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Il y a 5 ans et 43 jours

Les revenus de Nexity et Hexaom baissent au 1er trimestre face au coronavirus

"C'est (...) une crise économique hors normes, qui impacte fortement l'offre et la demande et qui laissera des traces profondes", a résumé dans un communiqué Alain Dinin, PDG de Nexity.Le groupe, dont le directeur général Jean-Philippe Ruggieri est décédé fin avril du Covid-19, a enregistré au premier trimestre un chiffre d'affaires de 786,8 millions d'euros, soit une baisse de 10,7% par rapport à un an plus tôt.Sur les deux dernières semaines de mars, période où le confinement a commencé en France, Nexity estime que la crise lui a coûté 130 millions d'euros, sans quoi ses revenus trimestriels auraient progressé.Le groupe a surtout pâti de l'impossibilité de livrer des logements dans les temps prévus, de nombreux chantiers étant arrêtés, même s'il a aussi souffert dans d'autres domaines: la fermeture des commerces non essentiels a ainsi largement contraint à l'inactivité Century 21, sa filiale d'agences immobilières.Pour autant, "il convient de garder la tête froide", a relativisé M. Dinin. "La demande de logements, tirée par la démographie et le déficit d'offre structurel, ne disparaît pas: elle se reporte."Le groupe, qui ne donne pas encore de prévision pour 2020, signale pour l'heure que la moitié de ses chantiers étaient repartis fin avril et que l'ensemble devrait avoir repris début juin.Un autre grand acteur de l'immobilier, le constructeur de maisons Hexaom, premier de son secteur, a aussi fait état d'un recul de ses revenus trimestriels, de 2,6% à 195,8 millions d'euros."Pendant le confinement, une majorité de clients a été dans l'impossibilité de signer l'acquisition de leur terrain (...) et l'instruction des permis de construire par les administrations a été fortement ralentie voire arrêtée", regrette Hexaom, qui a toutefois limité les dégâts grâce à une bonne performance dans son activité minoritaire de rénovation."Les enjeux pour le groupe seront d'une part de combler une partie de cet allongement du délai administratif qui pourrait impacter les futures ouvertures de chantiers et, d'autre part, de rattraper une partie du retard de la production subi en avril et mai, pendant la période estivale", a conclu Hexaom, qui ne donne pas non plus encore de prévisions.
Il y a 5 ans et 43 jours

Reprise d'activité commerciale, Edilteco France reste inflexible sur l'accompagnement de ses clients

Deux raisons majeures ont incité EDILTECO® France à maintenir son activité. La première, aboutie suite à une réflexion menée sur l'anticipation de la reprise, a poussé EDILTECO® France à maintenir une activité partielle mais suffisante pour se préparer à la levée du confinement, la deuxième, étant les commandes des clients.« Depuis quelques semaines, les commandes commencent à se débloquer et les clients réouvrent doucement. Pour le moment, ce sont encore beaucoup de commandes de réapprovisionnement. La quasi-totalité de nos clients sont réouverts en mode drive. » explique Laurent Mainy.EDILTECO® France ne déroge pas à son éthique : « la gestion se fait en bon père de famille », pour ainsi dire l'entreprise se veut active mais prudente, attentive et soucieuse de ses salariés et de ses clients.L'activité de l'entreprise se maintient et les projets en cours n'ont pas été stoppés. Un nouvel expanseur automatique discontinu, de dernière génération, va notamment être implanté en complément des 2 autres. Il sera opérationnel dès la mi-mai pour une expansion optimisée des billes de PSE.De leur côté, les commerciaux ont repris il y a 3 semaines en télétravail. EDILTECO® France qui entretient ses étroites relations avec les acteurs de la distribution du BTP, a maintenu une permanence commerciale depuis le début du confinement.« Nous sommes dans une démarche d'accompagnement et nous sommes prêts à faire les efforts nécessaires pour aider au mieux nos clients. Pour ce faire, l'équipe commerciale a la latitude d'ajuster tarifs et franco, sans quantité d'approvisionnement minimale, afin de répondre aux besoins des clients et leur éviter du stock. C'est la force de notre PME : maintenir un niveau de service élevé » indique Laurent Mainy.
Il y a 5 ans et 45 jours

Moscou va relancer l'industrie et le BTP mais ne lève pas le confinement

Selon Sergueï Sobianine, la situation dans la capitale russe permet d'autoriser le redémarrage de l'activité sur les chantiers et dans les industries, mais pas dans les magasins, restaurants, bureaux et autres entreprises de services.Ce sont 500.000 personnes qui pourront ainsi retourner au travail.Pour les autres, le confinement "ne sera pas assoupli. Au contraire, il faut le respecter précisément", a-t-il déclaré mercredi.Il s'agit de "stabiliser la situation épidémiologique et, progressivement et en fonction des possibilités, d'ouvrir un secteur d'activité après l'autre", a ajouté le maire.Sur le plan médical, il a relevé qu'au cours des deux dernières semaines, il n'y avait pas eu d'"augmentation du nombre des hospitalisations et des malades en état grave" ce qui témoignerait d'une "certaine stabilisation de la situation" à Moscou.La capitale russe compte plus de la moitié des 165.929 cas répertoriés en Russie. Ce chiffre fait de ce pays le 5e le plus touché en Europe et le 6e dans le monde, selon un comptage de l'AFP. Son taux de mortalité reste cependant faible, selon le bilan officiel, avec 1.537 morts.
Il y a 5 ans et 45 jours

Dunes et plages de Méditerranée en France abîmées par l'artificialisation et le tourisme

"Le bassin méditerranéen constitue l'un des 36 points chauds de la biodiversité dans le monde, où la biodiversité est particulièrement riche, mais aussi particulièrement menacée", rappelle le comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un communiqué.La situation est identique en France, où "sept des neuf écosystèmes constituant les cordons dunaires et rivages sableux méditerranéens, représentant environ 26% du linéaire méditerranéen en France, dont la Corse, sont évalués +en danger+ ou +vulnérable+", poursuit l'UICN, qui a mené cette évaluation avec l'Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)."Cette première évaluation de l'état de dégradation des littoraux sableux méditerranéens en France révèle combien ces écosystèmes ont été profondément affectés et fragmentés par l'artificialisation du littoral depuis les années 1960", souligne l'UICN, qui pointe aussi du doigt "les impacts actuels de la surfréquentation touristique et de la modification de la dynamique sédimentaire littorale à l'échelle de la façade méditerranéenne, qui aggravent les phénomènes d'érosion des côtes".Ces dunes et plages sableuses "limitent l'érosion et le recul du trait de côte" en France, tout en accueillant de nombreuses espèces, notamment des oiseaux migrateurs: la Camargue et les étangs palavasiens, à côté de Sète "rassemblent près de 190.000 oiseaux". Cette région accueille aussi "l'unique zone de nidification en France du flamand rose et plus de 80 % de la population française de la sterne naine".Les écosystèmes les plus menacés sont les dunes blanches, "en danger" selon la classification de l'UICN. Elles ont souvent disparu "au profit d'une urbanisation implantée directement en haut de plage, en particulier sur le littoral du golfe du Lion".Celles qui n'ont pas été artificialisées sont adossées à des routes, des parkings ou des zones urbaines "qui bloquent totalement leur mobilité". Le piétinement par les touristes l'été déstabilise les plantes et animaux et "accélère l'évacuation du sable par le vent".Six écosystèmes sont "vulnérables" sur le pourtour méditerranéen français: les plages sableuses, les laisses de mer végétalisées, les dunes grises , les junipéraies dunaires, les dunes embryonnaires et les dunes boisées. Deux autres milieux, les fruticées dunaires et les dépressions dunaires, doivent être étudiées de manière plus approfondie.
Il y a 5 ans et 46 jours

Aperio fête ses 10 ans !

Il y a 5 ans et 46 jours

PPE : Équilibre des Énergies invite à maintenir le cap sur la réduction des énergies fossiles

Pour Brice Lalonde, ancien ministre de l'Environnement, Président de l'association Équilibre des Énergies : « Il faut lancer un programme de renaissance de l'activité économique de la France, fondé sur l'électricité et sur les autres énergies décarbonées, pour lutter contre le dérèglement climatique, conforter l'indépendance nationale, assurer la santé publique et promouvoir la justice sociale ».Baisser la consommation des énergies fossiles et développer les énergies décarbonées Le décret de la PPE impose une réduction significative de la consommation des énergies fossiles les plus présentes en France : d'ici à 2028, la consommation du pétrole devra avoir chuté de 34% par rapport à 2012 et celle de gaz naturel de 22%. Les pouvoirs publics confirment ainsi leur volonté de construire une politique énergétique fondée sur l'efficacité énergétique et sur des formes d'énergies décarbonées, électricité et énergies thermiques renouvelables essentiellement.Équilibre des Énergies salue ces dispositions et invite les pouvoirs publics à résister aux appels à la procrastination de ceux qui ne s'y retrouvent pas. L'urgence sanitaire ne doit faire oublier l'urgence climatique.Intégrer la transition énergétique dans un programme de renaissance économiqueLe défi du Gouvernement est à présent de parvenir à intégrer ces mesures, conçues avant la crise du Covid-19, dans une stratégie globale de renaissance économique visant à reconstruire l'économie française sur des bases décarbonées. Le problème est celui de l'urgence : la crise du COVID-19 fait obligation de définir rapidement des priorités et de sélectionner les actions les plus efficaces sur le plan énergétique, économique, environnemental et sociétal. Sans négliger les autres formes d'énergies décarbonées, réseaux de chaleur décarbonés et solaire thermique notamment, Équilibre des Énergies constate que l'électricité « coche toutes les cases » exigées par une relance économique vertueuse.C'est aujourd'hui qu'il faut engager la deuxième révolution électrique, celle qui permettra de faire passer, dans les meilleurs délais possibles, de 25 à 50% la part de l'électricité dans la couverture des besoins finaux. C'est la meilleure façon pour la France de se recentrer sur ses propres ressources énergétiques, de reconstruire son activité industrielle, de faire face aux défis climatiques, économiques et sociétaux et d'apporter de l'emploi et du confort à nos concitoyens.Relancer la constructionL'adoption de la PPE doit être l'occasion de jeter les bases d'une relance massive de la construction. L'administration doit finaliser sans attendre les grands chantiers réglementaires engagés avant la crise : RE 2020, nouveau DPE, traitement des logements à consommation excessive, remplacement des chaudières à fioul, etc.Les solutions sont là : construction bas carbone, solutions électriques (pompes à chaleur notamment), énergies thermiques renouvelables… L'industrie française et les installateurs sont prêts à se mobiliser pour répondre aux besoins.Une ambition forte pour le véhicule électriqueLe rôle de la mobilité électrique se trouve renforcée par le décret du 23 avril qui prévoit, d'ici à 2028, 5,2 millions de véhicules électriques ou hybrides rechargeables en circulation en France et 100 000 points de recharge ouverts au public seront disponibles.Équilibre des Énergies s'en réjouit mais alerte les pouvoirs publics sur les difficultés pratiques qui subsistent, notamment quant au développement des infrastructures de recharge accessibles au public ou en copropriété. Le marché est encore très fragile et la demande a besoin d'être davantage soutenue pour permettre le déploiement de la mobilité électrique à grande échelle.Retrouver une vision industrielleComme après toutes les grandes crises, l'énergie et l'électricité en particulier joueront un rôle essentiel. Développer les usages de l'électricité, c'est donner du confort et du mieux-être aux citoyens mais c'est aussi permettre à l'industrie française de se moderniser et à tout un ensemble d'industriels français de retrouver le chemin de la croissance et de participer au redressement national.C'est avec cette vision qu'il faut maintenant aborder l'Acte II de la PPE.
Il y a 5 ans et 46 jours

Covid-19 : Londres élargit ses trottoirs et multiplie les pistes cyclables

Ces mesures visent à éviter que les transports en communs se retrouvent bondés une fois que les Britanniques reprendront le chemin du travail et à favoriser des alternatives aux trajets en voiture, plus polluants.Ces changements peuvent permettre de multiplier par 10 les kilomètres parcourus en vélo et par cinq la marche après la sortie du confinement, estiment la mairie et l'autorité chargée des transports londoniens, TFL, dans un communiqué.Pour cela, Londres va créer un nouveau réseau cyclable temporaire, imitant d'autres villes comme Berlin ou New York qui ont aménagé la voirie pour favoriser les déplacements en petite reine.Les trottoirs seront aussi agrandis dans les rues commerçantes pour permettre aux gens de garder leurs distances lorsqu'ils se croisent ou quand ils font la queue à l'entrée des magasins.Le stationnement et les voies réservées aux voitures seront déplacées pour permettre ces transformations."La capacité de nos transports publics sera considérablement réduite après le coronavirus en raison des énormes défis auxquels nous sommes confrontés en matière de distanciation sociale", a déclaré le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, dans ce communiqué.Tout en appelant ceux qui le peuvent à continuer de travailler à domicile, l'édile a expliqué vouloir aider "ceux qui doivent se rendre au travail" et permettre aux "nombreux Londoniens qui ont redécouvert la joie de la marche ou du cyclisme pendant le confinement" de les pratiquer en toute sécurité.Le confinement a été décrété le 23 mars et doit être réévalué jeudi, des annonces du gouvernement sur un assouplissement progressif étant attendues sous peu.Actuellement, les autorités recommandent d'éviter tout déplacement "non essentiel" mais autorisent les Britanniques à sortir de chez eux et faire de l'exercice une fois par jour.
Il y a 5 ans et 46 jours

Covid-19 : la trêve hivernale des expulsions prolongée jusqu'en juillet

"On va décaler la trêve hivernale jusqu'en juillet", a déclaré Julien Denormandie sur Franceinfo, ajoutant que la date précise serait annoncée dans la journée après consultation des parlementaires. La trêve avait jusqu'à présent été prolongée jusqu'au 31 mai pour aider les ménages, dont les revenus ont été amputés à cause du confinement.Mi-mars, le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, un premier report inédit de deux mois de la fin de la trêve hivernale."Dès le début de l'épidémie, on a tout de suite décalé cette trêve hivernale et comme cette épidémie continue, on décale à nouveau cette trêve hivernale (...). Il est important de ne pas ajouter à cette période sanitaire des drames familiaux, des drames humains", a expliqué M. Denormandie jeudi.Interrogé sur une possible prolongation de la trêve jusqu'au début de l'hiver, le ministre n'a pas tranché mais a répondu vouloir, sur le principe, que les expulsions soient interdites tant que la crise continue.Les associations s'attendent, avec la baisse des revenus causée par le confinement et la crise économique engendrée, à une explosion des impayés de loyers et à une hausse des procédures d'expulsion intentées par les propriétaires.Ouvertes au début de la crise, les 20.000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence devraient par ailleurs être maintenues au-delà du 11 mai, date du début du déconfinement, laisse entendre Julien Denormandie."Quand vous êtes dans un décalage de la trêve hivernale, ça veut bien dire que l'intention est de ne jamais avoir de mise à la rue pendant cette période que nous traversons", selon lui.Près de 180.000 personnes ont pu être mises à l'abri par les associations et les services de l'État depuis le début de la crise, notamment dans des chambres d'hôtel réquisitionnées.
Il y a 5 ans et 46 jours

Sécurité et santé au travail : "pas question de déresponsabiliser les entreprises", selon Pénicaud

"Les organisations patronales ont demandé qu'on regarde ça", a-t-elle indiqué à l'occasion d'un déplacement sur ce thème dans une entreprise du Val-de-Marne."Avec le Premier ministre nous avons déjà répondu qu'il n'était pas question de déresponsabiliser les entreprises, qui ont la responsabilité de la santé et de la sécurité de leurs salariés, et c'est logique et c'est normal", a-t-elle ajouté."Dans le contexte d'une pandémie, évidemment c'est bien une obligation de moyens: comment on organise le travail, l'espace de travail, et c'est cela qui compte, c'est ce qu'on a montré dans le protocole de déconfinement" publié dimanche à destination des entreprises privées, a-t-elle dit.Le ministère du Travail a affirmé ces dernières semaines que les fiches "conseil métiers" qu'il confectionne, avec les recommandations sanitaires, pouvaient être opposables en cas de contentieux.Plusieurs sources syndicales ont rapporté à l'AFP que nombre d'entreprises craignaient des contentieux sur cette obligation "d'assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale de ses salariés".D'où une lettre commune des organisations patronales (Medef, CPME, U2P, FNSEA, Unapl, Udes) à la ministre du Travail pour lui demander "d'adapter le cadre juridique à la situation actuelle" et "de limiter et de clarifier le périmètre de cette obligation" en s'appuyant sur une directive européenne de 1989 sur la sécurité et la santé au travail."Atténuer les responsabilités de qui que ce soit ne serait pas responsable au moment où tout le monde doit être très responsable pour aider à repartir, je pense que ce ne serait pas un bon signal, en revanche on peut aider à clarifier", a indiqué la ministre sur Europe 1 avant son déplacement.Cette question fait l'objet d'un débat au Parlement.Le Sénat a donné son feu vert lundi, contre l'avis du gouvernement, à un dispositif visant à aménager le régime de responsabilité pénale des employeurs, élus locaux et fonctionnaires amenés à prendre des mesures pour permettre la sortie du confinement.Dans un communiqué publié mercredi, CPME, U2P, et FNSEA "soutiennent sans réserve l'initiative sénatoriale" qui circonscrit la responsabilité pénale des chefs d'entreprise notamment "aux fautes intentionnelles ou commises par négligence ou par imprudence"."Elles en appellent aux députés pour maintenir le texte en l'état sur ce point" lorsque le texte reviendra à l'Assemblée.Ces organisations estiment en effet que "le protocole de déconfinement" présenté par le ministère du Travail "sera extrêmement difficile à mettre en œuvre"."Bon nombre des obligations prévues ne prennent en compte ni la réalité des entreprises, ni la diversité du tissu entrepreneurial français", ajoutent-elles.Dans une interview au Monde mardi, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, avait estimé pour sa part qu'une modification de la loi "serait un très mauvais signal". "Il faut une obligation de moyens renforcée. C'est sur ce sujet que doit être évaluée la responsabilité pénale ou civile des entreprises", a-t-il ajouté.
Il y a 5 ans et 46 jours

Covid-19 : les fabricants de produits de construction proposent un plan tourné vers l'investissement durable et responsable

Nous savons d'ores et déjà que l'impact négatif de la situation actuelle entraînera une crise économique française et européenne importante, et qu'un grand nombre d'entreprises françaises se retrouveront dans des situations extrêmement périlleuses. Une reprise rapide de l'activité économique est donc aussi urgente qu'indispensable.Alors que les premières positions du Haut conseil au climat et la Convention Citoyenne appellent les pouvoirs publics à une relance tournée vers la transition énergétique et environnementale, le plan de reprise et de relance élaboré par l'AIMCC, en tant qu'animatrice du CSF IPC, se base sur une conviction forte : l'écologie et l'économie doivent converger, pour sortir au plus vite de la crise.La contribution de la Filière Industries pour la Construction animée par l'AIMCC insiste premièrement sur l'accélération de la reprise car elle sera une condition sine qua non de succès de la relance : plus la reprise sera lente, plus les capacités d'action seront obérées dans un contexte concurrentiel toujours aussi vif malgré la crise.Hervé de Maistre, Président du Comité Stratégique de Filière des Industries Pour la Construction, appelle de ses vœux un plan de relance rapide, massif, environnemental et social : « Nos propositions conjuguent trois priorités : soutenir les plus fragiles, redonner rapidement de l'activité aux entreprises françaises, accélérer la transformation environnementale. Pour réussir le Plan de Relance, il nous faut des décisions audacieuses, un état d'esprit collectif, une gouvernance efficace. Les industriels sont conscients de la gravité de la situation, prêts à assumer leurs responsabilités aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la construction ».Les propositions du CSF Industries pour la ConstructionLe CSF Industries pour la Construction a émis une série de propositions dans le cadre du plan de relance auprès du Conseil National de l'Industrie et parmi celles-ci des thèmes essentiels ont rapidement émergé :Une relance de la construction durable et résiliente par la mobilisation de l'épargne privéePour José Mickael Chenu, Directeur Marketing du groupe Vinci et Vice-Président d'EGF BTP : « La mobilisation de l'épargne privée est une voie possible de la relance rapide, notamment dans le logement neuf mais aussi par exemple pour le plan Campus Universités et autres ».La massification de la rénovation énergétique performante des maisons individuelles et quartiers pavillonnairesPour Eric Mestrallet, qui anime le pilote industriel en Ile de France en lien avec la Métropole du Grand Paris du projet Parcours Rénovation Énergétique Performante » (PREP) : « il est indispensable de créer une nouvelle dynamique en matière de rénovation énergétique des maisons individuelles, bien souvent assimilé à un angle mort des politiques publiques depuis une dizaine d'années. C'est un enjeu pour générer de la valeur ajoutée locale, valoriser le patrimoine des propriétaires occupants et apporter dans certains cas une réponse à la dégradation des quartiers pour éviter le sentiment de « relégation » de nos concitoyens. Le soutien de l'Association des Maires de France met en évidence l'attente maintenant déterminante des Maires, pour initier une dynamique qui a fait ses preuves sur l'habitat vertical et les centres-villes ».La promotion du « Made in France »Pour Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM et Didier Petetin, Directeur Général de Vicat, il est indispensable de « faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et la mieux-disance et ainsi promouvoir la création de la valeur ajoutée locale par nos industries et l'ensemble de nos partenaires au sein de la filière, synonyme de résilience et d'indépendance ».La prise en compte prioritaire des ménages démunis pour une rénovation BBC aidée et financée à 100%Pour Jacques Pestre, administrateur de la FNBM, pilote des actions relatives à la rénovation de l'habitat, « il faut penser aussi et surtout aux ménages les plus démunis qui sortiront de la crise encore plus fragilisés, et le projet -100% aidé et financé- sera réservé aux ménages des 3 premiers déciles ».Chèque « rénovation travaux » à destination de tous les ménages Pour Hugues Vérité, délégué permanent du CSF IPC et délégué général de l'AIMCC : « il faut relancer la machine rapidement et tenir compte des leçons de la dernière relance post crise 2008 en redémarrant encore plus vite. La création éventuelle d'une « monnaie verte » constituerait une des pistes les plus efficaces ».L'industrialisation des solutions de rénovation performante pour les Universités et les pools de bâtiments publicsPour Patrice Barbel, enseignant chercheur, conseiller patrimoine au sein de la Conférence des Présidents d'Universités, « il est possible en moins de 6 mois de lancer un programme ambitieux de rénovation globale à l'échelle de 10 universités inscrites dans leur territoire (représentant 500 000 m2) qui seront les étalons d'un déploiement généralisé (15 000 000 m2) sur 3 ans dans le cadre d'une industrialisation des solutions d'efficacité énergétique performantes et volontaristes, et de financements innovants de type « fonds d'amorçage » associé à des fonds de garantie. L'objectif cible sera de stabiliser un modèle économique soutenable et vertueux pour l'ensemble des acteurs des territoires (bilan carbone, mobilité, emplois, innovations formation recherche...) ».Le respect dans les relations commerciales, un gage de confiance réciproque essentiel pour une reprise accéléréePour Philippe Gruat, administrateur de l'AIMCC, référent PME-TPE-ETI au sein du Conseil National de l'Industrie pour la filière, « il faut que la loyauté dans les relations commerciales, notamment sur le respect des délais de paiement et des créances entre acteurs de la chaîne, soit la pierre angulaire d'une reprise et d'une relance fondées sur la confiance de toute la filière ».
Il y a 5 ans et 46 jours

Le chômage partiel sera pris en compte pour la retraite de base

"Je présenterai demain au Conseil des ministres une disposition législative qui permettra l'acquisition des droits à la retraite de base pendant les périodes d'activité partielle", a déclaré Mme Pénicaud au Sénat.Actuellement, cette indemnité (84% du salaire net, 100% au niveau du Smic) n'est pas prise en compte par l'Assurance vieillesse, ni pour la durée d'activité (trimestres cotisés), ni pour le montant de la pension (salaires des 25 meilleures années)."Jusqu'ici, cela avait peu d'importance puisque l'activité partielle était peu utilisée, pour des périodes courtes, donc ça ne pénalisait pas les personnes concernées", a expliqué la ministre.Mais le coronavirus et le confinement ont créé "une situation tout à fait exceptionnelle, avec un chômage partiel massif", qui touche plus de 12 millions de salariés et "qui va durer de façon assez prolongée dans un certain nombre de secteurs qui ne peuvent pas rouvrir tout de suite", a-t-elle ajouté.Le problème avait été soulevé la semaine dernière par une note du cabinet de conseil Groupe Alpha, qui affirmait que "de nombreux salariés pourraient perdre des trimestres", en particulier dans l'hôtellerie, la restauration et le tourisme.Des syndicats s'en étaient émus, Dominique Corona (Unsa) craignant que cela "joue sur la décote en fin de carrière" tandis que Frédéric Sève (CFDT) s'inquiétait pour "ceux qui font des petits volumes horaires, comme les aides à domicile".
Il y a 5 ans et 47 jours

Covid-19 : Le patronat satisfait par les exonérations de charges mais demande encore un effort

Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué lundi au Sénat que le gouvernement était prêt à convertir les reports déjà accordés "en exonérations définitives de charges, non seulement pour les entreprises du secteur de la restauration et du tourisme, mais aussi pour toutes les TPE ayant fait l'objet de mesures de fermeture"."Le Medef portait une demande de dégrèvement, d'annulation de charges", car "une entreprise, un commerce qui a totalement fermé ne sera pas dans la capacité de rembourser, parce que le chiffre d'affaires perdu s'est envolé à jamais", a réagi sur LCI son vice-président et porte-parole Fabrice Le Saché.L'Union des entreprises de proximité (U2P), qui représente des commerçants, artisans et professions libérales, s'est elle félicitée dans un communiqué "que le gouvernement donne ainsi une suite favorable à sa demande".L'exonération annoncée par le Premier ministre Edouard Philippe permettra selon l'U2P "d'aborder la relance de l'activité dans de meilleures conditions".La mesure gouvernementale "répond à la logique +zéro recette, zéro dépense+ défendue par l'U2P depuis le début de la crise", explique cette organisation."C'est une bonne mesure, mais nous considérons que c'est une première étape" et "il nous semble que de toute façon il faudra l'élargir", a estimé de son côté le président de la CPME François Asselin, dans un entretien à l'AFP."Au-delà des secteurs qui ont subi une fermeture administrative, il y en a d'autres qui s'en trouvent directement victimes", a-t-il expliqué en citant en exemple les distributeurs de boissons, car "leurs clients étant fermés, ils ne vendent plus".Pour le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, "il faut y aller avec une épuisette un peu plus large en n'oubliant personne, parce qu'il y en a qui, s'ils n'ont pas cette mesure d'exonération de charges, ne pourront jamais redémarrer".Du côté du réseau des Chambres de métiers et de l'artisanat (CMA France), on salue cette décision tout en demandant aussi une "équité de traitement en direction de l'ensemble des entreprises artisanales" avec la "nécessité d'annuler ces charges y compris pour les entreprises qui ont pu ouvrir pendant cette période et dont la perte de chiffre d'affaires est conséquente".Dans la même ligne, la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA), qui couvre une trentaine de secteurs d'activité (alimentation, bricolage, sport, pharmacie, optique...), estime qu'"un très grand nombre de commerces ne sont pas concernés par la fermeture administrative mais ont subi une fermeture de fait, en raison du confinement".Elle réclame donc aussi pour eux un "effort", par "exigence d'égalité et de justice".
Il y a 5 ans et 47 jours

Espace de vie urbain en bois Kebony dans le centre ville de Cagnes sur Mer

C'est dans un environnement résidentiel agrémenté de petits commerces que se tient la toute nouvelle place de Gaulle, une place réaménagée pour la population à l'aide de bancs et d'une scène en bois Kebony. Des arbres apportent un ombrage naturel pendant l'été. C'est l'agence d'architectes paysagistes Guillermin qui a conçu et mené ce projet de requalification dans son ensemble, réalisé par le groupement Spada – Tama, qui a sous-traité la partie aménagement bois à la société Xyleo.« Nous devions créer une scène en platelage bois et des bancs solides, durables et démontables. La scène devant être utilisée pour des spectacles, il fallait aménager une trappe pour qu'une personne puisse entrer sous la scène et gérer les branchements électriques nécessaires », explique Yannick Daeffler, gérant de la société Xyleo. « Le projet devait initialement être réalisé en Ipé, pour une question de durabilité. Nous avons proposé de remplacer cette essence par du Kebony, qui présente les mêmes caractéristiques de durabilité et d'aspect – grâce à sa couleur marron chocolat et à l'absence de nœuds – mais dont l'impact écologique est bien moindre », poursuit-il.Le bois ainsi que le système Grad de fixation de lames utilisé ont été fournis par Woodstone Project. Développée en Norvège, la technologie brevetée Kebony est un procédé respectueux de l'environnement, qui modifie les résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l'alcool furfurylique ; un sous-produit agricole. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical, notamment une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées, sans recourir à la déforestation tropicale, ce qui donne un beau produit en bois très performant, idéal pour ce projet à la fois esthétique et soumis à un passage intense. Avec le temps, le bois Kebony développe une patine gris argenté, qui permettra à cet espace de se fondre harmonieusement avec ses environs urbains.Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d'améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l'environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 5 ans et 47 jours

Avec la gamme Granum, Rheinzink met à l'honneur les zinc mats

Le résultat d’une technologie sophistiquéeLes propriétés des zincs Skygrey et Basalte ont évolué et ont été optimisés pour une plus grande stabilité de l’aspect et de meilleures aptitudes au profilage. La surface mate, obtenue par un traitement de haute technicité, laisse transparaitre, de façon pérenne, la veinure typique du zinc. Un atout esthétique et technique adapté aussi bien en rénovation qu’en constructions neuves. La gamme ne nécessite aucun entretien et constitue une solution durable pour tous les domaines d’application. RHEINZINK, premier fabricant mondial de zinc-titane pour le bâtiment, complète son offre d’aspects de surface de zinc, avec GRANUM, une gamme dédiée aux zincs mats.Des domaines d’application largesLes applications des zincs de GRANUM sont multiples : en couverture, en bardage, en détails architecturaux ou en évacuation des eaux pluviales. Les petites surfaces sont renforcées par ces nouvelles teintes et se démarquent clairement. Combinées avec d’autres matériaux comme la pierre naturelle, le bois ou le verre, elles produisent ainsi un net contraste artistique et architectural harmonisant design et tradition.Deux nuances subtilesNouvelle gamme d’aspect de surface proposée par RHEINZINK, GRANUM réunit les deux teintes subtiles répondant aux tendances architecturales actuelles :La teinte Skygrey présente un aspect gris mat traditionnel semblable à la patine formée par le temps dans la nature par le zinc naturel.La teinte Basalte, gris-foncé à la limite du noir, quant à elle, suit la tendance actuelle de l’architecture de surfaces.GRANUM complète l’offre d’aspects de surface proposée par RHEINZINK :CLASSIC : la forme la plus originelle des variantes du matériau. Sous l'influence des conditions climatiques, une patine typique gris-bleu se forme au fil du temps sur sa surface métallique brillante.prePATINA : les seules surfaces réellement prépatinées au monde. Seul RHEINZINK dispose du procédé de « prépatinage » qui permet d'obtenir, dès la sortie d'usine, la teinte gris-bleu ou gris-ardoise d'une patine naturelle sans recourir à une phosphatation, à un revêtement ou à un laquage.
Il y a 5 ans et 47 jours

Altarea a résisté au 1er trimestre et anticipe des perspectives post-coronavirus "élevées"

"Il est trop tôt pour évaluer les conséquences de cette crise sur nos résultats 2020, lesquels seront significativement impactés par le confinement d'une part et la reprise probablement lente d'autre part", indique dans un communiqué le président fondateur Alain Taravella. "Une reprise forte est néanmoins possible"."Les perspectives de nos marchés restent élevées, notamment en logement avec des attentes renforcées en matière de mixité urbaine, proximité, confort d'usage, modularité, sobriété énergétique", précise-t-il.Au premier trimestre, Altarea Cogedim a réalisé un chiffre d'affaires de 566,2 millions d'euros. Le recul est mesuré "malgré 15 jours de confinement", précise le promoteur.La branche Commerce, qui centralise notamment les revenus locatifs, a ainsi progressé (+10,6% à 61,6 millions d'euros), tout comme l'Immobilier d'entreprises (+15,4% à 117,8 millions d'euros), qui a pu s'appuyer sur la contribution en début d'années de grosses opérations réalisées au préalable.En revanche, le Logement (-11% à 368,9 millions d'euros) a connu un sérieux contrecoup et pâti de l'arrêt des chantiers imposés par le confinement.Altarea indique toutefois que sa situation avant la crise sanitaire était "saine" et assure que "la sortie de crise se précise" avec la réouverture de la majorité des centres commerciaux après le 11 mai et la reprise de 95% de ses chantiers à la mi-mai.Au 5 mai, le groupe bénéficie également de 2,67 milliards d'euros de liquidités.
Il y a 5 ans et 47 jours

Covid-19 : VM fait le point sur son dispositif de reprise

Un groupe de travail* dédié s'est penché sur la mise en place d'un nouveau parcours client. Expérimenté en interne sur le point de vente de VM La Roche-sur-Yon (85), il sera généralisé sur l'ensemble des 82 points de vente et salles d'exposition dès la phase de déconfinement. En complément de ce dispositif, l'enseigne a aussi misé sur ses outils digitaux tels que « Facil'VM » et le « Rendez-vous en ligne » pour simplifier le quotidien de ses clients.Une implantation réadaptée et approuvéeLe site de VM La Roche-sur-Yon a servi de support d'expérimentation pour déterminer un parcours client adapté et sécurisé. Les nouvelles règles de circulation ont été testées grandeur nature en point de vente et sur le parc, pour fluidifier les transactions. Ces règles sont en cours de déploiement sur tous les sites VM et LNTP.Les actions mises en œuvre s'organisent autour du circuit client, de la PLV et des accès au site :une bâche générique, positionnée sur le portail d'entrée, rappelle les gestes barrières et informe du nouveau plan de circulation,des barrières gèrent les flux d'entrée et de sortie des clients professionnels,des distributeurs de gel en accès libre et un panneau des gestes barrières sont installés à l'accueil,des vitres en plexiglas sont disposées sur l'ensemble des comptoirs qui sont entièrement rangés pour simplifier l'entretien régulier. Les bons sont signés par le client avec son propre stylo pour garantir la distanciation et l'absence de contact,un marquage au sol, respectant 1 m de distance de sécurité, dirige le client sur deux pôles différents, vers le drive ou pour passer une commande. Les comptoirs sont ainsi déplacés,les espaces Libre-Service peuvent, soit être fermés au client (les produits seront mis dans un carton en vente afin que le client ne les touche pas), soit être en accès ouvert avec un circuit type déterminé par des bandes de distanciation pour éviter les allers-retours dans les allées,le retrait des marchandises se réalise dans la cour avec une zone d'attente où le client doit patienter dans son véhicule. Processus identique pour les fournisseurs.Quand les outils en ligne prennent tout leur sensVM s'est appuyé sur ses outils digitaux développés ces dernières années pour faciliter le quotidien du client professionnel. En témoigne l'efficacité de Facil'VM. Durant le confinement, l'artisan pouvait se fournir pour ses chantiers en passant commande en amont via son espace privé. Disponible 7j/7 et 24h/24, cet outil permet de demander un devis, chiffrer ses travaux à partir de son tarif personnalisé, géolocaliser plus de 10 000 produits et commander. Pratique en cette période de crise sanitaire pour gérer son temps. Une fois la commande validée, le point de vente lui communiquait un horaire de retrait de la marchandise, sans accès à l'intérieur du point de vente. La livraison était également opérationnelle, pour les professionnels ainsi que les particuliers possédant un compte VM, qui avaient passé commande en amont (par téléphone ou par mail).Le drive restera privilégié à partir du 11 mai. Le système de « Rendez-vous en ligne » sera généralisé. Accessible sur le site www.vm-materiaux.fr, il optimisera le flux de clients en point de vente pour les choix de carrelage, menuiserie… Pour les commandes par téléphone, un message d'attente téléphonique rappelant les gestes barrières a été réalisé.Engagement et solidarité« Les valeurs qui animent VM ont, plus que jamais, été au cœur de notre démarche. Nos collaborateurs ont fait preuve d'une immense implication sur le terrain. Leur esprit d'équipe s'est doublé d'un dévouement remarquable. Alors que la distanciation sociale est une obligation, le sens de la proximité et de l'entraide de chacun(e) s'est révélé. Pour ne citer que quelques exemples, des magasiniers n'ont pas hésité à se déplacer sur d'autres sites pour prêter mains fortes à leurs collègues ou encore des directeurs de points de vente ont assuré le rôle de magasinier. Je tiens à nouveau à les remercier et à les féliciter pour leur implication. Je suis fier de mes équipes. », explique Éric ROUET, Directeur Général de VM.* Composé du Directeur Général, de deux Directeurs Commerciaux Réseaux VM et LNTP, de la Directrice Projets, du Directeur de point de vente de VM La Roche-sur-Yon, du service marketing clients, du service prévention sécurité et d'un membre du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail).
Il y a 5 ans et 47 jours

Pénicaud espère "un palier" du chômage partiel, à 12,1 millions de salariés

"Ce matin on a des demandes de près d'un million d'entreprises, 998.000 concernant 12,1 millions salariés, donc effectivement (...) j'espère bien qu'on est proche du palier et qu'on va assister à une décrue du chômage partiel en même temps qu'on aura une croissance de ceux qui vont retourner au travail", a indiqué Mme Pénicaud.La ministre a confirmé que les parents qui ne souhaitent pas envoyer leurs enfants à l'école pourront continuer de bénéficier du chômage partiel au mois de mai."Les écoles vont rouvrir progressivement, et pour que les parents soient sereins, au mois de mai, si un parent déclare qu'il ne peut pas reprendre son travail parce que l'école n'est pas rouverte, ou pas rouverte tous les jours, ou qu'il ne souhaite pas mettre son enfant à l'école, il pourra continuer à bénéficier du chômage partiel", a indiqué la ministre.Un point sera fait avec le Premier ministre pour le mois de juin, a-t-elle précisé. "Pour la rentrée, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, pas de stress pour les parents, ils ont le choix de repartir au travail ou pas dans cette période où on va un peu jongler sur l'organisation familiale, on en est bien conscient."Mme Pénicaud a également salué le travail des Centres de formation des apprentis (CFA) pour mettre en place des formations à distance, dont bénéficient "neuf apprentis sur dix", et a précisé qu'elle annoncerait "dans quelques jours" la date de réouverture "très rapide" des CFA. Un guide spécial leur précisera les conditions sanitaires à mettre en œuvre.Concernant les intermittents du spectacle, Muriel Pénicaud a renvoyé aux annonces du président de la République attendues mercredi dans la journée. Elle a souligné que l'accompagnement personnalisé des intermittents par Pôle Emploi, qui propose deux jours de coaching et bilans de compétence dans les deux premiers mois "a beaucoup d'effet"."Pôle emploi rouvre ses agences à partir du 18 mai et cet accompagnement renforcé va être la priorité de Pôle Emploi dans les prochaines semaines", a-t-elle conclu.
Il y a 5 ans et 47 jours

Covid-19 : l'Italien Boeri prédit "une nouvelle ère" pour l'urbanisme

Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique.Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan.Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays."Retour aux villages""Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica.Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il.Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne.Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours".L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai : "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
Il y a 5 ans et 47 jours

Les entreprises du BTP qui tardent à passer au numérique sont-elles moins rentables ?

Finalcad, éditeur de logiciels dans le secteur de la construction, a publié les résultats d'une étude menée auprès de 400 dirigeants de la construction en France, en Espagne, à Singapour et au Japon afin d'étudier la transformation numérique dans ce secteur.L'étude a déterminé que la marge bénéficiaire moyenne d'un projet de construction est d'à peine 2% dans ces quatre pays. Elle révèle également que l'absence de transformation numérique rend dépendant le travail de nombreuses entreprises au papier, à une époque où le ralentissement dû à la pandémie mondiale de COVID-19 montre l'importance de numériser les activités et de recourir au télétravail.De surcroît, l'absence de numérisation entrave grandement la capacité des sociétés à collaborer et a une incidence directe sur leur chiffre d'affaires. En effet, 62% des personnes interrogées citent le manque de collaboration comme cause principale des retards des projets de construction.L'étude a également analysé la façon dont certaines missions sont réalisées comme la gestion des défauts et les inspections de santé et sécurité. Ses conclusions montrent que les entreprises ont mis en place une variété de méthodes et de processus : plus de la moitié d'entre elles (51%) utilisent plusieurs moyens de communication face à face, téléphone, e-mail et/ou papier pour informer la personne chargée des réparations dans le cadre de la démarche qualité.Fait inquiétant, 53% des sociétés utilisent un outil non fiable tel que les messages texte, les SMS ou la messagerie instantanée de type WhatsApp pour renseigner un incident ou un danger. Ce manque de cohérence en matière de saisie et de partage d'informations importantes présente une marge d'erreur et d'incompréhension considérable, qui peut entraîner un accroissement des risques de sécurité, des retards et des dépassements de budget.« La dépendance du secteur de la construction à des processus obsolètes, dans les bureaux ou sur site, constitue une source d'inefficacité importante. Ces pratiques ne sont pas durables dans un secteur où les faibles marges représentent un problème persistant », explique Frank Le Tendre, PDG de Finalcad. « Le BTP a pris du retard face à d'autres secteurs tels que la finance et la distribution en termes de numérisation, mais cette étude nous montre que de nombreux processus quotidiens présents dans tous les projets sont des cibles importantes en termes de transformation. Du contrôle des défauts à la sécurité, aucun domaine ne peut échapper à une amélioration grâce à l'optimisation des opérations. Par ailleurs, lorsque les pays sortiront de la récession causée par la pandémie de COVID-19, celles qui auront effectué leur transition numérique pourront agir rapidement pour reprendre le cours normal de leurs activités. »La non-numérisation entraîne d'autres conséquences pour les entreprises, notamment des difficultés pour obtenir des informations et récupérer les données permettant d'établir des factures non réglées lorsqu'un entrepreneur ne peut pas prouver qu'il a réalisé une mission : une majorité de répondants (90%) affirment que le « travail gratuit » est un problème habituel.De plus, les sociétés de construction souffrent de devoir « réinventer la roue » à chaque nouveau projet : 59% des personnes interrogées affirment créer parfois, souvent ou la plupart du temps de nouveaux modèles de documents pourtant déjà existants : un réel gaspillage de temps et de ressources.Ces deux résultats devraient représenter un facteur majeur de transformation numérique pour les responsables, les dirigeants et les promoteurs des entreprises de construction : un process numérique centralisé permet de s'améliorer continuellement et facilite considérablement la saisie des travaux supplémentaires ainsi que la création de modèles duplicables.« À l'instar d'autres domaines, la construction devra affronter une période difficile à court terme en raison de l'impact du COVID-19 sur les économies mondiales », poursuit Franck Le Tendre. « Cependant, sur le long terme, la construction présente un énorme potentiel de croissance. Les Nations Unies prévoient que les deux tiers de la population mondiale vivront dans les villes d'ici 2050, avec une accélération de la tendance des villes intelligentes. [1] Les entreprises de construction désirant saisir ces occasions doivent passer au numérique dès maintenant. La transformation numérique supprime les silos existants et simplifie la difficulté qu'elles rencontrent, à savoir jongler avec le personnel, les plans, les compétences et les matériaux pour répondre à un calendrier changeant, tout en améliorant leur rentabilité et la satisfaction des clients finaux. » L'étude Finalcad 2020 : La transformation digitale globale dans la construction est la première des deux parties d'une série visant à analyser la numérisation de la construction. Le second rapport sera publié à l'automne 2020.Consultez les résultats complets et téléchargez l'étude, ici.*L'étude a été menée en février et mars 2020, commandée par Finalcad et réalisée par Coleman Parks, une société indépendante d'études de marché. L'échantillon total englobe 400 personnes, dont 200 responsables de site/directeurs gérant en moyenne 10 sites, et 200 responsables/directeurs de siège. Les personnes interrogées ont été les chefs de projet sur sites et les directeurs d'unité opérationnelle chargés de la construction aux sièges qui travaillent dans des entreprises de construction commerciale et résidentielle au chiffre d'affaires supérieur à 51 millions de dollars par an en France, en Espagne, à Singapour et au Japon.Pour plus de détails, consultez la section Informations démographiques.[1]Les Nations Unies : Les prévisions indiquent que 68% de la population mondiale vivra dans les zones urbaines d'ici 2050, selon l'ONU, 16 mai 2018
Il y a 5 ans et 47 jours

Covid-19 : entre combativité et inquiétude, les agents immobiliers préparent la reprise

Depuis mi-mars les réactions sont contrastées, certains agents ont opté pour une fermeture jusqu'à nouvel ordre, d'autres tentent d'assurer une continuité d'activité et de rester au contact des clients notamment grâce aux outils numériques.Alors que la profession prépare la reprise complète de son activité à compter du 11 mai prochain, Opinion System, fort de son positionnement unique sur le marché avec plus de 6.000 agences adhérentes, a souhaité les interroger pour prendre le pouls de la situation économique et avoir une vision au plus proche des réalités terrain tant sur l'impact de la crise sanitaire sur leur quotidien que sur leur perception de l'avenir.Impact du Covid-19 : assurer le maintien de l'activité... dans le brouillardLa fermeture des agences immobilières et l'interdiction de l'accueil du public dans les structures ont poussé les professionnels du secteur à s'adapter et revoir leur façon de travailler. Si la digitalisation est un moyen d'assurer une certaine continuité dans la gestion des dossiers en cours, entre la dématérialisation des actes authentiques, les visites virtuelles et les signatures électroniques, dans les faits, seules 2 agences sur 10 ont pu mettre en place le télétravail. 61% ont ainsi été contraintes de réduire la voilure en ayant recours au chômage partiel pour tout ou partie de leurs collaborateurs, 19% ayant décidé de suspendre temporairement leur activité.Si plus d'1 agent immobilier sur 2 (53%) fait part de ses craintes concernant sa capacité à rebondir, force est de constater que l'appartenance à un réseau est perçue comme un facteur de soutien et de protection supplémentaire face aux aléas de marché : 61% des agences indépendantes se déclarent inquiètes quant à leurs perspectives de développement et au maintien des emplois au sein de leur structure, contre 46% pour les franchisées. Une situation qui s'explique par la capacité des grandes têtes de réseaux à se mobiliser pour pérenniser les intérêts de leurs adhérents à l'image d'ORPI, par exemple, qui vient d'annoncer la création d'un fonds de solidarité de 10 millions d'euros.En manque de visibilité sur l'évolution de la situation économique, les agents immobiliers se montrent prudents et relativement attentistes face aux évènements : également optimistes et pessimistes (42%) sur les perspectives économiques d'une façon générale et le marché immobilier en particulier, ils sont par ailleurs 16% à ne pouvoir se prononcer sur la question. Là encore, les franchisés se distinguent par leur lecture plus positive de la situation (47%), quand les indépendants se montrent eux davantage alarmistes (48%).A l'écoute des signaux du marché, la profession prépare la repriseSelon de récentes études, plus de la moitié des acheteurs comptent reprendre leurs recherches dès la fin du confinement*, pourtant les agents immobiliers semblent divisés concernant l'impact de la crise sur la confiance des acheteurs/vendeurs, 46% d'entre-eux anticipant un durcissement du marché. De même, alors qu'1 futur acheteur sur 2 table sur une baisse progressive des prix*, la profession s'inquiète de leur stabilité à 45%.Parmi les grandes préoccupations soulevées par les professionnels, la réaction du marché bancaire occupe une place prépondérante : 70% des agents immobiliers sont inquiets de l'impact de la crise sur les conditions d'accès des Français au crédit immobilier et la remontée des taux immobiliers questionne plus d'1 agent immobilier sur 3 (39%).Malgré les difficultés occasionnées par la crise actuelle, les agents immobiliers restent mobilisés et préparent « l’après » : 96% rappellent leurs clients pour assurer le suivi des dossiers, 83% rattrapent leur retard sur des dossiers administratifs, 78% réactualisent leur base de données, 61% rappellent d’anciens clients pour prendre des nouvelles et 48% se penchent sur l’analyse des canaux ayant généré le plus de ventes au sein de leur agence.« Le marché de l'immobilier vit une situation sans précédent et il est encore impossible de mesurer avec précision l'impact de la crise sanitaire. De nombreuses incertitudes pèsent sur le moral des agents immobiliers qui s'inquiètent pour la survie de leurs agences et le maintien des emplois », observe Jean-David Lépineux, fondateur d'Opinion System. « Pour autant, dans ce contexte exceptionnel, assurer la continuité de l'activité est l'une de leurs priorités et ils sont une grande majorité à s'être organisés pour poursuivre une partie de leur mission auprès de leurs clients, grâce aux outils numériques notamment. Très attentive à l'impact psychologique du Coronavirus sur le comportement des vendeurs et des acheteurs, et au-delà sur celui des établissements bancaires, la profession reste mobilisée pour s'assurer les meilleures conditions de la reprise ».*Source : SeLoger
Il y a 5 ans et 48 jours

Les Acteurs du logement d'insertion réclament un engagement fort de l'État

La crise sanitaire, que nous vivons, devient une crise sociale et économique car les personnes déjà en difficulté se retrouvent dans une situation encore plus précaire.Dans ce contexte, l'action des associations du logement d'insertion est précieuse : le logement est un droit, il est protecteur, il est l'élément indispensable à l'insertion. Face à ces constats, les Acteurs du logement d'insertion demandent la mise en place d'un soutien spécifique pour permettre aux personnes de se maintenir dans leur logement et à aux associations de poursuivre leur mission. Les Acteurs du logement d'insertion formulent deux demandes.1/ Aider les ménages à payer leur loyer et les charges / les résidents à payer leur redevanceFace à une augmentation conséquente des impayés de loyers et de charges (entre +15 et +30% d'incidents de paiement), l'État, les collectivités territoriales et l'ensemble des intervenants du logement doivent renforcer les outils de sécurisation existants :les FSL en premier lieu ;les aides aux salariés ;les garanties et assurances multiples, dont VISALE.Ils doivent aussi développer de nouveaux outils en renfort, comme un fonds national d'aide au paiement de la quittance.Ces outils de sécurisation doivent prendre en compte l'ensemble du secteur du logement d'insertion.2/ Soutenir les efforts des Acteurs du logement d'insertionSi les Acteurs du logement d'insertion sont mobilisés auprès des personnes logées durant la crise, ils rencontrent des difficultés opérationnelles qui les obligent à proposer de nouvelles formes d'accompagnement et attendent que les pouvoirs publics et l'État tiennent leurs engagements.Les subventions en attente doivent être débloquées rapidement. L'État doit montrer l'exemple aux collectivités qui soutiennent les associations locales. Les retards de versements de subventions sont, comme pour l'hébergement d'insertion et d'urgence, préjudiciables aux associations : ces retards, qui pèsent déjà sur leur trésorerie, menacent désormais un équilibre fragilisé (impayés, vacances, surcoûts divers). Faire peser les retards de paiement de subventions sur les prêts de trésorerie disponible n'est pas acceptable.L'État doit s'engager clairement sur le maintien de ces subventions et l'affirmer auprès de chaque service territorial. Le maintien des subventions, notamment d'accompagnement social, est essentiel. Les équipes restent aux cotés des personnes accompagnées tout au long de cette période de confinement : par téléphone, avec des astreintes parfois même de nuit. Les Acteurs du logement d'insertion demandent que l'ensemble des subventions prévues soit versé aux associations. Tant l'intermédiation locative, l'accompagnement social que le travail des hôtes de pensions de famille sont concernés.L'État doit mobiliser à plein les crédits d'AGLS 2020, pour soutenir le logement d'insertion.La mobilisation des crédits d'aide à la gestion locative sociale est toujours d'actualité. Or, chaque année, une part de cette subvention, est redéployée pour financer l'hébergement d'urgence. On peut craindre en cette période que cette enveloppe fasse l'objet de déploiements encore plus importants.Le logement d'insertion prend sa pleine part de la politique du Logement d'Abord : elle a montré ses réussites et cela commence à porter ses fruits. La crise ne doit pas enrayer un mouvement de fond, qui permet à des milliers de personnes de quitter d'hébergement d'urgence, ou d'insertion, ou la rue !
Il y a 5 ans et 48 jours

Covid-19 : guide des recommandations sanitaires pour l'industrie du béton

Afin d'adapter la mise en œuvre des mesures de précaution aux spécificités des activités de l'Industrie du Béton, la FIB a participé, dans le cadre de la branche Industries et Carrières et Matériaux de la Construction, à l'élaboration du Guide des bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés de l'Industrie du Béton.Ce guide, qui vient d'être agréé par les autorités publiques, et notamment les ministères du Travail et de l'Environnement, présente un « tronc commun » généraliste des recommandations sanitaires à appliquer pendant la période de l'épidémie, complété par des recommandations spécifiques au secteur de l'Industrie du Béton. Avec l'appui du Cerib, le document à destination de toutes les entreprises de l'Industrie du Béton, vise à assurer, dans les meilleures conditions sanitaires et sécuritaires, la continuité ou la reprise des activités pendant l'épidémie. Ces recommandations ont pour vocation à présenter au sein d'un même document, et sans prétendre à l'exhaustivité, les informations sanitaires diffusées par les autorités publiques, en l'état des connaissances scientifiques actuelles, afin d'aider les entreprises de l'Industrie du Béton dans la mise en place de mesures d'hygiène et de distanciation sociale, dites « barrières », visant à limiter la propagation de l'épidémie sur les lieux de travail.Le Guide est téléchargeable sur le site de la FIB
Il y a 5 ans et 48 jours

L'hôtel 25hours Terminus Nord se dote d'une installation de génie climatique Daikin

Compte-tenu de la vétusté des précédents locaux, lesquels ne répondaient plus aux normes de sécurité les plus actuels notamment en termes de PMR, et des mauvaises performances énergétiques générées par des équipements obsolètes, le groupe 25hours a entrepris une opération de réhabilitation de grande envergure.Dans cette perspective, un volet important de ces travaux a concerné l'installation de VRV 3 tubes à récupération d'énergie pour fournir à la fois le chauffage et le rafraîchissement des chambres et espaces de vie de l'hôtel. L'installation a été confiée à l'entreprise Derichebourg.Installation de 25 VRV IV connectés à 262 unités intérieures Des solutions Daikin équipaient l'hôtel de l'enseigne initiale au moyen de solutions VRV d'une précédente génération. Celles-ci proposaient uniquement la fonction rafraîchissement, le chauffage étant assuré dans les chambres par des radiateurs à eau alimentés par une chaudière.Le nouveau propriétaire de l'hôtel s'est donc tourné vers les préconisations du bureau d'études et de Daikin, qui a ont su prendre en compte ses exigences, pour l'installation d'un système capable de fournir simultanément chauffage et rafraîchissement, au design contemporain et discret et aux performances énergétiques significatives.Au terme de 26 mois de rénovation pour une opération menée en TCE (tout corps d'état), le groupe hôtelier parvient à créer un établissement refait à neuf et parfaitement isolé sur une surface totale de 10 800 m² offrant 236 chambres. Une phase importante de gros œuvre a été nécessaire pour créer notamment le grand patio de 5 m de hauteur dans l'entrée de l'immeuble, positionné exactement en face de l'entrée de la Gare du Nord.L'installation Daikin mise en œuvre pour l'équipement des chambres et des pièces de vie collective telles que l'espace bar, le restaurant et les salles de réunion a concerné la pose de :22 VRV IV 3 tubes REYQ-T : 3 de taille 10, 5 de taille 12 et 14 de taille 8.3 VRV IV RXYQ-T sans chauffage continu : 2 de taille 12 et 1 de taille 8237 gainables à faible pression,24 gainables à moyenne pression8 cassettes extraplates FXSQ239 boîtiers de sélection (permettant la simultanéité de chauffage et de rafraîchissement)Les groupes VRV sont positionnés en toiture, à l'abri des immeubles voisins.Un équipement qui s'intègre parfaitement dans le design cosmopolite de l'hôtel Sous l'influence du célèbre architecte et designer Axel Shoenert, le décor de l'hôtel Terminus Nord a trouvé son inspiration dans les cultures africaines et indiennes. Les lieux de vie aménagés façon melting-pot mêlent différents courants artistiques et font la part belle au vintage, au cinéma d'antan et à l'économie circulaire avec l'intégration d'objets créés sur la base de produits recyclés, tels que des porte-valises réalisés à l'aide d'anciens pneus. Le design des solutions Daikin et le travail de pose de la société Derichebourg ont permis la parfaite adéquation de l'équipement à l'environnement hôtelier si particulier.Quelle que soit la température extérieure, le confort intérieur est assuré dans toutes les pièces, malgré des superficies variables. Pour répondre aux besoins des clients venus de tous horizons, les VRV 3 tubes à récupération d'énergie permettent de fournir simultanément chauffage et rafraîchissement.L'ensemble des unités intérieures équipant les chambres d'hôtel a été dissimulé en faux-plafonds, pour une discrétion totale du système de chauffage et climatisation, laissant uniquement apparaître une simple grille de soufflage.L'installation est régulée par le système I-Touch Manager. Celui-ci offre à la direction une gestion simple de la température ambiante de l'hôtel.Une réduction de la consommation notable : un premier constat plus que concluant 25 hours s'est fixé un programme d'économies d'énergie pour toutes ses références hôtelières, conduisant la direction technique à adopter un système Daikin. Au terme d'une pleine année d'exploitation du nouvel hôtel 25hours, le constat est sans appel : les économies d'énergie sont bien réelles. On note une nette réduction de la consommation de CPCU, laquelle a été divisée par 2, entre l'ancienne installation de chaudière et les pompes à chaleur, ainsi que d'électricité du fait de l'amélioration de l'isolation, et ce malgré le fonctionnement des PAC et l'augmentation du nombre de points lumineux.La direction technique prévoit de réaliser un bilan énergétique plus précis afin d'optimiser encore davantage ses consommations.
Il y a 5 ans et 48 jours

Les revenus de Gecina progressent au 1er trimestre, pas de prévisions sur le coronavirus

Entre janvier et mars, Gecina a enregistré 168,1 millions d'euros de revenus, soit une hausse de 2,6% par rapport à la même époque de l'an dernier, selon un communiqué.Le groupe, qui explique cette hausse par des choix avisés d'implantation concentrés sur Paris et ses abords immédiats, s'abstient pour autant de toute prévision annuelle, en pleine crise économique du coronavirus."Les incertitudes actuelles ne permettent pas à ce stade d'appréhender avec précision les conséquences de cette crise", reconnaît Gecina, qui avait suspendu fin mars ses précédentes prévisions.Le groupe a, par ailleurs, annulé trois mois de loyers auprès de ses plus petites entreprises locataires, comme l'a demandé le gouvernement aux principales entreprises immobilières.Il précise que ces locataires représentent moins de 2% des loyers qu'il tire des bureaux, son activité essentielle à côté d'un petit parc de logements.
Il y a 5 ans et 48 jours

Sika présente sa nouvelle chape autonivelante ViscoChape P4s

En France, chaque bâtiment d’habitation, commercial ou public est classé en fonction des sollicitations auxquelles il est susceptible d’être soumis au cours d’activités usuelles.Basé sur le Cahier 3509 du CSTB, ce classement s’appuie sur 4 facteurs (lettres) : l’usure (U), le poinçonnement (P), la présence d’eau (E), la résistance aux agents chimiques (C).La lettre P traduit principalement les actions mécaniques du mobilier et des engins roulants de manutention et d'entretien et les chutes d'objets (chocs).
Il y a 5 ans et 48 jours

Covid-19 : Avec le déconfinement, le télétravail appelé à jouer les prolongations

"Le télétravail doit se poursuivre", a répété le Premier ministre Édouard Philippe lundi au Sénat. Il est "raisonnable de dire" qu'il restera massif jusqu'à l'été, a prévenu Muriel Pénicaud, la ministre du Travail.De quoi parle-t-on ?Facilité par internet, les ordinateurs et les téléphones portables, le télétravail permet de pratiquer son activité professionnelle à distance, régulièrement ou occasionnellement, chez soi ou dans n'importe quel lieu différent de l'endroit ordinaire de travail, comme des espaces de coworking.Depuis 2017, un simple accord écrit ou oral entre le salarié et son employeur suffit pour télétravailler. Mais un accord d'entreprise négocié avec les représentants du personnel ou une charte élaborée par l'employeur peuvent préciser les conditions d'exercice.Et sauf événement exceptionnel, comme l'épidémie de Covid-19 en cours, un employeur ne peut pas imposer le télétravail à un salarié.Combien de télétravailleurs confinés ?"Il y a aujourd'hui 5 millions de Français" qui télétravaillent, a précisé lundi Mme Pénicaud. "Certains le faisaient déjà un peu" avant l'épidémie; "pour beaucoup" d'autres, "c'est une expérience nouvelle", a-t-elle relevé.Ils sont salariés d'entreprises privées, publiques ou encore fonctionnaires.Tous ne télétravaillent pas à plein temps. Certains alternent avec une présence sur leur site habituel de travail. Chez Renault, depuis début avril, "une très grande majorité des cols blancs" partagent leur temps entre télétravail et chômage partiel, indique une porte-parole du constructeur automobile.Un télétravail dégradé ?Le brusque passage à la mi-mars à un télétravail de masse, imposé, non-stop, avec les contraintes du confinement, le stress de la pandémie, pendant des semaines, a brouillé les cartes du télétravail classique."Le télétravail en confinement n'est pas une situation de télétravail normale", résume le cabinet Secafi. Dans des entreprises, tous les salariés, "le manager lui-même", se retrouvent jusqu'à "cinq jours" par semaine en télétravail, après sa mise en oeuvre "précipitée", "subie", parfois "improvisée", sans matériel adapté, énumère ce cabinet qui conseille les représentants du personnel.Le télétravail normal est au contraire voulu, préparé, exercé généralement un ou deux jours par semaine, sans s'isoler durablement des collègues.Autre impact du confinement: la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle devient très poreuse. Des télétravailleurs doivent s'occuper des enfants et du suivi scolaire, partager espace de travail et accès à internet. Leurs conditions de télétravail peuvent être dégradées."On n'est pas dans une situation véritable de télétravail", "le télétravail, c'est travailler à la maison sans avoir des enfants à s'occuper", souligne le leader de la CGT, Philippe Martinez.Quid du moral des salariés ?Selon un sondage BVA paru lundi, une grande majorité des télétravailleurs s'accommodent de ce scénario inédit: près de sept sur dix jugent "facile" de travailler chez eux et d'y veiller sur leurs enfants.Mais OpinionWay a livré la semaine dernière un sondage bien plus sombre, avec deux télétravailleurs sur dix "en détresse psychologique élevée".Dans une enquête de la fédération de cadres Ugict-CGT publiée mardi, deux tiers des télétravailleurs "se plaignent d'une anxiété inhabituelle".Quelles règles demain ?Syndicats et gouvernement sont d'accord: il faut encadrer le télétravail pour éviter les dérives.Dans les entreprises "où il y a eu des accords de télétravail, ça se passe bien; dans toutes les autres boîtes, ça pose beaucoup de questions", avait rapporté la semaine dernière le président de la CFTC, Cyril Chabanier. Ces prochains jours, les partenaires sociaux vont plancher sur des "consignes fortes, pour parer aux problématiques urgentes", avait-il ajouté.Définir "les bonnes pratiques" est nécessaire, avait confirmé le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.Quant à la ministre du Travail, elle a approuvé lundi une telle négociation entre partenaires sociaux, en prônant une issue rapide, avec un résultat "opérationnel" pour le déconfinement.
Il y a 5 ans et 48 jours

Covid-19 : Le chômage partiel maintenu "à taux plein" après le 1er juin dans certains secteurs

Plus d'un salarié du privé (11,7 millions à ce jour) bénéficie de cette garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'État et l'assurance-chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.Mais le gouvernement entend réduire sa participation à compter de juin, afin d'inciter à la reprise d'activité dans le cadre du plan de déconfinement.A quelques exceptions près: "Tout ce qui est hôtellerie, restauration, bars, événementiel, une bonne partie du secteur culturel... Tous les secteurs qui ne peuvent pas opérer par décision administrative continueront à pouvoir bénéficier du chômage partiel pour leurs salariés à taux plein", a déclaré Mme Pénicaud sur BFMTV.Le taux sera en revanche bien réduit pour les autres entreprises, qui devront assumer "une petite partie" des salaires de leurs employés qui resteront en chômage partiel."On est en train de discuter de proportions, mais qui seront raisonnables", a-t-elle assuré.
Il y a 5 ans et 48 jours

Covid-19 : où en est la filière Terre Cuite ?

La production repart progressivement, les stocks ont toujours permis de répondre à la demandeAprès l’arrêt progressif de la majorité des lignes de production à partir du 17 mars, les stocks constitués avant le confinement ont permis de répondre à la demande croissante des négoces et à la reprise progressive des chantiers. Pour la semaine 18 (semaine du 27 avril), les livraisons s’établissent ainsi à environ 65% de leur niveau de la même période en 2019. Depuis le 2 avril, les lignes de production redémarrent progressivement venant ainsi réapprovisionner les stocks existants. Un guide édité par la FFTB accompagne les acteurs de la filière dans la mise en place de bonnes pratiques dans le contexte Covid-19Élaboré conjointement avec les organisations syndicales représentatives et cosigné par la CFDT, ce Guide de Bonnes Pratiques édité par la FFTB est destiné à ses adhérents Il vise à assurer la santé et la sécurité des salariés dans le contexte de l’épidémie de Coronavirus (COVID-19) en tenant compte des particularités des environnements, des métiers, des postes de travail et des organisations de travail de la filière.Validé le 26 avril 2020 par le Directeur Général du Travail au Ministère du Travail, le guide est disponible sur demande auprès de la FFTB.
Il y a 5 ans et 48 jours

Résultats de la 6e édition du Baromètre ARTI Santé

Comme chaque année depuis 2014, la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), la Chambre Nationale de l'Artisanat des Travaux Publics et du Paysage (CNATP), et le pôle d'innovation IRIS-ST dévoilent les résultats de la nouvelle édition du baromètre ARTI Santé BTP, enquête nationale de référence sur les conditions de travail et la santé des chefs d'entreprise artisanale du BTP.Pour la première fois, l'étude révèle une diminution de leur rythme de travail. Ils étaient ainsi davantage en 2019 à prendre des congés au-delà de deux semaines par an et à réduire leur temps de travail hebdomadaire. Cependant, la part des dirigeants qui déclarent leur métier très exigeant physiquement mais aussi mentalement est en hausse avec respectivement +5 et +3 points par rapport à la précédente édition et la difficile déconnexion avec le travail s'accentue. Face au rythme soutenu de leur activité, les répondants sont toujours autant soumis à des problèmes de santé (stress, burn-out) et ont de plus en plus le sentiment d'être isolés (+4 points). La CAPEB, consciente de toutes ces données et difficultés, fait le bilan des 6 éditions passées du baromètre et propose un partenariat, alliant synergie et compétence, avec le réseau du Centre d'Information sur la Prévention des difficultés des entreprises (CIP) qui s'avère d'autant plus nécessaire du fait de la crise sanitaire actuelle.Pour la première fois, une légère diminution du rythme de travail mais une activité davantage exigeante mentalement et physiquementL'étude menée auprès de 2053 répondants entre novembre et décembre 2019 révèle une baisse du rythme de travail des dirigeants d'entreprise artisanale du BTP et du paysage. En 6 ans, les congés des dirigeants sont en effet de plus longue durée. Ainsi, le nombre de dirigeants s'octroyant plus que deux semaines de congés est en augmentation. Ils sont également de moins en moins nombreux à travailler de 6 à 7 jours par semaine (54% en 2019 contre 59% en 2018). De plus, la proportion du nombre de dirigeants travaillant plus de 60 heures par semaine est également en baisse (21% en 2019 contre 26% un an auparavant).L'intensité du rythme de travail hebdomadaire des dirigeants varie en fonction de la taille de l'entreprise. Ainsi, les répondants employant 11 à 15 salariés sont plus susceptibles de travailler plus de 60 heures par semaine par rapport aux artisans travaillant seuls (38% contre 14%), quand bien même les employeurs ayant répondu déclarent prendre plus de congés. Un rythme soutenu pour l'ensemble des répondants qui s'explique en partie par la lourdeur des tâches administratives qui représentent pour près de la moitié des chefs d'entreprise 25% de leur temps de travail. Si le rythme de travail opère pour la première fois une légère baisse, il reste cependant très soutenu. Comme les années précédentes, les chefs d'entreprise artisanale peinent à trouver le bon équilibre entre vie familiale et vie professionnelle : 87% des répondants ont toujours le sentiment que leur vie professionnelle empiète sur leur vie privée et 75% d'entre eux considèrent qu'ils ne sont pas suffisamment disponibles pour leur entourage.En cause : le rythme soutenu mais également la difficulté pour ces dirigeants d'opérer une réelle coupure avec leur activité. Travailler pendant les jours de repos est une pratique en augmentation chez les chefs d'entreprise artisanale du BTP et du paysage : ils sont ainsi 51% à consulter leurs mails tous les jours ou tous les deux jours pendant leurs congés. Pour 34% d'entre eux, il s'agit en effet de rester disponible auprès de leurs clients.Le nombre de chefs d'entreprise qui considèrent leur travail très exigeant ne cesse d'augmenter : +5 points (83% en 2019 – 78% en 2018) pour l'exigence physique et +3 points (91% en 2019 – 88% en 2018) pour l'exigence mentale. L'accroissement de l'exigence physique peut s'expliquer, au-delà du fait qu'il s'agisse de métiers manuels, de l'évolution de certains matériaux et équipements et les contraintes liées aux chantiers. Bien que ce soit l'exigence physique qui augmente le plus, l'exigence mentale reste toujours plus importante. Elle s'explique entre autres par le poids des responsabilités et de la multitude de tâches qui incombent aux chefs d'entreprise. Une situation qui n'est pas sans risque pour la santé mentale et physique de ces artisans.Une activité qui continue de peser sur la santé physique et mentale des chefs d'entrepriseDepuis six ans, les résultats du baromètre alertent sur l'état de stress des dirigeants des entreprises artisanales du BTP et du paysage. Si la proportion des répondants qui se déclarent stressés reste stable à 58%, son intensité quant à elle augmente.Le poids des démarches administratives, la charge de travail, les contraintes de délais et la nécessité de devoir être de plus en plus réactif sont notamment en cause. 84% des chefs d'entreprise artisanale du BTP et du paysage déclarent ainsi travailler dans l'urgence. Cet état émotionnel influence fortement la qualité du sommeil et les expose à un risque accru d'épuisement professionnel voire de burn-out. Un syndrome qui concerne davantage de répondants cette année : 6% contre 5% en 2018.Il est à craindre que cette situation déjà préoccupante se détériore considérablement cette année avec la gestion de la crise sanitaire à laquelle sont confrontés tous les chefs d'entreprise.Les chefs d'entreprise artisanale sont également 58% à affirmer se sentir très fatigués (contre 59% en 2018, 58% en 2017 et 56% en 2016) et 47% déclarent se réveiller au milieu de la nuit et avoir du mal à se rendormir. Ce manque de sommeil a des répercussions concrètes sur l'activité professionnelle pour 70% des répondants. 51% des répondants se disent ainsi davantage irritables (contre 32% en 2018) et 64% en manque d'énergie et en permanence fatigués.La lourde charge de travail ainsi que les troubles émotionnels dont les répondants sont victimes sont des facteurs qui favorisent le sentiment d'isolement des chefs d'entreprise. En effet, 40% des sondés éprouvent ce sentiment (+ 4 points par rapport à l'année dernière) et 46% souhaitent être davantage soutenus. Pour répondre à ce besoin, les réseaux professionnels arrivent pour la première fois en première position (64% des répondants), suivis par les institutions telles que les assurances et les banques.Malgré cette situation inquiétante, le baromètre met en avant un regain d'optimisme chez les répondants. 54% sont plutôt optimistes concernant l'activité de leur entreprise (contre 40% en 2018) et 65% sont totalement épanouis dans leur métier. L'étude porte néanmoins un point d'attention sur les entreprises dont la pérennité est menacée. En effet, seulement 21% des dirigeants en difficultés financières se font aider et uniquement 26% savent vers qui se tourner dans une telle situation. Ces résultats attestent de l'importance de continuer à informer les chefs d'entreprise sur les structures existantes qui permettent de les aider en cas de difficultés.Un suivi médical en lien avec leur activité professionnelle qui intéresse les chefs d'entrepriseDepuis plusieurs années, le baromètre fait le constat d'un faible suivi médical des chefs d'entreprise de l'artisanat du bâtiment. En 2019, seulement 45% consultent leur médecin régulièrement ou de temps en temps. Plus inquiétant encore, pour 48% des répondants, leur état de santé nécessiterait un arrêt de travail qu'ils n'ont pas pris. La première raison évoquée est le maintien à tout prix de l'activité de l'entreprise. Ce constat alarmant montre la nécessité de continuer à sensibiliser les artisans du bâtiment sur les risques liés à leur activité. De plus, l'étude révèle que 68% les dirigeants seraient intéressés par un suivi médical en lien avec leur activité professionnelle avec leur médecin généraliste ou un autre professionnel.« L'état de santé des chefs d'entreprise est une question cruciale dont nous suivons scrupuleusement l'évolution chaque année grâce à notre baromètre. Le secteur de l'artisanat du bâtiment est un secteur particulièrement exigeant en termes de délais,de contraintes de chantiers et de contraintes clients. Les chefs d'entreprise, motivés par la satisfaction client et le maintien de l'activité, se donnent généralement à 100% en fermant parfois les yeux sur leur fatigue ou sur des signes cliniques cachant des pathologies plus graves, pouvant représenter un risque pour leur santé physique ou mentale. Notre devoir est de tirer la sonnette d'alarme et de continuer à sensibiliser les dirigeants des entreprises sur les risques liés à leur activité, afin de les informer au mieux et de les accompgner. Je perçois cette année une réelle prise de conscience de ces chefs d'entreprise qui expriment le besoin d'être médicalement suivis en lien avec leur activité. C'est une demande que nous entendons et que nous défendrons pour qu'elle trouve rapidement son application ! » - Patrick Liébus, Président de la CAPEB« Si être chef d'entreprise c'est être libre et autonome, c'est aussi vivre une vie qui n'est pas de tout repos. Si la passion est la motivation de l'artisan, gérer les problèmes du quotidien, anticiper le moyen terme et se fixer des objectifs sur le long terme peuvent s'avérer très stressant. Durant longtemps, la conjointe, aux côtés du chefs d'entreprise, partageait souvent cette charge mentale et libérait l'artisan d'une partie de ce stress. Aujourd'hui, ce schéma traditionnel n'est plus forcément la norme et le chef d'entreprise a fréquemment le sentiment d'être seul, isolé devant toutes ses implications et cet environnement toujours plus administratif et procédurier. Il est important d'évoquer ce sentiment ordinaire chez les artisans, d'en parler et que le chef d'entreprise prenne conscience que sa santé physique et mentale est primordiale, qu'il doive en prendre grand soin. La crise sanitaire que nous traversons n'aura pas épargné notre stress d'entrepreneur entre nos responsabilités d'assurer la sécurité de nos salariés et la pression de faire vivre notre entreprise.»- Françoise Despret, Présidente de la Chambre nationale de l'artisanat, des travaux publics et paysagistes (CNATP)Un Bilan sur 6 ansDepuis 2014, le baromètre ARTISANTE BTP édité par la CAPEB et la CNATP en partenariat avec l'IRIS-ST étudie les conditions de travail et la santé des chefs d'entreprise artisanale. Cette évaluation annuelle de l'état de santé et de stress perçu par les artisans a permis à la CAPEB et à la CNATP de dégager les enjeux du secteur. Ils se proposent maintenant d'en déterminer les actions à mettre en place pour inverser les tendances inquiétantes.Les principales tendances observées au cours de ces 5 dernières années sont invariables voire se dégradent : un rythme de travail intense, une exigence mentale en constante augmentation, un stress présent et des cas d'épuisement professionnels recensés et en augmentation, un suivi médical quasi inexistant car non obligatoire, des difficultés économiques spécifiques aux très petites entreprises.Une synergie de compétences pour une politique préventiveLe Baromètre fait état depuis plusieurs années du lien qui existe entre la santé du chef d'entreprise et celle de son entreprise, c'est pourquoi une collaboration forte a été mise en place entre la CAPEB, la CNATP, l'IRIS-ST et le CIP pour venir en aide aux chefs d'entreprise devant faire face à des difficultés financières au sein de leur entreprise. Une collaboration basée sur le maillage des réseaux de chaque partie sur le territoire. Une action concrète en réponse à une problématique soulevée par le Baromètre.Le Centre d'Information sur la Prévention des difficultés des entreprises (CIP National) met à la disposition des adhérents de la CAPEB et de la CNATP sa plate-forme d'accueil et d'écoute. Sur l'ensemble du territoire national, les CIP territoriaux sont en capacité de recevoir et d'orienter les chefs d'entreprise vers les dispositifs légaux, publics et privés leur permettant de résoudre tout ou partie de leurs difficultés économiques et financières.A leur disposition, un trio d'experts qui les reçoit individuellement, de manière confidentielle, anonyme et gratuite. Expert-comptable ou commissaire aux comptes, avocat, ancien juge du Tribunal de commerce et parfois un conseiller CCI et/ou CMA échangeront avec les chefs d'entreprise entre 30 et 60 minutes.« En cette période de crise sanitaire totalement exceptionnelle, je suis particulièrement inquiet pour tous les chefs d'entreprise artisanale et de TPE dans la mesure où depuis des années, nos études et baromètres nous enseignent qu'il existe un lien direct entre la santé du chef d'entreprise et celle de son entreprise. Je souhaite que nous sachions faire face collectivement pour aider et accompagner les chefs d'entreprise qui seraient en détresse. Ce partenariat, fondé sur le maillage de nos réseaux territoriaux respectifs, constitue une action concrète pour répondre à cette problématique et un des éléments de l'accompagnement que nous nous devons d'apporter aux entreprises. »- Patrick Liébus, Président de la CAPEBLes grandes évolutions a retenirLes points alarmants :Une activité de plus en plus exigeante : la part des dirigeants déclarent leur métier « très » exigeant physiquement et mentalement est en hausse : respectivement +4 et +9 points par rapport à 2018Un équilibre vie familiale et vie professionnelle difficile à trouver : 87% des répondants ont le sentiment que leur vie professionnelle empiète sur leur vie privéeRenforcement du sentiment d'isolement : 40% des artisans ont le sentiment d'être isolés : un chiffre en augmentation de + 4 points par rapport à 2018Les cas de burn-out en hausse : une maladie qui concerne davantage de répondants cette année : 6% contre 5% en 2018.Les points positifs :Un rythme de travail en légère baisse : la proportion de dirigeants travaillant plus de 60 heures par semaine est de 21% en 2019 contre 26% en 2018Un regain d'optimisme : 54% des répondants sont plutôt optimistes concernant l'activité de leur entreprise et 65% des artisans sont épanouis dans leur métier.Un suivi médical qui intéresse : 68% les dirigeants seraient intéressés par un suivi médical
Il y a 5 ans et 48 jours

Les taux des crédits immobiliers remontent légèrement en avril

Le mois dernier, les taux des crédits immobiliers accordés par le secteur concurrentiel se sont en moyenne établis à 1,17%, détaille dans un communiqué l'observatoire Crédit Logement/CSA, qui associe les principales banques françaises à un institut d'études de marché.C'est une petite progression par rapport au taux enregistré pour mars - 1,15% -, mais cela reste proche du plancher historique atteint l'an dernier, le record à battre restant 1,12% en novembre."Au lieu de la remontée rapide et brutale que certains ont si souvent annoncée, le taux moyen n'a en fait grappillé que 1 à 2 points de base chaque mois depuis décembre 2019", souligne l'observatoire.Au début du confinement décrété mi-mars en France, pour lutter contre la propagation du coronavirus, plusieurs courtiers en crédit avaient rapporté que les banques françaises durcissaient nettement les conditions d'emprunt, notamment pour faire face aux risques liés à la crise.Auparavant, les acteurs du marché immobilier s'inquiétaient déjà de la volonté des autorités financières de plus encadrer les prêts dans le secteur. Elles avaient demandé fin 2019 aux banques d'être un peu plus restrictives.En tout état de cause, le confinement a un effet indiscutable: le nombre des nouveaux emprunts immobiliers, qui baissaient déjà en mars, a chuté en avril.Sur les trois mois écoulés à la fin avril, leur nombre a reculé d'un quart par rapport au niveau observé un an plus tôt.
Il y a 5 ans et 49 jours

Le gouvernement élargit la prise en charge des loyers aux TPE sans salarié

Le gouvernement, les régions et les assureurs contribuent actuellement à un fonds de solidarité pour les très petites entreprises. Il doit notamment prendre en charge leurs loyers, mais cette disposition était jusqu'à maintenant réservées aux entreprises avec salariés."Nous avons décidé que tous les indépendants, tous les entrepreneurs qui n'ont pas de salarié, qui se sont vu refuser un prêt garanti par l'État et qui ne peuvent pas payer leur loyer pourront avoir accès au deuxième étage de ce fonds de solidarité", a déclaré M. Le Maire au micro de France Inter.Il a ajouté que les très petites entreprises pourront donc bénéficier de "jusqu'à 5.000 euros pour payer leur loyer". Bercy a précisé à l'AFP que cette mesure était réservée aux entreprises fermées sur décision administrative.Le "premier étage" du fonds est constitué d'une aide pouvant aller jusqu'à 1.500 euros par mois pour les entreprises dont le chiffre d'affaires a chuté d'au moins 50% durant le confinement, le "deuxième étage" étant réservé aux entreprises menacées de faillite.Bruno Le Maire a rappelé que "les grandes foncières se sont engagées à annuler les loyers sur trois mois pour toutes les très petites entreprises de moins de dix salariés".Le ministère de l'Économie a par ailleurs indiqué que le fonds de solidarité serait désormais ouvert aux entrepreneurs qui cumulent une petite retraite avec leur activité, jusqu'à concurrence de 1.500 euros mensuels pour l'ensemble de leurs revenus.Bruno Le Maire a confirmé que le fonds ne s'arrêterait pas au 11 mai, mais au 31 mai, et qu'il serait prolongé en juin pour les entreprises dont les activités seraient encore à l'arrêt comme les cafés, les restaurants ou l'évènementiel."Le 11 mai, tous les commerces doivent reprendre leur activité et ils continueront à bénéficier d'un soutien financier de l'État", a assuré M. Le Maire, qui a reconnu qu'il "y aura des faillites" dans les commerces et les très petites entreprises malgré les aides publiques.
Il y a 5 ans et 49 jours

Covid-19 : Le gouvernement élargit la prise en charge des loyers aux TPE sans salarié

Le gouvernement, les régions et les assureurs contribuent actuellement à un fonds de solidarité pour les très petites entreprises. Il doit notamment prendre en charge leurs loyers, mais cette disposition était jusqu'à maintenant réservées aux entreprises avec salariés."Nous avons décidé que tous les indépendants, tous les entrepreneurs qui n'ont pas de salarié, qui se sont vu refuser un prêt garanti par l'État et qui ne peuvent pas payer leur loyer pourront avoir accès au deuxième étage de ce fonds de solidarité", a déclaré M. Le Maire au micro de France Inter.Il a ajouté que les très petites entreprises pourront donc bénéficier de "jusqu'à 5.000 euros pour payer leur loyer". Bercy a précisé à l'AFP que cette mesure était réservée aux entreprises fermées sur décision administrative.Le "premier étage" du fonds est constitué d'une aide pouvant aller jusqu'à 1.500 euros par mois pour les entreprises dont le chiffre d'affaires a chuté d'au moins 50% durant le confinement, le "deuxième étage" étant réservé aux entreprises menacées de faillite.Bruno Le Maire a rappelé que "les grandes foncières se sont engagées à annuler les loyers sur trois mois pour toutes les très petites entreprises de moins de dix salariés".Le ministère de l'Économie a par ailleurs indiqué que le fonds de solidarité serait désormais ouvert aux entrepreneurs qui cumulent une petite retraite avec leur activité, jusqu'à concurrence de 1.500 euros mensuels pour l'ensemble de leurs revenus.Bruno Le Maire a confirmé que le fonds ne s'arrêterait pas au 11 mai, mais au 31 mai, et qu'il serait prolongé en juin pour les entreprises dont les activités seraient encore à l'arrêt comme les cafés, les restaurants ou l'évènementiel."Le 11 mai, tous les commerces doivent reprendre leur activité et ils continueront à bénéficier d'un soutien financier de l'État", a assuré M. Le Maire, qui a reconnu qu'il "y aura des faillites" dans les commerces et les très petites entreprises malgré les aides publiques.
Il y a 5 ans et 49 jours

SPIE réalise l'infrastructure électrotechnique de la nouvelle usine d'Harmonic Drive SE

L'acteur européen indépendant des services multi-techniques dans les domaines de l'énergie et des communications a ainsi réalisé en 18 mois l'installation complète de l'ensemble des systèmes énergétiques et électriques, des dispositifs de protection incendie et des systèmes d'éclairage. SPIE a équipé l'usine sans interrompre l'activité grâce à des solutions provisoires, permettant d'assurer la continuité de la production.Des services complets dans le domaine du génie électriqueFace à la situation du marché et à l'augmentation des ventes, l'extension de ce site de production était devenue une nécessité pour Harmonic Drive SE. Pour des raisons de temps, l'entreprise a décidé de rénover un bâtiment existant. Thorsten Schunk, responsable de l'équipe génie électrique chez SPIE Pulte, l'unité chargée de la mise en œuvre et de l'exécution du projet, explique : « Les exigences techniques pour cet environnement de production étaient donc très strictes et devaient garantir la fabrication de précision des réducteurs et servomoteurs de notre client. »Sur les 6.000 m² environ de l'usine, SPIE a installé un nouveau système haute tension, un système d'alarme anti-intrusion et incendie, un système complet de rails d'alimentation électrique, un poste basse tension, de nouveaux transformateurs et un poste moyenne tension. Par ailleurs, l'installation de brise-soleil orientables était particulièrement importante pour éviter la pénétration de chaleur dans l'usine. Thorsten Schunk précise : « Lors de la fabrication de réducteurs et de servomoteurs, il faut éviter les variations de température pour prévenir les écarts de qualité. Les systèmes à lames et les brise-soleils automatiques que nous avons installés permettent de limiter le rayonnement solaire et viennent ainsi compléter le système de climatisation des locaux pour garantir une température optimale et constante dans l'atelier de production. »Une plus grande efficacité énergétiqueLe fournisseur de services multi-techniques a également installé un système d'éclairage LED économe en énergie dans l'atelier de production. « Aujourd'hui, la basse consommation fait partie des critères de qualité d'un système d'éclairage. L'utilisation de lampes LED a considérablement amélioré l'efficacité de l'éclairage. De fait, les lampes LED consomment cinq fois moins d'électricité que les systèmes d'éclairage classiques, pour une durée de vie nettement plus longue », souligne Thorsten Schunk. Des concepts d'éclairage complets comprenant différents groupes de commutateurs réglables et contrôlables indépendamment les uns des autres, et un usage intelligent de la lumière naturelle favorise une consommation d'énergie responsable.Hautes performances et collaboration fluideAutre défi pour le fournisseur de services multi-techniques : réaliser les travaux d'installation sans interrompre l'activité de production. Une planification et une gestion de projet rigoureuses ont été des facteurs décisifs dans la réussite des opérations. Pour permettre à Harmonic Drive SE de poursuivre sa production sans perturbation, SPIE a conçu des solutions provisoires complètes qui ont permis d'alimenter les différentes zones d'installation. « Grâce à une étroite collaboration avec les planificateurs et Harmonic Drive SE, SPIE a respecté le calendrier. La production a ainsi pu investir les nouveaux locaux à la date prévue », explique Björn Kempf, chef de projet chez Harmonic Drive SE. « La fluidité de notre collaboration avec SPIE, avec qui nous avions déjà travaillé sur un projet de modernisation des installations électriques de notre première usine, et son expertise technique ont contribué au succès de cette nouvelle collaboration. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur SPIE comme un partenaire de confiance. »
Il y a 5 ans et 49 jours

Blocs isolants bas carbone : une réponse au label E+C- et à la RE 2020

Sachant que le grand changement, par rapport à la Réglementation Thermique (RT) 2012, porte sur la prise en compte des émissions carbone du bâtiment durant tout son cycle de vie.Pour la filière béton, comme pour les autres matériaux, l’enjeu est donc d’intégrer une nouvelle exigence réglementaire liée à l’empreinte carbone des bâtiments, tout en veillant à l’application des autres réglementations auxquelles un projet doit répondre. Les blocs isolants FABTHERM® du Groupe Fabemi, acteur majeur du marché des produits béton, sont 100% naturels et recyclables. Ils contribuent à réduire l’empreinte carbone des bâtiments (de 4 à 8 % par rapport aux autres solutions constructives), permettant ainsi de réaliser des ouvrages E+C-, et anticipent les exigences de la prochaine RE 2020.L'objectif étant également de combiner béton bas carbone et économie circulaire, les 450 mises en chantiers effectuées depuis le lancement des blocs isolants FABTHERM® (résidentiel, ERP et bâtiments industriels), soit environ 250 000 m² de blocs, ont été réalisées dans le Grand Sud-Est, à proximité des usines de production du Groupe Fabemi.Construire E+C- avec du béton bas carboneLes trois principaux axes de recherche Fabemi – réduire l’impact environnemental de ses blocs, apporter une réponse à une réglementation thermique de plus en plus exigeante et assurer une meilleure isolation des parois – ont débouché sur le développement des blocs béton FABTHERM®. Traditionnellement fabriqués sans cuisson et produits localement, ce qui permet de réduire leur impact environnemental, les blocs FABTHERM® AIR 0.6, 1.1 et 1.8 et FABTHERM® ÉCO sont 100 % naturels et recyclables. Ils revendiquent de hautes performances thermiques, tout en affichant un impact environnemental des plus faibles dans leur catégorie. En lançant ces produits, Fabemi démontre sa capacité d’innovation et son engagement dans une démarche d’éco-conception et d’écologie industrielle.De la fabrication à la fin de vie, l’empreinte carbone des blocs Fabemi est réduite grâce à une production locale (impact du transport très faible) et à un procédé de fabricationsans cuisson. Les blocs sont produits avec des agrégats provenant de carrières situées à proximité des usines Fabemi, séchés naturellement, et utilisés sur des chantiers proches des unités de production.De plus, les blocs isolants FABTHERM® Fabemi, 100% recyclables, n’ont pas besoin d’être triés à l’issue de la déconstruction, les déchets gravats n’appelant aucune manipulation particulière. Après la démolition des bâtiments, ils deviennent ainsi des déchets « inertes ».Enfin, les blocs isolants FABTHERM® disposent de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDES). Des données vérifiées et disponibles sur INIES, qui permettent de calculer la contribution des produits à l’impact environnemental du bâtiment à construire.Blocs isolants bas carbone FABTHERM® AIR FabemiDeux à huit fois plus isolants que des blocs traditionnels, les blocs de 20 cm de large FABTHERM® AIR 0.6, 1.1 et 1.8, à base d’agrégats légers ou courants, intègrent une âme en mousse 100% minérale AIRiumTM qui renforce leurs capacités isolantes. Ils affichent ainsi des résistances thermiques exceptionnelles pour cette largeur de bloc qui permettent de répondre à tous les besoins (logements collectifs, maisons individuelles et bâtiments tertiaires) et au cahier des charges des murs isolants hautement performants. Cette mousse minérale isolante permet de construire et d’isoler en même temps sans impacter le poids carbone de la façade, ce qui procure un gain de temps sur le chantier et un gain de surface habitable. Les blocs FABTHERM® AIR Fabemi profitent de nombreuses qualités (performances acoustiques, essais feu et sismique), de fiches FDES vérifiées (base INIES) et d’un Avis technique (FABTHERM® AIR 1.1 et 1.8) pour répondre à toutes les exigeances techniques des opérations de construction.• Sous Avis Technique (N° 16/19-773_V1), le bloc isolant à coller FABTHERM® AIR 1.1 Fabemi affiche une résistance thermique de R = 1,12 m².K/W. Cinq fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 1.1 conjugue résistance mécanique, au feu, et performances acoustiques et environnementales. Il est idéal pour les logements collectifs jusqu’à R+4.Les +FDES vérifiée (base INIES) : 15,6 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 120 min avec un doublage collé traditionnelJusqu’à R+4Fabrication française• Sous Avis technique (N° 16/19-772_V1), le bloc isolant à coller FABTHERM® AIR 1.8 Fabemi présente une résistance thermique de R = 1,77 m².K/W. Huit fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 1.8 permet de réduire l’épaisseur des doublages intérieurs et de maîtriser l’impact environnemental de la façade. Il est idéal pour le petit collectif jusqu’à R+3.Les + FDES vérifiée (base INIES) : 23,6 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 90 min avec un doublage collé traditionnelJusqu’à R+3Fabrication française• Innovation brevetée Fabemi, le bloc isolant à maçonner FABTHERM® AIR 0.6 présente une résistance thermique de R = 0,58 m².K/W. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le FABTHERM® AIR 0.6 est le seul bloc isolant 100 % minéral à poser maçonné. Il est idéal pour le petit collectif jusqu’à R+2.Les + Mode de pose mortier / maçonnerFDES vérifiée (base INIES) : 15,6 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 120 minJusqu’à R+2 Fabrication françaiseBloc isolant bas carbone FABTHERM® ÉCO FabemiLe bloc creux isolant à coller FABTHERM® ÉCO Fabemi présente une résistance thermique de R = 0,51 m².K/W. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel grâce à sa géométrie, le FABTHERM® ÉCO répond aux besoins architecturaux, thermiques et économiques du marché de la construction. Idéal pour les maisons individuelles groupées ou le petit collectif jusqu’à R+2, ses performances thermiques permettent de conserver un mode constructif traditionnel béton.Les + FDES vérifiée (base INIES) : 11,7 kg eq. CO2/m²100 % naturel et recyclableConforme Eurocode 8 – toutes zones sismiquesRésistance au feu REI : 120 minJusqu’à R+2Fabrication françaisePour en savoir plus :https://www.fabemi-structures.com/
Il y a 5 ans et 49 jours

LCA-FFB se renforce sur l'aménagement foncier en recrutant Yann Le Corfec

Âgé de 45 ans, Yann Le Corfec était depuis 2016 Directeur Juridique de l'Union Nationale des Aménageurs (UNAM, ex-SNAL dont il était le responsable juridique depuis 2004), qu'il représentait auprès des pouvoirs publics et de nombreuses instances du secteur, en particulier le Réseau National des Aménageurs.Diplômé de deux masters juridiques (urbanisme et construction, droit public économique) et du certificat d'aptitude à la profession d'avocat, le nouveau Délégué à l'Aménagement et au Foncier de LCA-FFB a débuté sa carrière en cabinet d'avocats. Depuis plus de 10 ans, il enseigne le droit de l'urbanisme et l'aménagement opérationnel à l'École Supérieure des Professions Immobilières.« Nous sommes très heureux d'accueillir Yann Le Corfec, une personnalité reconnue dans notre secteur. Son haut niveau d'expertise constituera un atout indéniable pour notre Union et nos adhérents, qui sont nombreux à développer une activité d'aménagement foncier, en propre ou en complément de leurs activités immobilières. Constructeurs, promoteurs, aménageurs, tous nos adhérents sont concernés par les problématiques transversales liées au foncier, à l'aménagement et à l'urbanisme. Ce recrutement confirme notre ambition de peser encore davantage sur ces sujets stratégiques et renforce notre vocation à rassembler, accompagner et représenter l'ensemble des acteurs de la maîtrise d'ouvrage privée du logement et de l'habitat », se réjouit Grégory Monod, Président de LCA-FFB.
Il y a 5 ans et 49 jours

Thermador finalise une acquisition malgré la crise sanitaire

Le montant de la transaction s'élève à 7 millions d'euros, payés "cash" et financés par emprunt bancaire "à un taux fixe très compétitif", selon un communiqué publié jeudi.Basé à Saint-James (Manche), Thermacome emploie 32 salariés et a réalisé l'an dernier 19,4 millions d'euros de ventes.Son activité est complémentaire de PBtub, une des filiales de Thermador, avec lequel des synergies commerciales et opérationnelles vont être mises en place "dans un délai raisonnable".C'était jusqu'alors une filiale du producteur coopératif de câbles Acome, avec lequel un partenariat industriel va être maintenu.
Il y a 5 ans et 49 jours

Covid-19 : les syndicats vont travailler sur des consignes pour encadrer le télétravail

Lors de cet échange de près de deux heures et demie entre Édouard Philippe et les partenaires sociaux, "on a été nombreux à demander qu'il y ait une discussion et quelques clarifications sur le télétravail"."Le Premier ministre l'a reconnu aussi, parce que dans les endroits où il y a eu des accords de télétravail ça se passe bien, dans toutes les autres boîtes, ça pose beaucoup de questions. L'application et la mise en place du télétravail interroge beaucoup", a-t-il ajouté."L'idée qui a été retenue aujourd'hui - on va voir la réponse de la ministre du Travail mardi (lors d'une visioconférence, NDLR) - c'est dans un premier temps, dans un délai de 15 jours, sortir des clarifications, ou des grandes lignes, ou des consignes fortes, pour parer aux problématiques urgentes", a-t-il détaillé."Dans un deuxième temps, les partenaires sociaux vont peut-être continuer sur des négociations pour arriver à un accord interprofessionnel", a-t-il ajouté.Comme on lui demandait si tous les partenaires sociaux étaient sur la même ligne, il a répondu: "Il n'y a pas eu de réactions négatives".De son côté, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a estimé nécessaire ce travail sur "les bonnes pratiques sur le télétravail".Interrogé par l'AFP sur les modalités de la réflexion, il a répondu : "on n'a pas défini encore".En outre, il a assuré avoir eu une réponse positive de la part de Muriel Pénicaud lors de cette réunion sur la mise en place d'un "comité d'experts en sciences sociales", qui plancherait notamment sur les problématiques psychologiques liées au confinement. La composition de ce comité pourrait être annoncée "la semaine prochaine", "ce serait une bonne chose", a-t-il ajouté.Cette semaine, les numéros un de FO et de la CFE-CGC avaient également appelé à des règles plus claires entourant le télétravail."Ce que l'on a fait depuis six semaines, ce n'est pas du télétravail, c'est la continuation de l'activité à domicile, une organisation volontairement dégradée face à la crise", a expliqué lundi dans l'Humanité François Hommeril, le président de la CFE-CGC."Le télétravail est codifié, ses conditions de mise en place sont précises. Se retrouver avec son ordinateur dans la cuisine, avec les enfants qui couinent, ce n'est pas du télétravail", a-t-il ajouté.Yves Veyrier, le secrétaire général de FO, avait dit mercredi sur l'émission en ligne Ecorama que "le télétravail tel qu'il a été mis en place n'a pas été du tout préparé, négocié". "On avait de longue date demandé une négociation au niveau interprofessionnel sur le télétravail, y compris en y intégrant le droit à la déconnexion", a-t-il ajouté.Jeudi sur BFMTV, Philippe Martinez est allé dans le même sens."On n'est pas dans une situation véritable de télétravail", a-t-il estimé. "Le télétravail c'est travailler à la maison sans avoir des enfants à s'occuper", a relevé le leader de la CGT."Cela nécessite des réponses, sur le droit à la déconnexion, sur qui prend en charge les surcoûts quand il n'y a pas d'accord d'entreprise", a ajouté Philippe Martinez.
Il y a 5 ans et 49 jours

Covid-19 : La chute du PIB "alerte" sur la "violence du choc économique" selon Bruno Le Maire

"Le plus dur est devant nous", a prévenu le ministre lors d'une audition par les commissions des affaires économiques et du développement durable de l'Assemblée nationale, avertissant qu'à partir du déconfinement le 11 mai, une période s'ouvrait "où nous verrions des faillites et des destructions d'emplois"."Nous avons eu un premier temps de cette crise où nous avons amorti le choc (...). Il y a un deuxième temps de la crise: celui dans lequel nous allons rentrer à partir du 11 mai est un temps de transition", a-t-il ajouté.Durant ce temps, "nous allons voir des entreprises (...) confrontées à des problèmes de solvabilité. C'est une période où nous verrons des faillites et des destructions d'emplois et je préfère le dire avec beaucoup de clarté", a encore estimé le ministre.Selon l'Institut national de la statistique, l'économie française s'est contractée de 5,8% au premier trimestre, pénalisée par le début du confinement le 17 mars pour endiguer l'épidémie de Covid-19.Le gouvernement table sur un recul du PIB de 8% sur l'ensemble de l'année.Mercredi, Bruno Le Maire avait déjà appelé un "maximum de Français" à reprendre le travail, "dans les meilleures conditions possibles" de sécurité pour les salariés à partir du 11 mai afin de faire repartir l'économie.Un "troisième temps" viendra ensuite, dans lequel la France devra définir un nouveau modèle économique, a indiqué M. Le Maire devant les députés, défendant notamment une "accélération" de la transition écologique pour que la France soit "la première économie décarbonée en Europe".