Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Muuuz

Les façades et l'emprunte des volumes de la Cerrado House ont été imprimés lors de la conception du projet par un jeu mené entre forme et fonction. Construite sur les contreforts de la Sierra da Moeda, chaine de montagne située entre Brasilia et Rio de Janeiro, la maison s'offre une allure minimaliste et minérale face au grand paysage. Tout commence avec un escalier extérieur. Intriguant et de dimension généreuse, ses marches transportent vers le toit de la maison où une piscine coiffe discrètement le bâtiment. À partir de cet élément, qui d'un côté technique est imposant, l'architecte a calculé et assumé son emprise en coupe et en élévation. Suspendue elle dicte, au travers de murs francs en béton, les expressions volumétriques du projet architectural. Les chambres se situent directement sous la piscine et offrent une vue sur les montagnes et ses arbres aux troncs sculptés par les vents. Puis au rez-de-chaussée le séjour s'offre un volume entièrement ouvert et en double hauteur : une véritable salle d'apparat dédiées aux spectacles de nos quotidiens. Sous les chambres et l'escalier, une partie plus abritée confine la cuisine et des espaces techniques. Photographie : Gabriel Castro, Silvio Todeschi, Carlos Teixeira Pour en savoir plus, visitez le site de Vazio S/A Architecture

La Cité de la Mode et du Design accueille PLAY!, une exposition innovante et interdisciplinaire qui place le jeu au c"ur la pratique créative. Vingt artistes, designers, photographes, architectes, vidéastes et plasticiens dévoilent leurs propres jeux pour des instants de surprise, d'émotion ou d'interrogation, empreints de justesse et d'impertinence. " Avant, chaque jeu était destiné à une catégorie sociale, mais ça, c'était avant. Aujourd'hui, il est multiculturel, mondialisé, se moque des tranches d'âge et réunit " les cheveux blonds, les cheveux gris ". Le XXIe siècle serait-il ludique ou ne serait-il pas ? Compétition, hasard, simulacre, recherche d'un certain vertige, le jeu, en période de crise(s) ne s'est jamais aussi bien porté. " Véronique Thouvenin, commissaire générale de l'exposition   Pratique individuelle ou collective, éducative ou récréative, le jeu est universel et reflète l'évolution d'une société et de ses technologies : le damier nait avec la géométrie, les cartes apparaissent avec l'imprimerie, le train électrique illustre l'ère industrielle, le Monopoly symbolise encore le capitalisme et si le XXIe siècle était un jeu, il serait numérique. Eh bien, jouez maintenant ! Les 2000 m² du Grand Foyer des Docks accueillent 20 designers, artistes, photographes, plasticiens, vidéastes et architectes à questionner et réinventer le jeu. Leurs installations se veulent ludiques, interactives, parfois physiques, sensitives ou bien critiques.  Guidé par une scénographie de confettis imaginée par Elise Fouin, le visiteur est invité à découvrir et expérimenter ces jeux inédits, de l'arbuste qui chante de Scenocosme aux danses chamaniques interactives de Masomenos, des tables de ping-pong inédites de Laurent Perbos aux architectures imaginaires de Victoria Gravelier. 20 artistes et créateurs L'Art et la Matière, Blow Factory, Fédération Française de Tennis de Table, Fichtre, Fixioneers, Franck Magné, Julien Nonnon, Laurent Perbos, Leblox, Lisa Keome, Masomenos, Millimètre, Minh Ta, Plus+Mieux Création, Scenocosme, Tim Knapen & Unfold, Victoria Gravelier/L'Ecole Bleue. Play !, Les Docks, Cité de la Mode et du Design, 75013, Paris, du 13 juillet au 15 août 2017, de 13h à 19h tous les jours sauf le mardi, tous publics, entrée libre. Pour en svoir plus, consultez le site de la Cité de la Mode et du Design.

A proximité des remparts de Vilnius, de l'église de la Sainte Trinité et d'un monastère basilien, les architectes du studio lituanien YCL imaginent un intérieur bipolaire, entre clarté et austérité, où s'exprime l'esprit historique et religieux du quartier.   " The historical context incites for mystics and a kind of monastery austerity " YCL Studio L'appartement de 45 m² prend place à l'angle d'un bâtiment ancien divisé en de nombreux logements. Si la commande initiale proposait deux chambres et un salon selon un plan traditionnel, les architectes optèrent pour un projet radicalement différent en érigeant, au centre de l'appartement, un mur en diagonal. Revêtue de terre cuite, la tranche délimite deux espaces aux formes irrégulières interconnectés par une circulation circulaire. Baigné de soleil, l'espace jour adopte un plan ouvert et s'habille de blanc, de gris et de noir, du sol au plafond en passant par le mobilier, dans un esprit minimaliste et utilitaire. " The space is shared among two moods: timeless clay coolness in twilight and monochrome play of light. In the evening, the mystical hearth fire dissolves all mood contrasts and invites to rest " YCL Studio Les murs et le sol de l'espace nuit s'habillent quant à eux de terre cuite dont les teintes chaudes, prolongées par le béton lasuré du plafond, composent un volume sombre et monochrome. Réduit à l'essentiel, le mobilier se pare de surfaces noires et complète l'ensemble d'une certaine austérité, évoquant le caractère monacal du quartier. Entre la chambre et le salon, la paroi centrale est uniquement percée d'une cheminée à double foyer, seul point d'interaction entre ces deux espaces aux identités affirmées. Photographies : Leonas Garbac?auskas Pour en savoir plus, consultez le site de YCL Studio.

A quelques kilomètres de la capitale norvégienne, l'architecte urbaniste Gisle Nataas complète une résidence familiale d'un studio sur pilotis. Souhaitant, originellement, éclairer et baliser l'extérieur de la maison, l'architecte fait le pari de bâtir une cabane lumineuse.   " The story of the annex started when the outside light at the front door of the town house at Nesodden,Oslo, broke some while ago - a new lamp was necessary ! After discussions, two new programs was linked to the need for a new lamp : a storage and a studio." NATAAS L'architecture prend place sur une parcelle escarpée près de l'entrée principale de la résidence dont elle marque l'accès. Sur pilotis, elle se compose d'une structure en bois habillée d'une peau en contreplaqué filmé en harmonie avec le revêtement de la maison. L'intérieur du studio, épuré, s'habille de panneaux d'OSB, formant un véritable cocon de bois baigné d'une douce lumière grâce à sa façade translucide. La nuit venue, elle se transforme elle-même en source de lumière où se dessinent les ombres de ses occupants. Havre de paix, lieu de stockage et luminaire, le Outdoor Light Studio s'affranchit des frontières entre architecture et design. Photographies : Haakon Michael Harriss Pour en savoir plus consultez le site de Gisle Nataas

Au bord du lac finlandais Kyro?sja?rvi se dresse une tour en bois permettant d'observer la nature environnante d'en haut comme d'en bas. Conçue par les architectes de l'agence OOPEAA, la Periscope tower introduit un dialogue inédit entre le paysage et son observateur.   La tour Periscope se situe au bord du Seina?joki, un lac artificiel creusé à proximité de la ville de Seina?joki, dans le but de générer de l'électricité, de contrôler les eaux fluviales et de créer un nouveau lieu de villégiature où seront construits quelques 120 000 mètres carré de résidences. La tour d'observation s'inscrit dans ce vaste projet en offrant un espace de récréation et d'échanges pour les habitants des environs. Elle sera, à terme, connectée à un réseau de promenades accessible au plus grand nombre. " The idea was to create a simple wooden structure of high quality in a way that supports learning and reflects a commitment to empowering and strengthening the local community. " OOPEAA La tour se compose de trois éléments préfabriqués et superposés auxquels s'ajoute le toit. La colonne vertébrale de la tour forme une structure en bois lamelle croisé (CLT) doublée d'une peau en mélèze portant l'ensemble. Autour d'un volume central s'enroule un escalier en colimaçon menant au sommet de la tour d'observation. Les multiples ouvertures qui percent la peau et cadrent des vues sur les environs font de l'ascension une expérience visuelle à elle seule. Le vide central dispose de deux miroirs à ses extrémités, précisément orientés pour rendre la vue accessible aux yeux de tous, sans avoir à gravir les nombreuses marches. " The work of OOPEAA is about venturing into the borderline and finding the edge. It is about identifying possibilities in the place where an understanding of tradition meets an open attitude towards the new " OOPEAA Photographies : Anssi Lassila Pour en savoir plus, consultez le site de OOPEAA.

Cette année le festival Bellastock fête ses 10 ans et devient SUPERSTOCK. Organisé en partenariat avec les collectifs Superville et Hydropathes, le festival propose, du 1er au 17 juillet 2016, tables rondes, ateliers, concerts, dj sets, performances et autres expérimentations dans un cadre éphémère réalisé par 600 architectes et artistes le long du canal de l'Ourcq. Imaginé en 2006 par des étudiants de l'Ecole nationale d'Architecture Paris Belleville souhaitant mettre en pratique leurs savoirs théoriques, le festival Bellastock nous invite à investir un lieu en Ile-de-France pour y bâtir une ville éphémère expérimentale. " A mesure des années, [le festival] est devenu un laboratoire grandeur réelle pour expérimenter de nouvelles manières de concevoir, construire et habiter ensemble nos villes, tout en proposant des méthodes alternatives de gestion des ressources " Bellastock   Après le week-end d'inauguration consacré aux rencontres Superville, la première phase du chantier a débuté le lundi 4 juillet. Les différents collectifs présents ont ainsi réalisé les fondations des installations éphémères dont l'inauguration a pris place le week-end du 8 au 10 juillet, accompagnée d'une riche programmation culturelle et des membres de l'association Disco Soupe pour leur première Disco Campus. Mercredi 13 juillet, l'ensemble de l'équipe Superstock (bellastock, bénévoles, membres du réseau Superville) accueillent et présentent le déroulé du chantier aux festivaliers qui se répartiront ensuite en différents groupes de travail afin de concevoir les futures aménagements du Parc Départemental de la Bergère, dont la construction occupera les jeudi 14 et vendredi 15 juillet. Patrick Bouchain, parrain du festival, animera alors un débat public sur l'implication des citoyens dans les projets d'aménagements. L'inauguration des installations éphémères aura lieu le samedi 16 juillet, l'occasion d'expérimenter ces prototypes architecturaux qui resteront implantées jusqu'à la fin de l'été. Dans le cadre de l'Eté du Canal, le collectif Hydropathes assure l'animation du festival avec de nombreux événements (Dj set & Live musical, récits d'histoires, journée hiphop, débat, mapping vidéo, sport...) gratuits et ouvert à tous. Consultez le programme : ici SUPERSTOCK, 10ème édition du festival Bellastock, du vendredi 1er au dimanche 17 juillet 2016, Port des loisirs de Bobigny, 159 rue de Paris, 93000 Bobigny, accès libre. Pour en savoir plus, consultez le site de Bellastock.

Glissée au milieu d'une forêt canadienne, la FaHouse contraste avec son environnement. Sa peau métallique, reflet de sa géométrie épurée, semble s'affirmer au milieu d'un contexte naturel tout en garantissant une certaine discrétion : sa teinte sombre brouille les pistes mais en même temps amplifie la lecture des angles saillants de son double volume. La FaHouse émerge des bois en empruntant de manière contemporaine aux images et métaphores de la littérature onirique. L'assemblage graphique des deux volumes crée un nouveau repère mais restant discret au milieu des conifères. Deux volumes coiffés chacun d'une toiture à double pente sont accolés. Leur élévation emprunte aux formes coniques de la forêt de pruches voisine. "L'espace à vivre profite de parois vitrées, qui semblent se dématérialiser pour éliminer la frontière entre l'architecture et le paysage, permettant à la nature de se glisser fabuleusement à l'intérieur. Déjà la maison s'anime et la magie des lieux opère." Jean Verville La maison a été imaginée pour un jeune couple et leurs deux enfants. Revisitant le concept de l'habitation classique, le projet invente des espaces jouant avec le site et les souhaits des commanditaires. Une étroite collaboration entre l'architecte et le jeune couple s'est mise en place pour aboutir au projet final. Le profil de deux maisons s'est dessiné. L'architecte a choisi de souligner l'aspect linéaire du terrain par une promenade longeant la façade aveugle du premier volume. Un large escalier extérieur révélant la pente naturelle entraine au rez-de-jardin. Il accueille les arrivants sous un imposant porte-à-faux délimitant une terrasse couverte. La grande porte opaque s'ouvre sur un vestibule se prolongeant jusque dans la forêt. L'espace à vivre profite de parois vitrées, qui semblent se dématérialiser pour éliminer la frontière entre l'architecture et le paysage, permettant à la nature de pénétrer à l'intérieur. À l'intérieur c'est un escalier, niché presque à la croisée des deux volumes qui dirige les circulations vers les étages. Au premier : une première chambre, celle des enfants où un lit superposé a été intégré à la pièce, est perchée en direction de la forêt. L'architecte y voit une invitation aux rêveries enfantines aux accents enchantés. Un léger décalage de niveau offre quelques marches vers la partie offerte aux parents. Son plan, imaginé à la manière d'une ruche se compose d'une succession d'alcôves ou d'alvéoles offrant chacune une fonction. Ainsi se succède jusqu'à la chambre : dressing, bureau, et pièces d'eau. La chambre des parents est attenante à une salle de bain, elles sont placées d'une généreuse baie dirigée en plein vers la forêt. Le tout donne l'impression d'un espace suspendu entre ciel et terre, juste au niveau des arbres. Photographies : Maxime Brouillet Pour en savoir plus, visitez le site de Jean Verville architecte

Lafarge France annonce l'ouverture des candidatures à la 5ème édition des LafargeHolcim Awards. Reconnus comme l'un des plus grands concours dans le domaine de la construction durable, les LafargeHolcim Awards récompensent des projets architecturaux audacieux et novateurs, soucieux d'une interaction équilibrée des programmes économiques, écologiques et sociaux responsables.   " La fondation LafargeHolcim a pour mission de récompenser et faire connaître les meilleures pratiques et les projets les plus innovants de construction durable, partout dans le monde. C'est pourquoi les LafargeHolcim Awards visent à encourager les architectes, les urbanistes, les ingénieurs et les étudiants en architecture à dépasser les notions traditionnelles de la construction durable à travers la création de projets innovants et exemplaires quels que soient les matériaux utilisés. C'est parce qu'ils sont au c"ur des projets de la ville et de l'habitat qu'ils ont un rôle central à jouer et que nous souhaitons les encourager. " Edward Schwarz, Directeur Général de la Fondation LafargeHolcim Les projets du concours devront répondre à cinq critères majeurs liés aux enjeux du développement durable : le progrès (être innovant tout en étant adaptable et reproductible), l'humain (faciliter et améliorer la qualité de la vie en adéquation avec les normes éthiques et sociales), la planète (porter une attention toute particulière aux besoins énergétiques) mais aussi la prospérité (être viable économiquement) et, enfin, l'emplacement afin de s'inscrire durablement dans son environnement. Deux catégories : Principale et Next Generation La catégorie " Principale " est destinée aux architectes, aux urbanistes et aux ingénieurs. Une première phase retiendra trois projets par zone géographique : Europe, Amérique du Nord, Amérique Latine, Afrique / Moyen Orient et Asie Pacifique. Le jury Europe, présidé par l'architecte suisse Harry Gugger, se réunira les 2 et 3 juin 2017, à Lausanne. La deuxième phase, prévue en 2018, déterminera les 3 vainqueurs mondiaux. La catégorie " Next Generation " s'adresse quant à elle aux étudiants en architecture et aux jeunes architectes de moins de 30 ans. Chaque jury des cinq zones récompensera les trois meilleurs projets étudiants. Au total, 59 prix seront remis et se partageront 2 M$ de dotation. Lors de la dernière édition, 59 projets ont été primés parmi les 6 103 dossiers soumis émanant de 152 pays à travers le monde. Cinq projets français ont été récompensés, parmi lesquels le bâtiment pluridisciplinaire pour le campus de Paris-Saclay à Gif-sur-Yvette par l'agence Muoto Architectes qui s'est vu décerner le premier prix. Les inscriptions aux LafargeHolcim Awards sont ouvertes depuis le 4 Juillet 2016 et se clôtureront en mars 2017. Pour en savoir plus, consultez le site de la Fondation LafargeHolcim

Ubalt, jeune agence d'architecture d'intérieure parisienne, livre la rénovation d'un appartement en plein c"ur du marais parisien. Baptisé " Les Enfants Rouges " en hommage au marché voisin, le projet parvient à concilier originalité et fonctionnalité tout en préservant le charme historique du bâtiment. Situé en étage élevé d'un immeuble du 17ème siècle caractéristique du quartier, l'appartement présente un plan tout en longueur au sein duquel les architectes parviennent à disposer un salon, un espace dinatoire, une cuisine, une chambre, un espace de travail et une salle d'eau. Pour ce faire, un ilot technique est apposé à l'une des extrémités de l'appartement. Il regroupe en un bloc compact la cuisine et la salle d'eau, libérant un vaste espace pour la chambre et le salon. Le séjour et l'espace nuit se trouvent délimités par une cloison étêtée en accordéon. Un module au revêtement semblable est placé en arrière de la cloison qu'il prolonge. Il forme une entrée détournée vers la chambre à coucher à laquelle il offre intimité et rangements intégrés. L'ensemble des rangements tels que la penderie, les étagères, la cuisine, la bibliothèque, et des luminaires sont disposés dans l'axe de l'appartement afin d'en augmenter visuellement la longueur. Seuls deux comptoirs sont implanté en transversale. Réalisés sur-mesure, leurs plateaux en marbre sont soutenus par des pieds vêtus de miroirs colorés, rompant avec la monochromie du logement. Une étagère dont la tranche s'habille d'un miroir complète l'effet télescopique recherché par les architectes. Photographies : Ubalt Architectes Pour en savoir plus, consultez le site d'Ubalt Architectes.

Ubalt, jeune agence d'architecture d'intérieure parisienne, livre la rénovation d'un appartement en plein c"ur du marais parisien. Baptisé " Les Enfants Rouges " en hommage au marché voisin, le projet de 36m² parvient à concilier originalité et fonctionnalité tout en préservant le charme historique du bâtiment.   Situé en étage élevé d'un immeuble du 17ème siècle caractéristique du quartier, l'appartement présente un plan tout en longueur au sein duquel les architectes parviennent à disposer un salon, un espace dinatoire, une cuisine, une chambre, un espace de travail et une salle d'eau. Pour ce faire, un ilot technique est apposé à l'une des extrémités de l'appartement. Il regroupe en un bloc compact la cuisine et la salle d'eau, libérant un vaste espace pour la chambre et le salon. Le séjour et l'espace nuit se trouvent délimités par une cloison étêtée en accordéon. Un module au revêtement semblable est placé en arrière de la cloison qu'il prolonge. Il forme une entrée détournée vers la chambre à coucher à laquelle il offre intimité et rangements intégrés. L'ensemble des rangements tels que la penderie, les étagères, la cuisine, la bibliothèque, et des luminaires sont disposés dans l'axe de l'appartement afin d'en augmenter visuellement la longueur. Seuls deux comptoirs sont implanté en transversale. Réalisés sur-mesure, leurs plateaux en marbre sont soutenus par des pieds vêtus de miroirs colorés, rompant avec la monochromie du logement. Une étagère dont la tranche s'habille d'un miroir complète l'effet télescopique recherché par les architectes. Photographies : Ubalt Architectes Pour en savoir plus, consultez le site d'Ubalt Architectes.

A l'occasion de la Design Parade de Toulon, dix designers et architectes d'intérieur investissent un hôtel particulier du XVIIème siècle et répondent au thème choisi par India Mahdavi, "Un appartement en Méditerranée". Diplômée de l'école Camondo, Marine Gargon reçoit le prix spécial du jury pour Hélios, un hommage à la sieste provençale, entre canisse et transat.   " C'est l'été et la lumière éblouissante de méditerranée cogne sur un paysage sec et minéral. La Provence ensoleillée, silencieuse et paisible comme une sieste à la fraîcheur du figuier. Voici le décor de cet après-midi passé dans le salon Hélios " Marine Gargon Un objet hybride, inspiré du transat estival et du radassier provençal, trône sous une cannisse arrondie. Sa fine structure en métal poudré suspend une toile épaisse et accueillante. Débordant jusqu'au sol, la toile se répend telle une vague aux teintes sablées ponctuée d'un motif abstrait. Une table basse aux lignes minimalistes se pose en bord d'îlot. Filtrée par la canisse, la lumière zénithale habille l'ensemble d'une douceur apaisante. Photographies : Lothaire Hucki Pour en savoir plus, consultez le Behance de Marie Gargon.

A l'occasion de la Design Parade de Toulon, dix designers et architectes d'intérieur investissent un hôtel particulier du XVIIème siècle et répondent au thème choisi par India Mahdavi, "Un appartement en Méditerranée". Diplômée de l'école Camondo, Marine Gargon reçoit le prix spécial du jury pour Hélios, un hommage à la sieste provençale, entre canisse et transat.   " C'est l'été et la lumière éblouissante de méditerranée cogne sur un paysage sec et minéral. La Provence ensoleillée, silencieuse et paisible comme une sieste à la fraîcheur du figuier. Voici le décor de cet après-midi passé dans le salon Hélios " Marine Gargon Un objet hybride, inspiré du transat estival et du radassier provençal, trône sous une cannisse arrondie. Sa fine structure en métal poudré suspend une toile épaisse et accueillante. Débordant jusqu'au sol, la toile se répend telle une vague aux teintes sablées ponctuée d'un motif abstrait. Une table basse aux lignes minimalistes se pose en bord d'îlot. Filtrée par la canisse, la lumière zénithale habille l'ensemble d'une douceur apaisante. Photographies : Lothaire Hucki Pour en savoir plus, consultez le Behance de Marie Gargon.

L'exposition estivale du Pavillon de l'Arsenal vous plonge dans un voyage séquanien à la découverte des parties émergées du fleuve. Depuis sa source sur le plateau de Langres jusqu'à son estuaire entre Honfleur et Le Havre, ses îles sont à découvrir au c"ur d'une scénographie souple suggérant les rondeurs insulaires. "La condition insulaire tend à renforcer l'identité de chaque territoire qui développe un usage singulier." Pavillon de l'Arsenal Alors que la Seine est au centre d'importantes stratégies urbaines contemporaines, notamment avec l'appel à projets Réinventer la Seine, lancé en mars 2016, l'exposition Îles de la Seine entend contribuer à la découverte de ce territoire métropolitain au potentiel inexploré. Constitué de territoires méconnus aux singularités multiples, tous possèdent leurs histoires entre appropriations humaines, formalisations architecturales et sacralisations naturelles. La Seine possède sur son lit un archipel extraordinaire de mythes, de voyages, d'utopies et de personnages. Au fil d'un périple allant d'amont en aval, l'exposition explore le fleuve et dresse le portrait de nombreuses d'îles, existantes ou disparues par fragments, tantôt grandioses, tantôt anecdotiques, en s'attardant sur certains moments choisis de leur histoire. Commissaire scientifique invitée : Milena Charbit, architecte avec Léa Namer et Julie Barut, architectesConception graphique : Aurélien GillierScénographie : Pavillon de l'Arsenal Iles de la Seine, jusqu'au au 2 octobre 2016, entrée libre, Pavillon de l'Arsenal - 21 Boulevard Morland, 75004 Paris - Du mardi au samedi de 10h30 à 18h30 et le dimanche de 11h à 19h Pour en savoir plus, visitez le site du Pavillon de l'Arsenal

Récompensé par le Grand Prix du jury Van Cleef & Arpels de la Design Parade de Toulon, le studio Quetzal présente Immersed office, une architecture légère délimitant un espace de documentation et un lieu de création, inspirée par le vocabulaire structurel des bateaux.   "L'image de la mer méditerrannée calme et bleue est le point de départ du projet. [...] En plongeant artificiellement l'habitant dans les profondeurs, Immersed office offre un décor innantendu et propice à la réflexion" Studio Quetzal Au centre d'une pièce au sol et aux murs glissant du bleu abyssal au blanc éclatant, le projet se compose d'une bibliothèque en bois clair, formant une coque enveloppante et protectrice autour d'un espace de travail isolé du monde. La partie externe de l'architecture est constituée de tasseaux horizontaux et verticaux pouvant accueillir livres et autres objets. L'intérieur se compose quant à lui de panneaux de bois souples dont la courbe forme le plateau d'un bureau, soutenu par un bloc de pierre ponce. Présidé par India Mahdavi, le jury a plébiscité à l'unanimité le projet du studio Quetzal, soulignant l'intelligence d'un traitement complet de l'espace et la qualité de l'exécution. Fondé à Paris en 2015, Quetzal est un studio de design global né de la collaboration de Louise Naegelen, Adrien Gadet et Benjamin Lina, diplomés de l'Ecole Bleue et animés par l'ambition de concentrer l'objet et l'espace dans une même dynamique. Leurs travaux se plaient à réinvestir les formes du quotidien afin de trouver un équilibre et une unicité, dans la perspective de matérialiser un idéal formel et fonctionnel. Photographies : Lothaire Hucki Pour en savoir plus, consultez le site du studio Quetzal.

Placée sous le signe de l'innovation la onzième édition du Festival des Architectures Vives (FAV) se tenait du 14 au 26 juin dernier, de la Grande Motte à Montpellier. Avec plus de 20 000 visiteurs, l'édition 2016 du Festival des Architectures Vives a connu un véritable succès au travers des sites d'exception investis par des "uvres éphémères et inédites réalisées par des architectes, paysagistes et urbanistes. Initié en 2006 par l'association CHAMP LIBRE, le Festival des Architectures Vives s'attache à mettre en avant le travail d'une jeune génération d'architectes tout en dévoilant des territoires urbains inattendus. Le FAV entend initier une réflexion globale sur l'architecture et son développement dans un contexte urbain existant, en proie à de nombreux bouleversements.   Cette année le prix du public de Montpelier a été décerné à l'équipe de Maxime Derrouch, Typhaine Le Goff et Emeline Marty, pour l'installation "In n' Over" et son tourbillon d'oiseaux blancs offrant un moment de rêverie et de contemplation. Le prix du jury a quant à lui été remis à Mickael Martins Afonso et Caroline Escaffre Faure pour leur installation baptisée "La tête dans les nuages", propice à la rêverie. La mention spéciale a été accordée à l'équipe d'Argentine avec Maria Victoria Cresta, Giovanna Giampetruzzi, Lucas Torres Aguero, Soledad Lanús et Ariel Marcelo Gurdo, pour "Veinticuatro", une réinterprétation de la fontaine à eau. En 2016, le FAV s'associe avec avec le Festival Concéntrico à Logroño, inspiré du FAV. Dans ce cadre, une équipe d'architectes sélectionnée par Concéntrico composée de, Rocío García Samaniego, Teresa Elías Valer, Irene Fernández Garijo, María Pérez Pérez, Israel Martínez Herrero, Belen Llanos Pérez, a réalisé, durant le FAV de La Grande Motte, une installation baptisée "Reversible", récompensée par le prix du public. Le prix du jury du FAV de la Grande Motte a été remis à l'équipe JN Architectes composée de Emmanuel Nguyen et Robert Janez pour l'installation "Land Motte", où s'ouvre une faille entre l'eau et la terre. Enfin, la mention spéciale a été accordée à l'équipe HOCH Studio avec Bertrand Chapus et Thomas Hostache, pour "La grande frite", un objet architectural non identifié en hommage à l'architecture locale. Photographie : Festival des Architectures Vives Pour en savoir plus, consultez le site du Festival des Architectures VIves.  

Microtherme est un sauna singulier. Conçu par le studio matter design, il semble envelopper les corps au c"ur de parois organiques recouvertes d'une peau de béton. Cintré au milieu d'une grande caisse en bois suspendue, il n'est accessible qu'en passant par la partie inférieure. "Architecture exists at the confluence of form, material, environment, and structure. While this odd set of bedfellows informs architecture, this overlay produces an experience for the occupant. Microtherme is a condensation of thermal and sensorial experiences that produces contradictions of conventional notions of comfort." matter design Le but des architectes : créer une véritable expérience au sein d'un paysage ample et minéral. Chaud et froid se côtoient dans deux vides dimensionnés pour accueillir deux corps. Le principe constructif emploie de manière simple, légère et trompeuse du polystyrène au travers duquel serpentent deux réseaux en tubes de cuivre. L'un transporte de l'eau refroidie, l'autre de l'eau chauffée. L'ensemble est ensuite recouvert d'un enduit de béton et crée ce paysage minéral. La lumière, presque éblouissante complète l'expérience et fait perdre ses repères aux visiteurs. Photographies : matter design Pour en savoir plus, visitez le site de matter design studio  

En bordure du parc naturel de Yellowstone, le Tippet Rise Art Center accueille des performances artistiques et musicales au c"ur de milliers d'hectares de nature préservée. Différents architectes et designers, parmi lesquels Ensamble studio, sont régulièrement conviés à investir le parc d'expériences inédites où se marient art, architecture et paysage.   En 2010, Arup, Gunnstock Timber Frames et Alban Bassuet, directeur du centre, livrait l'Olivier Music Barn, salle de concert et centre névralgique du projet, évoquant une grange traditionnelle. Plus loin, le Tiara accueille les visiteurs sous une monumentale canopée de bois. Le parc est également ponctué de de différentes sculptures imaginées par Patrick Dougherty, Mark di Suvero ou Stephen Talasnik. " How the current local fauna and ranching activity can coexist with the added artistic and architectural interventions is a challenge that the project needs to embrace " Ensamble studio Sollicités à son tour par le Tippet Rise Art Center, le studio Ensamble imagine trois installations permanentes. Inspirés par les formations géologiques des environs et les processus naturels dont elles résultent, les designers espagnols conçoivent des modules monumentaux qu'ils assemblent deux à deux, ainsi qu'une série de cavernes formant des habitats primaires cultivant une relation des plus intimes avec leur environnement. Avec ses stries, ses plies et ses strates, le béton armé qui les composent racontent une histoire ancestrale. " [The structures] resonate with the immensity, the roughness, the silence and the magic loneliness of the place amplifying its values, and situate our actions in an ambiguous position between nature, architecture and art; they can be one and all, or a completely different category that only makes sense where it was born. " Ensamble studio Photographies : Ensamble Studio Pour en savoir plus, consultez le site d'Ensamble studio.    

Le studio Quetzal a imaginé un module à l'assemblage simple et délicat fonctionnant avec un aimant. Réunis à plusieurs éléments, ils forment une plus grande structure et donnent corps à une cabane ou à une salle de jeu sous laquelle l'on retrouve l'atmosphère rassurante d'un cocon. Microarchitecture modulaire, M 0.0.1 a été conçu en cuir végétal et voiles de lin. Son système d'assemblage aimanté est dissimulé à l'intérieur d'une couture sur le cuir. Formé de deux triangles principaux articulés l'un à l'autre, le module est complété par quatre ailettes d'assemblage offrant de multiples possibilités formelles. Pour en savoir plus, visitez le site du studio Quetzal  

Jeune photographe Slovaque, Mária ¦varbová capture des scènes de bain à l'atmosphère surréaliste où l'homme et son architecture semblent figés, hors du temps et de l'espace.   Née en 1988, Mária ¦varbová entreprend des études d'archéologie, conservation et restauration d'"uvres d'art, avant de se consacrer au medium photographique. Saluées sur la scène internationale, ses différentes séries lui valent de prestigieuses publication et récompenses. "Reworking the concept of the photo novel that originated through a combination of cinema and comic strips, my photographs are a succession of short scenes in which the frontality and absence of contrasts remove any narrative dimension in favor of the fullness of the photographic surface." Mária ¦varbová Avec Swimm et In the Swimming pool, Mária ¦varbová présente des clichés capturés au sein de la piscine Malina de Malacky, en Slovaquie. Figés, des baigneurs posent au c"ur d'une architecture soviétique déshumanisée. Les contrastes et perspectives s'effacent au profit d'une atmosphère minimaliste, froide et mystérieuse où cohabitent surexposition, pastels et saturation. Pour en savoir plus, consultez le site de Mária ¦varbová.      

Le studio chinois Atelier Deshaus présente une collection de chaises alliant la chaleur du bois et l'élasticité du fer forgé dont il explore toutes les possibilités. Les " Sylph chairs " se composent d'une assise incurvée et de deux pieds antérieurs en bois clair aux formes compas. Une longue pièce tubulaire en fer forgé blanc forme deux autres pieds, deux accoudoirs et un dossier. Forgé à la main, ce dernier dessine des courbes et autres circonvolution évoquant les figures mythologiques dont les chaises portent le nom.   Pour en savoir plus, consultez le site de l'atelier Deshaus.

Daniel Garcia imagine Batea, une collection de tabes modulables, pour la marque Woodendot. Le designer espagnol revisite l'éternelle table basse à trois pieds des années 50 qui se pare de formes et de couleurs inédites.   Sous les traits de Daniel Garcia, les traditionnels pieds compas prennent une forme plate aux extrémités arrondies. Creux, le plateau en bois devient un rangement dont la partie supérieure peut elle-même être utilisée comme un plateau indépendant et autorise de multiples combinaisons de couleurs. Pour en savoir plus, consultez le site de Woodendot.

Concevoir avec l'ancien, et comprendre l'histoire du lieu, ce sont les mots qui semblent avoir guidé les architectes du studio ArchUnion pour la conception de ce lieu voulu pour célébrer les arts de la céramique. Situé en plein c"ur de Shanghai, il marie avec harmonie deux expressions architecturales. Sur le site les architectes ont prêté une attention particulière aux vieux bâtiments et aux grands arbres, déjà présents. Le but n'était pas non plus de recréer une architecture nostalgique aux accents faussés, mais de redonner vie aux anciens murs tout en inscrivant de manière franche une nouvelle histoire architecturale sur le lieu. Les murs patinés en brique ou en béton servent de socle et conservent leurs apparences usées. Sur ces murs, complétés par endroits de nouvelles structures, une greffe architecturale s'est installée et complète le bâtiment. La Ceramic House est un lieu d'expositions, destiné à promouvoir l'art de la céramique de la région de Shanghai où il est installé. À l'intérieur, l'espace met en scène simplement les collections et objets présentés au travers d'un esprit contemporain. Les anciens et nouveaux matériaux cohabitent, et s'intègrent facilement les uns aux autres parce que choisis simples. Photographies : ArchUnion

Fondée en 2008 par Paul Coudamy, l'agence Coudamy Architectures aménage un appartement familial en plein c"ur de Paris. L'architecte imagine un espace largement ouvert où se propagent une structure aérienne dessinant l'espace avec originalité et fonctionnalité. Paul Coudamy organise et délimite les différents espaces de la pièce à vivre à partir de modules en bambou et d'un îlot central posé entre le salon et la cuisine. Une structure tridimensionnelle en métal blanc se propage depuis ces blocs et apporte de multiples rangements modulaires. Spécialement créée pour le projet, elle dessine l'espace sans en entraver les lignes de vue. Des portes en bambou neutre ou peint en blanc ferment les casiers selon les goûts et les besoins des propriétaires en termes de rangements et d'intimité. Côté salon, l'angle formé par la structure délimite un canapé intégré dont le bleu orageux contraste avec les teintes claires de la structure et du sol. " Le système mis au point est entièrement découpé au laser et fait disparaître tous les angles de la grille pour un design unique et modulaire " Coudamy Architectures Le point de circulation centrale de l'appartement est traité comme un espace à part entière de l'appartement et baptisé " The Moon ". Au plafond, un large disque de lumière au motif lunaire diffuse une lumière à la fois douce et mystérieuse, auquel répond, au sol, un épais tapis circulaire. " Le concept est de renverser l'organisation de l'appartement, la circulation centrale sombre devient un espace lumineux et accueillant " Coudamy Architectures Photographies : Benjamin Boccas Pour en savoir plus, consultez le site de Coudamy Architectures.

À l'occasion de la biennale d'art contemporain de la ville de Zürich un groupe d'étudiants emmenés par le studio de Tom Emerson a réalisé une architecture éphémère accueillant le public le temps d'une projection ou d'un moment de contemplation à fleur d'eau. Une ile de bois flottante est arrivée un matin, supportée par une barge puis reliée à la ville par un fin ponton. La structure de bois paraît imposante, trois structures émergent du lac dont une tour qui amplifie le signalement du bâtiment. À la manière d'un fragment de l'espace urbain exporté au milieu d'un lac, le projet se compose d'un espace central entouré par cinq éléments : une tour, des gradins, un café, une terrasse ensoleillée et une piscine. Au-dessus de cette dernière et face aux gradins a été placé un écran de cinéma, autour duquel gravitent les visiteurs. Sous la direction de Tom Emerson et des chefs de projet Boris Gusic et Adrian Heusser, 32 étudiants en architecture de l'ETH Zurich ont collectivement conçu et construit le pavillon. Le projet a commencé par un concours d'idées organisé entre des petits groupes d'élèves, à partir duquel les idées les plus prometteuses ont été identifiées et développées afin d'aboutir au pavillon qui flottera dans les eaux du lac tout l'été. Photographies : Studio Tom Emerson Pour en savoir plus, visitez le site du Studio Tom Emerson  

Influencé par les mobiles d'Alexander Calder et les lampes de Pierre Guariche, le designer québécois Jean-Pascal Gauthier imagine des luminaires où les formes et les couleurs évoluent en parfait équilibre. C'est en exerçant dans le milieu de la rénovation et afin de réduire le coût de l'aménagement d'un bureau que Jean-Pascal Gauthier a l'idée éclairée de créer ses propres luminaires.   Les modèles uniques de Jean-Pascal Gauthier se composent de laiton, d'acier, d'acrylique, de marbre et de bois aux essences variées (noyer, teck, merisier). Tout en courbes et en lignes, ses mobiles lumineux s'enrichissent ponctuellement d'une plante ou d'un bulbe suspendu. Photographies : Jean-Pascal Gauthier / Sight Unseen Pour en savoir plus, visitez l'instagram de Jean-Pascal Gauthier.

Au c"ur de Tel-Aviv, le studio Raanan Stern livre la rénovation d'un vaste appartement familial à la fois pratique et lumineux. Les architectes imaginent deux espaces indépendants que sépare un long couloir où cohabitent aisément les différents membres de la famille.  L'appartement adopte un pan tout en longueur. Face à la rue, un vaste salon est connecté aux autres espaces publiques, tels la terrasse, la cuisine et la salle à manger. Dans le prolongement de la cuisine se situe une première chambre et sa salle de bain privative, réservées aux parents. " The corridor functions as an axis between all bedrooms and washrooms " Raanan Stern Un long couloir mène vers la deuxième partie de l'appartement. Un salon secondaire offre un espace de jeux et de travail, autour duquel s'organisent trois vastes chambres destinées aux enfants ainsi qu'une salle de bain. Une large porte en bois doublée de panneaux acoustiques permet aux deux espaces d'être séparés tant sur le plan visuel qu'acoustique et de conserver une relative indépendance. De nombreux rangements sont intégrés à l'appartement. Dans le salon, un volume de bois noir abrite divers équipements audiovisuels et des placards. Le long de la baie, un long banc en bois clair habillé de jaune dissimule une précieuse collection de vinyles. De même, entre la cuisine et la salle à manger, un module cloisonne les espaces et offre d'innombrables rangements, dont une partie se prolonge au plafond. " Delicate profiles such as black iron and aluminum separate between materials allowing them to exist side by side harmoniously " Raanan Stern Largement ouverts, les espaces sont visuellement délimités par l'utilisation de matériaux différents, symbolisant leurs fonctions. Ainsi, le sol du salon s'habille de bois clair tandis que la cuisine et la salle à manger disposent de carrelage aux teintes crème. Une ligne noire souligne la démarcation est accentue l'axe formé par le couloir, dont les murs voient, quant à eux, cohabiter la brique et le béton. Photographies : Gidon Levi Pour en savoirplus consultez le site de Raanan Stern. 7

Observatoire de la création actuelle et des pratiques photographiques, les rencontres d'Arles ouvriront leurs portes le 4 juillet prochain. Dédiée à Michel Tournier, cofondateur des Rencontres avec le photographe Lucien Clergue et le conservateur Jean-Maurice Rouquette, cette 47ème édition investit la ville et sa région avec un éclectisme résolument tourné vers le cinéma, la culture pop et le documentaire et la photographie lointaine. " Cette petite ville avait naturellement vocation à devenir capitale de la photographie. D'abord évidemment, il y a la lumière, la transparence de l'air provençal. Puis il y a aussi l'architecture, les arènes et ce qui se passe dans les arènes. Et naturellement il y a les hommes... " Michel Tournier, juillet 1977.   Cette année, les Rencontres s'exportent au sein de nouveaux lieux et de trois autres grandes villes de la région PACA : Marseille, Avignon et Nîmes accueilleront ainsi une programmation hors les murs. Suivant leur vocation première, les Rencontres d'Arles dévoilent une programmation résolument éclectique rythmée par une dizaine de séquences, parmis lesquelles " Monstres & Co ", " Je vous écris d'un pays lointain ", "Relecture " ou encore " Singulier ! ". 137 artistes, près de 40 expositions. Le prix Découverte présente chaque année une dizaine d'artistes utilisant la photographie dont les travaux ont été récemment découverts ou méritent de l'être. Ils feront l'objet d'expositions personnelles au pars des Ateliers, tandis que les professionnels désigneront un lauréat qui recevra un prix de 25 000 euros. Les Rencontres proposent cette année une histoire revisitée de la photographie de rue, dont le genre connait un nouvel essor, avec la section " Street ", regroupant les "uvres d'Eamonn Doyle, de Sid Grossman ou de Christian Marclay. L'exposition " Westen Stories " illustre quant à elle les grands espaces, de la Camargue filmés par Joë Hamman et Jean Durand, à l'Ouest américain par Bernard Plossu. Du Mali au Nigéria, " Africa Pop " dévoile une Afrique décalée, pleine d'humour et de susprises, sous l'"il notamment de Maud Sulter. De nouvelles approches du documentaire sont à découvrir aux " Plateformes du visible " ainsi qu'une exploration des champs de bataille : " Après la guerre " expose le travail de Yan Morvan sur les théâtres de guerre, celui d'Alexandre Guirkinger sur la ligne Maginot et les images du grand photographe des zones de combat, Don McCullin. Le 11 Septembre sera également évoqué à travers l'exposition Nothing but Blue Skies qui propose une archive des photos des attentats de 2001. Enfin, un hommage sera rendu à Charlie Hebdo au moyen des photomontages originaux qui firent les grandes heures des couvertures de Hara Kiri. " Les Rencontres proposent aux amateurs comme aux professionnels de la photographie des situations qui donnent à voir et à penser. Elles contribuent à la réflexion esthétique, politique et économique sur ce média. Elles offrent au visiteur des fenêtres sur le temps présent " Audrey Azoulay, ministre de la Culture. Les rencontres de la photographie, Arles, semaine d'ouverture du 4 au 10 juillet 2016, expositions et stages du 4 juillet au 25 septembre 2016 Photographies : Copyright Rencontres Arles 1. Maurizio Cattelan et Pierpaolo Ferrari, Sans titre, Concept et images par TOILETPAPER magazine. 2. Alexandre Guirkinger, Détail d'une vue aérienne infrarouge de 1974. Fonds photographique de l'IGN, rephotographié en 2016.3. Don McCullin, Petit matin, West Hartlepool, comté de Durham, 1963.4. Alinka Echeverria, Encre blanche, 2016.5. MEJISHI, Ogi, Sadogashima, préfecture de Niigata.6. Eamonn Doyle, Sans titre, série i, 2013. Pour en savoir plus consultez le site des Rencontres d'Arles

Pour un artiste contemporain, installé dans un chalet situé en plein c"ur de la Tarentaise, le studio parisien A + A Cooren a imaginé un cabinet de curiosité comme un véritable meuble exposant les trouvailles et les trésors de son commanditaire. Une structure tramée supporte par l'intérieur de petits caissons en bois blanchi. Ils semblent ouverts par endroits et leurs excroissances intérieures, recouverte du même bleu électrique, deviennent de véritables autels aux pièces et objets découverts par l'artiste. Le projet du cabinet de curiosité reflète la démarche du studio : un mariage entre des influences nordiques et japonaises pour un résultat sobre et poétique. A+A Cooren est un studio de design franco-japonais basé à Paris, fondé par le couple Aki & Arnaud Cooren en 1999. A+A Cooren dessine dans le domaine du luminaire, sa spécialité, mais également, du produit, du meuble et de l'aménagement d'intérieur. Pour en savoir plus, visitez le site de A + A Cooren

Le créateur de luminaires en verre Lasvit s'associe au jeune designer slovaque Boris Klimek pour Lollipop, une collection de lampes en verre coulé dont il explore avec poésie la transparence et la texture. " Ever peered into the sun through a green glass bottle ? Or enjoyed a slightly distorted reality through a colored lens ? The Lollipop collection is based on similar moments of fascination with transparency and perception. " Boris Klimek   La lampe lollipop se compose d'un aplat de verre coloré au sein duquel est inséré un tube métallique abritant un dispositif lumineux. La collection comprend des suspensions ainsi que des lampes sur pieds aux formes et aux teintes variées. Seules ou combinées, elles évoquent un bouquet de sucreries colorées. Les créations de Boris Klimek font régulièrement appel au temps de l'enfance et de ses émotions, à l'image de la collection Memory et ses ballons lumineux, ou, plus récemment, des lampes Night Birds aux ailes déployées. Photographies : Boris Klimek Pour en savoir plus, consultez les sites de Boris Klimek et de Lasvit.

En collaboration avec l'éditeur Menu, le studio danois Norm Architects réalise l'intérieur du tout premier bar à matcha de Copenhague. Architectes, designers et photographes, ils imaginent un lieu où règnent pureté, calme et sérénité.     Le Byoh Matcha Bar investit un entresol typique de la capitale danoise. L'espace se divise en deux pièces, consacrées à la vente et à la dégustation. Afin de parer au manque de luminosité inhérent aux espaces semi-enterrés, Norm Architects habille l'ensemble de blanc, du sol au plafond en passant par le mobilier, dont l'intégralité provient de l'éditeur danois Menu, emblème du design scandinave et proche collaborateur du studio. " The light and airy designs are a perfect match to the pure and serene atmosphere we wanted to achieve in this place of health and tranquility " Norm Architects Un comptoir en marbre clair longe la fenêtre et invite à observer l'agitation extérieure, installé sur les chaises Afteroom, dessinées par le studio taiwano-suédois, en hommage au Bauhaus. Elles se complètent des tables Snaregade et des pots Wire, imaginés par Norm Architects. Les étagères modulables de Jan Plechá? et Henry Wielgus accueillent divers objets, dont la lampe Conic de Thomas Bentzen. L'ensemble immaculé est ponctué de nombreuses plantes, aussi vertes que le thé que l'on y vient déguster. Photographies : Norm Architects Pour en savoir plus, consultez le site de Norm Architects.

Jeune designer japonais, Ryota Yokozeki signe Aizome, une collection composée d'un tabouret, d'une chaise et d'un luminaire teintés, en hommage à l'indigo et à son art millénaire.   L'indigo est une matière colorante extraite des feuilles et des tiges de l'indigotier. Au Japon, la teinture à l'indigo est appliquée depuis plus de 1300 ans sur les tissus, les vêtements ou encore les traditionnels panneaux baptisés Noren. " I had the opportunity to visit Aizome studio "Watanabe Somemono Ten" in Gifu Prefecture, Gujo city, in my hometown. There, I was inspired after noticing the ladle used by the local craftsmen steeped in a beautiful deep blue " Ryota Yokozeki Réalisée en collaboration avec des artisans japonais aux pratiques immuables, la teinture habille ici les piètements en bois, les assises en liège et la corde en coton du luminaire. Les différentes matières se trouvent ainsi unifiées dans les profondeurs de l'ancestrale couleur. Pour en savoir plus, consultez le site de Ryota Yokozeki.  

Depuis 2006, la Design Parade de Hyères rassemble des expositions, des conférences et des rencontres autour d'un concours international destiné à révéler de jeunes designers. Pour sa onzième édition, le festival s'enrichit d'une nouvelle proposition consacrée à l'architecture d'intérieur et à la décoration à Toulon. Festival international de design, la Design Parade est un moment d'échange et de rencontre entre les créateurs, les professionnels et le public. Des jeunes designers sélectionnés sont invités à présenter leur travail devant un jury de designers de renommée internationale, présidé par le designer anglais Max Lamb. Les "uvres resteront exposées jusqu'au 25 septembre à la villa Noailles, qui consacre cette année une exposition à son créateur, l'architecte Robert Mallet-Stevens.   Diverses expositions, rencontres et ateliers sont au programme. La piscine et le squash de la Villa Noailles accueilleront des "uvres de Max Lamb tandis que le marché du Design parcourra ses jardins. Les élèves de l'École Supérieur d'Art et de Design de Toulon Provence investiront quant à eux le Marais Plage de Hyères. Les lauréats des précédentes éditions du festival seront également à l'honneur, avec, notamment, Max Frommeld et Arno Mathies, prix spécial du jury Design Parade 10, actuellement en résidence à la Villa Noailles. Cette année, la villa Noailles s'engage dans une nouvelle proposition consacrée à l'architecture d'intérieur et à la décoration à Toulon. La première édition de la Design Parade Toulon, parrainée par les designers Ronan et Erwan Bouroullec, se tient du 30 juin au 2 juillet 2016 et réunit plusieurs expositions autour d'un concours destiné à révéler et soutenir la jeune génération d'architectes d'intérieur, premier projet de ce type en France. Le festival présente 10 jeunes architectes d'intérieur internationaux sélectionnés par un jury présidé par India Mahdavi. Les projets seront exposés dans un hôtel particulier du XVIe siècle, proche de l'arsenal militaire, du port et de l'ancienne corderie royale. Plusieurs expositions sont programmées à Toulon et définissent un parcours dans la ville, d'India Mahdavi au Musée d'art de Toulon au mobilier liturgique dans la crypte de l'église Saint Louis en passant par Olivier Amsellem au musée d'art de Toulon et Ettore Sottsass à l'espace savonnières. Des rencontres sont également organisées avec les architectes India Mahdavi et Maurice Sauzet au foyer Campra de l'Opéra de Toulon. Pour en savoir plus, consultez le site de la Villa Noailles.

Le designer belge Alain Gilles signe New Perspective, une collection de miroirs surréalistes. Edités par la marque italienne Bonaldo, ils offrent à toute pièce une perspective supplémentaire, une porte ouverte sur un monde imaginaire.   " L'idée était de donner vie et profondeur à un miroir, qui n'est rien de plus qu'un espace vide ou au mieux le reflet de la pièce dans laquelle il est placé. " Alain Gilles La collection se compose de miroirs aux formes ovales. Sérigraphiés, ils illustrent la perspective stylisée d'un sol et de murs de bois, à partir du croquis originel fait de la main du designer. Ces lignes se déclinent en noir, en cuivre ou en couleurs dans un style postmoderniste. Disponible en différents formats, le miroir peut s'accompagner d'une tablette en bois teinté. Pour en savoir plus, consultez le site d'Alain Gilles et celui de Bonaldo.

Ville d'architecture, de design et icône des grands projets français des années 1960, La Grande-Motte accueille du 30 juin au 3 juillet 2016 la première édition hors Paris des Puces du Design. Rendez-vous des amoureux et passionnés, le public retrouvera une sélection pointue et éclectique d'antiquaires spécialisés des années 1950 à 2000. Avec une architecture manifeste, La Grande-Motte est un cadre idéal pour accueillir, en bord de mer, le mobilier design d'après-guerre des Puces du Design. Elles se tiendront du 30 juin au 3 juillet 2016 et réuniront, à l'instar de l'édition parisienne, une sélection pointue et éclectique d'antiquaires spécialisés en design des années 1950 à 2000. À l'occasion de cette première édition, ils seront une cinquantaine, venus de toute la France et de toute l'Europe pour proposer des "uvres signées ou non qui, selon eux, ont marqué le XXe siècle. Avec cette nouvelle édition, ils proposeront ainsi à un nouveau public de partager les valeurs qui font le succès des Puces du Design depuis 17 ans : expertise et convivialité, diversité et qualité. Les Puces du Design se déroulent du 30 juin au 3 juillet 2016, entrée 4 ¤, Point Zero - 34280 La Grande-Motte. Jeudi 30 juin : de 14h à 18h puis vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juillet de 10h à 19h Pour en savoir plus, visitez le site des Puces du Design

Le projet de la Casa MA, mené par les architectes espagnols du Studio PYO Arquitectos, offre de la lumière et de la fluidité à l'ancien plan de l'appartement. Ses cloisons déplacées, se parent de matériaux simples où, en revanche, une attention particulière a été donnée aux détails de pose. Ce sont eux qui donnent le ton et l'originalité du projet. Les architectes ont souhaité simplifier l'aménagement de cet appartement de 80 m² afin de créer une meilleure connexion depuis l'entrée principale vers les pièces de vie situées à l'opposé du projet. Le déplacement des chambres aurait isolé le balcon et rapproché les lits du bruit de la rue. Avant l'intervention, l'appartement semblait sombre et la séquence d'entrée se faisait sans lumière du jour et dans un recoin isolé. Les architectes font tomber les cloisons et dessinent une continuité offrant une généreuse respiration aux volumes de l'appartement. L'air et la lumière traversent les pièces, et les nouvelles cloisons sont complétées en partie haute d'une ouverture horizontale vitrée amplifiant leurs rayonnements. "The project promotes a domestic space of relationship while visually and programmatically linking the hall and the kitchen." PYO Arquitectos L'ancienne cuisine, voisine de l'entrée se retrouve transformée en chambre. La pièce s'épaissit grâce à une oblique trouvée dans une nouvelle cloison. Dynamisant le plan, elle permet d'offrir l'espace nécessaire au lit. La nouvelle cuisine s'accroche à la cloison et devient ouverte. Elle occupe l'espace disponible entre la chambre et les salles d'eau laissées en place. Possédant des fenêtres sur la cour, elle est le premier apport lumineux de l'espace. La visite se poursuit par un court couloir donnant sur le salon et la salle à manger réunis en un seul volume. Au mur les architectes ont choisi des matériaux simples, et travaillent avec précision les détails d'assemblages. Des carreaux blancs recouvrent les pièces d'eau, la cuisine et d'autres parois. Le joint coloré transforme de manière simple mais originale l'apparence de ce revêtement. À chaque pièce sa couleur de joint. Au sol, le projet joue avec deux orientations des lames de bois, le changement se produit avec le débordement orthogonal du revêtement de la cuisine. Les espaces sont différenciés mais la continuité reste. Photographies : Miguel de Guzmán Pour en savoir plus, visitez le site de PYO Arquitectos  

Le studio barcelonais Preforma Design présente Basic Lines of Living, une collection de meubles minimalistes aux fonctions évolutives, répondant avec sobriété aux besoins domestiques les plus essentiels.   " Join us on a journey back to the bare : using only essential lines to formalize objects. Stripped furnishings satisfying selected basic needs "  Preforma Design La collection comprend une table, une lampe et une assise, uniquement composées de tubes de métal noir. Combinées les unes aux autres, elles présentent une grande variété de dispositions et d'utilités. Basic Lines of Living évoque l'essence même du design, où d'un premier trait de crayon naissent d'infinies possibilités. Photographies : Preforma Design Pour en savoir plus, consultez le site de Preforma Design.  

Sur les côtes escarpées de la péninsule néozélandaise se niche un refuge de pierres et de verre, imaginé par Andrew Patterson. Contre vents et marées, l'architecte livre un véritable havre de paix dévoué à son environnement d'exception. Au sud de Christchurch, le cottage s'accroche à un affleurement rocheux formé par l'érosion de deux anciens volcans. Dans le respect de la géologie des lieux, la structure s'intègre à la roche et adopte un plan inédit composé de trois volumes aux formes anguleuses, tournés vers l'Océan Pacifique.   Du Sud au Nord, la première pièce accueille un hall d'entrée, suivi d'un vaste espace composé d'un salon, d'une cuisine ouverte et d'une chambre, naturellement séparés par un jeu de niveaux. L'ensemble profite d'une vue exceptionnelle sur l'océan au travers d'une large verrière. La dernière pièce abrite une salle de bain où trône une unique baignoire regardant l'horizon. Une vaste terrasse complète la maison et son panorama d'exception. "When designing in beautiful natural environments like these it helps to take the positive view that human beings and therefore our constructions are a natural part of the planet, like the rocks and the trees we are children of mother earth, but with that relationship comes responsibility and respect" Andrew Patterson L'intérieur s'habille de bois, de pierres locales et du béton brut qui composent la structure. Les différents matériaux ont été choisis dans un souci d'écologie. Ainsi, la maison s'abrite sous d'un toit végétalisé aux divers intérêts énergétiques, qui participent par ailleurs au camouflage et à la tranquillité recherchés. La cottage dispose également d'un système autonome de collecte et de traitement des eaux. Le projet s'inscrit au sein d'un vaste programme de reforestation et de réhabilitation de la région, meurtrie par les récents séismes. Intitulé du projet: Seascape Retreat Lieu: Banks Peninsula, Canterbury, Nouvelle-Zélande Maîtrise d'ouvrage: privée Maîtrise d'"uvre: Pattersons Surface: 110 m² Montant des travaux: non communiqué Calendrier: livraison 2013 Photographies : Simon Devitt Pour en savoir plus, consultez le site de Pattersons Associates.    

A l'occasion du festival Horizons Art et Nature,le studio parisien Atelier 37.2 imagine 1200 dpi, un filtre chromatique soulignant les courbes du site auvergnat du Puy de Pertuyzat. Fait de bois, de couleurs et de nuages, le tableau questionne la représentation contemporaine du monde à l'ère du digital.   " Vue depuis le bord de la route, cette "uvre semble dessiner en transparence un paysage abstrait rouge et jaune. A mesure qu'on s'approche, dans l'axe du puy, les lignes du site viennent se superposer au dessin de l'"uvre. " Atelier 37.2 D'un format de 4x3 mètres, le filtre chromatique se compose de 1200 carrés en tasseau de bois peints, pixelisant la ligne d'horizon à laquelle il fait face. Photographies : Nicolas Guiraud - Atelier 37.2 Pour en savoir plus, consultez le site de l'Atelier 37.2  

Dans la province vietnamienne de Kon Tum, le Khuôn Studio réalise une résidence de plain-pied pour un couple au budget et au terrain limités. Les architectes revisitent la traditionnelle maison tube et imaginent une architecture tout en longueur baignée de vert et de lumière. Les maisons tubes seraient apparues au début du millénaire en réponse à la fiscalité chinoise qui taxait la largeur des façades, avant de se développer au-delà des villes et d'intégrer la culture locale. Cette architecture traditionnelle reste très présente au Vietnam et ne manque pas d'intéresser la jeune génération d'architectes.   Sur ce modèle, les architectes du studio Khuon imagine un parallélépipède de 5 par 23 mètres s'étirant sur la parcelle. Si les deux parois latérales sont aveugles, l'étroite façade est entièrement vitrée et doublée d'une peau en parpaings ajourée réalisée à la main. Semblable au moucharabieh, les motifs triangulaires ainsi créés filtrent la lumière d'un bout à l'autre de la maison et assurent une ventilation naturelle nécessaire au climat tropical. "From almost every interior view, natural light and green lush are to be seen." Khuôn Studio L'intérieur de la résidence reprend l'organisation traditionnelle des maisons tubes, où s'enchainent, en enfilade, les différents espaces. La pièce d'entrée accueille le salon ainsi qu'une cuisine ouverte. Créés sur mesure, des modules en bois forment des banquettes et des parois. S'en suivent la chambre, dont une large verrière s'ouvre sur une courette intérieure baignée de soleil. Dans le prolongement de la chambre, la salle de bain compose l'extrémité de la maison. L'ensemble s'habille majoritairement de blanc contrastant avec les teintes naturelles des matériaux locaux, tels le bois et le béton, traditionnellement utilisé pour ce type d'habitation. Les différents espaces de la maison profitent d'une grande variété de végétaux, visibles d'un bout à l'autre de la maison. Intitulé du projet: KONTUM House Lieu: Kon Tum Province, Vietnam Maîtrise d'ouvrage: Privée Maîtrise d'"uvre: Arte Charpentier Architectes Surface: 115 m² Montant des travaux: non communiqué Calendrier: livraison 2016 Photographies : Khuôn Studio Pour en savoirplus, consultez le site du Khuôn Studio.  

Au c"ur d'une région agricole au nord de la Bulgarie, s'est installée au point le plus élevé d'un village une maison qui projette littéralement ses occupants dans le grand paysage. Cette maison panoramique est découpée en deux parties : un rez-de-chaussée minéral garant de l'intimité et un étage-capsule presque aérien. "The proportion and the materiality of the solid base give it the appearance of an infrastructural object that define the edge of the village and conceal the ambitious program of the house. The only perforation leads to the cave like space of the entrance hall / garage." I/O architects Un mur épais, recouvert d'un parement en pierres sèches posées en gabions, est installé au rez-de-chaussée. Austère mais riche de sa texture, il protège l'intimité des pièces abritées derrière lui. Au centre du plan, l'architecte a installé un grand espace où viennent se garer les voitures des propriétaires. Depuis cette entrée véhiculée les accès se dessinent, et permettent aux habitants de circuler à l'horizontal vers les chambres ou vers l'étage où est installée une grande pièce à vivre. Le rez-de-chaussée apparaît comme un socle puissant sur lequel, en retrait, trône une généreuse pièce à vivre inondée par les vues et par la lumière. Porté par une ossature légère et discrète le volume est entièrement vitré. Les regards s'orientent vers le grand paysage, dirigés et introduits par le débord de toiture, et prolongés jusqu'au pied de la pièce par la toiture végétalisée posée au-dessus des chambres. Photographies : Assen Amilov Pour en savoir plus, visitez le site de I/O architects  

Depuis 1972, le congrès mondial Terra rassemble des universitaires, professionnels et experts ainsi que des étudiants et un large public autour des architectures de terre. Du 11 au 14 juillet, le palais des Congrès de Lyon accueille l'édition 2016 qui traitera à égale importance les questions du patrimoine et de sa conservation ainsi que celle du développement durable.   Environ 800 participants venus du monde entier sont attendus, issus des domaines de la conservation du patrimoine, de l'archéologie, de l'architecture, de l'urbanisme, de l'ingénierie, des sciences sociales, ainsi que du développement local et de l'intervention en situations de risque. Plus de 140 présentations orales dont environs 80 en plénière et 60 en ateliers prendront place, accompagnées de visites en Région Auvergne-Rhônes-Alpes et d'ateliers de démonstrations organisés en divers lieux. Différents thèmes seront abordés parmi lesquels la conservation et la gestion du patrimoine (sites archéologiques, patrimoines vivants, centres urbains historiques), la culture et le développement local (valorisation des cultures constructives pour l'habitat, situations de risques et résiliences, développement local et urbain) ou encore les nouvelles dynamiques (développement urbain, revitalisation ou valorisation du patrimoine, architectures contemporaines). Deux soirées thématiques abordant l'architecture de terre au Mali et en Arménie seront également proposées ainsi qu'un accès facilité aux expositions déployées en divers lieux de la ville à l'occasion du Grand Evénement Lyon 2016, capitale de la terre. Le congrès sera clos par la présentation des résultats du premier prix mondial d'architecture de terre : TERRA Award. Différentes expositions prendront place en marge du congrès, parmi lesquelles Ma terre première, pour construire demain, au musée des Confluences ou encore Architecture en terre : les pionniers de la Modernité, aux Archives Municipales de Lyon. Le lauréat du Pritzker Price 2012 et président d'honneur du preier Prix mondial des architectures contemporaines en terre crue TERRA Award, Wang Shu, tiendra également une conférence au Grand auditorium du musée des Confluences. Terra 2016, du 11 au 14 juillet 2016 au Centre de congrès de Lyon, 50 quai Charles de Gaulle, Lyon, inscription avant le 24 juin 2016.   Pour en savoir plus, consultez le site de Terra Lyon 2016

Sur la rive de la Tamise s'élève une pyramide de briques aux formes inédites. Seize ans après l'ouverture de la Tate Modern, Herzog et de Meuron complètent l'édifice d'une extension, recomposant les codes de l'architecture d'origine par un traitement inédit de la brique, matériau noble et emblématique de la capitale britannique. Inaugurée en 2000, la Tate Modern s'affirme aujourd'hui comme l'une des plus grandes institutions artistiques au monde. Son bâtiment, qui abritait autrefois la Bankside Power station conçue par Gilles Gilbert Scott il y a plus de 60 ans, est devenu l'un des emblèmes de la capitale suite à sa reconversion menée par Jacques Herzog et Pierre de Meuron. Attirant chaque année plus de 5 millions de visiteurs, la Tate Modern, conçue pour en accueillir 2 millions, nécessitait une extension.   "La forme extérieure du bâtiment paraît aussi mystérieuse que déroutante, mais elle résulte pourtant d'une interprétation géométrique très rationnelle des rues environnantes et du quartier. Les volumes qui en découlent nous rappellent une pyramide, mais aussi une tente. Les interprétations sont ouvertes" Jacques Herzog En réponse à l'emblématique cheminée de la centrale, les architectes imaginent une pyramide étêtée aux angles brisés. A l'extrémité sud de la Tate Modern, la Switch House s'élève à 64,5 mètres de haut et présente de multiples arêtes et facettes. "Une seule entité, un organisme unique" Pierre de Meuron L'extension s'habille d'une peau en brique rouge, semblable à celle du bâtiment originel avec lequel elle se fond. Le traitement du matériau est cependant inédit : disjointes, les 336 000 briques forment une délicate résille couvrant avec légèreté l'imposant squelette de béton. La lumière naturelle pénètre ainsi à l'intérieur du bâtiment, filtrée par la façade ajourée ponctuée d'ouvertures longilignes. A la nuit tombée, l'intérieur se dévoile au travers du briquetage. " Nous avons gardé ces réservoirs, on a tout vidé et trouvé des galeries extraordinaires. On n'aurait pas pu inventer cela. La forme de la tour est le résultat de ces géométries souterraines " Jacques Herzog L'extension de la Tate Modern lui offre 60% de surface supplémentaire, répartie sur 10 étages. Situé dans un ancien réservoir de la centrale, le rez-de-chaussée abrite The Tanks, un espace destiné à accueillir des projections et autres performances dans son antre de béton brut. Les courbes généreuses d'un large escalier en colimaçon mènent le visiteur vers les étages, où la lumière se fait de plus en plus présente et adoucie l'atmosphère industrielle formée par le béton, le métal noir et le bois. Au travers de la résille de briques, les visiteurs profitent de nombreux points de vue sur la ville, complétés, au 10ème étage, par une terrasse panoramique. Photographies : Iwan Baan, Jim Stephenson, Luc Boegly, Sergio Grazia. Pour en savoir plus, consultez le site de Herzog et de Meuron.  

Il ne restait que d'anciens murs en pierre de la précédente architecture locataire des lieux. Une maison, conçue par Losada García s'y insère et met en scène délicatement ses arguments contemporains : un nouveau volume épuré donnant sur la cour et des fenêtres aux cadres graphiques et métalliques qui dynamisent la façade et impriment l'intervention de l'architecte. Situé dans le centre ancien et historique de la ville de Cáceres en Espagne, le projet imaginé par Losada García est celui de la restructuration d'une maison en ruine. Ce sont ses murs imposants et fiers, d'abord vus comme une contrainte, qui ont guidé ses concepteurs vers un projet métamorphosant le lieu tout en assurant la pérennité de son histoire. Le projet redonne et fait vivre une nouvelle maison inscrite dans les murs de l'ancienne. Un dialogue entre deux matérialités s'est inscrit entre les deux. La façade sur rue possède les plus beaux restes de l'ancienne maison, un mur franc s'aligne à la rue et marque l'angle. Six ouvertures percent le calepinage de pierres sèches. Elles s'installent à l'endroit des ouvertures existantes mais sont soulignées et mises en scène par des cadres géométriques en métal. Le contraste entre les textures de la pierre et le côté lisse du métal fonctionne et renforce l'idée d'introduire subtilement le renouveau de l'ancienne habitation. "This duality provides two types of facades: an introverted one with metallic and flared openings respond to those of a church across the street; and the other one is extroverted with large openings that let in light through the courtyard." Losada García La maison multiplie par contre les ouvertures et se tourne complètement sur sa cour. Un ruban, enduit en blanc, serpente en s'épaississant par endroits et forme la nouvelle façade. Seule une partie du rez-de-chaussée pouvait conserver sa pierre originelle. Photographies : Losada García Pour en savoir plus, visitez le site de Losada Garcia    

Conçus par les architectes de l'atelier Poinville , les bureaux de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) se sont implantés dans un parc d'activité tertiaire très exigeant en termes de qualité environnementale. Leurs concepteurs ont souhaité que les façades se remarquent et jouent sur un jeu de teinte en dégradé permises grâce à l'utilisation de bardeaux de terre cuite du fabricant Terreal. "Le choix d'un bardeau de terre cuite Terreal s'est imposé comme étant une mise en "uvre contemporaine et sophistiquée d'un matériau simple et intemporel." Sur trois niveaux, la Maison du Bâtiment est constituée de deux parallélépipèdes rectangles glissant l'un sur l'autre selon l'axe est-ouest. Le niveau d'accueil est légèrement surélevé pour permettre un éclairage naturel du parc de stationnement en sous-sol. Pour mettre en scène ces trois faces, les architectes ont choisi le bardage terre cuite Terreal. Ils ont sélectionné cinq teintes pour obtenir un effet d'éclaircissement progressif, du soubassement vers l'acrotère ; et trois épidermes, partant du sablé en partie basse et passant par le lisse avant de terminer par quelques éléments émaillés tout en haut. L'emploi de mur rideau est limité au volume du hall en double hauteur. Des brise-soleil assurent le contrôle solaire à l'est et au sud. Ils sont de deux types : soit des baguettes de terre cuite de section carrée, modèle Autan® XL Droplet de Terreal, soit plus larges, en section rectangle de modèle Zonda® XL inclinés à 45°. Prétendre au label BEPOS exigeait une réduction drastique des consommations d'énergie, d'où l'attention portée à la conception bioclimatique. L'isolation thermique par l'extérieur est assurée par 160 mm de laine minérale TH32. Elle permet de supprimer les ponts thermiques au droit des murs de refend et des abouts de dalles et participe à la forte inertie thermique du bâtiment. Le contrôle des apports solaires et l'inertie thermique associée à une forte ventilation nocturne garantissent le confort thermique d'été sans dépense d'énergie. Enfin, pour produire 110% de l'énergie qu'elle consomme, la Maison du Bâtiment est équipée d'une pompe à chaleur géothermique sur nappe et d'une surface importante de capteurs photovoltaïques polycristallins intégrés sur la toiture terrasse et sur certains brise-soleil. Programme : Immeuble de bureaux à Énergie PositiveLieu : ZAC du Moulin à Olivet (45)Architecte : Vaconsin Gailledrat, Architectes & associés - Mandataire. Atelier Poinville Architectes. AETIC Architectes et BET HQEMaître d'ouvrage : Fédération Française du Bâtiment du LoiretLivraison : septembre 2014Surface utile : 1650 m²Entreprise de pose - Façadier : Ets Metz à Orléans (45)Produits Terreal : bardage et Brise-soleil de couleur ton Pierre, champagne, rouge, rouge-orangé, violine, brun Photographies : Olivier brunet Pour en savoir plus visitez le site de Terreal