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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

(35874 résultats)
Il y a 3 ans et 38 jours

Edilteco® remanie sa gamme d’entrevous moulés et présente EDIL-Moulé

Les entrevous EDIL-Moulé assurent le coffrage de la dalle de compression coulée et l’isolation du plancher. En polystyrène expansé (M4) et en polystyrène ignifugé (M1), ce sont des entrevous très légers et thermiquement isolants, particulièrement indispensables sur un vide sanitaire ou sur un haut de sous-sol, pour une performance thermique élevée.La gamme EDIL-Moulé se décline en deux familles : les entrevous pour poutrelles précontraintes et les entrevous pour poutrelles treillis, nommée notamment EDIL-Moulé TR.3 références d’entrevous sont disponibles dans les 2 gammes, selon leur résistance thermique : Up 27, Up 23 et Up19. D’autres références sont tout de même disponibles hors gamme.La taille standard de l’entrevous est dimensionnée par un entraxe de 600 mm sur une longueur de 600 mm. Deux hauteurs coffrantes sont proposées en 120 mm et 150 mm pour les poutrelles treillis. Tous les entrevous sont dotés d’une languette venant isoler la sous face des poutrelles, annihilant ainsi efficacement les ponts thermiques.Leur moulage leur confère une géométrie parfaite, ils se mettent en oeuvre très simplement, sans la nécessité de les retravailler. Leur format n’est pas plein, ils sont alvéolés de canaux longitudinaux pour être les plus légers possible, en dehors de l’entrevous Up 19 qui est quasiment plein. La forme des alvéoles facilite le montage des poutrelles et a été spécifiquement pensée pour simplifier leur découpe dans le cas d’un montage avec poutrelles jumelées.Destinée aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, la gamme EDIL-Moulé constitue une véritable barrière aux déperditions thermiques, gage de performance énergétique pour le vide sanitaire de l’habitation. En effet, grâce à leurs excellentes qualités d’isolation, les entrevous de la gamme EDIL-Moulé participent à l’amélioration thermique des planchers et concourent à la réalisation de bâtiments en conformité avec les exigences des besoins bioclimatiques de la RE 2020. Les performances et la résistance mécanique de la gamme EDIL-Moulé sont certifiées par la certification NF du CSTB (N° 123-039) qui, non seulement, apporte une garantie de sécurité sur les chantiers lors de la pose et du coulage (résistance > à 150 daN) mais également, atteste de la compatibilité de forme entre les entrevous et les poutrelles ainsi que de la performance thermique du PSE (Lambda 0,035).
Il y a 3 ans et 38 jours

Pyrénées-Atlantiques : une nouvelle réunion publique est fixée dans le cadre du projet « Vélo Ville » à Saint-Jean-de-Luz

À Saint-Jean-de-Luz, une réunion publique est programmée le 23 mai 2022 pour présenter les opérations d’aménagements cyclables prévues par le plan « Vélo Ville ».
Il y a 3 ans et 38 jours

Vaucluse : mise en sécurité du marché hebdomadaire et modernisation des parkings à Cavaillon

À Cavaillon, la municipalité poursuit ses actions pour moderniser son centre-ville.
Il y a 3 ans et 38 jours

Puy-de-Dôme : l’extension des réseaux de chaleur clermontois se poursuit

Dans le Puy-de-Dôme, Clermont Auvergne Métropole mise sur l’extension de ses réseaux de chaleur urbains.
Il y a 3 ans et 38 jours

FCBA & Würth France associent leurs expertises

FCBA et Würth France: des objectifs et ambition partagés, autour de la R&D FCBA organise ses activités autour d’une double mission : promouvoir l’innovation technologique et participer à l’amélioration du rendement et à la garantie de la qualité dans les filières industrielles forêt-bois et ameublement. L’acquisition et la diffusion d’une information scientifique et technique fiable et éprouvée, associées à l’enjeu prioritaire du déploiement efficace de l’innovation, constituent l’une de ses trois grandes orientations stratégiques. FCBA se positionne comme un partenaire privilégié des entreprises, à l’écoute de leur environnement technique et économique, pour les aider à intégrer les innovations technologiques et s’adapter à l’évolution rapide des marchés. C’est dans ce contexte qu’il se rapproche aujourd’hui de Würth France, spécialiste des systèmes d’assemblages, de liaisons et de renforcement dans le domaine de la construction bois, béton et métallique. Würth France souhaite en effet accélérer ses développements technologiques autour de différents enjeux : compréhension et modélisations des systèmes d’assemblages structurels complexes, en particulier ceux combinant plusieurs matériaux ; accompagnement de l’innovation en lien, notamment, avec l’intégration de procédés industriels dans un contexte de modélisation numérique de la construction ; développement d’outils d’aide à la conception… Les deux acteurs renforcent ainsi leur collaboration, dans le cadre de leurs activités liées à la construction et l’agencement, autour du matériau bois.Partenariat FCBA –Würth France : orientations & programmationLe partenariat engagé s’articulera autour de 2 axes principaux :Identification de sujets prioritaires pour le marché, permettant de définir et engager des programmes de R&D collaboratifs directement utiles au développement et à la commercialisation, à moyen terme, de solutions et réponses techniques concrètes ;Partage et déploiement de connaissances techniques et scientifiques ainsi acquises, au service du développement de la filière bois.Plusieurs typologies de travaux seront pour cela mises en œuvre, tout au long du partenariat programmé sur 3 ans. Ainsi par exemple :En termes d’accompagnement technique à la définition d’axes de R&D collaboratifs : au-delà d’une interaction constante avec FCBA en termes de veille technologique, Würth France pourra plus largement contribuer à des projets de R&D portés par FCBA, via la fourniture de matériel et échantillons… ;En termes de partage d’informations et d’expertises, au service de la filière : FCBA proposera à Würth France de participer aux groupes de travail spécifiques intégrant des thématiques en lien avec les projets de R&D portés en collaboration. À l’inverse, Würth France pourra remonter à FCBA son expertise terrain, enrichissant ainsi les projets d’un retour d’expérience particulièrement utile pour fiabiliser les connaissances techniques nouvellement acquises.
Il y a 3 ans et 39 jours

Un collaborateur-influenceur pour découvrir les métiers de la distribution de Saint-Gobain

RECRUTEMENT. Afin de séduire les talents, la Distribution de Saint-Gobain souhaite faire découvrir ses métiers. Pour cela, elle mise sur un collaborateur influenceur qui partira à la rencontre des équipes sur le terrain. Une opération qui durera un an.
Il y a 3 ans et 39 jours

Bilan positif pour le salon GIC/Italian Concrete Days

Les GIC/Italian Concrete Days ont réuni plus de 5 000 visiteurs sur 3 j. [©GIC/Italian Concrete Days] La 4eédition des GIC/Italian Concrete Days vient de s’achever sur une note très positive. Avec 5 000 visiteurs confirmés, 234 exposants présents sur 15 000 m2de foire, 8 conférences organisées et 27 prix décernés, le plus grand salon européen du béton a tenu toutes ses promesses.  Organisés tous les deux ans, les GIC/Italian Concrete Days se sont déroulés du 28 au 30 avril dernier, à Piacenza, ville située dans le Nord de l’Italie sur l’axe Milan – Bologne. La sécurité au travail, l’éco-durabilité et l’innovation en ont été les thèmes fédérateurs. « Cette 4eédition peut être considérée comme celle du redémarrage d’un salon important, dans lequel les acteurs du secteur ont retrouvé l’enthousiasme, dont ils avaient manqué durant la pandémie du Covid. Chacun d’entre nous a pu constater la grande passion qui a uni exposants et visiteurs pendant toute la durée de ce salon »,constate Fabio Potestà, directeur de Mediapoint & Exhibitions, organisateur des GIC/Italian Concrete Days. Et de poursuivre : « C’est le même enthousiasme que j’ai vu lors de la cérémonie des Italian Concrete Technology Awards. Ces prix qui récompensent les entreprises et professionnels italiens du secteur du béton qui se sont distingués au cours des 36 derniers mois. » Rendez-vous en 2024 La présence de visiteurs et d’acteurs du béton étrangers a été particulièrement importante pour l’organisateur, confirmant le rôle croissant des GIC/Italian Concrete Days dans le panorama européen des salons. Un grand succès a aussi été remporté par la formule inédite “GIC by Night”. Il s’agissait d’un programme spécial de soirées dédié aux exposants et à leurs invités… « Cette édition se clôt sur un bilan très positif quant à la qualité des visiteurs, en majorité des acteurs de la “supply chain” du béton, reprend Fabio Potestà. Une satisfaction croissante, si l’on considère le moment économique très particulier pour l’ensemble de la filière. Je ne peux donc que remercier tous les exposants et, en même temps, promettre que nous continuerons à faire plus et mieux pour améliorer notre événement. »D’autant que la 5eédition est déjà annoncée pour 2024, toujours au Piacenza Expo. Mais avec des dates qui restent encore à préciser, pour éviter les chevauchements avec d’autres événements reportés à cause du Covid et/ou à la suite du conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine.
Il y a 3 ans et 39 jours

Lois "Anti-gaspillage pour une économie circulaire" et "Climat et Résilience" : des textes d'application importants ont été publiés

Depuis leur promulgation, de nombreux décrets ayant un impact direct sur le quotidien des Français ont été publiés, dont plusieurs importants ces dernières semaines.Une responsabilité plus importante des producteursRéduction, réutilisation et recyclage les emballages en plastique à usage uniqueLe décret n° 2022-549 du 14 avril 2022 acte la stratégie nationale pour la réduction, la réutilisation, le réemploi et le recyclage des emballages en plastique à usage unique dite « Stratégie 3R », qui vise à :définir les actions à mettre en place par les entreprises, les collectivités territoriales, les éco-organismes et l’Etat pour atteindre les objectifs définis par le décret 3R d’ici 2025 : 20 % de réduction dont au moins la moitié atteinte par le recours au réemploi, tendre vers 100 % de recyclage et donc un objectif que tous les emballages en plastique à usage unique soient recyclables en 2025, et tendre vers l'élimination totale des emballages inutiles. La stratégie prévoit notamment l’élaboration par chaque grande filière de feuilles de route sectorielles 3R, qui pourront bénéficier d’un financement spécifique dans le cadre du plan de relance ;dresser les perspectives et problématiques à l'horizon 2040 concernant l'objectif de la fin de la mise en marché des emballages en plastique à usage unique.Développement des emballages réemployés mis sur le marchéLe décret n° 2022-507 du 8 avril 2022 définit la trajectoire minimale d'emballages réemployés à mettre sur le marché annuellement en France pour la période 2023-2027 afin d'atteindre les objectifs fixés par la loi AGEC et viser ainsi 10% d'emballages réemployés en 2027. Il précise également comment les producteurs participeront à cet objectif, en s'appuyant notamment sur les éco-organismes des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) et en mobilisant un fonds de développement de solutions de réemploi et réutilisation des emballages de près de 50 M€/an.Verdissement des véhicules utilisés dans la mise en relation par des plateformes de livraisonLe décret n° 2022-474 du 4 avril 2022 prévoit l'obligation pour les plateformes de livraison de plus de 50 travailleurs de respecter une part minimale, croissante dans le temps, de véhicules à très faibles émissions à deux ou trois roues, vélos et vélos à assistance électrique.L’objectif est d’atteindre 100% de véhicules à très faibles émissions d’ici 2030. Pour la mise en relation, à partir de juillet 2023 et jusqu’à fin 2024, la part de vélos, vélos à assistance électrique, et véhicules motorisés à très faibles émissions à deux ou trois roues devra atteindre au moins 20%. Cette transition se poursuit sur les années suivantes : 50% à partir de 2025, 80% à partir de 2027 et 100% à partir de 2030.Lancement de l'expérimentation "Oui Pub" le 1er mai 2022Afin de tendre vers une publicité moins subie et de réduire le gaspillage, l'article 21 de la loi Climat et Résilience prévoit la possibilité d'expérimenter le dispositif « Oui Pub », visant à restreindre la distribution d'imprimés publicitaires non adressés aux seuls ménages ayant explicitement indiqué de manière visible sur la boîte aux lettres leur volonté de les recevoir.Treize collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales prendront part à cette expérimentation entre 2022 et 2025 (cf. décret n°2022-764). La restriction de diffusion des imprimés publicitaires sans adresse (IPSA) sera effective à partir du 1er septembre 2022, après un délai assurant la bonne information des habitants des collectivités concernées et la distribution des autocollants « Oui Pub », en étroite concertation avec les acteurs économiques locaux. La liste des treize territoires concernés est fixée dans le décret n°2022-765. Deux autres territoires, Troyes Champagne Métropole et la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral, rejoindront l’expérimentation une fois leur programme local de prévention des déchets ménagers voté, pour un démarrage de la phase d’information le 1er décembre 2022 et de la phase de restriction de distribution le 1er février 2023.Un comité de pilotage associant l’ensemble des collectivités et entreprises concernées sera prochainement mis en place sous la présidence de l‘Ademe. Un comité d’évaluation sera également institué afin d'évaluer l'impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des déchets papier, ses conséquences sur l'emploi, sur les secteurs d'activités concernés, sur les comportements des consommateurs, mais aussi sur les éventuelles difficultés de généralisation d'une telle mesure.Obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) des vols domestiquesLa loi Climat et Résilience a instauré l’obligation d’une compensation progressive des émissions de gaz à effet de serre des vols domestiques pour les exploitants d’aéronefs soumis au Système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE) sous peine de sanction. A l’heure actuelle, les vols entre la métropole et les départements et régions d’outre-mer ne sont pas soumis au SEQE-UE. Pour l’année 2022, les exploitants doivent compenser 50% de leurs émissions, ce sera 70% en 2023 et l’ensemble de leurs émissions dès 2024.Le décret n° 2022-667 du 26 avril 2022 fixe l’obligation pour les exploitants d’aéronefs générant plus 1 000 tonnes de CO2 par an sur le territoire national de transmettre au ministère de la Transition écologique une déclaration portant sur les émissions de l'année précédente ainsi qu‘un rapport de compensation justifiant les réductions et séquestrations de ces émissions déclarées. Le pourcentage minimum d’émissions réduites ou séquestrées par des projets situés dans l’Union européenne est fixé à 20% pour les émissions de 2022, 35 % pour les émissions de 2023, 50% pour les émissions de 2024. Une clause de revoyure est prévue en 2024 pour fixer l’évolution de la trajectoire à partir de 2025.Interdiction des terrasses chaufféesL’interdiction des terrasses chauffées, fixée au 1er avril 2022 par la loi Climat et Résilience, vise à mettre fin au gaspillage d’énergie consistant à chauffer l’air extérieur. Fruit d’une concertation étroite et constructive avec les fédérations de professionnels et des collectivités, le décret du 30 mars 2022 permet de créer des dérogations encadrées, notamment pour les terrasses hermétiquement fermées (fermées, étanches à l’air et avec des parois latérales rigides). Le décret crée par ailleurs une sanction pécuniaire en cas d’infraction, visant à apporter une réponse graduée pour les contrevenants.Une accélération de la transition énergétiqueRéduction des émissions de particules du chauffage au bois domestiqueSi les bûches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable, leur utilisation dans de mauvaises conditions leur combustion peut générer une part significative de la pollution aux particules fines. Celles-ci ont un fort impact sur la santé humaine, puisqu’elles sont responsables de 40.000 décès prématurés par an selon les estimations de Santé Publique France.Le décret n° 2022-446 du 30 mars 2022, publié en application de la loi Climat et Résilience, garantit une meilleure information des consommateurs. La qualité du combustible utilisé, notamment son taux d’humidité, et son utilisation ont une forte influence sur la quantité de particules émises et le rendement énergétique de la combustion. La connaissance par les usagers de ces enjeux demeure cependant faible.Le décret fixe les modalités d’informations générales sur les conditions appropriées de stockage et d’utilisation que les distributeurs devront fournir lors de la vente à des utilisateurs non professionnels. Une information devra ainsi être réalisée sur le lieu de vente et sur la facture, s’agissant de la nature du combustible utilisé et de son taux d’humidité. De plus, des recommandations sur le stockage ainsi que des informations générales sur l’impact d’un combustible de mauvaise qualité sur la qualité de l’air et la consommation énergétique devront être fournies par le distributeur.Évolution des règles de classement des réseaux de chaleur et de froidEn application de la loi Climat et Résilience, le décret n° 2022-666 du 26 avril 2022 fait évoluer les règles de classement des réseaux de chaleur et de froid. Ces réseaux sont appelés à se développer massivement pour faire face aux enjeux majeurs du réchauffement climatique et pour l'atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050.Ce décret permet de faciliter le classement pour favoriser leur développement dans des périmètres prioritaires, et ainsi encourager les collectivités territoriales à poursuivre le développement des énergies renouvelables et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Ce classement permet d’imposer, sauf dérogation, le raccordement au réseau de chaleur ou de froid des bâtiments neufs ou remplaçant une installation de chauffage ou de refroidissement d'une puissance supérieure à 30 kilowatts, situés dans le périmètre de développement prioritaire du réseau. Par ailleurs, un arrêté listant les réseaux concernés à partir du 1er septembre 2022 a été publié.Certificats de production de biogaz par les fournisseursLes fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz. Ce dispositif, précisé dans le décret n° 2022-640, permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Une meilleure information du consommateurInformation du consommateur sur les qualités et caractéristiques environnementales des produits générateurs de déchetsLe décret n° 2022-748 du 29 avril 2022 mettant en application l'article 13 I de la loi AGEC encadre désormais les allégations environnementales des metteurs sur le marché et rend obligatoire l’information du consommateur sur certaines caractéristiques environnementales des produits achetés. Cette information sera donnée sous la forme d’une fiche produit des qualités et caractéristiques environnementales, sous forme dématérialisée, accessible au moment de l'acte d'achat.Ce dispositif d'affichage dématérialisé permettra à partir de 2023 au consommateur de connaitre, selon les catégories de produits et pour chaque modèle, leur proportion de matière recyclée, leur recyclabilité, la présence de substances dangereuses, de métaux précieux ou de terres rares, ou encore leur compostabilité ou leur caractère réemployable. Pour les textiles, deux informations supplémentaires seront obligatoires : la traçabilité géographique des 3 grandes étapes de fabrication (tissage, teinture, assemblage/finition) ainsi qu'un avertissement pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des fibres micro plastiques lors du lavage.Par ailleurs, le texte reprend et précise l'interdiction déjà prévue par la loi d'utilisation, pour tout produit ou emballage, de l'allégation « biodégradable », « respectueux de l'environnement » ou toute autre allégation similaire.Extension de l'indice de réparabilité à 4 nouvelles catégories de produitsL’indice de réparabilité, note sur 10 obligatoire, sera visible, dans un délai de six mois, sur 4 nouvelles catégories de produits, à savoir les lave-linges « top » (à chargement par le dessus), les lave-vaisselles, les aspirateurs et les nettoyeurs haute pression. Ils viennent ainsi s’ajouter aux téléphones mobiles, ordinateurs portables, téléviseurs, lave-linge hublot et tondeuses à gazon qui étaient déjà concernés par l’indice de réparabilité depuis 2021. Les tablettes ne figurent pas dans cette liste, car elles vont prochainement faire l'objet d'un indice de réparabilité européen.Encadrement des allégations de neutralité carboneA compter du 1er janvier 2023, il sera interdit aux annonceurs d'affirmer dans une publicité qu'un produit ou service est « neutre en carbone » sans présenter un bilan des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie du produit ou service, la trajectoire de réduction prévue des émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles. Ces éléments devront être facilement accessibles pour le public et mis à jour tous les ans.Ce dispositif, prévu à l'article 12 de la Loi Climat et Résilience, vise à garantir une information complète du public sur les allégations « neutre en carbone » et permettra de renforcer progressivement les engagements des annonceurs tout en luttant contre « l’éco-blanchiment » (cf. décrets n° 2022-538 et 2022-539).Publication des premiers « contrats climat » dès le 15 juillet 2022En application de l’article 7 de la loi Climat et Résilience, le ministère de la Transition écologique a lancé, le 25 avril dernier, une plateforme numérique sur laquelle les entreprises soumises à des obligations d'affichage environnemental doivent se déclarer. Toutes les entreprises volontaires peuvent également y souscrire un « contrat climat communications commerciales et transition écologique ». Ces contrats visent à réduire les communications commerciales relatives à des produits ou des services ayant un impact négatif sur l'environnement, mais aussi à favoriser la transparence de la publicité et l’engagement des annonceurs, médias, plateformes, agences et régies pour la transition écologique.La liste des acteurs ayant souscrit un « contrat climat » sera publiée le 15 juillet de chaque année et leurs contenus seront rendus publics. Par ailleurs, la plateforme dévoilera la liste des entreprises assujetties à une déclaration mais ne l'ayant pas réalisée, ainsi que la liste des entreprises s’étant déclarées mais n’ayant pas souscrit un contrat climat (cf. décret n°2022-616).Un prêt à taux zéro pour financer l’acquisition de véhicules propres expérimenté de 2023 à 2025 dans certaines zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m)Le décret n° 2022-615 du 22 avril 2022 définit les modalités de l’expérimentation, débutant le 1er janvier 2023, d’un prêt à taux zéro pour l’acquisition de véhicules neufs ou d'occasion, électriques ou hybrides rechargeables, dans, ou à proximité, des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en dépassement régulier des normes de qualité de l’air. Les particuliers ainsi que les microentreprises seront éligibles à ce prêt sous conditions de ressources.Le montant du prêt ne pourra pas excéder le coût d’acquisition du véhicule, aides publiques déduites, et sera plafonné à 30.000 € dans le cas d’un achat et 10.000 € dans le cas d’une location. Il sera cumulable avec les aides à l’acquisition de véhicules peu polluants (bonus écologique et prime à la conversion). Dans l’attente des données locales sur la qualité de l’air en 2022, sont éligibles au dispositif les ZFE-m de Paris et des Métropoles du Grand Paris, de Lyon, d’Aix-Marseille et de Rouen.Protection et préservation des espaces menacésRéduction de l’artificialisation des solsDans le cadre des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols », le décret n° 2022-763 du 29 avril 2022 précise les critères des surfaces considérées comme artificialisées ou non artificialisées. Ces surfaces sont appréciées compte tenu de l’occupation des sols observée, qui résulte à la fois de leur couverture mais également de leur usage. Cette appréciation est réalisée en fonction de seuils de référence, qui seront définis par un arrêté du ministre en charge de l’urbanisme et révisés autant que de besoin en fonction de l’évolution des standards du Conseil National de l’Information Géographique.Le décret n° 2022-762 du 29 avril 2022 permet de préciser le contenu des objectifs et des règles du SRADDET (schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) en matière de gestion économe de l'espace et la lutte contre l’artificialisation des sols. Il permet notamment de fixer les modalités de la déclinaison infrarégionale des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols ».Prise en compte du risque de déforestation importée dans les achats de l’EtatL'article 272 de la loi Climat et Résilience fixe pour objectif aux acheteurs de l’Etat - ceux des services centraux comme ceux des services déconcentrés - de ne plus acheter de biens ayant contribué directement à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la dégradation d'écosystèmes naturels en dehors du territoire national.Le décret n° 2022-641 du 25 avril détaille notamment la liste des segments d’achats concernés par cette mesure et les modalités de mise en œuvre.Établissement d’une liste des communes littorales concernées par le recul du trait de côteLe décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établit la liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes d’érosion du littoral. La liste comprend 126 communes ayant délibéré favorablement à leur inscription et sera progressivement complétée au gré des expressions de volonté de communes qui souhaiteraient l'intégrer, et a minima révisée une fois tous les 9 ans.Les communes figurant sur la liste seront accompagnées par l’Etat et ses opérateurs. Elles devront intégrer avant 2026 au plus tard, une cartographie d’exposition au recul du trait de côte aux horizons 0-30 ans et 30-100 ans dans leur document d’urbanisme, sauf celles qui disposent d’un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) et font le choix de le maintenir. Au sein des zones d’exposition, les collectivités pourront utiliser les nouveaux outils créés par la loi Climat et Résilience (droit de préemption trait de côte, bail réel d'adaptation au changement climatique, possibilités de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, etc.).Définition de la notion de protection forte et modalités de mise en œuvreFace à l'érosion de la biodiversité, la Stratégie nationale pour les aires protégées 2030 a pour ambition de couvrir 30% du territoire national en aires protégées dont 10% en protection forte. Le décret n°2022-527 du 12 avril 2022 vient préciser la définition de la notion de protection forte ainsi que les conditions de reconnaissance des zones de protection fortes pour les espaces terrestres et maritimes. Cette labellisation est automatique pour un certain nombre d'outils. Dans les autres cas, la reconnaissance intervient après un examen au cas par cas au regard de critères, à travers une procédure régionalisée et sur décision des ministres compétents. Mise en place du bureau « enquête accidents risques industriels » A la suite de l'accident de Lubrizol et Normandie Logistique, le Gouvernement a décidé de constituer un « bureau enquête accidents risques industriels », à l'instar des bureaux enquêtes accidents qui existent déjà pour les transports aériens et les transports terrestres. Ce bureau est en préfiguration depuis 2021. La loi Climat et Résilience, et le décret n° 2022-427 du 25 mars 2022, permettent désormais de lui donner une assise juridique, de garantir son indépendance et la qualité de ses recrutements, ainsi que les accès aux pièces et aux experts nécessaires pour ses enquêtes.
Il y a 3 ans et 39 jours

La mairie de Créhen obtient le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées » délivré par Polieco France pour son engagement dans l’économie circulaire

La mairie de Créhen voit aujourd’hui ses efforts récompensés en obtenant le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées » créé et délivré par Polieco, l’une des entreprises leaders en Europe dans la fabrication et la vente de tubes annelés double paroi en polyéthylène haute densité.La préservation de l’environnement est aujourd’hui une priorité. Consommation raisonnée des ressources, de matériaux et d’énergies, mise en place de pratiques qui génèrent moins de gaz à effet de serre, gestion et recyclage des déchets… représentent des enjeux majeurs pour les années à venir.Cette prise de conscience conduit aujourd'hui les collectivités à agir en faveur de l’environnement. C’est notamment le cas de la mairie de Créhen qui s’est engagée dans une approche écoresponsable visant à privilégier des projets verts intégrant une démarche de développement durable.Dans le cadre de ces travaux initiés en avril 2021, Polieco France a fourni des tubes réalisés en 100% PEHD recyclé issu du tri sélectif des Français. A faible empreinte carbone et 100% recyclables, ces tubes sont également reconnus pour d’autres atouts et qualités, notamment leur résistance, étanchéité, légèreté et longévité (avec une garantie de 30 ans).La mairie de CRÉHEN s’engage dans des chantiers plus respectueux de l’environnementLa commune conduit depuis plusieurs années de nombreuses actions structurantes qui témoignent d’une dynamique de développement durable intégrée dans l’ensemble de ses politiques publiques avec des démarches structurées et en cohérence avec les enjeux du territoire. Le champ environnemental s’inscrit de plus en plus dans une approche territoriale de développement, au-delà d’une approche environnementale relevant du seul volet réglementaire.Avec la volonté de poursuivre son action en faveur du développement durable, la commune de Créhen a fait le choix de plébisciter la solution proposée par Polieco France qui s’inscrit ainsi dans une démarche environnementale globale.Pour Jean-Luc BOURSEUL, responsable des services techniques de la mairie de Créhen : « Nous sommes en recherche permanente de solutions respectueuses de l’environnement pour aménager le territoire de manière durable et responsable. La question environnementale est prise en compte aux différentes étapes du projet. Plusieurs facteurs ont permis de retenir les tubes de Polieco France proposés par Frans Bonhomme, notamment le prix et la technicité du produit. L’aspect environnemental a quant à lui été déterminant. Les tubes constituaient ainsi le choix le plus évident car ils répondaient à tous ces critères. »Le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées » pour témoigner de l’engagement de la mairie de CRÉHENToujours soucieuse de la préservation des ressources et engagée durablement dans la production de matériaux de construction en plastique recyclé, Polieco France fabrique et commercialise, depuis près de 20 ans, des tubes réalisés en 100% polyéthylène recyclé issu de la collecte sélective. Bouteilles de lait, de shampoing et bidons de lessive connaissent ainsi une seconde vie.Fort d’un partenariat de plus de 20 ans entre Paprec et Polieco France, le leader du recyclage garantit la fourniture d’un PEHD exclusivement issu de la collecte sélective des Français pour la production de la gamme de tubes annelés ECOBOX/FLOWRAIN et des drains ECODREN de Polieco.Polieco France est désormais en mesure de délivrer à la demande de collectivités, mairies, bureaux d’études, entreprises de pose… le « Certificat Équivalent Bouteilles Recyclées ».Ce dernier atteste que les tubes, utilisés dans le cadre de leurs chantiers, sont constitués de PEDH recyclé, issu uniquement de la collecte sélective française, et fait un lien entre la quantité de tube installée et le nombre de bouteilles PEHD recyclées.Pour Nicolas VOLLERIN, directeur technique et communication de Polieco France: « Ce certificat véhicule un message à la fois informatif - sur la finalité des gestes citoyens de chacun - et très positif et encourageant pour le grand public. Cela signifie concrètement que le tri a un impact et que lorsque les bouteilles plastiques PEHD sont collectées, triées et recyclées, elles ne sont pas enfouies ou incinérées mais ont une seconde vie. »Pour Jean-Luc BOURSEUL, responsable des services techniques de la mairie de Créhen : « Ce certificat a été présenté à une commission environnement où il a été accueilli favorablement. Nous sommes très fiers de constater que nos engagements en faveur du développement durable sont récompensés. Cela nous permettra de communiquer auprès des citoyens et contribuera à changer l’image du secteur de la construction et des TP. »
Il y a 3 ans et 39 jours

6614 Jeunes Talents Bâtisseurs recrutés dans les quartiers en Ile-de-France

À Paris, le 27/04/2022 – En 2021, l’opération « 15 000 Jeunes Talents Bâtisseurs » a permis de recruter, au sein de nos entreprises adhérentes en Ile-de-France, 6 614 Jeunes Talents Bâtisseurs issus des quartiers de la politique de la ville (QPV) et ressortissants hors Union européenne. Cela représente 27% des 24 100 Jeunes Talents […]
Il y a 3 ans et 39 jours

HEATHERWICK - Portrait

Né en 1970, Thomas Heatherwick a étudié le design avant de travailler sous la direction de Terence Conran. Diplômé en 1994 du Royal College of Art, il fonde son studio pour réunir l'architecture, l'urbanisme, le design de produits et l'aménagement intérieur, qui rassemble aujourd'hui plus de 200 collaborateurs.  Les […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 41 jours

"Le lac Tanganyika vomit" : au Burundi, l'eau monte et déplace les populations

Un jour d'avril 2020, en rentrant de son travail quotidien dans les champs, elle a pourtant découvert sa maison submergée par le lac, dont le niveau monte sur fond de dérèglement climatique."J'ai crié : mes enfants, mes enfants, mes enfants !", se souvient cette mère célibataire en mimant un geste de désespoir."Les enfants étaient emportés par les eaux, mais des gens qui savent nager les ont repêchés (...) et ils me les ont ramenés", poursuit-elle. Tous furent sauvés.Amissa raconte son histoire depuis le camp de Kinyinya II, situé à quelques kilomètres derrière Gatumba, qui accueille plus de 2.300 personnes déplacées par les inondations.En journée, un soleil de plomb écrase cette succession de tentes blanches siglées IOM, l'Organisation internationale pour les migrations de l'ONU, et laisse place le soir à un froid humide et mordant. Dans chaque allée, des dizaines d'enfants tournent en rond.Avant, "on cultivait, on faisait des travaux qui nous aidaient à survivre, mais depuis que nous sommes ici on ne fait rien", raconte quelques centaines de mètres plus loin Lea Nyabenda, arrivée elle aussi il y a deux ans."La vie (est) misérable, l'hébergement et le manque de nourriture m'angoissent. Dormir dans un endroit pareil alors que nous avions une belle et grande maison...", regrette cette femme de 40 ans, également mère de 10 enfants.FantomatiqueLea accepte de retourner voir son ancien logement à Gatumba, une ville qui ces dernières décennies se développait tous azimuts, dynamisée par le commerce avec la toute proche RD Congo. Même les zones jouxtant les flots, pourtant inconstructibles, ont vu pousser des quartiers.Mushasha, le quartier de Lea, est aujourd'hui un marécage où alternent des bras de lacs envahis de hautes herbes et des maisons – certaines miraculeusement intactes, d'autres abandonnées, voire totalement en ruine."C'est ici qu'était ma maison", lâche-t-elle en s'arrêtant devant un monticule de terre et de morceaux de bois. "Là c'était deux chambres, là une chambre, là-bas une autre et cette partie-là, c'était le salon"."J'évite de venir ici, par crainte de sentir la tension monter en moi." Fantomatique, le quartier ne compte plus qu'une poignée d'habitants. Les dégâts vont bien au-delà des seules habitations."Il y a des écoles qui ont été détruites, des commerces (...) Il y a aussi des champs, des cultures qui ont été inondés", détaille sur place Geoffrey Kirenga, directeur pays de l'ONG Save the Children, qui vient en aide aux familles déplacées et à celles qui ont choisi de rester.Quelque 65% des déplacés de Gatumba sont des enfants. Beaucoup n'ont plus accès à l'école et certains ont commencé à travailler pour nourrir leur famille."Certains enfants se mettent à pêcher, ce qui est dangereux, ce n'est pas protégé et ça les expose aux blessures physiques", ajoute-t-il, en jetant un oeil inquiet aux eaux peuplées, dans cette zone, d'hippopotames et de crocodiles.Save the Children anticipe une détérioration de la situation cette année, alors que débute actuellement la saison des pluies au Burundi.Bujumbura menacéeLe pays, densément peuplé et classé par la Banque mondiale comme le plus pauvre au monde en PIB par habitant, a connu plusieurs vagues d'exode en raison des conflits qui l'ont secoué. Aujourd'hui, la menace change. Près de 85% des 113.000 déplacés internes le sont en raison de désastres naturels, selon l'OIM, qui souligne que le Burundi est un des 20 pays les plus vulnérables au changement climatique.Les relevés météorologiques des dernières années montrent ainsi une intensification des chutes de pluies, torrentielles notamment, notent les experts.Outre des élévations "cycliques" du niveau de l'eau historiquement observées, la montée des eaux s'explique par la pollution des multiples rivières qui se jettent dans le Tanganyika, souligne Albert Mbonerane, ancien ministre de l'Environnement et ardent défenseur de l'écosystème du lac.Cette pollution menace de boucher l'unique voie d'écoulement, côté congolais, du deuxième plus grand lac d'Afrique.De fait, les flots n'ont plus reflué ou presque depuis 2020."Quand je vois tous les déchets solides, tout ce qu'on jette dans ces rivières (...) Le lac est en train de vomir pour dire +mais qu'est ce que vous voulez que je fasse ?+", pointe-t-il.A l'est de Gatumba, la capitale économique Bujumbura étire ses quartiers, restaurants, port et aéroport autour du lac.Des parcelles sont inondées et la moitié d'une quatre-voies qui longeait la rive est désormais fermée, rappelant la menace constante qui plane sur la plus grande agglomération du Burundi."Parfois, quand nous parlons d'environnement, on dirait que ce sont des histoires qu'on raconte alors (que) les réalités sont bien là", se désole Albert Mbonerane.
Il y a 3 ans et 42 jours

En forêt de Bercé (Sarthe), les chênes volent pour préserver la terre

Au bout d'une parcelle déboisée, non loin d'une route forestière, un opérateur fixe un câble sur le tronc d'un chêne fraîchement coupé. Puis un chariot tire l'énorme grume de plusieurs tonnes, le long d'un câble de 400 mètres de long, perpendiculaire à la route.Soulevée du sol, la grume est tractée dans un bruit assourdissant avant de venir chuter au bord de la route, au pied du câble-mât.D'habitude utilisée en montagne, la technique du débardage par câble a fait cet hiver son apparition en forêt de Bercé, réputée pour ses chênes d'exception."sols sensibles""On démocratise le débardage par câble en forêt de plaine sur des sols sensibles", souligne Brice Gaumont, technicien forestier territorial à l'office national des forêts (ONF)."Actuellement il pleut, les sols sont un peu gorgés d'eau, cette technique est adaptée pour ne pas abîmer les sols et les tasser", ajoute-t-il.En cette fin d'hiver, le débardage par tracteur forestier est impossible, sauf à entraîner de fortes dégradations du sol."Un sol qui est tassé n'est plus arable, on ne peut plus faire de forêt sur un sol tassé", explique encore le technicien forestier. Un tel sol "va mettre des dizaines, des centaines, des milliers d'années à se restructurer pour être à nouveau arable et faciliter la pénétrabilité des racines en terre".Or, "notre gagne-pain, c'est la forêt. La forêt si on veut qu'elle pousse, il ne faut pas qu'on abîme nos sols", confesse M. Gaumont. Et puis sur cette zone humide, "les engins s'embourberaient facilement", pointe Thierry Brun, câbliste venu du Puy-de-Dôme avec sa grande barbe grise."chantiers tests"A contrario, attendre l'été pour débarder peut avoir des conséquences sur la qualité du bois, et donc sur son prix, pour des grumes qui se vendent jusqu'à 15.000 euros et dont plusieurs ont été envoyées sur le chantier de reconstruction de Notre-Dame-de-Paris."Des insectes vont pondre leurs larves dans le bois, faire des galeries et l'abîmer. Les champignons se développent et ça altère la qualité du bois", décrit le technicien forestier.L'enjeu est d'autant plus fort à Bercé, forêt réputée pour ses futaies de chênes dont certaines ont plus de 200 ans.Déjà expérimenté à la Forêt du Gâvre (Loire-Atlantique) et Saint-Aubin-du-Cormier (Ille-et-Vilaine), le débardage par câble reste cependant réservé à des secteurs sensibles en plaine."Ce sont des chantiers tests", explique Bruno Cochet, responsable service bois Bretagne et Pays de la Loire à l'ONF. "C'est intéressant pour entretenir la profession de câbliste, un réseau d'entrepreneur spécialisé qui ne peut pas travailler en hiver car il y a de la neige".Il confirme que la technique "se développe sur la moitié ouest de la France alors qu'(elle) était extrêmement rare auparavant".
Il y a 3 ans et 42 jours

La hausse du loyer des commerçants limitée pour faire face à l'inflation

La modification de l'indice national trimestriel des loyers commerciaux (ILC) vise à soulager les commerçants confrontés à l'inflation et à une baisse de la consommation des ménages depuis le début de l'épidémie de Covid-19 en 2020.Cet indice était jusqu'ici calculé en fonction de trois paramètres : l'évolution des prix à la consommation, celle des prix de la construction neuve et celle du chiffre d'affaires du commerce de détail, qui comprend aussi bien les ventes en magasin que sur internet. Dans un contexte d'inflation, l'ILC augmente.Pour répondre à la conjoncture, le paramètre du chiffre d'affaires dans le commerce de détail (ICAVaCD) sera retiré de la formule de calcul, où ne demeurent donc que les indices représentatifs de l'évolution des prix à la consommation (IPLC) et celui du coût de la construction (ICC).Cette suppression "va permettre de diviser par deux la revalorisation des loyers indexés", a précisé le ministère de l'Économie dans un communiqué alors que "la progression continue des ventes par internet alimentait ainsi – sans aucune justification économique - la revalorisation des loyers des magasins physiques".L'Alliance du commerce (grands magasins, habillement, chaussure) et la fédération du commerce spécialisé Procos ont dans un communiqué conjoint réagi positivement à cette mesure, qui selon eux "va limiter l'augmentation automatique des loyers des commerçants dans les prochaines années".Au troisième trimestre 2021, l'indice avait subi sa plus forte augmentation depuis 2008 et risquait d'augmenter les loyers 2022 des commerçants entre 2,6% et 3,46%, d'après la fédération Procos, qui avait tiré la sonnette d'alarme. "Le gouvernement prend conscience que le commerce est un secteur stratégique qui doit être accompagné et soutenu", a salué Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, cité dans le communiqué.Les deux organismes "regrettent" en revanche l'absence d'accord avec les bailleurs pour une réduction de "l'indexation des loyers dès le début de l'année 2022", d'une mensualisation des loyers et de la diminution des dépôts de garantie.L'accord trouvé sur la modification de l'ILC "témoigne de l'écoute apportée par les bailleurs à leurs locataires", ont répondu dans un communiqué conjoint mardi le Conseil national des centres commerciaux (CNCC) et la Fédération des entreprises immobilières (FEI). Les représentants des acteurs immobiliers espèrent que la mesure "permettra d'établir une relation plus sereine entre bailleurs et locataires", ont-ils ajouté."La situation économique des commerçants continue d'être très dégradée", ont rappelé Procos et l'Alliance du commerce dont le directeur général Yohann Petiot a demandé "un véritable plan d'action en faveur du commerce".La modification de l'ILC est l'une des premières mesures prises par le gouvernement à la suite des "Assises du Commerce" organisées fin 2021 durant lesquelles les professionnels avaient présenté leurs doléances.
Il y a 3 ans et 42 jours

L'attraction de l'Ile-de-France a pesé sur la croissance par habitant des régions limitrophes

L'Institut national de la statistique a étudié l'évolution du PIB (produit intérieur brut) par habitant dans les différentes régions françaises entre 2000 et 2020.Sur la période 2000-2019, qui écarte les effets exceptionnels de la crise du Covid, le PIB par habitant a augmenté en moyenne de 0,7% par an en France (hors Mayotte).Mais les écarts sont grands entre les régions, avec une croissance de plus de 1% par an pour l'Ile-de-France, en tête des régions métropolitaines, quand elle atteint seulement entre 0,2% et 0,3% par an en Normandie, dans le Grand Est, en Bourgogne-Franche Comté et en Centre-Val de Loire.L'Insee explique cette différence par une moindre progression du PIB par emploi, qui représente la richesse créée par emploi et qui rapporte le PIB de la région considérée au nombre d'emplois sur ce même territoire.Selon l'institut, on observe depuis vingt ans dans ces régions "une intensification des déplacements domicile-travail vers l'Ile-de-France", notamment pour la Bourgogne-Franche Comté, ainsi qu'un "vieillissement de la population sur la période, relativement plus marqué en Normandie".Plus globalement le taux d'emploi (le rapport entre le nombre de personnes en emploi et le nombre total d'habitants) a aussi connu une "croissance modérée" dans ces régions.Autre enseignement de cette note: depuis 20 ans, les territoires d'outre-mer, à l'exception notable de la Guyane, ont aussi vu l'écart se resserrer avec la métropole.La croissance du PIB par habitant y a été bien plus forte, avec +1,8% par an en Guadeloupe, +1,7% en Martinique et +1,4% à La Réunion."Dans ces trois régions, l'augmentation de l'emploi par habitant sur la période, contribue relativement plus qu'en France métropolitaine à la croissance du PIB par habitant", en particulier à La Réunion, explique l'Insee.En 2020, le PIB par habitant était ainsi de 34.100 euros en moyenne en France. Il atteint 57.600 euros en Ile-de-France, et est le seul à être supérieur à la moyenne nationale, contre 20.200 euros dans les régions d'outre-mer.La crise sanitaire a pénalisé toutes les régions, mais le PIB par habitant est même retombé sous son niveau de 2000 en Bourgogne-Franche Comté, Grand Est, Normandie et Centre-Val de Loire.
Il y a 3 ans et 42 jours

En région Paca, la sobriété foncière a sa feuille de route

ARTIFICIALISATION. L'une des régions françaises où la consommation d'espace est la plus rapide s'est dotée d'une feuille de route de la sobriété, élaborée en partenariat entre l'Etat et ses opérateurs, les aménageurs et la Région.
Il y a 3 ans et 42 jours

Habitat indigne : Foncière Logement déploie son dispositif Dignéo à Marseille

CENTRES-VILLES. Foncière Logement a signé, en mars, un protocole foncier avec le bailleur Marseille Habitat et une promesse de vente avec la SPL Soleam pour déployer Digneo, son outil de lutte contre l'habitat indigne, dans le centre-ville de la cité phocéenne.
Il y a 3 ans et 42 jours

La réhabilitation de la minoterie met en valeur le patrimoine de la ville d'Ivry

EN IMAGES. À la fois ouvert et urbain, ce lieu de vie traverse les époques et les styles architecturaux. Il est aujourd'hui composé de logements et de bureaux.
Il y a 3 ans et 42 jours

Les professionnels du diagnostic immobilier haussent le ton face à un calendrier politique prenant le pas sur le bon sens

En jeu : le succès de la rénovation énergétique du logement et du bâti existant, primordial pour une transition énergétique collective réussie. Et le respect envers les professionnels de la filière qui en auront la responsabilité sur le terrain, auprès des particuliers.Le 3 mars dernier, SIDIANE était la première organisation professionnelle à demander officiellement à Emmanuelle WARGON, ministre déléguée au logement, le report de l’audit énergétique obligatoire. Au lieu du 1er septembre 2022, SIDIANE recommandait que celui-ci entre en vigueur le 1er janvier 2023 afin que l’ensemble des entreprises du diagnostic immobilier soient prêtes à le réaliser. D’autres organisations ont soutenu cette démarche en suggérant un calendrier identique.Or, le décret fixant les modalités du nouvel audit énergétique est sorti ce jour. La date du 1er septembre prochain le rendant obligatoire pour les logements en monopropriété est maintenue. On aurait envie de dire « Quoi qu’il en coûte » ! Encore eût-il fallu que cette décision inique prête à sourire. Ce qui n’est pas le cas.A ce jour, la mise en œuvre de l’audit énergétique obligatoire est loin d’être opérationnelle. Le traitement qui lui est réservé par les pouvoirs publics est le même que celui du nouveau DPE l’an dernier, avec les effets que l’on sait sur les filières du diagnostic immobilier, de l’immobilier, du logement… Le DPE subit d’ailleurs tous les jours depuis des semaines les foudres de la presse. A tel point qu’en tant que Président de SIDIANE, Jean-Christophe PROTAIS a pris la parole pour dénoncer ce « DPE Gate » et défendre ce diagnostic immobilier qui est un outil performant et indispensable à la réussite de la rénovation énergétique, malgré son lancement déjà chaotique, faute d’écoute des professionnels par les pouvoirs publics. Il est prévisible que les mêmes causes produiront les mêmes effets avec l’audit énergétique. La décision du jour de maintien en appellera-t-elle une autre de suspension ou de report en juin prochain ou après l’été ? Il est difficile de suivre. Encore moins d’anticiper, ce qui est pourtant le propre des chefs d’entreprises de diagnostic immobilier.Avec le maintien du calendrier de l’audit énergétique, le Gouvernement veut donner le sentiment de tenir bon sa réforme. Mais il prend en réalité un double risque.Premier risque : pour la deuxième fois en 1 an, le Gouvernement lance unilatéralement une réglementation et un outil pas encore finalisés, pas fiabilisés et à propos duquel la filière n’a pas été en mesure de se préparer correctement. En effet, les méthodes et les logiciels de calcul et de chiffrage des travaux ne sont pas stabilisés, les trames des rapports sont encore à l’étude, le contenu des formations professionnelles sont laissés à la discrétion des organismes de formation sur la base de ce qui existe pour les audit énergétiques incitatifs… tandis que les certifications des professionnelles seront obtenues en pratiquant ; autrement dit, les premiers audits énergétiques délivrés aux clients finaux le seront par des professionnels encore en formation, non certifiés.Second risque : Le gouvernement va créer de son propre fait une situation transitoire de non-droit : un entre-deux juridiques. De juri, l’audit énergétique s’imposera. De facto, il sera inapplicable et inappliqué. Rappelons que la loi climat et résilience le 24 aout 2021 prévoit l’obligation, avant même toute visite du bien immobilier concerné, de délivrer à l’acquéreur potentiel d’une passoire énergétique (étiquette F et G du DPE) un audit énergétique.Croyons-nous sérieusement que les acteurs de l’immobilier comme les particuliers qui vendront leur bien en direct vont respecter cette loi alors que les audits énergétiques ne seront pas réalisés à temps ? Ou, autre effet pervers attendu, n’y a-t-il pas un risque que les audits soient réalisés sans l’exigence requise, avec des erreurs, des conseils peu avisés et ce déclenchant un financement hasardeux par des aides publiques de travaux inappropriés ?En outre, le Gouvernement a tablé sur un volume d’audits énergétiques à réaliser fondé sur des chiffres de 2018, obtenus à partir des proportions d’étiquettes F et G déterminées avec les anciens modes de calcul du diagnostic de performance énergétique. Cela devait représenter environ 4,8 millions de logements d’après les chiffres du Gouvernement de février 2021.La réalité est autre. Depuis novembre 2021, bon nombre de DPE ont été réalisés. SIDIANE a pu constater que le nombre de biens en étiquettes F et G est bien supérieur à celui estimé par le Gouvernement. Par conséquent, il faut mécaniquement s’attendre à une demande d’audits énergétiques plus forte que prévue. Et ce, sans même intégrer ce que nous disent les professionnels de l’immobilier : de plus en plus de propriétaires sont en train de mettre en vente les passoires énergétiques de leur patrimoine.Autant de facteurs qui vont accroître la demande en audits énergétiques sans que la filière soit en capacité d’y répondre quantitativement mais aussi qualitativement. Au risque d’entraîner une recrudescence des contentieux à leur propos, notamment entre vendeurs et acquéreurs de biens immobiliers, puis entre vendeurs et diagnostiqueurs immobiliers ayant réalisé les audits.Dans ce contexte, SIDIANE réitère fermement et solennellement le report de l’audit énergétique au 1e janvier 2023.
Il y a 3 ans et 42 jours

Seine-et-Marne : inauguration de la passerelle du pont de Valvins

Déjà accessible au public depuis la rentrée 2021, la nouvelle passerelle du pont de Valvins, à Vulaines-sur-Seine, vient d’être inaugurée.
Il y a 3 ans et 42 jours

Avis défavorable pour le prolongement de la ligne 1 du métro dans le Val-de-Marne

La commission, désignée par le tribunal administratif de Melun et qui a rendu son rapport début mai à la préfecture du Val-de-Marne, considère que si l'objectif "présente bien un caractère d'intérêt général, la balance avantages/inconvénients de l'ensemble des critères penche incontestablement du côté des inconvénients que génèrerait un tel projet".Le projet prévoit la création d'un tunnel long de 5 km environ, de trois nouvelles stations (Les Rigollots, Grands Pêchers et Val-de-Fontenay) et d'un centre de dépannage des trains en arrière-gare sur la commune de Neuilly-Plaisance. L'objectif est de désenclaver plusieurs quartiers de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne et de réduire le bilan carbone de leurs habitants.La commission estime que le projet est à la fois trop onéreux (1,7 milliard d'euros), que les travaux ont déjà pris du retard, qu'il porte atteinte à l'environnement. Elle pointe du doigt aussi le risque d'inondation lié à la proximité d'une nappe phréatique."Nous allons regarder les conclusions du commissaire enquêteur et y répondre pour que ce projet puisse se faire", a indiqué à l'AFP un porte-parole d'Ile-de-France Mobilités (IDFM).Pour l'autorité régionale des transports, "ce projet est vital car il permet de désenclaver l'est de Vincennes, le sud de Montreuil et Fontenay-sous-Bois en manque de transports en commun"."Il s'agit d'un véritable choc pour les élus de ce secteur et pour les milliers de personnes qui soutiennent ce prolongement et attendent des solutions à leurs difficultés de déplacement dans un contexte d'urgence climatique", a réagi le groupe communiste au conseil régional, demandant qu'IDFM inscrive la question à l'ordre du jour de son prochain conseil d'administration, le 25 mai.Les villes qui seraient desservies par ce projet sont déjà connectées avec les RER A et E, et à terme avec la ligne 15 du métro du Grand Paris et le prolongement du tramway T1, remarque la commission d'enquête.La ligne 1 devrait néanmoins transporter quelque 95.000 voyageurs supplémentaire par jour avec le prolongement envisagé. Les travaux étaient prévus pour être réalisés entre 2028 et 2035.Ce projet agite l'Est parisien depuis plusieurs mois, en confrontant partisans des transports en commun aux défenseurs d'arbres centenaires.L'enquête publique a été organisée du 31 janvier au 2 mars dans le XIIe arrondissement de Paris, ainsi qu'à Vincennes, Fontenay-sous-Bois, Montreuil et Neuilly-Plaisance."Bras d'honneur"Pour l'autorité régionale des transports, "ce projet est vital car il permet de désenclaver l'est de Vincennes, le sud de Montreuil et Fontenay-sous-Bois en manque de transports en commun".Le dossier porté avec la RATP envisage la construction de trois nouvelles stations (Les Rigollots, Grands-Pêchers et Val-de-Fontenay) et d'un centre de dépannage des trains en arrière-gare sur la commune de Neuilly-Plaisance.L'idée est de desservir directement des quartiers densément peuplés, un peu à l'écart du RER A, et de connecter la ligne 1 au pôle de Val-de-Fontenay avec les RER A et E, la ligne 15 du métro du Grand Paris et le prolongement du tramway T1.IDFM et la RATP attendent 95.000 voyageurs par jour sur ce prolongement à son ouverture, espérée à l'horizon 2035.Le projet agite l'Est parisien depuis plusieurs mois, en confrontant partisans des transports en commun aux défenseurs d'arbres centenaires. Pétitions, manifestations et (contre-)mobilisation citoyenne ont animé l'enquête publique, organisée du 31 janvier au 2 mars."Il s'agit d'un véritable choc pour les élus de ce secteur et pour les milliers de personnes qui soutiennent ce prolongement et attendent des solutions à leurs difficultés de déplacement dans un contexte d'urgence climatique", a réagi mardi le groupe communiste au conseil régional."On prend acte de cet avis mais on le prend comme un bras d'honneur fait aux habitants de nos quartiers et plus généralement de l'Est parisien", a dit à l'AFP Gaylord Le Chequer, premier adjoint au maire de Montreuil, regrettant que la commission n'ait pas délivré au moins un avis favorable avec des réserves sur certains aspects permettant de continuer à travailler sur le projet."Il y a quelque chose de totalement anachronique", a-t-il ajouté, jugeant que la commission d'enquête appelle de fait "les habitants des quartiers populaires à continuer d'utiliser les voitures à l'heure où le prix de l'essence est en train de flamber", alors qu'aucune alternative n'est proposée "si ce n'est s'entasser dans des bus".La ville de Neuilly-Plaisance, opposée à la construction d'un atelier sur son sol au-delà du terminus envisagé, a de son côté salué "une première victoire".
Il y a 3 ans et 42 jours

Pyrénées-Atlantiques : à Saint-Jean-de-Luz, la construction du parking de l’îlot Foch est lancée

Les travaux de construction du nouveau parking souterrain de l’îlot Foch ont été lancés dans le courant du premier trimestre 2022.
Il y a 3 ans et 42 jours

Oise : inauguration des travaux de sécurisation sur la RD 616 à Fouquenies

La ville de Fouquenies a réaménagé une partie de la RD 616 pour sécuriser le passage des usagers.
Il y a 3 ans et 42 jours

A Lyon, le siège de Framatome, par AFAA Architecture

L’agence lyonnaise AFAA (Marc Favaro, Anne-Sophie Rigal, Philippe Audart) a livré en 2021 à Lyon (Rhône) le Campus Workin’Park, nouveau siège de Framatome. L’ouvrage de 27 500m², réalisé pour un coût de 25M€ (CoGV maître d’ouvrage) est structuré autour d’un grand jardin intérieur de 5 000 m², soit la superficie d’un parc urbain, qui structure l’ensemble […] L’article A Lyon, le siège de Framatome, par AFAA Architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 42 jours

Alpes-Maritimes : l’avenue Monte-Carlo à Cannes a été réaménagée

La ville de Cannes a entrepris des travaux sur l’avenue Monte-Carlo pour sécuriser et améliorer la rue et ses alentours.
Il y a 3 ans et 42 jours

LES TERRES DÉPLACÉES de la métropole parisienne, par ANNE-MARIE FILAIRE

Depuis plus de vingt ans, Anne-Marie Filaire s'intéresse au paysage et aux frontières, souvent bouleversées par les conflits. En 2018, la photographe a entamé un travail consacré aux terres excavées de la métropole parisienne, notamment pour la création des quatre lignes de métro du Grand Paris Express dont les gares doivent surgir […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 42 jours

Jeudi webinaire : Ruralité et Hameaux Légers : une expérience d’habitat écologique, réversible et collaborative – Maud Delacroix

Le contexte réglementaire et financier nécessite de développer une offre d’habitat qui soit à la fois accessible réversible, écologique, solidaire, et qui contribue à la vitalité des territoires, notamment ruraux. Développer un hameau léger est une solution qu’il peut être intéressant d’étudier.  L’association Hameaux Légers s’engage depuis 2017 à proposer une offre alternative sur le […]
Il y a 3 ans et 42 jours

LA RECONSTITUTION D'UNE ICÔNE MODERNE - Livre

Devenue musée, la villa E-1027, à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), offre désormais au visiteur la totalité de la conception avant-gardiste de ses auteurs, la designer Eileen Gray (1878-1976) et l'architecte Jean Badovici (1893-1956). Edifice, mobilier et jardin ont été restitués dans leur état d'origine de 1929. Remarquable […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 43 jours

La Courneuve veut faire peau neuve

Commune populaire de deuxième ligne de la banlieue nord parisienne, l'ancien village maraîcher s'est développé au fil des décennies par une accumulation de constructions disparates, qui se sont agglomérées pour former une ville sans cohérence globale, ni véritable centralité.Aux gigantesques usines nées depuis la fin du XIXe siècle attirées par la disponibilité de terres et la proximité d'une gare du chemin de fer Paris-Soissons, les pouvoirs publics du milieu du XXe ont juxtaposé les immenses barres d'immeubles de la cité des 4.000, projet emblématique de l'échec de la politique des grands ensembles.À cela s'ajoutent les balafres de deux autoroutes - l'A1 et A86 - et de voies ferrées qui traversent la ville de part en part, une grande zone d'activité et un parc départemental qui mangent près des deux tiers du territoire de la commune de 45.000 habitants.Mais avec la désindustrialisation et les fermetures d'usines, des emprises se libèrent désormais en plein coeur de ville et offrent à La Courneuve l'opportunité d'un relooking."Pendant trente ans, nous avons été dans la réparation de la ville", déclare à l'AFP son maire (PCF) Gilles Poux, aux commandes de La Courneuve depuis 1996, "là nous avons la possibilité de la penser, de la projeter, avec la volonté de s'appuyer sur ses racines".Projet le plus notable: la création d'un centre-ville, entre la mairie et la gare du RER B. Celui-ci était rendu jusqu'ici impossible par une usine métallurgique de cinq hectares, accolée à l'hôtel de ville, et dont la présence entravait le développement urbain depuis plus d'un siècle.Or cette dernière a fermé ses portes en 2018. Elle a laissé derrière elle d'impressionnantes halles-cathédrales désaffectées, aux ponts roulants encore en place, dont la destruction doit débuter sous peu.Nouveau visageD'ici le début de la prochaine décennie devraient notamment s'élever à cet emplacement un millier de logements, des ateliers d'artistes, un lieu de culte, un mail piéton et une école. L'investissement est estimé à 30-35 millions d'euros, indique le maire.Il y a "une volonté de faire de la ville avec tout ce que cela comporte: de l'habitat, des espaces de respiration, mais aussi de la petite activité, du commerce et de la connexion entre les quartiers pour sortir de ces ruptures urbaines", décrit Gilles Poux.Autre friche monumentale, autre chantier. Usine incontournable de La Courneuve, dont sont issus plusieurs de ses maires, Babcok fabriquait des chaudières sur un grand site du sud de la ville, jusqu'à son arrêt d'activité il y a quelques années.Le départ de l'entreprise a laissé à l'abandon d'immenses halles industrielles en briques, qui servent aujourd'hui principalement aux amateurs d'exploration urbaine et aux graffeurs. Celles-ci vont désormais être réhabilitées pour convertir l'ancienne usine en lieu de vie et de culture.Y sont prévus un cinéma, une halle événementielle, des galeries d'art, une école des métiers de la culture, un espace d'activités sportives, du coworking, etc. L'ensemble devrait voir le jour autour de 2025."La culture et la valorisation du patrimoine doivent être au centre du projet. Il faut ancrer ce site dans son environnement proche (...) et en même temps il a le potentiel pour avoir un rayonnement métropolitain", estime Emmanuelle Pouchard, directrice du développement urbain et du logement de la municipalité.En parallèle, La Courneuve doit achever au cours des prochaines années la rénovation urbaine de la cité des 4.000, débutée... au mitan des années 1980.Les destructions d'immeubles permettent un réaménagement des espaces, avec la création d'allées, de terrains de sport ou l'installation d'échoppes, afin de créer des quartiers davantage à taille humaine. Le dernier des "monstres", ces interminables barres de logements qui symbolisaient les "4.000", doit tomber autour de 2025-2026."D'ici dix ans ou quinze ans, la ville aura en partie changé de visage et a priori la situation sera vraiment améliorée"", prédit Emmanuelle Pouchard. Mais "il faut se battre pour que ces améliorations bénéficient bien aux habitants du territoire", et non ne les excluent, prévient-elle.
Il y a 3 ans et 43 jours

A Paris, les écologistes appellent Hidalgo à "préserver tous les arbres"

La "politique de végétalisation ambitieuse" réclamée par les les élus EELV et apparentés implique "non seulement de planter massivement des arbres en pleine terre mais également de préserver tous les arbres existants", écrivent-ils dans une lettre rédigée mercredi.Le groupe écologiste demande rendez-vous à Emmanuel Grégoire et Christophe Najdovski, les adjoints (PS) à l'urbanisme et à la végétalisation de l'espace public, pour rediscuter des projets de réaménagement des abords de la Tour Eiffel et de la Porte de Montreuil, ainsi que de tous "les programmes d'abattages prévus dans le cadre des projets urbains de la Ville de Paris".Prévu dans le grand projet de réaménagement "OnE" de la perspective entre le Trocadéro et le Champ-de-Mars, l'abattage programmé d'une vingtaine d'arbres, dont certains centenaires, a suscité en quelques jours une levée de bouclier sur les réseaux sociaux.La pétition lancée par l'association France Nature Environnement (FNE) Paris et relayée par plusieurs personnalités, dont le journaliste Hugo Clément, a réuni plus de 120.000 signatures, amenant la mairie à renoncer samedi à l'abattage d'arbres centenaires, puis lundi à tout abattage sur le site.Ces abattages devaient permettre la construction de bagageries pour les visiteurs et de locaux pour les employés de la Tour Eiffel. Un projet que le Conseil de Paris avait validé en février avec les voix des écologistes, en échange de plusieurs concessions dont un moratoire sur la réfection contestée du Champ-de-Mars."On va revoir le projet en conséquence", a indiqué mercredi l'entourage d'Anne Hidalgo à l'AFP, alors que FNE Paris, qui organise dans la soirée une conférence de presse sur place, souligne que les "permis sont délivrés" et réclame son "abandon".Quelques jours plus tôt, l'association avait dénoncé l'abattage de 76 arbres dans l'est parisien, Porte de Montreuil, objet d'une autre grand projet de réaménagement de la mairie où, selon FNE Paris, 174 arbres supplémentaires sont menacés.Ces derniers mois, les écologistes, présents dans l'exécutif d'Anne Hidalgo mais qui n'hésitent pas à s'allier avec la droite contre elle sur des sujets d'urbanisme, ont obtenu la remise à plat d'un projet de grandes tours en front de Seine (XIIIe), ainsi qu'une réécriture plus verte, moins dense et sans grandes tours du futur quartier de Bercy-Charenton (XIIe).De son côté, le groupe Changer Paris, composés d'élus républicains, centristes et indépendants, regrette, dans un communiqué, que la mairie de Paris "continue d'avancer sur son projet d'aménagement Trocadéro Tour Eiffel comme si de rien n'était" et estiment que "le projet OnE doit être abandonné".
Il y a 3 ans et 43 jours

Françoise Despret réélue à la tête de la CNATP

CARNET-NOMINATION. L'organisation professionnelle de défense des artisans du paysage et des travaux publics (CNATP) garde sa cheffe de fil pour encore deux ans. Elle a profité de cette nomination pour émettre des propositions aux pouvoirs publics à l'approche des élections législatives.
Il y a 3 ans et 43 jours

Archipel : Nicolas Reymond – Architecture & Urbanisme (NRAU)

A la Galerie d’Architecture à Paris, l’exposition Archipel présente dix ans de production de l’agence NRAU. Jusqu’au 18 juin 2022. Une production mêlant logements collectifs et études urbaines, focalisée autour des enjeux de la ville dense. Dans une approche transversale, les projets sont croisés et mis en résonance afin d’en extraire les thèmes structurants. Lieux, […] L’article Archipel : Nicolas Reymond – Architecture & Urbanisme (NRAU) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 43 jours

Le gouvernement dévoile une liste de 126 communes prioritaires face à la menace de l'érosion côtière

Avec le recul du trait de côte sur environ un cinquième du littoral français (hors Guyane) selon l'indicateur national de l'érosion côtière, la loi Climat et Résilience de 2021 prévoit de nouvelles dispositions pour les communes en première ligne face à la montée du niveau de la mer et la multiplication des tempêtes et des submersions marines.Les maires devront réaliser des cartes du risque de recul du littoral à 30 ans et 100 ans, carte qui servira de base à de nouvelles règles d'aménagement du territoire, allant jusqu'à des interdictions de construire.Dans un premier temps, 126 communes sont concernées, en métropole et dans les Outre-mer, selon la liste publiée samedi au Journal officiel, qui sera révisée au moins tous les neuf ans. La majorité sont situées sur les côtes atlantique et de la Manche (notamment 41 en Bretagne, 16 en Normandie, 31 en Nouvelle-Aquitaine)."Ces 126 soi-disant prioritaires sont ridicules par rapport aux 864 communes menacées", regrette auprès de l'AFP Elodie Martinie-Cousty, de l'ONG France Nature Environnement.Selon les chiffres officiels, 864 communes sont "plus particulièrement vulnérables" aux submersions marines, phénomènes d'inondation temporaire des zones côtières par la mer, notamment lors des tempêtes, qui vont augmenter avec la hausse du niveau de la mer provoquée par le réchauffement climatique. Et 1,5 million d'habitants vivent dans ces zones inondables littorales.Mais "on a laissé beaucoup trop construire sur le littoral" et les nouvelles dispositions "ne sont pas adaptées aux enjeux", estime Elodie Martinie-Cousty.Celles des 126 communes n'ayant pas encore de "plan de prévention des risques littoraux" devront réaliser la cartographie de l'évolution du trait de côte à 30 et 100 ans."Ca m'intéressait de connaître les points de vulnérabilité de la commune et de pouvoir dire à la population +attention on est sur des zones très sensibles+", commente le maire de Trégastel (Côtes d'Armor) Xavier Martin, saluant le financement par l'Etat de 80% du coût de ces cartographies qu'il voit comme un outil pour "anticiper le risque"."Si on dit qu'on rénove (le centre-ville) et que dans 20 ans il est sous les eaux, est-ce que c'est utile de le rénover aujourd'hui, est-ce qu'il ne faut pas réfléchir à le voir autrement ?", dit-il à l'AFP. Relocalisations ?Dans les zones exposées à l'horizon de 30 ans, les nouvelles constructions seront interdites, mais avec des exceptions pour l'extension de bâtiments existants ou l'installation de services publics et de nouvelles activités économiques nécessitant la "proximité immédiate" de la mer.Les zones à l'horizon 100 ans restent constructibles, avec à terme une obligation de démolition quand la menace se rapprochera.Pour permettre aux autorités locales de lancer ce nouvel aménagement du territoire, une ordonnance publiée début avril précise les moyens d'acquisition par les pouvoirs publics de biens menacés et crée un nouveau type de bail octroyé par l'Etat ou les communes pour des terrains, locaux commerciaux ou encore parcs de loisirs dans la bande concernée (bail de 12 à 99 ans avec résiliation anticipée en fonction de l'érosion).Mais l'Association nationale des élus du littoral regrettent certains "flous juridiques" qui "laissent présager de nombreux contentieux, susceptibles de nuire à l'atteinte des objectifs affichés".Certains responsables locaux s'interrogent aussi sur les nouvelles contraintes imposées aux plans locaux d'urbanisme et pointent du doigt des questions de financement."Les avancées qui découlent (de l'inscription sur la liste) en restent principalement au niveau du porté à connaissance du risque", estime Vincent Bawedin, chargé de la gestion du trait de côte à la Communauté de communes des Grands Lacs, qui inclut la commune côtière de Biscarosse (Landes). Il s'inquiète du financement de la relocalisation des biens menacés."Des questions se posent sur qui prend en charge le déplacement de la population des habitations touchées", ajoute Pascal Laporte, adjoint à l'urbanisme à Plérin (Côtes d'Armor), notant également le problème de "dépréciation des biens" dans la bande menacée.
Il y a 3 ans et 43 jours

La Fédération des Ascenseurs dévoile les chiffres 2021 de la profession

Alors que l’actualité est marquée par les premières fortes conséquences de l’inflation et des pénuries, la Fédération a présenté, à l’occasion de son Assemblée générale annuelle il y a quelques jours, le bilan de l’activité des professionnels de l’ascenseur.Un secteur qui maintient son dynamisme mais qui doit faire face aux difficultés de recrutement que connaissent bon nombre d’entreprises ;La nécessité d’investir dans la rénovation et la modernisation du parc, afin de garantir la sécurité et l’accès de tous les Français à leur logement, en habitat collectif ou individuel ;L’engagement de la profession dans le dialogue avec les pouvoirs publics pour (re)placer le logement au centre des décisions en cours et à venir, avec un focus sur l’accompagnement de nos concitoyens dans leur choix privilégié de bien vivre et vieillir chez eux.« A l’occasion des élections régionales et départementales en 2021 et des élections régionales et départementales en 2021 et des élections présidentielles en 2022, la Fédération a mené une vaste opération d’interpellations des décideurs, élus et équipes de campagne, afin de partager une série de constats, réflexions et propositions convergeant autour de la thématique de la verticalité en faveur d’une ville et d’une vie plus accessible pour tous. Si le Gouvernement planche actuellement sur la mise en place MaPrimeAdapt’ et un éventuel élargissement du dispositif MaPrimeRénov’, le secteur de l’ascenseur veut aller encore plus loin, avec notre proposition de MaPrimeRenov’Ascenseurs pour rénover le parc vieillissant. Nous constatons depuis 2-3 ans un effet de tassement dans le marché de la modernisation, et cela a de vraies conséquences pour la sécurité et le quotidien des Français. C’est un enjeu incontournable, constaté sur le terrain par nos professionnels, et qui mérité une action publique forte. MaPrimeRenov’Ascenseurs va dans le sens de ce soutien attendu par les Français » - Philippe Boué, Président de la Fédération des AscenseursLes chiffres clés 2021 de la Fédération des Ascenseurs 177 adhérents (90% du secteur)17 000 salariés+ 600 000 ascenseurs dans le parc français2,57 milliards d’euros de Chiffre d’affaires (+ 6% par rapport à 2020)218 millions d’euros de ventes pour moderniser le parc existant (- 3% par rapport à 2020)12 600 ventes d’appareils neufs (+ 0,8 % par rapport à 2020)
Il y a 3 ans et 43 jours

A Dijon, mise en scène du métal déployé par Ferrand-Sigal

L’agence Ferrand-Sigal architectes et associés a livré en 2015 un ensemble immobilier pour la ville de Dijon (Côte-d’Or). Une vitrine du savoir-faire de Métal Déployé allant du brise-soleil à l’habillage d’escalier. Créée à Lyon en 1986 par Michel Ferrand et Philippe Sigal, anciens collaborateurs d’Alain Sarfati à l’A.R.E.A., l’agence a livré en 2015 la restructuration […] L’article A Dijon, mise en scène du métal déployé par Ferrand-Sigal est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 43 jours

Maison Empreinte : bilan et retour d’expérience d’un chantier pas comme les autres

Pour réinventer la construction, la force de l’innovation collectiveEmpreinte a été lancé par ERB, Entreprise Générale du Bâtiment située à Chalones (49), en septembre 2020. Dès les premiers mois, le collectif a bousculé les codes du secteur.« Pour repenser l’habitat, Empreinte a misé dès la conception sur le collectif : les partenaires se sont réunis pour questionner les processus traditionnels du secteur et faire gagner en performance le déploiement des expertises de chacun. Une étape décisive qui reste aujourd’hui une innovation méthodologique inédite » relève Michel Ballarini - DG d’Alter, aménageur de l’écoquartier des Echats III de Beaucouzé, dans lequel a été construite la maison.Le chantier a été lancé au printemps 2021 et a été ouvert aux professionnels du secteur comme au grand public, pour permettre une appropriation la plus large possible et de la démarche. Plus de 1000 visiteurs s’y sont rendus.« Empreinte a voulu réunir les acteurs qui partagent l’envie de repenser les impacts de la construction et de l’habitat. Ce premier chantier a été un démonstrateur, un test grandeur réelle de méthodologies, de technologies et de déploiement de matériaux. Il nous a montré que changer nos manières de construire était possible, et qu’ensemble ces changements nous font gagner en performances » explique Thomas Grenouilleau, président d’ERB et porteur du projet Empreinte.Le chantier s’est terminé en mars 2022, permettant de partager un premier retour d’expérience.Penser l’empreinte globale de l’habitatLe projet Empreinte s’est concentré sur quatre grands axes de travail : l’innovation collective, l’intégration du numérique, l’économie circulaire et la place de l’habitant. C’est ainsi l’empreinte globale de la construction, des chantiers et de l’habitat sur l’environnement qui a été repensée« L’innovation pour l’innovation n’a pas d’intérêt en soi. Nous avons fait en sorte que les différentes opportunités ouvertes par le numérique, comme la réalité 3D ou l’impression additive, ou par les matériaux sélectionnés permettent d’arriver à une amélioration globale de l’empreinte de la maison sur l’environnement, tant sur le plan de la gestion des déchets, que de la consommation énergétique ou que de son insertion dans l’écosystème du quartier » poursuit Thomas Grenouilleau.Par exemple, le chantier a permis de tester l’industrialisation sur site : au lieu de fabriquer en usine et d’assembler ailleurs, les robots sont venus sur le chantier pour monter les murs en impression additive (impression 3D). Une technique qui permet aussi de limiter le gaspillage de matière, calculée au plus près des besoins.L’étape de sélection des matériaux a cherché à privilégier les propositions qui répondaient à la fois à la démarche d’innovation durable et aux besoins établis par les études d’ingénierie. Une sélection pragmatique qui a permi de rassembler des matériaux biosourcés (argile, liège, bois…) mais aussi issus de l’économie circulaire (granulats, peinture…). La structure est faite en mousse PET issus de bouteilles recyclées, dans laquelle a été coulé du béton bas carbone.Une nouvelle étape pour la révolution de la constructionCe chantier hors norme a d’abord été un laboratoire, un terrain dédié à la révolution que doit opérer le secteur de la construction pour rester en phase avec les enjeux qui s’imposent à elle. 20% des émissions de carbone proviennent en effet du secteur, qui doit faire face à une demande sans cesse croissante.« ERB a proposé de mettre à notre disposition la maison Empreinte. Nous réfléchissons à en faire un espace dédié à la transition écologique et à toutes les questions que celle-ci soulève. Cela nous semble être dans la continuité de la dynamique lancée par le collectif » avance Yves Colliot, Maire de Beaucouzé.Les solutions validées par ce premier chantier peuvent dès aujourd’hui être isolées, pour fournir des briques technologiques répondant aux problématiques de chantiers plus conventionnels.Pour Empreinte, le défi est maintenant de poursuivre l’expérimentation collective.« Commercialiser la maison ou la refaire ne nous intéresse pas. Ce que nous cherchons c’est continuer à faire encore mieux, à trouver de nouvelles pistes de solutions pour proposer des modes de construction toujours plus positifs pour l’environnement, tout en étant raisonnable économiquement. Le prochain objectif que nous avons est de déployer une solution d’impression additive des murs à base de terre crue, excavée sur le chantier ; potentiellement, cela permettrait de réunir en une étape technologie numérique, industrialisation sur site, matériaux biosourcés et économie circulaire tout en validant les standards d’isolation thermique » s’enthousiasme Thomas Grenouilleau.Une innovation qui demanderait environ deux ans de R&D, pour laquelle les ouvertures potentielles sont déjà prometteuses.
Il y a 3 ans et 43 jours

À Pont-de-l'Arche, une nouvelle peau low-tech pour le gymnase, par ACAU

Depuis plus de vingt ans, Anne-Marie Filaire s'intéresse au paysage et aux frontières, souvent bouleversées par les conflits. En 2018, la photographe a entamé un travail consacré aux terres excavées de la métropole parisienne, notamment pour la création des quatre lignes de métro du Grand Paris Express dont les gares doivent surgir […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 43 jours

Politique environnementale : Une approche globale pour des résultats probants

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine KP1 affiche ses ambitions à l’horizon 2031 : réduire de moitié son impact carbone. [©KP1] Lorsque l’on découvre la dernière unité de production de KP1, située à Vernouillet, à proximité de Dreux (28), on est d’abord frappé par la netteté, la lisibilité et la propreté des lieux. L’implantation des différentes zones : coffrage, armature, coulage, étuvage, stockage… est conçue pour optimiser les circulations, les approvisionnements et la maintenance. Le tout dans une suite logique d’enclenchement des diverses tâches. Sur ce site comme sur les autres unités du groupe, la question environnementale est au cœur des préoccupations. Un travail de fond engagé depuis plusieurs années et à différents niveaux. En toute logique, KP1 tient à communiquer sur ces sujets, à une époque où il est de bon ton de dénigrer le matériau “béton”. Le fait de proposer des systèmes préfabriqués en béton précontraint représente déjà, à la base, un argument fort : moins de béton et moins d’acier impliquent donc moins de carbone. L’ambition affichée par KP1 est de réduire de 50 % son impact CO2 à l’horizon 2031. Cet objectif répond aux évolutions sociétales en matière d’empreinte carbone. Et va au-delà des exigences fixées par le calendrier de la RE 2020. L’implantation géographique des différentes unités, qui assure des parcours de livraison réduits, va aussi dans le bon sens. Le site KP1 de Vernouillet (28) se distingue par sa netteté, sa lisibilité et sa propreté. [©ACPresse] « L’approche systèmes constructifs préfabriqués que nous prônons depuis des années prend aujourd’hui tout son sens avec la RE 2020 », annonce Florent Goumarre, directeur marketing de KP1. Pour anticiper les exigences de la RE 2020, qui se déploie par paliers réguliers depuis le 1er janvier 2022, les équipes de KP1 travaillent sur le développement de systèmes préfabriqués bas carbone. Leur ambition : accompagner les prescripteurs et les entreprises de gros œuvre, en proposant pour leurs chantiers des solutions à la fois concrètes, performantes, économiques et ne bousculant pas les habitudes de mises en œuvre. Quelques exemples, parmi une gamme très fournie, démontrent de manière concrète ce défi. L’atout du recyclage Le recyclage et la préservation des ressources est aujourd’hui au centre de chaque stratégie de développement. Ceci est très vrai chez KP1, comme le rappelle Florent Goumarre, commençant sa démonstration avec les aciers. « Aujourd’hui, 68 % des aciers que nous utilisons sont issus de matières recyclées. Notre objectif est d’atteindre les 100 %. Nous travaillons aussi à limiter et à réemployer nos rebuts, ainsi qu’à réduire les coûts environnementaux liés à notre process industriel, comme l’étuvage, l’éclairage, les sources d’énergie… » L’entrevous EMR est issu des travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’entreprise CPA Recyclage. [©KP1] Autre exemple, le plancher “Silence”, constitué de poutrelles, d’entrevous et de rupteurs, est 30 % moins impactant au niveau environnemental que son équivalent en dalle pleine. Dans la même veine, le nouvel entrevous EMR, constitué à 100 % de matière issue du recyclage et destiné aux planchers sur vide sanitaire, est le fruit de travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’industriel CPA Recyclage. Cette solution affiche un poids carbone de 1,76 kgeqCO2/m2 de plancher, soit trois fois moins qu’un système traditionnel. Elle vient compléter la gamme EcoVS actuelle, qui intégré déjà une part de matière recyclée… Ainsi, entre l’EMR et l’EcoVS, ce sont 40 M de bouteilles plastiques qui sont recyclés chaque année. Pour diminuer au maximum son impact carbone, KP1 a fait aussi le choix du circuit court, car 30 km séparent le lieu de recyclage situé à Pont-d’Ain, dans l’Ain, du site de production des entrevous EMR. Enfin, la plupart des chutes peuvent être réutilisées. Ce qui aide à fortement limiter les déchets de chantier. Une démarche globale Toujours dans cette logique de réduction de l’empreinte carbone, la gamme baptisée “Impakt” est composée d’entrevous 100 % en matière recyclée, d’une prédalle à impact réduit et, prochainement, d’un prémur développé avec le ciment H-UKR (0 % clinker), fourni par Hoffmann Green Cement. « Nous allons plus loin aujourd’hui, en explorant de nouveaux ciments, qui permettront d’atteindre encore de meilleures performances structurelles et environnementales », reprend Florent Goumarre. La prédalle Impakt, un des produits phares de la gamme éponyme. Elle présente un poids carbone de 16 kgeqCO2/m2, soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard. [©KP1] Cette gamme présente comme atout premier de réduire l’empreinte environnementale de tous les types de bâtiments, qu’ils soient résidentiels collectifs, tertiaires, établissements scolaires et de santé, équipements publics… Les prédalles atteignent un poids carbone de 16 kgeqCO2/m², soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard évaluée à 24 kgeqCO2/m². Ce résultat est obtenu par la technologie du béton précontraint, qui permet d’utiliser la juste quantité de matière (acier et béton), tout en garantissant des caractéristiques techniques performantes. De plus, ce résultat est lié à l’emploi du ciment CEM II à plus faible teneur en clinker (environ 80 %), comparativement au ciment CEM I (> 95 %) utilisé d’habitude en préfabrication.  Des sites en constante évolution Fort de plusieurs années de travaux, KP1 a des rejets neutres dans les sols, l’air et l’eau. Située en banlieue lyonnaise, l’usine de Grigny est l’une des illustrations concrètes de cette stratégie industrielle, déclinée sur l’ensemble des sites du groupe. Cette unité vient de se doter d’un nouveau silo, qui accueille le ciment bas carbone de la nouvelle prédalle. De plus, elle vient d’optimiser son système de traitement des eaux usées. Responsable sécurité/qualité/environnement du site de Grigny, Adeline Ravaux détaille cette installation nouvelle : « cet investissement d’environ 50 000 € est l’un des éléments de la démarche environnementale engagée à tous les niveaux ». Ce projet a permis de rénover en profondeur les équipements : filtres-presses, armoire de commande, station pH, canalisations souterraines. Station de traitement des eaux de process du site KP1 de Grigny (69). [©KP1] Après avoir nettoyé les machines qui ont servi à fabriquer les différents produits de la gamme, les eaux usées sont récupérées directement via un canal. Dans un premier temps, les eaux sont séparées des granulats grâce à une vis sans fin. Elles sont ensuite collectées dans une piscine sous agitation permanente, afin d’en améliorer le retraitement. Etape suivante, les eaux sont pompées vers un filtre-presse, qui a pour fonction d’éliminer les matières en suspension. Pouvant être chargées en hydrocarbure, les boues sont récupérées sous l’installation dans une benne étanche, qui est acheminée chez un sous-traitant à des fins de traitement. Les eaux enfin clarifiées sont dirigées vers une cuve à traitement pH, l’injection d’acide sulfurique permettant de ramener le pH 12 à un pH neutre (de l’ordre de 7). Et la responsable QSE de conclure : « les eaux ainsi neutralisées sont renvoyées dans le milieu naturel, en l’occurrence le Rhône situé à proximité de l’usine ». Gérard Guérit Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 43 jours

Achères-sur-Seine Aval : Minutieux pétales

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Capremib a été mandaté pour préfabriquer 638 pétales pour couvrir les 11 nouveaux digesteurs anaérobiques de la station d’épuration d’Achères-sur-Seine Aval. [©Capremib] La station d’épuration d’Achères-sur-Seine Aval, située à Saint-Germain-en-Laye (78), fait peau neuve. Installé sur 800 ha, le site gère les eaux usées de près de 6 M d’habitants, avec une capacité de traitement de 1,5 Mm3/j. Orchestrée par le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap), la station a été mise en service au début des années 1940. Afin de répondre à l’accroissement des besoins, mais aussi de rendre plus conforme le site d’un point de vue environnemental, un plan de modernisation est en cours sur une période d’une dizaine d’années. Ainsi, le projet couvre l’extension des ouvrages de biofiltration existants et la création de nouveaux équipements de traitement. Avec notamment deux unités de production de biogaz, sous la houlette du groupement de génie civil Demathieu-Bard, Chantiers Modernes et Sogea. Cette nouvelle production permettra de couvrir 60 % des besoins énergétiques de l’usine grâce au biogaz généré. A savoir, le chauffage des locaux, le conditionnement thermique des boues, la production d’air pour la file bio et le chauffage des digesteurs. Il se compose de l’unité Nord avec cinq digesteurs anaérobiques [Lire encadré] et l’unité Sud qui en compte six. Ces 11 réservoirs de 32 m de diamètre et 25 m de hauteur sont recouverts d’une coupole constituée de 58 pétales en béton armé. Pour une meilleure gestion du triptyque économique/stockage/mise en œuvre, le groupement a opté pour la préfabrication des 638 pétales et 11 vasques de trop-plein (soit 220 t d’acier et 1 850 m3de béton). Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 43 jours

Amexso lance une nouvelle gamme de pergolas

Une gamme de pergolas sur mesure qui répond à toutes les envies et à tous les budgetsCette gamme de pergolas, basée sur 4 produits permet plus de 100 combinaisons ! Entièrement sur mesure, les utilisateurs finaux peuvent personnaliser leurs pergolas : couleur, choix de la toiture, option protection de toiture solaire, option stores latéraux et de façade, option éclairage LED… et couvrir ainsi de multiples besoins.La pergola à toiture fixeLa pergola jardin d’hiverLa pergola rétractable à toile enrouléeLe carportDe fabrique 100% française made in Maine-et-Loire, 100% en aluminium, chacun des produits a été conçu pour non seulement se protéger du soleil et des intempéries mais aussi pour maintenir la luminosité de la pièce intérieure.Apporter de nouvelles perspectives de développement aux menuisiers indépendants grâce à une offre de pergolas complèteGrâce à cette gamme de pergolas, Amexso apporte la solution aux menuisiers indépendants pour proposer des produits de haute qualité, pérennes et avec de forts bénéfices.Par ailleurs, les menuisiers indépendants bénéficient :d’un partenariat SANS engagement ni redevancedes produits SUR MESURE, en PRET A POSERde la garantie d’une assistance technique, dès la réalisation du devis et jusqu’à la posede produits boosteurs de chiffre d’affairesde projets clés en main
Il y a 3 ans et 43 jours

Marché énergie , infographie de la consommation d’électricité : dans quelles villes françaises consomme-t-on le plus ?

Consommation par habitant et par ville d’électricité en France L’électricité représente 25% de la consommation énergétique en France. Elle s’élève à 2.223kWh par personne et par an. À partir des données publiées par l’agence ORE (Opérateurs de Réseaux d’Energie), d’Enedis et de l’Insee pour les données sur la population française, il est possible d’établir une infographie de l’électricité en France pour […]
Il y a 3 ans et 44 jours

Infographie de la consommation d'électricité : dans quelles villes françaises consomme-t-on le plus ?

Consommation par habitant et par ville d'électricité en FranceConsommation d'électricité par habitant : 2.223kWh/anLes villes qui consomment le plus en France : Aix-en-Provence, Bordeaux, NiceLes villes qui consomment le moins en France : Saint-Étienne, Rennes, MulhouseLes conclusions :Cette disparité peut être liée à une électrification des usages qui varie d'une ville et/ou d'une région à l'autre, ainsi qu'à des investissements dans les solutions d'isolation plus ou moins élevés (grâce au dispositif MaPrimeRenov').À noter :Concernant l'électrification des usages que certaines villes ont des usages du fioul et du gaz encore importants ce qui réduit leur consommation d'électricité par habitant.Ce qu'il faut anticiper : Les actions du gouvernement en terme de renouvellement d'équipements incitent à se tourner vers des équipements de plus en plus électriques. Il faut donc prévoir dans les années à venir une part plus importante de l'électricité dans notre consommation d'énergie versus les énergies fossiles (fioul, gaz, charbon…). Ce constat nous oblige à anticiper un accroissement de la consommation et donc de la production d'électricité qui nous sera nécessaire.Le top trois des villes qui consomment le plus ?Les trois villes qui consomment le plus en France sont Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice. Situées dans des régions aux hivers doux, ce résultat a de quoi surprendre. On consomme en effet davantage en hiver quand les températures sont au plus bas. Mais c'est sans compter les étés chauds. Lorsque les températures grimpent trop, les particuliers enclenchent la climatisation ou la ventilation.Or, les études montrent que 1°C de plus entraîne une hausse de consommation de 500MW. Ainsi lors des pics d'été, la consommation s'élève à 12.3kWh par habitant, soit 2 fois plus qu'en Île-de-France à la même saison.A contrario, les villes où l'on consomme le moins d'électricité sont Saint-Étienne (- 7°C en hiver), Rennes (ville très humide) et Mulhouse (climat semi-continental avec des chutes de neige fréquentes). Ce classement se vérifie à l'échelle de l'hexagone si l'on compare la consommation électrique par habitant dans plusieurs villes françaises :Fréjus (Var) : 3.15 MWh/habitantNarbonne (Occitanie) : 2.77 MWh/habitantLa Rochelle (Nouvelle-Aquitaine) : 2.08 MWh/habitantIssy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) : 2.05 MWh/habitantParis (Île-de-France) : 1.82 MWh/habitantNancy (Grand Est) : 1.83 MWh/habitantLille (Hauts-de-France) : 1.87 MWh/habitantLyon (Rhône) : 1.73 MWh/habitantPlusieurs hypothèses peuvent expliquer ces écarts de consommation. Si les régions les plus froides ne sont pas les plus grandes consommatrices d'électricité, c'est peut-être parce que dans le Nord, les particuliers utilisent encore leur vieille chaudière au fioul domestique.En revanche, si les régions du Centre-Val de Loire et de Normandie ont consommé la plus grande quantité d'électricité en 2021, c'est parce qu'elles sont aussi les plus équipées en chaudières électriques.La démographie jouerait aussi un rôle. En Occitanie par exemple, la population a augmenté de 10.3% entre 2006 et 2009 d'après l'Insee, ce qui justifierait une augmentation de la consommation de 9.5% sur la même période.Enfin, les Français sont thermosensibles, ce qui expliquerait leur comportement de chauffe. Cela explique que plus les températures baissent, plus les Français ont tendance à augmenter la température du chauffage.Le RTE (Réseau de transport d'électricité) estime d'ailleurs qu'une baisse de 1°C entraîne une hausse de consommation de 3,2% sur la période hivernale. Concrètement, cela correspond à une consommation supplémentaire de 24MW soit la consommation totale de Paris intra-muros.Sensibilité aux variations du thermomètreC'est dans les Hauts-de-France que l'on est plus sensible aux variations du thermomètre si l'on en croit les chiffres. En 2021, la consommation y a en effet augmenté de 7,3% sur l'année. Parallèlement, elle n'a augmenté que de 5,6% dans la région PACA.L'écart de consommation entre le nord et le sud de la France dépend très certainement aussi de la qualité de l'isolation des logements. Un logement moins isolé souffre davantage de déperditions de chaleur, il faut donc chauffer davantage pour compenser cette perte. D'ailleurs, dans les villes où le nombre de logements BBC (Bâtiment basse consommation) construits selon la RT 2012 est important, les factures d'énergie sont beaucoup moins élevées.Le type de logement importe plus que le nombre de personnesLes données fournies par la Commission de régulation de l'Énergie ont servi de base de calcul à la consommation moyenne d'électricité par personne et par an dans le secteur résidentiel en France. Pour le troisième trimestre 2020, elle s'élève à 2240kW, soit une moyenne de 6kW par jour.L'étude montre aussi qu'une personne supplémentaire dans un logement ne génère que 5 à 10% de consommation supplémentaire. En revanche, une pièce augmente la consommation électrique de 20%. Ce qui signifie que la consommation par personne n'est pas un critère suffisant.En effet, plus que le nombre d'occupants dans un logement, c'est sa taille qui explique la consommation électrique (nombre de pièces à éclairer et à chauffer), le nombre d'équipements installés (électroménager, électronique…) et la qualité des équipements (étiquette A+++).La consommation électrique est également à pondérer selon que le logement est tout électrique (avec chauffe-eau et chauffage) ou partiellement électrique (uniquement éclairage, électroménager, électronique). La consommation dépend ainsi des usages.Répartition des usages en électricité (source ADEME, 2019) :Chauffage : 27.6%Ventilation : 1.7%Éclairage : 5.6%Cuisson : 7.8%Eau chaude sanitaire : 12.9%Multimédia et informatique : 13.6%Froid et lavage : 18.6%S'agissant du chauffage, la consommation dépend d'un certain nombre de paramètres : la surface à chauffer, l'isolation thermique et les habitudes de chauffe (certains sont plus frileux que d'autres et ont besoin de monter la température).Exemples de consommation moyenne selon le type d'installation, la surface et le nombre de personnes :Tout électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 5.261kWh – 13.292kWhPartiellement électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 1.669kWh – 2.092kWhLe chauffage : poids lourd des dépensesD'après l'ADEME, le chauffage représente 60% de la consommation électrique en France. Les statistiques du Ministère du Développement durable illustrent ces chiffres puisque 10 millions de logements étaient encore chauffés à l'électricité en 2018.La performance des équipements joue donc un rôle important dans la consommation électrique. Des convecteurs, des radiateurs, une chaudière électrique ne consomment pas la même quantité d'énergie. Un radiateur à inertie par exemple est bien moins énergivore qu'un convecteur basique. Un logement équipé d'une pompe à chaleur ou de panneaux photovoltaïque fait baisser la facture d'énergie jusqu'à 80%.
Il y a 3 ans et 44 jours

Retour sur le BIM World 2022 : Rencontre avec Laurence Caron, Senior Director de Procore pour l'Europe du Sud

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter Procore ?Laurence Caron : Procore a été créé en 2002 aux États-Unis, après que Tooey Courtemanche, le fondateur et président, ait remarqué en faisant construire sa maison, que malgré l'omniprésence des technologies dans tous les autres secteurs, le domaine de la construction reposait encore majoritairement sur des procédés manuels. Il a alors eu l'idée de Procore pour aider les entreprises à gagner du temps et donc de la rentabilité et éviter de générer d'immenses quantités de déchets dans l'ensemble de l'industrie.La plateforme facilite la collaboration des équipes de projet en mettant en relation de manière efficace les maîtres d'ouvrage, les entrepreneurs, les architectes et les ingénieurs via une interface commune. Mais il a fallu quelques années pour que les technologies comme les smartphones, les tablettes et surtout le wifi prennent de l'importance sur les chantiers et permettent aux utilisateurs de Procore d'en tirer pleinement parti. A partir de ce moment, la croissance a été fulgurante.Dans la continuité de ce succès, nous avons commencé à développer d'autres solutions pour nos clients et nous nous sommes étendus à l'international. Maintenant Procore est le logiciel de gestion de construction le plus utilisé du monde avec plus de 12.000 clients participant à plus d'un million de projets dans 150 pays.Après 20 ans d'expérience aux États-Unis, au Canada, dans la région APAC, au Royaume-Uni et dans la région MENA, Procore arrive en France en tant que solution digitale tout-en-un pour assister les professionnels de la construction dans leur transformation numérique en connectant les équipes et les données afin de leur offrir une expérience utilisateur simple et unique sur leur projet, de l'appel d'offre à la livraison. Batinfo : Quelles sont les caractéristiques qui ont fait le succès de l'application Procore ?Laurence Caron : La plateforme Procore a été créée avec l'objectif d'être simple d'utilisation et intuitive. Chaque fonction que nous ajoutons est développée pour offrir des solutions à des problèmes réels rencontrés par les professionnels du secteur de la construction sur les chantiers. Notre plateforme est donc toujours ancrée dans la réalité du terrain pour convenir au mieux aux besoins des professionnels.Grâce à notre connaissance du secteur de la construction, Procore permet de minimiser les travaux de reprise et donc d'augmenter les marges, en visualisant les performances du projet pour rapidement identifier les tâches quotidiennes.L'application fluidifie les communications en mettant en contact le chantier et les bureaux car le travail d'équipe et la communication sont des composantes essentielles pour permettre un gain de temps et donc de productivité.L'utilisation de Procore sur des outils de collaboration mobiles (smartphones, tablettes, etc...) facilite le remplissage des registres et l'accès aux documents les plus récents directement sur le chantier et ce, même en étant hors-ligne.Pour accompagner les utilisateurs du début à la fin de leurs projets, Procore prend en charge la gestion des appels d'offres, les fonctions de gestion de projet, les contrôles qualité et sécurité, les BIM, la génération de statistiques pour visualiser clairement la productivité des chantiers mais aussi la gestion des finances et des factures.Nous nous assurons également que chaque utilisateur puisse avoir accès à une assistance de qualité en cas de difficulté et soit mis en relation avec une personne qualifiée pour l'aider efficacement, plutôt qu'un robot avec des réponses génériques qui est probablement la dernière chose avec laquelle vous voulez parler dans ce genre de situation. Batinfo : Quelles sont les prochaines évolutions à venir ?Laurence Caron : Notre principal objectif actuel et futur reste d’améliorer le quotidien des acteurs de la construction en les mettant en relation au sein de notre plateforme mondiale et de continuer à faciliter la collaboration des principaux acteurs d’un projet.Nous continuons également d’alimenter notre marketplace qui reste la plus grande du marché à l’heure actuelle. Nous continuons d’intégrer de nouvelles applications et solutions afin de répondre aux futurs besoins et défis de nos utilisateurs à l’aide de nos partenaires.
Il y a 3 ans et 44 jours

Rheinzink participe à la modernisation et à l’attractivité urbaine d’Evry-Courcouronnes avec sa gamme Prismo or

Le projet, conçu et géré par le groupe d’architecte AU 12 Architecture, le groupe de conseil, de conception et d’ingénierie urbaine NR Conseil, et la ville d’Evry-Courcouronnes, était de construire de nouveaux bâtiments à destination des étudiants. L’objectif était de proposer une résidence étudiante moderne participant à l’attractivité de la ville où plus de 30.000 apprenants fréquentent l’université d’Evry.De cette ambition sont nés 243 logements, une salle d’étude partagée, une laverie et une salle de sport. Ces derniers sont aujourd’hui des espaces très conviviaux, facilitant l’échange entre les étudiants. Les travaux de démolition et de construction du nouveau bâtiment ont duré un peu moins d’un an et ont été livrés en août 2021. Le bâtiment se décompose en deux tours bien distinctes reliées grâce à une terrasse centrale.Pour l’enveloppe de ces deux tours, l’architecte s’est naturellement tourné vers le zinc PRISMO or de RHEINZINK, pour proposition de solutions esthétique et de qualité. Le PRISMO or attire l’attention tout en s’intégrant naturellement dans le paysage et sa surface colorée pigmentée offre en même temps une protection sous divers climats et influences environnementales. Sa qualité, sa durabilité et sa grande malléabilité ont permis d’envelopper une partie de cette résidence étudiante.La pose de 8 tonnes de zinc PRISMO or en 0,70 mm d’épais a été réalisée grâce à la technique du joint angulaire. Cette technique comporte plusieurs avantages comme la conception variable grâce à différentes longueurs et largeurs de bacs et différents sens de pose, l’adaptation aux surfaces arrondies et/ou gironnées, la possibilité d’obtenir les bacs préprofilés et profils de construction d’un seul et même fournisseurAfin de faire ressortir un volume pure blanc, le zinc PRISMO or n’a pas été posé sur l’ensemble du bâtiment mais uniquement sur trois de ses façades. Ce choix semblait évident pour renforcer l’architecture contemporaine souhaitée par l’ensemble des acteurs.Fiche d'identité du chantier :Projet : Logements étudiants, Evry-Courcouronnes, FranceMaîtrise d’ouvrage : IMODEVRéalisation des travaux : Bourgogne couverture, DijonArchitecte : AU12 Architecture & NR Conseil