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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

(35882 résultats)
Il y a 3 ans et 151 jours

Spie batignolles nouvel actionnaire majoritaire de BATP 44

Spie batignolles vallia, entité du groupe Spie batignolles spécialisée dans l’aménagement paysager est devenue en décembre dernier le nouvel actionnaire majoritaire de l'entreprise de travaux publics spécialiste du terrassement, de l’assainissement et des aménagements de voirie et basée à Carquefou.
Il y a 3 ans et 151 jours

Ricardo Bofill s’en est allé

Les Espaces d’Abraxas à Noisy-le-Grand (93). [©Chabe01/Wikimedia Commons]Aujourd’hui, la Fàbrica évoque non seulement les ruines des maisons imaginaires de l’artiste Giovanni Battista Piranesi (XVIIIe siècle), mais aussi des décors d’un film de Rainer Werner Fassbinder. [©Courtesy of Ricardo Bofill Taller de Arquitectura]Les Échelles du Baroque ont été construites à Paris, en 1985 sous la direction de Ricardo Bofill. [©piotr iłowiecki/Wikimedia Commons]A Montpellier, Ricardo Boffil s’est plongé dans la Grèce antique pour le quartier d’Antigone. [©Cérib] Agé de 82 ans, l’architecte espagnol Ricardo Bofill s’en est allé, suite à des complications liées au Covid-19. La “starchitecte” a marqué le paysage international avec de très nombreuses réalisations dans une cinquantaine de pays. Et notamment en France avec plusieurs bâtiments remarquables. Ricardo Bofill est né en 1939 à Barcelone. [©Reexporta/Wikimedia Commons] Né en 1939 à Barcelone, en pleine période franquiste, Ricardo Bofill suit les traces de son père architecte et intègre l’école d’architecture de sa ville en 1957, puis celle de Genève, en Suisse. En 1963, il fonde son propre atelier (la Fàbrica) pluridisciplinaire, la Ricardo Bofill Taller de Arquitectura (RBTA). Il investira d’ailleurs une ancienne cimenterie dès 1973 pour en faire un espace de travail à son image. Lire aussi :Ricardo Bofill : Ciment(rêv)erie En effet, le dessin de l’architecte fait référence à différentes périodes, mêlant post-modernisme et utopie sociale. Ses bâtiments font la part belle aux formes géométriques, mais se concentrent aussi sur l’optimisation de l’espace. Par exemple, Ricardo Bofill prend à cœur de créer des logements confortables, tournés vers l’idée de communauté et adaptables aux différents modes de vie que peuvent accueillir ces bâtiments. Des citations architecturales riches C’est le cas de la structure en nid d’abeilles de Walden 7, à Saint-Just Desvern, au Sud de Barcelone. Pour Ricardo Bofill, l’architecture est une langue universelle centrée sur l’humain. Ce “nomade”, comme il aimait se définir, a ainsi laissé son empreinte en France. A Noisy-le-Grand (93), il imagine les Espaces d’Abraxas. Avec son allure rétro-futuriste en béton, le complexe a ainsi servi de décors à plusieurs films, comme Brazil de Terry Gilliam ou, plus récemment, Hunger Games de Francis Lawrence. Lire aussi :Les lieux emblématiques en béton du cinéma A Montpellier (34), Ricardo Bofill s’est plongé dans la Grèce antique. Le quartier d’Antigone s’étend comme la colonne vertébrale de la ville sur près de 36 ha et représente l’un de ses plus grands projets urbains. Près de la gare Montparnasse, à Paris (75), l’architecte rend, cette fois-ci, hommage à la piazza italienne mêlant colonnades baroques et verres miroirs. La pluralité de ces projets et des centaines autres réalisés à travers le monde montre bien l’intelligence et la diversité culturelle du dessin de Ricardo Bofill. En cela, il a toujours su se réinventer, laissant ainsi une œuvre forte, témoin de son passage…
Il y a 3 ans et 151 jours

Portalp intègre la société Deveugle, leader français des systèmes de fermeture en acier jansen

Domont, le 3 janvier 2022 – L’entreprise familiale indépendante Portalp, leader français dans la fabrication et l’installation de portes automatiques piétonnes, enrichit son offre de menuiseries en aluminium et en acier grâce à l’intégration de Deveugle. Le groupe renforce ainsi sa capacité de production afin de proposer une gamme de fournitures complète aux serruriers et menuisiers ayant besoin de réactivité et de qualité. « Portalp, qui fête ses 60 ans en 2022, se réjouit d’accueillir Deveugle : une entreprise familiale et historique de la métropole lilloise créée en 1858 » annonce Maxime Duponchel, vice-président de Portalp. Dirigé par Louis Deveugle depuis près de 40 ans, Deveugle est le leader français des systèmes de fermeture en acier JANSEN feu et non feu dédiés au « prêt à poser ». Avec 43 employés sur son site de production de 3.000 m2, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros en 2021. Deveugle rejoint la famille métiers « menuiserie » du groupe Portalp qui comprend déjà la société Delebecque pour l’aluminium. Elles sont réparties sur deux sites de production dans le Nord (Wavrin et Neuville-en-Ferrain). Grâce à cette intégration, Portalp propose désormais, une gamme complète de menuiseries feu et non feu « prêtes à poser », pour tous les professionnels de la fermeture du bâtiment, en acier ou en aluminium. Une fabrication toujours en France, une organisation à taille humaine et un service de qualité pour ses clients, ce sont les fondements qui rassemblent aujourd’hui toutes les sociétés du groupe Portalp. http://www.portalp.com/
Il y a 3 ans et 151 jours

Les 5 grandes tendances du CES 2022 qui devraient impacter les secteurs du bâtiment et de la ville

Dans ce cadre, Construction Tech a créé différentes actions tels que le Challenge Start-Ups Construction Tech, qui vient de dévoiler les lauréats de sa 4ème édition, l’Annuaire des Start-Ups enrichi régulièrement ou encore l’espace Construction Tech installé tous les deux ans au salon BATIMAT.Construction Tech® décrypte par ailleurs les grandes tendances du secteur du bâtiment et l’impact des innovations sur l’évolution du marché à travers des observatoires et des études réguliers. Dans ce cadre, Construction Tech propose chaque année une analyse des tendances émergentes du CES de Las Vegas.Malgré un contexte sanitaire difficile, l’événement s’est tenu du 5 au 8 janvier 2022 et a, encore une fois, fait éclore de nouvelles idées et de nouveaux concepts.Nul doute que la crise sanitaire actuelle a accéléré certains développements mais les forts enjeux climatiques sont aussi à l’origine d’une proposition de technologies prometteuses. Construction Tech dévoile les 5 tendances phares repérées au CES 2022, dont les applications auront des répercussions profondes sur l’usage des bâtiments mais aussi plus largement sur la manière de vivre la ville.Smart Home 2.0 : Une petite révolution grâce à de nouveaux protocoles de communicationJusqu’à présent, l’un des principaux freins au déploiement de la domotique est la grande diversité des protocoles de communication incompatibles les uns avec les autres. Le rêve d’un langage unique qui permettrait à chaque solution d’interagir avec une autre, voire avec plusieurs autres solutions, semble toutefois à portée de main.Protocole de communication sans fil, Thread a déjà été adopté par de nombreux grands groupes tels que Amazon, Belkin, Schneider Electric, Aqara (filiale de Xiaomi) ... qui ont profité du CES 2022 pour l’annoncer. Thread ne comporte toutefois pas de couche d’application, domaine de Matter qui peut, lui, être transporté par de multiples réseaux compatibles tel que Thread mais aussi par WiFi ou Bluetooth par exemple. Matter permet ainsi de rendre compatibles entre eux des objets connectés de différentes marques. De son côté, le BLE ou Bluetooth Low Energy offre une grande simplicité d’emploi pour les utilisateurs et fonctionne parfaitement pour la configuration appareil par appareil dans un logement.La course à l’IA et aux robots les plus performantsSi l’IA offre un large champ à l’imaginaire, elle est aussi une formidable opportunité d’aide au quotidien. La multiplicité des usages mais aussi le travail des développeurs et des fabricants pour proposer des solutions accessibles au plus grand nombre permettent aujourd’hui d’envisager un déploiement massif de cette technologie.Des exemples très concrets ont été repérés au CES 2022 de Las Vegas. Ainsi, la start-up française Niryo commercialise des robots destinés à l’éducation, la formation et la R&D afin de répondre aux besoins d’une industrie 4.0 en plein essor. Toujours dans le secteur de l’automation industrielle, ITRI lance un bras robotisé intelligent et doté de captures 3D. De son côté, Nvidia propose une plateforme ouverte, Omniverse, conçue pour la collaboration virtuelle et les simulations en temps réel. Une thématique aussi développée par Ansys qui développe des IA de simulation des bruits, vibrations et autres aléas environnementaux sur les véhicules électriques. Des solutions dont l’utilisation dans le BIM et la conception semble envisageable.Le boom des healthtechsCorollaire d’une crise sanitaire qui perdure, les solutions de smart home en lien avec les préoccupations autour de la santé des habitants se multiplient. Amélioration de la qualité d’air, protection de la santé des personnes, obstacle à la propagation des germes... autant de problématiques qui trouvent leurs réponses dans la mise en place de solutions adaptées, comme la fonctionnalité « touchless » mise en place par de nombreux fabricants pour leurs produits tel que le robinet intelligent Moen Smart Faucet. La qualité de l’air des habitations et des bureaux est aussi une problématique phare dont les industriels s’emparent en proposant de nombreux purificateurs d’air pour tous types d’espaces, comme chez LG avec le PuriCare Aero Tower ou comme la solution Lod Protect dont la promesse est de désinfecter l’air à 99 % grâce aux UV-C produits par ses éclairages.Climat et environnement : la promesse du tout électrique décarboné et produit localementLes solutions de production d’énergie se font enfin une place remarquée au sein du CES 2022. En lien direct avec les préoccupations liées au climat et à l’environnement, les propositions autour de la production et de la gestion d’énergie connaissent un véritable essor. Ainsi, les voiles photovoltaïques d’Héole sont capables d’alimenter en énergie des bateaux, mais aussi des bâtiments et sont parfaitement adaptées à la construction bioclimatique. Pour la production d’hydrogène, Doosan développe un système de production « Trigen hydrogen fuel cell » basé sur la pyrolyse de plastique issu du recyclage. De son côté Schneider Electric propose un tableau électrique intelligent, “Wiser Energy Center” qui permet de collecter et d’analyser les données de consommation électrique du foyer pour mieux la piloter et l’optimiser. Finz, start-up française, développe une solution d’aide à la décision du financement des projets d’eau, d’énergie ou d’adaptation climatique en contexte de smart cities/ports/agriculture par la prédiction des risques cognitifs humains, climatiques, géopolitiques, une garantie blockchain et la mesure de l’impact carbone.La e-mobilité arrive sur le chantierLa mobilité est toujours un sujet phare du CES 2022. Elle est aussi liée au développement des véhicules électriques et gagne du terrain notamment sur les chantiers où la recherche d’un travail plus vertueux s’impose petit à petit. Véhicule 100 % électrique, Pickwheel présente par ailleurs la particularité de n’être piloté qu’à l’aide des pieds, libérant ainsi les mains des opérateurs pour d’autres tâches. Toujours dans ce segment d’utilitaires électriques, Goupil développe des véhicules électriques adaptés à différentes activités (maintenance, collecte des déchets, logistique...). Qui dit véhicules électriques dit besoin de recharger. ChargePoly a créé une solution de charge rapide et multi-véhicules.Pour Guillaume Loizeaud, Directeur du salon Batimat : « Les enjeux liés à la transformation de l’acte de construire et de l’habitat offrent une réelle opportunité aux géants de la tech mais aussi aux entrepreneurs. On le voit, ces nouvelles technologies qui apparaissent dans un premier temps sur les marchés grand public, émergent deux à trois ans plus tard sur les marchés professionnels. On observe ces phénomènes pour l’IA, la robotique, la mobilité ou la commande sans contact. Les enjeux environnementaux jouent aussi leur rôle dans le développement de solutions autour de la décarbonation de l’énergie. Du côté du smart home, l’ouverture des protocoles de communication et leur interopérabilité élargit le champ des potentiels. Bien évidemment, on ne peut passer sous silence la pandémie mondiale qui s’est déclarée en 2020 et qui a aussi accéléré un certain nombre de développements notamment sur le marché des healthtechs. »
Il y a 3 ans et 152 jours

Marseille se dote de chartes de déontologie

La ville de Marseille, épinglée par l'Agence anticorruption, se dote de chartes de déontologie destinées à ses élus et agents le 7 janvier 2022.
Il y a 3 ans et 152 jours

Concours Archi’bois 2022 : participez !

« Composer avec le Vivant : quand l’architecture emprunte à la Nature pour construire » est le thème choisi pour la 4e édition du concours Archi’bois, organisé depuis 2019 par le Fonds Archimbaud pour l’Homme et la Forêt, et l’ENSA Paris Val-de-Seine, en partenariat avec le fond de dotation Plantons pour l’Avenir et le CNDB. Ouvert aux étudiants architectes, paysagistes et ingénieurs, ce concours d’idées donne aux candidats carte blanche pour imaginer une structure durable conçue à partir des potentialités qu’offrent le matériau bois et les ressources locales. La compétition est présidée cette année par Anouck Legendre, co-fondatrice de l’agence XTU Architects. Rendu des projets jusqu’au 6 mars. Remise des prix le 19 mai 2022. www.concours-archibois.com    
Il y a 3 ans et 152 jours

La sobriété s’installe dans la prospective environnementale

Loin de marginaliser l’offre d’infrastructures et l’aménagement du territoire, l’irruption des sciences sociales dans la prospective environnementale confirme la place majeure des politiques publiques, pour progresser vers la transition écologique. Consacré à la sobriété, le webinaire de l’institut du développement durable et des relations internationales l’a démontré le 13 janvier.
Il y a 3 ans et 152 jours

Alpes Contrôles ouvre un pôle national dédié à l'inspection des ouvrages d'art

C’est donc tout naturellement que la société s’est orientée dans le domaine de la maintenance des ouvrages d’art en créant un pôle national dédié.Les ouvrages d’art (ponts, passerelles, tunnels, ouvrages hydraulique, mur de soutènement...) sont des maillons essentiels de nos réseaux de circulations. Ils sont régulièrement soumis à des environnements agressifs, au vieillissement de leurs composants et matériaux, ainsi qu’à des évolutions ou à des conditions exceptionnelles d’exploitation, comme le démontre l’actualité de ces dernières années (effondrement du pont de Gênes, de l’aqueduc de Comps, etc...).Même si la loi française n’impose pas la réalisation des inspections de ponts, il est de la responsabilité d’un gestionnaire d’assurer la sécurité des usagers pour tout ouvrage dont la dimension principale est supérieure à 2 mètres. En parallèle, il est reconnu que l’engagement d’opérations de maintenance périodique et préventive coûte deux fois moins cher que la réparation. Le critère de durabilité de la structure s’impose comme une nécessité et permet ainsi de mieux maîtriser les coûts.Alpes Contrôles a donc choisi de s’appuyer sur la haute qualification en contrôle de structures de son personnel pour ouvrir un pôle national dédié aux inspections des ouvrages d’art. Celui-ci propose des services d’inspections des structures et d’assistance pour la définition de la politique de maintenance et d’entretien des ouvrages d’art. C’est à Perpignan, dans une toute nouvelle agence (la 51ème de son réseau) que le pôle d’activité à rayonnement national sera piloté par Michel Destaing, spécialisé depuis plus de 13 ans dans l’inspection et le diagnostic des ouvrages d’art.Pour Michel Destaing : « L’inspection des ouvrages d’art est une activité à part entière qui permet à Alpes Contrôles d’élargir son champ d’activités tout en restant cohérent avec ses métiers historiques. Car même si l’on reste sur le domaine d’avis technique et sécurité, c’est un métier fondamentalement différent de celui de contrôleur technique. »
Il y a 3 ans et 152 jours

A Coupvray, le groupe scolaire Jean-Louis Etienne, par archi5

L’agence archi5 a livré en juillet 2021 à Coupvray (Seine-et-Marne) le groupe scolaire Jean-Louis Etienne (maternelle et élémentaire). L’ouvrage de 4 250 m² (coût : 11,5M€), réalisé pour Val d’Europe agglomération maître d’ouvrage et comptant 16 classes avec accueil de loisirs sans hébergement (ALSH) de 120 places, exprime la frontière ville/campagne. Communiqué. Le groupe scolaire est […] L’article A Coupvray, le groupe scolaire Jean-Louis Etienne, par archi5 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 152 jours

100 millions d’euros supplémentaires pour le recyclage des friches

Entre 20 000 et 30 000 hectares sont aujourd’hui grignotés chaque année sur la nature et les terres agricoles dans notre pays. La loi Climat et Résilience a l’objectif Zéro Artificialisation Nette en 2050, et de réduire par deux la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2032. 650 millions d’euros du Plan de Relance ont déjà été mobilisés pour recycler les friches et le foncier artificialisé. Plébiscité par les élus locaux et les acteurs économiques, le fonds a été plus que doublé en juillet 2021. Le Premier ministre, en déplacement à Amiens aux côtés de la ministre de la Transition écologique et la ministre déléguée chargée du Logement, a décidé de redéployer 100 millions d’euros supplémentaires du Plan de Relance à destination de ce fonds friches. Ce fonds finance l’acquisition, la dépollution et la démolition de friches dans le cadre d’opérations d’aménagement urbain. Ces projets sont sélectionnés à l’issue d’appels à projets (AAP) régionaux « recyclage foncier » pilotés par les Préfets de Région, mais aussi, la reconversion de friches polluées issues d’anciens sites industriels ou miniers, dans le cadre d’appels à projets de l’ADEME. 503 projets ont déjà été sélectionnés lors de la 2ème édition de ces AAP, pour un total de 280 millions d’euros de subventions octroyées. Plusieurs exemples concrets de projets en cours de réalisation sont consultables en cliquant ici, et la carte de l’intégralité des lauréats est accessible ici. 21 nouveaux lauréats viennent d’être dévoilés au titre des projets financés par l’ADEME. Bénéficiaires de 18 millions d’euros d’aides, ces projets vont générer plus de 85 000 m² de logements dont plus d’un tiers de logements sociaux, et près de 250 000 m² de surfaces économiques dont la moitié dédiée aux activités industrielles.
Il y a 3 ans et 152 jours

La plateforme France-renov.gouv.fr est en ligne

France Rénov’, le service public de la rénovation de l’habitat, est le point d’entrée unique pour tous les parcours de travaux : il oriente les particuliers tout au long de leur projet de rénovation, et assure également une mission d’accompagnement spécifique auprès des ménages aux revenus les plus modestes. Ce réseau est organisé territorialement, avec le concours des collectivités locales, et notamment des Régions, et s’articule de façon complémentaire avec les programmes locaux d’amélioration de l’habitat conduits par les collectivités territoriales. Les informations et conseils sont neutres, gratuits et personnalisés, afin de sécuriser le parcours de rénovation, faciliter la mobilisation des aides financières et mieux orienter les ménages vers les professionnels. Avec France Rénov’, les ménages disposent de plusieurs canaux pour préparer et sécuriser leur projet de rénovation : – la nouvelle plateforme web (france-renov.gouv.fr) sur laquelle ils peuvent trouver des informations utiles au sujet de la rénovation de l’habitat, un outil de simulation permettant d’identifier les aides financières disponibles pour la rénovation énergétique de son logement, ainsi qu’un annuaire des artisans qualifiés RGE ; – Un numéro de téléphone national unique (0 808 800 700) pour joindre les conseillers France Rénov’ ; – Un réseau de plus de 450 guichets uniques « Espaces Conseil France Rénov’ », répartis sur l’ensemble du territoire, pour informer et conseiller les ménages. Ce réseau, qui fusionne les anciens Espaces Conseil FAIRE et les Points rénovation information de l’Anah (PRIS), poursuivra son déploiement en partenariat avec les collectivités locales. Une campagne de communication débutera dès le 17 janvier pour mieux faire connaître ce service public aux Français. Cet article La plateforme France-renov.gouv.fr est en ligne est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 152 jours

Terreal, Bouyer Leroux et Edilians s’allient pour la valorisation des terres de chantier du métro de Toulouse

Possédant des sites à proximité immédiate du chantier, les trois sociétés unissent ainsi leurs efforts au sein d’un Groupement Momentané d’Entreprises (GME) afin de proposer l’expérimentation de la valorisation des matières excavées par intégration au processus de fabrication de matériaux en terre cuite.TISSEO-INGENIERIE, maître d’ouvrage délégué représentant le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’agglomération toulousaine, a lancé cette procédure collaborative en vue du lancement d’appels d’offres pour la valorisation de 2,8 millions de m3 de terres excavées des ouvrages souterrains dans le respect de la réglementation environnementale.Face aux enjeux environnementaux de ce chantier de taille, les sociétés BOUYER LEROUX, EDILIANS et TERREAL ont groupé leurs capacités d’accueil pour proposer :la valorisation de la matière par son introduction dans les matériaux de construction en terre cuite pour le gros-œuvre et la toiture, en cohérence avec la Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi n° 2020-105 du 10 février 2020) ;la valorisation en remblais de carrière.La distance maximale de 10km de ces sites (tuilerie et briqueteries) à la gare de Colomiers permettra également d’assurer un bilan carbone limité en matière de transport.Pour Martin Piotte, Mandataire du Groupement : « Ancrées dans leur territoire et fortement engagés dans une démarche d’économie circulaire, nos entreprises participent à leur niveau à la conservation et la gestion responsable des ressources naturelles, notamment en se mobilisant afin de réduire l’impact de leurs activités sur les écosystèmes. »
Il y a 3 ans et 153 jours

Les puces de Montreuil à l'est de Paris auront lieu 4 jours par semaine pendant les travaux

Outre la transformation du rond-point situé au-dessus du périphérique en esplanade végétalisée, le projet porté par la mairie, pour un coût estimé à 100 millions d'euros, prévoit la construction d'une double halle à la place du parking extérieur occupé aujourd'hui trois jours par semaine par les puces.A partir de juin 2023 et pendant quatre ans, les puciers iront occuper 320 emplacements tout le long d'une avenue voisine menant à la porte de Vincennes, a indiqué Olivia Polski, l'adjointe au commerce de la maire PS Anne Hidalgo.Alors que ce marché se tient aujourd'hui du samedi au lundi, les commerçants pourront pendant la phase transitoire aussi exercer le vendredi, afin de "s'y retrouver économiquement" et que la délégation de service public (DSP) soit "équilibrée" entre les recettes des droits de place et les charges, a expliqué Mme Polski.Le redéménagement vers la halle, qui doit être livrée à l'automne 2026, est prévu pour mai ou juin 2027, selon l'adjointe socialiste qui mettra en place une commission de règlement à l'amiable (CRA), comme sur les chantiers du tramway, pour compenser sur justificatif les éventuelles pertes de recettes des commerçants.La halle, qui suscite l'inquiétude des quelque 390 commerçants, dont 250 titulaires et 140 "volants", doit permettre "de garder les commerçants et d'améliorer la présentation et l'attractivité pour le client", a affirmé à l'AFP le maire du XXe arrondissement Eric Pliez."On ne veut en faire ni un centre commercial ni un marché de luxe", a insisté le maire, qui veut que les puces, connues des amateurs de fripes et de brocante, "gardent un caractère populaire".Le projet présenté fin 2021, qui prévoyait 240 emplacements dans la halle en contrepartie d'une ouverture cinq jours sur six, sera rediscuté à partir de fin janvier, selon le président du syndicat des puciers Djamel Zidani, qui veut aboutir à un "vrai marché aux puces avec 350 emplacements".La mairie doit vendre le terrain au promoteur Nexity qui construira le lot, racheté ensuite pour 26 millions d'euros par la mairie.
Il y a 3 ans et 154 jours

A Orly, atterrissage en douceur pour la salle des fêtes de Graal

En juin 2021, l’agence parisienne Graal (Carlo Grispello et Nadine Lebeau) a livré à la ville d’Orly (Val-de-Marne), maître d’ouvrage, pour un budget de 1,2 M€ HT, une salle des fêtes de 630 m² pour trois salles modulables. Un volume capable simple, chapeauté par une toiture pliée en huit pans. Communiqué. Le territoire d’Orly, connu […] L’article A Orly, atterrissage en douceur pour la salle des fêtes de Graal est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 154 jours

Castex inaugure deux nouvelles stations de métro en hommage aux femmes

"Les femmes sont à l'honneur ce (jeudi) matin. Et quelles dames! Et quelles dames!", s'est exclamé le chef du gouvernement lors d'une cérémonie à Bagneux.Barbara et Lucie Aubrac furent "des femmes extraordinaires qui, chacune à leur façon, ont profondément marqué l'Histoire de notre pays", "(unissant) des valeurs, des combats communs pour notre République", a-t-il dit."Je suis également heureux que ces deux stations contribuent à féminiser, et de quelle manière!, un réseau de transport francilien, qui (...) avait jusque-là, il faut bien le dire, plus fait de place aux grands hommes qu'à nos grandes femmes", a remarqué M. Castex. "Voilà une erreur qui commence à être réparée!"Réalisé par la RATP, à laquelle le Premier ministre a rendu hommage pour sa résilience pendant la crise sanitaire, le prolongement de la ligne 4 du métro parisien doit apporter 37.000 passagers supplémentaires tous les jours, renforçant sa deuxième place en termes de fréquentation avec 700.000 voyageurs quotidiens (avant la pandémie de Covid-19).Inauguré avec deux ans de retard, il a coûté 406 millions d'euros, apportés à 60% par la région Ile-de-France, 25,7% par l'Etat et 14,3% par le département des Hauts-de-Seine.A la frontière de Montrouge et Bagneux, la profonde station Barbara dessert le cimetière où est enterrée la chanteuse. Au terminus de Bagneux-Lucie Aubrac, un éco-quartier doit sortir de terre une fois que seront rebouchés les stigmates du double chantier du prolongement de la ligne 4 et de la construction de la ligne 15 du métro du Grand Paris annoncée pour fin 2025.Les travaux ne sont pas pour autant finis sur la ligne 4, puisque son automatisation est en cours. Les premiers métros automatiques doivent y circuler à partir de l'été 2022, avant la disparition des rames avec conducteurs fin 2023.Avant cela, le prochain prolongement du métro parisien concernera la ligne 12, jusqu'à la mairie d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), promis "avant l'été" par la RATP.Jean Castex, qui ne manque pas une occasion de clamer son amour des trains et des transports publics, a qualifié le prolongement du jour de "très, très belle pièce d'un vaste puzzle" qui se poursuivra notamment avec le métro du Grand Paris, qui doit irriguer la banlieue parisienne."Les transports collectifs, parce qu'ils sont (...) au carrefour des enjeux majeurs de transition écologique, d'aménagement du territoire, de politique industrielle et d'innovation technologique, de grands travaux publics, sont au coeur de nos politiques publiques", a-t-il affirmé.M. Castex s'était auparavant rendu à la gare de Chessy (Seine-et-Marne) avec les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin et des Transports Jean-Baptiste Djebbari, pour s'entretenir avec les forces de l'ordre et des agents de sécurité de la RATP et la SNCF."L'Etat a consenti des efforts significatifs" dans la police des transports, a relevé le Premier ministre devant des journalistes, notant que "rien que l'année dernière, nous avons augmenté de 170, soit +20%, les effectifs"."Sur la France entière, notre objectif est de passer de 2.000 à 4.000 les effectifs spécialisés de la police nationale affectés à la sécurité des transports, avec une priorité particulière concernant les agressions dont sont victimes les femmes", a-t-il ajouté.
Il y a 3 ans et 154 jours

Décès du célèbre architecte espagnol Ricardo Bofill

"L'architecture est la victoire de l'homme sur l'irrationnel", aimait-il dire, porté par l'obsession de créer un "langage" architectural différent organisant l'espace autour de l'être humain.Au fil de sa carrière, Bofill est entré dans le club très fermé des "architectes-stars" dont font partie Norman Foster, Renzo Piano ou Jean Nouvel."Le +star system+ m'a attrapé en France en 1974. A cette époque, les architectes commençaient à être importants, à avoir un rôle prépondérant dans la société, et cela m'a forgé une grande réputation", affirmait-il dans un entretien publié en mai 2020 par le quotidien espagnol ABC.Anti-franquisteNé le 5 décembre 1939 à Barcelone (nord-est de l'Espagne) d'un père architecte catalan et d'une mère vénitienne, Ricardo Bofill Levi entre en 1957 à l'Ecole d'architecture de la ville, d'où il est exclu pour militantisme anti-franquiste, avant de poursuivre ses études à Genève (Suisse).De retour dans sa ville natale, dans une Espagne toujours sous la coupe du dictateur Francisco Franco (de 1936 à 1975), il fait partie avec d'autres jeunes intellectuels (architectes, ingénieurs, écrivains, cinéastes, sociologues et philosophes) d'un groupe baptisé la "Gauche divine" et crée en 1963 son atelier d'architecture, le "Ricardo Bofill Taller de Arquitectura".Cet atelier, installé dans une vieille cimenterie de la périphérie de Barcelone, avec des antennes à Paris, Montpellier (France), New York (Etats-unis), Tokyo, Chicago (Etats-Unis) ou Pékin, a signé plus de 1.000 projets dans le monde entier.Quartiers entiers en FranceOn doit notamment à l'atelier de Ricardo Bofill l'aéroport de Barcelone, le Théâtre national de Catalogne, le Palais des Congrès à Madrid ou les gratte-ciel Donnelley et Dearborn à Chicago.En France, où il est particulièrement apprécié, Bofill a signé de grands ensembles d'habitat social, comme les Espaces d'Abraxas à Noisy-le-Grand, en banlieue de Paris, où ont été tournées plusieurs scènes de "Brazil", film culte d'anticipation de Terry Gilliam (1985), ou le quartier Antigone à Montpellier (sud).Avec pour ambition de créer des utopies urbaines "dans un langage classique hautement monumental à une échelle jamais vue auparavant", écrit Douglas Murphy dans le livre "Ricardo Bofill: Visions of Architecture". Mais sur le terrain, dégradés et critiqués par certains habitants, les Espaces d'Abraxas ont bien failli être démolis."Les démolir serait un manque de culture", avait estimé Ricardo Bofill dans un entretien au quotidien français Le Monde en 2014. Tout en reconnaissant n'avoir "pas réussi à changer la ville".Fait docteur honoris causa par l'Université polytechnique de Catalogne en septembre dernier, Bofill avait alors souligné que "face au modèle de ville dortoir", il avait fait "le pari de créer des quartiers avec des fonctions mêlées, mais toujours en défendant la continuité urbaine, la rue et la place" comme lieu de vie sociale.A un moment où, aux Etats-Unis en particulier, les centre-villes disparaissaient pour laisser la place à la voiture et à des centres commerciaux.Villages touaregsObsédé par l'organisation de l'espace, Ricardo Bofill s'est inspiré notamment de l'architecte italien Andrea Palladio, de la Renaissance, ou encore des architectes français des XVIIe et XVIIIe siècles François Mansart et Claude-Nicolas Ledoux. Mais aussi de villages touaregs où ce "nomade" autoproclamé est allé chercher des idées au début de sa carrière. "Je crois savoir faire deux choses: (...) concevoir des villes (...) et tenter d'inventer des langages architectoniques différents et ne jamais les répéter", soulignait-il en juin dernier lors d'une conférence à Barcelone.Un rejet de la répétition qui lui faisait aimer Antonio Gaudí, Catalan comme lui, qu'il qualifiait de "plus grand génie de l'histoire" qui "ne répétait jamais deux éléments ou formes". Récompensé par de nombreux prix d'architecture internationaux, Ricardo Bofill était officier de l'ordre des Arts et des Lettres français.
Il y a 3 ans et 154 jours

Maisons et régions : le duo gagnant d'une nouvelle année record pour l'immobilier ancien

Si les très bons résultats du second semestre 2020 laissaient espérer une année 2021 plus sereine, personne ne s'attendait en revanche à un tel volume de transactions, qui signe une nouvelle année record !Le marché immobilier apparaît comme préservé de la crise, dans un contexte de reprise économique. Le chômage et les taux d'intérêt, tous deux au plus bas, participent incontestablement à cette dynamique, tout comme l'organisation des entreprises, avec la progression du télétravail. Le logement revient au centre des préoccupations des Français. La notion de résidence semi-secondaire, issue des confinements, s'est encore accentuée en 2021, notamment dans les villes moyennes et rurales, qui attirent des Français disposant d'un fort pouvoir d'achat immobilier. En région, les maisons, prises d'assaut, tirent le marché vers le haut, tandis que l'offre continue de s'assécher sur l'ensemble du territoire.La demande de logements de plus en plus pressanteLa demande continue d'accélérer pour atteindre + 18 % au national par rapport à 2020, année qui était certes entachée par les confinements, mais déjà extrêmement dynamique. Les investisseurs restent très actifs, représentant un quart des intentions d'achat. L'immobilier conserve son statut de valeur refuge grâce, notamment, à des taux d'intérêt qui se stabilisent autour de 1 %. Et ce sont les maisons qui profitent le plus de cet intérêt, avec + 19 % enregistrés sur ce type de bien en 2021 contre « seulement » + 9 % pour les appartements.Sur Paris, la demande a été clairement relancée en 2021 (+ 18 %), après une année 2020 morose. On reste néanmoins en dessous du niveau habituel. Une situation liée, en partie, à l'absence de la clientèle internationale mais aussi aux interrogations des investisseurs face à de nombreux sujets : encadrement des loyers, impacts de la loi Climat et Résilience... Avec une hausse de 14 % de la demande, l'Île-de-France confirme, cette année encore, son rôle de marché de report pour les Parisiens en quête d'espace. Il s'agit principalement de propriétaires ayant revendu leur bien et profitant de la plus-value pour trouver une maison avec jardin ou un appartement avec extérieur tout en étant désireux de rester dans le même bassin de vie.Dans les régions, les villes moyennes sont à l'évidence les grandes gagnantes de cette année 2021 sur le plan de la demande (+ 19 %). Les habitants des grandes agglomérations ont mal vécu les confinements successifs et aspirent à plus d'espace et de qualité de vie.Une offre à bout de souffleAprès 4 années historiques en volumes de transactions, qui ont contribué à assécher les stocks sur l'ensemble du territoire, l'offre affiche un nouveau recul de 15 % par rapport à 2020. Si tous les types de biens sont concernés par cette pénurie, ce sont les maisons qui sont les plus impactées, avec une diminution de 16 % des mises en vente (contre - 4 % pour les appartements). Paris fait toutefois exception, avec un marché qui s'est détendu tout au long de l'année, débouchant sur une offre qui s'est reconstituée à hauteur de 24 %. Rappelons toutefois que cette hausse ne représente dans la réalité que 2 biens supplémentaires dans le portefeuille d'une agence immobilière. En Île-de-France, deux tendances s'entrechoquent, avec d'un côté un stock d'appartements qui se reconstitue progressivement, et de l'autre une offre de maisons qui recule fortement, conduisant à un juste équilibre, soit - 1 % de variation du niveau de l'offre par rapport à 2020. C'est dans les régions que la baisse des mises en vente est la plus spectaculaire (- 23 %), après une année 2020 déjà marquée par un fort recul. Jamais les stocks n'ont été aussi bas.Globalement, cette réduction de l'offre de biens se situe au croisement de plusieurs tendances. En amont, un marché du neuf à la peine, avec l'arrêt de nombreux chantiers en 2020 et, aujourd'hui, des difficultés d'approvisionnement en matériaux. Ensuite, les propriétaires d'un logement avec de l'espace et un extérieur ont parfois renoncé à vendre pour conserver ces privilèges aujourd'hui enviés par beaucoup de Français.Une nouvelle année record en matière de transactions+ 20 % par rapport à une année 2020 affectée par les confinements et la crise sanitaire, c'est la croissance record du volume de transactions constatée en 2021 au sein du réseau Laforêt. Une hausse qui s'établit même à + 3,6 % par rapport à 2019, pourtant la meilleure année de tous les temps dans l'immobilier ancien. Les Français profitent pleinement de taux d'emprunt très faibles pour acquérir un logement plus spacieux, réaliser un investissement locatif ou s'offrir une résidence secondaire.Paris retrouve une activité positive (+ 27 %), même si capitale marque un recul par rapport à son niveau d'avant-crise (- 8 % vs 2019). Les transactions en Île-de-France progressent dans les mêmes proportions que le marché au national (+ 20 %), freinées par la réduction des stocks. Enfin, le volume de transactions en région s'établit à + 21 %, bien que l'on perçoive un léger ralentissement de cette dynamique sur le dernier trimestre 2021 en comparaison avec le deuxième semestre 2020, accentué par l'effet de rattrapage post-confinement.En région, les citadins en quête d'espace et de verdure font grimper les prix !En 2021, les prix restent orientés à la hausse (+ 6,1 % au national, à 3 394 €/m2) sauf dans la capitale qui enregistre un léger recul (- 1,4 %), mais reste au niveau d'avant-crise à 10 376 €/m2. Et c'est là encore sur les maisons que la hausse est la plus significative : + 7,9 % contre + 4,5 % pour les appartements. Malgré un léger tassement cet été, les prix restent donc sur une tendance haussière du fait d'un effet de rareté et d'une demande qui ne cesse de progresser.En région, cette croissance atteint même + 8,2 % (à 2 430 €/m2). Dans certaines villes, les prix s'envolent, comme à La Rochelle (+ 9 % sur le prix du m2), mais aussi dans les agglomérations situées à proximité de l'Île-de-France, comme Orléans (+ 7 %). La Bretagne et la Normandie sont également très prisées depuis 18 mois, enregistrant des progressions de prix dans l'immobilier ancien significatives, comme au Havre (+ 8 %) ou à Brest (+ 9 %). Dans les grandes métropoles, comme Bordeaux et Lyon, la hausse reste contenue sous la barre des 2 %. Seule Marseille fait exception : la cité phocéenne a ainsi vu le prix de son m² augmenter de 7 % en 2021.Des ventes réalisées en moins de 3 mois, partout en FranceTraduisant la très forte dynamique du marché, les délais de vente passent au national sous la barre des 80 jours (79 exactement), soit 2 semaines de moins qu'en 2020. Tout se vend, et vite, y compris dans les régions (83 jours). À titre de comparaison, il fallait compter 97 jours en moyenne en 2019 pour signer une transaction en dehors de Paris ou de l'Île-de-France. Les acquéreurs se décident rapidement et il n'est désormais plus rare de voir plusieurs offres d'achat simultanées sur un même logement.À Paris, les délais de vente se stabilisent à 77 jours. Toutefois, il faut rappeler qu'ils n'étaient que de 59 jours en 2019. Enfin, l'Île-de-France profite pleinement du report des Parisiens sur son territoire, avec des délais de vente qui accélèrent de manière significative (67 jours), soit 11 jours de moins qu'en 2019. Des chiffres qui traduisent, là encore, l'attractivité de cette région qui concentre de nombreux avantages : bassin économique, infrastructures de transport, pôles éducatifs et culturels de référence.Les marges de négociation se maintiennentAu national, l'écart entre le prix de vente et celui acté à l'achat s'élève à 4,5 % en 2021 (contre 4,4 % en 2020). On entre dans une phase de normalisation de la négociation. Au sein du réseau Laforêt, la pression a été ressentie de façon plus forte au cours du premier semestre avec des écarts de prix encore plus faibles, notamment sur les maisons. Sur Paris, cet écart s'établit à 2,90 % contre 3,10 % en 2020. Le marché a repris des couleurs et la baisse modérée des prix a encouragé les Parisiens à se montrer plus mesurés dans leurs négociations. En Île-de-France, avec un écart de 3 %, les acheteurs négocient moins qu'en 2020 (3,7 %). Enfin, en région, la négociation se réduit sensiblement par rapport à ce qu'elle était en 2020, soit 4,70 % contre 5,60 % l'an dernier.Perspectives du marché immobilier ancien en 2022 : entre menaces et opportunitésL'avenir se dessine aujourd'hui entre menaces et opportunités. À quelques mois de l'échéance, les élections présidentielles ne semblent pas inquiéter nos concitoyens. En revanche, l'inflation du coût de la vie en général, et de l'énergie en particulier, est un sujet de préoccupation. D'autant que la hausse des taux d'intérêt pourrait être envisagée comme solution pour juguler cette tendance inflationniste, même si la Banque Centrale Européenne se veut rassurante. Un tel scénario aurait un impact direct sur le nombre de ménages éligibles à l'achat et sur les enveloppes de financement allouées par les banques. Elle servirait en revanche les prix des biens, qui pourraient atterrir, voire régresser, permettant à de nouveaux acquéreurs de venir ou de revenir sur le marché.Autre menace identifiée, celle que fait peser la loi Climat et Résilience sur le parc immobilier existant. Les investisseurs pourraient en effet repenser leurs projets, anticipant les coûts élevés engendrés par l'obligation de rénover les logements énergivores à visée locative. La probable hausse de la taxe foncière ou la surtaxe d'habitation sur les résidences secondaires pourraient également impacter les décisions immobilières des Français. L'absence d'une vision de l'aménagement et du développement des territoires reste un sujet d'inquiétude pour 2022 : un débat jusqu'à maintenant totalement absent de la campagne présidentielle. Enfin, les banques, qui n'avaient jusqu'à présent que des recommandations à suivre en matière de conditions d'octroi de crédits, auront demain l'obligation de ne pas dépasser 35 % d'endettement et 25 ans de durée d'emprunt, ce qui ne sera pas sans conséquence sur les investisseurs et les ménages les plus modestes.Face à ces contraintes, 2022 laisse néanmoins apparaître de véritables opportunités. Le télétravail qui s'organise dans beaucoup d'entreprises, encourage la mobilité résidentielle et permet à de nombreux français de s'éloigner des métropoles pour accéder à des logements plus grands et à une autre qualité de vie. Par ailleurs, l'offre limitée d'immobilier neuf, à la peine depuis plusieurs années et fortement impacté par l'arrêt des chantiers en 2020, ainsi que par les difficultés d'approvisionnement en matières premières et par la flambée de leurs prix, pousse les acquéreurs vers le parc existant.La croissance économique que nous connaissons, gage de confiance, avec la France qui se situe dans le peloton de tête des pays européens en matière de reprise, devrait stimuler l'achat ou l'investissement immobilier. Le marché devrait donc poursuivre sur un rythme soutenu en 2022, la rareté de l'offre pesant encore sur les prix.
Il y a 3 ans et 154 jours

Meridiam et Nexity s'associent pour « la réhabilitation des centres-villes »

Les entreprises partenaires veulent « apporter aux collectivités des solutions concrètes à leurs enjeux de réaménagement et de modernisation des centres-villes ».
Il y a 3 ans et 155 jours

La Roche-sur-Yon : un nouvel hôtel de Ville et un musée en projet

D’ici quelques années, la ville de La Roche-sur-Yon disposera de nouveaux équipements publics : un nouvel hôtel de Ville et d’Agglomération ainsi qu’un musé
Il y a 3 ans et 155 jours

Muller Intuitiv présente sa sélection de radiateurs design pour le salon

Le Groupe Muller, une ETI industrielle familiale française, conçoit et fabrique des équipements thermiques intelligents et connectés depuis plus de 60 ans. Cette année, deux marques de ce groupe, NOIROT et APPLIMO, présentent ensemble leurs radiateurs Calidoo, Axoo, Beladoo et Sensual. Ces radiateurs à chaleur douce et au style intemporel sont conçus pour s’intégrer à tous types d’architecture et s’adapter à n’importe quelle décoration. Calidoo : le radiateur qui s’adapte à toutes les décorations Aujourd’hui, le radiateur n’est plus un simple appareil de chauffage mais un véritable objet de décoration. A la fois élégant et discret, le radiateur Calidoo s'accorde avec tous les styles de décorations intérieures. Déclinés dans deux couleurs blanc et anthracite, ce modèle s’harmonise avec une large variété de mobilier. Calidoo est un radiateur à inertie équipé d'un double corps de chauffe en fonte. L'apport de la fonte permet une sensation de chaleur douce, stable et bien répartie dans toute la pièce, même en demi-saison. Grâce à ses dimensions variées, il est pratique et adaptable aussi bien pour les petits que les grands salons. Les nombreuses puissances disponibles assurent un dimensionnement qui correspond parfaitement aux caractéristiques de la surface à chauffer. En complément, Calidoo est aussi un radiateur 100% connecté, sans accessoire supplémentaire à prévoir, qui grâce à ses fonctions intégrées de pilotage intelligent rend le quotidien plus facile et les économies d'énergies plus intuitives. Beladoo : la chaleur de la fonte revisitée Très discret, le radiateur Beladoo sait se faire oublier dans tous types d’espaces. Grâce à son corps de chauffe en fonte active, il assure un confort optimal au quotidien. Ses différentes puissances et dimensions lui permettent de s’adapter à toutes les contraintes d’espaces et besoins de chauffe, garantissant ainsi une température homogène, essentielle pour les pièces à vivre. Marqué par un design traditionnel, Beladoo séduit par ses lignes qui insufflent dans chaque pièce une touche vintage. L’aspect allongé de chaque barre prolonge le mur et donne une impression d’espace. En blanc satiné lisse ou en gris anthracite, Beladoo se fond naturellement sur un mur blanc ou joue la carte du chic en apportant du contraste dans sa version anthracite. Grâce au pilotage sur mesure de l’intelligence Muller Intuitiv, les radiateurs Beladoo permettent de générer des économies d’énergie d’environ 30% par rapport aux anciens systèmes grâce à ce dispositif 100% connecté, sans besoin d’accessoire supplémentaire.
Il y a 3 ans et 155 jours

Deux maisons individuelles Novabita construites avec le béton Vitaliss® et le bloc à bancher Vertical Bloc®

Cette réalisation Novabita, du Groupe Foncière des parcs, illustre l’engagement environnemental du promoteur immobilier qui conçoit et met en œuvre des solutions écoresponsables. Il favorise des matériaux de construction alliant performances et faible impact environnemental. En témoigne l’utilisation d’un béton de la nouvelle gamme bas carbone Vitaliss® d’Edycem. Avec son VitaScore A, ce béton offre une réduction de plus de 40% de CO2 comparé à un béton standard.Pour Philippe Fouquet, Directeur du département logement et travaux construction chez Foncière des parcs : « J’ai toujours été très sensible et attentif au développement de produits novateurs. Nous avons à cœur chez Novabita d’être moteur d’une démarche durable active. Cela est fondamental pour la planète, les futures générations mais également pour la pérennité de nos métiers et du mode constructif. Nous avons naturellement fait le choix du nouveau béton bas carbone Vitaliss® d’Edycem BPE pour ces deux maisons. Une innovation qui va dans le sens de notre volonté de réduire l’impact carbone de nos ouvrages. »Ce projet illustre également l’attachement d’Edycem, de Novabita et de Gaudin Maçonnerie pour l’ancrage territorial et le savoir-faire local.Coulage du Vitalis ® : « rien ne change pour l'artisan ! »Edycem a la volonté d’accompagner ses clients pour répondre à leurs enjeux environnementaux. Dans cette démarche, Edycem a développé la gamme Vitaliss®. Cet éventail de bétons bas carbone permet de réduire les émissions de C02 de 20 à plus de 50 % par rapport à une formulation traditionnelle, tout en présentant des propriétés de résistance et de pérennité équivalentes.Le chantier de ces deux maisons Novabita est mené par l’entreprise Gaudin Maçonnerie, installée dans la région depuis 1952. Au total, ce sont 34 m3 de béton bas carbone Vitaliss® Score A (- 41% de CO2) qui ont été coulés en dallage ainsi que dans les Vertical Bloc®.Pour Corentin Chaillou, co-gérant Gaudin Maçonnerie : « Gaudin Maçonnerie collabore depuis toujours avec Edycem que je connais moi-même depuis plus de 10 ans. J’ai donc vu passer plusieurs générations de bétons et je peux dire que le Vitaliss® est non seulement un produit d’avenir, notamment pour la RE2020, mais également une solution qui ne modifie pas le process de mise en œuvre pour l’entreprise. C’est un produit qui reste simple à travailler sur chantier. Nous l’avons approuvé sur les maisons de Challans, aucune différence avec un béton classique ! »100 % confort avec le Vertical Bloc®L’autre produit phare de ce chantier est le bloc à bancher Vertical Bloc® d’Edycem PPL.Pour Philippe Fouquet, Directeur du département logement et travaux construction chez Foncière des parcs : « Il s’agit d’une solution 100 % étanche, aux multiples avantages pour les maîtres d’œuvre et d’ouvrage. Nos clients gagnent en surface habitable grâce à leur faible épaisseur de 15 cm de voile, en confort thermique et en solidité. Côté chantier, l’organisation est optimisée, la mise en œuvre plus confortable et aisée : légèreté, montage à sec, fini la bétonnière bruyante, le stockage de sable et de gravier. Ce type de solutions est tout aussi important pour attirer les jeunes dans nos métiers. »Pour Corentin Chaillou, co-gérant Gaudin Maçonnerie : « Cela fait 6 ans que je pose du Vertical Bloc®. Le montage à sec permet une mise en œuvre ergonomique, un gain de temps, et réduit les gestes techniques. Les conditions de travail sont optimisées grâce à sa légèreté et à la suppression des coupes. »
Il y a 3 ans et 155 jours

« La ville générique néolibérale ne répond plus à nos besoins essentiels », entretien avec Michel Lussault, géographe

Michel Lussault observe et théorise depuis de nombreuses années les évolutions spatiales du monde contemporain globalisé. Dans Hyper-lieux, les nouvelles géographies politiques de la mondialisation (Le Seuil, 2017), il s'intéressait aux centres commerciaux géants, aux aéroports internationaux, aux gares centrales ou aux espaces urbains […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 155 jours

Le maire du XVIe demande le classement de la place du Trocadéro pour contrer un projet de la maire PS Anne Hidalgo

Le projet de la maire PS Anne Hidalgo constitue "une véritable rupture historique", estime Francis Szpiner dans un courrier daté du 5 janvier, confirmant une information du Parisien. Ce projet prévoit d'aménager un espace piéton entre le centre de la place du Trocadéro et le parvis des Droits de l'homme, mondialement célèbre pour sa vue plongeante sur la Tour Eiffel.Ce réaménagement, partie intégrante du projet "OnE" visant à végétaliser et piétonniser la perspective allant de cette place au Champ-de-Mars, "porterait atteinte à une forme urbaine caractéristique des grandes places parisiennes haussmanniennes déjà mise à mal par d'autres projets réalisés ces dernières années" par l'exécutif municipal de gauche, dénonce le maire du XVIe arrondissement.Il cite deux places emblématiques de la capitale, République et Bastille, où la circulation automobile est passée de circulaire à demi-circulaire afin de faire la part belle aux piétons et aux mobilités douces."La composition urbaine de la place telle que nous la connaissons" constitue "un marqueur historique majeur inchangé depuis près de 160 ans", souligne M. Szpiner. Selon lui, ce projet revient à "effacer purement et simplement la place du Trocadéro du paysage urbain parisien".Alors que la place offre aujourd'hui "une ouverture monumentale dégagée", l'amphithéâtre couperait le site "de son environnement et de l'arrondissement" en raison d'une "mise en impasse" des avenues qui convergent vers elle, estime l'élu d'opposition.Le premier adjoint (PS) d'Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, a qualifié de "baroque" cette demande de classement, estimant auprès de l'AFP "qu'un chemin intelligent permettant de concilier tous les usages est possible et souhaitable pour valoriser cet exceptionnel espace patrimonial"."Un espace vert sera bien mieux pour les riverains et les visiteurs qu'un rond-point automobile pollué et bruyant", ajoute le bras droit de Mme Hidalgo.
Il y a 3 ans et 155 jours

La beauté d’une ville – Controverses esthétiques et transition écologique

Qu’est-ce qui fait la beauté d’une ville ? L’exposition La beauté d’une ville – Controverses esthétiques et transition écologique au Pavillon de l’arsenal, à Paris, tente de répondre à cette question. Jusqu’au 27 février 2022. Qu’est-ce qui fait la beauté d’une ville ? Son site, sa morphologie, ses bâtiments, ses jardins, ses matières, ses sols […] L’article La beauté d’une ville – Controverses esthétiques et transition écologique est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 155 jours

Vinci Immobilier s'appliquera le Zan dès 2030

STRATEGIE. Le promoteur immobilier compensera, à compter de 2030, chaque mètre carré qu'il artificialise, en désartificialisant la même surface "ailleurs en France", pour appliquer, "avec 20 ans d'avance", le principe du Zéro artificialisation nette. Il compte également orienter fortement ses activités vers le recyclage urbain.
Il y a 3 ans et 155 jours

Vinci Immobilier promet "zéro artificialisation nette" des sols d'ici 2030

L'artificialisation des sols, liée à l'extension urbaine et la construction de nouveaux habitats en périphérie des villes, est aujourd'hui l'une des causes premières du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité."On a décidé d'être le premier promoteur national qui fait du zéro artificialisation nette, et ce dès 2030, alors que la loi Climat et résilience, elle, nous demande de le faire en 2050."Donc on a pris la décision de prendre 20 ans d'avance", annonce dans un entretien à l'AFP Olivier de la Roussière, président du comité exécutif de Vinci Immobilier."On prend la décision, à chaque fois, dans 8 ans, sur toute la France, que le mètre carré, quand on le prend sur une prairie, un champ, ce que vous voulez, on va la désartificialiser en France et en ville. (...) Et on va renaturer l'équivalent en mètres carrés", ajoute-t-il.Le groupe, filiale du géant du BTP Vinci, ne veut pas se fixer de limite d'artificialisation brute, mais préfère compenser les surfaces prises sur des espaces naturels, en végétalisant l'équivalent en ville.L'artificialisation et la désartificialisation seront calculées selon des critères fixés par l'entreprise. "Quand on dit: 'un mètre carré vs. un mètre carré', ce n'est pas toujours 'ce mètre carré était complètement naturel, il est devenu complètement artificiel'. Il était plutôt naturel et est devenu plutôt artificiel donc je le compte à telle part", a expliqué à l'AFP Diego Harari, directeur de l'innovation et du développement durable.La loi Climat et résilience, votée en 2021, pose d'autres restrictions à l'artificialisation des sols, qui grignote selon la Cour des comptes l'équivalent d'un département tous les dix ans en espaces naturels et a d'importances conséquences sur l'environnement et les paysages.Vinci Immobilier estime à huit hectares l'artificialisation nette qu'il cause chaque année à l'heure actuelle.Le groupe promet de consacrer, avant 2030, plus de 50% de son chiffre d'affaires à du recyclage urbain, soit la réhabilitation d'espaces désaffectés, comme des friches industrielles ou commerciales.Il cite comme exemples l'ancien Stade du Ray à Nice, démoli et transformé en éco-quartier, ou le chantier, en cours, d'une partie du futur Village des athlètes à Saint-Denis sur le site d'une ancienne centrale électrique.Vinci Immobilier refuse également, depuis début 2022, les projets qui artificialisent plus d'espace que la surface habitable créée.3 questions à Olivier de la Roussière, Président de VinciQUESTION : Quels engagements prenez-vous en matière environnementale ?RÉPONSE : "Il y a quelque chose dont on parle beaucoup qui est la neutralité en CO2, qui devrait avoir lieu - c'est ce qui est demandé aujourd'hui - en 2050. Mais c'est quelque chose qui est lancé, dont les gens se sont emparés, et qui concerne beaucoup de gens autres que nous : les industriels, les gens qui font du béton et une diversité assez forte de gens, en particulier les gens qui utilisent les logements, les bureaux... C'est quelque chose de très partagé. Nous, on a décidé de s'attaquer à quelque chose de différent : on a décidé d'être le premier promoteur national qui fait du zéro artificialisation nette, et ce dès 2030, alors que la loi Climat et résilience, elle, nous demande de le faire en 2050. Donc on a pris la décision de prendre vingt ans d'avance. (...) Le zéro artificialisation nette, c'est dire que dès qu'on artificialise un mètre carré sur un terrain naturel - une prairie, un champ, un bois - il faut qu'on retrouve un mètre carré qu'on va désartificialiser. Ce qui est important dans le zéro artificialisation nette, c'est le net. (...) On va le désartificialiser en France et en ville. On ne va pas le faire à l'autre bout du monde. Et on va renaturer l'équivalent en mètres carrés. Et pour ce faire, (...) la décision qu'on a prise, c'est que plus de 50% de notre chiffre d'affaires va être fait, avant 2030, sur du recyclage urbain."Q : Vous fixez-vous aussi un objectif d'artificialisation brute ou jouez-vous tout sur la compensation ?R : "D'abord, on essaie d'être économes sur l'artificialisation. Par exemple, aujourd'hui, on va renoncer à faire des opérations qui artificialisent trop pour ne pas faire suffisamment de mètres carrés. Ça veut dire qu'on va renoncer à faire des très grands lotissements de maisons individuelles parce qu'elles artificialisent plus de surface qu'elles font de mètres carrés SDP (surface de plancher, soit la surface habitable, NDLR). C'est aussi le problème de l'étalement urbain, et c'est pour ça qu'on a cet objectif de zéro artificialisation nette. Mais par contre, on ne peut pas vous dire +oui, on va se fixer un maximum de surface urbanisée brute+, parce qu'on ne veut surtout pas dire qu'on va renoncer à construire, ce n'est pas du tout ça ! On va continuer à construire, dans des milieux naturels mais on rendra cette nature dans les villes."Q : Pourquoi cette nouvelle orientation, au-delà des préoccupations environnementales ? Quels efforts économiques implique-t-elle pour vous ?R : "Nous les promoteurs, on détruit des milieux naturels : on fait partie du problème, et maintenant il faut qu'on fasse partie de la solution ! On préserve la biodiversité, on émet moins de CO2, ce qui est la priorité la plus importante, on garde les fonctions hydriques des terrains, c'est-à-dire qu'on empêche les inondations dont on sait que ce sont des phénomènes climatiques qui vont s'accentuer. Maintenant, on ne veut pas faire moins d'opérations, on veut les faire mieux. On n'est pas là pour perdre de l'argent, on est là pour en gagner, ce n'est pas un gros mot. Et donc on fera des opérations qui nous paraissent rentrer dans nos critères. On aura peut-être quelques efforts à faire au départ."
Il y a 3 ans et 155 jours

La plaidoirie communale de David Lisnard

« La France a perdu l’occasion d’optimiser le fonctionnement déconcentré de l’Etat ». Par ce jugement sévère porté sur le projet de loi 3DS, le président de l’Association des maires de France aura marqué les esprits, le 13 janvier lors de son audition devant la commission d’aménagement du territoire du Sénat. David Lisnard a livré un plaidoyer pour le rééquilibrage du pouvoir local au profit des communes.
Il y a 3 ans et 155 jours

Le projet de "label vert" européen pour le nucléaire montre ses limites

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte (taxonomie de l'UE).Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément central de la chaîne de valeur, n'est pas mentionnée.Dates limitesLe projet de texte fixe une date limite à la reconnaissance du nucléaire, technologie bas-carbone mais considérée seulement comme solution "transitoire" au réchauffement climatique, au même titre que le gaz.Seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc.) sont classées dans la catégorie des investissements "durables" qui restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Pour les nouvelles centrales nucléaires, cette reconnaissance "transitoire" concernera des projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales existantes devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Une clause de revoyure est prévue: les dates limites devront "être revues selon les progrès dans le développement de ces technologies", est-il précisé.Meilleurs technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus dans la taxonomie de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à de nouveaux combustibles résistant aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain. Cette condition est susceptible de réduire à néant l'intérêt de la taxonomie pour la filière, selon certains experts.Gestion des déchets et démantèlementParadoxalement, bien que non reconnus dans les activités bénéficiant du "label vert", la prise en charge du traitement et stockage des déchets, tout comme du démantèlement des installations en fin de vie, figure parmi les critères exigés pour les projets de construction et renouvellement de centrales.Ces contraintes incluent pour les États membres abritant ces projets l'existence d'un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation de centrale existante devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité avec les critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceTous les investisseurs devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaires.
Il y a 3 ans et 156 jours

La Caisse des dépôts lance une filiale dédiée aux bornes de recharge en copropriété

Logivolt Territoires propose aux copropriétés privées de financer l'installation électrique collective nécessaire au raccordement de bornes de recharge de véhicules dans leurs parkings."Le coût d'installation des bornes de recharge sera en définitive supporté par les conducteurs de véhicules électriques intéressés", précise la Banque dans un communiqué: le dispositif évite aux copropriétés privées "tant d'investir elles-mêmes que de répercuter le coût d'investissement sur l'ensemble des copropriétaires".En mobilisant jusqu'à 150 millions d'euros, Logivolt Territoires vise le déploiement de 125.000 points de recharge dans 16.000 copropriétés privées sur l'ensemble du territoire d'ici 2024.Concrètement, l'entreprise a noué des partenariats avec des installateur de bornes et va financer la pose de l'installation électrique collective. Chaque propriétaire qui souhaite se connecter paie une quote-part et finance sa propre borne.Logivolt reste propriétaire de l'infrastructure jusqu'au raccordement de 20% des places de parking et la copropriété peut la racheter au bout de 3 ans.Alors que la Commission européenne compte interdire la vente de véhicules thermiques en 2035, les industriels français insistent sur le déploiement des bornes de recharge pour véhicules électriques, essentielles pour rassurer les automobilistes.Si le coût à l'usage des véhicules électriques est inférieur à celui des thermiques, le manque de bornes reste un des principaux freins à leur achat, avec l'autonomie et le temps de charge.Un programme public, appelé Advenir, finance déjà l'installation de bornes de recharge classiques dans les copropriétés, les parkings, ou sur les voiries, et prend en charge entre 30% et 60% des coûts d'installation d'une borne.
Il y a 3 ans et 156 jours

Fermeture de la médiathèque de Lescar pour travaux jusqu’en juin 2022

La médiathèque de Lescar fait l’objet d’importants travaux de rénovation et de réaménagement depuis le 6 décembre 2021.
Il y a 3 ans et 156 jours

A Paris, une exposition interroge le "bien vieillir ensemble" à travers l'architecture

CULTURE. Interroger la notion d'habitat destiné aux seniors en France fait l'objet d'une exposition à la Cité de l'architecture et du patrimoine, dans le XVIème arrondissement de la capitale. Les visiteurs sont invités à réfléchir à différentes propositions de logements idéales pour les aînées, en découvrant des projets bienveillants.
Il y a 3 ans et 156 jours

Tour Eiffel: le maire du 16e demande le classement de la place du Trocadéro

PROJETS URBAINS. Le maire LR du 16e arrondissement de Paris demande à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot le classement comme monument historique de la place du Trocadéro pour empêcher le projet de la mairie centrale d'en fermer un côté à la circulation, dans le cadre d'un réaménagement autour de la Tour Eiffel.
Il y a 3 ans et 156 jours

Fabriquer la ville sur mesure : l’expérience du quartier République sur l’île de Nantes

Quelle méthode de fabrication pour un nouveau quartier composite ? C’était le thème de la présentation délivrée par la Samoa (Société d’aménagement de la métropole Ouest Atlantique) lors du Forum des projets urbains (novembre 2021). Comment faire une ville « pas chiante » ? Décryptage d’une expérience unique. La reconversion du sud-ouest de l’Ile de Nantes est la prochaine […] L’article Fabriquer la ville sur mesure : l’expérience du quartier République sur l’île de Nantes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 157 jours

Alpes Contrôles : Les yeux rivés sur les ouvrages d’art

Pont du parcours Vélo-rails autour de MEDREAC (35). [© Alpes Contrôles] Alpes Contrôles s’oriente dans la maintenance des ouvrages d’art, en créant un pôle national dédié. D’après l’organisme de contrôle, les ponts, les passerelles ou encore les tunnels sont des maillons essentiels des réseaux de circulation. Ces derniers sont d’ailleurs soumis à des contraintes environnementales sévères. Provoquant ainsi le vieillissement accéléré des matériaux, des constituants et de leur structure. Alpes Contrôles propose désormais des services d’inspection des structures et d’assistance pour la définition de la politique de maintenance et d’entretien des ouvrages d’art. Michel Destaing à la manœuvre Ainsi, l’organisme a choisi Perpignan (66) pour ouvrir sa 51e agence et installer ce nouveau pôle. Michel Destaing, spécialiste dans l’inspection d’ouvrages d’art, se chargera de piloter cette activité nationale. « L’inspection des ouvrages d’art est une activité qui permet à Alpes Contrôles d’élargir son champ d’activité, explique Michel Destaing. Lire aussi : Inauguration du Pavillon by Cemex à Paris On reste sur le domaine d’Avis technique et de sécurité, mais c’est un métier différent de contrôleur technique. » Même si la loi française n’impose pas les inspections d’ouvrages, il est de la responsabilité d’un gestionnaire d’assurer la sécurité des usagers pour tout ouvrage, dont la dimension principale est supérieure à 2 m. De plus, les opérations de maintenance périodique et préventive s’avèrent deux fois moins coûteuses. Ainsi, vérifier régulièrement l’état des ouvrages d’art permettrait de générer les économies.
Il y a 3 ans et 157 jours

L'isolation extérieur avec Syneris Confort®

Pour l'isolation thermique des bâtiments, l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) reste la meilleure solution, autant en neuf qu'en rénovation. Les avantages de ce procédé sont nombreux : 2 en 1, en plus d'isoler l'ITE permet de réaliser un ravalement de façade si nécessaire. Isolation parfaite : supprime la totalité des ponts thermiques de votre logement et permet de gagner considérablement en confort Économique, car moins de perte d'énergie Étanche à l'air et adapté pour les mouvements de votre maison dans le temps
Il y a 3 ans et 157 jours

Premier bilan à mi-parcours pour la Convention des Entreprises pour le Climat

Elle rassemble une diversité d'entreprises, de toutes tailles, de tous secteurs et issues de la France entière, incarnées par 150 dirigeants et leur « Planet Champion* ». Son objectif ? Émettre des propositions audacieuses et impactantes concernant la transformation climatique, destinées à être mises en œuvre au sein des entreprises.Philippe Boussemart, Directeur général Sto France, fabricant spécialiste de l'isolation thermique par l'extérieur et de l'embellissement de façade, et sa Planet Champion, Sophie Choplin, Directrice marketing, se sont engagés dans la CEC et livrent leurs ressentis et leurs premiers enseignements après 3 sessions.* : “binôme” du dirigeant qui porte la mission de mise en œuvre opérationnelle de la feuille de route.Session 1 : la prise de conscience des limites planétairesLa CEC s'est réunie du 9 au 11 septembre pour sa session inaugurale sur le campus de l'ESTP Cachan. Les 150 dirigeantes et dirigeants, accompagnés de leur Planet Champion », se sont rencontrés pour la première fois pour vivre ensemble 3 jours axés sur le constat climatique et les limites planétaires.Cette première session a été ouverte, comme la Convention Citoyenne pour le Climat en 2019, par Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe numéro 1 du GIEC.Sto a vécu le même choc que les citoyens, indispensable pour se remettre en question et être à la hauteur des enjeux environnementaux. Cette première session a proposé à ses participants un large panorama d'interventions animées par des scientifiques, des économistes et des conférenciers, ainsi qu'un travail de reconnexion à soi pour inviter de nouveaux regards sur les défis de la transition écologique.Pour Sophie Choplin, Directrice marketing et « Planet Champion » : « Nous avons vraiment pris une « claque » face à l'urgence climatique et avons pris conscience que seule une action drastique permettra de réussir la transition écologique des entreprises membres de la CEC et de contribuer plus fortement au plan de transition écologique de la France. Ce n'est pas la technique qui va nous sauver mais les actions humaines. »En parallèle des conférences, les entreprises travaillent leur feuille de route en « camps de base » et ébauchent leurs propositions au monde politique via les sous-groupes « besoins humains ». « Ce sont des moments d'échanges inspirants et de co-constructions qui permettent d'imaginer des futurs désirables et d'amorcer nos transformations en profondeur et sur le temps long », souligne Sophie Choplin.Session 2 : Sto est entré dans le vif du sujet !Après le constat, place à la co-construction ! La session 2 de la CEC a eu lieu à Lille du 20 au 22 octobre, avec pour thématique “Vers un nouveau Cap : réinventer son rôle et sa contribution dans le monde de demain et déchiffrer son nouveau modèle d'activité”.Cette session a permis de consolider le collectif et de souder les participants autour d'un cap ambitieux : celui de la régénération. « La CEC est avant tout une aventure collective. Tout seul, la tâche semble compliquée mais on s'aperçoit qu'à plus nombreux, avec la complémentarité de nos activités et de nos expériences, les idées fusent ! », relève Sophie Choplin.Parmi les temps forts qui ont nourri et inspiré les participants : la démonstration concrète qu'un modèle économique régénératif est possible et rentable avec Eric Rampelberg d'Interface (leader mondial de la fabrication de dalles de moquette écologique) et Christophe Sempls, Co-fondateur et Directeur général de Lumia.Au sein des ateliers de mise en pratique, chaque dirigeant a esquissé la première version de sa propre feuille de route, accompagnée et enrichie par l'intelligence collective du groupe.Pour Sto, cette session a permis d'apporter un éclairage sur comment aborder cette problématique complexe qui dépasse tout le monde : « Changer le prisme pour s'inscrire dans un temps long rend plus facile l'identification des impacts et le choix d'un futur possible », indique Sophie Choplin.Session 3 : en route vers la finance durableRéinventer sa performance : comptabilité extra-financière, nouveaux indicateurs, finance verte, tel était le programme de la 3ème session de la CEC intitulée « Nouvelle boussole », qui s'est déroulée du 2 au 4 décembre à Nantes.Pour Sophie Choplin, Directrice marketing et « Planet Champion » : « La session 3 a réconcilié le monde économique que nous représentons avec la mesure extra financière des impacts de nos activités. De nombreuses entreprises et experts sont venus témoigner des possibilités de mesure et de valorisation des impacts : étape indispensable pour aller vers une économie plus durable. »Les 250 dirigeants-participants ont également eu l'occasion de partager un moment de co-construction politique avec la venue de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Laurence Maillart-Méhaignerie, députée et présidente de la commission Développement Durable et Aménagement du Territoire de l'Assemblée Nationale, et Alexandre Florentin, conseiller de Paris, Manager Carbone 4.Un symbole fort pour la CEC qui œuvre depuis le début pour avoir une résonnance politique et impliquer le monde institutionnel tout au long du parcours ! Rendez-vous a été pris au printemps 2022 pour la présentation des propositions d'accélération de la part du collectif CEC.Objectif des 150 feuilles routeLa CEC vise à concevoir un véritable mode d'emploi de la redirection écologique, témoin du changement culturel en marche.Pour Sophie Choplin, Directrice marketing et « Planet Champion » : « Il s'agit de créer un nouveau standard permettant de pousser le curseur de la RSE au maximum : passer d'un système en ponction des ressources planétaires où nous surconsommons, à un système durable (neutre) et qui permettra la régénération des ressources. Cela nécessite de prendre le temps de voir loin (2030-40-50) et se mettre en mouvement dès maintenant. »Quant aux temps de réflexion transverses sur les besoins humains, Sto, en tant que leader de l'isolation thermique par l'extérieur, prend part à la thématique « se loger ».Chaque proposition et engagement travaillés ont pour vocation d'être adressés au gouvernement à l'issue de la CEC en juin 2022.Se nourrir de la CEC pour alimenter la politique RSE de StoAu fur et à mesure des sessions, Sto construit sa feuille de route, avec pour point de départ son bilan carbone et une projection à zéro impact : « Nous commençons à imaginer ce que pourrait être Sto en 2030, 2040 et 2050. Dans un futur souhaitable, Sto contribuerait toujours à avoir un habitat agréable, sain, confortable, dans lequel on ne souffre ni du chaud ni du froid, mais avec des solutions neutres en carbone », révèle Sophie Choplin.Mais pour atteindre les objectifs climatiques, Sto a pris conscience de la nécessité de créer une coopération transversale entre l'ensemble des acteurs de la chaîne : ses collaborateurs, ses clients et ses fournisseurs. L'entreprise compte bien se faire le porte-voix des enseignements de la CEC !Sto a décidé de partager avec l'ensemble de ses collaborateurs dans un premier temps le constat alarmant face à l'urgence climatique autour d'une « Fresque du Climat ».L'entreprise compte par la suite faire appel aux idées des collaborateurs et les faire ainsi contribuer à la politique RSE de Sto.Pour Sophie Choplin, Directrice marketing et « Planet Champion » : « Notre but ultime est de transformer Sto pour devenir progressivement une entreprise à impact, puis une entreprise à mission, et enfin une entreprise régénérative. »Prochaine étape, du 10 au 12 mars, lors de la session 4 à Marseille qui aura pour thème «Génie humain» ou comment innover en régénérant le vivant.
Il y a 3 ans et 157 jours

Les abords de Notre-Dame de Paris repensés via la réalité virtuelle

Cette société basée à San Francisco, Autodesk, a déjà travaillé avec la Ville de Paris, chargée du réaménagement des abords du célèbre édifice qui doit démarrer après les Jeux Olympiques de 2024.Elle avait déjà été "associée" au réaménagement des abords de la Tour Eiffel en 2018, ont précisé à l'AFP la mairie de Paris et Autodesk, qui fait partie des mécènes de Notre-Dame.Le parvis, son sous-sol, l'accès à la Seine en contrebas, les squares situés au pied du chevet et à la pointe orientale de l'île de la Cité, ainsi que les rues adjacentes -un ensemble s'étendant sur quatre hectares-, ont ainsi été modélisés en 3D."Cet environnement a été recréé à partir de milliards de points topographiques scannés et transformés en objets intelligents. C'est une plate-forme commune qui permettra aux équipes finalistes retenues par la Ville de Paris de travailler sur une base commune fiable", a précisé à l'AFP Nicolas Mangon, vice-président des départements AEC (Architecture, Ingénierie et Construction), stratégie commerciale et marketing d'Autodesk.Quatre équipes associant des architectes, des urbanistes et des paysagistes, ont été retenues par la Ville de Paris pour le réaménagement des abords de la cathédrale. Le lauréat doit être désigné par un jury fin juin 2022."C'est sur la base de ce modèle 3D que chaque candidat va concevoir son projet. (...) Autodesk apportera un soutien aux 4 équipes de conception pour optimiser l'intégration de leurs propositions dans le modèle existant et produira une visite immersive pour les 4 projets afin que le jury puisse apprécier ces dernières de manière simple et comparable", a précisé la Ville de Paris.Le réaménagement des abords de la cathédrale est financé à hauteur de 50 millions d'euros par la Ville, une somme initialement prévue comme contribution à la restauration de la cathédrale.
Il y a 3 ans et 157 jours

Une voie romaine inédite

Dans la commune d’Aubagne (13), des investigations conduites par l’Inrap ont permis la découverte d’un habitat du Néolithique moyen et final, d’une nécropole monumentale (tumulus) de la fin de l’âge du Bronze et du début de l’âge du Fer ayant livré un mobilier exceptionnel (épée, bracelets décorés, torque, céramique…), et d’une voie romaine inédite. Elle faisait probablement partie de la chôra (territoire) de Massalia-Marseille. Orienté nord-est sud-ouest, le tracé a pu être mis au jour sur une longueur de 93 m. Son aménagement se caractérise par un empierrement particulièrement massif installé dans un creusement préparatoire. La chaussée est encadrée par deux fossés qui portent la largeur maximale de l’ensemble entre 12 et 13 m. En dépit de ce caractère imposant, très peu de fragments de céramique ont pu être récoltés, cette portion de voie semble se situer à bonne distance des sites d’occupation contemporains et potentiellement desservis. La mise au jour d’un nombre conséquent d’hipposandales (protections métalliques pour les sabots des chevaux, ou d’autres animaux d’attelage) pourrait illustrer la circulation de convois lourdement chargés. Les données chronologiques proviennent essentiellement des quelques monnaies recueillies, leur datation renvoie au milieu du Ier siècle av. J.-C. À ce stade de l’étude, il est encore prématuré de déterminer avec certitude et précision la chronologie de la construction et de l’abandon de la voie, mais ces premiers éléments ouvrent une piste de recherche mettant en parallèle ces vestiges avec le siège de la cité phocéenne Massalia, qui intervient à la même période, dans le contexte du conflit qui oppose César à Pompée. Aménagement : SARL Foncière GM Contrôle scientifique : Service régional de l’archéologie (DRAC PACA) Responsable d’opération : Denis Dubesset Rédacteurs : Denis Dubesset, Thomas Navarro et Benjamin Girard – Inrap Photo : © Denis Dubesset – Inrap
Il y a 3 ans et 157 jours

Echafaudage de la Basilique Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer

Construite au 19ème siècle, la Basilique Notre-Dame domine la ville de Boulogne-sur-Mer du haut de ses 100 mètres de hauteur. Son architecture est inspirée des Églises Saint-Paul de Londres et Saint-Pierre de Rome dans un style classique. La Basilique se distingue des autres grâce à son dôme vertigineux construit dans une position décentrée, ce qui donne au bâtiment un aspect unique. En 2020, un chantier de très grande ampleur visant le couvert du dôme et le clos pour la restauration des vitraux et des fresques a débuté. La société de montage et démontage d’échafaudage REATUB travaille depuis sa création avec LAYHER. La société exerce depuis 2007 dans les Hauts de France et a à son actif le montage d’échafaudages de nombreuses églises et cathédrales. Pour ce projet colossal, REATUB a investi 200 tonnes de matériel Layher UNIVERSEL. Une centaine d’heures d’études ont été nécessaire entre janvier 2020 et novembre 2020 afin de mettre en place une méthodologie de montage permettant de réaliser les différentes opérations des travaux tout en préservant l’ouvrage. Ce sont 410 tonnes d’échafaudages de la gamme Layher Universel qui ont été installées sur tout le pourtour du bâtiment, sur une hauteur de 54 m jusqu’à la base du dôme ainsi que le pourtour du lanternon qui culmine à 82m. La structure métallique a été posée par paliers successifs ; l’édifice présente des caractéristiques architecturales ne permettant pas de monter l’échafaudage en une fois. REATUB a prévu des appuis sécuritaires sur certaines faces du bâtiment avec une attention particulière sur le tambour, entre 30 et 42 m, dont les colonnes sont nettement fragilisées. L’échafaudage intérieur permet de rigidifier la Basilique au niveau de la zone des colonnes en agissant comme un étaiement horizontal.
Il y a 3 ans et 157 jours

L'OM demande un rabais sur le loyer du Vélodrome à Marseille, qui se dit ouverte à "une conciliation"

"L'Olympique de Marseille, comme toutes les entreprises et tous les clubs, a été frappé par la situation sanitaire" et le club "me demande (...) un rabais conséquent sur son loyer" a déclaré le maire de Marseille à l'occasion des la déclaration de ses vœux à la presse. Il n'a cependant pas précisé le montant du rabais demandé pour le loyer d'environ 5 millions d'euros annuels.Alors encore membre de l'opposition, Benoît Payan (PS) avait vivement critiqué le montant du loyer versé par le club, qu'il jugeait insuffisant. D'après un rapport de la Chambre régionale des comptes paru en novembre 2020, le loyer théorique que devrait verser l'OM est de 8 millions d'euros par an, soit 3 millions de plus qu'actuellement.Pour Benoît Payan, maire de Marsseille : "Je ne souhaite pas que les Marseillais et les Marseillaises prennent en charge les difficultés du club (...) et payent à la place de M. Franck McCourt (milliardaire américain propriétaire de l'OM NDLR). " Il a précisé qu'il ne désirait pas apporter la même aide à « des structures importantes » qu'à des « petites structures » qu'il peut et doit aider selon ses propos.Souhaitant rester diplomate, le maire ajoute que « pour autant, il n'y a plus personne dans le stade et on ne va pas mettre tout le monde en banqueroute », en rappelant que le club marseillais reste un « partenaire et acteur principal » de la ville."Donc, je veux bien faire un effort", "je veux trouver une voie médiane et intelligente". "Il faut une conciliation, que chacun fasse un pas vers l'autre", a-t-il conclu.Interrogée par l'AFP, la direction de l'OM n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet et a simplement confirmé "une médiation en cours".
Il y a 3 ans et 157 jours

Un accord trouvé pour indemniser les victimes de l'explosion de la rue de Trévise

"Toutes les parties prenantes ont validé la rédaction de l'accord-cadre d'indemnisation des victimes", a annoncé dans un communiqué la Ville qui convoque un Conseil de Paris extraordinaire lundi 17 janvier afin de le soumettre à ses élus, dernière étape avant la signature."L'accord contient la "reconnaissance du caractère exceptionnel de l'explosion selon des termes qui restent confidentiels", a indiqué Emmanuel Grégoire, le premier adjoint (PS) de la maire Anne Hidalgo, à l'AFP.Le 12 janvier 2019, une très forte détonation provoquée par une fuite de gaz avait soufflé cette rue du IXe arrondissement de la capitale, faisant 4 morts et 66 blessés. Environ 400 riverains avaient été sinistrés.Réunies mardi matin dans un café faisant face au 6, rue de Trévise, immeuble sinistré devant lequel s'est produit l'explosion, les représentantes des associations de victimes ont salué un "accord de principe" qu'elles attendaient "depuis des semaines, voire des années maintenant", a souligné Linda Zaourar, présidente de Vret (Victimes et rescapés de l'explosion de la rue de Trévise).Cet accord permettra de couvrir "les frais extra-légaux" non pris en charge par l'assurance maladie et les mutuelles, a expliqué celle qui était directrice de deux hôtels situés face au 6 rue de Trévise.C'est dans l'un de ces établissements que Laura, une touriste espagnole, a trouvé la mort au moment de l'explosion. Grâce à l'accord, ses trois enfants orphelins, âgés alors "de 4, 6 et 9 ans", vont obtenir le statut de victimes et "bénéficier d'une prise en charge de leurs soins psychologiques", a avancé Linda Zaourar."Des opérations ont été annulées parce qu'elles coûtaient beaucoup trop cher aux victimes", a encore dit Mme Zaourar pour expliquer l'intérêt de l'accord-cadre.La Ville, mise en examen dans le volet pénal de ce dossier, était depuis des mois sous pression des associations de victimes qui lui reprochaient de "jouer la montre", alors que l'apport des autres parties impliquées, notamment le syndic de copropriété lui aussi mis en examen et le distributeur de gaz GRDF, reste confidentiel."Ce qu'on regrette vraiment, c'est d'avoir attendu trois ans", a dit Linda Zaourar. "On dépend d'un calendrier électoral et c'est regrettable."Anne Hidalgo "a toujours exprimé sa volonté de participer par tout moyen à l'indemnisation des victimes", affirme la Ville qui rappelle un courrier envoyé le 5 novembre 2020 au Premier ministre Jean Castex.Emmanuel Grégoire avait annoncé début octobre que la Ville abonderait de 20 millions d'euros le fonds d'indemnisation "sans que cela présume de sa culpabilité". Cette somme est une "première étape", avait-il déclaré."Cette somme-là ne doit en aucun cas être un plafond", a insisté Sophia Seco, directrice générale de la Fenvac (Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs), alors que l'estimation du total des préjudices immobiliers et corporels atteint, selon les victimes, 200 millions d'euros et que l'apport des assureurs reste inconnu.
Il y a 3 ans et 157 jours

Le préfet ordonne le démantèlement d'un parc éolien déclaré illégal dans le Morbihan

"A la suite de la décision récente du Conseil d'État rejetant le recours en référé, le préfet a décidé, le 6 janvier 2022, de signer un arrêté de suppression du parc (équivalent au démantèlement)", a indiqué la préfecture par courriel.Le parc éolien de Guern a été mis en service en 2008 par la société SNC Parc éolien de Guern après un permis de construire délivré en 2005."Son implantation a été contestée dès le départ par les riverains en raison de sa proximité avec les habitations (380 et 450 mètres) et de son impact sur le milieu naturel", a précisé à l'AFP leur avocat, Me Sébastien Collet."C'est une grande satisfaction pour les riverains de constater que les décisions de justice sont enfin respectées", s'est-il félicité."Comme la durée d'un parc éolien est de 15 à 20 ans, la multiplication des procédures a permis d'exploiter le parc pendant une dizaine d'années et de faire du profit au détriment des riverains", a-t-il toutefois regretté.En 2009, les riverains avaient obtenu en justice l'annulation du permis de construire, décision confirmée en cassation en 2012 "pour motif de sécurité publique en raison d'un risque de projection de deux pales sur deux habitations", précise la préfecture.En 2013, le préfet avait refusé la demande de régularisation de l'exploitant, les nouvelles règles d'implantation des éoliennes imposant une distance minimale de 500 mètres par rapport aux habitations."Ce n'est qu'en décembre 2019 (...) que le Conseil d'État a confirmé l'illégalité de la situation administrative du parc éolien de Guern", poursuit la préfecture.En avril 2020, le préfet a alors mis en demeure l'exploitant de régulariser sa situation, ce qui impliquait une cessation d'activité ou le rachat des maisons situées dans le périmètre des 500 mètres.L'exploitant, qui contestait l'arrêté et poursuivait son activité, s'est vu infliger une astreinte de 1.000 euros par jour de retard en mai 2021.Le 30 décembre 2021, le Conseil d'État n'a jugé finalement pas recevable son pourvoi en référé.Une décision sur le fond concernant la contestation des sanctions administratives est attendue en 2022, mais la préfecture considère que "le contentieux concernant le fonctionnement du parc (...) est épuisé depuis fin 2019 et a conclu à son irrégularité".L'avocat de l'exploitant, joint par l'AFP, a souligné que "la cour administrative d'appel de Nantes étudie encore la question sur le fond"."La question est pendante depuis un an environ et n'est pas tranchée", a insisté Me Christoph Schödel. "Il y a eu des décisions en référé, mais les juridictions doivent d'abord se prononcer sur le fond. En fonction du résultat, on avisera".
Il y a 3 ans et 157 jours

Explosion rue de Trévise: un accord trouvé pour indemniser les victimes

DRAME. Trois ans après l'explosion qui a eu lieu dans le 9e arrondissement de la capitale, un accord a été annoncé entre plusieurs parties impliquées et les associations de victimes. La mairie de paris, mise en cause dans le volet pénal, a dévoilé le montant de sa participation au fonds d'indemnisation.
Il y a 3 ans et 157 jours

Les dix grandes villes où l'immobilier a explosé en 2021

BAROMÈTRE. Les prix de vente des logements anciens ont augmenté plus rapidement dans les villes de plus de 100.000 habitants en 2021. Pour certaines d'entre elles, on assiste à un bond sans précédent. Découvrez les dix grandes villes où les prix ont le plus augmenté d'après le baromètre LPI-Seloger de décembre dernier.