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Le créateur et designer français José Lévy imagine une collection de mobilier réalisée en tatami traditionnel. La collection Moving tatami élève ce revêtement du sol au mobilier en une gamme complète éditée par Daiken, leader de l'ameublement au Japon.   Au japon, le tatami est un revêtement traditionnel doté d'une importante charge symbolique. Passionné par la culture nippone, José Lévy intègre l'imaginaire du tatami aux différentes pièces de sa collection dont il revêt certaines surfaces, des dossiers de canapés aux portes d'armoire. " Très tôt [...] j'ai rencontré le Japon, ma première expérience de l'exotisme, de l'ailleurs, du " beau-bizarre ". Tous ces objets me fascinaient. Ils ont été très importants dans mon rapport à l'étrange, au beau, au rêve et à la différence. Dans les années 70, les gens voyageaient moins, le Japon semblait très très loin " José Lévy Contrairement au tatami originel, tissé en paille de riz, le revêtement de José Lévy se compose de washi, un papier traditionnel et particulièrement résistant. Ses teintes crémeuses, blondes et rosées, apportent chaleur et douceur au mobilier en bois laqué dont les lignes épurées évoquent les idéogrammes japonais, notamment les bancs et leurs extrémités courbées. La collection Moving Tatami est présentée à Maison & Objet, Hall 7 Stand H79. Pour en savoir plus, consultez le site de José Lévy et celui de Daiken.

Au c"ur d'un appartement haussmannien le studio razavi a réalisé la greffe d'une nouvelle architecture. Une géométrie sombre occupe et divise l'espace tout en offrant de nouveaux usages au lieu. L'appartement de 80 m² a été rénové pour un jeune couple et leur chien. Les architectes du projet ont souhaité perturber la géométrie rigide du plan de l'appartement afin d'organiser une réappropriation de l'espace disponible et d'abriter de nouvelles fonctions inhérentes aux besoins des propriétaires. Ainsi le projet se divise en deux parties : au calme se trouve la chambre qui dispose d'une salle d'eau et d'un dressing attenants ; dans la partie jour l'espace est continu et tourne autour d'un meuble en ilot s'accrochant aux piliers conservés pour des raisons structurelles. Il abrite un bureau, des rangements et une partie de la cuisine. Le matériau utilisé, des panneaux en bois teintés dans la masse, composent également d'autres meubles du logement avec toujours une géométrie donnant un paysage intérieur anguleux. Photographie : Olivier-Martin Gambier Pour en savoir plus, visitez le site de studio razavi architecture

Du 3 au 10 septembre 2016, la Paris Design Week transforme la capitale en immense jeu de piste. Pour sa sixième édition en off du salon Maison & Objet, la Paris Design Week invite les professionnels et le grand public à découvrir en 200 lieux et 7 promenades les bonnes adresses du design à Paris ainsi que l'avant-garde de la discipline. 4 secteurs, 7 thématiques De Saint-Germain-des-Prés au triangle des Halles, du Marais et de la Bastille, de Stalingrad et Barbès jusqu'à l'Opéra, la Concorde ou l'Étoile, les nouvelles bannières de Paris Design Week balisent plus de 200 lieux, musées, écoles, galeries, concept-stores et autres lieux insolites où s'expose le design. Un code couleur identifie 7 promenades thématiques : Art, Fashion, Food, Projet, Savoir-Faire, Upcycling ou encore Make It So Design, nouveauté 2016 consacrée aux makers et fab-lab. Now! le Off aux Docks Temps fort de la Paris Design Week, la Cité de la mode et du design présente une centaine de designer et éditeurs émergents du monde entier, sélectionnés pour le Rado Star Prize qui sera décerné le 8 septembre à Élodie Rampazzo pour sa console Nomade. Le Grand Foyer des Docks accueille par ailleurs six projets autour du lin, présentés par quatre grandes écoles sous l'impulsion du Celc. La semaine sera ponctuée par différents Talks, animés par Chantal Hamaide, rédactrice en chef du magazine Intramuros. Télécharger le plan et l'application PDW16.

L'exposition now! le Off, organisée aux Docks " Cité de la Mode et du Design, est devenue un véritable tremplin pour la création design. Elle présente les Nouveaux Talents du Design et les Editeurs émergents du monde entier. A cette occasion l'école bleue exposera à Now! le Off une sélection de projets de diplôme des étudiants de cinquième année de la promotion 2016. Elodie Rampazzo : NomadeNomade est composé d'un tréteau formé de feuilles d'acier pliées, servant de support à des éléments connectables :écritoire, rack à magazines, vanity case,...Nomade a remporté le concours Rado Star Prize 2016. Tiphaine Albanese : L'InsolenteL'Insolente est une table basse composée d'un plateau réversible en acier laqué, inspiré des reliefs géométriques des origamis. La juxtaposition des tables et des plateaux bicolores (une face blanc mat et une face fluorescente), aux reliefs variés permet la création de paysages étonnants. Aurèle Chaudoye : Money PennyLe mini-bureau, Money Penny  revisite les archétypes du secrétaire à cylindre et abattant. Composé de plusieurs arceaux en bois, cette structure apparente permet d'accueillir le plateau et des mallettes, éléments nomades multi-fonctions. Louise Gombert : OscarLa table basse Oscar joue avec les transparences, les matières et les couleurs.Des plateaux de différents diamètres, composés de verre teinté et de cannage, sont positionnés à différentes hauteurs, créant ainsi une sensation de légereté et de profondeur, de souplesse et de rigidité. Le squelette en acier, composé de 3 pieds, supporte avec élégance et légèreté les 5 plateaux. Ophélie Jean-Louis : LinéeCette bibliothèque modulable est composée de pinces verticales en bois et de plateaux horizontaux laqués blanc. Les pinces en bois, éléments de fixation des plateaux, permettent également de séquencer le mobilier. Les combinaisons sont nombreuses et offrent un large choix d'organisation. Ludivine Bolot : Doo DooDoo Doo est un canapé en mousse recouvert de feutre. Un tressage en cuir permet la mise en forme du modèle, alliant confort et esthétique singulière. Audrey Lacroix : LumiLumi est un système d'éclairage mural pouvant être installé aussi bien en habitat qu'en collectivité.Le modèle est constitué de pièces en aluminium anodisé et de PMMA diffffusant. Composé de branches et de pièces de liaisons permettant une connexion jack, ce luminaire se monte et se démonte très simplement et offre de multiples compositions murales. Pouvant s'inscrire dans un processus de production industrielle, Lumi utilise une source LED, économe en énergie. Estelle Bughin : PollyPolly est une gamme de trois étagères de dimensions similaires. Chaque modèle est composé d'une surface en hêtre de 30mm d'épaisseur à travers laquelle circule un module en acier thermolaqué.Le module coloré est mobile et permet de transformer l'étagère à sa guise, changeant son aspect graphique et modifiant les possibilités de rangement.Chaque console se distingue des autres par sa géométrie, sa couleur et son mouvement. now! le off - du 3 au 10 septembre 2016 - Les Docks, Cité de la Mode et du Design - 34 quai d'Austerlitz, 75013 PARIS Pour en savoir plus, visitez le site de l'école bleue

A chaque édition, le salon MAISON&OBJET offre un espace d'expression à six signatures montantes du design, dans le but de leur permettre de présenter leur travail aux professionnels du monde entier. Pour la session du 2 au 6 septembre 2016, une sélection de six jeunes créateurs français aura la chance de pouvoir partager leurs univers dans un espace dédié au sein du Hall 7. AC/AL Studio AC/AL est un studio de design fondé à Paris en 2013 par Amandine Chhor et Aïssa Logerot, deux diplômés de l'ENSCI Les Ateliers.Aujourd'hui, le studio travaille principalement sur des projets de produits et mobilier à travers diverses collaborations entre industrie et artisanat. C'est la complémentarité de leur travail, qui leur permet de concevoir des objets équilibrant fonctionnalité, technique et forme. Preuve de cette complicité, la gamme Épure dessinée pour le fabricant Kann Design, s'inspire de l'esthétique de la ligne minimaliste des tracés géométriques, et utilise le trait à la fois comme élément structurant, générateur de motif et support de fonction.   Pour en savoir plus, visitez le site de AC/AL Studio Charlotte Juillard Après un échange à l'UDEM (Université de Montréal) en design industriel en 2008, Charlotte Juillard, sort diplômée en 2011 avec les félicitations du jury pour son projet de diplôme "Morphose" réalisé en partenariat avec la Manufacture de Sèvres.Charlotte Juillard intègre les Ateliers de Paris en 2014 et décide de fonder son propre studio de création allant du design d'objet à la scénographie. Elle travaille actuellement pour de nombreux clients tels que Monoprix ou ligne Roset pour qui elle signe le bureau "Brina" présenté en 2015 ainsi que de nouvelles pièces à découvrir sur le salon MAISON&OBJET Paris Septembre 2016. Elle crée et distribue également des pièces en édition limitée où en petite série comme les enceintes "Echoes" ou encore les vases "les Brodés" pièces uniques réalisées à la main. Elle présente sur le salon une nouvelle collection intitulée "Lavastone" mettant en valeur cette roche lavique issu de carrières situés dans la région de Naples. Son projet ; associer un produit brut à un dessin et une sensibilité féminine. Pour en savoir plus, visitez le site de Charlotte Juillard Pierre Charrié Diplômé de l'ENSCI-Les Ateliers et des Beaux-Arts de Nîmes en Novembre 2008, Pierre Charrié s'est forgé une solide expérience en design produit en collaborant avec des agences de création telles que Normal Studio. Il décline aujourd'hui son activité selon deux approches complémentaires. S'interrogeant sur les technologies et les usages émergents, il mène un travail de recherche sur la dimension sensorielle des objets du quotidien. Il s'intéresse à la manière dont le son, le mouvement ou le toucher impliquent l'usager dans une interaction tangible avec l'objet. Pour en savoir plus, visitez le site de Pierre Charrié Studio Monsieur Studio Monsieur est un studio de design fondé en 2012 par Manon Leblanc et Romain Diroux. Manon Leblanc est diplômée de l'école Estienne, elle se forme au design produit à la Design Academy Eindhoven et à l'école supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg dont elle est diplômée en 2011. Issu d'un cursus scientifique, Romain Diroux est diplômé en 2011 de l'école supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg. Depuis cette rencontre sur les bancs de l'École en 2012 et la naissance de " Monsieur ", les deux designers ne tardent pas à porter une attention particulière sur les objets commodes et tablent sur la mise en lumière des savoir-faire artisanaux et industriels. Ils se développent et se diversifient en prenant part à des projets de design d'objets, de mobilier et de luminaires, des scénographies d'expositions, et de concerts. Les processus de fabrication, l'univers de l'outil, les gestes qui les accompagnent sont leurs sources d'inspiration. Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Monsieur Désormeaux/Carrette Le studio Désormeaux/Carette est l'alliance de deux designers produit industriel, Nathanaël Désormeaux et Damien Carrette (2014). La particularité de ce duo se retrouve dans des compositions modernes issues de savoir-faire complémentaires. Depuis leur rencontre en BTS en 2006, Nathanaël Désormeaux et Damien Carrette ne se quittent plus. Après un Master de design industriel à Strate Collège, ils émigrent à Londres pendant 2 ans. Chacun fait ses preuves dans son domaine : Nathanaël Désormeaux s'imprègne du design anglo-saxon et de son innovation, tandis que Damien Carrette s'oriente vers un studio plus décoratif, axé sur le dessin. Leurs compétences techniques et créatives se complètent. Le savoir-faire industriel de Nathanaël Désormeaux s'allie à l'approche artistique de Damien Carrette. Leur vision milite pour un nouvel usage des matières et des processus de production. Pour en savoir plus, visitez le site de Désormeaux/Carrette Julien Vermeulen Julien Vermeulen fait ses classes au Lycée Octave Feuillet, en 2013, dernier établissement public délivrant une formation en plumasserie. Il crée sa Maison en 2014 après avoir obtenu un BTS Design de mode en 2012 à Duperré. Ainsi, il met en "uvre ses connaissances en collaborant avec des grands noms de la haute couture depuis 2014, tels que Jean-Paul Gaultier, Chanel, Dior, Louis Vuitton, Schiaparelli, Valentino, Boucheron, Vauthier...Julien Vermeulen imagine un concept du début à la fin, pour proposer une vision de styliste comme de plumassier, à la source de véritables créations artistiques. Tout en portant une attention particulière à la matière " qu'il teint, tord, brûle à l'acide, etc., il réalise aussi bien pièces de mode et vitrines que créations contemporaines, à l'image de ses insectes et de ses tableaux. Pour en savoir plus, visitez le site de Julien Vermeulen MAISON&OBJET, au parc des expositions Paris Nord Villepinte - du 2 au 6 septembre - vendredi au lundi de 9h30 à 19h et le mardi de 9h30 à 18h Pour plus d'information sur le salon, visitez le site de MAISON&OBJET

Swim est une nouvelle collection imaginée par la designer marseillaise Margaux Keller. Métalliques, elles sont inspirées de l'esthétique des échelles de piscine. Leurs anses caractéristiques facilitent également leurs déplacements dans l'espace. Swim est une collection éditée par Bibelo. Elle sera présentée à l'occasion de la Paris Design Week aux Docks de la Cité de la Mode à Paris du 3 au 10 septembre 2016. Pour en savoir plus, visitez le site de Margaux Keller et de l'éditeur Bibelo

Installée dans la banlieue de Tokyo une famille, engagée dans le redéploiement contemporain de l'agriculture maraichère, a fait réaliser une ferme par les architectes Masashi Kikkawa et Hisashi Ikeda. Le projet accorde l'esprit d'une petite échelle agricole à une maison et des modes de vie actuels.     "In spite of rapid urban development, we thought rural environment, that has been slightly left out brings a pleasant living environment to this house." Kikkawa architects La maison a été implantée au calme, éloignée de la rue principale. Elle est ainsi plongée hors de la ville au bout d'un champ où poussent fruits et légumes. La volumétrie de l'édifice respecte l'échelle de ses voisins et de ses ancêtres architecturaux. La paternité de son architecture est clairement inscrite en continuité avec les traditions japonaises. De plain-pied elle est légèrement surélevée du sol et offre un plateau recouvert d'un plancher en bois. La maison s'ouvre par une large baie composée de panneaux coulissants. Avec cette dernière elle s'ouvre pleinement sur l'extérieur, et se retrouve pleinement connectée à la nature : un principe très important dans la maison japonaise. Le plan est composé d'une grande pièce de jour autour de laquelle gravitent les chambres, les pièces d'eau et les recoins nécessaires au bon fonctionnement d'une maison. Au nombre de deux chacune des chambres peuvent être aisément divisées avec des portes coulissantes permettant à l'espace de moduler ses dimensions au gré des besoins de ses occupants. Photographies : Kikkawa architects

  Les deux derniers niveaux de cet immeuble de quatre étages, situé sur les hauts de Harvestehude à Hambourg, ont été totalement réaménagés par le cabinet d'architectes Gerdt Architecture Office afin de donner naissance à un appartement-terrasse sur deux niveaux, et jouissant d'une vue à couper le souffle sur l'Alster. Ce penthouse des années 1970 présente désormais une façade en HI-MACS®, et dispose d'une terrasse sur toit de 324 m². Afin de lui apporter un design spacieux et ouvert, le duplex a été complètement décloisonné et mis à nu. C'était le seul moyen pour développer un plan de niveau moderne avec des éléments intérieurs contemporains, et rénover les installations techniques du bâtiment. La structure du quatrième et dernier étage ainsi que du toit-terrasse ne pouvait pas être modifiée à l'extérieur. La réalisation de la pergola a été possible grâce à une utilisation ingénieuse du matériau Solid Surface HI-MACS®. Il permet à la façade ainsi qu'à l'espace ouvert de fusionner en un ensemble homogène. Au vu de l'aménagement initial du bâtiment, la tâche s'annonçait des plus difficiles pour le cabinet d'architectes Gerdt Architecture Office de Hambourg, en charge de l'architecture, la conception intérieure et la supervision des travaux. Le penthouse et le toit-terrasse s'étalent en effet entre les conduits de cheminées, cages d'ascenseurs et installations diverses, avec très peu de composants structurels. Dans cet ensemble désordonné, les locaux ne disposaient quasiment d'aucune structure de base comme des rangées de composants ou d'axes. HI-MACS® transforme les installations annexes en éléments architecturaux séduisants Dans de telles conditions, la mission pour HI-MACS® n'était pas seulement d'habiller et de protéger, mais aussi de dessiner et d'exploiter au mieux l'espace. " Ce matériau permet un niveau de précision que l'on retrouve seulement dans l'ameublement ", explique l'architecte Jan-Erik Gerdt. Son choix d'utiliser le matériau Solid Surface, il le justifie par les arguments suivants : " Les murs inclinés, les bords disgracieux des locaux et l'évacuation d'eau ne devaient pas seulement être habillés, mais aussi nivelés à l'aide d'un mur-rideau en HI-MACS® ". Des solutions techniques adaptées ont alors vu le jour, grâce à une collaboration rapprochée entre le cabinet d'architectes et les spécialistes du matériau Solid Surface de Kiebitzberg. Par ailleurs, le design des pièces intérieures a été calqué sur celui du toit-terrasse, en élargissant le conduit de cheminée jusqu'à la pergola. Les architectes ont ainsi fait de nécessité vertu, en créant une terrasse panoramique avec des espaces ouverts et protégés au moyen de colonnes créatrices et séparatrices d'espace. Désormais, les conduits de cheminées, cages d'ascenseurs et autres éléments annexes apparaissent comme des pièces architecturales à part entière, ce qui, visuellement, prolonge l'espace intérieur du penthouse vers l'extérieur, et ce d'une manière naturelle. Un foyer ouvert et des lampes fixées aux murs et au sol renforcent l'impression d'un salon extérieur. Le rendu final semble être issu d'une seule et même pièce grâce à la finition sans joints apparents du matériau Solid Surface. " Précision des bords et des coins ", c'est ce qu'invoque Jan-Erik Gerdt lorsqu'il résume son expérience avec le matériau Solid Surface. Parmi les autres avantages du matériau, HI-MACS® se travaille comme le bois, tout en étant presque aussi solide que la pierre, et facilite ainsi le travail des menuisiers, en témoigent, dans ce projet, les grandes jardinières du patio. HI-MACS® a aussi été utilisé à l'intérieur pour l'habillage des murs dans l'escalier, ainsi que dans les salles de bain pour deux plans de toilette. En plus des possibilités visuelles et de design qu'offre la pierre acrylique de LG Hausys, son utilisation dans les parties extérieures et sur la façade s'explique par sa longévité et sa robustesse. La surface homogène et non-poreuse est composée à 70% de poudre de pierre naturelle, 25% de résine acrylique de haute qualité et 5% de pigments, et est résistante aux effets climatiques. HI-MACS® peut être nettoyé très facilement, la saleté, la peinture ou encore les déjections d'oiseaux ne pouvant pas pénétrer la surface.Façade HI-MACS®, une conception et un assemblage faciles Spécialement étudiés pour des applications extérieures, les éléments HI-MACS® du coloris Ivory White sont assemblés ici, à Harvestehude, par des spécialistes du matériau Solid Surface de Kiebitzberg sur une sous-structure en aluminium et fixés par des ancrages à cale allégés invisibles de l'extérieur. Des connexions vers le toit, le sol ou les rebords de fenêtres peuvent aussi être créées en utilisant des sous-trames spéciales. Dans ce projet, l'isolation et la protection contre les intempéries sont structurellement séparées. Le matériau isolant est fixé de façon optimale entre les profilés aluminium et le mur du fond. Grâce à la haute résistance du matériau Solid Surface à l'humidité, la couche isolante à l'arrière de la façade est également protégée. L'espace entre le panneau de la façade et le matériau isolant conduit l'humidité vers l'extérieur et assure une circulation parfaite de l'air en été comme en hiver. Pour l'architecte Jan-Erik Gerdt, qui n'avait jusque-là utilisé HI-MACS® qu'en intérieur, le matériau Solid Surface est désormais un matériau de choix dans la construction de façades, et ce depuis son utilisation dans le cadre de ce projet. "La facilité de traitement de ce matériau et la diversité qu'il offre sont très précieux. Mais en sus de ces atouts, la possibilité d'effectuer des réparations et des améliorations in situ même après la fin des travaux de rénovation est extrêmement intéressante." Jan-Erik Gerdt Intitulé du projet : Conception et rénovation d'une penthouse, façade / terrasseLieu : Hamburg-Harvestehude, AllemagneArchitecte : Gerdt Architektur, Hambourg Année de construction : 1970Rénovation : 2013-2015Ingénierie façade / Fabrication des éléments intérieurs HI-MACS® : Kiebitzberg GmbH & Co.KG, HavelbergConstrution Façade : Peter Knapp Dach- & Fassadentechnik GmbHSystème de fixation invisible : KEIL Befestigungstechnik GmbH, EngelskirchenMatériau utilisé : HI-MACS ® Ivory White S029 Photographies : Klaus Stemmler Pour en savoir plus, visitez le site de HI-MACS®  et de Gerdt Architektur

Toutes les surfaces du projet sont noires, elles résultent du procédé utilisé pour sa fabrication. Imaginé par les architectes néerlandais de DUS Architects, Urban Cabin a été réalisé au moyen de l'impression 3D par l'accumulation de bio plastiques entièrement recyclable. La cabine de 8 mètres carrés est implantée au bord de l'eau en plein Amsterdam. La cabine est un prototype, un essai permettant de démontrer les atouts qu'offre la construction par accumulation pour des architectures éphémères liées au besoin de logement temporaire. La technologie d'impression 3D peut se révéler particulièrement adaptée à l'échelle de projets avec des besoins urgents, notamment en cas de sinistre ou de catastrophes importantes. Les parois du projet sont modelées selon une géométrie singulière créant une surface en trois dimensions et offrant ainsi à la construction une stabilité structurelle supplémentaire. À l'intérieur le prototype propose assez d'espace pour un lit. Ce dernier se replie et offre une banquette pendant la journée. Pour l'instant le projet ne comprend pas de salle d'eau mais une baignoire, dans un geste artistique certain, a été placée à l'extérieur. Photographies : Sophia van den Hoek + Ossip Pour en savoir plus, visitez le site de DUS Architects

Le designer norvégien Falke Svatun a imaginé une nouvelle chaise pour l'éditeur danois Menu. L'assise et le dossier sont obtenus à l'aide de fins panneaux de contreplaqué courbés. Sa géométrie et son bois assurent confort et maintien à son utilisateur. "A modern take on a traditional Scandinavian dining chair" Falke Svatun   Pour en savoir plus, visitez le site de Falke Svatun

Sur une parcelle triangulaire d'un cimetière de la banlieue de Tokyo à Sayama, l'architecte Hiroshi Nakamura a imaginé un temple orienté en direction de la forêt. Situé au c"ur des arbres, le projet prend sa genèse au pied de cinq d'entre eux. Comme une empreinte au c"ur de la structure formant l'édifice, le plan et la volumétrie se plient à eux et s'installent délicatement entre leurs troncs. "Therefore, I have decided to create a space that devotes to the forest that is transcendent in its existence, by tilting the wall inward to avoid the tree branches and leaves." Hiroshi Nakamura L'idée était de créer un lieu qui consacre la forêt, la nature étant très importante au Japon. Du plan généré par l'espace disponible entre cinq arbres l'architecte a imaginé une grande nef constituée de plusieurs cônes s'entrecroisant. L'architecture conçue en bois s'inspire des traditions constructives japonaises. La peau est recouverte de tuiles en fonte d'aluminium dont les ondulations ont été, écaille par écaille, formées par la main des artisans. Photographies : Koji Fujii / Nacasa & Partners Inc Pour en savoir plus, visitez le site de Hiroshi Nakamura & NAP  

 Le studio de design basé à Stockholm Outofstock ont imaginé une nouvelle suspension : Stamp. Elle combine habilement deux géométries et conjugue un feutre à une structure rigide. Stamp est éditée par Bolia. Pour en savoir plus, visitez le site de Outofstock

Maison & Objet se tiendra du 2 au 8 septembre au parc des expositions de Villepinte. Cette édition sera placée sous le thème ludique du jeu : un monde riche qui inspire de nombreuses esthétiques. "Entrez dans le jeu, cet univers riche de signes, de formes, de couleurs et de récits pour réinitialiser la création. L'esprit ludique se nourrit de l'esthétique des jeux de société mais aussi des jeux de hasard ou encore des jeux d'équilibre. Damier, pions, cartes à jouer, dés, dominos, tarots ... tout est prétexte à s'amuser. La règle du jeu ? Théâtraliser le décor, miser sur un maximalisme joyeux et élégant, piocher la carte du Beau Bizarre. Le luxe de ce nouvel art décoratif voit rouge. Les matières sensuelles et les savoir-faire précieux remportent la mise. La partie joue avec les codes, les époques, les styles et les genres. Le collage en mode dadaïste et la juxtaposition d'éléments hétéroclites rebattent ainsi les cartes de l'inattendu. Les dés sont jetés. A vous de jouer." Rendez-vous majeur des professionnels de l'art de vivre, MAISON&OBJET PARIS se dresse comme une vitrine incontournable des mondes de la décoration, du design, du mobilier, des accessoires, du textile, des arts de la table... L'événement fait cohabiter les styles sur le mode de la transversalité. A chaque session, cette grande plateforme du lifestyle attire près de 70 000 visiteurs et plus de 3 000 marques issus du monde entier. Lieux de rencontres et d'échanges, au croisement du business et de l'inspiration, MAISON&OBJET PARIS met en scène une offre de haute qualité qui dresse un panorama global de l'excellence et de l'innovation. Pour en savoir plus, visitez le site de MAISON&OBJET

Une salle communale aux multiples usages s'insère en respectant la volumétrie et les écritures architecturales voisines au c"ur d'un hameau de montagne des Alpes autrichiennes. Le projet conjugue matériaux et savoir-faire locaux au service d'un lieu résolument contemporain. La volumétrie du projet reprend la silhouette des bâtiments alentour. Il trône à la manière des corps de ferme voisins et se distingue des autres sans brutalité par ses ouvertures qui laissent entrevoir ses intérieurs. Le bois et le béton brut lui donnent corps tout en évoquant des racines profondément locales. Son plan offre une grande salle, et une autre plus petite mais toujours sous une généreuse hauteur sous plafond laissant voir les lignes de sa toiture à deux pentes. Les deux sont séparées par un couloir distribuant le lieu de manière transversale et offrant l'accès à un étage réduit. Photographies : Günter Richard Wett Pour en savoir plus, visitez le site de Bernardo Bader

Réparti sur trois niveaux, le projet d'habitation s'accroche à la pente d'un terrain situé dans la commune de Guimarães non loin de Porto au nord du Portugal. Le site domine un paysage urbain composé d'un ensemble de maisons disposées sur le flanc des collines voisines. La maison s'organise dans la descente avec un accès principal situé au niveau le plus haut. La maison a été imaginée pour une famille de six personnes et les 650 m² du projet sont répartis sur trois niveaux. L'accès depuis la rue est la seule émergence visible, elle est composée d'un accès piéton et d'un garage offert aux véhicules des propriétaires. L'escalier est le véritable c"ur de l'habitation, complété de paliers intermédiaires il est accompagné d'un patio situé contre la pente. Un vide qui participe également à la ventilation des intérieurs et à un apport certain en fraicheur. Cette théâtralisation des circulations verticales permet de mettre à distance le niveau intermédiaire abritant les chambres et les espaces les plus intimes de la maison. La volumétrie et la matérialité du projet restent minimalistes. Les façades, généreusement ouvertes face aux vues sont traitées d'un enduit sombre accentuant la lecture des arêtes du projet. La teinte permet également de fondre le projet au c"ur du grand paysage. Photographies : Nelson Garrido Pour en savoir plus, visitez le site de AZO Sequeira

Kumo signifie nuage en japonais. L'assise imaginée par le designer Mitz Takahashi cherche de manière à allier le confort à une esthétique minimaliste. Son cadre est en tube d'acier et son assise en toile molletonnée. Pour en savoir plus, visitez le site de Mitz Takahashi

En septembre 2016, MAISON&OBJET PARIS rend hommage à l'une des architectes d'intérieur les plus en vue de Grande Bretagne. Le salon élit Ilse Crawford Créateur de l'Année. Elle sera la première à réaliser à ce titre la scénographie du Designers' Studio au sein du Hall 8. Historienne de formation, longtemps rédactrice en chef du magazine ELLE Décoration UK qu'elle a lancé, Ilse Crawford développe depuis la création de son agence Studioilse en 2001 une "uvre de conteuse. L'être humain occupe la première place de son propos. Ce parti pris définitivement sensible rayonne dès ses premières collaborations avec le Soho House Group. Pendant dix ans, elle prête son talent à l'exclusivité de ce réseau de clubs privés, assorti d'hôtels, de restaurants et de spas. C'est à cette période que voient le jour le restaurant Cecconi's et le club The Electric à Londres, l'hôtel Babington House à Somerset, l'hôtel Soho House et le spa Cowshed à New York. Autant de réalisations emblématiques d'un style qui donne à chaque projet le caractère d'un intérieur privé. Un charme tout particulier, qu'Ilse Crawford applique aussi au domaine commercial. En 2008, pour la première boutique d'Aesop à Londres, sa réalisation privilégie le registre de l'intime en mettant en relief le cadre historique de l'architecture par des touches contemporaines savamment dosées.Elle use du même talent à révéler le génie des lieux pour le Ett Hem de Stockholm, où elle transforme en 2012 un bâtiment Art&Crafts en hôtel tourné comme une chaleureuse maison de famille. En 2013, son intervention donne l'allure d'une maison de collectionneur au Club privé Duddell's de Hong Kong. Et en 2014, elle invente pour la VitraHaus le scénario d'habitation d'un couple finno-allemand qui permet la mise en scène des collections d'Artek et de Vitra. Le travail mené en 2015 pour le salon Première Classe de Cathay Pacific à Hong Kong est exemplaire de sa capacité à associer l'expérience du luxe à celle du bien-être. En parallèle, IKEA lui donne la même année l'occasion d'appliquer sa philosophie d'amélioration du quotidien au design démocratique.Avec la collection Sinnerlig, elle propose une gamme accessible de lampes, d'accessoires et de meubles qui traduisent son affection pour la poésie des matériaux naturels et des lignes douces. Pour en savoir plus, visitez le site de MAISON&OBJET

Lines & Dots est une série de luminaires imaginée par les designers espagnols Álvaro Goula et Pablo Figuera. Leurs créations jouent avec le métal et se composent de lignes et de points pour offrir un résultat scuptural. Les huit formes qui constituent la collection sont pliées et soudées à la main par des artisans de Barcelone. Elles peuvent être combinées les unes aux autres et ainsi donner naissance à de nombreuses compositions. Les designers éditent leurs créations chez Home Adventures. Pour en savoir plus, visitez le site de Álvaro Goula et Pablo Figuera

À Bonfim, un quartier de Porto, les architectes du studio AZO Sequeira ont imaginé une nouvelle maison de ville. Deux murs pignons en béton servent de refends à une façade ouverte sur l'intérieur de la parcelle et une autre dissimulée sous un claustra de bois toute hauteur. À l'intérieur la coupe aménage de grands espaces à l'usage de la famille. La maison est généreuse et offre des espaces amples sous forme de plateaux presque libres suivant le souhait de ses occupants. Les niveaux sont connectés entre eux par de nombreuses relations visuelles et des circulations verticales généreusement continues. Le troisième et dernier étage accueille les parties nuit du projet, laissant ainsi une très belle impression de volume aux deux premiers dédiés aux espaces de séjour et de réception. Le projet est implanté sur une parcelle devenue minérale avec le dessin paysager l'accompagnant. Afin de régler les problématiques liées à la pente naturelle du terrain, aux contraintes de hauteur imposées par l'urbanisme appliquées au quartier et au besoin d'espace et de volumes : la maison se retrouve avoir un rez-de-chaussée semi-enterré. Les accès aménagent une pente douce et crénelée par de larges marches pour y accéder. Photographies : Nelson Garrido Pour en savoir plus, visitez le site de AZO Sequeira

Le tabouret Sarma, imaginé par Sebiha Macit, est le fruit d'un travail de réinterprétation contemporaine du tabouret des cafés et salons de thé istanbuliotes. "Metal for strength and lightness, rubber for comfort and efficiency, wood for touch and appearance." Sebiha Macit Le meuble a été pensé pour répondre à la fois à des besoins extérieurs et intérieurs. Un cadre rigide en acier laqué en noir offre quatre pieds. Il porte une assise tressée de cordes plastiques et est surmonté de deux poignées évasée en bois. Le tout reste léger et se déplace aisément. Pour en savoir plus, visitez le site de Sebiha Macit

A Sydney, l'agence Catseye Bay aménage un studio de 36m² d'un immeuble art-déco typique du quartier historique de Darlinghurst. Contraints par la surface, les architectes imaginent un module central autour duquel s'organisent différents espaces aux fonctions bien définies. L'appartement de 36 m² se compose d'une pièce principale, d'une cuisine séparée et d'une salle de bain. Afin d'en organiser les différentes espaces et leurs fonctions respectives, Sarah Jamieson, directrice artistique du studio Catseye Bay, identifie les occupations essentielles du quotidien : cuisiner, manger, s'habiller, se laver, dormir. " There is space to sit, to read, to work, to look out, to walk out from the bathroom and enter a generous 'dressing room' space, to cook and chat with a friend, to slide open the windows to the street, and of course, to sleep, in a 'bedroom' with wide window views. " Catseye Bay Sarah Jamieson imagine alors un module en bois qu'elle insère en biais dans un angle du studio. Le meuble forme une paroi dissimulant des rangements, un lit et une banquette. La disposition du meuble créée une véritable partition, tant physique que visuelle, entre l'entrée, la cuisine et l'espace de vie. De même, un module semblable au premier offre à la cuisine un bar, un espace dinatoire et des rangements. Les deux modules en pin présentent des formes simples et des angles arrondis dessinant les différentes circulations. Baigné de lumière, l'ensemble s'habille de teintes crème, de bois clair et de tissus chaleureux, conservant un maximum de matériaux préexistants. Photographies : Kat Lu Pour en savoir plus, consultez le site de Catseye Bay Design Studio.

Le MAMO à Marseille a convié cette année Felice Varini sur le toit-terrasse de la cité radieuse. L'artiste propose un corps-à-corps avec l'architecture de Le Corbusier jouant avec ses propres formes et les couleurs d'anamorphoses géométriques. Felice est intervenu sur l'ensemble de la terrasse avec trois pièces offrant trois points de vue différents. Rajoutées au lieu elles lui confèrent une nouvelle lecture volumétrique, la géométrie projetée brouille les pistes et confond les plans dans de nouvelles orthogonalités. À ciel ouvert, Felice Varini, du 2 juillet au 2 octobre 2016, MAMO " Centre d'Art de la Cité Radieuse, 280 boulevard Michelet 13008 Marseille, Entrée gratuite du mardi au dimanche de 11h à 18h Photographie : Olivier Amsellem Pour en savoir plus, visitez le site du MAMO  

L'artiste italien Loris Cecchini travaille à partir des murs. Il simule formes et objets, de manière abstraite ou plus figurative à la surface de ces derniers. Une partie de sa série Extruding Bodies joue entre ondes et vagues et fait danser les matières. Ses installations donnent l'impression que les vibrations se propagent à l'intérieur des murs habituellement inertes. Pour en savoir plus, visitez le site de Loris Cecchini

La Tinhouse, accrochée au flanc d'une falaise, semble reprendre l'archétype formel et enfantin de la maison. Cette image épurée de l'abri domine un paysage qui la dépasse, mais elle s'installe avec humilité. Sa modestie est aussi mise en lumière par l'efficiente économie mise en "uvre dans sa construction. "The simple form recalls both the archetypal child's image of a house and the rural sheds that sit as ghosts in the landscape alongside the ubiquitous white rendered crofthouses. Tinhouse is similarly scaled to the smaller sheds and contains one bedroom along with the living space, kitchen, and bathroom. " Rural Design Le projet de la Tinhouse est situé sur la pointe nord-ouest de l'île de Skye en Écosse. Un site en pente raide surplombant la mer accueille la maison, seule face au paysage. D'un volume simple et minimaliste elle existe et se joue des reflets marins avec une peau en aluminium : une tôle ondulée d'habitude préférée pour habiller les hangars agricoles. Ce matériau lui permet de s'assurer une géométrie aux arêtes aiguisées fendant les forts vents de la côte et asseyant son architecture dans le paysage. Àl'intérieur le plan de plain-pied distribue une chambre et un espace de séjour sous une double hauteur. L'articulation et la séparation entre ces deux espaces sont assurées par le couple entre l'entrée au nord et la salle de bain. Le pincement formalise l'entrée et met à distance la chambre, territoire d'intimité. Un mur épais au nord de la maison, continu entre les pièces, permet de doter l'édifice de nombreux et utiles rangements. Sur le même principe, la cuisine est ainsi incrustée au plan entre le séjour et la salle de bain. Contrastant avec la peau choisie pour l'extérieur, l'intérieur est recouvert de bois peint en blanc. Les menuiseries, étagères et portes de placards sont elles laissées en bois brut, ce qui leur confère une lecture plus proche de celle du mobilier. Au sud, en direction de la mer, la maison s'ouvre par une longue fenêtre en bandeau et offre une pleine lecture du paysage et de l'horizon marin. De l'autre côté, au nord, ce sont des ouvrants placés sur la pente de la toiture qui assurent une lumière diffuse. Ainsi la maison se protège mais reste baignée de lumière. Photographies : David Barbour Pour en savoir plus, visitez le site de Rural Design  

Une tache d'encre sur une chemise blanche, des allumettes en équilibre ou des "ufs en chute libre... En éternel expérimentateur, Kyle Bean imagine des scènes de catastrophes imminentes empreintes d'une délicate violence.   " I constructed a series of setups using a variety of materials and props that evoke a feeling of apprehension. " Kyle Bean   Minimalistes, les clichés de Kyle Bean présentent une esthétique particulière, presque irréelle, où les couleurs et les textures se confrontent autant que les objets. Pour en savoir plus, consultez le site de Kyle Bean

Jeune designer belge, diplomé de La Cambre en 2014, Pierre-Emmanuel Vandeputte imagine Diplomate : un séparateur de bureau à poser directement sur le plan de travail. Minimaliste, il met en scène un cadre de bois qui décompose pour former le piètement. Ce dernier reçoit une toile en feutre aidant également l'acoustique. "The hubbub and the noise are part of our daily life. Diplomate is therefore the opportunity to isolate ourselves and to have a break. " Pierre-Emmanuel Vandeputte Diplomate combine chêne brut et feutre. Le retournement de ce dernier offre un rangement discret et original, les petits dossiers s'y glissent d'un coup de main. L'ensemble reste léger et se déplace aisément. Photographies : Miko Miko Studio Pour en savoir plus, visitez le site de Pierre-Emmanuel Vandeputte

Clin d'"il à la fonction que le bâtiment abrite, des murs rouges pastel en béton teinté accueillent une nouvelle caserne de pompiers dans le nord de l'Italie où les hautes montagnes croisent la frontière avec l'Autriche. La caserne imaginée par Pedevilla Architects est simple, minimaliste presque monolithique et se développe sur une coupe à deux niveaux gérant de manière rationnelle les différentes entrées et sorties du bâtiment. La caserne est implantée le long de la route principale d'un village de la vallée de Pusteria dans le nord de l'Italie. Un contexte peu dense où chaque unité construite a une empreinte non négligeable même face aux immensités des chaînes de montagnes. Le volume franc et minéral reste à l'échelle des constructions alentour, il ne dépasse pas les chalets voisins. Le béton qui le constitue est teinté dans la masse, ses reflets et ses disparités semblent lui donner des allures de granit. Le projet est minimaliste, il n'y a pas eu de recherches complexes dans l'élaboration de ses détails architecturaux. Néanmoins le béton qui compose ses murs expérimente en ajoutant à ses composants des billes d'argile. Le procédé promet une meilleure performance thermique du matériau brut, allège son poids tout en garantissant de très bonnes propriétés structurelles. Photographies : Gustav Willeit Pour en savoir plus, visitez le site de Pedevilla Architects

En collaboration avec le MoMA PS1, Katharina Grosse investit à un bâtiment abandonné de Rockaway, au milieu des dunes de sable de la côte new-yokaise. Sous les pulvérisations emblématiques de l'artiste allemande, la ruine devient toile, se pare de mille couleurs et profite ainsi d'une nouvelle et dernière vie.   Dévastée en 2012 par l'ouragan Sandy, la côte de Rockaway est aujourd'hui un parc public. Quelques bâtiments subsistant, à l'image de la ruine choisie par Katharina Grosse, seront démolis à la fin de l'année 2016. L'artiste en habille l'extérieur comme l'intérieur d'acrylique, en un chaos pulvérisé de blanc, de rose, d'orange et de rouge comme projetés par les vents : un dernier moment de beauté avant qu'elle ne disparaisse à jamais. Photographies : Pablo Enriquez Pour en szvoir plus, consultez le site de Katharina Grosse.

Originaire du Maryland, Nicholas Alan Cope est un photographe inclassable, capturant le monde, la ville, la nature ou la mode d'un oeil énigmatique. Douées d'identités propres et d'atmosphères évocatrices, les séries de Cope sont souvent étonnantes, parfois terrifiantes, toujours captivantes, à l'image de ses portraits d'architectures, origamis de pierre et de lumière.     Exclusivement en noir et blanc, ses clichés s'attachent aux contrastes des formes et des expositions qui se nichent dans les détails les plus insignifiants. Soulignant chaque ligne, angle et perspective, l'ombre et la lumière cohabitent en de profondes plages monochromatiques. Nicholas Alan Cope regarde une architecture dénuée de toute présence humaine, irradiée, hors du temps et de l'espace. Pour en savoir plus, consultez le site de Nicholas Alan Cope.

Jeune designer chinois, Zanwen Li imagine Heng, une lampe en bois clair aux formes douces et aériennes. Tirant partie des propriétés du magnétisme, les luminaires Heng proposent une interaction inédite, ludique et hypnotique.   " This new way of interaction brings joy to our monotonous life. " Zanwen Li Sur un socle cylindrique se dresse une cadre de bois de forme oblongue, circulaire ou carré, dont la face interne est habillée d'un ruban de led. Des billes en bois sont attachées à l'une et l'autre des extrémités du cadre et font office d'interrupteur grâce au magnétisme qui les habite. Pour en savoir plus, consultez le behance de Zanwen Li.

Utilisant des logiciels de conception 3D de manière très précise, le designer Mathieu Lehanneur a imaginé deux tables présentées au London Design Festival. Jouant avec les reflets du matériau et un relief singulier, les tables évoquent vagues et clapotis. Pour en savoir plus, visitez le site de Mathieu Lehanneur

Un professeur d'université a souhaité installer sa maison au milieu des grands arbres d'un quartier résidentiel de la banlieue de Lexington aux États-Unis. L'architecture conçue par Merge Architects s'inspire du paysage, cherche à s'y fondre et à en profiter au maximum depuis ses intérieurs. L'architecture de la maison utilise le paysage en ouvrant ses murs et en créant une géométrie anguleuse au service de son rapport avec l'extérieur. Les limites s'effacent tout en préservant l'intimité de ses intérieurs. Le résultat est un volume compact où des failles créent des vues et des patios où la nature pénètre l'architecture. Ces failles, en plan et en coupe, créent des vues et des ambiances intérieures. Elles permettent également d'épaissir les limites entre les pièces et offrent la lumière naturelle à celles gravitant autour. Ces jardins installés dans les failles sont organisés de manière géométrique par rapport au patio au centre du plan. Chaque chambre est jumelée avec au moins un jardin, leurs proportions rectangulaires et profondes permettent aux propriétaires d'habiter visuellement le jardin tout en préservant l'intimité par rapport aux maisons voisines et à la rue adjacente. Les façades extérieures sont recouvertes d'une peau métallique dont la teinte rappelle les reflets des troncs d'arbres. Ainsi elle brouille davantage les limites et les distinctions entre architecture et nature. Photographies : John Horner Pour en savoir plus, visitez le site de Merge Architects

A l'occasion de l'exposition Furnishing Utopia, Gabriel Tan, co-fondateur du studio Outofstock, présente une collection minimaliste de chaises et de porte-manteaux en bois inspirée par le village d'Hancock Shaker, fondé par la branche religieuse des Shakers au 18ème siècle. Les convictions puritaines des Shakers leur ont fait développer un style propre de mobilier, dépouillé de tout ajout décoratif. D'apparence purement utilitaire, le mobilier Shaker est considéré par certains comme une préfiguration du courant minimaliste. Les Shakers ont par ailleurs pour tradition d'accrocher aux murs leurs chaises, leurs outils et toute sorte d'objets, afin de dégager le sol pour ainsi gagner en espace et en commodité.   " The shakers designed chairs in a way that was relevant to their way of life. Not only are our homes getting smaller today, restaurants, bars and cafes are too. "What is the smallest functional chair, that could still be comfortable to sit on?" was my question " Gabriel Tan Inspiré par cette pratique aux résonances actuelles, Gabriel Tan imagine une chaise en frêne aux formes minimalistes. La chaise se compose d'une assise aux bords arrondis évoquant la forme des poêles traditionnels, soutenue par un pied central. Une troisième pièce de bois offre deux pieds supplémentaires et un court dossier ajouré. De forme oblongue, le vide s'adapte aux porte-manteaux dessinés par Gabriel Tan en hommage aux dominos d'assemblage en bois et permet ainsi de suspendre l'objet. Photographies : Béton Brut Pour en savoir plus, consultez le site de Gabriel Tan.

Inspiré par l'artiste russe Kazimir Malevich, le studio américain Ladies & Gentlemen imagine une collection de luminaires où se superposent les formes, les textures et les couleurs.   Né à Kiev en 1878, Kazimir Malevich est aujourd'hui reconnu comme l'un des tout premiers artistes abstraits du XXe siècle. Créateur du Suprématisme, Malevich manie des formes simples à caractère géométrique et monochromatique qu'il dispose en équilibres dynamiques. Le Suprématisme entend ainsi montrer le caractère infini de l'espace, la relation d'attraction et de rejet des formes. " The Kazimir fixture is the result of our increased experimentation with "complexity & layering" and by our interest in geometric abstraction, and minimalism. " Ladies & Gentlemen Evoquant les "architetones" de Malevich, les luminaires Kazimir se composent de trois figures en verre aux formes, aux teintes et aux textures aléatoires. Ces mobiles abstraits offrent une lumière complexe invitant à se mouvoir pour en apprécier les nuances infinies. Photographies : L&G Studio Pour en savoir plus, consultez le site de L&G Studio  

Deux volumes se croisent, et créent un pavillon : un atelier d'artistes conçu dans le jardin d'un couple de plasticiens. Elle s'adonne à la céramique, lui préfère les collages, tous les deux s'offrent un lieu jumelé où chacun trouve son espace d'expression. Le studio, imaginé par TBD, est niché entre deux arbres en fond de parcelle et semble s'isoler afin d'offrir un havre propice aux artistes. "From the main house, the studio can be seen from the entertaining areas and at night the translucent volume offers an option of either glowing or of providing a light show directed by a spinning disco ball and a color changing spot light." TBD Architecture & Design Studio Le Leff Art Studio a été construit dans le jardin de la propriété de résidence des artistes. Le studio est situé à l'écart, niché entre deux arbres. Deux volumes le constituent : un premier composé d'un châssis en acier est recouvert d'une peau translucide en polycarbonate le second est habillé d'un bardage en cèdre. Le premier volume abrite un studio de collage pour lui et le second abrite un atelier de céramique pour elle. Le projet s'installe sur la parcelle généreusement arborée d'une maison située dans un quartier résidentiel de Long Island à New-York. Il ne devait pas dénaturer le site, le geste architectural vient donc plier en deux volumes le projet. Le pli permettait de l'installer délicatement entre deux arbres. L'attention au respect des sujets environnent s'est aussi attardée sur les fondations : elles ont étés réduites afin de perturber a minima les systèmes racinaires des arbres voisins. Photographies : Matthew Williams Pour en savoir plus, visitez le site de TBD Architecture & Design Studio

Au c"ur de Pingtung, à l'extrême sud de Taïwan, le studio HAO design aménage une résidence familiale au plan traditionnel s'élevant sur deux étages et demie. A la recherche de l'équilibre parfait entre volume et luminosité, les architectes livrent un intérieur ouvert et chaleureux à la fois, où règnent le blanc et le bois clair.   Située à l'angle de deux rues, la maison dispose d'un plan en longueur. Le rez-de-chaussée s'ouvre sur une vaste pièce à vivre comprenant le salon et la cuisine. Celle-ci dispose d'une baie dont l'encadrement en bois offre une assise supplémentaire à l'espace dinatoire. A l'extrémité, un escalier en bois, baigné de lumière par une large ouverture zénithale, mène au premier demi-niveau. Abritant un espace de travail et de détente, la mezzanine dont les murs ont été abattus communique largement avec le rez-de-chaussée. Elle offre par ailleurs une délimitation visuelle entre le séjour et la cuisine, dont l'atmosphère plus intime contraste avec la belle hauteur sous plafond du salon, sans en entraver la luminosité. "When light illuminates the interior of the house, shadows accentuate flow of movement, creating a space in which dwellers seated at various heights across the floor may engage in intimate, animated communication" HAO design Depuis la mezzanine, un second escalier mène à l'espace nuit. La suite parentale dispose d'une salle de bain ouverte s'inscrivant dans un volume cubique entièrement habillé de bois clair. Au-dessus de la baignoire, une large ouverture zénithale répond à celle de l'escalier tout en conservant une certaine intimité. Le dernier étage, desservi par un troisième escalier, abrite quant à lui une chambre d'enfant. L'ensemble de la résidence s'habille de blanc et de bois clair. Ponctuellement, le métal sombre et le béton soulignent les différents volumes. Bas et épuré, le mobilier présente des formes anguleuses en harmonie avec certains élément constructifs de la maison, parmi lesquels l'escalier et l'encadrement de la fenêtre. Photographies : Hey!Cheese Pour en savoir plus, consultez le site de HAO design.

A Clamart, l'agence Gaëtan Le Penhuel & Associés livre un vaste projet comprenant un campus scolaire et un complexe sportif, lieu de rencontre et d'échange entre deux tissus urbains contrastés, le quartier résidentiel du Petit-Clamart au Sud et un ensemble d'habitats sociaux au Nord. Le complexe sportif regroupe différentes activités sous une enveloppe tout en courbes et contre-courbes tel un paysage vallonné offert à la vue des riverains.   Le long d'une artère centrale se dresse, face au campus scolaire, un complexe sportif de 3 173 m² abritant dojo, gymnase, aire d'évolution et terrain de tennis. La volumétrie du bâtiment s'adapte aux différentes activités et forme d'amples ondulations obtenues par conception 3D. La charpente se compose de lamibois à plis croisés permettant de réaliser de grandes portées (jusqu'à 21 m sur ce projet) et répondant ainsi aux spécificités liées à la pratique sportive.  La trame de 3m par 3m forme une nappe d'environ 40m x 100m qui se développe du nord au sud. Un vaste anneau est découpé au-dessus de l'aire de jeu dont la surface bleu évoque, depuis les immeubles voisins et selon les propres mots de l'architecte, un lac au milieu des collines. La charpente présente des finitions particulièrement épurées avec des poutres courbes s'étirant jusqu'à 40 mètres de long grâce aux joints de continuité et l'intégration des ferrures à l'intérieur des caissons. "Nous avons donc conçu le complexe sportif comme une colline vosgienne enneigée, c'est-à-dire un morceau de paysage qui se pose entre ces deux tissus extrêmes pour réconcilier les deux tissus " Gaëtan Le Penhuel L'ensemble s'abrite sous une unique peau ondulante en aluminium anodisé, composée de plaques de métal de 20 m de long formées sur place et posés en joint debout. Epousant les courbes et contre-courbes de la charpente, l'enveloppe redescend jusqu'au sol sur les façades Nord au Sud, assurant une certaine continuité visuelle au projet ainsi qu'un rempart aux éventuelles nuisances sonores. Les façades Est et Ouest revêtent quant à elle une peau en béton et en profilite laissant filtrer une lumière douce et dépourvue d'ombre, idéale aux pratiques sportives. Elles disposent d'une seconde peau semblable à une persienne généreusement ajourée. Obliques et verticaux, les éléments métalliques qui la constituent servent ponctuellement au contreventement et à la descente des eaux pluviales et offrent de l'ombre à la venelle adjacente. Celle-ci forme un axe de circulation extérieur desservant le hall central et les différents espaces de jeu. Photographies : Sergio Grazia Pour en savoir plus, consultez le site de Gaëtan Le Penhuel & Associés.

Cet été, le magazine Traits Urbains publie un spécial " espaces publics ". À la fois bien commun et n'appartenant à personne, lieux de passage et des possibles, dédiés aux expressions, aux rassemblements et à la contemplation ; ils sont les théâtres des vibrations urbaines : celles anonymes et quotidiennes, et celles des coups d'éclat parfois historiques. Trop longtemps relégués aux sujets annexes par les aménageurs et autres décideurs, les espaces publics sont revenus au c"ur des préoccupations et tentent de se réinventer à la fois via les canaux classiques mais aussi par des voies plus baroques, devenues refuges des passions créatives. Le numéro d'été de Traits Urbains propose de faire le point sur le sujet au travers de nombreux projets illustrés et commentés. Imaginées par l'urbaniste Joan Busquets, les futures ramblas de Toulouse replaceront en 2019 les piétons au c"ur de la ville. © BAU-B L'éditorial de Marie-Christine Vatov, rédactrice en chef du magazine, pour introduire le sujet de cet été. La reconquête dans l'appaisement, Ce numéro spécial " espaces publics " a été préparé avec, en toile de fond, une actualité forte. Le phénomène " Nuit debout " a posé la question de la maîtrise et de la gestion des places publiques. Les tractations sur le périmètre de la manifestation parisienne du 23 juin ont mis en évidence aussi bien la valeur symbolique que la portée sécuritaire du choix d'un parcours. L'utilisation du centre-ville de Marseille comme zone d'affrontement de " supporters " anglais et russes a souligné, par contraste, combien cette ville avait réussi, depuis 2013, à reconquérir une partie de ses espaces publics et à les livrer paisiblement aux piétons. Par nature, les opérations de " reconquête " urbaine présentées dans nos pages, en France et à l'étranger, intègrent peu ces impondérables. Mais elles affirment, chacune à sa façon, une volonté d' " apaisement " de l'espace public. De Barcelone à Nantes et de Sao Paulo à Grenoble, confort, diversité des usages et régulation des mobilités se veulent les outils d'une ouverture pacifique de l'espace à différents publics. Les mobiliers urbains peuvent y participer, en invitant à la rencontre. Leviers de projets urbains, les espaces publics se trouvent aussi au coeur de stratégies territoriales plus vastes. Pour preuve leur rôle dans la concrétisation de la coopération transfrontalière en SaarMoselle, ou dans l'appréhension du territoire de Plaine Commune à travers une trame verte et bleue. C'est pourquoi nous avons choisi de les traiter, dans leur contexte, celui de démarches globales. Bonne lecture, et bel été. Marie-Christine Vatov, rédactrice en chef Le projet de l'agence franco-brésilienne Tryptique pour l'aménagement urbain d'espaces se trouvant sous une route surélevée à São Paulo. © Agence Tryptique A Montpellier, le quartier République veut réinventer une nouvelle urbanité méditerranéenne. © ANMA Pour en savoir plus, visitez le site de Traits Urbains

Depuis 2012, le Voyage à Nantes introduit l'art au c"ur de la ville dont elle met en scène la richesse patrimoniale et culturelle. D'installations en expositions, le Voyage à Nantes invite tout un chacun à découvrir et redécouvrir Nantes le long d'un parcours sensible et poétique. " Aujourd'hui, les transformations urbaines, la piétonisation des centres villes, le développement des transports publics, sont autant d'incitations à se réapproprier l'espace public pour les nouvelles générations. [...] L'espace public devient le jardin de chacun et une formidable opportunité pour les créateurs de s'adresser au plus grand nombre. " Jean Blaise, Directeur de la Société Publique Locale Le Voyage à Nantes   Du 1er juillet au 28 aout 2016 le Voyage à Nantes invitent des créateurs, designers, artistes, architectes ou simples rêveurs à investir la ville de leurs "uvres poétiques, humoristiques, parfois caustiques. Une cinquantaine d'"uvres jalonnent plusieurs kilomètres d'une ligne verte de places en ruelles, de musées en jardins. Cie La Machine : Les machines de l'île Sous les Nefs du Parc des Chantiers l'équipe de constructeurs rêveurs menée par Pierre Orefice et François Delarozière dévoile un bestiaire imaginaire. Leurs machines vivantes invitent au rêve et au voyage, de la cime des arbres aux fonds marins. L'Eléphant, devenu emblème de la ville, s'accompagne cette année d'une Araignée de 38 tonnes. Julien Berthier : Place du Bouffay Rendez-vous incontournable du voyage de Nantes, la place du Bouffay s'anime cette année d'un gigantesque mobile composé de pétales de containers suspendus à une grue. Greffée au chantier estival du tramway, cette "uvre rend un hommage poétique à l'acier ainsi qu'au célèbre artiste américain Alexander Calder. Aurélien Bory : Traverses Sur l'île de Nantes, Aurélien Bory revisite le boulevard Léon-Bureau. Aux lignes blanches, droites et règlementaires, il préfère l'idée poétique des chemins de traverses et trace des courbes généreuses. D'une rive à l'autre du boulevard, elles dessinent un flux vivant et chaotiques, loin du paradigme de la signalisation rectiligne. Julien Salaud : Mes tripes sont des poissons d'argent Au-dessus du grand bassin de la piscine Léo Lagrange, Julien Salaud suspend des centaines de poissons d'argent échappé du ventre d'un mystérieux personnage immaculé. En lévitation, silures, anguilles, carpes ou gardons se déplacent en un mouvement collectif, emportés par un même courant où se confrontent l'homme et la nature. Benedetto Bufalino : Evasion urbaine Dans le jardin de l'église Sainte-Croix, l'artiste Benedetto et le concepteur lumière Benoît Deseille transforment une ancienne cabine téléphonique des années 1980 en un aquarium lumineux. Pour en savoir plus, consultez le site du Voyage à Nantes. Le voyage à Nantes, du 1er Juillet au 28 août 2016, ville de Nantes, accès libre.

Diplômé en 2011, le jeune designer brésilien Pedro Paulo Venzon imagine des tables et des chaises en métal, inspirées par les oeuvres des représentants du haut modernisme brésilien tels Flávio de Carvalho, Lina Bo Bardi ou encore l'architecte Oscar Niemeyer.   " [My] concern is to create pieces that arise from a particular reading of the discussions surrounding contemporary and modem design in Brazil." Pedro Paulo Venzon Pedro Paulon Venzon réalise des meubles en métal teinté de noir, d'or ou, plus rarement, de couleurs vives. Minimalistes, ses réalisations jouent avec le contraste de formes géométriques, tout en souplesse et en légèreté. Les chaises Pudica et Arauto présentent une assise circulaire en acier ou en marbre, ainsi qu'un haut dossier, composé d'une tige et d'un cercle pour l'une, d'une étroite plaque oblongue pour l'autre. La table Bamba se caractérise quant à elle par un large plateau circulaire et un piétement étonnant. Mêlant un cercle et deux tiges de métal, il évoque le " o barré ", emblème du designer. Photographies : Pedro Paulo Venzon Pour en savoir plus, consultez le site de Pedro Paulo Venzon

Plébiscité pour ses lampes réalisées à la main depuis sa propre résidence, le designer néerlandais Marcel Ossendrijver présente une série de tables basses et guéridons mêlant les méandres du marbre à la monochromie du bois teinté. Déclinées en plusieurs tailles, les tables du studio M.OSS design se composent d'un plateau circulaire en marbre soutenu par trois pieds tubulaires en bois de chêne, brut ou teinté de couleurs vives. Une fine poignée remonte du piètement vers le centre du plateau et apporte originalité et mobilité aux tables de Marcel Ossendrijver.   Photographie : M.OSS design Pour en savoir plus, consultez le site de M.OSS Design

Maison de vacances pour une famille de sept personnes, le projet de la Haus P réinterprète de manière contemporaine les traditions architecturales de la région de l'Allgäu dans sud de l'Allemagne. Le résultat se fond au sein du paysage rural, l'échelle du projet ne s'impose pas et reste similaire à ses voisins. D'un geste ses concepteurs créent une faille qui devient l'originalité et l'articulation du projet. La recette est simple, et paraît presque évidente. Les architectes en charge du projet imaginent dans un premier temps le volume classique d'une maison de la région. Semblable à ses voisines, elle s'accroche à la pente par un rez-de-chaussée semi-enterré surmonté par un volume à deux pentes. Ce dernier est évidé en partie : un tiers du volume projeté disparaît pour donner naissance à un extérieur protégé par le reliquat simulé d'un mur de façade. Situé à la même altimétrie que les pièces de vie de la maison, il servira de lieu de stockage, notamment de bois. La maison s'ouvre généreusement sur le Sud-Ouest, direction dans laquelle est axée la pente du terrain. De l'autre côté, vers le haut de la pente, le volume de la maison est tranché à l'oblique, elle s'ouvre plus discrètement avec des fenêtres orientées vers le sol. L'oblique donne également depuis l'intérieur une impression de volume accentuée. Il génère une mezzanine en retrait par rapport à la pièce à vivre installée sous une double hauteur. Le niveau du dessous offre le calme et l'intimité nécessaires à deux chambres accompagnées des pièces d'eau et d'un sauna. Le bois, matériau régional et intimement lié au paysage, a su charpenter les deux niveaux supérieurs de l'habitation, recouvrir les sols et les murs de l'intérieur, construire de nombreux éléments de mobilier et dans une version brulée habiller les façades du projet. Le bois brulé, avant assemblage, offre au matériau une protection naturelle contre les intempéries et à la maison un aspect singulier. Le projet et son ossature bois est ancrés sur une véritable base en béton. C'est ce matériau, qui permet une assise solide, qui a été retenu pour construire le niveau semi-enterré. Photographies : Brigida Gonzalez, Rena Lorenz Pour en savoir plus, visitez le site de Yonder"Architektur Und Design  

A quelques pas de l'Opéra-Comique de Paris, Britt Moran et Emiliano Salci de l'agence milanaise DIMORESTUDIO aménagent l'Hôtel Saint-Marc. Le duo imagine un univers inspiré par l'Art Déco, une invitation au voyage à travers les époques et les styles.   Érigé en 1791, l'Hôtel Saint Marc fut la résidence du Duc de Choiseul, premier ministre de Louis XV, avant d'être investi par Adolphe Thiers et Le National, journal historique de la Révolution de Juillet. Au XXème siècle, le bâtiment accueille le célèbre restaurant italien Le Poccardi puis devient un ensemble de bureaux. Nadia Murano et Denis Nourry, propriétaire de l'Hôtel du Petit Moulin aménagé par Christian Lacroix en 2005, font finalement l'acquisition de l'Hôtel Saint Marc en 2013. A l'abri d'une cour privée, l'hôtel de cinq étages dispose de 25 chambres pensées comme de véritables appartements privés, entre 20 et 40 m², ainsi qu'une suite de 56m². La cour arborée et son damier, ainsi que le Spa au style épuré incitent à la relaxation et à la détente, loin de l'agitation des Grands Magasins et de l'Opéra Garnier. Les parties communes comme les chambres présentent chacune une identité propre et affirmée. Les sols s'habillent de marbre ou de moquettes épaisses et colorées. Du jaune moutarde au bleu canard, les murs monochromes sont ponctués de tentures et rideaux aux motifs stylisés. Entre deux époques, des commodes du XVIIIème aux ventres galbés dialoguent avec des pièces des années 1930 aux formes géométriues tientées de cubisme. Le bois vernis, la marqueterie, le velours et le laiton apportent richesse et élégance aux différents espaces. Photographies : Philippe Servent Pour en savoir plus, consultez le site de DIMORESTUDIO.

Inouï est une lampe à la lumière douce et au toucher délicat. Imaginée modulable par Dimitri Kucharz, elle invite à la préhension par une peau textile offrant un rapport charnel, presque sensuel, avec la main de son utilisateur. "Le projet Inouï naît de l'envie de créer une lumière douce, aussi bien à la vue qu'au toucher. Le textile s'est imposé naturellement comme le support idéal. Tout au long du développement du projet, le travail sur la qualité lumineuse s'est lié à celui de la qualité de préhension de l'objet." Dimitri Kucharz Un double axe de métal est posé au mur, il est à la fois le support des lampes et le conducteur d'électricité. Un système d'aimant relie la lampe à son accroche. Elle se désolidarise d'un simple geste, et offre une modularité complète. Grâce à une dorsale coiffant la coque de l'objet, la ou les lampes peuvent être placées avec plus ou moins d'angle, à l'horizontale ou de manière verticale. La grande qualité de l'objet réside dans ses traits épurés qui écartent tout parasites techniques comme les câbles ou tout autre élément électrique. Inouï est une lampe qui invite, et qui déploie une lumière reflétant la tendresse du toucher imaginé par son créateur. Dimitri Kucharz a réalisé le prototype de sa lampe à l'occasion de son diplôme présenté cette année à l'école bleue. Photographies : école bleue et Dimitri Kucharz Pour en savoir plus, visitez le site de l'école Bleue