", qui "associent qualité de vie et services", souligne M. Chevalier."Il y a un critère presque paradoxal qui est la proximité du rural avec des axes de circulation", confirme Cédric Szabo, directeur de l'Association des maires ruraux de France. "L'autre paramètre devenu incontournable, c'est la qualité du débit internet" - ce qui exclut certains territoires.De façon générale, il est "beaucoup trop tôt" pour savoir si ces envies entraineront un réel "exode", souligne Thomas Lefebvre, de la plateforme immobilière MeilleursAgents. "Est-ce un feu de paille ou une vraie volonté ?" Ces projets sont "conditionnés à beaucoup de choses", ajoute-t-il, notamment "l'emploi" et le "crédit".*prénom modifié
Il y a 5 ans et 25 jours

2e édition du Baromètre Covid-19 Ingénierie : une reprise à la peine malgré le déconfinement

Un trou d'air qui se double d'une accentuation des difficultés de trésorerie : la 2e édition du baromètre Covid-19 réalisée par Syntec-Ingénierie auprès de ses membres révèle qu'1 entreprise sur 2 est désormais confrontée à des délais de paiement plus importants.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Les appels d'offres publics et privés repartent à la hausse un peu partout en France. Néanmoins, l'investissement est très loin d'avoir retrouvé un niveau d'avant-crise. De nombreux points de blocages subsistent, notamment au niveau local où les décisions restent conditionnées à la tenue du 2nd tour des élections municipales. Cela crée un trou d'air et impacte durement les entreprises d'ingénierie qui sont à l'avant-poste de la relance de l'activité économique. » Un ralentissement économique qui se poursuit malgré le déconfinementL'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets industriels et de construction (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.).Alors que le confinement a pris fin le 11 mai et que l'investissement repart légèrement à la hausse, les entreprises d'ingénierie sont toujours plus nombreuses à enregistrer une baisse de leur prise de commandes par rapport à l'année dernière : 86% des répondants contre 70% il y a deux semaines. Logiquement, elles sont également plus nombreuses (95%, vs. 90%) à anticiper une baisse de leur activité au second semestre 2020. Enfin, elles sont 36% (vs. 28% précédemment), à estimer que le redémarrage économique n'aura pas lieu avant au moins un an. La trésorerie des entreprises mise à malCe phénomène de trou d'air pèse sur la trésorerie des ingénieristes. Ceux-ci sont pris dans un double mouvement contradictoire : d'une part la diminution de la part de leurs collaborateurs en activité partielle (de 30% la semaine du 27 avril à 19% celle du 12 mai) ; et d'autre part, l'apparition de nouvelles difficultés financières. Dorénavant, plus d'une entreprise sur 2 est confrontée à un allongement des délais de paiement (en 2 semaines : + 15 jours en moyenne pour 30% d'entre elles).Elles doivent également prendre à leur charge les frais des mesures de sécurité sanitaire qui permettent le retour au bureau de leurs collaborateurs qui sont de moins en moins nombreux à télétravailler (de 54% à 45%). Adaptation des postes, fourniture de kits sanitaires, désinfection des locaux… les entreprises devront en moyenne débourser 800 euros par salarié en 2020 et pour 78% d'entre elles, ces frais seront à leur charge uniquement.Focus télétravail : du working office au meeting office ?Les entreprises d'ingénierie, qui ont fait preuve de responsabilité, ont massivement eu recours au télétravail dès le début de la crise. Si plus d'1 entreprise sur 2 pense que cette nouvelle modalité de travail peut faire gagner en performance, elles sont 60% à estimer que le télétravail en période de confinement a engendré une perte de productivité. A cela s'ajoutent des difficultés liées à l'isolement, au manque de communication entre collaborateurs et au management quotidien.Un constat en demi-teinte qui s'accompagne néanmoins de bénéfices, avec en top 3 : la fin du temps de trajet domicile-travail, un meilleur équilibre vie professionnelle/personnelle et une meilleure concentration.« La crise liée au Covid-19 a changé la donne concernant le télétravail. S'il est clair qu'il sera amené à se généraliser, il conviendra de trouver un nouveau point d'équilibre. Le passage brutal du tout bureau au 100% télétravail ne s'est pas fait sans heurt – absence de préparation, situations personnelles complexes, etc. -. Les semaines à venir seront déterminantes pour inventer les nouvelles modalités du travail de demain et opérer une transition sereine du working office au meeting office. »- Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 11 mai. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 5 ans et 25 jours

Le PIB français a chuté de 5,3% au premier trimestre, un record

L'Insee, qui avait fin avril estimé à -5,8% la baisse du produit intérieur brut au premier trimestre, a revu vendredi l'ampleur du recul de l'économie française, finalement un peu moins dramatique que calculé au départ.A -5,3%, la chute du PIB égale néanmoins celle enregistrée lors du deuxième trimestre de l'année 1968, marqué par les grèves massives de la seconde quinzaine de mai. Et elle confirme l'entrée de la France en récession, après le recul de -0,1% de l'activité au dernier trimestre 2019.Dans le détail, au premier trimestre, selon les nouvelles estimations de l'Insee, toutes les composantes de l'économie ont finalement un peu moins dégringolé qu'évalué lors de sa première estimation.Les dépenses de consommation des ménages ont bien connu une "baisse inédite" de -5,6%, quand l'Institut les avait d'abord évalué en recul de -6,1%. Même chose pour l'investissement des entreprises (-10,5%) ou pour l'évaluation des exportations (-6,1%) et des importations (-5,7%). Le solde du commerce extérieur a finalement un impact nul sur le PIB au premier trimestre.Mais la situation devrait s'aggraver considérablement au deuxième trimestre, avec un mois et demi de confinement et un début de déconfinement progressif depuis le 11 mai.L'Insee a déjà prévenu mercredi qu'elle tablait sur un plongeon de l'économie française d'environ -20% au deuxième trimestre. Et la récession dépassera largement cette année les -8% envisagé par le gouvernement pour l'instant.Ce dernier devrait d'ailleurs dévoiler sa nouvelle prévision lors d'un troisième budget rectificatif, qui sera présenté le 10 juin en conseil des ministres."J'ai toujours indiqué que les 8% de chute de croissance étaient un chiffre provisoire (...) Il faut nous attendre à des chiffres de récession très dégradés pour 2020 en France", a prévenu mercredi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.Premier signe avant-coureur: la consommation des ménages a fondu d'un tiers au mois d'avril par rapport à celle de février, juste avant la crise sanitaire, et de plus de 20% par rapport au mois de mars, a indiqué vendredi l'Insee.Et le moral des ménages s'est encore dégradé en mai après sa chute record d'avril.Reprise "progressive"Seule petite éclaircie: le climat des affaires a enrayé sa chute en mai, encouragé par le début du déconfinement qui a permis à la plupart des entreprises de reprendre leur activité et aux commerces d'accueillir de nouveau des clients en magasin.Jeudi, le Premier ministre Édouard Philippe a aussi annoncé une accélération du déconfinement, avec notamment la réouverture à partir du 2 juin des cafés et restaurants dans les départements "verts", la levée de l'interdiction de se déplacer à plus de 100 km de son domicile, ou encore la réouverture des piscines, salles de sports, gymnases, salles de spectacles et cinémas à partir du 22 juin.Mais l'Insee a déjà prévenu que si l'économie française "s'efforce (...) de reprendre son souffle", elle "refait surface dans un monde qui n'est plus exactement le même qu'avant la crise sanitaire".La reprise sera "au mieux progressive au second semestre", a-t-elle estimé mercredi.
Il y a 5 ans et 25 jours

Une subvention de la région IDF à un projet photovoltaique porté par Total fait débat

Le projet prévoit "d'installer sur une résidence étudiante de 487 places sur le campus de l'École Polytechnique une installation expérimentale de production photovoltaïque en autoconsommation collective. La centrale photovoltaïque de 200 KWc est associée à un système de stockage de l'énergie", précise l'exposé des motifs de la délibération, présentée en commission permanente du conseil régional, réunie en visioconférence mardi.La subvention était initialement accordée directement à Total, mais l'exécutif régional a finalement produit un amendement afin que la subvention soit accordée à l'École Polytechnique."C'est le fond du projet qui compte", a argumenté le vice-président du conseil régional, Jean-Philippe Dugoin Clément. "Ce projet est vertueux sur le plan écologique car il permet une expérimentation de stockage d'énergie et d'autoconsommation collective de l'énergie solaire. C'est un projet pour l'École Polytechnique, pas pour Total qui est concepteur de l'outil. Je demande qu'on ne fasse pas de faux procès à ce projet", a-t-il dit.Mais pour Céline Malaisé, du Front de gauche, cette subvention s'apparente à "une opération de greenwashing". "Tout semble ici fait pour préserver discrètement les intérêts de Total, d'autant que cette multinationale a signé ces derniers mois un partenariat avec la direction de Polytechnique pour l'installation d'un centre de recherche de ce géant pétrolier en plein cœur du campus de l'École", dénoncé par des associations d'élèves."Non seulement la région envisage de verser plus de 130.000 euros à Total, mais elle cherche à le dissimuler honteusement par un amendement de dernière minute", a dénoncé Ghislaine Senée, présidente du groupe Alternative Écologiste et Sociale, pour qui "l'action publique a vocation à faire œuvre de transformation écologique et sociale, pas à soutenir le greenwashing des sociétés les plus polluantes du CAC 40"."Comment les Franciliens pourraient-ils comprendre que Valérie Pécresse propose de verser 132.000 euros à Total et dans le même temps, 50.000 euros seulement à la banque alimentaire ?", a déploré François Kalfon, au nom du groupe socialiste, écologiste progressiste, soulignant que la Région Occitanie a "débloqué 1,2 million d'euros d'aide d'urgence pour la précarité alimentaire".La Région IDF a accordé dans cette délibération plus de 12.317.000 euros pour des projets environnementaux et énergétiques, allant de projets géothermiques à des projets photovoltaïques sur le toit d'écoles. Elle a adopté en juillet 2018 une stratégie énergie-climat visant à "doubler la production d'énergies renouvelables sur le territoire d'ici 2030".
Il y a 5 ans et 25 jours

Owatrol : Prendre soin des Bois extérieurs

Pour créer un univers cocon, chaleureux et convivial, le bois constitue le plus beau choix. Matière noble et durable il offre des ambiances pour tous les goûts : modernes en version gris, au naturel pour la simplicité, en foncé pour le côté exotique … Les possibilités sont multiples … Avec un dénominateur commun pour toutes les situations et toutes les essences : protéger le support dès le départ et l'entretenir régulièrement. Le secret est là. La deuxième clé du succès réside dans le choix de la bonne solution.Pour protéger ou entretenir le bois, 3 possibilités, huiler/lasurer/saturer : avantages et inconvénients…Une huile s'applique généralement sur un bardage extérieur mais rarement sur un support horizontal d'extérieur. Les huiles de bonne qualité vont donner au premier abord un beau rendu chaleureux mais ensuite, sous l'effet des UV, elles vont cuire dans le support et le faire noircir, entraînant alors un entretien très fastidieux (décapage, ponçage…).Une lasure s'applique le plus souvent sur les chalets en montagne car son film va bien résister aux agressions climatiques. Mais qui dit film déposé sur un support dit prise à l'abrasion et donc incompatibilité totale sur une terrasse sans parler de l'entretien lourd (décapage et ponçage).Un saturateur s'applique sur tous les types de supports (terrasses, bardages, mobilier) en saturant, c'est-à-dire en imprégnant le bois par couches successives pour le protéger dans la masse. Il n'y a pas de film en surface et le bois nourri de l'intérieur résiste durablement aux effets du temps.Le Groupe Durieu pionnier dans l'élaboration des saturateurs depuis les années 80 a mis au point une large gamme de saturateurs pour toutes les situations et toutes les essences. Avec ses capacités d'imprégnation générant une protection durable, le choix d'un saturateur s'impose naturellement pour garantir la longévité d'une terrasse.AQUADECKS® offre une solution idéale grâce à sa composition atypique de résines acryliques et d'huiles qui se combinent entre elles pour donner une finition premium très imprégnante ultra efficace pour une vraie durabilité.AQUADECKS en quelques mots :Des résines acryliques de haute qualité, avec une protection accrue aux UV qui empêchent le support de grisailler et dont le temps de séchage court permet une utilisation rapide après application (4 heures après le séchage complet).Des huiles combinées aux résines qui imprègnent et nourrissent le bois en profondeur pour garantir sa durée dans le temps. Résultat : pas de film en surface, risque d'écaillement limité et une excellente résistance aux agressions extérieures.Des particules hydrophobes qui réduisent fortement les effets néfastes de l'eau notamment les soucis liés aux variations hygrométriques du bois en diminuant ainsi véritablement les risques de craquement du support.Des agents oléophobes qui empêchent les particules de gras de s'accrocher et permettent au support de mieux résister aux taches et celles de gras en particulier. C'est la réponse pour laisser vivre sa terrasse sans souci tout l'été !AQUADECKS® c'est aussi l'effet vaccin des saturateurs Owatrol® : une fois dans le support, le bois garde dans la masse la carte mémoire du saturateur permettant une maintenance simple et facilitée avec une seule passe.
Il y a 5 ans et 25 jours

Valode&Pistre et Spacemaker signent un partenariat de R&D pour accroitre l'usage de l'IA dans l'immobilier

Spacemaker développe un logiciel qui permet à partir de l’analyse des données physiques d’un site, de la réglementation, et des facteurs environnementaux, d’optimiser le potentiel constructible d’un terrain et de faciliter les interactions entre promoteurs, architectes, bureaux d’études et collectivités lors des premières phases d’une opération (en particulier lors des études d’avant-projet).Connue pour ses réalisations spectaculaires et de grands chantiers tels que l'extension de la ville de Monaco, la tour Saint-Gobain, les fermes urbaines de Paris (sur le toit du Parc des expositions – Porte de Versailles), ou encore la rénovation de la Gare du Nord, l’agence Valode&Pistre utilise désormais la plateforme Saas de Spacemaker pour concevoir plus rapidement et plus efficacement plusieurs de ses projets résidentiels actuels. Pionnière dans l’utilisation d’outils numériques, ce partenariat est un nouvel atout pour le développement de l’agence et la réalisation de projets transformant.« Nous avons conscience chez Valode&Pistre que les nouvelles technologies créent de nouvelles opportunités et qu’elles ne sont pas un obstacle à la créativité architecturale et à la maitrise d’un projet, au contraire. L'intégration de l'IA aux études d'avant-projet est une étape logique dans l’évolution de notre activité. Nous sommes donc ravis de pouvoir contribuer au perfectionnement de la technologie Spacemaker qui va nous aider dans des contextes différents. Nous collaborons étroitement pour que les méthodes et outils nécessaires aux études d'avant-projet puissent gagner en efficacité. L’utilisation de l'IA et de la plateforme va nous permettre d'analyser pour chaque site plus de concepts en moins de temps, tout en nous permettant de disposer de nombreuses données pour renforcer nos prises de décision. » - Jean Pistre, co-dirigeant du Groupe Valode&PistreLes équipes de Valode&Pistre bénéficient d’une formation et d’un accompagnement dédié des équipes de Spacemaker, et collaborent pour adapter le logiciel aux spécificités culturelles et réglementaires françaises, perfectionner ses fonctions existantes et co-construire ses futures fonctionnalités. La valeur ajoutée de la connaissance des métiers de conception et BIM de Valode&Pistre permet à Spacemaker d’avoir une vue complète sur les besoins des concepteurs français dans ce contexte d’évolution des métiers et d’intégration des technologies.« Notre plateforme d'IA est la toute première du genre dédiée aux études d’avant-projet, il est donc important pour nous de poursuivre nos investissements dans la recherche et le développement. En tant que partenaire officiel en France, Valode&Pistre va nous faire profiter de leurs expériences et nous fournir des enseignements précieux pour continuer à adapter la solution aux besoins spécifiques des architectes français. Un partenariat avec une agence aussi connue et réputée est un atout pour continuer à être pertinent dans notre approche, développer efficacement notre produit et délivrer une véritable valeur-ajoutée à nos clients dans le monde entier » - Havard Haukeland, PDG de SpacemakerAvec ses solutions utilisant l’intelligence artificielle, Spacemaker entend répondre aux besoins de conception durable et plus rapide puisque certaines analyses nécessaires aux études d'avant projet qui nécessitaient auparavant plusieurs semaines, sont désormais délivrées en quelques minutes. En associant l’automatisation de données et la conception basée sur l'IA, Spacemaker ouvre la voie à une planification plus collaborative et transparente.
Il y a 5 ans et 25 jours

Il faudra des "mesures fortes" pour soutenir l'emploi des jeunes selon Pannier-Runacher

"Il faut faire quelque chose pour la jeunesse française" et notamment pour "soutenir l'apprentissage et je sais que (la ministre du Travail) Muriel Pénicaud y travaille pour éviter d'avoir une génération sacrifiée", a affirmé la secrétaire d'Etat sur BFM Business."Il faut faciliter l'embauche des jeunes et donc il va falloir prendre des mesures fortes dans cette direction", a-t-elle ajouté."On travaille sur l'apprentissage, on travaille sur l'alternance, et on travaille de manière générale soit à ouvrir des possibilités de formations additionnelles, soit à faciliter l'embauche des jeunes dans les entreprises", a-t-elle encore indiqué.Interrogée également sur d'éventuelles exonérations de charges pour l'embauche de jeunes, Mme Pannier-Runacher a simplement répondu "nous verrons".Le futur plan de relance, qui sera présenté à l'automne "aura un volet compétences et un volet emploi très importants, notamment par rapport aux jeunes", a déjà indiqué la ministre du Travail.Alors que l'apprentissage a connu un succès record l'an dernier, ses promoteurs craignent que la crise ne vienne briser cette dynamique.Le Medef a notamment demandé une aide de 10.000 euros pour le recrutement d'un apprenti avant le 31 décembre, tandis que l'U2P (artisans) a estimé qu'il fallait une mesure pour permettre qu'"il y ait zéro coût pour une entreprise qui prend un apprenti".Parmi les propositions qui ont émergées ces dernières semaines, le patron de La République en Marche Stanislas Guérini a évoqué la création d'une "prime à l'embauche" des jeunes, tandis que le député européenn EELV Yannick Jadot a préconisé de recréer 300.000 emplois aidés cette année.
Il y a 5 ans et 25 jours

Quatre entreprises sélectionnées pour le nouveau terminal Maghreb au port de Marseille

A la suite de la publication officielle de l'appel d'offres, le port a sélectionné quatre entreprises marseillaises: GTM Sud pour le gros œuvre d'un montant de 5,6 million d'euros, Isolbat pour le second œuvre (1,3 MEUR), Eurovia Méditerranée pour la voirie et les réseaux (2,4 MEUR) et Snef pour les équipements techniques (3 MEUR), a-t-il indiqué dans un communiqué.Après avoir obtenu fin 2019 l'avis favorable du commissaire enquêteur, le GPMM qui a prévu une mise en service du terminal en 2022, explique que les travaux "devraient démarrer dès la fin de cet été".Le nouveau terminal est destiné à "améliorer l'accessibilité des circuits et les conditions d'accueil" des quelque 500.000 passagers à destination ou en provenance du Maghreb qui chaque année transitent par le port de la deuxième ville de France. Ce trafic passagers génère 400 escales réparties actuellement sur deux sites qui dans le futur seront regroupées sur un seul d'entre-eux au niveau du Cap Janet.Le nouveau terminal maritime international "intégrera un circuit d'une capacité de 3.000 véhicules par jour"."Des modules de contrôles aux frontières renforcés et des zones de confort pour les passagers en attente ainsi qu'une gare pour les piétons pouvant accueillir 600 voyageurs" sont également prévus, précise le GPMM.L'aménagament du terminal est co-financé par le Port et la Métropole Aix-Marseille Provence, en partenariat avec l'État, la Région et le Département.
Il y a 5 ans et 26 jours

Fermé depuis mi-mars, le grand magasin Printemps Haussmann à Paris a rouvert

Une file d'attente s'était formée avant l'ouverture des portes, programmée à 11H00, et les clients sont venus en nombre dans ce lieu phare du 9e arrondissement de Paris, après plus de deux mois de fermeture.Les jours précédents, les employés du Printemps avaient préparé le grand magasin à accueillir du public dans le respect des règles de précaution sanitaire, via la mise en place de parcours fléchés, la distribution de gel hydroalcoolique, des messages de sensibilisation.Il était temps, indiquait mercredi à l'AFP son directeur Pierre Pelarrey: "on a besoin de faire du chiffre d'affaires", car "depuis le confinement c'est-à-dire le 15 mars, il était à zéro", mais "avec les frais fixes qui continuent à courir".Il est toutefois "presque certain que l'on n'aura pas la fréquentation que l'on a habituellement", notamment en raison de l'absence de la clientèle étrangère, expliquait-il. Fleuron du groupe, le Printemps Haussmann accueille en temps normal plus de 20 millions de visiteurs annuels.Le préfet de police de Paris avait interdit au centre commercial, comme à de nombreux autres à Paris, de rouvrir en application d'une décision gouvernementale empêchant la réouverture des sites de plus de 40.000 m² en région parisienne, en raison de risques sanitaires persistants.Mais le tribunal administratif de la capitale a suspendu cette décision, l'enseigne ayant plaidé accueillir du public sur plusieurs sites distincts, dont aucun n'excède 40.000 m².Cela pourrait faire boule de neige car les Galeries Lafayette voisines, autre haut lieu du shopping parisien, ont confirmé à l'AFP avoir aussi déposé un recours judiciaire pour pouvoir rouvrir leurs portes.
Il y a 5 ans et 26 jours

Le CESE demande à l'UE de nouvelles mesures pour lutter contre la déforestation

"La déforestation menace inexorablement l'avenir de l'humanité", a sévèrement déclaré Martine Vignau, membre du bureau du CESE lors du débat en séance plénière sur l'avis portant sur le rôle de l'Union européenne dans la lutte contre la déforestation importée, voté mercredi par 121 voix contre 13 contre et 7 abstentions.Alors que l'UE est jugée responsable de 36% de la déforestation importée liée au commerce mondial (via l'importation d'huile de palme, de pâte à papier, maïs, soja, cacao, bois, caoutchouc et viandes), le CESE souhaite que l'UE améliore d'abord "la cohérence des politiques européennes qui contribuent à la lutte contre la déforestation importée".Le conseil relève le lien entre déforestation et développement d'épidémies humaines issues d'animaux sauvages via les rapprochements entre faune sauvage, animaux domestiques d'élevage et l'homme, et souligne le besoin d'une réforme des filières économiques liées à la déforestation.Dans ce cadre, deux filières sont particulièrement ciblées, celle du soja et celle des agrocarburants.Le conseil souhaite notamment que dans le cadre de la révision en cours de la Politique agricole commune (PAC), un Plan protéine européen soit mis en place pour réduire les importations de soja afin de "concrétiser la souveraineté agricole de l'UE", notamment "en soutenant fortement les cultures de légumineuses", en "versant aux agriculteurs et agricultrices des paiements pour services environnementaux" pour les surfaces en prairies ou légumineuses fourragères et en "conditionnant les aides aux investissements des filières animales à la non-utilisation de soja importé".Le conseil est aussi favorable à une "sortie progressive des agro-carburants conventionnels" et "leur suppression totale au plus tard en 2030 dans le cadre d'une révision de la directive européenne RED II en mettant fin au plus tard en 2022 aux mécanismes de défiscalisation existants sur ces carburants de première génération", et en réaffectant les subventions de la PAC destinées aux surfaces servant à les produire à la recherche sur les biocarburants avancés.Une recommandation qui n'a pas manqué de faire réagir les producteurs français d'oléoprotéagineux et de biodiesel, qui ont manifesté leur étonnement quant à cette prise de position du Cese, par la voix du président de leur fédération (Fop), Arnaud Rousseau."La filière tient à rappeler que les biocarburants sont un levier essentiel de la souveraineté alimentaire, grâce à la production de protéines, en ligne avec les engagements du président de la République en faveur d'un plan protéines", a déclaré M. Rousseau."La filière est engagée au quotidien dans la lutte contre la déforestation importée et la préservation de la planète, à travers l'évolution des pratiques culturales et la priorité donnée aux graines françaises", a-t-il conclu.
Il y a 5 ans et 26 jours

Le confinement fait chuter les ventes de logements anciens mais pas les prix

"Il ne s'est rien passé pendant deux mois, (...) on ne pourra pas rattraper ces deux mois", a résumé jeudi le notaire parisien Thierry Delesalle, à l'occasion des chiffres trimestriels sur le marché, établis de concert par la profession avec l'Insee.Pour 2020, "on peut s'attendre à une baisse de 150.000 transactions sur l'ensemble de la France", a-t-il avancé, ce qui représenterait une chute de 15%.Comme tous les secteurs économiques, l'immobilier français s'est heurté à la crise sanitaire et économique du coronavirus, en particulier le strict confinement mis en place entre mi-mars et début mai pour éviter la propagation de la maladie.Il a été impossible de visiter un logement et très difficile d'achever une transaction, même si le gouvernement a facilité les signatures virtuelles auprès des notaires.Les chiffres nationaux de l'Insee ne donnent pas encore la pleine mesure de ce coup d'arrêt. Non seulement ils s'arrêtent seulement à fin mars, mais ils courent sur l'ensemble des douze mois écoulés à cette date, ce qui atténue considérablement les variations.Les ventes demeurent donc pour l'heure au-dessus de la barre du million annuel. Sur la période de douze mois achevée fin mars, 1,04 million de transactions avaient été effectuées, un léger ralentissement par rapport au niveau observé sur l'ensemble de l'année 2019 à 1,07 million.Chute de 22% en Ile-de-FrancePour réellement mesurer l'ampleur de la chute du marché, il faut regarder les chiffres établis par les seuls notaires d'Île-de-France qui se concentrent sur le premier trimestre. Là, c'est un recul de 22% en région parisienne et ce n'est qu'un début."On peut penser qu'il y a une baisse de 90% (...) des actes de vente" pendant le confinement, a rapporté M. Delesalle.Avant ce brusque coup d'arrêt, le marché était florissant. Les prix, notamment, ne cessaient d'augmenter chaque année, passant même les 10.000 euros le mètre carré à Paris.Si la chute des ventes est une certitude, l'évolution des prix reste justement une inconnue majeure. Ils ont, pour l'heure, poursuivi leur hausse et l'ont même accélérée.Entre janvier et mars, leur niveau moyen a progressé de 5% par rapport à un an plus tôt, une progression générale entre maisons et appartements, comme entre Île-de-France et province.Mais ces variations ne disent rien des effets potentiels du confinement et, au-delà, de la crise. Ils traduisent des négociations effectuées bien en amont entre acheteurs et vendeurs.Même actuellement, "les promesses que nous signons en ce moment, c'est encore le rattrapage de (négociations) qui étaient faites en mars", a prévenu M. Delesalle. "On est encore un peu sur les anciens prix. Les nouveaux prix, ça sera plus sur le troisième trimestre."Les banques surveilléesLe secteur peut donc s'attendre à plusieurs mois de spéculations et de chiffres parcellaires selon les acteurs, dont les opinions gravitent entre deux grandes tendances.Pour certains, la crise ne changera rien à la demande de logements, en particulier dans de grandes villes comme Paris où l'offre est insuffisante. Il est donc illusoire de craindre, ou d'espérer, un recul des prix.Pour d'autres, l'immobilier, malgré sa réputation de valeur refuge, ne pourra échapper aux conséquences d'une crise économique majeure."Si vous avez deux millions de chômeurs en plus, il y aura un impact sur le marché immobilier, c'est évident", a appuyé M. Delesalle.L'attitude des banques en particulier s'annonce cruciale. A quel point limiteront-elles les prêts immobiliers alors que ces derniers étaient en plein essor depuis des années, contribuant à soutenir la demande et faire monter les prix?"Les banques aujourd'hui resserrent le robinet", a rapporté M. Delesalle, craignant que cela pâtisse d'abord aux particuliers, souvent jeunes et peu fortunés, qui achètent leur premier logement."La sélection des dossiers commence à être un peu inquiétante", a-t-il noté, s'abstenant pour le reste de jouer la "boule de cristal" sur l'évolution des prix.
Il y a 5 ans et 26 jours

Covid-19 : mise à jour du guide de préconisations de sécurité sanitaire de L'OPPBTP

Outre les ajustements liés à la fin de la « période de confinement » et aux autorisations de déplacement qui ne sont, aujourd'hui, plus nécessaires, dans un rayon de moins de 100 km, cette mise à jour comprend notamment :La fin de la recommandation d'interdiction des chantiers pour les apprentis mineurs : avec la reprise de l'ensemble des activités, l'OPPBTP recommande le retour des stagiaires et apprentis sur les chantiers pour favoriser le maintien de la formation dans le respect des précautions sanitaires.L'introduction des écrans faciaux comme mesure alternative aux lunettes de protection : l'OPPBTP valorise l'utilisation de cet accessoire qui peut offrir un plus grand confort de travail.La mise à jour des directives pour les personnes à risque de santé élevé : le dispositif de déclaration et d'indemnisation pour les personnels à risque de santé élevé qui doivent stopper leur activité professionnelle a changé.Des précisions sur les mesures de prise de température à l'entrée des locaux et des chantiers : elles ne sont toujours pas recommandées par le Haut Conseil de Santé Publique, mais il est admis que les entreprises, par mesure de précaution, puissent organiser un contrôle de température des personnes entrant sur leur site ou sur leur chantier. Dans ce cas, elles doivent se référer aux recommandations du Protocole national de déconfinement.La simplification des procédures de nettoyage : les consignes initiales étaient calquées sur les consignes pour les environnements de soin, qui recommandaient donc une désinfection complète à une fréquence très élevée. L'avis du Haut Conseil de Santé Publique et le guide de déconfinement permettent d'alléger les procédures pour les activités du BTP. Sans présence avérée du virus, un nettoyage quotidien avec des produits détergents habituels suffit.La prise en compte du port du masque et des écrans étanches dans les véhicules si besoin : la nouvelle version du guide précise que l'emploi d'écrans étanches installés par ou selon une procédure fournie par des installateurs automobiles agréés permet de respecter la distance minimale d'un mètre.La possibilité de réemploi des cartouches de masques : quand elles sont utilisées uniquement contre le Covid-19, les cartouches peuvent être réutilisées. Elles sont alors nettoyées et stockées dans un sac propre, au sec, les orifices fermés avec l'opercule prévu à cet effet.« Ces mesures viennent compléter et préciser celles déjà présentes dans la version précédente du guide, qui ont globalement été remarquablement bien mises en place jusqu'ici au sein des entreprises, notamment grâce au travail des référents Covid-19. Les chefs d'entreprises du BTP ont compris les responsabilités qui sont les leurs concernant cette épidémie ainsi que la nécessité d'avoir du personnel affecté à temps plein à la supervision et l'application de ces mesures sanitaires. » commente Paul Duphil, Secrétaire Général de l'OPPBTP.La nouvelle version du guide est disponible sur le site internet de préventionbtp.fr.
Il y a 5 ans et 26 jours

Reprise de 95% des chantiers en Ile-de-France soit plus de 60.000 logements en construction

« Notre fédération est fière d'annoncer qu'au moins 95 % des chantiers ont repris à la fin du mois de mai. Depuis la publication du guide de l'OPPBTP, nous avons tout mis en œuvre pour appliquer les préconisations sanitaires et, chantier par chantier, avec les maîtres d'œuvre, les coordonnateurs sécurité et prévention de la santé, et avec les entreprises du bâtiment, nous avons construit ensemble les conditions de la reprise des chantiers » témoigne Marc VILLAND, président de la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France.En effet, les promoteurs immobiliers franciliens, qui représentent environ 30% du chiffre d'affaire des entreprises du bâtiment à l'échelle nationale, se sont très vite adaptées aux exigences sanitaires afin de protéger la santé des compagnons. Les bases vie doublées, les points d'eau placés à chaque étage du chantier, des sens uniques de circulation instaurés pour éviter les croisements et les équipements (masques, gants) rendus indispensables.Marc VILLAND l'indique clairement : « Oui, c'est différent ! Inévitablement ! Mais il y a une différence entre ce que l'on entend dans certaines opérations de communication et la réalité des chantiers. Sur le terrain, nous nous sommes tous mis d'accord et l'activité a repris. Certes, plus lentement, avec des surcoûts pour tout le monde, mais c'est reparti ! »Selon un sondage réalisé par la FPI-IDF* :97% des chantiers ont été arrêtés à partir du 17 mars afin de mettre en place les conditions sanitaires requises pour assurer la sécurité de l'ensemble des parties prenantes sur site, notamment l'application des mesures préconisées par le guide de l'OPPBTP ; Pour 80% d'entres eux, ce sont les entreprises qui ont arrêté le chantier.Fin mai 2020, les adhérents sondés déclarent que plus de 95% des chantiers sont d'ores et déjà repartis...« Derrière ces pourcentages, ce sont plus de 800 chantiers concernés en Île-de-France et plus de 60 000 logements dont la construction a repris » souligne Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.La clé de la reprise : laissons notre secteur travailler !Le secteur de l'immobilier et de la construction, qui représente 10 % du PIB est habituellement un des amortisseurs des crises et un accélérateur des reprises. C'est pourquoi, il est essentiel de mettre dès à présent en place des solutions nouvelles permettant une reprise d'activité à court, moyen et long terme.En effet, si les chantiers de promotion privé reprennent massivement en Île-de-France, des inquiétudes demeurent quant à la capacité de répondre à la demande, très forte dans cette région en tête des métropoles les plus attractives en Europe. Selon une étude du Centre d'Analyse et de Précisions Immobilières (CAPEM), avant même les impacts de la crise sanitaire, au 1er trimestre 2020, seulement 2 100 logements, tous types d'habitats confondus, avaient été mis en vente, soit une chute de 67% par rapport à la même période l'an passé.Une chute vertigineuse des mises en vente qui s'explique notamment par les difficultés de délivrance des autorisations d'urbanisme.« Les municipales ont gelé la délivrance des permis de construire, avant même que la crise sanitaire n'apparaisse. Les permis de construire qui ne sont pas délivrés depuis des mois et encore aujourd'hui, c'est autant de nouveaux chantiers qui ne pourront pas débuter fin 2020 ou début 2021, avec de fait des impacts inévitables sur l'emplois et les entreprises du bâtiment. Les mises en vente sur le deuxième trimestre 2020 risquent d'être quasiment inexistantes. » alerte Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.Les propositions de la FPI-IDF pour une relance efficiente En cette période de sortie de crise, la profession redoute l'engorgement des services instructeurs et donc un ralentissement qui ne ferait qu'enliser cette chute de l'offre.Pour y remédier, la Fédération des Promoteurs Immobiliers d'Île-de-France appelle formellement à une accélération de la dématérialisation de l'instruction des demandes. Si la loi ELAN prévoit à compter du 1er janvier 2022 l'obligation pour les communes de plus de 3 500 habitants d'utiliser la télé-procédure afin de recevoir et instruire sous forme dématérialisée les demandes d'autorisation d'urbanisme déposées, la FPI-IDF demande une mise en place dès la fin d'année 2020.Dans cet objectif de « dé-paralyser » le secteur, la FPI-IDF propose la création d'un « PC Covid » qui appellerait un traitement exceptionnel et temporaire des permis de construire (PC) déposés entre le 12 mars et le 31 décembre 2020. Possibilité pour les maîtres d'ouvrage de transmettre le pré-dossier ou des pièces complémentaires par voie dématérialisée, suppression de toute demandes de pièces non formellement requises légalement, prorogations des délais de validité des permis de construire devenus caducs ... des mesures visant à alléger les procédures administratives parfois inadaptées à ce contexte inédit de crise sanitaire.« Les promoteurs immobiliers franciliens ont tout mis en œuvre pour que le reprise se déroule rapidement et efficacement. Il nous a fallu nous adapter et les résultats sont là. Nous demandons à L'Etat et aux collectivités locales de nous aider à travailler et à produire pour la relance de l'activité. » conclut Marc VILLAND, président de la FPI-IDF.*sondage réalisé par la Fédération des promoteurs immobiliers d'Île-de-France auprès de 46 adhérents sur 87, actualisé quotidiennement.
Il y a 5 ans et 26 jours

Kineprotect Glass, cloisons vitrées pour la lutte contre la propagation du Covid-19

Commerces, bureaux, open spaces, banques, pharmacies, restaurants, hôtels ou encore espaces publics (écoles, administrations...) et industries, le champ des possibles s'avère large. D'autant que les réponses KINEPROTECT GLASS allient design discret et élégant, facilité et sûreté d'installation, sécurité et durée de vie élevées, le tout conjugué à une grande facilité d'entretien.Gage de sécurité élevée, Kinedo revendique 40 ans de savoir-faire dans l'usage du verre soumis aux normes les plus strictes. Épais de 6 mm et d'entretien ultra-facile, ces verres trempés ne craignent ni les rayures ni les risques de colorisation ou d'opacification dues à la lumière ou aux agents chimiques des produits nettoyants. Les parois vitrées KINEPROTECT GLASS disposent de profilés en aluminium chromés afin de former un ensemble discret, élégant et parfaitement stable grâce à un piètement double ou un système de pince à visser selon le modèle choisi. Et comme Kinedo pense à tout, l'industriel a également conçu différents modèles afin de répondre aux divers besoins rencontrés : versions haute à poser au sol ou versions basses à poser sur un bureau, par exemple, ou à visser sur des surfaces plus réduites. Sont proposés aussi en complément des panneaux latéraux pour sécuriser la promiscuité dans les espaces de travail ou dans les restaurants. Pour chaque situation et lieu de vie, Kinedo apporte une solution sécurisée et adapté avec KINEPROTECT GLASS.KINEPROTECT GLASS côté bureaux, openspace, espace de co-workingAvec de larges pieds de chaque côté de la paroi, la version auto-portante de bureaux (80/100/120/140/160 cm de long pour 75 ou 100 cm de hauteur) se veut particulièrement stable et sera parfaite pour cloisonner les surfaces de travail partagé. Mentionnons aussi que Kinedo décline cette réponse en version avec fixation simple par vissage, une solution qui libère l'espace de travail ou facilite l'intégration sur des surfaces réduites d'une paroi même aves des retours latéraux. Précisons de plus que Kinedo complète son offre par des panneaux latéraux autoportants ou vissables (60 cm de large en 2 hauteurs possibles 75 et 100 cm). Idéal pour une séparation efficace de bureaux côté à côté.KINEPROTECT côté banques de réceptions, commerces, espaces publics...Clients et collaborateurs pourront aussi bénéficier de l'efficace barrière KINEPROTECT GLASS en comptoirs, banques d'accueil ou caisses.... Un modèle qui intègre un passe documents ou terminal de paiement (15 cm de hauteur) et peut également se compléter de panneaux latéraux. Cette version est disponible en 80/100/120/140/160 cm de long pour 75/100 cm de haut et dispose aussi de l'astucieux système de fixation par simples pinces à visser qui préserve de l'espace. Des références qui peuvent aussi se compléter d'un ou plusieurs panneaux latéraux afin par exemple d'équiper les comptoirs en angle.KINEPROTECT GLASS côté restaurants, salons de coiffure…Pour des besoins de protection des espaces partagés ou les passages sont fréquents comme ceux des restaurants, des salons de coiffure, etc, Kinedo propose ses solutions KINEPROTECT GLASS en panneaux hauts et autoportants (80/100/120 cm de large) dans des hauteurs de 140/160/180/200 cm.Fidèle à ses valeurs et son engagement caritatif, KINEDO a décidé de reverser 3 % des bénéfices des ventes de KINEPROTECT à la Fondation pour la Recherche de l'Assistance Publiques Hôpitaux de Paris.KINEPROTECT GLASS fait partie de la liste des équipements éligibles à la subvention de la Sécurité Sociale (conditions d'attribution pour TPE/PME de moins de 50 salariés - 2 plafonds maxi 5.000 € voir site AMELI).
Il y a 5 ans et 26 jours

SimonsVoss choisi par la Mairie de Gennevilliers pour contrôler l'accès des bâtiments de la commune

Gennevilliers, une ville ancrée dans l'économie sociale et solidaireSituée au nord-ouest de Paris, la ville de Gennevilliers se caractérise par une forte dynamique économique et industrielle. Son port fluvio-maritime, premier en France et deuxième en Europe, contribue au rayonnement du territoire. Avec un passé industriel omniprésent, aujourd'hui 70% de la ville repose sur des activités industrielles. Avec la densité de diverses entreprises de secteurs variés, qui offrent plus 45 000 emplois, Gennevilliers dispose de véritables atouts économiques.Sur le plan de l'économie sociale et solidaire, la ville encourage activement, à travers son panel d'actions, le développement d'emplois auprès de nombreuses entreprises d'insertion, associations, mutuelles et fondations.Rendre son territoire encore plus attractif auprès des acteurs économiques, citoyens et futurs habitants fait partie de ses priorités. Celle-ci passe par la mise en place des mesures de sécurité plus efficace pour les établissements recevant du public (ERP) : bâtiments administratifs et associatifs, scolaires et résidentiels.La sécurité des établissements scolaires avant toutPour protéger ses concitoyens, ainsi que son personnel et ses biens, la ville a décidé de renforcer la sécurité de ses bâtiments en y installant une solution de contrôle d'accès. La Mairie avait ainsi choisi d'équiper en premier lieu les établissements scolaires, en commençant par le site Anatole France composé de deux écoles élémentaires et d'une école maternelle avec un centre de loisirs, d'un gymnase et d'une crèche. Il y a environ 6 ans, les produits SimonsVoss ont pu être testés pour la première fois. Convaincue par la qualité et la fiabilité des fermetures, la Mairie, sous la direction de Monsieur Philippe Robert, a décidé d'intégrer les produits SimonsVoss dans le cahier des charges pour de futures installations.A ce jour, le site Anatole France est presque entièrement équipé de SmartRelais2 pour les accès extérieurs et de SmartHandle numériques, soit environ 40 portes et issues. Parallèlement, la même solution était posée dans le conservatoire et l'espace Grésillons, un important complexe communal à vocation éducative et culturelle. Après les établissements scolaires et culturels, la Mairie, où travaillent 1500 fonctionnaires, a décidé de s'équiper à son tour. Le service informatique, social et le service pour les missions locales sont les premiers bénéficiaires.Au total, la Mairie a équipé plus de 600 portes et une vingtaine de bâtiments, les parcs et jardins compris, soit au total près de 1500 identifiants attribués. Le lecteur mural SmartRelais installé dans les bâtiments fonctionne avec les SmartCards qui font partie des supports de fermeture passifs. Quant aux parcs et jardins qui requièrent des fermetures avec plus d'autonomie, l'ouverture de portail se fait grâce au transpondeur fonctionnant avec piles et qui dispose d'une autonomie d'environ 400 000 manœuvres.« Le système de contrôle d'accès numérique SimonsVoss offre sécurité, confort et rentabilité. La distribution et la gestion complexe des clés, avec notamment le coût de reproduction en cas de perte, font désormais partie du passé. La gestion centralisée par logiciel a des atouts importants pour une institution comme la mairie. En cas de perte ou de vol d'un badge, il suffit de désactiver le droit d'accès à distance, ceci en quelques clics », précise Philippe Robert, Responsable Services bâtiments, Mairie de Gennevilliers. « Nous avons également été séduits par la qualité des produits et par la simplicité de leur installation : sans câblage ni perçage », ajoute M. Robert.Partenaire de confiancePour mener à bien le projet avec la Mairie de Gennevilliers, SimonsVoss a pu compter sur l'expertise de son partenaire de longue date, M4S. Entreprise spécialisée dans le milieu de la serrurerie, M4S possède une expertise sur les produits SimonsVoss et est capable de gérer des projets de bout en bout : poser les systèmes et les antennes, programmer le logiciel, assurer les mises à jour... Son objectif est d'atteindre rapidement la certification « Network » du KeylessWorld Partner Program de SimonsVoss Technologies (lancée en janvier 2020) afin d'avoir une complète autonomie sur les solutions installées.« M4S est fier de partager cette aventure avec SimonsVoss en mettant en service ses systèmes de contrôle d'accès. Nous allons prochainement accompagner la Mairie dans l'installation de la gamme SmartHandle AX sur ses futures constructions : agrandissements de certaines écoles, une nouvelle crèche, construction du groupe scolaire Joliot Curie et d'une maison de culture », déclare Ilan Malet, Directeur général de M4S.
Il y a 5 ans et 26 jours

Les avantages d'un logiciel de gestion dans le cloud

L'intérêt d'un logiciel de gestion des devis et factures pour le bâtimentLes artisans et professionnels du BTP trouvent un intérêt certain aux logiciels de gestion dédiés au secteur du bâtiment. En effet, ces solutions leur permettent de dématérialiser les factures et de faciliter la gestion quotidienne des situations de chantiers. De fait, les logiciels de facturation intègrent les taux de TVA et réglementations diverses liées au secteur du bâtiment et réalisent instantanément et sans erreur les opérations les plus fastidieuses. Le temps gagné par l'artisan ou le professionnel du BTP grâce au logiciel de gestion lui permet ainsi de se consacrer à d'autres tâches concrètes pour le développement de son activité : relation client, stratégie de communication, ou encore prestations. Afin de rendre l'expérience du logiciel de facturation pour le bâtiment encore plus profitable aux professionnels du secteur et aux artisans, il est intéressant d'investir dans un logiciel de gestion en ligne. Ces solutions apportent en effet de nombreuses fonctionnalités qui sont autant de bénéfices pour l'utilisateur.Les avantages du logiciel de gestion pour le bâtiment en ligneLes logiciels de gestion pour le bâtiment qui sont intégrés au cloud représentent une version améliorée des classiques solutions de facturation et gestion des devis. De la sauvegarde à la sécurisation de vos données en ligne en passant par une accessibilité en tout lieu et à tout moment, une large compatibilité avec les autres services en ligne existant pour le bâtiment et leur coût satisfaisant, zoom sur les critères de choix en faveur du logiciel de gestion pour le bâtiment en ligne.Sauvegarde et synchronisation automatique des donnéesEn utilisant un logiciel dans le cloud spécialisé dans le bâtiment, comme Obat, pour votre gestion de documents, la sauvegarde de toutes vos entrées se fait instantanément. Création ou édition de devis, envoi de factures, organisation de vos situations de chantiers, enrichissement de votre portefeuille client : toutes ces données sont automatiquement stockées dans le cloud à chaque modification de votre part. Par ailleurs, l'intérêt d'un logiciel de gestion en ligne pour le bâtiment réside, en plus de la sauvegarde, dans la synchronisation de ses données. Si vous utilisez un logiciel de facturation dédié au BTP sur plusieurs appareils, vous êtes ainsi assuré de retrouver vos mises à jour les plus récentes immédiatement, quel que soit le support que vous consultez.Accessibilité sur tous les appareils et systèmes d'exploitationAinsi, un logiciel de gestion dans le cloud se veut accessible sur tous les appareils et tous les systèmes d'exploitation. Vous pouvez accéder à votre interface de facturation pour le bâtiment depuis l'ordinateur fixe ou portable de vos locaux, mais également dans votre voiture ou sur un chantier, depuis votre téléphone portable ou une tablette tactile. Un logiciel de facturation en ligne dédié au secteur du bâtiment vous suit partout, quel que soit la marque, le modèle ou le système d'exploitation. Obat par exemple, vous propose une interface identique et intuitive sur tous vos appareils et vos entrées les plus récentes sont synchronisées automatiquement et instantanément entre vos différents supports d'utilisation grâce au stockage dans le cloud, proposé par votre logiciel de gestion pour le bâtiment. Sécurisation des données en ligneAvec la sécurisation de vos données en ligne proposée par un logiciel de facturation et gestion de document à destination des artisans et professionnels du BTP, ne craignez plus la perte ou du vol de votre ordinateur ou appareil mobile ! En plus d'une protection classique de votre logiciel de gestion en ligne par mot de passe, vos données sont transférées et sauvegardées sur les serveurs sécurisés de la solution logicielle. Le logiciel de gestion pour le bâtiment Obat, par exemple, qui se destine à simplifier la gestion des devis et de la facturation des professionnels du BTP et des artisans, a ses propres serveurs en France. Les informations que vous entrez dans le logiciel en ligne y sont donc en sûreté, protégées par toutes les infrastructures et technologies de pointe, ainsi que par les lois françaises en vigueur de protection des données.Compatibilité avec d'autres logiciels en ligneUn autre des multiples avantages du logiciel en ligne est sa compatibilité avec d'autres services présents sur le cloud. Ainsi, une solution de facturation à destination des professionnels du bâtiment comme Obat peut être complétée par un second logiciel dans le cloud, aux fonctions différents. La compatibilité des logiciels cloud entre eux permet aux artisans de bénéficier d'une solution complète pour la gestion qualitative de leur activité, sur l'intégralité des projets clients. De la demande de ce dernier à l'envoi de la facture finale en passant par d'éventuelles modélisations, le pointage des heures sur les chantiers, ou des commandes de fournitures, passer par un logiciel en ligne pour le bâtiment offre un réel gain de temps pour la réalisation de tâches à valeur ajoutée !Partagez vos données avec vos partenairesAvec un logiciel de gestion en ligne pour le bâtiment, il est simple de donner l'accès de votre interface à vos partenaires pour leur partager les données dont ils ont besoin. Ainsi, le logiciel cloud Obat permet aux artisans et professionnels du BTP de partager leurs devis et factures ainsi que le statut de ceux-ci avec leur comptable. De cette manière, plus besoin de lui transmettre les documents : le comptable y a lui-même accès selon ses besoins pour la réalisation des opérations et études de comptabilité courantes liées à l'activité de l'entreprise spécialiste du bâtiment. Un service de qualité à petit prixEnfin, les logiciels de gestion pour le bâtiment dans le cloud proposent les multiples avantages énumérés pour un coût défiant toute concurrence. Généralement proposées sous forme d'abonnement, ces solutions logicielles en ligne se révèlent bien moins coûteuse qu'un logiciel en dur qui, pour sa part, sera limité en matière de flexibilité d'utilisation par rapport à une interface de devis et facturation dans le cloud. Ainsi le logiciel Obat propose deux offres d'abonnement à son service en ligne pour les professionnels du BTP et les artisans, à 19 € ou 25 € par mois avec un engagement annuel ou mensuel. Vous disposez ainsi d'une totale liberté de choix et d'un large panel de services de qualité ainsi qu'une assistance joignable en continu pour un prix imbattable !
Il y a 5 ans et 26 jours

Traxxeo ouvre ses premiers bureaux en France

Le nouveau bureau en France accueillera dans un premier temps une équipe commerciale ainsi qu'une équipe Customer Success dont la mission sera d'accompagner localement les clients dans leur transformation digitale. En tant que Country Manager, Charbel Azzam, fraîchement arrivé, aura pour objectif de développer le marché et les équipes. Avant d'intégrer TRAXXEO, Charbel a travaillé pendant quatre ans chez Finalcad après cinq ans d'expérience dans des sociétés d'ingénierie.« Les outils proposés par TRAXXEO sont uniques et s'intégreront parfaitement dans l'écosystème digital des sociétés du BTP françaises. Ils apportent des solutions durables à des problèmes profonds de contrôle des coûts et de maîtrise des délais et c'est précisément ce challenge qui m'a convaincu de rejoindre l'équipe. »- Charbel AzzamL'ouverture de ce bureau à Paris n'est pas une première pour TRAXXEO, qui depuis sa création en 2008 en Belgique a pu établir des relations avec son voisin. Pour Charles le Hodey, VP Sales & Marketing, cette nouvelle filiale vient renforcer la présence de l'éditeur en France, marché très stratégique dont la filière de la construction contribue pour près de 8% au PIB et la positionne au 2ème rang européen derrière l'Allemagne (source : INSEE).Le contexte actuel du COVID 19 et la reprise progressive de l'économie ne sont pas une contrainte selon Charles le Hodey ; bien au contraire, ils sont à ses yeux une opportunité pour TRAXXEO de prendre de l'avance dans son établissement en France et d'être aux premiers rangs quand le marché retrouvera sa vitesse de croisière. L'ambition de cette « Tech Company » est de devenir un des leaders de la transformation digitale du secteur du BTP dans l'Hexagone et en Europe.Très axé sur la numérisation des processus métiers complexes et chronophages, l'éditeur propose une plateforme mobile et Web qui permet d'optimiser la collecte et le traitement des heures travaillées, le planning des ressources matérielles et humaines et le contrôle des documents administratifs liés à la présence des travailleurs sur site. TRAXXEO propose également des solutions technologiques telles que la géolocalisation et le Bluetooth Low Energy (BLE) qui permettent de mieux contrôler les flottes de véhicules, les parcs matériels et les inventaires d'outils. Vous souhaitez en savoir plus sur TRAXXEO ? Charles et Charbel organisent le mardi 2 juin prochain à 13h30 un webinar durant lequel ils présenteront la société ainsi que la gamme de produits proposés.
Il y a 5 ans et 27 jours

Covid-19 : le Medef demande une aide de 10.000 euros par apprenti

Une position qui rejoint celle de l'U2P (artisans), dont le président Alain Griset a demandé sur RTL mardi "une rémunération pour les jeunes, mais prise en charge par l'État, de façon à ce qu'il y ait zéro coût pour une entreprise qui prend un apprenti".L'apprentissage avait connu en 2019 un succès record auprès des jeunes, avec 368.000 contrats signés, grâce à une bonne conjoncture et à la réforme de 2018 qui "a supprimé les freins" à l'essor de cette formation en alternance, selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud.L'aide demandée mercredi par le Medef serait "versée de manière échelonnée sur la première année du contrat, à partir du deuxième mois après l'embauche, quels que soient la taille de l'entreprise et le niveau du diplôme préparé par l'apprenti".Elle s'appliquerait également aux contrats de professionnalisation, d'une durée de deux ans."Dans la situation actuelle d'extrême tension sur la trésorerie, d'incertitude sur les carnets de commandes, de forte dégradation de la rentabilité d'exploitation, la seule façon de décider les entreprises, toutes tailles confondues, de recruter des apprentis est d'en réduire massivement le coût" pour les entreprises, selon la première organisation patronale française."Pour l'État, une rentrée avec 300.000 potentiels apprentis +sur le carreau+ serait un drame de plus dont il est difficile d'évaluer le coût social", met en garde le Medef.Il calcule qu'avec un objectif de 400.000 nouveaux apprentis en 2020, le coût pour l'État d'une telle aide serait compris entre 3 et 4 milliards d'euros, mais qu'en soustrayant "les coûts sociaux évités" ne subsisterait plus qu'un "coût net entre 1 et 2 milliards d'euros".L'organisation patronale veut aussi "assouplir les modalités d'apprentissage", notamment en permettant "aux futurs apprentis de rester en formation dans leur CFA pendant au minimum neuf mois dans l'attente de conclure un contrat d'apprentissage avec une entreprise" et en permettant "aux entreprises de moduler la répartition du temps de travail entre le CFA et l'entreprise".