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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

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Il y a 3 ans et 130 jours

Infra-sculpture, un parking relais à Nantes par R architecture et Claas

Derrière une légère maille métallique, six plateaux carrés de 62 m de côté se superposent pour former le parking relais de la porte de Vertou, qui marque l'entrée sud-est de la métropole nantaise. Il a été réalisé par R architecture, en collaboration avec Claas Architectes. Dans ce tissu à […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 132 jours

Une île paradisiaque au Vietnam, livrée aux ambitions démesurées des promoteurs

Quelque 200 Sud-Coréens ont les été premiers visiteurs étrangers depuis 20 mois à débarquer sur l'île, nichée à quelques encablures du Cambodge, dans les eaux cristallines du golfe de Thaïlande."C'est la première fois que je quitte la Corée du Sud depuis le début de la crise sanitaire (...) Je me sens en sécurité. On est tous vaccinés", commente à l'AFP Tae Hyeong Lee.Le groupe logera dans un resort de 12.000 chambres, pourra se promener en gondole, s'étourdir sur les manèges du parc d'attractions, taper la balle sur un 18 trous immaculé, nourrir les girafes au zoo safari et jouer à la roulette dans un casino digne de Las Vegas."Je suis tellement excitée à l'idée d'accueillir nos premiers visiteurs", s'enthousiasme Ngo Thi Bich Thuong, employée du gigantesque complexe, baptisé Phu Quoc United Center.Sur plus de 1.000 hectares et des kilomètres de littoral au nord-ouest de l'île, il a ouvert ses portes il y a six mois, en pleine pandémie.Le puissant conglomérat vietnamien VinGroup (BTP, tourisme, automobile, centres commerciaux, éducation...) a investi 2,8 milliards de dollars dans le projet.Les ambitions du groupe du milliardaire Ph?m Nh?t Vu?ng sont grandes: faire de Phu Quoc "une nouvelle destination internationale sur la carte touristique mondiale".40.000 chambres d'hôtelLe bétonnage se propage ailleurs sur l'île."En tout, 40.000 chambres d'hôtel ont été construites, sont prévues ou en cours de construction", relève Ken Atkinson, vice-président du Conseil consultatif du tourisme vietnamien. "C'est plus de clés d'hôtel qu'à Sydney".Au sud, un autre promoteur, Sun Group, a investi dans des parcs de loisirs et un téléphérique de près de 8 kilomètres, l'un des plus longs du monde, enregistré au Guinness des records."L'île d'émeraude" est longtemps restée à l'écart des circuits touristiques, se consacrant à la pêche, la culture du poivre vert et l'élevage de perles.La nature y est si florissante qu'en 2006 elle est classée "réserve mondiale de la biosphère" par l'Unesco.Mais les plages de sable blanc ne tardent pas à attirer les investisseurs qui rêvent d'en faire un nouveau Phuket, l'île thaïlandaise qui a accueilli dix millions de visiteurs internationaux en 2019.En 2012, un aéroport international est ouvert à Phu Quoc. Sept ans plus tard, cinq millions de touristes, dont plus de 500.000 étrangers - des Chinois, Russes, Japonais, Sud-Coréens - déferlent sur les plages."Déluge de plastique"Même si une partie de l'île reste classée zone protégée, ce développement éclair inquiète."Phuket a mis des années à grandir, mais le Vietnam a tendance à vouloir tout faire d'un seul coup", déplore Ken Atkinson. "Je ne pense pas que l'on accorde suffisamment d'attention à ce qui serait dans l'intérêt à long terme de Phu Quoc".Les eaux cristallines regorgent de récifs coralliens et les plages étaient autrefois des lieux de ponte plébiscités par les tortues vertes et les tortues imbriquées, des espèces menacées.Aucune nidification n'a eu lieu ces dernières années, relevait l'UNESCO en 2018.Et les déchets plastiques engendrés par le tourisme ont déjà eu un effet désastreux sur l'écosystème.Avant la pandémie, environ 160 tonnes d'ordures étaient générées chaque jour, d'après le Fonds mondial pour la nature (WWF).L'organisation dénonçait "un déluge presque inimaginable de plastique" qui menaçait la vie marine. Elle mettait en garde contre une gestion des déchets "inadaptée" face à l'explosion du tourisme."De plus en plus de visiteurs sont conscients de l'environnement, ils ne voudront pas se rendre sur des plages jonchées de détritus ou se baigner dans une mer polluée par les eaux usées", prévient Ken Atkinson.Mais les habitants, coupés de la manne financière des touristes étrangers depuis des mois, ont hâte de voir les affaires repartir."Si Phu Quoc ne se développait pas, ce ne serait qu'une perle non découverte", estime Chu Dinh Duc qui a monté une petite structure hôtelière à l'écart des gigantesques resorts.Lai Chi Phuc, guide touristique, attend aussi avec impatience le retour des visiteurs."Tout le monde voulait s'échapper de Phu Quoc quand j'étais enfant", se souvient le jeune homme de 33 ans, parti longtemps travailler sur le continent. "Grâce aux touristes, j'ai pu enfin revenir dans mon île".
Il y a 3 ans et 133 jours

Composition dynamique pour le RIS de Rouen, signé Artefact

A Rouen (Seine-Maritime), à deux pas du centre-ville, la vocation de Rouen Innovation Santé (RIS), conçu par l’agence Artefact, est d’accueillir des entreprises du secteur d’activités de la santé liées notamment aux biotechnologies et technologies et médecines du futur. La gamme Elistic Perforation de Gantois Architecture illustre cette ambition. Le projet Rouen Innovation Santé (RIS), […] L’article Composition dynamique pour le RIS de Rouen, signé Artefact est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 133 jours

Comment améliorer la productivité des chantiers en zone urbaine grâce à la digitalisation ?

61% des entreprises du secteur gèrent des chantiers en zone urbaine. À l’approche des JO 2024 et du développement des chantiers affiliés, les problèmes de congestion, de pollution (de l’air, sonore…) ne vont que croître, notamment en Ile-de-France. D’un côté, les villes vont devoir réduire leur impact environnemental tout en améliorant la logistique urbaine, et de l’autre, les acteurs du BTP vont devoir accélérer leur digitalisation afin d’optimiser leur productivité. Mais le chemin à parcourir reste encore long, et une prise de conscience doit s’opérer le plus tôt possible.BTP et logistique urbaine : un enjeu commun lié à la productivitéEn moyenne, les PME et TPE du bâtiment ont réalisé 113 chantiers en 2020, dont 61% en zone urbaine. Sans surprise, les villes continuent donc d’être au cœur de la construction. Et au cours des 10 dernières années, les acteurs les plus actifs du secteur ont affirmé avoir eu le sentiment de gagner en productivité : +40% pour les entreprises réalisant de 1 à 10 chantiers, et +68% pour celles réalisant plus de 100 chantiers.Seulement, si ces acteurs se trouvent aujourd’hui plus performants qu’il y a 10 ans, le niveau de productivité pourrait être encore amélioré. En effet, nombreuses sont les entreprises qui se fournissent en matériaux de manière extrêmement régulière : tous les 1 ou 2 jours soit en moyenne 14 fois par mois. Une régularité d’approvisionnement qui pourrait s’expliquer par le manque d’espaces de stockage en zone urbaine ou encore des problématiques organisationnelles et prévisionnelles.Pour y répondre, les acteurs du BTP disposent le plus souvent d’une flotte de véhicules dédiée avec en moyenne 4 VUL (Véhicules Utilitaires Légers) et moins d’un PL (Poids Lourd) par entreprise. Mais cette flotte interne peut s’avérer contre-productive. Les répondants déclarent en moyenne plus de 12 jours d’immobilisation par an de leurs véhicules sur les chantiers et plus de la moitié des entreprises sondées (58%) affirment que ces approvisionnements rendent inactives plusieurs personnes pendant 2h en moyenne, soit près de 4,5 mois-homme d’improductivité par entreprise chaque année, ou encore 10% du temps de travail d’une équipe de 4 personnes.Une digitalisation encore faible malgré la pandémie Aujourd’hui, le digital fait office de pivot novateur pour de nombreux secteurs. Cependant, seules 20% des entreprises interrogées ont déclaré qu’Internet et l’informatique ont amélioré leur productivité ou fait baisser les coûts de leurs chantiers pendant la pandémie. La raison ? Dans un univers encore très traditionnel, l’échange physique reste pour de nombreux acteurs une habitude bien ancrée. Seule 1 entreprise sur 6 effectue des achats de matériel (gros œuvre ou outillage) en ligne et près de 30% des entreprises du BTP se rendent directement chez le négoce pour effectuer leurs commandes, quand 66% les effectuent par téléphone.La digitalisation du secteur est donc faible. En effet, 8 entreprises sur 10 n’utilisent pas de logiciels ou d’applications pour faciliter leur productivité sur les chantiers. La consultation des sites est effectuée par une minorité et seulement pour les devis ou pour regarder les stocks, mais beaucoup plus rarement pour l’achat de matériel.La livraison : une solution plébiscitée par les professionnels La livraison est l’un des points cruciaux et stratégiques de la productivité des entreprises. Pour les professionnels interrogés, le prix et les délais de livraison constituent les deux priorités dans le choix d’un distributeur de matériaux. Seulement, selon les sondés, une minorité d’entreprises du BTP (35%) se fait livrer en zone urbaine directement sur le chantier. Et les raisons évoquées devraient pourtant inspirer la majorité : le gain de temps (38%), la facilité/praticité/le confort car c’est le fournisseur qui décharge (28%) et enfin cela permet de faire venir de grandes quantités, volume, poids, charges importantes (27%). En faisant appel à des solutions de logistique externe, les acteurs du secteur peuvent désormais se concentrer pleinement sur leurs chantiers et leur productivité. Ces solutions permettent d'organiser le transport de matériaux vers leurs chantiers en 3 clics, tout en répondant aux normes environnementales actuelles, de la vignette Crit’air 2 à la livraison verte.Vers un développement de la livraison verte ?Et une prise de conscience est en train de se produire : 25% des entreprises interrogées sont déjà prêtes à payer un peu plus cher pour passer à de la livraison verte. 20% sont d’ailleurs prêtes à payer - en moyenne - 57€ supplémentaires par livraison pour passer à de la livraison propre. Au global, plus de la moitié (55%) des entreprises sont sensibles à l’argument des véhicules verts mais plus de la moitié d’entre elles évoquent également le manque de prestataires pour expliquer ce qui les empêchent de passer à de la livraison électrique. Pour Guillaume Fournier, CEO et fondateur de Supervan : “ Aujourd’hui, la notion de productivité sur les chantiers est le principal challenge des professionnels du bâtiment. Avec l’apparition des politiques d’urbanisation ou encore les JO 2024, les prochaines années vont être décisives. Il est donc nécessaire de changer leurs habitudes dès à présent et de leur ouvrir de nouveaux horizons. L’étude démontre ainsi à quel point le digital est une opportunité de taille aussi bien pour le développement des entreprises du secteur - productivité, économies,... - que pour répondre aux enjeux colossaux liés à l’environnement. “
Il y a 3 ans et 133 jours

Une étude de l'Insee explore les parcours des jeunes urbains et ruraux

"Le lieu de résidence des jeunes selon le type de commune évolue au fil des âges", analyse l'institut d'études statistiques.Quand les familles ont des enfants encore jeunes, elles sont plus nombreuses à "délaisser les communes urbaines pour des espaces moins peuplés ou pour un logement plus grand", qu'à emprunter le chemin inverse. En conséquence, jusqu'à l'âge de 13 ans, la part des jeunes résidant dans une commune rurale augmente avec l'âge, selon des données issues du recensement de la population entre 2016 et 2020 - soit avant l'irruption de la pandémie de Covid.En revanche, les familles avec des adolescents de plus de 14 ans sont plus nombreuses à quitter la campagne pour la ville que l'inverse. Et à 18 ans, c'est souvent seuls que les jeunes majeurs partent vivre en ville - ils sont alors étudiants à 93%.Ainsi, à 17 ans, un tiers des jeunes habite à la campagne. Mais ils ne sont plus qu'un quart à 18 ans.Cela ne signifie d'ailleurs pas que les jeunes restés en zone rurale n'y suivent pas des études: à 18 ans, 75% sont inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur. Mais leur profil étudiant est différent: ils sont plus souvent en filière professionnelle ou en BTS. Et seuls 31% ont un bac général, contre 81% de leurs homologues partis vivre en ville.Dans les premières années de leur vie d'adulte, les mouvements des jeunes entre zones urbaines et rurales sont "bien plus nombreuses" que pendant leur enfance et leur adolescence.Jusqu'à l'âge de 22 ans, les jeunes adultes sont plus nombreux à quitter la campagne pour la ville que l'inverse, mais ensuite, à 23 et 24 ans, les deux flux inverses "se compensent", si bien que "la part des jeunes résidant dans une commune rurale est stable à ces âges", relève l'Insee.Les données issues du recensement ne permettent toutefois pas de dire dans quelle mesure ces jeunes qui s'installent à la campagne sont d'anciens ruraux - partis brièvement en zone urbaine pour y étudier, et qui éventuellement reviennent dans leur village – ou bien s'ils ont grandi en ville et sont tentés de se mettre au vert pour la première fois.
Il y a 3 ans et 133 jours

Les nouvelles éditions des catalogues SFA sont disponibles

Que l’on soit professionnel (prescripteur, artisan plombier, entreprise et acteur du TP et de l’assainissement) ou bien particulier, SFA propose en effet à chacun une édition propre qui cristallise les solutions de l’industriel tricolore, synonymes de performances comme de simplicité et facilité de mise en œuvre. Catalogue SFA Domestique 2022 Enrichie encore de 12 pages cette année (124 pages), la référence historique auprès des professionnels (négoces et professionnels de la plomberie sanitaire) constitue une découverte de l’ensemble des réponses SFA pour des utilisations domestiques. Et force est de constater que de nombreuses innovations viennent compléter les offres 2022 en WC équipés de broyeur, pompes de relevage domestiques, pompes vide-cave, stations de relevage à poser ou à enterrer, mais aussi en pompes de relevage de condensats de climatiseurs et de chaudières ou encore bacs et séparateurs de graisse. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et tirage en 19 000 exemplaires).SFA Projets 2022 Dévolue à la prescription (architectes, bureaux d’études…) comme aux professionnels du TP et de l’assainissement, cette édition prend elle aussi de l’ampleur avec, cette fois, pas moins de 16 pages complémentaires (112 cette année). Une offre particulièrement exhaustive (eaux grises, eaux-vannes ou eaux pluviales) qui concerne tant les stations de relevage à poser, que les stations de relevage à enterrer, les pompes, les accessoires ou encore les séparateurs de graisse. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et imprimé en 25 000 exemplaires).Catalogue SFA GSB 2022 Au sein de cette documentation de 12 pages sont rassemblées toutes solutions SFA dédiées aux problématiques du particulier bricoleur. Créer de nouveaux WC, une nouvelle salle d’eau, une cuisine, n’importe où et sans gros travaux, s’avère un véritable jeu d’enfant. Dans la même logique de facilité d’installation, SFA leur met également à disposition ses Sanipompe Condensats et Sanicondens Clim Déco pour qu’ils puissent compléter leur installation de climatiseur ou de chaudière. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et imprimé en 20 000 exemplaires).SFA Pocket 2022 Résolument dévolu aux artisans et entreprises pour l’avoir toujours à disposition, que ce soit sur chantier ou bien en clientèle, cette bible de poche, enrichie des 8 nouveautés 2022, ouvre le champ des possibles pour dévoiler toutes les solutions SFA envisageables, performances à la clé. (imprimé en 50 000 exemplaires).
Il y a 3 ans et 133 jours

Coffrages sur mesure : adaptabilité et créativité

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Malgré les tourments créés par les difficultés d’approvisionnement, les fabricants de coffrages sur mesure rivalisent d’adaptabilité et de créativité pour modeler le béton. Aidés en cela par les idées toujours plus originales des architectes et par la technicité sans cesse accrue des bétons. Tour d’horizon des acteurs de ce secteur spécialisé. Agilbois : Entre chantiers et transition douce Agilbois, qui va changer de gérant dans l’année, intervient sur tout le territoire français. [©Agilbois] Dix-sept ans après sa création, Agilbois poursuit sa route et continue d’élargir son horizon. Elle est installée dans le Puy-de-Dôme, à proximité d’une sortie autoroute. Cette situation géographique « nous permet une intervention facile au niveau national, précise Pascal Gilbertas, gérant d’Agilbois. Présents sur les chantiers où la technique, la maîtrise et le savoir-faire prévalent, nous avons au fil du temps créé avec nos clients un réel partenariat de confiance. En 2021, nous avons réalisé une de nos meilleures années avec des chantiers allant de Bordeaux à Genève, de Paris à Porto-Vecchio, en passant par Marseille. » Pour Porto-Vecchio, en Corse, il s’agissait de la construction d’une luxueuse villa à la géométrie complexe. « Nous avons fourni des coffrages et des moules pour la fabrication de tous les voiles, corniches, acrotères et porte-à-faux. Sur ce chantier, la complexité résidait d’abord dans la forme des pièces, mais aussi dans le fait qu’il s’agissait de préfabrication foraine. Nos moules devaient résister dans le temps, en offrant toujours les mêmes qualités mécaniques, géométriques et de finition. » Progressivement, au cours de cette année 2022, Pascal Gilbertas, créateur d’Agilbois, laissera la main à son neveu, Romain Gilbertas. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 133 jours

Constantin Brodzki : Le “style CBR”, moderne et brutaliste

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Constantin Brodzki (1924-2021) devant l’immeuble CBR, en Belgique. [©Merlin Meurisse] Au début des années 1970, l’architecte polono-belge Constantin Brodzki (1924-2021) dessine et conçoit le siège social du cimentier, CBR, sis au 185 de la chaussée de la Hulpe, à Watermael-Boitsfort, en Belgique. « Je voulais exprimer la liberté du béton. Et la courbe m’apparut être idéale pour cela », indiquait l’architecte à l’époque. Constantin Brodzki est surtout connu pour avoir marqué Bruxelles de son “style CBR”, du nom de cette réalisation moderne emblématique. Avec ce bâtiment, il a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge, et même internationale. En effet, en 1980, le siège social de CBR a été inclus par le Museum of Modern Art (MoMa) de New York comme ouvrage de référence. Ceci, dans l’exposition “Transformation in Modern Architecture” (Transformations dans l’architecture moderne). 
Le catalogue le qualifie alors « d’étape significative dans le développement du Modernisme dans le monde ». Son parcours De père polonais et de mère belge, Constantin Brodzki s’est installé en Belgique peu avant la Seconde Guerre Mondiale. Jeune diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’architecture et des arts de La Cambre, il s’inspire de son stage qu’il a effectué à New-York chez Harrison & Abramovitz pour la construction du siège social de l’ONU. Ainsi, il a conçu quelques perles architecturales modernistes, fonctionnalistes et brutalistes en Belgique. Et particulièrement, à Bruxelles et sa banlieue : les bâtiments Swift, le deuxième en association avec l’architecte Ricardo Bofill, ou l’immeuble Generali. Le siège social du cimentier, CBR. Ce bâtiment a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge. [©Merlin Meurisse]Vue de l’extérieur du CBR. [©Generali]Façade du CBR aux connotations très années 1970. [©Archive Alec Brodzki] Il admirait l’Américain Frank Lloyd Wright (1867-1959), l’un des fondateurs de l’architecture moderne. Mais aussi Ludwig Mies van der Rohe (1886-1959), maître du Bauhaus. « A la fin de sa carrière, étant rattrapé par la vague post-moderniste, ses références vont à Paul Bonatz (1877 – 1956), qui a construit le Kunstmuseum de Bâle, en Suisse ou la gare de Stuttgart, en Allemagne, dévoile Alexandre Brodzki, fils de Constantin et architecte lui aussi. Cet architecte allemand prônait une architecture un peu néoclassique, avec un mélange d’éléments modernistes et historiques. Par la suite, c’est devenu Philip Johnson (1906-2005), surtout pour l’architecture qu’il a pu faire à la fin de sa vie. Il est alors rentré dans une période “d’Heroic Fantasy”, comme la décrivait lui-même mon père. » La courbe apprivoise le béton Dans les années 1970, Constantin Brodzki a fait évoluer la réflexion sur le béton. C’est ce qu’il expliquait encore récemment lors d’un entretien avec la Fédération du béton belge : « On oublie trop vite que le béton n’est pas un matériau dur, il est d’abord liquide. En mettant l’accent sur cette fluidité, j’ai changé la façon, dont nous regardons le béton. A travers cette vision, j’ai fait comprendre que les éléments en béton ne doivent pas nécessairement avoir une forme droite ». Constantin Brodzki à l’intérieur du CBR, réalisation moderniste et brutaliste de cet architecte polono-belge. [©Archive Alec Brodzki]A l’origine siège du cimentier CBR, les locaux furent vendus et transformés plusieurs fois[. ©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki] Par ailleurs, Constantin Brodzki est très tôt fasciné par l’industrialisation. Lorsqu’il conçoit le siège social de CBR, il est à la recherche d’une méthodologie pour construire un bâtiment qui pourrait être préfabriqué sur une base industrielle. Pendant sept ans, il travaille avec le cimentier sur une technique permettant de réaliser des panneaux de béton préfabriqués aux formes fluides. L’ensemble de l’usine CBR (le site actuel de l’industriel du béton Ergon, à Lier) est mis à sa disposition pour la mise en place de son concept. Il réalise d’abord deux petits “bâtiments tests” en béton avant de commencer la grande structure. Et cela donnera le bâtiment que l’on connaît avec ses fenêtres arrondies, de type alvéoles. Une première à l’époque. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 133 jours

Delorenzo BTP : Entre ingénierie, préfabrication et BPE

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Michel Caubet, directeur général du groupe Delorenzo BTP. [©Delorenzo BTP] A la base, Delorenzo BTP s’est spécialisée dans la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. D’année en année, la société implantée en Nouvelle-Aquitaine évolue pour devenir un groupe et se diversifie avec de nouvelles activités complémentaires. Sous la houlette de Michel Caubet, le directeur général, trois entités viennent de voir le jour. Le groupe s’attaque aussi à d’autres secteurs d’activité, et réalise des lotissements ou encore des centres commerciaux. Et ce, principalement auprès de promoteurs privés. Leur point de convergence : le béton. « Nous faisions beaucoup de plans ou de contrôles pour nos confrères. Nous avons donc décidé d’intégrer un bureau d’études structure béton qui s’appelle IMC1. » Cette création n’est qu’une première étape. « Il y a quatre ans, nous nous sommes retrouvés orphelins de préfabricant, lorsque notre sous-traitant s’est fait racheter… Après un appel d’offres réalisé dans la région, qui s’est avéré peu concluant, nous avons décidé de nous lancer directement dans l’industrie du béton. » Ainsi, avec l’arrivée de son fils Florian Caubet, le projet “préfa” a pu prendre forme. « Le 26 mars 2019, nous avons obtenu le permis de construction à Samazan, entre Bordeaux et Agen, pour l’érection de deux halls d’usine de 6600 m2 et des bureaux. » Mais, à ce moment-là, les banques n’ont pas suivi. C’est finalement début 2021, que le budget définitif sera validé et les halls de production comptent désormais 4 030 m2. Au total, 7,35 M€ d’investissements sont nécessaires pour la création de deux nouvelles activités : Préfa 2 Gascogne et Bétons 2 l’Avance. Cette dernière sera consacrée au BPE. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 133 jours

Asquapro : Quelques mots sur les bétons projetés

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La plupart des ouvrages annexes des chantiers du Grand Paris Express font appel aux bétons projetés pour assurer la mise en sécurité initiale. [©ACPresse] Sur les quelque 200 km de lignes nouvelles que représentent les travaux du Grand Paris Express, près de 95 % sont construites en souterrain. Seules, quelques sections (en particulier le lot 18-2, entre Massy-Palaiseau et CEA Saint-Aubin, au Sud de Paris) sont réalisées en aérien… La totalité des tunnels est percée aux tunneliers et habillée de voussoirs en béton armé ou fibré. Toutefois, les techniques plus classiques restent d’actualité sur les “ouvrages annexes”. « On parle des rameaux secondaires, des galeries de connexions entre les tunnels et les puits de ventilation… », indique Christian Lafond, membre d’Asquapro1 et chargé de projets souterrains France de Sika. En général, ces ouvrages sont creusés en méthode traditionnelle et immédiatement renforcés par projection de béton. Complété par la pose de cintres de soutènement, ce traitement permet une mise en sécurité de la zone, ce qui autorise les compagnons à continuer d’y travailler. Les chantiers du Grand Paris Express ne révolutionnent pas la projection du béton. Encore une fois, on reste dans le classique. Ainsi, 90 % des opérations se font par voie mouillée. D’autant plus que les recommandations de la Caisse régionale de l’assurance maladie préconisent d’éviter la voie sèche en milieux confinés. A vrai dire, cette technique est réservée pour les cycles nécessitant 1 à 2 m3 au maximum. « Nettoyer un atelier de projection en voie mouillée nécessite 2 h de travail, d’où le choix de la voie sèche pour les petits volumes et les interventions ponctuelles », reprend Christian Lafond. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 133 jours

Calvados : Compétences élargies

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La toute nouvelle toupie Liebherr sur porteur Mercedes-Benz aux couleurs de la Société Brettevillaise de Valorisation. [©Mercedes-Benz] A Bretteville-sur-Laize est installée une famille de passionnés. Tout a commencé en 2002, lorsque Pierre Bihel a créé la SBTP dans la banlieue de Caen. Cette entreprise est spécialisée dans les travaux publics et la démolition, exerçant son activité dans la majeure partie de la Normandie. Près de 14 ans plus tard, en 2016, il était temps pour Pierre Bihel de prendre sa retraite, passant ainsi le relai à ses fils Pierre-Vincent et Sébastien. Les deux nouveaux dirigeants ont très vite élargi les compétences du groupe naissant, en fondant, dès 2018, la Société Brettevillaise de Valorisation (SBV). Sa mission : s’engager à récupérer et valoriser les résidus des chantiers de la région caennaise, pour les transformer en bétons, en blocs et en dalles. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Normandie Pour assurer leur activité, les frères Bihel emploient quelque 45 personnes et utilisent une dizaine de poids lourds. « Nous renouvelons notre parc tous les quatre ans, explique Pierre-Vincent Bihel. La marque Mercedes-Benz est arrivée chez nous il y a un an environ. » Renouvellement du parc tous les 4 ans Ceci, avec quatre véhicules aux couleurs des sociétés SBTP et SBV, bien visibles sur leurs pare-chocs  : l’orange pour la première et le vert pour seconde. Une teinte en adéquation avec ses valeurs “environnementales”. Ainsi, côté SBTP, deux tracteurs Actros 5 type1853, dont un avec le système Hydraulic Auxiliary Drive, trônent au milieu du parc de l’entreprise. Côté SBV, le choix s’est porté sur un porteur Arocs 4 de type 3245, en version 8 x 4, carrossé en benne et surtout un Arocs 5 type 3240, toujours en 8 x 4, équipé d’une toupie à béton Liebherr. Ces matériels roulants sont toujours impeccables, la propreté faisant partie de l’ADN du groupe. Leur entretien n’est pas laissé non plus au hasard, assuré par la société Gorrias, distributeur de la marque Mercedes-Benz. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 133 jours

Saint-Gobain Nova : Répondre aux besoins du groupe

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Claude-Sébastien Lerbourg, directeur des partenariats externes en Europe de Saint-Gobain. [©Saint-Gobain] Créé il y a une quinzaine d’années, Saint-Gobain Nova a réellement accéléré son activité en 2019. L’entité compte 13 collaborateurs, menés par Minas Apelian et dédiés à la structuration de partenariats avec les start-up. En effet, Saint-Gobain Nova sert de passerelle entre des jeunes pousses innovantes et les différentes filiales du groupe. Près de 150 partenariats ont déjà été noués. Présente en Asie, en Europe et aux Etats-Unis, l’entreprise propose une couverture géographique décentralisée à l’image du groupe. « Nous évaluons les différents besoins selon les spécificités des régions, explique Claude-Sébastien Lerbourg, directeur des partenariats externes en Europe. Nous cadrons aussi nos axes de recherches en fonction des tendances du marché et répondons à une demande ou bien nous proposons des innovations. » Saint-Gobain Nova s’intéresse aux start-up déjà structurées qui testent leur solution ou qui débutent la phase d’industrialisation. De grandes tendances et des besoins spécifiques Logo Saint-Gobain Nova. [©Saint-Gobain] « La fenêtre de tir n’est pas très large. Si nous pouvons investir entre 50 000 € et 2 ou 3 M€, l’aspect financier n’est pas une fin en soi. Nous sommes surtout un “outil” stratégique et agile pour générer plus de partenariats avec des start-up. » De plus, à travers cette entreprise, Saint-Gobain cherche à valoriser l’entrepreneuriat au sein même de ses collaborateurs avec le programme InPulse. Ce dernier aide les employés à développer un business qui s’ancre dans les intérêts du groupe. Saint-Gobain Nova passe aussi par des fonds d’investissement spécialisés dans le domaine. En termes de tendances, Saint-Gobain Nova suit de nombreuses grandes thématiques. Parmi lesquelles, l’économie circulaire, la performance des bâtiments, la durabilité, le confort. Mais aussi, la productivité dans la construction, la robotique sur chantier ou encore la préfabrication et la digitalisation des métiers. Plus qu’un investissement financier « Il y a des spécificités par pays. En Europe par exemple, la France dispose d’un maillage très fort avec son activité distribution. Nous allons plus avoir de remontées de problématiques dans ce sens-là. En Allemagne, les tendances métiers ne sont pas les mêmes et dans les Pays nordiques ou au Royaume-Uni, nous remarquons un plus grand développement de start-up autour de la fabrication hors site. » Parmi les derniers investissements (plus de 10 start-up ont été repérées en 2021), Saint-Gobain Nova s’est intéressée au Britannique AMT. « Cette start-up a développé une solution pour rectifier et automatiser les finitions des objets imprimés en 3D. » L’entreprise compte aussi des acteurs comme EcoDrop, développeur français d’une application de collecte de déchets de construction, ou encore Unity Home, spécialisée dans la construction hors site flexible avec conception numérique. Sivagami Casimir Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 133 jours

Rhône : Alphi sur la tour To-Lyon

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Alphi a fourni un large panel d’équipements de coffrage pour la construction de la tour To-Lyon. [©Alphi] Imaginée par l’architecte Dominique Perrault, la tour To-Lyon a été pensée comme un symbole de la mixité urbaine, en phase avec la transformation du quartier de la Part-Dieu. Placé sous la maîtrise d’ouvrage de Vinci Immobilier, ce projet mixte comprend un immeuble de grande hauteur de 170 m, composé de 66 000 m2 de bureaux. Et un hôtel 4* de nouvelle génération de 168 chambres, appuyant ainsi l’attractivité économique et touristique de Lyon. Mais aussi des commerces en pied d’immeuble pour animer le quartier et s’adapter aux différents usagers. Et enfin, une place basse, qui propose une galerie commerciale, directement connectée à la gare de La Part-Dieu. Cette même place basse a été pensée pour accueillir tout type de mobilités (parking voitures, vélos, dépose-minute…). Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes La conception de cet ouvrage de 43 étages intègre une démarche environnementale et propose une performance énergétique de haute qualité. Sa façade plissée créera reliefs et profondeur. Et deviendra le prochain grand symbole architectural du paysage lyonnais. Pour réaliser ces travaux, Vinci Construction France a en particulier opté pour les équipements issus de l’offre Alphi. Au programme :  coffrages TopDalle Eco et VerticAL, étaiements TourEchaf et poutrelles AL100. De quoi permettre la réalisation les clavetages des poutres préfabriquées, la réalisation des poutres en place et le coulage des quelque 60 000 m2 de planchers béton. A noter aussi l’utilisation de 1 200 m2 du tout nouveau coffrage de dalles par panneaux proposé par Alphi : le système HorizontAL. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 133 jours

Poces, entre formation académique et expérience terrain

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Stéphane Bertheaux Virgili, chef de projet au Poces : « Nous voulons aller plus loin et proposer des offres certifiantes ». [©ACPresse] La Meuse est avant tout un territoire ayant un important historique minier. Et c’est pour pérenniser cet héritage qu’est né, en 2017, le Pôle de compétences en environnement souterrain (Poces), de la volonté des acteurs locaux, des grandes écoles de Lorraine et des industriels. « Le Poces est accompagné par le Groupement d’intérêt public ou Gip Objectif Meuse. Il bénéficie de l’éco-système  de l’Ecole des mines de Nancy et de l’Ecole nationale de géologie », explique Stéphane Bertheaux Virgili, chef de projet au Poces. Et de poursuivre : « Le projet du territoire était de développer un pôle de compétences pour répondre aux besoins de la profession en matière de formation ». L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) s’inscrit aussi sur ce territoire et contribue au fonctionnement du Poces, via la mise à disposition de ses infrastructures. Des offres de formations certifiantes en préparation Ainsi, le Poces est avant tout une entité de formation, qui propose l’intervention d’enseignants chercheurs des écoles partenaires, en complément d’experts des milieux souterrains. La formation a lieu sur le site d’Ecurey en Meuse. Quant aux travaux pratiques, ils ont souvent lieu à 500 m sous terre, au cœur du laboratoire souterrain de l’Andra de Bure. Commune située à la limite des départements de la Meuse et de la Haute-Marne. « Beaucoup d’entreprises s’adressent à nous dans le but de faire évoluer les compétences de leur personnel. D’autant que nos formations sont qualifiantes, reprend Stéphane Bertheaux Virgili. Toutefois, nous voulons aller plus loin et proposer des offres certifiantes. » Le dossier est en cours d’instruction auprès de France Compétences. C’est dans le cadre de l’approche formation innovante qu’est né Virtual Poces. En effet, il est compliqué de réaliser des travaux pratiques sans risques en travaux souterrains. « Virtual Poces est le chaînon qui manquait entre la formation académique et l’expérience terrain. » L’outil a vocation à sensibiliser aux risques et à la sécurité des personnes intervenant en travaux souterrains. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 133 jours

Vaucluse : Avignon choisit KP1 pour son second parc relais

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Opération de pose de poutres sur le parc relais de Saint-Chamand, en Avignon. [©ACPresse] Le Grand Avignon poursuit le développement de son réseau de transport en commun, pour « apaiser le centre-ville, comme le précise Daniel Bellegarde, vice-président du Grand Avignon, en charge de la mobilité. L’idée est de laisser sa voiture à un terminus et de basculer sur le bus ou le tramway pour ses déplacements urbains ». Pour ce faire, les travaux du futur parc relais du quartier de Saint-Chamand sont en cours. « C’est le second sur les cinq programmés. Il sera le seul en superstructure. » L’ouvrage s’inscrit sur une parcelle contrainte de 5 655 m2, l’occupant presque en totalité, obligeant une organisation particulière du chantier. Très vite, maîtrise d’ouvrage, architecte (Jean-Paul Cassulo) et entreprise générale (NéoTravaux) ont pris le parti d’une structure réalisée en béton préfabriqué. Un défi relevé par KP1 Bâtiments, avec un argument de poids : son usine de Pujaut, située à moins de 15 km du chantier. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Provence-Alpes-Côte d’Azur Le programme était chargé. A commencer par 76 poteaux de 6 et 10 m de haut, agrémentés de nombreux corbeaux (jusqu’à 20) pour permettre la reprise des planchers. A cela s’ajoutaient 255 poutres en béton précontraint, de 16 m de portée au maximum, et des poutres garde-corps en “L”, soit une longueur cumulée de 1 833 m. Quelque 500 dalles alvéolaires, elles aussi précontraintes, de 16 m de portée pour des épaisseurs de 32 et 36 cm, complétaient le tableau. De quoi permettre la construction d’un parking aérien capable d’accueillir près de 360 voitures sur 6 demi-niveaux. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 133 jours

Ille-et-Vilaine : Lafarge Ciments développe son réseau en régions

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Le groupe BHR vient d’intégrer le réseau Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments. [©BHR] L’offre Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments s’articule en particulier autour des ciments à l’empreinte carbone réduite EcoPlanet. Mais surtout d’une ingénierie de formulation des bétons et du bénéfice d’une marque commerciale forte. Ceci, pour répondre aussi bien aux contraintes constructives qu’aux nouvelles exigences de la RE 2020. Cette offre est aujourd’hui proposée aux acteurs indépendants du béton prêt à l’emploi. « Accompagner les producteurs de BPE est un enjeu majeur pour l’ensemble de la filière, explique Lafarge Ciments. Bénéficier d’une offre Galaxim Béton Planet est un levier de développement pour devenir un acteur de la construction responsable, apte à proposer toute une gamme de solutions, notamment bas carbone. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bretagne Ainsi, Galaxim Béton Planet propose des formulations béton transparentes, en affichant une note de performance environnementale. Cette dernière prend en compte le poids carbone du ciment utilisé, allant de – 20 % à plus de – 70 % de réduction, et le pourcentage de matériaux recyclés. Durant l’année 2021, plusieurs grands noms du BPE régional ont choisi d’adopter cette offre. A commencer par le groupe BHR, implanté en Bretagne et dans les Pays de la Loire. « L’accompagnement proposé nous a permis de constituer une gamme de bétons éco-responsables qui répond aux exigences de RE 2020, avec une marque à la clef pour mieux faire connaître ce nouveau savoir-faire », explique Philippe Hamard, président de BHR. Le groupe Daniel, en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, l’industriel Michel, dans le Haut-Rhin, et Sagra Bétons, en Auvergne – Rhône-Alpes, ont aussi signé ce partenariat avec Lafarge Ciments. D’autres devraient rejoindre très vite ce quatuor, le réseau Galaxim Béton Planet étant appelé à se développer sur le territoire. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 133 jours

La Manufacture du Béton : Le raffinement à l’état brut

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Table « Trèfle ». Contraste entre la rigidité du béton et la douceur de la courbe. Béton blanc fibré ultra performant. Design Malherbe Paris. [©La Manufacture du béton] « A partir d’une matière brute, le béton, notre travail consiste à créer des éléments de design, aux formes inattendues et raffinées », annonce d’emblée Arnaud Deverre, co-fondateur de La Manufacture du Béton. Avec son associé, Antoine Courtiol, le Monsieur Béton de l’entreprise, ils ont fixé la barre haute. Ils se sont spécialisés dans les meubles “compliqués”, haut de gamme, coulés en une seule pièce, aux formes épurées et élégantes. Leur béton n’est autre qu’un Bfup de formulation maison, mis au point dans leur atelier de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze. « La compacité de ce béton confère à nos produits une qualité de parement exceptionnelle, permettant toutes les extravagances de textures : béton mat, brillant, “fondu”, aspect bois, cuir, ardoise, peau de serpent ou carapace de tortue, bullé, lisse soyeux, avec inclusions… C’est aussi un atout supplémentaire pour la pérennité des créations en extérieur. » Le Bfup sans limites De plus, les caractéristiques mécaniques du Bfup sont 3 à 5 fois supérieures à celles d’un béton traditionnel. Elles permettent de concevoir des structures minces (jusqu’à 10 mm) et de fabriquer meubles, objets de décoration et éléments structurels “poids plume”. Table basse « O² », simple et brute. Design Antoine Courtiol. [©La Manufacture du béton] Sophistiqué, brut et industriel, le béton, tout comme les éléments de décoration, sont uniques. « Ce que nous inspire le béton ? Un défi technique intéressant, la création de porte-à-faux par exemple, qui tiennent bizarrement. Pour cela, nous inventons un mouvement et une dynamique. Nous générons une identité graphique. Le contraste entre le matériau et le résultat doit surprendre et éveiller la curiosité. Surtout, séduire celui qui regarde », explique Arnaud Deverre. Et de poursuivre : « Le béton n’a de limites que celles de l’imagination. Il joue la carte de l’innovation et du design. Matériau vivant, il permet de réaliser une large palette de surfaces ». Ainsi, le piètement et le plateau à trois pétales de la table basse “Clover” sont coulés ensemble.Les inserts en laiton viennent sublimer les pétales, et apportent délicatesse et raffinement à cet imposant meuble. Le dessin de la table “Nervure” reprend, elle, de façon stylisée, celui des nervures d’une feuille ou celles constituant les ailes d’un avion. Ainsi naît le contraste entre le dessin aérien et le matériau brut. Fabrication de ses propres moules De son côté, la table “Trèfle” met en exergue la rigidité du béton et la douceur de la courbe. Elle est moulée en un seul bloc, au drapé parfait. Aux formes florales et lisses. Elle peut être réalisée en plusieurs couleurs différentes et en plusieurs finitions. Ou bien encore, la table “Fragment Béton” s’inspire des tableaux de Mostapha El Oulhani. Le plateau est constitué de strates de bétons de teintes variées, créant un zoom dans un fragment de zellige. Une mosaïque dont les éléments, appelés “tesselles”, sont des morceaux de carreaux de faïence colorés, qui sont découpés un à un et assemblés sur un lit de mortier pour former un assemblage géométrique. Là, ce sont des morceaux de béton… Arnaud Deverre, fondateur et co-associé à La Manufacture du béton. [©La Manufacture du béton] Table « Nervure ». Le dessin reprend, de façon stylisée, celui des nervures d’une feuille ou des nervures constituant les ailes d’avion. Les techniques de moulage employées et le type de bétons utilisé permettent la réalisation de cette structure en nid d’abeille qui confère à la table sa solidité, malgré la finesse des parois en béton. Design Marco Marino. [©La Manufacture du béton] Simple, épurée, une merveille. [©La Manufacture du béton] Bois et béton pour une parfaite harmonie. [©La Manufacture du béton] « Nous réalisons nous-mêmes les pièces moulées. Dans un premier temps, un soin particulier est apporté à la conception et à la fabrication des moules, qui sont fabriqués dans notre atelier de menuiserie. Cette étape est primordiale : dimensions précises, montages soignés, qualités de surfaces du moule et choix des matériaux utilisés. Autant de détails qui participent à la qualité du meuble à venir. » Après démoulage, chaque pièce de béton est finie à la main : ponçage et lustrage des arrêtes. « C’est cette dernière opération qui permet l’harmonie des lignes et la douceur du toucher. Enfin, nous réalisons la patine sur le béton, qui a pour fonction de le protéger contre les tâches. Nous en proposons trois, faites à la main. C’est la dernière touche qui fait du meuble une pièce unique », conclut Arnaud Deverre. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98
Il y a 3 ans et 133 jours

Dossier détails : structure bois

    La course à la hauteur que l'on observe dans les grandes villes européennes s'accompagne d'une diversification des dispositifs structurels, avec l'introduction du bois. Les systèmes poteaux-poutres le disputent aujourd'hui à des modèles recourant aux panneaux de CLT. Parallèlement, la préfabrication, l'insertion […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 133 jours

Loire : Rapid’Béton réinvente le libre-service

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Rapid’Béton : une nouvelle approche du libre-service. [©Rapid’Béton] Le béton en libre-service. Un concept qui a le vent en poupe en ce moment. Le Stéphanois Rapid’Béton s’inscrit à 100 % dans cette démarche, mais avec une approche originale. « Nous proposons non pas une simple centrale, mais un distributeur à béton autonome, explique Stéphane Thomas, président de Rapid’Béton. Chacun peut rejoindre, dès aujourd’hui, notre réseau. » Ce qui distingue l’équipement en premier lieu est son design : il est entièrement capoté. Idem pour la fourniture du béton : un bras articulé automatique se déploie pour remplir la remorque du client particulier ou professionnel et se replie pour permettre le remplissage d’une toupie. Une livraison sans poussières ni éclaboussures. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Le distributeur Rapid’Béton ne demande qu’une surface au sol de 66 m2 (6 m x 11 m). Sa singularité vient des cases à granulats. Il s’agit d’un concept de bennes créé sur mesure, d’une capacité unitaire de 15 t, que l’on vient glisser, tels des tiroirs dans l’équipement. Une sorte de “plug & play”, ce qui permet une installation simple en ville. Quand une case est vide, il suffit de la remplacer par une case pleine. Ou de la sortir pour la remplir et la remettre à sa place. Un petit malaxeur de 500 l, ayant bénéficié d’adaptations, constitue le cœur du système. Il permet de délivrer un minimum de 80 l de béton. La première installation Rapid’Béton est aujourd’hui en cours de montage sur Saint-Etienne, avec six formulations de base en mémoire et une disponibilité express. « On choisit sa formule et la quantité, on paye sur la borne automatique et on attend 3 mn que son béton, conforme à la norme NF EN 206/CN, soit prêt », conclut Stéphane Thomas. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 133 jours

Vendée : Aerolithys comble un bassin de saumurage

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Remplissage de l’ancien bassin de saumurage à l’aide du béton mousse Aerolithys. [©Béton Mousse Technologie] Détruite lors d’un violent incendie en février 2020, la fromagerie Eurial de Luçon, appartenant à la coopérative Agrial, a dû être momentanément fermée. Mais très vite, le propriétaire a décidé de la réouverture des lieux. Et ainsi, de la transformation de la fromagerie en une usine agro-alimentaire. Ceci, en repartant des bases encore présentes de l’ancienne occupation. C’est le Groupe Angevin, à travers son entité Donada, qui a été désigné pour réaliser l’opération de reconstruction et de réaménagement. Avec un défi majeur à résoudre : la présence d’un ancien bassin de saumurage de 1 200 m3 à combler. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire Pour ce faire, le choix s’est porté sur Béton Mousse Technologie (BMT) et sa solution Aerolithys. Le bassin de 50 m x 12,50 m x 2 m, l’équivalent d’une piscine olympique, a été rempli du béton produit en direct depuis la centrale mobile de BMT. Choisie pour sa très faible densité (380 kg/m3), sa rapidité de mise en œuvre (150 m3/j) et permettant d’être support de dallage, Aerolithys a convaincu l’ensemble des acteurs. Tant et si bien que ce béton mousse a aussi été mis en œuvre pour isoler le toit-terrasse d’une partie de l’usine. Ainsi, 40 m3 supplémentaires ont été coulés, permettant à la fois d’en assurer l’isolation, et l’étanchéité. De quoi permettre au lieu de retrouver une utilité, de se remettre de l’incendie et d’offrir la possibilité aux anciens employés de retrouver le chemin de l’usine agro-alimentaire flambant neuve. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 133 jours

Les opposants au "mur" de la gare d'Austerlitz à Paris présentent un contre-projet

Ce projet d'immeuble situé entre la gare et l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière comprenant environ 50.000 m² de bureaux qui accueilleront le futur siège de l'Agence française de développement (AFD), est un "monstre à un milliard d'euros" dont "personne n'a besoin à Paris", a fustigé Christine Nedelec, présidente de FNE (France Nature Environnement) Paris et de SOS Paris, lors d'une présentation en visioconférence.Ses opposants qualifient de "mur écrasant" cet ensemble immobilier de bureaux, commerces et logements, "de plus de 300 m de long" et de 37 m de hauteur, soit "près du double du bâti environnant", et ne proposant que 500 m² d'espaces verts supplémentaires selon eux."Personne n'a envie d'une architecture carcérale aussi monumentale", a ajouté Mme Nedelec pour qui le projet de l'aménageur, la Semapa (société d'étude, de maîtrise d'ouvrage et d'aménagement parisienne) détenue à 92% par la Ville de Paris, est "climaticide".A la place, Roland Larivière, un "passionné d'architecture", propose deux bâtiments de style néo-classique, bien plus petits, enserrant le métro aérien de la ligne 5, une grande "terrasse publique" en amphithéâtre, un bassin et 1,6 hectare de verdure."Nous appelons de nos voeux d'autres propositions", avance le collectif qui se dit ouvert "aux styles architecturaux en rupture" à condition de prendre en compte le patrimoine environnant, dont la Pitié-Salpêtrière et le Jardin des Plantes.Le projet actuel est à l'arrêt puisque le collectif, qui demandait l'annulation du permis de construire, a déposé le 14 janvier un pourvoi en cassation après avoir été débouté par la Cour administrative d'appel.Porte-parole du collectif, Olivier Le Marois affirme que le projet "ne tient que grâce à l'argent de l'AFD" et dénonce le fait que cette agence "utilise l'argent de l'aide au développement pour sauver un projet de promotion privée".Fin 2020, un rapport du Sénat soulignait que l'opération de l'AFD, estimée à 836 millions d'euros et préférée à "une localisation moins onéreuse à Saint-Ouen", devait être suivie "avec la plus grande vigilance" en raison de la crise de l'immobilier de bureaux.Les sénateurs estimaient que le projet comptait "au moins 10.000 mètres carrés de trop", qu'il faudrait louer ou revendre dans un contexte économique difficile.
Il y a 3 ans et 133 jours

Tour d’horizon des additions pour bétons

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Le bas carbone est dans les tuyaux de nombreux acteurs des additions pour bétons. En effet, en plus de donner de nouvelles propriétés, de renforcer les caractéristiques ou encore de colorer, certaines solutions permettent de réduire l’empreinte environnementale des bétons. Retour sur les produits disponibles sur le marché. Argeco: La préfabrication, un marché porteur L’argile kaolinique est une ressource disponible sur le territoire français. [©Argeco] « Depuis la mi-2020, la demande en métakoalin a explosé avec les nouveaux projets bas carbone », explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial d’Argeco. En effet, l’argile kaolinique est une ressource présente sur le territoire et qui, une fois transformée, dispose d’un meilleur bilan carbone (139 kgeqCO2/t) que le clinker. « Jusqu’à présent nous étions bloqués, en termes de dosage, selon la NF EN 206/CN. Cependant, les choses changent et les nouveaux ciments bas carbone, permettant l’introduction de métakaolins, vont nous ouvrir des portes. » Pour l’industriel, le monde de la préfabrication représente un marché porteur. « Ces acteurs viennent de plus en plus nous solliciter. Ils vont pouvoir dans beaucoup de cas incorporer jusqu’à 40 % de métakaolin dans leurs formulations. Notamment grâce à la méthode de l’approche performantielle qui va être autorisée début 2022. » Pour l’année à venir, Argeco compte bien étoffer ses solutions. « Le groupe Colas, dont nous dépendons, souhaite aller vite et fort sur le sujet du bas carbone. Le groupe va décupler les productions de tonnages de métakaolins/liants au métakaolin dans les années qui viennent. La ligne directrice a été donnée par notre Pdg Frédéric Gardes qui est venu visiter notre usine de production en juin dernier. » L’entrée en vigueur de la RE 2020 devrait accompagner les ambitions de l’industriel. « Les bétons connaissent enfin une vraie révolution et toutes les additions vont avoir leur place. » Condensil : Haute performance et bas carbone Condensil propose de la fumée de silice sous différentes formes. [©Condensil] En septembre, Condensil a accueilli une nouvelle directrice à sa tête. Et Marina Golhen compte bien mener la fumée de silice sur le devant de la scène “béton”, avec en particulier ses attributs bas carbone. « Avec notre addition, nous sommes sur une logique de haute performance et de durabilité avec une bonne empreinte carbone. A l’échelle européenne, le bilan environnemental de la fumée de silice devrait avoisiner les 50 kg éqCO2/t. Nous attendons les derniers arbitrages qui devraient tomber début 2022. C’est un levier en plus pour nous, acteur local. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 133 jours

Aux Sables-d’Olonne : un logement en bail réel solidaire dans le quartier des Roses

La ville des Sables-d’Olonne accueillera l’une des premières maisons inscrites dans le programme du bail réel solidaire
Il y a 3 ans et 134 jours

Colmar met à son tour un frein aux meublés de tourisme

"On ne peut pas continuer comme ça, on ne peut pas accepter qu'on transforme tous les logements en +Airbnb+, il faut que le centre-ville reste vivant, sinon on va se transformer en hôtel géant, et sans respecter les règles de l'hôtellerie", a expliqué à l'AFP le maire de Colmar, Eric Straumann."Il faut vraiment aujourd'hui mettre un coup d'arrêt à un phénomène qui déstabilise démographiquement notre centre-ville", a déclaré par la suite le maire LR, lors d'une réunion du conseil municipal qui a adopté le texte à l'unanimité.Selon la municipalité, Colmar, ville moyenne de 70.000 habitants, comptait fin 2020 1.200 meublés de tourisme après des augmentations annuelles de 30%, alors qu'à l'inverse, le nombre d'enfants scolarisés et d'habitants a diminué.Pour contrer ce "mouvement d'investisseurs qui se ruent sur Colmar pour acheter des immeubles et les transformer en meublés de tourisme", selon les mots d'Eric Straumann, la nouvelle réglementation, proche de celle déjà adoptée à Strasbourg notamment, oblige à créer "un logement de droit commun" pour chaque transformation d'une résidence secondaire en meublé de tourisme (avec exception pour le premier logement transformé par un particulier).Pour les résidences principales, la réglementation française limite la location temporaire à 120 jours par an.Avec des amendes pouvant atteindre jusqu'à 50.000 euros, le règlement, entrant en vigueur dès mardi, impose aussi que le nombre de logements affectés à l'accueil touristique ne dépasse pas 15% d'un immeuble.Célèbre pour ses maisons à colombage colorées typiquement alsaciennes, Colmar attire chaque année environ neuf millions de touristes.
Il y a 3 ans et 134 jours

Les limites du "label vert" pour le nucléaire adopté par la commission européenne

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte.Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément crucial, en est exclue.Dates limitesLa Commission reconnaît l'utilité du nucléaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique, mais affirme que seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc...) sont réellement "durables" et restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Elle a souhaité fixer une limite dans le temps. Pour les nouvelles centrales nucléaires, la labellisation ne pourra s'appliquer qu'aux projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent en fait à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Il est prévu que ces dates puissent être repoussées "selon les progrès dans le développement de ces technologies".Meilleures technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus par le label de finance durable de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à partir de 2025 à de nouveaux combustibles qui résistent aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain.Gestion des déchets et démantèlementBien que non reconnus parmi les activités bénéficiant du "label vert", le recours au traitement et stockage des déchets, tout comme le démantèlement des installations en fin de vie, sont des conditions nécessaires pour labelliser les projets de construction et de renouvellement de centrales.Bruxelles impose aux États membres abritant ces projets un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité aux critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceToutes les entreprises devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaire.
Il y a 3 ans et 134 jours

Välinge Flooring annonce la classification d’usage 33 de ses revêtements de sol en bois densifié

Ces dix premiers mois de présence sur le territoire français ont permis à l’entreprise suédoise de mieux appréhender le marché via la rencontre d’intervenants référents et influents de la sphère professionnelle (distributeurs, architectes, poseurs...). L’entreprise a eu à cœur de prendre en compte les remarques entendues et de mettre à profit son savoir-faire pour adapter rapidement son offre.Jusqu’alors la collection de revêtements de sols en bois densifié Välinge Flooring qui se décline en 2 largeurs XL & XXL (respectivement 206 & 271 mm) – ici pas de changement prévu dans l’immédiat – et sa technologie Woodura combinée avec la vitrification extra-mat en 7 couches permettait d’atteindre une classification d’usage 23/31, donnant la possibilité d’accéder aux locaux résidentiels avec un usage ou passage intensif (classe 23) et un accès aux locaux commerciaux avec un usage faible.Désormais, toutes les fabrications 2022 atteindront la classification 23/33 ouvrant de nouvelles perspectives à la marque suédoise.Une nouveauté qui élargit le champ des possiblesLa classe d’usage 33 donne accès à de nombreux locaux ou destinations auxquels aspire Välinge Flooring avec en priorité les hôtels, restaurants et bureaux.L’entreprise a également prévu d’aller plus loin dans la démarche de classification en lançant un dossier pour l’UPEC, l’objectif étant de donner encore plus de poids et de légitimité dans l’accès au marché professionnel français, que ce soit en termes de distribution ou de prescription.Parmi les autres nouveautés à venir qui seront annoncées prochainement : le lancement d’une nouvelle gamme brossée à destination du marché résidentiel.Focus sur WooduraLa technologie Woodura s’inscrit dans la continuité de l’engagement éco-responsable de Välinge. Alternative plus responsable grâce à l’optimisation importante de la matière première, 10 fois plus de revêtements de sol peuvent être produits à partir de la même quantité de bois.La matière première est recueillie dans des forêts gérées de manière responsable labellisées FSC où le bois est transformé localement, dans le respect de l’environnement et de normes sociales et éthiques. Une méthode durable de récolte et de production qui assure la pérennité de la forêt pour les générations à venir.
Il y a 3 ans et 134 jours

L’Inrap a vingt ans

L’Institut national de recherches archéologiques préventives célèbre ses vingt ans d’existence, de recherches et de découvertes archéologiques. De 2002 à 2021, ses archéologues ont réalisé près de 50 000 opérations archéologiques, dont 5 000 fouilles en France métropolitaine et ultramarine. Liée à l’aménagement du territoire, cette intense activité de sauvegarde des archives du sol a entraîné un profond renouvellement de la connaissance du passé, du Paléolithique au XXe siècle. Établissement singulier dans le paysage international, l’Inrap est la plus importante structure de recherche archéologique en Europe. Il compte aujourd’hui 2 300 collaborateurs et est doté d’un budget de 175 M€. Ce vingtième anniversaire s’accompagne d’un dense programme scientifique et culturel. Créé le 1er février 2002 en application de la loi sur l’archéologie préventive de janvier 2001, l’Inrap est un établissement public placé sous la tutelle des ministères en charge de la Culture et de la Recherche. Sa mission est triple : il est opérateur de diagnostics et de fouilles ; il assure l’exploitation scientifique de leurs résultats ; il concourt à l’enseignement, à la diffusion culturelle et à la valorisation de l’archéologie. Dans un contexte concurrentiel parfois complexe, l’Inrap a conduit avec succès ses opérations de terrain, développé une ambitieuse politique de recherche et mené une active politique culturelle. En 2020, il surmonte la crise sanitaire et affiche en 2021 un résultat financier positif pour la quatrième année consécutive. Le rapport d’évaluation que rend le Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres) en 2019 consacre la place et l’importance de l’Institut au sein de la communauté scientifique. Ce 20e anniversaire s’accompagne d’une importante programmation culturelle : publications, colloques, expositions… témoigneront des apports de l’archéologie partout sur le territoire. https://www.inrap.fr Photo : Décapage sur le site paléolithique d’Havrincourt (Pas-de-Calais), 2010. © Denis Gliksman, Inrap  
Il y a 3 ans et 134 jours

Ouverture des inscriptions pour les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins

Les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins reviennent les 25 et 26 juin 2022 avec le thème Être et renaître. Cette année, l’accent sera mis sur le bâti ancien réhabilité, restauré et réemployé, mais aussi le recyclage, la revalorisation de ses apparats et matériaux, et le renouveau de certains savoir-faire. Au XXIe siècle, le patrimoine, en plus d’une valeur intrinsèque historique, prend une valeur écologique en luttant contre le gaspillage des matériaux en évitant le suremploi du béton et des métaux, et contre le gaspillage de l’espace rural par l’étalement urbain. Les prochaines Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins mettront en lumière le patrimoine rural restauré, à l’usage réinventé, les savoir-faire et gestes du passé ou encore les matériaux réemployés, récupérés… Associations, collectivités, musées, artisans, particuliers ou professionnels du tourisme sont invités à ouvrir leurs sites à proposer des animations au grand public les 25 et 26 juin 2022. Inscription gratuite avant le 17 avril sur : www.patrimoinedepays-moulins.org
Il y a 3 ans et 134 jours

Inventer les parkings de l'après-pétrole, un concours pour les jeunes architectes

72 heures pour réinventer le parking souterrain. C'est le défi proposé aux architectes de moins de 40 ans par Dominique Perrault et le groupe Indigo. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 17 avril 2022. La compétition se tiendra du 20 au 22 mai 2022 et visera à la production d'un format A1 et d'une note A4, selon des règles qui […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 134 jours

Bilan 2020/2021 de l’activité d’ARPEJ

Entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021, ARPEJ a ainsi ouvert 7 résidences (824 nouveaux logements). L’association continue de s’agrandir et proposera en juin 2024 11.500 logements dans 75 résidences. 75% des logements sont consacrés aux étudiants, 25% aux jeunes actifs et chercheurs. 18% des résidents sont boursiers, soit 2% de plus au regard de l’exercice précédent.Pendant l’exercice 2020-2021, pour favoriser la socialisation des résidents et les accompagner économiquement, ARPEJ a développé de nombreux partenariats avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Un engagement reconnu : l’enquête menée auprès des locataires montre que 91% des résidents sont satisfaits. Pour Anne Gobin, DG d’ARPEJ : « Notre activité 2020-2021 est un succès et ce malgré les contraintes sanitaires. À l'heure où la population étudiante augmente, et où globalement la population jeune peine à se loger, l’accès à un logement est un enjeu social primordial qui nous tient à cœur. Nous nous sommes donc engagés à ouvrir, d’ici 2025, 2500 logements supplémentaires dans 15 nouvelles résidences en Ile-de-France, à Roubaix, à Metz, à Villeneuve d’Ascq et une extension à Meylan. J’ajoute que l’accès au logement n’est pas tout : chez ARPEJ, nous sommes convaincus qu’il existe un lien fort entre habitat et accomplissement des jeunes. Une résidence n’est pas seulement un logement mais un habitat qui met à disposition des outils d’épanouissement pour ses locataires. Dans ce but, nous continuons à développer nombre de services qui favorisent le lien social et le bien-être de nos résidents. » Lien social et enjeux environnementauxConsidérant que l’initiation à la biodiversité favorise le lien social et agit sur le bien-être de ses locataires, ARPEJ a noué des partenariats avec des associations pour installer des jardins partagés dans ses résidences : 5 nouveaux jardins ont ainsi été mis à la disposition des locataires en 2020-2021. ARPEJ déploiera progressivement dans toutes ses résidences ce dispositif qui connait beaucoup de succès, en créant de nouveaux jardins partagés et des bacs hors sols chaque année. Pour développer les liens sociaux tout en permettant aux résidents d’avoir un complément de revenu mensuel, ARPEJ a noué un partenariat avec Welco, une start-up qui met en relation les voisins pour faciliter la récupération des colis, contre une petite rémunération. Ce système permet aussi de faire un geste pour la planète : en évitant les multiples passages des livreurs, il limite les trajets. A l’heure où les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations, il est aussi important pour ARPEJ de s’impliquer dans des partenariats qui œuvrent à la réduction des émissions de CO2. L’Association a ainsi contractualisé un autre partenariat avec Wever, une plateforme de mobilité participative qui permet d’optimiser les trajets quotidiens afin de les rendre plus économiques et plus verts. Wever élaborera un plan mobilité pour les salariés d’ARPEJ et pour les locataires de certaines résidences. Accompagnement social et économiqueDans les résidences ARPEJ, le locataire paie un forfait mensuel à bas coût qui comprend le loyer, les charges et l’accès à de nombreux services communs : wash and go, life place, bike place, work place, etc. Les jeunes bénéficient de conseils et d’accompagnement de la part des équipes dans leurs démarches administratives et sur des thématiques spécifiques, telles que l'emploi, la santé ou la nutrition. Si nécessaire, des travailleurs sociaux sont à leur disposition pour les orienter selon leur problématique. Du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021, ARPEJ a distribué 6.990 dons alimentaires et 3.000 € d’aides alimentaires et a concédé 6.200 € de remises de loyer aux locataires en difficulté. Résidences ARPEJ, un atout pour les collectivitésARPEJ est reconnue par les collectivités comme un atout particulièrement fiable. En accueillant une résidence ARPEJ, les collectivités bénéficient du dynamisme d’étudiants et jeunes actifs prêts à s’impliquer dans la vie de leur ville, via du bénévolat par exemple. Les résidences apportant tous les services nécessaires aux jeunes, les collectivités n’ont pas besoin d’installer des équipements supplémentaires. Certaines collectivités s’étant portées garantes des prêts à la construction des résidences, elles bénéficient de réservation de logements pour les jeunes de leur commune. ARPEJ contribue aussi à la tranquillité en s’engageant avec d’acteurs locaux pour lutter contre les troubles de toutes sortes. A Montreuil par exemple, ARPEJ mène un projet qui mobilise les jeunes pour peindre une fresque à la place de tags. Ce projet a créé des échanges entre les résidents ARPEJ et les jeunes du quartier, facilitant le respect du travail effectué. Cette fresque a été réalisée sur des bacs dans lesquels, en 2022, des fleurs seront plantées à la place des arbustes abîmés. Autre exemple, dans le quartier des Choux à Créteil, ARPEJ encourage ses résidents à s’investir auprès d’enfants ou de jeunes (5 à 18 ans) pour du soutien scolaire, deux heures par semaine tout au long de l’année. Enfin les nombreux investissements financiers d’ARPEJ pour le bien-être des locataires (entretien et travaux de rénovation réalisés dans les résidences) lui permettent de bénéficier d’une image positive auprès des bailleurs sociaux.
Il y a 3 ans et 135 jours

Une édition pratique, qui marie élégance et diversité

Rendez-vous annuel des paysagistes et des particuliers, la version 2022 du catalogue Collections d'extérieurs Fabemi Terrasse & Jardin développe avec brio les richesses des collections de dallages, pavages et accessoires BRADSTONE et CARRÉ D'ARC. La mise en situation des gammes de matériaux aux textures, formes et coloris variés, sont autant de sources d'inspiration pour mettre en oeuvre des projets personnalisés, dans un esprit moderne.
Il y a 3 ans et 135 jours

Dans le Val-de-Marne, un "Plan Marshall" pour la ville la plus pauvre du département

Et pas moins d'une demi-douzaine de ministres doivent s'y rendre d'ici la présidentielle pour discuter engagements, investissements et rénovations. En plus de la ministre du Logement déjà venue en décembre. Une mobilisation qualifiée de "Plan Marshall" par l'élu.Située près de l'aéroport d'Orly, au sud de Paris, Villeneuve-Saint-Georges est surtout connue pour ses faits divers, son centre-ville paupérisé et le bruit quasi-incessant des avions qui la survolent."Avant c'était plus vivant. Il y avait plus de classes moyennes que maintenant, on s'en sortait mieux. Dans le centre il y avait beaucoup de commerces, maintenant il n'y a plus que des kebabs", se souvient Martine Aubert, 63 ans.Ancienne ville ouvrière et communiste, Villeneuve s'est développée autour de son imposante gare de triage de la SNCF.Mais avec la désindustrialisation, "les cheminots sont partis. A la retraite, tous les gens qui tenaient des magasins ont quitté la ville, et il n'y avait plus personne pour reprendre les commerces", ajoute Martine Aubert qui dirige une association pour les seniors dans le nord de la commune.Et cette Villeneuvoise de naissance de constater que le centre-ville, dégradé, est devenu synonyme de logements insalubres, de squats, de déchets ou de rues pas entretenues.Taux de pauvreté à 34%"Le gros problème de santé publique ici c'était le plomb dans les immeubles du centre", explique le docteur Claire Watremez, qui officie dans la ville depuis 1995."Il n'y a pas beaucoup de culture médicale chez les habitants. Et on manque de médecins, comme dans beaucoup d'endroits. Ils sont nombreux à être partis sans être remplacés", ajoute-t-elle.En 2018, le taux de chômage était de près de 18% à "VSG" et moins de 50% de la population payait des impôts, pour un taux de pauvreté de 34%, le double de la moyenne du département."Dans mon association, on a de plus en plus de gens qui viennent demander de l'aide pour les fins de mois. Certains ont du mal à payer leur participation pour les activités qu'on propose. Mais moi je ne leur dis rien, on se débrouille, le but ce n'est pas l'argent", poursuit Martine Aubert.En ce jour de grève enseignante, celle qui travaille également dans la section locale du Secours catholique surveille les gamins du quartier qui jouent au foot dehors."Je les ai vus naître ces enfants, je les ai vus grandir. Et maintenant il y en a qui eux-mêmes ont des enfants", sourit-elle.La politique, Martine Aubert ne s'en mêle pas trop. Mais elle espère que le "Plan Marshall" de la mairie pourra aider les habitants.Fin décembre, Emmanuelle Wargon s'est ainsi rendue sur place pour annoncer une aide de 3,5 millions d'euros pour transformer des friches industrielles. "C'est une commune qui a besoin de soutien, l'État est très conscient des besoins importants à Villeneuve", a expliqué la ministre du Logement.Rôle socialLa mairie, endettée, fait avec des moyens limités.Les associations sportives aussi. "C'est sûr qu'on n'a pas le budget des clubs des villes autour de nous, comme Choisy ou Créteil, qui ont des subventions énormes par rapport à nous", abonde Mickaël Gun, président du Villeneuve Académie FC, le club de foot de la villeAnciennement appelé Villeneuve Académie Football Cheminots, une autre référence à l'importance passée du rail dans la ville, ce club, créé en 2018, compte déjà 700 adhérents."On a commencé à zéro: zéro centime, zéro matériel, zéro joueur", rembobine son président.Pas d'argent, mais un discours qui séduit les parents: "On a un rôle social ici. On travaille avec les associations de la commune pour distribuer des repas et on a commencé des aides aux devoirs avec les jeunes".Lui aussi Villeneuvois de naissance, et fier du fort tissu associatif de sa ville, il se veut confiant pour l'avenir, malgré le manque de moyens."Avant, les jeunes ne voulaient pas aller dans les autres quartiers +rivaux+, ils ne traversaient pas les +frontières+". Maintenant ils trainent tous ensemble et les parents sont rassurés", appuie Mickaël Gun."J'aime cette ville et les gens", confie encore Martine Aubert. "Il y a beaucoup de choses à faire avec les habitants. Si je pars, qu'est ce qui va arriver de l'association ? J'aurais l'impression de les abandonner"
Il y a 3 ans et 135 jours

Pour lutter contre les meublés touristiques, la Ville de Colmar impose de nouvelles règles

IMMOBILIER. La municipalité de cette ville moyenne alsacienne veut éviter que le centre-ville ne devienne un "hôtel géant".
Il y a 3 ans et 135 jours

Floorify atteint le cap des 20 boutiques expérience instore en Belgique et aux Pays-Bas

Floorify croit toujours, et plus que jamais, en une expérience de la marque individualisée et locale. Avec leur concept unique intitulé store-in-store, ils veulent continuer à améliorer l’expérience client.Lorsque vous entrez dans une boutique d’expérience au sein d’un magasin, vous profitez de l’expérience Floorify complète. Exit les présentoirs barbants avec quelques planches dans un coin sombre ; les expériences Floorify se font dans un espace Floorify tendance, lumineux et attrayant, avec tous les sols et les couleurs Floorify. À l’aide des tests interactifs, les consommateurs peuvent découvrir eux-mêmes les nombreux avantages d’un sol Floorify. Il existe également des démonstrations d’installation en direct qui montrent entre autres comment installer le revêtement de sol. Les consommateurs peuvent aussi voir et faire l’expérience de leurs sols préférés sur une grande surface.Chaque boutique d’expérience Floorify en magasin est unique, entièrement adaptée au client et adaptée à la surface au sol disponible. Et ces boutiques d’expérience font affluer les foules ! Floorify voit son chiffre d’affaires s’envoler, en étendant son expérience de marque cohérente à tous les moments de contact avec les consommateurs. « Dans les boutiques d’expérience en magasin, les consommateurs sont plongés dans l’univers de Floorify. Pour nous, ces collaborations avec nos partenaires sont le complément parfait à notre stratégie numérique. C’est la manière la plus efficace d’offrir plus de visibilité et d’expérience, mais aussi une approche cohérente de notre marque, tant en ligne que hors ligne.Les boutiques d’expérience Floorify se multiplient ; en effet, une nouvelle boutique d’expérience a ouvert ses portes toutes les 3 semaines. La barre des 20 store-in-stores a désormais été franchie. Floorify est maintenant largement représenté dans toutes les grandes villes de Belgique et des Pays-Bas. Et l’ambitieuse entreprise de Flandre occidentale, qui a fêté cette année ses 5 ans, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. De nombreuses nouvelles boutiques d’expérience sont également prévues en 2022 en Belgique, aux Pays-Bas et en France.Vous trouverez un aperçu de tous les revendeurs Floorify sur le site Internet de Floorify : www.floorify.com Il est également possible de commander des échantillons via le site Internet.
Il y a 3 ans et 135 jours

Les Tours Nuages de Nanterre au cœur d'un vaste projet de rénovation

"La plus grosse opération de rénovation urbaine des Hauts-de-Seine", selon les mots de son préfet Laurent Hottiaux, vise trois quartiers de Nanterre dont le Parc Sud.En son sein se trouvent "Les Tours Nuages", soit dix-sept tours arrondies aux mosaïques colorées de tons pastels, symboles des grands projets construits pour les classes populaires de la banlieue parisienne.En 2008, elles ont reçu le label "Patrimoine du XXe siècle" du ministère de la Culture.Cet ensemble architectural remarquable pâtit toutefois de dégradations liées au temps, les mosaïques des tours se détachant et les bâtiments n'étant plus aux normes thermiques en vigueur.Le quartier souffre en outre d'un manque de mixité sociale, avec une part de logements sociaux très importante "qui va diminuer", a promis le préfet qui a rappelé que le taux de chômage chez les jeunes résidents pouvait atteindre 40%.L'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) finance en partie ce vaste chantier, à hauteur de 100 millions d'euros, un levier qui "va permettre 341 millions d'euros d'investissements, tous financeurs confondus, sur les quartiers", a répété le préfet Laurent Hottiaux lors de la signature mardi du second volet du projet, soit 81,6 millions d'euros.Ce plan "d'ampleur", qui a démarré en 2018 à Nanterre, prévoit la rénovation de milliers de logements, et l'accueil dans certaines tours de locaux d'activité avec des opérations de relogement des habitants, a souligné le maire de la Ville Patrick Jarry, lors d'une conférence de presse.Un tiers-lieu/médiathèque et une ferme urbaine sont également prévus.
Il y a 3 ans et 136 jours

Pollution à l'échangeur de Bagnolet : des associations réclament des "mesures immédiates"

Verdragon, une association écologiste de Bagnolet cofondée par Alternatiba et le Front des mères (collectif des quartiers populaires représenté par la politologue Fatima Ouassak), a réclamé des "mesures immédiates" contre "l'injustice sociale et écologique" sous la bretelle de l'échangeur monumental entre l'A3 et le périphérique parisien qui surplombe la gare routière internationale et le métro. Ce sont 36.000 voyageurs qui y passent chaque jour.Les projets des élus "ne répondent pas à l'urgence de la situation", a estimé Margaux, représentante d'Alternatiba Paris devant l'épaisse fumée noire dégagée par des fumigènes. "On ne peut pas attendre 2035. Les habitants ici n'en peuvent plus", explique le porte-parole de Verdragon Gabriel Mazzolini. Les activistes mettent en garde contre l'efficacité des projets de grande envergure des autorités, qui tardent à se réaliser, car "à la dernière minute, il n'y a pas d'argent" pour les mener à bien.Les militants promeuvent des actions à court terme (limitation de la vitesse à 30 km/h, déviations de la circulation, implantation d'espaces verts) contre "l'impact pour la santé physique et mentale des Bagnoletais" qu'a la circulation quotidienne sur l'échangeur de 300.000 véhicules: asthme, maladies respiratoires, cancers."Elus, soyez plus fins que les particules", pouvait-on lire sur l'une des affiches portées par les militants, le jour de la publication par Airparif des résultats d'une campagne de mesure qui confirme que le trafic routier est la principale source de pollution aux particules ultrafines d'Ile-de-France, des polluants encore mal connus et non encadrés.Un groupement de communes d'Île-de-France dont font partie Montreuil et Bagnolet où se situe l'échangeur, Est Ensemble, a été nommé maître d'ouvrage à l'automne 2019 pour définir un projet de transformation des 200 ha marqués par la bétonisation qui s'étendent à l'ombre des tours Mercuriales et où résident 35.000 habitants. Des décisions doivent être prises avant l'été.
Il y a 3 ans et 136 jours

La mairie de Paris revoit un projet de hautes tours en bord de Seine

"Les échanges au sein de la majorité démontrent qu'il est nécessaire de réajuster le projet", a indiqué la mairie à l'AFP, confirmant une information du Parisien.Les élus parisiens, la mairie d'Ivry-sur-Seine et les équipes retenues vont désormais revoir "la grande hauteur" des deux tours, mais aussi la destination des bâtiments, "notamment celle de bureaux", indique la mairie qui souligne la "responsabilité collective vis-à-vis des Ivryens qui attendent ce désenclavement depuis de nombreuses années".En bordure du périphérique qui sépare la capitale de cette commune du Val-de-Marne, et près des Tours Duo dessinées par Jean Nouvel, le projet Bruneseau nord, pour lequel quatre promoteurs avaient été choisis en mars 2019, devait voir l'édification de tout un quartier, pour un total de 95.000 m2, dont une moitié consacré au logement et un quart aux bureaux.Parmi les bâtiments prévus, 5 tours, dont une de 180 m et une de 100, suscitaient l'opposition d'associations et des élus écologistes malgré la perspective de planchers en bois, une "première mondiale", l'installation "massive" de panneaux solaires et la création d'espaces verts."Les écologistes obtiennent la fin du projet de tours sur la ZAC (zone d'aménagement concerté) Paris Rive gauche - Bruneseau", se sont félicités les élus écologistes du Conseil de Paris, alliés turbulents de la maire Anne Hidalgo.Souvent opposés aux projets architecturaux d'envergure remontant à l'époque de Bertrand Delanoë, le prédécesseur à l'Hôtel de Ville de l'actuelle candidate à la présidentielle, ou au premier mandat de cette dernière, les écologistes n'hésitent pas à faire alliance avec l'opposition de droite pour tenter d'empêcher leur réalisation, comme sur la Tour Triangle (XVe arrondissement) ou le futur bâtiment de la gare d'Austerlitz (XIIIe)."Les tours de hauteur, c'était une aberration écologique", a réagi auprès de l'AFP le conseiller EELV Emile Meunier, pour qui "la ville de demain ne pourra plus être densifiée comme elle a pu l'être jusqu'à présent".En octobre, cet élu avait sérieusement contrarié le projet de la tour de 100 m en faisant voter un amendement, activant une clause résolutoire de l'acte de vente des parcelles.Les socialistes et communistes, favorables au projet, "ont compris que si ça bloquait pour une, ça bloquerait pour toutes", estime M. Meunier, partisan d'une "verticalité raisonnable" mais qui veut "tourner une page de l'urbanisme Missika", du nom de l'ex-adjoint à l'urbanisme qui avait lancé ces projets contestés dans la capitale.
Il y a 3 ans et 136 jours

Un projet de tours en bord de Seine va être revu, a annoncé la mairie de Paris

CONTESTATION. Un projet de futur quartier doit être rediscuté par la municipalité, suite à l'opposition des écologistes. Deux tours posent notamment problème, malgré l'installation de panneaux solaires prévue et la création d'espaces verts.
Il y a 3 ans et 136 jours

Saint-Jean-de-Luz : amélioration de la circulation dans le quartier Aice Errota

La ville de Saint-Jean-de-Luz engage des travaux de voirie dans le quartier Aice Errota.
Il y a 3 ans et 136 jours

Saint-Jean-de-Luz : un parking relais à Layatz

À Saint-Jean-de-Luz, le futur parking relais à Layatz sera connecté à la navette estivale reliant le centre-ville.
Il y a 3 ans et 136 jours

Thiers : le chantier de l’ex-Défi Mode avance

La réhabilitation de l’immeuble ex-Défi Mode est l’une des plus importantes opérations dans le cadre de l’Action cœur de ville et du nouveau programme de renouvellement urbain de la ville de Thiers.
Il y a 3 ans et 136 jours

SECTEUR DE LA CONSTRUCTION -Le groupe Fondasol lance Solscore, l’outil d’aide à la décision pour les projets de construction

Le groupe Fondasol lance SOLSCORE, un outil d’aide à la décision destiné aux acteurs de la construction, dans le cadre de l’acquisition d’un terrain ou de la construction d’un projet. S’appuyant sur la profondeur de la base de données de Fondasol, son expertise géotechnique et sa capacité de modélisation, Solscore délivre une tendance immédiate, une […]
Il y a 3 ans et 136 jours

Hérault : extension et modernisation de la station d’épuration de Lunel

À Lunel, dans l’Hérault, la phase actuelle des travaux porte sur le réaménagement du hangar. Elle consiste à rehausser les murs.
Il y a 3 ans et 136 jours

Gennevilliers : la Municipalité se dote d’un vrai centre-ville

Le nouveau quartier en face de la mairie de Gennevilliers fait l’objet d’un aménagement important pour rendre le centre-ville plus accueillant d’ici à 2024.