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Il y a 5 ans et 39 jours

Covid-19 : l'ingénierie alerte sur un risque de l'effondrement de l'économie

Alors que 70% des entreprises d'ingénierie enregistrent une chute de leurs prises de commandes publiques et privées, 90% d'entre elles anticipent un ralentissement durable de leur activité et craignent un effondrement économique global. L'ingénierie intervient dans tous les domaines d'activité (aéronautique, automobile, environnement, construction, BTP, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.) et dès les phases d'études et de conception.« "Quand le bâtiment va, tout va." Qui n'a jamais entendu cette phrase ? Ce que l'on sait moins, en revanche, c'est que quand l'ingénierie ne va pas, c'est l'économie toute entière qui n'ira pas, à moyen et long terme. L'ingénierie intervient à toutes les étapes des projets industriels et de construction et ce, dès leur genèse. 50% de projets d'ingénierie en moins aujourd'hui, c'est 50% de construction et d'installations en moins demain dans le BTP, l'industrie, l'énergie, etc. Notre secteur est un indicateur avancé de tendance de l'activité économique et du monde de demain. » explique Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.Une profession touchée de plein fouet par la crise…L'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets. Gel des contrats, suspension des appels d'offres en cours, report du second tour des élections municipales… Le baromètre révèle que 90% des entreprises d'ingénierie anticipent une baisse de leur activité au second semestre 2020 et plus d'1 entreprise sur 2 estime que cette contraction excédera 50%. Cela s'explique principalement par la baisse des commandes aussi bien dans le secteur privé que public, qui touche 70% des répondants.Pour préserver l'emploi et maintenir leur force de frappe, les entreprises d'ingénierie ont recouru massivement au télétravail, chaque fois que cela était possible. 54% de leurs collaborateurs sont ainsi en télétravail, mais avec un taux d'occupation qui s'amenuise au fil des mois. Et 30% d'entre eux sont désormais au chômage partiel.Le baromètre met également en lumière des problématiques de trésorerie pour les ingénieristes, qui sont des sociétés de services intellectuels sans réserve financière et qui ne peuvent pas stocker leur production. 62% des répondants ont demandé des délais de paiement pour les échéances sociales et/ou fiscales, 33% ont eu recours aux fonds de solidarité et 23% au prêt garanti par l'État. Plus d'1 entreprise sur 2 sera en difficulté de trésorerie sous 6 mois, sans reprise de l'activité économique.Notons que la mise en place des mesures de sécurité sanitaire en vue de la reprise entrainera des coûts supplémentaires, pouvant atteindre pour une entreprise 200€ par salarié par mois.…qui alerte sur les risques d'une reprise trop lente de l'activité économiquePartenaires des donneurs d'ordre publics et privés, les entreprises d'ingénierie sont mobilisées pour préparer l'après-crise et 60% d'entre elles ont déjà préparé un plan de relance. Dans ce contexte d'incertitudes et de gel des commandes, elles anticipent néanmoins un redémarrage économique lent et étalé sur plusieurs mois. Pour plus d'un tiers des entreprises, celui-ci n'aura pas lieu avant au moins un an. Une reprise jugée bien trop lente par la profession et qui mettrait en danger l'ensemble des filières économiques.Pierre Verzat explique : « Maîtres d'ouvrages et industriels doivent à tout prix maintenir leurs projets d'investissement, sous peine d'asphyxier l'ensemble du tissu économique de nos territoires et d'entrainer la disparition de beaucoup d'entreprises, souvent des PME, qui créent de l'emploi en local. »Pour un plan de relance qui garantisse le maintien de l'activité économique et soutienne la santé économique des entreprises Pour amorcer la relance, les entreprises d'ingénierie appellent à travers leur fédération professionnelle à :Garantir un maintien de l'activité économique, à travers :La mise en place des conditions de soutien à la commande publique : Relever le seuil de dispense de procédure pour la passation des marchés publics de prestations intellectuelles actuellement à 40K€, à 100K€ HT, jusqu'à la fin de la crise sanitaire.Garantir le bon fonctionnement des Commissions d'appels d'offres.Proroger d'un an les accords-cadres signés avec les acheteurs publics, expirant dans le courant de l'année 2020La simplification et l'accélération des procédures administratives pour favoriser la relance économiqueAssouplir de manière transitoire la règle du plafonnement des évolutions de contrats de prestations intellectuelles.Accélérer l'adaptation de l'administration au télétravail et plus largement la dématérialisation des procédures administrativesSoutenir la santé économique des entreprises en garantissant un niveau suffisant de trésorerie et un accompagnement vers la repriseProtéger la trésorerie des entreprises pour absorber le choc lié à la crise du Covid-19Garantir l'application de la réglementation concernant les délais de paiement afin d'alimenter la trésorerie des entreprisesPoursuivre les projets en phase travaux en autorisant les surcoûts de travaux liés à la réorganisation des chantiers, du fait du Covid-19 Accompagner les entreprises vers la reprise d'activitéPrévoir des modalités de sortie graduelle du dispositif exceptionnel d'activité partielle après le 31/12/20.Proposer des outils d'accompagnement aux entreprises en difficulté ou souhaitant être coachées pour la reprise.Développer l'innovation pendant la période de crise sanitaire à travers des mécanismes dédiés comme le Crédit impôt recherche (CIR).Retrouvez l'intégralité de la contribution de Syntec-Ingénierie.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 27 avril. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 5 ans et 39 jours

Covid-19 : Le Sénat souhaite mettre la transition écologique au cœur de la relance

Parallèlement à un suivi « à chaud » de la gestion immédiate de cette crise et de ses impacts sur les différents secteurs qui relèvent de sa compétence (cliquer ici), la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat lance des travaux d'analyse des impacts profonds de cette crise et des leçons qui devront en être tirées pour le climat dans le cadre de la relance.Considérant que la crise actuelle constituait une sorte de répétition générale de crises potentiellement plus graves à venir, Gaël Giraud a plaidé pour la réindustrialisation verte de notre pays. La rénovation thermique des bâtiments, la mobilité verte et la formation professionnelle, pour disposer de main d'œuvre qualifiée dans le secteur du bâtiment par exemple, sont pour lui des priorités.L'indispensable relocalisation d'une partie de notre économie pourrait conduire selon lui à des nationalisations stratégiques. « Depuis une quarantaine d'années, l'État est devenu l'assureur général du secteur privé », a-t-il estimé, considérant qu'une réflexion devait être menée pour définir un nouveau dialogue et de nouvelles méthodes de collaboration entre l'État et le secteur privé pour une vraie industrie dont les coûts fixes seraient pris en charge collectivement.Interrogé sur la conditionnalité environnementale des aides accordées par l'État aux entreprises, Gaël Giraud a évoqué une difficulté, aujourd'hui à la main des États : celle de la pénalisation de la vertu écologique liée à la concurrence. « Il faut des critères quantitatifs clairs pour mesurer la profondeur des engagements des entreprises ».Interrogé à ce sujet par de nombreux sénateurs, il a estimé que, contrairement aux orientations prises à ce stade par la Commission européenne et par Bercy, le problème de la dette publique – que l'austérité budgétaire ne saurait résoudre dans un contexte déflationniste – n'était pas aujourd'hui le plus important et que la priorité devait aller au désendettement du secteur privé jusqu'à ce qu'il puisse réinvestir dans l'économie. Selon lui, malgré le matraquage médiatique sur le sujet, il n'y a pas d'hostilité de l'opinion publique à la dette, notamment dans un contexte où le chômage risque de devenir la principale hantise. Il a en revanche plaidé pour une annulation de la part des dettes publiques détenues par la Banque centrale européenne.Il a partagé les craintes exprimées sur un retour du plastique dans le cadre de la relance : « refaire dépendre une partie de notre économie du pétrole est la pire des mauvaises idées aujourd'hui ».Gaël Giraud s'est également montré favorable à l'outil de la taxe carbone, à même de fournir des recettes fiscales à l'État, lui permettant de financer des chèques énergies pour les contribuables pénalisés, au développement de monnaies locales dans les collectivités territoriales ainsi qu'à une non comptabilisation des investissements verts de long terme dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance : « dans une entreprise, on ne met jamais sur un pied d'égalité les dépenses d'investissement de long terme et les dépenses courantes ».Interrogé sur ce sujet, il a estimé qu'aucun argument économique ne plaidait pour un allongement du temps de travail, créateur de chômage.Il a également mis en lumière l'importance d'une reconstruction de la coopération internationale, négligée ces dernières années. « Nous avons réduit la mondialisation à la simple globalisation marchande : or, elle ne se réduit pas à cela ». Il a ajouté : « On ne pourra pas venir à bout d'une pandémie comme celle du Covid‑19 sans une coopération de tous les pays de la planète ».L’audition (en vidéo) de M. Gaël Giraud, économiste
Il y a 5 ans et 40 jours

Charte de reprise FFB-CDC Habitat : un cadre de dialogue essentiel, mais qui ne suffit pas

Quel partage des responsabilités liées aux arrêts de chantiers ? Quelle prise de risque pour chacune des parties ? Est-il possible, et sous quelles conditions, d'organiser la continuité des études et des instructions, voire la reprise des travaux sur certains chantiers ?Une charte a ainsi été élaborée pour que toutes les parties puissent ensemble identifier les freins et contraintes liées à la reprise, disposer d'une lecture partagée du guide de l'OPPTBTP et ainsi s'accorder sur les principes d'une bonne gestion commune de cette situation exceptionnelle. Nous ne réussirons collectivement que si nous partageons les mêmes valeurs, celles d'un dialogue local permanent.Ce cadre volontariste ne doit toutefois pas faire oublier que, sur certains chantiers, les premières estimations font apparaître des surcoûts significatifs, correspondant aux frais liés à la prise en compte du risque sanitaire (distanciation sociale, achat de masques, de gants, rotations supplémentaires des camionnettes, etc.) et à la réorganisation des chantiers (mobilisations supplémentaires de personnels et de matériels, hausse du coût des matières, prolongation des frais financiers …).À travers cette charte, les entreprises du BTP et CDC Habitat se donnent un référentiel partagé pour objectiver ces surcoûts.Afin que ce cadre de négociation puisse aboutir à une déclinaison locale constructive, un soutien des pouvoirs publics sera également indispensable, pour éviter une contraction sensible de l'appareil productif, qui induirait des pertes d'emploi massives et une érosion des compétences cependant nécessaires au déploiement des grandes politiques publiques, notamment en matière de performance énergétique et environnementale.
Il y a 5 ans et 40 jours

VINCI Construction Terrassement

Il y a 5 ans et 40 jours

Covid-19 : Vicat s’attend à un impact significatif au 1er semestre malgré des ventes en hausse au 1er trimestre

Vicat ajoute s'attendre à une baisse de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) "sur l'ensemble de l'exercice", mardi dans un communiqué.Le chiffre d'affaires du premier trimestre est stable à périmètre et changes constants, à 615 millions d'euros (+0,2%).L'impact du Covid-19 a été "limité" sur les trois premiers mois, où les prix de vente ont été bien orientés, selon le groupe.L'Ebitda s'est replié de 1,6% à 57 millions d'euros (contre 58 millions pour la même période de 2019).Le PDG de Vicat Guy Sidos, cité dans le communiqué, a salué une performance "solide" sur ces trois premiers mois "en dépit d'un très fort ralentissement en fin de période en France, en Italie et en Inde".Il a précisé que l'activité industrielle et commerciale avait été maintenue "sur presque tous les sites afin de suivre l'évolution des marchés", ce qui a permis "d'atténuer l'impact de la crise".Mais "la visibilité sur l'exercice reste faible". "Il faut s'attendre à un impact significatif de cette situation exceptionnelle sur les résultats et les ratios du premier semestre", a déclaré M. Sidos.Vicat observe qu'en 2020, "chacun des pays dans lesquels le groupe [exerce] devrait être significativement affecté" par le Covid-19, "avec des impacts différents" selon le contexte sanitaire et les mesures gouvernementales prises.Mais le groupe table sur un certain nombre d'éléments pour "limiter l'impact de [la] crise sur les résultats", dont la reprise progressive de l'activité, notamment en France et en Inde, la baisse des coûts de l'énergie, ainsi que la mise en place de programmes de réduction des coûts et le report d'investissements non stratégiques. Sur le premier trimestre, le chiffre d'affaires du pôle Ciment était en hausse de 3,7% en comparable à 319 millions d'euros, alors que le segment Béton et Granulats a reculé de 2,1% (toujours en comparable) à 228 millions d'euros.
Il y a 5 ans et 40 jours

L'ancienne imprimerie MAME, plus qu'une simple réhabilitation

Une première intervention a lieu en 2015. L'architecte Franklin Azzi, accompagné par l'architecte en chef des monuments historiques Pierre Antoine Gatier, assure la réhabilitation des façades de la tour (le bâtiment en premier plan de la photo) et la réhabilitation partielle des ateliers pour intégrer l'École supérieure des Beaux-Arts de Tours.En 2020, c'est une nouvelle équipe d'architecte et de designer avec le cabinet d'architectes associés Caraty & Poupart-Lafarge et l'agence RCP, spécialisée en design sensoriel qui parachève la rénovation de ce lieu en offrant une nouvelle version des Ateliers de l'ancienne imprimerie. C'est l'esprit de Zehrfuss qui se prolonge, lui qui avait initialement l'envie de flexibilité et d'évolution pour ce bâtiment.Une équipe créative pour une réhabilitation augmentéeLa nouvelle équipe d'architectes et de designers rend hommage à l'histoire de ce bâtiment et de ses créateurs en reliant passé et présent pour valoriser l'esprit des lieux au service de nouveaux arrivants, de leurs activités et des usages professionnels de notre époque. En dépassant le cadre d'une réhabilitation de bâtiment et d'aménagement d'un espace de co-working “tendance”, Bruno Poupart-Lafarge du cabinet Caraty & Poupart-Lafarge et Régine Charvet Pello de l'agence RCP Design ont créé un espace partagé pour les Mamers* et leurs visiteurs, véritable dénominateur commun de toutes les disciplines représentées. Ingénieur, sociologue, ergonome, designer, manager, marketeur, communicant, chercheur, artiste se retrouvent sur ce nouveau lieu de vie à l'échelle de la métropole de Tours, à la fois attraction et animation urbaine sous le label “French Tech Loire Valley”.La nouvelle équipe d'architectes et de designers rend hommage à l'histoire de ce bâtiment et de ses créateurs en reliant passé et présent pour valoriser l'esprit des lieux au service de nouveaux arrivants, de leurs activités et des usages professionnels de notre époque. En dépassant le cadre d'une réhabilitation de bâtiment et d'aménagement d'un espace de co-working “tendance”, Bruno Poupart-Lafarge du cabinet Caraty & Poupart-Lafarge et Régine Charvet Pello de l'agence RCP Design ont créé un espace partagé pour les Mamers* et leurs visiteurs, véritable dénominateur commun de toutes les disciplines représentées. Ingénieur, sociologue, ergonome, designer, manager, marketeur, communicant, chercheur, artiste se retrouvent sur ce nouveau lieu de vie à l'échelle de la métropole de Tours, à la fois attraction et animation urbaine sous le label “French Tech Loire Valley”.Mamers* = habitants professionnels de Mame, cité de la création et de l'innovation
Il y a 5 ans et 40 jours

Le plan d'économies du groupe ADP réévalué à 450 millions d'euros

"Nous avons présenté [mardi] au conseil d'administration un plan d'économies qui pourrait être au total pour le groupe de 450 millions d'euros, dont 293 millions pour ADP SA (qui regroupe Orly, Paris-Charles-de-Gaulle, NDLR), ceci incluant l'activité partielle pour environ 75 millions d'euros", a indiqué M. de Romanet lors de l'Assemblée générale du groupe qui s'est tenue en visio-conférence.Fin mars, ces économies avaient été évaluées à "375 millions dont 230 millions pour ADP SA", a-t-il ajouté.Pour réduire ses coûts de fonctionnement, ADP a fermé début avril et pour une durée indéterminée l'aéroport d'Orly et regroupé l'ensemble des activités à CDG, au nord de Paris.Neuf compagnies aériennes basées à l'aéroport du sud de la région parisienne ont demandé à l'État, dans une lettre ouverte, de fixer au 26 juin la date de réouverture de l'aéroport."Il est hors de question de fermer Orly par principe, même si ça nous fait beaucoup d'économies, mais nous ne pouvons pas rouvrir Orly pour un tout petit nombre de lignes aériennes", a indiqué M. de Romanet mardi, précisant qu'ADP étudiait "avec toutes les parties prenantes les paramètres qui [leur] permettraient de rouvrir dans les meilleures conditions".Selon M. de Romanet, à partir du 1er avril, la baisse du trafic passager "s'est élevé à -98% dans la quasi-totalité" des quelque 25 aéroports que gère le groupe, directement ou indirectement, dans le monde.La reprise du trafic "pourrait commencer au mois de juin", mais atteindrait "50 à 60% du trafic habituel simplement à l'automne", a-t-il ajouté. Sur la base d'une baisse du trafic entre 55 et 65% en 2020, le chiffre d'affaires du groupe, qui avait atteint 4,7 milliards d'euros en 2019 s'établirait entre 2 et 2,5 milliards, a-t-il ajouté, rappelant que la trésorerie du groupe s'élevait à 1,4 milliard d'euros au 31 mars avant le placement d'un emprunt obligataire de 2,5 milliards d'euros."Le groupe est bien armé pour faire face en termes de liquidités à cette rupture en termes de trafic aérien", a assuré M. de Romanet.
Il y a 5 ans et 40 jours

AEG présente 3 nouveaux outils filaires dédiés au travail du bois

Scies circulaires KS12-1 (1 200 W) et KS15-1 (1 500 W), deux outils polyvalents et puissants à l'ergonomie revisitéeLes deux nouvelles scies circulaires AEG sont idéales pour réaliser des coupes droites et précises, des biseaux parfaits mais aussi pour débiter des panneaux de bois, du PVC, des tasseaux ou des lambris de grandes longueurs.Elles se caractérisent par leur compacité, leur légèreté et leur maniabilité. L'ergonomie des machines a été améliorée par rapport aux précédents modèles, pour une prise en main plus pratique (revêtement Softgrip) et un confort d'utilisation optimal, même lors d'une session de travail prolongée. La poignée avant frontale offre une excellente prise en main pour une maîtrise absolue de la machine. Le réglage de la semelle ne nécessite aucun outil.La vitesse de rotation de la lame de 5 000 tr/mn garantit une rapidité qui permet des coupes franches sans risque d'arrachement du matériau.Les scies assurent une grande précision de coupe :KS12-1 : 0° / 62 mm - 45° / 47 mm - 51,5° / 43 mmKS15-1 : 0° / 62 mm - 45° / 47 mm - 56° / 36 mmCôté praticité et sécurité, les nouvelles scies circulaires AEG offrent de nombreuses fonctionnalités :L'interrupteur à gâchette avec loquet de déverrouillage bloque la machine, offrant confort et sécurité même dans la durée.Accès facile aux charbons.Plateau gradué gravé sans risque d'effacement avec le temps.Extraction des poussières compatible avec un adaptateur d'aspirateur.La clé de service pour changer le disque est rangée sous la poignée évitant ainsi tout risque de perte.La scie circulaire KS12-1 d'une puissance de 1 200 W est parfaitement adaptée aux travaux quotidiens type découpe de plan de travail, de parquet, de délignage, etc…Le modèle KS15-1, avec une puissance supérieure, 1 500 W, convient aux professionnels et utilisateurs experts pour un usage plus intensif et des travaux nécessitant plus de force et de rapidité dans l'exécution.Rabot 700 W PL700 : pour travailler sans effort, même les bois durs !Avec son moteur puissant de 700 W, sa vitesse à vide de 17 000 tr/mn et sa largeur de rabotage de 82 mm, ce rabot est très performant et garantit de réaliser de nombreux travaux sans effort et rapidement.Grâce à la molette de réglage de profondeur, le rabot PL700 assure un réglage précis de la profondeur de rabotage de 0,25 à 3 mm pour un travail de qualité et des finitions impeccables.Il est équipé d'un système d'évacuation des poussières droite et gauche, très pratique surtout lorsque l'on travaille près d'un mur.Son pied est optimisé avec une patte arrière qui se relève pour éviter tout risque d'endommagement du matériau sur lequel le patin est posé.Côté confort, le rabot AEG PL700 dispose d'un interrupteur bloquant qui permet de réaliser des travaux répétitifs sans fatigue avec une profondeur de rabotage constante.Léger et compact, il offre une prise en main ferme et confortable grâce à la poignée avant avec revêtement Softgrip.Des outils essentiels et complémentaires pour tous les travaux du boisLes 3 nouveaux outils filaires AEG sont dédiés aux cuisinistes, menuisiers, charpentiers, parquettistes et bricoleurs experts.Les scies circulaires AEG KS12-1 et KS15-1 permettent d'effectuer des coupes en ligne droite avec rapidité et précision. Elles servent principalement à la découpe du bois : aggloméré, contreplaqué, poutres, lames de plancher, panneaux de structure… Ce sont les outils parfaits pour les coupes longues dans des matériaux épais.Le rabot AEG PL700 est essentiel pour le travail du bois notamment pour rectifier la planéité et l'aspect des bois de toutes largeurs et essences, pour réaliser des chanfreins ou des feuillures.AEG offre 6 ans de garantieConscient qu'il est essentiel de pouvoir compter sur la qualité de ses produits, AEG continue sans cesse d'améliorer ses produits ainsi que ses services.Sûr de la qualité de ses produits et soucieux de répondre aux besoins des professionnels et bricoleurs experts, AEG offre une garantie de 6 ans sur toute sa gamme d'outils filaires et sans fil et 3 ans sur les batteries et chargeurs*.*Après enregistrement en ligne dans les 30 jours suivant l'achat.
Il y a 5 ans et 40 jours

Le chômage partiel à "un palier" avec 12,4 millions de salariés, selon Pénicaud

Selon la Dares (le service statistiques du ministère), au 11 mai, un million d'entreprises avaient déposé des demandes d'activité partielle pour 12,4 millions de salariés, soit 300.000 salariés de plus en une semaine, une hausse qui se ralentit nettement par rapport aux semaines précédentes. "On a atteint le palier", a estimé sur France 2 Muriel Pénicaud, pour qui "ça commence un tout petit peu à sentir la reprise".Cela ne signifie pas que tous ces salariés seront effectivement mis en chômage partiel. L'employeur demande d'abord une autorisation large pour un certain volume de salariés, et ultérieurement une demande d'indemnisation pour les heures réellement chômées.Pour le mois de mars, seuls 48% des salariés couverts par une demande d'autorisation ont ainsi pour l'instant été placés en activité partielle ce mois-là.La Dares souligne que toutes les demandes d'indemnisation pour mars n'ont toutefois pas encore été déposées, les entreprises ayant un an pour le faire.Selon la ministre, 400.000 commerces rouvrent cette semaine, 50% des chantiers ont repris et l'industrie tourne à 60%."On est sur la voie de la reprise, il faut l'encourager et l'accélérer", a-t-elle jugé.Afin "d'encourager le système à repartir", elle a confirmé que d'ici "la fin de la semaine" le gouvernement déciderait de faire "évoluer de façon progressive" le dispositif de chômage partiel à partir de juin en "baissant un peu" la part de remboursement aux entreprises.Les salariés du privé mis au chômage partiel par leur entreprise bénéficient actuellement d'une garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'Etat et l'assurance chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.Selon des économistes, ce remboursement intégral aux employeurs pourrait freiner la reprise en incitant ceux-ci à ne pas reprendre leur activité tant que celle-ci ne serait pas jugée assez rentable.Mais le Medef juge une modification du dispositif prématurée."Commencer à diminuer le niveau de prise en charge le 1er juin serait une erreur majeure parce que, dans une quinzaine de jours, les entreprises tourneront encore à un rythme faible. Il faut maintenir en l'état le dispositif de chômage partiel jusqu'à l'été", juge son président Geoffroy Roux de Bézieux dans Le Monde."Car si on arrête le chômage partiel, le risque, c'est le chômage tout court", prévient-il.
Il y a 5 ans et 40 jours

Le ministère du Travail publie un guide du télétravail

"Pour réussir le #déconfinement, les entreprises doivent recourir au maximum au #teletravail. Après avis des partenaires sociaux, nous publions ce jour un guide pour aider les entreprises et les salariés dans cette organisation du travail", a tweeté la ministre Muriel Pénicaud.Ce guide sera destiné aux "entreprises qui jusqu'ici n'étaient pas habituées au télétravail et qui n'avaient pas mis en place d'accord et de charte, qui ne savent pas toujours comment organiser le télétravail", avait expliqué la ministre jeudi lors de la conférence de presse d'Édouard Philippe sur le déconfinement.Selon le ministère, environ cinq millions de personnes sont en télétravail actuellement."Nous comptons aussi sur la responsabilité de chaque entreprise en particulier pour continuer à recourir au télétravail au maximum de ce qui est possible et tout particulièrement en Ile-de-France où c'est crucial", avait-elle ajouté.Des responsables syndicaux ont critiqué cette initiative car ils souhaitent garder la main sur un tel guide et réfléchissent également à l'organisation d'une négociation interprofessionnelle sur le télétravail."Si le résultat de la négociation arrive en septembre-octobre, c'est intéressant pour le futur mais ce ne sera pas opérationnel pour la phase qui vient", leur avait répondu Muriel Pénicaud.
Il y a 5 ans et 40 jours

La demande de devis des particuliers pour les travaux dans l'habitat individuel repart en forte hausse

Accueillant chaque année plus de 18 millions de visiteurs uniques, le site constitue un bon indicateur de l'état de santé du secteur de l'habitat individuel en France. En effet, visité par des particuliers en recherche d'informations, il joue un rôle-clé à l'origine d'un projet de construction ou de rénovation. Ses variations de fréquentation sont donc, bien souvent, des signes avant-coureurs d'une variation similaire, en termes d'activité, pour le secteur.Aujourd'hui, le constat de son fondateur, Jean-Christophe Gigniac, est clair : passée l'onde de choc des annonces gouvernementales, les Français s'intéressent de nouveau à leur habitat, et sollicitent à présent, et en nombre, des devis auprès des artisans. Des envies de travaux qui représentent autant d'opportunités à saisir pour les professionnels du secteur !Le printemps, une saison faste pour les travauxLe printemps, et particulièrement le mois de mars, est habituellement, pour ForumConstruire.com, une période de forte affluence. Le trafic du site, quelque peu émoussé au sortir des fêtes de fin d'année, progresse ainsi de façon constante pour arriver à un pic, généralement rencontré au mois d'avril. L'annonce du début du confinement est donc arrivée dans une période où les particuliers débordent, traditionnellement, de nouveaux projets pour leur habitation.« C'est la raison pour laquelle cette annonce a eu un impact majeur sur la fréquentation de notre plateforme : nous avons ainsi perdu, quasiment du jour au lendemain, près de la moitié de notre trafic internet habituel. Plus précisément, le 17 mars dernier, premier jour de confinement, nous accusions une baisse de 45% de notre fréquentation, comparé à la même époque les années précédentes », commente Jean-Christophe Gigniac, Fondateur de ForumConstruire.com.Pourtant, une fois l'onde de choc des premières annonces passée, les statistiques des semaines 2 et 3 de confinement ont montré une lente remontée de l'audience générale du site, pour aboutir, en semaine 4, au niveau de fréquentation qui était celui d'avant la crise sanitaire liée au Covid-19. Aujourd'hui, en termes de fréquentation, ForumConstruire.com est ainsi revenu à son plus haut niveau, battant même, le 13 avril dernier, son record de visiteurs uniques sur les 365 derniers jours.« Pour nous, le constat est clair : les particuliers, confinés à leur domicile, recommencent à faire des projets d'amélioration de leur habitat », complète Jean-Christophe Gigniac.Comment cela se concrétise-t-il pour les entreprises du bâtiment ?Si les particuliers semblent actuellement fourmiller de nouveaux projets pour leur logement, nous pouvons légitimement nous demander comment ces « envies » de travaux se concrétisent et se répercutent du côté des professionnels du secteur. Se pencher sur l'évolution d'un autre site du groupe, en l'occurrence ViteUnDevis.com, permet d'en avoir un premier aperçu. Ce site de « devis travaux », qui centralise les demandes de devis des particuliers en provenance de 1.097 sites Internet, dont ForumConstruire.com, pour les proposer à des artisans partenaires.En termes de fréquentation, là aussi, les statistiques montrent que les sept jours suivant les différentes annonces gouvernementales ont été marquées par une baisse importante du nombre de prospects, atteignant jusqu'à -60% !Puis, sur ce site également, un rebond, certes lent mais constant, a été observé, jusqu'au week-end de Pâques où une véritable explosion du nombre de prospects traités a été constatée (+36,4% par rapport au premier week-end de confinement, celui des 21 et 22 mars). Une évolution qui permet d'ailleurs, aujourd'hui, au nombre de prospects traités via ce site d'atteindre son taux le plus haut sur les 365 derniers jours…« Déjà, de nombreux artisans, lorsque le respect des gestes barrières et des règles sanitaires est possible, reprennent progressivement leurs chantiers. Attention, il ne s'agit pas, pour nous, de prôner une reprise massive de ces derniers ! La santé de tous demeure évidemment la priorité. Néanmoins, cette période de confinement ne doit pas signifier, pour les entreprises du bâtiment, la suspension de toute démarche commerciale. Cela devrait même plutôt être le contraire ! En effet, face à cette hausse des demandes de la part des particuliers, il nous semble primordial que les acteurs du secteur agissent, dès maintenant, pour préparer l'après… Ainsi, les entreprises qui sauront répondre commercialement à ces demandes d'informations et/ou de devis, celles qui auront réussi à anticiper au mieux la reprise de leur activité, seront très probablement aussi celles qui parviendront à tirer leur épingle du jeu, en captant ces nouveaux chantiers. La concurrence étant moindre, les efforts pourraient être doublement payants ! », conclut JeanChristophe Gigniac.
Il y a 5 ans et 40 jours

Reprise des chantiers Eole

Il y a 5 ans et 40 jours

L'État demande la relance de tous les chantiers mais les professionnels du bâtiment n'y croient pas

"Il faut qu'on soit très ambitieux avec un objectif qui est la reprise de tous les chantiers avant la fin du mois", a déclaré mardi Julien Denormandie, ministre du Logement, sur la chaîne BFMTV.Les chantiers, dont beaucoup sont à l'arrêt depuis le strict confinement imposé mi-mars en France face au coronavirus, sont un emblème régulièrement brandi par le gouvernement depuis le début de la crise.Ils incarnent la reprise économique qu'il souhaite voir émerger au plus vite avec le déconfinement enclenché lundi. Ce jour-là, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, a ainsi réservé son premier déplacement à un chantier proche de Saint-Germain en Laye (Yvelines)."C'est un secteur absolument vital pour l'économie française (et) qui commence à redémarrer", a-t-il souligné, évoquant explicitement un "symbole".Car le bâtiment s'avère, à plusieurs titres, crucial. En tant que telle, son activité représente plus de 5% de l'économie française. Au-delà, la santé du secteur est garante d'une offre suffisante en logement, essentielle au bon fonctionnement de l'économie.Le gouvernement est-il, pour autant, réaliste? Certes, la reprise constitue une réalité dans le bâtiment.Selon sa principale fédération, la FFB, plus de la moitié des chantiers avaient redémarré ce mardi et le chiffre devrait monter à deux tiers d'ici à la fin de semaine.Seulement, "même si on se bat pour que tous les chantiers reprennent, c'est illusoire de penser qu'on sera à 100% fin mai", prévient Jacques Chanut, président de la FFB, auprès de l'AFP.Les freins ne sont "pas du fait des entreprises, mais des clients qui ne peuvent pas ou ne veulent pas", assure-t-il. "Malheureusement, on n'est pas les seuls décideurs".Les blocages sont en fait différents selon les catégories de clients, qui vont des particuliers en train de refaire leur cuisine aux grands travaux publics, en passant par les promoteurs privés qui construisent des logements.Chez les gros clients, les tensions se concentrent sur un point: qui doit assumer le coût des mesures sanitaires destinées à éviter la propagation du virus sur les chantiers ?Petits clients inquietsLe secteur du bâtiment estime que ses marges sont déjà faibles et que beaucoup d'entreprises ne survivront pas à ces coûts supplémentaires. Il demande donc à ses clients de renégocier leurs contrats."Quand le client dit: +J'en prends la moitié+, ça redémarre tout de suite", rapporte M. Chanut.Mais "dans d'autres cas, ça ne reprend pas ou ça ne va pas reprendre avant longtemps", ajoute-t-il, évoquant des blocages avec "certains promoteurs".En ce qui concerne les marchés publics, la situation est encore plus complexe, car la modification des contrats existants nécessite de revoir la réglementation des appels d'offres.M. Le Maire a certes ouvert la voie la semaine dernière à un partage des coûts avec les acteurs publics, mais il n'a pas donné de détail concret sur l'évolution des règles.Reste le cas, bien différent, des petits clients. Chez eux, ce sont surtout des préoccupations sanitaires qui dominent: difficile d'envisager d'accueillir un artisan chez soi quand l'heure est à éviter les contacts.C'est de loin la première raison qui contraint les petites entreprises du secteur à réduire leur activité, selon un sondage publié fin avril par la Capeb, fédération qui domine l'artisanat du bâtiment."Les particuliers avaient peur que l'on vienne se déplacer, alors que ce sont les chantiers qui peuvent le plus facilement redémarrer", rapporte à l'AFP Patrick Liébus, président de la Capeb, même s'il constate une amélioration avec le déconfinement.Signe que le gouvernement est conscient du problème, il a publié cette semaine une note destinée aux particuliers, les assurant de l'absence de risque grâce à une série de consignes sanitaires en vigueur depuis plusieurs semaines sur les chantiers.
Il y a 5 ans et 40 jours

Covid-19 : l'immobilier à l'épreuve ?

Pour Pierre Mattei, Président de Keys REIM et Claire Flurin, Directrice R&D de Keys AM, le développement des tendances people-centric, à l'œuvre avant la crise, devraient se poursuivre.Au sein de son véhicule R&D « Curiosity is Key(s) » notamment, le groupe Keys AM travaille à mieux comprendre les utilisateurs et leurs usages. Il tente ainsi d'anticiper les façons que nous aurons d'habiter, de travailler, d'apprendre, de nous déplacer, pour inventer des formules immobilières qui créent plus de valeurs, plus de performances. Des missions qui apparaissent essentielles aujourd'hui.Le groupe Keys AM livre ainsi son analyse sur les marchés des bureaux et commerces, de l'hôtellerie et de l'habitat.1. De nouvelles façons de travailler, produire et consommer pour l'immobilier en général ?Cette crise sanitaire démontre plus que jamais notre intérêt à observer et comprendre les comportements humains, afin de faire évoluer avec justesse et coordonner bâti en besoins des utilisateurs. Cela semble évident mais il faut le rappeler : dans l'immobilier le client final est bien l'humain.Plus de télétravailleurs à l'avenirL'expérimentation actuelle du télétravail en masse influencera probablement la demande en bureaux post Covid-19. Déjà en 2017, la France comptait en moyenne 5 à 6 % de travailleurs à distance quand le Luxembourg en totalisait 10 %. Des chiffres qui semblent croître de 20 % tous les cinq ans selon Eurostat. En revanche, les salariés sont plus nombreux à télétravailler occasionnellement : 25 % en 2017 et 29 % en 2019 selon une enquête Ifop pour Malakoff Médéric Humanis.La pandémie et le confinement à l'œuvre devraient confirmer cette tendance : il est désormais raisonnable de penser qu'à court terme une part plus importante de Français auront recours au télétravail, en particulier ceux qui travaillent loin de leur domicile.Cette donne, incitera sans doute les employeurs à ajuster leurs besoins en surface locative dans la période d'après crise sanitaire. A court terme au moins, on peut s'attendre à ce que de plus en plus de bureaux se composent de moins d'un poste physique par salarié.De manière générale, on peut s'attendre à un renforcement des typologies d'aménagement de type co-working ou flex-working. Mais attention, tout le monde n'est pas en capacité de travailler de façon flexible, encore moins à distance, ces évolutions ne sonneront donc pas la fin du bureau plus traditionnel.Cela renforce les exigences d'investissement des fonds gérés par Keys REIM, société de gestion de portefeuille du groupe Keys AM en matière de localisation évidemment, mais aussi de capacités et d'adaptabilité à des besoins différents, et donc de réversibilité des actifs. Plus que jamais nos immeubles doivent devenir des lieux de destination dans lesquels on a envie de se rendre.Inclure dans les attentes ESG de nouveaux critèresLe groupe Keys AM anticipe une réflexion plus poussée de la part de tous les professionnels de l'immobilier sur la qualité « sociale » des bâtiments, et donc sur la manière dont ils sont exploités, ou dont ils facilitent, ou protègent, les interactions par exemple. En matière environnementale, on pourrait imaginer que les métiers de l'immobilier intègrent des mesures systématiques de l'empreinte carbone de leurs actifs par exemple. Nous évaluerons peut-être aussi l'impact direct de la centralisation de notre économie sur la capitale et les grandes villes. A ce sujet, l'économiste de l'Ecole Supérieure des Professions Immobilières (ESPI) Carmen Cantuarias, pointe le lien causal entre l'exode urbain durant la crise sanitaire et la perte de la biodiversité.Enfin, l'impact des actifs sur la santé, l'environnement, l'économie locale va certainement préoccuper les utilisateurs finaux et donc les investisseurs. Le secteur de l' « impact investing », explicite et concret, pourrait ainsi gagner en attractivité.D'autres façons de construire l'immobilier ?En matière de production du parc immobilier lui-même, il faut se projeter mais nuancer : oui la construction modulaire, hors-site et le bois vont continuer à se développer car ils présentent des qualités intrinsèques importantes. Et selon Radmila Pineau, également économiste à l'ESPI, ces secteurs bénéficieront sûrement de la crise car ils sont porteurs de résilience pour le secteur de la construction dans le contexte actuel. On peut donc s'attendre à une montée en puissance du bâti réversible ou modulable. Néanmoins, tous les bâtiments ne seront pas demain imprimés en 3D, ni construits par des robots.Et les typologies commerciales ?Déjà en 2019, quelques pure players « online », comme Casper, Warby Parker, AMPM ou Made.com, avaient décidé d'ouvrir des magasins physiques pour une expérience de marque plus palpable. Cette tendance du « retour au street retail » pourrait se confirmer voire même s'accélérer. Le marché espère donc un regain d'intérêt pour le commerce « brick & mortar » en sortie de crise.2. Le segment hôtelier : des valeurs qui rassurentRebond escompté pour le tourisme d'affairesCertains affirment que les déplacements professionnels pourraient bien être impactés par le déploiement rapide et généralisé des technologies de visioconférence, engendrant une baisse des réservations hôtelières. Il faut néanmoins nuancer cette déclaration, car si les milieux des affaires s'organisent, en 2018 et 2019, le marché des business travelers était en plein boom alors que les solutions de visioconférence existaient déjà. Selon l'édition 2019 du Baromètre + Européen du Voyage d'Affaires réalisé par American Express Global Business Travel, les dépenses liées aux voyages d'affaires ont crû de 3,4% en 2018, après avoir augmenté de 3,1% en 2017.A ce jour encore, la rencontre humaine reste un accélérateur de business, en particulier entre entreprises de cultures différentes. Le contact direct reste essentiel pour finaliser un projet ou un contrat. Dans les prochaines années, la demande en hôtellerie pour les voyages d'affaires connaîtra donc quelques évolutions, mais le groupe Keys AM reste confiant sur le maintien d'une bonne dynamique.Les enseignes hôtelières reconnues seront plus résilientes face à cette crise sanitaireLa démocratisation du télétravail associée à la modernisation récente des concepts d'hébergement moyens et longs séjours devrait contribuer à booster le mouvement nomade en France, déjà développé chez les anglo-saxons. Un fonds conseillé par Keys REIM a d'ailleurs investi dans Outsite un opérateur d'hébergements de co-living et co-working dédiés aux travailleurs mobiles et digital nomades, dont les réservations reprennent déjà leur cours, avec, certes, une clientèle plus locale qu'internationale pendant cette phase de confinement généralisé.La crise met en valeur l'importance et le pouvoir des marques qui donnent confiance et affichent des valeurs auxquelles les utilisateurs se raccrochent. A cet égard les particuliers qui louent ou sous-louent leurs biens sur des plateformes comme Airbnb souffrent durement de la période de confinement, car beaucoup ont peu de moyens de rassurer le client voyageur sur leur capacité à mettre en œuvre des règles d'hygiène strictes. Les hôtels reconnus et leur politique sanitaire pourraient rassurer davantage les clients. A court terme, on imagine que ces locations meublées en « peer-to-peer » muscleront leurs standards de gestion et insisteront sur la richesse des possibilités de rencontres qu'elles proposent. Entretemps, les résidences de tourisme et appart-hôtels pourraient permettre de maintenir la distanciation sociale en vacances.Une industrie du voyage plus écolo ?On peut enfin se demander si la prise de conscience environnementale généralisée en 2019 ancrera des habitudes de voyage plus écologiques : voyager moins et moins loin, privilégier des hôtels engagés en matière d'ESG, décarboner ses voyages, etc. A ce stade, tout est imaginable.3. Le marché de l'habitat : vers une plus grande diversification de l'offreUne chose est sûre : la crise sanitaire souligne l'importance d'un habitat de qualité, dans sa forme spatiale mais aussi sociale. Et parce que, dans le sillon du progrès technologique, les usages évoluent et ce de plus en plus vite, la diversification de l'offre « habitat » se faisait déjà ressentir ces dernières années. Deux constats majeurs valent le coup d'être soulignés : (i) la problématique grave de l'accessibilité au logement face aux prix en hausse, et (ii) la grande rigidité de l'offre disponible face aux exigences de mobilité de notre époque.L'opportunité de développer de nouveaux produitsCes marqueurs et la crise sanitaire en cours créent donc une réelle opportunité pour développer de nouveaux produits. Le groupe Keys AM porte son attention sur quatre gammes de produits très concrètes, qui si elles réussissent le pari de l'accessibilité à tous, sauront vraisemblablement répondre aux trois enjeux phares de coût, flexibilité et lien humain :les typologies partagées dans le résidentiel, de type co-living, résiliente à la crise et donc que l'on attend renforcées en sortie de crise;les solutions d'hébergement mixtes où l'on vit, travaille et se divertit, avec, par exemple, un café co-working au rez-de-rue et une crèche ou salle de sport au rez-de-jardin; les solutions contractuelles qui ne sont ni des baux résidentiels ni des actes de propriété mais qui donne accès à un usufruit plus flexible, comme la dissociation de propriété, le co-investissement, le crédit-bail logement, ou le viager collaboratif.les résidences locatives gérés comme les built-to-rent ou PRS anglosaxons qui allient offre servicielle et qualité du bâti pour une expérience résidentielle réussie.Développement des zones rurales : vers un renforcement de la demande ?Beaucoup s'expriment sur l'exode urbain qui suivrait cette crise du Covid-19. Conduira-t-elle vraiment certains citadins à quitter les grandes villes et leurs logements parfois étroits pour aller vivre en milieu plus rural ? Peut-être, mais dans quelle proportion ? La crise renforcera-t-elle l'attractivité des métropoles régionales ? Beaucoup plus probable, d'autant plus que déjà en 2011, l'INSEE recensait 29% de jeunes Parisiens et 27% des plus de 60 ans de la capitale comme pratiquant la double résidence.Selon l'économiste de l'ESPI Carmen Cantuarias, la demande sociale de « néo-ruraux » génère des difficultés environnementales, car la population se déplace avec les mêmes habitudes de consommation et crée des pressions dans les milieux ruraux. Il faudra donc veiller à ne pas céder à la tentation de développer, en milieu rural, des morceaux de villes à la façon « éco-quartiers ». Car même si ces derniers présentent beaucoup de qualités, l'artificialisation accrue des sols non urbanisés français aurait des conséquences graves sur notre biodiversité.Quoiqu'il en soit, les politiques de développement urbain comme les formes d'habitat devront demain prendre en compte les apprentissages ou les failles que nous révèlent aujourd'hui la crise sanitaire.
Il y a 5 ans et 41 jours

Économie et environnement : entre angoisse de la crise et espoir d'un monde meilleur

Économie« Cette étude révèle des enseignements forts : les Français sont unanimes sur la nécessité de faire repartir l'activité du pays et semblent même prêts à faire des sacrifices pour y parvenir. Cela démontre bien la prise de conscience de l'urgence économique. S'ils imputent la crise à des erreurs politiques, on observe une large prise de conscience des impacts du système économique globalisé sur les écosystèmes. Pour imaginer et construire ce monde d'après dont tout le monde parle, il est indispensable de poser les bons diagnostics », commente Nicolas Moulin, fondateur de VosTravauxEco, acteur majeur de la transition énergétique.« Avant d'être une crise sanitaire, politique et économique, Covid-19 trouve ses origines dans nos atteintes répétées à l'environnement. La crainte exprimée par les Français quant à la capacité de l'État à maintenir son soutien à la rénovation énergétique et à la transition écologique, témoigne des très fortes attentes sur le sujet. La crise actuelle est une caisse de résonance des enjeux environnementaux à l'échelle mondiale. Les conditions psychologiques sont réunies pour accélérer le mouvement vers une économie plus respectueuse de l'environnement, mais c'est un vrai choix de société ».Principaux enseignementsEntreprises à l'arrêt, chômage partiel, licenciements en masse... Conséquence de la pandémie de coronavirus, le cap des 12 millions de salariés au chômage partiel est désormais atteint. Alors que la France prépare activement son déconfinement et la reprise de l'activité, l'impact de la crise sanitaire sur l'économie du pays est au cœur des préoccupations. Pouvoir d'achat, consommation, emploi : comment les Français envisagent-ils l'avenir ?86% des Français s'inquiètent des conséquences de la crise sanitaire et économique sur les finances publiques. En découle une crainte importante concernant leurs possibles effets sur la fiscalité et les impôts (83%).83% des Français sont préoccupés par l'impact de la crise sur l'économie française et la capacité des entreprises à rebondir. Aussi, près de 60% se déclarent prêts à faire des sacrifices (salaires, congés, temps de travail) afin de soutenir leur entreprise et sécuriser leur poste, une proportion significative des actifs en fonction déclarant craindre pour la pérennité de son emploi (52%).82% des Français partagent largement l'impératif de maintenir l'activité économique du pays durant la crise. Pour soutenir cet effort, 88% des interviewés se déclarent prêts à privilégier les productions françaises.77% des Français sont inquiets pour leur pouvoir d'achat. Une crainte générale favorisée par l'anticipation d'une hausse des prix des produits de consommation courante (85%) ou des factures d'énergie (71%).Transition écologiqueAlors que le ministre de l'Économie Bruno Le Maire appelle à « une relance verte » face à la pandémie de Covid-19, préconisant « d'accélérer la transition écologique pour faire de notre économie la première économie décarbonée de la planète », comment les Français analysent-ils les causes de la crise sanitaire qui touche le monde et quelles évolutions majeures imaginent-ils pour le monde de demain ?Les principales causes de la propagation du covid-19 selon les Français91% des Français identifient la circulation intense des personnes et des marchandises au niveau mondial comme des facteurs importants de la diffusion de l'épidémie. 86% attribuent également un rôle important aux conditions de vie propres aux sociétés globalisées dans la propagation du virus : surpopulation mondiale et agglomérations hyper-concentrées.77% des Français désignent responsable de la crise l'évolution de nos modes de vie (extension de l'habitat humain, élevage intensif, déforestation, artificialisation des sols) qui favorisent l'augmentation des contacts entre les humains et la faune sauvage. 68% considèrent par ailleurs que la vente et la consommation d'animaux sauvages ont contribué à diffuser le virus.49% des Français considèrent que les dérèglements climatiques ont joué un rôle important dans la propagation de l'épidémie.Le Covid-19, l'occasion d'une prise de conscience positive et constructive78% des Français considèrent que du bon pourrait émerger de la crise, et en premier lieu favoriser la consommation de produits locaux et de saison.77% des Français espèrent que l'avenir passera par la relocalisation de l'appareil productif français.77% des Français saluent les nouveaux modes de travail collaboratifs pour leur impact plus faible sur l'environnement. 57% des Français citent aussi des effets positifs de la crise concernant les conséquences de l'activité humaine sur le réchauffement climatique et la qualité de l'air, mais également la réduction des voyages longue distance (56%).76% des Français s'attendent à ce que nos sociétés tirent les leçons de la crise actuelle, afin de réduire notre vulnérabilité à l'égard des conditions biologiques, environnementales et sociales.Inquiétudes quant à l'impact du Covid-19 sur la transition écologique68% des Français s'inquiètent de la capacité de l'État à maintenir les aides à la rénovation énergétique.66% des Français craignent les conséquences de la crise sur la capacité de l'État à poursuivre son action pour la transition écologique.59% des Français se déclarent inquiets de la disponibilité des artisans pour continuer et terminer les travaux de rénovation. 41% craignent de ne pas pouvoir concrétiser leurs projets en la matière.
Il y a 5 ans et 41 jours

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Il y a 5 ans et 41 jours

Vaillant aroSTOR 200 & 270 : le grand confort eau chaude sanitaire tout en élégance

Avec sa pression acoustique de 33 dB(A) à 2 mètres et son COP supérieur à 3, aroSTOR offre à ses clients un confort discret consommant 3 fois moins d’énergie qu’un ballon électrique classique. Solution idéale en maison individuelle, aroSTOR 200 & 270 est la gamme de chauffe-eau thermodynamiques flexibles Vaillant pouvant fonctionner de manière indépendante avec son appoint électrique, en monovalent, ou bien en bivalent avec son appoint hydraulique intégré couplés aux chaudières mixtes ou chauffage seul Vaillant. Doté d’une cuve en inox intégral sans anode magnésium, les CET aroSTOR ne requiert aucun entretien.Fonctionnant au R290, fluide avec un impact environnemental minimal, aroSTOR est une solution respectueuse de l’environnement. Ce chauffe-eau thermodynamique s’adapte précisément au rythme de vie des occupants avec 4 modes proposés par son interface intuitive : TURBO, CONFORT, ECO ou VACANCES. Elle permet également le réglage de la température d’eau chaude souhaitée. Côté intégration, avec son design épuré et ses raccords hydrauliques à l’arrière, aroSTOR offre une qualité de finition d’installation parfaite et élégante.Cette gamme plus compacte (diamètre de 63 cm) et plus légère (55 à 74 kg) permet un transport et une installation plus sereine.
Il y a 5 ans et 41 jours

Le plus grand chantier autoroutier de France reprend son cours à Strasbourg

Interrompu le 17 mars par l'épidémie de Covid-19 alors qu'il employait 800 personnes, le chantier du "Contournement ouest de Strasbourg" (COS) en compte à nouveau près de 400 et les effectifs monteront à "450 à 480" ouvriers à la fin de la semaine, a précisé un porte-parole d'Arcos, la filiale du groupe de BTP Vinci chargée de sa construction puis de son exploitation.Le retour "quasiment" au niveau d'activité d'avant le confinement est "espéré d'ici à une quinzaine de jours", a ajouté le porte-parole.Les travaux avaient repris de manière très partielle le 28 avril, avec une centaine de personnes, a-t-on précisé à Arcos. Auparavant, le mois d'avril avait été consacré à préparer puis à mettre en place les mesures de protection sanitaire des personnels de chantier, en application du guide de préconisations sur la gestion du Covid-19 édité le 2 avril pour le BTP, a ajouté la filiale de Vinci.Le projet du COS consiste à construire une nouvelle autoroute payante de 24 kilomètres qui prendra le nom d'A355 en périphérie de la capitale alsacienne, afin de soulager le trafic régulièrement engorgé sur l'actuelle autoroute A35 gratuite, dans sa section qui longe Strasbourg.Il représente un investissement de 550 millions d'euros qui en fait le plus grand chantier autoroutier de France.L'épidémie de Covid-19 entraîne un nouveau contretemps dans son calendrier, après un retard de plusieurs mois au démarrage des travaux causé par la multiplication des recours contre le projet. Ceux-ci ont principalement émané d'associations de protection de l'environnement, mais ils ont échoué à empêcher la construction, qui a finalement débuté en octobre 2018.La mise en service de la nouvelle autoroute est prévue en décembre 2021."Il est trop tôt" pour savoir si le nouveau retard pourra être comblé de façon à respecter l'échéance, a indiqué le porte-parole d'Arcos.
Il y a 5 ans et 41 jours

Covid-19 : Le SERCE publie 9 fiches prévention par activités pour les métiers de la transition énergétique

9 fiches déclinent les mesures du Guide de préconisations de l'OPPBTP selon les principaux domaines d'activités de ses entreprises adhérentes.Une fiche pour chaque grand domaine d'activitéLes fiches ont été élaborées selon un découpage des activités de la profession en 8 familles couvrant la quasi-totalité des activités des entreprises adhérentes.BureauxRéseaux HTBRéseaux HTA-BT, Éclairage public, Canalisations souterrainesTélécomsIndustrieTertiaireMaintenance et Facilities Management - IndustrieMaintenance et Facilities Management - TertiaireUne fiche est également consacrée au Référent Covid-19.Les activités associées au domaine ferroviaire (Caténaires et Signalisation ferroviaire) font l'objet d'un travail spécifique de rédaction de fiches sanitaires par deux groupes de travail issus des Commissions du SERCE des deux domaines,avec l'appui de l'OPPBTP.Les fiches sont téléchargeables sur ce lien. Le SERCE se réserve la possibilité de faire évoluer les versions de ces documents d'aide aux entreprises en y intégrant les retours d'expérience et les évolutions des règles mises en place par les pouvoirs publics.
Il y a 5 ans et 41 jours

Covid-19 : propositions des industries de carrières et matériaux pour une reprise à court terme de l'activité

Dans ce contexte inédit, l'UNICEM, qui réunit les entreprises approvisionnant en matériaux le BTP, secteur indispensable au bon fonctionnement de l'économie, et en minéraux certains secteurs industriels stratégiques, appelle de ses vœux une mobilisation de tous les acteurs pour créer les conditions d'une reprise rapide de l'économie.Un première étape a été franchie avec la publication des guides de recommandations sanitaires émis par les différentes syndicats membres de la fédération pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Ces règles constituent des référentiels communs, pratiques, opérationnels, et de nature à conforter l'État, les employeurs, les salariés et les partenaires sociaux.L'UNICEM souhaite maintenant attirer l'attention du gouvernement sur plusieurs points essentiels dans cette période charnière et sur la nécessité que les mesures annoncées par le gouvernement soient concrètement mises en œuvre sur le terrain.A cette fin, l'UNICEM soumet aux pouvoirs publics une série de propositions de court terme, en vue d'assurer la sauvegarde des entreprises de la fédération, majoritairement des TPE et PME :Sécuriser la trésorerie des entreprisesEn veillant à l'efficience des mécanismes de garantie de l'État en matière d'assurance-crédit afin :que les entreprises assurées de leurs risques d'impayés soient toujours garanties ;que les entreprises clientes ne voient pas réduire drastiquement les délais de paiement qui leur sont accordés par leurs fournisseurs.En veillant au respect des délais de paiement. Alors que les trésoreries des entreprises ont souffert de plusieurs semaines d'activité très réduite et qu'on le peut s'attendre à une reprise circonstanciée, il convient que les donneurs d'ordres publics et privés ne diffèrent pas leurs paiements qu'il s'agisse de la livraison ou du transport de matériaux de construction. Les entreprises membres de l'UNICEM veillent de leur côté à ce que leurs fournisseurs soient payés dans les délais convenus.En compensant les surcoûts liés à la mise en place des nouvelles organisations de travail prenant en compte les préconisations des guides de bonnes pratiques adaptées au contexte sanitaire notamment via des baisses de taxes et des impôts de production. Adapter l'activité des services des collectivités et de l'ÉtatInstaller rapidement les 30.000 conseils municipaux élus dès le premier tour afin que la reprise des chantiers existants, dont ils sont maîtres d'ouvrage, et la publication des appels d'offre pour les futurs chantiers ne soient pas retardées ;Ne pas décaler le deuxième tour des élections municipales au-delà du mois de septembre afin que les métropoles puissent, également, exercer leur responsabilité relative à la reprise des chantiers ;Renforcer les services instructeurs dès la sortie de crise sanitaire pour éviter le rallongement des délais d'étude et la demande de pièces complémentaires ;Intervenir auprès des municipalités et des collectivités afin qu'elles ne prennent pas de mesures pour interdire les chantiers.Au-delà de ces mesures permettant le maintien ou la reprise à court terme de l'activité de ses entreprises, l'UNICEM contribuera à l'élaboration d'un plan de relance du secteur de la construction en adéquation avec la politique du gouvernement en faveur de la transition écologique. Dans ce cadre, elle soumettra plusieurs propositions aux pouvoirs publics dans les prochains jours.
Il y a 5 ans et 41 jours

Covid-19 : L'activité en France plonge de 27% en avril, selon la Banque de France

Début mars, la banque centrale avait estimé la croissance de l'économie française à 0,1% au premier trimestre 2020. La chute de 27% de l'activité s'entend par rapport au niveau qui aurait été atteint si elle avait continué à croître à ce rythme en avril."Alors qu'il y a un mois nous avions estimé à -32% la perte de PIB sur une semaine-type de confinement en mars, notre nouvelle estimation pour une semaine-type de confinement en avril se situe aux alentours de -27%", selon le point de conjoncture publié par la banque centrale.Elle ne donne pas d'estimation pour l'ensemble du trimestre comme c'est le cas habituellement. "Avec un mois plein de confinement en avril, l'activité économique a atteint un niveau particulièrement bas", avec un taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie qui passe de 77% en février à 56% en mars, puis à 46% en avril "soit le plus bas niveau jamais enregistré dans cette enquête", souligne la Banque de France.En avril, ce taux d'utilisation varie de 77% dans l'industrie pharmaceutique à 8% dans l'automobile.Mais toujours dans l'industrie, le nombre de jours moyen de fermeture exceptionnelle est de cinq jours pour la totalité du mois d'avril, autant que pour la moitié du mois de mars.Les entreprises se sont "adaptées et ont mis en place différentes mesures de protection sanitaire des salariés. Ceci a permis de limiter les fermetures de sites et de redémarrer la production", relève la Banque de France.Dans les services, le nombre moyen de jours de fermeture en avril varie entre 24 pour la restauration et l'hébergement et seulement un jour pour la programmation et le conseil, ainsi que pour le nettoyage.L'ensemble des secteurs les plus exposés aux mesures de confinement, soit l'industrie hors agroalimentaire, la construction, et les services marchands hors loyers et intérêts des prêts bancaires, ont vu leur activité réduite de 40% en avril contre 50% durant la deuxième quinzaine de mars."Pour le mois de mai et l'après-confinement, les entreprises anticipent un début de reprise de l'activité, à l'exception de l'hébergement et de la restauration", mais cette reprise "serait loin d'effacer les baisses des deux mois précédents", prévient encore la note.
Il y a 5 ans et 41 jours

Covid-19 : les maires s'engagent pour la relance économique

Le groupe de villes membres du C40 a publié une déclaration de principes afin de structurer la relance suite à la crise du COVID-19. Les maires s'engagent à « construire une société meilleure, plus juste et plus durable dans le cadre de la relance post-COVID-19 ».Ces principes ont été adoptés lors de la première réunion de la Global Mayors COVID-19 Recovery Task Force du C40, soutenue par le Président du C40, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, et ont été approuvés par des dizaines de dirigeants de villes telles que Los Angeles, Athènes, Austin, Barcelone, Bogotá, Boston, Buenos Aires, Chicago, Curitiba, Durban, Freetown, Hong Kong, Houston, Lima, Lisbonne, Londres, Medellín, Melbourne, Mexico, Milan, Montréal, la Nouvelle-Orléans, New York, Oslo, Portland, Quezon City, Rotterdam, Salvador, San Francisco, Sao Paulo, Santiago du Chili, Seattle, Séoul, Sydney, Tel Aviv-Yafo et Vancouver.L'annonce d'aujourd'hui fait suite à une série de réunions virtuelles auxquelles ont participé plus de 40 maires, montrant la voie avec cette collaboration à l'échelle mondiale pour surmonter la crise du coronavirus et celle du changement climatique.Déclaration de principes :La pandémie de COVID-19 a profondément marqué les villes du monde entier. Il ne s'agit pas simplement d'une crise sanitaire d'envergure mondiale, mais d'une crise sociale et économique, dont les effets se feront ressentir pendant des années. À bien des égards, il s'agit également d'un phénomène urbain, dont on trouve l'origine dans la destruction de l'environnement et la relation entre l'humanité et la nature. En tant que maires, nous nous sommes engagés à soutenir les habitants de nos villes et à protéger leur santé, en nous fondant sur les conseils et avis d'experts. En tant que membres du C40 Cities, nous partageons ce que nous avons appris au cours des derniers mois, ainsi que les connaissances que nous avons acquises en répondant à d'autres crises – sanitaires, économiques et environnementales.Il est clair que les dommages causés par le COVID-19 n'ont pas été équitables. Ce sont les personnes les plus vulnérables et les plus défavorisées qui souffrent le plus des impacts sanitaires et économiques du COVID-19. Il s'avère aussi que le monde n'était pas entièrement préparé à cette crise, malgré les enseignements tirés du SARS, du MERS, d'Ebola et d'autres urgences sanitaires et climatiques récentes. Cela est dû en partie à l'ébranlement des institutions et mécanismes internationaux qui ont été mis en place pour apporter la paix et la prospérité à tous. Et ce problème est aussi dû en partie au fait que nous ne tenons aucun compte des connaissances scientifiques. En tant que dirigeants de grandes villes du monde entier, nous affirmons ne pas souhaiter un retour « à la normale » – notre objectif est de construire une société meilleure, plus durable, plus résiliente et plus juste dans le cadre de la relance suite à la crise du COVID-19. Par conséquent, notre stratégie commune visant à soutenir la relance de nos villes et le rétablissement de leurs habitants suite au COVID-19 sera régie par les principes suivants :La relance ne doit pas être un retour aux « activités normales », car nous vivons dans un monde en voie d'atteindre un réchauffement de 3 °C ou plus.La relance doit être guidée avant tout par une confiance dans l'expertise scientifique et en santé publique, afin d'assurer la sécurité de ceux qui vivent dans nos villes. D'excellents services publics, un investissement public et une résilience communautaire accrue fourniront la base la plus efficace de la relance. La relance doit répondre aux questions d'égalité qui ont été soulevées par l'impact de la crise – par exemple, il faut rendre hommage aux travailleurs désormais reconnus comme essentiels qui doivent être indemnisés en conséquence, et les politiques doivent soutenir les personnes vivant dans des zones d'habitation informelles.La relance doit renforcer la résilience de nos villes et de nos collectivités. Des investissements doivent donc être réalisés pour protéger contre les menaces futures – notamment la crise climatique – et soutenir les personnes touchées par les risques climatiques et sanitaires.Les mesures en faveur du climat peuvent contribuer à accélérer la relance économique et améliorer l'équité sociale grâce aux nouvelles technologies et la création de nouvelles industries et de nouveaux emplois. Ceux-ci permettront d'offrir des avantages plus larges à nos habitants, travailleurs, étudiants, entreprises et visiteurs. Nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir, ainsi que dans le pouvoir de nos municipalités, pour garantir que la relance suite au COVID-19 est solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les gouvernements nationaux soutiennent les villes et les investissements nécessaires dans les villes afin de permettre une relance économique qui soit solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les institutions internationales et régionales investissent directement dans les villes afin de soutenir une relance économique qui soit solide, équitable et durable.
Il y a 5 ans et 41 jours

Le ministre du Logement souhaite que tous les chantiers reprennent d'ici à la fin du mois

"Il faut qu'on soit très ambitieux avec un objectif qui est la reprise de tous les chantiers avant la fin du mois", a déclaré M. Denormandie sur la chaîne BFMTV.De nombreux chantiers sont à l'arrêt depuis deux mois, à la suite des mesures de confinement décrétées mi-mars pour lutter contre la propagation du coronavirus.Avec la fin du confinement ce lundi, le gouvernement met l'accent sur le secteur du bâtiment pour incarner la reprise économique à laquelle il souhaite assister. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a ainsi visité un chantier lundi."La reprise, elle est non seulement nécessaire mais elle est aussi possible", a insisté M. Denormandie, qui sortait lui-même d'une visite de chantier en Seine-et-Marne aux côtés de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.Selon le ministre du Logement, plus de la moitié des chantiers sont désormais repartis en France, alors que la proportion n'était que d'un gros tiers début avril. Il y voit le signe qu'une reprise complète est possible.Le secteur du bâtiment est néanmoins sceptique sur une telle perspective, assurant qu'il ne manque pas de volonté mais qu'il se retrouve confronté aux atermoiements de ses propres clients, publics comme privés, pour des raisons sanitaires et financières."Ici ou là, il peut y avoir des difficultés parce que tous les chantiers ne sont pas équivalents", a admis M. Denormandie. "Mais il faut avoir un objectif ambitieux et donc se laisser ces quelques semaines pour permettre l'ensemble de la reprise."
Il y a 5 ans et 41 jours

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Il y a 5 ans et 41 jours

Covid-19 : Comment la filière du crédit immobilier s'organise-t-elle face à la crise ?

Bien que l'épidémie de COVID-19 et les mesures de confinement aient fortement freiné la demande de crédit immobilier, plus d'un français sur 6 a encore l'intention de s'engager dans un projet immobilier dans les 12 prochains mois[1], mais dans des conditions différentes et adaptées à la situation. La crise actuelle a en effet profondément changé le comportement des ménages ainsi que celui des banques et des courtiers. Comment la filière du crédit immobilier s'organise-t-elle pour répondre efficacement à ces mutations ? Quelles perspectives pour le marché du crédit immobilier, dans ce contexte de crise ?Accélérer les procédures d'emprunt grâce à la digitalisation des démarchesLa crise actuelle a engendré une réorganisation de tous les acteurs de la filière, aussi bien en interne que dans son rapport à l'emprunteur. Afin de répondre efficacement aux demandes en cours et à venir, la filière a en effet favorisé le recours à la digitalisation des démarches et au traitement à distance des dossiers de demande de prêt, pour simplifier et accélérer les procédures d'emprunt. Proposant, depuis plusieurs années, une approche full digital sur l'ensemble de ses agences en France, La Centrale de Financement est également le premier courtier français à avoir mis en place une plateforme dédiée à l'obtention d'un accord de principe [2]pour son emprunt immobilier, en seulement quelques minutes : https://www.lacentraledefinancement.fr/.Lorsqu'il y a plusieurs acquéreurs pour un même bien, obtenir un avis de faisabilité est probablement un facteur clé pour la réussite de son projet. Ce service en ligne en réduit significativement les délais d'obtention et permet aux futurs acquéreurs de faire la différence aussi bien auprès de l'agence immobilière que du vendeur.« Bien que les visites physiques des biens demeurent toujours le préalable indispensable à toute acquisition immobilière, la digitalisation des démarches d'emprunt répond à de nombreuses attentes des emprunteurs. Elle simplifie leur parcours et réduit les délais d'obtention d'un prêt. Ayant démontré toute son efficacité en cette période de crise, elle sera probablement, à l'avenir, non plus l'exception mais bien la norme ! » déclare Sylvain Lefevre, Président de la Centrale de Financement.Faciliter et sécuriser le parcours digital des futurs emprunteurs !Pour la Centrale de Financement, trois étapes essentielles restent néanmoins à franchir pour faciliter et sécuriser le parcours digital des futurs acquéreurs.Il faudrait, tout d'abord, encourager le recours aux visioconférences pour renforcer le lien et rester au plus près des attentes et besoins de l'emprunteur.Afin d'accélérer et de faciliter l'ensemble des démarches d'obtention d'un prêt, il conviendrait par ailleurs d'autoriser la signature à distance de l'ensemble des documents juridiques et contractuels nécessaires.Enfin, pour garantir la sécurité des données emprunteurs, lors de l'envoi des différents documents officiels auprès des différents organismes sollicités, il apparaît indispensable de créer des clouds sécurisés, dans le respect le plus strict des normes RGPD.Un marché du crédit immobilier réguléA la veille du 16 mars, le marché immobilier s'emballait encore, sans avoir véritablement de solutions pour le freiner et éviter la surchauffe. Malgré la crise, le marché reste dynamique mais n'est plus dans l'excès : il s'est régulé...« En 2019, le million de transactions avait été dépassé et pour un marché français c'était peut-être trop : le système, les prix des biens immobiliers, la production du crédit immobilier pour les banques s'envolaient, générant un risque important d'inflation. Avec la crise, si le marché redescendait à 800 000 voire 700 000 transactions sur l'année 2020, cela permettrait à l'ensemble de la filière de travailler dans de meilleures conditions et de réduire les délais d'attente pour les futurs emprunteurs. Nous retrouvons une sérénité nouvelle sur un marché jusqu'alors exacerbé, sans intervention du Haut Conseil de stabilité financière. Je reste donc très confiant pour l'avenir du secteur qui, grâce à la digitalisation et au rééquilibrage du marché, permet déjà de mieux accompagner les futurs acquéreurs ! » conclut Sylvain Lefevre.Mai 2020, un mois toujours favorable à l'empruntMalgré une hausse des taux généralement constatés, les conditions d'emprunt demeurent encore favorables sur le mois de Mai 2020.Ainsi, avec les taux annoncés ce mois-ci, pour un emprunteur contractant un prêt d'un montant de 200 000 € sur 20 ans à 1,31 %, la mensualité s'élèvera à 947,8 euros avec un coût total de crédit de 27 472 euros.Évolution des tauxLes taux immobiliers moyens de mai 2020 par durée d'empruntLes conditions de taux généralement constatées augmentent pour l'ensemble des durées habituelles de prêts avec 0.1% d'augmentation sur 7 ans et 0,11% sur 15 et 20 ans. Cette tendance haussière s'accentue pour les emprunts sur 10, 12 et 25 ans, avec 0.12% d'augmentation constatée.Durée de prêtTaux fixesd'avril 2020 Taux fixesde mai 2020EvolutionRemboursement mensuel pour 10 000€ empruntés7 ans / 84 mois0.67 %0.77 %+ 0,1 %122.32 €10 ans / 120 mois0.76 %0.88 %+ 0,12 %87.08 €12 ans /144 mois0.87 %0.99 %+ 0,12 %73.68 €15 ans / 180 mois1.00 %1.11 %+ 0,11 %60.33 €20 ans / 240 mois1.20 %1.31 %+ 0,11 %47.39 €25 ans / 300 mois1.47%1.59 %+ 0,12 %40.42 €Les meilleurs taux immobiliers de mai 2020 par durée d'empruntLes meilleurs taux du mois de Mai sont légèrement à la hausse par rapport à ceux du mois d'avril pour l'ensemble des durées d'emprunt, excepté sur 20 ans où un emprunteur bénéficiant d'un très bon dossier pourra solliciter un financement, avec un taux hors assurance, aussi avantageux que le mois précédent. Pour les autres durées de prêt, La Centrale de Financement constate une légère augmentation des taux les plus avantageux de 0,18% sur 7 ans, 0,1% sur 10 ans, 0,05% sur 12 ans, 0,08% sur 15 ans et 0,11% sur 25 ans. Durée de prêtTaux fixesd'avril 2020Taux fixes de mai 2020EvolutionRemboursement mensuel pour 10 000€ empruntés7 ans / 84 mois0,14 %0.32 %+ 0,18 %120.40 €10 ans / 120 mois0,36 %0.46 %+ 0,1 %85.28 €12 ans /144 mois0,49 %0.54 %+ 0,05 %71.73 €15 ans / 180 mois0,56 %0.64 %+ 0.08 %58.28 €20 ans / 240 mois0,77 %0.77 %=44.97 €25 ans / 300 mois0,97 %1.08 %+ 0,11 %38.05 €Profil des emprunteurs ayant réalisé leur projet en avril 2020L'emprunteur type du mois d'avril 2020 Statistiques diversesTous dossiersprimo-accédantshors primo-accédantsÂge moyen38 ans32 ans39 ansRépartition H/F51.8% d'hommes50% d'hommes52.4% d'hommesRépartition H/F mono-empr.56.8% d'hommes54.2% d'hommes57.9% d'hommesRevenu annuel du ménage58 855 €39 742 €65 682 €Montant d'apport moyen31 509 €24 604 €33 953 €% d'apport moyen9,3 %7,8 %9,8 %Prêt principal moyen177 767 €170 705 €180 181 €Durée moyenne du prêt p.19 ans et 9 mois23 ans et 1 mois18 ans et 7 mois
Il y a 5 ans et 42 jours

Covid-19 : les clients publics pourraient payer une partie des mesures sanitaires sur les chantiers

"Nous pouvons envisager que les maîtres d'ouvrage publics participent à la prise en charge des surcoûts liés à l'acquisition de matériel de protection sanitaire, à la nouvelle organisation des chantiers, aux problèmes de déplacement et d'hébergement", a déclaré M. Le Maire.Les entreprises du bâtiment ont arrêté en masse leurs chantiers au début du confinement à la mi-mars. Ils rouvrent peu à peu sur la base, notamment, d'un guide sanitaire publié voici quelques semaines.Mais seulement un peu moins d'un tiers des chantiers ont repris pour l'heure, selon une estimation donnée la veille sur Europe 1 par Julien Denormandie, le ministre du Logement.Les fédérations du secteur mettent en avant le coût des mesures sanitaires et demandent soit une aide publique, soit un partage des frais avec leurs clients.Pour les contrats déjà signés, M. Le Maire se prononce pour "une négociation de bonne foi sur l'équilibre contractuel en tenant compte des surcoûts qui ne pouvaient être chiffrés dans l'offre initiale", souhaitant que l'État "donne l'exemple".Le ministre de l'Économie a, en revanche, rejeté une autre revendication du secteur: le maintien de plusieurs avantages fiscaux que le gouvernement était en train de supprimer ou de réduire.Le bâtiment souhaite notamment garder un taux préférentiel sur une taxe frappant l'usage du gazole non routier (GNR), carburant très utilisé par le secteur."La crise ne doit pas nous amener à faire machine arrière sur la réduction des aides fiscales nocives pour la planète", a estimé M. Le Maire. "Au contraire, nous devons maintenir et accélérer cette politique d'autant que le prix du pétrole est historiquement bas."
Il y a 5 ans et 42 jours

Paris confiné 2020

Il y a 5 ans et 42 jours

Covid-19 : 400 agences Loxam se mobilisent pour accompagner la reprise progressive des chantiers

Un réseau de 300 agences assure la couverture globale du territoire pour les livraisons de chantier. Pour cela, les procédures d'hygiène et de sécurité mises en place dès les premiers jours du confinement sont rigoureusement poursuivies, en parallèle des recommandations du guide de l'OPPBTP.80% du réseau ouvertAujourd'hui, ce sont plus de 80% du réseau des agences Loxam qui sont en activité, avec 400 agences en mode drive et/ou livraison, en toute sécurité.L'ouverture de ces agences permet de mailler le territoire national et d'assurer une proximité avec de nombreux chantiers. Ainsi, les distances parcourues pour les livraisons sont limitées et - de facto - les risques de propagation du virus du Covid-19 d'un endroit à un autre.Les agences fonctionnent en appliquant les protocoles sanitaires les plus exigeants éprouvés depuis 5 semaines déjà dans le cadre d'un Plan de Continuation d'Activité (PCA) conforme aux principes de santé et sécurité au travail du Groupe certifiés ISO 45001. Parmi les mesures appliquées : le strict respect d'une distance de sécurité de 2 mètres entre personnes, l'instauration de zones de ‘quarantaine' avec des sas Départ et Retour pour les enlèvements/restitutions de matériels (y compris sur les chantiers), le nettoyage et la désinfection des machines entre chaque location, la priorité donnée aux échanges électroniques…" Notre Groupe est là, motivé et organisé pour accompagner - dans les meilleures conditions de sécurité et de santé - les professionnels qui reprennent leur activité en leur proposant un service de qualité et des process éprouvés depuis plus d'un mois déjà (début de la mise en place d'un plan de continuité dans notre réseau). Grâce à la mobilisation et à la détermination de nos équipes, c'est bientôt l'ensemble de nos 500 agences qui va être rouvert sur tout le territoire, nous permettant de répondre aux demandes des professionnels, ainsi que des particuliers. ", déclare Olivier Grisez, Directeur général de Loxam.Comment louer en toute sécurité dans le réseau LOXAM Pour retrouver les recommandations des agences Loxam face au Covid-19, rendez-vous à cette adresse. Priorité n°1 à la sécurité et à la santé" La sécurité pour tous et partout - tant pour nos collaborateurs que pour nos clients - est plus que jamais une priorité absolue pour notre Groupe. C'est d'ailleurs dans cette optique nous sommes en train d'équiper notre réseau des équipements nécessaires à un accueil prochain dans nos agences, avec la mise à disposition de gel hydroalcoolique, l'installation de parois plexiglass pour les comptoirs d'accueil ….", ajoute Loubna Bonneroy, Directrice Organisation & Méthodes chez Loxam.
Il y a 5 ans et 42 jours

Smart City : Adeunis équipe le Port de Tourisme de Rome en capteurs IoT

Face à la croissance démographique et à une urbanisation de plus en plus forte, la gestion des villes devient de plus en plus complexe. Pour répondre aux enjeux de la ville de demain, les TIC1 et l'IoT sont des éléments constitutifs essentiels pour la création d'une infrastructure intelligente capable d'administrer et d'accompagner la population urbaine en constante augmentation ainsi que pour répondre aux problématiques environnementales.Améliorer l'organisation du portEn Italie, le Port de Tourisme de Rome est composé de nombreux locaux commerciaux, bureaux, logements et postes d'amarrage à quai, chacun disposant de leur propre compteur électrique. Afin de remplacer l'activité de relève manuelle des compteurs, qui était consommatrice de temps, de ressources et source d'erreurs, le Port de Tourisme de Rome a choisi de développer une solution pour sa zone portuaire basée sur l'IoT : 110 locaux commerciaux et 40 postes d'amarrage ont ainsi été équipés de capteurs PULSE d'adeunis et de logiciels de comptage et de contrôle.Optimiser le suivi des consommations d'électricitéGrâce à l'implémentation des capteurs PULSE d'adeunis, les consommations d'électricité sont suivies en quasi-temps réel : un dépassement de seuil peut ainsi être détecté et traité rapidement. Cette lecture rapide des consommations permet de réduire significativement les délais d'attente pour l'édition des factures en fin de période d'amarrage et d'éviter le gaspillage.La solution utilisée se compose :de capteurs PULSE d'adeunis ;du réseau LoRaWAN® d'Unidata ;de la plateforme de connectivité UniOrchestra d'Unidata.Les gestionnaires du port ainsi que les clients ont pu profiter immédiatement des bénéfices générés par ces solutions intelligentes, qui ont permis une organisation plus efficace du travail administratif et une réduction des coûts d'exploitation, mais aussi des économies financières considérables et un accès plus rapide aux factures pour les clients.Le port de Rome n'est pas le seul port européen à s'être équipé de capteurs adeunis. La société croate MARINACLOUD utilise également les capteurs adeunis afin de surveiller la tension des batteries et détecter la présence d'eau à l'intérieur de bateaux en hivernage.
Il y a 5 ans et 42 jours

Eiffage remporte un contrat à 141 Millions d'euros pour construire un hôpital

L'hôpital, construit pour le compte du groupe hospitalier Nord-Essonne, comprendra une surface totale de 45.000 m³ et une capacité de 416 lits et regroupera "les activités de médecine, de chirurgie et d'obstétrique des hôpitaux de Juvisy, Orsay et Longjumeau"."Le lancement des travaux est programmé à l'été 2021 pour une livraison prévue fin 2023. L'entretien et la maintenance de l'hôpital seront assurés pendant 5 ans par les équipes du groupement", a précisé le groupe.Cette signature représente la "quatrième opération majeure signée par le groupe dans le secteur de la santé en 2020", rappelle Eiffage, après des contrats remportés pour 69 millions d'euros à Compiègne-Noyon (Oise), Sens (Yonne), et Reims (Marne) concernant la restructuration ou l'agrandissement d'établissements hospitaliers.Le groupe Eiffage, présent à la fois dans le BTP et la gestion de concessions, avait revu fin mars à la baisse ses prévisions pour l'exercice en cours à cause de la crise du coronavirus.
Il y a 5 ans et 42 jours

Brochure Inspirations 2020 de Trilux pour imaginer de nouveaux projets d'éclairage

Ce document a vocation à être une source d'inspiration pour les projets d'éclairage de différents secteurs d'activité, en intérieur et en extérieur. On y retrouve également la gestion d'éclairage, les nouveautés 2020 et des focus thématiques.La brochure Inspirations 2020 TRILUX offre une vue d'ensemble des solutions Intérieur et Extérieur TRILUX, en les classant par application. Le document s'articule ainsi autour des inspirations tertiaire, industrie, retail, extérieur. La gestion d'éclairage y est aussi présentée. On retrouve pour chaque produit : des visuels produits, une mise en situation – source d'inspiration – et les principales informations techniques.Si le catalogue Produit 2020-2021 présente en détail l'ensemble des solutions et accessoires TRILUX, la brochure Inspirations 2020 suit, quant à elle, une organisation différente pour proposer des idées inspirantes par application.Côté innovation, la brochure intègre les nouveautés 2020, dont 3 nouveaux produits d'éclairage tertiaire qui seront disponibles prochainement : Arimo Fit LED, Creavo LED, Finea LED (plus d'informations à venir)Enfin, des focus thématiques sont présentés en annexe du document : gamme complète des services TRILUX, éclairage Architectural, solutions sur mesure, développement durable et éclairage biodynamique (HCL) avec la solution Wellumic.Téléchargez la brochure Inspirations 2020 en cliquant ici.
Il y a 5 ans et 42 jours

Hidalgo envisage la circulation alternée à Paris en cas de trafic automobile intense

"Si nous devions nous retrouver avec un trafic automobile trop intense, je demanderai des mesures de circulation alternée. Il en va de la santé des Parisiens et des habitants de la métropole", déclare-t-elle."Un afflux massif de véhicules motorisés augmenterait le niveau de pollution atmosphérique, laquelle est déjà responsable de 48.000 morts par an en France et 6.500 dans le Grand Paris", justifie Anne Hidalgo. "En plus, des études ont montré que la pollution aux particules entraînait une accélération de la propagation du coronavirus", insiste l'édile, convaincue qu'"on aggraverait la crise sanitaire si on laissait les voitures revenir".Pour favoriser l'usage du vélo, la maire de Paris avait annoncé il y a plusieurs jours la création de 50 km de pistes cyclables provisoires.En outre, plusieurs rues seront totalement piétonnisées, comme "Petits-Champs, Monsigny, Mouffetard, Faubourg-Saint-Denis, Aligre, ou au Carrousel du Louvre", détaille-t-elle auprès du JDD.D'autres auront "une ou deux files de stationnement" supprimées pour "élargir les trottoirs"."Les rues autour des écoles pourront aussi être fermées aux voitures, aux heures d'entrée et de sortie des enfants, ou de façon permanente", annonce la maire de Paris, mettant ainsi en application un de ses projets abordé lors de la campagne des municipales.Elle juge également "indispensable" pour les entreprises qui le peuvent de poursuivre le télétravail et, si ce n'est pas possible, d'instaurer des "horaires de travail décalés".En dépit de la demande de la maire de Paris pour leur réouverture, les parcs et jardins resteront fermés lundi en Ile-de-France, particulièrement touchée par le Covid-19."Je poursuis les discussions afin d'obtenir une dérogation adaptée pour Paris", indique Anne Hidalgo au JDD."Nous pouvons prendre des mesures pour éviter les pique-niques, les regroupements sur les pelouses ou l'accès aux aires de jeu. Nous pouvons aussi mettre en place un système avec des jauges maximales pour limiter le nombre des promeneurs. Le port du masque y serait obligatoire", esquisse l'édile, qui redoute "des attroupements dans les rues ou sur les trottoirs" si on ne rouvre pas "rapidement les parcs et les jardins".
Il y a 5 ans et 42 jours

Les CFA pourront rouvrir le 11 mai

"Ils seront capables d'accueillir leurs équipes dès lundi, puis les apprentis et les stagiaires en formation continue, à condition de respecter pleinement le protocole de déconfinement", a précisé la ministre lors de la conférence de presse de présentation des mesures de déconfinement.La reprise progressive de l'accueil "permettra de combiner la formation à distance et les formations sur site", a souligné le ministère du Travail dans un communiqué.Un guide pour les salariés et employeurs des CFA et organismes de formation, élaboré avec les organisations professionnelles du secteur, sera rendu public cette semaine par le ministère du Travail.Par ailleurs, les 440 missions locales, qui accompagnent plus d'un million de jeunes de 16-25 ans à la recherche d'un emploi ou d'une formation, rouvriront également progressivement à partir du 11 mai.
Il y a 5 ans et 42 jours

Coup de pouce du gouvernement pour favoriser le vélo après le déconfinement

A travers toute la France, des villes font face au casse-tête des déplacements à partir du 11 mai : comment éviter que les habitants, qui risquent de se détourner des transports en commun par crainte du virus, se déportent massivement sur la voiture, ajoutant à l'épidémie des problèmes de congestion des routes et de pollution de l'air ?Depuis mi-avril, plusieurs municipalités, voire des départements entiers, planchent sur le sujet. Grenoble, Montpellier, Lyon, Rouen, Lille, Rennes, Nice, Paris, Montreuil, les départements du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis... La liste ne cesse de s'allonger.Les pistes retenues: privilégier la marche à pied et le vélo, quand 60% des trajets effectués aujourd'hui en France en voiture font moins de 5 kilomètres.Pour accompagner l'essor du vélo comme mode de transport en France, à la traîne par rapport à d'autres pays européens, le gouvernement offre un coup de pouce aux personnes prêtent à adopter le vélo pour se déplacer au quotidien: un forfait de 50 euros pour faire réparer sa bicyclette d'occasion. Les réparateurs seront référencés sur une plateforme de la fédération française des usagers de la bicyclette (www.fub.fr), disponible à partir du 11 mai.Cette aide s'inscrit dans un plan plus global de 20 millions d'euros, qui servira aussi à financer des places de stationnement temporaires et des formations pour apprendre ou réapprendre à rouler à vélo.Le gouvernement va aussi accélérer l'instauration dans le secteur privé du forfait mobilités durables, jusqu'à 400 euros."Nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo et que la bicyclette soit la petite reine du déconfinement en quelque sorte", a expliqué la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, dans un entretien au Parisien."Le gouvernement a pris conscience que le vélo est un outil permettant de répondre au défi du déconfinement", a dit à l'AFP Olivier Schneider de la FUB.Zones piétonnes temporairesDes villes et des départements préparent des aménagements spécifiques pour les piétons et les cyclistes, afin de leur offrir plus de place et leur permettre de circuler en toute sécurité."Je m'opposerai à ce que Paris soit envahie de voitures, synonymes de pollution" et source d'aggravation de la crise sanitaire, a fait valoir la maire de Paris dans un entretien à l'AFP. Anne Hidalgo prévoit de doubler les lignes de métro 1, 4 et 13, très fréquentées, par des pistes cyclables provisoires, ainsi que la création de nouveaux parkings relais aux portes de la capitale. La rue de Rivoli pourrait être fermée aux voitures particulières.La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a promis jusqu'à 300 millions d'euros pour le "RER vélo", un projet de 650 kilomètres de pistes cyclables sur neuf parcours, en priorité sur le RER A, B, C et D Sud. La Seine-Saint-Denis prévoit 60 km de pistes cyclables, le Val-de-Marne 40 km.Nice veut réserver certaines artères aux bicyclettes, Montpellier a déjà ouvert une piste cyclable temporaire.Pour les trajets à pied, le centre d'études Cerema recommande d'élargir des trottoirs en mordant sur les routes, surtout là où des files risquent de se former devant des commerces, ou d'utiliser des places de stationnement vides.Il rappelle que les maires peuvent restreindre la circulation selon les périodes, pour créer des zones piétonnes, par exemple autour les écoles, dans des rues commerçantes...Pour le vélo, il est possible de transformer des rues à deux voies en rue à une voie, avec une piste cyclable à côté, de réduire des quatre-voies en deux voies, avec des matériaux provisoires, en modérant la vitesse des voitures si besoin pour la sécurité des cyclistes.La mise en place d'installations temporaires, pour vélos et piétons, seront dispensées d'autorisations préalables, a précisé le ministère de la Transition écologique.Qui rappelle que la vente et la réparation de vélos font partie des activités autorisées pendant le confinement.Le Conseil d’État, lui, a rappelé que la bicyclette est autorisée pour se déplacer pendant le confinement.
Il y a 5 ans et 42 jours

Les permis de construire ne seront pas affectés par la prolongation de l'état d'urgence

"J'ai présenté en Conseil des ministres l'ordonnance qui confirme que les délais d'urbanisme, d'aménagement et de construction reprendront au 24 mai", a annoncé sur Twitter le ministre du Logement Julien Denormandie.A cause du confinement imposé depuis fin mars en France contre la propagation du coronavirus, l'examen des permis de construire est gelé.Leur reprise est suspendue à la fin de l'état d'urgence sanitaire, décrété par le gouvernement pour gérer les circonstances exceptionnelles.A l'origine, il était prévu que l'instruction des permis reprenne son cours un mois après la fin de l'état d'urgence mais, après une vive opposition du secteur du logement face au risque d'une paralysie durable, le retour à la normale avait été ramené au jour même de la levée.Or, cette levée, d'abord prévue le 24 mai, a été repoussée de deux mois, à fin juillet afin de gérer le processus de déconfinement prévu à partir de lundi. Cela suppose donc théoriquement de reporter d'autant la reprise de l'examen des permis.Finalement, il n'en sera rien. L'ordonnance présentée jeudi par M. Denormandie maintient la date du 24 mai, "indépendamment de la prolongation de la période d'urgence sanitaire"."Les acteurs du BTP et les Français ont ainsi de la visibilité pour la continuité de leurs activités et projets", s'est félicité le ministre sur Twitter.
Il y a 5 ans et 42 jours

Covid-19 : la vie économique reprend en France sous contraintes

"Nous rentrons dans un monde qui est nouveau, dans lequel il faut que nous apprenions à conjuguer activité économique, travail et circulation du virus, et le succès de ce défi que nous avons à relever, il dépendra de chacun d'entre nous", a affirmé lundi matin le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur BFM Business.Loin du rebond en fanfare de l'activité envisagé au début de la crise, la reprise sera lente et "progressive" a déjà rappelé l'Insee, même si elle a noté un redémarrage dans l'industrie et le bâtiment dès fin avril.Certes, une partie des commerces fermés vont pouvoir rouvrir, mais avec des contraintes de sécurité sanitaire importantes, tandis que certains salariés vont devoir poursuivre le télétravail, parfois en gardant encore leurs enfants.Le dispositif de chômage partiel va d'ailleurs se poursuivre, par exemple pour les parents qui ne souhaitent pas envoyer leurs enfants à l'école.Sans parler des transports, qui ne vont reprendre que partiellement."Il y a beaucoup de contraintes, ça vient percuter la manière de travailler", comme l'achat d'équipements de protection, la distanciation ou la désinfection des espaces de travail, a détaillé le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises François Asselin, invité lundi matin sur RTL.Il a notamment évoqué un "coût direct" pour protéger les salariés d'"à peu près 10 euros par jour hors taxes par salarié". "Prenez une petite entreprises de 10 salariés, c'est 2.000 euros par mois ou 20.000 euros à l'année, c'est quand même pas rien", a-t-il insisté.Les dirigeants d'entreprises s'attendent d'ailleurs encore à des mois difficiles. Selon une enquête du cabinet Xerfi réalisée fin avril, ils sont "plutôt inquiets sur l'allure de la reprise".La plupart (42%) retiennent le scénario le plus pessimiste d'une reprise très lente, en particulier dans le commerce, les transports, l'hébergement et la restauration, alors que les cafés et restaurants vont encore rester fermés pendant plusieurs semaines.Au final, seuls 40% des dirigeants d'entreprises pensent qu'ils auront retrouvé la totalité de leurs capacités de production d'ici à la fin de l'année.Plans de soutienOutre la reprise de la production, l'inconnue sera le rythme de rebond de la consommation, qui a diminué d'un tiers durant le confinement.Les ménages, qui ont beaucoup épargné en deux mois - environ 60 milliards à fin mai selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau - pourraient notamment tarder à retourner dans les magasins et à reprendre leur niveau de dépenses habituel.Côté industriels, certains secteurs, "risquent de continuer à souffrir de rupture dans leurs chaînes de production durant le déconfinement, étant donné leur dépendance vis-à-vis de composants venus de l'étranger et du (faible) niveau de leurs stocks", selon l'assureur crédit Euler Hermes, qui estime que le commerce international restera très affecté d'ici à la fin de l'année.La France pourrait aussi redémarrer plus lentement que d'autres pays, en particulier l'Allemagne, dont l'activité a moins ralenti durant son confinement.Ainsi dans le commerce, les ventes y ont chuté de moins de 6% en mars, contre plus de 14% en France, selon des données compilées par ING.Et plusieurs pays européens avaient déjà rouvert en avril certains point de vente, contrairement à la France."Tous (les pays européens) sont durement freinés, mais la France l'est davantage que l'Allemagne. Même l'Espagne et l'Italie auraient vu leur secteur du bâtiment moins touché qu'en France", a affirmé le gouverneur de la Banque de France, auditionné la semaine dernière par les députés."L'État continuera d'être présent" pour les entreprises, a d'ailleurs promis Bruno Le Maire, qui doit dévoiler prochainement des plans de soutien pour les filières les plus touchées, comme l'aéronautique et l'automobile. Avant un plan de relance de l'économie à la rentrée.
Il y a 5 ans et 42 jours

Chômage partiel : "pas de raison que l'État continue à payer l'intégralité des salaires"

"Aujourd'hui, il y a 12,2 millions de salariés qui sont couverts par le chômage partiel", soit "six emplois sur dix du secteur privé", a déclaré Mme Pénicaud sur LCI, en assurant que ce dispositif avait permis d'éviter une vague de licenciements massifs.Mais "aujourd'hui, les conditions de la reprise sont là. Donc il n'y a pas tellement de raison que ce soit l'État qui continue à payer l'intégralité des salaires de 12 millions de salariés en France", a poursuivi la ministre sur LCI."C'est pour ça qu'on va définir je pense dans la semaine quelle est la part de salaire que paiera l'entreprise", a-t-elle précisé, en indiquant que ce montant n'était "pas encore décidé". "Ce sera modeste dans un premier temps mais progressif", a-t-elle néanmoins promis.Les salariés du privé mis au chômage partiel par leur entreprise bénéficient actuellement d'une garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'État et l'assurance chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.En raison du déconfinement, le gouvernement a toutefois prévu que les entreprises contribuent dans des "proportions raisonnables" aux salaires des employés maintenus au chômage partiel, après le 1er juin -- l'objectif étant d'inciter à la reprise d'activité.Le chômage partiel restera néanmoins pris en charge "à taux plein" dans certains secteurs comme l'hôtellerie et la restauration, qui ne sont pas autorisés à reprendre leur activité.
Il y a 5 ans et 43 jours

Le gouvernement reporte la nouvelle réglementation environnementale

Ces nouvelles règles, dites RE 2020 pour "réglementation environnementale 2020", devaient succéder cette année à l'actuelle "réglementation thermique 2012" (RT 2012), avec une publication prévue à l'automne.La nouvelle réglementation doit durcir les règles en vigueur, qui imposent déjà des plafonds aux bâtiments neufs en matière de consommation d'énergie.Elle imposera notamment de prendre non seulement en compte la consommation d'énergie du bâtiment pendant son utilisation, mais aussi ses émissions de carbone lors de sa construction et sa destruction éventuelle. Elle vise aussi à généraliser les bâtiments à "énergie positive", qui produisent plus qu'ils ne consomment."La crise sanitaire a rendu l'organisation des concertations et consultations plus complexe", a admis le gouvernement dans un communiqué. "En conséquence, le calendrier d'élaboration et de mise en oeuvre de la RE 2020 est ajusté.""La publication des textes réglementaires - décrets et arrêté - interviendra fin 2020 ou au plus tard au tout début de l'année 2021; enfin, la nouvelle réglementation entrera en vigueur à l'été 2021", a-t-il détaillé.En début d'année, des arbitrages ont été rendus par le gouvernement mais ils ont suscité la colère du secteur gazier, qui les juge trop favorables au chauffage électrique.
Il y a 5 ans et 43 jours

Covid-19 : le FNPCA lance une campagne pour soutenir les artisans face à la crise

De l'alimentation au bâtiment en passant par la fabrication jusqu'aux services...Pour plus de 8 Français sur 10 l'artisanat a un rôle important en matière de création d'entreprises et la croissance économique[1]. Au cœur des territoires, en milieu urbain et rural, l'artisanat occupe en effet une place essentielle dans l'économie française avec 1,3 million d'entreprises recensées. Boulanger, coiffeur, fleuriste, plombier, mais aussi ambulancier, orfèvre et même prothésiste dentaire ou électrotechnicien, la diversité des métiers de l'artisanat répond à tous les besoins des Français dans leur quotidien. Les artisans jouent un rôle clé dans le service de proximité : les Français déclarent se sentir proches d'eux à 70%[1] et 71% préfèrent acheter à un artisan.Ainsi, 94% des Français ont une bonne opinion des artisans estimant notamment qu'ils sont dépositaires d'un véritable savoir-faire. Convaincus du rôle économique et de l'utilité des artisans, cette préférence affirmée trouve son explication dans les fondements mêmes de l'artisanat : savoir-faire, qualité, proximité, apprentissage et transmission.Aujourd'hui, la crise sanitaire liée au Covid-19 impacte lourdement le secteur de l'artisanat. Alors que les chantiers, commerces et services ont vu leurs portes se fermer pour une majorité depuis mi-mars, une enquête en ligne menée par CMA France révèle que seulement 28% des entreprises artisanales sont actuellement en activité en France et que 25% ont dû fermer en dépit de l'autorisation de maintien de l'activité[2]. Si certains artisans se limitent aux travaux d'urgence, ne présentant pas de risques sanitaires, 41% des entreprises artisanales ont mis en place l'activité partielle pour leurs salariés ou apprentis.Les artisans plus utiles que jamais : la nouvelle campagne du FNPCAFace à la crise sanitaire mais aussi économique, les initiatives fleurissent : systèmes de livraison à domicile, services de commande en ligne et drives, adaptation des horaires... Les artisans se sont organisés, se mobilisent pour mettre en place des solutions et ainsi continuer à maintenir autant que possible le lien avec les consommateurs et clients.Pour soutenir l'ensemble du secteur en cette période inédite et rappeler aux Français l'importance de « consommer artisanal », le FNPCA diffuse ainsi une campagne d'affichage à travers les supports de la presse quotidienne régionale du 7 au 18 mai 2020. Déclinée en 4 annonces presse, elle engage à la « préférence » et souligne la mobilisation sans faille des artisans tout en rappelant leur proximité avec les Français. En 2019, le FNPCA se lançait notamment « Sur la route de l'artisanat » à la rencontre des artisans de notre territoire avec une web série dressant le portrait de l'artisanat Français et valorisant la richesse des savoir-faire de nos artisans.[1]Sondage FNPCA - BVA 2017 - Les Français et les artisans[2]Enquête nationale CMA France Covid-19 au lundi 20 avril 2020
Il y a 5 ans et 43 jours

La membrane d'étanchéité RubberGard™ EPDM célèbre ses 40 ans

Ces atouts, conjugués à l'expertise de plus d'un siècle dans la technologie du caoutchouc du Groupe Bridgestone/Firestone, ont permis à Firestone Building Products de fournir plus de 1,5 milliard de m² de membranes d'étanchéité RubberGard™ EPDM aux quatre coins de la planète. En France, l'industriel s'appuie sur ses distributeurs agréés, pour commercialiser RubberGard™ EPDM. Il offre également des services de proximité, aux maîtres d'œuvre et d'ouvrage ainsi qu'aux étancheurs, du lancement du projet à sa livraison : formation, calculs techniques, assistance sur site lors de l'installation et inspection une fois les travaux achevés.« Lorsque l'expert en pneus, Firestone, a décidé d'entrer dans l'industrie de la toiture plate en 1980, le marché, dominé à l'époque par les produits en asphalte, avait commencé à évoluer. Les membranes monocouches synthétiques ont émergé avec le désir de construire des bâtiments à haute performance et à des coûts d'installation plus compétitifs. Aujourd'hui, on considère que le rôle de la toiture d'un bâtiment va bien au-delà de la protection du contenu et de ses occupants. Elle doit être facile à installer, respectueuse de l'environnement et efficace du point de vue énergétique. Autant de critères auxquels répond la membrane RubberGard™ EPDM. Les 30 millions de m² installés chaque année dans le monde en témoignent. », explique Steven Forger, Directeur Firestone Building Products France et Europe du Sud.Zoom sur l'un des premiers chantiers françaisFirestone Building Products a installé l'une de ses premières membranes d'étanchéité RubberGard™ EPDM en France en 1998, sur une charpente en lamellé collé. Situé à Montauban, ce bâtiment industriel a été racheté en 2011 par Doumerc Pneus International. « Les 11 000 m² de membranes ont été mis en œuvre il y a 22 ans et à ce jour il n'y a aucun changement d'aspect en partie courante. L'étanchéité est quasi comme neuve malgré une tempête de grêle violente survenue en 2015. Alors que nous avons dû remplacer les 99 lanterneaux endommagés durant cet orage, les membranes, elles, sont restées intactes. Pas de poinçonnement ni de fuite ! Malgré les fortes chaleurs que nous connaissons dans le Sud-Ouest, notamment ces dernières années, les membranes restent souples sans s'abîmer ou se fissurer. Aujourd'hui, un étancheur agréé Firestone Building Products doit simplement reprendre quelques patches au niveau des angles des lanterneaux. De petits travaux de maintenance normaux après plus de deux décennies de mise en service. », explique son dirigeant Patrick Doumerc.Les atouts de RubberGard™ EPDMLa membrane d'étanchéité RubberGard™ EPDM a réussi le test EMMA (Equatorial Mounted Mirrors Ageing) qui l'a soumise à une exposition de 2 000 000 Langleys, soit en moyenne 20 ans sous les rayons du soleil équatorial. Les essais réalisés par le Süddeutsche Kunststoff Zentrum (SKZ), institut de recherche allemand, démontrent également que les membranes en EPDM conservent une élasticité jusqu'à 150% même après 50 ans d'utilisation grâce à leur composition exempte de plastifiant. Cette souplesse permet de faire face aux fluctuations importantes de température et aux éventuels mouvements des bâtiments. RubberGard™ EPDM fait preuve d'une haute résistance à l'ozone, aux UV, aux micro-organismes et aux conditions météorologiques extrêmes telles que la grêle. Chimiquement inerte, elle ne libère aucune substance toxique, ce qui en fait la solution idéale pour la récupération des eaux pluviales.Universelle, cette solution se pose à froid sans aucune flamme sur tous les types de bâtiments (commerciaux, industriels, tertiaires et résidentiels collectifs), et ce, quel que soit le climat, des températures inférieures à zéro de la Russie au soleil du désert d'Arabie Saoudite. Elle est compatible avec l'installation de toitures végétalisées extensives et photovoltaïques. Légère (1,35 kg/m²), elle peut être mise en œuvre sur une étanchéité existante. Ses grandes nappes (de 30,5 m de long, et entre 3,05m et 9,15m de largeur) permettent de réduire le nombre de joints, assurant une installation rapide, aisée et fiable par une entreprise agréée Firestone Building Products. Les modifications futures du toit, telles que l'ajout de puits de lumière ou l'intégration d'extensions du bâtiment, peuvent être effectuées facilement tout en conservant les performances globales du système de toiture.
Il y a 5 ans et 43 jours

SPIE innove et déploie l'intelligence artificielle pour répondre aux besoins de Thésée DataCenter

SPIE ICS est spécialisée dans les services liés aux infrastructures ICT1, depuis l'environnement utilisateurs jusqu'au data center. La filiale a été sélectionnée pour assurer la mise en œuvre technique de ce data center de colocation2 particulièrement novateur. SPIE ICS se voit ainsi confier les prestations de conseil et ingénierie avant intégration ainsi que l'installation des différents équipements techniques et de sûreté. Ce contrat ambitieux vient couronner une relation privilégiée initiée en 2016.« Nous sommes fiers de voir ce projet se concrétiser et d'en être l'un des principaux opérateurs. Nous avons très tôt fait confiance aux fondateurs de Thésée DataCenter dont l'audace et la compréhension des enjeux techniques ont été déterminantes », a déclaré Fabrice Raison, Directeur de Département chez SPIE ICS. « Nous en sommes d'autant plus heureux que nous partageons un ADN commun : la volonté d'allier innovations technologiques et efficacité énergétique ». Dès septembre 2020, plus de 40 collaborateurs de SPIE ICS seront mobilisés sur ce chantier préalablement modélisé en BIM3. La livraison du projet est prévue pour le 28 février 2021.Les équipes de SPIE ICS déploieront dans le cadre de cette mission l'ensemble de leurs compétences techniques en matière de data center. Elles s'attacheront tout particulièrement à mettre en œuvre des technologies de pointe permettant de garantir les objectifs de performance énergétique du projet. Il s'agira notamment d'atteindre une consommation électrique inférieure de 25% à celle des data centers de colocation les plus récents avec une empreinte carbone également réduite de 25%. « Au-delà de la solution de free-cooling4, nous avons eu recours à des techniques d'intelligence artificielle. La gestion et la régulation de la température en salle seront assurées par des capteurs dont les données seront analysées en temps réel par des algorithmes. 90% du temps, les salles informatiques seront ainsi refroidies sans aucune consommation d'énergie », indique Fabrice Raison.Autre expertise majeure apportée par SPIE ICS : la sécurisation du site avec une infrastructure de sûreté à 7 niveaux d'accès entre l'entrée sur le site et l'accès aux baies informatiques privatives et des points de passage obligés disposant des dernières technologies en termes de biométrie et de vidéosurveillance. Celles-ci seront couplées au dispositif de gestion technique du bâtiment ainsi qu'à un portail de services ouvert aux clients de Thésée DataCenter.1 Information and Communication Technology2 Un centre de colocation ou « hôtel porteur » est un type de centre de données où l'équipement, l'espace et la bande passante sont disponibles à la location pour les clients de détail.3 Le BIM ou Building Information Modeling est un processus intelligent basé sur un modèle 3D qui offre aux professionnels de l'architecture, de l'ingénierie et de la construction (AEC) les informations et les outils nécessaires pour planifier, concevoir, construire et gérer plus efficacement des bâtiments et des infrastructures.4 Technique qui consiste à limiter l'usage de la climatisation en refroidissant un bâtiment grâce à l'air extérieur