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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

(35877 résultats)
Il y a 3 ans et 115 jours

Allo Volet service vise 200 artisans-experts en 2023 pour son réseau

Créé en 2009, Allo Volet Service est un réseau de professionnels spécialistes du dépannage et de la modernisation de volets roulants et de fermetures pour l’habitat (portes de garage, stores, portails, menuiseries). Affilié à SOPROFEN, fabricant leader sur le marché de la fermeture, il compte 80 artisans réparateurs qui bénéficient ainsi d’une véritable expertise métier pour assurer des interventions rapides et fiables chez les particuliers et les professionnels. En 2022, Allo Volet Service passe à la vitesse supérieure et dynamise son réseau, avec pour ambition de devenir un acteur incontournable du secteur. A la conquête de nouveaux adhérents Préserver leur indépendance et les aider à développer leur activité, c’est la promesse d’Allo Volet Service vis-à-vis de tous les professionnels qui rejoignent le réseau. Un concept qui a d’ores et déjà séduit près de 80 artisans de tous corps de métiers (poseur, électricien, serrurier…). Répartis sur toute la France, ils s’engagent dans un rayon de 50 km à : – dépanner rapidement au meilleur prix tous types d’installations de fermetures, – trouver une solution adaptée pour les réparer, au lieu de les remplacer, – les moderniser pour apporter plus de confort au quotidien. En plus du quart nord-ouest de la France, de la région Rhône Alpes et de grandes agglomérations (Toulouse, Strasbourg, Nice, Marseille…) déjà bien desservies, Allo Volet Service souhaite aujourd’hui étoffer son réseau pour couvrir toute la France et bénéficier d’un maillage territorial harmonieux. Pour cela, le spécialiste du dépannage recrute de nouveaux adhérents aux profils variés. Tous les artisans déjà installés, désireux de compléter leur activité principale peuvent ainsi rejoindre l’aventure, sans renoncer à leur identité. Seul pré-réquis : être motivé, posséder une philosophie de service et commerciale ainsi que des compétences techniques dans l’univers de la menuiserie et de la fermeture. En échange, Allo Volet Service les accompagne pour réussir sur ce marché du dépannage et de la modernisation. Une panoplie d’avantages attractifs En plus de profiter de la notoriété du réseau national Allo Volet Service, une fois membre, le professionnel accède à tous les services et outils destinés à augmenter sa visibilité et à accélérer son développement parmi lesquels : – des formations techniques régulièrement dispensées en centre de formation ou lors des rencontres régionales, – un référencement sur le nouveau site internet www.allo-volet-service.fr qui lui permet, grâce à une géolocalisation, d’être en contact direct avec le particulier en recherche de dépannage, – l’application Synchroteam® pour gagner du temps dans la gestion et la planification de ses interventions, – des conditions privilégiées pour acheter toutes ses pièces détachées sur la boutique en ligne www.avs-store.fr, – la mise à disposition de supports de communication (objets publicitaires et vêtements logotés), – ou encore l’accès à une hotline technique. Grâce à ce partenariat gagnant-gagnant soutenu par un parc installé de volets roulants à réparer estimé à plus de 4 millions par an, les artisans-experts d’Allo Volet Service bénéficient ainsi d’une belle opportunité de développement. Nul doute que le renouveau du réseau initié cette année devrait permettre à  Allo Volet Service d’atteindre son objectif de 200 adhérents d’ici 2023 et une couverture nationale optimale afin que les particuliers puissent trouver, au plus près de chez eux, un réparateur référent. Une proximité qui, associée à sa volonté de prolonger la durée de vie des équipements, s’inscrit dans une démarche éco-responsable. https://www.allo-volet-service.fr/
Il y a 3 ans et 115 jours

Saint-Gobain Weber et Lhoist, partenaires autour de l’offre Tradical

Pour Saint-Gobain Weber, l’offre Tradicall va permettre d’asseoir son expertise en restauration du patrimoine. [©Saint-Gobain] A compter du 1er mai 2022, Saint-Gobain Weber France va commercialiser, en exclusivité sur le territoire français, les produits de la gamme Tradical. A savoir, des liants à base de chaux aérienne et de bétons de chanvre. En effet, l’industriel a signé avec le groupe belge Lhoist un accord de partenariat concernant l’offre Tradical de sa filiale BCB. Un partenariat gagnant/gagnant Côté Saint-Gobain Weber, il s’agit d’asseoir son expertise en restauration du patrimoine. La gamme Georges Weber, avec sa large palette de solutions au service du bâti ancien, va ainsi s’enrichir des produits à base de chaux aérienne Tradical. Ces derniers conserveront leur patronyme, mais aussi leur formulation. Par ailleurs, la branche “Bétons de chanvre” de BCC va permettre à Weber de continuer à renforcer sa gamme stratégique des produits et services “éco-engagés”, portée par l’hashtag “VertEtFier”, en faveur d’un habitat et de systèmes constructifs respectueux de l’environnement. Côté Lhoist, tout d’abord, c’est l’assurance de la continuité de la commercialisation des références Tradical aux côtés d’un industriel reconnu. Comme le souligne Jacques Chanteclair, vice-président et directeur général de Lhoist Europe du Sud, « la notoriété de la marque Tradical associée à l’expertise de Saint-Gobain Weber France sur ce secteur formeront une association bénéfique aux deux parties ainsi qu’aux clients professionnels du bâtiment ». Ensuite, cet accord s’inscrit en pleine cohérence avec l’engagement du groupe Lhoist à contribuer à la performance environnementale de ses activités et de celles de ses clients.
Il y a 3 ans et 115 jours

Mapei souffle ses 85 bougies

Entreprise italienne spécialisée dans la fabrication d’éléments de construction, Mapei fête cette année ses 85 ans d’existence. [©Mapei] Materiali Ausiliari per l’Edilizia e l’Industria, développé de l’acronyme Mapei, a été créée, en 1937. Ceci, par Rodolfo Squinzi dans la banlieue de Milan, en Italie. Avec seulement 7 employés, l’entreprise est devenue en peu de temps une multinationale, modèle de l’excellence italienne. Trois générations plus tard, Mapei est présente dans 57 pays à la tête de 84 usines de production. Et proposant 20 gammes de produits pour répondre aux différentes demandes. Avec son frère Giorgio, Laura Squinzi, l’actuelle présidente du conseil d’administration, a posé les pierres des piliers de Mapei. A savoir, internationalisation, recherche et développement, expertise et durabilité. Le conseil d’administration est aussi constitué par les enfants de Giorgio Squinzi : Veronica et Marco Squinzi. Tous les deux co-directeurs généraux du groupe. Par ailleurs, le soutien à la culture et au sport a permis d’établir des relations étroites entre Mapei, ses activités et les communautés. Ces liens constituent l’une des forces du groupe dans le monde entier. « Nous sommes prêts à relever de nouveaux défis, en sachant que nous pouvons compter sur une équipe expérimentée et engagée. Mapei est une entreprise, qui a le cœur en Italie et les yeux tournés vers le monde entier », déclare Veronica Squinzi. Tourné vers l’avenir Photo d’époque du premier siège social de Mapei, dans la banlieue de Milan, employant seulement 7 salariés. [©Mapei] La devise de Giorgio Squinzi : “Ne jamais s’arrêter de pédaler” est ancrée chez Mapei. Montrant ainsi le chemin à suivre dans les moments difficiles. En effet, dans le contexte lié à la pandémie de Covid-19, Mapei a prouvé qu’elle était une entreprise solide et agile, capable de s’adapter au changement, tout en restant fidèle à sa stratégie. « Notre engagement profond en faveur de l’innovation et de la recherche reste un élément majeur de la stratégie de Mapei. L’objectif de nos 32 laboratoires de recherche est de fournir des produits d’avant-garde pour rendre le bâtiment de plus en plus durable », indique Marco Squinzi. Dans cette démarche, le groupe s’engage à utiliser de plus en plus de matières premières à faible impact environnemental. De nombreux projets sont en cours de réalisation, comme la construction de 6 nouvelles usines dans le monde, de la Chine aux Etats-Unis. En fêtant ses 85 années d’existence, Mapei retrace sa propre histoire et se tourne vers l’avenir, choisissant de relever de nouveaux défis. « Toujours en assurant le professionnalisme de ses équipes, l’engagement et la passion », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Il y a 3 ans et 115 jours

AGM TEC lance Perizoom, une nouvelle caméra high tech d'inspection de canalisations

Fondée en 2004 à Bessières dans la métropole toulousaine, AGM TEC est aujourd'hui un acteur français de la fabrication et de la distribution aux professionnels de caméras endoscopiques d'inspection de tuyauteries et canalisations.Aujourd'hui, AGM TEC étend sa gamme avec le lancement de la Perizoom. Equipée d'un zoom optique ultra puissant (x20) et d'un zoom numérique (x12), cette caméra d'inspection sur perche téléscopique en carbone permet un diagnostic rapide et efficace des anomalies dans les canalisations de gros diamètre (de 150 à 2000 mm). Le pack Perizoom comprend une tablette tactile 64 Go faisant office de régie : elle permet de contrôler, visualiser et enregistrer les images de la caméra périscope.Plus besoin de casser des sols, de creuser longuement ou de mobiliser des égoutiers pendant de longues heures : la perche télescopique de cette nouvelle caméra permet d'évaluer la situation jusqu'à 100 mètres de distance et d'effectuer un diagnostic devient un jeu d'enfant. Un outil indispensable qui permet de faciliter l'exploitation et l'entretien des réseaux d'assainissement, préserver la santé et la sécurité des professionnels.Performance et efficacitéLa Perizoom vient étoffer la gamme Tubicam composée de caméras d'inspection de canalisations sur jonc à pousser et têtes interchangeables : XL 360 HD, Duo, XL et R. Les caméras AGM TEC cumulent des prix abordables et un excellent rapport coût/efficacité, sans oublier une logistique performante. Grâce à un stock permanent, sur le matériel et les pièces détachées, AGM TEC garantit un traitement des demandes et une livraison sous 24 à 48h partout en France métropolitaine et dispose d'un SAV dédié.Avec ce nouveau produit high tech, AGM TEC confirme son engagement de longue date au service des professionnels du BTP, des travaux publics, de l'assainissement et des plombiers.
Il y a 3 ans et 115 jours

Hidalgo desserre l'étau pour sa "zone apaisée" du centre de Paris

Ce projet-phare de la deuxième mandature de la maire PS Anne Hidalgo, réélue en 2020 après avoir gagné son bras de fer pour piétonniser les voies sur berge de la Seine, avait été annoncé en mai 2021 pour la mi-2022.Objectif de cette "zone à trafic limité" (ZTL), rebaptisée "zone apaisée" : réduire drastiquement la place de la voiture dans l'hypercentre de la capitale - quatre premiers arrondissements, plus les parties des Ve, VIe et VIIe situées entre le boulevard Saint-Germain et la Seine - via l'interdiction du trafic de transit, qui représente 50% du trafic actuel, a rappelé jeudi David Belliard, l'adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public.Il y a dans cette zone entre 350.000 et 550.000 déplacements par jour au total, a-t-il souligné.Mais pour "rassurer ceux qui sont inquiets", la majorité de gauche a décidé de reporter la mise en œuvre à début 2024, juste à temps pour les Jeux olympiques que la Ville Lumière doit accueillir, a annoncé le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire.Le temps de saisir l'Autorité environnementale, de réaliser une étude d'impact pour éviter "les goulots d'étranglement par effets de report", selon M. Grégoire, et une enquête publique qui doit associer, outre le quidam, les autorités de transports, commerçants et grands magasins.VTC autorisés"Il leur a fallu plus de six mois pour se rendre compte que ce n'est pas faisable" dès 2022, a commenté à l'AFP Aurélien Véron, porte-parole des élus LR de la capitale. Le maire LR du VIe arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, a lui salué "une véritable enquête publique" alors que la concertation menée jusqu'ici "était très légère".Si la mairie prend son temps, elle a néanmoins une idée déjà assez précise de sa "zone apaisée" dans laquelle seront toujours autorisés les riverains, commerçants, personnes à mobilité réduite, employés ou personnes "se rendant au théâtre ou chez des amis", véhicules de secours, bus, vélos, taxis, VTC ou véhicules en autopartage, a listé David Belliard.L'acceptation des VTC sera conditionnée à un "engagement de la profession sur le verdissement de la flotte", a souligné M. Belliard. Sur ce point, salué par Uber, comme sur l'autorisation du "trafic de destination" - les véhicules extérieurs qui auront "quelque chose à faire dans la zone", résume David Belliard -, la mairie a finalement choisi "garder un peu d'oxygène dans ce serrage d'étau", estime M. Véron."N'importe qui dans le monde pourra venir dans le centre de Paris pour y venir faire ses courses", a ainsi clarifié le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire. "Il est apparu très clairement que c'était souhaité par une majorité de gens", a expliqué Ariel Weil, maire PS de Paris Centre qui rappelle avoir été élu sur ce projet.Le préfet est contrePour faire respecter cette zone apaisée, la mairie envisage des points de contrôle aléatoires à la sortie, sur justificatif (macarons, tickets de caisse ou de stationnement). M. Grégoire, qui veut "d'abord faire de la pédagogie avant de passer à la verbalisation", souhaite des systèmes de contrôle "les plus simples possibles"."C'est une ZTL light à laquelle je suis assez favorable", a commenté M. Lecoq. Pas le préfet de police Didier Lallement qui, en revanche, a fait immédiatement connaître ses "fortes réserves sur le projet tel qu'envisagé".Le représentant de l'Etat craint "des difficultés pour la circulation des services de secours et de police en périphérie de la zone" et un "impact négatif pour l'activité économique de la capitale".Autre pierre d'achoppement : la mise en double sens du boulevard Saint-Germain à laquelle s'opposent les maires de droite concernés par cet axe. Une "hérésie totale", juge M. Lecoq pour qui l'on risque de "récréer un périphérique à l'intérieur de Paris".
Il y a 3 ans et 115 jours

Un an de prison pour avoir mis en danger la vie de ses locataires

Pierre-Yves Loiseau, 42 ans, va purger sa peine de prison en semi-liberté.Il se voit également interdit d'acheter un bien immobilier pendant dix ans, sa société civile immobilière (SCI) est condamnée à 100.000 euros d'amende.L'immeuble, frappé en 2012 d'un arrêté d'insalubrité puis en 2019 d'un arrêté de péril grave et imminent, a été confisqué.Entre 2008 et 2010, Pierre-Yves Loiseau avait acquis à Marseille de nombreux biens immobiliers, se retrouvant à la tête de 23 SCI, propriétaires de 80 logements, "une frénésie d'investissements sans aucune assise financière suffisante à l'époque", a relevé le tribunal dans son jugement lu à l'audience.Dans ce patrimoine acheté à crédit, l'immeuble du 315 rue de Lyon (15e arrondissement) composé de onze appartements avait fait l'objet en 2012 d'un arrêté d'insalubrité avec obligation d'exécuter des travaux pour y remédier.A l'audience, le 7 février, Pierre-Yves Loiseau avait expliqué que des locataires et des squatteurs l'avaient empêché de faire intervenir des entreprises. "Ils jouent au ballon et font des barbecues à l'intérieur", avait-il avancé.Le tribunal a estimé que des difficultés ont pu exister en raison d'occupations illicites mais il relève cependant que "Pierre-Yves Loiseau ne démontre aucune démarche pour entretenir ou tenter de remettre en état le bien", n'ayant fourni ni facture, ni devis.Plus largement, a souligné la présidente Laure Humeau, "le bien n'a jamais fait l'objet d'une gestion rigoureuse destinée à assurer aux occupants un logement salubre, décent et entretenu en contrepartie des loyers encaissés en grande partie par le versement des allocations logement sur le compte du propriétaire".Seuls deux anciens locataires, une mère et son fils ayant occupé l'immeuble jusqu'en 2016, s'étaient constitués partie civile. Le tribunal leur a alloué à chacun 25.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral.L'ex-notaire se dit aujourd'hui sans aucun revenu, à la tête d'un patrimoine immobilier dont il ne tire pas de revenus et impossible à revendre, selon lui, car "préempté à moitié prix par la mairie".Trois de ses immeubles en mono propriété et quatre autres dans lesquels il possède un ou plusieurs lots font l'objet d'arrêtés de péril ou d'insalubrité et d'autant d'enquêtes ordonnées par le parquet de Marseille pour refus d'exécuter les travaux prescrits.
Il y a 3 ans et 116 jours

France Gaz Liquides adresse six propositions aux candidats à l’élection présidentielle 2022 en faveur de la transition énergétique des territoires

À travers ces 6 mesures, applicables immédiatement, l’objectif est d'accompagner les Français, les industriels et les professionnels dans la réduction de leur impact sur le climat grâce à l’utilisation des gaz liquides sur tout le territoire et au développement des biogaz liquides.Pour aider tous les Français dans leur transition écologiqueProposition 1 : Je soutiens les rénovations performantes au propane et au biopropane pour les particuliers.Proposition 2 : J’encourage les territoires isolés ou insulaires à utiliser les gaz liquides, une énergie moins polluante disponible localement.Moyens d’action : J’établis un outil d’incitation pour les équipements de chauffage à très haute performance énergétique (THPE) alimentés aux gaz liquides, substituables par leur équivalent d’origine renouvelable, comme le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour accompagner les industriels et les professionnels dans la poursuite de leur activitéProposition 3 : Je soutiens les rénovations des bâtiments des entreprises avec les gaz et biogaz liquides.Proposition 4 : Je permets le recours aux équipements qui ne peuvent fonctionner à l’électricité, sauvegardant la compétitivité et limitant l’impact climatique des entreprises grâce à l’utilisation des gaz et biogaz liquides.Moyens d’action : Pour les professionnels sur tout le territoire, j’établis une fiscalité réduite sur les gaz liquides, reflétant leur besoin local d’un recours à une énergie performante et compétitive, moins carbonée (cf. base carbone Ademe), plus propre, et progressivement renouvelable avec le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour soutenir la mobilité propre des personnes, des professionnels et des marchandisesProposition 5 : Je communique largement sur tous les carburants moins carbonés qui ont un effet immédiat sur la qualité de l’air, au premier rang desquels le GPL.Moyens d’action : J’établis une prime à la conversion de véhicules d’occasion vers les véhicules Crit’air 1, qu’ils soient neufs ou en seconde monte, pour permettre l’amélioration immédiate de la qualité de l’air et une réduction des émissions de GES.Je développe des incitations et des communications sur la mobilité qui incluent tous les carburants alternatifs : à côté du véhicule électrique ou, à long terme, à hydrogène, existe une offre de véhicules immédiatement moins polluants grâce au GPL, qui doit continuer d’exister pour intégrer toujours davantage de bioGPL.J’inclus de nouveau le GPL dans les carburants indispensables à mettre à disposition sur les stations d’autoroutes au même titre que les bornes de chargement électrique.Pour soutenir les biogaz liquidesProposition 6 : Je soutiens la filière des Gaz Liquides qui œuvre pour atteindre 100% de gaz liquides d’origine renouvelable sur le marché d’ici à 2050, à un prix compétitif pour le consommateur.Moyens d’action : Je soutiens la production de biogaz liquides et l’innovation industrielle : j’inclus le développement des biogaz liquides dans les appels à projets de France 2030. Je traduis dans la fiscalité la contribution des biogaz liquides à la décarbonation de la société française, et j’incite à leur utilisation par des dispositifs ciblés.L’énergie du gaz au service du mix énergétique français de demainLa filière des gaz et biogaz liquides est déterminée à être partie prenante des énergies qui contribueront à une plus grande décarbonation pour atteindre l’objectif de zéro émission nette de CO2. Plusieurs scenarios énergétiques corroborent le rôle du renouvelable dans le mix énergétique français, incluant celui des biogaz liquides, qui ne souffrent pas d’intermittence et couvrent tout le territoire.Pour Joël Pedessac, Directeur Général de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable, est à sécuriser au sein d’un mix énergétique diversifié et tourné vers les énergies renouvelables. Déjà présents dans la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, c’est devenu impératif de participer à la transition de la filière des gaz liquides pour lui permettre d’évoluer. »Adaptée à l’impératif d’une transition écologique efficace et réaliste localement, l’énergie butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel, et approvisionnent un total de 11 millions de consommateurs soit autant que le gaz naturel. Les gaz liquides constituent une énergie fondamentale pour l’ensemble des Français, la seule énergie disponible sur 100% du territoire qui peut devenir entièrement renouvelable. Avec le biopropane, les particuliers, artisans, hôteliers, restaurateurs et collectivités ont accès à une énergie performante, sans risque d’intermittence ni d’approvisionnement, et durable.En s’engageant dans une transformation innovante et créatrice d’emplois, implantée dans les territoires, les politiques contribuent au rayonnement de la France grâce à des entreprises sur le territoire mondialement reconnu dans leur domaine.Cette transformation nécessitera d’être appuyée par les pouvoirs publics sous différentes formes : accompagnement sur la reconversion des raffineries, financements pour la R&D et perspectives technico-économiques plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.
Il y a 3 ans et 116 jours

Planète Bâtiment n°67

Chers lecteurs, Découvrez le numéro 67 de Planète Bâtiment en parcourant quelques articles ci-dessous. Vous pouvez également le consulter en version numérique. Bonne lecture à tous. P.06 :Tribune : Valéry Laramé de Tannenberg P.08 : Actualités P.10 : Interview : François Liermann, gérant de Panoptique Architectes, président du conseil régional de l’ordre des architectes du Grand-Est P.12 : Ville en chantier : Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété. P.16 : Construtech.club StartUP innovation : Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP P.19 : Dossier : Rénover les copropriétés P.22 : Rénovation énergétique et architecturale d’un immeuble Art déco P.28 : Eau potable : concilier performance et innocuité P.24 : Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante P.32 : Désenfumer, éclairer et ventiler P.34 : Plafond acoustique système plâtre P.38 : Béton : complément d’isolation P.42 : Photovoltaïque : la course au rendement P.46 : Photovoltaïque et autoconsommation P.48 : Nouveautés solutions et produits   Cet article Planète Bâtiment n°67 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 116 jours

"Les énergies renouvelables ont déjà gagné", pour le patron de Voltalia

Pour Sébastien Clerc, à ce jour, "les renouvelables sont un pari plus que gagné", grâce à l'effondrement des coûts. "Aujourd'hui l'acheteur d'électricité qui s'engage sur un contrat de 10-20 ans, qu'il soit distributeur d'électricité, entreprise, État... choisit à 95% le renouvelable car c'est l'énergie la moins chère quasiment partout", dit le patron de cette entreprise française, rare société à mission cotée, présente en Amérique latine, Afrique, Europe.Sébastien Clerc entrevoit au moins 20 ans d'essor mondial sans obstacle majeur pour le secteur.Les investisseurs se bousculent. Et le sujet de la place n'en est pas vraiment un, dit-il : "Pour répondre aux besoins mondiaux en électricité, couvrir l'équivalent de l'Aquitaine de panneaux photovoltaïques suffit".Il ne nie pas les contestations. "Parce que les installations se voient. C'est le phénomène Nimby (not in my backyard), pas dans mon jardin."L'éolien concentre à ce stade les critiques. Rien ne dit que ce ne sera pas demain le cas du solaire, dont les champs de 30 voire 100 hectares finiront par se voir, note-t-il. "Les oppositions vont finir par arriver."Le président français Emmanuel Macron, qui veut pousser le solaire, a ainsi demandé, "un juste équilibre" entre installations au sol et sur les toits. Sauf que poser sur les toits coûte plus cher, c'est moins efficace (panneaux pas forcément orientés idéalement, non mobiles), note le directeur de Voltalia."Aujourd'hui on fait encore comme si on avait le choix", ajoute-t-il. Mais face au réchauffement climatique et à la nécessité de verdir l'énergie, "in fine, on va faire tout ce qu'on peut. "Et il y aura plein de renouvelable, partout dans le monde", assure-t-il.Préparer les nuits sans ventPour lui, c'est surtout la suite de l'aventure, dans 20 ans, qui porte les grandes inconnues, quand les renouvelables auront atteint une part critique : comment fera-t-on la nuit en l'absence de vent ?"Aujourd'hui les énergies renouvelables avancent toutes seules, et c'est notre job, développeurs, industriels, de faire que cela se passe au mieux. Mais à un certain point, disons au-delà de 50% de parts de marché, les gouvernements auront leur rôle à jouer". Par exemple contribuer à assumer le surcoût du stockage sur batteries, quand ni gaz ni charbon ne seront plus là pour servir de "tampon".Une première réponse, "encore sous le radar", est qu'il faudra adapter l'heure de nos consommations, insiste Sébastien Clerc.Par exemple, faire marcher les ballons d'eau chaude quand il y a du soleil et/ou du vent. Idem pour le chauffage, en faisant monter la température aux bonnes heures pour ensuite stocker la chaleur dans la pièce (ce qui imposera des bâtiments mieux isolés). Moduler aussi les horaires de l'industrie.Quid du stockage à grande échelle? Aujourd'hui le stockage du courant est assuré essentiellement par des "step" ("stations de transfert d'énergie par pompage", installées entre deux retenues d'eau). Une solution mature, mais qui suppose d'avoir des montagnes, note M. Clerc.Pour le moment plus chères, les batteries devront prendre le relais, suggère le développeur, également acteur dans le stockage, qui évoque aussi l'hydrogène, mais son rendement moindre."Quand je mets 100 kWh pour stocker de l'énergie avec de l'hydrogène, j'en récupère environ 30%. Avec la batterie, je récupère plus de 80%, et environ 90% avec la step", décrit-il.Ces sujets ne sont pas forcément les plus urgents pour un pays comme la France, largement adossée au nucléaire, ajoute-t-il. Mais ils le sont par exemple en Grande-Bretagne, lancée dans un vaste programme renouvelable pour échapper à sa dépendance au gaz : le pays a investi l'an dernier plusieurs milliards d'euros dans les batteries."Il faut réfléchir à tout cela, mettre de la recherche-développement... C'est un vrai problème conceptuel : s'approcher du 100% renouvelables, on ne sait pas encore comment on fait. Mais on le fera".
Il y a 3 ans et 116 jours

Eau potable : concilier performance et innocuité

Côté magazine Côté magazine Eau potable : concilier performance et innocuité Les débats de la dernière décennie ont fait avancer le sujet de la qualité de l’eau potable dans les bâtiments. Pour preuve, la directive sur l’eau de décembre 2020. Comme tous les lots techniques du bâtiment, la distribution de l’eau se complexifie. Les raisons sont multiples : meilleure connaissance scientifique, prise en compte de nouveaux paramètres, retours d’expériences sur les installations… Au cours des années 1990, les débats portaient sur le plomb, les nitrates ; dans les années 2000, l’éclairage a été braqué sur les légionelles… Alors que la directive européenne de 1998 (98/83/CE) a connu plusieurs modifications, Parlement et Conseil européens ont refondu les textes dans une nouvelle directive adoptée le 16 décembre 2020. Évolution de la surveillance plomb Pour ce qui concerne l’eau au point de puisage, ce texte demande aux États membres de renforcer dans leur réglementation le contrôle des agents entéropathogènes (zéro germe…) et de la bactérie légionelle. La surveillance du plomb va évoluer : de 10 µg/l, la concentration doit être abaissée à 5 µg/l en 2036. À la suite des débats sur les perturbateurs endocriniens, seul le bisphénol A est retenu ; la limite admissible en 2026 est fixée à 2,5 µg/l. Deux autres devraient suivre dans une liste attendue en 2022 : le nonylphénol et le bêta-œstradiol. En 2024, d’autres listes indiqueront les microplastiques à rechercher, ainsi que des substances toxiques (alkylées, per- et poly-fluorées).  De manière générale, ce texte appelle à une remise à plat de la gestion européenne des aspects techniques, scientifiques et administratifs sur les matériaux entrant en contact avec les eaux destinées à la consommation humaine. Bernard Reinteau Une réglementation renforcée « Le sujet de la qualité de l’eau dans les bâtiments est d’actualité. La directive européenne du 16 décembre 2020 sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine prend en compte de nouveaux paramètres de qualité, renforce les mesures sur le plomb et les légionelles, suit les recommandations de l’OMS sur les perturbateurs endocriniens et souligne que le contact avec les matériaux ne doit pas altérer l’eau, ni compromettre la santé humaine. L’arrêté du 25 juin 2020 sur les matériaux et produits métalliques pour les réseaux de distribution d’eau potable améliore les installations, mais crée des contraintes. En réduisant la part de plomb dans les alliages comme le laiton, il oblige les industriels à travailler des métaux moins ductiles et à adapter les outils de décolletage. Les professionnels ont suivi toutes ces avancées. Le Costic* a rassemblé les spécialistes de l’hydraulique pour rédiger un guide technique sur la conception des réseaux bouclés d’eau chaude sanitaire**. Par ailleurs, se pose la question de la désinfection des réseaux. Avec Patrick Paris, président de Capris, nous avons mis sur pied un comité de travail sur ce sujet. Le but est de produire une annexe au DTU 61.11 sur les installations de plomberie sanitaire. » Roland Meskel physicien, professeur de génie thermique à l’université Claude-Bernard Lyon I, directeur technique , Caleffi France     Solution n° 1 Adoucisseurs : mieux gérer leur fonctionnement Les adoucisseurs réduisent la charge en calcaire et magnésium des eaux de ville afin de maîtriser l’entartrage des réseaux d’eau chaude sanitaire et des circuits de chauffage. Le constat est cependant souvent dressé : leur entretien et leur consommation d’eau peuvent peser sur les charges. Pour réduire ces postes de tâches et de dépenses, le constructeur d’adoucisseurs BWT s’est associé à deux sociétés pour compléter son matériel d’outils de pilotage efficaces : la start-up française Semlink, créée par le bureau d’études thermiques Enera Conseil ; et le développeur suisse de matériels de contrôle et de supervision Sauter. En 2019, BWT et Semlink ont procédé à une démonstration de leurs technologies sur un bâtiment de 69 logements de l’office HLM de Montreuil (93) pour offrir aux exploitants la maîtrise de l’installation. L’adoucisseur – BWT propose sa gamme Perla Pro XL conçue pour réduire les consommations de sel de 70 % et celles d’eau de rinçage de 50 % – est complété de capteurs pour mesurer la présence de sel dans le bac, la température de l’eau de ville et la présence de chlore dans le réseau pour traiter les légionelles. Ces données sont adressées sous protocole radio LoRaWAN (Long Range Wide Area Network) vers une page internet de supervision. Pour le bailleur social et l’exploitant, l’intérêt principal est de caler les interventions techniques au strict nécessaire. L’office HLM de Montreuil va lancer des appels d’offres pour étendre ce mode d’exploitation sur son parc. BWT et Sauter ont aussi proposé une solution similaire aux hôpitaux de Paris (APHP). Les données recueillies sur l’adoucisseur sont affichées en temps réel et stockées pour une analyse ultérieure du fonctionnement de l’équipement de production et de distribution d’eau chaude sanitaire et de chauffage. Les appareils Perla Pro de BWT ont été conçus pour consommer moins de sel et d’eau de rinçage de la résine.         Solution n° 2 Réacteurs anticalcaire : les adapter aux nouvelles règles Dans la foulée de la publication du rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de janvier 2019 sur les procédés antitartre non conventionnels, Expertima Technologies, entreprise provençale qui fabrique ce type d’équipement depuis 2006, a fait évoluer ses produits. L’analyse des experts a publiquement révélé que le relargage de zinc par les anodes sacrificielles contenues dans ces réacteurs, additionné à celui des réseaux d’eau chaude en acier galvanisé, posait un réel problème de concentration à un niveau qui pouvait modifier le goût de l’eau. Les éléments en zinc ont été remplacés par des disques en matériaux de synthèse aux propriétés électrostatiques. Même s’ils restent controversés, ces systèmes antitartre répondent au besoin de sites où l’on souhaite que les propriétés minérales de l’eau soient respectées. Sans traitement chimique et sans consommation d’énergie, leur technologie est réputée modifier la structure du calcaire pour le rendre non incrustant aux canalisations. Ces solutions sont exploitées par des gestionnaires de parcs immobiliers, des services techniques d’hôpitaux et en industrie. Cependant, à la différence des adoucisseurs qui peuvent être installés par tous les plombiers, la prescription, le dimensionnement et la mise en œuvre des réacteurs demandent une expérience que les fournisseurs conservent jalousement. La pose est généralement accompagnée d’un contrat d’entretien. Ces réacteurs anticalcaire s’installent sur les réseaux sanitaires et de chauffage pour éviter l’entartrage. Leur durée de bon fonctionnement est de 10 à 12 ans. Les nouvelles versions de réacteurs anticalcaire sans zinc sont proposées en capacité de 660 l/h à 500 000 l/h (500 m3/h). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 116 jours

Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ?

Côté magazine Côté magazine Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ? Maquettes 3D et applications digitales commencent à faire partie du quotidien des acteurs de la construction. Mais où en sommes-nous des innovations dites « hardware », tels les équipements, le matériel et l’outillage ? Trois solutions à découvrir soutenues par Constructech Club.     Plus mobile que les dalles tactiles existantes, facilitant l’usage horizontal, sur table, Adok permet de retrouver le confort d’utilisation des plans papier, avec tous les avantages du numérique. « Notre Hub tactile permet de mener des revues de plans, avec des personnes en présentiel et d’autres connectées à distance. »Photo : Adok 1/ Avec Adok, les chantiers sont au bout des doigts Adok a développé un Hub tactile mobile. C’est un produit 3 en 1 qui embarque un PC Windows 10, un picoprojecteur et un système tactile. Cette technologie permet de transformer toutes les surfaces planes en interface tactile. Paul Péretié, CEO d’Adok, est parti du constat que les appareils collaboratifs disponibles dans les salles de réunion ou sur les chantiers n’étaient pas au niveau de nos smartphones ou de nos tablettes, en termes de facilité d’usage, de flexibilité, de mobilité et d’interactivité. De plus, les investissements pour passer au BIM – avec pour objectif de remonter des informations terrain, d’avoir des plans toujours à jour et de suivre la progression du chantier – étaient énormes d’un point de vue logiciel, mais n’avaient pas forcément les interfaces et notamment les appareils « hardware » pour faciliter ce passage au BIM. Cet appareil Made in France permet de mener des revues de plans et des réunions collaboratives sur une table, dans un bureau, dans une base-vie de chantier, ou dans tous les environnements de travail habituels. Paul Péretié précise que le développement de cette technologie a nécessité trois ans de recherche. « Ce système tactile fonctionne par reconnaissance d’images, et permet de retrouver la même précision et réactivité qu’un écran tactile traditionnel. » 2/ Carlita, prévenir les risques TMS dans la pose de carrelage et dallage Proposée par la start-up Robotile, la Carlita est une machine mécanique d’assistance à la pose de carrelage et dallage permettant de minimiser les efforts du compagnon, ainsi que les positions douloureuses à l’origine de TMS (troubles musculo-squelettiques) lors de la pose d’éléments de grands formats sur de grandes surfaces. Elle permet également un gain de temps qui est variable selon le format mis en œuvre et l’organisation des tâches. Son fondateur, Serge Sémété, nous explique que le principal avantage de Carlita est le fait que l’utilisateur reste en position debout et ne supporte plus le poids de l’élément à poser. « Le bénéfice physique est complet pour les muscles et articulations sollicités lors de la pose au sol, avec une charge de 10 à 30 kg à déposer en porte-à-faux devant soi : jambes, bras, mains et dos sont préservés. Une étude avec des capteurs d’efforts sur une pose manuelle d’éléments de 80 x 80 (16 kg/u) et une pose identique avec la Carlita affiche une réduction d’effort pour tous les muscles sollicités. Notre système équilibre la charge qui est en “apesanteur”. » La Carlita, un système très simple, robuste, durable et si nécessaire réparable sur chantier. Le compagnon n’a plus qu’à se soucier du placement de son carreau. La préhension des éléments est réalisée par des ventouses. Celles-ci sont très résistantes et la technologie a été éprouvée sur les postes robotisés des usines des fabricants. Photo : Robotile 3/ Instavox, le smartphone devient un talkie-walkie professionnel Instavox permet de reproduire les fonctions d’un réseau talkie-walkie professionnel (appel instantané d’un groupe prédéfini de personnes sur simple appui d’un bouton) à partir d’un smartphone grand public ou durci en utilisant les réseaux des opérateurs ou les réseaux Wifi. L’avantage essentiel de cette technologie est la complémentarité entre le « software » et le « hardware ». La solution répond aux contraintes de limite de portée des talkies-walkies conventionnels tout en proposant du matériel pouvant être utilisé dans des conditions propres aux projets de construction qui sont parfois extrêmes ; tel est le cas des casques antibruit et des micros déportés. « Nos clients utilisent sur leurs chantiers nos casques antibruit connectés à notre application sur leur smartphone talkie- walkie. Équipés d’un connecteur professionnel raccordé à leur radio, ils utilisent la fonction “push to talk” d’Instavox pour communiquer sur le chantier. L’avantage de ce casque dans les environnements très bruyants est qu’il permet de communiquer de façon très claire et très audible », explique Nicolas Grante, CEO d’Instavox. Pour communiquer entre les chantiers, les différents intervenants utilisent l’application Instavox couplée à des micros déportés – Bluetooth ou filaire – connectés aux smartphones. « En effet, les gants de protection des intervenants sur le chantier ne permettent pas de naviguer sur un smartphone. Il faudrait retirer les gants chaque fois qu’ils souhaitent communiquer et cela n’est pas possible », précise Nicolas Grante. Instavox ajoute également des fonctionnalités de géolocalisation permettant de savoir à n’importe quel moment où se situe chaque utilisateur, mais aussi des fonctionnalités d’appel vidéo instantané permettant de réaliser des levées de doute immédiates. Comme pour un talkie-walkie, le gain de temps dans la communication opérationnelle est le principal avantage de la solution Instavox : plus besoin d’appeler les collaborateurs un par un pour communiquer une information. D’une simple touche sur le smartphone, on communique verbalement un message à l’ensemble de l’équipe. Photo : Instavox À propos de Constructech Club  C’est une structure d’accompagnement qui aide à booster la productivité et la rentabilité des métiers du BTP, grâce à l’identification et à l’adoption de solutions technologiques. • Favoriser la montée en compétences des TPE et PME dans leurs transformations digitales. • Décrypter les innovations pour aider les chefs d’entreprise dans le processus de prise de décision. • Proposer 600 solutions référencées couvrant toute la vie du bâtiment.   Diana Gonzalez À propos de Constructech Club  C’est une structure d’accompagnement qui aide à booster la productivité et la rentabilité des métiers du BTP, grâce à l’identification et à l’adoption de solutions technologiques. • Favoriser la montée en compétences des TPE et PME dans leurs transformations digitales. • Décrypter les innovations pour aider les chefs d’entreprise dans le processus de prise de décision. • Proposer 600 solutions référencées couvrant toute la vie du bâtiment.   Bilan du Club Le hardware – ou solution physique – fait son apparition également dans le secteur depuis quelque temps et se développe de plus en plus. Ce type d’innovation demande un panel important de métiers et de compétences (mécanique, technique, électrique, software) et des coûts importants en recherche et développement. La mise sur le marché est plus longue par rapport à une solution digitale et les investisseurs peuvent s’avérer plus frileux. On retrouve ce type d’innovation dans la sécurité des chantiers et des personnes travaillant sur les chantiers, dans la surveillance de bâtiments, dans la communication et dans bien d’autres domaines encore.  Des « business models » alternatifs à l’achat du matériel ou de l’équipement permettent de conquérir de nouveaux clients et ainsi sécuriser la pérennité et la croissance des start-up qui développent ce type de solution. On peut citer le « leasing » (location de longue durée) et le HAAS (Hardware-as-a-Service). Ce dernier fournit le matériel – ou la machine – accompagné d’autres composants complémentaires tels que logiciels, maintenance et support, dans le cadre d’une offre mensuelle prépackagée. Rubriques Rubriques Actualités Bâtiment digital Paroles d'experts Dossiers Produits Web TV Le magazine Cet article Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ? est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 116 jours

Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante

Côté magazine Côté magazine Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante À l’indispensable travail d’isolation de l’enveloppe – toitures, parois et changement des fenêtres – s’ajoutent les problématiques liées aux équipements techniques : chauffage individuel et collectif, régulation et ventilation. L’efficacité des travaux d’amélioration énergétique est conditionnée par une approche la plus globale possible de la rénovation, l’idéal étant de viser le niveau BBC rénovation, soit une consommation maximale de 80 kWh/m2/an en moyenne (variable selon les zones climatiques). Cela implique que les travaux soient parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou sur le plan technique. La première étape consiste donc, après audit du bâtiment, à bâtir le projet, et la seconde à recourir à des systèmes et à des équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étapes ou de façon globale, il est toujours recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins et sur le recours, vivement conseillé, aux énergies renouvelables et de récupération  (EnRR) : capteurs solaires, chaudière à granulés, géothermie, récupération sur eaux grises… Malheureusement, aujourd’hui encore, les EnRR restent souvent le parent pauvre des rénovations. Cela s’explique aussi bien par la persistance de freins culturels que par des problématiques liées aux coûts et à la réalisation de l’entretien et de la maintenance. S’il y a des retours négatifs, notamment en logements collectifs, il convient de les dépasser en agissant sur la formation des prestataires et sur la sensibilisation des maîtres d’ouvrage. Autre point indispensable, et ce quelles que soient les solutions techniques retenues : le rééquilibrage des réseaux hydrauliques et aérauliques. Pour que les travaux répondent aux attentes – confort et performance énergétique –, la maîtrise de la distribution des fluides est aussi importante que le choix de la production de chaleur ou que celui du système de ventilation. Dimensionné en fonction de l’enveloppe Au chapitre équipements techniques – chauffage et eau chaude sanitaire (ECS) –, l’audit pointe souvent des chaufferies anciennes qui, même si elles fonctionnent encore bien, sont énergivores. Lorsque des travaux d’isolation ont été réalisés, elles s’avèrent également souvent surdimensionnées par rapport aux besoins. L’autre intérêt d’utiliser un matériel de dernière génération est la possibilité d’affiner l’efficacité de l’installation. Ce qui veut dire au minimum des chaudières équipées d’une régulation avec sonde extérieure et de systèmes de régulation à l’intérieur des logements, un détail important pour une gestion fine à la demande. En outre, pourquoi ne pas profiter du changement pour installer une chaudière à granulés bois, une PAC gaz et/ou des panneaux solaires thermiques, pour l’eau chaude sanitaire par exemple ? Dans le cas du chauffage individuel se pose la question du remplacement des convecteurs électriques ou des chaudières, lesquelles fonctionnent en général au gaz de ville. Là aussi, il importe de prendre en compte le travail réalisé sur l’enveloppe de façon que l’ensemble soit correctement dimensionné. Point essentiel pour le portefeuille des copropriétaires : le matériel retenu devra être éligible aux aides de l’État et des collectivités locales. Autre poste à ne pas oublier : la ventilation. Celle-ci garantit un air intérieur de qualité indispensable à la santé et à la sécurité des occupants. Il s’agit d’éviter l’accumulation d’humidité et de mauvaises odeurs, tout en diminuant la concentration de polluants et de gaz toxiques. Son efficacité sera assurée en diffusant l’air dans toute la zone occupée, en évitant les zones de stagnation et l’écoulement de l’air soufflé dans l’extraction. En rénovation, deux cas de figure se présentent : le système de ventilation existe déjà, ou pas. Dans les deux cas, après des travaux d’isolation, tout est à revoir soit en utilisant et en modernisant le système existant, soit en créant un système neuf. Calorifugeage évolution réglementaire Jusqu’à maintenant, l’obtention de la prime des Certificats d’économies d’énergie (CEE) était conditionnée à l’utilisation d’un isolant de classe 3 pour les travaux de calorifugeage. Dans le cadre du 39e arrêté des CEE à paraître d’ici à la fin de l’année, cette caractéristique évoluera en 2022 : il deviendra impératif d’avoir recours à un isolant de classe supérieure ou égale à 4. Une exigence renforcée afin d’obtenir de meilleurs résultats et de réduire plus efficacement les consommations d’énergie de la résidence collective. Il s’agit là d’une évolution réglementaire importante dans le cadre d’une rénovation énergétique, notamment en copropriété. (Source : Hellio) Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 116 jours

Rénover les copropriétés

Côté magazine Côté magazine Rénover les copropriétés C’est un enjeu d’utilité publique. En rénovant les copropriétés, on répond à toutes les problématiques du moment : réduction des gaz à effet de serre, amélioration du confort, réduction de la facture énergétique, valorisation du patrimoine… Essentiel pour que le projet réussisse : les travaux doivent être parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Sur ce point, les systèmes et équipements choisis devront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité, confort. Dossier réalisé par Stéphane Miget Photo : Marteau Apporter une réponse globale La réussite des travaux d’amélioration énergétique d’une copropriété repose sur une proposition globale, résultant d’une étude poussée sur l’ensemble des postes. Objectif : économie d’énergie, confort d’usage et requalification du patrimoine rénové… Sans parler d’une réponse aux enjeux climatiques. Le chantier de la rénovation énergétique des logements est colossal. Rien que pour les copropriétés, cela représente 8 millions de logements, dont les trois quarts ont été construits alors qu’il n’existait pas encore de réglementation thermique. Peu ou pas isolés, beaucoup de ces bâtiments sont aujourd’hui de véritables passoires thermiques. Une situation source d’inconfort et de dévalorisation du patrimoine, qui entraîne inévitablement une augmentation des charges. Et compte tenu de l’augmentation du coût de l’énergie, la situation pour de nombreuses copropriétés va devenir intenable. Or, s’ils sont bien menés, les travaux peuvent réduire fortement les consommations d’énergie – jusqu’à 45 %, a-t-on pu entendre lors du dernier Salon de la copropriété en novembre 2021 – et faire bondir, par la même occasion, la valeur du patrimoine ainsi rénové.  Aujourd’hui, tout est en place pour que les copropriétaires se lancent enfin dans des travaux de rénovation de grande ampleur, la carotte et le bâton. Côté « bâton », à partir de 2025, sera obligatoire la rénovation énergétique des logements dont le diagnostic énergétique est classé G (F en 2028). Faute de quoi, ils ne pourront plus être loués. À noter : 15 % des logements collectifs ont une étiquette énergie F ou G. Côté « carotte », des aides et des accompagnements sur mesure existent pour faciliter le passage à l’acte et peuvent concerner directement la copropriété, et plus uniquement chaque copropriétaire. De même, dans le projet de loi de finances 2022, le Gouvernement prévoit une augmentation de 2 milliards d’euros d’aides à la rénovation énergétique des bâtiments. Absence de stratégie Pourtant, force est de constater que les copropriétaires sont difficiles à mobiliser. L’important dispositif fiscal, juridique et réglementaire, mis en place depuis quelques années par les autorités publiques, n’a pas permis d’accroître significativement le nombre de rénovations globales et d’atteindre les objectifs annuels qui permettraient de porter l’ensemble du parc de logements français au standard BBC. Compte tenu de son mode d’organisation, la copropriété constitue une cible encore plus difficile à mobiliser pour des travaux d’efficacité énergétique. Chaque étape clé du projet (audit, mission de maîtrise d’œuvre, lancement des travaux) est sanctionnée par un vote en assemblée générale. Trop souvent encore, il n’y a pas de stratégie, la programmation est peu construite. Par exemple cela peut commencer par un simple devis pour une fuite en couverture. Puis on s’aperçoit, après visite de l’entreprise, que la toiture est tellement abîmée qu’il faut tout enlever. Alors l’entreprise propose une nouvelle étanchéité doublée d’un complexe isolant pour améliorer les performances énergétiques de l’enveloppe du bâtiment. Mais cela n’est pas suffisant pour être performant. Le mieux pour l’enveloppe serait de proposer une solution, couverture et façade. Outre le fait que cela sera plus efficace sur le plan thermique, notamment dans la gestion des ponts thermiques au niveau des liaisons acrotères et façades, cela permettra également d’optimiser le phasage des travaux, qui sont, la plupart du temps, réalisés en site occupé. Bâtir le projet Bref, on l’aura compris, la première étape, avant même de parler travaux, consiste à bâtir avec les copropriétaires le projet de rénovation. L’objectif est de faire émerger un consensus en répondant à toutes les interrogations. Il s’agit d’entrer dans une stratégie de participation dans la conduite de projet, voire de coconception avec de l’analyse, de l’accompagnement, de l’expertise. Et ce, afin de donner aux copropriétaires une vision de qualité et les amener en assemblée générale à retenir un programme qui fera consensus. Cette étape est indispensable pour que les travaux soient ensuite parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Concrètement, après le diagnostic technique global du bâtiment (DTG), il faut élaborer le projet avec, de préférence, un interlocuteur unique. Le processus repose sur une étude de faisabilité globale d’ingénierie technique et financière. Complétée par une étude thermique et énergétique, elle permet de dessiner un panorama complet de la copropriété, afin de définir la direction à prendre et le programme, ainsi que l’objectif à atteindre. Une chose est sûre, l’augmentation du coût de l’énergie joue en faveur de la rénovation énergétique et accélère le retour sur investissement des travaux.  La seconde étape consiste à recourir à des systèmes et équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des maîtres d’ouvrage et occupants : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étape ou de façon globale, il est recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins.  Sans étude thermique et énergétique, sans audit architectural, sans ingénierie financière et donc sans aide, il n’y a pas de déclenchement de travaux d’amélioration énergétique dans une copropriété. Photo : Plurial Novilia « Réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 %. » Tanguy Dupont Directeur des solutions Hellio, L'Habitat Collectif Photo : Hellio   « Les travaux de rénovation énergétique dans les copropriétés sont très hétéroclites. Ils se résument souvent à des travaux isolés ou à des rénovations “geste par geste”, tels le calorifugeage, l’isolation des planchers ou des combles. Certes utiles, ces travaux restent insuffisants compte tenu des déperditions énergétiques importantes générées par le parc résidentiel. Pour aller plus loin, nous nous sommes donné comme objectif d’accompagner les copropriétés, notamment celles de plus de quinze ans, pour réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % : c’est le seuil de déclenchement des principales aides et des bonus comme les bonus “sortie de passoire énergétique” et “bâtiment basse consommation”. Ces copropriétés ont souvent des besoins déjà existants, comme une chaudière collective à rénover, des murs extérieurs qui nécessitent un ravalement, des fuites sur la toiture. Ce sont souvent les déclencheurs d’une rénovation énergétique plus globale. L’atteinte des 35 % n’est pas donnée à toutes les résidences et il est généralement nécessaire d’avoir au moins l’isolation thermique par l’extérieur et de la VMC ou la rénovation de la chaufferie collective, en plus d’autres travaux moins importants. »  Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 116 jours

Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété

Côté magazine Côté magazine Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété C’est en 2015 que l’architecte Alexandre Chemetoff a été missionné pour la réhabilitation du site de la friche industrielle de la Coop à Strasbourg. Neuf hectares dépoussiérés avec comme maître mot le réemploi poussé à l’extrême. Car si les usages ont bien changé, les bâtiments, eux, sont restés. Par Lucien Brenet L’histoire a débuté au début du siècle dernier, en 1902, date de naissance de la coopérative commerciale d’Alsace (Coop) à Strasbourg. L’objectif de ce grand ensemble, imaginé par des ouvriers, était de regrouper une multitude d’acteurs en un seul et même lieu afin d’acheter ensemble des produits alimentaires et de les distribuer au prix le plus juste. Forte de son succès, l’initiative n’a cessé de se développer. À son apogée, elle comptera plus de 100 000 sociétaires et 500 supermarchés coopératifs dans le Bas-Rhin. Une expansion qui s’est traduite physiquement, par la construction de nombreux bâtiments. Mais toutes les histoires ont une fin, et la Coop d’Alsace finira par être liquidée en 2015. Mais cette fin n’était pas un point final, car une question restait en suspens. Que faire de tous ces bâtiments, très anciens pour la plupart, et qui se dégradaient à grande vitesse ? « Nous avions sur le site des bâtiments de 1902, 1930, 1950, 1960 et des années 1970. Cette diversité devait être préservée », raconte Karim Tounounti, directeur opérationnel chez le maître d’ouvrage SPL Deux-Rives Strasbourg. Le projet Coop Culture était né.     Photo : Pierre Frigeni pour la SPL Deux-Rives Sur le site de l’ancienne Coop d’Alsace,  pas moins de 45 000 m2 de bâtiments ont été réhabilités. Photo : A-Chemetoff-et-associés S’appuyer sur l’existant Le programme de sauvetage a été présenté au congrès Bâtiment durable qui s’est tenu en octobre dernier. Et pour cause : sur le site de la Coop, il n’était pas question de détruire pour reconstruire. Cap était mis sur le réemploi. Pour préserver au maximum ce patrimoine immatériel strasbourgeois, il a été décidé de réemployer non pas les matériaux, mais bien les bâtiments. Pour ce faire, la SPL choisit pour maître d’œuvre l’architecte urbaniste paysagiste Alexandre Chemetoff en 2015. Dans la réhabilitation de cette friche industrielle, sobriété était le maître mot, et la sauvegarde des bâtiments a été lancée pour un coût de moins de 1 000 €/m2. Coût total de l’opération ? Un peu plus de 23 millions d’euros. « L’économie vient de la démarche programmatique et de l’intelligence situationnelle. C’est cette programmation qui nous a permis de rester sobres en travaux », assure Karim Tounounti. Sur le site, il restait à désenfumer et désamianter les bâtiments, avant de les mettre aux normes actuelles, de les isoler et de les adapter à leurs futurs usages. Cette photo présente le bâtiment de l’Union sociale avant réfection. Photo : A-Chemetoff-et-associes Réaffectation plutôt que destruction En effet, à la base, le programme était défini comme une opération publique de bâtiment culturel. « Mais nous avons convenu [avec la ville de Strasbourg] d’établir une programmation adaptable et de lancer les travaux tout en finalisant la programmation. » Une réaffectation avec pour ambition de faire de ce quartier un centre névralgique, et de conserver cet esprit de coopération et de proximité qui y a régné pendant plus d’un siècle. « Nous avons aussi défendu l’importance d’en faire un quartier de vie et que soient donc intégrés au programme entre 400 et 500 logements poussés par des promoteurs immobiliers. » Certains logements s’organisent et s’organiseront autour de places et de jardins partagés, principalement autour de l’ancien siège de l’administration de la Coop et de la maison des syndicats. Les premiers habitants, eux, arriveront l’année prochaine. Le quartier, situé entre un port industriel et des infrastructures ferroviaires, « fait figure de parc, où les équipements et les espaces publics sont mis à disposition de tous », développe Karim Tounounti. Pour ce qui est des équipements justement, les anciens bâtiments accueillent des ateliers d’artistes, une salle d’exposition dans la salle hypostyle et une brasserie dans la salle d’embouteillage de la cave à vin, une maison du projet, les réserves des musées de la ville de Strasbourg, des espaces de coworking… Circulez, il n’y a rien à voir Un lieu de vie décontracté (plutôt qu’apaisé), où les voitures sont acceptées, mais ne sont plus les bienvenues. L’ensemble de la voirie est réservé à la rencontre, aux piétons et aux cycles. Et si la circulation automobile n’est pas interdite à proprement parler, le quartier ne compte aucune place de stationnement en surface. Le stationnement se polarise aux abords du quartier, dans un parking public mutualisé. Le quartier est accessible par le réseau métropolitain de pistes cyclables, le tramway D StarCoop-Petit Rhin ou la gare régionale de Kehl-am-Rhein. L’espace public reste globalement très minéral, car, pour ce qui est de planter de nouveaux arbres, les contraintes sont nombreuses en raison de parcelles déjà largement occupées par le bâti. Pour autant, le quartier renferme un réseau de petites places publiques et de jardins partagés qui structurent la vie de quartier permettant l’installation de tables communes, de barbecues, voire d’aires de jeux. En mars 2023, un nouveau parc urbain de 5,6 hectares verra le jour à proximité du quartier. Agrémenté d’une grande noue de collecte des eaux pluviales et d’équipements sportifs, il fera office de bol d’air frais, dans un quartier déjà bien rafraîchi. Les anciens ateliers de la Coop ont été rénovés et accueillent désormais des artistes. Photo : Alex Flores Pour éviter d’importants coûts d’exploitation, ce bâtiment de 12 000 m2 destiné à recevoir du public a été divisé en sept espaces indépendants les uns des autres. Photo : Pierre Frigen Ce bâtiment autrefois destiné à la logistique a été entièrement rénové pour accueillir les réserves muséales de la ville de Strasbourg. Photo : Pierre Frigeni 1 / La Virgule, l’atelier des coopérateurs À l’époque, ce site accueillait l’ensemble des bâtiments liés à la maintenance, et tout ce qui servait au bon fonctionnement de la Coop (garage, menuiserie, etc.). « La programmation a saisi l’occasion de relocaliser certains artistes dans ces bâtiments à des tarifs très avantageux. » C’était tout trouvé. Cette multitude de petits ateliers s’est transformée en pépinière d’artistes. Le petit œuvre a consisté en une mise en conformité des lieux, en des travaux d’isolation et d’électricité. 2 / L’Union sociale Bâtiment central du quartier, cet ensemble logistique de 8 200 m2 répartis sur cinq niveaux accueille désormais la réserve muséale de Strasbourg. « À l’origine, les réserves de Strasbourg étaient réparties en différents sites, et étaient donc très éclatées. Ce qui entraînait des difficultés dans l’organisation des cycles et des rotations des expositions. » Le bâtiment de l’Union sociale, en plus de centraliser l’ensemble grâce à ses grandes surfaces, répond aussi à un besoin d’inertie thermique, essentielle pour la conservation des œuvres. À l’origine, la ville de Strasbourg souhaitait que ces réserves soient accessibles aux visiteurs, ce qui aurait impliqué une mise aux normes coûteuse. « Nous avons trouvé un compromis en transformant les portes de quais d’origine en baies vitrées sécurisées. En notre qualité d’aménageur, nous avons rendu visible l’intérieur du bâtiment depuis l’espace public sans que le bâtiment ne soit accessible au public pour autant », détaille Karim Tounounti. 3/ La cave à vin C’est un peu le cœur du quartier. Ce bâtiment de 12 000 m2, destiné à accueillir du public, risquait d’entraîner d’importants coûts d’exploitation. La parade ? Elle est toute simple. Alexandre Chemetoff a simplement divisé le bâtiment en sept espaces indépendants les uns des autres. L’ensemble renferme désormais une cave à vin donc, mais aussi une salle d’exposition, des bureaux, une halle alimentaire, d’anciennes cuves à vin, comme un ultime témoignage des usages d’antan…   Fiche technique • Maître d’ouvrage : SPL Deux-Rives Strasbourg • Maître d’œuvre : Alexandre Chemetoff & Associés • 1 000 habitants • 50 000 m2 d’activités socioculturelles et économiques • 45 000 m2 de bâtiments réhabilités Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 116 jours

« La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. »

Côté magazine Côté magazine « La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. » François Liermann, gérant de Panoptique Architectes, président du conseil régional de l’ordre des architectes du Grand-Est, est intervenu en septembre dernier lors de la 9e édition du Congrès international du bâtiment durable « To build or not to build ». Un rappel salutaire de la place de l’architecte dans les opérations de rénovation énergétique. Quelle est la place de l’architecte dans les opérations de rénovation énergétique ? François Liermann – Malheureusement et paradoxalement, les architectes sont peu sollicités. Ce sont essentiellement les entreprises et les artisans, prescripteurs de leur lot, qui le sont. Résultat : les rénovations globales et performantes sont rares, réduisant d’autant le potentiel d’économies d’énergie que ce type de rénovation est susceptible d’atteindre. Cet état de fait génère aussi, comme le constate régulièrement l’Agence Qualité Contruction, des problèmes de pathologies et de salubrité des bâtiments : absence de ventilation, moisissures, condensation, etc. La boucle n’est pas vertueuse. Quelle serait la solution pour qu’elle le soit ? Au niveau de l’ordre des architectes, nous militons légitimement pour prendre notre place dans le processus. La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. Or les dispositifs d’aides à la rénovation énergétique mis en place par les gouvernements successifs n’intègrent pas la maîtrise d’œuvre, ce qui est une erreur manifeste. Cela signifie-t-il que les architectes doivent s’inscrire dans des processus tels que le programme Faire (Faciliter, accompagner et informer pour la rénovation énergétique) ? Oui, mais l’héritage des anciennes plates-formes énergie, où l’on ne parle que de résistance thermique, est encore très prégnant… Pourtant, nous avons des consœurs et confrères très expérimentés sur le plan local depuis longtemps, et Faire, c’est purement du local. C’est au moment des diagnostics et des premiers conseils que le conseiller Faire doit évoquer un besoin de maîtrise d’œuvre, ne serait-ce que pour respecter la loi lorsqu’il y a demande préalable et a fortiori besoin de permis de construire. De même, le diagnostic n’est souvent qu’énergétique, alors qu’il devrait être également patrimonial. Les bâtiments et maisons anciennes souffrent aussi de leur âge. Dès lors, comment les soigner et les transformer ? Le seul diagnostic thermique ne suffit pas pour répondre à ces questions. Il est donc essentiel d’inclure dans les diagnostics initiaux le spectre patrimonial et la vision de l’architecte : état des lieux, état de la structure, reconnaissance des matériaux, et bien sûr amélioration des espaces et du fonctionnement, besoins de confort… C’est la garantie d’un projet efficace sur le long terme, en performance, en valeur vénale et en usage. Pouvez-vous donner un exemple ? Les bourgs et les villages abritent nombre d’espaces vacants ; je pense notamment aux anciennes fermes, habitations et granges. La question est de savoir comment les transformer avant qu’il ne soit trop tard. Ce qui impose une réflexion en termes d’étude de faisabilité, de mixité d’usage, de partage des lieux, de cofinancements… On peut imaginer y créer, par exemple, un logement accessible pour une personne âgée, d’autres logements dans la maison, mais aussi des espaces de travail dans les granges… et c’est là qu’un acte d’architecture est indispensable pour apporter de la cohérence. Vous parlez aussi de responsabilité… Depuis dix ou quinze ans de pratiques délicates ou incomplètes uniquement centrées sur la performance énergétique, nous constatons de nombreuses pathologies et défigurations patrimoniales. Se pose alors la question de la responsabilité. L’architecte peut apporter un service complet au client, avec des responsabilités assumées et comprises. Il organise le travail, les appels d’offres concurrentiels, les compétences, et il est formé pour éviter ces pathologies et les atteintes aux paysages tant urbains que naturels. Aujourd’hui émerge la problématique du confort d’été. Quel est le rôle de l’architecte dans sa prise en compte ? Il est essentiel. L’architecture vernaculaire, ou plus récemment celle appelée « bioclimatique », a toujours pris en compte les microclimats. Mais, malheureusement, depuis cinq ou six décennies, nous en avons oublié la fonction et la force, car l’énergie abondante et accessible venait compenser les défauts de conception. En neuf comme en rénovation, le microclimat doit inspirer l’architecture, et non l’inverse. La connaissance du climat doit être remise au goût du jour pour économiser l’énergie et améliorer le confort. C’est aussi une façon de s’ancrer sur son territoire. Aujourd’hui, le problème réside dans le changement climatique en été, voire déjà à l’intersaison. Changement qui entraîne, de manière très rapide et très forte, des conséquences sur le confort, lorsque le bâtiment est mal conçu, mal orienté, etc.  Nous devons donc repérer tous ces risques d’inconfort, notamment sous les combles et en façades ouest. Des aspects que les architectes maîtrisent très bien et savent traiter. Écorénovation de bâti ancien dans les Vosges. Photo : Panoptique Architectes Pouvez-vous donner des exemples de bonnes pratiques dans le cadre d’une rénovation ? Les protections solaires et les volets sont souvent remplacés par des volets roulants qui, lorsqu’ils sont fermés, empêchent de ventiler. Pour éviter les problèmes engendrés par le manque de ventilation, il est préférable de prévoir des volets à jalousie, avec des lamelles qui permettent de ventiler l’été, de faire de l’ombre sur le vitrage, tout en laissant la fenêtre ouverte la nuit. Ainsi, l’air frais circule la nuit et vient ventiler de façon traversante le logement. Il est recommandé également de conserver de l’inertie à l’intérieur des bâtiments en évitant de doubler avec des systèmes plaque de plâtre et isolation par l’intérieur, qui détruisent le gisement de stockage de calories ou de frigories. Il convient aussi de beaucoup isoler la toiture ou les combles, pour avoir une protection par le haut, car la toiture est « la façade » qui reçoit le plus d’énergie solaire en été. Il ne faut surtout pas non plus se priver du renfort de la végétation : les plantes à feuilles caduques apporteront une excellente protection solaire en été, mais pas en hiver. Propos recueillis par Stéphane Miget Boulangerie bio Turlupain à Sallès (67). « Il y a aussi des messages  à passer en construction neuve, dans le sens de l’installation d’artisans de qualité dans les contrées reculées, en tant qu’apport de richesses et de dynamisme local, voire de création d’emplois. » Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 116 jours

Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 116 jours

268 M€ d’investissements pour les domaines skiables français en 2021

Dans ce contexte, l’hiver 2020-2021, contraint par la fermeture administrative des remontées mécaniques, pouvait laisser craindre le pire. Que nenni ! Avec 268 M€ d’investissements pour l’année 2021, les opérateurs de domaines skiables français affichent leur dynamisme et conservent un solide niveau d’investissements. Cela représente 85 % de la moyenne annuelle à l’échelle de la décennie 2011-2020. C’est l’enseignement premier de l’enquête annuelle menée par le magazine Montagne Leaders, en partenariat avec Atout France et Domaines skiables de France. Ce total doit être principalement associé au secteur des remontées mécaniques, et particulièrement dans les Alpes où se sont concentrées les nouvelles installations. Le poste phare de cette économie totalise plus de la moitié des investissements 2021, bien aidé par plusieurs lignes de télécabines, des appareils structurants dont la réalisation s’est parfois étalée sur deux voire trois exercices. Le haut niveau d’optimisation des appareils existants est l’autre enseignement de cet exercice : ce poste est en progrès (+28 %).Pour Damien Zisswiller, de la délégation Montagne d’Atout France : « Ces indicateurs nationaux témoignent d’un bon dynamisme, compte tenu de la saison blanche 2020-2021 des exploitants de domaines skiables. Pour mémoire, le chiffre d’affaires des domaines skiables français, au cours de la saison hivernale passée, s’est élevé à moins de 1% du CA avant la pandémie. »Le président de Domaines Skiables de France, Alexandre Maulin, voit dans ce bilan d’investissements 2021 le fruit de deux forces conjuguées : « Les efforts des entreprises publiques et privées de domaines skiables d’une part, qui n’ont pas baissé les bras dans l’adversité, et le soutien des collectivités locales d’autre part : Régions, Départements et communes qui veulent consolider l’atout tourisme de leur territoire. »
Il y a 3 ans et 116 jours

Le pont des Arts de Paris sera rénové en 2022

Le pont des Arts, célèbre passerelle piétonne enjambant la Seine en plein coeur de Paris mais dont le platelage vieillissant suscitait des critiques à l'encontre de la mairie, va être rénové en 2022.
Il y a 3 ans et 116 jours

Matterport présente Axis, nouveau support motorisé mains libres pour la capture 3D de précision sur smartphone

Cette solution pratique produit des résultats fiable et de grande qualité en un clic. Des maisons aux bureaux, en passant par des hôtels, des locations, des magasins ou encore des ateliers, Matterport Axis est le moyen le plus abordable de capturer un espace en 3D en utilisant seulement son téléphone et l'application Matterport Capture. Avec Axis, l'entreprise vise à accélérer la transformation digitale du monde bâti en permettant à tous les propriétaires de smartphone de digitaliser n'importe quel espace avec un niveau inédit de précision et une facilité d'utilisation.Depuis le 8 février, Matterport Axis est disponible en pré-commande sur Matterport.com au prix spécial de 59€. Le lancement officiel est prévu pour le 1er avril et Matterport Axis sera alors disponible à partir de 79€. Toutes les pré-commandes reçues avant le 31 mars inclus seront admissibles à la tarification préférentielle, sous réserve des modalités. Matterport a également fait appel à ses principaux partenaires e-commerce, Adorama et B&H, pour commercialiser Matterport Axis. Le prix spécial de pré-lancement est également disponible sur ces deux sites depuis le 8 février.Les clients de diverses industries utilisent Matterport pour virtuellement mesurer, documenter, gérer et promouvoir leurs propriétés en ligne. Aujourd'hui, avec Matterport Axis, les organisations du monde entier peuvent intensifier leurs efforts pour capturer facilement des jumeaux digitaux de grande qualité partout dans le monde. Les équipes obtiennent des résultats fiables et cohérents à partir de leur smartphone, et Axis veille à ce que chaque scan de chaque lieu atteigne le même niveau de précision. Matterport Axis simplifie les déploiements dans tous les secteurs dont :Le retail et l'hôtellerie. Les employés sur place peuvent utiliser Matterport Axis et leur smartphone dans leur poche pour capturer de manière fiable un jumeau digital de chaque emplacement à travers une chaîne de propriétés. Cela permet aux équipes merchandising et aux gestionnaires des installations de virtuellement inspecter, planifier et gérer plusieurs emplacements en ligne, éliminant les déplacements et les visites inutiles tout en augmentant rapidement la productivité.L'immobilier. Les professionnels, gestionnaires immobiliers et les propriétaires de locations de vacances peuvent maintenant créer un jumeau digital avec plus de rapidité et de facilité grâce à la capture 3D mains libres et abordable d'Axis, et publier de superbes visites virtuelles en ligne en moins d'une heure.La construction et l'assurance. Les constructeurs et les experts en assurance peuvent facilement déployer plusieurs unités Axis sur le terrain pour numériser avec précision et partager des jumeaux numériques détaillés à partir de n'importe quel smartphone compatible, à chaque étape du travail. Cela permet l'inspection, le suivi et la gestion à distance avec les entrepreneurs et les spécialistes du bâtiment partout dans le monde.« Chez Matterport, notre mission est de rendre chaque espace plus accessible, et d'en augmenter la valeur. Avec Matterport Axis, nous sommes heureux d'aider nos clients à mettre leurs propriétés en ligne afin qu'ils puissent les gérer n'importe quand, n'importe où. » a déclaré Japjit Tulsi, Chief Technology Officer à Matterport. « Nous avons démocratisé la capture 3D en rendant l'application Matterport Capture disponible pour des milliards d'utilisateurs Android et d'iOS. En combinaison avec Matterport Axis, nous facilitons encore son usage pour les particuliers, les petites entreprises et les grandes entreprises gérant de multiples propriétés, en leur permettant d'adopter rapidement, de manière fiable et à un prix abordable la technologie des jumeaux numériques. »Pour en apprendre plus sur Matterport Axis et accéder à la pré-commande, cliquez ici
Il y a 3 ans et 116 jours

Carrier achète l’activité climatisation, froid et pompes à chaleur de Toshiba Carrier Corporation

L’annonce du rachat de TCC (Toshiba Carrier Corp) par Carrier clarifie le paysage mondial de l’industrie de la climatisation et du froid. En France, Carrier gère un important portefeuille de marques.
Il y a 3 ans et 116 jours

Kebony Clear habille une maison avant-gardiste pleinement intégrée dans l’Alentejo et signée Gonçalo Bonniz

Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. Le bois durable Kebony Clear fait partie intégrante de la maison FdP, située dans l’Alto Alentejo – une région reculée du Portugal – signée par l’architecte portugais Gonçalo Bonniz. Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. « L’une de nos motivations principales était d’ériger une maison qui dominerait le paysage. Ce projet est fortement inspiré par le lieu, avec pour lignes directrices la morphologie du terrain, l’orientation solaire, la vue, les couleurs ainsi que la préservation des arbres, laquelle a contribué à sculpter la maison et à favoriser son intégration », explique Gonçalo Bonniz. Cette intégration chromatique « a été un facteur important de la dissimulation de la maison dans ce paysage rural, une connexion réussie grâce à la présence d’ardoises multicolores, grises et brunes, de béton avec pigments gris et de bois Kebony Clear », poursuit l’architecte.Le bois Kebony Clear a été appliqué sur la façade sans traitement de surface. Il présente une teinte brun foncé qui deviendra gris argenté au fil du temps et de l’exposition aux éléments, ce qui lui permettra de se fondre avec le béton armé utilisé dans la construction du bâtiment. Ce mariage des couleurs n’était que l’une des nombreuses raisons ayant motivé le choix d’un bois Kebony pour l’extérieur de cette maison particulière. Il convient également de souligner sa durabilité et sa stabilité, particulièrement importantes dans une région au climat rigoureux, ainsi que son vieillissement contrôlé et la non-nécessité d’opérations d’entretien.Le bois Kebony Clear est également très présent dans l’intérieur de la maison FdP. En plus de son application sur la façade extérieure et la terrasse, ce bois a également été choisi pour une grande partie du mobilier de la maison, y compris l’espace cuisine, ainsi que pour les armoires et les espaces de circulation, avec des portes de plus de trois mètres de haut. Tous les travaux de construction de Kebony Clear ont été réalisés par Matriz – Sociedade de Construções, Lda. Ce bois est facile à manipuler, très résistant, et sa douceur au toucher permet une finition de qualité supérieure, sans ajout de produit. « Cette application polyvalente du bois Kebony sur les façades, les terrasses et les meubles reflète la résistance et la stabilité de ce matériau, mais aussi son esthétique attrayante et ses qualités durables. La maison FdP est d’ores et déjà une référence majeure dans le portfolio Kebony », commente l’ingénieur du bois Mário Neves, représentant de Kebony au Portugal. Kebony, qui intègre la gamme Clear, est un bois durable et de haute qualité, qui bénéficie d’une certification FSC. Il se distingue par son aspect attrayant, sa dureté, sa stabilité et sa résistance, ainsi que par sa facilité d’entretien. Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical.
Il y a 3 ans et 116 jours

Valérie Gourvès, nouvelle Directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu du CSTB

Évoluant dans l’univers de l’habitat depuis plus de 20 ans, Valérie Gourvès a piloté des activités de conseil, d’essais et de certification, successivement dans l’industrie et en Centre technique. Une expérience multi-activités et pluridisciplinaire qu’elle met aujourd’hui au service de la Direction Sécurité – Structures – Feu, mobilisant l’ensemble des activités du CSTB. Au-delà de l’approche globale de la sécurité du parc bâti, Valérie Gourvès voit dans ses nouvelles fonctions l’opportunité de contribuer à des enjeux clés pour la filière et plus largement pour l’intérêt général.Valérie Gourvès, femme de convictionsIngénieur chimiste, Valérie Gourvès est diplômée de l’École Nationale Supérieure de Chimie (ENSCM) de Montpellier et de l’institut d’administration des entreprises (IAE Paris). En 1996, après une première expérience dans le domaine de la production de peinture dédiée aux artistes, elle rejoint le Centre Technique du Bois et de l’Ameublement, aujourd’hui devenu FCBA. Elle y pilote plusieurs activités, notamment dès 2003, le laboratoire d’essais de réaction au feu, avant de prendre la direction de l’unité certification, puis du pôle multi-activités « Ameublement et Aménagement des Espaces de vie ».Elle rejoint aujourd’hui le CSTB au poste de Directrice opérationnelle Sécurité, Structures et Feu :Pour Valérie Gourvès, directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu : « La Direction Sécurité – Structures – Feu travaille sur des enjeux fondamentaux de la construction, notamment la maîtrise des risques, et contribue, avec toutes les équipes du CSTB, à faire progresser les connaissances au service de la filière et de l’intérêt général. Face aux défis environnementaux, démographiques et à l’évolution des modes de vie, l'adaptation du parc de bâtiments au contexte et aux besoins de demain est une nécessité pour les acteurs du bâtiment et de l'immobilier. Avec mon équipe, je suis particulièrement mobilisée pour les accompagner dans l’innovation afin de répondre à ces enjeux clés. Évaluer un nouveau matériau pour son aptitude en structure ne peut plus se faire sans penser aux enjeux environnementaux, à la fin de vie de ce matériau et à sa contribution à d’autres axes comme le confort, l’acoustique, la qualité de l’air… En cela, le CSTB qui a une approche holistique et pluridisciplinaire à l’échelle des composants, du bâtiment et de l’urbain, est pour moi précurseur. Je suis ravie de rejoindre le CSTB et de prendre la direction d’une très belle équipe, qui rassemble des compétences riches et témoigne d’un engagement fort au service de nos clients et partenaires, en vue de contribuer à faire de la construction un secteur à impact positif. »
Il y a 3 ans et 117 jours

La ville de Los Angeles va interdire tout nouveau forage pétrolier sur son territoire

Même s'ils font partie du paysage et de l'histoire de Los Angeles depuis des décennies, la présence de ces forages est de moins en moins acceptée par les habitants et militants écologistes, pour lesquels ils présentent un risque sanitaire et environnemental important.Le conseil municipal les a entendus et, outre l'interdiction de nouveaux forages qu'elle va mettre en œuvre, a demandé une étude visant à trouver les modalités pour faire disparaître les puits actuels dans les vingt ans à venir."Les forages pétroliers à Los Angeles avaient peut-être une raison d'être au début du 20e siècle mais ça n'en a certainement plus maintenant que nous sommes devenus une mégalopole", a déclaré le conseiller municipal Paul Krekorian.L'étude demandée par la ville doit notamment déterminer si les sociétés pétrolières exploitant ces installations ont amorti leur investissement pour chaque site. Si tel est le cas, la municipalité pourra agir pour obtenir leur démantèlement et leur sécurisation.D'après les services d'urbanisme de Los Angeles, la ville compte plus de 5.200 puits de pétrole et de gaz. Ils sont essentiellement situés dans des zones habitées par des minorités ethniques et culturelles, qui sont les premières à souffrir de l'impact sanitaire, relèvent les partisans de la fermeture des puits.Une étude publiée l'an dernier par l'Université de Californie du Sud a établi un lien entre la proximité de ces puits et des troubles respiratoires et pulmonaires, dans certains cas comparables à ceux du tabagisme passif.Les exploitants sont de leur côté opposé à cette mesure d'interdiction, affirmant que cela va priver la ville de ressources énergétiques et fiscales. Ils arguent en outre que cela rendra les Etats-Unis plus dépendants du pétrole provenant de pays qui, selon eux, ne respectent pas les mêmes règles en matière de protection de l'environnement et des droits humains.Le comté de Los Angeles s'est déjà prononcé l'an dernier pour des mesures similaires à celles que la ville vient de prendre.
Il y a 3 ans et 118 jours

Moscou lance le paiement par reconnaissance faciale dans le métro

"Pour entrer dans le métro, les passagers n'ont pas besoin de carte ou de smartphone - il suffit de regarder dans la caméra du tourniquet. Vous n'avez pas besoin de toucher votre smartphone ou toute autre surface", a indiqué le maire adjoint en charge des transports, Maxime Liksoutov, cité dans un communiqué de la mairie.Selon lui, Moscou est "la première ville au monde où le système fonctionne à une telle échelle" avec 241 stations de métro prises en charge. Il a précisé que le paiement par reconnaissance faciale n'est "qu'un moyen de payer parmi d'autres" et qu'il reste "volontaire".M. Liksoutov a dit s'attendre à ce que 10 à 15% des passagers utilisent régulièrement ce système d'ici "deux ou trois ans".Il doit notamment permettre de réduire les temps d'attente dans le gigantesque réseau du métro moscovite, l'un des plus fréquentés d'Europe.Les autorités ont promis que les données échangées dans le cadre de la reconnaissance faciale seront "cryptées de manière sécurisée", la caméra du tourniquet lisant une "clé biométrique" et non une image du visage de la personne.Cette technologie, qui se développe rapidement en Russie, a toutefois été critiquée par plusieurs ONG russes et internationales, qui s'inquiètent de dérives, de fuites de données et d'un manque de consentement.La reconnaissance faciale a été utilisée à Moscou, forte d'un réseau de dizaines de milliers de caméras, pour arrêter des manifestants d'opposition ou encore pour contrôler le respect des quarantaines dues au Covid-19.
Il y a 3 ans et 118 jours

Moreau Kusunoki bat pavillon central à Sciences Po

Moreau Kusunoki a livré en novembre 2021 à Paris (VIIe) le pavillon central du nouveau campus urbain de Sciences Po qui fait partie du projet « Coeur 2022 » de l’école. L’opération de 16 106m², réalisée pour la Fondation Nationale des Sciences Politiques, maître d’ouvrage, redéfinit la typologie du campus urbain contemporain dans le délicat tissu bâti du […] L’article Moreau Kusunoki bat pavillon central à Sciences Po est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 118 jours

Une station de métro à Rennes entièrement enveloppée de mailles métalliques

La station de métro aérienne Cesson-Via Silva, de la ville de Rennes, de forme ovoïde a été habillée de 2 758 mètres carrés de mailles métalliques en aluminium anodisé de couleur naturelle. Les rubans métalliques viennent s’enrouler autour du viaduc sans toucher l’infrastructure. Cette configuration a été rendue possible grâce à un système de poutres faisant office de support, et qui libère également l’espace intérieur de la gare. Des panneaux en bois de chêne ont été installés à l’intérieur pour contrebalancer l’acier inoxydable et le verre. Ils apportent de la chaleur à l’intérieur tout en agissant comme des isolants acoustiques. Pour permettre la réalisation de cette peau métallique désirée par Anthracite Architecture et selon les plans architecturaux précis, l’entreprise Codina Architectural a collaboré avec Maille Metal Design afin de concevoir une enveloppe sur mesure en combinant plusieurs densités de mailles métalliques spiralées. L’idée était de réaliser un design spécifique en jouant sur l’épaisseur de la maille, les transparences, afin que chaque panneau puisse ensuite être fixé à la structure à l’aide du système de fixation TF-60, également conçu par Codina Architectural. . Promoteur : SEMTCAR. Architectes : Anthracite Maille métallique : Codina Architectural Mise en oeuvre : Design Pose Concept, Grégory Barra Distributeur France : Maille Metal Design Entreprise générale : Cardinal Structure métallique : ACML Photographie : Boreal Production. 2021    
Il y a 3 ans et 119 jours

Lancement des inscriptions au Grand Prix de la Tuile Terre Cuite Architendance

Créé en 2012 par la Fédération Française des Tuiles et Briques en partenariat avec le Réseau des maisons de l’architecture, le Grand Prix La Tuile Terre Cuite Architendance récompense depuis 10 ans des réalisations architecturales qui mettent en valeur l’usage de la tuile terre cuite devenue matériau d’architecture. L’appel à projets pour la 6ème édition est ouvert jusqu’au 30 juin 2022. Il concerne tous les architectes exerçant une activité indépendante ou en agence, domiciliés en France, inscrits à l’Ordre. En 10 ans les 5 palmarès reflètent l’évolution de nos façons de vivre chez soi et ensemble, avec notre famille, nos voisins, nos liens avec le paysage, avec l’environnement, avec le présent et le passé.   https://architendance.wiin.io/fr/  
Il y a 3 ans et 119 jours

Les chantiers des JO de Paris 2024 vont être "impactés" par l'inflation

Auditionné à l'Assemblée par le groupe de travail sur les JO et interrogé sur l'impact de l'inflation des coûts de la construction et des matières premières, M. Ferrand a répondu : "j'aimerais que les chantiers de la Solideo ne soient pas impactés, malheureusement ils le sont".La Solideo est chargée de construire ou de rénover des ouvrages pour les JO, qui vont du village des athlètes, en passant par la rénovation de gymnases ou des échangeurs ou ponts routiers, ce qui représente une soixantaine d'ouvrages.Elle a un budget de 4 milliards en euros courants, a rappelé M. Ferrand, dont 1,5 milliard d'euros d'argent public."On a un travail qu'on est en train d'initier aujourd'hui qui est d'évaluer l'impact effectif de l'évolution de ces indices sur chacun des chantiers pour les dépenses futures et de voir si on tient toujours avec l'actualisation de la maquette (financière, ndlr) ou s'il faut revenir dessus", a-t-il dit.En juillet 2021, la Solideo avait revu son budget en raison de l'inflation. Cette révision avait conduit à augmenter la partie publique de 175 millions d'euros pour la faire passer de 1,38 milliard à 1,55 milliard d'euros."La mission qu'on nous a donnée c'est en euros constants 2016 vous ne sortez pas de la maquette financière exprimée en euros constants, les effets de l'inflation vous sont extérieurs", a-t-il expliqué. "Ça, on le tient absolument", a-t-il affirmé. "J'insiste, hors inflation, il n'y a pas de dérive, il n'y pas d'éléments en plus, pas d'éléphant blanc, les évolutions de maquette sont exclusivement liées à l'inflation", a-t-il ajouté.Faisant le point sur les ouvrages, M. Ferrand a aussi évoqué un "nouveau chantier" qui est "le raccordement de Bercy au réseau de froid de la ville de Paris", "un sujet indispensable pour les Jeux". "Aujourd'hui Bercy n'enchaîne pas plusieurs compétitions dans la même journée et ne fonctionne pas au mois d'août", a-t-il dit."On est en train de travailler avec la ville de Paris pour bien cadrer les montants financiers, qui sont en jeu autour de 5 millions d'euros", a-t-il dit.Le 10 février dernier, les écologistes, alliés turbulents de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, avaient souligné le poids des Jeux olympiques de 2024 pour les finances de la Ville, passées en revue par un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC). Anne Hidalgo est présidente de la Solideo.
Il y a 3 ans et 119 jours

Barbara Pompili annonce un investissement de près de 100 millions d'euros dans 5 nouveaux programmes d'économies d'énergie

Le dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) déclenche près de 2 millions d’opérations d’économies d’énergie par an. Il a connu des évolutions importantes depuis 2018, avec la création de programmes d’accompagnement de grande ampleur, notamment sur la rénovation énergétique des bâtiments ou le développement du vélo. Un nouvel appel à programmes d’accompagnement a été lancé en novembre 2021, par le ministère de la Transition écologique. Parmi les programmes d’économies d’énergie lauréats : Le programme SONUM – SObriété NUMérique (15 M€), ayant pour objectif de réduire les consommations d’énergie liées à l’usage du numérique, grâce à des actions de sensibilisation et de formation, ainsi que la création d’un label, d’une base de données publiques, de référentiels et d’outils de mesure, ainsi que d’un code de conduite « sobriété numérique ». Porté par l’ADEME en lien avec le CNRS et l’INRIA, il fédère un grand nombre d’acteurs du numérique. SONUM va former 300 enseignants du supérieur, 2 000 ambassadeurs en entreprises, et 650 ambassadeurs en collectivités. L’objectif est que ceux-ci sensibilisent 400 000 élèves du supérieur, 10 000 personnes en entreprises et 1 000 collectivités. Le numérique est considéré comme étant responsable de 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre et représente 10,3 % de la consommation d’électricité française (données ADEME / Arcep 2021). Le programme Baisse les Watts (26 M€), visant à sensibiliser 700 000 PME et TPE pour réduire leurs consommations d'électricité avec, pour 61 000 d’entre elles, un accompagnement personnalisé et adapté au métier de l’entreprise qui lui permettra de développer sa compétence et son autonomie. Il est porté par La Poste. A l’issue du programme, 245 000 TPE-PME auront ouvert un carnet de bord Energie. Des programmes sur le secteur des transports, qui seront présentés par le ministre délégué en charge des Transports dans les prochains jours. Les projets ont été sélectionnés en fonction de leur degré de maturité, de leur périmètre ainsi que de leur efficience. Par ailleurs, afin d’accompagner les collectivités locales dans la rénovation de l’éclairage public et ainsi de faire des économies d’électricité, Barbara Pompili lance le programme « Lum’ACTE », porté par la FNCCR. Avec un parc avoisinant les 10 millions de points lumineux, l’éclairage public représente plus de 40 % des consommations d’électricité des collectivités, et pèse notamment sur la pointe de demande en électricité lors de l’allumage en début de soirée. Doté de 10 millions d’euros, ce programme permettra de soutenir les collectivités territoriales pour diagnostiquer, d’ici 2 ans, 3 à 4 millions de points d’éclairage répartis dans une zone géographique couvrant la moitié de la population française, et en rénover au moins 70 %. Enfin, à l’aube de la 5ème période d’obligation du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) qui vient de débuter, un point d’étape complet du dispositif a été publié. Il présente de manière détaillée et illustrée les grandes évolutions opérées depuis 2018 et les principaux résultats obtenus pour ce dispositif qui a déclenché entre 1 et 2 millions d’opérations d’économies d’énergie par an. Un renforcement très fort des aides pour les ménages, notamment à partir de 2019 avec le coup de pouce chauffage, a permis d’engager 1 million de travaux de remplacement de chauffage en 3 ans. Ces travaux permettront aux ménages concernés d’économiser chaque année 600 millions d’euros sur leurs factures énergétiques, et d’éviter chaque année l’émission de près de 3 millions de tonnes de CO2. Des programmes d’accompagnement de grande ampleur ont été déployés sur le secteur de la rénovation énergétique des bâtiments : FEEBAT qui développe et soutient la formation initiale et continue des professionnels du bâtiment, ACTEE qui accompagne les collectivités pour la massification de la rénovation énergétique et la substitution du fioul dans les bâtiments publics, SARE qui déploie le réseau de guichets France Rénov’, SLIME qui repère et accompagne les ménages en situation de précarité énergétique, etc. Les CEE ont également apporté un accompagnement très fort du développement du transport à vélo, en s’insérant dans le cadre du plan vélo du Gouvernement : ALVEOLE qui cofinance des stationnements sécurisés, Colis Activ’ qui subventionne la livraison décarbonée de colis en zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), Employeur Pro Vélo qui engage les employeurs publics et privés, etc. D’autres évolutions notables ont été apportées, telles que l’ouverture en 2019 du dispositif aux actions réalisées dans l'industrie soumise à quotas carbone, l’accroissement des contrôles avec un nouveau cadre posé en 2019-2020, l’ouverture d’un chantier de simplification en 2020-2021, etc.
Il y a 3 ans et 119 jours

Le nouveau calendrier du Zéro artificialisation nette

DOCUMENTS D'URBANISME. Après le report de six mois des échéances pour faire entrer l'objectif de réduction de l'artificialisation des sols dans les documents d'urbanisme, l'Association des maires de France fait le point.
Il y a 3 ans et 119 jours

Présidentielle : les entreprises de proximité et les artisans veulent être mieux représentés

La priorité de l'organisation patronale qui dit parler au nom de 3 millions d'entreprises est ainsi de réformer le calcul de la représentativité dans les branches professionnelles, pour le rendre plus favorable aux petites entreprises."En l'état actuel des règles de mesures de la représentativité patronale, la voix des plus petites entreprises est confisquée par les plus grandes", affirme l'U2P dans un document présentant ses demandes pour le prochain quinquennat.Selon la mesure de l'audience patronale réalisée l'an dernier par le ministère du Travail, l'U2P compte 203.715 entreprises adhérentes, soit plus que le Medef (125.929). Mais les entreprises affiliées au Medef regroupent plus de 9,3 millions de salariés, contre seulement un peu plus de 700.000 pour l'U2P.Afin de "conforter et pérenniser la baisse du coût du travail", l'U2P aimerait par ailleurs que "le plafond des allègements généraux de charges sociales soit porté à 3 Smic" contre 2,5 Smic actuellement.Au moment où beaucoup d'entreprises peinent à recruter, l'U2P demande aussi au futur locataire de l'Elysée d'agir pour "mieux anticiper les besoins en compétences des entreprises" et à Pôle Emploi "d'orienter les actifs en recherche d'emploi vers les métiers en tension".Constatant "qu'un nombre considérable de petites entreprises ne trouvent pas de repreneur", l'Union souhaite "la création d'un fonds d'aide à la création-reprise des entreprises de proximité" ainsi que d'un autre fonds pour soutenir leur "transformation écologique et numérique".L'U2P veut également que soient amplifiées "les actions de revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs" et que l'accès au haut débit soit "effectif en tous points du territoire".Enfin, l'organisation patronale des TPE souhaite "un modèle de société qui valorise le travail indépendant autant que le salariat". Toutefois, opposée de longue date au statut d'auto-entrepreneur, elle demande que ce dernier soit "limité à deux ans pour les personnes exerçant leur activité à titre principal".
Il y a 3 ans et 119 jours

Antea Group et batiRIM®, Groupe SUEZ, mettent le digital au service de la valorisation des déchets du BTP

Celui-ci proposera aux acteurs du BTP une solution de déconstruction sélective afin de maximiser le réemploi et le recyclage des déchets. Cette démarche s’appuie sur un outil de modélisation unique, RIM® (Ressource Information Modeling) qui permettra à Antea Group d’élargir son offre de services pour les projets de déconstruction et de réhabilitation au service de l’économie circulaire.Les outils numériques sont incontournables pour optimiser la déconstruction sélective d’un bâtit et assurer cette mutation. C’est pourquoi Antea Group a choisi de s’associer à batiRIM® et de proposer le diagnostic digitalisé des Produits-Equipements-Matériaux-Déchets avec l’outil RIM® dans son offre de service. Ce diagnostic permettra de quantifier, qualifier et cartographier les flux de produits et de matières issus de bâtiments en rénovation, réaménagement ou déconstruction et d’évaluer, avant même le début des travaux, leur potentiel de réemploi, de réutilisation et de recyclage. Ce diagnostic est la pièce maîtresse pour définir la stratégie Economie Circulaire grâce à l’utilisation des données collectées sur le terrain, et ainsi répondre aux nouveaux enjeux réglementaires.Grâce à cet outil, Antea Group sera en mesure d’utiliser les données, les référentiels et les plans constitués lors du diagnostic PEMD digitalisé pour organiser le chantier de curage ou de déconstruction sélective avec les différents intervenants. L’outil permet également d’intégrer les plans des bâtiments dans une interface numérique, en 2D ou 3D, et de restituer les données acquises dans une base de données interactive et sécurisée, au sein de la plateforme batiRIM®, partagée avec l’ensemble des parties prenantes du chantier. Ce diagnostic permettra de réaliser un suivi des flux de produits et matériaux (fenêtres, sols, portes, etc.) jusqu’à leur possible incorporation dans de nouvelles constructions. Il pourra également assurer la traçabilité et la gestion facilitée de la déconstruction sélective, établir le bilan carbone tout en fournissant des données fiabilisées à ses clients.Pascal Voyeau, Directeur Général d’Antea Group en France, déclare : « Diminuer l’impact environnemental des chantiers de nos clients et développer avec eux l’économie circulaire sont les ambitions que nous nous fixons. Pour y parvenir, nous nous appuyons sur des technologies avancées : le partenariat avec batiRIM® est un facteur clé de succès de notre démarche ».Yann Vincent, Président Directeur Général de batiRIM® et Directeur Général des Services aux Entreprises SUEZ Recyclage et Valorisation France, ajoute : « Acteur de la préservation de l’environnement, SUEZ mobilise les parties prenantes pour réussir la transition environnementale, en développant des modèles d’économie circulaire. La solution proposée par batiRIM® à Antea Group en est un exemple concret qui s’appuie à la fois sur des référentiels métiers, des outils numériques pour réaliser la modélisation des bâtiments à déconstruire et sur l’expertise d’une équipe ».
Il y a 3 ans et 119 jours

Restauration de la salle du serment du Jeu de Paume de Versailles

Un épisode majeur de la révolution françaiseSituée à quelques mètres du château de Versailles, la salle du Jeu de Paume a été construite en 1686, à l'initiative de Nicolas Cretté, premier paumier de Louis XIV. Le jeu de paume, ancêtre du tennis, était, en effet, très en vogue à cette époque.Cette salle de sport entre dans l'histoire le 20 juin 1789, lorsque plus de 500 députés se trouvant à Versailles pour les États Généraux convoqués par Louis XVI, s'y réunissent et prêtent un serment devenu célèbre :« Nous jurons de ne jamais nous séparer et de nous réunir partout où les circonstances l’exigeraient, jusqu’à ce que la Constitution du royaume fût établie et affermie par des fondements solides. »Cet acte fondateur de la démocratie française est un épisode très présent dans la mémoire nationale, notamment grâce à l'œuvre mondialement connue, et pourtant inachevée, du peintre Jacques Louis David.Une histoire mouvementéeTrès rapidement après le Serment, la salle du Jeu de Paume est considérée comme un lieu symbolique. Elle est acquise par la Nation et déclarée domaine national dès le 1er novembre 1793 (11 Brumaire an II). Sans usage précis, elle sert successivement d’entrepôt ou d'atelier de peintres (Antoine-Jean Gros, Horace Vernet). En 1848, le lieu est classé parmi les Monuments Historiques. Sous le Second Empire, la salle retrouve son usage d'origine de terrain de jeu de paume.1880 marque une nouvelle étape dans le destin du lieu qui devient, par la volonté de la IIIe République, le musée de la Révolution française. Il est inauguré le 20 juin 1883 par Jules Ferry (président du Conseil et ministre de l'instruction publique).Après une nouvelle période de relatif oubli, la salle est à nouveau mise en lumière lors des commémorations du Bicentenaire de la Révolution en 1989.Depuis cette période, elle est ouverte au public, notamment grâce à l’engagement fort du château de Versailles pour faire mieux connaître le cadre de cet événement emblématique de l’histoire de France...Une restauration nécessaireL'état du bâtiment nécessitait une nouvelle intervention pour sa conservation et sa mise en valeur. Les opérations, menées sous la maîtrise d'oeuvre de Pierre Bortolussi, Architecte en Chef des Monuments Historiques, ont suivi l'état de référence du musée de 1883. Durant 8 mois, la toiture, la charpente, les menuiseries, le décor peint de la salle et le sol ont été restaurés. Des opérations ont également été conduites sur la toile monumentale représentant le Serment du Jeu de Paume par Luc-Olivier Merson (l'artiste parachevant l'oeuvre de David) et sur tout le décor sculpté de la salle. Ce chantier de grande ampleur a pu être mené grâce à la mobilisation des élus de l’Assemblée Nationale - députés ou anciens députés - et de mécènes particuliers. Il a également bénéficé des crédits du plan France Relance. La salle sera ouverte en visite guidée, ainsi que pour le public scolaire, à partir du 1er avril 2022.Un podcastÀ l'occasion de cette restauration, le château de Versailles met en lumière l’histoire complexe du lieu en proposant un podcast inédit. Sous forme de fiction, il retrace la création du musée de la Révolution française en 1883 et le travail du peintre Luc-Olivier Merson chargé par la IIIe République de parachever le projet de David pour orner la salle du Jeu de Paume.
Il y a 3 ans et 119 jours

Réhabilitation du 13U Sciences Po par Atelier Aconcept

Atelier Aconcept a livré à Paris (VIIe) en novembre 2021 pour la Fondation Nationale des Sciences Politiques, maître d’ouvrage, la réhabilitation du 13U Sciences Po. L’opération, d’une surface de 1 300 m² pour un budget de 3,1 M€ HT, inclut la signalétique et le mobilier. Communiqué. Le projet porte à la fois sur le réaménagement […] L’article Réhabilitation du 13U Sciences Po par Atelier Aconcept est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 119 jours

Jolie réhabilitation d’un moulin à vent de la campagne polonaise

Cette rénovation très réussie d’un vieux moulin à vent a été effectuée par Tomasz Padło et Michał Kucharski en Pologne dans la ville de Lubartów. [De l’architecte] Les fondations de ce projet ont été créées dans le cadre du concours international « Contemporary House 2014 – Village House ». Le travail de Tomasz Padło et Michał Kucharski […]
Il y a 3 ans et 119 jours

Les acteurs du réemploi solidaire et les ONG environnementales demandent un soutien pour le réemploi dans le bâtiment

Chiffres clés70%, c’est la part du BTP dans la production annuelle de déchets en France.224 millions de tonnes, c’est la production annuelle de déchets dans le BTP en France (dont 46 millions pour le seul bâtiment, soit l’équivalent de la quantité produite annuellement par les ménages en France).111 kg CO2e, c’est la quantité d’émissions évitées par tonne de déchets non dangereux collectés en mélange en pied de chantier envoyée en valorisation.90, c’est le nombre de structures de l’ESS engagées dans le diagnostic, la dépose et le réemploi des matériaux de construction.La loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) de février 2020 a mis en place une nouvelle filière à Responsabilité Elargie du Producteur (REP) dans le secteur du bâtiment, avec l’ambition d’appliquer le principe de pollueur-payeur à la gestion de ces déchets, mais aussi de prévenir leur production et de lutter contre les dépôts sauvages. Après un décret publié fin décembre, un arrêté portant sur le cahier des charges de la filière est en cours de finalisation, dont le projet s’avère décevant par rapport aux buts recherchés par le législateur et à l’urgence environnementale. Selon les acteurs du réemploi solidaire et les associations environnementales, il serait indispensable que ce cahier des charges serve à construire une stratégie ambitieuse pour encourager le réemploi dans le secteur et prévoie un fonds réemploi, comme le stipulait la loi AGEC et comme il en existe dans d’autres secteurs (textiles, équipements électriques et électroniques, meubles, jouets, etc.). Ce fonds permettrait de soutenir financièrement le réemploi et la réutilisation des matériaux de construction, activités qui permettent de réduire les déchets efficacement, et plus largement les impacts environnementaux du secteur de la construction (en matière climatique, de surconsommation des ressources et d’atteinte aux écosystèmes). Il s’agirait d’orienter une part de l’éco-contribution incluse dans le prix de vente des produits et matériaux de construction (selon le principe pollueur-payeur), vers les activités de réemploi portées par des structures de l’ESS. Cette activité de réemploi est d’autant plus importante qu’une pénurie de produits et matériaux de construction est actuellement à l’origine de multiples retards de chantiers. Dans le même temps, de plus en plus de collectivités territoriales veulent développer des ressourceries de matériaux sur leur territoire, notamment en réponse à l’augmentation de la fiscalité (TGAP) sur les opérations d’enfouissement et d’incinération. En plus d’apporter une solution concrète à ces pénuries, ces recycleries de matériaux contribuent aussi à la création d’emplois locaux non délocalisables. La création d’un fonds réemploi permettrait au secteur du bâtiment d’accélérer sa transition écologique, les chantiers de réhabilitation-déconstruction dépassant les 1 000 m2 ayant l’obligation (mais souvent pas les moyens) de réaliser un diagnostic Produits-Equipements-Matériaux-Déchets visant à limiter la quantité de déchets produits et à privilégier le réemploi au recyclage.Pour Jérôme Saddier, président d’ESS France : « Le BTP est responsable de 70% de la production de déchets en France. Compte tenu de cet enjeu, il nous semble indispensable d’aider les acteurs du réemploi de cette filière, issus pour beaucoup de l’économie sociale et solidaire. L’impact positif d’un fonds réemploi serait non seulement environnemental, mais aussi social avec des créations d’emplois importantes sur nos territoires. »
Il y a 3 ans et 120 jours

Bâtiments des collectivités : "l'intelligence artificielle" pour piloter les rénovations

OUTILS. Lancé par la Banque des Territoires, le service d'intelligence artificielle et d'analyse de données Prioréno met gratuitement à la disposition des collectivités du territoire métropolitain, une vision de leur parc de bâtiments publics et des consommations d'électricité et de gaz associées.
Il y a 3 ans et 120 jours

Dans le Sud-Ouest, l'agglomération de Dax accepte de cofinancer le projet de LGV

FERROVIAIRE. La communauté d'agglomération de Dax sont revenus sur leur décision de ne pas cofinancer le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), qui prévoit la construction de deux lignes à grande vitesse depuis Bordeaux vers Toulouse et vers la ville des Landes.
Il y a 3 ans et 120 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation sans précédent pour répondre aux défis actuels et futurs du bâtiment

En phase avec toutes les grandes mutations du secteur, il s’affirme comme un événement incontournable pour tous les acteurs de la filière qui trouvent, au cœur des salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, des sources précieuses d’information et de décryptage des tendances actuelles et futures. Grâce à une stratégie de transformation qui associe salons physiques et outils digitaux inédits, le Mondial du Bâtiment s’annonce déjà comme une édition exceptionnelle. Pour Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du Bâtiment : "Toute la filière s’est plus que jamais mobilisée pour que l’édition 2022 du Mondial du Bâtiment soit une pleine réussite. Nous sommes très heureux de la confiance que les exposants nous accordent et de la présence de nombreux leaders dans tous les secteurs. A huit mois de l’ouverture des salons, nous sommes totalement engagés, avec tous nos partenaires et les exposants, pour apporter aux visiteurs toutes les réponses aux grands défis d’aujourd’hui et de demain auxquels ils sont confrontés. Nous avons hâte de tous nous retrouver à la Porte de Versailles au mois d’octobre. »La mobilisation de toutes les filières du bâtiment et de la construction Organisés par RX France, l’Afisb1 et Uniclima2 , le Mondial du Bâtiment et ses trois salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA sont le lieu de convergence physique de tous les acteurs du secteur. A huit mois de l’ouverture des salons, ce sont déjà 968 exposants (listes en pièce jointe) qui ont répondu présents pour accueillir les visiteurs et leur apporter des réponses concrètes à toutes leurs interrogations.Le salon BATIMAT, organisé au sein des pavillons 1, 4, 5 et 6, enregistre l’inscription de 711 exposants dont 37 % de nouveaux venus. 70 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon IDÉOBAIN, organisé dans le pavillon 2, enregistre l’inscription de 81 exposants dont 42 % de nouveaux venus. 71 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon INTERCLIMA, organisé dans le pavillon 3, enregistre l’inscription de 176 exposants dont 35 % de nouveaux venus. 82 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus. À noter que parmi ces exposants figurent 39 adhérents UNICLIMA.Le Mondial du Bâtiment se mobilise pour faire venir et accueillir les professionnelsPlus que jamais, le Mondial du Bâtiment met tout en œuvre pour permettre à l’ensemble des professionnels de participer à cet événement majeur pour la filière.Des services de transport pour les visiteursLes salons INTERCLIMA et BATIMAT organisent des voyages de groupe par train au départ de Marseille, Avignon, Aix en Provence, Bordeaux, Angoulême, Poitiers, Lyon, Strasbourg, Nantes, Rennes, Angers, Le Mans… 1 800 visiteurs pourront bénéficier de ce service. Par ailleurs, des bus sont affrétés depuis les régions (Tours, Blois, Bourges, Vierzon, Orléans, Le Mans, Chartres, Le Havre, Evreux, Dreux, Rouen, Beauvais, Auxerre, Montargis, Troyes, Sens, Reims, Epernay, Lille, Lens, Amiens, Compiègne, Caen) afin de transporter 3 200 visiteurs vers Paris.Des espaces conviviaux pour se retrouverLe Mondial du Bâtiment, ce sont aussi des moments d’échanges riches et de convivialité et des événements dans l’événement. Toute la filière se donne rendez-vous durant ces 4 jours et de nombreux institutionnels ont choisi de profiter de cette occasion unique pour organiser leurs événements à destination de leurs adhérents. Déjà plus de 15 rendez-vous sont programmés dans les deux espaces dédiés : L’Espace 2000 sur le Pavillon 1 et la Salle Océanie sur le Pavillon 4.Des anniversaires40 ans de l’AQC30 ans du Club de l’Amélioration de l’Habitat20 ans de l’AFPACDes réunions privéesFFB UMGCCPFFBDes colloques et des conférencesL’Ecole des Ponts : Programme du Mastère Spécialisée® (conférences traduites et hybrides) - Des sessions de conférences ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carboneJeudi 6 octobre : Industrie de la constructionConférences organisées par OPQIBIGroupe Métallerie Syndicat SFECEDes remises de prixLe Prix National de la Construction BoisLe Trophées des bâtiments résilientsLancement des Green Solutions Awards par CONSTRUCTION 21Trophées de l’installateurTrophées de l’ingénierie performanteUne offre de restauration vertueuseLes exposants et les visiteurs ont à disposition plus de 40 espaces de restauration, à l’intérieur comme à l’extérieur des pavillons. Parmi ceux-ci, une offre de food trucks mais aussi des restaurants tels que Le Perchoir, Mama Paris West ou Pedzouille la Grange. L’ensemble de ces espaces travaillent par ailleurs, avec les équipes du Mondial du Bâtiment, sur des repas préparés sur site, avec des produits locaux. Il est aussi prévu de réduire au maximum l’utilisation des plastiques et PET et de valoriser les déchets issus de la restauration.Le Mondial du Bâtiment à l’internationalLe Mondial du Bâtiment est un événement international qui mobilise de nombreux exposants et visiteurs étrangers. Afin de toucher ces publics en amont des salons, une tournée internationale, Low Carbon Construction Tour sera lancée à partir du mois d’avril. Elle est principalement centrée sur un sujet phare pour le Mondial du Bâtiment, et plus largement pour le monde de la construction, et qui sera incarnée sur le Mondial du Bâtiment dans un espace « Low Carbon Construction » (Pavillon 1).Cette tournée se déroulera sur 5 mois et permettra aux équipes d’aller à la rencontre des organisations professionnelles, des grands donneurs d'ordres, des prescripteurs et des ministères en Espagne, en Italie, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Sénégal, au Maroc, en Allemagne, en Belgique, en Turquie et en Tunisie.Par ailleurs, un programme inédit d’invitation du Top100 des architectes et influenceurs du bas carbone en Europe et en Afrique complète ce dispositif.
Il y a 3 ans et 120 jours

Le Groupe SeLoger lance un "Collège de penseurs" sur le logement

INITIATIVE. Le groupe SeLoger lance un "Collège de penseurs" sur la situation du logement en France. Réunissant personnalités, chercheurs, professionnels et acteurs de terrain, quel est son objectif ? Comment fonctionnera-t-il ? Détails avec Séverine Amate, directrice relations média et publiques du Groupe, qui en est à l'initiative.
Il y a 3 ans et 120 jours

CEE : pas de mesures visant à faire remonter le cours avant mai (au moins)

Le ministère de la transition écologique et solidaire (MTES) se dit sensible aux alertes du terrain sur le niveau du cours de CEE, trop bas, qui plombe l'activité en ce début de cinquième période. Toutefois, il ne se fixe pas d’agenda sur les mesures correctives à prendre...
Il y a 3 ans et 120 jours

Seine-et-Marne : un nouveau parc urbain à Serris d’ici à la fin de l’année 2022

La municipalité de Serris étoffe ses espaces verts et ludiques avec un nouveau parc urbain.
Il y a 3 ans et 120 jours

Onze toupies électriques Volvo Trucks livrées au Danemark

Le Danois Unicon a passé commande de 11 toupies 100 % électriques Volvo Trucks. [©Volvo Trucks] Le 100 % électrique Volvo Trucks fait son entrée dans le monde du béton… au Danemark. C’est le producteur et fournisseur de BPE Unicon qui vient de franchir de pas. Ceci, en passant la plus grosse commande privée pour des camions électriques circulant sur les routes danoises. « Avec cette commande et notre accord de collaboration ambitieux, nous traduisons en actions concrètes nos objectifs de réduction de nos émissions de CO2 concernant la livraison de béton, explique Christian Elleby, directeur de la chaîne d’approvisionnement et des acquisitions chez Unicon. Cette démarche souligne notre rôle de précurseur dans le secteur de la construction, tant au Danemark que dans le monde. » Faisant partie d’Aalborg Portland Group (filiale de l’Italien Cementir Holding), Unicon attend la livraison à partir de la fin de cette année de 11 porteurs Volvo Trucks FM Electric. Ces véhicules doivent recevoir des toupies Liebherr de type HTM. La commande record l’Unicon est d’autant plus remarquable que les poids lourds de l’industrie du béton comptent parmi les plus difficiles à électrifier ! Vers la distribution de BPE sans carbone « Il s’agit d’une collaboration importante et tournée vers l’avenir, commente Peter Ericson, directeur général de Volvo Trucks au Danemark. Elle nous fait faire un grand pas vers le développement de solutions de distribution sans carburant fossile dans le secteur du béton. Secteur où l’électrification des véhicules de fort tonnage est un défi énorme, à cause du poids élevé du béton à transporter et des exigences de malaxage en continu. » Pour sa part, Unicon estime que les camions-malaxeurs électriques constituent la technologie la plus évidente pour réaliser des objectifs ambitieux de développement durable. Qu’il s’agisse de soutenir la distribution sans émission de béton prêt à l’emploi ou de créer un environnement de travail plus sûr sur les chantiers. Et Christian Elleby, de conclure : « Avec ces nouvelles toupies électriques, nous sommes prêts à faire face aux exigences de la ville de Copenhague et d’un certain nombre d’entrepreneurs et de constructeurs, qui nous demandent de ne pas émettre de CO2 sur les chantiers… » D’autant plus que d’autres villes dans le monde commencent à s’engager sur la même voie, à commencer par Paris !
Il y a 3 ans et 120 jours

Frédéric Guimbal, nouveau vice-président exécutif de Chryso

Frédéric Guimbal vient d’être nommé vice-président exécutif de Chryso, en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. [©Chryso] Frédéric Guimbal a été nommé vice-président exécutif de Chryso (groupe Saint-Gobain) [lien article], en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. depuis 2021, il dirigeait la BU Béton de Chryso et rejoint maintenant l’équipe du comité exécutif du groupe. « Nous allons poursuivre nos efforts de recherche et le développement de nouvelles solutions pour aider nos clients à relever les défis de la construction durable. Nos technologies additives offrent de hautes performances et des propriétés durables nécessaires à la conception de ciments et de bétons plus écologiques. Saint-Gobain dispose d’une vaste plate-forme industrielle et d’un large réseau de centres de R&D sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour déployer nos nouvelles offres dans de nombreuses régions », a déclaré Frédéric Guimbal. Celui-ci apportera ainsi au groupe quelque 17 ans d’expérience dans l’industrie du ciment et du béton. Etant proche du terrain et ayant géré ces activités dans diverses régions du monde, tant dans les pays matures qu’émergents. Il a notamment été directeur Lafarge Inde, en 2012 et directeur général d’Holcim Azerbaijan, en 2017.