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Il y a 5 ans et 34 jours

Covid-19 : "Appel commun" de 70 associations pour une "reconstruction écolo et sociale"

Sur le site https://www.appel-commun-reconstruction.org/ elles appellent à signer ce texte qui demande aux responsables politiques de "revoir nos priorités dans la reconstruction qui s'annonce pour éviter les catastrophes à venir"."La grande erreur serait de reconstruire notre monde en conservant les méthodes d'hier. Notre société s'est révélée fragile, alors que nous sommes face à de nombreux autres périls. En plus des crises sanitaires, les désastres écologiques nous menacent et les inégalités sociales nous rendent toujours plus vulnérables", écrivent-elles."Investissons massivement, formons et créons des emplois dans les activités écologiquement et socialement responsables", poursuit le texte.Les signataires peuvent accéder sur le site à un outil pour interpeller par mail des responsables ministériels et leurs députés.Initié par des organisations de jeunes, le texte a été signé par des ONG environnementales (WWF, France nature environnement, Fondation Nicolas Hulot...) ou sociales (Emmaus, ATD quart-monde...), des associations citoyennes, des collectifs de soignants (étudiants en médecine, infimiers), des syndicats étudiants et des think tanks (Terra Nova, Shift Project...), des syndicats étudiants (FAGE, FIDL...).
Il y a 5 ans et 34 jours

Architectes et urbanistes cherchent à concevoir la ville de rêve post-confinement

Architectes, urbanistes, maires, mouvements citoyens se mobilisaient depuis une dizaine d'années, sans être beaucoup écoutés, pour une ville où vivrait un "homo qualitus" respectueux de l'environnement dans des espaces dilatés.Ils se sentent désormais mieux épaulés par nombre de Français, qui ont pris goût au télétravail dans un environnement silencieux et vert.Le premier chantier qui semble le plus prometteur à engager est celui des périphéries urbaines.Dans les années 60 et 80, "on a massacré les entrées des villes avec des zones commerciales et artisanales aujourd'hui obsolètes. Des centaines de milliers d'hectares avaient été artificialisés, étanchéifiés, asphaltées", explique à l'AFP Denis Dessus, président du Conseil national de l'Ordre des architectes.Parking de supermarché reconverti en parc"Transformer un parking de grande surface rapidement en un parc avec des milliers d'arbres, et densifier autour est assez facile", observe Philippe Goncalves, président de l'Ordre des architectes d'Occitanie, et militant passionné d'écologie."Il faut entre 18 mois et 3 ans pour que des vers de terre reviennent", observe sa femme Leslie, également architecte."Ramener de la ville là-dedans, repaysager, y remettre du logement", c'est possible, confirme Denis Dessus qui remarque qu'"aux Etats-Unis ou en Chine, les centres commerciaux traditionnels sont à l'abandon".Cependant, pour dessiner la ville de demain, avertit-t-il, "il ne suffit pas de tartiner en vert". Il déplore le peu de moyens mis dans la planification urbaine, alors qu'"il faudrait des équipes pluridisciplinaires, d'architectes, paysagistes, écologistes".Un puissant levier économiqueAujourd'hui, les logements doivent être polyvalents et traversants, avec internet à haut débit, où on puisse vivre en famille, travailler et faire du sport.Le couple d'architectes écolos vante les "matériaux bio sourcés" ou "géo-sourcés" pour construire des bâtiments "écolomiques", "durables, "recyclables", voire "biodégradables". Recyclage, ventilation, mise aux normes.. La construction neuve ou la rénovation du bâti ancien, "qui n'est ni inscrit ni classé mais qui a un intérêt" constituent un "vrai levier économique, qui fera travailler le plâtrier et le peintre" dans le contexte de crise, note Denis Dessus. 5 à 6 millions de personnes sont mal logées en France, selon lui.Partout, le "même mouvement de fond" est perceptible, qu'il s'appelle "slow down", "slow cities", circuits courts, analyse la géographe Lise Bourdeau-Lepage, de l'Université Lyon 3. Poumons verts, réduction des émissions polluantes et des voitures, ilôts de fraîcheur... De Lyon à Paris, Lille, Strasbourg, Nantes, Rennes, ces dossiers sont des enjeux municipaux: pistes cyclables, aménagement des berges."Les gens se réapproprient leur espace public", observe la géographe: ainsi "on va enlever le bitume pour permettre aux gens de cultiver des petits carrés végétalisés sur le trottoir à Lyon".De même "on peut cultiver son petit pied d'arbre" par exemple dans le XIIIe arrondissement de Paris. "Cela peut être vu comme une privatisation de l'espace public par les populations plus aisées", mais c'est un phénomène positif.Ce qui se passe, c'est aussi, dit-elle, "une revanche du voisinage" et "du piéton qui avait été violemment éjecté par l'automobiliste": désormais "le quartier est pensé de manière qu'à une distance d'un quart d'heure de marche un ensemble de services et de biens soient disponibles"."Au niveau d'un quartier, illustre Leslie Goncalves, imaginons qu'on ait un petit jardin. La ville le récupère, le met en gouvernance partagée avec des habitants. Les légumes et fruits sont redonnés en partie à une association. On va être plus autonome alimentairement". Et on pourra produire du biogaz à partir des bio-déchets...Seconde vie pour les bourgs ?M. Dessus espère que les petites villes et bourgs, aux centres souvent très dégradés, vont retrouver une deuxième vie avec l'arrivée de citadins et d'entreprises.Pour cela, il faut régler la fracture numérique, cette "diagonale du vide" qui fait que des gens ne peuvent pas avoir le téléphone, et veiller au maintien des dessertes de trains.Pour Leslie Goncalves, l'alternative "ce n'est pas soit tout ville soit tout campagne". "Il faut un rééquilibrage" grâce notamment aux implantations des bureaux des entreprises.Ces "smart cities" du futur seront-elles forcément démocratiques: avec les moyens d'informations, recours aux drones, connaissance spatiale, "elles pourraient être aussi très sécuritaires", s'inquiète Lise Bourdeau-Lepage.
Il y a 5 ans et 34 jours

Reprise économique: le gouvernement à l'heure des choix

Face à l'ampleur du choc, certains estiment que l'économie d'après ne pourra plus ressembler à celle d'avant, avec une occasion inespérée de concilier croissance et environnement, ou de pousser à plus de "made in France".A plus court terme, le chômage et, comme l'a dit le Premier ministre Edouard Philippe, "l'appauvrissement" qui se profile pour une partie de la population remettent en débat l'organisation du temps de travail et les choix fiscaux du quinquennat.(Re)taxer les plus richesEmmanuel Macron avait baissé les impôts pour les plus riches au début de son quinquennat, espérant les voir financer l'économie.Mais la crise et les dépenses engagées par l'Etat relancent le débat sur un rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), remplacé en 2018 par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI). Il est réclamé par la gauche et le Rassemblement national. Une sorte "d'impôt de guerre", pour le numéro un du PCF Fabien Roussel."Le pouvoir politique aura du mal à y échapper d'une manière ou d'une autre", a aussi jugé l'ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, dans Les Echos, évoquant plus largement la taxation du capital.Pour le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, ce serait toutefois "un très mauvais signal".Le gouvernement a martelé qu'il ne voulait pas d'augmentation d'impôts, quitte à laisser filer le déficit et la dette du pays, avec le blanc seing de Bruxelles.Travailler plus ?Comment relancer la production après deux mois de confinement et avec des entreprises dans une situation financière fragile? Comment redonner du travail aux centaines de milliers de personnes que la crise va mettre au chômage?A gauche et au sein des organisations syndicales, on défend un partage du temps de travail, et une réflexion pour "travailler autrement" et "mieux", selon le patron de la CFDT Laurent Berger.A droite, on plaide pour en finir avec "le carcan des 35 heures"."Dans certains secteurs, la demande peut-être soutenue, mais les contraintes sanitaires font que la productivité baisse: c'est là que la question du travailler plus peut se poser", a estimé Geoffroy Roux de Bézieux.Il avait auparavant évoqué une réduction de jours de congés ou de jours fériés pour "faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire".Dans les entreprises, syndicats et direction peuvent conclure des accords de "performance collective" pour renégocier le temps de travail et la rémunération des salariés en cas de difficultés, a rappelé la ministre du Travail Muriel Penicaud.Une relance vertePour les défenseurs de l'environnement, les plans de relance sont une opportunité pour lancer la transition vers une économie bas carbone que l'on a peiné jusqu'ici à enclencher.Même le ministre de l'Economie Bruno Le Maire estime que la France doit devenir la "première économie décarbonée de la planète", en investissant dans les véhicules électriques, la rénovation des bâtiments... Le plan de relance qu'il présentera à la rentrée et les soutiens spécifiques aux filières automobile et aéronautique pourraient concrétiser cette ambition, avec des contreparties environnementales réclamées aux industriels.Mais certains milieux économiques réclament une pause dans l'application de nouvelles règles environnementales, le temps de surmonter la crise.Relocaliser les usinesPénurie de masques, de médicaments: l'épidémie a conduit l'exécutif à défendre une plus grande indépendance économique dans des secteurs clés, comme la santé. Plus largement, elle fait s'interroger sur l'éclatement mondial des chaînes de production."Le jour d'après ne ressemblera pas au jour d'avant, nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne", a affirmé le président Emmanuel Macron.Bruno Le Maire a aussi demandé aux constructeurs automobiles de "relocaliser certaines productions" en contrepartie du soutien public.Mais relocaliser des usines en France pourrait s'avérer difficile, alors que la compétitivité va rester capitale pour les industries fragilisées par la crise."Un mouvement de relocalisation ne pourra s'enclencher sans une réflexion sur notre compétitivité et nos coûts de production", a prévenu sur Twitter le président du Medef.Le gouvernement planchait avant l'épidémie sur une baisse des impôts de production, souvent une charge fixe pour les entreprises. Il ambitionne toujours de mener à bien cette réforme, malgré les faibles marges de manœuvre financières et l'opposition des collectivités qui en tirent une partie de leurs recettes.
Il y a 5 ans et 34 jours

L'apprentissage risque un coup d'arrêt brutal à la rentrée

Il y a trois mois seulement, la ministre du Travail Muriel Pénicaud célébrait "la dynamique exceptionnelle" de l'apprentissage avec 368.000 contrats signés l'année dernière, un bond de 16%, conséquence de la bonne conjoncture et des premiers effets de la réforme de 2018 qui "a supprimé les freins" à l'essor de cette formation en alternance.Si cette hausse restait tirée par l'enseignement supérieur, l'apprentissage avait enfin redémarré, après une décennie difficile, dans le secondaire, du CAP au Bac Pro, signe d'un changement d'image auprès des jeunes et de leurs familles.Cet essor aurait dû se poursuivre en 2020, porté par l'ouverture de nombreux centres de formation d'apprentis (CFA) par les entreprises elles-mêmes, une des nouveautés de la réforme qui a libéralisé le secteur.Mais le confinement a complètement changé la donne.Certes, des mesures ont été prises pour que les apprentis gardent leur formation et leur contrat de travail (cours à distance, examens en contrôle continu, accès au chômage partiel).Mais se profile maintenant la rentrée avec la perspective d'un coup d'arrêt brutal des offres des entreprises."Les processus de recrutement dans les entreprises sont à l'arrêt, ça va être difficile de signer des contrats d'apprentissage en juin-juillet pour septembre", redoute Aurélien Cadiou, président de l'Association nationale des apprentis de France(Anaf).Si les grands groupes continueront à prendre des apprentis, souvent de l'enseignement supérieur, "les TPE vont être davantage frappées par la crise alors qu'elles emploient beaucoup d'apprentis de niveau inférieur au bac, là où l'effet de l'alternance sur l'insertion dans l'emploi est le plus fort", souligne-t-il.Face à l'incertitude, "certains collégiens et lycéens préféreront se replier sur la voie technologique ou générale", craint M. Cadiou alors que "l'apprentissage est déjà rarement le premier choix d'orientation".Les CFA, qui ont dû annuler leurs journées portes ouvertes ou salons de recrutement au printemps, ne notent cependant pas de baisse d'intérêt."On a organisé des journées virtuelles qui ont très bien marché", témoigne Jean-Claude Bellanger, secrétaire général des Compagnons du Devoir.A défaut d'une hausse de 37% de ses effectifs comme en 2019, M. Bellanger table sur "un même niveau de recrutement, ce qui serait déjà très bien. Ce qui va nous pénaliser, c'est l'emploi".Extension de l'aideMême constat préoccupant dans les branches professionnelles, qui ont vu leur rôle renforcé avec la réforme."On est sur le même niveau de candidatures côté jeunes. Notre inquiétude est côté entreprises: si aucune mesure n'est prise, nous projetons une baisse de 20 à 40% des alternants", rapporte David Derré, directeur emploi-formation de l'UIMM (métallurgie), qui comprend les filières particulièrement touchées de l'automobile et l'aéronautique.La branche, qui emploie 50.000 alternants (35.000 apprentis et 15.000 contrats de professionnalisation) avait prévu d'augmenter ce chiffre de 50% d'ici 2023, un objectif "qui n'est plus d'actualité", admet M. Derré.Pour éviter "une situation critique" à la rentrée, l'UIMM demande l'adoption de "mesures choc" d'ici juin.L'une d'elle est l'extension de l'aide unique à l'apprentissage, réservée aux entreprises de moins de 250 salariés et aux niveaux bac et inférieur.Cette aide, de 4.125 euros pour la première année d'un contrat, doit "être doublée et généralisée, quels que soient l'entreprise et le diplôme".De son côté, l'Anaf demande la prolongation de la période, actuellement de trois mois, pendant laquelle un jeune peut intégrer un CFA sans contrat. "Un allongement à un an laisserait à un jeune jusqu'à l'été 2021 pour trouver une entreprise", souligne M. Cadiou.Cela permettrait, selon lui, de résoudre un autre problème, le financement des CFA qui, depuis la réforme, dépend de leur nombre d'apprentis et serait en péril en cas de chute des effectifs.Des revendications auxquelles Muriel Pénicaud, fortement engagée sur l'apprentissage, devrait être sensible."Il faut un grand élan national sur l'apprentissage, ce sera une des priorités du plan de relance", assure la ministre, qui en discute mardi avec les partenaires sociaux.
Il y a 5 ans et 34 jours

Saint-Gobain Plafonds France dévoile son plan d'action pour accompagner ses partenaires dans la reprise

Pour cela, un plan d'action précis a été mis en place :Toutes les forces commerciales de Saint-Gobain Plafonds France sont disponibles et opérationnelles sur l'ensemble du territoire. Munies d'équipements de protection (masques, gel hydroalcoolique, etc…), elles sont prêtes à répondre aux attentes de leurs clients, et à les accompagner sur leurs chantiers.L'ensemble des sites de production français et internationaux, ainsi que les dépôts français (Compiègne et Chalon-sur-Saône) fonctionnent normalement. Les expéditions s'effectuent avec la même exigence de qualité de service, conformément aux chartes logistiques des différentes marques.Afin de permettre à ses clients de rattraper, autant que faire se peut, le retard lié à la période de confinement, Saint-Gobain Plafonds France s'est organisé pour réduire de deux semaines les délais de production de ses principaux produits Ecophon hors standards (gamme Solo™) à compter du 1er mai.Par ailleurs, Saint-Gobain Plafonds France a accru ses stocks de produits standards (pour ses trois marques), notamment pour faire face à l'augmentation de la demande de plafonds nettoyables et désinfectables (bio-nettoyables), en particulier pour Ecophon, qui est le leader mondial de ce segment à travers sa gamme Ecophon Hygiene™.Les services clients restent parfaitement opérationnels, et le bureau d'études techniques est disponible à cette adresse mail bet.plafonds@saint-gobain.com.
Il y a 5 ans et 34 jours

Nouveau receveur de douche RioLigno spécial plancher bois

Parfait sur supports boisL'étanchéité doit être parfaite sur un sol sensible à l'humidité comme un plancher bois. Le receveur Fundo RioLigno étant soumis à des tests drastiques d'étanchéité en usine, il permet une mise en œuvre facile et sûre. Il est également entièrement compatible avec les produits du système wedi.Produits utiliséswedi Fundo barrette de finition : Inox exclusif, longueur 700 mmFundo RioLigno : Receveur de douche de plain-pied avec écoulement linéaire pour planchers boiswedi Fundo kit d'étanchéité : Pour l'étanchéification des jonctionswedi Fundo écoulement linéaire : Écoulement horizontal DN 50wedi Fundo élément de calage pour écoulement linéaire : Intégré dans un plancher boisFundo RioLigno
Il y a 5 ans et 34 jours

Nomination de Laurent Germain au poste de directeur général d'Egis

Au terme de cette démarche, la Caisse des Dépôts, actionnaire majoritaire d'Egis, a décidé de proposer la nomination de Laurent Germain, actuellement directeur général du groupe Segula Technologies, au poste de directeur général du Groupe Egis. Celle-ci sera confirmée lors d'un prochain Conseil d'Administration et Laurent Germain rejoindra le Groupe le 2 juillet.Nicolas Jachiet, Président-directeur général d'Egis, déclare : « Je suis fier du parcours de développement et d'internationalisation accompli par l'ensemble des équipes d'Egis au cours des 15 ans où j'ai dirigé le groupe. Alors que j'ai fait le choix personnel d'un départ en retraite, je me réjouis d'accompagner Laurent Germain au cours des prochains mois, posant ainsi les bases solides d'une succession réussie pour Egis. Notre première priorité sera bien sûr de poursuivre les actions engagées pour faire face à la crise sanitaire et économique actuelle, en assurant la sécurité de nos collaborateurs et la continuité de notre activité pour nos clients. Et le groupe fera tous ses efforts pour reprendre le chemin d'un développement ambitieux au service d'un futur durable pour les populations, conformément à sa vocation »La Caisse des Dépôts proposera également la nomination de Paul-Marie Chavanne, déjà administrateur d'Egis, comme président non exécutif du Conseil d'administration d'Egis. Après une carrière diversifiée dans l'industrie, Paul-Marie Chavanne dirige depuis 20 ans le groupe Geopost, dont il va prochainement quitter la présidence. Laurent Germain, 48 ans, est actuellement Directeur général de Segula Technologies. Diplômé de l'ESSEC ('Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales) et de l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Paris, il est ancien élève de l'Ecole Nationale d'Administration (promotion 2000). Après avoir exercé différentes fonctions au sein du Ministère de l'Economie et des Finances, il devient en 2004 Conseiller du Ministre délégué à la Recherche, M. François d'Aubert, en charge des affaires budgétaires. Un an après, il est nommé Directeur financier du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES), où il a fortement contribué à transformer la gestion des projets. Il a également assuré la présidence du conseil d'administration de CLS, filiale du CNES, qu'il a contribué à développer et où il a piloté l'entrée au capital d'Ardian. En 2014, il rejoint Segula Technologies, groupe mondial d'ingénierie et de conseil en technologies. Directeur général, il y a mené une forte croissance du Groupe (plus du doublement de la taille en 6 ans), notamment internationale, en portant une attention particulière à l'innovation.Paul-Marie Chavanne, 68 ans, est actuellement Président du groupe Geopost. Ingénieur de l'Ecole Centrale de Paris, ancien élève de l'Ecole Nationale d'Administration, il est Inspecteur des Finances et a débuté sa carrière au Ministère de l'Economie et des Finances, où il a passé près de onze ans. Paul-Marie Chavanne a occupé, pendant 31 ans, des fonctions de Direction Générale dans plusieurs groupes industriels (Autodistribution, Strafor Facom ou encore Automobiles Citroën). En 2001, il devient PDG de Geopost, la filiale de colis Express du Groupe La Poste, qui est devenu sous sa présidence le deuxième acteur de l'Express en Europe.
Il y a 5 ans et 34 jours

Un ranch moderne récemment achevé dans une ancienne ferme de noix de pécan, au Texas

Fulshear, Texas. Une vaste résidence moderne composée de quatre bâtiments a récemment été construite sur une ancienne ferme de noix de pécan, à quelques kilomètres de Houston.David Wersebe, qui travaille dans le domaine de la redevance minière à Houston, a conçu lui-même le projet de plus de 550 m², développé sur le ranch familial de 85 hectars. Il a engagé un architecte pour établir les plans de construction.« À l'origine, j'ai construit cette maison pour moi. Si elle ne se vend pas, il est possible que je m'y installe », explique David Wersebe. « Nous aimerions la vendre aux alentours de 3 millions de dollars, ce qui est envisageable au vu de la culture équestre particulièrement importante ici. »La demeure, actuellement sur le marché, mêle des éléments de son site d'origine, un verger de pacaniers, avec des matériaux complémentaires à cet environnement. Du calcaire texan et des poutres provenant d'une grange amish vieille de 200 ans, tous deux taillés à la main, encadrent la vaste entrée, tandis que de grandes fenêtres métalliques sur mesure ouvrent sur un paysage naturel. Le bois durable modifié Kebony Character, spécifié comme revêtement pour les quatre façades, reflète la dimension naturelle mais moderne de la maison.« Le revêtement en bois Kebony fonctionne extrêmement bien sur ce projet », souligne David Wersebe. « Le fait que le bois prenne une patine gris argenté au fil du temps lui permet de se fondre harmonieusement dans son environnement. »La maison est organisée autour de quatre « capsules » distinctes : la capsule centrale accueille le salon, la cuisine et les autres espaces partagés ; les capsules nord et sud comprennent respectivement les chambres d'amis et la suite principale. Un garage climatisé distinct peut accueillir quatre voitures et comprend une porte de hangar qui ouvre sur un auvent, deux espaces de travail surélevés, ainsi qu'une terrasse d'observation sur le toit.Les quatre structures sont couvertes de métal, et comportent des auvents conçus sur mesure avec des treillis irrigués. La capsule centrale abrite un salon en chêne blanc sur deux étages, couronné d'un plafond cathédral ; son porche arrière comprend une terrasse en porte-à-faux surplombant le lac Lucille, avec un patio couvert et une cheminée à bois. Un pont à ossature en acier et à parois vitrées, offrant une vue imprenable, mène à la suite principale. Cette maison unique en son genre est entourée de terrains de polo et d'installations équestres.* La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d'améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l'environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 5 ans et 35 jours

Covid-19 : moins de 2% du trafic aérien habituel en avril à Paris

Le trafic de Paris Aéroport est en baisse de 98,6% par rapport au mois d'avril 2019 avec 100.000 passagers accueillis, a indiqué le gestionnaire dans un communiqué.À CDG, seuls les terminaux 2A, 2C, 2E et 2F ont été ouverts au mois d'avril afin d'assurer l'ensemble des vols commerciaux dont le nombre s'est effondré avec la fermeture des frontières pour éviter la propagation du virus.Le groupe anticipe un niveau qui restera encore bas au mois de mai avec un redémarrage en juin.A CDG, le trafic est actuellement de 5.000 à 7.000 passagers par jour, selon le groupe."Compte tenu de ce niveau du trafic et des prévisions à venir", le gestionnaire va progressivement "regrouper le trafic du terminal 2A au 2E et au 2F" entre le 20 mai et le 1er juin, a indiqué la direction à l'AFP.Ce regroupement "est une exigence pour améliorer la qualité du service rendu aux passagers tant sur le plan sanitaire que sur celui des autres services", précise-t-elle.Le trafic total du Groupe ADP est en baisse de 99% par rapport au mois d'avril 2019, avec 300.000 passagers accueillis dans l'ensemble du réseau de plus d'une vingtaine d'aéroports gérés par le groupe dans le monde."A l'international, l'ensemble des aéroports sont soit fermés, soit soumis à des fortes contraintes opérationnelles, à l'exception de l'aéroport de Liège" consacré au fret, précise le communiqué.
Il y a 5 ans et 35 jours

Julien Denormandie annonce "72% de reprise d'activité sur les chantiers"

Dans le secteur du bâtiment, "l'activité repart. (...) Ce matin, nous sommes à 72% de reprise d'activité" selon les chiffres des fédérations, a dit Julien Denormandie pendant Le Grand Rendez-vous d'Europe 1/CNews/Les Echos dimanche. Depuis la fin du confinement lundi 11 mai, le gouvernement met l'accent sur ce secteur pour incarner la reprise économique à laquelle il souhaite assister.M. Denormandie avait annoncé mardi sur BFMTV qu'il visait l'objectif d'une "reprise de tous les chantiers avant la fin du mois" alors que cette proportion n'était que d'un gros tiers début avril.Un objectif "illusoire" selon le président de la Fédération française du bâtiment (FFB), interrogé en début de semaine par l'AFP. Pour lui, les freins ne sont "pas du fait des entreprises, mais des clients qui ne peuvent pas ou ne veulent pas" reprendre dans l'immédiat les travaux pour des raisons sanitaires, ou de la nécessité de renégocier les contrats en raison de coûts supplémentaires.
Il y a 5 ans et 35 jours

Covid-19 : les propositions de l'ingénierie pour concevoir dès maintenant le monde d'après

Pour une nouvelle organisation du travail et un investissement dans le capital humain à travers leur fédération professionnelle Syntec-Ingénierie, les ingénieristes – qui interviennent dans tous les domaines d’activité (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.) - sont sur le pied de guerre pour proposer un nouveau modèle de croissance fondé sur 3 piliers.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « La pandémie de Covid-19 a profondément bouleversé notre société, notre économie, nos modes de vie. Alors que la menace sanitaire persiste, il nous revient de réfléchir dès maintenant à l’après, à ce que nous nous devons de modifier pour mettre sur pied un monde plus vivable, plus résilient. Tout notre environnement est impacté : nos logements (comment les rendre compatibles avec un recours plus fréquent au télétravail ?), les bâtiments de bureaux (comment les rendre modulaires en fonction du niveau de risque ?), nos modes de transports (comment réorganiser et sécuriser les différents flux ?). Les entreprises d’ingénierie, qui interviennent à la racine de tout projet, ont les talents, l’expertise et l’intelligence collective pour concevoir les solutions qui feront advenir demain. »Pour une souveraineté de la France et de l’Europe dans les secteurs clésLa crise du Covid-19 a mis sur le devant de la scène la dépendance de la France à la production étrangère en matière de matériel médical, de protection et de médicaments. Relocaliser les activités industrielles stratégiques. Cette relocalisation doit s’appliquer au médical, mais également aux secteurs stratégiques de la chimie, pétrochimie, sidérurgie, mécanique… pour lesquels la dépendance de la France peut être problématique en cas de crise d’une autre nature. Ce retour à la souveraineté industrielle doit notamment s’appréhender à travers le développement d’un nouveau mix énergétique associant un nucléaire renouvelé avec le développement des énergies vertes et renouvelables, le renforcement de nos capacités industrielles dans le domaine des infrastructures numériques et le retour d'activités dans le secteur pétrochimie et chimie notamment pour les nouveaux matériaux et les bases pharmaceutiques. Les entreprises d’ingénierie sont en capacité de jouer un rôle d’accélérateur par la réalisation d’études filières et la mise en œuvre de plateformes industrielles locales. Accompagner les entreprises industrielles pour les faire gagner en agilité en utilisant la flexibilité de leur outil de production et en investissant davantage dans l’industrie 4.0. L'industrie française a su montrer sa flexibilité pendant la crise. L'ingénierie peut l'aider à capitaliser sur ce succès en l’aidant à déployer les dernières technologies robotique-cobotique dans les usines ; et en développant en France la production de machines et automates, pour réaliser cette révolution industrielle 4.0 sans augmenter notre dépendance. Accélérer les démarches de simplification relatives à l’implantation de nouveaux sites industriels. Les durées trop longues des dossiers administratifs en vue d’installations industrielles sont un frein réel à l’investissement en France. Elles sont le fruit de nombreux facteurs, notamment de la multiplicité des acteurs intervenant dans leurs instructions. Une meilleure organisation et le développement de véritables plateformes industrielles mutualisant toutes les fonctions support et les agréments administratifs sont à notre portée avec le soutien des ingénieristes.Pour un monde plus résilient et plus responsableLa pandémie de Covid-19 a révélé de trop nombreuses fragilités dans l’organisation globale de nos sociétés et notre modèle de croissance.Repenser les territoires pour faire face aux chocs pandémiques. Il est urgent d’adopter une approche systémique qui conjugue sécurité sanitaire, technologie et durabilité. Pour les ingénieristes, cela doit notamment passer par de nouvelles mobilités du quotidien, dans un contexte où le télétravail sera amené à rester à un niveau élevé, le réaménagement des espaces publics pour respecter la distanciation sociale ou encore l’adaptation des infrastructures hospitalières, pour absorber les éventuels pics de pandémie. S’engager vers un modèle plus durable et plus sobre en carbone. Le maintien d’un haut niveau d’ambitions environnementales et climatiques est une condition indispensable à la réussite du plan de relance de l’après-Covid. Les entreprises d’ingénierie préconisent en priorité d’engager un vaste plan de relance en faveur des bâtiments sobres en carbone qui prennent en compte l’évolution des comportements ; et d’investir dans des projets d’infrastructures durables et adaptées au changement climatique, ainsi que de s’appuyer sur une digitalisation des process en vue de faire converger transition écologique et transition numérique avec la dématérialisation des procédures, le BIM et le déploiement accéléré de la technologie 5G.Pour une nouvelle organisation du travail et un investissement dans le capital humainRepenser l’organisation du travail en trouvant un nouveau point d’équilibre entre télétravail et retour au bureau. De même, l’usage de la formation à distance doit être encouragé. Les entreprises d’ingénierie sont volontaires pour repenser aussi bien les bâtiments privés que tertiaires pour prendre en compte l’évolution des modes de vie. Investir dans le capital humain pour mieux anticiper et gérer les transformations de l’économie. Au vu des inquiétudes fortes concernant les secteurs aéronautique ou automobile, il est essentiel d’anticiper et d’organiser les dispositifs de transferts massifs de compétences (formation, reconversion). La construction de passerelles professionnelles permettra non seulement de préserver l’emploi hautement qualifié, mais aussi de mettre les compétences des professionnels au service du redressement de l’activité industrielle du pays.Retrouvez l'intégralité de la contribution de Syntec-Ingénierie au plan de relance économique de l'après Covid-19.
Il y a 5 ans et 35 jours

La Biennale d'architecture de Venise repoussée à 2021

"La décision de repousser à mai 2021 la Biennale d'architecture est due à la constatation de l'impossibilité de réaliser, dans les délais nécessaires, une exposition aussi complexe d'envergure mondiale", expliquent-ils dans un communiqué.Cette biennale, intitulée "Comment allons nous vivre ensemble?" (How will we live together?) se déroulera du 22 mai au 21 novembre 2021."Ces derniers jours ont clarifié la réalité que nous affrontons", a déclaré Roberto Cicutto, président de la Biennale de Venise qui chapeaute plusieurs événements, notamment le plus célèbre, la Mostra du cinéma."Avec le plus grand respect pour le travail fourni par tous, les investissements réalisés par les participants et considérant les difficultés que connaissent tous les pays (...) nous avons décidé d'écouter ceux, et ils sont la majorité, qui ont demandé le report de la Biennale d'architecture", a ajouté M. Cicutto.Venise accueille en alternance une biennale d'art contemporain, les années impaires, et une biennale d'architecture les années paires. Cet ordre sera donc inversé dans les deux prochaines années puisque l'art contemporain sera accueilli par la Cité des Doges en 2022. Créé en 1893, la Biennale d'architecture est considérée comme une des plus prestigieuses manifestations artistiques en Europe et dans le monde.La Mostra a, en revanche, confirmé il y a un mois qu'elle se tiendrait comme prévu du 2 au 12 septembre prochain.
Il y a 5 ans et 35 jours

Covid-19 : le SNPU fait le point sur le secteur de l'isolation

Après un début 2020 confirmant les records de vente 2019 du panneau polyuréthane (sur le marché), l'activité globale a connu à partir du 17 mars une « chute abyssale » (en dessous de 20%). La reprise progressive est lente mais constante, avec un fonctionnement à environ 75%. Les 100% pourraient être atteints d'ici l'été.Le SNPU se félicite de l'engagement de ses adhérents industriels, même aux moments les plus difficiles de la crise sanitaire, pour répondre aux demandes. Tout est réuni pour reprendre une activité complète : usines opérationnelles, stocks de produits, logistique de livraison, commandes enregistrées…Rester vigilant fin 2020 et encore plus en 2021Avant le début de la crise sanitaire, les carnets de commandes des entrepreneurs du bâtiment étaient, pour certains, remplis jusqu'à la fin du troisième trimestre. Depuis plus de deux mois, les projets d'investissements sont, au mieux, reportés, mais pour la plupart suspendus voire même annulés : le marché de la rénovation est en berne, les chantiers de grande envergure ou publics n'ont pas tous pu encore réouvrir faute d'autorisation émanant des préfectures, les réunions de syndics de copropriétés sont annulées, les établissements hôteliers, de loisirs et restaurants fermés, etc.« Au vu de la recrudescence des commandes passées fin 2019, nous restons néanmoins sereins sur les prochains mois. Mais retrouver un niveau d'activité équivalent en fin d'année va être difficile. La France est le pays où l'arrêt a été le plus brutal et intense. Si côté industrie nous nous sommes adaptés plus facilement à la situation, la reprise est beaucoup plus contraignante sur les chantiers où les surcoûts fleurissent en raison de nouvelles contraintes organisationnelles. Les entreprises françaises risquent d'être lourdement affaiblies, face à une concurrence européenne qui a poursuivi ses activités. Nous attirons l'attention des hautes instances publiques sur les conséquences de la crise à échéance fin 2020. Il ne nous faudrait pas connaître une année 2021 pire que la précédente. », affirme Hervé FELLMANN, Président du SNPU.Préparer demainLe SNPU soutient la déclaration de l'AIMCC du 6 avril dernier, qui appelle de ses vœux à une reprise d'activité concertée et dont les modalités sont à définir avec l'ensemble des parties prenantes à l'acte de construire. Il souhaite également ouvrir un dialogue, dès que les circonstances le permettront, pour élaborer un plan de relance de la rénovation.« Il sera essentiel de favoriser le savoir-faire local et de soutenir les usines qui préservent l'emploi en France. Autre enjeu majeur, le maintien des aides fiscales pour les ménages échaudés par cette crise sans précédent que nous traversons. », conclut Hervé FELLMANN.
Il y a 5 ans et 35 jours

Énergie et changement climatique : quel héros de l'efficacité énergétique êtes-vous ?

Une campagne qui va de paire avec les préoccupations gouvernementalesAlors la pandémie du Covid-19 reste au cœur des débats actuels, la question du réchauffement climatique n'en demeure pas moins cruciale. L'efficacité énergétique est une priorité nationale. Le gouvernement et les entreprises poussent les particuliers à prendre conscience de leurs bonnes et mauvaises habitudes. Il s'agit maintenant d'accompagner les ménages en les aidant à adopter les bons réflexes, depuis les petits gestes du quotidien jusqu'aux travaux de rénovation énergétique.La question de la rénovation énergétique a d'ailleurs constitué l'un des grands axes des propositions transmises au Gouvernement le 10 avril dernier par les citoyens qui ont participé à la Convention pour le climat en demandant aux autorités d'aller plus loin dans leurs démarches.Ces objectifs sont partagés par ROCKWOOL, leader mondial de l'isolation en laine de roche, qui est particulièrement investi sur les enjeux liés au changement climatique et à l'efficacité énergétique. Ses produits sont en effet parmi les plus efficaces pour l'isolation thermique. Mais ROCKWOOL a décidé d'aller au-delà en initiant une campagne de sensibilisation auprès du grand public.Approfondir de manière ludique ses connaissances en matière d'efficacité énergétiqueCe module d'e-learning propose d'améliorer les connaissances sur l'efficacité énergétique et de découvrir comment lutter contre le changement climatique tout en s'amusant. Après avoir suivi la partie théorique et avoir répondu au quiz, les utilisateurs se voient assigner un « niveau d'héroïsme » en fonction de leurs connaissances.Comment fonctionne la plateforme ?Destinée à tous, ado et adultes, particuliers et professionnels, le module d'e-learning se divise en 2 quiz d'une durée d'environ 10 minutes, portant l'un sur l'efficacité énergétique et l'autre sur la rénovation énergétique. Une fois les quiz effectués, un score total est attribué, permettant ainsi au participant de connaitre son degré de connaissances sur les thématiques proposées. Autre élément notable : la plateforme offre également la possibilité de se mesurer à ses amis, collègues ou à sa famille.Le participant est d'abord invité à développer ses connaissances sur le concept d'efficacité énergétique : en quoi est-elle essentielle à l'atteinte de nos objectifs climatiques ? Comment l'améliorer ? Quel est le lien avec les énergies renouvelables ? On trouve réponse à ces questions tout en apprenant à maitriser le terme. La seconde étape vient compléter la première en se concentrant davantage sur l'importance de la rénovation énergétique dans la lutte contre le changement climatique.Le saviez-vous ? : la rénovation énergétique est la solution la plus efficace face au changement climatique. Là encore, une série de questions/réponses vient apporter tous les éléments justifiant cette affirmation.Mettre fin aux idées reçues en matière d'efficacité énergétiqueIdée reçue N°1 : Associer carburants « verts » et énergies renouvelables est le moyen le plus économique et efficace pour atteindre les objectifs climatiques. Faux : le moyen le plus efficace pour atteindre ces objectifs reste avant tout la diminution de la consommation d'énergie.Idée reçue N°2 : Les énergies renouvelables sont plus rentables que les énergies fossiles. Faux : selon une étude d'Agora, le coût total d'approvisionnement énergétique avec 95% d'énergies renouvelables est similaire aux systèmes d'approvisionnement basés sur les énergies fossiles. Qu'elle provienne d'énergies renouvelables ou de carburants fossiles, il vaut mieux économiser l'énergie.Idée reçue N°3 : Réduire les transports serait le meilleur moyen de réduire les émissions de CO2. Faux : Selon tous les scénarios à faible émission de carbone, augmenter le rendement énergétique aura le plus gros impact sur la réduction de ces émissions.Idée reçue N°4 : La production énergétique à partir d'énergies renouvelables n'a pas d'empreinte carbone. Faux : elle existe belle et bien. De plus on estime qu'économiser de l'énergie grâce à l'isolation en laine de roche a une empreinte carbone 14 fois inférieure à celle de la production d'énergie éolienne et 25 fois inférieure à celle obtenue à partir des panneaux solaires.Et vous, quel héros de l'efficacité énergétique êtes-vous ?Le module est accessible via ce lien
Il y a 5 ans et 35 jours

KOZ Architectes choisi pour une résidence étudiante résiliente sur le Campus urbain de Paris-Saclay

A travers cette consultation, l'EPA Paris-Saclay portait l'ambition de proposer une résidence innovante afin de répondre aux besoins des établissements d'enseignement supérieur du campus urbain de Paris-Saclay, notamment à travers les enjeux suivants :une diversité dans les typologies de logements étudiants avec notamment, une majorité de logements en colocation ;une exemplarité environnementale avec, entre autre, la réalisation de la résidence en construction bas carbone et dans un objectif de sobriété énergétique pour atteindre le label énergie carbone niveau E3C2 et du label biosourcé niveau 2 ;une offre de service complémentaire avec celle disponible sur le Campus.DEMATHIEU BARD Immobilier, en partenariat avec le gestionnaire COLONIES, a été sélectionné dans un premier temps, en tant que maître d'ouvrage dans le cadre de ces objectifs.Puis, le jury, composé de représentants de l'Établissement public d'aménagement (EPA) Paris-Saclay, de DEMATHIEU BARD Immobilier, de la mairie d'Orsay, de la Communauté d'agglomération Paris-Saclay (CPS), de l'Université Paris Saclay et d'un collège d'experts, a choisi parmi les 4 candidats* au concours, l'agence KOZ Architectes.Le projet a été retenu pour sa capacité à développer une véritable identité, avec un esprit de « fabrique » industrielle et technique, qui trouve sa place au sein du cluster Paris-Saclay.Dense et résilient // Sauvage et urbainSituée au sein du quartier de Moulon à proximité de CentraleSupélec, du Lieu de Vie et du futur pôle de Biologie-Pharmarcie-Chimie, la résidence développée par DEMATHIEU BARD Immobilier sur un terrain de 5.451 m² dont le cœur boisé est conservé, se veut un concept hybride et pensé sur mesure pour répondre aux besoins du Campus urbain de Paris-Saclay. Il alliera co-living (150 chambres) et colocation (160 chambres).La stratégie du projet architectural de KOZ est guidée par deux ambitions fortes :créer un bâtiment résilient, construit en bois sur le système le plus économe en matière et le plus léger : le Poteau-Poutre, capable de s'adapter à des évolutions programmatiques dans le temps court et le temps long, pouvant être démonté en évitant la démolition ;créer un bâtiment dense et compact, dont l'impact au sol soit le plus réduit possible afin de préserver la belle masse végétale existante et maximiser les espaces de terres perméables.Le projet proposé par KOZ compose intelligemment avec le « déjà là » tout en s'insérant dans le projet urbain en cours de formalisation.Afin de mettre en avant la végétation présente en cœur d'îlot, de vastes rez-de-chaussée majoritairement transparents, sont construits sur la plus grande longueur. Cette façade soulevée permet ainsi de dégager de larges vues sur la forêt existante et sur le projet paysager.Des espaces partagés et des « HOMES »En rez-de-chaussée, les cuisines ainsi que la laverie sont équipées et jumelées à une salle de sport. Sont également prévus des salons équipés de bibliothèques ou de dispositifs de projection. Des rooftop seront également accessibles à tous.Les espaces partagés sont libres d'accès avec une grande capacité d'accueil. Sur le long court, ils peuvent être repensés, modifiés en fonction de leurs usages grâce à une conception des espaces qui se veut flexible et mobile.Les logements, dénommés « HOMES » par COLONIES, le gestionnaire de la résidence, sont distribués par 4 escaliers. Chaque palier d'étage distribue 2 « HOMES » et se transforme, côté forêt, en balcon partagé.100% des « HOMES » sont traversants et la majorité sont ouverts sur la forêt en cœur d'îlot. Les espaces partagés sont situés à l'entrée de chaque « HOMES ». Largement ouverts sur l'extérieur, ils sont distribués par de larges plateformes ; ces « plongeoirs » sont en balcon sur la forêt. Chambre et communs sont clairement séparés afin de garantir une vraie intimité. Une résidence à haute qualité environnementaleL'enveloppe du projet révèle sans artifice la rationalité de la trame structurelle et le soin particulier apporté aux baies. Ce systématisme, allié à une structure bois, permet de participer à l'atteinte des objectifs définis par l'EPA Paris-Saclay, notamment le label énergie carbone niveau E3C2 et le label biosourcé niveau 2.La haute qualité environnementale du projet sera garantie par l'obtention de la certification NF Habitat HQE « Excellent ».La résidence sera également rattachée au réseau de chaleur et de froid du Campus urbain.
Il y a 5 ans et 35 jours

Pierre Bressollette nommé Président d'Arkadea

Société de promotion immobilière créée en 2017 et détenue à parts égales par Poste Immo et Icade, ARKADEA favorise les synergies au sein du groupe La Poste et de la Caisse des Dépôts (CDC) et intervient sur l'ensemble des territoires.ARKADEA amorce une nouvelle étape de son développement avec une équipe de huit collaborateurs afin d'accélérer notamment ses recherches foncières sur le marché.Biographie Pierre Bressollette, 45 ans, est titulaire d'un diplôme d'ingénieur Supaéro et d'un Executive MBA de HEC. En 2007, il devient successivement responsable du portfolio management, puis en 2010, directeur délégué à la gestion d'actifs au sein de GE Real Estate. Il rejoint Poste Immo en 2013 en tant que directeur de la valorisation en charge de la politique immobilière sur l'ensemble du parc et de la stratégie de création de valeur sur les 4 millions de m² patrimoniaux.Après avoir participé à la création d'ARKADEA, il en devient le directeur exécutif en juillet 2017. En février 2020, il prend la direction générale de la structure. Il occupe, depuis le 1er mai 2020, le poste de Président d'ARKADEA.
Il y a 5 ans et 35 jours

Mira C Green Link, chaudière à condensation connectée à micro-accumulation

Confort en chauffage toujours assuréMira C Green Link est équipée d'une régulation d'ambiance modulante connectée, l'Expert Control, et d'une sonde extérieure virtuelle permettant une régulation optimale du chauffage. L'échangeur en inox Spin Tech Chaffoteaux garantit un chauffage à hautes performances. Sa composition en inox lui assure une durée de vie prolongée tandis que sa conception limite l'entartrage et l'encrassement, pour un entretien réduit.Pilotage à distance avec la solution chaffolinkMira C Green Link intègre de série la connectivité ChaffoLink : en seulement deux étapes, la chaudière est connectée pour une expérience unique du chauffage, jour après jour.Contrôle de l'allumage, arrêt et température d'ambiance.Programmation personnalisée pour plus de confort et d'économies.Affichage des consommations énergétiques estimées.Notification en cas de dysfonctionnement et intervention à distance par votre professionnel de chauffage.Compatibilité avec les assistants vocaux (Google Home, Alexa et prochainement Apple HomeKit) pour plus d'interopérabilité.Jusqu'à 30% d'économies d'énergieD'une grande efficacité énergétique (A+), Mira C Green Link permet une réduction moyenne de la consommation d'eau chaude sanitaire de 10 % et de celle du chauffage de 18%. Cette réduction moyenne peut atteindre 30% par rapport à une chaudière basse température de plus de 15 ans.
Il y a 5 ans et 36 jours

Trêve hivernale jusqu'en octobre dans les logements sociaux à Paris

La semaine dernière, le ministre du Logement, Julien Denormandie, avait annoncé un nouveau report de la trêve hivernale des expulsions locatives, fixée normalement au 31 mars. Dans la foulée, l'Assemblée nationale l'avait fixée au 10 juillet."C'est bien, mais pas suffisant", a jugé Ian Brossat, dans une interview au Parisien. "La crainte est d'avoir beaucoup de familles qui se retrouveraient sous la menace d'une expulsion ou à la rue au coeur de l'été.""Depuis le 15 mars, 7.500 familles (sur 200.000 logements sociaux de la ville de Paris) se sont retrouvées pour la première fois en situation d'impayé", explique l'adjoint. "C'est une augmentation notable par rapport à une période normale. Et c'est évidemment un bilan provisoire", prévient l'élu, qui redoute les conséquences de la crise économique et sociale.Ainsi, "les trois bailleurs sociaux parisiens (Paris Habitat, la Régie immobilière de la Ville de Paris et Elogie Siemp) ont fait le choix de prolonger cette trêve hivernale jusqu'au mois d'octobre prochain. Ce qui nous permettra de faire le pont avec la trêve suivante et d'avoir une année blanche", ajoute-t-il.Pendant la période, les locataires concernés "pourront payer de toutes petites sommes en attendant que leur situation s'améliore", assure l'adjoint, précisant que la mesure ne concerne pas "ceux qui font l'objet d'un congé pour trouble de jouissance".Pour les locataires du parc privé, M. Brossat se dit favorable, comme la Fondation Abbé Pierre, à "la mise en place d'un fonds national d'aide au paiement des loyers. Un fonds auquel la mairie de Paris pourrait contribuer".La décision des bailleurs sociaux parisiens sera évoquée lors du Conseil de Paris lundi, largement consacré au plan d'aides de la Ville aux acteurs économiques et culturels.
Il y a 5 ans et 36 jours

"Il faut repenser d'urgence les règles des plans sociaux"

"La crise de l'emploi va être très forte et le climat social va être très dégradé", estime Raymond Soubie, patron du cabinet de conseil en ressources humaines Alixio.Il est "clair" qu'un "nombre élevé" d'entreprises "ne pourra pas conserver tous les chômeurs partiels", observe-t-il, pronostiquant la disparition de "dizaines de milliers, et probablement des centaines de milliers d'emplois". "Comme l'Etat aura déversé beaucoup de milliards en faveur des entreprises, il lui sera demandé d'interdire les licenciements et les plans sociaux", commente-t-il.Il se dit "étonné" que "personne ne parle de cette question" et n'"anticipe" ces plans sociaux et la situation d'entreprises qui vont se retrouver face à des "marchés durablement réduits". Pour les entreprises des secteurs très touchés, comme l'aéronautique, il "faut repenser d'urgence les règles des plans sociaux". A titre d'exemples: allonger la durée du congé de reclassement et l'ouvrir aux entreprises de moins de 1.000, ou encore instaurer une "protection spécifique" pour les salariés les plus vulnérables, créer un "congé compétence"..."Pour les entreprises dont la perte d'activité est modérée, l'Etat pourra continuer de les aider en maintenant un soutien plus limité à l'activité partielle, et en leur demandant en échange de continuer de faire des efforts pour garder leurs salariés", propose-t-il. Notamment, en concluant des accords de "transformation": "engagements sur l'emploi d'un côté, et des concessions sur le temps de travail ou les rémunérations de l'autre". Mais que feront les syndicats ?La CGT "ne sera pas dans cette logique" et "la CFDT le sera davantage" mais "posera des exigences préalables fortes au niveau national, sur la réduction des inégalités et la mise à contribution des plus aisés", anticipe-t-il. Rétablissement de l'ISF et taxation du capital ? "Le pouvoir politique aura du mal à y échapper d'une manière ou d'une autre", selon M. Soubie, qui juge par ailleurs que "la réforme des retraites ne pourra pas être menée à son terme".
Il y a 5 ans et 36 jours

Albioma annonce une hausse de son C.A. de 13% au 1er trimestre, malgré le contexte sanitaire

Entre janvier et mars, le chiffre d'affaires d'Albioma, surtout présent outre-mer, a bondi de 13% à 130,9 millions d'euros, selon un communiqué.Cette progression est liée au "bon fonctionnement de l'ensemble des installations malgré le contexte difficile entraîné par la crise sanitaire".L'activité de biomasse thermique en France, qui représente l'essentiel du chiffre d'affaires, a progressé de 16% à 115,8 millions d'euros, grâce à des "rémunérations complémentaires" liées à la mise aux normes du traitement des fumées et au report "des arrêts de maintenance" en raison du contexte épidémique.En ce qui concerne le solaire, le chiffre d'affaires a reculé de 7% à 11,6 millions d'euros, en raison "essentiellement de conditions d'ensoleillement défavorables à La Réunion".Dans ce contexte, Albioma a confirmé ses objectifs pour 2020. "Hors nouveaux effets liés au coronavirus", le groupe table sur un un excédent brut d'exploitation compris entre 200 et 210 millions d'euros et un bénéfice net entre 48 et 54 millions d'euros.
Il y a 5 ans et 36 jours

Le bâtiment comme symbole de reprise économique, le pari risqué du gouvernement

Le bâtiment "est un secteur absolument vital pour l'économie française", affirmait Bruno Le Maire au premier jour du déconfinement, le 11 mai. "Ça peut être le symbole du redémarrage économique français."C'était le premier déplacement du ministre de l’Économie après deux mois de strict confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus, et son choix fut emblématique: un chantier, aux environs de Paris.Pourquoi le bâtiment plutôt que l'automobile, lourdement frappée par la crise et en quête de subventions, ou les commerces, largement contraints à fermer pendant le confinement ?Il y a d'abord le symbole concret de la reprise des chantiers, en grande majorité interrompus depuis la mi-mars. L'activité avait redémarré sur 72% d'entre eux dimanche, et le gouvernement veut qu'ils aient tous repris à la fin mai, même si le secteur n'y croit guère.La reprise du bâtiment est un moteur crucial. Son activité représente plus de 5% de l'économie française. Et au-delà, la santé du secteur est garante d'une offre suffisante en logements, essentielle au bon fonctionnement de toute l'économie.Son redémarrage n'a rien d'évident car il dépend de l'attitude de ses trois grandes catégories de clients: les particuliers, les acteurs publics - État et collectivités locales - et les groupes privés, dont les promoteurs qui construisent les logements.Ces derniers tentent encore d'appréhender l'avenir immédiat du marché.Depuis le début de la crise, il n'y a plus de chiffres mensuels sur les permis de construire. Le coup d'arrêt devrait se révéler brutal, bien que le gouvernement ait pris des mesures pour assurer une rapide reprise de leur examen après le confinement.Les promoteurs, qui évoquaient déjà une chute des permis avant la crise, craignent notamment que les blocages persistent avec les incertitudes autour des municipales, interrompues entre les deux tours par le confinement.Des clients "ont tout perdu"Au moins "la demande de logements, tirée par la démographie et le déficit d'offre structurel, ne disparaît pas: elle se reporte", soulignait début mai Alain Dinin, PDG de Nexity, premier promoteur français."Je ne crois pas à un retour à la normale avant la fin de l'année", prévenait-il toutefois dans la dernière édition du Journal du Dimanche. "Pour la promotion immobilière, l'année 2020 sera en baisse importante, d'au moins 100.000 logements."Et difficile d'être optimiste pour les autres grandes catégories de clients du bâtiment. Les particuliers, notamment, voudront-ils toujours refaire leur cuisine, après, pour certains, des mois de chômage partiel voire d'inactivité totale ?"Les clients sont inquiets pour la suite: certains ont fait des économies, mais d'autres ont tout perdu", rapporte à l'AFP Patrick Liébus, président de la Capeb, l'organisation qui domine les artisans du bâtiment, particulièrement touchés par le sujet."On a quand même pas mal de clients qui sont dans le commerce, l'hôtellerie, la restauration", ajoute-t-il. "Ils ne sont pas forcément en état de nous faire des devis."A un autre niveau, les inquiétudes sont semblables dans le secteur des travaux publics. Dans quel état les collectivités locales sortiront-elles de la crise et seront-elles en mesure d'engager des travaux ?Selon la FNTP, principale organisation des entreprises de travaux publics, la crise pourrait coûter jusqu'à neuf milliards d'euros aux collectivités locales, notamment parce que l'arrêt du marché immobilier les a privées des impôts locaux qu'elles prélèvent sur ces transactions.La fédération fait déjà état d'un "trou d'air" dans les appels d'offres et estime que de nombreuses entreprises du secteur pourraient ne pas y survivre avant même la fin de l'année."Sans attendre les plans de relance qui seront discutés une fois la crise sanitaire passée, il convient de soutenir immédiatement la commande publique locale qui menace de s'effondrer", pressait-elle fin avril dans un communiqué.
Il y a 5 ans et 36 jours

Les architectes et artisans alertent le gouvernement sur la situation économique préoccupante du secteur

En effet, dans cette ordonnance, le Gouvernement considère une reprise à 100% du secteur de la construction et, de fait, impose que les délais d’études et de construction soient inchangés, en dépit de la prolongation de l'état d'urgence sanitaire.Les organisations professionnelles de la Maîtrise d’Œuvre et les entreprises artisanales du secteur estiment que les conditions de production dégradées, qui vont hélas perdurer durant l’été, ne permettront pas de tenir les délais de livraison. Financièrement, la question des surcoûts liés à la prise en compte du rallongement des plannings d’études et des chantiers, et liés à l’application des mesures sanitaires liées au Covid-19, n’est pas réglée et est non négligeable.Le secteur réaffirme sa volonté d’être consulté et de participer à un dialogue préalable avant toute ordonnance, afin d’éviter toute erreur dommageable à l’ensemble de ses entreprises. Parallèlement au maintien des dispositifs d’aides aux entreprises pour dépasser cette crise, le secteur demande la prise en compte de la date de fin de l'état d'urgence sanitaire dans les plannings des opérations.Si le texte reste en l'état et si les pénalités de retard sont appliquées, le résultat sera catastrophique à l’automne pour toutes les entreprises du secteur. Les fédérations redoutent l’effet domino qui sera terrible sur les défaillances d’entreprises de la Maîtrise d’Œuvre et du Bâtiment.Consultez ici la lettre du 30 avril adressée au Premier Ministre et signée des présidents des 5 fédérations, Régis Lambert pour l’UNGE, Patrick Liébus pour la CAPEB, Jean-Michel Woulkoff pour l’UNSFA, Dominique Millet pour le SYNAMOME et Frédéric Lafage pour la Fédération CINOV.
Il y a 5 ans et 36 jours

Avec +87% de factures impayées, la trésorerie est à nouveau un enjeu crucial pour les entreprises

Pour la première fois, l'étude « Culture cash : enjeux et perspectives de la Direction Financière » combine la perception des Directions Financières avec des données concrètes issues des comportements de paiement de plus de 1,3 million d'entreprises en France. Cette étude sur la culture du cash apporte plusieurs grands enseignements pour le Directeur Financier post-Covid-19 en France :Environ 3,5 factures sur 10 sont échues avec plus de 10 jours de retard, versus environ 2 sur 10 avant le confinement ;Le nombre de factures payées de manière hebdomadaire chute à environ 680,000 factures versus une moyenne de 780.000 avant la période du confinement, soit 12% de baisse ;Les entreprises fournissant des services et de la prestation intellectuelle subissent des retards de paiement plus importants. A l'inverse, les entreprises délivrant des biens ou du transport ont des délais plus courts ;Une meilleure implication des fonctions opérationnelles ainsi qu'une utilisation plus poussée des technologies d'automatisation et d'intelligence artificielle figurent parmi les principales pistes pour optimiser la culture cash.A l'évidence, la crise économique due au Covid-19 aura donné à la Direction Financière une nouvelle dimension. Habituellement garante de la performance de l'entreprise, elle concentre, plus que jamais, ses ressources sur la pérennité de son activité par un ajustement quotidien de la trésorerie.« La crise économique sans précédent que nous traversons replace la culture cash au centre des préoccupations des entreprises et de leurs dirigeants, à l'heure où l'accès au crédit se tend et où les organisations cherchent à préserver leurs liquidités. L'étude que nous avons conduite met en lumière le nouveau rôle que sont amenées à jouer les Directions Financières au sein de leur organisation, véritables partenaires stratégiques du dirigeant d'entreprise dans ce contexte exceptionnel », analyse Baréma Bocoum, Associé Restructuring / Deal Advisory chez KPMG France.« Trop longtemps considéré comme une variable d'ajustement du ressort exclusif d'une poignée de spécialistes, le cash doit, lui aussi sortir de son long confinement. Alors que nous assistons à une véritable crise de confiance clients-fournisseurs dans toute l'Europe, il est désormais urgent que toute l'entreprise s'empare de ce sujet hautement stratégique. La capacité des Directeurs Financiers à diffuser les outils de pilotage collaboratifs de la relation client, en s'appropriant notamment les technologies d'analyse prédictive et d'automatisation, sera un atout capital pour éviter d'amplifier l'onde de choc de cette période inédite. Cette étude sans précédent arrive à point nommé pour les y aider », observe Olivier Novasque, PDG de Sidetrade.11 jours : c'est le retard moyen constaté en matière de délai de paiementL'étude KPMG France et Sidetrade révèle une vision fine des comportements de paiement inter-entreprises sur la période de janvier 2017 à février 2020 :Près d'un tiers des factures émises sur la période ont une échéance à 30 jours, et seulement 13,2% une échéance à 60 jours ;Le délai contractuel moyen de paiement des clients (ou DSO) est de 37 jours et le retard moyen constaté de 11 jours.Or, la crise du Covid-19 et l'impact du confinement ont d'ores et déjà des conséquences majeures sur les délais de paiement, qui viennent remettre la gestion du cash au centre de la stratégie globale de l'entreprise. Les chiffres présentés ci-dessous sont issus des données transactionnelles extraites de la plateforme Sidetrade et forment un échantillon de 15 millions de factures entre le 30 décembre 2019 et le 11 avril 2020.Augmentation de 4 points du nombre de factures impayées à plus de 10 jours ou payées avec plus de 11 jours de retard ;Chute de 12% du nombre de factures payées de manière hebdomadaire durant la période de confinement.Dans ce contexte, KPMG a modélisé une étude d'impact présentant, pour une entreprise industrielle avec des clients BtoB, la situation de trésorerie durant les 3 phases identifiées de la crise (confinement, reprise d'activité post-confinement et sortie de crise modélisée à partir de novembre 2020). Les scénarios envisagés permettent d'identifier 4 enjeux majeurs pour les entreprises :Des impacts financiers et opérationnels ;Un pilotage du cash minutieux ;Des leviers clés à activer ;Des axes d'amélioration de la performance à plus long terme.Top 3 des secteurs les plus impactés par les retards de paiement : L'Éducation, l'Hébergement et la RestaurationSur la période de janvier 2017 à février 2020, certains secteurs de l'économie sont plus sensibles aux problématiques de recouvrement et d'optimisation du poste client par essence. Les termes de paiement accordés tendent majoritairement vers 30 jours, ce qui est conforme à la LME et la Loi Macron.Le délai de paiement de 60 jours nets ne concerne qu'environ 11% des entreprises étudiées. Cette pratique se raréfie, même auprès des grands comptes.Le délai de paiement de 60 jours nets est plus fréquemment utilisé par les secteurs tels que : services administratifs, industries manufacturières, ventes de biens et matériels pour l'automobile.Néanmoins, les termes de paiement se contractent mais le comportement de paiement reste stable, créant un retard de paiement moyen de 11 jours.Côté fournisseurs, certains secteurs (comme celui des entreprises délivrant des biens ou du transport) bénéficient de délais plus courts. Cela tient au pouvoir de négociation / blocage plus important dans leur cas, ainsi qu'à la réglementation (Loi Gayssot). En revanche, ce sont les secteurs de l'Éducation, de l'Hébergement et de la Restauration qui subissent des retards de paiement plus importants.Côté acheteurs, ce sont les secteurs de la Production et distribution d'énergie, ainsi que les Services financiers qui subissent des retards de paiement significatifs.Quelles pistes pour optimiser sa culture cash ?L'intégration des fonctions opérationnelles au sein des Comités Cash est un facteur clé de succès. Celles-ci permettent d'anticiper les risques de tensions de trésorerie et améliorent sensiblement la qualité des prévisions, ainsi que l'accélération du cash. Ainsi, 50% des Directions Financières interrogées déclarent posséder des prévisions de cash intégrant les fonctions opérationnelles et 70% justifient la qualité de la culture cash de leur entreprise par le niveau d'implication des opérationnels.« Les entretiens menés avec les Directions Financières confirment l'importance de l'implication des opérationnels pour atteindre un bon niveau de performance cash. Paradoxalement, seulement 25% des Directions interviewées indiquent réaliser des « Comités Cash » réguliers et structurés. Une meilleure implication de l'ensemble des acteurs opérationnels de l'entreprise, couplée à l'appui des outils technologiques, représentent un levier puissant qui permet d'améliorer la stratégie économique de l'entreprise », complète Charles Durand, Directeur de Missions Restructuring / Deal Advisory chez KPMG France.L'étude met en avant 4 best practices pour une diffusion de la culture cash optimale au service de l'efficacité financière :S'inscrire dans la stratégie de la direction générale ;Mettre en place des indicateurs expliqués, partagés et communiqués ;Créer un système d'incentive financier aligné avec l'objectif ;Mettre en place des Comités Cash structurés au bon niveau et à la bonne fréquence.Enfin, et dans un contexte désormais post-covid-19, le Directeur Financier doit s'appuyer sur le numérique pour partager la culture du cash.L'analyse des données transactionnelles via les nouvelles technologies (process mining et data analytics) permet de mettre en lumière les gisements d'opportunités et de répondre aux besoins des Directions Financières (digitalisation du processus de facturation et robotisation du processus de recouvrement, mise en place d'un outil intégré permettant d'optimiser les prévisions de trésorerie…).Les technologies Cloud contribuent également à une digitalisation rapide du processus de gestion du poste client et à une diffusion accélérée de l'information auprès de tous les acteurs en charge d'un client.
Il y a 5 ans et 36 jours

Thermor présente sa nouvelle gamme de climatisation réversible connectée Nagano

Choisir le bon climatiseur pour se sentir bien chez soiAvec NAGANO, Thermor se donne pour mission d'améliorer le confort thermique de ses clients en toutes saisons.Les raisons de s'équiper ne manquent pas tant cette gamme présente des atouts indéniables en termes de performances et de fonctionnalités.Les climatiseurs connectés NAGANO bénéficient d'une large plage de fonctionnement : de -20°C à +43°C en été et de -20°C à + 24°C en hiver. Quelles que soient les températures extérieures, même aussi exceptionnelles soient-elles, le bien-être des occupants est assuré.Les climatiseurs connectés NAGANO mono ou multi-split (bi/tri/quadri) sont dimensionnés pour s'adapter aux petits comme aux grands espaces (jusqu'à 4 pièces).Disponibles dans des puissances allant de 2.600 W à 7.000 W en mono et de 4.000 W à 7.800 W en multi-split, ils chauffent ou refroidissent l'habitation très rapidement. Un confort absolu très appréciable.Affichant un niveau sonore de seulement 20dB(A), les climatiseurs connectés NAGANO savent se faire discrets afin de garantir la tranquillité de tous les utilisateurs.En plus d'être très efficace, la gamme de climatisation NAGANO est particulièrement esthétique avec son design élégant aux lignes épurées. Grâce à sa finition blanc mat, coloris intemporel et moderne à la fois, elle s'intègre harmonieusement à tous les styles d'intérieurs.La température parfaite en toutes saisonsLa souplesse de configuration et l'intégration de fonctionnalités innovantes offrent, incontestablement à l'utilisateur, une grande liberté et un niveau de contrôle extrêmement précis lui permettant de mieux maîtriser le confort thermique de son domicile tout en réduisant ses consommations d'énergie.la température s'ajuste au degré près, en fonction des habitudes de vie des occupants et des différents espaces de vie,la fonction Silence (quiet) bascule le ventilateur en petite vitesse et délivre un débit d'air plus faible,la fonction Intelligente (smart) mesure la température de la pièce pour adapter le confort automatiquement et garder une maison et confortable en toute circonstance,la fonction Sleep régule la température nocturne afin d'éviter un rafraîchissement ou un chauffage excessif la nuit,la fonction Timer permet aux particuliers de définir à leur guise une heure de déclenchement ou d'arrêt, un mode, une température de consigne et une vitesse de ventilation (au nombre de 3),le capteur ECOPILOT ajuste le débit d'air pour suivre ou pour éviter tout contact direct avec l'utilisateur en fonction de sa demande,le balayage à flux verticaux et horizontaux permet de répartir au mieux la fraîcheur ou la chaleur pour une homogénéité de température dans chaque pièce.Une simple pression sur les boutons de la télécommande permet de paramétrer avec une grande simplicité les commandes de l'affichage digital. Mais, l'utilisateur peut également, à distance, à partir d'un smartphone ou d'une tablette, allumer et éteindre l'appareil, modifier les réglages ou moduler la température, pièce par pièce. Il suffit pour cela de télécharger l'application Smart Clima depuis l'App Store ou Google Play.Cap sur les économies d'énergieAussi économique qu'efficace, la gamme de climatisation réversible connectée NAGANO affiche un haut niveau de classe énergétique en mode chauffage (A+++ et SCOP jusqu'à 4,6) comme en climatisation (A++ et SEER jusqu'à 8,50).Enfin, les climatiseurs NAGANO sont capables de détecter automatiquement la présence de l'utilisateur à 120° et jusqu'à 10 m. Ainsi, lorsque le capteur constate que la pièce est inoccupée, les fonctions chauffage ou refroidissement passent en mode économie (de + ou – 2°C).Installation, Formations et Stations SAV agrééesLa gamme de climatisation NAGANO s'installe très facilement. La mise en service quant à elle doit être effectuée par une entreprise disposant d'une attestation de capacité à manipuler les fluides frigorigènes. Si l'entreprise qui installe la climatisation de dispose pas de cette attestation, Thermor s'appuie sur un réseau de 120 stations SAV agréées pouvant assurer la mise en service et le dépannage des produits Thermor.Et pour accompagner encore davantage la filière professionnelle Thermor propose des formations, une assistance technique, un SAV sous 24 H, et une aide au dimensionnement. A ce sujet, Thermor vient de mettre en ligne une application mobile totalement gratuite (disponible sur l'App Store et Google Play via les mots clés « Thermor » ou « Climatisation » permettant de dimensionner précisément une installation de climatisation réversible.Une promotion exclusive pour les installateurs jusqu'au 31 Juillet 2020Enfin, pour compléter son dispositif de lancement, Thermor propose jusqu'au 31 Juillet 2020, une offre à destination des installateurs, soit 150€ TTC remboursés sur la 1ère installation d'une climatisation NAGANO.Une marque connue et reconnue, des fonctionnalités innovantes, un design réussi et un bouquet de services pour accompagner ses clients : autant d'atouts qui devraient permettre à Thermor de faire une belle entrée sur le marché de la climatisation !
Il y a 5 ans et 36 jours

La Tour Sigma à Dijon accueille ses premiers locataires, la phase 2 des travaux démarre

Les équipes de Bouygues Bâtiment Nord-Est et Linkcity Nord-Est mènent, depuis début 2019, le chantier de rénovation de la Tour SIGMA, située au pied de la gare TGV de Dijon. L'opération a repris le 15 avril après 1 mois d'arrêt dans le respect strict des conditions d'hygiène et de sécurité. La 2ème phase de réhabilitation de cet immeuble d'affaires d'environ 10 000 m² de bureaux sur 11 étages est en cours.Le 2 décembre 2019, la 1ère phase du chantier s'est achevée avec la livraison du bâtiment SIGMA II de 2 777 m² sur 2 étages.Linkcity, filiale de développement immobilier du groupe Bouygues Construction, a donné un second souffle à ce bâtiment emblématique situé au cœur de Dijon.« Certifié BREEAM New Construction Niveau Good pour ses performances environnementales et le bien-être au travail de ses usagers et au niveau Bâtiment Basse Consommation Rénovation, la Tour SIGMA est parfaitement adaptée aux besoins des entreprises locales. La location quasi-totale des surfaces de l'ensemble illustre la réussite de ce projet. Sa requalification en dehors du champ des Immeubles à Grande Hauteur et ses performances énergétiques permettent de proposer aux occupants un niveau de charges maitrisé, couplé à un loyer en adéquation avec le marché local » témoigne Victoire Guigues, Responsable de Programmes chez Linkcity Nord-Est.Bien que la majorité des surfaces de bureaux soient aujourd'hui louées, des surfaces locatives sont encore disponibles pour intégrer le bâtiment SIGMA II.Deux espaces de 470 m² et 270 m² à vocation tertiaire sont disponibles.Informatique Banque Populaire (IBP) installera quelques 300 collaborateurs de son site de Longvic, l'un des six sites de la filiale informatique, dans la Tour SIGMA.
Il y a 5 ans et 36 jours

Bouygues annonce une perte nette trimestrielle creusée par la pandémie

Le groupe a signé une perte trimestrielle de 204 millions d'euros, nettement creusée par rapport aux 59 millions enregistrés un an plus tôt. Ses revenus ont décliné de 9% à 7,22 milliards.Ces résultats "reflètent les premiers effets de la pandémie de Covid-19", souligne Bouygues dans un communiqué.Il n'est certes pas rare que le groupe soit dans le rouge au premier trimestre, car l'activité de sa filiale Colas, spécialisée dans les travaux routiers et ferroviaires, est très saisonnière.Mais, par rapport à un an plus tôt, sa perte est d'une autre ampleur en raison de la crise du coronavirus qui a privé le groupe de 750 millions d'euros de revenus.Les effets sont surtout violents dans la construction, dont les revenus chutent de 12% alors que les chantiers français sont tombés au "quasi-arrêt" mi-mars avec le début du confinement décrété contre la propagation du coronavirus.Désormais, "depuis la mi-avril, les activités de construction redémarrent progressivement leurs chantiers en France", mais "le rythme de reprise est conditionné notamment à l'accord des clients", détaille le groupe, soulignant le coût élevé des mesures sanitaires.Pour l'heure, Bouygues, qui prévient que ses résultats souffriront plus lourdement au deuxième trimestre, ne donne pas de nouvelle prévision annuelle, après avoir renoncé en mars à ses précédents objectifs dans les premières semaines de la crise en France.Le groupe obtient néanmoins un soutien relatif de son autre grande branche, les télécoms, dont les revenus ont progressé (+2,5%) et où il a gagné de nouveaux abonnés dans le fixe comme le mobile."Les résultats commerciaux et financiers de Bouygues Telecom sont faiblement affectés par le Covid-19 au premier trimestre 2020", souligne le groupe, même si la crise lui a coûté une vingtaine de millions d'euros dans le secteur à cause surtout de la fermeture de boutiques.Contrairement à ses deux grands concurrents, Eiffage et Vinci, Bouygues est actif dans les télécoms alors qu'il n'exploite quasiment pas d'autoroutes ou d'aéroports, des secteurs particulièrement exposés aux restrictions sur les déplacements.
Il y a 5 ans et 36 jours

Covid-19 : L'UNICEM présente au gouvernement des mesures pour une relance résiliente de l'activité

Dans ce contexte inédit, l'UNICEM a proposé au gouvernement, il y a quelques jours, des pistes d'action pour garantir la reprise de l'activité avec des mesures de court terme.Dans la continuité, l'UNICEM a élaboré des propositions pour un plan de relance de l'activité à moyen et plus long terme.Aujourd'hui, la fédération insiste sur la nécessité d'assurer une relance cohérente avec les enjeux de transition écologique et l'adaptation des villes et des territoires au changement climatique, tout en accentuant notre résilience et en tirant les enseignements de cette crise, avec une place toujours plus importante accordée à la responsabilité sociale des entreprises.L'UNICEM invite le gouvernement à décider la mise en œuvre de mesures fortes et concrètes, parmi lesquelles :Réaliser des infrastructures et des aménagements collectifs nécessaires à un développement de l'économie compatible avec le respect de l'environnement et la santé des concitoyensLa construction et les travaux publics doivent être relancés en suivant deux priorités :Un ambitieux programme d'entretien et de rénovation :des infrastructures routières structurantes, y compris les ouvrages d'art, des voies navigables et du réseau ferroviaire afin de permettre une augmentation du trafic marchandises ;du patrimoine historique bâti, domaine important pour l'industrie française de la pierre ornementale, et la sauvegarde de savoir-faire nationaux.Un plan d'investissement massif en faveur :de l'extension et la rénovation des infrastructures nécessaires à la réalisation des missions de service public (hôpitaux, EHPAD, établissements scolaires, centres de recherche et cités administratives…) ;de l'extension des infrastructures adaptées aux nouvelles mobilités (infrastructures cyclables, transports en commun urbain et interurbain, mobilités électrique ou hydrogène, développement de la mobilité connectée et autonome) ;de la modernisation et du développement du parc de logements sociaux ;de la construction d'ouvrages qui favorisent la résilience de nos villes face aux inondations et aux vagues de chaleur ;du développement des contournements urbains pour améliorer la sécurité des populations et la qualité de l'air dans les villes et villages.Faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et le mieux-disantL'UNICEM souhaite que soit réengagé le débat quant aux règles européennes des marchés publics afin que la commande publique puisse favoriser, lorsque cela est possible, le recours aux produits et matériaux locaux ou à des entreprises engagées dans une démarche responsable (labels RSE, ISO 14 001, ISO 26 000, labels sectoriels…).Accélérer le développement de l'économie circulaireLa filière de recyclage et de valorisation des déchets inertes du bâtiment est équilibrée économiquement et performante sur le plan environnemental. Le taux de recyclage de la filière dépasse les objectifs de la directive européenne : le seuil des 70% de recyclage et valorisation est d'ores et déjà atteint. Les déchets recyclables sont recyclés à hauteur de 80% et ils couvrent 28% des besoins en granulats pour la construction. L'UNICEM propose d'aller encore plus loin dans la performance du recyclage en s'appuyant sur ce modèle qui fonctionne. La fédération est prête à contractualiser avec les collectivités et les pouvoirs publics un objectif d'amélioration de la couverture du territoire en points de collecte visant à atteindre en trois ans un taux de recyclage de 95%. Elle a déjà commencé à agir dans cette direction en signant une convention avec la CAPEB pour accompagner les artisans dans l'amélioration du recyclage des déchets du bâtiment et la lutte contre les dépôts sauvages.Garantir une fiscalité environnementale réellement favorable à la transition écologique et profitable à tous les territoiresLes entreprises adhérentes à l'UNICEM sont convaincues de la nécessité d'une fiscalité incitative, cohérente avec les moyens humains, matériels et financiers dont elles disposent, en faveur de l'atteinte des objectifs de l'Accord de Paris. Cette fiscalité incitative, ou ayant vocation à susciter une évolution des pratiques en faveur de l'environnement, doit cependant être soumise à l'existence d'une alternative à ces dernières.L'UNICEM propose qu'une part significative des taxes environnementales soit réorientée vers les territoires qui accueillent leurs activités. Ceci constitue un préalable nécessaire :A l'acceptabilité, donc la pérennité, des activités industrielles ;Au maintien des budgets de nos communes, donc à leur investissement dans les leviers humains et infrastructurels sources de valeurs pour l'ensemble de notre pays. « Avec ce plan pour une relance résiliente, notre ambition est de proposer au gouvernement des mesures fortes et concrètes qui permettraient au tissu économique de rattraper une partie de l'activité perdue et d'accélérer la transition écologique et l'adaptation de nos villes et de nos territoires au changement climatique », conclut Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM.
Il y a 5 ans et 39 jours

Covid-19 : les médecins du travail peuvent prescrire des arrêts de travail, mais ne feront pas de tests

Cette possibilité avait été prévue dans une ordonnance début avril.Les médecins du travail, qui ne peuvent pas prescrire des arrêts de travail contrairement à un médecin traitant, peuvent désormais le faire pour les "personnes atteintes ou suspectées d'infection au Covid-19, ou faisant l'objet de mesures d'isolement, d'éviction ou de maintien à domicile".En revanche, il n'est plus question de les autoriser à pratiquer des tests, comme le prévoyait l'ordonnance en vue, expliquait alors le ministère du Travail, "d'associer les services de santé au travail à une politique de tests plus massifs dans une perspective de sortie de confinement".Sur ce sujet, le ministère renvoie désormais au "protocole de déconfinement" diffusé la semaine dernière qui "interdit" les campagnes de dépistage en entreprise, comme avait commencé de le faire l'entreprise Veolia. Le Crédit mutuel et Engie se sont ravisés après avoir envisagé de mener de telles campagnes.Les services de santé au travail, qui représentent environ "12.000 personnes" selon le ministère, seront "recentrés" sur "les messages de prévention" afin de lutter contre le coronavirus, et sur l'application des guides de bonne pratique des différents métiers.Selon l'ordonnance, ils pourront aussi "suspendre certaines visites médicales obligatoires" et "privilégier les visites d'embauche et celles des personnes affectées à des postes à risque" notamment.Selon le texte de l'ordonnance, ils seront aussi chargés de "l'accompagnement des entreprises amenées, par l'effet de la crise sanitaire, à accroître ou adapter leur activité", et ce dans un délai fixé au 31 août 2020.
Il y a 5 ans et 39 jours

Covid-19 : l'Assemblée valide de nouvelles adaptations du droit du travail

Le but est "d'éviter les ruptures brutales" de contrats au moment où l'économie "repart", avait déclaré jeudi la ministre du Travail Muriel Pénicaud, au début de l'examen en première lecture du projet de loi composite relatif à "diverses dispositions liées à la crise sanitaire".Les députés ont adopté un amendement du gouvernement qui permet, par "accord d'entreprise", de fixer un nombre de renouvellement des contrats à durée déterminée (CDD) et contrats d'intérim à un niveau autre que celui prévu par accord de branche ou par la loi.Mme Pénicaud a souligné la "condition très importante de l'accord majoritaire" d'entreprise et les "garde-fous": cette "mesure n'existe que jusqu'au 31 décembre, elle accompagne la reprise" et il y a une "limite totale de 18 mois pour les contrats cumulés".Cette diposition était initialement renvoyée à une ordonnance.Des députés LREM ont défendu en vain, par la voix de Jacques Maire, le maintien de la "supériorité des accords de branches". "Si la branche se mobilise, il ne faut pas y déroger", a insisté ce "marcheur", à l'unisson de députés PS."Vous souhaitez précariser les salariés en permettant aux employeurs de déroger au nombre de renouvellement de CDD et contrats précaires", avait aussi dénoncé plus tôt l'insoumis Loïc Prud'homme, y voyant un "nouveau cadeau au patronat"."Nous pensons que la précarité doit être l'exception", avait renchéri Sébastien Jumel (PCF).Sur l'activité partielle, qui concerne actuellement 12,4 millions de salariés, le texte habilite le gouvernement à adapter les règles "aux caractéristiques des entreprises", au secteur ou aux catégories de salariés.L'objectif est de "moduler" le dispositif notamment pour "maîtriser la dépense publique", tout en tenant compte de certains secteurs comme l'hôtellerie et la restauration qu'il convient de "protéger plus fortement", a indiqué la ministre.Un amendement LREM a été adopté pour moduler l'activité partielle en "fonction de l'impact économique de la crise sanitaire" sur les entreprises, la ministre estimant qu'il va permettre de réagir "avec souplesse".Les communistes sont revenus inlassablement à la charge en vain pour avoir des détails sur la "réduction de voilure" annoncée du chômage partiel, rejoints notamment par le LR Antoine Savignat demandant que les élus soient "éclairés".Comme annoncé par le gouvernement la semaine dernière, un amendement prévoit aussi que le chômage partiel sera pris en compte pour la retraite de base. Il a reçu un soutien de tous les bancs.Les députés ont aussi temporairement relevé le plafond du temps de travail des étudiants étrangers de 60 à 80% d'un temps complet, en invoquant notamment leurs besoins financiers.
Il y a 5 ans et 39 jours

Covid-19 : La FFB interpelle le gouvernement et demande des compensations pour amortir les surcoûts des chantiers liés à la crise

La reprise des chantiers ne pourra pas se faire comme avant, en raison de l'application des préconisations sanitaires publiées par l'OPPBTP, dont le respect, indispensable, entraîne un allongement des délais et d'importants surcoûts d'exécution (mise en sécurité du chantier et du matériel, gardiennage, perte de rendement du fait des nouvelles conditions de travail, mobilisations supplémentaires de personnel et de matériels, variations du coût des matières premières ou de produits manufacturés, etc.).Redonner plein effet aux pénalités de retard, dans ce contexte, par une ordonnance prise sans associer les principaux acteurs et employeurs du secteur est d'une grande injustice.Aujourd'hui, la FFB interpelle le gouvernement sur la nécessité de prendre en compte les surcoûts liés à la Covid-19 que ne peuvent supporter les artisans et entrepreneurs, tant en marchés publics qu'en marchés privés.Des solutions existent, notamment la compensation des surcoûts de la Covid-19 par l'application systématique au prix des marchés d'un coefficient d'imprévision et l'annulation pendant quelques mois des charges sociales patronales.Pour Jacques Chanut, président de la FFB : " Le bâtiment avait été entendu sur le fait de décorréler l'instruction des permis de construire de la fin de l'état d'urgence sanitaire, mais les pouvoirs publics ont profité de cela pour décorréler également les délais de chantiers, sans donner de message clair à ce stade sur la nécessaire répartition des surcoûts de la Covid-19. Ce sujet important est aujourd'hui d'une grande priorité pour prévenir les dépôts de bilan des artisans et entrepreneurs du bâtiment, leur permettre de surmonter cette crise et participer, sur tous nos territoires, à la nécessaire reconstruction économique et sociale de notre pays."
Il y a 5 ans et 39 jours

Comment mieux isoler son domicile contre le bruit ?

Le bruit que font les enfants, la télévision allumée à toute heure ou la pratique du sport dans le salon augmentent le bruit dans les maisons, ce qui rend le travail à domicile plus difficile. Ne pas disposer d’un bon confort acoustique peut réduire notre concentration jusqu'à 48%, comme le souligne ROCKWOOL, leader de la fabrication d’isolants en laine de roche, un matériau durable et recyclable.Nous avons en tête que notre santé ne dépend que du régime alimentaire ou de l'exercice physique que nous faisons. Pourtant, un environnement bruyant peut causer, par exemple, des problèmes cardiaques. De plus, le bruit augmente le stress de 27% et diminue la productivité de 12%. Face à cette situation, améliorer l'acoustique des bâtiments en utilisant une isolation en laine de roche est une bonne méthode, car elle agit comme une barrière antibruit, isole et contrôle les vibrations. En raison de ses propriétés, ce matériau réduit l'impact acoustique provenant de l'extérieur ou du bâtiment lui-même.Le bruit, une nuisance invisibleLorsque nous choisissons une maison, nous le faisons en fonction du prix, de l'emplacement et des critères esthétiques, mais nous ne tenons généralement pas compte du confort acoustique qu'elle peut offrir. En réalité, c'est essentiel, car nous passons la majeure partie de notre temps à l'intérieur ; aujourd’hui, avec le confinement, ce phénomène a augmenté. Par conséquent, il est essentiel de miser sur des bâtiments durables, sûrs et confortables, pour ainsi augmenter la qualité de vie.La laine de roche, qui est au cœur des produits ROCKWOOL, est un matériau isolant et versatile qui absorbe le bruit. Son utilisation vous permet d’éviter d’entendre les pas des voisins sur le sol, les conversations dans la pièce d’à côté ou le déplacement de meubles, entre autres. Par conséquent, isoler correctement son logement est nécessaire pour se concentrer, être plus efficace au travail et être plus détendu.Comment isoler son appartement si les co-propriétaires s'opposent à la rénovation de l'immeuble ?Il n'est pas facile de convenir avec les voisins d'effectuer des travaux dans le bâtiment. Pour isoler votre appartement lorsque les voisins s'opposent à la réhabilitation complète du bâtiment, vous pouvez avoir recours à l'isolation par l'intérieur. Grâce à cette technique, il est possible de rénover uniquement l’appartement lui-même afin d’améliorer son confort acoustique et thermique. L'isolation en laine de roche, en raison de sa densité élevée est extrêmement résistante à la circulation de l'air, ce qui réduit et absorbe le bruit, rendant calmes les espaces auparavant bruyants.
Il y a 5 ans et 39 jours

Covid-19 : Télétravail, "open space", "coworking", la crise sanitaire change la vie de bureau

Selon la dernière édition, datant de 2017, du baromètre de la qualité de vie au bureau, réalisé par TNS Sofres et Actineo, trois actifs sur cinq (65%) travaillant au bureau sont dans un espace fermé, 29% dans un espace collectif ouvert (ou "open space") et 6% sont sans poste attitré (bureau partagé ou "desk-sharing").Sur les 65% qui sont en bureau fermé, 32% sont seuls (proportion qui monte à 77% chez les cadres dirigeants et 46% chez les cadres intermédiaires) et 33% sont dans un bureau de plus de deux personnes (36% des employés).Dans le contexte post-covid, "les entreprises vont être obligées de repenser leur organisation. Toucher aux environnements de travail est une question sensible" pour Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT, qui prévient que beaucoup va dépendre "de la qualité du dialogue social". "Il faut que l'employeur assume ses responsabilités en matière de sécurité, qu'il informe et forme ses salariés", insiste Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT.Les bureaux en plateau ouvert ont été fustigés dans le livre à succès "L'open space m'a tuer" paru en 2008 sous les plumes de Thomas Zuber et Alexandre des Isnards (Pocket). Le sociologue du travail Alain d'Iribarne les a qualifiés de "fabrique du contrôle social" où "chacun se surveille, écoute les conversations des autres". Ils vont devoir être repensés, assure l'architecte et psychologue du travail Elisabeth Pélegrin-Genel. "L'open space a été densifié au fil des années, on a entassé les gens pour économiser des mètres carrés. On va devoir +dédensifier+ et revenir à quelque chose de sans doute beaucoup plus agréable car on ne sera pas collé les uns contre les autres."Pas "la fin du bureau"Auteur en 2016 du livre "Comment (se) sauver (de) l'open space ?" (Editions Parenthèse), elle se dit aujourd'hui "assaillie de sollicitations pour installer des plexiglas" sur les plateaux de travail. "Comme dans +Playtime+ de Jacques Tati. J'espère que ce ne sera que temporaire, qu'on ne va pas finir par vivre chacun dans son scaphandre, à deux mètres les uns des autres..." Dans ce contexte, le bureau partagé "peut devenir une bonne solution de par sa facilité d'entretien" car il est plus facile de désinfecter un poste de travail vide de tout effet personnel, estime Mme Pélegrin-Genel.Le cotravail (ou "coworking") permet pour sa part de renouer avec une ambiance de bureau dans des espaces dédiés, partagés par plusieurs entreprises, plus proches du domicile, permettant d'éviter des heures de trajet."Le coworking est une alternative au domicile" pour Odile Duchenne, directrice générale d'Actineo, observatoire de la qualité de vie au travail, tout en permettant ce "travail à distance, grand gagnant" de cette crise.Selon Patrick Conjard, de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), le "travail hors les murs", qui concernait 7% des salariés avant la crise et 30% (un peu plus de 7 millions) pendant, "bouleverse les pratiques managériales" appelées à "gérer les collectifs en présence et à distance"."0n va de plus en plus travailler ailleurs que dans les immeubles de bureau", ajoute Mme Duchenne, mais "cela ne veut pas dire la fin du bureau". Pour la dirigeante d'Actineo, "l'entreprise sera le lieu où l'on vient pour les réunions, le partage, la créativité". Cela impliquera l'aménagement de "salles de réunion plus grandes, plus hautes de plafond, plus aérées". Une chose est certaine pour Odile Duchenne : "la crise marquera ces lieux".
Il y a 5 ans et 39 jours

ISOcomble sur les starting blocks pour la reprise d'activité

Cette période de crise sanitaire aura été un véritable défi pour bon nombre d'entreprises. Cependant, des dispositifs d'aide ainsi que des initiatives de la part de certaines sociétés ont permis de faire face à certaines difficultés. C'est pourquoi ISOcomble a particulièrement mis l'accent sur l'accompagnement complet de son réseau mais aussi auprès des particuliers, afin de préserver la santé et le bien-être de chacun malgré les tensions existantes.Suite à l'annonce du confinement et à la fermeture des agences, Stéphane Lagneaux, Directeur réseau ISOcomble, a tenu à garder un lien régulier avec les franchisés, en les informant par téléphone ou par email sur toutes les démarches possibles susceptibles de les aider. Puis, selon le souhait et la capacité de chacun, des chantiers ont pu reprendre chez les particuliers, en respectant à la lettre les mesures d'hygiène et de sécurité via les préconisations de l'OPPBTP (L'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics). Stéphane Lagneaux précise : « Avant toute intervention, les équipes veillent à obtenir de la part du client la garantie de non contamination par le Covid-19 ainsi qu'un accord d'intervention. Nous insistons également sur la nécessité d'interagir le moins possible avec les experts ISOcomble sauf si nécessaire au moment de la signature des fins de travaux ou lors de l'état des lieux, en respectant les gestes barrières et en portant l'équipement de sécurité indispensable. »Grâce à des dispositifs clairs et précis informant les clients de manière détaillée sur le déroulement de la future intervention des équipes ISOcomble, tous les chantiers initialement prévus ont pu aboutir, soit un par jour par franchisé, et ce, dans de bonnes conditions sans que la qualité du travail effectué ne soit altérée. Par ces différentes actions, l'enseigne met en lumière ses atouts essentiels : la qualité des relations humaines via un accompagnement quotidien, l'ancrage local des agences de proximité ISOcomble et la qualité des travaux réalisés par des experts qualifiés pour rendre les habitats plus sains.Cela fait déjà plusieurs semaines que l'enseigne prépare sa reprise d'activité totale pour revenir au plus vite à des niveaux d'activité important. Dans ce sens, le réseau a axé ses réflexions autour d'actions de communication spécifiques permettant de valoriser le concept écologique, en plus de rappeler que l'opération « Coup de Pouce Isolation » se poursuit pour une isolation à partir de 1 euro.Un accent mis sur la communication digitaleEn vue d'optimiser la reprise d'activité totale des agences de proximité dès le 11 mai, le réseau a choisi d'accompagner ses franchisés sur tous les fronts. Notamment sur le volet digital avec un lancement prochain de campagnes SMS géolocalisées ainsi que des envois d'emailings ciblés, venant soutenir l'ancrage local des 20 agences existantes. Ces actions seront réalisées dans le but de gagner davantage en contacts qualifiés et d'accompagner au mieux l'ensemble du réseau en cette période transitoire. C'est pourquoi ISOcomble entend davantage occuper le terrain digital, plus que jamais dans l'air du temps, en accentuant sa présence sur les réseaux sociaux.Ces opérations ont pour but de se rapprocher des consommateurs vivant à proximité des agences et également de les rassurer sur les bonnes pratiques en cette période de reprise.Des atouts essentiels assurant la réussite du réseauTout en s'adaptant aux exigences actuelles face au contexte sanitaire, les équipes continuent d'assurer une isolation de qualité avec l'isolant le plus performant et durable existant sur le marché, ISOtextil, fabriqué à partir de chutes de vêtements neufs recyclés. Par ailleurs,il bénéficie d'un atout supplémentaire et non négligeable, une garantie de 15 ans, unique sur le marché.De plus, afin de répondre aux besoins des particuliers et s'adapter à tous les budgets, l'opération « Coup de Pouce Isolation » via les mécanismes de Certificats d'Economie d'Energie (CEE) se poursuit. Celle-ci participe amplement à la progression des agences ISOcomble tant en franchise qu'en succursale, témoin de l'engouement des consommateurs souhaitant bénéficier d'une isolation de qualité effectuée par des experts qualifiés et de proximité, à un prix minime.
Il y a 5 ans et 39 jours

La tuile Ténord Huguenot d'Edilians certifiée NF Faible Pente

L'unique modèle petit moule du marché certifié NF FPDernière née de la gamme des tuiles petits moules à relief d'EDILIANS, la TÉNORD Huguenot est une tuile à emboîtement produite dans le site de Wardrecques au cœur de l'Audomarois, dans les Hauts de France.Caractéristique des toitures de la région Nord, elle est la première et la seule tuile petit moule du marché à bénéficier de la certification NF Faible Pente et s'ajoute aux 12 modèles déjà certifiés d'EDILIANS. Sans aucune modification des pureaux de pose, la TÉNORD Huguenot peut être mise en œuvre jusqu'à 19% de pente ce qui autorise son installation sur des toitures plus plates, un atout pour répondre aux exigences des projets architecturaux plus contemporains.Une esthétique traditionnelleGrâce à un procédé de fabrication innovant sur moule en plâtre, la TÉNORD Huguenot offre un aspect de surface parfaitement lisse et une haute qualité de finition. Avec son nez fin, son cornet étroit et ses demi-lunes, son design respecte les codes traditionnels des toitures du Nord.S'inscrivant résolument dans le patrimoine historique de sa région, la TÉNORD Huguenot se décline dans une palette de 4 teintes brillantes (Flammé Rustique, Rouge, Anthracite, Terre d'Amarante) qui apportent une touche de modernité.Un jeu double et une pose simpleAux performances techniques élevées, la tuile TÉNORD Huguenot possède un double jeu de pose inédit de 20 mm longitudinal, au niveau du pureau, et de 4 mm latéral. Cette qualité de conception garantit une flexibilité de pose optimale ainsi qu'une simplicité d'installation en rénovation comme en neuf. En construction, son pureau maximum de 270 mm fait de la TÉNORD Huguenot la plus économique des tuiles du Nord (jusqu'à 18,7 tuiles au m²).Dotée d'un système de double emboîtement et recouvrement au service d'une étanchéité irréprochable, la tuile TÉNORD Huguenot peut être associée aux autres solutions pour la toiture et l'éco-habitat d'EDILIANS, telles que les accessoires (rive, plain plan, faîtage) et les écrans de sous-toiture.
Il y a 5 ans et 39 jours

Les revenus d'Eiffage déjà affectés par le Covid-19 au 1er trimestre

Entre janvier et mars, le groupe, numéro 3 du BTP français derrière Bouygues et Vinci, a dégagé un chiffre d'affaires de 3,74 milliards d'euros, soit une baisse de 4,3% par rapport à un an plus tôt."La croissance enregistrée par le groupe au cours des deux premiers mois de l'année a laissé place à une chute brutale d'activité dès la mi-mars, à la suite des mesures mises en place pour limiter la propagation" du Covid-19, a résumé Eiffage dans un communiqué.Le groupe est affecté à deux titres. Ses chantiers ont été perturbés par le contexte sanitaire et son autre grande activité, l'exploitation d'autoroutes, a pâti de la réduction drastique des déplacements.Par contraste avec son concurrent Vinci, il n'a en revanche qu'une petite présence dans les aéroports et celle-ci se concentre en France, alors que de nombreuses incertitudes pèsent encore sur les voyages internationaux.Pour la suite, Eiffage, qui avait déjà annoncé que ses revenus et ses bénéfices baisseraient cette année, l'a confirmé, sans donner de nouvelle précision."Il apparaît difficile de projeter l'incidence de cette situation sur les résultats du groupe en année pleine", a-t-il conclu, prévenant d'une "forte dégradation d'activité attendue au deuxième trimestre".
Il y a 5 ans et 39 jours

La solution d'ITE Myral plébiscitée sur les chantiers C.O.B pour ses qualités esthétiques et sa facilité de pose

Les deux maîtres d'ouvrage ont été accompagnés pas à pas par les équipes (chargé d'affaires, bureau d'études, formation) de l'industriel pour un résultat final en parfaite adéquation avec leurs objectifs environnementaux et esthétiques. Alors que le matériau bois est en nette progression dans le bâtiment en France (+19.4% PDM dans le collectif), la solution d'ITE Myral est parfaitement compatible avec ce type de projet tant sur le plan technique qu'esthétique grâce à un système de fixation unique. Cette compatibilité s'accompagne d'une grande facilité de mise en œuvre permettant de respecter des délais ambitieux.Le Groupe scolaire Simone Veil labellisé E3C1, Argenteuil (95)L'architecte en charge du projet, Joël Mischke, souhaitait faire oublier l'image de l'ancien site industriel sur lequel le groupe scolaire est maintenant implanté. Au total, l'ensemble livré en septembre dernier est d'une surface de 5 833 m² et s'inscrit dans une démarche environnementale très forte, qui s'est concrétisée par l'obtention du label E+C- avec un niveau E3C1.Les choix des matériaux utilisés par l'architecte se sont tournés vers cet objectif, notamment avec le bois. Pour le revêtement de façade, Joël Mischke a trouvé dans la solution Myral un bardage compatible avec son projet, et qui puisse laisser libre court à sa créativité grâce à la large gamme de finitions proposées. « Pour la plus grande partie des bardages, j'ai donné la priorité au blanc, le zinc patina est utilisé en R+2 pour marquer quelques points singuliers comme le logement du gardien, et avec le poli miroir, j'ai obtenu un reflet du ciel très intéressant qui permet de casser l'effet de masse de l'ensemble… ». Chaque étage de l'édifice est paré de bardages aux finitions et coloris différents, offrant à l'ensemble un jeu de volumes intéressant. Si l'architecte a été convaincu par le rendu esthétique de la solution Myral, il a tout autant apprécié la facilité de mise en œuvre du revêtement de façade, grâce à ses panneaux facilement manipulables. Ils ont permis de gagner du temps dans le déroulement du chantier et d'avoir le bâtiment prêt pour la rentrée 2019. La Société Normande Poulingue, spécialisée dans la conception et réalisation sur le marché de la construction bois, représentée sur site par Mr Baugard Antoine, a mis en œuvre avec brio l'ensemble des façades. La facilité et la rapidité de mise en œuvre ont permis à l'entreprise de réaliser les bardages en part propre en évitant la sous-traitance.Un immeuble bas carbone pour répondre aux exigences du futur, Méricourt (62)L'immeuble est un ensemble de 3 étages réalisé dans le cadre d'un éco quartier qui comprend 36 logements. Sur ces bâtiments, la solution Myral en pose bardage ventilé a été choisie pour une surface totale de 1 858 m². Dans une logique d'aménagement innovant, le maire de Méricourt souhaitait une qualité de bâti qui réponde aux exigences du futur. Le cahier des charges visait à obtenir un bâtiment bas carbone à haute performance énergétique. Objectif atteint, puisque l'immeuble arrive aujourd'hui à une base RT 2012 -20%.Martial Schillinger est le promoteur à l'origine du projet, accompagné par le Groupe Alsacien Mathis, spécialiste en construction bois en conception réalisation. Ils ont été séduits par la facilité de mise en oeuvre de la solution Myral grâce aux lames d'un seul tenant de 10.86 mètres sur toute la hauteur du bâtiment, et au système de fixation simple et non apparent. Le large choix de finitions a permis de donner du caractère à l'ensemble : « L'esthétisme plaisait à tout le monde. Ces revêtements métalliques changent un peu de ce que l'on a l'habitude de voir : il s'agit d'un vrai parti-pris esthétique ». Le choix s'est porté sur des panneaux aspect zinc et aspect or pour faire le contraste avec la rythmique bois autour de l'immeuble. Alors que les bâtiments en béton autour de l'immeuble sont parés d'un revêtement bois, cet immeuble, le seul avec une structure 100% bois, est couvert d'un revêtement métallique, en faisant un bâtiment totémique de la ZAC. Le mariage entre les parements aspect or et aspect zinc confère une véritable signature architecturale à l'ensemble.« Les élus et l'agence d'Architecture Houyez apprécient le niveau de qualité perçu. Et cela nous a conforté dans notre volonté d'inclure cette solution dans nos futurs programmes. Soit en 100%, soit en mix avec d'autres produits.» - Martial Schillinger, promoteur construction bois à l'origine du projet de Méricourt
Il y a 5 ans et 40 jours

Covid-19 : Apave et AFNOR lancent un label dédié à la sécurité sanitaire

Objectif : inspirer confiance, avec la délivrance d'une attestation et sa déclinaison visible (macaron) attestant qu'une entreprise de BTP applique à la lettre les règles sanitaires spécifiques au Covid-19.Comme de nombreux autres secteurs de l'économie française, les acteurs du BTP reprennent progressivement leurs activités après près de deux mois de crise sanitaire, mais doivent le faire en appliquant les mesures de protection contre le Covid-19 sur le lieu de travail et sur les chantiers. Pour tous ceux qui désirent montrer qu'ils les appliquent scrupuleusement, et ainsi rassurer leurs interlocuteurs et leurs clients, la vérification sur site par un organisme reconnu tierce partie est une excellente solution. Avec, si l'exercice est concluant, l'octroi d'un label reconnaissant ces bonnes pratiques. L'entreprise bénéficie ainsi du regard affûté d'un évaluateur impartial.Pour développer ce label, AFNOR Certification et Apave Certification, deux acteurs majeurs de la certification dans le secteur de la construction, ont bâti un cahier des charges adapté à la vérification des dispositions prises au niveau des entreprises (bureaux, dépôts et ateliers des entreprises, chaînes logistiques d'approvisionnement des matériaux ) et des chantiers (bases vie, bungalows de chantier ...) en capitalisant sur des documents sectoriels comme le guide de l'OPPBTP et les fiches métiers de la Direction Générale du Travail (DGT). Les évaluateurs missionnés dans les entreprises qui en feraient la demande s'y sont formés. « Je me réjouis de ce partenariat entre deux acteurs de premier plan, tous les deux tiers de confiance auprès des acteurs économiques du secteur de la construction et désireux d'amorcer une reprise saine, ambitieuse et résiliente, de nature à rassurer collaborateurs, clients et partenaires et qui doivent reprendre leurs chantiers dans les meilleures conditions », commente Franck Lebeugle, Directeur général d'AFNOR Certification.« Dans le contexte de reprise d'activités post crise Covid-19, ce partenariat entre Apave et Afnor est une excellente nouvelle. Nos équipes ont à cœur d'accompagner le secteur du BTP dans cette période si particulière. La mise à disposition de nos compétences communes et complémentaires en Certification, Bâtiment et Génie Civil et QHSE, s'inscrit dans la volonté commune de nos structures d'accompagner la reprise d'activités en toute sécurité et de soutenir la relance économique qui y est associée », déclare Philippe Maillard, Directeur général d'Apave.
Il y a 5 ans et 40 jours

Covid-19 : Face à la crise, travailler plus ou travailler moins ?

Sur le temps de travail, le Medef a tiré le premier il y a un mois par la voix de son président, Geoffroy Roux de Bézieux, qui a estimé qu'il faudrait "poser la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés" pour accompagner la reprise.Devant le tollé -- "indécent" a claqué le numéro un de la CFDT Laurent Berger-- il a vite remballé sa proposition, aussi promue par l'Institut Montaigne.Sauf que depuis, des mauvais chiffres des demandeurs d'emplois sont arrivés, les prévisions de croissance plongent (-6 points de PIB pour les deux mois de confinement) et la crise de l'emploi se profile.Les idées ressortent.Si la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, martèle depuis deux mois que l'exécutif fait tout pour éviter les licenciements, elle a discrètement lâché cette semaine qu'elle ne pouvait "pas affirmer qu'il n'y aurait pas de licenciements dans les entreprises en difficulté".Vieux routier des relations sociales en France, et ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie s'est même étonné de ne voir "personne anticiper" les plans sociaux, et la situation des entreprises qui seront face à des "marchés durablement réduits".Lui pronostique la disparition de "dizaines de milliers, et probablement des centaines de milliers d'emplois". Si bien qu'il préconise de revoir "d'urgence" les règles des plans sociaux pour les entreprises les plus en difficultés, et pour les autres de passer des accords prévoyant des efforts des entreprises sur l'emploi en échange d'efforts des salariés sur le temps de travail."C'est le monde d'après avec les recettes d'avant-hier!", a persiflé auprès de l'AFP un cadre de FO, qui craint de son côté les licenciements au compte-goutte dans des petites entreprises.Les accords de "performance collective" (ex-accords de maintien de l'emploi, préservation de l'emploi, mobilité), dénommés ainsi depuis les ordonnances travail de 2017, peuvent déjà porter sur la durée du travail et la rémunération."Confinement des esprits"La ministre du Travail, pour qui la durée légale du travail "n'est pas un problème", rappelait récemment que ce "dispositif s'inscrit dans le paysage" avec 13 accords en avril et 356 depuis le début de l'année.Dans un entretien au Monde, le président du Medef explique d'ailleurs mercredi qu'il faut voir la situation par secteur."Dans certains secteurs, la demande peut être soutenue, mais les contraintes sanitaires font que la productivité baisse: ce sont dans ces secteurs-là que la question du +travailler plus+ peut se poser, mais elle ne peut l'être qu'avec les salariés et entreprise par entreprise".A droite, les propositions se multiplient. Christian Jacob, le président de LR, plaide pour "sortir du carcan des 35 heures", et son parti planche sur un plan de relance, avec notamment les contributions de l'ex-ministre du Budget Eric Woerth.Mais l'allongement de la durée du travail n'est pas du goût de Laurent Berger, qui parle de "confinement des esprits" et de "vieilles lunes". Pour lui aussi, on "tarde trop" à se préoccuper de l'emploi alors que "le risque de faillites en cascade et son lot de drames sociaux et territoriaux se confirme"."Si on pense que l'on va s'en sortir positivement en promettant de la sueur et des larmes, on est chez les fous", estime-t-il dans l'hebdomadaire La Vie.Plutôt que de vouloir allonger la durée du temps de travail, "nous devons apprendre à travailler autrement et à travailler mieux", argumente-t-il, particulièrement inquiet de la situation des jeunes.Il promeut les propositions du "pacte pour le pouvoir de vivre", aux côtés d'une cinquantaine d'organisations, comme celle de favoriser les emplois dans la rénovation thermique des logements.Fidèle à sa position sur la semaine de 32 heures, la CGT milite pour travailler moins. "Comment va-t-on faire croire aux gens que si ceux qui ont du travail travaillent plus, ça va libérer de la place pour ceux qui n'en ont pas ?", cingle Philippe Martinez, son numéro un.