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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

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Il y a 3 ans et 43 jours

Infographie de la consommation d'électricité : dans quelles villes françaises consomme-t-on le plus ?

Consommation par habitant et par ville d'électricité en FranceConsommation d'électricité par habitant : 2.223kWh/anLes villes qui consomment le plus en France : Aix-en-Provence, Bordeaux, NiceLes villes qui consomment le moins en France : Saint-Étienne, Rennes, MulhouseLes conclusions :Cette disparité peut être liée à une électrification des usages qui varie d'une ville et/ou d'une région à l'autre, ainsi qu'à des investissements dans les solutions d'isolation plus ou moins élevés (grâce au dispositif MaPrimeRenov').À noter :Concernant l'électrification des usages que certaines villes ont des usages du fioul et du gaz encore importants ce qui réduit leur consommation d'électricité par habitant.Ce qu'il faut anticiper : Les actions du gouvernement en terme de renouvellement d'équipements incitent à se tourner vers des équipements de plus en plus électriques. Il faut donc prévoir dans les années à venir une part plus importante de l'électricité dans notre consommation d'énergie versus les énergies fossiles (fioul, gaz, charbon…). Ce constat nous oblige à anticiper un accroissement de la consommation et donc de la production d'électricité qui nous sera nécessaire.Le top trois des villes qui consomment le plus ?Les trois villes qui consomment le plus en France sont Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice. Situées dans des régions aux hivers doux, ce résultat a de quoi surprendre. On consomme en effet davantage en hiver quand les températures sont au plus bas. Mais c'est sans compter les étés chauds. Lorsque les températures grimpent trop, les particuliers enclenchent la climatisation ou la ventilation.Or, les études montrent que 1°C de plus entraîne une hausse de consommation de 500MW. Ainsi lors des pics d'été, la consommation s'élève à 12.3kWh par habitant, soit 2 fois plus qu'en Île-de-France à la même saison.A contrario, les villes où l'on consomme le moins d'électricité sont Saint-Étienne (- 7°C en hiver), Rennes (ville très humide) et Mulhouse (climat semi-continental avec des chutes de neige fréquentes). Ce classement se vérifie à l'échelle de l'hexagone si l'on compare la consommation électrique par habitant dans plusieurs villes françaises :Fréjus (Var) : 3.15 MWh/habitantNarbonne (Occitanie) : 2.77 MWh/habitantLa Rochelle (Nouvelle-Aquitaine) : 2.08 MWh/habitantIssy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) : 2.05 MWh/habitantParis (Île-de-France) : 1.82 MWh/habitantNancy (Grand Est) : 1.83 MWh/habitantLille (Hauts-de-France) : 1.87 MWh/habitantLyon (Rhône) : 1.73 MWh/habitantPlusieurs hypothèses peuvent expliquer ces écarts de consommation. Si les régions les plus froides ne sont pas les plus grandes consommatrices d'électricité, c'est peut-être parce que dans le Nord, les particuliers utilisent encore leur vieille chaudière au fioul domestique.En revanche, si les régions du Centre-Val de Loire et de Normandie ont consommé la plus grande quantité d'électricité en 2021, c'est parce qu'elles sont aussi les plus équipées en chaudières électriques.La démographie jouerait aussi un rôle. En Occitanie par exemple, la population a augmenté de 10.3% entre 2006 et 2009 d'après l'Insee, ce qui justifierait une augmentation de la consommation de 9.5% sur la même période.Enfin, les Français sont thermosensibles, ce qui expliquerait leur comportement de chauffe. Cela explique que plus les températures baissent, plus les Français ont tendance à augmenter la température du chauffage.Le RTE (Réseau de transport d'électricité) estime d'ailleurs qu'une baisse de 1°C entraîne une hausse de consommation de 3,2% sur la période hivernale. Concrètement, cela correspond à une consommation supplémentaire de 24MW soit la consommation totale de Paris intra-muros.Sensibilité aux variations du thermomètreC'est dans les Hauts-de-France que l'on est plus sensible aux variations du thermomètre si l'on en croit les chiffres. En 2021, la consommation y a en effet augmenté de 7,3% sur l'année. Parallèlement, elle n'a augmenté que de 5,6% dans la région PACA.L'écart de consommation entre le nord et le sud de la France dépend très certainement aussi de la qualité de l'isolation des logements. Un logement moins isolé souffre davantage de déperditions de chaleur, il faut donc chauffer davantage pour compenser cette perte. D'ailleurs, dans les villes où le nombre de logements BBC (Bâtiment basse consommation) construits selon la RT 2012 est important, les factures d'énergie sont beaucoup moins élevées.Le type de logement importe plus que le nombre de personnesLes données fournies par la Commission de régulation de l'Énergie ont servi de base de calcul à la consommation moyenne d'électricité par personne et par an dans le secteur résidentiel en France. Pour le troisième trimestre 2020, elle s'élève à 2240kW, soit une moyenne de 6kW par jour.L'étude montre aussi qu'une personne supplémentaire dans un logement ne génère que 5 à 10% de consommation supplémentaire. En revanche, une pièce augmente la consommation électrique de 20%. Ce qui signifie que la consommation par personne n'est pas un critère suffisant.En effet, plus que le nombre d'occupants dans un logement, c'est sa taille qui explique la consommation électrique (nombre de pièces à éclairer et à chauffer), le nombre d'équipements installés (électroménager, électronique…) et la qualité des équipements (étiquette A+++).La consommation électrique est également à pondérer selon que le logement est tout électrique (avec chauffe-eau et chauffage) ou partiellement électrique (uniquement éclairage, électroménager, électronique). La consommation dépend ainsi des usages.Répartition des usages en électricité (source ADEME, 2019) :Chauffage : 27.6%Ventilation : 1.7%Éclairage : 5.6%Cuisson : 7.8%Eau chaude sanitaire : 12.9%Multimédia et informatique : 13.6%Froid et lavage : 18.6%S'agissant du chauffage, la consommation dépend d'un certain nombre de paramètres : la surface à chauffer, l'isolation thermique et les habitudes de chauffe (certains sont plus frileux que d'autres et ont besoin de monter la température).Exemples de consommation moyenne selon le type d'installation, la surface et le nombre de personnes :Tout électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 5.261kWh – 13.292kWhPartiellement électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 1.669kWh – 2.092kWhLe chauffage : poids lourd des dépensesD'après l'ADEME, le chauffage représente 60% de la consommation électrique en France. Les statistiques du Ministère du Développement durable illustrent ces chiffres puisque 10 millions de logements étaient encore chauffés à l'électricité en 2018.La performance des équipements joue donc un rôle important dans la consommation électrique. Des convecteurs, des radiateurs, une chaudière électrique ne consomment pas la même quantité d'énergie. Un radiateur à inertie par exemple est bien moins énergivore qu'un convecteur basique. Un logement équipé d'une pompe à chaleur ou de panneaux photovoltaïque fait baisser la facture d'énergie jusqu'à 80%.
Il y a 3 ans et 43 jours

Retour sur le BIM World 2022 : Rencontre avec Laurence Caron, Senior Director de Procore pour l'Europe du Sud

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter Procore ?Laurence Caron : Procore a été créé en 2002 aux États-Unis, après que Tooey Courtemanche, le fondateur et président, ait remarqué en faisant construire sa maison, que malgré l'omniprésence des technologies dans tous les autres secteurs, le domaine de la construction reposait encore majoritairement sur des procédés manuels. Il a alors eu l'idée de Procore pour aider les entreprises à gagner du temps et donc de la rentabilité et éviter de générer d'immenses quantités de déchets dans l'ensemble de l'industrie.La plateforme facilite la collaboration des équipes de projet en mettant en relation de manière efficace les maîtres d'ouvrage, les entrepreneurs, les architectes et les ingénieurs via une interface commune. Mais il a fallu quelques années pour que les technologies comme les smartphones, les tablettes et surtout le wifi prennent de l'importance sur les chantiers et permettent aux utilisateurs de Procore d'en tirer pleinement parti. A partir de ce moment, la croissance a été fulgurante.Dans la continuité de ce succès, nous avons commencé à développer d'autres solutions pour nos clients et nous nous sommes étendus à l'international. Maintenant Procore est le logiciel de gestion de construction le plus utilisé du monde avec plus de 12.000 clients participant à plus d'un million de projets dans 150 pays.Après 20 ans d'expérience aux États-Unis, au Canada, dans la région APAC, au Royaume-Uni et dans la région MENA, Procore arrive en France en tant que solution digitale tout-en-un pour assister les professionnels de la construction dans leur transformation numérique en connectant les équipes et les données afin de leur offrir une expérience utilisateur simple et unique sur leur projet, de l'appel d'offre à la livraison. Batinfo : Quelles sont les caractéristiques qui ont fait le succès de l'application Procore ?Laurence Caron : La plateforme Procore a été créée avec l'objectif d'être simple d'utilisation et intuitive. Chaque fonction que nous ajoutons est développée pour offrir des solutions à des problèmes réels rencontrés par les professionnels du secteur de la construction sur les chantiers. Notre plateforme est donc toujours ancrée dans la réalité du terrain pour convenir au mieux aux besoins des professionnels.Grâce à notre connaissance du secteur de la construction, Procore permet de minimiser les travaux de reprise et donc d'augmenter les marges, en visualisant les performances du projet pour rapidement identifier les tâches quotidiennes.L'application fluidifie les communications en mettant en contact le chantier et les bureaux car le travail d'équipe et la communication sont des composantes essentielles pour permettre un gain de temps et donc de productivité.L'utilisation de Procore sur des outils de collaboration mobiles (smartphones, tablettes, etc...) facilite le remplissage des registres et l'accès aux documents les plus récents directement sur le chantier et ce, même en étant hors-ligne.Pour accompagner les utilisateurs du début à la fin de leurs projets, Procore prend en charge la gestion des appels d'offres, les fonctions de gestion de projet, les contrôles qualité et sécurité, les BIM, la génération de statistiques pour visualiser clairement la productivité des chantiers mais aussi la gestion des finances et des factures.Nous nous assurons également que chaque utilisateur puisse avoir accès à une assistance de qualité en cas de difficulté et soit mis en relation avec une personne qualifiée pour l'aider efficacement, plutôt qu'un robot avec des réponses génériques qui est probablement la dernière chose avec laquelle vous voulez parler dans ce genre de situation. Batinfo : Quelles sont les prochaines évolutions à venir ?Laurence Caron : Notre principal objectif actuel et futur reste d’améliorer le quotidien des acteurs de la construction en les mettant en relation au sein de notre plateforme mondiale et de continuer à faciliter la collaboration des principaux acteurs d’un projet.Nous continuons également d’alimenter notre marketplace qui reste la plus grande du marché à l’heure actuelle. Nous continuons d’intégrer de nouvelles applications et solutions afin de répondre aux futurs besoins et défis de nos utilisateurs à l’aide de nos partenaires.
Il y a 3 ans et 44 jours

Rheinzink participe à la modernisation et à l’attractivité urbaine d’Evry-Courcouronnes avec sa gamme Prismo or

Le projet, conçu et géré par le groupe d’architecte AU 12 Architecture, le groupe de conseil, de conception et d’ingénierie urbaine NR Conseil, et la ville d’Evry-Courcouronnes, était de construire de nouveaux bâtiments à destination des étudiants. L’objectif était de proposer une résidence étudiante moderne participant à l’attractivité de la ville où plus de 30.000 apprenants fréquentent l’université d’Evry.De cette ambition sont nés 243 logements, une salle d’étude partagée, une laverie et une salle de sport. Ces derniers sont aujourd’hui des espaces très conviviaux, facilitant l’échange entre les étudiants. Les travaux de démolition et de construction du nouveau bâtiment ont duré un peu moins d’un an et ont été livrés en août 2021. Le bâtiment se décompose en deux tours bien distinctes reliées grâce à une terrasse centrale.Pour l’enveloppe de ces deux tours, l’architecte s’est naturellement tourné vers le zinc PRISMO or de RHEINZINK, pour proposition de solutions esthétique et de qualité. Le PRISMO or attire l’attention tout en s’intégrant naturellement dans le paysage et sa surface colorée pigmentée offre en même temps une protection sous divers climats et influences environnementales. Sa qualité, sa durabilité et sa grande malléabilité ont permis d’envelopper une partie de cette résidence étudiante.La pose de 8 tonnes de zinc PRISMO or en 0,70 mm d’épais a été réalisée grâce à la technique du joint angulaire. Cette technique comporte plusieurs avantages comme la conception variable grâce à différentes longueurs et largeurs de bacs et différents sens de pose, l’adaptation aux surfaces arrondies et/ou gironnées, la possibilité d’obtenir les bacs préprofilés et profils de construction d’un seul et même fournisseurAfin de faire ressortir un volume pure blanc, le zinc PRISMO or n’a pas été posé sur l’ensemble du bâtiment mais uniquement sur trois de ses façades. Ce choix semblait évident pour renforcer l’architecture contemporaine souhaitée par l’ensemble des acteurs.Fiche d'identité du chantier :Projet : Logements étudiants, Evry-Courcouronnes, FranceMaîtrise d’ouvrage : IMODEVRéalisation des travaux : Bourgogne couverture, DijonArchitecte : AU12 Architecture & NR Conseil
Il y a 3 ans et 44 jours

L'innovation au cœur du Carrefour International du Bois

Disponible et renouvelable, le bois trouve également sa place dans des domaines d’applications nouveaux, notamment dans la tech et l’innovation.À cet égard, le Carrefour International du Bois, qui aura lieu du 1er au 3 juin 2022 au Parc des Expositions de Nantes, fera la part belle à l’innovation au sein d’un espace dédié pour la deuxième édition consécutive. Situé dans le hall 1, l’espace innovation présentera les avancées de la filière sur les sujets de R&D ainsi que sur les nouveautés en matière de produits et de services. L’Afpia Solfi2A, Bois HD et Xylofutur, acteurs du secteur, animeront ce plateau dédié à l’échange et aux découvertes. Pour cette édition 2022, la Wood Tech, premier réseau de start-up de la filière forêt bois, rejoint les rangs et sera accompagnée par 4 de ses adhérents sur un stand.Le Carrefour International du Bois fait la part belle aux métiers d'avenirAprès 4 ans d’absence dus à la pandémie de COVID-19, la seizième édition du Carrefour International du Bois est vivement attendue par l’ensemble de la filière. Salon leader, il est dédié aux professionnels et aux produits bois sous toutes ses formes. Il rassemble sur 3 jours 563 exposants et plus de 11.500 visiteurs venus de 85 pays différents. Incontournable RDV business, le Carrefour est aussi un point de rencontre avec les métiers de demain. Tournée vers l’innovation, la filière forêt-bois s’étend parfois à des secteurs d’activités ou des domaines d’applications inattendus mais néanmoins essentiels, tant sur le plan environnemental, économique que social. Premier réseau de start-up de la forêt et du bois, la Wood Tech en est l’exemple concret : « Après un peu plus d’une année d’existence, notre regroupement compte aujourd’hui 29 jeunes structures innovantes qui évoluent dans le domaine du digital pour faciliter les interventions en forêt ou améliorer la connaissance des essences. Certaines de ces start-up travaillent aussi dans la création de plateformes pour la mise en relation directe des professionnels du bois avec les particuliers ou encore dans des applications plus orientées « produits » comme des écrans tactiles en bois ou bien un emballage alimentaire réutilisable et composé uniquement de fibres végétales », explique François VULSER, responsable de la Wood Tech. Sur les 29 adhérents que compte la Wood Tech, 4 seront présents au Carrefour International du Bois au sein de l’espace innovation. Leur participation est une formidable opportunité d’aller à la rencontre de leurs marchés, leurs partenaires, leurs fournisseurs et leurs futurs clients. François VULSER l’admet : « Le Carrefour est un indéniable accélérateur de business et une vitrine qui peut être vitale pour le lancement de leur activité ».Les start-up de la wood tech présentes au Carrefour International du BoisEPUR (Occitanie) est une start-up dont les deux co-fondateurs, tous deux charpentiers, se sont associés pour concevoir et développer un robot numérique portatif qui facilite, optimise et sécurise les travaux des charpentiers. EPUR participe à relancer l’industrialisation par la production de machines-outils labellisée Origine France Garantie et Made in France. NOIRDEBOIS (Hauts-de-France) est le 1er fabricant français de bardage et d’habillement mural de bois brûlé. Cette technique ancestrale d’origine japonaise qui consiste à brûler la surface extérieure d’une lame de bardage bois afin de la rendre plus résistante. EKWATO (Occitanie) est une solution digitale professionnelle et innovante pour piloter et maîtriser le risque sur toute la chaîne d’approvisionnement des produits bois. Il facilite le suivi de l’application d’une politique d’achat des produits bois, des exigences RSE, normatives ou réglementaires qui demandent la réalisation d’une analyse de risque, du gestionnaire forestier au distributeur. CLICOBOIS (Auvergne-Rhône-Alpes) est un service de vente en ligne de bois en click and collect, mettant en relation les industries de la filière bois et les clients finaux, utilisateurs de bois. Cette mise en relation directe permet aux particuliers d'acheter à un prix compétitif des produits venant de leur territoire (traverse, bordure, bardage, poutre, planche...). Une édition rythmée par des temps forts, marqueurs des initiatives de la filièreLa deuxième édition du concours d’innovation forêt-bois « Canopée Challenge » bat son plein. Depuis le début de l’année 2022, les nominés présentent leur projet devant un jury à l’occasion d’un tour de France. À l’issu des 7 étapes, les lauréats nationaux viendront pitcher leurs projets sur l’espace innovation. Ces différents temps forts autour de l’innovation démontrent l’engagement du Carrefour International du Bois à valoriser l’ensemble des initiatives de la filière forêt-bois tournées vers l’avenir. Vertueux et durables, le bois et les matériaux biosourcés sont de véritables alliés pour répondre aux actuels enjeux climatiques. À ce titre, les visiteurs du Carrefour pourront, pendant les 3 jours de salon, identifier les projets innovants aux impacts positifs, significatifs et mesurables.
Il y a 3 ans et 44 jours

BNP Paribas Real Estate livre la première phase de Tribequa, à Bordeaux

IMMOBILIER. Au coeur de l'OIN Bordeaux Euratlantique, près de la gare Saint-Jean, le promoteur vient de livrer un ensemble de 11.000 mètres carrés de bureaux et logements. L'ambition : "structurer un quartier actif" à proximité immédiate du centre-ville historique.
Il y a 3 ans et 44 jours

Ruée sur les permis de construire avant le durcissement des normes

D'avril 2021 à mars 2022, 496.900 logements ont été autorisés à la construction, selon les dernières estimations du ministère de la Transition écologique. Un chiffre qui n'a été dépassé que deux fois depuis 2013 (en octobre 2017 et février 2018).C'est nettement plus qu'avant la crise sanitaire. Et sur le seul premier trimestre 2022, le nombre trimestriel de permis de construire délivrés (141.900) n'a jamais été aussi élevé depuis 15 ans, note le ministère.Sur douze mois, on frôle la barre symbolique des 500.000 logements neufs, considérée par beaucoup de professionnels du secteur comme le rythme de construction à atteindre.Car la demande est toujours forte et l'offre ne suit pas, alimentant la progression constante des prix de l'immobilier, notamment des maisons individuelles. Le logement est déjà le premier poste de dépenses des Français, de plus en plus préoccupés par leur pouvoir d'achat, en pleine poussée inflationniste.Éviter le surcoûtMais le nombre élevé de permis de construire est sans doute un trompe-l'oeil. "Cette forte hausse des autorisations (surtout pour les logements individuels) provient du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021", souligne le ministère.Et elle traduit "probablement" un afflux de demandes de permis de construire avant l'entrée en vigueur, au 1er janvier 2022, de normes environnementales plus contraignantes pour le bâtiment neuf, la règlementation dite "RE2020".Cette règlementation oblige les nouveaux logements à être mieux isolés contre le froid et la chaleur et à avoir un impact modéré sur le climat."Beaucoup d'investisseurs, de primo-accédants, ont réservé des logements ou des maisons individuelles, surtout en fin d'année 2021, pour éviter de rentrer dans la RE2020, donc sûrement d'avoir un renchérissement de prix", explique à l'AFP Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), qui estime entre 7 et 8% le surcoût de la RE2020 en 2022.Les maisons individuelles et lotissements connaissent en effet les hausses d'autorisation de construire les plus sensibles. Plusieurs explications à cela: d'abord, selon le ministère, les délais d'instruction des permis étant plus longs pour les immeubles, les demandes de décembre ne sont pas encore visibles dans les statistiques."Pas les bras"Une autre disposition entrée en vigueur au 1er janvier peut également expliquer la ruée de décembre: la première étape de l'objectif zéro artificialisation nette (ZAN), qui vise à diviser par deux le rythme de grignotage des espaces naturels par rapport à la période 2012-2021.Logiquement, les maisons individuelles, plus gourmandes en foncier que l'habitat collectif, sont plus concernées par cet objectif."Ça entre en porte-à-faux avec l'imaginaire de la maison et du jardin, et je pense que les gens se sont dépêchés pour ne pas louper la fenêtre d'opportunité", a commenté pour l'AFP Sabine Brunel, directrice adjointe de l'Observatoire de l'immobilier durable.Les mises en chantier, qui ont habituellement quelques mois de retard sur les permis de construire, progressent aussi selon les estimations du ministère, mais à un rythme bien plus lent.En cause, les turbulences subies par le secteur du bâtiment: problèmes d'approvisionnement en matériaux de construction, carnets de commandes déjà bien chargés... et manque de main-d'oeuvre qualifiée pour des chantiers plus écologiques."Soit on n'a pas les bras, soit on n'a pas les gens qui veulent y aller, soit on n'a pas les matériaux; ou alors plus cher", résume Sabine Brunel.
Il y a 3 ans et 45 jours

En Scandinavie, les immeubles en bois poussent de plus en plus haut

"Les piliers avec la charpente, dans leur interaction avec l'acier et le bois, c'est ce qui porte les 20 étages de l'hôtel", explique à l'AFP Therese Kreisel, responsable de la planification urbaine de Skellefteå.Regroupant un centre municipal et un hôtel, le gratte-ciel a ouvert en fin d'année dernière dans cette ville d'environ 35.000 habitants du nord de la Suède."Même les cages d'ascenseur sont entièrement en bois. Il n'y a pas de plâtre, pas de joints ou d'isolation sur le bois. Ce qui est unique pour un bâtiment en bois de 20 étages", dit Mme Kreisel en faisant visiter les lieux.Dans cette moitié septentrionale du pays, la forêt est partout, et construire les maisons en bois est une tradition bien ancrée. Mais ici, comme ailleurs dans les pays nordiques, ce sont des chantiers d'immeubles et de tours qui se multiplient, à la faveur des progrès techniques.Grâce à des ressources forestières majeures et une expertise traditionnelle dans le domaine, les architectes suédois veulent être les pionniers et faire évoluer le secteur vers des méthodes plus responsables.La réalisation de la Sara Kulturhus "prouve qu'il est possible de construire en bois quelque chose d'aussi grand et de complexe", estime Robert Schmitz, un des deux architectes de la tour."Et quand vous avez ça comme référence dans vos discussions, vous pouvez toujours dire: +on a fait cela, comment pouvez-vous dire que ce n'est pas possible?+".Le centre culturel Sara dispute à une tour de 85 mètres construite récemment à Brummundal dans le sud-est de la Norvège et à une autre de 84 mètres à Vienne en Autriche, le titre de plus haut immeuble en bois du monde - certains comptent les mètres, d'autres avancent les étages. Une tour en construction à Milwaukee aux États-Unis, avec un peu plus de 86 mètres, devrait venir leur chiper le trophée d'ici quelques mois."Lego empilés""Il y a eu beaucoup plus de défis à relever parce que c'était du bois, mais cela nous a aussi permis d'ouvrir des portes et de réfléchir d'une nouvelle façon", assure l'autre architecte des lieux, Oscar Norelius.Les chambres de l'hôtel ont ainsi été préfabriquées, puis "empilées comme des pièces de Lego", explique-t-il.Pour Anders Berensson, un autre architecte basé à Stockholm qui place le bois au cœur de ses projets, il y a aussi des avantages à utiliser ce matériau."Si quelque chose a été manqué au moment de la découpe, il suffit de prendre le couteau et la scie et d'ajuster ça directement sur site. C'est high-tech et artisanal à la fois", dit-il.Mais le principal avantage du bois de construction, plaident ses promoteurs, est climatique.Le ciment - et donc le béton - et l'acier, deux matériaux parmi les plus courants du BTP, sont très émetteurs en CO2.Le bois, lui, en émet peu lors de sa fabrication et séquestre encore une grande partie du CO2 absorbé par l'arbre, même dans le bâtiment. Plus léger, le matériau nécessite aussi moins de fondations.Selon le dernier rapport des experts du Giec, le bois comme matériau de construction peut être jusqu'à 30 fois moins intensif en CO2 que le béton, et des centaines à milliers de fois moins que l'acier.Les efforts mondiaux pour réduire les émissions font que les immeubles de bois suscitent désormais un intérêt accru, selon Jessica Becker, coordinatrice de Trästad ("ville de bois"), une organisation qui fait la promotion du bois de construction.A Stockholm, un complexe d'immeubles en bois en fin de chantier, Cederhusen, a remporté le titre de construction de l'année décerné par le magazine spécialisé Byggindustrin."Je crois qu'on a vraiment vu les choses virer de bord ces quelques dernières années... On voit un énorme changement à présent, c'est un peu le moment clé. Et j'espère que d'autres pays vont s'engager sur ce chemin, on voit par exemple l'Angleterre, le Canada et d'autres endroits dans le monde", explique-t-elle.
Il y a 3 ans et 45 jours

Pourquoi et comment réaliser des travaux d’assainissement ?

L’assainissement désigne toutes les méthodes d’évacuation et d’épuration des eaux usées. Non seulement les travaux d’assainissement participent activement à la protection de la santé publique, mais ils contribuent également à la protection de la nature notamment sur l’eau grâce à une épuration avant rejet. En effet, les activités quotidiennes comme le bain, la lessive, la vaisselle produisent des eaux dites « usées ». À défaut d’un traitement adéquat, ces eaux usées nuisent à l’homme et à l’environnement. Il est donc important d’avoir un réseau d’assainissement fonctionnel pour évacuer et traiter les eaux usées. Notez que l’assainissement prend en compte aussi bien les eaux usées que les eaux pluviales. Quels sont les avantages de réaliser des travaux d’assainissement ? Si de nos jours, il est obligatoire de faire des travaux d’assainissement chez soi c’est en raison des nombreux avantages que ces travaux offrent. On vous les détaille rapidement. Éviter les odeurs et les bactéries nocives Vous produisez des eaux usées ou eaux résiduaires à chaque fois que vous tirez la chasse d’eau ou que vous faites un nettoyage dans le siphon de l’évier. Beaucoup pourront se demander pourquoi ne pas évacuer les eaux usées à l’extérieur du bâtiment ou dans un cours d’eau à proximité. S’il n’est pas recommandé d’agir de la sorte, c’est d’abord en raison de l’hygiène. En fait, une fois que vous déversez les eaux usées dans l’environnement, elles vont devenir très vite odorantes. Étant composées de bactéries nocives, ces eaux usées peuvent être source de maladies graves et causer même des pertes en vies humaines. Pour éviter ces désagréments, il devient alors indispensable de contacter Poupart MTP, le spécialiste de l’assainissement dans le Pays d’Ancenis. Cette entreprise compétente saura vous conseiller et vous installer le système de collecte et d’épuration qui convient à votre logement. Comment réaliser les travaux d’assainissement ? Empêcher la dégradation de l’environnement En plus des bactéries nocives, les eaux usées contiennent également des résidus solides et des substances chimiques. Ces dernières sont nuisibles à l’environnement. Pour ceux qui l’ignorent, les eaux usées sont composées d’azotes et de phosphates qui sont des engrais. Ces derniers stimulent une forte croissance des algues. Les algues en retour peuvent empêcher la lumière du soleil et consommer l’oxygène contenu dans l’eau. Autrement dit, l’on assiste à une décomposition des matières organiques des eaux usées sous l’action des bactéries présentes dans la nature. En conséquence, les cours d’eau et les lacs ne pourront plus assurer la subsistance de la faune. Une situation qui peut engendrer la disparition des poissons et autres formes d’espèces qui vivent dans l’eau. Comment réaliser les travaux d’assainissement ? Certaines étapes doivent être respectées si vous voulez réaliser des travaux d’assainissement. Pour commencer, vous devez vous rendre à votre mairie afin de faire une demande. Ensuite, vous devez faire appel à un spécialiste pour réaliser une étude du sol. C’est une démarche importante pour savoir l’assainissement le plus adapté. Auprès du SPANC, vous trouverez une liste d’organismes qualifiés qui peuvent vous aider. Plusieurs points sont à vérifier au cours de cette analyse à savoir : la capacité d’accueil de terrain ; la présence d’eau et de végétation ; la configuration de l’espace. C’est avec cette étude de sol que vous pouvez établir le dossier de demande d’installation. Ensuite, effectuez le dépôt à la mairie concernée en vous assurant que le dossier est complet. D’autres documents ainsi que certaines informations peuvent être demandées. Par ailleurs, le propriétaire doit informer le SPANC deux jours avant le début des travaux. Cet organisme viendra pour constater l’exécution des travaux. Il doit effectuer son contrôle avant le remblaiement et délivrer par la suite un avis technique. En cas d’avis favorable, vous devez payer une redevance de 50 euros.
Il y a 3 ans et 45 jours

Le Groupe IDEC officialise son entrée au capital de Steelhy

Cette association s’inscrit dans la volonté du Groupe IDEC de soutenir les entreprises innovantes et donner vie à un écosystème complet dans la décarbonation et les énergies vertes au service de ses clients.Une transition vers la neutralité carbone et les énergies vertes Le Groupe IDEC, acteur majeur qui intervient sur tous les segments de l’immobilier a pris depuis quelques années un virage vers un développement plus respectueux de l’environnement des projets qu’il réalise aux côtés de ses clients.Pour Patrice LAFARGUE, Président et Fondateur du Groupe IDEC : « Limitation de l’étalement urbain, compensation foncière ou bâtiments visant les meilleures certifications environnementales, le groupe se concentre également dans le soutien et l’accompagnement de startups innovantes dans les domaines des énergies vertes et de la décarbonation. »SteelHy : un acteur de la décarbonationSteelHy est intégrée au sein du Groupe ACS Steel, une entreprise familiale cinquantenaire qui accompagne les énergéticiens dans la réalisation de leurs projets.Pour Sophie CATUOGNO, CEO de SteelHy : « Le Groupe ACS Steel s’illustre dans la chaudronnerie industrielle très technique liée à l’hydroélectricité ou le nucléaire. SteelHy, lancé en 2020 capitalise sur ce savoir-faire reconnu pour proposer aux acteurs des énergies vertes des solutions innovantes pour leurs stations de distribution ou de recharge, le prototypage d’équipements ou l’industrialisation de pièces très techniques. »Une nouvelle association de choix avec le Groupe IDECL’association entre le Groupe IDEC et SteelHy offre des développements prometteurs à court et moyen terme.Pour Patrice LAFARGUE : « Plus qu’une simple prise de participation, cette opération capitalistique acte une véritable collaboration entre nos deux entreprises. Nous imaginons déjà des développements conjoints passionnants pour proposer à nos clients les leviers pour viser la neutralité carbone de leur activité. Sans pouvoir en dire plus pour l’instant, nous travaillons également activement avec d’autres startups liées à l’énergie verte qui devraient porter un intérêt particulier à l’offre de SteelHy pour industrialiser leurs solutions innovantes. »Groupe IDEC INVEST Innovation, un vivier d’entreprises innovantesRassemblées au sein de Groupe IDEC INVEST Innovation, les startups et entreprises soutenues par le Groupe IDEC se distinguent par leur approche unique pour accompagner une croissance vertueuse.Pour Patrice LAFARGUE : « VERKOR, ALEDIA, IMMERSION 4, ces trois pépites dont nous sommes investisseurs, pour ne citer qu’elles, proposent une offre de rupture, mettant en avant le savoir-faire français. Nous sommes fiers de travailler à leurs côtés. Le prise de capital dans INNOENERGY en début d’année s’inscrit également dans notre volonté de contribuer à l’émergence de nouvelles offres et services à destination de nos partenaires et clients et devrait, elle aussi, apporter de beaux développements. »
Il y a 3 ans et 45 jours

Un nouveau service "origine et made in France" à Clermont-Ferrand à partir du 2 mai

Ce nouveau service de la Douane doit mieux accompagner les entreprises et consolider la présence des services douaniers sur le territoire. (Image © Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance)
Il y a 3 ans et 45 jours

La bible des bétons de fibres par Pierre Rossi

Expert dans le domaine des bétons de fibres métalliques (BFM), Pierre Rossi revient avec un ouvrage de référence : “Les bétons de fibres”. [©DR] Responsable de division à l’université Gustave Eiffel, Pierre Rossi a plus d’une corde à son arc. Cet expert mondial des bétons de fibres métalliques (BFM) a créé, il y a deux ans, sa propre maison d’édition. A savoir, les éditions Martialis, spécialisées dans les titres scientifiques et les romans : « Mes deux casquettes ! » Ainsi, il vient de publier l’ouvrage “Les bétons de fibres” après un premier livre édité en 1998 par les Presses de l’Ecole nationale de ponts et chaussées. « Il fait suite, mais n’en est pas une suite. En effet, les objectifs et l’esprit, pour ne pas dire le style, qui sous-tendent ce deuxième opus sont très différents. Il est aussi beaucoup plus synthétique », explique Pierre Rossi. Et de poursuivre : « Il est le fruit de la connaissance, de l’analyse et de choix subjectifs d’un expert, qui a consacré plus de 30 ans de sa carrière professionnelle à vivre en toute intimité avec un matériau au doux nom de béton de fibres ». Une synthèse sur les BFM Ce guide se veut militant, « au sens où il milite avec conviction pour l’utilisation de ce matériau, plus que cinquantenaire, dans le domaine de la construction. Mais militant ne veut pas dire aveugle. J’ai toujours essayé de l’appliquer avec le maximum de rigueur, en traquant et en dénonçant les erreurs et les incompétences qui ont fait et font encore ce matériau plus beau qu’il ne l’est ». Ainsi, pour Pierre Rossi, « les bétons de fibres constituent la 3e révolution technique, après le béton armé et le béton précontraint, dans l’art de renforcer les constructions réalisées en matériaux composites à matrice cimentaire ». “Les bétons de fibres” comprend 3 grandes parties. La première est relative aux connaissances scientifiques actuelles sur le matériau. La deuxième explique les applications industrielles existantes et potentielles. C’est une partie essentielle du livre qui découle de la première. Enfin, la dernière partie traite des outils d’analyse et de dimensionnement, dont on dispose, aujourd’hui, pour concevoir et construire, en utilisant les bétons de fibres. Pierre Rossi énonce ici toute sa philosophie concernant ce matériau. Et de conclure : « Il est temps que le monde de la construction change de siècle ! » Cet ouvrage s’adresse aux professionnels (bureaux d’études, ingénieurs…) et aux chercheurs. Editeur : Editions Martialis Auteur : Pierre Rossi Prix : 60 €TTC Retrouvez l’ouvrage ici 
Il y a 3 ans et 45 jours

Nouveau catalogue SOLABAIE 2022 : un révélateur de tendances déco et connectées pour l’habitat

Le réseau français SOLABAIE®, qui compte 156 points de vente répartis sur tout le territoire, dévoile dans l’édition 2022 de son catalogue les dernières tendances en matière de fenêtres, volets, portes d’entrée et de garage, et portails, en PVC, aluminium, mixte, hybride ou bois. Cette année, la part belle est faite à :  – la […]
Il y a 3 ans et 45 jours

DUARIB annonce l’arrivée de la nouvelle génération de plates forme individuelle roulantes sur le marché du travail en hauteur

POUR CONJUGUER LA FACILITÉ D’UTILISATION ET LA SÉCURITÉ DES PROFESSIONNELS DANS LE TRAVAIL EN HAUTEUR LEADER SUR LE MARCHÉ DES PLATES-FORMES INDIVIDUELLES ROULANTES EN FRANCE, DUARIB PRÉSENTE UNE GAMME ENTIÈREMENT REPENSÉE POUR RÉPONDRE À TOUTES LES EXIGENCES TERRAIN. FORT DE 27 ANS D’EXPÉRIENCE DEPUIS LA CRÉATION DE LA PREMIÈRE PIRL EN 1995, LE FABRICANT NANTAIS […]
Il y a 3 ans et 45 jours

Marseille lauréate du label européen « 100 villes neutres en carbone d'ici 2030 »

Pour Benoît Payan, Maire de Marseille : « C’est une grande victoire pour Marseille. Cette victoire, nous sommes allés la chercher directement à Bruxelles. C’est la victoire d’un projet, la victoire d’une volonté, d’une ambition pour une ville qui répond aux défis du XXIe siècle. C’est aussi la victoire d’une ville qui réussit quand elle se rassemble. Aujourd'hui Marseille fait un pas de plus vers une ville plus verte, une ville qui répond aux enjeux climatiques, environnementaux et sociaux, une ville où on respire mieux. »Cette victoire collective est l’acte fondateur d’une nouvelle ère de transformation écologique qui s’ouvre pour Marseille. Ce projet commun est un moyen historique pour rattraper un retard accumulé depuis de trop longues années, pour lutter contre les inégalités et rétablir un cadre de vie à la hauteur des attentes et des besoins formulés par les Marseillaises et les Marseillais. Cette labellisation, c’est la récompense d’un projet porté par la municipalité avec le soutien d’une centaine de partenaires institutionnels, associatifs ou privés qui se sont investis pour proposer une programmation à la hauteur des enjeux. Elle permettra à la ville de mener, par le biais d’ingénierie et de subventions européennes, les projets de transformation environnementale qui s’imposent pour faire de la Ville un territoire modèle de la transition écologique. Cette labellisation offrira à la Ville, en étroite collaboration avec l’ensemble de ses partenaires, l’opportunité de travailler sur des projets concrets dans les prochains mois sur la question du retour de la nature en ville, des transports, sur la réhabilitation thermique du parc immobilier et des équipements publics de la Ville, sur la production d’énergies renouvelables et durables, en passant par l’inclusion citoyenne et l’innovation. Cela s’inscrit dans la continuité de l’action municipale sur la végétalisation des parcs, jardins et écoles, la rénovation des bâtiments et équipements publics de la Ville, la lutte contre la pollution de l’air, la promotion des mobilités douces et du tri des déchets ou encore la protection de la biodiversité terrestre et marine.Cette première victoire honore la Ville et l’engage. Dans les semaines qui viennent, un groupe de travail sera mis en place, incluant les partenaires du projet, pour travailler à la rédaction du contrat « Ville climatique » que Marseille s'apprête à signer avec la Commission Européenne.La Ville de Marseille remercie tous ses partenaires, mobilisés depuis plus d’un an pour construire cette candidature et désormais mettre en œuvre son projet de transition. C’est grâce au soutien et à l’action de la Préfecture, de la Région et de la Métropole, mais aussi de partenaires institutionnels comme l’Université d’Aix-Marseille, le Grand Port Maritime ou la Chambre du Commerce et de l’Industrie, et privés comme la CMA-CGM, l’Olympique de Marseille, Cap au Nord Entreprendre ou encore associatifs comme le Geres, FNE Paca, Massilia Sun System... que cette candidature a convaincu le jury de la Commission Européenne.Marseille sera à la hauteur de la tâche confiée, et s’engage dès aujourd’hui à devenir une ville qui convainc par la solidité de ses projets et sa capacité à agir durablement pour la préservation du climat, de l’environnement et du cadre de vie de tous ses habitants. La programmation marseillaise sera résolument écologique et sociale, pour une ville plus verte et plus juste.Prochaines étapes : Mai : Mise en place d’un groupe de travail pour l'écriture du Contrat Ville climatiqueDe Juin à décembre : Co-construction du Contrat Ville Climatique, un Plan d’actions et d’investissements Signature du Contrat Ville Climat 2023-2030 : Mise en œuvre du contrat Ville Climat
Il y a 3 ans et 45 jours

La justice annule une carte qui "sanctuarise" plus de 100.000 hectares de terres agricoles en Corse

La justice avait été saisie par une vingtaine de requérants, parmi lesquels plusieurs communes de l'île (Lecci, Bonifacio, Albitreccia, Pietrosella, Calenzana) mais aussi des particuliers et des SCI (sociétés civiles immobilières). Dans leur viseur, une délibération du 5 novembre 2020 de l'assemblée de Corse modifiant le Plan d'aménagement et de développement durable de la Corse (Padduc), qui comprenait cette cartographie.Le vote des élus avait eu lieu alors que la justice administrative avait déjà annulé à plusieurs reprises la cartographie des ESA en 2018, laissant le Padduc sans cartographie pendant deux ans. Une porte ouverte à l'urbanisation, selon les nationalistes.Cette annulation de la cartographie ne remet toutefois pas en cause le principe des espaces stratégiques agricoles, qui restent sous la surveillance des services de l'Etat.La justice administrative a estimé "que la collectivité de Corse aurait dû engager une procédure de révision, plutôt qu'une procédure de modification, que le public a été privé d'informations sur le projet et que la commission permanente de l'assemblée de Corse aurait dû être consultée préalablement".Ces trois motifs "entraînent l'annulation totale de la délibération", détaille le communiqué de presse du tribunal administratif.Le Padduc, document aux accents politiques voté pour la première fois en 2015, avait été présenté par la majorité nationaliste à la tête de la région comme un projet de société censé assurer l'équilibre entre la préservation de l'environnement et le développement économique et social de l'île. Mais il ne fait pas l'unanimité.Selon ses défenseurs, le Padduc doit permettre d'enrayer la spéculation foncière et immobilière tout en permettant un développement économique équilibré non axé sur le tout tourisme et le BTP."Cette cartographie gèle des terrains à l'urbanisation et cela pose problème dans la propre définition par les communes des terres agricoles," a estimé pour sa part, lors de l'audience, Me Claire Giorsetti, avocate de Pietrosella (Corse-du-Sud), l'une des communes requérantes.Julien Paolini, président de l'agence de l'urbanisme de la Corse, a annoncé que la collectivité de Corse allait entreprendre un recours devant la cour administrative d'appel de Marseille.
Il y a 3 ans et 45 jours

Retour sur le BIM World 2022 : rencontre avec Mathieu Walckenaer, dirigeant de PlanRadar France

Batinfo : pouvez-vous nous présenter PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar a été créé en Autriche en 2013 suite à un constat simple : le manque d'outils permettant de communiquer et de partager l'information sur les chantiers. De cette observation est née l'application numérique PlanRadar permettant aux équipes du BTP de partager, modifier, et visualiser toutes les données d'un chantier en temps réel. Fin 2014, nous avons atteint le cap des 100 clients, prouvant ainsi l'efficacité de notre application. En 2015, PlanRadar a vendu sa première licence sur le continent asiatique.Deux ans plus tard, la société a raflé 9 trophées en 1 an pour son application, démontrant son énorme potentiel. En 2020, PlanRadar a levé 30 millions d'euros pour partir à la conquête de l'Europe puis en 2022, 69 millions d'euros pour s'implanter durablement sur les marchés asiatiques et sur le continent américain. Aujourd'hui, PlanRadar c'est : 10 bureaux en Europe, des employés parlant 18 langues différentes et plus de 15.000 clients répartis dans 60 pays.Batinfo : quelles sont les spécificités de votre application ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar est une solution digitale disponible sur navigateur, iOS, Android et Windows, pour la gestion des tâches, la communication et les rapports. Concrètement l'application permet de saisir directement les tâches à effectuer à partir d'appareils mobiles et d'y ajouter des photos, du texte ou un mémo vocal. PlanRadar est accessible partout tant pour les équipes sur le terrain que celles travaillant depuis le bureau.L’application facilite l’attribution de tâches à la personne concernée. Celle-ci recevra automatiquement une notification. Via la plateforme, les équipes peuvent aussi envoyer des comptes-rendus aux gestionnaires et maîtres d’ouvrage, ce qui leur permet d’être à jour sur l’état d’avancement du projet.La génération de statistiques et de documents utiles à votre activité est très facile. Dans le cas de conflits juridiques nécessitant des documents particuliers, PlanRadar peut aussi être utile grâce aux rapports structurés et automatisés pour faciliter la transmission de preuves pour les procédures contentieuses. Grâce à une personnalisation et une configuration vantées par les utilisateurs, PlanRadar a su trouver son public. De plus, PlanRadar est un outil tout-en-un, qui ne requiert aucune autre plateforme. On peut y suivre toutes les étapes d'un projet, de la conception, à la phase de démolition en passant par la construction et la maintenance. Pouvoir utiliser un seul outil dans toutes ces tâches facilite ainsi la communication entre les équipes et permet un gain de temps et de productivité. En plus de ces fonctionnalités, vous pouvez consulter vos plans en version numérique, les délais et les contacts via l'application PlanRadar, même en étant hors-ligne, afin que chaque membre de l'équipe comprenne ses missions et participe au bon déroulement du projet.Enfin, l’équipe derrière PlanRadar est, constamment, au plus près du terrain pour prendre en compte les avis de ses utilisateurs. Dans l’optique d’une amélioration continue de la plateforme et en prenant en compte les retours d’expérience, nous avons lancé : PlanRadar Connect. C’est une API connectant PlanRadar à des outils tels que Microsoft Dynamics, Google Drive, Adobe Analytics… de manière intuitive et sans code requis. Avec cette API, toutes les données et documents sont centralisés dans un seul outil. Gain de temps assuré !Batinfo : Comment voyez-vous l'avenir de PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : Grâce aux 69 millions d’euros que nous venons de lever, nous allons renforcer notre présence dans les pays que nous couvrons et nous allons nous implanter sur tous les continents.Nous concentrons aussi nos efforts sur nos investissements en R&D afin d’accélérer l’ajout de fonctionnalités telle qu’un accès au BIM directement sur les chantiers. Toujours dans cette optique de prendre en compte les retours clients et de faciliter leur quotidien, nous travaillons sur trois aspects stratégiques qui sont la gestion de document, de planning et de projet.Nous poursuivrons également le développement de PlanRadar Connect, qui vient d’être lancé. Cela simplifiera l’interopérabilité et l’intégration automatique des logiciels à PlanRadar, sans nécessité de codage.
Il y a 3 ans et 46 jours

Des logements sociaux en structure bois au nord-est de Paris conçus par archi5

EN IMAGES. Un nouvel immeuble de logements sociaux est sorti de terre dans le XIXe arrondissement de la capitale. Le projet est intégré dans un site urbain dense.
Il y a 3 ans et 46 jours

Lafarge lance Rolac, des liants routiers bas carbone

Lafarge lance Rolac, une gamme de liants hydrauliques routiers. [©Lafarge] Estampillée EcoLabel et disponible partout en France, l’offre Rolac caractérise les liants hydrauliques Lafarge (filiale d’Holcim) présentant une empreinte carbone réduite d’au moins 30 %. Ceci, par rapport à un liant de référence évalué à 765 kg CO2/t. Rolac est une gamme de liants hydrauliques routiers performants pour le traitement des sols, le retraitement des chaussées en place et le traitement des graves et des sables en centrale de malaxage. Nouvelle codification pour chaque liant En agissant sur la composition et les caractéristiques physico-chimiques de ses liants, cette gamme s’inscrit tout à fait dans la stratégie du groupe Holcim. Cette dernière visant la réduction des émissions de CO2, en accord avec ses engagements Net Zero. De plus, l’ensemble de la gamme Rolac gagne en lisibilité, en proposant une nouvelle codification pour chaque liant. Reflétant la composition (additions) et les spécificités propres à chaque chantier (délai de maniabilité et cinétique de durcissement). Cette codification identifie de manière rapide le produit le mieux adapté aux besoins spécifiques de chaque projet. Y compris en termes de performance environnementale. A noter que l’offre bas carbone Rolac s’enrichira progressivement de nouveaux produits.
Il y a 3 ans et 46 jours

Zéro artificialisation nette : deux décrets décisifs sont parus

RÉGLEMENTATION. Nomenclature des sols artificialisés ou non et déclinaison des objectifs dans les documents d'urbanisme ont été précisés dans deux décrets parus le 30 avril.
Il y a 3 ans et 46 jours

Centre de réunions et de congrès de Bruges : un plafond en métal haut de gamme, pour le nouvel édifice moderne au coeur de la ville historique

Dans une ville historique comme Bruges, la conception d’un centre de conférence urbain avec un auditorium et des salles de réunion est une affaire délicate. L’équipe d’architectes Eduardo Souto de Moura et le cabinet d’architecture META ont livré l’impressionnant projet. Hunter Douglas Architectural y a participé en réalisant le plafond intérieur en acier et le […]
Il y a 3 ans et 46 jours

L’UNICEM adhère à France Industrie

La filière de l’industrie de l’extraction et de transformation des matériaux de la filière minérale a rejoint au 1er janvier 2022 les 76 adhérents de France Industrie dont l’objectif est de valoriser le rôle fondamental des entreprises industrielles en France, en engageant des actions sur les enjeux prioritaires communs à toute l’industrie : la compétitivité, l’emploi et la formation, la sécurité d’approvisionnement, le développement durable et la transition écologique, l’innovation et le numérique, le soutien aux savoir-faire français, l’attractivité des territoires et la politique industrielle européenne.Carrières et matériaux : une filière industrielle locale indispensableLa filière des carrières et matériaux de construction est une filière industrielle importante en France, qui regroupe de nombreux industriels en charge de l’extraction de produits bruts, de leurs transformations, du recyclage et de la valorisation des déchets issus de la déconstruction. La filière rassemble des entreprises de toutes tailles (TPE, ETI patrimoniales et groupes d’envergure internationale) qui font fonctionner 7.100 sites répartis sur l’ensemble du territoire. La filière représente 40.000 emplois et un chiffre d’affaires de 8,2 Mds€.Les matériaux minéraux de la construction sont à l’origine de produits dont la destination finale est majoritairement dédiée au secteur de la construction et des travaux publics (habitat, équipements publics, génie civil et infrastructures).Une filière ancrée dans les régionsL’UNICEM couvre l’ensemble du territoire pour assurer à ses adhérents un service de proximité et un accompagnement quotidien. Les UNICEM régionales se chargent de décliner la politique fédérale en fonction des spécificités locales et d’assurer les relations avec les élus, les associations et les organismes publics ou privés locaux. Elles organisent et animent des réunions d’information à destination des entreprises et initient des études spécifiques au contexte local : dossiers économiques, recherches scientifiques ou techniques. Elles mettent également en œuvre la promotion des métiers de l’industrie de carrières et de matériaux de construction : visites de sites, participation à des salons, intervention dans les écoles, présence dans des forums d’emplois ou encore participation à la semaine de l’industrie, en collaboration avec France Industrie, durant laquelle chaque année la filière promeut le secteur.Une filière pleinement engagée dans la préservation de l’environnement et le développement de l’économie circulaireL’UNICEM est l’une des premières organisations professionnelles à s’être dotée, dès 1992, d’une démarche sectorielle environnementale, avec la Charte environnement des industries de carrières. Depuis 2017, l’association UNICEM Entreprises Engagées propose également un référentiel de labellisation RSE sectoriel, évalué par des organismes tiers indépendants, facilitant l’engagement de nos entreprises dans la RSE. A ce jour, environ 1.600 sites sont engagés dans ces démarches. Les adhérents de l’UNICEM participent également à la recherche d’économies de matières premières par le développement du tri, de la valorisation et du recyclage. Les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient ainsi, depuis plus de 25 ans, d’une filière de reprise et traitement associant 1.500 sites et permettant une valorisation matière à hauteur de 76%. La création, début 2022, de l’éco-organisme ECOMINERO, permettra de porter ce taux à 90% à l’horizon 2028. L’UNICEM est enfin pleinement engagée dans la stratégie nationale de la biodiversité et participe activement aux objectifs du gouvernement visant à optimiser la gestion de la ressource en eau. Pour Alain Boisselon, Président de l’UNICEM : "L’adhésion de l’UNICEM à France Industrie vient appuyer la volonté de la fédération de valoriser le rôle fondamental du tissu industriel dans les territoires. Avec leurs nombreux sites de production, nos entreprises contribuent à maintenir une activité industrielle et l’emploi au cœur des territoires et elles participent pleinement au dynamisme et à l’attractivité des territoires."
Il y a 3 ans et 46 jours

"Il persiste des réflexes qui invisibilisent les professionnelles et contre lesquels il faut lutter", collectif Architoo

Rencontre avec plusieurs membres du collectif Architoo, composé d'enseignant·e·s-chercheur·e·s des écoles d'architecture et de paysage, un an après la publication de leur manifeste en faveur de l'égalité des genres et la parité au sein de ces établissements. Un chantier au long cours, à […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 46 jours

Klépierre annonce un chiffre d'affaires en hausse et maintient ses objectifs

Le groupe, propriétaire des centres commerciaux Val d'Europe et Créteil Soleil à l'est de Paris, maintient ses objectifs financiers pour 2022, tout en estimant qu'"une inflation persistante pourrait potentiellement impacter la consommation des ménages pour certains produits et services commercialisés par les locataires". Klépierre, qui focalise son activité sur les métropoles européennes, a vu ses revenus locatifs nets grimper en flèche par rapport au premier trimestre 2021 (+71%), quand beaucoup de pays imposaient des restrictions ou des fermetures aux commerces.Présent dans 13 pays, le groupe a tout de même vu son activité perturbée par le Covid-19 notamment aux Pays-Bas, qui avaient imposé d'importantes restrictions en janvier, ainsi qu'en Allemagne, où un pass sanitaire était exigé dans les commerces."Le segment de la mode a été perturbé en janvier par le variant Omicron", explique Klépierre, tout comme celui de la restauration où subsistaient des règles sanitaires.
Il y a 3 ans et 46 jours

Finir la ligne 14 pour les JO, priorité de la Société du Grand Paris

Jean-François Monteils, arrivé en mars 2021 à la tête de l'organisme public chargé de construire l'ouvrage, avait entériné plusieurs retards en juillet, pour cause de pandémie et de difficultés techniques. Notamment le premier tronçon de la ligne 16 en Seine-Saint-Denis, qui était présentée comme une liaison majeure pour les JO et n'ouvrira pas avant la mi-2026.Il reste dans le programme des JO les prolongements de la ligne 14, construits avec la RATP au nord jusqu'à Saint-Denis Pleyel --où doit être construit le village olympique-- et au sud jusqu'à l'aéroport d'Orly. "Aujourd'hui, je dors quasiment sur une oreille et demie, ce qui est beaucoup", affirme le patron de la SGP dans un entretien à l'AFP.La "sécurisation" de l'ouverture de "la 14" en mars-avril 2024 est un "objectif stratégique" qui occupe "des équipes dédiées", explique-t-il.Les choses avancent bien sur les autres lignes en travaux, remarque-t-il. Y compris sur des sections contestées, comme du côté du Triangle de Gonesse (Seine-Saint-Denis) ou sur le plateau de Saclay (Yvelines) où des opposants craignent que l'arrivée du métro n'entraîne une urbanisation à outrance.La SGP est chargée de construire, d'ici 2030, 200 km de métro automatique, avec quatre lignes nouvelles --numérotées de 15 à 18-- et les prolongements de la ligne 14. S'articulant autour d'une ligne circulaire, plusieurs branches doivent relier les aéroports d'Orly et Roissy, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers sensibles de Seine-Saint-Denis."Ça serait très étonnant qu'il y ait zéro conséquence" sur les chantiers, du fait des actuels problèmes d'approvisionnement en matériaux et composants et de la poussée inflationniste. "Mais aujourd'hui, je suis strictement incapable de les chiffrer", précise M. Monteils."On est supervigilants !"Projets immobiliersQuelles hausses des prix peut-on attendre ? Sont-elles déjà couvertes dans les contrats ? Et si oui, la SGP, société publique, a-t-elle intérêt à mettre en difficulté des entreprises dont les marges sont faibles ?"Ça vaut le coup qu'on en reparle dans six mois", lance-t-il. Pour l'instant, il s'en tient au budget, réactualisé en octobre de 35,6 à 36,1 milliards d'euros.Même réponse quand on l'interroge sur d'éventuels retards supplémentaires : M. Monteils n'a pour le moment "pas d'éléments objectifs" qui iraient en ce sens.Reste qu'il faut encore lancer une bonne partie de la ligne 15 (circulaire) à l'ouest, au nord et à l'est de Paris. La SGP a décidé de passer pour ces 45 km quatre gros marchés de "conception-réalisation" pour en sous-traiter la construction. Les appels d'offres sont en cours, et les contrats doivent être signés en 2023 et 2024, l'objectif étant d'achever les travaux à l'horizon 2030."Il va falloir se battre pour rester dans les délais", reconnaît M. Monteils.Quant au financement du Grand Paris Express, il est assuré "à 76%", se réjouit-il. La SGP a emprunté des milliards d'euros quand les taux d'intérêt étaient bas. "On sait payer (les chantiers) jusqu'en 2027/28, aujourd'hui."En attendant, la SGP s'intéresse de plus en plus à l'aménagement des quartiers des futures stations. Elle veut mettre "un peu de planification" dans ces nouveaux morceaux de ville, parler interconnexion des moyens de transport et s'investir dans la construction de logements."On a créé une filiale, SGP Immobilier, qui va prendre des participations dans des sociétés civiles de construction-vente que l'on créera avec des promoteurs immobiliers, après consultation", explique son président."Une centaine" de projets ont été identifiés, représentant "un million de mètres carrés de planchers constructibles" dans des quartiers de gares totalisant 32 millions de mètres carrés potentiels, précise-t-il. Il compte choisir ses premiers partenaires dès cette année.Maintenant que le chantier est bien engagé, la SGP s'interroge aussi sur son avenir, et sur la valorisation qu'elle pourrait faire de son expertise, ailleurs, une fois que le supermétro francilien sera achevé. "C'est évidemment une question qu'on doit se poser", lance M. Monteils.
Il y a 3 ans et 46 jours

À Paris, Dominique Perrault fait de l'emblématique poste du Louvre un morceau de ville

Rencontre avec plusieurs membres du collectif Architoo, composé d'enseignant·e·s-chercheur·e·s des écoles d'architecture et de paysage, un an après la publication de leur manifeste en faveur de l'égalité des genres et la parité au sein de ces établissements. Un chantier au long cours, à […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 49 jours

Podcast #12 – Arcosanti : Et au milieu du désert, une cité utopique

Raconté par Muriel Carbonnet – Production & réalisation : Sivagami Casimir Article original paru en juillet 2021 dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine C’est une ville en béton compacte et éco-responsable, conçue dans les années 1970 et édifiée depuis par plus de 8 000 personnes. Elle émerge du désert de la Sonora, à 110 km, au Nord de Phoenix, en Arizona, aux Etats-Unis. Ici l’architecture est travaillée. Les formes sont cubiques, angulaires ou absidiales. Les infrastructures unissent le béton brut et le bois. Les fenêtres sont plus volontiers rondes que rectangulaires. Les toits sont construits en escaliers. Et les bâtiments individuels se fondent les uns dans les autres à travers un réseau de couloirs donnant sur le désert environnant. Vous êtes à Arcosanti, une cité écologique créée de toutes pièces par l’Italo-Américain Paolo Soleri (1919-2013). ACPresse · Podcast ACPresse Arcosanti Ecolos avant l’heure Adepte de l’Arcologie (contraction d’architecture et d’écologie), l’architecte voulait montrer qu’il était possible de développer un projet urbain unique. Tout en respectant l’environnement. Thème peu en vogue il y a 50 ans – en dehors peut-être du mouvement hippie -, mais qui trouve tout son sens à notre époque. Ses idées semblent aussi logiques qu’attrayantes… Il s’agit bien d’un “laboratoire urbain”, comme l’annonce le panneau de bienvenue aux portes d’Arcosanti. Dans cette ville idéale auto-suffisante, les habitants n’ont plus besoin de voitures, la notion même de route n’a plus aucun sens. Les espaces de vie et de travail sont indistincts. Fini aussi les ampoules le jour, l’air conditionné l’été, même au beau milieu du désert ! L’ensemble forme un drôle de hameau ramassé, couvert d’oliviers et de cyprès, comme un peu d’Italie que l’architecte aurait semé çà et là. Un zeste loufoque.  Les espaces de vie et de travail sont indistincts. Ici, le Café, moments conviviaux en perspective. [©Elitemedia.network] Les principes de l’Arcologie Le projet s’appuie sur une structure communautaire dirigée par Paolo Soleri. Les réalisations d’Arcosanti ont toutes été construites avant 1990. Le “Crafts III” sert de centre d’accueil pour les visiteurs. Il comprend des magasins et des logements. Sa climatisation est passive organisée autour de systèmes de ventilation et de grandes baies. Le “Ceramics Apse” est une abside en béton coulé en place, en utilisant un moule en terre. Sa forme permet de capter le maximum de lumière en hiver et le minimum en été. On y fabrique des carillons éoliens (“Wind Bell”), l’une des sources de revenus de la communauté. Les formes sont cubiques, angulaires ou absidiales. Les infrastructures unissent le béton brut et le bois. Les fenêtres sont plus volontiers rondes que rectangulaires. [©Rosa Menkman]L’ensemble forme un drôle de hameau ramassé, couvert d’oliviers et de cyprès, comme un peu d’Italie que l’architecte Paolo Soleri aurait semé çà et là. [©Jan Pauw]Les toits sont construits en escaliers. Et les bâtiments individuels se fondent les uns dans les autres à travers un réseau de couloirs donnant sur le désert environnant. [©Ted Major] Le béton à l’honneur Le “East & West Housing” est un bâtiment d’habitation en béton coulé en place ou préfabriqué. Les “Vaults” sont constitués de deux voûtes en berceau non jointives et ouvertes à leurs extrémités, utilisées pour l’organisation d’ateliers, de réunions… Leur partie inférieure est réalisée en béton aussi, tandis que leur partie supérieure est formée de panneaux de béton préfabriqués. Des espaces sont accolées de part et d’autre sur le côté Est pour le stockage et l’atelier paysagiste. Et sur le côté Ouest pour les activités commerciales. Le sommet de la voûte sert de belvédère… Une vie communautaire et assez drastique somme toute pour les quelque 80 personnes qui vivent encore là au quotidien. [©Cody from Phoenix]Les “Vaults” sont constitués de deux voûtes en berceau, utilisées pour l’organisation d’ateliers, de réunions… [©Graeme Maclean] Piscine au milieu du désert environnant. [©heather vescent] Une vie communautaire et assez drastique somme toute pour les quelque 80 personnes qui vivent encore là au quotidien. Défendant toujours les principes de Paolo Soleri, même après sa disparition… Et qui fera peut-être de nouveaux adeptes, l’écologie étant dans l’air du temps ! En savoir plus sur la cité d’Arcosanti Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 49 jours

Un projet Bercy-Charenton à Paris plus vert et moins dense

Les travaux de ce serpent de mer parisien, dont les premières études remontent au milieu des années 2000 sous le précédent maire Bertrand Delanoë, doivent désormais débuter "au mieux" en 2025 pour livraisons entre 2028 et 2030, a indiqué M. Grégoire lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville.Il n'y a aura aucun bâtiment de plus de 50 m de haut et la surface totale construite diminuera de moitié, passant de 500.000 m2 à 230.000 m2, notamment en raison de la création d'un parc d'au moins 3 hectares au cœur du futur quartier, a annoncé le bras droit de la maire PS Anne Hidalgo.Des immeubles devaient à l'origine être construits à l'emplacement de ce parc, sur un triangle de pleine terre situé au milieu de faisceaux ferroviaires.Juste à côté, une ancienne gare de marchandises aujourd'hui désaffectée sera elle finalement conservée dans un esprit de "préservation totale de l'héritage ferroviaire", a souligné M. Grégoire.Résultat, le projet ne prévoit plus que d'accueillir 3.500 habitants au lieu des 9.000 prévus en 2018, a indiqué M. Grégoire, même si 2.200 de plus pourraient être à terme logés dans des bureaux réversibles.Le projet vise à désenclaver non seulement la zone coincée entre les rails menant aux gares de Lyon et Bercy, la petite ceinture désaffectée, le périphérique et la Seine, mais aussi la commune voisine de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), via le prolongement de la rue Baron Le Roy qui sera surélevée pour franchir les boulevards des Maréchaux.Avec cette refonte, Bercy-Charenton "devrait coûter moins cher" à la Ville, avec 150 millions de déficit au lieu de 200 millions dans le projet d'origine, qui "imposait trop de lourdes contraintes", a souligné M. Grégoire, rappelant que l'aménageur de la Ville, la Semapa, doit racheter les terrains à la SNCF pour ensuite les revendre.Le compromis trouvé entre socialistes, Verts et communistes, les trois composantes de la majorité d'Anne Hidalgo, est très favorable aux écologistes. Présente lors de la conférence, Emmanuelle Pierre-Marie, la maire EELV du XIIe arrondissement, s'est félicitée de "l'absence d'immeuble de très grande hauteur" qui a "permis de trouver des consensus"."C'est une concession du groupe communiste, sinon il n'y avait rien", a réagi auprès de l'AFP Nicolas Bonnet-Oulaldj, chef des élus communistes parisiens et élu du XIIe."Si le projet ne sort pas, on n'aura rien fait du mandat", a ajouté l'élu communiste en insistant sur le respect de "l'équilibre" trouvé pour les "logements et équipements publics", dont une future piscine "très attendue" dans un arrondissement qui n'en compte que deux pour 140.000 habitants."L'abandon des immeubles de grandes hauteurs de 180 mètres de haut est une avancée indéniable" mais "les immeubles prévus atteignent tout de même 50 mètres et sont très concentrés, ce qui préfigure de véritables îlots de chaleur urbain", a réagi de son côté Valérie Montandon, opposante LR de l'arrondissement.
Il y a 3 ans et 49 jours

Autodesk rachète Spacemaker spécialiste de l'IA pour l'aménagement urbain

A l'occasion d'Autodesk University, Autodesk annonce avoir signé un accord définitif pour acquérir Spacemaker pour un montant de 240 millions de dollars nets (environ 203 millions d'euros). Basé à Oslo en Norvège, Spacemaker utilise l'intelligence artificielle et la conception générative pour aider les architectes, les urbanistes et les promoteurs immobiliers à prendre plus rapidement et de façon mieux avisée, des décisions dans les premières phases d'une opération (en particulier lors des études d'avant-projet). Cela permet également d'intégrer les perspectives de durabilité dès le départ. En évaluant très rapidement, les meilleures options de conception, Spacemaker aide les architectes à optimiser les investissements immobiliers de leurs clients sur le long terme. L'acquisition de Spacemaker dote Autodesk d'une plateforme puissante capable d'apporter, grâce à l'intelligence artificielle, des fonctions modernes et accessibles d'automatisation, et d'accélérer la productivité des architectes en matière de design.Grâce à Spacemaker, les architectes peuvent rapidement créer et évaluer des options de conception relatives à un bâtiment ou à un aménagement urbain. Avec l'intelligence artificielle comme partenaire de l'architecte, la plateforme Spacemaker permet aux utilisateurs de générer, d'itérer et d'optimiser très tôt diverses options de conception, tout en tenant compte des critères de conception et des données comme le terrain, les cartes, le vent, l'ensoleillement, le trafic... Spacemaker génère rapidement des options de conception optimisées pour exploiter au mieux le site. De meilleurs résultats sont ainsi obtenus dès le départ. Les concepteurs peuvent alors se concentrer sur la partie créative de leur métier.« Spacemaker dispose d'une connaissance approfondie de l'automatisation et donne aux concepteurs la possibilité de créer et de tester des idées d'aménagement urbain en quelques minutes », explique Andrew Anagnost, PDG et Président d'Autodesk. « Avec deux milliards d'habitants en plus sur notre planète d'ici 2050, concevoir rapidement et durablement des plans d'aménagement urbain doivent être une priorité. La technologie de Spacemaker apporte un changement fondamental dans la façon dont nous imaginons et construisons les villes, tout en préservant la santé de la population et celle de la planète. »« Chaque décision que nous prenons reflète nos valeurs. L'acquisition de Spacemaker souligne notre engagement à accompagner les architectes et les designers à changer le monde pour le meilleur », déclare Amy Bunszel, vice-présidente principale pour les solutions de conception AEC (architecture, ingénierie, construction) chez Autodesk. « Associée à nos technologies et à nos équipes, la solution révolutionnaire de Spacemaker permettra aux designers de prendre des décisions de conception plus avisées et de contribuer à résoudre certains des plus grands défis qui nous attendent tous. »« Il y a quatre ans, nous nous sommes donnés pour mission d'aider les équipes de conception, d'ingénierie et de projet à réinventer le développement des villes et des quartiers dans le monde entier, pour qu'ils soient plus durables tout en maximisant l'investissement », a déclaré Havard Haukeland, PDG et cofondateur de Spacemaker. « Autodesk partage notre vision : celle de concevoir une planète plus saine pour tous. De plus, Autodesk dispose d'un réseau international unique qui permettra de rendre disponible notre solution plus rapidement auprès des équipes de planification. C'est une étape importante pour notre équipe et pour ceux qui nous ont soutenus depuis le début. »« En Norvège, les promoteurs immobiliers sont à l'avant-garde de la transformation numérique dans le secteur du bâtiment. Cela se traduit à la fois par une rentabilité accrue des projets mais surtout par une meilleure capacité à lutter contre le changement climatique grâce à des développements immobiliers plus durables », a déclaré Daniel Kjørberg Siraj, PDG d'OBOS. « Les entreprises qui rebattent les cartes telles que Spacemaker font partie de la solution. Aussi, il est primordial de leur ouvrir la voie dont ils ont besoin pour avoir cet impact. En tant qu'investisseur et utilisateur de la première heure, je suis très heureux de voir Spacemaker rejoindre Autodesk. J'attends avec impatience de voir cette technologie d'origine norvégienne transformer l'industrie à l'échelle mondiale. »
Il y a 3 ans et 49 jours

Grafton lauréat du prix Mies van der Rohe 2022 avec le projet Town House

Rencontre avec plusieurs membres du collectif Architoo, composé d'enseignant·e·s-chercheur·e·s des écoles d'architecture et de paysage, un an après la publication de leur manifeste en faveur de l'égalité des genres et la parité au sein de ces établissements. Un chantier au long cours, à […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 49 jours

Aide aux maires bâtisseurs, politique de la ville... Vos textes officiels du vendredi 29 avril 2022

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Au menu : droit de la construction, urbanisme, commande publique et privée, réglementation technique, logement, social…
Il y a 3 ans et 49 jours

Ubiwan lance Ubispot*2, son nouveau capteur LTE-M

Aujourd’hui l’entreprise s’appuie sur une équipe de 20 collaborateurs qui accompagnent au quotidien 400 clients dans les secteurs du BTP, de l’industrie et de la maintenance. C’est pour maintenir cette relation privilégiée et pérenne avec eux et répondre à l’évolution de leurs besoins qu’Ubiwan a su faire preuve de réactivité en plaçant la gestion des données géographiques et l’innovation au cœur de sa stratégie de développement, avec le lancement d’ Ubispot*2, son premier capteur LTE-M. Dans ce contexte porteur, Ubiwan adresse un marché de 100 millions d'équipements et vise les 10M€ de CA d’ici 5 ans (vs 1,7M en 2020).La gestion de la mobilité au service des entreprisesSalariés nomades, matériels qui se déplacent et tâches déportées hors de l’entreprise : aujourd’hui, plus de 450.000 entreprises et administrations voient tout ou partie de leur activité s’exercer en dehors de bureaux ou de sites de production.Techniciens, réparateurs, livreurs, artisans, professionnels du TP et bien sûr transport : la gestion de la mobilité est aujourd’hui un enjeu clé pour ces professionnels… et leurs managers. Une solution de géolocalisation et de gestion de flotte répond avant tout aux besoins d’une entreprise qui vise à optimiser le pilotage de son activité hors de ses murs et à en dégager des bénéfices économiques et sociaux profitables à tous au sein de l’entreprise, de la TPE au grand groupe. Ubiwan s’appuie sur la géolocalisation en temps réel pour permettre à ses clients d’obtenir des données fiables sur les localisations et usages de leurs biens et ainsi optimiser l’activité globale de l’entreprise. Le déploiement d’un suivi de flotte se traduit par la présence d’un capteur GPS (Ubispot) branché ou apposé sur les équipements nomades (véhicules, matériels, engins) que l’on souhaite analyser pour, in fine, améliorer leurs performances.Paramétrés pour connecter l’ensemble d’une flotte (voitures, utilitaires, camions, poids-lourds, engins, matériels, containers, bennes etc.) à la plateforme Ubiwan Connect, les capteurs permettent l’accès à une profondeur d’analyse très élaborée. Jusqu’à 250 types de données différentes sont remontées par capteurs : localisation sur une carte interactive, vitesse moyenne du véhicule, déplacements, activités du moteur (arrêt, fonctionnement), comportement du véhicule (freinages, accélérations), inclinaison, etc. Outre la géolocalisation, le déploiement d’une solution de gestion de flotte influe sur la productivité (optimisation des plannings, dématérialisation des feuilles de route, affectation des missions via smartphone), la réduction des coûts d’entretiens des véhicules (utilisation raisonnée, baisse du taux de panne) ou encore la réduction de son empreinte carbone (optimisation des parcours).Mettre en place une solution de géolocalisation de flotte de véhicules implique d’obtenir et manipuler des données qui peuvent être sensibles. Raison pour laquelle cette démarche est soumise à la Réglementation européenne de protection des données personnelles (RGPD). D’un point de vue légal, celle-ci doit être justifiée par les impératifs de l’entreprise, et être acceptée par les collaborateurs. Ubiwan propose à cet effet un manuel destiné aux conducteurs pour encadrer l’utilisation des capteurs (mode privé, géolocalisation désactivée, temps personnel, etc.) afin d’assurer une utilisation respectueuse de l’outil.Ubispot*2, le nouveau capteur LTE-MChez Ubiwan, 50% des effectifs sont dédiés à la R&D. Une stratégie gagnante qui avait déjà permis à l’équipe de concevoir le premier capteur IOT bi-mode autonome 5 ans, primé au Salon Intermat de 2018. L’entreprise signe sa singularité par sa capacité à innover et à proposer des solutions adaptées aux mutations du marché, en témoigne le développement d’Ubispot*2, son nouveau capteur LTE-M.Tout terrain, ce nouveau capteur vient renforcer la gamme de capteurs autonomes et ne nécessite pas de branchement externe. Cette balise GPS permet de géolocaliser les équipements en étant simplement posée, accrochée ou vissée à son support en toute autonomie pendant 3 ans. 1 fois par jour, Ubispot*2 remonte les informations clés pour visualiser en un clic la situation de ses équipements.Extension de la technologie 4G, le LTE-M (Long-Term Evolution for Machines) combine une faible consommation énergétique et une couverture cellulaire étendue. En intégrant le réseau LTE-M, Ubiwan fait le choix d’un réseau fiable et pérenne. Le LTE-M ouvre également la voie à de nouveaux usages, en offrant une connexion performante, même à 100 km/h. Contrairement aux technologies LPWAN (Low-Power Wide Area Network), LTE-M assure la garantie d’acheminement des données et assure continuellement une capacité bidirectionnelle des données.De plus, cette technologie présente l’intérêt d’être accessible au niveau international, avec les mêmes exigences de qualité et de sécurité que tous les réseaux cellulaires et de parfaitement s’adapter au marché des objets connectés (IoT).Fiable et adaptée, tant sur le plan économique que technique, la technologie LTE-M utilisée pour Ubispot*2 offre la synergie d’une solution de géolocalisation optimale et d’une consommation énergétique réduite, idéale pour répondre aux enjeux des acteurs de l’Industrie, du BTP ou de la location.Pour David Babin, CEO Ubiwan : “Notre expertise IOT et notre maîtrise combinée des capteurs et des réseaux nous a permis d'intégrer le réseau LTE-M dans un contexte où le marché des réseaux connaît des évolutions majeures. En 2016, alors que nous étions ambassadeurs de la LORA Lalliance nous prévoyions l’avènement des réseaux LTEM et Narrowband IOT comme vecteurs d’adoption massifs de l’IOT. Notre politique R&D et notre cycle de qualification nous permettent aujourd'hui de considérer LTE-M comme mature et de proposer une solution à la fois innovante, pertinente et robuste pour nos clients. Notre vocation sera toujours d’intégrer les technologies qui représentent l’équilibre technique et économique.”
Il y a 3 ans et 49 jours

URW proche d'un retour à la normale d'avant-Covid 19

Début 2022, le groupe, propriétaire du Forum des Halles à Paris et du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon a dégagé 897,1 millions d'euros de loyers nets.C'est 34% de plus qu'au premier trimestre 2021, quand la lutte contre la pandémie avait largement ralenti l'activité des centres commerciaux, et à peine 5% de moins qu'en 2019.URW se félicite dans un communiqué d'une "forte reprise post-Covid-19".Le chiffre d'affaires des commerçants hébergés par URW est remonté à 93% de son niveau d'avant-Covid 19, et l'a même dépassé aux États-Unis, dont le groupe veut se désengager courant 2022-2023.Au cours du trimestre, il s'est d'ailleurs débarrassé d'un centre commercial à Los Angeles, ainsi que d'un centre à Solna (Suède) et d'une part dans le Carré Sénart en banlieue parisienne. Reflet de sa stratégie de désendettement et de concentration sur les emplacements au coeur des grandes métropoles européennes.La fréquentation de ses centres est cependant restée en retrait au cours du trimestre, à 82% du niveau de 2019. Les visites sont donc "plus productives", explique le groupe.URW, qui a annoncé en mars une nouvelle stratégie publicitaire basée sur la publicité ciblée et l'exploitation des données des visiteurs, a signé un partenariat de 8 ans avec Clear Channel France portant sur 600 écrans installés dans 20 centres commerciaux français.Sa branche expositions, comprenant notamment les parcs des expositions de Villepinte et de la Porte de Versailles, a logiquement bien profité de la fin des mesures sanitaires et de la reprise des évènements en présentiel.
Il y a 3 ans et 49 jours

Déchets du bâtiment : Valdelia salue la consultation publique du projet d’arrêté portant cahier des charges des éco-organismes de la filière

Valdelia, candidat à l’agrément pour élargir ses activités d’éco-organisme à la gestion des déchets de produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment, accueille cette nouvelle avec enthousiasme. L’éco-organisme considère ce texte comme ambitieux, plus équilibré et plus réaliste, qui inscrira progressivement la filière dans une perspective résolument tournée vers l’économie circulaire. Il appelle également les acteurs du bâtiment à se mobiliser autour de lui, et annonce la tenue d’un nouveau colloque intitulé « Bâtir ensemble une filière performante, édition #02 », le 22 septembre 2022, à La Maison de la Chimie, à Paris.Un pas de plus vers l’agrément des éco-organismesLa mise en œuvre de la filière relative à la gestion des déchets issus des produits et matériaux du secteur du bâtiment est bien en ordre de marche. Avec le lancement ce lundi 25 avril 2022 de la consultation publique de l’arrêté encadrant les objectifs qui devront être atteints par les éco-organismes agréés, le cadre réglementaire se précise encore un peu plus. Pour Arnaud Humbert-Droz, Président Exécutif de Valdelia : « Ultime étape avant la constitution de notre dossier de demande d’agrément, nous invitons l’ensemble des professionnels du bâtiment à être acteur de la filière en participant à nos expérimentations, et espérons convaincre les metteurs sur le marché encore indécis d’adhérer à notre modèle d’éco-organisme. »Cette étape fondamentale pour organiser la filière de demain vient conforter Valdelia et ses partenaires dans la nécessité d’accélérer leurs efforts dans le déploiement des expérimentations en cours. Quatre typologies d’expérimentations, déployées actuellement sur tout le territoire national, s’attachent à tester la chaîne opérationnelle complète de la gestion des déchets du bâtiment, et préfigurent d’ores-et-déjà les dispositifs qui seront déployés progressivement au lancement de la filière :La collecte en point d’apport volontaire chez les distributeurs et négoces.La collecte en point d’apport volontaire sur déchetteries professionnelles.La collecte en chantier de construction neuve.La collecte en chantier de rénovation et curage.En parallèle de cette approche pragmatique sur le terrain, Valdelia multiplie les rencontres avec les prestataires de collecte et de traitement pour affiner sa connaissance des savoir-faire actuels et imaginer les solutions qui contribueront non seulement à la seconde vie des produits, mais aussi à la préservation de la qualité des matières recyclées.L’éco-organisme : la réponse à la mise en place de la filièreLa filière REP PMCB et ses exigences réglementaires représentent une nouvelle donne pour tous les acteurs du bâtiment, et sa mise en place entraînera des changements culturels, juridiques et organisationnels dans le monde du bâtiment.Rejoindre le système collectif porté par Valdelia permettra aux professionnels du secteur de disposer d’un outil clé en main à leur service. Malgré un contexte difficile (nouvelles réglementations, problèmes d’approvisionnement matières, etc.), le projet d’arrêté signe un retour optimiste quant à l’entrée en vigueur de la REP PMCB. Il traduit une vision d’avenir et une opportunité de bâtir ensemble une filière industrielle innovante et performante.Pour Arnaud Humbert-Droz, Président Exécutif Valdelia : « Depuis l’arrivée de la nouvelle réglementation découlant de la loi AGEC, l’envie de construire ensemble, d’apporter des réponses opérationnelles, adaptées, respectueuses des intérêts de chaque partie prenante, ne nous a jamais quittés. Plus que jamais, nos équipes sont au travail pour faire en sorte que son application soit facilitée, et que l’ensemble des acteurs du bâtiment, mais aussi du réemploi, de la réutilisation et du recyclage, puissent développer et ancrer leur activité dans l’économie circulaire. »Un nouveau colloque annoncé : "100% opérationnel", dédié aux retours d’expérienceÀ l’occasion du nouveau colloque « Bâtir ensemble une filière performante - édition #02 », qui se tiendra le jeudi 22 septembre 2022 à la Maison de la Chimie à Paris, Valdelia et ses partenaires animeront des tables rondes, pour partager avec les différents acteurs du bâtiment leur vision et leurs retours d’expérience sur les sujets stratégiques de la filière des déchets issus du bâtiment : collecte et diversité des acteurs, traitement et complexité des déchets, réemploi et réutilisation des produits et matériaux, outils prêts à déployés et traçabilité des flux, R&D et innovation, ou encore progressivité et mise en place de la filière.
Il y a 3 ans et 49 jours

Avec le nouvel écoquartier "Les Fabriques", Marseille entend se transformer

IMMOBILIER. Un futur quartier de l'arrière port abritera une multitude de bâtiments autour de trois thèmes, habiter, travailler et sortir. Ce projet urbain, pensé comme un village, s'inscrit dans la dynamique du nouveau Marseille.
Il y a 3 ans et 49 jours

Plus de 7.200 sites de friches répertoriés avec l'outil Cartofriches

URBANISME. Des milliers de sites viennent d'être ajoutés à cette cartographie lancée en 2020. Les collectivités et porteurs de projets peuvent trouver via cette application une friche dans le secteur qui leur convient.
Il y a 3 ans et 49 jours

RealWear améliore ses casques à réalité augmentée pour l'industrie et la construction

RealWear, un leader mondial des systèmes mains libres intelligents portés sur la tête, lance la version 12 de son firmware qui apporte une expérience utilisateur améliorée pour l’ensemble de ses devices. Cela comprend de nouvelles fonctionnalités allant d’une stabilisation vidéo améliorée à une dictée dans le cloud renforcée, en passant par la prise en charge d’Android 10.Les nouvelles mises à jour du firmware de RealWear apportent à la caméra du modèle phare de casques HMT-1 une stabilisation vidéo en temps réel. Celle-ci contribue à éliminer les micromouvements indésirables liés aux actions naturelles de l’utilisateur, ce qui permettra une collaboration plus fluide entre les équipes sur le terrain et les collaborateurs à distance. Le logiciel assure la détection des mouvements, un haut degré de précision, la capture dynamique du flou, l’EVS (stabilisation électronique de la vidéo) et des performances en mode basse consommation.« La version 12 promet d’apporter aux travailleurs de première ligne encore plus de clarté lorsqu’ils sont sur le terrain », commente Jon Arnold, vice-président des ventes EMEA de RealWear. « Avec un grand nombre de nos clients qui dépendent désormais de la technologie portable, il est essentiel que les travailleurs de première ligne puissent fournir la meilleure clarté et visibilité possible d’un site à leurs équipes et collègues qui peuvent être basés à distance. La version 12 répond à cette exigence en proposant une prise en charge linguistique supplémentaire, une dictée vocale améliorée et une stabilisation vidéo. »Outre la stabilisation vidéo, la version 12 apportera les mises à jour suivantes pour le HMT-1­:RealWear HMT-1 mis à niveau vers Android 10 - La version 12 mettra à niveau le firmware et les applications natives du casque RealWear HMT-1 vers Android 10. Cela améliore la fonctionnalité, la convivialité et la sécurité du dispositif. Tout nouveau RealWear Explorer - RealWear Explorer est un outil d’aide RealWear gratuit, très populaire et utile, qui fonctionne sur Mac ou Windows PC et qui reflète l’écran d’un HMT-1 sur l’écran d’un ordinateur. RealWear Explorer a été conçu à l’origine pour les développeurs, mais il est également très populaire auprès des utilisateurs finaux. En plus de tester l’interface utilisateur, il est idéal pour faire des démonstrations à un groupe plus important sur un grand écran afin de montrer le point de vue du travailleur de première ligne, pour tester les applications en cours de développement et pour faciliter la saisie des mots de passe. RealWear Explorer est compatible avec le HMT-1 et le HMT-1Z1. La société a ouvert ces derniers mois de nouveaux bureaux sur des marchés importants et a récemment annoncé qu’elle avait franchi une étape importante en livrant des dispositifs portables à plus de 3 000 entreprises clientes uniques dans le monde entier, dans divers secteurs.En raison de la pandémie et des restrictions de voyage qui en ont résulté, les ingénieurs n’ont plus été en mesure de se rendre dans les usines et les installations pour aider, en personne, les techniciens sur place. Par conséquent, RealWear est rapidement devenu le dispositif portable de choix pour la collaboration virtuelle à distance afin de dépanner les équipements et d’effectuer des contrôles de qualité, des audits, des inspections, des visites d’usines et des tests d’acceptation de produits et d’usines (FAT). Encouragées par ce succès, des sociétés de collaboration de premier plan dont Microsoft, Cisco et Zoom ont adapté leurs logiciels pour tirer pleinement parti de la solution de réalité augmentée de RealWear, qui est le choix des travailleurs de terrain de certaines des plus grandes marques industrielles du monde.RealWear développe des casques portables mains libres à commande vocale, conçus dès le départ pour répondre aux besoins uniques des secteurs du pétrole et du gaz, de la logistique et du transport, de la fabrication, de la santé et de l’automobile. Le produit phare de la société, le HMT-1, est le premier ordinateur tablette de classe Android, robuste et porté sur la tête, qui libère les mains des travailleurs pour les tâches dangereuses. Contrairement aux autres appareils disponibles sur le marché, le HMT-1 sert de dispositif de travail collaboratif toute la journée. Il offre aux travailleurs de terrain une autonomie de 9 à 10 heures à travers des utilisations variées. Les batteries sont également remplaçables à chaud pour éviter les temps d’arrêt ou la perte de progrès pendant le travail.
Il y a 3 ans et 49 jours

RealWear améliore ses casques à réalité augmenté pour l'industrie et la construction

RealWear, un leader mondial des systèmes mains libres intelligents portés sur la tête, lance la version 12 de son firmware qui apporte une expérience utilisateur améliorée pour l’ensemble de ses devices. Cela comprend de nouvelles fonctionnalités allant d’une stabilisation vidéo améliorée à une dictée dans le cloud renforcée, en passant par la prise en charge d’Android 10.Les nouvelles mises à jour du firmware de RealWear apportent à la caméra du modèle phare de casques HMT-1 une stabilisation vidéo en temps réel. Celle-ci contribue à éliminer les micromouvements indésirables liés aux actions naturelles de l’utilisateur, ce qui permettra une collaboration plus fluide entre les équipes sur le terrain et les collaborateurs à distance. Le logiciel assure la détection des mouvements, un haut degré de précision, la capture dynamique du flou, l’EVS (stabilisation électronique de la vidéo) et des performances en mode basse consommation.« La version 12 promet d’apporter aux travailleurs de première ligne encore plus de clarté lorsqu’ils sont sur le terrain », commente Jon Arnold, vice-président des ventes EMEA de RealWear. « Avec un grand nombre de nos clients qui dépendent désormais de la technologie portable, il est essentiel que les travailleurs de première ligne puissent fournir la meilleure clarté et visibilité possible d’un site à leurs équipes et collègues qui peuvent être basés à distance. La version 12 répond à cette exigence en proposant une prise en charge linguistique supplémentaire, une dictée vocale améliorée et une stabilisation vidéo. »Outre la stabilisation vidéo, la version 12 apportera les mises à jour suivantes pour le HMT-1­:RealWear HMT-1 mis à niveau vers Android 10 - La version 12 mettra à niveau le firmware et les applications natives du casque RealWear HMT-1 vers Android 10. Cela améliore la fonctionnalité, la convivialité et la sécurité du dispositif. Tout nouveau RealWear Explorer - RealWear Explorer est un outil d’aide RealWear gratuit, très populaire et utile, qui fonctionne sur Mac ou Windows PC et qui reflète l’écran d’un HMT-1 sur l’écran d’un ordinateur. RealWear Explorer a été conçu à l’origine pour les développeurs, mais il est également très populaire auprès des utilisateurs finaux. En plus de tester l’interface utilisateur, il est idéal pour faire des démonstrations à un groupe plus important sur un grand écran afin de montrer le point de vue du travailleur de première ligne, pour tester les applications en cours de développement et pour faciliter la saisie des mots de passe. RealWear Explorer est compatible avec le HMT-1 et le HMT-1Z1. La société a ouvert ces derniers mois de nouveaux bureaux sur des marchés importants et a récemment annoncé qu’elle avait franchi une étape importante en livrant des dispositifs portables à plus de 3 000 entreprises clientes uniques dans le monde entier, dans divers secteurs.En raison de la pandémie et des restrictions de voyage qui en ont résulté, les ingénieurs n’ont plus été en mesure de se rendre dans les usines et les installations pour aider, en personne, les techniciens sur place. Par conséquent, RealWear est rapidement devenu le dispositif portable de choix pour la collaboration virtuelle à distance afin de dépanner les équipements et d’effectuer des contrôles de qualité, des audits, des inspections, des visites d’usines et des tests d’acceptation de produits et d’usines (FAT). Encouragées par ce succès, des sociétés de collaboration de premier plan dont Microsoft, Cisco et Zoom ont adapté leurs logiciels pour tirer pleinement parti de la solution de réalité augmentée de RealWear, qui est le choix des travailleurs de terrain de certaines des plus grandes marques industrielles du monde.RealWear développe des casques portables mains libres à commande vocale, conçus dès le départ pour répondre aux besoins uniques des secteurs du pétrole et du gaz, de la logistique et du transport, de la fabrication, de la santé et de l’automobile. Le produit phare de la société, le HMT-1, est le premier ordinateur tablette de classe Android, robuste et porté sur la tête, qui libère les mains des travailleurs pour les tâches dangereuses. Contrairement aux autres appareils disponibles sur le marché, le HMT-1 sert de dispositif de travail collaboratif toute la journée. Il offre aux travailleurs de terrain une autonomie de 9 à 10 heures à travers des utilisations variées. Les batteries sont également remplaçables à chaud pour éviter les temps d’arrêt ou la perte de progrès pendant le travail.
Il y a 3 ans et 50 jours

JO2024 : lancement des travaux du Centre aquatique de Marville en Seine-Saint-Denis

Ce jeudi 21 avril ont officiellement été lancés les travaux de construction du futur Centre aquatique de Marville, en présence de Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-Denis, Yasmine CAMARA, Conseillère régionale d'Île-de-France déléguée spéciale aux Jeux olympiques et paralympiques, Pierre RABADAN, Adjoint à la Maire de Paris en charge du sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine, Emmanuel CONSTANT, Vice-président du Département de la Seine-Saint-Denis chargé de l'Education et des Jeux olympiques et paralympiques, Zaïnaba SAÏD-ANZUM, Conseillère départementale déléguée au Sport, Mathieu HANOTIN, Président de Plaine Commune, Maire de Saint-Denis, et Gilles POUX, Maire de La Courneuve. Après une phase de conception, d'études et d'obtention du permis de construire, les travaux, débutés, en janvier 2022 sous la direction d'un groupement d'entreprises mené par GCC, s'achèveront en octobre 2023. Le site sera livré pour les Jeux en janvier 2024, avant une ouverture au grand public en septembre 2024. Cet équipement est financé à hauteur de 30,5 millions d'euros (valeur 2016) par la SOLIDEO, grâce notamment aux importantes contributions de la Ville de Paris et du Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis à son budget, et avec le soutien également de la Région Île-de-France. Un héritage sportif majeur pour la Seine-Saint-Denis Ce nouveau centre aquatique remplacera l'actuelle piscine ouverte en 1975 au sein du Parc départemental des sports de Marville situé entre les communes de Saint-Denis et de La Courneuve. Il offrira un espace totalement neuf de 4 600m2 dont près de 1 600m2 de plan d'eau, avec des bassins intérieurs et extérieurs, un espace bien-être et balnéothérapie, deux solariums, une plage aqualudique ou encore une lagune de jeux. Pendant les Jeux Olympiques, le Centre aquatique accueillera les entraînements de water-polo. Après 2024, ce nouvel équipement public renforcera considérablement l'offre aquatique du parc des sports de Marville, que ce soit pour une pratique sportive ou de loisirs, des clubs, des groupes scolaires et des habitant.e.s de la Seine-Saint-Denis. Le futur Centre aquatique s'inscrit ainsi pleinement dans le « Plan piscines » de 40 millions d'euros voté par le Département fin 2015 et visant à la rénovation de la moitié des piscines et à la construction de 5 nouvelles piscines en Seine-Saint-Denis. Un effort essentiel pour un territoire qui compte moins de 60 m2 de bassin de natation pour 10 000 habitants, contre plus de 160 m2 en moyenne en Île-de-France, et où plus de 50% des élèves entrant en 6ème ne savent pas nager.Un projet au cœur de la transformation du Parc des sports de MarvilleLe Centre aquatique s'inscrit dans le cadre du projet d'aménagement du Parc des sports de Marville. Ce site de 33 hectares, dont le Département est gestionnaire depuis 2019, bénéficiera de 30 millions d'euros d'investissement (hors Centre aquatique) afin de réhabiliter ses équipements sportifs pour en faire un site sportif structurant à l'échelle de la Seine-Saint-Denis tant en matière de pratiques sportives conventionnées que de pratiques sportives libres pour toutes et tous.« Le futur Centre aquatique de Marville constitue l'un des principaux héritages sportifs des Jeux de 2024 pour la Seine-Saint-Denis. Dans un territoire où nous manquons fortement d'infrastructures en matière de natation, ce futur Centre aquatique démontre à quel point les Jeux peuvent être un accélérateur des politiques publiques et de la pratique sportive pour toutes et tous, qu'elle soit de loisirs ou tournée vers la compétition. »Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-Denis« Dès la rentrée 2024, les habitants de Seine-Saint-Denis et de Paris, et en particulier les plus jeunes d'entre eux, pourront bénéficier de ces nouveaux bassins qui auront accueilli les meilleures équipes du monde de water-polo pour leur préparation aux Jeux de 2024. Ce nouvel équipement concrétise les retombées positives et durables des Jeux sur nos territoires, notamment pour l'amélioration nécessaire de l'offre sportive nautique. »Pierre RABADAN, Adjoint à la Maire de Paris en charge du sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine
Il y a 3 ans et 50 jours

Eoliennes, entrepreneurs individuels... Vos textes officiels du jeudi 28 avril 2022

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Au menu : droit de la construction, urbanisme, commande publique et privée, réglementation technique, logement, social…
Il y a 3 ans et 50 jours

REDÉCOUVRIR LA VILLE ROSE - Livre

Attribuée à la Toulouse School of Economics, conçue par le duo irlandais pritzkerisé Grafton avec Vigneu & Zilio, l'Equerre d'argent 2020 aura notamment contribué à donner un coup de projecteur sur une ville dont on connaît trop peu la richesse architecturale. Pour le pire et le meilleur, Toulouse est en effet enfermée dans son […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 50 jours

Neuf morts dans un glissement de terrain à Bukavu en République démocratique du Congo

"A ce bilan s'ajoutent neuf blessés graves, cinq maisons complètement détruites et quatre véhicules endommagés", a précisé Bienfait Ngolombe, chargé de communication à la mairie de la ville.Selon lui, parmi les neuf morts figurent un bébé de huit mois, un jeune de 19 ans et une femme enceinte, dont "les maisons se sont effondrées et ont été englouties par la terre".Le bilan en fin de nuit était de deux morts, mais d'autres corps ont été retirés des décombres dans la journée de mardi.L'accident a eu lieu sur l'avenue Kadurhu, dans la commune de Kadutu de Bukavu, une ville dont les constructions s'étagent sur des collines, à la pointe sud du lac Kivu. Le lieu du sinistre, situé sur une forte pente exposée à l'érosion, est jugé impropre à la construction."Le danger est permanent, presque toutes les maisons proches du lieu du sinistre ont des fissures et les risques de glissement sont perceptibles dans presque toutes les parcelles", a déploré le chef de quartier, Faustin Buroko.M. Buroko."La population doit prendre conscience des risques auxquels elle s'expose en construisant sur de tels sites et le gouvernement devrait prendre des mesures", a-t-il ajouté, estimant à plus de 60 le nombre de ménages nécessitant une "relocalisation".Le gouverneur de province, Théo Ngwabidje Kasi, qui s'est rendu sur les lieux du sinistre, a dit avoir demandé au bourgmestre de Kadutu "d'identifier toutes les personnes qui ont construit à cet endroit". "Un délai leur sera accordé" avant que les autorités provinciales ne fassent procéder à la démolition des maisons, a-t-il déclaré.
Il y a 3 ans et 50 jours

A Rennes, accueillir plus d'habitants est un exercice d'équilibriste

"C'est pas New York ici!", "Non à la tour infernale !". A l'entrée de Rennes, une dizaine de banderoles accrochées aux façades de petites maisons expriment l'exaspération d'habitants face à l'arrivée d'une tour de 17 étages."Accueillir des gens, on n'a rien contre, ce qui nous dérange c'est la hauteur, on n'est plus dans le raisonnable", s'inquiète Benjamin Hubert, membre du collectif "L'Enchanteur désenchanté".Plus à l'est, un autre collectif, "Voir le ciel à Rennes", tente lui de "faire descendre" un projet d'immeuble de 15 étages. "On construit ce qu'on veut où on veut sans concertation, comme dans les années 1960. Les gens sont effarés par tant de béton, avec des maisons qui tombent comme des petits pains", s'emporte Philippe, riverain.Certains se plaignent aussi des embouteillages. "Je ne reconnais plus la ville à taille humaine où je suis née. Il n'y a plus de fluidité dans les transports, et les tensions montent entre les habitants", juge Françoise, 44 ans, membre du collectif Coudurr (collectif uni pour une densification urbaine rennaise raisonnée). Il réclame une pause des projets "défigurant les quartiers" et un débat public sur la "croissance folle de la métropole".Selon l'Insee, la métropole rennaise connaît une "forte croissance démographique" depuis 30 ans, et devrait compter 100.000 habitants supplémentaires en 2040. Face à ces prévisions et aux 22.000 demandes de logement social en attente, la métropole envisage 30.000 nouveaux logements d'ici 2028."La vraie question n'est pas de dire +il nous faut 30.000 logements+ mais de savoir jusqu'où on peut densifier une ville sans la rendre impossible à vivre", interroge Jean-Pierre Renault, président de l'association "Les amis du patrimoine rennais".Traumatisme"Rennes c'est aussi la vie de ses quartiers au tissu pavillonnaire important, où règne une certaine nonchalance. Or quand la ville se construit sur elle-même à toute vitesse, on peut faire des erreurs et ne pas toujours respecter l'harmonie avec l'environnement", poursuit cet architecte, qui craint une "monotonie des gabarits d'immeubles" et une "perte de repères" des habitants.Selon Alain Bénesteau, directeur de l'Audiar, l'agence d'urbanisme de Rennes, l'agglomération rennaise reste deux fois moins dense que sa cousine nantaise. "Le phénomène de décohabitation, avec les séparations et le départ d'étudiants du domicile parental, mais aussi le vieillissement de la population, font qu'on a besoin de davantage de logements à population égale", explique-t-il.A cela s'ajoutent une démographie dynamique et un solde migratoire positif dû à l'attractivité de la ville, qui conjugue faible taux de chômage et proximité avec le littoral et Paris grâce au TGV."Sur 5.000 nouveaux habitants annuels, 2.800 sont issus du solde naturel", martèle Marc Hervé, premier adjoint PS à l'urbanisme, rappelant que la densification concerne "une surface marginale, mais très visible car sur les grands axes"."Ce sont d'abord les Rennais qu'il faut loger, car les Franciliens ne représentent que 10% des transactions immobilières", assure l'élu. Il reconnaît que le développement à la verticale de la ville "peut constituer un traumatisme".Afin d'améliorer la concertation, une charte incite désormais les promoteurs à informer la population avant le dépôt du permis de construire."On essaye de satisfaire une partie des revendications", assure Marc Hervé.Face à la hausse des prix de l'immobilier à Rennes - +11% en un an dans l'ancien - pas question toutefois d'arrêter de construire. "Il faut que tout le monde puisse trouver un logement, notamment les bas revenus, car on a besoin de tous les métiers", prévient Jean-Yves Chapuis, ancien adjoint à l'urbanisme.Pour Ana Sohier, ex-élue UDB (Union démocratique bretonne, autonomistes) au patrimoine, "il faut réinterroger le concept des métropoles". "On concentre, puis on se plaint de la densification. Aujourd'hui la question se pose de mieux répartir l'activité économique pour mieux répartir les habitants", argumente-t-elle.
Il y a 3 ans et 50 jours

Santé-sécurité : plusieurs organisations du bâtiment renouvellent leur partenariat

RISQUES PROFESSIONNELS. La Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), la Chambre nationale des artisans des travaux publics et du paysage (CNATP), l'Institut de recherche et d'innovation sur la santé et la sécurité au travail (Iris-ST) et l'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) viennent de signer le renouvellement de leur convention de partenariat pour une durée de quatre ans. Détails.
Il y a 3 ans et 50 jours

Verdun classée au titre des sites patrimoniaux remarquables

Une partie de la commune de Verdun est désormais classée au titre des Sites patrimoniaux remarquables. La commune « en raison de la qualité et de la valeur d’ensemble de son patrimoine, la conservation, la restauration, la réhabilitation et la mise en valeur de la partie du territoire de la commune de Verdun caractérisée par la densité de son tissu urbain et la diversité de son patrimoine, ainsi que son environnement paysager proche » présente un intérêt public au point de vue historique, architectural, archéologique, artistique et paysager. La ville est implantée sur un éperon rocheux surplombant la plaine alluviale de la Meuse. Son histoire est associée aux guerres qui se sont succédées sur son territoire, marquant de leur empreinte la ville et son architecture. Ainsi, au XIXe siècle, la commune devient le centre d’un système militaire qui comprend aux alentours, le fort de Vaux ou de Douaumont. Mais la naissance de la ville est bien antérieure aux conflits contemporains, preuve en est les nombreux vestiges conservés : caves XIIIe siècle sous un édifice de la seconde reconstruction ou hôtel XVIe à l’arrière d’une façade remaniée au XXe siècle. Le classement d’une partie de la commune est l’aboutissement d’un projet de longue haleine impulsé par le maire et président de la Communauté d’Agglomération du Grand Verdun (CAGV), Samuel Hazard, et soutenu au niveau scientifique et technique par l’architecte des bâtiments de France de la Meuse, Nadia Corral Trevin. Le classement SPR s’est appuyé sur une étude financée par la DRAC Grand Est et menée par les historiens de la Manufacture du patrimoine et les architectes de l’agence Hame. Les autres SPR de la région Grand Est sont : Saint-Dié des Vosges (88), Reims (51), Saint-Mihiel (55) et Vic-sur-Seille (57). D’autres devraient prochainement être classés : Epinal (88), Neuf-Brisach (68) et Bouxwiller (67).